REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE DIRIGÉE PAR im 24 ré + @) M. Gaston BONNIER MEMBRE DE L'INSTITUT, PROFESSEUR DE BOTANIQUE A LA SORBONNE + En TOME VINGT-TROISIÈME Livraison du 135 Juillet 1911 ) md 21 17 Entered at the New-York Post Office as Second Class matter. Ë PARIS : 3 LIBRAIRIE GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT EL. 1, RUE DANTE, 1 L. 1911 De Pneu, HaraM CAL LIVRAISON DU 15 JUILLET 1941 1 — ÉTUDE PHYTOGÉOGRAPHIQUE DES DUNES DE LA BAIE D'ALGFR (avec planches et figures dans le texte), par RE M ne JS NS = 80 Il. — LA CHAIRE DE BOTANIQUE A L'ÉCOLE FORESTIÉRE DE SELMECZBANYA (Hongrie), par M. Léon Dufour 309 II. — SUR UN DISPOSITIF PERMETTANT D'IMITER L'ASCEN- SION DE LA SÈVE DANS LES VAISSEAUX FERMÉS (avec figures dans le texte), par M. Henri Coupin. 315 IV: = NOTES HIBLIOGRAPHIQUES:: 5 :. 5. 9 à "Sit H. LecomTe. — Les articulations. V: = CHHONIOUES ET NOUVELLES 5 ©." . . :. 0 | Cette livraison renferme neuf figures dans le texte. Los tonte ce ce asie concerne les Annonces, padrene 4 Monde ; ÉTUDE PHYTOGÉOGRAPHIQUE RAR si DES DUNES DE LA BAIE D'ALGER par L. DUCELLIER INTRODUCTION Les dunes de la baie d’Alger (1) forment le long de la côte une étroite bande sableuse qui mesure à peine un kilomètre de largeur au nord-est de Maison-Carrée et dont la longueur s'étend sur * quinze kilomètres environ de la ville d’Hussein- -Dey te au del _ de l'embouchure de l’oued El Hamiz. La configuration générale de ces dunes est à peu près celle d' un croissant ayant l’une de ses pointes tournée vers l’ouest (Alger) et l’autre vers le nord (Cap Matifou). _ L’oued El Harrach, qui descend du versant nord de l’ Atlas, d’où il charrie une quantité considérable de produits d’érosion, traverse dunes près de Maison-Carrée et délimite une première division, située à ouest de cet purs sur le territoire de la commune d’'Hus- sein-Dey. À Fort-de-l Eau, des affleurements rocheux qui s'avancent jusqu’à mer séparent une deuxième de située à l’ouest dépendant resqu’entièrement de la commune de Maison-Carrée et une troisième, ’est comprise dans celles de Fort-de-l’Eau et du Cap Matifou. e der pe est traversée à ER none de Fort- ee sun REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE n’ont qu’une faible étendue et présentent une végétation à peu près analogue à celle de la rive gauche, de sorte qu’il n’y a pas lieu d’en . faire une subdivision spéciale. Les dunes de la baie d’Alger sont donc divisées naturellement en trois régions (fig. 1) que nous désignerons ainsi : | 1° Dunes D’'HusseiN-DEY ; 20 Dunes DE MAISON-CARRÉE ; + NE 39 Dunes DE FoRrT-DE-L'EAU ET pu Cap MaArTirou. m7 ss. ee ete Dunes de Maouson Carref Fig. 1. — Dunes de la baie d’Alger (1). Au Sud et à l'Est, du côté des terres, les dunes sont limitées par les à cultures agricoles et horticoles de la banlieue d'Alger, qui en divers mi endroits ont empiété sur elles et diminué parfois sensiblement leur nie surface. Près des lieux cultivés, la flore a été influencée par les travaux _culturaux, les amendements et les fumures, une grande partie des espèces spontanées a disparu pour faire place aux plantes adventices : ‘qui croissent dans les terres du Sahel. En d’autres sr les pee de Pin rat se vignes, . L. Duc os SATRN phytogéographique s sur les dunes de la £ lg vioete d'hist. “A ere ord, 13 avri FRE ssumé € È à ! : T'Üniversité d'A DUNES DE LA BAIE D’ALGER FT modifications dans la végétation naturelle. A l'ombre des pins, par exemple, certaines espèces héliophiles, telles que Lotus creticus L., Scabiosa rulæfolia Vah] disparaissent peu à peu. Enfin, c’est dans les dunes d’'Hussein-Dey, aménagées en poly- gone, que les troupes de la garnison d’Alger vont effectuer leurs tirs: les marches de l'infanterie et le passage de l'artillerie ou de la cava- lerie ameublissent et pulvérisent en quelque sorte, à la surface, le sable aggloméré par les pluies d’hiver ou maintenu par le tapis herbacé. À cet état {rès mobile, le sable est entraîné facilement par les vents violents du nord-ouest, qui provoquent, en certains points, un enfouissement des végétaux et, en d’autres, une dénudation et un déra- di cinement progressif des plantes de la dune. Dar. Il en résulte que dans la majeure partie de cette dune l'aspect de fi la végétation a été profondément modifié par l’action de l'homme, et qu’au lieu d'une pelouse à peu près continue se développant sur un sol presque fixé, on observe des Louffes espacées, séparées par de larges intervalles dénudés (PL 6, fig. 1). é Nous n’insisterons pas davantage sur les modifications que ces influences biotiques ont apportées dans la flore des dunes de ia baie d'Alger. La végétation naturelle qui les recouvre s’est d’ailleurs conservée inaltérée dans la plus grande partie de leur étendue. Les caractères qu'elle présente dépendent étroitement des conditions - de sol et de climat dans lesquelles elles se développent. Avant d’en > _ aborder l'étude, nous dirons donc quelques mots des particularités de ces divers facteurs dans la région qui nous occupe. Ce travail se trouve ainsi divisé en trois chapitres. Dans le premier, nous donnons un aperçu succinet des conditions de sol et de climat des dunes et la marche annuelle de la végétation, Le second chapitre est consacré à la description des associations ataire qui s’y trouvent. H Enfin, dans le troisième, nous résumons les principaux résultats k 4 nos observations et nous terminons notre étude par un catalogue des plantes que nous avons remarquées dans les dunes de la baie æ ii 276 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE CHAPITRE PREMIER 4 Ne ÉTUDE DES CONDITIONS DE SOL ET DE CLIMAT Sol. — Le sol des dunes est composé d'éléments provenant en à partie de la désagrégation des falaises et des apports des oueds qui se . jettent dans la baie d'Alger. La mer triture ces sédiments et les use 4 en les frottant les uns contre les autres : les plus fins, plus légers, sont M dispersés le long de la côte et déposés sur la plage en petits cordons parallèles parsemés de nombreux débris coquilliers calcaires de toutes dimensions. Ces dépôts s’observent plus facilement après les tempêtes. Les amas sableux se sèchent rapidement, les particules les plus fines sont ensuite enlevées par les vents et projetées fréquemment vers l’intérieur de la dune. Nous avons pu constater, dans le courant de l’année 1910, à plusieurs reprises, le déplacement des sables, déposés après les tempêtes de l'hiver, vers les mamelons qui s’éten- dent non loin du bord de la mer, près de Fort-de-l'Eau notamment. Les vents du nord-ouest sont quelquefois très violents et assez forts ‘pour projeter les particules sableuses à une certaine hauteur, en leur faisant décrire une série de trajectoires variables, suivant leur masse et les obstacles qui entravent la marche des courants aériens. Ce phéno- mène rappelle un peu la chute de la pluie par un grand vent. Il faut remarquer que les vents dominants d'hiver correspondent aux directions Nord-Ouest et que ceux d'été viennent du Nord … principalement et de l'Est. Il en résulte que les amas sabléux déposés _ sur le littoral sont presque toujours poussés vers le continent en _ obliquant vers l’est. L'action des vents du sud et des sirocos entrave faiblement cette marche vers l’intérieur des dunes. Les éléments composant les sables des dunes proviennent aussi, surtout à la limite Sud, des affleurements gréseux qui se me sous l’action des agents atmosphériques. Ces éléments sont les uns noirs, d’origine schisteuse, les autres blancs, de nature _quartzeuse ou feldspathique. Leur mélange cons- titue un sable gris, qui passe presqu ‘entièrement à travers les mailles Hu du tamis n° 25 (10 fils au centimètre), utilisé dans l'étude des terres I Ja __— du si de la Fo re Le sable des : DUNES DE LA BAIE D'ALGER 277 serait donc, d’après les conventions d'analyse physique des terres compris en grande partie dans le lot appelé « sable grossier». On remarque çà et là quelques petits galets. - La coloration de ces sables est plus foncée à l’ intérieur des dunes qu’au bord de la mer, par suite principalement de l'addition de subs- tances humiques provenant de la décomposition des débris végétaux abondants dans les lieux couverts de broussailles. -_ L’épaisseur dela couche sableuse varie de la mer vers la limite . des dunes; elle est plus considérable en général au bord de la plage. Nous avons pu observer, surtout dans la partie Sud-Est des dunes de Maison-Carrée, où les sables constituent une couche peu épaisse, des affleurements de grès et d’argiles rouges. La composition de ces sables semble très uniforme, surtout pour ceux d’'Hussein-Dey et de Maison-Carrée. Le dosage du calcaire, effectué au calcimèêtre ont nous à donné des chiffres allant de 27 à 40 % de carbonate de calcium au bord de la mer. Les échantillons, pris sur une épaisseur de 25 à 30 centi- mètres, ont été prélevés dans cs partie de la dune où le sable ne porte pas de végétaux, de manière à éviter en partie les causes d’erreurs provenant de la formation de l’humus et aussi des nombreux débris coquilliers calcaires laissés sur le sol par une multitude d’escargots. La teneur du sable en carbonate de chaux augmente du littoral vers l’intérieur pour les dunes d’Hussein-Dey et de Maison-Carrée. La. présence sur le sable des débris plus nombreux de coquillages, malgré la petite quantité d’humus qui s’est incorporé au sol pen- _ dant le même temps, semble être une des causes de cette légère augmentation. Il faut y ajouter également le calcaire provenant de la décomposition des grès qui en renferment parfois jusqu’à 60 %. Les indices calcimétriques sont les suivants :. Dunes p'HussEIN-DEY : “a de la mer (pas de végétation). 40.8 % Intérieur des dunes ( Associations Fe Laine in L AU UE RL LE _ Limite sud des dunes (et ne rulæfolia Vahl.. ... 44.4 % ‘Dunes DE Marson-Canné : n) 40. 4 Associations de Lobu io Fe 44,15 % ë {et Scabiosa rulæfolia Vahl. . : 41.15 % FA He Er de REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Il n’en est pas de même dans les dunes de Fort-de-l'Eau et du ‘ Cap Matifou, où la teneur en calcaire est plus élevée au bord de la mer. Dans certaines parties de ces dunes, en effet, la formation de Phumus naturel s’augmente du dépôt par la mer des nombreuses . feuilles rubanées du Posidonia oceanica Del, auxquelles s'ajoutent Et quelques algues. Ces feuilles s'accumulent en amas importants, l’un d’eux mesurait, en 1910, dix mètres de largeur sur un ou deux mètres d'épaisseur; les minces lanières qui forment ces dépôts se dessèchent et sont emportées par le moindre vent vers l’intérieur de la dune qui, par endroits, en est complètement recouverte; la terre arable s’y forme plus vite et, de temps à autre, les cultivateurs : 4 riverains risquent un labour et une semaille détruisant la flore primi- “tive établie depuis longtemps. Elle se reforme petit à petit, mais ne présente plus les mêmes associations, les plantes adventices se mélangent en proportions très variables aux anciennes espèces. Dans les dunes de Fort-de-l’Eau et du Cap Matifou nous avons . trouvé les doses de calcaires suivantes : ne DE FORT-DE-L'EAU : Bord de la mer (pas de végétation) , -:% :. 5%." Antérieur des dunes (Lolus creticus L.). : . 1°. . . . . 28. %. Intérieur des dunes (Asteriscus marilimus Mœnch). . . 23.6 % Dunes pu Cap MATIFOU : Bord de la mer (pas de végétation) . . . LU ab RS Re LU res de la dune (Centaurea mitiitie État PE not O2 LUN (Le relief du sol, quoique peu accentué dans toutes les dunes _ joue cependant un rôle important dans la distribution des espèces . composant la flore; nous étudierons donc plus loin son influence dans chacune des divisions mentionnées au début de notre étude en faisant ressortir les WUNpnenLs qui en sont les résultantes. _— Ce facteur, ainsi que le suivant, présente sensi- ; blement les mêmes valeurs dans les différentes dunes. Nous nous bor- nerons donc à indiquer les relevés que nous avons faits à l'Ecole 4 Agriculture idem à he rire re sise à peu près vis-à- _vis de la partie égion étudiée peu de distance de DUNES DE LA BAIE D'ALGER 279 Les moyennes mensuelles de la température, pour la période comprise entre le mois d'octobre 1909 et le mois de septembre 1910 inclus, ont été les suivantes : TEMPÉRATURES | Moyennes | TEMPÉRATURES En F des minima si j minima maxima $ minima maxima moyennes moyennes | ©t Maxima | extrêmes extrèmes Octobre 1909 . . . 129 25°8 1993 Vi 3702 Novembre ,. . . . 10,1 20,1 15,1 L,4 26,4 7,3 18,4 12.8 4,5 27,8 Janvier 1910 4,5 15,5 10. — 4 18,5 RARE 6,1 #7, 18,7 1,4 21,5 ars 5,6 17,3 11,4 4,5 AVES do hit 7,1 20,8 13,9 3,5 24,5 Mai 9,5 22 15,7 3 28. Ne LR 13,2 27,3 20,2 8,9 37,5 gulel ion à ES | 29,3 23.3 41, 45,5 OUR Ness 17,4 30,4 23,9 13, : Septembre . . . . 13,8 27,1 20,7 de 32. Si l’on compare les chiffres précédents avec les moyennes des Ë températures de plusieurs années établies par le service météorolo- gique d'Alger (1) indiquées dans le tableau suivant : TEMPÉRATURES Mérendés des minima : minima maxima Rae moyennes moyennes : MARS AL ETX DS LE EE \ 1692 49 2004 # Novembre. . . .... 12,7 20,1 16,4 & D 5, 9,5 16,5 3 JR 2 ua n 9,5 15,7 12,6 Fev li en 9,4 16,6 14,1 ir A ARC At AR ER 10,4 47,9 143 UP Na qe 12,2 20,3 16,2 RU OS ES RL ne » à 15,0 23,2 19,1 PRO D LA dr ot. 17,9 26,1 22 a ee RO NE pe Pt D LE 20,6 29,2 24,9 RADAR En Net pan ati 29,7 25,4 (SeDIAIB RTE: 2. 0 0 19,7 28,1 23,9 re on constate que la période correspondant à nos observations phyto- géographiques est très voisine de la normale (1). 280 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE - Pluies. — La quantité de pluie tombée Ds cette même période. se répartit ainsi : ol T culture de Alger à Maison Carrée x 1838-1895 4 1909-1910 à Octobre 1909.- 57 m/".! Octobre RARES SRE 79 1-m/m 2 ovembre i ovembre 110,9. : 11 Décembre 139,2 : Janvier 1910 91 Janvier 110,7 ; Févr 58 Février 93, a k Mars 67 ars. 86,7 : à Avril 22 Avril. 59,9 ds Mai 126 Mai 35,5 A RSS LU en 16 JU Ps no à 14,4 HUHelUe us he » ER a 1,5 ROBE At Qu, Lane » Août. ÉRTES RTE Fe Sepienhre rs ne 12 Seplempre : Le... 28,3 Total.-, . . | 521 m/m Tütal.” | 98m) Cette quantité est inférieure à la moyenne habituelle, surtout pour e mois de décembre; mais il faut remarquer que le mois de mai a été particuliérement pluvieux permettant ainsi aux plantes d'achever normalement leur végétation. La pluie est absorbée au fur et à mesure qu’elle tombe sur le sable par les particules grossières, polies en partie, qui le consti- tuent. Ces particules laissent entre elles des interstices très larges, permettent à l’eau une circulation très rapide. En raison de la grande perméabilité de ces terrains, on peut dire que le ruisselle- ment à la surface des dunes, est à peu près sans effet sur la répar- tition de l’eau de pluie, contrairement à ce qui se passe sur un sol formé de particules fines où l’eau pénétrant difficilement ruisselle _ vers lés parties déprimées, les rendant ainsi plus humides. I y a bien dans les dunes, comme ‘nous le verrons plus loin, quelques parties basses où l'humidité se manifeste d’une façon très nette, mais l’eau que l'on y remarque pendant l'hiver, parfois plus tard, | provient des eaux infiltrées dans les terres et qui cheminent ensuite | vers les bas-fonds; ces eaux sont, en effet, arrêtées par les eouches ; re sur RE rh en grande. pi les dunes de U nt + - DUNES DE LA BAIE D'ALGER 281 Ces différences créent un milieu variant d’une année à l’autre. Il en résulte donc que la composition des associations végétales n’est pas toujours la même, en particulier celle des associations composées de plantes annuelles; ces dernières, en effet, semblent subir davantage l'influence du milieu et être plus ou moins abon- dantes suivant que celui-ci leur est plus ou moins favorable. Les excès de température ou le manque de pluies, par exemple, sont très préjudiciables aux jeunes germinations ; un grand nombre d'individus sont parfois détruits dans les dunes. Notes phénologiques. — Lorsque la température s’abaisse au mois de septembre généralement, la flore automnale apparaît. Ce sont principalement les plantes de la famille des Liliacées qu se montrent les premières : Urginea undulata Steinh. Smilax aspera L. Urginea maritima Bak. var. mauritanica Desf. viennent ensuite après les premières pluies : Spiranihes autumnalis Rich. Koniga maritima Rob. Br. Bellis silvestris Cyr. Clematis cirrosa L., etc. dont quelques-unes fleurissent encore en janvier. À partir de ce moment, la dune se parsème de quelques fleurettes, puis de plus en plus la flore embellit la grisaille monotone des sables par les mille fleurs des : Cakile maritima Scop. Echium confusum de Coincy Silene c rala Poiret Phillyrea media Re no. Fr variegata L. Rumexz bucephalo olus creticus L. Ophrys eppart * illd RS seit Koch. * Ophrys fusca Link. Bellis annu Aceras née pra Reich. Senecio trahit Poiret. Coriaria ci av etc. nés espèces sont très ornementales ; les Orchidées, par exem- _ple, forment de véritables bouquets sous le feuillage persistant des Lentisques. Plus tard, nous voyons s’épanouir principalement : teriscus maritimus Mœænch Euphorbia terracinx L. aurea maritima Lange Orchis palustris Jacq. 282 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Allium vernale Tineo Imperatïa cylindrica P. B. yperus schœnoides Gris. Catapodium loliaceum Link mmophila arenaria Link Cutandia maritima Benth. Vulpia uniglumis Dum. qui constituent parfois de vastes tapis unicolores, comme l’As{eriscus marilimus Mæœnch dans les dunes de Fort-de-l’Eau. Enfin, pendant. _ Pété, quelquefois jusqu’en automne, on voit dans les dunes : Clematis Flammula L. Nerium Oleander L. Dorycnium Jordanianum Wilik. Pancratium maritimum L. Écrs striclum Panicum repens L. Eryngium Marilyn L, Phragmites communis Trin. RH At ah Ephedra fragilis Desf., etc. LA Echinops spinosus L. Ces plantes ornent tantôt les sables du bord de la mer (Pancra- lium marilimum L.), tantôt les dépressions fraîches (Nerium Oleander L., Phragmites communis Trin.)ou les broussailles (Clematis Flammula L. et Ephedra fragilis Desf.). Le Scabiosa rulæfolia Vah]l couvre la plaine sableuse de ses innombrables fleurettes blanches lorsque le manteau jaune, formé des fleurs du Lotus crelicus L., a disparu. La température ne s'étant abaissée qu’une seule fois au-dessous _de zéro (—10), la végétation s’est à peine ralentie pendant les mois de janvier, février et mars 1910. Il n’y à pas eu d’arrêt bien marqué dans la floraison des végétaux, pendant la durée de nos observations, Es tant en été qu’en hiver. La floraison estivale n’était pas terminée: quand celle d'automne se manifestait déjà. Il n’y a pas eu également | de transition bien nette entre les flores d'automne et d'hiver. Certaines plantes comme le Koniga marilima Rob. Br. fleurissent _ de novembre à mai. . à la flore printanière, elle se. confond avec : celles d’hiver et d’ét | = Nous avons remarqué une éoée. différence entre ds de . floraison des plantes communes aux dunes de la baie d'Alger. L'épa tes fleurs commence > d'abord à hr dans les sables _ DUNES DE LA BAIE D’'ALGER DAC UE CHAPITRE II DUNES D’HUSSEIN-DEY Les dunes, situées au Nord et à l'Est d’'Hussein-Dey eommencent pe à l'embouchure de l’oued Knis qui reçoit les eaux du Sahel d'Alger. SNS Elles sont limitées à l'extrémité opposée par l’oued El Harrach, : ie SE t teéliores. due tome afliures. Fig. 2. — Schéma des Dunes d’Hussein- Je et s’élargissent progressivement de l'Ouest à l'Est en affectant la Dons d’un triangle (fig. 2). Une grève de sable fin, plus ou moins re PPrces cause du jeu des vagues, sépare la dune de 1e mer. Gr (ae 2 : > REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE en formant une dépression pour se relever ensuite jusqu’à la limite de la dune, où il forme une crête près de en est établie la voie ferrée d'Alger à Constantine. On remarque donc dans les dunes d’ Buse Dey, trois divisions principales déterminées par le relief du sol (fig. 2 et 3). Nous désignerons la première, À, qui longe le bord de la mer sous le nom de bande litlorale; la deuxième, B, formée par la dépression plus ou moins humide sera appelée bande humide, et la troisième, C, limitée au sud par le Sahel, bande continentale. BANDE LITTORALE La bande littorale est peu élevée au-dessus du niveau de la mer, surtout à ses deux extrémités. Soumise directement à l’action des vents marins, la surface de cette bande est peu stable; la couche superficielle en est constamment remaniée; il se produit par suite cà et là, des monticules et de petites dépressions qui se TETE ensuite d’un peuplement végétal particulier. s | La vague vient aussi quelquefois, par les violentes tempêtes, ronger le bord de la dune, détruisant la flore qui s’y était établie pendant une longue période de calme. Les touffes d’Ammophila arenaria Link ou de Pancralium maritimum L. sont déracinées, les bulbes et les tiges sont dispersés sur la grève et rejetés dans la dune. Nous avons observé ce phénomène, après l’hiver 1910, dans maints endroits près d’Hussein-Dey. Ceci nous 'a permis de constater que les bulbes ou les rhizomes de certaines plantes peuvent vivre à une grande profondeur, notamment les bulbes de Pancratium marilimum L., qui sont quelquefois recouverts d’une couche de sable dépassant sorxante- dix centimètres d'épaisseur, C’est une précieuse adaptation pour une plante vivant dans des terrains sableux dont le niveau monte ou descend. au gré des vents. Associations végétales. — Les associations végétales vont. peu différentes d'une extrémité à l’autre de la bande A, cependant dans . _ la partie occidentale on trouve quelques espèces introduites depuis À er nées ce Oxaie Rite Thunbg. RAS dans les pos et Le _: DUNES DE LA BAIE D'ALGER 285 Dey, près de l’embouchure de l’oued Knis, quelques arbres de belle venue, malgré la proximité de la mer : Tamarix africana Webb. Pinus halepensis Mill. Tamarix gallica L. Dans la bande littorale, la flore est uniquement composée de plantes herbacées. On y trouve : . marilima Sco * Cuscuta planiflora Ten. P- oniga maritima Rob, Br. Echium confusum Coincy Sin rue a Le Planitago Lagopus L iega Salsola Kali L. Mo “ie TR Rhode Polygonum maritimum L. Lotus creticus L. Euphorbia Peplis L Eryngium maritimum L. Euphorbia peploides Gouan Orlaya marilima Koch. uphorbia Paralias L. ; Scabiosa ruiæfolia Vahl Pancratium marilimum L. Senecio leucanthemifolius Poiret Ammophila arenaria Link Echinops spinosus L. Lagurus ovatus Centaurea seridis L. Vulpia Motte Dum. marilima Lange Cutandia maritima Benth. Hedypnois SR mis DC. Agropyrum junceum P. Beauv. La répartition de certaines espèces est subordonnée à des apti- tudes particulières leur permettant de vivre là où d’autres suc- combent dans les endroits salés, par exemple; c’est ainsi que l’on rencontre accidentellement sur la plage rendue inhabitable par le jeu des vagues lors des tempêtes et par le sel qui imprègne le sable, deux plantes annuelles : Euphorbia Peplis L. et Salsola Kali L., auxquelles s'ajoute plus rarement Cakile marilima Scop. Ces trois espèces seules vivent sur la plage où la teneur en chlorure de sodium au moment de la germination des Soudes ne dépassait pas le chiffre de 2 gr. pour un kilogramme de sable. Ces plantes se trouvent surtout dans l’intérieur de la dune, dans les lieux peu herbeux où elles semblent se plaire de préférence. Le haut de la petite crête est garni presqu remet d'une _ Graminée vivace, l'Ammophila arenaria Link; on y rencontre, mais _ en très petit nombre et poussant plus près de l’eau, Euphorbia Paralias L. Nous avons observé çà et là dans les dunes quelques _touffes d'Ammophila arenaria Link, principalement sur le sommet de buttes | où ke sable este encore. très mouvant. La dissémination de | 286 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE ces touffes semble indiquer que la plante souffre et vit difficilement dans le sable qui devient de plus en plus compact sous l’effort com- biné du temps et de la végétation. Nous en avons remarqué qui étaient réduites à une tige unique. On peut donc dire qu’en dehors .de la bande littorale, cette Graminée ne trouve pas les conditions édaphiques propices à son existence, A partir de la petite crête voisine de la mer s’observent, mais moins régulièrement répartis, l'Agropyrum junceum P. Beauv., qui occupe une bande de terrain assez large et s'associe au Pancralium marilimum L., qui ne s’étend généralement pas au delà de la bande littorale. À ces espèces se mêlent parfois en abondance, dans les endroit où le sable est un peu plus fixé, Lotus creticus L., Centaurea marilima Lange. On y troupe aussi de nombreuses plantes annuelles, telles que Cakile maritima Scop., abondant vers le milieu de la bande littorale, Ononis variegata L., Culandia marilima Benth., ai colorata Poiret, etc. Ces végétaux forment un gazon irrégulier parsemé de nombreux vides où abondent, après les pluies; des plantules en germination que le vent détruit parfois en les déracinant ou en les enfouissant sous le sable, BANDE HUMIDE La bande humide, parallèle à la première, est comme celle-ci plus accusée vers le milieu de la dune. Elle est formée d’une suite de cuvettes, de profondeur et de largeur variables, séparées par | des parties dénudées généralement ou par des bancs sableux secs. _ A l’ouest, le fond de la bande B constitué par des sables d’où émer- gent quelques monticules allongés, recouverts d’herbes, porte une végétation très clairsemée, nulle par endroits par suite de la séche- resse et de la mobilité du sol. À mesure que l’on s'avance vers l'Est, 4 humidité augmente, se manifestant par des ilots verts composés de plantes hygrophiles, puis, plus loin, lé niveau du sol se relève insensi- _blement, le fond de la dépression s ‘assainit et la flore ne se RE pus de celle de la troisième bande. DUNES DE LA BAIE D'ALGER : 287 qui sont très disséminés sur le fond aplani. Au sommet des monticules épars, çà et là, on voit les espèces signalées dans les sables un peu pars, Ç , F £ compacts de la bande littorale; ce sont : Lotus crelicus L. Centaurea seridis L. Scabiosa rutæfolia Vahl var. marilima Lange el plus rarement Ammophila arenaria Link qui se place tout à fait au sommet des buttes sableuses. Ces plantes vivaces retardent un peu la dispersion des monticules. Elles sont associées ou vivent séparé- ment : il y a des monticules à Lolus creticus L., d autres à Cenlaurea marilima Lange, etc. En s’avançant vers l'Est, dans les parties plus humides du fond | de la dépression, on remarque de notables changements dans les groupements végétaux. Le terrain porte les plantes suivantes appar- tenant principalement à la flore du Sahel. ° Mal a parviflora L. Emezx spinosus FRD: ; Lav PA cretica L. Juncus aculus L. Polycarpon tetraphyllum L. Scirpus Holoschænus L. aronychia argentea Lamk. Phalaris ado Torilis nodosa Gærtner Avena sterilis L. Anacyclus clavatus Pers. Avena barbata Brot Beïa vulgaris ynodon Dactylon L. Chenopodium album L. Bromus maximus Desf Chenopodium murale L Lolium multiflorum Lamk . Atriplexz païula L. Hordeum murinum L Ces groupements sont composés d’un petit nombre d'individus de chacune de ces espèces qui semblent avoir été apportées en cet endroit par les vents ou les animaux, et s’ y être Run grâce à l'humidité du terrain. Plus loin, vers la partie moyenne de la bande B, on sales des dépressions en forme de cuvettes recouvertes par quelques espèces, _ ! “telles que : Trifolium repens L. Cyperus longus L. Potentilla reptans L. Scirpus Holoschænus L. Plantago Columnæ Gouan Carex vulpina L. J ncus acutus L. 4 deux premières espèces couvrent le fond de la cuvette d’un lacis de tiges rampantes d’où s’échappent les inflorescences du es prut “ tout autour, formant un cercle, souvent ininter- 288. REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE : rompu, se. trouvent les touffes raides du J'uncus acutus L., derrière ; lesquelles on peut remarquer en maints endroits les rosettes de feuille du Plantago Columnæ Gouan. Dans les bas-fonds plus étendus du milieu de la dépression, la flore est beaucoup plus variée; on y remarque : Ranunculus macrophyllus Desf. s Orchis fragrans Pollini Orchis laïtifolia I. Serapias occultata Gay Juncus acutus L d Melilotus Ses All. Cyperus longus L Trifolium resupinatum L. irpus maritimus L » Trifolium repens L. Scirpus Holoschænus L Trifolium campestre Schreb. Carezx divisa Hu Vicia sativa L. Carex vulpina L. 7 var. macrocarpa Guss. Vicia sicula resl. ni repens L. ut verticillata Vill. ae ous Desf. :B: D Anagallis arvensis L Do ago ma Arundo Pliñniana Turr Plantago Columnæ Gouan Poa trivialis uphorbia pubescens Vahl Agropyrum repère P. Beauv. Euphorbia terracina 1 En général, ces bas-fonds (PL 6, fig. 2) sont entourés d’une ceinture de Juncus acutus L. ou de Scirpus Holoschænus L. qui indi- quent la limite de la terre très humide. Dans cette sorte d'enceinte, on trouve la plupart des espèces énumérées ci-dessus, sauf toutefois : Vicia sicula Presl., Crepis bulbosa Cass., Plantago Columnæ Gouan, Euphorbia lerracina L., Carex glauca Murr., Panicum repens L.. Gaudinia fragilis P. B., Cynodon Dactylon L., qui vivent de préfé- rence à l'extérieur de l'enceinte de jones, où l'humidité décroit progressivement pour ne plus agir.d’une façon sensible sur la végé- tation, qui repend son aspect ordinaire avec le Lotus creticus L.. le Scabiosa rulæfolia Vahl, l'Echium confusum de Coincy, etc.; la _ bande humide pure ainsi insensiblement aux bandes littorales et ; continentales. . D'autres peuplements méritent d’être signalés; ce sont ceux nstitué. le Chiendent (Cynodon Dactylon L.), L non sv _ bas-fonds qe nous e DUNES DE LA BAIE D’ALGER 289 venons d'étudier, en détruisant les Lolus creticus L. et Echium confusum de Coincy. Le Cynodon Daclylon L. couvre parfois des surfaces de Hautes quarante mètres de longueur sur quinze à vingt de largeur, à l’exclu- sion de toute autre espèce. A côté, c’est le Panicum repens L. qui garnit le sol d’un gazon haut et touffu, couvrant généralement l'emplacement de dépressions envahies progressivement par les sables poussés de la bande littorale vers la bande humide pär les vents du nord et de l’ouest. L'humidité se faisant moins sentir, les Juncus aculus L., Scirpus Holoschænus L., etc., disparaissent. Si l’action éolienne se poursuit, le Panicum repens L. végète, fleurit | à peine et finalement il disparaît à son tour pour être remplacé par des plantes plus xérophiles, telles que les Lotus crelicus D) Scabiosa rulæjolia Vahl, Echium confusum de Coincy Érias Daclylon, L., etc | Ee Dre ge PE TE = = FT 7] /Î TNT? 77 7 DU A I TT Ar à OP: 7 TT LL. 11 1/4 7 Fig. 4. — Réparlition schématique des végétaux dans une cuvette de la bande B. ifolium repens L., Poteniilla re i Ne pubescens Vahl, rs is laotia . + Cyperus longus L, .- Jun s L., Scirpus Holos- nlago Columnæ nee Pants ES LE etc.; 4. Lotus ifenE L, etc On rencontre encore çà et la quelques peuplements de Scirpus : Holoschænus L. ou de Panicum repens L. analogues aux précédents, À mesure que l’on se rapproche de l’oued El Harrach, la dépres- sion se relevant insensiblement, le terrain s ‘’assainissant, la flore finit par s’uniformiser totalement avec celle de la bande continentale. Les bords de cet oued sont couverts de peuplements denses de Phragmiles communis Trin. au pied desquels végètent Scilla aulum- nalis L., Plantago Columnæ Gouan, Bellis silvestris Cyr, etc. La Ms des végétaux dans le fond de la dépression présente des caractères particuliers: il est possible, en effet, de distinguer autour des cuvettes humides plusieurs zones formées presqu'’exclu- . sivement, de deux ou trois espèces. Cette disposition peut être repré- sentée par le schéma ci-dessus (ig. 4). de +: di 20. — contre d’abord des sables soumis çà et là de petites buttes (Planche 7, fig. 1) protégées tantôt par une 1 290 | REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE BANDE CONTINENTALE Le facies général de la troisième bande des dunes d’Hussein-Dey est celui d’un plaine se relevant faiblement du côté sud jusqu'à une toute petite colline où la pente devient plus forte. Le sol est formé généralement par des amas assez considérables de sable, mais parfois la couche sableuse diminue d’épaisseur et laisse apercevoir des argiles rougeâtres qui affleurent çà et là et se couvrent de végétaux ligneux tels que Pislacia Lentiscus L. et Phyllyrea media L. L’altitude de la bande continentale croît de l’ouest à l’est, jus- _ qu’au delà du village de Nouvel-Ambert où elle atteint environ dix-huit mètres. Associations végétales. — Au voisinage de la dépression, on ren- à l’action éolienne, qui modèle touffe de Lolus crelicus L., tantôt par un pied de Salsola Kali L. Le sable, chassé par le vent, s'’accumule dans les ramifications de ces plantes et le monticule qu'elles recouvrent croît à mesure que leurs rameaux s’allongent. Le Salsola Kali L., plante annuelle, mûrit bientôt ses fruits et disparait au bout de quelques mois; le sable fin qu'il retenait est alors souvent repris et dispersé par le vent avant qu'aucune autre plante n'ait pu s’y installer : Le Lotus crelicus L., au contraire, plante vivace, arrête le sable _ pendant plusieurs années; ses toufles s ’agrandissent et celles qui . sont voisines deviennent confluentes en fixant ainsi une plus grande ‘ étendue de sable sur laquelle s’établissent des peuplements composés hu ns suivants : AL CONaRMe Coincy -unes de ces che - DUNES DE LA BAIE D'ALGER 291 La flore de la partie élevée des dunes d'Hussein-Dey comprend, en plus des végétaux cités plus haut, de nombreuses espèces, telles que : Arbres Tamarix gallica L. Pinus halepensis Mill. (Planté). Olea europæa L. Arbustes Rhamnus oleoides L. Pistacia Lentisc ï Calycotome spinosa L. hi dia L. Opuntia Ficus indica Haw. Ephedra fragilis Desf. Plantes herbacées E Fumaria capreolata L. Centaurea pullata L. Malva parviflora L. Crepis bulbosa Cass. Erodium moschatum L. Hér Hedypnois polymorpha. DC Polycarpon alsinæfolium DC ago ofjicin L Paronychia argentea mk Stachys hirta Medicago litioralis Rhode Plumbago europæa L Astragalus bætic - cyclus clavaius Pers. Chrysanthemum coronarium L. Vulpia ciliata Link . Senecio leucanthemifolius Poiret D La végétation arbustive se présente sous la forme de broussailles, dans lesquelles dominent les Lentisques. Ces broussailles occupent le sommet de la crête et la pente exposée au sud où elles ont été détruites en grande partie pour faire place à des cultures de pri- meurs. Les arbres sont en petit nombre, quelques tamarins consti- tuent un peuplement de peu d'importance à l’est d’Hussein-Dey. | Quant aux pins d'Alep, que l’on rencontre dans cette partie de la _ bande continentale, ils ne sont nullement spontanés ayant été plantés autour des bâtiments militaires. To Il faut citer encore l'Ephedra fragilis Desf., qui grimpe sur tous les arbres ou arbustes poussant à sa portée, tels que les Pistacia Lentiscus L., Phillyrea media L., Opuntia Ficus-indica How: Agave americana L., Tamarix gallica L., etc., qu'il recouvre parfois NÉ Pr ne à a: RAP BE NT CARRE NETET AN FE LANERe RS COM 4. ol + î is Mal: } x z REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE entièrement. Cette gnétacée est assez abondante et se distingue nel- mu tement du reste de la végétation par ses nombreux rameaux aphylles, équisétiformes, qui pendent comme une sorte de chevelure verte des arbres et arbustes. He La végétation herbacée est très mélangée par endroits, les espèces des dunes croîssent avec celles du Sahel. On rencontre côte à côte les Lolus crelicus L., Chrysanthemum coronarium L., Scabiosa rutæfolia Vahl, Axaetetel clavatus Pers., Borrago officinalis L., Emex spinosa Campd., ete. Ce mélange est d'autant plus complexe qu’on se rapproche davantage de la limite des dunes. : Si l’on quitte cette partie de la bande continentale pour aller _ vers l’oued El Harrach, on voit dans les sables presque fixés dominer _ Jes Lolus crelicus L., Scabiosa rulæfolia Vahl et Linum striclum Le ou encore les Rumex bucephalophorus L., Euphorbia lerracina L., _ Bellis annua L., Hedypnois polymorpha DC., Bromus maxzimus Desf. Ces espèces sont si abondantes parfois que la dune prend une teinte particulière, rougeâtre (Rumezx), ou se revêt d’un manteau blanc (Bellis). DUNES DE MAISON-CARRÉE Harrach à Fort-de-l'Eau, où le sable recouvre parfois les grès sur L 2 à : RS ur : ee >. e. e ï ; om S or. sf "s :% LP ES €. *:: a ù 1 * Le È *’ L8 ® © ie um di 222% rs A Fig. 5. — Schéma des dunes de Maison-Carrée is s né cut Moment: à celui Les dunes de Maison-Carrée s'étendent des bords de l’oued El l'Ecole ui Algérienne, puis s’in- Fa pe de pr ras ne s}. + F DUNES DE LA BAIE D’ALGER 293 Dey. Le terrain, élevé de quelques mètres au-dessus du niveau de la mer, s’abaisse pour former une dépression; puis il se relève d’abord insensiblement, ensuite plus rapidement jusqu'à la crête de la petite colline, qui limite les dunes vers l’intérieur du pays. Les sables ont été rejetés çà et là, de l’autre côté de cette crête, laissant quel- quefois à découvert des parties rocheuses en voie de désagrégation et des parties argileuses sur lesquelles des flores différentes s’établissent. Des affleurements de grès et d'argile se remarquent aussi is l'inté- rieur de ces dunes. Cette dépression est plus accentuée vers le centre de la dune, De loin, elle constitue une bande verte formée de nombreuses brous- sailles. Les dunes de Maison-Carrée se trouvent aussi divisées en trois bandes naturelles dont nous allons étudier successivement les asso- ciations végétales composant les flores particulières à chacune d'elles. 2 BANDE LITTORALE Le relief général de cette partie des dunes de Maison-Carrée pré- sente une certaine ressemblance avec celui de la bande littorale des dunes d'Hussein-Dey; cependant, il est plus accusé que ce dernier dans la partie moyenne de la dune, où l’exhaussement sableux, tout proche de la mer, dépasse d’une dizaine de mètres de hauteur le niveau de celle-ci. Dans cette région de la bande A, la pente est rapide de part et d'autre des nombreux monticules sableux. Ceux-ci, dirigés vers le nord-ouest (Alger), ont leur versant marin abondamment garni d'Ammophila arenaria Link, alors que leur versant sud est souvent dénudé. A l’ouest, la bande littorale se distingue peu de la plaine sableuse par son relief; elle est séparée de la mer, à l'embouchure de l’oued El Harrach, par d'importants dépôts de sable et galets, larges d’une centaine de mètres, obstruant complètement le cours de cet : oued qui fait un angle droit à l’est pour se jeter dans la mer. Dans A 6D petit delta battu pendant les tempêtes, s’aventurent quelques _ végétaux poussant parmi toutes sortes de débris déposés par les vagues. Le terrain de la bande littorale est en grande partie fixé _ par Ja végétation; cependant, on voit près de Fort-de-l'Eau des amas sableux non fixés ainsi que cà et là, dans la dune (Planche 7, fig. 2) de petites plages de sable subissant plus ou moins l’action 294 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE éolienne. Dans ces endroits mouvants, les peuplements végétaux présentent alors quelque analogie avec ceux des dunes d’'Hussein- Dey. Quelques affleurements rocheux se remarquent à la base de la crête littorale près de la mer. Associations végétales. — Du côté de la mer, sur la grève, on trouve des fragments de Phucagrostis major Cav., de Posidonia oceanica Del. et d’Algues. Un peu plus loin de l’eau, au pied de l’ex- -haussement sableux, on trouve, mais en très petit nombre, les Cakile nt SCop. Euphorbia Peplis L. Salsola Kali L. signalés pe haut. Puis, on arrive aux peuplements d’herbes vivaces : Euphorbia Paralias L. Ammophila arenaria Link disposés, souvent d’une façon très nette, en gradins. Sur l’autre ver- sant, nous retrouvons également des espèces déjà observées à Hussein-Dey, auxquelles s'ajoutent surtout des végétaux ligneux. Les peuplements sont composés de la façon suivante : Arbustes Tamarix africana Webb. Phillyrea media L. .. Pisiacia Lenliscus L. “Lonicera implexa Aït. Herbes resp luteum Scop. Centaurea seridis L. _ Cakile lima Scop. var. maritima Lange . Koniga ar Rob. Br. Crepis bulbosa Cass Silene colorata Poiret. Andryala integrifolia L. Fran me MS hium confusum Coincy * Planitago Lagopus L. Salsola Kali L. LH crelicus Rumexz bucephalophorus L. Ergngium maritimum L. Polygonum maritimum L. a Koch Agave americana ium ob him h. a u ee Er ; ue trouve aussi à ' même dans la plupart de ces broussailles, que le sable envahit sou- vent et arrête dans leur développement. DUNES DE LA BAIE D'ALGER 295 Eryngium marilimum L., Crucianella maritima L., Pancralium mariliimum L. et Glaucium luleum Scop., Agropyrum junceum L. Il existe près de Fort-de-l’Eau un peuplement important de Crucia- nella marilima L. Nous avons remarqué la prédominance des espèces vivaces : Lolus creticus L., Scabiosa rulæfolia Vahl, qui constituent une pelouse en partie continue sur toute la bande, sauf cependant sur le flanc sud de certains monticules sableux, où la pente, très forte et peu stable par suite de la mobilité du sable fin toujours exposé aux ardeurs du soleil, ne permet pas aux végétaux d'y germer et de s’y implanter. L'autre versant, exposé au nord, est couvert par Ammophila arenaria Link. Cette Graminée suit l’exhaussement des monticules, grâce à ses longues tiges souterraines lui permettant un déplacement assez rapide pour ne pas être étouffé par l'apport continuel des sables. Au pied et entre ces monticules, là où s’arrête le sable coulant de la pente sud, nous avons remarqué fréquemment Ononis variegata L., qui est abondant; Orlaya marilima Koch s'y trouve aussi, mais en quantité moindre. Il nous a été possible de voir encore les fluctuations du niveau du sol dans le courant d’une saison soit sur des peuplements de Lotus crelicus L., soit sur des Orlaya mari- lima Koch.; le sable, se déplaçant en surface, avance et recule sui- vant les vents; la plante est tantôt découverte jusqu'aux racines, tantôt enfouie jusqu’à l'extrémité des tiges. Dansles dunes de Maison- Carrée, à proximité de la mer, nous avons mesuré sur des échantillons d’Orlaya maritima Koch, principalement, des exhaussements succes- sifs atteignant la dernière ombelle de cette plante, à peu près douze à quinze centimètres; sur des Lolus crelicus L., dont les tiges ram- _pent sur le sol, la partie étiolée, blanchie et ayant perdu toutes ses feuilles mesurait vingt à trente centimètres. Les Pislacia Lentiscus L. s'avancent jusque dans les parties de la bande littorale au voisinage de l’Ammophila arenaria Link, où ils étalent leurs larges touftes circulaires, rabougries, dans lesquelles pousse en assez grande abondance le Rubia peregrina L. que l’on l’état isolé. Le Phillyrea media L. se rencontre de De loin en loin, on voit de maigres Tamarir africana Webb. : déchiquetés par. les vents de mer; leurs rameaux sont presque tous “vers | l'intérieur des dunes. La végétation arbustive abonde REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE dans la partie moyenne de la bande À. L'influence du vent de mer produit de curieux effets sur cette végétation, notamment sur Îles rares pins d'Alep qui vivent dans la bande littorale. Quelques exem- Le € ples remarquables de rabougrissement provoqué par le vent existent à l'ouest de cette bande. Nous citerons parmi ces curiosités un pin d'Alep dont les rameaux, s'étendant en un cercle de six mètres de | diamètre, sont entrelacés si fortement qu'il est impossible de les écarter les uns des autres pour voir l'intérieur de la touffe, Ce pm d'Alep rampant n’atteint pas, malgré la grande surface occupée par ses branches, une hauteur de soixante centimètres. sr PAR ENS! Les peuplements végétaux qui constituent la flore de cette partie à _ des dunes de Maison-Carrée sont formés, suivant leur éloignement de la mer, d'espèces composant ces sortes d’alignement, d'autant plus remarquables que le relief du sol sera plus régulièrement et plus nettement accusé. a La représentation de ces différentes associations végétales, éla- 4 | _blies en gradins au nord et au sud de la bande A, donne le Ychéma _ci-dessous (fig. 6) bia ba Pepe L k ,,Cakile ordis ui. 2 Sarne Paralias ss ryngium marilimum L., Agropyrum junceum “AT fe hi roman sus Orlaya marilima f DUNES DE LA BAIE D'ALGER 297 parfois avec la plaine sableuse environnante, elle devient bien dis- | tincte lorsque l'humidité est moins profonde et provoque la multi- plication des broussailles.Cette bande présente une largeur variable; tantôt elle est formée d’ilots allongés, au centre desquels se trouve de toutes petites mares où l’eau stagne, tantôt elle se rétrécit, le sol se relevant un peu; puis de nouveau le terrain se creuse et la bande devient continue. L’humidité cesse de se manifester au voi- sinage de Fort-de-l’Eau. Associations végétales. — Dans la dépression, une flore composée d'éléments très divers garnit le sol; les groupements végétaux n’y sont pas uniformément constitués de l’ouest à l’est; les plantes se répartissent dans chaque groupement suivant leur tempérament et là encore on voit quelquefois l’une d’elles prendre une grande exten- sion, devenir dominante et former des gazons épais donnant à cette partie de la dune un aspect particulier. L'eau SU 5 ou moins longtemps dans les lieux les plus bas permet à certainéS plantes aquatiques comme le Typha anguslifolia L. ou vivant sur ges rives humides des cours d’eau ou des mares, telles que : Samoltus Vale- randi L., Juncus lamprocarpus Ehrh., Lippia nodiflora Rich., de se multiplier dans les sables des dunes. Dans les endroits secs de la bande B, où l’humidité est cependant moins profonde que dans les parties voisines de A et C, le sol se re- couvre d’un maquis formé surtout par des Lentisques, auxquels se mêlent quelques Pins d'Alep. Si le sol est un peu plus frais, les Cortaria myrlifolia L. deviennent très abondants. On y remarque : Arbres Pinus halepensis Mill. Arbustes Tamarix africana Webb. Nerium Oleander L. Coriaria myrtifolia 1. Phillyrea media L. Pistacia Lentiscus L. Thymelæa hirsuta L. Plantes herbacees . Hypericum tomentosum L. nula viscos Bonjeania recta Reich. TER noire Rich. __ Lolus major Sm. Samolus Valerandi L. _ Lythrum Salicaria L. Plantago Air de _ Pulicaria dysenierica Gært. Spiranthes autumnalis Ric 298 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE .Juncus Tr hr. Imperata cylindrica P. # “4 Juncus a F5 PE Rotibællia fasciculata ] cs .3 Pn4 Cladium as R. Br. Panicum repens L. | LS Schænus nigricans L. Agrostis Reuteri Bois. a. Carex distans L. Phragmiles communis Trin. Ces plantes se répartissent en plusieurs zones à mesure que l’on s'éloigne des parties centrales plus fraîches. Voici à titre d'exemple la disposition que nous avons observée dans un de ces bas-fonds (fig. 7). ' ' : ; eh à | U { [l ‘ Ce { ' Wie SL ES naurk ire LD par LT + ' ; ! L ‘ fe U Porner 70) DL TRE, UP Un Fi 7 g. 7. — Disposition schématique des de dans un des bas-fonds 1e Û sus: de la bande B des dunes de Maison # . 