RÉDACTEURS PRINCIPAUX COLLABORATEURS : Wambeke, A. Van Imschoot, E. S. Ran Pfitzer, À. Michiels, Ed. Mi "1 Michisls, E. Rivois, PROPRIÉTAIRE : | SOMMAIRE DU NUMÉRO 1 Bi ig. 1. Le Nouveau as € Peponto des Plantes pour pparte « L'Horticulture Interna- tionale » à 4 : 2. Un jardin « en ee mbre » à Mexico, , + Eur Det xornata RER 4. multiflore Mer remontant és 5. Menventi Phlox vivace Mes: LUCIEN LINDEN Éd f ei à ñ 2 RER tal " , +» D A w L'ILLUSTRATION HORTICOLE| Rédacteur en Chef : LUCIEN LINDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNES et MAX GARNIER MX. J. Linden, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman, | Ch. Van Wargny, ps ies, du Trieu de Terdonck, Y.I ahuzac, e Novion, F. Kegeljan, G ut, H. Coreon Tr Max , À. Dallière, Jules Closon, 0. Ballif, G. Miteau, J. Ragot, ra ms > evansaye, de mt F1. Stepman, “+ Tasse, R. ‘Chollet, F. della Porta, 6 À re de Louvrex, À. van Heede, A. Wincgz, Dr Muller, etc. Pages Denvs lecteurs. | Leon Tdi sens 2e 3 Chronique D. 6 Un jardin « en chambre » à Mexico : + : « . 7 Beaux HE irons ae : + ir Re LE Cultures de s 4. As © LE enquête orchidéphile AN one | _Peti DT le à 10 par de ei CV A AE re + UNE )_ Le Lilium “im PRO de .x à 4. 2 LE Le La fleuris k Eclénie DA PEMONEAME "ir" fu T9 en M'FloN vivaces se . ee 13 Les Gesses odorantes : . . . Éd 13 Fruits et légumes re MES A ET Ÿ ar industrielle étuis , CL 14 ils “ie AR, sé ol : ut nr sd iii er 1 IX 12 les demandes d'abonnements, anno HORTI D. » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. EU Des ARE ES Mali it: Fe : s+ Gui RM : gd : QKZ. s4s1 #47 V': — 30 JANVIE R 1 1897. Qi [lu Al nn DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : ELGIQ ÉTRANGER D'E 7 sa Una re 12 jm 15 nan 15 fr 117, Rue Becrrarn — BRUXELLES. À Six mois. 7 Mu. 6 Trois mois... 4, » | Trois mois . . Dion Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Fournal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : e Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les samedis. LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et _ la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des _. les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticol OR RCICOEE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. f Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs di jardin et du parc. ce LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. “a ANNONCES. —- LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. | et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEM Mo.Bot.Garden, 1901. : LA SEMAINE HORTICOLE | Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE RORTICOLE > = La meilleure et la plus large publicité &- Xf Ce journal est vu et Lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture he Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et CE Prix d'inéerti lion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 francs Une demi-page Id. 5 5: 3 Un tiers de page Id. 40 >» Un quart de page Id. 35 » cinquième de page Id. 30 » sixième de page, 1,2 col. Id. 25 » Un neuvième de page TER à : À 20 » Un douzième de page Id. 15 » Un dix-huitième de page Id. 12 :» Un vingt-septième de page Id. 10 >» Un quarantième de page Id. 6 >» Prix Au pour plusieurs insertions consé- * cutives LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D’AUTRES CONVENTIONS Es On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semane Horhcole > 117, rue Eelliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge), Sphagnum, terre fibreuse, d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. Gratis é re à Es ne nae nolie eg ArECpeve ie Le gr es Ce ueunres fliats Lrochae Tant un paadis ile déraËlrs _ 40 Mectares en Culture site pe — Gxpédilious à toutes distauces Zruant à Poitiers (Vienne Églantiers, perches FABRIQUE D'ARTICLES EN BOIS AUG. 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Mais, au dernier moment, effrayé d’un travail que nous jugions au dessus de nos forces, nous y avions renoncé dans l'espoir que d’autres — moins occupés — reprendraient nos idées et réaliseraient notre beau rêve. Mais, puisque personne ne vient et que la presse horticole belge ou continentale ne semble pas désirer faire le grand effort néces- saire, nous nous sommes décidés à publier La Semaine Horticole et à y englober nos deux journaux bimensuels Le Fournal des Ochidées et L'Illustration Horthicole. Notre grand ouvrage de luxe, la Lindenia, continuera à paraître séparément comme par le passé. Nous connaissons toute l’étendue de l’œuvre entreprise, tous ses périls ; nous savons qu’elle nous réserve plus de déboires que de satis- factions. Qu'importe! L'essentiel n’est-il pas de doter l’horticulture du grand organe en langue française qui lui manquait Pour arriver au résultat que nous souhai- tons, nous devons pouvoir compter sur le concours de tout le monde et nous y comp- tons largemen t. Nous éviterons dans La Semaine Horticole les questions personnelles et nous ignorerons _les critiques malveillantes; nous serons l'ami Sincère de nos lecteurs et nous demandons à être considérés par eux comme tel. Qu’en échange de l'effort entrepris pour arriver à publier un journal aussi important et qui peut faire progresser largement l’horti- culture, les « disciples de Flore » — ceux qui sentent palpiter dans leur cœur, aussi pro- fondément que nous, l’amour des plantes — nous rendent un peu de cette sympathie, si précieuse, dont nos abonnés au Yournal des Orchidées nous ont appris à connaître, pen- dant sept ans, l’inaltérable douceur. De notre côté, nous apporterons tous nos efforts et toute notre énergie à faire de La Se- maine Horticole, le journal à vues larges, agréable et utile, instructif toujours, de tous ceux qui s'occupent d’horticulture. Nous avons aussi, en commençant ce pre- mier numéro, un bien doux devoir à remplir : c'est de remercier sincèrement nos fidèles abonnés, nos chers lecteurs du YFournal des Orchidées et de L’Illustration Horticole, de nous avoir suivis, en masse, au nouveau jour- nal et de s’être fait inscrire comme abonnés avec un véritable enthousiasme; nous vou- lons aus$i saluer, en bon camarade, nos excellents confrères de la presse horticole de tous les pays, avec lesquels nous avons toujours eu les meilleures relations. La Semaine Horticole ne jalousera jamais aucun de leurs succès et sera toujours pour eux la plus courtoise des consœurs. LUCIEN LINDEN. CHRONIQUE Agriculture en Suède. — On compte en Suède 329,930 fermes, dont environ 3,000 cul- tivent plus de cent hectares. Pour les deux tiers environ, elles sont occupées par les à: eme le reste est en location. L’ agriculture est la cipale industrie de la région. D’après une r 4 tistique officielle de 1894, les be. A et jar- dins légumiers occupaient cette année environ 43,000 hectares; les céréales 4,000,000 ; Le prai- ries naturelles 2,000,000; les bois, 23,000 *000 ; es autres terres arable seulement ces forêts sont soigneusement tenues, mais le gouvernement étend constamment les plantations forestières et cet rrre est suivi par les particuliers. Pommes du Canada. __ Les renseignements publiés par le ministère du commerce en Angle- terre, montrent que l'importation des pommes du Canada a pris en 1896 un développement extra- ordinaire. Tandis que, en 1895, cette portes était de 589,724 boisseaux, elle a été en 1896 de 1,406,570 boisseaux, ce qui fait ca faveur de la 6,84 6 bois- seaux. Les pommes sont SN a à Londres au détail à 1 fr. 25 la livre (453 1/2 grammes). Le Jardin botanique de Gand. L question du transfert de ce ms est entrée £e dans une période vivace. Une commission, composée e MM. Braun, pr hr Bruneel, échevin, Cloquet et Mac Leod, professeurs à l'Université, avait choisi pour établir le nouveau jardin campagne de M. administrateur de l'Université, située dans le nouveau quartier de l’Heirnisse. Ce choix n’a pas été ratifié par le 5 caserne du P x hectares pour y bâtir de nou- velles casernes. Un Musée des Beaux-Arts serait établi dans le quartier du Jardin botanique actuel. A part les M. ce projet rencontre le plus de sympathie Végétation à Krakatoa. — L'année der- nière, le D' Treub, le savant déréceié du Jardin botanique de Buitenzorg, en revenant d'un voyage à la mère- -patrie, visita de nouveau l’île de Krakatoa, qui fut si terriblement éprouvée par l'éruption volcanique de 1883. En 1886, M. Treub trouva sur cette île onze espèces de fougères, dont 5 ptbats -unes déjà nombreuses et quinze espèces de plantes à fleurs. Maintenant il a Éonstaté que l'île chi entrant couverte de végétation.-Ce fait confirme la théorie concernant la distribution supramarine soit de 800 mètres, et que la couche de cendres et de lave, en «spas fût dépourvue de tout germe végétal, les agents naturels ont amené une végétation nouvelle. Il y a eu d'abord des algues microsçopiques apportées par le vent; ces organismes ont fourni un substratum conve- nable aux spcres de fougères amenées de même; après celles-ci, sont venues des plantes apportées par des oiseaux et par le vent. La Culture potagère naturelle et forcée, par Fr. Burvenich père (1). — Ce livre, écrit de main de maître, par un praticien consommé, s’ap- puyant sans cesse sur les saines données de la théorie, mérite d’être le vade-mecum de tous ceux qui cultivent des légumes. Cette 3me édition d’un ouvrage estimé, adopté par le Conseil de perfec- tionnement de l'enseignement est, nous n’hésitons pas à le dire, le livre le plus complet et le plus parfait qui ait paru sur la matière, Station d'essais à Usambara. — Le gou- vernement allemand vient d’instituer dans l’est altitudes diverses afin d’en étudier la valeur. Nouveau square à Paris. — Ce nouveau square est un rectangle proies ui hectare ; il est situé place Vaugirard et offre environ 2000 mètres de surface libre pour la promenade, M. A. Chargueraud donne dans la Revue -Horti- cole la description et la plantation de ce square dont la création est signalée comme un heureux événement horticole. : AN An À f, $ £&: TN JR SE Buyssens (?). — M. . ancien élève rs ' . - (1) Un volume ee e 444 pages, avec. 320 eus dans le texte. Prix : d'Octave Doin, éditeur, fr. 3-: 1s (2) Un volume de 188 pages avec 60 figures, de la Biblio- thèque d’h Éraraqate de jardinage mé de l'École d’horticulture de Gand et professeur à l'École cantonale de Genève, a voulu condenser en un petit livre les notions nécessaires aux ama- teurs et aux jardiniers qui s'occupent de la culture des fougères exotiques. Ce travail comprend des données sur la distribution, les caractères bota- niques, la reproduction naturelle, la multiplication des fougères. Leur culture est bien détaillée; les chapitres D se QE la terre qui leur convient, l’arrosage, l’aérage, les serres à fougères, méritent d'être RE consultés. Le petit livre e M. Buyssens est bien fait et nous le recom- mandons avec plaisir Plantation de grands arbres à Gand. I1 y a douze ans que le nouveau parc de Gand ALUYALIN" à Fig. 1, — Le Nouveau Hall d’Exposition des reçut ses plantations d'arbres. Alors beaucoup plantés provisoirement afin de fournir de l'ombr d'autant plus vite. Aujourd” hui l'administration squares et boulevards; elle peut remplacer, pour ainsi dire sans frais, des arbres défectueux, vieillis ou endommagés, par des exemplaires bien venus et suffisamment développés. LA SEMAINE Pr AICORE Culture des pois dans le Nottinghams- dans ce district con- ce produit maraîcher? Le climat serait-il plus convenable? Le fait est que les pois de cette provenance et plus particulière- ment du voisinage de Worksop sont préférés sur les marchés de Covent Garden et des faubourgs de Londres. Ils sont l’objet d’une culture étendue ils sont un peu plus précoces e. — Les pois obtenus seraient-ils meilleurs que d’autres? Le sol viendrait-il mieux à et bien comprise ; qu'autre part et en général mieux développés. Ce résultat est dû, d’après le Youwrnal of Horticul- ture, à deux causes et l'absence de rames. raison, Les plantes simplement couchées sur le sol pré- viennent l’évaporation de celui-ci et lui con- mes. Cependant on y cultive également les Variétés hâtives en premier lieu et toutes les cultures sont particulièrement soignées. Une foule de gens viennent en juillet dans ces parages pour faire la cueillette dé pois. C’est une chose curieuse que voir tout ce pois verts, se diriger en masses vers Worksop; : la culture en plein champ En plein champ la flo- la fructification et la maturation vont plus vite que dans les jardins couverts ou abrités. Plantes pour appartements de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à tout ce monde y a de la besogne et y trouve bé- néfice. Un seul cultivateur, M. Kirk Dennis, de Worksop, qu’on appelle le roi des pois, emploie fréquemment cinq cents personnes dans ses champs. Un jour on cueillit ainsi 1100 pecks avant 10 heures du matin. Les travailleurs peuvent gagner de 1 à 3 shillings par jour à cueillir des pois et si les enfants ne gagnent pas beaucoup, ils peuvent glaner toute la journée a à les fanes et manger des petits pois à leur g Plantes et Douanes. — Nous avons raconté dans le temps comment les employés des douanes d'Italie, apphquant avec une rigueur excessive la Convention relative au phylloxera, n’admettaient aucun bouquet de fleurs à franchir la frontière. Bruxelles (voir page 7), Aujourd' hui les plantes venant de France et en- nu et soigneuse- ment lavées ; l’eau provenant de ce doit être jetée à enlevée aux racines. Tel est le règlement. Il paraît, d’après ce que nous Horticole, que les douaniers, renchérissant sur à la mer en même temps que la terre lisons dans la Revue de mer. Autant dire que l introduction en Algérie des végétaux vivants est interdite. Plébiscite à Hambourg. À l'exposition SAMEDI, 30 JANVIER 1897 « _de pie 00 qui eut lieu à Hambourg du au 10n e dernier, chaque visiteur rece- vait une carte avec prière d'y inscrire les trois plus beaux Chrysanthèmes de l'exposition. Le vote a donné le résultat suivant : Mme Carnot a obtenu 1034 voix; Rose Wynne, 1013; Edit Tabor,825.Ce sont des variétés fort remarquables sur lesquelles l’attention a été particulièrement fixée de cette façon Nouveau Parc public à Dublin. Des arrangements viennent d’être pris pour assurer la création et l'entretien d’un parc public près de la cathédrale de St Patrick, à Dublin. C'est un des quartiers les plus populeux de la capitale de l’Ir- lande. Les travaux actuels ont coûté 250,000 fr. Une somme de 500,000 francs pourra être affectée en outre pour acquérir quelques terres attenantes et pour les planter convenablement. L'École d'horticulture de de Wageningen est à peine ouverte et déjà pm @ Joli cadeau. à "ne elle a “és l Le d’une attention qué nous 4iffions” à signa Mme la douairière C. van Lennep Sillem En nur lui a fait cadeau d'une belle collection de pommes et de poires en cire. j i faire connaître le fait qui trouvera sans doute des imitateurs. Coup d’œil dans le grand hall de L’Hor- une visite aux grandes serres de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE — ils sont nombreux — éprouvé dernièrement une agréable prés en exposition permanente de végétaux bien cultivés, mais aussi ce sera une école de bon goût. On y verra comment les plantes peuvent être Aspotses feuillage de laquelle viendra se montrer l’une ou l’autre fleur de la saison. Distinctions honorifiqu — Nous relevons Officiers : MM. Lefort, secrétaire me de la Société | d’horticult . de ; Paisant, pré- sident du tribunal de"Versailles ; »Vigneat, fardi. nier-horticulteur à à Montmor rency. ie rôme, chef des serres au Museum de Paris; Hébrard, secrétaire de la Société des jardiniers- -horticulteurs de la Seine; Victorien, jardinier-chef à Taverny. - Le prochain Meeting de L’Orchidéenne, la grande société d'amateurs bruxelloise, aura lieu le dimanche 14 février prochain, dans 1 pavillon central de L'HORTICULTURE INTERNA- _TIONALE, 79, rue e Wiertz. Les meetings de L'ORCHIDÉENNE sont fixés au deuxième dimanche de chaque mois, et l'exposi- tion est visible, pour le public, de 1 heure jusqu'à la tombée du jour; le lundi toute la journée. Les vraie de L'ORCHIDÉENNE sont très visités par amateurs de belles plantes . disons-le aussi par le high-life. Tout ce quia u aujour- -d'hui, dans le Tout-Bruxelles, act sksistér aux _ EXP ositions de L'ORCHIDÉENNE comme il assiste jardiniers de provinces, venant "trois" jours-à 7 aux En premières théâtrales et au vernis- sage du s Jubilé de la Reine Victoria. — Nos voisins d'Outre-Manche comptent fêter avec entrain le soixantième anniversaire du règne de leur gra- cieuse souveraine. Ce qu'ils comptent faire sur- tout c’est de fixer par l’un ou l’autr en durable ce fait unique dans Rai histoire. Déjà bien des projets voient le jour e t parmi ceux-ci nous signalons le vœu émis par des Sociétés compétentes de voir consacrer dans chaque ville, paroisse ou district du royaume, une place remar- quable par sa beauté ou par l'intérêt historique qui s’y rattache, comme lieu public de promenade @ + Un autre vœu qui semble prendre également du corps fait l’objet de diverses communications dans les journaux anglais. On voudrait notam- ment créer à Londres une sorte d'hôtel, dans le genre de la Cour Royale de 5 où tous les sser deux ou ondres, pourraient pre : des confrères. On p propose aussi de construire un local où pourraient avoir lieu, à toutes les saisons de l’année, les expositions florales quelconques devant maintenant s’abriter partout où elles peuvent. : ne exposition ss superbes variétés de Cattleya Trianae — parmi elles le fameux imperator — aura lieu es 31 janvier, 1°fet 2 fé- vrier, dans le Pavillon central de L'Horricut- TURE INTERNATIONALE, à Bruxelles. Entrée libre. horti- culture de la Ron! rouarel Scie de Londres, aura lieu, cette année, le 28 mai pro- chain avec un éclat tout particulier. Exposition générale de 1897 (2-7 juin) de la Société d’'Horticulture de France, à a rogramme de cette Exposition antes nouvelles; 8) Belle culture; c) Culture épétialé : D) Plantes de ulture; H) Culture spéciale; 1) Plantes en collections; J) Concours pour ama- teurs; k) Fleurs coupées; L) Bouquets et garni- tures d’'appartemen LIL. — Arboriculture et Fruits. IV. — Culture maraîchère. san. . Instruction hortico VI. — Architecture de jardins. VII. — Industries horticoles. Les horticulteurs, amateurs, jardiniers, insti- tuteurs, directeurs de jardins publics et scienti- ues, et les industriels qui voudront prendre part à cette grieet a devront s'adresser, avant le lundi 17 mai 1897, à M. le président de la jt rue de Génie, 84, une demande écrite d'admission. congrès horticole se réunira pendant la urée de cette exposition. La plus ancienne Société d’horticulture de l'Allemagne. — « Der Verein zur Beforderung des Gartenbaues in den Preussischen Staaten, » célébrera le 28 avril 4 ain 75m anniver- saite de sa fondation une Exposition FE tionale d'Horticulture à laquelle les é ers sont invités à prendre part. Le montant . prix “ alloués s'élève à la somme de 50,000 marcs (62,500 francs); age prix d’honneur très importants, dont un e l'Empereur, seront dé- cernés aux envois d'un réel mérite. Exposition de Berlin du or avril au ,: re — Le premier supplément au prog de la grande Exposition générale dhorieultèe contient l'énumération des prix d'honneur et les dispositions relatives aux groupes 1, 3, 7, 8, 9, a © Les inscriptions doivent être prises, avant le 1e" mars, chez le Secrétaire-Général, M. le Dr. Wiltmack, Invalidenstrasse, 42, Berlin N Une détare sur le transport des produits deetinté aux expositions en France. — Les Compagnies de chemins de fer françaises viennent d'introduire dans leurs tarifs de grande et de petite vitesse concernant les produits j divers admis aux expositions de l’horticulture et de l’industrie : Pour les plantes autres que celles qui sont vivaces, el pour les fleurs c coupées, envoyées aux xpositions et qui, en Yaison de! eur nature pé- rissable, ne sont pas nvoyées à leur départ, il sera remboursé à l'expédition, sur la production du Lt et d'un certificat du président de “Exposition constatant que les plantes n’ont pas été Déndues. ses, . Cette remise n’est pas appli- cable aux frais accessoires. Le délai pendant lequel la détare pourra être réclamée est limité à deux mois. Cette détare sera bien accueillie des horti- culteurs envoyant aux expositions des fleurs cou- pées ou des plantes risquant d’être sacrifées. L. LINDEN et Ém. Ropicas. UN JARDIN « EN CHAMBRE > À MEXICO (Fig. 2, page 9) Le besoin de la verdure et des fleurs se fait sentir partout, dans les pays tropicaux comme dans notre vieille Europe! Quand on ne peu avoir un jardin à la campagne, on l’introduit chez , cain qu'il s’ingénie à décorer p F3 2 que nous figurons me qe hui est rer en chambre Prosper a ainsi son paño, sorte de hall 2 SE : ex s, rapportées de ses pérégrina- tions dans les forêts vierges. Dans une de ses dernières lettres, il nous parle, avec enthousiasme, d'un Laelia anceps var. alba ayant un mètre de diamètre et d’une santé luxu- riante qu'il ramènera à son premier voyage en Europe. Voila un souvenir de patio mexicain que plus d’un européen lui enviera ! L. L. S IMPORTANT. - La SEMAINE Hor- ricoLe est mise à la poste régulièrement tous les samedis à midi, à Gand. ses abonnés qui consta- teraient un retard quelcor sont priés de le signaler me et sn du journal. ue dans sa réception LA SEMAINE HORTICOLE JA Petite Causerie. — Nous parlions, l’autre jour, à un déjeuner d’orchidophiles, du mérite respectif des divers Cattleya, et chacun de nous émettait son opinion avec cette ardeur et cette conviction sincères que seuls les vrais ama- teurs connaissent. C'était charmant! Chacun de vait son préféré, l’un trouvait une grâce extrême au, Mendeli; un autre citait les Mos., siae, « pCER seaux mauves quàplanent SÈ* majestueusement, les ailes déployées, au-dessus des feuilles épaisses des rigides Cattleya » — cette belle phr à rappeler, n — il les trouvait les plus beaux de tous; les aurea où sont leurs serres, et nous, nous donnions la palme aux Trianae! en plein hiver, pendant les moroses journées de janvier, c’est tout cela réuni! Le prédispose à un bon appétit, anime la conversa- tion... et dans la serre donc, alors que brillant et conquérant, il se dresse fièrement au milieu des arocqueana (labiata) qui viennent de s’endor- mir et de tous les autres qui sommeillent profon- dément dans leur juste repos, bien gagné. Et quelle variété dans la forme et le coloris ! Quelle g s 4 à P ns p 4 d'orange dans le labelle !.…. Le champion des Mendeli ne nous laissa pas nos Lu , Mi ës — Jout cela, c’est très vrai; mais malheureu- sement, les boutons des Trianae avortent six fois sur dix, dans bien des collections. Sans ce défaut, 1, cher Monsieur, n grand, ce serait évidemment le Roi des Cattleya..…. — Oh, oh! et les Mossiae, tâcha de glisser le artisan des « grands oiseaux mauves » (décidé- ment cette heureuse comparaison nous pour- suit). Et cinq orchidophiles sur sept opinèrent du bonnet et semblèrent condamner notre beau Trianae. Ce qui nous permit de constater que nos con- vives — des orchidophiles de marque cependant — ne savaient pas qu'il y avait un procédé bien simple, mécanique on pourrait dire, d'empêcher l'avortement des Cattleya Trianae : Ce moyen mécanique d'empêcher l'avortement des fleurs de Cattleya Trianae est peu connu. Beaucoup de cultivateurs d'Orchidées ne sont pas assez observateurs, et ne se rendent pas compte des besoins de leurs plantes parce qu'ils et ne les observent pas suffisamment. Quand il y a non réussite, c'est qu’un agent principal manque. Un bouton n'avorte pas sans raison. Cette raison, il faut la chercher et se l'expliquer. On arrive tou- jours à la trouver quand on a un peu d'expérience et que l'on est quelque peu jardinier. Le Caitleya Trianae boutonne à une époque où tous les autres reposent et alors que celui-ci semble se réveiller, pendant quelques semaines, pour fleurir. On l’oublie généralement au milieu des autres ou on ne sait pas qu'il est nécessaire d’arroser assez abondamment une Orchidée, un Cattleya spécialement, dès que le bouton se montre; et, comme conséquence, la fleur est petite, mal développée, mal formée, ou encore avortée complètement. Ilest donc indispensable d’arroser un Cattleya Trianae quand le bouton se montre dans la rempotera alors si elle est trop serrée dans le pot. n Cattleya fait, o boutons et développer ses immenses fleurs, une dépense considérable de sève et celle-ci doit être récupérée — il faut donc arroser beaucoup un Cattleya, une Orchidée qui prépare sa floraison. Et voilà, chers lecteurs, comment tout se tient en orchidophilie, en pratique aussi bien qu’en théorie : on cause agréablement entre amateurs, ssi, parce que c'est une des premières Orchidées que nous avons connue et qu'elle est une des plus aimées de notre enfance ? Cette brillante découverte de notre cher père est un des premiers joyaux de la flore exotique qui frappèrent notre imagination — et ce sou- venir là — presque toutes les réponses de Notre enquête orchidophilé en témoignent — ne s’efface Jamais | 5 LuciEN LiNDEx. BEAUX CATTLEYA TRIANAE eya. Lorsqu'il parut au meeting de L'ORCHIDÉENNE, à Bruxelles, le 10 janvier dernier, il était en fleurs depuis trois semaines et presque fané. On pouvait difficilement se faire encore une idée de sa réelle splendeur, lorsqu'il était frais ; il obtint cependant un certificat de mérite de 1r° classe, décerné à l’unanimité des dix membres du Jury présent. Le C. Trianae var. eminens est une autre variété superbe qui a paru au S ti g Fleur blanche de grande dimension, très ronde. Seg- ments blanc pur, peu de jaune clair au labelle mais, dans la partie basse, une large macule toute ronde de carmin brillant. Le C. Trianae 1mperator, le plus beau de tous et qui a fait sensation à L'ORCHIDÉENNE, en mai dernier, est en fleurs à Moortebeek. C’est une des plus mervelleuses Orchidées connues. Un de nos collaborateurs publiera prochaine- ment un article illustré sur des variétés de C. Trianae exposées, le 31 janvier, dans le: Pavillon central de L'HORTICULTURE INTERNATIO- NALE, à Bruxelles, ji Les L: CULTURES DE SAISON de la saison clémente, qui permet de les aérer beaucoup plus que d’habitude, et qui leur épargne une partie des brumes accoutumées. Seulement il y a une contre-partie qu'elles risquent de ne pas avoir reçu un bon repos, si l'on n’a pas pris certaines précautions en conséquence. C'est surtout par les arrosements que l’on peut, eraient à pousser prématurément. Il faut surveiller attentivement l’état des bourgeons, et ? NE 4 vaux dans une galerie fermée ou dans un local quelconque qui ait à peu près la même tempéra- ure que les serres. Les Cypripedium insigne, en pleine floraison, doivent recevoir des arrosages plus modérés que pendant l'été, sans que cependant le compost LJ . cesse jamais d’être humide ce que les pots sont trop petits. Comme le Cypri- bedium insigne, de même que beaucoup de ses sai Lee: à nn. PRE NET Un SLT PTE DONS ee, CURRENT : ARR Er see NÉE SE î à . l congénères, pousse bien et montre beaucoup de robusticité, on oublie quelquefois de rempoter, et l’on se contente de le laisser aller; mais il remplit assez vite son récipient, et la plante manque alors de nourriture. Pour le moment, il vaut mieux ne pas déranger ces plantes pendant la floraison, mais lorsque celle-ci sera terminée, il sera prudent d'examiner tous les pots, et de les remplacer par de plus grand s en Cas de besoin. ln'y a pas à craindre pour les Cypripedium, comme ous certaines autres Orchidées, de donner des récipients un trop volumineux. Leurs racines réclament moins d° que des épiphytes, et ne sont pas incommodées par une abondance d'humidité: on peut donc, en les rempotant, laisser autour de la plante quelques mt pet 1 air SAMEDI, 30 JANVIER 1807 Percivaliana donnent maintenant à la serre tem- pérée un éclat merveilleux. Les C. Mossiae, Men- deli, guttata, Gaskelliana sont au repos absolu pour un mois et demi encore; il est bon de leur donner beaucoup de clarté, mais il faut veiller à ne pas les laisser entrer en végétation. J'ai vu encore ces jours-ci des plantes de Cym- bidium eburneum en eue, Cette belle espèce, à see 5A fleurs agréablement Patiuimées, est tainement une des plus attrayantes du £g pes cer- enTre: Max GARNIE R. NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE La plupart de nos lecteurs connaissent sans doute déjà l'enquête orchidophile que le Fournal centimètres d'épaisseur de compost. On évite d’ pee de cette façon, les rempotages trop fréquen Le © Crégyne cristata, qui forme actuellement ses tiges florales, devra recevoir des arrosements un peu plus Modéré ri la floraison, 1l sera tenu légèrement hum Le superbe Laelia énceé, qui a tant contribué depuis trois ou quatre se à la décoration des salons et des tables, commence à passer, mais il reste encore le gracieux L. albida et le L. su- pérbiens, si majestueux avec son superbe bouquet € fleurs. Enfin les Catileya Trianae, chocoensis, Fig.::2: — Un Jardin « en chambre > à Mexico (voir page des Orchdées avait instituée il y a deux mois. Rappelons en quelques mots, pour ceux qui ne sont pas au courant, qu’il s'agissait d’un certain nombre de questions, rappelées dans la réponse ci-dessous, que le Fournal des Orchidées posait à ses abonnés en les priant d'y répondre. l’a dit bien souvent, si les cultivateurs, amateurs, collectionneurs, voulaient se commu- leur expérience, les progrès seraient plus rapides en horticulture, au point de vue de la culture et de l’amateurisme en général. C'est dans cette pensée que le Yournal des Orchidées avait cherché à provoquer une vaste consultation des amateurs sur quelques points d'importance primordiale, touchant l'orientation actuelle de l'orchidophilie les espèces qu'ils classent au premier rang de leurs préférences, l'avenir et l'utilité de l’hybridation, l'organisation des expositions, le système général de culture qui donne les meilleurs résultats, etc. tte consultation sous une forme nouvelle para t avoir eu raison de l'indifférence que l’on reproche souvent aux amateurs, et les réponses sont arrivées très nombreuses au bureau du journal, qui en a déjà publié trois, celles de e Comte de Bousies (belge), Dr Vouga (suisse) et J. Ragot (français), La Semaine Horticole reprend aujourd'hui la (trop nt suite de cette enquête; nous publierons encore plusieurs réponses, et nous chercherons ensuite dégager des conclusions générales de lents de la consultation. QUATRIÈME RÉPONSE John S. O. Gray Esq. (Traduit de l’anglais) a has quand êtes-vous amateur ? une douzaine d'années. ” s Con l’êtes vous devenu ? Après un voyage dans la Colombie où j'ai col- lecté, moi-même, des Cattleya et des Odonto- glossum. LA SEMAINE HORTICOLE 3° Quelles cars ed premières Orchidées que vous avez cultivé Les Cattleya so + ur rapportés par moi, et que j'ai eu bien de la peine à établir. M Xe est Le genre que vous préférez, et pour- nu Odontoglossum, puis les Cattleya. Ce sont les plus belles et les plus variées. J'aime aussi les beaux Dendrobium nd vs Masdevallia et ai les CR u honn se uelle b, d'après vous, la plus belle Or- chôdée L’ Conoglssun crispum dans ses meilleures formes, surto magnifique variété que vous nous avez fait admirer au « vus es » der- nier et celles que je connais en An 6° ns Pas les onze rs, dot ordre de préféren | nt Schilleriana, amabilis, Milionia air, Vanda cocrulea, Cat ftleya Waroc- Trianae, Tric hopilia suavis, Dendro- me Wardianam, Laelia purpurata, Vanda dou et EX d'au 7° Vos serres So installées à la ville ou à la Lars Bb ne A la campagne, à six milles d’une grande ville manufacturièr. 8° PAPE uez-vous les principes de culture in- diqués dans Les Orchidées exotiques et leur cul- ture en Europe ou dans ce journal, et comment vous " ape -VOUS ? Oui toujours, et avec grande reconnaissance. ment mes plantes. Elles sont depuis que je les applique, je puis le dire, en parfait état. Je vous en suis très obligé. 9° À quoi rie: VOUS VOS + OU vos à dans la culture des Orchidées Mes succès, je le dis plus haut; mes échecs, à avoir malheureusement suivi de mauvaises indi- cations et à oi comme on cultivait toujours chez mes voisin 10° Engrais tite vos Orchidées et quels résultats avez-vous obtenus ? Jam e l’air, de Fe a eau de pluie et un repos Sérieux le meilleur engrais. 11° Vous scupe-vos d’hybridation ? Non, mille fois no 12 Quelle inene l’hybridation exercera- t-elle à votre avis e goût “as Orchidées et sur la composition de hp Désastreuse. ridation sm le goût des Orchidées comme de gâte tout ce qu’elle qe Il ne faut pas déranger les ap . Dieu e ercher mieux que le C 13° Prenez-vous part aux cxostions ? St non, quel FA 4 motif de votre ré Jam re ss en gar 14° us N vo le meilleur système d'exposilion? Souhaier sos quelque innovation ou quelque réfo C’est d’ spi ses propres produits dans ses serres et convier des connaisseurs, bons garçons et peu jaloux du succès des autres, à venir les admirer. Joax S. O. Gray. PETITES NOTES ER d'Odontoglossum et bo Zygo- — Simultanément à dres et à Peu au milieu : yes du été exposés -des sem es de Zygopetalum M acbdie one pr OA less crispum. Ces semis ont __——— à peu près identiquement le Zygopetalum J'ai pu examiner une fleur du semis présenté à Paris par M. Alfred Bleu. Cette fleur était bien conforme à celle du porte- nero elle était plus petite, ce qui est tout naturel à remière flo- raison d'une jeune plante; elle était cut -être un peu moins colorée sur le labelle, d’après ce que m'a dit le présentateur qui est mieux que per- sonne à même d'en juger; elle avait quatre polli- nies constituées exactement comme dans Zygopetalum. Quant à à la pu de a été exposée à Londres, voici ce qu’en le Gardeners Chronicle : s sépales et les pétales. Quant au labelle, il présen- tait quelques indices de modification: il était légèrement ondulé, et blanc pur avec des mar- ques pourpre clair à la base et au centre. » Voilà donc un croisement dont on dira sans doutefque le résultat est un échec, au point de vue horticole bien entendu; mais il présente, en revanche, un intérêt très grand au point de vue scientifique. Le grand malheur, c'est que des questions de ce genre ne peuvent être élucidées que par des études très longues, continuées avec esprit de suite pendant un certain nombre de générations, dont chacune représente un certain nombre d'années. Orchidées cultivées sur des os. — empruntons à notre confrère le Gardeners’ Cire nicle la curieuse et macabre notice suivante y a quelques Sr j'eus Potcision de visiter la petite collection, bien cultivée de “AS: W de culture; la longueur et la grosseur des nouveaux pseudobulbes, l'abondance tement que la matière osseuse convient aux besoins de la plante. « Une plante de D. pulchellum croît sur un crâne de chien, et est également pr prospère; alors que les bulbes atteignent en général une longu ueur e 71/2 à 10 centimètres, la plante que nous examinons a fait à cette saison des bulbes qui ont près de 17 centimètres. « Ces faits sont d'autant plus intéressants ra is viennent à l'appui de la théorie formulée e D' Keëzie, et d’après laquelle la croissance da — épiphytes est stimulée par l’ab- sorption de matières minérales par les racines. » Un des avantages de l’hybridation, c'est de donner fréquemment des produits doués de plus de robusticité, de floribondité et de rusticité, que les parents dont ils sont issus. N es, tandis que celle des deux parents (L. Perrini et L. pumila) dure beaucoup moins longtemps. Fécondation artificielle directe. ificil — Nous sommes heureux d’avoir à citer un premier exemple de cette sorte d'opération, dans l'avenir de laquelle nous avons toujours eu confiance: dans Les Orchidées exotiques, M. Lucien Linden écrivait : « Je suis persuadé que, à côté de l’hybridation, la aéondetion artificielle des espè. ces par elles-mêmes ne mériterait nullement d'être dédaignée. Elle bniralt matière à des études intéressantes, et il n’est nullement certai que les résultats ne payeraient pas, PÉcuTS ment parlant, la peine du chercheur. L'un des plus éminents semeurs d’ Angteteili Nor ookson, vient de fournir une éclatante eos de cette théorie, et comme il n’y a rien de plus convaincant que l'exemple, ilya lies de penser qu’il aura des imitateurs. Ne connu des orchidophiles eanum belges. fl vient d'obtenir la première floraison de ses semis, et le Gardeners’ Chronicle, qui publie le Dora de cette fleur, en donne la description suivante : « Non seulement M. Cookson a conservé le blanc pur de l'original, sans autre coloration qu'un vert émeraude, mais il semble aussi avoir udes p a toute la fleur, et particulièrement le labelle ont plus grands que dans le eanutn rt le Hoinese est plus grand et les pétales plus larges Notre Conde ajoute avec raison qu’en pro- duisant ces semis par fécondation directe, M.Cook- son à fait œuvre bien plus méritoire et plus Pre e que ei de personnes en créant es hybrides médiocre 4 TOURRET-GRIGNAN. PLANTES DÉLAISSÉES Les horticulteurs qui font le commerce d’ex- portation, ne s’adonnent généralement qu’à des spécialités, tandis que ceux dont la production vise surtout la clientèle du lieu, cultivent un cer- tain nombre d’espèces; leurs serres et leurs jar- dins offrent ainsi quelque variété. Malheureuse- ment, peu d’entre eux ont assez d'initiative pour sortir de la routine ; aussi rencontre-t-on partout 4 à peu près les: mêines fleurs. Tel n'était pas le cas, oran jour du mois à us eûmes le plaisir de visiter les serres _ r bit de MM. Lequet, horticulteurs, à Amiens, et d'y rencontrer une longue série de tés oubliées, délaissées, dédaignées ou incon- nues d’un Ds grand nombre d amateurs et que bien des h avec grand profit. Toutes les espèces que nous y avons relevées ont, à nos yeux, des mérites divers et l’on se demande pourquoi elles n'ont pas les faveurs de la généralité, C’est parce que toutes ces plantes, dites de collection, la plupart du temps, ne re- çoivent pas de culture particulière ; on se contente de les conserver par un reste d'égards pour d’an- ciennes amies. Aussi elles ne donnent que ce qu'elles doivent donner: elles passent inaperçues ; finalement même, on les oublie, parce qu’elles rtont UVEI DOUERLERTT able Sr du nil oh Tr \ à _ Cramoisi tendre sont méconnaissables et qu’on ne s’évertue pas à les faire connaître. Cependant, une bonne culture qui ferait parvenir une plante à son sum décoratif, peut valoir une introduction; elle ne montre pas une espèce nouvelle sans doute, mais une forme nouvelle à cette espèce, ou plutôt la seule bonne forme, que si peu de personnes con- naissent et pour lesquelles sa vue serait une révé- lation. Une plante n’aurait-elle qu’une qualité, mettez cette dernière en relief et vous serez surpris du résultat obtenu. Pour nous, qui regardons toutes les plantes comme des amies, nous répétons volontiers avec Mme d’Epinay : « Il faut aimer ses amis comme les vrais amateurs aiment les tableaux : avoir les yeux attachés sur les beaux endroits et ne pas voir les autres. » t dans ces conditions, ce n’est pas durant un chan ment de décors et d'artistes venant renouveler É jouissances qui font les délices des sens et élèvent Aussi lorsque, comme MM. Lequet, on a su réunir dans ses serres tant d'hôtes si aimables, peut-on justifier l’inscription qui se voit, da une de leurs serres, au fronton d’une glace allon- geant et doublant la perspective du coup d’œil : « Hic ver assiduum melius quam carmina flores. « Inscribunt….. Que M. Lequet fils nous traduit : « Ici les fleurs, rc te les vers, proclament un hp éternel. suite : « af 1 ita lege, non manu, » — Chalets des yeux, mais non avec la main — a été omise, parce que l'établissement faisant le commerce, vit plus de la main qui achète que de l’œil qui contemple. Nous n'avons que l’œil qui contemple, hélas ! mais nous avons saisi la plume, afin d'engager les fortunés à acheter de ces ravissantes fleurs et de les cultiver et choyer comme elles le méritent. Voici à Lee - relevé des plantes vues en fleurs ou en bis I) Ex s PARA sriclor aux corymbes changeants, virant du blanc au violet. Achimene. andes corolles ha û & rouges, violettes, espèces si précieuses pour gar- nir les serres vides, en été, et si peu encontre durant l'hiver, grâce à la conservation de leurs Dr se palisse en hauteur et le second se laisse loherone pulchella, à profusion et conti- nuellement fleurs d’un beau violet évêque Browallia speciosa major (Myosotis des An- tilles), toute l’année fleurs d’un bleu fonc Cienkowskia Kirki, port et fleurs de eo Corolles durant deux ou trois jours, mais se renou- velant sans cesse durant un mois. Clerodendron Thomsonae Balfouri, aux corolles qui tranchent si vivement sur des calices de neige. SAMEDI, 30 JANVIER 1807 Dianella mens hampes couvertes de milliers de tur Goethea strict, calicules rouge carmin très veinées durables, qui émaillent le vieux bois de la RE et en qua comme une canne fleurie. Hoya bella, cultivée en panier d'Orchidée. C'est pour cette espèce élégante que le regretté . Planchon a ciselé cette fine description : « améthyste re en Ge enchassée dans un châton radié d’a ma Fusticia (Facobinia) “oh velutina, la seule carmantine qui ne perde pas ses feuilles en pot et qui donne d’ensemble et successivement ses thyrses d’un rose si tendre, qu'on peut l’ap- peler rose de nymphe émue. des rosées qui feraient produire le phénomène d’explosion à contre temps. Rogiera gratissima, le plus beau, le plus rus- tique et le plus florifère des Rogiera. Une plante à fleurs superbes. Rivina Bone aux rs blanches et aux baies rouge-cerise sim nt. Si 1 ep (Pentas) ati toute l’année ombelles de fleurs carnées. | Solamun Ep ati aux longues grappes " Sbhanaphysun ed be panicules ‘de fleurs ro Scut Ne MmOCCINIaNa, aux épis compacts d'un rouge minium écarlate ant. Tetranema ag 7e, été et hiver petits Fig. 3. — Catlleya Trianae var. exornata. (1/4 grandeur naturelle.) Lasiandra macrantha floribunda, grandes corolles pourpre violacé. Oxalis Ortgiesi, fleurs jaune sortant, suivant l'association des couleurs complémentaires, d’un beau feuillage pourpré. Floraison perpétuelle Pancratium caribæum, V'un des plus fciles à cultiver, aux étamines reliées par une membrane d’une finesse remarqua Pavonia Wioti, Mashryené intermedia, aux bractées rose plus ou moins clair, au calice gris de fer bronzé et à la corolle pourpre noir velouté. _ aa depuis 6 mois au moment de notre Pie callhithrichoides (Feu d'artifices, Artillery plant), conservé en serre, à cause des pluies et bouquets de fleurs ayant la nuance des rubis. IT) EN PLEIN AIR : Abutilon, aux clochettes nr , roses, rouges, se succédant toute l'an A gathea ameiloides, ni à énrioqs bleu de ciel et à disque jaune d’or. Alonzoa incisoefolia, aux grappes vermillon. Le pincement les fait fleurir à l'époque voulue. Achania malvaviscus, aux grandes bractées de l'involucre dressées et écarlates. Amphicoma arguta et Emodi, à tendre ; la nde es fleurs lilas Abelia rupestris, à fleurs rose pâle, odo: rappelant celles d’un Weigela. espèce donnant des fleurs . aussi grandes que celles d’un Tecoma jasminoides. rantes, La RUB à EN LA SEMAINE HORTICOLE Calvst. La pub s aux fi lei ;, comme CA o 2: de petites roses. Campanula fragilis, suspension magnifique aux grandes fleurs étalées, d'un bleu gai, le long des tiges pendantes. Cassia Barrenfieldi, légumineuse à régulières jaunes. Cestrum aurantiacum, fleurs jaune orange, dont l'odeur suave se fait sentir vers le soir, d'où son nom de Galant de nuit. Choenostoma hispidum, aux fleurettes légère- t carnées se renouvelant toute l’année; on en fait de belles bordures. Clematis Davidiana. Muititude de fleurs bleu faïence ayant la forme et la senteur dela Jac nthe. Ici la similitude de formes a entrainé la simili- tude de fonction physiclogique, comme entre la Crassule jasminée et le Jasmin. Clematis integrifolia, buisson de fleurs azu- fleurs Fig. 4. — Rosier multifiore rées à parfum d'oranger; signalée comme très Clerodendron foetidum, à fleurs roses. Jl. pl., fleu lanc mirables, à odeur délicieuse. D'autre part, les feuilles froissées sentent mau- vais, gigot brülé. Cuphea jorullensis, au calice ornemental par sa couleur jaune orange et vert, le plus grand du genre. Diplacus aurantiacus, aux corolles franche- ment orangées et au stigmate bilabié, sensible au moindre attouchement. Diporidium atropurpureum (Ochna capensis), au réceptacle charnu et vermeil, surmonté de drupes pourpre foncé; on dirait des pois noirs sur des cornouilles. Eugenia myrtifolia, aux nombreuses fleurs d’albâtre sur un fond de feuillage vert foncé luisant, Escallonia floribunda, aux corymbes teinte et aspect d'aubépine Eucomis coronata, à la hampe de fleurs blanc- vert terminées par un chapiteau de feuilles comme l’impériale. Eranthemum tuberculatum, présentant absolu- ment le port et la fleur du Jasmin, mais sans odeur aucune, preuve que l’analogie d'apparence, entre certaines espèces bien éloignées, comme nous l’avons signalé plus haut, quoique frappante, n'entraîne pas toujours l’analogie de fonction. Euphorbia splendens, bractée ponceau toute l’année. Fuchsia triphylla, aux longs tubes calicinaux rouge cinabre luisant. Fuchsia « Venus victrix, » ancienne et belle nain remontant (voir p. 13). variété, aux sépales nacrés et à la corolle d’un violet colombin. Par sa minuscule et mignonne _inflorescence, il fait un agréable contraste avec & A > 2 B, [@) © g Lu : ee 4 ÿ © a À & œ 5 @ Es © Le | + A 5 5 Ca ÿ Francoa ramosa. Passe l'hiver sous châssis ; à inflorescences lâches, légères, nom- breuses et remontantes, précieux pour faire des échappées artistiques dans toutes sortes de bou- quets. Nous l'avons vue mariée heureusement aux groupes d'Odontoglossum crispum. oustonia coccinea (Bouvardia triphylla), ombelles d’un rouge sang; intéressant par sa oribondité Heterocentron mexicanum (Heeria rosea), pa- nicules bien fournis de fleurs roses. Hibiscus subviolaceus, le plus pratique des H. rosea sinensis comme plante de vente. Hedychium Gardnerianum, magnifiques fleurs Y ac jaune citron à odeur de jonquille. CH. DE BosscHere. (A suivre.) VARIA LE LILIUM HARRISI Horr. L'autre jour, une des fleuristes les plus en renom de Paris, avait exposé à la devanture de luxueux l enise avec une demi-douzaine de tiges fleuries du Lilium Harrisi. Dans une réunion où se trouvaient des dames, une de celles-ci, grand amateur de fleurs, cita ces Lis pour leur fière beauté et finit par s'en prendre aux rédacteurs des journaux horticoles qui ne daignent jamais dans leurs écrits, faire la part de la femme, de la jeune fille qui par leur nature sont portées à choyer la fleur et à aimer la poésie. | Ainsi, nous dit-elle, vous ferez ressortir — et quelques-uns avec talent — la parenté étroite du Lis i rêves? Le journal serait attendu impatiemment par nous toutes et nous arriverions, peu à peu, à 1 ‘en entier, à y trouver du plaisir, à en tirer du profit et à vouloir soigner des plantes pour les faire fleurir nous-mêmes Oh, je le sais, continua l’enthousiaste dame, vous comparez la femme à une fleur, c’est très flatteur pour nous, mais nous aimerions tout au- tant, à propos de ces fleurs faites à notre image, apprendre quelque chose de charmant, de poé- tique. Cela ne plaira pas autant aux amateurs * coup d'amantes de la belle fleur et vous procurera certes des lectrices reconnaissantes! Lis, souffrez que je vous . I s’agit de Lis comme ceux vus à la montre du magasin à la mode, de Lis placés dans un vase de Venise : S’effeuillant sur l’eau Dents Des port q Le poète compare leurs « beaux cadavres écla- lanis » au « charme auguste et sévère des vierges mortes à vingt ans. » Et comme il parle du < martyre des fleurs, » de « cette tige qui pleure et qui saigne en Po ie de son regret et le vase el l'eau qui la baigne » … « La mort aux sérieux, mais cela vous gagnera le cœur de béau- SAMEDI, 30 JANVIER 1897 lys fait une ob » ..…. « Et, s’effeuillant au bord du vase dans un châste et calme abandon, leur ea “ une extase et leur parfum est un pardon. E bie , Monsieur, quelle femme, quelle jeune fille, a hgkès “avoir lu ces beaux vers, ne courra pas acheter une de ces splendides et poétiques fleurs pour l'admirer, l’étudier, la comprendre? Et combien de la sorte ne Pr vous pas des recrues pour la science horticole! Songez-y, eue et dites-le bien à ceux que la chose intére C'est fait, chère Madame, et nous oi pré- sentons, avec tous les ENT UT des inté- ressés, la promesse d’une ample moisson de SERRE" fleurs... et de qétiiies essais dans le ns par vous indiqué. CH. DE B. LE JARDIN FLEURISTE ROSIER ons NAIN REMONT ANT (Fig. 4, p. 12) Du croisement d’un Rosa polyantha, introduit du Japon, avec l’un ou l'autre rosier hybride remontant, doit être provenue la remarquable race que nous figur ons ci-contre. À force de sélections e du semis, sur de age + plantes âgées int de six mois. me abord nous avons douté d’une telle vitalité; Rp hui nous devons reconnaître que cette race nouvelle pro- duit des graines en abondance, donnant l’année même du semis des plantes, des fleurs et des ruits. Les premières fleurs, tout en étant jolies, ne produisent pas autant d’effet que lorsqu'elles sont réunies en groupe, ce qui arrive à mesure que la plante se développe et dès la seconde année. Les . fleurs sont simples, semi doubles et même doubles comme de petites renoncules ; elles présentent les 1 diverses nuances des autres roses 1 Culture. — Le semis se fait de j janvier à mars, È sous châssis froids; en avril, on ,repique en pépi- nière d'attente et l'on met en place à à l’automne. La floraison commence trois mois après le semis et se continue jusqu'aux gelées. Bien que la plante fleurisse dès la première année, elle ne commence à être vraiment ornementale que la seconde et les ivantes, Ém 2 Messg RIRE: KR r. ke NOUVEAUX PHLOX VIVACES e (Fig. 5, page 13) Les jardins royaux de Monza (Italie), dirigés par M. A. Scalarandis, sont connu les richesses florales qu'ils ‘renferment. Les plantes vivaces y sont l’objet de soins particuliers et y forment des parterres et des corbeilles d’une grande beauté. M. Scalarandis s'occupe volontiers de semis et nous pouvons dire y, c'est un semeur heureux A l'exemple de Lemoine, horticulteur à Nancy, il a sr obtenir des fleurs perfection- ee lox hybrides vivaces. Nous avons eu mous les yeux, dans la saison dernière, plusieurs | Der la photographie, entr'autres : hlox Principe di Napoli. Très belle nou- veauté, à tige robuste, s’élevant à o"40 environ; l'inflorescence est compacte comme l'indique la figure ci-jointe et constitue un bouquet élégant et léger. Les fleurs sont très grandes, atteignant usque 45", cd sont d’une forme parfaite et d’un beau coloris cramoisi panaché de blanc. Phiox Prinoipessa Elena del M ontenegro. Plante robust dressée, de om30 à 040; feuilles ER et srapnroches comme la variété précédente. Inflorescence abondante, compacte et élégante, ds — d'un blanc pur avec un œil central rose p sant un charmant effet. Phlox Midas Séaladéé: Se pu nf par ses énormes panicules de grandes fleurs for nombreuses d’une nuance blanc lavé très Fra ment d’une teinte carnée. Ces trois variétés ont été l’objet de l'admiration des visiteurs des jardins royaux de Monza en 1896. Les variétés précitées ont été obtenues du Phlox md ir detre mis au commerce en 1891 Sous le ciel d’ Italie, les Phlox hybrides peuvent 33 notablement le charme de leurs couleurs gaies et très variées; peu de fleurs pourraient rivalise avec elles pour la garniture des habitations. Elles conviennent aussi pour orner les treillages, les berceaux, les murailles et ss troncs d'arbres. nt de cha ç servent longtemps dans l’eau et se prêtent avec grâce à la garniture de vases et à la confection de bouquets. Leur corolle papilionacée donne à ces suaves fleurs une légèreté d’allure qui plait infiniment. Le nombre de variétés s'accroît chaque année, Le catalogue de la maison Benary, d’'Erfurt, que nous avons sous les yeux, en dense une liste bien fournie et en figure les principales A jaunûtre, charmant: ncess ee" couleur héliotrope, séduisant ; — de à the Isles, écarlate, strié de urpr ravissant ; uchess of Edinburgh, cramoisi écarlate; — me. rose cramoisi ; — Splendour, Fig... fournir une floraison précoce en pleine terre aux premiers jours de mai; pour cela ils doivent avoir été tenus sous verre. Les boutures faites vers la fin d’avril fournissent à leur tour une splendide floraison depuis juin jusqu'à la fin de novembre. Au moyen de pincements répétés, on peut en quelque sorte graduer l'épanouissement des fleurs . LES GESSES ODORANTES (LATHYRUS ODORATUS LIN.) Ces fleurs, les Pois de senteur, connues de tout L odoratus, comme le rappellent jan noms sp mare et populaires, Pois de s teur, Pois à È£ à odeur € rs chcishe, bnt une odeur suave qui augmente — Nouveaux Phlox vivaces. rose foncé et cramoïisi; — Delight, blanc nuancé de rose; — Boreatton, Brun chataîgne ; — Orange Prince, rose et orange. n mars-avril, les Pois de senteur don- neront une ample moisson de fleurs en juillet- août. CH. , FRUITS ET LÉGUMES Persil frisé comme ornement de table. Certains SAN - et en particulier les plats de viande froide ee feui Le persil, qu'il soit ou non à feuilles fx est roi très grande resso Le moindre jardinier sait avant la venue du froid ou m t décorés généralement au moyen de “ " 14 LA SEMAINE HORTICOLE transplanter sur couche froide ou dans un lieu à l'abri de la gelée, les plantes de persil css rgne ou en un cône en laissant les têtes exposées à la lumière. Il suffit d'arroser les plantes selon le besoin. Ém. R. Chasse aux ennemis du Pêcher. — Les pêchers ont été en butte cette année à une sorte de charançon du groupe des Phyllobius, vivant aux dépens des feuilles des arbres. Le verger de SEchos dirigé par ale, en Georgie, a été particulièrement menacé par ces insectes, mais Hale a eu soin de leur faire immédiate- ment la guerre. Il a fait placer des espèces de grands entonnoirs circulaires divisés en deux parties que l’on rapprochait sur le sol autour du tronc des arbres. Une toile tendue formait le fond de cette sorte de van. Chaque arbre était frappé et secoué au moyen d’un gourdin en caoutchouc et les insectes tombaient dans le van d'où il étaient réunis dans des bacs et os da pour être brûlés avec les débris tom même temps. Cinquante ouvriers ont été ne D cette besogne durant deux mois, depuis le commence- ment d'avril; la dépense à été de plus de 20,000 francs, mais aussi le verger de M. Hale, traité de la sorte, a seul donné une récolte com- plète et telle qu’on a été obligé d'’éclaircir les fruits à la main, tandis que, dans d’autres plan- tations, les dégâts causés par les phyllobies ont été de 60 à 80 p.° Ém. R. UTILISATION INDUSTRIELLE DES FRUITS Possibilité de le fabriquer exquis en Belgique Ayant résidé pendant plusieurs années dans france e où la Le eo hs ce eu l’occasion d’ étudier tout ce qui souche à la production, la fabrication et la co a pas pour l Mince humain les fatales M un de l’alcoo sucre et. en tannin, “ro omatiques, pour l'obtention d’un produit de grande vale Il est vrai toutefois que toutes les pommes de nos vergers en Belgique sont propres à à fournir de bon cidre. Nous avons fait, à Montaigu, un délicieux cidre ayant beaucoup d’analogie avec e champ Court pendus, Reinettes diverses, Rambours dr Belles fleurs et autres pommes locale - Néanmoins, voici Le variétés les plus recom- ser celles qu’il y a sg res à propager. : Gravensteiner, Cox Pomona, Amer Pig pi Gros frequin, Reinettes, “Belles fleurs simples et doubles, Court pendu rouge, Bon pommier, Pomme rouge de Trèves, Fes mollet, Amer de Berthecourt, Pomme de Lestre, Pomme Paradis; enfin toutes les variétés juteuses peuvent ‘convenir. Porres : Toutes les poires en général convien- nent pour faire le poiré. C'est un liqueur vineuse qu’on obtient par le même procédé que pour le cidre de pommes. Cette boisson a l'aspect . vin blanc; elle est plus capiteuse que le cidre. CIDRE ET POIRÉ EN MÉLANGE. — Les pommes et les poires en mélange, telles que nos vergers belges les fournissent, donnent aussi une boisson claire, limpide et délicieuse. Nous en avons fait qui s’est conservée durant sr ans en bouteilles. On se trouve ici en présence d’une véritable industrie Se era annexe d’une exploi- tation rurale, donnant à coup sûr de beaux bénéfices et toujours avantageuse pour une ferme plantée de 200 à 500 pommiers ou Re en rapport. ÉpouarD MicmieLs CONSEILS UTILES Destruction des cloportes. — Les cloportes sont non seulement nuisibles dans les caves et X ce mais aussi dans les jardins où ils peuvent causer beaucoup de dommages. s cloportes, dans les vergers, attaquent les pommes et les poires tombées, détruisent dans les potagers, les couches et les serres, les semis d'un grand nombre de végétaux et n’épargnent point certaines parties tendres des fleurs. Ils sont porn des ennemis dangereux des violettes et attaquent même très fortement les racines des rosiers (Schattuch). On attrape le plus communément en déposant ci et là, des morceaux de pommes de terre, des planchettes, des briques,etc.,au-dessous desquels ils viennent s’abriter. On peut ainsi les tuer sans beaucoup de peine. Récemment, Riley a recommandé d’ employer de tranches de pommes de terre .empoisonnées avec du vert de Paris, ou bien, sil , d’arrose au complet le sol avec une solution diluée d’émul- sion de pétrole. Icnorus. SOCIÉTÉS HORTICOLES Société Royale d’'Horticulture et d’Agricul- ture d'Anvers. — Cette Société dont la fon- dation remonte à 1828 et qui a organisé déjà 165 expositions, vient de s'entendre a la usée, une salle de confé- café et un restaurant. Ces locaux seront iagurés s dans le courant de cet été. La Société d’horticulture organisera doréna- vant ses étions dans la m magnifique salle des fêtes, sans ces la plus belle qui existera en ique; au poi d'exposition pourra en juger d'ouverture de la 166 Royale d'Horticulture. e-ci organisera des conférences sur la bota- r Je. 31 juillet, date & exposition de la Société ur les sciences qui se rattachent directement au but qu’elle poursuit. plantes Non seulement la vieille Société d’ Horticulture puissante temps un centre de vulgarisation des sciences zoologiques et bota* niques. Cu. DE B. La Société Royale d’'Horticulture de L 650 fixé au 11 avril prochain l'ouverture de son exposition annuelle. Pendant le cours de cette , exposition, il sera organisé FA RS ce © a ee © in @ » M. © an p Lee Cu. s (#1 rs) = O A re) [en 73 e idée nouvelle dont la Société attend les OMR résultats. (@ FRANCE Les informations, annonces d’expositions, communiqués divers, etc., concernant la France, doivent être adressés à.) GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). Très bon Jardinier, sant parfaitement la culture! s Orchidées, Plantes” d s les autres ea hes d dinage, fleurs, légones. ct ie de- nde p Bonnes recomman S'adresser au Bureau du a P. DURIE, rue du Noyer, Bruxelles. FABRIQUE DE ] DE POTERIES SPACIAMTE le POTS POREUX POUR DRCHLUESS nes, Soucoupes, etc R DEMANDE. . TOURRET-# 24 ans, non-marié, connas- É $ no | | Primula obconica grandiflora Graines de tout premier choix. en amé+ horées et cultivées par moi-même, à vendre aux prix Suivants : 10 gr: pour 5 fr. — 100 gr. pour 45 fr. Prix par ce pour de plus grandes Du HWIE a SCAFATI près NAPLES taie). HUILE D’OLIVES POUR PROVISIONS BOURGKOISES Félix TOURANE, prop. à St- as de-Provence (Bouches-du-Rhône) fr. 50. 2 fr — 2 fr. he d’Horticulture J LEMOINE FR 4 NANCY (France) Fr! mon, 0%, laïeuls, de Te ta de Clematites doubles, de Lilas double es, etc. et de G! s Nanceanus, com pénerit:1 tout 150 variétés, a été récompensée de ro miers prix à à bondres à Catalogues sur demande. Paris et à Chicago. j \ ON S'ABONNE AU SAMEDI, 30 JANVIER 1897 1 si =: * Pa 15 LES ORCHIDÉES EXOTIQUES LEUR -CUETEURE "EN EBROPE Par LUCIEN LINDEN TRAITÉE COMPLET consacré à la culture des Orchidées L'ouvrage, comprenant 1000 pages in-8° et de nombreuses gravures, est mis en vente au prix de e> francs De rh VE broché, richement elié : 30 francs. Nous rappelons aux . qu'une très riche couverture, en couleurs, destinée à la reliure de cet ouvrage est disponible au prix de 4 franes. 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D : Pa es Chronique ts Causers L'évolution ‘du Cyclamen persicum 4 Les plantes en serr La: + ben des Glox Den ect 24 e de 'Eucharis NN ES Ta EU 24 F Les fes. ie les are el : AE a Maine bi 2): Jos Origine RS Le Journa nr ©. ER Ur Re. Questionnaire des a . RS SE Culture Fe AE ediu “Re Ede Lio 0 Les Gon à l’ile de "4 Trinité DRE Le He Notre enquête orehidophie LAN PR AMRSL DAMNI TRRDUL PTE Dame 6 Nouvea ET SE open de es 28 Varia : es commandements ‘de st. Fiacre, patron. ‘des s ar ee cs pou aires horticoles :. 26 Le jar feurie Sa argonium Couronne d'argent 29 x fèt Fi à Le ve et Jésanes: Pois serpette à très longue cosse 5 30 Conseils utiles FE 3 Le He: à Gand du 24 au au 30 janvi janvier 1897 FORTS. 30 Fig. 6. Lesa amabilis + 22 » 7. Une corbeille impériale d’ Orchidée 25 »_ 8. Une Ds de nr Trianae à à Bruxelles 27 » 9. Pelargonium Cou e d'argent . . . 29 » 10. Pois Acyette à très ni COBES. + met A GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. — 6 FÉVRIER 1897. 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Elle | publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles LA SEMAINE HORT COLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pralique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. = Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. 18 LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS € LA SEMAINE HORTICOLE > = La meilleure et la plus large publicité ZT] Ce journal est ou et Lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'horticulture z. dsl: Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. 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En classant les plan bonne s de ferce d’un côté et celles e faibles ro l’autre, ils ont trouvé les poids suivants : Cyclamen, Bonnés: plantes. Mauvaises plantes. P. c. en poids. P. c.en poids. Pleutse Poison AT NE 4,9 POUMES 0 U) 2e0s 34,32 Lies of du 2,87 39,22 Tubercules et racines . 24,95 24,50 1is er aussi qve l'émploi d’un compost trop riche est dangereux en ce qu'il favorise la forma- tion trop rapide des tissus parenchymateux et à une croissance foliaire au détriment des fleurs La question de l’arrosement mérite une atten- tion spéciale : les eaux calcaires ou magnésiennes sont considérées comme très nuisibles Les conclusions générales du travail précité sont que le Cyclamen augmente de poids sous l'influence d'engrais puissants ; mais cet accrois- sement de poids provient de l'accroissement du feuillage favorisé au détriment feuilles et de terre sablo-argileuse. PL les plantes ont l'air souffreteux et ont besoin d’ ‘en- de, de chloru sodium et de sulfate de fer en solution à à I le mil- lième. Le Cyclamen de Perse est arrivé actuellement ne nouvelle à grandes fleurs doubles, se Ait par la disposition originale des pétales qui sont id ombreux et très étoités. Enfin, en “sal on à vu se faire doublés aux limbes Herr et comme couverts de crêtes, ce qui donne aux fleurs un nouveau. Le feuillage RE s'est modifié, il'est maculé dans certaines variétés et zoné de vert clair, de blanc et de tons pie rappelant le Begoma Rex. DIGAS, LA SEMAINE HORTICOLE LES PLANTES EN SERRES compose trois paires de folioles pposées, lancéolées arrondies aiguës au sommet et dentées en scie. Leur sur- face supérieure est d'un beau coloris vert bronzé velouté que fait ressortir une large bande blanche règnant tout le long de la nervure médiane ; cette bande se projette souvent en lignes discontinues dans la nervation secondaire, L age infé- rieure est d’une vive couleur et marquée de petites glandes orangées. D leur jeune âge, les folioles montrent une couleur franchement rouge sur laquelle tranche alors une nervure rose Nous engageons les horticulteurs-qui-la.pos…. èderaient encore à la multiplier largement. C’est non seulement une très belle plante de serre chaude, mais elle fera encore merveille dans les corbeilles dans lesquelles on piquera quelques grappes de fleurs fines, d'Orchidées spécialement. LA CULTURE DES GLOXINIA mise en végétation des gloxinia exige d a quelques soins entendus. Elle se pratique en décembre, janvier, février es € … procéder : on prépare dans une serre chaude un lit de mousse sur lequel on pose les bulbes à plat, en évitant de les mettre les uns contre les autres. On doit les bassiner légèrement une ou deux fois par jour. On empêche l'apparition des pucerons en les seringuant de temps en temps, avec du jus de tabac très dilué. Au bout de trois semaines les pousses Sont généralement assez développées pour que l’on procède à la mise en pots: ceux-ci doivent être assez grands pour fournir aux plantes la nourriture qui leur sera nécessaire jusqu’à la fin de leur végétation. La terre de bruyère à laquelle on mélange un quart de terreau de fumier, constitue un excellent compost pour les gloxinia. On doit les planter haut, comme s'ils étaient sur butte, afin que potage terminé, on continue à les te serre bien chauffée (20 degrés le jour et 15 la nuit); on les bassine régulièrement et on leur donne de l'air chaque fois que la température extérieure le permet. artir du mois de mars, on doit les abriter l’eau ne s'accumule pas sous le bulbe. Le rem- vitres. Il est indispen- sable de bien espacer les plantes pour qu'elles atteignent tout leur développement. On combattra les pucerons par des fumigations que l’on fera régulièrement tous les quinze jours. Dès que les boutons sont bien développés, on doit cesser les seringages. Certains cultivateurs arrosent leurs gloxinia à l'engrais. Cela leur permet peut-être de les cul- tiver dans des pots plus petits, mais l'expérience a prouvé que les bulbes se conservent beaucoup moins bien. Dans tous les cas, si l’on s’en sert, on doit en cesser l'emploi, un peu avant l’épanouis- sement des fleurs, Aussitôt que la floraison est passée, on trans- porte les plantes dans une serre froide et bien aérée; on diminue les arrosages pour arriver in- sensiblement à les suspendre tout à fait en trois ou quatre semaines. Quand la terre est bien sèche, on secoue les bulbes, on les nettoie et on les tient, à une tempé- rature modérée, dans du sable sec jusqu'au moment de les remettre en végétation. Les semis de gloxinia se font en janvier, dans des terrines remplies, à un centimètre du bord, de terre de bruyère finement tamisée. Ces graines sont trop fines pour être recouvertes. Lesterrines, sur lesquelles on place une feuille de verre, seront mises dans la serre chaude et seringuées suivant les besoins. Lorsque les semis ont développé dons, on les repique d’au espaçant de deux ou trois centimètres. Ces petites plantes doivent être tenues près de la lumière et ombrées de bonne heure. les fait disparaître comme par enchantement. Au mois d'avril, on les repiquera de nouveau de la même manière que la première fois, mais, naturellement, en les espaçant davan- tage. Vers la fin du mois de mai, on fait, avec du vieux fumier, une couche de peu d’épaisseur et on y repique les plantes en les distançant de vingt centimètres en tous sens. Ce travail fini, on les conserve dans un endroit sec et abrité du froid. Les bulbes ainsi traités seront assez forts pour donner l’année suivante une abondante floraison. UN JARDINIER DE CAMPAGNE. CULTURE DE L'EUCHARIS AMAZONICA Parmi les plantes à fleurs cultivées dans nos sérres, l'Eucharis amozonica est certainement une des plus en faveur. Ses magnifiques fleurs blanches, exhalant un parfum suave, la placent au premier rang pour la confection des bouquets. Sa culture, quoique facile, n'est pas toujours bien comprise. La éthode- sui -& donné i résultats : ie. es Au printemps on prépare un compost de terre de bruyère et de bon terreau en parties égales ; on prend des pots de 15 centimètres de diamètre, et l’on met trois ou quatre bulbes par pot. Les bulbes ne doivent être enterrés qu’à moitié. Les plantes sont alors soumises à une bonne chaleur de fond ; dans la serre on maintiendra la tempéra- ture à 20 degrés centigrades. A partir du mois de mars, on doit les ombrer. PORN Re Quand les feuilles sont complètement dévelop- pées, on diminue la chaleur et'les arrosages pen- dant un mois, on soumet alors brusquement les plantes à une température de trente degrés ; on les arrose abondamment et vers le mois de juin elles se couvrent de d'une gerbe compacte, ni même des raretés qu'il es meilleurs : la nouvelle année, on obtient une nouvelle florai-« son aussi abondante que la première. CH LES FLEURS DANS LES APPARTEMENTS UNE CORBEILLE D'ORCHIDÉES J'ai toujours sur ma table, à mes repas, l'un ou l’autre vase avec des fleurs, quelques brins de verdure ou de fougère, et je comprends difficile- ment qu’on veuille se passer de ce petit luxe que je regarde comme nécessaire. Aujourd'hui, par toutes les saisons, les fleurs se trouvent à la 2 portée de tout le monde, et il n’est pas besoin d’un budget bien riche pour se donner l'immense 4 plaisir d’avoir toujours devant soi l’une ou l’autre « quelques lilas, toute la grande fleur aimée, quelques roses, quelques mimosas en hiver, et série des innombrables fleurs de plein air pendant « les mois d'été. Il ne s’agit pas d'une masse, ni x i égayer les yeux. Il faut seulement posséder un peu d Û Il n’est par un Russie, lors de son arrivée “ a o sur près d’un mètre de largeur, Une telle m 3 corbeille est évidemment tout un décor, dont sans même tenir compte du vase, chef-d'œuvre d'’or- fèvrerie d’un grand mérite artistique, difficile d'évaluer les joyaux. | ‘Un modeste vase renfermant une couple d'in- florescences d’ i de roses, suffraient déjà à satisfaire beaucoup d’exigences. A l t moins encore, mais j'ai toujours sur ma table Apres fleurs que ma famille ne se lasse jamais admi Comtesse DE LA ROSERAIE. ORIGINE DU MAÏS Il y a quelques années, feu le Dr Sereno Watson recut de Mexico plusieurs plantes de maïs dont les produits furent examinés par lui. A la suite de cet examen, il donna à ce maïs le nom de Zea cani D’après un article publié par le Dr Harsh- Les! S. & È a = ®œ À a 6 = S dans un récent fascicule de Garden and il serait … sénhene PTT + lus tu n À | : | LA SEMAINE HORTICOLE QUESTIONNAIRE DES ABONNÉS Un amateur italien nous adresse la lettre suivante : « MONSIEUR, « Quoique jeune amateur, je suis très enthou- siaste des Orchidées, à la culture desquelles j'applique les principes de votre ouvrage et de votre Fournal des Orchidées. Je m’en trouve très bien, sauf à faire des modifications en raison de la différence de climat. Sur une de ces différences je désirerais votre opinion : ; « L'expérience m'a prouvé que le voisinage du verre, même fortement ombré, est en été très ‘préjudiciable aux Orchidées, même de serr chaude et tempérée: il les brûle. Cependant on ne peut pas les sortir au dehors parce que l’atmos- phère très sèche leur ferait beaucoup de tort; on ne peut pas non plus ombrer trop fortement, parce qu'on ne peut pas laisser les plantes sans lumière. J'use des artifices que vous conseillez, et d’autres, sauf la chute d’eau sur le vitrage, qui serait pour moi un peu trop coûteuse. « Dans ces conditions, n’y aurait-il pas avan- tage à construire les serres un peu plus élevées, que d’habitude, de façon à donner plus de déve- loppement à la paroi verticale e u midi, qui en été est peu dardée par le soleil presque vertical, et qui laisse pénétrer une lumière diffuse constante ? : « Ne pourrait-on pas badigeonner les verres en bleu clair, de façon à laisser passer moins de chaleur et plus de lumière ? « Agréez, avec mes remerciements, etc. RG RÉPONSE. — La question que vous me posez est des plus délicates à résoudre, surtout en l’ab- sence de données précises sur le climat, l’exposi- tion de vos serres, l'aération, enfin sur les genres auxquels appartiennent les Orchidées dont il s'agi NE TE puit Se EVENE. TON A Certes, il est à prévoir que dans un pays comme le vôtre, vous glossum froids, exemple; mais ces plantes rebelles au soleil ardent ne sont pas très nom- breuses ; il y en a beaucoup d’autres qui prospèrent bien dans diverses collections des pays chauds, et j'avoue que je suis un peu surpris des diff- cultés que vous me signalez, dans des termes d’ailleurs si généraux. Je serais très porté à croire que vous n’aérez pas assez vos serres, et qu'elles sont beaucoup trop sèches. A ce point de vue, il ne sera pas mauvais sans doute de faire construire des serres plus élevées que celles que vous avez pu voir généralement en Belgique. Non seulement les plantes seront plus éloignées du verre brûlant, mais elles auront un air plus frais, et vous pourrez mieux aérer et humecter l’atmosphère. Peut-être aussi vos serres sont-elles un peu élevées au-dessus du sol, au lieu d’être en contre bas; voyez à ce sujet ce que je répondais récem- ment à un correspondant dans le Yournal des Orchidées. | Il n’y aurait pas, je pense, d’inconvénient à faire badigeonner vos serres de bleu clair, pourvu que la couche ne soit pas trop épaisse; mais je suis beaucoup plutôt partisan de les ombrer avec un lattis, à travers lequel les rayons du soleil peuvent passer et agir sur les plantes, sans cependant les brûler, parce qu’ils ne posent pas longtemps de suite sur la même place. Vous pourrez d’ailleurs étendre une grosse toile ou des paillassons au-dessus de ces lattis pendant quel- ques heures du jour si le soleil est trop ardent. Mais il me paraît extrêmement probable que le grand remède consiste dans l’aération abon- ante, avec aspersions d'eau sur les tablettes et sur le sol, et dans l'emploi de serres un peu ées. b:'E. CULTURE DES CYPRIPEDIUM DU GROUPE CONCOLOR, BELLATULUM, ETC. La culture des Cypripedium en général ne peut pas être considérée comme difficile; et du mo- ment qu'on a trouvé un local leur convenant bien, qu’on leur donne des arrosages abondants et la température voulue, c’est-à-dire celle de la serre , tempérée-chaude pour e petit groupe dont nous nous occupons fait seul exception à cette règle. Il se compose quatre charmantes espèces, dont deux au moins de tout premier ordre: le C. bellatulum, le C. Go- defroyae, le C. concolor et le C. niveum. Ces sent beaucoup de tracas d'amateurs. uve même ce défaut transmis dans leur * w- Lawrence, se montrait difficile et dépérissait dans des collec- tions connues où il figure. Il est possible d’ailleurs que ces semis, issus de Cypripedium très différents au point de vue du port et de la floraison, réclament un traitement aux cultivateurs de trouver peu à peu, à force d'observations et de tâtonnements, les modifica- tions de régime qui peuvent conveni ‘ Quant au C. concolor, au C. Godefroyae et au RP US EAES a déjà produit beaucoup de semis. C. niveum, ces espèces sont originaires de l'ar” chipel malais, où elles croissent principalement" sur des rochers calcaires, dans des i | mbragées, mais très baignées d’air marin. abri - contre les rayons les plus ardents du soleil; la | culture en panier leur convient bien. Ces plantes restent ordinairement peu volumineuses dans les cultures, ce qui ne les empêche produire des fleurs en abondance ne serait pas un cas unique ? plusieurs autres Orchidées auxquelles l’eau de. rivière réussit bien Le C. bellatulum, ainsi que je lai dit plus haut, est beaucoup plus vigoureux et réussit 4 beaucoup mieux en Europe que ses congénères de la même section. Ce fait est d'autant plus re-… serres, y prospère et s’y multiplie facilement: il . em à s Max GARNIER. LES GONGORA À L'ILE DE LA TRINITÉ Le Bulletin du Jardin botanique de Trinidad a publié récemment les renseignem La F tionne le Gongora A 3 comme indigène à Trinidad, La Flore Éxotique, de Hooker, tropicales de l’Amérique du Sud sur le versant de l'Atlantique. nn, ri pas d’ailleurs den | es AE RE STE HN HE en EN RPE CE DE SAMEDI, 6 FÉVRIER 1897 C’est une plante qui fleurit abondamment tous les ans au Jardin botanique, et qui pousse sur des blocs de bois ou des morceaux d'écorce, sans avoir rien qui recouvre ses racines. . Les Gongora, comme plusieurs autres Orchi- ux catégories de racines quand ils 1 état de santé; d'abord les racines principales ou tombantes, secondement les ra- cines dressées verticalement. Ces racines dressées se rencontrent chez les Gongora, les Coryanthes, les Catasetum et les Epidendrum ; elles commen- cent toujours à se développer pendant la saison humide, et ont leur pointe verte exactement ver- ticale. Sur cette pointe, quand le temps est hu- mide, on peut voir des gouttelettes brillantes. uand le temps est sec, la pointe verte disparaît ; d’ absorpti on. racines sont semblables à celles que l'on que certains point vue du fleuriste, et l'espèce est plus florifèr a encore ici un autre Gongora qui a les fleurs jaune paille, et se distingue par la couleur plus claire de ses pseudo ulbes, mais jusqu’à plus ample informé, nous le considérons comme la même, et leur coloris ou la forme du pseudo- ge po peu. ns nous prononcer donc sur la valeur des Gongora, originaires de Trinidad. La 1'° pourpre foncée; la 2°, tachetée; la 3°, couleur paille. Toutes trois sont faciles à cultiver au niveau o près du niveau de la mer, dans des situations abrite contre le vent. NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE M. J. Markélof (Russe). rs rss quand êtes-vous amateur ? Depuis 2° nn T êtes-vous devenu Par la lecture des revues ls: et surtout du livre de Ch. Darwin sur la fécondation des Orchidées. 3° Quelles sont les premières Orchidées que vous HER cultivées ? Une collection de vingt espèces vulgaires, étendue depuis jusqu'à deux cent et trente espèces de soixante-sept genres, reçues de diverses mai- vous préférez, et Pr ? genre Coelogyne pour la richesse variée de ses formes, sa floribondité et la facilité ex- Sa pr la culture des huit espèces que je possè 5° Quelle est, d’après vous, la plus belle Or- chdée ? Le groupe Cattleya labiata comme coloris et le Phalaenopsis grandiflora pour la grâce de l'inflorescence. 6° Quelles sont les onze suivantes, par ordre de genre que ? purpurata, Coelogyne cristata, Cata- setum Bungerotlu, Odontoglossum nebulosum, Cymbidium Lowi, Vanda coerulea, Cypripedium Spicerianum, Stanhopea Devoniana, Dendro- car les pousses d'hiver réussissent parfaitement dans l'obscurité de notre FN (5 heures 55 m. de jour ou plutôt de crépusc ë g° À quoi attribuez-vous vos succès ou échecs dans la culture des Orchidées: Les succès à l'usage constant rs Engrais m1- néraux et organiques, et les échecs au repos trop absolu (sécheresse) infligé à quelques plantes au début de mes cultures, sur l'indication d'anciens ouvrages de femir sec en hiver, dans un air desséché par les poëles chauffés et les vapeurs d'eau congelées sur le vitrage 10° Engraissez-vous vos Orchidées et quels résultats avez-vous obtenus ?(1) ‘y répondrai longuement dans un article spécial. 110 Vous EN 26 z-vous d’'hybridation ? n’en ai essayé. 12° Quelle influence À oéguare exercera- t-elle à votre avis sur le goût des Orchidées et v0S sur la composition des Nr er d ? Fig. 8. — Une Exposition de Cattleya Trianae à Bruxelles (voir page 28). bium mr ar HE Aerides suavissimum et ns Marshallia os serres son bell installées à la à bi campagne ? A la campagne, en pays très boisé, à 10 kilo- mètres du golfe de Finlande. ville ou CLIMAT : mere d moyenne de l’année . . . +. 3,7C. du mois de janvier. alias rer rés ON Ce: du mois de juillet . ...5.,:.. 17,50 Humidité en °/o l’année : s Giel serein, 39 j par ran; ciel nua geux, 174 jours; iel couvert, 152 émis nn 156 jours. Hauteur des dépôts aquat ° Appliquez-vous les principes de culture oique dans « Les Orchidées exotiques et lèur culture en Europe » ou re ce journal et com- ment vous en gr -VOUS P e qui concerne les soins de cul- Catisston es plantes sont tenues humides au repos, et une éoise moitié très mouïillées en hiver Je Fe Lis d'opinion fixée sur ce sujet, aya vu de beaux hybrides, excepté quelques Cypépédiorn et le Calanthe Veitchi, qui t des gains PRE pour la floriculture. Mais les croisement s genres re e 1bl eue famille d'u Jamais, à de l'éloignement de ma Penee de pe Pétersbourg. 4° Quel est, selon vous, le meilleur système Shesies ? Souhaitez-vous quelque innovation ou quelque réforme : Les Re actuelles nya bien à pro-. pager le goût s le public pour les plantes. Mais le bte de Dana beaucoup à voir des expositions spéciales ou seraient démon- (1) Nous publierons ultérieurement une étude très inté- ressante sur les engrais que nous communique M. Markélof, (Ré».) 28 LA SEMAINE HORTICOLE trés et expliqués en détail les menus progrès du métier, et où chacun ee ven exposer la méthode qui le conduisit au succ J. MaRkÉLor. NOUVEAUTÉS Cypripedium Drome sn var. viride. La Lindenia vient r le portrait de cette ont la moitié supérieure vert sombre, la moitié inférieure jaune verdâtre clair, ainsi que la pointe, et la ligne médiane brune. Le pavillon très large porte à la partie centrale, jusqu’à la moitié de sa hauteur, une large tache jaune clair, et est ligné de vert foncé. Cypripedium Ga var. Moorte- Loris tense. Autre variété super Si à MA et très coloré, qui vient de fleurir à l'étabhsteient de Moortebeek. “Elle sera pes nt figurée dans la Li . grandi- orum. Variété supérieure au point ‘de vue de la grandeur des fleurs et de l'éclat du coloris, qui vient de ex à Moortebeek et d’être figurée dans la Linden L'O. mel spas une ravissante petite espèce e rare dan dont la oubiete ne remon qu 88. rappelle un peu l'O. Schillerianum, et l'O. scep- ea dont il a la grâce avec un coloris plus ” Cattleya labiata, variétés nouvelles. La Lin- re première manche du match franco-belge des Pere. Mo benoit, albo-marginata, Lu- cienne, Mélusine et Flamboyante . Elles mérite- raient toutes une description détaillée, mais nous préféro ns renvoyer nos lecteurs à la _ planche les mérites de ces fleurs merveilleu Mormodes badium Rolfe. Nouvelle espèce récemment introduite du Pérou; ses fleurs sont d’un coloris cramoisi pourpré brillant. L’hono- rable Walter Rothschild, qui est possesseur du type, a exposé à Londres une variété nommée luteum qui a les fleurs jaune vif, et qui a reçu un certificat de mérite. _ PETITES NOTES Orchidées botaniques. — Ce qu’on appelle une Orc hidée botanique | n'est assez souven récier | considérant la photogravure, publiée tout récem- ment par le Gardeners” Chronicle, d'un superbe spécimen de Cirrhopetalum Medusae appartenant Lawren certes l'effet produit n’est pas seulement curieux, il est charmant. uve en: Exposition de Cattleya Trianae à Bruxelles (fig. 8). — Cette exposition annoncée dans notre premier numéro a été très réussi. Une cinquantaine de variétés d'élite appartenant à une section nouvelle, avec le labelle très grand et très coloré et les pétales très larges, ont été très admi- rées par de nombreux visiteurs. Notre instantané, n’en est, hélas, qu’un souvenir ! Comment repro- duire les brillants coloris de ces triomphales Les principales de ces variétés ont été nommées et décrites; elles seront publiées prochainement dans ce journal. Comité des Orchidées de la Soctété Na- hionale d’ Horticulture de France a renouvelé son bureau pour l’année 1897. orges Mantin, président pour 1896, ne se représentait pas, étant musicaux . O. Doin; vice- ne sidént, M. Cahuzac; 2° vice- président, M. tet; secrétaire, M. Page fils; vice- secrétaire, M. Li- breck. M. Geor rges Truffaut a été nommé conser- vateur des collectio la réunion L 28 janvier, les Orchidées n'étaient pas très nombreuses; la gelée qui sévis- sait depuis deux s avait très probablement empêché plusieurs orchidophiles rer leurs plantes. Voici l’énumération des appo Cypripedium X Nilsom var., hybride du C. insigne Maulei et du C. Dont ‘Hate assez large, an Cyprien k ones excellens. Rappelle assez le X villon maculé comme dans le ea mais pires plutôt la forme allongée du C. X mitens; pétales et sabot plus oncés. C. x Lathamianum; C. D un peu maigre et de coloris Cattleya Trianae he en belle touffe. Sépales et pétales blancs: labelle blanc avec le lobe antérieur nuancé de rose très pâle; C. Per- civaliana elia a ceps Dawsoni, très élégant. Pleurothallis stlligera, à _ fleurs jaune ver- dâtre clair en grappe dre Saccolabium illustre; Lohs glauca. auront obtenu une prime Certificat de mérite. Ces reproductions serviront à former un Livre d’or du Comité des Orchidées. Elles .Pourront constituer un recueil de références très utiles. “n j à de re classe ou un AVIS IMPORTANT. -_ La Semarne Hor- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. VARIA LES COMMANDEMENTS DE St FIACRE, PATRON DES JARDINIERS Fanvier. Tous les matins visiteras on jardin attentivement. Février. Guerre aux insectes tu feras, ous animaux mêmement (1). Mars. Une fois l'an fumeras Et laboureras fréquemment. Avril. Tous les outils entretiendras Pour travailler habilement. Mai. De chaque allée arrachera L’herbe qui croît FN À Juin. Pendant le jour ne flâneras, Pour gagner ton pain dignement. Fuillet. de the et fleurs arroseras, E s chaud très abondamment, Août: ailes ma: Lis e-prépareras, Un bouquet fait aitiement. Septembre. Les meilleurs fruits conserveras ur ton maître fidèlement, Octobre. De toutes graines garderas, r semer annuellement. Novembre. are les nuits reposeras, ne gêle trop fortement. Décembre. _. emploi jamaïis ne seras, aisant le tout parfaitement. CROYANCES POPULAIRES HORTICOLES teEHe vient de me prouver fièrement mon incompétence en me montrant plusieurs livres de jardinage bel et bien imprimés. L'amat question y a m marqué d’une croix bleue toutes les annotations en ajoutant, bien convaincu : « Lisez cette fois ces secrets qui Er écrits par des auteurs sérieux et instruits, et rt en votre pro oyons si nos lecteu en faire, . profit! le tout min pas le sens commu tt en par ces quelques secrets que j'ai dénichés rat ces fameux livres : 1** Secret : Si une main bien adroite écussonne un œil de rosier sur un pommier, cet arbre, à la fin de fructidor ou au commencement de vendé- miaire, portera à la fois des roses printanières et des po lib. 3, cap. 10). uel beau rêve! vo sur le houx ou Lars VOUS aurez des roses vertes. » Ce brave Albert-le-Grand conseille là, car il venait de lui, celui-là, une besogne impossible à ON io Etat (1) Hormis aux insectes utiles et aux petits oiseaux, sent ain milieu certain amateur d’horticulture, me voyant a sons- suite, — ces soi disant « secrets » n’ont mmes en automne (Porta, Arcan, Nata, - — Là SAMEDI, 6 FÉVRIER 1897 réaliser puisque la greffe du rosier ne prend pas plus sur un oranger ou sur un houx que sur un pommier, et encore n’obtiendrait-il par là que des roses vertes, une couleur insignifiante. Disons toutefois que la variété existe dans le domaine horticole et qu ‘elle se reproduit par le moyen tout naturel, c’est-à-dire par la greffe de ce rosier sur le rosier sauvage ou églantier $ 3° secret : « Pour avoir des roses noires on prend les fruits qui croissent sur les aulnes. Lorsqu'ils sont bien secs on les réduit en poudre que l’on mêle avec du fumier de mouton, une petite pointe de vinaigre et un peu de sel, Cette matière doit être déposée sur les racines du rosier. » Voilà donc le moyen pour avoir des roses noires, qui est bien simple; relisez-le, c’est une véritable salade à sauce piquante ; il n'y manque que l’ail et le poivre. 4° secret : Pour avoir des roses bleues au lieu d’aulne il faut cpu les fleurs de bluets (Curiosités de la nature ais on ne dit pas que pour obtenir pareille curiosité de la nature il faut mettre du vinaigre ou non. C’est à e ssayer. : Si on écussonne, sur un amandier, assuré d’avoir de très belles roses, souvent dans le temps que la terre est encore je de neige et de frimas (Curiosités de la natu Voilà un moyen ingénieux de battre de la monnaie : que les spéculateurs s’y mettent donc : ils ont là le secret de fournir à nos grandes villes des belles roses même en plein hiver. encore un malin en décroché les 300,000 francs promis par le gou- vernement. USTAVE MiCHIELs. n voyage collectif à l'Exposition Inter- u à laquelle amateurs et horticulteurs seraient ce rs a + part. Elle pourrait être organis ar té permanent de la Chambre syndicale TS Pc belges, qui s’est constitué en sous- commission belge pour l'Expositi É de am de eh et qui nous semble hatieliertient désigné à cet effet. coup d’ horticulteurs entreprendraient qu'ils hésiteraient à partir seuls. Le voyage tif offrirait beaucoup d'intérêt et irécsterats de multiples avantages ‘en pensent les membres de la Chambre syndicale et nos lecteurs ? CH. DE B. rs J AD SUBURISLE Encore un progrès à signaler dans la série des variétés à feuilles panachées. Pelargonium Me Salleron, avec son feuillage bordé de blanc et formant une boule compacte sur le sol, est fréquemment utilisé dans les jardins comme bor- dure de parterres ou massifs. La variété Couronne d'argent, nouveauté mise au commerce par MM. Rivoire, père et fils, horticulteurs-grainiers à Lyon, estun perfectionnement du Pelargonium Mne Salleron, dont il est issu, Sa végétation est la même ; il forme, lui aussi, une boule compacte, mais cette boule est un peu plus volumineuse en sur fond vert gai est plus nettement accentuée et produit plus d'effet. La Barbarossa. Son Altes été reçues par M tant, à Anvers, se royale et sa suite ont M. le comte d’Alvensleben, Envoyé extraordi: naire et ministre plénipotentiaire d'Allemagne, pr MAS du personnel de la légation impériale, s'était rendu également à Anvers pour accom- pagner l'hôte princier dans sa visite. Celle-ci a été longue, minutieuse, intéressante. Les cabines, les salons et les fumoirs sont décorés de panneaux en porcelaine représentant l’histoire de la vieille Allemagne et du fondateur d Èm pereur à la Barbe R $ motifs PER RCUTR : la vie de famille, les tournois, es ménestrels. le portrait de Barbarossa domine le rend salon. Voilà le cadre dans lequel, avec une somptuo- sité et une recherche d'art qu’on ne saurait trop louer, M. d e Bary avait fait dresser les tables du déjeûner offert à ses hôtes de distinction. de Î ni @; ic Fig. 9. — Pelargonium Couronne d'argent. figure ci-contre donne une idée exacte du port, de la panachure et de la dimension de la feuille. On peut prédire que le Pelargomum Couronne d'argent sera accueilli avec une grande faveur dans tous les jardins. Il présente sur d’autres lantes l'avantage de ne devoir jamais étre soumis au pincement. Ém. R. LES FLEURS AUX FÊTES S. A. KR. le prince Albert de Belgique accom- agné du comte de Grunne, son officier d’ordon- nance, de MM. les ministres baron Lambermont, écem steamer nouveau du Nordtéicher Lisp, le Nous passerons sous silence l’admirable coup d'œil qu'offrait la salle nous attarder quelque peu à qui relevait ou soulignait les mille et un détails de la splendide mise en scène. e Bary avait tenu expressément à ce que des profusions de délicieuses fleurs charmassent les convives par leurs couleurs bariolées, leur fraicheur et leur parfum printaniers. L’ honorable amphitryon a été servi à souhait. a deux longues tables et huit petites sont garnies de corbeilles de fleurs dont la er donnait bien la mesure de la distance qui nous sépare de l’époque évoquée par les panneaux s bécorat ifs. n face de son Altesse royale, une ravissante core lle de forme très allongée, était garnie d'Odontoglossum crispum, Cymbidium Lowi, 30 LA SEMAINE HORTICOLE Cattleya labiata et Coelogyne gisinte entre mêlés de roses Kaïserin et Cat e. Mermet, un rose carné très tendre, le dé se Libre nt, gracieux et léger, sur un fouillis de fraîche ver- d d’œillets, dont cadrait à merveille avec le blanc d'ivoire des clochettes du « Lis des vallées ; » les charmantes eurs mélaient Jens délicieux parfum pour em- baumer l'air du es huit RS Le étaient garnies chacune d’une ravissante corbeille d’œillets d'une même nuance, rose pâle ou rouge cuivré; se profilant sur la jolie verdure de fougères, ces fleurs pro- dr à le plus riant effet e piano, un simulacre d’enrochement en Near fait en’écorce de liège, est garni de fleurs; une jolie tige florale d'Odontoglossum crispum semble flotter au haut du rocher, tandis Fig. 10. — Pois serpette à très longue cosse. sa des sr et animent le paysage de leurs superbes couleurs. Les fleurs sont entremélées de feuillages d'Anidietà et de fougères. Ces quinze corbeilles de fleurs, dans cette salle il ; prouvaient une fois de tite, quelle place i importante la fur occupe dans le luxe des ameublements et dans la réussite d'une ornementation de fête … Ajoutons que sur Pres deux tables d'honneur, Med eai0 C ourai en serpentant autour des pièces d’arge nteri des candélabres; cette verdure fait sa figure. Les corbeilles du fumoir sont formées, les unes de lilas blanc, de roses et d'’œillets, les autres de ces mêmes fleurs et de mimosa, le tout arrangé avec un goût sûr et un talent auquel il nous faut rendre hommage. La garniture florale des salons du « Barba- Tossa» (N orddeuischer Lloyd) était l'œuvre de M. Georges Peeters, de la maison Mr: V'° Peeters, d'Anvers. CH. DE BosscHERE. ‘ sera probable ils frappent contre les FRUITS ET LÉGUMES POIS SERPETTE A TRÈS LONGUE COSSE (fig. 10) Les pois peuvent être groupés, au point de vue de la culture, en variétés à rames élevées, variétés à demi rames, variétés demi-naines et variétés naines. Le pois serpette a besoin de demi rames, il peut être considéré comme étant de troisième saison. On l’appelle encore Pois d’ Auvergne. Le type est rustique et a de longues cosses renfer- mant une dizaine de grains. Les tiges atteignent 1M40. Le Pois serpette à à très longues cosses, gain de M. L. Lille,à Lyon, est une sérieuse améliora- tion du Pors serpette; il est remarquable par la longueur de ses cosses, le nombre des grains allant jusqu'à douze et la finesse de ceux-ci. On le recommande pour les grands potagers, les fermes et les pensionnats. Cependant il sera éga- lement précieux pour le jardin de l’amateur. Il ment l'équivalent du pois Laxton’s nn qui, lui aussi, est également un Pois LA d'Auvergne perfectionné. Ém. KR. CONSEILS UTILES Destruction des hannetons. — On a lu autrefois dans les journaux le procédé suivant : e matin, j'enfouis de 5 à 6 doubles décalitres de ces dangereux coléoptères. Voici ma recette; on me saura gré, j'en suis sûr, de l'avoir Fe propagée : au crépuscule, je place au milieu de intérieures sont enduites de goudron liquide. Au fond de ce tonneau, je place une veilleuse allumée, et voilà tout. Les insectes de toutes espèces, attirés par la lumière, se préci- pitent sur la veilleuse. mr bourdonnant autour, is du tonneau : pattes mn ailes ser tachées de Sci et les hannetons mbent au fond La tonneau ; le lendemain je pire mes ns Victi « L'on peut détruite tous les hannetons d’une contrée, avec 60 centimes de goudron, et l’on ne perd point sa journée à faire une chasse beau- coup moins fructueuse. » IGNOTUS. Le temps à Gand du 24 au 30 Janvier 1897 Température (1}} # = de d 5 un Sert | es joe |‘ = Ë £ È £ 2 2 El £ £ 8 a 2 Æ es. A Dimanche! 759.1! 2.1 |—6.5| 68 ET Lundi |753.4| 0.1 |—6.9| 97 | S O | 0.2 Mardi. |755.3| 4.5 |—5.0| 77 | SO o Mercredi |759.2| 3.0 |—5.1| 83 | S O | 0.6 Jeudi |763.0| 4.9 |—5.0| 86 O (0) Vendredi | 760.4! 5.1 |—4.9| go. O 0:3 Samedi |752.0| 4.1 |—4,5| 98 | S E | r.8 (1) Les thermomètres ne sont pas abrités. FRANCE Les informations, annonces d’expositions, communiqués divers, etc., concernant la France, doivent être adressés à M. 'TOURRET: GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). Ë 24 ans, non-marié, connais- Très bon Jardinier, sant parfaitement la culture es Orchidées, Plantes de serre et toutes les autres branches du jardinage, fleurs, légumes et arbres, de- mande place. — Bonnes recommandation S’adresser au Bureau du Journal. P. DÜURIE, rue du Noyer, ue R FABRIQUE DE POTERI SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX és ORCHIDÉES! î es, Soucoup etc. PRIX SUR DORE R ES DE | 1 CONSERVEZ VOS SERRES ’ 1 same PEINTURE ANTI-CORROSIVE ET HYDROFUGE- | dite ANTI-CORROSION Durant pe fois aussi longtemps que toute peinture à la : » ruse el revenant MEILLEUR MARCHÉ ‘4 SPÉCIALITÉ POUR SERRES, CHASSIS, CLAIES, ETC. 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FÉVRIER 1897. L'ILLUSTRATION HORTICOLE | Rénacreur en Cuer RÉDACTEURS : PRINCIPAUX COLLABORATEU MM. J. Linden, de Lansberge, W Ch. Van Wambeke, A. Van Imsch. À. Varjenewsky V. Le F. nn 6. Truffaut, H. Corr an " Meulena F.d D. Massange de Louvrex, A. van ‘den Heede, A. Wincgz, Dr Muller, L. Gentil C. Po ardy, W. Pftzer, Buysman, am agé Foussat Michiels, Ed. Michicls, E. Rivois, etc PROPRIÉTAIRE SOMMAIRE DU NUMÉRO 3 LUCIEN LINDEN arocqué, Comte ” Nr 4 on E. Roman, oot, E A. d Pages À nos “ar LS + AR F2 Chron 33 L'art SG jar ardins. 35 Les plantes en serres : Les s bruyères et leur culture 35 Le Journal des Orchi e Culture des Calan dc 38 Les Saccolabium re ‘culture LR et 38 Le Zygo opetalum intermedium EG Er AE 38 Notre q E Ë : 38 Nou és ' 39 us var FR " 39 Meeting am 7 7 fév fé 1807. . 40 Sous see do. a * , ” 40 Les a urs chez eux. . ; 40 : . ù è 4I Le Jerdic euriste : Les Physa AI Variétés PE ‘de Begonia Te) mer Exposition internationale d’ Horticulture à Ham- bourg, mai-octobre 1897. #5 "+ 42 Fig. M Une entrée de serre chez M. A. Varjenevsky. 34 » 17 are dans le jardin _—_—. de Saint-Pierre sie €) 7 > 13.Lesa chez eux. — M. A. Varjenevsky 39 > I4. Péyrabs ns AI #15. Begonia hr hybride erecta cristata + 42 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LE JOURNAL DES ORCHIDÉES ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER IX DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE RANGER 117, Rue Beczrarp — BRUXELLES. Le DA a ru Se Mo . ce rois mois. .. 4 » Trois mois ., 65 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Fouwrnal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners’ Chromicle, The Garden, The Gardeners Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le nes imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les sam LA SEMAINE ob E embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. LA SE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d'être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. B= Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. ‘LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles pti LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS CA SEMAINE HORTICOLE > Ef = La meilleure et la plus large publicité 8%} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture PC PE + Nous portons à la- connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. 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SAMEDI, 13 FÉVRIER 1897 33 Samedi, 13 Février 1897 À nos Lecteurs | Le Gardeners’ Mere le premier journal d’horticulture du monde, salue EE es la naissance de La ni Hortico « Il est de notre agréable do * parlant par « métaphore, dit-il, de lever notre chapeau et de « tendre la main, en un salut amical, à la nou- « velle entreprise horticulturale. ucien « Linden, dont l’énergie semble inépuisable, a < lancé son nouveau journal en langue française. « ÎLest ut sur le plan des journaux horticoles « anglais, e eux, embrasse toutes Les « branches Fs A 25 Le contenu du pre- < inter numéro, toujours le plus difficile, est très « varié. Le Journal des Orchidées avec toute son « activité, et rs Horticole sont en- « globés dans La Semaine. Nous souhaitons « notre confrère tout le succès que cette entreprise « mérite. » Nous remercions le Gardeners’ Chronicle de ses sympathiques appréciations et ne demandons qu'une chose, c'est que ses excellents souhaits nous portent assez de bonheur pour ne pas rendre trop présomptueuse notre prétention de l’avoir pris pour modèle. Le Gardeners’ Chronicle est un monument horticole historique. Il nous a toujours inspiré la plus respectueuse admiration. Un pays est honoré de posséder une pareille publication, et nous considérons que, pour nous, ie plus grand hon- neur qui puisse nous arriver, ce serait de doter le nôtre d’un journal aussi admirablement com- & ris. Nous demandons à nos abonnés un crédit de rester trop inférieur à sommes im Comme le dit très bien le Gardeners’ Chro- nicle, le premier numéro est très difficile à com- la tâche que nous nous raissent pas trop longs aux abonnés de La Semaine Horticole. Déjà de très nombreux témoignages de satis- faction nous sont arrivés. À ces amis de la Première ai nous adressons nos plus vifs re- merciments. LuciEN LiINDEN. pratiq CHRONIQUE Syndicat des horticulteurs de France. — ociété nationale d’horticulture de Paris, a été élu président d'honneur. Ont été . Delavier; secrétaire- la suppression des mesures vexatoires entravant l'entrée des plantes en Algérie et à l'agrandissement des Halles cen- trales à Paris. tations agricoles à l'étranger. — Nous voyons dans la Revue Horticole du 1° février que la station agricole de l’État de New-York à Geneva ne s'occupe pas seulement d'agriculture. L'an dernier on 3 a expérimenté 170 variétés de fraises. Ces expériences sont dirigées par M. Wendell Paddock. Les SR les plus recommandables de 1896 sont : Bissel, Earlist, Enormous, Tubbs et William Belt. Les variétés a COR pendant les deux dernières années ui sont signalées plus spécialement sont Boston Marshall, Marston et Tennessee. [ee] + .. M. J. Lloyd, le savant auteur de la Flore de l'ouest de la France, mort le ro mai 1806, a légué son herbier et sa bibliothèque à la ville d'Angers. Il a laissé une rente annuelle de deux mille francs pour l'entretien de ces collections et trois mille francs pour le traitem Celui-ci sera désigné une liste de trois de cprre __ par la Société botanique de Franc . Verlot. — La Revue Horticole du 1er févridr annonce le décès de M. Bernard Verlot, * à l'École nationale d’horticulture de Versailles. Il était en même temps chef des cul- tures expérimentales de la maison Vilmorin- Andrieux et Cie. Il collaborait fréquemment au qe précité et avait publié un guide du bota- niste herborisant, livre populaire et très estimé. M. Vert be mort le 24 janvier dernier dans sa 6ie an Un guide dans l’horticulture générale. La Cu édition du Traité d'horticulture eorges Bellair, jardinier chef des es D aionate de Versailles (1), vient de paraître. Cet ouvrage, œuvre d’un praticien des plus com- pétents, comprend à la fois la culture maraîchère, de plein air et forcée, l’arboriculture fruitière et l’arboriculture d'ornement, la floriculture de plein air et de serre, les divers procédés de multiplica- tion des végétaux, ainsi que les maladies des plantes et les animaux nuisibles, avec un me- mento des travaux mensuels. Ce livre a obtenu #e la part de la Société nationale d’ A lture de France un prix Joubert de l'Hyberderie. Le 74° meeting de « L’Orchidéenne » aura lieu dimanche, 14 février, dans le pavillon central L'HORTICULTURE INTE RNATIONALE et sera visible de 2 à 5 heures et lundi toute la journée, (1) Un volume in-120, de 1282 pages, avec 308 fi Sn le texte. Octave Doin, place de l’Odéon, Paris, rés : 8 francs Expositions. — Une M pa d'horticulture aura lieu cette année à Bordeaux en même temps que le concours régional agricole. — La Société d’ 6 Pl ru et d'histoire natu- relle de T Hérault gare une exposition de s et de fruits de saison, qui ‘se tiendra à Montpellier du 5 au 9 novembre. Pour les renseignements, s'adresser à M. Aubouy, secrétaire général de la Société, 12, rue de la Gendarmerie, à Montpellier. Au demande des plants de vignes améri- es. — Le syndicat agricole et, viticole de ambi. par Joigny (Yonne), prie les pépinié- ristes, producteurs de vignes américaines, qui cérrnient fournir des plants greffés et racinés outures de ces vignes, de vouloir bien a garantie S'adresser à M. Butoene. rs A syndicat, Au Muséum. — Le cyclone du 26 juillet der- nier, qui dévasta les allées du Jardin des plantes, fit aussi dans les galeries desidégâts importants. Le musée de minéralogie fut particulièrement éprouvé ; par le toit vitré que creva LAYA RE l’eau entra à flots, défonçant les vitrines, noyant les échantillons; quantité de sulfätes f Lotus d’autres sels se boursouflèrent dans leurs gangues et gs être retirés du m baudy, qui boss vivement à la conservation des richesses minéralogiques du Muséum, vient de faire don à cet pra d'une somme importante qui, selon son désir, sera employée à compléter les collections nécinées Ja ee en Écosse. — Le 1° décembre dern M. Robertson Monro g Con: un des vétérans de l'horticulture, a donné à Édité devant la Société d’horticul- ture d'Écosse, une intéressante conférence sur l’histoire de l'horticulture dans cette région. Il a rappelé la formation en 1809 de la Société royale calédonienne d’horticulture; il a dit comment alors des Le tels so a ep Jeffery, Brown, Hooker, contiritent les . C. Loud quelles le savoir de la science allaient de pair avec la pratique. Il a d’Andre Dr Fe Bee et de l'apparition ‘du Gardeners’ Chr nicle, des mérites du Dr Hogg c trente ans, un bouquet desix Face LS rl tre. coûtait une demi couronne et devait satisfaire la . plus jee Ale de l’Athènes moderne. Il y a un siècle, on pre és leurs en quart d Ecosse. er. es Giroflées et des Perce-neige au printemps, un petit sa as Ponanelre as 34 LA SEMAINE HORTICOLE potées de Fuchsia et de Musc, décoraient le marché d'Edimbourg et aujourd’hui ies Narcisses, les Œillets, les Gardénia, les Calla, les Roses t affaires d’or et les progrès de l’horticulture et du jardinage ne sont pas près de s'arrêter. La fabrication de l’essence de roses a pris un grand développement en Bulgarie. La ville de Kasanlyk en est toujours le centre. Actuéllement on se livre à la culture des rosiers dans cent cinquante villages du district qui for- mait re la partie nord de la Roumélie méridionale. La Bulgarie produit, dans les bonnes années, 3000 kilogrammes d'essence de roses, et 1600 ou 1700 kilogrammes dans les années m ya vingt ans, le Kasanlyk écieniaite seulement 200 à 300 kilogrammes. En 1866, la récolte était élevée à 3000 kilogrammes. | L'importance du rendement, et surtout la qu’il fallait en tenter la transplantation. Et, comme les chariots actuels sont insuffisants pour des arbres de cette dimension, la ville de Paris va faire construire, pour cette opération, un chariot monstr e qui ne coûtera pas moins de 8,000 francs. En cet équipage spécial, quarante ou cinquante vers le bois r retrouver, _ si la transplantation ne les tue pas, étant donné leur âge. Dictionnaire d’ ce À an illustré, hr . Bois (1), — 8me livraison de ce très utile em ps rs de paraître. Cet de se recom x amateurs et aux professionnels par le sens fratique qui s'y révèle; l’auteur, M. D. Bois, assistant de la chaire de culture au Muséum d'histoire naturelle de Paris et secré- taire rédacteur de la Société Nationale d'Hor- mbre nts et de praticiens renommés. Leur Fttelligente collaboration pro- Fig. 11. — Une entrée de serre chez M. A. Varjenevsky (voir page 40). concurrence des distillateurs Ni qui sont allés porter cette industrie dans l’Asie-Mineure, ont dét terminé, en 1889, une itieë des prix de 12 °/o Nous lisons dans un roman français : Ce n’était pas une femme, mais un bouquet vivénts un inimaginable bouquet. « Une centaine d’œillets durisiense sa taille et descendaient autour d’elle,en cascades, jusqu’à ses pieds. Autour des bras nus et des épaules courait une guirlande emmélée de myosotis et de muguet, tandis que trois orchidées féeriques caressaient la chair pâle de sa gorge des nuances de roses et rouges de ces fleurs surnaturelles. » Replantations à Paris. — Les superbes arbres situés sur l’ancien cnpiadetst du Jardin saire général de l'Exposition vient de décider duit un très heureux résultat; aussi recomman- dons-nous le Dictionnaire r orticulture illustré à l'attention de nos lecteur Jardins dans les gares. La Revue de Horticulture belge et étrangère demande que l'État belge imite l'exemple de la Midland Rail- way Company, qui vient de distribuer 200 livres sterling (5000 francs) comme prix, entre les chefs de gare ayant les jardins les mieux entretenus. Au dernier concours de 1896, deux cents concur- rents étaient inscrits. Nous trouvons, comme notre consœur gan- toise, l’idée excellente et la recommandons chau- ement, non seulement à l’État belge, mais à toutes les Compagnies du monde entier (1) Paris, librairi 52, rue des Ecoles. Sciences naturelles, Paul Klincksiek, ardin botanique de Gand. — La question du transfert de ce jardin a repris une marche imprévue. Les Commissions réunies vendredi dernier se sont ralliées au choix fait par la Com- jardin M. Égénienr Wolters, au quartier de l'Heïr: s la maison de cam: tions à éleve r. Le coût total sera donc de 225,000 fr. ; l'Etat interviendrait pour 75,000 fr. Ce choix n'est pas accueilli avec faveur par la population gantoise. Nouvelles gantoises. — L'Assemblée géné: rale de la Chambre syndicale des horticulteurs a eu lieu au Casino de Gand, le dimanche 7 février, à 11 1/2 h. du matin, après le meeting floral qui a été l’un des plus brillants qu’on ait eu l’occasion de voir et où les apports d'Orchidées, entr'autres six superbes Cypripedium, exposés par M. Jules entendu un intéressant rapport de M. Pynaert sur la situation de l’horticulture. 150 membres environ étaient réunis à l'Hôtel de la Poste, pour fêter en un banquet, l’estimé président M. Octave Bruneel, l’aimable vice-président M. Pynaert, MM. H. Van Hulk, Anatole De Cock, Ch. De Bosschere, Joseph De Coster, Jean De Kneef, Ad. De Meyer, Constant Kerkvoorde, Émile Maertens-Beys et Joseph Vervaene, membres-effectifs ou honoraires de 2 Chambre syndicale, ayant obtenu, en 1896, distinctions honorifiques pour services rendu l'horticulture. AE à titre de document, banque le menu de ce Huîtres de Zélande Potage d'Artois Filet de bœuf Renaissance Jambon d’Yo 5 Financière Nr er ne nne M sd " alie r e de Dci rh al Fruits essert La fête a été animée et fort cordiale. La Chambre syndicale avait voulu saisir l’occasion de la promotion de M. Bruneel, au grade d’officier de l'Ordre de Léopold, pour lui Sn un témoignage durable de gratitude. À l’heure des toasts, quand le président d'honneur, M. “Yan e auteur, l’éminent artiste Léon Herbo. L. LiNoEN et Em. RopiGas. Plusieurs abonnés nous demandent de donner une ii différente aux feuilles de texte et à celles réservées aux annonces. Nous leur mb sr à partir de ce numéro : les es d'annonces seront, à l'avenir, titine >: en chifres Yomains. AVIS IMPORTANT. -_ La SEMAINE HOR- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous lesw samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui constar teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. Ë î ÿ 4 1 à L | 1 à + 4 ia L'ART DES JARDINS e rêve caressé par les travailleurs, c "est de vue sur le ciel bleu nque des grands e goût du jardinage s'étend chaque dimanche, jouir des agréments que pro SET avec ses pelouses, ses pe _ ses fleurs; es, à la c nalière accomplie. Ce qui est de règle, à Londres notamment, tend à devenir une habitude chez s. RE d'un autre côté, combien l’hor- a progressé, combien les introductions et les pe à de plantes nouvelles ont contri- i è donné à jamais ces fantaisies et ces excentricités qui nous paraissent des produits d’un autre âge. Il nous semble que nous n ’en sommes plus au temps où un écrivain sérieux disait que pour tracer un jardin il suffisait d’enivrer son jardi- nier et de suivre sa trace avec des piquets. Cepen- 0 que le jardinier n'ait été remplacé par un bambin à la chasse aux papillons Mais ce sont là des exceptions qui deviendront de plus en plus rares. Le tracé des jardins est un jo ur en jour plus d’adeptes, observateur judicieux, homm e goût et ee seur de plantes, concevra des créations de dins répondant aux exigences d’ une thés qui a ses règles ve ses REP RUE qu'on ne trans- gresse pas impuné S'il est facile de Re le goût chez des personnes qui en ont déjà, il est difficile d'en donner à celles qui n’en ont pas et chez lesquelles RAS du cerveau est telle qu ’elles sont inaptes à la compréhension des principes d’esthé- n'ont pas encore compris qu’un me est autre chose que des allées, des pelouses, des arbres et ménagé forme des scènes que le ne saurait produire; que tout est subor- dons aux lois de la lumière et de la perspective ; en un mot, que l'établissement d’un jardin ou d’un parc demande des études spéciales et une somme réelle de talent. SAMEDI, 13 FÉVRIER 1897 35 C'est à l'ignorance de ces détails que nous Re ces fantaisies coûteuses ou ridicules mme e nous serait facile d'en signaler quel- Re Pour AT le grand art, c'est de boulever- ser tout ce qui existe, c'est d'élever des mon- tagnes et de creuser des vallons dans un terrain plat; de représenter dans un petit espace, à l'in- star des Japonais, un grand parc avec ses rochers, ses ponts, sa rivière, son lac! Quand il s'agit d'établir son jardin, le bour- geois, nous disait un jour un architecte de talent, a toujours trois préoccupations principales. La première c’est d'être caché de la rue : voir tout et n'être vu de personne, c’est là toute sa vie; la seconde, c’est la construction du rocher, et la troisième, Em: al de la boule de verre. Ne lui demandez pas autre chose; n’essayez pas de lutter, c'est du temps erdu. Le rocher rêvé est ent un tas de pierres de formes bizarres, perforées AE des éponges, accolées les unes aux autres, oY- ste referens, aux parois desquelles on Pre avec n des petits morceaux de verre coloré ou de er ce, des coquillages ou des écailles d’huîtres. Il dissimule un baquet rempli laborieusement par que, à de sors ie le a paysagiste. Ventrue, étincelante au soleil, elle déforme, défigure, enlaidit tout ce qui l’ approche. Il y a des règles à observer dans le tracé d'un petit jardin. La première est de faire simple. Que chepeher t-on? De l'ombre, de la verdure et des fleurs donc une ou deux pelouses, suivant l'étendue rl terrain, le moins possible d’allées qu'on dissi- mulera par le vallonnement, quelques arbres ap- propriés au sol et au climat, des arbustes choisis de telle sorte qu’on ait des fleurs et des feuillages colorés pendant toute la saison et un peu de verdure en hiver, enfin quelques fleurs réunies en corbeilles ou Éper en groupes, et voilà le jardin de vi Le.cas édit, on Ésgbtar un emplacement s de sable pour les enfants, our S'y in- staller % dans la fraîcheur embaumée, lire le journal ou le dernier roman paru Si la “propriété est plus grande : si au lieu de quelques centaines de mètres, vous en disposez de quelques pre qu ‘une ‘allée de ue assez large, bien ombragée, encadre rie jardin; quelques allées secondair res de armo fleurs au centre des vallonnements, les a EE porte qui divisent le jardin en plusieurs parti ten diminuent la grandeur et la perspective Tout cela 5 se conçoit aisément, mais ne s'exé- cute pas a même facilité. On peut bien étudier Fr règles, discourir sur le plus ou moins fondé de certaines critiques, mais on ne s’im- provise pas architecte-paysagiste comme on se fait jardinier. Et, c’est parce qu'on ne se rend pas bien compte de cette vérité qu ’on abime encore tant de jardins. Combien n'y a-t-il pas de simples garçons- jardiniers sans autre instruc- tion que celle reçue à l’école primaire, qui nettoient fort bien les corbeilles-parterres, dé- coupent proprement le bord des gazons, ratissent minutieusement les allées, de bons ouvriers, enfin, qui, du jour au lendemain, s'établissent n'en pas croire ses yeux et pourtant, cela se voit tous les j jours. Pour être un bon architecte-paysagiste, il faut des dispositions spéciales, une instruction déve- loppée, une connaissance sérieuse ur plantes, un sentiment artistique déve 1oPpé; ‘faut avoir vu et beaucoup reten L'art et la science de l'architecte RER sont Fi ‘différents de ceux des architectes-con- tempérament que le second ne d éce sairement posséder. Ce me rgu prennent bien rarement même, ne saur. evoir un bon plan de jardin, quoique la se Fe architectes se l’imaginent, un peu naïvement, il faut bien le reconnaitre. c, pour avoir un beau jardin, fût-il grand L reproduira des vues de jardins modèles, afin de mettre sous les yeux de ses mt non pas des modèles, mais des sp sain élevé, que nous louons ti nos Dali et qui contribueront à relever le goût des possesseurs _de jardins G. Rivors. LES PLANTES EN SERRES Le moment est favorable pour parler des Bruyères. Ces charmantes petites plantes sont un des principaux attraits de la saison, et forment avec les AE és la plus grande partie des éta- es. Leur feuillage fin, RE de gracieuses fleurs de coloris délicat, tantôt glo- buleuses, tantôt en forme de tube plus ou moins allongé, SE arr Jess et disposées en grappes ou 2e re Les p s qu’on Psibne sous le nom de Bruyère pee surtout à deux genres : les Erica et les Epacris; ces derniers toutefois ne sont pas de vraies Bruyères. Les Erica Sr HT un très grand nombre d'espèces et de v France, mais elles sont moins brillantes cultivées. Parmi celles qui contribuent le ROIS A l’ornementation 56 ap et des jardins d’hiver, on peut ci : E. hyemalis, la ne connue peut-être, qui ee . duit de belles clochettes en longues grappes; ces clochettes ont la base rose plus ou moins vif, et. 36 LA SEMAINE HORTICOLE la partie supérieure blanche. Il existe aussi une variété entièrement blanche. Cette br son fleurit pendant l'hiver, comme l'indique s E. persoluta. Fleurs petites, globuleuses, roses ou blanches, apparaissant au printe E. melanthera. Fleurs petites, mais | extrême- ment Ep roses, avec les anthères noires; floraison en hiv E. récré Fleurs en clochettes, d’un beau rose pourpré, apparaissant au printempset en été. sa Fer à charmantes petites fleurs rou £ “ampanulata. Petites fleurs semi-globuleuses É. ferspious. Fleurs formant un très long tube rose chair. E. néranqare Fleurs jaunes, également très grande ré Prasshans: Belle petite fleur blanchître. 1lmoreana. Belle espèce qui fleurit à Y Éiate et en hiver. Plusieurs variétés. E. mammosa. Cette espèce, très appréciée également, possède des variétés qui fleurissent à différentes époques de l’année. E. Sindr mais produisant des fleurs un peu plus es fleurit au printe . grandi ob. Fleurs entièrement blanches, globuleuses, se produisant au printemps. E. grac ma; Fleurs globuleuses, rouge pourpré, en autom £. pyramidali Fleurs tubuleuses, rose vif. Fleurit en hiv E. oblata vemalis Fleurs violettes se pro- duisant au printemps. E. eye £. “sticl, E. profusa, E. Paxtoni, e nea, E. retorta, E. Aitoni eeropet Parmi les epèess ss il faut citer prin- cipalement : ÆE. caynea et sa variété blanche, + VAGANS, TOSe Où bhanéhs: E. vulgaris, lilas: E. mediterranéa, rose vif, fleurit en mars, avril, mai. Les s Epacris ont beaucoup d’analogies avec les Erica, mais leurs feuilles plus courtes et plus larges, rigides, sessiles et Fans, permettent de les distinguer aisément. Ils sont originaires d mn ® Las C £ et Q à © [nr *@ + [= Es 8 : © 4 ee ® ans les Erica le calice n’a que 4 divisions et 4 corolle forme 4 lobes; enfin ils ont 5 étamines, Fete que les Erica en ont 8. Les espèces d s t les suivantes : Ep, gra andiflora, à eurs carmin; E.acinthifiora, à inflorescence grappe , rappelant rer des fidathes à belles fleurs roses où blan ; E. impressa, à fleurs roses; E. palin" E. truncata, etc. CULTURE L’Établissement rm à — La cul- ture des Bruyères exige beaucoup de soins; ces plantes craignent l'excès d'humidité par dessus tout ; il ne faut pas cependant les laisser sécher ; mais leurs fines racines fibreuses sont très déli cates, et sujettes à pourrir lorsqu'elles sont trop humectées. C’est là le principal écueil de la cul- ture, La moindre négligence peut faire périr un grand nombre de plantes, surtout quand il s agit de boutures ou de jeunes plantes de moins d’un an. À cause de cette difficulté, Bruyères s’est spécialisée plus qu'aucune autre peut-être. Les amateurs qui rassemblent pour ryana, assez analogue à l'E. hyemali , la culture des leur agrément un choix de plantes dans une ou deux serres, ou même dans une partie de au habitation, peuvent comprendre des Bruyèr dans ce nombre, et obtenir de bons Fa ha pourvu qu'ils les soignent avec la régularité “voulue; un jardinier ou un horticulteur qui pos- sède un certain nombre de serres ne le pourrait pas, à moins d’avoir un personnel très nombreux; car dans des établissements moyens, qu'il s'agisse d'établissements marchands ou de serres appar- ciales ; il faut avoir deux, trois ou quatre grandes sections comprenant un certain nombre de plantes qui réclament à peu près le même traitement ; on assigne au besoin mme front beaucoup de cultures différentes. Pour bien cultiver les Bruyères au point de vue commercial il faut en quelque sorte en faire une spécialité. C'est ce qui se produit en Angleterre, m’a-t-on dit; et en France, chez M. Géutihompes horti- culteur à Vincennes. i eu l’occasion ces jours-ci de visiter l'éa édit de M. Gentilhom surpris et émerveillé de l'importance de culture spéciale, en même temps que de l'habileté avec laquelle elle est dirigée serres, du système dit hollandais, sont au nombre de vingthuit : en outre, de grands châssis, au nombre de 600 environ, abritent des. boutures et de jeunes se M. Gentilhomme cultive ainsient 0,000 0 Eri ca intermedia, qui fleurit en FE nm: Sénbioillits, qui fleurit aux mois de th et août, et une autre variété qui fleurit en do de jolies peu plantes provenant ss “houtures faites il y a un an l'E. Wilmoreana, un peu en retard à cause des pluies abondantes de 5 ste qui commence à boutonner ; l'E. Wilmoreana calyculata, cu- rieuse variété dont le calice est allongé jusqu’à recouvrir les trois quarts de la corolle, et coloré comme elle, de façon à offrir l'aspect d’une sorte de duplicature ; l'E. propendens, l'une des espèces les plus délicates, me dit M. Gentilhomme; en is les E. caffra, E. cylindrica en diverses ariétés, E. monadel ; M , E. reger- Minis: E. scabriuscula, E. ventricosa, E. equa- tiformis, E. australis E. translucens, E, tubiflora, E. sulfurea, etes diverses Bruyères dites re Cap, et la charmante petite Bruyère à grelo s minuscules d’un rou ge vif — puis de belles Azalées Deutche Perle, Me Vandersmissen, etc... etc., des Adian- tum, des Pferis tremula et autres Fougèr roses, quelques Boronia, Viburnum, rage et un gentil Chorosema au coloris éclatan M. Gen tilhomme m’ a fourni avec eoligicte souhaiter au sujet de ses cultures et des résultats qu’il obtient. Il prépare généralement ses boutures à partir 4 se font à l’automne hiver, mais les opérations se prolongent jusqu’au mois de mai. On prend pour bouturer de petits rameaux de 2 à 3 centimètres” de longueur, choisis parmi les plus tendres: on les dépouille de quelques feuilles à la base, d'une feuille de verre, et que l’on place sous ; 1 puis - on les plante dans des caisses de bois recouvertes : ô : châssis ou dans la serre. La température adoptée dans les serres à forcer est de 20°, pas beaucoup plus. Le compost est une bonne pas moins, « terre de bruyère fibreuse, mélangée de sable fin, | et comprimée assez fortement. On arrose modéré ment, car les Bruyères, comme je l’ai dit plus haut, craignent beaucoup l’excès d'humidité. Au bout d’ À out d'un mois ou un mois et demi environ, on voit apparaître à la surface du sol de fines racines blanchâtres, qui sue» que les boutures ont « ors commencer à T "= À mesure que les plantes s'établissent, on aère de plus en plus; finalement lorsqu'elles ont atteint une certaine hauteur on enlève les plaques de verre; on diminue le chauffage pour qu "elles ne s'étiolent es enfin on les repique séparément au mois de m déc sont souvent atta s par deux maladies qui en font périr un certain nombre, la foile et le mew première période, les boutures » donner de | ' | ñ 1 nier. Dans le premier cas, on arrache au fur et - “ à mesure ra es jeunes plantes atteintes. Pour éviter la se risations de bouillie bordelaise. ; maladie, on fait des pulvé- « Après le rempotage,on pince les j jeunes plantes | Le pour les faires ramifier; l’année suivante on rempote à nouveau dans des pots plus grands, et l’on obtient alors _ er Sa plantes de grandeur moyenne pour le garde un certain en qui sont rabattues à la fin de la deuxième année pour produire plantes de trois re __. des touffes bien garnies et très décorat ers le milieu ou la rh de mai, selon la saison, - l’on découvre les châssis ou l’on sort les plantes des serres; au ai nombre fleurissent en été, le coup d'œil offert art établissement à cette saison doit être | ravissant. Les Bruyères doivent rester en plein air, pour bien s aoûter, jusqu’au 15 ou 20 novembre. Comme il ex" assez souvent des gelées avant » M. Gentilhomme a imaginé un dispositif es ‘simple qui lui permet d'étendre en quelques minutes une toile protectrice au-dessus de ce vaste espace découvert, et de mettre ainsi ses plantes à l’abri toutes les fois que le temps « ; pe ne à partir de la seconde moitié d'octobre. sur adapté à une TE constitue l’une des mpe, en France ou à l’étranger, la culture des Lvuybres pratiquée sur une aussi grande échelle, G. TOURRET-GRIGNAN. . M. Gentilhomme en - des - è 13 à % ù Ë ÿ à E D | | | : Fig. 12. — Vue dans le Jardin Botanique de Saint-Pierre (Martinique) (voir page 40), CULTURE DES CALANTHE Le Calanthe à feuilles caduques est une plante précieuse à divers titres. C’est une des belle Orchidées qui fleurissent en hiver; ses longues tiges florales portent de nombreuses fleurs aux coloris variés A attrayants. Enfin sa culture n'exige aucun n particulier. Sa mise en sé in doit avoir lieu vers la fin de mars ou si co RE d'avril. Les bulbes sont soigneusement nettoyés, on coupe les pa le à quelques centimètres des pseudo-bulbes, elles serviront à fixer la plante dans le pot. On prépare dans la serre assé un lit de mousse de sur lequel on pose les bulbes, racines. On procède alors à Le compost doit être formé de 2/5 de terre de bruyère, 2/5 de terreau de fumier et de 1/5 de terre forte. Les pots doivent être d’une grandeur propor- tionnée au nombre de bulbes que l’on veut y les vieilles racines d’un prime Si les plantes n'étaient pas bien fixées, on leur mettrait un tuteur. Les Calanthe demandent beaucoup d’eau pen- dant leur végétation; on doit donc les planter un bg au dessous des bords du pot. .. Le rempotage terminé, on tient les plantes dans l'endroit le plus chaud de la serre chaude; on doit les arroser avec modération jusqu’à ce qu’elles soient bien enracinées. Il est indispen- sable de les abriter contre les rayons du soleil et de leur donner de l'air chaque fois que le temps le permet Les racines auront bientôt envahi le compost ; on pourra alors les arroser deux fois LE Re avec un engrais doux, tel que la bouse d ou le bo à mouton. tiges florales auront La ee ou vingt contes de longueur, on diminuera les arro- sages pour les cesser définitivement à à l'épanouis- fleurs. On transportera alors les inutilement en les laissant à une température qui ne leur est plus nécessaire Certains cultivateurs tiennent leurs Calanthe en végétation jusqu’à de la floraison pour conserver les feuilles aussi longtemps que dans une caisse que l’on tient au sec et à une température modérée jusqu'au moment de les remettre en végétation. A. GROWER. vache | sphagnum LA SEMAINE HORTICOLE LES SACCOLABIUM ET LEUR CULTURE L'introduction d'un grand one de belles a eu pour ré- fleurs qu’elles produisent. - bables pour lesquelles les amateurs ne recherchent pas ce genre, provient peut-être de certaines diffi- SACS ais éprouvent dans la culture de ces plant ta “difficulté principale, dans la culture des Saccolabium, consis pouvoir conserver les feuilles inférieures dans de bonnes conditions. De les faire jaunir et to dent que le angel de température depuis la saison de végétation jusqu’à la saison de repos et vice-versa, doit être fait graduellement et avec jugement. Pendant que les plantes sont en végé- tation, le prudent cultivateur aura toujours l'hiver en vue et cherchera à fortifier et à aoûter les feuilles au fur et à mesure qu’elles se présentent. Il devra avoir soin de ne pas forcer la végétation en donnant plus de chaleur ou d’humidité pen- dant les temps rire Il attendra que le soleil provoque lui-même une température plus élevée dans des dtaitis naturelles et saines. Aussi pendant la saison du repos, on doit préférer une température et une humidité moyennes. Pendant les nuits froides de l'hiver, lorsque la tempéra- atteindre un degré indiqué; cela pou urrait provo- quer une sécheresse immédiate très préjudiciable aux plantes. Une température de 13 à 15° Réaumur con- vient parfaitement aux Saccolabium pendant les nuits froides de l’hiver; une température plus se fera moins de tort aux plantes qu'une rrre aride et sèche causée par un excès de chaleur. Seulement, on donnera assez d’arrose- ments pendant la saison du repos, afin d'empêcher les feuilles de se rider. Ceux-ci seront donnés, autant que possible, par des matins clairs, a surplus de de s’évaporer avant que la nuit ne survien Le meilleur endroit de te de serre pour les Sacco- labium est près du vitrage, dans une te [er o@ énéral. Les plantes seront empotées h pur sans aucun mélange et san charbon de bois. Une enquête au Journal dés Orchidées a prouvé, d’une façon péremptoire, ue celui-ci est inutile, non nuisible. Le réci- pient peut être un pot en terre ou une corbeille en bois; toutefois nous préférons cette dernière. Les es pèces les plus difficiles à à cultiver sont jganteum, gt S: Harrisonsamunt et S. violaceum. Lorsqu’elles sont fraichem mportées et se trouvent dans de bonnes pee elles ne tarderont pas, si elles sont traitées convenablement, à produire de beaux = nb vw: force à bien fleurir. Les plantes cu s des paniers d’une dimen- sion ie de suspendues au sommet de la serre, de façon à pouvoir jouir de tous les avan- tages de l’air et de la lumière, donneront une floraison abondante et produiront de superbes hampes garnies de nombreuses fleurs aux tons les plus délicats et les plus chatoyants. UX TABLIER BLEU. —— - bleues. LE ZYGOPETALUM seal nom de Z ayi. ressemblance PRENra ce sont deux espè entièrement distinctes. Le Z. end e n e le plus recommandable des deux ; ses fleurs sont plus grandes que celles du Z. Macka ayi, et, en même temps, d'une beauté toute aussi aPPIÉS | Ds [a] pe florale érigée, d’une longueur del 60 dnridhotres porte six à sept fleurs. Chacune d’elles a un diamètre de 7 1/2 centimètres environ et les pétales et sépales, disposés en demi cercle” au-dessus du labelle, sont d’un coloris jaune ver s de la fleur. En dehors de la différence de dimension, a. plus grande distinction entre le Z. iniermes dium et le Z. Mackayi consiste dans le labellen qui, dans la première espèce, est beaucoup plus | poilu et possède des veines d’une couleur pourprée,\ tandis que, dans la seconde espèce, celles-ci sont, : La valeur horticole des Zygopetalum est bien î plantes qui, pendant que d’autres Or chidées font à fleurir. généralement en : | tempérée, dans un compost de terre fibreuse et de. sphagnum. En végétation, elles réclament de l’eau en abondance et n’ont jamais besoin d’être. tenues très sèches, et en les traitant de cette ma: nière, on peut être assuré d’une bonne floraison. A ; NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE V. — Marquis di Colini (Italien). 1° Depuis quand êtes-vous amateur ? Depuis vingt deux ans. J'avais à peine vingt, quatre ans lorsque je fus pris par cette passion qui a dominé ma vie. 2° Comment l’êtes-vous devenu A l'exposition de Florence, en 187 5,oùjev pour la Le Va De merveilleuses Orchidée exposées par M. Lin Lt Quelles mA les Hire Orchidées qu vous avez cultivé ; Les Scion à à ue réduits offertes dans les catalogues de 1875 de l'établissement Linden. Je les ai encore pie toutes, ces plantes, et elles sont très belles 4° Qu _ est le genre que vous préférez, d pourquo Les de Ces fleurs viennent superbement, chez moi; ce sont me plus rh qe et. j'adore l’odeur suave d'un Vanda s re est, d'après vous, . 4 bellé Orchidée ? Vanda suavis ou Cattleya és care j'ai merais les crispum, mais ils 16 vivent guère chez n | 6° Quelles _ he: one suivantes, par ordré éférence : anda or. Cattleya Trianae, Sacclll bium illustre, Dendrobium formosum EEE c mate tt ie FEES . ï RE en dE D Sd: cé Stoner, Catasetum Bungerotlu, a Sanderiana, Dendrobium thy Ystflorum, Millonia vexillaria, Cattleya Mendeli. o Wos serres sont-elles installées à la ville où , dans un aire en terr » Apfliques sos les principes de colturs “ché stétiqais et leur cubbure en s Europe » où dans ce journal, et ? Ce livre si pratique et votre journal si érudit devraient être entre les mains de tous les orchi- dophiles 9° À: uoi attribuez-vous vos “ru ow vos schaes pr la culture des Orchdée Mes succès aux soins side que je leur donne ; pe échecs à notre clim 10° Engraissez- VOUS VOS Orchidées et quels résultats avez-vous obtenus ? Céla ne m'est jamais arrivé et j'en ai trop peur. 119 Vous occupez-vous d’ hybridation ? ut bien occuper son temps et faire comme les dote. 12° Quelle influence l'hybridation exercera-t- elle à votre avis sur le goût des Orchidées et sur la composition des collections: e crains que les hybrides n'aient une très C trouvera toujours le plus de grâce à ses pr produits “4 beaucoup d’intrus entreront dans les collection È Pvangr: vous part aux cabositons: ? Si non, quel « le motif de votre a pé t10 , elles sont des jeu S aux 4° Quel est, selor ris le HT système d pan à ? Souhaitez-vous quelque innovation ou quelque ré C'est de ne pas exposer ; mais alors je ne serais pas devenu amateur — à une expo- sition qu'est née ma passion pour les CNED ALES farquis pr COLINI. NOUVEAUT ÉS . Cleisostoma Zollingerianum. — M. Kränz- seulement par la forme du labelle, qui est trilobé, et par la colonne, qui est très courte et non ailée. L'auteur la compare également au Saccolabium bellatulum, mais nous devons avouer que nous ne connaissons pas ce Saccolabium. La tige florale très courte porte une seule fleur mesurant 2 1/2 centimètres de diamètre, d’un jaune vif, avec deux ou trois larges bandes mauve pourpré sur les pétales et les sépales (Gard. Chron., 30 janv., p. 70). Catasetum semiroseum. — Plante prove- nant des importations du groupe splendens, in- troduites en nee ar L'HORTICULTURE INTER- NATIONALE, a fleuri de M. le prince Len, à Eisgrub (Moravie), sous l'habile direction de M. L LG: V. Beck la décrit dans le Gardeners’ ‘Chronicle, comme ayant les pétales et les sépales rouge clair ou blanchâtre, richement maculés de rouge vers la base, et teintés de rouge aux pointes. Le labelle est d’un blanc légèrement verdâtre, plus blanc vers les bords, et rouge veineux ou presque ape à vers la base; l’éperon est jaune tacheté e SAMEDI, 13 FÉVRIER 1897 Cochlioda x miniata (Nôtzliana X vul- canica). — Superbe hybride naturel introduit ré- cemment par / HORTICULTURE INTERNATIONALE. Le Gardeners Chr oniclele Actifs ces termes « à fleurs d'un coloris écarlate vermillon inde: criptiblement Reg et issu évidemment du croisement indiqué. » G.1-6, CORRESPONDANCE J. M. — Votre Fesses X Er. appartient à une assez bonne variété; il est de grandeur moyenne, mais il a le PRRLTAN “hist étalé, la bordure blanche très large, et les points violacés sur le même organe assez abondants et d'un coloris vif. Les pétales seulement sont un à donner un nom à cette variété, vous RE aisément que ce n ‘est pas pos , il existe une foule de variétés de C. X d onaitil, 39 Un nouveau collaborateur < #4 tablier bleu, » praticien de beaucoup d'expérience, :pyÈHers toute une série d'articles sur les cultures Nous voulons que la partie Orchidées. du nou- veau journal ne laisse aucun regret aux abonnés de l’ancien. Le Dendrobium x Leechianum est issu des mêmes parents que le D. X Ainsworthi, mais croisés dans l’ordre inverse. C'est vous dire qu’il n’est guère possible de les distinguer, étant donné dsillihce la variabilité des hybrides. H. G. — Beaucoup de Cypripedium fleu- rissent à des époques assez irrégulières, sou- vent deux fois dans l’année, et parfois à peu près us l'année. La floraison dure d'ailleurs très longtemps dans ce genre, de sorte qu'il est difficile de En exactement qu'une espèce fleurit à tel ou tel mo Votre fleur | ae bien c nomme cou- ramment C. Roezli (Selenipedium Roezli); mais il n'y a guère de différence entre le C. Roezh et , Fig. 13. Les parents eux-mêmes, le C. insigne surtout, sont très variables, et dans une terrine de semi is, tiques. On ne peut donner de nom distinct, méri- tant d’être reten u’à un petit nombre de variétés tout à fait supérieures. L. S. — Merci de vos souhaits et de vos com- pliments: . Croyez bien qu’il n’est jamais entré dans nos intentions de supprimer la Correspon- dance. Nov tenons beaucoup à rester en rela- tions très fréquentes avec nos abonnés, et nous serons toujours prêts à leur fournir les renseigne- ments qu'ils nous demanderont. ubliez — ou vous n’y êtes pas enco les huit jours, tandis que Le e Fournal des Orchi- dées n’était publié que deux fois par mois. En vous aurez beaucoup plus de texte sur n'en do journal. Nous allons répondre à votre désir et donner beaucoup d’articles purement de culture. — Les amateurs chez eux. — M. A. Varjenevsky. le GC; longifolium; tout au pi peut-on nommer le premier une variété du Les Sele nipedium cardinale “Sohroderi __ ein actuellement, l’année F. de — On peut évidemment diviser les Orchidées « en tout temps, Si faire cette opération ; mais il est facile de com- prendre que si l’on dérangeait les De. en pleine végétation, elles pourraient en soufirir, Su ut celles ge ont les racines peu nombreuses et délicates Le moment le plus favorable est la fin du repos; à ris période, il importe peu de blesser doi végétation, il fau morceau fût muni é'onit une Go on opère dant la saison du repos on Eu à la rigueur, faire autant de morceaux qu il y a de 40 LA SEMAINE HORTICOLE bourgeons ; la reprise se ge Na assez facilement au retour du n peut, de cette façon, divisé la plante; et c'est une opération qui ne pourrait pas se faire en pleine saison d'activité. Se FA LA SEMAINE HORTICOLE publiera SAMEDI PROCHAIN « À PROPOS D'HYBRIDATION » par un amateur français. … MEETING DU Î FEVRIER 1897 F. 4 4 et et Société royale d'agriculture et de bota- nique de Gand Les distinctions suivantes ont été décernées : Certificats de mérite aux Cypripedium insigne Sanderae Baron , chræder var., S ra par M. Jules Hye, accla LRICtDe le Pallas( Cattleya pus * _ Laelia hrs us par le le : Ed. Dnuert. Van Geert; Cattleya AUS . pe présenté par MM. Linden & Cie, à l’unanimité; Lycaste . rene (par Mésronte présenté par M. Hye; Laelia anceps alba, présenté par le même, oÉontlssum PR ARNR présenté par le mr ‘Capitaine, présenté par M. Capi- lot de Consélien de semis, présenté par M. Jules Hye, 6 acclamation et avec élicitations du ju Cliveia Mie Le Capitaine, présenté par M. Capitai Douiroiiée * Leschianum, présenté par M. rs lye; Cappaertianum, présenté Déndrobium RE présenté par M. Jules Hye Dendrobiun nobile nobilius, présenté par le ÊmeE ; Cymbidium e ee giganteum, présenté par le Cyclamen Bash Hill ere présenté par MM. Hugh Low & C°, de Londres, far peine et avec félicitations du jury. Certificats pour la culture et la floraison cures tue ré présenté par ME. met-Duviv Cypripedium Chamhertainiamun, présenté M. J. Milioniopsis Bliss présenté par M. cri Hy Vriesea pete présenté par M. Poel- man- Dendrobium si 1 Cooksoni, présenté par M. Jules Hye. Pour la culture aux Nidularium striatum, 2 par M. A. igouts, à l’unanimi Ayralia au Hronié par M. E. De Coc É ER 11 : ARS À | JP sem Le Scrianumn) présenté par M. Ed. É; Disbachia Fa ournieri, présenté par M. A. Tillandsia fenestralis, présenté par le même; Tillandsia tessellata, présenté par le même ; Paulinea thalictrifolia, présenté par M. E. Cock; Croton Hanburyanus, présenté par M. L Desmet-Duvivier, par acclamation. Pour le mérite botanique au Corokia Cotoneaster (Raoul), présenté par M. E. De Cock. Mentions honorables aux Kenta re st présenté par M. Ed. yna Vriesea ‘M A (var. incurvata X Encho- bp Hair dt 1896, présenté par M. Poelman-Maenho Arai Chabrieri présenté par M. Bernard Ca subaculeata, présenté par M. Ed. rillandsie “Linden présenté par M. Poel- man- Didi ns a (hyb. Dracaena Can- naefoli M lineata), présenté ar M. A. Ris e Jury exprime le vœu de voir représenter à un meeting ultérieur le Cypripedium Fosephine : ibois(Harrisianum *X ___— présenté par M. Ed. Pynaert-Van Gee SOUS LES TROPIQUES La flore de la Martinique est d’une rare puis- sance et assez pittoresque pour frapper les Euro- péens qui touchent pour la première fois le sol des tropiques. Elle est très variée et présente une grande similitude avec celle des pays de l’Amé- De ne Sud, placés sous la même latitude. C'est donc un beau lever de rideau pour celui qui pre pour la première fois, au spectacle gran- diose qu’offrent aux voyageurs les forêts vierges des Guyanes, du Venezuela, de la Colombie et del éme centrale. ns les parties élevées de l’île, où les plantes re énéral, des dimensions moins grandes que ne les régions i nférieures, on rencontre des Magnolias, des Rhododendrons et rio ré cimens des arbres d'Europe: ti de Gr quelques ne et planes-potagères européen avantageu cul- peuven tivés; MG Fe: sont pra à des dégénér res: cos qui rendent nécessaire le renouvellement fréquent des semences. Plus bas, se trouvent de nom- breuses variétés de Palmiers, de Fougères, dont quelques-unes atteignent de très grandes propor- Moÿjaisk, près de Moscou, est - tions, des Orchidées parmi lesquelles la Vanille. 1 an e les est aujourd’hui presque abandonnée ; les Rubia ; cées, dont dépend le café, les Malvacées, qui four nissent le cotonnier, le gombo, le gombo musqué ou roprette employé en parfumerie, etc. se développent avec DES | des Antilles & donnent à la végétation de la Marte nique un aspect et une variété de tons qu’ on. chercherait vainement dans les pays européens. à une centaine d'années. De grandes collecté de plantes tropicales y ont été réunies et contri buent à augmenter largement celles des établisse ments similaires européens. L e d'une partie de ce jardin que nous publions ci-contre (fig. 12). nous montre une puis: sance de végétation exubérante et présente une ravissante combinaison de feuillages et de fleurs. d’un effet tout particulier. EL LES AMATEURS CHEZ EUX s commençons aujourd'hui la publication | ou d’une série d'articles intimes sur les « amateur leurs plantes de prédilection, leur entourage l'endroit où ils passent la plus grande partie de te. ommes-nous pas tous plus ou moins contri- | bukéines les uns des autres — cela plus souvent. que nous le pensons — et ne sommes-nous pas tous & curieux de si nous aimons la plante de la même façon, si nos habitudes sont celles des. ar n: st Pr cultivons comme on cultive Site N D irons d’ abord, en plein hiver, chercher« amateur russe ani milieu de ses plantes el nous commencer ons par : È e I. —- M. À. VARJENEVSKY M. A. Varjenevsky, maréchal de la noblesse à un amateur pas-s sionné. Il aime toutes les plantes, mais ce sont . surtout les Orchidées ses préférées. Notre instan: tané (fig. 13)ne nous as aucun doute à ce sujet. . Ne le dit-il pas su t? M. Varjenevsky n’a-t-il pas l'air de butée: NE la pose où il a été surpris, la main droite appuyée sur une Orchidée: < je suis avant tout un orchdophile! » Et c'en est. un ardent, en effet. Sous ce rude climat mosco- vite où la température tombe fréquemment à 30° . sous zéro, alors que les serres sont ensevelies sous la neige, il doit y avoir une difficulté énorme à: vaincre, un charme donc tout particulier à cul-. tiver avec cr les plus frileuses plantes des régions chau En Orchidées. il réussit tout gel e Cattleya. Ses Vanda, Saccolabium, Aeri ides ntrée d’une autre serre ue De ie D nt M EUE : F (fig. 11), les plantes rc les fougères, les | Ve AN SR ne LEE GT AUS RS US S musacées, les maranta et les palmiers sont égale- ment l’objet de tous ses soins. N'est-ce pas dans les pays froids que tout le monde devrait être amateur? S’imagine-t-on la longue durée d’un hiver russe, l’éternelle neige, sans fleurs et sans verdure? La serre ne devrait- elle pas être l'endroit de prédilection où se réunit la famille, les intimes, l'endroit tout désigné pour erte glaçons! Quel triomphe de la culture sur l’âpre Au physique, M. Varjenevsky est un géant, un vrai Russe. Au moral, c’est un cœur d’or. Signe particulier : une poignée de main d’une puissance extraordinaire. L. L. VARIA Nous recevons l’aimable lettre suivante d’une gracieuse dame qui désire garder l’anonyme : « MONSIEUR LE RÉDACTEUR EN CHEF, « Je viens de que l’article qu’un de vos rédac- teurs, M. Ch. Bosschere, consacre au Lilium Harrisi dans Horticole. lescence et parce que, sur un point, je me suis ouvée en communion d'idées avec l’auteu « Dans cet article, est reproduite la critique d'une dame qui n'approuve pas la manière (savante) dont certains rédacteurs de revues hor- ticoles présentent au public les fleurs et prétend que cette façon de décrire les plantes en les dissé- quant, n’est pas faite pour intéresser le public féminin. ’aiun pes étudié la botanique, je l’ai même enseignée. Je devrais donc protester contre le lan- gage de votre critique. Eh bien, pas du tout, je suis au contraire parfaitement d'accord avec elle et j'irai même plus loin. J'ajoute qu'une fleur, fût-ce la plus belle des Orchidées ou des roses, perdra certainement, à nos yeux, de sa grâce et de sa beauté, si celui qui nous la montre veut absolu- ment nous décrire ses caractères botaniques et s’en tenir là, au lieu d'appeler notre attention sur la forme, le coloris, le parfum, la poésie de cette fleur, au lieu de nous apprendre sur elle quelque chose de cn < Pourquoi la fleur présentée dans ces condi- Er nous ; plattelle moins ? Est-ce ru mie fait sujet d'étude ? Non, pas seulement rs cela; instruction description d’une plante, elles n'éprouvent pas un sentiment désagréable, si elles ne se remémorent pas aussitôt ces moments détestés, à l’époque rtant de leur vie, où le professeur armé d’une fleur (1). Mesde- moiselles, voici une fleur de la famille des (1) “a paraît que sage foiné était incontestablement en . les autres d le, en effet, es e montrait taie : ans e fleu eur aux élèves, mais une Simple re _ _. . plus Éral nombre des autres, o t rien d : là les élèves suivaient dans un livre qui était pas inte cer Por 41 SAMEDI, 13 FÉVRIER r897 crucifères; voici les sépales au nombre de 4 et disposés en croix, voici les étamines, les filets, les anthères, voici l'ovaire qui renferme les ovules, voici. nait des chapeaux sur son carnet de notes, Mie H. se polissait les ongles avec les coins de la croix qu'elle portait en sautoir, quelques-unes écou- taient distraitement, tandis ae Mie K., la plus acharnée travailleuse du cours, lignait es formules et cherchait dirait la solution du a qe de ce matin « J'ai connu une quinzaine de ces demoiselles qui, après avoir quitté la salle avec un drerlers de mpagnie d’une “espiègle qui, à chaque repas, se charges de renouveler leur supplice : Mesdemoiselles, voici d 1sum haque légume qui paraissait, tous les ca- ractères de la famille étaient énumérés. Comme il n'y avait pas moyen de faire taire l'espiègle, on l’écoutait avec humeur, mais on l'écoutait, car celle-ci au moins n vingt ans, l'heure consacrée à l’étude de la bota- nique. Ah! s'il n'y avait pas eu de points à mer Li e suis donc, je l’avoue, de l’avis de ceux qui pété dent que la botanique est une science, qui, pour la femme, devrait se réduire aux plus sim- ples notions, et que ceux ve doivent l'enseigner, devraient aimer les fleurs u de se borner à fai t r toutefois le long et inté- ressant chapitre des plantes utiles. Voilà, Monsieur le Rédacteur en chef, les quelques réflexions que je me suis permis de sou- j'aurai peut-être encore la satisfaction de lire quelqu'’article sur la question. ADo LE JARDIN FLEURISTE LES PHYSALIS Le Physalis Alkekeng1 est une solanée que les Français appellent ris Winter- cherry,» donne de jolies fleurs blanches penchées, à anthères jaunes qui couvrent la plante de juin en juillet. A ces fleurs succèdent les fruits entourés du calice très renflé et qui devient rouge écarlate. C’est, couvert de ces jolies baies, que le coqueret amer . mieux. Celui-ci est originaire du a Chine ; on le trouve encore en France et ne en Be Igiqu e, spi . rare- ment. C’est une plante vivace et rusti Une bis espèce, Physalis Francht ust., es augmenter la série déjà lon des Ann pre elle a obtenu ee de succès comme plante ornementale lors de son apparition en Angleterre, il y a deux ans. En Allemagne, le P. Francheti porte les noms de Keys-Stachelbeere et de Winter-Kirsche. La baïe de cette solanée y est considérée comme un excellent dessert. Lors de la cueillette des fruits, il faut éviter avec soin que la sève qui découle du calice déchiré ne se mêle aux baies auxquelles elle communiquerait une saveur amère. Même sèchés, les calices conservent leur cou- leur et peuvent pi utilisés comme garniture d'hiver des appartements. De culture sabre ia facile, on ss traite comme la Tomate, c’est-à-dire qu'on la sème sur couche en février-mars, pour la see en pleine terre ou en pots vers la fin de mai. Se dévelop- pant assez rapidement, le Physalis Francheti atteint environ 40 centimètres de hauteur et se couvre en été d’une quantité de fruits, ayant la grosseur d'une belle cerise, enfermés dans un énorme calice de 20 à 25 centimètres gx circon- calices sont extrêmement Lt cri et durent jusqu'aux gelées sans se décolor Quand elle est couverte de fruits, la plante a un cachet tout particulier et on ne peut plus ornemental, qui l’imposera bientôt dans tous les jardins. Elle aura également du succès cultivée en pots, qu'on rentrera l'hiver pour en orner les serres, les orangeries et les appartements Fig. 14. — Physalis Francheti. Parmi les autres espèces du genre Physalis, citons le P. peruviana are le Cape Gooseberry des Anglais, dont le fru t'est purpurin, le calice eruvr. jaune orangé, juteux, de la grosse entouré d’un calice très ample, vésiculeux, à baie Pt et d’un goût légèrement acide; a! P. peruviana violacea Carr. où petite tomate du Mexique, ref les fleurs sont jaunes, les fruits violet foncé à la maturité. Cu. DE B. 42 LA SEMAINE HORTICOLE Fe herbe siEÉ a VARIÉTÉS NOUVELLES DE BEGONIA Le Begonia semperflorens est d'un emploi constant dans les jardins où il rend de réels ser- vices. Le type, originaire du Brésil, a le feuillage vert frais, glacé, les fleurs très nombreuses, lanches, à étamines jaune d'or. Cette espèce ‘tance à emploi général et presque exclusif des nan tubéreux, dont les fleurs de grande dimension et d'un éclat nr se ont donné, à nos jardins, un cachet gai et an Depuis quelque temps, les Bégonias toupras vnon; ses tiges et ses feuilles sont très fortement teintées de pourpre foncé, surtout lorsque la plante est cultivée à bonne exposition ; es fleurs sont fort appréciées pour leur abondance et leur coloris vif. La Maison riboi Aidrient et Cie, qui déjà mis au commerce d’autres jolies variétés de Fig. 15. — Begonia tubéreux hybride erecta cristata. ce précieux Begoni ia, vient d'augmenter la série d’une très méritante obtention, le rouge vif, qui se renouvellent jusqu ‘aux gelées. Il se reproduit fidèlement de semis; il résiste bien au soleil et se plaît prédire à cette nouvelle variété le même succès bu Begonia Vernon Les Begontia semperflorens se multiplient de boutures gardées sous châssis ou en serre froide l'hiver, ou de graines qu’on sèmera en septembre sous châssis, ou en février-mars en serre ou sur couche c l faudra repiquer les jeunes plants en terrines de terre de bruyère ou de terre sableuse ; les mettre en place en juin. Un autre Begonia dont il nous faut signaler les rares mérites, est le B. fubéreux hybride eee, etre ou Begonta Barbu. Cette nou- Ilerand frères, contien dès os “rss richesse de tons incomparable. Toute l'édition en a été acquise par MM. Vilmo- rin-Andrieux qui en offrent des graines reprodui- sant le B. cristata dans une bonne proportion ; ils en mettent également des tubercules à la disposition de leur clientèle. Ce Begonia présente, sur les pétales de ses eur imples et bien variées, une excroissance plus ou moins D Pre nes en forme de crête irrégulière, frisée ou déchiquetée, d'un aspect aussi élégant qu'original. Les a sont nombreux et d’une grande richesse de to CH PDe B. EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR- TICULTURE A HAMBOURG Mai-Octobre 1897 Les derniers jours de l’année écoulée ont, avec un travail long et laborieux, apporté la certitude v ’une participation générale à cette Exposition. les Comités de Belgique, agite de, de France et de Suisse, d’autres l assidu de M. Schwinge et qui sera une des perles de la grande exhibition Le nombre des prix d’ honneur, déjà très élevé, s'est accrû encore d’une valeur de plusieurs milliers de francs. En tête se trouvent le prix d'honneur de l’ rie d’un import de 5000 fr., et celui de S. A. R. le Grand-Duc de Mecklem- bourg. La division scientifique, dont l’organisation est récente, promet de procurer aux visiteurs e surtout aux jardiniers des connaissances utiles, grâce à la direction que lui impriment des savants CHR et aux travaux de plusieurs instituts ommés. S conférences populaires qui seront faites pendant le cours de l'Exposition, aideront effica- cement à atteindre le but que poursuit la section scientifique ; elles seront confiées à des hommes de talen L'Exposition de Hambourg obtient, auprès des hommes du métier, le plus vif succès. Plu- sieurs Pi de jardiniers, par exemple, « Der Verband der Handelsgärtner » (La Ligue de Jardiniers), « Der Pomologenverein » (L'Unio des Pomologues), « Der Verein der Dendrologens » L'Union des Dendrologues), etc. t cette année leurs congrès à Hambou on se propose de réunir au local de r Épottion, des milliers de jardiniers de tous les points de cures Can mandes d'emplacement émanant d'’in- me es emplacements sollicités, Tandis que l'Exposition industrielle de 1889 comptait 1000 exposants de. toutes les branches, le nombre des pa TP appartenant au monde Forgcos seul, dépassera cette année-ci le chiffre de 2 De toutes les parties du Re de A demandes émanant d’exposants de plantes sont. arrivées au Comité général. Quelques exposants. allemands et hollandais ont planté plus de 40, bulbes de fleurs; plusieurs centaines de mètres" carrés du parc sont actuellement couverts d'art bustes et d'arbres fruitiers. Les prévisions les plus optimistes des organi” sateurs sont dépassées ; tout annonce qué l'Expo: sition Internationale d’ Hoécahture de Hambourg prendra les proportions d’un véritable événements CH. DE. B. FRANCE Les informations, annonces d'expositions, communiqués divers, etc., concernant Ia France, doivent être adressés à M.TOURRET- GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). | N-4 P. . rue du Noyer, Bruxelles. ABRIQUE DE POTERIES | bed TE DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES. Terrines, Soucoupes, etc. PRIX SUR DEMA Primula PRE grandifiora | Graines de tout choix, variétés amé-" iorees et cultivées ss moi- sa à vendre aux prix suivants : 10 gr. pour 5 fr. — 100 gr. pour 45 Prix par correspo IEDE SCAFATI près NAPLES taie). L'Établissement d’Horticulture V.LEMOINE sr FILS, ANCY (France) s’est acquis pour la production des nouveautés. une réputation universelle. 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Se JE Expositio sd arr UE SA Ut LITRES PERTE des fruits : La fabrication du cidre TS OMR + S'..e © Fig. 16. Reine Marguerite rayonnée ... + + + + 44 a À “+ ere de Sonériles Drisr ee. > 18. P ange-tout Géant Me Mocrheim +7 20 > 1% ed Bergamotte René sers GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. Le numéro : 30 centimes. FÉVRIER 1897. ef DE 7 at = à À \- à, ? COLLE a) Das re EUCIEN ELNDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER RIX DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : ges ÊT GER 117, Rue Becriarn — BRUXELLES. | $x mois. : :: 7 + | Six mois!!! 8 Trois mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Yowrnal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les samedis. LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles L MAINE HOR TICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien, renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. 8= Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. VIII LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE HORTICOLE > &= La meilleure et la plus large publicité &-_ TX Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de ès ou de loin à l’hortieulture —"#0——— Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réelame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 francs Id. 5 Une demi-page 5 -+ Un tiers de page Id. 40 >» Un quart de page Id. 36 » Un cinquième de page Id. 30 - ÿ Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 » Un neuvième de page I 20: » Un douzième de page Id. 10 Un dix-huitième de page Id. 12 3 Un vingt-septième de page Id. 10 > Un quarantième de page Id. & > Prix spéciaux pour plusieurs insertions consé- cutives LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION À MOINS D’AUTRES CONVENTIONS = On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semane Horticole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, er fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR GORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle terre fibreuse et le plus beau gnum se trouvent chez BRAHY-SU . à Wellin uxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. FABRIQUE D ARTICLES EN BOIS AUG. LICHTENHELDT, Menselbach ji. Thür (Allemagne) TUTEURS A FLEURS 20 95 40 50 60 70 85 100 115 130 145 160 1,25 1,50 1.75 2,25 3,50 4,75 6,25 8,25 10,75 15,00 20,00 25,00 31,23 UETTES EN BOIS AVEC POINTES M IS 14 10 If Je 9 2 Longueur en centimètres. 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CES LISTES SONT ACCOMPAGNÉES DE PÈRES & FILS Jloiticulteure-Grainierr 16, Rue d'Algérie, 16 Bruni horticoles, etc., etc. C’est certainement la plus intéressante des publications de ce genre. l1 est envoyé contre fr, 0,15 en timbres (Prix de l’aff hissement) LL © rx Eoslon Interralional D'HORTICULTURE 4 HAMBOURG 18917 8 CATALOGUES PAR AN Déclarations de participation à l'Exposition prin- tanière jusqu’au I MARS 1897. PÉPINIÈRES DE NAARDEN-BUSSUM (Hollande) (45 HECTARES; TERRE SABLONNEUSE) Arbres et Arbustes d'ornement, trés variés pour l'exportation, — Arbres pour avenues, etc. très forts, 30 centimètres de circonférence, — Arbustes Pour parcs et jardins de 20 à 60 francs le cent. — Arbrisseaux, très beaux, 3 à 4 mètres d’hauteur, 125 francs le cent. — Ar sseaux, très beaux, 112 à © 1/2 mètres d'hauteur, 75 francs le cent HOUX, BUIS ET AUTRES PLANTES A FEUILLES PERSISTANTES, depuis 10 à 50 francs la douzaine. 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ENTRÉE LIBRE PLANTES NOUVELLES Grands exengaires pour le décoration de Jardins d'hiver EXPOSITION PERMANENTE PLANTES POUR APPARTEMENTS a Catalogues envoyés franco sur demande. D. jrle,, ide dé LUE SAMEDI, 20 FÉVRIER 1897 Fe fx Se APE RC ee À AURA Samedi, 20 Février 1897 CHRONIQUE Cedrus deodara, C. atlantica et C. Libani. — On sait que les Cèdres de l'Atlas et du Liban sont difficiles à distinguer lorsque les arbres ont atteint leur développement normal. D’après un correspondant du Gardeners’ Chronicle (23 jan- vier 1897), ces trois Cèdres, celui de l'Atlas, celui du Liban et celui de l'Himalaya (deodara) pour- Société royale d’horticulture de la pro- vince de Namur. — Cette Société organise pour le 14 et le 15 novembre 1897, au Kursaal, à s remontants, etc. S'adresser à M. Fr. Kegeljan, président, ou à M. Ad. Dupont, secrétaire général. Passiflora galbina. — Encore une espèce nouvelle dont l'introduction est le fait d’un basard heureux. R. Creighton Esq., de Filey, vit naître la plante sur un fort pied de Caftleya labiata, qu'il acheta à une vente lique, à Londres. Aussi M. Maxwell T Elles s’épanouissent à l'ombre et se ferment au soleil, d'où le Dr M. T. Masters conclut que la ue toutes les passiflores re- quièrent l’aide des insectes. C'est une plante de serre tempérée. 1896, une surface de 221,254 acres (1), ce qui fait un i i l'année précédente. Le développement des cul- tures maraïîchères ou market gardens est presque ï kit L’acre ou arpent mesure 4046,71 mètres carrés, C’est- a-are 953 M. 29 de moins qu’un demi hectare. aussi considérable: l'étendue de celles-ci com- prend 96,696 acres, soit 3,859 acres de plus qu'en 1895. Un club de chrysanthémistes s'est consti- tué récemment à Amsterdam sous le titre de Nederlandsche Chrysanthemum Club. Semper- virens du 22 janvier 1897 en contient le règle- s membres protecteurs, des membres correspondants et des membres honoraires. L’horticulture dans les écoles. mack et Dr Sorauer, à l'effet d'étendre l’enseigne- ment et le goût de la culture des fleurs parmi les enfants des écoles, Physique expérimentale et physique mé. téorologique. -— Voici deux ouvrages de phy: sique dont nous recommandons la lecture à ceux qui aiment à s’instruire, Le Traité élémentaire de physique expérimentale, par L. N. vyver (1), se distingue par la simplicité de la méthode et par la concision du style. L'auteur a su éviter les calculs et les formules qui ne sont pas indispensables. 11 comprend toutes les parties de la physique expérimentale mise à la portée de tout le monde. La Physique météorologique, par L. Dumas (2), comprend une série de théories nouvelles, déduites d'observations et d’expérie i ées avec des applicatious intéressant à la fois l'agri- culture et l'hygiène. L'auteur étudie successive- ment notre planète, l'air, l'eau, la température, la lumière, l'électricité et la prévision du temps dont la recherche n’a pas donné jusqu'ici de résultats concluants. Ce livre renferme des consi- dérations fort curieuses que les chercheurs s’em- presseront certainement de contrôler. Enseignement agricole. — Le gouvernement belge vient de décider qu’il sera décerné annuelle- ment douze prix de 150 francs et vingt-cinq prix de r0ofrancs aux instituteurs primaires qui auront donné en Belgique, avec le plus de zèle et de succès, l’enseignement des notions d'agriculture. Les dattiers en Australie.— M. Ch. Rivière, directeur du Jardin du Hamma, près d'Alger, a envoyé à Adélaïde en juin 1894 et pendant l'été de 1895,d jet de datti 1 C Variere ] P ur ‘ arabe renommée et reconnue excellente, appelée Deglet nour dont les fruits bien faits, beaux, transparents, très sucrés et de bonne conserva- tion, sont principalement recherchés par le com- merce d'exportation. Ces rejetons ont été d’abord * soumis à l’enracinement préalable, puis emballés avec mottes de manière à permettre l’arrosemen en route. La plantation définitive sur le territoire australien a été faite avec soin: il y a lieu d'espérer que cette intéressante tentative de cul- ture aura de très bons résultats. Pourquoi ne pas aire de même au Congo où l’on devrait, dans les essais de culture, faire choix des meilleures va- riétés de dattiers afin de perfectionner le produit par la voie la plus rationnelle. (x) Un vol. in-80, avec plus de 400 figures dans le texte, I Gand, Ad. Hoste. Prix : 5 francs . (2) Un vol. in-8o, 220 pages avec 64 figures originales, 1897. Huy, H. Mignolet. Prix : 3-francs. 7 43 A ASE Ed utiles, non appartements, mais aus: bien tenues, les rocailles, et. M. Fred. Turner a été appelé à succéder au baron F. von Mueller en qualité de botaniste du Gouvernement dans l'Australie occidentale. Il aura pour mission de dénommer et d d'ailleurs parfaitement. Il continuera de résider à idney. i Graines de plantes bulbeuses. — Il a été question, dans un ; d dans laque orn, à Saint- d, amener le ZLilium candidum à fructification: pour cela il suffit d'enlever à la base de ige b Cette opération est suivie de de la fécondation naturelle des fleurs. Quant à là maturatfon des graines dans les capsules, nous avons également obtenu des ré- sur leur tige détachée. Ces plantes bulbeuses contiennent des réserves de sève él zomes eux-mêmes. La plus forte plante de lierre connue en leterre se trouve à Ivyhouse, Linton, près de Skipton. Le tronc de cette plante qui couvre toute la maison de bas en haut mesure, à 2 pieds de terre, 3 pieds 8 pouces (environ un mètre) de circonférence, et de ce tronc, s'étendent deux Maybole, aussi dans le comté d’Ayr, est une autre plante qui a également 3 pieds de circonfé- et qui, à la magnifique dont le tronc a encore une circonfé- rence de 2 pieds 6 pouces à la hauteur de 5 pieds au-dessus de la racine. Les Sonériles (voir fig. 17). — Les Soné- riles rendent pendant l'hiver de très ds services pour la décoration d'appartements. Reléguée cloches dans la serre chaude, e cultivées ainsi à l’étouffée. Mais. soumet à une culture mieux c forment des touffes bien durci Nous publierons prochainement un article, un peu détaillé, sur ces charmantes petites plantes 4+ et dirons les progrès réalisés depuis qu'on a su les marier avec leurs brillantes rivales, les Bertolonia. Pomme d'arrosage Sachs. — Le nettoyage des pommes d’ arrosage n ‘est pas sans offrir cer- taines difficultés, à moins qu'on n'ait à sa dispo- sition un robinet à jet d’eau puissant. Le système de la pomme démontable de Sachs est facile et assure un nettoyage parfait. Le disque de la pomme n'est pas fixé avec le corps de celle-ci: il présente un rebord dans lequel est enroulé un fil métallique laissé à découvert à certains + er pour l'adaptation de leviers qui, avec l’aide d’u obturateur, assurent une fermeture “hr À entre le disque et le corps de Ù appareil. Le Fowr- LA SEMAINE HORTICOLE et répondent aux conditions économique, esthé- scientifique ou biologique et philanthro- ‘apanage de ces insti- tutions. Quelques-uns ne sont que des jardins de plaisance avec des plantes plus ou moins étiquetées; la plupart s'occupent jusqu’à un certain point de classification et de morpho- logie; un mis nombre possèdent des plantes utiles, industrielles et autres; tout petit nombre, et c sr dépend souvent des directeurs, sont parfaitement outillés au point de vue de la science Voici comment les jardins botaniques sont distribués par contrées : Algérie, 1; Allemagne, 36; Australie, 3; Autriche-Hongrie, 13; Bel- cé = : NE Re PAL LP _—————— à Fig. 16. — Reine Marguerite rayonnée (voir p. 50). er ais , nventeurs recommande particulièrement reil dont le caractère Le saute aux ux. M 25 système Sachs est brevet Les Jardins botaniques du monde. -- Dans un discours prononcé à la section botanique de l'association américaine pour 1 gique, 5; Brésil, 2; ; Canada, Se 1 ; Cap de pese E u teur; 2: eynAe di Be 7; park 25 E 10 22; Grande-Bretagne et Irlande, 12: Grèce, 1 ; RE 1; Guyane, 1; ; Hollande, 4; “…. "tj Le | » 50 ee [e] Philippines À manie, 2; Rus 16; Serbie, .Sibé ou- ussie érie,: 1: Suède, 6; Suisse, 4: Tasmanie, : r; qe —— Jardin botanique de Calcutta. -_ Le 7% volume des Annales de ce jardin dirigées par le D' King renferme une monographie des Bam- busées de l'Inde anglaise par ] Gamble, directeur de l'Ecole forestière de m-Dum, est, dit le Gardeners’ Chronicle, une mo graphie modèle, comprenant la bibliographie concernant les Bambusées, la structure mors logique et la distribution géographiq des espèces, au nombre de 115, le double de “cell connues par Munro. Cent et dix-neuf planches hthographiques accompagnent le texte. Inutile d'ajouter que c'est une publication de grand mérite. Composition de l’Ananas. — Le Gardeners’ Chronicle et d’après le Bulletin du bureau agricole de a Jamaïque, que les ceneia de l'ananas du composées comme suit POURRS RS RE ERITT RS 49,42 Chlorate NOR UN 2 |: oi “hlorate es coude 25." 17,01 Tea 8,80 Chau er 12,15 de phos sphor rique : 4,08 ak sulphurique, traces ; 0,00 Sili 4,02 unes ‘de peroxide de fer. 2,93 Total 99,29 D'après cette analyse, la potasse est la substance minérale la plus importante requise par la plante, Il est donc plus que probable que, quelle que soit la terre employée, il conviendr l'acide phosphorique et de la potasse. On fera bien d'ajouter aussi du nitrate de soude pour L. LiNDEN et Ém. RopiGas. CAUSERIE LES ÉTUDIANTS-JARDINIERS AUX JARDINS BOTANIQUES ROYAUX DE KEW (1) Royaux de eures délicieuses à dépenser pour le tisiluté Que de connaissances à acquérir pour les jeunes étudiants Quelle AL Rs que celle des Jardins | Que d’he supérieure d'horticulture par excellence, l’univer- sité horticole en un mo Le personnel des jardins de Kew, y compris celui du célèbre herbarium annexé aux cultures, se compose de vingt-huit fonctionnaires officiels environ dont suprême est confiée à M. W. T. Thiselton-Dyer assisté de M. le docteur Morris. Le conservateur des jaidins est un érudit, bien connu du monde horticole rs M. G. Nicholson, l’auteur d'un ouvrage gigantesque The Illustrated Dic- tionary ofGardening (2). Cet homme modeste est doublement apprécié pour son aftabilité et sa bien- veillance à l'égard des étrangers. Il est secondé dans ses multiples travaux par . Watson, assistant-curateur, chef des cultures, praticien hors ligne, aux connaissances variées, auteur ie (1) Nous _ M. ni tson, eo du so g Kew Guild, qui nous à auto nous servir des n publiées dans és intéressant rite er - par ea 1804, 1895 et (2) Cet ue & en voie d’être traduit en langue français É ; ï Re En nt LU À +de Coat SAMEDI, 20 FÉVRIER 1897 d' ouvrages très sérieux, collaborateur assidu aux principaux organes de la presse horticole anglaise d'énergie et de travail ardu, ingrat parfois, qui doit être dépensée pour maitent les cultures botaniques de Kew au premier rang parmi les jardins PRES du RS et lui conserver sa renomm nn ses travaux entend, de t dans les autres pays. Ici, l amoureux de Le SRE ou le fils d'un père expé- une maison privée, renommée pour l' noi de ses cultures; il y commence l'A, B, C pratique. Il se se perfectionne dans les différentes branches de l'horticulture en un stage spéciali Au fur et à mesure qu'il avance, il obtient des certificats de connaissances scientifiques. Après cin nq années au minimum, de durs débuts, il aspire à entrer à Kew, la généralité du moins, ceux qui ambition- nent d' occuper plus tard un poste de confiance. En effet, les gradés de Kew se rencontrent par- tout à la surface du globe, les uns comme teurs, curateurs, BR RE A arr de jardins bota- niques, de parcs publics ou de propriétés privées, omme jardiniers chefs, etc; d'autres sont devenus ss brilla nts botanistes, professeurs, membres des renommée des jardins où ils ont shot leur éducation horticole. L'étude pratique comprend le travail dans les l'intelligence du jeune tenue en éveil. S'il est une p ù le jeune homme GS ra de l'initiative, c’est tien à Kew. ins occupent une superficie de quatre- vingt-dirhuit hectares, dont vingt-cinq sontexclu- ptet réservés aux cultures botaniques propre- ent dites et septante-trois à l’arboretum. Le travail est distri bué dans neuf sections bien di 1. Les serres à multiplications. 2. Un n groupe de serres appelé « the Range » comprend les Orchidées, ssl pentes PR LE 7 les Begonia, les plantes de serres chaudes, le Victoria Re egia et les sr dites de Nouvelle Hollande, ainsi que les plantes bulbeuses du u Cap. 3- La fougeraie, et a serre aux ca ées. 6. Less nécessités pour la multiplication des plantes uti- lisées dans la décorati û u travail dans ces Menus sections est “une als: nulle part nous n'avons vu autant de régularité, de ponctua- lité et des résultats aussi probants, provenant d’une distribution gs des différents travaux. Elle mérite tous les Les jardiniers sont “oceuple aux travaux pra- tiques entre six heures du matin et six heures du soir en été ; entre huit heures du . age données intéressantes sur une es ass serres que renferment les j jar- dins e à iers, » construction colossale, objet ve l'admiration de tout visiteur, mais pour les. spécimens a rage gp qu'elle abrite; elle fut construite en 1: Burton et.coûta environ 750,000 hrs La lon- gueur totale est de 121 mètres, chacune des ailes ayant 38 mètres. La largeur du hall central est de 33 sacs d tandis que les deux ailes n'ont que 17 mètres e largeur. La haut uteur maxima se les ailes EF Re jusqu’à : ms; mètres de hau- teur. Cette serre gigantesque est chauffée à l'aide e ee LU LE LA la chaleur dans des tuyaux dont la longueur totale représente plus de cinq milles {y L Les principaux ont 0®25 diamètre. La «) RER égal à 1609m30. 46 LA SEMAINE HORTICOLE première La s'imaginent souvent pouvoir par- courir l’ensemble des jardins en une heure ou deux, Llenb qu’une journée entière ne suffirait pas! En effet, la longueur totale des allées et sentiers est de plus 15 milles, en dehors seulement, c’est-à-dire qu’il faut y ajouter deux milles en plus... sous verre! En résumé, il y a grand avantage à faire un stage TRES On n’y admet que cinq étrangers chaque année, sans distinction de nationalité. Naturellement 1 est inutile de se présenter sans connaître suffisamment la langue anglaise sans laquelle il est impossible de retirer le maximum des avantages réservés au jeune homme qui a lhovitiohs d’être appelé à participer aux cultures. Rappelons que les demandes d'admission doivent être adressées en anglais à M. le Curateur des Jardins Royaux de Kew. Nos écoles belges d’horticulture sont très ap- préciées en Angleterre et à Kew tout spéciale- ment où l’on reconnaît qu’elles ont fourni un contingent de jardiniers d'élite Après une année bien EU) année de tra- pres tant intellectuel I que manuel, par nel les étudiants reçoivent le diplôme définitif que leur octroie la Direction des jardins. Puissent beaucoup de jeunes jardiniers aller puiser à Kew les connaissances qui nes : cultivateur ! s GENTIL. FLEURS DE FÉVRIER Aux Dames, les gentilles fleurettes. L'art de l'horticulteur, art précieux, basé sur la science et sur expérience, peuple, au mois de de s, de quantité d’autres ravissantes floraisons, pare des Orchidées à n’en pas douter. Ces tant. estimées fleurs viennent apporter le luxe de tent corolles et les effluves de leurs senteurs dans les salons et les apparte- ments pour nous consoler des rigueurs de la dure saison et nous faire patiemment attendre le re- tour . mr tièdes, le toujours émotionnant. renouv La Dhs cependant ne reste pas inactive. A peine la neige est-elle fondue, que voilà une adorable clochette qui fait résonner l’air de ses sons argentins, entendus de ceux-là seuls qui comprennent le mystérieux et poétique langage des fleurs; c’est le perce- neige, qu ‘enfant, on plantée dans les jardin dans les per et les plates bandes, elles produisent un assez bon effet, mais rien ne vaut l’aspect de ces petites Amaryllidées, telles qu'on les rencontre < l'é état de liberté. Nous les aimons bien disséminées dans les gazons ou dans des massifs d’arbustes, avec des fleurs simples, PARU comme le lait, adorable- ment penchées au bout de leur frêle support. Les jardiniers ont réussi à obtenir des fleurs doubles ; mais je suis certain _ cette duplicature ne plaira pas à tous. Que les charmantes clochett simples, pâles don oo de l’année à peine dé. gourdie, soient les bienvenues ! , puisque nous voilà au jardin, cherchons-y une mec bien charmante fleur, éphémère, hélas, $ mérite : le parfu mais combien délicate, un vrai vase de cristal mousseline sur un pied si mince, si fragile! Et que de riches et ravissantes couleurs dans ce vase, du blanc, du lilas-rose, du gris, du violet, du bleu violacé ou pourpre, d'une seule teinte a coupe précieuse ailleurs striée ou veinée, tantôt de pâles nuances, une autre fois de tons foncés, mais toujours de si harmonieuse façon! Si, attirée comme vous le serez, aimable Lectrice, par tant de grâce mi- gnonne, vous plongez le regard dans ces coupes finement ciselées, vous y verrez des fils sau- poudrés, au sommet, de poussière jaune qui tranche divinement avec la couleur du petit vase. Le nom de la fleur, vous l’avez deviné, est Crocus VErnus, ou simplement Crocus, ou mieux, safran du printemps, safran des fleuristes. et variétés d’une rare élégance et d’une très grande diversité de nuances. L'emploi des crocus est multiple, mais où qu'ils poussent et n'importe ‘comment, l'œil de l’amateur saura bien les dé- couvrir et les apprécier. Ravissante et toute petite, frêle et timide, cette de fleurettes bleu porcelaine, si gracieusement penchée, et variant sa douce couleur du bleu a riche teinte de l’améthyste! D'un ASIo fréquent dans les jardins, la scille de Sibérie, qui nous arrive de la Russie méridionale, se prête aussi à la culture en pots et, ce qui cadre mieux avec sa grâce délicate, à la culture sur la mousse humide que vous pouvez, sans crainte, “alé dans des coupe forme et de couleur artistiques assorties à celles de la précoce fleurette. Précoce, la nivéole du printemps l’est aussi, mais ses dimensions dépassent celles du perce- neige auquel elle resemble au point qu’on la confond quelque vire avec cette messagère du printemps. La fleur est plus er mais blanche comme celle de sa compagne des bois et des prairies, penchée comme elle aussi et charmante et désirable. Les botanistes l’appellent Leucoium vernum; les jardiniers en ornent les bordures des talus, des bosquets, en font des bordures. Aucune de ces chères fleurettes, du printemp les hâtives LA ne possède cette qualité précieuse entre toutes, sans laquelle, aux yeux de cheaueoun, la ue n'a point de valeur ni de TR ne Serres oo » Souvent, dès février, dans les bois et les taills, cachée dans la haie ou perdue dans quelque coin du jardin, une fleur modeste et gentille, embaume l'air de son exquis 7 c'est la violette. « Je voudrais, dit charmante enfant, tra- vailleuse, obiotte” dureté, je voudrais être petite fleur. » « Sij au iris mg je choisirais un endroit écarté dan « Un etre arch au bord de l’eau. » « Et cachée pe herbe, je passerais ma vie à regarder le cie Et lorsque, le de, l’humble fillette descendit dans le jardin, la Fée aux Fleurs avait l'œil fixé sur le calice d’une reine-marguerite, Il lui prit fantaisie de regarder au fond Re cœur de Marcelle — c'était le nom de la jeun fille — calice be calice, le cœur de la flette était aussi pur sn pirate, 2 des ss et des fruits nouveaux, "des due Dove Et voyant tant d'innocence re de candeur, la Fée aux Fleurs se sentit attendr Pauvre fille du peuple! ditcelle: pure comme la neige des glaciers, bonne comme la nature, ta seule Ha belle comme l'innocence, pare umée de chasteté et de modestie, qui te préser: M vera des tentatives des riches et des méchants, qui te sauvera des pièges où sont tombées tant de tes compagnes? Et Marcelle murmurait son refrain habituel : « Je voudrais être petite Fée aux Fleurs vouléte exaucer r cette prière { elle étendit sa baguette sur Marcelle. Aussitôt elle disparut sous un voile de feuilles, et, à la place où elle était, apparut une fleur dont les feuilles étaient couvertes de perles de rosée; on eût dit des larmes dans un œil bleu : La violette, c’est la fille du peuple, c’est avec « son dévouement, sa candeur, $a pureté, sa mo-… destie,que la Fée aux Fleurs a composé le : de la violette. 4 Et depuis, combien de fois n’a-t-elle pas été … chantée dans des vers immortels, que de contes _d’üne naïveté touchante auxquels elle a donné t relus! Les peuples de l'antiquité avaient fait de la … violette le symbole de la virginité. Ils en couron: … naient les cercueils des enfants et des jeunes filles. ieu n’avons-nous pas lus e Lectrice, laissez- moi ajouter, avec de la Blanchère, que les Grecs, ces grands artistes, ces rêveurs sublimes, avaient donné à la violette une origine céleste. Selon eux, un jour que l’amoureux Apollon poursuivit … la belle Janthès, fille d’Atlas, as dieux, touchés du danger que courait la jeune vierge, la chan- gèrent en violette au moment où, épuisée par sa . course, elle allait tomber au pouvoir du dieu du soleil. Février, aimable Lectrice, vous réserve d’autres fleurs encore. Cueillez des perce-neige, des cro- | cus, des nivéoles, des violettes, ornez-en vases. et bibelots avec l’art qui vous tomba en partage, À . introduirez dans le home, le frais sourire du 1 rintemps avec le doux reflet de vos yeux — d’amante des idéales fleurs. CH. DE BossCHERE. 8 es prions nos abonnés de nous ns. toutes les informations ef communication pouvant ere nos Aa gr Nous les insdre. ons porte SEMAINE HORTICOLE. … ous pu on également les clichés des Slantes 4 | arcs et sites sa on Ts nos abonnés voudront bien nous en voyer Nous rappelons à Messieurs les amateurs ét. ess que La SEMAINE HorricoLe est le journal de tout le monde et qu’il parlera impar- n épée des faits intéressants qui lui seront M COMMUNIQUÉS OW qui arriveront à Sa CONNAIS- à sance. AVIS IMPORTANT. — La SEMAINE HOR- TICOLE esé mise à la poste RE 4 tous samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelc Era dans sa réception \ sont priés de le signaler au bureau du journal. Le > à tes CR SRE .) Le, der seit! + 48 LA SEMAINE HORTICOLE À PROPOS DE L'HYBRIDATION DES ORCHIDÉES Dans dv. Ce récemment insti- l des fe rss figurait la « Vous occupez-vous d’hybri- Len el lle snflence l’hybridation exercera- t-elle, à votre a r le goût hi Orchidées el sur la rs tr” Colle fans è a quelques années, cette iso aurait nombre d'initiés. Jaloux de conserver leur secret, ils s'enfermaient à l'abri des regards profanes pour pratiquer leurs rites mystérieux, comme les alchi- mistes du moyen-âge pour consommer le grand œuvre qui devait transmuer les métaux vils en or pur. Mais aujourd’hui l'hybridation est entrée dans la pratique courante, et il n’y a guère d’amateur qui ne se laisse séduire par l'espoir d’enfanter des merveilles L° hybridation n’apporte-t-elle pas en effet dans la vie de l’orchidophile cette part de chimères et d'illusions dont l’homme éprouve à tout âge le besoin de se bercer : dans la jeunesse pour idéaliser ses rêves a Ter la vieillesse pour oublier les déboires et les tristesses du passé? Ne lui d onnetelle pas le légitime orgueil de la puissance créatr amateur ne mettra en parallèle la satis- la découverte d’une variété rare dans un lot d’im- portation, avec la joie cent fois plus profonde qu'il a ressentie lorsque s’est épanouie la première fleur de son premier semis. Les orchidophiles doivent düné une grande reconnaissance É D: Har y Seden den les premiers la mirent en pratique et ouvrirent ainsi la voie à la légion des semeurs actuels en leur procurant une source inépuisable de jouissances toujours nouvelles. Mais hélas! si la fécondation artificielle des Orchidées et l'obtention de graines fertiles est relativement facile pour un observateur attentif, si la germination de ces graines s'obtient assez aisément, il n’en est plus de même pour l'élevage des jeunes plantes. La mortalité du ba ssh “elle était Se — car il n’est déjà plus de ces ces qui sèment des enveloppes d’ovules non fécondés ets "art de ne pas les voir lever; — ‘seraient en peu il l’a confiée à un compost plus ou moins approprié, et au bout d’un nombre de semaines respec- table, il a eu la pe de voir les germes minuscules se erdir, montrer les deux petites pointes, Re ébauches des feuilles à notre homme plus fier qu’Artaban, faisant des rêves enchanteurs, jouissant par avance du triomphe qu'il remportera dans cinq ans peut-être, dans sept ou huit ans plus proba- blement et au besoin dans dix ou quinze ans — m urira le merveilleux hybride qui devra porter la gloire de son nom aux générations futures. Il est temps pour lui de relire la fable de semis qui faisait sa joie et son orgueil a disparu comme par enchantement. l aura suffi d’un arrosage intempestif suivi d’un éoiiiinent trop brusque ou d’un rayon de soleil trop ardent, à moins que la grise avec L à foie ibiihnte ou l’horrible thrips ou l’une s limaces minuscules, d'autant plus redou- ie qu'elles se Ver plus facilement, ne soient coupables du méfai Et cependant, les dificaltés de l'élevage des semis d’Orchidées, sont peut-être un bien au point de vue de l'amateur. Si tous les semis réussis- saient, et si une seule plante sur mille graines semées aftiviità à l’état adulte, les serres del’Europe ‘années encombrées d’hybrides, qui perdraient bientôt re PC par leur trop grande abondance. ntenant, en pré- sence du nombre ace ot croissant des hybrides qui apparaissent dans les concours et aux séances des sociétés horticole es, en présence des milliers de semis en voie de croissance, chez les professionnels comme chez les am ateurs, l'opinion commence à se répandre qu’il n’y a plus grand chose à faire dans cette voie. Elle pourrait tout au plus se ess avec une apparence de raison pour les genres principaux, Cattleya, Laelia, Cypripedium, Nas lesquels les semeurs se sont un peu trop cantonnés jusqu’à présent. Mais un oe calcul peut rassurer les adeptes de l’hybrida Prenons pi Héremple le genre Cypripedium, dont on connaît environ 60 espèces distinctes : a 400 X 459 —= 211,140 combinai- sons eines représentant des hybrides du 2° ou u 3° degré. Si nous passons à la combinaison rouvons un nombre de douze chiffres, soit des centaines de milliards. Il y a donc encore de beaux jours pour les semeurs de Cypripediums et ils pourront, pendant de nombreuses générations, se livrer à leur passion favorite avant d'arriver, par la fusion complète de tous les sangs, au Cypripedium archétype qui sera sans doute une merveille, à moins que ce ne soit une horreur, n nr n'aimant pas à être indéfiniment violen u s là est toute la question : produire RE A quoi sert de faire une fécondation artificielle si l’hybride qui en résulte est inférieur aux parents qui lui ont donné naissance? Combien d’hybrides, parmi les Cypripediums en particulier, ont vu le (e espèces, et à n’allier que celles dont les caractères particuliers, forme, coloris, dimensions ou tenue, pourront en se combinant produire un ensembl harmonieux et ” un progrès incontestable sur les “re parent ême que be bons éleveurs recherchent pour l’ ration des races d'animaux domes- tiques les reproducteurs les plus parfaits ou ceux dont ils veulent fixer ne caractères particu-« nS liers dans leur descendance, de ’hybridation des Oichidées, s’astreindre à ne prendre comme porte-graines # en et comme plante pollinifère que des variétés“ d'élite. Pour un débutant que le démon de l’hybrida: tion possède, la tentation est malheureusement - presque irrésistible, de féconder l’une par l’autre deux s mêmes médiocrés, fleurissant à la même époque, lorsque sa collection encore limitée ne lui se pas de recourir à des variétés d'élite m ts t espèces dans plusieurs collections, dont les uns sont bien a aux autres par suite du meilleur choix des parents. l'est bien connu ue le Cypripedium à insigne its plus | beaux que ceux du Cypripedium insigne ordinaire Chantini a constamment donné des _produ pour un même croisement ; et la plupart des sous: variétés les plus estimées, auxquelles on a attri- bué après le nom variétal des épithètes laudatives, doivent leur supériorité à la même cause. Une autre habileté du semeur SR à tenir « pare pour le choix des porte-graines non seule- ent du mérite de la variété, mais aussi de la te et de la vigueur du sujet. Si la fructification dans la nature ne porte pas préjudice à la pla est toujours une cause de fatigue et peut épuiser d’une façon irrémédiable un sujet débile ou encore : mal établi. us continué.) J. Racor. DE LA FIN DU rm LES ARROSEMENTS à prévoir, il semble probable que la végétation va reprendrecette année plus tôt que d’habitude. Dès 1 S jours-ci, donner des récipients plus larges aux Cattleya Warocqueana, trop serrés dans leurs pots, et on fera de m pour les Coripadiun ue qui ont achevé leur florai- son. a pu, pendant plusieurs belles final en vue duquel se sont succédé toutes - les phases de la végétation, il n’en est pas moins - vrai que dans nos serres et sous notre climat elle SÉRIE ET net tnt 3 2 its cite c00n D Un qu, dé > US OS Sd té jou rnées, donner de l'air aux Odontoglossum, et floraison ne soit pas favorisée davantage par le soleil. Dans la serre tempérée et la serre chaude, les Orchidées ne tarderont pas à gonfler leurs bour- geons et à montrer les pointes de leurs premières racines. Il ne faut pas chercher à à hâter ce moment; des et la chaleur On peut favoriser, par un petit déplacement, les plantes qui entrent en activité. Une des difficultés qui embarrassent souvent l’é e compensation, jusqu’à ce que le com- post soit devenu absolument sec. C’est là une erreur capitale, pour deux raisons. D'abord, le compost, une fois devenu tout à fait sec, est assez difficile à imbiber; l’eau se fraye une voie par deux ou trois places où le sphagnum autres A et laisse Fe trois quarts de 1 v. 1 n a un excès. D'ailleurs l’arrosage, dans ces conditions, est fort long. En second lieu, ces alternatives de sécheresse et d'humidité abondant te ne végétation. A la () Orchidées commencent à se réveiller, le traite- ment le rs fvoreble est celui qui les ramène à Y état d'antiy la Éaation N’ ayant pas encore de pousse, et pas ou @ o ea D (e) — [es © an E [el un el @ TV (e [= < © D + Fe LE chaleur pour provoquer le développement de ces organes. Quand on les arrose avec excès, on 1 connu un cultivateur qui avait por une autre méthode curieuse, mais non moin mauvaise. Il arrosait ses pe à grande eau, comme en pleine saison, mais en même temps il augmentait le chauffage et laissait r SE à peu près sèche dans sa se il sait contre- balancer un excès par ee à Mais il va de soi SAMEDI, 20 FÉVRIER 1897 46 que ce procédé donnait des résultats médiocres. Les organes anciens, où la circulation n'est jamais très active, se desséchaient absolument, velles pousses commençaient à se former, le courant violent auquel elles étaient soumises par cette absorption et cette évaporation excessives les surmenait et les épuisait en peu de temps. RARES SN gi 2; N. SN on y remédie en trempant de temps en temps les pots dans l'eau, à une profondeur de 5 à 6 centi- ètres. demandera peut-être combien il faut dense, normales, pour des Catilèya par exemple, il Fig. 18. — Pois mange-tout Géant de Moerheim (voir p. 51). qu’un seul procédé qui permette la capillarité; elle ne pq pas bien si le compost était sec. D'autre part, il arrive quelque- fois que le drainage qui se trouve au fond du pot n'est pas humecté quand on arrose peu à la fois; Mo.Bot.Garden, 1901. suffira d’arroser tous les trois ou É jours. l'aspect de Mais il est facile d'apprécier, d'après la surface du compost, le der ù il commence à sécher; et l’on peut s endre ani ed aussi, avec un peu d'habitude, ä t dans les mains. Un cultivateur dira Mb atement, d’après le poids, si le compost est saturé, s’il est simplement bien humide, ou s’il ne contient presque in d’eau. L 50 LA SEMAINE HORTICOLE PHAIUS WALLICHI, P. GRANDIFOLIUS ET P. BLUMEI Ces trois plantes forment un groupe assez mal défini. Au point de vue horticole, elles conservent des noms distincts, mais ces noms sont mal ap- pliqués et souvent si ensemble. n somme, elles sont assez peu différentes. En pm rte le P. Wallichi, le FA NA du Botani- cal azine les rapprochait entre elles comme très pre fr alliées. Reichenbach, lui aussi, a exprimé l'opinion que le P. randifolius, le P. Blumei et le P. Wallichi pourraient être con- sidérés comme des Le ou sous-espèces ren- trant dans un même t Le plus ancien est Le P. grandifolius, qui fut introduit dès l’année 1778, et fut bientôt suivi du P. Blumei. Le P. Wailichi date de 1837. Le P. grandifolius a les fleurs groupées en ème au nombre de 12 à 20 sur une hampe et les pétales sont lancéolés aigus, parcourus par LE oi nervures longitudinales, d’un jaune + nuancé de rouge brunâtre clair, et blanc argenté à la face externe: le labelle forme un tube qui entoure la colonne, puis s’'épanouit en un limbe ovale cordiforme, crispé sur les bords; il est en- tièrement blanc, avec la gorge jaune foncé, pro- longée par unetrainée plus pâle le long de la ligne médiane, et une légère trace de rose pourpré des deux côtés de l’ouverture du tube; cependant, la partie antérieure est quelquefois maculée aussi de rose pourpré. L'éperon est court et arqu ué, : L'espèce est assez variable, ce qui s ‘explique déjà par ce fait qu’elle a une disper sion géogra- es 7 très vaste. Elle se rencontre dans la région méridionale de la chétes de l'Himalaya, en Cochinchine et en Australie Le P. Blumer, décrit par Lindley, a les seg- ments plus larges, d’un coloris plus foncé et sen- siblement marbré. Il fut découvert par Blume, à Ja PP P.Wallichi a 5 fleurs un peu plusgrandes, le peer # Fe linéaires lancéolés, d’un jrs bru ec la face externe blanc grisâtre, lè labelle ovale enroulé autour de la colonne, avec le tube jaune orangé, le disque jaune légèrement strié de dir et bordé de rouge des deux côtés, et le sommet réfléchi. On désigne souvent cette forme dans les cul- tures sous le nom de P. Manm. Elle est d’ailleurs très variable, et les collecteursen 6 SSL jusqu’à quatre variétés de coloris différen Ces Phaius doivent être EE en serre tem- pérée chaude, dans un compost formé de terre breuse avec un peu de sphagnum et de terre bruyère. Le P. grandifolius paraît réclamer un peu moins de chaleur, et peut très bien passer tout le milieu de l'été dans la serre des Cattleya. © nd © À LE JARDIN D'AGRÉMENT QUELQUES BEAUX ARBUSTES ET ARBRISSEAUX De même que pour les plantes de serre et d'orangerie, il y a, pour les arbustes et les arbris- seaux, à faire remarquer que plusieurs belles ou intéressantes espèces sont trop délaissées. Qu'il nous soit donc permis ay attirer l'attention de nos lecteurs Dans le nombre, relativement grand, de ces arbustes, on compte on1a japonica ou Coignassier du Japon es Coignassiers du Japon sont de superbes arbustes "décoratifs. Au premier printemps ils se couvrent littéralement de jolies fleurs simples ou doubles, blanches, roses, rouges, jaunûâtres, cuivrées, etc., auxquelles succèdent des fruits de ormes diverses, plus ou moins colorés. Caly ycanthe Pompadour Cet arbuste odoriférant, originaire des Indes, croît parfaitement dans tout terrain; à l’époque de la floraison, il ns l'air de ses délicieuses émanations ; ois est odorant Deutzia ps ER en f. dé Ce très joli arbuste se couvre d’une avalanc e fleurs blanches en forme de clochettes compara ables à celles du Muguet; c'est pour cette raison que les Allemands l’appellent « arbre à fleurs de mai. lzia « ts of Lt bé » Arbuste pareil au précéden c les fleurs roses. F Free nids. Joli arbrisseau donnant en mars-avril une profusion ns ssche s jaune d’or ‘qui produisent ges le plus nt. Hi jbiscus. clés Free variétés de ce genre, En TE aussi Althaea, fleurissent fin été et automne; elles sont à fleurs simples et doubles. eur riche et abondante floraison, offrant les coloris les plus variés, les rend indispensables pour les plantations de parcs et jardins. Nous préférons les variétés à fleurs simples, blanches, bleues et rouges ; plantées isolément dans les mas- sifs ou en groupes, elles sont d’un effet ravissant. Liriodendron tulipifera, Tulipier de Virginie. C’est un eaux arbres d'importation les fleurs ont la forme d’une tulipe; elles sont panachées de vert, de jaune et. d'orange, de plus très odorantes. Il existe une variété à feuilles panachées qui est magnifique et d’un très grand effet ornemental. Philadelphus, Faux Jasmin. Les Philadelphus vigoureux, D bien dans mples moissons de fleurs odorantes ; ; il existe des variétés à fleurs doubles, et une à feuilles d’une très belle pana- hure (Ph. coronarius fol. mé raie marginatis), une à feuilles dorées (Ph. c us aureus) et une nouvelle un à bros fleurs blanc à très Le ER S (Ph. Gerbe de neige). Les hyb. Lemoinei sont de tous points vert Fr Prunus Pissardi, Prunier de Perse. Ce Prunus est d’une végétation rapide et luxuriante, d’un mérite exceptionnel pour former des contrastes. Son feui pourpre Cramoisi conserve sa © leur tout l'été. Prunus triloba gore Lindleyi). 1 forme de belles touffes se couv u printemps + Lu et grandes fleurs Doubles: rose clair é, “Re cotinus, Arbre à perruque. Arbuste pous- sant vigoureusem ment et résistant parfaitement aux rigueurs de l'hiver. Le nom « arbre à per- ruque » rappelle suffisamment la curieuse par- ticularité de ce Rhus : l'inflorescence se trans- forme en des sortes d’aigrettes légères, d’un blanc grisâtre, roses quelquefois, par l'allongement SRE des pédicelles et des poils qui les recouvr Saphylee cure Faux Pis stachier, à pennées ou S. commun Arbris u à 3 mètres, à feuilles s imparipennées de 5 à 7 fo- lioles, caduques et à fleurs re en grappes pendantes feuilles à és Qt rt pp alé nat DRE amarix germanica. ar feuilles de ce char:« mant arbuste ti tle milieu entre la feuille je fleurs sont lilas bleuâtre; son feuillage sera utilisé avec avantage dans la confection des bouquets et des gerbes. | Viburnum opulus, Obrer commun ou Obier, Boule de neige. Large feuillage caduc, fleurs en parfaite ; le V. oxycocos, à fleur simple, se couvre à l’automne de ah nombreux fruits corail, per une longtemps ” Weigela pire res amabilis). Un arbuste des plus recomma ’assez forte taille, seu assez grandes, de coloris ds variante du blanc au rose foncé et de longue dur Cytisus racemosus elegans. Pluie d’o: or, : varéiil naine avec de longues grappes de fleurs j jaune d'or. Cu. D. OS NET ER ER RIT RNA. Jr LE JARDIN FLEURKTE REINE MARGUERITE RAYONNÉE è (Fig. 16, p. 44) “s existe aujourd’hui plus de vingt races den nes Marguerites comprenant chacune des variétés plus élégantes les unes que — autres, nombr ra peut-être de tre demain, tellement les procédés de culture, fes sélections” l'appeler Reine Marguerite à aiguilles, comme ont fait MM. Rivoire père et fils, dans leur 2 il les santhèmes, anémones, renoncules, pom aiguilles, pyramidales, les RE e'énérileh sont les mêmes au fond, bien qu’elles varient les. unes dans les organes de végétation, les autres dans les organes floraux proprement dits. 1 La Reine Marguerite rayonnée, un gain SU. perbe de M. J.C. Schmidt, à Erfurt, atteint 0"50 = ne la plante porte ses grandes fleurs sur ongs p pédoncules, très solides, de sorte que ure ci-jointe les demi fleurons rappellent les Chrysanthèmes japonais à rayons droits, bien serrés. On en connaît déjà plus d’uné. nuance et plus spécialement une variété blanche et une autre satinée, rose. Ém. R. FRUITS ET LÉGUMES LES OBTENTIONS FRUITIÈRES DES AMATEURS Il y a quelque vingt ans, les cultures fruitières étaient limitées à un petit nombre de variétés traditionnelles, dont on ne sortait guère lorsqu'il s'agissait de planter un verger; aujourd'hui, on se plaindrait plutôt d'avoir l'embarras du choix. Les amateurs ont apporté leur contingent de variétés nouvelles, il faut les en féliciter : mieux que les horticulteurs, ils peuvent suivre ces semis à longue échéance. Il nous est donc agréable de signaler les ré- des varié que séduisante, dégustée par la même commission u 27 mai; la mme américaine Duncombe, si appréciée de l’autre côté de l'Atlantique. bien de Beurré et Professeur le 20 septembre, un siècle plus tard, que la nou- velle poire dont nous nous occupons fut dégustée pour la première fois. ‘hiver, nous avons encore du même Obtenteur Hérault d'Angers, Bergamotte et oyenné Hérault. Parlons enfin de quatre remarquables variétés Ï . Dion : distingué pomo- logue, nous avons pu goûter chez notre compa- » qui a mis ces nouveautés en vente, les fruits de : Belle Guérandaise, Bergamotte Renée, Beurré de Saint-Molf et Marquise de Quifistre. Nous pouvons donc en parler de visu et de &uslu, mais nous nous appuyerons de préférence, élogieuses de la Commission des études pomolo- consignées dans la Pomologie Berg trouvée excellente; les bons fruits à cette époque itiers ; la chair est fondante, sque le fruit SAMEDI, 20 FÉVRIER 1897 Nous donnons ci-contre la figure de ce gain remarquable, elle laisse un peu à désirer, car notre dessinateur ne l'a pas exactement inter- prêtée (voir fig. 19, p. 51). Belle Guérandaise est un fruit magnifique, d’un volume considérable, müûrissant pendant le mois de novembre, il fera prime sur les marchés. Marquise de Quifistre, qui mürit vers la même poque — souvent un peu plus tôt — n’est pas moins séduisante, et par surcroît excellente. n Beurré de Saint-Molf se présente sous une belle enveloppe jaune d’or uniforme et sa qualité ne dément pas son agréable apparence ; L} L] cest un Joli et bon fruit pour le mois d’oc- b + © re. Les variétés précitées ont, en outre, l'avantage SI POIS MANGE-TOUT GÉANT DE MOERHEIM point de vue de la culture. On peut encore classer les variétés d'après l'usage qu’on peut en faire : les pois à écosser ou à parchemin dur et les pois mange-tout, dépourvus de cette mem- e ois mange-tout sont d’une utilité incontestable pour la ferme ou les communautés, na mant beaucoup de grains: le Mange-tout nain, le Pois de Saint Desirat, le Mange-tout de d’être vigoureuses et fertiles, deux qualités essen- tielles chez un arbre fruitier. Les arbres d’une végétation capricieuse ou difficile font le désespoir des amateurs i tiennent à la forme de leurs arbres, et celui des pépinièristes qui voudraient toujours livrer de ux sujets à leurs clients. Si nous voulions passer en revue les bons fruits nouveaux, il y en aurait beaucoup d’ ultats récemment obtenus par quelques semeurs amateurs, rendre hommage à leurs inté- ressants travaux et les encourager à les pour- YVAN D'AUGENIECQ, Poitiers (France). suivre, J- C. Schmidt, d’Erfurt ; elle a été accueillie avec acquiert jusqu’à 1"50 de hauteur et se ne a la + 19. — Poire Bergamotte Renée. quarante jours sont autant de variétés recom- mandables qui peuvent être utilisées avec les cosses. Le Voici une nouveauté répandue par la maison C’est une variété à “pén hybride, bien inte ‘blanc, avec une petite macule v 52 LA SEMAINE HORTICOLE flora, le Pois géant de Moerheim est d’une grande Rite et se SRE en outre, par sa résistance aux En Em. K. EXPOSITIONS DAFInEe NAslenaie d'Horticulture notamment quelques Orchidées de mérite. En voici l’'énumération : uatre bons Caitleya Trianae, dont un su- à fleur grande, portant sur le labelle une de Dr et un troisième appartenant à la variété de Un C. Trianae us très joli, quoiqu'il semble présenter rar ces de rose, notamment à la face dorsale des Mbaoe C. Liüddemanniana, variété an le lobe antérieur Sn TEE très bien colo um X Chantini-vilosim, très dis- tinct, au l'on pourrait se demander si l’origine a été bien exactement cast Les pétales, très larges, horizontaux, rappellent beaucoup, en plus grand, ceux du C. Charlesworthi; le pesto oblong-arrondi, est di clair avec une blanche assez large, et porte une série de petits points . disposés en lignes. Le sabot, petit, est d’un rose vineux très vi X* Tes Lbdintanntt. Fleur grande et massive, aux pétales très rs rappelant ceux du um, mais très horizontaux; du C. + Harrisianum, . X Harrisianum-villosum. Grande fleur “qui n'est pas sa ogie avec la précédente, mais un peu plus pâle. GC. x ter. De la même origine que le C. X Bragaianum; fleur notablement plus petite, mais d’un coloris très vif. ltonia Endresi. Fleurs nombreuses, mais oma Warscewiczi. Belle hampe chargée de péerans d’un coloris vif. Deux CPP X miens, variétés assez ordinaires dontoglossum Wilckeanum var. pen 8 Deux belles grappes de fleurs charmantes. Variété très bien formée, fond blanc, avec re ou trois larges macules transversales brun Fe sur les sépales, et des macules plus nombreuses et plus petites sur _ Fret Le labelle bien volonis est maculé Cypri cm se & Barteti, fleurde taillemoyenne, mais bien co Re» Ps Haynaldianum. x Zampa (Le Mot api Sd Très médiaire, et ayant Le à peu près les Drnépalés qualités de Ra Les pétales ont forme de ceux du C. * hirsutissimum, mais sont beaucoup Sie ARS. pa rès gentil, RS Ro ins e à la base, quelques lignes de points pourpre areutiére- ment prononcés le long de la médiane. Dendrobium crassinode, bien “fleuri. à Cypriped 1um hybride, d’origine douteuse, mais qui paraît très intéressant. Les eu et le “+ sabot semblent rappeler le C. Drury "Des autres comités : PE age de la nouvelle race à crête, fort eux, mais malheureusement un peu fatigués nn un long voyage, de sorte qu'il est difficile de se pare dès maintenant une idée exacte de leur ait. Himantaphy lu miniatum splendens major, n joli coloris vif. FM en diner VARIE à grandes fleurs. Primula acaulis, à fleur Hippeastrum Louis DR à fleurs rouge air. Saintpaulia ionantha, indiqués comme penis de mars, en jolies petites touffes bien fleu Daphne mezereum, Amygdalus De has PS fleuris; Fasminum nudiflorum; quelques ameaux d’ Aücuba Japonica var. punctata etvar. salicifolia, de rate JaRasree d’un superbe coloris rouge, uifolia, de Baccharis FRE de Ce lucida et C. Carrierei. Enfin de beaux fraisiers de Provôt, des rose et de ue Poires Beurré Breton- neau, de Mme G. UTILISATION INDUSTRIELLE DES FRUITS LA FABRICATION DU CIDRE (Suite, voir p. 14) La fabrication et la conservation du cidre ne sont pas moins importantes pour l’ ee. d’une boisson de bonne qualité, que le d variétés et les soins donn thodes suivie pour éviter les mécom ne. Disons d’abord que, quelles que soient les varié- tés de pommes, les saisons de fabrication ultérieure des cidres, consommation locale ou exportation, la première condition de succès est de ne traiter que des fruits mûrs, ni verts, ni blets, ni, à plus f mandie est indispensable du cidre et que cet alcool est le produit de la fer- mentation du sucre contenu dans les pommes, il suffit de comparer les résultats d'analyses de ces dernières, suivant leur état de maturité, pour juger de l'importance qu’il y à à ne traiter que des fruits mûrs. Les recherches. chimiques éta- blissent que les pommes contiennent en sucre : Vertes. avant MAtUIHE 2) 0 Mûres à point Vi - + nus Dies". 8 Pourries: . . + se FEU. Ces chiffres se ete à commentair Dans le m ême ordre d'idées, abadon des fruits en tas, ACTE sans abri protecteur contre les pluies et les gelées, est non moins pré- judiciable à la richesse en solo qu'aux autres ualités a on recherche dans le cidre. La sub- stitution de l’eau au jus sucré de la pomme atteint promptement la moitié du principe alcoolisable ; quant à la gelée, elle désorganise la pulpe fruit et la matière organique fermentescible qu’il renferme, d’où résultent un manque de fermenta- tion et une infériorité du produit, Il faut d donc ne traiter que des fruits mürs, et, si l’on n’a pas de local où l’on puisse les mettre avant la brassaison, les couvrir de paille ou de eee pour les préserver des intempéries. a séparation des fruits par sa isons, sinon par variétés, et le traitement à part des fruits tombés sont également de bonnes ParDe pour qu'on ne s ’eflorce pas de s’y conform ous les soins seraient Re perdus si l’on n’y ajoutait une excessive propreté de tous les instruments et ustensiles qui concourent à la ———— ne et à la conservation du cidre; plus ore faut-il s'élever contre le préjugé absurde Qu attribue aux eaux sales de ferme une action. f cidre pour lequel on les u à l'opposé et l’on ne saurait trouver des eaux to RUE Su limpides pour cet usage. principes généraux admis, traitons je détails de la fabrication. Ceux-ci différent notable: * RS ee tie 24 IE CRE lord IR ee TO de du pressoir, pour la consommation courante su l'exploitation ; Du cidre de ménage ou pour la vente of. dinaire ; c) Du cidre de garde ou pour l'exportation à grande PRÉC: (A suivre.) EpouarD MiCHIELs. FRANCE Les informations, annonces d'expositions, communiqués divers, etc., concernant Ja" France, doivent être adressés À à M. TourREï: GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). P. DURIE, rue du Noyer, Bruxelles __ FABRIQUE DE POTERIES SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES. Terrines, Soucoupes, etc. PRIX SUR DEMANDE. Primula obconica grandiflora Graines de tout premier choix, ia ag a mé iorées et cultivées par moi-même, à vendré aux prix suivants : 10 gr. pour 5 fr. — 100 gr. pour 45 fr. Prix par correspondance. pour de plus grandes quantités CH. SCHWIEDEPS à SCAFATI près NAPLES Gtalie) L'Établissement d'Horticulture V. 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DALLEMAGNE ie, à Rambouillet SERRES ET CHAUFFAGES DBPHOVE A EG MAISON C. MATHIAN LE POÊLE MATHIAN 95 rue Damesme 245, rue de Crequi, ne dégage absolument pas d’oxyde de carbone. PARIS LYON LE NOUVEAU POÊLE MATIHAN Breveté S. G. D. G. CONSTRUCTION SPÉCIALE SERRES JARDINS D'HIVER CHAUFFAGE À EAU | POLR-SRERR ES par les Chaudières perfectionnées « LES SANS RIVALES ” est destiné à chauffer les petites Serres, Vérandas, Locaux, etc. Il réunit tous les éléments d’un vèri- table calorifère à eau, sans néces-— siter de tuyau de circulation qui dans les petits locaux sont disgra- cieux, gênants, et coûteux pour leur installation. Dinvece en rot cs si Fe | C’est notre Maison qui a sa es moaaines de serres et de chauffages | MMS eee 0 ee due dun + Dub re | de MM. les les orchidophies : EMART, à Entrains ; le Comte | ; do au ci sr di Te | 40 | 55 | MO : DE GE G Luvillé; a Ba divisé J. pe Rorasoxirp, à Chantilly; Cube | | VipeAU, à Le ux, etc., î | Cube d'air chauffé en appartements, atelier, environ . | 100 125 | 150 Les chauffages des me d'horticulture : MM. DALLEMAGNE Prix . . . #. |100|125 | 150 et Ce, à Rambouillet; A. Trurraur, à Versailles; D. Ronay, à Mon trouge ; LaBruyère, à Lyon, etc. ete. site Paraît tous les Samedis. Le numéro : 30 centimes. FÉVRIER 1897. RÉDACTEURS : PRINCIPAUX COLLABORATEURS : MM. J. Linden, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman, eke, À. Van A. de War ‘L F. Kegeljan, G. Truffaut, H. Correvon, Dr Max ruant, Jules Closon, 0. Ballif, G. Miteau, J. Rago PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 5 Pages Chronique . Causerie : Le Congrès d’Horticulture à Paris . ‘ . Plantes en serres : Plantes insectivores et leur culture . os Sr 6 Les Népenthacées . , . . . Re Plantes délaissées . , . . , Se dc 7 Le Journal des Orchidées : À propos de l’hybridation des Orchidées 5 Le livre d’or des Odontoglossum. . . “2 58 L’arrose des Orchidé SE de Ni ut «+ 6 Notre enquête orchidophile . . . . . . . . 60 Une question à nos anciens abonnés . . . . . . 60 Le jardin fleuriste : Les Cannas à grandes fleurs . : 60 RER cu pui iul de Giroflé tante double blanche de Dresde 61 Le jardin d'agrément : Plantes nouvelles ou recommandables . . . . 61 Varia : Engrais peu connus . ... , . , . 6 Influence du froid sur les plantes. is. +. 02 Expositions : Exposition internationale d’horticulture à Hambourg 62 Fig. 20. Petunia superbissima . ; . 54 21. Nepenthes Hookeriana.. . . . . ... . 57 » 22. Odontoglossum crispum var. Lindeni + . . 59 » 23. Giroflée remontante de Dresde De 67 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE ; À. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L’ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE ÉTRANGER 117, Rue Bevrrarn — BRUXELLES. | £ ns Fe SE e ins rois mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. EE LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Journal des Orchidées et grands journaux hebdomadaires anglais : L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des : he Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ M agazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, paraît tous les samedis. À SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère ; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. LA SEMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, . des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. avec de nombreuses illustrations et ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. B= Toutes les demandes d'abonnements, HO annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE RTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. XIV LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS € LA SEMAINE HORTICOLE > => La meilleure et la plus large publicité &- Ÿ} Ce journal est vu et Lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture RS PR Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 francs page Id. 5 Une demi- 5 > Un tiers de page Id. 40 >» Un quart de page Id. 835 >» Un cinquième de pag 30 » Un sixième de page, 1/2 col Id 25 > Un neuvième de 20 » Un douzième de page Id 1 3 Un dix-huitième de page Id. 12.» Un vingt-septième de page Id. 10 >» Un quarantième de page Id. 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SAMEDI, 27 FÉVRIER 1897 53 Samedi, 27 Février 1897 CHRONIQUE Toujours le Jubilé, de Ja Reine Victoria. canne A1 encore, l'occasion de _— des projets . donne et donnera lieu la célébration du 60e anni- versaire de l'inauguration de S. M. la Reine d'Angleterre. Aujourd'hui c'est la Société horti- cole d’ Ulster qui ouvre un concours national de Chrysanthèmes sous le nom de Championnat du Jubilé Victoria. Les prix offerts montent à 2500 fr. ; en outre, il sera décerné trois grandes médailles d’or, d'argent et de bronze. L'hiver prochain. — Les recherches insti- tuées partout pour déterminer la prévision, même des éléments de certitude. Il faudra toujours tenir compte des perturbations météoriques produites par des inconnus qu relève roduit d’anormal et on aura regretté de s'être laissé prendre. Maintenant tous les ivre pre les termes dans lesquels M. Henri de ville, le savant chroniqueur du Foural ds Détas, prédit avons our qu'on ne puisse pas dire que les prévisions arrivent en retard. Ce sera une nouvelle occasion de voir si la règle s'applique ou est en défaut ». Cette année, une autre règle qui veut que l'abondance des faines, des glands, des noix et des noisettes, soit suivie d’un hiver rigoureux, est aussi en défaut; on ne s'en plaint uère et en trouvera peut-être quelque jour les raisons. École professionnelle d’horticulture « Le nr » à Villepr eux CR Oise). — Une mmission, composée de M. Caron, conseiller gén de la Seine, RFA ; assisté de M. Pinet, représentant l'Administration; M. Chargueraud, proïesseur d’arboriculture de la ville de Paris; evalier, secrétaire- général de la Société d’ cola de Seine-et-Oise; M. Gravereau, horticulteur à à Neauphle- le-Château; M. Guillo- à | établissement Duval à acquises par les élèves ayant passé trois années ans cette école. près différentes questions sur la botanique, l’arboriculture fruitière, la culture maraîchère, la floriculture de serre et de plein air, l'arboricul- ves ont été jugés aptes à être lacés comme ouvriers jardiniers. Ce sont : 1° ep 2° Duclas, 3° Fiacre, £ Carlier, 5° Royer, 6° Henrion, 7° Ehrmann, ° Colard, 9° Renard, 10° Forey, 11° Limontent, Nécrologie. On signale la mort de M. le baron Constantin Ettingshausen, auteur de nombreux travaux botaniques, décédé à à Gratz à l’âge de 71 ans, et de Henry Boswell, qui s'était consacré spécialement à l'étude des mousses et y avait acquis une grande réputation. n est prié de ne pas toucher. — À la Société Linnéenne de Londre M. Y connues et très répandues qui produisent, lors- a qu'on les manipule, cas de bulbes de Jacinthes, et dans le second, du Richardia ou Calla aethiopica. Dans les deux cas, on a constaté la présence de raphides d’oxa- late de chaux en fines aiguilles. Il y avait déjà un certain nombre de plantes connues pour présenter le même petit incon- vénient, notamment le Primula obcenica ; on l'a signalé aussi, il y a deux ans environ, chez des Cypripedium rustiques. Cela n ’empêche pas, fort heureusement, de cultiver toutes ces plantes: il suffit de prendre quelques précautions. Un nouvel insecticide a fait dernièrement l'objet d’une étude de M. A. H. Kirkland dans les ose dr du Département de l’ agriculture des États-Unis (compte rendu du 8 congrès an Éoual des A Il s’agit cette fois de l’arséniate de baryte Congrès horticole. — Nous c croyons devoir rappeler que le te d'horticulture qui coïncide toujours avec la grande exposition annuelle de la Société nationale Fran a à de F lieu au mois de juin, et que les mémoires prélimi- naires Encdes être adressés à la Société avant le 1er avril. es we rsonnes qui ne font pas sr de la Société peuvent prendre part au congrès Pommes de a — Quel est le pays qui en consomme le C'est sans contredit l'Allemagne, dont u. champs de cu tur annuelle atteint dix milliards de kilogrammes. La superficie du sol consacré à la culture de la me de terre est d’un million quatre cent mille pes nl Angleterre absorbe tous les ans quatre milliards et demi de kilos de pommes de terre et consacre à cette culture cinq cent mille hectares de son territoire. La Hollande, dont les produits sont réputés, ne vient qu’en quatrièmeligne. Distinctions honorifiques. — Parmi les nominations de chevaliers de la Légion d'Hon- du Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne. Voilà une décoration bien méritée. Engrais chimiques. — L'emploi des engrais chimiques est beaucoup moins répandu en Bel- q t Seulement il à beaucoup d'erreurs et aussi à L'emploi des produits que l’on déicas sous le nom d'engrais chimiques a pour but de restituer au sol certains éléments indispensables dont il a été dépouillé par la culture, et d'enrichir certains veut obtenir de bons résultats, il faut connaître la composition du sol que l'on cultive, et déter- miner par suite les éléments . il a besoin en vue de telle ou telle productio outre, il faut savoir ce que l'on ajoute au sol. Ceci paraît plus facile, mais les cultivateurs É achète parfois sous un nom pompeux une drogue quelconque san Il est donc nécessaire d'exiger certaines garan- ties et de vérifier ce qu’on ac s aurons l'occasion de revenir sur cette importante question. Société nationale d’horticulture de an permet de compléter nos informations en ce qui concerne les élections récentes. Le Comité des Orchidées à désigné comme délégué au Conseil M. Duval; comme dé- Lesueur 0 engrais et seS cé MM. Georges Truffaut et L. Cappe. LT EU lee) or & 26 Sn aime à tivées (1). — M. Émile Marchal, ingénieur agri- (rt) Un vol. in-80, de 125 pages avec 46 figures. Biblio- nr nétidulé d'agriculture, Montagne aux Herbes pota- gères. Prix : 2 fra 54 Re ie — ULLIIL ination, grâce à l'examen des caracteres exté- rieurs, _ nr maladies cryptogamiques. Le livre de M. Émile Marchal s'adresse, non seulem se aux agronomes et aux étudiants de nos écoles d'agriculture et d'horticulture, mais aussi LA SEMAINE HORTICOLE réduite à sa plus simple expression : elle ne comptait plus que trois membres, ayant à leur tête M. Louis Bossaerts, mieux connu sous le nom de M. Louis, sous-chef de culture au Jardin nouveau en voie de prospérité, sous la présidence de M. Émile De Cock, ayant pour secrétaire M. Guillaume De Sae gher ka pare un des vieux noms de l’horticulture gantoise. Au dîner radis het les soc ee étaient réunis une cinquantaine. Ils ont profité de cette occasion pour fêter avec entrain un de leurs vieux camarades, M. François De Vos, ancien chef de culture des Fate Lo Verschaffelt et Linden, qui parcourut pendant deux ans, vers 1846, diverses provinces brésiliennes d’où il eut le Fig. 20. — Petunia superbissima (voir p. 61). à la masse des cultivateurs qui y trouveront des renseignements pratiques et franchement utiles. Cet ouvrage a été couronné à la suite d’un concours ouvert par le Gouvernement. Société St: Dorothée à Gand. — Cette antique Société, née d’une des plus anciennes gildes gantoises, a fêté, le lundi 8 février, le e sa fondation. Bien peu de l'opulence, tien de fois est-elle descendue de son apogée pour se relever encore! Il y a très peu d’années nous avons connu la Société Ste Dorothée bonheur de rapporter des “rm aujourd’hui encore choyées et toujour mées, entr'autres les Laelia turaix et Catileya Leopoldi. En souvenir de ses excursions ntm ses con- frères, jeunes et vieux, ont o à François De Vos une ère statuette de brésilien aborigène. en ment la joie de l’heureux vicillard de pipes aujourd’hui soixante-quinze S. Isabelle 1a Bouquetière. — M. Jules Chancel, dans L’Illustration, fait une série d’articles sur «les oubliés. » Aujour ee. il s’ occupe d'Isabelle la Bouquetière parisien e qui, jadis, fournissait de fleurs le Jockey Club, puis établit une boutique “rue Royale, fit faillite, et eu hui promène de porte en ar son éventai — Votre clientèle vous avait donc abandonnée, après sat départ du Jockey ? —— Non, mais j'ai été tuée par le crédit; je ne pouvais rien refuser à ceux qui m avaient faite, mais les temps avaient changé, l’empire était mort, les grands seigneurs d'autrefois ne payaïent ” privilèges. Seule, je suis admise dans les champs de courses et on me trouve dans les théâtres… heureux. De cette façon, je suis arrivée à élev nièce, sortie cette année du Conservatoire, p je vis heureuse, donnent . de its 1e gagne pour payer les 20 p. c. que à mes créanciers et pour renouveler mes reconnaissances du Mont de-Piété. , Malheureusement, l’âge vient, la maladie aussis… r se de fumée des établissements de nuit épuise et chaque année les « souvenirs » s'en ne les petits vernis d'aujourd'hui ne co 1 naissent plus l’Isabelle d'autrefois et ne payent … plus 10 francs mes bouquets de dix sous... C’est. la fin !.. Conservation des fleurs fraîches. — Un abonné de la Revue Horthcole indique un procédé l’eau de savon. Celle-ci devra être changée tous les trois jour 4 Grâce à l'ébigésté de M. E. Fierens, Re . taire de la Société royale d'agriculture et contenant un peu de sel et renouvelée tous 12 deux ou trois jours. La température de l'aïf ambiant était pourtant de 20° C. Le Gardeners’ Magazine, un des grands ét 1 des meilleurs journaux hebdomadaires anglais = 1 modèle — premier ordre, admirablement fait, et un de ceux. qu'on découpe tous les samedis avec le plus grand intérêt, qu'on parcourt avec une cung4 ; sité toujours satisfaite. Direction du Jardin impérial de Botanique il de S: Pétersbourg. — impérial de Botanique de St Pétersbourg en rem. placement de M. le professeur Batalin, récemment écédé. L. L. et Ém. Ron. SAMEDI, 27 FÉVRIER 1897 CAUSERIE LES CONGRÈS D'HORTICULTURE A PARIS Le treizième Congrès organisé par la Soctété nationale d'horticulture de France aura lieu à Pr qu sant un bulletin qui Rip est remis à cet effet par le secrétariat de la Nous ne saurions fs engager nos lecteurs à prendre part au Congrès, qu'ils soient ou qu'ils ne soient pas membres de la Société. Les discus- sions qui ont lieu dans ces réunions portent à peu teurs en général ; elles sont extrêmement instruc- tives, car es notions que l’on acquiert en écoutant un orateur se gravent beaucoup mieux dans la mémoire que celles que l’on recueille dans des lectures quelconques. Les objections qui peuvent se présenter à l'esprit des auditeurs sont librement formulées et trouvent une réponse immédiate, et si l’on a dit que la lumière jaillit du chocdes idées, on peut ajouter qu'une vérité acquise dans ces conditions ne s’oublie Bu, tandis que les lectures s’oublient vite quand on ‘occasion d’ap- profondir d’une autre Tree le même sujet. Il faut ajouter que la plupart du temps, les un certain regret? Les Feregene distingués, les savants qui y prennent la parole se eront les pre miers à partager notre re et c’est pourquoi nous n entone pas à la formuler. onque a assumé, par profession ou mo- rastanécaent, la tâche d'enseigner ou de vulga- ment clair, et, dans le cas où ses auditeurs auraient dans l'esprit quelque notion fausse, de la connaître pour la réfuter. Mieux vaut un audi- toire prompt à interrompre et à contredire —dans les limites convenables, bien entendu — qu'un auditoire silencieux et trop déférent. est P° urquoi nous regrettons que les ora- Pourraient léur donner, par leur intervention, une vitalité plus grande. gens, qui ont l'activité et la foi, devraient y apporter ce no casi audit itoire toujours bienveillant, ne la leur RHÉhEre certes pas. Et sans prétendre à à la science, beaucoup de praticiens expérimentés pourront apporter le fruit de leurs observations, dont l'importance en hor- rene er capitale et ne saurait être dédaignée. iétés anglaises, sociétés d’horticulture et Stiétés scientifiques de tout genre, M 2 avec raison beaucoup d’ importance aux congrès et les organisent d’une façon éminemment pra- tique. Des membres _—. praticiens, profes- seurs, savants, y font des conférences instruc- tives; mais ceci n en) qe n thbitié du travail. Après chaque conférence, une discussion s'engage * dans laquelle les ait dins présentent les obser- vations que leur a suggérées le discours entendu, ou le complètent s'il y a lieu par leurs propres remarques. Les discussions sont souvent très approfondies, et aussi intéressantes que la confé- rence es ême. Voilà ce qui manque un peu à Paris. La Société sonic d'horticulture a adopté cependant une pratique excellente pour engager au travail ceux de ses membres qui craindraient de prendre la parole en public, ou provoquer des discus- sions intéressantes. Le programme des questions mises à l'étude est publié longtemps à à l’avan nce, et les mémoires déposés à la Société sont im- primés et distribués avant le Congrès. Chacun a donc le temps de les étudier et de préparer ses observations, et l’on arrive au Congrès avec une base solide de discussion. Des nes d’ or, de vermeil, d'argent et de bronze sont attribuées aux auteurs Fe mémoires rs jeu les plus méritan Voici les quéstiofs mises à l'étude pour le prochain Congrès; les nétibires bit pe être adressés à la Société avant le rer Arboriculture de 1. Du choix des meilleures variétés fruitières à Pre- miers essais faits en France et résultats obtenus. Floriculture. 2. Culture des fleurs par les enfants et par les ouvriers. Physiologie végétale. 3. De l'influence de la sélection : 1° Dans le bouturage; . 2° Dans le greffage. Section des Orchidées. 4. Des _— obtenus die l’hybridation dans les Orchidé 5. De la de ie de certaines espèces d'Orchidées. Section des Roses. 6. Étude c Se one des différents sujets propres au pproièec.e es Rosiers. 7- De la classification des Rosiers au point de _. botanique. tés de Rosiers Pa pe sections : Hybrides Feb ne ts, Thés, No es Bourbons, Hybrides de Thés, rugosa, Provins, cadre mœurs du ver des Pommes (Chrpacb) . ‘es moyens de le détruire. 10. maladies PRERRERIRES qui attaquent Fa et des moyens de les combattre. G. TOURRET-GRIGNAN. PLANTES EN SERRES PLANTES INSECTIVORES ET LEUR CULTURE Sans être très vaste, le sujet que nous allons pays d’origine ou l'endroit où elles se développent à l'état spontané, décrire les soins qu'elles réclament pour arriver au maxi- mum de leur beauté afin d’en retirer tout le parti désirable et faire apprécier la beauté, appellation n’est pas très correcte, car enfin elles ne mangent pas de la chair. Le qualificatif « insectivores » est préférable, car il se rapproche plus “. la vérité; il doit être le seul employé. onsidérant net, les plantes not 2e ba il est admissible de s ser possédant toutes e struc- ture spéciale et un genre de croissance approprié au climat qu’elles ont à supporter. En effet, on rencontre des plantes insectivores dans les cinq parties du monde; il est alors aisé de comprendre qu'une de ces plantes, originaire du nord de l'Angleterre, est autrement constituée et réclame leurs organes floraux et reproducteurs, les plantes dites insectivores ont été divisées en cinq familles: axifragacées ; 3- Drosé- hacé , à côté de ce chiffre, il est bien d'atifes es considérées comme insectivores qui n’attendent, pour prendre place à côté de so congénères, ‘qu'une obser- vation minutieuse et une étude approfondie de leurs particularités aient établi avec certitude le fait qui leur est attribué. Au point de vue du cultivateur ou de l'amateur, l'ordre suivi dans la classification de ces plantes a peu d'importance et visant tout particulièrement le point de vue cultural, pratique, en n’effleurant que très superficiellement le côté scientifique, la d leur être appliquée complètera les descriptions. LA SEMAINE HORTICOLE LES NÉPENTHACÉES ra famille Las RGP RS se trouve limitée nr Nepenthes, renfermant viron pr rm ns aies dix variétés bien dfétinetes et quarante sept hybrides obtenus par la fécondation artificielle d'espèces remarquables, pratiquée en Angleterre et en Amérique. La maison Veitch, de Chelsea, s’est tout particu- lièrement tram ban tant par l'importation et la merce d'espèces hors ligne que par “ a pa Fe assem tion que l’on y remarque Les Nepenthes sont les seules plantes insec- tivores exigeant la haute serre chaude, appelée av irement « serre indienne. » Ce sont de très rieux sous-arbrisseaux grimpants et dioïques. Les fleurs, petites, verdâtres, tout à fait insigni- fiantes, sont en un long épi au nombre de quatre vingts à cent et disposées par groupes de deux ou trois. Les feuilles sont alternes, parfois pubescentes, fortement engaïînantes; l'extrémité est terminée par une urne dont les dimensions, la bizarrerie de la forme et la brillante coloration des parois font un ornement de toute beauté. La généralité des espèces actuellement connues ont l’île de Bornéo et l'archipel malais comme patrie. Néanmoins le hasiana est natif de l'Inde, l’espèce N. distillatoria croît à N. Parvillei végète aux Iles Seychelles, N. ma- dagascariensis se développe spontanément dans pe se de ee are et de l’Australie tropicale est ns nnedyana. En 1789 les premier Nepenthes fut importé en Angleterre par Sir Joseph Banks, qui rencontra une ane dans l’île de Ceylan; c’est le N. distil- a. Voici une liste à peu près complète des pics connues ; aucune peine n'a été épargnée pour la rendre Débo en tous points et Rs renseignements divers qui ont servi à la c poser ont été obtenus auprès d’éminents es tivateurs et spécialistes, faisant autorité dans le monde horticole. Les dimensions des urnes sont représentées par _. _— a leur longueur et leur lar centimètres : Nepenthes albo- “ar ginata duit en 1845 et mis au commerce par MM. Veitch en 1875. riche de Singapore et Sumatra. 15 X 6. _N. alata Blanco. Iles Philippines? Pas en pr N. V. ampularia Jack, N. a mpullaria vittata . et N. ampullaria vittata major Hort Singapore et Bintang. Introduit à l'état sec + 1789, au commerce en 1840; 2 1/2, 5 XI N. Cr ve Masters. — Cette espèce res- semble beaucoup au N. laevis Sarawak. N. bicalcarata J]. D. Hooker. — Recueilli en 1879 par M. i à MM. Veitch. Mis au commerce en 1880. Bornéo et Sarawak. 15 X 9-10. N. Blancoi Blume. — Iles Philippines ? Ne se rencontre pas dans les cultures. . Bongso rar — Sumatra. N'existe Fi dans les herbie N. Boschiana Rorthalir Rencontré vers 950 à 1650 m. d'altitude dans. l'Ile de Bornéo; _N. Boschiana var. sumatrana Miquel et N. Boschiana var. Lowii Sarawak, 1000 m. d’al- titude. — Espèces inconnues dans les cultures. Ceylan, , N. Burkei Masters. 15 X N kei excellens Masters. 18 X 10 et N. PL CS teens var. prolifica Masters. 13 X 7. — Envoyés des lies Philippines à MM. Veitch, par Le collec- teur, M. D. Burke, en 1889. is commerce en 1891. La dernière espèce, à urnes plus petites, plus colorées et plus nombreuses, n’est-pas encore disséminée dans les cultures. lebica Meyer. — Iles Célèbes. Pas en culture. N. cincta Masters. — Bornéo. Les graines furent envoyées par M. D. Burke à à MM. Veitch en 1881. Ces FA mirent au commerce la variété issue des semis en 1886. Le N. cincta est supposé être un hybride naturel entre N. Nor- thana et N.albo-marginata. 18 X 8. Curtisi et N. Curtisi FRE Masters. — Introduites de Bornéo en 1887 par MM. Veitch qui recurent les plantes de Le collecteur M. Curtis. Mises au commerce en 1888. Le N.C. ve n REPRREUE dans le domaine public qu'en Ne Dante L. et N. PRENONS var. rubra Ceylan. — Envoyés à l’état se 789 Ne parurent guère dans le commerce + 1870. N. TE J. D. Hooker. — Sarawak. Pas en cultu N. Edwardsiana Hooker. — Trouvé à une altitude de 2640 à 2970 m. sur le mont Kina- Balou. Bornéo. Ke en culture. 1851. N. ed Miquel. — Sumatra? Pas en cultu Ve gracilis ere et N. gracilis major. — ré -Sum ? Mis au commerce par MM. Se Bird UT UE syn. : Zeylanica J. D. 00 N. ou paies rubra syn. : Zeylanica rubra. — Ces espèces sont originaires de Horiéa où elle Ne découvertes croissant à une altitude de 825 m. sur le Mont-Maltan. el D 2: N. Hookeriana (fig. 21) Low. — Sarawak 1847. Cette espèce est supposée être un hybride naturel entre N. sn SE et N. Rafflesiana ou tout au moins une variété de cette dernière, N. Hookeriana Er rsrete a. — Variété de la précédente N. Kennedyana F. Mueller. — Originaire de la péninsule d’York, au nord de l'Australie. Es 7 Lo du N. sep éessi 1879.12X 2. N. Khasiana J. D. RE Fa au nord- ès des Indes à ude. Cette espèce est synonyme re N. atiatores des min Mis au commerce en 1840. 20-25 X , N: FRE Morren.. — Ressemble au N. gra- cilis. Sumatra, Born N. lanata Tindin: — Bornéo 1876. : X 2 N. Lowi Hooker. — Bornéo. Re HEOntÉ entre 1980 et 2640 m. d'altitude sur le mont Kina Balou. Pas en culture. 1859. N. madagascariensis Poir. — Mad importé par MM. Veitch, M. Curtis en 1882. 10 X 2. N. maxima Resa — Iles Célèbes, 1824; pas en culture N. melamphora Blume. — Java, altitude de 90 à 1650 m. Pas en culture. N. share var. lucida Blume.— Bornéo, as en culture. N. melamphora var. haemalamphora Miquel. Java, pas en culture. N. Nort shoes Hooker, — Cette magnifique espèce fut découverte au Sarawak par Mie North qui en fit un dessin. Frappé des particularités de agascar, découvert par cette espèce, M. Veitch envoya à sa recherche, son collecteur M. Curtis qui l'introduisit en 188r. Mise au commerce par l’établissement Veitch en 1883. 40 X 15 O’Brienniana Linden. vers 1885. À. Parvillei, syn. N. Wardir Blume. — Les tenvoyées à M.Veitch… par un amateur qui rencontra des plantes crois- sant à une altitude de 650 à 1000 m. aux Iles Séyéteties, Espèce très distincte et de bel avenir, Pas . dans le commerce. 15 X phyllamphora Wild. Boris etc. Espèce rampante, 1840. N. Rafflesiana Tack et N. Rafesiana nivea, — Singapore, Bornéo. Plantes reçues à tsec en 1815. Mises au commerce en 1840. 15 + 6-72 N. Rajah Hooker. — Cette espèce remar quable fut découverte par! Sir Hugh Low en LS lors de sa première ascension du mont Kina-Balou dans l’Ile de Bornéo; à une altitude de 1650 m.… Il fit une seconde ascension accompagné & M. Spencer St-John. Ce dernier, de retour au au pays, raconta ce qui suit : « Un matin étant assis en face de notre tente sndant que nos. hommes cuisaient leur — Bornéo, introduit M 7: Cochinchine, notre désir, il nous apporta « sa cruche im visée » et nous trouvâmes qu'elle pouvait exacte-. ment contenir quatre pintes de liquide, soit plus de deux litres! Cette urne mesurait 47 1/2 cm. del circonférence. Nous en rencontrâmes dans la fle eurs, rentra une ascidie dans laquelle un rat, s'était noyé (1). » Cette espèce fut aussi rencontrée au cours d’ un voyage, par MM. P.C. Veitch et F. W. Burbidgew qui la rapportèrent en Angleterre en 1882. . Reinwardti Miquel. — Sumatra, 650 à 1500 m. d'altitude, sur le mont Mooloo. Eee non cultivée. ubra. — Ceylan, 1868. Presqu'introu-. vable dans les cultures N. sanguinea Lindley. — Malacca, 18475 Espèce = pat aux urnes brillamment colorées. Très rare. 25 X N. ie. D. Hooker. mt 650 à 1600 m. d'altitude, pas _ culture ? «Te eysmanniana Miquel. — Sumatra ? Nofii cultivée. Peut-être e syn. de \. laevis. N. trichocarpa Miquel et N. trichocarpa var. erythrosticta. — - Sumatra ? Pas en culture. | — Nouvelles e3soàr 000 m, 15-30 -10. N. ventricosa Blanco. — Iles Philippines ? FES en culture. N. tra Hooker. — Bornéo, rencontré sur le mont Kina Balou à une altitude de 2300 à 3000 m. en ms Très rarement vu en culture. 5-27 X 10-12. Cette espèce a été figurée dans. le Botanical Maries t. 5080, sous le nom de N. Vestchi. (A suivre.) Louts GENTIL.” (1) Life in the Forest of the Far East, vol. I, p. 327- "5 PLANTES DÉLAISSÉES (Suite, voir p. 10) Impatiens Sultan, Balsami ine de Zanzi bar, la plus ulant dire violette), nuance de V7. ronehiamum, mais au- jourd’hui on en possède à fleurs coccinées, I. coccin A ie hybride prodiguant une my- iade de fleurs embaumées. Lantana variés, ces Verveines en arbre, ces geantes mimant celles de la neige, de 1 arat, de l’améthyste et des topazes. chnis grandi ora, d’une Ly beauté remar- able avec — corolles rouge brique, vermillon o creu Liatris abobtin he, Composée, à longue in- me rouge pourpré, La parce que issement commence e haut et inté- mr a, parce que sa disposition prouve que le capitule n’est qu'un épi composé. EE salicifolium, plante de marché parce que toutes ses fleurs s’épanouissent en- semble Myoporum parvifolium, élevé en tige, grâce à ses ramu ntes, constellées de myriades de fleurettes blanches, il devient un petit arbre pleureur d’une grâce toute particulière, Mimulus none avec ses fleurs écarlate ménechmes de celles des Gesneria, du x Monnina pese port de Véronique, aux fleurs bleu six unes, suivies de petits fruits orangé- rot delle Nertera depresa, Lena de tapis végétal parsemé de fru e rouge-orange. Plumbago hanté: Voidusti innombrables, bleu tendre, demi-deuil, d’un effet ad hoc dans les couronnes mortuaires. re Leoe (Arauja) albens, er sur s produisent à ave, anim lépidoptères retenus prisonniers, parce qu s’est collée fortement au rétinacle vis- ueux. Phygelius capensis, fleurs en grappes érigées. Philosia buxifolia, pas pendantes, plus se + es celles du mois, sans interruption. Passiflora rar à la fleur de la Passion, à nuance bleue et aux fruits orangés, de la grosseur d’un œuf. P. dédults s, à fleurs pr violets, ms agréables à à goùû Pen et aux fruits si décoratif dans les vases-Suspensions par se rameaux longs de plusieurs mètres, couverts rw fleurs tubuleuses rouge escarboucle. Rondeletia anomala, aux corymbes de fleurs rouge vermillon Streptosolen Yamesoni, aux corolles rouge Capucine, changeantes, dont la culture se trouve résumée par cette phrase scarronnienne : « se plaît au soleil, jamais au lit. Swainsonia Ferrandi, la variété blanche et la SAMEDI, 27; FÉVRIER 1897 variété rouge, qui pres bien loin derrière elles les sortes ancienges, trop dégingandées. Solanum jenlirioules floribundum , plante : une grâce sans pes quand elle est conduite une légère a Salvia patens, Le des fleurs offrent du vrai eu de chimiste et non pas le bleu de jardinier découvert par A. Kar scène et à prolonger le plaisir que doit éprouv er le véritable amateur à la vue de cette variété et de cette succession ininterrompues d’épanouisse- ments de frêles corolles et de maturation de fruits. Cette longue liste de plantes variées et fleuries en pots prouve suffisamment que les mois de juillet, août, septembre ne sont pas encore des mois creux, comme on les appelle en et que Fig. 21. — Nepenthes Hookeriana (voir page 56). Senecio pulcher, forme marguerite d’un beau violet foncé. Trachelium de sm ormes de fleur Thibaudia dar fuchsia sur le vieux bois. panicules corymbi- aux fleurs rouge côté de cette masse de fleurs, beaucoup de plantes boutonnées se préparaient à entrer en l'horticulteur peut offrir à sa clientèle autre c ontre partout, toujours les mêmes. Elle montre she combien l'amateur modeste peut varier ses cultures et multiplier les jouissances inséparables: de la vue des f et des couleurs sans cesse renaissantes, sans cesse transformées, comme les figures et les nuances entrevues dans un kaléidoscope. CH. DE BosscHere. À PROPOS DE L'HYBRIDATION DES ORCHIDÉES (Suite, voir p. 48) uel est l'avenir de l’hybridation des Orchi- dées ? A mon avis il est presque illimité et aura une influence considérable sur les collections. uand on voit à quel degré de perfectionne- ment dans la forme et dans les dimensions, à quelle diversité dans les coloris, la volonté persé- vérante de ons a su amener tous _. “rs qu'il a tra , les Ros Pensées, les PE les Dahlias. les Begonias, uand un trouvés dans la nature, on ne peut ane n d ’un même effort de patience et drtelligénie n me RE les Orchidées à idee résultats aussi mervei Et dans as famille … Orchidées si nom- breuse et si variée, a d'exploration bé beaucoup plus va combinaisons bigénériques, iMéahaables dans les autres familles naturelles à genres bien délimités, paraissent entrer dans l’ordre des faits réalisables. Quel horizon nouveau ouvert à l'hybridation ! ! entre genres voisins, comme ceux que l’on a déjà réalisés entre les Cattleyas et les Laelias, les Cattleyas et les s t se enr naisons audacieuses. Alors s le règne animal les métis semblent frappés d’une irrémédiable stérilité et ne peuvent perpétuer par leur descendance les caractères acquis, chez les Orchidées au contraire brides, même bigénériques, pro- eux soit avec les espèces types es PR des métis ou hybrides du 2° ou du 3° mment prévoir le terme de ces N érnisdt its successifs et fixer la limite des variations qui peuvent en résulter ? Il est un autre fait d'observation constant : contre les attaques des insect également plus d’ De et plus de durée que celles des espèces t Ne faut-il pas y voir un effet de l’acclimatation, c'est-à-dire de l’accommodation au milieu dans lequel ces plantes sont nées et ont été élevées ? LA SEMAINE HORTICOLE t dans ce cas, pourquoi né pourrait-on pas concevoir l'espoir de créer des races d'Orchidées our ainsi dire rustiques, qui jardins dans la belle saison, combien ne voyons- nous pas d'espèces d'origine tropicale. qui, lors de d’abord été considérées supposer q lein air des corbeilles garnies de Cattleyas ou les semis répétés rt A T dont les conditions de végé- tation se adaptées au climat où elles Éont sr naissance et dont la culture sera par suite beaucoup plus facile et plus certaine que Qtie des re importées directement de leur pays d’origin L'hybridation et le semis des Orchidées me semblent donc devoir jouer un rôle important s l'avenir non seulement au point de vue de l'esthétique florale, mais au point de vue du progrès horticole. Quant aux amateurs qui dans leurs plantes considèrent plus encore la rareté et la valeu nominale que la Koauts Fra qui les cultivent surto ut parostentation une collection de tableaux ou entélientient une écurie de courses, pour eux évidemment le point de vue change et ils peuvent considérer l’hybri- dation comme un mal abominable. En multipliant à l'infini ces fleurs aristocratiques elle aura pour effet dans un avenir peu éloigné d’ouvrir l’ère des Orchidées populaires « Orchids for the million. » Il est évident que le jour où, sur la fenêtre de sa mansarde, Jenny l’ouvrière pourra remplacer au printemps le traditionnel pot de réséda par un Odontoglossum Alexandrae, et en été l'inévitable géranium par un Cattleya Mossiae, s snobs ni les millionnaires ne continueront à s'intéresser ces plantes vul aires. Finies alors les belles et riches collections de . Le du DON Y:; et Lord Z! Finies les folles enchères dans les ventes de Protheroe ou de Stevens, où les variétés d'élite se disputaient à coups de guinées, où la division 2 variété unique était payée de son poids d'o Les catalogues des nl etientte horticoles porteront alors à leur clientèle les prix «au mille » des semis d’Orchidées d’un an ou de deux ans, avec un rabais de 5 °}, Bur les commandes de 10,000 et audessus, comme à l’époque actuelle les prix-courants de pépiniéristes offrent le plant LE ou les conifères pour reboisements. Ces semis seront achetés et cultivés en nombre par les Spéciatietés qui alimentent le carreau des Halles; et les Orchidées en fleur Er — pr déchues de leur ancienne splendeur! — échou piteusement sur les étalages des détaillants ré Quai aux Fleurs, de la Place de la Madeleine ou de Covent-Garden, au milieu des potées de giro- flées ou de reine-marguerite, à la portée des bourses les plus modestes. Après avoir fait l’or- gueil des riches et des heureux de ce monde, elles feront la joie des petites gré l aussi qu'on verra s'étaler à la e des] un horticoles l’annonce de la publication prochaine d’un ouvrage d’ac- tualité, dû à la plume de l'un des Orchidologues les plus compétents et les plus sympathiques, er sous ce titre suggestif: « Les Orchidées en Europe — Grandeur et rit d’une famille végétale au XX: siècle. Tel est le tableau pe et fatidique des résul- tats probables de l’hybridation. Faut-il s’en réjouir ou s’en attrister? Après avoir fidèlement reproduit les arguments pour et contre, j'hésite à me prononcer. Et pourtant, que la mode les porte au pinacle ou les abandonne par caprice, les Orchidées n’en resteront pas moins les reines des fleurs, les préférées des véritables amateurs qui continueront à les admirer comme une des expressions les plus parfaites du beau dans la nature. J. Raco LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM Nous commençons, ci-dessous, UN DÉFILÉ des randes variétés d'Odontoglossum et nous nous ARE de ne publier er 100 LIVRE D'OR e les variétés DI PRIMO C un us n'avons us, re de les placer par ordre de magnificence; nous les figu- rerons au fur et à mesure qu'elles nous arrive- ront. Nos abonnés en feront le classement suivant leurs préférences, mais chaque variété reproduite dans cette rubrique sera vraiment supérieure. Nous invitons les orchidophales à nous MA soit une fleur, ne la photographie en grandeur pee d’un fleuron, et nous publier . avec leur histoire, Labs celles que nous Jugerons dignes d'illustrer ge LIVRE D Su Nous le commençons, aujourd'hui, par une des dernières venues et qui a été dédiée à celui qui découvrit l’OboNtToGLossuM crisPuM, ?l y a plus d’un demi-siècle : L..b: I. Odontoglossum crispum var. Lindeni (Fig. 22, page 59) L'O. c. var. Lindeni a fleuri pour la première ns. le mois dernier, chez MM. Lucien Linden 5 à Moortebeke, parmi des importations re en mai 1896. La nage est encore faible, trois bulbes et une pousse ; eurs q sn et nul ro. nos préférences, ye; (nous figurerons leurs pue dans les numéros suivants). Il ne leur qe n rien. es de Moortebeke qui contiennent une ue de mille plantes, toutes égéta- Leopoldi et W. tigrinum, énorme Le plantes à peine jusqu'ic ARNOLD WHITE. oi mil L'ARROSEMENT DES ORCHIDÉES Nos anciens abonnés du Fournal des Orchidées se rappellent sans doute que nous avons publié sous ce titre, il y a peu de temps, une question posée par un amateur parisien, M. L. C. Notre correspondant nous avait demändé de «formuler des règles précises relativement à l’arro- sement des Orchidées pendant l'hiver, en passant en revue les Orchidées les plus répandues, et en indiquant clairement « si le compost, pendant tel ou tel mois, doit être tenu tout à fait sec, ou légèrement sec,ou a ou seulement moite. » Nous lui avions répon u'il nous paraissait à peu près impossible de foriislel des règles précises quant à la quantité d’eau à donner mois par mois à telle ou telle Orchidée, que le diagnostic per- Sie doit toujours jouer en pareille matière un trouver le juste milieu, le vrai praticien y arrive seul, après bien des essais, _ soins constants, et une “ea he attentive Nous avons reçu une ritsuvellé lettre du même ds: S'Hjoclle nous allons répondre, en le priant de croire que, bien loin d’en être é ne veux pas, nous érit notre corres- nie nt, vous ennuyer par une correspondance multiplié, mais je vous demande la permission € VOuS prouver, par un exemple irrécusable, bee la demande que je vous adressai était e premier numéro de votre nouveau forment (page 278). Voyez les ue d'un ma ui laisserait un peu au sec, ou Eros moites, ses Cattleya Tran mar- quant fleu Voici cap réponse, ‘ Ld ae d’ évolution, année, peu 'ÉRE >, qui correspond à une 1 e n, un afflu Puissant de sève _ uné production très active d ae nouveaux u bout de deu ou plusieurs semaines, cette activité se ralentit et devient à à peu près s station- ndant quelque temps; puis elle diminue Progressivement, et atteint son minimum à tPoque où ence n pourrait donc re ie An ne rm évolution annuelle, po apparent tout au mo Oins, par une on rm s’ devitit d’abord es rapidement en formant un angle aigu avec à peu près parallèle à la ‘ t enfin s’inclinant doucemen] ers celle-ci Jusqu'à coïncider avec elle. Uction qui s'élabore dans la plante, et qui peut exiger par conséquent une modification dans le SAMEDI, 27 FÉVRIER 1897 Raterent général. A Vi ce qui se passera ux diverses époques 1° Si la floraison arrive pendant la première phase, le cultivateur n'aura généralement pas s'en préoccuper. À cette époque, la plante est Parcourue par un courant de sève éner- la ASE Pot les arrosages sont encore abondants, et il n’est pas nécessaire de Fig. 59 pourquoi il est bon de l’arroser, afin de l'aider à donner ce coup de collier; après quoi elle rentre en repos et achève d’ élaborer les matériaux des organes produits dans l’année. Toute cette esquisse a PR le défaut d'être un peu dogmatique et de tracer des règles arides pour rendre compte des mille nuances de la vie; nous croyons cependant qu’elle vous donnera une théorie d’ens cas particuliers aux explications qu il nous est difficile de don 22. — Odontoglossum crispum var. Lindeni (voir p. 58). Macules des pétales, rouge vif; celles des sépales, havane. la sève, qui cesse momentanément de se porter vers les organes foliacés, et produit les ue TS. Après la floraison (soit immédiatement, soit au u l organes végétatifs, sont terminés, elle utilise les forces qui restent disponibles, et la plante ne réclame pas à ce moment un traitement spécial; 4° Mais si la floraison arrive alors que le Sri est déjà bien établi, comme dans Je cas Catileya Trianae, on comprend aisément qu ‘1 soit utile ou même nécessaire de réveiller la plante de son sommeil, de rappeler son activité, pour qu'elle évelobue ses boutons et ses fleurs. C’est dre et que nous serons toujours tout disposé vous fournir les éclaircissements que vous édres souhaiter. L LA SEMAINE HORTICOLE sens SAMEDI PROCHAIN « UNE VISITE AUX SERRES DE M. ROBERT LEBAUDY ; Et donnera à l’avenir de ee illustrations des plus belles variétés d'Orchidées, fleurissant chez ie amateurs. 60 NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE M. Édouard Brabant (Français). x" Depuis quand êtes-vous amateur ? is j'ai commencé sérieu- 85. 2° Comment l’étes-vous ES ? Étant enfant en feuilletant les volumes de la Flose des serres de Van Houtte. > Îles sont les PERS Orchidées que WT ts cultivées ? tanhopea acheté à à Gand chez Van Houtte vers 1872, puis on m'a donné Coelogyne cristata et Dendrobium no uel est le bo que vous préférez, et Jobs? e ne pouvais cultiver qu’un seul genre d'Orchidées, je crois que je choisirais les Cypripe- dium, parce qu u’ils sont de culture facile et qu'avec une centaine de Pa. variées on a des fleurs pendant toute l'a Le Que uelle “3 Éare vous, la plus belle Orchidée ? e suis très me AE cependant je crois que je donnerais la palme à un beau spécimen bien fleuri de Phalaenopsis Schilleriana ou de Den- né sg nobile 6° Quelles a Les onze suivantes, par ordre de Pr Chantini, O POULE 1er Dern E ions, Etileye Mossiae, Coelogyne cristata, Lycaste Skinneri, SRE sesquipedale, Aerides Fieldingi, Vanda coerulea, Masdevallia Harryana, Dusa grandi for 7° Vos serres sont-elles installées à la ville ou à la CRE & 45 pli ne l de cult di 8° À uez-vous les principes de culture in s qués ab Les Or fées . otiques et leu culture en Europe » “ dans ce journal ét comme 4 vous en trouvez-vous ? Certainement, j'apprécie beaucoup les principes de . culture ge attribuez-vous vos _— ou vos échecs dans la culture des Orchidée. J'ai obtenu de bons résultats en nant beau- coup de hante aux plantes, de l’air d’une façon judicieuse et en veillant à la régularité de la tem- pérature 10° Engrai ssez-vous vos Orchidées et quels résultats avez-vous 0 Je m'oppose absolument à ce que mon jardinier donne de l'engrais à mes plantes, eg de quelque- fois aux Pleione, aux Calanthe, aux Sob ralia. 11° Vous occupez-vous d’hybridatio n? Très peu, je fais seulement slques semis de Cypripedi 7 12° Quelle influence l'hybridation exercera- t-elle à votre avis sur le he se Orchidées et sur la composition ds collectio En général je n'aime pas “A les hybrides obtenus des Orchidées, cependant quelques Cy- pripedium bybrides sont vraiment jolis 3° Prenez-vous part aux expositions ? St non, ét est le motif de _. abstention? Si j'habitais Paris u Bruxelles j'exposerais : mais ici je suis trop in - je n’aime pas à déplacer mes plantes uel est, selon vous, le meilleur système d'exposition? Souhaitez-vous quelque innovation ou Jeep. réforme Les petites expositions d'amateurs —. lieu fréquemment, comme à L'ORCHIDÉENNE ÉDOUARD is LA SEMAINE HORTICOLE UNE QUESTION À NOS ANCIENS ABONNES En leur annonçant la transformation du petit journal qui allait être englobé dans La Semaine i bonnés, que trois Horti livraisons ‘allaient encore paraître ensemble. Nou craignons, aujourd'hui, qu’elles ne fassent double emploi avec le nouveau journal et nous leur pro- posons de les remp cris par un magnifique souvenir : la reproduction d’une superbe aqua- relle représentant un bouquet d’Orchidées, gran- deur naturelle ? Nous leur enverrons en même tr ajorité des décisions de nos anciens abonnés. Nos les atten- drons jusqu’au 15 mars LE JARDIN FLEURISTE Les Cannas à gran ndes fleurs ont apporté à then des jardins un élément de tout: premier ordre. Au-dessus du feuillage ample, d'un beau vert, bronzé md ois, presque noir se dressent les s épis se unicolores comme des des mouchetées, des striées, des bordées, toutes à grand eflet. Beaucoup des variétés obtenues en ces derniers temps conviennent Le tete à la culture en pots, d'aucunes même, comme probablement les Canna Austria et "TE talia (x), produiront de plus jolies pe cultivées en pots qu’en pleine erre. Des exemplaires bien cultivés, avec un feuillage Fntadt et des inflorescences amplement. garnies de magnifiques fleurs, a Sr par les amateurs de plantes décora nissent les eee du caractère PA notitsl de la verdure a harmes des corolles éclatantes s'épanouissant l'une après l’autre pendant des semaines entières. Si vous voulez obtenir une belle végétation en ans plus tarder, procéder à soigneusement les rhizomes et enlever les racines mortes ; ensuite on divisera les souches selon les ceux-ci sont quelquefois très rapprochés par deux ou trois, d’autres fois assez espacés. Les divisions faites, on les laissera sécher pendant SiX, sep jours, afin de bien sécher les sections et éviter iture. On préparera alors un compost de deux parties de terreau de feuilles consommé et une partie de sable; on emploiera, en général, des pots de (x) Ces Canna Austria et Italia, connus sous le nom de Cannas Italiens, ont été très he appréciés. Sous le ciel bleu et doux de l'Italie, leur pays d’origine, ils doi ent, selon le témoignage de connaisseurs séri cieux, se faire remarque É fleurs et la grande et “superbe beauté de ] leur coloris. En ont un ésillusionné les cultivateurs. N° y aurait-il pas que lque ans la À rm rs s gains italiens en faveur s? Quoiqu'il e pe nous croyons avec un que ne anna Italia qu sse ess nos Serres compieront une Nbre très méritante de plus. Qui s’en plaindra 12 cm. de diamètre. Les rhizomes empotés, on entrés en végétation, on augmentera pr vement la dose d'arrosage; quand les sujets seront bien enracinés, on procèdera à un second rempotage; cette fois- -ci, on emploiera des pots de 16 cm. et du terreau sans addition de sable. extérieure le permettra, on les sortira, afin de leur donner plus de vigueur Un troisième et dernier rempo tage — pots de 23 ; suivi de l'emploi d'engrais liquide, fumier de mouton, bouse de vache ou engrais ciel « Corne d’abondance, » permettront d'obtenir des sujets pes: opté donnant une belle et abondante floraison. Les Cannas seront Te en serre ou en oran- gerie, lorsque les épis seront Le formés et avant utons ne s'ouvrent; la floraison sera 1 faudra te fleurs dont les cunilles sont très friandes. “ m tiples avantages que présentent les Balisiers à 8 randes fleurs. es lignes étaient écrites, quand nous avons noie dans « Le Fardin » de Paris, sous la signature de M. R. Jarry-Desloges, un article sur extrayon cette culture, dont l'avenir n’est pas do Il y a deux manières de cultiver des Cannas en pots : on les cultive en plein air à exposition chaude pour les rentrer en serre ombrée légère- ment au moment de la floraison, ou à demeure en serre. Le premier genre de culture avec enfouisse- demeure a l'inconvénient de faire monter les plantes, puis on a à combattre les pucerons, et les arrosages doivent être plus fréquents; les tiges aussi étant plus hautes, la tenue est moins avec deux ou trois sujets par pots, m'ont donné les meilleurs résultats. I ne faut mettre qu'une seule variété par pot et, dès bords du récipient, à l’engrais liquide, un gramme par litre, engrais de commencer les arrosages 4 agner (l'engrais « Corne d’abondance » le rem” ï mit fithesse cute dute-:64 NÉE d’une grande vigueur ayant rempli complètement les vases de racines. L'engrais chimique en arrosage est particuliè- rement indiqué dans tous les cas où les plantes se trouvent logées trop à l’étroit, comme des Cannas en pots de 30 centimètres avec trois forts éclats par potée. Cu. DE B. LES PETUNIA (Fig. 20, voir page 54) Qu'il y a loin de la fleur des types primitifs, Petunia nyctaginiflora et P. violacea, introduits tous deux de l'Amérique méridionale, le premier de La Plata, l’autre du Brésil, celui-ci d’un coloris Le Petunia, dont les botanistes connaissent une douzaine d’espèces linnéennes, appartient à () et dans lesquelles on trouve les Lycopersicum, Solanum, Physalis, Capsicum, Lycium, Atropa, Datura, etc. Les variétés aujourd’hui répandues sont légion; les unes sont à fleurs oculées, les autres uni- colores et dans remar- quables, Coupant parfois de zones bien délimitées des parties de fleurs. € Petunia hybrida superbissima constitue une race très distinguée, à fleurs des plus — tre 1 large gorge. MM. Rivoire père et fils, à Lyon, se sont particulièrement occupés de la sélection .< Cette race qu'ils ont ainsi graduellement amé- liorée.. Les fleurs: sont très nombreuses et d'une INCOmparable richesse de coloris, leur dimension Ordinaire est de omo à omI0 Somme on l’a constaté dans les cultures du parc d'or, à Lyon, ce diamètre est allé Jusque 18 et 20 centimètres. SAMEDI, 27 FÉVRIER 18097 6t de graines ou de boutures. Pour le semis il faut aire un choix très rigoureux d’un porte graines et se souvenir de ce que la plante donne d'autant moins de graines qu'elle s'écarte davantage du f Ém. Ron. type primitif. GIROFLÉE REMONTANTE DOUBLE BLANCHE DE DRESDE Encore une nouveauté appelée à faire un réel effet parmi les races remontantes de Cheiranthus. La figure ci-jointe que MM. Rivoire, père et fils, à Lyon, ont bien voulu mettre à notre disposition, donne une excellente idée du port général et de l'extrême richesse de floraison de la plante. Il convient d'ajouter que, semée au printemps, actuellement, cette variété remarquable donne » RDS Ge GTA PARLE RANCE es ARS ea) ASE EE L'EST qé : à ! 3 # ee -12 S " 1 2 f ES ? Sas e 20 = PS MESA NME À E. #2 Fig. 23. — Giroflée remontante de Dresde. jusqu'aux gelées, sans interruption, de nom- breuses tiges de très grandes fleurs du blanc le plus pur. Elle peut être utilisée pour former des parterres ou pour faire de jolies potées. La fleur coupée peut servir dans un grand nombre de compositions florales. M. Ron. LE JARDIN D'AGRÉMENT PLANTES NOUVELLES OÙ RECOM- MANDABLES Abies arizonica. — La Botanical Gazette, de Chicago (novembre 1896), décrit ce nouvel ire de l’Ari où il habite la Abies, originaire de l’Arizona région montueuse de San F remarquable par la souplesse et la couleur de son écorce. Cette couleur est d’un blanc de crême, quelquefois grisâtre, quelquefois blanchâtre avec des rides grisâtres, sinueuses et lières. Les feuilles des branches adultes sont épaisses et très iguës au sommet, celles des branches inférieures sont plus longues, plus aplaties et obtuses au sommet. Les cônes sont d’un pourpre foncé, allongés, plutôt petits que moyens; écailles plus larges que longues, fortement convexes latérale- ment, pourpres des deux côtés. Leucanthemum nipponicum.— Cette plante décrite par Franchet et trouvée par Savatier dans l’île de Nippon à l'état sauvage comme à l'état cultivé, est remarquable par ses grandes et belles fleurs disposées en capitules; les eurs ont un disque grand, turbiné et jaune, les Jeunes pousses. Elle a été répandue par MM. Dam- mann et Cie, de Naples et par l'établissement horticole de Yokohama. D'après Môüllers Deutsche Gartenzeitung, c'est un arbuste des plus recom- manda t on peut obtenir la floraison n mois, Aiors on les repique en pots pour les traiter comme les Chrysanthèmes ordi- au soleil et les empoter en automne. La floraison s'obtient ainsi en décembre et janvier. New Life. —— C'est le nom donné au petit Pelargonium à fleurs doubles qui fut remarqué à l'un des derniers meetings de ia Royal Horticul- tural Society de Londres. s et et se réduisant à la base. Certains pétales sont tout-à-fait écarlates, d’autres striés écarlate. Au centre de ces pétales se montrent les staminodes ou étamines modifiées, les uns blanc pur, les autres striés comme dans un œillet. Dans quel- ques fleurs les étamines sont restées parfaites. :M. Rop. VARIA ENGRAIS PEU CONNUS Les personnes qui cultivent des plantes en serres — et notamment les orchidophiles — leur donnent parfois de l’engrais sans le savoir, par ce fait qu’elles les arrosent avec de l’eau de pluie; en effet, l’eau de pluie recueille sur les toits des serres et dans l’air certaines matières fertilisantes. Le Fournal des Orchidées a déjà signalé les propriétés fertilisantes de la suie, qui dans les le givre aussi doit être considéré c un engrais; c'est du moins ce qui résulte d’une ommunication faite par M. J. ti Azote par litre milligr Eau de givre du 1e° mars 1889 . ... 5.86 — 2 janvier 1890. . . 7:70 . — 3 décembre 1890 : 9.00. — — . 8.00 — + 7.02 MOVE. + - - . “712 Quelle est la quantité de givre qui peut s’at- cher aux arbres ? On compte 1 kilogramme par mètre cube d'espace occupé par les branches. Le 62 . branchage des forêts en futaie embrasse, au bas mot, un espace de 100,000 mètres cubes à l'hec- tare, pouvant arrêter 100,000 kilogrammes de givre, lesquels représentent un rapport de cinq cent grammes d'azote combiné Il est facile de calculer, d’ après ces données, ce que Tres ; ainsi l’eau recueillie dans les bassins se trouve fournir aux Orchidées des matières nutritives, alors que beaucou = cultivateurs se figurent donner à leurs plantes de l’eau, purement et sim- plement. La neige, en tombant, entraîne fgR sent Vivian voici le résultat de son a vk 9/0 3 RE EN 12,3; M fer métallique et oxyde magnétique, 2 matières minérales et principalement silice et oxyde de. £e INFLUENCE _—. FROID SUR LES NTES Les idées fausses que beaucoup de personnes se font des effets de la gelée sur les végétaux, m'ont amené, tout naturellement en février par d température pris 0 effet, des plantes détruites seulement à 30 et 40° degré d’anéantissement ou pour mieux dire son 0° spécifique Une même espèce résiste parfois dans les mêmes lieux à une température relativement plus d’autres années. Indépen on Né l'intensité du froid, il faut tenir compte de s urée; comme preuve évidente, je m'e réfère aux arbres manie pommiers, poiriers, pruniers, qui ne rigoureuse pe à 22° de froid, alors qu’en w tre hivers ils succombent 18° ou 19° de froid, lorsque celui-ci FA continue invariablement pendant une longue p e. Un ESA et dernier point qui mérite consi- c'est le changement brusque et répété de gel et dége qui désorganise aussi le tissus ; ons “explique facilement pourquoi 5 D plantés distance %e muis (om30), Re pour ra de la gelée, pour les prémunir contre les alterna- tives de gels et dégels. Pour garantir quantité de plantes frileuses des “effets désastreux de la gelée, il suffit de leur calorique. $ la plante possède une partie aérienne, on la protègera également, on l'entourant d’une chemise de préférence en paille (corps athermane). Vous arriverait-il d’avoir des produits atteints Je, NS tURenE On vous a envoyé, par exemple des oË. C3 LA SEMAINE HORTICOLE arbres fruitiers, qui ont été surpris par la gelée au cours du voyage, eh bien ! dès leur arrivée, trans- portez-les dans une cave très froide (où le thermo- mètre ne descend Pen pas à o°) soit, encore me un mur au nord si le temps est au dégel, afin que la trans e température se fasse + FRET etn RE ledéballage que lorsque les plantes seront dégelées. Un autre cas : les fleurs de vos péchers, par exemple, ont subi les conséquences néfastes d’un abaissement de tem- pérature; courez-y le matin dès la première heure avant l’arrivée du soleil et aspergez vos plantes d’eau très Fes Le dégel s'effectuera lentement, mais avec succè Maintenant, la gelée même est un bienfait, une aux grands froids. réclament une saison de rep pers reste relativement élevée, l’activité vitale nie Fe c'est la ruine et l’anéantissement de nos justes espérance La gelée est dit favorable à beaucoup de produits. À ce sujet, votre jardinier-légumier, ne vous a-t-il pas répondu, d’un petit air savant, lorsque vous lui demandiez hâtivement après les +. Brusselsche sprutjes, les jets de qu gelée devait encore les mûrir Gas Let Il en est d’ailleurs ainsi pour tous les choux verts et même pour certains fruits (nèfles), qui n acquièrent toute leur saveur que par l'influence des premières gelées J'allais finir, en passant sous silence, la neige, cette excellente bienfaitrice qui arrête et modère les élans effrénés la gelée. Cher lecteur, j'entends déjà vos réflexions. désobligeantes peut-être pour ma protégée. La neige, cette belle couverture d’une immaculée blancheur, n’estautre cn qu’une gigantesque pelisse en hermine ne vous déplaise ; elle enveloppe la terre et évite son | refrohieiens en an ment du calorique. De cette façon, elle protège les intempéries, les semis, nos moissons futures, PS et la juste récompense du tra- vailleur Citadine, : n’est-ce-pas, vous étiez loin de sup- poser que cette neige, bien incommode, RE épais et chaud qui abrite la terre pendant son sommeil et sauvegarde nos plus grands tÉréte en horticulture. ÉTIENNE LEJEUNE. EXPOSITIONS Le EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR- TICULTURE A HAMBOURG Mai-Septembre 1897 Concours pour le meilleur système Hs chauffage pour serres et cou ches. — La firm Ernst et von Spreckelsen a mis à la dopbèitiôn du Comité Li un bocal en or où une Somme pour serres et couc connaître les conditions du concours auquel d’autres Le programme du concours contient l’esquisse des es de serres qui serviront de base au système de chauffage. Le type À est une serre de 5 m. de large sur Ce 20 m. de long; le sol se trouve à om au-dessous du niveau du terrain. Elle est divisée en trois compartiments : serre froide, serre tem- pérée et serre ae Le type B a . de large et 10 m. de long; c’est une serre à Are DCE. Le type C est une couche de 2 m. de large sur 10 m. de lon Les esquisses donnent le pe de la coupe et le ils. auxquelles les appareils éont satisfaire sont égalem ent énu- mérées avec soin; a composition du jury est communiquée (1). Ca D (r) Les ER qui désirent recevoir Se L.. concours peuven cet effet, s’a met esser Bosschere, 1912, rue Écie à Anve FRANCE Les informations, annonces d’expositions, communiqués divers, etc., la France, doivent être adressés à GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). P. DURIE, rue du Noyer, Bruxelles. _ FABRIQUE DE POTERIES SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES Terrines, Soucoupes, etc. PR DEMANDE. Primula obconica grandiflora Abe de tout premier choix, variétés amé- liorées et cultivées par moi-même, à ven ndre aux prix suivants : r. pour 5 fr. — 100 gr. pour 45 fr. 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L'ILLUSTRATION HORTICOLE | RÉDACTEUR EN Quer RÉDACTEURS : PRINCIPAUX COLLABORATEURS : MX J. — de Lansberge, es Comte de Moran, G. ge E. _— Ch. Van Wambeke, A. Van V. Lemoine, Cahuzac, Dr Capart, James O’Brien, Vicomte de Novion, P. Kegeljan, G. Truffaut, H. Correvon, Dr ichenheim, A. Dallière, Bruant, Jules , 0. Balli iteau, J. Ragot, A. de la Devansaye, p j an D. Massange de Louvrex, A. van den as A. Wincgz, D nn L. Gentil, uysman, Griessen, A. Michiels, Ed. Michieis, E. Rivois, J. Wilke, e LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 6: PROPRIÉTAIRE Pages Chroni à + Où Causerie PR res $ fleur SE ATOS Les plantes de montagnes dans nos jardins M 509 ca des Œïillets + nts PS espondance ù_E à Notes de Kew., . . : .. 66 Pr éantes NE Le Journal des Orchidée ones d’or des 7 ro oglossum. — Cattleya Lod- Igesi et c. Harrisoniae. — Notre e miihe ete dophile . LES Orchidées industrielles. — Correspondance 69 L isite aux serres de M. Robert Lebaudvy. - e JEdin Reuriste : OS nitida flore albo. — 7 PHièin blihé — Heliopsis scabra. — ris tectorum 7 Sn = =. 99 Le es Alstr mères. — Pyrèthre rose double. 71 Poe d’agr Pa amus communis. — Robinia 0- “is Semperflorens. — [lex crenata Exposition mp 7 Exposit: à 5 * SJ 14 CET 4 3 Sociétés FRS . . Fig. 24. Clidemia vittata . : + + + 64 R 25. Pläntes géantes. — griéori RE régid : 111 07 26. Odontoglossum crispum var. augustum. x bi OÙ Gawp, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. EUCLIEN ELNDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES a ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER RIX DE L’ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BEL 7, Rue Bectrañb — BRUXELLES. | mois Sets LITE, Tro s mois. . 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Yournal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et dis paraît tous les same LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de Ia flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l'utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles LA SEMAINE HORTI ICOLE est l'organe mea et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s'efforcera toujours d'être un journal très complet, très utile et bien renseigné. Es ANNONCES. _ LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse u isse étre présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. es Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE TORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. XX Les ina Ki Borticoles et Industrielles TROUVERONT DANS C LA SEMAINE RORTICOLE > Hs Ce jour. nal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de s ou de loin à l'horticulture La meilleure et la plus large publicité » Un quart de page Id. 35 » Un cinquième de page Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 » Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id. 15 >; Un dix-huitième de page Id. LR > Un vingt-septième de page Id. 10 » Un quarantième de page Id. 6 » Prix spéciaux pour plusieurs insertions consé- cutives LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS KHæ On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semane Horticole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. 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CHRONIQUE Médaille Victoria: —— La Société royale! d'horticulture de Londres, à l’occasion du 60e an- niversaire de l'inauguration de S . la Reine Victoria, a obtenu l'autorisation de frapper une médaille de l’horticulture qui sera décernée, kono- ris causa, à un certain nombre de personnes ayant rendu d'éminents services à l’horticulture, à la science et à l’art des jardins. Aralia sinensis. — Cette belle espèce, vivace et rustique, connue dans nos jardins sous le nom de Dimorphanthus mandshuricus, pourra donc désormais prendre le d'Aralia sinensis. D'après un travail du Dr Harms, publié dans les Botanische Fahrbücher sur les genres Aralia et Panax, cette espèce a encore les synonymes sui- vants : À. canescens, À. elata, À. mandshurica, À. Planchoniana et Dimorphanthus elatus. Les fleurs dans les hôpitaux. __ Un méde- cindel hôpital Saint-Bartholomée vient d’adresser u S Infirmières elles-mêmes. Placés d c. n Premier lieu, le savant recommande de Res Eh autant que possible l'introduction des ess. Le coupées. Leur présence et leur u es production des microbes qui trouvent sur les fièvreux et les ané- sont les plus dangereuses à cause des poussières industrielles qu'elles contiennent. € Parium des fleurs mérite également examen. La Préférence doit être accordée aux fleurs ino- SAMEDI, 6 MARS 1897 ur finir, le médecin de Saint-Bartholomée conseille à ses confrères de ne jamais prendre de mesures radicales contre l'admission des fleurs. pied de pensées peut exercer une excellente influence sur l'humeur des malades et il est d’avis que l’on place des branches de verdure dans toutes les salles d'hôpital, Enfin, à ce der- nier point de vue, il recommande l'emploi des rameaux d'eucalyptus pour leurs propriétés désin- fectantes. I y a là tout un ordre de choses à étudier. liste noire. __ A la dernière assemblée Plantes) qui contient pareille liste ; € numéro que nous avons sous les yeux compte 21 nOms avec cette mention qu'avant de conclure des affaires avec M. X, à …, on est prié de prendre des informations chez M. Z, à .… On n’y va pas de main morte chez nos voisins d'Outre-Moerdijk. t 2 degrés au éro, On constatait à Brokens Hill, Nouvelle-Galles Sud, une température de +-45 degrés à l'ombre; c'était in- rtable. Il y eut à Wilcania un terrible ouragan de s i à Melbourne des averses de pluie chargée d’une fine poussière d'une teinte rougeâtre; les rues semblaient être peintes de rouge. Production fruitière de Californie. — Pour se faire une idée de l'importance croissante du commerce des fruits, il suffit de Ï s expéditions de fruits, en 1885, atteignaient 22 millions de livres(t); en 1890, ce chiffre s'élevait à 74 millions et 73, de 6,000 boîtes de 20 livres; elle s’est élevée à 90,000 boîtes en 1881, à 1,250,000 boîtes en 1889 et, quatre ans après, en 1893, à plus de 4,250,000 boîtes. Quant aux on a exporté 1,600,000 caisses; en outre, on estime que les fruits séchés par les évaporateurs s'élevaient, en 1893, à 94 millions de livres, résultant de l’évaporation d'environ 400 millions de livres de fruits frais. Rose thé Enchantress. — Le Youwrnal of Horticulture insiste sur les mérites de cette nouveauté, une des plus récentes de M, William Paul. D’après M. D. K. Williamson, ce serait le résultat d’une fécondation croisée entre un rosier thé et un rosier de Chine, ce qui explique sa grande rusticité et l’abondance de sa floraison. Il y a lieu d'espérer que la rose Enchantress sera la souche d'une race nouvelle dans laquelle deratum des rosiéristes se trouverait ainsi réalisé. (1) La livre vaut 453 grammes et 59 centigrammes. 63 Floraison de l’Erythea edulis à Hyères. — M. B. Chabaud, ancien botaniste de la Marine, à Toulon, signale aux lecteurs de la Revue Horticolela première floraison del'Erythea edulis, superbe palmier californien, survenue récemment chez M. H. Dellor, dans son jardin de la Blocarde, à Hyères (Var). La floraison de ce palmier a commencé en juillet 1896, et les fruits, bien noués au commencement de dé- cembre, étaient alors un peu plus gros qu'un pois chiche. Le nom spécifique edulis indique que la . chair de ces fruits est comestible. Pommes vitreuses. — On rencontre parfois des parties de pommes durcies, vitrifiées. Jus- qu'ici cette altération n'avait Dernièrement M. l'écorce est de couleur foncée et nullement jaune; les feuilles, de forme ovale, ont à droite et à gauche trois divisions assez profondes ; elles sont luisantes, unies, vert foncé e s où moins orangé. Le Gardeners’ Chronicle s'étonne à bon droit que soi sûr, un superbe ornement pour les promenades publiques les. de nos vi Disette de caoutchouc. —— Un journal de New-York, Popular Science Monthly, publié par - Appleton, redoute une disette plus ou moins prochaine du caoutchouc dont la récolte se fait e appréciables, Il serait plus simple cependant de réglementer la récolte et de ne pas tolérer la destruction des arbres. Maisons en coton. — Après les maisons de bois, celles de papier et celles de fer, voici les maisons de coton. On emploie le coton vert de mauvaise qualité, les touffes qui s’égarent dans les champs et même le résidu des fabriques, on en fait une sorte de pâte qui se durcit comme la pierre. On rend la construction imperméable à l'eau de pluie au moyen d’un enduit spécial. La maison est construite en un temps plus court de moitié qu'une maison en pierre. Le coton est aisément garanti contre l'incendie et le bâtiment ne coûte qu tiers d’une maison ordinaire Sempervirens annonce que ces maiso construisent couramment aux États-Unis. do Lobelia cardinalis Nanseniana. — [Le groupe des Lobelia cardinalis s'est enrichi d’une précieuse nouveauté due à la maison Benary d’Erfurt; non seulement elle est caractérisée par le port robuste et trapu de la plante, mais par ‘éclatant coloris des fleurs ps est d’un riche En outre, la floraison dure longtemps. onne ne sera surpris de voir la plante dédiée au célèbre explorateur Nansen. e Clidemia vittata (fig. 24), cette superbe nee une Sphaerogyne miniature — est une des belles Die perdues aujourd’hui. Y en a-t-il encore beaucoup qui se souviennent de cette jolie plante qui rappelait un petit Sphae- rogyne cinnamomea sant a nervure médiane marquée de blanc d'argent Nous nous proposons de re à la mémoire des amateurs bien de ces belles oubliées et serons LA SEMAINE HORTICOLE épanouissement; fort remarquable un Cypripe- dium Lowi, maculé de fortes taches foncées. En serre tempérée, un as Skinneri, se trouvant encore dans son pot d'importation, est muni de huit tiges florales. Remarquables surtout un Oncidium phalaenopsis, excellente variété, et un Oncidium pulvinatum, avec 400 o fleurs ; un Odontoglossum Schlieper Lanum, quoiqu'ayant été en garniture le 1°" janvier, est encore beau en ce moment. La serre froide est splendide avec une cinquan- taine de forts pieds d' Sp mg mayjus, portant chacun jusqu’à 30 s ; ils sont tous en paniers. Un Anthurium W PE ro est un Fig. 24. très heureux que l’un ou l'autre de nos lecteurs puisse nous dire qu'il les possède encore. Les collections au château de Boterlaer ). — Lors dophile, avons hampe, s bien formées. Grand nombre de einer sont en plein — Clidemia vittata. exemplaire hors ligne, muni de7 feuilles énormes; s Anthurium cristallinum et regale poussent à mervei Pourquoi recommande-t-on l’usage des pommes? — Parce que l'acide malique que ces fruits mürs contien nent, qu'ils soient € cuits, neutralise _. ès uit par trop ande c viande. Il est établi, “aiedri: que les pommes, les poires, les prunes, consommées fraîches, mais à l’état de maturité et sans addition de sucre, Simimuent acidité de l’ estomac au lieu de la pro- uer. Leurs sels et le jus sont convertis en carbonates alcalins qui sengrres contre l’acidité. ien mûre, à l’état frais, se digère avec la plus grande facilité, 3 4 [e] 1 Du rôle de l’eau dans les plantes. — Des expériences faites par M. Ed. Gain, professeur à l'Université de Nancy, il résulte que, lorsqu'un des plantes la transpiration est très active et des plantes jeunes dont les organes sont moins développés, les racines des premières prennent l'humidité du sol avec une plus grande énergie que celles des secondes. Si le sol ne contient pas assez d'humidité pour les deux, naturellement les plus faibles souffriront, d’où il faut conclure que la culture simultanée de plantes vigoureuses, comme les céréales, et de plantes moins vigou- reuses, comme le trèfle, ne saurait être recom- mandée. D'ailleurs, l’humidité est nécessaire aux humidité relative. Très peu de plantes supportent une humidité permanente. Colis postaux français. On annonce que la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest a décidé d'augmenter le poids admis comme maxi- ment très prononcé dans l’opinion à ce point de Espérons aussi que la Compagnie des Message- un colis postal expédié de Paris pour l'Inde ou le Japon doit passer par Anvers et l’Angleterre, et subir un retard de deux ou trois semaines de ce chef! L'influence de l’humidité sur la floraison des plantes : Air sec, très favorable à la floraison; mide, favorable à la floraison; Sol sec, défavorable à la floraison ; Air humide, très défav orable à la floraison. Culture sans terre. — Aux personnes qui veulent voir se développer de simples fleurettes dans leur salon, on peut rappeler qu ‘il n’est mêm pas besoin de terre, à la rigueur, pour cultiver des que la terre se secouer la plante. Dans la jardinière déposez une bonne couche de mous ment humide et sur ce lit étalez délicatement les racines et bien horizontalement. Remplissez avec un nouveau lit de mousse. Et c’est fini. Il n’y aura lus qu’à nourrir ces plantes sans . Pour cela, il suffira d’arroser avec un des nombreux engrais chimiques que l’on ei tout préparéé pour les plantes d'appartement. LUCIEN nee et Ém. RoDiGas. AVIS IMPORTANT. TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. : EPP ROSE IT IE Pie gazons ou SAMEDI, 6 MARS 1897 a CAUSERIE Les jardins commencent à s'égayer de quelques fleurs, fo avant-coureurs du renouveau, qui oublier déjà la tristesse des trois derniers mois. gue privation. êm jeune cohorte. On désigne vulgairement sous ce nom ou surnom le genre Galanthus, et aussi le genre Leucoium, qui en est voisin et a été souvent confondu avec lui. Les perce-neige se rencontrent fréquemment dans les bois, où ils passent inaperçus à cette époque de l’année; mais ils méritent de figurer dans les jardins, où ils se contentent d’une place modeste, délaissée par les autres plantes, dans les à l'ombre des massifs, à l'exposition nord. On peut facilement soumettre les bulbes à un forçage en pots qui permet d’obtenir des fleurs à partir de la fin de novembre, à l’époque où elles sont particulièrement recherchées. mi les GALANTHUS, l'espèce la plus célèbre e Janvier à six divisions, d’un blanc Pur, Où souvent strié de lignes verdâtres. On cultive aussi le G. Elwesi, qui a les feuilles et les fleurs plus grandes et qui fleurit quelques Jours avant le G. nivali Parmi les Leucorum, le plus est le L.. Vvernum, nommé souvent Grelot ont entre elles beaucoup d’analogie. Si le de Nivéole, dérivé probablement de et Snowflake, c'est à dire goutte l | ngtemps, mais elles se succèdent en abondance pendant trois Semaines ou un mois. Crocus du printemps pousse dans les mêmes “ u Tains Sains, exposés au soleil autant que possible, dit plus haut. O mais on obtient de meilleurs résultats quand on le fait; on les conserve alors dans un .endroit assez sec et bien aéré. ; es SCILLES croissent également dans les mêmes conditions que les plantes précédentes, et elles ne sont pas moins belles. L'espèce la plus populaire, et celle qui fleurit la première, est la Scille de Sibérie, S. sibirica. C'est une charmante six s'élèvent un peu au-dessus du feuillage, et sont légèrement pen- chées. Elles ont une forme c panulée, et un beau coloris bleu vif. Une vari blanche a été signalée il y a quelque trente ans. La floraison à lieu au mois de mars en plein air; on peut facilement l'ävancer de deux mois am été de les protéger en hiver contre les fortes gelées. La Tulipe duc de Thol est très recommandable aussi pour sa floraison hivernale, et pour la viva- cité de son coloris rouge carminé et jaune vif. On en forme des bordures ravissantes, ou des grappes qui s'associent très bien aux plantes mentionnées précédemment Le Bulbocode printanier (Bulbocodium ver- dans les mé iti num) se cultive fleurs apparaissent vers le milieu de février avant les feuilles ; elles sont de grande taille (10 à 15 centimètres), dressées, en forme d’entonnoir, à six divisions oblongues, d'un violet pourpré avec l'onglet blanc. Chaque ulbe donne deux hampes portant chacune deux à trois fleurs. k La plantation se fait de la fin de juillet au com- mencement de Septembre, dans un terrain argilo- siliceux assez frais, et dans une exposition un u ombragée. L'Eranthis hiemalis fleurit de février à mars, et S'associe bien aux plantes que nous venons d’énumérer; ses fleurs assez grandes, composées de six à huit sépales pétaloïdes jaune vif au- dessus d’une sorté de collerette multifide verte, apparaissent avant les feuilles. C’est une plante tout à fait rustique, qui vient parfaitement dans les mêmes conditions que les perce-neige, à un 1 par division des tubercules, qui ont la gro seur d'une fève, et que l’on plante de juillet à octobre. On peut aussi la reproduire de graine, mais les graines doivent être semées aussitôt mûres. f Parmi les autres plantes rustiques qui fleu- rissent en hiver, on peut citer les anémones hépatiques, le Triteleia uniflora (mars), les Vio- lettes, le Jasmin à fleurs nues (Fasminum nudi- florum), dont la floraison est à peu près terminée déjà, et qui peut être cultivé en arbus employé à orner un mur; les narcisses à bou- quets, l'Helleborus niger ou rose de Noël, qui a déjà achevé sa saison, des giroflées, cinéraires, muguets, pervenches, primevères de Chine, cer- tains saxifrages, jacinthes, etc. Cette liste s’allon- gera de jour en jour. M. G. 65 MONTAGNES DANS LES PLANTES DE NOS JARDINS + ® D + [e) A « — <« ® un [e + " [= + ® in Leu ps) ©° 3 ® en o n le) a © = + Et puis, la plante alpine a, plus que toute autre, le don d'élever yeux, ce gai » animent le pâturage qu'encadrent les touffes des belles benoîtes aux grandes fleurs d'or (Geum montanum) ! Quel r: ‘échappe pas de ce délicieux Orchis vanillé (Nigritella angustifolia) qui parfume la prairie et dont les capitules c a merveilleux dont il suffit d'évoquer le souvenir e qui aime le - beau et le vrai. Et l'Edelweiss à l’étoile d'argent et les délicats rosages de nos Alpes (Rhododen- dron hirsutum et ferrugineum), et le Thymélée odorant (Daphne Cneorum), qui dira leurs charmes et leur beauté? nos su du 66 LA SEMAINE HORTICOLE flore alpine et ris et celle de la plupart des be. L Himalaya, le Caucase, “ “ tion, fondé il y a dix sept ans à Genève pour favoriser l'introduction et la propagation de auc graines sont envoyé monde, ainsi que des plants, bulbes ou graines élevés dans ce jardin. Et de tous côtés surgissent de ces délicieuses créations qu’on nomme Jardins paysagistes de notre époque cherchent à déve- lo opper ce goûtetiln LE € désormais de beau jardin qui n’ait son a/pina Le « Jardin RE » Lun le plus grand nombre des cas, n’est autre chose qu’une savante agglo- mération de rochers cRERINEE dans une pelouse mouvementée et plus au moins piftorenquement plantée d’arbres et Paie montagnards, par courue ou non par des courants d'eau. Toutefois: dans la plupart de nos jardins de villes on se e ou d'une rocaille e c’est le plus souvent ce coin reculé du jardin qui cause le plus de plaisir à toute la famille. On en ce qu'il donne et par tous les cultures alpines! Que de joies délirantes souvent n’avons-nous pas partagées avec nos clients et amis et qui nous ont fait saisir cette intimité qui s'établit entre le client et son Fhscirs Les plantes alpines ne sont nt pas toute de coleyre facile; celles de très ue ne es Eritrichium, certaines diff- cultés que nous né sommes parvenus à vaincre qu’ aprés de longs essais et de nombreux tâtonne- ments. Il en est qu'il faut cultiver en murailles, c'est-à-dire, dans les fissures de vieux murs, sur- tout de murs de soutènement. Il en est d’autres qui réclament un sol spongieux et que nous réus- sissons admirablement dans le shhagnum ; tandis e qui exigent d des sc soins Spéciaux et A jure sujet, de temps en temps, les colonnes ch ce journal. H. CORREVON Jardin alpin d’acclimatation, Genève, Suisse. CULTURE DES (ILLETS REMONTANTS Depuis une vingtaine d'années, les œillets 10 des variétés trapues, peu élevées et très s flori- bondes. Aussi de nos jours, principalement en Allemagne, on en fait de grandes cultures spé- saison. Jadis on hobet un feuillage ample, tandis que de nos jours, on s'efforce de le réduire tout en augmentant le nombre et la beauté des fleurs. Le bouturage des œillets commence vers la mi-août ; on coupe les pousses secondaires et on avive bien la plaie, qui peut être fendue vers son milieu; de cette façon, la surface de coupure est plus grande et présente plus de facilité à l absorp- tion de l’eau. Les boutures se piquent à raison de 1200 à 1500 par châssis, sur couche ordinaire de fumier, recouverte de terre et de o"05 de sable blanc ; on tient à l’étouffée et on ombrage forte- lus out de quinze à vingt jours, toutes les bou- Ces boutures enracinées Matos tl hiver en place et ne sont abritées par des claies que lorsque les gelées s siée ÿiaes avec plus d'intensité. Il n'y a pas de à les laisser congeler et on ne don- nera de l'air mettre définitivement au beau; un ou deux jours pa En de temps brumeux ne doivent pas nous déterminer à découvrir et à donner de l'air, le dégel les prédisposrai inutilement à une végé- tation prématurée. Traités de cette façon, les aussi bien des souris qu Au retour des beaux jours, on repique sous abri en lattis, recouvert de châssis, de manière qu nee pendant les as agitées. Après trois ines, quan s plantes ont bien repris, l'e einen est nécessaire pour obtenir des rami- fications bien vigoureuses. Ce PR pincement suffit d'ordinaire pour donner de 5 à 10 ramifica- tions prnipites: sur lesquelles poussent 50 à 100 soucieux d’écouler sa marchandise avant N oël, ps Hé i be ne ments dans la première quinzaine de jui sinon toutes les plantes ne seront pas Br re à l'époque désirée. Dès le commencement de l'été, on les plante sur plate bande bien préparée, à om"20 ou om25 en tous sens, suivant vigueur des variétés. En soignant les sarclages, les binages et les arrose- ments, on obtient un développement rapide ; les paillis de fumier Fr peuvent aussi venir. avan- tageusement en ai L'empotage se fait vers la mi-août, lorsque les œillets sont boutonnés. Etant mis en pots, ils sont placés à bonne distance les uns des autres, dans [e] *@ des coffres ppptss par. des elaies, recouvertes de… châssis; de cett isa les plantes sont bien aérées et ne perdent pas leurs feuilles basales. L’humidité doit étre constante pour favoriser la reprise; aussi arrose-t-on à pleine pomme, sauf par les journées pluvieuses. Plus tard, les plantes sont transportées —. les serres et espacées suffisamment les ne ge pres on évite de st les euilles on donne, jour et nuit, de l’air en abon dan Si cependant, les nuits deviennent froides à “humides, on sup e Œ des conditions essentielles pour avoir des dittéis cts. ru nn bonnes a de cette plante mé- ritante, ut c Albi Car vins Guillaume, _. ue lorsque le temps semblera se. Bernoud, André Gamond, Antoine Chabert, Août, Aurore, Catherine Paul, Dagbreak, Dean eller, Hector, mn fuchsias ou autres plantes à floraison hivernale, E. LEJEUNE. CORRESPONDANCE ANGLAISE NOTES DE KEW Une Broméliacée très curieuse (Tillandsia? streptophylla). — M. W. Watson, assistant cura- ur des jardins royaux de Kew, dans une des conférences qu’il donne hebdomadairement aux membres de la # ew Gardeners” Mutual eh obs2rvateurs sur une e excessivement inté- plan ressante. Le Tillands1a ? Srebto php lle fut envoyé : aux jardins de Kew en 1893; la p y a quelque tem la rempoter et grande fut la stupéfaction lorsque l’on constata qu'elle n'avait développé aucune racine! Depuis lors, puisqu'elle semble ne pas vouloir des éléments que l’on met à sa portée, on — E n T [e) =] del Amérique tropicale. Les feuilles sont longues, étroites, incurvées et coriaces. Les extrémités se terminent en une jolie spirale à la façon d’une vrille. Les autorités de Kew sont à se demander comment cette plante végète. Ilest à remarquer qu’elle est en excellent état, que l'extrémité de la tige est tout à fait desséchée ne permettant aucune Poe LA en outre, les feuilles mc recouvertes oute leur surface d’un duve Danchéts 4 ni légèrement rugueuses au tou Rusticité du Ficus repens. — Le Ficus Yepens est certainemen et juiaue dans l'intérieur des châssis à très haute os à multiplication ! see avons sous les yeux un gra repens plan à multiplication RE. la température normale varie entre 18 et 25° C. en hiver. Ce Ficus couvre un petit mur qui encadre la porte d'entrée. Non content de se limiter aux SENS du vitrage, il s’est développé au delà de la L rre, au travers des fissures, et couvre presqu en” est DD à de le ne à de fréquentes ne à une taille sévère. Il y a plus de quinze ans que ce Ficus se développe ainsi à l’air libre et il semble supporter les hivers froids et humides de la Grande Ile sans trop en souffrir apparemment. Les hivers rigoureux de Sys et 1895 ne l'ont pas tué. mur est exposé au S. O. et GP pousses S£ faufilent sur le pignon N. O. Kew. ne GENTIL. a goutti ière. | F teur. tant sur les.-vagues ensoleillées comme un reptile endormi, mesurant dans ses replis gigantesques une étendu tantôt déroulant à la surface des eaux sa e de quatorze à seize cents pieds, [-” gran deur apocalyptique, tantôt disparaissant dans l’écume SAMEDI, 6 MARS 1897 plantes grimpantes I qui, dans leur fantastique Victoria reg1a, la reine des plantes aquatiques, grandeur, leur dament hardiment le pion, Un a prodige de grandeur et de beauté, ne produit pas mesuré trés exactement certains Calamus grim- une foule de feuilles énormes atteier pants et 1l s'est trouvé q dépassaient trois cent quatre-vingts éblouiss un vertige, plantes redressant culeuse et vous resterez confondu de la Sans rivale de [a nature grand ! » Ces Calamus grimf que des pygmées à côté d’une plante qu ue ces végétaux féeriques igts mètres : nt Ï { | g les loppe librement, cette p en ligne droite leur tige mira- puissance « travaillant dans le ants ne sont eux-mêmes e signale huit pieds de diamètre et 4 D 'oel À une surface incroyable de de la Guyane et du Brésil. fameux Convolvulus du jardin de Caracas: dressez en lier Comme s’il voulait rentrer au fond des abimes sa taille mystér " te. ieuse et terrifian E te, une algue. ique, mesurant 1,600 pieds. fa SUues géantes ne sont pas les plus stupé- ntS colosses du monde végétal ; il est des Fig. 25. — Plantes géantes. — Victoria re ia. 8- 25 8 £ Arnold Boscowitz. Dans son célèbre ouvrage, l’Ame de la Plante, il parle d'un Convolvulus du Jardin botanique de Caracas qui avait atteint la longueur inouïe de deux mille mètres, six mille pieds ! Sait-on maintenant quel temps invraisem- blable ce Convolvulus grimpant avait mis pour arriver à cette taille magique? Six mois! C’est ainsi qu'il s'était accrû de plus de vingt-quatre pieds par jour ou d’un pied par heure. Est-ce que dans l’espace de quelques mois, le mille mètres et donnez-lui pour tuteur la tour Eiffel. Quel prodige alors pour le regard troublé! Grimpant le long de la quille énorme, dé ? guirlande miraculeuse, embrassera tout le voi- sinage | GLANEUR, [sa] gnant jusqu'à pouvant supporter le 5)! Quand elle se déve- lante souveraine accapare plusieurs centaines de mètres, comme cela arrive sur les grands fleuves Et, maintenant, déroulez par l'imagination le gne verticale sa tige flexible de deux 68 LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM II. Odontoglossum crispum var. augustum (Fig. 26, page 69) L'Odontoglossum crispum var. on gt que nous publions ci-contre a déj dans le dura des Orchidées; mais nous tions le se. Le liv Lo- tinction, le Certificat de 1'° classe, lui née. Les Anglais le proclamèrent le « champion » de cette exposition Les pétales et es s° ‘pales sont grands, de texture solide, d’un blanc nacré, largement ma- culé i se reflète jusque t porte quelques stries de L’ Tétaeratll de la fleur, Le Re l'intensité sa couleur , possède un achet suprême distinction et abtifie amp témeñt le siôtn d'a augus- onné à cette merveilleuse variété. L'Odontoglossum crispum. var. augustum a été également trouvé parmi les importations de L'HOoRTICULTURE INTERNATIONALE et faisait par- tie de la collection de MM. emagne et Cie, Rappelons qu’il a été vendu à l'exposition de Londres pour la somme de 7875 francs, par M. Linden à M. J. Hye. Cr paraît qu'on a émis l'honneur qu'il est parfaitement exact. ARNOLD WHITE, CATTLEYA LODDIGESI ET C. HARRISONIAE Le Cattleya st est une des espèces à grandes fleurs qui font la gloire du genre Cattleya, et qui ont nur à le rendre le plus envi remarquables par leur coloris très délicat; pétales et les sépales sont d’un rose lilacé pâle, les seconds, presque aussi larges que les premiers, oblongs-elliptiques. Le labelle trilobé a les lobes latéraux dressés formant presque un angle droit, légèrement frangés sur le bord antérieur, de la même couleur que les sépales et les pétales; le lobe es à peu près arrondi, très ondulé et frisé en avant, est rose violacé pâle; le tube est blanc Lainent, jusqu’au disque, en avant duquel se trouve une zone jaune primevère pâle. LA SEMAINE HORTICOLE Le C. Loddigesi fut le premier Cattleya introduit en Europe; il fut décrit d'abord sous le nom d'Epidendrum violaceum, puis lorsque Lindley fonda le genre Cattleya, il l'y rangea en le dédiant à ses introducteurs, MM. Loddiges. De même que le Cattleya ar le C. Loddi- é n de Rio de présente dans l’ érgs une étroite analogie avec le C. Loddiges Le oi, introduit en 1836 M. Harrison, de Liverpoo également ; don botaniste anglais eût bien attribué aux différences dont nous venons de parler une valeur spécifique ; mais il est permis de supposer qu'il avait un peu perdu de vue l'espèce décrite quatorze ou quinze années auparavant, et qu’il n’avait peut-être pas revue à l’état frais; car à cette époque les collections d’ Orchidées étaient peu nombreuses, la culture fort mal comprise, et les importations beaucoup moins fréquentes qu ‘aujourd’hui. On peut donc, sans crainte d’irrévérence, modifier le nom donné par Lindley et rattacher au C. Lod- 2; 2 au moins la plupart des formes du C. Har- rison ormes présentent un caractère unique, pr le labelle présente à partir du sommet es sillons plissés longitudinaux, qui ne se Pom dans aucun autre Ca attleya. Quant au coloris, il est très variable, L ne saurait servir à fonder des diétiiétions dans ce oupe. Parfois le disque est d’un jaune hu vif ou orangé ; parfois les segments ou le labelle sont un rose assez vif. Les-fécondations croisées qui s opèrent à l’état naturel one dû contribuer beauco roduire ces vaines les discussions sur la valeur sn de ces variations, Bien souvent, on onduit par l'examen des plantes voisines à ne r de semblables croisements; ici l'hypothèse a été vérifiée, au moins dans un cas. En effet, M. Alfred Bleu, l’habile semeur parisien, nous merss les pétales et les sépales sont rose très v Il nous serbe ‘don y en pareil cas, ainsi que le Fournal des Orchidées Y'a dit pour les hybrides artificiels, le mieux est de ne pas chercher à approfondir les srautés probables ou hypothé- tiques, et de dési e nom les fleurs semblables; et c’est p uoi nous préférons dire : C. Loddi igest Harrisoniae, ce qui indique immédiatement à l'esprit qu’il s’agit d’une forme très analogue au C. Loddigesi. G.:6. @ NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE Dr J. Fischer (Allemand) (Traduit de l'allemand) # 19 Depuis quand êtes-vous amateur Depuis que je suis né, pourrais-je presque dire. Ê me suis toujours connu amateur d’'Or- chidée e Cond l’étes-vous devenu? Par atavisme. Mon père avait déjà une impor- tante collection et nous travaillions souvent ensemble dans ses serres. 3° Quelles rt es premières Orchidées que VOUS AVEZ CU Tout c us ‘on avait de mieux vers 1870. Que est le genre que vous préférez, et pourqioi 22 Peu de chaleur et culture facile, érenene, et combien agréa 5° Quelle est, d'après vous, la plus belle Orchidée ? L Dose crispum, donc ! 6° Quelles sont les onze ue par ordre de préférence ? Phalaenopsis Schilleriana, ste Bunge- rothi, Angraecum sesquipedale, Oncidium Kra- meri, Catileya aurea, Vanda coerulea, Cymbi- dium de wi, Dendro m densiflorum, Cypri- pedium insigne, Onsédisns ee lianum, ions vexillaria et cent autre 7° Vos serres sont-elles installées à La ville où à la campagne? La ville, ou mieux aux confins de la ville — donc mi- ville, mi-campagne. Air très pur et dr. très Alert les principes de culture in dique dans « Les Orchidées exotiques et leur culture en Eur » ou dans ce journal ei comment VOUS en ÉTOUVEZ-VOUS ui, oui, oui... et lors mes Orchidées se portent magnifiquem en ° À quoi attribuez-vous vos ya ou vos échecs dans la culture des Orchi A ne pas avoir peur de les arroser pendant lé époque de végétation ; un bon repos ensuite. Je n'ai pas de réels échecs. 10° Engraissez-vous vos Orchidées et quels résultats avez-vous obtenus ? Je ne leur donne que de l’eau de pluie. 11° Vous occupez-vous d’hybridation? Non. Je n'ai pas assez de patience pour at- tendre quelques années la floraison de petits bébés, difficiles à élever et pas toujours recon- naissants de ce qu on fait pour eux! 12° Quelle influence l’hybridation. exercera- t-elle à votre avis sur le goût Les Orchidées et sur la composition des collections ? Ca #: Il en viendra tro op. Les +. Pre déjà si belles sans elles. Qu’elles viennent cepen- dant, les anciennes. 13° Prenez-vous part aux Done: ? S1 non, quel est le motif de votre absten on pas. Il y a trop de _… messieurs importants qui cherchent à se mettre en évi- dence et à s’attribuer les honneurs (?) qui ne devraient revenir qu'aux exposants et à leurs plantes. 14° Quel est, selon vous, le meilleur système Fan ? SONG ARS quelque innovation ou quelque réform Les e ns où chaque exposant conserve sa liberté — innovation souvent défendue dans le Fournal des Orchidées avec succès — montre Dr J. FiscHER. elles,-et.-on leur fera: ie, comme aux à | A mo us dis. dd t adventices, qui Î Amérique tropical LES ORCHIDÉES INDUSTRIELLES Vanilla planifolia La Semaine Horticole — le premier journal hebdomadaire ce genre, publié en langue française — a bien voulu inscrire mon modeste pauvre prose. Cela ne sera peut-être pas très intéressant ; je prie mes lecteurs de m'en excuser. Serait-il possible de cultiver, en grand, avec n . n'a pas fait un pas. Et c drons sur ce point, tout à l'heure. — Mais, vous connaissez, chers lecteurs, ces grands établisse- ments, où les Orchidées occupent 20, 30, 40 ou Iles de l’'Archipel Indien, sont millionnaires, paraît-il! 1] y à exagération, probablement; il n° moins vrai que là - a u oin ir, tou ’est l’absolue nécessité de la fécondation artificielle. S les forêts du e, par exempl ù of nd le Vanilla planifolia, la c Videntiels n'existent pas : il faut Souvent accompagnées de ses ouvrages, le regretté et savant Professeur Duchartre, de Paris, fait remarquer Ie la vanille du commerce provient originaire- “ent du Mexique, C'est le Vanilla planifolia SAMEDI, 6 MARS 1897 florifère. Elle a été introduite Partout où, aujour- d'hui, on récolte la vanille, Les autres espèces, asiatiques ou américaines, ne donnent pas d'aussi eaux produits. Les tiges de Vanilla planifolia voyagent très facilement; elles pour t être importées, en masse, Chez nos grands cultivateurs d'Orchidées : vanille viendrait, annuellement, ajouter un béné- ce à la vente des fleurs et des plantes d’'Orchi- dées de tous genres. et appel sera-t-il entendu? Chi lo sa, dit l'Italien ! D. VANDEN HEEDE, Vice-Président de la Société régionale d’horticulture du Nord de ja France. LA L’époque des expositions approche et elles seront parti- 21 en Belgique, où il s’agit d’une grande exposition où le soixantième universelle; en Angleterre , 69 parler à des orchidophiles, parce qu'elle ne peut pas être appliquée à la culture des Orchidées. vu que cette substance n'est pas incolore, mais d'un jaune’ légèrement verdâtre; or vous savez que le verre incolore seul convient pour les serres à Orchidées. Cela n'empêche pas d’ailleurs que cette matière puisse rendre de réels services pour d’autres cultures, et nous le croyons volontiers, quoique nous n’en ayons pas fait l'essai. us qui s'étaient brisées en ôtant la plante. ‘ Jugez de ma surprise lorsque dans la nuit, “ « . . # me trouvant à l'endroit où j'avais jeté ce morceau ÇARE ay Fig. 26. — Odontoglossum crispum var. augustum (voir page 68). anc. Macules d'une nuance rouge lie-de-vin, fond bl anniversaire du couronnement de la Reine sera célébré par des fêtes de tout genre ; en France, ainsi que dans les pays voisins. Les amateurs et cultivateurs qui se proposent de prendre part à ces solennités doivent com- mencer à se préparer. En ce qui concerne parti- culièrement les orchidophiles, l’époque du retour de la végétation a une grande importance ; nous croyons devoir appeler l'attention de nos lecteurs sur les articles que nous consacrons à l’arrose- ment et à la préparation des plantes en vue des expositions. CORRESPONDANCE H. — Oui, nous avons connaissance de cette invention, mais nous avions Jugé inutile d’en y avait des racines projetaient ces lueurs phos- phorescentes, « Vous seriez bien aimable de me faire savoir si ce fait a déjà été remarqué. « Veuillez agréer, etc. «E. F.» racines du Laelia, de my- celium de champignons 79 Dans le cas où vous auriez arrosé votre plante avec de l'engrais chimique, il ne serait pas im- possible qu'il se fût produit là un RRÉPABEe ou un sulfure doué de phosphorescence. VISITE AUX SERRES DE M. ROBERT LEBAUDY La belle propriété que M. Robert Lebaudy possède à Bougival est située en amphithéâtre sur la route de Mesmes, à uelques mètres de la Seine. Cette disposition nt très avantageuse pour obtenird des ere entendu t la belle saison, les () tout l'attrait Était dans les serres, et c’est s occuper aujourd’hui. Page, qui a dées. Ce groupe sz com serres parallèles acotées, _précédées d’une haute alerie t toutes trois. La galerie, ingénieusement décorée derocailles, est garnie de petits palmiers, de fougères, de begonia ornementaux, et tapissée d'aristoldthes, de Dipladenia, d'Allamanda, etc. Nous y remar- quons aussi plusieurs grands Philodendron, no- tamment un bel exemplaire de P. pertusum en boutons, et un grand nombre de jolies plantes fleu uries, cinéraires, azalées, jacinthes, gloxinia, primevères de Chine, etc. La serre ss ne ieu, où nous entrons ensuite, acle ravissant. anceps Dawson; - e Skin- avis, tleya Percivaliana, Dncidion Cavendishianum; puis, dans oidun. et es de la serre : Miltonia Roezli 2% Cypripedium qui mér ritent une mention exception- nelle. La plus grande partie, en effet, est composée de semis produits dans la collection elle-même. M. Page a élevé ainsi une nombreuse géné- ren de Lx Lecentemaui sont très intéressants, uels se es variétés de È [) [L re] [e] Le : B un [en e & Lebaudyanum, récemment figuré da da Lindenia, et qui constitue un succès décisif de semeur; cet hybride a le feuillage d’une ampleur t d’une robusticité extraordinaires. Puis des É. callosum, Chambe rlainianum, etc. s Orchidées qui ne sont pas en fleurs, les cy pain x etre C.bellatulum, C. eanum, etc.; un grand nombre de petits ds eut en gode ets, do l’origine promet beaucoup, entre autres le croisement C. X bella- LA SEMAINE HORTICOLE tulum x Chamberlainianum; beaucoup de grande anda, ur garnissent le faîte drobium, d e Phalaenopsis Schiller is, etc., de Cattleya, de Milionia AS PS etc. La seconde ser Sa sur le même modèle, renferme des Cym m, principalement C. Lowianum, des aile pe Leopold, etc., Laelia purpurata et autres, des Phalaenopsis en excellente santé, des Cypripedium, des Cattleya Mossiae (y compris la variété alba, nous di . Page), Odontoglossum maculatum, Sobralia macrantha, enfin un certain nombre d'exemplaires d'un Anthurium hybride du groupe Andreanum, qui bre le nom d'A. giganteum rubrum et qui le justifie bien ; il a le port élevé, les feuilles très grandes et les spathes vraiment gigantesques ui" S LE der dr aide ed des Phai blot s Oncidium Papilio, ne sn Fa des Catasetum, Cycnoches, Sacco- labium, Acrides, Cyrtopodium, RE Stanhopea, e Nous ee Hé, non sans admirer encore le charmant coup d'œil dont on jouit dans la galerie, et nous nous rendons à un autre carré de petites serres dont plusieurs sont destinées principale- ment au forçage des plantes fleuries et à la multi- D Ph tot Stuartiana, amabilis, Vies. Liüddeman- niana, etc. n peu plus loin, une petite serre adossée exposée au nord renferme des Coelogyne De, ae se couvrent de boutons, des sel Ssum pum, Masdevallia, Cypripedium insigne, des Laëlia rer EL. majalis, Cattleya à et um Edwardi qui 2. une superbe mé en voie de développemen Une autre serre assez vaste, assez élevée dans sa partie centrale, sert principalement à loger sa Ensete, Latania rs Chamaerops et autres Pal- miers, et es plantes utilisées en été pour la décoration pr pelouses. Nous y remarquons aussi des Lycaste, des Laelia, des Cliveia hybrides, etc. visitons plusieurs ei D. basses qui servent à la préparation des ntes à fleurs ou de Us Naegelia, mr ts Pelargonium, pyrèthres, Hoteia, tue clamen, cinéraires, azalées, Echeveria retusa et glauca, etc. De nombreux châssis sont également utilisés pour les plantes molles et Se primeurs. Nous avons dû abréger la dernière partie de notre due qui se prolongeait démesurément. Nous prenons congé de M. Page en le remerciant _de sa complaisance et en le félicitant de la superbe tenue des serres dont de à la charge 14 propreté parfaite présentées , valeur; mais à ce talent professionnel, M. Page a su, comme nous le disions plus haut, joindre un esprit d'initiative des plus remarquabib Les semis qu'il a produits jusqu’à présent lui oi déjà assuré une éounen légitime ; nous doutons pas que ces premiers succès ne soie suivis d'ÉNtEES ide “éclatants encore. Te Gé LE JARDIN FLEURISTE CAMPANULA NITIDA Jolie espèce qui fut introduite de l'Amérique seRÉRITeqRee dans les cultures européennes il y lus d’un siècle, cette campanule diffère ent d aspect des espèces Énécsles D à pandues, qu ‘on peut regretter de ne pas la v mieux appréciée. D'une rosette de feuilles ES et assez courtes, s’élancent les tiges portant des n addition d’un peu de sable. du type que par la couleur blanche de ses fleurs. DELPHINIUM BLANC PUR M. C. Irvine, horticulteur à Jedburgh + L bvorslle du 26 septembre dernier. La fleur est en même temps grande et de forme parfaite, c'est une nouveauté d’un réel mérite. HELIOPSIS SCABRA Le type est originaire des États-Unis d'Amé- rique et fleurit en août-septembre. Il a été intro- a en 1824. L'involucre est à écailles qe: cuminées, entières ; les ligules sont Y'ovaire et d’un beau jaune blanchâtre. La Variété Res scabra major a plus grandes et d'un coloris plus pots elles ont jusque omo7 de diamètre, Le Fournal of Horti- culture lui consacre une jolie Rue IRIS TECTORUM Cet Iris fut apporté du Japon en Angleterre euilles sont linéaires, larges et milieu fleurs. Celles-ci ont environ _om12 trois grands sépales réfléchis et trois pétales plus segments sont d'un lila ; les sépales portent, €î outre, une crête blanche. L'aspect de cet Iris, dit Sempervirens, est tellement marquant qu "on n€ sn l'oublier. L'espèce est encore peu ré- pan AQUILEGIA JONESI de Wyoming et de Montana sont embellies eur avec le Fritillaria pudica formant un gracieux is de plantes basses le long d rivière Flathea euilles de l’année sortent du milieu de ce qui est resté des feuilles de l’anné® précédente. La tige centrale porte une fleur FLORE ALBO les fleurs beaucoup = Ron alpines des montagnes du nord des — dans leur unique d'un bleu vif. Cette fleur est fort grande eu égard au reste de la plante. L'Aguilegia Fonest est une des plus belles espèces nord-améri- caines, elle mériterait une place parmi les plantes M. Ron. de rocailles. LES ALSTROEMÈRES I. — Description une catégorie d'amateurs épris des belles espèces de pleine terre, ont reléguée à l'arrière-plan. Elle mérite de revenir à la mode, parus depuis longtemps déjà de la scène horticole, mais qui y ont laissé, à des ti s Pour ainsi dire, le littoral du Chili et du Pérou, c € Pour protéger toute l'Amérique méri- SerVateur, errant émerveillé de fleur en fleur, cherche En vain à reconnaître les espèces types à Qui rapporter la foule des brillantes plantes qui S'étalent devant lui de toutes parts. « l'eu de plantes, en effet, jouent, pour parler le langage horticole, autant que les Alstroemères Patrie. Les vents, les insectes trans- Portent adultérinement le pollen des unes sur le Pistil des autres, enfantant sans cesse de nou- sea. 26. E taniste, voici l’horticulteur qui va “ère Re à la culture des plantes sud-améri- aines, Cédons la plume au grand Van Houtte : IT. —_ Culture Rien de plus ornemental, pour vos jardins, « rm une grande partie de l’année, que le ds à la fois si splendides et si nombreuses de elles plantes ; et rien de plus facile, que leur multiplication et leur culture. “ LeS mille nuances diverses et toujours char- rsnées qui diaprent les corolles des Alstroemères [0] montagnes qui bordent, SAMEDI, 6 MARS 1897 P tôt aussi populaires que les giroflées, le réséda, lœillet, etc. En effet, coupées en bouquets pour nér les appartements, nulles autres plantes . Pourront supporter la comparaison avec elles. z peuvent braver impunément au moyen de indiquer. en toutes saisons, quelques précautions que je vais om planter, à raison de 35 Centimètres de distance les uns des autres. Le fond d écoulement aux eaux de pluie et d’arrosement. On la remplit ensuite d’une bonne terre, riche en humus, et qu’on compose soi-même de la manière suivante : un tiers de terre franche normale (loam), un tiers de terreau de bruy neux, et un tiers de ferreau de couche bien consommé.On ajoutera ensuite un trentième de la masse totale d’un riche engrais, comme de poudrette ou de guano. On mélera bien le tout et on le laissera deux mois environ en tas avant de s’en servir. « Au mois d'octobre, on plantera, chaque rhi- zome, en ayant soin que son point culminant soi au plus à 25 centimètres de la surface du sol. Aussitôt que les gelées deviennent imminentes, on couvre là plate-bande de châssis. On l'entoure d'un réchaud de fumier éteint. On admet l’air en abondance, tant que le thermomètre n’est pas au- dessous de — 0 R. On a vu la gélée pénétrer sous cet abri, à —40 R.et nullement endommager les racines. Tant que les grands froids durent, on étend sur les châssis de la litière ou des paillas- sons, qu'on se hâte d’enlever chaque fois que brille un rayon de soleil. : « Aussitôt que les froids ne sont plus à craindre, on enlève tout abri, et on abandonne les jeunes plantes, dont les pousses sont déjà apparentes, à toutes les influences atmosphériques ; on les traite enfin à la façon des plantes vivaces. n ne mouillera qu'avec précaution pendant la maturation des graines, et si, après leur récolte, il survenait de grandes pluies, il faudrait replacer le châssis pour empêcher la pourriture des rhizomes. On relève ceux-ci vers la fin de juillet, ‘ on les nettoie, on en sépare les turions, et on les laisse alors à nu sur des tablettes et dans un endroit sec et bien aéré, jusqu’au moment de les replanter. » Ces indications très précises et détaillées datent de 1845. Il nous paraît intéressant de les mettre en parallèle avec celles que fournit le bel ouvrage de MM. Vilmorin-Andrieux et Cie: Les Fleurs de pleine terre, édition de 1894; la distance ! v. qui lès sépare est donc d L « Les Alstroemères sont de très belles plantes d'ornement, qui fleurissent de juin-juillet en août, et parfois jusqu’en septembre. première espèce (il s'agit de l'A. de Chili) varie à l'infini, - en passant par toutes les nuances du blanc au pourpre par le jaune, et ces couleurs, tantôt uniformes, tantôt également pointillées, mouillées ou rayées de teintes plus foncées, rendent ces fleurs aussi élégantes que curieuses. 71 « On doit les placer dans un lieu demi-ombragé, en terre légère et saine, les pi pieds ont besoin d’être enterrés d'environ 20 à 20 même t Alstroemères se sèment d'avril en juin, en pépinière, en terre de bruyère. Si le semis a lieu en avril, on doit choisir une ment l'alléger en établissant un bon drainage (r). On peut laisser les pieds de ces plantes ‘en place pendant 3 ou 4 années; la floraison n'én séra que plus abondante. | < La multiplication des Alstroemères peut éga- l'éclatage dés bo arnues, sont très cassantes, et si on les meurtrit, elles se flétrissent et périssent promptement. » Il nous faut consacrer aussi quelques lignes à un troisième écrivain horticole; ce sera dans un prochain article. ; CH. DE B,. PYRÈTHRE ROSE DOUBLE Les Pyrèthres roses figurent au nombre des plantes vivaces fleurissant en mai; si l’on a soin de couper les tiges défleuries et d’arroser pendant l'été, on peut espérer d’en obtenir encore quelques fleurs en septembre-octobre. es pyrèthres qu'on nomme aussi chrysan- thèmes roses ou carnés, sont originaires du Caucase; leurs fleurs larges de 5 à 6 centimètres ont l'involucre à écailles vertes bordées d’une membrane noire; un ou deux rangs de demi- fleurons étalés, longs d’environ 2 centimètres, d'un rose plus ou mo ns foncé; le disque est plat et jaune. La culture a produit des variétés plus naines que le type qui atteint de 50 à 60 centimètres: conviennent particulièrement pour garnir les (1) Pour cela il suffit de creuser une fosse de 73 centim. i d'y placer de 10 à 25 centimètres de gravier, de sable siliceux, de charbon de bois, ou de tessons de pots (jamais de. plâtre), qu'on recouvre de terre meuble et légère, dans laquelle on fait la plantation. ; 72 LA SEMAINE HORTICOLE plates-bandes et les corbeilles, et même pou former des bordures, mais alors dans les De jardins On les multiplie par le semis, que l'on fait en terrines ouen pépinière d' avrilk-maien juillet-août ; lorsque les jeunes plants sont suffisamment développés, ou les repiquera en Pépinière, en n repique en place d'avril en mai; de cette manière, les jeunes plantes pourront fleurir en automne ime année. Enfin, on les multiplie encore d'’éclats au et ombragés convenab ces Pyrèthre supportent parfaitement la transplantation. Ca, DE B. LE-JARDIN D'AGRÉMENT TAMUS COMMUNIS Cette sage ses ch appartient à l’Europe méridionale, à l'Asie centrale et au nord de l'A rique, mérite d’ être toltivée dans les jardins, non pas à cause de ses petites fleurs insignifiantes, mais pour son feuillage longuement “pétiolé et profondément cordé à la convient à couvrir les berceau ou à “ns de belles colonnes de ver raison s rdure. M. Witte d rappeler sur cette re l'attention qe lecteurs de Sempervirens. ROBINIA PSEUDO-ACACIA SEMPER- FLORENS Cette magnifique variété fut décrite par Carrière dans la Revue e de 1875- Elle fut obtenue, e vingt ans, par s ao (Saône et Loire). M. Ed. André he signale de nouveau dans la Revue Horticole, et parle de sa floraison ai-juin et se prolonge sans sont blanches, en grappes Phenre et odorantes, comme chez le type; ces fleurs, il est bon de le rappeler, peuyin être employées pour faire d’ex- cellents beignet ILEX CRENATA n existe une variété plus grande que le type et ayant les feuilles arrondies. Une autre variété a le feuillage maculé de æ Cet Ilex se multiplie facilement de boutures prises à l'automne et piquées dans une terre sablonneuse sous châssis; re s'enracinent pen- dant l'hiver. Nous en s planté en mélange avec des Azaleg mollis * Re de la floraison de ces derniers, nous obtenons ainsi le plus char- mant effet. Év». Ro. EXPOSITIONS EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR- TICULTURE DE HAMBOURG Mai-octobre 1897 Exposition spéciale de printemps du rer au g mai 1897 ré Lis d'abord que, contrairement à ce que de nos correspondants pensent, aucune rade ance n’est due pour les emplacements ni les admissions des envois de plantes vivantes, de fleurs, de fruits et de légumes is et de collec- ne scientifiques destinés aux divers concours de mbourg. L'Exposition printanière aura lieu du 1° au . Le programme de cette exposition 196 concours, savoir : I. e de la beauté, de la cul- ture et des tient ps plantes ainsi que de Hans décoratif produit par l’arrangement des gro Il. Plantes de culture, 67 concours : a) plantes à feuillage, 42 concours; b) plantes à fleurs, 20 concours; c) plantes à frui ts, 5 concours ans ces Concours, on l riorité de culture des exemplair es. Ils sont ouverts pour 5, 3, 2 ou même un a exemplaire d genres où d’ espèces déterm LEE. Groupes de plantes F5] bre gI Concours; a) plantes à feuillage, 18 conc ours; b ntes à fleurs, 67 concours; c)plantes à fruits, 6 concours. La beauté et la cuit ture des exemplaires seront l’objet er des exigences du jury. V. Assortiments ou spécialités, 17 concours. Dans RSS dre on, la beauté, la richesse et la rareté des envois prim eront. Chaque espèce ou variété ne pourra être représentée par plus d’un eme VE: uveautés, 2 Aer ductions nouvelles En es Ai , 9 Co antes grimpante plantes pour ‘corbeils-suspensions DR ri officinales et pt ré Sr nnres révue pr ogr mm consistent en grandes et SatLE médailles d’or accompagnées de primes 300, 200, 150 et 100 marcs; en médailles d'argent accompagnées de primes de 150, 100, 75, 50, 30 et 20 marcs; presque toutes les médailles d’aill ccom- pour les intro- nombre de prix d'honneur (une même collection peut ainsi obtenir une médaille d’or et une prime de 300 M., p.ex., et un prix d'honneur). Parmi ces prix d'honneur, rappelons celui de 1000 M. offert par MM. L. F. Blohm, de Hambourg, pour le plus beau groupe sb de plantes fleuries et non fleuries ; un autre de 2 . pour le meilleur grou de Catileya dre etc., etc. aus es demandes d'inscription, pour la Belgique doivent être adressées à M. le Président de la re syndicale des H ou belges, 83, e Digue de Brabant, à Gan Cu. DE B. pri ix, il yaun grand SOCIÉTÉS La Section lierroise de la Société botanique Dodonaea organise pour le mardi g mars, dans la salle du Vredenberg, mise gracieusement à sa habitants qui, pendant la belle saison, ont garni leur demeure de plantes et de fleurs; les ouvriers y figurent en grande majorité. Enfin, 49 diplômes seront distribués à ceux d mieux la façade de leurs maisons par l’emploi de plantes et de fleurs coupées. Cette fête sera agrémentée par l'exécution de quelques beaux morceaux de musique par le Cercle symphonique de Lierre et se terminera par une conférence avec ee es sur le monde des plantes. Ce sera un € popu- laire comme nous serions heureux dé Dot en enregistrer souvent, FRANCE Les informations, annonces d’expositions, communiqués divers, etc., concernant la France, doivent être adressés à M. ToURREI- GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). P. DURIE, rue du Noyer, Bruxelles, FABRIQUE DE POTERIES SEÉCBLIPS DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES rines, Soucoupes, etc. sr SUR DEMAND Primula obconica grandiflora ue de tout premier choix, variétés amé- livrées et cultivées par moi-même, à vendre Ms prix suivants : 10 gr. pour 5 fr. — 100 gr. pour 45 fr. Prix par correspondance. pour de plus grandes quantités CH. SCHWIEDEPS à SCAFATI près NAPLES (Italie). Es DESTRUCTION , INFAILLIBLE DES LOIRS SUCUÈS CER: E, SANS PRÉCÉDENT i Par les GALETTES ASPHYXIANTES Mort foudroyante-en- “ heures-de tous” les LOIRS de région Envoi contre 1 fr. % en mandat ou timbres. PRÉSURE VÉGÉTALE « La Sans Rivale » mages un parfunr délicieux ; cette présure es, pe rétlisfétee des ménagères en ce jaune sanmoné. rix Es flacon Re cailer 50 et © %: trois flacons AE Franco pour trois flax DU RET F ILS, SATURAUSTE, Tal A4 Cs (Andonnac) A VENDRE COLLECTION ONF S DE LA LINDENIA. S’adresser au Bureau du Journal. 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Rand, A. de Wargny, ë u de Terdonck, moine, Cahuzac, Dr Capart, James 0’Brien, Vicomte de Novion, . chenheim, A. Dallière, PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 7 Pages Chronique 73 Causerie . 75 Plantes en serres : nr Ppenthacées. à: 2 >. d Les fleurs dans les appartements : r La serre-fenêtre . . . er Le Journal des Orchidé : Préparation aux expositions. . . , . . . 78 L'Odontog lossum A à M ee . + 78 Questionnaire . PR de ei Ne he NT SA Nouveautés did ee. 00 Sarcochilus pi ; 80 Yhripedium insigne .… … ! | | É eus nu: 00 . Notre galerie de Photogravüres ©". , . So Le jardin d'agrément : Plantes grimpantes à semer en mars. . . . 00 Conseils utiles . . “ Pon Lih a 81 Fruits et légumes : Haricot de juillet à rames . . : . 8t Utilisation industrielle des fruits . . 8r Fig. 27. Nouvelles Galeries du Muséum de Paris . . ‘74 * 28. Nepenthes Burkei D vue > 29. Une serre de Cypripedium insigne en fleurs . 70 ”_ 30. Haricot de juillet à rames . . . . . . &2 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LE JOURNAL DES ORCHIDÉES ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L’ABONNEMENT : Q Lu d " ea rm Le Un JE AU) PE : 12 f U Shin els 117, Rue Becrrarn — BRUXELLES. | x mois... 7 | ge nat orne Trois mois. .. 4 » Trois mois .. Les abonnements partent du premier de chaque mois. jardin et du parc. LA SE ER LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Journal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les samedis. SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. MAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du MAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. 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EFONDÉE; EN 1954 EUGÈNE COCHU Constructions horticoles en fer ou en bois et bois et fer SPÉCIALITÉ DE SERRES A ORCHIDÉES d’'Horticulture, Paris, 1895. Exposition Internationale Jardins d'Hiver sn Sécu * Lee SMIDÉENNE, n nouvelle serre à double vitrage toute en fer à l'extérieur — Prix d'Honneur Chauffages, Claies BACHES CHASSIS DE COUCHES Serre en bois à double vitrage mobile à ventilation entre les verres, mb in les paillassons (breveté s. et à paroi en bois isolé à li d. g.). g. d. 8). intérieur, supprimant les ses (breveté s. g. d. 8) IDES, bâches et coffres se démontant sans boulons ni elavettes (eos 5 &- USINES, BUREAUX ET EXPUSITION DE SERRES GARNIES D'ORCHIDÉES 19 et 93, rue Pmel (ancienne rue d'Aubervilliers), — SAINT-DENIS (Seine) E& C'est à la Maison E. COCHU qu'a été confiée la gp 7 des Eu Re de l'établissement d’horticulture de MM. DALLEMAGNE à Rambouill — XXVIII À SEMAINE HORTICOLE 176 Prix d'honneur et Médailles 95 Expositions françaises et étrangères. Le Cararocur GÉNÉRAL pes GRAINES #1 AC AUTRES ARTICI il à us riche couve Cu” À 4 H TA L - ture, illustré de 200 gravures, contient lo La = =, liste des N raulés intéressantes La list les Graines de Légumes. 20 La liste des G7 1ines de fleurs, 4 liste des Graines pour prairie { pelou ( LISTES SONT MPAGNÉES DE TOUTES LES EXPLICATIONS UTILES liste des 3 Oignons à fleurs. 60 La liste + Plante s de PÈRE & FILS collections. L Hets @s Outil t horticoles, etc., etc. st certainement la plus Hotticulteure-Grainierr assis intéressante des 7 nublic "alions de ce ger 16, Aue d'Algérie, 16 Il est envoyé contre fr. 0, 15 j » Sur (Prix de =) Crem Je # CD Ier 8 CATALOGUES PAR AN EX POSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE & HAMBOURG 1897 MAI à OCTOBRE. 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Nouses en remercions de tout cœur. Nous ne pouvons assez répéter que La Semaine Horticole, désireuse d’être un journal de progrès, impartial, se met à la disposition de MM. les amateurs et horticulteurs pour faire connaître tout ce qui se passe de nou- veau où d’intéressant chez eux ainsi que dans le vaste domaine de l’horticulture. La Semaine Horticole serait heureuse d’avoir pour collaborateurs tous ses abonnés et très reconnaissante envers ceux qui vou- dront bien lui communiquer des photogra- Phies avec notes ou des articles pouvant intéresser la grande masse de ses lecteurs. OUS remercions nos confrères de la presse horticole des Sympathies qu’ils ont bien Youlu témoigner à leur nouvelle consœur, Fruits des antipodes. — A la saison pro- Chaine, du 20 avril au rer juin, il y aura de nou- VEau un certain nombre de cargaisons de pommes Avoyées de la Tasmanie sur les marchés d’An- gleterre. On évalue à 100 000 cai tités attendues. Le G *s à présent, la liste des steamers et les dates d'arrivée, I1 y aura, en outre, des envois venant d’autres Ports d'Australie, mais la Tasmanie “nVerra les quantités les plus importantes. Médecins pour les plantes. — Sempervirens rapporte qu’un journal anglais recommande aux n "0Yens de faire des études ou de s'engager dans des affai es com EST : + SAMEDI, 13 MARS 1897 nement autorisera ces docteurs à pratiquer leur art Sans avoir subi, au préalable, un examen sur le, , la médecine végéta Propre compte. Ses patrons rende services, et ils forment des vœux pour la réussite de son entreprise. Importation de fruits en Allemagne. — À la réunion du 28 janvier 1897 de la Société d'hor- ticulture de Berlin, M. le Dr Wittmack a fait connaître que, dans l’espace des onze premiers mois de 1896 les pommes importées en Allemagne se sont élevées à 966,393 quintaux savoir : d'Autriche-Hongrie : 348,852 de Belgique. . . : . , . . 175,570 des États-Unis d'Amérique . 119,794 PERS . . , .:. 149,859 de Suisse, , 119,794 Inutile d’insister sur ce que les importations du dernier mois de 1896 auront de beaucoup modifié les données qui précèdent. Parmi ces fruits les principales variétés ont été Baldwin, Ben Davis, Reinette grise, Vander Weere, Pépin d'or, Newton Pippin, Calville, Pomme Ananas, Spitzenbourg Esopus. Les prix ont varié de 30 à 50 centimes le demi kilogramme. Statue de Charles Darwin, — L'assemblée annuelle degla Société d’horticulture du Shrops- sur les dépenses dépasse la somme de ro1 5 livres, décidé que cette somme sera consacrée à 1 de bronze à Charles Darwin, l’éminent natura- liste dont les recherches dans le domaine de la botanique ont contribué pour une si grande part que les seules entrées à l'exposition florale de 1896 produisirent 75,000 francs. La Société a décidé d'ouvrir au mois d'août une exposition en commémoration de la longueur du règne de S. M. la Reine. é — L’ouragan qui 4 régné la dernière semaine de novembre sur le sud de la France a brisé le célèbre poirier de la reine Jeanne, qui jouissait d’une grande renommée à cause de son âge évalué mesurait 3"60 de circo à toutes les sociétés botaniques d'Europe pour demander s’il existe quelque irier aussi vieux et aussi gros que celui qui vient de tomber. Affiches de l'exposition quinquennale au Casino de Gand. — Pour beaucoup de Sociétés horticoles l'exemple donné par la Société royale d’ A "0 FOR ME à = ds + vis , . and Het Fe ? # S appliquer un peu à l'horticulture afin de S établir ensuite à proximité de que de Gand qui s'occupe l'avance de l'organisation de ses 1 HE CAR EE “> 1 4 F é “ longtemps à { Le 4 La Société Li Glile lant la composition d’une grande affiche destinée à annoncer les floralies de 1898. Le Jury composé 73 — eme me san, d'artistes a dû faire son choix entre 28 esquisses exposées dans l'ancienne salle du Casino. La majorité s'est prononcée en faveur de l'œuvre d'un jeune peintre gantois, M. ]- Van Biesbroeck. Influence de certains bois sur d'autres bois. — Certaines espèces de bois ont la pro- priété d'exercer les unes sur les autres une action destructive si elles sont mises en contact immé- diat, L'expérience a démontré que le cyprès, le noyer, le cèdre sont des bois durables mais que le cyprès et le noyer, le cyprès et le cèdre com- binés de façon à se toucher, entrent en pourriture à leurs points de contact et q Plantations publiques à Berlin, — Ces plantations voient annuellement leur importance grandir, Les plantations de quatre écoles ont été renouvelées en 1894: les squares reçurent 96,347 plantes à fleurs et à feuillage d'une valeur de 23,068 marks. Le nombre des plantes arbus- tives fournies par les pépinières fut de 78,556 ayant une valeur de 41,470 marks. A la date du 31 mars 1895, on comptait le long des routes 112,265 arbres fruitiers évalués à 437,286 marks ; dans les pépinières, il y avait, en outre, 89,630 arbres fruitiers d’une valeur de 31,483 marks, Le raisin de Corinthe. — La consommation de ce petit raisin est très considérable. Il a 3,500 kilogr. par hectare est à peine considéré comme t et cependant ce rendement représente une valeur de 1500 à 1600 L'an dernier on Mineure, sur des terrains d’une nature géologique très variée, surtout dans les terrains pli # Ce cépage se développe, en outre, avec vigueur dans les alluvions accumulés au fond des vallées ou le long d’anciens fleuves. Oiseaux utiles. __ Le loriot, ce bel oiseau migrateur qui arrive chez nous au commence- ment de mai et qui nous quitte au mois d'août pour passer l'hiver dans le Midi, mérite d’être mis en tête des oiseaux utiles parce qu'il détruit une quantité d’insectes refusés par les autres oiseaux. M. F. Decaux dit, dans le Bulletin de la Société d'Acclimatation, que le loriot, pour satisfaire son riterait donc une protection spéciale pour les services qu'il rend à l’arboriculture fruitière. 4 ; æ 7 + _. El Téozinté.— Un de nos lecteurs nous demande une très grande cette plante ornementale et fourragère à la fois n’a pu étre cultivée avec succes parce qu'un réclame maladroite lui a donné des qualités qu'elle n'a pas. Dans les contrées à la fois chaudes et humides le téozinté vient admirablement; il est certain que dans beaucoup de parties du Congo i l cette graminée ferait merveille. Nécrologie. — M. Georges Ville est mort le 21 février, à l’âge de 73 ans. Toutes les personnes qui s'occupent d’horti- LA SEMAINE HORTICOLE qui sont aujourd'hui à peu près terminées, €t dont l'inauguration aura lieu, selon toute vrai semblance, dans le courant de cette année. Ces vastes constructions, qui depuis de longs mois alimentent les conversations des collégiens, des commerçants retraités, des bonnes d'enfants et des soldats qui composent, hélas! la majorité de la clientèle habituelle du Jardin, offrent un industriels intercalés dans l'architecture. pourra d’ailleurs juger du coup d'œil qu’ils pré- sentent par le cliché que nous publions, et que nous devons à l’obligeance du journal parisien Le Temps. Nous n’entrerons pas dans la description dé- taillée de ce monument, qui est destiné à loger es collections zoologiques ; nous n’en discuterons pas le style, ce qui serait assez superflu ; il est, —————————_— de la fleur du Crocus sativus. On sait que ces stigmates constituent le safran du commere Actuellement, comme nous l’apprend la chro- nique de la Revue Horticole, l'expérimentateur est parvenu déjà à obtenir des fleurs offrant huit stigmates au lieu de trois! Seulement ce carac tère n’est pas encore stable et M. Chappel pense que, pour parvenir à le fixer, il faudra encore deux ou trois générations de semis suc cessifs, et comme le Crocus de semis donne a de réaliser complètement cette amélioration 4 la persévérance a déjà menée fort loin. L’ouragan du 3 mars 1897. — Les journaux quotidiens ont relaté les dégâts causés sur une vaste étendue de l’Europe occidentale par la ter: rible tourmente qui a sévi dans la nuit du 2 mars et dans la journée du 3. La tempête avait été annoncée par une baisse rapide et extraordinaire du baromètre qui de 780%" qu'il indiquaitssix g BCE + AVE 8e, mms TE LE" TS ; mem ss Pur smes dé » dérable qu'il a joué, depuis une trentaine d’an- nées, dans l’évolution qu’a subie la théorie des amendements et des restitutions au sol: il a été premier, à formuler remiers, sinon | 1 un e la doctrine de l'emploi des engrais chimiques, tions qui devaient avoir dans la pratique un si grand retentissement. Ses études sur l’absorption directe de l'azote qu’il a propagées auront encore dans l'avenir un long et fécond retentissement. Les Nouvelles Galeries du Muséum d'His- toire naturelle, aris. Le Jardin des Plantes vient de s'enrichir de nouvelles galeries, Fig. 27. — Nouvelles Galeries du Muséum de Paris. paraît-il, dans la destinée de ce malheureux Jardin Plantes de voir éclore périodiquement sur son sol les architectures les plus hétéroclites, mais de préférence babyloniennes. Nous no proposons d'étudier à bref délai les cultures du ardin des Plantes; nous pensons intéresser par là davantage nos lecteurs. [=] un nt Sa Majesté la Reine d’Angieterre a visité di, 2 mars, la célèbre collection du b Schrôder, à accompagn —— [a] sont beaucoup intéressées aux nombreuses Orchi- dées en fleurs. : Amélioration du Safran. — Depuis plus d’un demi-siècle, M. Paul Chappelier cherche par tous les moyens, la fécondation artificielle et la sélection, à augmenter le nombre des stigmates partout les serres ont Subi de graves avari | le seul village de Loochristi, près de Gand, les vitres brisées ont été évaluées à plus 6 francs. A Gand, Ledeberg, Gentbrugge; Meire beke et sans doute ailleurs des toitures V jours auparavant, était tombé à 73177: se. A renversées et les châssis emportés. M des assurances mutuelles a été démontrée © fois de plus. L. Lien et EM. RopiGä$- teraient un retard quelconque dans S@ rec sont priés de le signaler au bureau du 70 né nimes eo tte Les dat th ne à à CAUSERIE Comment on aime les fleurs. — L'autre jour, nous étions occupé à feuilleter quelques bouquins de notre bibliothèque, quand « Les fleurs animées » de J.-J. Grandville nous arrétèrent dans notre promenade à travers les souvenirs amassés pendant de longues soirées. La lecture de l'introduction due à la plume du nes de leur cher journal, cette tant spirituelle sortie de l’auteur des « Guépes. » A leur intention, nous reproduisons ici le savoureux morceau : CH. DE B. « Il y a plusieurs manières d'aimer les fleurs. taphes en langue barbare. « Les amateurs n’aiment que les fleurs rares, et les aiment non pas pour les voir et les respirer, mais pour les montrer; leurs jouissances consistent beaucoup moins à avoir certaines fleurs qu’à savoir que d’autres ne les ont pas. Aussi ne font-ils aucun cas de toutes ces riches et heureuses fleurs que la bonté de Dieu a faites communes, comme il a fait communs le ciel et le soleil. < Quand, par un beau jour de février, vous découvrez au pied d’un buisson la première pri- mevère en fleurs, vous êtes saisis d’une douce joie; c'est le premier sourire du printemps. < Vous rêvez d’ombrages et de chants d’oiseaux. < Vous rêvez de calme, d'innocence et d'amour. « Mais c’est que vous n'êtes pas un véritable amateur, Si vous étiez amateur, vous ne vous laisseriez pas prendre ainsi à l'improviste par ces impressions poétiques, vous regarderiez bien vite de rime dépassent le pistil. Si, au contraire, c’est le pistil qui dépasse les étamines, le véritable amateur ne de s'épanouir dans son jardin, il l’arracherait et la foulerait aux pieds . € Pour les savants, il n'y a de rose que la rose Simple : Rosa canina. < La rose double, la rose à cent feuilles, la rose $ tamines en nt comme les savants qui d'hommes, peut-être simples et bons, Sont aussi devenus doubles et triples par la Science. | < L'amateur n'admet plus la rose à cent feuilles, ni la rose mousseuse dans ses collections ; elles sont com dement : voyez ce gain! ce rosier, c’est moi qui l'ai obtenu de graines, il y a cinq ans. Il n’a jamais « Mes amis ont tout fait pour avoir une greffe de ce Précieux sujet, mais j'ai tenu bon, j'en 'éSterai seul possesseur. .“ Mais il est d’autres gens plus heureux qui 4 ment toutes les fleurs qui leur font l'honneur de — ux classes : es uns aiment dans les fleurs certains °Uvenirs qui se sont cachés dans leur corolle SAMEDI, 13 MARS 1897 75 comme des hamadryades sous l'écorce des chênes. « Ils se rappellent que /es lilas étaient en fleurs la première fois qu'ils l'ont rencontrée. « C'est sous une tonnelle de chèvre-feuilles, qu'assis ensemble, à la fin du jour, ils ont échangé ces doux serments qu'un seul, hélas! a ardés. « En voulant cueillir pour elle une branche d'aubépine, il s'est déchiré la main, et elle a mis sur sa blessure un morceau de taffetas d'Angle- terre, après l'avoir passé à plusieurs reprises sur ses lèvres roses. commence à devenir : est alors tout simplement en proie à s « Le côté de la lorgnette qui rapetisse les objets n'est pas plus vrai que le côté qui les grossit. « Alors on aime les fleurs, mais seulement pour elles-mêmes. « On les aime pour leur éclat, pour leur parfum et aussi pour les soins qu’elles vous coûtent. « On découvre alors que toutes les richesses des riches ne sont qu’une imitation plus ou moins imparfaite des richesses des pauvres. < On voit que les diamants qui coûtent parfois tant de honte et dont on est si fier, voudraient bien ressembler tout-à-fait aux gouttes de rosée au soleil levant. « On voit que les fleurs sont des pierreries vivantes et parfumées. « On voit qu'un tableau qui représente à peu près ces trois arbres et cette pelouse, est payé cent fois la valeur de la pelouse et des trois arbres eux-mêmes. Eh bien! on va essayer d'imiter cela en marbre ou en bois, puis, si l'artiste arrive à réussir si bien que l’on voit tout de suite ce qu'il a voulu faire, il faudra abattre une demi-lieue de ces vieux hêtres pour payer l’imitation qu'il a faite d’un seul. « C’est alors que l'on comprend que Dieu aime les pauvres, et que, comme les petits enfants, il les laisse s'approcher de lui. « Alors aussi, retiré, blessé des luttes de la vie, on se rappelle tout ce que l’on a aimé, tout ce qui vous a trompé, toutes les fleurs charmantes qui ont porté des fruits tristes et vénéneux, toutes ces promesses devenues des trahisons, toutes ces espérances décues « Et quand on est enfermé entre les murs de son jardin, seul avec ses fleurs aimées, on pense qu'on n’a rien à redouter de semblable en cette dernière affection. « Jamais aux fleurs roses du pêcher ne succè- deront les capsules vénéneuses du datura, comme aux charmantes fleurs de l'amour et de l'amitié ont succédé les fruits amers de l'oubli et de la aine. uand ces chères fleurs effeuillent leur corolle sous les ardentes caresses du soleil, vous savez en quel mois et à quel jour de l’année suivante elles reviendront à la même place du jardin s'épanouir de nouveau, riantes, jeunes, belles et parfumées. « Heureux ceux qui aiment les fleurs, heureux ceux qui n'aiment que les fleurs. » ALPH. Karr. PLANTES EN SERRES LES NÉPENTHACÉES (Suite, voir p. 56) uinea, N. Hookeriana, N. Ra plus ingrate à cultiver est celle qui tient la ête sous le rapport de la dimension des ; à la cul Le N. Veit e une crois- sance très bizarre, et se distingue tout à fait des penthes. La plante est entièrement recouverte de petits poils bruns et les urnes sont peu colorées et peu nombreuses. Hybrides. — Beaucoup a été accompli dans l'hybridation d Nepenthes, beauc p plus encore reste à faire. C'est dans l'établissement de MM. James Veitch and Sons que sont nées 1 plus belles variétés qui se trouvent actuellement dans le commerce et les intelligentes fécondations des brillants hybridateurs de cette maison célèbre même fécondation donnent naissance à des plantes identiques, c'est un fait prouvé par les spécialistes en culture de Nepenthes. Ainsi les graines provenant de la fécondation des fleurs du N. Khasiana (distillatoria) par le pollen du N inea ont toute é naï à n a p ae. Q (a) a atlantique signifie déjà beaucoup de chose: exemple s'impose néanmoins : N. Hookeriana a été fécondé avec N. phyllamphora, de par la règle observée par tous les brillants cultivateurs Nepenthes, le résultat de cette hybridation A abus contesté d’ailleurs par mainte horticole. Ces variétés remarquables, au nombre des- quelles il s'en trouve qui ont été obtenues à l'établissement Williams (issues du même croise- ment sont : }V. coccinea, Lawrenceana, Ou- miana, Paradisiae, Raicliffiana, robusta, Washingtoniana, etc. 76 LA SEMAINE HORTICOLE DS de ne A Les espèces N. Rafflesiana, N. distillatoria, N. phyllamphora ont fréquemment servi de base aux hybridations et les résultats obtenus diffèrent eu. Par contre, comme exemple de réelle trans- formation, le N. Mastersiana peut être cité à côté telles que : N. Dicksonana et N. mixta. Le tableau ci-dessous dressé d’après les documents les pl englobe tous les hybrides actuellement en culture; il est à regretter néanmoins que la parenté des premières obtentions soit imparfaitement connue. Revenant sur la disposition des organes repro- ct i caractérisées et différentes de celles qu'émettent e établissements d’horticulture générale ou dans les-jardins botaniques, les plus beaux sont sans contredit NN. mixta, N. mixia sanguinea, N: Dicksoniana, N. Mastersiana, N. Chelsom. La variété qui fournit les plus grandes.urnes. est N. mixta(r); viennent ensuite N. Dick- soniana et N. Chelsoni. On pouvait admirer l'an dernier dans les serres aux Nepenthes de l’éta- blissement Veitch, de Londres, des urnes d N. mixta, mesurant 38 centimètres de longueur A? PRE. | SAR + + 4 tivement 31 centim. et 30 centim.! A côté de ces hybrides parfaitement connus et répandus, il en est d'autres sur lesquels on ne possède aucune donnée précise. On les rencontre dans les jardins sous ces noms : La Nepenthes Broomeana » C i aytoni » Dominii viridis » picturata » Dorminiana » Seemani >» Hamilton! » Siebrechti » enryana » splendi » Hookerae > Toorpiana se (1) Revue de l'Horticulture belge et étrangère, t. XXI, n° 12, 1er décembre 1895. a 8 2 à DIMENSIONS SRZE ’ IED FEMELLE PIED MALE E 5 DE £< & Ë NOM DE L'HYBRIDE P Æ ER à de | re] 1867 | Nepenthes Dominii Rafflesiana Espèce innommée Veitch 15 X:7/0m.. - 1 — hybrida (distillatoria) khasiana Espèce innommée de » 10 X 5 cm. ornéo , 1 lL_ = maculata » in ée > » 1872 | — Sédeni » pèce innommée au » 12 X 6-7 cm. urnes fortem. colorées 1872 | — — rubra » Espèce innommée » » 1874 | — Chelsoni un ,. Dominii X .. Hookeriana » 20-25 X 20-22 cm. 1875 | — intermedia = |Espèce innommée . petites urne Rafflesiana » 15 X 7 Cm. 2 tachetées - _ 1878 | — Courti | Espèce innommée de Bornéo Dominii X » 17 X 6 cm. 1879 | — Stewarti Hookeriana phyllamphora Such ? 1880 | — coccinea > » » ? 1880 | — ceana » » » ? 1880 | — Outramiana » » » ? 1880 | — Paradisiae » » » ? 1880 | — Ratcliffiana >» » > ? 1880 | — robusta » » + ? 1880 | — Washingtoniana » » ? 1880 | — Willi i » Sedeni X » 14 X 8-9 cm. 1882 | —— rubro-maculata Espèce innommée hybrida X Veitch 15 X 4 cm. 1881 | — Wrigleyana Hookeriana phyllamphora Suc 30 X 5-6 cm. 1882 | — atro-sanguinea rubra Sedeni X Veitch 18 X 7-8 cm. 1882 | — Morganiae Er À 0 aplin 15-18 X 8-9 cm. 1883 ! — excelsi Hookeriana 244 Rafflesiana Ë illiams ? 1883 | — Mastersiana sanguinea (distillatoria) khasiana | Veitch 22-28 X 6-7 cm. 1886 | — Findleyana i : phyllamphora ? ? 1888 | — cylindrica (hirsuta glabrescens) zeylanica Veitchi Veitch | 12-14 X 5-6 cm. * 1889 | — Dicksoniana esiana : ». Lindsay oO X 7 cm. 1890 | — rufe (hirsuta glabrescens) zeylanica Courti X Veitch 15 7 cm. 1893 | — mixta Northiana Curtisi > 35-37 X 9-10 cm. 1893 _— ea ; >» i x à » » _ 1895 formosa (distillatoria) khasiana Chelsoni X » 15 X 8 cm. 1893? — Amesiana “: mn AS ? Abe - ? | -— edinensis Rafflesiana Chelsoni X ? ? è — Rafflesiana pallida hybrida Rafflesiana 4 10 X 6-7 cm. =? | — superba ookeriana Sedeni X ? ? ? | — maculata elongata Espèce innommée Dominii X ? ? les plantes mâles, que l’on peut les considérer comme de nouvelles variétés. C'est ainsi que N. Burkei excellens, Curtusi superba, mixta Sanguinea, etc., etc., ne sont que des sujets femelles bien caractérisés. Il est certaines espèces qui méritent d’être agrémentées d'un nouveau ualificatif; la plante femelle de l'espèce N,. Nor: ana, par exemple, qui fournit des urnes ravis- santes surpassant tout ce qui est connu, serait très justement appréciée par l'addition du quali- ficatif « spectabile, regale, nec plus ultra ou bien encore splendidissima. » L. GENTIL. Nous prions nos abonnés de nous adresser toutes Les informations ef communications pouvant intéresser nos lecteurs. Nous les insére- rons volontiers dans La SEMaï , Nous publierons également les clichés des plantes intéressanles, des jé Ë éoumes et des fruits nouveaux, des vues de serres, parcs et sites pittoresques que nos abonnés va en nous Envoyer. Nous rappelons à Messieurs les amateurs et horticulteurs que EMAINE HORTICOLE est le journal de tout le monde et qu’il parlera impar- hialement des faits intéressants qui lui sero communiqués ou qui arriveront à Sa CONNAIS- sance. = Dre LES FLEURS DANS LES APPARTEMENTS LA SERRE-FENÊTRE désiré voir chaque demeure embellie par quelques fleurs ou égayée par quelques plantes. N'éprou- moi, une réelle peine opulentes, avec grâce et élégance partout..et * triquement au centre de la jardinière; ce ne sont tourmenter. | Je laisserai à mes collègues de la plume le soin de parler des modes de culture demandés par les plantes confinées dans les appartements. J'aime mieux considérer ceux-ci, non comme des oran geries, encore moins comme des ien comme des conservatoires où des P À LA s d'une nature déterminée, arrivées à serres, mais une période particulière de leur végétation, viennent passer ete Éus--manimeenennnes en 7" igent ; et c’est déjà fort bien si vous parvenez à du jardinier ou de l'horticulteur, de manière que ces exemplaires plus ou moins fatigués, plus ou moins exténués, aient l'occasion de reprendre leurs forces et de bien se refaire. Votre premier soin, si vous désirez vous entourer d’un beau groupe de plantes, devra être, non pas d’aller chez un horticulteur choisir des plantes au gré de votre goût, mais bien de connaître dans quel local vous les placerez. Sera-ce, comme il convient, assez près de Ja lumière? y aura-t-il fréquemment un air renou- velé dans la chambre? quel est le degré de Ja température habituelle de celle-ci? les fenêtres à une grande sottise que de vouloir s seulement dans une seule plantes appartenant à une même famille, et croissant naturellement sous des climats diffé- rents. ertains végétaux cependant semblent faire exception à cette règle : leur résistance est telle quon pourrait les croire indifféren i E orie de plantes à toutes épreuves se trouvent l’Aspidistra elatior, à feuilles non panachées; Je ? ses nombreuses anciennes variétés, le lin de Nouvelle Hollande, le caout- chouc ou Ficus elastica, quelques palmiers appar- tenant aux régions tempérées, l'Agapanthus umbellatus, le Rohdea japonica, le Nerium Oleander, l Aucuba japonica, \'Aralia Sieboldi l'Asplenium dimorphum, le Phalangium vivi- arum et quel n Q Le) [=] # le) [er [a] le) re] [q} TT pes] = S [el | + D ce [ei + o Q soma metallica, que j'au vu un jour en bon état, délaissé à la fenêtre d’une maison aban- donnée depuis une couple de mois. La fenêtre est, d’ailleurs, l'emplacement qui se Présente en li qui ê SAMEDI, 13 MARS 1897 elles ont pour cela des R ualités tout à fait précieuses : i « q leur taille tout à durée de leurs fleurs; elles n’ont qu’un seul défaut, c’est de réclamer une atmosphère humide. « Or il est facile de leur procurer cette humi- dité en les cultivant dans de petites serres de la grandeur des fenêtres, et où l’on peut leur donner tous les soins voulus. Ces serres sont placées, par exemple, sur un pied à roulettes, permettant 77 duire leur floraison, dont la durée et l’éclat com- pensent amplement ces peines. Un grand nombre d'espèces se prêtent admirablement à cette utili- sation qui n’est pas assez connue. » Ce qui est réalisable pour les Orchidées l'est Fig. 28. — Nepenthes Burkei (voir p. 76) de les ranger devant la fenêtre, tout en conser- Vant la possibilité d'ouvrir ou de fermer celle-ci à volonté; ou mieux encore, on peut installer ces petites serres à la place des fenêtres, en saillie Sur la façade de la maison, en dehors de 1 appar- tement. On les chauffe, soit au gaz, soit à l’huile Ou à l'esprit de vin. tee en « Rien n'est plus gracieux que ces petites In- aussi pour un grand nombre d’autres plantes es e en y ajoutant quelques plantes donnera à la salle entière un cachet ravis- Ctesse DE LA ROSERAIE. LA PRÉPARATION AUX EXPOSITIONS C'est à l’époque actuelle que l’on doit com- mencer à s'occuper d’instituer le traitement de bon nombre de plantes destinées à figurer expositions du printemps, les plus intéressantes de toutes et les plus suivies. ! Nous nous occuperons aujourd'hui des Orchi- dées en particulier. Les mois d'avril et de mai sont exceptionnelle- ment brillants pour les orchidophiles; quoiqu ionn e ce i Si l'on veut exposer de petites plantes en potées, il sera bon de les planter dans le même récipient au moins un mois d'avance, ce qui évitera de les déranger en pleine végétation; en spécimens, ont toujours plus de mérite, et ce sont elles surtout qui attirent l'attention aux exposi- tions, c’est à elles que l’on devra donner des soins rticuliers. Il n’est pas possible de forcer les Orchidées, au sens propre du mot, pour les avoir en fleurs à une époque donnée; on peut cependant faire varier un peu la date de la floraison en donnant soleil. tempéra ; si l’on chauffait trop on ferait avorter la floraison; LA SEMAINE HORTICOLE ? si l'on veut employer ce moyen, ce nest q deux ou trois jours avant d’expédier les plantes qu'on peut le faire ; re nele ill nous pas, car les locaux d'exposition sont générale- ment très secs et peu chauffés, et la transition pourrait être désastreuse pour les plantes. Voici quelques-unes des Orchidées les plus remarquables qui fleurissent en avril et mai : HULUS Ada aurantiac Bifrenaria Dal ; arrisoniae Calanthe Regnieri » veratrifolia Chysis bracrescens Coelogyne cristata > a Dendrobium superbum lemagnei » ardianum i Diacrium bicornutum Epidendrum Randianum » Wallisi, etc. Eulophiella Elisabethae Houlletia odoratissima anda ocellata Laelia am » peltastes » cinnabarina Cattleya citrina » >» Harrisoniae » glauca > Lawrenceana >» harpophylla » Mendeli » majalis » Mossiae > purpurata > Skinneri Leptotes bicolor Cymbidium eburneum Lycaste aromatica » Lowian » cru um ent Cypripedium Argus » …gigantea > barbato-Veitchi > ana » barbatum Masdevallia, nombreux » bellatulum Maxillaria luteo-alba » caudatu » andida » callosum Miltonia vexillaria » Curtisi » alaenopsis, etc. » Druryi Odontoglossum crispum > grande » Edwardi » tonsu » luteo-purpureum » vexillarium » OËrstedi » villosum, etc. » Ruckerianum Dendrobium Bensoniae > Pescatorei , » Brymerianum » Wilckeanum.etc. chrysotoxum Oncidium, nombreux » crassinode Phaius grandifolius » densiflorum Phalaenopsis leucorhoda » Falconeri » Sanderiana » armeri » Stuartiana, etc. » lituiflorum Thunia alba » nobile Trichopilia suavis » axtoni Vanda Denisoniana » ierardi » insignis, etc. > primulinum Zygopetalum Mackayi » suavissimum » rostratum GE, G: L'ODONTOGLOSSUM CRISPUM Le Bulletin du Fardin Botanique de la Jamaïque a publié dernièrement au sujet de cette Orchidée célèbre entre toutes une étude q mérite à plusieurs points de vue d’attirer l’atten- tion, et nous croyons utile d’en citer quelques passages. L'auteur de cette étude signale d’abord l’im- portance des récoltes effectuées par les explora- teurs européens, et il cite à ce propos des chiffres dont la précision est peut-être un peu surprenante, mais que nous serions tenté de croire encore au-dessous de la réalité : « Pendant les vingt dernières années, le nombre des plantes exportées en Europe n’a pas été inférieur à une moyenne de 100,000 par an, soit en tout 2 millions. Bien entendu, des milliers ont péri dans les cultures européennes, et 25 °/o environ ont succombé pendant le voyage. La demande va augmentant en , et cette année, plusieurs grands cultivateurs d'Orchidées ont commandé 25,000 plantes. « Cette Orchidée était collectée jusqu’à présent dans le district de Pacho, c’est-à-dire dans une région qui est formée d'environ 300 milles carrés (78,000 hectares) de forêts, recouvrant beaucoup de petites ramifications de la Cordillère orientale. « Il y a une quinzaine d'années, on pouvait acheter cette orchidée dans le district de Pacho our une dizaine de francs le cent; alors un col- lecteur indigène en collectait jusqu’à 200 par # jour ; aujourd’hui il en ramasse une unité par jour; et le prix du collectage a plus que décuplé, « Des milliers demandés pour l’Europe cette quand on les aura recueillis, on aura réduit dans des conditions très considérables le stock dispo: des milliers de plantes prennent naissance à ces places, où les graines qui tombent mettront huit ans à produire de fortes plantes « Une i autre circonstance -a contribué maté- riellement à diminuer la richesse du district de l'Odontoglossum crispum était répandu sont rasés tous les ans pour l’établisse- ment de domaines agricoles et de pâturages, qui dance ont été détruits par un incendie il y a une huitaine d'années, pendant une période de séche- resse d’une durée exceptionnelle. » haut que le quart (parfois la portés l'Europe. Les plantes sont collecteurs indigènes qui les recueillent à altitude de 2000 mètres au-dessus du niveau de descendre par eau à brusques de température et le long voyage qu'ont à subir les plantes les éprouvent gravement. QUESTIONNAIRE e nos abonnés, qui habite la Roumanit, nous adresse la lettre suivante : FA Abonné d Journal des Orchidées, et je me permets de venir par la présente VOIS soumettre mon cas en vous priant de me dire paf quelques mots votre opinion. « J'ai commencé il y a trois ans à m'occuper de la culture des Orchidées, dans une petite SefT* adossée au mur ouest de notre maison (ne dispo qui mesure 6"50 de longueur sur 3 M: p geur; la hauteur est de Le chauff ee fait au moyen de tuyaux à ailettes avec de l'ea chaude, « La serre reçoit le soleil en été depuis 9 heures du matin jusqu’à 5 heures de l'après-midi. J'y ai cultivé quelques Cattleya, Oncidium, Masde- etc., qui en apparence se ar ces plantes ont chaque uantité de Sons pousses bien développées, mais e fleurissent pas, ou presque pas ; j'ai essayé déà bien des choses, et je crois que la cause est une trop grande chdlénr pendant l'été. En effet, nous avons ici pendant les mois de juin à septembre une température très élevée, jusqu’à 29 et 30° Réaumur, et la température dans la serre est pendant la j journée toujours supérieure à .; Enco faut-il couvrir la serre d’une natte épaisse en roseau, de façon que les plantes aient peu de lumière « Pensez-vous qu'il serait peut-être bien de tenir les plantes pendant ce temps dehors, dans G ité ND un SAMEDI, 13 MARS 1897 Voici notre réponse : Ilest évidemment très difficile de lutter contre les inconvénients de votre climat, et nous croyons que vous serez en tous cas obligé de renoncer à cultiver certaines Orchidées, les ] Masdev Al par exemple. Parmi les Oncidium attleya, quelques-uns ne réussiront peut-être baé, mais d’autres prospèreront parfaitement, Enfin un grand nombre d’autres genres rront, à notre avis, vous offrir des dédommagements. Il est à près certain vous cultiverez ave succès les FAO B ORAN de serre nie oide, © ande, O. Rossi Insleayi, 0. RÉ les Oncidium incurvum, oYn1- thorhynchum, varicosum, Cavendishianum, Kramerianum, Papilio, Lanceanum, Cebolleta ; la plupart des Dendrobium, des Calanthe, des “4 79 Orchidées peuvent prospérer à une température aussi haute que celle que vous cite Voici comment M. Roman déerivai le traite- ment auquel il avait soumis ses plante « J'ai arrosé copieusement les tablettes et les sentiers, mais J'ai maintenu une ventilation énergique et continue tout le temps que cela m'a été possible, renonçant ainsi à tenir mes plantes dans une atmosphère d'humidité concentrée, Je ne leur ai donné aucun seringage sur les feuilles ; cette opération, à mon avis, est plus nuisible . Il va sans dire que j'ai ombré ma serre; que je r ai même recouverte d’épais paillassons Sen les heures les plus chaudes. J'ai aussi fermé toutes les ouvertures inférieures, aussitôt que la température FtérienEe a dépassé celle qui régnait à l’intérieur de la s ñ Fig: 20. le Jardin, à l'ombre des arbres ? Je ne l'ai pas : " e_ vous serais très reconnaissant si vous ou si bien me dire si, à e avis, c'est là la supposez Une serre de Cypripedium insigne en fleurs (voir page 80). Anguloa, des Rodriguezia, des Angraecum, des Catasetum, des Cymbidium, des “se des Vanda, à tous les tt edium, des Laelia, des à peu près ypripe a publié avectois dans le Fournal des Drchidéés une étude fort intéressante sur la résistance élevées. Il y citait le cas de ses plantes qui avaient fort bien sppone pendant l été des températures des Orchidées températures éT avec cette question, mais je ne connais ici de 28°, 30, et parfois jusqu'à 40° C. Or, parmi PErsonne qui ait des Orchidées et à qui je pourrais ces plantes se nvrenr même des Orchidées de M adresser; à ma connaissance, il n’y en a qu'à serre froide par ellence, des Masdevallia et Un autre endroit, et elles n’y fleurissent pas Ce teum cru m. Pour ces dernières, On plus ' nous us promettre le succès; se, 58 mais il est certain on un grand nombre d’ autres atmosphère prendre les dispositio ons que per. s’il était possible d’ HE anpEes du hangar ou sous d’eau, ce serait On obtient, en Italie et dans la plupart des pays chauds, de bons résultats en mettant les GAcRIASer en plein air pendant l'été, et nous royons que ce système serait le meilleur dans re cas. Seulement il va sans dire qu'il faut les protéger contre le soleil, q faut créer autour d'elles, autant que possible, une umide. Pour cela angar même une pour É mie décrit dans le ue des Orchi- scade ou un jet Nous avons dées autrefois, une installation de ce genre faite 80 s seringuait assez fréquemment, et l’on aspergeait les bambous de la toiture. Un autre exemple qui a été cité dans le Fournal des Orchidées est celui des plantes cul- tivées en plein air dans le Jardin du Palais de Monaco. Elles n'étaient pas abritées par un hangar, mais par de g s massifs d'orangers et de grands Ficus macrophylla qui les’ proté- geaient contre le vent. Les Orchidées étaient suspendues aux branches des Orangers, et pous- saient à merveille; des ruisseaux circulant dans le massif entretenaient l'atmosphère humi L'Odontoglossum crispum, le Catileya citrina, le Cypripedium insi diverses autres Or et que l’on déployait pour la nuit, les protégeait contre le brusque refroidissement. 4 ncore des renseignements intéressants dans une étude de M.S. and, dont la partie principale a été citée dans l'ouvrage Les Orchidées exotiques (p. 484). Quant à votre serre, elle continuera toujours tage à la faire élever un peu plus de toiture, ce i la rendra moins chaude. Peut-être aussi a-t-elle le défaut de ne pas être bâtie un peu au-dessous du niveau du sol; c’est un vice auquel il n’est pas impossible de remédier. nfin, si vous avez la place nécessaire pour planter quelque grand arbre en face ou sur droite de votre serre, de façon à l’abriter du soleil, la situation serait sans doute bien amé- iorée. ous supposons que vous avez un grand n bassins à eau sous les tablettes, pour entretenir l'humidité de l'atmosphère; ceci es t | PE « . rès important. : NOUVEAUTÉS Odontoglossum * Halli-crispum.— Hybride obtenu par M. Norman C. Cookson au moyen de la fécondation de l'O. crispum Cooksoni par l'O. Halli leucoglossum. Les fleurs ont les sépales argement maculés de brun rouge, macule brune au centre. Cet hybride a reçu un certificat de 1re classe. d'une belle variété de C. Trianae; les pétales sont largement elliptiques, d’un blanc rosé à reflet brillant, avec les bords blanc pur; le labelle a le tube rose pourpré veiné de blanc, la gorge jaune LA SEMAINE HORTICOLE m da Trianae. Le Gardeners’ Chronicle a donné, dans son tant cette fleur. Laeliocattleya X Semiramis. — Hybride du Laelia Perrini et du Cattleya Gaskelliana, exposé en même temps que le précédent. Il a les pétales et les sépales rose lilacé pâle, et le lobe antérieur du labelle maculé de rouge brunâtre (couleur prune, dit le Gardeners’ Chromcle), rappelant plutôt le premier parent. G;'T:G: SARCOCHILUS BERKE LE (THRIXSPERMUM BERKELEYI Rchb. f.) Cette charmante Orchidée de serre chaude fut décrite pour la première fois par Reichenbach en avril 1882. Cette espèce si délicate fut découverte par le général Berkeley, croissant aux extrémités des branches des arbres dans une petite île de l'archipel malais ; l'explorateur fut assez heureux de pouvoir rapporter quelques plantes vivantes en Europe, l'année mêm Sarcochilus, et elle mérite de figurer en bon rang dans la serre des Vanda. Elle produit ses fleurs en un long racème pen- dant, très compact, plus long que les feuilles. Chacune mesure près de quatre centimètres de diamètre vertical; les sé latéraux très petits, le lobe antérieur prolongé en tube élargi au sommet, et formant au milieu deux espèces de corne te. ? u d’un blanc de lait; les lobes latéraux du labelle portent deux petites macules lilas pourpré. Cette plante réclame la culture en serre chaude ombrée et humide. D’après les renseignements qu’a bien voulu nous fournir le général Berkeley, elle prospère fort bien en panier suspendu, mais elle ne demande pas beaucoup de compost, et se contente d’un peu de sphagnum. Lorsque ses racines sont trop enveloppées de mousse, elles sont sujettes à pourrir. Reichenbach avait décrit la plante en la ran- geant dans le genre Thrixspermum de Loureiro; Hooker l'a reportée au genre Sarcochilus dans sa Flore de l'Inde anglaise, et nous nous rallions d'autant plus volontiers à ce changement que l'on doit souhaiter de voir disparaître de la nomen- clature ce mot absolument barbare de Thrix- spermum. G;T.G. CYPRIPEDIUM INSIGNE Les Cypripedium insigne ont fleuri cette née avec une ex e profusion. Une des d’un vaste établissement fleur coupée, Q@ D: mn ff février un spectable inoubliable. Il y avait là environ 6000 fleurs épanouies à la fois et parmi ellés des quantités prodigieuses de formes nou: velles avec des teintes de jaune et des macu- latures inconnues jusqu'ici. anc des pavillons avec le restant de phile bruxellois. NOTRE GALERIE DE PHOTOGRAVURES Nous prions nos abonnés et lecteurs orchido- hiles de nous envoyer des photographies, autant que possible en grandeur naturelle, des belles variétés d'Orchidées qui fleuriront dans leurs serres ou des RÉDUCTIONS de forts spécimens fleuris. Nous leur serons très reconnaissants de collaborer ainsi directement au succès du jour= nal ; nous désirons rendre La Semaine Horticole extrémement intéressante et nous voudrions que | notre galerie renfermät les plus beaux spécimens et les plus belles variétés qui fleurissent dans les collections. ne Nos lecteurs doivent comprendre qu'il nous est très difficile d'aller choisir nous-mêmes les sujets de celte galerie; nous les prions, tn conséquence, de bien vouloir nous aider, Sans fausse modestie, dans l'œuvre que nous n'avons entreprise que parce que nous savions pouvoir compter sur leur amabilité et leur bonne volonté. LE JARDIN D'AGRÉMENT PLANTES GRIMPANTES A SEMER EN MARS Les plantes grimpantes s’emploient tous les ans davantage: elles peuvent convenir à de multiples usages : garniture de berceaux, de treillages, de vérandas, de rochers; on peut en tapisser les murailles, former des rideaux, couvrir les troncs dénudés d'arbres, entreméler les Les plantes parfaitement à l’ornementation des fenêtres; leur prix, en général, étant très minime, tout le monde peut à peu de frais jouif de l'agrément que procurent leurs guirlandes où leurs festons de jolies fleurs. Plusieurs des espèces grimpantes, dont nous i i avec succés on fixe eurs. . “+ F. é a Nous signalons aujourd’hui les espèces qu'il faudra semer en mars: nous citerons ultérieure” ment celles qui devront être semées en avril-mai. passer 5 mètres de hauteur ; les feuilles, en forme de cœur, sont profondément lobées; Îles fleurs nombreuses sont d’un beau coloris orangé: posées au sommet d’un pédoncule en une sorte de grappe très allongée. Cette convolvulacée fleurit en septembre-octobre. Semer en mars, en pots ou en godets sur couche et dans un sol silico-humeux; mise en place le long . mur à bonne exposition, dans le courant de Cobaea <_re Cav., Cobée grimpante, ps] pe © “ re Q a [2] © Las | + [el + n ee © (CA a de longueur et s au moyen de ET prenantes. Le feuillage est rè 1 octobre; on en forme de jolis exemplaires culti- vés en pots ou en cuvelles. Semer mars-avril, sur couche. Les ; pes pieds deuxième quinzaine de mai. Meilleure exposition : contre un mur au nord ou à l’est et dans une terre légère et riche en humus; arroser fréquem- ent l'été. Loasa aurantiaca Hook., Loasa orangé. curieuse grimpante originaire du Chili, peut s'élever à 2 ou 3 mètres; elle est couverte de longs poils brûlant à la façon de ceux des Orties. Les fleurs sont d’un rouge orangé-brique, les étamines, jaunes et pourpres Le Loasa pousse rapidement, donne une abon- dance de fleurs de longue durée qui méritent d'être connues à cause de leur conformation très ‘Curieuse. De ue on paliers le Lou contre un mur au nord ou à ; des pieds élevés en pots et rentrés en serre ratée vivre plusieurs années. ve Barclayana Lind!., Maurandia de Bar Cette scrofulariniée annuelle ane « se distingue par son feuillage gai et ses eurs d’un violet Il en existe des variété à fleurs lilas, rose vif, rose clair et blanc Maurandia dan les terrains sains et légers; ils re Es mment depuis la fin de juin — aux gelée ur couche, en mars; repiquer en pots époque où mis a centimètres. On peut de de boutures faites sur couche et sous 1e. Annuels en pleine ee les Maurandia sont “vivaces en serre tempérée : Humulus japonicus fol. variegatis (Hou- on du 7. Le — Le houblon du Japon e plan e grimpante très vigoureuse, dont £ udées des vieux arbres, Cuillage ARE de jaunâtre ss particulièrement ar È Dune en pleine terre; une fois qu'ils suffisa ae Lies les jeunes Plants sont mis en plac Cu. DE B. SAMEDI, 13 MARS r897 81 CONSEILS UTILES Pour conserver les pieux en bois on re- commande le créosotage dont incontestable. D’aucun n boniser la base en la soumettant à l’action d’un feu vif. Le British Bee Fournal signale un moyen fort simple qui consiste, avant de les enduire d’un vern assez vieux PP voir la “fin des pieux qu'on a ainsi préparé — Rien de n veut consommer les Pommes de terre farineuses. plus déplorable, quand o est en pleine ébullition. Nous ne prétendons pas que ce procédé améliore les pommes de terre de mauvaise qualité; en’ tout cas, la cuisson ainsi faite leur donne un aspect farineux et à la fois appétissant. Pour conserver les fleurs res — On prépare un liquide en dissolvant 20 gr. opa clair mélangé avec son poids de sable ou de verre pilé dans 500 gr. d’éther. On trempe les fleurs dans la liqueur, on les en retire se précaution et on les laisse sécher pendant dix minutes environ; on répète cette opération quatre ou cinq fois de suite. Ce procédé paraît de beaucoup supé- rieur à ceux du même genre qui ont été préconisés jusqu’à ce jour. Destruction des vers de terre. — On sait que les lombrics ou vers de terre détruisent quel- quefois du jour au lendemain des semis de graine fines par la quantité de galeries qu'ils pratiquent sous la terre. On remédie à cet inconvénient en arrosant la terre dans laquelle on veut semer des graines fines avec de l’eau contenant en dissolu- tion de la chaux en poudre. Au bout de deux ag les lombrics sortent de terre et viennent mourir à la surface du sol. Le même procédé s Pas aussi pour détruire les champignons qui se développent dans les serres. A Résurrection des roses. Cueillez des boutons de roses assez près d’éclore, mais non ouverts ; se dessécher du sel dans une petite marmite de fonte que vous mettrez sur le fe couverteen pa tie pour vous garanti les yeux de la crépitation du sel. Les ira par se réduire en poudre très fine et paraitement RE étendez une couche de ce sel a ase; rangez les boutons de roses de façon qu ‘ls: ne se touchent pas; recouvrez- -les entièrement de sel et bouc outons qui vous paraîtront to desséchés ; oupez le bout de la que vous avez d conserver, et placez-les dans une carafe à remplie d'eau; vous les verrez peu à peu se ranimer et finir par s'épanouir. . Conservation du raisin frais. — Voic un procédé simple tel qu'il vient d'être expéri- menté avec succès en Algérie et tel qu’on le le, tout mauvais grain par les ciseaux, sont sy er À sur un lit de liége en poudre, dans de légers tonnelets. Chaque couche de raisin est saupoudrée de liége, de façon à remplir tous les interstices et à empêcher tout frottement. Le raisin se conserve ainsi, une année au moins, parfaitement sa Pour la vente, on ouvre sr tonnelets comme voir apparaître aussi fraîches pu la cueillette. Amarantacées comme engra a déjà souvent appelé l'attention FE ROSE dérables de nitrate de quelques cas 22 °/, de la a plante desséchée) que renferment la plupart des espèces e la famille des Amarantacées. La récolte de ces espèces pourrait fournir de précieux engrais pour la culture intensive. IGNoTUs. FRUITS ET LÉGUMES HARICOT DE JUILLET A RAMES (Voir fig. 30, p. 82) Ce haricot est, sans contredit, une des bonnes nouveautés légumières des dernières années. La variété possède une série de qualités, l’ une aussi hâtives que nous connaïssio nombreux et la chair est cent tendre, chaque gousse ee en moyenne o"12 de sont presque cylindriques peut donner une idée de la fécondité que les gousses sont presque dépourvues d ce qui est encore une qualité de plus. L'obtenteur, M. J. C. Schmidt, d’Erfurt, qui a mis cette nou- veauté en vente en 1895, déclare que le Haricot de juillet à rames est un produit de premier ordre pour le ménage, le marché et la provision, il n’a pas encore eu dans ses cultures un haricot aussi beau ni de qualité supérieure. Le grain desséché est d’un vert feuille presque comme le haricot frais. $ L'essai qui a été fait de la variété à l’École d’ horaire de l’État à Gand a été très favo- rable et nous permet d'en débile Sais vivement la propagation. . Ron. UTILISATION INDUSTRIELLE DES FRUITS Cidre de ferme Par le fait même de sa destination spéciale, sa production n'est pas la moins i ssante. Ce XP dans l'esprit du lecteur; nous pouvons affirmer 82 LA SEMAINE HORTICOLE que le cidre de ferme és à tous les desiderata que nous venons d'énumérer, si l'on veut bien s conformer exactement aux Éndications qui con- cernent sa fabrication. es pommes à préférer pour cet usage sont celles de deuxième saison plutôt que de première : celles-ci ont plus de douceur que d'amertume, ce qui nuit quelque peu à la conservation du produit D’ ailleurs, des unes ou des autres, on prend un volume égal à celui du liquide qu'on veut obtenir, soit, par exemple, un hectolitre de pommes pour un hectolitre de cidre. es pommes sont broyées le moins possible, sans cependant les réduire en uillie ; elles doivent rester en fragments de petit volume. dans une cuve pot, une écuelle cassée ou simplement quelques heures, séparées, comme la première fois, par un soutirage, on soutire encore un second tiers d’hectolitre de jus, qui est en à celui mis en réserve de la première opération On achève l'épuisement des pulpe s par une troisième addition de 33 litres d'eau, qui ser à déplacer les dernières parties du jus des pommes et à remplir après vingt-quatre heures de macéra- tion, pratiquée toujours en deux fois, la barrique contenant le ot des deux premiers soutirages. écipient, que l’on choisit d’une capacité telle qu'il soit, oiéten it rempli à la fin l abandonné à lui-même, la bonde simplement couverte d’une pierre ou d’une planchette, pendant quatre à er à cinq semaines; on e bondonne alors hermétiquement, le cidre étant encore un peu doux, et, quinze jours après, on peut commencer à boire. Les cidres produits par cette méthode, dite par déplacement, n'éprouvant pas de fermentation Fig. 30. — Haricot de juillet à rames. brindilles de bois avec une petite couche de t ns puis on soutire un volume de jus égal ou me d’eau versée, soit trente-trois litres, que ton reverse immédiatement dans la cuve pour l’abandonner à une nouvelle macération de douze heures. Ce temps écoulé, on soutire une seconde fois la même quantité que l’on verse dans a ee distinée à contenir définitivement le cidre. e jus extrait de la cuve est ner par son volume d’eau; après deux macérations de douze non tumultueuse, il ne se produit pas d’écume, n de lie il est plus que d'une façon appréciable ; donc inutile de soutirer au print emps. Les seules précautions utiles à ndre, ici comme pour les autres sortes de cidre, consistent : j° à placer premièrement le robinet, au moment de la mise en perce, à mi-hauteur de la barrique, et non au bas de celle-ci, afin d'éviter le passage de l’air, dès le début, à travers toute la masse di liquide ; 2° à verser par la bonde, sur le cidre avant de commencer à tirer, un demi-litre de bonne huile à manger, laquelle empêche tas l’action directe de l’air sur la boisson. Quant rence à accorder à certaines barriques sur d'autre pour le logement du cidre, ce sont les fûts ayant à la préfé- es contenu de l’huile d'olive qui sont les meilleurs, Le cidre de ferme e agréable, CHtAane de = an E © 2 ct © Lx © 5 mn © =] il n'y a pas lieu de s'étonner de la richesse relativement grande en alcool du cidre de ferme si l’on observe que les pommes, du poids de es Fra - hectolitre, contenant en moyenn °, de et de ma- tières solubles dans n cette PT dans la méthode de déplacement, se substitue au jus des pommes, qui est entraîné en pe : constitue précisément la moitié du liquide o EpouaRD — Chef des pépinières de Montaigu. FRANCE Les informations, annonces LPS communiqués divers, etc., ncernant la France, doivent être adressés à à i M. TouRrRET- GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). P. DURIE, Bruxelles. 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DALLEMAGNE et MAX GARNIER È PRIX DE L’ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE TRANGER TA " Ut. 1 19 francs. LUN où :, 50. 15 117, Rue Becriarp — BRUXELLES. Dé is 49... Mu “| rois-mois. .. 4% -__» . | Trois mois .. BE » Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Fournal des Orchidées et L’Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : he Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize TS ‘8, pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et br Le parfum des fleurs . . . . . . . . 85 | paraît tous les samedis, Pts en ns : | Émis > RE el Fe LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l'horticulture, de la flori- + PR aragus. — Camoensia maxima culture, de l’arboriculture et de la culture maraïchère; elle consacre des notices spéciales à la La grande Pr eu i nr - . décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle “ltiplication et culture des Dracaena à feuillage ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des Les Roses : Rose FAR AN NT AIS LAVE 8, belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur Le Journal des Orchidées : des grandes expositions horticoles. c : no notes. — Le livre d’or des Odontoglossum. 88 S Programmes d'expositions. — Travaux de saison 89 No : 7e Fe = | ndance de Rnssie 4 : - | “+ 00 , LA . . Jardin d'agrément : Petasites ou tussilage odorant . OI tn GOT Lot 2. L0f TU et légumes : Une expérience concluante. — Deux Ss. —R ier Excellents légume once à feuilles de Sorbier. 91 “positions : eo internationale d’horticulture Sociétés ni SSL CR on M RE” 97 à a ‘ > 31. Asfaragus comorensis. . . . . ° 4. 0€ d On nousue «Life Gems.. 7 cos : 87 __ 33. Odontoglossum crispum var. Kegeljani . . 89 —Ÿ, DPeMERr Evo. VANDER HAEGHEN. TICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. : À SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l’arantage le plus Sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. * Le Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE" HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. XXXII Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE HORTIGOLE > = La meilleure et la plus large publicité » Un quart de page Id 85 >» Un cinquième de Id 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 » Un neuvième de page Id 20. » Un douzième de page Id. 15 Un dix-huitième de page Id. 12 » Un vingt-septième de page Id. 10 » Un quarantième de page Id. 6 » Prix spéciaux pour plusieurs insertions consé- cutives LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS &æ- On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semame Horticole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge), Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle terre mes et le plus beau sphagnum se trouvent chez a à Wellin uxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. LA SEMAINE: HOK F0! HORTICOLI Æ: me SERRES ET CIAUFFAGES + Maison C. 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S'il s'agit d’expédier les fleurs à de longues distances, les boîtes en carton ou celles en bois de sapin La dimension des boîtes dépend de la longueur des tiges, d'ordinaire elles sont d’une quarantaine de et 10 de de manière qu'elles ne puissent s mouvoir et encore moins se déplacer. Du fil é lastique passé par se trous au fond de la boîte les maintient le mieu Les fleurs dans les DOPERES En Suisse, des Comités de dames, lisons-nous dans le Fournal de la Société D hortecddiehé du départe- n Depuis quelques années, des boîtes ont été Hole en divers endroits où les journaux qu’on a lus peuvent être déposés. On les distribue aux pensionnaires des hôpitaux (1), Il y avait là aussi une bonne pensée. Mais, a porter au chevet de ceux qui souffrent les fleurs compatissantes, c’est une idée délicate, c’est donner le baume pres aux plaies du cœur, souvent plus grave «. + 22 re oh de l'arrondissement d’Abbeville (Somme), le 4 du mois, à la Société régionale d’Horticulture du Nord de la France, Lil “ Famine dans l’Inde. — Dans une conférence donnée récemment à Londres par le poisse A. Church, celui-ci a fait ressortir que famine dont on a fait tant de bruit et qui ne sévit ue dans quelques localités, provient de la paresse des indigènes et nullement d’une disette. La production des grains dans l'Inde est tellement £ air. Beaucoup de gra- minées indiennes sont _— de matières miné- rales adventices. C’est surtout le mélange des matières nutritives qui laisse à désirer. Roselle. — Sous ce nom gracieux on désigne plus spécialement la ec rafraîchissante que l’on fait dans l’ ve tropicale du jus donné par les calices charnus de l'Hibiscus Sabdariffa, espèce originaire des rer chaudes de l'Asie, se distin- guant par sa grande résistance à la sécher esse € à l'extrême chaleur. Les expériences es ag 7 dans les stations agricoles de la Californie méri- pe où la plante est en même “ee consi- dérée comme ornementale dr prsasesrs rare, ont démontré que la roselle est un produit assez nutritif, Les propriétés mclgineues à du jus fournissent une excellente mn Comme cela se pratique en Belgique aussi. station FRE SMERNE de Berkeley la répand en Californi continuer ONE. Le Parc de Gand devient lieu de récréation, mais éléments précieux dont on ne saurait assez louer l'utilité Gelée blanche. — MM. ee. et Graf. tiau, les éminents directeur et agronome du laboratoire agricole de l'État, à PRE A ont publié dans le Bulletin de l'Académie des sciences de Belgique, un mémoire dans lequel ils démon- trent que la gelée blanche est particulièrement riche en composés nitriques et que ces précipita- matières solubles qu'il contient, ” sorte que les forêts et 1 sissent comme d'immenses philtres purifiant l’ air qui circule parmi eux et lui enlevant les combinaisons nitro- gènes qui sont ensuite rendues au sol par le dégel, servent de nouveau de nourriture aux plantes et rentrent ainsi dans le cycle de la vie. La quantité de gelée blanche portée par les branches dépasse ré que le poids du givre dépassait un kilogramme pour chaque mètre cube d'espace. Vendanges en France. — D'après le Mon1- teur vinicole, la récolte des vins pour 1896 a été de 45,214,354 hectolitres. Cette quantité équi- vaut presque à celle de l’année très abondante de 1893. Les Ep plantés en vignobles ont plu- tôt pris de l'extension dans trente quatre dépar- tements, néanmoins il a _. reconstituer les vignobles sur tant de nts infestés ke jé ts que la surface totale est Mlérienre à à e qu'elle était avant l'invasion de la maladie, Le franc moineau. — Le pierrot s’est créé à à Paris et dans les environs immédiats de la ca; tale un genre de vie de sybarite qui lui enlève le goût de faire la chasse aux insectes. Comme le dit M. Ed. URSS dans sa chronique du 1* mars, il fait son ordinaire de la graine prohibée et du fruit défendu. Il se : mél dans des proportions en la grande ville lui fournit l’hiver- e et, le printemps venu, ces cohortes s’en à la céréales et les d'autoriser la destruction des moineaux. Cinq communes seulement désirent continuer la pro- 84 Ici on rencontre une fois de plus la preuve que, dans des circonstances spéciales, certains êtres, d’utiles qu’ilssont naturellement, peuvent devenir inutiles ou même nuisibles quand ils sont trop nombreux LA SEMAINE HORTICOLE Rose Lillian Nordic: _ Cette nouvelle va- riété de rose blanche, à laquelle la Société d’hor- ticulture du Massachusetts a décerné un certificat de mérite, a été vivement remarquée à Boston. Ces fleurs, posées sur des tiges longues et droites . un excellent parfum. C’est un semis prove- croisement la variété Margaret Dichson avec la rose Madame Hoste. Fig. 31. — Asparagus comorensis (voir page 86). Les fleurs à New-York. — D'après F ie : es une table de trente-six couverts ava reçu comme ornementation florale 500 fours de Catceys, 2200 de Dendrobium et 200 racèmes de Laelia anceps. Le tout était distribué dans un fond d’ Fer à um rene Les Orchidées les plus rares, entremêlées parmi les frondes de cet société américaine. ampignon destructeur du bois. — Les mpignon, Merulius e font que s'étendre dans les con- on a malheureusement fait usage bois provenant d'arbres abattus pendant qu'ils étaient encore en sève. En ce cas le bois ne résiste à rien et les spores de ce champignon y trouvent le meilleur substratum pour leur propa- gation. L'emploi de sels de cuivre en lavage peut combattre ce parasite. Vin de poires sèches. — Le Grocery Worig constate que les poires séchées de Californie rencontrent une demande croissante dans cer. sont simplement consommés à epen- dant‘les fruits desséchés sont également employés en pâtes. Ils arrivent fort bien triés, choisis: ils ont très bonne mine et sont emballés comme les prunes de première qualité. e bonne rubrique est celle réservée dans le Sourhal of Horticulture aux correspondances transmises par de jeunes jardiniers. The Young CRE Domain contient fréquemment des notes, des études bien exposées sur certaines cultures, celles par exemple de la préparation des fraisiers pour le forçage, les soins deman a culture des Gloxinias, parent pour l'avenir des écrivains rompus à | pratique de la culture. Hygromètre végétal. — Un journal nr À + x : on a voulu indiquer. En + par_un … se temps s'annonce comme neigeux ou pluvieux. Nécessité des forêts. — L'évaporation pro biant et par suite la terre voisine se à does cu révaul état de choses. Les forêt sables à la Re mr précipitations des vapeurs atmosphériques | Horticulture au Kansas. — Il résulte dm | apROrE biennal officiel du “Gouvernement À de Kansas que les produits horticoles qui ont donné, en TF4 930,000 dollars n’ont plus valeur est attribuée à ; au Kansas a diminué pour tous les produits # pour les fraises qui ont augm menté d'un dounee ; Dans cet État, les pommiers Neue le pre Ê ang par le no mbre, on en c compte u delà millions ; il y a environ 4,000,000 ceux-ci viennent en seconde ligne. S à à péchets LA L. LINDEN et EM. RopiGAÿ. CAUSERIE LE PARFUM DES FLEURS Le parfum des fleurs peut jouer de mauvais tours aux personnes nerveuses et il est permis m er le regard et nous avons bien le droit de les regarder et de les sentir Ce qu ue nous allons dire s'applique donc unique- à des excepti et concerne les névro- “3 empoisonnée par son bouquet de roses et de fleurs d'oranger. La légende s’en mêle, comme dans l’Africaine, où l'atmosphère du mance- nillier fait passer de vie à trépas ceux s reposent so A = e — } a 2 E, © Le [#] @ o 2 5 © Le ® * ps re S = 4 œ de. "5 5 © 4 aisi d’engourdissement et d’une céphalalgie bel Tout le monde a se convaincre que c’est faux. er. exagération de la part de V almo ont parfum ouvent des RS des SYnCopes et différents SUUIeS nerveux. Le Peintre Vincent ne pouvait, sans se trouver mal, respirer l'odeur d’une rose ; selon Orfila, une Maté on de Sraines de lin. M'e Domi. ‘a sr TA s'éva- AOUissait aussi à l'odeur du musc; le duc d’Eper- non, à r du lièvre; le célèbre Haller, l'odeur du age: etc. Sans remonter Si loir, NOUS avons tous vu un certain nombre de es sonnes Eten She véritables malaise Omnibus ou dans un salon sims il leur fallait bir série musc, du m , du lys et . Tous les sujets aném iques et nerveux sont de accessibles à l'influence des Ï _ ette action est facile à comprendre : Fe uiles es parfums, le s éthers, etc:, sgssent diet sur le sys stèm . vascu- Te et nerveux par l'entremise du u érec- tile du nez: des effets réflexes nn et D SAMEDI, 20 MARS 1897 85 le sujet est mens: influencé. Sous les à s où les ssèdent des émanations ntenses et d’un mn finesse, ces phéno mènes Pinto os sont encore plus Energiäues. CLASSIFICATION DES PARFUMS par RIMMEL Ce sont les fleurs, « ces encensoirs flottants » du poète, qui possèdent assurément les aromes les plus frais, et exhalent les effluves les plus sauvage que over Hugo préférait, dit-on, à tout autre parfum Rimmel, le ie parfumeur, a établi une classifica tal des odeurs que nous rer ici avec ses exemples les mieux choi ODEUR rosée : rose, géranium, palissa ja béreuse, jongcille, jacinthe. iolacée : violette, iris, réséda, balsamique D benjoin, var ct héliotrope. épicée : nelle, cree cario hé : girofle, œil = 4 e; pneu, romarin. amar has samères, mirbane, laurier. musquée : ee G ambrée : ambre séne, mousse de chêne. fruille : poire, coing, ananas. BU LREI PRET SR ES à à À e Bo 5 HE < EN 2: o "1 Tous ces parfums ES ÿ objet d'un commerce important. En France, le département des Alpes- Maritimes est presque entièrement consacré à la culture des ers, ja 1 parfu- merie. On cultive, ailleurs, le thym, le géranium, le romarin, la lavande. La meilleure essence de roses est celle de Provence. La meilleure essence de lavande est faite en Angleterre. Le patchouli nous vient de nr et la gaulthéria (essence de winter- green) d s États-Unis. La parfumerie, du reste, n "atilise as seulement les végétaux (fleurs, feuilles, fruits, écorces), etc. Elle trouve dans certaines substances animales le plus puis- e musc, sécrétion façon considérable : il a la propriété de Sep l’odeur des autres essences, et de leur donner (pour ainsi dire) des ailes. L'ambre gris, CNE morbide d’un cachalot, donne égale- ment aux ums une finesse érée que nul autr rocédé, naturel ou artificiel, n’a pu fournir encore à l'art du parfumeur. Enfin, on emploie aussi, mais à très petites doses, la civette, poche odorante d’un mammifère viverrien A côté des parfums extraits naturellement, il existe des produits odorants artificie es m fausses essences de citron, de cannelle, d’ananas; la vanilline extraite de l’avoine ou de la térében- thine; la fausse essence d’aspic ou de lavande, retirée du pétrole, etc. Ces essences ont une odeur moins agréable, moins suave, plus lourde e les essences natu- e du moins, peu toxique davantage, RER des étourdissements et des maux de L’essence artificielle la plus usitée en parfu- merie est la n2trobenzine, essence de mirbane ou fausse essence d'amandes amères, découverte “plante d'ornement, une d en 1834 par Mitschelisch. C'est un liquide jaunâtre que l'on o t ortions, d e l'acide nitrique bras ‘préalablement chau fé. D: E. Moxnx. PLANTES EN SERRES LE CYANOPHYLLUM MAGNIFICUM Le Casper He magnificum, cette superbe M. J. Linden, appartient à la présente espèce est cependant peu répandue. Aussi, il faut en convenir, sa culture est souvent mal comprise Originaire des forêts avoisinant Palenque, au Mexique, le C. magnificum y devient un élégant n pourpre ioniéé celles-ci présentent l'effet de la soie ondée et chatoyante, et impriment au port de cet AT végétal, un cachet noble et admira e. our donner à cette Mélastomacée des condi- EURRAREUSPMEnt d'un ruyère et de sable blanc. De fréquents et copieux arrose- ments sont requis pendant la saison végétative. Pour éviter que la terre ne s’aigrisse, on pratique un excellent drainage, et de temps à au utre, on laisse légèrement sécher le compost. Il est néces- saire d'ombrager contre les rayon üla soleil et de seringuer journellement plusieurs fois pendant les temps chauds. seul moyen d’avoir toujours des exem- plaires de toute beauté, consiste à renouveler les plantes chaque année. Par le obtient d'excellents résultats : - mélange de terre de A tafrha: de la q coupure, Le bientôt le sevrage se fait co omplète- eue cette façon, on obtient à Me à f délai des e Ait ravissants, qui au ent mer- ones les charmes déjà chneidéibleé de | nos cultures sous verre Le bouturage des petites pousses or aussi ne es 2 Empotées en petits godets et sou- chaleur de fond de der. elles petinsst “prompt emen nt. ; . s jeunes p je as méthode, sont rempotées suce n des vases plus ruse en de di ent petits présentent ks mainte que les pots relati meilleures conditions p les racines dans un ei t fonctonnement et à l'abri de la pourri A côté Ge Cyanophyllum magnificum figure 86 LA SEMAINE HORTICOLE ncore Le ans le C. spectandrum, importé du Brésil e 6. Ovvidos jolis, les C. assamicum, Bowmant et speciosum sont cependant moins recomman- dables. E LES ASPARAGUS Les longues tiges des Asperges ornementales, minces comme des fils, grimpant, s'enlaçant ou se tortillant sata une faci ité et une rapidité étonnantes autour de toutes sortes de supports, laissent, avec une grâce négligente, retomber leurs nombreux rameaux chargés d’une infinité de ramuscules verts ou cladodes que l’on p un si co ét rte La légèreté, l'air vaporeux de la plupart des espèces or Perte Er à un léger nuage d’un tendre vert d'émeraude, la longue durée de fraîcheur a ee fait guess Fu aux frondes des fougères de serres, la facilité de Iture, leur d’exigence pour donner de belles plantes, ont donné èces voisines de l’Asperge commune un ui s’alimente de Bec vogue nouvelles LR OUETUE comme celle que Es Mo Et ici, grâce à M. Wilhelm Pftzer, de Stuttgart qui nous a prêté obligeamment le cliché. Cette nouvelle introduction, l’Asparagus como- rensis (fig. 31), est une précieuse acquisition pour e en apparte (dans le langage ordinaire s'entend) ressemble à quelque plume finement découpée, de couleur d’émeraude tendre, dépassant en élégance les plus fines frondes de fougères. Plus que certaines de ses congénères, cette espèce se fait remarquer par la durée de ses tiges « coupées, ce qui la rend RS SES propre à la confection des bou- quets et à la garniture ee vases fleuris. Elle se a charmante végétation es u gré de la euristes, est l’Asparagus rt Regel, dont les feuilles ou Médine de longues tiges filiformes qui retombenten m le long des vases dans lesquels on cultive cette jolie plante ornementale. e Fe iQ ge Sprengerti a été introduit de Natal, armi les autres pècéé re lus recomman- be il convient de citer les Asparagus alba- OSISSimus, Yetro- Hacbs: arboreus et tenuissim us préfèrent un compost fertile et léger; on les tient ombrés et constamment hu- mides. Leur multiplication se fait par la division des griffes, par le semis ou par le bouturage des rameaux semi-ligneux CAMOENSIA MAXIMA Cette pre Arras Légumineuse dont NT D remonte à 1873 est un bel arbuste grimpant, serre chaude, dont les fleurs disposées en SrabEe compactes, dressées et terminales, sont couvertes sur le calice et les pédoncules d’une pubescence brune et feutrée. Les pétales sont d’un blanc pur avec les bords ondulés et ornés de jaune orangé. Ces fleurs sont agréablement parfumées, très élégantes, mais d’une durée éphémère. les abritant contre ne ments à |’ LE CHOISYA TERNATA EN POTS a Revue Horticole relève dans un article du Garde du 26 décembre dernier, une idée pra- tique. Le Choisya ternata, renommé comme u excellent arbuste à placer dans les parties re re d'un jardin, n'est presque jamais rencontré af s. Faisons remarquer de suite qu’il n’en ve s de même en Belgique; ici, on le voit rare- ment Ds les jardins, mais iLest té 48 couram- t comme plante d’orangerie et de serre froides c Sat une excellente Er de marché et, ous en avons rencontré de uverts de fleurs dans les expositions; leur feuillage lustré et leurs fleurs blanc pur et pa arfumées, en effet, leur valent ici une vogue méritée. On les cultive dans un mélange de terre franche et de terreau mélangés d’un peu de sable. La multiplication se fait facilement au printemps, de outures aoûtées, mises en godets remplis de sable et placés sur couche tiède. Lors de l'empo- tage, on donnera la préférence aux pots assez n que les racines s’y trouvent bien à l'aise. Cu. DE EE LA GRANDE CULTURE L’ASPIDISTRA ELATIOR Si l'immense société végétale possède aussi ses philosophes et ses martyrs, l’Aspidistra doit assurément se compter au nombre des plus grands héros de la torture. C’est une de ces rares plantes que l'on maltraite impunément de toutes les façons. Les arrosements copieux ou discrets, la serre froide ou chaude, l'appartement sombre ou éclairé, toutes ces conditions bien différentes n'ébranlent je s vertus de la patiente. Aussi, e de ses qualités nombreuses, cette iliacée rs véniitée se grandes quantités. Dès que les gelées ne sont plus à craindre, on divise les plantes mères en nombreux morceaux, qu’on plante sur couche tiède et sous naar Un compost nourrissant, formé de gazons dé- ‘composés (provenant d'un terrain Er de terre de Re de terreau et de sable, offre un tient à l’étouffée et on seringue une ou deux fois par jour. Plus tard quand les plantes commencent à pousser, on les réconforte par un aérage abon- dant et des seringages plus fréquents, tout en rayons solaires. Les arrose- aident A 4 des plantes. En séfientôte, on les empote et on les place sur couche tiède pour NOR EEE la reprise. Ensuite, elles sont ne n bâche ou en serre, jusqu’au printemps s L’ Apitist sn ge : cultive dans un com- if n puisse écriseiller en réten circonstances sa crainte de recevoir un jour, des reproches mérités. MULTIPLICATION ET CULTURE DES DRACAENA A FEUILLAGE COLORÉ La variabilité d’un feuillage gracieux et opulen des caractères distin ctif. geoises. Rien d'étonnant alors de tures mise où cette plante est propagéeen a PE masse hole de nr la plus em- plo vée consiste à pla morceaux de tiges dégarnies de feuilles, sur une couche de sable pur ou mélangé à de la terre tourbeuse, dont les qua- lités hygroscopiques sont très favorables. En cinq semaines de jeunes pousses longues de sept à huit centimètres. Celles-ci sont enlevées légère- ” Graduellement, on les habitue à l’air libre de la serre. Les boutures aussi bien que les plantes faites doivent de _séringuées avec de l’ eau tiède, pour à l'excès, sans encourir le risque de produire la pourriture. Une deuxième manière de multiplier consiste à sectionner les tiges feuillues en petits morceaux deux à trois centimètres, munis chacun d’une qi soin d'enterrer les pots dans la cendre. oique moins employé, on peut encore citer le Donfbse de drageons, qui ne fournit cepen: e v qui mg les plus forts et les plus beaux spécim Au mois de mai, les jeunes plantes sont livrées à la pleine terre dans la serre. Un mélange de terre de bruyère et de terreau forme un compost g s, joints à un bon a En de la chaleur us 15 à 16° une végétation luxuriante, qui nous lègue à l'ai atmosphérique. La culture en pois pendant l'été est aussi pratiquée; elle nécessite plusieurs ri consécutifs et ernae l'avantage de e pas dommager les raci uoiqu'on érte par cé procédé dexcéllenté résultats, ceux obtenus paf la culture de pleine terre sont cependant moins coûteux et éminemment supérieurs. E. LEJEUNE: tenons Mode pourra ériger à Où moins heureuse du colori ” qualités qu’on peut demander à Les rosiers LES ROSES ROSE MOUSSUE « LITTLE GEM » enre Rosier a recu depuis un demi siècle des enrichissements considérables et nombreux. C’est que la rose sera toujours une fleur aimée ; la côté d'elle des rivales plus rm ns, finesse du parfum, elle réunit toutes une fleur L + do ? celle d’une variété sans fin. Sait-on qu'il existe dans toutes sortes de races bien définies ? peuvent à eux seuls peupler tout un SAMEDI, 20 MARS 1897 ardin. Le rosarium que S. M. la Reine des Belges ède et dirige ‘être aussi étendu maïs il est parfaitement choisi. Les espèces du genre ss sont considérées comme fort nombreuses. n connaissait une cinquantaine que notre ésiiniens rhodologue, 4 ul 7 eu en di Fig. 32. — Rose moussue « Little Gem. » M. Fr. Crépin, le savant directeur du Jardin bota- nique de Bruxelles, a réduites à un coup moindre nombre beau- dan ns ces espèces, É plupart ont us ou moins nombreuses ans les cultures, des hybrides pro- venant de croisements fdturels comme de fécon- dations artificielles. es types les plus répandus est le Rosa c cenhifohia, le rosier à cent feuilles, et celui-ci a donné s lieu à une race caractérisée, le rosier 87 moussu eng gs Le cou. dont le calice glanduleux est part e arqué par des ont ayant l’ Eu a mousse, d'où le nom e rose moussue. cette ë William Paul and Son, les célèbres rosiéristes dé Waltham Eee Herts. C’est une rose miniature ont la plante, de croissance modérée, s: ne heureuse acquisition pour les bouquets et les vases. Ém. RopirGas. LA SEMAINE HORTICOLE PETITES NOTES re me tenuifolia. — Cette espèce a le 1 rhizôme traçant comme celui ee ES et les feuilles linéaires étroites. Ses fleurs ont à peu près la grandeur de celles ca ie Odonloglossuil Reichenheimi. Les sépales, oblongs lancéolés, ont la base jaune brunâtre maculée de rouge chau- dron, et la moitié supérieure rouge chaudron; les pétales, dressés, aigus, ont la même couleur. Le pans récurvé est jaune crême, maculé de points fois dans l’année ou à des époques variables Ses parents sont le C. RAR Eden et le C. superbiens. Ses fleurs, grandes et bien colo- rées peuvent être considérées comme intermé- longitudinales brun chocolat très vif, sur fond vert olivâtre dégradé jusqu’au blanc vers les bords. Les pétales rappellent ceux du C. x M ganiae, et sont d'un ve rt olive, maculés 7e cho- colat. Le sabot est très (onéé. presque noir, avec a partie antérieure passant au rouge pelur d'oignon pourpré Masdevallia Mooreana.—On nous demande des renseignements sur cette espèce colombienne, qui est peu connue des amateurs, au moins sur le continent. Elle fut décrite par or qui écrivait qu’elle semblait être une variét coriacea Ééaerer ayant le labelle et les et latéraux sombre, sauf l'extrême poin D'autre Laits “1 est indiqué dans le Bolanicl Magazine que ses fleurs, une fois ne sont impossibles à distinguer du M. Gargantua. Ces deux mentions suffisent à pds une idée de l’allure des fleurs du M. Mooreana. Ajoutons que le sépale supérieur a la face externe jaune clair pointillée de rouge, et la face interne jaune parcourue par cinq lignes longitudinales rouges. Aganisia ionoptera. — Cette Orchidée ne peut guère être rangée au nombre des perles les plus brillantes de la famille, mais elle est gra- cieuse, d’alluré fort coquette et d’un coloris très intéressant ; arrangée en potée, elle garnit d'une façon charmante. ‘les autres du groupe Il ne faudrait pas que le nom d'Aganisia fit analogie avec l'A. cyanea. Avec petites, ses l'A. ionoptera diffère complètement de la plante qui a contribué principalement à rendre célèbre m d’ Aganisia auquel elle n’a d’ailleurs pas droit, puisque c’est un Acacallis "A. ionoptera fut introduit par M. Linden en 1871, et décrit d'abord sous le nom de Koellen- les sépales blancs, teintés de bleu pourpré, Surtout les latéraux, et les pétales d’un bleu pourpré vif, tirant sur l’indigo. Le labelle panduriforme, assez large, a le fond blanc et porte plusieurs lignes transversales bleu pourpré. Il existe aussi une variété presque entièrement blanche. Saccolabium Harrisoni.— La plante connue sous ce nom, et qui d’ailleurs se rencontre rare- ment dans les cultures, n’est qu’une variété du S. violaceum. Elle est d’un blanc pur, et à titre elle est tout à fait remarquable. Nous ee eu le plaisir de l’admirer ces jours-ci dans la charmante Éalléction de M. Robert Lebaudy, à Bougival. Le S. violaceum est originaire des îles Phi- lippines. C’est une très belle espèce que l'on confond assez souvent avec le S. giganteum, beaucoup plus répandu. Il ne s’en a: que par des caractères assez secondaires ; il a les sépales un peu moins larges, et urtout le labelle beaucoup plus étalé, à peu près plat, avec trois petites ondulations vers la base. La forme type a les segments blancs tachetés de rose pourpré et le labelle rouge pourpré légère- ment violacé, comme dans le S. giganteum. Cattleya Percivaliana. — Quoiqu'un peu éclipsée par le are des grandes et superbes fleurs du C. Trianae, cette ravissante espèce ne peut manquer d'éniiée l'admiration de toutes les personnes qui visitent à cette saison une collec- tion d'Orchidées. Ses fleurs sont plus petites que labiata; elles ne dépassent guère 12 ou 13 centimètres de diamètre; mais elles ont un coloris ravissant, le plus remarquable peut-être qui se rencontre dans ce groupe, et que le C. Mossiae Es égale dm Le labelle, à partir du m , présente une gra- duation réiieitiénte de jaune foncé, de vieil or, d'orange, de rouge cramoisi et de pourpre sombre, allant jusqu'au noirâtre. Le C. Percivaliana réclame le même traite- . labiata vera et C. Tria () encore en et .. que le second. C’est un des Daoye és plus faciles à cultiver. Maxillaria luteo-alba. — Cette belle Orchi- dée, qui, à notre avis, est une des perles du genre, peut lui reprocher qu’un seul défaut, commun à la plupart des Maxillaria, c’est d'avoir les pétales et les sépales un peu grêles et étroits relativement à leur longueur. Le coloris est charmant ; les sépales sont d’un blanc jaunâtre à Ée base, et passent au met; les tale sen- siblement moins longs, dresés, sont blancs à la base, jaunes au sommet, et portent vers le milieu une zone transversale brune. Le labelle est jaune, plus pâle sur les bords, et strié de pourpre sur les lobes latéraux. A l'époque où se produit la floraison, la pousse commence à se développer; il faut donc arroser abondamment. Les fleurs durent longtemps. Elles peuvent être comptées au nombre des plus parfu- mées qui existent dans la famille orchidéenne, Aerides, Vanda et Saccolabium. — moment actuel est favorable pour renouveler ou rafraîchir le compost de celles de ces Orchidé qui en ont besoin. Pour les petites plantes, qui ont peu de compost, il est facile d'opérer sans déranger les racines, en enlevant le sphagnum avec quelques précautions. Pour les grands spé- les fils de laiton et en démontant le panier. On r augmenter démesurément la hauteur du récit on coupe l'extrémité de la racine. Il faut prendre des soins particuliers pour ne pas blesser les racines actives de ces plantes, en raison de leur grosseur et de leur petit nombre. T.