1. Samolus Valerandi L., PAG PE nôdÉ lobe ME “Juncus Per ee s Ehrh.; 2. Cladiun Mariscus R Br nes ns Forsk., Pulicaria dÿsenierica Gært, Schœnus nigricans L., ; 3. Nerium Oleander L., Cor ciaé myrltifolia L., _ Bonjeania recta Reich., etc. ve Pistacia Lentiscus L., Imperata cylindrica P. B., . etc.; 5. Lotus crelicus L Scabiosa does Leger Vahl, etc. Dans cet exemple, les Lentisques sont entremélés de Philarias, … de Corroyères et circonscrivent une clairière, où vegètent les espèces énumérées ci-dessus. On ne remarque guère en dehors de ces brous- _ sailles que l’Imperala cylindrica P. B., qui semble préférer les sables F Lt frais à une petite profondeur et non ceux où l’humidité # om comme F nd seen Samolus , Valerandi L, :et 2 ps RARES Te Li ment ati aux alice de feuilles surmontées au s de nombreuses panieules d’un blanc brillant. Cette gra e 1 —. LATE à celle du Panicum pe L dans’ | DUNES DE LA BAIE D’'ALGER 299 Inula viscosa Ait. et Lythrum Salicaria L. poussent entre les touffes. Enfin, vers le milieu, le sol marécageux nourrit en outre Rottbællia fasciculala Desf., Graminée qui fleurit: et fructifie presque toute l’année dans ces abris, Hypericum lomentosum L., Lotus major Sm., Carex distans L., etc. L'examen de la flore qui se développe dans la partie déprimée de la bande B, aux environs d’un bouquet de Pins d’Alep, montre la présence d'espèces différentes de celles que nous venons de mention- ner. Le sol est en effet, dans ces endroits un peu plus sec et les plantes des marécages font place à des broussailles qui occupent tout le terrain. Le sous-bois s’est éclairci petit à petit sous les Pins; à l'ombre de quelques-uns la végétation a disparu entièrement. Les espèces les plus communes dans cette association sont : \ Arbres Pinus halepensis Mill. Arbustes Pistacia Lentiscus L. Daphne Gnidium L. Rubus discolor W. et N, Smilaz aspera L Lonicera implexza Aït. var. mauritanica Desf. Nerium Oleander L Plantes herbacées Ranunculus macrophyllus Desf. Hypochæris radicata L Brassica radicata Desf. var. neapolitana DC. Cardamine hirsuta L. Coris monspeliensis L. Linum maritimum L. Plantago Colum Gouan Poun lomentosum L. Ophrys D EE ee s major S ; Scilla lingulata Poi Bonjeania recta Reich. Juncus aculus L. i Daucus Carota L. Scirpus Holoschænus L. Rubia peregrina L. Imperata sarsrf PE. Scabiosa maritima L. Andropogo “ape sr Cyr. Rottbællia siététe Desf. nula v a Aït. Panicum repens ns gius oct DC. Phragmites communis Trin. Tolpis altissima Pers. Equisetum ramossissimum Desf. Les Linum marilimum L., Hypericum lomentosum L., Juncus aculus L. acquièrent plus d’un mètre de longueur à l'ombre des Lentisques et des Corroyères, qui mêlent leur ramure et forment un maquis où la lumière pénètre peu, sous lequel la végétation est très pare nr la formation assez rapide de l’humus. Les autres LA 300 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE espèces sont dispersées sur les bords, Hypochæris radicala L. var. k | neapolilana DC., ou plus rarement dans l’intérieur des broussailles, : comme Equiselum ramossissimum Desf., Rubia peregrina L., Rubus UE discolor W. et N., Smilax maurilanica Desf., ete. Le substratum | étant d’une humidité assez uniforme, on ne peut plus distinguer comme précédemment des bandes constituées d'une même espèce; le Phragmiles communis Trin., par exemple, pousse partout et projette en dehors des broussailles, jusque dans les sables où croît l’Imperala cylindrica P. B., ses longs stolons atteignant cinq à six mètres et même davantage. Le Pin d’Alep commence à se multiplier par endroits: nous avons remarqué sur les bords des broussailles ombragées, à portée des bran- ches de l'arbre le plus âgé, des pins de tout âge. Il y a des sujets mesurant 20 à 30 centimèsres de hauteur et d’autres deux à trois mètres. Le nombre des pins d'Alep augmente, quoiqu'il en meure une grande quantité, lorsque les conditions de milieu deviennent défavorables. L'humidité, qui règne dans le sol de la bande B, permet à la germination de se faire plus régulièrement et aux jeunes Pins de traverser plus facilement l'été malgré les sirocos que dans les autres parties de la dune. C’est là évidemment un début de formation forestière. Le port du pin d’Alep y est assez particulier; il pousse d’abord normalement en hauteur, puis plus tard lorsque sa cime atteint trois à quatre mètres de haut, l'extrémité de ses rameaux jaunit et se dessèche. La croissance de la tige principale est arrêtée pour toujours ; à partir de ce moment, de fortes ramifications latérales se dévelop- pent en repoussant la broussaille de Corroyères et de Lentisques. La plupart des rameaux des verticilles disparaissent et il ne reste plus que _ quelques grosses branches partant souvent du pied, s’étendant loim du centre de l’arbre. Le pin, entouré de sa descendance étagée par rang de taille autour de lui présente alors l’aspect d’un cône très évasé qui n’abrite aucune broussaille. Ailleurs, les Pins situés plus loin de la mer, un peu abrités des vents salés, se développent norma- _ lement et leurs branches latérales ne sont pas disproportionnées . par sepesees tronc. La forme basse, à cime élargie, est une consé- À DUNES DE LA BAIE D’LGER 301 Plus-loin, nous constatons, auprès d’une {oute petite mare, où l’eau séjourne une bonne partie de l'été, les espèces suivantes : Arbustes Coriaria myrüifolia L. Phillyrea media L. Pisiacia Lentiscus L. Nerium Oleander L. Plantes herbacées Hypericum lomentosum L. Orchis coriophora L. Doryenium Jordanianum Willk. Var. fragrans Poll. Bonjeania recta Reich. : Orchis palustris Jacq. Eryihræa ramossissima Pers. . Spiranthes autumnalis Rich. Samolus Valerandi I. Juncus acuius L. Plantago crassifolia Forsk. Schœnus nigricans L. Typha angustifolia L. Carex distans L Ophrys bombiliflora Link Le Typha angustifolia L. pousse dans la partie en creux, dans l’eau stagnante, autour de laquelle végète Samolus Valerandi L. qui vit sur la vase au pied des Juncus aculus L. en dehors desquels Plantago crassifolia Forsk. tapisse le sol de ses rosettes de feuilles. Du tapis vert s’échappent de côté et d'autre, au printemps, quelques grappes parfumées de l’Orchis fragrans Poll., ou à l’automne, celles, plus rares, du Spiranthes aulumnalis Rich. La bande littorale est limitée ici par des peuplements de Schœnus nigricans L., parmi les- quels abondent les Orchis palustris Jacq.; enfin, sur le bord, près du sable sec, nous remarquons, en certains endroits, Dorycnium Jor- danianum Wilk., qui se confond avec le Lolus creticus L. La broussaille envahit peu à péu les peuplements herbacés, la Corroyère drageonne dans la pelouse et forme toufte au bout de quelques années, détruisant les espèces herbacées. Il existe encore d’autres exemples plus ou moins caractérisés par la prédominance d’une ou plusieurs des espèces déjà énumérées dans les exemples précédents. On remarque, émergeant des brous- sailles de Pislacia Lentiscus L., Phillyrea media L., Coriaria myrli- folia L., suivant les lieux et la saison, les inflorescences des roseaux : Arundo Donax L. et Pliniana Turr., Phragmiles communis Trin. Les belles fleurs roses ou blanches des Nerium Oleander L. et N. _odorus Sol. ornent le vert sombre de la broussaille. En avançant vers Fort-de-l’'Eau, la dépression porte çà et là, Dar dans les endroits frais, quelques peuplements rappelant les précé- - 302 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE dents. Dans les autres parties déprimées prolongeant la dépression générale, l’action de l'humidité ne se faisant pas sentir, la flore ordi- naire des sables environnants peuple la bande B. BANDE CONTINENTALE Cette partie des dunes de Maison-Carrée, aussi vaste que les bandes A et B réunies, est formée de terrains sableux mamelonnés fixés par la végétation. Elle est sillonnée de petites ondulations qui la traversent parfois entièrement. Les ondulations sont plus accen- tuées au centre de la bande C où il est possible de les suivre facile- ment depuis la dépression jusqu’à la limite sud de la dune. Les petites vallées se distinguent en général par une végétation arbustive plus dense dans laquelle se multiplie l'Olivier. On remarque égale- ment dans cette bande des dépressions sèches, sans issue où les arbustes sont aussi plus nombreux que dans les parties planes. C’est dans une de ces parties déprimées que l’on remarque le principal peuplement de pins d’Alep. La bande continentale a la forme d’un hémicycle légèrement incliné vers la mer et dont la crête atteint à peu près une altitude de trente mètres. Des cultures, des jardins se trouvent enclavés dans cette partie des dunes. On y remarque des vestiges d'essais culturaux aban- donnés qui se reconnaissent aux Cupressus sempervirens L., Vilis _ vinifera L., etc., disséminés çà et là. Associations végétales. — Le revêtement végétal de la plaine sableuse varie graduellement de l'embouchure de l’oued El Harrach à l’autre extrémité de la bande C, car le terrain devient de plus en plus compact en s'avançant vers le sud-est où la couche sableuse est d’une faible épaisseur. Nous avons remarqué, composant les pelouses ou les broussailles ee Lens les végétaux suivants : Arbres Eucalyptus nt nl (Planté). Pinus halepensis Mill. Olea europæa Cupressus sempervirens L. ( nn * DUNES DE LA BAIE D'ALGER | Clematis cirrosa L le na L. Valerianella are Lois. Scabiosa rutæfolia Vah is annua L. Phagnalon Liens DC Helichrysum rupes Rafin Senecio lucanthemfolts Poiret enlaurea s var. éréind Lange Pers Tolpis Anal integrifolia F4 C Ten. "Liospénie en L. fils Echium confusum Coinc Entre les touffes broussailleuses de Pistacia Lentiscus L. et É Phillyrea media L., nous remarquons d’abord, en raison de leur abondance, deux plantes vivaces fortement enracinées : crelicus L. et le Scabiosa rulæfolia Vahl. Ces deux plantes sont mélangées à peu près dans les mêmes proportions et il serait difficile de distinguer nettement l’habitat préféré par chacune d’elles. On observe que le Lotier pousse et fleurit au printemps, alors que ” _— ns tardive, fleurit en été ; la première rampe, Arbustes Thymelea hirsuta L. Osyris a Smilax aspera L. var. mauritanica Desf. Juniperus phœnicea L. Ephedra fragilis Desf. Plantes herbacées Cerinthe major L. Armeria bœælica Boiss. ar. algeriensis Emex spinosus Cam nd. Rumex bucephalophorus L. Rumex tingitanus L. Euphorbia “te Gouan Aceras longibracteata Reich. Ophrys a crane Willd. Ophrys re ca Link Ophrys lulea Cav. une Bubble Seb. et Maur. Romulea Linaresii Parl romus mazimus Desf. Fr d le Lotus 304 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE la deuxième au contraire dresse ses tiges au-dessus des touffes formées par le lotier. Ces touffes, quoique nombreuses, ne sont pas toujours confluentes et dans les vides laissés entre elles, on remarque au printemps, dès le mois de février, des petites herbes annuelles dont les plus communes sont : Silene colorata Poiret, Linum striclum L., Medicago lilloralis Rhode, Rumex bucephalophorus L., etc., dans quelques parties moins fixées, non loin de la bande pi B, Ononis variegata L. el plus rarement Orlaya marilima Koch. Les peuplements herbacés paient un large tribut à la Cuscute (Cuscula planiflora Tenore), qui étend en grandes plaques rou- geâtres son réseau de filaments dans les lieux où le Lotus creticus L. abonde. | | On y trouve aussi deux autres parasites : Thesium humile Vahl, nee ot trés répandu dans certaines terres sableuses du littoral algérien, où Do il détruit complètement les cultures de céréales (blé, orge, etc.), Osyris alba L., se développant dans les lieux frais, non loin de l’oued EI Harach. à La flore Vivant dans les broussailles de Lentisques et de Philarias “e : diffère de celle que nous venons d'étudier. Les Lentisques et Philarias, végétaux à feuilles persistantes, donnent une ombre propice au déve- loppement des Orchidées, qui sont en outre favorisées par l’humus qui se forme dans les broussailles. Les feuilles et ramilles, en effet, qui tombent au fur et à mesure que l’arbuste grandit, constituent au bout de quelques années une couche de terreau d’une épaisseur de trois ou quatre centimètres sous les touffes ayant quatre à cinq mètres de diamètre. Il est curieux de voir, au printemps, les jeunes lentisques, dont quelques-uns semblent taillés au ras du sable, émaillés des grappes roses de l'Ophrys lenthredinifera Willd., ou des fleurs noires de l'Ophrys fusca Link. Il arrive qu'une seule Orchidée orne les touffes jeunes, mais lorsque celles-ci ont acquis quatre ou 2 cinq mètres de diamètre, on trouve les deux Ophrys auxquels s ‘ajoutent, surtout au voisinage de la crête, l’Aceras longibracteata _ Reich. Cette espèce épanouit ses grosses grappes do à travers les branches du Lentisque dès la fin du mois-de ; janvier ;on | tre hé aussi dans les lieux découverts. : . Dans la ramure serrée des Pislacia Lentiscus L. et Phillyrea . L. s’accrochent les rameaux sarmenteux du Ciemalis cirrosa : dt les a e ns Hlanchôtres, a pénis de Are sn SE tn du di à à CE bRS DGSE EN nc dé Sue DUNES DE LA BAIE D’ALGER 305 rouge, ou les fruits plumeux enguirlandent, dès le mois de décembre, les toufles disséminées dans la dune. / Dans ces buissons, nous trouvons aussi d’autres plantes grim- pantes, telles que : Prasium majus L., Smilax mauritanica Desf., qui donnent un aspect particulier aux broussailles. A l’ouest, les broussailles abondent le long des vignobles plantés dans la dune. Les Pistacia Lentiscus L. et Phillyrea media L. sont les principaux arbustes que l’on y remarque. Dans les espaces libres de broussailles, ce n’est plus le Lotus crelicus L. et le Scabiosa rulæfolia Vahl qui couvrent les sables, mais d’épais peuplements de Fumana glulinosa Boiss. Certains ilots broussailleux se distinguent des précédents, quoiqu’en moins grand nombre, par le vert si parti- culier des familles de l’Ephedra fragilis Desf. Cette Gnétacée grimpe ici sur les Lentisques où elle s'enchevêtre avec des lianes telles que : clemalis cirrosa L., Smilar maurilanica Desf. Ailleurs, la dune n’est pas moins parée à certaines époques de l’année, par les Allium vernale Tineo aux jolies fleurettes blanches, les Aceras longibracleala Reich. dont la variété à fleurs blanches est remarquable, les Asphodelus microcarpus Viv., Urginea undulata Steinh., aux feuilles ondulées formant un gazon caractéristique. Il est à remarquer que la végétation, dans les dunes de Maison- Carrée, est intimement liée au degré plus ou moins grand de stabilité des particules sableuses. Il y a des différences importantes à ce point de vue, entre les milieux où prospérent les Ammophila arenaria Link, Orlaya marilima Koch. et Ononis variegala L. d’une part, et les Pislacia Lenliscus L.. Pinus halepensis Mill. d'autre part. Dans les sables de Maison-Carrée, les peuplements se sont consti- tués successivement d'espèces particulières, suivant l’âge de la dune et la compacité de la couche superficielle. Lorsque le dépôt sableux se fait, c’est-à-dire au premier stade de la formation des dunes, c’est Euphorbia Paralias L. qui s'empare du sol et crée ces alignements littoraux étroits, souvent coupés par les tempêtes, que l’on remarque d'Hussein-Dey au Cap Matifou. Puis, quand les amas sableux deviennent considérables, l’Ammophila arenaria Link se multiplie et immobilise le sable à une certaine pro- fondeur par l’enchevêtrement de ses longs et solides rhizomes tandis que ses feuilles dressées retiennent un peu la partie superficielle one du sable. Ce sable, frais en hiver mais se desséchant vite en été, x | Rev. gén. de Botanique. — XXII. 2. 306 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE sert de substratum à de petites herbes annuelles vivant quelques mois, Elles se montrent, dès les premières pluies d'automne, en octobre, novembre ou plus tard. Leur végétation se continue pendant la saison humide pour se terminer dès les premières chaleurs de l'été. Bientôt, un peu d’humus se forme, le sol prend de la consistance, quelques graines de Scabieuses, de Lotiers, de Centaurées germent çà et là; le peuplement herbacé vivace est constitué. Il retiendra plus fortement le sable pendant toute l’année, par ses racines d’abord, puis par ses nombreuses tiges (Lotier), ou par ses rosettes de feuilles et rameaux (Scabieuse), qui abritent la surface du sol et entravent l’action éolienne. Dans les dunes de Maison-Carrée, le sol est peu découvert, le lotier, comme nous l’avons dis plus haut, végète de OR bonne heure, alors que la scabieuse ne vient qu'en été et forme Frs un lacis de ramilles assez dense. Les végétaux ligneux apparais- sent petit à petit; d’abord T'hymelæa hirsula L., Pislacia Lenliscus L., Phillyrea media L. au fond des petites vallées, puis les Olea europæa L. : La succession des végétaux est la suivante dans les dunes de Maison-Carrée : Silene colorata SR Linum stric ll © mn] © ni ee 1 GS + Sable mouvant andia maritima Benth. L'Ononis variegata L. et le Culandia marilima Benth. ne quittent : guère la zone À et indiquent des sables moins compacts que Linum striclum L. ou Rumex bucephalophorus L. { Lotus creticus L. Sable à demi fixé _Scabiosa rutæfolia Vahl | C urea maritima Lange Re ‘Le Centaurea marilima Lange se trouve principalement dans la | * bande À, puis Lotus crelicus L. et Scabiosa rulæfolia Vahl partout . où il ; a du sable plus compact. + ie JDUNES DE LA BAIE D’ALGER 307 taux; le terrain permet à une foule d'espèces de trouver un endroit qui soit propice à leur développement. Cependant la végétation arbustive y est dominante; les broussailles existent partout, soit Lentisques et Philarias, quelquefois des peuplements de pins d'Alep dont certains paraissent plantés ou semés. Les espèces se rencontrant dans ces îlots de végétation sb les suivantes : Arbres Olea europæa L. Tetraclinis articulata Vahl Pinus halepensis Müll. Arbustes Clematis cirrosa L. Coronilla juncea I. Clematis Flammula L Loni implexa Aït Cistus salviæfolius L. Jasminum fruticans L i nspeliensis L. Phillyrea media Rhamnus Alaternus L. Prasium ma Rhamnus oleoides L. Thymelea hirsuta L Genista tricuspidala Desf. Daphne Gnidium L. Calycoiome spinosa L. Plantes herbacées Ranunculus bullatus L. Fedia Cornucopiæ Gærtn. Helianthemum guttatum Mill. Scabiosa maritima 1. umana glutinosa Bois. Bellis Nage Cyr. Fumana Spachii G. G. Pulicaria odora Rchb. Polygala monspeliaca L. | pur sl spinosus G. G. Silene cerastoides L. ; Evaz pygmea Pers. Eudianthe Cœli-rosa Fenzl. Helichrysum rupestre Rafin Dianihus velutinus Guss Tolpis umbellat Arenaria serpyllifolia L Hyoseris radiai, uifolia Crantz Thrincia tuberosa DC. Paronychia capitata Lamk. Urospermum re Desf. Linum corymbiferum Dest. Picridium vulgare Des Trigonella monspeliaca L. Crepis bulbosa Ca Trifolium angustifolium L. Crepis laraxa colle Thuill. Trifolium intermedium Guss. Chlora grandiflora Viv Trifolium stellatum L. Micromeria inodora Benth. Trifolium campestre - Micromeria græca Benth. CRUE Vulneraria : x noté ins Link et Hoff. us Aphaca LL. Armeria bœtica Boiss. Onobrychis QUE Galli Lamk. var. algeriensis Desf. Plantago Bellardi AI. Li inifera Wild. un. 308 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE #4 , Ophrys fusca Lin Andropogon distachyos L. Aceras bnaitrasat Reich. Orysopsis miliacea L. Romulea Linaresii Parlatore Avellinia Michelii Parl. Iris D ro Dactylis glomerata L. Asparagus acultifolius L. Scleropoa hemipoa Parl. Asphodelus microcarpus Viv. rachypodium distachyum Rœm. ets, Allium Chamæmoly L. Monerma cylindrica E S. 1 Allium triquetrum L. epturus incurvalus cs Scilla autumnalis L. Psilurus aristatus de ce Barr. Carez Halleriana Asso Po des espèces n’est pas nettement délimitée; les | Olea europæa L. sont disséminés dans la broussaille que forment les Phillyrea media L., les Pislacia Lentiscus L. Dans les vides laissés. laissés par les arbres ou arbustes végètent : Cislus monspeliensis L., Coronilla Juncea L., Thymelæa hirsula L., etc. Les plantes herbacées, telles que : Hedysarum capilatum Desfes Onobrychis Caput-Galli Lamk., Ranunculus bullalus L., qui se : trouve sur le versant nord, Plantago Bellardi All., Psilurus aristatus Loret et Barr., etc., se réunissent en groupes souvent très localisés ou fort remarquables par l’éclat de leurs fleurs, tapis rose vif de l'Hedysarum capilatum Desf., boutons d’or du Ranunculus bullalus L., capitules roses des Armeria bætica, Boiss., etc. Rs D'autres plantes se groupent au pied des buissons; ce sont prin- cipalement : Hyoseris radiala L., Thrincia luberosa D.C., Astero- te , _ linum stellatum Link et Hoff., Carex Halleriana Asso., Andropogon ‘4 FA distachyos L. : ne Au sud-est, la couche sableuse peu épaisse, très durcie, se peuple . d’Evax pygmæa D.C., et d’Helichrysum rupestre Rafin., etc, entre ; es nombreux Lentisques ou Philarias qui garnissent la dune. Il faut noter enfin que dans cette partie de la dune de Maison= Carrée, les broussailles sont coupées périodiquement. A? (A suivre) adieu “à sta cf DS PRRSS Dd dS DeS n, ddÉ D ét. nb mont il si da: NÉE à e Mésdeé béréds de ui Er à: :RÉE La chaire de Botanique à l'École forestière de Selm2ezhanya (Hongrie) Par M. Léon DUFOUR Selmeczbanya, dont le nom pourrait se traduire par Selmeez-les- Mines, est une petite ville située un peu au sud de la partie occiden- tale du massif de la Tatra (1). Elle est au centre d’une région très minière; aussi n'y a-t-il pas lieu de s’étonner qu’elle soit le siège d’une Ecole des Mines, École qui a été fondée sous Marie-Thérèse. Mais aux cours techniques ayant trait à la destination princi- pale de l'Ecole, on a ajouté progressivement divers cours se rappor- tant à l'exploitation des forêts, et actuellement il existe deux Ecoles distinctes, bien que quelques cours soient communs aux deux : l'Ecole des Mines et l'Ecole Forestière. Pendant longtemps les cours ont été faits en allemand. Depuis 1870, c’est-à-dire à peu près depuis que la Hongrie a reconquis son autonomie politique, les cours se font en hongrois. Jusqu'en 1904, l'Ecole Forestière portait le titre d’Académie, c’est-à-dire qu’elle était une Ecole supérieure, ne délivrant pas de diplôme universitaire. Actuellement, elle délivre le diplôme d’Ingé- nieur qui est équivalent au diplôme de Licencié. Les cours ou exercices à suivre en vue d'obtenir un diplôme de Doctorat sont en voie d'organisation. Il y a actuellement vingt chaire magistrales pour les deux Ecoles ; celles qui intéressent la science des végétaux sont : Botanique, Silviculture générale; Exploitation et usages divers des bois; Appréciation et évaluation des arbres. (1) Si quelque nue cherche le nom de Selmeczbanya sur un atlas sienne il ne l'y trouvera pas. atlas un peu complet lui donnera le nom « Chemnitz ». Nous ignorons pour ris raison les cartographes français s’obstinent à met niers les noms d’un pays qui n’est nullement allemand. Germanisent-ils les noms gr espagnols, anglais ou russes ? Pourquoi DRE n Aie id -ils pas. pour ngroises, les noms donnés par les Hongrois ‘ 310 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Chaque professeur fait de six à huit cours par semaine, pendant fl dix mois de l’année. Il y a en général deux assistants par chaire. : #4 Pour entrer à l'Ecole Forestière, il faut avoir deux baccalau- réats. Les élèves y sont d’abord huit semestres. Chaque semestre ils passent des examens intérieurs, et peuvent, s’ils sont insuffisants, ne pas être admis à continuer leurs études à l'Ecole. Ils sont ensuite i envoyés pendant deux ans près d'agents compétents de l’adminis- _ tration des forêts pour s'initier à la pratique forestière. Et c’est ; seulement alors qu'ils passent leur examen d’Etat et acquièrent ess ainsi le diplôme d'Ingénieur. “ Pendant l’année 1910, il y avait 123 élèves de première année, 113 de seconde, 73 de troisième, 60 de quatrième, en tout : 369. j'ÉRUE Le budget annuel de ces dernières années a été d’ environ 900.000 francs. | Le Jusqu'en 1904, il n’y avait pas de chaire spéciale de Botanique; c'est le Professeur de Silviculture qui faisait les cours de Botanique. À cette époque, une Chaire spéciale a été fondée, et confiée à M. Kôvessi. Elle comprend la Botanique générale, la Systématique, la Physiologie “ la Pathologie végétales. Il n'existait à ce moment presque aucune collection, pas de Laboratoire spécial pour les recherches. M. Kôvessi a obtenu de son gouvernement, pour l’organisation de la nouvelle Chaire, des crédits . qui en quatre ou cinq ans ont atteint un total d'environ 140.000 fr. Actüellement le Laboratoire comprend huit pièces et un long couloir disposé pour les manipulations de Physiologie des Elèves; une autre salle sert pour leurs travaux pratiques d’Anatomie et de : Morphologie. Outre le cabinet du Professeur, nous citerons en particulier une grande pièce où sont, pour l'instant, disposées des expériences de Physique végétale. Une autre salle est organisée pour permettre des recherches anatomiques; une autre contient spécialement les instruments de calorimétrie, une autre les étuves, etc. Toutes ces” _pièces ont de l'eau, du gaz, l'éclairage électrique, etc. 5 La. salle d’Anatomie n’est pas assez grande pour contenir en nn Less tous les Elèves Aussi sont-ils répartis en six séries m: aipul olément. Les choses sont disposées de façon que chaque e fait, | par semaine, deux ns tour durant, chacune ee, : L'ÉCOLE FORESTIÈRE DE SELMECZBANYA SEE: 4 trois à quatre heures, l’une d'Anatomie microscopique, l’autre de Morphologie externe. Le Laboratoire renferme la plupart des instruments susceptibles d'être employés pour les recherches les plus variées relatives à la science des végétaux. Nous ne les énumérerons in tous. Citons les plus importants. Pour la technique microscopique, il existe deux grands micros- copes de Zeiss avec séries complètes d’objectifs aprochromatiques et d’oculaires compensateurs, d'objectifs et d’oculaires de Huyghens; un ultramicroscope pour l'étude soit des particules solides en sus- pension dans les liquides, soit des bactéries. En outre, des micros- copes moins complets, mais cependant excellents pour les Assis- tants et pour les Elèves; des ee de AYSLEReS variés, etc. La chambre à étux tient rs petites, trois grandes étuves faciles à régler oi truduent à 19 près, même par les plus grands froids. Il existe aussi un appareil pour la production et l'étude de l’action des rayons ultra-violets (lampe à quartz). La photographie est appelée dans une foule de recherches bota- niques à remplacer le dessin en donnant plus de rapidité dans l’exé- cution, plus de rigueur dans les résultats. Le Laboratoire possède trois appareils photographiques de grandeurs variées, un appareil de photographie stéréoscopique, un de microphotographie. Ajoutons un grand appareil à projections. Un polarimètre, un grand spec- _troscope sont susceptibles d’être utilisés à chaque instant. Des recherches en voie d'exécution ont nécessité l'emploi d’appa- reils d'électricité les plus variés : galvanomètres, ampèromètres, voltmètres, appareils à mesurer des résistances électriques, géné- rateurs pour courants alternatifs, transformateurs pour obtenir des voltages variés, rhéostats, accumulateurs, appareils pour la production des rayons Rôntgen, pour la production des courants de haute fréquence, bobines de Ruhmkorf pouvant donner des étin- celles ayant jusqu’à 50 centimètres. Citons encore quatre balances de précision, un refractomètre, un cathétomètre, une série de thermomètres de précision pouvant par leur ensemble mesurer les températures de —2009 à +7500. Ajoutons un cryoscope, un calorimètre Berthelot accompagnés des thermomètres nécessaires. ons aa ous les appareils de mesure ont été contrôlés par 312: - REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE les Bureaux compétents, et la limite de leurs erreurs indiquée avec la plus grande précision. Le Laboratoire est également bien outillé pour des recherches de Chimie poune Il possède des exsiccateurs, des étuves à dessic- cation à 80 ou à 1009, des appareils pour dessiccation dans le vide, des distillateurs en verre et en cuivre, des der pour analyses organiques, etc. . Quelques instruments de Météorologie existent également Baromètres ordinaire, normal, enregistreur, Hygromètre, Psychro- mètre, etc. Ajoutons que dans une des grandes pièces des canalisations S ou dispositions spéciales permettent d’avoir immédiatement non seulement de l’eau et du gaz, mais aussi d'obtenir de l'air comprimé os ou de faire le vide à volonté. Cette pièce contient plusieurs hottes, sa et un ingénieux système commandé électriquement y assure une rapide ventilation. La Bibliothèque du Laboratoire, installée depuis peu d'années seulement, est déj à très riche ; elle reçoit en particulier les principaux { périodiques hongrois, français, allemands, anglais, italiens, etc. Nous permettra-t-on de dire que, sans critiquer l'installation actuelle, qui nous semble au contraire avoir été fort bien organisée par M. Kôvessi, nous pensons que la place réservée aux Elèves est un peu restreinte ? Une grande salle serait bien utile pour en faire manipuler ensemble un plus grand nombre, soit en Anatomie, _soit en Physiologie. _ Il existe actuellement deux terrains utilisés comme jardins botaniques; l’un attenant immédiatement à l'Ecole, l’autre situé un peu plus loin. C’est le premier qui est plus spécialement utile aux Elèves, parce qu’il renferme surtout des arbres. Il est, en particulier, a très riche en Conifères; on y trouve 24 espèces d’Abies, 14 espèces _ de Pinus, plusieurs espèces de Biola, Thuya, Cedrus, Juniperus, Larir, etc. Parmi les essences feuillues, on y rencontre la plupart des espèces de nos pays, mais aussi des essences des régions orien- Li tales de l'Europe, d’Asie ou d'Amérique. Citons quelques espèces d'arbres ou arbustes : Alnus ovata, iris viridis; Belula fastigiata, pubescens, urticæfolia; Corylus lubulosa; Quercus castaneïfolia, or mongolica, pubescens; qus cpu, Mr lacinial pénie Re _cana- L'ÉCOLE FORESTIÈRE DE. SELMECZBANYA 313 densis; Fraxinus aristala, angustifolia, mandshurica, pube scens; Sorbus alpina, americana; Halimodendron argenteum; Morus dubia, japonica ; Ulmus americana, effusa, fulva ; Ligustrum amurense, japonicum; Tilia asplenifolia, mandshurica, euchlora; Lonicera alpi- gena, lalarica, chrysantha; Polentilla fruticosa; Spiræa belulæfolia, callosa, hypericifolia, etc., etc. L’Administration de l'Ecole prend actuellement les disposi- tions nécessaires pour aménager un autre terrain, plus grand que les précédents, et y organiser un nouveau jardin botanique qui réalisera tous les desiderata que l’on peut formuler pour une institution de ce genre. Ce terrain, situé en partie sur un versant de colline, comprendra des surfaces horizontales, d’autres en pente plus ou moins accentuée. Il permettra à la fois de disposer les familles suivant leurs affinités naturelles, et de créer des conditions de culture variées qui corres- pondront, si l’on nous permet d'employer cette expression, à des groupes biologiques de plantes. ” Il n’existe actuellement, pour cultiver les espèces qui ne peuvent pas supporter le plein air pendant une partie de l’année ou l’année entière, qu'une serre assez petite. En outre, certaines expériences ne peuvent être faites dans une salle de Laboratoire: d'autre part, en plein air, elles pourraient être troublées par diverses conditions météorologiques : pluie, vent, etc. Ces expériences exigent donc des cultures dans des serres. Des serres nouvelles abritant, d'une part, des plantes qui exigent une température élevée ou ne peuvent supporter certains froids, d’autre part, des cultures et expériences qui nécessitent un abri permanent, sont donc nécessaires pour compléter l'installation du service botanique de l'Ecole Forestière de Selmeczbanya. Le titu- laire de la Chaire de Botanique, M. Kôvessi, a, en peu d'années, doté son service d’une installation déjà très perfectionnée. Il compte ne pas s’en tenir là, mais, au contraire améliorer encore ce qui existe. Grâce à ses efforts, il a arrivera à créer une organisation qui per- mettra les recherches les pu variées d'Anatomie et de Physio- logie végétales. Je ne veux pas terminer cet article sans m’acquitter d’un devoir _ agréable et facile à remplir. Je tiens à remercier M. Kôvessi qui, 314 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE avec la plus grande amabilité, m'a initié à tous les détails de l’orga- nisation qu'il a créée avec autant de succès que de zèle. Plusieurs de ses collègues, tant à l'Ecole des Mines qu'à l'Ecole Forestière, se sont mis très gracieusement à ma disposition pour me faire visiter tout ce qui concernait leur spécialité, ce qui m'a vivement intéressé. J'ai pu voir ainsi les services de Fonderie de fer avec M. Barlai, de Géologie avec M. Bôckh, de Physique avec M. Boleman, de Géodésie avec M. Janko, d'Exploitation des Forêts et d'utilisation du bois avec M. Krippel. J'adresse à tous ces Messieurs l'expression de ma gratitude pour leur aimable accueil. Je remercie aussi très vivement M. Vôrôs avec qui j'ai eu le plaisir de visiter Selmeczbanya et de voir toutes les curiosités de cette ville, tant comme anciens monuments que comme collections _historiques. sde de | | | Par M. Henri COUPIN Il n’est pas difficile d’imiter l'ascension de la sève dans le vaisseaux ouverts sous l'influence seule fée vaisseaux _Ouverts de la transpiration en ses servant de longs tubes à entonnoir et dans la partie élargie desquels on met, soit un rameau feuillé emmanché dans un bouchon, soit du plâtre, soit, ainsi que je l’ai reconnu, du coton hydrophile fortement tassé ou une simple membrane en vessie de porc soigneusement ficelée à l'orifice. Je me suis demandé si l’on ne pourrait pas, par des moyens ana- logues, imiter l’ascension de la sève dans les vaisseaux fermés, comme il y en a beaucoup chez les Angiosé permes et qui existent presque seuls dans les Gymnospermes (vaisseaux aréolés). Le dispositif auquel je me suis arrêté donne toute satisfaction à cet égard. Il consiste en l'emploi de tubes à entonnoir, terminés chacun ee par une vessie de porc, et qui, après Sur un dispositif permettant d'imiter l'ascension de la sève dans les vaisseaux fermés 316 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE avoir été remplis d’eau distillée, sont réunis deux à deux par la partie mince à l’aide d’un tube de caoutchouc. On superpose ces couples les uns au-dessus des autres, en appliquant soigneusement les mem- branes l’une contre l’autre. Finalement, à la base, on les place sur un tube à entonnoir identique, mais celui-ci venant plonger directe- ment dans un liquide coloré. Pour éviter l’'évaporation au niveau du contact des membranes, on enveloppe cette région d’une gaîne de caoutchouc ou de vessie de porc. On ne laisse libre que la membrane la plus supérieure. On laisse les choses en l’état, et, au bout de quelques heures, on voit le liquide coloré monter dans le tube inférieur. Cette ascension se poursuit les jours suivants, même lorsqu’au moment du lutage des couples, il s’est glissé quelques bulles d’air à l’intérieur, bulles qui, d’ailleurs, existent aussi presque toujours dans les vaisseaux (1). Dans cette expérience, la membrane libre représente les feuilles, qui transpirent sans cesse par leur surface. L'évaporation y ayant lieu _ d’une manière continue, il se produit, à l’intérieur du couple supérieur, une dépression qui attire à elle l’eau du couple situé au-dessous, lequel attire l’eau du suivant, et ainsi de suite, jusqu’à la base. Et de la sorte, du seul fait de l’évaporation superficielle, l’eau — véri- table sève brute — passe de l’un à l’autre des divers couples — véri- _ tables vaisseaux fermés munis de deux ponctuations — jusqu'à la _ partie supérieure, où elle se perd dans l'atmosphère à l'instar de _ Peau transpirée par une plante. (1) Si cpéeines doit durer plusieurs jours, il convient, au lieu d’eau de anti prendre un liquide antiseptique, car la vessie de porc a une tendance à s’al- __—. sous l’action des bactéries qui peuveut se développer à sa surface ‘ PE ds 53 NOTES BIBLIOGRAPHIQUES I. LECOMTE. — Les ms florales {[/Vouvelles Archives du Museum, 5° série, T. II, 1910 M. LECOMTE, professeur au Museum d'Histoire naturelle, vient de publier un important travail sur les articulations florales. On sait que les feuilles d’un assez grand nombre d’espèces possè- dent ce qu’on appelle une articulation. C’est une petite zone trans- versale, présentant pe caractères spéciaux, en particulier une structure anatomique qui en fait une région de moindre résistance; l c'est alors à cette articulation que se produit la rupture lors de Ia chute de la feuille On a déjà en alé, dans un certain nombre de cas, la présence d’articulations soit sur les feuilles florales, soit sur les axes florifères. Le Mémoire de M. LecomrTe est un travail d'ensemble sur ce sujet. Le savant professeur ere que de telles Sp existent beaucoup re souvent qu’on ne l’a décrit jusqu'ici; il étudie, avec le plus grand soin, les caractères extérieurs anatomiques 2e ie culation elle-même, et, comparativement, ceux des régio au-dessus et au-dessous de £ette articulation; il fait Pure T Me général ae telle étude el l'utilité qu’elle peut avoir au point de vue systémati sur les familles de plantes chez lesquelles il a constaté des articulations florales. Mais donnons les principaux résultats de son travail. _ L'articulation se manifeste générale en par un léger étrangle- ment annulaire du pédicelle floral; mais parfois aussi un bourrelet t ssous S bourrelets se réunissant, . l'articulation semble occuper la zone édiane du bourrelet. Quand il y a une articulation, c'est à cet doit que se détache la fleur qui tombe alors d’un seul coup. Les régions situées respectivement d'un côté et de l’autre de l'articulation s sont souvent très différentes par le diamètre, parfois la forme, la coloration, étui: Au point de vue anatomique, la région même de l'articulation a aractères particuliers : cellules généralement très peti ites ; Nous ne pouvons core les faits de détail indiqués par l’ auteur 918 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE vaisseaux du bois courts, irréguliers; parenchyme à membranes minces et contenu abondant ; absence de fibres. D autre part, si l'on compare les régions sus et sous-articulaires, on constate que la première a généralement : un plus grand diamètre; une écorce et une moelle plus épaisses par pr au diamètre total; moins de fibres; des vaisseaux de moindre calibre. M. LECOMTE signale beaucoup de faits intéressants relativement à la répartition des articulations chez les diverses espèces. Citons-en quelques-uns. Chez certaines plantes à fleurs unisexuées, les fleurs favorable à la chute des fruits et s’ajoute à leur caractère de samare pour en faciliter la propagation au loin par le vent. Dans d’autres cas on observe une corrélation curieuse entre la présence d’une articulation et l'existence d’un autre caractère vues d’articulations florales, tandis que les espèces sans bulbe possè- dent des articulations. Les plantes à feuilles composées ou à stipules présentent beaucoup EE souvent des articulations que les plantes à feuilles simples et sans stipules Un fait signalé par Paiteué inérile d' attirer l'attention des anato- En agissant ainsi, ils ont cru qu'ils étudiaient des régions entière- ment comparables entre elles et des structures à l’abri de modifica- tions accessoires dues à la proximité soit de l’entrenœud inférieur, soit de l'insertion des pièces florales. Or, la description de ces coupes, nt tantôt les en éloigne beaucoup. Une telle différence tient à ce que la région sr s’est trouvée être tantôt au- dessus, tantôt au-dessous l’articulatio D'où la nécessité de reviser les résultats obtenus et de mn désormais à savoir dans quelle véritable région _ analomique on opère. _ Au début deson avi l’auteur avait insisté sur le peu de préci- s gagneraient en pr nr re le’ mot "pédicelle au support d’une fleur unique, que ce upport soit ment simple ou qu’il soit le dernier terme d’un tuée jé vue © ré és de, de à ot ni 6 do de ns à ga do SR AE nu GUERE ed nee Sd ge ue des NS SE LS ds se: : : È ed RE LS De SE NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 319 Mais M. LECOMTE a soin d'ajouter que ceite distinction n’est alors fondée que sur des raisons de facilité pratique. Quand il y a une articulation florale, il serait logique de considérer tout ce qui est au-dessus de cette articulation comme faisant réelle- ment partie de la fleur, et alors de réserver le nom de pédicelle floral à cette portion d’axe qui supporte les feuilles florales. Mais entre le cas où l’articulation est très visible et présente des carac- tères extérieurs très faciles à constater, et celui où l'articulation fait totalement défaut, il existe une foule de cas intermédiaires. Souvent l'articulation est peu visible et nécessite l'emploi de procédés anato- miques pour être mise en évidence. De là des difficultés pratiques, et la nécessité, si l’on veut faire une distinction toujours utile, de n'avoir recours qu'à des caractères frappants pour définir pédicelle et pédoncule. Mais le résultat des études précises de M. LECOMTE n’en subsiste pas moins, savoir, qu’au-dessus de l'articulation, l’axe florifère prend des caractères spéciaux qui permettent de considérer cette région supérieure comme faisant réellement partie de la fleur. L'auteur termine en insistant sur la valeur taxinomique de l’ar- ticulation. Certaines familles, certains groupes de genres dans une famille, sont caractérisés par l'existence d’une articulation florale. Ce fait ne doit donc pas être négligé par les descripteurs et les systé- maticiens. En résumé, dans l'excellent Mémoire que nous analysons, M. LECOMTE fait l'étude soignée d’une région anatomique qui avait à peine, jusqu'ici, attiré l'attention, et il en montre tout l'intérêt biologique, morphologique et systématique. Son travail ajoute des données très importantes à nos connaissances théoriques et pra- tiques sur la fleur et l’axe floral. Léon Durour. DAS, LE RITES CHRONIQUES ET NOUVELLES On annonce le décès, à l’âge de 25 ans, de notre collaborateur M. Jean DE RurzpeLavison, survenu le 3 Juillet 1911 par suite d’un accident de mA à la ab (Hautes-Alpes). Rurz DE LA avait soutenu tout récemment, lle 19 Juin 1911, devant Le Pat de Sciences de Paris, en Sorbonne, une brillante thèse de Doctorat ès Sciences intitulée : Recherches sur la : pénétration des sels dans le protoplasme et sur la nature de leur action toxiqué. Dans tous ses travaux, M. DE RUFZ DE LAvison s'était mon- tré Re des meilleurs qualités de physiologiste; très sévère pour lui- même, il soumettait toutes ses observations à une critique serrée; tous “ considéraient comme un botaniste du plus grand avenir. Ses belles recherches sur l’endoderme, auxquelles son nom restera tou- jours attaché, sont appelées à devenir classique Cette mort provoquera une douloureuse bete non seulement, parmi ses amis et collègues qui avaient pour lui la plus grande estime, mais parmi tous les botanistes. + * * Mne G. MA1GE a soutenu, devant la Faculté des Sciences de Paris, le 21 Juin 1911, une thèse de Doctorat ès Sciences intitulée: Recher- S. même ji rant la même -, niques sur les variétés cullivées du Solanum tuberosum ef les espèces sauvages de Solanum fubérifères voisins. É Le Gérant, Ch. Pierens Imp. LE BIGOT Frères REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE DIRIGÉE PAR M. Gaston BONNIER MEMBRE DE L'INSTITUT, PROFESSEUR DE BOTANIQUE À LA SORBONNE TOME VINGT-TROISIÈME Livraison du 15 Août 1911 INo 27 2 e Entered at the New-York Post Office as Second Class matter. isa td ds 2e ed SUN de dd LIBRAIRIE SÉNERELE dé L'ENSEIGNEMENT ke RUE DANTE, 1 1911 À . 4 LIVRAISON DU 15 AOÛT 1911 I. — ÉTUDE PHY APHIQUE DES DUNES DE LA BAIE D'ALGFR (avec planches et figures dans le texte), par ME. Muchille (M... 57 + . 0 Il. — RECHERCHES ANATOMIQUES ET TAXINOMIQUES SUR LES JUGLANDACÉES (avec planches), par M. Paul > UT tie 00 II, — NOTES BIBLIOGRAPHIQUES. . . .… . 36 E. STRASBURGER. — Ueber Geschlechtbestimmende Ursachen. FEV CHROMQUES ET NOUVELLES - . , : . . ._, : 0 Planches contenues dans cette livraison : Planches 6 et 7. — Dunes de la baie d'Alger. Planches 8, 9, 10 et 11. — Juglandacées. L Cette livraison renferme en outre deux figures dans le texte. si. Pour tout ce qui concerne les Annonces, s'adresser à Monstétt Smarrorie ae . _ Librairie one de rpm >: ÉTUDE PHYTOGÉOGRAPHIQUE DES DUNES DE LA BAIE D'ALGER par L. DUCELLIER (Suile) DUNES DE FORT-DE-L'EAU ET DU CAP MATIFOU Au delà de Fort-de-l'Eau, la côte est un peu plus élevée que dans le fond de la baie. Elle s’abaisse ensuite graduellement jusqu’à l’em- bouchure de l’oued El Hamiz: au delà de cette rivière, obstruée par une barre sableuse, la côte est plate et continue la pente très douce de la dune. Pa Rasaula Marais de Fig. 8. — Schema des dunes de Fort-de-l'Eau et du Cap Matifou Les sables, formant par endroits une couche peu épaisse, se sont déposés sur une étroite bande de terrain, où affleurent çà et là au bord de la mer quelques pontements rocheux peu étendus. À l’exception de certaines parties des dunes qui sont presque _ Mer. gén. de Botanique, — XXII. nm 0 e iù ps Pa à REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Pa planes, la déclivité du sol est assez régulière et la pente est exposée au nord-ouest. Il existe une dépression étroite, où l’on ne remarque pas l'influence de l’humidité, sauf sur quelques mètres carrés couverts | de broussailles. Nous avons remarqué que le sol est fixé de plus en plus par la végé- | tation, à mesure que l’on s'approche de l'embouchure de la rivière. Une grande partie de ces dunes, quelquefois plus de la moitié, sont livrées actuellement à la culture. Il n'y a pas de particularités importantes relatives, soit au subs- tratum, soit à la flore, permettant de distinguer trois bandes de végé- tation comme dans les dunes précédentes. Associations végétales. -— Les associations végétales qui com- posent la flore diffèrent peu, non loin du village, de celles que nous avons étudiées dans les bandes littorales des dunes de Maison-Carrée et d'Hussein-Dey, parce que les sables subissent encore l’action des vents. F Les principales espèces que l’on y rencontre sont les suivantes : rome luteum Scop. Ceniaurea maritima Lange Cakile marilima Scop. Cuscuta planiflora Tenore Reseda alba L. Echium confusum Coi Silene colorata Poiret Salsola Kali L. Paronychia argeniea Lamk. Euphorbia Paralias L. Linum se cium e Pancratium maritimum L. Ononis variegata Ammophila arenaria Link Medicago ris Rhode Cynodon Dactylon L. E: Bromus madritensis L. Orlaya maritima Koch. Bromus maximus Desi. Scabiosa ruiæfolia Vahl Catapodium loliaceum Link Anacyclus clavatus Pers. Agropyrum junceum P. Beauv. _Calendula arvensis Ces espèces sont très irrégulièrement distribuées; le Glaucium luteum Scop. est abondant par endroits et constitue des peuplements faciles à remarquer parmi les autres espèces qui sont pour la plupart rampantes ou peu élevées ; lesAmmophila arenaria Link,au contraire, sont peu nombreux ainsi que ‘les Agropyrum junceum P. Beauv., et disparaissent même petit à petit, à mesure que la couche ‘ sableuse diminue d'épaisseur ou devient plus compacte. à Ailleurs, ce sont tantôt les Lolus crelicus L. qui dominent, tantôt les D) Poe e Vobl et. Je Centaurea ? marilima Lange. Ces DUNES DE LA BAIE D'ALGER 323 trois espèces sont parfois clairsemées et le terrain se revêt de petites plantes annuelles, telles que : Silene colorala Poiret, Linum stricltum L. Ononis variegala L.., Calendula arvensis L., etc. Le Cynodon Dactylon L. est très envahissant dans les endroits proches des cultures et aussi dans les lieux où le sol a été cultivé autrefois. Ces anciennes cultures sont facilement reconnaissables aux lignes d'Arundo Donax L. qui ont été plantés dans les sables pour faire des brise-vent autour des parties défrichées destinées à la culture maraïîchère. La végétation arbustive y occupe peu de terrain; les arbustes sont actuellement localisés, comme dans la dune d’Hussein-Dey, sur la crête du côté sud, en buissons de quelques mètres de largeur. Les Pistacia Lentiscus L. et le Phillyrea media L. sont peu élevés, mais très ramifiés, et constituent des sortes de buissons bas, impéné- trablés, presques continus où grimpent les lianes que nous avons signalées dans les broussailles des dunes de Maison-carrée, telles que : Rubia peregrina L., Lonicera implexa Aït., Clemalis cirrosa L., etc. Au pied de ces broussailles et même dans l'intérieur, poussent en abondance des Allium triquetrum L., ainsi que des Veronica _Cymbalaria Bodard, etc., formant un gazon particulier disparaissant de bonne heure. La nature du sol variant peu des dunes, les associations végétales se nn également et les peuplements deviennent plus denses qu’à l’ouest. x à peu en allant vers l'extrémité Nous citerons : Glaucium luteum Scop. Euphorbia Paralias L. Koniga maritima Rob. Br. Arisarum vulgare Targ. Toz. Arenaria spathulata Desf. iris sisyrinchium L, Lotus creticus L. : Pancratium maritimum L. Scabiosa rulæfolia Vahl Urginea undulata Steinh. Bellis silvestris Cyr. Urgine ima Bak. Asleriscus maritimus Mœænch Sporobolus pungens Kunth. mæa ynodon Daciylon L. Echinops spinosus L ‘ul iglu a marilima Lange Vulpia longisela Hackel Atur u \4 ab um loliaceum Link Stalice sinuata L. .. Agropyrum junceum P. Beauv. rn bœlica Boiss, = 2 dont ne espèces nou de grandes surfaces, notamment us marilimus Mænch. Cette composée est très commune 324 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE jusqu'aux environs de l’embouchure de l’oued El Hamiz, au delà de laquelle nous ne l'avons plus observée. L’Asleriscus marilimus Mœænch constitue les peuplemen's les plus importants, à l’exclusion parfois de toute autre espèce vivace; entre ses touffes de feuilles grasses, épaisses, d’un vert foncé croît Koniga marilima Rob. Br. dont l’abondante floraison produit en hiver l'effet d’une mosaïque formée plus ou moins régulièrement de cercles verts (Asleriscus) et blancs (Koniga) etc.Certaines parties élevées de la dune sont émaillées, à la fin de l’automne, d’une multitude de pâquerettes (Bellis sylves- tris L.), qui rappelleraient les prairies du centre de la France lorsque s’épanouit la pâquerette (Bellis perennis L.) au sortir de l'hiver, si le fond de la pelouse n’était pas constitué ici par les Asleriscus marilimus Mœnch. Ce gazon grossier, couvrant imparfaitement le sable, est loin de ressembler en effet au tapis verdoyant et dru que forment les fines graminées, telles que : Lolium perenne L., Agroslis canina L., Poa pralensis L., etc., des prairies françaises. Si l’on passe plus tôt dans ces dunes, à la fin du mois d’août el en septembre, ce sont les milliers de longues grappes de fleurs rou- geâtres, rarement blanchâtres, se transformant ensuite en fruits blancs des Urginea undulata Steinh. qui animent la monotonie des sables. On est un peu surpris de voir s'épanouir, malgré l’ardente chaleur régnant à cetle époque de l’année, d’aussi nombreuses fleurs; le sable est absolument sec et les bulbes ne portent plus que des raci- nes vieilles en voie de dessiccation. On aperçoit çà et là des Glaucium luleum Scop., qui tranchent sur le reste de la végétation, au sortir de l’hiver, par leurs rosettes de feuilles blanches lyrées, ou plus tard par leurs grandes fleurs jaunes ornementales. Cette espèce se répand parfois dans les anciens défrichements abandonnés ainsi que l'Echinops spinosus L. où ils” forment des peuplements assez denses. Le Pancralium maritimum L. s’est multiplié un peu au delà du ruisseau qui conduit les eaux des _ marais de la Rassauta à la mer, à tel point que la dune est toute . glauque sur un demi-kilomètre environ. On remarque aussi, dissé- minés parmi ces espèces, les Slalice sinuala L. aux inflorescences bleues, où les Armeria bælica Boiss., aux capitules roses, les Cala- Le podium loliaceum Link, Evax pygmæa DC., Vulpia longisda ue qe Les ‘ DUNES DE LA BAIE D’ALGER 3% parties de la dune, ils sont composés,si on les étudie de la mer vers l’intérieur de la dune, des espèces suivantes : Le | Euphorbia Paralia l Sporobolis pungens ere \ Agropyrum junceum P. Beauv. 2 ) Pancratium maritimum L. \ Scabiosa rutæfolia Vah] Asteriscus maritimus Mœnch' 3° ) Centaurea maritima Lange Fe Urginea undulata Steinh. Lotus creticus L. Bellis sylvesiris | Echinops spinosus * Il faut remarquer que le Sporobolus pungens Kunth prend quel- quefois la place de l’Euphorbia Paralias L. le long du rivage, dans _les sables baignés par les hautes vagues. Dans la zone à Asteriscus maritimus Mœnch il existe, très irrégu- lièrement réparties, de rares broussailles se trouvant en général dans la partie déprimée. La flore que l’on y remarque diffère peu de celle des broussailles de lentisques déjà étudiées, cependant, un arbuste fort répandu dans le Tell peut être ajouté aux énuméra- tions précédentes, quoique représenté par quelques spécimens seu- lement, le Myrlus communis L. Les espèces de l’un de ces îlots broussailleux sont : Arbustes Clematis cirrosa L. Myrtus communis L. oleoides L. Phillgreë media L. Pistacia Lentiscus L. Daphne Gnidiu Rosa sempervirens 1. Chamaærops humilis L. bus discolor L. Plantes herbacées Daucus serratus Moris. Allium triquetrum L. iosa maritima L. ; J uncus aculus L. Arum ilalicum Mill. .. Scirpus dr L Asparagus aculifolius L. Panicum r . Ruscus hypophyllum 1. Oryzopsis soie Le _Smilaz mauritanica Desf. La présence des jones, scirpes et panices parmi ces végétaux “A décèle une humidité peu profonde permettant la formation de ces è - re îlots de broussailles. Nous examinerons enfin la composition des associations consti- nt la flore des terrains sableux situés au delà de l'embouchure de El Hamiz. Ges dunes, souvent parcourues par des troupeaux Fi 7, 1 AS REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE de moutons, sont recouvertes d’un gazon très court où dominent, en général, Cenlaurea marilima Lange. On y rencontre encore fré- quemment Lotus creticus L., Scabiosa rulæfolia Vahl, Vulpia longisela Hackel, qui jaunit la dune à la fin de mai. Parmi ces plantes se trouvent plus ou moins disséminés : Glaucium lujeum Scop. NA x ri Éomk. Hedypnois polymorpha DC. Andryala integrifolia L. Calystegia Soldanella R. Br. chium confusum Coincy Ononis variegai Statice sinuata L Medicago ons pere Plantago Lagopus L. Orlaya maritima Koc Salsola Kali Daucus gummifera nl este fa microcarpa DC. Bellis annua L. Euphorbia Paralias L. Evaz ent es Sporobolus pungens Kunth Anacyclus clav Pers. Kœleria phleoides Pers. Senecio canal Poiret Poa annua L. Echinops s Vulpia uniglumis um. ifera Vulpia longiseta Eee Scolymus grandiflorus 2 PA Certaines espèces forment là aussi des zones de végétation assez nettes : les Euphorbia Paralias L., Sporobolus pungens Kunth. s’alignent le long de la grève, puis on observe Glaucium luleum Scop, quelques rares Calystegia Soldanella R. Br. à demi cachés dans le sable et épars çà et là des Salsola Kali L. Enfin, jusqu'aux terres cultivées, la dune est couverte par des Centaurea marilima Lange, Scabiosa rulæfolia Vahl et Lotus creticus L. consti- tuant un gazon assez dense où se remarquent des Echinops spi-. _ nosus L., Atraclylis gummifera L., Re sinuala L., Plantago Lagopus L., Vulpia longisela ai etc. DUNES DE LA BAIE D’ALGER ‘| 1897 CHAPITRE III RÉSUMÉ Les dunes de la baie d'Alger qui couvrent une petite bande de terrain, de quelques kilomètres carrés de surface, sont divisées, soit par l'embouchure des oueds recueillant les eaux de l'Atlas algérien, soit par des affleurements gréseux en trois parties principales : 19 Dunes p'HussEIN-DEY, 20 Dunes DE MaisON-CARRÉE, 30 Dunes DE Fort-pE-L'Eau ET DU Cap MaTIFoU. Le sable gris composant les dunes, formé par de fines particules minérales provenant des roches désagrégées, mélangées par l’action de la mer et des agents atmosphériques, est très homogène dans les deux premières divisions. Dans les dunes de Fort-de-l'Eau et du Cap Matifou, surtout aux environs de l'embouchure de l’oued El Hamniz, le sol est constitué par un sable moins pur, plus compact. L'action des facteurs édaphiques agit donc d’une manière peu différente dans son ensemble sur les peuplements végétaux recouvrant les amas sableux du fond de la baie d'Alger. Le relief du sol joue un rôle important dans les dunes, surtout dans celles d'Hussein- Dey et de Maison-Carrée, où son influence détermine l'existence des trois bandes suivantes peuplées d’associa- tions végétales caractéristiques : 19 BANDE LITTORALE, 20 BANDE HUMIDE, 39 BANDE CONTINENTALE. Il n’est pas possible d'établir les mêmes divisions dans les dunes de Fort-de-l’'Eau et du Cap Matifou qui ne constituent, par suite de leur faible largeur, qu’une seule bande analogue à la bande litto- 7. _ rale des dunes situées à l’ouest de Fort-de-l'Eau. * L'influence des facteurs climatiques est sensiblement la même dans es Faq des dunes, en dehors des modifications provenant du » _ Erodium Salzmani Del _Silene és Poiret rod *. Silene colorata Poiret D é Linum sirictum L. : 328 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE relief du sol, par suite principalement de leur situation dans le fond de la baie, de leur proximité de la mer qui tempère le chmat, de leur petite surface ainsi que de leur faible largeur. La douceur des hivers sur le littoral de la baie permet à la végé- tation de se continuer d’une manière ininterrompue durant toute l’année; c’est ainsi que pendant la période de nos observations correspondant à la saison froide et humide (hiver 1909-1910), nous n'avons pas remarqué d'arrêt bien net dans la croissance des végé- taux. Pendant la saison chaude et sèche (été 1910), les mêmes consta- tations ont été faites : les plantes d'été végètent encore tandis qu'apparaissent en maints endroits les plantes automnales. On trouve dans les dunes des plantes fleuries pendant toute l’années ; mais c’est surtout à la fin de la saison humide que les dunes se parent d’une plus grande abondance d’espèces fleuries. La population ligneuse vivant dans les dunes est toujours feuillée ; parmi les arbres, les Tamarix seuls perdent leurs feuilles; parmi les arbustes, le Coriaria myrlifolia L. se dépouille de ses feuilles pendant un laps de temps très court; ses bourgeons débourrent déjà, tandis que les feuilles des extrémités de ses rameaux ne sont pas encore tombées. Il arrive même parfois que cet arbuste épanouit ses fleurs avant la chute complète des feuilles de l’année précédente. L'influence des facteurs biotiques se fait sentir d’une façon géné- rale dans ces sables par la présence des cultures faites à la iimite et aussi dans l’intérieur des dunes. Ces cultures anciennes ou nouvelles, abandonnées quelquefois, déterminent des changements dans la flore par l'apport ou la destruction de certaines espèces. L'action des facteurs biotiques est plus particulièrement accentuée dans les dunes d'Hussein-Dey servant de polygone d'artillerie. Les espèces que nous avons remarquées en abondance dans les sables d'Hussein-Dey et celles qui caractérisent le mieux chacune des bandes de terrain sont : : BANDE LITTORALE BANDE HUMIDE BANDE CONTINENTALE . Cakile maritima Scop. » » ie si maritima Rob. . » Koniga maritima Rob Br. Fi DUNES DE LA BAIE D’ALGER Ononis Pr | Ÿ Lotus Re L; Orlaya mar rétine Koch Scabiosa cs Vahl Centaurea maritima Lane. » Echium confusum Coincy » Salsola Kali I. maritimum » Pancratium ve (l » Ammophila arenaria Link Cynodon Dactylon 1. » Cutandia maritima Benth. Agropyrum junceum P. Beauv. » » $ Trijolium repens L. » Vicia sativa L. Potentilla replans 1. » Plantago Columnæ Gouan. » » Euphorbia pubescens 7 Vahl » Orchis latifolia 1. » Juncus aculus Scirpus Hobéchani L. Panicum repens L. » Cynodon Dactylon L. 329 » creticus L. » Lotus Scabiosa rutæfolia Vahl. Bellis annua L Hedypnois polymorpha De. » Rumex bucephalophorus Le Euphorbia peploides Gouan. Euphorbia terracina L. » » Cynodon Rs L. Bromus mar Desf. » Ephedra fragilis. Desf. La comparaison de ces trois énumérations fait ressortir des diffé- rences remarquables entre la population végétale de la bande humide où l’on trouve comme espèces caractéristiques : : Juncus acutus L., Panicum repens L., Scirpus Holoschænus L., etc. et celle des deux autres À et C. La bande littorale et la bande continentale présentent “une certaine analogie dans la composition des peuplements végétaux _ parla présence des Lotus crelicus L. et Scabiosa rulæfolia Vahl qui se : y constituent souvent des associations importantes; mais il est à | ne nd LR ces associations sont composées d’un plus grand 330 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE nombre d'individus dans la bande continentale, où elles forment fréquemment le fond de la pelouse qui couvre et fixe les sables. Dans cette dernière bande, on ne rencontre plus ou seulement en petit nombre les Pancratium maritimum L., Ammophila arenaria Link Cutandia maritima Benth. et Agropyrum junceum P. Beauv., alors que deviennent très communs les Linum striclum L., Bellis annua L., Rumex bucephalophorus L., Euphorbia peploides Gouan et Hedyp- nois polymorpha DC., Bromus maximus Desf., Euphorbia lerra- cina L., etc. Lorsque la bande humide disparaît, la bande littorale se distingue néanmoins de la bande continentale par la présence du Pancralitum marilimum L. La flore des dunes de Maison-Carrée se distingue principalement par les espèces suivantes : BANDE LITTORALE BANDE HUMIDE. BANDE CONTINENTALE Silene colorata Poiret » » » Coriaria myrüfolia L. » » » Linum strictum L. » Hypericum lomentosum » Pistacia Lentiscus L. Pistacia Lentiscus L. Pistacia Lentiscus L. Ononis variegaia I. » Medicago littoralis Rhode » » » Dorycnium Jordanianum » Lotus creticus L. ” Lotus creticus L: Eryngium maritimum L. » » Orlaya maritima Koch. » » Scabiosa ruiæfolia Vahl » Scabiosa rutæfolia Vahl Ceniaurea maritima » Phillyrea media L. Phillyrea media 1. Phillyrea media L. » - » Olea europæa L » Nerium Oleander L. » » vu Cuscuta planiflora Ten. » Samolus Valerandi L. » Plantago crassifolia » Forsk. 3 Rumez bucephalophoru: a Euphorbia peploides n : Bndvve: lénihrodinifere. # o") DUNES DE LA BAIE D'ALGER 331 » Orchis palustris Jacq. » Pancratium maritimum » , » » Cypefus schænoides Gris. » Schœnus nigricans L. » » Imperata cylindrica 5 B. » » Rottbællia fasciculata » Desf. Ammophila arenaria » x Linck. } : » » Lagurus ovatus L. » » -Phragmites communis Trin. Agropyrum junceum P. » » : Beauv. , Pinus Log te Mill. Pinus halepensis Mill. » Depre d romossis. » m Desf. Les trois divisions se distinguent fort bien par leurs espèces parti- culières ; la bande B possède des associations végétales entièrement différentes de celles qui sont établies dans les deux autres; on y ren- contre, en effet, les plantes caractéristiques suivantes : Coriaria myrlifolia L., Doryenium Jordanianum Willk., Orchis palustris Jacq., Schœnus nigricans L., ete., qui sont l'indice d’une humidité constante. Les bandes A et C qui se ressemblent par les Silene colorata Poiret, Lotus creticus L., Scabiosa rulæfolia Vahl, se diffé- rencient par les Ononis variegata L., Eryngium maritimum L., Euphorbia Paralias L., Pancralium marilimum L. Ammophila : arenaria Link, etc., dont certaines ne se trouvent pas dans la bande C ou n’y occupent pas une place importante. Ces dunes sont fixées par les Lotus crelicus L., Scabiosa rutæfolia Vahl et les Pistacia Lentiscus L; les deux premières espèces dominent dans la bande C où elles forment un gazon d’une densité assez régu- lière, entourant les nombreuses broussailles circulaires de lentisques, qui sont plus abondantes dans la partie sud-est de la dune. La flore des dunes de Fort-de-l’Eau, sauf dans la partie tout à fait littorale où se pe ee AUS Ammophila arenaria Link et surtout des S Kunth., est caractérisée par l’abon- dance de D Autét ions marie Mœnch. Au delà de l'embouchure de. e l'oued El Hamiz, ce sont les Centaurea marilima Lange qui dominent, puis Lotus creticus L. et Scabiosa rulæfolia Vahl qui se ren- . contrent a A dans la dune de Fort-de-l’Eau. (l 332 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE On peut résumer dans le tableau suivant les flores respectives de chaque bande : Hussein-Dey » Cakile maritima Scop. » Ononis gl E. Lotus cretic Scabiosa re Vahl Echium confusum Coincy » Salsola Kali I. » “rm cralium maritimum % » Ammophila arenaria Far HOME » Cutandia maritima Benth. Trijolium, Penesis | Potentilla Hermes L. ne » i # ne Columnæ _ Gouan Juncus acuius L. Scirpus Holoschænus L. BANDE LITTORALE Maison-Carrée Pistacia Ononis ag a Lotus creticu: Scabiosa his Vahl ? » » > Euphorbia Paralias L. Pancratium maritimum ÉË » Ammophila arenaria Link Coriaria myriifolia L. Pistacia Lentisceus L » Phillyrea media L. Nerium Oleander LI. » Plantayo crassifolia Forskh. ; £ Lentiscus L. £ s Fort-de-l'Eau et Cap Matifou. Glaucium luteum Scop. Lotus crelic rs Scabiosa ele Vahl Asteriscus maritimus Mœnch Centaurea maritima Lange » Statice sinuata L. » Pancratium maritimum É Sporobolus pungens Kunth. Vulpia ee Hackel. x 2 Re loliaceum DUNES DE LA BAIE D'ALGER ss» BANDE CONTINENTALE Fumana glutinosa Boiss. » Linum MTS 1 Linum sirictum L. » Pistacia Lentiscus 1 » E Dir cretic L: Lotus creticus L, » Scabiosa cHétitle Vahl Scabiosa rulæfolia Vahl » Hedypnois polymorpha DSC. » » Phillyrea dis 14 » lea eur dre » » 0pæa Rumexr bucephalophorus Rumer Ashabohes us E. L. Euphorbia lerracina 1. , FES, Jentiredinitera » . (bro sailles). » » Ho RP T » Bromus maximus Deff: » . » Pinus halepensis Mill. » L'examen de ce tableau nous permet de faire quelques remarques générales sur la flore des dunes de ia baie d'Alger. Sur l’étroite plage séparant les dunes de la mer vivent un très petit nombre de plantes. Nous n’y avons remarqué que trois espèces annuelles (Salsola Kali L., Cakile marilima Scop.. Euphorbia Paralias L.), qui se développent après les tempêtes de l'hiver, lorsque les vagues n'arrivent plus que rarement au pied de la première crête sableuse, L'absence de végétation est due surtout au jeu des vagues qui détruisent les peuplements qui pourraient se former pendant les périodes de calme et aussi à la présence du chlorure de sodium. La limite de l’action des vagues est bien indiquée par déux espèces vivaces, Euphorbia Paralias L. et Ammophila arenaria Link. Ensuite les espèces annuelles réapparaissent et se mélangent dans la bande littorale des dunes en proportions variabies. Les associa- tions végétales sont composées dans la bande littorale des dunes d’ Hussein-Dey d'un plus grand nombre d'espèces annuelles, tandis que les espèces vivaces sont plus abondantes dans les autres dunes. Ce fait parait en rapport avec la plus grande mobilité du sable dans les premières dunes. La flore des bandes humides est remarquable par l'abondance : d'espèces vivaces. Les formations de broussailles sont particulière- ment développées dans les dunes de Maison-Carrée. L'absence d’ar- 334 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE bustes dans les dunes d’'Hussein-Dey est due en grande partie à leur utilisation comme polygone d'artillerie. Dans l’étroite dune située au delà de Fort-de-l'Eau, ce sont les plantes vivaces et surtout l’As/eriscus marilimus Mœnch qui couvrent la plus grande surface du terrain. \ L'ensemble de la végétation des dunes de la baie d'Alger présente un caractère neltement zérophile, moins accentué cependant dans la bande humide où le voisinage de la nappe aquifère permet le . développement d'espèces hygrophiles. CATALOGUE (1) Renoncul En Résédacées Clemalis cirrosa 1. Reseda alba E. Clemati Me L Ranunculus re Desf. Cistinées Rictilue bullat Cislus monspeliensis L. Le Cistus salviæfolius L. ur psg Helianthemum qguitatum Mill Glaucium luteum Scop. Fumariacées umana glutinosa Boiss. à Fumaria capreolata L.. Fumana Spachii Gren. Godr. Crucifère “ Violariées Cakile marilima Scop. ré Viola arborescens L: enebi Biscutella lyrata L. Poi alées Polygala monspeliaca L. isymbrium officin iale Malvacées pri ricpédata dos, Br. Malva parviflora L. .. Cardamine hirsuta Lavalera erelica L. :(LCe catalogue, pour être complet, nécessiterait des recherches portant sur, longue période, car, malgré toutes les investigations méthodiques que l’on ou Ps. élcieus. ar dr ae couvrant seulement quelques mètres carrés, soit que ‘es conditions chmatiques n ne Sr permettent … de germer, etc., etc. { (2) Cette pres, ré d'Amérique, forme un Lee re à l'embou- chure de l’oued K Ce peuplement RD avoir son 0 de la voi er à auraient pu être ap : apportées soit. ac L 20 4 Apr eo et de à la Tunisie ne em Ague, 1888-1902. DUNES DE LA BAIE D'ALGER Géraniacé es Geranium molle L. Geranium Robertianum L. Erodium moschatum L’'Hér. Erodium Salzmani Del. Silénées Silene cerastoides 1. Silene nocturna L. ach US Rob. et C. ret Eudianihe Cœli- Ross Fenzl Melandrium macrocarpum w ik. Saponaria Vaccaria L. Dianthus velutinus Guss. ées Stellaria media Gyr. Arenaria spathulata Desf. Arenaria serpyllifolia Alsine lenuifolia { nude Paron ychiées Polycarpon tetraphyllum L. var. ANAL Fe aronychia argentea Lan D capitata SN Herniaria cinerea DC. s Coriaria myrtifolia L. Oxalid: ées Oxalis cernua Thunbg. ées Linum strictum L aritimum Linum angustifolium: Huds. Zygophyllée S Tribulus lerrestris 1. Hypericinées Hypericum tomentosum L. Rhamnées Rhamnus Alalernus L. amnus oleoides ‘ébinthacées Pistacia Lentiscus L. Papilion po | euspideie Desf. T rigonella mons speliaca L; DS sulca esf, Mélilo ES Pomel Melilotus indica Al Medicago Echinus DC. ph ai Ueitée Rhode Medica inima Medicago denticulata Willd Trifolium scabrum — =. var. pe nianum Reich Lotu ulis Lotus major Sm Lotus creti Anthyllis vulneraria L.. siraga epis ottis L. Astragalus L. Vicia sativa Scorpiurus vermiculalus L. Scorpiurus sulcalus L. Coronilla juncea L. Onobrychis un ul-Gaili Larmk. Hedysarum Lune Desf. acées Rosa sempervirens L. Rubus discolor W. et N. s 4 > 1 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Potentilla reptans L. Cratægus monogyna Jaq. Myriacées Myrius communis L. Eucalyptus ue Labill. Lythrariée sde Salicaria L. Tamariscinées Tamarix qgal É Tamarix La Webb. Cactées Opuntia Ficus-indica Haw. Ombellifères Eryngium marite imu Scandix Pecten-Ven Ammi majus Ge Kundmannia sic C. Œnanthe sais M. Bieb. à C SE. Daucus gummifer Li Daucus Carota 1. ds Daucus serratus Moris. Caprifoliacées Lonicera implexra Aït. ium murale Valérianées : _Fedia Cornucopiæ Gæ _ Valerianella 2m pe de. alerianella discoidea Lois. | / Écibisote maritima ne Scabiosa monspeliensis 1. anses anses dr. Re Bellis Bellis sylustri Cyr. Atrac cuis cancellata L Cenlaurea pullata L. C es ce ps Lange mie Need DC. Scolymus hispanicus L. Scolymus grandiflorus Desf. e Andryalà integrifolia L. Cam. anulacées Campanula Rapunculus L. Jasminées Jasminum jruticans L. Olea europæa L. Phillyrea media L. odiiahn d d' énhnte de bé à mt cout: ht te: afaé cb DRE DUNES DE LA BAIE D'ALGER 337 Apocynées Plombaginées Nerium Oleander L. Plumbago europæa L. Nerium odorum Sol. (1) : ré sinuala L Gentianées Armeria bæœtica Boiss. Erythræa maritima Pers. Eryihræa spicala Per Eryihræa ramossissima Pers. Eryihræa Centaurium Pers. drones He os L. Plantago Bellardi All. : à : Plantago major Chlora grandiflora Vi. Plantago Coronopus L. Convolvulacées var. Columnæ Fa Calystegia Soldanella R. Br. Planiago serra Cuscuia pe Ten. Plantago ne Forkis Borragin ‘ Globulariacées ar Ad (EDS A Globularia ARR L. Alkanna tinciori ausch. Liüthospermum tenuiflorum 1. fils. Pine ela vulgaris L. Cerinihe major L. 1 Chenopodium murale L. Chenopodium album Verbascées Chenopodium opulifolium L. Verbascum sinuatum L. Chenopodium ambrosioides 1. Scrofulariées Atriplex patula L Scrofularia canina L. Salsola Kali L Polygonées spinosus Campd Ÿ = Si S Es Q & 3 es & ë à (ee) © à È = ÆEufragia viscosa Ben Labiées Rumezx tingitanu Lavandula Siæchas L. Polygonum maritimum L. Micromeria inodora Benth. Polygonum scoparium Req. (2?) Micromeria Græca Benth. Polygonum aviculare L. rasium majus L. Slachys hirla L. Ad rer hirsuta L. Aju I Ce en Daphne Gnidium L. Verbenacées : ec nodiflora Rich. Santalacées bena officinalis L. Osyris alba L. Thesium humile Vahl Fe ées Asterolinum RM Link et Hoff. Aristoloc t. Coris monspeliensis L. pren altissima Des Anagallis tone | Euphorbiacées Samolus Valerandi L. Euphorbia Peplis L. (1) Cette espèce, originaire de l'Inde, cultivée assez fréquemment er us s'est PF dans la bande humide (est) des dunes de Maison-Carrée, par les jon a 06 lauriers-roses et forme y np uplement AR en été, bar ses grandes fleurs +. @ : Le sie imens cdtlis dans les dunes d’Hussein-Dey, que M. l’abbé Coste a bien a ves comparer avec ceux qu cas a décrits dans sa Flore rein “ le _… t été reconnus identiques à ces derniers par le savant auteur. = 68m. de Botsoique. — xXHI. E 2, " 5 : + ke Euphorbia piericocca Brot. hl Euphorbia Paralias Euphorbia page L. Ricinus comm _ Urticées Urtica membranacea Poiret Morées Ficus Carica L. dre ren (1) Phucagrostis major Cav. Posidonia oceanic: Del. _Aroïdées Arum italicum Miller Arisarum vulgare Targ. Toz. cées Typha anguslifolia 1. ers Chamærops humilis L. Gay* Spiranthes autumnalis Rich, Iridées rs Romulea bulbocodium Seb. et Maur _ Romulea mia repars t. REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Ruscus ARS L. Smilax aspera ar. LE Desf, Liliacées,; Asphodelus A Viv.. lli mol SEE undulata Steinh. Colchic RSR filifolia Cambess. Joncées Juncus acutus L. uncus marilimus Lamk. Juncus lamprocarpus Ehrh. ar lleriana Ass Carex hispida Willd. Car lauca Carez distans L. Graminées nee cylindrica L. B. dropogon Me L Andropogon hirtus L. Roltbællia fox Desf. | È M Te de IS NO INT bts AA + ve A RON be he qu rt med da ce PE de dr “éen je: To nl es dE. :. 56 AA V2 | LR pen EN ee DUNES DE LA BAIE D'ALGER 339 Ammophila arenaria Link omus mazimus Desf. agurus ovaius fais & Oryzopsis noldion b. MA distachyon Ræœm. Ai upaniana (Giuss et S. Avena sterilis L. Brochypodium pinnatum P.Beauv. Avena barbata Brot. Catapodium loliaceum Link Gaudinia Rs PH Scleropoa ri ri Cynodon Dac Scleropoa hemipoa Parl Ampelodesmos me Link tandia marilima Benth Arun Lolium multiflorum Lamk Arundo Pliniana ire Agropyrum repens eauv a unis Trin Agropyrum junceum Beauv Avellinia Michelii Parl Monerma cylindrica Coss. Kæleria phleoides Pers. Lepturus incurvaius Trin. Melica Magnolii G. G. Psilurus aristatus Loret et Barr. Dacitylis glomerata L. Hordeum murinum var. hispanica Roth. Conifères ri AE Le inus halepensis Mill. D CE Tetraclinis rat Vahl : .Juniperus icea Poa trivialis L, Cupressus RE L. Poa bulbosa L. Festuca arundinacea Schreb. Gnétacées Vulpia geniculata Link Ephedra fragilis Desf. Vulpia uniglumis Dum. Equisétacées Vulpia longiseta Hackel Equisetum ramosissimumDest. Vulpia Myu 1. Vulpia ciliata Link Selngineless a is €: Selaginella denticulata Link Cette étude a été faite sur le terrain, d'octobre 1909 à septembre 1910 inclus. Nous remercions vivement M. Maige, professeur de botanique à l’Université de Poitiers, et M. Nicolas, chef de travaux à la Faculté d'Alger, pour tous les conseils qu'ils nous ont donnés et la bienveillante hospitalité qu'ils nous ont accordée. Nous adressons l'expression de notre reconnaissance à M. le Professeur Trabut, qui nous a fait profiter de sa connaissance appro- fondie de la flore de l'Algérie. Nous remercions également M. Stotz, Directeur de l'Ecole d'Agriculture Algérienne de Maison-Carrée, d’avoir bien voulu faciliter nos recherches, et M. E. Lejault, notre collègue et ami, à q nous devons les photographies contenues dans notre travail. EXPLICATION DES PLANCHES + Le See RECHERCHES ANATOMIQUES ET TAXINOMIQUES ‘sur les JUGLANDACÉES Par M. Paul PARMENTIER Une étude personnelle (1), concernant la culture du Noyer en France et plus particulièrement dans le département du Doubs, m'amena à entreprendre les recherches anatomiques et taxino- miques exposées dans ce Mémoire. L'existence de parenchyme ligneux dans le bois de la tige de toutes les espèces, dont l’aire est si vaste et si caractéristique pour quelques genres de la famille était bien de nature à éveiller ma curiosité. Ce caractère anato- mique, en effet, prenait, de ce fait, une importance exceptionnelle en classification. D’autres caractères aussi constants et d’une valeur aussi remarquable sont venus s'ajouter à lui. Les uns définissent admirablement la famille, d’autres, les genres. - Après cette nouvelle constatation, il serait puérile de refuser aux caractères anatomiques la place qu'ils méritent à côté des données morphologiques externes dans la description des diverses entités taxinomiques. Les adversaires de la nouvelle Ecole doivent donc abandonner leurs préjugés sans fondement et admettre de bonne grâce la collaboration intime, souvent indispensable, des anatomistes en matière de classification. # * x @ P. Air re — Le Noyer. en France, sa culture el ses produits (En 342 1° Cas. DE CANDOLLE. — Mémoire sur la famille des Juglandées (Ann. des Sc. nat., VIe sér., t. XVIII; 1862). psp Tr REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE PLAN BIBLIOGRAPHIE PROVENANCE DES ÉCHANTILLONS ÉTUDIÉS. TECHNIQUE ARRIORIOUR I NE Se 4 PALÉONTOLOGIE . . . DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES JUGLANDACÉES. SYNTHÈSE DES RÉSULTATS : a) Caractères floraux de la famille. — anatomiques de la famille c) Valeur taxinomique des caractères ton lque appliqués aux Juglandacées d) Existe-t-il des caractères ant RE genres ? d'espèces ? . . e) Détermination morphologique À ue des genres . . f) Histoire généalogique de genres déduit de l'in- terprétation des caractères anatomiques, mor- phologiques et des données paléontologiques. 8. AFFINITÉS DES JUGLANDACÉES. 9. EXPLICATION DES PLANCHES. . . . 1. BIBLIOGRAPHIE 357 2 90 Vis TiEGHEM. — a) Analomie de la fleur femelle el du fruit du En Fee (Bull. Soc. bot. de Fr., t. XVI; 1869). _ b) Traité de botanique. ne, H. BaïzLon. — Histoire des plantes (L. X1; 1892). ANATOMIE DES JUGLANDACÉES x 7 PE 69 G. BonNier et LECLERC Du SABLoN. — Cours de bolanique 01). 7° Hans SOLEREDER. — a) Ueber den systematichen Wert der Holzstructure bei den Dicotyle- donen (1896). b) Syslemaliche Analomie der Dicotyle- donen (1899). 80 Karz A. ZiTTEL. — T'railé de paléontologie, trad. par le D' Ch. Barrois (1891). 90 J. BEAUVERIE. — a) Le Bois (2 vol.; 1905). b) Les bois industriels (Encyclopédie scien- tifique; 1910). 109 C. HouzBerT. — Recherches sur la siruclure comparée du bois secondaire des Apélales (Thèse; Ann. Sc. na!. Bot., Sér. VII, t. 17, 1893). LES H. FALLOT. :== Le. Noyer (Extr. du Journal d'Agriculture pratique). 120 Th. Nicocorr. — Sur le type floral et le développement du fruil des Juglandacées (Thèse de Doctorat. — Université de Genève; Journal de Botanique de Morot, T. XVIIT et MIX, 1904-1905 130 Ch. BarrerT. — Cullure fruitière (4e édition; 1908). 149 P, Passy. — Arboricullure fruitière (1 vol.; 1910). 159 Ph. de Virmorin. — Effet d’assimilation des diverses plantes au point de vue de son importance pour l’économie rurale et sociale, ainsi qu’à celui de l'introduction et de l’accli- matation d'espèces nouvelles (G. R. du VIII Congrès international de Vienne. — Mai 1907. In. Ann. de la Soc. agron., 3° série, 3e année, t. Ier; 1908). 160 De Quixceror. — Rapport sur la cullure du Noyer (Bull. Soc. _ Agric. du Cher; 1854). 17° Romarn MARTIN. — a) Sur les avantages du Noyer greffé (Ibid.; 1865). b) Rapport sur le greffage du Noyer (Xbid.; : 1868). 344 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE ME LR 189 DUVERNIER DE HAURANNE. — Cullure du Noyer sélectionné (Ibid. ; 1904). 190 DE KERsSERS. — Cullure du Noyer (Ibid.; 1910). 200 P. PARMENTIER. — Rapport sur les champs d'expérience de la slalion agronomique (4° campagne; 1910). * * * 2. — PROVENANCE DES ÉCHANTILLONS 1° Muséum d'Histoire naturelle (Herbier Général). Paris. 20 Herbier de l’Institut botanique de l'Université de Besançon. 30 M. Nomblot-Bruneau, pépiniériste à Bourg-la-Reine (Seine). 40 M. Bernard, professeur d'Agriculture à Saint-Marcellin (Isère). 5° M. Séguenot, horliculleur à Bourg-Argental (Loiret). 6° M. de Kersers, propriélaire à Bourges (Cher). 79 M. Fallot, directeur de la station agronomique de Loir-et-Cher, à Blois. 8° M. Musy, propriélaire à Pin-l'Emagny (Haute-Saône). 2 Echantillons recueillis par nos soins dans le département du Doubs. ee J’adresse mes plus sincères remerciements à M. le professeur Lecomte, conservateur de l'Herbier général du Muséum; à M. le Professeur Ant. Magnin, de l’Université de Besançon, ainsi qu’à MM. Nomblot-Bruneau, Bernard, Séguenot, de Kersers, Fallot et Musy, pour l’empressement qu'ils ont mis à me procurer des maté- riaux d’études, sans lesquels il m’eût été impossible de poursuivre mes recherches. Je remercie également MM. le docteur Ant. Magnin (Besançon), Fallot (Blois), Bernard (Isère), de Kersers (Bourges), L. Treyve (Villefranche), Buy-Roset (Hte-Saône), Ant. Lecomte (Dordogne), l’Inspecteur d’Académie et 500 Instituteurs du Doubs, pour les _ renseignements manuscrits ou imprimés qu'ils ont bien voulu me communiquer. Lt ANATOMIE DES JUGLANDACÉES 349 3. — TECHNIQUE Mes recherches anatomiques ont porté principalement sur la feuille et la lige. A. Feuilles. — Parties étudiées sur des feuilles adultes, normale- ment développées et toujours aux mêmes points sur tous les échan- tillons. 1° Epidermes supérieur et inférieur; 20 Mésophylle; 30 Nervures médianes, secondaires et petites nervures; 49 Pétiole (base du limbe). B. Tige. — Tous les tissus ont été examinés sur des coupes transversales, radiales et tangentielles. 4. _ HISTORIQUE C'est de Candolle qui, en 1813, maugura la famille des Juglan- dées (Théor. élém., 215; 2e édit., 245; 1819). En 1824, Kunth en fit une famille de ses Térébinthacées et créa le genre Plerocarya (In Ann. sc. nal., sér. 1, IT, 343). Nuttall est le premier qui réunit toutes les Juglandées améri- Caines en un seul genre qu'il appela Carya. Vers le commencement du XIX® siècle, Leschenault découvre, _ à Java, des espèces dont il fait le genre Engelhardlia. C’est à Siebold que l’on doit le genre Platycarya qui ne comprend qu'une espèce commune à la Chine et au Japon. En 1836, les Juglandées devinrent les Juglandacées (Lindl., Na. syst., édit. 2, 180. — DC, Prodr., XVI, Il). Baillon (Hist. des pl., t. XI, p. 404) dit que les Juglandées se rapprochent des Polygonacées et des Myricées par le caractère fondamental de l'ovaire et de l’unique ovule orthotrope; quoiqu'il ne conteste pas les analogies des organes de végétation avec ceux des Anacardiées et des Bursérées, ni les ressemblances des inflores- cences avec celles des Castanéacées et des Salicacées. LAET 346 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE On a aussi comparé les Juglandacées aux Urticacées (B. H Gen., III, 398). Engler (In Syllabus der Pflanzenfamilien, 1"e édit., p. 108) place la famille des Juglandacées immédiatement avant son ordre des Fagales qui constituent les Cupulifères (Bétulacées et Fagacées). La famille des Bétulacées comprend les Coryléées et les Bétuléées; celle des Fagacées, les Fagéées et les Castanétes. Van Tieghem (Traité de bot., 2e édit., p. 1571) rattache les Juglandacées aux Cupulifères, dont elles différent surtout par leurs ‘carpelles ouverts, leur ovule orthotrope, leur fruit drupacé et leurs : feuilles composées sans stipules. Tous ces caractères les relient directement aux Myricacées dont elles différent surtout par l'ovaire _infère. G. Bonnier et Leclerc du Sablon (Cours de bot., 3° partie, : sér.. 10, 1901) placent également les Juglandées à la suite des Cupu- lifères. « Par ses fleurs diclines et disposées en épi, disent ces auteurs, le Noyer se rapproche des Cupulifères, mais il en diffère par son pistil composé d’un seul carpelle renfermant un seul ovule ortho- trope et par son fruit qui est une drupe ». C. Houlbert (Recherches sur la structure comparée du bois secon-. daire dans les Apélales, Thèse de Doctorat, p. 157, 1893) pense que les Juglandacées sont intimement alliées aux Cupulifères. La structure du bois justifie donc le rapprochement opéré par Engler, Van Tieghem, Bonnier et Leclerc du Sablon. Nous verrons pus loin si d’autres caractères Ne on ei viennent appuyer cette manière de “voir. Us ». -- PALÉONTOLOGIE ts première apparition des Juglandacées paraît s'être faite à Le | à ‘époque du B ao peer Pan sé des couches de ANATOMIE DES JUGLANDACÉES NAT la trouve dans le tertiaire d'Europe, en Amérique (versant paci- fique de l’Amérique du Nord), au Japon avec Juglans nigella -Heer. qui existait aussi dans le Dakota, l'Alaska et au Groenland. Le genre Carya est représenté dans le Tertiaire d'Europe par une certain nombre d'espèces, parmi lesquelles, la plus répandue, Carya bilinica Ettingsh., a été rencontrée jusqu’en Islande, ainsi que l'Amérique du Nord et au Groenland. Le genre Plerocarya était aussi plus répandu à l’époque tertiaire que de nos jours. Le Plerocaryr americana Lesq. existait à cette époque dans l'Amérique du Nord. Le Plerocarya denticulala Heer est une espèce commune de l'oligocène supérieur et même du Pliocène en Europe. Le Plerocarya fraxinifolia Spach a été observé dans les Cinérites du Cantal. La présence du genre Plerocarya à été constatée en outre au Mexique, dans la Perse septentrionale, au Japon et en Chine. Des fruits et des feuilles d’Engelhardlia ont été observés dans ces mêmes gisements. A l’époque tertiaire les Juglandacées eurent un habitat es plus étendu qu'aujourd'hui. Les genres Juglans, Carya et Plerocarya existèrent au delà du cercle polaire. Leur extension cireumpolaire est hors de doute et . leur origine polaire est admissible. . Le genre Engelhardiia vécut en Europe jusqu’à la fin du Miocène inférieur. L'Europe possédait donc autrefois les quatre genres : Juglans, Carya, Engelhardtia et Plerocarya. * * * 6 — DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES JUGLANDACÉES Les représentants de la famille, au nombre d’une trentaine environ, sont localisés dans les régions chaudes et tempérées de l'hémisphère septentrional. Le genre Juglans est commun au Mexique, à la Jamaïque, aux Etats-Unis, à l'Europe et à l'Asie. Le Juglans regia L. n'existe aujourd’hui en Europe qu'à l'état 348 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE cultivé, excepté dans les montagnes du nord de la Grèce, où 1l croît spontanément, ainsi que dans celles de la Perse, de Cachemire, de l’Asie Mineure et du Japon. Le Juglans regia est surtout une plante des régions tempérées de l’Europe. On le rencontre sur quelques points de la Hollande, de l'Angleterre et de l'Irlande. En France, dans le département du Doubs, il atteint une altitude de 1.000 mètres. Mais c’est là un fait exceptionnel qui n'offre aucun intérêt au point de vue de la cul- ture industrielle de la plante. On sait, en effet, qu'il n’est pas possible de tirer profit du Noyer à une altitude supérieure à 800 mètres. Les Juglans nigra L., J. cinerea L., J. californica Wal., J. rupesiris Engelm., et autres espèces du même genre, habitent les régions chaudes et tempérées de l'Amérique du Nord. u Le genre Carya appartient au versant atlantique de l’Amérique du Nord (Mexique, Texas, Louisiane et région des monts Alle- gankys). Le genre Plerocarya est surtout localisé dans le nord de la Perse, en Transcaucasie, en Chine et au Japon. Le genre Engelhardtia s'étend depuis Java et Sumatra, Penang, Hong-Kong, jusqu’en Sikkine et dans le Népaul. Il appartient donc au Japon, à la Chine et à l'Océanie tropicale. Le genre Plalycarya existe au Japon, en Corée et dans le nord de la Chine. %# + 7. — SYNTHÈSE DES RÉSULTATS a) Caractères floraux de la famille Les Juglandacées ne comprennent que des espèces arborescentes - et monoïques, ayant toutes un port uniforme, « Cette uniformité, manière très caractéristique. En effet, la symétrie de la fleur est à . ana ou moins grand SR de celles-ci ». À cette mac ‘s dit M. Nicoloff, se maintient aussi dans les appareils floraux d’une la même dans toute la famille, et il n’y a, à ce point de vue, que . quelques variations dans le nombre des espèces florales et dans le | ANATOMIE DES JUGLANDACÉES 349 j'ajouterai que la même uniformité se rencontre au double point de vue anatomique et physiologique. Fleurs mâles groupées en chatons axillaires, provenant d’un bourgeon situé sur le bois de l’année précédente; plus rarement (Carya) à la base des rameaux de l’année même. Ces fleurs appa- raissent au printemps précédant l’année de leur épanouissement. Fleurs mâles zygomorphes, quelquefois asymétriques, situées à l’aisselle d’une bractée accompagnée de 2 préfeuilles, surmontées d'un périgone composé ordinairement de 4 pièces. Etamines en nombre variable (10-36). Fleurs femelles au nombre de 2-3, en épis, portées au sommet d’une pousse de l’année. Chaque fleur est située à l’aisselle d’une bractée accompagnée de ? préfeuilles très petites surmontées d’un périgone de 4 pièces soudées à l'ovaire infère. Ge dernier est constitué par un seul carpelle surmonté de 2 larges stigmates : il est 1-loculaire el ne renferme qu'un ovule orthotrope. Fruit drupacé, à -péricarpe constitué par deux couches : l'exté- rieure verte, peu consistante (brou de noix), se détache régulière- ment ou irrégulièrement ou encore persiste et se dessèche; l'intérieure (coque) est lignifiée. Graine exalbuminée, très grosse. Colylédons oléagineux à surface très irrégulière. Particularités du fruit : Genre Juglans : péricarpe irrégulièrement déhiscent. Genre Carya : péricarpe s’ouvrant par 4 valves. Genre Plerocarya : fruit indéhiscent, bractées formant 2 ailes arrondies, latérales, situées transversalement sur l'axe du fruit. Genre Engelhardtia : les 2 bractées supérieure et inférieure forment une aile 3-partite, embrassant la partie supérieure du fruit. Genre Plalycaria : périgone nul; ailes formées par les ? bractées latérales et parallèles au grand axe du fruit. Coque du fruit pourvue intérieurement de cloisons, de bourrelets el de lames développés pendant la maturation. Les cloisons produisent la lobation de l'embryon. Les bourrelets et les Lames engendrent l'inégalité de la surface des cotylédons. : Jamais la cloison principale ou primaire ne fait défaut; elle existe Parfois seule (Juglans cinerea, Engelhardiia, Plalycaria, etc.) Une 350 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE cloison secondaire croise la primaire chez les autres Juglandées (Carya alba Nutt.). La partie supérieure de la noix, n’étant occupée par aucune cloison, est libre. Un dissa spongieux, à parois minces, occupe diverses parties des cloisons et des bourrelets des parois. Ce tissu se résorbe plus ou moins pour faire place à des lacunes qui sont très apparentes chez Juglans nigra et J. cinerea. Ces lacunes renferment encore du tissu spongieux devenu lacuneux chez J. regia. Les Engelhardtia n’ont qu'une lacune: les Plalycaria ont deux urandes lacunes latérales et une centrale occupées par du tissu spongieux que l’on rencontre aussi dans les bourrelets et les plaques des Carya. b) Caractères anatomiques de la famille OBsErvATION. — Les feuilles des Juglandacées ne doivent être étudiées anatomiquement qu'à l’époque de la maturité des fruits, époque où elles ont atteint leur complet développement. Il est à remarquer, en effet; que les jeunes feuilles ou celles d’un jeune arbre ne sont pas toujours comparables à celles d’un arbre plus âgé. D'autre part, les feuilles adultes peuvent être dépourvues des poils ‘qu’elles portaient à l’état jeune. J’ai tenu compte de ces observations dans l'étude des productions épidermiques de la feuille et les descriptions que je donne ci-après intéressent toujours des feuilles entièrement développées. J'ai étudié de préférence les folioles de la région moyenne de la feuille, en ayant soin, pour la structure du mésophylle, de prélever les coupes toujours au même point, vers le milieu d’une nervure secondaire de la partie médiane de la feuille. L'existence des poils a nécessité une explora- tion de toute la surface des épidermes foliaires. A) FEUILLE. — Poils glandulifères de trois sortes et à pédicelle 1-sérié. Les uns à pédicelle court 2-3 cellul., à glande ordinairement _ sphérique, paraissant divisée de haut en bas par deux cloisons médianes perpendiculaires l’une à l’autre, à sommet isolé du corps de la glande par une cloison circulaire (Juglans). Les autres à pédi- aguement étoilée, à parois en général régulièrement parcourue par _…— bandelettes plus un ma Lea ou anastomosées et celle également court, mais à glande très grosse, discoïde OÙ : ANATOMIE DES JUGLANDACÉES _ -851 rayonnantes (Juglandacées). Les poils glandulifères, appartenant au troisième type, sont constitués par un long pédicelle l-sérié, surmonté d’une petite glande à ouverture apicale (J. cinerea, J. rupesiris, Carya alba). — (Voy. fig. 1-14 et 19-20). Poils 1-cellulaires, simples ou groupés en faisceaux, parois épaisses (Juglans californica, J. nigra, J. cinerea, la plupart des Carya et des Engelhardtia). — (Juglans Voy. fig. 15, 16, 17 et 18.) Epiderme supérieur ordinairement recticurviligne, pariois ondu- leux (la plupart des Carya), d'une épaisseur variant entre 10 et 25 u (Voy. fig. 21-27). Epiderme inférieur ordinairement recticurviligne, d'une épaisseur variant entre 8 et 14 y. Cuticules épidermiques minces ou de moyenne épaisseur, rarement épaisse (Engelhardlia rigida, E. chrysolepis). — (Voy. fig. 28-33). Slomales répondant tous au type renonculacé, © 'est-à-dire entourés de 4-6 cellules irrégulièrement disposées; s’ouvrant au niveau de l’épiderme, nuls sur l’épiderme supérieur, ordinairement plus grands que les cellules épidermiques, nombreux et orientés sans ordre apparent; d’une longueur oscillant entre 22 et 34 u. (Voy. fig. 28-33). Plus grands chez les Juglans cultivés que chez les autres espèces de la famille (fig. 31). Mésophylle bifacial ou subcentrique, d’une épaisseur variant entre 90 et 257 u; palissades puissamment développées, constituant 2-8 assises sous l’épiderme supérieur (mésophylle bifacial) ou consti- tuant en outre une nouvelle assise moins épaisse et moins dense sous l'épiderme inférieur (mésophylle subcentrique), rarement cenirique (Engelhardiia serrata; fig. 42). Parenchyme spongieux lacuneux. Hypoderme nul, excepté chez ÆEngelhardiia Colebrooktana et E. rigida (Voy. fig. 34-44). Crislaux d'illumiralion très gros, maclés, logés dans une. vaste cellule, appartenant ordinairement à la première assise de palissades de la face supérieure (fig. 35, 36 et 38). Cristaux en oursins dans le _ barenchyme spongieux (fig. 42) et surtout dans le parenchyrme _ Vertical et le liber des nervures. (La plupart des espèces). Cristaux . Polyédriques très rares dans les nervures (Engelhardiia chrysolepis). iles nervures non immergées, reliées aux épidermes par du parenchyme clair, souvent collenchymateux. es ue et primaires des folioles également non 302 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE immergées, renforcées à la base et à la partie supérieure par un collenchyme puissant. Faisceaux libéro-ligneux de la- nervure secondaire constitué par un gros faisceau normalement orienté, disposé en croissant et surmonté d’un petit faisceau renversé, à liber tourné vers l’épiderme supérieur. Faisceau simple, rare, c'est- à-dire sans petit faisceau renversé (J. californica, Carya olivæjormis, C. alba, Engelharditia chrysolepis, E. rigida, Plalycaria strobilacea). . Nervure médiane des folioles. — Faisceau fermé constitué par un gros faisceau normalement orienté, en croissant, surmonté d’un faisceau retourné, légèrement déprimé ou concave et rejoignant presque les pointes du premier. Faisceau supérieur très rarement nul (J. californica). Péridesme mécanique (fig. 45). Faisceau du rachis (pétiole médian commun) fermé, puissant, portant latéralement vers sa partie supérieure, 1-2 petits faisceaux, Cristaux en oursins nombreux dans les parenchymes conjonctifs et le liber. B) Tige. -— Epiderme s'exfoliant de bonne heure. Périderme sous-épidermique. Liège à parois minces, à contenu ordinairement brun marron. Phelloderme à parois épaisses (Noyer à grappes) ou nul (la plupart des espéces) et occupé par 3-4 assises de collenchyme. Parenchyme cortical à grandes cellules, à parois d'épaisseur moyenne. Péricycle constitué par des ilots de fibres mécaniques (fig. 46), alternant parfois avec des massifs de larges cellules scléreuses Juglans, excepté J. nigra (?), fig. 47). Parois des fibres constituées par une assise externe plus grise, peu épaisse et lignifiée, et par une paroi interne plus claire, plus épaisse et moins lignifiée. Liber puissant, à parois minces avec fibres libériennes disposées eg bandes tangentielles dans sa moitié interne (la plupart des Juglandacées), ou plus rarement réparties dans toute son épaisseur (Engelhardia, fig. 46). Plan ligneux (coupe transversale). — Rayons médullaires rap- prochés les uns des autres, à parois peu épaisses, constitués par 1-2 files de cellules allongées, plus ou moins rectangulaires (fig. 4%, te et 54). Vaisseaux larges, répartis sans ordre apparent dans toute l'épaisseur du bois, ordinairement isolés, mais souvent aussi groupés par 2-3-5 en file rayonnante (fig. 48, 49 et 50). Fibres ligneuses : larges, à parois en général peu épaisses. D’autres cellules, paraissant dérivées de vaisseaux à faible calibre, ont leurs parois épaissies ANATOMIE DES JUGLANDACÉES 353 et jaunâtres à la façon de cellules scléreuses (Carya glabra, C. porcina, alba, lomentosa, Noyer à feuilles laciniées) (voy. fig. 51 et 54, v. scl.). Parenchyme ligneux à éléments groupés autour des vaisseaux et disposés en bandes transversales irrégulières (fig. 48, 49 et 50). Ces dernières, très apparentes surtout dans les couches ligneuses les plus jeunes (Engelhardlia et Platycaria (fig. 53), ou peu distinctes des fibres (Juglans, Carya et Plerocarya) dont elles ont même aspect et même épaisseur (coupe transversale). Moelle à cellules plus ou moins polygonales, à parois épaissies à la périphérie et minces ailleurs, ou toutes à parois assez épaisses (plusieurs Carya). Cristaux en oursins nombreux dans le parenchyme cortical, le liber, parfois aussi la moelle. Cristaux polyédriques mélan- gés ou non aux précédents, fréquents aussi dans le bois en particulier dans le parenchyme ligneux et les rayons médullaires (fig. 51 et 52). (La plupart des Carya). Coupe radiale du cylindre central. — Rayons médullaires à cellules rectangulaires, le grand côté ordinairement perpendiculaire à l'axe du rameau, à parois assez épaisses et pourvues de nom- breuses ponctuations simples. Vaisseaux ligneux très larges, à ponctuations ordinairement simples, assez rarement aréolées (fig. 56). Les ponctuations simples, parfois très grandes et cloisonnées à la façon des vaisseaux scalariformes (fig. 55). Diaphragmes vascu- laires obliques ou horizontaux, plus ou moins résorbés ou perforés de 1-2 ouvertures ovales ou cireulaires (fig. 55). Fibres ligneuses se terminant assez brusquement en pointe et à large lumen. Paren- chyme ligneux à cellules plus larges que les fibres, à extrémités sensiblement rectangulaires. Fibres et parenchyme ligneux sont à ponctuations simples. Moelle souvent résorbée partiellement et représentée par des diaphragmes simples ou anastomosés, à cellules plus ou moins rectangulaires, le grand côté dirigé longitudinalement ou transver- Salement (fig. 58 et 59). Coupe langentielle du bois. — Rayons médullaires à 1-2 files de cellules, peu biconvexes, s’entrecroisant plus ou moins entre eux et séparés les uns des autres par les autres éléments du bois. Remarques. — 1. Crislaux d'’illuminalion. — Les grandes _ dimensions de ces cristaux permettent de les voir de face à travers ; diem Le ir Ces cristaux ont pour fonction de concentrer Re FA neue — XXIL : 2%. 354 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE les rayons solaires dans le parenchyme chlorophyllien. C’est pourquoi je leur ai donné ce qualificatif. Radlkofer les a rencontrés chez Carya porcina. 2. Le faisceau libéro-ligneux fermé du péliole est mentionné par Cas. de Candoile et Solereder. Ces auteurs ne parlent pas des nervures médiane et secondaire des folioles où le faisceau est toujours fermé dans la première et très fréquemment aussi dans les secondes. 3. La plupart des auteurs ne signalent des cristaux que dans la moelle et les rayons médullaires de la tige et seulement dans les genres Carya et Engelhardlia. De son côté, Houlbert en décrit quelques-uns dans les fibres ligneuses de J. nigra, et de nombreux dans les vaisseaux du bois d’été de Carya tomentosa, C. olivæformis, C. porcina et Plalycaria strobilacea. Je n’ai jamais rencontré de cristaux dans le bois des Juglans, mais je les ai trouvés nombreux et gros dans celui des Carya (fig. 51 et 52). C’est surtout et presque exclusivement dans le parenchyme ligneux qu'il faut les chercher. 4. Aucun auteur, sauf Solereder, ne mentionne l'inégalité très pe grande des divers éléments du bois des Carya, qui donnent à ce bois, vu en coupe transversale, un aspect très spécial. Les vaisseaux de faible calibre ont perdu, dès leur début, leur fonction essentielle, leurs parois ont pris une teinte jaunâtre et se sont épaissies à la façon des cellules scléreuses, venant ainsi renforcer la résistance mécanique des tiges. | 5. On a beaucoup exagéré la netteté du parenchyme Faye qui, au dire de nombreux anatomistes, se présente, en coupe transver- sale, sous l’aspect de bandes transversales plus foncées que les fibres ligneuses. Dans la plupart des Juglans et des Carya, ce parenchyme ne se distingue pas nettement des fibres ligneuses, dont il a la même épaisseur et la même couleur. J'ai étudié ce tissu sur des échantillons de tout âge (2 ans à un siècle) et j'affirme que ce n’est qu'en coupes radiales qu’on peut déceler avec certitude l'existence du parenchyme ligneux. J’ ajouterai que ce tissu n'acquiert une netteté caracté- ristique, en coupe transversale, que dans le bois le moins âgé. le bois primaire de Carya aqualica et dans le bois secondaire (?) de certaines espèces d'Engelhardiia. Ces vaisseaux existent, en effet, 6. Solereder signale l'existence de vaisseaux scalariformes dans chez c. ne mais 8: les ai ro vainement dans le bois : secondaire des Engelhardlia. I y a probablement une erreur d’inter- prétation, occasionnée par l’aspect des ponctuations latérales des vaisseaux ouverts, lesquelles sont souvent très grandes et parfois divisées en compartiments par des cloisons scalariformes. c) Valeur taxinomique des caractères anatomiques La famille des Juglandacées est caractérisée anatomiquement d’une façon très nette : 19 Par ses poils glandulifères courts ou discoïdes ; 20 Par ses s/omales répondant tous au même type (type renon- culacé) ; 30 Par ses cristaux palissadiques (cristaux d’illumination). 49 Par son faisceau libéro-ligneux fermé de la nervure médiane des folioles ; D0 Par ses peliles nervures non immergées ; 6° Par son périderme sous-épidermique ; 7° Par l'existence de parenchyme ligneux dans le bois de la tige; 8° Par ses puissantes assises de palissades du mésophylle qui indiquent une héliophilie très accentuée et un besoin de lumière vive et directe indispensable (besoin renforcé par les cristaux d'illumination). Tous ces caractères ont une constance AE et ne compor- lent aucune exception ! 6) Existe-t-il des caractères anatomiques génériques ? Oui! Des caractères spécifiques ? Non! Certains caractères, tirés de la feuille ou de la tige, ont une Constance suffisante pour diagnostiquer la plupart des genres et des subdivisions génériques. C’est ainsi que les Juglans sont nette- ment caractérisés par la présence de massifs de cellules scléreuses alternant avec les ilots de fibres péricycliques de la tige. Les Engelhardtia le sont par la dissémination des fibres libériennes dans toute l’épaisseur du liber. =. Les Carya le sont par l'existence de cristaux RE ques et de se pi rs scléreux dans le bois de la tige. ANATOMIE DES JUGLANDACÉES 399: REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE -Juglans regia et toutes ses variétés cultivées se distinguent des autres Juglans par l'absence, sur les folioles adultes, de poils 1-cell. simples ou en faisceaux. Les nervures secondaires des folioles des Plerocarya caucasica et slenoplera ne renferment qu'un faisceau libéro-ligneux disposé en arc ouvert en haut. Les Plalycaria (P. strobilacea) ne possèdent aucun caractère anatomique qui permettent de les distinguer des autres genres. En ce qui concerne les caractères spécifiques, tous épharmoniques, “ils n’ont pas, en général, une constance suflisante et ne sauraient, _à l'exclusion des données morphologiques, être utilisés pour la distinction des espèces; mais leur interprétation concourt certaine- ment à définir les espèces. _ En résumé, de ce qui précède, on peut dire : 1° que la famille _ des Juglandacées est mieux définie dans son ensemble par les données anatomiques que par celles des organes floraux, les seuls utilisés encore aujourd’hui; 2° que certains caractères anatomiques peuvent avantageusement, par leur constance, figurer dans la diagnose des \ genres les plus importants de la famille. e) Détermination morphologique et auatoiiitué des genres Le tableau analytique des genres, donné par Cas. de Candolle dans son Mémoire sur la famille des Juglandacées, p. 26 (1), pourrait. être modifié de la manière suivante : + Fibres lib. de 1. poils 1-cell. simples ou | Ja tige dar én faisceaux . . . . /uglans. \ es ou }?, Poi ne formées par { # Le formée par ‘ une bractée sou érigones sou- dée avec un pé- js avec un À s la moitie in- à. 6 lobes. | ire. | terne liber. e massifs langent. | en faisceaux sur les épr- He dan dermes foliaires . . . Pierocaryt. du pp Fibres lib. disséminées dans loute lépais- : e pi seur du liber. < ; ë À Engethardtia- 6 * } o formée and un périgene soudé jusqu'au sommet de ire. Cri spa iques et larges éléments us tige. Nous $ Ca ovaire soudé avec 2 pond latéraux et ‘une bractée libre. . > : Prayearute ‘ANATOMIE DES JUGLANDACÉES f) Histoire généalogique des genres déduite de l'interprétation giques. Fr « L'uniformité dans le port de toutes les espèces est remarquable, dit M. Nicoloff (1). Cette uniformité se maintient aussi dans les appareils floraux d’une manière très caractéristique. En effet, la _ symétrie des fleurs chez les Juglandées est la même dans toute la famille, et il n’y a, à ce point de vue, que quelques variations dans le nombre des pièces florales et dans le plus ou moins grand dévelop- pement de celles-ci ». Plus loin, l’auteur ajoute : « Ce qu'il y a de j caractéristique dans l'appareil floral des différents genres, c'est que, à une réduction du nombre des pièces dans la fleur de l’un des sexes, correspond une réduction du nombre de ces pièces dans l’autre sexe. » a Se basant sur le degré de réduction des pièces florales, C. de Candolle a rangé ces genres en deux catégories principales. Dans l'une, il place des genres Juglans, Plerocarya, Engelhardlia, et dans l’autre, qui possède des fleurs plus réduites que celles de la première caté- _ gorie, les genres Carya et Plalycarya. ds Suivant C. de Candolle, le J. cinerea, dont Îles épis portent un grand nombre de fleurs femelles, sert de passage aux épis très . allongés et aux grappes des Plerocarya et des Engelhardtia. La’fleur des Carya est une simplification de celle des Juglans. D'autre part, si on suppose l'avortement des deux lobes latéraux du périgone des Carya et les étamines réduites à un rang, on arrivé au type u des Plalycarya. Au point de vue paléontologique, les Juglans paraissent avoir été les premiers représentants de la famille. Leur première appa- | rition date du Crétacé supérieur. On a signalé des feuilles de Juglans et de Carya depuis l'Oligocène jusque dans le Pliocène. Le Juglans uminala A. Br., voisin du Juglans regia L.. a été trouvé dans le acifique de l'Amérique du des caractères anatomiques, morphologiques et paléontolo- 358 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE de nos jours. Des spécimens ont été trouvés dans l'Amérique du Nord, en Europe, en Perse, en Chine et au Japon. Les Engelhardlia, représentés par des fruits et des feuilles, ont été recueillis dans les mêmes gisements. Le genre Engelhardliia vécut en Europe jusqu’à la fin du Miocène inférieur. Lee diery sie n no er Dion £ pa en faucaux 7 ne F pois + EN Pl FUN à + fs de cd eV = e ma | ET Re +. ds eur, ae er. ee Phbyeria | Carya- \ + n. hi 7 -— serre D CE OR PE 4 ©! EX PhdertTi Tr. RS mel de does Fig.il. — Relations des divers genres de Juglandacées. L'Europe possédait donc autrefois les quatre genres : Juglans, Carya, Engelhardiia et Plerocarya, et les Juglandacées étaient plus richement représentées autrefois que maintenant. Ces données permettent de croire que l'Ancien continent est ANATOMIE DES JUGLANDACÉES 359 le berceau des Juglandacées, dont l’espèce la plus caractéristique, Juglans regia, est encore en pleine évolution, parce qu'adaptée à des conditions moyennes de végétation, Si l’on examine attentivement l’organisation des espèces de la famille, ainsi que celle de toutes les races et variétés connues, on est frappé de l’homogénéité de structure de toutes ces plantes qui, sans conteste, dérivent toutes d’un même ancêtre commun très rapproché des Juglans actuels. Cet ancêtre ne saurait donc être un de ces derniers. Il a disparu de la surface de la terre après avoir produit deux séries de dérivation mono-à-pléiotypes. L'une des séries, représentée uniquement par J. regia, se différencie nettement de toutes les autres par des caractères anatomiques tirés de la tige et de la feuille, tout en conservant des relations étroites avec les autres Juglans. L'autre série pléiotype, que l’on peut considérer comme un groupe nodal secondaire, a débuté par les autres Juglans qui comprennent encore toutes les espèces américaines. La fleur des Carya étant une simplification de celle des Juglans due à des adaptations plus spéciales, rapprochée de l'organisation typique du bois de la tige, n’autorise à considérer les Carya comme une première série de dérivations du groupe nodal secondaire. Les Plerocarya et les Engelhardiia forment deux nouvelles séries de ce groupe secondaire. Ces deux genres diffèrent entre eux par leur périgone ainsi que par la répartition des fibres libériennes de la ti Les Plerocarya n’ont rien qui les caractérise anatomiquement des Juglans avec lesquels on pourrait les confondre. Ce sont en quelque sorte des Carya dont les lobes latéraux du périgone auraient avorté et dont les étamines sont réduites à un rang, mais dont ils diffèrent par l’organisation des éléments du bois de la tige. La figure ci-contre permet de synthétiser ces recherches généa- logiques (Voir fig. p. 358). 8.