-G. LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM IV. Odontoglossum crispum Kegeljani -(Fig. 33, voir p. 89) Voici l’une des belles variétés que nous men- tionnions dernièrement en parlant des heureuses Reno révélées à l'établissement de Moor- pad TO. crispum Kegeljani est une forme d'un coloris rare et très distingué. Ses fleurs sont très maculées de brun rougeâtre; mais ces macules, r rnunnéec gros ts parsemés. Sur es PÉp elles recou- vrent toute la surface, et son n m sentent une teinte plus rouge qu’en avant. labelle porte une grande macule de forme allongée sur toute sa moitié antérieure, et une s€ érie . sa belle forme ronde qui permet de classer a plante dont nous nous occupons ici dans la caté- gorie des ©. a tot dits de Pacho. ; L'O. cris er exposé au meeting de du ri l'unanimité et par acclamation. Il est d . Kegeljan, l’un des la Société bruxelloise, le très gentleman vétéran des amateurs belges ARNOLD WHITE: membres fondateurs de. LES PROGRAMMES D'EXPOSITIONS evenons un instant sur les expositions, puis- qu aussi bien l'actualité nous y eng gage, et que d'ici à un ss eiles commenceront à s'ouvrir un peu part Quelle . la meilleure de de comprendre l'organisation des ae s? rcourant c Rs ci « l'Annuaire de la Société Nationale a Horticulture de France pour 1895 », nous relevions, dans l’aperçu historique qui en forme l'introduction, le passage suivant (il s'agit de l'année 1870 « La vaste nef du Palais de l'Industrie n’a jamais offert une aussi brillante nr à Le total des plantes exposées s’est élevé au chiffre considérable de 7,548, i s des diverses ind È horticoles, Ce succès a ” attr ibué à mbre d'individus à exposer. » ne Ti à _—. dans les programmes des ‘apporter autant de plantes qu’il veut et telles plantes qu il lui plaît. Un lot de 50 plantes d’une espèce donnée peut -€ntrer dans ses serres. D'autre part, il pe trouver, dans un groupe assez ordinaire comme ensemble, une seule plante rare ou d'élite qui mérite d’ être tirée à part et de recevoir une récom- ratives d’un règlement préconçu, et n’a pas d'autre mission que de récompenser ce qu'il y a de me ile eur te nue ou €, par suite de l'erreur de son propriétaire, S'il avait fallu lui assigner une place dans un pro- me rigoureux arrêté d'avance. s concours, qui Ouvre une lutte en quelque sorte pete à à entre FUX Ou trois exposants, a e de men qui For bien des once Celui 1na s ju — celui Prend part à ces opérations redoutables est sou- Vent tenté de compâtir à l'avance à la déception SAMEDI, 20 MARS 1897 89 que sa décision va produire chez un ou deux des exposants, et comme certains examinateurs de Facultés, il a envie de recevoir tout le monde. mais alors c’est le vrai mérite qui est victime. Les expositions sans concours, au contraire, up semble-t-il bien, le but des expositions; les ama- teurs exposant en général pour le plaisir de montrer leurs belles plantes et d'en être compli- mentés, non pas pour se déclarer la guerre entre ux. Des réponses que nous avons reçues et publiées jusqu'ici au cours de notre Enquête orchidophile, il semble bien ressortir que les principaux ama- fois que les racines seront assez développées et que le bourgeon gonflé aura commencé à s’al- longer en pousse, on pourra donner l'eau en grande quantité. Les ombrages doivent être toujours prêts, et mis en place dès que le soleil paraît trop ardent. Les plantes aiment beaucoup la clarté, et dans été, n une he risquent parfois de brüler la moitié des plantes d’une serre. Les feuilles, d’ailleurs, sont encore très délicates. Fig. 33. — Odontoglossum crispum var. Kegeljani. Fond blanc crême, les macules brun rougeâtre. teurs partagent notre façon de voir, et qu'ils se dégoûteraient vite d'exposer si les organisateurs d expositions _ en Belgique au moins, à suivre les vieux errements. Cette conclusion, cet enseignement, ne sera on le moindre profit à retirer de l'enquête que nous avons entamée dans l'intérêt général de ares eus "T0: TRAVAUX DE SAISON us arrivons à l’époque de l’année qui réclame des cultivateurs le plus d'activité. La plupart des Orchidées rentrent en végétation, et réclament des arrosages abondants. On aura soin cependant de n’augmenter que d’une façon progressive ; une Dès que l’on voit le soleil darder des rayons très ardents sur les serres, il faut donc avoir soin P faut les enlever sans retard lorsqu'on voit le danger passé. Les rempotages doivent être déjà en train assez avancés; il faut toujours les effectuer de mr avant si les plantes rentrent en végéta au ment où leurs racines ne risquen se sr d’ rs pe 50 Un peu plus tard, l'opération serait très délicate, car ue jeune racine brisée représente une perte sensible pour la pla Il se roduit, quand la floraison prend fin, un petit sleuitiss végétation, et V devra éviter de donner des arrosages trop abon- dants pendant une semaine ou deux après le 90 LA SEMAINE HORTICOLE rempotage. re une plante n'absorbe et n'éli- mine pas activement, un excès d’eau peut faire Roues ses racines. Les Odontoglossum de serre froide, les Masde- vallia, l’Ada aur antiaca, sont des Orchidées qui (e) vec précaution, les racines étant tou- jours délicates, On laisse les plantes au sec pen- dant quelques jours avant de les rempoter, ce qui permet de détacher plus facilement la motte et les racines des parois des pots. Tous les Cattleya et Laelia qui vont entrer en végétation doivent être rempotés; un mélange de moitié de sphagnum et de terre fibreuse, ou de deux tiers de terre fibreuse pour un tiers de spha- gnum, donne les meilleurs résultats, au moins en Belgique et dans le nord de la France. Dans les pays plus __— il paraît que le sphagnum doit être préféré, et même employé exclusivement. Cela tient SA sms à frais et plus humide que les fibres de polypode. Quand on _ laterre fibreuse préalablement nettoyée et ée, » elle laisse passer beaucoup d'air et sèche vite. Le : a un avantage, à notre point de prend qu'il puisse en être autre es ps æ” très chauds. Le drainage a beaucoup d'importance, comme le savent tous les cultivateurs de plantes en serres. Nous avons vu parfois des amateurs drainer très mal leurs pots, tout en croyant bien faire, et ilne nous paraît pas inutile d’insister sur ces détai Il y a des jardiniers qui versent une poignée dé tessons au fond des pots, sans aucun soin, et sans regarder comment ils les disposent. Nous comprenons er que quand on a er de p heure à chacune ; mais tout en travaillant le SL vite possible, on doit s'assurer que - tessons se ns bien au fo po us d’un côté, ou sur les bords Mn libre. Il n’est nullement indifférent qu'ils se superposent d’une façon ou d’une autre pour que l'eau s'écoule bien et que l'air 2. en abon- dance parmi le drainage. Si l’on pouvait quelqu fois les placer un à un, on obtiendrait des résultats bien meilleurs. Le chauffage doit être surveillé attentivement pendant le mois de mars, l’un de ceux où la tem- pérature est le plus variable. Il faut l’entretenir pendant la nuit, au risque de chauffer un peu trop pendant le jour on le règlera d'après le temps, en consultant le thermomètre à inter- valles assez rapprochés. Enfin, l’époque où nous sommes est celle où l’on doit passer tout en revue, remettre. tout en -bon ordre, rétablir partout une propreté parfaite en Er q d’une belle journée, laver les spots, aire des provisions d’eau de pluie après avoir nettoyé les bassins s’il y a nécessité, laver les -vitrages et les abords des serres. C’est le moment simple changement de place a beaucoup d'in- fluence, et dans deux ou trois mois la différence sera déjà visible. Quant aux plantes qui prospèrent et fleurissent bien, il co = La meilleure et la plus large publicité æ- Lf Ce journal est vu et Lu par tous ceux qui s'intéressent de s ou de loin à l’horticulture ————0#———— —— Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 francs sn 5 » Une demi-page 5 Un tiers de page Id. 40 >» Un quart de page Id. 35 » Un cinquième de page Id. 30: Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25. » Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id. 15 » Un dix-huitième de page Id. 12 > Un vingt-septième de page Id. 10: Un quarantième de page Id, 6 » Prix spéciaux pour plusieurs insertions consé- cutives LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION À MOINS D'AUTRES CONVENTIONS => On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semane Horicole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge), Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle terre fibreuse et le plus beau sphagnum se trouvent chez BRAHY-SURRAY à Wellin (Luxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. LA ‘SEMAINE HORION" HORTICOLE SERRES ET CHAUFFAGE Pole NATH ne dégage absolument pas d'oxyde de carbone, . TALErSNNE LS ta Ÿs Maison C. 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La partie maté- rielle est bien soignée (1). #1 premier printemps il faudrait détruire avec le Plus grand soin tout le bois mort qui se trouve sncore sur les arbres ou que l'hiver a fait tomber à leurs pieds. Tous ces bourgeons, au moins la as Certains d’entr'eux sont faciles à voir, eutres sont plus difficiles à trou er; pour cette ä Châtaigniers en Californie.— Quel heureux ani Su étre cette Californie dont la terre Mble s'adapter à toutes les cultures et donner goÙ1) Librairie O. Doin, 8, Place de l’Odéon, à Paris. Prix 48 bete l'ouvrage complet. Paraît par livraisons de SAMEDI, 27 MARS 1897 93 . des produits de premier ordre sous tous les rapports ! Hier, c’étaient les raisins et les oranges, présentant une abondance hors ligne et des qua- lités supérieures, aujourd’hui ce sont les e M. Maxime Cornu, l’éminent professeur de culture du Museum d'histoire Naturelle de Paris, vient d’être élu président de la Société botanique de France pour l’année 1 97. M. Gaston Bonnier, le savant professeur qui a succédé à M. Duchartre dans la chaire de bota- nique de la Sorbonne, a été élu le 8 mars membre titulaire de l’Académie des sciences, section de botanique, en remplacement de M. Trécul. L'arbre de Louis Napoléon. —— Durant son court séjour en Hollande, le roi Louis habitait le pavillon dans le Bois, à Haarlem. Il était d’un Haarlem connaissent très bien le fait et ils se rappellent que l'inscription était taillée en carac- tères très nets. Aujourd’hui le temps, aidé proba- blement par des mains malveillantes, a rongé la netteté des caractères et l’on demande de pro- éger par une petite grille ce monument histo- rique et d’y mettre une inscription. n Arbor Day en Angleterre. — Dans le tranquille petit village d'Eynsford, Kent, on a pour prier le Gouvernement d'ouvrir une enquête sur les vergers. Fleurs et plantes à Noël. — Dans toutes les grandes villes américaines, les fêtes de Noël et de ouvel An ont donné lieu à un mouvement très considérable dans le commerce des fleurs et des plantes. D'après l'American Florist, la mode semble s'emparer beaucoup plus de plantes en- tières pour la décoration des tables et des chemi- nées. Parmi les fleurs de luxe, on signalait les branches d’Amandier à fleurs blanches et roses, les branches de Forsythia avec ses fleurs jaunes, le Cydonia du Japon avec ses fleurs roses. Un vase garni de ces branches en floraison forcée York 25 cents la pièce; celles du Cattleya gigas, d'Odontoglossum 2 à Meteor, American Beauty et Général Jacqueminot. - Abondance des oranges. — Actuellement les oranges sont colportées dans les rues de toutes nos villes et vendues à des’ prix excessivement bas. Les plus belles sont offertes à 40 centimes le kilogr., les fruits ordinaires se vendent un franc les 25 fruits. Il y a quarante ans, l'importation annuelle des oranges en Angletèrre ne dépassait guère 40,000 caisses; en 1896, trois millions de caisses ont été déversées sur le marché anglais. Et pourtant, l'émballage et le choïx laissent énor- mément à désirer; lorsque les fruits sont bien triés et emballés avec soin, ils arrivent à bon port, mais, plus d’une fois les bureaux de l’hygiène en Jamaïque arrivent en barils à New-York: sur le marché de cette ville on en a vendu en 1806, 237,530 barils, tandis que, l’année précédente, on n'était pas arrivé à 200,000. Le surchoix de ces oranges fait concurrence à celles de la Floride, elles se sont vendues 40 francs le baril; les fruits de choix 15 francs la caisse. Plantes sur les hauteurs et dans la plaine, aston Bonnier, professeur à la Sorbonne, leurs fleurs et leur feuillage, comme les anémones, les chrysanthèmes, les begonias, que la culture a modifiés d’ i lequel on les porte, les collines ou montagnes et les plaines, l'ombre et la lumière, les endroits Bonnier a examiné a dans des petits à Fontainebleau, à Pierrefonds, à Louve-en-Eure, dans la vallée ; à Chamonix, à Montanvers et à Aiguille de la Tour, dans les Alpes ; à Cadiac et à Col de la Paloune, dans les Pyrénées. Ces localités varient respectivement e 50 à 200, 1500 à 2500, 740 à 2050 mètres d'altitude. On prit les plus grandes précautions pour donner aux plantes des conditions absolu- ment identiques, à part celles du climat naturel. été plus simple de se servir, dans les diverses stations, de , x L d’après ce que rapporte le supplémen < Aarde en haar Volken, cité par Sempervirens, l'ont amené à constater que les plantes trans- S bruyère a produit à Fontainebleau des fleurettes rose pâle et dans les Alpes un coloris beaucoup plus foncé. La couleur bleue des campanules est bien plus foncée dans les Alpes; la renoncule et le Lotus corniculatus, bien que d’un jaune vif dans la vallée, donne des fleurs d’un jaune beaucoup plus orangé. La cou- leur verte des feuilles cr st = d E g # @ y Se D «€ ms < * 2 La: L'' [er Le] a © Lo ca " “+ $ asse, sence prolongée de la couche de neige et la plus 94 courte période de RANER vitale doivent avoir chacun leur influence. n princier. — La ville de Los Angeles, en Californie, vient de recevoir en don de M. Griffith Rancho los Felix, ne dépasse point cinq cents (10 centimes). Le terrain de ce parc est très acci- denté et richement planté; des hauteurs on jouit d’une vue magnifique sur la ville et sur la mer. Vallée des roses. — Le Fournal des Roses a donné dernièrement un article intéressant sur l'industrie de l'essence de roses en Bulgarie. Autrefois, ass ns se concentrait en Perse, aujourd’hui c'est en Bulgarie que la culture de la rose semble tite le plus s d'extension. Entre les “ localités de Koprlvechtlza, à l’ouest et Twarditza, Bradzicova limités par les Balkans et la Maritza. A l’époque de la floraison, cette vallée présente un coup d'œil splendide et l'air ambiantest chargé m des fleurs. Aussi loin que porte le n mètre environ ayant de loin l'aspect de vignobles. Ces champs ont été préparés par LA SEMAINE HORTICOLE un profond labour, puis ils sont coupés en fosses de 45 centimètres de profondeur ; ces fosses sont N on employait les Rosa sempervirens, moschala et CAES c'était en 1860. Au) d’hui on emploie le Rosa Banksiae alba qui a une odeur marquée de violette et le Rosa bipar- tita dont le parfum rappelle la finesse de celui du at de la région convient parfai- | # un ide u 20 mai au à la cueillette le matin de Fig. 34. — Rertonerila Madame de Brezetz (voir page 06). couverts de rosée. L’essence de roses n’est pro- duite qu’en Bulgarie ; Ent cultures d'Asie Mineure, d'Égypte, de l'Inde e pas l'essence, mais Fm l'eau de roses. Encyclopédie de l'Horticulture améri- Nos confrères américains s’y prennent à temps. Ils annoncent chez Mac Millan, à New- York, la publication en 1900 d’une encyclopédie caine. — de l'hceticattune américaine, en trois volumes. sous verre se à l’air libre. de la Chine ne produisent Te Éclaircissage des fruits. — A la Société d’ horticulture de l'Etat de l'Ohio, il a été question d’une expérience intéressante tentée l'an dernier à Geneva. Un verger de pommes SA Baldwin et Hubbardston fut me à petites et à peine colorées ; pommes sur les arbres éclaircis à dix c centimètres, étaient bien colorées et de belle dimension, mais o p + Las @ D 2. © D en œ ee] P sants. En outre, les boutons s’annonçaient très bien pour l’année suivante, de sorte que, sans aC0* dent les arb péri J Le de suité 7 Cure aux raisins. — Les raisins n€ sr tuent pas seulement un excellent spécifique, me ils se trouvent en tête sur la liste des er leur valeur nutritive et curative. Le S ve raisins est bien plus facile à digérer que le En de canne qui, sous ce rapport, est préfére res s nuisibles aux vieillards. Le sucre de rai un élément nécessaire de l’économie domestiqué des peuples les plus civilisés. . LinDeN et ÉM. RoDIGAS: PRE TP AN PL EVENT PT TT CAUSERIE Une des plus charmantes, des plus Pate fleurs qui nous souhaitent la bienvenue os premières promenades dans les bois, est la fn tille messagère qui balance sa frêle et gracieuse couronne au gré des vents, l’Anémone des bois ou Anémone Sylvie. Selon Pline, elle tire son nom du grec anemos, vent, parce que c’est qui, en la caressant de son haleine, la fait éclor aux premières tié- d’un rose tendre, les trois isrbutés plus foncées que les autres, mais si charmantes, toutes, et si mincesÿ-si transparentes, un souffle! Et, a ’étamines hampe, d’une collerette de bractées vertes, pro- fondément découpées et qui lui font un cadre . à souhait, dresseront fièrement leur tête un peu folle ; quoique filles des bois, AE sk sau- vages, elles feront de leur mieux pour ne pas déparer votre salon et vous ses ée vous charmer. Une bien jolie sœur de notre petite sauvage S'épanouira aux rayons bienfaisants du soleil de Mars; c'est l’Anémone hépatique : L'Inde autrefois nous donna l’anémone, Et tous les ans la fl nnaissante Reparaïtra plus bail & ce brillante PARNY. È es “a Rire toujours à attirer le ee du omen Mais entre toutes les anémones, la mode, aux jours tristes de l'hiver et même au commence- ment du printemps, donna sa tyrannique préfé- 1ence à la tant recherchée Anémone de Caen que ni i nous prodigue et que le Nord accueille éC joie. Sont-elles belles, ces em s fleurs e que, en cett ison nous offrir di biliht w En. SOS. des blanches d’une idéale pureté, des se vif qui côtoient des bleu violet incompa- dr eroent riches, des rouge cramoisi qui poussent ë tte. Tantôt, toute la fleur est d’une seule ss on franche, éclatante, éblouissante, tantôt se pare de stries, elle est jaspée ou lavée de quelque nn nuance, offrant toujours un har- ” semble qui charme la nous avons ge. sous bleu vi olacé s Saurait prétendre limiter ; ro à la base de chaque SAMEDI, 27 MARS 1897 pièce, l'onglet est blanc et, comme une couronne d'argent, ce bl onnaissez-vous, à cette heure, plus éclatant bouquet que celui de ces anémones de Caen? e pro- messe de renouveau qui fait battre nos et évoque tant de chers souvenirs. Cette frêle créature, d’innocence et de grâce pétrie, selon la Fable, naquit du mélange du san d’Adonis et des larmes de Vénus! Quelle tragédie sous cette simple apparence ! Si vous cueillez des anémones des bois, vous s re jeunesse, la populaire Primevère que les citadins, par brassées, emportent en leur demeure et dont le jaune uniforme qui teinte la petite fleur ciselée # SA même nuance, s placiez votre moisson de ces fleurs éhéimpBtrés. Ailleurs déjà, nous avons, à propos de cette fleur, raconté une histoire qui, malgré qu’elle confine à la politique, qui semble si peu de mise quand il s’agit du culte de la fleur, nous paraît mériter d’être reproduite i ici. epuis la mort de l’illustre Disraëli qui en avait fait sa fleur favorite, la Primevère est devenue une fleur politique adoptée par un grand parti en Angleterre. La spotaaue, pourtant, n’avait été pour rien dans a préférence dont Disraëli honorait au début de sa carrière la petite fleur printanière. Il n’était pas encore ministre te : il était jeune et il cultivait les lettres. Il avait rencontré dans un bal une ravissante jeune fille portant sur ses cheveux bruns une fraîche cou- ronne de primevères. Le futur chef des conser- vateurs anglais admirant cette simple parure, un des invités émit l’idée que les fleurs étaient arti- ficielles. Le j Jeune écrivain se récria ; un pari fut engagé. La; jeune fille, prise pour arbitre, déclara niscence de sa jeunesse. C’est en souvenir de la prédilection du grand homme pour < cette fleur que ? + €. Chaque an née, à l'anniversaire de la mort de Disraëli, tous les adhérents de la Ligue, au nombre de près de 700,000, attachent un bouquet de ces fleurs à leur boutonnière : des guirlandes de primevères ornent les fenêtres des clubs et les portes des bureaux de la Ligue. Dès la veille, la statue érigée dans le square du Parlement com- mence à recevoir un tribut floral qui grossit d'heure en heure. Des centaines de bouquets jonchent le sol au- tour du piédestal qui lui-même n’est bientôt pet que primevères tressées en festons, en croix, couronnes. Le tombeau de Disraëli à à Hindhendon est jonché de primevères ; ses portraits en sont ploiement d ‘enthousiasme pour le ministre défunt et sa fleur préférée. Les narcisses jaunes, simples et doubles, les narcisses des poètes, entièrement blanches ou ‘plus enviable, mais, il vous plaira. C’est la d'un blanc de lait, au parfum si subtil, les narcisses, fût-ce celle du Narcisse des poètes, n'est point parvenue à charmer les enfants du peuple ni les filles des riches comme la modeste violette, la douce RE de PE L frêle pe 2e elle est le symbole de me et, co celui-ci, elle n'attire red mas san Er des âmes poétiques. Toute mi gnonne, la menue grappe de ravis- sants grelots bleu intense du Muscari racemosum, lève avec une crânerie toute juvénile au- dessus du feuillage linéaire pareil à des j , a es, Sous le port de l’odeur, le Âriscr er perse (M. ndbèhe: tum) fait prime; ses me exhalent une odeur si agréable que cette espèce est justement recher- chée dans les jardins où Ton peut la cultiver près des habitations et jouir amplement de leur vue et de leur parfum. Peu de lité printanières sont aussi mignonnes que ces Muscari avec leurs menues grappes de minuscules raisins d’un si délicieux bleu. Mars nous procure quantité d’autres fleurs encore, écloses sous la chau alei s journées ensoleillées où les senteurs qui montent de la terre, qui échappent aux bourgeons des arbres déjà en élébosati tion de sève et de vie, embaument l’air que les poumons aspirent avec avidité et qui, avec un sang mieux purifié, plus énéreux, prédisposent la créature humaine à la poésie des fleurs et de la pres ps tous ces joyaux, laissez-nous vous e mer un encore, ce n’est ni le plus cher ni le plus éclatant ni le Fri- tullaire Pintade, qu'il ne faut pas confondre avec la F. im ériale, vulgairement nommée impériale, qui fleurit en mai, F. Pintade fleurit fin mars de cloche, pen nées nombre de vanités de axe ane à blanc pur, blanc maculé de 96 LA SEMAINE HORTICOLE violet, brun rougeûtre, rouges ou violettes diver- sement panachées ou nuancées de verdâtre ou de plus foncé. Toutes sont dignes d'attirer les regards des amateurs de curieuses fleurs, comme l’est Ur D ER e ane ( Pintade, appelée aussi Da Méléa (Linné l'a consacrée Fritillaria Méta 4 de Hssee etc. - Ne la repoussez pas, ante lectrice, AE plutôt — et votre te nous sera précie — pour la faire réadmettre dans les ter d'où la frivole mode l'a chassée et d’où la poésie elle aussi, la pauvre, semble parfois bannie ! CH. DE BosscHERE. LES PLANTES EN SERRES LES SONÉRILES Les Sonerila forment un des principaux genres de la famille des Mélastomacées qui en comprend amille sont des herbes, des arbustes ou arbres dont les feuilles sées Mure" de simples et sans stipules, à en entier, muni d rvures courbes partant de la bo Les fleurs sont régulières, der dites, solitaires ou groupées en inflore sont souvent mposées de cinq art un même strié rarement trimères comme chez les Sonerila, Le calice a les sépales RE libres; les pétales sont libres au-dessus du calice ; il y a d verticilles d'étamines à anthères introrses (s'ou- vrant du côté du pistil) composées de quatre sacs s'ouvrant au sommet par un pore unique. Les étamines insérées sur les pétales sont qrenuefois chez les Son les Medinilla, ant ôti offr. baie (Melastoma), ges une capsule s’ouvrant milieu des s comme chez les Centra- denia, ou sn RP RER, La graine ést petite. Les Mélastomacées sont surtout recherchées t de nombreuses ie Bt dont nous aurons à parler dans la suite. Plusieurs plantes de cette famille donne du boïs de construction ou des fruits charnus comestibles, employés aussi pour teindre en jaune ou en rouge. Parmi les principaux genres, au point de vue des cultures, figurent les Bertolonia, Melastoma, Miconia, Pleroma, Rhexia et Sonerila. s Sonerila sont des espèces herbacées dont lées, de forme ovale ; les pédoncules axillaires sont longs, les pédicelles courts, les fleurs pe tères pénéraux de la famille à laquelle appar- k es Sonerila, les Le n’ont que trois pièces florales dans chaque verticille. Une des premières espèces dont nos publica- tions horticoles fassent mention est le Sonerila NrpanTace Lind. de l’Asie tropicale, introduit h. ms. chez Re Veitch, LES où il a re ur la première fois, en novembre 1854 à a été Fauré dans l'Z CEA Res (vol.If, 1855, 40) et dans la Flore des serres et des jardins Er XI, 1856, p. 105, pl. 1126). La Société d’ Horticulture de Londres, à une de ses émoaitione l'a accueilli comme « un vrai chef- d'œuvre de délicatesse et de grâce. » Il présente, sur ses congénères, un avantage exceptionnel au point de vue ornemental, écrit J. E. Planchon n 1856 : ce sont des ma acules d’un blanc pur semées sur ses feuilles comme autant de gouttes de lait et de fines perles. Lindley qui l’a décrit le premier comme une espèce nouvelle, le compare d'une part au S. secunda ni beaucoup, dit-il, e des feuilles, et qui surmonte l'ovaire des fleurs de ce gen Une espèce bien connue est.le S. SRB Hort. Angl. présenté par M. Henderson à la Société royale d’'Horticulture de Londres au mois de mai 1874 et pe dans kr, Crimes: Chro- nicle (1874, 2° sem., p. 83). Il fleurit avec une grande facilité, pus quand la tige Renpele est encore très basse, comme le faisait quer ug. Fournier dans Pope Er on Le ticole (vol. XXIII, 1876, p. pl. 230) qui reproduit en une double planche oionde: le facies de la plante, ainsi que celui du S (] ur e cu sa variété argentea se fait valoir par son ji ge. Le même Ré de L’Illustration horttcole qui traite du Hendersoni, donne de jolies planches coloriées d’autres Sonerila. Signalons le S. Mamei Lind. obtenu à l'établissement de M. Linden; feuilles longues, larges, épaisses, métallique pointillées a e Lind., une délicieuse variété, ayant les feuilles longues, larges, d’un vert émeraude très brillant enchassé de perles. Les fleurs de ces deux variétés sont roses comme celles du type; mais les bou- quets sont mieux faits, plus fournis et les plantes PERDEOUR plus florifères. Une autre variété mise u commerce en même temps que deux pré- At est le S. Mme Victor Alesch, dont les feuilles sont également très rs cer vert bronzé-revêé de mouche argent. La nervure res est très que Es légère- ment SPRER de ro Kg Pr coloriée parue dans L'Jllus- Leon horticole de 1877 est consacrée au S. 4/p. ande, remarquable par sa vigueur et PA de ses feuilles d’un vert noir broné, marginées et mouchetées d’un ton blanc de Lisa En 1887, M. Pynaert-Van Geert, de Gan S:: e Warelles, M. Thi- , M. Hiba, pers Léon et M. Joseph Koch. Une nouvelle série parut à Rontee en 1891, à l'Et SRE de M. Wr B S:- orientalis, aux feuilles ovales, assez pat es, nzées, à revers am marante, couvertes de poils courts, soyeux, de même e coloris, ainsi que les tiges et les pétioles S.orientalis punc clata, aux feuilles à Lu vert gai, finement pointillé de blanc d'argent et tra- dont il diffère aussi une série de plan —— "1 versé de côtes de couleur amarante en dessous, tiges et pétioles d’amarante; S. orientalis guttulata, aux feuilles un peu plus cordiformes de la ace précédente et d’un Dors un peu plus fonc rientalis picta, la. + jolie de toutes. Les feuilles à à Rue pourpre brun foncé sont ornées au ne grande macule argentée, d’un brillant coloris. Il convient de signaler encore les obtentions de 1893 del Établissement Van Houtte :S. Mad. Léon Say, dont les feuilles ont une ampleur extraordinaire ; leur limbe mesure 0®20 de lo du S.Mad. Léon eee mais de foncé et macules plus clair semées; — S. prof. Ch. De Bosschere, au Eee strié En 1893, allier, de Paris, obtint le S. orientalis Robert Sallier: le feuilla ouvre, au fond d’un vert pâle, de nombreux points blancs et est orné d'une énorme tache blanche argenté qui en occupe tout le centre, L’an dernier, L'Illustration DOrEER a ne nches représentant des gains remarquables issus du rofseoué Fe Bertolonia et de Sonerila. es Bertonerila Mme Paul du Toict, Me ro Linden, Mne Cahuzac (fig. 35), M noires et colorées, ont produit une véritable sen- sation dans le monde horticole et obtenu des diséinctions très flatteuses au Temple SR ndres. Il ne pouvait en être autrement, l'asso ciation des qualités des Bertolonia et des Soneri devant nécessairement donner naissance à un produit t le mérite dépasserait celui. des Sonerila. Pour s’en convaincre, il suffirait d& oup d’œil sur les planches coloriées de L'Illustration orats si l’on n’a pas l’occasion, de voir les plantes elles-mê mes. Il nous paraît intéressant de passer en seb que des praticiens de valeur recomman jadis aux amateurs de Sonerila au point. de ve i de ee culture Ée 1856, : à propos du Sonerila mar ; Lindl, la peurs de la transmission Iteur. ‘hacun | Feu e l'Inde. Pour l’ avoir belle, mignonné ne sa e bois, en ayant soin de ne pas ER ; 4 P latérales quine tardent pas à former elles-mêm plantes pareilles, de façon que, bien cultivée, 07 puisse amener la touffe entière à atteindre P d’un demi mètre en diamètre. On peu u £ ces pousses latérales, en les maintenant en bonnes conditions de chaleur et d'humidité és te arte = À Ne Une T2 S 1807 ÿ = me — — 26 nie eu - s- - U 7 7 sit - réc 4h A 4 L modérée. Elle fleurit trés 1aITIT T1CTIC ou sous chassis dans la çe rre nais il ne - à à ï Fe N ; ; 1 ; : cé : : Va < ; 1 « gl na LL I £ pas VEILLE, INOUS EN avons vu pousser admirablement S CI res, mais en raison de la moiteur de | les priver comnlèt à , : nait ra rc, lé d PR RÉ EE Cala “tement d'air. La cloche ou le sur le sphagnum des Vanda: leur emploi semble s capsules de graines avorten -hâssis it Éoinises AU rs : à : L CI ambiant, see si D ae ame 2 0 CNassiS Goit toujours être soulevé de quelques n: s les serres à Orchidées Vingt ans plus tard, en 1876 donc, un autre centimètres. Dans ces conditions, les plantes ne o ment dianrées jettent C1 imande si ]la ultu e a pal ne { ment diaprées jettent ticie mmande aussi la c re sous -lament RE RUE M Te : praticien Treco PR cu nr ee réclament pas de SETINSAgESs st une chose im- ui que le plus souvent au cloches, dans une serre chaude ordinaire; les portante, car l’eau qui séjourne sur leurs fe illes feuillae es exotia fleur : + PE At re demandent ac les AE Je ne . HA ds pers Li qu 1e IPARREC US CXOLMOSS HCNTS. as Sonerila, pe t-11, Error D. SOI aDime presque toujours celles-ci, En hiver, pou Les Sonerila conviennent parfaitement pour partic ur rempotage se fera dans du ter- les conserver faci nt ARR SES He ns és ! PT 1 particulier. Le Î ee FE ps: és conserver facilement, il faut les tenir près du la formation de jolies bordures de tabléttes : on Teau de feuill de sable rila ne $ bonne partie et de petits morceaux de bois. Les ! cicche: Les. arrosag éihotité 56 d l'été et Fr , At ka tréquents pendant de 16 à r8o 10dérés l'hiver; la température sera me cultive Je 7 a troisième praticien apprend qu'on Sonerila en serre chaude estable, observe-t-il, qu'ils viennent St incont Mieux ZX Sous double verre, c’est-à-dire sous cloche groupe de plantes miscellanées, exposées par M. J. J. Noeff, à jour et ménager les arrosements. Leur propaga- tion se fait aisément par bouturage. Depuis cette époque, la culture des Sonerila a fait un progrès sensible. On les cultive dans un mélange de terre de bruyère et de sphagnum haché qui entretient une humidité propice; si on laisse la terre se dessécher, la plante devient malade; on aura soin toutefois de ne pas laisser séjourner l'eau sur les feuilles, une recommandation faite de tout temps. On ne fait plus usage de cloches; on cultive les Sonerila à l'air libre dans les serres mm mn D. ps à ss chaudes et tempérées où 1 développent à mer- Moscou (voir p. 98). les associera aux plantes qui garnissent les en- rochements dont, dans beaucoup de serres, les deux côtés des sentiers sont enjolivés. Partout où à ombre que près du vitrage, les Sonerila récom- penseront largement du peu de soin qu'ils exigent. On les emploiera avec succès dans la garniture n nd à; 7.) Son ils sont originaires naaises, CH. DE B. 98 LES ORCHIDÉES EN RUSSIE ps récemment le portrait de notre A. En excellent am Varjenevsky, maréchal de la noblesse à | Mojaisk, et l’un des orchidophiles les plus convaincus qui res = Russie, nous n difficultés qu’il faut vaincre, qu'en Haieba contraste, plus vif là-bas que dans nos régions tempérées, entre l'aspect désolé des paysages de l'hiver et la splendeur des serres sr vons reçues depuis lors de M. e habile cultivateur ‘d' Orchidées, viennent Hi mer singulièrement cette appréciation, et no ne Ésahess résister au désir d'en faire fe nos lecteurs. mière photographie (voir fig. 36) donne le Doctrat td’un Lycaste Skinnert, comme on n fleur mesurât 13 © co nd à la moyenne la plus inaire, la touffe entière devait avoir enviro ce 60 centi- mètres, sans compter les feuilles qui l’entouraient ieusement. Ja on se figure une plante sem blable sur .un socle drapé de velours sombre, et urait atteindre à la perfection infiniment variée éd la nature produit en se jouan Cette plante modèle a été exposée le 1 15 avril 1896 devant la Société Impériale d’hort de Russie par M. J. J. Noeff, et a reçu la “phhdé médaille or Elle fait le plus grand honneur à son posse La he _ Orchidées a jusqu’ ici ses centres principaux dans des régions tempérées, en Bel- gique, en Angleterre et en France; les personnes qui habitent des pays où les conditions climaté- riques ne sont pas les mêmes, hésitent souvent à Et cette culture u’elles ent d’échouer à cause de ces diférences de Date, d’ humidité, etc; ns bien souvent l’occasion de constater des hésitations de ce genre : tant de personnes, en sie comme en Italie ou en Espagne, admirent es Orchidées et voudraient en posséder, si elles l’osaient! Or, e qui montre admirablement en le tempérament de ces plantes est plus diverses, pour un Énus approprié. ee Lycaste Skinneri n'est LA SEMAINE HORTICOLE pas une Orchidée de serre froide proprement ie et il a atteint à Moscou une env une flori bondité telle, que nous n'en avons jamais vu lé oo en Belgique, en L'Habre ni en France Ce n'est pas, d’ailleurs, la seule DESRLES qui , ét nous qui jouis ssent d’une grande réputation ‘établissement de M. Noeff est certainement le s Orchidées, qui sont très recherchés et nt à merveille chez M. Noeff. Les difficultés résultant du climat sont cepen- dant très grandes; la principale, plus grave que anque de lumière. Pendant 9 heures résultats obtenus par M excellents, et pourraient m comme des modèles, ainsi qu'on le voit par notre gravure. M. Noeff applique dans l’ensemble de ses cul- tures d'Orchidées les principes de la grande école. e belge, et nous somm sorte de am qui se trouve en abondance dans toute la Rus Les Orchidées dont la floraison es particu- lièrement admirable chez M. Noeff, l’année der- nière, ee. l'Odontoglossum grande, le Lycaste Skinneri, le Miltonia vexillaria, le Laelia pur- purata, les Cattleya Mossiae, gigas, Mendeli, etc. La seconde photogravure que nous publions aujourd’hui (fig. 35) représente un groupe d'Or- chidées exposé par M. J. Noeff à la grandeexpo- sition russe de Nischi-Novgorod (juin-août 1896). Comme on le voit, ce groupe était digne de rivaliser avec les plus beaux de ceux qui figurent aux expositions de France ou de Belgique : Cattleya, Miltonia nn ee Cypripedium, Catasetum, Vanda, etc., y étaient brillamment représentés, et l'ont peut y admirer de beaux modèles de floraison La disposition adopté ée pour l’ensemble était aussi très gracieuse, et les petits Spa les F ah élégantes placés au centre du groupe et mélangés aux Orchidées les accompagnaient É la “ème la plus Miotabr ve. ous aurons encore l’occasion de donner EE es détails sur la cuiture _ Orchidées en ns aucun doute de En où cette culture est Rene Eh. PETITES NOTES En fleurs chez M. Bleu, à Paris, au commen- vrai- versales rose violacé, nettement délimitées au tiers re des pétales, et une qui existen Rem marqué encore le gracieux Angraecum fas- tuosum, # Cattleya X Pare u n fleurs d’un t de l’a 5 ï décidé C'Afred B Bla issu du C. insigne Chants et 1e ciliolare; son pavillon est superbe, très grand, largement épa. noui vers le sommet, blanc, strié, sur toutes partie centrale, de vert et de rouge Pourpré noirâtre ; les pétales sont longs, un peu défléchis vers la pointe avec une tendance à l' enroulement, et d’un coloris rouge brunâtre, avec des Stries et des taches plus sombres. ous avons l’occasion de saluer, au cours de notre visite, une plante assurément digne d'in. térêt,et même de quelque respect : un Oncidium Cebolleta qui appartient à M. Bleu depuis 1858 c’est-à-dire depuis trente-neuf ans. Il a étéplu , sieurs fois divisé, et chaque exemplaire se de admirablement. Notons encoreun 0 age majus, à grandes et belles fleurs. é des Orchidées, nous admirons, comme ou Le de merv pt Be onia, ainsi que la as collection x Caladium, qui vont bientôt de oÿer leurs splendeurs. Un renseignement intéressant, entre autres, à relever dans notre conversation avec M. Bleu. Il paraît que les jeunes semis, les graines qui com- mencent à lever, ont prospéré tout particulière ment cet hiver. c+ Masdevallia Chimaera. — Cette espèce, et les trois ou quatre formes plus ou moins distinctes d’un cachet étrange et superbe. Au lieu des colons unis et éclatants qui caractérisent en général ses sont grandes, bien étalées; elles ont les beaucoup plus larges et plus détachés que dans la plupart des Masdevallia et les pointes pourpré foncé. Elles sont solitaires et sui mpe retombante, de sorte qu'ells Bleu, et a les fleurs d’une guee exceptionnelk. On rattache au M. Chimaera le M. But houseana, qui n u’une va mr: d'un colors plus foncé et à labelle plus allongé; :1e M. Wallis, qui a les sépales plus ondulés, plus contournés à prolongés en queues plus longues, la guère qu’une variété .… Roezli, et di autres formes rien Odontoglossum Pr espèce, découverte par M. J. Linden en 1842 peu près en même temps que l'O. cris, partient à la même section que 1 mais elle est plus rare. Elle a, comm rs segments allongés et tachetés de 870$ d blanc, mais CE ju ments sont lancéolés, à peu ee es t. l'O. odoratum (beaucoup plus ss so ; cependant), tandis que dans l'O. hou —. CEE . ; e Jui, À ER RÉ RTE Er .. très élargis à la base, surtout les pétales et le labelle, puis brusquement rétrécis. Les macules sont aussi plus rougeâtres que dans l'O. cir- r s deu ux espèces n'ont pas l'ampleur et la £ rpré ou noirâtre, produit un très plus grandes, et ont une lure curieuse et inueuse qui ne manque pas d’attrait ; surtout le vif contraste que présente leur coloris, blanc r tr agréable effet Hybridation. — Un abonné nous écrit qu'il éré un croisement entre deux espèces très à “reg (dont il nous prie de ne pas indiquer ms) et nous demande si nous ne pensons pas Pers le produit sera très beau. Nous le souhaitons bien volontiers, mais nous devons dire que nous n’en savons rien, et que nul ne pourra le savoir avant la floraison. La nature est line de mystères qu’il ne nous est pas donné d'approf ondir ; paies deux espèces à fleurs Superbes SE terne et FT rm deux ue À pape ont produit un bi e et et du C, Mossi Le, ne ue rapproche pas C. Mo ge du C . Aclandiae, et tient très peu du mi iR Les plantes nées des graines d'une elles nes sont souvent très diflérentes entre de DER Pourrait prétendre approfondir ces mys de dir; eur commander? Il app ient à chacun plus ie ses .. de la façon qu'il estime la déc: cidé à Fe €, et c’est la floraison seule qui on a fin jugé, ou si l’on est bien 99 SAMEDI, 27; MARS 1897 MER LE See Pme tombé — car le hasard 2 joue là un rôle prépon- dérant soit accompa gnée d'un esprit d'observation très aiguisé. Un dernier exemple fera mieux comprendre notre pensée. On connaît le Cypripedium java- me petite espèce à coloris terne, et qui es dédaignée de l'immense majorité des Orchido- philes. Eh bien, un semeur expérimenté, M. Bleu, a choisi cette espèce comme point de départ d’une lignée, et a obtenu dans sa descendance des hybrides : à grandes fleurs d’un très beau coloris. a ne veut pas dire qu’il suffit de prendre de vilaines petites fleurs pois __— de beaux hybrides ; ma is si person affirme Le peut d'avance qu'une dates sélias tel ou tel résultat, si personne ne peut se vanter de com- © + (e) : Lo D, £ an + # & 0 és œ g e+ a a a, + es ourvu qu'on ne se laisse pas _ par quelques insuccès au cours de l’éta Saccolabium guttatum. _ Un abonné nous écrit qu'il a une plante de cetté espèce portant trois énuines dont une mesure 35 centimètres de longue La plante est évidemment dans un état floris- sant, et la dimension indiquée est supérieure à Te toutefois, on voit de temps en temps des gra ra guttatum, rie chez M. gerer aux Etats- Unis, qui avait produit rbe série de hampes ecoute 45 cire de longueur. Cette plante, dont le nom scientifique correct est Rhynchostylis retusa guttata, est une des Orchidées les plus gracieuses et les plus PERTETTE de la serre chaude. M. CORRESPONDANCE MONSIEUR LE RÉDACTEUR, En lisant (dans La Semaine Te) la ommunication de votre abonné de Cognac qui avait remarqué une lueur phosphorescente sur une vieille bûche ayant servi de support à une Orchidée, Pc viens vous signaler un fait qui, je crois, a coup d’analogie sinon la même provenance. I ya déjà quelques années ayant à garnir une r de 5 mètres dehaut, je fis le UE de ce mur l'emploi de souches plus u s grosses fixées à l’aide de crampons de fer et sur lesquelles je a ai des Bromélia- cées, Fougères, Aroïdées Les meilleures souches He “employer pour ce genre de travail sont les têtes “ass ou de chène rabattus tous les deux ou trois ans pour faire des RE et appelés valgairement bre < puis es en ee à x plus ou moins gros; à cette épbtie n'en ayant qu’une très ee rs à ma disposition, jes fs emploi d’arrichis de charme commun (Car sage, également fendus et appliqués le frs du mur. Au je leur fis subir un fort À gras e qui fit tomber toutes les partie s pourries ou décom Le soir même en allant faire ma petite tournée habituelle, ; en sperevant du dehors de la serre des lueurs tout le long du mur; en approchant des vitres ces lueurs devenaient très visibles et l’une d’elles me semblait affecter orme grimaçante d'une tête de mort qui me fit courir un léger frisson involon:- LA SEMAINE HORTICOLE “ taire à fleur de peau; néanmoins, m'armant de courage, j'entrai dans la serre pour avoir le mot l'énigme et véritablement le coup d'œil était des plus air énite, chaque büûüche ainsi grattée selon sa position affectait une forme différente et par terre des milliers de petits morceaux détachés étaient également phosphorescents. Je laissai les choses en l’état et puis je fis constater c: fait à plusieurs pers i déjà la Le An diminuait d’ dèpité ét, la troisième nuit, n avait plus que très peu ; r ont déjà observé ce fait et s'ils en ont tiré une déduction scientifique Veuillez, M. le Rédacteur, agréer mes salu- tations empressées. H. MARON, à la Cavalière St. Barnalée, Marseille, France. NOUVEAUTÉS Laeliocattleya X Violetta. — Nouvel hybride u du C. Gaskelliana et du L. purpurata. Ses fleurs se rapprochent surtout du premier parent par la forme, et du second par le coloris. Il a obtenu un certificat de mérite au meeting de Londres du 9 février (MM. Veitch). H — Hybride issu du u P. Sanderian na; ses fl le, ample et bien formé, est presque entièrement recouvert d’une nuance pourpre vio- lacé admirable. attley np eximia. — Voici la descrip- tion que . Gar Cronicle donne de cette pr et le labelle superbement développé, j jaune dans le tube, le lobe antérieur cramoisi pourpré avec une bordure ri les pétales et le labelle ondulés. Cattleya iss Linden. — Sépales et pétales res labelle coloré d’une façon curieuse. Catileya Tr rianae illustris. — Magnifique "ÈS foncée. tleya Trianae Lindeniae. — Grande fleur Léhes avec le labelle maculé g” pourpre violet. Cattleya Trianae princeps, C. Trianae dilecta. — Toutes ces variétés or j a le be ne et qui a reçu une médaille d'argent Banksia um “= rubens. — Issu du C. bella- callosum (M. Th. Statter). SAT x Rolfei. — Issu du C. bellatu- C. Rothschildianum, d'après le pré- He tutôt du C. bellatulum et du C.?#n- signe 0 DC x Lecanum, d'après le Comité des ; Orchidées de Londres, ant a eu à juger cet hy- bride le 9 février, Quoi qu’il en soit, c’est une fleur très distincte et te UE. Le pavillon est blanc avec de nombreuses macules pourpres ; les pétales retombants sont jaunes, nuancés et striés de rose pourpré Laelia anceps Kienastiana. — Belle HAE très foncée qui a reçu certificat de mérite Londres le 9 février (Me Ida Brandt). Quies. — Issu du C. Curtisi € Ÿ go n à D Let à à È È s'à & ominyanum et d y fleurs ps Se pr nuancées de rouge carmin M. J. Chamberlain Catileya Trans Miss Beatrice Ashworth. — Belle variété à pétales panachés, avec le labelle ne cerianum. Il a été obtenu dans la célèbre collection de Tring Park, et exposé à Londres le 9 février. CG. F7 A NOS ANCIENS ABONNÉS Dans le n 5 de « La Semaine Horticole » du 27 février dernier, nous avons proposé aux anciens abonnés du « Journal des Orchidées, » de remplacer les trois livraisons qui restaient à paraître par une magnifique chromolithographie représentant un bouquet d’Orchidées. À une très grande majorité, nos abonnés ont répondu qu'ils préféraient recevoir l’aquarelle proposée. Celle-ci sera exécutée par un de nos meilleurs artistes-peintres et envoyée vers le 1% mai, avec la table des matières et Le titre du dernier volume à tous les anciens abonnés. CORRESPONDANCE ANGLAISE Les graines curieuses AR, 1 elegans). — Le bulletin de Kew t dernièrement es données très sentez au sujet d’un graminée dont les graines sont ssivemen environs atteint environ d employée pour la confection des toits de chaume. Lorsque cette € graminée est en graine, le voya- geur qui traverse les régions envahies par cette plante, est sujet à des souffrances aussi insuppor- tables que celles du touriste obligé de franchir un champs d’orties. En e les g ne pointe très aiguë, très résistante et garnie de poils réflexes qui permettent la pénétration instantanée de tout tissu et préviennent en même temps tout retour. De cette façon, T infortuné As me est harponné de tous côtés et chacun de ropres mouve- ments à pour résultat une pénétéation de plus en plus accentuée au travers des tissus végétaux et charnus. Cette force de perforation est telle que l'individu est obligé de se dévêtir vivement et d'enlever une à une les causes de ces piqûres cuisantes, Si l’on jette quelques-unes de ces graines à la surface d'une eau tranquille, on les A voit instantanément se mouvoir en tous contourner, s’enchevétrer, s'enfonce er, to et prendre les formes les plus bizärres, L fait peut être observé _lorsqu on les sème à Sens, se UrnOYer € même de terre et me se dresser perpendiculairement à la surface du s Aphelandra set CHER var. Roezli, — écidément qui est destinée; à ne jamais sortir du domaine de l’horticulture pure. ment botanique, disait dernirenes l'excellent ; Wats Voici une plante d praticien M. Est-ce écrit ? Que lui nn rien si non d’avoir trop de bonne qualités, l'excès nuit entout, Chaque année, à l’époque de la floraison de cette plante, Fe visiteurs passant au travers des Serres chaudes e t tempérées des jardins royaux de Kew, s’extasient devant l'éclat des fleurs de”cette charmante ne à On admire et puis c'est out, car il e qu’ on la rencontre dans les t nacre” dt tar générale ou dans les cultures de seigneuries. Il est a remarquer que cette plante fut intro. duite du Mexique en 1867 et que, depuis cette époque Le do elle a à Kew est une excellente plante de serre chaude sous dus les rapports, d’une culture facile 1 4 une toujours été en culture grande ressource tant int décoratif foliaire que floral. Durant tout l'été on potage en jar substantielle (n'oubliez p# que l’Aphelandra e). fréquents ; la serre chaude humide durant les beaux jours s'impose ; maintenif 5» plantes près du vitrag e légèrement ; éviter tout pincement et mois d’ octobre-novembre, arroser av variant de 1 à naissanc oique étant une plante coloré Fer ri: est une plante trouvée l'état naturel, requérant par Ur là successivement. Kew, àf feuillas® Louis GENTIL: me | ce aux fleurs sessiles qui pe. nn Mn RE rs à NS cn oneelone 7" sr SAMEDI, 27 MARS 1897 LA GRANDE CULTURE LE GARDENIA JASMINOIDES enre Gardenia fut dédié par Linné à son correspondant, le d' Garden, de Charlestown. In- troduit de la Chine, vers le milieu du XVIIIme siècle, l'espèce Jasminoides ou Fasmin du Cap a reçu depuis lors une haute appréciation dans nos cultures.En France,en Angleterre et en Italie, elle fait l'objet de cultures lucratives pour la fleur cou- pée. Embaumant l'air de son parfum délicieux, elle ne ‘manque pas de beauté et peut se ranger, grâce à ses deux qualités combinées, parmi les plus attrayantes fleurs de nos serres; elle est pleine chez le type connu spécialement par les hor- ticulteurs sous l’appellation . Gardenia florida, qui ss en réalité synonyme de G. Fasminoides. s principaux points à sonate dans Rs de cette espèce se résument à donner une de chaleur et beaucoup d'humidité durant la végétation, une température moindre (10 à 12° R.), pendant le repos, à prévenir l'apparition des DE nuisibles et à renouveler annuelle- ment les plantes. uoi : le bouturage puisse se faire pendant toute l’année, le mois de janvier est cependant l'époque la plus s pr opice, parce que les jeunes plantes jouissent ainsi de tout l’été pour se déve- lopper. Les boutures, , préférablement avec talon, turages, on emploiera une mis légère mêlée à une proportion de sa s deux ou trois semaines, c’est-à-dire, ne rh reprise, on les s habitue oaduellement à l'air libre de la serre. ie arrosées et poussées par les engrais liquides, les plantes prospèrent rapidement et abondamment durant l'hiver ; dans des conditions moins favorables, la floraison a lieu dans le a de l’année suivante. ermine, dont cette plante se couvre faci- let présente le principal obstacle à la bonne réuss te. Aussi, est-il infiniment préférable de es moyens ci-après indiqués, pour ir le mal que pour le combattre. La Coche- nille se détruit A RC t P l'époque active qu’au moment du repos, l'aérage judicieux “Dhs un facteur important à l'état Sanitaire des plantes. La culture en pleine terre est également usitée, mais présente plus de difficultés pour la destruc- tion des insectes nuisibles. L'emploi de la terre de bru ère, mélangée à son ra de terre de feuilles, donne d'excellents résultat -haque année, on fait de pren multipli- d S; qui nous dédommagent largement soins de culture ae la vente lucrative de Urs fleurs si recherchée E IOI LE JARDIN FLEURISTE Noeff, un des plus grands horticulteurs de Moscou, les cultive principalement dans des bacs mesurant environ Oo de longueur, om4o à 0®50 de largeur ét omr12 de profondeur, dans un mélange par moitié de terre forte et de terreau de feuilles, avec un drainage de deux centi- mètres d'épaisseur. Chacun des bacs peut contenir de huit à dix plantes; lorsqu'elles sont en fleurs, le coup d'œil est superbe, et l'on vend alors beaucoup de bacs semblables. On coupe aussi beaucoup de fleurs, et ce mode culture est certainement très productif. Enfin l’on isole par- fois quelques plantes en pots au moment où elles [= Le œ © 5 plaçant les pots dans une serre chaude pendant une quinzaine de jours, on effectue très bien ce rempotage sans que la végétation ni la floraison n’en soient nullement troublées. M. Noeff obtient ainsi, en M mois, des rosiers donnant de dix à vingt s qui se ent à des prix très Sal ue en LE JARDIN D'AGRÉMENT QUELQUES ARBUSTES DE MERITE Artemisia frigida Wild. — PPANRRER Späth, à Treptow, près de Berlin, soumet t les ans une série de nouveautés à des périences de culture et ce n’est qu'après constatation rigou- reuse que les meilleures espèces ou variétés obtiennent une recommandation spéciale.L’Arte- misia frigida est une des plus récentes nouveau- té est un petit buisson reçu du Colorado et né par M. le prof. Koehne. Le feuillage gris, argenté, finement découpé et odorant et les abondantes inflorescences jaunâtres qui se pro- duisent en juillet et août ont une certaine valeur ornementale. L'espèce est particulièrement re- commandable pour la plantation des rocailles. Gutierrezia Euthamiae Torr. et Gray. — Ce joli petit buisson qui s'élève à environ o"8o de hauteur, provient également du Colorado; il a le port érigé, un gracieux pan Holage, et porte, nom es fleurs bonne addition aux petits arbustes Pré ent. runus curdica. — Cette espèce, non encore même temps que les feuilles, celles-ci sont large- ment elliptiques; les fleurs sont blanches. Les fruits sont globuleux, d’un coloris blanc, noirâtre ou bleuâtre lors de la matu ph Par ses caractères botaniques cette espèce t le milieu entre le Prunus spinosa et le Phé insttitia. Prunus Davidiana. Cette espèce mérite de conquérir une place parmi les pruniers d’orne- la première quinzaine de février et en ce moment les jeunes arbres présentent une masse de fleurs blanches d'environ om02 à o"o3 de diamètre. Ces fleurs se produisent, comme chez l’amandier et le pêcher,sur les pousses de l’année précédente. La variété Prunus Davidiana var. rubra est digne de figurer dans tous les nie de même que le type à fleurs blanches Prunus Watsoni Sargent. — Le professeur Sargent a signalé cette nouveauté en 1894 dans Garden and Forest; elle n’est pas sans une cer- taine analogie avec Prunus angustifolia Marshall. L'arbuste atteint une hauteur de 2 à s’épanouissent en mai et se produisent tités extraordinaires. La fructification est égale- ment abondante, les fruits sont globuleux, ont environ o"o2 et présentent un beau coloris rouge orangé vif. Ils sont comestibles et sont apportés en grandes quantités sur le marché des villes du Kansas. D’après le prof. Sargent, l'espèce serait un arbuste d'ornement de premier ordre. Stephanandra Tanakae. — Les expériences de culture faites à l'établissement Späth confir- ment l'opinion émise, l’an dernier, concernant cette Spiréacée nouvelle, à l’une des réunions de la Société d’horticulture de Berlin. La plante est bien rustique; elle revêt, en automne, un beau s et apparaissent en juin. Les jeu pousses sont d’un rouge carminé ; en vieillissant elles deviennent jaunes. Ém. R CONSEILS UTILES Destruction des nids de guêpes.— Plusieurs Sociétés d’horticulture de France ont expérimenté et préconisé pluseurs modes de destruction des ids de guëêpe La Société de Vitry-sur-Seine emploie le moyen suivant : Sur l'orifice d’un guépier, on pose une de ces grosses bouteilles à fond percé dont on s sert pour pêcher les goujons et, par le goulot, on vide dans le nid de l’eau de savon, qui noie les êtes. On a utilisé un autre procédé à Corbeil, à re et dans le Gâtinais. Le soir, vers neuf heures, on noie sans bruit le nid avec du pétrole, que l’on allume au moyen d’un tampon en fixé au bout d’un bâton. La presque totalité des guëpes est brûlée ou asphyxiée. Celles qui tentent d'échapper aux flammes sont détruites au passage au an ÂTs du tampon en feu s les fermes de Lagny-Thorigny, on se sert du sulfure de carbone. On en verse un quart de litre dans chaque nid : mais cette opération doit être effectuée avec la plus _grande prudence. On doit se retirer aussitôt après avoir mis le feu au produit chimique, de crainte d’être brülé par l'explosion qui en est la suite. Pour protéger les raisins contre les de l'insecte, un horticulteur de Lyon se sert d’un procédé d’une certaine simplicité. de branches dés cape il suspend des bouteilles à petites ouvertures qui sont remplies de bière, d’eau sucrée ou miellée. Les bêtes viennent détruire, c’est encore l'emploi du pétrole et du sulfure de carbone. La guëpe fait son nid au __—— soit dans un trou pratiqué en terre par un animal quel- conque, une taupe, par ible, soit dans les 102 embrasures des fenêtres, soit encore sur des branches d'arbre. Les nids sont généralement construits avec des parcelles re bois mort ou morceaux abs d'arbre déjà ramollis par un commencement de décomposition. L'insecte broie ces matériaux et les aglutine au moyen d'un liquide De il sécrète. -_ La guépe a un ennemi, et un ennemi acharné (qui n’en a pas sur cette terre ?) : c'est une grosse et belle mouche que les savants appellent la Wo/u- cella zonaria. Cet insecte a, par ses couleurs, beaucoup d’analogie avec le frelon. Il recherche ond ses œufs, et les larves guépes, n ‘arriverait pas à en détruire beaucoup si l’homme ne s'en mélait. ARBORICULTURE L'INFLUENCE DU PORTE-GREFFE SUR LE GREFFON M. Chatin a fait ee récemment à l’Académie des Sciences de France une communication relative à PT SE expériences does par MM. Gustave Rivière et G. C'est un fait bien connu depuis ane ES que Re la a oi arbres fruitiers, ER caractères ‘du gréffon lus ou moins m selon que l'on choisit ve: ou tel porte-greffe. MM. "Rivière et Baillache ont voulu déterminer la portée de sis influence ; ils ont pris comme sujet d'étude poirier Triomphe de es (voir L’I Dose Horticole, 1894, p. 319) et pendant trois années ‘un greffé sur franc et l’autre sur cognassier Voici les conclusions communiquées par M. Chatin à l’Académie comme résumé de ces études : 1° Le poids moyen des fruits récoltés sur le Triomphe de Fodoigne gretté sur cognassier est bien supérieur à celui des fruits provenant de la même variété ee sur poirier r fran ces mêmes fruits est plus nd ts récoltés sur la variété. dont il t, greffée sur cognassier, que dans le jus des fus ‘récoltés sur le même arbre greffé sur franc ; e que dans le jus des fruits recueillis sur cette même variété quand celle-ci est greffée sur franc. une On observe en effet différence de plus de neuf grammes de sucre total sé livre de jus en faveur de la greffe sur cognass La coloration, elle aussi, un taie plus exaltée et plus jaune chez les fruits récoltés sur le Triomphe greffé sur cognassier; elle est plus verte chez les fruits du poirier franc. Les recherches que MM. Rivière et Baïllache ont entreprises sur le même sujet avec la variété « Doyenné d'hiver » leur ont donné des résultats absolument semblables. De l’ensemble de ces expériences il résulte, -comme on peut le voir, que le porte-greffe exerce une influence considérable sur le greffon, puisqu'il jouit de la propriété d’exalter ou “d'affaiblir la plupart des phénomènes physiolo- = giques dont celui-ci est le siège. run jusqu’à être presque AE Au b LA SEMAINE HORTICOLE DESIRE TE 4 UTILISATION INDUSTRIELLE DES FRUITS CIDRE DE MÉNAGE Celui-ci est de bonne et de longue conser- vation ; il exige un volume de pommes double de celui du cidre à obtenir (2 hectolitres is pommes pour 1 de cidre) et l'intervention d'u pressoir pour Ans gone du jus. Bien que hs ntre encore pour une certaine part dans sa fabrication, le cidre de ménage n’en est pas moins le très bon cidre ordinaire, cidre gracieux, comme on dit en Normandie, si on le conserve en pièce, et cidre mousseux, si on le met en bouteilles. Les pommes de première saison sont impropres à sa fabrication; il faut des fruits de dernière saison de novembre, riches en sucre et emtannin, mélangés dans la proportion de 2 de fruits doux pour 1 de fruits amers. a pulpe est remuée de temps à autre avec une pelle en bois, après quoi on la dispose par lits en sur la table du pressoir. Les lits, dont j Le pressoir chargé, la pulpe est soumise à une pression lente et graduée jusqu’à ce qu'elle ait fourni un demi-hectolitre de jus, que l’on recueille à travers un tamis en crin pour retenir les Due de pulpe et de paille qu’il entraîne, et que l’o entonne immédiatement dans un fût éfaitenent Propre On démonte alors le marc par lits, en ayant soin de mettre de côté la paille, qui peut servir une seconde fois; on divise la pulpe à la main, on en opère le pelletage le mieux possible, on la met dans la cuve à macération et on verse dessus un demi-hectolitre d’eau. Après douze heures de macération, activée par pelletages de deux en deux heures, on = 4 a pu ulpe sur Un table du pressoir, comme #4 -mière fois mêmes précau- tions jusqu’ à un du second demi-.. RATE de jus; on l’ajoute à celui de la See 0e pression ; le marc est ensuite abandonn Lorsque le fût où l'on nee les jus est plein jusqu'à trois centimètres du bord, on le laisse dans un cellier, à température CAL CARE bien à l'abri des courants d'air, le trou de bonde sim- plement couvert d’une pierre te a fermentation tumultueuse ne tarde pas a avoir lieu; elle se ES par la production d’une abondante écume b ; qui va s’éclaircissant out de six semaines, le phénomène est achevé: les parties plus légères que le cidre surnagent au-dessus du liquide, où elles forment le chapeau : celles qui sont plus denses se sont déposées au fond du ue et constituent la lie. demi-tasse d'alcool par barrique (2 centilitres par hécéolies de contenance). Cette petite opération se pratique assez facilement en descendant dans la pièce, à l’aide d'un fil de fer muni d'une anse le récipient contenant l'alcool, _. des enflamme dès qu'il a passé le trou de Q* 5 ass fruits que l’on pressé sont généralement peu riches en tannin, principe tonique et clari. fiant ; aussi y a:t-il avantage, lors du pis à faire dissoudre dans un seau de cidre ss n n vrai, à raison de 2 grammes de colle par hectolitre de cidre. Deux mois après le soutirage, le cidre‘est fort bon à boire : c’est le cidre Enee que l'on conserve facilement quatre à cinq ans avecles er recherchées par les amateurs les plus difici Po. ‘obtenir du cidre mousseux, äl-sufit, étant plus résistantes. On les ferme avecde bons -bouchons, trempés dans l'alcool, on les ficelleet on les conserve couchées en lieu frais, a mise en perce demande les mêmes précau- tions Lt celles indiquées pour le cidre de ferme. ÉDouaRD Micuiels. FRANCE Les informations, annonces d’expositions, communiqués divers, etc., concernant là France, doivent être adressés à M.TouRRet: GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). P. DURIE, rue du Noyer, Bruxelles. FABRIQUE DE POTERIES SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES Téerrines, Soucoupes, etc. PRIX SUR DEMANDE- DESTRUCTION INFAILLIBLE DES LOIRS SUCUÈS CERTAIN, RAPIDE, SANS PRÉCÉDENT Par les GALETTES ASPHYXIANTE Mort foudroyante en 48 senRee de tous les 0 à la régi Envoi contre 1 fr. 25 en mandat ou timbres. Primula obconica grandifora Graines de tout premier choix, ne F4 liorées et Sete par moi-même, ven aux prix suivants 10 gr. pour 5 fr. — 100 gr. pour 45 fr. Prix par correspondance, pour de plus grandes quantilt CH. SCHWIEDEPS # à SCAFATI près NAPLES (Œ CDTLUS SES PRÉSURE VÉGÉTALE* Lun pink” : Donne aux ie, s un parfum délicieux; © Es recherchée des ménagères en ce qu'elle re 100 fromsgtt a QU jaune saumoné, — Prix du flacon ne ur cailler 50 fro trois flacons 3 francs. 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Lemoine, Cahuzac, Dr Capart, James O’Brien, Vicomte de Novion, P. Kegeljan, G. Truffaut, H. Correvon, D: Max Reïchenheim, À . Sallier, ardy, W. Pftzer, Buysman, Griessen, H. Cayeux, EE. Krelage, Foussat, A. Michiels, Ed. Michiels, E. Rivois, J. Wilke, etc. PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 10 : Chronique RS $ es Causerie : La colonisation végétale . 105 Les arbres fantômes. . ”. - 705 Plantes P'ÉCurseurs du printemps. . è + + 106 Le] °s en serres : Les Népenthacées. . . . . . 106 urnal des Orchidées : Les Orchidées chez elles.— pe livre d’or des Odontoglossum . . . . . 108 Phrocattleya et Sophrolaelia. — Nouveautés . en P. 109 etites notes. — Correspondance 110 ER Dre DEN GR I ; ahlias à fleurs de Cac tus . I nS : L’Exposition générale d'horticulture de Na dei a TES Fig. 37. Nepenthes Sedeni Pre à 104 ke 8. Nepenthes Northiaha: 5395 6251; 107 ÿ 39. Odontoglossum crispum var. apiatum . 109 40. Plan d l'E et £ ! Exposition de Hambourg. . I12 : GAND, Imprimerie Euc. VANDER HAEGHEN. RIX DE L’ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : vu ti: re + +. 12 ITANCS | (Un An ..... 1 rancs 117, Rue Becrrarp — BRUXELLES. | gr mis: :° 13 francs a rt pda Loue rois mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. man = LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Journal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les samedis. LA S INE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. LA SEMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d’union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s’est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. es Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. XLIV Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE HORTICOLE Et La meilleure el la plus large publicité » Un quart de page Id. 35 >» Un cinquième de pag Id. 30 >» Un sixième de page, 1/2 col. Id 25. 3 Un neuvième de page 20 » Un douzième de page Id 15 >» Un dix-huitième de page Id. 1. Un vingt-septième de page Id. 10 >» Un quarantième de page Id. 6---» Prix spéciaux pour plusieurs insertions consé- cutives LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS => On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semane Horucole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge), Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. 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To La liste des Outils etc. C’est certainement la plus intéressante ra publications de ce genre. Il est ge de contre fr. 0, 15 : timbres : horticoles, de l’affranchissem ent 8 CATALOGUES PAR AN à M ww x LE CATALOGUE SPÉCIAL DE PLANTES A MASSIFS ET DE PLANTES A COLLECTIONS Dahlias, Cannas lyonnais, lantes er 9e > Lob lyonnais, Clematites, Petun elia Gerardi, a superbissima, Bouvardias, 7 Geranium, Œillets remontants ENVOE FRANCO EX POSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE LL AMBOL.RG L627 MAI à OCTOBRE. CHRYSANTHÈMES ROBERT OEM F. RH. SetF.NLC.S Floral nursery, MAIDENHEAD, England. IMPORTATEUR, OBTENTEUR #er CULTIVATEUR DE at ma CHRYSAN LA PLUS GRANDE ET LA MEILLEURE COLLECTION EN EUROPE 265 pe de 1r° classe et 22 Médailles obtenues rses Expositions pour variétés Sourétioit : 1000 VARIÉTÉS EN CULTURE. = Catalogue franco. nia tubéreux, . Begoni + Créé. en plantes et grain N R br re ont se collets Le forts, n P.& C. NABONNAND HORTICULTEURS Au Golfe Juan (Alp. Mar), France. 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L'Horticulture Internationale 79, RUE WIERTZ Parc Léopold BRUXELLES PLANTES NOUVELLE) D'INTRODUCTION DIRECTE Adiantum Claesianum diantum lineatum Anthurium Le vas Fa < Géant sanglant. nia Faureana us ue na Bertonerila M"° de Lansberge Bertonerila M": du Toi Bertonerila M'° Treyeran Bertonerila M!:° Lucienne Linden Caladium Adamantinum eonoma Senayetel Hoe thus Lindeni Heliconia spectabilis smara nia vesicaria Philodendron Devansayeanum Philo dron robustu re du pr ORCHIDÉES « L’Horticulture Internationale est la vulgarisatrice de l'Orchidée. C”’ À elle e qui aintr duit le plus grand nombre et les plus belles espèt connues. Ses por Sn ce constamment ls ays tropicaux à la r he de a où à li récolte des espèces Leg plu rchidée est la seule plan nte pi me et doit être cultivée dans toutes les serres our que l’Orchidée puisse se répandre pa artout comme elle mérite de l'être, il fallait qu elle Er br marché. Nos immenses im nous permettent — les vendant de pen main — à les rendre accessibles à toutes les fortunes. Grobidie. À e maison ne vend et ne peut endre l'Ore a | à meilleur marché que notre vaste établissement Es où ces et sont cultivées par Cen mille Orchidées établies Collections les plus va vastes du commet IMPORTATIONS DIREUTÉS Presque chaque tons toutes les Hnitinnite e Bruxe t . ainsi compte de la sépérierié incontestà cultures. oute per Le Catalogue est envoyé gratis et franco à hie. e ttre affranc sonne qui en fera la demande par lettr | | _Présentée par le LÉ Samedi, 3 Avril 1897 CHRONIQUE L'ile de Wight. — Nos.confrères d'Outre- Manche signalent tous Koelreuteria paniculata. — C'est un arbre d'ornement, de deuxième grandeur, qui est très estimé en Amérique, surtout dans son premier âge, à cause de son SC feuillage et de l'abondance de ses fleu milieu de l'été. Mechan’ s Monthly dit qu’à la fin de la saison, ses feuilles écarlates peuvent entrer en lice avec les arbres d'Améri rique le mieux Connus pour leur coloris d'automne. D'après Garden and Forest, cette coloration automnale ne Se produit que dans les États un peu septen- trionaux et non dans ceux du Sud Han Potanique de New-York.—M.Samuel ensha été nommé se jardinier du jardin Pour s'occuper Spécialement d'architecture de jardins. Appât pour les Colibri Une broméliacée, le Distganthns scarlaints, mi chef de : ; éunion du és février dernier de la oriente de Berlin. L’inflorescence n'est guère apparente, mais les brac- pr ht Superbe coloris écarlate, dont la fleur St entourée, lui font une riche parure. Beaucou Borsig, à la ré Société d’ elle-mêm dde appelé, à cette occasion, que les colibris a. Partout mas attirés par les vives couleurs € pla U 20 avril, une exposition réservée aux SAMEDI, 3 AVRIL 1897 produits des amateurs. En même temps seront exposées les plantes qui, au nombre de 2500, ont bulbes, plantes vivaces, azalées, Deutzia, etc. du Rhin. Depuis plusieurs années, le débit de la "est augmen de: ue de 70 . Le Bullein de la Société centrale Faso: signale le fait Lilas malades. — Certaines variétés de Lilas utons qui noircissent et se dessèchent, dès leur entrée en serre, sous l’in- uence de la chaleur. On conçoit les consé- quences de ce mal et les pertes qui en résultent pour l’ horticole de dont les plantes ne sont plus en état d'être livrées. D'après la Revue Horticole, le mal ne =: du défaut de maturation des rameaux, par le fait serait causé par les gelées survenant dans les temps humides. Soja hispida. — Un journal pro en 5 The Industrialis, contient une note a été me = par ik années d'expériences et dont on a étendu la culture à à plusieurs hectares. La valeur nutritive du grain est considérable surtout pour le bétail. D’après le recueil prérap- pelé, le Soja est une des plus sérieuses additions aux récoltes du Kansas Germination par l'électricité. — A la Sta- tion expérimentale de Hatch, Massachusetts, il a été institué d'intéressantes expériences con- cernant l'influence des courants arme sn sur la germination des graines. Les essais ont dé qu'il en résulte un stimulant constant du déve- loppement et de la croissance. Dans certains cas, es graines Obéissant à la germination sera plus considérable. L'allongement des radi- cules a été de 30°}, avec un courant énergique ayant duré 72 heures. Cependant, après 96 heures, la différence des radicules n’était que de 1 5 oo. Culture à l’École. — Le 3 mars dernier, s'est constituée à Berlin la Société pour l'avancement munales (Werein zur Horde der Blum réunion immédiate du matériel nécessaire. deur du cuir de Russie. — Ces cuirs sont avec l'écorce du Salix caprea et du ‘odeur particulière qui les distingue une h de l'écorce du bouleau. Cette odeur est due à 103 une résine, la bétuline, très abondante dans boul u forestière, pêchent par un côté ou un autre Le genre Vanilla, dont on connaissait une vingtaine d'espèces linnéennes, a fait, dans les Annales de la Société Linnéenne de Londres, i première place es upée par le Vanilla Pine qui appartient plus 5 lement à la Colo L — Un co rrespondant du Garde- ners’ Chronicle se connaître que le Lapageria sea sa à fleurs blanches, presque toujours a TA en Tr”: peuvent être cultivés en plein air, si l’on a soin de les planter au mur à l'Est, tout en les garantissant contre les rayons du soleil en été a La richesse des plantes légumineuses en principes fertilisants, dont on a parlé depuis un certain nombre d'années comme d’une y bases était connue dans les premiers temps d ère. En effet, Pline relate qu ‘alors déjà les pre mineuses étaient cultivées en vue d’être enfouies comme engrais. Ce n'est que récemment que la valeur vu de cette utilisation a été nette- ment démontr Arrangements floraux au Japon. -- Les Japonais comprennent le goût d’une autre façon que les Européens. Ils n laissent à lé ée se détachent des rameaux qui s'étendent ou s’inclinent tour à tour de manière à es au tout beaucoup de liberté et à offrir, en quelque sorte, 1 ple de ce que l’on peut trouver dans la nature sans tréhie cette origine artificielle que révèlent nos compositions. Lianes du Brésil. — A la réunion du 25 février de la Société pour l’avancement de l’horticulture en Prusse, le Dr Wittmack exposa, e s des Ba Esca MaACACOS, : des singes. Les lianes sont le caractère inséparable des forêts tropicales. Pin maritime. — C'est l'arbre providentiel des dunes que jusqu'ici on a vainement tenté de = 104 remplacer. Cependant on peut mélanger à cette sence des semis de chênes, des taillis d’Acacias et de Gleditschia, l'Abies pinsapo, le Tamarix germanica. Parmi les chênes, on pourrait essayer e nouveau le chêne rouge d'Amérique, ainsi que quelques plantes agricoles et industrielles. Inutile de rappeler que le Peuplier du Canada résiste bien sur nos côtes. n correspondant de Copenhague, M. le professeur Carl Hansen, nous apprend que la semaine dernièreun Comité de dames a organisé à Copenhague, une intéressante exposition d'Or- chidées qui a eu un succès considérable. L'Expo- LA SEMAINE HORTICOLE Celle-ci avait pour but d'aider à ériger un jour la Maison des femmes et ce but a rencontré une vive sympathie. Les dames de Copenhague n'en sont pas, d’ailleurs, à leur premier essai. Stimulées par leur succès de Chicago où elles avaient en- voyé une série d'articles aussi gracieux qu'utiles, elles ont tenu, en 1895, une grande exposition générale à Copenhague durant tout l'été. Leur exemple mérite d'être relaté et suivi dans les autres contrées. Nouveau pot fleurs. — Nous trouvons dans le Bullettino du mois de février 1897 de la Société royale toscane d’horticulture, sous le ONE THIRD SIZE, Pig. 37: Nepenthes Sedeni (voir p. 76). sition comprenait non seulement une trentaine ark, mais aussi un grand nombre d'espèces exotiques qui ont attiré vivement l'attention des visiteurs. Les plantes étaient disposées avec infi- niment de goût dans des vases artistiques; il y avait,en outre, des publications, littéraires, gravures et peintures, concernant les Orchidées et la plupart d’origine danoise. Le tout était Famille Royale qui visita leur exposition et louées par le très nombreux public qui s’est plu à en- courager leur entreprise. “titre de Di un nuovo vaso per cult i sd : ro ure, la descrip- d'espèces d’Orchidées terrestres indigènes en à P tion d’un pot à fleur, modifié dans sa disposition en ce sens que le pot est muni d’un double fond dont l’interne ou supérieur est mobile et troué : il peut être posé comme une assiette vers un tiers de la hauteur à partir de la base. Le fond infé- rieur nest pas troué, mais les parois latérales de chaque côté vasescommuniquants. Le nouveau pot à fleurs di à l'expérience de M. le D'J. i cr de nombreux avantages: l'eau qui passe par | drainage n'est jamais perdue, il en faut donc Le quantité moindre; le pot peut être fait en pr moins poreuse et plus solide; l’eau se hr égale température; l’évaporation tient la terre du dessus plus humide; les insectes, les Vers de terre, n'ont guère accès dans la terre d'au-des sus ; les pots peuvent être employés dans les jardi. 4 nières, sur les balcons, sans la sser s'écoulerl'éay, M. Henri Moerman, ancien inspecteur des plantations de la ville de Gand, est décédéen cette ville, le 16 mars 1897. M. Moerman, ancien élève de l'Ecole d’horticulture de Gand, fut suc cessivement professeur à l'Ecole d’arboriculture de Florence, directeur de l’Institut horticole de É "à L Schio, fondé par le sénateur Comte R l Gand, sa ville natale, pour dévenir inspecteur des plantations de cette ville. E qualité, il sut donner aux parcs et aux squares de considérables embellissements. Son caractère bienveillant et aimable lui concilia de nombreuses affections. Bien qu'il eût délaissé ces fonctions pour se lancer dans l’industrie, il conserva beau- coup d’amis dans le monde horticole et laisse de vifs regrets. Il est mort à l’âge de 34 ans, après une courte maladie. Desiderata et questions de concours. — Les beaux-arts, l’économie soc'ale, l'hygiène, la médecine, la pharmacie, les arts industriels, déco: ratifs, libéraux; les sciences, l'éclairage, le chauf: fage, l'électricité, l’art militaire, les fabrications industrielles, le sport, l’enseignement pratiqueet finalement le commerce, toutes ces branchesde a . humaine sont l’objet de desiderata et de publiée par le Commissariat général, qui Con prend 458 numéros, ne mentionne aucun deside ratum dans ce domaine. Engrais pour plantes en pots. — Les an” [| Î et l’eau d’arrosement ajoute une dose suffisal® | d'éléments nutritifs. Il n'existe pas danse | merce d'engrais composés répondant aux js: déterminés par l'analyse chimique des pr peuvent être employés sans crainte. | le fumier de vache, dilué dans de l'eau de s | avec addition d’un peu de cendres de bois, leur mis dans un réservoir, est ce qu’il y a de M pour être ajouté à l’eau d'arrosage. 5 ve CAUSERIE LA COLONISATION VÉGÉTALE Le goût des colonies s'est répandu plus que jamais depuis une vingtaine d années, et chaque de nation européenne se pique de posséder, eniles et en territoires divers, épars sur la mappe- monde, au moins deux ou trois fois l'équivalent de la part qui lui est dévolue autour de son berceau primitif. C’est une ambition très haute sans doute, si elle doit tendre à faire profiter les et les continents incultes des progrès de la civilisation, et, par un heureux échange, notre RL l _ ! ; à ° 1 1 ie société VIGDLL D 1 neuves. Chaque route qui S'ouvre, chaque explo- ration qui arrache aux déserts o 1 s secrets, © de toutes sortes ignorées jusque là par ceux qui les détenaient. L'agriculture et l’horticulture sont au premier rang des industries appelées à mettre en œuvre ces richesses nouvelles. Ce n’est plus à la toge que les armes doivent ouvrir la voie et laisser la place — à la toge, c’est-à-dire trop souvent à la Paperasserie — c’est à la bêche, à la charrue, au chemin de fer. Cette conception commence à se faire jour, et il y a lieu de s'en féliciter. L'ère des conquêtes une fois clos i e Quels à l’activité des savants, l'ont : nt compris, / Capitaux. L'initiative se fait de plus en plus rare Sur le continent, en proie à la passion des « bons placements t où l’ + 7 s sommes, cepen- ant, pour tirer des conquêtes récentes un profit Fe » de bon nombre de nos légumes d'Europe, a Coéa, de la Vanille, du Girofiier, de diverses plantes à caoutchouc, de Palmiers utiles, de 9mbreux Végétaux décoratifs, etc.; au Congo SAMEDI, 3 AVRIL 1807 a ent à M. Laurent, à l’École d’horticulture de à M. René Kindt, élève diplômé de cole d’horticulture de Gand, on peut être cer- tain dès maintenant que de bons résultats seront obtenus. On voit d’ailleurs que les Opérations peuvent à peu près par voie d'échanges, très la fois aux colonies et à 1 ro- pole; et c'est sous cette forme principalement que l’on peut produire beaucoup de progrès sans frais élevés. Les jardins botaniques, par leurs relations officielles, leur caractère scientifique, leurs res- sources spéciales, sont particulièrement à même d'agir utilement dans grands services. Au Muséum d'histoire naturelle marine; d'autre part, beaucoup de plantes ont été exportées dans les colonies, où elles donnent lieu à des essais de naturalisation et rendent parfois des services immenses, soit au point de vue hygiénique (l'Eu- calyptus, par exemple, préserve de la malaria), soit au point de vue de l’industrie ou de l’alimen- tation (fécules, riz, cacao, ci (o) e menui serie, etc.),soit en vue de l’exploitation deterrains récédemment incultes, soit au point d purement décoratif et d'agrément. Ce n M. Raoul à beaucoup enrichi les possessions françaises, celles de Cochinchine, l’Afrique occidentale et de l'Océanie notamment, ainsi que les serres du Muséum, et il publie actuellement, en collaboration avec M.'Sagot, un Manuel pra- tique des cultures tropicales et des M de l’Indo-Ch _ Il convient de mentionner encore, parmi les ouvrages spéciaux, le livre -intitulé Plantes utiles des colonies françaises, publié il y a quel- , Lane e parmi les colonisateurs qui ont étudié et aug- menté les richesses végétales de ces régions, MM. Poivre, La Billardière, Voinier, Jean Dupuis, de Brazza, Dybowski, de Greslan et Bizot. Le gouvernement français ne s’est jamais désintéressé de ces études d'essais ont été fondés, des missions spéciales ont été envoyées; M. Raoul, dont nous parlions 105 tout à l'heure, vient d'être chargé de diriger encore une fois une de ces missions, qui parcourra l'Indo-Chine et la Malaisie. Mais les gouvernements peuvent bien peu de chose s'ils ne sont secondés privée, c'est-à-dire par les premiers intéressés, d'y envoyer des fonctionnaires; ce sont les colons qui font les colonies. A ce point d ssi, Ne lisions-nous ciales de ce genre. gouverneur de la Nouvelle-Calédonie expo- sait dernièrement, à Paris, dans des conférences très reproduites, son program i tion, programme étudié et très précis; son premier article consistait. à envoyer ailleurs les immi- grants qui n'auraient pas une somme de D E, © quand ils n’ont pas de ressources dans la métro- pole — et c’est ici précisément que les sociétés du genre de celle dont nous venons de parler pourraient jouer un rôle considérable, en fournis- sant le capital-argent qui permettrait d'utiliser le capital-travail disponible, L'opération, assuré- ment, serait bien souvent fructueuse. G. TOURRET-GRIGNAN. LES ARBRES FANTOMES Me trouvant l’an dernier en province, chez un propriétaire amateur qui faisait dessiner et planter un parc paysager, il me demanda si je ne connaissais pas les Ay ntômes. Il ajouta que rien n’était plus joli, qu dire le nom véritable, ni en donner une descrip- tion suffisante, personne, ni pépiniéristes, ni amateurs, n'avait su le tirer d’embarras. Pressé de questions, il me raconta alors que € promenant par une belle soirée d’été sur les a main sur ses yeux, regarda de nouveau : la danse conti- nuait de plus belle. Alors il dit au batelier qui conduisait la barque de regarder de ce même côté, et il lui demanda s’il ne voyait rien 106 LA SEMAINE HORTICOLE d'étrange. Le batelier s'étant retourné, aperçut en effet les fantômes; mais comme il savait ce que c'était, et voyant la frayeur de son passager, il se mit à rire et lui raconta que ce qu'il prenait r des revenants n'était autre chose que des srbres très élégants, à feuillage blanc, et il ajouta qu (me eu plusieurs fois occasion de passer par n jour, il s'était assuré de ce qu'il — @œ N nd main notre voyageur partait pour apparition nocturne avait produite Tout naturellement, aucune des pérsonnes auxquelles il demanda de ces arbres, en leu racontant son histoire, ne put lui en dire le nom; quelques-unes mêmes en rirent et crurent à une mystification. Les choses en étaient là, lorsque ce mêm voyageur, se trouvant à Paris l'été dernier, fut e d'un irce, faire une promenade en voiture au bois de ulogne. Arrivés sur le bord du lac, nos amis descen- dent de M se font ser en bateau dans “ s'être rafraîchis à mener sur le 1 minutes qu'ils voguaient, devisant joyetcement e choses et d’autres, lorsque notre voyageur pâlit tout à coup, se lève, et étendant la main vers un des points s du bois, s'écrie : Voyez... là! à !... Il n’en put dire davantage. n groupe de fantômes, semblables à ceux du bord du lac de Genève, venait de lui 2° Rien a bordant : lac, à une sarabande qui le remplissait de frayeu Enân, il put parler, montrer et expliquer à ses amis l'objet de son effroi ; et le batelier d’éclater de rire, en disant, comme ‘celui du lac de Genève, e les fantômes n'étaient autres que des arbres à feuillage blanc. Cette fois la vérification du fait était facile : la barque fut dirigée sur les reve- n e Pied à 4 cueillir un rameau feuillé de ces arbres fat 1 l'affaire d’un instant. Le lendemain notre voyageur arrivait chez moi tout AR et, d'un air triomphant, il me dit : « Je les a enfin attrapés, touchés, ces fantômes, et je vous ap- de leur vêtement. » Il ouvrit son portefeuille !.… Savez-vous, lecteurs, ce qu'est l'arbre fantôme ? C'est l'Erable Negundo (Negundo fraxinifo- lium), à feuilles panachées! Le lendemain sot e et à dist tre nou ir stance, l'illusion Ver Sérrafteifônt possible ! CL ÉMENCEAU. AVIS IMPORTANT. — La SEMAINE Hor- MICOLE est mise à la poste régulièrement tous les _ samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. LES PRÉCURSEURS DU PRINTEMPS Il y quelques années, les modestes Perce- Neige, et les Scilles de Sibérie printemps. Aujourd’hui et avant-printanière compte une quantité de très jolies espèces et variétés qu’on apprécie davan- tage chaque année quand leur charmante florai- son nous surprend pendant la mauvaise saison. La SEE Neige indigène, si modeste, ne peut rivaliser avec ses sœurs de l'Asie Mineure, variété “a Galanthus Elwesi, qu'on cultive en quelques espèces d'introduction récente. Il faut nommer en remier lieu le sie hus est riae à larges feuilles vert clair, e G e et le G. Aïdin, deux ou trois fois celles de la Perce-Neige de no bois, sans être moins élégantes sous aucun apport. Une fois plantées (au pied d'un vieil ts elles font fureur!) Die se soignent elles- et produisent leurs fleurs si pures toujours ee Sent formant de jolies touffes de plantes, qui dispersées sans ordre précis dans le gazon, peuvent embellir le moindre coin perdu du j jarc in. Il n’y a guère de plus jolie combinaison natu- relle de deux genres de plantes à floraison simul- tanée que les Perce-Neige et les Zr1s ser dont les fleurs a violettes, tantôt bleu ur, pourpres ou rougeâtres, contrastent à Hero avec le blanc de heige des Galanthus. Aussi rus- tiques que celles-ci, les Zris reticulata nous ré- jouissent quelquefois de leurs premières fleurs en plein jardin quand la neige couvre la terre, et que toute la nature paraît morte. La forme typique vraie est d’un coloris violet foncé des plus sédui- sants, mais elle est surtout supérieure aux autres formes par son odeur exquise de violettes qui ae TE l'appartement dès qu’on y a RE une seule fleur coupée dans un verre d’e L ses dont les re ca plus arrondies les couleurs très variées, pas aussi odo- rantes. Citons seulement LT ris °K HE à à fleurs pourpres; I. Bakeriana, à fleurs bleu céleste à extrémités très foncées; I. hist rares grande fleur bleu clair; coerulea, bleu céle Il y encore nombre d’autres formes vers er de mais les te Lin sont encore trop restreintes pour l'usage gén il ne faut pas Éabler les Chionodoxa (gloire des neiges) dont tout le monde connaît les deux espèces bleues (Luciliae et sardensis), ressemblant un peu aux Scilles. La troisième forme, à fleurs bleues, est la variété grandiflora uite de nouveau sous Alleni. Mais ce qui est remarquable surtout, c’est l'obtention ou l'introduction simul- Es de res formes à nie urs d’un blanc absolu- voir les et RE tue Ds a et Éradéliors à . On vient de présenter une ou deux de ces RER aux comités de floriculture ae Sociétés royales d’hor- ticulture de Londres msterdam, où elles ont obtenu d'emblée 1e distinctions dont elles étaient dignes. Il n’y a aucun doute, qu’une fois multipliées suffisamment, ces trois nouvelles acquisitions deviendront aussi populaires que les types à fleurs bleues. pi [el a ERNST H. KRELAGE. La Semaine Horticole publiera samedi prochain: LA MOSAÏCULTURE PLANTES EN SERRES LES NÉPENTHACÉES (Suite, voir p. 75) Culture des Nepenthes. — On s’est fait une chimère de la culture des Nepenthes, lors de l'ap- parition de ces curieux végétaux. De nos jours, les soins qu’ils réquièrent sont beaucoup mieux com: pris et les résultats que l’on obtient sont parfois remarquables. Tous les Nepenthes sont ori naires des îles de la Sonde, de l Archipel Malaigiét et de l’Indo-Chiné, contrées où l’on rencontre les plus hautes températures et l’air le plus malsain, Ils exigent, par conséquent, beaucoup d'humidité atmosphérique et une température ne s’abaissant pas au dessous de 20° C. et pouvant s'élever sans aucun inconvénient jusqu'à 37, 38 ét 40° C.sila de gouttières que l’on tient constamment remplies eau. De cette façon il n’est pas nécessaire d'élever + SR de l’eau renfermée dans les tuyau n degré trop haut et l'excès de PéHehiade, l'aridité de l'air, est béta csap moins à craindre. En hiver la serre sera tenue-un peu plus sèche de même que le sol dans lequel les plantes ans Ans et des sentiers a pour but de fournir à celles-ci un léger repos. Toute plante, quelle durant l’hiver, lorsque les jours sont c que le soleil se fait rare ; il serait difficile, d'ailleurs d'obtenir de belles urnes durant cette saison. Il double avantage à maintenir un arrêt dans la ép de ces plantes è r du printemps, bon nombre de pousses s shéie j ent donnant naissance à de belles feuilles qui elles-mêmes produisent à leur extrémité de magnifiques ascidies. C’est lors de ce retour visible de la végétation, que l'on pro e e taille courte lors Ses trop encombrantes. e rempotage se fait soit en pots soit en paniers prend de la terre très fibreuse, celle que ment on emploie dans la culture des Orchi de on la bat fortement à l'aide d’un bâton, afin | Le à la campa n air nt; ici à Londres, il est m ns briser les mottes, on passe au crible fin defaçon à £ , . et déchets de racines. On mélange ensuite du sphagnum, nettoyé proprement, dans la propor- tion d’un tiers, on arrose le tout afin de rendre ce compost légèrement humide, puis on le découpe en portions de 10 à acines de années et un rempotage Qu'y at-il comme principes nutritifs dans ce compost? Presque rien ou bi cette question : Pourquoi le sang, des mêmes globules dans toutes les par- ,- Petite remarque personnelle d'une excursi i : à ursion. Nous la transcrivons telle qu’elle S est présentée à notre esprit. "OS avons visité un établissement de tout Prémier ordre, situé hors ville, à En Milleu des champs, là où lo Nepenthes dont la végétation n’est pas, bien e A Sen faut, aussi belle que celle que l e ch itch. Le motif de mauvaise cul- : © L'air ambiant tout simplement; là- ur règne constam- alsain (d'aucun pré- SAMEDI, 3 AVRIL 1807 tendent le contraire), surchargé de miasmes et de molécules putrides de toutes espèces où do- Fig. 38. — Nepenthes s'assurer que leur croissance est remarquable: il n'existe nulle part des plantes aussi belles d’où l’exubérance de vie et santé se détache si e ne sommes d’ailleurs pas le seul à émettre cette affirmation. Durant toute la période d’active végétation, celle de la grande croissance des plantes, c’est- à-dire de juin à septembre, on leur fournit avec beaucoup d'avantage de l’engrais liquide. La 107 Er , distribution de ce stimulant n’est pas chose com- mune ; il est répandu tous les soirs vers cinq heures et demie dans les sentiers, sur les murs, sur lés tablettes et sur les tuyaux chauds du thermo- plus, deux ou trois fois par semaine, on arrose les plantes Northiana (voir p. 75). avec le même engrais lorsqu'elles réclament une mouillure ; on évite autant que possible de tacher les feuilles et les urnes. Les Nepenthes aiment la lumière et l’on ne saurait les placer Ils ne requièrent un 0 ardents rayons du soleil durant la période esti- €. (À suivre.) L. GENTIL. LA SEMAINE HORTICOLE LES ORCHIDÉES CHEZ ELLES Nous nous conformons au désir qui nous a été L'article suivant, relatif aux Orchidées de la le Gardeners’ é hronicle. s"# Deux cents espèces environ sont in es trou floraison, elles ont besoin d’avoir u modéré, une humidité abondante, et ‘d'être proté- Elles varient forêts pour épanouir ses fleurs en plein soleil. La plupart an L éniphtsiei Ces épiphytes u bord des cours d’eau et des lorsqu'on n'est pas fraye me. chemin à son bateau à travers buissons, et souvent il trouve alors quelque arbre rares "H'Orchidiéée. Le mA er és croît souvent dans nditions, et ou plement à la lumière diffuse ses gran Es fs Matter A quinze milles environ au-dessus de la baie de Hobaboe se trouve une ran gée d'arbres, bordée pleine floraison, dont les arbres minces, étaient ornés d’une façon charman ans la même crique, alors que la savane est Brassavola angustata et d'Epidendrum noctur- num, dont les gentilles fleurs produisent par leur effet auquel elles ne pourraient pas prétendre individuellement. Plus bas pousse l'Oncidium altissimum, l'une de nos plus grandes épiphytes, qui parfume l'air de ses centaines de fleurs, produites sur de longues hampes qui mesurent souvent plus de 3"50 de longueur. Une ère ande plante de cette espèce offre un œil magnifique, formant une de 1®20 Ou 150 de diamètre, avec des feuilles de près d’un mètre, et des tiges florales au nombre de six ou davantage; il y a pe d'Orchidées qui puissent rivaliser alors avec elle. [=] Les savanes sont bordées d’une ceinture de Mauritia ce uosa ; au-dessous du parasol de armi les restés des vieilles feuilles, on es comme des rasoirs, au r e de se couper les doigts et les ja On approche en du Palmier, et l’on constate que le feuillage aperçu e loin est celui du Catasetum longifolium ; il ne reste plus qu'à s'en empar L'un hommes du bateau no au tronc, et s'efforce d’arracher une plan au risque de briser quelques bulbes; be il redescend précipi- tamment, couvert de fourmis, ou effrayé par un ou une araignée Il faut alors abattre l'arbre, et pour Fr travailler dans l’eau jusqu'aux genoux. Enfin l’on entend un craque ement; vous vous retirez, en pataugeant, vous voyez l’eau couverte de fourmis, de grands gaillards bruns, dont la morsure se fait rudement sentir, puis parfois une douzaine d'araignées velues. Après vous être donné beaucoup U peine et avoir reçu quelques morsures, vous vous emparez de l’Orchidée, et vous trouvez une toits de très belles fleurs, d’un coloris orangé vif qui est presque unique l branches d'arbres qui surplombent la crique de Hyama, le Séanhopea eburnea er pendre ses magnifiques fleurs cireuses, à côté mA Nr et de milliers de petites “HR En avant des collines sablonneuses, sur les petits Hiséons, on voit des quantités d' Epiden- drum aria et d’autres Orchidées peu éclatantes, mais à deux ou trois milles en re là où les visiteurs pénètrent ee © eut faire une très bonne récolte ne des Mieures Orchidées à recueillir là est le Snhicarta Steelei, à longues feuilles Lier cylindriques, et belles fleurs richement mées. Près du sol, et parfois te le a: le Sobralia sessilis ouvre le matin ses fleurs rosées, qui x Les tiges sont analogues à celles ER petits me ussi arrive-t- il souvent qu'on ne fait pas En à S'il a de la chance, le PRE peut BTS trouver le Paphinia cristata, à fleurs pendan barrées de rouge vif, et le Ro Na dus ce Lie bijou, à à fleurs . blanches et jaunes, parfumées des violettes. J'ai bre. ri Orchidée ndidène qui est peut-être vers racines aériennes et d'une tige florale haute entimètres et de Diverses pie réussissent an dans le sable ou sur les à ses So à ou d’épiphytes, d’ailleurs tement des deux façons, mais le Clopadiuns nine la plus Fe de nos Orchidées des sables, paraît ne jamais pousser sur les arbres. Il a les bulbes très longs, garnis de feuilles analogues à celles de F ers, et un grand panicule de fleurs jaune Sr sur une tige haute de 1"80. Dans les endroits où l’on à brülé du charbon, les bords des creux, qui offrent l'aspect de tombeaux fraîchement creusés, sont couverts de fleurs de Catasetum discolor, analogues à des bonnets de Quaker. racines, dépourvu de feuilles, breuses presque incolores. a savanes, quand les graminées coupantes ne sont pas trop touffues, on Le. ren- contrer l’'Habenaria macrocera (un ana- logue à l'Orchis mouche), dont les A blan- châtres ont des ue longs de 15 centimètres. à fleurs peu nom- une prairie anglaise: le cularia, de Sauvagesia, de Drosera, de Bur- mannia et d'autres jolies petites plantes à flcraison basse. Certaines Orchidées épiphytes se rencontrent en abondance sur les Crescentia qui environnent les huttes situées au bord des cours d’eau € canaux, près de la ville. Le Rodriguezia secunda, à fleurs cramoisies ; le Notylia albida, à grappes s blanc verdâtre ; l'Ornithoce- Éhans gladiains, RÉ qu plante en éventail, haute de à petites fleurs blanches ressemblant à des san. se rencontrent pre partout. Le Moca-Moca (Montrichardia arbo- rescens) a aussi son Orchidée épiphyte particulière, le gracieux Zonopsis utricularioides. LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM IV. Odontoglossum crispum apiatum Cette superbe variété fit sensation lors de O a quelques des ons AE GE jusqu’ à l'apparition vait être bientôt sul Heures, les ©. e. Fan dt EE comme le déclarent beaucoup de ce n chant du cyg® aura été merveilleux, et bien ‘fait pour exacerbér es. La variété apiatum (ou mouchetée) est rema nettement tue crispum apiatum, par exemple, à Baroness Schrôder, qui est lui aussi extrêm coloré, on appréciera la valeur de cette différence: et nuit à l'impression. La variété apiatum fit sa première Ho sen en France, chez M. Duval, où les ce RS d'Outre-Manche ne tardèrent pas à 1 Elle appartient actuellement à la A tion du baron Schrôder. ArNoLp WHITE: pheieri pesage rem ere SOPHROCATTLEYA ET SOPHROLAELIA Il est curieux et amusant de trouver dans un des qualités les plus brillantes de chacune, ou une reproduction, à beaucoup d'exemplaires, d’une ? rareté exceptionnelle. les essais n’ayant ici l’é L4 mètres de diamètre; les pétales et les sépales > , plus ou moins Nuancé de reflets écarlates. Le labelle trilobé a les LAS SNS EE à 4 > Fe PPRAr EU COR Pas ee i & à p Ld 2 LA Rd Re lilacé pâle, avec le sommet réfléchi, arrondi, rdé de Touge pourpré; le lobe antérieur ovale allongées en Stries, d’un rouge pourpré foncé. > Phrocatileya X Calypso. — Issu du S. gran- ‘flora et du C. Loddigesi Harrisoniae, et pro- duit Somme le précédent par MM. Veitch, cet aybride a les fleurs relativement très grandes, et e Sant même 10 centimètres de diamètre. Ces Fri ont à peu près la forme générale du C. L. “YiSoniae, dont elles ont aussi la consistance 4e - ais elles sont un peu plus étalées, = labelle Principalement est plus ouvert. Leur Mie on 16 ré uniforme, avec une ce orangée au centre du labelle. Ê arition en 1894; il est issu du S. grandi- pe et du Laelia Pumila var. Dayana. I rap- $ beaucoup par sa forme le S. X B SAMEDI, 3 AVRIL 1807 maniana, mais il a les sépales et les pétales rouge pâle, le labelle blanc avec la partie antérieure seulement lavée de rose. Sophrolaelia x Marriotti. —Obtenu en 1896, par Sir W. Marriott, de la fécondation du # Srandiflora par le L. flava. Son port rappelle v : bre coloris orangé, ayant la forme générale de celle du Sophronitis, mais avec le labelle plus allongé, rappelant celui du L. flava. Ophrolaelia X Veïtchi. — Issu du L. elegans et du S. grandiflora. 109 dâtre, avec de nombreuses macules brun noirâtre, | | gement arrondis, comme dans l'O ciYrosum, puis se prolonge en pointe aiguë. Il a le mé meme coloris que les autres segments. Le disque est Jaune foncé. Ce bel hybride a le mérite d’unir à la grâce des formes, par laquelle il se rapproche de l'O. cirro- sum, la vivacité de coloris qui fait admirer l'O. Halli \ l DO /TIN rs VNË Fig. 39. — Odontoglossum crispum var. apiatum (voir P. 105). NOUVEAUTÉS Odontoglossum X cirro-Halli. — s hybrides d'Odontoglossum attirent toujours l’at- tention plus que n'importe quels autres hybrides d'Orchidées, à cause de leur extrême rareté et de la difficulté qu'il y a à les obtenir. Celui-ci a pris naissance à Bruxelles, dans les serres de L'Hor- TICULTURE INTERNATIONALE, d’un croisement effectué entre ©. cirrosum et O. Halli. Il est d’ailleurs si nettement intermédiaire entre les eux parents qu’on les désignerait aisément du premier coup d'œil. Les sépales et les pétales ont une forme oblongue lancéolée ; ils sont très ondu- lés sur les bords et allongés en pointe incurvée:; leur coloris est un jaune pâle, légèrement ver- Trois variétés supérieures de Cattleya fin d longitudinales orangées, et le lobe antérieur rouge pourpré foncé, finement bordé de rose. La partie de la macule pourpre qui se trouve immédiate- ment en avant du disque forme une sorte de barre transversale d’une intensité de coloris extra- ordinaire. PS Var. lhilacina. Forme curieuse, et tout"à fait 110 LA SEMAINE HORTICOLE distincte par son coloris. Les pétales et les sépales sont rose mauve; le tube du labelle a la même ‘ nte, et est bordé de rose lilacé plus vif; le lobe antérieur largement arrondi, profondément lacinié au sommet, porte sur le di macule ronde, d’un beau jaune d’or strié d'orangé, en avant de laquelle se trouve une macule rouge lilacé vif qui va se dégradant jusqu'au lilas clair sur les bords. Cette séparation nette et cette forme fleur un cachet exceptionnel. Elle est d’ailleurs très grande et d’une allure superbe. ar. rotundata. Ce qui distingue cette variété de toutes les autres, c’est la forme majestueuse et énorme du labelle, dont le lobe antérieur s'élargit brusquement à l'entrée du tube, de sorte que l’ellipse, pes circulaire, qu ’il forme a le grand tal au lieu de l’avoir vertical comme Le coloris est assez rare également. Le disque ordé de deux macules blanches e charg s rouge pourpré; tout autour du lobe antérieur règne une bordure rose vif. Les pétales sont plus étalés horizontalement, ans la plupart des formes du riété rotundata floraison, quelle est laquelle il convient de la rattacher. e x Mantini. — Hybride du L. Shin- ndes que celles du L. Shinneri, ont les sépales plus étroits que dans cette espèce, et d’un rose clair mélangé is brunâtre; les pétales sont entièrement recouverts à l” intérieur de points rouges disposés en lignes; le labelle, un peu plus étroit et surtout plus allongé que celui du L. _Skinnert, est d’un et porte à son milieu un semis de points rose vif très fins. n somme, ce semis est sensiblement intermé- diaire entre les espèces rs il présente une ressemblance taphaits a vec le L. Luciani, être un hybride naturel de la même origine ou d’origine très voisine. Les deux fleurs ont une forme identique, à part le lobe antérieur du labelle plus allongé ne le L. X Mantini; et quant au coloris, cad sers sr u’une -importance secondair e L...Lucian..a- les pétales blancs et les ee un peu sk rouges. t de mar ance, où l’on a salué avec plaisir cette eue rentrée de M. Georges Manti M: G. LA: LINDENIA Les 7me et 8me livraisons du 12"° volume de la Lindenia, qui ont paru cette semaine, forment réellement un merveilleux album. Elles servent de début à deux excellents artistes, M!e Georgette Moser, :n un des premiers peintres de fleurs de sa planche de Caftleya labiata var. la réputation des peintres Jean De Bosschere et Henri Leroux, qui y donnent chacun une très belle planche. Le succès de la Lindenia va grandissant chaque mois. Les ne D eu et le monde savant apprécient de plus en ‘heu- reuse idée d’avoir confié à divers peintres choisis l'exécution de ses planches aujourd’hui si ar- tistiquement traitées. La Lindenia publiera LS rére gn une livraison entière, consacrée aux dernières nou- veautés sensationnelles TR Obndor pri- mées à Londres et à Bruxelles. isons aussi que la Lindenia est la galerie la plus cape qui ait paru jusqu'ici sur les Orchidée G. KR. PETITES NOTES L pe AS ee baro : H. von Schrôder à Hambourg. — Nou sp qu'une partie de la PE tétons de ce nent orchidophile sera envoyée l'Exposition prinaniète des grandes floralies internatio s de Hambourg. M. le baron Schôder a fait Msn un emplacement de 50 mètres carrés . Cet envoi fera sensation et sera assurément un des clous du salon Le Masdevallia x Sage + or belge, s. a été figuré dans la Lindema, a été exposé r Sir Trevor Lawrence et a . un pres de HE, Il est LE à par le Gardeners Chronicle, comme bien md au M. x Kimballiana, de la même origine Le Dendrobium primulinum giganteum a reçu un certificat de culture. Cette plante, d’un coloris si délicat et si charmant, est de dimen- sions tellement supérieures au type vulgaire que l’on pourrait presque se demander si c’est bien la même espèce. La différence est énorme. CORRESPONDANCE J. B:— r PE men . Lee forme qu'on désigne souv m de C. X expansum; 2° Chysis raclsens: 3° Coslia Baueri; 4° Dia pig ee utum Epiden- SR bicornutu um, comme on dit Etatemment: ° Phalaenopsis Stuar Has, assez ordinaire. d y a des formes d’un coloris plus vif, mais celle-ci n'est pas plus petite que la m moyenne, comme vous le pensez. Cette espèce n'’atteint jamais des dimensions aussi grandes que le P. grandifiora. KR. — Attendez avec patience, il est très Spies que votre plante repa:tira et développera un autre bourgeon en remplacement de la pousse qui a es brisée ; seulement il faudra un peu de tem Quant à à mettre de l’engrais pour pousser à ce résultat, nous ne vous le conseillerions pas. Il a certaines Orchidées auxquelles ce reterent conviendrait, pour les Cattleya nous n’en s pas partisans. Es végétation est en pleine RRVIÉÉ en ce moment; le courant de la sève une fois détourné, il ce extrêmement probable qu’un ou deux des bourgeons qui sommeillaient se déve- lopperont en pousses; peut-être pourrez-vous en supprimer un s’il y en a deux, et que la plante ne vous paraisse pas assez forte ; dans ces conditions, l'accident sera réparé d'ici à deux mois, et le bulbe formé cette année ne sera guère moins vigoureux que l'habitude LES FRUITS COMESTIBLES DE L'AFRIQUE e moment où l'exploration géographique de l’Afrique s'achève rapidement, où les l’Afrique a laissé la connaissance de sa végétation et de sa faune en retard sur ce que la science sait déjà de l'Amérique et de l’Asie. Les matériaux nouveaux apportés par les explorateurs affluent, t leur étude n’est pas abordée avec une méthode vec un ensemble et une unité de vues e note n'est destinée qu'à présenter l'énu- ruits comestibles de l'Afrique, elles appartiennent et la haute utilité d’un travail LE persévérant pour a tiles à l’é ne cé s une incertitude quant à l'appréciation de leur véritable valeur actuelle et de l’amélioration que leur qua: lité pourra recevoir d’une culture régulière suivie pendant une période d'années suffisante Non seulement les populations sauvages accep- e comestibles des fruits que leur eté ou d'amertu ume, es préférences et des FRUPR individuelles, tout à fait personnelles à à ceux qui les ressentent. Quant à l’ estimation & Priori de ce que e la cul- les pays chauds, sont à RER d’autres a des défectuosités plus moins graves, plus ou moins faciles à faire disparaitre par une culture horticole per sévérante. LE ulture, qui ne donne ordinairement des résultats très notables qu'à partir de la tro oisième à li de la plante fructifère, la précocité ou la longue after te de sa première fructification, son aptitude à pro ux et puissants, mais ”, maniement délicat ; He men la fécondan hybride ou métisse, certaines opérations de #16" et de bouturage, on intelligente influences climatériques. Les mœurs, le caractère national, l'état social, n'ont pas permis en Afrique le perfectionnement par la culture des fruits sauvages, qui s’est pro- duit en Asie dès la plus haute antiquité; c’est la culture autour de la cabane, dans un sol porté à une haute fertilité par le voisinage de l’homme, i ommencé dès la pl Ce] ES pas l'établissement petit jardin autour de la cabane. L’habitude de changer in- ment l'emplacement des cultures, l’aver- sion pour l'emploi des engrais et pour le soin d’un tail tenu en étroite domestication, ont été d'autres causes. Les fruits comestibles sauvages d'Afrique sont loin d'être connus tous. Les indigènes eux-mêmes , n certain nombre. Il est évident Des propriétés nocives et même toxiques peuvent en effet se rencontrer parfois dans des fruits d'une belle apparence, d’une odeur et d’un goût e exemples de variétés sauvages malfaisantes dans des espèces acceptées comme alimentaires et cul- tivées sur une e échelle. peuvent faire à cet égard de curieuses recherches, donner des explications remarquables, comparer avec succès l’inégale sensibilité des divers ani- maux à ces principes nuisibles. Arrivons à une énumération des espèces, qui présente encore bien des lacunes et des défauts te) de précision. NOn4 Senegalensis. Bon fruit, d’après le Comte de Ficalho. te; fruit de couleur Rune. Beaucoup d'Anona sauvages donnent dans des plantes qui paraissent devoir être améliorées #sez facilement par la culture, en raison de leur . . » Sature peu élancée, de leur fructification précoce e ‘$ marquée de la fertilité du sol sur le nombre ét la gr oSseur de leurs fruits. Abelia cafra. Cap, N petite pomme. Grand arbuste ‘Pineux. Famille des Bixinées. nCOba spinosa, famille des Bixinées. Fruit à * famille des Capparidées. Fruit mangé par les nègres. idansonia Baobab, famille des Malvacées, : u des + arbre à tronc m JEUX, très répandu en Afrique. Gros fruit ovale Il : J Püulpe aci ule, mangée par les nègres et conservée X sèche pour usage alimentaire et médica- Menteux. Ê 8 SAMEDI, 3 AVRIL 1897 111 Grewia megalocarpa Pal. Beauv., famille des a i Fruit Sterculia cordifolia GuilleminPerrottet, famille om vulgaire : Tabaké. Arbre, arille sucrée d'une saveur agréable. terculia acuminata et plusieurs autres Ster- culia, noms vulgaires : Noix de Cola, Gourou. Amande employée en masticatoire, en infusion, en pâte pilée analogue à un chocolat, Saveur amère, puis sucrée. ique. Ximenia americana var. africana, famille Olacinées. So peu de chair comestible, quoique souvent ayant astringence ou d'’amertume. Balanites aegyptiaca. Noms vulgaires : Heglig, ayalid, datte du désert, famille des Ru- tacées, d’après M. Baillon; classé précédemment dansles Olacinées. Fruit ovoïde pyramidé, jaune, avec un noyau pentagonal monosperme par avor- tement. Arbuste épineux, feuilles bifoliolées ; petites fleurs blanches. Le fruit, de la grosseur ms vulgaires : Oba, ngo. Classé à côté des Balanites dans Lanessan : Plantes utiles des colonies fran- çaises. Les nègres mangent du fruit, quoique le goût soit térébenthiné. Les noyaux pilés donnent le pain de Dika, dont les nègres rapent un peu dans leurs aliments. Ochrocarpus africanus Oliver. Mammea afri- cana, famille des Clusiacées. Sierra Leone. Fruit charnu, comestible, sucré et aromatique. Arbre. (A suivre.) P. SaGor. LE JARDIN FLEURISTE LES DAHLIAS A FLEURS DE CACTUS Autant les lourdes et massives fleurs de Dablias nous déplaisent, bien leur coloris 1 ès nt s tout particulièrement celles : agée, p est que les têtes sphériques de l’ancien Dahlia aient du mouvement, par leur aspect plus gai, plus réjouissant, par une qualité, enfin, que toute fl Ï eur devrait posséder, la grâce et le charme La première fleur que nous ayons possédée en Europe et qui nous arrivait du Mexique, patrie de la plupart des Dahlias, était d’un rouge écar- late vif des plus brillants; elle fit sensation. Rapi- dement mise à e, elle fut suivie d’autres variétés aux nuances délicieusement variées, blanc crème bordé et rayé de lilas foncé, cramoisi foncé ombré marron, jaune nankin nuancé mar- ron, rose violacé, chamois nuancé rose et rayé onceau, jaune pur brillant, etc. Un horticulteur allemand, M. Max Deegen, de ôstritz, vient de mettre au commerce une va- riété, Charlotte Deegen, tout à fait remarquable. La couleur générale des pétales est d’un jaune citron très clair avec de longues pointes d’un blanc de neïge, les deux tons nettement distincts et produisant, dans l'ensemble de la fleur, un F4 toute nouvelle chez les Dahlias à fleurs de Cac- que le Dahlia Charlotte Deegen u peut être considéré comme un type nouveau. Si t avantage dans les bouquets, les gerbes, les couronnes, les arrangements de fleurs de toute nature. Le Dahlia à fleurs de Cactus produit, employé seul et en une variété, un effet qui dépasse de beaucoup celui qu’on obtiendrait avec quantité auté et le ons et de rendre ainsi la séparation plus facile et le succès de la plantation plus certain. On peut faire cette division des touffes, lisons- nous dans l'excellent traité de MM. Vilmorin- Andrieux et Cie, Les Fleurs de pleine terre, en autant de parties, pour ainsi dire, qu'il y a de racines munies d'un bourgeon. Chacun de ses fragments sera mis en place et arrosé, et lorsqu'il ura commencé à pousser, il sera bon de ne conserver qu'une seule tige, afin d’avoir une flo- raison plus abondante et des fleurs plus belles et mieux faites. On devra en outre, peu de temps après la plantation, poser les tuteurs qui devron servir plus tard à assujettir les plantes, à les pré- server des coups de vent, etc.; on fo Ï ff pratique très vicieuse; on n'obtient par ce moyen u s 2 millimètres au-dessous de leur naissance, dès qu'ils ont de 3 à 5 centimètres de long; et on les bouture séparément dans de petits godets qu’on tient sur couche et sous cloche ombrée, en les privant d'air. Quelques jours, parfoistroi i ou un mois, suffisent à leur reprise, et dès qu’on les voit s’allonger et pousser, on enlève les cloches, puis on les pince au besoin, en utilisant l'extrémité des rameaux pour faire de nouvelles reconnu qu produites par des Dahlias bouturés sont ordinai- rement plus abondantes, mieux faites et plus belles sous tous les rapports, que celles produites CH. DE B. par les tubercules divisés. LA SEMAINE HORTICOLE EXPOSITIONS L'EXPOSITION GÉNÉRALE D'HORTI- CULTURE DE HAMBOURG Mai-Octobre 1897 Nous sommes heureux de pouvoir offrir à nos lecteurs d'ensemble de l'Exposition génerale d'Horticulture de Hambourg dont nous es avons entretenus à plusieurs reprises et qui aura un énorme retentissement dans le monde horticole 7” _ les pays. Quelques détails sur ce b de mise ici. Il importe es serpente d’une a à l’autre de ce beau 1)Oaffevie 9. Degetationslandfghiaften. PE mesure 6500 pis ge: ; On la traverse ux ponts et paru nel. grand parterre de pin ou jardin La a 150 m. de long sur 70 m. de large, soit 10,500 carrés! D'un côté de ce gigantesque nee + sur toute sa longueur environ, est aménagé promenoir couvert ; aux deux bouts, se eue un kiosque pour les concerts. Tout e charme des Po musicales, on aura, l’autre, une superbe vue sur l'immense profon- deur du parc. Il y a trois roseraies mesurant ensemble trois quarts n hectare. A la saison des roses, quelle profusion de reines des fleurs sr quelle énorme cassolette aux délicieux parfums Le jardin ce occupe un si hectare ; les nombreux parterres de fleurs, qu'en Allemagne on soigne avec une prédilection et un goù üt mar- qués, sont semés un peu partout dans les vastes pelouses et se détacheront, frais et coquets, sur u pendant l'été et à PRESS ticulture on entrecoupées de celies 4 l'industrie horticole ont 300 mètres de longue la feuillaison des taillis et des arbres de haute futaie _ grande salle d'Exposition pour les plantes urs a une superficie de 8000 m. carrés ; e e Li dans cette ville. que seront organisés les e fleurs, au printemps, es galeries de l” Ste PETER d'hor- de Les ESS cafés, pavillons de dégusta- tions, etc., sont en nombre suffisant Une mention spéciale est due au bâtiment qui abritera les scènes de la nature végétale (11). Ces scènes consistent quelques sites intéressants de divers pays; en des représentations de trois do n Ausstelungs- HAE. : ee, à: À Jadustne J An Ne, De + «eDt den D witeu de ces scènes sont achevées en tant que tableaux peints à l'huile : la bruyère de Lüneburg, les Ford s de la Norvège et un plateau du Mexique e n maintenues en parfait état de végétation pendant toute la durée de l'Exposition. Comme :il résulte de l'examen du plan et des RE ‘détails ci- dessus, les organisateurs de besoins, tant au point de vue de la science, de la culture et de l’industrie qu’à celui des distractions. PLAN DE L'EXPOSITION . Grand PRE + Bellevu CRE de 1° ordre. 4. Café Felber. 5. Grande Brasse 6. Den de ane 7. Buv 8. ce anse 1 E Pavillon von Ernst und Spreckelsen. . Dégustation de vins allemands. PRE de paysages. 12. Laiter 13. Pavillon rustique. As Restaurant. Fete 1è. Chut LT, Contre 18. Musique. Cu. DE B. FRANCE Les informations, annonces d'expositions, communiqués divers, etc., concernant la France, doivent être ot à M.TourREï- GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). Fig. 40. — Plan de l'Exposition de Hambourg (voir p. 112). DE see RARE DE LOIRS Par Le GALETTES S ÉSPHYXIANTES Mort foudroyante en 48 nues de tous les LOIRS de la régi Envoi contre 1 fr. 25 en ni ou timbres. PRÉSURE VÉGÉTALE : la ÿn Rirk! Don x fromages un parfum délicieux; cette présure ol recherchée des _— res en ce qu’elle colore les rames: tr. 5; jaune saumoné. — Prix du flacon F ste En 50 fromages 1 / trois Ps 3 francs. Franco pour s flaco DURET FILS, NATURALISTE, { Ardennes). ee P. DURIE, rue du _du Noyer, Bruxelles. Val 4, CL. FABRIQUE DE POTERIES SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES Terrines, Soucoupes, etc PRIX SUR DEMANDE- Per 7 mn SAMEDI, 3 AVRIL 1807 PLANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANCAISES E. SCHMITT. Horticulteur. 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Rivols “ Wie, A PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 11 : Pages Chronique ; 7e es La mosaïculture. — Les Alstroemères . s 4 Le Plantes en serres : Clerodendron Unie + “110 Journal des 175 : Les Milto — Une isite aux serre 2e are à Ga nd . 118 Hi Notre enquête ps ht h 5 119 ter 00m les de l’Afri . 120 Fruits d'agré : L'Ancolie bride de cocrulea … I2I = : La culture hâtée sur 7. du C = 2: vo : perpétue el . 121 °rrespondan D OLIS soirs in À 108 Fig. 4r 41. Godetia Duchess Alta. TiE ee 18 ; 42. Fes 1dron x Balfodrianum - os 0 * 43. U imen de Miltonia vexillaria IT7 ; “se “rome on d’ tue hidée IR 1 » 45. AGE hybride 2 coerales NN de ir * 46. Culture du Pissenl Ts es Le numéro : 30 centimes. N° 11. — 10 AVRIL 1897. EUCIEN EINDEN LE JOURNAL DES ORCHIDÉES IX DE L’'ABONNEMENT © ADMINISTRATION ET RÉDACTION : ELGIQUE TRANGER 117, Rux.Baiimnn — HRUXELLES. |Îhnms """# Re: Le Hans rois mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. Gann, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Yournal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les samedis, A SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. EMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. = Toutes les demandes See annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE TICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. L Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE RORTICOLE > = La meilleure et la plus large publicité æ- Y} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de ès ow de loin à Vhorticulture —————————— Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 francs Id. 5 Une demi-page RS Un tiers de page Id 40 >» Un quart de page Id 35 >» Un cinquième de page Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. TN Un neuvième de page Id. 20 >» Un douzième de page Id. 15°; Un dix-huitième de page Id. Leu. n Un vingt-septième de page Id. 10 » Un quarantième de page Id. 73 Prix spéciaux pour plusieurs insertions consé- cutives LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION À MOINS D'AUTRES CONVENTIONS = On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semame Hortcole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, posés fibreuse . Égl antiers, perches d'emballage et tuteurs, PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle terre fibreuse et le plus beau sphagnum se trouvent chez BRAHY-SURRAY à Wellin (Luxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. TÉLÉPHONE AVEC Paris Maison €. Mathir 25, rue Damesme, PARIS et 245, rue de Crequi, LYON. me LA SEMAINE HORTICOLE Paris SERRES ET CHAUFFAGE Pole NATH ne dégage absolument pas d'oxyde de carbone, —_———_—_—— Construction spéciale SERRES Jardins ins d'Hiver CHAUFFAGE À EAU LE NOUVEAU Poêle MATHIAN Breveté S. G. D. 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Lne Ra IPÉENNE, nouvelle serre à double vitrage toute en fer à l’extérieur et à paroi en bois isolé à l’intérieur, supprimant SP SÉllsésons (breveté s. g. d. g.} APIDES, bâches et coffres se démontant sans boulons ni clavettes ol me dE). USINES, BUREAUX ET EXPOSITION DE SERRES GARNIES D’ORCHIDÉES 19 et 93, rue Pinel (ancienne rue d Aubervilliers), — SAINT-DENTS (Seine) = Cest à la Maison E. COCHU qu'a été confiée la construction des agrandissements de l'établissement d’horticulture de MM. DALLEMAGNE et Cie, à Rambouillet. LII LA SEMAINE HORTICOLE L'HORTICULTURE INTERNATIONALE SOCIÉTÉ ANONYME) Administrateur-Directeur : LUCIEN LINDEN Parce Léopold, à BRUXELLES Adresse En ere di à ‘: LINDENTA, Bruxelles IMPORTATIONS Nous appelons toute l'attention de nos honorables clients sur les nombreuses et magnifiques importation ns d’Orchidées que nous recevons pendant toute l’année et comprenant les meilleures Orchidées pour la grande culture de la fleur coupée ainsi que les Orchidées rares et nouvelles en exemplaires de toutes forces. ODONTOGLOSSUM CRISPUM (Alexandrae) (vrai type de Linden Nous recommandons tout BA red mt aux amateurs et aux euiltivateurs en gros, nos . 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Cdprtogionmm maculatum. tle nobil chin | pulchellum. > Bowringeana. » rymerianum | » arrvanum. > gigas. Le thyrsiflorum » Reiche Emi » Mossiae chirguensis. » Wardianum. | > Uro » labiata. > Bensoniae. | Pa pa oughianu etc. » i e. > infudibulum | Oncidium crispum. » Schilleriana. primulinum, etc. | incurvum alkeriana. Epide ndrum vitellinum majus. | » orbesi. Cypripedium bellatulum. Laelia a | » Marshallianum. Charlesworthi. > necpé, | » orn ins ynchum. » concolor. » anceps alba. » Sarcode ; i montanum. | » autumnalis. » splen did, gs >» hirsutissimum. | » grandis tenebrosa, etc. Saccolabium gigan itet > Parishi. | > crispa. Sobralia macr > Spicerianum | » superbiens. | Sophronitis gr for: B- villosum. | Lycaste Skinneri. anda coerulea. Cymbidium ré 24 um. Odontoglossum bictoniense. | » red en variétés. | " i >» tricolor. Dendrobium ÉTE > cordatum. | » eee etc. nsiflorum. > Devonianum. | » Insleyi. | Toutes les Orchidées que nous mettons en vente le sont de PREMIÈRE MAIN. 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CC oO Ée-apienims Samedi, 10 Avril 1897 CHRONIQUE Les Rhododendrons précoces. -— Plusieurs espèces et variétés de ces beaux arbustes four- ñissent, au premier printemps, leur floraison dont coloris excitent toujours l'attention. Le plus hâtif est le Rhododendron praecox, qui se couvre d'une abondance de fleurs rose pourpré. Le ie sortes, nous ne disons pas espèces, ont l’avan- 1 con- ent d'ajouter encore le R. fulgens, au coloris € brillant, et enfin le R. Thomson, d'un coloris un peu plus pâle, non moins beau que le R. fulgens Oranges en Floride. — Nos lecteurs ont Peut-être souvenance du désastre survenu, il ya ment de température causé par une vague de marée chargée de glace. À la fin de janvier der- e mentionner due ces précautions avaient été prises à la suite de l'avis de l'approche d’une vague froide trans- rÉ Partout par le Bureau météorologique de tat. Les produits hâtifs des maraîchers eurent beaucoup à souffrir. Physianthus albens. — Notre dernier, p. 22, a chronique arlé de l’action des insectes qui “ - Se à faire cesser leur connexion avec les pa bé les insectes abeilles, mouches et même Pllons, se sentant pris, pénètrent plus pro- SAMEDI, 10 AVRIL 1897 ee eue de MONS lorsque le soleil, en donnant sur les fleurs, cause une certaine dilatation dans le creux basal. Le Gui ou Mistletoe à été rare à Noël, l'an dernier, aussi bien en Amérique qu’en Europe. Les extrémités des branches de Pinus longifolia y suppléaient en grandes masses pour les décorations durant les fêtes. Parmi les fleurs, il y avait en quantités considérables des Free- Sla, narcisses, muguets, Lolium Harrisi et Lilium longiflorum. Les roses Ulrich Brunner, Magna Charta, Président Carnot alternaient avec les lilas, les myosotis, les Daphne odorata et les Poinsettia, | égume.…. nouveau pour les Améri- CainsS. — Ce produit a mis du temps, on voudra . " “ , ? . bien le reconnaître, à passer l’At antique. Il LS 4 toute saison de l'été au bout de quarante à cinquante jours. air, et que les jeunes plants se développent Ï L4 Fenêtre fleurie à l’École. — Encore une ngement doit offrir une grande variété de plantes de formes simples et des couleurs dis- = [= re] (e2 [e) [e sa [en er ® à © mi 0] as [a] : ® pee | @ un [us ui a D + La [e} [y] m branche de l’enseignement, apportera à l’éduca- tion aussi bien des classes pauvres que des classes plus fortunées. Bois et papier. — Pendant l’année 1895, la France et l'Angleterre ont manufacturé, d’après le Bulletin de la Société centrale forestière, plus de quatre cent mille tonnes de pâtes chimiques avec des bois importés de Suède et de Norwège, pins ou sapins âgés de 30 ans au moins. Chaque arbre de 35 ans produit environ 150 kilogr. de pâte chimique ou 270 kilogr. de pâte mécanique. On craint que, dans un demi siècle, toutes les forêts de l'Europe auront été fauchées et conver- ties en papier pour les journaux. Malheureusement les sels de cuivre peuvent de- enir dangereux et on s’est mis à la recherche d’autres moyens de destruction du cryptogame. Le Dr J. C. Arthur, de la station expérimentale universitaire de Purdue, signale actuellement l'usage qui peut être fait de la formaline, sub- 113 stance peu coûteuse, aussi efficace que le sublimé corrosif, mais ne présentant aucun danger, On ajoute 225 gr. de formaline à 70 litres d'eau. Les prendre est mper les mains et d’aspirer la vapeur qui se dégage du liquide. Jardins de Kew.— S. M. Léopold II a fait, la semaine dernière, une longue visite aux jar- dins. Notre Souverain aura pu non seulement se faire une idée de la beauté et de l'étendue de cet établissement botanique, le plus important du onde, mais, en même temps, il aura vu que , i e d'espèces végétales que l’on chercherait vainement ailleurs. de senteur, des pensées, etc. Cela a été également le cas de la Florists’ Haïl Association qui comptait, à ce moment, 652 membres et qui fait face aux risques de 8,003,820 pieds carrés de vitrages. L’an dernier, elle a payé 7,380 dollars de dégâts. C'est la plus forte somme d'indemnités que la Société ait eu à payer jusqu'ici. A € LL. . LA d'après Mechan’s ke y % 11 “ Monthly, peut servir à plante entes et peu élevées ayant un bel aspect dans toutes les saisons. La plante automne sont encore jolies. L'hiver fait quelque- fois tomber les jeunes pousses, mais il suffit d’une onte, au pri ientôt la végétation réapparaît. Ce petit arbrisseau, originaire de Vir- ginie, ne dépasse guère un mètre de hauteur. Les feuilles sont décidues, ovales acuminées, finement dentelées, velues en dessous et trinerviées. [mal pu voir grandir encore la vogue dont elle était l'objet. Mais qui pouvait prévoir, dit M. H Payne, dans le Gardeners’ 1 ne, dans le travail prérap- pelé, passe en revue toutes ces publications, parmi lesquelles les manuels de M. Edwin Molyneux, . R. Owen et W. Wells, le Chrysanthemum Album de M. H. J. Jones, le catalogue i la National Chrysanthemum Society, sont les plus importantes pour l'Angleterre. Il cite pour la France le Chrysanthème à la grande fleur, de M. A. Cordonnier; les livres de 114 LA SEMAINE HORTICOLE MM. Chabanne et Choulet et celui de M. Raphaël De Noter, l'étude de M. Truffaut sur * Re ture et la végétation des Ch publication de M. de Vilmorin, Le Chrysane thème, lustoire, physiologie et culture, etc. Pou la Belgique, il cite le second supplément au rs logue de M. de Meulenaere. A un point de vue artistique, il mentionne ' l'ouvrage K1kkwa Meiji-Sen de M. Imai, et ds cdi of Japan. par M. Ogawa; ensuite vient encore le Bulletin 112 % La Station agricole de he or- ec le titre ‘spécial The 1895 Chrysanthemums, par L. H. Bailey. Enfin, les trois Sociétés de Chrysanthèmes récemment fon- ées en France ont déjà manifesté leur activité par le eurs publications. On le voit, la faveur dont jouissent les Chrysanthèmes n’est pas près de baisser. Le sel, e Le sel nuisible aux plantes. q Fig. 41. — Godetia Duchess of Albany. de sel en Amérique sont environnés de vastes champs entièrement stériles. Les Romains connaissaient l'effet toxique du sel. On ne saurait action destructive de cette sub- où une ordonnance de police vient de défendre l'emploi du sel le long du tram et aujourd’hui es té to mr une déprédation analogue causée aux s de Kersbergen Vs Se de la route d’ Dchbs sur le tram de Zeï Godetia Duc qui pyramidale, et de ses grandes fleurs d’un blanc pur écla Il en existe une variété naine. Les Godeia L hits ont des fleurs lilas, rouge vif, rouge blanc carné avec une macule rouge vif à w« base des pétales, ou blanc carné avec des macules DRE vif ou rouge carmin très brillant à reflet sa Ces Godetia, nue de Californie, sont parmi les plantes annuelles des plus recomman- dables à cause de la rapidité de leur végétation et de l'abondance des fleurs si fraîches, satinées, aux coloris vifs et tranchés. On en formera des parterres ou des bordures, on pourra aussi les cultiver en pots. Le Godetia ce of Albany, figuré ci-contre grâce à M. ry, d'Erfurt, se sème, comme d’ailleurs toutes 4 variétés du G d'avril en mai, sur place ou en pépinière; ïl fleurit de juin juillet en août-septembre. É du 15 juin au 1° juillet, en place ou en pots, en terre légère à demi- on obtient en sep- tembre-octobre une floraison de peut, dans quelques cas, présenter hs T intér Il est préférable de semer en ESS lorsqu'on désire obtenir de belles plantes trapues et forte- laisser 15 à 20 centimètres d'espace entre les plantes. Justice américaine. — Une compagnie télé- graphique, pour traverser une propriété, s'était permis, durant l'absence du propriétaire et malgré les des gardes, d’abattre une soixan- ’en “mutiler quelques autres afin de placer in aisément sa ligne. Cela se passait à Douglasville en Pennsylvanie. Le propriétaire, D' John Marshall, de Philadelphie, introduisit une action contre la compagnie qui fut condam- née à payer un dommage de cinquante dollars par arbre. La compagnie appela de cette condamna- tion qui a été confirmée par le tribunal d'appel. Conserves de Fruits. — L'utilisation des fruits sur place et leur transformation en fruits secs, pâtes, gelées et conserves de toute nature, fait des progrès partout. Dans les grandes villes, les magasins regorgent de produits fort variés Wiesbaden. LA ue envoie des poires, RS coings, figues, mpotes parfumées, a cela est livré à des prix fort bas et donne une idée du parti qu'il est possible de tirer des rites de fruits. William Elliott. — Nous apprenons dans Garden and Forest le décès de M. William Elliott qui fut le principal marchand de graines de New- York depuis une quarantaine d’années. Il naquit en Écosse en 1824 et descendait d’une famille de re Il jouissait d'une grande estime à New- () - Les Orchidées rares en Colombie, dit le Florist's à Erin non seulement parce que l'exportation s’en empare constamment, mais ACA11IUII aussi que de grandes étendues de forêts dis ù raissent pour faire place à à des plantations de nt Le caféier réussit à des altitudes variant entre 1000 € où les espèces d’Orchidées COVER aux sêrres européennes abondent le plu qui lui permet de traverser les tissus avec énergie, Il paraît, dit le Gardeners’ Chronicle, que la force réelle de cette genèse est un ferment qui se forme dans la radicule et qui expulse et dissout les tissus et LE ainsi à la radicule de se produire au dehor Oiseaux utiles.— On ne saurait assez insister sur la protection que le cultivateur doit accorder de oiseaux menait 742 Fee chez un autre il en compta 704 et celui qui en avait le moins en montrait encore 244. Les estomacs des dix-huit petit grain, ni le moindre bout de fruit, ni aucune particule végétale. On peut donc dire ave Sempervirens que ces oiseaux rendent à l'agricul- ture des services immenses. Doctor Robert Hogg. — Nous avons appris avec infiniment de regret que le D' Robert Hogg s’est éteint le 14 mars dernier, à l’âge de 7g ans, dans sa résidence à Londres. Toute sa vie fut consacrée à l’horticulture, dont il fut un grand nn et à la pomologie dont il était une D US uit à Duns en 1818; il prit ses grades de docteur en lettres à PÜniverts d'Edin- bourg; en 1837 il vint à Londres pour trouver une modeste place dans le célèbre établissement voyagea en 1845 en France, Allemagne, se créant partout des relations stable hnson, le créateur s ottage Gardener, qui fut englobé plus tard le Fournal of es Eu il fut en 1848 k ondateur-et-rédacteur en chef.et. finalement le PRE n1ë51 il publia sa British Pomology, ns monument le plus important anglaise. En 1858 il édita le Venstabls King and its products, donnant une énumération < pr mille genres et cent mille espèces de —… Londres; il n'eût que des amis parce toujours sincère et juste. Son souvenir nu le cœur de tous ceux qui l’ont connu. L. LiNDEN et Ém. RopIGA$- RE — CAUSERTE LA MOSAÏCULTURE La mosaïculture a eu des époques de grande vogue, et elle a connu aussi les revers de l’in- constante popularité. Il y a, comme à l'ordinaire, , figurer, e tesques, des ara- besques, des initiales, des tapis d’orient, etc. Mais l’art de grouper les plantes en beaux massifs ou en bordures élégantes, et de bien combiner les colo- ris, cet art est indispensable au jardinier, et doit former fr Dee de toute ornementation florale. Nous S proposons d'étudier ici, dans une série Mtièles, les diverses combinaisons de cet ordre et les plantes qui sont utilisées pour former des mosaïques et se bordures ornementales. Parmi ces plantes, les unes sont recherchées pour la durée et le pure vif de leurs fleurs, les autres pour leur feuillage. Nous allons passer en revue les principales plantes de chacune de ces Catédoties qui son employées en mosaïculture. [. — PLANTES EMPLOYÉES POUR LE FEUILLAGE © bicolore j jaune, Alternanthera divers, feuilles panac dulata aurea, ses à feuilles rondes panachées, vers, Poirée à carde jaune, Per- Sicaire du see à feuilles panachées, re doré, Pervenche pes Tussilage pas-d’ân Bin ane Glaucium flavum et fuluum, Gnapha- M lanatum et tomentosum, Heracleum Leicht- | es panachées, Salvia argentea Santolina chamaecyp arissus, Scrofularia à feuilles achées, Sedum divers, um cabiliense, ë ganteum, marginatun et Se lanata, SAMEDI, -10 AVRIL 1897 Teucrium, Tradescantia, pr gat Pas-d'âne panaché, Pervenche panachée Feuillage vert, plus ou NY Apr é. — nte caria, Aspidistra, Aub Begonia Belle d nuit, Claim uen, Calla d'Ethiopie, anna, Cyper a, Deutzia, Diclytra, Erythrina, Datés na, ré Fritillaires, Fun- kia, Gleditschia, Gunnera, .Gypsophile, Lierres s, Saxifrages, Sola- iraea, Tradescantia viridis, ces voaria, Tusslage Pas-d'’âne et odora ique, Ms NME - Dh aol s TA ntosa II. — PLANTES EMPLOYÉES POUR LEURS FLEURS Fleurs roses. —— Beg Can Deutzia crenaia, de spectabil, Jacinthes diverses, ortensia a, Lav à grandes fleurs, a, Saxi- Ne nn Tulipes, Verveine odorante, Weige F bus rouges. — Amarante queue de renard, Balsamines, Begonia divers, Canna , Celosies, Gro- âque s, Phlox à fleurs rougéé, Roses, Sauges, Tecoma Rs: Tulipes, Ver- a. _ à fleurs rouges, Rhododendron, Glaï Pèurs orangées où vermillon. — Begonia, Canna, Cuphea, Hemerocallis jaune et fauve, Montbretia, Pelargonium scar … mi sauge écarlate, Tritoma uvaria, Tuli Fleurs rouge-brun ou raies a Dahlia, Fuchsia, Pelargonium,Tagètes, étre eurs jaunes. — Begonia, Bocconie, Cal- céolaires, Canna, Cuphea, Dahlia, Gaillardia, Gazama splendens, Titinthés, Iris, Lantana, Millepertuis, Primevères, de Roses, San- vitalia, Soucis, Tagète, Fleurs bleues. — À As des, Ageratum, An- colies, Aster, Aubrietie, Re are pe Funkia, Jacinthes, Hépati bifolia, Verveine rs _—— Fleurs violettes. — Cobea, Crocus, Dahlia, Datura, Funkia coerulea, Re ndébeile. Hélio- trope, Julienne, Iris, Rhododendron, Sauge Hor- e de nuit, Fritillaires, Iris, illets, Phlox, Primevères, Rhododendron, eo . Zinnia, etc. etc. Fleurs blanches. — Arabette, Begon: a, Berce, Bouvardia, Calla d’'Ethiopie, Chrysanthèmes, Crocus, Dahlia, Datura, Corbeille d'argent, Deutzia, Fuchsia divers, Galanthine, Perce-neige, Hoteia, Jacinthes, Hortensia, Iris blanc, Lava- tère à à grandes s fleurs blanches, Lobe a Erinus blanc, Narcisse, Némophile, Nivéole, Pioete, Pelargonium, Petunia hybride blanc, Pivoine, Phlox, Primevère, STAR RTS Fos Silènes, Spirée, Tulipes, pepe Violett Il existe une foule de manières À combiner ces plantes, et Ra un peut en imaginer à son gré, en ayant soin seulement de rapprocher les 115 couleurs d’une façon agréable à l'œil. Il existe est ce que nous ferons dans un prochain aitielu: Nous donnerons ensuite quelques détails sur les principales plantes mentionnées dans ces études, et sur la façon de les cultiver et de les multiplier en vue de cette utilisation. G. TOURRET-GRIGNAN. LES ALSTROEMÈRES Jonas Alstroemer et Claude Alstroemer (Voir ci-dessus, p. 71) Après Ch. Lemaire et Louis Van Houtte, d le souvenir de Charles Morren,le père du regretté Edouard Morren, dont il fut le prédécesseur dans « La Belgique horticole, » et de M. Arthur Morren, membre du Conseil d’ . de la Société royale d cute d’Anv h. pendant quatre Minis, les s de la ae É en Ë Agriculture et de Ets de nal river rend et des Sciences ones. » C’est dans le e IV, année 1848, que « l’un des craie hhératioe: de ts Société » (de Gand) publie une intéressante « Biographie des Alstroemères ; nous en extrayons la partie qui concerne Jonas Alstr troe- mer et Claude Alstroemer; c’est à ce dernier que le genre qui nous occupe fut dédié. La lectu est des plus intéressantes et des plus rit aussi nous ne saurions trop engager nos lecteurs à ne pas passer cet article datant d’ilya Éiéuants ans et relatant des faits de la fin du dix-septièmeet u commencement du dix-huitième siècle. Bien grand peuple. Mais l'esprit mercantile n'avait pas tué chez lui l’élan vers les idées généreuses, vers les perféctionnements dont la société est suscep- : le to e cœur tible comptoir n'avait pas étouffé hez ‘cet hom n. Alstroemer vivait à Londres 9 ur en Suède, il s’em- à sa patrie les béliers d’Angora, il éleva des raff- ries de sucre, il fit cultiver en grand des plantes dnbtorialés. Tous ses soins tournèrent vers l’ agri- culture mise en . avec l manufac- turière. Parmentier était en à naître siècle avant cet célébrité és or Alstroemer savait qe rôleimmense devait remplir la pomme de terre : il l’avait connue en Angleterre, il l’im- tité. Ce seul titre eût suffi à pue L’ RÉ ni lui avait inculqué les principes de oute Les. © Orientales, modifièrent jusque dans ses ailles le commerce de l'Europe. Né en 1665, 1 ane en 1761. Unelongue carrière de quatre- 116 LA SEMAINE HORTICOLE vingt-seize ans fut ainsi consacrée entièrement à des œuvres utiles. Aussi, après sa mort, ses compatriotes lui firent-ils élever un umen dans la bourse de Stockholm où son buste redisait, par une courte mais éloquente inscription, le bien qu’il avait fait : Jos. ALSTROEMER, ARTIUM FABRI- LIUM IN PATRIA INSTAURATOR; & Ÿonas Alstroe- mer, le créateur dans sa patrie des arts industriels. son utile activité. L'un d'eux, nommé Claude, né en 1736, devint l'élève de Linné et s'adonna à l'étude des sciences économiques. Patrick se fit par le mari de cette dame; son nom n'a pas été consigné dans les annales de l’histoire des plantes. Claude Alstroemer n'eut rien de plus empressé que d'envoyer à son professeur vénéré, par le consul de Suède, Bellman, un cahier de plantes sèches dans lequel se trouvait la liliacée nouvelle et en même temps il en fit passer dans sa patrie des graines fraîches. Le jardinier d'Upsal les éleva et spontanément, quand on vit cette belle eur s'épanouir, la voix publique la nomma le Lis d'Alstroemer. Linné, en 1762, faisait soutenir à Jean Falck, vestrogoth, sa thèse inaugurale; il donna à son élève la mission de consacrer, par la Le die per À, M | A 4 \ M) | se Fig. 42. — Clerodendron Balfourianum. industriel, Auguste négociant et Jean métallur- giste, mais le père avait voulu que tous fissent des études profondes en histoire naturelle qu'il regar- en Italie, Cadix coup les une liliacée magnifique dont les graines avaient été envoyées du Pérou peu de temps auparavant dansla graci arvllis « C’est à de cettei isition - a Propos de cette importante acquisition que fit l’horticulture au dix-huitième siècle que om l’histoire exacte des objets qui les lui offrent, com- 0 , | . is nous ne tirons pas de l'oubli des actions honnêtes et utiles. Linné citait à ce niste De l’Escluse qui, aites à Upsal: elles sont encore parfaitement de mise aujourd'hui et il n’est pas sans utilité de les rappeler à la mé. moire de nos contemporains. sous le nom d'Hémérocallis, trois espèces du même genre auxquelles le réformateur de la nique donna respectivement les noms d'A/sfro. meria Pelegrina, Ligtu et Salsilla us d’un i 2 A lus d’un intérêt s’attachait d’ailleurs à ces Hemerocallis de Feuillée, que le père jésuite avait du reste assez mal dessinées et non horticulteurs, ils possédaient des Anthophylacées, comme le disait Linné, c’est-à-dire des jardins sur les rivages des fleuves ou sur le penchant des collines. » Bornons-là la citation de la très intéressante biographie des Alstroemères, quoique la suite soit tout à la hauteur de ce que nos lecteurs viennent d'en apprendre. Si le désir nous en est exprimé, d, pour en extraire encore quelques passages curieux et pleins d'intérêt. CH. DE BossCHERE. 7 LES-PEANTES EN SERRE CLERODENDRON BALFOURIANUM Quiconque connaît les ravissantes fleurs du Clerodendron Balfourianum avec leur corolle tubuleuse cramoisi tendre, leur calice d'un blanc pur, réunies en grands panicules, se fera Sa” peine une idée de l’exceptionnelle beauté du spécimen que représente la figure 42, et F e nom, devrait s’efforcer à en CU Bien des horticulteurs devraient: de able sur” mplaires Jace des nombreux envois de plantes dites de co qui encombrent la plupart de nos salons ES Les grappes de fleurs sans nombre qui font de la plante figurée un bouquet sans pareil, se détachent sur le feuillage ovale, glabre, vert foncé, et de cette opposition de nuances naît un tableau gracieux, de toute fraîcheur. L'exemplaire représenté d’après une photo- graphie, prise par M. Ludwig Müller, d'Érfurt, figurait à l'exposition printanière, de Berlin, en —_—_ oo, SAMEDI, 10 AVRIL 1 97 permettre aux racines de se développer librement en tous sens et de ne pas les blesser lorsqu'il faudrait procéder à un rempotage. Les Clerodendron furent rempotés au prin- temps 1889, dans la serre chaude non ombrée. Le compost utilisé se composait de parties égales de terre de bruyère et de terreau additionnés d’un peu de terre de gazon. Les Clerodendron pous- 117 une chaleur de fond de 26° R. ne tempéra- ture de 22° R )n les arrosa abondamment jus- qu'à l'apparition des feuilles; alors, on les aspergea six fois par jour tout en tenant le fond humide. Le 14 avril, les plantes étaient en pleine florai- son ; il avait donc fallu 73 jours pour arriver à ce beau résultat. Ce 14 avril, on commença à préparer les spécimens pour l'expédition à Berlin. Fig. 43. — Un spécimen de Miltonia vexillaria (voir p. 118) a dans la collection de M. l'inspecteur J. Fox, es Neudeck, Silésie supérieure. Nous e °nS à la notice de culture é un aussi brillant résultat. mps 1888, une vingtaine de plants de On Balfourianum de 50 à 75 centi- el 88 de long, furent mis en paniers, composés attes espacées de 12 à 1 5 millimètres, afin de saient vigoureusement et donnaient une abon- dante floraison. L'hiver, les plantes recevaient moins d’eau et laissaient choir une partie de leur feuillage ; les p taient parfai taoûtées. e 1°" février 1890, huit de ces plantes furent mises dans des cuvelles de 45 centimètres de haut et 54 centimètres de diamètre, conduites autour d’un treillis de 1"80 de haut, et placées dans une partie de la serre à ananas, avec On donnait de l'air, d’abord par le haut, ensuite de côté, pour laisser finalement portes et fenêtres ouvertes mé moins du monde aux plantes. même pendant la nuit sans nuire le s en pleine floraison, les Clerodendron Etant furent arrosés d’eau pure et tous les deux jours d'urine de vache diluée dans l'eau. La figure 42 montre éloquemment à arrivé. quel résultat M. Fox est , LES MILTONIA Le genre Miltonia est un de ceux qui attirent le plus l'attention des Orchidophiles, à partir de la fin de l'hiver jusqu’à l’époque des floraisons luxuriantes et infiniment variées, l'époque des gran ndes expositions qui préc l’été. Pendant la phase d'attente où la végétation commence à renaître et où les fleurs sont encore peu nombreuses, les triomphateurs sont les Cattleya, les HAS re les Miltonia et les de ces genres a ses mérites iltonia n'ont pas la ngu courbe des grappes, l’élégante ondulation des segments floraux, que l'on admire dans les Odontoglossum, ils ne leur cèdent pas au point de vue de l'ampleur des fleurs, de leur majesté et du coloris superbe. Parmi les Miltonia, sans doute, il est plusieurs espèces qui sont voisines des Odontoglossum, et que l’on désigne souvent du même né =—+ S 9 & — ajouter le célèbre hybride justement de celles qu'il faut se au premier rang. Mais quelles que soient les analogies et les de vue botanique, il nous ui est, horticole. On peut fort bien adme . ’une révision des genres glossum et e er sa le cotes Warscewiczi, par mple, ressemble fort à de dium, et aussi “l'Oncidium hastatum à un voisins sont très Re nient distincts de fus et de laut que le M. candida; et le mieux ae Dati être de conserver un nom i sont les plus connues du as “Miltonia, et qu'aucun amateur ne peut risquer ce en er avec les genres botanique- ment vo Les reniére espèces qui embellissent les serres dès la seconde moitié de l'hiver sont les suivantes : Clowesi. Plante robuste, atteignant une hauteur de 35 à centimètres de feuillage ; pourpré plus ou moins foncé ; disq é six ou sept lamelles de longueur inégale, parfois tachetées de j jaune. LA SEMAINE HORTICOLE La variété castanea a les segments à peu près entièrement brun-marron, teintés de violet à la base, et le sn ER violet pourpré, nuancé de ma à la base. Une autre variété nommée Lamarchiana a les Sven et les pétales plus larges, le coloris plus vif et le labelle plus ample et plus étalé. M. cuneata. Espèce assez analogue à la pré- cédente, mais plus basse de port, et ne dépassant à huit muni rss on ne ng et étroit, disque deux lamelles faiblement divergentes, par- fois ae de rose C e la précédente, cette espèce est origi- naire dd Brésil, d’où elle fut introduite vers 1844, un peu plus tard que le M. West. M. Warscewiczi. Les fleurs de cette espèce sont très curieuses et très différentes de celles sur les bords, surtou s le s est he ie à peu Près carré ts l'ebentble: fo ent bombé un peu au-dessus de la base; il a fé bus tiers d’un rose violacé pourpré, avec une macule ronde, d’un jaune brunâtre luisant en av le sommet blanc ou NT clair. Certaines formes ont un rer 7e très v Cette espèce est encore AS y désignée dans l'hortic ulture sous les noms d'Oncidium fuscatum et d'Odontoglossum Welton m. C'est pourtant un vrai Miltonia. Elle est très florifère et produit un bel effet quand elle est cultivée en forte touffe. M. Endresi. Ce Miltonia, assez rare dans les cultures d'Europe, est parfois exposé sous le nom d'Odontoglossum. W arscewicz1, com le M. vexillaria est étiquet & Odonto lossum vexilla- yium. Il appartient d'atleures à la même catégorie, et semble une réduction du M. Roezli. Ses fleurs plates mesurent 5 à 6 centimètres de diamètre; elles sont d’un blanc terne ou légèrement ; jau- nâtre, parfois avec une petite tache rouge à la base de chaque segment. Les pétales et les sépales sont ovales-oblongs, aigus; le labelle est largement panduriforme, avec “deux petits lobes arrondis à la base, et une petite crête jaune formée de trois sillons. M. vexillaria (fig. 43, p. 117). Cette SL plante est une des Orchidées les plus populaires, et il est à peine nécessaire de la décrire; de le monde l'a pe aux expositions annuelles d'avril et m Ses rise ut très variables au point de vue de la grandeur et du coloris. Les formes les plus petites sont généralement les plus colorées, d’un : rose pourpré vif; les formes très grandes se rapprochent plutôt du blanc. Les sépales et les pétales sont ordinairement d’un coloris plus vif que le labelle. Le diamètre vertical atteint parfois 10 à 12 cen- timètres. Les pétales et les sépales sont ovales- oblongs, les rm un peu plus larges et plus arrondis; le labelle plat est rue ovale, for- mant deux lobes au sommet; il porte à la base deux petites SRE dressées ovales; la crête s petites dents. La fleur dans son ensemble est ose et superbe. Il existe beaucoup de variétés de cette belle espèce. Parmi les plus connues, on peu citer celles qui portent les noms de Leopold aie leucoglossa, rubra, superba, line nner une idé a ae ES di Miltonia vexillaria, il suffira de rappeler le spé- cimen qui était exposé au printemps de 1890 rs les serres de pe INTERNA- NALE, à Bruxelles, et qui por tait 37 tiges done et 187 fleurs. La plante n'était cependant pas très volumin M. candida. Ce Miltonia rentre dans une caté. gorie toute différente de celles à laquelle appar: tiennent les précédents, et doit être classé tout À fait à part dans le genre. Il a le labelle enroulé autour de la colonne, puis étalé en un limbe ovale arrondi ; il est entièrement blanc, sauf le Il existe une variété supérieure qui porte le nom de grandiflora. Cette espèce est généralement mentionnée comme fleurissant à “au dans les er il de difficil le d’affirmer en cette matiè eu (Sera ee UNE VISITE AUX SERRES DE M. JULES HYE, À GAND Il y a des amateurs de céramiques, de tableaux, de timbres-poste, de porcelaines, de médailles, etc, ne vois pas là, tout en respectant les idées des rer va autant d'attrait que dans la collec: tion que j'ai eu le bonheur de voir ces jours der- iers. Je veux sie des splendides serres d'Or- chidées de M. Jules Hye, propriétaire à Gand (Belgique). Depuis longtemps j'avais le désir de voir chez cet amateur les superbes plantes, dont, souvent, j'ai nn de nombreux exemplaires dans les » un peu us et M. Julés Hye my bien me conduire vers le Jardinier-chef, et, ausS* tôt, la promenade parmi les merveilles commenta: _ Véritablement enchanteresse, cette ex xcursion parmi tant de bijoux horticoles! Signalons tot d abord quelques jolis. exemplaires d’une excel 1m gi £ vanteuns aux fleurs d’un cn blanc de neige; le le curieux rare Lycaste Poelmant; un Cattleya Schroeda® S hi gigas alba. Un Cypripedium Es tanum, aux allures martiales, est d’un soignée rencontr ne été curi [A précieux Cypripedium Sallier: HJee ie Île ou sabot n'existe plus ; A F est d'un et Laelio-Cattleya Phoebé, ce sont des de grande valeur Puis le Cattleya Mossiae alba et des Coteie cristata alba, ces remarquables effets de (ILE nisme, Encore une plante rare : le Cyprt os ñ RENE 4008 hybride de C. villosum x Druryi. Les Vanda sont très sains, quelques-uns sont en fleurs, ils parfument l'air de la serre de leurs effuves délicieux. À noter un beau RE se ve nale. De. serre est admira blem beaux sujets d'Odontoglossum crisptum Pesca- torei et triumphans montre sr p de fleurs et de boutons, c’est charmant. unique nte re variété précieuse de l’ Odantaoliti un Uro- Shinneri me fait écarquiller les yeux, le labelle est énormeet le coloris est indescriptible, c’est ye, entre les espèces villo- sum et | Méuts et vice-versa, et insigne par Spicerianum. Plusieurs centaines de ces plantes sont & ik ou de force à fleurir, toutes celles ns des fleurs superbes dans les Cypripedium Alber- num, Halmaet Lathamianum, divers des semi de M. Hye. Es Se = Cybribed um Minos. Nous tombons sur 1 lionia vexillaria sieurs exemplaires de cette très belle plante de l'Angraecum auf dot aux grandes fleurs de cire blanc anum. Un e roue Boxalli Prince ne soie) est tout en fleurs. Nous voyons encore des Cypripedium Sallieri-Hyea- um et le splendide Cypripedium insigne San- l’or en barre) d’une valeur de 2000 fr. * Une petite plan te m c'est l’Ada aurantiaca maculata, c'est une variété ponctuée noi cieuses au milieu d’une collection porta te de Cypripedium, laquelle a déjà ii la réputation de leur heureux propriétaire. Nous arrivons au bouquet de ce feu d'artifice Slossum de choix! Il y en a beaucoup et là on tombe dans une fantasmagorie de en Trois a ntoglossu valent ensemble, 24,00 Re FA noms rares, des pe : nobilius, amabile, erator, Had- re Cavallini it m, Pr ou majesticum. Mine Fes Andersoni che) "160 un, SAMEDI, 10 AVRIL 1897 Marshalli, elegans, W ikeanum (extra), Wri- ec enr Wilkeanum, Lis end num. Beaucoup d’autres ar raientàc qutlittiar veille s! — N'oublions pas de nommer De res Pesealoro Sri aux fleurs d’un blanc absolu- nt pur et à la ae de l'Odontoglossum pul- ae majus, à périanthe plus grand : c'est délicieux. J'ai encore remarqué l'Oncidium in- CUrvum et le magnifique Maxillaria Sander Pour PRRes ce compte-rendu sommaire je ne puis oublier la charmante collection de Mas- devallia en forts spécimens couverts de fleurs et on comprend les Masdevallia comme cela La j Journée du 17 mars dernier marquera dans mon existence Félicitons donc hautement le patient et éner- gique a 3 qui fait un aussi bel usag de sa fortu et son modeste collaborateur, qui soigne ais 4 perfection toutes ces serres où les plantes de valeur fourmillent en ‘quan tité. remercie M. e m'avoir autorisé à voir ses superbes plantes. .® AD. VANDEN HEEDE. NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE G. Sauvannet (Français) 1° Depuis rase êtes-vous amateur ? Depuis 1 20 CHE l’êles-vous devenu: J'avais antérieurement une etite s serre dans laquelle je cultivais diverses plantes à feuillages, Palmiers, Fougères, Bromélias, et q m'avait amené à lire ‘’horticul- ture, not où j'avais puisé quelques notions sur les Orchidées. L’étran- de ces plantes décidé à en essayer quelques exemplaire 3° Quelles A _ premières Drcsdées que vous avez cultivé Caonobidisee eahis Cypripedium bar- batum, Cattleya Mossiae, Lycaste Shkinneri, ete., une douzaine environ chois sie dans la collection pour débutants (catalogue de L'HORTICULTURE pre 189 uel est le genre que vous préférez, et dép P Genre Cattleya. Culture facile, peu attaquable , floraison réguliè _ par les insectes beauté su upérieure des fleurs : c’est le genre qui me Mon le plus de satisfaction Fou est, d'après vous, la plus belle Orhid Phalaenpsis res orne Nuée de fleurs aériennes sur cèmes atteignant jusqu’à d rase par la forme, coloris et le parfum; feuillage remarquable par _ allure, sa forme et les marbrures dont il t orné; c’est pour moi le plus précieux bijou re la famille. Je cultive cette plante et celles du même genre dans ma serre chaude ordinaire sur une soucoupe pleine d’eau, et elle réussit parfaitement. Je dois dire que ne ns réponses je n’envisage que le type dan ue genre € les . “exceptionnellement belles Ainsi, si je m'occupais placerai première Catieya Mossiae RE ps et encore j'hésite- rais en raison du feuillage un peu raide et moins ses oœ 119 attrayant des Cattleya; mais sur cette voie je me lancerais dans l'inconnu et il me semble que ce serait répondre à côté. 6° Quelles sont les onze suivantes, par ordre de fre férence ? Catlleya labiata, Mossiae, Mendeli, Trianae ou amethystoglo _… Laelia À qu purata, glossum crispum, Cypripedium Stonei où Mor- ganiae, Vanda . Ré Angraecum > A (feuillage puissant, s majestueux), Den- drobium thyrsi forum Hate variété), ss ar Bungerothi, Oncidium Lanceanum où Krameri, Miltonia Roezli, Phajus tuberculosus où Hum- bloti (ce dernier beau feuillage, nombreuses grappes bien fournies de fleurs d'un ravissant coloris 7° Vos sn sont-elles installées à la ville ou à la ma e? a vi lle mais sur un point élevé et isolé, en ie qu 'elles pen être considérées comme étant à la cam 8° li au les principes de culture indiqués dans « Les Orchidées exotiques et leur culture en Europe » ou dans ce journal et comment vous en trouvez-vous : ui, et je m'en trouve bien; toutefois, pour certains genres, par exemple : Dendrobium, je et mélangés, mais placés par parties de la grosseur d'une ( sujets à être envahis par les conferves; en outre, le compost est plus perméable à l'eau et à l'air et semble mieux convenir aux genres ci-dessus qui redoutent l'humidité stagnante. es Cattleya, Laelia, et en général toutes mes Orchidées, sauf de rares ei poussent très vigoureusement, donnant des bulbes plus gros, plus trapus, plus dlésée que ceux d'impor- tation. Malgré une diète sévère à la fin de chaque pousse, je ne parviens pas ouburt à à les empêcher de faire une deuxième pousse. Ainsi, cette année, malgré un été fort peu accusé, plu- sieurs Cattleya et Laelia sont dans ce cas : u Cattleya bicolor, un Caitleya Harrissoni_ ont fait deux pousses successives suivies chacune de floraison; un fort Cattleya Trianae donnera probablement au même moment une floraison sur Er générations. quoi attribuez-vous vos succès ou vos Eos dans la culture des Orchidées ? J'attribue mes succès : r° à la bonne installation tres, l’air est très pur et semble très avoriiié À à | culture des Orchi- au de pluie pure pro- venant de bassins re ar les tablettes ; pots, dont les trous oujours large- agrandi, ne reposent pas rs rie sur les tablettes à claire voie, mais sur des supports en zinc de o"o8 de hauteur et d’un diamètre en rapport avec la ges des pots; ils sont dé- upés à la partie étaient suspendus. Si quelques plantes telles que les Phalaenopsis demandent un milieu plus humide, je place support au milieu d’une du pot, ce qui n'a pas lieu avec les soucoupes 120 LA SEMAINE HORTICOLE à support en poterie. Mes supports Ge en outre l'avantage d'isoler les pots du lim vert qui se forme parfois sur les tablettes . d'éviter les éclaboussures de ce limon en arrosant; 5° je m'efforce de faire tenir bien propres les pots et paniers, de surfacer dès que le besoin s’en fait sentir, et en général d'observer les soins de propreté recommandés souvent par le Journal des CR et qui ont en effet pour moi une grande import vers de médaille, je pâtis souvent, avec n s pas été pau complet et les trips, les pucerons — etc., n’ont pas été totalement éloignés o Engraissez-vous vos Orchidées et quels résultats avez-vous obtenus ? J'ai employé l'engrais chimique de M. Rom ébut de mes cultures; obligé de pr répétés. Ennuyé de ce surcro oît de pre j'ai puis t dep quatre ans, je cultive exclusivement à tn de de spha; dizaine, des 35 fleurs, est actuellement — à presque rien. Les Dendrobium, à longs bulbes Devo aa, Falconeri, etc. semblent parelèrement sen ir à l’action de l’en me nes 2 crois que le procédé de M. man e des services pour régénérer ne ar crie ou pour la culture de certains genres rebelle Dans le surfaçage de quelques RE 8 ne que Calanthe, Lycaste, Angu t du reste les indications du Your _ ae Orchidées, desséchée; je fai s Phajus Humbloti ; mais je n’emploie jamais “ent liquides Gars ces plantes réussissent parfaitement ; j'avais l'hiver dernier un Lycaste Shinneri por- tant 33 fleurs à la fois sur 4 bulbes, et une Jsine de fleurs avaient été coupées déjà. He, Vous occu qe d obtain: ? 4 semer, mais je n'ai hion exercera- t-elle à votre avis sur le goût pv Orchidées et sur la compassion des collections e ne puis donner sur ce “point un avis en connaissance suffisante de c 13° Prenez-vous part aux expositions. ? Sinon, quel est le motif de pales pes lon, je suis trop pré “de tout centre d'exposition; puis l'enéditi on des plant es de- manderait des nn: de soignés pour lesquels je ne suis pas o 14° Quel est, selon ee le ‘meilleur système d'exposition ? Sou nn quelque innovation ou quelque réform . Relativement à RER _ Era ori: En ce qui position de Lire avec ses rocailles me paraissait -cées. bien, Toutefois, j'aimerais à voir chaque pros appuyé sur un fond de verdure : Palm fougères, etc. SopobseRe par € exemple sx hall vitré, un massif de plantes à feuillage au centre, un passage circulaire autour, avec d’autres grands massifs de verdure dans les angles; les grands groupes trouveraient leur place appuyés SSI 23CLO PE AA: ï <. Un *: REA #16 ce Que Fig. 44. — Une exposition d’Orchidées. contre ces derniers et les petits contre le massif central (voir ette disposition aurait le tort d'être moins pittoresque que celle signalée, mais chaque groupe bien éclairé serait vu dans des conditions identiques et d'une manière favo- rable par l'opposition de la verdure. G. SAUVANNET. Gueret, 24 novembre 1896. LES FRUITS COMESTIBLES DE L'AFRIQUE (Suite, voir p. II0) eme facile des Ampélidées. Genre surtout aïrl uoique quelques espèces aient été Rare pes Cochinchine, dans l'Asie méri- dionale, dans l'Amérique centrale. Des voya- eurs tiennent les fruits pour Eee d’ autres disent qu'ils sont acides ou laissent un arrière- goût âcre. Plusieurs espèces UT dans les plaines ou les montagnes. vpsts tuberculeuse, vivace dans plusieurs espèc RER a Ahcesia famille des Sapinda- ttrig CO ouge, arille blanche, jus, : comestible. + Late A été porté à la Jam Chytranthus Manni Hooker fils. Nom vul- Pecego (p phare Au Benguela. Fruit Charnu, comesti Sapindus PP nom vulgaire : Kewer. Fruit rouge, charnu, de la grosseur d’une cerise, mangé par les nègres. On dit que l’amande du noyau est amère et vénéneuse Pappea capensis Eklon Zeÿher, famille des Sa- pindacées. Cap. Fruit re charnu, comestible, e la grosseur d’une ceri Zizyphus, nom vulgaire : : Jujuba, Bir, Ber, famille des Rhamnées. Plusieurs espèces donnent es drupes charnus comestibles. Chair souvent vages. Afrique orientale, Sénégal, Afrique An Plusieurs Salacia, hautes lianes sarmenteuses de Ja famille des Hippocratéacées (envis : a Sor Petit tn charnu,d’un goût né nt Petit a PET edulis Endlicher, Burseracées. Afrique. Fruit comest Spondias lutea Monbin. Croît, dit-on, dans l'Afrique occidentale comme en Amériqu ue, Nom famille des tible. vulgai uguenque au Congo. AE Spondias microcarpa, nom vulgaire : Mus. sondo au Lee Petit fruit noir ou violacé, très aimé des n Spon die EU Nom vulgaire : Bi a Sénégal. Drupe sucré, comestible, servant aussi à préparer une boisson fermentée Chrysobalanus Icaco var., finille des Rosa. cées, tribu Chrysobalanées. Arbuste du littoral e la grosseur d'une de chaïr autour d'un os Variétés diverses, de mérite inégal, de coloration . Fruit médiocre, meilleur cuit au sucre Parin re ‘famille des Rosacées, D + sobalanées. Grands arbres ou hautes plantes sarmenteuses, ligneuses, très fractifèsé Fruits nt dédaignés des Européens. Parinarium senegalense. Nom vulgaire : Néou. Arbre. Parinarium at Nom vulgaire : Man- pata. Fruit meilleu Parinarium woboi Oliv Detarium es famille M qe neuses, tribu Coesalpiniées. Noms vulgaires : Datar, Mél Manbode, Pom me foin. Légrne é; pulpe ver l coesalpiniées. Noms sr $ Salah Solomé, noirâtre, pulpe ac idulée. A rbre. : Afzelia africana Smith. Petit arbre, arille ee d'un goût agréable, mangée par les | Chrysophyllum “aient A. DC., famille s Sapotacées . Arb . Fruit comestilé! gros, de ns qua Chaplin albidum. Nom vulgaire : : Cai- mite de Guin j Saporaohs. Guinée. Petit ae Vitex species affinis V. cuneatae, famille Ver bénacées. Nom vulgaire : Muxilio (Benguals). Petit fruit rouge mangé par les Nègres, d d'aprés le comte de Ficalho. Vitex cuneata Schum. Thonn. Guinée. Drup* de la grosseur d’une prune pe noirâtre comestible. Grand arbre à feuilles 5 igitées. ordia myxa, famille des Borragin Cordiacées. Fruit bacciforme, pulpeux, gélatineus insipide. Arbre M Solanum thonninginum. Nom vulgaire : 7, “ orange mandarine. Croit en Guinée et à mer oleona imperialis, famille propre SU joue quelques botanistes, rapprochée par que!q te autres des Myrtacées, tribu Barringto oniées buste, pulpe du ré mangée par les nègres. mote. Fruit jaune, de la grosseur d'une PL tribu É : fruits dont on Cette pulpe peu abondante entoure plusieurs osses graines. à Ficus sycomorus. Haute Égypte et s'étendant probablement aux régions voisines de l'Afrique centrale. Figue dure, peu sapide, meilleure cuite r' au sucre. ‘Variété du F. sycomorus, ou espèce voisine, om vulgaire au Benguela : ]ncendera. Fruit quelquefois assez on. Bosqueia angolensis Baillon, Centrogyne an- golensis Welwitsch. Nom vulgaire : Muguenge muchito. Croît dans les montagnes du Benguela. Réceptacle charnu mangé par les nègres. Petit bre à suc lactescent un peu aromatique. Famille ocarpées. Treculia africana Decaisne, Myriopeltis an- olensis Welwitsch. Noms vulgaires : /sa quente Benguala), Quicangue (St. Thomas), Ocua (Sé- négal), Disanha (Angola). Amandes comestibles. amille Artocarpées. Myrianthus arboreus Palissot Beauvais. Nom vulgaire : Musubiri [Benguala). Croît dans les montagnes. de Bengua feuilles digitées. d'être plus précoces ou plus tardives. Plusieurs Phoenix sauvages de l'Afrique inter- tropicale donnent de petits fruits portant un peu de chair autour du que l’on utilise par- u Srandintérét, de cultiver de graines, dans la région Saharienne, des Phoenix sauvages de l'Afrique Intertropicale ou de l'Asie, en vue de voir si le “imat y produirait un commencement d'h per- trophie de la chair du fruit et de nature plus Sucrée que cette chair. Deux Palmiers africains, sans avoir propre- Ment le fruit comestible, donnent : e prépa- P. æ ‘un extrait gélatineux nutritif; ce sont le et Doum, Hyphaene thebaica et deux ou Bà. autres espèces du même genre, et le Rondier, nè 4 um. crois même que les sres mâchent quelquefois la chair fibreuse de 8 fruits et en avalent le jus. SAMEDI, 10 AVRIL 1897 . L'Elaeis pguineensis donne des fruits qui, immergés dans l’eau chaude, contus et froissés, donnent une huile alimentaire excellente. (A continuer.) P. SaGor. JARDIN D'AGRÉMENT Cet hybride est une plante gracieuse, à fleurs grandes, érigées, de coloris très frais et bien variés. Le type, l'Ancolie bleue (Aquilegia coerulea James), originaire de l'Amérique septentrionale, a des fleurs aux sépales d’un beau lilas bleu ; les pétales sont d’un blanc pur dans leur partie élargie et se teignent de bleu lilacé sur la portion prolongée en éperon. Il existe une variété blanche de l’Ancolie bleue, FN FER \d/ Uk d 4 à SC ne Fig. 45. — Ancolie hybride de cocrulea. même, une à fleurs doubles; celles-ci durent plus longtemps que les fleurs simples et produisent beaucoup d'effet. Les Ancolies bleues et leurs variétés demandent un sol mélangé de terre de bruyère sablonneuse, humeuse et fraîche et préfèrent une exposition demi-ombragée; cependant elles réussissent très bien dans toute bonne terre saine et douce, telle que la terre franche argilo-sableuse. n sème les graines d’Ancolie d'avril en juin en terre de bruyère siliceuse et à l'ombre. On repique les jeunes plantes en pépinière saine et bien exposée, et on les met en place en automne et au printemps. . DE B. AVIS IMPORTANT. -_ La Semaine Hor- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous Les samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. : FRUITS ET LEGUMES LA CULTURE HATÉE SUR PLACE DU PISSENLIT PERPÉTUEL Y at-il de pire client et surtout aussi exigeant que la maison bourgeoise ? Voyons, en connaissez- vous Certes non! il redisent mille fois par an ; « Mais Pierre, il y a tel légume aux halles, pourquoi ne l’a-t-on dans notre jardin?.… peut-on l'avoir ?... la culture en demande:t-elle beaucoup etc. :et0;.L'25 © qui parlent ainsi sont encore de bons maîtres, parce qu'ils manifestent le désir d'en posséder et qu'ils ne redoutent pas la dépense. Mais à côté de ceux-ci, il y en a d’autres qui viennent vous interpeller à votre travail et vous - » Le bonhomme misère se relève, retire sa coiffure et après avoir invoqué le manque de temps, de matériel nécessaire, ou de graines, pour se disculper de l'absence de ce légume, il se Tinen Ut Î .. » Ici, il articule le oui tradi- … «€ Pour ce qui est de la graine, vous me donnerez le nom et la quantité que vous voulez... » jardinier me tenait, il y a environ quatre ans!… i s'agissait-il ?... d'avoir du pissenlit blanc pendant l'hiver! Et le t Sachant que le pissenlit se développe et pousse très bien sous l'influence d’une très faible somme de chaleur, je lui conseillai la culture hâtée du Pissenlit perpétuel sur place. Des pissenlits perpé- tuels, me dit-il, je ne connais pas cette espèce-là!.. s sémerez vos pissenlits en temps ordi- naire, mai OU juin, comme vous voudrez, en (1) La ligne pointillée montre l’ancien niveau de la terre avant la mise en culture. 122 LA SEMAINE HORTFICOLE pépinière et vous les repiquerez en juin ou juillet en rayons un peu creux et distants _de 060 l’un de l’autre et nlit est perpétuel et qui c intercaler des cultures secondaires entre les rangs, é samment novembre, «pr rester ar sur le terr. Le ent est venu ete: en culture. On l'habille £ er on coupe ses feuilles et on le e qui est prise entre les rangs, que l’on creuse entre ceux-ci pour recouvrir et faciliter l’ étolement du rang de pissen- its. L'opération finie, on a à peu près le profil de la figure ci-contre, une Débit tranchée qui a envi- ron 0"40 en haut et o0M30 à e bas. Les rangs sont recouverts de 15 à La : © 16 La ®œ ee) Q © Es "+ + van celle de la tranchée de 40, ceci est pour faciliter l’amoncellement de la terre sur le rang qui a o"30 de base au lieu de o"20, dimension trop faible pour les terres friables). aintenant, se lui dis, nous avons plus de us avez des feuilles dans votre APT Un ss me répondit-il.… Alors vous avez ne un bois à à proximité ?.… Oui l... Vousen ez et vous remplirez toutes ces tranchées de feuilles bien tassées, même si vous en avez : suffisance, vous pourrez en mettre sur lerang un u moitié fait — terre), suivant que vos feuilles auront plus ou moins Ghase et aussi suivant la clémence Pôrie la A vous retirez 1e feuilles de e sur celui-ci, nu, après quoi vous le coupez avec un couteau un peu au-dessous des feuilles (quelques millimètres au-dessus du collet), tout en laissant la racine sur place. Vous voyez, le tour est joué, vous avez ce qu'on vous demande : du Re c! ES printemps suivant vous retirerez les feuilles des sentiers et vous recomblerez ceux-ci avec la . a pissenlits qui, comme je” vous l’ai dit, sont restées en terre commenceront à végéter alors; les rangs étant limités et tracés _. la végétation, vous 27» sr fait, l’année sui- Pourtant il serait bon ans un peu le rayon de pissenlits par une fumure en couverture faite ec du terreau déjà un peu décomposé, ceci dans e pu d’avoir de très beaux produits l'hiver suivant, Inutile de fumer le terrain intermédiaire qui se trouvera suffisamment fourni par les débris de sg rs vous laisserez volontaire- ment à cete Maintenant ni est bon de vous dire qu'en per- pétualisant le pissenlit par sa racine qui reste à demeure, vous récolterez la seconde année deux ou trois pissenlits au lieu d'un et de même la troisième et la quatrième, etc.; cependant il ne faudrait pas croire pour cela qu ils vont donner et durer des siècles ! erreur profonde, il n’en est rien, il faudra dès vous verrez que ss pro- duits laissent à désirer, vous en créer un second carré qui devra remplacer et suivre le Stier qui sera épuisé. Pendant l'hiver, il ne faut pas mettre tout le carré en entier en culture, on le divise en saisons st de la feuille, la tranchée seule suffira ; mais par contre s’il fait de fortes gelées, vous serez obligé de le couvrir et même vous ferez bien d’y ajouter quelques vieux paillassons ou de la grande litière. Quelquefois même, malgré ces précautions, la végétation pourra bien se trouver un peu inter- rompue par l'intensité d'un froid soutenu ; alors euille . arrosant celles-ci avec de l’eau chaude afin aire entrer au plus vite en fermentation et lui permettre un chauffage presque instantané Avec cette description, notre homme est parvenu à pente du pissenlit blanc Sais la majeure partie de l’hiver et ceci, comn ou avons pu le remarquer, sans aucüne hetatlation spéciale. Depuis cette date,ses dires m'ont plusieurs fois és qui m engagent à vulgariser ce procéde qui trouvera, sans doute, bon accueil aussi bien près de nos confrères que près des amateurs. GC: POoTRAT. CORRESPONDANCE Amsterdam, 24 mars 1897. a seu Linden, rédacteur en chef de « La ne Horticole, » à Bruxe Dans le numéro du 20 courant je vois un article « Les Programmes d'Expositions. Vous demandez quelle est la meilleuré façon de comprendre F Pr ae des expositions ? Mon opinion est qu’o as besoin de dis- tribuer des programmes s d' une grosseur énorme avec des centaines de concours, de nombre de plantes, etc. On annonce qu’une exposition sera tenue au printemps, mois d'avril, par exemple, on demande en général des plantes en fleurs, Azalées, Ca- mellias, Rhododendrons, Orchidées, Cinéraires, Le: qu'il veut; les amateurs et les horticulteurs, peuvent envoyer trois, cinq, six, dix plantes, mais -bien cultivées. Le Jury doit tr _ de décerner des récompences, comme il veut ; par exemple, pour une collection de six "rh bien cultivées ——— plus que pour une collection de vingt- -cinq plantes demandées dans le programme, qui sont bien en fleurs, mais comprenant des plantes mal culti. vées. Je préfère donner une médaille d'argent à ces six plantes. On tiendra une exposition en été, ou en automne; on demande des plantes, qui seront alors en fleurs : ; des collections de légum mes, de fruits, etc. Le Jury donne ou a le droit de dont des eee selon les mérites. En 1895, j'étais président de la section d'hor. ticulture àAmsterdam ; les membres du Jury me demandaient (il y avait des dE des Français, des Allemands) le program ‘ai répondu, voici une liste pensez; vous pouvez attri or à une belle petite collection, et une m de bronze à une grande collection, qui ne vaut pas la belle petite collection. a donné à un Belge un premier prix pour vingt- cinq variétés de Poires de table, dechacune cinq exernplaires, et un même prix à une collec- tion de Poires et Pommes, je ne me rappelle plus de combien de variétés; on a fait la même chose avec les Conifères, les Rosiers e en pleine terre, etc. ury Mn 24 à la fin ils disaient tous, que c'était une ie innovation. Jac. P. R. GALESLOOT. / FRANCE Les informations, annonces d'expositions, communiqués divers, etc., concernant la France, doivent être adressés à M.TOURRET- GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). DESTRUCTION a Me a . LOIRS suce Ès CERTAIN, RAPID Par les GALETTES “ASPHYXIANTES, Mort foudroyante en + heures de tous les LOIRS région Envoi contre 1 L ‘26 en mandat ou timbres. PRÉSURE VÉGÉTALE « La Sans Rivik’ Donne aux fromages un parfum délicieux; © présure Le recher w’elle colore le roms hs jaune saumoné. — Prix du Mig À A 6 cailler fromages trois flacous 3 francs. Franco pou s flacons DURET a: NATURALISTE, Tal An CS #4 s,7 je di w 11 (Ardennes) ÿ jau! U RARE P. 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Wilke, etc. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Fournal des Orchidées et ProPetérae : LUCIEN LINDEN L’Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : Ne he Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize SOMMAIRE DU NUMÉRO 1°: pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et Pages | Paraît tous les samedis. ne SR DE Ci mr LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- re : Les serres publiques de Paris. — La fraude tue culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère; elle consacre des notices spéciales à la prantes en serres : Les Crotons Las Asa . 126 | décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle Trespondance _ . 12 ; x : : St re RER TS Me RTL LS s plantes, des fleurs et des fruits. lle li ri en script Le Journal des Orchidées : Les Orchidées en Russie, 128 | "#87 des p ; urs s. Elle-publie périodiquement des desc iptions des Petites notes he + + . . . 129 | belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur 132 | des grandes expositions horticoles. Les amateurs chez e ns + x Res ions ac MEME. = 130 * : - j DE gs: D Le jardin d'agrément : Les Salpiglossis | | 0 LA SEMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, Parcs et Re d'un jardiy | des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. on un rdi ÿ ‘ . . FRE r “+ miér , ; ee + . . 131 | Elle est en même temps un journal mondain et à une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du Vu fruitier- g Sr sation industrielle des plantes, * #04 + +132 | jardin et du‘parc. 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Nous préférons le rattacher aux Cattleya Mossiae et en faire une nouvelle section qui renferme évidemment les plus belles variétés de Cattleya Mossiae qui aieni paru jusqu'ici en Europe. Les fleurs sont énormes, le labelle immense et d’une intensité de coloration incomparable. Les pétales et sépales sont également très larges et la fleur entière d'excellente tenue. Nous considérons les Cattleya Mossiae var. Arà: guaensis comme la perfection des Cattleya à floraison printanière. Il nous paraît indiscutable que ce sont des hybrides naturels entre le Cattleya Mossiag et le Cattleya Gaskelliana, l'habitat même de la plante ne laisse aucun doute à cet égard: Nous avons trouvé parmi une petite importation reçue l’année dernière, des variétés qui ont enthousiasmé les amateurs et qui ont prouvé être complètement distinctes de tout ce qui était connu en Cattleya Mossiae jusqu'ici : non seulement les teintes étaient neuves, mais l’ampleur des fleurs était sans rivale. Comme tous les hybrides naturels, les Cattleyva Mossiae var. Araguaensis sont très peu nombreux dans leur pays d’origine et nous n’avons pu en introduire qu'un petit nombre d'exemplaires très beaux et très sains que nous mettons au commerce au* prix suivants : BONNE PLANTE, fr. 15; Les six, fr. 80; les doux, fr. 150 FORTE PLANTE, 5 1005: 5 mn #i0-"»" "200 Quelques exemplaires choisis sont disponibles à 50, 75 et 100 francs > is | | ; | | | eee ENT ul qu Me Samedi, 17 Avril 1807. CHRONIQUE Rose Crimson Rambler. __ Aux qualités connues de cette belle variété, il vient s’en joindre encore une, c’est qu'elle se p à la culture hivernale. utomne, et pots dans de la terre ordinaire, étaient chargées de fleurs au milieu du mois ier. Plusieurs bouquets avaient plus lantes avaient été rabattues avant l’empotage et chaque œil avait donné une pousse. Les jeunes branches n'avaient que 0"25 à o0"35 de long et étaient assez solides Pour porter les nombreuses fleurs tout en s’incli- nant gracieusement. Chaque plante porte, en moyenne, une dizaine de bouquets ayant ensemble un peu plus de o"40 de diamètre et constitue un superbe spécimen. Carica Papaya. — Le fruit du papayer est un des meilleurs et des il a pu Climat et groupe de plantes tropicales avec re; ét à médianes blanchâtres: les fleurs sont ISpOSées par centaines en racèmes de près d’un mètre de long; elles sont petites, jaunes et ont Un parfum délicieux. “leurs de Cosmea. — On apprécie de diverses façons les qualités des Cosmea. Pour duelques-uns, les variétés de Cosmea n’ont guère venir; pour les autres, leurs fleurs fourniraient Un élément à la bouquetière. Une série de variétés bi EurS ne présentent peut-être pas de couleur n nette et elles ont le tort d’avoir les queues St recherches dans les Annales du SAMEDI, 17 AVRIL 1897 un peu courtes; néanmoins, leur ensemble n'est Pas sans produire un curieux effet. Jasminum nudiflorum.— Cette plante fleurit de bonne heure, au tionnellement doux ssé à la saison et que les gelées de janvier ou de février Le Fasminum nudiflorum . C'est un arbrisseau à Apparence des fruits. — Depuis de longues années, la floraison des arbres fruitiers ne s’est annoncée sous de plus belles apparences. L'été mm mes que sur ceux qui sont lents à produire, aux espaliers, aux contr’espaliers, aux arbres de plein vent et à toutes les essences en général. Pourvu que les gelées tardives du printemps ne viennent pas détruire tant de belles espérances ! Légumes en Floride. Après le grand refroi- dissement causé dans cette région par la vague de marée glaciale du commencement de l’année, est survenue une chaleur considérable accom- pagnée de pluies qui ont fait souffrir les primeurs destinées à alimenter le marché de New-York. rnir un nd nombre de produits tels que tomates, laitues, rhubarbes et oignons. Feuilles colorées. — Bien des personnes ne se bornent pas à admirer platoniquement la beauté des feuillages d’un grand nombre de végé- taux chez lesquels la couleur verte est remplacée par des coloris plus ou moins vifs, u moins variés, fournis par l’érythrophylle. Beaucoup cherchent à connaître le but et le rôle de ces colorations. Pour les uns, la couleur rouge donne une sorte de protection contre un excès de lumière solaire. Pour d’autres, cette couleur servirait de signal aux animaux pour ne pas se nourrir de ces végétaux; pour d’autres encore, l’érythrophylle servirait à absorber la chaleur et serai de ses Jardin botanique démontré que les animaux e redo es couleurs rouges, bien qu'ils préfèrent les feuilles vertes. M. Stahl a prouvé que les feuilles rouges ont le pouvoir d'utiliser les rayons du soleil autrement que la chlorophylle. I plaça un grand nombre de feuilles vertes et de feuilles rouge foncé, de même grandeur, sur de l'eau sous des cloches de verre et, après une courte exposition au soleil, l’eau portant les de Buitenzorg. Il a d'air à laquelle est due la couleur et qui est située entre le parenchyme et le pigment de la feuille it comme isolateur. i plantes, par cünséq longtemps chaudes quand l'air ambiant s’est déjà refroidi. Valeur des graines.— Le jardinier ne saurait accorder assez d'attention à la VAaIcUu 15 et elles sont malheureusement ; = essais avec des graines de plantes de jardins et constata que dans 233 lots, 2ocontenai où terrain, l'emploi des fumiers et le travail consacré à ne rien obtenir. La Station expérimentale précitée icial a publié sur cet objet un bulletin spécial. Les poires et pommes de provenance américaine ont fait, cet hiver, leur première apparition, en quantités considérables, sur le marché de Vienne. Elles venaient du Canada et des États-Unis. Gel au-dessus de zéro. — Comment se fait-il sante, en rap vec la transp encore relativement grande des feuilles. M. H. Molisch, professeur à Prague, a particulièrement étudié cette question. Il a constaté, par de expériences avec l'Eprscia bicolor, Gesnériacée de Java, que cette plante périt sous une tempé- rature de + 5 degrés centigrades, lorsque la D n. cesse. Beaucoup de plantes résistent u P de fond et une humidité suffisante aux racines pour arrêter au moins temporairement l'influence d’un abaissement de température. Empoisonnement par les pommes de terre. —_Jlest établi que des empoisonnements d'une certaine gravité, avec diarrhée et vomissements comme phénomènes dominants, peuvent suivre la consommation de la pomme de terre dans des cas bien déterminés : il suffit que celle-ci LA SEMAINE HORTICOLE Société d'Horticulture d'Orléans et du Loir d'accord avec la Société française des Chante mistes de Lyon, a décidé de faire une Un. de Chrysanthèmes qui s'ouvrira en même temps que le deuxième Congrès des Chrysanthémistes, du 6 au 10 novembre, de manière que les expo- sants puissent se rendre à l'Exposition de Paris qui s'ouvrira du 10 au 14 novembre. Les séances du Que, commenceront le edi 6 novembre, à 3 “heu e programme Sam à l’ordre du Soë sera publié ulté- des questions à rieurement. Pour tous renseignements, s'adresser à M. Eug. Delaire, Secrétaire général de la Société d’'Hor- ticulture d'Orléans et du Léirét, ou à M. Ph. Au retour, on visitera successivement Brême, Amsterdam et son jardin zoologique, La Haye et son bois grandiose, ainsi que son jardin bo. tanique réputé. Le voyage durera une semaine et le prix, tous frais ide transport et de séjour compris, au départ de Bruxelles, sera de 250 fr. rix réduit au départ de toutes les villes de Belgique. Pour tous renseignements détaillés et inserip- tions, s'adresser à M. Charles Parmentier, Direc: teur de l'Excursion, 109, Boulevard Anspach, à Bruxelles. Expositions annoncées soit gâtée, qu’elle soit insuffisamment pelée, qu'on ne l'ait t point consciencieusement débar- rassée de ses rejetons o e ses germes. Les pommes de terre nouvelles, non parvenues à maturité, sont également suspectes; à une teneur sans doute exagérée en S solanine, s ‘ajoute cette SU . leur exiguïté ne permet guère de les pe C’est donc, de toute façon, à l'époque intermé- nsomment les derniers est surtout à Lrveiir: Congrès et Expositions de Chrysan- thèmes à Orléans, le 6 novembre 1897. — La Fig. 46. — Croton Massangeana (voir p. 126). Rivoire, Secrétaire de la Société française des Chrysanthémistes, à Lyon. me & > ae, Ten d'Horticulture de our. ion du 2 mai 1897. — Les débuts de es rites Exposition, qui invités à aller admirer ne excursion S’ organi pour leur en faciliter l'accès. comprendra à l'aller un arrêt à excursion viendra la visite de la grande ville, du port colos- sal et de la magnifique Exposition de Hambourg. se au départ du 2 mai (31 juillet au 3 août); — Berlin, Exposition M on __ Bordeaux(20 au 30 _—_ es, Exposition internation nale (rm? ai à novem Der: _—_ Bruxelles, L'ORCHIDÉENNE Len les 2m dimanche du mois); — Caen (31 4 u 3 août) ; — Cannes eds au 22 er, pe tou (Seine-et- Oise) (13 au 20 juin); — Di 4 (3 au 6 juillet) ; — Elbeuf tra au É juillet); — 1 l rence (8 au 30 mai); — Francfort- sen | Roses et autres plante aa à nov Hambourg, Exposition internationale ( rer octobre); — Londres, Temple Sho 28 mai); — Nan mur, Chrysanthèmes, Œillets (14 et 15 novembre); — Nîmes 21 juin); — Paris (2 au 7 juin); — FO G 14 juin); — Versailles (22 au 25 M mai); cennes (22 au 30 août). D ts enr st CAUSERIE LES SERRES PUBLIQUES DE PARIS I. Le Jardin des plantes s commencerons par le grand établissement Nou officiel la série d'articles que l'importance du rôle qu’il joue dans l’administra- tion française. 4 La à répandre le LS ar ses serres où sont très bien représentés les principaux types des flores exotiques. En second lieu, le Museum d'histoire naturelle rend, comme nou ou industriels, ou simplement ornemen aux, en ce ou aux colonies, la création de jardins d'essai et de cours élémentaires. Pour donner une idée du développement pris Par ces divers services, il nous suffira de citer quelques chiffres. ze nombre des sachets de graines distribués en 1896 par le service de cultur eum été de 32,333. Sur ce nombr p € nombre des plantes vivaces de plein air distribuées pendant la même année a été de ET om ble des Miadtie dE Dante mi 39, dont 182 à des établissements “ Dué 4170 arbres et arbustes, et 328 greffons ou boutures. à L'œuvre accomplie à ce Î : Maxime Cornu est très considérable; et n€ faut pas oublier non plus que c'est lui qui SAMEDI, 17 AVRIL 1897 ment le plaisir des yeux Peuvent y admirer une belle et riche collection des plantes les plus ap- préciées en horticulture, et aussi bon nombre d’autres qu’on ne rencontre guère ailleurs, et que l’on regrette de voir oubliées. a serre qui, au point de vue horticole, attire le plus l'attention des visiteurs est le grand jardin même dire un défaut, c’est d'être remarquable. Le public a accès au jardin d'hiver par un grande scalier monumental ; au milieu se trouvent coup-d’œil Autour et en avant du rocher, et diverses autres Cyathea, Hemitelia, Balantium Pteris, Alsophila, Marattia fraxi- nifola, Asplenium, etc., puis un Philodendron Pertusum portant trois grappes de fruits, et de belles touffes d’Alpinia nutans. Nous notons ensuite, en faisant le tour du jardin d’hiver : Philodendron melanochrysum; Rhododendron Veitchianum, bien fleuri: Areca Baueri, Pan- danus utilis, en fortes plantes: Ptychosperma Cunninghami (Archontophoenix Veitchi), très grande plante à feuillage magnifique; Laurus canartensis, Pilocar pus pennatifolius (Jaborandi); enecio grandifolius, Oreopanax, Coffea col feuilles; Callistemon salignus, rigidus, speciosus, rugulosus; Buddleia madagascariensis, Maniho an Coque du Levant; Musa rosacea, Melaleuca hypericifolia, divers Arau- Cliveia cyrtanthiflora, cordata, en fleurs; Brugmans £ t& bicolo ectandra. augustifolia, v leoides, Ac lkesiana, Libonia fori- nda, Toxicophloea spectabilis, Aralia nyM- phaefoha, à beau et large feuillage: un grand nombre de Ficus, F . elastica, F. Vogeli, F. ma- crophylla, F.Pierrei, F. Roxburghi, en grandes plantes très robustes et très belles, ce dernier 125 notamment; divers Ficus de semis; Bletia hya- cinthina, très gracieuse Orchidée utilisée en bor- re; Grevillea Hilliana, Catha edulis, plante qui sert en Arabie à pré Duranta Palmieri ; anthera venenata, Brahea calcarea, Corypha lata ; Thrinax, Bougainvillea, circinalis, € l fera, Hebeclinium at je a Persea gratissima, Strobilanthes maculatus, Phyllostachys Mazeli, Strelitzia augusta, en très grands imens ; Rohdea japonica, Hobbaellia latifolia, A podytes dimidiata, Amicia Zygomeris, au feuil age si délicat et si gracieux ; Bauhinia racemosa, Also- Phila procera noz1a aront Philodendron sanguineum, ‘une colonne jusqu’au faite de la serre. (À suivre.) + F'OURRET-GRIGNAN. LA FRAUDE DES ENGRAIS Le Moniteur belge a promulgué le 11 marsla nouvelle loi relative à la falsification des engrais et des substances destinées à l'alimentation des bestiaux. Cette loi présente un grand intérêt pour les acheteurs d'engrais, et nou tant S croyons d’au suite d’un article sur les engrais, des éclaircisse- ments au sujet de l’étendue de leurs droits Aux termes de la loi nouvelle, les marchands d'engrais devront indiquer sur chaque facture la nature et la composition de la matière livrée avec son dosage, c’est à dire le nom et la quantité pour cent de cha e Les cultivateurs ne risqueront donc plus d'acheter des produits très communs, ou même parfois sans aucune valeur, sous des noms pompeux de fantaisie, et à des prix de fan- taisie non moins pompeux. e plus, en vertu de l’article 6, la lésion de plus d’un quart donne à l'acheteur droit à l’action un quart, il faut entendre le préjudice causé à l'acheteur dans le cas où le prix d'un engrais dépasse d’un quart sa valeur commerciale établie par l'expertise, en tenant compte de la mércuriale à la date. de la convention, et des frais de méla et de broyage s’il y a lieu, des frais d'emballage et des frais généraux. “ amende de 100 à 1000 francs contre ceux qui, par annonces, affiches ou tout autre mode de publi- cité, se seront faussement prévalus du contrôle des marchandise un laboratoire dépendant s par à soit de l’État, soit d’une administration publique. t immédiatement la portée de andises dont il s’agit, car il y a peu de cultivateurs qui possèdent des connaissances et 126 LA SEMAINE HORTICOLE a pe RSR des installations leur permettant d'analyser les engrais qu'on leur fournit. Certains marchands i mis ces circontances à e, Nous devons appeler l'attention des acheteurs d'engrais sur un point très important, c'est la nécessité de bien identifier les échantillons dans 4 se réserver le droit camionneur), et fait anal y préférence à un laboratoire d'analyses de l'État (stations agronomiques). En Belgique, les laboratoires agricoles de l'État sont au nombre de sept, et établis à Liège, Anvers, Louvain, Mons, Gand, Gembloux et Hasselt. Les agronomes de l'État ont d’ailleurs pour instructions de se tenir à la disposition des culti- vateurs qui désireraient les consulter, et de pré- lever eux-mêmes les échantillons quand ils en uis. TT. PLANTES EN SERRES LES CROTONS point, une aussi riC Crotons, un des genres de la famille des Euphor- biacées qui comprend en outre les Acalypha, les Buxus, les Euphonia, les Jatropha, les Ricinus et les Phyllanthus. ariation qui se produit au printemps, quand les Crotons font leurs pousses, est vraiment ravissante; plus tard, leur coloris se relève de elles sont nombreuses cependant celles qui, avec 1 Ja DT D LA NA 4 + 1 Lie LA LA L] d’un jaune d'or. ; D Fe À La auquel les Crotons puissent iver, ilfautn rellement r le secret ou le mode de a - leur ture la plus rationnelle. Soumis à une mau- vaise culture, les Crotons n’offrent aucune espèce de beauté. Les grands spécimens plaisent beaucoup, mais les meilleures plantes sont cependant celles à une seule tige et d’une seule saison de pousse. Les Crotons ne sont pas diffciles à multiplier ; les boutures s’enracinent à n'importe quelle époque de l’année, dans une bâche à multiplica- tion avec chaleur de fond vive. Le moment le plus favorable cependant est l'hiver, quand les plantes sont au repos; il y a alors une chaleur de gp. FRE z PL TE 1 "| . BR à | . , On donnera la préférence aux têtes les mieux colorées des vieilles plantes; on les coupera à une longueur de 5 à 7 centimètres; elles seront empo- tées séparément dans de petits pots avec une dans des pots sablonneuse. Si, après avoir été terre légère, été immédiatement de quelques jours, on P bâche pour les placer sur une tablette près du vitrage, à l'endroit le plus chaud de la serre. Bien qu'il soit préférable de maintenir une température régulière, il ne faut pas pousser les plantes à entrer en végétation ; mieux vaut les retarder un peu. Les plantes peuvent être rempotées dans des pots plus grands vers la mi-février. Une terre fibreuse assez légère leur est très favorable. Rempotées dans une terre riche, elles poussent trop librement et produisent trop de vert dans le feuillage. Un point important pour le développe- ment du coloris est de tenir les plantes près du vitrage des serres et d'empêcher tout ombrage. C'est seulement pendant les jours les plus en- soleillés de l’été qu’un ombrage sera nécessaire, mais alors encore on le pratiquera seulement au milieu de la journée. Il est év:dent que les plantes ainsi exposées au plein soleil exigent une atten- tion spéciale en ce qui concerne l'arrosage. Il faudra aussi combattre l’araignée rouge par de fréquents arrosages. Pour les arrosages, on peut employer avec succès de l'eau mélangée avec de la suie; l’eau püre conviendra le mieux pour les seringages, motif quelconque, on désire e nombre de variétés de Crotons connues est si considérable qu’il serait bien malaisé de faire un choix, d'autant plus que les goûts des ama- de TA À | PER fn sf à + d’entre À que pas deux a x ne pourraient se mettre d'accord sur une liste à formuler. Faisons remarquer en outre que la différence dans le traitement auquel une même variété est soumise, peut donner naissance à des modifications considérables dans leurs caractères. S'il me fallait faire un choix de douze variétés, je m'en tiendrais aux suivantes : Countess, ruber- rima,musaica, Massangeana (v. fig. 46, p. 124), Gordoni, Etna, Comte de Germiny, nobilis, Lady Zetland, caudata, Madame Lucien Linden, Bergmani. Ce choix est fait parmi les variétés qui conviennent le mieux aux décorations ordi- naires, là où il est nécessaire d’avoir des plantes d’une douzaine de centimètres de je = LES ALLAMANDA Les deux variétés d’Allamanda les plus popu- laires comme plantes spécimens sont, à n’en pas douter, l'A Henderson: et l'A. nobilis. Elles l’une de l’autre comme coloris ; toutes deux fleu- rissent aisément, quand elles sont bien cultivées. L'Allamanda Hendersoni se rencontre aussi sous le nom d'A. Wardleana qu’on peut d'autant plus facilement abandonner que l’origine de ce nom et la variation supposée sont bien connues des cultivateurs d’il y a une vingtaine d’années. Les deux espèces, À. Hendersoni et nobilis, doivent être considérées comme les deux plus fines, les plus distinguées. On pourrait y ajouter VA. grandifiora, laquelle, étant greffée sur une 0 SRE SIENNE ERNST CE espèce de bonne croissance et bien cultivée, n'est ères pas déplacée à côté des deux premières. Ces espèces réussissent admirablement bien étant plantées à l'extérieur et maintenues courtes . L à l'ombre, alors qu’elles ne devraient jamais se trouver privées de lumière ; elles devraient plutôt fournir l'ombrage à d’autres plantes. Les fle seraient alors bien plus abondantes et d’un plus riche coloris. Les Allamanda ont été dédiés par Linné a Dr Allamand, de Leyde, qui le premier en pro- » cura des graines à Linné L’A. Hendersoni (A. cathartica Hendersoni) a des fleurs d’un jaune orangé, à cinq macules à la gorge, teintées de brun à l'extérieur; les lobes sont bien faits, excessivement épais et ont la consistance de la cire. * L’A . nobilis a des fleurs jaune vif, un peu plus foncées à la gorge, de forme tout à fait circulaire, sans aucune Strie ou macule 2 . grandifiora a des fleurs jaune pâle, très * distinctés et assez grandes. i duite du Brésil en 1844; la précédente, du même C B pays, mais en 1867. H. DE BosscHERE. ette espèce fut intro: CORRESPONDANCE méridionale, mais pousse climats et résiste parfaitement aux gelées. Elle grandit lentement, mais arrive à former des plantes superbes; elle est facile à inultiplier par division ou par bouture. C'est une des espèces de Bruyères qu'on peut appeler alpines; elle orne à merveille les bordures de rocailles, et est moins exigeante que la plupart i e vue du sol, taf a argilo-calcaires, à des endroits bien ensoleillés. Elle et offre un coup d'œil souvent pour la fleur coupée. R. de V. —— Pour vos Begonia Rex, il nya à les laisser remplir Eu pots; c’est le meilleur moyen d'obtenir de forts de tp grands pots aux Begonia tubéreux. Aérez progressivement, de façon à ne pas 50" mettre les plantes à un changement trop brusque, belles journées. Arrosez AUS de plus en plus à mesure que la végétation # développe; dès qu’elle sera en pleine vous pourrez ajouter un peu d'engrais, par semaine. onnez aux Caladium autant possible. C’est nécessaire pour avoir d à feuillage bien coloré et solide, € tenant bien et pouvant passer un certain temps dans l'appartement sans se-fanef: Q au Caladium esculentum (chou caraïbe) pouvez commencer à le durcir à l'air, la saison précoce, et dans un mois i être planté en pleine terre. une foi de soleil qué es plantes J. J.— Envoyez-nous des échantillons 1 à-dire non pas seulement des fleurs, M2® que possible un petit rameau ou des feuilles, dessin de la plante, etc. Nous nous ferons toujo un plaisir de vous indiquer les noms. grâce À c'est autant us EN est-à-dire® | . 