__ AFFINITÉS DES JUGLANDACÉES On a vu plus haut, que Baillon rapproche les Juglandacées des Polygonacées et des Myricées par le caractère fondamental de l'ovaire et l'unique ovule orthotrope, sans toutefois contester les analogies des organes de végétation avec ceux des Anacardiées et Fi Fe 360 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE des Bursérées, ni les ressemblances des inflorescences avec celles des Castanéacées et des Salicacées. De Jussieu range la famille parmi les Amentacées, entre les Cupu- lifères et les Salicinens. À. de Candolle la rapproche des Térébinthacées. Endlicher en fait autant et la place immédiatement à côté des Anacardiacées. Lindley réunit les Juglandacéas aux Corylacées (Corylus, Fagus, Caslanea, Quercus). Cas. de Candolle dit qu’elles se rapprochent des Pislacia et, en général, des Anacardiacées. Le genre Plalycaria permet de les rapprocher du genre Myrica. Engler, de son côté, place l’ordre des Juglandales entre les Salicacées, Myricacées, Balanopsidacées et Leitnériacées d’une part et les Fagales d'autre part. Van Tieghem rattache les Juglandacées aux Cupulifères dont elles diffèrent surtout par leurs carpelles ouverts, leur ovule ortho- trope, leur fruit drupacé et leurs feuilles composées sans stipules. : Tous ces caractères, dit ce savant, les relient directement aux Myricacées dont elles diffèrent surtout par l'ovaire infère. G. Bonnier et Leclerc du Sablon rapprochent les Noyers des Cupulifères. Houlbert pense que Juglandacées sont intimement alliées aux Cupulifères. Font Comme on le voit, les auteurs sont souvent indécis: la plupart cependant sont plus affirmatifs et croient sérieusement à une parenté intime des Juglandacées avec les Cupulifères. Houlbert vient heureu- sement appuyer cette dernière opinion par son remarquable travail sur « la structure comparée du bois secondaire dans les Apétales ». ne En étendant mes recherches à l'écorce de la tige et à la feuille sur les familles, au nombre de 11, signalées par les auteurs précé- dents, soit 34 genres environ, j'ai pu recueillir un ensemble de faits _ nouveaux qui me permettent d'émettre une opinion, ; 1° C’est avec les Cupulifères que les Juglandacées ont le plus es — Les Bétulacées, excepté quelques Carpinus et les EF. jacées ont même appareil stomatique, mêmes poils simples et lulaires, rs groupés en faisceaux chez les Quercus, mêmes e ANATOMIE DES JUGLANDACÉES où plus ou moins allongés et 1-sériés (Fagus, Quercus); existent chez presque toutes les espèces. Certains de ces cristaux, en palissades (Carpinus, Ostrya, Corylus) rappellent les cristaux d'ülumination signalés chez les Juglandacées. La nervure médiane de la feuille de la plupart des Cupulifères (Carpinus, Ostrya, Alnus, Faqus. Caslanea, Quercus) possède un faisceau libéro-ligneux constitué comme celui des Juglandacées. Ilest vrai que de nombreux autres genres (Salix, Populus, Morus, Maclura, Brosimum,, Artocarpus, Ficus, ete.) ont aussi un faisceau à peu près identique; on verra plus loin que ce caractère, considéré isolément, ne permet pas de rapprocher les Juglandacées de la plupart de ces genres. Si maintenant nous passons à la tige des Cupulifères, nous remar- quons un périderme sous-épidermique et des amas de cellules sclé- reuses entre les îlots de fibres péricycliques (Corylus, Belula, Faqus, Caslanea, etc.) identiques à ceux des Juglandacées.. Des fibres Hibé- _ riennes existent aussi dans le genre Corylus et du parenchyme _ ligneux dans tous les genres (Carpinus, Ostrya, Corylus, Belula, Alnus, Fagus, Castanea, Quercus). I n’est pas toujours facile de bien saisir ce dernier caractère lorsqu'on n’a pas une pratique suffisante des recherches anatomiques, Mais l’existence des autres, non moins importants, présente un ensemble de preuves qui me permettent de confirmer l'opinion d’ En- Fa gler, Van Tieghem, Bonnier et Leclerc du Sablon, de Jussieu, Lindlev et Houlbert relative aux affinités réelles des Juglandacées avec les À Cupulifères (Bélulacées et Fagacées). 129 Les affinités des Juglandacées avec les Myricacées, reconnues par Baillon, Van Tieghem et Cas. de Candolle, ne sont pas moins dt qu'avec les Cupulifères. Stomates, poils 1-cellulaires, poils glandulifères, cristaux, péri- cr erme sous-épidermique, alternance de cellules scléreuses avec les flots de fibres péricycliques, plan ligneux (moins le Éynep ion : x) rapprochent, en effet, ces deux familles. 30 Il æ est pas possible d'établir des affinités anatomiques entre poils glandulifères, gros (Betula, Alnus, Caslanea) ou petits (Corylus), | Les cristaux d’oxalate de calcium, surtout la forme en oursin, a par leurs grandes dimensions et leur localisation dans le parenchyme ED “0 SERGE", à s 362 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE les Juglandacées et les Salicacées, Balanopsidacées, Leitnériacées, Ulmacées, Moracées, Urticacées, Burséracées et Anacardiacées. Les Salicacées ont ordinairement les stomates entourés de 2 cellules annexes parallèles à l’ostiole: elles n’ont pas de poils glandu- lifères sur la feuille, ni de parenchyme ligneux dans le bois de la tige. Les Balanopsidacées n'ont aucun des caractères généraux des Juglandacées. Il en est de même des Leitnériacées qui possèdent en plus des organes sécréteurs à l’intérieur du mésophylle. Par le genre Cellis, dans la tige duquel on rencontre des cellules scléreuses entre les îlots péricycliques, les Ulmacées sera pproche- raient des Juglandacées; mais elles s’en éloignent par le nombre et la disposition des cellules annexes des stomates foliaires (Cellis), ainsi que par l'absence de poils glanduliféres, la constitution du faisceau libéro-ligneux de la nervure principale de la feuille et la présence d'organes sécréteurs dans le mésophylle (Ulmus, Cellis). Les Moracées (Morus, Maclura, Broussonelia, Brosimum, Dorstenia, Artocarpus, Ficus, Humulus, Cannabis) s’éloignent des Juglandacées par la structure des tiges ou la présence d'organes sécréteurs dans la feuille (Maclura, Humulus) ou encore par le mode de développement des stomates (Dorstenia). Malgré l'existence de parenchyme ligneux dans le bois des tiges des Brosimum, Arlo- carpus et Ficus, ou la composition du faisceau libéro-ligneux de la nervure médiane de la feuille des Maclura, Brosimum, Artocarpus et Ficus, ou encore l’existence de poils glanduleux chez les Morus, Dorslenia et Canabis, je n'hésite pas à méconnaître les “paie des Juglandacées avec les Moracées. . La présence d'organes sécréteurs très caractéristiques dans la feuille des Urlica éloigne aussi les Urticacées des Juglandacées. Restent les Burséracées et les Anacardiacées auxquelles Baïllon. Endlicher et Cas. de Candolle ont reconnu des airs de parenté avec les Juglandacées. Aucun rapprothement anatomique sérieux n’est possible entre ces deux groupes. Les Burséracées et Anacardiacées, très voisines les unes des autres, se distinguent nettement des Juglandacées par l'existence de canaux sécréleurs, à parois cellulaires _ très nettes, dans le liber des faisceaux foliaires (Bursera, Protium; Canari ium, Mangifera, Anacardium, Spondias, Rhus et Semecarpus) cet souvent aussi dans le liber de la tige; par la disposition ordinaire” En résumé, c'e les Juglandacées ont les affinités les plus intimes et les te carac- téristiques. éd 1. — Noyer Parisienne, tes Poil pere LPS ART Te 2. » 3 et4 SA 5 gre en: ». 5. — Juglans nigra : Poil Lg rs AU à ». 6. — Carya am » -7 et 8. — Carya glabra : Gros poils glandes vus 5 de face. Gr. 350 9. — Carya alba : Poil vu de ES * * Un , » 10. — Carya tomentosa : Poil vu de ne MR de at ms Ft "11. — Juglans nigra : pit alindutiféré. D ie or 2. — J. cinerea : A RS et Ne D » HIS ei TS. is ‘ RS ARS ESS 15. — J. cinerea : id p'aular en jaisceau: Ge MR CE ee 6. — C : EN Un e . » ‘ 17. — C. tom : — ; k rt » ( aucasica: — APS OX MES Ce * 19. — Platycarya strobilacea : Gros poil glandulifère vu de face. » * 20. — Engelhardtia rigida : ou + où ment très compiexe des faisceaux libéro-ligneux de la nervure médiane de la feuille et aussi par l'absence de tout poil glandulifère. ANATOMIE DES JUGLANDACÉES st donc avec les Cupulifères et les Myricacées que EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE 8 | Poils vus de profil el de ace AR De » ara : PLANCHE 9 "as 21. — Noyer à me : Epiderme supérieur . . + + + + : - + Gr. 320 S 22 Fate st — PS, cu * 23. N. un — CD et AR ON Te de » : » 24. — Éabanitis chrysolepis -— Pa te * » 25. — Carya a — Re chiens » amara » 26, — pour strobilasen:: » 27 et 28. — Pterocarya stenoptera RS je re > D Le : Epiderme inférieur nue 30. — Platycary ee °? 31 — Noyer "ar …, ne nigra ee HR a porcin ; REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE PLANCHE 10 et 35. — né Chaberte (semis). Coupe transversale du limbe. cristal d’illumination TN. Franett ‘ per 6 transversale di Pas Crée, Mr d'illuminati tes 'N. Chaberte (greffé) : Co gp pans du. inbe. — hat stenoptera ra . — Noyer de la St-Jean 2. — Engelhardtia serrata — E,. Colebrookiana . — Platy:arya strobilacea LS PLANCHE 11 tn amara : Nervure médiane. — coll., collenchym. ; Fe is spicata : Pare Reine “coriieal “ liter AE RE AN TL 0 M D: se ; da, fibres péricycliques; f. L., fibres libériennes; lib., . — Noyer à feuilles ra Périciele (e. are — C. ut : ' massifs scléreux; f. p., fibres péricycliques. . ne: se Noyer Chaberte: Bois (c. transv.). — p. lign., are hyme isseaux ; f. ép., bandes ligneuses à Le ns médullaires . rap rs.). 50. — - Engelhardtia serrata : Bois (c. transvers.). Re .— Rue aquatica : Bois (c. transv.). Gr. 350. — v. sel. Re scléreux; cr. cristaux: {. liq., fibres ligneu ee radiale). Gr. 350. — cr., cristaux déss te parel NOTES BIBLIOGRAPHIQUES E. SrRASBURGER. — Ueber PCR QE RARE 27 Ursachen (Jahrb. : : für Wissensch. Botanik, 1910, p. 427-520). ENS “ Dans ce mémoire touffu, STRASBURGER d’une part apnotte des ae nouveau ss es uns stclogian ues, les autres expérimentaux, et d'a Er. ie il discute “où diverses théories actuelles sur la question du Atiee minisme se si Hr Ho Cu s pieds +; de Mercurialis annua, dont les fleurs 1 Ç ont ce fondées as Fa pollen 1 formé dans de rares fleurs 7 appa- F5 er rues $ i nné 907 graines, dont 148 ont pros ces. "00 ; nouvelles Dante étaient nus Fe ce qui concorde avec les idées que ST Be ge 9 a émises en 19 se ‘3 In Le nl, des pieds c” pot Rai Que, fleurs e ont donné RSS Le par auloféconction 74 grair se sn ont fou 6 pieds, ious C". AE : TRASBU RGER pére que la meilleure voie à suivre pour ER erles de. Causes Pééihiôre s de la détermination ei chez les végétaux — AS el rage chez les animaux — tbuinélique : “EE La phylogénie de la : Sraunté des Phatiée coDe para ait lui per-. FE Fi y Mettre d'affirmer r que les grains de a n des Phané ans dioïques _ _ sont tous rairement à CORRE s, qui pen ne Eu: parmi les grains # # a % ®œ T © a —— œ nd 2 — ® C2 ee FE ep} _ 80 [= œ É . ne) EE » en CA @® a pp 2 & © œ ee) F [= es = [a © EE > = ( En es LL. “# 5 © T +05 E el @œ e [@] © = pal ms @œ cm FU CES e" a un © [e) se de © = er © [= # ) ei Ta < oo ‘ü © 5 £ 5% œ° eu rS = œ =) ce = 2 _ cette potentialité est rs les pieds Q plus forte que la potentialité =" d'une moitié du pollen formé sur les pieds ç, elle est plus faible que. uissance C de tous les pate s de pollen, dans les ges ules nee sur ed c, et inversement elle dépasse la puissance © de tout le sque celui-ci est formé dans des fleurs # te sur des _ comme le prouvent les expériences relatées plus hat BURGER croit que la JP Page des deux degrés de la onde rec divisions réductionnelles, de même que chez les ues. Il a pu vérifier étornent sur une ee re D la Lou se Lies By He pe car les spores y t perm . ainsi l'étude de la nt rer ine mai A a cherché à vérifier, es les Angiospermes, cette hypo- 566 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE chaque rares re. C ne de ces coupes té Las sur un slig- mate: chaque coupe contenant de 150 à 20 ns de pollen, et chaque ovaire 300 0 vules, tous les grains de Hollent pouv aient jouer un rôle fécondateu Les résultats Dbtééus PAT l'étude du _. des plantes Ne des graines ainsi formées, au u de donner autant de qu comme {h A ement A y dep LE Le prévoyait, ont Sa en moyenne 100 © pour 175 it ce fait, FL aire dans une Aer mo mesure aux prévisions théoriques, leur est conforme par u utre côté, en ce qu’il vérifie # à toute de hauteurs de Pan hôte de Rhératere U er il s de DORA capables de donner des ; d’autres ee RASBURGER pense ne pouvoir expliquer l'écart des ats Re el es anse théoriques qu’en adme nt que dans at he ut a u moins dans ke race qu'il à Ê s gra de pollen "Ls pote tia AUté d @ * des “grains de Paie ne alors dépassée par la puissa ance Q des œufs dans plus de la moitié des cas. D'autre art l'auteur a tenté de faire les ue études sur Helodea canadensis, objet très favorable pour ces recherches, à cause de la wrande taille des grains de pollen, du fait qu'ils dr irot unis en trades, et de ce que la séparation des pieds d' et des pieds Q est aisée. 1 a acclir onn i L is au - tétrades (Omm2xXOmm3 environ), et du fait que à maturité elles flottent, Haies sur l’éau. Ces expériences sont en voie d’exécution- D'u re côté, le savant bota ue a cherché dans Mie Iaheree . De fait s cf s 11 autres. de ce ge RRRÇARRE et réapparaissent dans la division homéotypique + mêmes faits M eproduisent dans les ap amane réductionnelles de la cellule-mère du sac embryonnaire, et se retrouvent ne jus CAR omatiques ‘(sommet t des oies): chez les pieds plus gros et plus longs. Il + jnelle que, chez d’autres Angiospermes dioïques, on con ait PR me. cas de dimophisme analogue, quoique beaucoup moins | accusé (Spinac nacia oleracea, Cannabis saliva, Mercurialis annua). . Il a cherché des différences histolog iques entre les divers grains ‘de “refel Le An de les ue + ‘en corrélation avec les différences de A SE l a étudié à int de vue la taille des nucléoles, noyaux, ‘ete, mais n’a rien ue A NOTES BIBLIOGRAPHIQUES que la similitude parfaite du mode de formation des prie chez les animaux et les Lee Ernst permet de rapporter aux mêmes causes la Aétorinin ation du chez les uns et chez les autres. Mais ici cinetisent car di fMicultés l y je des cas de par thénogénèse animale où des © pen ue aux FES de l'œuf non féc ondé. Dans certains cas (STEV VON BAEHR) € Éta ne dire des œufs non réduits, diploides : ( apogamie de °s. cent là quelque chose de comparable à 4 l'apparition de tete. ss Pa des pieds © de Mercuriale. ais chez les Aphides, il y a de plus, contrairement à ce qui a lieu compliquent la question : Les ENS diploïces du soma A contiennent 2 hélérochromosomes. il ou bien : ns nca © ont 2 hét. de même taille; o" ont ? hét. de aille née Donc, les He us des œufs des É doivent unie une modification pour se quérir K | caractéristique hét érochromos som t les C' issus de ce tp Lee oduisent es PES sexuelles, et to a les spermatorordes el in s œufs ainsi re ont que hétéro- non La fusion d’un ous ide et d'u 1 œuf Fe e donc à un Zygo ea 2 PE D qui EE 40 el, He e les œufs 5 ue (1 hétérochr.) nt des “e ee pro ce bien la Le er prennent les hétérochromosomes au déterminisme du sexe. S S \ à hromo ë diffu pi le centrosome, général chez les Animaux, n'exis 3 Fe Lis énéral pas, Moins à l'état différencié, chez les végétaux supérie ais, dans les abeilles, les fourmis, d’après MEvES “he c* provien- draient d'œufs parthénogénétiqu es ayant subi la >remière division s réductionn sue, et par conséquent possédant le nombre haploïde de chromosomes. 11 y aurai là parthénogénèse vraie. Datours Y. DELAGE a obtenu par parthénogénèse vraie un ces faits vont- ils à l'encontre de l'idée de STRASBURGER, que tons de œufs sont ©, et tous les grains de pollen G'? Il ne le croit i voir idérant cette a? comme représentant la Condition primitive des choses, il envisage les cas ci-dessus € tnt secondair res, analogues aux cas de po nr op “ee sper- 0zoïdes observés chez € quelques animaux (Paludina, Pygaera). GER discute alors la théorie de l'hérédité me Ci du se Ête c ères $ »posés sont tous deux p sents dans les deux sortes d'individus d’une espèce dioïque, aussi bien que dans ur 2 de ae idu Ru og A hermaphrodite. Sans cela, t pas possible de voir apparaître ue fleurs d'un 0 eds de Mereuriale _ cape opposé, ni par castra- S re secondair sexe opposé (castration A ARD. individus “ynantromorphes de J. PÉREZ). — autres faits appuient msn cette manière de voir : formation de Fains de pollen tu de ovaires de Fosa arvensis | M. Ans Rs), de Pare (M. Morcrarp), formalion de a dans les micros es de Muraiifa: quadrifolia (SHaATTUCK), etc. Ces laits montrent S. caractères sexuels opposés ein dans un mêm u, mais l'un étant piporinent et cachant l’autre. ÿ dans les Mercuriales, des différences de rar entre les Berre) des c et des et qui : _ 368 REVUE GÉNÉRALE. DE BOTANIQUE et dont le revenu est destiné à assurer le traitement d'un Conser- de Caen, vient d’être nommé Professeur de Botanique à la Faune des Sciences d'Alger. _. d’ être nommé Maître de Conférences à la Faculté des Sciences CA auteur pense que lors des Loge de maturation tous les carac- EL” tères rm d'une espèce donnée ni transmis aux descendants, L mêm 1 ux sexes. les. lantes, on n'a aucune indication sur la nature de UR à mater les idées LSON, envisagean t des ditéronces qualita- tives entre les divers œuts, hs à re pousser ie de Boveri, croyant à des | nd at \Jecre et malgré les Résnliats négatifs qu tree FoRDe jusqu’à présent ‘les recherches à ce sujet (MAUPAS, NussB tc.), _. teur pe cs pois urrait arriver à influencer le se ee organismes LS REmS n faisant agir ns excitations Nantes sur ls tissus éonratres rés jeune Jean BONNET. CHRONIQUES ET NOU VELLES M. Edmond Perrær, Directeur du Muséum d'Histoire naturelle est au‘orisé à accepter le LEGS ERNEST DURAND $ ’élevant à 150.000 fr. vateur de l'HERBIER COSSON. + * * M. René Marre, Maitre de Conférences à à la Faculté des Sciences * : * *# . C. Houar», Préparateur à la Faculté des Sciences de, Paris, en. * x * Revue générale de Botanique Ducellier. phot. Dunes Tome > 3, Planche 6 Revue générale de Botanique Tome 23, Planche 7 Duce Fes ï : ‘lier, phot. * Bertin sc. PPT PIE A Dunes de la baie d'Alger Revue générale de Botanique Tome 23, Planche 8 Parmentier del. LILE. LE Bio! FRERES Berlin sc. Juglandacées ee Revue générale de Botanique larmentier del, 22 HE Cr ont FRÈRES Juglandacées 25 Tome 23, Planche o 23 2h 7 Bertin sc. Revue générale de Botanique Tome 23, Planche 10 sr I Juglandacées Revue Générale de Botanique Tome 23, Planche r1 © D A? D eat Q 649 LA Jf ? "NN" K ( 2 A )} S! 4 L# ; pe à Lo c Pad RE f F k G° DT (7 OUR OÙ ST (pre JAY 0 ES À if >< dbdendt 55; GA Te SSSR ice Le BiGor FRERES Bertin sc. È Parmentier del. Juglandacées REVUE GÉNÉRALE. BOTANIQUE M. Gaston BONNIER MEMBRE DE L'INSTITUT, PROFESSEUR DE BOTANIQUE A LA SORBONNE TOME VINGT-TROISIÈME Livraison du 15 Septembre 1911 Entered at the New-York Post Office as Second Class matter. PARIS LIBRAIRIE GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT 1, RUE DANTE, 1 1911 LIVRAISON DU 15 SEPTEMBRE 1911 L. — CONTRIBUTION A L'HISTOLOGIE ET A LA PHYSIO- LOGIE DES RAYONS MÉDULLAIRES CHEZ LES DICOTYLÉDONES ARBORESCENTES (avec figures dans le texte), par M. ‘Th. Nicoloff. II. — NOTES BIBLIOGRAPHIQUES. Victor sage — +0 a de maturation dans sé deux ep. »nd Second ue À. Denonne. — Sur la coexistence de la ns et d’une subdivision des chromosomes à l'état quiesce J. GRanier et L. Boucr. — Sur les cinèses RE chez Endymion nutans. e À rte et H. Hoven. — Observations sur les structures protoplasme d°s cellules végétales. #. A — Alcune RER _— ges Lis aps Curronp Dosezi. — Contributions of the cytology of the Bac- teria. IH, — CHRONIQUES ET NOUVELLES. . . . . . . CONTRIBUTION A L'HISTOLOGIE ET À LA PHYSIOLOGIE DES Pere Rayons médullaires chez les Dicotylédones arborescentes Par M. Th. NICOLOFF Les rayons médullaires, par les dessins qu’ils impriment au bois des différents arbres, ont dû attirer depuis longtemps l’attention des observateurs; mais leur étude détaillée n’a commencé qu’à l'époque où des recherches histologiques approfondies ont fait connaître les grandes lignes de la structure du bois secondaire, c'est-à-dire environ vers la moitié du siècle passé. Cependant les fondateurs de l'histologie contemporaine comme Hartig (1), Sanio _ (2et 3) et autres ont réservé dans leurs descriptions une si petite _ Place aux rayons médullaires que leurs données ne peuvent avoir à présent qu’une importance historique. De Bary (4), le premier, reconnut que les rayons médullaires _ des dicotylédones sont, en général, formés de deux espèces de cellules, les unes allongées dans le sens radial, les autres ou bien plus hautes que longues, ou encore isodiamétriques en coupe radiale. 1 donna aux premières le nom de cellules couchées (liegende Zellen) ét aux secondes celui de cellules dressées (stehende Zellen), sans .… () Hartig. Beitrâge zur vergleichende Anatomie der Holzpilanzen. (Bot. Zeitung, 1859 9). (2) Sanio. Vergleichende Untersuchungen uber d. Element. des Holzes. (Bot. itung., 1863, n° 11, p. 85 ff.) (3) Sanio. Vergleichende Uniersuchungen üb. die Zusammenseizung des Holckorpers. (Bot. Zeig. 1863). V. aussi Schacht. Der Baum., Zweite Auflage, Berlin, 1860. (4) De Bary. Vergl. Anat., p. 501. F gén. de Botanique. — XXII. 25. Ë dont la dimension égale celle des ponctuations aréolées de ceux-Cl. _ quelquefois même on n’y trouve qu’une, deux, ou même aucune “ _ rangées ont leurs cellules plus courtes dans le même sens, et deux a fois plus hautes. Aux endroits où le rayon touche à un vaisseau, les 370 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE d’ailleurs entrer dans des détails sur la signification physiologique que peuvent avoir ces deux espèces d'éléments. En 1882 parut le travail de Schulz (1) qui se proposait d'étudier les dispositions mettant en communication les cellules du rayon, d'une part, et les vaisseaux et les trachéides de l’autre. En ce qui concerne spécialement les Dicotylédones, il se demandait, entre autres, s’il n'existait pas chez elles une différenciation entre les deux espèces de cellules rappelant celle que l’on rencontre dans les cellules du rayon de quelques Abiétinées. L'auteur trouve que là où les rayons touchent à des vaisseaux leurs cellules montrent des pores correspondant aux ponctuations de ceux-ci; la même chose se produit si, au lieu d’un vaisseau, on à affaire à une trachéide. . Les fibres se trouvent en communication avec les cellules du rayon par des pores rares. Ayant examiné une assez grande quantité de végétaux appartenant à différentes familles, Schulz établit, d’après la grandeur et la structure des pores, trois types de rayons. Il trouve le premier de ces types dans le Drimys Winleri qui ressemble, au point de vue de son bois et de la ponctuation de ses rayons, à la plupart des Conifères. Les Cupulifères (à l'exception de Belula) offrent un autre type. Ici, les rayons médullaires sont formés par des cellules ayant, dans les parois avoisinant les vaisseaux, des pores simples Cependant les rangées cellulaires qui occupent le milieu des rayons larges ont dans les parois accolées aux vaisseaux des pores rares, ponctuation (Carpinus, Alnus cordifolia, Corylus Avellana, Fagus silvatica, Caslanea vesca). L'auteur cite une quantité de végétaux chez lesquels se trouvent les mêmes dispositions. Au moment où il les examina, toutes les cellules des rayons, qu'elles aient des pores ou non, possédaient de l'amidon. — Les rayons les plus intéressants que Schulz ait découverts sont ceux des Salicacées. Dans les Salix (S. fragilis, S. penlandra) certaines rangées cellulaires du rayon sont formées de cellules allongées radialement, tandis que les autres qu P. Schulz. Das M. PARA ENR und seine Beziehungen zu den lite Elementen se Hors. Berlin, 1882. 4 RAYONS MÉDULLAIRES 371 cellules hautes (cellules «dressées ») offrent de nombreux pores; les cellules, «couchées », au contraire, ne présentent pas de pores du côté des vaisseaux. En les soumettant à l’action de l’iode, l’auteur constate que toutes les cellules du rayon, sauf les cellules « dressées », voisines des vaisseaux, contiennent de l’amidon; l'expérience a été 4 répétée pendant l'hiver à plusieurs reprises avec le même succès. l En résumé, Schulz arrive à cette conclusion que le rôle des pores, entre les cellules des rayons d’une part et les vaisseaux et les tra- 3 chéides de l’autre, est d'établir une large communication entre tous : ces éléments. Il serait superflu, pour notre but, de s’arrêter à tous les travaux qui, traitant de l'anatomie de différentes dicotylédones à l’un ou 3 l’autre point de vue, apportent, en passant, de nouveaux détails. : _ Citons seulement Caspari (1), qui a donné le nom de « cellules du à bord » (Kantenzellen) aux cellules « dressées » formant aux bords des rayons des files isolées ou bien des plaques verticales à une seule série de cellules, ainsi que Russow (2) auquel on doit les premières recherches sur les méats intercellulaires du tissu qui nous occupe, et passons au travail spécial de Kny avec lequel l’étude des rayons médullaires fait un nouveau pas. . Dans son travail, Kny (3) examina minutieusement plusieurs dicotylédones, rectifia quelques assertions de Schulz et étudia plus Spécialement Salix fragilis et Æsculus Hippocaslanum. Il constata _Qu’entre les cellules « couchées » elles-mêmes ainsi qu'entre elles et les cellules « dressées » se trouvent des méats intercellulaires, tandis que ceux-ci manquent entre les rangées des cellules courtes et dressées. A la suite de cette constatation, il proposa de donner aux cellules « dressées » de de Bary le nom de cellules palissadiques, et aux cellules « couchées » celui de cellules mérenchymateuses. Kny _ Attira également l'attention sur les petits pores qui conduisent des Méats intercellulaires vers l’intérieur des cellules « couchées ». — À (1) Caspari. Einige fossile Holzer Preussens, nebst kritischen Bemerkungen Über die Anatomie des Holzes und die Bezeichnung fossiler Hülzer (Schriften d. Physik. — Œkonomischen Gesellschaft zu Kônigsberg, 1887, p. 27). (2) Russow. Zur Kenniniss des Holzes, insb. des Coniferenholzes. (Bot. Cen- tralbl. 1883, p. 35 du tiré à part). 1.19 Kny. Ein Beitrag zur der Markstrahlen dicolyler Holzgewächse. (Ber. d. d. bot. Ges. Bd. VIII, 1890). 372 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE l'endroit où les cellules palissadiques touchent aux fibres, leur membrane est munie de pores espacés en forme de fente; si elles touchent au parenchyme ligneux ou bien aux rares fibres de rem- ‘placement, elles ont un plus grar.d nombre de petits pores à contours isodiamétriques. Se basant sur ces observations histologiques ainsi que sur quelques expériences qu’il entreprit pour expliquer les fonctions des deux espèces de cellules, l’auteur arrive à cette conclu- sion qu’au point de vue physiologique les cellules palissadiques prennent une place intermédiaire entre les .cellules mérenchy- mateuses du rayon et le parenchyme ligneux. Elles ont avec les premières ceci de commun qu’elles établissent des relations dans le sens radial vers le cambium, et elles ressemblent au parenchyme ligneux par leur allongement dans le sens longitudinal et par leur application intime les unes contre les autres. Chez les espèces où les vaisseaux ne communiquent qu'avec les cellules «dressées», il y a encore une autre différence dans la fonction des deux espèces de cellules, différence qui consiste dans la part inégale que prennent ces deux espèces d'éléments à la conduction de l’eau. Presque immédiatement, après le travail de Kny parurent les recherches de Strasburger (1) où les rayons médullaires d’un certain nombre d'espèces sont étudiés également avec grand détail. Les observations de Strasburger traitent surtout de l’histologie et font voir la diversité des structures, mais l’auteur a tenu compte égale- ment du contenu des différentes cellules des rayons au moment de l'examen. Les Salicinées déjà étudiées par Schulz et Kny, furent reprises. Dans le Salix viminalis, pris comme exemple, les rayons * médullaires ne diffèrent pas beaucoup de ceux de S. fragilis. Dans l’une et l’autre espèces les méats intercellulaires se développent “seulément entre les rangées de cellules « couchées », quelquefois entre celles-ci et les cellules « dressées », mais pas entre les files de ‘cellules « dressées ». Les parois des cellules « couchées » qui touchent aux vaisseaux sont privées de ponctuations. Cependant, malgré ces _différenciations, Strasburger n’admet pas la dénomination de Kay et préfère garder celle de de Bary (v. la description de Drimys). Pendant la période végétative les cellules « couchées » et les cellules | « dressées » qui ne communiquent pas avec les vaisseaux renfer- {1) Strasburger. Histologische Beitrâge, 111, Leitungsbahnen. ment de l’amidon; tandis que les cellules « dressées » communi- quant avec les vaisseaux en sont dépourvues. Strasburger pense que cette répartition de l’amidon ne justifie pas l’idée de Kny pour lequel les cellules « dressées » serviraient plus spécialement à l’'emma- gasmement des matières amylacées ; il pense que leur destination est plutôt d'entrer en relation avec les voies conductrices où elles empruntent de l’eau et auxquelles elles transmettent des matières de réserve. D'un autre côté, il est d'accord avec Kny pour recon- naître que les cellules « couchées » servent, principalement à la conduction; elles transmettraient aussi aux cellules « dressées » leur contenu. La présence des méats uniquement entre les cellules « couchées » serait en rapport avec la fonction qu'ont ces cellules de conduire les matières nutritives. L'étude des rayons médullaires des dicotylédones a été complétée dicolyler Kräuter und Slauden (1). Quoique ce travail ne traite pas des Dicotylédones arborescentes, nous le mentionnons ici car les constatations de l’auteur sont importantes pour comprendre la signi- fication des différents éléments des rayons dans les arbres. L'auteur s’est justement proposé de rechercher si les différenciations consta- tées par Kny et Strasburger chez les dicotylées arborescentes pour- raient se rencontrer également chez les dicotylées herbacées. Ayant examiné soigneusement un grand nombre de végétaux, il conclut Que chez ces plantes la différenciation en deux espèces de cellules ést bien moindre. Lorsque les rayons ont des cellules « couchées » et des cellules « dressées » et que ces deux espèces d'éléments tou- chent à un vaisseau elles communiquent toujours par des ponctua- tions avec celui-ci. Les méats sont aussi bien développés entre les Cellules « couchées » qu'entre les cellules « dressées ». D’une façon générale, les cellules « dressées » forment la majorité des rayons chez ces plantes. Puisque les conditions de vie des végétaux non arborescents sont différentes de celles des arbres, nous pourrions, jusqu’ à un certain point déjà, saisir la fonction des cellules « dressées » et des cellules « couchées » par leur développement comparatif chez les Végétaux non arborescents, et nous pourrions déjà présumer (D Ad. nd Beitrâge zur Kenniniss der Marksirahlen dicotuler Kräulte : Hnd Slauden. (Bot. Centralbl., 1894). RAYONS MÉDULLAIRES 373 Par le travail de Ad. Herbst, Beiträge zur Kenninis der Markstrahlen + 374 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE que le plus petit nombre des cellules « couchées » chez les herbes serait en rapport avec la moins grande nécessité qu'il y a ici pour l'apport des matières nutritives à de grandes distances dans le sens radial. On ne manquerait pas de remarquer qu’un essai de généralisa- tion des données histologiques sur les rayons médullaires des dicotylédones arborescentes tendant à préciser les limites de diffé- renciation de ce tissu n’a pas encore été tenté, ou bien que, lors- qu'il l’a été, on a voulu attribuer à un grand nombre d’arbres des < structures qui ne se rencontrent que dans peu d’espèces. D’un autre côté, le rôle physiologique qui est dévolu à chacune des deux espèces de cellules n’est pas définitivement fixé (1). Il est certain que ce rôle ne sera saisi qu'avec l’examen du contenu des différentes cellules aux différentes époques de l’année. Des observations sur ce point ne manquent pas; en examinant la structure du bois de _n’importe quel arbre, on a très souvent attiré l'attention sur les matières que contiennent les cellules de ses rayons médullaires, et si, malgré cela, ces observations ne sont pas encore suffisantes, c’est qu'elles ont été effectuées en passant et non pas aux saisons pro- pices à la solution de la question. En effet, comme on le sait surtout depuis le travail de Fischer (2), les deux principales matières de réserve des arbres, l’amidon et le sucre, ont pendant l’année deux maxima et deux minima. Pour l’amidon, par exemple, le premier point maximum est atteint au moment de la complète régénération, au mois d'avril. Lorsque l’arbre pousse et développe ses feuilles, il dépense son amidon, de sorte que, vers le milieu et la fin de juin, _ on a le premier point minimum. Après cette époque, l’activité assi- _ milatrice des feuilles excédant la dépense des matières nutritives, lamidon commence bientôt à se déposer dans le végétal, et en automne, au moment de la chute des feuilles, a lieu le deuxième _ point maximum; enfin, par l'influence du froid de l'hiver et peut- être par d’autres causes encore, suit le deuxième point minimum.— à I est clair que pour saisir, par exemple, l'importance des cellules . (1) D'autres recherches sur les rayons medullaires des dicotylédones ont été publiés encore par E. Schmidt : Ein Beitrag zur Iniss der va im secaniar:n Holze. (Rev. Trav. bot. néerl. 1908). (2) A. Fischer. Beitrâge zur physiologie der Holzgewâchse (Jahrbücher für . Wissensch. Botanik. XXII). Voir aussi les importantes recl (Revue Générale de Botanique, 1904). juantitati de M. Leclerc du Sablon RAYONS MÉDULLAIRES 375 # du rayon comme endroit d'emmagasinement des matières amylacées, ; des observations faites pendant les périodes où l’amidon est en partie ou complètement dissous, ne seront pas suffisantes. Quelques auteurs ont voulu cependant tirer des conclusions de pareilles observations. L'évolution de l’amidon pendant et immédiatement après la première période maxima m'a semblé de beaucoup la plus intéressante pour la question qui nous occupe, car la dissolution _graduelle de l’amidon qui est transporté rapidement sous forme de sucre, se fait, à ce moment, beaucoup plus rapidement, et il est plus facile de suivre la façon dont se comportent les deux espèces de cellules comme magasins de réserve amylacée et sucrée. Un examen des réserves des rayons, au moins dans quelques Salix, pendant l'hiver, m'a semblé également nécessaire. Un tel examen s'impose à présent, surtout depuis les dernières recherches de Kny sur le * Turgor der Markstrahlzellen » (1). Comme on sait, Kny a fait d'intéressantes observations, en constatant que l'hiver les cellules ie dressées » communiquant avec les vaisseaux sont très fortement turgescentes : les cellules « couchées » le sont moins, quoique tou- jours plus que les cellules « dressées » non voisines des vaisseaux. Quelles seraient la cause et la signification de cet état de choses ? dans les conditions ee He à Parmi les végétaux qui seront examinés indiquées ci-dessus, se trouvent tout d’abord Salix et Æsculus comme étant ceux dont les rayons médullaires sont les plus diffé- renciés parmi les dicotylédones étudiées. Viennent ensuite une série d'arbres dont les rayons médullaires n’ont pas été étudiés jusqu'ici avec détail: l'étude de l’histologie des rayons médullaires étendue à un plus grand nombre de dicotylédones arborescentes permettra, il me semble, de se former une meilleure idée sur la structure de ce tissu et rendra plus facile la compréhension de sa physiologie (2). alix (S. fragilis, S, viminalis). — Il serait superflu d'exposer ici PME Pre TE wir, oo) Kny. Der Tur rg?r der Markstrahizellen. (Sonderabdruck. aus den « Land- schaftichen eng Ban ee XXVII Lo Ergänzungsband V, etc.). las ® Ces reche commencées depuis assez nee dans le - plusi toire de M. ttes re et continuent un iujet que M. Kny é i pu les s poursuivre à et c’est seule- s de les continuer: ew,et à M. r'ont aimablement permis d'utiliser les moyens de ya m'ont facilité le travail sous plusieurs rapports. 376 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE la structure détaillée du bois de ces plantes dont le lecteur trouvera la description dans Kny et Strasburger. Je rappellerai seulement que chez elles les rayons sont à une seule série de cellules, qu'ils comprennent des rangées radiales de cellules « dressées » et d’autres de cellules « couchées », et que les dernières ne sont pas en commu- nication avec les vaisseaux par des ponctuations, tandis que toute cellule « dressée » qui confine à un vaisseau communique avec les deux espèces de cellules des rayons Les fibres du bois n’en contiennent pas celui-ci par de larges pores (1) (fig. 1). Les méatsintercellulaires se développent seule- ment entre les ran- gées des cellules «cou- chées» et, à un moin- dre degré, entre des rangées de cellules « couchées » et de cellules « dressées ». A tous ces points de vue, les deux espé- ces ne présentent pas de différences sensi- bles de structure. 2 février (S. fragi- lis). — Des coupes radiales dans de toutes jeunes bran- ches montrent que n’ont pas d’amidon. non plus, tandis que l'écorce et les éléments entourant la moelle en sont faiblement pourvus. Les branches plus âgées se comportent autrement. L'écorce et les parties périmédullaires contiennent bien plus _d’amidon que dans le cas précédent. Les fibres et le parenchyme ligneux en sont dépourvus, mais l’amidon commence déjà à app (1) Je dois ajouter ici ee "il m'est arrivé de voir dans mes préparations, r des quoique excessivement rarement, certaines cellules « couchées » dév és | bide is-à-vis des vaisseaux ne aussi bien que les cellules « dressées », ES te à SNS OA e S . RAYONS MÉDULLAIRES 34 . raître dans les rayons en petites quantités ; à l'exception des cellules « dressées » voisines des vaisseaux, les autres cellules « dressées » ont des grains d’amidon autour des noyaux. Chez les cellules « couchées » ces mêmes grains sont disposés en files suivant leur axe longitudinal. Les parties des rayons qui se trouvent du côté du cambium sont un peu plus pauvres en amidon que les autres. Les différentes branches de la même épaisseur se comportent différem- ment ; il y en a dont les rayons en sont encore tout à fait dépourvus. On trouve du sucre, quoique en petites quantités, dans les vais- seaux, les fibres, le parenchyme ligneux, ainsi que dans les rayons médullaires ; on le constate dans les deux espèces de cellules, qu’elles touchent ou ne touchent pas aux vaisseaux. Les branches de difié- rents âges se comportent au point de vue de leur richesse en sucre de la même façon. 6 mars. — Les deux espèces montrent presque les mêmes réactions qu’à la date précédente. La région extra-cambiale con- tient beaucoup d’amidon. Le bois en renferme dans le parenchy me, les fibres et les rayons médullaires. Les deux espèces de cellules con- tiennent de l’amidon, mais les cellules « dressées» en sont presque totalement remplies tandis que les cellules « couchées » en ont moins. Dans le S. fragilis les rayons sont partout également riches en amidon, alors que dans le S. viminalis l'amidon diminue quand on s'éloigne de l’assise génératrice (branches de 4 ans). Les parties périmédullaires des rayons, quoique formées presque exclusivement de cellules « dressées », sont très pauvres en amidon. On constate la présence de sucre dans l'écorce, le phloème, les vaisseaux et les fibres ; la réaction décèle très peu de sucre dans les rayons médul- laires. 5 avril — A -cette date l’amidon commence à se dissoudre. L'écorce, le phloëme et le parenchyme ligneux sont presque totale- ment remplis d'amidon. Les rayons en contiennent différentes quan- tités suivant les couches annuelles et l'espèce des cellules. Tout ns de l’axe les rayons sont remplis d’amidon et à mesure qu’on s’éloigne de la moelle, il diminue. Dans les cellules « dressées », l’amidon disparaît plus lentement, de sorte que près du cambium elles en renferment encore presque toujours quoique en petite quantité. Aucontraire, les cellules « couchées » perdent beaucoup p Fe is 0 ur amidon et, à proximité de l’assise génératrice, elles n’en contien- 378 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE nent généralement plus du tout. Cette disposition est très carac- téristique, et les deux espèces de cellules présentent une différence frappante par rapport à leur contenu amylacé (fig. 1). Ayant suivi la dissolution de l’amidon dans les rayons à une température constante (les branches étaient mises pendant plusieurs jours dans une serre chaude), j'ai constaté qu’elle se fait de la même façon que dans les échantillons du jardin. -1® janvier. — Les Salix fragilis et S. viminalis contiennent dans leurs branches, malgré le froid (1° au-dessous de zéro), de petites quantités d’amidon. On en trouve dans l'écorce et dans le bois. Ge dernier en renferme dans son parenchyme ainsi que dans certaines de ses fibres périphériques. Les rayons médullaires en contiennent peu; les cellules « dressées » adossées aux vaisseaux en sont tout, à fait dépourvues. Le sucre est assez stondint L’écorce et le bois en renferment. Par le procédé de Fischer on le décèle dans les vaisseaux, le paren- chyme ligneux ainsi que dans les fibres. Les deux espèces de cellules du rayon en renferment peu. Cependant, en traitant des coupes par la liqueur de Fehling sur le porte-objet (comme l'indique Strasburger), on saisit bien clairement que, dans beaucoup de cas, les cellules « dressées » ponc- tuées en sont très riches. Ce fait expliquerait la difficulté de plas- molyser ces cellules dans les expériences de Kny (Turg. d. Markst.). Corylus Avellana. — Les rayons médullaires chez Corylus sont de hauteur et épaisseur différentes. Au point de vue de l'épaisseur us ne varient pas beaucoup, car ils n’ont le plus souvent qu’une seule couche verticale de cellules, rarement deux, et, plus rarement | ‘encore trois. Leur hauteur, au contraire, varie dans de grandes pro- por tro on les trouve au nombre de 2 et 3 jusqu'à 60 files cel- lulaires radiales et plus. Les cellules des rayons sont des deux sortes; : h mais sil y a de plus des cellules qui, par leurs dimensions isodiamé- ; triques, ne sauraient être rangées dans aucune des deux catégories. _ Les cellules « dressées » occupent ordinairement les bords inférieur et supérieur du rayon; il en existe cependant aussi, à différentes hauteurs, disposées en une ou plusieurs files radiales. Les plus petits : rayons ne sont formés très souvent que de cellules « dressées ». Les deux Sa de cellules sont très étroites en coupe transversale. RAYONS MÉDULLAIRES . 379 Les cellules « couchées » dans cette même coupe peuvent être dix fois plus longues que larges et leur longueur est généralement bien plus considérable dans le bois de printemps. Au voisinage du parenchyme du bois, les deux espèces de cellules produisent d’abondantes ponctuations. Le parenchyme lui-même ést en communication avec les fibres par de petites et rares ponctuations. Les cellules des rayons touchant aux fibres ne développent pas de pores contre celles-ci (1). Les cellules « dressées » possèdent toujours des ponctuations contre les vaisseaux; les autres cellules dans les mêmes conditions se comportent différemment; certaines d’entre elles communiquent avec les vaisseaux, d’autres pas. On remarque que les cellules qui ne sont pas en communication avec les vaisseaux ont les parois touchant à ceux-ci bien plus épaisses et des méats intercellulaires plus développés, comme l’a déjà constaté Kny pour Salix, Æsculus, Alnus (voir Turgor d. Markst., p. 393). Ces mêmes cellules peuvent former une rangée radiale, partielle ou plus ou moins complète; car, dans une même rangée radiale, certaines cel- lules sont quelquefois en communication avec les voies conductrices et d’autres ne le sont pas. Elles peuvent aussi se ranger en plusieurs étages de rangées radiales occupant toute la hauteur de certains rayons et n’ayant à leurs bords que quelques files de cellules « dressées » qui entrent en communication avec les vaisseaux. Quant à leurs rapports mutuels, toutes les cellules d’un rayon communiquent entre elles; cependant on remarque que leurs parois tangentielles sont très riches en ponctuations tandis que les autres parois le sont moins. Les méats intercellulaires se développent entre les cellules « couchées » qui ne communiquent pas avec les Vaisseaux; on les trouve rarement et peu développées entre les cellules « dressées ». Les rayons médullaires chez Corylus forment Une assez grande partie de la masse totale du bois; le parenchyme _ ligneux est également abondant. 15 avril. — Les bourgeons de l'arbre ont grandi, mais ne .. Pas encore ouverts. L'amidon se trouve en assez grande quantité 4 dans l'écorce. Le bois en est très riche; le parenchyme ligneux aussi _ bien que les rayons médullaires en sont presque remplis. Toutes les cellules des rayons contiennent de l’amidon, mais les (1) V. aussi A. Boubier. Recherches sur l'Analomie syslématique des ï s-Corylacées. Gênes, 1896. 380 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE parties comprises dans le bois printanier paraissent en contenir un peu moins que celles du bois d'automne. Le parenchyme péri- médullaire en est aussi excessivement riche. Néanmoins l’on voit qu’à ce moment la réserve principale de l’amidon réside dans les rayons. ; Le glucose se trouve dans les deux espèces de cellules du rayon, mais il est beaucoup plus abondant dans les vaisseaux et dans le parenchyme ligneux. Æ 30 avril. — Quinze jours plus tard, par un beau temps de prin- temps, les bour- geons se sont épa- nouis et les feuilles ‘se sont étalées. Dans les ré- gions extra-Cam- biales l’amidon se trouve seulement dans les couches parenchymateuses voisines du cam- bium. Dans le bois il est réparti un peu partout où il se trouvait le 15 avril, mais en bien Fig. : Fa se Coupe cbr era ro Cons sav. rod moindre quantité; ; isstes 5, Par cellules pon ciuées NES ! e BcertrEe SUR 30 avril beaucoup d’amidon: les ie Sun a il a même se seaux en sont is pauvres de à lieiat. ro one CE sa Le parenchyme périmédullaire en est très riche, parenchyme ligneux l’est beaucoup moins. Les rayons (les autres éléments du bois également) ne présentent pas la même richesse en amidon dans les différéntes directions tout autour de l’axe. Les différentes cellules du rayon, qu’elles touchent ou ne touchent pas aux vaisseaux, en contiennent. On remarque une diffé- rence dans la teneur en amidon entre les deux espèces de cellules au RAYONS MÉDULLAIRES 381 moment où celui-ci disparaît presque complètement des cellules « couchées », tandis qu’il en reste encore dans les cellules « dressées » qui forment alors une bordure amylacée du rayon assez caractéris- tique (fig. 2). Le cas contraire est beaucoup plus rare. Contrairement à ce qui a été constaté pour d’autres végétaux, on observe assez souvent qu'au voisinage du cambium, les rayons du bois sont plus riches en amidon que dans les régions plus profondes. Le sucre est réparti dans le bois presque de la même façon que le 15 avril. Les deux espèces de cellules du rayon en contiennent très peu. Celtis oceidentalis. — Les rayons médullaires occupent une partie considérable de la masse totale du bois et sont de hauteur et largeur différentes. Il en est qui possèdent en hauteur jusqu’à 100 files cellulaires et sont larges de 5 à 6 cellules. Certains petits rayons peuvent n'être formés que de cellules « dressées ». Celles-ci occupent généralement les bords des grands rayons, mais elles arrivent égale- ment à différents niveaux de ceux-ci. Les cellules « couchées » occupent les parties centrales des rayons et ont, en coupe tangen- tielle, des contours circulaires ou plus ou moins ovales. Par tous ces caractères les rayons de cette espèce rappelleraient jusqu'à un certain point ceux du Cellis letrandra mentionnés par Houlbert (ir A certains endroits les bords latéraux des larges rayons sont flanqués aussi de cellules «dressées» (comme c’est le cas chez le Platanus). Les deux espèces de cellules entrent en rapport par d'assez nombreuses ponctuations, avec le parenchyme ligneux qui _ abondant malgré le fort développement des rayons; leurs parois développent également contre les vaisseaux de nombreuses ponc- tuations simples de contour circulaire ou ovale. Il arrive cependant que certaines cellules « couchées » ne développent pas de ponc- tuations dans ces mêmes conditions. Les méats intercellulaires sont bien développés entre les cellules « couchées » alors qu'ils le sont à peine entre quelques cellules « dressées %. Ici, comme ailleurs, les cellules du rayon communiquent en pores beaucoup plus nombreux dans les parois tengentielles que (à) C. Houlbert. Recherches sur la structure comparée du bois secondaire dans “ts apélales. Paris, 1893, p. 121. ;" il 382 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE dans les autres parois. Les méats intercellulaires communiquent par de très nombreux pores avec l’intérieur des cellules. 20 avril. — L'amidon est très abondant. On le trouve dans les parties péricambiales et périmédullaires, mais son dépôt principal réside dans les rayons médullaires ainsi que le parenchyme ligneux. Les deux espèces de cellules en sont totalement remplies lors même qu’elles confinent aux vaisseaux. Le sucre est abondant dans les régions cambiales et péricambiales. Le bois en contient un peu dans les vaisseaux étroits et dans le parenchyme qui entoure tous les vaisseaux. Les rayons n’en contiennent qu'immédiatement sous le cambium. 2 mai. — Les bourgeons se on épanouis et les jeunes feuilles . étalées. Les branches de sept ans sont remplies d’amidon comme _ à la date précédente. Les toutes jeunes branches conservent égale- ment leur réserve amylacée, mais on remarque qu’elle commence à se dissoudre dans les cellules « couchées » tandis que les cellules « dressées » en sont encore totalement remplies. Le sucre est très abondant dans le bois; les vaisseaux en sont riches. Les cellules « couchées » des rayons paraissent contenir plus de sucre que les cellules « dressées ». Calyeanthus floridus. — La hauteur des rayons peut comprendre de 1-2 assises cellulaires. Les petits rayons sont formés ordinairement uniquement de cellules « dressées » tandis que les rayons hauts ont les deux espèces de cellules. Les cellules « dressées », qui dominent en nombre, occupent les bords des rayons où se trouvent par groupes de rangées radiales à différents niveaux de ceux-ci. Les _ rayons. communiquent par de petites ponctuations avec le paren- _chyme et le prosenchyme ligneux. Ils communiquent avec les tra- _chéides et les vaisseaux par des ponctuations simples ou faiblement aréolées. Cependant, on remarque que certaines cellules « couchées » _ Vaisseaux et des trachéides. lei, comme ailleurs, les parois tangen- tielles des cellules des rayons sont beaucoup plus riches en petites à. les trouve entre les cellules « couchées », les cellules isodiamétriques que hautes que — radialement. en section tangentielle 40 cellules tandis que leur largeur n’est que ou isodiamétriques ne possèdent pas de ponctuations vis-à-vis des. ponctuations ( que les autres. Quant aux méats intercellulaires, 02 _ et aussi, quoique rarement et moins das Ae ae entre les eue 5 RAYONS MÉDULLAIRES j 383. 15 avril. — L'amidon se trouve en assez grande abondance dans l'écorce. Le bois n’en contient que dans les rayons médullaires qui en renferment très peu dans leurs régions profondes et bien plus dans leurs parties périphériques. Les deux espèces de cellules en contiennent en quantité presque égales. Les cellules communiquant avec les trachéides et les vaisseaux sont ordinairement dépourvues d’amidon ou n’en renferment que des traces. Le sucre est abondant dans la région cambiale et péricambiale. Les éléments les plus riches en sucre à l’intérieur du cambium sont les vaisseaux et les trachéides. La réaction ne décèle que très peu de sucre dans les rayons médullaires. 27 avril. — Les bourgeons s’épanouissent. L'amidon, qui mainte- nant a la même répartition qu'auparavant, est plus abondant. Les rayons sont toujours un peu plus pauvres en amidon dans leurs parlies centrales ;.les cellules communiquant avec les vaisseaux en contiennent peu et quelquefois même en sont dépourvues. Le sucre paraît être un peu plus abondant qu’à la date précé- dente, mais la réaction ne donne pas de renseignements utilisables sur son contenu dans les rayons. 