1 aps 4 D es à RE VENAIS Fig. 47. — Rose Grand Mogol (voir p. 130). LES ORCHIDÉES EN RUSSIE La difficulté de modifier les principes généraux de la culture pour les adapter aux divers climats embarrasse souvent les amateurs qui habitent des pays plus chauds ou plus froids que la Bel- gique et la France, ou même les orchidophiles de ces deux pays lorsque le temps, comme il es arrivé fréquemment depuis q uelques années trompe toutes les prévisions se les statistiques les plus authentiques. Nous avons eu, dans le lettres reçues we nos abonnés, bien des preuves de cet embarr Il est donc ‘tres intéressant d'étudier la façon Las d en poursuivant ces études, qui d’ailleurs apportent toujours des ren- seignements utiles sur la physiologie et les fa- cultés d’accommodation de ces remarquables plantes. Nous avons déjà publié bien des récits de collecteurs et des observations de prati et pouvant jeter a lumière sur ce sujet. L’atten nt portée en ce nr era sur la Russie, où nous avons montré n peut obtenir de superbes résultats dans la “baltute des Orchidées, nous be ee extraits É espondance adress u Gardeners’ Chronicle, il y a quelque te HD par un ama- teur de Varsovie. Cette de est d'autant plus intéressante qu’il y est question, non seulement e cultiver les Orchidées en Russie, mais de les cultiver dans un seul compartiment. « La be de cultiver les Orchidées de di- LA SEMAINE HORTICOLE SU AO En le tronc mort d'un grand Robinier, sur lequel toutes sortes de plantes poussent en épiphytes. s que intl, Philodendron en nombreuses u dpi, CORRE ( La Lindeni, rire quercifolium, son à cet arbre et y lais prendre e leurs er racines. Des Bro- Étiaetéé, s Fougères, des Cyrtodeira, des Aeschy ut une foule de plantes diverses, et même des Begonia, poussent en épiphytes , Cha- cune s’efforçant de chasser l’autre; € est un tableau parfait de ce que doit être sous les tro- piques un vieil arbre mort envahi par d’autres ues mur sont tapissées de + La première de ces plantes est très précieuse pour cet usage; elle n'est jamais attaquée par les insectes, d trouvent des Palmiers petits et grands apparte- ant aux genres Âreca, Thrinax, Chamaedorea, Caryota, Calamus, Geonoma, etc.; de grandes plantes de Fagrea obovata, Brownea grandiceps, Cochliostema Facobianum, Gardenia radicans, Inga UE Franciscea uniflora, Anthu- rium, Maranta, etc. Le tout est bordé de rocailles nes » de re couvertes du bleu Selaginella me ablete d'avant est occupée presque exclu- sivement par des Orchidées; en outre, cinq Race d'Orchidées, chacune = trente plantes environ, sont suspendues au vitrage, avec des Tillandsia et d’autres plantes de corbeille. Voici l’énumération exacte des seules espèces et 7 qui poussent bien et qui fleurissent abondamm tous les a Il y en a que j'ai achetées en de dix ans; elles prospèrent à + de mars; pend température est maintenue à 17° environ la nuit, et dépasse rarement 24° le jour: eride. avec cinq pousses qui oc, et ses racines pere dantes au-dessus du bassin, pos chaque année beauc coup de tiges florales ne roseum à des racèmes plus lon stous les ans. LA crispum, l'A. Larpentae, VA. Reichenbachi, Y'A. macu- losum Schrüderi, VA. virens, l'Aganisia pul- chella, l'Angraecum sesquidale, l'A. eburneum q ; encore fleuri, mais pousse vigou- reusement); l'Ansellia .africana, en très grand spé écimen, presque abandonné dans un coin, s dans une seule et même culture ans bien, l'une de celles qui ont 1 si est, je rains bi — jé 1e Hésolé les amateurs d'Orchidées — je veux PE de ceux qui ont la passion de ces plantes, ais qui ne peuvent pas disposer pour elles d'un nt nombre de serres, faute de ressources, et de ceux qui voudraient agréable. La difficulté n’est cependant pas aussi insur- montable qu'on pourrait le croire, et il me suffira, pour le démontrer, de décrire la serre où je cultive mes Orchidées depuis dix ans une serre adossée de 9 mètres de lon- lus de 4 mètres de largeur _ gueur, quiaun peu plu et autant de hauteur, au mur de fond, caché par en diverses variétés ; le Bollea coelestis, qui va très bien, mais n’a pas encore fleuri ; des Calanthe, Harrisoniae, Mendeli, Schilleriana, Regnelli, Skinneri en deux fortes plantes, superba, Trianae (je suis frappé de contater que te espèce pousse et fleurit chez moi mieux que le C. Mossiae); Warneri,la mo ne plante “es ma collection ; cristata, forte plante placée dans un ment; Colax jugosus, Cymbidium Mastersi, dE je ‘we Le pe sl macrantha a fleuri deux fois, mais n'est plus e santé; les Cypripedium, en nombreuses variétés, ne liséènt rien à désirer Le Dendrobium nobile coerulescens a fleuri pe vingtain : le Lo AE et Farmerti poussent actuellement de douze à quinze P oureuses ; les ner D num, crystal a asie d'autres, végèten nt et fleurissent bien tion, c'est le D. pulchellum. Le Dendrochilum filiforme avait vingt grappes l'année dernière; le D. glumaceum en a huit actuellement. Je _ tiens tous deux très humides pendant toute l'an Une forte cs à fois + Ro si AT set la nu us les parure à mon arbre de Noë L'Ton0pss Paie À le Laelia Boothiana (Cala lo- bata), que l’on dit si difficile à fleurir, n’a jamais manqué de me donner ses fleurs très belles, mais de courte durée; la plante est devenue si encom- brante que je l'ai divisée en beaucoup de mor- ceaux, dont quelques-uns sont maintenant garnis de spathes ; un Lae ia elegans, qu petit mor- ceau quand je acheté, tenant son dernier bulbe is Perrini, avec six pousses, fleurit tou ne augmente de volume; le Laelia 2 s par an; jen 8 Oncidium crispum, Forbesi, Limminghei, vari- cOSUmM, st avec deux panicules longuement ramifiés: l'O. Weltoni (nouvellement importé) pousse rapidement : FO M aug- mente de volume plus vite que t ses congé- nères ; l’année dernière il avait nets -deux grappes ramifiées, et c'était une plante bien petite, quoique saine, quand je J’achetai en 1878 à M. mann, de Pare S LO. Kramerianum, fixé à un morceau de tronc de Fou ère, a en Fe ns dix ham en S Lai reçu il ans d’une D É net l'O. * able est également pro Deux pieds d’ ss Lanceanum ne vont pas aussi bien que je le désirerais ; l’un des deux, qui a le labelle foncé, paraît être le plus dific à cultiver. Le rs Lhaius Wallichi développés deux tiges floral Deux lntes de Phalaenopsis Schilleriana, le P. amabilis, le P. Luddemanniana € le P. grandiflora aurea fleurissent tous le dernier (une petite plante), et chaque hamp° Luddemann en 1878, et appartiennent, commé ke, crois qu'il leur faudrait plus de chaleur que e puis leur en donner, en tous Cas, es Ade et Vanda. Ce dernier genre ceux que j'aime le mieux : V. Ba est un d temañl, V. een naar a ——@ cristata, } . Cathcarti, V. Roxburghi coerulea, V. teres, Lowi, trois plantes de V.suavis, trois variétés de V. tricolor : tous, à part les V. Batemani, Cathcarti et Hookeri, poussent bien et fleurissent abondam:- ment. Une variété de V. fricolor fleurit régulière- ment deux fois par an, une autre a quatre grappes en ce moment. Le VW. suavis ne fleurit qu'une fois, généralement avectrois grappes chaque fois, ét est bien garni de feuilles. Le Y. Roxburghi coerulea a I ù donnant 7, coerulea, V. Hookeri, V 7 fleuri en 1877 en trois la plante n'a pas grandi notablement, et j'ai avoir quantité de ses fleurs si exquises. Les Zygopetalum, en nom- breuses variétés, poussent fort bien, cela va sans ire, et fleurissent avec profusion. J'ai ajouté l'année dernière, pour compléter ma collection, un petit compartiment qui ne renferme que des Orchidées froides, Odontoglossum, Masdevallia, Sophronitis, Restrepia et autres, Fougères trans- lucides, plantes carnivores, etc. I hors de doute que l’on peut obtenir des résultats infiniment supérieurs et une meilleure culture quand on peut établir des compartiments bien choisis et qu’on dispose de plus d'espace; mais ma petite serre telle qu’elle est me procure beaucoup d'agrément, ts elle-même, il semble que l’on peut dire que les Orchidées sont des plantes vraiment très accom- modantes, 2 à : le —————, é que ce compte-rendu de mes essais réconfortera et encouragera les personnes qui achète des plantes bien saines, On est presque Certain d'obtenir de bons résultats. eci me fait penser à une plante de Vanda Roxburghi, achetée à une vente en 1872; elle lentes à mourir. Elles durent, en faisant tous les ans des pousses de plus en plus faibles, et mettent quelquefois de longues années à s'évanouir; elles ne meurent qu'après avoir épuisé le dernier œil Vivant. Mais beaucoup reprennent et s’habituent aUx conditions de leur nouvel habitat. » Ces observations si précises nous ont paru dignes d’être reproduites à titre d'indication. Nous ‘TOYons avoir à peine besoin de mettre le lecteur en garde contre une certaine tendance à généra- liser, tendan $ Peut espérer, d’une façon générale, cultiver très bien partout les Vanda et Aerides dans la Même serre que les Cattleya et les Miltonia. LA SEMAINE HORTICOLE publiera SAMEDI PROCHAIN « Les femmes... jardiniers! » ! { SAMEDI, 1; AVRIL 1807 PETITES NOTES Dendrobium cymbidioides. __ Cette curieuse espèce, sur laquelle un Correspondant nous demande des renseien nts, est originaire de gnem Java: elle fut introduite vers 1852 pour la premiere 101$, mais elle est restée rare. et figure dans peu de collections. Elle fut exposée au mois d'avril de l’année dernière à un meeting de Londres par sir Trevor Law rence, et figurée à cette occasion dans le Gardeners’ Chronicle Ainsi que l'indique son nom, elle ressemble 129 Angraecum eburneum. — Les fleurs de ces Angraecum sont au nombre des plus grandes après celles de l'A. sesquipedale, et quoiqu'un peu larnues, un peu grossières, si l'on peut employer cette expression, elles produisent beaucoup d'effet. Elles sont d’un blanc légèrément verdâtre, mais le labelle cordé est d’un blanc d'ivoire pur. Elles répandent un parfum agréable, et se conservent — longtemps; chacune mesure de 8 à 10 centimètres de diamètre plante elle-même est élégante et belle, comme la plupart des Angraecum: elle atteint 1 mètre à 150 de hauteur; ses feuilles sont Fig. 48. — Les amateurs chez eux. — II. — M. le Dr Capart (voir p. 130). peu à certains petits Cymbidium du groupe aloifolium; parmi ses congénères, ceux qu’on peut lui comparer sont le 1). Treacherianum et rdernerS Chronicle porte neuf urs sont d'un blanc crème, avec des mouchetures pourprées sur le labelle. Les pseudobulbes sont courts et ovoïdes. larges, étalées, épaisses, et mesurent 50 60 centimètres de longueur. Sa culture est facile, comme celle des Vanda suavis, V. tricolor et autres Orchidées de serre chaude qui figurent dans toutes les collections. Phalaenopsis intermedia. — Cette plante offre un intérêt particulier, au moins à titre de 130 LA SEMAINE HORTICOLE J'ai déjà raconté comment mon excellent ami, une abondance dé belles fleurs, moins grandes toujours passionné pour les plantes, mais jadis toutefois que dans la première floraison: mai a ca Seden ans, et avait été frappé du coup de foudre. Les encore enrichie dans les derniers temps de plu- aison Camellia qui remplissaient toute sa serre durent sieurs variétés très estimées entr’autres : eut lieu en 1886. se serrer un peu, faire place aux nouvelles venues, Baron Raoul Chandon (Lévèque), plante tr Les fleurs du P. intermedia sont sensiblement puis bientôt leur céder toute la place et dispa- vigoureuse; grandes fleurs bien pleines, vermillon elles du P. aphrodite; elles ne raître. Ainsi la collection d'Orchidées du D° Ca- nuancé brun. È 1 +4 part, mencée par un petit noyau d’une dizaine Captain Christy panaché (Letellier, Caen), étales et les sépales blancs, de plantes, augmenta rapidement, s’enrichit de L'obtenteur ne s’est pas vanté d'avoir produit une e étroits que dans le P. aphro- représentants des plus belles espèces, et finit par fleur due à son travail ou à une fécondation dite, et le labelle de forme assez différente. Les devenir une des plus belles de Bruxelles et des savante. I a modestement reconnu que c’est une lobes latéraux dressés, spatulés-arrondis, sont environs. forme de dimorphisme accidentel de la variété : i £ clair; le lobe. antérieur large- Un détail donnera une idée des soins que le Capiain Christy. M. Letellier a le mérite d’avoir ment cordé, allongé, est d'un rouge pourpré, et docteur prodigue à ses élèves. Ses serres, depuis observé la variation et de l'avoir fixée par le r 1 son sommet deux toutes petites cirres qu'il a créé la nouvelle installation qui lui a reffage. Naturellement le port est le même que fléchies. La crête est jaune pointillée de rouge. permis de les agrandir, sont éclairées à l'électri- celui de Captain Christy ; la fleur est très grande, La variété Portei est plus grande, et a les cité. Grâce à cette heureuse innovation, un très pleine, d'un coloris blanc carné strié de rose art com pétales et sépales lavés de rose à la base, les orchidophile peut jouir de ses plantes le soir, foncé sur rose clair. . lobes latéraux lavés de jaune à la base et rouge lorsque ses occupations ne lui en ont pas laissé Comte de Montebello (Lévêque), plante vigou- pourpré au sommet. le loisir pendant la journée. Il peut aussi les faire reuse; ïleurs grandes, pleines, rouge cerise admirer aux amis qu'il reçoit — car la serre ne brillant. C’est une forme issue de Vactor Verdier. En décrivant doit-elle pas être l’une des parties essentielles, et Comtesse Renée de Béarn (Lévêque), plante Odontoglossum Hinnus. — ! tr à cette plante dans le Gardeners Chronicle, des plus artistiques, des appartements de récep- vigoureuse, fleurs grandes, pleines, d'un coloris Reichenbach exprimait l'opinion qu’elle paraissait tion? Mais les plantes ne doivent pas souffrir de carmin nuancé de feu et éclairé de pourpre noir. être le produit d’un croisement naturel entre cette exhibition, et l'éclairage électrique est le Variété bien remontante. JO. Halli et VO. cirrosum. Il serait, par Seul qui convienne, pour ne pas nuire à la pureté Ellen Drew (Alex. Dickson), plante vigou- conséquent, fort curieux de pouvoir la comparer de l’air reuse, fleurs d’un rose argenté clair, nuancé de aujourd’hui à l’hybride artificiel de la même SIGNE PARTICULIER : Une sûreté de relations et rose pêche, forme en coupe. Cette variété à la origine qui a fleuri dernièrement à L'Horricuz- de... bistouri incroyable. Cœur d’or, visible à végétation et le port de Duchesse de Morny dont TURE INTERNATIONALE. travers la cuirasse de fer dont le praticien doit elle est également un produit par dimorphisme. L'O. Hinnus a été introduit plusieurs fois parfois se revêtir; sympathique à tous, et mer- Laurence Allen (Cooling), plante vigoureuse, directement de l'Amérique tropicale du sud. Il veilleux organisateur de fêtes cordiales comme érigée, très florifère. Fleur rose clair nuancé de t décrit par Reichenbach comme ayant les les banquets annuels de L'ORCHIDÉENNE qui lui blanc rosé. es pétales et les sépales étroits, lancéolés, ondulés, ont valu des félicitations et des remerciments Marie Achard (Liabaud), plante très vigou- de couleur jaune et cannelle. Le labelle, de la unanimes. L. L. reuse, érigée; fleur très grande, pleine, 108 même couleur, est étroit, avec la base sub-hastée, tendre, glacé. d’abord très large, puis brusquement rétréci. Cette Souvenir de Pierre Oger (Perrin), plante très description n’est pas suffisamment précise pour LES ROSES vigoureuse ; fleur très grande, pleine, globuleuse, confirmer l'identité, mais elle ne la contredit larges pétales rose vif, très frais; les pétalesdu pas. MM. Veitch, dans leur Manual, ont rangé LA ROSE « GRAND MOGOL » pourtour sont enroulés en dehors. La fleur est l'O. Hinnus comme une variété de l'O. luteo- | très agréablement odor purpureum; Reichenbach était sans doute plus Cette variété qui est une admirable fleur, bien Tom Wood(Alex. Dickson), plante vigoureuse, près de la vérité en le rapprochant de l'O. elegans, pleine, bien étoffée, est une des meïlleures obten- très florifère; fleur très grande, pleine, en coupé, qui, selon toute vraisemblance, est lui-même un tions des célèbres rosiéristes MM. William Paul larges pétales rouge cerise. Elle a sur plusieurs hybride de l'O. Hall et de l'O. cirrosum. and Son. La fleur est grande comme le montre autres variétés le grand avantage de ne pi Toutefois, il faut tenir compte de la grande varia- la figure 47; son coloris est d’un cramoisi foncé prendre le blanc. bilité de ces plantes, qui ne permet pas toujours brillant ombré d’écarlate et de noir,même, d’après d’être très afñrmatif. Mas DE VALLIA. ; leur catalogue, le coloris devient encore plus foncé quand les fleurs s’épanouissent plus tard en LES AMATEURS CHE EUX été et alors la nuance passe au marron. C'estun LE JARDIN D'AGRÉMENT | : variété provient d’un semis de la rose Hs LES SALPIGLOSSIS NOS INSTANTANES Williams. Elle est une des rares fleurs qui aient DS 0 + SE -__obtenu-un certificat de. érite. de 11°. classe à la La famille des Scrophularinées renferme men mn à : Société royale d’horticulture de Londres et n’a grand nombre de jolies plantes, telles que « Chez lui, » le D' Capart n'y est pas souvent pas cessé de justifier la faveur qu'on lui accorde. Petunia, les Nierembergia, les PentstemoM les — je veux dire dans sa serre, parmi ses chères La rose Grand Mogol occupe. une place Mimules, les Browallia, les Schizanthus, les | i Linaria;, Orchidées. — Réclamé à chaque instant par une distinguée dans la nombreuse série dés hybrides ceolaria, les Antirrhinum, les clientèle énorme, assiég inet, pro- remontants. Elle a peut-être un défaut qui est Lophospermum et les Salpiglossis. diguant ses soins aux déshérités de la fortune propre à beaucoup de variés vigoureures, c'est de Nous reproduisons le facies d’une espèce très auxquels il donne son temps sans compter, assidu confirmer d'une façon énergique la diction qui appréciée, le Salpiglossis sinuata R. et Pay à remplir ses häutes fonctions de chef de service prétend qu'il n'y a pas de roses sans épines. La S. hybrida ou à fleurs changeantes. ë à l'hôpital Saint Pierre et de professeur de laryn- rose Grand Mogol, comme le fait voir la figure, es fleurs, en forme d’entonnoir, à gorgeévas® gologie à l'Université de Bruxelles, trouvant le est armée d'épines acérées non seulement sur la en cloche, à limbe presque labié, us moyen de faire en vingt-quatre heures la journée tige, mais tout le long du pédoncule. Les ama- échancrés, attirent et retiennent les regards P# de quatre hommes d'activité ordinaire, chef d’une teurs de roses, et ils sont nombreux, assurent que la singularité de leurs coloris variés : sur UP nombreuse et charmante famille, les moments ce n’est point là un défaut ; ils prétendent que les fond blanchâtre, jaune, mordoré, brun foncé: sont comptés qu'il peut consacrer à ses belles roses sont faites pour être admirées, mais res- cramoisi, écarlate, rose ou chamois rosé, | ri FU nt - plantes. Mais il trouve le temps de satisfaire pectées, et qu'il n’est pas mauvais qu'elles se pourpre ardoisé, etc., se dessinent des stries e | à cette passion artistique aussi bien qu'aux défendent elles-mêmes. des marbrures longitudinales bleuâtres, jaunes, devoirs philanthropiques qu'il a és, et Beaucoup plus heureuse que certaines de ses dorées ou brunâtres, parfois marquées de t je - d'aller voir ses Orchidées tous les jours, et plu- congénères, cette rose justifie le titre de « Rosier ombrées et veloutées, d'ondulations et de Re don - sieurs fois par jour, ne fût-ce qu'en passant. remontant. » Sa seconde floraison donne souvent rures parallèles et transversales, qui re icons RS ee SR SE LS à ces fleurs un cachet d'originalité tout parti- culier. ax Ge: Le Salpiglossis sinuata est originaire du Chili Fig. 49. — Salpiglossis sinuata R. et Pay. d’où il fut introduit en 1824; c'est une plante annuelle, herbacée, voisine des Petunia, couverte de poils glanduleux-visqueux ; elle cel x clou, parfois recourbé un peu en trompette; Sal- ? piglossis vient de deux mots grecs, frompelte et e! Vilmorin-Andrieux et Cie sont, depuis Sa. fleurissent de juin en août et , -nnent surtout pour la formation de cor- beilles etde plates-bandes où, cultivés en mélange, sh fleurs bariolées produiront le plus charmant goemer en place fin-avril, mai, à une exposition aude et aérée, en terre saine, légère et riche a Us. La graine, qui est très fine, devr . * PEU recouverte et les arros ts devront CU Res turi. LA SEMAINE HORTICOLE PUBLIERA SAMEDI PROCHAIN ‘L'Arrosage des Plantes dans les Serres et dans les Appartements » SAMEDI, 1; AVRIL 1897 nanas di An) LA CAMPANULE A FEUILLES E PÊCHER Cette fort jolie plante vivace, jadis si généra- lement choyée dans tous es Jardins, compte bre de variétés à fleurs simples blanches, à fleurs pleines, à fleurs pleines blanches, à fleurs couronnées. M. Benary, d'Erfurt, a aug- s rie d'une variété à grande fleur que s'épanouir. La multiplication se fait semis; les graines doivent être semées, en pots emps. semis fait en avril donne quelquefois une floraison passable dès l'automne de la même année. es variétés à fleurs doubles ou pleines doivent être multipliées à l'automne ou au printemps par la division des touffes. Fig. 50. — Campanula Persicifolia grandifora. On peut aussi propager ces Campanules par boutures qui se font au rintemps avec des rameaux herbacés que l’on plante sous cloches. CH. DE B. PARCS ET JARDINS PLAN ET ORGANISATION D'UN JARDIN FRUITIER-LÉGUMIER e n’entends pas préciser, dans cet article, les différentes sortes d'organisations qu'on peut donner aux jardins fruitiers: cela m'entraînerait 4 < a Q . Tmuler un questionnaire auquel je tâcherais de répondre le plus précisé- ment possible. . Mais voici quelques données générales plus ou 131 me et la contenance du jardin. Les murs élevés, de 3 mètres de hauteur et plus, seront tapissés, de préférence, de cordons verticaux simples et doubles; au besoin encore de candélabres à trois, quatre, cinq et six branches verticales. moins applicables partout, quelles que soient la for s formes our en faire comprendre les différences avec les précédentes). Les carrés 1, 2, 3 et 4 seront consacrés à la culture des légumes. e long des chemins n° 5 on conduira sur garnir les mêmes plates-bandes avec des arbres fruitiers en buissons : cerisiers, pruniers, pom- miers, poiriers. Les deux plates-band garnies de groseilliers à 2, 3, 4, Comme aussi les fraisiers. Contre Le 3 murs. Au Sud, on peut mettre les serres, les pri- meurs, les couches, les châssis. Contre le mur qui regarde le Levant Couchant, c'est-à-dire l'Ést et l’Oues J r et Le nous USTAVE MICHIELS. Nous prions nos abonnés de nous adresser toutes les informations #4 communications pouvant intéresser nos lecteurs. Nous les insére- rons volontiers dans LA SEMAIXE HoRTICOLE. Nous publierons également les clichés des Plantes intéressantes, des légumes et des fruits nouveaux, à es vues de serres, parcs et sites pittoresques que v nos abonnés voudro nous en r ons à Messieurs Les amat et INE HORTICOLE est le sance. LA SEMAINE HORTICOLE UTILISATION INDUSTRIELLE DES PLANTES Un substitutif possible du Safran. — (h sait le faible rendement de la culture du Safran NORD intérêt à renoncer définitivement à cette culture ? SERRE SERRE si l’ on trouvait une plante, contenant les mêmes —0— OUEST —0 +0 — 0 — 0 ht O ARE. CHASSIS © Le périanthe de la fleur de ce Tritonia, roue à 2 k Da pee styles du Crocus sativus. L'infusion dégage une forte odeur de safran, fait déjà connu, Car il avait | Fa suggéré à Ge le nom générique (non main- tenu) de Crocosma. Nous avons rapporté ailleurs (les Nouveaux Remèdes, n° 2, 24 janvier 1806) quelques essais chimiques (à poursuivre sur une quantité plus considérable de matières premières) qui tendent à prouver que la fleur de Tritonia renferme un pigment, analogue 2 à la catottine, et 2 des principes très analogues, sinon identiques, à ceux du Safran : glucoside et huile essentielle. RS qui QUES | Cette jolie plante bulbeuse, du Cap, semi-rus- O tique sous notre climat, semble avoir toutes les 2 - | chances de prospérer, soit dans la région méditer: Re nent 2 (Qe— caines, donne aujourd’hui de si bons résultats pour la vente. A l'inverse du Safran, toute la fleur serait susceptible d’ Se pour l'usage pharmaceu “ARR œ NS CORRE © x REP" ENS -} tique et alimentair F. Hem. 0o—0—0—0—0—0 6: 6 o—0—0—0—0—0o : [® un — () — RSR TN ETS RE RS RER ER M —0 gelinini . A DU Ro... FRANCE Les informations, annonces d'expositions, communiqués divers, etc., concernant la SE one France, doivent être adressés à M. TouRRET- GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). | O0 DESTRUCTION INFAILLIBLE DES LOIRS — 0 - SUCCUÈS CERTAIN, RAPIDE, SANS PRÉCÉDENT tel Par les GALETTES ASPHYXIANTE 8 Mort foudroyante en 48 heures de tous les LOIRS à la régior L l | + 2-0 — Envoi contre 1 fr. 25 en mandat ou timbres. LU lé À «1 D LS PRÉSURE VÉGÉTALE es Riad” Donne aux fromages un parfum délicieux ô recherchée des mér “2 res en Ce qu’elle colore lé LE jaune saumon né. rix du flacon pour Ca ailler 50 | | : 5 4 5 F ranco pour trois flacons | en A DURET FILS, NATURALISTE» Val de Sévricourt près /« gare de Saulces-Monclin reus) | | SAM 1: 1 A] Ÿ. é 3 ‘4 es, | P. DURIE, rue du Noyer, Bruxell — 0 FABRIQUE DE POTERIES : SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCH! etc: Terrines, Soucoupe®: MANDE- SUD Fig, 51. — Plan d’un Jardin fruitier (voir p. 131). 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Massange de L A. van den Heede, À. Wi ; r, C. Potrat, Nardy, W. Pfitzer, Buysman, Griessen, E. E. Krelage, Foussat, A. Michiels, Ed. Es PROPRIÉTAIRE SOMMAIRE DU NUMÉRO 13 : aut, H. Correvon, D: Max Reïchenheim, A. Dallièr if, G. Miteau, J. Ragot, A. de la Devansaye, à, A. de Wargny, ies, du Trieu de Terdonck, moine, Cahuzac, Dr Capart, James 0’Brien, Vicomte de Novion, “s * : è incqgz, Dr Muller, . Cayeux, Michiels, E. Rivois, J. Wilke, etc. LUCIEN LINDEN Pages Re 1. É à € NS SR Causerie : Les femmes. jardiniers. — Les Dattiers. 135 Plantes en serres : L’arrosage des plantes dans les serres et dans les a Jia À € 2 115: mt mme Sc EE HD Le Journal des Orchidées : Les Orchidées chez elles. 138 Le livre d’or des UHONtOPIOSSUM. NO. 0 © 13 Petites notes . . . . : 13 Questionnaire des abonnés, . . 139 Correspondance anglaise : Notes de Kew . . 140 La 8rande culture : Culture du Primula sinensis 141 Le jardin d'agrément : Les Lobelia cardinalis L. . I41 L'Iris RO ln O5. I41 eq ee ICE CS 141 Conseils utiles : Destruction des nids de guêpes 142 Fig. 52- Récolte des Dattes en EBYPte “à: 0. 17 * 53: Plantation de Dattiers près de Ramleh en BYPDIR ES ce. à ste Er ” 54: Odontoglossum X harvengtense 139 ” 55. Lobelia cardinalis . . . .”. 5 141 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. | Elle est en même temps un journal mondain et à une rubri | Le numéro : 30 centimes. Révacraur en Cuar : ÉUCLEN BINDEN {Le soumu DES ORCHIDÉES ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L’ABONNEMENT = ADMINISTRATION ET RÉDACTION : U BELGIQUE TRANGER He ” main. 0 12 francs | Un an ..... 1 117, Rue Bezczrarp — BRUXELLES. D 3 Re Trois mois. .. 4 » | Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des s The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nornbreuses illustrations et paraît tous les samedis. LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. LA SEMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d’union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. que spéciale consacrée aux plaisirs du Journal des Orchidées et grands journaux hebdomadaires anglais : Jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs: produits. —————— = Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. 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Un ptième de page Id. 10 -» Un quarantième de page Id. 6 » Une réduction de 5 °/, sera faite sur ces prix pour 25 °/, pour 30 insertions; 30 °/, pour 40 insertions: 85 °) pour 5 ons. - LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS #t => On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semame Horicole » 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL a CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre fibreuse, a p perches d'emballage et tuteurs PRIX PAR CORRES PONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle terre re fibreuse et le. plus beau sphagnum se trouvent chez BRAHY-SURRAY à ie (Luxembourg-Belg 2 SERRES ET CHAUFFAGES “= . So. Le Poêle MATHIAN ne dégage absolument pas d'oxyde de carbone, Maison D Matin 25, rue Damesme, PARIS et 245, rue de Crequi, LYON. Coustruction spéciale DE SERRES Jardins d Hiver CHAUFFAGE À EAU POUR SERRES par les chaudières perfectionnées LES SANS AIVALES » LE NOUVEAU Poêle MATHIAN Breveté S. G. D. 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Jardins d'Hiver = À 1ON Q CA NX f à L i D z [ SERRES TOILES A OMBRER A s æ 5 L ORCHIDÉENNE, nouvelle serre à double vitrage toute en fer à l'extérieur et à paro Les RAPIDES, bâches et coffres se démontant sans boulons ni clavettes (breveté s. g ÿ — Prix d'Honneur Chauffages, Claies BACHES CHASSIS DE COUCHES URITÉ, Serre en bois à double vitrage mobile à ventilation entre les verres, supprimant les paillassons (breveté s. & d. g.). à l’extéri ë i en bois isolé à l’intérieur, supprimant les paillassons (breveté s. g. d. gk Le 4 USINES, BUREAUX ET EXPOSITION DE SERRES GARNIES D'ORCHIDÉES 19 et 23, rue Pinel (ancienne rue d'Auberuilliers). — SAINT-DENIS (Seine) BR C'est à la Maison E. COCHU qu'a été confiée la construction des agrandissements de l'établissement d'horticulture de MM. DALLEMAGNE et Ci, à Rambouillet. SOCIÉTÉ ANONYME Administrateur-Directeur : LUCIEN LINDEN Parc Léopold, à BRUXELLES Adresse télégraphique : LINDENIA, Bruxelles a Le =. È Oo © pee JIGE AU COMMERCE À PARTIR DU 1° MAT 1897 D'UNE BELLE IMPORTATION DES FAMEUX Cattleya Mossiae var. Araguaensis QUI VIENT DE NOUS ARRIVER DANS LES MEILLEURES CONDITIONS Les Cattleya Mossiae var. Araguaensis que nos collecteurs ont découverts, l'année dernière, dans les environs d’Aragua, pourraient être considérés comme un nou- veau Cattleya. Nous préférons les rattacher aux Cattleya Mossiae et en faire une nouvelle section qui renferme évidemment les plus belles variétés de Cattleya Mossiae qui aient paru jusqu'ici en Europe. Les fleurs sont énormes, le labelle immense et d’une intensité de coloration incomparable. Les pétales et sépales sont également très larges et la fleur entière d'excellente tenue. Nous considérons les Cattleya Mossiae var. Ara: guaensis comme la perfection des Cattleya à floraison printanière. Il nous paraît indiscutable que ce sont des hybrides naturels entre le Cattleya Mossie et le Cattleya Gaskelliana, l'habitat même de la plante ne laisse aucun doute à cet égard: Nous avons trouvé parmi une petite importation reçue l’année dernière, des variétés qui ont enthousiasmé les amateurs et qui ont prouvé être complètement distinctes de tout ce qui était connu en Cattleya Mossiae jusqu'ici : non seulement les teintes étaient neuves, mais l’ampleur des fleurs était sans rivale. Comme tous les hybrides naturels, les Cattleya Mossiae var. Araguaepnsis sont très peu nombreux dans leur pays d’origine et nous n’avons pu en introduire qu'un petit nombre d’exemplaires très beaux et très sains que nous mettons au commerce aux BONNE PLANTE, fr. 15; les six, fr. 80; les doux, fr. 150 FORTE PLANTE, » O0; » » 110; » »y 200 nt disponibles à Gæ" Quelques exemplaires choisis so 50, 75 et 100 francs “%:; | | | | Samedi, 24 Avril 1897. CHRONIQUE Cèdres du Liban. -_ La tempête du 3 mars dernier a fait de grands ravages dans les domaines des ducs de Norfolk et de Richmond situés sur la côte méridionale d'Angleterre. D’après le Dail Chronicle, cité par le Gardeners’ Chronicle, le domaine de Norfolk a eu plus de mille arbres “ mond, ont été renversés. C'est là une perte irréparable. Jubilé de la Reine Victoria. — Les deux principales sociétés horticoles d’Ecosse, la Société royale Calédonienne et l'Association horticole d'Edimbourg, comptent célébrer le jubilé de la Reine en instituant, pour des concours spéciaux, des prix dont la valeur totale monte respective- ment à 3000 et à 3750 fr. Des partisans des sociétés charitables Gardeners’ Benevolent Insti- Lu tution et Gardeners’ Orphan Fund demandent Florilegium Harlemense. —— Nous avons Sous les yeux la 3me livraison (n° de septembre rd'hui, la il Q L région Par excellence des plantes bulbeuses. Il est Imprimé chez « de Erven Loosjes.» Les planches sont chromolithographiées avec soin par la Maison J. L. Goffart (G. Severyns), à Bruxelles. Fruit du Phoenix melanocarpa.— M.Victor Cessole Planta, en 1882, sur la terrasse de sa "84, un dattier alors âgé d’une dizaine d'années et qui, depuis 1893, porte chaque année Une douzaine de régimes de fruits comestibles et S, agréables au goût, mürissant dès le mois vril. M. Charles Naudin, le savant directeur SAMEDI, 24 AVRIL 1897 de la villa Thuret, à Antibes, lui a donné le noi de Phoenix melanocarpa, pour rappeler la couleur de ces fruits. Ceux-ci mesurent environ 0®04 de longueur sur 20 millimètres de diamètre et ont la forme d’une riche en pectine; elle fond dans la bouche et la fine essence de la datte lui communique un par- fum délicat. 1 u meeting du 9 mars dernier de la Société royale d’horticulture t eurs de magnifique venue et d’une grandeur réellement gigantesque. Les pétales mesuraient plus de o"0o7 de long; leur largeur était propor- tionnelle, Comme nous l'avons dit dans u “ é le Cyclamen persicum à des modifications pro- fondes. Une sélection persistante a fait ressortir les développements en grandeur, en solidité des segments, en coloris variés et en Cinquantenaire de l’École d’horticulture Ga e 30 avril 1849 fut créée l'Ecole d’horticulture de Gand e nom d'Institut royal horticole. L'Ecole blissement Louis Van Houtte. L'enseignement de cette école a eu une large part dans 1 développement que l’horticulture nationale a pris depuis lors et c’est une noble pensée que celle exprimée par un groupe d'anciens élèves animés du désir de célébrer en 1899 par une fête le cin- quantenaire de l'existence de l'institution. n Comité provisoire s’est constitué à Gand à l'effet de réunir les anciens élèves belges et d'élaborer avec eux les moy d'assurer 1 succès de l’entreprise. Un appel sera adressé ultérieurement à tous ceux, étrangers et régni- coles, qui ont fait leurs études à l’école de Gand. Remède contre la toile. — M. Opoix a fait connaître dans la séance du 11 mars dernier de la Société nationale d’horticulture de France, le procédé qu'il emploie avec un plein succès au jardin du Luxembourg pour se débarrasser de la toile. Le procédé consiste à faire bouillir la terre de bruyère destinée à garnir les terrines employées aux semis. On choisit de la terre de bruyère grossièrement concassée, ni trop fibreuse, ni trop sableuse, contenant le moins possible de fibres et de parcelles de feuilles non décomposées. Cette terre est mise dans une chaudière; on y ajoute un volume d’eau suffisant pour submerger la terre. On fait bouillir, durant une demi-heure, en remuant de temps à autre. Après refroidisse- ment on rejette l’eau, puis on. presse la terre dans 5 ee nn CT 133 les mains de manière à bien exprimer le reste d'humidité. faire le semis, on met d'abord les tessons, puis les petites mottes de terre, enfin, la terre la plus fine. La surface est légèrement bombée. l mis, on n'arrose que bition en plongeant les terrines dans l'eau par le fond jusqu’au tiers de leur hauteur. Icones Plantarum, par Hooker. — Le der- nier fascicule du volume XXVI de cette œuvre magistrale a paru en février. Il renferme la‘des: cription‘et les figures d'un grand nombre de plantes intéressantes au point de vue botanique et conservées dans les herbiers de Kew. Une série d'espèces d'Eryngium y sont décrites par M. W. B. Hemsley. Antrachnose. — On indique comme très Deux pommiers et de poiriers ont eu les pousses de l’année brûlées ou les yeux détruits ; de plus, le bois de deux ou trois ans était fortement atteint ; plusieurs arbres sont morts et beaucoup sont restés malades, Bananes frites. — Un journal anglais dit que les Américains du Sud aiment les bananes frites et trouve que c'est un excellent aliment, En voyage, à la pêche, à la chasse, les bananes leur suffisent amplement. Ce mets se prépare en friture et remplace le rôti. Pour nous, les bananes frites ne . Les fruits ur de farine et eurre, dans la poële. On les sert au sucre. Les bananes nous arrivent par voie d'Angleterre, et depuis un quart de siècle, nous les utilisons de cette façon. Bois du tulipier. — Autrefois, le cèd d'Espagne, était seul employé à la fabrication des boîtes à cigares. Le besoin de ce bois est devenu tellement considérable aux Etats-Unis qu'il n’y a plus moyen de satisfaire à la demande. Revue Horticole nous d, rès aVOIr essay e, br ‘châtaignier, le boabab, etc., les fabricants ont adopté le bois du tulipier de Virgi- nie. Pour cet usage, ce bel arbre est considéré aujourd’hui comme le meilleur bois del’ Amérique du Nord. Fils aériens de tramways. — L'établisse- ment des fils aériens des tramways électriques a ému de nombreux intéressés, Des horticulteurs, architectes paysagistes et dessinateurs de parcs et jardins ont adressé une pétition au préfet de la 134 Seine pour signaler le danger et les inconvénients de cette installation en vue des transplantations des grands arbres à transporter, debout sur chariot, à l’occasion de l'exposition universelle de 1900. La chronique de la Kevue Horticole reproduit la pétition en ajoutant qu'il ne s'agit pas seulement d'intérêts particuliers respec- tables; mais qu’il y a vraiment aussi une ques- LA SEMAINE HORTICOLE toujours verts résistent cependant aux vents violents. Il est probable que la térébenthine rend le bois plus tenace. Parfois les branches de Coni- fères cèdent sous le poids de la neige, mais ici la Fig. 52. — Récolte des Dattes en Egypte (voir p. 135). tion d’art et que l’on ne saurait, sans protester, voir les magnifiques avenues déshonorées par ces espèces de toiles d'araignées que constitue le réseau de ces fils aériens Les arbres et le vent. — Il est incontestable que le vent exerce sur le tronc et les branches des arbres une influence favorable. Le mouve- pression diffère de celle exercée par le vent. ouvent l’action des mouvements de l'air, des vents dominants, finit par faire pencher les ._ Gazon comme couverture. — Par les froids rigoureux de l'hiver de 1895-1896, la gelée » , ’ non abrité, de l’Ecole d’horticulture de Gand, n’a température sous zéro ont été rares; iln'yena eu que six jusqu’au 30 mars. La culture des vers à soie en Hongrie. — Dans la seconde moitié du XVIIIe sièle, Marie- Thérèse et Joseph II encouragèrent sérieuse: ment la plantation du müûrier et la culture du ver à soie en Hongrie. De 1830 à 1840, des essais plus ou moins heureux relevèrent la sérici- culture dans la majeure partie du pays, mais une 4 maladie vint à sévir sur les vers et la culture de dix mille kilogrammes de cocons. Dix ans plus tard, plus de 66,500 familles s’occupaient de sériciculture touchant, pour leur travail de 95,000 familles, recevant 1,967,500 flo: rins, produisaient 1,500,000 kilogrammes d coco Médaille de Robert Hogg. — M. Has Weir a proposé la fondation d’une médaille dite: « Robert Hogg Fruit Medal » qui serait décerné par la Société royale d’horticulture de Londres comme la plus haute récompense pour les aPP0ff defruits. Cette médaille serait destinée à as le souvenir de l’excellent pomologue que l'AngK terre vient de perdre. Exposition universelle de 1900. — Lo nisation de l'Exposition universelle de 1900 Paris continue avec régularité. Une grand FA sera consacrée à l’horticulture dans lens l'exposition : ce sera le palais des fleurs. Eee k culture sera installée sur une partie de l'emP Ré ment du Cours-la-Reine et servira ainsi ne temps à décorer les abords des divers bâtime” de l’exposition. La commision spécial de la Société nationale d’horticulture de de: fera des efforts pour que le groupement de jet culture forme un ensemble imposant à tOUS points de vue. $ CAUSERIE LES FEMMES... JARDINIERS! Ke w a la spécialité des variétés rares; no présentons aujourd’hui aux lecteurs bienvellants une Met ce rs deux exemplaires actuel- lement en mation. Otigiantte du « Swanley ettra ‘College. » leur introduc- tion parmi les étudiants des jardins royaux de Kew date du mois de janvier 1896. Cette culture, pardon, cette mise € apprentissage a causé quelque sensation non seulement dans la presse horticole en général, mais pa ion. nières 5m à se perfectionner et à acquérir l'initiative et l'expérience requises, au sein des ret, en cos cycliste enfin ! pas cote di pre it froisser léntique eee de John Bull! Le Gar- deners’ Magazine, dans son numéro illustré de Noël dernier, re un article aux héroïnes du jour et terminait en s’écriant : Kew / oh Kew! &tve them back their petticoat !! donc un an et demi que deux ex-élèves de l’école d’horticulture de Swanley débutaient à Kew comme. + impr overs. Elles furent placées dans une des serres à multiplication dont les vitres blanchies de la porte d’entrée les soustrayaient J œ 5 + TV D an [en a po) [er Vi 3, © Le fe. p an D e) le CN o [en o@ a, œ di ® "+ 1 encombrée va Maintenant nous être disputée par les Fe emmes !! Il faut reconnaître qu'il n'y a que les iocrit POur tenir de tels propos; les bons, ee Vrais jar- diniers savent que les temps où ils seront supplan- tés par Fra __ sont encoie loin, si jamais ils arriv A l’une des De de la session 1866-97 de la. “ Société de perfectionnement mutuel des jardi- _ de Kew{(r), » sous la présidence de M. W. Un excellent rapport intitulé : L'hPoti re de Point de vue de la a femme(2). Ce rapport eut ses Partisans et ses dtionts. la plupart en somme sé ant pour tout argument sérieux. des mes + On argua de la faiblesse du beau sexe ; que faire Pour les durs travaux ? se duiront-elles à brouette? monteront-elles à l'échelle ? pour- e nt-elles remuer la terre ? rie entretien- lont-elles les foyers? La question du mariage fut (1) €ew Gardeners’ Mutual SEA pes Society. E rite from a woman point of view SAMEDI, 24 AVRIL 1897 «tion rémunératrice, dit-il, laissez-les faire: le « mariage, les durs labeurs, les veilles, le chauf- « fage des serres, tout cela, c’est 1 nous occuper d'autre chose que « de la tâche bien ap or le reste, c'est affaire « à elles seules et ne nous regarde pas. En effet, les usines, les fabriques, les Aéro malsains, n’ont-ils pas ouvert leurs portes au beau sexe? Pourquoi ne pas l’admettre lorsqu'il s’agit de l'occiios la plus saine, la plus inté- ressante, la plus attrayante et parfois aussi, la plus ingrate : l'étude et l’imitation de la nature ? Les femmes au même titre que les ‘hommes, n'ont-elles pas droit aux carrières où leur santé ne S’altèrera pas? En Belgique notamment com- bien l’industrie agricole n ‘emploie- t-elle pas de femmes? La question de savoir conduire une brouette, de faire des défoncements, etc., doit être rejetée, elle se balance avec le savoir faire des hommes, car bien des femmes en remontre- raient aux hommes comme courage, endurance, persévérance! Dans vogue la galère ! Hors les travaux des champs, il s’en bat l'œil : Foséphine, tu soigneras le jurdin! Et sont-ils gentils, coquets, ces jar- dins de ferme! Tous tracés sur le même plan : une allée en face de la sur tiges ou en buissons ! A droite, les pom de terre; à gauche, les choux, pois, ‘haricots, ce. Dans le fond, la fraisière, l'aspergerie. Nous mac visité non pas un, mais dix, et les Euh ass ont plus que concluants : La femme est un excellent jardinier, ar dar et assidu. Dans les établissements d’horticulture, dans les maisons boutgeoises, quantités de travaux seraient tout aussi bien exécutés par des femmes que par des hommes; isons tout aussi bien et non mieux, comme certains le pie car. : gare le péril féminin! Nous avons sous Fe yeux depuis un cer- tain temps, les jardinières de Kew, nous les avons examinées attentivement et nous sommes convaincu que les jeunes filles qui se sont vouées à la tâche ingrate de 4er sont non seulement des amateurs du beau bien, mais des coura- un geuses, d rsévér. rte qui supportent avec: patience impassibilité et dignité, les sarcasmes es sourires... jaunes d’un public jaloux qui prend pour prétexte à cancans leur costume qui n'est en réalité... qu'hygiénique et pratique au point de vue du jardinage. Il est dit qu’un pays qui protège les femmes, qui favorise leur émancipation dans ce qu’elle e raisonn Kew M. W. J. Thiselton re bo s di fait l’ Htérsète € et le pionnier de cet axi ses idées libérales, il a non seulement né: ai sympathies ne ee. des opprimés et des esprits larges, mai ontribué à maintenir selo on la marche ascen- 135 dante de la civilisation, une vérité devenue une loi : Le peuple anglais est un que peuple! OUIS GENTIL. LES DATTIERS tiers, que les botanistes + er phoeté ati wS L:, US HET et puissante dynastie Pal lg ® t. Longue serait la liste qui contiendrait l'énumération de toutes les ressources que les Palmiers offrent à l'humanité. Seul, déjà, le Dattier suffirait pour donner une idée de la grande utilité des espèces palmiques En effet, le Dattier d'Afrique, comme l’ appelait Linné, fournit en nu nce nr fruits qui sont connus de tous; orte beaucoup en Europe, dont les habitiéiéie en font une consom- jaunâtre ou rougeâtre à la maturité, de forme oblongue et mesurant de 3 à 8 centimètres; la peau en est très mince ; la pulpe e est charnte, rt le et de mucilage ; cette pulpe possède des ropriêtés nutritives et adoucissantes, Frais, le fruit a une saveur très douce, oût vineux et sucré, exquis. C’est un fruit de luxe pour les Européens notamment, mais aussi la base de l'alimentation de nombreuses populations. On ne les consomme pas seulement à l'état frais; on en fait sécher une grande pa sur les applications du dattier en Egypte, citée par M. Delchevalerie — que l’on consomme pendant l'hiver ou que l’on emporte à à l'étranger ; il en est aussique l’on pétriten aussi sous forme de pâte ds ‘sèche et re on prépare des gâteaux d’un goût très agré éable. Les Arabes du Sinaï font une pâte de dans laquelle ils mettent des amandes et qu “ils enveloppe anière à gazelle, de m former des sacs de pâtes de dattes qu’ils viennent vendre au Caire dans la saison d'hiver. propriétés adoucissantes les ran des quatre ou en pâte analogue à celle de jujube. Un rage flamand, édité en 1848, « Het Belgisch Krwidbôël » ‘(Le Livre d met Her belge), rédigé par un propriétaire gantois, M. L. A. Delathouwer, nous apprend que “a fruits du à er, car ils sont ngents de leur nature; on les prépare beaucoup dans les Indes avec du sucre et de cette façon ils sont expédiés vers les pays étrangers à te des pharmaciens. La cendre de Dattiers consumée a une propriété collante et cura et mélangée avec de la semence de Nard(1), elle est (x) Nard ou Nardus est le nom donné à sa eu substances végétales provenant de diverses plantes. ard celtique, le Valeriana celtica L., dont la racine nous est envoyée de 136 très bonne pour guérir des pustules et des tumeurs de la tète et des yeux et pour empêcher la chute des cheveux (remède jugé peu opérant); à cet effet, on l’emploie sous forme d avec du vin pour laver les blessures et les ulcères. Pour nous rendre compte de la façon dont les fruits savoureux se développent sur l'arbre béni des oasis africains, il nous faut remonter à à la eur fleur. Les s sont jaun imensions oyennes, réunies sur les branches d'un spadice très rameux, pendant, naissant entre les feuilles, en à pédoncule comprimé et ento uré d’une spathe complète, coriace, allongée, s’ouvrant par la face, puis par le dos; cette spathe est pubescente à l'extérieur. Les fleurs sont dioïques, le même arbre ne produisant jamais que des fleurs d’un seul sexe. Les mâles PORTER ordinairement six étamines t à anthères linéaires ; é de-trois*earpelles indépendants et surmontés É stigmates sessiles et crochus. Un seul de ces carpelles se développe en un fruit à chair molle renfermant une graine ongée, à albumen corné, portant un profond sillon ventral. Une grappe de fruits s'appelle fi du tronc, au nombre Se quatorze quelquefois, en moyenne de cinq ou s tronc est Se ‘droit, annelé, de forme crhngrase il atteint une hauteur variant de 20 à ans le jeune âge, il est couvert, à la ente un aspect can e long avec des pinnules de 20 à 40 centimètres : les pétioles sont embrassants et en gouttière à e base. Sur un Dattier de culture, en plein rapport, on compte de dix à vingt de ces couronne d’une suprême beauté. Cet aspect doit gagner encore au moment de la floraison, de la fructification et de la maturation des fruits; la 53 d'ailleurs permet de juger oup d'œil qui doit offrir une plantation de D Ces splendides Palmiers es loin derrière eux les plus beaux spécime e Phœnix de nos serres et de nos ue dhive. La plantation représentée par la figure se trouve sur la rout qui conduit d'Alexandrie à San Stefano; c'est un vrai paysage égyptien avec ses habitants et leur monture ordinaire la Suisse et du Tyrol en paquets ronds et Feel encore garnie de feuilles et mêlée de terre sablonneuse. Cette racine, com- = ser Na ent gs recouv e d'écaills imbri- ne save ère aromatique et erreuse raies ai cllcà re fntre plus dans la composition se fe la thé- es vestiges des feuilles qui em- estes de serre — , et une saveur amère la partie principale de cette Re. E. Littré et Ch. Robin (Dict. de Médecine). est appuyé sur les éca LA SEMAINE HORTICOLE Les Dattiers, avons-nous fait remarquer plus haut, sont dioïques. L'arbre femelle donnera des fruits si le pied mâle lui envoie du pollen. Il dans des forêts de Dattiers, notam- ment dans les oasis, il n’y a que des pieds femelles. Il faut donc bien, d'une manière ou autre, arriver à porter aux fleurs femelles la poussière fécondante. Nous SoBnons ici la parole à M. G. Delcheva- alors qu'il était Jardinier en chef de S. A. Fe Khédive, publia dans le « Bulletin de la Fédération des Sociétés d’ Horticulture de Belgique » une notice sur le Dattier à laquelle nous avons eu PRES recours dans la ré- daction du présent artic « Les Egyptiens, de M. Delchevalerie, ont reconnu depuis longtemps la nécessité de porter des fleurs mâles sur des fleurs femelles pour ja faire porter des fruits, et c'est sans doute en Egypte que la fécondation artificielle a été le plus anciennement observée. Les soin en Hits comme partout ailleurs, ont besoin d’ê é- langés dans les forêts ou les plant FRERE c Set à dire qu’il est nécessaire d’avoir à côté des Dattiers femelles des Dattiers mâles pour féconder les eurs. . « Lorsque les Dattiers commencent à fleurir en février-mars dans la Haute-Egypte et la Nubie et en mars-avril dans la Basse-Egypte,les Arabes, pour augmenter la production des fruits, fécondent artificiellement des Dattiers femelles, qui, sans cette précaution, ne produiraient que très peu de dattes. Pour cela ils coupent les spadices des Dattiers mâles conservés pour cet usage et en petit nombre dans les plantations, puisqu’un seul Dattier mâle peut féconder au moins une cen- taine de pieds femelles. On divise ensuite ces spadices, dont les fleurs commencent à s’ouvrir, en petits fragments ayant chacun au moins une douzaine de fleurs; l’ Arabe chargé de cette opéra- tion monte cite sur l’arbre, secoue la poussière du pollen de son rameau de fleurs mâles se toutes les grappes du spadice Le Ile et plan ensuite ce rameau au milieu en l’attachant Et base avec une lanière de feuille; bientôt le pollen de la fleur mâle, porté ainsi sur les fleurs fe- melles; leur fait développer l’un des ovaires et presque toutes les fleurs produisent des fruits. « Pour aller Péconder les Dattiers, souvent à une hauteur très élevée, les Arabes mettent dans leur robe qu'ils ont relevée par devant, les divisions des spadices des fleurs mâles, qu'ils doivent se- couer sur les fleurs femelles. Les écailles du tronc à l'endroit où ils appuient leurs reins, et de la forme d’une grosse corde tordue en avant; l’ouvrier ainsi placé dans cette large cein- ture peut se tenir incliné en see tandis qu'il aille onc, avec les pieds; en faisant ensuite un jrs effort des mains 1 le péri toujours soutenu par sa ceinture, une des divisions de spadices de fleurs mâles FR les spadices femelles après avoir secoué la poussière sur toutes les parties. « Lorsqu'on coupe les spadices mâles dont la cr des fleurs doit servir à la fécondation des Dattiers femelles, le cultivateur, afin de ne pas en laisser échapper la poussière, doit les descendre de l'arbre avec précaution, à l’aide d’une longue corde. « Lorsque les grappes qui ont été fécondées commencent à fléchir sous le poids des dattes ce qui arrive ordinairement à la fin de juin, le cul tivateur remonte sur l'arbre (fig. 52), coupe une branche ou palme, le fend en deux, et nou ue ensemble les deux extrémités de manière à en dite un grand cerceau pouvant réunir et conso- erceau: cette façon ils ne sont pas balancés, froissés les uns contre les autres par l’action des vents S, qui sont re souvent impétueux au commencement de l’é La = La meilleure et la plus large publicité à. \] Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de ès ou de Loin à Vhorticulture EN Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l'industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. 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Elle a été plus importante que ne l'avait fait espérer le manque de pluie et a prouvé que le sol des plaines de l'Inde peut produire plus Sr ne pense même par les saisons peu favo- ots. Il y avait aussi des collections envoyées par divers Jardins publics, fruits, légumes et fleurs. + doit son existence à un legs de SAMEDI, 17 MAI 1897 500,000 francs, fait vers 1870, par M. James Arnold, de Providence, Rhode Island. D’après u ion intervenue entre l'Université et la ville de Boston, l’Arnold Arboretum est main- une grande publica- tion : Silva of North America, l'œuvre la plus considérable du professeur C. S. Sargent Un Cactus médicinal, — e des Mammillaria, no ment de l'Echinocactus Williamsi ou Anhalonium Wil- liamsi de 1 elui-ci en 1 s'agit d’une avec le mescal des Apaches obtenu du jus d’un leurs, de formes, n somme c'est un sti- mulant spécial agissant sur le cerveau. L'Orchidéenne. — A la demande d’un grand nombre de membres étrangers, le Meeting de ce mois qui doit avoir lieu statutairement le dimanche 9 mai, est maintenu malgré sa coïnci- dence avec l'ouverture de l'Exposition inaugurale d'horticulture de Bruxelles. Le jury i l réunion de la saison : les Meetings seront ensuite suspendus comme les années précédentes jusqu’en septembre prochain. [ay 2282, LL 4: 1 F4 | + Presque chaque État de l'Union et chacune des provinces méridionales du vie ominion ont leurs Sociétés particulières d’horticulture. Les princi- pales réunions de ces Sociétés, nous dit le Gardeners’ Chronicle, sont tenues en hiver et durent de deux à quatre jours. On y discute tout ce qui touche aux intérêts horticoles de la région et ces discussions donnent la mesure des opinions générales et des progrès acccompli keepsie. Cette dernière embrasse dix-huit comtés dans l'Est de l’État de New-York. Rameaux de Schinus molle. —— Les branches de cet arbre, avec son gracieux feuillage découpé et ses baies rose vif, pourraient être Ï fait t pl y ée pour suppléer au feuillage vert dont on fait usage aux fêtes de Noël. Un correspondant de l'Americ 1 naître jou x dernier de Californie à Boston dans un parfait état de conservation. Forêts réservées. — En Amérique on donne le nom de « reserves » à de grandes étendues de forêts déclarées inaliénables, faisant partie du domaine public et pouvant offrir, par la suite, des parcs et emplacements où des familles 143 Teton Forest, de 920, 48 acres, non loin du célèbre Parc national de Yellow Stone : Flat Head, de 1,382,400 acres ; Montana, de 2,927,080 acres; Priest River, de Root paysages nationaux, exigera une administration et un personnel instruits et très nombreux, Embellissement des villes. Nous ne dirons pas qu’en Europe on fait peu de chose pour embellir les villes, surtout les grandes villes, en y développant les plantations publiques. Il mble pourtant que be prest t à faire et que, abstraction faite des capitales qui d arquante, bien des peuvent donner l'exemple du progrès. Connaissez-vous la ville de Dayton, dans l'Ohio? C’est la première fois, n'est-ce pas, que vous en entendez le nom? ien, dans un d faubourgs de cette ville s’est formée une associa- tion dans le but d’embellir les rues, les places publiques, par des plantations convenables. Cette association fait donner des conférences avec pro- jections et vues pour montrer comment les abords é sensiblement. On y donne des la prix po décoration, tout en faisant tions ; lianes, fleurs et gazons. Le travail des enfants y est également récompensé. s Nuages artificiels. — Nos lecteurs savent sans doute qu’on a préconisé et même appliqué sur une grande échelle la formation de nuages de fumée pour protéger les vergers et les vignobles contre l'influence néfaste des gelées tardives du FH ressortir la supériorité des nuages artificiels de tr ssus de ceux-ci du foin une autre matière mouillée, il y aura un déga- suffisant température de s’abaisser jusqu'à la gelée. Les nuages de fumée prévaudront toutefois quand il y aura beaucoup de vent. feux ou foyers à 16 mètres de distance et de mouillé ou Réhabilitation des taupes. — A Dirmingen et Berschweiler, dans la Prusse rhénane, l’admi- 144 nistration accordait une prime pour chaque taupe nfants des villages lui livraient une chasse sage dns et bientôt ces rongeurs avaient ru. Mais voici que les pâturages d'enatent foin se sont mis à s sous l’action destructive des vers multipliés vers la surface, et il a fallu protéger les taupes, hdENEs les jardins bien soignés, la taupe est insupportable; mais, pour s’en débarrasser, il n° é distance, dans les galeries, quelques bouts d’étoffe imprégnés de pétrole ou bien des têtes de harengs. La puanteur chasse les taupes. Un bel exemplaire de Camellia. — Nou avons pu admirer, l’autre jour, chez un en] LA SEMAINE HORTICOLE étranges fleurs; un Medinilla magnifica avec 17 grappes de fleurs, avait vraiment grand air; de nombreux et jolis plants deNicotiana colossea Gr SE robusta (B. versaliensis X Bruant), arm trapue, très ramifiée et entièrement cou- rte de 1 PHHar imperialis et leurs variétés ; c'est dommage que ces belles couronnes Chez le Dr Van Heurck, à Anvers. — Le Dr Van Heurck, bien connu dar le monde des Ar s’est en ces derniers temps, distingué Fig. teur d’Abbeville (Somme), M. Henri Boinet, un spécimen de 3"75 de haut du Caitciéia Matho- hana alba, planté en pleine terre l'hiver, par des nattes de Russie usés sur es amellia, un fait excellente figure ; de bon rapport. A Lille. - A l'établissement de M. Ad. Van den Heede, nous avons remarqué une superbe floraison de Caraguata cardinalis maire vrai- ment une excellente variété; un pied d’Ada daditiais abondamment fleuri; un Masdevallia ignea aurantiaca de toute beauté: un n Cypripe- dium callosum avec 5 fleurs ; l'Eschinant us tricolor est une plante des plus remarquables. Chez un autre horticulteur lillois, M. Mulnard, un Angraecum sesquipedale nous a étonné par les dimensions et l’éclatante blancheur de ses 56. — Le Tradescantia Reginae (voir p. 146). d'une façon toute spéciale par ses belles études raphie. Le savant directeur du Jardin nous a montré, il y a quelques jours, les résultats qu'il a obtenus avec les rayons X dans le domaine des plantes. Il a Phodggrphié successivement la fleur du Pavo yana, les fruits de l’Arachide, du TR indica ici se distingue avec une du pavot), la gousse du Pois et le fruit d’une Protéacée. es premiers essais démontrent, à n’en pas douter, que, dans le domaine de la botanique, les rayons X ou Rôntgen rendront des services, tout comme dans celui de la zoologie, de l’embryo- logie, de la chirurgie, etc. Les fleurs dans ss te — M. jac Galesloot nous com ue 5me rappo ort aunuel de l'Union Sobr De à fleurs, les fruits et la lecture re les hôpitaux à Amsterdam (Vereeniging tot verspreiding van B en, Vruchten Lectuur in de Ziekenhuizen à Amsterdam). Ce que la ee Horticole a un deside malheureux des fleurs, des plantes, des es et des livres qui sont accueillis avec une faveur marquée et une gratitude facile à comprendre. L'Union d'Amsterdam a l’honneur de posséder un Comité de dames patronnesses, composé de Mre Demey-Meiney, femme du et de vingt dames des premières familles d'Am- sterdam. uand la Belgique pourra-t-elle s’honorer de besoin impérieux, pro- s_.et aux vieillar une distraction morale, réconfortante et bien- faisante ? n agrément pour le fermier anglais. — Nos amis d'Angleterre, quand ils n’y réfléchissent pas, sont aussi POMEnES que les Améri- cains. Un de nos ères annonce que les steamers Ruby, Topaz pa Saphir vont faire le à 5 heures, les volailles, fruits, œufsét Pre déposés la veille à une station belge fn the british F armer. inscrire sur ces pr nue le mot : foreign, afin que personne n’en ma Toujours la synonymie On a relevé dernièrement l'erreur dans aquélé versent les obtenteurs de nouveautés en donnant à celles-ci vent, pour faire ESSOR la qualité d'une variété ongueur de la liste de ses es déboires tion d'acquérir plusieurs fois la même variété SOUS des noms différents ? Campagnols et pépinières.— Un correspois dant du Gardeners’ Chronicle du 27 maïs 4% désagrément de constater que les grande quantité de pins d'Écosse de de repiqués en pépinière, avaient été complètem®, rongés par les campagnols. Le dommage de causé à la fin de février. Une vieille haie SO! par une rangée de pierres non maço ni et là un gros frêne aux vastes racines, avait 10, aux souris une excellente retraite. Il a *# truire les pins, mais on a eu soin, € de capturer les nombreux dis e faire, il aurait fallu également supprimer +, pour bit ja base nnées et ga | | Propre Re “ PLANTES DE MARCHÉ , FLEURISSANT EN AVRIL C'est le moment où les plantes à grand effet, lia, C € gr. Deutzia gracilis, Genista floribunda, Pelargo- nium zonés, Giroflées cocardeaux, Héliotropes, Hortensia, Hoteia (Spiraea), Tberis sempervirens, Kalmia, Lälas, 1mosa paradoxa, Rameaux d'or, Réséda, Rhododendron, Romers EST sie Il y a là de ei satisfaire ceu t à en avoir plein leurs yeux F lein Le eur. odorat : floraison d’ ensemble, couleurs éclatantes, » Le ciel bleu d'Italie, si beau pour en uelques semaines, finit par r deveni r monotone, ses nuages, au geants, à la P ysionomie animée et parlante comme la sie Abutilon ue fol. var, l'une des espèces qui se fo e mieux en buisson par les pinçages répétés. La plante se couvre de cen- lan es résil, on mange les fleurs de l'Abutilon esculentum, qui sont alimen- taires. Celles-là, on les dévore aussi chez nous. des yeux. Cet appétit-là n'étant jamais rassasié et ne causant ‘pas d'indigestion, nous passons tout frais et dispos à d’autres régals. eratum riparium # asseauxi album, e pinceme es à sa guise pour n'importe quelle poq due incisaefolia, c'est une gerbe toute faite de grappes vermillon, s'épanouissant tout l'hiver en serre et l'été égayant les plates-bandes, corbeilles, massifs. 1enne, à feuilles gladiées et persistantes, d’où S’élancent des panicules de fleurs blanches, aux mu jaunes, barbues, très jolies oma Limminghei et B. pra rosea gigantea, les infatigables dans la floraison 8 outrance ; le Begonia hybride « Arthur Malet» avec son feuillage spores magenta foncé étses grandes fleurs :recom- oO feuilles, grande quantité de grappes d’un ssi étamines, sensibles aux Ant s mignons arbustes de la Nouvelle- Hollande, à floraison abondante e PERRRE ère. B. polygalaefolia, à Me ouverte, d’un Praliné ; B. heterophylla, à spé noirâtres extérieurement et jaunes intérieurement, odeur exquise et RL TR «5 Ce SAMEDI, rer MAI 1897 qui, voyant un pied de Nopal, tout couvert de nées reçu de Mexico par le célèbre natu- raliste, en caur se m icaines, vraies cornes d'’abondance, intarissables con le none een de leurs mignardes fleurs rose mousse Chorizema PAPE varium, ue Lowi; une des plus belles conquêt s de la Nouvelle- Hollande, dont les HE A 8 grappes de fleurs purpurines à tache jaune sont la base de l'orne- mentation des serres froides. Choysia ternata; très florifère en pot, à fleurs blanc de neige, Capote en petits bou- quets, à parfum suave, un quelque chose de l’aubépine. Peut être employé comme succédané de l'oranger dans les bouquets de mariée, si l’on pouvait jamais remplacer cette fleur nup- tiale, ei emblème de la jeune fille devenue emme, à qui l’âge n'ôte rien non plus qu'aux orangers et symbolisant à merveille la pureté fleur, même étant grands pétales chif- rouge porphyre, avec un macule vineux obscur à la base: C.monspeliensis, à fleurs blanches comme des églantines avec couronne d'étamines d’or. Arbrisseaux prenant . une tête ronde comme les Azalées; épanouisse- ment tout à AUX floraison magnifique, mais de courte durée, comme tout ce qui est beau Convolvulus Dr SE liseron argenté, Éoseau qui ciselle une partie de l'hiver ses coupes d’albâtre diaphane. Agréable avant-cou- reur du liseron des haies, si pittorésque quand le soleil des beaux jours ouvre tout grandes ses fleurs qui Dern à ses A to et notre admira- a qui s’enroule, mais cette espèce ne gg red magna, SE pendantes de belles imm eurs rouge-ardent, singu- lières, AR in Dâle reflet, pour la grandeur et l'éclat, des IDRoEnts légumineuses en arbres, qui i boutonnent si peu mal dans nos serres, par ex. : Colvillea te ou Flamboyant de Sr mL Ambherstia, Schottia, Castanosper- mum, € Corre Pre encore une excellente australienne, à rs tubuleuses, très drues, rouge un eu 50 ombre; mais sorte se gouvernant mieux que le délicat et fluet C. cardinalis, qui porte les Een les plus rutilantes et les plus nettes du gen Cratae us “oxyacantha semperfiorens, variété qui convient à la culture en po forçage. Si cette variété avait été conn peuple de Quainton, a doute La “elle n pre fait son affaire. Ces bra fl n une au plutät que LR mettre en doute linfalibilité de l’arbuste. Ça vaut la montagne de Mahomet qui 145 mem ne vint pas à l'appel du prophète et celui-ci alors d'aller au-devant d'elle. Datura ( Brugmansia) sanguinea, solanée d'une m se dr pette du jugement dernier) ou aux clochettes des pagodes chi- ois Diosma ericoides. Myriade de fleurettes nei- geuses. Ici la beauté générale rachète le défaut individuel, Gracieux ens ment de ce que peut le travail depart l'association d'unités insignifiantes lles-mêmes. Reg Makoyanum Cost récente nouvea eurs rouge-écarlate, dont les se rs re mn s’ Pond bien au soleil. C'est la dernière note du concert floral gi et ce n'est pas la moins belle autant par so coloris unique que par sa longue à ée. Eranthemum tuberculatum, centaine de fleurs blanc virginal, semblables à celles d’un: jasmin. and on cause avec elles, on s'aperçoit elles n’en ont pas le parfum. Pareille he n'arrive-t-elle pas a le monde des humains ! Eranhemum cinnabarinum, à cinabre, en panicules lâches Eranihe Fa nervosum (Ruellia vs eurs d'un suave bleu Hess mant de loi als Tillandsia fleurs rouge Hp CDS etc., à fleurs étoilées, gracieuses, fraîches, abondantes, r reux que lui et c'est curieux de voir la greffe devenir beaucou < Eupatoriun serrulatum, bonne espèce, d’un blanc pur, propre à faire des gerbes, mais. un u de mauvaise odeur. Pour masquer ce défaut, il n’y a qu’à se rappeler la courte fable qui suit : < La renoncule, un jour, dans un bouquet < Avec l’œillet se trouva réuni « Elle eut, le lendemain, le parfa um de l’œillet < On ne peut que gagner en bonne compagnie. » Eutaxia tm arbrisseau néo-hollan- dais, à longs r x d 5; om feuilles ra er entremèlées de fleurs Jan ir ser Fabiana imbricata, avec ses branches effilées, fai un rss meilleurs articles de vente pour le mois de Mari A. LEQUET. (4 suivre.) Nous prions nos lecteurs et correspondants d'adresser tout ce qui concerne la Rédaction du journal au Rédacteur en chef, ef tout ce qui comprend les abonnements, annonces, elc., à l’Administrateur du journal. 146 PLANTES EN SERRES LES NÉPENTHACÉES (Suite, voir p. 106) remplies d'eau, on en renverse une partie ; ce qui reste, disparaît par suite de l’évaporation ; jamais devra être enlevé sous peine de voir les urnes perdre et leur fraîcheur et leur coloration brillante. Muitiplication des Nepenthes. — Deux procédés seulement sont employés pour propager les Nepenthes : 1° le semis, 2 bo e Pour obtenir de nouvelles variétés, il faut ou semer des graines provenant d’hybridations rai- en fin de compte, les fleurs de Nepenthes ne sont pas chose vulgaire. Lorsque dans un établisse- par conséquent rebelles à la culture sous verre, vu la difficulté de leur fournir une situation ana- logue à celle qu’elles trouvent dans leur pays natal, pourraient de cette façon être amenées à mieux se faire à nos cultures Avant d’hybrider, il faut surtout peser les con- séquences de l'opération et prévoir pour autant les résultats que l’on ob- tiendra ; beaucoup de réflexion et d'observations sont nécessaires quant aux espèces ou variétés à croiser, afin de ne pas perdre son temps, Car depuis le semis jusqu’à l'époque de l’âge adulte permettant de juger du résultat des efforts faits, _ fer , c’est une espèce superbe, _ avec toutes les autres, aucune ne fournissant des 1rnes aussi belles, aussi bien faites, et surtout aussi bien teintées et colorées; elle a un défaut, ‘ne demandent pas à LA SEMAINE HORTICOLE c'est d’être peu prodigue en urnes, son unique beauté; de plus, sa croissance est assez Capri- cieuse. On a l'intention de la féconder avec une es de s'ex la variété N. mixta conviendrait particulièrement bien pour ce genre de croisement, mais € e-même est un hybride obtenu par la fécondation de N.Curtisi avec N. Northiana, ce dernier comme porte-graines. Le choix s'est alors fixé sur le N. Mastersiana qui, tout en étant de végétation à une variété hors ligne. Les fleurs sont minuscules, de couleur brun rougeâtre. Les organes sexuels sont parfaitement visibles et grâce à la séparation des étamines € des pistils, lorsqu'on hybride, on est à peu près certain d’un résultat sûr, les chances de voir son ar une fécondation antérieure, peu de chose. prend une pour a ferme plusieurs centaines de graines; elles ap- paraisent sous la forme d’un filament léger renflé vers le centre et d’une longueur de 12 mm. en- viron. Excessivement légères et grâce à cet espèce d loppe, elles se soutiennent pour ainsi dire dans l'air. Ces graines perdent rapidement leurs facul- tés germinatives, elle doivent donc être semées aussitôt que possible après leur maturité. Le semis se fait en pots plats drainés jusqu'aux 3/4 et remplis d'un compost formé de fibres et de sphagnum coupés, additionnés d'un peu sable fin et de charbon de bois. Les graines à être recouvertes et après avoir dûment étiqueté et bassiné ces pots, on les dépose sur la fibre de noix de coco d’un châssis de la serre à multiplication. Afin d'éviter toute moisissure, ce châssis est soulevé durant deux heures chaque matin, ce qui permettra à l'air de se renouveler. La température régulièrement maintenue sera en moyenne de 28 à apparaît donnant naissance à de très feuilles terminées par de minuscules esquisses d’ascidies. Dès que les plantules ont trois ou quatre feuilles de deux cm. environ, on les em- pote en godets toujours maintenus sous châssis c à eur croissance, des rempotages successifs leur sont fournis. Si on le désire et si la serre est tenue journellement au degré convenable d'humidité, on peut, dès que les plantes ont des feuilles de sept à huit cm. de longueur, les placer dans de petits paniers qu'on maintiendra suspendus près du vitrage de la serre. Trois ans pour le moins sont nécessaires avant de pouvoir juger avec certitude des résultats du croisement opéré, car ce n’est que lorsque la plante à déjà atteint un certain développement qu’elle donne naissance à des urnes parfaitement caractérisées. . Le bouturage des Nepenthes se pratique pour ainsi dire en toute saison, mais plus particulière- ment, c’est-à-direavec le plus desuccès,enjanvier, lorsque les plantes manifestent une reprise de vé- gétation. Les portions à bouturer doivent être assez aoûtées sans être dures; il faut éviter des tissus trop tendres qui sont sujets à une décom- ten =” ET position rapide et une partie dure rebelle à toute émission de racines. Pour bouturer, on se sert d en biseau on rafraîchit ensuite l’extrémité horizontalement La feuille qui avoisine la section est coupée dé moitié si elle s'étend sur une trop grande surface. Ainsi préparées, les boutures sont plongées sans aucun tassement dans de la fibre de noix de coco placée au préalable dans un châssis à chaleurde fond d'environ 25 à 29° C. Des seringages jour. ls empotées et replacées sous châssis. Les autres une; celles dont l’extrémi oup les autres qui possèdent un semblant de bourrelet sont précieusement respectées et mises en place à nouveau. L'empotage des boutures enracinées se fait en pots de 6 à 8 cm. selon la force des portions bouturées. Il exige une certaine habileté et doit ucoup dose d’aération “ et sont rebelles à de prop citons : N. Rajah, N. sanguinea, excellens. Le greffage a été essayé pour espèces: malheureusement les résultats obtenus ont été peu concluants. L. GENTIL à ä ; LE TRADESCANTIA REGINAE | Cette heureuse introduction péruvienne faite | par L'HorTICULTURE I a parfaitement répondu à s mérite dignement sa place dans les collectionsét comme plante d'appartements. Ca Sec we 1 PP* 7 F 2h ntec.-dispOB6es sur la tige en deux rangées alternes, et augmentent même par l’âge, plus où moins régulièrement ah blanc mat, qui lus donnent un cachet per Dans les bonnes cultures, d’une teinte rosée qui se d’une belle couleur bleue transparente rable aux traces laissées par une goutte dep sur une nappe d’eau. côté inférieur du d’un violet pourpre très prononc Tout concourt harmonieuseme € descantia reginae, à en faire un est mis encore plus en valeur par iplicati re. multiplication et de sa cultu E- No , comp Le limbe est uniformément L'ARROSAGE DES PLANTES DANS LES SERRES ET DANS LES APPARTEMENTS (Suite, voir page 137) Ceci posé, passons aux faits : Dans l’é ordinaire des choses, la nature pourvoit, dans une juste mesure, à l’entretien de ces êtres immobiles fixés invariablement sur la même place jusqu'à ce qu’une force étrangère les dérange ou les déplace. Mais une fois sortis de ces conditions normales, la trouve exactement en proportions voulues dans l'eau. En effet, chaque espèce ayant son temps de vé- gétation et son temps d'arrêt, il n’est pas difficile de comprendre qu’une i roser copieusement chaque jour, de préférence ir, si le temps est chaud, à moins de grande urgence. Dans les journées pluvieuses et fraîches on ne man conclure qu'il faut arroser modérément, c'est-à- re n'arroser que les pots dans lesquels on re- connaît à la première vue, ou au moindre contact quela terre à se desséch raîcheur des feuilles ou leur état flasque (passez-nous le met), indique également s’il leur faut de l’eau ou n matières liquides n° est à remarquer que toute la quantité de matières [LA É ®œ Fe + Cy 5 = 8 2 di TD # + divers organes, sous des f : e Cipalement par l'intermédiaire des organes verts, les feuilles. Le temps du repos pour la plupart des plantes SAMEDI, 1er MAI 1897 a des règles assez fixes, qui ne trompent guère et que l’on fera bien de ne pas interrompre. Une cer- taine catégorie de plantes se dépouillent de leurs feuilles ; ce sont celles à feuilles caduques ; dans d’autres, ces organes foliacés changent de teintes et se flétrissent plus ou moins: chez quelques autres la végétation et l'accroissement, s'arrêtent : enfin chez la plupart, le commencement ou la fin de la floraison marque ou la fin ou la reprise de la végétation. Tous ces signes nous indiquent suffisamment à quoi nous tenir et quand il faut activer ou modérer les arrosements, On peut parfois et dans certains cas avancer ou reculer la reprise de la végétation d’une plante, nous en s plantes que l’on dans celles à bulbes ou bulbilles, l’on tient sèches au delà du temps voulu et dont on modère le développement en les privant de la 147 matières nutritives, qu'elles peuvent, sans risques de périr, exister et végéter, pendant des mois, sans le moindre arrosement. Ce sont là des excep- tions qui ne font pas loi. Juant à la culture dans les appartements, elle est en général plus difficile que celle dans les serres, attendu qu’une humidité constante règne ordinairement dans celles-ci, tandis que dans les appartements la sécheresse de l'air est un obstacle continuel force de mousse humide, pour entretenir l’atmosphère environnante dans une certaine moiteur, surtout en hiver lorsqu'on fait du feu dans les apparte- ments. En été l'inconvénient est moindre, parce Fig. 57. — Eremurus Turkestanicus (voir P. 152). chaleur qui leur est nécessaire, mais on ne doit que rarement ou plutôt jamais provoquer un redoublement dans l'accroissement d’une plante, ela se fait ordinairement aux dépens de sa so ien un grand de végétaux qui ne sont pas exactement assujettis aux règles fixes que nous venons de poser : ce sont les plantes grasses et les plantes parasites, telles que les Cactées, les Orchidées, ainsi que beaucoup de Broméliacées, les Echeveria, Cras- ul de cel l'atmosphère : d’autres et particulièrement celles à feuilles suc- culentes, tirant également la majeure partie de leur nourriture du même milieu, possèdent des feuilles ou organes analogues d’une telle con- sistance et pourvues d’une telle accumulation de que ordinairement on aère plus souvent et que l'air extérieur est toujours plus saturé d’hu- midité. En somme, nous nous résumons ainsi : Arroser copieusement pendant la saison de la végétation. Ralentir les arrosements au déclin de la végé- ation. Ne pas laisser se dessécher entièrement la terre pendant la période de repos. Ne jamais arroser indistinctément les plantes à la fois. Ne pas arroser celles dont la terre est saturée d'humidité. dessu dessous, ce qui arrive infailliblement si une ou deux fois la dose d’eau n'est pas suffisante pour traverser la terre. qui parcourt de temps en tem anciens, de ne pas être frappé des progrès accom- plis par les Orchidées Nous ne voulons pas parler ici des progrès de la culture, car € ’est aux Cu vateurs, aux in tro- qu’en revient le mérite. Nous voulons parler du t qui se manifeste d'une façon et grâce auquel cette merveilleuse famille des Orchidées ne cesse de croître en éclat et en richesse. Considérons d'abord le nombre des plantes seulement. Ne semble-t-il pas que quelque chose a changé à ce point de vue, dans les régions d’origine, qu'un progres s’est accompli ? Certains faits sont bien frapp Ainsi l'OdontogLossum crispum est connu et très hautement apprécié depuis plus de cinquante ans; la région qu’il habite a été explorée constam- ment pendant cette période, e et exploitée sur une échelle depuis une vingtaine d’années deux ans, grâce aux explorations de MM. Lind des trésors inconnus, des formes bien supérieures à celles que l’on connaissait jusque là. Le fait est d'autant plus curieux que pendant rt moins actif qu'aujourd'hui; randes quantités d’Orchidées, et l’on devait par tant, pendan Oise giossim crispum importés ne montrèrent que des fleurs assez ordinaires, ou du moins qui nous sembleraient telles aujourd'hui; puis on les lecteurs de la Semaine Horticole connaissent déjà presque toutes. N' est-ce pas extraordinaire ? Considérons le Cattleya labiata vrai, ou labiata autumnalis. Cette plante, dès son apparition, a été tenue en très haute estime, d’autant plus que Fon pere à cette SES © très peu de Catt- sa découverte, S je etum macrocar pu était conn EE date avant que le C. Bungerothi fit LA SEMAINE HORTICOLE découvert, d’abord en très peu d'exemplaires, suite quelques années encore, que remarquables, les Maulei, les ‘Chantini, ‘ie s'est trouvée complètement transformée depuis, et la série des montanum a montré une infinité attleya maxima est dans le même cas. Il at très rare, et représenté dans les cultures par une forme très ordinaire; deux ou trois plantes supérieures firent leur apparition successivement, euse introduction révéla des types nouveaux de premier ordre. On pourrait citer bien des exemples analogues. Cherchons seulement à conclure. Dans certains cas Eva nous venons de parler, on peut dire sans dout e les explorateurs ont su découvrir des localités houvéllés, ou pénétrer dans des régions considérées ju usque-là comme impraticables ; mais bien des exemples semblent prouver aussi que les plantes elles-mêmes ont changé, progressé, sont devenues p nom- breuses et plus belles. Il suffira, pour l'établir, de . Mossiae, etc., toglossum à et tant d’autres. Cette évolution des Orchidées (et de quelques autres plantes) a déjà été signalée d’une fa saisissante, il y a près de vingt ans, par le Gar- deners’ Chronicle. Dans une pense note accom- pagnée de dessins dûs à M. . Fitch, notre éminent confrère faisait remarquer la différence ante. d’ Odontoglossum crispum qui come 6 centi- mètres de diamètre, à côté d’une autre qui 8 1/2 centimètres; un Sophronitis grandiflora de 5 1/2 centimètres, à pétales oblongs, d’un autre qui mesure plus de 7 centimètres et a les pétales presque ronds; un ontoglossum hastilabium dont les pétales n’ont pas 33 milli- V Dame coronarium, dans nel fe pétales passent de 25 millimètres à à 35 millimètres; le Masdevallia Veitchi, en deux formes dont la cinquièmes par Anguloa Clowesi, d longs de 55 m millimètres, et le second les a 1 de 61 millimètres; trois types de Phalanopsis Schilleriana montrant une progression analogue, et dans lesquels un pétale, par exemple, passe de > millimètres de longueur à à 27, puis à 42 milli- mètres ! N dans les le Cobur- gia D rl et Dre Scherzer tanum figurer à l'appui des exemples préc cédents; les a ae CS trois formes de ce dernier, notamment, présentent la spathe longue de 24 psuENee, puis de 112, et enfin de 155 millimètres Voilà une DAiuéason que l'on peut consi- longue carrière dans laquelle ont passé sou yeux un grand nombre de plantes d'origines rechercher les causes des variations constantes et progressives que nous venons de constater s, évidemment, sont de plusieurs catégories. La culture, dans certains cas, à pu améliorer certaines plantes, t là E cas de la RS - nous paraît ici secondaire, sans aucun dou L'Rvbrdatue npturelle a joué un rôle i impor- tant dans l’évolution; et c’est à elle, très vraisem- blablément, que nous devons l'apparition, dans un petit coin, de merveilleuses variétés d'Odonto- glossum crispum ou des Catasetum splendens: mais elle ne suffit pas à expliquer Re les faits que nous venons de mentionner, et il admettre, à notre avis, que les Orchid ées n one pas encore atteint le degré de stabilité (encore relatif) auquel est parvenue l’immense majorité des espèces vévé- tales, et sont encore dans une période d'évolution TV comme avant-coureurs d’un état plus avancé. Depuis quelques añnées, un certain nombre de fleurs « régulières » ont été signalées parmi les Orchidées. On observe dans la même famille uelques exemples de fécondation spontanée, portant des SE régulières et se fécondant spontanément ? G. T.-G. CATTLEYA MOSSIAE EN SPÉCIMEN (Fig. 57, voir p. 149) Les Orchidées cultivées en forts spécimens sont la gloire des grandes collections. Elles four- nissent une preuve éclatante d’une culture habile et soigneuse, et elles ornent merveilleusement les serres, Au moment de la floraison, une Orchidés en forte touffe couverte de fleurs offre un aspect d’une beauté sans égale. Notre gas ci-contre exemple. “Elle qui fut exposé il y a quelques ann ar M. E. A. Leatham, de Crncites “4 qu portait SRE -SiX spathes, avec plus de 90 fleurs. Ces fleurs appartenaient à une excellente variété, et avaie fe un beau coloris vif. Elles mesuraient 20 centimètres de diamètre Une plante semblable fait grand honog is à son propriétaire et au Sy cultivateur qui lu lui ses soins, M. F. Exell. Le Garde bé Cine à l'obligeance Mind nous dev clichk remarquable, mentionnait que ce done # été cultivé avec beaucoup d’air et de lumière, à température assez basse. Toutefois, cetle expression relativé"ne doit pa doute un chiffré inférieur à lement en France et en Belgique, que M. Leatham cultivait dans la des Vanda, Aerides, Phalaenopsis et Dendro en fournira un bel bium. représente un Cat LE EE MU y @ ul ON Ve La t CAL VAT di #) Cet ; DA Li \ A] eV FAR. dv 4 Le gT 4 > L svp duve € 2 G «ee # Se CAT Ne à s0 ES 4 e- TS Cr de eù Es CR w MTS ge fe FE: ee 2 vu & e ( PS ‘ à reset i - .& & HE UM C2 s ww MES (a 4 4 150 Ilest à noter que quand on traite des plantes partie de la sève; aoûtés, produiraient plus de pousses, et p peu la partie de la plante la plus éloignée de la PETITES NOTES Laeliocattleya X parisiensis. — Une nou- velle forme de ce magnifique hybride vient de d Un Dendrobium nobile bien fleuri. — Le Bradford Observer mentionnait dernièrement une plante de Dendrobium nobile, appartenant à la collection de M. Knowles, de Moorhead, Ship- nier qui a su l'obtenir, surtout da où l'atmosphère est plus ou moins chargée de amées et de , lard: ONE se t san en Angleterre. Fioraison anormale d’un Cattleya. — Un C. gigas var. imperialis vient de produire chez M. Bleu, à Paris, une très ? écailles ainsi formées,une tige florale relativement _ assez haute, portant vers son milieu une sorte de pra engaînante, et au sommet de laquelle uie une fleur bien conformée. Un a produit, au milieu des feuilles rudimentaires ou ® | quatre centimètres de hauteur s’entrouvre à son LA SEMAINE HORTICOLE tour et laisse voir plusieurs boutons, de sorte que la plante va produire deux fois le même phé- nomène. Le fait est d'autant plus intéressant que ce n'est pas la première fois qu'il se produit sur la même espèce. Il y a deux ans, M. Bleu avait observé la même anomalie sur tre variété de Cattleya gigas; et le Fournal des Orchidées a signalé en juillet 1894 un cas absolument iden- tique qui s'était produit en Angleterre. Il semble donc bien qu'il y ait dans ce fait autre chose et plus qu’un simple accident de vé- gétation (d'autant plus que la plante que nous avons vue ces jours-ci chez M. Bleu était en excellente santé, et d’une belle vigueur), et que le C. gigas présente quelques tendances à fleurir de la même façon que le C. Walkeriana et le C. nobilior. M. Richard Pfau, bien connu comme collec- teur d’Orchidées de l'Amérique Centrale, est décédé à Costa Rica, le 14 mars dernier. M. Pfau était d'origine suisse. On lui doit d'intéressantes observations sur la végétation des Orchidées dans les régions qu'il explorait depuis de longues années, et notamment le Nicaragua, Costa Rica, et San Salvador. Phaius x Cooksoni. — Ce superbe hybride, qui est très voisin du P. x Marthae, figuré dans la livraison d'avril de la Lindenia, promet de prendre place rapidement parmi les Orchidées horticoles les plus populaires, s’il est permis de compter d’une façon à peu près régulière sur une floribondité aussi brillante que celle de la plante exposée à Londres le mois dernier. Cette plante, présentée par l’obtenteur même de l'hybride en question, M. Norman C.Cookson, portait dix-huit tiges florales vigoureuses. Elle a reçu une médaille « Flora » en vermeil. Le Phaius X Cooksont est issu du P. Wallichi et du P. tuberculosus; il fit sa première appari- tion en 1890. Il a un feuillage abondant et beau, d'un vert foncé. Ses fleurs ont les pétales et les sépales oblongs-lancéolés aigus, d’un rose clair, avec la face postérieure d’un blanc à reflets lilacés ; le labelle a les lobes latéraux très dévelop- pés, enroulés autour de la colonne, arrondis en avant, rose pourpré foncé, ainsi que le lobe anté- rieur transversalement oblong, un peu défléchi, et la gorge jaune orangé prolongée par une bande longitudinale jusqu’au sommet du lobe antérieur. Cattleya x parthenia. — Cet hybride est vraiment un des Cattleya les plus remarquables, non seulement pour sa beauté, mais encore pour i | et de l’époque à 1 la variabilité de ses à laquelle ces fleurs apparaissent. Chez son obtenteur, M. Bleu, qui en possède un certain nombre de e plantes, le Cattleya X Parthenia est en fleurs d’un bout à l’autre de l’année, et nous avons pu ment était fort intéressant. L'une était à peu près identique à celle qui a été figurée dans la Lindenia (vol. VI); une seconde n’avait pas de jaune sur le disque, et avait toute la partie anté- rieure du labelle couverte d’un beau pointillé rose pourpré; la troisième, à peu près intermédiaire entre les précédentes, avait une large macule jaune d’or sur le disque, et un abondant pointillé rose pourpré recouvrant le lobe antérieur, et remontant vers les bords des lobes-latéraux. Nous serions porté à donner la préférence à cette der- nière, mais toutes trois étaient d’une élégance et d’une distinction extrêmes. —_————_—_._—". Miltonia vexillaria var. Bousiesiana. L'apparition de cette variété hors ligne nous f L remarquable que, c nous ions notre dernier article, les Miltonia vexillaria à grandes fleurs sont généralement pâles et presque blancs. - Cette variété a obtenu du jury de L'Orce DÉENNE un diplôme d'honneur de 1re classé à l'unanimité. Elle est dédiée à M. le Comte A,de Bousies, le grand amateur belge. NOUVEAUTÉS Odontoglossum X Adrianae. — Hybrid de l'O. crispum et de l'O. Hunnewellianum, qu vient de fleurir pour la première fois à l'établisse ment Lucien Linden et Cie, à Moortebeek,eta reçu un diplôme d'honneur de 1re classe à l'unæ nimité au meeting de L'ORHIDÉENNE du 11 avril. Ses fleurs, d’une belle forme bien ronde, sont maculées de brun sur fond jaune clair; le labelle, dont forme rappelle nettement le second parent, est pointillé de carmin. CORRESPONDANCE ANGLAISE NOTES DE KEW Les principales attractions des jardins sont à présent le jardin alpin et les bulbes à fleurs qui foisonnent partout. Le Jardin Alpin. — Tous les jardins des vrais amateurs devraient avoir leur « Rockery!» que d’heures délicieuses à passer au milieu de ces ! pe + À pe GE 2 | qui bravant Le} sans danger les rigueurs de notre morte saison, épanouissent par milliers aux premiers beauï 4 jours leurs fleurs aux coloris si variés, si éclatants, du jardin pittoresque serre qu'on appellera « serre alpine,” pourrez vous rassarier à la vue de ces mille mini d d bien végéter qui? il jardin i : tures, qui ne demanden t pour hiver long et froid et un été court et chau a majorité en plein épanouisseme le visiteur ce sont les corolles ces petites fleurs, si fluettes, si minusCl fois. Ici des tapis blancs, là du jaune 4 scules pa foisonr 1 plus loin un rideau du plus brillant tons de violets, plus loin encore une nappe du bleu le plus pur. bords du ravin sont animés, ici de petites clairières, là une petite cascade, plus loin un rocher abrupt. Le tout est dominé, comme sous er md — éclatant, produisant un effet char- es masses sombres environnantes Ce et A des des toblies de Primula Light re Aéuré ps blanc lilacé, P. Double White, Un ravin se présente, le fond est établi; par de superbes exemplaires de houx, de rhododendrons bordés de chêvrefeuilles variés conduits sur des piliers rustiques. Dominant le rocher, des Nar- cissus incomparabilis Sir Watkin étalent des fleurs énormes d j re Les les Pulmonaria officinalis var.alba alis EE leurs fleurs blanches et #3 saépeurle à et là des touffes de Saxi- fraga cordifolia et birite aux bouquets carmi- nés, Primula denticulata aux hampes mignonnes supportant un bouquet de fleurs lilas, Omphalodes verna var. alba, et des myosotis un peu partout. La cascade est un des plus beaux points de vue. À l'arrière-plan, un pin énorme escorté de lieute- nants de moindre taille et ee d'eau; une plante admirable d'Iberis nervirhe var. Garrex comme un rideau du blanc le plus pur; Carda- mine ht Arabis albida, blanc éclatant. Dans le fond, le long du ruisseau, tout le monde orchidéen encore Ni veillé par des touffes du Caltha palustris rosa aux fleurs jaune d’or, et tout un Se de superbes Fa imula S& aux fleurs d’un rose vif, originaires de l'Himalaya. STE Aubrietia deltoides var. Hendersoni, lilas foncé ; le tout nain Saxifraga Mmarginata, blanc ; des n on : Saxifraga Moschata var. atropurpurea, Thlaspi montanum, A axifraga Rochelliana var. nene MmOrosa cariophylla, Ne Santa es. etc. Sur un petit plan esca rmé d’escaliers on remarque de belles variétés de Primevères, telles : Phile mar ginata PR: edemon “Muret Pre ;-etc. Çà et là autour d'un superbe Pinus per am var. ana, Dicentra formosa, rouge, Armeria caespi- Véruus, bleu, un a Re du Thuya japonica var. a var. De La liste ci-dessous renferme les belles nent en fleurs déssiminées dans le Jardin alpin. Beau- SAMEDI, 1e MAI 1897 151 ns cultivées en pots égaieraient pendant long- mps la petite serre décrite e précédemment où ra rap t%5 ee les aimer à l'abri des intempé- s extérieures : Thlaspi rotundifolium, Anemone nrisene x si pe pan rouge us ci ca Car- nea, Iberis saxatilis, Brodiaea u a, blanc, Iberis £ibraltarica, Roblttee c her lilas pâle, Aubrietia tauricola, violet foncé su- perbe, Muscari Heldreichi, enr foncé, Aubrietia Leichtlini var. rosea, rose ra no or del- toides pr ag lilas magn , Draba bru- niaefoha, jaune Écrlomies hate blanc pur, Narcissus (Bulbocodium) citrinus, jaune citron d'une délicatesse extrême i les autres plantes alpines réclamant un peu plus d'attention et dont la place est toute réservée alpine, mentionnons : Sax macrantha, blanc, S. Le blanc, S. deci- piens var. Steinmannt, blanc, ua, blanc, S. pseudosancta, jaune, S 0 aune superbe, e. ratiana, blanc jauhâtre, S. À vor blanc, She var. laetevirens, blanc, Primula pubéscens var var. alba, P. Forbes, rose, P. flori- sa, lilas e, P. denticulata 4 alba, P. Pos cinalis, variétés bleues de Veitch, L À. scopoliana, blanc, À. petraea, blanc, “reel nema therideum, blanc, Brodiaea uniflora, blan Te ere, Muscari neglectum, bleu, D : #@ rum, jaune et rouge error Êl aca, blanc bleuâtre, d + CaUcasic un rouge vif, Bel effet, ET dans une soucoupe : Morisia hypogaea, jaune vif, Ran rs in crenatus, blanc, R. perl blanc, Armeria pimfolia ; ose, Re firma, bleu pur, Androsace per lanc, À. car- nea, rose, À. obtusifolia, dre 7 A. villosa var. chamoejasme, blanc, À. Laggeri, ce Calypso borealis, superbe Orchidée terrestre, aux fleurs solitai plante superbe, très intéressante, aux fleurs rappe- ant un lis en miniature, élégamment teintée de blanc légèrement lilacé, Draba pyrenaica, blanc, D. attaica, blanc, D. stellata, blanc, D. lappo- nica, jaune, D. carinthiaca, blanc, D. Mawri, blanc, D. at ad jaune, D. lomgirostra, re Helonias bullata, rose, Trillium gra blanc, Ro alpina, bleu, À yssun odols cum, blanc, Carex Fraseri, très intéressant jolies fleurs, d'un blanc pur, Daphne petraea, rose, sans scapiformis, bleu légèrement rosé, Thalctru ai ge 25 blanc, Shortia dut commutata, blanc pur, I. gibraltarica, plante superbe, un vrai buisson blanc. Toutes ces plantes sont en plein épanouissement à l'heure actuelle. Kew, avril 1897, Louis GEenri. CORRESPONDANCE PORTUGAISE MOoxSIEUR LE RÉDACTEUR EN CHEF, Comme beaucoup de personnes s'occupant de la culture des Orchidées, et entraîné par la manie de l'hybridation, j'ai voulu faire aussi get semis cs ypripedium, Voici comment je pro ines aussitôt müres sont e les graines, trouvent pass par l’eau des 4h A neeitôt que les jeunes semis ont trois ou quatre centimètres, ils sont repiqués dans des paniers à Orchidées remplis de sphagnum et suspendus près du vitrage. Or, l'année dernière à pareille époque, un semis qui avait été fait sur la terre d'un Cypri- pedium villosum fut repiqué et comme la plant mère se trouvait en de bonnes çage. Dans le courant de l’année, je vis apparaître dans ce même pot quelques petites plantes. Bien a quelques jours, t au repi- quage d'autres petites rad 46 je égale- ment repiquer ces enfants trouvés. A l'aide d'un cam ms ve de bois, j'essayai en vain de les r. Le premier plant cassa et je me décidai ere re doter la plante. Jugez de ma surprise lorsque je vis que ces jeunes semis, qui avaient plus de o"o8 de long, nes comme en pro Per Li mr les Criritédian barbatum poi chaque plante fut isolée et vis 5 bois que RE: d'elle formait un individu parfaite ment distinct, muni de 2 ou 3 radicelles etn pa ay a avec * ê. villosum qui leur servait raines semées à la surface a GS 00 er donc été entraînées par les ea ’arro- , traversé celui-ci et s'étaient strétéos dans e s hébaoi placé sur le drainage. Dans ces conditions elles avaient germé et traversé ‘une ouche de terre d’une épaisseur de o"08. venir Géyeloïpés leurs feuilles à la surface du com Peut-être serait-il intéressant de savoir Si, parmi les lecteurs la Semaine eille constatation a déjà été Re et s'il n'y ivrir d det ® p vous niet je vous tiendrai au courant du résulta Veuillez agréer, me le Rédacteur, mes salutatio bien sincères H. CayEux. 152 LE JARDIN D'AGRÉMENT LES EREMURES Les es sont de gigantesques Aspho- ntroduits assez récemment de forme de rubans plus ou moins allongés s'élance une énorme hampe qui dans certaines espèces atteint plus de 2 mètres 50 centimètres; une à la base, elle se garnit dans la partie supérieure de plusieurs centaines de fleurs, à six divisions, blanches, rosées ou couleur cannelle, avec des anthères brunes ou violettes. LA SEMAINE HORTICOLE que le printemps suivant, et alors il faut s’armer de patience; je ne crois pas que les jeunes plantes fleurissent avant la quatrième ou la cinquième année ; san ai sq ar trois ans, qui sont très ne montrent en e aucune le comm curieuses, ont la forme d’une énorme étoile de mer à cinq rayons Ajoutons enfin que le nom des Eremurus leur ven de leur hampe solitaire : érémos, isolé; ura ngler, dans les Pflanzen- familien (Liliaceae, p.32), dit que chez certaines espèces l’épi se ramifie; ce n'est pas le cas chez celles que je cultive L. VANDERKINDERE. Fig. 59. — Eremurus Bungei, Les ne ci- -jointes permettent de juger de 1! de ces Liliacées vraiment ioseies: Je en es ve depuis huit ans quatre espèces, l’ pbs Las 37 représenté VE. Bungei, d’un peu de feuilles sèches pour protéger le bourgeon qui sort de terre dès la fin novembre; mais il est prudent de ne pas en mettre trop : cette année, mes plantes se montrent moins robustes . que d'ordinaire; l'hiver a été l'on n’a pas pris la précaution d’enlev “heure la litière sous laquelle elles s SEE Les Eremurus donnent des graines en abon- dance; semées immédiatement, elles ne lèvent E. robustus, E. Kaufmanni. FRUITS ET LÉGUMES UNE CULTURE AGRÉABLE ET RECONNAISSANTE Le Fraisier perpétuel est une mignonne petite plante qui joint l'ufile dulci, quoiqu elle n'ait # pas trouvé son origine chez l’ c e e terreau, où elles passeront l'hiver ous une légère couverture. Au printemps ae on les plante en place définitive à o"20 e sens. Les fruits succulents se eur déjà nombreux en été et jusqu’en automne 8 —————__——— Voilà ce qui s'appelle être généreux et prolifique Rien É plus facile cependant que de prolonger année suivante, époque À laquelle, on les transplante dans les coffres. e semis du printemps en terreau sur couche tiède est cependant préférable; on plante direc. tement les petits fraisiers, lorsqu'ils ont trois ou quatre feuilles, en coffres remplis d’un compost argileux et nourrissant; on les tient humides et à l'abri du soleil. Pour augmenter la vigueur des plantes et l'abondance des fruits à l’époque désirée, il est recommandable e de supprimer les septembre. hu ve on couvre de châssis et au besoin de paillasso Cette pt d'’amateur, qui ne manquerait cependant pas de rémunérer le RE amplement jusqu’en déce Cultivés en pots, les aise peuvent rentre en serre et produire l’hiv Touffu et surmonté dinnoststil fn et pas de réjouir et de charmer les gastronomes les plus distingués. BOITE DU JOURNAL Lettres reçues : G. Gibault FR — G. Gumbleton. . G. — — Comte de V. Paris. — L. D. Re À insérer, Votre critique sort de la note bienveillante qui est de règle au ess — Ch. J. (envoyez un échan- tillon). . Duc (adressez-vous directement al Commissaire de la 12° section de l'Exposition). "M 4 . D. (votre article sera Bubléé au commencement ‘de l'hiver). Photographies : E. D. Bordeaux ere prochaine). — Henri Valedon (superbe, n faites te plaisir). MT DESTRUCTION INFAILLIBLE DES LOIRS SUCCÈS CERTAIN, RAPIDE, SANS PRÉCÉDENT Par les GALETTES ASPHYXIANTES Mort foudroyante en 48 heures de tous les LOIRS la région £ Envoi contre 1 fr. 25 en mandat ou timbres. é dcle PRÉSURE VÉGÉTALE laSus Rie x fromages un parfum délicieux; cette présure Fes sd bée A ménagères en ce qu’elle colore les ee Lies jaune saumoné. — Prix du flacon — cailler 5 trois se 3 francs. Franco pour tro DURET FILS, NATURALISTE, FTI CIE Al 4 Cr mn 7 7, Canl f = à Wait Re P. DURIE, rue du Noyer, Bruxelles. 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N° 15. — 8 MAI 1897 L'ILUSTRATION HoRTICOLE | Rébacraur en Cuzr : EUCIEN EINDEN LE JOURNAL DES ORCHIDÉES RÉDACTEURS : ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRINCIPAUX COLLABORATEURS PRIX DE L'ARONNÈMENT Le pe de Lansberge, ga Comte de Lee À F se E. er ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE regrets Wambeke, À. choot, E. S. Rand, + Un:ad'i:251 $ 12 f Va: 16 f Dr mu À Bleu, “re de Bousies, du a de Te Tadanek, 117, RuE BELLIARD — BRUXELLES. Six rm ds Or 2. QE: mois. s moine, Cahuzac, Dr Capart, James 0’Brien, À rs e Novion, i i » » PKégolan, 6. Trfnt, H Gorrevon, De Max Hajcbenbelm, À Doltière, asanhomr sde be Trois mois . . 5 Bruant, Jules n, 0. Ballif, E. Nurbel, J. Rag de la Devansaye, ul s Porte Les abonnements partent du premier de chaque mois. L. Gentil, B. Massange de Louvrex, À. van den Heede, À. eg D: Muller, RE RE = : : ". ne Potrat, re W. Pftzer, Buysman, Griess re hs — t E. Ar ns 32 Tr Ar os . LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Yowrnal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : ProPetérame : LUCIEN LINDEN The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de noiitrénses illustrations et paraît tous les samedis. LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- SOMMAIRE DU NUMÉRO 15 : Chronique . 5 culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la Causerie : Les serr es publiques de Paris. — Les fleurs décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle Er en ec ere es TS ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des | D. lantes de marché » fleurissant c en avril. : . . 156 belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur Journal des Or chidées : Les Miltonia . . è Led des grandes expositions horticoles. | Co Dhs et les engrais chimiques “7. 9 LA SEMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, Les fruits ca at ré” Riot a Eu À x des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. | oses nouvelles : « Panachée de Bordeaux » et Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique sil consacrée aux plaisirs du Le jardin d'agrément: Les Mipenels: Es a : | 6e ] ardin et du parc. | PR rm rer Smith Se L 162 LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes 1 de” Hambourg « intematonale d ortculture 162 | Pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d'être un journal très complet, très utile et bien _ Boîte du Joëraats 5 5 AT SU SA VNET 108 renseigné. ei | Fig. 60. Humea elegans . . 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Le numéro : 30 centimes. N° 16. — 15 MAI 1897. LLuSTRATION HoRTICOLE | Répacraur an Cuer : BUCIEN EINDEN RÉDACTEURS : PRINCIPAUX COLLABORATEURS ax. j. . de Lansberge, mr Comte de Moran, G. Joris, E. h. Van Wambeke, À. Van hoot, E. S. Rand, A , Buysman, Griess Roman, E. Ca E. EH. Krelage, Foussat, A. Michiels, Ed. Michiels, E. vos d. Wilke, Vanderkindere, A. Wesmael, A. Lequet, e PROPRIÉTAIRE : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 16 : Chron Le Dre p” Wilhelmshôhe. Le inbdaicaltute: Corresponda nee anglaise : Notes de Les Lt en serr s n : Le Journal # + idées : Les Miltonia é se r des Odontoglossum Fe PE LT Fruits se FA Les Champignons comestibles. es meilleures Poires . Bonnet ras intérnationalé d'horticulture ambourg . Boîte Fes Journal . . . . h . . £s Champignons Agarious arvensis . : » 67. Poire Conseiller à la Cou à GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN: -— - LE JOURNAL DES ORCHIDÉES ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE TRANGER 7, Rue Bercrianr — BRUXELLES. | dix mois: ’ on pps is RE 2°” Le rois mois. .. 4 » Trois mois ,. 5 > Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Yournal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de ont duess illustrations et paraît tous les same LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. MAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. = Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE ORT. TICOLE, » au Bureau d u Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. LXXX LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE RORTICOLE > => La meilleure et la plus large publicité &- ŸJ Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'horticulture GIE CR Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. 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DALLEMAGNE , à Rambouill LXXXII LA SEMAINE HORTICOLE 6 Pr Ch LA CINT ARS = TUTIER D Le Carazocuz Géwéras 8 GRAINES #T ET TOUTES AUTRES AUTRES ARTICLES, 120 pages, sous riche couver- r ss # f SAT r SA | 2e As [1 œ 2e Er nt HO CLR HIVOIRE 4 PÈRES & FILS Hoiticulteure-Grainierr 16, Rue d'Algérie, 16 des Graines de Légumes. 2 de fleurs. 40 La liste des Graines pour prairies , Le: LIeTES soNT pt “cm DE Amateur de Plantes bulbeuses + du 4 L ce gra de DEMANDEZ LE CATALOGUE DE intéressante des publications de ce genre Il est envoyé contre fr. 0,15 en timbres Horticulteur-Propriétaire (Prix de l’affranchissement) Gr———— EL © xx 1] 8 CATALOGUES PAR AN  LISSE, près HAARLEM (Hollande). VIENT DE PARAITRE - Envoi gratis et franco sur demande affrandhte. 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Prix la pièce, 5 fr., 6 sujets pour 23 fr., 12 pour 40 fr- Ces trois variétés se prêtent très bien au FORÇAGE et leur coloris reste aussi brillant qu'à la floraison normale. Elles sont disponibles en belles plantes en pots et seront toutes Zivrées en fleur par ordre d'inscription PORT ET EMBALLAGE SOIGNÉS. — FRANCO CONTRE MANDAT-POSTE DUPRAT Fils, Horticulteur, 61, rue Benatte, Bordeaux: Rue de Constantinople, 150, St-Gilles-Bruxells Belgique). | 7) DER ture, illustré de 200 gravures, contient lo La P É: À N T F S B U E: BEU S CP (#4 sé L liste des Nouveautés intéressantes 20 se ps: S PR ERCGE ET } | orticoles, etc., etc. C’est certainement la plus . | intéressante des publications deecgere. | Monsieur H. C. HARTEVEI? Nanreatés SENSATIONNELLES Huveaués Samedi, 15 Mai 1897. CHRONIQUE L'horticulture française a été fort bien représentée cette année au concours agricole de Paris. Les Orchidées seules ont presque fait défaut, et il faut avouer que le local n'était pas écisément de nature à leur convenir ; mais les autres Spas de l’horticulture n'avaient pas s mêmes raisons de s'abstenir, et le Président de la République a éprouvé lors de sa visite à pe partie de Dose une satisfaction qu'il exprimée M. er dans ces termes : « en le Hrnden des fleurs, vos horticul- teurs sont la fleur de l'exposition. » Parmi les apports les plus remarqués, citons : de beaux massifs d'arbres et d’arbustes verts de MM. Croux et Defresne, le premier renfermant de belles Pivoines en arbre, Hortensia, Glycines, et notamment les beaux conifères, pan les Canna forcés, les Amaryllis et les Strep- tocarpus, de MM. Billard et Barré; la belle collection de légumes et de céréales, de MM. Vilmorin-Andrieux ; les raisins, cerises et fraises forcés, de M. Cordonnier:.les fruits divers de MM. Chevalier ; Rothberg, | Mendso x etc.; les asperges Haquebles, de M. Compoint; les plantes officinales, judicieusement classées et étiquetées, de M. Gagnet On voit que la part prise par l’horticulture au Concours agricole devient chaque année plus importante ; il faut espérer que ce courant ne fera que se développer, car les expositions de fleurs ne Sauraient être trop multipliées ni trop encou- à Pari s. Il ne reste plus maintenant qu'à trouver un pour le concours agricole de l’année prochaine, le Palais de l'Industrie, qui l'abritait jadis, étant spoamné à à disparaître à à bref délai. estion, idence de M. Jules un projet favorable au choix des terrains de l’ancien palais des Tuileries. Sulfatage des semences. — M. Emile Marchal, professeur à l'Institut agricole de Gem- enfin SAMEDI, 15 MAI 1897 bloux, a recommandé avec raison le sulfatage des semences pour combattre eertaines maladies pa- rasitaires des plantes. M. Scribaux, directeur de la station d'essai de l'Institut agronomique de France recommande le même moyen par le procédé de Kuhn qui, dit-il, satisfait à la double condition d'anéantir les spores des parasites sans à la faculté germinative d estent douze heures dans la solution, ‘après quoi die sont versées sur un plancher ou un bien unie. Pendant qu'un ouvrier les retourne lestement, un autre y ajoute de la chaux éteinte en poudre ‘jusqu’à ce que les grains en soient bien envelopp és. aussitôt. = amninvéne + Àtr P CIMPIOYEES La treille du Roi. — On sait généralement que cette célèbre telle fut plantée au parc de Fontainebleau, sous or François Ier Pendant le rude hiver de 18 à. tte plantation fut en grande partie détruite et Ft fallut rempla- cer un grand nai e ceps. La treille du Roi a repris pue” hui sa vigueur première. Déjà, l'an dernie a pu vendre 16, grappes pour la soil ‘globale de 3287 francs. Les raisins de la treillé de Fontainebleau sont actuellement mis à la disposition, par lots de 2 *. kilogrammes, à tous ceux qu veulent en acquéri | Céngsss chrysan es français. — Le rachis À Congrès est th au samedi 6 no- vembre me à Orléans. ll sera tenu en même temps que organisée p la Société du Loiret, Pomme de terre Ed. Lefort.— Cette variété, répandue actuellement par la maison Vilmorin- Andrieux et Cie, est signalée comme un curieux hybride obtenu par voie de greffage. La variété très fertile Imperator, greffée sur la marjolin, a donné ce produit dans lequel se trouvent combi- nées les propriétés particulièrement bonnes du sujet et du greffon. Les tubercules sont de gran- deur moyenne et de forme arrondie. Ils se conser- vent longtemps en bon état. La chair en est jaune, ferme, farineuse ie la Cuisson et a une ok 4 Me de bonne heure, er non sRinene et n'a pas un feuillage très élevé. Vin de Porto... d'orge. -- Les amateurs de ce vin généreux et les cultivateurs moins encore ne se doutent pee que le Porto puisse être infusé dans la bière d'orge et produire par suite un liquide afivalent au vin d’oporto. Après que l'orge a été soumise au maltage, on introduit les bacilles du vin de Porto dans le breuvage. Ensuite les bacilles ayant fait leur besogne sont stérilisés et un stock suffisant de microbes peut être conservé au laboratoire pour recommencer l'opération. C'est ce que le consul ne mp à Naples a fait connaître à à son Gouvernem Pommes de Tasmanie. — Cette région ontinue de fournir à l'Angleterre des ma considérables de pommes. Le Gardeners’ "Chr e du 1 mai annonce l’arrivage successif de 163 45:300 caisses venant s'ajouter aux 100,000 caisses environ déjà attendues. Fi eus Jacinthe d'eau. — Le Pontederia cordata t bassins, grâce à son feuillage cordiforme, d'un sa vert, et de ses inflorescences en épis d unis d'une spathe et formés de nombteuses ps d'un charmant bleu de ciel, parfois blan- châtres. La plante résiste généralement à nos hivers pourvu que l'eau qu'elle habite ‘ait un mètre de profondeur. D sa patrie, le Brésil, le Mexique et quelques états du Sud de l'Amé:- rique Septentrionale, elle s'est Eat déve- loppée que sur certains is d'eau de la Floride comme St. la Not RES le obstrue la naviga- tion. es Ét 50,000 sa la dispoeit stre de la guerre pour chercher à en 2 les eaux. _Puceron lanigère. — Ce destructeur, d'ori- rien doivent être déba écorces et des amoncellements ri per ge les cd ensuite d'un mélange de lait de chaux et de cendres. Toutes les Er et re moindres cre- vasses rh être s e étendre dans le sol une us de deux ou trois en sera de chaux éteinte. Canna à feuilles panachées. — Voici pro- bablement, d’après la chronique de la Revue Horticole du x° mai, * Cr de départ d’une nouvelle race de Canna dans la série à ft ari « est faite par les propagateurs, MM. Enter à et PE à à Caen, dans le Calvados, un feuillage rouge brun au pétiole, vert sur la limbe, lequel vert se termine en stries sur une moyenne et d’un coloris rouge v Distinctions Sois: — Un certain nombre de ae et de nominations dans l'ordre du icole ont été récemment publiées à l'Ofhciel. Nu y relevons entre autres les suivantes Officiers : MM. Guillot- péniéee ctsérdedh. Cordonnier, horticulteur-viticulteur; B. Comte, horticulteur à Lyon; Delattre, pépini iériste_ à CP: : MM. Danguy, répétiteur à Grignon; Compoint, cultivateur Pipe ces à St. Ouen; Mabille, constructeur à Amboise; Garin,co nat teur à Cambrai: Amiot, constructeur à fus. 164 Printemps de 1897. — Depuis un quart de siècle, nous n'avons pas eu à constater une saison plus favorable, Deux jours seulement en mars le vent a été franchement à l’est et deux fois au nord- est. Tout le reste du temps il y a eu vent du quart- ouest ou sud, aussi la température de la nuit ne s’est-elle abaissée sous zéro que sept fois et une fois seulement à — 3 degrés. Le mois d'avril a été un peu plus froid, bien que la moyenne du mois pour les minima ait été de 43.7, tandis qu'en mars cette moyenne a été de +-4.4. Le vent a été au nord et au nord-est, onze jours et la tem- pérature la plus basse a atteint —3.5. La végé- —« LA SEMAINE HORTICOLE 60,000 personnes ont visité, l’année dernière t les trois jours d'ouverture, cette exposi- ique de plantes et fleurs de toutes sortes, et parmi € les on comptait de nombreux amateurs et horticulteurs de Belgique, de France, des Pays-Bas, de l'Allema; one et autres pays conti- nentaux. Culture des Chrysanthèmes. — M. Ch. Molin, horticulteur à Lyon, dont les succès dans a culture des Chrysantl 1èmes sont bien connus dans le monde des chrysanthémistes, vient de publier un résumé du mode de traitement auquel + Fig. 63. — Maranta zebrina (voir p. 166). tation a donc été suffisamment ralentie pour prendre son développement normal à la saison voulue. Aussi la floraison des arbres fruitiers et de toutes les plantes vivaces en général, plantes alpines et autres, s’est-elle faite avec la plus grande régularité. La fructification promet d'être des plus abondantes. Le « Temple Show. » — Cette grande expo- sition annuelle de la Société Roy ale d'Horticul- ture de Londres aura lieu pour la dixième fois, cette année le 26, 27 et 28 mai dans les jardins A te Temple qui sont situés près des stations de Blackfriars, le Temple et Ludgate Hill et sur les bords de la Tamise. Plus de il soumet ces plantes. M. Ch. Molin annonce qu'il enverra sa notice gratis et franco à toute personne qui lui en fait la deman Arbres sacrés. — Tous les peuples ont eu pour certains végétaux un immense respect. arbre de la science, l'arbre de la foi, re avoir été les mêmes et se relier aux mêmes sy boles. Chez les Égyptiens, le None était l'objet de la vénération du peuple; il en était de même chez les Perses. Les Hindous ont encore sys bambou sacré; chez les Grecs et les Romains ’étaient le Cyprès et le Myrte; Se les peuples d origine Celte, c'était le Chêne avec le Gui encore aujourd'hui vénéré en Réfpe: Le motif du respect de certains arbres se retrouverait pro 4 , Q- bablement dans la beauté et l'utilité de ceux-ci 4, Greffage du Rosier. — Tous les en. k Société DE d’ hoftiéulthsé de Fransé Q © ee | oQ Ce « a Rs = sf p re) le) "5 Eee | S [e je] °@ gne, ore un pro: gramme des questions soumises à l'étude. La section des roses avait demandé une étude com. | parative des sujets propres au greffage des ro OSiers, | La : A. ille d’or, mise à la disposition du Ju pour cette question, a été décernée à M. Ch: tet, T Ve deut de Troyes. Papa Canna. — Nous avons connu Pay Gonthier, le célèbre rosiériste. Voici maintenant Papa Canna,l’obtenteur des variétés grandifigres de Canna, universellement appréciées, » Los Crozy ainé, généralement connu n dé. Er et ailleurs sous le sobriquet préc, gagné d’autres variétés à côté desfsienm. mes on n’en à pas produit ds meilleures, de plus florifères ni de plus précoces. Elles ontes core le mérite d’avoir des tiges solides, bien . Les plantes de Papa Canna n'ont pas besoin d'autre | lettre d’origine. Le Jardin botanique de Washington dépen directement du département de l’agriculturedes 4 É la pathologie et la physiologie végétales, compter les brochures, circulaires, pubiiéespe | les divisions. Î Forêts de l'Australie occidenteli Son travail n’est pas seulement très hauteme® | intéressant et instructif, dit le Gardeners Cie nicle du 8 mai, mais encore il fournit une véf table Aa on concernant |’ pr et l'impor l tance de ces forêts. D’après M. Brown,les colonié | australiennes possèdent actuellement uné surfat | de plus de vingt millions d'hectares de terrs | 3 aux Casuärina, 3 dux Acacias, les autres ét Melalis is flexuosa, Frenela verrucosa, ! m Eucalyptus, le Jarrah ou Eucalyptus m 4 est un des plus productifs en bois, bien qu ; guère d'apparence. Puis vient le Karr sicolor ; celui-ci est l’arbre géant d'Aus le baron von Mueller avait cité des exemP er d’E. diversicolor dépassant une hauteur de trente mètres. me Fe 3 Ordre de Léopold. — Un arrêté ser : | #3 ; eur hortico membrt le Chevalier Fa Néve de Roden ja e la Commission provinciale d'a de n Em gear de Flandre Orientale, à Waesmunster, M bre os la Commission de surveillance de l'École d'hor- «24 de Gan Hermans ee 1 président du Comice agri- cole, à Herenthals, membre du Conseil d’admi- nistration du Cercle d’arboriculture de Belgique. Nous leur offrons toutes nos félicitations. Un beau coignassier. — Tous ceux qui visitent actuellement le jardin de l'Ecole d’horti- culture de Gand s'arrêtent auprès d'un coignassier conduit à haute tige dont les branches sont entièrement couvertes de a La frondaison a plus de 3 mètres de pourtou L'arbre est planté dans un + très sablonneux et le jardin lui-même occupe un point culminant du parc. La vé étation de cet arbre ne laisse absolument rien à désirer : il fournit une preuve constante de ce que le dm de l’eau n'est pe indispensable au coignassier u voleur! — On voudrait à la Société d’hor- Hors de Londres faire une exposition autom- cern vue du jubilé de la Reine et pour ce motif on voudrait crier au feu, au secours, au voleur; on se contenterait même de faire annoncer par le crieur public qu’on a perdu 100 livres, ne fût-c que pour faire comprendre qu'il serait nécessaire de les retrouver, et l’on craint de voir enlever Peter pour donner à Paul. Espérons avec nos confrères anglais que les cent livres se trouve- ront aisément LE PARC DE WILHELMSHÔHE (Fig. 64, voir p. 167) Lors même que le Parc de Wilhelmshôhe n'est pas un modèle d’architecture paysagiste, digne rar l'artiste, guidé par l'attrait di beau, il le séjour de Jérôme Napoléon, souverain de alie. Le château est un édifice massif, de style mixte; il impose, mais ne charme ne “AMOR EUSE à constructions, temples, grottes, volières, etc., n'offrant cependant rien de Particulier, sont dispersées sur toute la pro- priété. Le jardin, il faut en convenir, présente une végétation exubérante ; nolia, des pren png x superbes ‘de Gin nkgo be, des Aesculus hippocastanum énormes, des Populus fast tigiata gigantesques, y sont vraiment remar- ont été faites dans la première moitié. ne "sic erni Landgrave Karl et au commence- ment de ce siècle par l’ électeur Wilhelm Ier. Mentation du jardin pendant la belle saison Toujours intelligente et généreuse, la nature SAMEDI, 15 MAI 1897 a puissamment aidé à former des scènes enchan- t 300 mètres, cette masse d'eau se précipite scin- tillante et écumante le long du roc artificiel et réjouit agréablement le spectateur par ses reflets cristallins et argentés. Du théâtre de ce ravissant spectacle une pente délicieuse mène à la « Neue ascade » dite encore de Sfeinhôfer, parce qu'elle fut construite par ce dernier sous Wilhelm II, il y environ 90 ans. De ce temps, Steinhôfer était chargé de la surveillance et de l'entretien des travaux d'eau, La « Nouvelle Cascade » est 1 plus jolie et mérite.-cert certes qu'on l'admire: sa partie supérieure (figurée à notre gravure 64), mesurant 39 mètres de hauteur, se compose d’une série de EPS, d'eau, sur des plates- re en rocaille, a ment imitée de la nature. La moitié inféciese est moins belle et n’est are que de 21 mètres. En dehors des cascades, Wilhelmshôühe est dotée de es rs jets d’eau, dont l’un se trou- vant dans une pièce d'eau près FR chétesn, s'élance avec force à la hauteur inouïe 62 mètres et laisse retomber son immense gerbe liquide en un panache géant et diose, qu par un temps propice, miroite merveilleusement les opulentes couleurs de l'arc-en-ciel. Les jeux d'eau fonctionnent tous les jours, sauf les plus importants qui ne sont mis en action que tous les dimanches et mercredis dans l'après-midi. Le parc est public et mérite certes la visite, aussi bien du profane que de l’homme de métier. Ce. @ LA MOSAIÏCULTURE (Suite, voir p. 115) Nous avons donné une sep na sommair des principales plantes employées e plus fré- quemment dans les mosaï ut nt pas son Aussi bien, presque toutes les plantes tre utilisées en Il ne peut non plus entrer rss trer dans nos intentions nner même une S combinaisons adoptées, et des cn ima- 7x un peu partout; ces combinaisons et ces re sont LL Chacun peut les arier à Son gré ou en créer de nouveaux ; en Bel- pr e et surtout en Allemagne, cet art a pris un GE ARReeRs extraordinaire, et l’on admire dans certains grands parcs des tapisseries fort ar Comme nous le disions en commençant notre précédent article, la mosaïculture ainsi raffinée nous paraît un peu froide et artificielle; elle ne peut d’ ag a pratiquée que par un très petit nombre d’am disposant de vastes same essources. Nous ne nous en oc- onc pas, et nous nous Ééthgtons aux itions simples et aux principes généraux, d’où l’on peut déduire toutes les applications Commençons par quelques Gérer: gé- nérales indispensables S'il est facile à chacun d'imaginer des com- 165 binaisons selon son os et Jes ressources ke mi ceux que no notre pre article, et pass ces plantes en dess en lignes ou en massifs. Un certain nombre de règles doivent nébles au choix à "1 ‘faut, tout d'abord, combiner les couleurs avec goût; et leur combinaison exige beaucoup d'expérience, d'habileté pratique, on pourrait presque dire de science, puisque le grand chimiste evreul n'a pas dédaigné d'étudier les rap- prochements des couleurs et d'en formuler les O Il ya des couleurs qui ne peuvent se bo D côte à côte sans blesser la vue; d'autres effet lorsqu'elles se trouvent au contact de cer- taines au os Supposons par exemple qué l'on forme dans une pelouse va zon une bordure ou un massif verra à peine si la bordure est maigre. Mais si le massif de fleurs roses est entouré, séparé du vert par une bordure de Myosotis bleus, de Lobelias blancs ou bleus, de Pâquerettes blanches, ou de Tulipes, etc., les fleurs roses trancheront nette- ment et gagneront même en éclat, grâce à ce voisinage. En revanche, le rouge vif à côté du bleu vif ou du violet, produit un effet désagréable; le bleu, rapproché du noir ou du brun, s'éteint et dispa- raît presque; le blanc et le jaune, placés côte à côte, se nuisent beaucou up. lest donc es diverses couleurs avec beaucoup de tact, et pin combiner à l'avance tous les effets Ce n'est pas tout ; il y a, dans une même cou- eur, bien des nuances infiniment variées; parmi les couleurs que l'on peut rapprocher sans leur agréablement, et On peut obtenir d ux effets, dans Sgegs cas, en dégradan sr teintes et en atténuant les transitions, surtout e tres cas, au contr produire un constraste et d'employer des nuances qui tranchent vivement entre elles, par exemple pour faire ressortir les contours de certains dessins. .: En second lieu, orsqu'on dresse un plan de masSif ou de mosaïque, il faut tenir compte de l'époque à laquelle pat des végétaux employés produit son effet décoratif. S'agit-il de iautes pe ées pour leur florai- son, il est nécessaire de group per ensemble ce riront à la même époque; s'agit-il de plantes à feuillage, ; ses choisir celles dont le feuillage atteint toute sa beauté une donnée, ou qui ne sg mises en pleine terre à cette Ceci est d'autant plus important ph comme nous venons de le dire, il faut faire plan d'avance; la mosaïque ne amie né he Pur peu qu'une a sérçer en renferme deux ou trois de que elque étendue, il st nécessaire d” éd Toutes ces plantes doivent être pré- par la multiplication ou par le semis, en serre ou sur couche, plusieurs mois avant la mise 166 LA SEMAINE HORTICOLE cela ressemble plutôt à un de ces instruments de ique “nest vriginaire du fin fond du mond sauvage ! Une carapace semblable à du bois grossier bosselé et plein de fossettes, de ci, de là, elles doivent être apportées presque prêtes. Si des ficelles rase pendent sans ordre... c'est une plante! Son nom? Welwitschia mira- bilis. ! Le Welwitschia fut découvert par le Dr Welwitsch, en 1859, au sud-ouest de l'Afrique, à moitié chemin environ de l’Equateur au Cap. Cette plante, une des productions les plus extra- vagantes et les plus incroyables du règne végétal, croît dans les déserts graveleux ou toute trace de vé en place; ré é acuRS doit donc savoir à l'avance ce qu ‘il fer arriver plus tard, tout l'effet serait gâté à l’ Un féu d'artifice perd la moitié de son attrait quand on en a vu la carcasse ner ou que les pièces ne partent pas toutes à poin Il est à peine nécessaire de me is que l'on doit choisir, pour les faire figurer ensemble, des plantes qui s’accommodent du même terrain et dé la même exposition. Les plantes de plein soleil. ne peuvent pas voisiner dans un groupe avec des plantes qui réclament l'ombre ; d’ailleurs, ces dernières ne peuvent guère être utilisées en en as L évidemment choisir pour ce genre de décoration un endroit bien en en dé gouttes d'eau qui tombent chaque année, se développe, fleurit et se propage. Le tronc (si on peut donner ce nom à cet amas informe) est une masse circulaire de un mètre à 1"40 de diamètre, s’élevant de quelques cen- “ timètres à peine au-dessus du nive ue embrasser l’ensemble. iè rt et la grandeur des pre doivent aussi être pris en considération. Les plantes qui atteignent une certaine hauteur, che que les Coleus, Achyranthes, etc., doivent être placées form près du centre des mosaï iques ou même au centre, lorsque celles-ci n’ont pas de grandes dimen- sions ; les petits cr les Sempervivum, les t eront utilisés en bordure. rouge écarlate. Cette monstruosité appartient à la famille des Gnéta- cées, proche al Ï rtaine élévation, par exemple les grands Dahlias ou les Cannas, produiraient un effet peu élégant si elles étaient entourées d’une bordure de Myosotis ou d'autres plantes naines. Il faut les organes végétatifs, une inflorescence dont les faire précéder de. plantes un peu moins hautes, importe par exemple de Dah i quelle autre plante dus groupe, rendant par consé- Perilla nankinensis; devant ceux-ci, on placera quent cette anormale excroissance du désert tota- des ren un peu plus encore, en com- le binant habilement les coloris: on mettra par exemple devant les Perilla, au feuillage noir, des Cinéraires Rss au . blanc, ou des Matricaires dorés (A suivre.) CORRESPONDANCE ANGLAISE st du tronc, des feuilles, des fleurs et des Lu. Cette plante a été récemment et à diffé- tes reprises introduite à l’état vivant. Jusqu'à dé de. on n’est pas encore en à la cultiver. Des essais ont été ages a serre aux plantes grasses uccès mn fe L'échec est très éciniréhensible, ma foi..., une sx des terres silencieuses, loin du bruit, du onde et de la vie active. - visible, doit de trouver NOTES DE KEW oitmourir e peur, enfin, lorsqu'on la place au re d'un A travers le monde + ÉRetal extraordi- monde tout- À-fait étrange pour elle, barbare à — Les musées de tanique éc onomique côté de ses formes. délicieuses et élégantes! qui des Jardi ncell rit et là harponne des es compliments plus ou moins ments de curiosités, de t ableaux, de paysages, vifs sur ses difformités et son innocence de la de photographies d’une utilité parer tant vie. ms société !! au point de vue industriel que colonial, une expo- À quoi cela ressemble-t-il, sition permanente enfin des produits de nulle les Minhedani ndss | en pointant une ‘espèce de parties du monde ayant pour base le règne végé. monstruosité marine couverte d'ampoules vis- tal. Le tout est classifié, étiqueté et entretenu queuses, d’aspérités d’un aspect gluant avec un avec un soin. magique! Peut-il en étr trou duquel semble vouloir s'échapper une nuée de ment sous les ordres du savant économiste de Scorpions, monstruosité placée en cage vitrée ER: sg entré au service des Jardins royaux au premier étage du grand Musée ? Mais c’est une en 1859! Quand ïlparle, c'est comme la lecture fleur, Monsieur! Ma foi oui! C’est là aussi une d’un hvre A la botanique économique à fond plante remarquable qu’il est impossible de main- que l’on écoute. tenir en culture, représentée à Kew, dans la forme N° 1. En entrant dans le grand musée par la d’un moule en cire exécuté d'après nature. Ce porte principale, on s'arrête devant une énorme parasite re qui à nom Rafflesia Arnoldi, fut dé- caisse vitrée abritant. on D'J. Arnold en rm Malaisien be du premier voyage de Sir Stamford Raffle entre Bencoolen et l'intérieur de Sumatra. Laissons la parole au Dr Arnold : « A Sumatra gardien, gigantesque champignon, répond-il. À notre avis, sur la rivière Manna, je Suis réjoui de voy j'ai eu l’occasion de Voir é vV interlocuteur à qu centaines de mètres à l’intérieur d’un fourré iQ | extricable où il me montra étonnante Re prè roseaux et plus de . centimètres à certains endroits, La substanc i grasse, Quand je ta v vis pour la première de une nué de mouches voletaient autour de a bouche & de trente centimètres it 1 ment la quantité de douze pintes de liquide et le post total de ce prodige était de près dehuit kilo > Cote merveille du monde végétal est privé de tige, de pédoncule et de feuilles, ces dernières représentées par d’infinies écailles. La croissance ieu sur les racines et la tige d'une vigne (Cissus ?) croisant spontanément dans les forêts de Sumatra. La reproduction fidèle, de Kew,e1 sus de la fleur à l’état naturel, exhibe cetteder nière dans son premier développement sil raissant comme une excroissance sur la tige de la vigne. Kew, avril 1897. Louis GENTIL. LES PLANTES EN SERRES Les Maranta proviennent presque tous des parties chaudes de l'Amérique du Sud. Ce rit, genre, très estimé des _horticulteurs, n'a 4 Hæ ist; ces dernièrs s ‘accordent généralement! dans la classification de ces plantes. C’est = que la plupart des Maranta se mehr 4 que ces plant êmes caractères extérieuté a es différences botaniques sont pe Le classement devi sent d'a d'autant plus css fréquemment, des plantes introduites er" ont pas encore montré premières fleurs. D'ailleurs que telle ou telle espèce Soit se. Calathea au nom de Linné, ee ae Lindley, ou encore un Phr ryni at phrynium d’après d’autres sort) EL n'en sont pas moins d’une Emme hs présentent dans leurs nombreus Lee | coloris superbes et très distincts. Tous les # tages sont pour ces charmantes plantes; le seul reproche à leur faire, c’est qu'elles se tiennent peu en appartements Les Maranta dem: rnidéist la serre Date à part quelques espèces (M. zebrina, M. Wa zt) plus rustiques qui peuvent se vaé ee © en serre tempérée. Les cultures spéciales se font toujours en pleine terre. Pendant la saison végétative, les Maranta réclament beaucoup d’eau; cependant, rien ne est plus préjudiciable que l'eau séjournant en permanence aux racines. Il est SCEWIC donc rene d'établir sous la terre des bacs, un bon rainage, qui se fera avantageuse- ment au moyen de grosses Fo de tessons ou de déchets de briqu ues. Le compost employé sera de la terre de Sr grossièrement tamisée, à laquelle on mélans une ne quantité de terreau de feuilles et de gros sable blanc. A la fin Ds des souches, on débarrassera a es racines de la terre adhérente, de cette façon on sépare plus facilement les touffes, tout en abimant moins les mor Munies reprise très facile. Une insectes bonne santé, est d'entretenir pendant toute l'année l'humidité de l’air, tout en empêchant que celle-ci ne devienne séagnante pendant l'hiver. Cultivés en pots, les Maranta demandent un rempotage chaque année. A moins proviennent, ceaux qu ui en 4e ne métis Sé de bonnes racines, ces divisions sont de condition essentielle pour éloigner nuisibles et conserver les pl qu'on ne Fig. 64. — Cascade de Wilhelmshôhe (voir p. 165). désire obtenir des spécimens, il est nécessaire de diviser fréquemment ces plantes, car elles grandissent rapidement et se trouvent vite res- treintes dans des pots de moyenne grandeur. Certaines personnes ajoutent du sphagnum haché et des charbons de bois, à leur compost. La mousse est certes utile dans les premiers te e qu'elle entretient particulièremen bien l’humidité ; mais, si on l’emploie, le renou- vellement régulier de la terre est absolument nécessaire, ceci se comprend, le sphagnum se décomposant au bout d’un cértain temps. + 10 déve loppe met t des êtres inférieurs — on voudrait : + 12 œ pe Les néanmoins que les plantes de serre intimement leurs racines et étonnent par une végétation luxuriante, Des arrosements raisonnés conviennent en tous cas beaucoup mieux pour eve ge tant l'état sanitaire du compost que “elui de la plante. Un des premiers Maranta introduits dans les cultures est le M. zebrina, synon. Calathea ou Phrynium zebrinum, datant de 1815 (v. fig. 63) De nombreuses autres espèces et toutes des plus belles, furent introduites dans la suite. Citons dans ce nombre : les Maranta ornata, vittata, splendida, Verichana, Lindenti, 1llustris, Le- grellei, Mazelli, virginalis, roseo -picta, Ma! list, setosa, undulata, smaragdina , } 0 Makoyana, Massangeana, fascinator, et beaucoup d’autres qui sont per aujourd'hui. LA. SEMAINE HORTICOLE LES MILTONIA (Suite et fin, voir p. 118) M. X oiceyana. Cette plante, qui a fleuri pour la première fois en 1893, dans la collection de M. le major J. Re en Pr tient à peu près le milieu e M. Clowesi et le M. candida, et peut être considése d'u ch pe n hybride naturel Ses fleurs ont les pétales et je sépales larges, mt d’un jaune vif, avec de fortes macules rres transversales Éranéé; le labelle t d’un rouge lilacé dégradé jusqu’au blanc vers les bords. La plante a un port analogue à celui du M.Clowesi. Sa nn se : vers le mois d'août. tri enfin au seul hybride artificiel qui existé sde ‘ici dans le genre, le célèbre M. X Bleuana, dédié à Lors titre à son obten- teur, l’habile semeur sien, M. Alfred Bleu. Issu du Miltonia cecile et du M, Roezli, cet hybride a combiné à merveille les qualités de ces deux M et fleurs avaient une forme plus bithiisuse et une meilleure tenue. Le croisement qui devait donner naissance au M. X Bleuana fut effectué par M. Bleu en 1883 ; i furent semées au mois d’avril 1884, et la première fente s’épanouit au commencement de janvier 1889. Le nouvel hybride fut exposé le mois suivant au meeting de L'ORCHIDÉENNE, à ere | et reçut un diplôme d'honneur. organes végétatifs de beaucoup ceux “du M. vexillaria; qui ont e labell M. Rocclie forme à sa partie antérieure une échancrure analogue à celle que PéR observe dans de M. vexillaria, mais un peu moins profonde. Le coloris des fleurs est diaire entre ceux mr deux parents, mais l'in- d . Roezli y domine. La fleur est blanche dans l'éiséen blé: les pétales portent à la partie inférieure une bande transversale rose vif, plus atténuée que dans le M. Roezh, et qui ne part pas toujours de la base elle-même. Le labelle a le disque jaune soufre, et porte en avant une macule en forme d’éventail, qui est tantôt d’un rose brunâtre, tantôt jaune avec des stries brunes. LeM. X Bleuana est resté toujours très rare, mais A ao qu’il avait excitée lors de son a] n ne s’est pas affaiblie, et partout où il exposé (notamment dans le beau groupe a été d'hybrides envoyé par M. Bleu à l'exposition de Paris de mai 1896), il a figuré au premier ran Ée C'est par excellence l’une des plantes destinées à devenir populaires si quelque jour les progrès de l'hybridation permettent de reproduire certaines Orchidées de choix en grandes quantités. CULTURE DES MILTONIA a grande majorité des Miltonia réussissent arfaitement dans la serre mexicaine ou tempérée- froide, celle des Maxillaria et Lycaste, où la tem- pérature moyenne est de roà12°C.LeM. Roezl, et peut-être le M. Endresi, qui est Pari de l'Amérique centrale, réclament une température plus élevée, celle de la serre des Catt pe Quant au M. X Bleuana, Lt tient du M. Roezli, mais aussi du M. vex , il est vrai- même serre que les Cattleya et Laelia, mais dans la partie la plus fraiche et la plus aérée de cette serre. Quelques personnes placent les M. anceps, M. Clowesi, 7 “pe nelli et M. flavescens dans la ; ils y réussissent bien, ce qui ne eut srprenirs ‘étant donné que ces espèces sont originaires du Brésil; mais nousles avons toujours vues prospérer parfaitement aussi dans la même erre que le M. vexillaria, et dès lors il nous paraît préférable à tous les points de vue de leur donner le moins de chaleur possible. Le compost qui convient le mieux aux Miltonia est un mélange de sphagnum et de terre fibreuse en quantités égales. Toutes ces plantes se cultivent en pots, avec un bon drainage, et il est préférable de ne pas employer des pots très grands. Les Miltonia en général demandent beaucoup de clarté, et doivent être placés le plus près possible du vitrage. Toutes les plantes qui ne sont pas très fortes doivent être suspendues ; c'est la lumière qui Le jouer le rôle le plus impor- tant dans la réussite. Néanmoins, il faudra avoir soin d’ Fe ra pendant les deux ou trois heures les plus chaudes de la journée, les espèces à feuillage mince et grisâtre, M. vexillaria, M. Phalaenopsis, M. Roezli, M. resi, car les rayons directs du soleil ont vite fait de brûler les feuilles. Il n’est pas rare de voir des Miltonia vexillaria ou d’autres plantes du même groupe ayant les feuilles coloriées de rouge brunâtre d’un côté; ce sont des feuilles qui ont été un peu trop exposées au soleil. Le mal n’est pas bien grand, et la plante qui se AE dans ce cas n’est même pas déparée, e avis; mais si le fait se renou- velait ou si l'action du soleil se prolongeait, la erait de souffrir et de perdr [] coup d’Orchidées de serre tempérée-froide, qu ail faut veiller attentivement à l’ombrage, le mettre en place dès que le soleil devient trop ardent, et l'enlever dès que le danger est passé. Un cultivateur expérimenté reconnaît aisément quand il faut abriter, rien qu’en prenant une feuille dans sa main, et en observant si elle est plus ou moins chaude. Il va sans dire, d'autre part, que les plantes se durcissent peu à soleil, et deviennent moins délicates à mesure que la saison avance : c'est surtout au début, lorsque les jeunes feuilles sont encore très tendres et que le soleil commence à prendre de la force, qu’il faut observer beau- coup de précautions. Pendant la période de végétation Vo 2 le Miltonia réclament des arrosages très a faut pas non plus qu'elles continuent t à pousser. Nous avons dit que les Miltonia devaient tous être me “4 nt cependant on fait souvent ception à te règle pour le M. shectabilit® 1e. M. “Blunt, Ar qui ont un rhizome traçanf, et , pour cette raison, seraient difficiles à Han dans des pots. Le coloris jaune que prennent ordinairement les bulbes de ces deux espèces contrarie souvent les amateurs, qui se figurent à à tort qu'iléstun indice de mauvaise santé ; en cas, il nuit un Il est fort probable que les fleurs seraient moins De et moins brillantes. ut, au es de la floraison, masquer le jen des bul au moyen d’'Adiantum et d’autrès petites dun à feuillage vert élégant. Nous nous rapp que la suie joue ici le rôle d'engrais et de recons: tituant Nous n'avons pas eu l’occasion d'essayer @ procédé, et comme nous l'avons dit souvent, nous ne sommes n des engrais en D Il nous paraît A ÉUbIE de laisser aux plantes question leur coloris jaune, qui d’ailleurs est té vif pour offrir l’apparence de l’étiolement, etal besoin, de masquer les organes végétatifs au moyen d’autres feuillages, comme nous l'avons dit plus haut. G. T.-G. LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM VI. Odontoglossum crispum var. Luciail L'Odontoglossum crispum var. figuré au Meeting excité l'admiration des connaisseurs éminents la Société Fit d’horticulture. Il a reçu ceftifi le seul. d'ailler à fait D nets, D'autre part, MM. Lucien Linden et ra etes cette merveille, ont reçu une m pour leur groupe d’ Odontoglosne. dés lequel l'O. c. Luciani était encadré, et chaque Hé ML RE rat une description détaillée En rendant compte c ne Ésaare *Chroniele fhtilett lapin . uciant enu le seul ce pe" 1re classe décerné. La fleur était parfaite forme, blanc lavé de rose, et tachée de p urpré Nous avons peu de chose à ajouter Lucian de Londres du 23 marsetJè Cie, qu ; Le JusieUr me appréciation d'un connaisseur éminent, com- mentée par la figure ci-contre. Le lectéut pourra juger par lui-même de la parfaite beauté de cette fleur ; ee segments sont très amples, les pétales coloris rouge-brun vif qui contraste merveilleuse- ment avec le blanc du fond; e e mer- veilleux Odontoglossum est le frère de l'Odont. crispum augustumm, mais nous serions tenté de le éférer, pour l'excellence de sa forme qui est celle du meilleur type de Pacho. Nous aimons mieux, pour plusieurs raisons, laisser à nos lecteurs le soin de décide N'est-il pas ét tonnant qu'une espèce auss populaire que l'Odontoglossum crispum, introduit depuis a collecté chaque année par centaines mille exemplaires, dr encore aux ama- teurs de semblables surprise LT WHITE. PETITES NOTES Fleurs d’'Orchidées qui avortent. M. R. B., nous adresse une inflo- ux, sont remplacées par de simples filaments ténus. Il nous d quelques renseignements sur ce phénomène, qu'il voit pour la première fois. Le fait n'est pas aussi rare que le croit notre correspondant, et pour notre part nous l'avons rencontré au moins une vingtaine de fois M. ., Qui avait ra dans les ouvrages spéciaux le nom de cette espèce à fleurs singu- at et qui a lu dans les tables alphabétiques le de l'O. abortivum, s’est dit évidemment que barrés de même sur fond j jaune ; ! le labelle trilobé, d'un beau jaune avec de très larges macules brunes à la base et sur les SRE latéraux, est très cs nt, à pei cie que le labelle de l'O. abortivum est trian- gulaire-lancéolé, aigu au sommet. Ci fleur, = me “de environ 20 à 22 millimètres de diamètre. ui faisceau rs cinq folioles dre très aplaties, d’un blanc grisâtre ou jaun res beaucoup plus courtes que dans l'O, abort Cette ra et ee voisine de l'O. bryolopho- tum, décrit par Reichenbach en 1871, et qui offre la même particulari nn'a pas encore bone la éd de ces fleurs si curieusement transform Oncidium dichrom — Cette = sem plante, qui était ee à Paris par M. Driger Y a peu de temps, et sam nous ne get se de mention dans les ou proche voisine de es sHolsr: Elle en d diffère par les caractères suivants : les fleurs sont un peu plus petites, et ont un a ai différent, les pétales et les sépales étant d’un brun légèrement violacé, un peu nuancé de jaune à la base, sur les SAMEDI, 15 MAI 1897 et le long d’une bande médiane. Les pétales sont semblables aux sépales. Le labelle forme d'abord un onglet très étroit, puis s ‘élargit brusquement en un lim e jaune vif, à peu près semblable à “sir +; à on +. dans l'O. concolor, apiculé au et non émarginé. L'onglet porte deux pt Aa parallèles terminées au sommet eux dents minuscules à l'endroit où le lobe porte de chaque côté un petit pinceau de poils Sa reg vers) dirigés en en arrière. La c ne elle- e est un peu +4 longue, mince au fi; vé renflée au somme Oncidium leucochilum. — Cette espèce, qui n'est guère connue en Belgique et en Angleterre, 169 d'une lamelle étroite, avec deux toutes petites dents de chaque côté. Les ailes de la colonne sont assez larges, arrondies, d'un rose vi èce est originaire de l'Amérique Cen- trale, où dé fut découverte par Ure-Skinner au Guatemala, et plus tard dans la partie méri- dionale du Mexique. Deux belles réunions d'Orchidées à Bruxelles. Dimanche dernier s'est ouverte l'Exposition inaugurale d’ À gi de Ter- vueren. Les Orchidées de M. Jules Hye y ont Fe sensation, malgré le local indigne d'elles elles étaient could] Les Orchidées de MM. Peeters et Moens ont été très admirées. Le Meeting de L'ORCHIDÉENNE a été splendide également. Il y avait une abondance de superbes ie Fig. 65. paraît être beaucoup plus répandue en France, où nous l’avons rencontrée en fleurs trois fois du milie ars au mien d'avril, Ce sont les hasards des importations. La fleur est très intéressante, et rappelle un peu dans l'ensemble l'O. hastatum, cette espèce . incte et si attrayante; mais elle n'a pas u cachet aussi élégant, ni le Sas de er us qui est si frappant et si beau dan ce dernier. Les fleurs mesurent 4 centimètres environ de diamètre ; les pétales et les sépales sont oblongs aigus, run clair verdâtre é de petites bandes vert jaunâtre ; le labelle trilobé a les lobes latéraux petits, oblongs, blancs; le lobe antérieur est muni d’un large onglet et transversalement oblong, blanc également. Le crête se compose == Odontoglossum crispum var. Luciani (Voir p. 168). Orchidées, eapnRtes par sas Linden, Pauwels, Lucien Linde ie ocqué, D' Capart, Cahuzac (de Bordeaux), Cheval de Wargny, du Trieu de Terdonck, e On peut pipes spéc alt l'Odontoglos- sum X del Tecto, variété d'élite, re les divisions d’un beau rose pourpre qué de prltnies taches rouge marron cr pl TO. c- atulum, une vraie perle; l'O. Wilckeanum uean #mis portant une ; en somme € était fête pour les orchidophiles à Bruxelles le g mai 1897. 170 FRUITS ET LÉGUMES LES CHAMPIGNONS COMESTIBLES Tout le monde sait que 1 danger il y a à recueillir indistinctement des Champignons dans le bois et quelle difficulté il existe, même pour des gens exercés, à distinguer les bonnes espèces des m vaises. Aussi les accidents sont-ils encore fré. Pendant la guerre, la Fausse- GrongelAgenets mgate le ) était vendue pubs uement sur rchés de Limoges, et sur ce Nantes, en Es temps, on trouve l’À garicus xanthodermus, décrit récem- ment par M. Genevier, et dont l'usage à maintes fois occasionné des accidents. Il est évident que le moyen certain d’avoir des champignons inoffensifs est de les faire croître sur couche, com l'usage des grandes villes. Malheureusement les a obtenus sur couche . speed s parfumés que ceux de la m récoltés din les champs. Ceux-ci a ailleurs ne coûtent rien. Voilà deux raisons qui justifient les . détails où nous mn entrer. nons comestibles se répartissent langage technique, nous les classerons pour être mieux compris, d'abord en deux groupes, ceux qui sont munis d'un chapeau plus ou moins circu- laire, plat, arrondi ou évasé, et ceux dont l’extré- mité supérieure se cree en un corps allongé et irrégulier. Ce second groupe comprend, pour les gourmets, la Morille, Morchella culte, qu'ils connaissent bi Heureux es amateurs de Morilles, non seulement la Morille est excellente, non seulement elle est sans danger, mais aucune espèce dangereuse ne peut être confondue avec elle. Ceci nous dispense d’entrer à son sujet dans de plus amples détails. L'autre groupe exige bien plus d'attention de la part du récolteur. Les champignons qu'il com- prend ont un chapeau et un pied. Ce pied est ré que des différences mou ou résistant, court ou allongé, grêle ou épais, lisse ou revêtu de poils. Le chapeau est plus important à considérer. Il se présente convexe ou plat, ou même COoncave sur la face supérieure; mais ces différences, qui l’âge du champignon Juand.ik sort de ter! toujours resserré en boule ; cette boule est formée par le chapeau replié sur lui-même et continu par la partie ré et avec le paré mesure 7 le ch: nent; chez d’autres espèces, d longue, le centre se ereuse, les bords s'élèvent, et le chapeau prend la forme d’une soucoupe. Peu après, il se décompose. La fâce rage du chapeau est plus impor- tante enco onsidérer. Tantôt elle présente des trous petits e* nombreux, tantôt des lignes saillantes. Dans le premier cas, si on coupe le chapeau de haut en bas, on voit qu 1 existe une _ foule de petits pr accollés les uns contre les | autres, dont M orifices sont les trous que nous _ venons de . Dans le second cas, on me les maraîchers le font pour LA SEMAINE HORTICOLE constate de nombreuses lamelles, qui, partent en h ri . les secon Les champi US munis de tubes sont les Bolets; les champignons munis de lamelles sont les Agarics. Les Bolets doivent nous occuper particuluièrement, parce que le cèpe si recherché des gastronomes, le cèpe de Bordeaux (qui se trouve d’ailleurs dans une grande partie de la France et de l’Europe) appartient au genre Bolet : C’est le Boletus edulis. Plusiers espèces portent d’ailleurs ce nom, mais celle-là principalement. roupe, celui des Bolets dans un autre groupe, celui des Bolets livides, fort suspects, dont un, le B. satanas Lenx, est très vénéneux. On voit donc qu’il faut y regarder de près. Les édules se distinguent des livides parce que chez les premiers l'orifice des tubes est de la même couleur que les tubes eux-mêmes et que chez les seconds l’orifice est au contraire d’une couleur différente de celle des tubes, et généralement ro uge. Parmi les _. le cèpe _. —. par 1 r d’un bois, présente un chapeau assez z analogue, mais son pédicule est grêle comparativement, et chargé d'écailles noirâtres ; celui-ci est d’ailleurs insipide. On peut les conserver soit par la a soit Éea dans la graisse, dans l’e Le volume de ce champignon est ‘considérable, et quand il est frais, il en est de même de son pue C’est donc un aliment à divers points de e très important, d'autant qu'il est relativement facile de le distinguer, quand on a appris à le connaître. Les Agarics, dont il existe des milliers, les uns insipides, les autres excellents, d’autres encore très dangereux, ont ip types connus de tous les amateurs de ignons, tels que la Chanterelle (Agaricus din, le Mous- seron (Agaricus prunulus), la Colmelle (Agaricus procerus), qui ne peuvent guère être confondus avec aucune espèce vénéneuse, et qu'on récolte généralement sans danger. Chose singulière, c’est celui d’entre eux qui devrait être le mieux connu, l’Agaricus arvensis, qui est généralement cultivé, dont la recherche cause le plus d’acci- dents, car c’est lui qu il est le plus facile de confondre avec des espèces vénéneuses. Ce re “ représenté sur la figure ci- contre, emprunt u Dictionnaire de M. Baïllon, grâce au prêt du cliché libéralement consenti par la maison Hachette. Quand il sort de terre, il est complètement blanc et sphérique (ce qui lui a valu le nom vulgaire de Boule de neige) ; quand le chapeau se sépare du pied, “ ue à la partie supérieure de celui-ci, des trac ett ara- tion, une membrane Brémihièee, déchirée, entou- rant le pied comme un anneau; c’est ce qu'on nomme : collier du champignon. La surface elle-m est blanche, mate, sans aucune nétuleiee + ni strie Les lamelles sont roses ; mais dans cr a; 6 du champignon elles noircissent suite du développement des spores, qui sont - as pourpre noirâtre. Dans la agree 98 sers al des Agarics, l’Agaricus arvens is appartient à la — # division des Pratella par ses spores _Pourpres et au sous-genre Psalliota par la présence d'un collier. | a mé pri ise la plus commune et la plus funéste« consiste à récolter, au lieu et place de l'Agarics… arvensis, une espèce d Agaricus appartenant ay re DURS Et: Amanites croissent dans les bois, l’Agaric dans les pré 8 Ce n'est pas seulement avec les Amaniffie que l'A gariousa AYVENSLs (Schaeff.) peut être Mr 4 A côté dans la division des Pr. et dans Le sous- nr Ps salliota, il existe des espèces … qui lui ressemblent beaucoup. L'Agaricus hé. morrhoidarius Kalchbr. s’en tie parce son parenchyme rougit immédiatement à l'air quand on le coupe. L'Agaricus campestris L. se distingue par résence d’écailles fibrilleuses, apprimées, facile- ment visibles surtout en approchant des bords. C'est cette forme que les collecteurs peu instruits croient recueillir quand ils ramassent l'Amantia herina, espèce fort dangereuse dont le chapeau est couvert de plaques écailleuses. L'A. campestris, que nous avons souvent observé, nous paraît moins agréable au goût que le précédent. La chair de cette espèce tourneal r0$se où au rouge vineux quand on la coupe, tandis que la première reste d’un blanc immaculé. Il en est de même de _ silvaticus Schaëf, st recouvert de nombreuses écailles fibrilleuses, violette s, et les feuillets violets. Cette espèce, excellente d’ailleurs, esttrès répandue dans les bruyères. L'Agaricus lei: hilus Genevier se distingue par son chapeal teinté au centre d’un jaune assez vif; il | croit dans les prairies et les pâturages. Enfin, RE on la co upe: Il y aurait encore d’autres types de ha pignons comestiblés à étudier, notamment es Oronges; ce que nous br de dire sue pour mettre les amateurs en garde, en ne | toucher du doigt la difficulté. Ajoutons, das n 1 intérêt encore, une vérité trop vraie, est quil n'existe point de contre-poison- os champigo Dr Euc. rh LES MEILLEURES SOIR ENS On compte aujourdhui des centaines, je alé Al dire des re de variétés de poires. 4 Il y en a trop! , Il y a de quoi induire en erreur la sa ceux ie veulent planter soit un verger * jardin; il faudrait même être ar profession et pomologue sérieux, pour ne pas S) perdre !... dem i A Ce nombre colossal contient évi Re | mais, par contre, quelle quantité Eu effrayante même, de poiriers médiocres re chancreuse et atteints de gale, variétés Or L. tachées, véreuses ou pierreuses, sans saveur ni parfum ! Cette masse énorme de variétés de poires-bap- mis pour la plupart de noms alléchants, sprl és de descriptions élogieuses -£ donne névi- Dent lieu à une inextricable Pa Soi elle plonge le profane, qui voudrait ne planter que de bons fruits, dans un grand embarras et dans une cruelle incertitude. ne contribue pas moins à dérouter le eh c'est cette effroyable synonymie qui permet de présenter comme pére ge les mêmes variétés parfaitement an an es. En cela encore, il faudrai pe sérieusement au courant de la pomologie pour ne pas s’y laisser prendre. Bien de planteurs agissent trop souvent par contre des murs avantageusement exposés des variétés de poiriers qui ne devraient être plantées que dans le verger. C'est déplorable ! Ces planteurs s’exposent ainsi à ne récolter recommandons et qui sont infiniment plus pro- fitables Il en est presque des sortes de fruits comme des hommes : P Fesghe Souvent qu'une attention par trop légère : ils ne s’assurent PAS suffisamment quelles sont Parmi ces sortes 1° Celles qui réussissent le plus avantagense- ment en haute tige dans les vergers, les champs et La prairies ; ° Celles qui se prêtent le mieux à la culture en ee en fuseau et en buisso on; 3° Celles qui exigent impérieusement la cul- exquises x on est en droit d'attendre de ces Me ” ençons à partir de ce numéro la publication à sn. série de poires, qui constituent d'excellents fruits dont la DA qn est éche- l is j rs l’hiver… n mai,ainsi ar des notes édalon concer- nant vai culture l. — Poire CoNseiLLer A LA Cour. (Fig. 67, voir p. 172) à C’est si des plus beaux et des meilleurs gains U pomol Ogue Van Mons. Il l’a dédié à son fils, Pa er : la Cour d’Appel de Bruxelles. dé — un des plus gros dans les variétés ‘es tros Couteau — est de forme régulière, Pyriforme, renflée au centre; son extérieur est SAMEDI, 15 MAI 1807 vert clair tee à la maturité, avec quelques taches brunâtres. La chair se blanche, fine, fondante, beurrée, juteuse, sucrée avec un bon parfum L'arbre est d'une culture agréable parce qu'il se prête facilement à toutes les formes : pyramid fuseau, buisson, se agé etc. On en fait aussi de bonnes hautes ti e greffe avec succès aussi bien sur cognas- sier que sur franc de semis. Toujours fertile et de bonne vigueur Il mûrit en novembre: décembre. GUSTAVE MicHiezs. 2 EXPOSITIONS EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR- TICULTURE DE HAMBOURG Les envois de plantes et de fleurs destinés au grand concours du print locaux, tous reliés directement les uns aux 171 de l’ ue. un emplacement de 30 mètres de long s de profondeur; c'est une mer de blanc lilacé et lilas, Léon Simon, Michel mi Périer, toutes fleurs doubles, d’un blanc ravissant, et Belle de Nancy, d'un blanc adorablement teinté de rose. Ce groupe fait honneur à M. Fr. Harms, de Hambour Rosiers haute tige, bien variés et bien fleuris de Mme Alwin couleur fait l’'étonnement de tous, des Jacinthes, des Rhododendrons nains, des Azalea indica et mollis exposés hors concours par fo ]. Seidel, e Dresde; une jolie corbeille de cette toute pures es fleurs et osiers autres envois sont de bonne Fete Fig. 66. — Les Champignons fêtes dont nous avons ici même eu déjà l’occasion de faire une rapide description. Tous ces locaux n soin Piculiér eme y comportent fort bien et sont exposées dans les meilleures conditions pour se 7e valoir. Pour le moment, nous nous borne- ns à passer rapidement en revue les principaux envois et à signaler quelques spécimens intéres- sants. Ceux de nos lecteurs qui voudraient suivre l’ordre que nous adoptons dans cette relation à la droite de l’entrée (côté droit du pin). Ce a à lui seul, tel qu’il est construit, rian masse et de éhes eu Des Lilas en mr occupent au fond, en face Agaricus arvensis (voir p. 170) Un groupe arrangé avec une rare entente du pans et qui fait sensation, quoique com- é de plantes que la mode a rejetées depuis netelpse est celui de M.Th. Tile che- e bons rire quelques-uns des se site Un autre groupe d’un aspect séduisant, com- prend de 1 5oà 200 plantes fleuries et non fleuries ; c'est ce qu’on Re ici un jéRitRe décoratif et rtico aurons plusieurs fois ADS casion d'y revenir, que ces groupes produisent sur les visiteurs une grande impression à MA les membres “ jury, même reg qui font profession de dédaigner ,n'échappent pas. Or, aujourd'hui van ainsi dire disparu, que la foule bcace à 172 aimer les fleurs et à vouloir en cultiver, c'est de ce côté-là qu'il faut regarder ; tout ce qui peut contribuer à répandre et à étendre ce goût, doit être accueilli avec faveur ; il faut frapper l’imagi- nation des masses, il faut, dans les expositions faire de l'art décoratif avec ‘les plus belles plantes possibles; si celles-ci ne doivent plaire qu'aux seuls connaisseurs, il faudra les réserver aux réunions spéciales des Sociétés. Revenons au groupe qui nous a amené à faire cette digression, celui de M. Queer Tiefenthal, de M Eu pete Pour le présenter convenablement, il me faudrait Er repro- duire la disposition du lot; disons qu'il se compose de tout ce qui, en plantes à feuillage et en plantes fleuries, peut s’offrir en ce moment à l'admiration du public ; . la bordure est formée de sélaginelles appuyées sur une bande de gazon ; les colonnes, des troncs de liège, qui soutiennent la charpente de la salle et se trouvent dans le groupe, sont as d'Asparagus Sprengert. “ses é de ce magnifique apport, figure celui de “Frôh le comprenant cinquante arbustes Rob. tels que Lilas, Cytisus laburnum ou ies d’or, Prunus friloba, dont l'exposition d’ailleurs est abondamment pourvue et d Allemands sont d’enthousiastes amateurs, Ma- | us Siaphles colchica, Malus floribunda, etc. avec une avalanche de fleurs 4 Nenégieeons Le de signaler les corbeilles- sus M.F. A. Riechers Sôhne dont le LA SEMAINE HORTICOLE nom reviendra souvent sous notre plume; nous y relevons spécialement à l'attention de nos btrices les corbeilles AS de Begonra semper- A sod Fuchsia procumbens, AANAEEN etc. un des coins hexagonaux de cette Planet salle, se voit un per de petits e du milieu est occupée par des Anthurium TE de belles dimensions ; de chaque côté, ce sont des Amaryllis, mais quels Amaryllis ; nous en avons vus beaucoup d’autres, mais jamais de plus beaux que ceux-ci; Fig. 67: — Poire Conseiller à: la Cour. (voir p. 171). les dimensions, la longueur presque nulle du tube, l'ampleur de la corolle, sa forme presque la couleur claire ou sombre suivant les v riétés, la présence de toutes fleurs hors ligne, ont ces deux apports un des clous de nc DE printanière de Hambourg. L”’ ExpO- sa o Thalacker, de Leipzig, peut être fn e son succès; nous le félicitons sincère- ment de la haute valeur de ses Rss PRE Amaryllis. Dé chaque côté de ces Amaryllis, une corbeille de beaux Oeillets, bien variés et bien dénommés, au même exposant. Tout contre ces fleurs nec plus ‘ultra ue colossale corbeille de Sacs Steboldi, , arr avec goût par : Goos et Koenemann, de Nieder-Walluf. Ces Prisievères méritent t d'être signalées particulièrement à l'attention des ama. teurs ; elles fleurissent de 6 avril où Me mmien. cement de mai jusqu'en jui » pen ndan t environ six semaines ; elles résistent Par àl FA à con. dition qu’on les couvre un peu; la mel époque de plantation est septembre-octobre, Le | Primula Sieboldi fleurissent très abondamment avec de grandes fleurs d’aspect fort joli. Now avons relevé les variétés Atlas, Blushing Bride Harry, Fane, Lurley, Mrs. Geggie, Miss Nall Barnard, Miss Nelly Ware et Queen FÉ Princess Beatrice et Tracide édie br Nous quittons cette salle à regret pour passer par la galerie où M. L. Winter, de expose un colossal envoi de grands Palmier du Midi. M. Albert Wagner, de Leipzig, y exhibe, outre de beaux Palmiers, un Cycas 0 qu compte plus de cent feuilles intactes. Nous voici dans un superbe salon où le baron AIS 2 n Schrôüder exhibe nr à Files de sa réputée ion d'Orc Il ne saurait entrer dans nos vues sd décrire en détail toutes les merveilles qui y sont réunies; il € de fleurs pet les Cymbidium Devoniamm Laelia Latona, es bellatulum album, avec trois nuire à nervure centrale dessinée en LR A lacé sous cloche, Cypr! Clonius, Cattleya Parthenia, On ad fum avec une tige florale de 4 mètres, les nôm breux $ 4 stp - astersiannm dont deu avec de très fleurs, Cypripadiui eburneo- nu TC HrpalieS Rothschild num, plusieurs Déndrobium Schrû Fr ei Luddemanniana Lehmann: avec une 8raP 45 centimètres, les grands exemplaires de Der drobium nobile nobilius, voilà quelques-uns ds joyaux du riche écrin du célèbre amateur. Dans cette même salle, M. Verv ne-Verraëf e Gand, expose des Anthurium ÉA e e Rolle de- son méritantes. M. Arthur Désmet yF variétés qui ont fait sa réputation aux €XP°° belges. Louis À. G.P.-— Eve. Di(envo7e# Photographies : O. Kouraneff (remer très joli). Cu. DE po ; | F SAMEDI, 15 MAI 1897 position lütornatioïälé DE BRUXELLES 1897 Hôtel du Parc Léopold 131, rue Belliard, Bruxelles PLANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMI T T. Hire A LYON Propriétaire : JOSEPH GABRIEL roses. k feuillage ornemental, vari Rosier: remontants, en pots. CATALOGUES SUR DEMANDE. CHAUFFAGES DE SERRES JARDINS D'HIVER, HABITATIONS PER — AU = NS P RUIR Envoi franco _des Catalogues DELAROGETE;: :Arné 2%, rue Bertrand, 2%, PARIS qui détachera et enverra cette annonce avec sa commande ent. (Semaine É 200 v Chambres pour vo eurs et appartements | = FF APS Pa pà 7. = Hegokid à buts doubles, 180 variétés. Te x 09 £ | Bouvardia. florifères, 40 variétés. = À s| N 0 Q 7. 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Lequet, e PROPRIÉTAIRE : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 17 : Pages s sel à, © Sr botanique au “Congo RE PPT UE gonia tiges de fer ns A ee Es de Les Plantes en serre s Sarracéniacées : : . . 176 L’ nl osition anivenele de 1900 à Paris et L rticul ’ 17 e Jour des Orchidées : Travaux de saison. | 178 Petites notes A 7 Correspolidanes anglaise : Notes de + 180 Re — de ément : Les plantes di 100 E de RE At grandiflora à jante tige. 181 sposion tion internationale d’horticulture x am : 181 Boîte dé: Formes ME | se 208 Fig- 68. H ydrangea nt à grandiflora à haute tige 174 » 60. P rracenia C 177 * 70. La grande 4 aux | Odontoglossum (côté uche), de MM. allemagne. et Cie, à Rambouillet SiTT8E GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. ÉM. RODIGAS; G. LE JOURNAL DES ORCHIDÉES TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE ÉTRANGER 1, Rue Bacon — BRUXELLES) gene nets 25 Faim Pre à oh, .. $ » ER MS 508" Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Ÿournal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, S texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les sam LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres -et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. L EMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du Jardin et du parc. A SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières ets ’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES, — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. 8 Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à HORTICOLE, E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. LXXXVI LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE HORTIEOLE > Æ= La meilleure et la plus large publicité 2 Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de ès ou de loin à l’horticulture De — Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. Prix d'insertion des annonces ji Une page entière (Une insertion) 100 francs Id. 5 » Une demi-page 5 Un tiers de page Id. 40 >» Un quart de page Id. 35 » Un cinquième de page Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 » Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id. 15::» Un dix-huitième de page Id. 12- > Un vingt-septième de page Id 10::7 Un quarantième de page Id. 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Fleurs très grandes, odorantes, bien faites, rose vif carminé avec large bande ou macule au centre des pétales. Pa sa couleur et sa forme, cette splendide variété a l'aspect de certaines variétés de Camellias. Genre tout nouvel Extra extra, la pièce, 13 fr., les deux prises ensemble, 25 fr., 6 pour # NOTA. — Une très belle ne coloriée par la photographie en couleur représentant ces deux splendides vari e ; ; sera envoyée à toute personne qui en fera la demande. | 0,205. Madame Georges Desse (Grorcrs Desse) où Paul Neyron panaché. — C’est cette superl® | rose qui est une bonne amélioration de la variété Paul Neyron dont elle a conservé le port et le feuillage, plus vigoureu” et plus florifère, qui a produit les deux variétés ci-dessus. La fleur est très grande, rose très vif ligné et panaché de blanc. Cette variété, quoique moins brillante que Panachée de Bordeaux et Coquette Bordelaise est très intéressant | surtout par ses caprices dans ses formes et ses panachures. | Prix la pièce, 3 fr., 6 sujets pour 23 fr., 12 pour 40 fre Ces trois variétés se prêtent très bien au FORÇAGE et leur coloris reste aussi brillant qu'à la floraison normale. Elles sont disponibles en belles plantes en pots et seront toutes Zivrées en fleur par ordre d'inscription PORT ET EMBALLAGE SOIGNÉS. — FRANCO CONTRE MANDAT-POSTE DUPRAT Fils, Horticulteur, 61, rue Benatte, Bordeaux. Pinces ) à 22 Mai 1897 Samedi, CHRONIQUE la XIVe Expos d'Horticulture de la Société Royale Co 4 ture et Donne de Gand, qui aura lieu sous le haut patronage . M. le Roi et la Reine et avec le concours F4 Gouvernement, de la Pro- vinceet de la villede Gand, du 16 au 24 avril 1898, vient de paraître. Il comprend 716 concours. On sait que nous ne sommes pas partisans des Con- cours — nous nous sommes expliqués maintes fois à ce sujet — mais nous devons reconnaître que pour ceux qui les préfèrent ou les acceptent encore, ceux-ci sont parfaitement distribués et mt on ut obtenir ce programme en s'adressant à M. Fierens, secrétaire de la Société (au Gavin, à Gand). ne sera 0 la faute des organisateurs, si cette ous «s ignorée au dehors ! Ils s'y , les enveloppes des horticul- amme de Sera toujours la fidèle alliée et la bonne camarade de tous ceux qui marchent de l'avant et savent faire grand et beau. Périodicité des pluies. — L'observatoire du Puy de Dôme vient de communiquer à la Nature, Paris, des notes fort MT 7 A au sujet des variations diverses de la es stations météorologiques fran- uE : Dôme sède, pour une as de dix années, de 1875 à la fin de 1894, des observations pluvio- métriques effectuées se les trois heures, de- Puis 6 heures du matin jusqu'à 9 heures du soir, dans les stations de Clermont-Ferrand (388. m.) 467 phiques, dont l'un exprime la quantité de pluie bée, et l'autre la fréquence des pluies à ces deux stations. premier est particulièrement frappant de netteté ; malgré les divergences d'allures qui du soir, et qu’elles ont un ‘minimum entre vaine 8 matin et 3 heures du Soir, le plus souvent entre 9 heures et midi, ou entre midi et 3 heures ll y a cependant des années qui présentent ses vieillesse SAMEDI, 22 MAI 1897 des irrégularités remarquables, hr est, par de midi à 3 heures et un minimum de 3 heures à 6 heures, au lie maxi moyens qui ressortent de cette période de dix ans sont les suiv 1° Pour le + de: Dôme ; 175°® de 6 heures du matin à 9 heures md 6 qu Son 214®® de 6 heures à g heures du soir. ° Pour Clermont : 54"® de 6 heures du matin ke heures; 6o®® de g heures à à midi ; 7yPm m eures; 114®m de 3 à 6 heures; 83" de 6 heures à g heures du soir. Au point de vue de la fréquence, le diagramme 6 Je amet assez nombreuses. Au Puy de Dôme, otamment, l'année 1890 présente encore une inversion complète ; maximum le matin et mini- mum dans la soirée. À Clermont, les anomalies sont également nombreuses. Toutefois, aucune année ne présente de maximum accentué le matin, et tous les maxima notables se produisent entre midi et 6 heures du soir, surtout après 3 heures Pou s le es deux stations, les anomalies dispa- sc encore si l’on considère les valeurs moyennes de fréquence déduites des dix années a en + chiffres sont les suivants : ° Puy de Dôme : 45 rs 0 he us du pair 44 fois de 9 heures à midi; s de midi à 3 heures ; 55 fois de 3 heures à 6 Denis es à 51 fois de 6 heures à 9 heures u soir 16 fois de 6 Due à g heures 2° Clermont : du matin ; ; I _ fois de 9 heures à midi ; 19 fois de midi à 3 heures; 22 fois de 3 à 6 heures; 19 fois de 6 rar à 9 heures du soir. Le temps qu'il fait. — Les débuts du prin- temps de cette année sont signalés par une abon- dance inaccoutumée de pluies et d’orages. Dans certaines régions, des dégâts considérables ont été causés par la grêle ou les inondations; on cite notamment le département du nord, Bourg, la Marne, etc. Les environs de Châlons sur Marne ont été dévastés par un orage épou- msn dans la nuit du 29 au 30 avril. A Sarry, des grélons comme des œufs de poule se SH abattus sur les champs où ils ont formé u Re ut On De et ravagé 5 Alpes qui renferme tant de eu eurs sont assurés. gelées du commencement de mai ont causé d'immenses dégâts, notamment dans les vignobles du Mäconnais et du Ch Enfin, les vieux arbres. — Le doyen des arbres de par anciennes galeries s d’ ge coup de peine à résister aux dernières tempêtes. Les cataplasmes de plâtre dont on avait blindé et recouvert ses profondes rides de ont été projetés ‘sur le sol et l’on a dû étayer-cet invalide de tringles de feret d'énormes poutres de chéne. Malgré ses béquilles, le vieil nouvelles feuilles : il est encore vert. Mais l'administration du Jardin des Plantes annonce, par une pancarte, u’elle ne répond pas des qu suites d'un prochain coup de vent. ‘le doy en Len arbres du 173 Cet Acacia de deux cent trente ans n’est pas le plus vieil arbre que l'on connaisse; il s'en faut de beaucoup. Les CRATRNEER prétendent posséder Taxod petite ville de Tulle sur la route d'Oaxaca à Guatemala par Tehuantepec, dans l'Amérique du nord. À 1 m. 50 du sol, le tronc de cet arbre a près de quarante-quatre mètres de circonfé- rence, sinuosités comprises. e plus grand dia- mètre a 12 mètres et le plus pont 6 mètres; on voit par là que sa forme est aplatie. La hauteur est de 50 mètres et ses branches s s'ftencns à une distance à peu près identique du tronc, On évalue son ge à 2000 ans! ad al sous toutes réserv F1 162 ! mich » at: — C'est le titre he: ouvrage dans lequel le D' Conrad de Muelenaere, d'Ardoye, examine les plantes herbacées et ligneuses pouvant offrir du miel ét donit la plañtafion serait utile le long des voies de communication, sur les terrains in- cultes, les talus des chemins de fer, les berges des canaux, etc. L'auteur ne néglige pas les arbres de places publiques et des parcs, des allées et venues, les arbustes et arbrisseaux pouvant faire Fr t de nos jardins. L'agriculteur, de ae es “be ait age 2 les Sr trouver d seignements consciencieux, utiles ne SRE. pa la Flore dell ré. qui forme un beau volume in-8°, de 200 pages. Prix : fr. 2-50, à la librairie de Jules De Meester, éditeur à Roulers. Jardin alpin de Naye. n alpin, désigné sous le nom de « Tardin Per À AR EL ga station du joe g de fer,au pied de deux rochers portant le nom de Dantaux. Le site y est des plus pit : le chemin qui y conduit tra- verse une gorge tapissée de Gentianes, Daphne Primula, etc., et d'où l'on jouit d’une très belle vue sur la vallée. M. Alfred d’Allinges, le jardi- nier de la Rambertia, a déjà planté un grand nombre d'espèces dans les rocailles. Les Andro- toute une pléiade de ces gracieuses fleurs Alpes, y sont en pleine voie de prospérité. C'est certainement le moyen le plus pratique de pro- conserver et EE GR cette pee e flore des Joyaux Une école hivernale d'horticulture à Maes- tricht. — Une des Sociétés horticoles les plus actives de la Néerlande est certainement celle qui est établie à Maestricht dans le but de déve- lopper dans le Duché de Limbourg le goût d de rh SI OV MVILIS pas à crane des expositions de plantes, de fleurs, de fruits, mais, elle a institué des cours publics Le Es fruitière et de culture ma- raîchère et elle facilite aux auditeurs l'o btention de certificats de capacité attribués par un jury spécial après de pris examens. Le Gouverne ent tendre la main à la Société en créant à. A gs école d’horti- culture. dont ns cours seront. Capa la cht qui, ne uis de longues ann M ie RS RRpe ture, m gif avec jardin à la disposition de l'Ecole hivernale. 174 Nouvelle utilisation de la moëlle du blé. ? Lie la moëlle des chaumes du blé et celle-ci est tassée entre les parois du double blindage des vaisseaux. Lorsque le blindage extérieur est troué par un boulet, la masse de moëlle préparée au préalable valeur nutritive considérable pouvant être portée à 11 p. °/, de matières digestives. LA SEMAINE HORTICOLE Le sol et les fruits. — Les pomologues connaissent des faits curieux concernant la modi- fication du goût des fruits. Les poires de certains que l'Agriculture est une science de localité et on devrait chercher à mieux préciser le sol d’élection de chaque variété fruitière. La d’ Angoulème est bonne dans ne l'est poire Duchesse un terrain sec ; elle ans un terrain frais. La Passe ité dans un sol cal- suffisamment parfumé dans les terrains frais, Fig. 68. — Hydrangea paniculata grandiflora à haute tige (voir p. 181). propose que le grand jour du 22 juin devienne désormais déplaît à beaucoup de personnes par son goût d'amandes amè est de tr devient fade dans les terrains sablonneux et secs. [nl £ ,6 1 À 1 D ni? d’hor- ticulture. _ MM. G. M. Richard et A. M.cC. Jongkindt-Coninck, dont les pépinières sont situées à Naarden-Bussum, Pays-Bas, viennent d'établir sous le nom de Sempercrescens un institut théorique et pratique horticole dans lequel bee r à re la pratique et la théorie sont enseignées par des hommes de métier. Les élèves sont externes et payent un minerval de six cents francs par an. Graines conservées en terre. M. Naudin de l'Institut, rapporte dans une communication faite à la Société d’acclimatation de France, les deux faits suivants : il reçut, il y a vingt-cinq ans un petit sachet de terre poussiéreuse ramassée dans le Sahara. Il l’étala dans son jardinet, me qui pesait un demi faits suggèrent à M. Naudin de la terre là où le vent et les tempêtes ont réuni des graines lesquelles ont pu, dans-cette condition, être conservées fort longtemps: L'arbre du voyageur. — Encore une répu- tation surfaite. La fameuse légende du Ravenala devient donc une simple fable. Ce bel arbre croit, non dans les déserts, mais dans les sols humides ou à proximité des cours d’eau, sur les collines aussi bien que près de la mer. L'eau que renferme guère limpide ni pure, elle est-le plus souvent corrompue par les cadavres d’une foule d'insectes , plongeant quelques heures dans de tionnée de 1,5 à 2 °/, d'acide sulfurique du com. merce. Après dix-huit mois, des pommes de tem ainsi traitées étaient intactes, et avaient conserie toutes leurs qualités alimentaires. Palais et écuries....! Ainsi qu'on le lira plis loin, nos amis les Fran auront en 1900; Paris, leur palais de l’horticulture. sr pour les expositions de l’horticulture, voilà qu nous fait rêver, nous autres Bruxellois ! Dansk * ? # 4 À trouvé à qui âe être exceptionnelles, la plus gracieuse des 1 d es anciennes écuries dustries que dans... M Tervueren! Nous savons que le Comité de: XIIe section ne les a acceptées qu'à SON difficultés; à notre humble avis, elle ferait bien de | Show de Londres ou aux Expositions des Tuileries de la Société nationale d “Horticul un petit voyage à d ou le 2 juin; ils seront émerveillés du A que produit une Exposition d’horticulture $ oile L 1 He SAMEDI, 22 MAI 1897 175 EXPLORATION BOTANIQUE AU CONGO Les notes qui suivent sont d’un ouvrier des plus pesant de l'œuvre congolaise, M. Alfred De Wèvre. Le jeune ee envisage toute une des plus “aquellé il s'était scientifique une riche moisson de faits inté- ressants. = *X° * Itinéraire. — Parti de Lokandu le 1° no- vembre, je me rendis à Eloungu, village situé à environ trois heures de marche du fleuve. Le à Kissanga- -Sanga, distant de plus de quatre heures du précéden La route, qui jusqu” à présent se dirigeait vers de poste de Lokandu, le de Gervais, que je le fis; il n’es nseiller ; c'est un saison de pluie, époque où j'effectuai ce voyage, le chemin de Matende à Bena-Kamba n'était qu'une succession de marais. L'un d’entre eux n’a pas de é moins de trois heures et demie pour être éi les hommes avaient de l’eau jusqu’ à la ceinture; on en Me ainsi trois ou quatre sur une mê Toutes les rivières nn ‘débordées et for- maient des lacs d’une étendue telle qu'il fallait parfois une demi-heure Ee en faire la traversée en radeau; ce fu ment le cas pour la ns a us halte. Cette deuxième Voie, beaucoup plus courte que la première, va ’ ot de l'ouest à l’est et permet de se rendre perm Lomami au Congo en quatre ou cinq jours. #"+ Flore. — La végétation de Pebe région peut être Me de la manière suivante De Lokandu à E ungu, c’est la forét qui devient surtout dense, à environ une heure de la Station. Elle présente alors des arbres superbes : ; j'en ai vu dont le tronc droit, grêle, s'élevait à cinquante mètres de hauteur et d’autres que deux ommes n'auraient pu embrasser. Comme dans toutes les forêts du RE les essences forestières sont très variées sur un même mplacem ent et sont mélangées d'abudie et Faérmotdbreblcs apis de Scitaminées recouvrant Je récolte pendant ce trajet quelques échan- tillons d’arbres en fleurs ou en fruits, notamment une Sapo tacée, une guttifère, dont les fruits semblables à ceux D D [er D an [=] "4 © D € à n [mal + © se] ex p e. Le a [æ] D [= Le a occupées par les cultures. D’'Elungu à Matende, c’est toujours la forêt ininterrompue avec ça et là une clairière, ancien emplacement de village, actuellement envahie par de grands Ptéeris aqui- lina ou par des Graminées, dont les feuilles sont à bords tranchants; j'y trouve une Amaryllidée ornementale à fleurs roses. La forêt dense se j'observe quelques s mondos, grands palmiers du genre Raphisqui atteignent parfois 20 mètres de hauteur : on en extrait du Malafou, on utilise la cuticule de ses jeunes feuilles pour confectionner des « madibas, » enfin ses pétioles, longs parfois e 6 ou 7 mètres, sont excellents pour faire le squelette des toitures. Un changement dans le facies de la végétation se produit entre Mokanga et Ikori; la forêt devient np nr fréquemment elle est inter- PR BE d'arbres, ayant parfois plusieurs onites d’étendue. Leur sol sablonneux et le fait que pendant une saitie partie de nés elles sont sous l’eau, font qu Sie» germe une végé- tation toute spéciale. Ce sont ordinairement des Graminées ou des Née de petite taille, Cypéracée des marécages. Outre cela on y voit une Orchidée, diverses Polygalées; pren tituée par une tige terminée par une seule "fe eur d'un beau violet foncé, une Xyridiacée, une Mélasto- macée, un Gladiolus à fleurs de couleur carmin foncé, etc.; aux places où l’eau, en s’accumulant, forme une mare on trouve des sagittaires, parfois un nénuphar à fleurs os et dans l’eau des utriculaires et des sphaignes. Les Composées y sont rares et les Papionatées font défaut prairies au sein de la forêt est des plus curieuses ; après l'étude ir er: PS des plantes du Congo, je pourrai indiquer avec certitude le motif de leur existence. la présence du safou à l’entrée du village d’Ikori ; il existe, paraît-il, aussi dans la forêt. Les indigènes d'ici ne paraissent pas être très friands de son fruit. Entre Ikori et Kissanga- Sanga, la forêt alterne avec la prairie; dans la Le Mr on rencontre les deux villages ne N'Tat un troisième village proche de celui de Linie. Sanga dont marécageuse remarquable par ses grands arbres, des troncs SE cr partent pipos jusqu’à trois , de nom 1 es ra sustentation plus grande, peuvent puiser de plus fortes quantités d'eau et évitent que leurs troncs soient continuellement immergés, car ces racines les soulèvent plus ou moins fortement hors du liquide. L'aspect de la végétation qui se trouve entre Kissanga et Ongona est identique à ce qui a été indiqué précédemment. D'Ongona à Bena-Kamba, la forêt est inter- rompue; le terrain y présente des ondulations dont les vallées humides sont habi par un palmier spécial, fort beau, que appellent Mongobo; ils utilisent ses feuilles pour recouvrir les toits et faire des parois de Chim- bèque Bena- Kamba est un petit village édifié sur la rive gauche du Lomami; celle-ci étant beaucoup plus élevée que la droite, on jouit d’un très joli coup d'œil lorsqu' on sort du bois, le chemin appntigrest précisement en f Les rives du Lomami sont boisées; je n’y a rien vu a spécial, sauf un arbre dont les Aa blanches, très cdorañtes, naissent sur le tronc. En revenant, a forêt presque jusqu'au village de Kissanga-Sanga, au delà pi Okanga la forêt alterne avec la plaine herbeus L'étape Okanga-Mutumbi se fait à peu près en totalité sous bois, une seule plaine l’ MONS Pie ce trajet fut assez heureux au point de vue bota- nique; j'y vis en effet le Pandanus pes bords du Fe 3 à D de la Dawa. Dans la forêt j'eus la ance de mettre la main sur un gonia, la EE plante de Fr famille que j'aie trouvée au ongo; enfin, avant d'arriver à Mutumbi, je rencontrai Di Sat à glu. Rien de singulier comme tal: c est un arbre très élevé, svelte, à i mmet de fruits semblant assez bien à des pains de seigle, La glu est obtenue par contusion de la portion interne du fruit. Pendant la dernière partie de la route, on est toujours sous bois; jy récolte une plante myrmé- cophylle, c’est-à-dire aimant les fourmis et leur procurant des habitations; chez l'espèce en ques- tiou, c'est la feuille qui forme un repli où se nichent les petites fourmis rousses. “+ Cultures. —— Les cultures.-des indigènes se réduisent à du manioc (manioc rouge), du maïs, des patates agé des bananiers. sont excessivement propres, mais oem aisons y sont disposées de faço plantes médicinales ou des calebassiers croïssent derrière les huttes, en société de pili-pili; il est rare d’y voir du tabac, mais on y rencontre toujours du chanvre indie Partout où l’Arabe a une RATE on trouve des cuil très étendues et très ainsi près de Loka Gongo, existe outre les plantes citées Ai haut, des arachides, du millet et un peu de bac. Les villages avoisinant Rang) Si. pe rte l 'arachide, d'énormes quantités de manioc et un ns © [= Les ch tures de Ben-Kamba sont situées dans la forêt, à une assez gran ande distance du village ; elles comportent, m'a dit le chef arabe qui y réside, beaucoup de riz et de manioc. Les plantes fruitières ne sont point nombreuses sur a route; j'ai vu un ananas à Mokanga; quelques 176 papayers et ananas à Bena-Kamba ; cette localité possède aussi des citronniers. # x * Composition du sol. — Le terr ain est argilo- sablonneux jusqu’à environ trois quarts d'heure de Lokandu; ensuite il change, SES sablon- neux et reste tel jusqu’à Bena-Kam Ainsi, à Lokandu j'ai obtenu : AIDURS ai IN à Sable très fin, blanchâtre, Gros miles." soit 40 p. c. d'argile. Le terrain de Gombé- Gombé, où A on va établir des plantations de caféiers, m'a donn Argile. . nTiuitr 52 Die nn Un ne nd sa a VON BD UN Sr ce de MS 10 donc 20 p. c. d'ar argi A Ikori c’est un sable très fin, j es à se conti- nuant au delà de 1 mètre de profonde # est à peu près constituée de parties égales de sable et d'argile; aussi est- elle plastique et devient e sous-sol est schisteux, comme on peut le constater à divers endroits, notamment à Gombé et à Kassuku. * Exploitation des CEE, — Les indigènes Kassuku, rivière qui coule à bananes, etc. Ils fournissent de plus à la station de l'huile de palme en grande quantité, l'élaïs étant très abondant dans tout le pays, du malafou et des tiges de palmiers lianes pour la confection paniers à caoutchouc Tout erritoire ‘situé plus à l'intérieur s ti er de la récolte du ag ane Disons à anes n'existent toujours aller à or journées de chez eux pour trouver des Landolphias 2 à saigner. Sur tout le trajet effectué j'ai observé deux ou.trois lianes. ai vu du copal à Lungunu, il en existe fort peu; il est fourni par un grand arbre de la forêt ue l’on n’a pu me montrer. Il est certainement | des A. DE WÈVRE. différent de celui de Coquilhatville et de Basoko, (La Belgique coloniale.) BEGONIA TIGES DE FER ODORANTS En croisant avec le Begon Baumanni desti déjà si transformés et si perfectionnés à cette époque. Les plantes obtenues de la sorte sont toutes très vigourctoon à peine Paname h es … dE et verticales avec de grandes fleurs ag ae ou Do és s'épanouissant jamais à m de 10 ce è des feuilles les plus repars _ Leur est aussi suave, a souvent plus on Fe de dans le B. Bauman LA SEMAINE HORTICOLE LES PLANTES EN SERRE Cette petite famille ne renferme que trois genres, Sarracenia, Darlingtonia et Heliamphora, et huit espèces dont six appartenant au genre de 10 à 15 centimètres de diamètre. Floraison d’avrilen mai. Feuilles érigées, de 60 centimètres avec 8 à 10 centimètres de pat à l'ouverture de l’orifice. S. flava var. atrosanguinea. Fleurs de plus de 9 centimètres de diamètre, pétales blanc crémen S. flava var. Catesbaeï, syn. S. Fildesi sn. S. Lg picta. Sarracenia. Les plantes qui composent ces difié- S. flava var. limbata. rents genres ne eitnietènt que l'abri d'une serre S. flava var. maxima. froide ou d’une serre er. froide tou au plus. S. flava var. ornata. Fleurs de 15 à 18 cent. Sarracenia. — Sarracenia sont tous originaires des états atlantiques de l'Amérique du Nord d’où ils furent envoyés pour la première fois en Europe par le Fi Sarrasin, de Québec, qui fut par cela même le sujet de leur appellation. Ils se rencontrent à l'état spontané auprès des nombre de cinq affectent plusieurs teintes suivant les différentes espèces et variétés. Le style se transforme en un large disque ressemblant beau- coup à un parapluie ouvert; les étamines très nombreuses sont soudées ensemble et sont hypo- gées. Les feuilles radicales sont transformées en orifices tubuleux foliaires affectant différentes les ont étalées la partie supérieure et l’opercule ou couvercle qui protège l'entrée ca nes s’élar- gissant et se relevant gracieusem es espèces cataloguées pt les joe connues d’ailleurs sont les suivantes 1. Sarracenia nd, syn. S.undulata. Originaire de la Floride (Amérique du Nord), in- troduit en 1829. Fleurs pourpre; floraison en avril. Feuilles longues de 60 centimètres. S. minondi var. alba. S. Drummondi var. rubra 2. S. flava. Introduit en 1752. Fleurs jaunes, mètres de diamètre. Sépales gris jaune, ee cramoisi. Feuilles récurvées à lo pétales rifice, — C0 Là Gi am va Introduit en 1866, par MM. Veitch. C'est la dernière espèce qui prit place dans les né tue et de cette époque jusqu'en 1874, date de l'apparition du premier hybride, aucune nouvelle acquisition n’est venues! aux autres. Fleurs pourpre ; floraison en au S. purpurea. prie en 2 Cette espèce est parfaitement rustique en ne sex terre où elle se développe admirablement au bord des étangs. On en a retrouvé qui avait passé l’hiver dans un bloc de glace, et dès le retour dela bonne saison, ils se mirent à pousser plus vigou- pe 0 que jamais. a. Fleurs plus petites que celles du S pu ét rouge-pourpre, floraison en mai. Feuilles de 25 à 30 ms LÉ 1786. A vubra var. acumin 6. S. variolaris. Hprues Des jaunes de 5 cer timètres de diamètre. Feuilles érigées de 15 à 20 centimètres À ces six espècés et huit variétés sont venus s'ajouter vingt-deux hybrides dont la liste suit. Plusieurs d’entre eux sont remarquables et dignes de soins diligents afin ss amenés au maximum de leur beauté. Tels sont : S. Court, Chelion, | melanorhoda, Willisi (), Stevenst. Le premier hybride fut obtenu par le D* Moor, conservateur des jardins botaniques de Glasnewi (Irlande). Il fit sa première apparition en 1874% fut dédié à son obtenteur. D ANNÉE | NOM de ln. me ; NOM DE L'HYBRIDE | PIEDS SUR LESQUELS L'HYBRIDATION A PORTÉ st commerce | Le ose ? Sarracenia Altkinsoniana Sarracenia sers var. meurs X S. purpurea ? 1879 » Chelsoni 4: X0S Veitch 1885 | » urti » putes, X <. pr poRet Veitch Sup ÿrs ta » flava X S. rubra ? ar 19! » excellens » variolaris ris X S. Drummondi var. alba ? ? » excul » flava var. atrosanguinea X S. rm ? ? » exornata » purpurea x ? 1881 » formosa » psittacina X S. variolaris Veitch ? » illustrata » flava var X S. Stevensi X ? ? » add soniana > variola “ Be cf ? A » melanorhoda » -ahlonas X » Mitchelliana » een VAT. Fabre 's. Urpurea nr É » Moorei » Pan, 2 x PERF > Patersoni » purpurea Se S Sue ? » opei > flava X S. rub: 1880 » tevens >» .. purpurea X S. flava ? » Swaniana » variolaris X S. purpurea ? » Folljana » Drummondi var. alba X S. flava 2 » Wiiliamsi » “srl X S. flava 1895 » illisi » Cou X X S. melanorhoda 2 » Wilsoniana » Drummondi var, alba X S. flava 1889 » "Wrigleyana » psittacina X S. variolaris (À suivre.) L. GENTIL. , M : (r) Bulletin Horticole de Liège, 1895. L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 À PARIS ET L’'HORTICULTURE Les travaux préparatoires de l'Exposition Uni- Rd commencés à emps pour organiser de l'Industrie et le Pavillon de la ville de Paris sont-ils déjà en voie de démolition, malgré les retards imposés nécessité dé loger le Concours hippique et le Salon des Beaux- Arts: et dans quelques semaines le dôme central, souvenir de 1889, aura disparu Il nous a paru intéressant de renseigner nos lecteurs sur le rôle que jouerait |” horticulture à la future Exposition, et sur la place qui lui serait réservée. Il résulte-des renseignements qui nous ont été SAMEDI, 22 M. une série de floralies successives très brillantes. 4 oilà pour l’année 1900. Mais n'est-il pas per- s d'espérer que le progrès accompli à cette occasion ne sera pas perdu, qu il restera quelque chose, après la grande exposition, de l'apothéose à laquelle l’horticulture e Le Fournal des Orchidées avait signalé l’année dernière un projet de clou pour l'expansion qui nous paraissait éminemment digne d'in projet, ne émanait d’un dé à couv ore exotique Nous avons profité de notre visite au Commis- sariat général de l'exposition pour nous informer du sort réservé à ce projet. éputé de Paris, en r le jardin du Palais Royal et à le trans- former en un vaste jardin d’ hiver où le public pourrait admirer les plus beaux spécimens de la ñ ucune décision n’a été prise encore à ce propos, et des difficultés installation, assez difficile à trouver dans Paris. Une commission spéciale instituée pour l’étude de la question avait adopté le projet de construire un ocal sur l’ancien emplacement des Tuileries; il paraît peu probable cependant que ce projet puisse être exécuté, tous les Parisiens protestant contre une nouvelle mutilation de la magnifique perspectiv e qui s'offre aux yeux, depuis quelques années, la place du Carrousel à l'Arc de Et voici que la Commission paraît maintenant jeter ses vues sur le jardin du Palais Royal, et que M. Muzet, l'infatigable organisa- teur d'expositions et défenseur des intérêts de ce quartier qu'il représente au Conseil Municipal, se fait fort d'obtenir le consentement de tous les locataires du Palais. À supposer qu'il y réussisse, ét qu'un palais intérieur soit construit dans le Palais Royal pour loger le Concours agricole et le Salon, l’horticul- mt rès en face de la pointe formée Par les rues Jean Nicot et Malar. Il sera relié à la rive gauche Par une large érantinl construite Pour la dure à de l'exposition. Il aura une longueur 200 mètres environ, et une largeur de Près de 30 mètres, ce qui doit suffire pour organiser Fig. 69. — Sarracenia Courti (voir p. 176). spécial auquel est soumis l’ensemble de construc- tions qui constitue le Palais Royal. D’après les contrats existants, en effet, aucune installation ne peut-être faite, aucune modification opérée dans le jardin, sans le consentement de tous les locataires de cet immeuble immense. 11 faut donc des négo- pen for longues pour faire aboutir un projet. D'autre part, le Palais Royal est visé mainte- O oncours agricole et le Salon des Beaux-Arts, dépossédés de leur local habituel à partir de cette année par la démolition du Palais de l'Industrie, sont à la recherche d’une autre [en E, [al [ue] œ Se pe) ja [sg o 8 © a + Pr 0,5 4 ® [e] ® : ® re] + Bis ns son ancien e serait qu’un pis-aller, en comparaison du projet de jardin d'hiver Il est difficile de prévoir la pohssQR définitive qui sera adoptée ; mais en tous cas, en a une qui serait bien meilleure encore, Fi à laquelle il nous semble que tous les amis de l’horticulture doivent donner leur appui : c’est tout simplemen t la conservation du palais qui sera affecté à l’horti- culture dans l'Exposition de 1900. OURRET-(GRIGNAN. TRAVAUX DE SAISON Le commencement de mai est encore une époque de grande RC tivRé #ane les serres. Toutes les Orchidées sont en pleine ie et ré- clament des arrosages abondan Il faut donner de l'eau en NE quantité aux jeunes semis, mais le faire avec des soins spéciaux pour ne pas les déraciner Il faut aérer toutes les fois que la température extérieure le permet, le plus possible — car on doit aérer énormément les Orchidées, et c'est un des (ou à dérouler les toiles) et à les di selon que le soleil chauffe plus ou moin é as encore faire la chasse aux cts laver de temps à autre les feuilles, préparer et sur- ai les plantes destinées aux grandes exposi- tions, et de temps en temps, faire quelques rempotages. Un « lecteur assidu » nous demandait ces jours-ci s'il rs empoter au mois d'avril ou de mai ses Odontoglossum crispum. Il n'y a, en ce qui concerne cette plante, aucune date fixe, aucune règle absolue ; on peut la rempoter en somme à toute époque de l’année, EN ‘elle pousse et fleurit à toute époque, sans os déterminé. La date du rempotage devra détendie de l’état des plantes, c'est-à-dire de Paco is des pousses ou des bulbes et de la florai La ge règle, en réalité, et qui s'applique aux Odontoglossum Re aussi bien qu'aux Cattleya, consiste à s déranger les plantes pendant la moins on com mpromettrait t on PRRRRPERE la: Sara ce qui Cau un retard asse t pourrait supprimer la floraison. I1 faut donc choisir pour rempoter les Odonto- glossum froids le moment où ils ne sont activité, c’est-à-dire où leur bulbe est achevé; il a pousse suivante u constances les a favorables pour rempoter. Si P l'on brise alors quelques racines, cette perte n'aura P importance, parce que la p qui se développera bientôt sera accom- ure “EMiques jours ‘avant de procéder au rem- , il est bon de suspendre, ou du moins de icoup les arrosements; la plante période où os sont en activité, car . leur santé LA SEMAINE HORTICOLE n en souffre pas, puisqu'elle n me sine a eut arriver que la pousse nouvelle apparaisse dan l'intervalle, le rempotage serait peut-être remis, de ce fait, à quelques mois plus tard. Si le compost de la plante est très détérioré, on peut la surfacer en attendant; si le surfaçage ne suffit pas, la seule ressource serait de tenir la lante au sec, ou à peu près, pendant la floraison pour arrêter le “rh te et au besoin de couper la tige florale quelques jours après l'épanouissement. On comprend, déprès ce qui précède, qu’ cultivateur qui a une grande quantité d'Odonto- rail crispum, an: odoratum, etc., peut ir des rempotages à faire à tout épo ue % Vannes et l’on comprend aussi qu'il n'est possible de se régler que sur l’état de la végétation; un rempotage effectué mal à propos peutfaire beaucoup de tort à une plante, la mettre en retard de plusieurs mois ou faire manquer une floraison. Une catégorie de plantes qu'il faut rempoter actuellement, ce sont les Calanthe à bulbes, C. SC Pic hE C. vestita, etc., qui commencent à entrer en végétation. Les pseudobulbes, après avoir perdu leurs feuilles, ont dû être arrachés et ans (=) u d’une matière analogue. Lorsqu' on S Dee que leurs bour- geons placés à la base commencent à se gonfler et à s’allonger en pousses, il est nécessaire de leur Onles pose alors sur une couche de s légèrement humide, o ou de terreau de feuilles, et on les prépare ainsi, dans une demi-clarté, à entrer en végétation ; une fois que les racines ee atteint deux ou trois centimètres au plus, 1l est bon de placer chaque bulbe dans le D où il fleurira. Pour le C. x Veitch, il est prudent, pendant la Re période, de disposer les pseudobulbes en lignes entre de petites lattes de bois pour les soutenir, car ces bulbes sont assez hauts et lourds, et pourraient se renverser. et serre des Cattleya, il n'y a guère de à effectuer pour le moment; il est di ee sat ur les C. Trianae, qui sont entrés en végétation; quant au C. Mossiae et Mendeli, urs et vont orner les grandes peu pendant quelques jours, comme nous l'avons expliqué à propos des Odontoglossum. Les gite Skinneri, Lawrenceana, Schrô- derae, le Laelia purpurata seront traités de la même façon. Tous ces Cattleya + dt _— cultivés en pots, bien plutôt qu'en pan c les paniers (suspendus au vitrage, A EN il est beau- coup moins facile de surveiller les plantes et de se rendre compte de leur état tous les jours, par suite, de régler les arrosements; en outre les rem- potages sont difficiles et blessent toujours beau- mer de racines. Les C. ne superba, D'brens et âutres espèces à petits bulbes font A ainsi que le C. citrina, cultivé sur bloc. Quan aux Laelia, tous réussissent mieux en pots égale ment, sauf les L. ALOREe ee u albida, et peut-être le . als. Le ps À © M. ASE et qui, chose à noter, était cultivé en serre froid Les Denérc ii qui ont fleuri au début db printemps, et qui sont en pousse actuellement, mme les D. co Wardianum, crassinode, à Hors, ne et Dit. x Ainsworthi, ont di être rempotés avant le développement des bour: geons, et une fois que ceux-ci sont un peu les boutons, les tiges elles-mêmes ou les jeunes pousses. Les soins de propreté ne doivent pas être s et se multiplier dans ces refu on visite la serre avec soin tous les j jours, que l'on passe en revue les moindres recoins, les insectes sont constamment “rimes et l’on détruit chaque bon aspect. Les serres doive attrayant. PETITES NOTES Un Ansellia africana en spécimen énof portant 800 fleurs, a été exposé au mes Londres du 13 avril par M. F. W. ; Byfleet. La plante a recu une médaille d'age Banksian Orchidées difficiles à cultiver. — Ent un bon exemple à citer. Combien de fois n "avons nous pas entendu dire que le Diacrium (Epide drum) dem dégénérait dans les cul Or voici un extr t du compte- -rendu le Gardeners’ Chile de la réunion de du 13 avril. Flo s PARC MEN à _. rate qu fau bouillet. — L'établissement 1 A Ram magne et Cie est toujours un modèle èle de donné je | « M. le Major Joicey, de Sri 27 \| culture, telle qu’il y en a bien peu en France, et les Orchidées qui garnissent les vastes serres, toutes en merveilleuse santé et couvertes de tig 2 florales, offrent un coup d'œil magnifique. Dès 1 milieu d'avril, les Res Mossiae ct Mendeli étaient en fleurs a fin mois, visite, l'entrée de sn serre émis ornée d’un massif de fleurs du plus bel effet. Il serait difficile de détailler les variétés, qui sont très choisies ; mais quelques-unes sont tout à fait de premier ordre, et au premier rang il faut citer le C. Mossiae Wa- generi, du blanc le plus pur. Un autre C. Mossiae a tout le lobe antérieur du labelle d'un jaune d'or mélangé de taches et de réticulations brunes, à peu près comme on en voit dans erci- valiana; beaucoup de fleurs ont des dimensions énormes. Les Laelia purpurata sont très beaux aussi, et développent des bulbes gigantesques,en forme de massue, comme on en obRenve rarement sur les sa majesté et de son éclat. A côté du fr our une autre forme émer veille par le contraste e entre le blanc laiteux des pétales et sépales, 2 we rouge pourpré sombre du lobe antérieur du labelle. Noté aussi un énorme Cattleya Warneri. n passe ensuite dans la grande serre bien près de 10,000 plantes,un tiers environ sont chargées de tiges florales, qui hérissent tous les gradins, et l’on peut évaluer à 6 ou 7000 le rombre des tiges, ce qui représente pour le 20 mai environ une moisson prodigieusement ric aurea Fos commencent N produire leurs bellatulum et de C. exul; des Masdevallhia Veitchi, Lindeni, Houtteana, etc. ; ] ri Sanderiana, etc. A c Do Odontoglossum, les Cattleya aux Saisir utons que d'importants trav nt ac- tuellement en voie d'exécution à l’ Has a à nt en construction; installation la pins vaste, en fait d'Orchidées, ui existe en Fran + Cypripedium Mastersianum. — Nous pen- re avec cette différence toutefois que le + Vactoriae Mariae est beaucou up plus petit et à les pétales très enroulés au lieu d’être étalés. SAMEDI, 22 MAI 1897 Le pavillon du C.M: Re est largement oblong, d’un vert vif, vers les bords et entouré d’une bande crême ; celui du C. Victoriae Dares est à peu près semblable, mais en minia- re. Les pétales sont oblongs, obtus, d’un rouge cuivré, marqués d'un certain nombre de points foncés sur la moitié inférieure et nuancés de jaune ocre à la base ; le sabot très ample, obtus, renflé avant le sommet, est également d’un Cette espèce curieuse et très distincte fit sa première apparition vers 1878, et fut décrite par Reichenbach. Elle est originaire de l'archipel malais, et en particulier des îles de la Sonde. Elle était très rare jusqu'à ces derniers temps; il paraît qu'elle vient d’être réintroduite. Mais si elle se répand davantage, ce sera peut-être un peu trop tard, car elle risque fort d’être éclipsée à l'heure 179 cellence celles des Orchidées) doivent être semées à la surface du sol ou du compost. Il arrive quelquefois que des graines d’orchi- dées sont semées sur un compost dont la surface est irrégulière par suite d'une cause quelconque, et que certaines graines tombent dans une petite cavité (à côté ou au milieu de racines, par exemple). Nous avons vu plus d’une fois des graines germer dans ces conditions ; de sphagnum ou de fibre de polypode; mieux, il est généralement connu qu'il faut choisir, pour semer, des pots où le sphagnum est court et forme une surface unie, parce que quand il est long et que les graines tombent en-dessous, ces graines sont perdues. On a même l'habitude, pendant toute la période qui précède le repiquage des jeunes semis, de couper avec des ciseaux Fig. 70. -— La grande’serre aux Odontoglossum (côté gauche), de MM. Dallemagne et Cie, actuelle par beaucoup d'espèces et d'hybrides d'un coloris plus attrayant. Semis d'Oseridtes — FPE pre de la lettre que nous avons publ : 1er mai, sous le titre : Corspoane asie trois abonnés nous écrivent qui nt toujou vu les graines d’Orchidées FR HAE tés étaient recouvertes, et qu'ils ne conseilleraient à personne de recouvrir les graines de Cypripedium ou d’autres genres, soit avec un peu de terre fibreuse, soit avec une autre matière quelconque. Nous devons dire que nous partageons absolu- ment cet avis. Nous avons vu souvent des graines germer dans les ra les plus variées, sur les racines des plantes vivantes, sur les bords du pot, voire même sur les étiquettes enfoncées dans le compost; mais nous n'avons Pme vu de jeunes semis sortir du compost mê et l’ex- périence que l’on possède à l'heure actuelle de la reproduction des Orchidées par semis permet de considérer comme règles Fe tte suff- samment vérifiés. Il est d’ailleurs conforme à une règle be ad ment admise, que les graines très fines (par ex à Rambouillet, les brins de spha gnum qui s'élèvent au-dessus de la surface, pour éviter le même inconvé- nient. Laelia lobata. — Cette espèce vient de fleurir à partir du milièu d'avril environ. Elle est très belle et d’un coloris charmant ; malheureusement elle est rare, et ne figure que dans un petit nombre de collections. Elle a été exposée dernièrement Driger à Paris, où elle n'avait pas été vue depuis un certain temps. € centimètres de dia- mètre, et rappellent assez celles du L. 4 e est coloré de même, mais beaucoup plus éclatant. joutons que le L. lobata a un port 7. de celui du L. _crispa, et que ses fleurs ne se Ep Du à la même Éiotue que étés de Fra Le L. lo FH qui avait d’abord été décrit par Lindley sous le nom de Catlleya lobata, est originaire du Brésil. ET Es SEMAINE HORTICOLE 180 CORRESPONDANCE ANCLAKE NOTES DE KEW Après une journée bien remplie d'un travail Sup soutenu dans une serre tropicale, alors que le ciel est d'un beau bleu à l'extérieur, qu'y a-t-il de uge carmin vif; Smith re de plus petites que celles d’altaclarense et tachetées de noir; Russellianum, rouge; Fortunéé! presque blanc ; Smithi 2 pe ru Er 9 ; Correggio, rouge noir; Wilso mirandum, rouge, érbe ; Ar “im var. * Campbell, blanc rosé ; blanc lavé de rose avec taches le corps et l'esprit dans une vallée enchanteresse, “—ond, rouge très violacé; Bouquet de Flore, la vallée des Rhododendron à Kew ens? une boule de rose foncé; Arab, rouge Que c'est charmant et réconfortant qu'une Sang; Luscombei, blanc violacé lavé de ros ade à la vesprée! Attentif en amateur lilacé; figrinum, rose _ Cinnabarinum, très curieux, originaire de pendantes, rouge cinabre; R. ponticum albo- s! marginatum, feuillage bien panaché; Ascoi brillant, rouge vif; atrorubrum, rouge violacé; Smithi album, blanc et les Camellia bien fleuris à l'extérieur, protégés par des houx et des buis inpigétrables C’est très joli que ces belles fleurs ances _vives ressortant si bien sur un réussis, coloré Prendre bonne note des détails frappants pour s'asseoir sur un banc rustique d'où des jouit d’un horizon qui englobe le ravin en entier. Voilà l'emploi d’une soirée agréable et utile! Que de ressources à Kew !?.. une corne d’abondance! aux nu C'est distrait par les ne mere des ” iseaux qui se souhaitent le bonsoir avant de Les variétés en fleurs s ? 0 ont les suivantes : s'installer dans leur modeste vodchaus, et égayé fleur par de nombreux pe qui s'évertuent à sif- simple rouge vif, superbe: C. invincible, blanc er harmonieusement à qui mieux, que nous _… d pe semi-double ; C. ontiront rédigeons cette note. Les Rhododendron sont 70Se4.....