5 mai. — Les bourgeons sont bien ouverts. Les jeunes branches montrent dans leurs rayons la même répartition en amidon que : le 15 avril. ; Tilia cordata. — Cette plante ressemble beaucoup par ses rayons médullaires au T. europæa décrit par Strasburger. En section tangentielle, ils ont une hauteur de 2-80 cellules et même plus et sont larges de 1-3, plus rarement de 4 cellules. Ils ont la particu- larité de ne pas être toujours dirigés régulièrement suivant le rayon de la branche, mais de subir d’une couche annuelle à l’autre de - petites déviations qui peuvent atteindre quelquefois 129-159. De plus, il arrive très souvent que les rangées cellulaires radiales dévient aussi du plan à l’axe; cette déviation étant quelquefois même de 20°, on peut facilement l’observer dans les coupes radiales en contraste _avec les autres éléments du bois. Les rayons à une couche sont consti- r des cellules « dressées » tandis que les » aux bords supérieur et bords supérieur et és par des Lués presque toujours pa rayons larges ont des cellules « dressées _ inférieur et rarement sur les côtés. Les k inférieur des larges rayons peuvent être également occup 384 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE plaques de cellules « dressées » à plusieurs rangées radiales; ces plaques peuvent se trouver aussi à différentes hauteurs du rayon lorsque celui-ci se rétrécit et devient, à certains endroits, unisérié Les cellules « dressées » communiquent avec les vaisseaux, lorsqu'elles les touchent, par des ponctuations, tandis que les cellules «couchées » se comportent différemment dans les mêmes conditions; par ce caractère T. cordala paraît différer du T. europæa. On trouve assez souvent des-cellules très allongées dans le sens radial et très peu hautes qui communiquent avec les vaisseaux par d’abondantes ponctuations, mais la majorité de ces cellules n’entrent pas en rela- tion avec eux. Les deux espèces de cellules communiquent avec le parenchyme par de petits pores. Les méats intercellulaires sont développés entre les cellules « couchées » et sont très rares et très petits entre les cellules « dressées ». 15 avril. — L'amidon se trouve en abondance dans l'écorce ainsi que dans le parenchyme extracambial et dans les larges rayons médullaires de ‘cette région. Dans le bois, le parenchyme et les rayons en sont aussi très riches; les deux espèces de cellules en contiennent qu’elles touchent ou qu’elles ne touchent Es aux Vaisseaux. Le glucose est abondant dans les éléments parenchymateux en dehors du cambium, dans le parenchyme périmédullaire et ligneux ainsi que dans les éléments conducteurs de l’eau. La réaction (par le procédé de Fischer) montre que les rayons médullaires ne possèdent pas de sucre. Les deux espèces de cellules contiennent de notables quantités d’huile. 30 avril. — Les bourgeons s'ouvrent, Le dépôt principal de à l’amidon se trouve en dehors du cambium. Dans le bois on le trouve _ réparti comme à la date précédente, mais généralement en moindre _ quantité. Les parties des rayons voisines du cambium sont presque _ dépourvues d’amidon. On remarque que, dans les parties plus pro- fondes, la dissolution de l’amidon s’ opère un peu plus rapidement dans les cellules « dressées » que dans les cellules « couchées »- Presque toutes les cellules « dressées » ponctuées ne contiennent pas d’amidon. Re Le glucose a la même répartition que précédemment. L'huile ch se trouve en abondance dans tous les éléments vivants. Les deux RAYONS MÉDULLAIRES 385. espèces de cellules du rayon en sont très riches et les cellules « dres- sées » ponctuées en possèdent encore plus que les autres. 15 mai. — Les feuilles n’ont pas encore acquis leurs dimensions définitives. Dans le bois l’amidon a diminué plus rapidement qu’en dehors du cambium. On en trouve encore dans la région périmé- dullaire, dans le parenchyme ligneux et dans les rayons; les deux espèces de cellules en contiennent en petite quantité dans leurs parties profondes (branche de 7 ans) et ne montrent plus de trace d'amidon au voisinage du cambium. On ne saisit presque pas de différence entre les cellules « dressées » et les cellules « couchées » au point de vue de leur contenu amylacé. Le bois est très riche en glucose; ses vaisseaux plus particulière- ment. Les rayons en montrent des traces. L'huile est répartie comme à la date précédente. Æseulus Hippocastanum. — On sait déjà, par les descriptions de Kny et Strasburger, que les rayons médullaires sont très nombreux chez cet arbre, et sont formés d’une seule épaisseur de cellules. Les files de cellules « dressées » se trouvent aux bords; les parois de ces cellules produisent seules des ponctuations vis-à-vis des vais- seaux. Les méats intercellulaires accompagnent uniquement les files radiales de cellules « couchées ». 11 février. — La partie la plus riche en amidon est le parenchyme périphérique de la moelle qui en a ses cellules totalement bourrées. Les rayons en contiennent également beaucoup dans les deux espèces de cellules et en sont plus riches dans les couches printanières. Immédiatement sous le cambium les deux espèces de cellules sont un peu plus pauvres en amidon. Comme les rayons sont très nom- breux, ils ont une grande importance comme magasins de réserve. On ne trouve pas de trace d’amidon extérieurement au cambium. Les régions cambiale et péricambiale paraissent être au contraire plus riches en sucre que le bois qui en a une très petite quantité dans les rayons, les vaisseaux et le parenchyme. 8 mars, — Les deux espèces de cellules du rayon sont totale- ment remplies d’amidon dans la région du bois. Les cellules « dres- sées » qui touchent aux vaisseaux contiennent très peu d’amidon ou pas du tout. La régénération de l’amidon a commencé extérieu- “ rement au cambium. Le sucre se trouve encore en petite quantité her. ot de Botanique. — XXII. ; 2. 336 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE dans les vaisseaux et les rayons, un peu plus dans le parenchyme ligneux. On constate la présence d'huile dans tous les éléments parenchymateux du bois; à mesure qu ‘on s'approche du cambium, les rayons en sont plus pauvres. 1er avril, — L’amidon se trouve en grande quantité dans l'écorce, et est moins abondant dans la région libérienne; la région périphé- rique de la moelle et lé parenchyme ligneux en contiennent une certaine quantité. Les rayons en sont très riches de la moelle au cambium, sauf les cellules « dressées » ponctuées qui en sont presque totalement dépourvues. Le sucre est abondant dans l'écorce et les régions périmédullaire et libérienne, ainsi que dans les vaisseaux. Les deux espèces de cellules du rayon en contiennent en quantités égales. L'huile se trouve dans les éléments vivants du bois; les deux espèces de cellules des rayons en sont également riches; les cellules « dressées » ponctuées paraissent en contenir davantage. On obtient une dissolution régulière de l’amidon en mettant, le 1er avril, sous une cloche, des branches à la température élevée de la serre chaude. L’amidon disparaît avec la même rapidité de toutes les parties qui en contiennent. Les rayons en gardent de petites quantités au voisinage du cambium et en sont plus riches vers l'intérieur, mais aux mêmes profondeurs les deux espèces de cellules dissolvent également vite leur amidon. On trouve du sucre en abondance dans le parenchyme ligneux et moins dans les rayons médullaires. Dans les branches restées _ pendant 10 jours dans la serre chaude, l’amidon a disparu complète- _ment à l'extérieur du cambium. Il en reste encore dans le bois. Au voisinage du cambium les rayons n’en contiennent pas du tout, quoique leurs deux espèces de cellules en soient presque remplies _ vers la moelle; la dissolution se fait avec la même rapidité dans les deux espèces de cellules. Les deux espèces de cellules contiennent une très petite quantité de sucre. Acer Colchieum. — Comme chez les autres Acer (1), les rayons de l’Acer Colchicum sont de différentes hauteur et ra On en a: 1) Strasburger (Leitungsbahnen) a étudié en détail À A. platanoides et fait remarquer que la structure de cette espèce ressemble à celle des autres A&r-. RAYONS MÉDULLAIRES 387 trouve, dans la coupe tangentielle, qui sont hauts de 60-70 cellules. Les petits rayons à une seule assise sont formés de cellules « dres- sées »; ces dernières occupent assez souvent les bords supérieur et inférieur des grands rayons. Là où les rayons touchent aux vaisseaux, certaines de leurs cellules produisent des ponctuations et d’autres pas. D’après Strasburger (pour Ac. platanoïides) ce sont le plus souvent les cellules des bords des rayons qui sont en communication avec les vaisseaux. La différenciation est moindre chez l’Acer Colchicum, puisque les cellules de tous les étages du rayon peuvent assez souvent communiquer avec les éléments conducteurs de l’eau. Il y a même des cas où, en suivant une même rangée radiale de cellules, l’on peut observer que certains de ses éléments sont ponctués vis- à-vis des vaisseaux et d’autres, différant peu par leur forme, ne le sont pas dans la même position (voir Corylus Avellana). Les méats se développent bien entre les cellules « couchées » surtout lorsque celles-ci ne communiquent pas avec les vaisseaux; entre les autres éléments du rayon les méats se développent moins bien. 25 avril. — Les bourgeons s’épanouissent. L’amidon se trouve en petite quantité dans les parties avoisinant extérieurement le cambium. Le bois en est riche, mais on remarque que la dissolution de cette réserve est déjà commencée. On le trouve en quantité . Considérable dans le parenchyme périmédullaire, dans le parenchyme igneux, dans les fibres voisines des vaisseaux, dans celles du bois d'automne ainsi que dans les rayons médullaires. La faible diffé- renciation entre les éléments de ceux-ci en cellules ponctuées et non ponctuées vis-à-vis des vaisseaux entraine aussi une faible différen- ciation physiologique de ees espèces d'éléments : l’amidon remplit à différents endroits aussi bien les cellules ponctuées que les cellules non ponctuées: cependant on remarque nettement que, lorsque le rayon commence à se dégarnir de son amidon, ce sont toujours les cellules ponctuées qui se vident les premières. Les cellules « dressées », bien moins nombreuses ici, paraissent garder leur Contenu amylacé un peu plus longtemps. L'amidon ne se dissout Pas en même temps sur tout le poutour de l’axe; dans certaines directions les rayons peuvent être remplis d’amidon et dans d’autres en être tout à fait privés. Le sucre se trouve dans tous les éléments qui ont été énumérés comme possédant de l’amido et en plus dans $ éléments conducteurs de l’eau; les fibres et les vaisseaux en 388 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE sont les plus riches. Les rayons médullaires présentent peu de sucre; les cellules ponctuées vis-à-vis des vaisseaux en contiennent à certains endroits, plus que les cellules non ponctuées. 5 mai. — Les jeunes feuilles sont déjà développées. Dans une branche de 7 ans l’amidon présente la même répartition qu’à la date précédente. Dans un rameau de 3 ans il reste, au contraire, très peu d’amidon. L’écorce n’en a que des traces. Le parenchyme médullaire est beaucoup plusriche; les fibres etles rayons médullaires en sont pauvres. Ceux-ci n’en contiennent plus du tout dans les parties voisines du cambium, ils en ont très peu dans le bois de la deuxième année et un peu plus dans celui de la première année où - prédominent les cellules « dressées ». Les cellules du rayon commu niquant avec les éléments conducteurs de l’eau n'ont jamais d’ami- don. Le glucose a la même répartition qu’à la date précédente; la seule différence consisterait en ce que maintenant les rayons parais- sent en contenir encore moins. Eleagnus angustifolia. —L'Eleagnus anguslifolia a relativement peu de rayons médullaires; ceux-ci n'occupent pas une partie notable de la masse du bois. Leur hauteur est généralement de 20-25 cellules pour une largeur de 3-4 cellules. Ils sont formés princi- _ palement de cellules peu hautes; cependant il arrive quelquefois que l’on trouve aux bords et à différentes hauteurs de certains rayons des cellules « dressées » typiques. Les petits rayons à une seule couche de cellules peuvent être formés exclusivement de ns « dressées ». Les cellules des rayons qui touchent au paren- chyme ligne quent avec celui-ci par des pores abondants; elles nt aussi de rares ponctuations vis-à-vis du prosen- chyme dont les éléments communiquent entre eux par des ponctuar tions aréolées disposées sur leurs parois radiales, facilitant ainsi ’échange de leur contenu dans le sens tangentiel. Les vaisseaux _ sont en rapport avec les deux espèces de cellules du rayon par des ie ponctuations aréolées du côté du vaisseau. Les méats intercellu- ’ laires sont bien développés entre les cellules « couchées » ainsi _ qu'entre celles-ci et les éléments voisins; ils le sont beaucoup moins et quelquefois pas du tout entre les cellules « dressées ». . 46 œil. + | commencent à s'ouvrir. L'amidon | et rprnté dns Pésr dansLe bos Dans ce der 608 RAYONS MÉDULLAIRES 389 les rayons médullaires et le parenchyme qui en contiennent. Les deux espèces de cellules en sont presque remplies. Là où les rayons touchent à des vaisseaux leurs deux espèces de cellules peuvent renfermer de l’amidon, mais en moindre quantité qu'ailleurs: la dissolution de l’amidon étant plus rapide dans ces cellules, elles se vident les premières. Le sucre se trouve dans l’écorce et dans le bois; le bois en ren- ferme dans le parenchyme, le prosenchyme et, en grande quantité, dans les vaisseaux. Les rayons médullaires en contiennent en quantité moindre; quelquefois la réaction ne l’y décèle pas du tout. 30 avril. — Les feuilles sont bien développées. L’amidon est presque complètement dissout. On en trouve un peu dans l'écorce. La partie centrale du bois en est à peu près dépourvue; ses parties périphériques renferment de l’amidon dans le parenchyme et dans les rayons médullaires, dont les différentes cellules se comportent de la même façon. Les cellules confinant aux vaisseaux sont presque vides. Le sucre qui est moins abondant qu’à la date précédente montre la même répartition. Liquidambar styraciflua. — Les rayons médullaires du Liqui- dambar styraciflua sont très étroites et forment des plaques cellu- laires verticales à une ou deux couches cellulaires. Cette étroitesse a déjà été constatée par Solereder (1) et Houlbert (2), mais ces deux auteurs n’entrent pas dans d’autres détails sur le tissu des rayons, Ici les rayons peuvent avoir une hauteur de 25-30 cellules super- posées. Il y a de petits rayons formés uniquement de cellules «dressées », mais ordinairement les deux espèces de cellules prennent. une part (égale ou inégale) à la formation des rayons. Les cellules « dressées » en occupent le plus souvent les bords; elles peuvent aussi former des files isolées ou groupées par 2, 3, 4 et plus aux différentes hauteurs. Il peut arriver aussi que les bords soient OCCupés par des cellules « couchées ». Les données de Solereder fl c.) sur la communication entre les rayons médullaires ® les $ _ Vaisseaux ne sont confirmés que partiellement par mes observations; ‘ 2,64 Solereder, System. Anal. der Dicolyl., p. 37 _ (2) C. Houlbert. Recherches sur la struclure com Apétales, 1893, p. 156. " parée du bois secondaire dans L 390 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE en effet, toutes les cellules du rayon ne produisent pas de ponctua- tions lorsqu'elles touchent à des vaisseaux; une grande partie des rangées radiales des cellules « couchées » en sont privées; par contre toutes les cellules dressées » touchant aux vaisseaux produisent dans leurs parois des ponctuations simples ou plus ou moins aréolées (fig. 3). Les méats intercellulaires sont très bien développés entre les cellules «cou- chées » elles-mê- mes et entre ces cellules et le pro- senchyme. Les méats entre les cellules « dressées » sont à peine mar- quées ou nuls. Comme chez les autres végétaux, on trouve ici éga- lement des pores Fig. rs Coupe pe rad ale dans une branche de Liqui- facilitant la com- dambar Styraciflua. — cellules couchées; cd. ication entre cellules d ées; cp., c les manies vis-à-vis des municati0 de pos de différentes dimensions; mi., meats les méats et l'in- in see gr am., ss se re abondants dans térieur des cellules environnantes du rayon. Les parois tangentielles des cellules des ; coup plus riches en ponctuations que les autres. 0 mars. — L’amidon régénéré se trouve en abondance dans l'écorce, la région périmédullaire et les rayons médullaires. La moelle en contient aussi mais bien moins. Les deux espèces _ de cellules renferment de l’amidon qu'elles touchent ou non aux Vaisseaux ; on remarque cependant que les cellules qui communiquent avec les vaisseaux en sont plus pauvres. Le sucre est très abondant, surtout dans les vaisseaux. On le trouve aussi dans la prosenchyme et le parenchyme ligneux qui est très peu développé. Les rayons en ont très peu. 20 avril. — Les feuilles sont bien développées. L'écorce contient :. des traces d’amidon. Les rayons en sont un peu plus riches, le rayons sont beau- RAYONS MÉDULLAIRES 391 parenchyme périmédullaire plus encore. Immédiatement à l’inté- rieur du cambium, les rayons sont privés d’amidon; c’est aussi le cas pour toutes les cellules qui communiquent avec les vaisseaux. Dans les parties profondes les deux espèces de cellules renferment de petites quantités d’amidon. On observe quelquefois que sa dissolution se fait plus rapidement dans les cellules « couchées ». Le sucre, moins abondant qu'auparavant, paraît avoir la même répartition. Platanus orientalis. —— Les rayons médullaires du Plalanus ont une grande importance pour la plante, puisqu'ils occupent presque 1/4 de la masse totale du bois. En hauteur, ils peuvent atteindre 150-180 et même plus de cellules avec une largeur de là8 cellules et davantage. La section transversale les montre élargis à la limite des couches annuelles. En coupe tangentielle les cellules ont différentes grandeurs; les petites et les grandes alternent sans régularité apparente. Les rayons ont leurs côtés souvent flanqués de cellules très étroites et très hautes: ce sont les « Hullzellen » (cellules de recouvrement) de Caspari. Entre elles et les cellules « dressées » ordinaires on trouve toutes les formes de passage. Les cellules « dressées » occupent généralement les bords supérieur et inférieur ainsi que, à quelques endroits, les côtés du rayon, mais elles peuvent être aussi remplacées dans tous ces endroits par les cellules « couchées ». Celles-ci sont dans certains cas plusieurs fois plus longues que larges et hautes; cependant on trouve tous les passages entre les cellules « dressées » typiques et les cellules « couchées ». L’assertion de Müller (1) qui dit que les rayons médullaires de Platanus sont faiblement ponctués ne pourrait s'appliquer qu'aux Parois transversales et radiales, qui ne développent quelquefois qu'une seule file longitudinale de petites ponctuations espacées ; mais elle n’est pas juste en ce qui concerne les parois tangentielles, Car celles-ci, souvent inclinées, sont très richement ponctuées, et permettent ainsi une large communication dans le sens radial. Les Parois transversales des cellules hautes touchant aux vaisseaux son également plus riches en ponctuations ; ces nombreuses DAMON seraient en rapport avec une communication plus active qui doit din Joseph Môller. Beitrag zur vergleichenden Anatomie des Holzes (Denks- Chriften d. Kaiserl. Akad. d. Wissensch. zu Wien. Bd. XXXVI, 1876. L 392 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE avoir lieu avec ces parois, puisque c’est surtout par l'intermédiaire de ces cellules que tout le rayon est en communication avec les vaisseaux. Les cellules « couchées » n’y communiquent pas très souvent, surtout dans les parties périphériques du bois. Avec les éléments parenchymateux les cellules du rayon communiquent par de petites ponctuations. Les méats intercellulaires sont si bien développés entre les cellules « couchées » qu'on les voit déjà à un assez faible grossissement. Entre les cellules « dressées » ces méats sont peu développés. De petits pores conduisent des méats vers l'intérieur des cellules avoisinant des rayons. 15 avril. — On trouve l’amidon en abondance dans l'écorce, la moelle et les éléments vivants du bois; son dépôt principal réside dans les rayons médullaires, dont les cellules sont presque totalement remplies d'amidon à l'exception de celles qui communi- ._ quent avec les vaisseaux et qui, à beaucoup d’endroits, en ont moins. 27 avril. — Les bourgeons sont prêts à se développer. L'amidon k a la même répartition que précédemment; la moelle en est très riche. Le sucre abonde, surtout dans les vaisseaux. Suivant Îles endroits, les rayons en contiennent une certaine quantité et les _ cellules « couchées » paraissent quelquefois en renfermer davantage. ÿ mai. — Quoique l'arbre ait développé tous ses bourgeons et : étalé ses feuilles qui ont acquis la moitié de leur grandeur naturelle, _ le sucre et l’amidon se présentent comme précédemment. Ent 12 mai. — Les feuilles sont complètement développées. On trouve dans les branches de différents âges tous les degrés de dissolution de l’amidon. Il paraît diminuer tout d’abord dans _ l'écorce et dans la moelle; sa dissolution dans les différentes espèces : de cellules du rayon paraît se faire avec la même rapidité, mais $ + sucre paraît avoir atteint son maximum. Il a la même répar- tition mais il est beaucoup plus abondant. Les différentes espèces _ de cellules du rayon en renferment beaucoup, les cellules « couchées ” _en contiendraient un peu plus. Due Frunns avium. — Comme Strasburger l'indique déjà (1) le . dis Strasburger. Leilungsbahnen, p. 278 et 279. RAYONS MÉDULLAIRES 393 * Prunus avium à peu de parenchyme dans son bois tandis que les rayons sont très nombreux et en occupent une grande partie. Nous avons de grands rayons à plusieurs couches de cellules (pouvant atteindre 100 cellules en hauteur) et de petits qui n’ont qu’une seule couche verticale de cellules. Ces derniers peuvent être formés uniquement de cellules « dressées ». Au contraire, les grands rayons sont formés par des cellules allongées radialement et par des cellules hautes qui se trouvent généralement aux bords; on trouve toutes les formes transitoires entre ces deux sortes de cellules. Les méats intercellulaires se trouvent seulement entre les cellules « couchées ». Toutes les cellules des rayons communiquent avec les vaisseaux par des ponctuations; nos préparations ont montré que, le plus souvent, les cellules « couchées » communiquent avec les vaisseaux, mais qu’en bien des endroits elles peuvent ne pas développer de ponctuations vis-à-vis d'eux. 15 avril. — Les bourgeons s'ouvrent et l’amidon se dissout. On trouve surtout cette réserve dans le parenchyme ligneux et dans les rayons médullaires. Les deux espèces de cellules en contiennent différentes quantités suivant les endroits. Cependant, d’une façon générale, on peut constater que les cellules communiquant avec les Vaisseaux dépensent les premières leur amidon, puis ensuite les cellules « couchées » et finalement les cellules « dressées ». Toutefois on ne saisit pas une grande différence à ce point de vue entre cellules « dressées » et cellules « couchées »; il peut arriver même Que les cellules « dressées » se vident les premières. Le sucre est très abondant dans les vaisseaux et dans les tra- chéides. On le trouve aussi dans les éléments parenchymateux. Les rayons médullaires en contiennent dans les deux espèces de cellules. Les cellules « dressées » touchant aux vaisseaux paraissent en être plus riches que les autres. Cereis siliquastrum. -— Les rayons sont de différentes hauteurs ; les plus hauts peuvent atteindre 40 cellules et davantage ; leur lar- &eur varie entre 1, 2, 3, et rarement 4 couches de cellules. Beaucoup de rayons unisériés sont formés uniquement de cellules « dressées »; les rayons larges sont bordés supérieurement et infé- Tieurement de files de cellules «dressées », qui recouvrent quelquefois également leurs bords latéraux. Cependant on peut trouver Îles _ Cellules « couchées » et les cellules « dressées » dans toutes les 394 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE combinaisons d’alternance. Les cellules « couchées » sont circulaires ou ovales en section tangentielle, tandis que les cellules « dressées » sont à peu près rectangulaires. Les cellules des rayons communi- quent par des pores simples avec le parenchyme voisin ; les vaisseaux qui les touchent gardent aux points de contact leurs ponctuations aréolées. Certaines files de cellules « couchées » ne développent pas de ponctuations dans les parois qui touchent à un vaisseau. Les méats intercellulaires sont plus développés entre les cellules « couchées » et le sont à peine ou ne le sont pas du tout entre les cellules « dressées ». 30 avril. — Les bourgeons sont très gonflés, mais pas encore épanouis. L’écorce ne contient pas beaucoup d’amidon; la région phellodermique est celle où elle en contient le plus. Le bois en est très riche; le dépôt principal se trouve dans les rayons médullaires dont les deux espèces de cellules en sont totalement remplies. Les parenchymes ligneux et périmédullaire en sont également très riches, mais leur ensemble est de peu d’étendue par rapport à celui des rayons. Les cellules des rayons qui sont en communication avec les vaisseaux sont plus pauvres à ce point de vue que celles qui n'y touchent pas. Le sucre est très abondant dans les vaisseaux; il se trouve aussi dans le parenchyme et, en moindre quantité, dans les rayons médullaires. 15 mai. — Les feuilles sont bien développées. L'amidon est presque dissout ; il existe encore dans le parenchyme ligneux et, bien moins, dans les rayons médullaires. Les deux espèces de cellules peuvent en contenir, mais on remarque que les cellules « couchées » _dissolvent, le plus souvent, leur amidon les premières. Les cellules communiquant avec les vaisseaux sont dépourvues de cette réserve. Le sucre a la même répartition que précédemment, mais paraît re moins abondant. : Paulownia imperialis. — Il m'a semblé intéressant d'examiner cette plante surtout à cause de sa place dans une famille dont la grande majorité des représentants sont herbacés. Quelques type* de cette même famille ont été étudiés par Herbst (1). J'ai pensé qu'il serait intéressant de voir à quel point diffèrent les rayons du a) Herbst, L : RAYONS MÉDULLAIRES 395 Paulownia de ceux de ses congénères herbacés, car cette différence pourrait être, jusqu’à un certain point, attribuée à l'influence d’un nouveau rôle des rayons provoqués par le port, la longévité et le | développement du bois secondaire de l’arbre. | Tandis que d’après Herbst, les rayons médullaires des Scro- phulariacées herbacées sont ou très peu développés ou même nuls, ceux du Paulownia sont typiquement bien développés et, comme le montrent les sections transversales et tangentielles, assez nom- breux. Leur hauteur est différente; ils peuvent atteindre jusqu'à % cellules avec une largeur de 1, 2 ou 3 assises cellulaires. A l’en- contre des espèces herbacées qui, d’après Born (v. Solereder, p. 665), ont les cellules de-leurs rayons allongées principalement dans le sens axial, les cellules « dressées» du P. Imperialis tout en formant une partie importante du rayon, semblent toujours être moins nombreuses que les cellules « couchées » dont quelques-unes peuvent être 4-5 fois plus longues dans le sens radial que dans le sens de l’axe. Là où les rayons confinent à un vaisseau les parois de leurs cellules produisent de grandes ponctuations allongées dans le sens radial. Les parois des cellules du rayon qui touchent au prosen- chyme (1) (cloisonné ou non cloisonné) sont munies de petits pores. Les méats intercellulaires sont bien développés aussi bien entre les files de cellules « dressées » qu'entre celles formées par des cellules «couchées ». Ces méats sont en rapport avec l'intérieur des cellules du rayon par de petits pores. 10 mai. — Je n’ai eu qu’une seule fois, au printemps, des branches de cet arbre: cependant celles-ci me semblent suffisantes pour renseigner sur l’évolution de l’amidon des rayons de la plante. A cette date l’amidon se trouve dans l'écorce, le parenchyme périmé- dullaire, le prosenchyme entourant les vaisseaux avec lesquels il est en communication par d’abondantes ponctuations. Mais le dépôt principal de l’amidon réside dans les rayons médullaires qui en contiennent beaucoup. La région profonde des rayons constituée uniquement de cellules « dressées », en est la plus riche, tandis qu’au (1) Les cellules du prosenchyme communiquent par des ponctuations 396 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE contraire, les parties qui avoisinent le cambium en ont très peu. On remarque que les cellules qui touchent aux vaisseaux se vident les premières. Les deux espèces de cellules perdent presque en même temps leur amidon; dans quelques rares cas les cellules « dressées » paraissent le garder un peu plus longtemps. On voit par ce qui précède que l’affirmation de Hartig, suivant lequel les rayons de Paulownia ne contiennent pas d’amidon (1) est erronée; très probablement Hartig a examiné la plante à un moment où l’amidon était dissout. Le sucre est très abondant à cette date; on le trouve dans le parenchyme médullaire et périmédullaire, dans les vaisseaux, ainsi que dans le prosenchyme, cloisonné ou non. Celui-ci en contient en . grandes quantités et l’on comprend le rôle qu’ont à jouer les ponctua- tions qui se trouvent sur les parois radiales de ses cellules. La réaction _ne décèle pas de quantités notables de sucre dans les cellules des rayons. Viburnum Opulus.— On trouve dans cette espèce tous les passages entre les rayons peu élevés et d’autres qui peuvent compter, en section tangentielle, 40 cellules et davantage. Ils sont très étroits et ont presque toujours une seule couche de cellules, rarement deux. On trouve également tous les passages entre les cellules « couchées » typiques, pouvant atteindre une longueur radiale 3-4 fois plus grande _ que leur hauteur, et les cellules « dressées » lesquelles peuvent être aussi 3-4 à 5 fois plus hautes que longues radialement. Les sections _ tangentielles et radiales montrent que les rangées des différentes espèces de cellules sont disposées différemment les unes par rapport _ aux autres dans les différents rayons. Il y a des rayons formés uniquement de cellules « dressées, » chez d’autres les files de | « dressées » alternent avec les files de cellules « couchées ? et des cellules isodiamétriques. Vis-à-vis des vaisseaux, les cellules _« dressées » sont toujours munies de ponctuations correspondant ‘aux ponctuations aréolées de ceux-là. Certaines des cellules isodia- métriques ont les mêmes ponctuations, d’autres ne les ont pas, tandis que la plupart des cellules « couchées » ne développent pas de ponctuations si elles touchent aux vaisseaux (fig. 4, pl. 1). Les maya entrent en communication avec le prosenchyme par _() Th. Hartig, Bot Zu, 150 RAYONS MÉDULLAIAES 397 petits pores aréolés du côté des fibres; les fibres communiquent entre elles par des ponctuations aréolées, disposées sur les parois radiales. Les méats intercellulaires sont peu développés entre les cellules « dressées » et le sont bien plus entre les cellules « couchées ». 15 avril. — L'écorce contient de l’amidon en assez grande quan- tité; le bois en contient dans ses rayons médul- laires et dans les parties périmédul- laires. La répar- tition de l’amidon dans les différen- tes cellules des rayons est très Caractéristique, en ce sens qu’elle va de pair avec la différenciation de ces éléments. A cette date, la dis- solution de l’arni- don ayant com- mencé, on remar- que qu’elle s’opère plus cite PAPE Coupe» radiale dans “ rapidement dans mum Opulus. noel ts pe FREE ES ETS les différentes cel- et à ci eiules dressée de _… les couchées ainsi lules, Les cellules que a a de la cons “ay lacée. des Vaisseaux contiennent de l’amidon depuis le cambium jusqu'à la moelle; celles d’entre elles qui commu- niquent avec les vaisseaux en contiennent très peu ou pas du tout. cellules « couchées » ont un peu d amidon dans les régions : profondes, elles en sont presque pre dans LE Re voisines _ Gucambium. Les cell sic LC er VOBRHC EE pepe 0 ss eB SPE NANTES av Bt aanaAod Dep T0 Qu A nanan4s Gonnns ] (2 nf une branche de A a oi A en assez grande abondance | {ls cellules « dressées », tantôt comme | des cellules « couchées » (fig. 4). * 398 . REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Les éléments du bois les plus riches en sucre sont les vaisseaux; le prosenchyme en contient aussi des quantités notables. Les rayons paraissent contenir un peu plus de sucre dans les cellules « dressées » touchant aux vaisseaux. À cette date les rayons contiennent aussi des huiles dans tous leurs éléments. 30 avril. — L'amidon à complètement disparu de l'écorce et des parties périmédullaires du bois; les cellules « couchées » n’en contiennent plus du tout; les cellules isodiamétriques et les cellules « dressées » en contiennent encore des traces. Le sucre est très abondant dans le bois. On remarque que les cellules « dressées » communiquant avec les vaisseaux en contiennent plus que les autres éléments des rayons. On ne trouve plus que des traces d'huile. RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS Si nous laissions de côté les détails de structure des rayons des arbres étudiés que le lecteur trouvera du reste dans les pages précé- dentes, nous aurions à relever les points généraux suivants, concer- nant l’histologie et la physiologie de ce tissu. Comparés aux rayons médullaires des Dicotylédones herbacées, tels que nous les connaissons par le travail d’Ad. Herbst, ceux des arbres présentent des différences notables : tandis queles Dicotylées herbacées les ont relativement peu développés, ou quelquefois en sont tout à fait privés, chez les arbres, au contraire, ils sont très abondants. Dans certains cas, il peut même arriver qu’une partie considérable (1/5 ou même 1/4) de la masse totale du bois soit repré- sentée par les raÿons médullaires. Il est vrai qué quelques grands arbres tels que Paulownia imperialis peuvent avoir relativement peu _ de rayons médullaires, mais ce sont là des exceptions qui ne servent _ qu'à mieux souligner la règle, car, comme nous l’avions déjà dit, on _ peut considérer cette plante qui appartient à une famille dont la grande majorité des représentants sont herbacés, comme ayant dû garder, au point de vue de la structure, une place intermédiaire _ entre les végétaux herbacés et les végétaux arborescents. Une autre différence entre les rayons des arbres et ceux des Fa espèces herbacées réside dans le développement relatif des deux RAYONS MÉDULLAIRES 399 espèces d'éléments composant les rayons; en effet, comme l’a montré Herbst, les cellules « dressées » prédominent chez les plantes herbacées, et, en général, la différenciation entre ces deux espèces d'éléments n’est pas très grande; au contraire, chez les arbres, cette différenciation étant poussée beaucoup plus loin, les deux espèces de cellules s’y trouvent bien caractérisées, bien qu’assez souvent, l’on y trouve aussi des cellules isodiamétriques ne pouvant être rangées dans aucune des deux catégories. D’une façon générale, les rayons médullaires considérés dans la série des arbres seulement, présentent de multiples différenciations. Au point de vue de la façon dont se comportent les deux espèces de cellules vis-à-vis des éléments environnant du bois (surtout vis-à-vis des vaisseaux), les rayons des différents arbres varient ‘également beaucoup. On trouve entre les espèces où les cellules «dressées » seules communiquent avec les vaisseaux (Salix, Æsculus), et celles où les deux espèces de cellules communiquent toujours avec eux, toute une série de végétaux où certaines cellules «couchées » plus ou moins nombreuses, communiquent avec les vaisseaux et d’autres pas. Il peut même arriver, dans certains cas, que dans la même rangée radiale de cellules « couchées » quelques-unes seule- ment entrent en rapport avec les vaisseaux (Corylus Avellana, Acer Colchicum). Mais il est à remarquer que, aussi bien dans les espèces étudiées par Kny et Strasburger que dans celles qui l'ont été dans les pages précédentes, les cellules « dressées » sont toujours en relation intime avec les vaisseaux voisins. Les rangées cellulaires radiales des rayons médullaires ménagent entre elles des méats intercellulaires. Ces méats sont bien plus développés entre les cellules « couchées » qu'entre les cellules « dressées »; ils se trouvent aussi entre les parois longitudinales des cellules des rayons médullaires. Bien que la dénomination de cellules “ palissadiques » et des cellules « merenchymateuses » qu'avait proposée Kny pour les deux espèces de cellules, en remplacement _ des expressions adoptées par de Bary, ne paraisse plus pouvoir être maintenue après la découverte des méats entre les cellules « dres- sées », il faut néanmoins remarquer que la différence établie d'après Set auteur à ce point de vue se constate presque toujours chez les arbres. Ce sont les cellules «couchées» qui développent des méats bien plus nets que les cellules « dressées ». 400 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE En observant la disposition réciproque des vaisseaux et des rayons médullaires des arbres, nous ne manquerons pas de remarquer que chaque rayon touche à un plus ou moins grand nombre de vaisseaux. Il arrive assez souvent que l'intimité de ce rapport est efficacement favorisée par une disposition radiale des vaisseaux qui leur permet de s’adosser par groupes à un même rayon. Cela arrive assez souvent chez /Æsculus ,Hippocastanum, Corylus Avellana, Calycanthus floridus, Acer Colchicum, Liquidambar slyraciflua, ainsi que, comme le montrent très bien les dessins de Müller (1), chez Corylus colurna, Populus sp., Sapindus Saponaria, Zizyphus Baclei, etc. Les cellules des rayons produisent presque toujours de petites _ ponctuations simples plus ou moins abondantes vis-à-vis du paren- | chyme ligneux; ces mêmes cellules se comportent différemment vis- 5 à-vis des fibres; il est des cas (Corylus Avellana), où le rayon ne . produit pas de ponctuations contre ces éléments; d’autres fois ib s'établit un rapport plus ou moins intime entre les deux tissus. En ce qui concerne le rôle physiologique des rayons médullaires, _: il faut tout d’abord envisager la fonction de ce tissu dans son D ensemble. La plupart du temps, on a pris les rayons médullaires pour des plaques verticales de cellules courant radialement dans _ les axes et facilitant le transport des matières nutritives de l'exté- rieur vers l’intérieur et vice versa. Une telle définition de leurs Le _ fonctions est incomplète. Il est vrai, en effet, que ce sont eux qui transmettent les matières nutritives dans le sens radial, surtout de l'extérieur (du tissu criblé) vers l’intérieur (les éléments du bois). Li importance de ce rôle apparaît maintenant bien plus clairement surtout depuis les recherches de A. Fischer qui a montré la grande part que prennent les vaisseaux dans le transport des réserves de à bas en haut. Or, on sait que les vaisseaux eux-mêmes tirent ces réserves des rayons ou bien des autres éléments ligneux qui, de _Jeur côté, les tiennent de ces mêmes rayons. L'on pourrait établir un cycle des matières nutritives où le point de départ serait l’en- ble des ce d’assimilation. Les substances assimilées entrent (1) Müller, L c. RAYONS MÉDULLAIRES 401 dans les cellules criblées et pénètrent à différentes hauteurs dans les rayons médullaires pour être transmises au bois qui est le magasin principal de réserve. Après quoi, les vaisseaux qui conduisent aux foyers de croissance. Cependant, si l’on à assez insisté sur le rôle des rayons médul- laires comme étant celui d’un tissu de translation des réserves, on n'a pas assez insisté sur leur très grande importance comme magasin de réserve des axes. On se rendra facilement compte de ce rôle en se rappelant que chez certains arbres, comme nous l’avons dit, leur ensemble représente une très grande partie de la masse totale du bois (1/5 ou même 1/4) et que tout ce tissu, à certains moments de l’année, est totalement bourré de matières nutritives (amidon). Î est vrai que le parenchyme ligneux ainsi que les fibres ligneuses (Salix, Acer, etc.), renferment quelquefois également beaucoup de Les matières, mais la plupart du temps la quantité renfermée dans les rayons est de beaucoup supérieure. Ce rôle des rayons médullaires serait encore plus important chez les arbres dans lesquels le paren- chyme ligneux est faiblement représenté. je Quant à la division du travail physiologique entre les deux élé- ments composant les rayons médullaires, nous pouvons maintenant la mieux préciser. En effet, nous voyons que lorsque l’amidon réap- paraît au printemps, il remplit les deux espèces de cellules du rayon, à l’exception, parfois, des cellules « dressées » adossées aux vaisseaux. Au moment de la dissolution de l’amidon cette réserve disparaît ordinairement d’abord dans les cellules « couchées ». Cet ordre de dissolution de l’amidon est d’autant plus marqué que la différen- ciation morphologique des deux espèces d'éléments est poussée plus loin (Salir, Corylus, Liquidambar, Viburnum, etc.). C’est le cas le plus habituel, quoiqu'il arrive que certains arbres montrent un autre ordre de dissolution de l’amidon malgré la différenciation morphologique prononcée de leurs rayons (Æsculus, Tilia, etc.). Les auteurs ont exprimé diverses opinions sur la teneur en amidon des différentes espèces de cellules ; on s'explique ce fait, en se rappe- lant que ces auteurs ont examiné les espèces qu'ils étudiaient à des époques où l’amidon était en partie complètement dissous. Si la dissolution de l’amidon se fait dans l’ordre que nous avons indiqué, | nous pouvons en tirer comme conclusion que c'est en effet aux _ Cellules « dressées » non adosséés aux vaisseaux qu'il faut attribuer =. Rey. gén. de Botanique. — XXII. 21. 402 _ REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE la qualité de tissu de réserve, tandis que les cellules «couchées » .serviraient principalement à la translation des substances nutritives. À cet effet, elles se débarrassent plus vite de leur réserve amylacée. Naturellement, lorsque la différenciation entre les deux espèces de cellules d’un rayon n’est pas poussée très loin et que la dissolution de l’amidon s’y fait simultanément, on ne peut pas parler d’une diffé- rence sensible dans les fonctions de ces cellules. Même dans les cas où il existe une assez grande différenciation morphologique entre les cellules « couchées » et les cellules « dressées » comme cela arrive par exemple dans Salixr, Æsculus, Corylus, Liquidambar, Viburnum, etc., les fonctions des deux espèces de cellules ne sont pas nettement bien délimitées ; car les cellules « dressées » servent ; sans doute également à la translation des liquides dans le sens radial ainsi que l’on peut s’en convaincre en examinant leurs parois tangen- tielles qui sont beaucoup plus riches en ponctuations que les autres et le sont presque autant que les mêmes parois des cellules « cou- chées ». D'un autre côté, il est incontestable que les cellules « cou- chées » sont d'importants réservoirs de substances nutritives puis- qu’on les voit, pendant de longs mois, rester littéralement bourrées d’amidon et qu'elles ne s’en débarrassent qu'au moment où cet _amidon est appelé à être consommé aux foyers de croissance. Comme on le remarque, la réaction n’a décelé du sucre dans les rayons médullaires que rarement et en petites quantités ; il n'est pas facile de saisir une formation de glucose correspondant à la dissolution graduelle de l’amidon (1). Ce fait est d’autant plus :. , 4). Cette AREAS rend difficile l'explication des données de Kny concer- ue nant la turgescence des différentes espèces de cellules qui composent le rayon dat Turgor d. Marksir.) dont nous avons parlé plus haut. Une indication è om ain sous l'influence du froid une partie de la leur. Au moment = température se relève ces mêmes pag pion de l’eau des vaisseaux ‘contenant du sucre. Pendant une seconde période de froid, l’eau s’en a eue les vaisseaux, les cellules en qu ne: LR plus riches en matières solubles, et ainsi de suite. Cette façon de voir serait corroborée par le résultat de se de ces cellules © hiver : en one en nous les a plus riches en sucre que les autres ares u rayon. Si pe choses se passaient de la sorte, l’on envisagerait la t e des cellules dressées ponctuées n0n urgescen: ules pas comme un état d’une utilité quelconque, mais comme le résultat des io ne “de L' montrait aussi, prin _ plus de sucre dans les cellules dressées Fast sa © © | à “y RAYONS MÉDULLAIRES singulier que par la même méthode (celle de Fischer) on constate facilement le glucose, lorsqu'il existe, dans le parenchyme ligneux, dans les fibres et surtout dans les vaisseaux. 2 Les rayons médullaires qui sont aussi en rapport avec le paren- : chyme ligneux et souvent avec les fibres desservent également no ce tissu. On s’explique ainsi pourquoi quelquefois les ponctuations des fibres ligneuses se trouvent surtout dans les parois radiales (Eleagnus angustifolia, etc.). NOTES BIBLIOGRAPHIQUES Victor GRÉGOIRE. — Les Cinèses de maturation dans les deux es, — L'unité essentielle du processus méiotique (Second mémoire). — La Cellule, Tome 26, 1910). Ce mémoire, qui représente un travail colossal, — il suffit d’en parcourir une page pour deviner avec quel soin et quelle attention l’auteur a lu les plusieurs centaines de travaux dont se compose la bibliographie —, est la suite et le complément de celui que GRÉGOIRE a publié en 1905 sur le même sujet. Sa lecture sera indispensable à tous ceux qui étudieront désormais ces questions difficiles, et il sera Pour eux, non seulement un guide, mais un précieux instrument de travail, dispensant dans une large mesure de recourir aux travaux antérieurs, d'autant plus qu’il est tout aussi remarquable par l'esprit critique qui s’y fait jour à chaque ligne que par la documentation. Signalons seulement que l’auteur croit de plus en plus à la géné- ralité du processus réductionnel hétérohoméotypique, avec méta- phase euméiotique et zygoténie prophasique pseudoréductionnelle par parasyndèse. Signalons encore les dernières conclusions du Mémoire, où l’auteur indique les points à étudier spécialement : «19 Il faut étudier, dans le plus grand détail possible, les stades qui précèdent les anses pachytènes, rechercher les stades de transfor- mation du réseau en filaments minces et analyser la façon dont se _ comportent ceux-ci: vis 2° En ce qui concerne spécialement les animaux, il faut rechercher _ les stades de filaments minces orientés et d'anses pachytènes en bou- 30 II faut analyser soigneusement les images d’anses pachytènes Pour y rechercher les traces de dualité: 4° Il est nécessaire de rechercher, — jusqu’à ce qu’on les trouve, dirions-nous volontiers, — les aspects strepsitènes bien caractérisés. 5° I convient, pour les stades de diacinèse et les stades ultérieurs, de rechercher, même dans les objets à petits éléments, des images semblables à celles que l’on connaît comme classiques dans les objets à chromosomes plus longs; : : 6° Il faut éclairer l'étude des objets difficiles par la comparaison _ avec les objets plus clairs. » Jean BOoNNET: NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 405 A. DEBORNE. — Sur la coexistence de la division et d’une subdi- vision des chromosomes à lPétat quieseent. Ars A Rendus, Acad. des Sciences, Tome 151, N° 22, 28 n 10). . GRANIER et L. BouLe. — Sur les einèses ae chez Endymion nutans. — (Comptes Rendus Acad. Sciences, Tome 152, No 3, 16 pas 1911). GréGoire et WycagrTs (1), en 1903, chez Trillium, puis GRÉ- GOIRE (2) (1906), chez Allium, avaient signalé que la division longi- tudinale des chromosomes apparaît dès la prophase de chaque cinèse. KRIsTINE BOoNNEVIE (3) (1908), dans les racines d’Allium, montra même que la division longitudinale des chromosomes qui prennent part à la cinèse de rang se fait dès la télophase de la cinèse (n — 1). . Granter et L. Bouce ont vu que, dans Endymion nufans, Hyacinthus orientalis et Galtonia, c'est même dès la fin de la méta- Phase (n — 1) que c cette division s’effectue. Cette opinion est confirmée Par les ps recherches de L. DicBy (4) sur Galtonia candicans. Des remonte même jusqu’à la cinèse (r — 2); dans Sabellaria ina, a Triton et la Salamandre, on verrait, à la télophase —?, « dans chaque moitié longitudinale en train de s’allonger, un RSR en apparence irrégulier de sa substance qui aboutit à la formation de deux moitiés secondaires en spirales, étroitement enlacée J. Duesgerce et H. Hoven. — Observations sur la structure du pro- toplasme des culfiles végétales. (Anaïomische Anzeiger, 36. Nos et 4, A. PENSA. -— Alcune formazioni éndocellulari dei vegetali. (Ana. Anzeiger., 37. N° 12, 0) G. Lewrrzky. — Uber die chondriosomen in pflanzliehen Zellen. (Berichte der Deut. Botan. Gesells., 28, 1910). Recherches sur les différenciations a PRE {mito- chondries, chondriosomes) chez les végétaux. — DUESBERG et HOoven, Par le FLEMmiNG et la méthode de BENDA, les FAR dans de jeunes (1) V. Grécoire et WyGAERTS A. — La ana du noyau et la forma- lion des "ir vise dans les Cinèses somitiques, I. a Cellule, 21, 1903. (2) V. GrécoirEe a structure de l'élément te au repos el en division dans les cellules végétales (racines d'Allium). — La Re 23, 1906. (3) BonneviEe K. — Chromosomenstudien. I Chrom Allium und Amphiuma. (Ein Beitrag zur Lehre der ar Archiv für Zellforschung, 1, 1908. (4) Dicey L.— The Somatic, Premeiotic and Meiotie Nuclear Divisions of Jalonia candicans. (Annals of Botany, 24, 1910 aris, dividualität). 406 REVUE GÈNÉRALE DE BOTANIQUE germes de Allium Porrum, Phaseolus vulgaris et Pisum sativum, et dans les feuilles de Tradescantia. Ils considèrent ces formations, qui se présentent sous l’aspect de granules ou de bâtonnets plus ou moins sinueux, comme homologues des chondriosomes des cellules animales. À. PENSA, par la méthode au nitrate d'argent de RAMON y CAJAL, découvre des éléments d’aspect variable dans les parois de l'ovaire de nombreuses plantes : diverses espèces de Tulipa, Gladiolus, Lilium, chloroleucites, par accroissement de la taille et verdissement. G. LewiTzKky, après fixation par le liquide de Benpa et coloration par iémilonqiné ferrique, suivant la méthode de Meves, étudie, entre autres, divers Lissus de Asparagus officinalis, et dans tous il ve ces formations cytoplasmiques : cellules-mères et cellules- he nourricières du pollen, parenchyme, tigelle et racine de la plantule. + Lui aussi arrive aux mêmes conclusions que PENSA au sujet de | _ génèse des chloroplastes d’une part, des leucoplastes de l’autre, et trouve dans certains chondriosomes des figures de division longitu- rai analogues de tous points à celles que présentent les chromo- Ée travail de Lewirzxy touche par de nombreux points à l'impor- tant mémoire récent de H. LUNDEGARD (1), qui sera prochainement analysé dans la Ho CLiFForD DoBELL. — Contributions to thé eytology of thé Bacteria. = — The Quaterly Journal of Microscopical Science, vol. 56, part. à _ avril 1911 (4 planches). à _ Ce long mémoire, de plus de 100 pages, est la conclusion définitive æ une longue série de recherches poursuivies pendant plusieurs années ar l’auteur; il apporte une des plus importantes contributions herches de l’auteur ont porté sur un très Grant nombre de Lies appartenant à des groupes divers, trouvés dans la flore intes- 6 de divers animaux (grenouilles, crapauds, tritons, lézards, do s tous les Micrococcus et dans toutes les Sarcines examin lave a constaté l'existence, au centre de la cellule, d'un corps colorable sphérique. Ce corps, qui se colore comme un noyau, existe d'une manière Ds de _dans la cellule ; ilse divise pendant . a) Re ee Ein Beitrag zur Kritik zweier Vererbungshypolheser- Ueber Proloplasmastrukturen in den Wurzelmeristemzellen von Vicia AUrE (Jahrb. Wissensch. Botanik, 48, a NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 407 partage cellulaire en donnant lieu à des figures en haltère. Il peut être considéré comme un noyau. L'auteur à trouvé une série de Bactéries cocco-bacillaires qui offrent toutes les transitions entre la forme Coccus et la forme Bacillus et qui présentent un intérêt cytologique tout particulier. Dans les _ formes Coccus, il retrouve un noyau typique. Mais à mesure que le Coceus s’allonge pour se transformer en bacille, ce noyau subit une série de modifications correspondantes : dans les bâtonnets courts; il s’allonge et prend l'aspect d’un filament axial, enfin dans les bâtonnets très allongés il se transforme en filament spiralé. Dans les véritables Bacilles, on trouve plusieurs types de structure : 4 un certain nombre d'espèces offrent un filament spiralé analogue _ à celui des formes cocco-bacillaires. Ce filament se divise pendant le partage cellulaire et se condense lors de la sporulation en un gros granule chromatique qui devient l’ébauche de la spore. Il peut donc être regardé comme un noyau de forme spéciale. A ce type de structure appartient. le. B. spirogyra trouvé dans l'intestin des grenouilles. Dans d’autres Bacilles, le filament chromatique n'existe que dans les formes jeunes, plus tard, il se transforme en reticulum, puis ce dernier se résoud à son tour en petits grains de chromatine qui se disséminent dans tout le cytoplasme. La cellule offre alors un noyau diffus, puis ce noyau diffus se condense ensuite en un corps chroma- tique sphérique qui est l’'ébauche de la spore. C’est ce qu’on peut observer dans le B. Saccobranchi. Dans un grand nombre d'espèces enfin, dont le Bacillus flexilis, on n’observe plus de trace de filament chromatique, même dans les stades du début; le noyau est constamment à l'état diffus. Toutefois, au moment de la sporulation, les grains de chromatine dispersés dans le cytoplasme se condensent dans certaines espèces en un filament axial qui bientôt à son tour se transforme en un gros &ranule sphérique qui est l'ébauche de la spore. Dans d'autres espèces, les grains de ch ti condensent direct nt en un gros granule aux dépens duquel se constitue la spore. Dans les Spirilles, DoBEeLL observe trois types de structure : Un certain nombre dont le Spir. monospora offre un noyau sphérique, typique; chez d’autres ce noyau prend la forme d’un filament spiralé; enfin beaucoup d’autres Spirilles ne renferment qu’un noyau diffus. DoBELL conclut donc à l'existence d’un noyau dans les Bactéries. noyau peut être un noyau typique, sphérique ou en forme de fila- _Ment chromatique, ou bien il peut être réduit en grains de chromatine ISséminés dans le cytoplasme (noyau diffus). Comme dans certaines c éspèces ces trois formes de noyaux résultent les unes des autres et Caractérisent certaines phases du développement, il y a donc des i ch Faisons très sérieuses de croire que les grains de romatine disséminés 408 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE dans le cytoplasme des espèces qui n’offrent jamais de noyaux ie u ; / DoeLL attribue ces structures spéciales non pas à un état primitif du noyau, mais au contraire à un état régressif, résultant du para- sitisme des Bactéries. A. GUILLIERMOND. .: CHRONIQUES ET NOUVELLES On annonce la mort, à la suite d’une longue et cruelle maladie, de M. Girop, Professeur de Botanique à la Faculté des Sciences de Clermont-Ferrand. + M. MizLor, a été nommé « Maître de dessin appliqué à l étude des plantes» au Muséum d'Histoire naturelle, en remplacem ment du célèbre oi FRÉMIET, membre de l’Institut, décédé. . le Professeur HABERLANDT a été récemment élu membre de académie des Sciences de Berlin Le Gérant : Ch. PieTREs: REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE DIRIGÉE PAR M. Gaston BONNIER MEMBRE DE L'INSTITUT, PROFESSEUR DE BOTANIQUE A LA SORBONNE TOME VINGT-TROISIÈME Livraison du 15 Octobre 1911 Entered at the New-York Post Office as Second Class matter. | PARIS n PRE GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT 1, RUE Pare 1 1911 LIVRAISON DU 15 OCTOBRE 1941 1. — LES MYXOMYCÈTES DE LA FORÈT DE FONTAINE- BLEAU, par M. S. Huchet. . . . 