…. s la brume rachit, il se fait tard, certainement des plantes magnifiques à l'époque ss jardins feneeit leurs portes et la nuit va bientôt tout envelopper de son Ed manteau per froid parsemé d'étoiles vacillantes. lorsque l” on s'y promène, jamais O Lours GENTIL. être dans un jardin botanique, ait toute trace de main d'homme est peu visible, et pourtant. quelle superbe collection, quelle vigueur, quelle richesse! L'entrée est marquée d’un superb chêne de Turquie(Quercus cerris), ensuite ce pe vue, des LE JARDIN D'AGRÉMENT LES PLANTES AQUATIQUES L'ornementation des bassins ou pièces d’eau qui sont Rn hui l'apanage obligé de tout grand jardin comme du moindre parc, mérite d’éveiller V'abteñtion de l’amateur et du jardinier. Le tout est de choisir quelques espèces et variétés, d’après l’étendue de la pièce d’eau et la situation qu’elle occu - Nous laiss houx et des buis séculaires, des nes, des atanes et des chênes, puis échelonnés h possi 5 à pere sur le Loninent? Cest ee tr ire est un i jardin! un vrai pays de cocagne pour plantes à fui nr 1 Lt nous émmes ons à l'architecte le soin d’ étudier la forme du bassin, celle-ci ne pa ut quée d'avance et. dépendant , d'un absolue des circonstances ateutiéres des lieux. Nous ne parlerons que de quelques-unes des nom- breuses plantes pouvant être utilisées avec avan- tage dans les bassins. Quels qu'ils soient, ceux-ci doivent être aménagés en vue de la plantation, n'avoir qu’une profondeur médiocre qui ne dépassera point un mètre; il suffit, le plus sou- vent, d'une nappe ’eau L une trentaine de centimètres. certaines ces de végétaux la profondeur pourra être indiflérente : rien n’em- pêche de disposer le sol en légère pente. On étendra, au fond, une couche de terre franche, c'est-à-dire composée pär tiers d'humus, de sable “et de terre argileuse. On peut, sans inconvénient, sont les espèces et « The Dell? » Épargnons au lecteur la monotonie de SEE scientifiques et disons tout de suite que les deux plus beaux Rhododendron qui existent sont : R. Frances Thiselton Dyer et nse. Le remier.. joue des. RE uets 10 à ï 2 grande ‘sa en De G Éreu + des AE. cuis FA Ml nt d FRERE de fleurs et une telle rusticité! méla Hg pt précité: I est bon d'évi ssions-nous un jardin, vite une vallée et les venue d'eau toute froide ou d’une ea trop a. Pre rances nes Re A kewense “ar al considérable. Ilest bon également de veiller à ce hum € Peau soit a claire et dépourvue de toute végétation étrangère. En cas apps a | plantes parasites qui donnent à la pièce d’ea | fa négligé, il importe de les Re sa ment nous n’oublierions pas le R. albiflorum. qui iysneusement, sinon, les plantés de culture ment Gait pin la note jaune dans le ns age Sont bientôt men et prennent une allure et variétés suivantes méritent men désastreuse. lors il faut les enlever, les laver splendens, ‘violet ; LS, complètement ainsi aus les râcines et au besoin, -trastant avec le grand feuillage brun nn fe si le bassin n'est pas trop grand, recourir ai renouvellement complet du fond. Dans ce fon ravissant. _ Le ‘a des Nymphaea est à fleurs blanches, rent rose saumon Le Nymphaea odorata, qui fut introduit dela Gevrge vers la du siècle précédent,"#se"dis. tingue par ses feuilles à nervures fort éaillantes en dessous et par ses fleurs garnies de nombreux Hu soufre exhalant une She odeur, acuminés et allongés ; le pédoncule s'élève toù- jours de o"10 à om15 au-dessus de l'eau. Le Nymphaea pygmea est une espèce ayant | po | feuillage brun marginé 11 moyenne. Ses fleurs, de rain vas moyenne, Sont L carminé très foncé surtout au centre du pourtour sont d’un coloris plus clair et | È étamines sont d’un rouge orangé. C'est un dé Nymphaea de plein air si plus rouges. Il pari | que la même plante . nne SOUVE ent ns + assez différemment tei où 1l habite les éaux sinueuses, glabres, à juillet à sépteibre de jolies fleurs bleu pâle. + et | Marliac, peut se va tion du monde horticole de véritables riche que l’on ne saurait assez recommander. Ce ” des hybrides qui se distinguent, autant paf développement, leur facile ar ne grandes et bien doubles, d'un jaune orangé PRET UE maculé de rouge brun sur les deux faces. Cette mais la t feuilles rougetres e en dessous sont légèrement essus. autre genre de plantes fluviatiles est le e fait pas assez de cas et étant originaire de Be et À se -êtrede l'Egypte, résiste généralement au ers des régions tem- pérées. Le N ntaue. speciosum a des feuilles peltées, planes, entières, qui nagent à la surface de l’eau et parfois s 'élèvent au dessus. La plante porte en été de larges fleurs d’un e vif, à ne sous-variété à fleurs doubles. Le N. caspicum qui rs le Volga et les bords de la Mer caspienne est à fleurs roses. La plantation des RE 8 se fait le mieux en juin et juillet si les Free sont en rhizomes nus. Alors on les n suppose que ce fruit est la fève d'Egypte dont parlent Theo- phraste et Pythagore. Lorsqu'on veut semer les graines des Nelumbium on les use sur une pierre du u côté de l'ombilic jusqu’à ce e l’on aperçoive la pellicule ke recouvre l’embryo Le genre Nuphar est tone rapproché du Nymphaea que certains botanistes ont confondu les deux grou advena est originaire des grands lacs de l’Amé- M septentrionale. Il a les feuilles en cœur, éssées, à lobes divariqués ; les fleurs jaunes, le très tite, jaune, coccinée au centre. Le Nuphar lutea est indigène dans nos contrées où rs donne en juin-juillet des fleurs jaunes à cinq Lo comme le précédent. Le stigmate a de . 20 rayons otdment ombiliqués. Le + Pumila à les fevilles en cœur, allongées, un Peu pubescentes. + une miniature du N.lutea, Peutêtr tre même n’en est-ce qu'une variété. Toutes ces espèces sont rustiques et doivent être traitées Somme les Nymphaea. SAMEDI, 22 MAI 1897 Un certain nombre d’autres genres peuvent être employés pour garnir les bassins et former avec les plantes déjà citées des contrastes heu- reux. Tels sont les Acorus, Alisma, Rap ar sas Arundo, Butomus, Cladiurn, Glaceri ria, Hydro charis, Iris, Juncus, Orontium, Pontederia, Sagittaria, Saurur rus, Scirpus Rat gr _ et t Vallisneria. Certaines espèces u sol ornemental; d’autres espèces vivent à la surface sans être fixées au sol, d’autres flottent à la surface et sont fixées au sol pourvu que le bassin l'air après avoir iraversé le rip tout en ayant leurs souches fixées a au s (A suivre.) 11) HYDRANGEA PANICULATA GRANDI- FLORA À HAUTE TIGE (Fig. 68, voir p. 174) Hydrangea paniculata, avec ses grands panicules allongés, terminaux, lâches, com- posés de petites fleurs fertiles, étoilées, et de fleurs stériles pe plus de 2 1/2 centimètres de diamètre, peut ne pas plaire à tout le monde à cause de la lourdeur des inflorescencescompactes et de la nuance terne et mate des fle ue nous sur une tige droite et mince! Pareil exemplaire fut obtenu en 1888 à Cassel par M. P. Lorenz; pendant des mois, ce bel exemplaire fit : admira- tion de tous les visiteurs de l'établissement. nombre d'Hydrangea panicuala leurs racines ayant rencontré he. À la fin de l'été, lorsque le n s’aoûter, les pousses excepronelle. sol plus ric be! commençai toutes les autres enlevées. En auto droite, furent encore coupées à ras de terre; les pieds furent ensuite enlevés avec le plus grand soin, enfin d'éviter que les racines ne furent endommagées, et placés dans une serre froide ou une orangerie. Au pps les tiges furent cour s de l’a vigoureux, le mieux formé; les pieds furent alors plantés en pleine terre dans un bon compost bien riche. loppèrent vigoureusement, donn rent naissance à des branches qui formèrent, dès la Reg e. Au moment d yeux; les plantes furent traitées comme l’année précédente, confiées à la pleine terre ou mises en pot. Il faut, tous = ans, tailler court et bien fumer la terre, afin d'obtenir de grands et panicules de fleurs bien formées. Il peut recommandé de couvrir légèrement les pie tr qui cause re de la longue durée de ces fleurs qui ment des serres froides, des jardins d’ hiver, ex fenêtres et des balcons. A côté de l'Hydrangea PANNES dont la variété Le sa et mérite amateurs, il faut u certainement la plus belle espèce du genre et la sur les ou bordures d' te en terre de bruyère et dans les endroits ombra Les H. 2 à à ont des fleurs roses ou bleuâtres, de nuance variant selon la nature de la terre : une variété très Rd est le Thomas Hogg, à fleurs blanc pur; . À. aponica a des fleurs bleues et REA une variété r705e0- alba a les fleurs externes sur les rayonnantes et a les pétales dentelés, blancs ou rosés ; la variété eurs we et PE vif, . Otaksa à fleurs s ais jours en vase); ils appartiennent à ent de beaux arbustes et arbrisseaux toujours verts. CH. DE B. EXPOSITIONS EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR- TICULTURE DE HAMBOURG Madame « Statsräthin » Donner a réuni dans une salle faisant suite à celle du baron Schrôder, un groupe très varié de belles plantes, entre autres des Pritchardia en jolis exemplaires, un Ge edinilla 5 es Ke intéressante collection de Gymnogram six remarquables exemplaires de Plalycerium sie qui, par leur forme et leur grâce parfaite, auraient pu servir de modèle au corsage le plus élégant de la plus distinguée des femmes. Voici une sage occupée par de grands spéci- mens de Palmiers du Midi fort Por groupés. Un ec re permet d'arriver une plate-forme d’où l’on ne l’ensemble de masse de verdure. Des Pr ronc de fruits et des objets confectionnés en bois et en. nie de pal- L.Winter, LÉ de Bord ighera. D'un côté. de ce coin du Midi, sur de larges tablettes, ce sont les Orchidées de Me W. D. Hell, de Hambourg, de M. C. Stoldt, de Wands- bek et de M. le D' Nanne de Hambourg qui atti- rent tous les regards. Les Laelia purpurata, un Warscewiczella discolor et plusieurs Orchidées de pleine terre se font remarquer dans l'apport de Mre Hell; dans celui de M. Stoldt, nous relevons des Miltonia Roezli, mr très nombreux Lycaste 182 SRinnert, dont une dre surtout est très méri- rs avec ses sépales blanc pur, ses pétales d'un ouge sanguin très ROUEE à ét son labelle tout blanc; ha Cattleya Trianae et Schrüderae, Oncidium ndis, Cait- l anne a de bons C Vanda, Cypripedium, Odontoglossum et Dendro- na ét notamment un curieux Dendrobium fla- ment coloré, à M.G. are 28 des Anthurium à MM. Duval et fils, des ro très er à M. C. L. Klissing, entre autres, hr pur Alcibiades et Gu ma, Ê ra hur une ps intéres- rt xpose un sante collection d’ pré ere Pet bete) . Duval, des Broméliacées ; M. pe rôder, de Hambourg, des Caladium encore M. L. Desmet-Duvivier, un lot d’ lei miel rianum. Une galerie couverte, mais ouverte sur le côté, où sont exposés des Araucaria ao ta » à , term Cactées de M. qui expose en outre tout un continge nt deminus- cules Cactées dans des pots lilliputiens, l’'engoue- ment allemand du jour. Une petite salle avec des Cinéraires et des Anthémis et puis une nouvelle : des pêches hâtives d’une grosseur extra- ordinaire, surtout d’un très beau coloris, obtenues rte erises anglaises hâtives et de jolies petites corbeilles de framboises ; l'envoi de lous de l'Exposition enfants. pe er. sex sur oS de l'Exposition, de bouquets, gerbes, COr- beille Messi se sont engagés à fou urnir : le Comité leur a concédé lempe ment à titre gratuit. Les de notre visite sont très reprocher aux Allemands d’être trop prodigués fleurs, ce qui donne lieu à une certaine lourdeth ‘dans la composition, on ne peut leur refuser uni l ex quis d'assortir 4 Après avoir traversé le salon des architectes- grand talent dans nuances, ce qui n’est pas une mince qualité. gantissina, diverses es Une v ik es toute la ce Parmi les objets remarqués, 2 ess une rbeill tes plan à feuillage, des thes, Cocos Weddelliana, sf 2 e Fou- oiture en osier blanc garnie à LA SEMAINE HORTICOLE l'intérieur de soie mauve, porte au sommet et sur un des bords, des touffes de Cattleya, Rho- dodendron et Pivoines ; elle est traînée par quatre colombes; une fantaisie qui a excité une vive curiosité. Une grande croix toute en fleurs blanches d'Azalea indica est plantée dans une énorme gerbe de Calla Er Spiraea et feuilles de Cycas. Un parasol ouvert est orné, à l’intérieur, de Rhododendron rs d'un ruban de soie de même nuance, d’une de de Roses Thés entremélées d'Asparagus; tout le pourtour est bordé de fleurs de Spiraea et de frondes d’Adian- m n pied de Lilas blanc, ravissant bouquet naturel et parfumé, a le pot t eptouré fort genti- ment de papier de soie rose lilacé; c'est simple et charmant. rs ra ici qu pas plus à l'Ex- position que dans les nombrèux magasins de eurs de la ville, les pr ‘olis Araucaria ne son défigurés par les fameux papillons ou petits oiseaux en papier dont on les charge chez nous. Unie fleuriste à qui nous en faisions a remarque, nous fit observer que les Hambourgeois ont trop vue! Un enveloppé, le pot n papier orangé vif donnant lieu à lumière très jolis. panier garni de Primevères jaunes, de es Thés et de Narcisses jaunes et blancs des jeux de s notes vertes ARR aux feuillages d’ Repérique et d’'Adiantum. Un autre panier est garni de fleurs de Cliveia, Amaryllis ro Anthurvum ro onn Lilium er cet et verdure d’Asperges; il nous faudrait pouvoir recourir à la photograpine ad une idée de la savante façon dont ce éléments étaient combinés. n beau vase avec des Late fleuries d’Iris ver bleu foncé associés aux spathes rouge feu d'Anthurium Scherzerianum, se trouve dans le voisinage d’un autre, très grand, couleur vert émeraude, dans lequel trempent des Calla aethio- ca avec leurs superbes fleurs blanches en forme de cornets et leur feuillage si ornemental: l'effet ‘est excellent. Dans un autre vase encore, de Lilium Harrisi sont associés aux Œillets blancs et aux Roses Thés; dans celui-ci, en forme de bouteille au ventre rebondi, se voient unique- ment des branches fleuries de Prunus triloba; 2. grâce délicate! Citons encore le vase avec es branches de pluie d'or auxquelles se mélent ne bouquets de la couronne impériale à fleurs jaunes et attendons l'exposition spéciale de la fleur coupée et des:garnitures en ES naturelles pour porter un jugement définiti cette très ne branche de l’industrie es ms alle- Indépendamment des garnitures de fleurs, il Caladium, etc., formant un en- semble très agréable à l'œil. LA SALLE DU BOULEAU paysagistes où de très nombreux projets de plans \sont exposés dance d'excellentes conditions, mais ont nous nous ie de faire la critique, vu e incompétence us nn: De un ort joli pavillon dont Le ture. est so e par des troncs de bouleaux et les cloisons hors vas — EEE e! tapissés de l'écorce de cet arbre; c’est fort pitto. resque et cela plaît beaucou rescentes d digne d’éloges; les fleurs sont s urtout celles des variétés Reine "Elisabeth a Ti ialie, d # rouge fort curieux s que nous ne sauri | définir ; Comtesse de aber, blanc rose carné, eh atrosanguin # | Les tt Iris Are Lilium db. ricumn _ Œüllets Souvenir de la Mal maison énormes, . mula obconica rosea et Enorme es 5 Trolus, Helleborus, Potentilla, Do. onicum, forment de charmantes corbeilles avec- dc avalanches ne fleurs printanières, Froigiag et grimpantes Voici une galerie où la maison si avantas aux énormes sabots richement teintés, ses! aux amples feuillages. Il s'y rencontre ussien un agréable mélange, des Acer du Japon, des potées de Tulipes, des grands exemplaires d An- themis frutescens et autres espèces. LA GRANDE SALLE D’EXPOSITION Une description de cette salle, quelque détaillée | fût-elle, ne parviendrait pas cependant à une idée du caractère imposant qu'elle offrait pendant l'exposition printanière ; aussi passérons- nous sans plus de préambule à la revue des prin- cipaux envois et ce en suivant l'ordre de ns à notes. Ce sont les Az zalea indica de M. Petit Qu SE “e M. Reune DE Seemann, dans un & oupe de Palmes ques très Er spécimens de FREE ons et de Kentia. Splendide, surprenant, M. F. les habitués des expositions n'échappen cette émotion, _Éta nt. onné lé l'avenir € d’ SREUTE par gro ; sr | PT on PET essayer de tromper la voyance du public à l'égard de cette situa il ne s’y trompera point. (A suivre.) Cu. DE BosscHERF # #7 BOITE DU J OURNAL + Lord Byt PES Eunnewellianu} | 1 V; D. = Comte dé S:(merci; à charge? revanche). — mr: Dal Paul 07 de Vil (semaine prochaine). — Osc. nr Visit Red. (pourquoi pas?). — Ul.. R. © van R. (en septembre). SAMEDI, 22 MAI 1897 LXXXIX Exposition Internationale D ll PÉPINIÈRES DE. MONTAIGU (BELGIQUE) Arbre s roles pour vergers. — DE BRUXELLES 1897 LANTES POUR MASSIFS, . rmmmme Livrables en Arrachis ou en Godets à f à: Hûtel ill Parc Léopold LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES 131,rue Belliard, Bruxelles E SCHMITT, Horticulteur, A LYON epuls 1 E0 à 2fr, Pa iv aux de 1m à J m | huteur, à 1fr.— Autres ennes niers à 55 fr. le 100, — Forts ares teretiers, pour routes dièves, vrêts, ete Ormes gras, Frênes, Brables, Châtaigniers, Tilleuls, A A. me a, depuis 0,70 cent. 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Krelage, Foussat, A. Mich L. Vanderkindere, rs gr A. Lequet, PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 15 - Pages Chron nique « 183 < Plantes de marché » fleurissant en av + À 185 L’Exposition universelle de 1900 à Paris ét d’hot: ticu 4 186 Les Plantes en serre : Les Sarraténiäcées : . . 186 La vigne en fs à Cire 186 Correspondance anglaise : Notés de Rew “CP: 187 Le Journat des Orchidées : Vatiétés,}" . 4.5 LE 188 Les Saccolabium pour corbeille 18 . Correspondance, — Nouve 190 Le 7. d’ 2. RE Les plantes aquatiques. 19 5? Le Echev He | Bégor nia intinn: + NL à Iris de Suse Gr 5#s siana L. : - 191 Ent et sé mes : Les meilleures poi 192 re : Ex sa 6 internati ul dhoeticnitace ANDOUEE, à 1, 192 Boîte Pr one | 02 ge 7I. LA en pot 184 72: serre md Nymphaea dans les jardins Fe de 187 % 73. Sarracenia Chelsons se ace 189 * 74 Echeveria Pur erpusi . M. I91I ? .75- La poire Clapp's Favourite 5. 192 Ganp, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. Rs ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE LE JOURNAL DES ORCHIDÉES et MAX GARNIER PRIX DE L’ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE Ü ETRANGER - r U CE, SAS nl oon 15 fran 117, Rue Bevrrarr — BRUXELLES. | gix mois. : :: 7. » | Six mois... 8 à» ois mois. .. 4 son Trois mois 5 5 > Les abonnements partent du premier de ose mois. = Toutes les demandes apps se annonces et réclamations doivent être adressées à M. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Journal des Orchidées et L’Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : he Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les samedis. LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles LA SEMAINE HOR TICOLE est l’organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s’est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d'être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. . LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE TICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à déeotes. XCII LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Borticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE HORTICOLE > => La meilleure et la plus large publicité 8 Yj Ce journal est ou et Lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture ent Gen Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. 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La forme et la panachure donnent aux grosses fleurs la ressemblance avec certaines variétés de Pivoines, tandis que les petites ressemblent à certains œillets flamands. Variété extra extra, prix la pièce, 135 francs: 0,665. Coquette Bordelaise (Durrar fils). — Même feuillage et même vigueur que la précédenà Fleurs très grandes, odorantes, bien faites, rose vif carminé avec large bande ou macule au centre des pétales. ! sa couleur ét sa forme, cette splendide variété a l'aspect de certaines variétés de Camellias. Genre tont-nouvéill Extra extra, la pièce, 135 fr., les deux prises ensemble, 25 fr., G pour 801. NOTA. -- Une très belle planche coloriée par la photographie en couleur, représentant ces deux splendides variétés, sera envoyée à toute personne qui en fera la demande. 0,205. Madame Georges Desse (Grorcss Desse) ou Paul Neyron panaché. — C'est cette superi® rose qui est une bonne amélioration de la variété Paul Neyron dont elle a conservé le port et le feuillage, plus vigouret, et plus florifère, qui a produit les deux variétés ci-dessus. La fleur est très grande, rose très vif ligné et panaché blanc. Cette variété, quoique moins brillante que Panachée de Bordeaux et Coquetle Bordelaise est très intéressant | surtout par ses caprices dans ses formes et ses panachures. | Prix la pièce, 3 fr. 6 sujets pour 23 fr., 12 pour 0 fr Ces trois variétés se prêtent très bien au FORÇAGE et leur coloris reste aussi brillant qu'à la floraison normale. Elles sont disponibles el belks es en pots et seront toutes Zivrées en fleur par ordre d'inscription | PORT ET EMBALLAGE SOIGNÉS. — FRANCO CONTRE MANDAT-POSTE DUPRAT Fils, Horticulteur, 61, rue Benatte, Bordeaux. Samedi, 29 Mai 1897. CHRONIQUE Le Parc Algonquin dans l’Ontario. dirait que le besoin des parcs réservés se fait jour u une étendue de plus 500,000 ul Il est situé entre le 45e degré 20 minutes et le 46m degré 10 minutes de latitude dde Il a plus ur. C’est un des restes chasse un champ que l’on ne trouvera nulle part ailleurs. Le genre Fagus vient d'être l’objet d’une esquisse monographique de la part du docteur F. Krasser, dans les Annales d'histoire naturelle du Museum de V uatre espèces sont di mâle cupuliforme, irrégulièrement lobé; les ététnihes au nombre de 30 à 40 et les écailles de l'involucre libres. Comité orchidéen à Manchester. — S'il fallait une preuve de l'importance toujours crois- Sante de la culture des Orchidées, nous la trou- Yerions dans l’annonce de la formation d'un sas Seront composé d'amateurs et de ntièrement séparé du Comité de la Société LRU d’horticulture et ayant son siége à nchester. Dans un rayon de 30 milles autour de Manchester l’orchidophilie a pris une exten- son incroyable, Autrefois, il y à une trentaine pr nier ; les meetings suivants ont été fixés aux dates suivantes : 3et17 jun, 1,1 5 et 29 Apres 12 et 26 août, 9 et 23 septembre, 7 et 2 octobre, 4 et 26 novembre, et 16 décembre de HS année; 13 janvier, 10 Hs, 8 et 22 mars, 12 et 29 avril, 18 8. SAMEDI, 29 MAI 1807 cemment, dress: Horsseuionel Club de Londres, une conféren nce colonie de Victoria les Eine de Ah ie pr sus Janvier et février sont très chauds, la chaleur commence déjà cependant ces vents deviennent moins fréquents et moins intenses qu'autrefois; cette modification provient du changement de la surface du sol mis en culture. En mars, les jours sont splendides et en avril surviennent les pluies d'hiver. En mai et juin l'hiver est en plein, la végétation sommeille; le printemps commence en août et ne mbre. Toutes les plantes du Cap, introduites en Aus- tralie par le bi von Mueller, y fleuriséent abondammen Place de jeux à Dorking. — Le duc de Norfolk fête à sa manière co jubilé de la Reine. En sa qualité de pro priétaire du château de Dorking il a fait mt. à l’ ini du GAuE d’un terrain de 11 1/2 acres qui servira de plac de jeux. Cette place sera établie en souvenir Er pétuel du long règne de S. M. Victori Mélèze. — Il existe en Suisse plusieurs mé- lèzes d’un âge vénérable. La chronique agricole du canton de Vaud en cite plusieurs. A Mayens hauteur. Il en est fait mention dans un plan de lieux daté de 1546. Déjà alors ils devaient avoir un certain âge. Maintenant ils ont trois siècles et à Louèche les bains, une poutre est en bois de mélèze ; elle date de 1536. Bourses d’études pour jeunes jardiniers. — La municipalité de Londres a résolu de décer- “ r des bourses annuelles à un certain nombre d'élèves jardiniers de l’âge de 14 à 16 ans. Ils devront travailler pratiquement aux jardins de la Société royale de botanique dans Regent’s Park. Ils doivent résider à Londres même. Les bourses accordent l'instruction gratuite dans les jardins précités et donnent, en outre, un subside de 20 à 25 livres par an. Ces subsides : sont alloués annuel- lement et peuvent être renouvelés pour une seconde et même une troisième année. Le parents ne peuvent pas avoir un revenu dépassant 250 livres par an. an Vignes d'ornement. — Plus sieurs vignes ‘urs leur feuillage. Les Vitis cordi- jparia sup- folia, V. rubra, V. se et V. r: portent us d'après M. Z. V. Munson, une tem ture Salé degrés sous zéro et ces espèces sont bien plus belles que beaucoup de plantes grimpantes employées dans les parcs 183 et les jardins. L'espèce V. Munsomiana est une des plus belles plantes d'ornement des régions un peu plus chaudes. C'est une vigne rampante, délicate et gracieuse, avec 10 feuilles in unies, dentées, qui, en a e, deviennent d'u bel écarlate. Elle rés iete E pu utes les Mélourt comme à la sécheresse et supporte bien 5 degrés de froid, Forêts domaniales en Amérique. — L'acte par lequel le président Cleveland a royrte les ssu- a is classes intéressées à voir An En les ds. comme les marchands de bestiaux, les miniers, les créateurs de voies ferrées et 4 see mettent en les influences sans l'approbation de la législature, 11 faut espérer que la décision du dernier président sera, en grande partie, respectée Contre les fourmis. — Ces hôtes incommodes asser on peut employer, à l'extérieur, une solution de naphta- line dans du bi-sulfñde de carbone. A l’intérieur, une solution de naphtaline dans de l’acide carbo- lique, donne un résultat également efficace. Les nids de guè uvent étre détruits aussi bien par la solution de naphtaline dans le bi-sulfde, Cette solution est versée le soir à l’orifice du nid et celui-ci immédiatement bouché avec un plaque de gazon. Culture des Chrysanthèmes à 4 ge fleur et à taille basse. MM. C. Chabannes et A, C augmentée, elle contient to e qui concer ‘les procédés de culture ainsi A4 un calendrier Fa travaux et une liste des variétés. Un pommier-poirier. — Un fruit intermé- diaire entre la poire et la pomme, une sorte de mme-poire, récolté en 1893 dans un Lao ÿal canton de Vaud, sur un espalier d’un pom a voisin de la variété Maréchal de La Cour, a été montré le 4 novembre dernier par M. Th. Bieler, à une séance de la Société vaudoise des sciences naturelles, à Lauzanne. Le fruit Lee des traces des deux espèces; l'œil était celui de la pommeet l'insertion était oblique rt me air la poire. D'après M. Bieler, ce cas d'im- prégnation, un exemple rh A sie pas d’hy- bridation. Les faits de ce genre sont rares. Depuis 1893 le fait ne s’est pas reproduit. dans la serre. — Seiré és charrue jurent autant que vert et im un cultivateur de mr ed a réuni les deux ce Pour La charrue de ses cultures, a it dix immenses serres de deux cents mètres g sur nr sé es de large et valait m retourner plutôt er . bêche. Deux charrues furent mises à l'œuvre sous le vitrage, labourant d’un bout 184 LA SEMAINE HORTICOLE à l’autre; le terrain fut hersé ensuite comme à l'ordinaire. Naturellement, ouvriers et chevaux ont dû attendre le moment le plus favorable, afin d'éviter l’excessive chaleur amenée par rayons solaires. ARR en Un La semaine dernière, consul étran r de nos amis, faisant un tour au su latin del’ École d' horticulture de Gand, s'arrêta extasié devant une ligne de pommiers en cordons verticaux d’une seule variété, la pomme Grand Alexandre, Chaque arbre, garni de bas en haut d'innombrables bouquets de grandes fleurs, était ou certains pommiers sauvages présentent au prin- pe un superbe aspect, lorsque leur frondaison 1 année pour qui a été réellement fort beau pendant trois semaines avec ses fleurs rouges et blanches à fruits, est-il nécessaire de le dire, sont tout aussi belles et elles ont un mérite de plus, celui d'offrir à la fin de l’été et en automne leurs superbes fruits Les dix règles de l’égrenage. — Les règles qui suivent sont affichées, nous dit le rase of Horticulture, dans un grand établissement de les sous verre où le cisellement demande ucoup d'attention et beaucoup de temps. Nas règles : 1° Tenez de la main gauche la grappe par la base ; ne la touchez sur aucun autre point. 29 Commencez s cisellement par le bas et 2. gen en montan vez nos és raisins intérieurs, Ceux 4 arr Sn qui pointent en avant; ce sont les meilleu 0 ta baies ar a environ les unes des autres 6° Ne touchez ous aux grappes avec la tête ni quoi que ce soit, sinon vous abimez le duvet du raisin en le faisant reluire et vous du l'aspect de la grappe quand elle est m 7° Coupez court les édicelles 8° Tenez les ciseaux propres, mieux g° Ne poussez pas vos ciseaux à travers la 18 millimètres ils couperont Ch Fig. 71. — Vigne en pot (voir p. 186). grappe pour égrener de l’autre côté, vous risque- ges de blesser des fruits. o°Commencez toujours 2. égrener les grappes st les plus grosses baie Bibliographie, — Les Roses G). - — « Il reste- rait peu de choses à e imprimée avec recherche et ornée d’une fleur (x) Petit Ge pratique pour la Culture SE ré spé écialement à usage des amateurs, par Gemen Bourg, à Luxembourg (Gr. D.). Prix franco : L IUSICIS fr. 1,20. SPAS —— 25 charmante. C’est gracieux et de circonstances u s'en faut, est illustré de minuscules gravures représentant des ra rasant, ailes longuement déployées, Ja t nourricière des belles roses et emportant, sur k début des ailes, quelapés particules odorantes des millions de s au frais parfum poür es enbaumer l'air à béni lieues à la ronde. Peut-être aussi ces hirondelles sont-elles, symboliques messagères, chargées de répandre, en mille lieux, u trésor de bonnes et utiles choses que le petit livre renferme. Va est divisé en deux mprend : des rosiers (différentes formes à leur donn à appliquer aux rosiers dès leur arrivée, ch du sol et de l’ exposition, préparation du so ol, e engrais, pralinage des rosiers avant leur plantation, k plantation et l’entretien du rosier nouvellement 2 La seconde partie s'occupe spécialement i ltanial du rosier, sa conservation, la plication et d’autres petits détails; les Rd les insectes nuisibles, etc. , les amateurs auraient tort de ne pas se procurer l'ouvrage que nous recommandons hat- ent. Un beau parterre est celui qui orne le jardin créé il y a deux ans à l'établissement Linden, à plantes à fleurs devraient être bien plus fréquentes dans les grands jardins. Aa TC'onnre ociété n &in 12 AM 4: 14 Une communication intéressante a été faite à la réunion du 22 actuellement au Jardin de la ville de Paris, Saint-Mandé, et qui a produit des fleurs du L. laburnum, des fleurs du C. purpureus et des fleurs normales de C. Adami. C'est un casi dédoublement qui n’est pas sans précédent, mai qui est très rare. Mentionnons encore une proposition formulé Cette proposition de bibliothécaire rétribué. Nous ne saurionsWP l’appuyer, ayant toujours été d’avis que la Société Nationale française doit tenir à ee d’avoir à la disposition de ses membres U* bibliothèque bien tenue au courant, et d'un at continuel facile ment; nous ne un catalogue permetta toutes les publications qu ’elle possède, et * il faut bien le dire, le jour où la Société l'air enrichie, au moyen d'un petit sacrifice, de pr de. essentiels qui lui manquent jusd” prése NU LOS La SEMAINE HORTICOLE pue”. mers ds SA Les Droséracées :; décoration des jardin D RTE mr Orchidées; les Postes: oué à pro | du Puceron lanigère. Mere nc | | | « PLANTES DE MARCHÉ » FLEURISSANT EN AVRIL ee voir page Le Duras chet pe lémquelles sont serre rh des détail de fleurs d'un jaune br illant, on voit qu’elle pourrait pc une vraie ‘plante de marché à l’égal des genista et autres. Kopsia (Cerbera) fruticosa, Apocynée des denses d _ eurs odorantes, e de Mada- carné avec une délicate couronne d’un rose foncé à la gorge. C’est un poison violent. Leptospermum baccatum, Myrtacée de la Nou- velle en: ii mime avec ses fleurs blanches une aubépin Libonia foribuinca, un detrinéeau buis- sonneux qui se charge de fleurs multiples, tubu- leuses, bicolores, d’un roue cinabre à la base et d'un jaune orangé à l'extrémité. Ligustrum spicatum, Troëne à feuilles persis- tantes, à thyrses ei Ÿ er et légers, blanc crémeux et _.. . C’est une agré- able ot du inum (Roinwrérdtia) trigynum, la plus belle espèce du genre; porte autant de fleurs que de feuilles, et des fleurs de 4 à 5 centimètres, d'un jaune soufré. Lithospermum fruticosum, petit arbuste à port pleureur, laissant tomber une pluie es fleurs bleu-pourpré passant au rouge, vrai bijou! Lopezia rubra, Oenothérée qui fait pour ainsi dire voltiger sur son feuillage des nuées de mouches roses; c’est la seule façon de dépeindre cette volée de fleurs vraiment originales au point de vue botanique. Pavonia Wioti, Makoyana, intermedia, cette triade peut entrer en lice avec la a plante précitée; elle lui tiendrait tête sous rapport de la fusillade de fleurs rouge-vif. Philadelphus Lemoinei erectus, Seringat à nne odeur et dont les inflorescences, agglo- rées sur les nombreux jets les serrées et Compactes constituent une Cu entièrement nche, alliant à l'élégance la plus gracieuse les el embaumées d’un parfum moins pr que celui du vulgaire Seringat Pittosporum Tobira, une antique plante d'oran- gerte, “ss en er Eten on ne peut e et fleu à foison sur le jeune rc “ps ro es. à senteur exquise | Pros en arbre forcées, ne tiennent pas aussi 1en qu’en plein air leur lourdes têtes rubicondes, un esprit der ne peut-on pas dire rie comme € l'Hortensia : : grosse tête, peu des P lumbago coccinea, une Éélicieuse espèce dont les che mn de fleurs rouge-satiné atteignent rusé centim. ; émergent ça et là de la foule D — plantes et jettent un peu de flou dans rouge-pourpre intense jusqu’au rose grossier que le parisien l'est de SAMEDI, 29 MAI 1807 185 tendre et au blanc; _ Présent te chez certaines rs e part la corolle est quelquefois profondément frngée comme si on l'avait frappée à l'emporte-pièc Pultenaea stricta. Ace petit : di ar cer ilne manquerait rien, si, à sa culture facile, bonne forme, à ses innombrables bouquets j ra ds triés de rouge, si, à sa floraison régulièrement vernale, il joignait un és plus de durée dans son effet flora Raphiolepis ovata, digne pendant du Pittos- porum, pour la beauté et la persistance du feuil- lage, pour sa rusticité, pour sa docilité à la taille, pour sa floribondité, pour ses jolies grappes blanc carné, ds la fleur du poirier, dont il est le cousin germ Rubus rosasfolius; fl. pl., c'est une ronce, mais une ronce qui est aussi éloignée du type dns et V e des cavernes. C'est un intéressant sata rbrinn u qui se prête volontiers aux LR mage réitérés de l'été, bon be Dé, écrophulsriée; à ramules piqué de feuilles ovales et de fleurettes “Hama, qui, récemment unie avec le R. ne a, par la main toujours heureuse de M. Lemoine, vient de donner naissance à des hybrides spétisne rs à leurs so déjà largement dotés. « Ce sont s orraemcg successivement et laissant pis, en profusion inouie, leurs brillantes pale de fleurs. » Scutellaria Mociniana, labiée herbacée, à tiges ascendantes, à fleurs très gentilles, en grappes dressées et rs d’une rouge écarlate feu ; fleurit en petits sujets ; lance, dans le gamme des harmonies 7 une note d'une puis- sance extraordina Soldanella alpina, une des rares Rond ns qui silent bien s’accommoder os cultures de plaine; on en confectionne res S potées, hérissées de fleurs en dtocherséié délicate- ment frangées et bleutées de ces teintes alpines, comme sait en broyer la fée des montagnes. Sparmannia africana (Tilleul d'Afrique), vastes feuilles en cœur couronnées par des o mbel les trè blanches et fort nombreuses. Végétaux à grand effet! Les touffes d’étamines, réunies en quatre faisceaux, sont d’une sensibilité remarquable et, déployent comme les P bec les piquants d’un hérisson. « Qui s’y frotte, s'y pique » est vrai ici au point de vue moral. Rien de meilleur en effet à montrer aux enfants pour piquer leur curiosité et exciter en eux le goût des études de la nature (x). Staphylea colchica, grand arbuste de nos bosquets qui, en petit exemplaire, s'adapte bien la culture en pot, et qui, soumis au de 26 : épanouit facilement ses grappes de fleurs blan- ches, lâches et pendantes. Peut entrer en mer rence avec le lilas, tout en exigeant moins de calorique et de soins spéciaux et, en surplus, pouvant . er” l’année suivante. _—— de bon enfan (1) « L'étude de la nature émousse le 2R des amuse- ments frivoles, prévient le tumulte des passions et porte à l’âme une nourriture qui lui profite en la remplissant t du plus digne objet de ses contemplations. » J. J. Rousseau, Lettres sur la Botanique. papilionacée néo- a ent et chaud, gran belles. Lorsqu'un spécimen a été bien travaillé, les fleurs l'envahissent et l'illuminent tellement u” in empiions relusa, e femme aurait pris par mégarde une infusion de ses feuilles et en serait morte (Rev. Hort., 1892, p. 365). Tydea hybride, précieuse gesnériacée, à fleurs nuancées vivement, Veltheimia capensis. La plant le feuillage le argeant de fleur blanc- lacé rit AUS, déhobt dirigée en te etent sis eg af se fleurs stériles e , très grosses, rappelant pt tensi Xanthoceras sorbifolia, fleurs en grappes spiciformes, s'épanouissant en même temps que ad feuilles, blanches d’abord et franchement ses dans la suite. Arbuste magnifique, qui se tige lever de la pleine terre, à l’automne, pour passer progressivement dans la forcerie, sans bouder aucunement. Et tant d’autres enfin que la faux... du séca- né avait déjà mis préventivement au repos et ant d’autres aussi, dont les boutons formés et di d'espéranc ces, attendaient un soleil plus chaud et des jours plus longs pour ouvrir leurs charmantes paupières n peut constater que l “horticulteur, qui n’est est open chaque jour par de nouvelles jouissance Les cultivateurs spécialistes font tout ce qu'il faut po r perfectionnement e Dove la plupart “ plantes qu'ils ne cultivent pas, ur donne une naïveté qu’on pNérait em rl ae de la bêtise, les assimile à es n ne peut regarder que de profil. ls RTE donc bien de temps en temps de caresser de leur main magique un de ces végétaux oubliés ou peu connus, et, Jui faisant oublerai connaissances, ét en t leurs bénéfices, et, légitim faction d PAPE, feraient faire un pas de ARE à l’horticulture. ous aurions voulu faire défiler pr nos lecteurs, toutes ces beautés végétales, qu’à coups de plumes. Dire et montrer Vo deux. Un jour viendra, peut-être, où chacun ayant chez soi l'appareil Pen Dé voir sur le papier se dérouler les différentes phases de l’existence d’un végétal, avec les rences de la vie. Ce jour-là, la ÉHotoeapié ani Fmée se mett ra sur la tête une couronne immortelle et tout le monde A. LEQUEr. applaudira. SR " 186 L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 ARIS ET L’'HORTICULTURE (Suite, voir page 177) Quel merveilleux local d'expositions offrirait cet ensemble de serres, élégant et pratiquement amé- our ses niser sa grande exposition annuelle sur la terrasse des Tuileries, sous des tentes, la grande Société française trouverait là un local infiniment mieux approprié aux besoins des plantes, et parut faire tous les ans trois, quatre, six Ex3 S EXpO- sitions, d'avance assurées du succè Il est à peine nécessaire d' lines que le Com- missariat général n de 1900 n'est ni favorable, ni défavorable a un projet de ce ps parce qu’il n’a pas à en connaître. Il n° Universelle, dont les constructions, par définition, doivent disparaître à à la fin de l’année 1 is on sait aussi qu'après chaque exposition, l’ opinion réclame et les Chambres RORRIERE la conservation de quelques parties remarquables; et rien ne s'oppose à ce que le palais pes RE soit défini- tivement cons ervé après 1900, s'il est bien réussi d'opinion en faveur de sa AS qui dote- rait Paris d’un merveilleux embellisse G. TourRET- RER LES PLANTES EN SERRE LES SARRACÉNIACÉES hs 4 73: p- 189) tur s Sarracenia de même que toutes les autres par 4 de plantes ARR de serre froide exigent un repos à peu près com- plet. Ce repos qu’on leur procure durant la saison rigoureuse est maintenu par une modération dans l’eau qu'on leur fournit en arrosages et en serin- gages. On ne leur donne pendant l'hiver que juste ce qui leur est strictement nécessaire pour main- tenir les souches en vie. Au printemps, on pourra juger des effets de ce M a végé- tation peut ( ae les nom- et ' on pas a ouvelles pousse indique la formation de nouvelles racines à la base des souches, il faut donc leur fournir un sol frais et substantiel. Le compost ci-dessous semble leur convenir tout particulièrement : douze par- ties de terre bruyère très fibreuses en petites mottes, deux de sable de rivière, et deux de char- m en pots de eur en donnant un bon drainage et un tassement modéré. Les Sarracenia émettant peu de racines, les souches peuvent être mises à nù sans SPA VERUERE afin d’enlever au couteau + desséchées ou décomposées; les sec- tions fraiches seront saupoudrées de charbon de fe LA SEMAINE HORTICOLE bois en poudre. Pour obtenir de beaux Sarracenia il est nécessaire de les tenir près du verre en serre tempérée froide et de n’ombrer que très peu et lorsque l’on en juge la stricte nécessité. ls aiment le soleil et redoutent la sécheresse de l’air; il faut donc atténuer l’action desséchante des ardents rayons du soleil par de copieux arro- nombreux ventilateurs. Le matin (par les jour- nées sereines) on donne beaucoup d'air, jusque vers trois heures de l’après midi avec léger om- brage durant les heures de forte intensité solaire. A trois heures on ferme hermétiquement la serre, on désombre et l’on seringue abondamment les tablettes, etc. La plantes mes vigoureusement et sous l’action directe . rayons solaires sur leurs organes -foliacés fn se colorent d'une façon remar- quable et splendide. Multiplication. — Les Sarracenia se multi- plient par semis et par division de souche. Ce dernier mode de propagation est le plus employé, le premier ne se pratiquant qu’en vue d'obtenir de nouvelles variétés. Les graines sont semées sur une terre poreuse et fine ; on lesrecouvre très peu. Les foliés sont déposées en serre froide tem- pérée près du verre. La séparation des pieds se fait au printemps lors du rempotage : autant de pousses, autant de plantes. Darlingtonia. — Le genre Darlingtonia est représenté par une seule espèce, originaire de la Californie (Amérique du Nord) d’où elle fut in- date en 1861. Dédiée au Dr Darlington, un vant botaniste américain, elle prit nom Dar- lingionie californica. C' est une plante très curieuse et d’un aspect des plus bizarres. La fleur d'environ cinq centimètres de diamètre a les sépales d’un vert blanchâtre et les pétales jaune verdâtre veinés de brun rougeâtre très foncé. Les feuilles sont érigées, tubulaires, allant en s'élar- gissant de plus en plus vers la partie supérieure qui se termine en boule possédant une ouverture à la base de la partie recourbée. Deux expansions membraneuses, presque transparentes, affectant la disposition d'une énorme moustache partent de cette ouverture et s’étalent horizontalemen Les feuilles ou urnes sont d’un vert brillant, la partie supérieure ps Fate et veinée de rouge rosâtre. La hau totale de la plante est d’en- viron de 30 à 45 rc rh Heliamphora. — Comme le genre Darling- tonia, le genre “sample est composé d’une unique espèce : l'Heliamphora nutans. Cette plante est OFARUAUE de la montagne de Roraima Anglaise, elle fut introduite en 1881. La fleur pe très jolie, la hampe florale d’ De 00 cinq e rm de cinq pétales blancs légèrement lavés de rose. Les feuilles sont érigées, ressemblant à des tubes ouverts S Pen re supérieure circulaire est coupée en bi Le Darlingtonia cahifornica et V'Heliam- Phora nutans ne sont point des plantes com- munes; on ne les Et guère que dans les EE jardins botaniques de quelqu’importance 0 Où dans es grands établissements d’horticulture générale. Leur culture ne diffère aucunement de c elle l’on applique au Sarracenia. Le L. Genwunr. LA VIGNE EN POT (Voir fig. 71, p. 184) Il serait difficile de s’imaginer un nl | table plus beau et plus alléchant que celui que la gravure reproduit ici; aussi serait-ce absolument inutile de vouloir faire ressortir les multi La multiplication se fait par des yeux qu'on plante dans de petits pots remplis de terre sa. blonneuse et qu’on enterre dans la couche d'une serre. à multiplication, pri la température est maintenue entre 20:et 25° m L e de sommé, le tout bien additionné de sable. Les pots auront I Les jeunes plants sont alors placés sur couche s de 3 32 cent mètres, dans lesquels ils resteront jusquà à la d'un terreau compo# } moulues, de chaux bien pulvérisée et de c de bois concassé e une ligature tout près du vitrage. Journe même jusque trois fois, les jeunes vignes seront seringuées abondamment, et, une fois pr semaine, arrosées avec un engrais très riche Aussitôt que les pousses auront 2 mètres del gueur, on pincera la Sri et on raccourcira touis -les pousses latérales à.u orsque, en re les ceps commencti. à montrer des apparences de bois, on enlève toutes les pousses latérales et on porte les plant® dehors pour que les ceps puissent convenable ment s’aoûter. On les tiendra à sec, sans tof fois pousser jusqu’à se laisser faner le feuilis Quand le froid arriv » les pots sont vées de la gelée et conservées jusqu’à mise en culture. FA e cette manière, on obtient tous les a", | jolis Éd bien mürs et vigoureux, lesqu , dep le moment de la multiplication jusqu'au LÉ EN de la maturité du raisin, ne C0 que quatorze mois d'âge Les variétés les plus pan culture forcée sont le Black Ha Royal Muscadine. En les soumettant au forçés® vers le 1er décembre ou même à partir novembre, on aura des raisins mûrs en ai. lc | Pour la garniture de la table, on traite les t quil d'après la méthode généralement s uivie € sera superflu de rappeler ici. CH. De B: CORRESPONDANCE ANGLAÏSE NOTES DE KEW ave. — Combien sont nombreuses les per- sonnes qui, visitant les jardins S'empressent de demander a se trouve la plante qui fleurit tous les cent ans ! Elles parlent de l'Agave americana. C'est là une profonde erreur qui continue à se répandre néanmoins, car l'A. americana fleurit non pas tous les cent ans, mais selon les condi- tions dans lesquelles :1l végète, et il n'est pas rare que la hampe florale apparaisse après dix ou a années de bonne culture. Les Agaves de me que les bananiers (Musa) sont des plantes ééralément appelées monocarpiques, c'est-à- dire, dont les racines ne possèdent le pouvoir de charrier les matériaux nécessaires à la formation SAMI 29 MAI 1807 A. alb'cans, qui fleurit en A. Haseloñi, 1804. 18 À, poly th: 1895 elsia ana, 21004. A. Sartor fréq nment A. we lirioides, fréquemment. 14 triata, plusieu rs fois. A nsiflora, 1894 . Boucheï, 1896. Il est digne de remarque, ajoute:t-il, que toutes les Agaves poly carpiques, ou du moins prouvées telles jusqu’à ce jour, appartiennent au sous-genre Littaea. Dans le sous-genre Euagave dont l'espèce-type est l'A. americana, la floraison tue la plante. Rewensis, une espèce unique, à fleuri dernièrement à Kew (1895). Aucune graine n'apparut et l’on crut que cette espèce allait prendre place dans la série des plantes absolument éteintes, disparues du monde végétal. La natuer en dame prévoyante ayant prévu le cas de stéri- lité, de nombreux bulbilles ne tardèrent pas à 187 Camellias ou quelques-unes de ces plantes dites de Nouvelle-Hollande, plantées en pleine terre par conséquent, placées d'une façon permanente dans la serre. Point du tout. Ils ont choïsi deux Azalées en buissons coniques, l’une à une des extrémités de la serre, l’autre du côté opposé ! Ces nids sont bâtis à hauteur d'homme, à une lon- gueur de bras du chemin! Il est à remarquer que ces Azalées ne sont que de passage dans cette serre. Que contiennent ces tendres berceaux ? Je vous le donne au cent! ...l'un quatre jeunes merles !! l’autre cinq moineaux dit « des haies! » Le merle est un de nos oiseaux les plussauvages, les plus défiants, et par conséquent, les plus pru- dents ! et il bâtit son nid dans une Azalée... peut- être désirait-il que sa progéniture se développât au milieu d'un bouquet de fleurs! Il a couvé ses œufs, élevé sa famille et cela au milieu du bruit Fig. 72. — La serre aux Nymphaea dans les jardins royaux de Kew (voir p. 190). AS plante qui ne fleurira qu’une fois, cette 9TaisOn limitant la vie de la plante. Les excep- tions à cette règle son W. de Kew est des plus complètes, Nnonante espèces sur les cent trente-huit, admises Par M. J. G. Baker dans sa « Liste des Ama- Mere (2) ») ns se sont montrées polycar- Piques ; ce son u it Se raté ur 533, vol. XXI, x mars 1897, repr. nt es icle ne e gravures Te ésen ons pores versales 2) Handiook + rt ts 1888. apparaître tout le long de la tige florale, permet- tant ainsi à une espèce unique de se perpétuer. Les oiseaux dans les serres. — Les oiseaux semblent être ici beaucoup moins sauvages que partout ailleurs. Savent-ils lire les écritaux qui prescrivent respect et protection à à la gent ailée? Toujours est-il que le fait suivant pourrait sembler incroyable à bien des lecteurs. Dans une des prin- cipales serres du jardin (la serre d’ exposition où toutes les plantes de serre froide et rien que des plantes à à fleurs sont rassemblées) visitée chaque our par des centaines de promeneurs qui défilent "y moins de deu Il semblerait que les oiseaux eussent choisi pour lieu d'habitat, soit les grands et des exclamations des promeneurs. Tout cela ouverts au niveau Dans tuyaux du t ée PR ce printemps l’œu te, qu avait co aprile [e) a | [= | 4 EY pre 5 "® d'u Srécédé d n long c le long de r 'excavation centrale de la feuille ; jus- ité Kew, mai 1897. Louis GENTIL. 188 LA SEMAINE HORTICOLE VARIÉTÉS On s'étonne parfois de voir combien le goût des Orchidées progresse lentement en France. Ce t de vue P Le inspirent à ul de personnes une sorte de crainte ou éfiance; on les considère volon- tiers comm er plantes pleines de ER pps ét presque impossib es à cultiv e endes devraient s'être dosipéos depuis rtains écrivains qui traitent des Orchidées sans les connaître. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler, dans cet ordre d'idées, les hérésies que commettent fréquemment les journaux politiques dans les comptes-rendus d'expositions. Il est bien clair qu’en pareil cas il faut user d’une grande indul- gence, car on ne peut exiger des reporters qu'ils soient experts rs horticulture ; ces erreurs, en somme, ne tirent pas à conséquence. Mais un livre a plus de portal ue influence plus durable, et d’ autant plus grande que l’on est naturellement porté à supposer chez celui qui l'écrit une com- pétence spéciale. C'est pourquoi les erreurs commises dans les livres sont plus graves, et l’on doit protester contre la légèreté avec laquelle certains auteurs font imprimer les assertions n 1893 sous le titre : Les fleurs et les jardins de Paris mérite d’être cité comme exemple à ce point de vue. Le rs qui concerne les Orchi extra- dinaire ; en vbiei quelques pas | À FEUILLES PANACHÉES (race Crozy, semis d'Émile Leclerc) magnifique panachure résistant bien au soleil DEMANDER PRIX ET His te COLORIÉE CNÉRURES « Bus Boule de Neige » VIARD) à fleur d’une UE éclatante, plante d'élite et nouvelle Médaille d’or, Paris, 1895 PRIX POPULAIRES DEMANDER PRIX-COURANT SPÉCIAL LETELLIER & Fils, Caen (Calvados, France). PÉPINIÈRES DE MONTAIGU (BELGIQUE) Arbres fruitiers pour vergers. Pommiers, Poiriers, Pruniers, Ce- risiers, hautes tiges, saines et vi- té ont les meilleures variétés à mo A l'fr. 50 à 2fr. 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N° à L'ILLUSTRATION HORTICOLE | Répacraur en Cuer : EUCIEN ÉINDEN RÉDACTEURS : ÉM. RODIGAS; G. PRINCIPAUX COLLABORATEURS WX. J. Linden, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman, Comte de Villefoy, A. “a Imschoot, E. S. Rand, A. de Wargny, A. Varjenewsky, A. Bleu, Comte de Bousies, du Trieu de Terdonck, Y. Lemoine, Cahuzac, Dr ses ames 0’Brien, Vicomte de Novion, F. Kegeljan, G. Truffaut, H. Correvon, D: Max Reichenheim, A. Dallière, sÉ2: fe SE L. Gentil, B, Massange de Louvrex, A. van den Heede, A. Wincgz, Dr Muller, J. Sallier, C. Potrat, Nardy, W. Pfitzer, Buy i EH. pm F ichi .N. Duchêne, L Vanderkindere. A. Wesmael, À. Lequet, LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 19 : PROPRIÉTAIRE : Pages Chron niq re ct veiéar aa d’ Rate à Paris Ke Les plantes en serres : Les Droséracées … : + Les Palmiers dans la décoration des iabtige 197 Le Journal des Orchidées : Les progrès des Orchidées 198 Qu'est-ce qu’un beau Caftleya Mossiae? , 198 Miltonia, Oncidium et Odontoglossum. 4131190 Le jardin fe arr Les plantes alpines. . 109 — Fe ol ss — Ets zlbo Statice ï "4 fl c « : 200 Fruits et légumes : Les Afichitits, s 201 Parcs et jardins : A propos du ds à anigère 201 Expositions ge 7 de Ver de + 108 némone coronaria fs albo pl. . 202 Boite du Journal AR pe à FEU #202 Lis 76. Sani frag Pelle , TEE D ATé . 194 77: Vitis tricuspid, . 197 » 7 Statice superba f. albo nie 200 SO RON PEMOMIERT © : + < +. 201 > 80. Artichaut Horace . FAT 60% "a: AU GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. A LE JOURNAL DES: ORCHIDÉES TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE ; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER IX DE L’ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : ELGIQUE TRANGER FL RUE DOURD SABRUXELLES | L'eau DER TRES LE. Pen Trois mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Youwrnal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les samedis. LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des bellés collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. A SE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s’est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. 8 Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. XCVIII Les Annonces orticoles et Industrielles TROUVERONT DANS LA SEMAINE HORTICOLE > &æ La meilleure et la plus large publicité &-Ÿ} Ce journal est pu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture +. Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. Prix d'insertion des annonces : (Une insertion) 100 francs I. B5 » Une demi-page d Un tiers de page Id. 40 >» Un quart de page Id. 35 » Un cinquième de page Id. 80 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 >» Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id. 15 >» Un dix-huitième de page Id. 15 Un vingt-septième de page Id. 10 >» Un quarantième de page Id. 6 » Une réduction de 5 °}, sera faite sur ces prix pour 4 insertions ; 10 °} pour 8 insertions; 15 °,, pour 12 insertions; 20 °}, pour 20 insertions: 9E 0! Qa0i +: Qûo ANS 4 “9 [0 10 POUL ; 35 °) pour 52 insertions. LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS = On est prié de faire parvenir les annonces à l’administrateur de « La Semane Hortcole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle terre fibreuse et le plus beau sphagnum se trouvent chez BRAHY-SURRAY à Wellin (Luxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. LA SEMAINE HORTICOLE Maison €. 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"3 UE ve IVOIRE 4 NS PÈREŸ & FILS Lie HU tainiert 16, Rue d'Algérie, 16 x. xrar Br Vient de paraître : Plants de Cinéraires, primev vères S à raisins, — pr primevères et de pensées Cassier LA SEMAINE HORTICOLE 176 Prix d'honneur et Médailles 95 Expositions françaises et étrangères. LE CATALOGUE GÉNÉRAL DES GRAINES ET SES AUTRES ARTICLES, 120 pages, sous riche couver é ture, illustré de 200 gravures, contient lo La 27 à: L liste des Nouveauté NE 20 La liste = —7 oil Graines de Légumes. 3 Graines de fleurs, 49 La liste des Graines pour prairies el pelouses. CES LISTFS SONT ACCOMPAGNÉFS DE TOUTES LES EXPLICATIONS UTILES. 5e La liste des 4 Vi à | Le urs. 60 La me? des Plantes de colleetior 0 La liste des O hortioles, etc., etc. C’est cer tainement la plus FA 1j Il « ont « ” voyé contre fr. O, 15 à en LHntbes e l’affr: anchissement) L 8 CATALOGUES PAR AN LE CATALOGUE SPÉCIAL DE DES SEMIS D'ÉTÉ ET D'AUTOMNE extra de graines de Cinéraires, Seuls possesseurs des cultures de M. 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LES ORCHIDÉES EXOTIQUES ET LEUR OULTURE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN TRAITÉ COMPLET consacré à Ia culture des Orchidées L'ouvrage, comprenant 1000 pe in-8° et de nombreuses gravures, est mis vente au prix de 3 francs lexemplaire Pres richement relié : 50 fran S’adresser au bureau du Journal. ————"" , RUE WIERTZ Parc Léopold BRUXELLES GRANDE SPÉCIALITÉ IMPORTATIONS DIRECTES Presque ch Re 4 4 semaie Orchidées € établles Collections les plus vastes du comme POUR EXPOSITIONS Toutes les Orchidées que nous mettons & vente le sont de première main. Nous faisons collecter dans les meilleus districts, connaissant les meilleurs endroits — c'est ce qui explique la grande quantité & belles variétés de grands prix, trouvées dans nos importations. Nos collections d'Orchidées rares ont d'Orchidées populaires sont les plus in portants du commerce européen et n'ont jamais été aussi beaux qu'actuellement. PLANTES NOUVELLE) Grands exemplaires pour là décoralon là Jardins d'hiver. 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Cette combinaison n’est peut-être rès armonieuse, elle est néan- moins fort D l'œil et nous pensons que cet arrangement pourrait être fait de cent autres façons, Pourquoi, par. exemp compositions à l'infini. a an fourrage sec. — Dans la séance 17 février dernier de la Société nationale d'horbcniture de France, Aimé Girard a rendu compte d'expériences. faites sur la cuisson des tubercules de pommes de moins ons complets, ce qui. provient d’ une _ moindre du mais. Les tubereuleg ai ainsi MERS se dessèchent très’facilemen t et devien Ur leur faire reprendre leur mollesse et leur digestibilité, un amidale dont le tronc est revêtu d’une écorce asp: L'espèce est des dr aromatiques dans toutes ses parties. L'odeur l'écorce ee tri développée. re vec leur arôme par LT OR en fort simple : elles Le repliées plusieurs OS sur elles-mêmes, puis enfilées et suspendues Pendant un mois à au grand air afin de se dessé- SAMEDI, 5 JUIN 1897 r. Après ce temps, elles sont jetées dans l’eau HR et séchées de nouveau devant le feu ou au soleil. Elles sont alors brunes et luisantes et une huile essentielle semblable à celle de girofle. Le fruit est une noix drupacée, de forme presque globuleuse, de la grosseur d'une cerise, très légère et noirâtre. Ce fruit a une excellente et fine odeu ur, surtout comme un succédané a la cannelle. Un beau Magnolia est celui qui fleurissait au milieu d'avril aux jardins de Kew dans la section des Azalées. C’est un pied du Ma gnolia Soulan- £eana ayant quatre mètres de haut et quatre ètre i eurs. C’est un hybride du M. cas ÉtcUs avec Ov tant des caractères. floraux intermédiaires entre les deux ascendants. La plante fleurit trois semaines environ après le M. conspicua et par suite la floraison n'a pas à souffrir autant des derniers froids. Les fleurs sont fort grandes, elles mesurent plus mètres de diamètre; Microbes dans les cultures. — M. Proost, directeur général de l'Agriculture à à Bruxelles, avait constaté, d’après des Fr ac ie Ds ar lui en 1884 alors qu'il était professeur à l'Université de Louvain, non seulement pers les Légumineuses fixent dans leurs tissus l’azote de l’air mais que ces plantes se développent fort bien dans du sable lavé et sans azote, et il avait conclu tré que la moutarde et l'orge fixent également de l'azote. Aujourd'hui il est Trouvé que, pour fixer de l'azote, il faut aux plantes la présence d’une certai d microbe. Il suffit d'introduire ces microbes dans les terres pour que la culture peu de gélatine dans laquelle vivent les microbes. Pour les employer on délaye le contenu de la bouteille ans une certaine Le té d’eau, soit un. tre par puis on répand sur les graines à. semer et on remue sélon-cà pot pa chaque graine recevra de la sorte quelques microbes qui provoqueront les nodosités des racines et par suite la fixation de l'azote. Thé de Camellia. — Le Bulletin des jardins de Kew fait Ce ur sous le nom de thé blanc on consom s fleurs d'un Camellia d’une saveur égale à ce du bon thé de Chine. Il s’agit du “aps res theifera Griff., dont le n Ang theifera s'est, depuis quelques années, c rablement étendue dans la Bi i se vend jusque fr. 3-75 le livre. Société d'assurances contre la grêle. — Nous avons parlé dernièrement d'une Société américaine de ce genre entre horticulteurs. On .le printemps vient à son heure turë du Camellia | 199 nous fait remarquer que la Société allemande fondée à Berlin: en 1847 .et depuis lors elle n’a fait que se développer et s'étendre: Son capital dépassait, en 1896, la somme de 0,000 marks. Le fonds de réserve montait au delà de 370,000 marks. Anona du Pérou. — Plusieurs espèces du genre Anona, le y important de la famille des A u s les plus intéressantes est le Cheri- molier, originaire du Pérou, arbrisseau y quatre mètres environ, à rameaux lâches € d à grandes feuilles molles, ovales et tn d'un beau vert en dessus, grisâtres et QE 24 à la page free Le De arrondi, un peu cœur, est de la r dun e. belle x À le goût en est none AE 0 M L'arbrisseau fruit contient quelques graines, ces graines produisent ordinairement le type, et les plants de semis fructifient la quatrième ou la cinquième année. Au Cercle Van Houtte. — Les membres de cette serge agree horticole ont fêté, le undi 31 mai, n joyeux banquet, la nomina- tion de leur avons secrétaire, M. Ernes t Dela- ruye, au grade de chevalier de l'Ordre de Léopol. et celle de MM. Fees. à président, Jos. De Coster, Em. Maertens- os. Vervaene, commissaires, qui Ont po” la décoration agri- cole de 1° classe. M. Romain De Smet a fait ressortir les titres qu'avait M. Delaruye à l’ob- tention de la distinction dont il a été l’objet; grâce à celui-ci, le Cercle Van Houtte compte parmi les associations les Du actives et les plus pros- pères de la Belgiqu Orobus bleu d’azur.— Cette gracieuse plante vivace est une des premières à s'épanouir quand à comme cette année. Elle a fleuri parmi va plantes alpines de l'Ecole d'hénsieultige de avec quelques autres espèces télles que 'Orobns à Bee qui n'est pas moins remarquable. Les fleurs de l’'Orobus azureus ont deux teintes d’un bleu céleste vert agréable, Peut-être. bien è st-elle identique à l’ Orobus cyaneus Boiïssier a à Amsterdam. — Cette Société qui, Florali depuis bientôt 24 ans, cherche à Rs À encourager et à maintenir le goût des des _— parmi lé peuple, par la dirbution “à t par] ménagère, a dû fournir le 7 et le 8 avril dernier 1300 plantes de os que l’année précédente. Les administrateurs de Floralia viennent d'adresser à leurs concitoyens un appel Fa pour muler leurs donateurs. De Paris à Dresde par Constantinople, par Ernest Bergman (Imprimerie L. Lafitteau, à 194 LA SEMAINE HORTICOLE Meaux). L'auteur de cet intéressant petit livre d’une centaine de pages est un horticul- teur doublé d’un touriste qui n’en est pas à son coup d'essai. Ses notes horticoles sur l'Allemagne du Sud, es sur la Suède et la T1 ’ tiques ou éloges à l’occasion, et toujours des détails särétitiers sur les contrées par- courues. Une légendaire Solanée. — La ec : “vs mandragore, ARE _mandragora, com prodige. Au moyen-âge on lui éttribuait da qualités merveilleuses. Olivier de Serres traite de sots ceux qui croient à la plante magigue. Il fouillées avec soin, mais, d n Bulletin de l'Association pour la protection des e, la Société nationale d'horticulture de ë. rance établit D à l'avance le programme u Congrès, et fixe une …. Se r l'envoi de mémoires Dr eitinareus qui sont imprimés et distribués avant le Congrès * ; servent de base de discussion. Des récompenses sont attribuées à ces mémoires préliminaires. Voici la liste des récompenses décernées cette née : ° QUESTION. u choix des espèces et 7 Date variétés Tac à planter sur les routes. Premiers essais faits en France et résultats obtenus : gs médaille d'argent. — M. J. Philbert, à 2° ne — sg des fleurs par les enfants et par les ouv Grande cry d hr Bo — M. Ch. Bosschere, d'Anve s (Belgique), rédacteur à. la Semaine horticole Petites médailles d'argent (ex-æquo). — MM. Albert Maumené, rédacteur au journal Le Ares et E. Deliège, instituteur à Bétheny Fig. 76. — Saxifraga fpeitata (voir p. 200). plantes, n° 1 un on n’en a plus rien trouvé dans la vallée d’Aos Java et Congo. — Si l’administration du Congo devait planter et ses toutes les plantes dont on conseille l'introduction des autres régions chaudes similaires, le à "État congolais ne suffirait pas. La grande difficulté Séra longtemps encore de préparer le terrain et de choisir parmi tous les végétaux utiles ceux,en petit nombre, qui de la nouvelle région. Les journaux parlent d'une visite récente faite par le commandant Lothaire au Jardin botanique de Buitenzorg, le paradi de Java. Le directeur de ce jardin, M. le D' Treub, a, dit-on, remis à M. Lothaire un certain nombre de plantes pouvant être utilement implantées au Congo, entr'autres des bambous, des plants de thé, de gommier, de gutta-percha, etc. Congrès de Paris. — On sait que, chaque 5° QUESTION. — De la dégénérescence de cer- Na espèces d'Orchidées : Médaille d'or. — MM. G. Truffaut et Alex. Hébert, à Versailles. 6° QuesTion. — Etude comparative des diffé- rents sujets propres au greffage des Rosiers : Médaille hé — M. y Baltet, à Troyes. 9° QUESTION. — Etude des mœurs du ver des rem (Codes) 2 des moyens de le étr Grande og d'argent. — M. Ch. Decaux, à Neuilly-sur-Sei 10° QUESTION, — . Etud e des maladies parasi- taires qui attaquent les Composées horticoles e des moyens de les EE ; Médaille de vermeil. — M. Ch. Julien, répéti- teur à l’ gs nationale d’ agriculture de es Nou articulièrement heureux d féliciter a excellent collaborateur, M. Charies schere, du succès qu'il a remporté en @ Les mémoires à Pré QE n'ont été distribués aux membres de la Société que le 28 mai, c'est. dire cinq jours avant le Congrès, et beaucoup de membres ont regretté ce retard, qui ne leura . ° ® An + 4 » <“ D [en * (el = Le [en ® in sf [e) ® Le Las ® E TJ n [=] sg ® LE sition de Hambourg en est sans doute respon- sable. utons, à propos du Congrès, que la Société a décidé de donner cette année une extensionpli rande aux conférences-promenades organisé tion et nous ne pouvons qe SAre de # en avoir été informés plus t re Le Temple Show à Londres. — belle exposition de la Société Royale d'Hni culture de Londres a eu lieu les 26, 27 et 28mi ans les jardins de l’Znner Temple, et a obtem un très grand succès, qui a même dépassé celui des années précédentes, L'affluence des visiteurs, . la princesse de Galles accompagnée de la princesse Victoria, du du d'York et du prince Charles de Danemark, était fort considérable. Les exposants avaient demandé un espace de 22,600 pieds c arrés pour exhiber leurs produits mais le comité n À mettre à leur mr figurent les plus grands amateurs et presque toutes les grandes firmes anglaise Quelques amateurs et établissements du ardene 0 horticoles de Londres et certainement le plis impartial, consacre les lignes suivantes à dr ques-uns d’entre eux : « M. Peeters, de Bruxelles, exhibait Méltomt vex sillaris virginalis, ne crispu Peetersi, une brillante forme tachetée et Miliomi vexillaria var. radiata Hyeana, avec “de m fiques macules. M. Jules Hye-Leysen, de Gand, exposait quelques rh oh d'Orchidées, comprenant Odontoglossum excellens Miliois Bleuana gigantea et Odontoglossum Pesealoré {ormosum. , à « MM. Linden, de Brüxelles (la-couped'argen) avaient envoyé un lot splendide “Orchidées principalement des formes extra bonnes glossum crispum et de Ca atileya Mossiat; À Lé semble des plantes avait été très bien disposé un fond de mousse verte, et les gracieusee 4 florales des Odontoglossum produisaient un € es plus harmonieux avec les superbes coloris Ê royal et jaune d'or; C. Mossiae Pr Galles, éclatant de pourpre et d'or, et C. he ami Alexis, d'un rose pâle et jaune foncé; we les meilleures et les plus belles des nombre ormes exposées de cette espèce bruxelloise avait fait une belle “exhibition. » EXPOSITION GÉNÉRALE ANNUELLE D'HORTICULTURE À PARIS L'exposition s ’est ouverte le mercredi 2 juin à midi, après les travaux du jury. Elle a obtenu, comme toujours, un très vif succès, et les visi- teurs élégants sont venus en foule l’admirer pen- dant tout l'après-midi. La foule était même trop de au gré des pauvres journalistes, qui avaient beaucoup de peine à prendre leurs notes et à examiner les lots en détail. Le Président de la République est venu visiter * Yexposition vers deux heures et demie, accom pagné de Mme Félix Faure, d’autres personnes de sa famille, de M. Méline, président du Conseil des ministres, et de nombreux personnages off- ciels. Il a été conduit par M. Viger, qui luia présenté la plupart des “exposants le Président s'est montré enchanté L'exposition est belle comme LE mais Orchidées, au AREA On il y a plutôt recul. Nous avons trouvé là plus beaux lots, mais un AE V GER To peu de plantes . L'absence de plusieurs naguère, et qui avait PE entrevoir des espérances de progrès et de uveau, » a été abandonné. Il n’y a plus de RE plus de rer ge à mais un saaber de bois peu décoratif, débou chant dans une petite, toute petite salle carrée où les Orchidées sont rangées sur Gel NCA Les jantes ee Le lot le ee considérable, et celui qui a ee la plus haute récompense parmi les Orchidées, était celui de M. Et. Bert, de Bois- Colombes. Nous y avons remarqué un Odonto- glossum cr pr, à fleur énorme et très bien formée; de bons Laelia furburala, L. grandis, Epidendrum UP , E. radicans, ce dernier be de couleur, et ÿ: vitellinum; Cypripe- die bellatulum, C. X barbato- Veitchi, Angrae- Cum modestum, Aerides Fieldin 1, Odonto Los- tleya Aclandiae et Schille- ? ül pes, n ment un bel awrea et un pallida; Cochlioda Nôtzliana, Sobralia macrantha, Laelia a Phylla, Anguloa Ruckeri, Cattleya robe n- cidium concolor et O. se DE côté FR RSR de attleya M gs blancs ou pâles, D PAT AE Rei NE TONS, vartiabilis, et u trois bo nnes formes col . How PE var., d'un coloris ais Médaille de M. Garden exposait un lot nombreux et bien Speciosa major. C SAMEDI, 5 JUIN 1897 composé, qui a reçu une grande méiaille de ver- meil. Les principales plantes étaient : Laelia mment une variété qui a | t foncé, y compris une partie u tube; Cypripedium barbato-Veïtchi, illosun, Druryi, Lawrenceanum, Oncidium concolor et Pulvinatum, de bons Cattleya Mossiae et Pi deli, Odontoglossum cordatum, maculatum, Cervantesi io Sobralia macrantha. Grande médaille de verm eu avait fs très beaux hybrides, notam- ment le Laecliocattleya X dyaute 4 a LAOEU B#4 et du C. Mos hybride sans nom, visiblement dérivé ‘au Laelia A maisà fleurs plus grandes et plus amples ; de superbes Laelia tenebrosa, un et divers Cypripedium; C. x Dep Perl Le x Lawrenceo-Hoo erae, très foncé, C.x Lawrenceo- HUE enfin C. super- dé C. “0. Dray de Cat ndeli. es Orchi Le] [er [Bleu exposait un Ego ot de pr et un groupe de Bertolonia et de Sonériles de ses semis. Il a reçu une grande médaille de vermeil, une grande médaille d'argent et une médaille d’ar , . Truffaut avait formé vers le centre de la grandesalle un beau massif d’arbustes, de plantes décoratives et d’Orchidées : Caïtleya Mossiae, en 2e Mens vexillaria, Odontoglo SSUm O. hastilabium, Cattleya Mossiae tés LEA Gares Shuttleworths, bien fleuri, Coelogyne sigle GR pE ANS "6 gt dyamim, EÉpidendru dianum; puis Anthurium, Croton, a, Licuala be, Caladium, Phyllotaentum RS Bougain- villea glabra, CPE Pandanus Baptistr, Aralia, Philodondro n, deux groupes. Le comprenant des semis remarquables : Billbergia, Vriesea, Canistrum eburneum, Nidularium, etc., puis de bons Anthurium, et le nouveau Doryop- teris X Duvali, issu du D. nobilis et du D. pal- comprenait de jolies um La gs eee à grande Epidemie um Friderici Guilielns, bee es groupes ont reçu une grande médaille de vermeil et une médaille de vermeil. M. Jules a de Paris, avait d'assez bons eet de jolis C. R ley Laelia pren: Miltonia vexillaria, Onci- dium Papilhio et concolor M. Beranck a as une médaille d'argent pour un petit groupe com : Caitleya Mossiae, Laeclia free Pen robium crepidatum roseum, très cieux, Cypripedium divers, a+ gd le Giro, etc. reçu une médaille d'argent st rie variétés CÉSRSRER du se Rendu X purpurata-Mossiae. L'une avait les segments roses et le labelle ALES très vif; l’autre avait le même labelle, avec les segments très pâles. La troisième, issue du C. Schroderae, avait les fleurs d’un coloris très clair, avec des stries pourpres en éventail sur le lobe antérieur du labelle. Forme très distincte. M. Dallé avait de es gaie son ses de Croton, de Coco: e caena, etc. À citer : Dee RARES, O. Reichenheïmi, Cypripedium X selligerum, 195 Laelia cinnabarina, Cochlioda Nützliana, Oncidium Marshallianum, Papilio, Cattleya Mossiae et Mendeli, etc. Ce groupe, très étendu et bien disposé, a reçu une grande médaille de vermeil. M. Du Tremblay, du May, avait des Odonto- glossum cri spas Pescatorei, Cervantesi, citros- mum, Epidendrum vitellinum, Cattleya Mos- stae, de Il a recu une médaille d’ar: . orges Mantin ui un hybride de Cattleya onsiae, issu du C. Loddi- est et d En) d'un coloris rose : tendres le Lachiocatiloya * :0nerents (L. anceps X C. Bowringiana) d s fleurs n'étaient pas ee oi s rh SRE» Cypripedium hybrides assez peu remarquable achaume avait exposé de ‘très jolies com- positions florales, notamment un groupe de fleurs d’'Orchidées disposées en formes d’ ms Vanda, Cattleya, Odontoglossum, Cochlioda, Ada, Sac- i m Stone, Canartae, etc. exposé de belles Orchidées en gran massif ave des Caladium, Dracaena Goldiea Nepenthes, etc. Parmi les Orchidées : Ca Ha Mossiae et Mendeli, Miltonia vexillaria, Laelia purpurata, Aerides Savageanum et Fieldingi, Oncidium ampliatum, FT PEEER, etc. L'effet de ce grand groupe était super MM. Cappe et fils avaient un is de très jolis Croton et un lot d’Orchidées où nous notons : Odontoglossum Mn 5: 24 Eire Mossiae et Aclandiae, Saccolabium Blumei 1oda N ôtzliana, Cypripedium insigne vesinelense, jaune à peine verdâtre, Masdevallia Verichi, ; m, Milto- - Grande médaille de vermeil et médaille de or MM. Chantin avaient Exposé un massif très considérable et bien composé, où nous avons notamment remarqué des Fougères, Palmiers, Cyathea, Cibotium, Rhapis, Cocos, Seaforthia, Livistona, Pandanus, Dueffenbachia Bausei et imperials, Amaryllis, Cycas, Katakidozamia, Schismato- glottis Rocbeleni, Nephtytis, Spathiphyllum, Anthurium Portos, A. crystallinum, Cocoloba Pubescens, très beau, Philodendron divers, etc. uis au milieu d'Orchidées : Anguloa trifolia, Miltonia {+ spé Fo bien fleuri, Catlleya Skinnert et interme endrobium suavissimum, Odontoglossum Dh. -purpureum, : Masdevallia et Cypripedium. M. Chantin ont recu une médaille d’or, une médaille de vermeil et une grande médaille d’ar- ent ; Citons encore très sommairement : La très belle collection de Phyllocactus, Cereus et Cactées diverses, de M. Charles Simon, de Saint-Ouen ; Les superbes Canna, de MM. Belliard et Barré; e série de magnifiques Rhododendron en forts spécimens, et un groupe extrêmement inté- ressant d’Azalea me en variétés, et de Kalmia, de M. Mose Les superbes Gloxnta et les Streptocarpus, de M. Robert Lebaudy ; Un pere et grand groupe exposé par M. sp du Luxembourg et comprenant des Caladium, icon: et Sphoerogyne, Nepenthes très beaux, Vriesea, Ant thurium, etc., avec saié-r ypri- pedium de semis et autres Orchidées onsum, C. X Io grande, C. x olars, C. hirsu. 196 LA SEMAINE HORTICOLE Hissimum, Laëélia purpurata, Brassia verrucosa, ncidium j Janñeirense, Aerides Houlleti, Cypripe- drum insigne Chantini, C. superbiens en belle touffe ; Les jolis Epiphyllum Gartneri, de M. Bertin; Les Fuchsia à rameaux pleureurs, le nouveau Phlox à à feuillage panaché, le superbe Salvia Ch. Le ne. et le beau Begonia Rex Dane- mark, de M. ]. Sallier fils: Les At du Caucase, les Calcéolaires et les plantes variées de ot ; es magnifiques lots de MM. Croux et fils; une série de Rhododendron admirables, de belles Pivoines herbacées odorantes, des Ho ortensia, Viburnum, Althea coelestis, Kalmia, etc. ; Les belles Clématites de MM. Boucher et Bellanger ; Les Peaux massifs de plantes variées, COMposés e 2 d et beau groupe de MM. Chantrier frères, composé de Croton, Nepenthes, Maranta, bien choisis et bien cultivés; Miconia, C rs nee très Jus Dra sandra ica, us, etc. Deux nouveautés à xt en | artsèttiee E Re Maranta Chantriers, mr laciniées et formant de ISiptles ents ran onta Mie Lucie Faure, à à fleurs doubles MMNOES, de M. Louis Urbain; Les deux jolis groupes de MM. Vouette et Lucien Hervé, composés d’Araucaria, Pandanus, Fougères, Croton, Piehenpaenis, Asparagus, gni Can tout à fait remarquables, de M. Charron, " sa belle série de as M VAE. Ua excellent massif de rh à grandes fleurs et de Verveines, de M. Boutreux Voici la liste des principales récompenses : GRAND PRIX D'HONNEUR. Objet d'art offert par le Président de la République. MM. Croux et fils, pépiniéristes au Val- d'Aunay. PRIX D'HONNEUR. — Objet d'art offert par le Ministre de l'Instruction publique. M. Fatzer, de Quessy, pour fruits forcés. Prix donnés par le Ministre de ge — Deux médailles d’or et objets MM. Lévèque et fils, à AS M. Bert, à Bois de Colombes. Prix du département de la Seine, MM. Vilmorin-Andrieux et Cie, Prix donné par la ville de Paris. Société de Secours mutuels des Jardiniers de la Seine. MÉDAILLES D'HONNEUR (grandes médailles). Prix donné par les Dames patronesses. M. Lachaume, fleuriste, à Paris. Prix donné par MM. de Vilmorin. = M. Robert Lebaudy, à Bougival. 4 Prix donné par M. Lecog-Dumesmil. MM. Vilmorin-Andrieux et Cie, que, regardées au travers -en bre Limbourgeoise en Belgiqu D ‘annuelles, petites feuilles rondes. syn. Prix fondé en souvenir du Maréchal Vaillant. MM. Bergerot, Schwartz et Meuret, pour serres et grilles Prix fondé en souvenir de M. le Dr Andry. M. Charles Simon, à St-Ouen. Prix fondé par M. Foubert de l'Hiberderie. MM. Billard et Barré, à Fontenay aux Roses. LES PLANTES EN SERRES LES DROSÉRACÉES La famille des Droséracées est alliée dé très près à celle des Saxifragées. ver constitue un ordre renfermant six genres et plus de cent espèces. Ces genres ontété ainsi établis : Drosera, Dionaca, Drosophyllum, Roridula, Byblis et Aldrovanda. Toutés ces plantés sont herbacées dois 9 sous-frutescentes, annuelles ou vivacés, rarement bulbeuses, les unes s’étalant sur le sol les autres s'élevant de quelques centimètres à eine res enfin grimpant le long des corps qui les environnent, Les fleurs sont très jolies affectant lors de leur développement la forme scorpioïde; «lle sont disposées en grappes unilatérales ; A sépales et péta es sont au nombre de 4 à 8 et les étamines de 4 à 20. Les pétales on LORS té teintes blanche, pourpre, rouge ou jaune selon les différentes espèces et Das odorants. Les feuilles pétiolées, tantôt linéaires, spatulées, oblongues ou arrondies. Généralementelles sont recouvertes sur toute leur longueur et à leur page supérieure ‘de petits poils rougeâtres, glandulaires secrétant un liquide visqu eux et d’une telle transparence des rayons solaires, chacunedes gouttelettes suppurées ressemble -à autant de perles de diamant. En résumé, ce sont de charmantes et intéressantes plantes, de crois- sance minuscule et foncièrement insectivores. — Le genre Drosera est celui qui Droser renferme sc Te éépèces et qui fournit à nos cultures sous verre le plus de spécimens, véritables bijoux végétaux. Des espèces de quelqu'intérêt sont les suivantes LV sera NUE syn. D. longifolia. cie rustique, F loraison en juillet: août, vivace. Croi ngleterr ans 2. D. angularis. Espèce SRI tiges ‘dichot Fleu net ‘Feuilles pétioles allongés et dichotomées. Hauteur 30 centimètres, vivace. Australie, 182 LÀ 4. D. capensis. Fleurs pourpres, juin-juillet, feuilles oblongues, alternes. Hauteur 15 céntim., vivace. Cap de bonne Espérance, 1875. 5. D. fliformis. Fleurs larges, pourpres, juin à août. Feuilles longues, filiformes, radicales. Hauteur 30 centimètres, vivace. Amériqu ue du Nord, 1811. 6. D. ond pat Fleurs blanches, juillet-août. 3- blanches, odorantes, juin à radicales à on confond ois nn pieds P trente de cette . anglica, vivace. Bélaièe (Ardennes Fran (région Jura que). es, juin à done. Ë u Pidiiés. très pete Lee mr sont arrondiés, nettoyé, qui s'élève fabqu'à un doigt du août. Feuilles orbiculaires, radicales, lon nguemént pétiolées. Hauteur ro centimètres. Annuells ‘Angleterre, Belgique, Hollande, France: 11. D). spathu sessiles, sées en rosaces. Hau rie 1861. Fe Wttaheri. Fleurs RE | espace ete beaucoup au D. spathiat, Bite fiora, D. ; intermedia, croissent spontanément auprès des marécages dans k sphagnum; on e tre souvent dans ls espèces originaires du Cap l’Australi réclament pour abri la serre froide: c'est toit à Culture. — Les Drosera ne sont pas diffidils à cultiver durant la période estivale, et ce nl signe D. filiformis, D. lunata, D. pel D. binata, les autres conservent leurs feuilles ét avec extrêmement de parcimonie: ce quels k réclament plutôt est un air ambiant pe “moite que de l’eau en surabondance a telles sont D. Lu D. spathulata, D. aus flora. D: Wlhittakeri. Comme traitemen ent hiver la plus éclairée et la plus froide de la serre, Ce dire près de porte d'entrée ar reçoivent d’abord un lit de tessons gros des pots. On tasse bien, puis on recouvre * tation parasite, Comme les plantes élevées de 3 à 4 centimètres au-dessus des des terrines, l’ensz:mble présente une surface bom- bée.Une cloche percée à sa partie supérieure d’une petite ouverture recouvre chaque terrine ainsi préparée. On visite souvent les plantes et lors- qu'elles réclament quelque mouillure on arrose le gravier qui entoure chaque pot. Les cloches sont essuyées une ou deux fois par semaine. Au printemps, vers le mois d’ avril, on rempote les Drosera dans le même compost que celui qui se trouve préconisé pour les Sarracema. Ce mpotage doit se faire avec la plus grande délicatesse afin qu'aucune parcelle de terre ne rs AMG À. vienne à toucher spé feuilles qui seraient dès lors ceRATvues de to arme. Les espèces au repos omplet sont Fr pis transplantées en sol frais. Multiplication k plus ects. P Plus cultivée, se multiplie également par frag- SAMEDI, 5 JUIN r897 ments de racines. On fait choix de fortes racines sur des plantes bien établies, puis on les sectionne en tronçons d’environ 5 centimètres de longueur. On remplit une terrine j jusqu’ à un doigt du bord et l’on y couche tous ces fragments radiculaires. On dépose cette terrine en sérre ter mpérée humide afin d'accélérer la végétation et au bout de quinze jours à trois semaines, on ne tarde pas à voir apparaître de jeunes pousses qui, rempo- tées séparément, constitueront autant de plantes nouvelles. Les Drosera exigent le plus de lumière possible et peu de chaleur. L. GENT 10 90. ”\ y 13° svt | DIR #7 > ja nt LR CEA Nul yéller ‘ Fig. 77. — Vitis tricuspidata (voir p. 200) LES PALMIERS DANS LA DÉCORATION DES JARDINS Lors de notre visite au Jardin botanique .de Leiden, à la fin d’avril dernier, notre attentio fut attirée par un Chamaerops ( Erashycar pes) excelsa qui, as en pleine te it l'hiver. . Witte, le virens, » nous remit, à cétte occasion, un exem- nu F I plaire d'un article qu'il avait publié sur les Pal- miers dans la décoration des jardins et dans lequel nous trouverions, entre autres, des détails circonstaneiés sur Fessai de culture en pleine terre fait avec le Chamaerops en question, Cet article nous a paru tellement intéressant que nous nous hasardons à traduire librement et dans sa [er presque totalité ; en même temps qu'un hom- mage à notre sympâthique guide du Jardin de Leiden, ce d'être utile à nos lecteurs Dans ces dernières années, on a pu faire, à sera un moyen VAR VA Frs = A à, \ AN ee # Leiden, des expériences très instructives en ce deux serres, afin de p PNR la ferraille. asar que, s la première serre, se trouvait un gran des sinensis ;-dans la seconde, un grand AA australis. Cu. D.B, (À suivre.) LES PROGRÈS DES ORCHIDÉES ropos de l’article que nous avons publié 4 , en vue de ce progrès, qu’on laissât les Orchidées dans leur patrie, qu’on leur y ménageât tout au moins de grands asiles où elles pussent se reproduire et progresser à l’aise, « car elles ne progressent pas dans les serres, dit notre correspondant, elles y dégénèrent même parfois. » Certes, nous sommes bien loin d’être partisan de la destruction totale des Orchidées dans leurs stations naturelles, et nous avons déploré bien souvent les procédés brutaux de certains collec- teurs. Mais si nous sommes d'accord avec notre correspondant sur cette conclusion, nos motifs ne sont pas tout à fait les mêmes que les siens. D'abord, il n’est nullement démontré que les Orchidées ne soient pas capables de s'améliorer dans les cultures. Si n Ï considération un peu de côté dans l’article rappelé ici, c'est parce qu’il nous semble que l’améliora- tion qui se manifeste à l’état naturel,est beaucoup plus rapide et plus importante. Mais encore tout le monde n'est-il pas du même avis, et par exemple le Gardeners’ Chronicle — un excellent juge sans aucun doute — attribuait une part très grande, dans l'étude que nous avons citée, aux progrès opérés par la culture; voici un. passage concluant de cet article : « L'art du jardinier ne contribue-t-il pas, dira t-on, à produire ces variations? Indiscutable- ment oui. La bonne culture produira une bonne végétation, et celle-ci se manifeste par le déve- loppement du feuillage et l'agrandissement de la Non seulement les dimensions peuvent être agrandies, mais la forme elle-même peut être modifiée, de même qu’un homme dénué de tout peut subir une véritable transformation si on lui donne un bon régime alimentaire. Ce seul fait rab s auxquelles elle était exposée de toutes parts dans son pays natal, suffit à expliquer beaucoup des variations que nous constatons; et il suffit à expliquer ce fait bien connu, si si les explorateurs, que ce n’est pas dans une forêt tropicale qu’il faut chercher à voir les fleurs ans toute leur beauté, car celles produites par le talent du cultivateur dans une serre à Orchidées sont souvent bien supérieures à celles qui poussent à l’ét » Nous n'ajouterons qu'un mot. Quelle que soit l'opinion à laquelle on se range dans ce débat, il civilisées, pour lesquelles ce genre de luxe est LA SEMAINE HORTICOLE devenu aussi nécessaire que les diverses caté- gories d'art, sans lesquelles la vie moderne perdrait tout son attrait, toute son élégance et sa beauté. S'il était d’ailleurs nécessaire de justifier l’uti- lité de l'intervention ‘homme, il suffirait de mentionner l’hybridation artificielle. Certes, il y a des réserves à faire sur ce point. Tous les hybrides qu’on a produits n'étaient pas n le d la Société Nationale d’Horticulture de France, il aurait mieux valu laisser les plantes telles que les avait faites la nature. Tout au moins aurait-il mieux valu rejeter les produits médiocres ; mais comment réclamer cette abnégation d’un orchi- dophile aux yeux de qui ces semis représentent de cinq à douze ans de soins, et parfois de soins délicats et constants? N’a-t-on pas dit que l'amour qu'on porte aux enfants est en raison directe des inquiétudes et des soucis qu’ils ont causés ? ais il y a des hybrides remarquables, il y en a qui sont de premier ordre. Dans ceux-là, l’ingé- niosité humaine a produit des fruits précieux, et les espérances qu'ils donnent pour l'avenir sont très vastes. En voici un exemple entre mille, et un qui a ‘avantage de nous ramener à notre comparaison entre l’action de la nature et celle de l'homme. . Piret nous racontait tout récemment, à pro- pos des fameux Cattleya Mossiae pâles dont il a une collection si choisie, que les variétés blanches ne se multiplient pas à l’état naturel; leurs graines reproduisent des variétés colorées. C’est —n s indigènes, qui récoltaient avec soin toutes celles qu’ils rencontraient et les considéraient comme des sortes de fétiches. Le fait signalé par M. Piret s'explique aisément par l'intervention des insectes, qui viennent féconder les fleurs en y a portant un pollen étranger. Lorsqu'une fleur au coloris blanc est fécondée par le pollen d'une fleur rouge, il y a de grandes chances pour que les semis ne soient pas blancs, Le rose des pétales et des sépales peut encore S'atténuer plus ou moins, mais le rouge ourpré foncé du labelle est difficile à éteindre complètement. is supposons la même plante blanche fé- condée artificiellement dans les cultures, à l’aide de son propre pollen.Il y a de très grandes chances i | : 1on peut prévoir hardiment une grande majorité de Cattleya blancs dans la descendance. Ne serait-ce pas là, déjà, un très grand résultat obtenu par la culture ? Tous les orchidophiles actuels seront de cet avis. Toutefois notre ambition dans l'ensemble, et plus conformes à un type choisi de perfection. C'est là un idéal, bien entendu, un idéal très lointain. Pourtant, quels progrès auraient déjà SE pu être réalisés dans le genre Cypripedium exemple, si l’on avait suivi un plan bien 42 | G, LE QU'EST-CE QU'UN BEAU CATTLEYA MOSSUE? sur lesquelles nous croyons devoir nous expliquer ici en détail. D'abord, que peut-on appeler une «be ‘4 4 vis des bons juges, les qualités \wf une belle variété sont les:suivantef un coloris vif, c’est à dire les pétales et les sépala rose vif, . M. Linda mpion, Empress Queen, Moortebechiensi, © Lucienne, Fohn Schulz, Amis Alexis, tri Phans, exquisita, etc., les plus beaux peut-être les plus imposants que nous ayons vus jusqu'ic. i l’on devait formuler des « règles pour juger, » en fait de Cattleya et spécialement& b . Mossiae, ce serait sans doute ainsi qu'onls formulerait. Mais elles ne seraient pas complèts si l'on n’y ajoutait pas quelques remarques. Le type que nous venons de décrire est celli à qui est généralement le plus estimé parmi ls s courantes du C. Mossiae; c'est uneélit choisie dans la foule. Mais il existe des foms très rares qui sont très appréciées, quoique rentrant pas dans ce type. Au premier rangé | "3 n'ont que les sépales et les pétales blancs, et@ sont parfois de premier ordre : ainsi le C. Moss alba coelestis, qui a fleuri pour la première Hisih ruxelles et a été figuré dans la Lindenia. CE variété remarquable a le labelle blanc, avecu# grande macule jaune orangé sur le disque ® les bords de la gorge, et quelques fines stries De D lilacé clair en avant à la partie” ééntfale AS} le C. Mossiae Reineckeana, dont le labelle po un gracieux réseau de veines rouges plus moins étendues, et le C. Mossiae alba v d i ts bl cham fleurs plus petites qu’à l'ordinaire et d’une 4%, | Le i ille rès belle) s% peut-être un hybride naturel plutôt qu'une du C. Mossiae. É D’autres formesdistinctes peuvent aussi méri” qu que la. belle allure et l’ampleur de are | quand il sp. n L | de choisir entre deux variétés qui rentrent ie | s condil se | , J à [. RE —————— . uant aux noms des variétés, ils ne sont pas rellement beaucoup d'amateurs donnent des noms à leurs plantes pour les distin- guer, mais ces noms ne peuvent être considérés comme ayant une valeur en dehors d’une collection donnée ou d’une occasion donnée. Il arrivera fr réquem mment qu'un ême variété recevra plusieurs noms sitrdltlogeféht dans diverses collections ; il arrivera aussi que l’on ne pourra pas identifier une de ces variétés avec , parce que le Cattleya Mossiae varie à l'ifoi, Il faut donc renoncer à donner des noms aux diverses formes, à moins qu ’elles ne soient très supérieures et qu'elles n'aient été figurées dans ‘les publications -ieonographiques spéciales. MILTONIA, ONCIDIUM ET ODONTOGLOSSUM A deux reprises récemment, en étudiant les Miltonia, nous avons eu l’occasion de relever dans la nomenclature de ce genre quelques confu- sions avec les genres voisins Odontoglossum et tonia, même les p des différences considérables de forme et d’allure; e sorte que ce genre, qui ur dr certaines pets très proches voisines d’autres genres, en renferme aussi qui sont très différentes entre elles. Il y a là de quoi dérouter quelque peu. Le groupe composé de ces trois genres ne de- vrait-il pas être remanié, refondu, en catégories divisées d’une autre façon et basées sur d'autres caractères? Il est permis de le penser; mais il faudra pour entreprendre cette tâche AA sûreté de coup-d’œil, une abondance de documents et une autorité exceptionnelles, qui ne se trouveront NE ia e pas de sitôt r e qui a permis aux trois genres actuels de subsister dans l’usage — non sans quelque 2 sition de la part du monde horticole — c’est d’un part, que la grande majorité des Oncidium et dés Odontoglossum les plus connus sont suffisam- d'autre part, que le genre Miltonia est peu étendu. S'il avait renfermé coup d'espèces, la confusion serait devenue si grande et si génante qu'il aurait bien fallu y rem: : notre étude du ur compléter genre Miltonia ‘éhépondre aux questions qui nous ont été adres- sées êS par plusieurs abonnés, nous allons exposer sommairement les caractères qui permettent de reconnaître un Milto Disons d’abord dé we Miltonia rentrent dans la tribu des Vandées, c’est à dire qu'ils ont une seule anthère fertile, les pollinies formées d’une : Continue de consistance cireuse, et munies d’un rétinacle et d’une caudicule. Dans cette tribu, ils apparti a ibu des On- peut, paran Sri s pire ues, établir er entre les Miltonia, les Odontoglossum et Oncidium les différences suivantes : 1° Dans les Miltonia, le labelle est le plus sou- Vent sessile et plan, et s’écarte du gynostème à angle très ouvert; la colonne est courte et porte SAMEDI, 5 JUIN 1897 199 au sommet des oreillettes ou ailes bien distinctes. Le limbe Fa er M t échancré a sommet, et le disque est nu ou ne porte que des lamelles dei dérelppler L'inflorescence est pauciflore. 2° Dans les Oncidium, le labelle est muni à la base d’un onglet court; le limbe est généralement échancré sur les bords de manière à Rue des lobes distincts, et son disque porte, près de l’on- glet, des crêtes ou des tubercules. L RE Aoredéé ee est généralement longue, ramifiée et flexueuse, multiflore. 3° Dans les Odontoglossum, le labelle est la base en onglet, sa E ses lobes latéraux sont dressés; la colonne est plus ou moins allongée, et son sommet n'est ordinaire- ment pas distinctement ailé. Il suffit d'examiner Le près les fleurs de quel- ques espèces de ces trois.genres, pour . constater que ces distinctions es cependant un peu arbi- traires et souffrent de nombreuses exceptions. nsi, parmi les Müiltonia, le M. candida a le labelle relevé sur les bords et formant un cornet utour de la colonne, au lieu d’être plan et de former avec la colonne un angle très ouvert; les ailes du gynostème sont peu distinctes. Le M. Endresi a le labelle sensiblement trilobé, et le M. Phalaencpsis forme deux lobes latéraux très développés. Si le M. candida, le M. Blunti portent des lamelles sur le disque, elles sont très peu visibles sur le labelle du M. vexillaria et du oezli, par pe et elles n'existent pas On pourra Tara que la crête tuberculeuse du disque, si caractéristique dans le Oncidium, fait parfois défaut (dans l'O. e e) ou est remplacée par de elles; que, dans les Odon toglossum, in d’être toujours parallèle, à sa gynostème. On. voit n'apportent LP: pes lam le labelle est loin pe sde = avec le ces classifications ds ‘une faible turoièr re. G. LE JARDIN D'AGRÉMENT LES PLANTES ALPINES Il est, pie les plantes, tout un groupe peu ants ijoux, mignons 4 brillants orgueil- leuses SE exotiques, si fort à cu mode jourd’hui, t pour lesquelles, pourtant, nous avons Lg d'inérét ya d’admiration. Ehbien ! ! s’il fallait, écerner un prix de beauté, sh ss ares brillant Cattleya, une touffe de Gentiana bavarica où un Di e sulanus, certes j Fe ré la pomme à l’un de ces deux derniers. Bien que le mere soit superbe avec ses larges pétales c chatoyan ces petites Gentiatés ont un air si brillant! je ges est si pur, Si arm un vrai sourire de la mon- tagne! Quant au Dianthus, ses pétales sont si finement tupées son parfum est si suave! Mais, hélas! si vous avez rapporté, précieuse- ment, cette Gentiane, cette petite échappée du ciel, dont elle a la rs vous avez dû avoir bien des mécomptes ; oi du moins, jusqu à présent, n° fire végéter quelques gross pour arr au printemps suivant, qu'il n restait Atiei, sénelle délicieuse surprise, cette année, d’apercevoir d’abord des boutons, puis dix fleurs, formant une touffe idéale dont le bleu merveil- leux aurait été envié par leurs sœurs de la mon- ye jolie petite plante. Songez que depuis plus de dix ans (quelle patience!) j'essayais, en vain, son acclimatatio et auto nat, chimiste rome mon installatio Oh! bien Ginyh D installation! Chacun eut essayer, la chose en vaut vrai t la peine. en suivant les conseils d'un de mes amisy j'ai changé n tube de verr droit; une bouteille à large col renversée sur un tr répied, dont la hauteur sera calculée pour laisser environ o"or de jour en dessous du gou- lot, constituent tout l'appareil. ne le côté du baquet, à o®r0 du fond, on perce un trou pour y placer et pt à l'aide d'un bouchon foré, le’ tube coudé, servira de trop plein; sur le double fond, fixé à omr5, on met de la terre de bruyère concassée et mélangée de sphagnum, en ménageant un espace libre, suffisant pour le eg et la bouteille préalablement remplie d’ea C pluies ou des orages, et la bouteille, au renouvel- lement de l'eau qui doit, par capillarité, alimenter le marais miniature. Et, si l’on a soin de bien bomber, au milieu du baquet, le compost qu’on y a mis, on pourra y cultiver des plantes plus ou moins irriguées, selon leur goû grave question est, maintenant, celle de ’eau. Il faut, pour certaines espèces du moins, une eau très pure, celle du reste qui convient aux Orchidées exotiques. Une eau chargée, même à très —. dose, de calcaire, tuerait cou e notre h qui plaît aux uns ne saurait toujours plaire aux Voyons, maintenant, ce que nous allons culti- ver dans nos Alpes en baquets (est-ce assez peu idéal ?et, ets, pourtant, notre : si vous aimez mieux, n “est pas du tout banale; un si petit espace les variétés al viennent dans nos rocailles, telles que le Trollius RE PR le Mulgedium; etc.; nous r terrain de choix pour la toute rer ea ds sommets, celle qui croît à 2000 mètres € plus, et qui rappelle les rocs ares Re que les touffes d'Eritrichium nanum et d’Androsace pubescens éclairent de leurs délicieuses corolles bleues ou bl Oh! Lecteur, si vous saviez quelles douces splendides solitudes, ces glaces qui nous en- ne x précipices, ces pierriers qu'il a fallu Mais spas récompense, lorsque, haletant de la rude montée, on met la main sur ces jolies plantes! La fatigue est oubliée, et... Mais redevenons botanistes, car, en rouvrant les yeux, nous nous retrouvons bien loin de tout cela. Le premier paques contient : les Primuia lon- giflora, minima, nivea, marginata, et aussi fa arinosa, moins Ka ile celui-ci, mais si oh et si mé, qu'il a eu les honneurs du bac; le Cor- inte Mathioli; lee Drentalis europaea ; le Solda- nella alpina, co ntagne et peu facile dans la 15 (non qu'il ne prospère pas ici, il fait au contraire de jolies touffes). Pour- tant,essayez de la faire fleurir, la coquette montre bien, au premier printemps, quelques hampes à fleurs, mais, au lieu. de montrer sa jolie coupe déchiquetée, toujours les boutons sèchent misé- rablement. faisant briller au soleil ses étoiles lilas. Le bac n° 2 sert de demeure aux : Gentiana n AA TR er na; Swertia percunis; dans les fissures des rres qui cachent la bou- teille, croissent ré + lenium septentrional et son hybri de l'Asplenium germanicumetle Wood- siæ hyperborea, rs HARFeS fougères, peu com- munes dans les cultu Je D (A suivre.) VITIS TRICUSPIDATA 5{veit fig: 77, page 197) C'est sous le’ nom d'Ampelopsis Veilchi que cette précieuse espèce grimpante est, spé- cialement ré dans les jardins de Bel cissus éricuspidata Plan- chon et Amipelobsis sed spidata Sieb. et Zucc. èce esp du Japon; on nissant, à l’état sauvage, les rochers non loin de Foabaniaoe Fe NAUERRANE ve est Éropables, ment du de la Chi t'énilteunent avr Vaitch et fils la se 0 s sarments, le temps les réveille fous toujours à la base. D: lle son Fes st tellement d qu'il vaut bien n ait pair à de la pee en lui fournissant un “léger aillasson pou Le Vitis tricuopidaté est une espèce très sar- menteuse qui, au moyen de vrilles à extrémités d Liere ou de la cg que Elle est comme trilobées : celles des pousses fertiles sont souvent longuement pétiolées, cordées, à trois divisions pointues, coriaces et luisantes. Les grappes de fruits sont isolées, parfois disposées Pau deux et Penscoup . ‘attache Cependan n d'aider les sarments s: a pu A en ps régulière, on peut les ds dans les premiers mps au moyen de bandelett pa mme celles < qu'on prise dans Le Pb: on un LA SEMAINE. HORTICOLE ee aussi utiliser à. cet effet les bordures. des feuilles de timbres- -Poste. La pluie se charge d’enlever ces attaches qui, au bout de peu de dem ane devenues inutiles. La figure n° 2 devons à l'obligeance de la Deutshe Garner Zeitung de Müller, d’Erfurt comment cette admirable liane a recouvêrt en- tièrement le mur de soutènement d’une terrasse dans l’île de Mae située dans le lac Constance. La figure montre, à gauche, une partie du mur tapissée par les sarments de Vitis un majestueux parc paysager dont les plantations se développent d'une manière luxuriante, grâce au climat maritime dont elles sont favorisées et ee aussi au talent du chef de culture M. Eber- ing qui peut se slorifier d'y avoir développé un grand nombre de spécimens uniques. Le Vus tricuspidata a l'avantage de ne prendre qu’une place fort mince en avant des murailles qu’il tapisse admirablement par son beau feuillage vert gai. Celui-ci se développe Fig. 78. — Siatice superba f. albo. avec une grande rapidité et sur une étendue considérable. Le journal précité de M. PAPE ne que-le feuillage passe..en.a: coloris” variés. Un exemplaire a à es OSi- tion du nord dans ie jardin de l'École d’horti- culture de l'État à Gand prend, à l’autom mne, une teinte rouge pourpré vif ou jaune rougeâtre qui attire attention de fort loin et qui augmente les mérites de cette belle plante. SAXIFRAGA PELTATA (Voir fig. 76, page 194) De à ygg les espèces de nee cultivées, celle que s urément la Bien ny a que eg fut découverte par Hartw dans les montagnes de Sacramento . et décrite soigneusement par Torre avant cela, il ne paraît pas que des graines ou des plantes en aient été er ss plus tard, elle a été trouvée: inflorescences comprennent quantité de. fleurs à--des:-] aussi dans les montagnes de la Californie, C'est le collecteur RO DRÉe . Roezl en, 1870, a envoyé, aux Jardins ee DES St-Pétersbourg et de Zurich, des plante sous le nom de U HOUR DL pe. ombrelle) et rendu ainsi la culture possible. Bien qu'introduit dans les cultures depuis bientôt trente ans, le Saxifraga peltata n'est pas répandu comme il le mérite : © 5 "© Ê 2 # FE. plus A que cette espèce américaine. Elle est très Frs ngueur ; ces dernier apparaissent fin avril en très grand nombre. [& couleur chair qui sont parfois détruites par le se tardives, , ce qui n TD (el = [as [a] > ® n D , omme toutes les plantes à rhizomes, celle-ci se multiplie de préférence par division du shit zome. CH. DE LE STATICE SUPERBA FL. ALBU (Voir fig. 78) _ Les fleuristes et les dames qui aiment à garni des vases et. des corbeilles de fleurs font gran uffes de petites Le dispogées #1 Fe se cueillent au commen ncement de leur épanouissement et sont séchées en un lieu. à l'ombre, la tête en bas; ces fleurs consera ploÿées. comme des éme eu certaines ( minées, e 1 Les Hs du S. Bonduelli, grandes, du il jaune doré, conservent aussi très longtempsleï | jolie couleur, tandis que le S. sinuata consent | de même ses Due. d’un bleu plus ou ao | ous figurons une nouveauté, le Statice se 1 Ps fl. albo_Bena: A une. variété à om blanches du S. superba à fleurs roses introd 4 il quelqu ues années. De la rosette de ne couchées s'élèvent de nombreuses tiges fic d'un ravissant rose tendre, Cette to variété fleurit très longtemps. Cu. DE B. à À FRUITS ET LÉGUMES LES ARTICHAUTS Dean < commun terra Scolymus) est ce existe plusieurs variétés, entr'autres, l'Ariichaut gros vert de Provence ou À. de Laon, à grosse tête verte; l'A. violet, moins ‘fort, à tête violette ; l'A. durant de longues années. Depuis quelque temps les semeurs et en particulier ceux du Midi, tels LE LATE SAMEDI, 5 JUIN r807 a ee ee y vert sans aucune nuance iolette. Le capitule a une très large base et les écailles sont charnues et de saveur excellente. C'est la variété la plus belle qu'on ait obtenue Jusqu'à ce jour. À suivre.) © PARCS ET JARDINS A PROPOS DU PUCERON LANIGÈRE UN AN DE TRAITEMENT EFFICACE CONTRE LE PUCERON LANIGÈRE Comme suite à une note donnée dans la Chronique du 15 mai 1897, je n'hésite pas à reproduire dans les éblénités de la Semaine Horticole, ce que je recommandai en 1895 dans Fig. 79. — Artichaut remontant. ue MM. Dammann et Cie, de San Giovanni a Tools ont cherché à dfélioter ou tout au Qin s races connues. Ils ont ob- ne Edge figure les suivantes ayant des Ra Ans dive 1° L'Artichaut AE (fig. 79) est remar- quable p ar sa beauté d’abord. Les têtes sont très Srosses, très lourdes, d’un vert foncé, vue Peu violet et absolument dépourvu de piquan mn u d’épines, tellement qu’au sommet des nes, où l’on a contre ae les rudiments d’épines, n'en xiste pas même de trace. De plus, la tête est très tendre et dub goût excellent. En Italie elle donne ses fleurs au printemps et une seconde fois en automne. De là le nom d’Artichaut remontant. 2 L’'Artichaut Horace o), une autre Aouveauté, à souche très développée et à feuillage se ; d’un coloris vert glauque. Les têtes sont très nombreuses et très grandes à la fois fermes, = et précoces; leur forme est aplatie et le Fournal des Campagnes, afin que nos le uissent eux aussi mettre à destructeur (1) pommiers. oici ce que j'écrivais en décembre 1895 : 544 d'encre ve rsée, que de papier brouillé et que contradictions émises jusqu’à ce jour pour et pit les insecticides et les traitements destinés à combattre efficacement /e mr lanigère! Il n’est pas nouveau ce puceron ? Non! Il n'est même par cteurs rofit ce traitement de ce redoutable ennemi des malheur r, pour les arboriculteurs, que trop anciennement connu d'eux, puisqu'il y a près d’un siècle que l’Amé- rique nous dota de cet Hémiptère. Le puceron er DE Afhis lanigera, est le plus grand ennemi des pommiers soumis à la taille. Il se Hiéectité (puisqu'il vit en famille) (x ) Traitement que nous avo re menté avec un succès complet pendant notre séjour comme jardinier-chef des cultures de CR Altesse le e free Murat. 201 sous l'aspect de nombreux flocons just qui apparaissent en été, à même sur les branches, dans les crevasses de celles-ci et le ce gén dans les anfractuosités formées par les petites branches fruitières. Comme tous ses il se propage avec une rapidité extrême, mais il a de plus un grand avantage sur ces de en ce qu'il sécrète blanchâtre, imperméable à l'eau, qui le l'abri de toutes les pulvérisations et in les injections faites a de ne elle lui permet de pouvoir sucer la sève du pommier Un arbre qui se trouve dans de telles conditions Fig. 80. — Artichaut Horace. Rss vite sa puissance végétative et est iVOuÉ à une mort certaine, qui souvent ne se fait pas longtemps attendre. Et 2 qu’il donne, indirectement, La cloque; voici comment : il se mène sur les feuilles et nue sur On passage une liqueur me nt très friandes. Celles se promener sur les feuilles pour sucer ce liquide et laisser à la place une autre sécrétion, lée acide formique, qui ie les feuilles sur tout l'emplacement où il a été sécrété et forme sur celles-ci des petites docs. d'où le no m de ose onné à cette maladie par allusion à la form que prennent les dites feuilles. A l'automne, il disparaît ou plutôt il descend en terre sur les racines après s'être accouplé et avoir pr sur les branches ses œ nés à pétue SH remonte Es r achue et sonne ses colonies avec les j Jeunes qui viennent d’éclor. D'après ce Fa nous venons de dire sur son mode de vivre, il faut, pour rendre le traite- ar bien efficace, l’atteindre après son éclosion, avant son accouplement et sa descente en terre. endant le printemps et l'été, le traitement devient délicat, sn méticuleux et presque impos- le, vu la e gène que l'on éprouve par les feuilles, les “aies et les fruits pour pratiquer les opérations. C'est donc à l'automne, sitôt après la chute des Rene qu'il faut sévir. Cette époque coïncide exa ment de l'accouplement “ea quoi, ils FpreR leur ponte. Nous devons le dire de suite, la seule cause de notre réussite est la destruction ton! la ponte. Hier encore nous employions la formule suivante : Savon noir I a. 3 Pétrole I Pau: : 10 as qui fut BE ce sat par dti M. Hardy, le regretté directeur de l'Ecole de Versailles Aujourd’hui nous l'avons remplacée par la rt ombre a donné une cure radicale très de sujets, nous satisfaisante. oic nt nous avons opéré : nous avons appliqué Se traitements successifs pendant une seule ann Le 1" qui pour but d'atteindre le puceron lui- pour pratiquer cette D furent le pinceau et la petite brosse à poils Au printemps suiv ra re arbres ont reçu rer d’ailleurs ce doit être l'habitude chez les bons arboriculteurs, le grattage des vieilles écorces, ex - et le chaulage de toutes les parties de l'arbre, avec un lait de chaux Médiiohné de sulfate de cuivre, dans les pro- La s suivantes 00 grammes sulfate de cuivre et 400 grammes de cie vive pour 10 litres d’eau. is un anneau de goudron fut fait au pinceau à 20 centimètres de terre sur chaque pommier, afin De sur ceux-ci l'ascension des insectes Voyant parmi les pommiers traités que bon nombre étaient totalement débarrassés de leurs pucerons, j'eus l’idée de faire rattraper à la végé- tation le temps perdu, en activant celle-ci par des arrosages donnés à ep liquide ainsi COMPOSÉ + = "Teener en é : PE ta hi pan, humain liq gr. sulfate — fer. ré pour . ras Cet arrosage a RE sens pour nous le dnxitnis traitement et a eu lieu pendant l'été de 1894. Seuls quelques “Hs restés de loin en loin, sur dix-neuf arbres seulement, parmi les six cent cinquante traités, nées exterminés par le troisième traitement, qui fut identique au premier et pratiqué un an après, en automne 1894. Depuis cette époque, le puceron lanigère a ap disparu de nos cultures, notre cure é radicale et d'extinction. Et nos pommiers cé épris leur santé et leur vigueur végétative Lac spam maintenant qu'ils sont débarrassés de ‘as orne pme der goss * Scolopendres, Adiantum LA SEMAINE HORTICOLE ces vampires, vrais accapareurs de sève et destructeurs d’arbr à la taille de lus, nous pensons rendre service à l'horticulture en général en signalant ce traitement pratique d'extinction qui nous a par nt réussi et que nous pré- conisons hautement, . POTRAT. Ecole Lepeletier de St-Fargeau, mai 1897. EXPOSITIONS L'exposition d’horticulture de Versailles s’est ouverte le 22 mai. Installée sous une vaste tente, en plein parc, elle était fort bien organisée, fort bien encadrée, et a obtenu un grand succès. Au point de vue du choix et de l’ élégante disposit.on, il aurait été difficile de demander m Les groupes les plus apotiete dent ceux de M. Robert Lebaudy, de M. Truffaut et de MM. Vilmorin-Andrieux. Ils ont été fort admirés. Celui de M. Robert Lebaudy se M à set surtout d'Orchidées, très jolies et arrangées ave beaucoup de goût; les Cattleya Mendeli, Schrô- deri, Mossiae, Skhinneri le Laelia Durpurata y attiraient principalement l'attention, et étaient réprésentés par de bonnes variétés; il y avait là encore des Cypripedium assez nombreux, C. bar- er- e *vexillaria; Anguloa Clowesi, Sobralia macrantha, dium Kramert, etc. S Orchidées étaient entremêlées de beaux Caladium colorés qui leur Re admirablement com- pagnie ; enfin, au sommet du massif, un Latania orné de Laelia me sur blocs suspendus formait un couronnement très gracieux. M. Lebaudy exposait encore, à part, un groupe de Gloxinia magnifiques, en coloris variés, et un nts. tre de l’expo- sition un énorme massif de Palmiers et d’arbustes, bordés de green matin plus basses et d'Orchidées, Nou a remarqué toglossum Paetoris, hastilahie cirrhosum, sets Été Poe. dre NS , des Broméliacées, Tillandsia Zahni, Bilbergia, Nidularium, etc des Caladium argylites et autres Asparag us ne rengeri en jolies touffes, de beaux Anthurium, allistemon speciosum, bien FENG des pou dendron, le RHONE Lindeni, des Ara roton, Araucaria, Sanseviera, Schiamatogltes Roebeleni, le Bngoimoilles £labra, etc. . MM. Vilmorin-Andrieux et Cie Mains cr selon leur habitude, de superbes massif de mélangées ; puis un groupe de Minulus, un Lie à Cinéraires hybrides doubles, un de Giroflées quarantaines et grosse espèce, un d’Ancolies et un de Pavots. La plupart des autres groupes ne portaient e noms d’exposants; nous nous bornerons à citer les plus remarquabl D'abord, un groupe . très important et choisi, , P , des Bego a décoratif, des Arabia Veitchiet Kris veana, des Araucaria, etc M. Pidoux exposait de beaux lots d’ Hértil en boutons et de Pelargonium variés. M. Moser avait un superbe groupe de Rhod. dendron et un autre de Climats notamment deux Math rien C. M. Ma agne et C. rasta Mos n pétit done d’Orchidées Cr ec posait de Cypripedium barbatum bella tulum, bien coloré, Las ce sum; Oncidium concolot, t Dendro bium thyrsiflo he jolis pu ii Sn y éta1enitmss Dans un ‘Orchidées, noù notons “ es re Schilleriant et ‘aclur diae; Odontoglossum Coradinei, Cattleya Ma siae, C. intermedia, Den robium Dalhousiea: num, Laelia 4. noi “Masderalia Veitchi, Cybripedium re Derudder Le un joli groupe dé Fe de de belle “e autre his élégants, et un Rhododendro Un grand “e beau massif d'Azalées attirait l'attention, près LE l'entrée, mais nous n’y avons | pas trouvé de nom. Il y avait là des spa de taille remarquable, M. ssert avait de très belles Pois 27 M odorantes. M. Chr Le avait envoyé un superbe gone de Das n petit og d'Orchidées, placé près du centre, renformait un bel Odontoglossum Le torei, au labelle très bien É ous Pre Rlbuner encore un groupe de Begonia tuberculeux à fleurs très grandes et fort intéressantes. Ce groupe, qui était aussi très cié des visiteurs, ne portait pas de nom d'expo sants, à l'heure de notre visite tout au moins: Enfin , Quelques gentilles compositions florales® quelques bouquets étaient exposés prèsdel entrée. ———— El ANÉMONE CORONARIA FL. a ‘VOns A ETS MM E ra Kiss et Fe we a 4 des fleurs d’une belle nouveauté d'anémong reuse D ac LA Ton BOITE DU JOURNAL | G..M. Paris. = M. P. (signalent ve chain numéro). — À, L, — 74) Pt, dir de votre avis). — ]. D - BIT ya Y. | . (merci de je sde | ments). — L.: D. (publierons). : Villefoy ous publierons vos artiC hies SÉPMER- Te M. P. floraison n). ie D ge . L. (ferons prochainement). SAMEDI, 5 JUIN 1897 PLANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E. SCHMITT. Horticulteur, A LYON Exposition Internationale DE BRUXELLES 1897 Hitel du Pare ec 5 131,.rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL |. 2 peer à feuillage ornemental, 2 200 variétés. 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Paraît tous les Samedis. L'HLUSTRATION HORTICOLE | IRÉDACTEUR EN Cuer : BUCIEN ÉLNDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES RÉDACTEURS : PRINCIPAUX COLLABORATEURS . Linden Comte de Villefoy, A. Van Imschoot, E. S. Rand, A. se. L Vand erkindere, A. Wesmael A. Lequet PROPRIÉTAIRE : SOMMAIRE DU NUMÉRO 20 : Chronique s Serres publiques & Paris : 1. Le jardin ke Piéites À Palmiers dans la décoration des Jar rdins- . Primula obconica à grande fl rangée Le Journal des Orchidées : nr de l ration. tleya + Fig. 8r. Primula obconica à à ARTS de ÉTTA * 82. Rose moussue Crimson Glo . > 83. Pavot Cardinal > 84. Artichaut de Mode ; >. 85. Artichaut de Téffäodé . a den, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. nr e Wargn leu, Comte de Bousies, du Trieu de RS LUGIrEN LIEINDEN GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. 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Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des SE les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticol SEMAINE HO TICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique race consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. Le Toutes les demandes d'abonnements, ‘annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. CIV Les Annonces orticoles et Industrielles TROUVERONT DANS LA SEMAINE HORTICOLE > = La meilleure et la plus large publicité 8j} Ce journal est vu et lu par tous Ceux qui s'intéressent de * près ou de loin à l’horticulture 4 —— Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. Prix d'insertion des annonces : (Une insertion) 100 francs Id. 55 >» Une demi-page d Un tiers de page Id. 40 >; Un quart de page Id. 35 » Un cinquième de page Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 » Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id. 15 » Un dix-huitième de page Id. +27 Un vingt-septième de page Id. 10 >» Id. 6 » Un quarantième de page Une réduction de 5 ‘/ sera faite Sur ces prix pour 4 insertions; 10 °/ pour 8 insertions ; 15 °, pour 12 insertions ; 20 c,, pour 20 insertions: 25°, pour on à a ec Oonol ur Al sertio : 35 °) pour 52 insertions. SU 1° 44, LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS un Lie EL => On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « La Semane Horicole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge), Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle terre fibreuse et le plus beau sphagnum se trouvent Chez rOouv BRAHY-SURRAY à Wellin | (Luxembourg: -Belge). LA SEMAINE HORTICOLE SERRES Er CHAUFFAGES Maison C. 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EXPOSITION PERMAN ENTE PLANTES POUR APPARTEMENTS £=> Nous invitons toutes les personnes qui s ‘occupent d’horticulture et qui viendront visiter l'Exposition | Internationale de Bruxelles, à faire une visite à nofrè établissement, qui est situé à une dizaine de minuiés de l'Exposition. | Le Un Catalogue à prix réduit, comprenant Je choix | des meilleures Orchidées, plantes RE plantes d'appartements, etc., sera enV toutes les personnes qui en feront la as | | | | Reg Samedi, 12 Juin 1897 CHRONIQUE Concours de bouquets. — Notre us confrère, M. H. Martinet, publie dans son jou le compte-rendu de l'Exposition d’ A br de Cannes, où nous lisons ce qui suit : « Il me reste à signaler, avant de terminer, une bien inté- ressante innovation : un concours de bouquets faits sous les yeux du public. Voici le pere très simple de ce concours original. Les concur- rents reçoivent, dans un Lou préparé à l'a avance, une provision équivalente de fleurs coupées va- riées; ils s'installent, FA au public, sur une &, table élevée formant estrade et là, chaçun isolé. e.ses voisins par de légers paravants, ils façonnent leur bouquet ou leur gerbe avec les matériaux mis à-leur disposition « Le Jury, composé en grande partie de dames Patronnesses, tenant compte du temps passé et surtout de la beauté du bouquet, procède au classement séance tenante. « Quatre concurrents, deux j jeunes filles et deux hommes, se disputaient les prix. On les voit à l'œuvre sur Le figure ci-contre, Et d’après un instantané que j'ai pu prendre malgré une lumière très FAT Les premiers prix ont été pour les dames, qui, décidément, semblent être plus habiles et CU PEARESS que les hommes pour Fos sortes de travaux. Æ€s concours habituels dé bouquets organisés à l'Exposition d'horticulture de Paris, sont Vu te cette année d’un concours de bouquets à la Main, composés dans un délai de vingt mi- nutes sous les yeux d’un jury, constitué de dames Patronnesses, Ce dernier concours sera dans le t s'adressant à la Société d’horticulture de France, 84, rue de Grenelle, Paris. Ne Pourrait-on pas organiser pareil concours, cepehdane A5 sA TR La Saxe à je spaiHon Universelle de is, en Les horticulteurs du . — C'es esde, dont M. Rudolf Seidel, Le Srand horticulteur de Laubegast-lez-Dresde, SAMEDI, 12 JUIN 1897 le zélé président, qui dirigera cette entreprise, dont le. pays saxon retirera les pl bénéfices. Nous ne pouvons qu'applaudir à cette intelligente initiative. Pourquoi la Belgique, cette autre puissance horticole, n’agirait-elle d même? Il y aurai des principaux pays horticoles de l'Europe pour le plus grand bien de chacun et pour le succès de la partie horticole de la grandiose Exposition qui se prépare à Paris a flore des sun et un Littérateur., — mea a aucun de leurs noms, Mireille se laissait couvrir de fleurs. Après en avoir piqué à son corsage, à son feutre, ne sachant plus où en mettre, elle les accumulait sur ses genoux, les retenant avec ses deux mains sans se soucier de son mulet qui cheminait à sa guise Ah! Madame la fée aux fleurs ! Baromètre pour tous. — Jamais les indica- tions du baromètre ne furent plus intéressantes que par cette mouvemen tée. Mais on n’a pas toujours un baromètre sous main. Qu’à cela ne Re dit le Fournal d'hygiène. Lisez la prédiction du temps dans le baromètre de la Réture, Sans y lire : plantes, fleurs, insectes et oiseaux vous renseigneront à souhait; qu’on se le dise! Il pleuvra : Si le souci d'Afrique tient sa fleur fermée. Si le en de Sibérie tient la fleur ouverte pendant la n Si le die des foulonniers resserre ses monstrueuses écailles Si la tige du trèfle s se PARLE Si les vers de terre sortent en abondan Si les oiseaux de basse-cour, “lea perdrix et les moineaux s’ébattent dans la poussière. Si les canards et les oies volent çà et là et plongent dans l’eau és ge moutons et les chèvres sautent et se bat Si js abeilles s’éloignent peu de leur ruche. re les hirondelles volent rapidement en rasant On peut compter sur le beau temps Si rose de Jéricho pelotonne et contracte ses branc Si la “tourterelle roucoule lentement. Si] Si les PPT crient le n matin i les moucherons se rasse mhlent vers le RE du soleil et forment des colonnes tour- billonnantes. Quand les fils de la Vierge s'étendent à travers les sillons. à l'Ecole nationale d’horticulture de Ver- sailles. — Par décret ministériel en date du 2 avril 1897, M. le Ministre ‘agriculture a é M. H. Martinet, ancien élève diplômé de l'Ecole lee de Versai itecte- paysagiste, professeur d' horticulture industrielle et commerciale, à l'Ecole nationale d’horticulture 203 de Versailles (nouveau cours de création récente, 26 avril 1897) ; Et M. J. Gérome, PT élève diplômé de l'Ecole nationale d'hor culture de Versailles, chef des serres au Museum d'histoire Rat nommé par ce même décret, profl r d floriculture de plein air et de serres à la 4 Es école, en remplacement de M. B. Verlot, décédé. Bibliographie. _ M. Ludwig Müller d’Erfurt vient de faire RRragre Ja deuxième édition de l'ouvrage encore récent : Album de mener et de plantations de pu A par ’épui- valeur incontestable de cet ouvrage méritant et paqe, La présente édition figurant 287 pro- ets de parterres mosaïques de massifs. de plantes à fleurs et à feuillage, 366 gravures (plans terriers et vues d'ensemble) soigneusement s e 947 indications de planta- i des augmentations Même les une juste n à vrgrte Le leur emploi dans la décoration de nos part Comm me on le voit, ‘cette publication ne s'est cet ouvrage, c'est qu'il con e meilleures compositions qui jusqu’à ce jour ont été exécutées non par un seul homme, mais par un Era nombre de praticiens des pre réputés. n outre. beaucoup nt accom pagnés de belles photogravures et “ineulguent ainsi, d’une manière claire et précise, l'aspect, la orme et l’arrangement du sujet représenté. Pour ne dur limiter la grande utilité de cette publicatio les expressions techniques - — mise à part oms scientifiques latins — sont traduites en langues française, anglaise, néerlandaise et talie e Nonobstant la riche exécution et la valeur matérielle de ce beau livre, le prix en est encore très réduit (1). Aussi, nous souhaitons à chaque jardinier et amateur de fleurs d'être bientôt possesseur de cet ouvrage réellement intéressant et instructif, Le Taxodium de Tulle. — Les Américains du Nord ont un peu la manie de vouloir détenir plus grandes Co Cependant les maj tueuses chutes du Niagara ont dû céder le pas à, des chutes découvertes au NE hténdle, Ils peuvent” se vanter de posséder un arbre probablement le doyen de tous ceux qui existent. C’est un Taxo- dium distichum se trouvant dans le cimetière de la petite ville de Tulle, sur la route d'Oazaka à du sol, le tronc de cet arbre 44 mètres de circonférence, sinuosités comprises, Le plus grand mètres, la hauteur est de 50 mètres et ses branches s'étendent à près de 50 mètres du tronc. On évalue l'âge de ce Taxodium à 2000 ans. Ceci nous rappelle le mot de S. M. la Reine Marie Henriette qui, lors d’une visite Faite à une exposition quipaiennas du Casino de Gand, s'arrêta devan magnifique Cycas, s'en par M. de Ghellinck de Walle, (x) Ce livre peut s’obtenir au prix de 11 francs chez tou libraires et chez l'éditeur M. Ludwig Müller, Gartenbeu- ingenieur, or 204 LA SEMAINE HORTICOLE LEE à président de la Société, et répondit en souriant à l’exposant qui assignait à sa plante une existence de dix siècles environ : « Je voudrais ge voir l'acte de naissance de votre aber plante. Légende de la rose. — Beaucoup de plantes ont leur légende. Pas de fleur n'en a autant que la rose. Le Dichionnaire rie er et ce de x rose, par Abel Belmont, publié chez E. Drosne e qui montait à 150 livres (3750 fr.). c & ait un peu avare et ne paya que contraint en justice et en déclarant que des roses -de ce prix étaient un remède contre la galan- terie. La Société d’horticulture et de er du canton d’Argenteuil organise une Ex tion générale horticole qui aura lieu à Aréefteuil les 11, 12, 13 et 14 septembre 1897. es demandes d’admission à cette sm Prin doivent être parvenues au sr ne e de St-Germain, Argenteuil, avant le 1er n magnifique Araucaria imbricata a été Cét arbre avait été planté en 1832. Il avait 20 mètres de hauteur et la base du tronc mesurait 1 mètre de diamètre. Ka be dénudé de branches depuis la base jusqu’à un quart de la hauteur, rs sa couronne étai t écHside et bien saine. int Chronicle consacre un dessin l’arbre tombé. Nouveautés de MM. James Carter. MM. James Carter et Cie, les marchands de graines de L rter peuvent vanter d’avoir contribué ainsi à l'embellissement de nos jardins. L'arbre à huile. — Ce Palmier que l'on ren- 25 mètres. Les feuilles, au nombre d’une ving- taine, mesurent jusqu'à 7 mètres de longueur et comptent un grand nombre dé folioles d’un mètre environ. Les grappes ou régimes de fruits forment des masses volumineuses pesant de 20 à 30 kilogr. et comprenant une centaine de fruits qui mettent une demi-année à mürir. L'arbre commence à fructifier dès sa quatrième année. Vers sa dou- zième année, sa fructification atteint son apogée ne en continuant à être fertile durant un demi- ècle. En Per ne la fructification a lieu quatre fois an et est donc de ee régimes par an. L'huile Rips des fruits d e ce Palmier est un produit culinaire très estimé. L'Elaeis produit aussi un vin de bonne qualité qui est la boisson nègres favorite des Mn ve destructeurs. — On se plaint vive- ment en Norwège des dégâts commis par le Pic, st énient sur les poteaux télégraphiques. Vou- lant poursuivre sans doute des vers qu'il se figure entendre creuser leurs galeries alors qu’il entend simplement le bruit du vent qui fait réson- ner les fils télégraphiques, il creuse dans les poteaux des trous qui ont jusqu’à 7 et 8 centi- mètres de diamètre. Le Wood-pecker des Améri- cains fait un travail analogue. On a constaté, dit La Nature, que cet oiseau avait perforé, près de hœnix, dans l’Orégon, un poteau télégraphique en bois de cèdre pour y établir son garde-manger, comme il le fait d'ordinaire dans le tronc de quelque gros pin. L'oiseau se sert à merveille de son bec solide et pointu; il commence par forer dans le bois un dite de bonne dimension, puis rche de l'espèce de patelle dont il fait A Son sa nourriture, il la dépose à l'entrée de la petite cavité, il la frappe Fig. 81. — Primula obconica à grande fleur frangée. avec son bec jusqu’à ce qu'on n’aperçoive plus qu'une toute petite partie de la coquille. Il recommence un autre trou, le garnit et répète ce en un très grand nombre de fois. Il établit ainsi son grenier à provision au détriment des SC de bois. n t — Le jardinier qui sait manier chévioutiéehe À 1 serpette, n'a pas besoin de sécateur; ce ndant, cet instrument est néces- saire pour supprimer les branches à demi-mortes qui fatiguent ni ns l'arbre ou l’arbuste. Les nouvelles scientifiques de La Nature montrent un sécateur qui est rm d'in lame tranchante, contre laquelle vient se mouvoir une lame infé- rieure inclinée. On applique la lame tranchante sur la branche qui fournit le point d'appui, la . GRAN. 27: CSS lame inférieure est portée sur une tige reliée par deux leviers aux deux bras de la poignée de- l'appareil. Le maniement est doux et facile. Deux Eucalyptus géants existeraient en Australie, dans la province de Vic ctoria, Ces arbres d'une hauteur respective de 132à 1 137 m. sont mentionnés comme étant les plus hauts du monde. tenant en abondance dans la rivière Ar ll se jette dans le port de Syracuse, en Sicile, dans la fontaine d’Aréthuse, située dans le vois. nage de cette ville. Amenée d'Égypte à l'é où les Arabes occupèrent la Sicile, cette plantey a Loge pris un grand développement ; sa taille. à 6 mètres. Les feuilles desséchées const hou d'ailleurs à Syracuse l’objet d'un pet commerce, et les femmes du peuple les peignei pour les vendre en guise d'éventails. toit leur blanche qui prédomine de beaucoup dans les fleurs de nos cultures. Congrès horticole de Paris. — Le Congrès EE sateurs de l'exposition, et s’es culièrement heureux ii succès du . Congrès dont lestravaux p fécondes dans les branches les plus variées. Îla insisté notamment sur l'importance sociale l’une des questions du programme, celle quia taires, a cédé ensuite la présidence à M. Her | raison de la chaleur torride. D questions seule à vrai dire, donné lieu à une discussion approfondie; Ja pr mière avait trait à « la dégénérescence de ” taines espèces d’Orchidées, » la seconde à l'éud comparative des différents sujets propres” | greffage des Rosiers. On tr ra dans un # discussion animée qui s’est étendue à la cation botanique des rosiers et a montré ne de plus aux prises des représentants des deux dances, botaniste et horticulteur. M. contradicteur quelque peu l'occasion de revenir en détail ss . in bat. re SAMEDI, SERRES PUBLIQUES DE PARK I. Le Jardin des Plantes (Suite, voir pp. 125 et 155) Nous sue” décrit les serres pi incipales, et les , du Muséum, celles aussi qui sont ci etes par le public, En dehors de foule de plantes du plus haut inprrs, PRAAPESE lections, sans décrire chaque serre en De beaux Podocarpus, en différentes espèces; bee macrophytla et autres beaux Ficus très ; Borrea volubilis, à bulbes énormes; Terminalia Catappa, Ade- qui produit de tres une hauteur de 20 à 25 mètres, qui sert aux indigènes de l'Asie tropicale à préparer le bétel et fournit aussi un bois utile; Arfocarpus incisa (arbre à à pain), À. integrifolia, dont la sève est employée comme médicament, et dont le bois est mé en menuiserie ; Theobroma Cacao, 0 AE arbuste originaire de l'Amérique tro- cale, dont le fruit rend de si grands services; Crascenti cujete, ou arbre-calebasse, bien conn de sat les 0 Diospyros divers, autres le D. ee originaire des rave et de l’isthme de Panama, et qui fournit aussi un bois de menuiserie apprécié; Piper cubeba, Eugenia divers, Talauma, Cinnamomum zeylanicum, qui fournit la c divers; nona, dont plu- 4, cher Pros Ê … que celles de l'A. squamosa) ; À 45 le Palmier à huile de laGuinée, Elaeis guineensis, dont la drupe fournit l’huile de palme ; us ciliaris,une des belles introductions de J. Linden ; un Platonia, à au mêm on 5 Erythro- zylon.Coca, du ET é à la amaïque, et dont les lee pin un alcaloïde stimulant bien connu sous le nom de cocaïne ; Sagus Rumphi, qui fournit le Raphia; Sapium aucuparium ; Citharexylon cinereum, C. surr rectum, qui rendent de très grands : services 6 ans et déjà très vigoureux : P. dac . 2 reclinata, A Li P. rupicola, P. spinosa, etc.; un erbe spécimen du Ca- lophyllum Calaba, de d'Aérique tropicale et des Antilles, dont le tronc atteint une très grande es Mara, Lonchocarpus, Allamanda, C Jarre. des CAE et Caesalpinia, au feuillage : Ixora odorata, dont la | rat est très RÉ et très agréablement 12 JUIN :897 arfumée ; le Caoutchouc de Lagoa, Ficus Vogeli; l'arbre aux quatre épices, Prmenta Qffcinaiss; Fambosa vulgaris; Dammara; Coffea, notam ment le C. hi le Caféier le plus ancien et le plus répandu, et le C. Ziberica, que M. Maxime Cornu a ucoup contribué à faire APE dans l'Afrique intertropicale, où il réussit beau- u, do écorce fournit le quinqui Thé(Thea viridis); les Cola acuminata et Ballayi, dont la culture le second, et dont les fruits possèdent un pouvoir nutritif considérable; le Piper nigrum ou Poi- ieurs autres espèces ér free (Caryophyllus aromaticus), qui fournit la noix de muscade ; des Goyaviers (Psidium Guava ou Guajava); Tetracera alnifolia, encore une plante qui porte le nom d'arbre du voyageur; assia Fraseri, arbre à beurre: Clusia rosea, C. meli- nonis, tous deux très décoratifs ; Heritiera ma- arbre-miroir ; Carolinea macro- uillage curieux ile Ph A re à SE de nombreuses grappes de fruits rouges ; .Hypophyllanthus Lin- deni, dont les fl en-dessous des feuilles; Galipea, Franciscea ou Brunsfelsia mutabilis; Heteropteris Aer dont les feuilles ont la face inférieure d’un beau blanc jaunâtre soyeux ; Dracaena, dore Cissus sicyoides, Hura ‘crepitans, dont le nom rappelle la curieuse particularité : ses graines produisent au moment de la déhiscence un bruit arable par sa violence à celui d'un coup de pistolet ; Toxicophloea Son : Pereskia ; Deherainia smaragdina, à grandes fleurs vertes squelles tranchent les étamines blanches ; Strophanthus, Haemanthus, Carludovica, Sa vija; une série de plantes des pays chauds don 2 Her sont utilisés : Garcima due, HIS posées le s ue vices; 0 7 Lakes à Cote. Rave th et uleum; Mimusops Fe Sapota achras, Balata hexandra, Lucuma bifera, Parkia afri- cana, divers Eugenia et Jambo Citons encore parmi les plantes Der qui figurent dans les riches collections du Museum : le Carapa To ouma, qui donne une huile très recherchée dans l'industrie ; le Bixa Orellana où Pace 44 colorante rouge, le rocou; l’ Hebradendron cam- M Xe qui donne la gomme-gutte; les Copahifera Acacia dont on tire la gomme arabique ; le Carica papaya, dont le fruit mûr est comestible; le Berthol A FA qui fournit la ou gingembre Ps a textile par PRÉPA xs Ace here mum, etc. Les Orchidées ne sont guère représentées ici que par des espèces de serre chaude, Angraecum, Vanda, Aerides, Catasetum, etc., et en petit nombre. L'espace manque et les locaux se prêtent mal à leur culture. Mais au point de vue hort:cole, il convient d'appeler encore l'attention sur une ite serre qui renferme une collection de belles Broméliacées, Billbergia, Vriesea e Pitcairnia, etc., et sur une autre beaucoup plus de, constituée par une galerie ménagée à l'étage au-dessus F4 serres, et. où Édent une 205 série de Crassulacées et de Cactées très variées et en très bon éta Avant de quitter le Jardin des Plantes, nous causées par le cyclone de la dernière saison. La Nature a publié justement ces jours-ci un notice intéressante au sujet des dégâts uit par ce cyclone. Nous en extrayons. quelques passages. Ces dégâts ont été effrayants, quoique le cyclone n'ait pas atteint toute à violence à cet endroit, et 4% la tourmente ait duré moins de cinq minutes. « D'un bout à er du Jardin des Plantes, les grandes allées étaient jonchées, sur mètre d'épaisseur, de branches, de feuilles hachées, et tous les massifs de fleurs ou de plan- tes à feuillage étaient anéantis. L'école de bota- nique était ravagée : quantité de grands arbres d'essences précieuses furent renversés; mais c'est surtout dans la ménagerie et les allées qu'ils succombèrent en plus grand nombre, et les plus volumineux naturellement. Les massifs purent rh refaits en entier, mais les arbres — quelques- s de 1 mètre de diamètre de tronc — durent être remplacés, au moins ceux des grandes allées, et c'est ce qui vient d’être fait tout récemment. Pendant près de trois mois, on rentra dans des celliers improvisés le bois des arbres qu'il avait fallu débiter sur place. C'est alors que le Directeur du Muséum se mit en quête des moyens de réfection du Jardin où, pt la ménagerie et les allées, il était tombé arbres, non com ceux d PH nique. Il s'assura du concours des pouvoirs publics pour obtenir des fonds spéciaux de secours qui furent promis, mais il fallut agir Roses jt avec les faibles ressources du Mus c 5 sortant des pépinières de M. Croux, après avoir fait défoncer le sol et remplacer la terre usée par de la terre neuve; il n'a pas fallu moins de 1500 mètres cubes de bonne terre pour effectuer ces Rares L'’allée des Marronniers, très éprouvée, ms de 142. Il y a quinze ans environ, Decaisne, auquel on doit la proposition du Platane pour les plantations publiques, fit remplacer les Tilleuls morts de vétusté du Jardin des Plantes par ses te préférés ; aussi a-t-il fallu continuer la antation avec des tanes et non avec des p illeuls qui, d’ailleurs, à l’intérieur de Paris, ont l'inconvénient de perdre leurs feuilles dès le mois d'août. Les quelques allées transversales, ornées de belles espèces : Aubépine is 3 Virgili pu u malheureuse- ment être occupées par des s de même sorte, sauf exception, à cause de la lenteur de leur à cage ou leur rareté dans les pépinières. Dans l’une des - 2 SLA que les pese boule et les Arbres de Judée,. on a remplacé les manquants par de 206 jeunes sujets de même espèce pour ne pas rompre l'harmonie. Cette petite énumération donne un aperçu de ce qu'un accident comme celui du 26 juillet a pu causer de dommages dans un espace restreint, alors qu’à une faible distance les immeubles et les plantations n’ont pas souffert. Malgré les conditions économiques dans les- enlevées et des vitres des serres où des châssis à multiplication qu'il a fallu remplacer, etc. » G. TOURRET-GRIGNAN. LES PALMIERS DANS LA DÉCORATION DES JARDINS (Suite, voir p. 197) Grâce à leurs dimensions, il ne püt être question de déplacer ces deux Palmiers: il fallait donc les laisser dans les serres dépourvues de t vitrage et, les travaux nécessitant un tem ex la mi-septembre. Quelle influence ces ‘circon- stances ont-elles exercée sur les deux Livistona ? A première s que les feuilles ne touchaient plus le vitrage et même, au moment où l’auteur écrivit son mémoire, à étaient plus courts que leurs prédéces- seurs, De cette manière, les deux Palmiers sont devenus plus petits. Maïs la chose n’e sains. Les deux Livistona, à l'automne, présen- taient tous les caractères de la maladie, ce qui, cependant, au bout d’un an, était complètement fini, Les deux plantes ont fourni la preuve que les ävistona ne conviennent pas, da ovince de Hollande, pour passer l'été dehors. Une autre preuve plus concluante encore —— une véritable expérience dans ce cas été ournie, il y a plusieurs années déjà, dans le Jardin par un grand Livistona sinensis lequel, dans quelques années, serait devenu trop volu- mineux pour la serre, Il fut mis dehors à excellente place. La première année, il se tint bien, quoiqu'il perdît quelques-unes de ses feuilles LA SEMAINE HORTICOLE aride. Encore un an et le Palmier serait certai- nement mort. C’est à ce moment qu'il fut réin- tégré dans une serre tempérée d’où il ne bougea plus. Actuellément, ce Livistona domine cette serre de sa belle couronne de feuilles, brise les paroïs de sa cuvelle et a pris un tel développement qu'on ne sait plus quoi en faire, parce qu'on ne peut songer à lui laisser tout seul tout le centre de la serre. Les Palmiers sont nombreux cependant qui conviennent excellemment pour passer l'été dehors, et même qui fournissent la preuve qu’ils préfèrent passer la belle saison à l’air libre plutôt que de rester dans la serre. espèces de Chamaerops, surtout CH. humailis, Ch. humilis depressa, Ch. excelsa, Ch gracilis et Ch. macrocarpa; è jour, sou sez pour être complètement abîmés. C’est surtout le soleil qui, au début, est le grand ennemi à éviter. On ne sortira les Palmiers que lorsqu'on est convaincu que les gelées nocturnes ne sont plus à craindre; avant la mi-mai, on ne peut en aucune façon conseiller de les sortir. On choisira de préférence un jour pluvieux ou du moins un temps couvert. Si les que les plantes se trouvent à la place désignée, on les seringuer ment; On aura soin aussi de les tenir ; es Palmiers exigent beaucoup d’eau, On laisse les plantes itai de jours à cette place bien ombragée, en ayant Soin qu'elles soient régulièrement et convenable- ment séringuées et arrosées. Il arrive fréquemment, dans nos contrées, que le vent nord-est souffle âpre et sec, accompagné d'un ciel clair et, pendant quelques heures, d’une température élevée. Si l’on est gratifié de cetemps, il faudra seringuer les Palmiers jusque trois fois par jour, lors même qu’ils seraient bien ombravé Au bout d’une huitaine de Jours, on les placera à mi-ombre et on continuera les seringages régu- ti Ci ie 11 M nid pb | à 1 e ou dix jours, o » Sans inconvénient, placer les Paimiers à demeure, sans qu'ils soient encore exposés au danger d’être brûlés. Par prudence, on seringuera . Encore, au commencement, lorsque le temps est clair, ayant soin toutefois de s'abstenir lorsque les plantes se trouvent en plein soleil; cela n’est Fe NS te EN Slt 11H E0MS yes ___ cependant pas nécessaire pour quelques espèces « par exemple, Chamaerops humilis et $es variétés Phoenix tenuis et Ph. iifera, qui ne à inquiètent guère. Ce sont aussi, \ es Palmiers à:i , Une fois le groupe composé, il faudra Soigner uniquement pour un arrosage suffisant. I] est à peine croyable quelle quantité d’eau il faut à un Palmier qui, placé dehors, pousse bien. autres, À l'approche de l'automne, on arrosera avec plus de prudence et ne seringuera que par les journées très chaudes. Le mois d'août touchant à sa fin, il faudra songer aux préparatifs de la rentrée. tembre ; règle inflexible, avant le rer octobre. F séra une serre tempérée froide. (4 suivre.) PRIMULA OBCONICA A GRANDE FLEUR ANGÉE (Fig. 81, voir page 204) La variété nouvelle du Primula obconica que | nous figurons ici, comme l'espèce type, à presque sans intérruption pendant toute l’année. , crés ou dentés. Les coloris blanc, carné et rose avec un œil plus foncé au centre, qui se trouvent dans cette nouvelle race et le caractère particulier de ses acheminement vers la engageons-nous.yiyem: cette nouvelle et bien jolie variété. : Les Primula obconica fleurissent surtout jé quand on a soin de supprimer les tiges défleuries au fur et à mesure et de donner une bonne mer à riture aux plantes, avec quelques additions l’engrai a corn horticulteurs afin de l’employer pour les ere la main; comme plante de march elle fera prime. La nouvelle variété, a 87 Îleur frangée, ne tera qu’accroître le succès obtent pe. Cu. D. 2. , par le ty ee Fig. 82. — Rose moussue Crimson Globe (voir p. 210). LA SEMAINE HORTICOLE L'AVENIR DE L'HYBRIDATION M. Ragot voudra bien me permettre, j'espère, d'ajouter un bref commentaire aux intéressantes réflexions qu'il publiait ici dernièrement à propos de l’avenir de l'hybridation des Orchidées — je ne dirai pas : de lui répondre, car je suis certain de ne pas me vs en désaccord avec sa pensée intime, — mais plutôt d'essayer de le rassurer. Il est entétre un peu tard pour revenir sur cet article, mais le temps m'a manqué jusqu’ ici, à cause d’un voyage, pour jeter sur le papier ces quelques réflexions. Le sujet, d’ailleurs, est toujours d'actualité M. Ragot disait ‘que les amateurs qui, dans leurs plantes, regardent plus encore la rareté et la valeur nominale que la beauté pere & HR considérer l’hybridation comme mal abo e», à cause de la dépréciatio pe ‘elle pro- voquera par suite de la pléthore; et il envisageait e par les spécialistes qui ali- mentent le carreau des Halles, où enfin les Orchidées en fleur iront échouer piteusement sur les étalages des détaillants du Quai aux fleu de la Place de la Madeleine ou de Covent Garden J'avoue que ce tableau me paraît bien poussé au noir, et je voudrais expliquer les raisons qui me font croire ee les Orchidées ne seront jamais dépréciées à ce Il pourra sans dou arriver une époque où de mille. Cette époque est assur n elle arrivera peut-être. L’entre- a pas banale, ni à la Il faudra disposer de très vastes espaces, choisir et croiser me pEnEne les pe FA les graines une fois semées, attendre de s douze ou quinze ans la floraison. Past és 5 udra des soins extrême- » que d'examiner en détail, d’arroser, de repiquer, de rempoter des centaines de mille petits semis. Admettons que ce, soit fait, cependant; mais S est certain qu’un e immense majorité, ‘seront per e le plus, Le d'exemplaires, ne sont guère repré- sentés en général que par trois ou quatre pieds. Pour avoir des semis par centaines de mille, il | ser ce # nosnient- ne assidus et able qui sans aucun doute faudra produire des capsules par dizaines de mille, repiquer en Mao par millions ou par dizaines de mi tilnes rabit 1à que d’un seul hybride; un établissement qui voudrait être un peu bien acha- landé devrait en ce il d’un certain choix «à ss appart aux principaux par centaines de millions ou par milliar Considérons aussi que l’on ne peut as se borner à refaire ce qui a déjà été fait, à reproduire les semis connus. Si un établissement comme celui Li nous imaginons voulait, par exemple, produir andes masses un hybride très Cattleya, d’ Odontoglééuin. de Pha- laenopsis, il risquerait d’arriver avec son stock à un moment où la vogue serait passée à d’autres semis plus nouveaux et plus remarquables. — i donc on voulait se livrer à la grande culture des hybrides, il faudrait, de toute nécessité, entreprendre des croisements nouveaux, et s’ef- forcer de produire mieux que les autres, et en avance sur eux. ais dans ce cas, on ne serait pas certain du résultat, car il pourrait arriver que plusieurs des croisements donnassent des produits médiocres; il en résulterait d’abord des frais considérables sans profit, et aussi l'obligation pour le semeur de faire des essais nombreux. Il faudrait, à chaque fécondation, tenter dix croisements différents, avec l’espoir d’en trouver, dans le nombre, un ou ux de grande qualité; de sorte que ce n est ue 96, mais bien 960 croisements à opérer, et nos millions deviennent des dizaines de millions, et nos milliards des dizaines de milliards ! À n'en pas douter, une entreprise de ce genre comporterait des aléas et e rables. Le temps est passé où les vrch in iles s’extasiaient devant un hybride, quel qu'il fût, par la raison que c'était un hybride. Aujourd’ hui les produits de la fécondation artificielle sont jugés sur leurs seuls mérites, et bien souvent peu appréciés; il y a des hybrides qui ne réalisent pas, en vente, le prix de ee la plus banale; x: Te et l'on comprend un peu que, selon l'expression d'un bio ns. français bien connu, « i a des cas où les semeurs, au lieu de féconder deux plantes l’une par 0 bien. mieux. fait. de les. laisser. tr CS. » Ilest vrai que, par un reste d'habitude, on continue à donner de hautes récompenses à tous les hybrides présentés; mais cela passera. Ainsi s'opèrera la sélection souhaitée, et lorsqu'un semeur aura obtenu par la fécondation artificielle une plante médiocre, il la relèguera dans le panier aux oublis. L'horticulture sera peu à peu déblayée d triage a déjà commencé à s’ se es le genre Cypripedium); on ne conservera que les plus remarquables, et les évllétions, de temps comme les introductions des explorateurs leur en apportent depuis cent ans des pays tropicaux. y en aura qui, dans la suite, seront éclipsées par d’autres et tomberont dans l'oubli; il y en aura qui acquerront une grande célébrité, et prendiins ap. dans Be les collections ; il y en aura, enfin, qui rester toujours rares " très recherchées, Il me qu'en som ut se passera, sous le ge l’hybridation, comme cela s’est Passé ju présent. Il n’est pas nécessaire de raisonner par thèse ; il suffit de considérer l’histoire de l'h dation depuis vingt ans. Il existe dE à hybrides qui, ayant eu beaucoup de succès été reproduits en grandes quantités et, ue Cyprik Harrisianum, oenaïthe les Selenipedium X grande, Sedeni, calurum es 4 sont dans ce cas, et figu parents, un semeur qui obtiendra une m& pourra garder le secret de son origine, &8 rester seul détenteur. Les Orchidées ne Dre figuré sur À carré des se que dans le c créer des races à peu RL + rustiques l Po Fe M. Ragot. On ne peut é éviden pas dire que ce soit impossible, mais une évolution biologique ne ge s ns dans un très grand espace de temps, plusô® siècle assurément, et nous ne la verrons jé En tous cas, s’il apparaît des races es peut affirmer sans hésitation, je crois, qui "il reste du baro r mlbanaire M Les no DE MEYLHAND | LA DÉGÉNÉRESCENCE DES CATTLEYA Le débat qui a eu lieu au Congrès de! sur cette question offre un intérêt pratique net dérable, ” a. me semble-t-il, un COM”) rendu ps on . sans doute que la questio mn dégénérescence des Orchidées avait été SOUPE 8. dernière ,par.M, Georges, se à | inscrite, sur sa proposition, au progr e qu Congrès de cette année; le mémoire 4 + rédigé, en collaboration avec M. l'Hébert, “} long pour pouvoir être reproduit ici; j® cé seulement le résumer. ruffaut et Hébert partent de ce prine (1 qu'ils considèrent comme un fait He 4! r£ blissent graduellement et périssont au au à que ar années; le mémoire débute t b ennir absolument rebelles à D er et à une parfaite croissance dans n® | européennes. SAMEDI, 1à JUIN 1897 RE « On peut facilement remarquer, en effet, qu'après une courte période pendant laquelle les plantes présenten nt une vigueur exubérante, leur activité végétative décroît bientôt, malgre les pendant quelque temps et finissent par p MM. Truffaut et Hébert n'ont fait porter leurs études que sur les Cattleya, ou plutôt que sur le Catileya labiata; mais on voit que leur postula- tum est porsou up plus généralisé, et l’on lit encore, page « Tous les Cattieya cultivés en Europe dégé- it la pois des symptômes d’affai- blisse , et l'affirmation que « les espèces les moins florifères, Yéfles que les C. gigas, C. spe- ci , se maintiennent beaucoup plus long- 1os1sst temps en bon état que les autres dans nos cul- rtures. » ffaut et Hébert constatent que les ge . dégénérescence fatale. » rmen nous ne Savons 4 par- pr thtevér les Cattleya, puisque n n pouvons, #1 les reproduire pig section ren, ni les conserver indéfiniment dans nos serres. » Cela posé, voici les grandes he de l’argu- ne énérescence ne peut être causée que par une Frs différente de celle que les Cattleya ont à l’état de nature; - chrome, feuilles . (Nous supposons que dans chaque ca Tru ffaut et Hébert ont pris exactement. le même poids de racines, < mêm poids de rhizome, le même poids Me etc. Les a analystes ont pensé que la production des fleurs pouvait utiliser une fraction importante des réserves entassées dans les ee A Ils ont dosé tous les éléments, x, y, z, etc., d'u e fleur, avec une partie des pédoncules et scapes AE Puis ils ont fait le raisonnement suivant : un kilo- $ramme de Cattleya a produit environ 35 fleurs, : depuis son importation jusqu'à la dégénérescence ; ces 35 fleurs ont donc soustrait 35 fois x, y,Z, etC., aux réserves des nes d importation. « La Horaison est donc une des causes les plus nettes de la dégénérescence; c'est elle qui utilise la pins grande f Il ne faut pas couper les fleurs, ni les tiges, ni n aitement eurs s0 Tésorbés par les pseudobulbes, qui les utiliseront se omhan ment. autre part, il faut Sa à agir sur l’alimen- tation de ces plantes, et à leur fournir ce que nos Rae actuels de culture sont impuissants à urer Etudiant alors, d’après leurs analyses, les sub- qui manquent dans les Cattleya dégé- nérés, MM. Truffaut et Hébert citent les travaux de M. Roman et sa formule d’eau nutritive, dont ils préconisent l' AAOpuOn. x" * ‘ai fait à propos de ce méMioie, devant le Congrès, les observations suivantes « MESSIEURS, Il y a bien des cas où l'on souhaiterait, pour résoudre certains problèmes de pratique horticole, de pouvoir consulter le suffrage uni , un suffrage universel de tetes Je crois que la question qui nous occupe appartient ; cètte caté- un échec, dix ou vingt éche ecs, ne l'observateur modeste peut toujours se dire que s’il ne réussit pas, c'est qu'il ne sait pas lui donner les soins nécessaires; mais s’il est établi que cette plante ne réussit nulle part, on peut la déclarer « incultivable. J'aurais vivement désiré, pour ma part, que l'on pût ouvrir une consultation générale, com- poser une sorte de concert européen des orchido- philes compétents, et leur demander : « Les Orchidées pce. -elles dans les cultures? » C'est là, e et, une question préjudicielle de la plus AE té rtance. MM. Truffaut et Hébert considèrent la dégéné- rescence comme un fait acquis; d'excellents j juges contestent au contraire formellement, et x je nommera i M. Lucien Linden, dont une cité (p. 88 éu mémoire) fat donner lieu à une interprétation erron En effet, dans le passage cité, M. Linden cariait du cas où « wne lante Aide à bout de forces, ou peut-être mal soignée, se COUVre d'unede ces floraisons Ne qui sont vraiment le chant du cygne. s'agis- . périr, même si elles ne parallèle avec ce cas, M. nait celui d'Orchidées qui produisent des organes végétatifs très développés et ne ED pas. Ici comme là, il s'agissait de phénome ènes acci- dentels; M. Lucien Linden n'a j Mn is prétendu dire que les Orchidées très florifères | dégénèrent, et il s'est toujours prononcé très catégorique- ment contre la théorie de la dégénérescence des CE JE Je suis autorisé par lui à le rappeler °H y a quelques années que cette théorie est à la disc cussion ; je ne sache pas que la £ faite. MM. Truffaut et Hébert citent, il est vrai, un passage de arry Veitch, qui déclare certaines Orchidées presque incultivables dans les serres; mais il est permis de remarquer, d’une part, que la culture a fait des progrès très réels depuis HA ii dE LL ce assage a été écrit; d'autre part, que les mêmes Orchidées déclarées inouléi sables par M. Veitch prospèrent fort bien, sinon en Sr AS tout au moins en Belgique et en Fran De ce qu’une Orchidée ang et dépérit dans une collection donnée, on ne saurait conclure qu’elle est impossible à L caltieut en Europe. peut re a “elle pousse à merveille dans le même s la même ville, soignée par un autre PT Il faudrait, mA avoir un com- e pas un orchi- Ces ee consensus omniu et, nous entendons bien citer de temps en temps des Orchidées qui dégénèrent, mais chacun a les siennes, et per- 209 sonne ne d'accord sur les noms. comme je le disais tout à perte cite comme intfaithlés des espèces qui n semblent très ui nous accommodantes. L’ ETS rl crispum, qui M. Veitch, mble si bien chez lui dans un mbre de de collections françaises et b , dépérit A leur vigueur et leur belle floraison. M et Hébert citent le Caftleya labiata comme dégé- nérant en six ans, et M. Alfred Bleu montre dans ses serres un bel exemplaire de cette espèce qu'il possède depuis 1859. Ces exemples, que je ser pv à l'infini, montrent suffisamment que si l'on ajou- tait à la consultation dont je pr fr à T heure une seconde question : « Quelles sont les Orchi- dées qui dégénèrent, » le concert Lg se changerait en une véritable cacophon t qu'un seul cultivateur ébéeahs de bons résultats, d'une façon durable, avec une e l'on soit en droit d’af- pendant un laps de temps raisonnable ; jusqu’à ce que cette preuve soit apportée, je crois pouvoir dire que, quand certaines espèces dépérissent dans une ‘collection donnée, ce n'est pas sous l’in- fluence À cause générale, agissant dans toute l'Europe, comme la composition de l'air ou de l’eau de pres mais sous l'influence d’une culture mal appropriée. Il me paraît regrettable, à ce point de vue, que MM. Truffaut et Hébert aie fiée par un état m causes que celles qu'ils supposent. Il aurait été très intéressant, plus probant même à mon avis, d'étudier la composition des plantes bien por- tantes au bout de six ans, e la comparer à celle des plantes importées. e ne me permettrai pas de discuter ici les analyses proprement dites; il ne m ‘aurait sible de les examiner en Pr dans un laps de temps aussi court, et je pétence voulue. Je voudrais dcbleient appeler ph ooas sur un point. H ressort des deux premiers tableaux que l'acide phosphorique se trouvait en proportion plus forte dans les pas dégénérées que dans les plantes importées, u'il se trouvait en quantité moindre dans l'anatyéé d’un dense de matière ; er Let était renv Si je e point, c'est que j 4 ge l'oc- casion de dre: une cause d’err ible ou plutôt de demander à mes honorables col- lègues une explication complémentair re. Je crois, en effet, que | la composition des tissus peut varier d’un organe à l’autre et d’une époque à l'autre; par exemple, elle ne sera pas la même dans le bulbe avant la rene pendant la a floraison, et deux mois après; € urra être très différente d’un bulbe à l” orne si l'on nt un bulbe près urir et un autre qui ne fleurit pas, à plus Je crois aussi qu’il aurait été très utile, pour LA SEMAINE HORTICOLE tirer de ces comparaisons tout le fruit qu'on peut en attendre, de mettre en regard des analyses précédentes l'analyse de plantes soumises au traitement que préconisent MM. Truffaut et ébert, c’est-à-dire arrosées avec l’eau nutritive dont M. Roman a donné la formule. Je n’insisterai pas sur ce point; mais je ne suis pas d'accord avec MM. Truffaut et Hébert sur la bien souvent le contraire: les de leur pays natal pleines de vigueur et après un repos, non pas exagéré, mais assez rigoureux, entraient en végétation dans les serres avec une ardeur merveilleuse. Il est bien évident que l’on ne saurait établir mettons cependant, avec M que les plantes arrivent fatiguées, épuisées par le voyage et le rep é i me. (Ca A $ os exagéré; mais organes trouvent « la fraction principale de leurs éléments » dans ces réserves, comme le disent les auteurs du mémoire. Tous les cultivateurs, en effet, ont eu l’occasion de constater avec quelle rapidité les bulbes de Cattleya, et de bien d’autres Orchidées, se vident et abandonnent leurs réserves lorsque les plantes sont trop privées d’eau. Et il se Truffaut et Hébert s’'exagèrent singulièrement y , imputer à l'actif de ces réserves seules toute la substance des 35 fleurs produites pendant six. ans! De j Fa ion j sur les réserves des pseudobulbes importés! plus nettes de la dégénérescence; » : pourrait en dire autant et plus de la végétation, eurs. s_ organe d'absorption, et très peu, exceptionnellement, par les réserves des bulbes précédents. Si les | s des bulbes importés devaient fournir à toute la floraison aurait été prélevée . . remarques, Il ne resterait plus qu’à supprimer 1 Congrès, si l’on i la vie de la plante en Europe, l'Orchidée n'y durerait pas deux ans. En réalité, je suis persuadé qu’il existe en Europe beaucoup d’Orchidées d’importation an- cienne, mais il est malheureusement très difficile de reconstituer l’histoire d’une plante, et les témoignages font défaut. C'est le regret que jJ'exprimais en commençant. Néanmoins, il existe dans quelques collections des spécimens remarquables par leur volume, mais ils sont très rares ; je ne crois pas que ce soit parce que les plantes dégénèrent. C’est bien plutôt parce que les plantes très volumineuses sont difficiles à déplacer, presque impossibles à rempoter et à éclairer convenablement, et que et Sans aucune difficulté. Mais il va sans dire qu'on ne saurait sectionner un Cattleya tous les Je ne me permettrai pas de juger l’eau nutri- tive préconisée par M. Roman, et avec lui par MM. Truffaut et Hébert, car je n'ai pas eu ) voir les résultats qu’elle donne; mais cette culture perfectionnée a-t-elle produit, depuis plus de six ans qu’elle est à l'essai, les superbes touffes qui nous sont citées comme modèles? Je n’en ai pas entendu parler, tout au moins. En résumé, je crois que l'immense majorité des Orchidées trouvent aujourd’hui dans les cul- tures européennes un traitement qui leur convient fort bien, et qu’elles y vivent à S aussi bien que dans leurs stations naturelles (1). Il est certain néanmoins, qu'il leur faut des soins appro- priés, et que plus d’un cultivateur est embarrassé par deux ou trois espèces, qui ne veulent pas prospérer chez lui, tandis qu’elles se portent fort bien chez le voisin. Cela tient à ce que la culture, “ surtout la culture des Orchidées, est encore à + … - l’état très empirique ; on connaît encore très peu L2 de chose de la physiologie et de la chimie de ces plantes, si intéressantes à tous les points de vue, et notamment en raison de la souplesse de tem- pérament que suppose leur acclimatation. À ce point de vue, je crois que les recherches du genre de celles entreprises par MM. Truffaut et Hébert sont appelées à rendre des services considérables, travail au sujet viens de présenter quelques cbser- M. Georges Truffaut a répondu avec quelque vivacité à ces observations, qu'il a qualifiées de « réquisitoire agressif. » Je laisse le soin d’ap- précier si l'expression est juste, au lecteur d’abord, età ruffaut lui-même quand il aura lu mes FETE ongrès, uvait pas différer d’avis avec quelqu'un sans l’attaquer. La discussion seule est instructive, que M. Truffaut se contenté de me demander d’apporter quelques milliers d'exemples pour prouver que les Cattleya ne dégénèrent pas, I m'aurait évidemment été difficile de rassem- er ces preuves; mais l’argument est à double tranchant. C'est à celui qui affirme de prouver; et quand M. Georges Truffaut écrit : « dans tous les cas on constate la dégénérescence fatale, » il serait bien en peine d'étayer par des preuves cette a u M. Albert Truffaut est venu déclarer à son tour (x) Bien souvent mieux, d’après d'excellents juges. qu'il était persuadé que diverses Orchidées, à les Cattleya entre autres, dégénèrent et Meurent dé ce que deviendraient, mi impor Le a outre, beaucoup d'Orck périssent, cela est certain, par suite de [4 of. gence des jardiniers, ou pour diverses raisor a des amateurs qui leurs occupations, de leur santé, etc. : cultivateurs maladroits… M. de Vilmorin, président, 3 < Lx, () © = (Q] Le ® a. FR pos 5 5 @ œ Le) eh pe] 5 cn id a an Q Ë ra 5 a Na et qui ne pouvait être résolue que par un re 3 dum. | Lorsque le terrain sera déblayé, je vivement que Lu] @œ e) S Sp NE - dans le domaine de la physiologie, et je ne & pas qu’il ne puisse arriver à rendre d'utiles | ; vices aux orchidophiles, en contribuant à sa 1 À la bonne culture à la portée du plus ga nombre. G. T. GRriGNAN: LE JARDIN D'AGRÉMENT A LABS ROSES | ROSE MOUSSUE CRIMSON GLOBE (Fig. 82, voir p. 207) Le rosier moussu et non pas mousseux comme quelques uns écrivent à tort est, nous l'avoe déjà p. 87 de la Semaine Horticole, une 1 tente. sen ri l’ancienne espèce Rosa Pr s botanistes le considèrent néa 4 Vu (voir p. 207), les boutons et le pédon- cule sont gracieusement couverts de mousse. La fleur est grande, ayant la forme de la rose Cent feuilles type; elle est bien pleine, parfaitement u de variétés fournissent, pour la boutonnière, pe boutons aussi gracieux. La Société royale d’horticulture de Londres à plus de sept ans, elle a fait ses preuves et jouit d'un faveur méritée. LE PAVOT CARDINAL (Fig. 83) Sous le nom de re cardinale Mohns, une introduction de 1892 d nombre de méri- tants hybrides de Pays ont été obtenus en ces maison ntion de la même maison, le eee Re hybridum, qui, de même que le type avec ses fleurs écarlates, atteint une hau- teur en 45 centimètres ; les diverses varié- tés de ce remarquable Pavot ont le port compact, rose pâle sur fond clair, pourpres, cramoisies et rose laque sur fond brun noirâtre ou et. Nous les recommandons à l’attention des ame US de jolies plantes annuelles. LES PLANTES ALPINES 199) Le n° 3 permets Rs flore du Lac de Lispack, dans les Vo osges. t presqu'entièrement cou- vert d'Oxycoccus RAA éclairé de plus de cinq cents fleurs roses ; mai marne » Pour les amateurs de difficultés et les botani es, un tapis de Drosera Re hybrida et us le, plantes peu " évidemment, mais que peuvent posséder sert les heureux propriétaires d’ une sourc e pure baquet n° 4 renferme les Anemone narcis- Siflora, alpina, vernalis; les Ranunculus parnas- fous, glacialis, pyrenaeus. Nou € Sibbaldia procumbens, iana L'Ordie globosa et leN igritella suaveolens, jolie Orchidée parfumée délicieusement, et que Connaissent tous ceux qui o laisir d'aller S les montagnes, et le plaisir, plus rare, de S’occuper des. mille plantes que le bon Dieu y a Mises pour qui veut les voir et les aimer. (Suite, voir p. SAMEDI, 12 JUIN 1897 ; MA Debg est pour le bac n° Si voyiez nos Androsace pubescens, élacialis helvetica, arachnoidea, Lagger sarm entosa, carnea et € nos richesses, et qui a été si bien décrit dans notre cher ge par M. Duval. Enfin, not ernier baquet a recu les Saxt- fraga ont oppositifolia, ant gars les Arenaria letr raquetra et _gracilis ; Lloydia Sy oRNe; une petite zul Fig. 83. — Pavot Cardinal. déjà si longue, c'est qu ‘ils sont si bien LS era ises 1. ne cotoyent le glacier; ils forment en ce nt, de gros bouquets, qui font l'admiration “os ceux de nos amis qui apprécient ces pauvres plantes alpines. a ‘u singulièrement abusé Ce que nous déduisons de cette acclimatation d’un nouveau genre, c'est que, pour ces délicats végétaux, vivant dans un milieu rendu constam- ment humide soit par les brouillards, soit par l'évaporation des neiges qui les entourent, l'air e nos vallées est le seul obstacle à leur réussite. La een d'hivernage est aussi simplifiée, puisque, quand arrive l’époque des froids, il est facile de rentrer nos cuves sous des châssis. n où on les leur distribue, pour devenir complète- ment sèches, quelques heures à. Ce qui prouve, du reste, l'excellence de ce système, ce sont les petites plantes, bien ché- tives, que nous y mettons, et qui, au lieu de mourir misérablement, dans les pots ou dans les rocailles, forment des exemplaires superbes, dès qu'elles sont plantées dans leur nouvelle situation. D'autres, par contr rer, qu vulgaires pièces, ayant contenu du vin, en marais à eau pure. L'énumération de nos richesses Le bien longue, mais, que voulez-vous ? Nous avons si grand désir de donner aux Pre à a plantes alpines l’idée de nous imiter, que nous n’avons pu résister au plaisir de she dire énibien il est facile d’avoir e même charme que nous, à cultiver et à voir fleurir ces jolies dédaignées. ÉRr FRUITS ET LÉCUMES LES ARTICHAUTS (Suite, voir p. 201) 3° L’Artichaut 3 Modica (fig. 84) forme des plantes gigantesque e fruits, bien qu'il ne s'agisse ici que de la fleur, sont précoces, nombreuses, très grandes, très tendres, charnues et à large base. Les écailles sont v Pis à reflets violacés. tichaut de Terranova a (fig. 85) est une variété à D éér moyenne, d'un beau feuillage et d’un port des plus gracieux. Les capitules sont très nombreux, très hâtifs, peut-être même la plus précoce des formes connues. La base de la tête comme une variété de premier ordre pour le marché. La culture des artichauts n’est pas difficile. Le terrain qui leur convient le mieux doit être argileux, meuble et frais, sans être trop humide ; il doit être défoncé àun demi mètre de : profondeur. Les plantes sont mises en quinconce à 80 centim. lignes aps de 80 7 Les p larges centi cars de plantes rat le net et seront A rot inclinées vers le Midi de manière à laisser s’écouler les eaux pluviales. Fr a po se multiplie par œilletons ou par Les œilletons ou boutures donnent le ma at le plus prompt et garantissent la conser- vation de la variété. Cependant on est ru obligé d’avoir recours au semis, après des Orteront une u afin d’avoir des jeunes pieds ape forts au moment du repiquage ou de la mise place. On peut aussi semér en saga ou à idemeine à la fin ee commencement | ai. Les graïnes t environ un ie à à lever. Dès que les feuilles ont une douzaine de centimètres de ongueur, on supprime toutes les jeunes plantes qui nent au chardon, c'est-à-dire celles dont les feuilles sont épineuses. 212 LA SEMAINE HORTICOLE L'œilletonnage se fait fin de mars ou commence- ment d'avril. On choisit les plus beaux œilletons auxquels on laisse les jeunes feuilles. On co de g à 12 centimètres les feuilles extérieures ainsi que la partie ligneuse par laquelle l'œilleton FRE + ‘ était attaché à les plantes en automne et de les hiverner en un lieu à l'abri des gelées et de l'humidité. On peut Fig. 84. — Artichaut de Modica. rapprocher les-souches sans que les plantes se touchent et les placer dans du sable plutôt se que humide, On donne de l'air quand le temps le permet. C’est le meilleur procédé de conservation. Comme toutes les plantes potagères, les Arti- i se trouve la Casside verte, Coléoptère dont l'insecte parfait hiverne enfoncé au pied des plante feuilles des Artichauts portent des petites masses La Cass ressemble à une tortue microscopique ; l’insecte parfait ronge les feuilles comme le fait la larve. Il faut faire la chasse aux insectes adultes, et détruire les larves en arrosant la face inférieure des feuilles au moyen d’un pulvérisateur, avec de l’eau contenant de la nicotine ou bien avec de la bouillie bordelaise. Le « Bulletin de la Société d'Acclimatation de France » recommande aussi un mélange de deux parties de fine cendre de bois avec une partie de soufre en poudre et une partie de chaux pulvérisée. Le tout projeté sur les feuilles par un temps humide ou après .une petite pluie. PARCS ET JARDINS ÉPUISEMENT DU SOL PAR LES ARBRES FRUITIERS DE GRAND RAPPORT On demande const nir des fruits, » . t aux arbres de four- sans que l’on songe à rendre au b 1 cherchant de plus en plus bas, de plus en plus i ure, jusqu’au moment où, ne trouvant plus rien, l'arbre fruitier dépérit, se dessèche et meurt. u point de vu pese alors tout autan contiennent 14 grammes d'azote par kilogr., les pommes 1 gramme 125, i e pommier, au bout des cinquante années de ré- coltes qu'il peut fournir, a donc assimilé 26 kilogr. son viron parane Fertlisation. — La fécondité naturelle 4, l'arbre, les pluies, les agents atmosphériques tribuent dans une large mesure à l'épuisem ® sol; aussi le fermier soucieux de rendre à la tem …. Ces engrai seront distribués, de préférence, lorsqu'il ya abondance de fruits et au moment où & nouent; l'herbe s’en accommodera également, Renouvellement des sujets. tiers cultivés en ront une nouvelle vigueur surtout si l'on 4 b à l'opération un ne copieuse. On refait, l’année suivante, une nes charpente du résultat de ce greffage qui : ue | dera pas à se mettre à fruits. GE, BOITE DU JOURNAL Lettres reçues. __ E. K. (envoyer notes nécessaires). —< L, V. —TJ. V.— Se 0 . T. (remerciements). — M. R. (publiér® bien volontiers), -_-R. G. (faites nous votre article lé plus tôt possible). — (merci). — L. D. = E. W. — C. ms | Photographies. -— M. R. (remerciém® — À. V. (très belles, merci). “4 LR D _— Exposition Internationale DE BRUXELLES 1897 Hôtel du Parc Léopold 131. rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. JU! IN SARA. 21 PLANTES OUR MASSIES Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMI T T “Eurtidelrlée A LYON SAMEDI, 3 48 |! Begonia .. ornemental, LS à feuillage : 200 variétés = | Begonia. à fleurs doubles, 180 variétés. £ | Bouvardia, florifères, 40 variétés. = | Caladium, à feuillage coloré, 400 4 variétés. = Fu remontants (tige de fer), 250 2 vari ts remonitants, en pots. CATALOGUES SUR DEMANDE. CHAUFFAGES DE SERRES JARDINS D'HIVER, HABITATIONS AELE® — Envoi franco des Catalogues DELAROCETL EE ArvE rue Bertrand, HAUS VA PEUR 22. 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' Paraît tous les Samedis. Le numéro : 30 centimes. N° 21. — 19 JUIN 189%. L'ILLUSTRATION HORTICOLE | RÉDACTEUR EN Cuar : BUCIEN EINDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES RÉDACTEURS : G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRINCIPAUX COLLABORATEURS WX J. Lindon, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman, Comte de Villefoy, A. Van Imschoot, E. S. Rand, A. de Wargny, À. Varjenewsky, A. Bleu, Comte de Bousies, du Trieu de Terdonck, Y. F. Kegeljan, 6. Truffaut, H. Correvon, D: Max Reichenheim, A. Dallière, L Gentil, B. Massange de Louvrex, A. van den Heede, A. Wincqz, Dr Muller, J. Sallier, C. . Nardy, W. Pftzer, Buysman, Griessen, H. Cayeux. A. Michiels, Ed. Michiels, E. Rivois, : Wilke, X. Fetes + « Vanderkindere,. A. Wesmael, F. Lequet, etc. Properérae : LUGIEN LINDEN pa LE SOMMAIRE DU NUMÉRO 21 : Fr Chronique FR 213 Fleurs de e-juin 15 Les Plantes enserre : Les Palmiers dans la décoration des ee . : mn LÉ 215 Les Dro ncées 2h + Heuchera Eériss er. K Tu ugia N otoniana: an + 7 À Journal des Orchidées: Les Maxillaria. — Les rchi patiret » et le Congrès de Paris. J . 218 Orchidé es qu i ne fleurissent t pas this Lierg * Les Orchidées de M. Florent Pauwels | 0 SE + Hem Caamaecyparis Lawsoniana — Myosotis palustri 220 Le jardin! 2e + RAA "NE 20 à Reine Marguerite Victoria. 221 arcs et jardins : Le Chêne des Marais : 221 E Création des jardi 2 Xpositions : nn. internationale d’horticulture urg » TITI TV 222 Boîte du Journal 7e. 20 Fi s "F à LS 86. Cham. p Lawson dar. Weisseana. 214 « e lugia Notoniana. 5.5" je à 217 F 8. Rens Lindeniae SD. SA SIC rad à ne Marguerite Victoria M + ht di. Are 90. Réiné Marguerite Comète , : . Ji f:'222 __ SAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. PRIX DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE ÉTRANGER 117, Rue Becrrarr — BRUXELLES. En art 0 g tee gn er EAU "8 teen rois mois. .. 4 » Trois mois . 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Fournal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : e Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand ÉTRR, le bi imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les sa LA SE "HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles, SE ORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pralique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d'être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. = Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. Cx Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS LA SEMAINE HORTICOLE > TT La meilleure et la plus large publicité &_Ÿ} Ce journal est ou et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture "#0 Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l'industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 francs Id. 55 » Une demi-page Un tiers de page Id. 40 » Un quart de page Id. 385 >» Un cinquième de page Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 » Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id. 15. >» Un dix-huitième de page Id. 12 >» Un vingt-septième de page Id. 10 » Un quarantième de page Id. 6 » 2 ; ur 20 insertions 25°), pour 30 insertions; 30 °/, pour 40 insertions: 2 insertions. 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Nos collections d'Orchidées ram une réputation universelle et nos se] d'Orchidées populaires sont les plusi® portants du commerce européen et 1! jamais été aussi beaux qu'actuellemeit | PLANTES NOUTELIEN Grands exemplaires pour là décore dardins d'hiver EXPOSITION pH ANEMT PLANTES POUR APPARTEMENTS 8 Nous invitons toutes les personnes qui ur" d'horticulture et. qui viendront. visiter l'E ; Internationale de Bruxelles, à faire une Mere” établissement, qui est situé à une dizaine de de l'Exposition. ch Un Catalogue à prix réduit, comprenant ns des meilleures Orchidées, es çogé à Plantes d'appartements, etc NT 2 toutes les personnes qui en feront mg | Samedi, 19 Juin 1897. CHRONIQUE Silphium daciniatum. — nord-américaine, dont les tiges atteignent quelquefoistrois mètres de hauteur, ne serait pas seulement remarquable par ses feuilles pennati- rudes au toucher, à lobes incisés dentés ; i ilié se et u jaune; mais encore, s’il faut en croire la découverte d'un naturaliste de Chicago, cette plante pourrait servir de boussole. Cette espèce possède, paraît-il, Les propriété d'indiquer le nord et le sud; il y a une tendance évidente chez les feuilles de cette tte e à marquer la direction nord-sud. Une autre espèce, le San ua dinthinaceum Fra riété et sont, d'après La Nature, les ns RES di re É leo la plus nette. Le blanc du rosier peut être radicalement dans un pot de fer, durant dix NE six litres d'eau auxquels on ajoute 250 grammes de fleur de soufre et la même quantité de chaux fraîche- ment éteinte. On filtre ce mélange qui peut être conservé plusieurs années en bouteille. Pour en faire usage on prend un litre du mélange sur cent litres d’eau ; on seringue et arrose les rosiers, de préférence le soir. Le parfum des fraises se perd souvent en très grande partie par le bain de propreté que l'on est fréquemment obligé de leur faire su D'après le Ps Sortie on pe. Ant É inco nvéni mettant mousseline mouillée cten " up sauter RON en pa La valeur de certaines collections de plantes ést NME, On évalue à plus de , ancs le prix de lacollection d’Orchidées de PUR Frédéric d'Allemagne. Celle du Ministre anglais Chamberlain serait de 500,000 rence. collections de l’archiduc Jesspn d'Autriche auraient une valeur de plus d'u million et la collection de roses de Miss Rothschild Vaudrait environ 250,000 francs. Cultures potagères. __ D'après le rapport -Sénéral sur la situation de l’agriculture belge L 1895, qu qui vient de paraître, dans le Bulletin ë riculfure, tome XII, n° 7, la culture es e/laisse en général à désirer; autour SAMEDI, 19 JUIN. 1897 des grandes villes seulement, grâce aux profits qu'elle assure, elle se développe chaque année. Aux environs de Diigo. FE culture, bien pra- tiquée, produit de 4000 teurs en PRES 4000 et pi pieds. Influence des matières humiques. — À la Dumont sur la dialyse des AE Après avoir Fappe? des travaux antérieurs et notamment des expé mont montre que le miques dissoutes dans les carbonates alcalins pisse nt assez facilement ‘es m Sr es parcheminées, si Ve provoque une d ution de RENE: sr le ARTE L'influence Fe des humates a été dém r M. de Hérain et M. de Hal y rie de ferme et le purin doivent surtout leur puissance fertilisante à l'abondance des matières humiques qu'ils ren- ferment Une rondelle de Sequoia. — Les amateurs de choses curieuses ont pu voir dans la salle des herbiers au Jardin SHRRe de Bruxelles un secteur d'un Sequoia qui peut donner une idée des dimensions que prennent, dans leur patrie, ces ‘colosses végétaux. Une rondelle est e moment en route pour Londres. Le navire Marie Hackfeldt est parti de San Francisco ayant à bord une section coupée horizontalement dans un de ces arbres géants; elle mesure plus de 4"50 de diamètre sur un mètre d'épaisseur, cr poids est de neuf mille kilogrammes. Elle e destinée au millionnaire américain William so er} qui réside actuellement en Angleterre et qui a parié qu'il montrerait une tra 20 toi d’un Mi d'arbre pouvant servir de table à une société de quarante personnes. Variétés fruitières américaines. rapport pomologique émanant du Ministère de V Agriculture des Etats-Unis pour 1895, qui vient de paraître, renferme un chapitre sur les fruits nouveaux. La liste porte cent variétés de pommes presque toutes nouvelles, treize variétés de poires, trois abricots, onze cerises, vingt-cinq pêches, l'Atlantique. Il y a de dr logues les plus. nt 9 Deux de ce abricot et quatre cerises sont todnedion russe. Les pommes russes attirent une évidente attention dan s les contrées froides des États- Uni c régularit pomologie européenne devra être entièrement modifiée avant dix ans. Cocotier. — Les colonies allemandes de l'est africain possèdent actuellement des plantations de Cocos nucifera qui ne sont pas sans im tance. En 1891, on comptait déjà près d'un PO de ces Palmiers, C'est peu de ‘ Bullétins de la Société nationale d’acclimatation, Java renferme près de septante millions et HERAR soixante millions de ces arbres. La ure du Cocotier ne fait que s’accroître. On mir des plantations récentes faites par des colons euro- nombre des variétés fruitièts de SAS côté de ‘ _ et courbé en crochet. Le 213 péens et coraptant plus de cinq millions de ces arbres. Nous avons la ferme conviction que le Cocotier acquerra la même importance dans le Congo si l'on veut procéder par-des soins de eul- FA. rationnels. D'après un journal officiel alle- mand, le rendement annuel moyen d'un Cocotier peut être évalué à fr. 7,50. sait que la noix de coco. tourent la noix, on fabrique des nattes, des cor- dages, etc. Avec la coquille, on fait des vases, des écuelles, des cui ers. sante et peu enivrante à l' état frais, mais dont nègres font un usage inconsidéré. On voit que le Cocos nucifera est un des arbres les plus utiles et des plus recommandables ARTS devenu rare, — ardin du ernier a appelé du sur le Dau- A tripetiana, superbe Papilionacée, im- portée de la PNR Ru ou par Tripet- Leblanc en 1846. e époque, la plante fit sensation dans le DE horticole, mais depuis elle est devenue rare, e u'on la dope s'élevant à 2 mètres, à feuilles paripen- : ilse c ouvre de plusieurs centaines de lon- ques "grappes gs fleurs coccinées à étendard taché de j pu se succédant de e juil Ilet en \ novembre. sur Ft rar en janvier ou février ; elles lèvent au bout de deux à trois semaines; on re- pique le plant dès sa quatrième ou sixième feuille pots plu i men tard. On rentre les plantes en serre froide ne le courant de novembre. Hortus plantarum diaphoricarum Beaucoup de nos lecteurs savent sans d jte M. M. Buysman a fondé à Middelburg Let un jardin et un herbier uniquement rése à des espèces ysman séc herbiers. Parmi les espèces qu'il renseigne actuel- lement se trouve le Paliurus australs, originaire du nord de l'Afrique (Bot. tab. 1895). aiguillons très piquants, dont l'un est plus court ps son large arbrisseau croît Hal de France, dans l'Orient, etc. Le Paliurus peut être utilisé à ca se de. l'énergie de ses aiguillons. Théphregte : mentionne les graines de n médicament dans les sman Es en mesure de recevoir aussi es les espèces de la flore du Cap “le Bo pné Espérance À la fin du mois passé,un exemplaire d'Euryan- gium Sumbal développait sa tige florale dans le jardin de M. Buysman La culture du piment, Fes se presque €x- clusive à la Jamaïque, Se ne à alimenter la race anglo-saxonne, qui omme on sait, ce friande. Le total ua Fr exportations du ment a Jamaïque est en moyenne d’un million de kilos pour l'Angleterre, de CH kilos pour les possessions anglaises, et de 1,500,000 kilos pour les Etats-Unis. La valeur ra produit est de fr. 0-50 le kilo. A la Jamaïque, les arbres à piment sont un peu répandus dans toutes les parties de l'île, où omat maturité, elles tombent, et n’ont plus aucune valeur. es des rosiers, dans certaines va- riétés, sont trop faibles pour soutenir les fleurs, et inclinent, au grand désespoir des amateurs. Il LA SEMAINE HORTICOLE de revendiquer une part dans les progrès ac- complis et c’est une noble pensée que celle émise tion, animés du dés Fr Re de l'existence de l’École. Ce désir se réalisera, nous en avons la nr par l'accord du plus grand nombre d’entre Le Comité comprenant la dificuté "qu'il y aurait de rassembler tous les anciens élèves pour préparer en commun les moyens d’assurer le succès de l’entreprise, de manière à la rendre digne du but de celle-ci et utile aux intérêts de l'enseignement horticole, a décidé de constituer une commission permanente dont les réunions se tiendront le deuxième dimanche de chaque mois dans grade salle du 1° étage de la Société l’Union, à la Place d’Armes, à Gand. Ceux des anciens élèves de passage à Gand sont e pouvoir conférer entre eux et apporter leur concours. Les propositions suivantes concernant la fête. jubilaire sont résent soumises aux délibé- rations de la commission : 1° O Congrès; 2° Festivités et excursions : de l'Ecole de Gand, du Jardin botanique, Etablisse - Fig. 86. — Chamaecyparis Lawsoniana var. suffit d’arroser le rosier avec une solution de sul- fate de fer, alors que le bouton est déjà assez avancé, pour que + see acquièrent une rigidité suffisante. inquantenaire de l'École d’Horticulture de l'Etat à Gand. Le 30 avril 1849 est ae date mémorable dans l’histoire de hé. e belge; ce jour-là fut créée par le Gouverne- as l'Ecole d’Horticulture de Gand, annexée, sous le nom d’Institut Royal horticole, à l’'Éta blissement déjà célèbre de Louis Van Hôatle. À partir de cette époque, l’horticulture a com- mencé de prendre le développement qui en fait aujourd'hui une des industries les plus intéres- santes de notre pays. L'enseignement de l'Ecole de Gand a le droit Weisseana (voir. p. 220) ment Van Houtte, serres du Roi, Jardin botani ps de Bruxelles et Etablissement Linden ; 3° Ban fraternel à Gand; 4° Fondation d’une Porta des anciens élèves de l'Ecole, avec le but de venir en aide à ceux qui seraient à la recherche d’un emploi ou d’une situation, ou qui seraient dignes d'obtenir un secours ; 5° Public ation d’un compte- rendu ra festivités du cinquantenaire de l'Ecole. el chaleureux est adressé à tous ceux qui ont fait leurs études à # + e duquel nous trouvons MM. bte Van Geert, président, président d'hbnristà de la icale des Horticulteurs . Belges; Rigouts, secrétaire, horticulteur à Meirel- beke lez Gand : Alfred Wallem. trésorier, horti- culteur à Gand. Ils pourront ainsi être mis au —_—_—————__——_—_—_——————— EE courant de toutes les mesures A et de toute les propositions mises en av La vigne d’Hampton-Court, dans la ban. lieue de Londres, dont l’ unique cep aurait 43 mè. P exclusivement réservé à la table de Fe d’Angleterre. Le grand Soleil, la plante si commune das les, jardins, où l'on est presque toujours certain de rencontrer sa haute tige surmontée du disque aux rayons d’or, est, en Russie, une plante grande culture. Sa graine est un excellent al: ment pour la volaille, et fournit aussi une huile bétail, qui trouve encore dans les feuilles bouillés avec e du son un aliment rafraîchissant, Enfin l tige constitue un combustible ‘qui peut;danse certaine mesure, remplacer le bois. Ajoutons 0 É Il serait désirable que cette culture, ai exige peu de soins, se répandît davantage. Les arbres à Paris. — D'après une stati- tique, Paris serait la ville du monde qui possède le plus grand nombre d'arbres. Dans les pareset jardins parisiens, on ne compterait pas moins de 22,038 arbres et 299,293 arbustes, et le nombre des arbres d’alignement s'élève à er- viron 100,000. Chacun de ces M qui sont de l'essence la plus commune, a coûté en moyenne 200 francs de frais de plantation. La plus D. planche du monde à été débitée dans un a ARR ea5 StHHEeS de re e qui l’a fournie est estimé à plus ia cbbte ans. Verres de couleur. — Les tentatives de ci} et le verre incolore. L’inverse se produit ence du concerne l'assimilation ou absorption d 'acide . Henslow est que chaque rayon € basis influence particulière, mais paraît avo! j du concours de tous les autres pour permet", la plante d'accomplir toutes ses fonctions, à la ge Les mêmes observations s ae br” mination des graines, avec cett q bre, que q ne germent pas quand elles sont éclairées: SAMEDI, 19 JUIN 1897 FLEURS DE JUIN De la fenêtre ouverte de mon cabinet de travail, j'embrasse d’un coup-d'œil un grand massif d'arbres dont le vert feuillage me charme et me repose la vue. Un marronnier, haut comme un clocher, est encore tout chargé de ses belles pes de fleurs d'un blanc uniforme, vu de davantage, c'est ce superbe et gigantesque bouquet que, à -bas, au fond du massif d'arbres, PES au-dessus d’un orme pleureur et auquel énorme Châtaignier sert 54 ne Ce bouquet, e qu i,. s’illumine végétale que tout le mond et parfumé, dont les branchettes assemblées dans un grand vase, comme je viens d'en voir un encore à l'instant, présente le plus charmant aspect. C’est l'Aubépine. type à fleurs simples, blanches, odorantes, dont on fait des haies vives à cause des défenses naturelles dont il est armé, et des jardins où elles produisent l’effet le plus décoratif; on s’imagine difficilement une plante plus belle qu’une Aubépine chargée d’une énorme moisson de fleurs, dont les branches plient sous le poids des odorantes corolles et dont la couleur an nous pourrions rechercher la principale cause É cette préférence si flatteuse l’Aubépine ; souffre, chère lectrice, que j'accorde la parole à l’auteur de tant de pages F'ÉENRAQE pour vous conter l’histoire de « Muse L'AUBÉPINE A ai demandé à l’Aubépine pourquoi je l’aimais nn la He pans ds larmes de la rosée, Pourquoi le lis tige, pourquoi tulipe radieuse et a mere écitente me parais- Saint moins belles P. Ourquoi je Dréférais son parfum au parfum de la violette, de la vanille, de la sr et uoi sa vue me faisait battre le c J'ai ges la pervenche au bord ds shit la s les prés, le thym ‘h ppfRAns des à Eu : pervenches, marguerites, thym, pourquoi, à blanche Aubébpine, ai-je D tout quitté pour une de tes branc L’ Aubépine m'a répondu N'as-tu u pas dans tes souvenirs un souvenir devant qui tous les autres s’effacent ? tu évoques les chers FE ASE: de ton Cœur, n’en est-il pas dont l'ombre te paraît plus Cef , c’est cel e tu aimas à quinze ans, c’est l'enfant naïve . t'attendait le soir Sous les sa pâleur pleins de aparue c’est ce Ha nt bleus être ta femme sur la terre, et qui est ton bon ange dans le ciel. J'étais là quand tu lui dis : Je t'aime. Je vous écoutais, et je fis pleuvoir sur votre premier baiser la rosée odorante de mes feuilles J'ai entendu vos jeunes serments, j'ai vu vos chastes caresses. a première fleur dont elle se para, c'était ma fleur, la fleur de l’Aubépine. Je m'étais inclinée sur son front, et tu me cueillis Je mêlais mon haleine à votre haleine, je par- fumais vos innocents entretien n me see tu te he et tu me pré- fères à mes sœurs parce aus le suis l’Aubépine, la fleur des RE à amou eut-on, en cette saison, quand la radieuse EL del” Aubépine vous chante à à l'oreille, lelong e votre promenade à travers les champs, peut-on ne pas voir, au bord des RME RQ » d vous chante si délicieusement et si innocemment À imez-moi, » elle est si humble et si modeste en se faisant, dans c Peti | vous vois, plus je vous aime; » et, q ongues heures durant, elle vous a enivré de sa grâce et de son charme, quand sa pes corolle bleue si douce commence à se pencher T peu à peu de son éclat si ravissant et si RENE elle vous crie encore : « Souvenez-vous de m Dans l’eau, au bord de laquelle le Myo cote vous à souri, VOUS verrez s'épanouir ces PRES s fleurs de Nénuphar, qu'en la ommeé Nymphaea, du mot grec nymphe, c ie à-dire divinité des eaux. Divinité, elle l’est, cette fleur froide, de la vie monotone et languissante la sai- sissante image. Ces fleurs, comme de beaux Lis lancs au cœur d'or, flottent au-dessus des eaux tranquilles et y mirent leur sculpturale beauté. Outre cette blanche divinité, vous rencontrerez celle qui, à cette immaculée splendeur, préfère l'éclat. de l'or; c’est le Nénuphar jaune, fort commun dans nos eaux. Dans les fleuves des pays tropicaux, dans l'impétueux Amazone de l'Amérique du Sud, s’épanouit cette reine altière, ME regia, dont les feuilles couvrent rmes espaces comme le na royal drape La souveraine majesté. Non ent de nos Nénuphars blancs et jaunes, il Lots a fallu pos- oint qu’elles Sera EAN, pour éefibenent des cu er un enfant o ou supporter adole a, Elle s’abaisse jusqu’à que Fa: les ans, je retrouve, avec une joie nouvelle, certain petit coin de parc qu avoisine une eau calme et sereine, claire comme le cristal et unie comme une glace, shpee par la ramure feuillée de hêtres pourpres où Do re de Nénu- phars blancs, RE t, dédaigneusement, ouvrent lentement leurs coupes d’albâtre pour recueillir quelques rayons. dorés du soleil qui filtrent à travers le feuillage. Et je m ‘imagine alors que ces Fetes nymphes aquatiques se faisable, parce que les 215 croient bien seules dans ce coin solitaire, et ma joie Fée en parcs que, ignorantes de la pré - sence d'un pour A ba pee et pour les mirer dans le miroir de l'étang, leurs grâces divines, altières et froides! Comme tout s'enchaîne, comme la vue d'une fleur fait. naître l’image d'une autre ! Les Nénu- pre me rappellent les Ca/la AEthiopica, dont, il y a un mois à peine, j'ai vu de si nombreux et si jolis pieds fleuris. C'est encore une plante ces considérations ne nous touchent pas, l'origine ne nous inquiète point, nous ne demandons à la fl Il dans la hiérarchie des D Fes de la Nature. Nous aimons à le voir prodiguer le lustré de ses feuilles sur l'appui de la fenêtre de l’ouvrier, dérouler son tant créé en vue de AS luxueuse d’une demeure princière. La fleur est à tous les cœurs aimants, la nature la prodigue à l’heure présente, en fait éclore des masses pour que nul n’en soit privé. Seul, l’homme au cœur de marbre ne sourit point à la personnification de tous les charmes et de la poésie la plus radieuse qu'est l'amour. 3 juin 1897. LES PLANTES EN SERRE LES PALMIERS DANS LA DÉCORATION DES JARDINS CH. DE BosscHERE. (Suite, voir page 206) (ÉPARERCU - nous a appris ce que les miers, étant l'e xtérieur. (Re AP de Palmiers, mis régu- leurs racines dé nait embarrassant, t pour l’arrosage. L rempoter dans une era UE nue était peu deux plantes, un Cha- DRAP. 4 yat tomentosa et un oh humilis, pas trop é élancés de leur nature, auraient dû recevoir des cuvelles plus grandes que ces © Lo) LA SEMAINE HORTICOLE tes élles-mêmes. On se décida enfin à ee à Chaire huwmilis de sa cuvélle; sous la motte de terre s'était formé un anneau Pr lourd de grosses racines, qui poussait la plante en haut. , de 15 centimètres de hauteur, fut les tessons ue pots fut étendue une mince couche rre; la plante fut alors prudemment replacée dan la cuvelle de façon à ne pas briser la motte; mes finit de sé reposer sur la couche de de centi- mètres au- dédsde ‘dé bei dé la cuvelle. Elle fut malgré que lé st contrariât l'opération, à conserver au Chamaerops toutes ses feuilles. conséquence: fut que l’année suivante le Chamaërops gracilis tomentosa subit la même tion avec le même résultat favorable. s ÿY a ‘quelques années, ün Phoënix tenuis eut le même sort avec, éncore une fois, le même utré expérience non moins intéressante faite épalemhét au jardin botanique de Leiden, hivernage des Palmiers plantés en Au mois de mai 1892, la direction du jardin reçut du « Commerzienrath » Koehler, à Alten- urg, en Saxe, trois Chamaerops ( Hoi Aa ré excelsa, avec prière de les planter en plein ai d'e sage À s'ils pourraient passer l'hiver dehors à Leiïd Lemérience: fut tentée avec le plus fort des i e Fa fut planté avec d'infinies précautions, dans expressément préparé ; l'effet ne fut pas idig à se montrer. Peu à peu l'hiver das tar wi afriv. à la pi, entourée p” gran én sapin. L'espace entre ces bâtons et Un tronc fut er ‘de feuilles sèches et le er ste du foin. Le tout fut alors envéloppé de Emballé de a sorte, le Chamaerops allait subir l'épreuve de l’hiv L'hiver de 180%: 03 ne fut pas pre emped ment rigoureux, plutôt normal. Au ce- ment de mars, la plante fut déballée et je: Éésaieut obtenu était plus D qu'on n ‘avait osé l’ es- en vie et paraissait peu souffert ; à une place seulement, les feuilles t devenues noi mais _. découvrit que le papier, en Ven endroit, avai passer de l'eau. À cette même JS % foin était devenu humide et éoriménqait a ce qui naturel- lement avait nui aux feui Tout le foin fut enlevé ue la plante recouverte à nouveau de papier. Au bout de que elques semaines, le papier fut enlevé le jour et, après la mi-avril, lorsqu'il ne fallait plus craindre des gelées sérieuses, complètement. Maintenant que éta it entière ment débarrassée de ses el on Sam ar qu'elle n'avait ne. peu ou poin uche de rh PA fut enlevée autour we tronc et remplacée par une autre de he du fumier de ença à donner endant “Trété F*+ 1893, elle fit à : nouvelles, dont pas une n'était s Pas a que les précédentes. À l'automne 1893, le Chamaerops fut emballé de la même manière que l’année précédente, avec cette différence toutefois que le papier fut rem- placé par de la paille. Au printemps, le résultat fut le même qu'au- paravant; de nouveau le foin était mouillé en certains endroits et, à ces places, quelques feuilles étaient : endommagées, de sorte qu'il fallut les suppri e RP fut soumis derechef au même traitement. Pour éviter que les feuilles ne se feuilles restèrent entièrement libres. ballée, la plante resta tout un temps en attendant des gelées sérieuses. Alors, tout |’ exemplaire fut complètement entouré d’une espèce de toile d'emballage. La partie supérieure, là où se trou- vaient les feuilles, fut enveloppée d’une couple de Re russes et le tout soigneusement entouré de pap | rive. l'hiver de 1894-1895. La température u-dessous du zéro de Fahrenheit; ment passent bien saison, Er et l'on eut des crain pour le Chamaerops. Le résultat, heureusement, dépassa notablement l'attente. Lorsque, vers le nous-même. De I . qu il avait lors de la plantation, il en arrivé en ce moment à 1"70; il compte ja ‘feuilles intactes et se dis- pose à en produire de nouvelles. Les feuilles et les pétioles sont d’un vert clair brillant et coriaces comme du cuir. L'aspect général de la plante durite une santé parfaite. i le ere excelsa passe l'hiver en Hléirie terre, il n’ as de raison pour ais e le Chamarops humilis ne le passe aussi e qu #1 en soit de même du Phoenix dactilifera. Si l’on veut choisir une place convenable et leur donner les soins nécessaires, les trois Palmiers cités Ga cet article, obtiendront un franc succès et contribueront largement à l'embellissement du jardin. CH. D. B. LES DROSÉRACÉES (Suite, voir page 196) aea. — Ce genre unique ne renfermant rs fleur est de. akrtiee, en corymbe erminal s'épanouïssant en juillet et août. Les feuilles sont Hit composées d’un pétiole ——— façon des doigts de deux mains rapprochées, Le centre de l'irritabilité de cet. deux parties se rappprochent et grâce aux dents alternées et quis ’engrènent parfaitement, rendent ette jeunes feuilles. Les racines des Dionaea sont en i celles des Nepenthes et si ressemblantes que si l’on place un fragment de chacune d'elles auprès l’un de l’autre il est presqu'impossible à l'œil nu de distinguer quel est ge qui appartient au Nepenthes ou au Dion Dé en 1768 dans la Caroline du Sud, le D. muscipula se cultive très bien en sème tempérée froide, aimant la vive lumière etde- andant t poreux et substanciel, ainsi qu’une constante fraîcheur aux racines et l'air ae Il se multiplie par, divisions et par sem ame lon he aux Drosera. Rs nm ner: Re 4 Drosophyllum. — Genre unique représenté par le Drosophyllum lusitanicum, originaire de l'Espagne, du Portugal et de méditerra- néenne de l’Afrique où on le rencontre se déve- loppant dans les sables sur les rochers arides des côtes de la mer. Il fut découvert pour la pre- mière fois en 1869. C’est une jolie et remar- quable ME insectivore, sous-frutes-cente de pis froi ABLE est jaune, ee disposée en corymbe, made du sommet de la tige qui atteint parfois 30 centimètres de Lo circinées et pr ne La tige est dure, ligneuse haute de 5 à gcentimètres au sommet de laquelle les feuilles se développent. Voici au sujet de cette AE ce que dit l’éminent naturaliste anglais Sir J Hooker : « Le D. . usitanicum est une des plus erme a flo re eUr0- €; son caractère le plus io thai date ns le développement des jeunes feuilles u d’être involutes comme chez les ment le Drosophyllum est, Ve plus loin Cal je sache, le seul SAR e que règne west al. Le * lusitanicum ne se propage que de t e cultive guère que dans les grands jardins Te mets Roridula. — Genre unique, étant des plus emarquables. Il est nn 3 par le Rori dentat originaire du Sud de l'Afrique où il atteint SES 60 centimètres de hauteur. ( sisaus On ne les rencontre pas cultures — Comme le genre précédent, Aldro “celui-ci ne se trouve probablement pas en culture- LEE SEE CET EAN a ET SAMEDI, 19 JUIN 1897 a nn ]| ne renferme qu ‘une espèce, l'Aldrovanda gesiculosa, rencontrée en Australie et dans les à du nord de l'Italie L. GENTIL. HEUCHERA BRIZOIDES bride entre le Tiarella purpurea et V'Heu- développement, et d’un vert bronzé pendant la oraison Une plante de deux ans émet en moyenne une quinzaine de hampes florales s'élevant à 50 ou 60 centimètres du doi: et 8 Are une quantité de eurs calice c b pas le périanthe. grand nombre de ces fleurs et leur disposi- tion gracieuse, font comparer les inflorescences à celles d’un Briza dont les épillets seraient roses. D'autre part, c’est un Heuchera sanguinea très rustique, d’une culture facile, à très beau feuillage, à inflorescences beaucoup plus hautes, à fleurs Les hampes florales, qui paraissent ‘en juin et et qu’on les force, on les voit émettre en temps leurs panicules, qui s ‘épanouissent pendant les mois les plus sombres de l’année. LE KLUGIA NOTONIANA (Voir fig. 87) Le Klugia est une Gesnériacée très pre parente du Cyrtandra et du Streptoca en connaît quatre espèces, dont sue m4 rm de l'Inde et la quatrième du Mexi Croissant à une altitude de di à 2000 mètres, Notoniana est une plante herbacée et inuelle, commune au Décan et à Ceylan. Par sa ‘végétation luxuriante et ses belles fleurs, elle Orne agréablement nos serres, de janvier jusqu’en été. Chaque année on la reproduit de boutures qui sont de repri se très facile. Sein cultivée depuis des années aux Jardins e Kew (à Londres) ét dans d’autres Jardins iques, elle fut longtemps méconnue par mètre; des feuilles longu bl ent td nombreux racèmes de fleurs d’un eude gentiane, gorgées de soufre et rappelant à Priôri celles de l'Utricularia. scription botanique du K. No- ue ses fleurs mesurent un peu nt par les lignes de poils qui se trouvent le long de l'emplacement des vieilles feuilles. Traitée comme plante de serre froide, cette LE ASE re TR 217 Selon M. Nock, le Klugia sg at aussi abondant dans certains endroi s des co s de Ceylan, que le sont pue im en Dunes Fig. 87. — Klugia Notoniana. annuelle est d’une culture des plus faciles et mérite sa place parmi les plantes de choix peu communes. Les indigènes y trouvent leur avantage, car bouilli, Àl constitue un de leurs mets les plus habituels. LES MAXILLARIA Le genre Maxillaria comprent une centaine d'espèces, originaires de l'An TE CODE surtout de la Colo Aus où elles c ne altitude souvent assez élevée ” a mi ces pa Fu un petit nombre seulement figurent dans les collections d'amateurs, principalement dans les ti su samment connues ; d’autres sont laissées de côté parce qu'on les croit difficiles à cultiver. C’est là une erreur absolue, car à seeds des Maxillaria ne présente aucune di Nous reviendrons ce sujet. Passons d’abord à la dnliption des principales espèces Le genre Maxillaria est assez proche voisin de lusieurs autres qui lui ont été rattachés par divers auteurs. Ainsi le res e Skinneri avait reçu d’abord le nom de Maxillaria ml ce et en Angleterre celui de : nue avant Lindley le détachât pour former le n re Lycaste ; les Colax ont été séparés des er min dans les mêmes conditions ; les Xylobium et les Camaridium étaient réunis à eux par Oh bach, dans les Annales de Walpers; le Pr Yrisonia à différentes s le noms de Mastiilatias Lycaste et ee Harri oniae | cachet suffisamment distinct et facile naître; mais p i a ® = + Lu @ + Le. | p [er] n a re ns ® un œ LA Tv répandues ne sont-elles pas les plus caractéris- tiques. Ces ee sont les suivantes : M. venusta. Cette superbe espèce, découverte Linden vers 1842 dans la province de Mérida (Colombie), et introduite par Schlim pour son compte en 1851, fut longtemps la plus grande ébrité du té semble qu'elle n'ait plus été importée s un certain nombre d'années, car elle ent rare dans les cultures; il serait fâcheux qu bon fût PS car elle est d’une réelle beauté. Ses fleurs so grande taille, anches, avec le lobe antériané du labelle j jaune, ec le les lobes latéraux bordés de rouge vif et portant deux taches cramoisies sur le disque. Les sépales ont de 7 à 7 1/2 centimètres de eur. Sa floraison se produit vénécaleniee vers le mois de février, et dure trois ou quatre semaines. Sanderiana. Espèce, d'introduction beau- ou à ‘plus rage et qui gg rivaliser de beauté e M ‘ eurs, très grandes, ess. De presser dans l’ensemble, avec les anses des sépales et des pétales relevées et étalées, sont blanches, , abondam ment maculées _ portée sur une hampe courte, raison se produit aux mois d'avril et mai. LA SEMAINE HORTICOLE Il existe une variété qui a le labelle entièrement rouge brunâtre pourpré, et une autre qui a le lobe antérieur jaune pâle. e espèce est originaire du Péro callichroma. Cette espèce, décrite par Reichenbach en 1854, avait disparu des cultures ee” longtemps lorsqu'elle fut réintroduite par M inden vers 1891. Sans pouvoir rivaliser avec er précédentes, elle a cependant un cachet très attrayant et un coloris vif qui la recom- mandent aux orchidophiles. Elle appartient au type le plus fréquent du est caractérisé par les sépales très pétales beaucoup plus n, et jaune vif au-delà; ils sont fortement re Ma vers le sommet, lés latéraux notam- ment sont contournés comme des cornes de bœuf l’un vers l’autre. Les pétales sont récurvés, puis étalés au sommet ns a sa lobes latéraux dressés, ou n foncé, et le lobe antérieur récurvé, Mivdue ais avec e disque j jaune Le me allichroma est originaire des environs de Car M. Lin PT (fig. 88, page se Une des plus récentes acquisitions du genre, et l’une des plus splendides espèces. Ses fleurs, plus grandes que celles du M. Sanderiana et mieux ouvertes, ont de l’analogie avec celles d'un Lycaste, mais elles ont les sépales plus étalés. Les sépales mesurent de 7 à 7 1/2 Sennètres, et sont étalés, triangulaires- lancénlés, blanc les pétales notablement plus courts et plus ec sont dressés-étalés, blancs également, mais avec deux ou trois stries longitudinales rose pâle. Le labelle, qui a près de 3 centimètres de longueur, est charnu, obovale, concave, un peu crépu sur les bords. Il est d'un jaune très pâle, avec cin ou six bandes rougeâtres sur les lobes latéraux, et toute la . médiane d’un beau jaune citron. Le disqu M épaissie, en form couverte d’une énéihts couche de tomentum pul- vérulent jaune M. gran diflora. Cette espèce a age ana- logie avec la précédente, mais en petit. urs ont de 8 1/2 à g centimètres de Res elles sont blanches, avec le 1 e lavé de rou pourpré sombre sur les côtés, et le lobe antérieur jaune. Elles se produisent à l'automne, et exhalent un parfum très agréable M. striata. Grande espèce, d’un coloris très ai, mai ss à segments un peu. grêles pour leur S$. ongueu Elle fût introduite en 1892 par L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, de Bruxelles, et fleurit pour la première fois au mois d'août 1893. Elle a les fleurs très grandes, ES pr striées di 1gnes rouge pourpre sur fond jaune verdâtre. Les pétales sont énte lrbéole aigus, légère- ment recour de faulx, longs de 5 centimètres; les sépales sont oblongs-lancéolés, longs de 7 centimètres, les latéraux très lar à la base, et légèrement T aussi. Le menton formé par le pied colonne avec les sépales latéraux est sensiblement plus allongé que dans les autres espèces, et mesure plus de 2 centimètres. Le labelle a les lobes latéraux grands, arrondis, blancs striés de pourpre violacé, et le lobe antérieur c court, triangulaire, SES rement récurvé, blanc pur, ondulé sur les D Cette jolie espèce est originaire du Pérou; son portrait a été publié dans le volume IX de la Lindenia. (À suivre.) Max GaARNIER, LES ORCHIDÉES QUI « DÉGÉNÈRENT > ET LE CONCRÈS DE PARIS Quelqu'un m'a dit après la discussion du vous apportez un raisonnement, mais de l’autre côté, il y a des chiffres! ui,ilya des chiffres ; et: du imoment qu il Ja chiffres, autrefois les bonnes gens de ce > qui était bel dans leur journal : « ça doit étre vrai. » Pourtant c'est un axiome bien connu dans le on veut. n’est pas tout d’avoir des 1 be il faut les interpréter De ce que les Cattleya dilodes ont une com- position différente de celle des Cattleya importés, peut-on conclure _. tous les Cattleya deviennent TT. en Europe? Je ne le crois pas. sultation générale que la Société Na- doniale d Hi arissiele de France a résolu d'entre- prendre, permettra probablement de décider s’il existe des Orchidées qui n'ont pas encore trouvé dans les à leurs besoins — pour ma part, je serais porté à croire qu'il y en 2 mais que le Cattleya labiata n’est pas dans Cette Pret ne à sera sr nn et je suis convaincu de c a étés souvent affirmé dans te Journal. des Orchidées et dans la Se emaine Horticole, que l’horticulture ferait des progrè expérience, Mais quand il sera acquis, de l'avis général, que quelques Orchidées poussent mal, et qu'on n’est pas arrivé jusqu'ici à les cultiver en Europe d’une façon satisfaisante, sera-t-on autorisé à en conclure qu il faut les arroser avec certaines . il Or Fa Hp elles périssaient en ravis et re? si on avait analysé celles qui mouraient, on ment, et finalement 0n est arrivé à obtenir d'excellents résultats. Pour- nr n’en serait-il pas de même de celles qui nous mbarrassent encore aujourd’ sm Il fut un temps où le Petunia, comme M. de Vilmorin l’a rappelé, sk incultivable en France. On ne lui a pas donné d’eau nutritive, mais On a essayé de le cultiver RE et l'on a réussi. Il est fort vraisemblable que la plupart des plantes exotiques cultiv vées en France, en serie [en ee p 8 225 + œ [e] Le] ee que quand re nd sont sn ans Prouve pas forcément qu’elles étaient impossibles AN PO Te LE SAMEDI, 19 JUIN 1807 ——————— pi a parer: Peut-être auraient-elles pros- rveille on les avait traitées autre- ment ; peut-être ESS AGE -elles fort bien chez un autre cultivateur. En tous cas, il ne faut pas désespérer avant d’avoir fait de nombreux essais. rai 38 (surtout si elles sont udes physiologiques et culturales) ; mais qu’elles ont besoin, pour aboutir à une conclusion, d’être poursuivies PEUR OR encore, et beaucoup étendues. EE: Gi ORCHIDÉES QUI NE FLEURISSENT PAS Un po nous écrit : T euri depuis uoique ses bulbes soient Le satis- eux ou trois Oncidium sont dans le même cas, et aussi l’'Odontoglossum nebulosum et ë Stanhopea grandiflora e croirais assez volontiers que la tempéra- tale de ma serre est trop élevée pour l'Odon- toglossum nebulosum, car la majorité de mes Orchidées sont des Cattleya et Laniée (surtout m car je l'hiver), et je c Mais tx ae nos ont cependant Séubdé avec vigueu « Quelques A A Trianae que j'ai n'ont pas très bien fleuri non plus cette année, et c'est ce qui décide à vous importuner. Je vous serais . obligé de m'indiquer la cause du mal, et ge mède. » es [Fest ph difficile de deviner ne fleurit pas bien, journal, que formuler et expliquer des principes généraux, qu'il appartient aux praticiens d’ap- pliquer en se conforman circonstances. Nous avons eu déjà l’occasion de dire, à propos des arrosages, qu'il n’était pas possible de déter- miner jour par jour, ou plante par plante, la quantité d’eau qu’il faut donner : cela dépend du compost, du pot, de l’état de‘la plante, des sen- tiers, de l'atmosphère, de l'exposition et de l’aéra- n peut faire la même remarque en ce qui congerne le chauffage et la plupart des soins de ture : là construction des serres et leur expo- sition modifient ou Poe ve D les soins à donner à telle Orchidée, et le traitement qui réussit à merveille = pin une ms ass donner des résultats médioc bis difficile précier u sans connaître fXactement les antécédents. © Ous pouvons dire cependant que lorsqu'une chidée ne fleurit pas, c'est souvent parce qu elle n'a pas eu ien des cultiva- curieuse, on pourrait ajouter que uvent, ce sont les mêmes qui n’arrosent pas assez pendant |’ été, et les deux choses se tiennent pl US qu'on ne le croit, car lorsque les plantes n'ont pas assez d’eau, elles poussent lentement, achèvent leur végétation trop tard, et ne peuvent ucoup pendan que Le Orchidées poussent bien ; mais précisément, quand elles se sont bien déve- loppées, il leur faut beaucoup de repos ; sans cela elles ne fleurissent pas. Une autre cause qui fait souvent manquer la floraison, c’est que la température est trop élevée. s probablement 1 pour le Maxillaria Lu ge L’' Se gene est originaire du Mexi oit être traité comme les O. hastilabium et Échsa, en erre à tohipérééfroide, ou dans la partie la abtifée des courants d’air dans la serre froide. Quant au Maxillaria, il die le même traite- ment ; c'est même l’une des espèces du genre qui 219 cutives sur la plupart de mes Cattleya (vous voyez que, comme je le disais plus haut, nos Orchidées croissent bien, si elles ne fleurissent pas toujours). e rassurant, et je suis enchanté de voir les plantes grandir vite, mais je voudrais être sûr que cette double pousse n'a sep d’inconvénient. « En tous cas, il m'avait paru à peu près im- achevée en suilee ou même v NW de juin. Il aurait donc fallu leur here un repos de sept mois! » Réponse. — Il est bien certain qu’un repos de sept mois serait excessif, mais si vous avez deux vancC che, vos plantes n'auront plus assez 7. repos, Car il Fig. 88. — Maxillaria Lindeniae (voir p. 218) exigent le moins de Fan car il est originaire de u Nouvelle-Grenad ce qui concerne le Cattleya Trianae, il est aurait fleuri. Gt au Sianhopea grandiflora, ce n'est pas la chaleur qui pourrait l'avoir incommodé ; mais si vous ne parlez e cette année, il n’y a pas encore lieu de s inquiéter. 73 x pr sans doute au mois d'août ou de septe Nous supposons, bien otoille. que vous le cultivez en panier. Cattleya qui font deux pousses Le même abonné nous dit encore : « J'ai eu l’année dernière deux pousses consé- faudra bien dix mois pour que ces deux pousses opèrent leur développement, et il n’est pas vrai- semblable que la seconde commence immédiate- ment après l achèvement de la premièr C e qui est à peu près évident, € 'est que la première pousse n’est pas bien mürie (le temps , et la sais ailleurs n'y est favo- rable) lorsque la seconde commence à évoluer. e sera donc, forcément, plus ou moins faible. Elle s achèvera tardivement, comme nous repos. pour qu’elle ne donne pas de fleurs, ayant dé- pe et si malgré tout Il ne faudrait pas plus de deux ans de sème « nostécibé » pour tuer votre plante. Si les Catiley: nt vous parliez dans la question précédente ont passé l’année dans les 220 mêmes pt il ne faut pas s'étonner qu'ils n'aient pas fleuri. Quel est doit le remède à cette situation? Lorsqu'un Cattleya fait deux pousses dans une le, d seconde ‘quinzaine d'avril; on laisse la plante reposer un peu après la floraison, et ce n'est que quand le bourgeon se gonfle nettement que l’on augmente proprésuivetiiént la quantité d'eau donnée aux racines. Le bulbe est achevé vers la u le commencement d'octobre; s de façon à ralentir < o D [= ‘ tôt pour LE à le mettre en repos, c’est que , comme nous le disions plus haut, eur de traitement, ou bien que la plante est particulièrement vigoureuse. Mais si le fait se produit, il faut se résigner à ne pas avoir de fleurs probablement ; et si même il en surve- nait, peut-être vaudrait-il mieux les supprimer, afin de ne pas épuiser la plante. Après une double pousse, elle a besoin d’un repos plus long qu'à l'ordinaire; ce Sn sera pris sur le temps de la floraison LES ORCHIDÉES DE M. FLORENT PAUWELS Le jour de l’Ascension, nous avons fait une visite à cet amateur distingué qui e un de plus intéressants établissements de culture de la Belgaue . Nous y avons admiré un Miltonia vextilaria avec une trentaine de tiges florales comptant 220 fleurs; l’exemplaire se trouve dans un pot de 20 centimètres de diamètre intérieur ; inutile d'ajouter que c'est un exemplaire magni- fique. Une petite plante de Lycaste D ochlioda Nütz:liana sont ; M. Pauwels nous affirme s aucune peine à le croire, que cette splendide ture fleurit facilement, plusieurs sxppeires en font foi; une variété se distingue par les dimensions des fleurs du plus beau LL er elles sont qu en une vi vingtaine ne grappe plane, large de 6 1/2 PR OR brek étalées tout en étant serrées. Des paniers d'Epidendrum vitellinuin majusen nombre sont splendidement fleuris; un Odontoglossum Shinneri a le labelle grand, d’un ravissant lilas violacé, et des divisions d’un brun chocolat foncé. D de beaux types d'Odontoglossum cris- pum, un O lossum maculatum bien marqué, sara le contingent de cette serre froide: Ailleurs, nous relevons un Dendrobium sua- ssimum au labelle tacheté de brun rougeâtre usae curieuses fleurs, le Schomburgkia ET AM bien fleuri, quoique cette espèce soit difficile à fleurir, des des Anguloa Rückherti, un ee) ea citros- mu avec les divisions pointillées de charman Un détail à propos de cette espèce : ont très friandes de ses tiges florales ; Rss LA SEMAINE HORTICOLE ont causé de vrais ravages parmi les exemplaires de es ya M. serre aux Cattleya, de beaux C. Meu- deli re Monts ae, à C. luteola et le C. Warneri splendens fournissent une floraison aussi abon- dante que brillante; un Lise: sui à de Cait- leya Mossiae notam eize fleurs superbes! Les La 1 papas ps Laelia purpu- rata deurneensis primé au dernier meeting L'ORCHIDÉENNE, des Vanda et des Phalaenopsis charment la vue du visiteur ; un groupe de Cypri- pedium ine de fleurs au moins, i distinguon -Sal- Rimbel lait, cilio- [e# [e] Sion ce ne soient pas des CREER nous pouvons cuei sous silen ux exem d'Anthurium Sc mn Rothschldianums, Andraanun, ornatum, etc., S ement fleu ris, ainsi qu'un MVepenthes Dorhanians avec 40 urnes ———— Plus je te vois, plus je F St disparaît bien injustement de notre entourage. En se prom t pendant l'été, il est vrai, on Es cueille libérale. ment dans les prés humides, où il pousse naturel. lement en abondance. Mais l'hiver ! A-t-on seule. ment pensé à lui? Rien de on facile cependant que de forcer cette jolie fleur Pour ce faire, on le sème au mois de juillet, à l’ombre sur plate-bande terreautée; on repique les petites plantes dès qu’elles ont trois Ou quatre feuilles et on empote avant les premières gelées. On peut aussi faire la multiplication, en divisant nt Ha ece he dut une riche floraison pendant tout l’hiv Les potées fleuries sont très élégantes et les fleurs coupées s ‘arrangent gracieusement et poé- tiquement dans les bouquets. Et puis, qu'y-atil de plus joli et de plus aimable pour fleur de -corsage qu'un bien tendre ne m'oubliez pas!” LE JARDIN D'AGRÉMENT CHAMAECYPARIS LAWSONIANA var. WEISSEANA (Voir fig. 86, page 214) e Conifère n’est que la forme pendante du Mopes Lawsontana bien connu et géné- ralement apprécié ; comme la figure le montre suffisamment d'ailleur TS, la variété est trapue, large et a une tendance marquée à s'étendre dans ce sens. C’est ainsi qu’ à une exposition en Alle- m on en a présenté un exemplaire de 1 mètre de haut sur 2 1 2 mètres de large. Le variété Weisseana convient admirablement toutes les plantations où il fa plan Le type est cultures sous le nom de Cupressus Lawsoniana, avec ses RER d’un vert luisant foncé, à reflet plus ou glauque, très petites et F forme imbri- » La x s, à ramilles compactes, ue caractère plus accentué dans la variété Weiss rmant de petites Sie ou dis- ROMA comme les barbes d'une plume. Les cônes, de la oo d’un gros pois, ont: cRrEMEIER multiplication se fait aisément par semis. Les variétés de cette espèce sont excessi- vement nombreuses; les suivan Conifera s d Faite d'Hortieulture de ps : Spica, albo-variegata, arg MYOSOTIS PALUSTRIS M nom à symbolique, le apnée Momie ou le Per gismemmieh de nos tre FALL cupe son rang RÉr ee nos ultures. T a cependant de justes titres à figurer ini nos fleurs choisies de toute saison. Certes, on le cultive sur nos parterres au premier prin- temps, mais. plus tard ce gracieux et aimable LE JARDIN FLEURISTE LE DAHLIA 1791. Dénommé d’abord que l'honneur de Dahl, botaniste suédois, il fut dé- Repiar plus tard par Wildenow, DgRE I alle- nd, qui lui donna le nom de orgina en HAL de > EOREte professeur de Re à St. an donnée n'était naturellement pas en rapport avec l'altitude de son lieu d’origine et eut infaillible- ment de mauvais résultats, En outre, renseignée passa successivement des hommes aux ani ni les uns, ni.les autres ne enc re l'acquisition. À la suite de ces différents essais, so D Dana t relégué comme simple plante otan pt ee dE qu'on fit ces différentes recherches €n ET l'Angleterre aussi, importa le Dahlisà ue reprises (par la Marquise de Bute en 1789 Madame Holland en 1804); mais, bientôt x plante disparut de ce pays. Vers 1815, elleyil fut réintroduite une troisièm me fois Ce. n'est guère qu’ are ts succès. Les belles et bonnes variétés qu'il avait données, f adm u premier Tang de nos plantes RE ML de ns autés et dem toute la gamme des couleurs, à Dee et le noir exceptés — la forme et le développement des pétales, la hauteur des tiges, ont fait leur appa- rition DA nre Dahlia comprend cinq ou six espèces, is tu nos hybrides et variétés horticoles semblent fdébeñdre du D. Merki, du D. coccinea et He du D. variabi lis de vue de T'horticalture, on peut use % ”Dahiia comme sui o Les Dahlia doubles à grandes fleurs ; E Les Dahlia doubles k | petites fleurs ou Lilliputs o Les Dahlia à fleurs simples ; 4° Les Dahlia à fleurs simples, nains; et se Les Dahlia Cactus, d'introduction. assez récente; le type le plus ancien de cette division nous est venu Ke Mexique en 1872, sous le nom de D. fuares es Dablia : à fleurs doubles, quoiape possédant beaucoup d’horticulteurs s’adonnent tout .spé- cialement à la culture et au perfectionnement du Dahlia. (À suivre.) REINE MARGUERITE VICTORIA La Semaine Horticole du 20 février dernier, coloris présente une extrême variété (fig. 89). La Reine Marguerite Comète (fig. 90) appar- tient à une autre race caractérisée par l’allonge- ment considérable et la disposition irrégulière des demi-fleuron enues d'Amérique k dont Mrs Alpheus encore avec telles que Ris M ME M ignonnele anche s bor- “oi Telle encore la R. M. Dame blanche, remar- Quable par son feuillage fin, sa floraison abon- dante et successive et son a ouveau. Toutes Ces variétés sont d’heureuses acquisitions pour le jardin fleuriste. PARCS ET JARDINS LE CHÊNE DES MARAIS (QUERCUS PALUSTRIS DU ROI) Le em des Marais a été introduit en Bel- Fe ver 1785. eunes rameaux glabrescents : feuilles longue- SAMEDI, 19 JUIN 1897 ment guess longues de 12 à 15 centimètres sur 7 à 10 Cm. arge ; obtuses ou aiguës à la base, eliptrdues ou ‘oblongues, profondément lobées, pinnatifides; lobes ovales, aigus ou acu- minés, ceux du sommet et les latéraux dentés, subulés ; les jeunes couvertes d un duvet caduc, ovoides ; cupule enveloppant le tiers de la base; écailles apprimées ovales et glabrescentes. Le Chêne des Marais réclame les terres légères, des te et surtout fraîches. Aux Etats-Unis d'Amérique il atteint jusqu'à 40 mètres de asie Le Chêne des Marais a fait ses preuves en Bel- gique là où le sol lui est convenable. \\DDE Se P M. Houba, dans son ouvrage sur les Chênes d'Amérique, s ‘étend longuement sur sais espèce : nous allons résumer ses observation Dans le Limbourg, chez M. le Fat de Villen- fagne, existe un arbre planté en 1801 en mesure moo de hauteur sur 2"31 de circonférence. A Lummen, chez M. Stellingwerff, un arbre planté en 1829 mesurait en 264 20"00 de hau- teur sur 2"40 de circonféren À Munsterbilsen, chez M. pa baron de Lam- berts, un massif planté en 1853, présentait in gs de 1"20 à D'52 68 de circonférence sur 22" n moyenne de hau ras Mick, chez M. Della Faille, M. Houba a 221 mesuré des arbres ASS en 1836, qui avaient de 1"40 de circonféren terre forte, _argileuse, terrain en 140 s'observe sur des arbres plantés en 1839 ns u ol argileux, moins fort que les précédents, avec plus d'humidité et sans nte. in comparant le développement du Chêne des Marais sur terrain léger par rapport à celui sur terrain argileux, on do it être convaincu du plus grand ss a des premiers. Si nous comparons le développement du Chêne des Marais avec le Chêne ordinaire, nous obte- VE NN = NX aù 11)2 1 VA SR SZ “ . — Reine Marguerite Victoria. nons a: Gi anIRreces suivantes pour des arbres de m e: Chêne ae ls moyenne de la circonférence von des Marais, moyenne de la circonfé- rence 1730. Le bois du Chêne des Marais, moins sur nos sols sablonneux, est d'une rés a. naire et d’une rare tenacité. Lorsqu'il est scié depuis qespes jours, son bois est du plus joli vs il est plus dur au rabot que le Chêne ordi- ss m Chêne des Marais est complète en Belgique; les 222 LA SEMAINE HORTICOLE glandées, même abondantes ne sont pas rares chez nous. L'exploitation du Chêne des Marais en taillis, n'a pes: encore été faite Aucun arbre n'est plus majestueux, planté iso- LS. sur une pelouse. Par le contraste des deux teintes du feuillage, vert en été, du plus beau rouge en automne, il forme, à cette dernière sai PR e Rent splendide pour nos parcs et grands j a C'est Pa ASE un arbre à utiliser pour la plantation des routes, là où le terrain lui convient. Son feuillage, la forme beauté de son port sont autant de caractères qui en font un arbre de tout premier mérite. nos amateurs de très beaux arbres, nous dirons qu'il convient de ne planter que des sujets de glands et non des arbres greffés. Toutes nos om Rare sm cette espèce. e terres en Campine, essayez le Chêne di Ms et vous serez émerveillés des résultats que donne ce bel arbre. ALFRED WESMAEL. CRÉATION DES JARDINS (Suite, voir p. 131) Du jardin ee — Emplacement d'sponitio rouve ri souvent des el légumiers- DE es le fond le plus reculé de la propriété, cela sans que l’on ait tenu compte ni de la pro ni æ l'exposition du terrain. n doit toujours rechercher dans la disposition d'un jardin légumier-fruitier, les terrains en pente du côté de l’Est et du Sud; l Ouest, sans être une exposition excellente, est cependant encore pas- ais le Nord est défavorable. Il est très sage de choisir un endroit où l’eau chemins y soient spacieux, commodes, d facile, afin que ë transport des engrais puisse se faire sans peine L'habitation as jardinier ne peut étre trop éloignée du jardin, cela se pour lui de trop grandes Le de tem réquemment a. l'aspect de l'en- ma d’arbustes d'ornement qui ne manqueront certes pas d’ajouter un bel effet au paysage même de la propriété. Bien souvent le jardin légumier est trop peu maison. po ce cas, si bien entendu la propriété est as: aste, on établira un verger dans un pren penser Il n’est pas nécessaire que celui-ci se trouve si près de l'habitation du jardi- nier, attendu que le verger réclame moins de soins que le jardin-légumier “On ne devra plan nter dans ce verger que des rustiques à hautes t tiges, qui seen sans nécessiter tous les soins et tout éntin des espèces plus délicates. GusTAVE MIcHIELs. EXPOSITIONS EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR- TICULTURE DE HAMBOURG Première Exposition estivale Cette première Exposition a non seulement confirmé, mais accentué le succès, si grand pour- tant, de l'Exposition KE rh Cent quatre- vingt treize exposants y O0 sont les Li Per Odier qui ont produit une véritable sensation : un seu réuni environ +0 enlevées sont des plus méritantes. Pour une seule : une grande total de ila liste des primes ét des médailles a son éloquence propre. Un autre horticulteur a réuni 300 Pelar- gomum Odier, avec lesquels il a obtenu une Fig. 90. — Reine Marguerite Comète (voir p. 221). médaille d’or, trois gode: paie d'argent et 60 s; un troisième, apporte 200 Pe- largonium: grande “iite d'argent et 300 marcs. Un groupe d'Orchidées exotiques obtient une grande médaille d'argent et une prime de oo m ". # avait, à cette première réunion d'été, des urs de garnitures flor. _ qui ont réuni trente-neuf exposants, dont un mér pri plus méritant, avait un apport composé d’une couronne formée de baies, quatre vases avec des fleurs des champs, une e garniture de table, une gerbe, un bouquet de mariée, une gerbe d'Orchidées, dix gerbes pour la décoration d’une table, un chevalet fleuri et une corbeille garnie de plantes. Il sera facile de i juger, par ce seul exemple, de l'enserñble de cette exhi- SR R bition florale. Un nouveau et grand concours de garnitures florales s'ouvrira le 2 juillet ; Exposition permanente e Jury permanent a alloué les récompenses pour les plantations de plantes toujours vertes, Nous ne dans le palmarès, les noms de M. Johs. von Ehren, de Nienstedten, qui obtient entre _. le premier prix, grande médaille MM. OÉtoleer et Hooftman enlèvent la crande médaille d'État en or pour 100 sinensis; M. hony Waterer, horticulteur à Surrey (Angléterre), a obtenu une gran d'État en or et un prix d'honneur de 1000 m pour 100 RAM IA on hybridum. Toutes ces collections et d’autres encore que nous avonseu l’occasion d'apprécier de visu au mois de mai sont de tout premier ordre; leur fétaison doit avoir produit un etfet superbe. Le concours des plantes cultivées par les ouvriers et les enfants L'association hambourgeoise ayant pour but Au nombre des plantes primées, nous relevons rgonium, 4 Fi- guiers, 3 Hortensia, 3 a, 2 Geranium, 2 Fuchsia, 2 Lobelia, 2 Astra de plus, de es Amaryllis, Dracaena, Aralia, Primevères, Pommiers, Evonymus, Re Œillets, me Parmi les 63 concurrents figurent 15 femm mariées et 16 jéunes filles Il 4 eut une seconde sérié de récompenses ana- logues es fois, le nombre des mi les plantes primées, les Cactus figurent de Che en tête de la liste avec 17 exemplaires. mouvement en faveur de la culture Er lanthropiques, le mouvement prendra des propor- tions étonnantes. CH. DE BossCHERE: BOITE DU JOURNAL : ettres reçues. — À. F. — H,. M. — (en parlerons dans le is numéro). — G- M. (publierons dans un prochain LEE 1 mandés). regrettons de ne pouvoir satisfaire à ‘votre désir, mais si vous voulez nous Ses quelques notes mp eg ge un article à A. V: c le plus gr. — Exposition Internationale DE BRUXELLES 1897 Hôtel du Parc Léopold 131. rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe ‘Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. — SAMEPT, JA 30 Li SN PLANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMI T T rod A LYON Begonia,, à 200 variétés AE NL doubles, 180 variétés. Bouvardia, florifères, 40 variétés. Caladium, à feuillage coloré, 400 variétés Œillets remontants (tige de fer), 250 riétés. feuillage ornemental, Les plus grandes cultures Rosiers remontants, en pots. CATALOGUES SUR DEMANDE. 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Grand choix de Tondeuses paraît tous les Samedis. RE —“ — : 30 centimes. 26 JUIN 1897. L'ILLUSTRATION HORTICOLE | RÉDACTEUR EN Cuer : EUCIEN EINDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES RÉDACTEURS : PRINCIPAUX COLLABORATEURS A. de Wargn he Fous: Michi uchône, L. Vanderkindere, A. Wesmasl, Lequet, PROPRIÉTAIRE : Warocqué, Comte de Moran, 6. Joris, E. _r. de Terdonck, LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 22 : es : Les Exordi. “5 2, Une plante odoriférante Le Journal des Orchidées : Une maladie des ‘Orchidées Orchidées doubles . L CE spontanée Petites notes . Corres pondan Petite ç tin Ro: oses : Le greffage is Rosiers au Congrès de Par Le din Reise Lés MR. Le jardin d’ 5 Boîte du die agrément : L'Edeltoiiss Fig. 91. Diagram » 92. L'Etehoeis Ghh halium leont 50 pages is (C se alium leon opodiuns) 94. Gnaphalium Leontopodium, Edelweisss … 2 228 228 G. TOURRET-GRIGNAN:; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE TRANGER 117, Rue Becrrann — BRUXELLES. | $x mois: : : : putes CA né 22 Trois mois. ss É » Trois mois . 5 >» Les abonnements partent du premier de chaque mois. Era IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. [ei Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Yowrnal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, # texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les sam LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l'horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère: elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus ot RE de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. LA SEMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs D 3 et du parc. A SEMAINE HORTICOLE s’est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour ie ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et ien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. administrateur de « LA SEMAINE TICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. CXVI Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS € LA SEMAINE HORTICOLE > = La meilleure et la plus large publicité 8-_£j Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'horticulture EN Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. 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CXVIII LA SEMAINE HORTICOLE 476 Prix d'honneur et Médailles 95 Expositions françaises et étrangères. LE CaraLoGuE GÉNÉRAL DES GRAINES ET 78 . À A“ D e des Nouveautés EE = La liste "pe Graines de Légumes. 3 incs TOUTES LES EXPLICATIONS UTILES. 6e La liste des Oignons à fleurs. 60 La liste des Plantes de collections. To La liste des Outils et instruments horticoles, etc., etc. C’est certainement la plus PÈRES & FILS Hotticulteure-G taie intéressante des publications de ee genre. ’ Il est envoyé contre fr. 0,15 en timbres 16, Rue d'Algérie, 16 Pre de 1 *affranchissement) V1 » er Ve Pr er ral AV: 8 CATALOGUES PAR AN Vient de paraître : LE CATALOGUE SPÉCIAL DES SEMIS D'ÉTÉ ET D'AUTOMNE Plants de Cinéraires, primevères. — Sacs à raisins. — Choix extra de graines de Cinéraires, Calcéolaires, primevères et de pensées Cassier (Seuls possesseurs des cultures de M. cédiluis à A VENDRE JOURNAL DES ORCHIDÉES CINQ CHAUFFAGES LES VOLUMES 2 A ? EN CUIVRE POUR SERRES sont encore disponibles Chez M. 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Cette plante, le « Kinkélibah, » un arbrisseau de trois mètres de Matte feuillage dense et ramassé en tête; elle foisonne dans tous les lieux où elle s'implante. se voie ferr seau croit dans les Re sablonneux et pier- reux ; au moment oraison, il devient tout blanc et se nr. dès lors, très facilement. * Le Kinkélibah est un arbre des plus précieux, car il constitue actuellement le seul remède connu contre la fièvre bilieuse hématurique, ce terrible bon de noter que ce remède v Mt est tout à la fois curatif et préventif du m n moyen sûr M dent de l’Européen contre la fièvre bilieuse hématurique est l'usage quotidien d'un verre de cette décoction, pris le matin à jeun et au réveil, pendant toute la saison pluvieuse au m On voit titane que la My du Kinké- libah pet avoir pour les colonie n'est besoin d’insister sur le Fe ‘RE d' actualité de cette découverte, au moment où la question coloniale, l'une des plus graves que nous ayons été appelés à résoudre depuis notre éman- Cipation politique, sa aux méditations de la législature. La coloration des fruits par le soufre. — lya quelques années seulement qu’on a com- mencé à blanchir hi chercha d’abord la couleur uniforme, pour les Production ont sulfuré toutes sortes de fruits et de légume ma- Perbet et par suite augmentait le prix du fruit. Cela t que x mêmes qui désapprouvaient ce 2 ru hui change Sr anale consiste seulement couleur, mais la qualité du fruit est altérée fruit ainsi traité pe plus vite, tous préfèrent i agir a 7) 7 du Cham 1 et à soufrer les fruits. On SAMEDI, 26 JUIN 1897 et la saveur très souvent disparaît, De plus,quand les fruits sont sulfurés, ils semblent tous pareils ; sécher vrai dans une quantité considérable de fruits. L'’acide sulfureux se forme en brülant du soufre et il est promptement absorbé par l’eau. Il extrait l'oxygène de beaucoup de substances végétales et les blanchit. Les insectes, dit-on, ne touchent pas aux fruits PEN leur instinct est souvent plus sûr que le nôtre. Nous sommes donc dans l'alternative ou Fr ne pas manger de fruits ou d'être empoisonnés par eux. Le refroidissement de la terre. — Beaucoup arbres qui florissaient anciennement dans le Nord de la France ne se trouvent plus mainte- nant qu’à l'extrême Sud et même un gran nombre d'espèces ont entièrement disparu. Le citron ne croît plus en Langue on ne trouve un oranger dans le Roussillon. Le Peuplier d'Italie, si pittoresque et si commun dans les anciennes gravures françaises, est au hui France. Tous ments de température la France, l’ancien jardin fruitier de l'Europe. Deherainia smaragdina. Un abonné nous demande des détails sur ue plante, que nous avons mentionnée dans notre étude sur les serres du Museum d'histoire naturelle de Paris. Elle est originaire du Mexique méridional, et fut introduite par Linden. Ses feuilles, qui ont l'allure de celles des Lauriers, sont groupées au sommet des branches, et les fleurs sont me ere au-dessous en petites grappes, légèrement retom bantes. Ces fleurs plates, d’un vert émer Maé foncé, sont fort curieuses; elles ont de 4 à 5 cen- timètres de diamètre. a plante a été figurée dans le Bofanical Magazine, pl. 6373. Paris et ses concours agricoles. — Il paraît ue l’on a renoncé, en présence des vives protes- tations soulevées par l'opinion publique, à à enva- hir encore une fois les Tuileries et à gâter l’une des plus belles perspectives de la ca itale en y élevant des constructions destinées au Salon et au Concours agricole. On annonce à peu près officiellement que c’est la lerie des machines, p-de-Mars, qui logera l’année prochaine e concours agricole et l’ancien Salon des Champs Elysées. On ne peut que se féliciter de cette solution. L'exposition de Paris. — Le temps nous avait manqué, vu les nécessités du tirage, per décrire les parties de l'exposition réservé Roses, aux a et aux serres, appareils de chauffage, e Nous RES encore l’occasion de revenir sur divers lots intéressants. Signalons au moins très sommairement : Les magnifiques collections de M. Defresne, les Fougères rustiques de M. Moser, . Falaise, les légumes de l'hospice de 15 = Bicêtre, les Asperges super rbes exposées par M. Girardin, enfin la riche série d’arbres fruitiers 223 et d'arbustes d'ornement, eh re caen, Coto- neaster, Conifères, etc., MM. Croux et fils, Les apports de cette maison Aéritatent dos par leur importance et leur beauté, la plus haute récompense décernée à l'exposition. Récompenses décernées à l'exposition de Versailles. — Le grand prix d'honneur, offert par le ministre de l'instruction publique, a été décerné à MM. Vilmorin- a drieux. Les autres png récompenses ont été décernées. à bert peut et FRET RS Duval et fils, Mme Gebreol Halphen, MM. Pigier, Derudder, Steinbach, re eme Robert, Hardre, Plet, Parent, Une médaille d'argent a été décernée à Danaux, élève de l'Ecole d'horticulture de Versailles, pour son mémoire sur l'horticulture Re n, au nom du comité des dames patron- a de Clagny (36 ans de pat et Jean s de sie) médailles de rends à MM. Jules Boisseau, à Gif (27 a service), et Albert Lee (25 ans de service), dans la même maison La visite des meuitires du « Reichstag. » s membres du Races et les délégués de and, mbre de He ourg. Nous ne pouvons qu’applau cette marque d’ intérêt donné à l’horticulture ns les élus du peuple; c’est la première fois, croyons- nous, que pareille manifestation d'estime de la rt Parlement s’est produite en faveur d’une branche de l'activité humaine, dont l’im- portance s’accroît toujours et qui jouera bientôt un grand rôle dans l'émancipation et D morali- sation des classes inférieures de la soci Les cultures des Pivoines. æ On,0 e pendant les chaleurs de juillet et août. Cet oubli, dit le joe, fre pis est très préjudiciable aux s terres légères, l'arro due rte port res alt car il im est pas de même du système souterrain et c’est précisément à cette époque de l’année que js racines travaillent le plus activement. La ajouter aux arrosements une certaine quantité de terreau. RSS APEEAEeS botaniques et horticol mbreuses, à l'Allgemeinen LIN FR PRO de Hambourg. de 18 juin, ce professeur Dr O. War de Berlin de traiter, devant un nombreux EE RS de « plantes utiles exotiques et leur im ce au oint de vue du commer t des cultures, » sujet qu'il possède d'autant mieux que ce savant a passé cinq ans a les pays tropicaux. La 6rw livraison du Dictionnaire pratique d'horticuliure et de rar vient de paraître. escription du Sanchezia. À 6 . ttenden mpatience la fin de cet excellent travail qui sera 2 dans toute bibliothèque. 224 a pluie augmente tous les ans. — S'il est une tradition météorologique invétérée, c'est bien celle de l'influence hydraulique de saint Médard, dont la fête — quelle fête ! — tombait, cette Er 8 juin Ce Ex ni tenacem propositi sanctum, é à sa mission, et il nous a fort Or, on demande du beau temps, car il a fort plu depuis des mois et des mois. De eue les proverbes néfastes se pressent par la suite Pour le 16, jour de la Saint-Cyr : Es pleut le jour de la Saint- abs e vin diminue jusqu’à la tire La ds n’est ni riche ni rassurante, on en convien Pour pe 24 (Saint-Jean) : Eau de Saint-Jean ôte le vin Et ne donne point de pain. Que diront les partisans du pain complet, s’il pleut ce jour urs, que nes s'il pleut le 29 juin, veille de la Saint-Pierre S'il Lam la veille de la Saint-Pierre LA SEMAINE HORTICOLE Quand aura-t-il tout plu! Il est … à craindre, d'ores et déjà, que l’année 1897 n montre à la hauteur de plaie de ses FR ir Il résulte, à l’évidence, de ce tableau, que la faudrait admettre que les Ge 5 anciennes ont été faites sans beaucoup de soin. Sans beau- coup de soins! A LObnenitoire a Paris! La chose est inadmissible. On aurait un complément fort utile en com- parant aux nombres précédents les hauteurs de la Seine et les dates des inondations. Mais, d'autre nieurs, ainsi que les précautions prises,contre les crues, apportent un élément ranger à la météorologie, et dont il serait bien malaisé de longues séries d'observa tions pluviométriques qui existent sur notre plan G. Schneider publie dans le cahier de mai du Fournal de la Société Nationale d’'Horticulture TTL TE ; [a visite de nombreux insectes. Récolte hds fruits en Allemagné, en 1806, — La feuille d'informations du ministère d& l'Agriculture, lisons nous dans le Yournal de lg Société nationale d’H à me 1m de France, #2 apprend d’après les statistiques officielles, l'on a récolte, en 1896, dans la circon de Wiesbade ÿ 347; 765 Le RATE de Pommes ; ; re 1,344,600 Prunes 014,157 Poires ; ; 824,432 — de per L 193,357 Fr de Noi 83,40 — de Mirabel " ge 71,3 — de Raï -32,406. — ,:.de Chà ee RE : à done En ce qui concerne seulement les Re arron- dissements de Francfort (Sand-Kreis et Stadt. un, Fe À es des fruits a ao fs dern dut édité. auf tiéfe de France, une note sur la vente d'ouvrages horticoles et tr anqE ancien et modernes en Pommes 964,400 kilogrammes. Mais c'est assez nous en référer aux proverbes, Angleterre; la voici : Parmi les ouvrages bota- Poires 74:150 — n de science et de statistique vaudront niques faisant des de la Librairie de feu Prunes 464,700 ES mieux, bien que saint Barnabé, le 11 juin, soit M. F.-C.-S. Roper, ont été récemment ee : ù GR 4 ms venu, toujours d’après la tradition, combattre vendus aux enchères publiques par MM.Sotheby, Réisisbde tabié: 12,270 4 l’œuvre néfaste de saint Médard Wilkinson et Hodge, un des plus anciens livres, Mirabelles de Abricots. — 1.14 8 paddaade . BOOM" 700 700 600 600 500, 500 400 400 300 300 200 200 100!| 100 . 0 e] [e] e] & © (æ] Q Q +4 8 © o © o © © 2 een boues EM Éoroe Gb 2 écliee 208 D Bo ehé el démos ru Rod — — _ al “ “ «+ “+ Lu — — — ns S « PU AUDE E SEE Se PR Ÿ ou nons sommes Lotaste, pour en avoir le cœur net, à l’'éminent maître C. Flammarion, secrétaire dei de la Société astronomique de France, Ila comparé entre elles toutes les obser- "Observatoire de ort peu rassurant, hélas! que nous mettons sous les yeux de nos lecteurs. La conclusion est que la pluie augmente constamment ici d'année en année. Cette aug- mentation se manifeste au premier coup d'œil, en examinant ré moyennes afférentes aux di- verses périodes Mit Bs AN ane nr un cut 487,7 1825 à a … 50mS , 1873 à 1 55 593:7 “ Fig. 91. — Diagramme indiquant la pluie tombée depuis 200 ans. intitulé The eee Herbal, imprimé à I Ten en 1526, en é adjug soit 975 tués. Cooke, Illustrations pe British ungi, à été ven 17.5 ou 450 francs environ. Le Sylloge et trs de Saccardo, a trouvé acquéreur au prix de £ 27 D’autres publications, telles q 900 fr Var ee oix ge fleurs par les insectes e Gand, rend compte dans %e Bulletin pr b Académie des sciences de Belgique es études qu'il a faites sur les causes qui attirent les insectes sur les fleurs. Selon lui, la coloration plus ou moins brillante de la corolle n'aurait pas l'influence qui lui a été attribuée, et les insectes 39» . DS és ; du PEN RE NT LIT" res ir FéAr penses genes à Hambours r la culture des été l’objet d'une distinction flatteuse q leur zèle, fera naître in on et provoq de nouvelles adhésion pr Re à La SEMAINE HORTICOLE publia SAMEDI PROCHAIN : Les Amaryllis, de Veitch. SAMEDI, 26 JUIN 1807 NOTES DE VOYAGE our nous rendre à l Exposition mr gt cé liers. C'est ainsi que nous avons visité successi- vement Rotterdam, La Haye, Leiden, Haarlem Amsterdam, Utrecht, Wageningen, Het Loo, Brême ; puis, après avoir séjourné une huitaine de Le à Hambourg, but principal de notre vo us avons passé par Hanovre pour visiter les clébres serres de Herrenhausen, et ensuite par Hildesheim, Cologne et Aix-la-Chapelle. Nous nous étions proposé voyager avant tout au point de vue ae nous avons suivi le progr us avions arrêté, sans toutefois négliger les Nétiac tons qui s'offrent au touriste dans les divers endroits où il passe; c'est que les choses lesplus intéressantes, les plus captivantes, Lu? . æ 1 A Lois. +1 £ 4 r LE 4 L la variété dans les sensations, d’ailleurs, procure i XCI- visitées, au point de vue horticole avant tout. I. —— Rotterdam LE JARDIN ZOOLOGIQUE n de nos amis, M. J. Wilke, chef des cul- é d’un eures que nous pouvions consacrer à cette ville, que le Ja zoologique. La route que nous suivons passe par le « Wester Singel » ou Boulevard de l'Ouest, bordé de jolies constructions et dont le large fossé court à travers des planta- imaux, surtout celles ux de quinze hectares; pour bien juger de sa valeur au point de vue des plantations, il faudrait voir celles-ci en pleine saison d'été, quand les corbeilles ét les parterres jettent leur note gaie et claire dans les verts fouillis de feuillages variés. Le none n'est donc pas favorable, aussi nous Or- ticoles sous verre qui sont très importantes ; nous ne nous attendions guère à trouver, dans un ogie de Rott omprend l'attrait que des LT ri de a ét de fleurs bien cultivées, bien soignées et bien di pu Pravent offrir à à ses membres. Les on en construit une très gra ande qu'on se pro- Pose de compléter sous peu. Le besoin d’ailleurs s'en fait sentir; le nombre de plantes ici est Considérable ; elles so air indispensable leur manque en grande ; tie; l'aspect général de la serre souffre égale- ment de cette situation. C’est donc avec satis- faction que nous avons constaté le souci de l’ad- ministration du Roterdamsche dd 4 pour doter le beau jardin d'installations spacieuses, ien appropriées à la see mn plantes qu'elles doivent héberger. Une première et grande dre vitrée, le jardin d'hiver, se compose d’une rotonde coupole mesurant intérieurement 18 mètres de diamètre et 15 mètres de hauteur, et A deux ailes de 17 mètres de long sur 10 de lar Nous pénétrons dans ce jardin d' het par l'aile pp cisses et autres plantes bulbeuses, transforment cette serre en un riant tableau tout de grâce os ère; t de la rotonde est plutôt sévère; ce le groupement est fait de façon excellente. Nous y notons des Livistona chinensis et olivaeformis avec des troncs de trois m Vi vraiment élég s; des Cocos flexuosa, Phoenix reclinata, Washinionis ges etc., que nous sommes bien heureux de ncontrèr en d'aussi beaux Ne poor. hit que les grands spé- mens de Ci si rares. ne At de Cyathea share dont la ouronne d'immenses plumes végétales finement découpées ravit le visiteur et donne à à l’ensemble sévère la note la plus gracieus ans l’autre aile, parmi un po grand nombre de plantes, un Encep alartos Lehmanm, cette espèce très 080 de l’Afrique du Sud, un Pan- danus reflexus en fleur, un beau Franciscea (Brunfelsia) Pré du Brésil, le méritant Dra- caena Hookeri et des Strelitzia reginae, bien ee, attirent l’attentio a grande serre aux Polmiérs que nous venons de voir fait une excellente TE sur le visiteur qui passe de là à la serre du Vicioria regia, formant en somme trois serres reliées par deux couloirs; leur direction est à peu près celle du sud au nor À ie cure Nymphéacée de l’Amazone, mesure ur 22; le bassin, 15 sur 10. Au mo- ment de ss visite, c’est encore le décor hiver- mr forment la base d’un DR. en- sem L'aile- Ouest de ess serre est occupée par . Vanda, Angraecum, Broméliacées, Anthu- m, etc., toutes plantes en bonne santé; les Fan vs étant donné l'immense vogue dont elles nier soit à bénéficier, devraient pouvoir ne ou plusieurs serres spéciales. Si la pra +: pareilles serres n'es décidée encore, nous ne serions nullement surpris d’ apprendre que | ndoimietsition songe sérieuse- ie à doter le jardin de ce nouvel et puissant pes l’aile-Est, un grand nombre d'Orchidées sont en fleurs; les Fougères y sont aussi nom- breuses que belles. Quantité de Rhododendrons, Princesse Royale, Président, etc., prêtent à cette serre le charme de leur ÉE Her 225 Encore une serre à Palmiers,le « Palmarium, » mesurant 20 mètres de long, 10 de large et 8 de haut; nous transcrivons ces dimensions, parce mention spéciale aux Kentia Lindent et Luciani que nous n'avons guère rencontrés en d'aussi beaux exemplaires. À côté des Palmiers, mé- EE macrophylla, Strelitzia Nicolai, qui, auteur consi- dérable de sa tige, rappelle a Palmiers (M.Wilke nous a d qu'ila fleuri déjà plusieurs fois); pires je fut ange occupant une cuvelle d'u ètre mètre, des Pandanus, Anthurium et tures de sincères éloges pour la bea la plupart des plantes et la S Seul dont pi sont groupées. Une nouvelle serre froide set (25 mètr de long, 12 de largeet 11 de h ut) mérite ssuré ment une visite; ce n'est tistbtols qu'une parti de la construction projetée; quand le plan sera entièrement exécuté, elle mesurera 40 mètres sur 12 de large et 11 de haut, sans compter les deux ailes de 10 mètres de long, 10 de large et 7 de haut. Les ailes seront reliées au bâtiment prin- cipal par deux serres basses de 18 mètres de long, 8 de large et 3 de haut, de sorte que la surface totale sera de 800 mètres carrés. Ce sont des constructions en fer avec +4 D 0 mr en bois qui ajouteront aux ie ds importantes, une nouvelle unité de très sérieuse valeur, :2Cette sr froide renferme, entr’ bonngrsnir 2 un un Todea at rs mètre de diamètre: ur un Knightia excelsa, de la Nouvelle Zélande; des autres plantes gr Jardin zoologique de Rotterdam; dès aujourd’hui on po affirmer ‘que peu d'institutions analogues consacrent à la partie horticole une ver AE aussi flatteuse que c’est le cas à Rotterdam Cette année, le Jardin zoologique fêtera le 4ome anniversai e de ion. Il a début bien modestement, nous apprend notre précieux cicerone, M. Wilke. Bergh, Scheffer et Valk, créèrent un petit age _ de t temps après, un certain nom e notables et d'amateurs de la ville constituait une société qui étendit ne l'institution. Le premier directeur fut M. M. van Bemmelen, se consacra dns 30 ans et jusqu'à sa mort, en janvier dernier, à la prospérité du Jardin. Le directeur . est M. Büttikoffer, qui s’est fait un no monde savant par ses voyages wy ses explorations en Libéria et à Bornéo. Nous souhait ue e sous sa direction, le Jardin zoologique de serie continue à se distinguer au po de vue spécial pour lequel il fut créé, il y a 40 ans, de au e vue rar où il occupe stielertient un rang très en x; D. B. (A suivre.) LES PLANTES EN SERRES Comment parlait-on, il y a cinquante ans, de la culture de ces plantes? Résumons la notice, que publia, à ce sujet, M. Paxton, surintendant des cultures du Duc de Devonshire, à Chatsworth, et que nous trouvons dans le 4"° volume des Annales de la Société royale d'Agriculture et de Botanique de Gand ; e ne se développe var , res faible et souffre des moindres défauts de culture. T . dE ir ve n Æ | 4 +4. : E SU LELLR plante, parce qu’elle est soumise à un traitement qui ne lui convient pas. Il faut en tout cas veiller à détruire ces terribles ennemis dès le début de la culture, et quiconque désire l’entreprendre, doit, s’il tient à réussir da Ï e une condition des plantes grandes et fortes, qui seraient atteintes du Aéau destructeur. Les Ixora proviennent presque tous des tropiques, des Indes orientales, de la Chine, de Angleterre), à l'époque de leur croissance, c’est dans une couche chaude à fumier, que les Ixora se portent le mieux, une chaleur douce par dessous, et une libre circulation d’air la nuit et le jour, sont les conditions les plus favorables à leur tre. Les Zxora grandiflora et coccinea(r), dont l’au- teur de la notice s'occupe spéci oviennent sont dépourvus des branches inférieures qui donnent e terre cuite, tout ceci doit être bien cassé et _& L'Ixora coccinea figure au concours no 276 du pro- Sramme de la prochaine Exposition quinquennale de Gand, LA SEMAINE HORTICOEE mélangé. On met les pots dans la couche à mi- hauteur en surveillant bien le degré de chaleur. aérée; durant le jour, la température peut s à 21° et à 26° ou 32°, lorsque le soleil darde ses rayons sur les plantes. La couche doit être fermée assez tôt dans l'après-midi, mais il faut ménager un peu d'air durant la nuit. Bientôt, la compactes et d’une bonne forme. A la fin d'avril, les plantes devront être rempotées dans le même compost et, au milieu de juin, encore une fois. Après ce dernier rempotage, il ne faut plus arrêter la végétation de la plante; il faut la laisser se ix en dix jours, et principalement lorsque les pots sont remplis de racines. En hiver, on conserve les plantes dans l'endroit le moins chaud de la serre, on les maintient sèches et on les préserve des insectes. Si l’on veut obtenir des spécimens de premier choix, il ne faut permettre la floraison que la née. Au mois d'août de la seconde année, les plantes ayant été bien cultivées jusqu'alors, doivent être grandes et fortes, mais il faut encore une fois écourter toutes les branches, les déprimer, afin d’en faire venir de nouvelles hors du vieux bois. Ces pousses sont celles qui donneront des fleurs à la troisième année, et afin que celles-ci soient très abondantes, il faut faire depuis ie milieu de février jusqu’au commence- ment de mars, si on désire les voir fleurir au mois donnez libéralement aux plantes de l’engrais it ni trop fort, ni trop épais. Une très faible solution de nitrate de soude, ournie à l'occasion, -procure à la plante une qu’elle produit du coloris. n a vu en Angleterre des plantes d’Ixora qui portaient de 60 à 70 bouquets de fleurs fournies et luxueuses. La plante se divise dès le b Pied et offre des fleurs depuis les branches infé- rieures jusqu’au + La plante doit être taillée au mois d’août qui suit la floraison et être soumise au même trai. tement que celui de l'automne précédent. A que printemps, donnez un nouveau rempotage et ne négligez pas l’engrais liquide. La plante fleurira aussi longt J ALIAS mettre dans de grands pots, elle devient génante et il vaut mieux la détruire. ous n€ Suivrons pas M. Paxton dans les détails qu’il donne sur la culture des autres espèces; nous préférons, à présent, mettre sous M PAPA aies À, LITRES TT les yeux des Lecteurs de la Semaine Horticy, les indications de culture fournies par M, Nich\ son, de Kew; ils pourront ainsi juger entre ls procédés recommandés en 1848 et ceux suit e nos jours : Les Ixora comptent parmi les plus belles plan de serre chaude. Leur port est ordinairem laquelle on enterre leurs pots, mais il ne faut pas qu’elle soit trop chaude, Pendant l'été, il convient de les abriter des vifs rayons de soleil, mais e1 tout autre temps, il faut leur donner le plus de lumière possible. es deux espèces, dont il est question dans cet ê Ann des fleurs 25 centimètres de long; elles sont disposées €1 cymes pluriflores, fasciculées. Terminons cet aperçu en rappelant quele nom Ixora qui a quelque chose d’exotique, provient du nom d’une idole du Malabar, à laquelle on offre des fleurs de certaines espèces de ce ge et qui s'appelait ]swara. Comment d'Isw414 at-on fait /xora ? Nous ne nous chargeons pa de l'expliquer; nous nous contentons d'admief la délicieuse beauté de ces curieuses fleurs. Cu. D.B. UNE PLANTE ODORIFÉRANTE agerstroemia, les Lythrum, etc.), le Laws0W® mk, cine à farder. C' céolées, entières, glabr Il est originaire du mélange de terre de bruyère siliceuse et de tee fraîche fibreuse, Sa multiplication s'effectue ee boutures que l'on fait à chaud, dans du sable et Sous cloches, Une Les fleurs du Lawsonia alba sont très recher- TRS chées par les Égyptiens pour parfumer leurs demeures pendant toute l’année. Le Henné était déjà dans l'antiquité la fleur de prédilection des anciens. Dioscoride dit que les Égyptiens employaient cette fleur contre les douleurs de tête, et qu'ils se l’appliquaiïent sur le front après l'avoir fait macérer dans du vinaigre. \ ju | ji | A1] } vil | | Er Te n\ AG 4 LEE ATA N Four s'oindre le corps afin de lui donner de la souplesse, Ils l’employaient également dans leurs grbaumements, ce que prouvent des rameaux euris du Henné, qu’on a retrouvés dans les momies, Prosper Alpin dit que les Egyptiens prépa- raient avec les feuilles oudre teignant les pieds et les mains en rose orangé. « Si nos femmes, dit-il, connaissaient ce secret pour se dorer les cheveux, elles n’auraient pas de 227 tinople, où la vente en était évaluée à 18000 du- ts. En 1872, le port d'Alexandrie en a exporté 28 quintaux, d’une valeur de plus de 50,000 fr. Le Henné est encore cultivé en grand aujour- d'hui en Egypte, pour les fleurs odorantes et pour la belle couleur jaune orangé que l'on ca Le) 12 extrait de ses feuilles. Fig. 024 L'Edelweiss (Gnaphalium leontopodium) (voir p. meilleur moyen à employer; elles ne s’expose- raient plus la tête aux ardeurs du soleil et ne se tortureraient plus de mille autres façons pour obtenir ce résultat. » Bellomas dit que le Henné était l’objet d’un orand commerce parmi les Turcs, qui en char- D . * » geaient des navires à Alexandrie pour Constan- On obtient par la distillation des fleurs une eau aromatique employée dans les bains et comme parfumerie dans les cérémonies religieuses telles que le mariage, la circoncision, et aussi dans les fêtes du Beïram et du Courbanbeïram. On en répand aussi des fleurs dans les habille- ments des nouveaux mariés. LA SEMAINE HORTICOLE UNE MALADIE DES ORCHIDÉES - Louis Mangin, docteur ès sciences, pro- fesseur agrégé des sciences naturelles, a commu- vs. LA “ ® ps £ L4 L1 . niqué à la Société Nationale d'Horticulture de a; on y trouvera l’expli- cation de l’une des causes qui provoquent parfois chez ces plantes __ ou chez d'autres — un affai- blissement dont on va chercher la cause bien loin Voici la note en question : « J'ai été consulté, il y a quelques mois, sur plus particulièrement déve- loppé dans les feuilles où il forme des sclérotes, mais n'ayant pas fourni jusqu'ici de fructifica- tions; l’autre, envahissant les tiges, constituant le Glaeosporium macr Pet i S d’Aloès, mais non encore signalé sur les Orchidées. e ne moccuperai dans cette note que de ce dernier parasite, qui a ç e grands ravages dans certaines serres des environs de Paris. es parties atteintes manifestent les premières s vert Jaunâtre et au fauve; en même temps, les tissus perdent leur dureté, ils deviennent mous, les sillons des tiges s’accusent de plus en plus et celles-ci cèdent sous le doist. Si on vient à elle laissent exsuder sous la pression un liquide incolore. À cet état, les feuille les” ÿ : TPE, r D ARRET k tiges malades jaunissen t peu à peu, se désar- ticulent et tombent. da ‘ On ne voit pas encore trace de fructifications. L'examen microscopique des parties malad montre seulement un mycélium dont les filaments incolores cheminent dans les espaces intercellu- ées par les” leur extrémité des conidies ou spores cylindriques ou un peu arquées de 2 à 3 y de large et de 12 à 15 4 de longueur; ils appartiennent au Glaeo- “ à manifester les symptômes et les fructifications que je viens de décrire. minons maintenant le mode de transmis- Laelia et des Cattleya sont dépourvues de stomates. échoué; j'ai dû, pour obtenir la reproduction de la maladie, introduire les spores du G par une déchirure de l’épiderme et maintenir la plaie humide pendant un certain temps. ‘est donc exclusivement par les blessures que les p réalisent le mieux ces conditions sont, d’une part la base des tiges enfoncée dans le Sphagnum, et d'autre part, les blessures que l’on produit à la base des pédoncules floraux en arrachant eux-ci e) Il reste à faire connaîte les moyens d’enrayer l’extension de cette maladie : 1° On devra d'abord examiner les divers plants susceptibles de contracter la maladie et retrancher toutes les parties mortes ou malades, présentant les petits points noirs représentant les fructifica- tions du Glaeosporium. UT tes saines et les plante bouillie bordelaise, la bouillie bourguignonne o simplement avec une solution de sulfate de cuivre 4 2 °/o; On pourra également employer, en pulvérisation, l'eau te n i Suspension du ne faut pas oublier non plus, com ms cs serres ne Sont Das dans les chhditiÿfs nor males de végétation; nous cherchons, il est vrai, _ redoutables. à les placer, le plus possible, dans des conditi semblables à celles qu’elles exigent dans lew | pays d’origine, mais nous n° plantes, nécessairement plus chétives, que nou produisons, soient plus sensibles à l’action des parasites. 5° J'ajouterai, enfin, une dernière recomman. dation qui pourrait s'appliquer à toutes les ma. | ladies d’origine parasitaire. | Toutes les fois qu'une espèce ou un nouveau Il arrive fréquemment que certains parasites, altération peu grave pour une res espèces ou d'autre genres chez lesquels ‘ils exercent des ravages Il serait donc désirable d'établir, pour les espèces nouvelles, une sorte de Sanatcrium, dans une serre ou dans une partie de serre, de manière Saprophytes de tout ordre, ou après avoir préa lablement détruit ces derniers. » L. Mann. ORCHIDÉES DOUBLES Un abonné nous demande, à propos d'un article récent, si la culture ne pourrait pas arriver . sait si nous ne verrons pas un jour — nous où nos descendants — toutes les Orchidées portant des fleurs régulières ? » Notre abonné nous fait remarquer à ce propos que la main de l’homme pourrait peut-être aider ou remplacer l’action de la nature. Nous sommes absolument en rincipe de cet avis, et, comme nous le disions dans notre second article sur le même s jet, nous estimons que les Orchidées doivent progresser, non seulement à et quelques-uns très remarquables, L'Uropediulh Lindeni est le plus ancien, le plus célèbre et egré moins parfait: il y a une ou deux espèces qui ont souvent trois étamines. L'Epidendrum vitellinum a produit il y a pet d'années une fleur presque double et presq régulière, le Dendrobium Phalaenopsis également donné une fleur dans laquelle le labelle était à peu près semblable aux pétales; de _ Laclia fumila, dont ‘e Gardeners Chronicle # publié le dessin à cette occasion. D'autres modifications peuvent se présentél: ne ————— SAMEDI, 26 JUIN 1897 229 =) © [= Le mn mi o a [e) © D un re [en o = [e] Le Con o 5 =: [eo] [= d s à Le | A : certal formés ri labelles, _ non me seulement modifiés e vue du c au point Le | errele Ward niet a produit tout récemm _ une variété présentant les mêmes caractèr la culture des races d'Orchidées à fleurs régu- lières, puis même d’Orchidées à fleurs doubles. Du moment qu’une Orchidée a produit des fleurs plus commode d'attendre que la nature élabore elle-même cette transformation, mais cela peut être long, beaucoup plus long encore que par la fécondation artificielle ; et si la nature tarde trop à opérer ce progrès, on peut essayer de la devancer, avec de bonnes es de réussir. Seulement, sera-ce un pro Nous rs à nos lecteurs dei) soin d’en juger ; c'est affaire de goût. Pour notre part, nous sommes très tenté de préférer, j jusqu’à plus ample examen, les Orchidée les aux Orchidées admirons aujourd'hui à ceux de l’av auront trois sabots, deux remplaçant les pétales ! FÉCONDATION SPONTANÉE Un abonné nous écri « On dit toujours du les Orchidées ne se fécondent pas spontanément, et je l’ai lu aussi dans votre ouvrage Les Orchidées exotiques, que RE souvent l’occasion de consulter avec ï « Il me semble pourtant que la règle n’est pas absolue, ou qu’elle comporte bien des exceptions en dehors du Chysis aurea. Voilà trois fois, en or que je trouve des Orchidées fécondées daté a serre, sans intervention de ma part. La pre- Cas, J'ai été d'autant plus contrarié qu'il s ‘agissait d'une très belle variété que je me DEposSe 4 liser pour Si on eh uppri fleurs de la gra ménager les tes F4 la comptais féconder ces jours-ci ; mani Si e me Suis approché d'elle pour l'examiner, j'ai trouvé 1 stigmate déformé et le ses de la colonne turges . e je ne puis pas mettre la faute au compte un ; jardinier trop entreprenant : ce sont mes de s qui soignent mes Orchi dées avec moi, et je n'ai comme étranger qu'un jeune aide rs gros ouvrages, et qui serait bien inca- e dir Orchid e où est le pollen et le stigmate des « ie vous serais reconnaissant de me dire tr u’il se reno » pour mon Catitleya Moses: le mal ést D nn irréparable. » Ca rime «L + Nous n'avons jamais vu le ya Mossiae se féconder spontanément ; nous n'avons pas non plus entendu citer de cas de ce genre. La seule explication vraisemblable, c'est que vos plantes ont été fécondées par des abeilles és. Ce ne Pour éviter ces accidents, il n’y a, bien entendu, qu'un seul remède : c’est de chasser les insectes ailés, et surtout de les empêcher d’entrer,ce qu’on peut faire en garnissant se ventilateurs des serres d’un cadre de fin grilla vrai dire, la ee des amateurs se dis- vous voulez prendre une précaution de plus vous ne pouvez qu'y gagner; il semble que vous soyez particulièrement exposé aux visites des abeilles, et cela peut s “expliquer dans le cas où il y aurait fleurs pour fourn eurs de diverses Orchidées, et celles des Cattleya Mossiae potage nt, sont très parfu- mées et sécrètent du 7. Ne v Bols se rop de cet accident; notre avis, puisque la variété est be ous cas, ce ne sera qu'un ret Res d' un an, et vous pourrez effectuer l’année prochaine la fécon- dation que vous aviez Dans le cas du Selenipedium ue il n’en est pas tout à fait de même. Ici la fécondation peut s'être opérée spontanément ; le fait est peu probable, mais il est possible, d’après les obser- vations de idley. Voici d'ailleurs une liste, d’après Darwin, M. Forbes, Fitzgerald, MM. Ridley et ea de quelques Orchidées qui fournissen mps en temps Yi cas de cleistogamie ou Fi HS spontané hais “Blumei em ge ÉE iP. pa D. fer rep fragrans, pe aps es pèces s terrestres à petites fleurs sont dans même cas, et notamment des Microstylis, d’ RE notre expérienc Darwin a décrit en détail, dans son livre sur La fécondation des Orchidées, la structure grâce à laquelle le Dendrobium chrysanthum peut se féconder spontanément. est même à remarquer, à ce propos, que cette structure permet à la fleur, comme le Darwin, de se féconder spontanément dans le ee où l'insecte nécessaire ne vient pas visiter la fleur. C'est ainsi qu il peut a arriver, grâce à la faculté en + quelles le concours des insectes était primiti- vement A MERE dans le cas où ces insectes disparaissent. Et cette évolution, il n’est pas impossible qu’elle s’accomplisse dans les we nstan » et que les Nr Tu tendent à modifier peu à peu certains caractères PETITES NOTES Floraison remarquable. — Nous avons reçu la pre pue À un Cattleya amethystina, qui euri au s de mai dans les serres d À Pauillac (Gironde), et qui mérite d'être cité comme un exemple de vigueur et de belle culture Cette plante a produit quatre hampes florales ; l’une de ces hampes portait onze fleurs, une autre sept, la troisième dix, et la dernière onze, ce qui fait un total de trente- neuf fleurs. C’est un résultat tout à fait superbe, car le Cattleya HR produit ordinairement une moyenne cinq fleurs par hampe. Une telle floraison a+ la charge de cette collection, M. Morin Perry. CORRESPONDANCE Selenipedium Duvali. — A propos de la note que nous consacrions dernièrement à cette cage (p. 190), M. Georges Mantin a eu l'obli- nce de nous adresser les renseignements suivants : « MONSIEUR LE DIRECTEUR, La note relative au Cypripedium Klotz- u 29 mai pese x S. Lindleyanum. Je ne connais pas S. Schomburghianum, rs je crois synonyme a S. Lin anumr, à en juger d'après les descriptions que j'en ai lues. Mais j'ai eu en fleurs à Olivet à plusieurs reprises et en même temps, le S. Lindleyan um et le S. vittatum. La différence que j'ai pu observer entre ces deux cree ee surtout dans la vigueur du premier, qui m donné deux ou trois inflorescences ve “plus d'un mètre de hauteur avec un fleurs très foncées de c état normal. Elle est aujourd’hui énorme et res- ra de loin à un Agave. Elle fleurit pre je vous le disais rss haut, du cro S D: : semis de décembre Cp les 2, et la première é - Les plantes sont vigou- reuses et fleurissent régulièrement. eZ, Nous sommes obligés à à M. Mantin de ces ren- seignements; nous n’avions pu trouver nulle er de références concernant l’hybride en question loëxschianum où Schomburghian um est très ‘proche voisin du we. Lindleyanum, de même que le S. viffatum, et ces trois espèces sont très fréquemment confondues dans les x er sont assez rares. En distinguant entre elles se ques, j'ai suivi les indications de la Flora nsis, qui fournissait à leur sujet l’étude la tius détaillée et la plus récente. 230 cevons, en outre, de M. Georges Nous re Mantin, la seconde lettre suivante : MONSIEUR LE DIRECTEUR, r votre corres- orsque l'on expose, il faut savoir tout supporter, surtout lorsque, n'étant pas horticulteur-marchand, on n'a rien à gagner à une exposition en dehors de la satisfaction personnelle qu'on éprouve et ,. Je n'insisterais pas sur ce fait si mon attention plante par un entrefilet émanant pr ment du même correspondant, Cet entrefilet a amené ma part une protestation contre une assertion exacte du S. X Duvali et reconnaître qu'il ne saurait être comparé, ef pour cause, au S, Klots- chianum. que j'exposais, neuf, étaient des hybrides issus de mes semis et, qu'à blables à celles qui us ur le gros public, mais par masses serrées po seulement par plantés espacées et rares pour les délicats, Et à ce titre, je me permettrai de trouver que votre collaborateur à été un peu injuste pour u a eu format) et M. = e profond regret de ne à leur valeur des obtentions, pas voir estimées qui, outre qu’elles ont coûté à leurs créateurs des efforts intellectuels et perséverants Paris, en revanche, j'approuve pleinement ses conclusions au sujet du travail de MM. Truffaut et Hebert sur la dégénérescence des Orchidées, et spéciale- ment des Cattleya. — Qui, seul, un referendum His ronlisis F4 J Fer : Le LLLLR _ Ja chimie ne peut qu’effi Et encore, elle est si complexe, cette question !! ndra, non seulement du milieu qui devra ivalent, mais aussi des soins qui devront Je nep-tire, ane tées, et les être permanents, etc, Pour y voir clair, il faudrait n Diogène horticole, que je vous souhaite de nous révéler, La question des hybrides traitée par MM. Ragot et de Meylhand me sem encore bien dans ominy, Bleu, les chefs de culture de Veitch, Sander, Linden, aborder et traiter cette question qui gagnerait à être traitée par des hommes du métier. Croyez, Monsieur. le Directeur, ments distingués. “ à mes senti- GEORGES MANTIN. PETITE CORRESPONDANCE Le hd ner : À W.S.— C'est pare que le Cinnamomum fragrans a. été mentionné dans l’Index Kewensis me originaire de. la Malaisie. com Il provient en réalité de Madagascar, | + G. — Certainement, il est toujours prudent € tenir un peu renfermées les Orchidées viennent d'être rempotées. Cela ne veut pas dire rsqu avec le compost et rentrer en activité, pas remplacée, C'est pourquoi l'on doit tenir à l'étoutfée les”-plantes qui Vienhent d'être rempo- is raït l'évaporation : mouvements de l'atmosphère, c pu former des racines, et c’est pour les mêmes raison Î ande; maisilyena e Supérieures et qui ont un coloris plus foncé. 42. — Il n'y a guère de remède au mal que vous signalez. Le défaut, le seul défaut peut-on dire, de l’'Odontoglossum citrosmum, c'est que 5 ses fleurs se tachent souvent au bout de dix} 2 déparées, Maison tions, mais on peut transporter les O. citrosmun À en fleurs dans un local plus sec, une galerie o un salon, G. de C. — Le Laelia Schrüderi n’est qu'une e à la partie antérieure, et l’ouverturedek gorge lavée de rose clair et veinée de rouge, La plante qui a été désignée sous le nom de Laelia purpurata; le labelle a l'ouverture de la gorge striée de rose clair, et ne porte à peu près aucune trace de jaune dans le tube temps, et nous ne pensons pas qu’une question d'économie aussi minime doive être prise en considération. Maintenant, il est vrai aussi que les plants suspendues : en lus d’ai e es Cattleya n’y vont pas bien sur les tablettes, il vaudrait mieux modifier sa construe- tion. Cattleya Alexandrae.— Cette espèceréclame le même traitement que les autres Cattleya et Laelia du Brésil, c'est-à-dire celui de la serré tempérée type; mais elle aime beaucoup le soléll et doit être à peine abritée. LES ROSES LE GREFFAGE DES ROSIERS AU CONGRÈS DE PARIS . ans cé mémoire, que nous ne saurions repl0 . + . ? duire ici, mais sur lequel nous appelons 1 RE nnes qui s’occ t du greflag ître au l'Églantier, parmi les sujets qui conviennent # greffage du Rosier. Il se prête à la multiplie en Sous, toutes formes : sur tige, en buisson SAMEDI, 26 JUIN r897 231 espalier, par Ses branches, ses rejets, ses racines, chargé de paillettes bordées d'une crête dentelée, ses jeunes plants élevés en pPépiniére où recueillis montrait des couleurs d'un pourpre violacé à dans les bois et sur les terres friches. Toutes les LE JARDIN FLEURISTE leur sommet, ou bien des paillettes et des variétés de Rosier s’allient parfaitement avec lui ligules blanches, ou bien encore des paillettes et la réciproque existe. : LES ZINNIA ayant le sommet d’un beau pourpre écarlate La vigueur de l'Églantier dans les différents en dessous, de même que les ligules. Les sols ne laisse rien à désirer; on pourrait lui (ZINNIA VARIÉS) fleurs sont réunies en larges capitules soli- reprocher sa sensibilité aux températures basses, : à taires, portés par des pédoncules raides et vi- cependant il supporte de —20 à —25 degrés; C'est du Mexique que nous sont venus, la goureux; l'involucre est campanulé et formé de au-delà, il doit hiverner sous terre, par un procédé première année de ce siècle, les types à fleurs deux ou quatre rangs d'écailles imbriquées, particulier, bien connu du cultivateur simples du Zinnia elegans, dont on n'aurait pas ovalaires, vertes et borbées de noir. Les demi Si le drageonnage nuit à sa bonne tenue dans les jardins où il porte les Roses greffées, c’est un avantage dans les bois où il croît spontanément. N'est-ce pas la source des milliers de sujets dont il approvisionne chaque année la culture des Rosiers ? Le R. indica major appartient à une région spéciale, renommée pour sa production de Roses en hiver. Il y apporte le précieux concours de ses qualités principales : Multiplication par bouture ; Il contribue à l’expansion arbustive et florale des Rosiers é ; Mais il arrive difficilement à faire des tiges solides: et sous un ciel moins clément, sa rusti- cité disparaît. tiplication des nouveautés en hiver; Mais il faiblit devant la gelée, ne peut s'élever en forte tige qui se soutienne d'elle-même; ses rejets du collet l’épuisent. æ R. multiflore, également souple au boutu- s'élever à tige. Le R. polyantha est un sujet d'avenir; son A V4, 4 à : »® entrée en sève avant tout autre et la continuation cs du mouvement vital lui donnent accès dans le 25> pays chauds, à tout vent; plus au nord, c'est un CUI 7 g © "3 @ Q @œ (-] * p [= # Fe oœ [A ® + D (el Ex er [er a [qi © = [e] [ee [er] [en [æ ne) © d [el "+ FA c et de la multiplication à outrance des nouveautés a propager ; Mais l'espèce est frileuse et n’a pas encore prouvé qu'elle puisse composer des carrés de Rosiers sur tige. e R°#ugosa serait certes le plus rustique des porte-creffes ; Mais le sera-t-il jamais? Ses facultés naturelles qui l'excitent au drageonnage et son épiderme tébarbatif le font ajourner. uant au R. Wichuraïana, malgré d’heureux débuts, il convient d'attendre qu’une plus longue Fig J36e ZISIM Vars Expérience permette de le mieux juger. tes Banks. Bien que non-remontant, il peut se soupçonné alors les notables transformations ni fleurons sont disposés sur un seul rang, on- Couvrir de Roses à l’arrière-saison, grâce à la valeur décorative que les formes nouvelles guiculés, à limbe pétaloïde persistant. Ces demi- un écussonnage dérobé, disséminé dans sa devaient plus tard acquérir dans nos jardins. Ici fleurons forment une couronne autour et à la Tamure. encore les procédés de culture et une sélection base du réceptacle qui occupe tout le centre de us avons passé sous silence le Rosier des soigneuse, dont le premier ho neur revient àla la fleur et se composant d’un axe conique portant laire autrefois et qui était la base du greffage son travail par de nombreux semeurs, ont pro- et pe nées. Chacune de ces paillettes ou brac- forcé des Rosiers inédits ou nouveaux, multipliés voqué une évolution dont personne n'eût jamais tées enveloppe un fleuron ou petite fleur ordi- dans la serre et livrés à la clientèle rosiériste. soupçonné l'étendue. Bientôt ont surgi des var nairement jaune, dont les divisions supérieures Aujourd’hui, il est remplacé avec avantage. » fondamentales chez lesquelles le réceptacle, forment de petites étoiles qui, dans les Zinnia à TR s : météc 232 fleurs simples, produisent un contraste heureux avec la teinte du disque. n demi-siècle après l'introduction du type primitif, les semeurs avaient produit des formes nouvelles chez lesquelles on aurait eu de la peine à rétrouver les caractères du type ordinaire, et où i fl ment panachées, striées, lignées, et qui présentent des pompons pouvant être utilisés dans les plus jolis bouquets. Ce n’est pas seulement dans la coloration ni dans la duplicature que s'est manifestée l'évolu- divers obtenteurs, sous les noms de miniature Lilliput ou Tom pouce. LES DAHLIA (Suite, voir p. 220) MuLTIPLICATION. — Les soins ordinaires que réclame cette plante sont très simples: chaque année au mois de mars, on divise Les souches d l'année précédente et'on met chaque partie munie oute fois, au début, on arrose avec modération, car les tubercules pourrissent facilement À cette époque. que les pousses ont quelque déve- loppement, on rempote, et qu tard, on déplace souvent pratiquée, mais donne des résultats moins bons. Les variétés à fleurs simples peuvent encore être semées en févri h février sur couche c aude, en des plantes d'élite. On donne des repiquages et des SR S ifs, de cette façon, on se trouve pour la présence onnes plantes, propres à être mises en pleine terre et à produire dès la fin d'août de nombreuses fleurs se continuant jusqu'aux gelées L S œ [en ® An NN t10 €s ra _ £mpote et après entière reprise, on les habitue LA SEMAINE HORTICOLE graduellement à une température moins élevée. Jusqu'en mai, époque de la mise en pleine terre, il est nécessaire de donner aux plantes des réci- pients plus grands, aussitôt que les racines ont exploré la terre dont ils disposent. réjjage est moins employé, parce qu’il ne présente pas des avantages très sérieux. Le tuber- cule choisi pour étre greffé, est de moyenne grosseur. Après avoir coupé sa partie supérieure, on y fait une fente dans laquelle on insère une excès, au début de la végétation; en ressentirait certainement. Mais on pourra même supprimer bon nombre de pousses et de boutons, qui, par suite, laisseront restantes. En toute circonstance, il est nécessaire de tuteurer les plantes, qui à défaut de ce soin, sont infailliblement renversées pendant les temps a © + eux. . Dès que le feuillage des Dahlia est noirci par l'influence des premières gelées, on profite d’une préalablement étiquetés, sont remisés jusqu’au Printemps suivant dans un endroit sec et légère- ment tempéré. LE DA LE JARDIN D'AGRÉMENT et français, comme t les magasi échoppes et wein- und bierstube, partout, en un ot, on vous offre d its ou des guides complaisants, découvrir une de ces fleurs, il est bien rare d’en voir une dresser sa hampe au-dessus d’un ceau de roc ou d’un sol maigrem de cultures spéciales. D'ailleurs, il ne faut aller ni en Suisse ni dans le Tyrol pour en rencontrer: ous € e] Fig. 94. — Gnaplalium leontopolium, Edelweiss. sion de sa & montagne, » leur cueillant un bouquet des plates-bandes de son Jardin. La culture en est aisée; on sème la graine au premier printemps sous châssis froid, en terreau mélangé de terre de bruyère; on repique, dès que . S {ts re terreau et une grande quantité de pierrailles, cal- caires et un 5 l'est. L'amateur que nous visons plus haut sème eu pleine terre, dans un sol sablonneux exposé au soleil, et obtient d'excel- lents résultats. delwerss est le nom qu'on donne à la plante connaît guère autrement; c'est, en langage botanique, le Grabhertaes topodium où Leontopodium alpinum, de la famille des Composées. CH. D. B. BOITE DU JOURNAL Lettres reçues. —_ H. V. T. __ Cte de V.— Eug. Verd. -K.— Em. va à Poitiers (impossible de vous donner aucun renseignement sur les Expositions d’'Horticultufé de Bruxelles : ez des fleurs, Seront d'une grande utilité). — Henri Dol. — "D. M. Osc. Mant. Photographies. — D: Monier (superbes!). SAMEDI, 26 JUIN 1897 Exposition Pnternationalé DL spnpe POUR MASSIFS DE BRUXELLES 1897 nr Livrables en Arrachis ou en Godets A U LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES Hâtel uu Farc Léopol l E SCHMI T T. Horbeuttdr A LYON Propriétaire : JOSEPH GABRIEL “RE à 5 jé rend à . feuillage ornemental, Es 200 va 5 LA à pv CORRE = ho Mb] LS. doubles, 180 variétés. £ | Bouvardia. florifères, 40 variétés. = ‘ Restaurant à la Carte et à prix fixe E ame | me à feuillage coloré, 400 De "6 50 EPS "modtrees = | Œillets remontants (tige de fer), 250 . st z D J 2 variétés, Situé à environ 150 “mètres dé l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. \ Rosiers remontants, en pots. CATALOGUES SUR DEMANDE. CHAUFFAGES DE SERRES JARDINS D'HIVER, HABITATIONS AIR KE A LES NA PALR Envoi franco des Catalogues DELAROCETE ÂINÉ ue Bertrand, 2%, PARIS Tout acheteur qui détachera et enverra dits annonce avec sa commande aura droit à un - eScompte spécial de cinq pour cent. 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DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRINCIPAUX COLLABORATEURS on, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman, Comte de Villefoy, A. Van Imschoot, E. S. Rand, A. de Wargny, omte de Bousies, du Trieu de Terdonck, Lemoine, Cahuzac, D: Capart, James 0’Brien, Vicomte de Novion, j i PE , W. Pfitzer, Buys Krelage, Foussat, A Michiels, Ed. X. Duchêne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, F. Lequet, etc. LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 928 : PR Sn ut et mu ou Sert Sn Notes de VOYASE. . . . une .R\N Nu du Zn Les plantes en serre: Eupaorbia jacquiniaeflora Hook. 235 Les Amaryllis de Veitch 4. 4° 6 + 236 Columnea aurantiaca . : :. . : + : + 29 Le Parc central à New-York. . . . 23 Le Journal des Orchidées : Les Maxillaria . 238 tn Del): . diLis tt 238 … _L’hybridation .des Orchidées. — Petites notes 239 jardin d'agrément : Les C FAR. à: 240 L’Ismene calathina (Pancratium calathinum) . 240 Datura sanguinea Lin. Sr AT RUE à it je S fleurs dans les jardins de +, ue «SE Par Gazania splen MDI AIRBrENE ,,'iL 244 Ex CS et jardins : Tableau guide pour le planteur . . 242 ee. : Exposition Internationale d’horticulture : ADI Ne Mie Ju a Boîte du Journal é Hébis #. in ds 95: Variété d’'Amaryllis de Veitch.. : : . . 234 96. Vue dans le Parc central de New-York. — x La fontaine de Bethesda: : "004 "037 97+ Variété d’Amaryllis de Veitch . . . +. . 241 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. = Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent PRIX DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : ELGIQUE ÉTRANGER 117, Rue Becurarp — BRUXELLES. Em me TR A 7 ne a pes 1e niia ois mois. .. <# » Trois mois . 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Fournal des Orchidées et L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et paraît tous les samedis. LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïchère; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles. LA SEMAIN TICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. . LA SEMAINE HORTICOLE s’est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d'être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE Bruxelles. HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à CXXII LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS CA SEMAINE ORTICOLE > > La meilleure et la plus large publicité æ-T} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture am — Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. Prix d'insertion des annonces : (Une insertion) 100 francs Id. 55 >» Une demi-pag Un tiers de page Id. 40 » Un quart de page Id 35 » Un cinquième 30 » Un sixième de page, 1/2 col Id 25 >» Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id. 15 » Un dix-huitième de page Id. 18 ? Un vingt-septième de page Id. 10 » Un quarantième de page Id. 6 » Une réduction de 5 °/, sera faite sur ces prix pour 4 insertions; 10 °, pour 8 insertions ; 15 °,, pour 12 insertions ; 20 ©}, pour 20 insertions 25°, po oh ES "41 :30 lo pour AN £ 4: 35 *L pour 52 insertions. LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS => On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de < La Semane Hortcole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle t fi sphagaum se trouvent chez PUS, Deau _ BRAHY-SURRAY à Wellin : (Luxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. SERRES er CHAUFFAGES, Maison C. MATHIAN 20, rue Damesme, PARIS. — 945, rue de Crequi, LYON. 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A ? sont encore disponibles PÈRES & FILS Fotticulteure-Grainierr 16, Rue d'Algérie, 16 C— LYON =—1] CE A VENDRE CINQ CHAUFFAGES EN CUIVRE POUR SERRES Chez M. ALLARD, Sénateur et Bourgmestre à UCCLE (Belgique). © JACINTHES — TULIPES ET TOUTES AUTRES PLANTES BULBEUSES Amateur de Plantes bulbenses DEMANDEZ LE CATALOGUE DE Monsieur H. C, HARTEVELT Horticulteur-Propriétaire à LISSE, près HAARLEM (Hollande). Envoi gratis et franco sur demande affranchie. S’adresser au Bureau du Journal CYCLAMEN PAPILIO LA PLUS BELLE NOUVEAUTÉ EXISTANTE Récompensée de Certificats de Mérite à Gand, 1° Mars 1896 et à Londres, 12 Janvier 1897 Demander prix et renseignements à l'obtenteur L. P. DELANGHE-VERVAENE, Horticulteur Rue de Constantinople, 150, St-Gilles-Bruxelles gique). PALMIERS & CYCAS REVOLUTA Envoi franco du Prix-courant sur demande MARTICHON Fils, Horticulteur CANNES (Alpes Maritimes) FRANCE. LES ORCHIDÉES EXOTIQUES ET LEUR OULTURE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN TRAITÉ COMPLET consacré à In culture des Orchidées L'ouvrage, comprenant 1000 pages in-8 et de » iombreuses gravures, est mis en vente au prix de 2e francs lexembplaire broce relié : 50 franc Condition unique : L'emballage des o s n’est pas porté en compte. hé, richement s L'Horticuture Internationsk Féipare LA BRUXELLE GRANDE SPÉCIALITÉ D'ORCHIDÉE IMPORTATIONS DIRECTES Orchidées établies Collections les plus vastes du comm SPECIMENS POUR EXPOSITIONS Toutes les Orchidées que nous mettons æ vente le sont de première main. Nous faisons collecter dans les meilleurs districts, connaissant les meilleurs endroits — c'est ce qui explique la grande quantité & belles variétés de grands prix, trouvées dans nos importations. Nos collections d'Orchidées rares ont une réputation universelle et nos stocks d'Orchidées populaires sont les plus im- portants du commerce européen et n'ont jamais été aussi beaux qu'actuellement. PLANTES NOUVELLE dardins d'hiver EXPOSITION PERMANENTE | PLANTES POUR APPARTEMENTS 8 Nous invitons toutes les personnes qui s'occupent d'horticulture et qui viendront visiter l'Expositi® Internationale de Bruxelles, à faire une visite à notre établissement, qui est situé à une dizaine de minutés de l'Exposition. Un Catalogue à prix réduit, comprenant le cho des meill S’adresser au bureau du Journal. Presque chaque semaine & Grands exemplaires pour la décoraion 3 À Supplément à la SEMAINE HORTICOLE du 24 Juillet ORCHIDÉES D'OCCASION VENDUES À PLUS DE 50 POUR CENT DE RABAIS MU ST VS PTS 4 La SERRE D'ORCHIDÉES D'OCCASION de L’'HoRrTICULTURE INTERNATIONALE est ouverte à nouveau. | _ Nous nommons ainsi une serre dans laquelle les amateurs trouveront pendant tout Pa lÉté des Orchidées qui, par suite de légers accidents (feuilles déchirées, brulées, jaunies, etc.) auraient besoin de quelque temps de culture pour se refaire et pouvoir être vendues aux PRIX ORDINAIRES, ainsi que les importations, qui arrivées cependant ex bon -élat, ne seraient pourtant AS pas dans des conditions assez belles pour pouvoir être vendues au même prix que les exemplaires que nous fournissons communément. Nos belles et nombreuses importa- tions nous permettent d’être très sévères sur ce point, et de mettre en ré/orme une quantité de très bonnes plantes. "30 = (Nos clients et les amateurs sont donc vivement engagés à visiter souvent notre SERRE 74 D'OCCASIONS : nous ne doutons pas qu'ils n'y trouvent fréquemment des PLANTES RARES, de ne: reprise rapide, qu'ils pourront acquérir à PLUS DE 50 POUR CENT de rabais. Le prix des plantes est indiqué sur chaque exemplaire. MM. les amateurs sont invités à visiter les serres de L'Horriouzrure INTERNATIONALE; elles M sont ouvertes tous les jours de 7 heures du matin à 6 heures de relevée. ; PR Comme nous ne fournissons à HOS prix ordinaires que des plantes de tout ME: es premier choix, nous sommes très larges dans ce que nous appelons les PLANTES RÉFORMÉES. RTE | MM. les amateurs peuvent faire de VÉRITABLES TROUVAILLES parmi elles, car beaucoup de ces ne % plantes sont supérieures, COMME SANTÉ ET COMME FORCE, à la généralité des plantes vendues TE À ordinairement par les maisons concurrentes ou aux enchères publiques. Me La plupart des plantes réformées, vendues comme occasion, n’ont pas fleuri; il pourra se trouver _ parmi elles des variétés supérieures de grande valeur. È | Nes . Nos é 300. ACANTHEPHIPPIUM bicolor . . . . : : . . fr. 4 | 304. CALANTRHE Sibvsnif 0 SES Re US P'LSOINETA Héros" 7e 0e PINS np » 4 » i i Se ne ANNE ec vs D » 5 ù 2 Hate 26 RTL me el PT véatite.: , UiIT4 Se th | \ 3. » lt PS Los Rte 27. » : veratrifolin 2. PMU, as ee 01. ACROPERA Loädigesi. . . . : . . . . . 4] 28. CATASETUM Bungerothi. . . . + + + - FE” 4 D -ADA aurantinen : 8e re ne MR Ne se » 3 29. » » a SPAS NE » 10 HR ” ” 4 30. » Ho. DER ss) Mn. N°4 > 6. AERIDES affine . . + 0 . OO ER oo nc mc S 9. ». Ballantinianum . . . # Ne » SooMet 7 HIS cs + 10. " crassifolium Non * » MACrOCATDUM AMENER En 6 | 4. » Houlleti . . » TE » ni. . MU L . L ns 9 4 11 » odoratum. . » -4 35. » splondeie ET FRERES Lt Te 8 : | 8. » quinquevulnerum » 5 36. » » PR 0 M Ro te re D : | 02. ” » ianum ». “4 47: CAFPEETYEL Alérandiæ ee 0 +," 3 ce à DE. » virens à ÿ è ‘ . . + . . HR : . » 5 38. » rh à ee de “ ER À ANTER » 4 SES a M LOLNISIL orage: F0. us sn» 5 | 39. » Amethystina. -. : Gi, à #27 57% ; qe À » PIDOIOP: 5 SU RNCS ge ere » 5 40. » or ” 5 DM ANGULOA Rückôrk. 2. VUE pe es er 5 | 306. » Basset ë à JR CE : Fe 6. » anorn 552: . RMC. ne te 00 5 | 44. » chrysotoxa : » 10 en 7. AMMELLIA congoëndis.- 1". © +. + 5 41. » citri : à ; » 3 à 1. ARPOPHYLLUM spicatum 4222/2007. : ". » 5 42. , .. ; Se ‘où 4 D HIFPRENARTIA aurantiaon. :1-.-2 485. “ - + 14 43 » wiana aurea À »: 40 : : 20. » As UT ES Sn 3 45. » Eldorado ; : 4 Fe : DU Era -Ghhrratinhe 1: Fo ss. ©. «À 46. , : . 22. BRASSIA maculata. . : GE om. +. El A. » Gaskelliana : » 5 23. cosSa. . , » 5 48. » » Le » 6 21. BRASSOVOLA nodô8n- : 5. ie +, » 4 49 »” gigas. * SR AR MR US LS » 5 : %, BURLINGTONIA Lindeni. +5... + : . . » 5 | 50. : DE RH. fu. a 8 17 i 53. » gattata 00 54. » pe, 55. , ibpeta DS : A È 305. » Lemo nian: * 57. » + maxima ae FA 58 » » gigantea. . 59 » Mendeli . . . 60, » 61. » MOBMIRG: eue ue 62. » » chirguensis. 73. » nobilior . me 0 FA 1 ” 1e) ana. 77. ” Schoñfeldiana 63. » Skinneri 64. D» » . . . 65. » speciosissima 66. » j w + Sn de 67. a » splendens 68. » ae : 69. » » iaguensis $ 4 70: we Warneri . . . ; 74. » jones : > pire » i À 76. » « 72. » | rome ARC 78. CHYSIS a 79. COCHLIODA À Noetzliana 80. 308. macrostachya. 81. CŒLOGYNE cristata. 83. » i 82, » occellata . 84. CYMBIDIUM raser se Ë 85 » eburn: 86. a ci areus 87 ae Mira! | “barbatum : Bullenianum . callosum cardinale . . Charlesworthi. ciliolare Lai Fm © OR & -1 Gt oo co À À O où oo ex FR D 1 Gt à O0 GO GO OÙ Gp NO H>H O0 C0 He à He He O9 OÙ G0 Où He Go Où 2 OÙ OUR O1 À Go OUR @ Co O1 O9 HR © 0 He Oo O7 Go O1 Co à 0 © À À oo & © 116. ste + sci Devonianum 117. Dearei 119. » FER Se S 120. » fimbriatu 12E, » Fame D. D 4. ». 126. » formosum giganteum . 122. » Fréemanni. : .:. . 195: » lituiflorum + 124. » nobile. . . 125, » » chinense 127. » Paxtoni 128. » suavissimum 129, » thyrsiflorum 130 » dian 131. EPIDENDRUM aurantiacum ke, » ochleatum 135 » Claesianum 134. » rum 135. » nemorale 136. telli SES: EULOPHIA pulchra 137. GALEANDRA Devoniana ‘ cs + Li 138. cragno cena STÉRT 139. GONGORA AHOpUrpuron. 140. ) macula 141. » macrantha : 142. 143. LEPTOTES ne pa 144. LÆLIA albida 145. » . 146. » ps 147. » autumnalis 148. Ccaulescens. 314. » abarina 150. » spa 151, » Va . 149. » Prod TT! 152, » harpophylla . . . . 195. » » DA PE Se 315. ” majalis. 316. L » 154. » praestans . 155. » » L 156. » purpurata. 157. » » 5 158. LYCASTE cruenta . 159, » gigantea, à 160. » ne 161. Ros: j 162, MASDEVALLIA hi < 163. amabilis 317, » sp * 164. » put ï 318. » Bonplandi ; 165. » rukemulleri : 167. » Li pA 168. » corniculata .: , 919. » OSsi . * 169. » Davisi 170. » Dayana. ñ 320. » erythrochacte , 321. » Estradæ. . 171. » Harryana * Li » ; L à AFS: » Houtteana . 174. » es 175. » & 176. » infracta . ‘+ 322. » jionocharis. 177. .» deni., . 178. » maculata . . . 179, » us. : RER ep tester nnns n RE ue @éfe © notre EL à on pi ex es ce Loc À 180. MASDEVALLIA vs dep éd par 181. » latoreana. . . 182. » risteria 183. » polysticta 3923. » psittacina . à 324. » racemosa . : 395. » J 396. » Re x O1: » rosea. 398. , Schlimi . a 184. ” triangularis . 185. » HORS + 186. » agneriana . 187. MAXILLARIA luteo-alba 188. nigrescens . 189. » i 190. » venusta 191. MILTONIA Moreliana. 192. » Regnelli 193. » flavescens . 194. » Roezli À 195. » Ale. à it dite = ge à, [Se] ren Fa HS X AT PL ER RAR nes M PE VO ET Pur PV : = ep Base ré L ei [el nd a eo “ch Dern, PP ee ts dt AE , S me 334. » » » » s 8. vexillarium . ODONTOGLOSSUM Alexandrae . » » » $ Arnoldianum bictonense D» cirrhosum. » citrosmum . constrictum . Harryanum . hystri paris. os cuit ef Insleayi splendens Krameri: … :. : Lindleyanum : luteo-purpureum » » mirandum. . : ONCIDIUM aenudum yaris ue. altissimum . ou maximum . BR vo où M GTR OÙ Or HR C0 9 9 He OÙ 05 9 HE RUE ee Æ GE BAR HR HE MR O0 OUR 0 M 00 HR HR de 9 HS = O1 HR O7 Go O1 HR He He 00 Re HR > C0 O1 à He C0 C9 1 C0 à C0 à Re Cr ë pe 52 du à RO » chryaopramis ; » crispum » cristatum » cucculatum Diadema . » excavatum » » » Aexuos am : LA u SG. ” ét : » . » die ; » laneanum . » » » » macranthum » micropogon » pPapil6:." .: : ù Phalaenopsis » Phillipsianum . ” raetextum » * ” pulailatite : » Rhogersi » Sarcodes » chlimi » at » sphacelatum ” tigrin ‘ » truliferum » unguiculatum . PERIS e ne S Humbloti. . maculat F PILUMNA Er : ilis . 274, PLEIONE igenaris 275. lata 976. FAC TE «+ 341: PLBUROMALLIS mate 342. thidentats 3 Er RESTREPIA antenifera . 344. » elegans . . 438. ” leopardina . 278. RODRIGUEZIA Lindeni : 279. SACCOLABIUM giganteum. 280. » guttatum . 281. » Blumei 282. SOBRALIA liliastrum . . 933. SOPHRONITES cernua . 284. grandifiora. 345. STANHOPEA ces ue 286. nsignis. 285. » ut < 346. w tigrina . 287. Wardi 288. TRICHOPILIA suavis. 289, coccinea . 290. VANDA cœærulea . 291. » . à 292. » teres. . 293. » D se 5 294. » 295, suavis À 347. VANILLA htonti . 296. XYLOBIUM squalens . . . 97: ZYGOPETALUM crinitum . 298. » Mackayi . 299. » Ar AR 548. » Ë rostratum O9 Qu C9 He Co O9 He O9 à He 09 H= © PR RO D Tu Ne den ‘;/). |. OFFRE SPÉCIALE DE BELLES ET FORTES ORCHIDÉES ÉTABLIES A PRIX MODÉRÉS KE La plupart des grandes variétés d'Orchidées indiquées ci-dessous ont élé he > décrites et figurées dans la LiINDENIA. % Les plantes sont très belles, loutes de force à élre exposées, et généralement trois fois plus fortes que celles offertes ordinairement dans le commerce. Le prix des plantes moins forles sera communiqué par correspondance. ACANTHEPHIPPIUM Mantini, belle plante. . . . . fr. 50 | CATTLEYA Rex, belle plante . Se NC ROBE. 0 fe PARVATA Humboldti, très belle plante, 4 bulbes. . . . » 7 » Warneri, bonne Hole és. ÉRIC TT MR s , bonne plante, 3-4 bulbes . . . . . . » 5 » Waroc nn er plan Lot CRC ei 5 très bonne de ante, ce MP». x 10 » ue «pre PRE DUR [AERIDES Augnstianam, bo dé te LES ax 00 speci DJ OGM EMOMR à am, le pate 12 feuilles RP PR CIRRHOPETALUM vitre, belle re SOU Te TER , “ RE » ichtensteini, » Ù . +: #9 5 4 » sens ie RFO 810 fetrillez - 1420.69 20 » maculosum, belle plante WE » odoratum se belle plante Date get » Medusae, bonne plante . . . . . » 40 , » forte » 25 feuilles FAN Re ; RE rm bonne plante » 40 » uatéisafin bonne plan A picturatum, bonne plante , . ,. . » 40 as suavissimum, bonne Poe 10 Grilles RO Re ne à CŒLOGYNE 4 Do plsntes 26. 2 EU ur 60 » Veitchi, es plante es ee nl NES » cristata, bonne Din: NS M AT 5 » us belle plante 10 fouittéé te NU » » Deeninté st LU Dayanum, belle plante, 19 feuilles NOPERNT à » » alba, bonne:plante. .:- : . . 01 ANGRAECUM este br plante, 12 feuilles EURE 80 flaccida, bonne plante: . . . ,_. , 5 » ES . 16 Rétties RC UT CYPRIPEDIUM Argus, bonne plante. ., . ..,. : : + fus FAR 8 HIS REA C1 29 » ianum, bonne plante “ "0 R ANGULOA ar de Hunts: ee laités FAR RE | » Boxalli, bonne plante : , . . . , . » 5 (vrai), bonne plante, 3-4 babes: Fe re DO: E » callosum, bonne plante . . . . , . » 6 » Marie?) bonne plante, 3 bulbes MES UM à 8 » _ Curtisi superbum . PR OR ARS it We » » media, belle Olatité, 4 bu bé: » 15 » Denisianum, bonne plante PÉTER O TERRE D » » sanguinea, bonne plante, 5 babe: > 90 » Druryi, bonne plante . D Ne sg er ON RER D uniflora Treyerani, bonne pientes 4bulbes. . » 925 te Em bonne plante S.à TAC BRASSAVOLA glauca, bonne _ : bte. 10 ” Fe bonne plante PR ee nodosa, Un 8 » Re 2 pous SEE re et NS EE BULBOPHYLLUM : js _… plaôte: 4-6 Blbes RES AE Victoria Mariae, te FU ee 45 0 DR » Congoense, bonne plante . Te SAT: DENDROBIUM chrysotoxum, bonne plante , . . . . » 8 » Dearei, bonne plante, 4-6 bulbes NN er à » Halli, bonne pnnteé HeRnibes 4: 2 » disciflorum, belle plante . » 830 ” lituiflorum, bonne plante . De 8 » retieulatum, bonne plante, 4.5 buibes » 40 nobile chinense, belle pla site. RS PER RS » saurecephilum, bonne plante . » 80 EPIDENDRUM présindes Guilielmi, belle sue ms S CR BURLINGTONIA Lindeni . seu ee 10 + TONOPSIS Dani culata, belle plante aie ae RiE à 5 CATASETUM Bungerothi, belle phsts: + + + + + «< » 10 | LÆLIA albida, belleplante. . fade à tin de 5 US a splendens, Pa piante 2..." "" 1) » harpophylla, ante MODE) d'Or CS gs _. CATTLEYA Alexandrae, belle plante. : . . . . . . » 10 » majalis, belle PR M ARS aurea, bonne plante, 4-5 bulbes . , . . . » 95 » praestans, se ne Men à | s ROUES » bulbosa, bonne plante, 6-7 bulbes. se ou. 10 » ea. belle ee ÉTO 4 » - , citrina, bonne p ” ARE nl 4 | orte 3 RS | » bonne haute - PNEUS MR eee core | ODONTOGLOSSUX A4 belle plante. RS a” Gaskelliana, bonne plante, 6-8 bulbes . . , 10 » adi ; belle plante » 10 ». gigas, bonne plante, 6-8 bulbes. . . . . : » 10 » Edwardi, belle plante. , PE 1% » forte plante, 7-10 bulbes . . . w 0 #0.) » Ruckeri, belle plante. Du » 50 Le granulosa, bonne plante. . . . AP Cr ER » Halli, belle plante . rt. » 8: -» Lüddemanni, bonne plante. . . . . : . » 10 cirrhosum maximum belle bnte 6 ." maxima floribunda, 6-8 bulbes + . . . . » Fr | 15 oxcIDIUx Lanceanum, belle __… 45 feui les es » » » 10-12 bulbes . . . : » 25 sarcodes, belle plantes CU ue. gigantea, belle plante, 8-10 bulbes. » 25 | PHAJUS Humbloti, bonne plante :…. ds .. Mende, nn. plante, FR bulbes. . . . . » 10 | PHALÆNOPSIS Sanderiana, bonne plante SR UT OU a ME Te » 1 tricolo D 5) + Moss, bonne late 5-6 lb. D. se ne à F. : nr D 2 TR = “ : re a +. Argus, bonne jeu” 2 ER AU Se mn Nm » belle plante, . : D flexibles, retombantes, de 0"75 à 1 mè feuilles sont vert d espèces les Ré antis sont emule d'une encre permettant d'écrire Samedi, Juillét 1897 CHRONIQUE Violettes en arbre. — Pour. obtenir des Violettes.en De on prend un coulant enraciné de la variété dite Le Czar ; on le plante dans un et tous les bourgeons inférieurs, à mesure qu'ils se forment ; bientôt la tige se développe et monte par la suppression successive des gene On obtient ainsi un joli petit arbuste, qui, pendant très PRENERS, se couvre de fleurs très élégantes. à rameaux re Les lus nombreuses que les feuilles qui garnissent, sur toute leur longueur, des tiges e mer nuancé de sante plante est des plus décoratifs ; ce sera, parmi uries à tiges reto mban tes, ce que parmi celles à feuillage. nom « Trailing Queen, » que les Allemands ; aduisent + « Hängende Kôningin, » sonnerait s : « Reine pendante ;» ‘en néerlan- ement le même effet que dans la langue ; s. Voilà … Tea UV LCR & pl OX AULVIQULS bien cultivés et bien feuris fraieiié sénisation À une exposition d'où elle er ia rapidement les cultures d'amateurs — Voici la sur le ur écrire sur le verre. 0 grammes de laque brune on fait Rsdbbare à froid dans 150 centi- es cubes d'alcool à brûler; d'autre part, on a une solution aqueuse de 250 centimètres cubes d’eau distillée, et l’on peu à peu la première solution dans la onde. I ne Frs plus qu’à ajouter un colorant Préparation, 1 gramme de violet de méthyle, FRS, farine parfaitement l’affaire. L'encre : tulipifera pour cet usage. Voilà à SAMEDI, 3 JUILLET 1897 333 obtenue est indélébile, d’après ce que ses promo- teurs bénévoles et désintéressés nous affirment. usant. Le vent qui souffle à s à base e produit, d'après ce que rapporte le dois Schweinfurth, un son ana- logue à celui de la flûte Ces propriétés musicales, surprenantes de la part d’un arbre, m ommeux, sont dues à ce fait que la base des épines dont ses branches sont hérissées, est perforée par un insecte spécial qui, pour sucer la gomme, transforme toutes les épines en sise flûtes. Heureusement, on ne voit ces choses-là Lo dans le bia de la Nubie ! Distribution de plantes. Afin de vulgariser le goût de l’horticulture dans le peuple, le Cercle royal d’arboriculture de Liège vient distribution se fera gratuitement à ceux qui e ont la demande, à charge de soigner les pe et de les représenter après un certain temps à jury qui décernera des primes Le Tulipier. — Le Tulip-treedes anglais, le Lio tuipifera des botanistes, est une e de la famille des Magnoliacées, qui form un pe ès bel De rustique à feuilles cadet: sons de nombreux et be e vert sont grandes, Linné les a-t-il comparées à des Lis, d’où leur nom de Liriodendron, provenant de deux mots grecs signifiant Lis et arbre. Les feuilles d’un beau vert, sont tronquées au sommet ; leur abondance donne à l'arbre un caractère très apprécié Le bois du rs vient d’être adopté par les fabricants de boîtes à cigares. La fabrication de ces boîtes est devenue tellement considérable aux États- Unis que l'emploi, autrefois unique, du d e, n’a pu satisfaire à la demande. Après sie essayé sans succès différents bois, rm châtaignier, otonnier, les fabricants ont a celui du Liri (4 à quoi Linné n'aurait certes pu songer et pour cause. Gardeners’ Chronicle, à la Le date 19 juin, publie un « second speci du ial commemo- plusieurs palais royaux et de spécimens d'arbres remarquables des parcs, une double planche hors texte comprenant trois vues prises dans le parc de Buckingham Palace, et üne dans la serre aux Palmiers du jardin royal de Frogmore. Extrait d’une correspondance anglaise adressée à un journal À oem quoique datant d'avant les grandes fêtes des royales noces de diamant, ces lignes méritent d’être reproduites : Nous avons été aujourd’hui matin flâner quelques instants au marché aux fleurs de Covent Garden. Chaque jour les envois de bra décoration des rues de Londres augmentent de sensible façon, et chaque jour aussi pre enlevés par les nombreux acheteurs en un temps plus restreint que la veille. Les fleurs sont également fort demandées, mais les principaux marchands que nous avons interrogés nous ont dit AU les ordres reçus par eux stipulent : comme de livraison samedi et lundi. Les fleurs nn jubilé seront surtout les roses rouges, blanches pour les dandies, les Camellias panachés pour « ceux d dernier bateau, » les Marguerites, les Geraniums e de roses, la fleur anglaise de par l Mitoiéé ‘es véritablement phé- noménale. Chaque mati , dans les rues, qui sont pit affreuses ss 2 désagréables encore que les s d’ or set Eee de d'œillets blancs. Au vs principaux vendeurs, les prix ont monté de 5 °/o et la tendance à la hausse persistant, il SA être quasi millionnaire, mardi prochain (le 22 juin), pour se permettre le luxe ne bou- tonnière aux couleurs anglaises. Les membres du Congrès International de la Presse, après avoir été, à Bruxelles, l'objet d'un accueil enthousiaste, ont visité, le 21 juin la ville de (e) et son intéressante Exposition d’horticulture. Le comité général leur a offert, dans la belle salle des fêtes, un banquet omme en témoignent d’ailleurs les correspon- dances que aa a d’entre eux ont adressées à leur joufnau e lettre de A. de De sur les Hdficitiss bleus. — Quoique datant de ne nous n’hésitons pas à la “produire tant elle encore d’ actualité après 25 an « Genève, 22 février 1872. « Monsieur, « J'ai lu avec intérêt votre article sur le re des Hortensias dans L'Illustration horticole de 1871 (juillet). A l’ appui de l’idée que la couleur bleue tiendrait à la vigueur des plantes plutôt qu’à la nature du sol, je vous citerai un fait dont j'ai pu m'assurer l’année dernière. J'étais au bord du lac Majeur et je voyais, dans toutes les villas de cette admirable contrée, de magnifiques Hortensias bleus, en pleine terre. T ai demandé à divers ni 0 ce sh ‘ils faisaient ur les avoir ainsi. Tous affirmé qu'ils ne faisaient rien. On DRE ds pieds Fr des clairières de enr le long des avenues un peu ombragées, et ils fleurissent AU sans aucun moyen atifc iel. Je n'ai rien aperçu qui fût particulier dans le sol des environs de Stresa où je résidais, ni aux îles Borromées. Dans 234 LA SEMAINE HORTICOLE celles-ci le jardinier m'a dit une chose assez ses. Hortensias sont quelque- qu'elle soit étrangère au sol. a des années où, le climat étant moins favorable qu'à l'ordinaire, l'espèce souffre un peu et devient ose. Les H ‘effet de ‘la pente. Les collines Une histoire de petit sapin qui n’est pas dans une musette,et que nous rapporte la Meuse : Il revenait du Midi et, bord de la rande ee journal], les racines me de terre, à ses cannes et Dre à la douane belge, après avoir été ouvrir ses sr 7 il fut assez surpris de voir devant son Fe 2 HE un inspecteur de douane et deux douanie Fig. 95. — Variété d'Amaryllis de Veitch (voir page 236). + Fear, SL re ent ER être favorables à voisines sont couvertes de Châtaigniers, dont les la sage de qe spoRts Communication si cela vous plaît. Quan à moi, jai été bien aise de vous l’adresser At avoir « À. DE CANDOLLE. » Cela devait être grave ne gas. nl il s’inform C'é e petit sapin qui provoquait ‘cet émoi Per — Vous ne pouvez pas spa d’arbres vivants en Belgique, fit l’inspecte — Mais, c’est tout au plus un ne À — Les ordres sont formels et motivés par la trop tôt, l’ivoire ne se forme pas. crainte du phylloxera. se faut brûler les racines gl | votre plante ou bien aisser en dépôt et faire venir un certificat d’ ue — Mais, dans l'un ôu 'au e cas, mon Sapin sera mort, car il doit être replanté tout de suite et le rlficat d’origine se fera au moins attendre huit à a jours. n'avons pas à entrer dans ces consi. PV da et nous devons saisir votre sapin, — Ce qui fut fait. ais, à vrai dire, l'inspecteur de douane , qui était plus intelligent que son règlement, rapport: le sapin à notre ami au moment où le train se mettait en marche. Et le petit sapin se porte très bien et, por rassurer ls camarades hutois, propriétaires des quatre ou cinq hectares de vignobles souvent rod qui restent en Belgique, le petit e ne portait pas la moindre larve de phyl loxera 4 La croissance des arbres. — La croisée lien; les chiffres indiquent le pourcentage de l'allongement par périodes successives. De 6h. matin à 6h. 9 matin. 6 213 P. 2 de croissance, midi — 9h. matin à m : — midi à 3h. soir . . . Pas d'allongement. | 7.3h..à Oh. de VU. SON RUN. DOME: + EE 1/2 D. “oo de croissance. — 9 h: soir à minuit. . 7/8 — _. — minuit à 7 h. matin — re Plus de go °/, de la croissance se fait done pendant que le soleil est sous l'horizon; et de: façon générale, c de la croissance varie selon les espèces. Un Rosier Banks s’est allongé de 16 cent. 25 en 24 heurés; un géranium de 14 cent. 25. | L'ivoire végétal provient de l’albumen du fruit drupacé du Phytelephas macrocarpa, qu, n est blanc, corné et très dur; | les tourneurs l'emploient pour confectionner de petits objets, des boutons, etc.; on en de dureté convenable, les fruits doivent restéf assez longtemps sur l’arbre, car, si on les cueill 0" ES Le Nenuphar blanc qui, de juin ne août} ses fleurs sculpturales dans les € les mares, les fossés et les rivières de nos C0! » tes les parties tempérées l'Europe et de l'Asie septentrionale. Guirlandes de roses. — Pendant la em qui a précédé le jubilé royal d' Angleterre, ns 4 femmes ont été occupées à tresser des guirl de roses pour l’ornementation des maisons. SAMEDI, 3 JUILLET 1897 235 NOTES DE VOYAGE (Suite, voir p. 225) IMPORTANCE HORTICOLE nous fournit, à propos de la culture des légumes à aires et aux environs, des détails inté- C'est ainsi que nous apprimes que la ainsi qu’il résulte d’une statistique, ils disposent d'une surface vitrée de 10,200 mètres carrés. Ils cultivent principalement pour De besoins jour- naliers de la ville et avant tout pour la fleur coupée, dont dl se fait, à Rotterdam, comme dans toute la Hollande d’ailleurs, une consommation fort grande. II. — La Haye LE JARDIN ZOOLOGICO-BOTANIQUE Notre première visite à La ES est pour le «Zoologische botanische Tuin van acclimatatie » attardons pas à visiter les collections da animaux niànous rendre compte du plus ou moins d’attrait are. — elle est fort jolie, même extérieure- ment — la bâche centrale est garnie d’une grande variété de plantes de dimensions moyennes, d’une culture parfaite et d'une santé robuste; le massif de ces plantes est encadré de Tradescantia pa- naché de rose, ce qui plaît et charme. Notre atten- de Cymbidium Lowi que M. Kottmann cultive depuis 12 ans et qui proviennent de la maison Lines. L'un et l’autre ont 3 mètres de diamètre le lobe antérieur à peu près orme et formant un second 1 arallèle au premier, mais plus es bords. Les crême, le lobe ès réduite, est d’un violet pourpré. La colonne est teintée de violet à son extrémité. Sir Trevor Lawrence a exposé variété unique de cette espèce, dans laquelle les sépales et les pétales sont d’un rouge vi dise , bordés de jaune, et le labelle est maculé de ro L’ pt de ere est originaï e de l'Amé- a Colo mbie. nl fut décou- fleurit pour la 1838. Il fut dédié au comte de Stamford. ve LE JARDIN D'AGRÉMENT LES CAMPANULE (\ £ 1 rs Ve * + + à partir du mois de juin, à l'ornementation des jardins et des rocailles. Elles sont, pour la plupart, bei À 74 » | 4 et a _ + a damment; certaines espèces sont d’une beauté Parmi ampanules, les unes sont annuelles, Nous indiquerons ces différences à leur placé. Passons en revue les espèces les plus répandues et les plus attrayantes. L'une de celles qui jouissent de la plus grande popularité est le C. medi 3 B . 2 œ # mois de superbes massifs un peu partout, et notamment au Jardin d Plantes et au Fleuriste de la ville de Paris: L'esblie e bisannuelle ;: ses tiges atteignent une hauteur de 50 à 60 centi- mètres, et se garnissent d'une abondance de fleurs un penchées, en forme de cloche, longues de 4 à 5 centimètres et larges de 3. Le type a les fleurs bleu violacé intense: maïs il existe des variétés blanches et roses. Il y a a sicifolia, dont nous avons signalé et figuré der: une plante bien connue et qui figure encore dans n grand nombre de jardins, quoiqu'elle ait été relativement un peu délaissée. Elle est vivace et eurs, en forme de coupe très évasée, sont d’un bleu pâle. 1] existe aussi des variétés à fleurs blanches, à fleurs pleinés et à fleurs couronnées, qui semblent avoir deux corolles emboitées l’une dans l'autre. La Campanule pyramidale, où simplement la Pyramidale, comme on l'appelle souvent, ést par: ticulièrement commode à cultiver dans dés en: droits un peu sauvages et abandonnés, et près des vieilles murailles. C’est une plante élégante, à tige haute de 1®50 à peu près, aux feuilles compactes, ovales-lancéolées, d'un vert foncé luisant; ses fleurs se produisent en épis touffus, hauts de 50 à 60 centi k longtemps. Elles commencent à s épanouir à la in de juin ou au commencement de juillet. Elles sont beaucoup plus ouvertes que les précédentes, “un joliseoléris bleu pâle L'espè sorte, car la Campanule à larges feuilles se plaît surtout à # Q x l'épi floral moins long, les fleurs plus allongées, à segments plus aigus, et le coloris bleu plus foncé. C’est encore une plante vivace et elle se resème naturellement. lle fleurit au commencement de juin; {elle ssède une variété blanche. une hauteur de 60 Campanula Trachelium où C. gantelée. Cette ante atteint à 80 centi _ mêtres. Ses fleurs sont longues de 3 à 4 centim., hauteur de LA SEMAINE HORTICOLE deux couleurs. La floraison se produit en juillet. La plante est vivace, et se multiplie facilement ar éclats. Campanula nobilis. Cette plante est souvent désignée aussi sous le nom de Campanule de la Chine: elle a une souche traçante, et ne dépasse guère une hauteur de 30 à 40 centim. Son feuillage est large et poilu; ses fleurs, disposées Tv cs En a ® a à Q = LA + un près inconnue maintenant d Campanula lamiifolia (à feuilles de Lamier). Cette espèce l P ë. e 60 centim. environ. Ses fleurs pendantes, longue- ment tubuleusés, disposées en grappe unilatérale, sont blanches. La floraison se produit au com- mencement de juin. Campanula sibirica (de Sibérie), Cette espèce est bisannüelle. ‘forme de î hauts de 30 à: 40 centimètres. Elle a les fleurs assez grosses, orme de cloches, plus ou moins pendantes, assez analogues à celles du + Mediim. Leur coloris est bleu vif ji y'a aussi une forme blanc lilacé. Ces fleurs appa- raissent au milieu dé juin. Campanula carpatica. Espèce vivace formant de belles petites touffes de 20 à 30 centimètres de ‘hauteur, au-dessus desquelles s'élèvent les fleurs dréssées, de forme très évasée. Il existe une forme à fleurs bleues et une autre à fleurs C'est une des espèces alpinés, qui réussissent parfaitement dans les rocailles. Elle demande b très ramifiées ; les feuilles sont très petites, ciliées. Ses fleurs très plates ont la fo soucoupes, au milieu desquelles se d dé bleu; il existe ‘aussi une variété à fleurs roses. omme coup d’autres petites. plantes annuelles, cette Campanule doit être cultivée en touffes serrées pour produire tout son effet; mais alors elle est très élégante. Campanula Loreyi. Encore une espèce annuelle, originaire de l’Italie. Elle atteint une fleurs bleu dantes. Les feuilles, petites, Sont d’un vert brillant. Il existe plusieurs variétés, dont une blanche, une à fleurs doubles et une autre qui les a bleu clair. (À suivre.) Vi Le L'ISMENE CALATHINA (PANCRATIUM : CALATHINUM) Originaire _du Brésil méridional, l’Jsmene calathina, déjà ancien figurant de nos cultures, n'est cependant pas très r u, Comme d'ailleurs Pour toutes les plantes, son te n a pas été reconnu en un jour; aussi ne tardera-t-il pas d'obtenir üne juste considération et une place plus importante dans nos sérres. petits buissons -&ardent aisément dans une place moins chaude $ centimètres environ, et produit des Cultivée pour la fleur coupée, cette plante apporte à s n nouveau bijou à la fleuriste à une époque où les fleurs blanches sont très recherchées ; je parle du temps qui sépare Pâques - Pour atteindre ce but, on empote les oignons deux mois avant le terme désiré, dans un compost formation complète, les plantes forcées ont e hauteur de 50 à 75 centimètres et sont très rechérchées pour leurs fleurs, d’autant plus, qu'elles joignent à leur beauté immaculée, un excellent parfum. es. Planté en pleine terre au commencement de mai, l’Z. calathina fleurit alors normalement en ment. L’arrosage, le sarclage et le binage sont les seuls travaux d'été. n - Les oignons se rentrent aux premières gelées, dès que le feuillage est abimé par le froid. Pour- tissant facilement, les racines sont avantageuse- ment amputées à quelq timètres du plateau, Cette opération faite, on placera les bulbes dans un endroit sec et chaud, afin qu'ils sèchent et se (optimum 8 à 10° Réau s Chaque année, les oignons adultes fleurissent et donnent des çaïeux qui servent à la multipl cation. Après deux ans de culture, ceux-ci sont de bonne force et donnent, à la végétation prochaine, deux ou trois hampes florales comptant chacune trois à quatre fleurs. es plantes ainsi traitées, peuvent se forcer plusieurs années de suite et donnent, sans beau- coup de peine, une floraison abondante et rému- Détatrices Br rues! DATURA SANGUINEA Lin. Jah Cette Solanée est connue aussi sous le nom de Brugmansia sangui i de F Campanillas encarnadas; les Colombiens appelle raient l'arbre Bovochevo, d’après un autre auteur étés dehors et l'hiver, de préférence, en serré tempérée, Dans nos cultures, il peut s'élever à a ——_—__—— 2 ou 3 mètres et produit d'août en septembre des fleurs d’abord jaunâtres, qui se colorent duellement en rouge sang à la gorge. D’après Hartweg, les jardins de NE ES en possédaient une variété à fleurs tout à fait jaun Voilà ce que Louis Van LEUR écrivit en mars 1070. à ; C'est cette espèce qui figure au nombre des grande, en entonnoir à 20 centimètres de long; — le D.s VDS. RAgnAAUe arbuste ou petit arbre de MES qui est beaucoup cultivé et dont les fleurs blanches, sont odorantes LesDatura frutescents aiment une atmosphère endant leur période de très grandes, leur floraison quelques arrosements à liquide 2 re la vigueur des plantes et la pre des fleur L'ennemi des Datu ura ou Brugmansia est le Hhnie + qu'il faudra combattre par les moyens généralement employés CH « LES FLEURS DANS LES JARDINS Au moment denotre passage à à Lille; le 13 juin, nous avor MM. Adolphe Vandenheede et Emile Mulnard et noté u e de plantes dont les fleurs sent d dires l tention des amateurs. C’est ainsi que nous avons remarqué le Delphinium Halate avec ses ae épis lâches qui est certes une belle y — l'Jris ochroleuca, trop peu cultivé et qui mérite de l'être davantage à cause de ses a el Convenant parfaitement pour eur coupée; — le P halangium (Anthericum) Tone) pas nou- Veau, non, mais qui ne se rencontre pas autant qu'il le e mérite, avec ses grappes de fleurs d’un Pap rmillonné avec leurs ravissantes t les P. bracteatum d’un rouge foncé mt ponceau, sont des espèces qui font l’ornement nos jardi dont plusieurs formes con- Viennent admirablement pour la fleur coupée. Signalons les Ka/mia latifolis, un des plus . fleurs dignes d'in SAMEDI, 3 JUILLET 1897 beaux arbustes fleuris à feuilles LetauL gl Mg nt jasqa re des régions monta s du u Can ert en 1734: 7 Liu à croceuth vmbcllatun avec de belles e pourpre et gone plusieurs formes sont des BEA remarquables ds uit TORTUE ou Lis de St. Fa es, de l’Am ridionale, avec ses jolies qques, pr d un mr qe pourpre foncé. 241 — les Pivoines pre de la Chine, dont on possède à à présen élicieuses variétés et Li se Lab si bien, bete leur peu de durée, la garniture des g rands vases d'appartement ; — les Ron de Perse ou de France, connues sous le nom de RARE, des fleuristes, dont la culture remonte sans dout anti- ité et dont on a HMten coloris exceptionnellement DT APE < OT —le Le Fig. 97. — Variété d’Amaryllis de Veitch (voir p. 236). Agathaea coelestis ou Aster d'Afrique avec des capitules d’un bleu intense et offrant cette parti- vs me signaler aux fleuristes, qu’il fleurit de à octobre; — Swainsonia galaegifolia et sa variété alba, une légumineuse dont on appréciera re or davantage les précieuses qualités ; — les Iris hispanica, anglica et fiorentina, ces superbes nspirer les poètes et les peintres, et de séduire les amateurs des beautés florales; Magnolia Thompsoniana (synonyme horticole M. glauca a major), fleurissant, comme le type, de mai jusqu’en juillet, avec des fleurs blanches très odorantes; — les Lychnis Flos-cuculi, fleurs è lie ses ; Retrs d'un bleu adorable; — le Ppréshrum 242 LA SEMAINE HORTICOLE roseum, qui nous est arrivé du Caucase, avec ses Capitules d’un rose plus ou moins foncé: sa variété flore-pleno offre des coloris variant du blanc pur au rose grenat foncé. Il nous faudrait citer bien d’autres espèces encore, notamment les Roses, et parmi celles-ci, Kaïserin Augusta Victoria, mais celles que nous avons notées au cours de notre visite, sufñraient amplement à l'ambition d’un amateur de fleurs de jardin; toutes sont recommandables sans restriction aucune. CH. DE B. GAZANIA SPLENDENS à parti Jardin des Piantes, nous en av a petits massifs du plus bel effet; on aurait peine à trouver un coloris plus intense et plus splendide. fl vées au-dessus du feuillage à peu près t1 orangé extrêmement brillante, avec une macule grise, entourée d’un anneau noir, à la base de chaque rayon. Les fleurs ne s'ouvrent que le matin, au soleil, et se ferment quand il se couche. La plante ne donne pas de graine; on la mul- tiplie de boutures au printemps ou en été. Elle doit passer l’hiver en serre froide. PARCS ET JARDINS TABLEAU GUIDE POUR LE PLANTEUR Distance à observer en plantant des Poiriers Pyramides greffées sur franc de semis, à 6 mèt. » » > Cognassier, à 4 mêt. Fuseaux ou colonnes, à 3 mètres. Cordons verticaux, à om40. » obliques, à om45. » doubles en U, à om8o. Candélabres à 3 branches verticales, à r"20. à 4 » à 160 » à 5 » » à 2M00 » à 6 » > à 2"40 Palmettes à 7 branches verticales, à 2"8o » à 8 » » à 3"20 » à 9 » » à 3"60. DORE À permamemen dd 00. N Les ettes à 7, 8, 9, 10 branches verticales sont encore nommées palmettes Ver- rier. Palmettes à branches obliques ou horizon- tales, greffées sur franc à 6 mètres. Palmettes à branches greffées sur cognassier, à 4 mètres. En règle générale, quelle que soit la forme de l'arbre que l’on cultive en espalier (contre le long des chemins), : al faut que les branches charpentières se trouvent i toujours distantes d'environ o"40. De cette 4 . vive, du soleil surtout, vous n'aurez jamais que -peu de fruits et de mauvais fruits. Les poiriers hautes tiges (pour vergers) seront .Croissent - lente plantés à 10 mètres les uns des autres. Cependant si l'on veut faire une entreplantation de Reines- Claudiers, il faudra planter les poiriers à 12 mètres et intercaler les Reines-Claudiers en quinconce à 6 mètres environ. C’est le système le plus recom- mandable parce que de cette façon les arbres ne nuisent pas les uns aux autres; le rapport en est double et les rendements sont plus certains. GusTAVE MICHIELS. EXPOSITIONS EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR- TICULTURE DE HAMBOURG L'activité la plus louable continue à régner ici. À peine une exposition estivale a-t-elle pris fin, a aste enceinte. C’est ainsi que du 10 au 17 juin, une de ces manifestations passagères a réuni des Metrosideros, Fuchsia à haute tige, Asper alpinum, Œillets Souvenir de la Malmaison, Orchidées, Edelweiss, Pelargo- nium, Alsophila australis, Aspa Lobélies, Erica cylindrica, Gardenia Thum- bergti, Begonia tubéreux, Odontoglossum citros- mum, etc. À côté de ces apports de plantes figurent des envois de fleurs coupées de Roses Maréchal Niel, Roses diverses, Dahlia à fleurs de treptocarpus, plan mellifères, Aquilegia, Roses moussues, Gaïillardia, Jris hi anica, AÂne- mones, Ixia, Gloxinia, et es envois de frais sont extrémement nombreux à cette réuni une centaine d’Agave, Aloë et Da lirion. Deux Agave sont actuellement en fleurs ; leur âge est évalué à 50 à 60 ans. Les Agave e ment; à i 1 développent avec une florale d’une hauteur considérable; celle-ci donne naissance à un pi que de deux faits de ce genre, l’un, arrivé en 1790, l’autre vers 1850. Aujourd’hui qu’il y en a de à la fois, On Comprend que la. curiosité des visiteurs est vivement excitée. Il y a toujours du nouveau à l'Exposition. Dans les galeries, on a pu admirer successivement des Pivoines de Chine 6 fleurs par variété; — 59 à 200 variétés d'Jris ces Tes Comprenant une cinquantaine de variétés représentées chacune par 25 fleurs et : moment, ils . vigueur extrême une tige variant du foncé le plus noir au jaune le lumineux; il y avait mé arié expositions d'été et a il y a eu des envois spéciaux 4 RS ù avons-nous rencontré encore pareille organisation ? N'y a-t-il pas des leçons à prendre et des exemples à imiter ? Voici même le jardin botanique de Strasbour botaniques ÿ gagneront aux yeux du public, & qui a son prix. CH. DE B, . S. Une communication recue de Hambourg nous apprend que la firme Krelage et fils, de Harlem, qui a brillamment débuté à l'Exposition par Son parc de 20,000 Tulipes Darwin, à, depuis que ces superbes espèces ont défleuri, fait encore plusieurs envois importants, entre autrés de Pivoines de Chine, de Renoncules et d'Iris d'Espagne. La magnificence du coloris de la collection d’Iris d'Espagne, a, à n’en pas douter, assortiment considérable d’Iris d'Angleterre dé- passe encore, si possible, l'enthousiasme qu avait fait naître l'apport des Iris d'Espagne. Ces lris q A septentrionale, reçurent le nom d' ngle- terre, parce c'est dans ce pays qu'ils furent répandus le premier. D'Angleterre ils arrivèrent nuances sont le pourpre, le bleu et le blanc, : se présentent seuls ou en mélange dans ême fleur. BOITE DU JOURNAL : Lettres reçues. —_ Bon de Mal, — J. DT G. de M. (Merci, nous vous communiquerol* renseignements demandés dans le plus bref déla possible). — H, C. (Envoyez-nous les afti dont vous nous Parlez). - E. L. — MM Ch. Dup. (Envoyez-nous photographies). — J.R.—L.C.—L, L. — Marquis de P.(VS remerciements), RE Exposition Internationale DE BRUXELLES 1897 Hütel du Parc Léopold 131, rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. Lesplus grandes eullures SAMEDI, 3 JUILLET 1897 PLANTES POUR MASSIES Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMITT, Hortculteur, A LYON Begonia. à 200 variétés. Begonia. à fleurs doubles, 180 variétés. Bouvardia, florifères, 40 variétés Caladium,. à feuillage coloré, 400 variétés. feuillage ornemental, Œillets remontants (tige de fer), 250 variétés. Rosiers remontants, en pots. CATALOGUES SUR DEMANDE. 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Lequet, e ProPriérae : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 24 : Pages Chro ; 243 La ne végétale. . 245 Les plantes serre : La Sa sifrage sarmenteust. s 245 Stenocarpus (hgnoïtal Cunn.) 57 s Endl. — yclamen papilio russels sis » 246 Le Journal des Orchidées : Petites ROLE 248 Les Odontoglossum de Moortebeek 24 Nouveautés 250 Les Roses : Le grefage ‘des Rosiers au | Cobgrèf de aris 250 Le jardin d'agrément : Les maladies parasitaires et lies F insectes qui attaquent les Composées 25 rte et = à mes : Les meilleures à Lie 4 252 arcs et jar + : sos 252 Bite du Jourosl L'dNREU, :, 1262 Fig. 98. Cyclamen Papilio « Brussels Best» . . 244 > 99. Les O Odontoglossum de Moortebeëek . . 247 “ + La poire Soldat Laboureur … . “a 252 GAND, IMPRIMERIE Euc. VANDER HAEGHEN. les Toutes les demandes orgue annonces 10 JUILLET 1897. LE JOURNAL DES ORCHIDÉES G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER *X DE L’'ABONNEMENT : : Li ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE TRANGER 7, Rue Beuarr — BRUXELLES. | six mois. : : : 1, feanes LUN Abrissent SE is mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Yowrnal des Orchidées et L’Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais : The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de RAÏ a illustrations et paraît tous les same edis LA SEMAIN HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïchère; elle consacre des notices spéciales à læ décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur des grandes expositions horticoles LA SEMAINE ORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture. Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du jardin et du parc. LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et S efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien renseigné. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE RTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. CXX VIII LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Borticoles et Industrielles TROUVERONT DANS LA SEMAINE HORTICOLE > > La meilleure et la plus large publicité æ-_X} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture ET Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l'industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 francs Une demi-pag Id. 55 » Un tiers de page Id 40 >» Un quart de page Id 35 » Un cinquième de Id. 30 >; Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 » Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id. 15 >» Un dix-huitième de page Id. 14:32 Un vingt-septième de page Id. 10 >» Un quarantième de page Id. 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CHRONIQUE Un journal français qui compte, parait. il, stupéfiant article, dans lequel nous nous p mettons, toutefois, de corriger les fautes d’ortho- des noms des espèces citées : « Nous parlions l'autre jour de la longévité des arbres et citions, comme un fait Ag un Taxo- dium qui compte près de 2,000 a « Cet Âge qui, avec quelqu à Hpatenee de raison, pouvait paraître diffcile à atteindre, est fréquemment dépassé par certaines essences d’ar au B À « Un + nos SE or qui a beaucoup étudié la bo otanique e pays, nous informe qu'il a ren- contré Médérainent dans les forêts de l’État du arana, des han brasiliensis, âgés pour la plupart de 4,500 a « Les Palm si Cocos _ inSILNIS, ampetrs les Chamaerops excels , humilis, ortuner, etc., vivent M e 5 à 6,000 ans. « Lu Cycadées ont encore une Pre plus longue que les arbres cités ci-dessus culé qu'ils peuvent vivre de 10 à 15,000 < D'autre part, il appert que les Orchidées sont, parmi les plantes celles qui vivent le plus long- temps. On possède des spécimens de Laelia pur- Puraia, elegans, grandis, à 535 de 4,000 à 4,500 ans; un Cyréopodium Saint Legerianum, âgé de 2000 ans; des Catileya Propre ?), Leopol- dina, amethystina, âgés de Lee po ie Miltonia Bluntii, Clowesii, sde 1,800 à ans; Zygopetalum init) ATÉT ES âgés ide 00 à ges ans, etc. erminons en disant que quelques espèces n'atteignent } pas plus # un siècle, mais ces der- nières sont en minorité, Les fruits de l’Acanthus mollis. — M. H. Lis raconte que Goethe, a en 1786 tt 1787 en Italie, fut, une nuit, brusquement réveillé d’une façon inexplicable. Tantôt il perce- vait un bruit détonnant, tantôt il lui semblait que de petits objets durs étaient jetés de droite et de peu contre les murs de la chambre & ne fut qu’au matin que la chose s 'expliqua enfin. Il avait rapporté de sa promenade une tige Je des f Û Acanthus Mess et à, les 08é cell pa Séchèrent rapidement, se per en dé- à ant et lancèrent les graines contre les parois 4 meuble et de la chambre. Le même incident se produisit un jour chez M. Witte. Il avait rapporté chez lui quelques fruits de cette plante et jugeant qu'il faudrait encore un jour ou deux avant que la maturité en fut complète, il les avait déposés dans le magasin aux graines, très sec: Le lendemain, tous les fruits étaient brisés et les graines lancées jusque dans les moindres recoins de la plac L'Hydrangea Hortensia Otaxa, communé- un de fleurs qui offrent le précieux avantage de durer longtemps. C’est pour cette raison probablement que nous avons vu, dans un restaurant à la mode, toutes les tables garnies de ces plantes qui rem- placent avantageusement les éternels Aspidistras. L'éclairage électrique du bâtiment principal n d’'Horticulture de Hamboufg, incandescence et 20 lampes à arc; le lustre monumental de7 mètres de diamètre, s’illumine de 280:lampes. La mode des fleurs.— Les dames élégantes se promènent, dans les rues de Hambourg, avec une belle rose généralement à à longue tige qu “elles tiennent à la main et portent fréquemment à hauteur du nez pour en respirer le doux parfum. Le nouveau Ldaeee ja fêtes du Jardin Zoologique d’Anve a inauguré le di- manche, 25 juillet, et une fête splendide pendant laquelle on exécutera la célèbre « Rubenscantate » du maître flamand Peter Benoit. C’est dans la grande salle de ce palais que la Société royale d'Horticulture d'Anvers ouvrira une exposition générale, le samedi 31 juillet. Balcons fleuris. — M. P. Hariot publie dans la chronique du Yardin une note sur les balcons fleuris, qui résume bien la question. La mode des balcons fleuris, dit-il, prendra-t-elle un jour chez nous? Les Belges y sont passé maître depuis long- temps. En 1896, un concours ouvert dans ce sens n’a pas réuni moins de cinq cents concurrents dans la bourgeoisie (commerçants et industriels). En général, tous avaient fait preuve de bon goût et de talent artistique. Le choix des plantes était forcément limité par les conditions d’emplace- c et ment ’orientation. Les DS les Capucines dominaient, ainsi que les Harico cbr. ac le Houblon, la Vigne-vierge, le Géranium à feuilles de Ticrre; les Dahliassimples, les Céntins, les Helianthus et les Palmiers, les Dracaenas, les Aralias, les Hydrangeas, les Petunias qui appor- tent leur note gaie. Les fenêtres des quartiers élégamment fleuris de Thym samines, de Giroflées, d'Œillets, de Fèves, de os re etc loralia à rer mes depuis vingt-quatre . : e de ans see elle existe, s’effor maintenir et d'en courager le goût des dus et des plantes dans le peuple. Chaque année, elle distribue, à un prix très modique, des boutures, elle __. < ment des livrets de caisse d’ épargne es prix d'économie ménagère. Cette année, = Fish à distribué 1,300 plantes de plus que l’an dernier. . kieming der Zaadplanten Ce germina- n des Spermatophytes). = Sous ce: titre, Société botanique « Dodonaea >» vient gs publier le premier fascicule d’un ouvrage de M. le 243 D: A. ]. J. Vandevelde, pme à ca a hetq{r ou section botanique (1895). La première partie com- prend la bibliographie, c’est-à-dire, la liste os ouvrages et publications qui traitent de la mi phologie et de la phy siologie de la germination: elle comprend 2143 numéros, plus un certai x 4 LA “ LE spécialistes et à portante question de la germination des graines. Colis agricoles. — La Commission extrapar- lementaire chargée par le Ministre des Travaux Publics de France d'étudier la réorganisation du service des colis agricoles vient de lui remettre e Partant de ce principe que, jusqu’à une limite d’ environ 250 kilomètres, le tarif des colis postaux donne ‘équivalence des prix avec le tarif des denrées en grande vitesse, le. rapporteur exprime, aun a Commission, le désir de voir établir une var limitative de denrées agricoles — - prenant notamment les œufs, le beurre, le lait, la Volaille abattue, les fruits, les légumes, la crème, etc. — en faveur desquelles, d’un côté, l'État consentirait à réduire le timbre actuel de 5 cen ntimes à 1 ntimes et, d'autre part, les compagnies abandonneraient le droit de 10 cen- times d'enregistrement. a Commission demande, en outre, que le Ministre des Du Publics e ntame des négo- ciations avec les .compagn ies de chemins de fer pour les amener à créer, soit isolément, soit par spéciaux dits tarifs des colis e 10 à 50 kilos, Ces colis agricoles Profitant, comm colis postaux, a roit de timbre de 10 et ne seraient i i affranchis, au d spéciales, v vendu à celles des colis postaux de Par devraient être emballés dans de caisses légères, d'un modèle déterminé, qui pourraient, au be- soin, être livrées au public, à prix réduit, dans les ns du r . Ils seraient ac- compagnés de déclarations à roi, remplies au départ, afin d'éviter les retards causés par rt et la livrai- ordinaires de la +. vitesse, aux risques et périls de l’expéditeu M. Turrel a annoncé qu'il allait engager avec les compagnies de chemins de fer des négocia- tions dans le sens indiqué par la Commission. Insecticide. — Le Pharmaceut. CHE i mm s eff 33 parties de sAvONs. noir dans la même quantité d'eau à environ. On verse les deux solutions l’un dans l'autre et on agite bien. L'émulsion ainsi obtenue s'emploie étendue d'eau dans la por tion de 55 parties pour 1000 d’eau Nécrologie. — Deux savants éminents et de réputation ag nas viennent de mourir ré- cemment, M. J. v achs, le botaniste dont les travaux de rsciee végétale devraient être connus de tous ceux qui s'occupent de plantes, et le chimiste Fresenius, dont les travaux d’ana- lyse ont rendu de très grands services à l’in- ustrie. Protégeons Marre Ére rrrrr — En détruisant ent sons. Cela a été dit et redit. Voici encore quelques preuves à l'appui de cette vérité obstinément méconnue. Une statistique qui arrive des États-Unis é parmi ces oiseaux, on compte un nombre énorme LA SEMAINE HORTICOLE nettoyer les champs et les pâturages des insectes et des vers qui les dévorent. Les ramiers et les + ions ont place aussi dans la liste de nos défenseurs. Les jabots d’un grand nombre de ces bêtes, après un repas de deux heures dans les récoltes, furent ouvert et trouvés vierges de tout grain mür, mais absolument remplis de graines de mauvaises herbes poussant à la tige du froment. s Anémones du Bois de la Haye. — aies collaborateur, M. . B., dans ses « Notes de voyage, » mentionne la ‘beauté du tapis d'Anémones qui, au printemps, recouvre le sol du superbe bois de la résidence des Reines de Hollande. Il paraît que ces poétiques floraisons Fig. 98. — Cyclamen Papilio « de piverts à tête rouge qui hantent spécialement les arbres et vivent des insectes qui s’y trouvent nstaté que go °/, des que cette destruction était le fait des ravages de l’insecte dont le pivert est l'ennemi juré et auquel il fait une chasse infatigable. L’hirondelle et le martinet passent quatorze heures sur vingt-quatre constammen © + © Q [e) [e] T n D Le corbeau passe rad toute sa journée à Brussels Best » (voir page 246). sont menacées dans leur existence par une partie dé fleurs, mais celles-ci sont enlevées avec les rhizomes ou tiges souterraines, ce qui est d’autant plus aisé que les Anémon des bois poussent dans un sol extrêmement léger ormé de détritus de feuilles, au point que, soule- droit d’être fier Fleurs aux fenêtres. — Lord Nelson disait ne a € 7 jamais d’ EE influence civilisatrice. Le Chêne à la mode en Angleterre. — Lorsque Charles II fit son entrée solennel Londres, à AL pe où il fut ramené par Monk, duc d'Albem arrle, la population de la capitis l’accueillit, des branches de Chêne à la main; es maisons et les balcons étaient garnis de ç& mêmes branches; au grand bal que la ville d Londres offrit le même soir au Roi, les parurent avec des guirlandes de feuilles de Chêne dans les cheveux, et, pendant toute la saison, le feuillage du roi des forêts resta la parure favorite des femmes anglaises, qui, de cette mani, voulurent prouver combien grands étaient leurs sentiments royalistes e port du feuillage du Chêne était une évoc- et tout près de lui, passèrent bientôt les cohortes de ses persécuteurs. Le Chêne lui sauva la vie. De là l’origine du symbole de l'amour des Anglais Pour leur dynastie royale. s parfumeries. — Une seule fabrique de FA 000 kilog. de m a os 110,000 kilog. menthe poivrée, 12,500,000 kilog. de fleurs k lavande. Fabrication de fleurs d'Edelweiss! — La de singulière façon : les fleurs sont découpées lanières so attachées solidement autou de e e mauvaise herbe, bien comp” mées et la fleur est prête à orner la boutonniét® des touristes, le corsage des m Se. figurer dans l'he rbier du jeune Rechosais Ingé- nieux, n'est-ce pas ? Mérite agricole. — M. A SR le gran rosiériste d Ivry sur Seine, a été pre officier. nt nommés chevaliers, MM es jardinier-chef à l'hospice de Bicêtre, et Guio® Constructeur d'appareils de chauffage à Pa ris. SAMEDI, 10 JUILLET 1897 RE — LA COLONISATION VÉGÉTALE M. Le Myre de Villers, député, nommé récem- ment président de Société nationale d’accli- matation de France, a prononcé, à l'occasion de soninstallation, un discours très intéressant dans lequel il a étudié, avec sa haute compétence spéciale, les ressources et l'avenir des colonies « Le terrain est bien préparé, a dit M. Le Myre de Villers. En effet, la plupart de nos colonies possèdent des jardins botaniques qui distribuent chaque année des milliersde plantes, de boutures, de graines et d’arbustes au grand profit de nos compatriotes et des indigènes. Les résultats déjà acquis sont considérables. MM. Rivière père et fils, en introduisant m l'Algérie et au développement de sa richesse. Fondé par l'illustre Poivre, le jardin de Bour- bon, un des plus beaux du monde, s'est fait une spécialité de l'amélioration des fruits tropicaux. Ia fourni les plants de Filao avec lesquels ont étéreboisées les terres basses de l'île. En Cochinchine, un simple soldat d'infanterie arine, M. Colom iété d'Acclimatation a accordé médailles, a acclimaté tous les légumes d'Europe et rendu ainsi d’inappréciables services à notre de jute ont donné de si grandes espérances que M. Charles Saint s’est décidé à tenter industrielle- vingt-cinq millions de toile gunnie à anglaise, la tissera elle-même. Déjà le protectorat sède une ine d’hectares de caféiers en plein rapport, et, en Annam, la fabrication du thé entre dans la période d’exploitation com- merciale. Laborde a introduit le surprenante dans le sol argileux de l'Emyrne, espèces encore ignorées. Les caoutchoucs du Fort. D::1: En NET NE | DS RER e à Li e À + pe app un grand avenir. Nous. serons puissamment ÉSS és par le général Galliéni qui vient de 7er. : : sk Orchidées, vol. IV), a été exposé récemment à que possible en grandeur naturelle, des belles : igneron fait observer que les: rosiérisis pu a À pe par HA ne vartetés d'Orchidées qui fleurissent dans leurs des îles Bourbon, obtenue en 183$ jee 4 1re classe. On sait qu'il a été obtenu à Singapore 77€ 04 des RÉDUCTIONS de forts SPÉCIMENS amateur orléanais, M. Mauger, et dont sont issus par l'amateur dont il porte le nom, et qu'ilest fleuris. Nous leur serons très reconnaissants de un grand nombre des Bourbon actuels. L'origi issu du V. teres et du V. Hookeriana. collaborer ainsi directement au succès du journal; de la race est le croisement du Bengale avec les La plante exposée avait déjà plus de 2 mètres mous désirons rendre La Semaine Horticole ROSiers des quatre saisons et ne GE DR tENE, et RER y “à ET te ER de plus en plus intéressante et nous voudrions : de +. ver és remercie re Hélas. que notre galer Je de photogravures renf ermät de cette race, bois, végétation, allure et formede ainsi que le coloris général de la fleur, mais la es plus beaux spécimens et Les Plus belles variétés la fleur, etc., caractères qui se retrouvent danssa forme du labelle se rapproche-beaucoup de celle. qui fleurissent dans les collections. descendance, et par exemple dans la rose Gloire du V. Hookeriana. Nos lecteurs doivent comprendre qu’il nous %Ohvet, mise au. commerce Miltonia vexillaria var, de Cambridge est Le difficile Fe choisir nous-mêmes les Lodge. — Cette variété, qui a été exposée à sujets de celle Saterte; nous les prions, en consé- a Londres par M. R. I. Measures, a les pétales JHence, de bien vouloir nous aider, sans fause d'un Bourbon avec un hybride remontant; ilme très larges et porte à la base de chaque segment modestie, dans l'œuvre que nous n'avons entre- faut Pas confondre les vrais Bourbon avec les des stries rouges semblables à celles qui se brise que parce que nous savions pouvoir compter hybrides qui en sont issus remarquent ordinairement sur le labelle seul. sur leur concours et leur bonne volonté. Cypripedium x Mrs. Herbert Druce. — a à noter exactement la filiation Hybride issu du C. niveum et du C. bellatulum, Car Son obtenteur, qui a créé ainsi la nouvelk et obtenu par M. H. Druce, en Angleterre. Ses LES ROSES sous-race des hybrides de Bourbon, ne connais fleurs ressemblent beaucoup à celles du C. Gode- Sait pas lui-méme le nom de la rose qui avait royae, ce qui est intéressant à constater comme fourni le pollen ; c'était le hasard, ou si l’on veut, une nouvelle confirmation de l'incertitude du LE GREFFAGE DES ROSIERS AU un insecte, qui avait opéré le croisement. classement spécifique adopté dans ce groupe. CONGRÈS DE PARIS M. Vigneron a présenté ensuite d'intéressantes observations sur la 8e question (classement des (Suite et fin, voir p. 230) meilleures variétés de Rosiers dans les varié: Spathoglottis X aureo-Vieillardi. — Le premier hybride de Spathoglottis. Il a été obtenu par MM. Veiïtch, qui l’ont exposé au Temple Ù tés, etc.), sur laquelle M. Pierre Large avait Nous avions dit quelques mots, dans notre rédigé un mémoire. Il à re roché à M » compte-rendu sommaire du Congrès de Pari ’ “ut 1 à Show. Ses fleurs sont jaunes, maculées de , Fat re a S anis, de d’avoir envisagé trop exclusivement les variétés pourpre sur les pétales et le labelle on qu Sétait engagée, à propos des lyonnaises, d’avoir fait figurer dans son énumé- or P pers soses, entre M. Sirodot, professeur de botanique ration bon bre de R sont pas l'est à prévoir que cet hybride sera suivi de ; : Fo. q re de ses qui ne est àp q à Lyon, et M. Vigneron, rosiériste à Olivet près connues et ne se trouvent pas dans les collections, plusieurs autres appartenant au os. p À e qui germent et poussent le plus vite Ainsi que nous l’avions annoncé, nous allons appréciées et les plus célèbres. Enfin il a critiqué : de donner un compte-rendu un peu plus détaillé cette discussion, Laeliocattieya X Lady Wigan. — Issu du M. Sirodot a pris la parole sur la 7° question Laelia purpurata Russelliana et du C. Mossiae ainsi libellée : De la classification des Rosiers au aurea. Ses fleurs bien éta ées ont les pétales et point de vue botanique, et a commencé par for- S terminons ici notre compte-rendu: du les sépales d’un blanc lilacé clair, le labelle grand, muler des critiques générales contre la rédaction congrès de 1897, et nous le terminons en expf arrondi, ondulé sur les bords, blanc rosé clair, des catalogues des rosiéristes au point de vue de -mant un re et, c'est que les congrès de la: avec des Stries pourpres sur le disque et letube classification. Rappelé à la question par une grande cité française is pas plus d'écho, jaune vif. : £ | protestation de M. Vigneron, il a parlé des Bour- ne réunissent pas plus d’auditeurs et surtout plus Get hybride a reçu un certificat de 15e classe bon et des ctères aux. on tes reconnaît; d'orateurs: Ikest:bi au Temple Show, où il était exposé par MM. Char- passant ensuite aux nouveautés produites par pas-espérer de donner, dans un congrès, une sol lesworth et Cie, semis, il a exprimé l'avis que les semeurs tio i s devraient toujours en indiquer l’origine, et tenir * * * sh | tapis; mais ce qui serai ible, ce qui serait Laeliocattleya X Tyntesfieldiensis. —— note exactement des fécondations artificielles dé true ce Fes ec crea “ es assistants L'origine de cet hybride n’est pas connue, mais qu'ils opèrent, ‘ 4 ssible) emportât il parait certain que le Cattleya Dowiana y a par- M. Vigneron a fait remarquer que les croise- congrès une opinion plus raisonnée et plus lucide o est un gain très remar- ments n'étaient Pas toujours opérés par les culti- i quable. Les pétales et les sépales sont d’une vateurs, que les insectes y participaient beaucoup nuance crème, teintée et veinée de rose ; le labelle également, et que nombre des très d et frisé sur les bords a le lobe anté- connues devaient ainsi leur origine au hasard. devrait avoir de quoi remplir plusieurs colonne rieur rouge pourpré très vif et velouté, passant Qui pourrait dire, par exemple, de quelles variétés -pendant plusieurs mois où qu'avec l'étude des au marron vers le disque, avec une marbrure sont issues les Ro Général Facqueminot, problèmes soulevés d des idées émises jaune à l'entrée du tube. Souvenir de la Malmaison, et tant d’autres ? è / Cet hybride a été exposé par M. Law Schofñeld, _: M. Sirodot répond que les rosiéristes devraient de M ester, au Temple Show de Londres. Il Je savoir. a reçu un certificat de xre° classe, Comme le fait remarquer M. Vi eron, un appelés à émettre leur avis et à faire entendit et classement très précis de ce genre serait désirable, i | £ _ Laelia purpurata var. fastuosa. —— Cette mais il est absolument impossible à réaliser dans variété supérieure, qui a été figurée dans la la pratique. On ne peut pas exiger des rosiéristes merCiales qui les intéressent le plus, questio® de tr. ; de | L | SAMEDI, 10 JUILLET 1897 251 douanes, etc. Les Sociétés pe des mé- moires qu’elles couronnent et uxquelles elles semblent donner ainsi leur desone approbative S les avoir toujours suffisamment vérifiés ; ces mémoires brochés vont dormir dans les BHO th . en les Ért on apprécie la somme de travail et de... pro grès représentée par le Congrès de telle année. Mais combien les lisent, et qu'en reste-t- il ? EEE io à CC RTREE EE TENUE LE JARDIN D'AGRÉMENT LES MALADIES PARASITAIRES ET LES IN- SECTES QUI ATTAQUENT LES COMPOSÉES M. Ch. Julien, maître de conférences de patho- logie végétale, a fait un mémoire très intéressant e sujet, proposé par la Société nationale royons devoir EN quelques passages essentiels de ce mémoire Parmi ies maladies parasi ifaires, nous donne rons intentionnellement la préférence aux mala- dies cryptogamiques (celles occasionnées par les pignons inférieurs), comme étant les plus nombreuses, les plu dangereuses peut-être aussi les plus difficiles à enrayer. Ces maladies Rome se rapportent à quatre groupes importants de la classification des Champi OIT : 1° Le Urédinées (Ro uil mais s); d #e Phycomycètes (Péronosporées) ; 4° Les Ascomycètes (Erysiphées et autres). 1° Urédinées Les Urédinées sont des Champignons para- dans l’intérieur du corps oi n Jours facilement les FRE isfetien aux es couleur rouille de fer que portent les or- ganes malades. En général, ce sont des Champignons extrême- \ des états très divers, à qu'elle se s pis se étéiplier par géné- rations alterna M. Julien bte UM exemples de parasites qui se développent sur des genres divers, et nclut en ces termes : < Dans la: culture des’ Cr es: Composées anthèmes, les Chicorées, les de et autres, comme nourrissant le même et par conséquent capables de ae ner SY premières. Fort heureusement toutes les rouilles ne sont dangereus s au même titre sur nos plantes cultivées ; endañt dans les périodes de pluies et par les temps doux, on peut voir ces Miadies dans l’espace de quelques jours des déve- loppements inquiétants. C’est ainsi que nous = pu observer le fait sur des Absinthes, des anaisies cultivées en grand pour la distillation, — des cultures de Salsifis, de Scorsonères, on comme plantes potagères, et enfin Sur les Com posées ornementales, comme les | pero mq les Tanacetum, les Carlina, s Aster, les Doron qeex) tu 4 à les feuilles Rilldes à James À pr u moins ces plantes aux yeux des amateu Comme remèdes généraux à opposer à ces nombreuses Urédinées des Composées, nous re- commanderons : 1° L'emploi des solutions à base de cuivre à appliquer sur les feuilles dès l'apparition des pre- mières taches, car le traitement doit être pré- ee œ _ D E * © n a oo [e] [e] = a S nn" © a mn © en qui salissent le moins les feuilles, telles que : l’eau céleste, la bouillie bourguignonne, le verdet, la bouillie Perret et le naptholate de cuivre de angin. mme on trouve partout les formules de ces Pres: Ve qui sont d’ailleurs toutes bonnes, nous ne croyons pas utile d'en donner à nouveau le détail. Ce qui est important, c'est d'apporter tout le soin voulu dans la prépa- ration de ces solutions et de renouveler les asper- sions dès que les pluies ou les arrosages ont fait. disparaître les taches de cuivre sur les feuilles. 2° De suspendre la culture des plantes malades de rouille un an ou deux, car les téleutospores des Composées perdent le plus souvent leur faculté germinative après la première année ; c'est du moins ce qui été observé pour le Puccinia Helianthi qui a causé de grands donnee en Russie dans les cultures de Tourn o D'éloigner le plus possible pes “cdi les plantes 2 Ness de toutes sortes 4° D'assainir le sol s'il y a lieu, car en terrai in humide à gi ns les situations encaissées, les rouilles se développent avec plus d'intensité. 5° D'éloigner autant que possible les plantes cultivées les unes des autres, afin que, l'air circu- e recourir aux variétés de culture qui se =: pr les plus résistantes, telle situation étant donn ca De brûler sur place les plantes rouillées si l’on veut diminuer les chances d'infection pour les années qui suivent et non les porter aux composts ou fumiers comme on le fait si souvent. 2° Ustilaginées Les Ustiasnes qui déterminent les maladies charbonneuses sont peu dangereuses pour les Composées, aussi en dirons-nous peu e ch Ici l'infection a presque toujours lieu au Foie aux dépens des tissus d v. d amas de spores d'hiver. Ces spores, généralement d'un noir violacé plus ou moins foncé, sont bientôt mises en liberté, et emportées par le vent, peuvent souiller le sol. s, nous conseillerons : semer, en les plongeant. eg. minutes entièm me, posées à afin de tuer les spores adhérentes rs prévenir sale par un semis hâtif ou par tout autre moyen ; o D'arracher et de brüler sur place les pieds malades, dès mn on les aperçoit, pour éviter les chances ‘ultérieures d'infection. 3° Phycomycètes Les Phycomy Fo encore appelés Oomycètes à cause de la form œufs- -spores issus de fécondation réelle, D PT des espèces essen- P dangereuses pour les plantes cultivées en raison de l'énorme quantité de spores d'été (conidies) qu'elles peuvent produire, indépendamment des spores-œufs ou spores d'hiver qui perpétuent le mal d'année en année. De plus, très souvent, Jes organes contaminés ont leurs tissus détériorés à bref délai et la nt tout entière peut être pd dans sa végétatio La famille des Péronosporées qui, parmi les Phycomycètes, est la seule qui puisse présenter de l'intérêt pour nous, comprend quelques Le pu qu'il faut connaître 1° Le Cystopus tragopogonis 1 occasionne sur . re des Com adven- ice l'on appelle si mproprement la mails Msndil des nées O parasite déterminer de nombreuses pustu les blanches, d'abordlisses, puis pulvérulentes, libres ou confluentes, sur les tiges, les feuilles de tous les pieds de Scorsonère et de Salsifis cultivés et causer alors des dommages assez sérieux. Toutefois, dans ce cas Re HE les dégâts sont G lium et Sonchus, ce qui augmente les chances d'infection des jeines Composées de semis qui —. à proximit Le Bremia Lactucae Sacc.,ou Peronospora Pre de Bary, qui détermine la maladie ue des horticulteurs sous le nom de meunrer ] meunier a l inconvénient [e] rap portent point à la même cause et par consé- quent peut être mal AR dans les traite- ments à faire. Pour revenir à notre Peronospora des D ML que ce paras Astichauts, les Salt comme plantes potagères, e rtelles, etc., plantes cultivées pour s retrouve d’ailleurs le parasite sur une foule di plantes adventices de la famille des Compo- sées, mais particulièrement sur les représentants des genres Éiraite Centaurea, Lampsana, Leon- todon, Le es Lactuca, Sonchus, Crepis, Hieracium et Sen Sur les Laitues, les feuilles malades jaunissent rées à de la foe d'où le nom bu meunier qui a a été appliqu e.Or sont “les premiers rome à ructières sur la plante hospitalière produit qui, emportées par aussitôt sur les feuilles encore saines, surtout si celles-ci sont mouillées ou bien se DU dans ane sera d’air humide, et le parasite gagne oche en proche. C'est ainsi À êle cette Rule fait de rapides progrès par les temps doux et humides et on comprend aussi comment il se fait qu'on éprouve de sérieux dégâts dans les cul- 252 LA SEMAINE HORTICOLE tures de salades sous châssis ou sous cloche, ou dans les cultures en plein air où les jeunes plants sont touche à t C'est sur les feuilles desséchées ou pourris- santes des salades malades qu’on trouve les spores d’hiver qui perpétuent la maladie dans le emps.… Contre ces parasites dangereux des Composées, èdes généraux que nous croyons devoir indiquer : 1° Récolter avec soin les plantes cultivées ou et ne les pas donner d tage à manger aux animaux, car souvent les spores d'hiver de Champignons ne sont point digé peuvent germer très so u 2° Débarrasser le sol des pass des plantes Composées adventices et les brûler pour la même raison ; À x Donnér de l'air aux plantes sous châssis ou sous cloche, et éclaircir de sara heure les jeunes plants si on procède par semis; repiquer sur sol neuf, enlever, s’il y a lieu, les feuilles malades, au moment de la plantation et dira les plantes essentielle au développement de ces Péronospo- rées ; 4° Comme autre traitement préventif, employer les solutions à base de cuivre. Malheureusem même, en culture serrée ou sur LAS plants de semis, on ne pourrait mouiller comme les Salsifis, les Scorsonères, les Arti- chauts, les Cinéraires, les Immortelles, les Soleils, tr d surtout la préférence aux solutions qui salissent le moins les organes végétatifs; ° Enfin, contre le HAL, des Salsifis et des le -dévelop- - pement de la première feuille: (A suivre.) FRUITS ET LÉGUMES: LES MEILLEURES POIRES LEE Le Soldat Laboureur est une variété qui a sa place marquée avant tout dans les jardins et aussi dans les vergers abrités. C'est une poire régulièrement A ventrue, de grosseur moyenne; elle même | grosse lorsqu elle provient d’un épars bien Exposé. — SOLDAT LABOUREUR = La peau lisse, d’abord vert tendre, passe au printanières et devancent aussi l'apparition de jaune doré, même avant le moment de la ma+ feuilles pese #3 est un Émpanpe à recommander, mais M. Léon Simo marqué que les fauvettes étaient trs FAURE Fa ses Jus lorsqu'ils commencent ; mürir, c’est-à-dire , A la séance du 11 Sr il donnait quelques er. plications sur d’autres arbustes d'ornement a à La chair est M: : juteuse, fondante, déli- cieusement aromatisée. arbre se PA mieux sur franc de semis que sur cognassier et se prête bien à la culture en pyramide, en fuseau, en espalier et en contre- mbre, nous signalons les espèces ou variété intérnRes et .recommandables dans la const. R tu > on des massifs es Re pe et B. J'abonica sou | La arbust v. albida, v. at ps groseillers ayant propre et produisant le plis bel effet en massi Le Prunus tomentosa: Cette variété décorative es fleurs fleurs roses doubles, considéré par quelques auteurs comme pruniéf, est bien un abricotie Le Sfachyurus RE, Arbuste intéressant, mais dont les fleu assez réCemM- ment connu et qui n’a fait depuis que prendre de l'importance. L'Amygdalus nana Georgica. La petite taille de cet arbuste fait qu'il a sa place marquée sur le espalier au levant et au couchant; on en forme devant des Sup Les deu shon danse PRE aussi de belles hautes tiges RARES rameaix pue 3 Le Nuttalia ras or mi EU dont Îes Cette bonne poire est à ‘point en décembre. f masc eurs se présentent, par suite de l'avortement quelques-uns des organes sopotieMs hermap dites ou unisexuées. Les fruits du foemina ont abondamment noué cette année à “Plantibréte es 2 l'ENS BOITE DU JOURNAL: © | Fig. 100, — La poire Soldat Laboureur. GusTAVE Micniezs. ARCS ET HARDIN is cé rt vernale. — A la Lettres reçues urrez Séance de la Société centrale d horticulture de ri es : W. G. obtenir des graines du Primula obconica à grande fleur frangée chez MM. Vilmorain- AE etC* ux à Paris). — A. D, — J. e de F. à mt à floraison vernale : Forsythia suspensa merciements). — C, kR. Vo D. J- de” et vc u (nous prenons note de votre RE 21 — M m5 Var Fe — Ch. V. —-Dr Ch. — H. L. pue $. 1 | H:Q. - vire 2: R.cde Bi a AVIS IMP Print donné lillobtod des ra ux fleurissant S edis à midi, à Gan pe À Les ra ” abonnés qui cor! sur l’a €. Les rameaux du deuxième (Lonicera ieratent e 4 ception fracretittnst SA produisent: des-flénre pe pes Un relard quelconque dans sa r je L 4 4 SAMEDI, 10 JUILLET 1897 position Internationale DE EMMNRLEES 1897 Hûtel du Parc Léopolt 131, rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 180 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de ruxelles, Quartier Léopold. œillets remontants (tige de fer), : ÊTES. Les plus grandes eullures _— PLANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMITT, Horuculteur, A LYON he feuillage ornemental, Doro Lu doubles, 180 variétés. 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LILLUSTRATION HORTICOLE F Révacreur en Cusr : ÉUCIEN EINDEN LE JOURNAL DES ORCHIDÉES RÉDACTEURS © TOURRET-GRIGNAN ; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRINCIPAUX COLLABORATEURS MX j. Linden, de Lansberge, Warocqüé, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman, PRIX DE L’ABONNEMENT 5 Conte de Villefoy, À Van Imschoot, E. $. Rand, À. de Wargny, ADMINISTRATION ET RÉDACTION : e BELGIQUE, f ÉTRANGER IA FOUR A. Bleu, Comte h "Bo ies, du de Terdonck, n CÉ: sévrasr 12 francs JET e, Cahuzac, Dr Capart, James 0'Brien, Vicomte de Novion, 1175 Rue BELLIARD — BRUXELLES. Six mois . . . T3 Six mois. . .. » 1. gi aut, HE. Correvon, D: Max Reichenheim, A. Dallière, rois mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Bruant, Jules Closon, 0. Ballif, E. Nurbe Ragot, À. de la Devansaye, de Meulenaere, FL. Stepman, Ch. Vasseur, R. Chollet, F. della Po Les abonnements partent du premier de chaque mois. L. Gentil, B. Massange de Louvrex, A. van den Heede, A. Wincqz, Dr Muller J. Sallier, C. par Nardy, W. Pfitzer, Buysman, Griessen, H. Caye LE. Je. ussat, A. Michiels, Ed. Michiels, E. Rivois, J. Wilke, chêne, Ÿ Vanderkindere, A. Wesmael, F. Lequet, etc. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse Proprtétare : LUCIEN LINDEN être présenté aux producteurs et industriels pour sic connaître leurs np SOMMAIRE DU NUMÉRO 283 : Pages ‘Chronique . . . RE RE OR ie tte es LUCIEN LINDEN et C Les plantes en serre : Les Saxifragacées CR un à à Les lentibulariées . 256 Le eo es Orchidées : La dégénérescence ‘des Cultures à Moortebeek-lez-Bruxelles 258 ai ivre d'or des Odontogiossum dE 202 < A , ouv mn {1T CRT LT à | A8 Et b| Î | | ï | Dore | Établissement spécial pour la fleur coupée & - a frêne ent: Les maladies parasitaires et les S sectes qui png ele a. Composées. 60 ) . ‘4 i a Légumes : La c e des champignons de (| () h ( table (Agaricus ali) + 260 IC ' CES an ir à Le Es do SR die, : n° 401 e Catalpa comm 61 LATE 4 dit: ‘ Expositions : Exposition intéationale d d'Horticuliare =” Emballage soigné et prompte expédition dans toute l'Europe “= }£ d'esrvre-coul . 2 Boîte du Journal ds un 202 PRIX SUIVANT LA SAISON. — PRIX UNIFORMES PAR ABONNEMENTS Fig 101. M Laden. hortulanus du pe PTARENE Les magasins de fleurs ont le plus grand intérêt à se mettre en relation d’affaires » 102. Odont rispum var. M Bi . directes avec l’Établissement (dim En Oups x hist “Mooriaéctions: Prière d'adresser les lettres et commandes à fleur grandeur naturelle) . 9 7 EN LI N & Cie >: 104. SU vodule DR 0 Se Messieurs LUCIEN | NDEN & C*, D LAB LAON SA 117, vue Belliard — BRUXELLES, GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. RE @Æ Toutes les demandes role annonces et réclamations doivent être adressées à M E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE RTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. CXXXIV LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Borticoles et Industrielles TROUVERONT DANS € LA SEMAINE HORTIGOLE » A La meilleure et la plus large publicité &-_Y} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de . près ou de loin à l'horticulture "RS RE Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. Prix d'insertion des annonces : (Une insertion) 100 francs Id. 55 >» ne demi-page Un tiers de page Id 40 >» »n quart de p Id 35 >» Un cinquième de page Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 » Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id, 15,» Un dix-huitième de page Id. 19.» Un vingt-septième de page Id. 10 > Un quarantième de page Id. 6 » Une réduction de 5 °/, sera faite sur ces prix pour 4 insertions; 10 °, pour 8 insertions ; 15 c,, pour 12 insertions ; 20 °},, pour 20 insertions Lorat lo pour A2 4 À 2504 pPUuuLs ; 85 °,, pour 52 insertions. LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D’AUTRES CONVENTIONS Hs On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de < La Semane Horicole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge), Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches - d'emballage teurs. et tu PRIX PAR CORRESPONDANCE. © SPHAGNUN, TERRE FIBREUSE La plus belle terre fibreuse et le plus beau sphagnum se trouvent chez BRAHY-SURRAY à Wellin (Luxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. ee Le SERRES er CHAUFFAGES Maison C. MATHIAN 25, rue Damesme, PARIS. — 945, rue de Crequi, LYON. 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CHRONIQUE Le bouleau est, de toutes les essences fores- tières européennes, la plus septentrionale, son . » bois convient peu comme matériaux de construc- Il constitue un très bon charbon de bois qu’il fournit est très estimé. Les branchettes flexibles servent à la confection de balais, l'écorce à celle de chaussures, de bo de couvertures pour toitures. L'écorce peut aussi a employée comme matière tannante ; elle ren- er ESS de sucre, c’est r de l'Europe septentrionale la récoltent en cette saison pour en préparer une espèce de vinaigre et de vin de bouleau. par le spécialiste bien connu, M. Schwig de Carow. L'édition en avait été achetée pour la n horti- culteur allemand, M. van 1 Berlin. Ce n’est donc pas pour les Orchidées seules qu’on paie de fortes sommes. Curtisi. — Si le Medinilla magni- d le M. Curtisi. 11 développe ses fleurs dans les aisselles des feuilles ét aux extrémités des tiges ; _. fleurs, très nombreuses, ont le calice couleur d'ivoire et la corolle d’un blanc crème. Les éta- mines pourpres et les pédicelles rouge corail ces pâles Urs. La floraison commence à l’arrière-saison et se poursuit, sans interruption, pendant plusieurs semaines. Il n’est par rare de le voir en pleine floraison au mois d'octobre. La multiplication se fait de boutures dans un terreau substantiel: mises en place bien éclairée, elles donneront naissance à des exemplaires bien formés. fraises sont des fruits rafraîchissants qui Peuvent être utiles aux arthritiques, grace aux sels alcalins qu’ils renferment. Jadis, on en a fait grand éloge pour les goutteux, Mais tous les estomacs ne s'en ac manger très fraîches, en quantité modérée et de bien les mâcher. On rend les fruits moins indi- gestes en les assaisonnant de sucre, d'un peu de vin de Bordeaux ou de Champagne, ou bien encore de quelques gouttes de Cognac,de Kirsch, de jus de citron et même de vinaigre de vin. Les marrons et les châtaignes sont de beau- coup supérieurs aux pommes de terre comme ali- ment. Il y a autant de matière azotée dans un kilogramme de marrons, dont l’amande contient les marrons et les châtaignes contribuen nuellement pour une large part à l'alimentation publique. Au dire du docteur de Pletra Santa, les fruits du Châtaignier forment, pendant une grande partie de l’année, la principale nourriture des classes peu aisées, ou pauvres des Cévennes, du Limousin et de la Corse. On fait avec la farine de châtaignes, des pâtes et des galettes qui se conservent assez longtemps. En délayant cette farine dans de l’eau légère- ment salée forme une bouillie assez agréable, surtout si l’on y ajoute, par assiettée, quelques cuillerées de lait frais. Plus consistante, elle forme la polenta, nourriture favorite des po- pulations icoles des i duchés de Lucau £ e et de Modène, auxquelles elle permet de sup- P des cabanes étroites, et cependant ils jouissent d'une parfaite santé et d’une force musculaire féculent du marron et de la chà- taigne est d’une digestibilité plus facile que la plupart des autres farineux, surtout quan la les purées de marron sont assez estimées pour tempérer l’action irritante de l’assaisonnement relevé du gibier à poil. Le citron est un fruit dont le jus rend de sérieux services en médecine d ans bon nombre été promptement améliorés grâce à l’action diuré- tique bien connue exprimé. Les médecins de la marine anglaise ont » apprécié depuis plus d’un siècle le mérite du jus peuvent être mises en doute. Les limonades au citron ont une action rafraî- chissante très appréciée dans les fièvres diverses . et les inflammations des organes du ventre. A AE _253 Il y a pas mal de gens qui savent se soulager, as de migraine, en exprimant le jus d’un citron dans une grande tasse de café noir. ®œ 5 Une ornementation de chambre originale. — Sempervirens vous engage à vous procurer ge avec un luxuriant et beau feuillage. Coupez la pointe de la racine et creusez un peu la betterave. Après avoir garni les parois de la mousse, remplissez-le de coule est très curieuse. Mœurs japonaises. — A la naissance d'un enfant au Japon, on plante un arbre qui doit est abattu et un hab bois en meubles qui sont considérés, par le jeune couple, comme un des plus beaux ornements du ménage. serre bien; le pot est mis au solei abondamment. La plante est laissée dehors le plus longtemps possible ; rentrée, elle ne tardera pas à fleurir. Un bois très dur. — Il existe dans le nord du Transvaal un arbre qui fournit une espèce de bois tellement dur qu’on ne peut le travailler qu’aussi longtemps qu'il est vert. Si le bois est mûr et sec, il résiste à tous les outils; on peut ime y casser le meilleur acier. Ce bois résiste très bien au feu. Il faut quinze jours de feu incessant pour transformer un tr cendre. Le bois quoique très dense, est cepen- dant beaucoup plus léger que le fer ou l'acier ; c’est une espèce de bois d’ébène que les indigènes appellent « Acajou. » Abutilon Darwini tessellata. Cette plante occupe une place d'honneur parmi toutes celles qui se distinguent par un feuillage franche- ment coloré. Le ton doré des feuilles alternant avec des points d’un vert clair, de forme inégale, mais ressemblant pour la plupart à des losanges, qui semblent distribués régulièrement sur toute la surface de la feuille, rend cette plante parti- culièrement attrayante. C'est surtout l’été, en pleine terre, comme on peut s’en convaincre en ce moment, beauté. Noms japonais de Chrysanthèmes. — Un journal horticole de Vienne a donné la traduction de quelques noms japonais de Chrysanthèmes. échantillons : ka masari (le rouge régnant). Ini shiyo (la couronne de cristal). 254 LA SEMAINE HORTICOLE Tama nidari (l'éventail de nacre). Kinkujaku (le paon doré). Kurmyishi (le lion rugissant). 4 1 no rowmm (la mer au coucher du soleil). La Gypsophile paniculée. — Cette très légère et très é en bon état pour permettre de les utiliser dans les suspensions, les paniers, les bouquets, etc. L’Arbre du ciel. — L'arbre qui porte ce nom peu ordinaire et pas terrestre du tout, est l'Ailan- thus glandulosa; Aïlanthus dérive de ailanto, nom chinois qui veut dire : L’Ailante est un fort bel arbre convenant par- faitement aux grands parcs: des exemplaires isolés produisent le plus bel effet au milieu des uses. __ 166": Exposition de la Société royale d’Horticulture d'Anvers. — Cette exposition sera la première qui s'ouvrira dans le nouveau et luxueux Palais des fêtes que la Société royale de Zoologie d'Anvers s'est fait construire dans son S concours que la Société a organisés depuis le World’s Fair de 1894, témoigne d’un esprit de progrès que nous ions heureux de re trer dans toutes nos toutes sortes de plantes lantes concours ouverts ts composent, à leur gré, les envois qu’ils se proposent de faire. armi les dispositions réglementaires, quel- ques-unes sont à noter : « Les collections devront être définitivement arrangées le samedi à 10 heures, faute de quoi elles le seront d'office r la Commission de l'Exposition, » disposition excellente qui permettra de terminer la toilette - de la salle avant l’arrivée des membres du ; et, en outre, d'ouvrir le salon le jour même aux membres des deux Sociétés royales d’'Horticul- _ ture et de Zoologie, Cette ouverture, suivant de él d'ouverture du salon des fleu près les opérations du jury, permettra aussi aux fleuristes d’'exhiber leurs fleurs coupées et leurs garnitures florales dans toute leur fraîcheur, ce qui plaira surtout aux dames visiteuses. ertificats de belle cul- u de florais € mérite de la nouveauté aux pl ê trer l'octroi de cette distinction, à 1 aquelle la Société Fig, 101. — M. H. Witte, hortulanus du Jardin botanique de Leiden (voir page 255). royale d'Horticulture entend attacher une grande importance. L'Exposition d'Anvers n Hs S ouverte. les -.3 juillet, 1, 2 et 3 août prochains: elle sera visitée par un public très nombreux et très choisi, spé- cialement par les membres de la Société royale rs, des concerts seront donnés par l'orchestre de la Société et par les musiques militaires. | Tout fait prévoir que la 166me Exposition de la Société royale d'Horticulture d'Anvers fera époque dans les annales d _tuerait en 42 heures, et les raisins, fruits, fleurs multiples seront accordées dans. les différents concours. ; Culture des Verveines. — On lit d Horticole j eg les multiplie surtout de semis. Il a raison. : e ps est passé où l’on bouturait à l'a, tomne Mistress Woodloff Brillante de Vaise, et quelques autres variétés’ avec lesquelles plantait de très beaux massifs. La mode des collections de ce joli genre et aussi passée. Où l’ancien jardinier se fourvoie, c’est quandi croit que le semis sur couche en février-mars &f le meilleur. a qu'aucune graine fé « rate, » tandis que, semées sans stratification préalable, un bon nombre ne germe pas. + Van Dyck, de La Hulpe, à l'effet d'organiser une exportation régulière vers la Russie. Il nous revient, en effet, que le ministre dés | grever le prix de vente. M. Vandenpeereboom est, parait-il, tout disposé à favoriser cette très quelques mois, les produits belges pourront être lancés sur les marchés principaux de la Russie. D’après le projet à l'étude, le transport s'effec- meurs belges arriveraient à Moscou et à | Au mois d'août s'ouvrira à Gandue exposition internationale de fruits, de légumes de conserves et de vins. Cette exhibition, qui se fera avec le concours financier de l’État, de la Province et de la i est placée: sous la présidence de M..R: derKer chove d’Exaerde, gouverneur de la Flandi orientale, et de M. Émile Braun, bourgmesti® de la ville de Gand. e nombreuses adhésions sont déjà pavé nues au comité organisateur et des distinctions « M. old II, roi des Belges, voulant donner aux organisateurs une preuve pret de sa sympathie pour l'œuvre projetée, a envoÿ i , qui sera ail ne prix du Roi à la plus belle collectio® e vins. Toutes les demandes de renseignements et les collections à exposer doivent être envoyées ps à M. Jules De Bruyne-Miry, secrétaire gén de l'exposition, 34, rue du Compromis, Gant: SAMEDI, 17 JUILLET 1897 NOTES DE VOYAGE (Suite, v. p. 235) A SCHEVENINGUE EU nous reposer un peu des fatigues de ce ée — nous avons visité le matin, les serr de Rotterdam et celles de La Haye de LS ann nous invite, avec sim- “ midi — M. ma plicité et cordialité, à É sion à Schéven ingue, ce que nous acceptons très le sol jonché de feuilles nil est, embelli de si riante façon EU re tapis d’Ané- mones des bois, que la vue de ce papas dans sa prime éclosion, nous attendrit et no gonfle le cœur. par place, III. — Leiden LE JARDIN BOTANIQUE Le lendemain, le train nous amène, en trois quarts d'heure, à Leiden; le temps est beau à gare a outre ne a jeter un coup a œil sur cette vieille ville univer- sitaire, le Lygdunum Batavorum des Ro omains, paraît-il, et dont du Éibeux siège de 1574 contre à la mémoire dans s cela et la statue L l'illustre Boerhaeve et la PRE façade de l'Hôtel de ville du seizième siècle nous Yoyons dans la « Breestraat, » n'ont ie faire ici, où il faut parler horticulture. Tout droit donc au Jardin botanique ou Academietuin, ou encore, comme dans le monde savant on l’appelle, le Hortus botanicus academicus Lygduno -Bata- 2 ® © vus attention de ceux que la botanique et l’horticul- ture intéressent à n Appore quel point de vue, essayer de. le prouver dans les mé nous lignes que nous lui consacrons. M. Éd. Witee, fils de l’hortulanus et distin- 4 écrivain horticole, M. H. Wit tte, nous sert de cicerone pen endant notre visite à travers les serres et les jardins de l'Hortus; il a rempli ces fonctions avec une intelligence et un tact aux- quels il nous faut avant tout rendre hommage. basse, a valeur des spécimens qui S Y trouvent cer à la lecture des noms de quelques paies des plus remarqua trs le Vrai Latania rubra, Brownea grandiceps, le très rare Drymailiers: EM (Ptychosperma radoxa, Ptychoc s), Pere m giganteum, à Ep À tchardia pacifica, enfoncé, avec sa cuvelle de profondeur, et haut de huit mètres; ce superbe spécimen compte 14 feuilles de trois mètres de ètres de large; il est considéré 8 [es E [221 ds : — * demande à être placé sous d’autres que ses feuilles jaunissent; Thrinax parviflora aryota Cumingii, d'un grand effet déc oratif: Calamus adspersus, dont la tige n’est pas bea + coup plus grosse qu’une forte paille de blé dont les pétioles sont couverts de longues pra grêles et noires; u ra cos nucifera; ue beau Brownea erecta; un bel exemplaire chmea Lal à; le très rare Dracaëena Hooker sie qui passe l’été en plein air; un d Ch orea RS -Augusti qui, arrivé blem pacte ont atteint le sol et s’y sont fixé cet arbre NA 24 ample si très Fm ot - le rare Mono, grandiflora, e Le fond de sr él serre est garni CS ARMES pour s’amasser dans un pet pied de ce rocher en miniature. À terre, entre les dis- posées régulièrement des pierres de pit ps e qui augmente le pittoresque de l’ensemble déjà si caractéristique grâce aux splendides feuillages. En quittant cette serre et avant d'entrer dans Me, Ant p bablement de la seconde moitié du dix-septième siècle, un Tulipier et un Érable de Montpellier (Acer monspesulanum) ; puis un Chicot du Canada (Gymnocladus canadensis) appelé quelquefois en Hollande, à cause de ses bran nches noueuses, « Doodsbeenderenboom, » c’est-à-dire « Arbre aux os de morts ou de squelette ! » Le tronc de AE nous à apprend notre était certes le plus bonté vingtaine d’a obligeant cicerone, cet ar beau du jardin. Un ou crittt URL DLL nueraïit à it l'arbre iuftième restait en vie, mais ect que vous ancienne beauté; qu’ large bts de Lierre, il attire on tous les regards. Dans d pr: du jardin située devant la voyons au milieu d’une _vaste Acacia remarqua à cause de son tr ramifé depuis la base; un Plaqueminier d’Italie 255 deg see in dont le tronc puissant, à bon sol, se divise en quatre ‘fortes inte e desquel pseudoplatanus; l'effet est bizarre ; un majestueux exem Conifère japonais à feuilles planes et ca le Guingo biloba ou Salisburya 2H: ATP probablement le plus bel exemplaire connu en Europe. Près de ces arbres se trouve le Chamaerops excelsa qui, depuis quatre ans, passe l'hiver Dans une autre partie jardin, il nous faut a nes es pendula plantes de dimens lartos lanuginosus du sud de l'Afrique, dont l'âge “ c est évalué à 1000 an notre départ du Jardin; pour qui ce vétéran des luttes horticoles, île sera inutile de tion r a une couronne d'une nn beau , passant l'été dehors, acquiert ainsi plus de vigueur. "L'Ence halartos Vroomit côtoie le très difficile À at séape rare, à végé sont, pa cette serre, les plus dignes d’une citation. a serre n° 3, en forme de TT, fut bâtie en 1861 comme agrandissement d’une plus ancienne; à son tour, se fut renouvelée et complétée en 1872; elle renferme beaucoup d'O rchidées, pro- bablement * caleation la plus se de la Hol- lande : de grands Cypripedium, des non moins grands Angraecum tee des Vanda, dont une espèce, . suavis, avec deux ifiques tiges florales de fleurs d'élite, etc. Après les Orchidées, ce sont les Broméliacées qui sont ici le mieux représentées. Nous remarquons deux q splendides exemplaires ‘de Vriesea hieroglyphica, l’'Aechmea mexiCANa, originaire des montagnes de l’Orizaba, d’où il fut introduit en 1886; l’exemplaire que nous avons sous les yeux fleurit epuis au moins trois mois. Parmi les autres espèces ici rprec ttes: figurent un Strobilanthes bicolor var. lobulata, introduit de ere: va Ha dati alia très trapu, des Coc ianum avec leurs si be x AE oïdes de fleurs bleues parfumées, des | st danus mornidiilie, etc. C, D.B (A suivre.) [en NE get ne durmestEnr here Pere (x; Nous sommes heureux de pouvoir publier à cette , grâce à FOURNIER de MM. ronge et Ce *Amsterdam ps Leiden (ôg: 101, p: 254). 256 LA SEMAINE HORTICOLE LES PLANTES EN SERRES LES SAXIFRAGACÉES La famille des Saxifragacées renferme le genre anormal Cevhalotus représenté par u e espèce unique, le Cephalotus follicularis, appelé aussi plante insectivore de la Nouvelle-Hollande Cephalotus. — Le Cephalotus “hé me à est originaire de l'Australie Occident i viron de: 2 r/2 à g centimètres de sont de couleur verté teintées et maculées de rouge sang. L'opércule où couvercle est poilu à sa partie supérieure et peut fermer complètement l'ouverture du petit sabot, fait e un phénomène qui se produit afin d'empêcher l'évaporation du liquide sécrété par une glande minuscule. Supportée par un pédoncule qui vient s'adapter au centre de sa partie postérieure, cette urne ps 5 after exté- rieurement de côtes saillantes ve Les Cephalotus sont vivaces de se “multiplient par semis et divisions des souches lors du rem- potage. Leur culture est la même que celle appli- quée aux Drosera. LES LENTIBULARIÉES Cette famille est la dernière qui renferme, au nombre : ” espèces, des plantes dites insecti- entière renferme environ 180 espèces, aquatiques pour la plupart et croissant dans cv marécages, On les rencontre abondamment aux t opiques. Les fleurs sont irrégulières, cakes dioé, per- sistant, corolle bilabiée, deux éta amines. Les feuilles sont radicales, parfois entières ou profon- ément découpées Pinguicula. Ce nom spuiie Bras, en raison de. espèces dûmen t décrites mai dont vingt Frot de pingues qui € grasse de la r der” sont rosacées, entières et grasses au toucher. Les espèces ci-dessous dénommées sont celles qui peuvent offrir quelqu'intérêt pour l'amateur qui voudrait s’y dévouer. 1.P. alpina. Fleurs blanches à lèvr inégales, ge. jaune, poilue, Floraison en mai-juin. Feuilles elliptiques, légèrement pubescentes au- ongueur et: lèvre supérieure. | juillet” a rm ous. Vivace. Hauteur 7 à 8 cm. Europe arc- que ne Alpes, Pyrénées, etc.). Rustique. P jeunes. A l’état de complète formation elles sont larges, obovales obtuses, marquée d'une nervure foncée d'un vert pâle très terne; les bords sont d’un pourpre sale. Cette espèce est une splendide plante de serre froide originaire du Mexique, d’où elle fut introduite en 1887. 4. .&randiflora. Fleurs bleu violet, disposées en épis radicaux. Corolle d'environ 2 1/2 em. d diamètre, bouche large et bien ouverte. Floraison en été. Feuilles en rosettes de couleur vert pâle, charnues, ovales ou Sa Jolie plante de fondrière. Sud-ouest de l’Irlan 5. P. hirtifolia. Cette expéce ee beau- coup d’analogie avec le P. vulgaris ; les fleurs @ sont d’une teinte plus pâle et la go du A jaunâtre. : + plante est partiellement glandulaire ou Cire e pédoncule et le calice sont poilus, le frêle éperon est droit ou merite Montagnes d'Italie et m4 Grèce, 1885. Rustiq 6. P. lusilanica: Fleurs d'environ ‘1 cm. d longueur, corolle lilas avec gorge jaune. Floraison de juin à à Fr à octobre. Feuilles de 1 à 1 1/2 cm. de longueur, oblongues, courtement pétiolées, succu- lentes avec les bérté ir] curvés. Hauteur totale de la plante, 15 em, Euro PP: ope. lutea. Corolle jaune d'or de près de 21 /2 cm. de diamètre, campanulée à cinq lobes à peine distincts, sinués ou découpés. Floraison en juin. F euilles obovales, pp bg En glabres, environ 2 1/2 ongueur et légère- ment obtuses. Hauteur tétale de la Fra 8 cm. Beuer né du Nord, 1815. Semi-rustique. P. lutea var. edentula. ie pétales de la corolle sont TE et non sinu 8. P. orchidoïdes. cas de 3 cm: de dia- mètre, cbrolle violet re Octobre. Feuilles spatulées rondes 21 /2 r totale, 7 à 8 cm. Mex xique, 1845. Serre roldo C’ 7” ces pauvres plantes pourraient vivre en Europe ; c u'ici l'on n'était pas parvenu à les con- server plus de six ou sept ans. Voilà les conclusions que suggèrent et que devaient forcément suggérer aux profanes les affirmations de MM. Truffaut et Hébert l _ manifeste. 2 ART à ni La valeur des chiffres MM. Truffaut et Hébert ont donné dans 1 mémoire, et M. ges Truffaut avait déjà Fournal des Orchidées, quelque ion comparée hiffres et Muntz et Marcano, qu'ils ont dû consulter cepen- dant, d n’in- offrent Mais, ce fait acquis, en résulte-til que les Cattleya ou les autres Orchidées ne peuvent pas n'avais pas encore eu l'occasion de men ici. Je veux parler des chiffres d'analyse propre- ment dits. r composition des plantes. Cette composition a beaucoup varié, cela est . puis elle a augmenté de 1893 à 1897. Il est évi- dent que l’on ne saurait tirer une conclusion certaine de semblables résultats. a mieux : dans MM. Georges Truffaut et chiffres d'analyse d’un kilogramme de Cattleya pris aux mêmes époques; or, les résultats du second tableau ne sont pas d'accord avec ceux du premier, et nous voyons que, de 1891 à 1893, la teneur en chaux a diminué dans le premier cas, et augmenté dans le second cas. Il me semble donc que les études auxquelles se sont livrés MM. Truffaut et Hébert ne sont pas encore arrivées à des résultats probants et suscep- tibles d'interprétation. n'est que juste d'ajouter que ces études des. difficultés considérables, tellement énormes même que l’on se demande si elles Pourront jamais fournir des données utilisables pour le cultivateur. n effet, il est extrêmement difficile d'établir ies d’un . : entes époq déjà expliqué ; puis la composition de la masse variera énormément selon que l’on prendra plus tiè: » dans les serres : fications profondes qui ont dû se produire dans leur composition intime à la un second tableau, Hébert donnent les. TR D E suite de ce repos et du voyage, effectué à sec et dans des conditions plus ou moins b dérées comme identiques à ce point de vue ax Orchidées vivant à l’état naturel. isiè l qui s'oppose à ce que l’on démontre pourquoi les Cattleya ne peuvent ,* LE LIVRE D'OR DES ODONTOCLOSSUM VII. Odontoglossum crispum var. Moorte. ekiens (voir fig. 102 et 103, p. 257 et 239) Cette variété nouvelle à fait à ? comme forme et comme coloris. Ses segm sont bien étoftés, les pétales très larges, rejoignant les sépales, et donnant bien l'impression d'un entagone régulier. lavés de rose le lon bien au milieu et d’un effet superbe. Le labelle est très large, en forme de cœur, porte une série de petites taches rouges des deux côtés du disque et le long d’une ligne médiane presque Jusqu'au sommet. L'Odontoglossum crispum var. Moortebet- Riense peut rivaliser avec les plus belles variétés connues, Telle qu’elle: est, c'est une fleur spl dide, et bien digne de figurer dans ce livré d’or, consacré aux formes d'élite d’un genre favorisé entre tous. ARNOLD WHITE: NOUVEAUTÉS Cattleya X Russeliana. Très bel hybride issu du C. Schilleriana Regnelli et du C. labiait Warneri, et obtenu l’a présenté au les Parents, tant par son port que par | La fleur est de grandeur intermédiaire: elle a © pétales larges comme ceux d'un /abiata ordinaifés ondulés sur les bords, et d’un superbe colors ———— SAMEDI, 17 JUILLET 1897 rouge nuancé de brun, très intense; les sépales, ont le même coloris: riana, mais à Les pétales n'étaient pas tout à fait étalés. Ilest possible que la fleur s'ouvre mieux par la suite: sinon, ce sera le seul défaut de cet hybride, qui est tout à fait remarquable. Laeliocattleya X delicata. Ce nouvel hybride, dû au même semeur que le précédent, est issu du Laelia pumila et du Catileya Eldorado virgi- nalis : il présente une certaine analogie avec le Cattleya x Brymeriana, dont l'origine d'ailleurs les segments plus larges, surtout le sépale dorsal, et le port beaucoup plus beau. Cattleya Mossiae Madame Garden. Variété jui Garden, de Au point de vue forme, les sépales latéraux et les pétales, très longs, très rétrécis à la base et repliés extérieurement sur les bords, ont un cachet très particulier. La fleur est nota- oloris, nous nous trouvons en face, non pas d’une forme pâle ou d’une sorte d’albinos, mais d’une fleur très colorée de jaune orangé au sommet de tous les segments, et particulièrement sur le lobe antérieur du labelle. Les sépales et les pétales sont d’un jaune clair, lavés de vert à la base. iform 1 macule orangée du lobe antérieur du labelle. La nouvelle variété est donc: plus colurée, et proba- blement plus brillante et plus belle.” Il sera intéressant de comparer cette variété remarquable aux diverses formes du C. X eburneo- owianum et du C. x Armainvillierense, dans lesquels le coloris général est d’un jaune pâle tirant sur l'ivoire; le labelle rappelle le C. Lo- Wianum, avec sa macule rouge pourpré en avant. . Max GARNIER. PETITES NOTES aurongévité des Orchidées. — Voici encore eux exemples intéressants à citer de Cattleya qui vivent longtemps dans les cultures. M. Bleu possède actuellement un Caffleya velutina, pro- ven on ant des serres du Museum, qu'il is plus de trente ans, et un Cattleya amethysto- glossa Keleleeri, variété probablement unique, qui date de près de quarante ans. Nous remarquerons en passant que ce sont justement des espèces à bulbes longs et grêles, «ne contenant que peu de substances de réserve et les utilisant plus rapidement que les autres, » et qui, dès lors, devraient « dégénérer rapide- ment, quelle que soit la perfection des procédés culturaux suivis. » Fécondation par les insectes. — Nous disions tout récemment, en réponse à une tion posée par un ab quelquefois fécondées dans les serres par des abeilles ou d’autres insectes ailés. des plantes d’un même genre en grand nombre, sinon exclusivement, Arachnante Cathcarti. — (Cette magni- fique Orchidée de serre chaude, plus connue sous le nom de Vanda Cathcarti, est une plante qui collections. décrire, est superbe, ainsi sépales et les pétales, largement elliptiques, un peu concaves, sont d'un rouge brunâtre sombre, striés transversalement de nombreuses lignes jaune pâle; le labelle, un peu plus court que les autres segments, est bien étalé, trilobé ; les lobes Fig. 103. — Odontoglossum crispum var. Moortebeekiense (fleur grandeur naturelle) (voir page 258). Par une curieuse coïncidence, l'Orchid Review rend compte justement d'observations faites dans le même ordre d'idées par M. Griessen, à Kew. M. Griessen a pu capturer un bourdon au corps duquel adhéraient des pollinies de trois sortes différentes : deux paires de pollinies d'Odonto- gloss entre les yeux, quatre pollinies de Cattleya au milieu du thorax, et à l'arrière les ailes, les pollinies d’un Vanda, d e diverses Orchidées.Un autre insecte, une mouche thorax La fécondation aura évidemment d'autant plus de chances de s’opérer que la serre renfermera latéraux bien distincts, mais peu saillants, sont égè i É striés de le lobe antérieur, qui dessine dans son V, est jaune, et entouré e gouttiè de rouge. La colonne assez courte et trés épaisse est d’un jaune brunâtre, lavée de rouge sombre au sommet. “pi dame qui visitait une collection d'Orchi- mirer la fleur de labelle : « on dirait un corset! raison rend mieux que notre description l'aspect de cet organe curieux et charmant. 260 LA SEMAINE HORTICOLE Le port dé la plante est singulier, plutôt que hauteur de réussit bien dans la serre chaude ou tempérée chaude, et fleurit tous les ans quand elle est bien cultivée. LE JARDIN D'AGRÉMENT LES MALADIES PARASITAIRES ET LES IN- SECTES QUI ATTAQUENT LES COMPOSÉES (Suite, voir p. 251) 4° Ascomycètes C'est dans le grand groupe des Ascomycètes que nous trouvons un certain nombre de mala- dies qui, nous l'avons dit, sont désignées, souvent rt, sous le nom de meunier; ce sont celles qu’il faut attribuer au parasitisme de certaines Erysiphées. Tous les Champignons parasites déjà étu- diés développaient leur appareil végétatif dans les tissus des organes; or ici, rien de semblable ; appareil végétatif et appareils de fructification demeurent à la surface des organes verts : ti es, rameaux, feuilles et, quelquefois, inflorescences et fruits, aux dépens desquels ils se développent au moyen d'organes particuliers qu’on appelle des SUÇOIrS. Les Érysiphées se manifestent sur toutes les parties vertes et se développent aussi bien à la - face supérieure des feuilles qu’à la face inférieure. Le alors les spores d'été conidies se développer bientôt en grande en chapelets, à la ce même de l'appareil végétatif du i rmer al fine poussière blanche sur le fond grisâtre des taches. Ce n'est que plus tard et généralement à l'automne qu'apparaissent les fructifications à spores hibernantes et qui se montrent à l'œil, aidé d’une loupe à main, sous la forme de fines têtes d'épingle de couleur généralement noirâtre, ce qui permet de les distinguer assez facilement. Si ces parasites attaquent les organes jeunes, ils peuvent ne pas les tuer, mais les déformer et les . rabougrir arrosages. D'ailleurs, deux remèdes sont ici manifeste- efficaces : 1° Le soufre en poudre appliqué préventive- ment sur les parties vertes des plantes, au moyen de soufflets spéciaux, immunise à peu près sûre- ment les plantes de culture, le soufre agissant en tuant mycélium et spores. Par conséquent, dès l'apparition des premières taches, se hâter d donner un premier soufrage et répéter l'opération, de trois semaines en trois semaines, jusqu'à ce qu'on n'ait plus à ® à redouter l'invasion. Par ce peut soustraire les superbes Chrÿ- 14e , on _ santhèmes d'ornement à l’action de l'Oïdium erysiphoides, qui blanchit et cause le rabougris- ment des belles inflorescences que produisent ces plantes. 2 Éloigner des jardins les plantes porteuses d'oïdium et brüler les plantes cultivées qui ont porté le parasite. Ces dernières années, M. Prillieux, professeur à l'Institut national agronomique, étudia la maladie de la Barbe de Capucin connue sous le nom de Minet, et l'auteur put rapporter cette maladie au Sclerotinia Libertiana de Fuck, ou à une espèce voisine, tous Champignons, d’ailleurs, assez mal connus au point de vue scientifique. une température de 25 degrés, peuvent, dans quelques jours, pourrir plus ou moins complète- à . k à fin duvet blanc; puis, plus tard, les filaments se pelotonnent à la surface des Chicorées malades appelle des sclérotes. Champignon attaquerait aussi les Topi- nambours, les Haricots, les Fèves et les Carottes. ontre ce parasite, M. pour se constituer en petites masses noires qu'on Of. i [=] #* p [e] © D un + po) + os les avait protégés contre l'infection. En i P forme conidienne du parfaite, de Fuckel). é a ie. Comme M. Prillieux n'a point signalé de remède, nous ne pouvons que recommander l'essai des solutions à base de cuivre dès l’appa- rition des premières taches. de Cav. Ce parasite détermine sur les feuilles des taches de tissu mort, de couleur noirâtre, qui, à notre avis, épuisent et déparent les Chrysanthèmes qui en ous conseillerons encore ici, à titre d'essai, de recourir au traitement préventif par les solu- tions cupriques et d'enlever aussitôt les premières feuilles maculées de noir. Signalons enfin le Ramularia Cynaræ comme déterminant, sur les feuilles d’Artichaut, des plient alors rapidement et la mort complète des feuilles s'ensuit. Cette maladie s’observe tantôt seule, tantôt en mélange avec le Peronosporma gangluformis. Dans ce dernier cas, les deux (x) Sur une maladie de la Chicotée (Bulletin de la Société mycologique, 2e fasc., année 1896). maladies paraissent nuire également au bo développement des plantes. Fort Heureusement les remèdes indiqués Contr: le meunier des Laitues éloignent du mêm ques pour prévenir toute infection, (À suivre.) FRUITS ET LÉGUMES LA CULTURE DES CHAMPIGNONS DE TABLE (AGARICUS EDULIS) Quelques notes de culture sur les champignons trouveront, me semble-t-il, un bon accueil après un article précédent traitant sur les ‘ : i couches ; effet, le m devient espèces. Un emplacement à température uniforme, qu toutefois ne peut étreinférieure à 10° et supérieure à 25°, offre une des conditions primordiales à leur réussite. Aussi, dès que la température extérieure se maintient sensiblement fixe et reste supérieure à 10°, tant le jour que la nuit — à l'automne donc, — peut-on établir ces cultures même à l'air libre, mais en choisissant un endroit abrité du soleil en effet, ils requièrent défavorable à la production d’autres les grandes exploitations, on utilise beaucoup les cavernes des carrières abandonnées, qui gent couches à melons, par exemple, on en troui uemment. On peut obtenir le blanc plus rap” blanc qu’on Les cultivateurs-spécialistes français s'en Pi” curent en démontant tout simplement une meule Le sur le point de produire. Angleterre, on fabrique le blanc du ss ni crotns reux et les cultivateurs ne peuvent sans risque de voir dégénérer leurs cultures, perpétuer indéfini- ment l'emploi du Mycelium obtenu artificiel- l imbibées d'urine, on le monte endroit abrité des pluies; il est bon de recouvrir le monceau d’une ch à l'intérieur; l’apparence feutr présente souvent la masse, est de bonne augure. Un deuxième terme de 8 ou 9 jours deux fermentations suffisent, sinon, on remonte le tas pour une troisième fois. Les champignonnistes s’assurent de la bonté du les signes distinctifs d’une bonne préparation. es matière u opération dépend en grande partie la réussite. (À suivre.) PARCS ET JARDINS Ne, LE NOYER . On signale en France la disparition rapide et Inquiétante des noyers. Le noyer est un arbre précieux. L'espèce com- mune es Î spect ornemental. meub nr és que se disputent encore les riches collectionneurs, car il se prête à toutes les exi- ences de la sculpture la plus savante. On l’abandonna vers le commencement du siècle pour l’acajou qui, à son tour, a été détrôné par le chêne. Mais on peut affirmer que pas un bois n'est plus propre que le noyer à la décoration t à l’ameublement d'art. til ne se contente pas de fournir des maté- riaux à l’homme, il produit des fruits variés et d’un goût fort particulier suivant la période où ils sont cueillis. Avant la maturité, les cerneaux # s tard, encore 4 marchés. Enfin, la noix séchée est encore un dessert fort agréable. Quand elle n’est plus comestible, on en tire de l'huile qui est employée dans la peinture 261 l'abri de l'humidité excessive, des marécages et des âpretés de l'hiver. n n’est plus simple et plus lucratif que la formation d’une pépinière de noyers. Tous les cultivateurs savent comment il faut l'établir. A peine un sarclage est-il nécessaire la première née. Après, un labour annuel suffit 1 il ne demande plus aucun soin. À l’âge de dix ans, il donne des fruits. De tous les noyers, le noyer noir est celui qui monte le plus haut. Il dépasse vingt-cinq mètres et sa production est très abondante. LE CATALPA COMMUN nce moment fleurit superbement, dans les parcs et les jardins publics surtout, un arbre qui Fig, 104. — Salix pendula babylonica (voir p. 255). ou du brou de noix dont la couleur est caracté- ristique. On ne se doute pas, en regardant d’un œil étonné ces noyers à la tête si haute qui se dres- hamps ou dans les forêts, qu'ils aptes à rendre tant de services et sans exiger un entretien quelconque. Nos pères en faisaient, eux, le plus grand cas. a noix était le symbole de l’union des cœurs. Elle figurait dans les allégories du mariage. Il fut une époque où chaque couple récemment marié devait planter un noyer aux environs de la ville. Une fois en terre, la noix germait, pivotait et poussait toute seule, pourvu que l'arbre fût à offre un aspect décoratif très accentué. C’est le Catalpa commun (C. bignonioides) dont les grandes feuilles cordiformes, d'un vert nuancé légèrement de jaune, forment un dôme de belle verdure rehaussée par les innombrables panni- cules de fleurs irrégulières, blanches, avec des i ourpres dans l’intérieur de la les rameaux. LA SEMAINE HORTICOLE EXPOSITIONS EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR- TICULTURE DE HAMBOURG Nous avons fait une nouvelle visite à cette Exposition qui, dès la première heure, a acquis en est à peu pri d'alcool, des régimes entiers du Raphia (Sagus) Ruffia de Madagasca: Î fleurs sur une hampe; tous ces en: à ajouter à la garniture permanente de çe pavillon ;. h ÿ _ -Jaunâtre spécial rappelant ceux dans lesquels on _ sert le vin de moselle ; au lieu de ce vin, ils ncée, avec sept idée de ce que’peut être un envoi du .Chrysanthemum » contiennent de l’eau dans laquelle trempent des branches feuillées d'arbustes et d’abrisseaux à feuilles caduques ou persistantes où à fleurs Toutes les feuilles sont fraîches, dé sorte que le coup d'œil n'a rien de désagréable comme on pourrait être tenté de le croire, bien au contraire. Tous les échantillons sont étiquetés. ous avons noté elques rares variétés, le nombre en étant considérable et la matière un peu trop spéciale : Prunus Padus aucubaefolia, les Acer du Japon, tous jolis, Castanea vesca alba marginata, Liriodendron lulipifera aureo variegatis (les Américains nous le laisseront bien, j'espère, et leurs caisses à ci 0té de toutes ces feuilles, intéressante collection d'environ dénommées de Giroflées d'été, à M. ruger. Où en arriverons-nous, si déjà on catalogue tant de variétés de cette plante estivale ! *X * * M. Klissingh sont bons, les divers envois de « l’Etatsräthin Donner » sont tous dignes d'éloges : ses Orchidées, entre autres Caft eya Harrisoniae, Phajus Humblodti, Cypripedium Druri, Caitleya granulosa, celui-ci avec un énorme fleur d’un superbe coloris : ses Sarracenia et ses Gymnogramme, mais surtout son m ni- fique exemplaire de Dipladenia brofusa splendens formant une guirlande de 6 mètres de long semée de fleurs d’une si délicate nuance, de boutons en masse, le tout ressortant si bien sur les feuilles saines, vert foncé lustré. Ce même amateur distingué présente une introduction nouvelle, le Thyrsopteris elegans, des les Robinson, plante 1 Ï érisée et développée, offrira intérêt. @ Ce qu'il y a, dans cette salle, de vraiment beau et estival, c’est l'immense envoi de fleurs coupées de corolles aux tons francs, sains, robustes; on y sent le plein air, la vie et la vigueur. Ces fleurs sont présentées en gerbes trempant dans des verres de même nature branches; d’ailleurs, ? p 3 2 = Le] © ë lacées dans des verres pareilles; c’est autrement convenable que s de macien, Pour se faire une en celui de MM. N notre m hera, Di ont à pécialement), haximum, Polemonium, Co- roepsis lanceolata(tout jaune), Achillea Piarmica h Œi ule Viola cornuta,. Vero- toma Tucki, Anthemis, Hemerocallis, Chelone, etc.; nica, Phlomis, chacune de ces sieurs variétés. uit un groupe de plantes nouvelles de M. F. Sander : Séenoglottis longifolia, avec de ravissantes grappes de fleurs. Pefumia Mad. Fred. Sander, rose double très finement fimbriée, singulièrement la qualité des produits. où À côté, de | Alexander, Brigg’s Mai, et des vérandas faisant corps avec les One el (À suivre.) Anthurium Andreanum, hybride, avec d'én es, Thunia Veitchi sa, Dr il jaune ; une série de Begonia : Captain Holford, Silver Gray, Gra etc. Cattleya, Odontoglossum, Dendrobium, Saceo. bium, etc.; un bel envoi de fleurs coupées, entr autres de remarquables variétés de Ca pan Iris anglica et Kaempferi; les Orchidées & M. L. Chollet, très variées, dont à retenir surtoi plusieurs excellentes variétés de Laelia grands lenebrosa, un Cattle À aurea var. naculata, variété superbe, avec deur tiges florales comptant 27 fleurs! | our finir, un très méritant envoi d'Odük. glossum de M. Ch. Vuylsteke. LC Encore une branches coup a galerie suivante,le supplice de Tantale est autrement cruel éncort: iers d’osier tout neufs s0nt Un marchand de fruits expose dans cett même salle un ensemble de fruits divers, tels que poires, pêches, figues, fraises, noix fraîches, groseilles, ananas, melons et quelques légumes, tels que aubergines, courges, champignons, etc; létalage est fait avec un bon goût qui relève Le. € belles pêches : Précoce arrangement + : à l’ornementation des jardins d'hi a J habite: CH, De LE V. | =]. Di REV N: Dom. C. Ch (Chicago). —:H. Van Mald. — J: de: AA. = Ém:V: 2 Osc::W. > N. P. SAMEDI, RE EU 64 CR) Eos nan LELANTES POUR MASSIFS | DE BRUXELLES 1897 Livrables en Arrachis ou en Godets Il tel Qu P are Lé opold LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES 131, rue Belliard, Bruxelles £. SCHMIT T, Horticulteur, A LYON 17 JUILLET 1897 Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Begonia. à feuillage ornemental, 200 variétés. Begonia. à fleurs doubles, 180 variétés. 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N° 26. — 24 JUILLET 1897. L'ILLUSTRATION HORTICOLE | RÉDACTEUR EN Cuer : BUCIEN ÉLNDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES RÉDACTEURS : PRINCIPAUX COLLABORATEURS e, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman, gs de Villefoy, À Van Imschoot, E. S. Rand, A. de Wargny, ewsky, À. Bleu, Comte de Bousi ies, du Trieu de Terdonck, L de Meulenaere, FL Stepman, Ch. Vasseur, R. Chollet, F. della P Gentil, B. Massange de Louvrex, A. van den H J. Sallier, C. Potrat, . Pfi ysMan, sen, DUeT A : LucrEnN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 26 : Pages Chronique tige VER es SO SPÉÉ Sous les cieux de l'Oranger : ‘ Les grands Palmiers d’avenues 265 Les SE ap en serre : Un n conc ours de pläntes à fleurs a prochaine Exposition TNT. de “he d. — Mitraria coccinea 266 5 Cinéraire naine . Ja de 67 r 1 is lle de 1 Ré éunion) 267 " Re s aies Un genre nouveau d'O à idées. — Que Aerides j |] #08 De _ arr — Correspondance aies 1000 L . Nouveautés L +. + 270 D Jardin fleuriste 270 ae d’agrémen : Les maladies parasitaires et les . Insectes qui atta t les Composée I E q pur es Composées. 