109 IL. — INFUENCE DE LA LUMIÈRE SUR BA -GERMINATION DES GRAINES (avec figures dans le texte), par M. W. Lubimenko. crois Son DR III. — NOTES BIBLIOGRAPHIQUES. RS SAT : ARR Jean pe Rurz pe Laviz Recherches sur la pénétration des sels dans le ie et sur la nature de leur action toxique. IN. CHRONIQUES ET NOUVELLES. :_. . . . . . . Cette livraison renferme deux figures dans le texte LES MYXOMYCÈTES DE LA FORÊT DE FONTAINEBLEAU Par M. S. BUCHET Si la flore des Myxomycètes (1) est assez bien connue pour certaines régions de l’Europe et de l'Amérique, grâce aux patientes recherches de monographes tels que Lister pour l'Angleterre, Torrend pour le Portugal, Martin et Schinz pour la Suisse, Raunkier pour le Danemark, Fries pour la Norvège, Schræter, Jaap et Jabn pour l’Allemagne, Macbride pour le Nord de l'Amérique, etc., les données que nous possédons sur la répartition de ces champignons en France, sont des plus restreintes. Citons, dans l’ordre chronolo- gique, la Flore générale des environs de Paris de F. F. Chevallier, 2° édition, 1836, où sont décrites 57 espèces; la liste publiée en 1884, Par Paul Brunaud, dans les Acles de la Société Linnéenne de Bor- deaux : Descriptions des Myxomycètes trouvés dans les environs de Saintes et dans d’autres localités de la Charente-Inférieure et de la Charente (27 espèces); le travail de MM. Pavillard et Lagarde sur les Myxomycètes des environs de Montpellier, paru dans le Bulletin de la Société Mycologique de France, en 1903 (58 espèces); enfin, dans ce même périodique, l’étude très importante que fait Paraître cette année le docteur Ledoux-Lebard, résultat de dix ans de recherches sur un territoire très petit, aux environs d'Us (Seme- et-Oise), étude qui nous annonce une liste de 75 espèces. On voit, aoû cette courte énumération, que la France est encore presque _ Mexplorée au point de vue de ces cryptogames, dont l’étude est ie a si attachante et même si facile. C'est ce _ m'engage 1) Je ne veux parler que des liens proprement dit (Cératiées et xées. : Endomy: v. gén. de Botanique. — XXII. 28. AIO REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE à publier la liste de mes récoltes dans la forêt de Fontainebleau, pendant les années 1908, 1909 et 1910. En premier lieu, je dois remercier M. le professeur Gaston Bonnier pour l'hospitalité que j'ai toujours trouvée au laboratoire de Bio- logie végétale, dont la situation en pleine forêt était particulière- ment favorable à mes recherches et à l’étude sur place de mes échan- üllons ; {beaucoup de ces dernier: purent être suivis depuis l’état de plasmode jusqu’à la chute des spores. Comme on le verra plus loin, c'est dans l’enclos même du laboratoire que la plupart de nos trou- vailles les plus intéressantes ont été faites. Je dis « nos trouvailles », car mes excellents amis, Chermezon, Evrard et R. Viguier, qui m'accompagnaient dans beaucoup de mes excursions, ont largement contribué à l'allongement de ma liste et m'ont aidé bien souvent dans mes déterminations; je ne saurais trop les en remercier. L'état de nos connaissances sur la répartition des Myxomycètes à la surface du globe, si peu avancé qu'il soit encore, nous montre que ces végétaux sont pour la plupart cosmopolites : aucun groupe d'êtres vivants (tous les auteurs sont d'accord sur ce point) ne présente un tel degré d’indifférence pour les variations climaté- riques. Les quelques espèces considérées jusqu'ici comme régionales voient leur nombre diminuer chaque jour, à mesure que les recherches s ’étendent et se complètent. Comme le fait HN justement M. Ledoux-Lebard, « au nord comme au sud, à l’est comme à l'ouest, cette flore paraî être constante comme espèces »; la flore _ des tropiques ne semble pas jusqu'ici différer beaucoup, par exemple de celle de la Norvège. Est-ce à dire que telle ou telle espèce ne sède aucune préférence d'habitat, de station ? Loin de là. Si le at ne semble pas intervenir dans leur distribution générale, . voyons cependant qu'il existe, dans chaque région limitée, des différences très sensibles au point de vue de l’abondance ou de la "sai VOTE re rareté des diverses espèces, que telles ou telles y sont partieu | répandues certaines années alors qu'elles seront fort rares s Les années suivantes, que la flore varie sur Le même lieu avec les saisons (1), que telle _région possède un groupement d'espèces nr Sans que les espèces se succèdent dans 7 sg tous les ans. Il D'Y 'espèce d'été où d'hiver, mais la rence entre les _chutes de pluie n Érvales 26 semblent avoi r bien Bus à Tite : que la température, A4 4 + A4 Hans: 2% n LP MYXOMYCÈTES DE FONTAINEBLEAU 411 différent de celui d’une région voisine et que l’on peut distinguer dans chacun de ces groupements des espèces dominantes et caractéris- tiques : qu’enfin les mêmes espèces se rencontrent (au moins sous un climat comparable) presque toujours dans des conditions d’éclaire- ment et d'habitat identiques. Si nous prenons pour exemple les trois espèces que je considère comme dominantes dans la forêt de Fontainebleau : Physarum nulans, Physarum virescens et Trichia varia, nous voyons que la première fructifie presque toujours sur les, brindilles ou les branches tombées recouvertes encore de leur écorce, la seconde sur les mousses, en particulier sur le Leucobryum glaucum, et la troisième sur le bois pourri, mou, friable et très humide. Certaines espèces, comme le Comalricha oblusala, l’Enerthenema _elegans, apparaissent sur les branches déjà décortiquées; le Spumaria alba sur les tiges des herbes vivantes, assez loin du sol; le Chondrio- derma globosum sur les feuilles mortes, etc. Dans l’énumération qui uit, j'ai ait précéder d’une astérisque les espèces que je n'ai trouvées qu’une seule fois; on verra qu'elles sont relativement nombreuses et que beaucoup figurent dans un espace extrêmement restreint : celui qui nous élail le plus familier, l’enclos du laboratoire; cela me laisse à penser que, dans nos pro- menades à travers la forêt, nous n'avons, malgré notre attentive inspection, récolté qu’une infime partie des espèces que nous foulions aux pieds. J'ai conservé dans ce travail l’ordre et la nomenclature adoptés par A. Lister, laissant à d’autres, plus documentés que moi, le soin d'en faire la critique. 1. CERATIOMyxA MucipA (Pers.) Schræter. — Commun, pendant l'été surtout (juillet-août), sur les gros troncs pourrissants qui sont Couchés en grand nombre dans la Tillaie et le gros Fouteau (hêtres et chênes). La forme jaune est presque aussi répandue que la blanche. 2. BapHamïA RUBIGINOSA (Chev..) Rosta finski. — Trouvé plusieurs fois dans le bois de chênes de la Madeleine et dans ses environs, jusque dans l’enclos du laboratoire, généralement sur des branches se de chênes tombées, mais encore revêtues de leur écorce. Nos a échantillons appartiennent tous à la var. genuina de Lister. 3°. PHysaRuM LEucoPUs Link. — Une seule fois, sur une touffe * 412 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE d’Hypnum, dans le laboratoire, en août 1910. Cette espèce m'a d’autant plus intéressé que certains sporanges étaient envahis par les périthèces d’un minuscule Hypomyces, identique à l'H. exiguus que M. Patouillard décrivit jadis sur un Slemonilis venant des Antilles; ce parasite n'avait jamais été signalé depuis et fera d’ailleurs l’objet d’une autre note, Le Physarum leucopus n'avait été jusqu’à présent trouvé qu’en Angleterre, Portugal, Amérique du Nord, Nouvelle Grenade _ (Torrend). M. Ledoux-Lebard vient de le signaler à Us. 4 4*. PHYSARUM VIRIDE (Bull.) Persoon, — Trouvé une seule fois : par Chermezon, en août 1909. Je doute que cette espèce soit aussi _ fréquente, dans la région de Fontainebleau, qu’elle est considérée presque partout ailleurs. AR 14e | 9. PHYSARUM NUTANS Pers. — Extrêmement répandu partout sur les branches mortes non décortiquées, sur les vieilles écorces, _ les aiguilles de pin, etc. C’est, sans contestation, le Myxomycète _le plus commun de la forêt. _ 6. PHYSARUM CINEREUM Pers. — Plusieurs fois dans l’encios du laboratoire, en juillet et août 1910, sur des brindilles. 3 7. PHYSARUM VERNUM Somm. — Plusieurs fois dans le labora- _ toire, en août 1910, sur des brindilles. % spèce qui ne serait connue qu’en Angleterre, Norwège, Portugal et Etats-Unis (Torrend). 8. PHYSARUM BIVALVE Pers. — Assez commun, principalement dans l'enclos du laboratoire; sur les feuilles mortes et les brindilles. 9. Pysarum VIRESCENS Ditm. — Extrêmement abondant ès Les pluies de juillet et d’août, où son beau plasmode jaune d'or Le de larges taches sur les Leucobryum ; rare en 1908. 0. Fuzico SEPTICA Gmel. — Commun partout, mais présente d’intéressantes variétés sur l'identification desquelles je ne suis pas encore suffisamment fixé. Je citerai cependant une forme à plasmode = blanc pur et dont le cortex de l’œthalium est de même couleur; une autre, à cortex crustacé, très lisse et très uni, d’un roux ocracf. Ces deux formes ont été trouvées ensemble, en août 1910, sur un ronc couché, dans l’enclos du ee à! MYXOMYCÈTES DE FONTAINEBLEAU 413 1910, sur une branche morte de chêne, dans l’enclos du laboratoire, j'ai suivi cette espèce depuis son plasmode, qui se présente sous la forme de longs filaments onduleux et ramifiés, d’un rouge sang. Torrend mentionne simplement cette espèce en Angleterre et aux Etats-Unis, tandis que Lister la signale en outre en France, en Allemagne et à Java. 12. CRATERIUM PEDUNCULATUM Trent. — Commun sur Îles feuilles mortes et les brindilles, principalement dans le laboratoire, le bois de la Madeleine et ses environs. 13. Leocarpus vEerRNICosUus Link. —— Assez commun, prineipa- lement dans le laboratoire, sur les vieilles écorces de chêne et les branches non décortiquées du même arbre, parfois sur les branches encore vivantes; son plasmode jaune d'œuf s'élève ordinairement à une certaine distance du sol pour fructifier. 14. CHONDRIODERMA SPUMARIOIDES Rost. — Assez fréquent en 1910, principalement dans le laboratoire et ses environs, à terre, sur les feuilles mortes, les aiguilles de pin, le sommet des tiges de Polytrichum, ete. 15. CHONDRIODERMA GLoBosum Rost. — Moins commun que le précédent : à terre, sur les feuilles mortes, les pétiole des feuilles vivantes de lierre, etc. (laboratoire, 1910). 16*. CHONDRIODERMA OCHRACEUM Schræter, — Une seule fois, dans l’enclos du laboratoire, sur une touffe de Polyitrichum formosum et sur un Hypnum (12 août 1910). Espèce bien caractérisée connue seulement en Angleterre, Alle- magne et peut être aux Etats-Unis (Torrend). 17. CHONDRIODERMA FLORIFORME Rost. — Assez commun dans la Tillaie et au Gros Fouteau, sur les grands troncs en décomposition ; c'est une de espèces le plus caractéristiques de cette région. | Lister ne mentionne cette espèce qu’en Angleterre, en Alle- Magne et dans l'Amérique du Nord. 18. DiacHæa ELEGANS Fries. — Bois de Thomery, sur le limbe _ Vivant d’une feuille de lierre (Chermezon; 1908); très abondant = €n 1909 en dedans et en dehors de l’enclos du laboratoire, aux abords _de la route Bezout, sur les brindilles et les débris de toutes sortes; __ àssez commun au même endroit en 1910. . 414 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE 19. Dipymium cLavus Rost. — Dans l’enclos du laboratoire, sur les vieilles écorces; carrefour du Pie Vert (juillet 1909). 20. DibyMIiUM FARINACEUM Schrad. — Très abondant, en 1908 principalement, aux environs du carrefour de la Madeleine, sur les brindilles de pin. 21. Dinymium NicriPes Fries. — Assez commun sur les feuilles mortes de hêtre, les aiguilles de pin, ete. 22. SPUMARIA ALBA (Bull) DC. — Très commun par places et certaines années; de préférence sur les tiges d’herbes vivantes telles que l’ortie, la luzerne, à la lisière ou en dehors des bois. 7 93. SrEMontris FUsCA Roth. — Très commun, de préférence sur la section des troncs pas très anciennement coupés. 24*. STEMONITIS FLAVOGENITA Jdhn. — ‘Trouvé une seule fois dans la Tillaie par Chermezon et rapporté à l’état de plasmode qui fructifia. È Espèce d'Angleterre, Allemagne, Autriche et Etats-Unis, d'après Torrend. 29. STEMONITIS FERRUGINEA Éhrenb. — Assez rare, sur les souches pourries. J’en ai trouvé notamment de superbes échantillons aux abords du pont de la Trémoille. 26. COMATRICHA OBTUSATA Preuss. —— Très commun sur les branches dénudées, mais le plus souvent en sporanges isolés ou très espacés. . 27. COMATRICHA TYPHOIDES Rost. — C’est une des espèces Carac- | téristiques de la forêt; on la rencontre partout en assez grande abon- è Es sur les troncs complètement décomposés. _ 28*. ComarricHA PERSooNIS Rost. — Trouvé sur une seule fois en juillet 1909 (enclos du laboratoire), sur des feuilles mortes de us hêtre recouvertes par des branchages; les échantillons, très bien : caractérisés, permettaient une détermination facile. ik | Espèce non signalée en France (Lister, Torrend). oi 29*. ENERTHENEMA : ELEGANS Bown. — Trouvé une seule fois en août 1910 sur une branche dénudée (enclos du laboratoire). 30. CRIBRARIA ARGILLACEA Pers. — Assez abondant dans ses stations, mais localisé (route Baudrillart en 1909; environs du pont de la Trémoille en 1910); sur le bois pourri. Re Non pus en es A Lister; monopole d’ après MYXOMYCÈTES DE FONTAINEBLEAU 415 31. CRIBRARIA AURANTIACA Schrad. — Beaucoup plus répandu que le précédent (Tillaie, carrefour J ean-Bart, ete.}; sur le bois pourri, 39. DiCTYDIUM UMBILICATUM Schrad. __ Assez localisé, mais généralement abondant dans ses stations ; sur le bois pourri (Tillaie, carrefour Jean-Bart, etc.).— J'ai trouvé une seule fois sa var. fuscum Lister, dans l’enclos du laboratoire. Cette dernière variété serait nouvelle pour la France. 33*. TUBULINA FRAGIFORMIS Pers. — Environs du carrefour du Pic-Vert, en juillet 1909. | 34*. DicTyDIŒTHALIUM PLUMBEUM Rost. — Trouvé une Ver. fois par Chermezon et Evrard, sur une branche morte (enclos du laboratoire, 1909). 35. RericuLariA Lycoperpon Bull. — Assez rare. — Trouvé plusieurs fois, mais toujours en échantillons isolés el d'assez petite taille ; sur les branches mortes, les troncs coupés, etc. 36. TRICHIA FAVOGINEA Pers. — Trouvé plusieurs fois en août- septembre 1910, sur le bois pourri et les vieilles écorces (Bouquet» du-Roi, carrefour du Gros-Hêtre, environs du Pharamond, etc.).. Espèce peu commune en Europe (d’après Torrend); trouvée seulement en Angleterre, Allemagne, Autriche, Suisse, Portugal, tats-Unis. 37". TricHia AFFINIS de Ba Fouteau, en septembre 1910, sur le bois pourri. Non iñdiqué en France, d’après Lister; cos Torrend. 38. TricaiA PeRstMiLis Karst. — C’est l'espèce du genre la plus commune après le Trichia varta; bois pourri. __ Commun dans la Tillaie et le ormant parfois des plaques souvent de le distinguer ry.— Trouvé une seule fois au Gros- 39. TricHiA scaBrA Rost. Gros Fouteau, en sporanges très denses, Î très étendues: sa couleur orangée permet à l'œil nu de ses congénères; bois pourri. à à 40. Tricura vakia Pers. — Très commun sur les tron sants, cs pourTis- 41. TricHiA FALLAX Pers. plus rare en 1910, sur les troncs pou : Gros-Fouteau : en sporanges souvent disséminés, Naissables dans l’état jeune à leur couleur rose. rris de la Tillaie et surtout du facilement recon- mopolite, d'après __ Assez commun en 1908 et 1909, # “ 416 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE 42*. TricHiA Borryris Pers. — Trouvé une seule fois deux ‘sporanges isolés sur un débris de bois (novembre 1910, Bois-le-Roi), 43. HEMITRICHIA RUBIFORMIS Lister. — Commun sur le bois pourri; on trouve souvent, avec la forme normale, la forme stérile d’un noir brillant. 44. HEMITRICHIA CLAVATA Rost. — $e rencontre assez fréquem- ment dans la Tillaie et le Gros-Fouteau, sur les grands troncs pour- rissants ; c’est encore une des espèces caractéristiques de cet endroit. 45. ARCYRIA FERRUGINEA Sauter. — Trouvée deux fois, sur branches pourries, dans l’enclos du laboratoire (1908-1910). 46. ARCYRIA ALBIDA Pers. — L'espèce du genre la plus commune dans la forêt; habitat ordinaire : souches très anciennement décom- posées, réduites souvent à l’état de sciure plus ou moins sèche, agglu- tinée par la mousse. 47. ARCYRIA PUNICEA Pers. — Çà et là, partout, mais moins _ Commune que l'espèce précédente et même que la suivante; même habitat. 48. ARCYRIA INCARNATA ren — Répandu partout dans la à | forêt; même habitat. - 49. ARCYRIA FLAVA Pers. — C’est encore une espèce très carac- 4 téristique de la forêt où, sans qu’elle soit très abondante, on est à peu près sûr de la rencontrer dès les premières excursions (Tillaie Gros-Fouteau, carrefour Jean-Bart, etc.); sur les grands troncs dont * aa de décomposition est très avancé, bien qu’encore fortement 50. LyYcoGALA MINIATUM Pers, — mu partout, notamment sur les troncs sectionnés et sur le bois pourri. 51. LycocaLa CONICUM PERS. — A plusieurs reprises en frut- tifications peu abondantes, mais en échantillons meilleurs et bien caractérisés en septembre 1910, au Gros-Fouteau, sur du bois mort. Cette espèce est peut-être la plus intéressante de mes trou _ vailles. Trouvée seulement aux États-Unis et au Japon (Torrend). ‘ MYXOMYCÈTES DE FONTAINEBLEAU 417 Je n’ai pas tenu compte dans cette liste d’un certain nombre d'espèces dont la détermination me paraît douteuse, mais le fait qu’en trois ans, pendant deux ou trois mois de l’année seulement, en de rares et courtes excursions, nous avons trouvé près du quart des espèces de la flore générale des Myxomycètes réunies dans un si petit espace, que sur ce nombre quelques-unes sont nouvelles pour la France ou même pour l’Europe, tout cela est un résultat des plus tnCourageants pour le mycologue qui aborde l'étude de ce groupe. Aussi ne saurions-nous trop engager dans cette voie tous ceux qui habitent ou voyagent une partie de l’année dans les régions fores- tières et humides de la France qui sont, pour ainsi dire toutes, vierges de ces recherches: ils y feront à coup sûr des découvertes intéressantes et imprévues ; ils pourront d'autre part, en fort peu de temps, se monter une collection peu encombrante, d’une conservation parfaite et des plus simples à préparer, puisqu'il suffit de faire sécher aussi complétement que possible ces échantillons à l'air et de les Conserver ensuite avec leur support naturel, soit dans de petits tubes, soit dans des boîtes d’allumettes par exemple. Cette préparation a l'avantage de leur conserver l’aspect qu’ils ont dans la nature; elle est très supérieure à l'herbier, la presse déformant complètement ces petits organismes. INFLUENCE DE LA LUMIÈRE GERMINATION DES GRAINES par M. W. LUBIMENKO C'est au XVIIIe siècle que les savants ont fait les premières expériences concernant l'influence de la lumière sur la germi- nation des graines. Mais, malgré des recherches nombreuses, nous n’avons pas une idée exacte du rôle de la lumière dans ce phénomène important de la vie végétale. L'expérience agricole et horticole nous montre tous les jours qu’un grand nombre de plantes n’ont pas besoin de lumière pour que leurs graines puissent germer. Done, la lumière n’appartient pas au nombre des facteurs nécessaires pour le phénomène de la germination. Il ne reste à la recherche scienti- fique que de montrer quelle action produit ce facteur physique important sur les graines en voie de germination; cette action est- elle nuisible, indifférente ou stimulante ? C’est Pauchon (1) qui no donne un historique détaillé sur les travaux concernant cette ques _ tionet ‘or avant 1880. Les résultats de ces travaux sont contra- ; … dictoires. Certains savants, comme Senebier, Ingenhousz, AY: a Humboldt, Hunt, Keith, A. de Candolle et Morren ont exprimé l’idée que la lumière produit une action nuisible sur la germination des graines ; d’autres, comme de Saussure, Meyen, Fleischer, Heiden, Nobbe, G. Ville et Miesse, ont conclu que la lumière n€ produit aucune influence sensible sur la germination. Il est très probable que cette contradiction est due, en parte: Q) re, A. — Recherches sur le rôle de le lumière dans la germin _. _ Elude histor, L naturelles; Lime 1880, p. 81- V7) ur : INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR LA GERMINATION 419 aux défauts de la technique expérimentale. Les physiologistes connaissent la difficulté qu’on rencontre quand on veut séparer l'action de la lumière de celle de la chaleur surtout quand il s’agit des : rayons directs du soleil. Maïs en tous cas, ce ne sont pas les dé- fauts de la technique expérimentale seuls qui nous peuvent expli- : quer les résultats contradictoires obtenus par les divers savants. On sait que dans la nature les graines de certaines plantes germent à un éclairement assez fort, comme c’est le cas des plantes parasites et saprophytes qui habitent les troncs des arbres. On sait, d'autre part, e les graines de la plupart, des plantes supérieures n’ont pas d’ap- parëils spéciaux qui servent à les enfouir dans la terre. Par consé- quent, a priori, il est très probable que, dans la plupart des cas, les graines germent, dans la nature, à un éclairement plus ou moins fort et que la lumière n’exerce pas une influence nuisible fortement prononcée sur le phénomène de la germination. Etant données les conditions très variables de l’éclairement que les diverses plantes trouvent dans la nature, il est probable aussi que certaines espèces sont adaptées à germer en présence d’une forte lumière de même que d’autres sont accoutumées à à germer à l'obscurité, comme c’est le cas des plantes dont les graines ou les fruits sont munis d ’appareils les enfonçant dans la terre. On voit, d’après ces considérations, que la recherche expérimentale peut donner des résultats différents Suivant les espèces étudiées: par conséquent, le choix des plantes joue, dans ce cas, un grand rôle. Pauchon a étudié un nombre assez grand d'espèces prises sans choix raisonné. Il a constaté que les graines germaient mieux à la lumière dans 22 expériences et mieux à l'obscurité dans 26 autres. C’est pourquoi Pauchon n’exprime aucune conclusion générale, mais il fait remarquer que l’action Stimulante de la lumière devient plus prononcée à une basse température. Le même auteur a obtenu des résultats plus précis dans des expériences sur les échanges gazeux des graines en voie de germina- tin, Il à constaté que les graines qui germent à la lumière absor- bent plus d’oxygène que celles qui germent à l'obscurité; d’autre j Part, ces dernières dégagent relativement moins _. gaz carbonique que les premières. Par conséquent le rapport CO: est sensiblement Plus grand à la lumière qu'à à l’obseurité. 420 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE M. Stebler (1) en 1881 a découvert que la lumière produit une action fortement stimulante sur la germination des graines de plu- sieurs Graminées (Poa, Cynosurus, Alopecurus, Holcus, Daclylis, Agroslis, Aira, Panicum, Anthoxanthum). Nobbe (2) a répété en 1882 les expériences de Stebler mais sans succès; il en a conclu que la lumière n’exerce aucune influence sur la germination des Gra- minées. Plus tard M. Jünsson (3), M. Laschke (4) et M. Cieslar (5) ont confirmé les résultats obtenus par M. Stebler. L'action stimulante de la lumière sur la germination des graines a été étudiée ensuite par M. Heinricher (6), M. Kinzel (7), M. Figdor (8), M. Remer (9) et M. Gassner (10). D’après les recherches de tous ces savants, il faut conclure que la lumière produit sur la germination une action stimulante, nuisible ou nulle suivant l'espèce de plante A ru __ Ueber den Einfluss des Lichies auf die Keimung (Résumé Se pb rbl. 1881, p. 157). (2) Nobbe. — Uebt das Licht einen vortheilhaften Einfluss pu die Keimunÿ der Grassamen (Landw_ Versuchsstat. Bd. XXVIII; 1882; p. 347). (3) Jônsson. — Jahitagelser üfver Ljusets (Betydelse for ai Groning) 893. (4) L. Laschke, W. — Einige vergleichende Untersuchungen über den Einjluss des Keimbettes, sowie des Lichtes auf die Keimung verschiedener Samereien (Landw. re Bd. LXV; 1907; p. Ë ( ieslar,— Uniersuchungen über den Einfluss des Lichtes auf die Keimung - der Fa (Forschung, a. d. Gebiet d. Agrikulturphys. Bd. V1; 1893). (6) Heiïnricher, E. Ein Fall beschleunigender Wirkung des Lichtes auf die Samenkeimung (Ber. d d. deutsch. Bot. Ges., Bd. XVII; 1899; p. 308). Id. — Noïwendigkeit des Lichies und bled Wirkung rs bei der mines (Beihefte z. Bot. Centrabl.; Bd. à 1902; p. s Licht sa me ne à 108: pe 263). à ie Samenkeimung und das Licht (Ber. d. deutsch. Bot. Ges., Bd. } RNA dà see — Ueber den Einfluss des Tr auf die Keimung.* Licht- sg d. deutsch. Bot. Ges. Bd. XXV; 1907; p. 269). Id. — Die Wirkung des Lichtes auf die Réimipte EL, Bd. XX VI: 1908). “NE Livhieimung ele. (Ibid. Bd. XXVIa. 1908: p. 631; p. 654. Bd XXVIH 1909; p. 536). (8) rene W. — Ueber den free des Lichies auf die Keimung der Sam” einiger Gesneriaceen (Ber. d. deutsch. Bot. Ges., Bd. XXV; 1907; p- 582). (9) Remer, W. — Der Sr des iLiciée auf die Keimung vont Phacelia ce fanacetifolia (Ber. d. deutsch. Bot. Ges. Bd. XXVII; 1904; p. 4). LÉ (10} Ueber Keimungsbedingungen einiger sü südam Ber d deutsch. Bot. Ges. ri dr 1910). Le INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR LA GERMINATION 421, considérée, Dans la plupart des cas, les graines germent aussi bien à la lumière qu’à l’obscurité; les plantes dont les graines subis- sent, dans le cours de germination, une influence stimulante ou retardatrice de la lumière, sont peu nombreuses. Enfin, les cas où la lumière est absolument nécessaire ou absolument nuisible pour la germination des graines sont très rares. Il est intéressant de remarquer que l’action stimulante ou retar- datrice appartient à une région du spectre qui varie avec la plante considérée. Mais, les expériences faites sur l'influence de la lumière colorée ne sont, pas encore assez nombreuses pour que l’on puisse en tirer une conclusion générale. En outre, les savants qui ont recherché l’action de radiations lumineuses déterminées n’ont pas tenu compte de l'absorption de ces radiations par les téguments des graines. Enfin, dans plusieurs cas, la pureté de la lumière mono- chromatique ainsi que légalité de son intensité n’ont pas été suffi- Sämment garanties. C’est pourquoi il est plus prudent de laisser à l'avenir la solution définitive de cette question. Il faut ajouter tnCore que, dans certains cas, on peut constater que l’action de la lumière sur les graines en voie de germination varie suivant l’in- tensité de l’éclairement pendant leur développement. Quelques Expériences que j'ai faites dans cette direction m'ont montré que l'intensité de lumière la plus favorable à la germination des graines 8st sensiblement égale à celle sous laquelle se passait leur déve- _ loppement dans les fruits (1). | 4 Le mécanisme de l'influence de la lumière sur la germination | reste tout à fait inconnu. M. Heinricher suppose que l’action stimu- lante de la lumière est due à la transformation des réserves inertes de la graine en état actif provoquée par cet agent physique. Mais cette ‘Upposition ne nous explique pas l’influence retardatrice ou nuisible D k lmnière constatée dans plusieurs eas. Il est intéressant de È ‘emarquer que l’action stimulante ou retardatrice de la lumière € Manifeste non seulement au moment de l’éclairement, mais aussi Pendant un laps de temps plus ou moins long à lobseurité. En étudiant la bibliographie de notre question, on constate que les savants n’ont pas fait assez attention à l'intensité de la lumière; d (1) Lubimenko, W.— Influence de la lumière sur le développement des fruits des graines chez les végétaux supérieurs (Revue générale de Botanique, t. XXII; + 145), 422 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE les recherches expérimentales ont été faites presque exclusivement au moyen d’une méthode qualitative, c’est-à-dire en comparant l’action de la lumière diffuse du jour avec l'absence complète de lumière. Cependant, quelques-uns des auteurs cités indiquent que l’action de la lumière sur la germination varie suivant son inten- sité. Ainsi M. Laschke constate que le Poa pratensis donne à la lumière du soleil de 85 à 88 pour 100 de graines germées, tandis qu'à la lumière diffuse du jour le nombre des graines germées n’atteint que 67 à 70 %, et à l'obscurité tombe à 6 %,.. Ces chiffres nous montrent bien nettement que l’action stimulante de la lumière sur la germi- nation augmente quand son intensité devient plus forte. J'ai exprimé déjà dans mes articles antérieurs l’idée que dans tous les cas où la lumière joue un rôle secondaire, c’est la méthode quantitative qui doit être employée pour les recherches expérimen- tales concernant une fonction physiologique donnée. La revue des travaux sur la germination nous montre que la lumière produit dans la graine en voie de germination des réactions chimiques liées à la nutrition de l'embryon. D'autre part, les contradictions que nous avons constatés entre les résultats des expériences de divers auteurs prouvent que ces réactions photochimiques ne sont pas absolument nécessaires pour la fonction de la germination. Par conséquent, € "est la méthode quantitative seule qui nous peut montrer avec unë netteté satisfaisante à quelle intensité lumineuse correspond l'effet positif ou négatif le plus prononcé pour que l’on puisse juger sans erreur si la plante donnée est influencée ou non par la lumière dans la période de sa germination. Done, il m'a paru intéressant d’appli- quer cette méthode à l'étude du rôle de la lumière à la période de la ve d’une plante supérieure où l'appareil chlorophyllien n'a pa ” encore commencé sa fonction photosynthétique. J'ai signalé plusieurs fois dans mes articles antérieurs que le rôle de la lumière dans la nutrition d’une plante verte n est pas limité par la synthèse des substances hydrocarbonées au moyen de l'ap pareil chlorophyllien. Pour expliquer certains phénomènes de la croissance ainsi que les transformations des composés organiques élaborés par les feuilles vertes, il faut admettre que la lumière pro _ voque des réactions chimiques très variées non seulement dans les cellules vertes, mais aussi dans les cellules dépourvues de chloroleu- cites. A ce ee. de vue, la ._ de l'influence de la lumière sur INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR LA GERMINATION 423 la germination présente un intérêt particulier, car il est’ très facile de séparer dans ce cas l’action directe de la lumière sur la nutrition del embryon par les matières de réserves, de son action dans l'assi milation chlorophyllienne. Pour! la première série d'expériences dont les résultats sont donnés dans ce mémoire, j'ai posé la question suivante : A quel point l'action stimulante de la lumière sur la germination des graines dépend-elle’de son intensité et existe-t-1l un optimum d’éclairement pour cette action ? TECHNIQUE DES EXPÉRIENCES J'ai pris pour mes expériences des graines de Pinus silvesiris, de Caragana arborescens, de Belula alba et de Picea excelsa et je les ai fait germer sur de l'ouate hygroscopique imbibée d’eau et mise dans des cristallisoirs ordinaires recouverts par des disques de Verre. Les expériences ont été faites à la lumière diffuse du jour atténuée par une série de photofiltres de papier blanc ordinaire ayant la forme de boîtes sans fond dont les parois ont été faites avec une, deux, trois et jusqu’à six couches de feuilles de papier. Je recouvre les cristallisoirs par ces boîtes et j'obtiens ainsi six degrés d atténuation de la lumière du jour. Enfin, une boîte dont les parois ont été faites avec du papier noir m’a servi pour mettre les graines à l'obscurité complète. Je place les cristallisoirs contenant des graines et recouverts Par les photofiltres en plein air dans un endroit éclairé par la lu- mière diffuse du jour. J'ai fait beaucoup attention au choix des graines pour les divers lots, en prenant exclusivement celles qui ont la même grandeur. Chaque lot destiné à germer sous une intensité lumineuse donnée ‘ontenait 100 graines. Je considère une graine comme germée lorsque la radicelle de l’ embryon est bien visible à l’extérieur. 4 RÉSULTATS DES EXPÉRIENCES LES DRE" Expérience n° 1: Pinus silvesiris. — Les graines ont été mises en expérience le 20 juillet ; la germination la plus énergique a été | Constatée ; pendant les sept premiers jours. L'expérience a été terminée ms bout de 16 jours. La température moyenne du jour a oscillé 424 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE pendant toute la durée de l'expérience entre 2107 et 2598. Dans le tableau ci-joint, je donne les nombres de graines ayant germé au bout de 3, 5, 7 et 16 jours pour deux séries de lots de graines. Les graines de la première série ont été récoltées dans le gouvernement de Vologda et les graines de la seconde série dans Île gouvernement de Charkoff. re SÉRIE | Ie SÉRIE NOMBRES DES GRAINES GERMÉES AU BOUT DE INTENSITÉS LUMINEUSES 315 [7 |161 315 |7 |16 Lumière diffuse du jour .. .. .. ..|45|e5 9296150 |69 | 71177 —— atténuée par 1 couche de papier. | 28 | 60 | 78 | 86 | 50 | 63 | 69 79 | — atténuée par 2 couches — 35 | 61 | 79 | 82 | 32 | 46 |51 |61 — atténuée par 3couches — 413815716715 | 39 |45 52 — atténuée par 4couches — || 0tapdér GR tes _— atténuée par 5couches — 15 139 15362127 |51 | 59 | 65 atténuée par 6 couches — ol10121132| 4112121)30 Obseurité. A cn: 2 Molve|és 82132 160 156162 | Les chiffres du tableau nous montrent que la germination la plus | énergique correspond à la lumière du jour non atténuée; ensuite, l'énergie de la germination s’affaiblit avec la lumière et tombe Jus- qu'au minimum à la lumière du jour atténuée Res six feuilles de papier. Mais ce qui est le plus intéressant, c’est qu’à l'obscurité les graines germent mieux qu’à un faible éclairement. On voit, par les chiffres du tableau, que la germination à l’obseurité est plus lente qu’en pleine lumière du jour pendant les sept premiers jo mais, à la fin de l’expérience, le nombre des graines germées à à l’obseurité se rapproche sensiblement de celui des graines germées à la lumiére du jour non ae ou Arraue pes une ou deux couches de papier: Pour vérifier 1 ience ,j'en ai fait une autre - en prenant des graines récoltées dans le sta ee de Volyn pour ten # dans le gouvernement d’Olonetzk pour la seconde INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR LA GERMINATION 425 Expérience n° 2 : Pinus silvestris. — Les graines ont été mises en germination le 4 août et l'expérience a été terminée au bout de 18 jours. La température moyenne du jour a oscillé pendant toute la durée de l’expérience entre 1901 et 2401. Dans le tableau ci-joint sont donnés les nombres des graines germées au bout de 5, 7, 12 et: AE On voit, d’après les nombres du tableau, que l'énergie de la &ermination diminue avec la lumière pour augmenter de nouveau à l'obscurité complète. Pour la première série de graines, ce phéno- mêne est bien prononcé pendant les cinq premiers jours de la germi- nation ; ; plus tard, la différence entreles divers lots des graines devient grande; mais, en tous cas, les nombres des graines germées au bout de 18 jours à la lumière du jour _— par 4, 5 et 6 couches 5 le Dre sont moindres que ceux obtenus à la lumière du jour 20n atténuée ou à l'obscurité complète. Dans la seconde série de graines, ce sont les lots recouverts Par, 4,5 et 6 couches de papier qui ont donné une très faible pro- Portion de graines germées. ke; Joins ici les courbes représentant l'énergie de la germination __ lumineuse. 18 jours. Ire SÉRIE | 11° SÉRIE NOMBRES DES Ê GRAINES GERMÉES AU BOUT DE: INTENSITÉS LUMINEUSES se : 15 Re A Là te d 18 5 7: TI VIS pes piele Ets 818181218181812 | Lumière diffuse du jour .. .. .. ..|78|86 86 |88 | 78 | 87 | 88 | 89 ans atténuée par 1houehe de.papier.| 62 | 77 | 82 | 82 ne 79 | 80 L Le L,2 Fr atténuée par 2 couches — 64 | 71 is 50 67 |71|73 — atténuéepar 3couches — |51|70 81,84 |21 36 | 48 |48 i 2) attinuge par 4 couches -—. |40169/62/e2115 50 98/87 d 1 — atténuée par 5couches — 45 |58 697021 | 36 | 40 | 42 ; atténuée par 6 couches — 35 | 56 ia 16 | 30 | 36 | 36 : Obécurité : . . .. .. .. ..|e2l6s|70 76/50 162 | 74 |80 a | L 1 : Ê 426 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Ces courbes nous montrent bien nettement que la lumière produit une forte action stimulante sur la germination des graines de Pinus silvestris; cette action s’affaiblit avec l'intensité de l’éclai- 20oL = re) l 1 ! ORALE : | SLR LORS TIZIWMIFIvIvIwi Fo 1. — Courbes représentant l’énergie de la ns des graines de ig. Pin us silvesiris suivant l’intensité de l’éclairement. r l’axe des abcisses et VII PE AR aux degrés i ‘ et six feuilles de papier. Le point | correspond à la sm du jour non atténuée ét le point O correspond à l’obseurité complète. L es ordonnées repré- purs les nombres de graines germées : a fin de l'expérience. Les courbes ° let se rapportent a deux séries e graines prises pour la premiére À emérié ence; n° 2 rapporte aux A ot de la seconde série prises pour la … expérience. ‘rement. Si la lumière appartenait à la catégorie des facteurs absolu- ment nécessaires à la germination, on pourrait s'attendre qu . l'obscurité l'énergie de ce phénomène tombe à zéro. Mais, en réalité, à l'obscurité les graines germent presque aussi bien qu’à la lumière du jour non atténuée et le minimum de l'énergie de la germination INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR LA GERMINATION 427 correspond à un faible éclairement. Ce fait prouve que le rôle de la umière dans la germination est plus compliqué qu’on ne le pense en voie de germination. Il faut admettre que la lumière joue dans à lumière. Par conséquent, il faut distinguer deux types physiologi- ques de RTE 19 Ja germination à la lumière CCR La limite entre ces deux types, exprimée par le minimum d’éner- gie de la germination, correspond chez le Pinus silvestris à un très 1 faible éclairement; ici l’action stimulante de la lumière tombe à certain que la germination à l'obscurité est accompagnée par des réactions qui demandent l'absence de la lumière; ces réactions sont relardées ou peut-être supprimées, même dans le cas où l'intensité lumineuse est très faible. Il faut admettre que les échanges de substances entre l'embryon la graine et ses réserves diffèrent profondément à la lumière de ceux qui ont lieu à l'obscurité. On peut expliquer maintenant les contradictions entre les résul- ts obtenus par divers savants dans les expériences sur la germina- n. Chez les plantes comme Pinus silvesiris adaptées à deux types € germination, c’est l'intensité lumineuse qui détermine le Tapport entre l’énergie de ce phénomène à la lumière et celle à ’obseurité. À une lumière du jour assez forte, comme c'était le cas dans expériences, l'énergie de la germination chez le Pinus silvestris un peu plus grande à la lumière qu’à l'obscurité. La différence est pas très grande, mais elle reste constante pour les graines récol- dans des endroits très éloignés l’un de l’autre. Mais il suffit de diminuer un peu l'intensité lumineuse pour l'énergie de la germination à la lumière devienne égale à celle on obtient à l'obscurité. Enfin, en diminuant encore l’éclaire- 428 ÏJREVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE ment, on obtient une germination plus faible à la lumière qu’à | l'obscurité. On voit donc que la simple comparaison de l’énergie de la germi- nation à une intensité lumineuse quelconque et de celle qu’on obtient à l'obscurité peut donner des résultats différents et même contra- dictoires pour les graines d’une seule plante. Les expériences faites sur les graines de Caragana arborescens se rapprochent, au point de vue des résultats obtenus, à celles se rapportant au Pinus silvesiris. Expériences n° 3 el n° 4 : Caragana arborescens. — L'expérience n° 3 a été commencée le 10 juin el terminée au bout de 12 Jours. “La température moyenne du jour au cours de cette expérience à varié entre 1903 et 2503. L'expérience n° 4 a été commencée le 25 juin et terminée au bout de 10 jours. La température moyenne du jour a oscillé pendant ce temps entre 1892 et 279. Dans le tableau ei-joint, je donne les do aare de graines ger- mées pour les deux expériences : | Experiences N° 3 [Expériences M nb NOMBRES DES no. GERMÉES AU BOUT DE : INTENSITÉS LUMINEUSES PRET 7 RE 6 |8 10 12115 | 8 |10 AUSISISISS te Se an ee .. [10 154 169 | 74163 | 69 | 69 pes atténuée par 1 couche de papier 46 | 71179 | 80 |68 | 74175 — atténuée par 2 couches — 32 [48157 |162167 | 7071 Re atténuée par 3 couches — 30 | 59 | 68 | 74 59 | 67 | 69! — atténuée par 4 couches — 35 |66 | 71 | 72/50 | 40 | 41 su _ atténuée par 5 couches — 1148154159 47. 156 58 UC : rl 6 couches — 51 | 69 | 73 | 76 nee 63 $ | Gbeeuri dE - |f38 75 81 86 154 1 65 | 68. On voit, d’après les chiffres du tableau que la lumière diffuse du j jour 1 non atténuée retarde un peu l'énergie de la germination des ines de Caragana arborescens ; ce phénomène est bien prononcé ut de 6 jours de la germination. Plus tard on a cer à de se à cet éclaire- ; | | | | | Lg San INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR LA GERMINATION 429 ment; mais à la fin de l’expérience le maximum de la germination correspond à la lumière du jour atténuée par une couche de papier chez les lots de graines éclairées. Dans l’expérience n° 3 le minimum de l’énergie de la germination est bien prononcé pour les premiers six jours et il correspond à la lumière du jour atténuée par cinq couches de papier. On constate ce minimum aussi à la fin de l’expérience. Parmi les lots des graines éclairées c’est celui, placé sous deux couches de papier, qui montre une assez faible germination à la fin de l'expérience; mais il est peu probable que la faible énergie de la germination est due, dans ce cas, à l’éclairement. La germination à l'obscurité, dans l'expérience n° 3, est plus forte que celle maxima à la lumière. Dans l'expérience n° 4, parmi les lots de graines éclairées l'énergie Maxima de la germination correspond à celui qui est recouvert par une couche de papier, tandis que l'énergie minima est constatée chez le lot recouvert par quatre couches de papier. La germination à l'obscurité est égale à celle à la lumière du jour non atténuée, mais elle est plus faible que la germination constatée à la lumière du jour atténuée par une couche de papier. Tous ces faits nous montrent que la germination des graines de Caragana arborescens est influencée par la lumière dans le même sens que celle des graines de Pinus silvestris. Expérience n° .5 : Betula alba. — Les graines ont été mises en Sermination le 4 août et l'expérience a été terminée au bout de jours. La température moyenne du jour a oscillé pendant tout ce temps entre 2198 et 2401. Dans le tableau ci-joint je donne les nombres des graines germées au bout de cinq, six et sept jours. BETULA ALBA INOMBRES DES GRAINES ! | INTENSITÉS LUMINEUSES GERMÉES AU BOUT DE : 5 6 jours | jours | fours- Lumière diffuse du jour... Peru Ca 24 atténuée par 1 shell. papier 5 4 T2E atténuée par 2? couches EE Le ER, FER nes atténuée par 3 couches — .: .. ..| ©? aus atténuée par 4 couches — .. .. — atténuée par COUCHES "+. 0 |. — atténuéepar 6couches —. .. .. ..| 19 . 430 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE On voit, d’après les nombres du tableau, que le maximum d'énergie de la germination chez le Belula alba correspond à la lumière du jour atténuée par une couche de papier et le minimum à celle atténuée par cinq couches; la germination à l'obscurité est plus forte qu’à la lumière du jour non atténuée. Je joins ici les courbes représentant l'énergie de la germination chez le Caragana arborescens et le Betula alba aux différentes inten- sités lumineuses ainsi qu’à l'obscurité. * 109 L FX ‘ Betuls 2/ba 30L # ne ps Ju, D d Re TO AT 20L Ce " x 104 à zizi LÉ MEN Fig. 2. — Courbes représentant l'énergie de la germination des graines de Cara arborescens et de Betula alba suivant Es de léclairement. Les courbes sont ‘essinées d’après les mêmes principes que pour la figure 1 Les courbes nous montrent que la lumière produit une action _ stimulante sur la germination de Caragana arborescens et de Betula : alba et que cette action devient maxima à un éclairement optimum pd M É sai ' : Le est un peu plus faible qe Le lumière diffuse du jour. À pare INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR LA GERMINATION 431 d'un minimum, correspondant à un faible éclairement, l'énergie de la germination augmente ensuite quand la lumière devient encore plus faible jusqu’à l'obscurité complète. Donc, il en résulte que les graines de Caragana arborescens ainsi que celles de Belula alba sont adaptées aux deux mêmes types physiologiques de germination que les graines de Pinus silvestris. Quelques expériences faites sur le Picea excelsa n’ont pas donné de résultats nets pour déterminer l'intensité lumineuse correspon- dant à un minimum de la germination. Il est très probable que l'atténuation de la lumière du jour par six feuilles de papier n’a pas été assez suffisante pour obtenir une intensité lumineuse nécessaire dans ce cas. Pour se faire une idée de ce qui se passe dans la nature quand les graines de diverses plantes tombent sur la terre, j'ai fait une expé- rience sur la germination en pleine lumière du jour. J'ai pris cette fois les graines de Pinus silvestris et de Picea excelsa et j'ai placé toutes mes cultures dans un endroit bien éclairé par les rayons directs du soleil. On comprend dès lors que les variations de la température sous les divers photofiltres ont été différentes; mais ayant pour but la comparaison de deux plantes entre elles dans les conditions naturelles de la germination je n'ai pas pris de précau- tions nécessaires pour égaliser la température. Expérience n° 6 : Pinus silvestris et Picea excelsa. — Les graines ont été mises en germination le 27 août et l'expérience a été ter_ minée au bout de 17 jours. Je donne dans le tableau qui suit les nombres de graines germées au bout de 5, 10, 15 et 17 jours. On voit d’après les nombres du tableau que la lumière du jour ralentit la germination des graines de Picea excelsa surtout pendant les 10 premiers jours ; le minimum de l'énergie de la germination pour cette plante correspond aussi à ce même éclairement à la fin de l'expérience, La germination à l'obscurité est beaucoup plus grande qu'à la lumière du jour, mais le maximum de l’énergie de la germi- nation correspond à la lumière du jour atténuée par trois couches de papier. Ce fait prouve que la lumière produit aussi une action Stimulante sur la germination de Picea excelsa, mais cette action se _ Manifeste à un ‘assez faible éclairement. Contrairement au Picea excelsu, le maximum d'énergie de la 432 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Picea excelsa Pinus silvesiris NOMBRES DES GRAINES GERMÉES AU BOUT DE : INTENSITÉS LUMINEUSES 5 [10 | 45 |17 | 5 |10 | 15117 ‘Lumière du jour 0 |10 21 | 26 | 65 | 75 |‘76 | 76 — _atténuée par 1 couche de papier. .| 0129 | 38 39 |52 | 66167 67 — atténuée par 2couches — 0 |39 | 44 44 57 | 75 | 75 | 75 æ— atténuée par 3 couches — 6148 |54 54 | 57 | 60 | 65 | 66 — atténuée par 4 couches — 3 | 39 | 43 | 46 |57 | 72 | 75 | 75 | — atténuée par 6 couches — 3151153 153 Î56 | 68 | 69 | 70 ON Es skate rene non vn esp .l 1137/4141 | 35 | 61 |62 | 62 germination chez le Pinus silvestris pendant les 10 premiers jours correspond à la lumière du jour non atténuée. A la fin de l’expé” rience la différence entre les divers lots des graines éclairées s’égalise et les variations qu’on constate à cette époque dans l'énergie de la germination ne peuvent pas être attribuées à l'influence de la lumière. Le nombre des graines germées sous six feuilles de papier se rapproche de celui obtenu en pleine lumière du jour; ce fait montre que l’atténuation de cette lumière par six feuilles de papier n’est pas suffisante pour diminuer sensiblement son action stimulante. La germination à l’obscurité chez les Pinus siluestris est toujours moins grande qu’à la lumière. On voit donc que la lumière influence la germination de Picea excelsa et de Pinus silvestris dans le même sens, avec cette différence que son action stimulante se manifeste _ pour la première plante à une intensité beaucoup plus faible que pour la seconde, CONCLUSIONS, Considéro ons maintenant les faits que nous avons constatés en “étudiant l'influence de différentes intensités lumineuses sur la ger- mination. Les résultats de nos expériences prouvent que Jaction de la lumière sur la germination des graines d’une même plante INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR LA GERMINATION 433 varie suivant son intensité. Ce fait nous explique les nombreuses contradictions entre les opinions de divers savants qui ont recherché l'influence de la lumière sur le phénomène de la germination, car : une simple comparaison de l'effet obtenu à un éclairement quelcon- que avec l'effet qu’on obtient à l'obscurité peut donner des résultats différents pour les graines d’une même plante suivant l'intensité de cet éclairement. Pour les plantes que nous avons étudiées, la lumière n’est pas absolument nécessaire pendant le cours de leur germination; les graines de ces plantes germent à l’obscurité presque aussi bien qu’à la lumière diffuse du jour. C’est pourquoi nous pouvons considérer : n0S plantes comme appartenant au nombreux groupe de celles dont les graines germent aussi bien à la lumière que sans lumière. En réalité, comme nous l'avons vu, les graines de nos plantes en voie de germination ne sont pas indifférentes à l’action de la lumière. Il est. donc légitime de conclure que, dans beaucoup d’autres ‘cas où la Sermination se passe aussi bien à la lumière qu’à l’obseurité, les Es radiations lumineuses produisent une action semblable à celle que Le Tous avons constatée dans nos expériences. L'action de la lumière Se manifeste, pour les graines d’une même plante, par Paugmentation OU par la diminution de l’énergie de la germination; la lumière stimule , Ou ralentit ce phénomène suivant son intensité, On ne peut pas dou- ter que l’action stimulante de cet agent physique soit due à certaines réactions chimiques liées à la nutrition de l'embryon. Nous avons vu qu'à partir d’un éelairemernit minimum l’action Stimulante de la lumière augmente avec son intensité; ce fait prouve que la lumière joue dans ce cas le rôle d’une source d'énergie pour Pour les transformations chimiques. A ce point de vue, l’action de la lumière sur la germination est analogue à celle sur l’assimilation Chlorophyllienne et dans les deux cas un excès de radiations lumi- neuses ralentit la formation physiologique. 1 existe une seule différence, c’est que pour la fonction chloro- Phyllienne Ja plante possède un appareil particulier qui sert à »: °rber des radiations bien déterminées tandis que le tissu de embryon au cours du premier stade de la germination reste incolore À la lumière agit directement sur le protoplasma. Il se peut bien * 5e : que, malgré l’absence d’un pigment particulier, ce soient les rayons "Couleur déterminée qui influencent la germination. Mais pour 434 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE se faire une idée exacte de ce phénomène, il faut expérimenter sur les graines débarrassées des téguments morts qui peuvent absorber inégalement des rayons de différentes couleurs. Nous avons remarqué déjà que dans le cas où la lumière est trop faible pour produire une action stimulante sur la germination, On peut encore constater son action retardatrice sur ce même phéno- mène, C’est pourquoi nous avons distingué deux types physiolo- giques de germination : la germination à la lumière et celle à l'obscurité. La germination à la lumière est accompagnée par certaines réactions photochimiques et elle demande un optimum d’éclaire- _ ment dont l'intensité est variable pour les diverses plantes. La germination à l’obscurité est caractérisée non seulement par l'absence de ces réactions, mais elle est accompagnée par des réactions pour lesquelles la lumière d’une très faible intensité est déjà nuisible. Ce fait a une grande importance théorique, car il montre que le rôle de la lumière dans la nutrition de l'embryon par les réserves de la graine est beaucoup plus compliqué que dans l'assimilation chlorophyllienne. On ne peut pas douter que la lu- mière soit utilisée par la plante verte plus tard, après la germination, pour régler la nutrition de ses divers organes et leur développement morphologique. Il est probable que la nutrition des parties souter- _ raines de la plante, dépourvues de la lumière, est profondéent diffé- _ rente de celle des parties aériennes plus ou moins fortement éclairées. ne Nous avons vu que l’action stimulante de la lumière sur la ger- _ mination se manifeste bien nettement seulement dans le cas où l'intensité lumineuse atteint un degré optimum. Au contraire, l’action retardatrice peut être constatée à des intensités lumineuses plus faibles et plus fortes que l'intensité optima. Dans la plupart des cas, les plantes supérieures sont adaptées à la germination à la lumière ainsi qu’à celle sans lumière. Les don- Fa me bibliographiques nous montrent que les plantes adaptées à un seul de ces deux types de germination sont rares. _ l'est très probable que l’adaptation prépondérante à l’un ou à l’autre type de germination est déterminée par les conditions de la propagation de > diverses plantes, Ace point de vue on peut cons- i les plantes du petit groupe que nous : de étudié. Parmi ces plantes, c’est le Pinus silvestris qui 1 k 1 } | L U ; C * F À ne DR L do das ‘À INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR LA GERMINATION 435 est mieux adapté à la germination à la lumière qu’à la germination à l’obscurité. Or cette plante demande toujours un fort éclairement et elle fait très souvent la conquête des endroits sablonneux et dépourvus d'autre végétation. Le Betula alba se rapproche de beaucoup du Pinus silvestris par l'adaptation prépondérante à la germination à la lumière; en même temps il demande aussi un fort éclairement et se propage facilement aux endroits ensoleillés. Au contraire, le Picea excelsa ne peut pas supporter un fort éclairement du Jour au Cours de sa germination; cette plante est mieux adaptée à germer à une faible lumière ou à l'obscurité. Or on sait que le Picea ercelsa préfère l’ombre de la forêt pour se propager rapidementet pour faire une Concurrence puissante à d’autres espèces d’arbres. s . De tout ce que nous venons de dire, on peut tirer les conclusions suivantes : 1° Au point de vue physiologique, il faut distinguer deux types de la germination des graines d’une même plante : la germination à la lumière et la germination à l'obscurité. 2° Pour le premier type de la germination, la lumière joue le rôle d’un agent stimulant et, l'énergie de cette germination atteint SOn maximum à une intensité lumineuse optima différente pour diverses plantes. 2 3° Pour le second type de germination, la lumière est nuisible même quand son intensité est très faible. 49 Une action retardatrice de la lumière sur la germination Peut se manifester à une intensité trop forte ainsi qu’à une intensité trop faible pour le premier type de germination. 5° Au point de vue biologique, on peut distinguer les plantes adaptées à l’un ou à l’autre type de germination. Mais dans la Plupart des cas les plantes supérieures sont adaptées à la fois aux deux types. Le Pinus silvestris, le Betula alba, le Caragana arbo- Péscens et le Picea ercelsa appartiennent à ce dernier groupe de Plantes avec cette différence que les deux premières espèces possè dent une adaptation prépondérante à la germination à un fort éclai- L PAL seu 4,3 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE lent, tandis que le Picea excelsa préfère au cours de sa germina- sion une faible lumière ou l’obscurité. Enfin, le Caragana arbo- . recens est adapté à germer aussi bien à la lumière qu’à l’obseurité. _ 60 Le mécanisme de l’action de la lumière sur la germination reste inconnu, mais il est très probable que la lumière joue dans ce cas le rôle d’une source d'énergie pour certaines réactions chimiques liées à la nutrition de l’embryon par les substances organiques accu- mulées dans la graine. LD a 10 mai 1911. (Laboratoire botanique du Jardin à frprist Roc. : i : kila (Crimée, Yalt Ré bu Lait PT NOTES BIBLIOGRAPHIQUES Jean DE Rurz DE LaAvisow : Recherches sur la pénétration des sels dans le protoplasme et sur la nature de leur action toxique (Thèse Pour le doctorat ès-sciences naturelles. Annales des Sciences natu- relles. 9e série, T, XIV, pages 97-193. 1911). L'auteur rappelle tout d’abord quelles sont nos connaissances sur les propriétés des colloïdes et du protoplasme, sur les propriétés des sels dissous envisagés au point de vue de leur mode d’action possible Sur le protoplasme, et enfin sur l’action qu’exercent les sels sur le protoplasme vivant; il fait ensuite l'exposé de ses recherches expé- rimentales personnelles. Cet exposé comprend trois parties : 1° Recherches sur la pénéiration des sels dans le protoplasme. — Il y a lieu d'envisager la pénétration des sels employés à une concen- tration faible, non plasmolysante, et la pénétration des sels employés à une concentration forte, plasmolysante. L'auteur décrit une méthode nouvelle permettant d'étudier la pénétration des sels dans le proto- plasme; cette méthode est basée sur le passage des sels à travers l’endo- érme. Les cadres subérisés de l’endoderme de la racine sont imper- Mméables, ils interrompent la continuité de la cellulose perméable dans la racine; d’autre part, le protoplasme des cellules endodermiques étant intimement uni aux cadres subérisés sur tout son pourtour, et restant fixé sur ces cadres même lorsque les cellules sont plasmolysées, il en résulte que, pour qu’un sel employé à une concentration quel- Conque puisse passer de l'écorce dans le cylindre central de la racine, il faut nécessairement qu’il soit capable de traverser le protoplasme, uo aractérisé mi himiq , dans le cylindre central d’une racine vivante plongeant dans une solution d’un sel déterminé, 7 | l'écorce en ce qu’elles ne se laissent traverser que par les sels qui pénè- _ 438 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE pendant un certain temps, dans une solution de concentration connue du sel à étudier, les racines de la plante qu’il emploie dans ses expé- riences, et à déterminer, au bout de ce temps, par l'analyse de la solu- tion, le rapport existant entre la quantité de sel disparu et la quantilé d’eau puisée par la plante. âce à ces méthodes, instituées par lui, l’auteur a pu mettre en évidence un grand nombre de faits intéressants, dont certains sont de toute première importance et constituent une puissante contribution à la solution des problèmes relatifs à la nature du protoplasme. Je vais essayer de résumer les principaux résultats obtenus dans cette partie des recherches de DE RurFz. A. — A de faibles concentrations, les cathions alcalins et alcalino- eux, anion non toxique, pénètrent facilement dans le prot me. Les sels de ba cæsium, ainsi que les iodures, pénè- pla sels ryum, nt difficilement. Certains sels d'aluminium, d’yttrium, et la plupart des sels des métaux lourds ne pénètrent pas dans le protoplasme. B.— La perméabilité du 59 Rp à des solutions de faible con- centration, est un phénomène tout à fait différent de sa perméabilité à des solutions de forte rene En présence de solutions très concentrées, le protoplasme devient complètement perméable, sans cependant être tué, même aux sels qui, présentés sous de faibles con- centrations, ne le pénètrent pas. Il acquiert donc, dans ces conditions, certaines propriétés du protoplasme mort. Considéré dans son ensemble ; ne membrane, le protoplasme est donc une membrane modi- : fiable. La cellulose jeune qui constitue les membranes des cellules du dre central des plantes en voie de germination, se comporte, en présence de solutions salines, comme le protoplasme vivant. 2° Recherches relatives à l'action des sels sur le protoplasme.— L'auteur détermine quels sont les sels qui coagulent le protoplasme, et compare Il abord que la mort Do e n’est pas nécessairement accompagnée de sa coagulation immédiate ;'en faisant agir par exemple ;; une solution de chlorure de sodium sur de jeunes racines, on voit que nes “le ce acquiert toutes les propriétés du protoplasme mort sans être Tous les és qui coagulent les solutions d’albuminoïdes coagulent aussi le protoplasme. i les sels qui ne coagulent pas les albumines, certains coagulent le Dé plane: ce sont : l'iodure de potassium, les sels de baryum _ concentrés; les autres n’ont aucune action sur lui, ce sont : les sels des autres métaux alcalins et alcalino-terreux, les sels de magnésie. 3° Recherches relalives à la toxicité. — Les brincipaux résultats de cette troisième série de recherches sont les suivants La toxicité d’une prénne est une He additive des radicaux TOURS M en CENT D DIE RU Es IT D re D CUS PS ON e Me D ré AS RSS A net: NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 439 acides et basiques chez la plupart des sels. Chez les acides et les bases, l’action toxique de la molécule est due, non aux ions et aux radicaux H ou OH, mais à la non-saturation de la molécule. Les sels toxiques sont ceux qui ne pénètrent pas ou qui pénètrent difficilement dans le protoplasme vivant lorsqu'on les emploie à de faibles concentrations. Les sels non toxiques sont ceux qui pénètrent facilement dans le protoplasme. Tous les sels sont toxiques à de fortes concentrations pourvu qu’ils agissent pendant un temps assez long. La mort du protoplasme peut donc être due à la trop grande pression du sel (sels non toxiques) ou à des causes plus complexes (sels toxiques). Les sels qui coagulent le protoplasme sont tous toxiques. Pour cer- tains sels, la toxicité, dont on doutait encore, a pu être établie grâce Quelques sels, surtout les sels des métaux lourds, n’ont pas de limite supérieure de toxicité. Si l’on considère, dans la classification de MENDELEIEFF, une série horizontale quelconque, les anions ou les cathions toxiques qui se trou- vent dans cette série sont ceux qui ont une grande densité. En fin, les recherches de bE Rurz mettent en évidence les deux faits Suivants, relatifs à la nature du protoplasme : 1° Le protoplasme est beaucoup plus instable, vis-à-vis des sels, qu’une solution d’albumine inerte; 20 Le protoplasme vivant ne présente par certaines propriétés qué laisserait prévoir sa composition chimique; c’est ainsi qu'il ne forme pas de combinaison stable avec les sels des métaux lourds, tandis que l'albumine inerte, ainsi d’ailleurs que le protoplasme mort, forment immédiatement avec ces sels des composés insolubles. Le travail de Jean pe Rurz DE Lavison comptera parmi les thèses les plus importantes présentées en vue de l'obtention du grade de docteur ès-sciences naturelles. Il met en lumière des faits du plus haut intérêt, relatifs à une question fondamentale de la Physiologie générale : la nature et les propriétés de la matière vivante. n lisant ces pages, nous y retrouvons, puissamment afirmées, les hautes qualités d’expérimentateur que nous connaissions chez l'auteur, et dont il avait d’ailleurs fait preuve déjà dans des travaux Précédents parus, soit dans les Comptes rendus des séances de l’Aca- mie des Sciences, soit dans la Revue générale de Botanique. DE Rurz n'était pas seulement un travailleur consciencieux, il avait surtout un profond amour de la science; il se passionnait pour les questions qui faisaient l'objet de ses travaux, et, dans sa lutte pour la recherche de la vérité, développait au plus haut degré les belles Qualités du chercheur, son esprit original, sa grande intelligence et l’érudition remarquable qu'il avait puisée dans ses études antérieures, et qu’il entretenait constamment. L'œuvre scientifique de notre camarade DE RuFz qui introduit des _ 440 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE _ idées nouvelles en physiologie végétale, permettait déjà de recon- _ naître en son auteur l’un de nos futurs physiologistes les plus distin- _gués. Tous ceux qui s'intéressent à la physiologie ont déploré le M RÉ accident de montagne qui a subitement arraché à la vie Jean DE Ru au début de sa carrière scientifique, quelques jours aies la iillant soutenance de sa thèse de Doctorat. . COMBE CHRONIQUES ET NOUVELLES a - PALIBINE à été nommé Conservateur au jardin impérial bota- nique de St-Pétersbourg. 5 * ! * * Re M. R: À. HARPER a été nommé Professeur. à Columbia Univer- 4 sity New York, - M. S. PETKOFF a été nommé sons ordinaire de Botanique à Fa de Sofia. M. Prsrcey J. H., de l'Université de Bristol, a été nommé | Professeur à ren de Leeds. * . * * 3 ‘ L'Institut des Sciences Agricoles, comprenant la Botanique _ appliquée, qui vient d’être organisé à Alger, sera installé dans les 1 nouveaux bâtiments de la Faculté des Sciences. + x *# La Faculté des Sciences de Toulouse a été autorisée à transformer le certificat d'Etudes supérieures de Botanique agricole en certificat "Etudes s supérieures de Botanique appliquée. Le Gérant : Ch. Pirers. REVUE GÉNÉRALE BOTANIQUE DIRIGÉE PAR M. Gaston BONNIER MEMBRE DE L'INSTITUT, PROFESSEUR DE BOTANIQUE À LA SORBONNE TOME VINGT-TROISIÈME Livraison du 15 Novembre 1911 Ne 27%" Entered at the New-York Post Office as Second Class matter. PARIS LIBRAIRIE GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT 14, RUE DANTE, 1 1911 LIVRAISON DU 15 NOVEMBRE 1911 1 I, — SUR QUELQUES FRUCTIFICATIONS ET INFLORES- CENCES DU WESTPHALIEN DU NORD DE LA FRANCE, par M. l’abbé A, Carpentier. . . 441 Il. — LE FARSETIA CLYPEATA EN FRANCE, par M. Ernest D ES ou, Q . NN LI, — NOTES BIBLIOGRAPHIQUES. AN ORE OST 5 464 W,.. PALLADIN. ergin, das Prochromogen des Atmungs- pigments der Fe 2 Miss WHELDALE, — On the ue of anthocyanin. K. Gœger., — Über Sexuellen Dimorphismus bei Pflanzen, W. Prerrer. — Der Einfluss von mecanischer Hemmung und von Belastung auf die Schlafbeweguugen. IV.» CHRONIQUES ET NOUVELLES. . . . . . . . . 47 AVIS É Les Phaihes de Mémoire de M. l'Abbé Carpentier paraîtront dans la livraison de Décembre: Pour tout ce qui concerne les Annonces, s'adresser à Monsieur lAdministrateur de la Librairie générale de l'Enseignement, à N- SUR QUELQUES FRUCTIFICATIONS et INFLORESCENCES du WESTPHALIEN DU NORD DE LA FRANCE par M. l'abbé A. CARPENTIER Le but de ce travail est de faire connaître des empreintes végé- tales, récoltées ces dernières années dans le houiller du Nord de la France, et d'apporter une contribution à l'étude des plantes à graines et à frondes filicoïdes connues sous le nom de Pléridospermées (1). PREMIÈRE PARTIE LES GRAINES L — Graines du groupe des Conostoma Williamson Ce groupe important de graines de Pléridospermées vient de faire l’objet d’une étude synthétique de MM. Oliver et Salisbury (2). Les graines qui vont être décrites offrent des caractères qui permet- tent de les rattacher à ce groupe. Les unes ont été encloses pendant qe Certain temps, dans des cupules, comme celles des Lagenosloma Sénclairi Arber et Lomari Will D’autres présentent des affinités ( ) Cf. ici même. R. Zeiller. Revue des Travaux de paléontologie végétale; tome.XX. 1908, p. 57. ; : 2, Oliver et Salisbury. On the structure and affinities of the palæozoic seeds ® Conostoma group. Annals of Bolany, vol. XXV, N° XCVII, pp. 1:47, 1911. _ Nev. gén. de Botanique. — XXII. 30. 442 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE avec des graines de la série des Physosiomées, mais rentrent aussi, d’après la classification des paléobotanistes précités, dans le groupe des Conosloma. 19 GRAINES TROUVÉES AVEC LEURS CUPULES (1). Une plaque schisteuse de 3 décimètres carrés, représentée en partie (PI. 12, fig. 1), n'offre pas moins de 60 petites graines, dont la longueur est de 3,5 à 4 millimètres, et la largeur médiane 2 2 ou un peu moins de 2 millimètres. Leur forme générale est ovoïde. Les Leur testa lisse et brillant présente à sa surface extérieure un réseau Ne rappelant celui du Trigonocarpus sporites de Weiss (2) (PI. er fig. 4). de Quelques-unes de ces graines offrent deux bourrelets accentués, à 1200 l’un de l’autre, ce qui plaide en faveur d'une affinité trigono- carpique (PI. 12, fig. 1, e). A côté de ces graines gisent des cupules brièvement pédicellées dont la longueur varie de 7 à 8 millimètres et dont la largeur maxima, prise à 1 millimètre 5 de la base est de 3,5 ou 4 millimètres. La surface _ des cupules légèrement altérée est granuleuse (fig. 1, a). Leurs 6 _ lobes aigus au sommet sont connivents comme M. Grand'Eury l’a remarqué sur des organes de même nature (3). Ces cupules fermées k sont renflées à la base; leurs lobes sont nettement délimités (fig. 1, b). _ La déhiscence des cénoles est plus ou moins avancée. Quelques Me cupules sont ouvertes et leurs lobes séparés (PL. 12, fig. 1, c). Trois graines aplaties, dont une visible (PI. 12, fig. 1, d), sont encore € place dans leur cupule. M. R. Kidston, qui a examiné la photographie de ces organes; ne les croit pas spécifiquement identiques aux cupules du Lagenos- _ loma Sinclairi Kidston. Celles-ci sont moins a plus aiguës de à la ms ).. nm } Cf. A. Carpentier, Compies rendus Ac. Sc., 3 mai 1909. UMR Zeiller. Flore fossile. Bassin houiller de Valencièhnes, pt. XIV, 5 4e: 2, a (3) C. Grand’Eury. Sur ur les graines de Sphenopleris, elc Comptes rendus Ac. Se. t. ae p- 812, 1905. _(4) ct. N. Arber. On On so me new species es of of Lagenosioma, a type of Pteridos- e Coal Measures ser. B., vol. 76, pl. 2, fig: 8» Érideits dent ct L. Sco + C+ 5 . , p- 395, fig. 151, 1909. Dern ET INFLORESCENCES DU WESTPHALIEN 443 Provenance : Fosse n°3. Compagnie des Mines de Béthune (Pas- de-Calais). 20 CUPULES TROUVÉES SANS LES GRAINES 5 cupules, dont une munie d’un pédicelle charbonneux très grêle, sont ouvertes parmi des folioles de Sphenopleris oblusiloba Brongniart. Les lobes, très effilés, ont une largeur de base de 1 milli- mètre et une longueur de 6 à 7 millimètres. Leur surface est finement granuleuse. Cependant certaines cupules sont irrégulièrement granu- leuses et leurs lobes offrent des sortes de stries transversales. La roche qui renferme ces organes en a fourni plusieurs autres. Deux sont représentés (PI. 12, fig. 3). Ils sont situés à l'extrémité de fins Pédicelles charbonneux (a), de 5 et 2 millimètres de longueur, : rattachés l’un à l’autre. Provenance : Fosse n° 6. Compagnie des Mines de Nœux (Pas- de-Calais). : Au milieu de fragments de fronde de Sphenopleris oblusiloba Brongniart, la figure 2, PI. 12, montre deux groupes, À et B, de 4 tupules ouvertes. Les lobes sont libres jusqu’à Ja base. Leur longueur est de 7 ou 7,5 millimètres. Leur largeur de base de 1 millimètre. Ils sont très effilés (a); leur surface extérieure est finement granuleuse, Mais offre aussi des granulations plus fortes et stries transversales. Provenance : Fosse n° 9. Mines de Béthune (Pas-de-Calais). » | | ; | | Pons Lou OL sn ft. ES ed out + 70m ist Ce Remarques sur les cupules. Dans l’état actuel des découvertes, il est difficile de dire si nous àVOns vraiment affaire à des cupules ayant appartenu à deux Pléridospermées distinctes. I est infiniment probable que les cupules à lobes effilés, signalées en dernier lieu, appartiennent au Sphe- opleris oblusiloba de Brongniart. (1) À Ces cupules placées à l'extrémité de pédicelles grêles se présentent : de même façon que les cupules du Lagenostoma Sinclairi Kidston (2). | Ke 4 4 Ë (A) Des 19 ar identiques, dont les lobes peuvent se diviser, viennent d’être trouvées à fosse Cuvinot des mines d’Anzin. Plusieurs sont rattachées à des fragments rs rachis Er, des stries et transversales comme le Opieris oblusiloba et les Heterangi | @ cr. Arber, pe cit. Boy: Soc. Proc. Fa ob 76, PL 2, fig. 7-11, 1905. ’ 444 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE L'étude des inflorescences de cétte espèce a amené M. N. Arber à supposer qu’elles avaient appartenu à des frondes de Sphenop- leris (1). De plus, les petites graines trouvées en association avec les cupules (fig. 1), sont voisines du Lagenosloma ovoides de W iliamson et se placent à côté des L. Sinclairi et Lomarri (2). Fu 39 GRAINES ISOLÉES On observe souvent dans le Westphalien du Nord de la France de petites graines à testa lisse, parmi des folioles de Sphenopleris oblusiloba Brongt. et nevropteroides Boulay sp. (3) (PL. 13, fig. 5, 4). : Graines ovales allongées, longues de 5 à 6 millimètres, larges de 25 millimètres. Leur testa offre 6 lignes de déhiscence. Elles sont associées à des fragments de pennes du Sphenopteris nevropteroides _ Boulay. Provenance : Leforest. Mines de l’Escarpelle (Pas-de-Calais). Des graines tout à fait semblables, de 5 millimètres de longueur; sur 2 de largeur médiane, les unes sans côtes visibles, les autres aplaties et déhiscentes en 6 valves, ont été remarquées parmi des folioles de Sphenopleris oblusiloba Brongniart. Provenance : Fosse Cuvinot des Mines d’Anzin (Nord). Fosse n°6 des Mines de Nœux (Pas-de-Calais). Une petite graine pédicellée a été découverte parmi des folioles du Sphenopieris oblusiloba. Elle est représentée grossie 6 et 10 fois PI. 13, fig. 1 et 2, en a). De part et d'autre gisent deux valves de la coque. Cet échantillon permet donc de compléter l'étude des petites pan trouvées avec les Sph. aff. oblusiloba ou nevropteroïdes. Provenance : Fosse n° 6. Mines de Nœux (Pas-de-Calais) (1) Arber, op. cit. p. 250- 257, 1905. (2) Oliver ue Salisbury, op. cit. 1911, p. 38. -ie (8 ss - Boulay. Terrain houillér du Nord de la France, p. 32, pl. Il: _ fig. 6, 6 bis, R Zeiller. Fiore fossile Bassin houillér de Valenciennes, p. 701, pl. Il, fe. 1,2, Remarques sur les graines aff. Conostoma /rouvées dans le Westphalien du Nord de la France C'est à ce groupe que je rapporte les petites graines qui viennent d’être signalées, les unes trouvées avec leurs cupules, les autres isolées et en tout cas apparentées aux Lagenosloma Kidstoni de M. N. Arber, actuellement rangés par MM. Oliver et Salisbury dans leur série des Physoslomées, sous le nom de Physostoma Kidstoni Arber sp. (1). Les espèces du groupe du Sphenopteris obtusiloba paraissent bien devoir être rattachées par leurs graines aux Pléridospermées qui ont porté des graines affines aux Conostoma Will. M. Grand’'Eury m'a écrit avoir trouvé maintes fois des petites graines semblables à la fig. 4, PI. 12, avec le Sphenoplteris oblusiloba Brongt. Les graines trouvées isolées ont pu être enfermées dans des oe dans les Premiers temps de leur lé ras C'est l’hypothèse qu'a émise M. Arber pour son Physostoma Kidstoni et à laquelle je me rallie. « Les graines qu’il a étudiées étaient nues et vraisemblablement n'étaient pas enfermées dans une Cupule à ce stade de leur développement (2) » IL. — Graines trouvées avec les Nevropteris et les Alethopteris M. Kidston a signalé depuis quelques années des graines en connexion avec des folioles du Nevropteris heterophylla Brongt. (3). Deux empreintes du houiller du Nord ressémblent à ces graines (PI. 13, fig. D). Leur longueur maxima est de 2,5 centimètres; leur Liendraient aux radiospermées de M. Oliver (4). Dans le travail (1) Oliver et Salisbury, op. cit., 1911, p. 37. (2) N. Arber, op. cit. 1905, p. 251. B (3) Cr. R. Kidston. On the fructification of MNeuropteris eg "Ongniart. Phil. Trans. Roy. Soc. London. Ser. B, vol. 197, p. 1-5, pl. I, Les Végétaux houillers recueillis dans le Hainaut belge, etc... Musée Fe 1s£ nat. de Belgique. Mémoires, T. IV, p. 71-73 (paru en 1911). (4) Pins The ovules of the older ARR ER Ann. of Bot., vol. XVII, d FRUCTIFICATIONS ET INFLORESCENCES DU WESTPHALIEN 445 largeur maxima de 8 millimètres. Leur surface est striée, elles appar-. 446 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE où il a mentionné ces graines pour la première fois, M. Kidston fait remarquer en note (1) que les graines de Nevropleris pourraient peut-être prendre place dans le genre Pachytesta de Brongniart. À cause de cette remarque, il me paraît intéressant de figurer une graine découverte par l’abbé Boulay dans le houiller de Lubine et rapporté par lui à certains Trigonocarpus Schulizi de Fiedler ou au Carpolithes sulcalus Sternb. (2) (PI. 13, fig. 6). Ces organes ont la structure externe fibreuse des graines des nodules de Coseley. La surface extérieure de quelques spécimens paraît lobée, comme le sont certaines cupules précédemment étudiées (PL. 12, fig. 1). Provenance : terrain houiller supérieur de Lubine (Vosges). Provenance des spécimens du Nord : fosse de Rœulx, des Mines d’Anzin. | Des empreintes de Trigonocarpus sont souvent éparses sur les schistes contenant Alethopteris Serli dans le Pas-de-Calais. On les possède des fosses n° 7; n°5, veine Saint-Joseph; n° 3, veine Saint- . Christian, veine Henri et Thérèse des Mines de Béthune. Fosse n° 2 bis, des Mines de Dourges. Un Trigonocarpus trouvé à la fosse n° 9, de Béthune (Pas-de- _ Calais), a une longueur de 36 millimètres (PI. 13, fig. 8). Certains _ paraissent confiner aux Pachytesta. Tel le spécimen trouvé à Rœulx, dans des schistes où abondent Lonchopteris Bricei Brgt. (PI. 13, fig. 9). La graine (cf. PI. 13, fig. 10),trouvée dans ces mêmes roches est, d’après mon interprétation, la partie inférieure d’une graine sem- blable à celle que représente la figure 9. La surface visible du testa est ridée. On rappelle que M. A. Renier a figuré une graine trouvée avec le Lonchopteris rugosa Bgrt., et qu'il rapporte au PAR PE ; cf. mullostriatus Sternb. (3). Les échantillons, 9 et 10, PI. 13, de la fosse de Rœulx, par leur forme, par leur testa épais, finement fibreux rappellent les Pachy- ie esta (4). _ (1) R. Kidston, op. cit. 1904, 40 Abbé N. Boulay. Le terrain us des Vosges, p. 46, 1879. (8) A. ee Paléontologie du Terrain houiller. PL 95, fig. b., 1910. ; (4) cf rand’Eury. Flore houillère de md Industrie Minérale 3e série, L' Don ee 45, 1889. La à did giés FRUCTIFICATIONS ET INFLORESCENCES DU WESTPHALIEN 447 III. —— Graines incertæ sedis Carpolithes clavaitus Boulay sp., PL 14, figure 1 Sous le nom de Rhabdocarpus clavalus Geinitz, l'abbé Boulay a désigné des graines lagéniformes, mesurant 13 à 16 millimètres de longueur (1). Ces graines ont bien la forme du Rh. clavalus de Stern- berg et Geinitz (2), mais aucun des 3 spécimens dont il s’agit ici ne présente une surface extérieure striée. On les considère comme des graines à symétrie rayonnée. Provenance : Fosse de Vieux-Condé. Mines d’Anzin (Nord). Il est à noter que Geinitz a compris des Trigonocarpus parmi les graines qu'il désigne sous le nom de Rhabdocarpus. J'ai de la fosse Cuvinot (Mines d’Anzin, Nord), une empreinte exactement de même forme et de même taille que son Rh. amygdalæformis et qui n’est qu'un Trigonocarpus (3). Carpolithes Boulayi n. sp. PI. 14, fig. 2. Petites graines, d'apparence radiospermique, renflées à une extrémité et atténuées à l'extrémité opposée, à surface finement striée dans le sens de la longueur, et finement granuleuse. Longueur : F Le 2 x . to « 9 millimètres. Largeur maxima : 2,9 millimètres. Provenance : Fosse Cuvinot. Mines d’Anzin (Nord). Carpolithes ? samaroïdes n. sp. On donne ce nom à deux organes qui ont l’aspect de petites graines samaroïdes. L'un d'eux, bien conservé et représenté (pl. 14, fig. 3), a une forme nettement elliptique, est longuement atténué en bec au sommet et comme entouré d’une aile; a, fig. 3. Longueur de l'organe prolongé en bec............... 6 m/m, Largeur à 1,5 m/m de la base ........................ | m/m, Er bn Largeur totale, aile comprise, à 1,5 m/® de la base... ... 1) Abbé N. Boulay. Le terrain houiller du Nord de la France, p. 50, 1876. 2) K. Sterhberg. Versuch einer ae -botanischen Darstellung der *, fig. (3) Génie, cop cit. pre ul XXII, fig. 10 a. 448 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE J'ai déjà signalé la présence de ces organes (1) et les ai rapprochés du Cardiocarpus longicollis de Lesquereux (2). Mais la forme, embrassante à la base, de l'organe considéré comme aile, plaide plutôt en faveur d’une petite feuille qui aurait entouré un organe très elliptique. Provenance : Mines de Crespin (Nord). Carpolithes areolalus Boulay sp. M. R. Kidston (3) vient d'attirer l'attention sur ces graines ovales, appelées par l’abbé Boulay Cardiocarpus areolalus (4), à cause de la réticulation de leur surface extérieure, et rangée dans le genre Cordaicarpus par M. Zeiller (5). J'ai fait remarquer l’ana- logie du réseau de ces graines avec celui de graines trois fois plus grandes..auxquelles je n’ai pas donné de nom (6) et qui sont appelées Carpolithes reliculatus Sternberg dans le travail de M. Kidston (7), et l’ai comparé au réseau que dessinent les fibres one des tiges du Crossotheca Hæœninghausi Brongt. Cette graine a été plusieurs fois remarquée dans le houiller du Pas-de-Calais, en particulier, dans les fosses n° 9, Le 5 et 3 des Mines = de Béthune. - Le fait nouveau sur lequel on insiste ici, c’est la présence dans un fragment de schiste de la fosse n° 6 des Mines de Béthune, de deux inflorescences identiques de port et de dimension aux inflorescences que l'abbé Boulay a découvertes sur une plaque schisteuse où abon- ie les Carpolithes areolatus et qu'il a décrites : « ne inflores- (0) A Carpentier. ans sur quelques végétaux fossiles du Bassin houiller du Nord. Assoc. franç. Avanc. des Sciences. 38e session., Lille 1909. Notes et Mé- “. | 599. (2) L. Lesquereux. Coal Flora. vol. III, p. 808-809, pl. CIX, fig. 24-25, 1884. (3} R. Kidston. Les végétaux houillers recueillis dans le Hainaut belge. Mém. Mus. Roy. Hist. Nat. Belg. T. IV., p. 245, pl. V, fig. 5, 6, 7, 1908 (paru en 1911). (4) N. Boulay. Recherches de paléontologie végétale dans le Bassin houiller ms Nord, p. 34, 1876. 6) R. Zeiller. Flore fossile. Bassin houill de Valenci , p. 646, PL XCIV à (6) A. taniealies Note : sur quiiquée + végétaux fobsites du Bassin houiller Pat Ann. Soc. Géol. du Nord. T. XXXVII, P. 356, 1909. R. Kidston, op. cit. 1908, p. 244. PR TE Re NUE MAP NE UN Ne IN OR PEU TRE M à M EE FRUCTIFICATIONS ET INFLORESCENCES DU WESTPHALIEN 449! cences femelles que j'ai trouvées en assez grand nombre sur les mêmes plaques que les feuilles et les graines sont du type connu des Antholithus (Nœggerathianthus Weiss); la dimension des épillets est de 5-6 millimètres … les épillets ne sont pas rigoureusement opposés … (1) ». Il est difficile de se prononcer sur la nature de ces inflorescences. Le fait intéressant est de rencontrer ces inflorescences dans les mêmes conditions, dans des endroits éloignés du même Bassin, avec des feuilles de Cordaites, et le Carpolithes areolalus. Sur la plaque décrite par l'abbé Boulay, on note la présence d’un Sphenopleris délicat, mal conservé, Carpolithes reliculatus Sternberg (2) PL 14, fig. 4. Il s’agit de deux graines, plus grandes que le Carpolithes areolalus. Longueur : 22 et 28 millimètres. Largeur médiane : 17 et 20 milli- mêtres. Ces graines ont une forme relativement plus allongée que le C. areolatus. La surface extérieure réticulée, est couverte par place d’une mince couche charbonneuse, visible en a. Provenance: Fosse Curvinot des Mines d’Anzin (Nord). Fosse n°9, des Mines de Béthune (Pas-de-Calais). Ce ne sont pas les seules graines trouvées dans le Westphalien du Nord de la France qui aient présenté ce réseau. Un fragment schisteux de la fosse n° 9 des Mines de Béthune offre des folioles de Linopleris, des portions de fronde d'un Sphenopleris aff. herbacea Boul., et 5 graines dont quelques unes représentées, pl. 1, fig. 5 Elles sont presque cycloïdes, ressemblent aux Cyclocarpus, offrent sous une pellicule charbonneuse, un réseau à mailles très serrées sur les bords où il est bien visible. Longueur : 14, 15 milli- mètres. Largeur : 12 et 13 millimètres. La partie externe du testa paraît avoir été charnue. (1) N. Boulay, op. cit, 1876, p. : one (2) Sternberg. Essai Flore RE primäire. vol. 1, Fase. 1, PL VII fig. 23, 1820. 490 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE SECONDE PARTIE INFLORESCENCES MÂLES :. I. — De certains Nevropteris ; En-1887, M. Kidston a décrit un échantillon fertile de Nevropteris : _heterophylla Brongt.. trouvé à Blairpoint, Fife (Séries Lamar- _ kiennes) (1). Les organes discoïdaux (2) qui terminent de minces filets dichotomes sont trop mal conservés pour être analysés, ils paraissent avoir eu 4 valves ou 4 parties (3). En 1895, Seward (4) écrivait que ce spécimen fertile ne ee permettre de trancher la question déjà posée par Stur en 1883 : l'attribution des Nevropleris aux Cycadées. M. David White a reconnu la présence, dans le houiller de la Virginie Occidentale, de semblables fragments fertiles en connexion avec des folioles réduites, probablement de forme adiantoïde (9). C'est de l'échantillon de Blairpoint que M. Zeiller écrivait en 1900 : «.. . des fragments de pennes dont les rachis montrent à leur base une ou deux pinnules stériles et se divisent ensuite en branches c ire ar LEE à son sommet un corps quadrilobé, ouverte, dans des nodules du houiller de der de graines sr ee des folioles de Nevropteris helerophylla (7) a amené s. Roy. : n. vol. XXX XI, p. 160, PI. VIEIL, fig. 7, % D Les vérétaie houitiors recueillis dans le Hainül belge, P 73. en | 5 3)-R. Kidston. Op. cit, 1887, p.. (4) Seward t. Mesozo - Foss. Fe F. Brit. Mus. pt. 2, p. 5 D. flora of the Lower Coal-Measures . sm Monogr- é VII, p- 128, ss , P- 107, 108, 1900. be heterophylla Brongt- 197, , p. 1-5, 1904. FRUCTIFICATIONS ET INFLORESCENCES DU WESTPHALIEN 491 % naturellement M. Kidston à considérer les organes de Blairpoint comme les organes mâles de la même espèce. Le même doute persiste toujours sur leur constitution. M. Grand’Eury a remarqué, dans le Bassin de Douai (Nord), au milieu d'empreintes de Vevropieris, dans les schistes les plus fins, des vestiges de capsules lisses groupées, comme dans les Sorocladus Lesquereux, mais mal conservées (1). Les Sorocladus de Lesquereux désignent des fructifications diverses; les unes sont des Crossotheca (2). D'autres, par exemple le S. stellatus, paraissent constitués de 4 à 5 organes ovoïdes ou obovés, considérés par Lesquereux (3) comme des sporanges, et rayonnant autour du sommet de leur pédicelle. Parmi les Sorocladus décrits par Lesquereux, c’est du S. stellalus que les organes, dont il va être question, se rapprochent le plus. J'ai eu l’occasion d’attirer sur eux l'attention des paléobotanistes (4). Il s’agit de petits corps globuleux ou subpiriformes, longs de Là 5 millimètres. Ces organes, à surface réticulée, sont groupés en rosettes à l'extrémité de minces filets charbonneux (PI. 14, fig. 6 et 7). On les a trouvé sur des plaques schisteuses où gisent des folioles de Nevropteris helerophylla dans les points les plus éloignés du Rassin houiller du Nord et du Pas-de-Calais, à Fresnes-Midi (Mines de Thivencelles), et à la fosse Bleuse-Borne (Nord); aux fosses n° 1 de Nœux en 1907 et en 1911, et n° 8 de Béthune en 1907 et en 1911, elc., etc. La figure 6, PI. 14, représente un de ces iébete grossi trois fois. Il est constitué de 6 organes obovés ou globuleux, sensiblement de même taille. La figure 7, PI. 14, montre plusieurs petites rosetles, parmi des folioles du Sphenopleris oblusiloba Brongt., et parmi quelques folioles du Nevropleris heterophylla Brongt. Il s'agit de sacs polliniques groupés au nombre de 4 à 6 à l'extrémité de filets charbonneux. (1) C. Grand'Eury. Comptes rendus, T. CXXXIX, pe, 785, juillet 1904. (2) Cf. R. Kidston. On the microsporangia of the Pleridospermeæ.… Phil. < (9) E, orge Coal Flora, vol. I, p. 328, pl.’ XLVILL, fig. 8-86, “rnne ES en soie. la. Sue FRE raines et microsporanges ve Ptéridäspérnéès trouvés dans 1909.) boniller du Nord. (Comptes rendus 3 ma ve 452 - . REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE IL — Telangium nutans n. sp. PL. 15, sauf fig. 7 Microsporanges allongés comme ceux du genre Crossotheca Leiller, réunis par groupes de 4 à 6, à l'extrémité des ramifications d'une fronde très composée. Longueur des microsporanges : 2 à 3 millimètres. Largeur en leur milieu :0,5 millimètres. Cf., PL 15, fig, 2, 5, à Les microsporanges sont tantôt accolés, tantôt séparés, mais on ne les a pas observés jusqu'ici étalés en étoile, comme dans le Slaphy- lopleris asteroïdes Lesq. (1) rangé par Miss Benson dans son genre Telangium (2) Les groupes de microsporanges sont tantôt très serrés (fig. 3), et se présentent alors, comme le Slaph. asleroïdes que Lesquereux HE figuré (3). Certaines parties plus lâches d’inflorescences sont rami- fiées suivant le même type que les inflorescences cupulifères du Lagenosloma Sinclairi Kidston sp. (4) (PI. 15, fig. la et b; fig. 2, a; fig. 4,. a). On a pu observer plusieurs fois des groupes de microsporanges “ pendant à l'extrémité de minces filets, comme on en voit fig. 1, _aet b; fig. 2, a; de là le nom de l’ espèce. (3) | Fosse n° 8 et n° 6 des Mines de Nœux (Pas-de-Calais). III, — Genre Potoniea Zeiller ; M. Zeiller (6 ) a décrit de la sorte son nouveau genre Potoniea. « Axe à à ramification pennée : segments de dernier ordre formés d un pain à contour sxale cunéiforme, rétréci à la base, briève- : a ct. Zeiller. Calymmatotheca ge ne Sc. Nat., 6e sér. Bot., pl. 9, : Me 10, 1883. Flore fossile. Valenciennes, p l, fig. 2 ce ts-B Benson RE Scotti a new ol of Telangium etc. Annals , vol. XVIII ER te @ Fer Fa Coal Fine Atlas, pl. XLVIIT, fig. 9, 1879. ; (4) N. Arber. dark ce of Lagenostoma. Proc. Ro oy. Soc., Ser. B, vol. 76, pl 2, fig. 7, 8, 10, 11, ‘es {8} Des porti So 0 rescences es ann ant découvertes sont : rattachées à des rachis. offrant les mêmes caractères {stries + nt BNP tra Éane ce des fragments adjacents de mie du Sphena ; P- 443. ne R. Zaile. ra sur La flore fossile d du Bassin. houiller d'Héraclée, Mém. Geol. de France, n° 21, p. Fe 1899. | FRUCTITICATIONS ET INFLORESCENCES DU WESTPHALIEN 453 ment pétiolé, largement arrondi au sommet, long de 7 à 10 milli- mètres sur 6 à 8 millimètres de largeur, portant, tout au moins sur le bord supérieur, un grand nombre de petits corps charbonneux fusiformes, longs de 1 à 1,5 millimètres, larges de 0,5 à 0,6 milh- mètres, étroitement serrés les uns contre les autres. » À cause de la forme adiantoïde des pinnules, M. Zeiller a donné à l'espèce, jusqu'à présent unique de ce genre, le nom de P. adianliformis. Potoniea adiantiformis Zeiller, PI. 16, fig. 1; PI. 17. Diffère du spécimen décrit par M. Zeiller par la forme nettement cupulée de certaines pinnules fertiles. Ces dernières sont épaisses, la surface qui ne porte pas de microsporanges est finement striée; la largeur du limbe suivant qu'il est étalé ou non varie de 13, 14 millimètres à 2 centimètres. La longueur varie de 13 à 14 millimètres sans compter le pétiole qui s’atténue et continue le limbe. Les échan- tillons du Pas-de-Calais sont plus larges relativement. Mais les dimensions sont très variables sur les empreintes; comme on peut s’en assurer (PI. 16, fig. 1, a, b, c), les microsporanges sont allongés comme ceux des Crossotheca; leur longueur varie de 1,2 à 2? milli- mètres ; leur largeur est de 0,5 millimètres. Ils sont rapprochés, groupés et occupent toute la surface inférieure de l'organe cupuli- forme cycloptéroïde ou adiantiforme qui les porte (PI. 17, fig. 1,2,3). Provenance : Fosse n° 8, Mines de Béthune (Pas-de-Calais). _ Fosses n° 6 et 8 de Nœux (Pas-de-Calais). Potoniea aff. adiantiformis Zeiller, PI. 16, fig. 2, 3. Il s’agit de.trois organes cupuliformes, striés dans le sens de leur longueur. Deux d’entre eux sont rattachés à un pédicelle strié, Charbonneux. La largeur de ces cupules est de 6 à 8 millimètres, leur longueur de 8 millimètres. : Ces organes appartiennent sans doute à quelque Ptéridospermée. M. Kidston a bien voulu me communiquer la photographie d'em- preintes de même genre trouvées, 1l y a 30 ans, dans le Westpha- lien d'Angleterre. En 1904, il prépara les figures et la description dans le but de les publier et leur destina le nom de Cupulina fili- coïdes. En plus des organes semblables à ceux du houiller du Pas-de- Calais, la photographie de M. Kidston offre une sorte d'organe 454 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE foliacé, mesurant 12 millimètres de largeur et de longueur, rétréci à la base qui mesure 2? millimètres; les nervures, bien visibles, sont plusieurs fois dichotomes. On la rapproche naturellement des foliole cycloptéroïdes fixées sur les rachis de certains Nevropteris, par exemple N. rarinervis Bunbury ou N. ténuifolia Schloth., ete Provenance : Fosse n° 6. Mines de Béthune (Pas-de-Calais). Sur la plaque qui porte ces organes, on remarque Linopleris obliqua Bunb., : Nevropteris tenuifolia Schloth. et Mariopteris muricata Schloth. M. Zeiller (1) a comparé les Poloniea aux microsporanges du Palmatopteris (Calymmatotheca) alata Brongt. sp. (2). « Il semble comme pour ceux-ci, qu’on ait affaire à des organes formés, non à la surface du limbe, mais dans le tissu même de la feuille ». «Il ne serait pas impossible qu'il fallut voir là des sortes de synangium analogues à ceux des Calymmatotheca, du Cal. bifida L. et H. sp. notamment, mais de dimensions considérables et formées, non plus d’un cercle unique de sporanges comme paraissent l'être ceux-ci, mais de plusieurs séries successives de capsules, en partie _ noyées dans le parenchyme foliaire ». M. Zeiller (3) a aussi comparé les Potoniea aux Schülzia. « Je ne puis méconnaître que cet échantillon ne laisse pas de rappeler, bien | que de beaucoup plus loin, les inflorescences des Schülzia (4), que _ l’on s'accorde en général à rapporter aux Gymnospermes ». .. M.R. Kidston, à qui j'ai soumis les spécimens 2 et 3 de la planche 16, m'écrivait que sa première idée au sujet de fossiles de même genre, mais un peu plus grands, c'était « qu'ils étaient apparentés aux Dictyothalamus de Gœppert » (5), dans lesquels Schimper voyait des anthères (6). La conclusion qui s'impose actuellement, c’est que nous avons affaire à es De phpphyies de Gymnospermes, sans doute de (DR. Zeiller. Étude sur la Flore fossile du Bassin houiller d’Héraclée. Mém. Soc. Geol. de France, n° 21, p. 53, 1899. : Lbel R. Zeiller, op. cit., 1899, p. 29. (3) R. Zeiller. Flore fossile Héraclée, p. 53, 1899. _ H.-B. Geinitz. — Ueber zwei neue he Pflanzen. (Neues Jahrb. f. — Gæppe ne 1863 dyadise F re is ar rt. — Die aps Flora der permischen Formation, pi (5) H.-R. Gœppert, op. cit. 1864, p (6: ) W. Ph. : PRIS Puontoge végétale, T. I, p. 358, 1870. TENTE re me Jt t FRUCTIFICATIONS ET INFLORESCENCES DU WESTPHALIEN Cf. Nœggerathia flabellata Lindley et Hutton (1) (PL 15, fig. 7 et RE 16, fig: 4). On rapproche pour l'instant de cette espèce des folioles flabelhi- formes, à limbe épais, dont les stries ressemblent à celles des Poloniea. Les folioles ou lobes sont nettement atténués à la base. La longueur en est de 13 ou 16 millimètres, la largeur de 4 à 4 millimètres 1/2. De Saporta considérait les Nœggeralhia comme « des Salisburiées primitives, bien que le mode de fructification des végétaux auxquels ces feuilles ont appartenu, demeure encore inconnu (2) ». On a découvert ces empreintes à la fosse Casimir-Périer des Mines d’Anzin (Nord) et à la fosse n°8 des Mines de Béthune (Pas-de-Calais). Les fossiles communs sont de part et d’autre Alethopteris lonchitica Schloth., Mariopteris acuta Brongt. Elles ont dû, semble-t4i, cons- tituer les inflorescences de quelques Ptéridospermées. Remarques sur la seconde parlie Les ra SE LA présentent divers types de fructifications mâles. Le type Lissalhrte est dès longtemps connu. Les microspo- ranges, au temps de leur maturité, pendent à la face inférieure des pinnules fertiles. Aux Crossotheca se relient les Potoniea, dont les grands micro- sporophylles, à limbe épais, adiantiforme ou plus ou moins cupu- liforme, portent des microsporanges allongés, partiellement enfoncés dans l’épaisseur du limbe. Certains de ces microsporophylles res- semblent parfaitement aux folioles cycloptéroïdes adjacentes du Nevropteris gigantea Sternb. Le fait plusieurs fois constaté, en des points éloignés du Bassin houiller, me font rapporter certains Poloniea à ce Nevropteris. Dans les Telangium (Calymmalotheca) nulans, aïlines aux Telan- gium Scotti Miss Benson, T. Peachi Balfour, T. bifidum Lindley et Hutton, nous avons des microsporanges allongés plus ou moins “Aa Lattéy et Hutton. Fossil Es vol. I, pl. XXVIII, 1831. — Cf. Schimper. aléontologie végétale, T. 11, p. 193, 870-72. ; nr De nr Paléontologie française Plantes jurassiques, III, p. 227. 456 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE soudés entre deux. La parenté avec les fructifications précédentes est des plus étroites. A maturité, les microsporanges se séparent partiellement. Quant au Nevropleris helerophylla Brongt., ses microsporanges ou sacs polliniques sont globuleux, ovoïdes, situés par petits groupes de 4 à 6 à l'extrémité de minces filets. Aux frondes stériles autrefois rapportées au genre Nevropleris se rattachent donc deux types de fructifications mâles. EXPLICATION DES PLANCHES (1) PLANCHE 12 Fig. 1. — Fragment de schiste offrant des cupules et de petites graines du y groupe des Conosioma : a, cupule à surface granuleuse; b, cupule fermée; c, cupule ouverte, d, ss contenant une graine à sa base; €, graine présentant deux rrelets accentués distants de 120°; f, toliole de Linopieris . sub- bent Grand’Eury; 9, Sphenophyllum cuneifolium Sternb; h, cf. Mariopteris. — Grossissement : + 9/10. — Provenance : Fosse n° 3. Mines de Béthune (Pas-de-Calais). . ee Lana ra ta associées à des A ee de fronde de Sphenopteris obtusiloba __ Brongt. A et B : deux grou ‘de cu upules ; a, lobe aigu; b, feui senti stérile de ia nints Brongt. — Grandeur naturelle. — Pro venance : Fosse n° 9. Mines de Béthune. (Pas-de-Calais). LOUE 1 cupule visible à l'extrémité d’un pédicelle recourbé a; en b, Spheno- pre ai , feuillage stérile.— Grossissement 2/1.— Localité : Fosse ° 6. Mines de Seine: Pas-de-Calais). Fig. 4. — 1 graine, montrant un bourrelet net. — Grossisement : 2/1. Localité : Fosse n° 3. Mines de Béthune. Pas-de-Calai PLANCHE 13 ! FRUCTIFICATIONS ET INFLORESCENCES DU WESTPHALIEN 457 Fig. 3. — 2 graines oblongues à coque déhiscente en 6 valves; en a, folioles de Sphenopieris nevropteroïdes Boulay. Grandeur naturelle, — Localité : Lefo- rest. Mines de l’Escarpelle (Pas-de-Calais). Fig. 4. — I NE id. que fig. 3 Fig. 5, — 1 graine fibreuse; en a, foliole de Nevropteris Nr Brongt. — rando stiréite — Localité : Fosse de Rœulx. Mines'd’Anzin (Nord). Fig: 6. — Graine à testa fibreux " costulé; Trigonocarpus Schuliri Fiedl. ou atne. ie s Sternb., d’après oulay. — Grossissement un peu moins de 2/1. — Localité : Éobtre a Fig... 7. — a, coque de Trigonocarpus; en b, portion de penne de l’Aletho- pleris ee Brongt. — Grandeur naturelle. Provenance : Fosse n° 7. Mines de Béthune (Pas-de-Calais). Fig. 8 rigonocarpus trouvé avec Aleth. Serli Brongt. Presque grandeur io Localité : n° 9, Mines de Béthune (Pas-de-Calais). Fig. 9. — Trigonocarpus; en a, foliole de Sphenopteris ef. nevropteroïdes Boula — Très peu agrandi. — Localité : Fosse de Rœulx. Mines d’Anzin (Nord) Fig.:10. — Coque ed et fibreuse d’une graine identique à celle de la Rue 9. Même provenance PLANCHE 14 Fig. L. — Cf. ERREaG clavatus Boulay sp. — Grandeur naturelle. — Loca- lité : Vieux-Condé. Mines d’Anzin (Nord). Fig. 2 — à, Carpotithes Boulayi, n. sp. — Grandeur naturelle. — Provenance : Fosse Cuvinot. Mines d’Anzin (Nord). Fig. 3. — Carpolithes? samaroïdes n. Sp.; en 4, aile ou organe cupuliforme. — Grossissement presque 3/1. — Localité : Quiévrechain, Mines de Crespin (Nord). PRE Carpolithes reticulatus Sternberg; a, partie charbonneuse du testa. — Grandeur naturelle. Localité : Fosse Cuvinot. Mines d’Anzin (Nord). Fig. 5. — Cf. Cyclocarpus; a, graine eycloïde; b, graine plissée de forme irré- gulière ; c, Cf. Sphenopleris herbacea Boulay; d, Linopteris sub. Brongniarti Grand’Eury; e, Sphenophyllum. — Grandeur naturelle. — Provenance : Fosse n° 9. Mines de Béthune (Pas-de-Calais). 8. 