27 ruits et Légumes : La ure des champignons de L table (Agaricus dub) . 274 8 me Ï poi ÿ 272 ppoti üo à ' sur 4 272 ite du Journal. ! : : ! | ; 272 Fig. 105. Cinéraire naine 64 109, Vu fine le Jardin Botanique | ‘de l'Ile de la » 267 ÿ Mere ap à corona ere 5: Gaillardia lncolata var. 7. grandifiors . 27T 09. Poire Beurré Gi iffart . . : 272 G. TOURRET-GRIGNAN:; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER RIX DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : rer opel TRANGER 117, Rue Becrran — BRUXELLES. | Sx mois ::: 7 ne dt À denis + Trois mois. . . : » Trois mois 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. 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Hortic Verbena Maonetti. — Une vieille plante quasi oubliée, mais qui mérite ee signalée à l'attention des amateurs de jar Ses tiges rampent-sur le sol, ses feuilles, . a b formant, dans leur ensemble, une petite croix blanche, Nous l'avons rencontrée au Jardin bota- nique de Gr C s ne saurions trop en recommander l’utilisation dans les jardins. Le Gunnera scabra.— Cette plante convient parfaitement à la décoration des M à % des squares publics. Nous en avons < Heerenpark » de Groningue, deux exerdplaires de dimensions colossales offrant un caractère ornemental très prononcé. Ils se trouvent dans le Voisinage immédiat d'un bassin et jouissent Si d’une quantité Se sans PUR cette urrait, “ai ne prospère poin . On pou Meeting International des PRE CRE à Hambourg (27-30 août 1897). Le me provisoire de cet Î niernationaler Gürt y 8 comprend les dispositions suivante 1 endr edr, 27 août, avant-midi ON de à Srande tes d'automne SAMEDI, 24 JUILLET 1897 263 : Réception officielle et réunion avec les 4 de l’Union des Horticulteurs alle- mands Séance de Samedi, 28 août, avant-midi : 4 : Excursion en bateau à vapeur dans le et et à à Blankenese. Le soir : Fête à l'Exposition. Dimanche, 29 août, 9 heures : Excursion sur l’Alster à ner erhude. 10 heures : l'En tram électrique de la place du marché rt Winterhude à Ohlsdorf. Visite du parc de Friedhof. Lundi, 30 août : Excursion en bateau à vapeur à Helgoland. Un coin de paysage antique. — Gustave laubert, dans son Fe d'œ rs oser mbô, admirable paysage : les cuisines ; un bois de sycomores se MEANS jusqu’à des masses de verdure, où des gr resplendissaient parmi les touffes blanches 518 cotonniers; des vignes, chargées de grappes, place en place sur des gazons se balançaient des lis; un sable noir, mélé à de la poudre de corail, parsemait les sentiers, et, au milieu, l'avenue des cyprès faisait d’un bout à l’autre comme une double colonnade d’obélisques verts. » . hôtel fleuri. — Un des grands ts de Brême — nous ne le désignerons pas pour ne pas A le reproche de lui faire une _ anot — est littéralement couvert de fleurs. La plate- orme, au-dessus péristyle, est entièrement occupée par des Palmiers, des Dracaenas, des les appuis extérieurs sont tous garnis de fleurs ; le long de la galerie vitrée, dix longues caisses en bois débordent de corolles aux éclatantes nuances; pas un coin, dans les façades de cet hôtel, qui n'ait reçu une décora- tion florale! Aussi, l'aspect en est riant, sédui- sant, on se sent attiré vers ce lieu dont le séjour est ainsi fleuri et embaumé. Le Mu — Au commencement de ts il y avait, à T'Exposition de Hambou intéressant envoi de plants amm i l’année par le procédé suiv Avant que les rhizomes dl entrés en végé- tation, on a la précaution de les emballer dans des boîtes ou des sacs pleins de sable que l’on place dans une glacière. Les Muguets dont on veut avoir les fleurs en décembre sont ainsi descendus dans les caves au printemps et se forcent très bien au bout de neuf ou dix mois. Ceux que l’on veut forcer Te cette époque sont naturellement rentrés plus tô Une charmante verdure. — L'Asparagus Sprengeri est une jolie espèce très décorative qui mérite d’être cultivée en grand. Originaire du Natal, d'où elle nous , elle pré- parvin : sente un port analogue à celui de l'Asp. falcatus. car ce ne sont que de 2 à 3 cm., droites fasciculées. Déjà appréciées par l'Asp. Sprengeri a sa eu marquée parmi les plantes commerciales courantes. Sa verdure cou- pée fait très bien Los les bouquets et garnitures diverses ; comme plante, cette espèce convient particulièrement ph l'ornementation des roches et des corbeilles-suspensions. Seringa et Syringa. — me. pe en parlant de fleurs, on nous fit c estion : « Pourriez-vous, s. , me renseigner sur 4 valse des mots Seringa, Syringa et lilas question très naturelle, que beaucoup de su sonnes ont, peut-être, pu se fair Seringa est l'appellation: bei . Phila- elphus ; ce genre comprend de mbreux d arbustes très florifères et pour la on hérrmnmens , il don uantité de fleurs blanches étoiles en Lg ppes très odorantes ; il existe bon bre de variétés, à formes naines, à feu les oprméor a à fleurs dou- bles, e serre au contraire, est le nom scientifique du lilas. Tout le monde connaît les fleurs suaves du lilas commun, Syringa vulgaris, qui embau- ment l'air au premier Éeunt il a l’avantage de pousser à l'ombre sous le couvert des grands arbres. A côté des belles variétés du S. so oh si recherchées tant pour la culture normale pour la culture forcée, il existe d’autres re + le lilas de Perse (S. Persica), le an hine (S. Chin pp sa peu mérita Le ur floraison, sont cependant très po 0 dans l’ornementation ha parcs Page de l’Asparagus plumosus — Dans _ 2. : age Güriner- Zeitung, » nous lis nière très intéres- sante de faire le otrage piles Asparagus plu- sus mir avec plein succès. Il suffit de rem- dimensions et sans submerger sable; les boutures y sont alors iquées et recouvertes d’un carreau de : Exposées en serre chaude au plein soleil, les boutures ne tardent pas à reprendre en très peu de temps. Emploi erroné des mots génériques « Areca et Ke vf » — Les dénominations de Kentia et d’ re ar one moins heureuses à ’égard de cert insi les Rhopalostylis Pire pr KR. sapida, qui ont quelque parenté avec les Kentia, sont appelés à tort par les horticulteurs À. Baueéri et À. sapida. Parmi les Palmiers de premier . mérite, nous voyons aussi les deux espèces dénommées dans le commerce horticole : Kentia Forsteriana et e‘et d espèces, qui furent importées de « Lord Island, » il y a une vingtaine d'années, n ‘étaient as de vérita Kentia et les dénommèrent Gran: Dans la suite, ce nom ne fut cepen- mination. 1877, Drude et Beccari rempla- cèrent donc le nom générique Grisebachia par celui de Howea (dérivé du pays d'origine). Il ne us cependant pas confondre ce genre avec un tre des Génistées, appelé Hovea (R. Brown). 264 Les Papaver nudicaule, dont nous avons vanté les qualités qui les rendent : pere aux nes se sèment en septem n pleine terre, de même que les Papaver ne D de cro- ns af etc. Société Nationale d’Horticulture de rance. — La Commission du prix Joubert de l'Hiberderie a fait connaître rater ses dé- uvrages présentés ne satisfaisant à ar condition ; mais elle a alloué plusieurs prix partiels dont voici le détai 00 francs à ha er pour son livre : Les ner prete a 800 francs à M. Georges Truffaut pour son livre : = terres et composts; 400 franc . Duval pour ses ouvrages sur les Orchidées, Azalées et Broméliac La Société a décerné également, ps sa séance du 24 juin, les récompenses suivantes à -des jardiniers pour « longs et bons services : » D ep d’or à M. Ruelle (41 années de ser- vice). Médaille de vermeil à M. Pélican (27 années de service). Les trois vertus et les sept salades du gras — Le cycliste doit être : sobre, frugal et tem Grâce ? à ie pratique de ces trois vertus théolo- gales, le cycliste est assuré de par venir à une sie SE très supérieure à celle qui est réservée ux piétons, cavaliers, chauffeurs de locomotives ou d'automobiles. L'habitude de la frugalité conduisant nécessai- rement le cycliste à adopter un régime plutôt végétarien, nous lui conseillons de m quemment de la saison, le diese e de ces plantes est attachée une vertu spéciale dont il doit tenir “er Lg suivant les effets à produire momentaném Voici donc É sept salades parmi lesquelles il aura à choisir : La laitue, qui contient un principe narcotique connu, l’opium, peut, jusqu'à un certain point, jouer le rôle de calman La chicorée, qui peut être considérée comme La rai aiponce, qui est astrin gent Le cresson, tonique, excitant, dépurbtifs ; La sauge, antispasmodique ; Le céleri, stimulant; Le m qu aujourd hui fort délaissé, était -jadis une panacée. Ses feuilles sont antiscor- butiques, ses fcuite diurétiques, cordiaux et car- minatifs. Le journal allemand « < Gartenflora > rap- rte un moyen efficace de préserver les champs semis de nos strychnine. Pour préparer ces re on se quantité suffisante versera ultérieurement. On chauffe LA SEMAINE HORTICOLE abord légèrement le liquide, pour y faire pour rendre la Drétatititit I homogène. Il ne l'employer, qu’à faire en chauffant doucement; on prendra bien ses précautions de ne pas laisser brûler les grains. Les champs ou les plates- bandes étant donc parfaitement ensemencés, on répand superf- ciellement les grains empoisonnés. Les moineaux ne manqueront pas, comme de coutume, de se livrer à leurs pillages; mais, dès le second jour, on peut être assuré qu'ils s’en abstiendront soigneusement. Pour les céréales qui sont sur le point de mürir, 4 procédé a aussi été employé avec plein ig. 105. — Cinéraire naine (voir p. 267). leurs exploits par les bords, qu'il suffirait de semer simplement le produit destructeur sur une argeur d’un mètre de la partie extérieure des cultures à préserver. La strychnine étant un poison très violent et très prompt, on ne saurait recommander assez de précautions pour son emploi. e greffage des Conifères. — Le greffage des Conifères est inconnu de beaucoup ÉA jardi- niers, quoiqu'il soit des plus simples et des plus faciles. Lorsqu on se propose de greffer les Coni- rrièr une quantité appré- ciable de ee. pe ben = ra à sont ensuite placées à l'ombre et à l’étouffée. Les racines de 15 à 25 centimètres de hauteur, généralement l'espèce type pour les variétés, et, pour les espèces, on prendra des exemplaires proches du mé me enre. Comme greffons, on choisit des pousse ée. I e pas employer.des pousses latérales, car Celles donneraient des plantes malingres et rabougi e appliquée aux Conifères anches fi que Thuya, hr re gr etc, — Après l’opération, o e avec des Raphia& on couvre de pr à . effer Les pla ntes ainsi traitées sont replacées so châssis et à l’étouffée. Pendant serre frilde endroit à l’abri des geléeslé greffage peut se sine jusqu” en Septembre donnant la chaleur nécessaire à la reprise. n peut faire la plantation en pleine terre convenalii préparée. Le ere plante tannifère. — Depuis elques années, on cultive au Texas, le Ruwmek hartenastpalus ressemblant beaucou sto climat de l'Algérie convient parfait plante, qui pourrait aider considérablement à a mise en valeur des terrains incultes de ce paÿf Arboriculture. —— En Allemagne, Mn associations agricoles organisent aux momens mesures, rex pour but de faciliter énormém les transactions, sont certes des plus] favorables à la culture fruitière. Pierre Duchartre. — La petite commun® ed Dre (près Béziers en France, ms al Ra suivante : Pierre Duchartre, botaniste. SOUS LES CIEUX DE L'ORANGER LES GRANDS PALMIERS D'AVENUES Presque sous tous les cieux « où fleurit l'Oran- ,» sur les terres méridionales de la vieille Europe, vivait avant que l'extension des cultures l'eût fait rap le Palmier nain d'Afrique, le Chamaerops humilis. Nous ra pelons le fait, — bien que nous n'ayons pas l'intention de parler ici de ce Palmier nain, — parce que nous nous sommes demandé si De Palmier-dattier, Phoenix dactylifera, ne ait pas, lui aussi, un indi igène des mêmes Le que le Ch. humilis, puibout on le trouve sur les côtes raies 24 Les > d'Ollioules, Toulon, Hyères à Vint les terres aux doux hivers del Pen es de l'Espagne et u non, il est certain, que les durables qu'ils s’y créèrent sur plusieurs points. Nous citons en passant, nous ee ee reparler plus longuement peut-être u u fait de cette importation du ati fructifère. > les Maures d'Afrique sur les terres de l’Europe méridionale. C’ est l'oasis de ce dattier — il est composé de 7à 8 mille s ujets — qui existe à Elche, per ville, près les côtes de la Méditerranée, entre rope, sous le climat de l” Oranger. Par leurs produc- tions régulières et abondantes d'excellentes dattes comestibles, les 7 à 8 mille dattiers de cette oasis, primit ivement importés en sujets choisis, plantés et cultivés par les Maures selon les méthodes afri- caines, méthodes depuis suivies par les Espagnols, Prouvent irréfutablement que le dattier pourrait être un arbre fruitier e régions européennes «où Ds l'Oranger. vants botanises et Are 27 ont E ils se t nous le gt ans, après avoir attentivement étudié le dattier, ses variétés, sa multiplication sérieuse attention, bon Péenne de Elche que nous avons déjà plusieurs fois signalée, me que nous avons eu l'avantage de la visiter — presque de la découvrir — dira éloquemment, nous en avons confiance, à l’horti- chute du mé de l’Europe, aux pos de l'Oran- T; que contrairement aux dires savants Éhéorisiens le dattier sl un in fruitier utilement cultivé en ces Nous reviendrons de un jour sur cette culture, Fair nous sommes laissé entraîner à une ‘qu i nous semblait de circonstance. Revenons à à présen aux grands Palmiers d’ave- er, et sé ce qu’il y plante cé pa grue” De ec grand succès d'ornement, des nes publiques, nous parle- het Tons de lui d’abord, SAMEDI, 24 JUILLET 1807 Nous viendrons ensuite à un autre cpu ae us co ariensis. Puis nous süfle- rons du Pritchardia og # peut-être du rahea où Erythea récent accli- maté, en train de fie parler % lui, autant par son actif et ornemental développement que par sa rusticité, égalant au moins, si elle ne la dépasse, celle des trois autrés Palmiers nommés e nommons ici, pour les recommander eux des côté le Washingtonia robusta, superbe comme le Pritchardia filamentosa, mais moins rustique, et le si élégant Cocos flexuosa et ses variantes — nous les croyons, quant à s oins, n'être que des variantes — qui sont dénommées C. Ro- nanzoffi ou zoffiana, et tyl. Ce arm | qu'en de rares sites aux abris su su pé- urs. s ne décrivons pas le Phosnix rh dr de Tout le monde le connaît. Jeune encore, ou cours de développement, quand sur un tronc ou stipe haut de quelques mètres est déjà développée ande tête aux longues Peer obliquement age teinte, souvent d'un siècle, la tige relativement peu grossie, souvent de om50 à om60 seulement à 2 mètres du sol, et de reg grosseur jusque sous la tête des pales; atteint une hauteur de 15 à 20 mètres. L'arbre alor, à avec sa large tête se balançant au vent, fait rêver aux cieux de l'Orient l'Afrique. Tout le reste de la végétation euro- péenne s’oublie quand les x s'arrêtent, sous le ciel bleu, sur les hauts dattiers en de vieux jardins à Nice ou bien sur la place des Palmiers Hyères, à Bordighera (Italie), autour de Valence, de Séville ou de la mauresque Cordoue, en Espagne, ou encore en de séculaires jardins du rtugal. s a cinq grands boulevards ou avenues dont les bords sont plantés de Phoenix dacty- lifera. Les plantations de divers âges, 32, 20 et 18 ans, sont toutes de Le développement. La s h 12 mètres de hauteur et plus. Celle qui n’a que 20 ay et qui fut plantée en sujets de 1"80 aussi, origine et de choix spéciaux, a beaucoup ds têtes s'élevant également déjà de 10 à 12 mètre Le dé veloppement des dattiers de ces avenues comme d’autres du même Palmier, de divers âges, | ailleurs sous des climats simi- laires, nous dicte . “sg conseils que nous allons donner aux planteurs du Phoenix dactylifera, sea en avenues et sous les cieux de l'Oran Très ra Miss 2 508 sg le choix des sujets. Il devrait commencer en premier lieu, si la chose est “pm é — elle l'est toujours quand le planteur le veut — par le choix d’une race ou d’une variante solos peu fixée, race en de belle et rustique venue, aux palmes fortes et solidement portées et aux folioles plutôt larges. Nombreuses et distinctes sont les variantes chez ce Palmier. Isolées dans un jardin ou consti- tuant des groupes régionaux, il en est d'assez bien fixées et reproduisant convenablement par le et de : 265 semis les caractères des parents, du moins quant à l'arbre en pie ême, à sa constitution, à son ort et à son age. A Bordighera 9: par exemple, les Phoenix dactylifera ontles troncs ou stipes relativement minces, avec palmes à folioles plutôt étroites, tandis que l’on voit dans la province de Valence (Espagne), les dattiers avec troncs forts et portant de solides palmes à larges folioles. Que l’on puisse choisir entre sujets nés de semences d’une variante fixée, o n même âge, outre une égale bonne vigueur et constitution, un développement de pareille hau- teur et à peu près le même facies. choix rationnels garantissent dans une longue expérience observa- a bien appris, que les avenues plantées de tels sujets montreront un développe- ment cac bien plus uniforme et, partant, plus harm Le | PRÉ dactylifera vit et se développe en pleine terre dans tous les sols, et même en l’absence de tous soins culturaux. Toutefois, il profonde et riche, copieusement arrosée en la arme saison. mieux serait sûrement de planter et de CHENE le dattier ns le fait l’Arabe dans les oasis me déserts africain Dans des trous d’un cho en terre 2 aire fondeur comme à la sur e drageon — non le semis — de 1m 50 où2 ve de hauteur déjà et qu’il a détaché de la base d’un attier de choix. C’est ainsi que l’Arabe multiplie et ee ses dattiers 2 Il remplit successivem e trou à mesure que grandit le palmier ObHE En plantant por avenues où dans les pin ri le dattier en sujets de semis, plus on e rapprocher du mode de plantation RE fisd les Arabes, plus les dattiers, mieux fixés dans le sol, s’élèveront solides et vi- pu. Nous conseillons la plantation des Phoenix dactylifera en am comme dans les jardins, en août- Ha bnbire de profondeur _ enrichie à cette € pro- = ai-jui : Nos v hktetion faite en sujets arr. nt aux plantations qui se Are avec des sujets élevés ou repris en vases bacs, .elles peuvent se faire pendant toute la belle ons ques de plantations en place du Phoëité Jucbleré. nous les disons, par avance, applicables aux plantations des autre t pas sr mm rer bre si les soins Dans l'intérêt à la belle ésétins des ave- nues de palmiers, nous rappelons la véracité du proverbe arabe à propos sr : « Tête au soleil; mais rois dans eau. os prochaines lignes it les sujets commencés, parleront du Phone canariensis. Naroy, père, (A suivre.) Horticulteur-paysagiste, Hyères, LA SEMAINE HORTICOLE LES PLANTES EN SERRE Un concours de plantes à fleurs à la pro- chaine Exposition quinquennale de Gand Au nombre des 716 concours que comprend le programme de cette XIVe Exposition inienate nale, nous nous arrétons un instant au n° 276, ouvert pour une collection de 15 KP en fleurs appartenant à quelques CpEeee dénommées; le 1® prix affecté à ce concours comporte une médaille d’or de 50 A %e 2me, une médaille de pres FPE Les e es indiquées s Ac Wine Thunb. 5 PÉTER Benth. et Hook. ; les Aristea constituent un genre de la famille des Iridées; ce genre comprend quinze espèces de plantes YiNecEs. herbacées, de se tempérée, fin QE) ires du Sud de l'Afrique et 2 fleurs sont bleues, les feuilles parties de terre de RE Ca tourbeuse et une partie de terre franche. M. Nicholson, dans son excellent Dictionnaire, en signale trois espèces, l'A. capi- tata du Cap, fleurs d’un bleu vif réunies en une : longue grappe sonant plus d'un mètre d — À. cyanea, fleurs d’un beau bleu réunies (e) . platycaulis, fleurs Repntie -bleu réunies en ‘panicule ; — — L'Arisi orymbosa diffère des espèces dires par son inflorescence en corymbe; il fut découvert en 1773 par Thunberg et troduie de la Cafrérie œ à n°8 Brunfelsia PARTAENT ES Benth.; (Franciscea eximia Lin.); la Semaine Hortic ole, d on e Bongaiilae PM Wild. ; eve espèce, introduite de 1829, a des ei nuancées Tr! de vue Pratique. toute Nicholson, cette espèce est de beau infé- sa rieure aux B. glab 1osa et ref _* Coleone Dos hunb.) huge et ndl.; arbuste t de grandes analogi éro du 1° mai, p. 145, fleurs blanches, petites pes Lyme Ait. (C. FEPHMAES F. Muell.); dans le numéro de la Se sp sont presque nuls. Bien cul- tivées,peu plantes sont plus florifères et de plus d Daphae Ceorum Lin.; le Garland Flower des Anglais a roses ou rouges, odorantes, sessiles, Fais agrégées; c’est un arbuste so col. 3.; ses Pulls sont lancéolées, linéaires, ses. rutiques transe convenable pour l’ornementa- on des rochers. ‘Hi tura fs mansia Bl.) sanguinea. Lin.; cette espèce a des fleurs longues de 18 centim., pubescentes, à tube jaune orangé, verdâtre à la base, marqué de quinze nervures longitudinales, saillantes et rouges; le limbe, d’abord jaunûtre, ige e arborescente atteint à l’état naturel; en cul- ture, elle peut arriver à 220 Le pat san- guinea à été introduit de Pér RE dd (Poinsettia R. ns ) ris Willd.; avons, ici même, fait ressortir les sérieux pa «que cette plante offre pour gar- niture des vases, à cause de ses NE bractées ces «4 Poinsettia a été introduit du Mexoil Gardenia Jarnnontes Elbi (G. PR av Îe Jasmin du Cap avec des fleurs blanches, très odorantes ; espèce ES HE de la Chine depuis 1854. Hibiscus rosa-sinensis Lin.; originaire du Japon, de la Chine, d’où il fut introduit en 1731, cet Hibiscus était “jadis très répandu dans les serres; ses fleurs de couleur variable, rouge chez le type, grandes, solitaires, prenant chez cer- CA œ À à Log > LS © à LS LI Q LS Lu LS] 5 ee + Ha : Ë p pur © 2. -@ La | È @® e] + un + es] ® o® on [en @ fn ni © = [eo] dr © n + mu @ T En [el un Pare Le + œ cette espèce donne des fleurs blanc rosé; la ce est charnue, céracée, glabre en dehors, papilleuse en dedans; elle pro- . vient du Queensland d’où il nous arriva en 1802. “Hoya carnosa est connu aussi sous le nom d'Asclepiacarnosa Linn. Nous ne pouvons passer sous silence le Hoya bella (voir n° du 30 janv., a ccinea Lin.; s d’où elle fut importée en 1814. Les Ixora en, 54 assurément parmi les plus belles plantes de serre ! l'Ile Chiloé ; ses fleurs sont d’un ee vif, d'environ quatre centimètres de air t pen- a plante est un très joli arbuste rit He lius capensis E. Mey.: une une rinée suffrutescente de l'Afrique australe, qui une jolie plan plates-bandes, les rocailles ou à cultiver en pots nte propre à orner pendant l'été Be pois garnir les ue si sal Elle donne da. urs rouge corail, tes, jaune soufre ÿf goes. jé :Phygeli Capensis a été introduit dy Cap Bla ectabilis Lind!.; cette espèce se Ten. contre encore ee Pimeia Vins est er il fu t impor 40. Rondeletia a. jé (speciosa); ‘encor | une Rubiacée, celle-ci aux fleurs rouge vermille vif, odorantes, disposées en re com trichotomes et terminaux. Elle e 836. “ds Fa Meissn. (ee corcovadensis ort.) ; originaire de Minas neuses en dessous; les fleurs rouge orangé, ciculées et disposées en grappes laineuses # fauves de 15 à Stenocar pus at Cunn. ) sinuatus Enil.; fort joli petit arbre avec des entire sinuées d’un à deux pieds ; fleurs e ombelles composées, drone latérales!ttl ieux rameaux; leur couleur interne esttrès | brillant écarlate orangé; les sommets Le massue des sépales ainsi que les stigmates d'un jaune d’or. Le Sienocarpus sinuatus fut dé couvert, en 1828, par Cunningham, sur les de la rivière Brisbane, à la baie de Moreton. ms 12 onts Organ; bien déve: Pleroma constitue une magnifique plante d'exposition. Comme il résulte de ce rapide aperçu des plantes à ar, ae lesquelles les concurrents pourront fai choix, est évident que intérêt considérable; il r sieurs des espèces dont la vogue a été si gr autrefois, à l'époque notamment des célèbres flo- ralies de la grande période horticole. La Sera Horticole a, plus d’une fois déjà, attiré 'atten Cx. De BosscHERE: MITRARIA COCCINEA e nom de cette plante — encore une de we que la prochaine Exposition qe ur — 1 (t. V,p comme les deux valves d’une mitre dont ces organes ont de plus la forme. C’ est Guillaume Lobb qui envoya la plante du Le Müitraria _coccinea ph le Mitraria est or d'un groupe d'îles, dont Chiloë est le c lante ré facilement ; les boutures jolie espèce aux fle d'emblée l'engouement dont elle fut l'objet jadis. Fig. 106. — Vue dans le Jardi CINÉRAIRE NAINE Un choix persévérant pra les plantes de semis les plus trapues a donn renfermant qu * aux fleurs variées, aussi remarquables ë T leurs coloris que par leurs formes gra- aus Lire in - sifs D utile de rappeler que les semis succes arr d’échelonner la floraison depuis SAMEDI, 24 JUILLET 1897 Noël jusqu’à Pâques et même usqu'au mois de uin. Peu de plantes ornent He: bien les serres tempérées, les appartements et les jardins d'hiver, et si l'on a soin d'élaguer les tiges à mesure qu'elles défleurissent, on peut encore en prolonger de beaucoup la floraison. LE JARDIN BOTANIQUE DE SAINT-DENIS (ILE DE LA RÉUNION) L'île de la Réunion ou l'île Bourbon, la plus grande de l'archipel des îles Mascareignes, es colonnes, formant une allée d'une beauté et d’une majesté incomparables. Le Palmier-colonne ou Oreodoxaregia, appar- tient à un genre composé d’un petit mombre d'espèces, d'une très grand élégance, dont la plus connue est peut-être l'O. oleracea où chou- palmiste. Il est originaire de Cuba, d'où il fut introduit en 1836, et fut décrit par Humboldt, Bonpland et Kunth. Il 15 à 18 mètres et se prête fort bien à en serre en Europe, et même à l'ornementation des parcs pendant l'été Le Jardin bot: anique de la Réunion a beaucoup contribué à l'acclimatation d'une foule de végé- taux utiles, et Ÿ on peut dire que cette colonie est l’une de celles qui figurent au premier rang dans l’œuvre de colonisation végétale dont nous avons déjà entretenu nos lecteurs. La culture du Quin- quina et de l'Eucalyptus y donne de grandes moins élevée qu’à l’intérieur de QE ou de l’Afrique continentale et d'après M. Tex elle se maintient g énéralement entre les Non de 19° um pendant l'été (de mai à octobre environ) et de 4° C. minimum pendant l'hiver, au moins dans la région centrale, qui est E à une altitude de 1600 mètres au-dessus du niveau de la mer. La végétation, à l’île de la Réunion, offre toutes les merveilles de la flore tropicale, et l’on Fe du Jardin botanique de Sa vec sa gracieuse pièce d’eau et ses Palmiers- n Botanique de l’Ile de la Réunion. espérances; diverses plantes page - offici- u de richesses importante. Ci notamment Coca et divers URL introduits par M. Raoul, le Giroflier, l'Ar à pain (Arto }, la ntes à parfum, enfin divers légumes : haricots, lentilles, pommes de terre, pois, tteraves, carottes, melons, pastèques, concombres, patates, artichauts, au- Lys une valeur de huit millions et demi de pain LA SEMAINE HORTICOLE UN GENRE NOUVEAU D'ORCHIDÉES ehmann vient de décrire dans le L Lawrence, l'éminent président de la Société royale d'Horticulture de Lond analytiques. M. Lehmann mentionne, dans sa description générique, que le genre Trevoria a pour proches voisins les Coryanthes, Schlimia et Stanhopea. Le Schlimia paraît être de trop dans cette énuméra- hlimia. Il se rapproche du genre Houlletia, dont il se distingue isément à première vue, notamment par la direction de l’inflorescence, qui est pendante, par l'absence de cornes à la base du labelle, et l’étroi- tesse des pétales. Il se distingue du genre Stanhopea par l’ab- sence du mésochile au labelle et d'ailes à la colonne, par les pétales beaucoup plus étroits que les sépales, par le labelle beaucoup plus court que les autres segments. Son plus proche allié semblerait être le genre pseudobulbe. Voici la diagnose générique que donne M. Lehmann pour son nouveau genre : .< Sépales un peu épais, libres, étalés, égaux, concaves, insérés obliquement à la base de la colonne, les latéraux obliques, très grands. Pétales charnus, étalés, tordus, notablement plus étroits que les sépales. Labelle charnu, concave, dressé, articulé, avec la base de la colonne sans a être mobile, trilobé en avant: lobes latéraux dressé i FU colonne et parallèle à elle. Colonne assez longue, cylindrique, en massue au sommet ou brusque- ment tronquée, dépourvue d'ailes, coudée à ‘extrème base, sans pied. Clinandre plan ou convexe, incliné « exarilatum(?). » membraneuse, uniloculaire, 2 pollinies cireuses, obliquement pyrifo creusées d’un sillon postérieurement, P déhiscente affixa (?). Caudicule ligulée sigmoïde; rétinacle petit, elliptique. Capsule fusiforme, légèrement arquée, déhiscente. À « Herbes épiphytes originaires de l'Amérique tropicale, à pseudo-bulbes pyriformes allongés, non comprimés, portant une feuille. Feuilles bas, simples. Racèmes lâchement pauciflores; fleurs très Trevoria Chloris : « Plante lâchement cespiteuse. Pseudo-bulbes longuement pyriformes. Feuilles oblongues- lancéolées, acuminées, longuement pétiolées, plissées veinées, mesurant jusqu’à 40 centimètres eur sur 10 de largeur. Tige florale pau- ciflore, ayant ordinairement trois fleurs. Bractées triangulaires-cuspidées, cucullées. Sépale dorsal oblong-lancéolé, acuminé, recourbé en arrière, e 5 centimètres, large de 1 1/2 centimètres. Sépales latéraux ovales, obliquement acuminés, longs de 5 centimètres et larges de 3. Pétales ligulés et en forme de faulx, tordus, cuspidés, longs de 6 centimètres, larges de 8 millimètres. Labelle décrit dans la diagnose générique : hypo- chile long de 2 centimètres, épichile ligulé long de 4 centimètres et large de 4 millimètres. Fleurs charnues, vertes, disque blanc. « Habitat : Colombie. Croît sur les arbres dans les forêts denses, humides, sur le versant occidental des Andes occidentales de Popayan, à une altitude de 1500 à 1700 mètres au-dessus de la mer; fleurit aux mois de septembre-novembre (Herb. n° 10.035, Lehm.). » M. Lehmann ajoute les renseignements sui- vants : « C'est en 1887 que je découvris pour la pre- mière fois un Trevoria ; je n’en trouvai que trois exemplaires seulement, munis de hampes grêles e oici maintenant la diagnose spécifique du l & L: à la Cauca pour les e du ateau, en même temps que beaucoup d’autres trésors botaniques. entendis plus parler jusqu’à l'année dernière, où n rtaine partie des Andes occidentales de Colombie, J'observai quel- ques pieds de cette Orchidée. Toutefois l'espèce trouvée en Colombie est très distincte de celle de l Équateur. Cette dernière croît à une altitude de 500 mètres au-dessus de la me air < Le Trevoria Chloris produit de grandes fleurs charnues entièrement vertes, disposées sur la grappe pendante comme les seaux sur la chaîne sans fin d’une drague, Le disque étroit du labelle et l’appendice épais et coriace de sa base sont les seuls organes de la fleur qui se distinguent par leur coloris ; ils sont blanc pur. Tant au point de ———— lèlement tout contre elle, la forme particulière et KA : QUELQUES AERIDES Nous nous proposons de nous occuper ici d'un petit groupe d'espèces. ou f i È onsidérons d'abord l’A. Houlletianum, qu est vraisemblablement le plus répandu à l'époque actuelle. L’A. Houlletianum a les racèmes d’une assez grande longueur, les fleurs serrées, grandes, plus ou moins charnues, munies d’un pédicelle blanc ette espèce est originaire de la Cochinchine. Elle fut décrite en 1872 par Reichenbach. L'Aerides falcatum, décrit par Lindley et plus ancien, est proche voisin du précédent. Reichen- bach commençait sa description par ces mots: « A. Houlletianum. Affine A. falcato. » MM. Veitch, dans leur Manual, vont plus loin » D petites dans toutes leurs parties, jaune ocre Clair avec une macule pourpre au so de chaqué segment; bord du lobe antérieur du labelle plutot fimbrié que denticulé, carènes du disque plus courtes, » nous, considérer l'A. Houlletianum comme espèce suffisamment caractérisée. rs n est autrement de l'A. Larpentae, Qui g l’avis de Reichenbach et de la plupart des au n'est qu’un simple synonyme donné en Angleteri® à A, falcatum. 1 ière floral Le Cinq ans plus tard, le Dr Lindley décrivit l'esp SAMEDI, 24 JUILLET 1897 269 FORT sous le nom d’A. falcatum. Il y a peut-être lieu de penser qu il aurait conservé le nom en Drm de par courtoisie et pour ne pas surehtger el omen- clature, si les spécimens qu'il étudiait avaient été conformes à la rire plante ; et c'est pourquoi t porté à considérer l'A. Lar- pentae comme différent de l'A. faleasumi s’il existait encore dans les cultures; mais il semble avoir disparu À Mendeli, autre nom adopté dans l’horti- culture LcoRe est rangé par Reichenbach e de l'A. H rot a “ per À. falca + emploie aussi parfois en Fra 5 M Pécoti dun pour désigner l'A. Lo k | "LA. expansumn, décrit par Reichenbach en 1882, paraît être entièrement conforme à l’ falcatum, et il est probable que le célèbre orchi- dographe de Hambourg avait perdu celui-ci de vue lorsqu'il nomma celui-là. Ce secon nd nom a en somme être considéré comme un Syno- "L'A Leoniae fut LR l'origine par Rei- chenbach sous 1 expansum var. der tae, la même année LU l'A. expansum, de ‘on ne peut douter de son caractère RER Il a les fleurs plus grandes, quelques taches rose pourpré à la base des pétales et des sépales latéraux et sur les lobes latéraux du labelle ; le lobe antérieur est un peu plus large. Il doit prendre le nom définitif d’ se falcatum var. Leoniae, \ A. expansum n'étant qu'un synonyme. Son Roca date de 1879, époque à laquelle il fut reçu des Indes Anglaises par M. H. J. Ross, de Florence. n voit qu'il ne reste en somme, de tous ces noms employés un peu confusément, que deu types distincts pr une variété qui ne diffère Pt 4 de l’un que par le coloris. G. G. CULTURE DES MAXILLARIA La culture des Maxillaria en général est celle des Orchidées dites de serre tempérée-froide, des Lycaste et des Miltonia colombiens. La tempéra- une serre tempérée, où on leur réservera la re la plus fraîche et la plus aérée, ou même dans la serre des Odontoglossum colombiens, en tel pla- çant alors dans l’endroit le plus exposé au soleil et le moins rapproché des ventilateurs. in, l'amateur qui voudrait cultiver des 1: la même serre es Odonto- glossum froids et les Masdevallia pourrait leur réserver lo gueur d au- Vision moins encombrante, et plus facile à sup- Primer en cas de besoin, qu un véritable compar- ET délimité par des cloi ans dire que la distinction n’existera et les tablettes seront moins nécessaires. Pendant l'hiver, on fera fonctionner le chauffage de façon à maintenir la température indiquée, et l’on arro- sera très peu les Maxillaria, tandis que la plupart des Odontoglossum réclameront toujours beau- coup d’eau. On voit que les deux cultures pourraient être menées très facilement de front, et que les diffé- rences deviendraient peu sensibles; si l'on adop- tait le système qui consiste à laisser les Odonto- glossum à l'état de repos relatif pendant la partie la plus chaude de l’année, et à les faire pousser activement pendant l'hiver. On pourrait à près se contenter de la même température pour les deux catégories de plantes, et ne faire de différence que dans l’arrosage. es Maxillaria se cultivent en pots pour la M. Sanderiana, qui émet d mpost, sphagnum êt de Fe ne “x parties ÉAtES, ou un peu plus de t Les feuilles des Maxilléria Hoteit assez fré- e e meilleur remède, mais on attendra pour la prati- quer une tige où la température ne est assez haute et où le vent n’est pas tro 3 à ont févotia : pbs oppement cette an nnée. Dans cé cas, i voir soin de laver souvent les feuilles et Frs os avec de l’eau de nicotine, et veiller à la propreté des tablettes. Le moindre repli des feuilles peut servir d’asile aux insectes et à leurs œufs imperceptibles; aussi faut-il passer l’éponge o i e longueur des feuilles et jusqu’à leur naissance. CORRESPONDANCE Villenoy, le 10 juillet 1897. Monsieur le Directeur de La Semaine Horticole, “ Les Orchidées ménagent à ceux qui les ob- $ qui résister au désir de le signaler à l'admiration des amateurs qui, comme moi, l’auraient ignoré jusqu’à présent. 1 s’agit de lé Érirqemrte instantané, de l'explosion florale, si je puis m’exprimer ainsi, de tous les boutons d'une re de Gongora, Ayant eu r l’an dernier une plante fleurie de cette espèce, j'avais été séduit par son originalité pleine ;. grâce et m'étais pro- uré à L’HORTICULTUR A un exemplaire de Gongora avé urpur Après avoir formé pendant t Phiver un bulbe trapu surmonté de deux feuilles vigoureuses, la plante montra son bouton à fleurs, à la base du bulbe, vers la fin d’avril : 1 Géveloppehent en fut assez lent et la tige florale mit près de six cinq centimètres ; les boutons prirent à cinq semaines pour se développer; ils s A peu à peu en affectant la forme d'un sac légère- ment cordiforme ; mais l'enveloppe florale parais- sait entière, ne présentait aucune trace de suture laissan la séparation prochaine des 1 vers la pointe etites caroncules en forme de crochet laissaient apparaître un méat de faibles dimensions. Je considérais avec stupeur ce sac uni qui ne me disait « rien qui vaille » et me demandais comment de ses flancs pourrait nie sortir la fleur aux FA DUATCREES contournées connue sous le nom a. Les jours passaient et le sac ne livrait toujours : dans mon impatience, je voulus devant un Cattley l'épanouissement était trop lent à son gré, et dont il avait hâte de vérifier les mérites présumés? he lie un état civil a droit, et s t un ep plaisir de donner un démenti à É Pétiquétéé que le marchand leur a imposée. Ne trouvais-je pas en présence d’un faux Gongora ? C'est sous cette impression, qu’en faisant hier e matin ma visite habituelle à mes favorites, je passais devant l’imposteur présumé, en lui jetant un regard chargé du plus profond mépr odige! je vis s le pre- du prénre prendre la pant tout à coup de sa chrysalide pour déployer au soleil ses ailes diapr es. C'était sur la scène d’un théâtre le changement à vue instantané, dan uel une mendiante vieillie et table, rejetant ses haillons AMIOEMES, 1 aisse apparaî onte CUIVUISS sf SES un rayonnement de jeunesse et de beauté, allerine aux attitudes gracieuses, sous les orpeaux brillants. e n'était là que le prélude #. la féerie. Je étuis pas encore revenu de ma s u le second b n à son tour subiseait Ja même prop u’au trentecinquième et dernier fleuron. ee véritable fantasmagorie s'était opérée sous mes yeux en moins de trois minutes Si, comme cela est probable, ce phénomène a déjà été observé, dans quel ouvrage a-t-il été décrit ? Est- il commun à tous es Gongoras, ou mord à la variété afr ea ? Enfin, d’autres es ans les Orchidées ou d’autres familles da mn présentent-elles le même carac- tère ? Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'assu- rance de mes sentiments distingués. J- Racor. 270 LA SEMAINE HORTICOLE RS Phalaenopsis en pots ou en paniers (L. V.B.). — On peut les cultiver des deux façons, mais d'une manière générale, nous conseil- lerions plutôt de les mettre en paniers. C’est un procédé plus sûr et plus facile, quoiqu'il exige des arrosages plus fréquents. Les Phalaenopsis demandent beaucoup d’eau pendant la saison de végétation; et comme l'eau s’évapore assez vite dans un panier, il est néces- mauvais pour les Phalaenopsis que l’humidité stagnante. Beaucoup de cultivateurs d’Orchidées ont le défaut de ne pas aérer suffisamment leurs serres ; c'est le cas surtout pour les serres chaudes, parce qu’on se dit que si l’on aérait beaucoup, il faudrait pousser le chauffage à l'excès pour maintenir la moisissent, ien sou Avec les paniers il y a moins de danger. D'autre part, il va sans dire que les plantes un peu fortes ne peuvent pas être cultivées en paniers suspendus, et l’on est bien obligé de les mettre en pots Orateurs pour congrès. — Un abonné nous demande, à propos du regret ou plutôt du vœu que nous avons formulé si nous espérons réellement trouver dans une société d’horticulture beaucoup d’orateurs pour un congrès. « Des auditeur s doute, » nous s, San écrit-il; < mais des orateurs? L'horticulture n’est guère une école d’éloquence. » C’est b ien certain, et nul ne songe assurément de l’éloquence en parei ngu mot, et c'est elle qui a tort. certes, personne ne souhaite de l’éloquence dans des circonstances de ce genre, et la rhéto- rique serait même plus ennuyeuse qu'utile. Lorsqu'on traite de questions techniques, entre praticiens, il ne faut que deux choses : connaître son sujet, y apporter des idées personnelles et de l'expérience, et s'expliquer clairement. ais ce qué nous souhaitons, c’est de voir beaucoup de praticiens prendre la parole, apporter le fruit de leurs observations, exprime ; quand bien même ils parleraiert patois, leur opinion serait intéressante à connaître, La culture, dans toutes ses branches, n’est pas arrivée à un état de certitude tel que l’on puisse négliger un avis, du moment qu’il émane de quelqu'un qui travaille et qui a observé; au contraire, ce n'est qu’en recueillant, en co ant et en coor- donnant toutes les observations que l'on peut espérer d'arriver à faire des progrès. Bien plus : il peut être quelquefois utile qu’un en provoque parfois la solution ; secondaire peut fournir l’occasion d’une décou- verte; c'est en voyant tomber une pomme que Newton enfanta la théorie de la gravitation universelle. Et enfin, comme nous le disions dans la petite _ note à laquelle fait allusion notre correspondant, _ reste les questions d'intérêt commercial, sur lesquelles chacun a son mot à dire. Il n'existe pas réellement jusqu'ici, ni en France, ni en Belgique, de groupement corporatif en ce qui concerne l’horticulture. C’est là cependant une industrie des plus importantes, qui représente es capitaux, un personnel, une production con- sidérables. N'aurait-elle pas le droit et le devoir de faire entendre sa voix des pouvoirs publics, de signaler ses desiderata, les réformes, les amé- liorations à réaliser dans son intérêt, qui repré- sente un intérêt national? Ne devrait-elle pas émettre un avis, à l’occasion, sur de grosses questions de douanes, de transports, d'impôts, ‘enseignement, sur les plantations des routes, le reboisement, la création de laboratoires, etc. ? n tel avis, émis par un congrès qui serait la représentation véritable de l’industrie horticole u pays, devrait peser d’un grand poids sur les décisions du gouvernement; et celui-ci ne pour- rait manquer de se féliciter d’être renseigné de [en Microstylis metallica (R. P.). — Ce ne sont pas les fleurs, mais les feuilles de cette espèce qui ont un coloris bronzé et pourpré remarquable. Les fleurs des Microstylis sont très petites et insignifiantes au point de vue horticole. Chauffage économique. — On peut voir en ce moment à la section française de l'Exposition de Bruxelles un nouveau système de oyer d bustion et le tirage. construit par une maison de calorique. Il mérite, en tous cas, d’être examiné. La maison en question a un représentant spécial en Belgique. leurs reçues. cordatum (voir Li bato-Veitchi. — H ‘ uciu vum Cuphea platycentra; Ornitho- galum narbonense (fleurs blanches étoilée —.C. W. : Odontoglossum ema); Cypripedium X bar- . de P.: Glauci + crispa (assez bonne variété). L. C. : Browallia Czerwiakowski. NOUVEAUTÉS grandes, comme on le conçoit aisément, ma elles ont un coloris très curieux et agréable, rouge Pt « mn clair tirant sur le cuivre, et parsemé de non- breux petits points brun pourpré, Presque imper. ceptibles, quoique très foncés. ybride porte d’une façon bien nette |: cachet du Catileya guttata, malgré la différenc: e coloris et de moucheture; l'influence l’autre parent est beaucoup moins perceptible son &- et il serait très difficile 2 priori de deviner nom. Dendrobium coeleste. — Nouvelle es décrite par M. cr - Loher en même temps que le LE JARDIN FLEURISTE Coreopsis coronata maxima. — Le Cora. sis coronata, originaire du Texas, fut introduit en Europe, vers le milieu de ce siècle, C'est une Composée annuelle, aux tiges gréles, rameuses et glabres; les feuilles sont molles, ovales, Spa- Fig. 107. — Coreopsis coronata. tulées, entières; les inférieures ont trois ou cinq divisions assez profondes. L'involucre 4 les ne tache pourpre à la base. La vafl e profusion extraordinaire durant tout l'été. L® coloris en est d’un beau jaune d’or. Gaillardia lanceolata var. grandiflora. — Le genre Gaillardia appartient tout entier à tives. Ses feuilles sont lancéolées, glabre u moins incisées; & SAMEDI, 24 JUILLET 1897 171 D are jaunes, marquées d'une tache pourprée la base. MM. Rivoire père et fils ont mis au 14 von une variété à très aies fleurs . 108. — Gaillardia lanceolata var. grandiflora (voir p. 2 70). riées. La floraison se succède sans interruption Verve tout l'été et offre une ressource pour la composition des bouquets. LE JARDIN D'AGRÉMENT LES MALADIES PARASITAIRES ET LES IN- SECTES QUI ATTAQUENT LES COMPOSÉES (Suite, voir page 260) Insectes mme. insectes has des Composées, Taupe-grillon (Courtilière), e des marais, la es Coléoptères, nous ne citerons que la | Casside verte ( Cassida viridis, dont les larves etlesi prunes les feuilles S ectes sont nombreux, ils peuvent causer des M assez Le seul moyen de se débarrasser des Cassides Consiste que À à récolter et à détruire les feuilles d'Oseille ä A te aitue Il faut récolter ee feuilles dv leurs chenilles et détruire celles Res La Noctuelle de la Laitue (Polya dysodea ?, ."0ngeant les graines de la plante qui lui a donn ces insectes, il est difficile de lutter, et C'est fore heureux que ces parasites soient détruits Sn gran nde partie par des ennemis naturels. e groupe des Hémiptères est certainement le plus à craindre des horticulteurs, à à cause de l'im- portance des dégâts causés par certains pucerons sur les plantes qui nous occupent. M. Goureau a signalé d’abord le Forda radi- cum, vivant sur les racines de l’Artichaut, de la Chicorée et de quelques autres plantes, et d’après les observations de l’aute porterait comme le phylloxera. On ne peut que conseiller d’injecter du sulfure de bone dans le sol, au moyen d’un pal et des essais établiront la dose qu'il ne faut pas dépasser. Essayer aussi les plantes-pièges. De notre côté, nous avons pu voir un puceron vert, |’ Aphis artemisiae, se développer en telles quantités sur des Absinthes et des Lisp cul- tivées industriellement le nces p Fouché frères, ppertnser à herborises pr À ine-et-Oise), qu s plantes en étaient littéralement recouvertes 14 ieds ma- lades RTS quelques ares de su perficie ; or, bien nous de- traitement au jus de tabac de la régie dilué dans . Pour les aspersions, on eut recours au pulvérisateur à dos d'homme, e le i reprenaient toute le la turgescence qu elles avaient perdue. Lors de la sont efficaces contre les pucerons des Composées, ce qui nous permettra de ne point revenir sur la description de ces nombreuses formules insecti- cides qu'on 2. dans tous les journaux et ouvrages spéci Un autre Hémiptère, le Lygus campestris(r), nommé ,improprement mouche verte, pique les our en sucer la sève, ce qui les affaiblit, les déforme, et quan la , dit-on, ces insectes et leurs larves, dm à secouer les tiges de Chrysanthèmes sur un an au de bois enduit de goudron ou glu quelco Enfin, signalons un Diptère : a * Phytomyza Chr La larve de cette petite mouche creuse des galeries dans les feuilles des Chrysan- thèmes et Anthémis; elle peut ainsi nuire aux plantesset leur faire perdre toute leur valeur ornementale Pours’en débarrasser, il faut ro les feuilles minées et les détruire par le utre part, éloigner la mouche des serres br rie fumigations à nicotine. Enfin, nous terminerons ce travail en disant quelques mots d’une maladie organique qui nuit Enndéribienien nt au bon développement des Rciqe Marne cultivées. re les dre ont 8 à ro centi s de haut, on commence à voir s'pragee sur he fâce infériétre des feuilles, des taches d’un brun jaunâtre, à contour irrégu- lier, mesurant depuis 4 à 5 millimètres de diamètre jusqu’à plusieurs centimètres. Dans les taches il y a mortification des cellules et, par la (x) Le Chrysanthème (le journal Nord-Horticole, no- vembre 1896). peut s'agir là face inférieure des feuilles. avant la floraison, un 1 tions de M. Grav Reines- pat ites ne ser sensible à la maladie de Chrysanthème, la Comète demi-naine, etc., auraient surtout à souffrir, tandis que les variétés Victoria énbrial: rouge DU er se etc.; resteraient presque indemnes. Enfin, M. Gra- vereau assure que sur les sols compacts la maladie est plus accentuée que sur les s sableux et frais. FRUITS ET LÉGUMES LA CULTURE DES CHAMPIGNONS DE TABLE (AGARICUS EDULIS) (Suite, voir p. 260) Maintenant, il s’agit de monter les meules; celles-ci, hautes de o"60, peuvent être adondées ou doubles; leur largeur basale respective, étant de om40 pour les unes et 0"60 es autres, s’amoindrit Épme ao 27 vers le sommet € termine en dos d'âne. En façonnant ces monti- mais on les de paille assen m placées à l'extérieur doivent de abritées par une couverture de litière. A quelques jours, lorsque la grande chaleur de fumier est passée et que le thermo- mètre accuse 20 à 25° à l'intérieur des tas, on place les mises (galettes de es SE sont profonde om30. Quelques jours suffisent pour la reprise de blanc. Lorsque toute la surface est envahie de fila- ments, on procède au goptage, opération consis- tant à recouvrir les nr d’une couche de terre sablo-calcareuse, épaisse d” Suivant l’état hygroscopique du local, il peut être nécessaire d’arroser plus ou moins souvent ; es meules exigent une légère humidité pendant toute pe durée. Quoiqu'il n’y ait pas de temps 2 pour l'entrée en production, il : e goptage pour voir apparaître les premiers Cham- pignons. . jours aisé de se défaire à bon prix. 272 LA SEMAINE HORTICOLE Aussitôt que le chapeau commence à se dé- tacher de son support, on fait la récolte. Il est inutile d'attendre plus longtemps, car à partir de ce moment les Cha stipe entre l'index et l’annulaire en posant le pouce sur le chapeau; on implique un petit mou- vement de see En tirer la plante bien entière, sans arracher e de la terre avoisinante. Quand la rs Faite diminuer, on donne un cinq mois; ordinairement le m à l’obscurité; erdent par là une DAS de leur goût naturel, qui est cependant ya a 7 fu ne ge nous eùmes l'avantage s cultures de mpignons faitesà Fauquemon ss rès Maestricht. Sans passer sous pr l'intérêt CRE que présente la visite de c »P longés dans le calme d’une nuit a: pris de voir ces Re es qui passent une grande artie de leur existence dans ces lieux sombres et u moyen de l'Agaricus dE 4 Différentes maladies affigent les Cham- pignons. Les plus importantes sont Rouille provoquée par l'excès d'humidité et la Molle (Pourriture), dont la cause est encore terre environnante; on remplit les vides avec de la terre à EoPiée) Les Champignons se détachant seuls et sans cause cppérente, indiquent la refroidissement. PER meu employé Poe culture de ces Cryp- pi ne peut servir indéfiniment, si l’on ne prend de temps à autre quelques mesures d’assai- nissement. À cet effet, on enlève toute la terre du sol à omro de profondeur, on gratte et on blanchit les parois à la chaux. Sans cette pré- tion ; les maladies se déclatint et rendent la culture impossible. La Molle est particulièrement funeste si elle parvient à se dévelo rendement, elle doit marcher de. pair avec rs Cultares de façon à 2 profiter, Ssoi- même, des fumiers consommés qui ont toujours une très grande valeur et dont-il n'est pas tou- R. GRÉGOIRE. LES MEILLEURES POIRES IV. — BEURRÉ GIFFART Cette poire est la bienvenue, car c'est une des premières poires nouvelles et fraîches tant atten- dues. Elle mürit dès jui Le fruit est pyriforme, régulier, vert jaunâtre, SEA de carmin et de rouge F côté du soleil; a chair est juteuse, fondante, fine, sucrée, fégérémnenit parfumée. 11 est HE de cueillir cette poire en 7 fois pour en prolonger la jouissance L'arbre est fertile, mais peu vigoureux. Ses branches étant divergeantes, on ne le soumet 1 Fig. 109. — Poire Beurré Giflart. difficilement à la forme pyramidale. Il va mieux T Cognassier, On le cultive encore en haut vent; en ce cas, nous le greffons avec succès sur franc et mieux ire sur greffe intermédiaire du robuste Beurré Y- Quand on tient absolument à planter des poires précoces dans un v cer nous conseillons plutôt le Citron des Carm S (poire Madeleine) et le Doyenné de Juillet (Dikstelen) : ; la végétation en est plus robuste et le rapport plus grand pour la spéculation. —— L'arbre-mère du Beurré Gayars a été en 1825 par M. Giffart d’ Angers a Fe Micurers. RE EXPOSITIONS Nous recevons la lettre suivante : Colline de la Paix, Villefranche S/mer (Alpes maritimes, France ce) 5 juillet 1897, Monsieur, 1 Voulez-vous me permettre, en ma qualité d'abonné de La Semaine Horticole, de re une À de l’article « Expositions, » p. 242, gave croissent lente tement... « Cote. -ci donne naissance à un gigantesque « bouquet ne fleurs blanches Nine x Agave sont actuellement en 7e « à Hambourg, leur âge est évalué à 50 « 60 an Habitant is la région méditerranéenne oùles Agave americana et Salmiana sont absolument , vV donner au sujet de leur mode de croissance et de floraison quelques Loberose que voici : V v endant bien longtemps, au loin la légende de s floraison après un siècle d'existence, Cela est faux. resqu Jes Littoea en épi, plus ou moins allongé, point! ou arrondi à l'extrémité, mais toujours dense. Je re intéressant pour ] ra: vaie. a 1 atoe le nom “es ne être tm car bouquéh Recevez, Monte mes civilités. RoBerr RoLarDp-GossELIN: nan BOITE DU JOURNAL Lettres reçues : J. Ra Ch. d LT NN, = P'0 Hi L r Dani. mr | V. D. — Nardy père (merci). — Joseph #*. | Henri de N. (semaine prochaine). — À. VE (Samedi prochain, merci). — Paul H SAMEDI, 24 JUILLET 1897 D _ _— Exposition [Internationale DE BRUXELLES 1897 Hûtel du Parc Léopolt 131, rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. PLANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMITT, Horuculteur, s Begonia., à 200 variétés. Begonia. à fleurs doubles, 180 variétés. Bouvardia. florifères, 40 variétés. \ Caladium, à feuillage coloré, variétés. Œillets remontants (tige de fer), 250 variétés. Rosiers remontants, en pots. 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L'ILLUSTRATION HORTICOLE IR éDACTAUR en Cuer : BUCIEN EINDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES RÉDACTEURS : PRINCIPAUX COLLABORATEURS . Lindon, de re se Comte de __ 6. Joris, E. Roman, , À. Van Im , À. de Wargny, arjenewsky, A. Bleu, Co u de Terdonck, Y. Lemoine, Cahuzac, D: Capart, Jam F. Kegeljan, G. Truffaut, H. Der. D: Max R ee Sn Jules nice. 0. Ballif, E. E Krclage Foussat, A. ‘Michiels, Ed. Michiels, E. Rivois, J E Lejeune, N. Duchêne, L. Vanderkindere, A. Wesmazl, F. Lequet, etc Properérame : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 27 : Chron — Serres pub biqes de Paris IL. Le fleuriste de la ville: 275 2 ardin d’hive rire royal de Lae ; 75 Lé plantes en ur: Les plantes ete ‘ 270 Jo ournal des Orchidées : Une visite aux serres d’Armainvilliers. — Le livre d’or des Odon- tog, 278 rs dégénérescence des ‘Orchidées 279 ra otes. Frs re PE ; 280 rrespondance . 281 ss Reine I ris Kaembferi 281 ei gum jar du Péroë. 281 10 .. : Ps AUS — yrel “una deg Autre Se 0 Fi 18: 110. Le ar d'hiver de S. M. le Roi des à Laeken. élge a >» II. Oentogiossum crispun var, Pins "ds elges ah TES G D uuren Euc. VANDER HAEGHEN. : Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent HORTICOLE, » au Bureau du Journal, G. FOURNI GRIGNAN: CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE ÉTRANGER AA sde 12 f |‘ : WENERERER 15 fran 7, Rue Beccrarr — BRUXELLES. Six mel 0! cg À 5e had ame ois mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse * être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. 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Id. 25 >» Un neuvième de Id. 20 » Un douzième de page Id. 25 > Un dix-huitième de page Id. ; te Un vingt-septième de page Id. 10 » Un quarantième de page Id. 6 » Une réduction de 5 °/, sera faite sur ces prix pour 4 insertions; 10 °c}, pour 8 insertions ; 15 0/0 pour 12 insertions ; 20 °}, pour 20 insertions 286 0! ani +: aq + se #9 /0 BOUT ; 35 °) pour 52 insertions. AÛY ( lo BOUT ; LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS M On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de < La Semane Horkcole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d e et tuteurs, PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle terre fibreuse et le plus beau gnum se trouvent chez BRAHY-SURRAY à Wellin (Luxembourg-Belge). SERRES er CHAUFFAGES Maison C. MATHIAN 25, rue Damesme, PARIS. — 945, rue de Crequi, LYON. 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GRANDES IMPORTATIONS D'ORCHIDÉES -= ARRIVAGES TOUTES LES SEMAINES L'Établissement, a reçu, récemment, parmi beaucoup d'autres également saillantes, de magnifiqus importations des belles Orchidées suivantes, en plantes parfaites : Cattleya nobilior, superbe espèce qui n'avait plus été importée depuis longtemps , . . xx sr 10, 15,20, .et 80 france Laelia praestans et Pinelli, belles touffes dé, .' 10 à 25 » Laelia grandis tenebrosa, bonnes plantes . . 15 à 40 » Cattleya aurea . . . à ie es. 60 » Vanda Sanderiana, rites bidrée enracinées , . BO à 150 » Dendrobium nobile chinense, variété d’une coloration intense . . +. 1 S 00 » Oncidium Marshallianum. dur 0 9 19 » Cattleya Mossiae var. Araguaensis . . 5-0), 00 » Phalaenopsis Sanderiana . . . . . . . 20 à 60 » DéndrobiumFarmeri . . “20m avr 10 à 40 » » chrysostoxum--:+; "41.824.009 » » Mac-Carthiäe . Or ERR RATE » Laelia crispa var. superba. . . . LA OUIOE à OÙ » Cattleya Schilleriana . . . > ROMEO PU: 40 » Epidendrum vittelinum ma) us 12 0. 4 à 8 » Laelia majalis, fortes touffes . . ER not Qi à:198 » »'.254P0IQS,) fortes tofs D. à 2 8 à 20 » » anceps alba, fortes touffes . . . . . 15 à 50 » Oncidium Forbesi . . . 5 à 10 p Vanda coerulea chinense, Rs ei toues. ti rare, . DES ad so ni10D:.:à 00 » Odontoglossum Insleyi . Sub: our aresionur dot à. c8 » Etc., etc. etc. SAMEDI, 31 JUILLET 1897 273 Samedi, 31 Juillet 1897 CHRONIQUE La culture du Rhododendron en Angle- 6 juin, 10,0 admirer , at 44 florales. A Hambourg. — Floralia, journal horticole hebdomadaire illustré, pus à Groningue sous la rédaction iet et J. H. Beekm Bzn, engage v vivement ses re à se . la grande Exposition RS du de Ham- bourg, « où il y a beaucoup de beau à tout les jeunes dans D crues doivent faire L'occasion leur sera off ir, mieux on est apte à se perfectionner. » ne saurait mieux dire. Quelques chiffres. — Pour la troisième Exposition été, qui s'est ouverte à Ham à la disposition du Comité plusieurs prix . spéciaux d'une valeur totale de 5020 marcs (6275 francs). La “sd se Hgnhone ayant voté 50,000 marcs à affecter c x d'honneur aux diverses PA le jury pourra à nouveau récom- Penser largement les exposants qui sauront se ue uer. écoratifs ; _ 45 dans la section des fleurs coupées ; total : 356! d 34 exposants ont été primés pour leurs envois € Rosiers à haute tige à l'Exposition perma: nente; 42 pour des Rosiers à basse tige; 28 pour des Sroupes de Conifères, etc. _ Moyen de se débarrasser des pucerons. Un journal hollandais signale l'emploi de l'eau provenant de la cuisson des pommes de efficace pour débarrasser les fois. Quelqu'un a-t-il fait un essa enre ? Il serait facile à tenter en tout cas. e fraise extraordinaire. — D'après son apr nous, la fraise Louis Gauthier, as gars fé s, le fruit est beau et sa chair blanche très nr 2 Néanioisie, voilà assurément une fraise difficile à avaler... en une fois. Garnir les grands arbres de plantes grim- pante pousse avec grande vigueur. » ___—— simplement au pied de l'arbre, le n en ne trouvera qu'une terre épuisée; pr ph celle-ci partiellement par vieux solitaire l’aura vite explorée de ses racines Le rem avant que notre protégée ne soit même bien Pour obvir à we” inconvénients, on fera bien d’enterrer un tonneau au pied de l'arbre; o pratique L iatus trous dans le fond du récipient t met une bonne partie de tessons, scories, etc., pour fournir s sante — (dont vs nt ane varie selon l’ re de plante grimpante) — et on y met en place l’arbrisseau désiré. Plus de danger maintenant qu’il soit affamé par celui qui lui porte ombrage. L’'Eichhornia crassipes menaçant la navi- gation en Floride. — Il y a peu d’ années, cette plante fut so en Floride et placée dans un étang pour son effet ornemental. Actaeilés ment, l'E. crassipes s’est tellement tel et multiplié, qu'il menace d'interrompre la naviga- tion dans la rivière Saint- veaysi La législature du pays envahi fait rechercher en ce moment les moyens de détruire cette ee, spé ei fléau venu naguère de l'Amérique du Les pommes des États-Unis et du Canada nous font sur les marchés étrangérs et principa- représentaient plus de 500,000 barils. L'année dernière le chiffre s'élevait à 2,000,000 barils, dirigés pour la plupart sur Liverpool. Que sera-Ce, dans Es ad ve si cette augmentation se maintient dans les mêmes proportions ? Des ab rit frais de l’arboriculture améri- vons encore rien à craindre; ils , les expédier en excellent état à distances. de très longues L’Asparagus Sprengeri SR RE __ Cette jolie pee introduite depuis peu, vient déjà de yet une variété ts Celle-ci fut présentée à une des ères séances de neiété Nationale d’ etticéltse de France, par M. D x UV semis à Fétsphssemente de A hnira.rint l'u et très méritant.: Expositions. — Le Comité de l'Exposition permanente d’horticulture (juin-novembre) d Francfort s/M. organise des expositions tempo- raires aux dates suivantes : ru Begonia tubéreux, Pelargo- Aoù loxinia, Dahlia, etc, — Collette à 3 Panel de commerce. — Octobre Fruits et légumes. — Novembre : Cheyssnthe: mum et plantes à à ah à tro e. ime temps que se tient l'exposition industrielle suédoise à tuclheless cn y organi 2 août; l'exposition automnale durera du 23 sep- tembre au 1°" octobre Traitement préventif et curatif de la cloque.— Jusqu'ici la cloque du pêcher était con- sv si comme inguérissable, aussi se bornait-on ouper les feuilles et les rameaux attaqués. FA Horticole donne le remède que voici : Sulfate de fer sp 150 grammes Sulfate de Cuivre .. . . . 300 » Eau Pr 21 ROIS n dissout premièrement le sulfate de fer et ensuite le sulfate de cuivre. En employant la d'atteindre toutes les parties de l'arbre. Par suite des orages et des inondations qui ont sévi, en ces derniers temps, én France, les récoltes ont été saccagées en “beaucoup d'endroits et principalement dans les régions du Sud-Ouest (Haute-Garonne ét Gers). Des trombes pe ont pe ri punis ser en beaucoup d’en- — Ce très défavorable D renieines te ; inondations, gelées tardives, grêles et cyclones se sont unis et ont causé énormément de dégats. La Société française de Viticulture et autre congrès se réunira pendant le concours général agricole, qui se tiendra à Paris au com- mencement de l’année prochaine. Une Exposition nationale de Chrysan- thèmes, plantes fleuries, fruits et légumes est dre par la Peut Nationale d’'Horticulture de France, du 10 au 14 novembre prochain, au Jardin es Tuileries, à Paris L'utilisation des Le provenant de l’égrenage des grappes aisins. — Voilà déjà js ongtemps qu'on nt le moyen que ds ces petites bai n, le Bulletin Horticole de L Société d'Horticulture de hd s estion p ons l'atiisation de ces cash à verts en Ne fait-on pas de même avec les groseilles v de raisins, préparées en compo manière que ces dernières, donnent, suivant le préconisateur, un ur excellent, digne du plus pt des gastronom $ un avenir Pa prochain, nous verrons dsnode es grains verts des fruits de la vigne, être un produit recherché, qui se vendra couramment 274 LA SEMAINE HORTICOLE aux halles et aux marchés. Ce serait certes favorable à la culture de la vigne dont les résultats pécuniaires sont, de nos jours, souvent très aléatoires. Le « Gartenflora » nous apprend que sur la proposition du Landraih S tibenraïüch, on va faire Teltow, d'initie r les places publiques, l'exécution de parterres et de jardine ts d'agrément, ainsi que les soins d’entre- tien que ces différents travaux réclament pendant les quatre saisons de l’année. Depuis nombre d'années déjà, les autorités du district avaient mis de fortes primes à la dispo- munes usèrent de ce de leurs élent en suivant le programme pratique qui leur était tracé. Dans ce but, il a été alloué chaque instituteur une somme de 250 marcs annuellement et cela pendant cinq ans. Wistaria chinensis. — Le Wistaria chi- nensis (syn. Wistaria consequana, Glycine sinensis), que, d'après lestravaux récents de fée il faudrait appeler Wistaria polystachya, est une e, n'est, paraît-il, qu'une forme j HS naise de l'espèce précitée. se ue le climat de Belgique, le Wistaria chi- s est entièrement rustique. magnifiques “ème à feuilles pennées, sont d’un pr ravissant pour la garniture des murs, des vérandas et même isolées sur les alissage. nr mer on doit se garder d’abuser de la taille, qui est une grande entrave à la floraison. En effet, les fleurs ne paraissent _ sur les a anse de trois ans au minimum. multiplication se fait par marcottes où par Miuihires en serre; on peut aussi faire le greffage formées son ne sous chà en ayant soin d'en complètement les fragments de racines. T Fr 121 A’'h +: 14 à Bruxelles en 189 art tsar membres du jury A p personne ne s’est douté dan monde horticole (la presse nm _ suggestive à cet égard) qu'il y a cette année, deux grrrandes expo- sitions d’ Re à one RE Brides 8, rabant. an C'était pourtant comme cela l’une s'est étrangers appelés à les contempler. Et pourtant, ces expositions Tervueriennes ont coûté pas mal d'argent. N'est-on pas en droit de se demander à quoi elles ont servi? Quelle a été leur utilité et quel progrès en horti- culture ont-elles en évidence? — Tout monde répondra ses ces expositions villageoises n'ajouteront qu'un relief bien dubitatif sur une des principales industries de la Belgique, cette terre classique de l’horticulture, où l’on ne peu et ne doit faire que grand et beau, ainsi que Gand le prouvrera, l’année end. Ë longtemps après, peut- -être, La Semaine H Rs dira franchement congo- laises, sont terminées, elle peut bien le dire fran- e pense, sans être accusée Horticole se 5 ts d'ajouter qu'il n’en pouvait : personne ne doit être accusé partout où il y a une exposition universelle, l’hor- ticulture est la grande sacrifiée. Tout a ur les —. industries, rien pour La ae e faire alors? « Plus faire » comme dit à RE er de rare chez. elle, comme naguère Flace du Trône et Place du Sablon ! serait injuste de ne pas les mentionner. Cabinet de . — Au nombre de toutes les innovations que compte l'Exposition Inter- nationale d'Horialure de Hambourg, le cabinet de lecture n’est pas ? Il est installé er dans le bâtiment de la direction, comprend une bibliothèque horticole bien fournie, des tableaux et des dessins de fleurs, de plantes et de paysages, une 4 mes table et de nombreux sièges fort s. Un cata- logue est à la disposition . es qi peuvent l'emporter et le consulter à domicile. Les journaux périodiques sont bien représentés ; inutile de citer au nombre d S viaité | très assidûment et qu'il rend de sérieux services aux professionnels de passage à l'Expo- sition ? Corbeilles-suspensions en tourbe. —— more fectionnée au moyen d’une grosse betterave : voici un autre genre de corbeille dont nous trouvons la description dans Flora attac ee ginale nt REA AT a Suspension restera dehors, comme c ’est le cas chez l'auteur de l’article auquel nous em- pruntons ces détails, — au milieu, un Bambusa ph aux deux bouts, une graminée pous- sant vi ment, par exemple, Jsolepis gra- cilis. Me autre corbeille : est garnie, au milieu, . ressante tentative de décoration, ES e Fougère, aux deux extrémités, d'un Sa Fran glabrum Datredpéine x corbeill Si les corbeilles peuvent être « su uspendués du courir à des espèces le mieux sera de la plonger de temps à À autre entièrement dans l’eau. Dans le courant de l'été, un peu d'urine de vache diluée ou d’e Le Gesses odorantes. — Za Semaine Hw. abondance rare dans production florale L’Exposition de la Société royale d'Hor- ticulture d’Anvers ( 31 juillet-3 août). — Cette exposition, organisée dans la plus belle salle qu'on puisse rêver et qui n’a certes pa son égale en Europe, ést très brillante. Le grand orent Pauwels, y soir; é mardi, de 10 h. du rmetift à1oh. du soi à sil sera éclairée 2 à la lumière électrique public visitera la première exposition Of. . dans le Palais des fêtes de la Société royale "Or chidéenne, la prospère. Société = teurs bruxelloi ; ü » p “4 ta Mriok SAMEDI, 31 JUILLET 1897 SERRES PUBLIQUES DE PARK (Suite, voir p. 205) II. Le fleuriste de la ville Le transfert du fleuriste de la ville, décidé en pare depuis plusieurs années, est actuelle- n train de s’opérer, et le vaste établisse- Boulogne Nous avons voulu jeter un dernier coup- -d'œil et dire un dernier adieu aux serres qui vont dis- paraître, et nous sommes allé, vers la fin de juin, visiter l’ancien fleuriste de la Muette. Le déménagement était déjà commencé, et nous n avons plus trouvé dans leur habitation les ain nombre de plantes de remarquables, Aroïdées. Voici la description sommaire des serres, qui s'ouvrent à droite et à gauche sur un couloir commun : D'abord une serre consacrée ss spécialement à la multiplication. re ouvors d’intéres- santes séries de Ber tolonia, Sonerils, Begonia F anthes Dyerianus, petits Palmiers de semis, etc. En face, dans une autre grande serre : divers beaux end Anthurium, Croton, Bego- nia, Dracaena, Passiflora, de beaux spécimens de , Coffea Clavija, Coccoloba, Sterculia, Dieffenbachia, l'Anthurium Hookeri, à feuilles presque sessiles, " A Im gépocirans à feuilles très larges et à sp adice arquablèment long, l'A. Lindigi, etc. Le troisième serre dans laquelle nous péné- trons ne renferme plus que quelques Pelargonium et nombre de beaux spécimens de Philodendron ous, de P. giganteum, qui mérite si bien son nom, P. Hottonianum, P. Ghesbreghti, P. grandi- zolum, des CR Draçae pnas: Calad ium, P othos gl Une “ane pl ut ‘est surtout remplie de Petites @ ‘4 p re) er m Ke] D Fe @ [=] Oo S tai ses suivante, à moitié ed contient des Aspidistra, de jeunes Cocos, Thrinax, Kentia et autres Palmiers, pose = Dion ianbies : Bro- melia, Bilbergia, nan, deux de erres adossées, qui se trouvent près du. massif précédent, renferment à N grand nombre de Ficus ” haute taille, des rangers;. Bambous, Aralia - Nous n'avons pas la préten fers de décrire en _ lignes le vaste établissement qui fournit qualités prodigieuses de plantes à l’ornemen- “és de tous les jardins et squares de Paris, et ui, sous une habile direction, est arrivé à de si beaux résultats que l’on : SU nr son équivalent à l'étranger. Le moment serait mal choisi rm rs Sébr ‘décrire en n détail le Aburiste de la v (A suivre.) GLT LE JARDIN D'HIVER DU DOMAINE ROYAL DE LAEKEN (Voir fig. 110, page 277) La plupart des pr 2e amateurs d'horticul- ture, qui viendront à xelles visiter sa mer- veilleuse Exposition Tosétnot voudront aeken, si renommées fait connaître et apprécier les splendides collec- tions de plantes et de fleurs que recèlent les nom- breuses serres. La presse de tous les pays, tant quotidienne qu'hebdomadaire, a décrit les mer- veilles végétales avec un luxe de détails bien fait pour intéresser les lecteurs; les revues horticoles, dans des descriptions d’une nature plus spéciale, ont initié les amateurs et les horticulteurs aux richesses qui forment les admirables cultures de la résidence royale; certains organes de la presse horticole ont publié de belles gravures représen- tant surtout le grand jardin d'hiver. Tout aïnsi a contribué à faire connaître et apprécier les A tions du Roi. La Semaine Horticole, à son tour, désire contribuer à répandre encore davantage la connaissance des trésors réunis et choyés avec tant de sollicitude par le premier amateur de la Belgique. Nous commençons la série des études nous consacrerons aux serres royales, par la description du Jardin d’hive ette superbe construction, dont les dimen- sions lorestes font qu’on l’aperçoit à de grandes distances, est un modèle d'architecture horticole. grande somme d’ études à l’architecte qui en à dressé les plans; il fallait, à ces proportions gigantesques, joindre la beauté et la solidité; ‘auteur des plans y a pleinement réussi; s’il y avait une critique à formuler, elle concernerait la hauteur de l'édifice qui dépasse peut-être ce qu'il f: les mê ntes, même écimens, s'y trouvent dans les n d'hiver a la forme d’une rotonde et ntenu par d'énormes arcades en fer qui, vers le tilibs s’appuient par des coudées sur un immense cercle maçonné, supporté par trente-six osses colonnes ; celles-ci mesurent 3 mèt res de circonférence et contribuent beaucoup à l'em- bellissement intérieur de ce palais de Flore. Ce palais, haut de 32 mètres et large de 58, est sur- monté d’un dôme qui à son tour supporte une énorme couronne royale. Intérieurement, le jardin d'hiver est traversé par un large chemin en mosaïque aboutissant à un autre qui fait le tour du monument. Le double espace limité de la sorte par les chemins, est _ par les géants de la flore sacre Le siteur, arrivé au seuil de cette serre nstre, s s'errêté bubsé par la grandeur du tn à ei se déroule sous ses yeux ébahis : les proportions colossales de la serre, les dimensions inusitées opiques, déploie là, tout, en un mot, cause une impression profonde et fascine le visiteu N'importe où le regard s 'artête, partout, dans toutes les directions, dans t tous les coins, trouve des sujets d’admiration, car, disons-le bien haut, le spectacle qu roffre cette hardie con- verain, est unique en son genre ! vingtaine de mètres et combien s ces gigantesques Phoenix reclinata, cer . défaut ant np ak beau s de pt flore pal- 5 Le) & Lo el re garni jusqu’à sa base d'u ét ne mesurant pas notes ab 10 mètre diamètre et 8 mètres de hauteur; Phoenix sylves- e tiges d'une réelle variétés d'Areca sapida, l'une à fleurs roses, l’au- tre à fleurs blanches, me actuellement en fleur. de tous ce cette gracieuse et UE cryptogame qui forme de si ravissantes pelous Les parois du jardin “d'hiver sont enrocaillées et garnies de nombreuses Fougères et autres plantes ae gps Je tout combiné et exécuté avec un art consommé Une remarqué que font tous les visiteurs com- pétents et qui n'échappe même pas aux rofanes dans les choses horticoles, c'est que, one ra les géants qui dominent ici jus plantes, tout est d'une santé robuste F7 « une t tout de suite prim dans le traitement des beaux 2 qui sont réunis dans cette monumentale qué ces immense iers nota quelques-uns d’un poids énorme, da été déplantés il y a deux ou trois ans avec n plein succès : travail hérissé de difficultés, mais conduit dé é cultures, M actuellement le soin des cultures royal de Laeken et qui s'acquitte de ses délicates et importantes fonctions avec une intelligence et un tact auxquels il ést juste de rendre hommage. Cx:'D. B. 276 LES PLANTES EN SERRE LES PLANTES INSECTIVORES (Suite, voir p.55) Rôle des insectes. — La partie la plus inté- ressante de cette petite étude est certainement celle qui a trait aux particularités ayant donn naissance à la dénomination de plantes insecti- vores. Ces s se nourrissent-elles d'insectes ? Retirent-elles quelque profit de ceux qu’elles cap- turent? Ces insectes fait prisonniers leur sont- ils plutôt utiles que nuisibles ? Voilà autant de questions qui, à l'heure actuelle, n'ont point encore reçu de solution certaine, et les différents auteurs qui ont traité ce sujet émettent chacun des hypothèses diverses dont les solutions diffèrent totalement. ous n'avons pas l'intention de résoudre ni même de tenter d'approfondir ces questions tout à fait scientifiques, nous nous =) os durant près d'une année Au sujet de ces expansions membraneuses tubu- laires désignées sous le nom d'urnes ou d'ascidies, MM. Le Maoût et Decaisne s’exprimen les insectes qui descendent dans le fond du tube où ils. ont accès aisé, grâce à des poils réflexes qui facilitent, par leur disposition, leur descente dans le fond et leur empêchent en même temps cenia et qui littéralement signifie cruche) est un nom communément aux pétioles tubu- laires des Sarracéniacées et aussi aux urnes des Chez les Nepenthes, c'est une expansion glan- duleuse, chez les Sarracéniacées et Cephalotus, une feuille transformée en glande. Certains c'est à dire, avant même que l’opercule ne se soit laché; ce n’est donc pas de l’eau qui y a pénétré, vu qu'il ne s’y trouve aucune ouverture. Ce fait est très visible chez les Nepenthes et Cephalotus, beaucoup moins chez les Sarracénia: cées, quoique l'on aperçoive très bien, lorsque l'urne est jeune, une suppuration autour des parois intérieures du pétiole tubulaire. Des auteurs prétendent que le liquide sécrété par les urnes ne renferme aucun suc digestif comparable à la pepsine; toujours est-il que cette sécrétion pos- sède apparemment plusieurs propriétés; d’abord, c'est que tout insecte qui y tombe ou qui y touche seulement est perdu. Une mouche ou une fourmi, par exemple, se trouve dans ce liquide comme au milieu d’une goutte d'huile, c’est-à-dire qu'elle fait tous ses efforts pour s'échapper ou se mouvoir sans jamais _ y parvenir, c’est son tombeau. te, nous lui trouvons certaines propriétés 0 LA SEMAINE HORTICOLE échapper aucune odeur de corruption, et ce n’est qu'au bout de plusieurs jours que l’odeur d'éléments cellulaires en décomposition se fait remarquer. Nous avons vu des urnes de N remarqué plusieurs d’entre elles remplies de fourmis, jusqu’au cinquième environ! Vous jugez de la quantité qu'il en faut pour cela! Ces minus- cules insectes, si intelligents pourtant, devaient pour se rendre à leur dernière demeure, monter le long de la boiserie de la serre, redescendre le ong des fils de fer qui retenaient le panier, puis remonter le long de la tige de la plante pour se rendre ensuite. dans .l’urne; quel trajet pour aller à la mort! car toute fourmi entrée dans l’urne n’en sort jamais. Des auteurs fantaisistes ont eru voir dans les urnes de Nepent fournir aux voyageurs altérés une eau limpide unies; d’autres encore prétendent, malgré tout, que dès que des insectes ont pénétré à l’intérieur urnes, l'opercule s’abaisse et leur coupe toute retraite !! Il est aisé de refuter ces assertions sans fondement; les Nepenthes ne croissent générale- ment que dans les lieux marécageux et. où l'eau n’est pas rare, ensuite, une fois les urnes déve- affectant la rugosité d'une lime, mais tellement lisse qu'aucun insecte ne peut ni s'y maintenir r n'est pas en contact direct avec la paroi de l’'urne, de sorte que l’insecte est forcé de faire une. enjambée pour se rendre vers ce qui l’attire. Une fois qu’il a pris pied sur la partie membraneuse, il tombe, le plus souvent, et c'est tout. Parfois il tombe, mais se rattrappe plus bas sans avoir touché le liquide sécrété, alors il remonte ‘sans teur de l'urne, car arrivé là, il est arrêté, une partie excessivement vernissée constitue pour lui une barrière infranchissable, elle est d’une teinte plus terne et peut. être facilement observée. L'insecte ne peut y apposer ses ventouses termi- nales, soit qu’un principe actif lui brûle les man- dibules ou les empéche de s'y fixer. L'expérience de ce qui est avancé a été reprises, non seulement avec des fourmis, mais avec des cloportes, des mouches, des araignées, -relles. sauter. ezles Sarracéniacées, l'urne est entièrement l'intérieur, excepté sur la partie interne br. evée en opercule qui est tapissée de poils serrés et infléchis vers l'intérieur de l'ouverture. La sécrétion des glandes n’est pas si apparente chez les Sarracéniacées que chez les SR COR Nepenthes, mais il doit y avoir quelque choge - qui attire singulièrement les fourmis et les mouches surtout. Cette substance ou particularité attractive doit gare si elle s’aventure trop avant; elle tombe tt c'est fini. Les insectes ainsi capturés vont s'en. piler dans le fond du pétiolæ qui se termine er un tube excessivement fin. Dans les Droséracées, le Dionaea excepté, c'est aussi la substance très visqueuse sécrétée par les poils glandulaires disposés sur les feuilles qui capture les insectes. On peut consulter à ce sujet l'ouvrage de Ch. Darwin des Znsectivorois plants, où l'illustre naturaliste a particulièrement étudié le D. rotundifolia et plus sommairement d’autres espèces du: m e, le Di muscipula, Y Aldrovanda vesiculosa, 1e Dros phyllum, les Pinguiculata et les Utricularia, laissant complètement à l'écart les Nepenthes, les Sarracenia et autres plantes à urnes. Ses ét sur le Drosera sont un chef d'œuvre d'analyse: appelant tour à tour à son aide la sagacité du naturaliste, l'observation microscopique et l'ana- lyse chimique, il scrute la struc de ces sortes de poils glandulaires qu’il désigne sous le nom de tentacules, leu ents, les cir- LJ ® nate d'ammoniaque, l'agrégation du protoplasm sous l'influence de ces matières, la dissolution de rique et valérianique. é Il a constaté, par exemple, que le contact d'un bout de cheveu, pesant o"£,000822, suffit pour provoquer le mouvement du.,tentacule; Gl° »00048 de carbonate d'’ammoniaque amènent l’agrégation du protoplasme dans les cellules supérieures du tentacule. : Les insectes, ici, ne sont pas pris par S0ur mandise ou curiosité, pouvant prévoir le dangër jusqu’à un certain point à l’aide de leurs antennes mais par surprise où imprudence. Les Drosera tt Drosophyllum, par leurmignonne constitution, peuvent guère retenir que de frêles insectes, 1 4 ches, cousins, moucherons, €" tuant à fuir. Ces gouttelettes, d’une limpidité er et brillantes comme les feux d’un diamant à soleil, sont certainement un point d'attraction d'appât pour ces légers volatiles. | L. GENTIL- (4 suivre.) Naf 4 DUT EN SATA NM NN —_—— = = —} — = Fig. 110, — Le Jardin d'hiver de S. M. le Roi des Belges, à Laeken (voir p. 275). UNE VISITE AUX SERRES D'ARMAINVILLIERS Depuis quelques années, plusieurs hybrides de premier ordre ont appelé l'attention des orchi- “ L'un de ces hybrides, l'Odontoglossum X Le- déjà une réputati i ne croyons pas que l’hybride turel ait jamais atteint cette beauté jusqu’à l'introduction de la variété rufum, qui date de l’année dernière, M. Isidore Leroy, adroitement secondé, puis continué par M. Jacob, avait opéré m d'autres fécondations artificielles d'Orchidées, et lors d’une visite toute récente à Armainvilliers, où M. ’obligeance de nous montrer les cultures qu’il dirige si habilement, nous avons pu voir une remarquable série d’hybrides de tout âge, quelques-uns déjà représentés par des plantes très fortes et d’une vigueur superbe. lusieurs ont déjà fleuri et ont obtenu aux expositions les récompenses les plus hautes. Ce sont notamment les suivants : Cymbidium X Armainvillierense. Cet hybride, issu du C. eburneum et du C. wianum, est bien intermédiaire entre ces espèces, mais en ce l une ses principales qua- lités. Il a été obtenu également en Angleterre, mais l’hybride anglais était un peu inférieur à celui d'Armainvilliers. Le C. rmainvillierense a les pseudobulbes du C. Lowianum et le feuillage du C..eburneum q wianwm, et portant presque autant de fleurs. Les fleurs ont la même grandeur que celles du C. eburneum, mais elles ont les sépales et les pétales un peu plus allongés, oblongs-lancéolés, d’un blanc d'ivoire un crémeux. Le labelle est très analogue à celui du C. Lowianum, mais plus ample: il est de la même couleur que les autres se partie antérieure des lobes latéraux. Le disque est jaune vif. M. Jacob avait exposé en même temps que cet au mois de février, le croisement inverse. Nous n'avons pas souvenir d’avoir re- _ marqué entre les deux une différence sensible, LA SEMAINE HORTICOLE sauf peut-être un coloris général plus blanc et plus mat dans le second. fois de cet hybride, qui provient du Caftley Mossiae et du Laelia purpurata. Il a fleuri Armainvilliers dès l’année 1895, et il paraît que orme obtenue par M. Jacob est plus foncée et plus belle que celles produites en Angleterre, Cattleya X Armaïinvillierense. Issu du C. Men- del et du C. gigas. Il a fleuri pour la première fois en 1895. Ses fleurs sont grandes, d'un rose lilacé clair, avec le lobe antérieur du labelle rouge violacé foncé et la gorge jaune. armi les plantes issues de ce semis, il s’en est trouvé une qui avait les pétales et les sépales blanc pur. Le lobe antérieur du labelle était ma- culé de rouge violacé foncé et bordé de blanc. Lacliocattleya X Leroyana. Cet hybride, qui provient du Cattleya gigas et du Laelia purpu- rala, est considéré par M. Jacob comme le plus beau de tous ceux qu’il a obtenus entre Cattleya et Laelia. Ses fleurs sont très grandes, bien for- mées, avec les pétales très amples, rose pâle, et lé labelle large et superbe, d’un rose cramoisi un peu vineux rappelant le C. gigas, un peu dé- adé à la partie antérieure. Laeliocatileya X Facobiana. Issu du Laelia Durpurata et du Catileya Mendeli. 11 vient d’être reproduit en Angleterre sous le nom de L. x Eu- il a obtenu un certificat de re classe. La forme d'Armainvilliers a les pétales larges Be vif de grandeur moyenne et de forme a ondulée sur les bords, rappelle plutôt le Laelia Durpurata, mais en plus gr Ï remier ordre et resteront parmi les plus beaux gains horticoles de la famille des Orchidées. ” superbe culture des autres plantes, la belle tenue des serres, ne font pas moins d'honneur à M. Jacob. ; La plupart des Orchidées se trouvent dans un pavillon comprenant disposées parallèlement de £ Begonia, de Fougères, etc., offre un aspect des Is. frai bement cultivées: des bid owianum et cburneum, Cypripedium insigne et bellatulum d'une vigueur exceptionnelle, De m Lanceanum Kramerianum, ampliatum, Phalaenopsis Schil- : aec et Saccolabium divers, Coelogyne cristata et rablement, Odontoglossum Insleayi, Cervantesi, nebulosum, etc., etc., Epidendrum . Stamfor- anum, ÆE. vitellinum, parmi lesquels nous D ES anu remarquons deux plantes d’une variété exception- cé à L nelle, à fleurs très amples et d’un grandes, très coloris extrêmement ‘intense, à pédicelles relati- signaler principalement. FAR EIRE OS (] vement courts, formant une panicule Serrée dy t plus de blanches à la hauteur du milieu du stigmate, Le pseudobulbes ressemblent à ceux de. l'O. Ris: et il ne serait pas impossible que cette plante eût quelque parenté avec lui. sea phy diverses et petits Palmiers, Sphoerogyne impe. rialis, et une collection de Cactées en très fortes petites plantes qui sont utilisées à la confection de superbes motifs de mosaïque, que M. Jacob dirige avec un goût délicat. Nous n'avons pas parlé des semis de Cattleya é assez gran GTie LE LIVRE D'OR DES ODONTOCLOSSUM VIII. Odontoglossum crispum var. Reine des Belges : (Voir fig. 111, page 279) La Semaine Horticole n'a, jusqu'ici, reproduit dans sa galerie des fameux Odontog ossum qu des variétés maculées. Celle qu’elle figure aujou- d'hui est, au contraire, d’une immaculation « on Vif: JÉTMEE" ginale ; sa fleur est grande, admirablement faite, ses segments sont larges et toute la fleur est comme cristallisée. ! L'Odontoglossum crispum var. Reine des Belges est et sera la variété de prédilection des délicats. Si les grandes variétés maculées, les plus célèbres, que La Semaine Horticole a déjà eu la bonne fortune de présenter, une à une, à pra ont pu les séduire par leurs panachuré issimes, nous sommes assurés que celle-tl ric ralliera les suffrages de ses lectrices et sera préférée des dames ; c'est la variété d'Odonr lossum crispum la plus pure, la plus jeune €t plus fraîche qui soit. = té 2H existe encore deux ou trois autres variétés blanches très belles; celles du baron Schrôder de M. Warocqué et de M. Jules Hye sont ©. " Arnozn WHITE: 3 FE e Culteurs de Érinis: “& Angleterre et de Belgique, labiata dé a _— SAMEDI, 31 JUILLET 1897 LA « ee » DES ere ‘encre va-t-elle aller d sacrifier à cette question un peu du contenu de mon encr ier Sont- elles assez malades les pauvres? Volà ‘on a constaté le besoin de leur consacrer un laboratôire de chimie et un amphithé âtre pour la et la je dois avouer que doses D mens m'a toujours laissé un peu incrédule . Certes, on n’a pas atteint la perfection en cul- ture, on ne l’atteindra jamais, la per rfection monde, mais quels progrès la culture des Orchidé non à l'emploi de procédés À a 23 vi mais bien à une longue expérience prat Pour ne parler que de la culture Dee interrogez les principaux amateurs et horticulteurs du pays: MM. Kegeljan, Comte usies, Massange de Louvrex, "Hye-Leysen, Van Imschoot, Warocqué, Linden, Peeters, pe pour ne nus. Demandez- terrestres? — leurs serres un laboratoire de chimie et une salle d'amphithéâtre pour disséquer er Orchidées! Je suis d'accord sur un point avec M. Truffaut, et j'irai même plus loin que lui, ré n'hésite pas à déclarer que toutes les Orchidées dépérissent ; elles ont cela de commun avec les autres familles du règne végétal, bien qu'à un degré moindre, cela ne serait pas difficile à démontrer faut-il en conclure que les Orchidées dépérissent parce qu'il leur est impossible de trouver na- tarélpmaersà en Europe les on indispen- sables à leur existence? — us ne sommes plus d'accord. Je soutiens, en ce di que les Orchidées cg ne dépérissent en Europe, 1° que là où elles sont mal cultivées ; meilleurs ne français ; je n'ai do discuter avec ele 2me motif que j éribde ? ” d’autres, et vice diront que telle Orchidée poussait ne et fleurissait abondamment dans la s 5 ge, à alors Ee ’il était impossible de la faire prospérer et serre n° 1, et cependant même ératar , même exposition, mêmes procédés de culture dans les deux serres. — Il y a là des Pathie, mais qui, eux, exercent leur influence sur Certaines reg Est-ce que l’ancien Cattleya n'y en fût-il resté que douze exemplaires Vite actuellement, de la première é ction, qui date de plus de cinquante ans, ncore faudrait-il en cten que la thèse exposée par M. Truffaut et Hébert n'est pas absolue ; ne faut-il pas répéter ici cette vieille réponse : s gens que vous tuez se ent assez bien ? Pour ma part je puis citer, en ce qui me con- cerne, deux pe es. Deux plantes entre toutes ont la réputation d’être très difficiles conserver. L'Epidéhdrum vitellinuem mayjus et l'Oncidium Harrisoni.— ier, de Aoraisun acile, dépérit, dit-on, au bout de Sr er ri en Sa qua alité d'Oncidium brési n'ai ais su tenir chez moi l'Epidendrum vitelli- num majus. Mon vénéré ami, feu M. de Puydt, en possédait datant de la première TR EE Les plantes de gr chaque année en volume et en floraison. — Il y a cinq ans, j'achète chez un horticulteur montois un fond d’ Orchidées dans lequel se trouvait un pourrons être fixés à cet égard que dans six ou ans En effet, si les doses chimiques employées en culture font leur effet, cela nos T2 paysans ce qu ‘ils pensent des nitrates. x qui ont essayé d'améliorer leurs terres avec cie nitrates ont constaté tout d’abord des résultats pr one mais quels désastres quel- ques années plus ta On pourra m "objectét que certaines plantes que je possède depuis s huit ans, finiront par dégé- nérer. — n’est pas du tout démontré, et le contraire semble résulter des exemples cités plus haut. Et quand cela serait? Je m'estimerai Fig. 111. — Odontoglossum crispum var. Reine des Belges (voir page 278). Oncidium Harrisoni. Cet horticulteur possédait n pas embarrassé de démontrer que ces vert prospéraient “chez d’autres. — J'en suis tout simplement venu à me décider à ne pas tenter Phiiséssiblé, et je me suis contenté de conserver les genres et variétés, assez nombreux encore du L reste, qui prospéraient dans ma serre. Je n'ai nfiance dans les procédés cu réussissent, ce que je leur souhaite, nous n€ toujours très heureux d'avoir pu conserver chez moi, pendant 15 ou 20 ans une plante d'Orchidée ; . y a tant d'autres membres de la grande famille égétale les procédés chimiques indiqués dans le rapport e MM. Truffaut et Hébert, il pourrait en résulter ue l’on abandonne un peu les soins que l'on donnait auparavant aux Orchidées. — En cul- ture, de même que dans toute autre branche sou- mise à l’activité humaine, il y a une tendance à se servir d'équivalents, Vrai on pense que ces un travail plus c considé- ” e que cel mar cédés. — On se dira alors : à quoi bon prendre 280 LA SEMAINE HORTICOLE ce ne sera plus seulement une dégénérescence d'Orchidées, mais bien une dégénérescence de culture que nous aurons à constater. Mon avis est donc qu’il faut attendre quelques années; alors MM. Truffaut et Hébert nous auront édifiés sur les résultats acquis par leurs tes, trop savantes recherches. — e — ® A même certaines d’entre elles, dépérissent partout en Europe. Pour terminer, je propose de soumettre aux amateurs et horticulteurs du pays, le question- naire suivant, que le journal peut rendre plus complet, s’il en voit l'utilité : 1° Vos serres sont-elles situées en ville ou à la campagne; sont-elles doubles ou simples? Quelle est leur exposition ? 2° Vos cultures sont-elles installées en pays plat ou montagneux, boisé ou non ? 3° Quelles sont les Orchidées prospérant le mieux chez vous; quelles sont celles vous don- nant la plus belle floraison ? 4° Quelles sont les Orchidées venant le moins bien chez vous, et celles fleurissant le moins ? 5° Quelles sont les Orchidées qui n'ont jamais pu résister dans vos serres: ‘ai l’intime conviction que si J'ai.1 de nombreux des constatations assez intéressantes et proba- ement très utiles à faire pour la culture des Orchidées. A. Wincoz. PETITES NOTES n peut lui rattacher comme synonymes les plantes connues dans l’horticulture sous les noms de C. pendulum et de C. bicolor. Ce dernier est à rencontrer c e e géogra- caractères distinctifs valables. Quant au C. pendulum, on désigne souvent sous ce nom les formes du C. aloifolium qui ont constituer une espèce. Le Botanical Magazine. a figuré, sous le nom de C. pendulum var. atropurpureum, une variété bien distincte et de beauté supérieure, ayant les pétales et les sépales marron pourpré et le labelle rose pâle tacheté de brun pourpré; mais rien n'empêche de rattacher aussi bien cette variété au C. aloifolium. Elle était originaire de Java; le C. aloifolium se rencontre dans l'Asie conti- nentale, au Sylhet et au Népaul. Se i plus brillant et offrent un contraste remarquable _ de jaune verdâtre clair et de rouge brunâtre Dendrobium suavissimum. (e) donné à ce ndrobium fait allusion à son parfum, st exquis, et l'espèce est tout à s disposées en grappes terminales pendantes assez lâches, au nombre de 8 que analogie mbriatum oculalum, mais elles n’ont pas le labelle frangé, ou presque pas. La fleur tout entière est d’un beau jaune d’or, et le labelle porte à son ouverture une large zone rouge-brun pourpré intense. Les pseudobulbes courts et trapus, fusiformes, rappellent ceux du D. chrysotoxum, et portent à leur sommet 3 ou 4 feuilles assez courtes, oblongues aiguës. Cette belle espèce fleurit au mois de mai. Elle vient d’être figurée dans la Lindenia. Cattleya Eldorado crocata. — Cette char- mante variété, l’une des plus belles assurément as bien connue, et on la souvent avec d’autres. C’est une forme anche, et non rose plus ou moins pâle. Mais il est bon de rappeler à ce propos qu'il existe trois catégories de Cattleya Eldorado blancs : La iété crocata a les fleurs grandes et à segments amples, blanc pur, avec le disque orangé foncé ; La variété Wallisi est aussi remarquable que la précédente, mais elle a le disque jaune clair et non orangé; elle est très rare également. La variété virginalis où alba, telle qu'on la rencontre souvent dans les cultures, est pareille à la précédente au point de vue du co oris, mais elle à les fleurs moins grandes et moins belles. C’est une forme assez inférieure. On désigne aussi sous le nom de virginalis des formes très pâles, mais non blanches, ou des ormes blanches qui ont le labelle maculé de pourpre. Rhynchostylis retusa. — Cette Orchidée de serre chaude, dont le nom ne dira rien à beau- Coup de cultivateurs, est beaucoup plus connue sous le nom de Saccolabium Blumei. En réalité, ment à la forme de la colonne, qui est longue- ment prolongée en pied, tandis qu’elle ne forme pas de pied dans les Saccolabium. A part la forme du labelle à sa base, où il présente une sorte de sac, le R. retusa rappellerait plutôt certains Aerides, l'A. multiflorum par exemple, : bium. qu'un Saccolabi elle produit des grappes très denses et allongées, et quoique chaque fleur ne t grande, l’ensemble est superbe. Les pétales et,les sépales sont blancs avec de petites macules rose pourpré: le labelle est tout entier rose pourpré. n est généralement d'accord pour considérer . des variétés du R. retusa, les plantes autrefois désignées sous les noms de Saccolabium Praemorsum et S. guttatum. [e]) Hybrides de Cypripedium. — M. Opoix, chef des cultures du Jardin du Luxembourg, à présenté, le 24 juin ciété cipalement d’une série de Cypripediu et de plusieurs des espèces qui ont contribué à PE les produire : C. fonsum, C. superbi Curtisi, C: barbatum, C. Las e C. puis : C. X Ashburtoniae, C. x subercilia C. x Paul Descombes, issu du C. Dante du C. qui rappelle le précédent ou le C. x lontiae, etc. ui-même, comme un exemple d’un procédé qui, dans, bien. des cas, pourra donner de résultats très intéressants. 1 To fait supérieure. * l'écrivait Reichenbach, un « air de famille » avec le P. Liüddemanniana, de même qu'avec le P. tetraspis. Il produit ses fleurs en racème gra- cieusement défléchi, au nombre de huit environ, Ces fleurs ont les sépales et les pétales rose vil maculés et striés de rose pourpré plus foncé, avec CORRESPONDANCE QUESTION. — Je vous serais vivement obligé de me donner un conseil pour me tirer dem barras : fig J'ai des Catileyala biata, Trianae, gigas, ete» qui avaient toujours très bien poussé et fleuñ j rande serre tem pérée, que vous connaissez, Vers la fin de l'année dernière, j'en ai transporté un certain bien fleuri, les /abiata et les gigas ont fait @ pousses moins belles que d'habitude et ont l'ai de languir un peu, ils n’avancent Je les ai parallèle à l'autre, et par conséquent le soleil les éclaire de la même facon. À quoi ti pas à double versant ? SAMEDI, 31 JUILLET r897 Réronse. — Il est un peu difficile de vous renseigner sans avoir vu sur place les plantes et xact et surtout de culture d'Orchidées, c'est que quand ien à un endroit et y | autre partie de la même serre. | On ne peut certes pas dire en principe, et d'une façon générale ,que les serres adossées soient mau- vaises; nous avons vu des Cattleya pousser fort - nairement très chaud, si l’on n’y ménage pas des ventilateurs ouverts très souvent. Enfin, il arrive tenir grand compte de En dehors de l'influence du local, il est possible que vos plantes n'aient pas eu un repos suffisant cet hiver, qu’elles aient besoin d'être rempotées, que la saison trop froide et trop sombre au début, trop sèche et trop chaude ensuite, les ait incom- modées, etc. Quelque soin que l’on prenne de maintenir dans les serres une température régu- lière, l'influence du temps se fait toujours sentir, et il y a des années où les Orchidées, comme les autres plantes, poussent moins bien ou mieux que d'habitude. # "x I0N. — La plupart des publications écrivent Cochlioda Noezliana; Semaine horticole et le V t des Orchidées impriment toujours Nôfzliana. D'où vient cette différence, et quelle est l'orthographe exacte ? RéPonse.— Lorsque nous avons importé cette plante, nous l'avons décrite dans le Journal des Orchidées sous le nom de C. Noezliana, et c’est ans le journal; le nom de 1 édiée cette Orchidée est exactement La fécondations croisées opérées à l’état naturel : O. limbatum, O. Fenningsianum, O. Leea- num, etc.; ces form t assez difficiles à distinguer et à classer, surtout par la raison qu’elles sont reliées entre elles par beaucoup de formes qui constituent une chaîne ininterrompue. On ne saurait entreprendre de les nommer toutes. LE JARDIN FLEURISTE IRIS KAEMPFERI Cette espèce japonaise, parfaitement acclimatée i et en Belgique, est assuré- ment l’une des plus belles du genre. Ses fleurs, plus étalées que celles de l’Z. germanica, ont les divisions externes très amples, horizontales, et les divisions internes beaucoup plus petites ; elles offrent ainsi un aspect plus massif et pl attrayant. Elles sont très grandes, et mesurent de 15 à 25 centimètres et plus; enfin, elles ont des coloris superbes, allant du bleu foncé au bleu pâle et au blanc. Une magnifique série de variétés de cet Iris était exposée à l’une des dernières séances de la Société isi par M Lemaire.de Mont Il n’était guère possible d'imaginer des plantes plus vigoureuses et plus belles, des fleurs plus tant de ne pas pouvoir relever les noms de plu- sieurs de celles qui se trouvaient en arrière du groupe : Mie Feynande Viger, fleur blanc pur. M. Abel Chatenay. Divisions externes violet pourpré intense, striées de blanc des deux côtés de la nervure médiane à partir de la base jusque vers le milieu en dégradation; divisions internes et lames blanches. Me Yeanne Chatenay. Fleur bleu pâle, abon- damment striée de bleu violacé vif. chéron. Divisions externes violet pourpré, plus foncées à la base, ainsi qu'au centre. Egérie. Divisi t iolettes, très striées de blanc à la base et jusqu’au tiers supérieur; divisions internes et lames violet pourpré foncé. L'Iris Kaempferi, que l'on désigne aussi sous le is, et certai des collections très étendues, d’une prenante. nte est d’ailleurs très estimée dans son pays d'origine, où il paraît qu'on l’en- toure d’une sorte de vénération superstitieuse. Il y a vingt-cinq ans encore, elle était réservée aux jardins du Mikado, qui avait sévèrement in- terdit d'en vendre des exemplaires. Il est fort e défense ait été abrogée. aut, nous a paru constituer une modification assez apparente dans cette voie. ‘est une espèce à rhizome, qui se cultive sitions, et est ab l'I. Kaempferi réclame beaucoup plus d'eau, et Ja place qui lui conviendra le mieux dans le jardin d'agrément est le bord des étangs. On compose ainsi des bordures très élégantes, et qui, au mo- ment de la floraison, c’est-à-dire, à partir de la fin de juin, offrent un coup d'œil merveilleux. FRUITS ET LÉGUMES PHYSALIS DU PÉROU Nous avons publié, dans le numéro 3 de ce journal, p. 41, un article sur le Physalis Alke- engi. Si nous y revenons, C'est que nous trou- vons ; n très intéressant ouvrage de MM. Paillieux et Bois, « Le er d’un C Phy- contre les maux de tête. Mais, c'est comme fruits comestibles propres à confectionner des tartes, des sirops, des confi- tures et divers articles de confiserie, qu'on recherche les baies du P. peruviana et qu’on cultive au Pérou, au Cap, aux Indes, etc., la plante qui les produit. Dans un mémoire intitulé : os generos y especes de plantas, etc. M. Marti fes i Enumeracion de l : pro net, mange les fruits parfu du Dans le Manuel de jardinage pour le Bengale, nous trouvons re consacré à notre plante, qu Le fruit, qui ressemble exactement à celui de l'Alkékenge des jardins anglais, dont il est assu- rément le très proche parent, est enfermé dans distance l’un de l’autre. Les plantes peuvent prospérer dans une terre ordinaire de jardin, mais de préférence dans celle i Lorsqu’elles sont t pour procurer plus de nourriture au fruit. Les baies pendant les mois de janvier et de février. Quoique vivace, le Physalis La plante est délicate et ne supporte pas beau- id. J'ai essayé plusieurs fois de la is sans succès. Elle [e] [e] = "Oo LL. aphe du livre de l'auteur anglais est applicable aux cultures de Physalis pratiquées sous le climat de Paris, et, tout récem- ment, une plantation qui nous de 8o à 100,000 fruits, ne nous en à donné que 2000 parfaitement mürs. Tout le reste a été détruit par une gelée de 2 degrés. C’est dans le midi que la culture du Physalis 282 sera fructueuse. Que les cultivateurs du littoral méditerranéen veuillent bien "y livrer, et ils pourront, avec quelques précautions, conserver les fruits pendant toute la durée de l'hiver, les expédier à Paris en quantité illimitée et en obtenir un prix largement rémunérateur, Des baies cueillies le 7 mars, à Antibes, ont été adressées à un membre de la Société d’Acclima- tation, qui nous les a données. Leur maturité et leur fraîcheur étaient irréprochables. Nous ferons connaître en quelques mots nos procédés de culture. i s devront être modifiés au nord et au sud de cette régi . bourgeons sérvons que les rameaux supérieurs. Nous pinçons dès que ces rameaux sont en fleurs. La récolte commence en septembre et se pour- suit jusqu'aux gelées. Les fruits ne sont mûrs qu'après dessiccation complète du calice qui les enveloppe. Au sud de la Loire, on pourra semer en pépi- nière, en pleine terre. Sur le littoral de la Médi- terranée, on récoltera tout l'hiver en protégeant les plantes contre la . aies récoltées doivent être un lieu froid et sec. E » d'octobre, elles fourniront donc l’aliment d'un commerce 00,000 le nombre de baies que pro- duira l’hectare dans nos départements des Alpes Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, de l'Hérault, etc. Ces baies voyagent bien et arriveront à Paris en parfait état. Les confiseurs et.les pâtissiers les _achèteront, et, _ ue la concurrence aura abaissé les prix, la population ouvrière, toujours avide de fruits, s'en emparera à son tour. Les baies lu P. peruviana, mangées dans leur état naturel, sont agréables, mais infé- rieures aux Fraises, aux Cerises, etc. Elles sont bonnes en compotes; l’industrie du confiseur et du pâtissier les rend excellentes. Le flans et des tartelett La maison T...en a fait des confitures et un Sirop qui ne le cèdent en rien à ce qu’on connaît de meilleur à Paris. La maison B... a vendu, dans l’espace d’une Saison, 30,000 baies confites au fondant et au _ Caramel. Les fruits que ces maisons ont employés leur avaient livrés par un de Gloxinia de MM. Riechers & Sühne sont étalés LA SEMAINE HORTICOLE amateur éclairé d’horticulture, auquel nous avions fourni des graines. A où nous achevons la préparation de la seconde édition du Potager d’un curieux, ils continuent à être très recherchés par les confiseurs, qui en manquent tous les hivers. Nous pensons que le Physalis peruviana doit être cultivé et propagé, et nous sommes heureux de voir que nos efforts pour le faire entrer dans la consommation n’ont pas été vains. . ParzLiEux et D. Bois. EXPOSITIONS EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR- TICULTURE DE HAMBOURG (Suite, v. p. 262) Des Petunia, des Lobelia Erinus Royal Purple et des centaines de jolies variétés de ans la galerie dans laquelle nous pénétrons à présent. Intéressantes aussi les fleurs coupées de Giroflées d'été, de Roses, d’Iris Kaempferi gran- diflora, de Papaver nudicaule, de Begonia tubé- reux à fleurs simples et à fleurs doubles, exposées par M. G. Drittel. M. Joh. Barttelmann présente une collection très méritante d’Jris Kaempferi, e Glaïeuls et d'Alstroemères, Mais ce qui nous retient ici, ce sont les Dablia à fleurs de Cactus de M. William Moritz, comprenant un certain nombre de délicieuses variétés dont nous avons copié les no rawley Gem, Rev. Lovelace, wley, Mayor Haskins, Cannels Gem, Gloriosh, Blanche Keith, Mrs. À. Peart, Mrs. À. Beck, Fohn Roach, S° Catherina, toutes variétés très recommandables. Nous pénétrons à présent dans le salon des garnitures florales où, à côté des charmantes caisses, mais la plupart trempant dans des verres, non pas une fleur par variété, mais plusieurs exemplaires de la même sorte; combien c’est plus lilacé, qui sont d’une finesse extrême et font songer à quelque soie supra-délicate: les Cey- taurea ruthenica, forme pompon paille, C. glastifolia, jaune safran, C, suaveolens, ravissant; distinguées aussi, les nombreuses va. riétés d nus hybridus roseus: es grimpantes et retombantes ettes aménagée : Y reposer un instant sur un des sièges rustiques qui meublent ce joli salon, Une autre galerie, encore des fleurs coupées, entr'autres des Pois de senteur, des ris anglica Mont Blanc que nous signalons d'une manière toute Rae aux amateurs d’Iridées. Il s’ Splendens bien fleuris et 25 Chrysanthèmes jè- | riser ce genre de cultures. * * *% La grande salle, cette merveille comme ue ville au monde n’a jamais pu en mettre ik position de l’horticulture, est présent qu’elle ne l’était à l'époque de la charmant. L'espace ne nous permet pas d'entrer dans de longs développements; nous nous bor. x L) . nerons à signaler les principaux envois : masse garnissant le fond de la salleoÿ, entremélés d'Adiantum ils font un effet ch | tout de fraîcheur et de ron avec une avalanche de fleurs; des Gardenia florida, des hybrides de Begonia Rex à M. Oscar Ruperti, des Nerke depressa, exemplaires de 20 centimètres de dit: mètre, des demi-sphères couvertes de pt orangées, encore à M. C. N. H. Petersen, in. excellent cultivateur, et quantité d’autres plantes fleuries concourent dans c “ couverts de fleurs, les Pelargonium peltaïum, les Asparagus Sprengeri fleuris, les Anéhuriu cherzerianum, les Streptocarpus hybrida, le Clerodendron Kaempferi à haute tige, les Cri: num Moorei, les Lilium Henryi, une nouveauté à M. C. Ansorge, fleurs couleur chamois orangé, ronne de 1"50 de haut sur 1 mètre de large ét une profusion incroyable de fleurs: les Mer ponais W. H. Lincoln, sur tige unique verdure. PR Re BOITE DU JOURNAL Lettres reçues : Henri M. (nous ee le n° 2, les autres variétés sont assez ordinaires): A aller + êe W.— Em, D.— H. — G. Hal (voir Lindema, 2m livraison de cette année). à A. Warlet (merci, à chaïs* — ue xd . + ssé dan Cattleya paraîtra prochainement). 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PUMIITITe88 gd de wire rh ETE SET 20 Jo Aù des Orchidées : Le Laelia autumnalis ne ses variétés. — Petites notes oureautés — La « dégénérescence » des “Orchi- L — Correspondance . . jardin # fleuriste : “a “hat NES à ia ie SU Le; Primula hs, 290 . n d’Agr ré jolies p lantes 290 Frs antes aquatiques pour garnitures florales 29T 1 Légumes : Ananas - ES ape anage d | re de jen a e notes “ere 5 ie 2 : : pr Fi A 112. = = de odoratus 284 ris F umbrosum . 287 I4. Pri rs Harbinger . . . GAND, ImpriMERrE Euc. VANDER HAEGHEN. G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L’'ARBONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE ÉTRANGER 117, Rue Bectrann — BRUXELLES. | Sani. ::: 7 >| Six mois -. ma Trois mois. .. 4 » Trois mois . D >» Les abonnements partent du premier de chaque mois. ANNONCES. 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On peut la cultiver sur des blocs ou en paniers de la même manière que les aut ° 5 th a 5 5 œ a = es ps] 5 ® t humides et bien entretenir l'humidité de l’atmos- phère de la serre; on seringuera avec succès Les meïlleures variétés du Laelia autumnalis sont : 5 #4 tique au coloris qui €: Ju une crêt jaune pâle sur le labelle ; 1a fleur d’un blanc réel autumnalis alba, une belle variété iden- a £ ce qui concerne le r avec également plus richement ombré, tandis que les lobes latéraux d’un blanc pur font un contraste très charmant. L. autumnalis Forsteriana, variété délicate, Vraiment jolie, originaire d'Amérique; elle est _ Souvent, par erreur, prise comme variété d’un pur. Les fleurs sont d’une bonne dimen- sion, chaque segment possède un reflet d’un rose pâle. Cette variété est connue aussi sous le nom de L. autumnalis delicata. L. autumnalis venusta, très belle variété avec les sépales et les pétales larges, probablement introduite par MM. Backhouse & Sons. Les fleurs sont d’un mauve rose uni avec une gorge d’un blanc pur. L. autumnalis xanthotropis, variété rare et remarquable qui diffère du type par son mode e que les sépales, d’un rose pâle avec une tache pourpre aux extrémités ; le labelle est grand, d’un pourpre rosé à la partie à la base. Le professeur autre espèce mexicaine. Les fleurs de toutes ces variétés se produisent sans difficulté àcondition que les plantes jouissent d’un aïr pur et abondant. UX TABLIER BLEU. PETITES NOTES Luisia volucris. — Une de ces vieilles Orchidées qui étaient connues de tous les ama- teurs et figuraient dans toutes les collections, il y a quinze ans, et que l’on ne cite plus guère. Elle à été éclipsée par d’autres plus brillantes, mais elle avait bien ses mérites. Le nom spécifique, qui la compare à un oiseau, est assez justifié. Ses fleurs, produites générale- t par paires, ont beaucoup de légèreté et de grâce; elles ont les pétales largement spatulés, d’un coloris crème, ainsi que les sépales: le labelle, arrondi, assez ample, est taché de brun pourpré foncé d’un bel effet. e genre est très voisin du Stauropsis, mais il a les feuilles cylindriques, comme dans le Vanda teres, et le labelle plus long que les sépales. s $ Dendrobium qui ont fleuri. — Un abonné nous demande s’il doit mettre en repos les Orchi- ées qui. viennent de fleurir, et plus spécialement les Dendrobium, par exemple le D. nobile ét le D. Wardianum. ; | é . Nous avons déjà traité la question au point de vue général, et nous aurons l’occasion d’y revenir avec plus de détails. Mais en ce qui concerne les D. nobile et Wardianum, nous sommes assuré- ment d'avis dene pas leur donnerde repos après la floraison, et de laisser se développer les pousses qui apparaissent pleines de vigueur. Si les plantes ont-besoin d’ rem fin;'quant au D. Wardianum, on pourra attendre quelques jours de plus au besoin, Parce que ses pousses s’allongent pendant plu- r x endrobium ne souffrent pas souvent d’un repos trop prolongé; mais il faut bien choisir “ped pour elles de rentrer en activité, il faut arroser amplement pour favoriser l'impulsion de la nature. Laelia tenebrosa. — Cette superbe espèce, peu repliés en arrière et paraissent étroits; le labelle, d'un magni rouge brunâtre sombre mélangé de violet, est allongé en pointe et manque de largeur. Nous remarqué au CONCOUrs d’'Orchidées de la Société Nationale d’Horticulture de F 24 juin, une forme distinguent par une nuance violette qui est rareet très agréable. La plante a le port particulier des Thunia; elle ne produit pas de pseudobulbes, mais des tiges charnues hautes de 80 centimètres à 1 mètre, revêtues de feuilles engaînantes à la base, d'un vert pâle plus ou moins glauque, au sommet desquelles se produit l’inflorescence retombante, n pétales et les sépales lilas pâle à la base, et violet pourpré à la moitié supérieure, et le labelle coloré de même, très dentelé sur les puis se flétrissent et meurent. On donne, à partir de l’époque où elles se fanent, un bon repos à la plante. Hybrides de Cypripedium et de Seleni- ium. — On sait que ces deux genres si an2- logues, au moins au point de vue de l’aspe extérieur, se refusent à satisfaire les semeurs. Un i btenu et élevé jamais pu les rapidement. Grands concours d’Orchidées à florais0! automnale, à Bruxelles. — Nous publi | à ; : £ S dans la Chronique de ce numéro l'exposé de ce CONCOUrS. SAMEDI, 7 AOÛT 1897 NOUVEAUTÉS porte un grand nombre de petits points brun vif, disposés d’une façon irrégulière sur sa surface ; enfin les sépales, au lieu d’une macule brun clair bien délimitée, portent des dessins et des taches brunes irrégulières s'étendant presque jusqu'aux organe étant ordinairement tout br jaune, ou tout au plus tacheté à la base ou le long des bords. Cattleya Rex var. Thompsoniana. — Va- riété très curieuse et très distincte qui a été W. Thompson, l'excellent ama- teur anglais, au meeting de Manchester du 1 juillet. Elle a les pétales et les sépales d’un blanc verdâtre, et les lobes latéraux repliés du labelle couleur jaune sairan. Ce doit être, si nous ne nous trompons pas, la première variété bien distincte signalée dans le + AEX. Laelia tenebrosa Victor Warburton. Cette nouvelle variété a les pétales et les sépales d'un coloris uniforme jaune safran pâle et le labelle d’une riche nuance pourprée comme à l'ordinaire, mais bordé de blanc à l'avant du lobe antérieur. Elle a reçu un certificat de 1'° classe au meeting de Manchester du 1° juillet, où elle était exposée par M. A. Warburton, de Haslingden. . Laeliocattleya X Eudora. — Cet hybride, issu du C. Mendeli et du L. purpuraia, a reçu un certificat de 1'e classe au meeting de Londres LA < DÉCÉNÉRESCENCE > DES ORCHIDÉES (Suite, voir p. 279) II. ll me reste maintenant à traiter cette question, au point de vue de l'influence que peut avoir la culture en serre. Nous ne pouvons pas, je pense, donner dans Orchidées dans leur pays d’origine. — Là est, à mon avis, toute la question. — L'atmosphère plus ou moins concentrée de erres, ne qu’elles ont sous les tropiques plantes ont une tendance à se remettre en activité avant le terme fixé par les lois naturelles; beau- coup aussi ne sont même jamais complètement en repos. Il en résulte un swrmenage (qu'on me pardonne ce mot), qui finit à la longue par amener un dépérissement. Ce dépérissement s'annonce une parcimonie ou une absence de caduques. O rider et les feuilles disparaître et on accentue __ Le Dendrobium Wardianum, lui, fai un plusieurs années. — J'en vi les Orchidées les plus prospères dans nos cultures, sont celles auxquelles nous pouvons procurer le repos le plus complet. e prie le lecteur de vouloir bien m'excuser, Si je parle encore ici des expériences que j'ai faites moi-même dans ma culture d'Orchidées ; c'est le seul moyen à ma portée, de prouver ce que j'avance, par des résultats obtenus dans la pra- ique. Mes plantes sont installées en ville, dans deux petites serres, assez défectueuses, et plus que beaucoup d’autres, j'ai de la peine à procurer à mes Orchidées, le repos dont elles ont besoin. — J'ai eu pas mal de plantes surmenées, et j'en ai perdu pas mal.— J'ai alors essayé sur des plantes malades, un autre système de traitement. — Je les ai retirées de leur pot, et j'ai supprimé leurs racines, celles-ci une fois sèches. — J'ai mis alors ces Orchidées dans un endroit bien sec et pas trop chaud. — Au bout de quatre mois au i les ai placées dans un endroit plus CUT + 1 aux Orchidées un repos plus accentué, et que, si des signes de dépérissement, ne décri la proposition suivante : Prendre 3 Cattleya; analyser un ou deux bulbes de chacun d'eux; ensuite cultiver le pre- mier pendant une couple d'années sans lui serres: traiter ici la première plante à la méthode ordinaire: la seconde, avec un repos plus prolongé, t. — paravant. Je pen analyse ne démentira pas la thèse d'exposer. CORRESPONDANCE Au directeur de La Semaine Horticole, à Bruxelles. ’ai suivi avec beaucoup d'i ] térêt l'étude que La Semaine Horticole a faite du travail de dégénérescence des Cattleya. Mais ily a un point q ’ai pas vu relevé jusqu'ici, et qui me semble mériter examen. Il paraît que d’après MM. Truffaut et Hébert, dont je n’ai pas eu le mémoire sous les yeux, « la floraison est une des causes les plus nettes de la dégénérescence, » et que cependant « il ne faut pas couper les fleurs, ni les tiges, ni les scapes, avant qu'ils se soient parfaitement dessé- chés sur les plantes. » J'avoue qu'en lisant ce qui précède dans le journal (page 209), je me suis demandé si je ne me trompais pas; mais plusieurs orchidophiles à qui j'ai parlé de cette question, et dont un avait reçu le mémoire original, m'ont confirmé que MM. Truffaut et Hébert avaient bien formulé cette théorie. our ma part, elle me paraît extraordinaire, et contraire à tout ce que j'ai entendu dire et appris par expérience dans la culture des Orchidées. 1 bien grand cas, les fleurs ne perdent-elles pas par évaporation une quantité considérable de sucs pendant des journées et des semaines entières ? Je serais heureux de connaître votre avis sur ce point, et vous prie d'agréer, etc. Baron Von HEERDT. Je dois dire que, comme mon honorable cor- i ‘opinion de mme sur le point de départ et les conclusions de leur mémoire. Mon opinion sur les facultés d’acclima- tement des Orchidées, et sur l'emploi des engrais da ulture, est su ent connue déjà, et je crois inutile pour le moment d’i Î débat entamé, étant donné d’ailleurs qu'une consultation générale des pra- ticiens compétents doit lui donner sa sanction la plus décisive. Nous aurons donc l’occasion de revenir sur ce sujet si important, et je compte en tirer la conclusion pratique. LuctrEN LINDEN. 290 LE JARDIN FLEURNIE LES PAPAVER (Fig. 113, voir page 287) Pavots annuels Le Papaver somniferum ou Pavot des jardins est très répandu; aussi ses variétés sont nom- our les simples et semi-doubles. Dans les pays orientaux, le Papaver somniferum est très cultivé pour son latex; celui-ci s’éxtrait en incisant les Le Papaver Rhoeas ou Coquelicot, fleurissant en juin-juillet,est très commun dans nos c amps ; » s'inquiète peu des détails d’origine. e Papaver commutatum, provenant de la il ne se distingue que par la tâche purpurine qui couvre le milieu de ses pétales. | semis des Pavots annuels se fait de préfé- rence au mois de mars, d ment ser F F 31€ D anéantit l’effet désastreux des fortes pluies, tandis S, sa Pavots vivaces 5e Le Papaver orientale, originaire d'Arménie, donne des tiges hautes d’un mètre, garnies de feuilles hispides pennatipartites; il produit en mai-juin de larges fleurs d’un rouge-brique, Le Papaver bracteatum est plus élevé que le précédent et possède des fleurs encore plus grandes. Ces deux espèces servent avantageusement à la formation des massifs dans les grands jardins paysagistes. Aussitôt la maturité des graines, on les sème en terre meuble et fraîche. Préalable- ment repiquées, les plantes se mettent en place dès qu’elles sont suffisamment fortes, Le boutu- rage de racines est également employé. Les P. alpinum, croceum, nudicaule, pilosum + et spicatum sont des espèces plus délicates et _ Les Papaver végètent rapidement et leur vie _justement admirées, mais | avancer sa né de con LA SEMAINE HORTICOLE assez éphémère est compensée par une génération nombreuse. Burns y fait allusion dans ces vers: « Pleasures are like Poppies spread — You seize the flower, its bloom is shed, » E. LEJEUNE. PRIMULA HARBINGER (Fig. 114, voir p. 291) Les journaux d'Outre Manche ont fait un grand éluge de « cette extraordinaire primevère si dou- cement parfumée. » Le cliché qui accompagne ces lignes (fig. 1 14, p.291) nous a été communiqué par un confrère anglais, qui recommande « Harbinger » comme « la meilleure. primevère en culture. » Nombre de variétés, dit-il, ont été produites et aucune ne peu porter la comparaison avec celle-ci. onnes plantes populaires, me il en surgit trop rarement, rustique, vivace, facile à cultiver, qui fait la joie de tous en, montrant ses jolies fleurs dès le premier printemps. Ces fleurs sont généralement blanc crème ou . beurre frais et réunies en bouquets à l'extrémité de hampes nombreuses, rigides, surmontant le feuillage. Toutes ces qualités lui ont valu un certificat de 1'° classe, décerné par le comité floral de la Société royale d’horticulture de Londres. Nous avons eu l’occasion de voir une belle lante spécimen de ce Primula, elle provenait de à È , . division et avait par conséquent conservé toute Géorgie, est très ressemblant au Coquelicot,dont 3 p pureté de la variété nouvelle mise au com- merce en Angleterre sous le nom de Harbinger. C'était vraiment une belle plante de marché “et une belle plante pour les massifs prin- “ - taniers. er Sa floraison en l’abritant d’un châssis. Conservera-t-elle Pour le marché, il faudra la cultiver en pots, et bri par le semis toutes ses qua- dités : l’abondante floraison, la belle tenue des hampes, l'ampleur des bouquets, la largeur des fleurs et surtout le coloris si délicat et si sédui- ant ? Il faut l’espérer, au moins dans une forte pro- portion, surtout si l’on prend soin de récolter les graines sur des pieds choisis et isolés. n sait que les plantes aujourd’hui cultivées [ee : Sous le nom générique de Primevères des jardins, donnent voi voie du semis une assez grande d’où elles sont toutes sorties, on rencontr les semis des formes de la P :penchées, calice vésiculeux, renflé, etc.), d’autres ont des hampes tr e, da semis de la P. Harbinger, les types qui possèderont les qualités qu'on appré- La l nte € vivace et rustique de plein air; la multiplication par division se fait quelque temps après 1 floraison; les graines se sèment À différents | époques de l’année, nous préférons tout de Mr après la récolte. 10 En « sélectionnant » les plantes comme how le disons plus haut, on arrivera à créer une race stable, bien fixée comme on l’a fait pour beaucon ‘autres plantes, et l’a « Primula Harbinger; deviendra alors aussi populaire sur le contines qu’en Angleterre. EA GEORGES BRuaAwr Horticulteur à Poitiers (France), SR | LE JARDIN D'AGRÉMENT DEUX JOLIES PLANTES Quoi de plus charmant que la toute modeste Campanula hederacea, bien peu connue’hél! et qui le mériterait vraiment. Tout est délicieux chez elle : ses tiges gréles et rampantes, d’un joli vert tendre: ses feuilles mignonnes ; et, surtout, ses fleurs d'un bleu; idéal, comparable à celui du Plumbago capensis, La Campanula hederacea $e plaît sur le bord d’un bassin, dans un it humi Ù o © es bulbes. Sa présence est-elle bien favorable aux Orchi- dées? Je n'ose le demander que nos Dendrobium, paf exemple, soient jolis, lorsque leurs longs bras dénudés s'offrent aux yeux de nos amis, n09 initiés aux époques de repos des plantés? Eh bien, notre Campanule est, à ce moment, toute gentille, et ses petites guirlandes habillent fort gracieusement nos corbeilles. ce Mais, là où il faut la voir, cette jolié mignonne, c'est dans sa patrie, dans les marais tourbeux qui avoisinent Arcacho i menace, à chaque pas, d’engloutir le promeneur imprudent ; fin dramatique, à coup sûr, mais peu enviable, d’une excursion botanique. Là aussi, ét comme toujours ici-bas, le bien au mal est tou jours mêlé, toute ‘une végétation luxuriante et une flore exubérante s’offrent aux yeux émer- il veillés Tout se ressemble un peu en elles : leurs pet ] rameaux flexibles, et leur taille minuscule; leu elles-m 1 Bi : SAMEDI, 7 AOÛT 1807 D ———— doux s boanistes, se sont mêlées dans un même fouillis inimitable De vieux troncs de sapin sont-ils abattus et couchés, pêle- -mêle ; d’autres restent-ils debout, ou brisés à un mètre du sol, vite la Campan als hederacea y étend gentiment ses nappes bleues ; à côté se trouve-t-il de ts MG à Osmunda regalis, la reine de ces marais, ou de pierres, alors c’est l’ Auagiliit domi qui ue les recouvrir de sa gaze rose Sans doute, elles ont toutes deux horreur de ce qui est dénudé, disgracieux, car, toujours, leurs moelleux tapis se RS + pour dissimuler ce qui pourrait choquer le r n’y a-t-il toujours, æ at de la petite Campanula hederacea! EDG: PLANTES FÉES POUR GAR- URES FLORALES | nous s faut, avec _empressement, répondre à ristes. erons-nous, s conditions, émettre A opinion ? Pourquoi pas, en somme; faut-il donc toujours, comme d’aucuns le sou- tiennent, ne parler dans un journal horticole, que de co sons qui favorisent le commerce, eu cette ré avis, garniraient parfaitement les Ends j Madame H. Ce sont des plantes aquatiques poussant dans les étangs, sur . bord des cours d’eau et des fos- t les y cueillir. Ainsi, l’A/isma Alisme Plantain d’eau, ou pétioles, leur lim Cœur où d’un fer de lance; il est parfois très no: La feuilles conviennent t donc parfaite- ment Un grand vase Jaient, nous semble-t-il, fort bon effet, C’est à e sayer. Aux bords des eaux et dans Je lieux Rraiees eau (Sagitt lé is St eu gels L}, appelée aussi Nous n’hésitons pas à autres, dressées, s’élevant au-dessus de l’e longuement pétiolées, à limbe ovale entier: d’autres encore, ont un limbe en fer de flèche, à lobes inférieurs aigus et divariqués. Ces pr trouveront leur emploi ici. ont. de ois 1 mètre; elles sont terminées par une longue grappe dressée de fleurs tee lavées de rose; au centre, un grand nombre d’étamines à filets grêles entourent de nombreux ovules libres dis- posés en boule. Leur emploi, 2 le cas qui nous occupe, prêtera à de jolis e gr us gene aquatique, à à la disposition chac est le ge Fonc fleuri tot blirise L.) ou Butome fleuri. Les feuilles not très longues, FRUITS ET LEGUMES ANANASSA SATIVA La patrie primitive de l'Ananassa sativa est l'Amérique tropicale, bien qu'actuellement on le m7 aussi à l'état subspontané en Asie et en Afriq Autrefois, la culture de cette plante si recher- portantes. apparition à ernandez de Oviedo le décrivit en 1535. Cet Brüméliscée ne fut cependant de. Hbc Fig. 114. — Primula Harbinger (voir p. 290). a La hampe cylindrique, rnb à est _ ngue de 70 à 80 centimètres, et terminée n joli bouquet de fleurs roses portées etat ps pédales < na @gT en ombelle; l’ensemble e ces fleurs, tains, les Sagittaires et les Butomes et, si vous voulez pousser l’amabilité é pour la rédaction de La Semaine Horticole jusqu’à confondre celle-ci, apprenez- lui quel effet ces trois _—.. aqua- tiques auront fait dans votre salon connue qu’ en 1650, lorsque le Hollandais Lecour, parvint à faire dr ces plantes en serre. Plus tard, en 1712, Math. Decker, eut un succès égal er : Angleterre os jours, cette culture, qui était naguère une de plus florissantes, ne se rencontre plus que dans quelques rares établissem ents horticoles et dans les maisons princières. Presqu e la totalité des innombrables fruits consommés en Europe, est importée des Açores et de la Martinique. Si même nos fruits de serres, par suite de leurs qualités supérieures, se payent sensiblement plus chers que ceux venant de l'étranger, leur prix 292 de vente ne laisse cependant que de maigres bénéfices. Sans être des plus simples, la culture de l’Ananas se mène néanmoins à bonne fin, v u'on puisse donner à volonté de la chaleur et de l'humidité. oyons donc d’abord la multiplication. Elle se fait ordinairement d’œilletons rement avec les couronnes des fruits) — en septembre-octobre dans une terre assez consistante, composée par exemple d'un tiers de i °; si donc la chaleur du fumier diminue ou devient insuffisante, on monte des réchauds jusqu’à hauteur des châssis. Pour réduire les déperditions de chaleur au minimum, on couvr aussi, on peut arroser avec beaucoup de précaution et selon le besoin indivi- duel de chaque plante. Au mois de mai, on refait une nouvelle couche, qu'on charge du compost déjà cité à centi plantes, tandis que l'humidité de l'air devient même indispensable ; on n'ombragera que lorsque les rayons solaires sont excessifs; c’est pourquoi on ne ménagera pas l’aération. insi traitées, les plantes seront déjà de bonne force en aut mor Cette B: en serre, en vue de la fructification qui se produit d'une manière assez irrégulière dans le courant de l'année: = Sitôt que les Ananas se disposent à porter fruit, : on remanie la couche et on les plante en pleine ux iments ; le premier reçoit les plantes les plus fortes, qui fructifient donc les premières ; le nt de février, à haute température (25-30), celui des moins vigoureuses n’a usera, à ce moment, que 12-15° de chaleur. Ce ne sera que lus tard, vers le mois de mars, que ces dernières recevront le traitement indiqué pour les plantes «marquant fruit. (Celui-ci se fait au bout de Quelques mois et demande, pour acquérir toutes LA SEMAINE HORTICOLE “ ses qualités, à être ombragé le moins possible. En appliquant la culture précitée, on peut dis- poser de ces délicieux fruits de juillet à décembre. air sec et le manque de chaleur amène la cochenille, insecte blanc, collant sur les feuilles. Pour se débarrasser de cet hôte malfaisant, on lave les plantes avec une dissolution assez con- centrée de jus de tabac et on veille à maintenir la chaleur et l'humidité nécessaires de l’atmos- hère. — On a encore recommandé les remèdes suivants : a) des lavages à l’eau pure à une température o° ; Tv Q (el) ? b) des seringages avec une dissolution de pé- d’enlever le pétrole par des seringages à l’eau iède ; , on a même préconisé de tremper les plantes, feuilles et racines (celles-ci étant préalablement débar- rassées de la terre), pendant 10 minutes dans u dissolution de jus de tabac, à la température 0, La supériorité de nos Ananas de serres tient beaucoup à la cueillette au moment favorable, mais leur valeur peut aussi se ressentir du choix judicieux des variétés. Il en existe un grand nombre, ce qui a même donné l’idée @ das, ovalis, viridis, serolina, coccinea, da, etc. n cultive principalement l'A. de Cayenne, à feuilles lisses sans épines, qui donne de beaux fruits et est d’un maniement très facile. Les variétés Ch. de Rothschild, d'Antago, de la Providence, Comte de Paris, Ripley's queen, e Montserrat sont aussi très recommandables. uoique les Ananas donnent rarement des aines mûres en terre, c'est cependant par le semis que s’obtiennent les variétés nouvelles; la fructification se fait la quatrième année. omme plantes d'ornement, il existe deux belles variétés à feuilles panachées : L’ÀA. sativa folis variegatis et l'A. sativa Porteana. UN GLANAGE DE NOTES PRATIQUES Pour obtenir de monstrueux artichauts. — De gros et volumineux artichauts, voilà qui ne dit pas mal dans le potager, et voilà qui fait : honneur au cultivateur qui les possèd +... Pensez-vous qu'ils ne seront pas les bien- venus à la table où ils vont échouer ou plutôt où ils seront servi 1! UP T3 PET au vo vous les aimez; Oh! j'ai hâte de vous dire : voulez-vous en obtenir de e gros capitules d’arti- les plus communs sont : perforer en croix la hampe qui porte l'inflorescence, maintenir e, le perforage de la hampe au moyen d'un bout de bois, couvrir le capitule d’un chiffon noir, etc. Les résultats sont quelque peu appréciables, mais n’ont rien d’extrao à naire; bien plus probant et efficace est l'essai £: cette année à l’École Nationale d'Horticulture , Versailles, mne, en fin de septembre OÙ con. « Au printemps, lorsque les gelées ne sw plus à craindre, on découvre, on donne un bn labour, puis on arrose chaque pied avec uneea e de St-Gobain, et, sous peu, chaque pied prend un dévelop considérable ; dès l’apparition du fruit, il faut le couvrir entièrement a pendant tout le temps qu durera l'opération. | « En agissant ainsi, et en suivant strictement cé que nous avons énuméré, on arrive à obtenir | des capitules d’une ab t d tinés à des tables bien réussi, seul instant à le vulgariser. sé laquelle j’opérais — argile presque ur). J op glle presq fs Por Ii. HUE BOITE DU JOURNAL Lettres reçues : A. D. — e B. (très Gr-s variétés). — Mlle M. P. fla planche double est achevée 2 sera envoyée dans le courant de la semaine, avec la PE À matières). — L:D. — F.:V. = Ch D (publierons prochainement). — L. P. _— O. B. (a été 1 dans volume III du Fournal des Orchidées): SAMEDI, 7 AOÛT 1897 mm Exposition Internationale DE BRUXELLES 1897 fûtel du Pare Léopoli 131,.rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés \'ET Sitné à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. PLANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMIT T Horhcultel A LYON “ie 172 à feuillage ornemental, 200 variétés. nésodid dus doubles, 180 variétés. Bouvardia, florifères, 40 variétés. 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L'ILLUSTRATION HORTICOLE | IR ÉDACTEUR Cuer : EBUCIEN BINDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES RÉDACTEURS : PRINCIPAUX COLLABORATEURS À Varjene re 8le tr de s si Ÿ. Lemoine, Cahuzac, D: Capart, James 0'Brien, Vicomte de Novion, F. Kegel u orrevon, Dr chenheim, A. Dallière, E | Krélage, Foussat, A. “Michiels, Ed Michel, E. Rivois, Léjeune, N. Duchêne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, F. otre etc. Proprtérame : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 29 : Pages Era ique ES ; 29 La composition de l'amosphèr ère y, 34 295 La tes en serr ME plantes SsectiOé| 51 20D leurs à l’École pr pri _ : mp Le Journal pes hs et: mile de saison . 298 Peti tes n > 298 L'bortiion ‘des Orchid + 299 Les derniers hybrides de M. Georges Mantin. 300 Re ao isons d’horticultu 308 F Jardin d'agrément : Les Ca anses i 301 pe ke légumes : Les meïlleures poi . 3OI rison des chancres chez les «ras fruitiers 302 Expositi saule 302 Re Mons QE Rs 302 Boîte du Journal . TN CR. 302 Kg. ce Dichorisandra angustifolia. . . 294 4 ee Nouvelles Pivoines enr “gi à 297 117. Bergamote d'Esperen. . . GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. D ne = Toutes les demandes d'abonnements, anno HO G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER IX DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE ÉTRANGER À RU Bale DRUXELLES. ||} Uersmnene 08 2 fmpe | urnes Re EReS Trois mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. nees et réclamations doivent être adressées à M. E. 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CLVIII LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS CA SEMAINE HORTICOLE > ES La meilleure et la plus large publicité &- Y} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de Loin à l’horticulture ES Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) nn francs Id. Une demi-page > Un tiers de page Id. pe » Un quart de page Id 35 » Un cinquième d ë Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 >; Un neuvième de page Id. 20 >» Un douzième de page Id. ED! ! Un dix-huitième de page Id. 12 >» Un vingt-septième de page Id. 10 » Un quarantième de page Id. 6:> Une réduction de 5 °/, sera faite sur ces prix pour 4 D 10 °, pour 8 insertions : 15 0/, pour 1 rtions ; 20 EE: 20 insertions 25 0l pour 30 30 lo pour 40 i ; 85 ©) pour 52 insertions. LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D’AUTRES CONVENTIONS H= On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semane Horicole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AIONT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre î Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La pe belle terre fbreuse et le plus beau se trouve BRAHY-SURRAY à Wellin (Luxembourg-Belge) PRIX MODERÉS. SERRES er CHAUFFAGES Maison €. MATHIAN 25, rue Damesme, PARIS. — 945, rue de Crequi, LYON. PLANS — DEVIS — FORFAITS! 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ORCHIDÉES VARIÉETÉS EX ER At L'HORTICULTURE INTERNATIONALE est chargée de mettre en vente | partir du 15 Septembre prochain, les divisions des VARIÉTÉS D'ÉLITE qui ont fait lew apparition à l'établissement de Messrs LUCIEN LINDEN et C*, à Moortebeek, et qui, comme on sait, ont pronvé être le « Vec plus ultra » des grandes formes qui où fleuri jusqu'ici en Europe. ELLES COMPRENNENT SURTOUT LES PLUS BEAUX Odontoglossum maculés » hybrides Cattleya aurea » Gaskeïlliana » gigas » Mossiae » Mendeli » Rex » Trianae » (labiata) Warocqueana Miltonia vexillaria Cypripedium en nombreuses variétés, etc., etc., etc. Presque toutes ces espèces ont été transformées par la supériorité des | variétés qui ont fleuri à Moortebeek et qui semblent constituer des espèces tot4 lement nouvelles, tellement elles sont distinctes et différentes des pe connus jusqu'ici. | La liste avec prix et renseignements de ces divisions sera envoyée à toutes les personnes qui en feront la demande. Samedi, 14 Août 1897 CHRONIQUE a Palmiers dans la décoration des jar- — Sous ce titre, La Semaine Horticole (1) a nous vaut aujourd’hui une intéressante com- munication . le baron de Colomby, a château de Baliros, entre Pau et Nay ; nous nous unaens de la mettre sous les yeux de nos lecteu « je sais, Monsieur, que dans l'Ariège, sans abri, le Trachycarpus a, sans broncher, résisté à 18 degrés “A froid. Le chanvre qui en enveloppe le tronc le rend, je crois, invulnérable à de plus grands froids «En ni de même d ill i, je les vois Pre couvertes de neige Pohdt aus 15 jours. ous réussiriez mieux, je crois, en les laissant Fu et en les garnissant de feuilles bien sèches de enveloppées paillassons. C'est ainsi que M. Sallier, à Paris, et moi, ici, faisons passer en pleine terre fous les hivers au Musa Basjoo. « Ici, ieur, clima te) e, sans aucun abri, le Chamaerops excelsa a résisté, sans S'en apercevoir, à un fro 17° (dix-sept). « Aucun Phænix ne peut résister ici sans abri (experto crede Roberto). « La taille de nos Trachycarpus approche de celle des Phœnix de la Basse-Provence. Bonne terre de jardin. Friand d'engrais. » e boutonnière nationale. — Vu 2 21 juillet, fête anniversaire de l'indépendan K, tionale belge, un jeune homme, excellent patriote sans doute, ayant arboré une boutonnière com -Posée d’une: Pensée presque noire, une Pensée Jaune clair et un Œillet rouge vif. horisandra angustifolia. — Lors de la E exposition de Londres ouverte par la : oyale d'Horticulture en 1865, deux espèces “à genre Dichorisandra, presque aussi lantes l’une que l’autre, produisirent autant de ne que d'admiration. C'étaient le Dichori- 1 : . atoriales, l’une et l’autre avaient été trouvées .. Com () Voir les nos des 5, 12 et 19 juin, pp. 197, 206 et 215. SAMEDI, 14 AOÛT 1897 dans les fissures des rochers immenses bordant les torrents qui se précipitent du haut de la Cor- dillère du Pérou vers ces majestueux affluents de l'Amazone. Le Dichorisandra angustifolia fait ns les serres européennes par ichori- sandra rappelle le D. musaïca, mais ses feuilles sont plus étroites et beaucoup plus longues. Elles sont marbrées de macules blanchâtres, transver- sales et i faisant ressortir d'autant m foncé de la page supérieure du limbe ; la face in- férieure de celui-ci est d’un rouge pourpre violacé. Le Dichorisandra angustifolia (voir fig. 115, page 294) faisait partie du groupe de plantes Royale d'Horticulture de Londre mai 1896, ét qui reçurent un accueil des plus distingué. Meeting International des Horticulteurs à Hambourg (27-30 août 1897). — Les h ticulteurs qui désirent participer aux travaux et aux fêtes organisées à M de ce meeting peuvent obtenir une carte mbre au prix de marcs; cette carte leur daners libre accès à l'Expositon. L'excursion à Helgoland sera or- ganisée si l’on peut mire un nombre suffisant de participants; les frais seront de cinq marcs par tête Les demandes d'inscription accompagnées d’un mandat de 3 marcs doivent être adressées, franc de port, du 1° au 20a Comité organisateu MM. Caesar Rieches, k Ee F. A. Riechers Sôhne, Hamburg-Barmb Dr. O. Nanne, Gross-Borstel; Hermann Seyderheim, ec” : E. Ar rs Wiidemar Neubert, bert, Wandsbek; Edwin Nonne, i. Ip : Non sr Hi ôpker, eue W. Runde, Wandsbek. Le nitrate de soude et les plantes aqua- tiques. — A propos de plantes aquatiques, signa- . lons, d’après Gall M. Eug. et, les heureux effets du nitrate de soude sur ces végétau Xe Employée à la dose e pour l'arrosage dés Richabdidi ou | Calla Æthio- pica, les résultats produits par cette substance furent surprenants. On peut donc en conclure que; pour les Poe franchement aquatiques, flottantes ou subm gées, une légère addition de nitrate de soud ue l’eau des bassins qui les contiennent les meilleurs effets et ne pourrait nuire à ploi de cette eau comme arrosage pour la géné- ralité des autres cultur res: La tés belle corbeille de Blu M.Wachtmann et C°avaient isa disposition du Comité de l'Exposition de Ham ri e 20 marcs à décerner à la plus belle corbeille la disposition du jury, une série de primes en argent, afin de provoquer de la sorte une partici- pation générale à ce concours qui ne po ouvait, de la part des D donner lieu à des frais de quelque import e Comité a fait publier ERtt tous les jour- naux de Hambourg, u jeunesse des écoles pour engager 105 écoliers, qui sont en vacances, à parcourir les champs à la recherche de fleurs de Bluets et à en éénbeh e jolie es oût, à un des membres du j mmes par litre- 293 corbeilles; celles-ci ont été jugées ee elles et ‘eurent pas à concourir avec celles confectron- nées par les grandes personnes; il aura A'éonÉSFOs été intéressant de pouvoir re R le travail des enfants avec celui de ces dern Le Comité avait invité tous Éca qui pouraent contribuer à gé pat Concours, qu'il se transformât e et. Cette fleur jouit en Allem vogue universelle ; aussi le succès a til couronné l'initiative Comité, dont l'activité, décidément, est de tous les instants 7 -< + 3 Le] 3 5 œ Led el & =; L'Institut botanique de Groningue. — e Gouvernement des Pays-Bas vient de doter k Université de Groningue d un Institut botanique qui sera certainement le plus complet et le mieux outillé existant actuellement en Europe. se du et les dispositions spéciales ont été con M. le Dr Moll, professeur de botanique ï TUni. versité et directeur ù Jardin botanique. La Semaine Horticole publiera ultérieurement une description co complète de cette remarquable insti- tution scientifique appelée à rendre de sérieux services à la science. L'Exposition permanente de L'HoRTICUL- visitée chiffre se pas d’ a; que e jardins d'hiver et ses serres sont merveilleuses en ce moment et et ne dans INTERNATIONALE n’expose plus que chez elle. La troisième exposition estivale de Ham- bourg a réuni 182 exposants ayant pris part aux st de la section des plantes et des fleurs ; ae DRE pour deurs apports de fruits et Des fruitie a culture en esant a _— le 30 juillet 92 concurrents récompensés ; oût, une nou- velle série de ces modestes shitèèrs comprend 122 noms. rm exposition automnale du 27 sep- tembr nnonce d’une façon exceptionnelle- ment Érillants. Si nos amateurs et nos horticul- teurs se trouvent empêchés de prendre part à ces floralies retentissantes, ne te tape pas, en H urg « € qu'ily a beaucoup à à apprendre et un charmant voyage à faire. Le Canna Lucien Linden. -— Ce nouveau Canna à grandes fleurs est une sitenton de M. Guillaume De À yen, harisess à Anvers. Ses fleurs distingué ; l'aspect général e isant. Le _ lage rw sn est d’un foncé qui n'est égalé p ici 128 plante est vigoureuse et produit, € en pleine terre — au rédacteur en chef de La Semaine Horticole, sera bien accueillie par les nombreux ht à grandes fleurs. Planté isoleme , le Canna en L1 mélangé à d’autres variétés Linden fera le meilleur effet. Nouvelles Pivoines is FER fig. 116, page 297). — Nous don n°, d’après l'excellent Journal The Ce Mas dazine, si ouvent cité élogieusement da nnes, breux rd’hui ; celles-ci leur RUES particulièrement plaisir. The Mikado et ere are Attwood ont été gagnées par Mssrs Wa de Colchester. Ce sont deux Pivoines di primo cartello qui ME cette année, les plus grands succès en Angleterr Les colis postaux agricoles. no velle loi française relative aux colis postaux a été promulguée récemment, mais les personnes qui LA SEMAINE HORTICOLE L'Exposition de Paris en 1900. — Au cours du discours qu'il a prononcé à à la cérémonie de la distribution des EL der de l'exposition du mois uin dernier, M. Viger, président de la Société Nationale d’ Horticuitare de France fait une allusion à FE grande manifestation internationale qui se prépare pour 1900. C'est avec grand plaisir que l’on lira les bonnes pro- messes contenues dans ce passage « Notre esprit en ce momen nt est orienté vers un avenir prochain dont nous désirons ardem us voulons parler de l'Exposition La nationale de 1900 et de la section d’'Horticultur dont nous avons spécialement à nous bec « L'éminent commissaire général, M. Picard, mais six d’entre elles furent Soustraites à lis fluence de la lumière solaire. A la réco te, L poids des graines fraîches était de 99°}, pour l« plantes ayant joui pleinement de 29 %0 pour les autres. Le rapport des poil r'estai sensiblement le même après la dessiccation. Semées l’année suivante, toutes en pleine pra les graines non favorisées, donnèrent un / écolt moitié inférieure aux graines dé | loppées normalement. ait curieux : à la quatrième végétation, ls descendants des plantes affaiblies leur encore, mais ne fructifiaient plus! Un cultivateur de Redilees Isleworth, de construire dix serres, longues de 200 m ont voulu profiter de son RAY M po se sont heurtées auprès des Compagnies à fin de non-recevoir formelle, ce qui a pi quelque étonnement. Le mot de Fengme a été donné par la note officielle suivante La nouvelle loi sur les colis postaux de 5 à 10 kilos a été promulguée au Fournal officiel du 18 juillet, mais les colis dont il s’agit ne pour la préparation des mesures d'exécution. a date d’exécution ainsi que les taxes acquitter par le public ser seront fixées pro- t par un décret it D’après nos renseignem _. nouvelle loi Pourra recevoir sa pleine mr ion le 1°r oc- tobre. Fig. 115. — Dichorisandra angustifolia (voir p. 293). et son digne Hum M. Bouvard, Ph absolument favorables notre cause. Ils om- ricots. Douze graines furent plantées dans un même endroit, et larges de 14 mètres chacune, destinées ab grande culture des tomates. Généralement, On plaint du bon marché de ces fruits; néanmoins, cette culture spécialisée et bien comprise présente exploitation tend à le mon nie lus — donne des bénéfices très apprécie Un Dahlia à feuilles noires. Ker rsten, horticulteur à Ixelles, a Re © à présenté telle : | inscrire son gain, nul doute que le jury né sr un certificat pour le mérite de la # veau SAMEDI, 14 AOÛT 1897 LA COMPOSITION DE L’ATMOSPHÈRE Des communications faites par deux savants anglais réputés, M.W. Ramsay et le Dr Schunck, viennent d'attirer de nouveau l'attention publique es dangers des fumées industrielles et do- mestiques au point de vue de l'hygiène des villes, et nous pouvons ajouter : au point de vue de la végétation. M. William Ramsay a fait une conférence sur ce sujet au congrès de Glasgow : « Il est de la plus haute importance pour notre santé, a-t-il dit, de laisser entrer le plus possible la lumière solaire dans nos maisons. En brûlant dans nos foyers des combustibles qui dégagent de la fumée, nous nous causons un grand pré- judice : « 1° La fumée dépose dans nos maisons et sur nous des résidus noirs qui nécessitent une grande dépense de travail et de savon; 2° elle condense les vapeurs atmosphériques, les brouillards et la pluie; elle rend notre climat plus froid, nos vies plus ou moins malheureuses et inconfortables; 3° elle obscurcit la lumière du soleil et augmente le développement et la pullulation des bactéries, dont beaucoup sont pathogènes, et, comme elle condense la vapeur sur ces particules, elle accu- mule dans l'atmosphère sous forme de brouillards, l'élément qui est précisément capable d’absorber les rayons bleus, violets et ultra-violets que l’on a démontré être destructeurs des bactéries. » M. le D: Schunck, président de la Société de l'industrie chimique, a traité à peu près la même question à la séance annuelle de cette Société, à ans un discours dont notre confrère M. le professeur F. W. Oliver avait adressé à d'Horticulture, il y a quatre rons à chidées publia, dans son 4m° volume, une analyse Dr E. Schu avait collaboré, et c'est la suite des mêmes études moins des renseignements très utiles sur certaines questions physiologiques ‘encore obscures et sur l'importance d’une bonne aération dans les serres. . Oliver formulait dans son mémoire les conclusions suivantes : Les brouillards et les fumées nuisent à la cul- ture de deux façons : en obscurcissant l'air et par suite en privant les plantes de lumière, et en les empoisonnant. _ Four compenser la perte de clarté, M. Oliver conseillait d'éclairer les serres à la lumière élec- L . “ que ; nous n’insisterons pas sur ce point, qui, à système de filtre inventé pour cet usage par M. Charles Toope, de Stepney : « Voici la description de cet appareil : un certain nombre de boîtes, dis 1 faciles à fermer ferment plusieurs plateaux à jour, sur lesquels sont disposés des morceaux de charbon de bois espacés. L'air qui pénètre du dehors dans ces peut le régler au moyen de valves. » ient donc une circulation s L'äir entre chauffage de la serre, et finalement s'échappe par les appareils d'aspiration. À part les ouver- tures mentionnées ci-dessus, la serre est étanche. C'est au moyen du charbon que M. Toope pré- tend purifier l'air qui entre. En circulant entre arbon, l’air abandonne les brouillard. Il est indiscutable que le charbon de bois pos- sède des propriétés absorbantes remarquables, et M. pe n’est assurément pas le premier qui signale ces propriétés. Le chimiste Stenhouse avait fait, il y a quarante ans, des observations à GE AUIELS ervbouve ns sois Impasse J'ai désiré expérimenter l'appareil de M.Toope, et vérifier jusqu’à quel point l'acide sulfureux lorsque l'air chargé de brouillard passait sur le filtre de charbon de bois. 700 litres d’air. J faire barboter 85 litres dans le rmanganate sans modifier sa couleur d’une façon appréciable. ’ai pas la preuve que les autres impu- retés de l'air soient également absorbées, mais je le considère comme très probable. __ En somme, tout bien pesé, j'ai une opinion nettement favorable du charbon de bois comme filtre pour l'air contaminé, et je crois que nos cultivateurs urbaï ient tage à l’adopter. …Ouant aux précautions de culture qu'il convient d'observer par le temps de brouillard, 295 l'expérience indique qu'une basse température et atmosphère humide favorisent la bonne donner de bons résultats dans des ser erres parti- culières, telles que l’on les construit actuelle a ent. à des critiques, à formuler l'opinion qu'une quan- tité modérée de fumée pourrait parfaitement être constate dans la végétation chétive al des environs immédiats des villes industrielles enfumées. » Il n’est pas inutile de rappeler ici que, d'après le mémoire de M. Oliver lui-même, les dégâts constatés sur les plantes sont de deux sortes; il y a les dégâts extérieurs, causés par les dépôts es dégâts internes, qui corres- pondent bien à une sorte d'empoisonnement. que v brouillards de Londres, en lisant les observations suivantes faites dans cette ville en 1891 : Milligrammes d'acide sulfurique contenus dans 2830 litres d’air. DATES, TEMPS. 24 novembre.| Brouillard léger . “Ra 10,24 * 30 » Temps sombre et très chargé de brouillard 17,10 21 décembre .| Brouillard jaune. . 20,52 22 > rouillard noir épais 39,06 23 » Brouillard jaune. . . . 12,96 24 » Brouillard jaune très épais. 20,40 L'acide sulfurique prend naissance par l'oxy- dation de l'acide sulfureux, lequel est produit en assez grandes quantités par la combustion du arbon [el -2 on. On conçoit aisément que les insectes fuient les feuilles et autres parties de plantes qui sont re- plantes, ou tout au moins à certaines plantes très dures, lorsque la couche d'acide est très faible et très diluée; mais encore est-il permis de se de- mander en pareil cas lequel est le plus dangereux, du mal ou du remède. En outre, il y a le second cas, il y a les dégats internes, produits dans le tissu même dés feuilles et des fleurs. Nous lisons, en effet, dans le travai de M. Oliver, que les matières contenues dans le brouillard pénètrent dans les vacuoles des feuilles par les stomates; le protoplas: d qui semblent fragiles restent indemnés, tandis que d’autres à feuilles coriaces et épaisses perdent rapidement leurs feuilles. De même, en ce qui concerne les fleurs, M. Oliver constate que les divers segments ne plus s : les sép présentent quelques-uns, répartis régulièrement sur la surface de ces organes; les pétales en ont à ès deux foi ins dans le Cattleya Trianue; A e ou même de matière char- bonneuse, goudronneuse ou autre, fût-elle capable de faire fuir tous les insectes Maintenant, la filtration de l’air est-elle bien ratique, n'est-elle pas un peu trop coûteuse ? Cela est à examiner par les cultivateurs qui Habit gas CGUILAY Cia Miles er J 4 etcomme renouveler souvent. T0 LES PLANTES EN SERRE LES PLANTES INSECTIVORES (Suite, voir p. 276) Rôle des insectes. Dans le Dionaea, c’est également la surprise qui agit dans l’'emprisonne- ment des insectes, car rien ne les attire sinon la bizarrerie du piège. Que l’un d’eux quel qu'il soit vienne à effleurer un des poils irritables de l’inté- rieur des valves de la feuille et aussitôt il se voit u es araignées et des cloportes qui remplissaient be. Les deux -slimbe des feuilles à subi l'action di rayons ( | RQRE eil * Es US À pendant la journée et spécialement lorsque ‘le directe d'ardents ns de soleil. L'Aldrovanda vesiculosa est cettaïñement une > plante excessivement curieuse. Ch lèvé avèc à pourvu réserves nutritives, e jusqu’à la complète maturation des graines et elle périt ensuite. Sur les feuilles de Pinguicula, on rémarque des glandes pluricéllulaires, à u Ces feuilles sont naturellemént vis- _ queuses et les insectes s'engluent. Les ascidies des Ufricularia jeunes sont rèm- plies d’eau et la plante reste au fond de la mâre. tête globuleuse: LA SEMAINE HORTICOLE gaz disparaît, l’ascidie se rouvre, la plante de nouveau se noie, redescend au fond de la mate pour mürir sés fruits, répañdre ses graines et passer la mauvaise saison à l'abri des grands froids. Les Utricularia étant vivaces, recommencent au.printemps suivant la même série d'évolutions. Les produits des différentes glaridés que l’on rencontre chez les plantes dites inséctivores, analogues à c gastrique faible, attaquent [= sans ce contact, ils restent sim- plèment visqueux. Or, après dissolution, aucune oi physiologique ne s'oppose à ce que la Substance ne soit absorbée par les cellules de la feuille ‘et employée à la nourriture de celle-ci, méme, il est probable que cette abso tion a lieu et dès lors, l'acte doit s'appeler digestion. … Les expériences du naturaliste Darwin tendent à démontrer que les et, à nombre égal, plus lourdes. Quand à la question de l'utilité ou de l’inutilité ue nuisibles et causent beaucoup plus de tort que de bien. Les plantes végètent d’une façon très satisfaisante quand on empé igneusement l’arrivée des : . acquérir cette force végétative et par conséquent cette vigoureuse absorption qui se manifeste d'une façon si puissante, lorsqu'elles se trouvent végétant à l'état naturel dans leur contrée adoptive. De l'avis d'un praticien très distingué, pour obtenir le maximum de beauté dans les feuilles des Sarracéniacées en l'entrée de l’orifice des ascidies à l’aide d'un : % d’ e. Ce ta ’, A pouvant plus sortir d' “meurent et s’y décoémposent sous l’action de l’eau : amenée éerin degré, règne constamment, l’eau que projette notre seringue s'infiltre par dessous ce couvercle et Va Constamment remplir d’eau ces expansions EE —— tubuleuses. Aux urnes de Nepenthes, auxquelleson andes originales, N le soin d’apprécier cé pas moins bien. | Louis GENr1. LES FLEURS A L'ÉCOLE PRIMAIRE La culture des plantes par les élèves des écoles mmunales est un essai que la Société centrale d’horticulture de l'arrondissement de Monsa | fait cette année. | Voici comment il a été procédé : j Les élèves, jeunes filles de douze à quinæ ans, au nombre de vingt-cinq, ont reçu chacune quatre plantes dont un Fuchsia, un Geranium,un Héliotrope et un Ageratum en jeunes boutures, toutes de même variété et dans des conditions Ces 9 août l’objet d’une exposition publique et d'un concours. ° Les plantes distribuées restent la propriété de l'élève qui après jugement d’une Commission compétente et à la fin de la journée d'exposition sont rendues aux concurrentes. mais qui ornée de feuillages et de indice certain d'ordre et tes < elle de Mons. C : bien d’autres effets que la généralité des expo5 tions. A. WinNc@z- | | Le Mikado, Pig: 2110, Nouvelles Pivoines simples (voir page 294). Margaret Attwood. LA SEMAINE HORTICOLE TRAVAUX DE SAISON La première moitié de l'année 1897 a causé beaucoup de i s ont passé. Il est probable que la végétation s’en ressentira bea coup, et il sera intéressant d'étudier la façon dont un certain nombre d'Orchidées se compor- teront cette année et l’année prochaine, Il est difficile de faire des prévisions générales, car On a pu observer à plusi Ï mble, cependant, il semble que l’on puisse dépeindre la situation de la façon suivante ent un e tous côtés, le baromètre baisse et l'atmosphère tend à devenir surtout plus umide. lorsque les circonstances sont ainsi va- riables et contraires aux prévisions, que le culti- _JEUrS plantes abondamment pendant la saison sèche ; toutefois, les soins de ce genre ne peuvent jamais remplacer l’action de la nature elle-même : le chauffage artificiel ne vaut pas la douce cha. leur de l'air, les arrosements ne suffisent à combattre la sécheresse de l’atmosphère, et enfin, rien ne peut remplacer la clarté du soleil quand celui-ci est voilé ; de sorte que même les cultiva- teurs les plus expérimentés et les plus actifs n’au- ront pas pu empêcher leurs plantes de se ressentir plus où moins du déséqwilibrement des saisons. Quelles seront les conséquences de cet état de hoses ? 5 D'une façon générale, il est probable que la végétation sera moins réguliè Orchidées précoces, celles qui poussent très vite, et celles qui étaient très vigoureuses et bien as les en lorsqu'elles seront achevées, à une époque déjà un peu permettra. Quant aux Orchidées n végétation à la fin n qui entrent normalement e ’avril ment d'avril ou au de mai, comme les d toutes ces plantes auront eu au début des condi- tions favorables (à condition qu'on ait un peu chauffé à plusieurs reprises), et les grandes cha- leurs ne les a Î pluvieux et trop sombre, Le remè pour ombrer, des lattis laissant passer assez de jour. On peut imaginer la situation dans laquelle se seraient trouvées des Orchidées privées de lumière presque complètement pendant un mois et plus, en pleine végétation ! x" # afin de faire opérer les changements ou les réparations nécessaires. au repos ou êtr ment; dans un mois il serait (a) peut-être trop tard. vaut mieux prévoir le mal que de se laisser surprendre en plein hiver par un accident de chauffage, qui ; saison actuelle pour faire faire les petits travaux nécessaires dans les 2. etc, tout ce qui peut gâter l'air et exige une aéra qu'en déplaçant les plantes, Il est facile e oi. de vider une serre en mettant les Orchi- ées dans chaude, on peut transporter les plantes qu’elle contient dans la serre tempérée et les Orchidées tempérées en plein air, ou bien ces dernières dans la serre froide et les Orchidées froides en plein air. panicule ramifiée de à 40 Parmi les Orchidées qui fleurissent vers La fn de juillet, on peut citer pl Ches nt en repos, période laquelle le compost pourra être laissé complète. ment sec. En ce qui concerne la dernière espèce, intro. duite il y a peu d'années à Bruxelles, il serai curieux de savoir si quelque obtenu des fleurs femelies. Elles ne sont pas con. nues jusqu’à présent. L'h PETITES NOTES Schomburgkia tibicinis. — La Linden vient de publier le portrait de cette belle espèce, si réputée autrefois, et qui semble assez rare négligée aujourd’hui. Il est vrai que les explors- teurs abandonnent un peu cette région de l'Amé rique centrale, qui n’a plus guère de secrets est, en tous cas, l'espèce la plus célèbre du genre et la plus jolie, surtout lorsqu'elle est repré. sentée par une forme brillamment colorée comme celle qui figure dans la Lindenia, et qui appar tient à la collection de M. F. Pauwels, de Deurne, près Anvers. Cette forme superbe, qui a reçu un certificat de mérite de 1'° classe à l'unanimité au meeting de mai de L'ORCHIDÉENNE, a les fleurs grandes Es dées plus basses, disposées en massif ou reposant sur des supports de hauteurs différentes, 01 pourra composer, dans les serres ou l’apparté ment, un groupe où sa beauté pas inaperçue. | iopsis domingensis. — C’est avec grand . Laeli ; plaisir que nous-avons revu naguère à Paris be charmante Orchidée, qui n’est plus sue . portée et se rencontre aujourd’hui dans bien pé de collections La plante est de taille modeste, mais elle Pr. duit des fleurs assez grandes et nombreuses, de | centimètres t es fleurs ont un coloris charmante rappelant un peu celui del’Epidendr un Remo" Elles ont de 5 à 6 centimètres de diameter ss sépales sont oblongs étroits, les pétales deux plus larges; le labelle largement obovale à longueur. petits lobes latéraux relevés autour de la colon le lobe antérieur est un peu ondulé sur les ge” 7 ous les segments ont un coloris ros ne: passera Certes les | | | SAMEDI, 14 AOÛT 1897 pâle, strié et tacheté de rouge. Les lobes latéraux du labelle sont blancs intérieurement et ont face externe jaune pâle. Le genre Laeliopsis comprend encore deux ou d'abord sous mais un peu plus tard il fonda un nouveau genre pour l'y ranger. Le D'après ce qu'écrivait Lindley dans le Flower Garden de Paxton, il paraît que cette plante croît à l'état naturel sur l'arbre à bois de Cam- et Laelia, avec beaucoup pendant la saison de végétation. Dendrobium suavissimum. — Il exi certain nombre de Dendrobium à ‘Héurs d’un jaune éclatant, présentant entre elles de grandes analogies. Le D. suavissimum fait partie de : P om port du D. Griffit janum et les fleurs D.ochreatum (avec une inflorescence plus longue cependant). es C'est du D. chrysotoxum que le D. Suavisst- mum se rapproche le plus en somme, mais On « ède un parfum très agréable, deux particularités qui m. Quant au D. ochreatum, il a un port tout à fait différent: ses pseudobulbes cylindriques à nœuds renflés, ne peuvent en aucun cas étre Coelogyne Kingi. — La fleur qui nous est envoyée par un correspondant (L. H.) nous paraît bien appartenir à cette espèce, sous réserv de identité du port que notre abonné pourra véri- fier d’après les indications ci-après. . Kingi a été décrit par Sir J. Hooke dans la Century of indian Orchids, publiée par le Jardin botanique de Calcutta. Il est originaire à 5 ce d mètres de diamètre: elles ont les pétales et les sépales lancéolés, les pétales un peu plus aigus, n peu plus large, tous ce segments blancs. Le labelle a les lobes latéraux Rhizome aussi gros qu'une plume de cygne, avec beaucoup d mètre, garni de franges fibreuses à chaque nœud 299 et émettant de courtes radicelles, probablement | ntimètres vert pâle, parcourus de nombreux sillons longitudinaux. s de la base d'un pseudobulbe, longue de 15 centimètres... Les bractées inférieures sont très courtes et serrées, imbriquées; celles du haut sont plus lâches, longues de 2 1/2 centimètres, tubuleuses avec l'orifice obtus. Cattleya Aclandiae. — Les fleurs de ce Cattleya paraissent d'autant plus grandes que la plante est petite et grêle; elles ont en général 9 à 10 centimètres de diamètre, mais certaines formes dépassent de beaucoup ces dimensions, et la variété maxima, par exemple, introduite à originaire du Brésil, réclame un traitement un peu plu plupart des autres Cattleya. Le meilleur procédé consiste à le cultiver en petits paniers suspendus au vitrage ou sur bloc, dans la partie la mieux 6 érée. Il fleurit assez puis vers la floraison risque de l’épuiser, quand o durer trop longtemps, d'autant plus que les pseu- dobulbes sont petits et très grêles, et contiennent peu de réserves; il est donc prudent de couper les fleurs au bout de huit ou dix jours environ. Il ne faut pas non plus, pour la même raison, tenir les plantes trop sèches pendant l'hiver, et c'est ce ive souvent quand on les cultive sur blocs; grosses macules brun noirâtre formant des dessins irréguliers. Certaines variétés introduites il y a peu d'années par L'HORTICULTURE INTER- NATIONALE ont un coloris de fond orangé clair très attrayant. Quant au labelle, il est d’un rose plus ou moins vif. Cet organe a les lobes latéraux très étroits, n’embrassant pas la colonne, et forme en avant un limbe réniform LÉ i précédé d’un onglet étroit. r os ondi, émarginé, indley s'était basé r le C. Aclandiae dans une section spéciale, auprès du C.bicolor. x espèce, et a un cachet tout à fait distinct. X GARN L'IMPORTATION DES ORCHIDÉES Quelle est à peu près la quantité d’Orchidées que l’on importe annuellement en Europe? Voilà une statistique évidemment très difficile à dresser, mais qui, si elle pouvait s'établir, présenterait un certain intérêt. Lorsque j'ai contesté, au congrès de Paris de cette année, l'exactitude de l’affirmation d’après laquelle les Cattleya et la plupart des Orchidées masse au bout de peu d’années B en n € importations fournissent, au horticulteur versaillais, l'impossibilité de conserver les Orchidées long- temps en vie, et de la nécessité de les remplacer fréquemment. L'argument fait une certaine impression, sans aucun doute, et j'ai constaté qu'il avait convaincu notamment mon ami Ernest Bergman, qui, dans son compte-rendu du congrès, donne rai à oint de vue à M. Albert Truffaut, Mais il me semble qu'il gagnerait à être précisé. En somme, combien importe-t-on annuellement d'Orchidées, es grandes maisons d’horticu des collecteurs attitrés et qui importent réguliè- rement sont très peu nombreuses, et le calcul en serait vite fait. Il est rare que ces maisons se fassent expédier plus de quelques centaines d'exemplaires d'une Orchidée donnée, et cela représente déjà un chiffre assez élevé, la famille des Orchidées comprenant des milliers d'espèces, dont plusieurs centaines sont très popu ires. vivace. Il faut cependant en rabattre. es importations d'Orchidées soient plus cela est certain. Ce sont négligées pendant un certain temps “ ient à mourir. Ï Tout cela ne prouve en aucune façon que les Orchidées, et particulièrement les Cattleya, ne poussent pas à merveille, quand on sait les cul- i j m'être suffisamment expliqué point. ce qui concerne spéciale- ent l'importation, il m'a paru utile de signaler l'incertitude des chiffres que l'on cite parfois, et qui risquent, à mon avis, d’être souvent entächés d’exagération. G.£,6G. LES DERNIERS HYBRIDES DE M. GEORGES MANTIN Cattleya X elatior. — Hybride issu du C. intermedia et du C. Skinneri, présenté à Paris le 22 juillet. a hampe florale porte une grappe fournie, portant cinq fleurs. eurs, un peu plus andes que celles du C. ntermedia, ont les Cattleya x Heloisiae. — Issu du C. Mossiae et du C. Forbesi. Ses fleurs rappellent plutôt le second parent que le premier, mais elles ont un coloris très agréable, surtout dans le labelle, qui rappelle certaine variété du C. x parthenia. Le lobe antérieur est rose avec un réseau serré de veines cramoisies, et quelques stries jaune clair sur le disque. Les autres segments sont rose clair; les pétales sont un peu étroits. x Behrensiana. = Cet “ servir à crée Le labelle rose pâle a le lobe antérieur très étroit, rouge cramoisi, à peu près comme dans 1 -L. elegans, et le disque jaune. Laeliocattieya X reginae. — Hybride issu du Laelia purburata et du Cattleyÿya Forbesi Les fleurs ont beaucoup d’analogie dans l’en- semble avec celles du C. infermedia, mais elles Sont un peu plus grandes. Elles ont les segments blanc c e bordés de rose pâle, et le labélle rouge vif. é Il'est craindre que le nom donné à cet hybride donne lieu à des confusions avec le Laeliocattleya regina, nommé par ‘Ingram cette année “même, et issu du Catfleya intermedia et du Laelia élegans Turneri. Nous nous permettrons “ri iqre 1 désithih e à M: Maritin- > ETS FO TT + - Cypripedium x Charp um, — Hybride issu du C. Spicerianum et du C. x Morganiae. GFIG: LA SEMAINE HORTICOLE LES GRANDES MAISONS D'HORTICULTURE I, Une visite aux roseraies de MM. Soupert et Notting à Luxembourg Surtout aux efforts persévérants de la maison Soupert et Notting. ccupait le no pépi- ières. Cel 1 s'étendent sur ngtaine Une production an 11 : AU JS O, prov dans l'établissement, variétés d’églantiers dans nos bois et pas toutes rosiers nains sont souvent obtenus par boutures, procédé’ qui pour beaucoup de-variétés donne des pieds chétifs.et.de courte durée. Pendant les hivers rigoureux, les rosiers élevés en pépinières pourraient être endommagés par es froids. Lo : Aussi, les pieds destinés à la vente sont-ils, à l'automne, déplantés soigneusement et mis en Jauge dans des caves dont la Superficie totale est de 2000 mètres carrés. Grâce à cette précaution, les variétés les plus délicates ne courent aucun risque et on peut, quelles que:soient les intem- péries, exécuter toutes, les commandes d'expé- dition. Quant aux variétés nouvelles qu'il importe de propager rapidement, elles sont cultivées serres Spécialement construites à sujets sont élevés en -petits ots. à létouffée; ils se comptent par dizaines de mille et Permettent de fournir n’im- -Foséphine de Flandre, belge se fera un h Par cette maison PS porte quelle variété nouvelle en boutons ;. milieu de l'hiver. à. ‘est aussi dans les serres que se po es habiles tentatives en vue de la produ variétés nouvelles. n sait que la maison Soupert et Notting, S au commerce un grand nombre de vs nouvelles (plus de 140). Au lieu d'abandon: cette production au hasard et de $se Ction & tion des graines, le développement des ms à ces travaux un grand nombre d’obse ir qu'il serait intéressant de publier pour Servir l'histoire de la fécondation des plantes, d'ordinaire mal conformées et il faut attendre une floraison ultérieure pour être fixé sur les mérites de la variété. | rs de ma visite en avril dernier, plusieurs variétés nouvelles m’avaient beaucoup intéress a le les plus remarquables, les n°s suivants 8218 — fleur d’un beau jaune clair, parte ment régulière, centre parfois rouge vif. Issute Céline Forestier x Mme Hoste. | 8187 — genre de Maman Cochet, mais à bot tons plus allongés, d’un coloris jaune abricot bard x Dr G Je pourrais en citer encore une cinquantaine, l’une plus belle que l’autre. C t là de bonnes trouvailles dignes du célèbre établissement luxembourgeois et qui figureront n ugène Fürst, Archiduchesse Maria mia culata, Reine de Serbie, Gloire de l’Exposiion de Bruxelles, Oscar II, roi de Suède, Léon XII, l Prince Hussein Kamil Pacha, Erzher208 Frans Ferdinand, Comtesse Dusy, Grand-Duc Adoh he de Luxembourg, Empereur AleXandre Es Princesse Henriette de Flandre, Princesse Clotilde Sonpert, Co Chandon, Albertine Borguet, Baronne de naco, Comte Florimond de Bergeyck, É L Soupert, comme membre du jury. à tous Concours horticoles importants, le Gouvernement un hônn récompenser éminents services rendus à la floriculture bels si universellement renommer inexplicable. et voudra réparer un oubli long et 1 D les ônneur de LE JARDIN D'AGRÉMENT LES CAMPANULES (Suite, voir page 240) Donpasns sprint ou Campanule glomé- rulée, comme on l'appelle quelquefois. Ti iges hautes de 30 à se centimètres, velues, de mêm que les feuilles. Les fleurs, comme l'indique le nom spécifique, sont agglomérées, et comm elles ss sessiles, elles se présentent en bouquets ou capitules, espacés latéralement, avec un plu grand et plus fourni au sommet de la tige. Elles ont 3 D tres de longueur environ, et sont d'un bleu violet clair. Cette espèce est indigène et vivace. Elle est moins remarquable que celles énumérées précé- demment, mais elle a la qualité d’être peu exigeante, et de paunens facilement dans les sols calcaires et rocaille On lui rattache généralement comme variété ® an mme C. Pa on l'appelle aussi dahur Cette vnété est vivace comme la pré ente it | Mb. ses “Re sont n volumineux que dans l'espèce type, ses fleurs plus grandes et plus belles, d’un bleu violet chats très intense. La floraison se produit en mai-jui Il existe aussi une variété + Le glomerata qui a les fleurs doubles, à corolles emboîtées. C'est ôt une sous-variété se rattachant au C. glo- ect caille, pourvu que l’on en fasse u rs touffue. Elle se reproduit très aisément de grai Campanula strigosa. Autre espèce annuelle qui peut être rapprochée de la précédente ; son n° violac pan la cespitosa où Campanule gazon- nante. Cette charmante et dstiges espèce forme de petites touffes basses, avec les feuilles de la ase ovale linéaire, toutes “ un vert foncé. Les fleurs, qui se produisent au mois de juillet, sont penchées, de forme à peu près cylindrique plutôt | au campanulée, un peu resserrées près de l'ori ice, et parcourues sur toute leur longueur par popeurs côtes es mé Leur coloris est violet pourpré fon pe plante est Re des Alpes, ft D spé- _ se dressent de nombreuses grappes lâches fleurs penchées ont une forme plutôt conique SAMEDI, 14 AOÛT :1897 que campanulée, avec les lobes très courts, et sont d’un bleu pâle, parfois presque blanc, veiné de bleu vif: les anthères sont roses. Cette plante est originaire de la Suisse, Elle est assez variable au point de vue de la grandeur ment une variété, plus forte et 75 massive, à laquelle on a donné le nom de C. pusilla var. cespitosa, désignation qui risque ‘de créer une er dns aynica Are être également va voisin du <. Susilias il s’en distinguerait par un coloris plus foncé, et par la forme beaucoup pi longue et plus étroite de ses feuille Campanula highest Très gracieuse espèce de PS à la culture ns jh galeries et pion Fig. 117. — Bergamote d'Esperen. délicate : il est bon de l’abriter pendant l'hiver souschâssis ou dans une serre froide. Son nom spécifique fait allusion à la nature de ses feuilles, assez charnues, cordiformes dentées, qui sont t extrêmement cassantes ; elles laissent écouler go de suc lorsqu'on les es arges de près de 3 centimètres, bien ouvertes : étalées, bleu clair avec les anthères blan- âtres. aison se produit en juin; Es 2 la plante se multiplie facilement par division ou par ” Campanula spot Cette Poe est très voisine de la précédente, mais elle s’en distingue par ses rameaux plus ou moins Lancliéé et non rss ssés, par ses feuilles un peu plus grandes et n peu velues, et par ses fleurs plus grandes. Elle a he variété à à fleurs blanc pur. Campanula garg ganica ou du Mont Gargan. Charmante petite espèce très florifère, dont les fleurs ne forment pas la de che, mais sont presque absolument plates, petites, étoilées et divisées usque près de la base de la corolle. Leur coloris est bleu clair. La plante forme des toufles très denses, d’un bel effet dans les pe A ou en paniers ; ses tiges étalées, diffuses, sont es d’une abondance de petites feuilles iobial: très crénelées. Cul ture des plantes alpines. confond souvent le C. garganica avec les _. Ces deux plantes, originaires de la Imatie, fleurissent à la même époque l gar- anica et peuvent être cultivées ême il est un peu plus bas que le précéden nr plus an ie ii paraît se rapprocher beau- pue nica par sa floraison, et du C. porisest Pa e par son port et son mode de végétation. Campanula barbata où barbue. Cette espèce, très commune dans les Alpes suisses, est moins cultivée que la plupart des précédentes. Elle n’a pas autant d’attrait et est un peu dre otamment au point de vue du sol. Elle pou être plantée en bordure des rocailles, dans une terre riche et meuble, de la terre de bruyère de préférence; pendant l'hiver, il sera prudent de la rentrer en serre froide. Elle fleurit en mai et jusqu’à la fin de juillet. ées au nombre de sors à huit en ont forme campanulée et un coloris bleu pâle ; ; les sont fortement poilues 6. 1,0. (4 suivre.) FRUIS ET LÉCUMES V. BERGAMOTE D'ESPEREN La Bergamote d'Esperen est une poire dont on fait beaucoup de cas — il es i qu'il y a pour cela de bonnes raisons : — elle est de longue conservation, tout en étant de ro ris qualité; l'arbre est vigoureux, de bon port et fertile, même en pyramide. Voilà certes des qualités qu'on ne trouve réunies que fort rarement chez nos variétés de poires ! Le fruit est moyen, voire assez gros, arrondi t un peu ventru; la peau rugueuse, vert sombre fre vert jaunâtre ; elle est assez bien colorée de rouge au soleil. La chair est très fine, ras au nuances, bien fondante avec beaucou ée. On a tout intérêt à cnliivér cie variété en ju Sa elle vient également bien en contre- yramide et même en haut vent dans les endroits abrités. On peut la greffer sur pen assier et sur franc de semis La Bergamote d'Esperen mürit de mars à GUSTAVE MICHIELS. 302 GUÉRISON DES CHANCRES CHEZ LES ARBRES FRUITIERS en deux catégorie 1° Les chancres provenant de blessures (frotte- ments, détériorations d'animaux sauvages, ra- vages de pucerons lanigères, etc.), ce sont donc des maux accidentels, indépendants de la santé d . propre 2° On peut diviser les chancres des arbres fruitiers s: 2 s chancres provenant de l’état morbide de % @ façon un véritable bandage, qui empêchera entièrement l’action nuisible des agents atmosphériques. Dans le Bulletin de la Société d'horticulture d'Épernay,on recommande l'emploi de l'acide mu- riatique (esprit de sel). L'auteur de l’article nous bords des blessures, aident au développement et à la récons- titution des tissus disparus. E. LEJEUNE. ÉCOLES D'HORTICULTURE DE L'ÉTAT EN BELGIQUE Belgique : à Gand, w LA SEMAINE HORTICOLE LE SAULE ain des batailles; la poésie, cette dispensatrice de è É rts majestueux, dont les feuillages pittoresques lui fournissent des images à effet. Cependant, bien peu d’arbres sont plus b ruisseaux. Hors Virgile, qui en a fait l'asile de la pudeur expirante ; hors Musset, qui a réclamé pour ses restes l'ombre de sa variété la plus char- mante, il est bien rare que la poésie et même la LA # [el [er 7] en @ mn D ‘2 indiqué pour les verts un essences; de plus elle s’harmonisait si parfaite- ment avec les teintes si souvent brumeuses de les glaces du pôle, l'espèce est représentée par une de ses variétés, le Saule a feuilles d'arbousier. à sa seule écorce ne tenant plus au sol que par miracle d'équilibre, mais il ne continue pas moins de se couronner de perches feuillues dont quelques-unes dépassent la gros- seur d'un bras d'homme. Les paysans sont bien loin de tirer de leurs saules tous les profits qu'ils pourraient leu à la sainte routine laisse sécher sur leurs branches en attendant que le vent les éparpille sur la prairie. e centaine de ré- jaunes, rouges, bruns et violets, le saule Marsan i, n'exigeant pas autant d'humidité que ses L à Nouvel: par ses pendeloques jaunâtres dont il décore k plupart de ses rameaux, et cet agréable m lui donne des droits à notre gratitude. Il est également celui qui se développe le plus en hauteur : les marsaults de 12 à 15 mètres ne sont creuse comme font les tétards, et d’ailleurs son bois mou et de peu de consistance est de peu de valeur, même pour le chauffage. Le saule blanc est celui que l’on rencontrel plus fréquemment au bord des eaux; bien entendu. Nous avons gardé, pourdafin,k saule pleureur ou saule de Babylone: tout k son feuillage, pendant sur les eaux de façon àen effleurer la surface. N’en déplaise à Musset, mais surtout aux artistes capillaires qui font toujours du saule pleureur le clou de leurs tableaux raires — souvenirs et regrets — il nous paraîtun peu trop élégant pour le rôle que ces messieurs lui assignent dans leurs chefs-d'œuvre. Cettecas cade de feuillages d'un vert gai a-t-elle mission | de représenter un déluge de larmes incessantet intarissable ? L'image deviendra invraisemblable, } Nous soupçonnons qu'Artémise elle-même n4 envoyé du Brésil pour être placé, selon son v&t, sur la tombe de l’auteur des Nuits, indique égale: ment que le saule lui-même se refuse à faire concurrence au cyprès. G. DE CHERVILLE. EXPOSITIONS Le compte rendu illustré de l'Exposition d’Anvers n'a pas pu passer dans le prés numéro, les clichés des gravures qui doivent l'ac- ompagner n'ayant pu être prêts à temps. paraîtra samedi prochain. [e) BOITE DU JOURNAL : Lettres reçues : A. D., secrétaire de l + H. N. (nous ferons exceptionnellement 2 réduction de 50 °/, sur le prix d'abonnement journal pourvu que les souscriptions atteignent 200, ainsi que vous nous le proposez). — ce de N. (votre idée est excellente. Elle sen A quée à l’exposition spéciale de L'ORCHIDÉENNE * novembre prochain et celle-ci est assurée très grand succès). — L,. G. L:— A. S. (très belles variétés). — P.® G. P.— L. H. (sommes de votre avis). — P D (vous écrirons spécialement à ce sujet). — ” SAT * : * Bb SAMEDT, 14 AGUT “1697 Exposition Internationale DE BRUXELLES 1897 Hûtel du Parc Léopold 131,rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. PLANTES POUR NASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E. SCHMI T T Aorkoutiele. 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Florent Pauwels à l'Exposition d’Anve La salle de marbre à l’ nn ain 31I à Pool ariay 0 Oo. 8) TU Gann, IMPRIMERIE EuG. VANDER HAEGHEN. Re Mn G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER IX DE L’'ARBONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE ÉTRANGER 117 -ROS Dactidns > BRUXELLES. FER DA este un is mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. 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COCHU qu'a été confiée la construction des agrandissements de l'établissement d'horticulture de MM. DALLEMAGNE et C*, à Rambouillet. CLXVI LA SEMAINE HORTICOLE L'HORTICULTURE INTERNATIONAI LINDEN) Parc Léopold, BRUXELLES. ORCHIDÉES VARIÉTÉS EXFREMS L'HORTICULTURE INTERNATIONALE est chargée de mettre en vente, À parür du 15 Septembre prochain, les divisions des VartËTÉs D’écire qui ont fait le apparition à l'établissement de Messrs LUCIEN LINDEN et C*, à Moortebeek, et qui comme on sait, ont prouvé être le « Vec plus ultra » des grandes formes qui oi fleuri jusqu'ici en Europe. ELLES COMPRENNENT SURTOUT LES PLUS BEAUX Odontoglossum maculés » hybrides Cattleya aurea » Gaskeïiliana » _ gigas » Mossiae » Mendeli » Rex » Trianae » (labiata) Warocqueana Miltonia vexillaria Cypripedium en nombreuses variétés, etc., etc. etc. Presque toutes ces espèces ont été transformées par la supériorité des variétés qui ont fleuri à Moortebeek et qui semblent constituer des espèces tof4 lement nouvelles, tellement elles sont distinctes et différentes des tyr° connus jusqu'ici. La liste avec prix et renseignements de ces divisions sera envoyée à toutes les personnes qui en feront la demande. SAMEDI, 21 AOÛT 1897 393 Samedi, 21 Août 1897 CHRONIQUE louses Mauritaniennes. son metres à ses pelouses ? nous l’ignorons. s représenter ce genre de création, sr de ui ces charmes, pensez à ces coins coquets et délicieux des champs cultivés, où, en compagnie des seigles et des froments, croissent de nombreux Coquelicots, Bluets, Chrysanthèmes diverses T7 concevez maintenant une terre ou partie par à l'écart, encadrée d’arbres et thnies “ spécialement travaillée pour y semer un mélange de graines choisies, appris: uniquement des plantes “ar sns" et vous pourrez deviner la beauté sauvage ls a ale e que nous donne une pelouse uses Celle-ci 0 les attraits pendant d à es surface. Les m archands-grainetiers russes vendent des mélanges de graines, que nous appellerions volon- tiers des « Lawn flowers, » expressément pré- parés pour cet usage. . Pueraria Thunbergiana Benth: — Nous Aaœminé: originaire de la pra et du Japon Fe le jardin ame-amateur, Nous la signalons d'autant plus volontiers À à attention de nos lecteurs que résiste en pleine terre à l’aide ure de litière et dont la vigueur est telle que ses tiges peuvent atteindre près de 10 mètres € une seule année. Elle tapisse isa Le murs très élevés, les ruines, les berceaux, le tronc des grands arbres, etc. _ no 25 se fait ar cottes. Ses fleur $ épanouissent tard dans 8 mie en septembre; elles son iolet, réunies en grappes Sompactes, pesage pouvant atteindre jusqu'à et rappelant celles des Wistaria : l’ “re rar ee à de 20 à 22 mm. de long, avec une macule ne à la base; la carène est arquée au somm Les feuilles, sir beau vert en dessus et très “ra en dessous, se composent de trois ta Le here Thunbergiana a été introduit en 1878 des Monts Kahica. Ses ti urnisse une fibre textile, dont les Japonais fabriquent ongs et | Se contiennent une fécule agréable et très nutritive, que les Chinois et a Japonais emploient beau- coup comme alime Dimorphotheca pluvialis. — Le nom spé- cifique de cette plante a son équivalent dans le langage vulgaire, où on l'appelle fréquemment souci pluvial. Il fait fleurie me ferma pis ses fleurs à trois ou quatre heures après m mé: somme, comme on n le voit en rapprochant i précèdent, les fleurs du Dimorphotheca pluvialis ne restent pas ouvertes très longtemps, et l'amateur qui fait figurer cette plante dans son jardin n’en jouit pas autant que des Giroflées ou des Phlox; cela n'empêche pas qu’elle n ‘ait son mérite. En dépit du nom de souci pluvial, c'est à un ARtaœrs beaucoup plutôt qu'à un souci, que comparerions ses fleurs. lé. -ci, très abondantdi ont les rayons lancéolés, blanc pur en dessus, et le disque jaune d’or, entouré d'une mince bordure annulaire violet vif. Les rayons ont la face inférieure pourpr u point a plante est très différente des Chrysanthèmes ES, elle a un port très u et bas, et forme une jolie garniture. tiges assez grêles, légèrement pubescentes, étaléés, puis dass ne dépassent guère 30 à 35 C centimètres La floraison se produit : au mois de juin. Différences de climat dans un même pays. Far de la nous écrit qu'étant allé ces jours-ci faire une excursion aux environs de Brest, il a vu des plantes de Richardia Æthiopica très vigoureuses ai M dant la belle saison, c’est f époque à peu près où sa nt . terminée ; mais il ne résisterait pas à nos hivers, même les plus dou Si 2 pue peut vivre en plein air aux en- à une anomalie de climat très ir éd mais qui est limitée à une Fu extrêmement restreinte. Le courant chaud .Gul s-tream vient baigner la point du de celle des départements voisins. ainsi que l’on trouve, acclimatés à la pointe du Finistère, une le de cs HAS exotiques, j'Araucaria imbricata, par exemple, qui y atteint une e grande hauteur, y fructifie et y PER des semis. Le Jardin rs de la res se à Brest, a beaucoup contribué à acc ter dans nemouth est recherché pour climat qui est comparable, paraît-il, à celui du Midi de la France. Influence de la lumière et de l'humidité sur les odeurs des fleurs. — Le a. i le LE dr des odeurs chez les fleurs. Pour faire ses recherches, l’auteur employa u fil imprégné de térébenthine ; le degré d'intensité des odeurs se mesurait d'après le temps plus ou moins long qu'il fallait exposer ce fil pour que la senteur de la térébenthine neutralisât l'odeur à ana Les essais furent faits d'abord sur des essences miè ou défavorable à la production des odeurs. ne les œillets nr t mar Lu umière qu'à ‘ombre; mu ’est le con A9 ee tient pr à ph fait que les œillets ssant ordinairement au soleil, supportent bien Pair “vif et sec, tandis que les muguets, res naturellement à l'ombre, dans un air humide, n peuvent endurer l’action des rayons solaires in leurs corolles délicates. est cependant à remarquer que l' influence ses crnéencee. il c dionales de la Mé tan sont défavorables à la production des odeurs florales, car l’action de la lumière n# est très forte sans être compensée pay qu’elle jouit d’une humidité bienfaisante L’Aligemeine Deutsche Gärtner Zeitung rapporte qu’au bureau de placement de Leipzig, il y eut,du re janvier au 1e mai, 64 offres d'emplois horticoles, de ceux-ci, 38 seulement, trouvèrent des occupants Au bureau “principal de das à Berlin, 979 places furent vacantes du 1% janvi vier au pendant ce ns “ant 473 jar- diniers a gt de l'ouvrage. Com Ac pas de postulants. Le manque de j jar- diniers se fit surtout sentir pendant les mois de mars, avril et mai. Un nouveau de Savon.— Le Bulletin horticole, inter æ TR de Liège _ see propriéti s des racines de Luz La naire rh possède babe qualité, mais à un degré beaucoup moindre. 304 LA SEMAINE HORTICOLE a LP nl En agitant simplement quelques racines de | i i e mousse à celle du savon. Ce fait fut signalé Luzerne dans semblable à d’abord par un savant, M. le D: Autie mande l'emploi. d l'eau, il se pro ces racines pour le « Gartenflora » publie dans son n° du 1° août une belle planche coloriée du Diervilla (Weigelia) praecox. Cette nouvelle espèce japonaise atteint près de deux mètres de hauteur et ressemble beaucoup au Weigelia amabilis: Les rameaux e nombreuses fleurs. Celles-ci, en forme à | clochettes, ont un diamètre d OMO12: k parties de la corolle sont larges, ovales-renver * e Cynoglossum nervosum employé pour ls croisements, pourrait bien nous ménager quelqu surprise. florifères sont très courts et possèdent deux paires de la soie, de feuilles opposées. Les fleurs apparaissent au Il n'est pas difficile de faire provision des nombre de 10-15, en grappes horizontales ou t du plus ou moins pendantes. Le tube corollaire de , … nuance rose-Carminé, est carminé à sa base; il ec dégraissage et le lavage des laines, du linge et L’impression produite par la belle natur: an coupe en petits morceaux et on les met bouillir s’élargissant petit à petit. Les pétales sont ar- CU dans de l’eau de rivière ou de source. Après uné rondis, de couleur rose-mauve tendre, à gorge €n FA: 07 ee SXCHPIESSSS demi-heure de cuisson, les parties végétales ont marquée d'une bande jaune et entourée de Sa SÉ ucton, qui ne trompe pas, pénètre doté ‘ ; ment et 1rrésistiblement, et s ifie majeure partie de leurs principes carmin. La grande qualité de cette espèce est sa abandonné la savonneux. La solution obtenue peut alors servir pour l'usage indiqué. s ,nAuence, RE nes. Il parait, que MX comme on s'arrache, dans des contraintes dek fils obtinrent la dite plante de graines qui leur avaient été envoyées du Japon, sans la moindre Pendant la séance de distribution des récompenses, du 8 juillet dernier, aux méritants ta oO o d'être nommés chevaliers de la Légion d'honnetr. Le jours insatiables ; du momen Fig. 118. — Coin de la salle des fêtes à l'Exposition d'Anvers (voir p. 306). horticoles de toutes espèces, ainsi qu'aux lauréats de l'exposition printanière de la Société Nationale d'Horticulture de France, M. Viger, son prési- em a tenu un long discours, très applaudi. Il + 3 description. En raison de sa floraison essentielle- ment hâtive, les introducteurs spécifièrent ce nouveau Diervilla par l’épithète Praecox. « Serait-il sage, écrit M. F ressortir l'importance de la presse horticole ; Le Cynoglossum nervosum, figuré dans le « Il est assez curieux de constater que les im- ensuite, il insiste longuement sur l'immense Botan. Mag., planche 7 513, croît à une hauteur plorations pour les nouveaux droits viennent Sur- bien fait par l'horticulteur et l’arboriculteur. variant entre 10.000 et 13.000 pieds anglais. tout du Nord; cependant les producteurs de cetie € pe — dit l’orateur — qui plante un Quoiqu'étant déjà cité par Edgeworth, il ne fut région sont des privilégiés. Ils peuvent Lo arbre durant s cependant introduit dans les cultures qu’en 1894, j charbon à 12 francs la tonne. La main- Duthie. La à est payée par certains de 23 à 25 centimes à aucoup, font planter et enseignent la culture l'heure pour les hommes. Les femmes et les des arbres? » M. Viger passe alors successive- Ressemblan un grand Myosotis à larges unes garçons pour le ciselage et les avaux ment en revue tous les attraits de l'exposition fleurs, sa verdure ramifiée atteint un mètre de légers y gagnent que 50 centimes à fr. 15° printanière et félicite les horticulteurs français hauteur et compte de nombreuses feuilles en par jour. Dans l'Aisne nous payons le ch de l'immense succès obte n terminant, i rme de lancettes, longues 15 à enti- près du double, la main-d'œuvre plus de double, parle de la prochaine exposition horticole inter: mètres et supportées par des pétioles de 5 à et dans la région parisienne, charbon et mali t d'œuvre sont encore plus chers. : La conclusion de M. Fatzer est celle-ci : < Supprimer la concurrence étrangère av seule supériorité de nos produits, telle doit notre devise, » Cela nous paraît l'évidence même. vert mat et le dessous de celles-ci d’une couleur art, commissaire-général, Bo encore plus claire, montre six paires (ou plus) de res uvard, ajoute-t-il, sont entièrement favorables à l’organisation d’une exposition spéciale d'horticulture des plus L'inflorescence est lâche, longue de F'à attractives. : 15 centimètres, terminale ou axillaire, et compte _Vaut enc SOUS LES CIEUX DE L'ORANGER LES GRANDS PALMIERS D'AVENUES (Suite, voir p. 285) ous venons au Pritchardia filamentosa où e le Char rosé eo que, encore, le Sabal enr de trop lent développement, il l'est x er le Pritchardia où Washingtonia robus beau- coup plus que les Corypha RER # Géban nga espoir de succès, qu aux sites les plus particulièrement a abrités. Originaire, paraît- il, de la Californie, une aux bords de la mer bleue. Ses premières HMS en sujets déjà gran- dissants, y firent sensation. Son actif et grand développement, ses si larges et fortes feuilles d'un vert glauque sous le ‘chaud soleil du Midi, x fils vite et avantageusement apprécier la nouvelle introduction. . La suite a confirmé de tous points, sous ces en plein air et en pleine terre. Mais rit n'a pu nulle ae uti- liser, du moins en gran An De ou si le rue était le cana- coloris ve u feuillage de d L fait arts le coloris cé des feuilles sa Pr ritchardia filamentosa, et réciproquement. mons, quand même, que mieux ore la plantation faite uniquement avec autre des out LS et en sujets de choix. gagne en harm L'avenue dont nous tous ici fut plantée il y celui-ci l'un ou L'effet SAMEDI, 21 AOÛT 1807 dix ans en bonne y de vieux jardin ma- raîcher. Les arbres ont é feuilles, mesure 2 mètres de hauteur chez les Pritchardia. Ce tronc, à 1 mètre sur le sol, pré- sente une circonférence de 2"50. Les 2 fort Nous avons hâte de le dire : les fardiné sous les cieux de l’oranger et aux Déciké de la Méditer- ranée, possèdent par centaines des Pritchardia sense ta âgés et qui montrent aussi un en plus grand développe . Parmi des sujets de 8 à 10 mètres de hauteur, aux troncs rant, à leur partie inférieure déjà lisse, entièrement dénudée de la base des are des feuill es, des diamètres de 1®20 à 1" ces forts sujets, le stipe a 6 à 8 mètres, dépourv vu de feuilles sous la très large tête — de 5 à 6 mètres de diamètre — que forment 30 à 35 immenses Gr re qu'aucun vent ne fripe. c de pareilles têtes sur de si solides ee rdia filamentosa s ® an N le Brit iamètre moins grand que cel u P pere tensis; il serait bon de le préférer à ce dernier p les plantations d’avenues moins Le Fhoenix ne devrait planter que des dome mesurant une largeur de au moins mètres at les lignes d’arbres qui doivent sn Re ser San id de 7 à 8 mètres venues à planter de Phoenix dclifoso ou à Pritrheniés gere Losa. On peut observer respectivement les m rm ape entr ujets au long des lignes. t toutefois les distancer un peu de Hu profondeur de plantation seu moins C0 ë nécessaire Ac le Pritchardia filamentosa que ou ni des couches trop re et ne se laissent que très difiilement pénétre s répétons, quoique cela puisse paraître Mo u, que de même que tous ces gran nds Pal- miers à l'actif et t,le Pre chardia ‘flitentais aime les terres ar et bien engraissées, et les copieux arro sages n la chaude et sèche saison. ous n'avions point vu encore sous nos cieux de l’oranger, per. le Palmier dont nous nous “ais Mais il . revient an . © destiné à occuper une place large a mérit toutes les plantations exotiques sous les cieux de l’oranger. Un fort sujet de ce apr sujet l'un des premiers 7. en pleine terre, en e, le premier aussi dans ope, ar rt et fructification à Hyères, dans le très riche jardin sa de M. Hippolyte rares à l'un des plus pes amis et chercheu ho LébuS s les cieux de l’oranger. Nos lignes: sur ir l'Erythea eailés 395 seront accompagnées d'une reproduction ls graphique du sujet en fructification de ce pal- mier chez MM. H. Dellor. Mieux que nos giél elle dira les mérites de l'Erythea edulis Paysagiste-horticulteur à Hyères. (A suivre.) LA VENTE DES ENGRAIS Nous avons déjà eu l'occasion de parler des rare qui se pepe À _. souvent dans ce ommerce, et des m s prises en Belgique néu les empécher, sur T Give du Ministre qui assurément, en ces matières, comme en ce qui concerne les falsifications de denré taires, a su établ règlements constituant un régime qui peut être cité comme modèle à la plupart des autres pays. Le Ministère anglais pa ge: eme a jugé nécessaire, tout récemment, de rappeler égale- ment aux intéressés les Sréetrficis de la loi de fait bobine; qui est délivrée pr au mi- nistère. Les garanties stipulées par la loi dans l'intérêt de l'acheteur Lu les suivantes : toute personne qui vend un engrais (et l'on entend par là tout produit vendu c ed inité servant à engraisser le sol) ayant été fabriqué ou soumis + une mani- pulation quelconque dans le Royaume-Uni, ou importé de l'étranger, doit temiètie à : l'ac heteur une facture indiquant : le nom de l'engrais; si c'est un composé artificiel ou non, et quelle est la proportion d'azote, de phosphates solubles et insolubles (dans l’eau) et de potasse, s'il y a lieu, br ne dans l’e engrais ; cette facture doit servir ne garantie donnée par lé vendeur des perde y énoncées. Le marchand n'est dis- pensé de cette garantie que quand le total des produits vendus en même temps n'atteint pas un poids de 25 kilogs. LE LILIUM HARRISI On sait que ce superbe Lis, qui fut UE des Bermudes, n ‘est qu ‘une variété d forum Le rs mais c'est une variété qui, à la suite de sa tr. tation sous un autre climat, a acquis une ‘vigueur et une rapidité de croissance Soumis à une Serra e très odérle à flor lieu de Loge chaque tige, au feuillage mens donne à son sommet un bouquet de 6 à 8 et même de 10 fleurs magnifiques grandes, de forme allongée, d’une biancheur: ae PIN et déli- cieusement parfumées. Le Chro- ans son huméro du Fr août, t, publie la dE... Harrisi en fleurs, chez M. Wadds, à Cliveden. 