6. — 6 microsporanges en a; b, filet charbonneux; c, foliole de Nevropteris heterophylla Brongt. — Grossissement un peu plus de 3/1. — Provenance : Fresnes, Mines de Thivencelles (Nord). . En Oblusiloba Brongt. — Grossissement 3/1. — Localité : Fosse n° de Nœux (Pas-de-Calais). PLANCHE 15 nn Fig. 1. — Telangium nutans . En a et b, groupes de deux synangium ‘ — Loca- = & rachis de née pr hit rs ngt. — Grossissement 2/1. : lité : 'osse n° 8, es de Nœux (Pas-de-Calais). Rev. gén. de Botanique. — XXII. 34, a, plusieurs groupes de Dre b, folioles de Dent ça es 458. . REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Fig. 2. — Id, Trois groupes de microsporanges. En a, filety b, rachis de Sphe- nopleris obtusiloba Brongt. — Grossissement presque 5/1. — Localité : id. Fig. 3. — Groupes très serrés de microsporanges, ressemblant à ceux des Crosso- theca. — Grossissement presque 5/1. — Provenance 1 Fosse n° 6. Mines de Nœux (Pas-de-Calais). Fig. 4. — Id. En a, rachis Fer portant à l’extrémité de ses divisions ultimes un groupe de microsporanges. — Grossissement 3/1. — Localité : id. que 1,2. Fig. 5. — Un groupe de microsporanges ; en a, 1 microsporange. — Grossissement 5/1. — Provenance : id. que re Fig. 6. — Fragments d’inflorescences. “Grp de microsporanges et rachis en a. Grossissement 4/1. — Localité : . que figure 1. Fig. 7. — Cf. Nœggerathia nou Lindley et Hutton; a, foliole de lAle- . lonchitica. — Grossissement un peu plus de 2/1. — Localité LE: À Mes de Béthune (Pas-de-Calais). PLANCHE 16 en c, Dors de . plus {rie — Poe 3/1 à peine. Localité : Fosse n° 8, Mines de Béthune (Pas-de-Calais). Fig. 2. — Poioniea aff. adian LA en 4, pédicelle strié en long, terminé par un des 3 Re he que #4 la plaque de schiste, — Ur ment un peu plus de 3/1. — Localité : Fosse no 6, Mines de Béthu Fig. 3. — Id. que fig. 2. Un RP RE me stries chiffonnées en a. — Grossisse- ment 5/1 à peine. — Localité : Fosse n° 7, Mines de Béthun Fig 4 — Cf. Nœggerathia ER ie et Hutton; a, 1 foliole; b, foliole de l’Alethopteris lonchitica Schloth. — Grossissement 21. — Fosse Casimir- Périer, Mines d’Anzin (Nord). PLANCHE 17 Fig. 1. — Poloniea adianliformis Zeiller. Microsporophylle offrant des groupes de microsporanges allongés, par exemple, en a. — Grossissement presque 4/1. Localité : Fosse no 6, Mines de bétons (Pass: Calais). Fig. 2. — Id. que 1. — Grossissement presque 4/1. — Même gisement. : Fig. 3. — Id. que 1 et 2. En a, sommet 4 gs an b striation de la face supé- rieure, — Grossissement presque 5, — Même localité. M 2 E PT Mr a Te qui | PEN du EN © da ne ES RS Ru LE FARSETIA CLYPEATA R. BR. EN FRANCE s par M. Ernest OLIVIER Chaque année, dès qu’arrive la fin du mois de mai, j'ai pris l'habitude de me rendre, en une sorte de pèlerinage, à Saint-Amand (Cher), pour m’assurer de l’état de la végétation du Farselia cly- peala R. Br. cette curieuse plante qui eroît sur les ruines du vieux château de Montrond, seule localité de France où elle paraît soli- dement établie. À chacune de ces promenades, j'ai le plaisir de constater le bon état de la crucifére qui se maintient toujours, d'année en année Prospère et vigoureuse sur les éboulis des murs où elle a élu domi- cile et où elle dresse, en quantité respectable, ses tiges raides et velues terminées par de longs épis de petites fleurs jaune clair. L'origine du château de Montrond est des plus anciennes. Forte- resse au moyen-âge, il fut toujours entretenu comme place de guerre, el au temps où écrivait Nicolaÿ (1569), c'était un « chastel fort et très magnifique ». Pendant les troubles de la Fronde, la princesse de Condé s’y installa et y réunit les troupes de son parti qui faisaient de là des Xcursions en Berry, en Bourbonnais et jusqu’en Auvergne. Le maréchal de Palluau, commandant les troupes royales, vint l'assiéger et s’en empara le 1er septembre 1652 : il en fit de suite raser les remparts, et depuis cette époque, ce qui subsistait du châ- leau, resté sans réparations, acheva rapidement de se dégrader, d'autant plus que les matériaux abondants qui s’y trouvaient furent enlevés en grande partie et employés à bâtir les maisons de la ville actuelle de Saint-Amand, située à proximité, dans la plaine. Aujourd’hui, le château de Condé n’est plus représenté que par 460 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE un fragment de:voûte et par les fondations des murailles et des rem- parts, et sur son emplacement a poussé un épais taillis dont la muni- cipalité de Saint-Amand a fait un jardin anglais en y traçant une foule d’allées sinueuses qui sont devenues la promenade favorite des habitants. C'est sur les débris de cette maçonnerie en pierre calcaire que végète Farselia clypeala en un nombre d'exemplaires relativement abondant. Cette plante croît en touffes gazonnantes d'où s'élève, au milieu du mois de mai, une seule tige florifère qui se dessèche après la maturation des graines, mais les nombreux drageons de la touffe persistent et fournissent de nouvelles fleurs l’année suivante. Elle se multiplie, en outre, facilement par ses graines qui sont très nombreuses, très légères et entourées d’une pellicule mince cons- tituant une petite aile membraneuse, grâce à laquelle elles peuvent être transportées par le vent à une distance souvent très grande du plant qui les à produites. Elles ne produisent généralement des fleurs que dans la deuxième année après leur germination. Farselia clypeata est une plante essentiellement orientale. On la rencontre assez communément dans les pays suivants : Grèce, Asie mineure, _ Tauride, Syrie, Arménie, Ibérie caucasique, Perse. Le comte Jaubert _ l’a récoltée en 1839 aux environs de Smyrne et de Kizilgibuluk en Carie. Plus récemment le docteur Saint- -Léger l’a rapportée de plu- sieurs localités de Grèce (Phocide, Achaïe, Laconie). G. Post (Flora 0f Syria Palesline and Sinaï) l'indique « Rocky places in mountains throughout ». À l'occident, elle pénètre jusqu’au Tyrol et disparaît pour ne plus se montrer qu'en France où elle est citée dans quelques stations. F ai entrepris de vérifier l'exactitude de ces citations et, grâce au bienveillant concours de quelques collègues compétents, J'ai acquis la connaissance suivante de l’état actuel de la dispersion de ù cette plante dans notre pays. Gouan (Horlus regius monspeliensi, 1762) la mentionne et joute : Habitat ad mare. A Maguelone. Mais elle ne se trouve plus dans cette région : « Farselia clypeala, m'’écrit M. Flahaut, directeur e l’Institut botanique de Montpellier, a peut-être existé temporaire- ment à l'état adventice sur les rivages français de la Méditerranée, ans mr 1e douteux, Hagueloane pe cessé depuis s. LE FARSETIA CLYPEATA 461 Charles Martel de recevoir des navires. Elle n’a pas été signalée, que je sache, comme espèce adventice de Port-Juvénal, où des lavages et séchages en plein air de laines importées ont permis l'établissement temporaire de plusieurs centaines d'espèces dont il ne reste aujour- d’hui que trois ». D'autre part, M. Gautier, de Narbonne, « n’a jamais entendu dire, ni constaté dans aucun des herbiers qu’il a pu consulter, que . Farselia clypeala ait été récolté dans le Midi de la France ». Ce qui explique la mention de la localité donnée par Gouan, c’est que ce botaniste avait l'habitude de semer çà et là des graines provenant du jardin botanique de Montpellier ou reçues de l’étran- ger. Dans « Herborisations des environs de Montpellier », il dit, en effet, avoir semé Alyssum clypealum en 1769, sur le chemin de Saint-George, après le pont de la Mosson, en 1771 sur les rochers du chemin de Castelnau et en 1772 dans le bois de Courpouiran et à la Paillade. Il a dû faire aussi des semis antérieurement à ces dates et il a pu en provenir des plants ayant eu une durée plus ou moins éphémère, d’où l'indication donnée dans Horlus regius. J'ai eu l’occasion d'examiner au musée de Draguignan l’herbier de Louis Gérard, formé vers 1761, où se trouvent des exemplaires de Farselia avec l'étiquette : Montpellier. Mais, outre le peu de précision de cette indication, il n’y a pas de conclusion à en tirer, cet herbier contenant un grand nombre de végétaux exotiques pro-- venant de jardins et même de serres. J'ai done acquis la certitude que cette plante n’a jamais existé à Montpellier hors du jardin botanique. Allioni (Flora pedemontana) la cite vaguement aux environs de Nice où elle a été signalée depuis, d’une façon un peu plus précise par Bertholoni, d’après Molinari. Hanry (Catalogue des plantes vasculaires du département du Var) la mentionne aussi à Nice et à Nimes. Or, MM. Orzeszko et Bonafous, qui connaissent parfaitement la flore des Alpes maritimes où ils ont beaucoup herborisé, n'ont jamais rencontré Farselia clypeala, et si cette plante a existé aux environs de Nice, ce n’a pu être qu'incidemment et elle en a disparu _ depuis longtemps. pe De Lamarck et de Candolle, dans la Flore Française répébent les”: indications erronées de Gouan et d’Allioni et ajoutent le Languedoc ; d’après Lamarck lui-même, on ne sait sur quel fondement, cette 462 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE plante n’ayant jamais été indiquée par ailleurs, dans cette province. Saint-Lager (Flore du bassin moyen du Rhône, p. 60) l'indique sur les rocailles à Saint-Cyr, au Mont-d’Or, à Chazay d’Azergues et aux Greffières (Rhône). Rouy et Foucaud (Flore de France) répètent cette indication. Or, M. Saint-Lager m'écrit qu'il n’a pas de ren- seignements sur l’origine et l’ancienneté des Farselia de la région lyonnaise, mais qu’il les présume s'être échappés de jardins avoi- sinants, car on n’en retrouve plus dans ces stations. Dans sa Florule du Tarn, p. 4, de Martrin-Donos cite notre plante échappée du jardin de l’École de Sorrèze et croissant sur les bords rocheux du ruisseau de ce nom. C’est encore là un habitat factice et il est probable qu’elle ne s’y maintiendra pas, si tant est qu’elle n’en ait pas déjà disparu. Reste done la station de Montrond, dans le Cher, qui est la seule indiquée par Grenier et Godron (Flore de France). Là, Farselia est solidement établi sur les éboulis des remparts et les fondations des murs rasés au niveau du sol: il s’y reproduit depuis longtemps, y est représenté par un grand nombre d'exemplaires et y paraît définiti- vement fixé. | - La première récolte connue de cette plante date de 1814, il y a un siècle. Elle fut faite par un professeur au Lycée de Bourges, nommé Blondeau, qui en envoya des spécimens vivants au botaniste Jacques Gay. Elle y existait déjà, paraît-il, depuis un temps immé- _ morial, et Raynal, dans son Histoire du Berry publiée en 1845, raconte que son origine remonte à l’époque des Croisades et est due à des _ graines rapportées de Palestine dans les bagages des chevaliers revenant de Terre-Sainte. . _ Cette assertion est difficile à prouver, mais si ce n’est qu'une _ légende, on ne peut assez en admirer la poétique analogie : une plante, croissant sur les remparts de Jérusalem, laisse tomber, parmi __ les armes et le paquetages des Croisés, ses graines qui parviennent Sur les murs des forteresses de France où elles germent et prospèrent : ces graines, enfermées dans une enveloppe en forme de bouclier, ont donné naissance à une plante qui, elle aussi, est une Crucifère ! Le comte Jaubert croit que les Farsetia de Montrond pourraient provenir du jardin de Gaston d'Orléans, à Blois (Soc. bot. France, 1857, p. 899). Rien non plus ne vient à l'appui de cette opinion, d'autant plus que Montrond est assez éloigné de Blois et que cette oO 4 mamans +4 Dre: qu LD. nr : ie LE FARSETIA CLYPEATA 463 : plante qui n’a rien d’essentiellement ornemental ne peut guère être cultivée pour l’agrément. Des botanistes, voire même de simples touristes, ont emporté. des graines et les ont répandues dans beaucoup de localités et on a pu cueillir des Farselia çà et là sur divers points du département du Cher et des départements voisins : c’est ainsi que M. Bonnier l’a rencontré autrefois en Sologne. Mais cette Crucifère ne s’est main- tenue nulle part et elle ne persiste qu'à Montrond où elle trouve réunies les conditions nécessaires à son développement et à sa con-. servation, qui, évidemment, lui font défaut partout ailleurs. Actuellement, le terme adventice est très employé en botanique et on a établi toute une flore ainsi qualifiée, Mais les plantes ne se sont pas montrées toutes en même temps : n'importe laquelle a été adventice à un moment donné, apparaissant et se propageant quand elle rencontrait les circonstances indispensables à son existence, dis- Paraissant quand ces circonstances étaient modifiées ou supprimées. Ce sont les ruines de Montrond, seulement, qui ont offert à notre plante tout ce qui lui était nécessaire pour vivre et qui ne lui a été fourni nulle part ailleurs. Farselia clypeala est une plante rare, Comme il y en a plusieurs en France, et je ne citerai qu’un autre exemple d’un végétal également cantonné dans une station des plus restreintes, celui du Battarrea phalloides, ce curieux Gastéromycète, qui n’est connu que dans l'intérieur d’un chêne creux aux Ramillons, près de Moulins (Allier), où il est arrivé on ne sait comment et où il vit sans se propager, restant étroitement localisé dans cette cavité qui ne mesure pas plus de soixante centimètres carrés. En tout cas, si on accepte l’idée du comte Jaubert, le jardin de Gaston d'Orléans était en pleine prospérité en 1660 et, soit que cette date soit celle de l'introduction à Montrond de Farselia, soit qu’elle emonte encore plus haut, à l’époque des Croisades, cette plante a depuis longtemps cessé d’être adventice, au sens que l’on attache à ce mot, Croissant à Montrond, sans interruption, depuis une époque reculée, s’y propageant librement au milieu de broussailles et d’her- bes envahissantes dont elle sait bien se défendre, elle a parfaite- ment acquis ses droits de naturalisation, si tant est qu'il y ait eu naturalisation, et aujourd’hui elle fait bien légitimement partie de la Flore française dont elle est une des plus rares et des plus pré- cieuses Caractéristiques. NOTES BIBLIOGRAPHIQUES W. PALLADINE: Synergin, das Prochromogen des Atmungspigments ts der Weizenkeime. (Biochemische Zeitschrift, pages 442-449, 1910.) n 1908, PALLADINE mettait en évidence l'existence, chez les végétaux, de substances facilement oxydables auxquelles il donnait le nom de pigmenis de respiration où phytohématines. Pour rechercher ces substances, il suffisait de traiter les plantes divisées en fragments par l’eau bouillante, cette dernière dissolvait un chromogène qui, traité par la peroxydase en présence d’eau oxygénée, s’oxydait en Ltée des pigments différemment colorés. Cependant l'existence de pigments de respiration ne pouvait être mise en évidence, dans un assez grand nombre de plantes, au moyen de cette métoie: on était donc conduit à conclure que ces plantes ne renfermaient pas de chromogènes. Mais en 1909, PALLADINE mMon- tre que, dans ces végétaux, les pigments n’existent pas à l’état de chro- mogènes, mais à l’état de prochromogènes; ces derniers, pour donner naissance aux pigments, doivent tout d’abord se transformer en chro- mogènes qui s’oxydent ensuite pour constituer les pigments de respi- ration. Cette transformation du prochromogène en chromogène se produit, par exemple, pendant l’autolyse des plantes en présence d’eau chloroformée ou de vapeur de chloroforme. L'auteur a continué ses recherches sur les prochromogènes, en vue _ de préciser certains caractères de ces composés. Les expériences ont porté sur les germes de froment, qui sont très riches en prochromo- La peroxydase employée a été extraite de ces germes eux- mêmes; re aux autres ferments he eng pepsine, L ns principaux PE Nes È cr LS _ L'addition de peroxydase à l'extrait aqueux de germes de froment E ne détermine aucune coloration. ou ne produit qu’une coloration as extrêmement faible. L'addition d'émulsine donne des résultats sem- blables. Mais l'addition d’un mélange d’émulsine et de peroxydase donne naissance à une coloration rouge qui devient très intense au _ bout de quelques jours. Par conséquent, le prochromogène des _ germes de eearé peut être extrait par l’eau, il est décomposé par l'émulsine et d naissance à un mater rl ses ne être oxydé ns _ par la dition à d’eau oxygénée NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 465 Le p rochromogène peut aussi être extrait par l'alcool éthylique et lalcoo!l me que Les extraits soobties s de germes de froment, traités par l’acé- tone, sent RERO le prochromogène. Ce dernier, mis en solution dans l’eau, additionné d’émulsine et de peroxydase, et abandonné au contact de l'air, dans naissance à un pigment rose. Mais le mélange de la solution aqueuse de chromogène, d'émulsine et de peroxydase, protégé contre le contact de l’air au moyen d’une couche d'huile, ne se colore pas, ce qui montre que la production de SRE ne peut se faire qu’au contact de l'air; il est permis d'en conclure que lorsqu'elle a lieu, elle est accompagnée d’une absorption d'oxygène Le prochromogène ne peut être extrait au moyen de l’éther La pepsine ne peut, comme l’émulsine, transformer le SR gène en chromogène. Du fait que, pendant l'autolyse des germes de froment, il : forme un pigment brun foncé, tandis que dans l’oxydation du prochro gène isolé il se produit une coloration rouge-pourpre, l'auteur Rire que le prochromogène n’est pas une matière oxydable, mais seulement une x Re servant à la transmission de l'oxygène. n vue de rechercher des renseignements sur les caractères de son nc ogène, PALLADINE a étudié quelle était l’action du posés organiques. L'æsculétine, l'amygdaline, l’apiine, la cholestérine, la cratægine, la cyclamine, la digitaline, la filicine, le galactose, la phytine, le quercitrin, le raffinose, la salicine, d ch solution dans l'alcool méthylique au moyen de l’acétone, sont les suivants : Masses blanches, compactes, collantes, absorbant avidement la Vapeur d’eau, tautiéns ent solubles dans l’eau. Les cendres de cette Substance renferment une grande proportion de phosphore, du cal- Cium et du fer. La solution de prochromogène ne réduit pas la liqueur 4 de FEHLING, mais elle devient réductrice après hydrolyse au moyen de l'acide sulfurique à chaud. étant donnés ces caractères, l’auteur considère le prochromogène des germes a froment comme un phosphatide présentant un radical rocarboné. Ce composé, jouant un rôle notable dans les processus d'oxydation hhaceliutaire PALLADINE propose de lui donner le nom de synergine :. COMBES. 466 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Miss WuneLDALE. On the formation of anthoeyanin. (Journal of genelics: Vol. I, n° 2, 7 avril 1911, pages 133-158). L'auteur tente d'expliquer par quels processus chimiques les pig- ments anthocyaniques prennent naissance dans les plantes; elle se : base pour cela sur les connaissances que nous possédons actuellement sur la distribution générale du pigment chez les végétaux, sur les rela- tions qui existent entre sa formation et certains processus métaboliques connus, sur les conditions naturelles et artificielles qui conduisent à son apparition, et enfin sur la présence, dans les Lissus, d’enzymes susceptibles de jouer un rôle dans la pigmentation. Miss WHELDALE insiste tout d’abord sur ce point, que l'explication qu'elle donne de la formation des pigments rouges est complètement LA ormuler dans le but de coordonner ces faits et d’en déduire une expli- cation du phénomène de la pigmentation. L'auteur pense qu’il est possible d'admettre que toutes les plantes ‘susceptibles de produire de l’anthocyane renferment un glucoside qui, dans certaines conditions, fixe une molécule d’eau et se dédouble en une molécule de sucre et une molécule d’un corps qui serait un chromogène. ment particulier, qui entre probablement en jeu, aussi bien dans la réaction hydrolytique que dans la réaction synthétique. Glucoside + eau == chromogène + sucre. Le chromogène qui prend naissance dans cette première réaction _estensuile oxydé grâce à la présence d’une oxydase dans les tissus, elle produit de l'oxydation est précisément l’anthocyanine. Ce Chromogène + oxygène — anthocyanine. Cette manière de concevoir la formation des anthocyanines est basée sur les faits suivants : vivants. Les phénomènes d'hydrolyse analogues à celui représenté ces conditions sont facilement mis en évidence, soit par leur odeur ÿs amygdaline, de la sinigrine, etc.), soit par la couleur qu ils prennent après oXydation, et dans ce dernier cas on est en pré- Z 3 ë œ er œ Miss WHELDALE cite comme exemples connus : la produ l'indigotine, (hydrolyse de l'indican, et oxydation de l’indoxyle 1° Les réactions réversibles sont très fréquentes chez les êtres . dd sénat Re NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 467 re la formation des pigments qui apparaissent après la mort des plantes ou dans l’antolyse des organes en présence du chloroforme. PALLADINE admet en effet que, dans ce des Cas, 1 y a d’abord trans- formation d’un prochromogène en chromogène, puis oxydation de ce dernier pour former un pigment de respiration; PALLADINE compte d’ailleurs les anthocyanines parmi ces pigments, mais Miss WHELDALE ne se range pas à cette opinion. 2° Les pigments anthocyaniques peuvent apparaître dans tous les organes végétaux; l’auteur passe en revue les différents cas de pigmen- tation que l’on peut observer dans les divers organes et montre com- ment sa théorie permet d'expliquer la localisation des pigments dans certains cas. 3° Si on admet que la formation de lanthocyane participe des deux réactions : Glucoside + eau 7 Chromogène + sucre Chromogène + Oxygène — anthocyanine. quand il y a beaucoup de glucosides accumulés dans un tissu, il y a beaucoup de chromogène et de sucre formés, le chromogène s’oxyde etl'anthocyanine prend naissance; la mise en liberté du chromogène et du sucre est contrebalancée par la réaction contraire. On voit donc que l'accumulation des glucosides aboutirait à la formation du pig- ment. Mais, d'autre part, les recherches de Waace et de BUSGEN montrent que les substances Ro Amer peuvent age naissance aux dépens des sucres. D'où Miss WHELDALE concl Sucre REA aromatique Dans ces conditions, l'accumulation du sucre ans les tissus peut aussi aboutir à la formation de l’anthocyanin ‘auteu r en arrive ainsi à supposer que = rougissement est pro- duit par le ralentissement de l'é migration des glucosides ou la for- Mation plus active de ces Fee et des sucres. Elle invoque à l'appui de cette manière de vo 1° Les ANA de io qui montrent que, dans les feuilles automnales r rouges, ainsi que dans les feuilles ayant rougi grâce à un éclairement intense, la teneur en substances aromatiques est plus élevée que dans les feuilles vertes normales. 29 Les recherches de ComBEs qui montrent que, dans les feuilles ayant rougi sous l'influence d’une lumière intense, sous l'influence des froi ds de l'automne et sous l'influence de la décortication annulaire des rameaux, la teneur en glucosides et en sucre est plus élevée que dans les feuilles vertes normales 4 Les diastases hydrolysantes, ainsi que les ferments oxydants Sont très répandus chez les végétaux; l’auteur les : a mis en évidence Chez un grand nombre de plantes à anthocyane. 5 Les recherches d’Overron et de MoLLiaRD montrent que 465 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Me l'apparition de l’anthocyanine est liée à l'accumulation des sucres dans les tissus. Miss WHELDALE a fait un grand nombre d'expériences en vue d'étudier les relations qui peuvent exister entre l'apparition de l’anthocyane et la facilité de formation de l’amidon chez des feuilles nourries avec une solution sucrée. Il résulte clairement de ces expé- riences, portant sur un grand nombre d'espèces végétales, que les feuilles qui deviennent rouges sont celles qui forment le plus difficile- ment de l’amidon, soit dans les conditions normales, soit aux dépens du sucre du milieu. L'auteur pense que, la formation de l’anthocvanine comprenant une série de réactions dans chacune desquelles intervient un enzyme, il est possible d'expliquer la diversité des couleurs des fleurs dans les différentes variétés d’une même espèce, par l'absence de l’un ou de l'autre, ou même de plusieurs de ces enzymes dans telle ou telle va- riété. R. COMBES. K. GœBer. - Uber Sexuellen Dimorphismus bei Pflanzen (Biolo- gisches Centralblatt, 1910, pages 657, 679, 692, 718, 721, 737). Mise au point très critique et très documentée, renfermant d’ail- leurs beaucoup de données personnelles, sur une question que l'on ne se pose pas d'ordinaire. On doit, a priori, s'attendre chez les végétaux à un dimorphisme sexuel peu accentué, car, en particulier dans le plantes supérieures, lhermaphrodisme est la règle, et chez elles il faudra chercher les traces du dimorphisme sexuel dans la génération diploïde (asexuée) : dans _ les fleurs. 1° Chez les plantes dioïques, il n'apparaît souvent pas de carac- tères sexuels secondaires dans l'allure générale des pieds o' et Mucorinées hétérothalliques, Juniperus, Cycas, Ginkgo, etc.). Lorsqu'il en à, les pieds @ sont plus petits et plus chétifs que les pieds 9, E d'autant plus que les fleurs œ y apparaissent plus tôt. _ Cela tient à ce que les organes ' réclament moins de nourriture ue les organes © fPelaziles niveus : pieds Q quatre fois plus grands _. queles pieds G, Restiaceæ de l'Austrelie (DarwIN), Cannabis saliva. _ (Chez les Equisétinées, GœBEL a pu, par une mauvaise nutrition, transformer les prothalles © en prothalles c°.) , 29 La même règle s'applique aux plantes monoïques : ici les parties de Ia plante qui portent les organes sont moins bien nourries _ que celles qui portent les fleurs Q. 5 + Er . NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 469 sont situées au sommet des tiges annuelles, les fleurs c' à la base, corrélativement à ce fait que les ci vru NE sont d'autant mieux nourris qu’ils sont plus proches du somm Cette relation est aussi très frappante che les Ombellifères. Ex. Astrantia major a sur le même pied des fleurs © et des fleurs de Plus les pieds sont chétifs, moins ils possèdent de fleurs ®, et, dans l'ombelle terminale d’un pied, le centre est occupé par des fleurs 9, portées par des pédoncules puissants, et la périphérie par des fleurs ©, portées sur des pédoncules longs et grêles. Corrélativement, peuvent apparaître des différences morphologiques dans les axes floraux : ainsi, chez Begonia Engleri le pédoncule des fleurs © a 4 faisceaux; celui des fleurs ®, presque deux fois plus gros, en a 9, et de plus fusionnés ensemble. Son pouvoir conducteur est donc approxima- tivement le double. e même, chez Zea Mays, Sagittaria pugioniformis, chez certaines Ombellifères. Chez beaucoup de Dicotylédones, il n’y a pas de différences pré- florales dans la structure des axes floraux; mais après la fécondation tous les axes © se développent beaucoup (par exemple chez Urtica dioica, où avant la fécondation ils sont plus faibles que les axes ©”), et d’ailleurs très souvent ils portent peu de fleurs (Ex.: Mercurialis peren- nis porte rarement moins de douze fleurs + sur un même axe, et seulement une ou deux sur chaque pédoncule femelle). De même, dans les macrosporanges des Ptéridophytes (Salvinia, Isoetes, etc.). 3° Le dimorphisme ee peut se manifester dans la structure des Sd tar florales Rarement par des mére de forme : ainsi dans une Orchidée, Le barbarum, dioïque, les fleurs c' et © sont si différentes qu'on avait autrefois créé deux genres distincts : dans les fleurs “ le labelle est tourné vers le bas (vers le haut dans les fleurs 9), e le périgone tout autrement constitué que dans celles-ci b) Le plus souvent, par des différences de taille : ainsi les fleurs ® de Melandryum album ont un calice mieux développé que les fleurs ©, et plus richement nervé. De même chez certaines Euphorbiacées (Dalechampia Roezliana). Mais très souvent aussi les fleurs © ont des enveloppes florales moins bien développées que les fleurs C'. Ainsi, chez une Urticacée, Pilea Spruceana, la longueur des feuilles du péri- Sone des fleurs ©" est de 2 à 2mm4, et chez les fleurs 9 de Omm7 à Onm9. Des d a Ver analogues s’observent chez certaines Valérianes (Valeriana montan ce propos, Pas envisage longuement le dimorphisme sexuel des fleurs des Composées, déjà bien connu par les célèbres recherches de M. V. UExkuLL-GYLLENBAND. 49 Ence qui concerne la question de savoir orne. des fleurs c' - ou des fleurs © sont le plus ad phylogénétiquement de la fleur 470 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE (°à originelle, GŒBEL pense que la réponse doit varier suivant le cas. Ainsi, pour GŒBEL, chez les Urticacées, les Valérianacées et les Com- posées, ce sont les fleurs © qui paraissent le plus modifiées, tandis u’elles semblent plus voisines que les fleurs © de l’état primitif chez les Bégoniacées. JEAN BONNET. W. PFEFFER — Der Einfluss von mechanischer Hemmung und von Belastung auî die Schlaïfbewegungen. (Xônigl. Sâchsischen Gesellsch. d. Wissench., XXII. Bd. Math. Phys. Klasse, n° III, p. 163 à 295). (Influence d’un obstacle mécanique ou d’une surcharge sur les mouvements de sommeil). Ce mémoire est la suite des importantes recherches publiées pas le professeur PFEFFER, dans le même périodique { lehung d. Schlafbewegungen, 1907, p. 410), sur les mouvements à sommeil accomplis sans obstacle. La technique employée est la même; c'est la méthode d'enregistrement à l’aide de dispositifs per- mettant d'amplifier les mouvements. La feuille étudiée est maintenue soit dans la position diurne, soit dans la position nocturne, soit dans une situation intermédiaire. Suivant les cas, l'organe est immobilisé plus ou moins complètement; on enregistre les légères torsions de l'objet servant à faire obstacle au mouvement. Ces déplacements très _ faibles, convenablement amplifiés à l’aide de leviers coudés, s’inscri- vent sous la forme d'une courbe qui ressemble, dans ses traits géné- raux, à la courbe inscrite par une feuille librement mobile mais, dans certains cas, les deux courbes présentent quelques faibles différences. de mouvement que les feuilles librement mobiles et, exposées à une lumière continue, elles présentent aussi une activité motrice autonome Suivant un rythme plus précipité. Une to torsion, même très forte, ne provoque aucune action en retour dans les articulations motrices des feuilles de Phaseolus ou de Fle- _ mingia, et par conséquent la courbe est à peu près la même si les feuilles étaient libres. Par contre, une action en retour osée à la “Lorsion s’observe dans l'articulation du pétiole de Mimede Cette _ action en retour amène une perturbation dans la courbe qui n'est pas identique à celle qu’on obtiendrait si la feuille était librement mobile. M. PFEFFER signale aussi quelques expériences dans lesquelles l'arti- _culation de la feuille est maintenue à l'obscurité, le limbe étant soumis à l'alternance du j ere et de la sn ou F exposés à nl te ne continue et il conclut que l t une action JEAN FRIEDEL. CHRONIQUES ET NOUVELLES 3 M. Jean-Julien Bourperte s'est éteint à Toulouse, as sa quatre-vingt-douzième. année. C'était le doyen des adept la Botanique descriptive de Fr DETTE, ro gr fu dis- rén _ Par ses découvertes et ses envois de a ones à plusieurs flores régio- 4 nales et à la flore de France, en généra * * LL M. le Dr Jacques HuBer a été récemment nommé Directeur du jardin botanique de Para, au Brésil. Ce jardin, placé au voisinage de l'embouchure de l Amazone, est maintenant sous le contrôle du Muséum Goeldi subventionné par l'Etat. On y trouve a des spécimens de la flore des forêts du bassin de l'Amaz La Société d'Agriculture de Gand fait édifier pour son exposition de 1913, un palais de près de 30.000 mètres carrés, contenant des : ou Due aménagées et qui coûtera environ un million _ êi de La quatrième conférence internationale de génétique s’est tenue à Paris, du 18 au 23 septembre 1911. Les principales communications faites ont été les suivantes : Armand GAUTIER : Sur le principe de la coalescence des plasmas vivants et l’origine des races et des espèces. AE ©. €. Hursr : Quelques applications pratiques des principes de Sénétique. JOHANNSEX : Mutation dans les lignes pures de haricots. Surrace ; Résultats d'une sélection parmi des variations fluc- BRUCE : Hérédité des caractères quantitatifs. FE ; EM A ES à 4 ÉRrPe ee Me ml > A7TR REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE - dire ap de la théorie des facteurs par recroisement Fees ès hybri ee. Sur l’ RE en mosaique. AGEDO : Facteurs génétiques et facteurs du milieu dans ne et l'obtention des variétés. ATESON et PUNNETT : Reduplication of terms in series of gametes. SUTTON : On mutations. STRAMPELLI : Caractères spéciaux des variétés nouvelles. NiLssON-EHLE : Acclimatation sex recombinaison de facteurs Fa Bœu : Cultures expérimentales de sortes pures de “op obser- na sur la stabilité et la variabilité de leurs caractère SAUNDERS : Production de variétés de blé de Renté valeur bou- re. Compron : Céréales droitières et gauchères. JESENKO : Sur un hybride fertile de Triticum X Secale. h. L. DE ViLMoRin : 10 un ancien hybride de FréReum et Ægilops; 2° Fixité des races de Blé. TRABUT : Sur l’origine des Avoines cultivées. _SUTTON : Croisements faits entre le Pois sauvage de Palestine et les Pois de commer! GARD : 19 La loi d uniformité des hybrides de ed génération ea Ébicius ? — 20 Sur les hybrides de Vilis. S HarG THomas : Expériences diverses de croisements. # can - Recroisées entre elles, deux espèces, qui se sont dégagées d’un hybride, n’obéissent plus à la loi mendelienne de la dominance. n _ Orrox : Obtention de variétés de plantes résistant aux maladies. SALAMAN : Etude sur des croisements de Pommes de terre. CAYEUXx : Campanule hybride. Pt gi t pyraversi). Ph. L. ViLmonin : Pois « brochettes DeLcourr : Variation et milieu, gd de Drosophiles en milieu stérile et défini Charreirien : : Canards. : WALTER : L'hérédité de la couleur de la robe chez le cheval. AGAR : Variations héréditaires chez un Cladocera. Houwinx : Hérédité chez les poules. = NOORDUIJN : Hérédité chez les oiseaux. LLoyp : Variation chez les rats. A Cobayes. FEDERLEY : Sur un cas d’hérédité « gynéphor . Pieces. : Examen d’une famille FRE : : GRIFFON : Greffage _… DA asexuelle, vue, Lille. — Imp. LE BIGOT Frères. OP OIPIOU0S OLIIBIQIT VI 9P ANO)EIISEUUPY I IN € (OST An0d OS ‘AJ RG) Souvay QE 9POURUOS [I ‘IONAUCR CI 91 Juuau ‘juuÂoaus u9 STIGT mod JuoUIQUUoCqu uUoS J9[9ANOUYA 4 L NERALE BOTANIQUE No 276 68 MEMBRE DE L'INSTITUT, RUE DANTE, 1911 as Second Class matter. re M. Gaston BONNIER TOME VINGT-TROISIÈME PROFESSEUR DE BOTANIQUE A LA SORBONNE Entered at the New-York Post Office REVUE GÉ Livraison du 15 Décembre 1911 | PARIS LIBRAIRIE GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT ua nn LIVRAISON DU 15 DÉCEMBRE 1911 I. — L'APIOSPORIUM OLEÆ PARASITE DE LA COCHENILLE _ DE L'OLIVIER, par MM, J. Ruby et L. Ray- I. — NOTES BIBLIOGRAPHIQUES. Ki rs - - PAL — Die Bildung roten Pigments an Wundstellen bei se vittata. I, — CHRONIQUES ET NOUVELLÉS. . . . . . . . . IV. — RÉCENTES PUBLICATIONS nr deb st nd te V. — TABLES DU VOLUME DE 4941 M De Mie he era Planches 42 à 17. — Fructifications et Inflorescences du Westphalien : 473 478 DNS Le bar A Se CT D ét à 2 Sc, ECM VENTE» ONF DU L'APIOSPORIUM OLEÆ PARASITE DE LA COCHENILLE DE L'OLIVIER par MM. J. RUBY et L. RAYBAUD Sur des feuilles et des rameaux d’olivier envahis par le Lecanium Oleæ, il n’est pas rare de constater, à certaines époques, une très grande mortalité des jeunes individus de cette espèce, qui se dessè- chent en prenant une teinte jaune-orangée. Déjà, d’ailleurs, on a pensé à attribuer cette mort à des microorganismes dont la pré- sence dans le corps de l’insecte a été plusieurs fois signalée. Dans un mémoire, notamment, publié par la station entomologique de Florence (1), nous trouvons citée l'expérience suivante : des œufs de Lecanium stérilisés ont donné des individus sains, tandis que des œufs non stérilisés ont donné des individus dont beaucoup sont morts dans la suite. Néanmoins, M. Martelli (2), après avoir, à son tour, signalé ces _ Microorganismes, ajoute qu'on ne peut rien dire de précis à ce sujet. L'un de nous ayant eu l’occasion, dans ces derniers temps, RS une fois de plus des cas de très grande mortalité de en somme, à l'heure présente, reste entière. Naturellement, après les faits déjà constatés et que nous venons de citer, notre premier soin devait être de rechercher dans les ium Oleæ les microorganismes vus par d’autres auteurs. Et les corps, en effet, de nos cochenilles étaient remplis de cellules qui étaient manifestement des formes-levures. Rev. gén. de Botanique. — XXII. 32. Lecanium, nous en avons profité pour reprendre cette question qui, | à 474 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Mais l’idée qui nous est venue — et qui est précisément le sujet de cette étude — est qu’il y aurait peut-être un rapport entre ces formes-levures et le champignon que l’on sait être toujours abondant sur les feuilles d’olivier à côté des Lecanium, V’'Apiosporium Oleæ (1). Pour nous en assurer, il nous fallait : 1° constater la transfor- mation des formes-levures en mycélium d’Apiosporium; et 2, inversement, obtenir avec du mycélium les formes-levures. Telles sont les recherches qui suivent. CULTURE DE LA FORME-LEVURE Ayant ouvert le corps de cochenilles infestées, nous avons prélevé, avec un fil de platine, un peu du contenu, que nous avons ensemencé en gouttes pendantes. Le liquide de ces gouttes était du liquide + Raulin additionné de bouillon de cochenilles. | Après quatre jours, de nombreuses formes-levures régulièrement ovoïdes étaient apparues dans la goutte; quelques-unes poussaient même, chacune, un tube court Nous servant alors maintenant de ces cultures qui, à l'examen microscopique, apparaissaient très pures, nous les avons ensemen- cées : Sur tranches de carotte; Sur décoction de feuilles d'Olivier en chambre close; Sur Ja même décoction en ballon d’Erlenmeyer. 1° Sur carotte, on voit bientôt apparaître des plaques blan- _ châtres, puis rosées, qui se recouvrent ensuite, çà et là, de parties _ brunes; finalement toute la surface se colore. Vues au microscope, les parties blanches sont des amas de formes-levures, mélangées de filaments incolores; les parties noires sont des filaments à membrane plus ou moins foncée, dont les cellules sont rondes, à la façon des Torula, ou en forme de tonnelet. Il y à également quelques articles bicellulaires bruns. 2° Sur décoction en goutte pendante, ce sont surtout des formes- levures; mais un certain nombre s ‘arrondissent en grossissant et _ prennent une teinte jaunâtre. RU de ces cellules, d’autre part, (1) Nous mar adopté le nom générique d’Apiosporium, admis P2F M. Lindau, pour le champignon plus connu sous les noms de Capno” dium ou de Fuma D Fa L'APIOSPORIUM OÔLEÆ 475 i se divisent en deux par une membrane médiane tout en restant accolées; fréquemment aussi, la même cloison est observée sur les cellules restées incolores. D’autres cellules, en se divisant, ont formé des chaïînettes qui, lorsqu'elles jaunissent, sont évidemment ur acheminement vers la forme Torula. Certaines cellules encore pous- saient un filament cloisonné avec quelques éléments légèrement en tonnelet. Enfin — fait important — parmi les articles bicellulaires, il en était qui germaient en formes-levures. 3° Dans la décoction en grande culture, les cellules-levures constituaient, dix jours après l’ensemencement, un dépôt blanchâtre. Mais, plus tard, ce dépôt brunit, et il contient alors, mélangé aux formes-levures incolores, des formes bicellulaires et même tricellu- laires brunes, ainsi que beaucoup de filaments mycéliens bruns dont quelques-uns revêtent nettement l'aspect Torula. | ë CULTURE DE L’Apiosporium Nos cultures se groupent ici en deux séries bien distinctes, car, dans les unes, nous avons pris pour point de départ de nos ensemen- cements le champignon prélevé sur les feuilles, et, dans les autres, les formes noires obtenues dans les cultures précédentes. = Si les uns et les autres de ces prélèvements aboutissent aux mêmes formes-levures, il devient bien incontestable, non seulement que c’est le mycélium qui donne ces formes, mais encore que, dans nos cultures précédentes, ce sont bien les cellules-levures qui se sont transformées en mycélium. Nous devons aboutir, en définitive, avec des points de départ différents, à une convergence absolue de formes. -_ Ensemencement avec mycélium des feuilles. — Sur bouillon de Lôffler, en goutte pendante, nous avons ensemencé de l’A piosporium, Prélevé à la surface d’une feuille d'Olivier où prédominaient les formes brunes, surtout les Torula. Quelques jours après, les formes filamenteuses avaient à peu près complètement disparu des cultures, où abondaient, au contraire, les cellules-levures incolores. Le résultat a été le même lorsque, au lieu d’ensemencer du mycé- lium pris directement sur les feuilles, nous avons ensemencé ce mycé- lium ps ro par une culture one. sur bouillon de Lôffler gélatinisé 476 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE Ensemencement avec mycélium provenant des cullures des formes- levures. — Ces cultures ont été faites : 1° sur décoction de feuilles d'olivier gélatinisée, avec du mycélium prissur carotte; 2° sur carotte, avec des formes Torula provenant des cultures sur décoction de feuilles d'Olivier. Dans le premier cas, nous obtenons, en même temps qu’une pro- ‘5 duction intense de cellules-levures, des filaments hyalins dont les a éléments, renflés en tonnelet, ont une tendance à la dissociation. La gélatine se liquéfie. Au bout de quelques jours, les filaments bruns ont totalement disparu. Dans le second cas, nos formes Torula ont donné sur carotte des plaques rosées, composées presque exclusivement de. cellules-levures incolores et qui n’ont bruni qu'ultérieurement, et plus ou moins lentement. RÉSULTATS ET CONCLUSIONS HS Nous croyons bien démontré par les recherches précédentes qu'il ie y a identité spécifique entre les formes-levures de l’intérieur du corps du Lecanium Oleæ et Y À piosporium des feuilles d’olivier. _ En plus des expériences que nous venons de décrire, nous avons, à maintes reprises, ensemencé sur décoction de feuilles d’olivier à gélatinisées, ainsi, du reste, que sur d’autres milieux solides où + liquides, soit des formes-levures, soit du mycélium, provenant, les uns et les autres, tantôt de nos cultures, tantôt de leur milieu normal, et chaque fois nous avons obtenu FA formes entremêlées, mais identiques pour un même milieu. C’étaient, dans tous les cas, les mêmes caractères morphologiques et physiologiques, et notamment, au point de vue physiologique, la liquéfaction de la gélatine. Ajoutons encore que, en examinant très fréquemment et à de courts intervalles toutes nos cultures en gouttes pendantes, Sur _ lesquelles nous établissions des points de repère, nous avons pu sui- _vre, souvent pas à pas, les transformations (jaunissement, cloison- nement, dissociation, germination), que nous venons d’étudier. = Ainsi, les microorganismes plusieurs fois entrevus dans le Corps des cochenilles de l’olivier ne sont autres que des cellules-levures qui ( nt une des nombreuses formes du développement de Apieperinn ea et nous ne à de pas qu’on ait jamais js L’APIOSPORIUM OLEÆ 477 de rapprochement entre le champignon du Lecanium et le noir. Il resterait à démontrer que cette forme-levure est réellement la cause de la mort des cochenilles souvent attribuée, par les oléi- culteurs, au froid. Il peut paraître assez invraisemblable que le champignon envahisse ainsi sans dommage 1: corps de l’insecte dans lequel il est parfois très abondant; et l’envahissement n’est pas, d'autre part, consécutif à la mort, puisqu'on trouve déjà les cellules dans les Lecanium vivants. Funeste ou non, le parasitisme est certain. S'il est funeste, il serait fort curieux de voir les cochenilles tuées par ce champignon qui, d’après la théorie la plus courante, s’est développé sur les feuilles à la faveur des substances sucrées que les insectes rejettent. Malheureusement, les expériences d'infection directe sur les cochenilles sont très difficilement réalisables. Nous ne désespérons Pas, néanmoins, de les réunir; pour le moment, notons ce fait d'observation que c’est bien souvent sur les feuilles fortement atteintes du noir que la mortalité du Lecanium Oleæ est particulière- ment grande. NOTES BIBLIOGRAPHIQUES W. PaLzLADIN. — Die Bildung roten Pigments an Wundstellen bei ne arvilis vittata. (Berichten der Deutschen Botanischen Gesell- schafl. B. XXIX. H. 3, 1911, pages 132-137.) Il résulte des recherches de W. PALLADINE et de ses élèves que les blessures des tissus ont comme conséquence l'accroissement d’inten- sité : 1° des échanges respiratoires; 20 de la synthèse des substances albuminoïdes; 30 de la formation des pigments, dans les parties blessées. L'’accroissement d'intensité de la pigmentation, comme résultat de blessures faites aux tissus, est très net chez l'Amaryllis vit- tata. Les bulbes, les pédoncules et les feuilles de cette plante présentent souvent à leur surface de petites taches rouges dont il faut chercher la cause dans les blessures faites sur ces organes par des insectes, par des champignons, etc. PALLADINE a obtenu expérimentalement la formation de pigment _ rouge dans les bulbes de l'Amaryllis viltata en blessant la surface de ces En organes à l’aide d’un couteau, en immergeant ensuite dans l’eau, (ET A pendant une ou deux heures, les tubercules blessés, puis en les mainte- nant dans une atmosphère humide. Le pigment apparaît ainsi peu à peu dans tous les points blessés, et l'intensité de la coloration de ces points augmente pendant plusieurs jours. Les blessures ayant été faites de manière à représenter des lettres, ces dernières sont apparues les bulbes de l'Amaryllis, n’est pas un pigment respiratoire; d’ailleurs l'auteur n’a pu mettre en évidence, dans ces organes, ni chromogène, nl _ Prochromogène ; cette substance rouge est soluble dans l'alcool _ méthylique et dans le chloroforme, elle est insoluble dans l'eau. = ie Mie “ir A Coprs CHRONIQUES ET NOUVELLES M. Auguste CHEVALIER Vient d’être nommé Inspecteur général de l’agriculture et des jardins d'essais coloniaux, au ministère des colonies. M. BERTHAULT, Professeur d'Agriculture à l'Ecole de Grignon, a été nommé Directeur de l'Enseignement et des services agricoles au Ministère de l'Agriculture. M. F. TogLer vient d’être nommé Professeur extraordinaire de Botanique à l'Université de Munster. M. B. M. Davis a été nommé Professeur à l’Université de Pen- sylvanie. . V. DARBISHIRE a été nommé Lecteur de Botanique et Chef du Bot. Départment à l’Université de Bristol. . RuHLAND a été nommé Professeur extraordinaire de Botanique à l'Université de Halle. M. Henry PÉNAU a soutenu avec succès devant la Faculté des Sciences de Paris, une thèse pour le doctorat.ès sciences intitulée : Contribution à la cytologie de quelques salt et M. RAyBAUD a soutenu avec succès ant la même GR une thèse pour le doctorat ès sciences sur le id suivant : {n/luence du milieu sur les Mucorinées. : Le Prix de Physiologie expérimentale (Fondation Monthyon) a été décerné par l'Académie des Sciences à M. MaARAGE (Physiologie ani- male) et à M. Raoul CoMBES pour : 1° La détermination des intensités lumineuses optima pour les Végétaux aux divers stades de leur développement; 29 La formation des pigments anthocyaniques. RÉCENTES PUBLICATIONS BOTANIQUES IL — MORPHOLOGIE ET ANATOMIE re ANDREWS, F. M. — Development of the embryo-sac of Hybanthus | concolor. (Bull. Torrey Bot. Club, XXXVII, p. 447, 1910). : ARCICHOVSKY, V. M. — Ueber die Pædogenesis bei den Pflanzen. dar. (Bull. nt imp. 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Jean FRIE : 4e observations sur LES et la germination des Broméliacées es 32 figures dans le at par M. C. L. ATIN , Aperçu sur l’évolution Re des ALU et dus observations sur les mitoses des asques (avec 40 figures dans le texte et planches 4 et 5), par M. A. GUILLIERMOND. Les opinions actuelles sur les phénomènes physiologiques qui _ accompagnent la chute des feuilles, par M. Ra oul COMBES. Sur une galle du chêne provoquée par Andricus radicis (Cyni- pède) (avec 4 figures dans le texte), par M. Georges DENIZOT. sa Essai sur une théorie de la nutrition minérale des plantes vas- __* culaïres basée sur la structure de la racine (avec ? ne à dans le texte), par M. Jean de RUFZ DE LAVISON . Action de la pression osmotique du milieu sur la forme et la structure des plantes my ec 8 figures dans le airs par M. J. BEAUVERIE ; Remarques sur le genre Srephonema RE f., par M. Ménét à DuBarD _ La peroxydase et les Nr respiratoire chez les plantes par MM. W. PALLADINE et IRAKLIONOFF. . ; Les Asclépiadées pif se Ouest de Madagascar, par MM. H. Juwe et H. RIER DE LA BÂTHIE. . Sur l’anthocyane gere Rss de Crassulacées, par MM. H. CHarTiER et H. COLIN. Etude phytogéographique des dunes 3 n ui dd Mie ét 8 fig dans le texte et ER 4 et es par M. L. os 32 ? 273 538 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE La chaire de Botanique à l'Ecole forestière de EE D (Hongrie), par M. Léon DUFOUR . Sur un dispositif permettant d'assister à l'ascension de la sève dans les vaisseaux fermés ee ? nie dans le re par M. Henri COUPIN . Recherches anatomiques et RSA sur les à tata eéeS (avec planches 8 à 11}, par M. P. PARMENTIER. . - Contribution à l’histologie et à la physiologie des rayons médul- laires chez les DR arborescentes ja ec 4 Mois dans le texte), par M. T. NicOLOFF Les CARRE de la Forêt de Fontainebleau, par he S. Bu- anfience de la lumière sur la IVe MES des graines avec 2 figures dans le texte), par M. W. LUBIMENKO. . Sur quelques fructifications et inflorescences du Westphalien e la France (avec planches 12 à 17), par M. l'abbé A. CARPENTIER. Le Farsetia clypeata en France, par M. Ernest OLIVIER. RÉ PE Oleæ, parasite . : PAR de l’Olivier, MM. J. Rugy et L. Ray + ei ERRATUM 309 315 396 409 418 469 218. La figure 8 est celle de gauche, la figure 7, celle de droite. Sacai sis TABLE DES REVUES ET ANALYSES Ha DÈS TRAVAUX FRANÇAIS ET ÉTRANGERS ANDRÉ. Etude chimique du développement d'une plante bul- euse. I. Variations du poids de la matière sèche. IL Varia- tions du poids de l’azote et des matières minérales. . BERTRAND, G. et Combron A. Recherches sur l’individualité _ de la cellase et de l’émulsine . . Ù CLIFFORD DOoBELL. CORRUEEES of the ester | of At _ Bacteria : . _ Couix, H. Hyrose de elques posuecharides par le e Bar lis cinerea . _ DEBoRNE, A. Sur la ee de la division et doi Se vision des chromosomes à l'état quiescent.. = DerrscuLaG, E. Zur Kenntnis der Kernverhältnisse von Pucci- hiaFalcariæ .,,. . | Dourrowskr, W. Die Hefen in Milch ae MR à GRANIER et BouLe, L. Sur les cinèses ne chez sa mion nutans . _GŒBer, K. Ueber SR Din sus bei Piaasn au _ GRÉGOIRE, Victor Les cinèses de maturation dans les deux règnes- L'unité essentielle du processus méiotique (second mémoire). GRIFFON, E. et MauBLANC. Sur une maladie des doute du Châtaignier . Karer Salc. « Dnddoritens » a Auiiete Beeahe der D enr und Wohnstatten er Saccharomy= * ceten . Jan Kors, Van I EEvex. Flora oies TS NAT ME Le A. LECOMTE. Les Articulations florales . Dir ENT nee EwIiTSsKy. Ueber die chondriosomen in pflanzlichen zellen. DEN, J.-H. The forest flora of new South Wales. . - Hans, Die Eisenbakterien ARS Res 127 D40 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE MorriARD M. et GATIN C.-L. Utilisation de la Kagres par le Xylaria Hypozylon . PALLADIN, W. Synergin, das |Prochromagen des Atmunas pigmènte der Weizenkeime . PALLADIN, W. Die Bildung roten Piements an Wundtellen bei Amaryllis vittata ELA PENSA, A. Alcune Dion éndééeaiass dei TRES ET PIERAN TONI. rare osservazioni sulla simbiosi erediteria ER omotter SON Der Etutihid, von cs bete ee und Dot auf die Schlafbewegungen RAMALEY, Francis. sas sir growing ATOS cultiva- tion in Colorado Rose LupwiG. Beitrage zur Renuttis der er Orgamiemen in Eichen. schleimfluss RUFZ DE HR fe de. Étesoheé sur la trstia des sels dans le ne et sur la nature de leur action toxique. À AAC E. Ueber PC 2 tétién TANRET, G. Sur les sucres de l’ Asperge. WHELDALE (Miss). On the formation of "NT ro TABLE DES PLANCHES CONTENUES DANS LE TOME VINGT-TROISIÈME M rt de la carotte à diverses intensité | blanche et à la lumière colorée. Fo de la forêt de Compiègne. Carte de la forêt de Compiègne. Galactinia succosa. Galactinia succosa et Humario rutilans. 6 et 7. Dunes de la baie d’ ae HES 8 à 11. Juglandacées. LANCHES 12 à 17. FT URaQRReS et graines se Ptéridospermées. TABLE DES ARTICLES ET DES REVUES PAR NOMS D'AUTEURS BEAUVERIE (J.). Action de la pression etage du milieu sur la toine et la structure des plantes. BuUCcHET (S.). Les Myxomycètes de la forêt de oteischidd CARPENTIER (Abbé A.). Sur quelques mer et inflores- cences du Westphalien du Nord de la Fra . CHARTIER (H.) et Coin }.. Sur ranthoyane des s plantuls de Crassulacées ds ae Coin (H.) (voyez nos EH. Comes (R.). Les opinions actuelles sur les phénomènes physiologiques qui accompagnent la chute des feuilles. Coupin (H.). Sur un dispositif RARE d’imiter l'ascension de la sève dans les vaisseaux ferm 10 DerAUPuUIs. Esquisse de la pp botanique de la forêt _ de ompiègne 15, Dexrzor (Georges). Sue une ville FA Chêne provoquée par Andricus radicis (Cynipède) Désinn (M.). Remarques sur le genre So phoMd Us f. DUCELLIER a Etude ere des dunes de la _ baie d’Alger 273, Durour (L.). La Chats de Botanique à l'Ecole osstrété de Selmeczbanya (Hongrie) FRIEDEL (Jean). Surles Fées toliäires de l'Axe Kridcuinhe, ie GATIN (C.-L.). Premières observations sur As et la : germination des Broméliacées Guru ERMOND (A.). Aperçu sur Loin nübisaite des AsCO- mycètes el nouvelles observations sur les mitoses des Asques. # re (P.). (Voyez PALLADINE, W.). ra JuMELLE (H.) et PERRIER DE LA BÂTHIE (H. à Les = Asclépadées : adagascar. pars dans nr de M Po. W.. L’assimilation chibrophy HSE et la A EN “= tion de substance sèche à la lumière blanche et colorée en. (Wa Influence de la lumière sur la eermination des gra : = NicOLOFF (a. Contribution à l'histologie et à la néons del hez les Dicotylédones arborescentes. Bou amer ps Farsetia clypeata en France. . . ALLADINE (W.) et IRAKLIONOFF (P.). La SRE En et is Rne respiratoires chez les Plantes. . os (J.) et RayBauD (L.). L' Apiosporiun Oleæ Pat de la Cochenille de l'Olivier UFZ DE Lavison ‘Jean de}. Essai sur une théorie de la nutrition minérale des plantes vasculaires basée sur la structure de la _ racine AT È : Tome 23, Planche 12 INIQUE Bot. nérale DENE Revue Carpentier phot. 1en tphal W du S Êe] Oresc {1 Î in} Fructifications et Revue générale de Bofanique Tome 23, Planche 13 Carpentier phot. Eructifications et inflorescences du Westphalien Sobier sc. Revue générale de Botanique Tome 23, Planche 14 ? Sobier sc. Carpentier phot. Fructifications et inflorescences du Westphalien 2471 ? y 3 ; ” ? É > Revue générale de Botanique Tome 23, Planche 15 Carpentier phot. Fructifications et inflorescences du Westphalien Revue générale de Botanique Tome 23, Planche 16 Sobier Sc. Carpentier phot. Fructifications et inflorescences du Westphalien Revue générale de Botanique Tome 23, Planche 17 Sobier 5c. Carpentier phot. Fructifications et inflorescences du Westphalien