306 LA SEMAINE HORTICOLE LES FLORALIES ANVERSOISES DE 41897 Le 31 juillet s'est ouverte, à Anv la Société Royale d Horti- culture et d'Agriculture dans le nouveau et luxueux Palais des fêtes de la Société Royale de Zoologie de la métropole commerciale de la Belgique. Cette exposition a brillamment réussi et marque un progrès incontestable dans les cul- tures et le mode d’exhibition des plantes et des fleurs. Son importance a été telle que nous y CORREEUN un compte-rendu détaillé, afin que nos lecteurs se puissent convaincre que, malgré VO d apathie et d’indifférence dans laquelle fleurs dont jadis la Belgique s enorgueillissait à à juste titre. I. Le FTOpLEmE Nous avons, ne le numéro du 17 juillet de La Semaine HrHEONE, nique les Hoioeue points du program sente exposition et signalé la plus FRS Ha de la Société: IH. Les Locaux La Société Royale d'Horticulture a conclu un Socié e Zo a n pour travailler au progrès des sciences zoologiques, botaniques et horticoles, filles d'une même mère, l’histoire naturelle. indépendamment des expositions, il y aura, à partir de l’hiver prochain, des conférences populaires sur les diverses sciences susnommées qui donneront, à l’activité commune, un aliment de tout premier ordre. Pour en revenir aux locaux, disons que, cette fois-ci, des la salle de marbre. La première, très vaste — elle dans la décoration qui est légère et fort artistique ; elle ne convient cependant pas tout à fait à la couleur dominante des plantes qui est le vert; ce léger inconvénient sera, à l'avenir, mitigé q and les deux nies umière tombe d'en haut, tout comme dans les serres, ce qui est on ne peut plus avantageux. La salle de marbre forme la partie la plus D du Palais; c'est la salle d’apparat ; ses nes en marbre rose de Norwège, avec leurs chapiteaux en bronze doré, lui donnent. un on à occupé la salle nes fêtes et. grand caractère pe er to le pavement est ST murs so à nous occuper spécialement dans un article ultérieur. Ces deux salles communiquent l'une av l’autre par de larges baies garnies de er de tentures dans le style de la salle de marbre. Le parquet de la salle des fêtes et de ses gale- cru nécessaire de prendre les mêmes précautions pour les galeries du premier et du second étage, i a donné lieu à des riche dont nous expliquerons plus loin la raison [e © III. Le Plan de la salle d’Exposition C'est à M. Guillaume De Bosschere que le Eu np de la Société d'Horticulture a confié le cé et l'exécution du plan du salon de 1897. L architecte, qui n’en est pas à son coup d’essai, témoin, entre autres, le grandiose salon royal il créa au mois de juillet 1894 à l’ Exposition Universelle, avait conçu un plan qui fut unani- mement approuvé; deux Fe Ra au milieu de la salle, devaient recevoir, pour toute décoration, quelques parterres de fleurs ne dépassant guère 75 centimètres; le fond de la salle et les accote- ments devaient être garnis de plantes à feuillage et à fleurs s’étageant de plus en plus vers la limite de la salle; les deux belles galeries auraient été transformées en avenues aux courbes gracieuses ; au centre de la salle de marbre serait aménagé iné son plan, mais les exposants € em ont empêché l'exécution ntégrale. Les ins nombreuses — il nous Fab faire + ro ici que exposer, il fallait être membre Société d'Horticulture — que le milieu . la salle des fêtes a reçu un fort contingent de plantes, que les groupes placés sur les côtés n’ont pu occuper des emplacements suffisamment grand et qu'on a dû serrer fortement les plantes; les chemins ont dû être diminués notablement en largeur; dans les galeries on a placé le double du nombre de tables qu'il aurait fallu s’y trouver Et malgré tous ces inconvénients, l'avis unanime des visi- t hd aussi luxueuse que cette GG de la Société Royale d'Hort Lafig P. 304 reproduit un coin de la belle a on et donne en même temps une idée de la salle elle-même. L'architecte n’a pris aucune part ac ctive à l'exposition; il a renoncé. à toute récompense, voulant de la sorte avoir ses coudées franches. Son désintéressement a été récompensé : les exposants se sont tous, sans exception, pote à rendre plus aisée sa difficile tâche, Auss 1, phé- nomène unique dans les annales des expositions ae la " était entièrement prête au moment à le jury a commencé pérations, toutes les pancartes mentionnant les récompenses allouées, étaient placées sur les collections 8 pri mées, ceci grâce à l'intelligente direction donnée aux travaux administratifs par le $secré M. Anatole de ve à pour exceptionnel et brillante Pas à de l’Expos IV. Les Envois 1° DANS LA SALLE DES FÊTES À l'entrée, des Aucuba du Japon de M.4 Truyman-Smets, de grands Conifères de M, G. see d'Ixelles ; variété d’un c jaunûtre, ne confondre avec celle d’u ySS, ty of Wilis, A of Pan lack lt Levi etc. Les garn florales en fleurs de Dahlia-Cactus du méne exposant font ressortir rap le parti que # fleuriste peut tirer de ces fleu Nous pénétrons à présent daté la salle pop , plateau, pièce d'eau, etc., le tout garni de quantités de plantes et de fleurs. Cette œuvre originale, 3 à l'initiative de M. Due Peeters fils, a obten! ussi méritant “ae Fe auquel le jury» féichations a accordé francs | dont il disposait, È “médaille d'or de 200 end 1 (Suite, voir p: 3 Fig. 119. L Hit ” pren ge - Groupe de plantes variées de M. Florent E ne D >auwels à l'Exposition d’Anvers (voir p. 306) ° (D’après une photographie de M. L. Van Neck). LA SEMAINE HORTICOLE QUELQUES. VANDA Nous avons parlé dernièrement des « Saccola- bium pour corbeilles, » qui forment une section si gracieuse et si digne de figurer dans toutes les collections d'amateurs. Le genre Vanda, l'associé ordinaire du Sacco- labium, renferme également plusieurs espèces i imposants ? ] qui, à côté des i À tricolor, giganlea, Lowi, etc., sont de taille modest anda peuvent souvent être cultivés en corbeille, mais ils seraient quel- quefois un peu encombrants, si on les suspendait au vitrage, et comme ils réussissent bien en pot On peut d’ailleurs les mettre en paniers disposés sur les tablettes. lus ancien en date et l’un des plus célèbres a qui servit à à fonder le genre, en 1820, en prenant d’ailleurs comme nom générique le terme même par lequel les Indous désignaient cette plante. Le V. Roxburghi est originaire du Bengale, où il est très abondant. Sa tige dressée atteint une hauteur de 35 à 50 centimètres ; ses feuilles distiques, très coriaces, ont une longueur de 1 3à 17 centimètres environ. La hampe florale dressée, plus haute que la tige, porte de six à douze fleuts, mesurant 5 centimètres de diamètre. Les pétales et les sépal t blancs extéri t, d’un vert jaunâtre à l’intérieur avec des dessins bruns en damier (ce qui a valu à l’ les noms syno- ny V. tessellata et V. tesselloides); le labelle trilobé forme à sa base un éperon en tronc de cône; les lobes latéraux dressés sont petits, aigus, d’un coloris blanc, tandis que le lobe antérieur, de forme à peu près carrée, iné en avant, est surtout au sommet. | Cette espèce fut dédiée au célèbre D' W. Rox- burgh, directeur du Jardin botanique de Calcutta “ ée que ce Vanda fut découvert par le général Benson dans la partie basse de la Birmanie et du cours du Salouen. Ses fleurs ont environ 5 centimètres de diamètre, et ont les pétales et les sépales largement ovales, jaune légèrement verdâtre veiné et réticulé de brun vif ; le labelle forme un large onglet jaunâtre, muni de deux oreillettes blanches, et un limbe charnu, rose pourpré clair. _ La colonne est rose pourpré. … Vanda coerulescens. Cette espèce, remarquable d’un beau violet pourpré, éclatant par son coloris bleu, est loin d’égaler la beauté du V. coerulea, qu’ beau, mais elles ont bien leur charme et méritent de figurer dans toutes les collections. sépales d’un mauve ou grisâtre clair, et le labelle bleu foncé. Comme le précédent, le V. coerulescens fut introduit par le général Benson, vers 1867, mais ‘une partie plus rapprochée de la mer et plus élevée que celle où croît le VW. Bensoni, et il réclame beaucoup moins de chaleur que lui. Sa floraison se produit ordi- nairement au mois d'avril. Vand, rouge. Elle a été dénommée par Hooker V. Rox- burghi var. unicolor, et nous serions plutôt portés à adopter cette opinion, mais nous n'avons jamais eu l’occasion de voir la plante, qui semble avoir disparu des cultures. Elle avait été intro- duite par MM. Loddiges en 1835. Vanda cristata. Espèce assez rare, remar- quable par un cachet très distinct et trè yant. De taille très modeste, elle a les feuilles en attravant n peu plus étroits que les seconds; le labelle large- ment oblong est traversé par plusieurs côtes et de pourpre noirûtre. Le VW. cristata est originaire de la région tropicale de l'Himalaya; c’est une des plu anciennes espèces connues, car il fut décrit par Lindley en 1832. Il paraît même qu’il avait été proéminentes, et strié alternativement de blanc collecté et envoyé à Kew par Wallich dès 1818. . V anda Denisoniana. Encore une découverte du général Benson, qui l’introduisit en 1868, d la même région à peu près que le V. Bensoni. les premiers sont un peu red en arrière, et ondulés; les ressés sépales latéraux défléchis sont plus larges que les autres segments. Le labelle a les lobes latéraux plus développés que dans le V. Suavis, arrondis- Hormes, un peu concaves: le lobe antérieur court et large, formant une espèce de 8 avec u [» | sinus profond au sommet, est légèrement ver- dâtre. Le disque porte deux petites macules jaune orangé. La variété hebraica, bach en 1885, a les fleurs jaune soufre, et porte a les feuilles tubulées, à peu près cylindriques, CR ; acuminées, d'un vert sombre, et produit d'élégant racèmes portant de huit à douze fleu fleur mesure à pe Les pétales et les sépales sont oblongs-lancéolés bords, d’un rouge améthyste très vif. L'éperon très long, conique, légèrement recourbé, est blanc lavé de rose pourpré. Cette espèce fut découverte par Boxall, pour le compte de MM. Hugh Low et Cie, dans les mon- tagnes méridionales du Laos, en même te que la suivante; comme elle, elle demande un traitement très différent de celui des autres anda, et réussit bien dans la serre tempérée ou même tempérée-froide. Elle fleurit aux mcis d'août et septembre. Vanda Amesiana. Un étroit rapprochement horticole. Le V. Amesiana ne dépasse plus long que les feuilles, porte une dizaine de fleurs de 4 centimètres environ de diamètre. Les Sépales et les pétales ovales-oblongs sont blancs, lavés de rose pourpré pâle; le labelle a les lobes latéraux petits et arrondis, blancs, légèrement a s même certaines formes qui ont les fleurs presque entièrement blanckes. distincts, tant au point de vue du coloris que de la forme des fleurs. ee Sa tige assez forte ne dépasse guère 5 cent” mètres de hauteur. Les feuilles plissées concaves, en forme de lanière, ont 10 à 13 centimètres de longueur et sont d’un vert clair. La hampe florale de diamètre environ; les sépales et les ph sont oblongs-linéaires aigus, un peu 2 < les sépales latéraux presque parallèles et P sir J. D. Hooker fait remarquer dans Sa de i es fleurs présentent aussi analogie avec celles des Luisia, dont le P d’ailleurs bien différent. LES SPATHOGLOTTIS ie genre Spathoglottis se compose d’une dou- d'espèces RE s de l’Asie tropicale, de res iles du Paci iéaue et de l'Australie. Il n groupe aisément reconnaissable au premier coup d'œil par les cultivateurs. Les espèces les plus connues du genre, et le plus D. Re er dans les ram sont le S. Augustorum, le S. aurea, le S. tunei et le S. plicat 4 Fa teurs À Mann en 1885 par de: guste Linden et Auguste de Ronne, à qui il fat dédié par Reichenbach, a été gore dans la Lindenra, et c’est très probablement l'espèce la plus répandue. er ep ds ovoïdes assez volumineux, hauts de 5 à 8 centimètres, sont terminés par de oise feuilles longues et amples, lancéolées-acuminées, d'un vert clair. Les tiges dressées, hautes de 50 à 60 centimètres, portent à leur sommet un racème de cinq à douze fleurs charmantes; les pren longs de 5 à 6 centimètres sont d’un rose eurs mesurent 5 centres de diamètre; elles ont les sépales égaux, bien étalés, ellip- tiques-oblongs aigus, d'un blanc nuancé de rose hair; le labelle trilobé a les lobes latéraux oblongs incurvés, d’un brun rosé arr et le lobe antérieur longuement onguiculé, à peu près trian- ulaire dans l’ensemble, blanc tons: pointillé de rouge brunâtre, avec le disque jaune 0 P Angleterre, PL Re à dans ce Spathoglottis une espèce décrite rt rieurement par Reichenbach sous le nom S, Vieillardi, et ce nom est couramment re aujourd’hui de im a de la Manche pour ee le S. Augu Les. Vieillardi ‘ut “découvert en 1853 par “+ Gillioray us ta Vieillard, En ‘en communiqua ‘des échantillons à à nr bac ue personne puisqu'il l’avait déterminé et était probablement s espèces dans le tn analytique que l’on trouvera cité plus loi rai È aurea est le PBuethat type des sms ieurs tre " peut rivaliser de avec mais il est plus rare aujou rd'hut. Il a les ! feuillss plus roles et les hampes un peu plus leurs ont 6 à 7 centimètres de mad elles ont les sépales elliptiques-oblongs, peu concaves, jaune serin vif avec la face e brun-orangé; les pétales, un peu plus htet que les sépales, sont jaunes des deux côtés. Le labelle trilobé a les lobes latéraux oblongs, is, rétrécis à la base, incurvés au sommet, ne vif, très pointillés de rouge à la base; le me antérieu r est linéaire spatulé, jaune vif poin- | C Le espèce est originaire de la région du t Ophir où elle fut découverte en 1849 par SAMEDI, 21 AOÛT 1897 Lobb. Elle a été réintroduite sous le nom de S. Kimballiana. Le S. Fortuner n'a à peu près pas de arr bulbes, et a les feuilles beaucoup plus courtes que celles des précédents, linéaires-lancéolées. Il S. aurea, mais avec les lobes latéraux & re dressés et la crête différente. Ces fleurs sont jaunes, ser et tachetées de rouge sur vis lobes latéraux du labelle. Cette espèce fut envoyée par Fortune en .1844 à la Société royale LEE de Londres. Elle est Fa dre e de Ho ong. Le S. plicata a les fours. pes PRES que celles du S. Augustorum, mais oris vif et groupées en perde tibet. Elles vit les seg- ments étalés sépales ovales-oblongs et les pétales plus : 0% elliptiques, d'un rose cramoisi pourpré. Le labelle a les lobes latéraux relative- ment oies) arrondis, blanc pointillé de rouge, de même que le disque, et le lobe gulaire, rouge vif. ette espèce, introduite de Penang par M. Lod- 4 en 1844, es “8 assez rare actuellement. ultiv ncore occasionnellement le S: Hisdys) qui a Lo fleurs très analogues à ps du S.aurea, mais plus grandes, le S. Lobbt e S. Petri LesS: Lobbi nn aussi dans le même groupe que le S. mais il a les hampes plus courtes, les dure "moins nombreuses si un peu plus petites. Ces fleurs sont d'un ne vif, tehtées de rouge sur les sépales barez et à la base du labelle, et on der s lobes latéraux du labelle plus courts et dre S. Petri a les leurs vd lilacé pâle, mesu- à : près de diamètre; les ts. trian- de pourpre intérieurement; le disque est jaune tacheté de rouge. Reichenbach a donné dans la Xemia le tableau ttemen groupes d’après le coloris, les formes étant sen- siblement les mêmes dans tout le genre A. Fleurs lilacées 1. Lobe antérieur du labelle très large, rénifo A) Labelle aussi long lé les “pe tales et les Rte se S. LE B) La belle plus c D 2. Lobe antérieur du lsbelle oblong S. PET 3- Lobe pese obovale . S. Paulinae. 4. ur lancéolé (réniforme antérieurement) Lt us S. pacifica. 5. Lobe antérieu cunéiforme. A) _—. Tara étroits, spa- somme! S. portus Finschi, Loire S. Vieillardi. 6. Co Re Lars, en S. Deplanchei. B. Fleurs dorées 1. Lobe antérieur étro A) Latéraux dr. es . S. Wrayi. ) Latéraux courbés en avant . S. aurea. 2. Lobe antérieur linéai brusque- ment dilaté . - + S.tomentosa. 3. Lobe antérieur large dos Le DOI 4. Lobe antérieur cunéiform e S. affinis. Les Spathoglottis doivent être re comme des Orchidées terrestres, dans mélange de fibre 0 de terre iieuser avec un peu sph surface, et un bon drainage. Ils réussissent bien dans une serre indienne un peu aérée, et réclament des arrosages abondants pen- dant toute la saison de végétation. HE LE JARDIN D'AGRÉMENT Quel est le profane are ne connait ou tout au moins n'a entendu parler du Canna! Depuis quelques années, il a SR une vogue considé- rable et parfaitement justifiée. Ce Fe sul ont pour elles un joli feuillage, d'autres des fleu I PT LA belles et d’ Sa encore dr a fois en elles, ces deux qualités à un tes, si on remonte à son origine, on peut se convaincre qu’il a fallu des soins nombreux et surtout pe oi pen- n longues années, pour amener le Canna à sa sn actuelle. L'ouvrage « anna, > publié par Chaté en 1867, nous donne de précieux renseignement 8 à ce sujet. Il paraîtrait que les premières plantes de ce genre ont été introduites par des mission- naires espagnols dans Ft ag ve jardins d'Espagne et d'Italie. Ceci correspon d’ailleurs avec A #5 dans son histoire du Brésil, une gite hs SP ssant dans les parties marécageu pays et qui semble être le Canna ue, de re A la fin du dix- ve siècle, nos cultures possédaient gr C. pi verts et C. indica et quelques variétés > ce O ndica, le siècle suivant s'enrichit des . speciosa, ee nea et glauca de la Caroline F4 sa 731), à C. patens de Ste Hélène (1778) et du C. "has A de Auris Méridionale aus de -cin #6 ar les 1 1800, l note Fr aires My É gs lé crocea, À je re wiczu, lili ré peut be de. tous les Canna sont origi- res de l'Amérique tropicale et sub-tropicale, pers si BBA E lantes furent nor de l'Asie ou de l'Afrique, ce ne sont là que les C: indica et C. glauca — (ou des variétés qui en dprnetee plantes introduites primitivement du continent dans ces contrées. Le milieu de ce siècle marque le commence- ment d’une nouvelle ère dans l’histoire des Canna. Année de Passy ancien wa RARES français en Amérique, de r a patrie, s’adonna sérieusement à la Pr F6 .. plantes, quelque rare praticien se risquait à les p pendant l'été dans les jardins, c'était en rs Dr vi des soins rs d'une culture sur uche. Or, Année, igné, mit les plantes pendant l'été en plètne terre et au plein air} ,et n'eut qu'à se louer. de ses résultats. Enchanté C.indica palensis, il en fit la fécondation croisée et obtint le ar hybride, la remarquable Amée Bientôt suivirent le C. Warscewiczioides Anne rc. RM x C. Annei 7, 6 Ci mberatir 310 LA SEMAINE HORTICOLE (C. gi gant ea X C. cms es ), : C. expansa (C. anna h tete C. peruviana), e A la à Monplaisir, etc. Aussi depuis lors, rad bout ides se succèdent d’une r Pfitzer en Allemagne ; Cannell et Sons en Angle- terre, Vaughan et Luther Burbank en Amérique. Voici un surchoix parmi les meilleures variétés ntes : - Madame ar: Feuillage vert foncé, fleurs rouge bordé de jaune. Kôningin Charlotte. Feuillage rouge foncé bordé de jaune. Ega se Feuillage age nu rouge cerise. Columbia. Fleurs rouge, t ang du Président Carnot. Feuillage pour- pre foncé, fleurs rouge carmin cinabr Charles Ras Fleurs rouge ponceau, ponctué de rouge fon Chicago. Fleurs os écarlat Florence Vaughan. Feurs tnt pointillé de t fe 4 fleurs ; Souvenir d'Antoine Crozy.Fleurs rouge, bordé de jau Alphonse Bouvier. Feuillage vert, fleurs rouge c Eldorado. Fleurs jaunes, très grand Gloire de Montet. Feuillage vert, pas rouge cinabre bordé de jaune. (4 suivre.) LES ELORALIES ANVERSOISES DE 1897 (Suite de la page 306) groupe; quoique forcément de dimensions très réduites, elle permet aux lecteurs de se faire une de li idée importance de l’ensemble où tous les genres de plantes de serre Est mi tempérée et froide sont représentés : Palmiers, C é Foug us, por he Ma- ranta, Sanchesia, Caladium, N - risandra, Eranthemum, Aglaonema, Sphoero- , etc. Parmi les spécimens gyne, Dieffenbachia 1 qui d' ailleurs tous sont d’une culture parfaite, il nous faut signaler d’une manière spéciale : Coco- loba pubescens, ueanw Veitchi, roton Disraëli, Sphoerogyne snbe is, Anthurium Pauwelsianum, Croion Fam Rothschild, Antoersaihe rares sue V sé chi, Maranta Makoyan Anthurin m regale, Dicf'enbachia Leopédi. Ce splendide groupe mieux qu e de collections spéciales, fait NT he. en une marrer synthèse, la variété, la valeur et la richesse des cultures de M. Pau- _ wels, à qui nous adressons, au nom du progrès = horticole, nos plus vives et nos plus chaleureuses félicitations. Voici M. L. hr | avec une bonne collection de Foug , dont les plus méritantes sont : Mind OS latyphylla, Pteris umbrosa, Pteris argyrea fol. Doi as olepia hirta cristata, Adiantum Williamsi, Gymno gramma gypsophylla pe et um appendiculat Les Rhapis flabelliformis en exemplaires de tales, surtout des Palmiers, de M. Jos. Wyns, qui a réussi à donner à son apport un cachet très distin Nous voici devant un groupe monstre que M. ]. I. De Beucker, le vieux lutteur horticole, a réuni en homma ‘union eux Sociétés Royales d'Horticulture et de Zoologie. Il com- et de plantes à garnis de fleurs. Si, avec les plantes, le En horticulteur a voulu m é de ses cultures, depuis le avec ses pp core florales, il a er la marc e qu'a uivie l’art du fleuriste. 1. pps ee un nnoduse bouquet de Chardons, auquel cède un vase garni de fleurs du Yucca Es à de Gladiolus ganda- ces une fantaisie en terre cuite renferme tout un s de fleurs 5 big ie de l’Asclepia tube- rosa pare de touffes du ravissant Gladiolus ramocissimus; un énorme vase est garni de fleurs d b rosea fl. pl., avec fleurs et feuillages divers ; déli- cieux, le “bouquet de TOSes ; charmant, le bou quet esCa ili et Montbretia |crocosmiaeflora, disposées Led an ces ; la grande gerbe de Lilium auratum de Gla diolus gandavensis d'un rouge feu fait uriu tanum, roseum et hybri- um, de Richardia à ikichite et À, ET il nous faudrait pouvoir reproduire cette sition par la photographie, de même que té es En suivantes : une en faïence avec des multitudes de Nym des Nymphaca chr odorata, entremêlés de feuillages et de spathes de Richardia maculala; — des tiges de bambou sont garnies de Lilium Harrisi et d’Anthurium variés, agrémentés de la vaporeuse verdure d’As- paragus ; ge ms: or r) est de toute beauté. vus le système des envois ad libitum qui a dieu triomphé à Anvers. eucker s’est vu allouer, avec les féli- citations du j Jury, une médaille d’or de 200 francs et une distinction spéciale, un diplôme de mérite cm pour le talent qu’il a déployé dans l’arrangement de son ès et splendide apport. Toutes n nos félicitation superbes pla ces mis de MM. De Sn frères, dont un incomparable exemplaire de Cycas revoluta, un splendide Zamia villosa robusta et un curieux See "as surtout te Maranta alba et le Caladium M: Runardi. Un groupe qui figurerait avec honneur Cyathea dealbata, un Fic icus fl les Héliotropes, dont énorme et de couleur ultra foncée, les Véy. niques se les Primula obconica de M. Alp ruyman, les Petunia à fleurs mi de M. & Stappaerts, les Glaïeuls de Mn: un des uit ue de la maison Jacob-Mako et Cie sont tous à citer, car il serait pe! sinon impossible, d’en trouver e plus beaux: P. Baptisti, setosus, Vandermersch, ‘nl discolor, Veitchi, consedens; le nom du huitième nous échappe. Les Pelargonium zonale à fleurs simples, à fleurs doubles et à feuilles panachées de MP, Elsen, formant trois jolis petits massifs découpés d ve i fois, prend part à € expos sition de la Royale d'Horticulture, s'est révélé bon cultivé Les Gloxinia de M. Juchem, Er Fuchsia & en arbre bien fleuris de Mme Ve Jos. V les prenne de M. Aug. : - ; jété qu la salle des Etes le cachet de la riche varié lui Fes propres onde galerie latérale rs à se La s s’ as MA ons des fleurs : des Ro milliers, des si variées en po J “720 les inépuisables ressources de Mu frais et si riche, y embaumaient l'air de tes senteurs agrestes ou délicieusement pén qu es concours de Roses cueillies, sers la nous en étions à la seconde floraisol © SAMEDI, 21 AOÛT 1897 311 os les 1°", 2° et po (50 Roses); MM. A. Opdebeeck, A. J. Kletten- berg et J. Borghgraef se partagent les es ‘des eu Roses ; MM. À. ]. Klettenberg, A. Opdebeeck t H. D then. ceux des Roses thés et oscttes À . À. Opdebeeck enlève en outre une médaille de vermeil encadrée avec ses 500 Roses variées, J. Klettenberg, une en vermeil, pour 400 de ces fleurs. Un ensemble de fleurs variées de M. F. Nagels aexcité vivement l'attention du public et ren- contré l’approbation unanime tous les visi teurs. Chaque espèc ‘té de fleurs était qui triomphe des étala où représente une variété, mode d’étalage condamné sr merc Mines et fils, pépiniéristes, à Naarden ou, dont le léger feuillage s’harmonise bien avec l'ensem La galerie qui sépare la salle des fêtes de la salle de m met-Duvivier, de Gand; on y voit ve un mA de Montbretia crocosmiaeflora n De Bosschere, dont les connaisseurs Bt la neige Ésncie et large. 2° DANS LA SALLE DE MARBRE La salle de marbre! La figure 120 en donne une assez bonne idée et complète la pers que nous en avons faite plus haut. Elle montre le groupe central dû à M. Alph. Truyman qui l'a disposé d'excellente façon et encadré de petites Fougères. Les plantes qui le cultivées ; elles ont sois dont nous avons eu plusieurs fois le pin. une médaille d'or avec félicitations du jur autour de “4 salle, des tables sont char- par d A. Peeters et Ch. Vuylsteke ; il ne fau terons de citer quelques-unes de leurs plantes les plus remarquées. Dans la collection de M. Hye : Laelio-Cattleya Proserpine (C. velutina X L. de tons; Oncidium zebrinum, bien pourvu de par leur zébrure, le pelage u Jardin zoologique: Cattleya gigas, Per rrt des visiteurs; Cypripedium grande as bonnes et belles fleurs; Oncidium sk re” de l'or l'image vivante, Cypripedium Veitchi, une variété de premier ordre, etc. M. Pauwels avait placé dans sa collection deux pieds du Mimosa pudica, afin de permettre au public de faire la + mous. de cette curieuse plante ; ses feuilles ont, e deux jours, perdu le charme qui dix per de public; était-ce à cause de la . A: À. Peeters, nous um Curtisi, une variété tr relevons : Cypripedi a Cypripedium comte ousies, avec rs d'un iche Louer et bri lant; D pepe j ÿ 1 2: 4! Fig. 120. — La salle de marbre à l'Exposition d'Anvers. grandes super FU dont le labelle est ‘gentiment et curieuse- t marqué de gps stries pourpres; Cafttleya Gashellians alba c d fi admirable ; Cri einn Charles Canham avec ypripedium giganteum, Bleuana avec sept fleurs et maera, UnE curiosité qui a beaucoup intéressé le public. M. Pauwels comptait, au nombre de ses plus _Odontoglossum bictoniense pallens et parts la première avec six énormes leurs; ces Cattleya excitent l’enthou- nu du publi Oncidim ce rer ie très curi ces tern a Gas- helliane Se. los magique variété Ladié Cattleya eximea (L. purpurata X C. labiata arneri), d'une beauté très appréciée, Sobralia xantholeuca, dont l’exceptionnel éclat du jaune fait davantage regretter le caractère éphémère de la fleur s M. Ch. Vuylsteke compte dans sa collection dix variétés de pr Tom pa ve ,1 dont les ecora, eximia, delicata et ustris nous semblent les meilleures ; us à Cybr adin jar fort beau, un Odontoglossum Phalaenopsis nettement ‘dessiné; de Cypripedium Loochris- tianum et D rats sg rStrgs deux hybrides s très méritants par D en dis macranthun hastiferum « de nom- reuses fleurs et un certain a re de beaux os en crispums et Pescatorer cette même salle, se péntaient les belles 312 LA SEMAINE HORTICOLE fleurs coupées de Pelargonium zonale de Mme E. feuillage, deux, trois de ces reines de nos jardins consécration de la Fa Veo sorte que ! conférences furent faites es lan Osterrieth, dont les nuances distinguées et l’'am- dans un joli petit vase! ê pus pleur des bouquets faisaient le principal mérite; M. E. Raes-Daems, en faisant exécuter cet flamande et française. Cette année-ci il en : sat Dahlia-Cactus de M. J. Halsberghe; les admirable arrangement, a ouvert une voie nou- de même, et, tel a été l'accueil fait par les x » pass gandavensis, Lemoinei et nanceianus velle aux exposants de fleurs cueillies; sans nul teurs à ce’ mode d'enseignement familier " e M. Henri Vanderlinde en, au “ls desquels doute, cette voie sera suivie à l'avenir; qui sait l'avenir, il ne sera plus possible de renoncer À es ous comptons de jolis gains de l’exposant. Trois quelles belles conceptions naîtront dans l'imagi- conférences- -Promenades. Ce genre de y delsctione de fleurs coupées de Phlex Loibals nation de nos amateu urs et de nos horticulteurs. sation des connaissances horticoles se p ati de Me P, Elsen, H, Vanderlinden et F. Van C'est alor s que le public visitera en foule nos depuis longtemps, avec Ie succès, “ Apers sont à signaler. L' Œillet nouveau « Ger- exhibitions pue sn qu'il sera d’y trouver sitions florales de Paris é. ia » à fleurs jaune verdâtre pe la toujours du nouveau et du beau. sérieuse on de es amate : al Nous a vons encore à signaler les deux envois VIIL. Les visiteurs et l’éclai rage él était M: À: J: Klatenbee : au a très intéressants de Cactées, Cereus et Opuntia ect obtenu un en de méri e. de M. François De Laet, de Contich, un amateur C'est par milliers que les visiteurs ont pu. Les Gloxinia de M. Lou née sont bien aussi enthousiaste qu érudit. Le jury rise a décerné couru cette inoubliable exposition à la a gran | fleuris, les Dahlia à fleurs doubles de M. E. Raes- une médaille d'or et une médaillé de vermeil. satisfaction des organisateurs et des xpOsant, ms, d'Anvers, sont la ni même; cette M. J. Smets-Truyman exposait, en une caisse ces derniers ne sauraient trouver de mel centaine de fleurs, incomparables dans leur genre, vitrée, ke beau bouquet de Dahlia-Cactus, stimulant pour leurs efforts que dans l'afluene ont _ à l'exposant une médaille de vermeil Mrs Pea enicd Dans su salle de l'escalier, situé à nes du expositions de la Société Royale d'Horticul e ni dans cette grandiose salle de marbre a jardin d'hiver, un nn d'Anvers, M. L. Si le salon offrait un coup d'œil splendi particulièrement attiré les regards des er Van Autryve, a disposé avec talent une belle jour, nulle plume ne saurait décrire la féeriét c'est le très artistique et très nouveau mode collection de plantes ornementales qui lui à valu | spectacle qu il offrait le soir, quand les lustresé d'exposer la fleur coupée, inauguré par M. Raes- une médaille d’or de 1 ancs. Dans le passage les globes épandaient leur douce lumière bleuté Daems et qui lui a valu une médaille à de Srtineil de la salle de er à la salle de l'escalier, ou jaune dans ce milieu de feuillage et de fleun. encadrée avec félicitations du jury et un diplôme M. A. Persoons a placé un énorme vase en cuivre Le succès que l'exposition a obtenu dans cs | de mérite artistique. Cette exposition était telle- doré, malheureusement trop mesquinement garni conditions est sans Rrécédente dans les Annals | ment supérieure à tout ce qu'on a vu jusqu’icien de plantes. de la Société Arganisstrice ce Fer que nous avons cherché à la faire repro- uire par la photographie, mais tous les essais ont y Plantes nouvelles et de belle culture Nous avons, dans ce ‘compte rendu, cherchéà avorté, la table étant placée à contre-jour. Nous rendre justice aux exposants et à l'aréhit le regrettons aa à parce que la vue de la La Société Royale d' Horticulture, en insti- à qui le Conseil d'administration de la pl us comptions insérer dans a tuant les certificats de mérite pour lan nouveauté, décerné un diplôme de médaille d’or pour le pour la belle culture et la floraison, €exprima le talent dont il a fait preuvé dans l’arrangementü ; désir que le jury se montrât très sévère dans salon et voté des remerciments pour son en Tâchons d'en donner une idée : une table longue l'octroi de ces de guide aux exposants de fleurs cueillies. distinctions, afin que celles-ci de plantes “nbreucr raie à l'ornementation de 12 mètres et large de 2, est adossée #UX fussent des titres sérieux pour leurs obtenteurs. de la salle d’expos grandes baies de la salle donnant sur le jardin. Nous constatons, avec une profonde satisfaction, Il nous faut aussi Ba re les services que Au milieu est placé, verticalement, une grande que ce vœu a été exaucé. Un certificat pour le MM. les Membres de la direction de la Société glace; devant elle, su ble, trois autres M. F. Di: mérite de la rareté a été décerné à De Royale de Zoologie ont rendu, en l’occurence, à grandes glaces couchées à plat, permettent de Laet pour son Echinoca _. Se etun pour notre Société. Nous remercions tout _ Spéciale. èce d'e Hoëst, et son digne président, M. De Laet a obtenu un certificat de belle M. Henri Vanderlinden. Les débuts de l'union imite u … sol mouvementé, De chaque côté de la culture pour son Echinocactus . et son des deux ne d'Anvers font bien augurer de glace, des groupes de ee à feuillage et à Melocactus communis: M. A. D Un cer sense eus donnent nent — GIESE de DE floraison cs son Anthurium Du côté de la Société Royale d’Horticultur, rochers; la pièce d’eau s’y pur en une jolie Rothschi ianuns. er tente signalé k perspective, tandis que la superbe architecture des grande amabilité et l'incontestable autorité de deux salles s’y reflète et ajoute à la valeur de la son président; M. lé Ba aron Ë d, Osy de Zegwaeït, conception. Le fond de la table est garni de VI. Diplôme de mérite artistique Palmiers, de Cuphea, de Fougères ; partout, dans la mousse, de petites Fougères, des Lycopodium, Cette distinction supérieure a été fort judi- habilement dispersés, donnent du mouvement à SAISIE A CÉE R es qe nous ARE l’ensemble. De grands et de petits vases artis- _€Spérer qu ele constituera bientôt, aux yeux du ercief tiques, les uns sr ri à dans toute leur Monde horticole, un titre sérieux pour son pos- bou ma ln ira sr Me ga beauté, les autres en majeure partie dissimulés _Sesseur. Nous est avis aussi que la création de ; P : dans la verdure, sont rémplis de. fleurs les plus Ce diplôme exercera à l'avenir une salutaire in- . variées. Deux superbes vases srmges dominent ARRReE sur la transformation de nos-salons de MAL De Cure q Roy — n'hésitons pasà gracieuse expositio s qu'un cygne, : s glissant sur le miroir de la nt, est Éhaigé Cette année, le diplôme de mérite artistique a eur ne secrétaire modèle les trasoitts mer de Roses exquises. Une profusion de fleurs de Été accordé à MM. J. I. De Beucker, J. Smets- mant l'es js ét en do né par la vieil toutes Sortes, mais toutes de pleine terre, dispo- : [ruyman et E. Raes-Daems, ainsi qu'à M. Guill. Société Ro al &'Hort ti ra d Anvers seraimit sées avec un art consommé, animait ce splendide De Bosschere, pour l’artistique ordonnance du ill sai Se usa s saluer ue tableau. On y voyait des Tournesols, Lilium Salon de 1897. DR SE nt HOUR DO NIUE : ; arableë auratum, Canna, Coreopsis, Alstroemères, Sta- sr pe Pa saga gr rer PF à Fédére tice, Roses trémières, Spirées, Delphinium, VIT. Les conférences tion des Sociétés d’horticulture de Belgique: Phlox decussata et Drummondi, Réséda, Œillets, | de A no er Agapanthes, Lilium tigri- Nous avons eu, ik y un an, lors de l'exposition e wm, Verveines, Giroflées, Hydrangea panicu- paittetitéé POS d'organiser une confé- Loto et Hortensia, Mufñiers Clématites, Mont- nee nous disons « heureuse idée » ns cel JOURNAL | -bretia, Bruyères, Yucca ndula, etc.; mais ce parce que, d’e emblée, ces sortes de causeries Lettres €. d'Or. (selles nous es qui a charmé et séduit, profanes et connaisseurs, nr res ont plu au public. A l'ex position de s reçues pays d’origine de l’ Orchidée qu ne A cs S, à combien délicates -Chrysanthèmes de-l’année passée, nous eûmes la (© Envoyez nous les fleurs à Æ É et précieuses! Quelle grâce élégante que celle de ‘satisfaction de voir M. LE ucker, prêter ME V,=G.S $ (pubierons prochain con ur _ cet arra arrangeme t qui consiste à placer, avec leur le concours de sa parole chaud I CT rer de eçues : Comte V. de B. (mere a F e et autorisée à la duirons avec le plus grand Dit . : SAMEDI, 21 AOÛT 1897 Er Exposition Internationale DE BRUXELLES 1897 Hôtel du Parc Léopoli 131, rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chenbres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. 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Correvon, Dr eichenheim, A. Dallière, Bruant, Jules Closon, 0. Ballif, E E. H. Krelage, Foussat, A. Mi chiels, E. Rivois, J. Wilke, E Lejeune, N N. Duchêne, L. en A. Wesmael, F. Lequet, etc. Properérare : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 31 : Pages ique oo Notes de pa à # à , Azalé l ; : : 316 Le Theobro 316 Le Jomrnal des Orchidées : Climat et ‘éultnté » 318 Petites note à Fe 318 Corres ce 319 pe jar ardin d'agrément : Les Canna. + 319 ere fleuris à Mons 6 . 320 F jardin fleuriste : Les Aster . . 320 ruits et Lég s meilleures p ir 321 Ex fe 321 Les garnitures florales ‘de “Hambourg à à Boi er . 322 ie du Jr NN TONLEN ENT LS TER Fig. nr hu tel nn. À nette É r ss ms 2 a et 317 7 ka. “rome onde ou Poire ah “Tongres* Notre-Dame F GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. nn L. k Le gl les demandes d'abonnements, anno HOR G. TOURRET-GRIGNAN:; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQU ÉTRANGER ue F7 Un. ans cu 12 francs | Un an ..... 15 francs 117, Rue BELLIARD — BRUXELLES.: | Six mois. : Sie ds 7 Trois mois. .. %4 » Trois Mb: 7 US" Les abonnements partent du premier de chaque mois. | ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. he LUCIEN ELINDEN et C* Cultures à Moortebeek-lez-Bruxelles Établissement spécial pour la fleur coupée d'Orchidées = Emballage soigné et promple expédition dans toute l'Europe “æ#"J£ PRIX SUIVANT LA SAISON. — PRIX UNIFORMES PAR ABONNEMENTS Les magasins de fleurs ont le plus grand intérêt à se mettre en relation d’affaires directes avec l’Établissement Prière d'adresser les lettres et commandes à Messieurs LUCIEN LINDEN & Ci, 117, rue Belliard — BRUXELLES. ons doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE ces et Pig rs » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. CLXX LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS € LA SEMAINE HORTICOLE = La meilleure et la plus large publicité æ- Ÿ} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture ER Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. La Prix d'insertion des annonces : (Une insertion) 100 francs Id. 5 Une demi-page 5 » Un tiers de page Id. 40 >» Un quart de page Id. SD » Un cinquième de page d. 30 » Unsixième de page, 1/2 col. Id. 25 >» Un neuvième de page Id. 20 >» Un douzième Id. 15 » Un dix-huitième de page Id. 12 7 Un vingt-septième de page Id. 10:75 Un quarantième de page Id. 6. 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ORCHIDÉES VARIETES EXTRAK L'HORTICULTURE INTERNATIONALE est chargée de mettre en vente, } partir du 15 Septembre prochain, les divisions des VarIËTÉS D'ÉLITE qui ont fait lew apparition à l'établissement de Messrs LUCIEN LINDEN et C*, à Moortebeek, et qui comme on sait, ont prouvé être le « Vec plus ultra » des grandes formes qui où fleuri jusqu'ici en Europe. | ELLES COMPRENNENT SURTOUT LES PLUS BEAUX Odontoglossum maculés CLXXII LA SEMAINE HORTICOLE » hybrides Cattleya aurea » Gaskelliana » gigas » Mossiae » Mendeli » Rex » Trianae » (labiata) Warocqueana Miüiltonia vexillaria Cypripedium en nombreuses variétés, etc., etc., etc. Presque toutes ces espèces ont été transformées par la supériorité des variétés qui ont fleuri à Moortebeek et qui semblent constituer des espèces t0ta- lement nouvelles, tellement elles sont distinctes et différentes des WP® connus jusqu'ici. | La liste avec prix et renselgnements de ces divisions sera envoyée à ioutes les personnes qui en feront la demande. SAMEDI, 28 AOÛT 1807 313 Samedi, 28 Août 1897. CHRONIQUE La Semaine Horticole, très pass aux è t Galax aphylla. — Les feuilles rouges, de forme ronde fortement crénelée, de cette gracieuse plante rampante sont du plus charmant effet dans Le confection des couronnes, bouquets et différentes 2 Etre faites par le fleuriste. Bien que son emploi soit encore assez récent, son usage est he général principalement en Alle- oùût des fleurs est très développé. trouva dans les montagnes de 1 nna le. nom d’E rythrorhiza rotundifolia. rs pa Re semblait entièrement disparue de nos cult Les Dei: sont petites, de couleur blanc de lait, disposées en grappe lâche sur u ue. PER mpe florale de 30 à 50 centimètres de lon La vente des feuilles du Galax aphylla est depuis quelques années assez notable; elles sont oltées en Georgie (Amér. sept.), pressées et liées en petits paquets. Leur ain courante est de 7 à 8 fr. le mille en Euro Appréciable surtout est l' Ke que ee tette jolie verdure, de se mainteni r pendant plusieurs mois en parfait état de Sn rilion Floraison estivale des Chrysanthèmes. — On a parlé beaucoup, en ces derniers ep de la floraison des Chrysanthèmes, qu’un iculteur bruxellois obtenait mm UE nt UE les mois les plus chauds de l'é semble que d’autres lent dans cet art. En effet, en juin dernier, M. Lemaire présentait à l'Exposition d'horticulture de Paris, un joli lot de Chrysanthèmes fleuris. Entre autres variétés Y figurant : Madame Coriabs. G*° Grunner- wald, L. Lemaire, H. Yvon, etc. LjPistinction ae Calvat, le AE d' connu, a u de la « Société Nationale D ir de Fran ce » une de ille d’or ses heureux résultats dans la culture du Chrysanthème. no dan: nitrification de zote. — usé des microbes dans la nitrifi- de l'azote ne peut plus être contestée. L'application tout en pratique des observations faites Encore Sant des progrès, n’est cependant pas ètement atteinte. Après les essais de Salfeld, qui fut asse heureux d'obtenir des résultats satisfaisants ee l'innoculation a es re aux terres Î culture des légumi- et Hiltner entraine à faire la s infiniments petits, qu'on appelle nt#ragine, et qui se vend actuellement en petites bouteilles pour le traitement des semences des lé M. à care nièrés tendent à prouver que |’ de ces organismes — (ceux-ci semblent différer suivant les espèces de légumineuses et ils n euvent être em loyés indifféremment) — aug- neuses dans pauvres en azo bactéries. à Cependant em ploi, avant de PRE rendre des services assurés à la grande culture La Société Royale d'Agriculture et de Botanique de Gand organise le 16 avril 1898 sa XIV Exposition internationale d’horticulture. Depuis li impression du programme, deux nou- veaux prix d'une valeur de 500 francs ont été créés. L'un ag pe est attribué par M. le comte de Ger e grand orchidophile français, au lot FA 100 S Orehtées exotiques, comprenant espèces et Les variétés les plus méritantes au point de vue horticole. L'autre, offert en mémoire du comte Charles de Kerchove, ancien président de la Société, est affecté à Rs la collection La ee remar- quable de cent plantes annuelles ou bisannuelles de pleine terre ou de serre froide, en fleurs. Dictionnaire Rav ec illustré, par , 4 À i "Histoire natu- 23me livraison. 6 de < ce charmant Dic- ent d eck, de Paris; elle nous conduit à la d'agrément, jardins mixtes. L’utilité générale des jardins est considérée au point de vue des jardins potagers et fruitiers, des pus botaniques, des jardins urbains, des parcs € nds jardins d'agrément. Un chapitre … consacré à l’histo- rique des jardins. Culture populaire des . — Au com mencement du mois de mai, la Société d’horti- culture et d'agriculture en Berchem-Anvers a plantes cultivées en chambre par les ouvriers; les prix sont également des primes en argent. L'utilité des moineaux. — M. Paul Vincey a été chargé par la Préfecture de la Seine de faire e enquête, dans les environs de Pari l'utilité des moineaux et leur rôle dans l’agricul- . D'après le rapport publié récemment, cinq communes demandent la protection du volatile, rrément pression complè te. D'après les statistiques, les moineaux ur 2 aux paysans au-delà de 200,000 francs par La fixation de l'azote par les plantes. — Dans une dure séance de l’Académie des Sciences de Paris, M. D n a communiqué que ses mibécionals lui permettent de concl que les plantes sont réellement capables de fixer l'azote de l'air; la seule condition, un peu extra- ordinaire au point Î onsi titative, en ce sens, que même pendant les an sp pluvieuses, les plantes re 2 n. atmosphérique sous forme de nitrate s l'in- tervention de l' bumus du sol, jusqu’à 200 x qu e sel à l'hectar epuis des Fi sSce déjà, on discute cette ques- tion; that s des a i oui ou non l'azote de aciers des substances albuminoïdes végétales, . Dehérain pense avoir définitivement résolu le problème dans l’affirmative. Dpt A, d'engrais est représentée par les nitrates. A la suite de Lremehaeee à tions eve par des jardiniers, le commerce de fleurs, qui se faisait au cimetière catholique “d Berlin, “bb d'être défendu par ordre du délégué du prince-évêque. s et beaux arbres. — Nous avons admi ré net à la campagne de M. Em. Raes-Daems, à Deurne, lez-Anvers, un Chêne d'Amérique dont le tronc mesure 1"25 de dia- mètre; la greffe se dessine nettement à 60 centi- mètres au-dessus du sol; la couronne a 24 mètres de diamètre, ce qui fait une circonférence de 75 mètres. s grandes branches de ce ma- jestueux Chêne sont soutenues par de solides . en bois ; elles ont un diamètre de 55 centi- mètre Un dé bel arbre, à l'aspect imposant, _ e Cèdre du Liban, lequel, à un mètre au dess: sol, mesure 1"55 de diamètre. Le tronc, sur À pif hauteur de huit es a, à peu près, sur toute cette hauteur, le même diamètre; au point de ramification, ce Héniire est de plus d'un mètre encore. La couronne a 17 mètres de diamètre. ture de __s dans les écoles. — Nous avons trouvé, dans une classe de l’école d'application de l'école normale de Lierre, une demi-douzaine de rayons en bois appliqués contre les fenêtres et garnis de plantes apportées et soignées par les enfants. Il y avait des Coleus, Pelargonium, Begonia, Petunia, Phalangium pr Fuchsia, Echeveria, Héliotropes, etc. es diverses plantes avaient bonne appa- rence et donnaient à la classe un air fort gai. La légende du Myosotis. — Chacun connait la tendresse et la 7 des petites phrases gere du Myoso u printemps souriant r'd la vie, l'heureuse res sentiments e-« Plus je vous vois, « Ne m'oubliez abandonnant lu “sévérité habituelle, font appel ns-le. us les cas, comme 314 LA SEMAINE HORTICOLE X ai unies paroles d’un charmant « Vergiss- niche, n Allemagne, on rapporte ces diverses lé- gendes à la petite anecdote suivante Deux jeunes gens s'étaient jurés une fidélité Sur l’onde scintillante, flotte une jolie fleur, d’un bleu céleste; la voyant emportée par l'élément liquide, la jeune fille s’en alarme. Aussitôt, le fiancé attentif au moindre désir de sa compagne, se jette à l’eau... il saisit la fleur, mais il est s'écrie : Aimez-mot, ne m'oubliez pas. un dernier regard vers celle qui devait ‘posséder son cœur... et disparaît. L'Association pomologique de l'Ouest (de la France) tiendra son 14"° concours général et attendant d'en avoir le texte complet sous les du assez par le Gardeners Chronicle deux points principaux qui concordent sans doute vers une même conclusion. M. Douglas, après avoir rappelé que la Rea's Flora, en 1676, mentionnait 360 variétés d'Œïüllets, a cité ce fait, leur, que les plus estimées d’aujourd’hui. D' autre part, en concluant, uglas a posé la questi on de savoir s “il existe Per les fleurs un maximum, une limite de perfection qu il soit impossible de dépasser. Il est, pour ce qui le concerne, partisan de l'afñrmative, et nous pen- sons également que cela n’est guère douteux. Un congrès rosiériste aura lieu à Orléans au commencement du mois de septembre, en même Fig: 121. — Fagus sylvatica bendula (voir p. 315). son 15%° congrès pomologique, à Nantes, du 7 au 10 octobre prochain. Plusieurs. questions sont inscrites à l’ordre du jour 1° Les s parasites et les différentes maladies du pommier. Sas Les principes existant dans les fruits à 3 “La sélection des fruits à cidre. 4° La plantation des pommiers à cidre en verger et en plein champ et les engrais à em- oyer. ° Les porte-greffes du pommier : leur choix, leur utilité, etc. 6° Les influences du sol sur la qualité des s. 7° La dessiccation des fruits à cidre. La fécondation artificielle des fleurs d’ Douglas a mh à la Société , le 10 août, En — M. ]. Royale d'Horticulture de Londre une conférence sur cet Pan 2 sujet. temps qu'une exposition spéciale. L'exposition ouvrira le g et le congrès le 10, à 9 heures du matin, dans la salle de la Mairie L’ ordre du jour du congrès porte les questions suivantes : 1° De la classification des Ros 2° Des différents porte-greffes et de leur valeur. 3° Des maladies des rosiers et des remèdes à y apporter. Le congrès és ensuite sur l'attribution de la médaille à décerner au rosiériste qui a rendu le Fees æ service L’expositio et organisée sous les auspices de la Société d’ one d'Orléans et du Loiret. Elle restera ouverte jusqu’au 13 septembre. Dioon pectinatum. —— Cette superbe Cycadée est rare aujourd’ hui dans les cultures, plus rare trs son congénère le D). edule, par Lu vs qui d’honneur dans les jardins d’ hiver, Are elle soit pas aussi grande que certaines plantes ns environ 18 cen ntimètres ; elles sont line lancéolées et termin i contre les autres, et se touchent à jeunes frondes ont un aspect glauque, qui we tarde pas à disparaîtr re. L'espèce est mexicaine, comme le D, edule, |] serait à souhaiter qu elle fût importée de no veau, de même qu'un certain nombre d'autre ! plantes du même pays. Histoire des plantes. — une me récente de l’Académie des Sciences, M. a signalé une étude n el S "+ [ F j Sp [el le ns a [o) à 5 [el un pm (e] + + [a [e) un œ de * [e] (e] 54 a oœ CA ss") [e] Fa de l’Académie, dont le titre seul fait pressentir ls caractère tout spécial et l'intérêt : dans l’antiquité a au moyen âge, — usages, symboli e, — première partie : l'O classique (Paris, Bouill on). » Ce travail n'est (e) que l'histoire jusqu” au commencement de notre ère, Si quelques points de ce vaste sujet avaient déjà été traités, il n'avait jamais été abordé dans son ensemble, et l'auteur y a apporté, dit M. Maspero, une curio- sité, une richesse d’informations et une com pé- tence qui donnent à son étude la plus grande valeur. Expositions annoncées pour der Îles novembre. nur. Chrysan- thèmes, US Œiüllets : 14 et 15 novembre. — Ande ij0n. T7 AU 27 nov Fra . Chrysanr- thèmes : 13 au 15 novembre. Meaux. 25 al 27 Septembre. — Melun. 3 au 7 septembre. — Orléans. 9 au 13 septembre. — Orléans. Chry- santhèmes : 6 au 10 nove — Paris. 104 14 nove Potntoise. 7 au 13 septembre. — S Mauro. 11 au 15 septem Métis : Novembre, — tz. 10 au 16 tembre. — Karlsruhe. ra RES 1341 16 novembre. — ipzig. 1° au 15 septembre — Müdling b|Wien. 4 au 8 septembre. — München. Chrys santhèmes : 1 — Slrastbonds. ÿ. Els. Chrysanthèmes et fruits: mi-novembre. — Haag. 18 au 26 septembre: — Stockholm. 23 septémibre au 1er octobre. Genève. Novembre La SEMAINE HORTICOLE publiera SAMEDI PROCHAIN : Le Jardin Botanique de Buitenzoïë Les douanes intérieures Le livre d’or des Odontoglossu® ing SAMEDI, 28 AOÛT 1897 315 NOTES DE VOYAGE (Suite, voir p. 285) LE JARDIN BOTANIQUE — Leiden La serre, par Es est divisée en une e d’une Pr ro n es Fougères. Il est difficile de décrire l'impression qu ‘on éprouve, quand on pénètre dans ce sanc- arrivé en haut, on a à ses Re ù demi-obscurité qui règne dans stère qui semble planer ici, puis ce luxe de dentelles végétales dont les moindres détails de finesse et de nuance se détachent sur ce fon sombre, tout cela est bien fait pour frapper l’ima- tion et vous plonger dans quelque rêve de haute fantaisie, Vous constatez, cher Monsieur tribue efficacement à maintenir une température égale, ce qui fait que, par les temps froids, il est inutile d'envoyer l’eau nr dans les tuyaux. usque dans ces derniers temps, poursuit M. Witte, les Fougères ivre l'été dans la e; ayant remarqué que les frondes prenaient une t einte roussâtre qu’il fallait attribuer à la température trop élevée de la serre, elles ee actuellement sorties régulièrement au mois de maï, et remplacées par d’autres plantes. au moment ps et rempl A: nombreuses et fort jolies Valihemisviridfeia, Plante d'a appartement très précieuse, etc. En sortant de la serre aux Fougères arbores- devant nous un arbre d'un a plus élevée, 14 mètres; nous ne connaissons de cett forme le seul élément. Le tronc de ce Hêtre ure 1"90 i données très minutieuses de M. Witte, il n’aura guère plus de 50 ans. Il pousse et se développe avec une vigueur peu commune et gagne tous les ans en beauté. Grâce à MM. Groenewegen et Cie d'Amsterdam, nous pouvons mettre sous les yeux de nos leteurs, regia : elle est circulaire et couverte d'une ic bee ce qui la fait ressembler à une e à fromage dont la couronne royale serait le bouton. Elle mesure 15 mètres de ètre et a, au centre, 4 mètres de haut. Le sortes de plantes toujours disposées avec re- cherche ; l'entrée donne sur un joli groupe, dont un Mühlenbeckia australis dominé par un Albizzia Lophanta entouré de Bambous et de Palmiers, forment les principaux éléments. Près de la serre de la Victoria regia se voit le rocher destiné à la culture des plantes alpines; il la fleur alpine; toujours est-il ajoute, à la visite, un attrait Fonte du jardin botanique. ons à présent dans la serre numéro 6, ou variétés que nous transcrivons de notre carnet: de nombreuses Aroïdées, entre autres un superbe tion aucun l'hybride de Cryptanthus ps x C. Be le Vriesea X Manerve obte SR .- H. Wend- dans É commerce ; obtenu par la fécondation du W. pri nceps © par FE F: splendens°u le Vriesea X insignis res s V. Bareletti % et V. splendens ; le Vri ln gihracteta du Vénézuéla, le Tillandsia Gus et le curieux Tillandsia bulbosa qui pousse sur sine branchette d'arbre, le A 4 Morre- niana de la Nouvelle-Grenade, etc. Une collection de tout Dieniit ordre est celle des Nepenthes, qui est plus complète, nous assure oit, EG 26 6 rs CICR pa ®, @ @ & & A =. 2. 5 nous pouv sante et que a culture de ces bizarres plantes à urnes des Indes est —. : il est fort difficile de se faire une os de leur vigueur et de l’exubé- anté. En janvier, les Nepenthes duisent alors, ture évidemment, des urnes de dimensions excep- tionnelles et d’un coloris bien accentué. Les prin- or ja espèces de Nepenthes que nous voyons ci, sont: N. bicalcarata avec ses grandes feuilles , du N. Curtisii par le N, y eitchii. Il se distingue par le grand nombre de ses urnes fort joliment colorées et sa végéta- se; c'est une me que nous à l'attention des ; les urnes atteignent jusque 22 ébhtitnétiéé gr Wosir sur Lorsque l'occasion se présente (celle-ci est assez rare, vu que la plante mâle et la plante fem espèces dont o Nepenthes, comme le prouvent quel datent de 1894 et « des urnes vertes, les autres avec des urnes colo- rées, de sorte que, chez les premières, ce sera le N. Veitchi 2e dominera, chez les secondes, le N. Dichksoniana. tééhesäde mment des Broméliacées et des Nepenthes, il y a lieu de mentionner le rarissime Lycopodium Hippurus, le Lycopodium pini- ohium, nt >ape | ge ia et un Spectes du résil avec des tiges très fi comme des fils ; le Phoenicophorstm Seychellarium en un char- mant ex végétales bn offrent une sérieuse i int de v l'industrie ou du e s Caféiers, les M DR les arbres au jait (Galac- fs utile), le poison de (Antiaris io d’ar bros fournissant Palaguium), le Coca du Pérou pere et Fougè à plus haut degré l'admiration de tous ceux qui sont admis à ce sont les précieux Anaéchtochilus! Avec la visite de cette serre, nous touchons au terme de la promenade à travers les curiosités — permettez-moi l'emploi de ce terme, il rend bien e ce rss jardin botanique de Leiden; nous parcouron cours d’eau qui prête au jardin le charme qui, dans tout parc, se dégage de la présence de l’eau. Nos pas nous conduisent, à travers l’arboretum, vers l'atelier de photographie de M. H. Witte; le savant hortulanus opère ici en maître : ila réuni déjà plus de 600 photographies de plantes du Jardin de l’Académie; chaque fois qu ‘une plante offre un côté intéressant, soit au point de la botanique, soit à celui de la culture, de la 316 LA SEMAINE HORTICOLE floraison notamment, elle est photographiée. On co: PPS en dE sans peine l'importance de pareille collectio (A 0 CH. DE BossCcHERE. LES AZALÉES L’azalée (Azalea) à feuilles persistantes, dite de l'Inde et cultivée en pot, est assez connue des ansporte des sujets partners ce onyt ot grec qui veut qu'elle dût être origin cependant plusieurs type e jour au bord de l’eau dans des situations plus ou moins br: 2 mbragées. Caractères botaniques de la famille. — Arbris- seaux et arbustes, de port sléeant, nes géné- verticillées ; calice gamo sépale à cinq divisions, parfois très profondes, libre ou adhérent à un ovaire infère ; corolle monopétale composée de quatre ou cinq parties, en HE et hypogyne. Les étamines t souvent en nombre double des divisions de la Fes à et libres de toute soudure avec celle-ci; à la base; les anthères, introrses et rrrhé s'ouvrent pores. Style simple, allongé Fr un stigmate lobé et capité, il milieu de sa face interne, ou sepéicide, le fruit s'ouvrant par des cloisons qui se dédoublent. La graine renferment un embryon Sd cylindrique, au milieu d’un endosperme c arn Ce né Linné qui créa le pres ‘Azalea et les 2 ns décorèrent ces plantes des noms de chèvrefuile d'Amérique, chèvrefeuille en arbre; oms toutefois, ne furent pas admis par les ni Actuellement dre Lee les Azalées sont rangées à côté des ne deux sections : pr CASVAuOn ou d'Amérique et à i de Don et h d’Azalée est maintenu pour toutes les espè Azalées à feuilles qu — Ces plantes originaires de la Chine, la Cochinchine, T'Asie, l'Amérique, etc., ot. aussi appelées Azalées à fleurs nues, ue ces dernières précèdent généralement les feuilles. L’Azalée pontique type, à bel jaune d'or, et toutes ses les fleurs variétés, la ca" du Canada et de la Géorgie, les RE tag etc., devraient réellement être pre cultiv Elles SE rustiques sous notre climat et Jes racines se développent en touffe c sèm la fin d'avril en terre de Sen et à l'abri des fleurissent abondamment en pleine terre en mai- appaent en est assez irrégulier et il est néces- saire, à partir de la première année, de 6 intervenir la serpette pour obtenir de beau buissons. Les principaux soins consistent à ne pas laisser dessécher la terre, sans 5. r cela recourir à de trop fréquentes mouillur Les jeunes plantes ms acquis assez de force sont dispersées dans les massifs et les plates- andes ex Cette espèce, quoiqu'étant de terre de bruyère, n'est pas trop difficile et se contente aussi de différents composts; par exemple, du bon terreau de feuilles consistantes auquel on ajoute un quart de gros sable. a plantation a cad à la même époque et dans les mêmes conditions que celle de tous les arbustes qui pettient leurs feuilles ; de préférence n automne, mais aussi i après l'hiver, quelque peu avant le début de la végétation. ne L’ ue pontique est la plus cultivée dans les jardins, mais à l’aide d’une bonne combinaison et d’un choix judicieux des espèces, on arrive à jouir de toutes les nuances du ; Jaune, du blanc et du ro nee Si ces abrisseaux présentent le défaut d'être nus et so lorsqu'ils fl latifolia ou des Rhododendron a relèvent l'éclat des fleurs par leur belle verdur n employant des engrais convenablement préparés, ces Azalées peuvent rester longtemps à la même place, sinon, il est urgent de les relever, lorsque la terre est trop usée. Mises en pots, elles se prêtent très bien à la culture avancée dans serre. MULTIPLICATION. — Semis. — On e vers vents et du soleil; la graine étant très fine sera peu recouverte. Le sol est maintenu fu au début, mais dès que les jeunes plants so vus de deux petites so il SRE d’être modéré dans les arrosemen Qua nd il y a moyen de semer en terrines ou en caisses sous châssis, la germination est plus certaine et la pousse avancera mieux Pour -empécher les plantes de fondre ou de souffrir, il faut les repiquer assez tôt, à quelques centimètres ce. uxième année, il à un nouveau PE en laissant plus d’ ue entre les pieds. Au e deux végétations bien comprises, ilya se de mettre en pots les Azalées qu’on mait dans le but d'obtenir de nouvelles variétés, ä faudrait sn les premières fleurs qui arrivent parfois la deuxième, mais surtout la certaines M — Quand n PAR de forts spécimens, le marcottage est recommandable, t pour- : Cacao. Celui-ci est vendu à des jat pd parce qu’il produit en peu de temps des bien formées. Cette opération est fai Plnts temps avant la floraison et mieux à la avec du bois suffisamment aoûté, Le sevrage ou séparation des Marcottes à pied-mère a “lieu un an après, au PR automne. N. Duc (À suivre.) TT LE THEOBROMA CACAU (Voir fig. 122) L'étymologie de Fheabrome (Fosse us brôma — nourriture rt ao. Celui-ci pousse naturellement dans le forêts de l'Amérique équatoriale u de deur moyenne; presque toutes ses ramifcain naissent à la même hauteur, à 2 mètres u sol. Ses grandes feuilles coriaces, alternes, ovales-lancéolées, glabres, se renouvellent cont- nuellement, de sorte que l’ar bien vert, bien vivant; [7 présumer les qualités supérieures des grain qu’elles engendrent. Dans les pays précités, on trouve de très belles sont situées t deux M 4 fruits, la première au mois se ju uin, la second mois de décembre. Les graines pes pulpe blanche gélatineuse, sont enfe ermées dans saire de les remuer chaque matin jours consécutifs. Au bout de ce tmp h Lo tion est à ce qui se rconggi M Le Se rougeâtre des grai Celles-ci suite séchées au soleil et torésées s prix et remplacé dans la fabrication du in chocs de l'huile d'e D'autres fabric #1 D à leur poudre de cacao, de la Far: ou du vaise qualité. Done cacher la v pen EP eh de ces produits, ils les ar° ort 316). ir p. a — Theobroma cacao (vo LA SEMAINE HORTICOLE CLIMAT ET CULTURE Les premiers cultivateurs qui reçurent des Orchidées vivantes de leurs pays d’origine s’effor- cèrent de leur fournir dans les serres une cha- leur torride et une atmosphère étouffante. C'était es RE les lois de la physiologie en même s que les données de la géographie bota- a ps PAR? de O0 que li immense +. des Orchidées “ropiales ne une température très haute ni dans re con et He Si Emil que cela paraisse, il a fallu longtemps avant que cette re qu'on ne le supposerait au premier abord. uxième progrès qu'on a réalisé, ç'a été de comp Nhdrd que la culture doit être basée essen- Datéet sur l’observation, et non pas sur des principes théoriques. La nature a des ressources sans nombre, la vie est infiniment souple et ne se formule pas en théorèmes, ou tout au moins nos connaissances humaines sont si be que de pouvoir entrevoir les règles qui y président à aisément l'erreur des personnes qui veulent cultiver d’après des idées préconçues. Il pr 2 tout naturel et tout logique de se dire : plante qui vivait dans telle situation, telle atmodphères telle température, qui avait comme nourriture tels éléments ; tâchons de lui redonner tout cela dans nos serres. Cela paraît très logique, mais si la plante s’accommode mal des traitements compliqués qu'on lui mer et de fort bien autrement, il ne faut pas 1 e) au risque de la faire pétir. Ce serait Lstiiee 1e médecins de Molière, qui disaient : « La science ne peut pas se 4 ps A Mon client est mort, mais il est mort guéri L’ enpisil jusqu’à un certain point, nous es a de vouloir la contraindre, finit toujours par trouver la bonne voie, tandis que la science, très limitée s ses moyens, et trop souvent porté s croire infaillible, ne peut pas rectifier ses erreurs. Nous l'avons dit souvent, l'ignorance naïve et de bonne foi est souvent moins funeste qu’une + e qui concerne l'étude des climats, par n exmple, presque tout reste encore à faire. Les vrant les trésors de la flore tropicale, n'eurent ni le loisir, ni les moyens de se livrer à des observa- tions de ce genre; les rétine de 23 A 08 étaient alors extrêmement défectue et le difficultés rapelle l'hostilité des dia ulations les c s'offrir “ — d’expéditions lointaines au profit de la scie D’ ours: l'utilité de ces expéditions serait- elle ’ell de cette science ne sont parvents jus- qu'ici ni à expliquer, ni, bien entendu, à prédire les phénomènes qui bouleversent Robe atmos- Le La biologie végétale n'est pas beaucoup plus avancée, et lorsque l’on a constaté que telle plante est composée de tels et tels éléments, qu'elle vit bien dans telles conditions, et parfois bien aussi dans des conditions hdi il faut h couvrir les causes ni les conséquences. Tous te tentatives d'explications ou de commentaires se ramènent à la fameuse formule d’après laquelle « l’opium fait dormir, parce qu'il y a en lui une vertu ne que. » nt pas être im diatement utilisés par les cultivateurs européens ; ce ne seraient su des documents à à amasser dan ns e et les interpréter. sayer d'expliquer la vie ds plantes Res ue alors que celles qui nous entourent renferment encore tant de mystère, n'est-ce Le s'exposer à la mêmeraillerie que Dinsne de La Fontaine : Lorsqu’à tes pieds à peine tu peux voir Penses-tu voir au-dessus de ta tête ? C’est pourquoi, nous le répétons, l'empiris sme, en matière de culture, nous paraît jusqu’à nouvel ordre une voie plus sûre que l'hypothèse scienti- fique. Le cultivateur peut bien se dire : « Voici une plante qui provient de la même localité é que telle autre; il est donc vraisemblable qu’il faut la cultiver de la même façon. » Ce raisonnement à des chances d’être exact, mais il ne faut pas vou- au Se pousser à l'extrême rigueur; et si le résultat t pas satisfaisant, il faut abandonner le rai- sontiement, et sp ner une autre méthode pra- tique qui réussisse m ux. as rare, en effet t, que l’on constate dés différences de climat très considérables d’une région à une autre très voisine ; et si l’on n’a pas des renseignements très précis à ce point de vue, il suffira d’en citer un ou deux PRE qu'il en _. une Dale d’au s des notes d’exploration Fra térêt, “HÉlées en 1870 par le Cnders Chro. nicle, le colonel Benson (plus tard général ce à formulait les remarques suivantes au sujet du climat de la partie méridionale de la __ : « Ces montagnes de l’Arracan opposent une sorte de barrière au mousson du sud-ouest, et latene dans sa direction vers sr de sorte que la région TS L. qui entoure Prome et Thayetmyo a unck beaucoup plus sec que celle Se se RS environs de Rangoon et de Moulmein. C’ est ains ouest, arrivant tout Doit de l’ : & Si les pluies sont beauc coût moins ab». dantes, au point de vue de l'intensité, sur le ver. sant oriental, les nuages chargés de pluie restent néanmoins stationnaires au sommet des tagnes, où ils abandonnent une vapeur hu mie. il y a là une atmosphère dans laquelle les Orchi dées se trouvent fort bien, mais pas de grands déluges de pluie. » GT. (A suivre.) PETITES NOTES Un Cattleya gigas qui vient de fleurir dansla [e) ©, © Q [sy © >] [en o Lu © n © se) (wy Len) © = 4? D largeur. Les sépales sont relativement larges et presque aussi longs que les pétales. Cet riété est remarquable non seulement par sa Dati, mais aussi par son beau coloris, d’a rès M. O'’Brien qui la décrit dans le Garde. ners” Chronicle, sous le nom de gigantea. Un Cypripedium monstrueux (hybride d vient de fleurir en Angleterre et a été com muniqué à notre confrère The Gardeners Chr: nicle, qui en donne la descript tion. deux labelles bien formés ; enfin la colonne était légèrement tordue, et le staminode large portait une anthère de chaque côté; la masse stigmatique était presque complètement partagée en trois lobes séparés, dont l’un opposé au sépale dorsal. Stauropsis undulata. — Cette espèce est au sommet d’une hampe dressée; > à pétales ët ommet. jaune Lt strié de rouge sur le ai een peu sur les lobes latéraux; le disque porte tr0! lamelles a tes. ses ette jolie espèce paraît peu connue SE 4 t { I : troduite à a lu plus haut, et Sir J. D figurer dans sa Cent range à cette dernière opinion, non san quelques réserves. e port de la plante est à peu près ci F3 Vanda coerulescens, mais la tige et le P tr floral portent une foule de petits ohitE no EE —— — _— SAMEDI, 28 AOÛT 1897 319 Les cs ont un peu plus de 4 centimètres de La en du collecteur porte les Ps « Darjeeling, 3 juin 1862, sur des arbre 2100 mètres d'altitude. » [A 1 € [e] Fe 3 [ei] an + -o Le] [e) Cu à [eh [er 4 © La) [en [en o® A > Fe] (rie) ts Ce] Len [a e d © Voici la description qu'en donne notre confr de 20 centimètres de diamètre ; a é et sont orangées délicat d’ardoise, ou bleu ciel pâle ; le bord qui est fortement gaufré, est d’un blanc clair très dis- tinct. e antérieur porte des Hg rayon- nantes fondue n rose vif. C’est l’un des C. Mossiae les plus remarquables di aient été introduits. Cattleya Rex. — . Ragot, de Villenoy, a présenté à la Société Nationale d Horticulture de France, le 22 juillet, une plante de cette espèce qui a reçu une prime de 1'° classe. Les fleurs vai n beau coloris et étaient grandes comme celles d’un très bon Laelia elegans ; elles ont été . carter M. R sentait en même temps un ex- cellent Min Sp géo de radiata. La variété rs ie à conforme à celle qui a été figurée ? Ilnou sseibé qu’on pourrait faire sur ce Sbint ser réserves; mais l'étiquette eurs étaient grandes, bien vec le Nord de re su rie où il était présenté par M.Th.S Doritis Wighti. — Cette gentille espèce mi- nuscule appartient à un petit genre peu connu, séparé par Bentham du genre Phalaenopsis, et qui ne comprend que s. Le D. Wighii a été décrit sous'le nom de Pha- laenopsis Wighii par Reichenbach, et sous le nom d'Aerides latifolium par Thwaites. Le genre Doritis diffère du Phalaenopsis par le en forme Où À distinct. Le D. Wighti est une ee rares Orchidées épiphytes indiennes qui ont une aire de disper- Sion très v: aste, et il est assez variable au point de vue du coloris. Ses s ont I r Er de te environ. Elles ont les pétales les sépales vales arrondis, AE. les Sépales latéraux plus larges que les autres seg- Ments, et le labelle blanc lavé et ue de rouge. C'est une charmante ns plante qui peut se ns aisément e enr _ urit géné- ralement aux mois de juillet et a Elle se rencontre à Ceylan 2 ‘dans l'Asie continentale tropicale, de la Birmanie au Sikkim. Cattleya guatemalensis. — Cette plante curieuse fut découverte par Ure-Skinner au Gua- témala, et expédiée par lui en Angleterre. Elle croissait Ps compagnie du C. Skinneri et de l'Epidendrum aurantiacum, et fut considérée comme le résultat d’un croisement entre ces deux Orchidées. Elle ee figurée en 1861 dans le er avait les pétales et les pourpre foncé avec 1 lobes latéraux orangé pâle, * # disque jaune orangé taché de rouge. Dans leur Manuel, MM. Veitch, les premiers intoducturs de cette plante, l'indiquaient mme ayant disparu depuis longtemps des cul- ne mais “M . Chamberlain en a exposé il y uelques années une variété à Londres. Les fleurs avaient la grandeur de celles du Cattleya Skinneri, avec le labelle moins enroulé autour de la colonne; elles étaient un peu striées de pourpre à la base des segments. pe) Max GARNIER. CORRESPONDANCE Floraison du Gongora atropurpurea MonSIEUR LE DIRECTEUR, M. Ragot a signalé récemment, dans une lettre que vous avez publiée, un cas très curieux à propos de Lo er des fleurs du Gon- gora sh rpurea i jamais entendu citer aucun fait ana- pp de plusieurs j RS d’un bout à l’autre de la de à grappe. Je l'ai d'autant mieux remarqué, que j'aurais bien mieux mi voir les res S ouvrir tous en même tem e qui me paraît ts prouver qu il s’agit d’un cas très exceptionnel, c’est la lenteur du déve- la tige florale mit près de atteindre sa longueur (s nt !) et que our cinq semaines pour prennent leur forme très vite éclosent en général de boutons qui ont grossi très vite également : tel est le cas des Coryanthes Je crois donc qu “L s’agit, dans l’espèce, d’une sorte d'accident. Pour en trouver l’explication, je me reporterai à une petite note publiée jadis par M. Syme, de la Jamaïque, et que je vous de- mande la permission de citer : « On lit dans le dose À Botany, à l'ar- “ région des montagnes de la ie elles sont sensibles ps façon en quelque sorte passive, en ce sens que C ‘est absolument la den- sité de l'atmosphère environnante qui les fait s'épanouir ou se fermer. Nous en cultivons dans le jardin, ici, à quelques eme de pieds au- dessus du niveau de la mer; pendant les journées sèches et eñsoleilléés, leurs oies restent obsti- nément fermées; mais si le ciel devient nuageux et se met à la pluie, elles s’entrouvrent immédia- tement, et quand il tombe de l'eau, elles ne osée ; chidées s'épanouissent, quand la rosée se précipite dans l’obscurité, et se referment au lever du soleil ou sg de temps après, lorsque la rosée est éva- ée. J'ai enfermé des plantes en fleur de ces die espèces dans une boîte pendant la journée com ra les sépales étaient encore fermés. ns l'on rrait donc dire qu’elles ont une floraison noc- the mais elles sont fort loin de leur habitat et de l'ensemble des conditions d'existence aux- quelles elles ont été formées depuis si longtemps. À l’état naturel, elles affectionnent les arbres des des alti- sont pres- que continuellement enveloppées de brouillards ou inondées de torrents de pluie ; il en résulte que sous le climat ordinaire, leurs fleurs sont presque toujours ouvertes le jour aussi bien que la nuit. » Je ee voudrais pas dire que le cas soit le même ici, et que la citation ae précède s Re ais il me semble ie d' une ex Éplicatin: dtnirhée dre bouffée d’a # porte ou par ou l’action des rayons du soleil, qui peut- Mise atieignaient Le Rares la grappe à ce moment oO raire venaient de s’en éloigner, etc.? S'il s'agissait d’une cause de cet ordre, on comprend aisément que les boutons: devaient s'ouvrir fous à la fois. L'explication me semble assez mt Agréez LE JARDIN D'AGREMENT LES CANNA (Suite, voir page LE F te sh gs rouge écar Papa Cann Éres épis, nr très grandes rouge minium Cal Feuillage vert, fleurs jaune avec une macule rouge. omte UN ABONXÉ. e Bouc ns: Feuillage vert, fleurs jaune pointillé de rouge. . D.Ca eo air mi pourpre bronzé, fleurs jaune abric Geoffroy de Sé. ses Feuilles très grandes et très belles, violet pou e, fleurs rouge orangé. Roi des Rouges. Ce épis, fleurs rouge brillant. I idéfior a Ehmanni. Fleurs rose carmin. pourpre ur son feuilla age po urpre. enhole. Feuillage vert, fleurs jaune de chrôme . 320 LA SEMAINE HORTICOLE Marc “+ sta Fleurs rouge orange écarlate, maculé d Sarah Hill. Feuillage vert clair, fleurs rouge Goliath. Feuillage vert foncé, fleurs nom- breuses et très grandes, rouge amarante. Il est facile à comprendre qu'avec le grand nombre d’obtentions qui augmentent encore de jour en jour, il est souvent difficile de déterminer, c'est-à-dire de ramener chaque individu à telle origine de variété ou d’hybride. Cependant, en général, on peut les er en les comparant à un type primitif dominan MULTIPLICATION. — Quoi ue le semis se fasse on le pratique aussi énormément pour la reproduction ordinaire, Les graines des bonnes variétés se trouvent généralement dans le commerce; plus loin, nous indiquons le moyen de les obtenir. Le semis se fait sur couche chaude en février- mars; le meilleur procédé consiste à semer isolé- ment ‘les graines en petits godets, c P ement du tem commencement de juin, on Un autre mode de multiplication fréquemment employé, est la séparation des touffes a age préalable, u: on pla ace lés morceaux de souche pendant quelques j jours sous châssis froid mm : de la pleine terre, on peut de nouv mettre en pousse, en étalant les touffes préalable- ment nettoyées des racines mortes, g “qu’elle possède. Il est évident que semblable propaga- tion, qui est ea contraire à la vie de la préjudice au genre de propagation était géné- Lorsque la gelée fait son apparition, on rentre les plantes — en coupant préalablement les tiges — dans un endroit sec à l'abri des gelées. Si cependant, on disposait les plantes dans du sable suffisamment sec et à une 6 rés pose les plus favorisés du Nord de la ] peut déjà laisser les espèces les plus L la à lectéiar, pendant la saison hiver- t les plantes au F ein air, à un endroit ue pr eu L'usage d'un bon paillis et des engrais liquides est des: lus utiles. nale, en ayant soin de bien les couvrir pour les préserver des intempéries. aines espèces et des plus belles, apparte- t au sonne des Canna . discolor [@) @ S on È = ® Le DA 2 »= med 1 am & a & < S Ce S, 1 ordinaires. Pour avoir des résultats parfaits, on les cultivera pendant l'été en pleine terre et à l'ai libre sur couche et on limitera le nombre de tigés à une ou deux par plante. Au commencement de t on les bassine fréquemment; au bout d’une ne de jours, une nouvelle végétation se produira. Pendant les mois de décembre et janvier, les arrosements sont PT agi pour les recom mencer au mois de févrie liquide bec | pas toujours à ces plantes pour leur faire par- courir toutes les phases de la végétation en une La cu ltüre en serre est aussi applicable aux Canna à floraison facile, chaque fois que l'o désire jouit de leurs fleurs pendant les mois de l'hiver ou que l’on veut récolter des graines. En ous cas, si l'on veut faire des métissages ou des de ue On devra toujours adopter cette façon e cultiv ch Maladies : Les Canna, comme tous les végé- taux d’ pl sont exposés à des maladies dès qu il y a un léger vice dans la culture. rouille se déclare bites à à la suite d’une période de pluie, surtout si les plantes sont très serrées et sèchent difficilement. eau stagnante au ee des plantes peut aussi provoquer cette mala grise, au contraire, se produit par suite de la sécheresse de l'ai us ne gsm point des limaces et des pucerons, dont chacun connaît les remèdes élé- mentaires de destruction. isons, enfin, que la culture, pendant plusieurs années consécutives e en un même endroit, ne peut avoir que de mauvais résultats. D. D. La Ferté-Alais, le 12 août 1897. MoxsteuRr,, * Permettez-moi de compléter votre indication la culture des eau. J'ai fait de plantes d’étang pour cher que la terre délayée ne ere avant d'être retenue par le réseau des ra Ils sont faciles à à durent longtem ous nous servons également de ce tissu métallique pour les arbres fruitiers et pour les vignes forcées re À fairé; très économiques et pos. c un vieil agriculteur d'empiéter sur votre domaine, mais recommandez en toute assurance la culture des Canna dans les Fe et pièces d’eau, en paniers de n jour, on arrivera probablement à ne pas les déplacer, mais pour le moment je crois qu'il est bon de les faire Pousser sur terre avant.de immerger e manière à ce que la ne un peu l’ea Croyez moi, Monsieur, Votre bien dévoué, Le ses DE SAINT- “AIGNAN, Ra BALCONS FLEURS À MON A l'exemple de la Capitale, Hainaut avait fait un essai, l’année le cheflieu du dernière d'or. cette année et e encore une fois, la Société centrale d’ Horticulture de l'arron. disseme nt de n’a eu qu'à se féliciter deces nouvelles Folie florales. e dimanche de la ducasse, jour de l'ouverture des concours de fenêtres fleuries, les avaient tablement admirables tant par re que pe leur culture. premier lieu, signalons la splendide cor- beille d'Orchidées exposée à l'une des fenêtres de l'habitation de notre si an Te collabora- teur à Ê: Sema aine Hortico e, M. Wincqz, à n° de samedi dernier sous la pe Les fleurs #4 l'École a valeur petite ARE corri es Do ra Levêque et Borlé ont vu leur gui récompensée d’une médaille de ire clas jury avait une mission très délicate à rem: plir; les concurrents étaient nombreux, et finale ment A seconds et cinq troisièmes prix été déc Formon d dt vœux pour qu'en 1898 la même bonne os existe à Mons et qu'à à l'époque de la kermesse toutes les fenêtres soient fleuries. ALFRED WESMAEL* - tb CR = sen” LE JARDIN FLEURISTE LES ASTER La plupart des aires de VA de ce Galatella, Calim 1’ La floraison est d'autant plus méritante, qu'elle it à ser rod à un moment où les fleurs deviennent rar van- Les grandes “cmt d’Aster s’emploient 4 tageusement à la formation des massifs, dans sf grands és paysagers. Souvent, on s'ef SAMEDI, 28 AOÛT 1897 321 me ——— pour masquer des endroits désagréables à la vue. Les plantes de moindre taille, conviennent aussi aitement pour la garniture de plates bandes, Ja confection de bordures et Lors citietit ol des rocailles Croissant naturellement dans des terres peu iles, ces Composées sont d'une culture très facile et sont par là même très recommandables pour les plantations en mauvaise terre et là où l'amateur ne peut leur accorder beaucoup de i ou on leur donner un peu d’engrais, alors vraiment exubérante. S, même el 0 elles se transplantent sans beaucoup ulssplica: ion. — La propagation se fait généralement par division des touffes, à l’automne ou au printemps. Quelquefois aussi, on sème a use, e légère chaleur de fond, reprennent très életiensett Voici quelques espèces très recommandables : . Aster À mellus ou du Christ. Indigène, imètres, rameuses au sommet, à capitules solitaires violéts, Excellent pour plates- bandes. corymbosus ou Biotia = fume Feuilles codiformes aiguës. Hauteur : 1 mètre; ma id à ca e21/2 centimètres. Aster for Moine: Origine inconnue. Hau teur : 1 mètre; en septembre, corymbe pyramidal à jolis capitules, bleu-lilas Aster grandiflorus. Am mérique septentrionale. Hauteur : 75 centimètres; en novembre, grand capitules bleus; c’est l'espèce la plus t ” ord. Hauteur : 125; capitules blancs disposés en corymbes grands et allongés Aster Novae- Angliae. Amérique du Nord. auteur : 2 mètres; en septembre, capitules violets disposés en vastes corymbes; espèce très appréciée. Ornement des massifs dans les grands s. Aster Novae-Belgiae. Amérique du Nord. En Sur: capitules bleu-pâle; hauteur des tiges : ns pendu ulus. Amérique du Nord. Hauteu 60 centimètres; en septe “éme petits cabitiié blanc pur; très belle espèc Aster versicolor. Ataihes du Nord. Hauteur : 1 mètre à en août, capitules blancs devenant urpre De nut décrit, dans le Dear de botanique du 16 novembre de l’année passée, 5 € spèces d’Aster nouvellement introduites rl territoire de Yun-Nan en Chine; leur mérite se rapporte à la grandeur des fleurs et la beauté de leur Coloris. Aster Bietii. Hauteur : 80 centimètres; capi- tules ayant 8 centimètres de diamètre. Aster Delavayt. Nr se solitaires, ayant 8 à ÿ centimètres de … Aster Vilmorini. Hauteur : 30-70 centimètres; apitules ayant centimètres de diamètre, Aster Y'unnanensis. Se distingue des Vilmorini s. Delavayi par ses pétales plus larges Voilà, je pense, un nombre suffisant d'espèces Pour contenter déjà les goûts les plus difficiles. E. LEJEUNE. FRUITS ET LÉGUMES VI. — BEURRÉ DURONDEAU ou Rene DE TonGres-NOTRE-DAME (fig. Si l'on devait se prononcer 64 savoir so est la poire la plus avantageuse à culti nous croyons bien que le Beurré Do suliernit le plus d'avis favorables, A oints de vue, cette précieuse variété a pour elle des mérites incontestables on fruit est des plus beaux : gros, pyriforme n est ja es ne et fondante, sucrée et très juteuse, aromatisée, d excellente s "A Cette variété est ps ais précieuse qu'elle adopte toutes les formes et qu'elle prend aussi pour le commerce; ils sont de toute première gts et mürissent en octobre, Durondeau est le nom de l’heureux obtenteur. GUSTAVE MICHIELS. PARCS ET JARDIN AU SUJET DE LA FLORAISON DU GENRE AGAVE MONSIEUR LE DIRECTEUR, Permettez-moi en la présente d'apporter ici ourg, page 242 de Pig: 1042 Beurré Durondeau ou Poire de Tongres-Notre-Dame. bien sur cognassier que sur franc. On en fait de belles pyramides, des fuseaux, des palmettes, des cordons. Elle se plaît bien en espalier au levant, au couchant et même au nord. Les fruits sont un peu moins gros sur haute tige, il est vrai, mais prodigieuse recherchés et se prêtent fort bien au transport note de M. Robert Roland-Gosselin, notre tout dévoué lecteur de Villefranche-sur-Mer (Alpes- Maritimes s. France). Pour moi les faits exposés et décrits par M. Ch. e B. n’ont rien d’anormal et me paraissent tout à fait être en rapport, bien concorder et corro- borer exactement avec leur manière d’être et de vivre de ces plantes surtout sous le climat 822 LA SEMAINE HORTICOLE séquanien et Est de la France où j'ai toujours habité et où j'ai cultivé et vu cultiver les dites plantes. le péristyle du jardin français du château de la Cordelière (Aube-France). Lorsque je les vis pour la première fois en 1874, ils étaient, comme port, comme facies et comme force végétative, légère- ment plus petits qu'aujourd'hui — leur âge a cette époque? nul n’a jamais pu nous en accuser et encore bien moins nous l’affirmer — mon père les ayant trouvé au nombre de la collection des végétaux lors de son entré jardi dans € Sortir une grande partie de la terre usée. Ces deux plantes ne vivent pour ainsi dire que de l'e S arrosages qui leur sont donn an n orangerie et à la variété Agave vieux exemplaires que je connaisse et certes Je ne leur donne pas moins d’un demi-siècle d’âge D'après ces exposés, d'après la note de M. Robert Roland-Gosselin et d'après l’article e M. Ch. de B., j'en conclus donc que le: a cultive influent p sur l'accroissement et sur hativité florale de nre de plantes. nous serions très aient nous signaler sous le climat nord de la 1Son préma- maine Horticole se fera un certain plaisir de l'enregistrer. _ érance que quelques-uns de à notre appel, que je es à Directeur, l’assu- nts distingués. C. POTRAT. EXPOSITIONS LES GARNITURES FLORALES DE HAMBOURG À L'EXPOSITION Nous avons fait remarquer déjà combien les Allemands en général e H Ï particulier aiment les fle ristes établis dans la ville libre est considérable ; les frais que tous ont faits pour figurer avec honneur aux joûtes florales désormais célèbres sont considérables. Cinq ou six d’entre eux, depuis le jour d'ouverture del’Exposition jusqu’à sa clôture, auront régulièrement, chaque jour, offert aux yeux des visiteurs un choix de garni- tures toujours fraîches. Il y a eu deux concours spéciaux pour l’art des fleuristes, un troisième a dû être improvisé étant donné le succè précédents. Nous avons eu le très grand plaisir de pouvoir passer en revue les produits des fleuristes à la 2° exposition estivale (1-6 juillet); nous donnons ici la description de quelques compositions : es vases garnis sont nombreux. En voici un avec des Pavots blancs et roses entremélés de branches d’Asparagus et de Hêtre noir, orné d’un nœud rose très bien assorti; un autre avec des Clarkia, d’un effet ravissant; un troisième avec des Papaver nudicaule d’un rose pâle excessive- ment délicat, c'était charmant. Un panier est bondé de Lis, de Glaïeuls et de Roses, toutes variétés blanches se détachant sur de la verdure ; une gigantesque corbeille déborde de Roses toutes de la même nuance rose tendre; une autre corbeille, de bonnes dimensions égale- ment, est toute chargée de Roses thés du plus délicieux jaune d’or ; un panier avec des Gloxinia rouges entremêlés d'Adiantum, se trouve à côté : V coup de goût de Caladium, Cocos Weddellianum, Begonia Rex, et de verdure d'Adiantum et d’As- paragus. Quelle ravissante corbeille avec ce choix heureux d’Jris K 3 s e détache si admirablement sur le foncé luisant des feuilles du Hêtre noir! Des Campanules aux vert de mer ant : des tiges retombantes d'Amnpelopsis elegans fol.var., des Begonia Rex, des Kentia, des branchettes d’Asparagus et, au . Lo) milieu de tous ces feuillages si variés, des fusées 3 aieuls aux tons roses 1 Fi ux paniers comme ceux qui nous arrivent avec les fleurs du Midi, sont entr'ouverts et laissent échapper, dans un désordre voulu, mais tant naturel, le premier, des Œillets rouge foncé, des $s à peine écloses, des Delphinium bl garni d'Erica ventricosa, dont le charme est rehaussé par les feuillages du Begonia Rex, du Cocos Weddelliana et de l’Asparagus, L armonise parfaitement avec celui des légères fleurettes du Clarkia. Des Roses thés de même nuance avec des Roses de couleur très beaucoup de succès. Les couronnes étaient nombreuses aussi ; now avons apprécié celle formée de Delphinium bles pâle et de fleurs de Lavende; une autre de Nyn: phaea en diverses variétés ; une troisième, com. posée de Roses thés et de Lilas entre-mêlés & feuillages variés, était fort jolie de ton, mais iy avait trop de fleurs, ce qui d’ailleurs'est un excès généralement à regretter ici; une COUTONNE of. ginale est formée de branchettes de. Taxus chés. Une fort jolie composition de couronne et compos! de dif. rentes nuances, des fleurs d’Eryngium et ds Ce que les Allemands affectionnent -tout par ticulièrement, ce sont les fantaisies de toute nature; tout pour eux est prétexte à garnitu® rien n'échappe à | i 6 st formé de fleurs de Doronicum es; deux. angles opposés par la diago disparaissent sous les s thés; quelques lets ornent l'autre angle. supérieur, tandis jaunes relie la touffe de Roses inférieure à l'angle resté libre; sur la glace est plaquée une bell gerbe de Roses. (A suivre.) Cu. DE BosscHERE. BOITE DU JOURNAL Les anciens abonnés du Fournal sur dées ont reçu cette semaine l’aquarelle qui Gois été offerte en souvensr, ainsi que la table u où les merveilles ne se comptent plus. Lettres reçues : J,R. (mille remerciement | — L; G. (seront envoyés ces jours-ci): — (sera publié dans prochain numéro). — L: st — F. F. (merci, pour vos appréciations élogieuses, vous adressons numéros pe — Comte du M. (L'ORCHIDIENNE vous C0 niquera avec le plus grand plaisir tous est seignements que vous désireriez recevoir au SÙ des concours qui auront lieu au mois ET vembre prochain). — A. Q. — E. K. ee volume de la Lindenia est terminé; la 1°? son du 1 3me volume paraîtra dans quelques 7 SAMEDI, 28 AOÛT 1897 D nessan———_— Exposition Internationale DE BRUXELLES 1897 Hôtel du Pare Léopold 131, rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs n appartements pour famille Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. PLANTES POUR MASSIES Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMITT, Hortculteur, A LYON Begonia, à feuillage ornemental, 200 variétés. Begonia. à fleurs doubles, 180 variétés. Bouvardia. florifères, 40 variétés. Caladinum, à feuillage coloré, 400 variétés Œiüllets remontants (tige de fer), 250 variétés. Les plus grandes cultures Rosiers remontants, en pots. CATALOGUES SUR DEMANDE. 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Linden, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman, Comte de Villefoy, A. Van Imschoot, E. S. Rand, A. de Wargny, L Varjenewsky, À. Bleu, Comte de Bousies, Y. Lemoine, Cahuzac, Dr Capart, James i ulenaere, FL Stepman B x à. + D sa =” co D — 1. Sallier, C. Potrat, Nardy, W. Pfitzer, Buysman, Griessen, E. Cayeux. E. E. Krelage, Poussat, A. Michiels, iels, E. Rivois, J. Wi F. Lequet, E. Lejeune, N. Duchêne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, etc. Proprrérare : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 82 : Pages | 323 Fantaisie : Les douanes intérieures 324 Littérature horticole : Les Roses 1%, 325 € Jardin Botanique de Buitenzorg (Java) 320 Le Journal des Orchidées : Climat et culture . 328 Le livre d’or des Odontoglossum. 329 Questionnaire des abonnés, ’: :". 329 Le Jardin d'agrément : Les Campanules . 330 Exposition de Vintengés. 331 Boîte du Journal k 332 Fi à s SEE 3- 124 et 125. Nouvelle reliure américaine brevetée ‘ 323 120. Cyclamen de Perse de rer & rite RS ; 127. Vues dans le Jardin Botanique de Buitenzorg 327 128. Odontoglossum DC AFPINPERs > à 2 +1». Gaxp, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. = Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées X DE L’'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE ÉTRANGER 17) Ron BactrAnp — BRUXELLES. || Jmsnnai.042 fans | Trois mois. .. 4 » Trois mois... 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. 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CLXX VIII LA SEMAINE HORTICOLE L'HORTICULTURE INTERNATIONAL ORCHIDÉES VÆRIETES EXTRM L'HORTICULTURE INTERNATIONALE st! chargée de mettre en vente À partir du 15 Septembre prochain, les divisions des Varirés p'érre qui ont fait lew apparition à l'établissement de Messrs LUCIEN LINDEN et C*, à Moortebeek, et qui, comme on salt, ont prouvé être le « Vec plus ultra > des grandes formes qui ont fleuri jusqu'ici en Europe. ELLES COMPRENNENT SURTOUT LES PLUS BEAUX Odontoglossum maculés » hybrides Cattleya aurea » Gaskeïliana » gigas » Mossiae » Mendeli » Rex » Trianae » (labiata) Warocqueana Miltonia vexillaria Cypripedium en nombreuses Variétés, etc., etc., etc. Presque toutes ces espèces ont été transformées par la supériorité des variétés qui ont fleuri à Moortebeek et qui semblent constituer des espèces tota- lement nouvelles, tellement elles sont distinctes et différentes des tyP% connus jusqu'ici. La liste avec prix et renseignements de ces divisions sera envoyée à toutes les personnes qui en feront la demande. Samedi, 4 Septembre 1897. CHRONIQUE Les Expositions de « L’Orchidéenne » qui bre prochain, s annoncent plus beaux produits et il sera très intéressant de voir le résultat de ces luttes courtoises entre les premiers orchidophiles du monde. La Société d'Horticulture d'Orléans 5 du Congr j ne Exposition cr ‘Chrysanthèmes, de fleurs et de ison, de vins et d Ass pe ,. aurait lieu les 6, s 96 ss novembre 1897; dans la grande Rate Le êtes Tous pl horticulteurs et amateurs, membres de la Soc sé ou étrangers, sont invités à y Outre sh récompenses, qui consistent en prix d'honneur, objets d’art, diplômes d'honneur, etc., une subvention de 600 ‘francs est mise à la dispo- sition de la Société par le ministre de l’Agricul- ture, pour des primes qui seront décernées au nom du gouvernement de la République. Le succès dans la culture fruiti m4 que les era d’arboriculture déploient coup d'efforts pour arriver aux eurs fésiltats dans ce cure des 560 fruitiers, cér- C : Prodigue non seulement aux arbres (élagage, Chaulag; ? ) mai rtout à la récolte des re Pour faire a cueillette, on se sert échelles à un .se ntant, munies d'un pi pied déplacement. Sans NCAA que + échelles ot becoup meilleur antage de mieux s dé dtrées säns risque de E nnentions fruitières. Les manipula- s'appliquer PeÈ endroi r SAMEDI, 4 SEPTEMBRE 1897 323 tions dés fruits se font avec des précautions scru- puleuses ; ceux-ci sont cueéillis daris des tabliers s des s paniers petites dose spé- ciales, pour être on dans des locaux appropriés. Les cultivateurs du Tyrol, accordent aussi la plus grande attention au triage ne fruits ories s diffé- rentes. Les beaux fruits sont mis à ra pour la vente en caisse et le surchoix est classé comme marchandise d’apparat. Ce n'est qu’en procédant au er “4 on peut rix l'Anglais riche veut du beau et du bon, et à cette condition paye largement. Nouvelle reliure américaine brevetée. — Nous croyons être utile à nos Pr n en publiant ici, les dessins d'un nouveau genre de reliure Vire me De — et she solidité à toute s leur recommandons pour La nées H lorticolé, la Lindenia et autres publi- Mr 5 e toute nature. Le maniement de ce ieur, qui se fabrique dans toutes les grandeurs dé, est des plus faciles : on tient le relieur Figé 124. avec la main goss par le haut et on tire le rouleau À de haut en bas, comme l'indique la figure 124 ci-des Après avoir me dans le relieur les numéros ou livraisons des publications que l'on veut _ Fig. x25. recomvre ‘le dos avec le rouleau A de “réunir, sa figure 125 ‘nouveau, sr haut en bas suivant la: ci-dessus. Comme on le voit, cette reliure est des plus pratique et d'une. très gran nde. commodité. Elle pars de placer immédiatement les ouvrages en ours iothèques ge de ne pas égarer les né Pen ou numéros séparés rix de cette reliure est de fr. 2-50. — On dent © au bureau du journal. Le Primula acaulis coerulea est une variété nouvelle de mérite. Ses fleurs d'une belle couleur bleu d'azur et à œil d’un jaune d'or au printemps très nombreuses et mesurent en- viron 3 centimètres de diamètre, Leur odeur, qui rappelle plus où moins le parfum de la violette est e à sa rusticité, cette mandable pour l'ornementation des printaniers, La culture en pot et même forcée, peut se faire avec avantage, car les fleurs de ce Primula ont une valeur réelle pour le fleuriste. Les États-Unis et la Norwège viennent d'établir de nouveaux tarifs douaniers, applicables aux produits de l’horticulture, depuis le commen- ement du mois d'août, Le tarif douanier des. États-Unis d’ Amérique est conçu comme sui Article 251.— Orchidées, Palmiers, Dra- caenas, Crotons et Azalées, Tulipes, scies, Narcisses, Jonquilles, Lilium, Convallaria jadis, et tous autres bulbes, Racines wi hit ou por cultivés pour la fleur, — Fleurs naturelles en us genres, desséchées ou ms propres à la os vingt-cinq pour cent ad valore Article 252. — Greffe 4 ou semis de si a Myrobolan, PREIRIRE» Mahaleb ou Maz- âgés de trois ans moins, Cinquante sn par mille plantes ch quinze pour cent ad valorem. reffes, boutures ou semis de Poirier, Pommier, Ac et Prunier Saint- -Julien, âgés de trois ans où moins — semis d'arbres à feuilles per- eo sistantes : un dollar par mille plantes et quinze pour cent ad valorem. osiers greffés, écussonnés ou francs de pied, deux cents et demi par plante Greffes, boutures et semis *- tous arbres frui- à feuilles persistantes ou mina- tion : plantes de serres ou de pépinières et non spécialement tarifés : vingt-cinq pour cent ad valorem. Article 640. — Plantes, Arbres, Arbustes, Racines, Cônes de graines et graines, importés parle Département de l’ ART RUE ou des Jardins FRERES des États-Unis, libre L ouanier norwégien s'exprime de la ‘façon Lt : Article I. — Fleurs fraîches, coupées, ou séchées et autres pes sèches pour décoration, à, l'exclusion des plantes pharmaceutiques, le premier em- ballage compris, le kilogr. : 0,20 kr., environ fr. 0,14. icle — Oignons à fleurs, y ue d l'emballage complet, le .kilogr. : viron fr, 0,35. Article IV. — Plantes rate arbres, ar- Se er à fleurs, y SHARE 0,25 kr., bustes, plantes à l'emballage complet, le Re 0,10 kr., »14 viron fr..0 324 Cyclamen de Perse à grande fleur double varié. — L’Illustration Horticole, dans so n° du 15 août 1896, a publié une planche coloriée du Cyclamen à fleurs fimbriées, obtenu, simul- 5 tanément, par Draps, de Laeken, et par M. De Langhe, de St. Gilles; ce dernier le pré- senta au meeting du d, sous le races. C'est la deuxième de ces races que nous publions ici, fig. 126. M. Maxime } à la magnifque lot de ces rt fut acheté par la maison Vilmorin-Andrieux qui, par de patientes fécoidations “Pme sur ces plantes, a pu récolter quelques grai eur «ox 5m se distingue, de celle à me fleur simple, par la disposition originale de es pétales, qui sont très nombreux, plus étoffés, ns ondulés et souvent, en partie, disposés de très originale façon sous la gorge de la corolle. "Cette nouvelle race très vigoureuse, florifère, es d appartement. On la cultivera en terre sablon- neuse et légère, fortement sr try de terreau de feuilles we de terre de ttet fait stables hs ot à e, pour que ces plantes : einen toute la rar dont elles sont susceptibles, il est nécessaire que leur culture soit poussée à son maximum d'intensité et, pour cela, la main d'un praticien expérimenté n’est pas inutile Corbeille-suspension originale. — Prendre dj e, de feuilles grossières, ie. jolies Hies à à tige, de croissance rapide e convenant pour suspensions. La corbeille Aa es “ à autre, dans un seau d’eau. Au moment du rempotage qui se fait de pré- férence éHeGul année, il est bon de renouveler la corbeille qui rie 2 se trouve détruite en retirant les plantes. Cost vaio des fruits. — Nous trouvons dans « Floralia, » la méthode oh Le préconi- sée pour la co sécher “pas, il faudrait plonger le fruit préalablement dans une solution d’alcool seulement couche de peu ne étant fixée et refroidie à r ‘surface it, On immerge celui-ci dans u mélange de 20 parties de Formaldehyde à 40 oc, LA SEMAINE HORTICOLE RES RE ét 50 parties d'eau. De ce dernier baïn, il résulte une couche indissoluble qui tue tous les germes nuisibles. Il paraît que les fruits ainsi traités gardent toutes rs qualités et: même leur: couleur naturelle. Le Myosotis var. Rehsteinerie est une excellente nouveauté, parfaitement distincte; sa Fig. 126. — Cyclamen de Perse. taille minime, 2 à 3 centimètres à peine, le rend particulièrement propre pour la formation de bordures. La profusion de ses charmantes fleurs bleues pendant toute la bonnesaison en fait une plante vraiment méritante. FANTAKIE LES DOUANES INTÉRIEURES Problème économique : améliorer la situation de tous les humains. e les chemins de Le ont été créés, cer- tains PR s : ue pendre; les timistes les élevèrent ; jusqu aux nues. Lesquels avaient raison ? Si j'en juge par toutes les Pre 2 exhalées, c'étaient les pessimistes. En effet, les producte ne peuvent plus compter sur... la faite ! Abomination de la désolati Canaux existent un peu partout où il y a de l’eau! Voilà encore un mode de locomotion qui gêne les OR producteurs sur place : le fret est si victuailles du lointain arrivent avant en vérité, je vous le dis, cela ne peu ut durer rer ain Et de: plus, il ya le télégraphe, le tétons mr €Z que | doux, La les leur. affaires aillent bien. Cela n’est pas possible ! petits pois sont récoltés en Pa y alors qu'icis les plante. On est fatigué de manger ces délicien EE lorsque les nôtres coma a à pr ui vendre mes rai sins, de serre _ de plein air, moins 1 fr. 50 à 2 fr. le en Voyons, examinons cela! us ne pouvons deal eee que l'on détruise les “éénieté de fer, que l’on comble les canaux, que l'on supprime télégraphes et téléphones : nous amènérions, peut-être, une telle révolution, chez les conson: mateur l’arche sainte Se Re me inventions modernes } Eureka! J'ai trouvé, Si nous thhndiotié des douanes à l'intérieur! ‘ment : ce serait raté d’ En effet, les difficultés existent PM suite des tarifs nouveaux des chemins # fer, des colis postaux, surtout, qui font a ment les produits aux AcHletbufe 1 #y a qu'un moyen, c’est celui d'appliquer entre les dépañ® men nts des douanes pr les doua ms ge in ou en ferai fraises; b HIDE petite muraille de Chine, nous vendrions it" ‘que nous voudrions nos productions Mr C'est un beau rêve! Ah! laissez-moi AD. VANDEN HEEDE 2113. CÉLD SRSE LA SEMAINE HORTICOLE PUBLIERA Samedi prochañ: Sous les cieux de l’oranger * (Les grands Palmiers d'avenues Notre Enquête orchidophik Les Orchidées chez elles etc., etc., etc. SAMEDI, 4 SEPTEMBRE 1897 LITTÉRATURE HORTICOLE LES ROSES t "+ Je viens, comme beaucoup d’autres sans doute, de me délecter, en dégustant les anecdotes déli- variées Rose. M. Abel fortant moral. Mais, livres et des bouquins! Qu'il a dû, de longue date, en herboriser par-ci, par-là, des notes historiques artistiques, pour parfaire son « Dictionnai ou Résumé de la Rose chez tous les peuples anciens et modernes » ! e : « Les Dieux n’ont fait ce aœ gens que les lois ». Quelques unes de ces anecdotes nous sont familières ; cependant on aime à les ouïr répéter, comme on ne se fatigue jamais d'entendre moduler les airs de Faust. Mais beaucoup, beau- coup nous étaient nouvelles et nous ne les oublie- Tons pas. « Forsan et hœc olim meminisse juvabit » (x): Virgile. Et, de fait, peut-on avoir à sa disposition de plus riants propos de société, de table par exemple, surtout aujourd’hui que les dîners, été et hiver, sont toujours agrémentés par des Roses coupées, Parler de cette reine du monde végétal, alors qu’elle brille là i fait qu'avaler une pelote d’épingles. Mais, comme dan amp, un bois, une prairie, bien fouillés, bien furetés par les plus fins limiers de la botanique, un vulgaire commençant Cette note fera venir l’eau à _ t alors, comme nous, b l'eau pure, rafraîchissante et Source précieuse. : Belmont rappelle le cas d’un certain Abdul- tonique de cette e bord, ce qui signifiait que, la cité étant suffisam- ment bondée d'habitants, on n'y pouvait plus ‘tméttre personne. Abdulkadri alors de ramasser HS feuille de rose et de la poser doucement sur Surface de l’eau, sans faire déborder. Les un Peut-être même ces souvénirs aurons-ils un jour des vo babyloniens comprirent et acceptèrent le person- nage ingénieux. M. Belmont, animé du même esprit, ne dédaignera pas notre légère quote-part, q serait resté par terre et i D'autre part, ce livre, à la couverture rosé de circonstance, est une fleur double, pleine, archi- pleine et il semble qu'on ne puisse plus rien y ajouter ; nous ne trouvon modèle à nos additions que la rose prolifère. Oui, ce livre suscitera bientôt une nouvelle moisson de particularités sur la R relief, comme la couro e thème est celui-ci : . Lamoignon de Malhesherbes cultivait une collection de roses à Verneuil, son château près de Versailles. Il était si bon, que des jeunes filles venaient, depuis quatre ans, arroser ses plantes. On appelait le magistrat : Lamoignon-les-Roses. C'est déjà touchant dans cette simplicité de ouleur y est, i mais. Vous au) que l’historiette suivante. geau, Jean Bouilly (1763-1842), comme ce récit embryonnaire va s’aminer, croître, s’embellir, à l'instar de la Rose devenue double. La forme sera s teintes en seront plus variées, le tous les ans, au be près Versailles, une partie de l'été, pour se lél des f i i tantes qui lui étaient ARARR AR AA À À À a + no se. + [el @ — as œ SL st D Fe) [= FA ao [°x m: a, » en (e] e] =] p ni « + TD p Lex | [sg mie [el [= [ni CD me ? auprès du village de Verneuil. a « De tous les rosiers qu'avait plantés M. de Malesherbes, aucun n’avait trompé son espé es buissons de Roses, de différentes maient dans ce lieu agreste et solitaire, un contraste frappant avec les arbustes sauvages dont ils étaient environnés, attiraient tous les regards.et produisaient une sensation aussi agréable qu'imprévue. A AAA À À À 11791 + « où, tantôt il se mettait à l'abri de la pluie, tantôt «il préserv ête ai « brûlants du soleil. C’est là que, Plutarque à la « main, sa lecture favorite, il réfléchissait. « paix sur les vicissitudes humaines, et récapitu- [ » cultivateur de ce bosquet char:, . 1 NA + L + À 44 :. ne 325 « lait les événements qui avaient rempli sa « carrière. « Mais voyez donc, disait-il, à toutes les per- « sonnes qu'il conduisait à cette solitude, comme « tous ces rosiers sont frais et touffus! Ceux des et les mieux cultivés n'ont « roses, « famille qui portent le même « la moitié du mois de juin, à peu près à l'époque « du solstice, où les jours sont les plus longs.de « l’année, La matinée était délicieuse; un vent « frais et une abondante rosée rafraîchissaient la « terre, desséchée par la chaleur de la veille. Les « maient un con “ « multipliaient à « l'atmosphère d'un parfum délicieux... En un >sherbes, qui l’aborde aussitôt, et « lui demande qui lui a donné ordre d’arroser « ainsi tout ce bosquet. « Ho! Monseigneur, dit la jeune fille toute « tremblante, j n'ons que d' bonnes intentions, « j vous assure; j ne suis pas la seule d’c « cantons... et c’est aujourd’hui mon tour. « Comment, votre tour ? Le c'était hier à Lise, et Perrette. « Expliquez-vous, jeune fille, je ne vous com- ds A € Ne vous m'avez prise sur | fait, j ne « pouvons plus vous en faire un mystère, aussi « bien j ne voyons pas qu’ça puisse tant vous « fâcher…. Vous saurez donc, Monseigneur, qu’ « vous ayant vu de nos champs planter vous- « même et soigner ces beaux rosiers, j nous « sommes dit, dans tous les hameaux des envi- « rons : faut prouver à celui qui répand chaque « jour tant de bienfaits parmi nous; et qui sait 326 1 à cul- ée, < pour avoir l'honneur d’arroséer et d’soigner les » < Sion sur le ministre, Jamais il n'avait mieux Ï son nom, € Je ne m'étonne < plus, ajouta-t-il avec ravissement, si mes rosiers < sont si beaux !.... ». < Depuis la mort cruelle et prématurée de cet « homme célèbre, on n’a pas cessé de cultiver le < bosquet que planta sa main bienfaisante; et « c'est encore à qui respectera les Roses de M. de « ist { j On le voit, les hommes aux sentiments affinés n ignent point d'admirer les fleurs, parce- qu'elles sont une dés formes de la beauté ici-bas. Bien plus, ils savent, comme E. Souvestre, que < pour jouir de la fleur, il faut semer la graine et cultiver le bourgeon. » C’est dans le même sens devant une ignorant devant un livre ouvert. La reconnaissance a trouvé dans les fleurs un moyen ingénieux de perpétuer par une dédicace le souvenir d’un bien lyre, comme un noms du général Jacqueminot, du maréchal Niel, et de tant d’autres, comme l’a fait l’horticulture idément, les générations futures, l'écrivain, que tout le monde ne lit. pas, ni à la sculpture, dont l’œuvre est encore plus localisée ; ‘un sémeur heu oO! dra chaque printemps sur des lèvres heureuses et contentes. « Il n'y a d’éter- poésie que les roses. (A. Houssaye). Magnifique tempsychose ! La fleur n’est même, c'est que vous avez été bon, serviable, Tripet, le fameux cultivateur de tulipes, celui qui guillotinait les impériales de son jardin, alors que la Restauration faisait cerner par la gendar- _IMerie une maison, à la seule odeur d’une violette, pour porter un nom jusque dans LA SEMAINE HORTICOLE la fleur favorite du Petit Caporal qui revint de ‘île d'Elbe avec cette fleur printanière et fut désigné, à cause de cela, par le surnom du père de la violette, Tripet donc, le vénérable Tripet, disait printemps, viennent se dérouler les ingénieux tableaux de la fable, à côté de ceux de l’histoire, comme un album tracé sur le vélin des fleurs, où on vientrafraîchir tous ses souvenirs, où seraient peut-être jaloux de lire ceux à qui la nature n'a pas donné vos goûts. » J. F. Lequer, fils. LE JARDIN BOTANIQUE DE BUITENZORG (JAVA) ” (Fig. 127, voir page 327) La Hollande peut être fière, à juste titre, de nifique jardin botanique de Buitenzorg, S ] la seule station coloniale qu’elle possède. Maïs aussi, Combien est-elle étendue, complexe et grandiose ! Une partie de l'établissement, est Spécialement destinée aux essais agricoles, tandis que l’autré cement du Jardin actuel. A certains moments l'établissement n’eut ni directeur, ni curateur; il Gouvernement oubliât parfois l'existence de son jardin colonial. - Le premier directeur de Buitenzorg fut le qui avait d’abord été assistant de Rheinwardt. Durant ses fonctions, il décrivit 1060 plantes nouvelles. Le célèbre botaniste et administrateur Dr reub, en est lé directeur actuel depuis 1880, * Pour faciliter l'administration, l'établissement de Buitenzorg est divisé en 6 départements, à savoir : I. L’herbarium et les musées. IT. Le laboratoire de botanique. * TT. Les laboratoires d’agriculture et de chimie. 1V. Le laboratoire de pharma IT PEER JV n botanique et le jardin d’acclima- tation de Tjibodas. situati excellente ; ceux-ci, arrosés p. wong et ses affluents, possèdent une superficie gravures tré — que nous devons à l'amabilité du grand journal The Gardeners’ a ous montrent quelqués coloniale de Java: au centre, nous distinguons un splendide specimen de Liv cl sis et à arrière-plan un énorme Ayaucaria Cunnin: ami, dont le Sommet est dépassé par la cime altière d’un Livistona rotundifolia ; à droite s'élèvent les stipes élancés de l’Areca Nibun tandis que du côté opposé, de superbes. A $ portent fièrement leurs palmes géantes. Comme nous le montre la photogr phie trale inférieure, le « Sago P. sc de loin à de gigantesques plumes d’autruche. Au côté droit et inférieur de l'illustration, now pouvons admirer une jolie scène Paysagiste formée d’exubérantes fougères arboresce L nes, en. ria, qui leur donnent un Ombrage Le large chemin, figuré sur la gravure à man gauche, est bordé par le Canarium com plante tropicale atteignant au-delà de 100 pieds en hauteur; supérieurement, ses ramification qui sont toujours d’un mérite capital dans toute création paysagiste de quelque importance, ne font point défaut : outre les eaux naturelles, on y a créé un vaste lac renfermant plusieurs îles pittoresques, très ornementales, u jardin, on jouit d’une superbe perspective, qui, rasant la surface miroitante du lac, se conti. ’ ium, qui oure une statue en Teysman, un des anciens directeurs qui eut le bonheur d’introduire la vanille et le cotonnier à compter les R. Thé, les R. Noïsette, les R. dt | Bengale et les R. polyantha. $ Méritante surtout, est l'immense collection Es m en troisième ligne. Buitenzorg compte 800 espèces | déterminées de palmiers et une centaine de types distincts.non. mmés; er des nom: breuses variétés d'espèces connues. nique et sont tenus à résider à r ee t Le curateur et les chéfs donnent régulièremen SL .. ; à “on que éminemment utiles et c’est avec raison dé ava est cons Comme l’un des plus actifs et des plus impo s du monde, Comte DE ViLLEFOY* ” D ’ . p ce LP a à + À plaire. PO ee MN ee Ce DA We - : ÿ* Sep 127: + Vue CLIMAT ET CULTURE (Suite, voir p. 318) On pourrait citer un autre exemple, très voisin de nous celui-là, des différences de climat qui la Nouvelle Zélande, de la Chine et d’autres pays chauds. Mais les lecteurs de la La Semaine Hor- ticole n’ont pas oublié l’article publié ici récem- ment sur ce sujet (p. 303). Un autre cas analogue nous paraît offrir un cntérêt particulier pour notre étude, parce qu’il doncerne précisément les Orchidées, et des Orchi- dées dont on s’est beaucoup occupé depuis quel- que temps. Nous voulons parler de la répartition des saisons dans la partie nord-est de l’Amérique du Sud. Il y a là quelques phénomènes très inté- ressants à étudier, et qui ne l’ont pas été suff- samment jusqu'ici, nous semble-t-il. Seulement, il est nécessaire, pour bien nous faire comprendre, d'exposer d’abord quelques principes généraux de climatologie et de météorologie. Ces généralités ont été étudiées depuis long- temps et se trouvent un peu partout. Prenons, par exemple, l'excellent résumé qu’en donnent MM. Veitch dans leur traité : phénomènes climatériques généraux d'une région dépendent de la position du soleil au zénith ; mais le soleil ne reste pas verticalement soleil des deux côtés de l'équateur sont indiquées par les tropiques, qui s’écartent de l'équateur de près de 23° 1/2 au nord et au sud. Le soleil se trouve donc au nord de l'équateur pendant une moitié de l’année, et au sud pendant l’autre moitié. « Or, c’est à l'endroit où le soleil est vertical qu'il chauffe le plus; c’est là, par suite, que pren- nent naissance les courants aériens connus sous t Là le nom gran l l’évaporation, qui est plus légère que l’air ascen- dant, tous deux dilatent en s’élevant, et tous mes le parallèle au-dessus duquel le soleil se trouve vertical, y compris un étroit espace des deux LA SEMAINE HORTICOLE côtés. Naturellement, cette zône se déplace en suivant le cours annuel du soleil, et par suite cette région; les variations de température, annuelles et diurnes, sont moins prononcées, et les pluies sont plus régulières. « Lorsque le soleil est au sud de l’équateur, a écrit Tyndall (Heat a mode of motion, p.212), la surface de la terre au nord ne se trouve plus sous la même influence, mais sous celle des courants atmosphériques qui se forment du nord et du considérations que chaque partie de la zône inter- tropicale a forcément sa saison sèche et sa saison humide : sèche, lorsque le soleil est de l’autre côté de l’équateur ; humide, lorsqu'il est au zénith. » Les alizés et les phénomènes qui viennent d'être décrits, ajoutent MM. Veitch, sont régu- liers et constants lorsqu'il ne sagit que de l’océan ; mais sur les continents, ils subissent de grandes montagnes, et de beaucoup d’autres particularités locales ; mais d’une façon générale, pour chaque région les variations sont périodiques et consti- tuent des saisons. | « ....Dans le Sud du Mexique et le Guatemala, il règne des vents du sud-est pendant la saison humide, de décembre à avril, et des vents du nord-est pendant le reste de l’année. La vap dégagée de l'Océan atlantique austral, pendant pique austral, est entrainée par le vent alizé du sud-est sur la côte brésilienne, du Cap St-Roch au Rio de la Plata, et de là, à travers le continent jusqu'aux Andes. Une grande quantité de cette vapeur est précipitée sur la chaîne la Sierra do Mar, et dans ses environs. De m les Cordillères du Venezuela et de la Colombie, qui l’arrêtent et la condensent, et les pluies sont _continuelles pendant presque toute l’année sur le versant supéri de ces montagnes. < .….Sur les Cordillères du Venezuela et de la . Colombie scnt rassemblés la plupart des plus beaux Odontoglossum, biata, Miültonia, Lycast ment favorable à la vie des Orchidées. Et grâce à l’action de l’alizé du sud-est, la chaîne de la et le pays qui l’avoisine immédia- tement, est la patrie de beaucoup des plus beaux Cattleya, Laelia, Oncidium, Zygopetalum, So- phronitis et autres Orchidées, recherchées pour leurs grandes et brillantes fleurs. » : . s*# Il no ire d’entrer debat d dan us a paru nécessair ans ces considérations générales, pour bien poser les . doivent pas avoir tout à fait le rincipes généraux. Il reste à les compléter et: indiquer quelques réserves et exceptions. + La théorie générale de la précipitation de pluis est en somme celle-ci : ou moins étendue, l’air qui se trouve en avec elle s’échauffe et, par suite, s'élève: il produit donc à cet endroit un appel d’ai vant, ils subissent une condens tion, et aban. donnent une partie de leur humidité sous forme de pluie. Pour une très grande étendue de l'Amérique du Sud, et spécialement pour la partie situé convergent vers ce plateau (aussi ne traversent ils pas le continent). Mais c’est ici qu’il faut bien remarquer quek configuration du sol et des chaînes de montagne qe @œ =) Las un Le] Êre N [eu an © = Le) " @ is) 5 [el 1 Lau 5 = - le] ®œ # direction que dans Bahia, quoique l’é fasse sentir à une altitude moindre. Les alixé qui arrivent vers l'Amérique entre le Cap St. Roch et Bahia sont déviés, d’abord par les hautes mon- tagnes qui, dans cette partie, sont très voisines de la mer, et aussi par l’appel d'air qui se produit On remarque donc que la région dont noës venons de parler, et qui comprend la province de Pernambuco et une partie de celle de Bahia, # immédiatement. Les conditions météorologiq®" y sont sensiblement les mêmes que dans plus secs de l’année y sont ceux d À tembre et octobre, et les pluies coïncident AE j avec la saison la plus froide, ou plutot moins chaude. oit que ces conditions partic n con ulièr® doivent dose beaucoup sur la végétation et que a, le croissance que le C. De ue ce dernier, s’il a été transporté d'u quelconque à Rio Janeiro (puisque € + nçoit labiata. On co _ façon est aux SAMEDI, 4 SEPTEMBRE 1897 habitat. Ce qui n'empêche pas que l'on ne puisse aver de tenir compte dans les cultures, des journellement L d’ailleurs l’occasion de revenir sur ce sujet. ET. 0, LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM IX. Odontoglossum x Archipel (Voir fig. 128) La fleur remarquable.et superbe dont nous n part, rences très prononcées, particulièrement dans la l ë: Cet organe a une allure tout à fait curieuse, i celui parent, n voyons que l'O. Pescatorei qui ait pu lui donner naissance; mais d’où viendraient alors les ma- cules parsemées sur toutes les divisions ? La fleur est d’une forme irréprochable, et ses e rejoignant bien, Marron, et sur tout son po r bordure de petits points marron clair. Il est rare de rencontrer des O. crispum ou Pescatores ayant le labelle aussi abondamment maculé. nifique variété fait également partie de la merveilleuse collection d'Odontoglossum qui ont fleuri p ière fois chez Mes- Sieurs Lucien Linden et Cie, à Moortebeek, dans des Importations reçues de leurs collecteurs dans la région colombienne. ARrNOLD WHITE. QUESTIONNAIRE DES ABONNÉS MONSIEUR LE DIRECTEUR, Je vous remercie de votre obligeante réponse (n° 13 de La Semaine Horticole, p. 139) et puisque vous m'y encouragez, je reviens sur la culture des Orchidées dans nos climats méridio- naux; je vous demande pardon de le faire avec beaucoup de retard ; j'ai été en voyage. Vous pouvez publier ma lettre avec ma signa- ture, si vous la jugez intéressante pour vos lecteurs. Le fait des Sophromitis grandifiora est bien vrai; je vous joins un croquis de la serre où il est ouverts, le degré hygrométrique descend de 4 à ro °/, lorsqu'on élève l'instrument de 1 mètre. Chez nous, la plus grande difficulté est de tenir;en . L 2 "| Fr td és 2 | été, l'atmosf la ventilation doit être modérée, parce que l'air extérieur mesure ces jours-ci seulement 30 °/, d'humidit trop rapidement, 1 dessèche la serre. La partie élevée étant plus ité et sil entre sèche, en même temps que plus chaude et plus proche des irradiations des verres, les plantes y souffrent et y meurent. L'autre difficulté, pour n'importe quelle plante de faire entrer ent surmnmsamm Fig. 128. — Odontoglossum X Archipel. Fond blanc de neige — ilots marron. arrivé, et vous voyez en À le Sophronitis vivant et en B celui qui a été brûlé. J'ai choisi ce fait mme caractéristique, mais je pourrais vous en citer d’autres. J'ai, parexemple, des Begonia arbo- rescents qui végètent parfaitement bien ; lorsqu'ils s'élèvent à moins de 1 mètre du vitrage, tout ce qui reste au-dessus est brûlé en été. explique ces faits par des observations hygro- métriques que j'ai faites à l’aide d'un polimètre de Lambrecht. Dans mes serres à ventilateurs qu'élévation de température, mais la dessiccation de l’air qui en est la conséquence. Je vais essayer votre conseil de badigeonner la les rayons lumineux; en outre baigner les vitres à l'intérieur, au moyen du pul- vérisateur, comme je vous ai dit que je fais très souvent. Lorsqu'on baigne la surface badigeonnée 339 elle devient plus claire, les rayons calorifiques et On peut faire le A arm gi sur votre autorité je vais essayer; le eul i inconv onne résoudre la question sont : le “ni gen en bleu et le développement de la paroi verticale au midi. La lumière bleue est bien supportée par les plantes, comme vous me l'avez confirmé; elle est moins sers que la lumière blanche. aroi verticale En au midi n bé % k°# En hiver er, on RS chez nous, moins de difficultés; je sais bien qu'en cette saison il est facile de remédier à à l'excès ps chaleur. Je vous ai indiqué que la température de ma serre, avec les badigeonnées et les ventilateurs ouverts, s'élevait à 13° au dessus de celle de l'extérieur, seulement pour vous donner une idée de la quan- pus ds chaleur, et par pate 1er de lumière, qui entre, chez nous, en hiv ans les serres. Pour se: il n’est de em de vitrer en- ten la toitur Chez nous, en Meet les Cattleya et d’autres Orchidées se tachent de macules violet brunâtre, qui indiquent l'excès de lumière. Vous devinez juste, vai vous dites que, chez nous, il ne gèle pas longtemps; même il ne gèle jamais le j jour. Dans le Aitien des journées lim- pides, qui sont très RENE “je en sh à faut baisser les s pour ne pas entrer trop de chaleur. Dès que le soleil Me wa] commence une puissante irradiation, et il faut isser les paillasson effets. Puisque ces assons doi re toujours baissés, il vaut mieux les remplacer par des parois en bois Je viens de faire bâtir une serre dont la toiture est faite de rangées de verres, alternant avec des rangées de bois, 2/3 de verre et 1/3 de bois. Le bois est léger, en doubles parois, l'extérieur recouvert en zinc, pour empêcher la pénétration de l’eau, et le vide entre les deux parois, qui est de 8 centimètres, est rempli d’étoupe. Cette cou- erture combat ttra sans doute très bien l’irra- . diation, et j'espère obtenir une température à extrêmes moins ignés entre le jo de CPE Ne. tiendrai vos lecteurs au courant des résul- ats de ma nouvelle spicinpns si vous le jugez intérent pour Croyez que, chez 0, les conditions climaté- riques sont si différentes des nôtres, qu'il est difficile, pour vous, de vous faire une idée exacte geance et je vous prie HUE etc. ee ENT GRIMA ca Sciences agricoles. 8 * nie mue VUD ÆYUEL :*: - Nous ne doutons pas que cette nouvelle es F publiées LA SEMAINE HORTICOLE et commentées précédemment (pp. 26 et 139) communiquer ultérieurement -le résultat de ses expériences. Il est bien vrai que nous ne cultivons pas en Sicile, et que les conditions climatériques dans lesquelles se trouve M. Grimaldi sont, comme il le dit i-même, extrêmement diférerites L nôtres ; mais il reste encore tant à connaître, en es renseignements cueillis au sujet des sive, d’une sécheresse ou d’une humidité trop grande, etc., contribuent à élucider l'influence des divers agents de cet ordre sur la vie des plantes et la faculté de résistance de.celles-ci. bois ne seront-elles pas placées presque dans l'obscurité, tandis que celles qui se trouveront sous la partie vitrée seront grillées ? Un double Perse nous paraîtrait préférable, et si l’on éten protégées contre e DE ‘es en restant suffisamment n que M. Grimaldi joint à son intéres- sante lettre nous montre une serre ayant, d’après l'é échelle, 3 mètres de hauteur au fond et 1"50 ou 1"60 à la paroi antérieure, avec 4"50 de largeur. Dans ces conditions, l’ angle que forme le vitrage avec le sol est extrémement aigu, et pendant une bonne ci nous paraît mauvais; si le vitrage était plus idiné, les rayons lumineux et calo- riques seraient ré “ davantage. La serre est gr ont trop ba bas et, comme nous le disions a serre, l’autre tout à fait en avant; le premier KE certainement beaucoup moins soleil ” tres it placé sous le ventilateur) a: Lo vitrage, il était assez éloigné des couches d'air les plus chaudes; le second se trouvait À centimètres du verre brûlant, et comme le vitrage n’est guère incliné, il devait être environné d’air très surchaufé. Il (el e 2e & @ ce Es | + © g @ Q ® a ® " D © 1 un à. + = © ax intérieurement parce que les aspersions d’eau mdr le badigeon ; à vrai de: ces asper- ons ne nous paraissent pas très utiles, L'eau Mr sur les sentiers et Le tablettes les et rafraichit et sature l'air en s'évaporant peu à peu; mais le gouttes que l'on projette sur le verre brûlant sont im iatement séchées en pure perte, faudrait as oser les vitres ainsi pendant plusieurs heures par jour pour ne le de 6 fût sensible. F6 préfèrerions le badi #niple illée LE JARDIN D'AGRÉMENT LES CAMPANULES (Suite et fin, voir pp. 240 et 301) Rae Allioni. C'est, peut-être, la belle plu es Campanu ules, mais elle ne tien ique 6, êtne réussit pas bien. Le choix du terrain paraît être le point re plante forme des touffes denses. de tr petite ar ses feuillessont nombreuses, étroites, obtuses. Ses.fleur s sont grandes, campanulés, d'un bleu violet. Elles se produisent au mois de juillet. Cette espèce est originaire des Alps, à Piémont particulièrement. À, Campanula Vidali. Cette espèce, 0: des Açores, est cultivée en Europe 1 une quarantaine d'années, mais elle est bear produit un grand nombre de tiges florales, qui atteignent une hau- teur de 90 centimètres, et portent de nom fleurs campanulées, d’un blanc de cire. Cette espèce atteint toute sa beauté à l'âge de oit être protégée contre les gelées, pendant Fu Campanula Rapunculus, ou Raiponce. Cette espèce est cultivée dans le jardin potager que dans le jardin d'agrément ; cependant ses fleurs bleues, allongées, disposées en grappes de 1 mètre de hauteur-environ, ne manquent pés d’attrait. Le feuillage est rude o br Elle est bisannuelle, et fleurit la seconde année de croissance, mais parfois dès la pren: ie année, quand on la sème de très bonne heu fonte Pa RS ER nm ou C. Raiponce, e très traçante, res à la ep Lee “on florale, moins haute, es grand nombre de fleurs bleues, à.ségments es # ciliés. La a se pe juillet-a re 7 Cam 5e abietina. Belle espèce vivace, originaire de la Tr M rom Elle a 1 en 4 denticulées, assez ‘du UE jaunaté pâle; ses ph orales, EE de 30 centimètres environ, port e abondance de fleurs du violet D. _ ms v gorge blanc grisàtre. La floraison dure tout l’é Cette. plante der une exposition À Campanula aimmalés: Espèce vivace 4 naire de la Chine rissant d'août à oct asé à la face extérieure; ll le plus souvent sr blanches ou bleues. a aussi une variété blanche sim mple. age de cette espèce est. 112 ji Le feui rougeûtre. Campanula boloniensis, ou de : Bologne: Fos espèce atteint une hauteu rie 60 à # er” quil Elle est hérissée de rudes e po dentées, celles du bas, Dénoléss, pis du hat gracieusement. inclinées, sessiles, ce qui lui donne un ER Pypasridal, quoiqu ‘elle ne soit pas ramifiée. Ses fleurs, forme d’entonnoir, sont d’un blanc Pés elles forment un épi long et assez touffu. Elles s’épa- 5: ni vers la fin de l'été. e plante, originaire de l'Italie et: d’autres cégons ht l'Europe méridionale, est vivace sous tre 2 rom celtidifolia, ou à feuilles dE ses. sont dressées et non penchées comme celle de l'espèce précédente et de beau- coup d'autres. Elles forment un entonnoir assez court, à segments oblongs acuminés, bleu clair gé les rocailles, mais elle a besoin d k précaution s pour passer l'hiver en plein a Campanula excisa. Espèce vivace, enalré de plante convient à merveille pour la décora- tion + scies Elle se multiplie facilement par divisio FERA grandiflora. Espèce analogue au C. autumnalis, mais ayant les fleurs un peu plu grandes, ee" tiges plus simples et le feuillage plus vert. Elle est vivace et originaire de la Sibérie, et a besoin Do cultivée en terre de bruyère. Ses fleurs, d’un beau bleu vernissé, se pro- duisent en juin et juillet. Son feuillage est denté, ovale-aig oil grandis. Cette espèce a les fleurs M LG GR RRNt à 30 centi- 2 ee de eint 80 à à ‘90 centimètres; les feuilles sont Héites lancéolées Le C. grandis, originaire de Sibérie, est vivace | Campanula pentagona. Cette Campanule a un cachet tout à fait distinct et unique dans le genre; ses tiges ramifiées, un peu étalées, puis dressées, | ne dépassent pas 20 à LE) centimètres de hauteur. | fleurs, FR sées en grappes, sont presque ées et ont les bététes oblongs obtus, d'un bleu pâle lavé de lilas L'espèce est indigène et annuelle. Campanula pulla. L'une des plus chrqattes à panules pour rocailles. Elle est de port très bas, tra çant, et forme des —— compactes San se Mn pendant tout Qi bleu foncé. Elle est originaire d du Tyrol, et FFT = UTILISATIONS DES FRUITS BELGES IDRE DE GARDE OU D'EXPORTATION Jusqu’à présent, nous ne nous sommes occupés Que de la fabrication des cidres à consommer sur n vue de la vente, de l'exportation ru de l’accroissement de fortune du pro- e la pré éc CARAnEES mais . SAMEDI, 4 SEPTEMBRE 1897 Pour celui-ci, il n'y a plus à songer à |’ emploi d'eau, si pure, si parfaite qu'elle dant être ; il faut des pommes, rien que des pommes, et, qui plus est, des fruits riches en sucre, en tannin, en arôme, en amertume, des fru saison, amers, doux-amers et doux en mélange tel que les fruits doux soient dans la proportion autres. L uu qu'un breuvage acide ou plat, sans valeur HARRÈAAAE impossible à exporter ou à Conserv Cette fabrication n'est réellement avantageuse que lorsqu'on dis spose d' mo à pommes pouvant broyer 80. à à 100 hectolitres de Fa par jour; un pressoir à percussion donnant en jus 70 p. c. du poids des ‘raitai des cuves à macération de 10 à 12 hectolitres de capacité; souti d pour les soutirages et transvasements ; de petites pièces pour la vente et l’ expédition ; enfin un local, cave ou cellier, que l’on puisse ventiler et chauffer ? à onté. On se trouve ici en présence d’une véritable ind agricole, excellente annexe d’une exploitation rurale, donnant à coup sür de beaux bénéfices et toujours avantageuse pour une ferme plantée de 200 a fab soins, sans présenter es pommes écrasées pendant douze heures, pelletées de deux en deux heures, puis disposées par lits successifs séparés par de minces couches de paille, sur la table du faites de légères ex cg d’osier. Après chaque pression, on vide et on retourne les sacs, on pd lave à grande eau, et, Fi fabrication achevée, 0 les met pendre au sec SREs un grenier, à l'abri des atteintes des rat on | nserve ainsi facilement dix ans, moyennant quelques répa- rations. ue pressoir chargé, on presse lentement et très nergiquement ; l’absence de macération cene à À opécér les plus grandes pressions possi e jus, recueilli à travers un tamis de cri immédiatement entonné dans les y ft à fermentatio on, que l’on remplit jusqu'à 10 centi- p (72 An a © = < a si . [es 5 3 ht Le | + © Le) D | et + p er © 4 Le] p Lu 35 œ é ve si “8h à moins qu’un simple fouettage, pratiqu eux ou trois reprises dans la masse, à l'aide qu petit balai d’osier introduit par la par ne suffise à la déterminer. Au bout de deux mois, la fermentation tumul- tueuse est achevée, le cidre est entre deux lies, chapeau dessus, lie dessous ; on soutire au siphon et on entonne dans des fût ÿ ûts flambés à l'alcool, comme il a été indiqué. Le soutirage effectué, on cachoue; quinze jours plus tard, on colle si besoin est; on aisse LT ee 331 les fûts ouverts, et la fermentation lente se pro- duira j jusqu’ à ce que le cidre ne marque plus que t commencer six s a outire une seconde fois, toujours en fûts flambés à l’alcool. un liquide qui, par sa force, est loin d'être aussi agréable à boire que le cidre de ménage et même que le bon cidre de ferme. Toutefois, comme, d'eau. en résultats lorsqu'on pe apré e a pratiquer e premier soutirage, avant le collage ; on es alors les fûts ouvarts, que lorsque le liquide ne marque plus q umé. Dans ce cas, la boisson est bonne à boire quatre à cinq semaines après le coupage ; si, au contraire, “ mélange est fait sur des cidres après le deu e soutirage, une attente de quinze jours suffit avant la mise en rce. Il nous reste, pour terminer cette étude, à signaler les atérations auxquelles est exposé le cidre, à en rec er les causes, à indiquer les moyens de les murs ou de les combattre. ÉpouarD MicHiELs, Chef des pépinières de Montaigu. EXPOSITION DE VINCENNES Les expositions d’horticulture de Vincennes on toujours beaucoup de succès; ni les apports ariés et remarquables, ni le public, ne leur font défaut, car De prA0ES a la chance exceptionnelle de se trouver aux portes de Paris, et en même temps en pe centre horticole des plus actifs, entouré de po à M. St Mandé, Ivry, Vitry, etc. Ce ne sont as ent, des rt fashionables comme celles qui groupées pour les jardins, petits ou gr. ons des éppactomente et des petites est une excellente occasion de propagande e et & Re notes horticole; on y admire aussi des fruits et des légumes EP comme on sait le faire aux environs de Paris, et les eue des remarqua ables pépinières 2. cette r sition de cette année a été se intéres- sante, et son excellente organisation fait honneur à la Société régionale d’horticulture de Vin- Diodes, dont le président est M. L. Hébrard. Elle a eu lieu du 21 au 29 sé dans les bîti- Fra suivante un RS LA SEMAINE HORTICOLE ents des écoles de l'Ouest, rue de l’Egalité, rm et vaste massif de plantes vertes par M. Chapuis, $ de Palmiers de taille moyenne, de gonia variés, de Coleus, de Dracaena, Phor , Araucaria excelsa, Abu- tilon, Habrot Ha lens: Ficus elastica, Tradescantia zebrina et autres petites espèces, ec des Maranta, Asplenium, Scolopendre, pie raroe Anthericum, Carex, Ophiopogon et autres petites plantes en bordures En face, M. Daniel, de Fontenay- sous-Bois, expose une belle série de poires, de raisins et de pêches. Dans la salle suivante, le centre est occupé par un joli massif de Begonia Rex et variétés, et de Caladi ium colorés, avec bordure de Priniula ; EXPOSÉ par M. Hatesse, jardinier en chef de l'asile municipal de Charen- ton. Cet habile ps qui a su exécuter à établissement t chargé une décoration florale si vaste, si note et si variée, n a pas peu a. à l'éclat de la présente ce ponssit à lot où ila envoyé un certain nombre de ex- cellents. ‘n a, dans la même salle, un petit tri de plantes vertes, petits Palmiers ee semis, Dracaena, Araucaria excelsa, Cyperus, Adian- tum, Carculigo sr Pogosteinon: atchous Sanchezia nobilis, Pandanus Veitchi Millet, de _Bourg-la- Reine, ex mr gandavensis, nanceianus et Lemoinei, tous en coupé ailleurs ré tous les apports ici se composent de fleurs cou M. Paillet occupe le reste “yes tablettes avec une superbe série de Dahlia variés, décoratifs et des ae _. rss des nouveautés de grande bea Dans la alle suivante, des Gloxinia en pots de M. Hatesse, un petit parterre de Begonia Rex, B. Victor Lemoine, etc., de M. Tercier: une belle et très nombreuse série de Roses cou- pées, exposées par M. Gravier, de boy et quel- ques jolis rameaux fleuris de Spzraea Bumalda et autres Spirées, Althea, Ceanorhus, Colutea, Symphorine, Diervilla Van Houtte, M. Millet expose dans la salle iiste un lot de Phlox decussata montrant toutes les variations rapunculoïides, er beckia TL. obellie Gerardi, Tradescantia virgimca, aux charmantes fleurs bleu violet intense me oran Manescavi, Biotia este Harpalium nee — ucasica, Cal -meris (Aster) incisa, Tritoma uvaria, Ave dracunculoides, Eryngium tr spi um, cm nica elegans et tncisa alba, Helenium, Erigero grandifiorum, Hieracium, Œnothera, Étui, il cum nd Eupatoria, Chrysopsis, Statice longifolia, etc. M. Facotto, de Vincennes, expose dans joli choix de Dahlia variés ans coupées), et M. Louis Simon une série - mportante. M. Niklaus, de Vitry, de Chrome Eryngiu belles Roses coupées ; MM. Cayeux et Le Clerc, e Paris, une série remarquable de Zinnia à grandes et belles fleurs et de beaux Dahlia variés. MM. Thiébaut-Legendre, de Paris, ont une exposition très importante comprenan nt : une fleurs coupées de Begonia tubéreux, doubles et simples, à très randes fleurs; un petit massif de Begonia discolor en variétés ; enfin, sur de longs gradins, une vaste collection de fleurs coupées très intéressantes : de beaux Glaïeuls, Zinnia et Gaillardia picta à fleurs grandes et belles; Rudbechkia speciosa et pur urea, Helianthus Maximilian: et multiflorus, Helianthus, Erigeron, Montbretia, NAN auri- culata, à fleurs j jaunes, Aegopodium podagrarta, au . a S panaché, Veronica Hender Tri uvaria, Dracocephale, Lysimachia. cthrodes Hysope officinale, Har- alium ri n, Anemone Wiurlwind, Lobelia à n e e, très gentille, Eupatoria, Salvia Bari 7 Hibiscus japomica, , Seneçon double, Phigelius capensis, Dinovtir Achillea millefolium, Cam- panula carbatica, Aster adulterinus, etc. es mêmes exposants, une belle série de Re te. Nous trouvons dans une autre salle des ra- meaux reEbn bee de divers arbustes d'ornement, nu sé par M. Désiré Bruneau, de Bourg-la- Reine : Althea, Tecoma radicans, Lespedezia, Tamarix, Kælreuteria, Crataegus, Leicesteria, Colutea melanocalys, ainsi que des Roses. ose aussi un très beau lot de fruits var Æ trois pommiers Re vu sed en pots, et chargés de fruits entre de la salle une colléétün de po mes, ares lesquelles figurent à la place d'honneur une série d'énormes fruits sur lesquels on a fait a Em le soleil, les armes de la Russie. iété régionale SA A a de Mon- treuil ace en panier une pyramide de ses belles pêches, et M. Hyac FA Rigault des pommes de terre we différentes races Mentionnons encore en passant les herbiers de quelques élèves der école, des outils et acces- e MM. Croux et ‘fls, des “dis coupées de Begonia tubéreux de semis et de Zinnia, superbes comme grandeur et comme coloris nuancés. De M. Boutreux, un joli massif composé de Physalis, de Fuchsia et de Verveines hybrides , variées remarqua i Gentilhorame, deux petits massifs de fleuris Petri, en fl: -urs dans l’un t mis d uetterie à n’exposer que de petits échantillons d ses superbes culturés; mais il est difficile d'imaginer quelque chose de plus frais, de plus élégant et de plus réussi comme culture que ses ruyères. monet, un massif d’'Œillets, de petits Begonia tabéèus de Calcéolaires rustiques, avec bordure d'Echeveria, d’Alternanthera, d'Ac hy- para et de Sedum De M. Dimobitiée deux À SE D de pe Canna en pots et de Daklia en e MM. Thié ébedr RE de bons Fuchsia. Niklaus, des Orangers et Citronniers en belles plantes. De M. Louis Pruniot, une série de | superbes. D a . Dumontier encore, un gran d massifs Coleus, suivi d’un autre de Salvia et de Pelg nium zonale. De M. P. Simon aîné, de Malakoff, unes massif de 60 variétés de Pelargonium zonakes un autre de belles Reine-Marguerite, Canna, plus petit que le précédent, mais SL également, onamy, un massif de Reine-Margue rite, pes grand et bien choisi 1 De . Garnier, deux grands massifs de beam Canna en variétés récentes les meilleures. De M. nu: un petit groupe de Cactées, Yucca, un Aloè De À ETS un = ge de Begon reux et un En de Coleu De M. Defresne, une sérié de beaux Cire, Abies Aie et autres, Thuya, Th xus, Chamaecyparis, Biota, Cupressus Las. taca, et ét OF, Picea, Abies commub glauca, et | En fade M. Paillet a formé deux grandset beaux massifs de Fusains variés, à feuille panaché, d’un excellent effet décoratif, | Enfin, au fond de la cour, au-dessus et autour d'une fraîche cascade de rocailles, M. Graviera disposé un très vaste groupe de plantes ofnemen tales, Palmiers, Araucaria, Dracaena, Fusains, dromede Elaeagnus, Buis, Skimmia, Berberis, Arbl Phillyrea, Ligustrum, Néflier du Japon, aculeatus, e _. L’ exposition n’est pas finie là; un très £ hangar, fort élevé, a été utilisé aussi. Nousp : trouvons, d’un côté une série d’arbres fruitien. en cordons et palmettes modèles, Le que qui prenant de grands Palmiers, Latania, € rops, Phœnix, Kentia, des Dracaena, Anthuriuf, Rhapis, Araucaria, Blechnum, Paiypodum, Phormium, Anthurium, Coleus, Gloxinia, mi cratium et diverses Broméliacée es, Vriesea, ts rhodocyana, Nidularium, Encholirionée petite, qui iti industries hértivoék., fages de MM. Lebeuf et Ebibe à chGäE de M. Danrée fils; d'Alortvile 4 et de Vincennes. L'une d’elles comportait une grappe d'Odontoglossum crispum; € seule apparition des Orchidées à cette . fleurs. G.T a BOITE DU JOURNAL : ettres reçues : R. à Milan (Diminuer fortement Res Lol — G. R. (vous avons envoyé numéros © — T. L. (vous tenez vos Masdevallia trop à ji P. — Comte de V. (le programme des pr cours de L'ORCHIDÉENNE sera publié en octobre P” — L'D, — Ch. S. — A. V. —0.T.— Fe (envoyez nous quelques fleurs). — H. D. CIS renseignements prochain numéro). — L.T.— | | ui, Exposition TOME DE BRUXELLES 1897 Hûtel du Parc Léopold 131, rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. SAMEDI, 4 SEPTEMBRE PLANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E. SCHMITT Horticulteur, A LYON 1897 LES von. à feuillage ornemental, £ 200 v 5 Hecotid\ à fle urs doubles, 180 variétés. £z | Bouvardia. florifères, 40 variétés. 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Bleu, C omte de Bousies, du Trieu de Terdonck, es Un an..... 12 francs | Un an ...., 15 Y. Lemoine, Cahuzac, De best James 0’Brien, Vicomte de Novion, 117, Rue BELLIARD BRUXELLES. Six MmoIs .., . . 7 » Six mois. ,,.. 8 ue | mr G. Truffaut, H. Correvon, Dr Max Reichenheim, A. Dallière, Trois mois. .. 4 » Trois mois . FRE A” de Meulenaere, F1. Stepman, Ch. Vasseur, R. Chollet, F. della Porta, Les abonnements partent du premier de chaque mois. L Gentil, B. Massange de Louvrex, A. van den Heede, A. Wincgz, Dr Muller, d. Sallier, C. Potrat, Nardy, W. Pfitzer, Buysman, Griessen, H. Cayeux. ) EE. qe Foussat, A. Michiels, Ed. Michiels, E. Rivois, J. Wilke, . Lèquet, E. Lejeune, N. Duchêne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, et. | ANNONCES. - LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse Paorménlies : -Luciev LINDEN être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 38 : Pages ‘ gr ni 117 E [EN LINDEN et C* Lo jérémiades : Autrefois. D aujourd’hui. . . + 335 e m8 an 335 sed ‘de l'Oranger + : Les grands Palmiers 4e Cultures à Moortebeek:-lez-Bruxelles LE Tara de des Orchidées : La 1 #1) ‘ Agir - ? es Orchidées : La nomenclature orchi- r “ Établ t spécial pour la fleur coi M Re: -:: 38! ÉLADIISSEMENL SPECIAL POUT là TIEUF COUPDEE bia Sur la culture du Phaÿ us Humbloti.. 340 ; . , € enquête y + 340 h (| hi Aux anciens on és du Durnët des Orchidées, . 340 (| Or C Il et Le Fin Au nt : Levis muse “6 40 uriste : Rein à Coll mauve . r ON MP ce" cé Les Hé Henshee Soleils) 4 = Emballage soigné et prompte expédition dans toute l'Europe 2 À Fruits et lé «1 3 É: égumes : ti. ddture foitée des légumes «JA FU ) BONN EMENTS Le Pur Es ‘ Amy gdals D Davidia 1134 PRIX SUIVANT LA SAISON. PRIX UNIFORMES PAR A % sà à EU uvre ai PS magasins de fleurs ont le plus grand L à se mettre en relation d’affaires R 1 6: 129. Polhos au -ea . ME ne directes avec l’Établissement éorrbe D ee $ P. à Hublot en fleurs chez Prière d'adresser les lettres et commandes à uvan 339 N ie ’ Mai Retirer rit di fon CE MEesstEurs LUCIEN LINDE & Cie, —=133: Cobaca macrostema | st 117, rue Belliard — BRUXELLES, G AND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. Le Fi v à à _ Toutes les demandes d’atonneménts, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE : HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles CLXXXII LA SEMAINE HORTICOLE —_ Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS € LA SEMAINE HORTICOLE > HS La meilleure et la plus large publicité CS j] Ce journal est ou et Zu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture eh Ed — Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. Jen . Fa : ESA ra Se CE Prix d'insertion des annonces : (Une insertion) 100 francs Id. Une demi-page 55 > Un tiers de page Id 40 >» Un quart de page Id 35 » Un cinquième de page Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25. > Un neuvième de pag Id 20 » Un douzième de Id 15 >» Un dix-huitième de page Id. 12 > Un vingt-septième de page Id. 10 >» Un quarantième de page Id. >» Une réduction de 5 °/, sera faite sur ces prix + pour 12 insertions ; 20 Le 25°) pour 30 0°, Fe ae 4 85 cb pour 52 insertions. LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D’AUTRES CONVENTIONS He On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semame Horucole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembours belge), Sphagnum, saree fibreuse, Églantiers, perches et lage et thtour rs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle ten fre firenes et le plus beau um se trouvent c BRAHY-SU SU. à Wellin (Luxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. SERRES rer CHAUFFAGES! Maison C. MATHIAN 20, rue Damesme, PARIS. — po rue de Crequi, LYON. 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DALLEMAGNE + Ce, à Rambo CLXXXIV LA SEMAINE HORTICOLE Tuteurs pour fleurs et arbres; étiquettes en tous genres; boites de toutes dimensions pour échantillons et postaux; caisses pour l'emballage de tous produits ; euvelles pour plantes ÉTIQUETTES EN VERRE, ÉTIQUETTES A ÉCRIRE, THERMOMÈTRES ET BAROMÈTRES RIX TRÈS RÉDUITS UTEURS A FLEURS 49 où 0: ©: 130 FABRIQUE D'ARTICLES EN BOIS 145 services Longueur en centimètres. Par 1000 pièces Fr. 1,50 1,75 É TIQUETTES EN BOIS AVEC POINTES 81l LES 31 160 2,00 2,40 3,40 4,90 6,50 8,50 11.90 16,00 21,00 26,00 32,00 1 envois en-dessous de 31,25 francs sont faits contre remboursement. 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Apelte À ir > nobilior . : » 10, 15 et 20 » flava.. : pue » Schilleriana . » 15, 20 et 25 » er PSS LS Warocqueana excolsior » 7,10 et 15 jm harpophylla . ét Cotlliodn Notsllans”":. . . » 5 et 10 » une (fortes s tous) A À logyne cris AT À 5et 8 » D Cymbidium e eum . » 6 et 10 » LU: fie :. 0 D ÉD Charesvorthé > 4 et 6 umila . . su hirsutissimum > 6 et 10 » io. tra » » er er + 4et 6 | Miltonia Moreliana (vrai) - + Parishi , :1:3 : Ti 10et » Roezli album . » Dendrobium chrysotoum rs A UI0-et 15 » Koons $ rassinode . L t 10 r Prise » » sé rue > 6 et 10 Odontoglossum Corvraten de » Farmeri, , . . »6,10,15et20 citrosmum . » 6 et 10 5 et 10 5, 10 et 15 19, 15 et 20 7, 10 et 15 15, 20 et 25 7, 10 et 15 10, 20 et 30 7,10 et 15 25, 35 et 50 7, 10 et 15 10,15 et 20 7,10 et 15 7, 10 et 15 7,10 et 15 10, 15 et 20 10 et 15 Q0 5, 10 et 15 10, 15 et 20 et 8 5, 10 et 15 ds et à À Intl Edwardi fr. 7,104 ande 15 boutons) >». 10e 3 » Ni . 722 ï » Insleyi »" 48 ; » Krameri » : » luteo- putpuféhnt » 4,10 s » Nebulosum Lin- den’s var. » % 1e Rossi une UE 2 cul Onctdtiés crispum . ÿ td Forbesi . _. 0e > Lastoléhfl Var. Su- 1015 a ë » édtiiem »10, 15 4% > sarcodes - » 10 È #1! varicosum Rokérii : 5 10 eh Phajus Humbloti . “0100 10eth SEE MAN EEE giganteum : 15e} alto. ; Séyihtonitia TRE de Vanda cocrulea. DUT ÿ » 57 vér. | Chifinsé: ir SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897 si DE : cs Ê = a s CLS TA (és ss AY Samedi, 11 Septembre 1897 CHRONIQUE La Semaine Horticole, aujourd’hui indubi- ro le journal d'horticulture le plus ré- ns le monde, publié en langue française, et de bulbes, etc., qui veulent faire connaître leurs produits TEE. Dans le but d’être utile à tous, l'administration du journal fait de grandes réductions sur les prix d’insertions répétées mn fois. n sait que La Semaine Horticole n’est pas un journal de spéculation, mais un organe qui s'efforce à rendre service à tous ceux qui S’oc- cupent d’horticulture. La Naphtaline. — Le capitaine Finot, de Fontainebleau, recommande l'emploi de la e saupoudrer le fumier répandu sur le terrain avec la substance indiquée, à raison de trois poignées par 10 mètres carrés. n moyen efficace pour empêcher les dégâts des larves du Diplosis oculiperda qui i écussonnés ë fait ne parvient pas à percer ce lien pour déposer ses œufs à l'endroit lésé. Un trio merveilleux SORA IN Cris- Pum a fleuri en juillet-août, dans les serres de Moortebeek. Sanséealerl Odontoglossum crispu du gen e place Ugus Doi, M boe Pi be del Tecto, Apiatum m, Hyeanum, Souvenir de Frans Ma PR Archipel, Reine des Belges, magnificuim, etc. noms suivants à L: r. Mi 1ss Anna Guders, TS Immenses, toutes rondes, entièrement blanc pur, Sauf le label] ue jour... Quelles surprises nous e? aq sd mr encor pa Bulletin de la Société d'Horticulture +3 fur et ui an très longtemps se couvre de fleurs très élégantes. struction des mauvaises herbes. L'Agencine DE Siret Zilung pré. se la des on des mauv erbes (crois- Mdr sur les HR, dans TP cours a etc.) par le traitement à l’eau ammoniacale, provenant des usines à gaz. tablissements cèdent emen — au moyen du liquide précité, on les détruira od m vaises her pendant tout le reste de l’année. Lilium fulgens. — Cette espèce est remar- uable par l'éclat magnifique de son coloris, si elle est S à plusieurs de ses congénères : « couleur PE m au commencement de juin et se prolongent jusque dans le courant de juillet. La tige s'élève à 50 et jusqu’à 70 centimètres de hauteur. Il existe des variétés plus ou moins foncées, et parfois ge de pourpre brunâtre, qui ont reçu les noms de sanguinewm, 4 eg (Lilium soude et atro-sanguineum) et maculatw L'espèce e est originaire du Japon, d’où elle fut introduite en 1835. Elle est. absolument rustique et réussit bien dans tous les sols et à toutes les expositions, mais surtout dans un terrain profond et frais. On la laisse en place pendant ie ou cinq ans environ. Barkhausia rubra. — Cette plante, connue aussi sous le nom de Crepis rubra, est une com- ps voisine des Crépides, et ce n’est peut-être pas oge à faire d’une plante d'agrément ; mais e”. est assez agréable et peut former des corbeilles gracieuses. Ses fleurs, qui ont 3 centi- mètres de diamètre environ, sont roses, avec le centre pe et ont les fleurons très nombreux et denses. Elles sont supportées par des pédon- cules rare de 30 à 35 centimètres. Le feuillage PO incisé-denté, est plutôt disgracieux, mais on ne le remarque pas au moment de la bethes n. Le Barkhausia rubra est peu exigeant au int de vue de la culture, mais il aime beaucoup le soleil. Il fleurit au mois de mai et juillet. On le sème en septembre re-octobre ou en avril-mai, sur place. Il se ressème fréquemment, et lorque les graines germent dès l'automne, on LR . 333 obtient au printemps suivant de belles touffes qui fleurissent abondamment. Trachelium coeruleum. — La Trachélie tes fleu ma quantités beaucoup plus grandes que les Campa- nules, et lorsqu'elle est bien cultivée, elle fait un bel effet. La tige raide atteint 40 à 50 centi- P violacé analogue à celui de beaucoup de Campa- nules. La floraison se produit pendant les mois de ue je ES C'es e plante originaire de l'Afrique sep- tentrionale, et notamment de la région d'Alger, et qui n’a pas une longue durée sous le climat peut rentrant l'hiver en Re mais beaucoup de cultivateurs aiment eux la plante bisannuelle; on Po 7 A me alo on repique les jeunes pieds 8 aiso eme ehors, en pot pleine terre, ere que Fr pee le Ph] vers %e re e mai. Il existe aussi une variété blanche, mais nous prétésè la bleue. ra der d’un Aloès centenaire. — Les journaux politiques ont annoncé, à la fin du mois d'août, PA rt d’un mo or la propriété M. Frédéric Mor mbre du Conseil Général der Ait à Père en Tardenois. vérifiable dans Dre à car un seul témoignage sufit, celui de M. Moreau lui-même, qui fétait, le ns juillet dernier, son Litres dans sa centième an Le plante a mu eu, + aussi, son ER non sans éclat, l'en a floraison pays; la Société pe culture de l'arrondissement de Soissons a délégué appartenant au genre Aloès? rien n’est moins certain. M. Abel Chatenay. — Un certain nombre Comité, sous la Femme de l'honorable i un banquet en l’hon- taire-général de la gra ançaise, nommé récemment Chevalier de la Légion d'honneur. L'Exposition permanente de < L'Horticul- ture Internationale » a continué à être visitée par un nombre considérable (12.871) d’ san gr pendant le mois d'août. Il est très amusant d art grandioses du établissement bruxellois et la beauté suprême de ses collections. Ce sont surtout les Anglais qui | | font le plus d’éloges et reconnaissent qu'aucune 334 SE de leurs #urseries ne lui est comparable — et de fait, jamais les serres de L'HORTICULTURE INTER- NATIONALE n'ont été aussi belles qu’actuellement. LA SEMAINE HORTICOLE différentes nuances d’un jaune verdâtre très agréa Ce charmant Pothos est malheureusement trop peu répandu, alors qu’on pourrait en tirer un parti si avantageux pour la garniture pitto- resque des rochers artificiels. e traitement des Pothos est le même que celui des Philodendron, des Anthurium et autres plantes analogues de serre chaude-humide. Fig. 129. — Pothos aurea. ment la place qui lui était assignée. C'est sans contredit une plante des plus belle et des plus méritante pour rocailles. Remarquable par l’abon- » 4 dance de ses tiges ramifiées, à la fois traçantes Fabrication économique des pruneaux. — Sous ce titre, le Bulletin Horticole, Agricole et Apicole de Liège préconise le système de bâches devenues libres. Sur chaque. châssis impair, On range une couche de prunes .qu’on recouvre ensuite du châssis pairet ainsi de suite. La chaleur produite étant très grande et très e rieures, l'autre des parties inférieures. Ë active, les prunes se sèchent rapidement » convient de les retourner journellement th on obtient leur complète dessication. . On arrive au même résultat en étalant | fruits sur des claies disposé 9 es au-dessus des le quettes des serres inoccupées. autres prix en argent très importants, aix que des médailles, seront décernés aux la Une exposition sera organisée à Belfast, 16 et 17 novembre, par la Société d'horticultys de l’Ulster. Le principal Concours, réservé au Chrysanthèmes japonais (48 fleurs), compo: 2,500 francs de prix et 3 médailles, La Saint Fiacre, fête des jardiniers, a & fêtée dans toute la France, le 29 août. À Pas, l'Association professionnelle a proclamé x Cercle de Montparnasse les noms de ses ln. Une belle vigne. — C'est celle de M. Mol à Brunoy, dont la réputation est grande dan toute la région. Elle est admirablement ent ë grappes. On peut estimer sa production de cet année à 14,000 kilogr. de raisin environ. mps, au maximum 150 francs. aille et soins culturaux divers, 550 franc Total, 700 francs. | Si le propriétaire vinifie son raisin, il obtiend® un minimum de 80 hectolitres; en estimant vin à 30 fr. l’hectolitre, ce qui n’a rien d’excessil on a un rendement de 2,400 francs. Si, au contraire, comme tant d’autres Mr 5 ou 6 fr. les ro kilogr., ce qui l e bénéfice net sera de 1,700 francs environ. IL reste à déduire de ces chiffres que lip | capital de premier établissement et de la ak”! du sol, et l’impôt, soit 3 à 400 francs. Un moyen pratique pour cures s* nids de chenilles est de se servir d'une la” Us à ; gré Spéciale à esprit de vin, pouvant se fixer Sul”, ñ af dime®” | faire B SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897 MES JÉREMIADES AUTREFOIS.... ET AUJOURD'HUI Autrefois, l’horticulture était tout autre. Ce n'était pas encore une industrie, c'était alors une sciencé; on cultivait les plantes parce qu'on le aimait, qu’on était passionné de l’horticulture et on passait de belles et longues heures à l'étudier. ‘étions nous tous, il y a vingt ans, amateurs et ne s’en séparait qu’à regrets (1). On juge ce qu'étaient alors les Expositions, ient leurs plantes et il rifiques pour les amener à concourir. Ils concou- raient simplement par amour de l’art, sans vendre au plus offrant leur participation. Et quelle génération parmi les horticulteurs ? Que tous ces caractères d'autrefois étaient beaux en comparaison de ceux d'aujourd'hui. Les grands horticulteurs d’alors étaient presque tous des gens de science, connaissant la botanique et l’horti- culture. C’étaient 1 que t d gentlemen L'horticulture autrefois était dans les mains des Rollison, des Veitch, des Backhouse, des j; eert, des Fr la concurrence, la triste concurrence actuelle, ne sévissait pas encore. i is il me semble, que les plantes en sont diminuées d’être tombées dans des à présent, est de produire et de pouvoir placer, le plus possible, des balles de café et des pains de sucre ! Vapeur, sans s'inquiéter si elles vivront long- Q) La Semaine Horticole est, rappelons-le, une tribune où chaque rédacteur a son parler franc. Nous pu- trou le premier article de « Mes jérémiades » (un titre, uvé) qui promettent d’être intéressantes, de notre nou- mais collaborateur tel qu’il nous le communique, naturelle- ment; mais si Saint-Fox s’imagine qu'on pourrait encore de esser l'horticulture comme il y a vingt ans, il trop d'autrefois! Et pourtant Saint-Fox saura és. “Sentons à nos lecteurs co Pour notre journal. nous l’horticulture, notre sainte et vieille horti- culture d'autrefois N'est-il pas désolant, aussi, de voir les aristo- cratiques Orchidées cultivées aujourd'hui par de rustres horticulteurs, d'instruction presque nulle ! est as navrant de voir ces fières, nobles et éblouissantes filles de l'air tombées dans peuvent les comprendre, et les pauvres mignonnes me font alors l'effet d’un bijou de style dans les cheveux d’une sauvage ou d’un collier de perles sur les épaules d’une maritorne ! Les horticulteurs d'aujourd'hui sont ferrés sur la production excessive, mais combien parmi ux sont ferrés sur la science horticole, sont instruits et pourraient encore, comme autrefois, ’ tenir une plume et enseigner aux autres? C'est à e +] à LES + + 1 + _# 1 LA sf r Autrefois et aujourd’hui ne se comparent plus en horticulture;: comme dans tant d’autres productions,on tfairedel rapidement, on fabrique les plantes et on ne les aime plus : en va! Dans dix ans, du J'aimais mieux les derniers d'autrefois ! SAINT-FOx. LES AZALÉES (Suite, voir page 316) GREFFAGE. n ne greffe pas souvent les Azalées rustiques, à moins qu’on ne le fasse pour livrer plus vite de nouvelles variétés au com- merce. On greffe en août sur de jeunes sujets mis de pleine terre. : Les Azalées de Chine (A. sinensis ou mollis) conviennent pour greffer celles du Japon et de la Chine, de pleine terre, également à feuilles caduques. aus ( j Dans la greffe en placage, on enlève au sujet une partie d’écorce et de bois, ainsi qu'au greffon flûte allongé; on met JE À 2 d génératrices trent au moins d'un côté. Aussitôt que la soudure est effectuée, il est nécessaire d’aérer. Pour la greffe en demi-fente, le sujet est étêté, puis fendu d’un côté; le greffon est taillé en biseau et en lame de couteau, c’est-à-dire plus épais d’un côté que de l’autre. Azalées à feuilles persistantes, dites de l'Inde. __ Chacun de nous connaît, au moins pour les avoir vus une fois, ces charmants arbustes, ces buissons rameux, se couvrant d’une profusion de fleurs, lorsqu'ils sont bien traités. Les plantes cette section sont cultivées en serre froide et parfois en serre. tempérée. Toutefois, nous ferons remarquer que diffé- 335 rentes variétés robustes (vitéata alba, amaena rosea, etc.) ont résisté à des gelées de plus de 12 ss. es Azalées à feuilles persistantes trônent partout avec élégance, dans les serres et le rehaussent singulièrement nos expositions prin- tanières. La première de ces plantes fut introduite en Europe vers 1680 et cultivée en Hollande D'autres types suivirent et furent suffisants pour constituer assez vite un grand nombre de variétés, à l'aide de l’hybridation et du semis. A l’état spontané, les Azalées de serre et d'ap- partement se développent dans les situations un peu ombragées et fraîches. ort de la plante, naturellement buisson- x et trapu, a été complètement changé suite d'une culture raffinée ; maintenant, ce sont des têtes plus ou moins rondes ou coniques formées sur tiges. es Japonais ont commencé par améliorer la culture dans leurs jardins où, grâce au climat privilégié, les Azalées peuvent impunément rester toute l'année. Belgique, la France et l’Angleterre ont perfec- Transportées dans appartements, étant assez avancées, elles y produisent très bon effet pendant assez lo . Afin de ne pas faire fausse route, il est bon de savoir que l’Azalée ne qu'elle que la nature exige des soins en rapport avec les dons qu'elle prodigue. Cette plante doit jouir d’une vive lumière, d’un air pur et souvent renouvelé et recevoir quelques bons bassinages en temps opportun. L'eau jetée sur les tuyaux chauds et parfois sur les chemins, se disperse dans la serre sous forme de brouillard, et vient bien à propos au marcottage et greffage. — On sème en terri bien drainées et remplies de terre de bruyère fine et sablonneuse, dans une sérre La graine, très ténue, n’est pas recouverte de même serre en recouvrant avec la feuille de verre pour faciliter la reprise. Lorsque les plantes se touchent de nouveau, on procède à un seco repiquage en serre plus froide et en pleine terre après avoir habitué les Azalées à leur nouveau milieu, et en observant une distance d'environ 10 centimètres. La couche de terre sera épai de 12 à 15 centimètres au moins et reposera sur un bon drainage. usqu’à la reprise, on devra ombrager, si les 4 circonstances l’exigent, et ne pas aérer. L'aérage 336 bien combiné et graduel devient ensuite néces- saire afin de pouvoir enlever les châssis, lors des aôutée, on relève les plantes avec motte pour les ns des pots d'environ 8 centimètres. Il faudra ombrager dans les premiers temps et une fois la reprise effectuée, on pourra greffer toutes les tiges ayant la grosseur d’une plume d’oie et moins, Le semeur qui recherche les nouvelles variétés juge d’abord de la première floraison ff avant de greffer. Le greffage, généralement fait en août-sep- tembre, en placage ou en demi-fente, a lieu sous châssis ou sous cloche à l'étouffée. Au bout d'un mois environ, la reprise est effectuée et il faut aérer. L'année suivante, en mai les Azalées sont remises en pleine terre en les préservant des gélées tardives et en pinçant les greffes à quelques feuilles. Nous ne décrirons pas ici les greffes en ap- proche et en fente de côté dans l'aubier qui peuvent aussi trouver leur emploi. E chaude et dans du sable ou de la terre de bruyère très sablonneuse; il faut donner les soins ordi- naires. Vers le milieu de mai, ces boutures sont mises en pleine terre de bruyère. En août, les petites plantes sont relevées pour être greffées, douze à quinze jours plus tard. Cuzrure. — Soins. — L'Azalée, vu sa crois- sance spontanée, ses racines nombreuses et délicates, assez sujettes à la pourriture, demande une terre de yère bien consommée, riche en humus. Il faut des pots d’un diamètre suffisam- ment restreint, plus larges en haut qu’en bas et un rainage pour éviter la stagnation des eaux. Les plantes formées sont rempotées annuelle- ment après la floraison ou mises en plei ments s'effectuent très bien. Le pincement des pousses trop vigoureuses ou anticipées vient également bien à propos, mais, faite trop tard, lopération suivant à la floraison. Certains cultivateurs attendent le mois de juin Pour sortir les plantes, alors que la pousse est terminée. Les pots sont enterrés jusqu’au bord, LA SEMAINE HORTICOLE dans des trous à fond drainé ou bien creusés en entonnoir pour faciliter l'écoulement des eaux et Les Azalées, lantes boutonnent très bien, mais elles peuvent souffrir dans leur beauté s d'autre part,un ombrage trop prononcé détermine des pousses démesurées qui ne fleurissent guère. Une situation ouverte, chaude et un peu ombragée, produit généralement les meilleurs résultats. n sortant les Azalées immédiatement après la floraison, si les gelées ne sont plus à craindre, la pousse est retardée mais elle se fait plus nor- malement et même l'éclat des fleurs s’en ressent. Nous préférons le traitement qui consiste à mettre les plantes en pleine terre pendant l'été à u in d'inter- es arros ts du soir ne devront pas être négligés, de même que les bassinages sur la tête. Vers le commencement de septembre, si les plantes sont en pots, on visite les sujets malades, puis on procède à la toilette et à la rentrée dans la serre froide; celle-ci sera tenue largement es Azalées sont disposées sur des gradins ou des tablettes de façon qu’elles puissent toutes jouir d'une bonne somme de lumière. Si elles se trouvent en pleine terre, il suffit de les rempoter soigneusement, de leur donner un copieux arrosement et d'ombrager pendant quelques jours. En hiver même, l'aérage est utile, et ces lantes ne craignent point 2 degrés de froid, ndant elles se trouvent le mieux dans une serre où il règne une température de 4 à 8° centi- grades, Une trop grande chaleur fait développer des pousses anticipées et faibles ; Si, en même temps, l’atmosphère est sèche, le thrips fait son apparition et les feuilles prennent une teinte grisâtre. doit jamais voir une terre saturée d’eau ni des feuilles flétries.. Lorsqu'une plante jaunit, il est urgent de dépoter pour s'assurer si le bas de la motte n’est pas trop sec ou si le drainage n'est pas arrêté dans ses fonctions, La culture forcée peut être pratiquée à partir de novembre. Les Azalées sont d'abord mises en rre tempérée (12 à 14°) et, à mesure du gros- sissement des boutons, on augmente la chaleur pour aller jusque 28° et plus. La floraison arrive en janvier, Le succès est d'autant plus certain que le forçage est pratiqué plus tard et avec moins de précipitation. La culture trop hâtée ne donne souvent que des boutons crevés et avortés; aussi, ny at-il guère que quelques variétés qui s'y prêtent (Prince Albert, écarlate; punicea, pon- ceau vif; Zlliflora, blanc pur). le 15 décembre, il y a lieu de commencer Le) avec un bien grand nombre de variétés et, à la fin de janvier, toutes les Azalées, indistincte- ment, sont employées pour la culture forcée. aut Surtout une vive lumière, des arrose- ts donnés à propos, des bassinages sur les Paris avant l'épanouissement des boutons. Une ois q chemins et les tuyaux de cha ffag i vra pas non plus faire défaut, c’est-à-dire qu'il €t cop sera renouvelé chaque. fois que la températe extérieure le permettra. En appartement, si l’on n’agit QUE sur quelqu, plantes, on peut retrancher les étamines faire durer plus longtemps la floraiso me LADIES ET INSECTES. — [a jaunisse à, feuilles ést souvent amenée par la POurriture de u par une terre épuisée, Dans l'un & de soufre ou en employant la bouillie bordelaise dont il a déjà été question. Un petit insecte, le {krips, ennemi redoutabk de l’Azalée, suce le parenchyme des feuillesé on plonge la tête des plants dans un liquide composé de jus de tabaceté savon noir délayé. aire, les arr. sements et les bassinages doivent être réquents ieux. Nestor Ducxesns, SOUS LES CIEUX DE L'ORANH LES GRANDS PALMIERS D'AVENUES (Suite, voir p. 265) (Fig. 130, voir page 337) Le Palmier dont nous allons parler aujourd'hui le Brahea ou Erythea edulis, est d'introduction et d'acclimatation encore récentes. Les ons voulu, e présentes lignes au nouvel acclimaté, auquel nous croyons un grand avenir bien mérité, le présenter déjà adulte à nos lecteurs par une bonne repro- x Dellor, à Hyères. Nous mesurée du sol à la cime des feuilles centrales dépasse 3"50. La base du tronc mesure près € o"80 de diamètre. Ainsi qu reproduction photographique, n'est point le moindre mérite d — garde longtemps intactes, et très belles, t de. ses feuilles émises. Chez le sujet figuré, © feuilles de la base touchant le sol couvrent : surface dont la circonférence dépasse 12 mètres. : Les feuilles dans leur complet développemen ë portées par de solides pétioles, d’abord Mes) { horizontaux, longs de 1m10 à 1" a 20; ; ee serie constamment d'un beau vert. L’éventail de ces feuilles mesure, en diamètre, o"80 à 1 par te L'arbre photographié porte plus de cinquan es, et d'une telle solidité et de cree ne ment et en horticulture, princeps. La figure que nous donnons de l'Erythea edulis le montre ayant émis, cette année, une abondante floraison. Le premier, que nous sachions du moins, sous les cieux européens de m PP semblait-il. Méliarééemtts il y a peu de jours encore, la gent ratière, qui D 7 ss loin des quantités de semences rops humilis et de Phoenix canariensis, s a à affriolée des fruits de l'Erythea edulis de l'an dernier, qui est sc si toutes façons à ces habiles et rapides vo Lister ou 1 l'intelligence ont-ils indiqué à etits le n ou les côtés qui valent à l'Erythea edulis? ous Le par aux inflorescences développées nnée a le … d'E É pers nn au aient à très abondante qui allait être donnée par l'énorme . Mais'il faut nt être garanties des rongeurs ennemis. ŸL'Er ythea rt on en peut prirne avec assu- rance sur le vu de la figure que nous donnons d'un sujet déjà adulte, et sur la description que Mo lé conseillons de plus et avec une entière Confiance pour les plantations de larges avenues. rare d'un beau vert, et, rous “suis mé, l'uniforme développement Sujets, tout assure du haut et durable effet SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897 ornemental que donnera ce me eu en bordure d’avenues publiques ou priv Que sera |” Erythea nes en culture en vases, s'il est étudié à ce point de vue, pour l'ornemen:- tation des serres et des appartements ? Nous avons vu des horticulteurs craindre qu'à ces jeunes plantes on ne reproche quelque raideur. Nous croyons devoir attendre le jugement du temps, et nous avons, t à nous, la certitude que ce jugement sera favorable à l'adjonction, dans l’ornementation des serres et des apparte- ments, de l'Erythea edulis, aux Livistona, aux Corypha et aux Chamaerops. NarDy, père, (A suivre.) Horticulteur-paysagiste à Hyères. 337 Dans cette exceptionnelle région, on rencontre de grandes extensions de forêts x ds qui ne sont constituées que par deux espèces d'arbr l'Araucaria braziliana et le Dicksonia Sellowiana. Mais nas on regarde un tel morceau de forêt d'une position un pe heiros r 30 mètres, pour offrir leur tête presque noire à la lumière et aux vents. Le Chachim prend très bien de boutures ; les habitants de Vaccaria en font de lôtures pour les jardins les plante ent { dans une profondeur d'environ 40 centimètre ‘un à côté autre, lis ont ainsi une élégante clôture vive, solide et durable pour une vie entiè Fig. 130. — Erythea edulis (voir page 336). CORRESPONDANCE S. Leopoldo, le 24 juillet 1897. M. LUCIEN LINDEN, Er qu de La Semaine Horticole, Bruxe MONSIEUR, 15 de votre journal, on lit quelques notes sur les Cibotium (Dicksonia) et je suis sens que votre colla- orateur ne dise rien de notre Chachim (Dicksonia Sello- Mot 4 certainement un des plus jo “4 ‘habitat de cette superbe Fougère arborescente est som dans le plateau de la < Sara do Mar, » entre le 26° lé 30° latitude Sud et à une hauteur d'érton 1000 mètres sur la mer. A cette hauteur le thermomètre desc end parfois jusqu'à —3° et les neiges ne sont pas tout à fait inconnues. Il est pourtant à regretter, que la gelée blanche brûle les pus toutefois cet inconvénie ent disparait tout de suite intemps et au eurs on aperçoit déjà les AA sAÈTsE dui se montrent au milieu d'un duvet Ta re havre : " x pas terminer sans appeler votre attent ur une s pardéblrié de ce singulier végétal. Comme on sh les Fougères en arbre, ainsi que les P Palmiers n’ont qu'un erminal; en conséquence la arte doit g es fois troncs de ia cou du sol, pousser rois et mêmes tre bourgeo latéraux. Ce fait me api anormal en gré sr SX uillez agréer, Monsieur, mes salut empressées. Votre serviteur, Dr. Joao DUTRA. 338 LA NOMENCLATURE ORCHIDÉENNE Ce que ce titre rappelle aux initiés de tiraille- fforts de oi i L . . . , nissent par s imposer menaçants, inéluctables, nous avons déjà plus d'une fnie P. à A? 1 SERA produit un certain tassement et permet d sager les choses d’une façon plus générale, d’em- brasser mieux l’ensemble, les découvertes et les introductions nouvelles ne se ralentissent guère, et l'hybridation vient tout compliquer. Nous n'avons pas la prétention de résoudre aujourd’hui ces gros problèmes; mais il nous 21 bunbt A? D + VAI LEE Il y a d’abord une question de personnes. Pour tenir à jour cette vaste nomenclature des Orchidées, et lui faire subir de temps en temps la révision qui s'impose, il faut non seulement les _ qualités nécessaires en général à tout botaniste, il faut encore des échantillons, des renseigne- ments, une documentation complète, qu’il est extrêmement difficile de réunir. C’est la pierre d'’achoppement. Phile est restée vacante. Alexandre n'a pas laissé d'héritier ; il n'avait laissé personne croître dans son ombre. Il a même pris soin, en quittant la scène, de soustraire aux investigations tout son herbier. Depuis lors, cependant, plusieurs auteurs ont suivi sa trace et s'y sont spécialisés, la littérature orchidophile s'est beaucoup enrichie, les explo- tingents; bref, on peut voir poindre, dès mainte- e d’une ère nouvelle et de Reichenbach, et quelle sera sa tâche ? ners’ Chronicle soulève indirectement la première de ces questions, à propos de l’appa- rition de la première partie d’une revision géné- des Orchidées, que vient d’entreprendre M. F. Kränzlin. On sait que M. Kränzlin s'est occupé depuis quelques années des Orchidées d’une façon spéciale, et a publié notamment une monographie du genre Habenaria, étude évidem- ment très vaste et qui n’est pas sans prêter à des LA SEMAINE HORTICOLE Notre confrère londonnien pose dans ces termes les candidatures principales : « Pfitzer, attribuant plus d'importance que ne l'avaient fait ses prédécesseurs aux caractères végétatifs, a remanié les genres suivant un ordre qui a été adopté dans d’autres ouvrages récents, pour la multiplication terrible des synonyme Rolfe a publié beaucoup sur la famille des Orchi- dées, depuis quelques années, dans le Yournal of the Linnean Society, dans ce journal et dans l'Orchid Review. C'est aussi une chose générale- ment connue que M. Rolfe amasse des M] s avo us les yeux « Ce fascicule comprend soixante-quatre pages, et le nombre des espèces décrites atteint à pe près le même chiffre. C e on estime qu'il y a lecteur peut se faire une idée du nombre de fasci- cules qu’il faudra pour achever l'ouvrage. Le présent fascicule contient la descrip- tion de cinquante-cinq espèces du genre Cypripe- dium et nous sommes soulagés en constatant que le D° Kränzlin admet le genre, pour la plus grande partie, dans l’ancienne acception Lin- néenne, et celle qui a été adoptée par Bentham et Hooker dans le Genera Plantarum. Ainsi, les Selenipedium et Cypripedilum, Selenipedilum et Paphiopedilum de certains auteurs disparaissent, ou bien sont adoptés avec raison comme de sim- ples noms de sections. Les cultivateurs d'Orchi- dées ont leurs droits, comme tout le monde, et ils ont absolument raison, à notre avis, de protester contre les bouleversements que l'adoption du Paphiopedilum nécessiterait dans la nomencla- ture. …. « En revanche, la façon dont M. Kränzlin envisage les affinités est particulière, et l’on peut en donner un exemple en mentionnant que le Cypripedium Rothschildianum, généralement considéré aujourd’hui identique au [ une sec- tion, pendant que le C. Elliottianum est placé ans une autre... » Arrêtons-nous ici, et constatons en passant, que ce n'est pas le p e la conscien On n'attend pas de nous, assurément, que nous donnions la préférence à un système ou l’autre. être un a sa raison d'être. Étant donné que la botanique systématique a a. pour objet de dresser un tableau méthog clair et, autant que possible, facile à retenir . ’ et apparents au premier regard, mais à ceux qui sont plus cachés et ne se révèlent qui une étude attentive. Seulement, il est arrivé, par la force da choses, que deux courants opposés se sont établis d’un côté, les botanistes ont tendance à n veme domaine, et ne con: naissent pas la physionomie extérieure des plantes qu'ils dissèquent. C’est qu’ils n’ont guère l’occasion de voir les antes à l'état vivant, avec leur grâce, leur couleurs et l'allure de la vie; ils ne les connaissent que par des tableaux, des analyses, des e Le A b s, ait eu le temps de se familiariser avec leur phy- sionomie, Il en est de même des plantes, et beaucoup de praticiens qui vivent au milieu d’elles pourraient les horticulteurs, les amateurs, en un mot, grand public, a ses droits aussi, Il né com s que l’on donne le même nom à des plantés très différentes, des noms différents à des plantes s un novateur té, en supprimant le nom en us priori rétablir un autre, publié huit jours avant. grand 1 Et quel sera l’auteur dont le nom (abrégé) pers à De SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897 D bataille est d'autant plus passionnée, quand il rchidées, que ces plantes sont extré- = de systèmes est pas sé. Les espèces sont aujour- quer et surcharger le système, mais en montrer l'absurdité. Le moment est venu de l’alléger en dablinenrit des divisions plus larges, plus com- es et plus conformes au ques, qui dans ce cas sont plus Le monde orchidophile devra certainement de la reconnaissance au réformateur qui proposera (et fera adopter, car ce n'est pas tout de A un nouveau ode mieux adapté aux beso ns du avis judicieux, tout en faisant sur | l'intérêt Er l'abandon d’uné partie de leurs « privilège I suffit d ailleurs que l’on adopte pour l'usage l classifications systématiques détaillées, en autant de fascicules qu’il conviendra. Mais il est vrai- semblable qu'il y aura moins d’ardeur à ies accu- muler le jour où ils ne trouveront plus de lecteurs que dans les jardins botaniques. G. : LES ORCHIDÉES CHEZ ELLES Laelia monophylla. — Au point de vue de l'habitat, de même oint de vue de la floraison et de l'allure mére, le Laelia mono- Phylla se distingue de ses congénères et offre un intérêt spécia al. C'est, en effet, le seul Laelia sise naturel en dehors du rica t déc nées sir la première fois, ily a sur la montagne Saint- wn, de Kew, qui l'avait reçu de M. Morris; celui-ci l'avait collecté dans la même localité que M. ne M. J. H. Hart, directeur des rate de quinquina de “ta t, à la Jamaï donné vers cette époque au Gardeners’ Ohotile des Dre» mans sur l'habitat de cette « Au cours d’une récente tournée d’explora- tion dde les : montagnes de St Andrew, écrivait M. Hart, j'ai eu l’heureuse chance de nor an cette exquise pétite plante bel état et en de quantité. L'altitude à laquelle ous croît est de 1350 mètres environ au-dessus du nivea de la à une température de 18-19° C. (moyenne annuelle). Sur une étendue d'un demi € environ, les arbres qui couvraie ne r tagne dirigée de l’est à avaient leur tronc et leurs branches inférieures és d'un : ones nombre de ces plantes en Pleine foraiso « La plante er ur préférer les branches nues ou légèreme creux OU aux en déro végétale en décomposition, où beaucoup Or chi ss indigènes semblent d'ordinaire choisir leur place. « Il suibléait qu'elle:s se Le grrr sbonéen- nt de graines, car il y de différentes grandeurs, el = © 3 pourrait la prendre souvent pour une jeune plante du maicra pré (Grisebach), commun et plus largement dispersé. garnie de bractées espacé es varie de 5 centi- mètres à peine jusqu'à plus de 15, et les feuilles de 5 à 10 centimètres; toute la plante a quelque- fois 30 centimètres de longueur, et porte des 6 ou 8 milles environ (9500 à 13000 mètres), à la même altitude: on serait tenté d'en conclure qu'elle est localisée dans un Le très restreint ; cependant il est possible quon la rencontie également, plus tard, dans d's chrent parties de la Jamaïque sn . mêmes conditions d'altitude et de tempéra Les fleurs dé aille pen sont beau- coup plus petites que celles de la majorité de ses congénères, et cela explique que cette espèce ne soit pas devenue Long ici très Se ulaire ; d'ailleurs, on ne collecte guère à la Jamaïque. Cependant cette espèce iéritilie de figurer dans les collections. Voici “ eo TN qu'en donne le Botanical Magazin Rhizome formant une masse ramifiée nattée, d'où sortent des touffes de tiges feuillées et de tiges florales, hautes de 15 à 25 centimètres, re- Fig. 131. — Le Phajus Humbloti en fleurs chez M. G. Sauvannet (voir p. 340). fleurs de grandeur gt d’après sa vigueur. « Cette espèce a été bien figurée et décrite par Sir Joseph Hooker, ee le Botanical Maga- zine, pl. 6683, mais si la planche, sans aucun doute, représente correctement t la plante telle u’on la voit dans les cultures, elle ne traduit qu’imparfaitement le port retombant qui constitue ordinaire ent son caractère particulier, quand o la voit à l’état naturel dans son habitat spontané, dans les forêts ombreuses et centenaires « On a remarqué qu'il est rare de trouver de 8 expos i elles poussaient à une plus grande re « Cette espèce n’a été trouvée jusqu'ici que dans spas localités, éloignées l’une de l’autre de vêtues de longues bractées appliquées, tachetées de points rouges. Feuille solitaire, longue de 5 à 7 1/2 centimètres, étroitement linéaire-oblongue. Hampe grêle, pl us longue que la feuille, uniflore. Fleur de 2 1/2 à centimètres de diamètre, d’un coloris écarlate-orangé sauf l’anthère pourpre; sépales et pétales semblables, étalés, oblongs, sub-aigus, labelle très petit, rene la colonne: lobe antérieur très petit, étalé, disque papilleux. Colonne ayant le bord peser du clinandre créne Synonyme : THpolilsa monophyllum Griseb. es Concours internationaux d'Orchidées à floraison automnale de L'ORCHIDÉENNE auront lieu les premier et dernier dimanche du mois de novembre prochain. 340 LA SEMAINE HORTICOLE NOTE SUR LA CULTURE DU PHAJUS HUMBLOTI e Phajus Humbloti est une plante remar- Dos à feuillage ample et décoratif et à floraison riche et abondante. Les Fa urs au nombre de à 25 forment une ham érigée verticalement au dessus du feuillage comme “aan des Jacinthes ou mieux de l'Orchis des pré haque fleur en elle-même, < bonne grandeur, est très distincte par sa forme et son coloris rose lavé de blanc, nuancé au centre de rouge et de marron avec le disque et a gynostème jaunes formant un heureux contras Le Phajus Humbloti croit sur l'argile rouge dans les hautes vallées humides et ombragées de ns ERA ND [e) Il est bon d'ajouter dans le surfaçage, a les plantes sont bien établies, ainsi du reste que cela est indiqué pour les Lÿcaste, À lanthe exicaine, car elle est extrêmement D Je l’ai vu résister pendant tout un hiver dans une serre pere souvent à une temp voisine de us la buée du vitrage en fer, et, pendant l’ déc con- Stamment privée d'eau. Le Phajus Humbloti, cultivé d’après les indi- cations ci-dessus, pousse tr donne régulièrement une ce ef prié et en aurait eu plus ie centaine Fr à. accident survenu à la plus forte tige. G. SAUVANNET. Guéret, le 6 août 1897. NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE La Semaine ss Nes publiera encore quelques réponses et pui mera l'ensemble de celles qui lui sont parie et qui se montent à quelques centaines. M: de Lombaerde (Belge). mn REA quand êtes-vous amateur ? : 2: 29 Ce l’êtes-vous devenu ? J'ai toujours été amateur d'horticulture et de eurs, et à plusieurs reprises j'ai été tenté de cultiver les Orchidées; mais sous prétexte qe c'est très coûteux et surtout très difficile, amis me l'avaient toujours déconseillé ; ie au jour où h Linden, après avoir vu mes cultures, m'engagea fortement à cultiver les Orchidées. La Quelles sont ee Premières Orchidées que vous avez cultivées ? Les EE que je cultivais, furent les Odon- ï crispum et grande, les Caitleya labiata dv (ESS A : Quel est le genre que vous tte et . dans les expositions, est e genre Cattleya est pour moi le premier genre parmi la grande famille des Orchidées; sa 4 ; k “a longue durée, me l’o toujours fait préférer. 5”. ous est, d'après vous, la plus belle Or- sa 6e Quelle sont les onze suivantes, par ordre de préfére um Forbesi; M. ypripedium Rothschildianum; Laelia Purpural rs Te papilio; Odonto- &lossum à gran ° Vos serres A À elles installées à la ville où à la — e? E 4 jpliquez-v sine les PE ra de culture in- ués « idées exotiques et leur + ot en harote : » F dans ce journal, et com- Mer LE en frouvez-vous? - J'applique les principes indiqués dans Les Oy- és pee et leur culture en Europe et je m'en trouve très bien, suivant l'avis des connais- seurs. g° À 1 attribuez-vous vos ques ou vos | rs A la culture des Orchidées J'attribue ma réussite aux bons us que j'ai puisés dans ce livre, à mon installation qui a été faite dans de très bonnes conditions, à la situation bien aérée de mes serres et aux soins assidus que je donne à mes plantes. 10° Éngrilsser-bou vos Orchidées et quels résultats avez-vous 0 _ ? on, je n’y ai jama: 11° Vous se ao “gridation. ? Oui, avec passio 12° Quelle inlence Pbridation exercera-t- elle à votre avis sur le goût a Orchidées et sur la “RE des collection L’obtention de nouvelles. does et de nou- veaux ré “espoir d'en avoir de plus beaux encore, engagera ceux qui font de l’hybridation à recherc es mélanges de variétés hors ligne d'où sortiront certainement des belles encore. LE à Prenez-vous part aux ne PS1 non, quel est le motif de votre absten Non, ma collection jeune enc ie à ne me pas d'entrer en lutte avec des collections plus ra 4° Quel est, selon vous, le meilleur système lb hstios: ? Souhaitez-vous quelque innovation ou quelque réform L'innovation “ot je désirerais voir PR que le S pas compte de la quantité de plantes, d al 6 » mais Le de la qualité et de la ss À mon avis, dix plantes cultivées de main de maître sont plus méritoires que cent ne de culture médiocre, mais qui, dans leur ensemble, éblouissent l'œil d’un ; Jury souvent peu capable, P. DE LOMBAERDE. merveilles plus Aux anciens son Res du « Journal des Orchidées. » — par anciens abonnés à réception du Souvenir pes des Orchidées. ien cordialemen: ous les en remercions Re LE JARDIN D'AGRÉMENT Quoique la floraison de cette plante soit ex. trêmement courte, comme celle de be Eaucoup de Portulacées, elle mérite d’être cultivée ur sa beauté et aussi pour beaucoup de singularités qu (aie présente. On peut dire que c'est une curio Sa mr de végétation est très COR et ne pendant les mois vant l'apparition des feuilles et après leur disparition, on pourrait. croire que la plante est morte; mais elle renaît de son immo- bilité, et le nom qui lui a été donné rappelle pré. cisément prie particularité, Elle a même la vie - Pailleux et Bois, dans leur dus curieux, citent des extraits de sais À) A hé qui sont très intéressants à ce point de vue : Lin racines du Lewisia ont une telle Pre Le à que le spécimen de l'herbier de Léwi t quelque temps dans le jardin de la Société d LR md de Londr En juin 1826, Douglas avait récolté des spécimens en fleurs, mais ils étaient tombés du bateau dans l’eau en descendant un Me en mars 1827, ceux qui se r. nt à vivre, après avoir été comprimés dans |’ Rerhiers Pi plantés mme il a été dit plus haut. Et l'on lit dans le Se ns Magazine, où cette remarquable plante a été figurée « Nous avons eu des dr desséchés, conservés deux a S, qui donnaient encore de fraîches récoltes de feuilles. L'é échantillon sur equel notre figure a été prise ph récolté dans la Colombie anglaise, .. être conservé dans l’herbier, par M. Lyall, avait té ol dans l’eau bouillante, car on connaissait bien sa 6 centimètres de diamètre, et ont 8 à 10 pétales assez larges, nénires-sblonges sg se: Chaque eur ne dure que trois ou quatre jours, mais il s’en produit douze ou quin der Les feuilles sont étroites, charnues, longues printemps ; elles se Dpt et se dessèchent, quand oraison est terminée. : La plante a des ns tuberculeuses charnues e ar les indi- de É : » leur a fourni à ce sujet les ren- seignements EE aAe : É Indiens ne cultivent pas cette plante; ils gr ha ces les terres incultes au prin- temps Cyr: aussitôt que la première rosette de euilles leur permet de la posonnale par consé- quent avant rs floraison. Ils mangent cett® racine séchée ou cuite au Ps méce EME dE. “à. A —— « Les blancs de l’Orégon et du Washington ré n'en sont pas friands; ce n’est pas un rticle ordinaire de leur cuisine. « En ésumé, ces racines sont nourrissantes, mais leur saveur farineuse n’a rien qui les recom- de d'une manière spéciale, et elles semblent 1804 trop petites pour qu'on les cultive avec ei le Lewisia est un désappointement be plante potagère, il As + d'être cultivé comme plante d'ornement. M. G. LE JARDIN FLEURISTE REINE MARGUERITE COMÈTE MAUVE | FONCÉ (Voir fig. 132) La Reine Marguerite Comète mauve foncé nous dote d’un coloris qui jusqu'ici faisait défaut dans cette série. Ses fleurs ne ressemblent pas mal à celles du Chrysanthème et son port peu Fig. 132. — Reine Marguerite Comète mauve foncé. élevé (35 centimètres) la rend particulièrement orma- LES HELIANTHUS (LES SOLEILS) Les Helianthus sont tous originaires du Nou- veau-Continent ; l'Amérique septentrionale com- prend le plus grand nombre d'espèces ; le ie et le Pérou sont la patrie des autres. Tous Helianthus sont rustiques et de culture exces- _Sivement facile. es géantes herbacées ont leur place toute les massifs à effet des parcs de if. Plantés de distance en Un les Helianthus alternent ET SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897 plement avec d’autres plantes à. fleurs et à feuilla même que les Le dont ils sont proches directement en place se multiplient par division des touffes, l’au orme: soit au printemps. rante ou cinquante espèces que Con- tient . has Llisnthus, voici les plus connues: soit à HELIANTHUS ANNUELS En tête du groupe des annuels, nous voyons l'H. annuus ou Grand Soleil, qui fut importé du du Pérou, en 1596. Ses énormes capitules, à ligules jaunes et à fleurons de même couleur, mais nais- sant à l’aisselle de bractées noirâtres, atteignent de 30 à 40 centimètres de diamètre. L'H. annuus a donné plusieurs variétés méritantes, dont que macrocarpus (Soleil monstre), H. annuu sors (Soleil de Russie), H. annuus californicus plenus, H. annuus nanus ee H. annu l'espèce précédente, mais ses fleurs petites et toutes ses parties (Rues et feuilles) sont couvertes d'un duvet bl satiné. Il STE 2 mètres et plus en Pt citons sa variété fleurs doubles L'H. encumerifaliu est d'introduction assez pepe (1883); il a pour patrie l'Amérique du . Ses petits capitules jaunes se montrent en été ss en a L'H. atrorubens (Linné) nous est venu des États-Unis en 1732. Ses tiges, atteignant 80 cen- timètres à r mètre de hauteur, sont pourpres, couvertes de poils blancs et rigides. Ses capitules rubens de Michaux, qui est synonyme d'H. yigidus et avec LH, atror ubens de Lamark, qui n’est autre que l'H. laetiflorus L'H. decapetalus a des capitules petits (5 centi- mètres de diamètre) apparaissant en automne, solitaires à l'ecthén ité de rameaux longs et grêles. Cette espèce déjà Es a pour patrie le CE et mesure 1"50 auteur. L'H. laetiflorus est élevé de 2 ras et plus. En septem mbre-octobre, à une époque culièrement favora ble, il donne des “capitules assez gai à ligules jaune foncé et à disque purpurin. Il provient de l' Amérique du Nord et est ee pour la fleur coupée. (A suivre.) do E. NURBEL. COBAEA MACROSTEMA Cobaea macrostema, de même que le G: Spor, ps ns répandu dans les cultures. ostema (fig. 133) dont nous Pc» A liché à M. Léonard Lille, à Lyon, est une jolie is grimpante re des montagnes s de San Salvador; ses fleurs sont tout à fait distinctes par la longueur nc rociionite 341 des étamines. Tous les Cobaea sont vivaces, se cultivent de préférence comme plantes annuelles, car elles se dégarnissent rapidement du bas. On sème au printemps sur couche et on met en pleine terre et au plein Une bonne terre dde, et fertile (per exemple une plate-bande longeant un mur et bien exposée au soleil) et beaucoup d'eau a la végéta- Fig. 133. — Cobaca macrostema. tion, assurent une croissance des plus luxuriante. Faisons observer qu’on ne doit employer que des graines bien fraîches, car celles-ci ne se conser- vent en bonnes conditions que pendant peu de temps. e:C: macrostema est de croissance plus rapide que le C. scandens employé généralement pour la garniture des berceaux, des balcons, etc. FRUITS ET LÉGUMES LA CULTURE FORCÉE DES LÉGUMES Depuis que les communications à longues distances sont devenues faciles et rapides, les pays mieux favorisés nous envoient régulière- ment, pendant l'époque ere leurs produits. s'en suit que nos cultures forcées, autrefois orissantes, en subissent une cinie mortelle. En effet, il n’y a plus que queues petits produits, qui supporteraien nt mal les voyages de quelque durée, qu’on cp encore cultiver avec avantage en hautes primeu Là, ne se borne e pas as seulement les causes d’ex- tinction de la culture forcée, il faut y ajouter les atteint un haut encore une e effet, à ete époque, nos produits peuvent facile- ment lutter contre la concurrence gère. ce que nous aies de dire, la cultu forcée, même dans les maisons particulières, ut 342 récommandable jusqu’à un certain point, à con- dition toutefois de ne hautes pri LA Te + ’ comment s’ex- plique à la fois l’origine et l'utilité relative des cultures forcées sur co Pour faire de la bonne la ramener à la culture ci culture forcée, on doit normale. D , fleurit et dans la nature et noter la température à oments tre, suivant que la plante explore superficiellement. ou profondément la couche arable, on mettra une quantité plus ou Fa moins épaisse de terre; ; P obtenir un produit foliacé ou fruitier, — Il est à soigneux dans la culture forcée, parce qu'élle-se fait à des r oments pe marin — pour leurs “produits blanchis, — qui n'exigent pas ces deux facteurs. Les cultures forcées doivent s'installer dans un endroit abrité. Quand faire se peut, il n’est pas mauvais de changer d’une année à l’autre, l'emplacement de la forcerie, afin de profiter de la terre fertilisée par les couches. On umier de cheval, deo.60 à o.7ocentimètres) ; Les couches tièdes (famier de cheval, d'âne, 2 eu: : nge avec d’autres mati fer- ntescibles) ; | tières moins Fr : écoces et des plus a _dantes, se produisant dès la première quinzaine LA SEMAINE HORTICOLE 3° Les couches sourdes (fumier éteint, feuilles). 1 a cou De plus, il faut encore distinguer 1 che chaude à longue durée, qui s'obtient en mélan- geant au fumier de cheva âne etc. : ., des feuilles coriaces (feuilles de marronniers), mais en ayant soin de faire le tas beaucoup plus épais que pour la couche chaude ordinaire. E pour obtenir m que possible, on le dresse par lits successifs, en ayant soin de bien secouer urche le fumie C S, qui se moyen de matières semblables à celles des couches chaudes. OuS n€ parlerons point des couches de tan de déchets de lin, chauffage employés dans les s'écartent du sujet que nous de traiter. mais qui nous étions proposé Un praticien. PARCS ET JARDINS AMYGDALUS DAVIDIANA Ce bel arbre très vigoureux, parfaitement rustique en France, est tout à fait digne d'intérêt, non pas au point de vue comestible, mais au point de vue décoratif. Il fut introduit à Paris, vers 1865, par le useum d'histoire naturelle, qui l'avait reçu du UE ge David, missionnaire; il est ori- ginaire du Nord de la Chine. | € 11 février dernier, M. Maxime Cornu, pro- fesseur-administrateur au Museum, exposait à la Société Nationale d’Horticulture de France des neaux de cet Amandier, absolument couverts de jolies fleurs roses. M. Cornu acco: nait cette présentation d’une intéressante notice qu’il nous paraît utile de reproduire : : « Floraison des plus pré bon- lecteurs les liront avec de février, aussitôt cessé. À cause d que les grands formes, l’une à jours plus Précoce, reS notablement plus belle ay assez rare, à cause de l'époque de l'épanouissement des fl fruits sont de très petites amandes à peine charnu. L'amande en est très amère « L n: est très intéressant à me temps que celle du Rhododendron de Dahourie et celle du Yasmin nudiflore, saison où les fleurs sont rares en plein air. L'apparition de ces fleurs cause toujours un vif plaisir eut com- mencer cette espèce de forçage dès les premiers jours de janvier. » la suite de cette floraison, il nous a paru intéressant de savoir si l’'Amygdalus Davidiana avait donné des fruits cette année, La classifica- tion botanique de cette plante e le genre Abricotier, puis dans le genre Pêcher. + Cornu, auprès de qui nous nous sommes informé, a bien voulu nous donner les renseigne- ments suivants : « À cause de sa hâtiveté extrême, cette plante ne fructifie que rarement sous le climat de Paris, où les gelées tardives détruisent presque toujours n 1893, nous en avons « Cette fructification de 1893 nous a précisé- ment permis d’élucider la question de dénomina- tion; il s’agit bien Amandier, et non d' Péêcher, encore moins d’un Abricotier. « L’Amandier de David se multiplie facilement par le greffage sur Amandier commun e Prunier. » GE AVIS IMPORTANT. __ La Semaine Hor- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les Samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- leratent un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. BOITE DU JOURNAL Lettres reçues. — Baron de F. (la Lindenia à publié jusqu'ici 12 volumes ; la 1re livraison du 13e vol. p ces jours-ci. Les dix premiers volumes forment ne les suivants [ uvelle série. Le ix d’abon- nement est de 60 francs le volume en cours de publicatiof). J- L. (les plantes que vous #6 série; pleur et la beauté de ces fleurs que vos Cattleya gigas Sont bien cultivés ; Je no 3 estun C. Hardyana). —L. DEP nous des fl — J.S.—H,T. — À. D. (faites-nous 2 . : plaisir de nous envoyer les articles dont Plaisir). — R, C. — H. C. vous parlez, n0$ J-H—L v. E.BÆÉPe À ‘ de Renan on Tr ton TRADER DE SRMXRLUFS 1897 fûtel du Parc Léopold 131.rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. 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Rand, A. de War omte de Bousies du Trieu de Terdonck, e chiels, Ed. Michiels, E. Rivo ois, J. Wilke, lage, Foussat, A. Mi F. Frs E. Lejeune, N. Duchéne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, etc PROPRIÉTAIRE : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 34 : Pages 343 #5 radiati ions solaires, les couleurs et la végétation. 345 Un laboratoire de biolog ie végétal 340 es > - s de Paris ES 5 1 t Le Palmarium du ardin Ratario 46 Les Alsophil ila = Le Journal un Orchidées : Études de la dégénérescence de certaines Orchidées. — Travaux de saison 348 Questionnaire des abonnés. . . 349 A Notre enquête orchidophile . 35° Le jardin fleuriste : UE Coreopsis palmata ; 350 jardin d’agrément : Les Campanules. . 350 Li _ Helianthus (Les Soleils) . 351 tee A Boite jus dr des fruits : Altérätions du cidre 352 du Jou 352 Mg: 134. Le Licuala grandis 44 : 135. Les Alpha crinita dans leur site naturel. 347 $ 130. Coreopsis s palmata nes 137. Helianthus Missouviensis sr} A SHSSI Ganp, I D 0 "here Evo. VANDER HAEGHEN. G. 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NMAÂISON-FON DÉE EN LS54<+ EUGENE COCHU Constructions horticoles en fer ou en bois et bois et fer SPECIALITÉ .DE SERRES À ORCHIDÉES Exposition Internationale d’Horticulture, Paris, 1895. — Prix d'Honneur Jardins d'Hiver 4 Adler hf à Chauffages, Claies io Pexposrion M AMI SERRES il TS BACHES TOILES A OMBRER RME L = CHASSIS DE COUCHES On oui il b RITÉ, Serre en bois à double vitrage mobile à ventilation entre les verres, supprimant les paillassons (breveté s g.). € CHIDÉENNE, nouvelle serre à double Titrhét toute en fer à l'extérieur et à paroi en gs isolé à l’ictérieur, Sonde Po paillassons (breveté s. g à gx RAPIDES, bâches et coffres se démontant sans boulons ni clavettes (breveté s. g USINES, BUREAUX ET EXPOSITION DE SERRES | GARNIES D'ORCHIDÉES 19 et 23. rue Pinel (ancienne rue d' Aubervilliers). — SAINT-DENIS (Seine) Cest à la ris été confiée la construction des 9 de l'établissement d'horticulture de MM. DALLEMAGNE son E. COCHU qu'a sr eee ner FABRIQUE D'ARTICLES EN BOIS | [] L] | Lé Tuteurs pour fleurs et Sr éliquelles en tous genres; boites de toutes dimensions pour échantillons et services | oslaux ; caisses pour l'emballage de lous produits ; euvelles pour plantes | Frs EN VERRE, ÉTIQUETTES A ÉCRIRE, TIEPNOHETRES ET BAROMÈTRES aus RÉDUI CXxC LA SEMAINE HORTICOLE pin | Er no [[ ET LEUR CULTURE EN EUROPE Longueur en centimètres. 20 25 30 40 50 60 70 85 100 115 130 145 160 E ar 1000 pièces Fr. 1,50 1,75 2,00 240 3,40 4,90 6,50 8,50 LE 16,00 21,00 26,00 32,00 | É TIQUETTES EN BOIS AVEC POIN | sa | en centimètres. 81/4 10 12 14 16 18 20 : 2451 35 40 Ê = : piè Fr. 1,15 1,25 Es 1,85 2,25 3,00 3,50 90 4,50 5,00 6,25 8,75 11,25 Lucien Linden em j'habéted en jaune. 1,50 2,00 2,50 2,85 3,25 4,00 5,00 6,25 7,50 8,75 11,25 16,25 : / da ÉTIQUETTES EN BOIS AVEC 1 TROU | TRAITE COMPLET consacré à la Culture " . . mA € ® 2 Longeur en ee lle A 38 2e. fr. 1,25 en plus avec fil de ge de des Orchidées Par 1000 pièces Fr. 1,50 1,90 2,90 3,29 » 3,15 en plus avec fil de c Idem peintes en jaune 2,00 250 3,75 4,50 | L'ouvrage, comprenant 1000 ee in-8° et TUTEURS POUR JARDINS | de nombreuses gravure Longueur en mètre. 1 11}, Li}: 1 5/, 2 21/9 3 | est mis en vente au ms dé Par 100 pièces Le 2,50 4,00 6,00 8:00 10,50 13,25 18,75 | vis en-dessous de 31,25 francs sont faits contre remboursement 25 franes lexemplaire broché, EDWIN VOIGT, Meuselbach : L Thür (Allemagne) richement ne : 30 franes Envoi pa 4 du Catalogue sur demande S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURNAL L'HORTICULTURE INTERNATIONALE MINDEN) marc, Léopold, BRÜXELLES. mm ms (eo OFFRE SPÉCIALE SUPERBES ORCHIDÉES En-très bonnes plantes. bién Säines. Burlingtonia Lindeni . . . . fr. 10et15 | Dendrobium nr ep gigan- dE ge ostmere Édwardi . . fr. 7, 10etlô Calanthe Veitchi . eh Ta 6] teu : fr. 6 et 10 grande (en SOURIS AUTOS. … :.. . . . >» 25 » Mac- Carthine , » o et 10 boutons) . » 10etlà > icolor » 10, 15 et 20 » nobile . & s 5:10 et 145 » gp" EE >» Gaskelliana . » 7,10et 15 > ane : » 10, 15 et 20 À Inéleyi 0. 5et ù » gigas. . » 10,15 et 20 Latin albida » » 1. + CRI : Krameri » 4 » granulosa. » 7,10et 15 anceps alba . . » 15,20 et 25 Îà latéo: Vraie » 7,10et 1 » Mendeli >» 15 et 20 » SR er : ÿ sx F0 et) > Nebulosum Lin- , >» Mossiae var. Aragnaensis » 15, 20 et 25 » crispa var. Suporbe : » 10, 20 et 30 den's var * 3 nobilior . « » 10,15et20 » flava . » 7,10et 15 Rossi majus ; 5et! » Schilleriana » 15, 20 et 25 # grsidis. Loir dsee: . ». 95,85 et 50 Oncidtum crispum . : " pet : » Wa ae re éMoslaior >» 7,10 et 15 » harpophylla + VE lbetis Boibeii .__. 10,156 % Cochlioda Notslian » » et 10 > majalis — tous) » s 4, 10,15€ 20 > as VAT, Su- Coelogyne brut à “etui set 8 > Pinelli à » 7,10et 15 erbum : : 227 TPS pi Cymbidium ebur » 6 et 10 » traites: : » 7,10 et 15 » Mean R … 4 Cypripedium Charlesworthi > 4 et 6 > umila . . » 7, 10et 15 ; énréodes . 10,15€ » hirsutissimum > Get 1 Younghi . » 10, 15 et 20 varicosum Hop M de à w » Lawrenceanum . >» 4et 6 Mittonta Moreliana (vrai » 10 et 15 Phai jus Humbloti . 5 » Parsht .: >» 7,10et 15 Roezli album > 8 ss gisanteum a d Dendrobium chrysotoxum . » 6,10et 15 » vexillaria ; » _b, 10 et 15 agile! "LU 6 » ssinode. . > 6 et 10 va .P eruviana » 10,15 et 20 So lbnitié ee A » Devoni > t 10 Odontoglossum Cervantes . » 5et 8 bo coerulea. ie 2e 5 > Farmeri «+ »+6,10,15et20 citrosmum , » 5, 10 et 15 ÿ var. Ce. | | | | | 1 | | 1 j | CCE, 4 COR DE POTTER PRE nE SR — E Samedi, 18 Septembre 1897. CHRONIQUE Enseignement horticole et botanique. — La Société d’horticulture du analogues en Europe, et notamment continen Cette Société, qui avait été fondée en 1822 e but « d'encourager et de faire progresser ; \ a intéressant l'horticulture, conférences toujours suivies de discussions, selon l’excellente coutume anglaise et américaine. En outre, elle a constitué une bibliothèque extrêmement complète et im- portante, la première des États-Unis et l’une des premières a monde dans cette catégorie. Les s de la Société ont seuls le droit d'emporter sus eux les ouvrages, mais tout le monde est admis à les consulter sur place à la bibliothèque. N'est-ce pas le meïlleur moyen de répandre l'instruction et de faire de la propa- gande horticole? Et cet exemple ne devrait-il pas exciter l'émulation de toutes les Sociétés importantes par le nombre de leurs membres et de ressources dont elles disposent ? na- 12. novembre 1896. Ces colis ne pourront dé- Passer la rh de 1"50 dans un sens quel- Conque. L’affranchissement des colis postaux ra obligatoire. taxe à payer par l'expéditeur d'un colis ' je 5 à 10 kilogram Es lorsque le colis devra être livré en gare ai 1 fr, 50, lorsque le colis sera livrable soit à micile, soit poste restante dans les localités dési gnées à ce Tout Bbe. at sr Eos déposé chez 3 Correspondant du chemin de fer ou, à défaut ESpondant, dans un bureau de poste dé- Le effet, Supportera, en outre, une taxe : ë 25 RERTRes our l'apport du colis : se 1 FSUR P app on SL sores à gare expéd La taxe Arenie au retour d’un rem- SAMEDI, 18 SEPTEMBRE 1897 boursement de 500 francs et au-dessous sera uelle que soit la catégorie du poi o ri à la gare ou au bureau de ville d'expédition, et à fr. 0,85 (y compris le droit de timbre de fr. 0,10), rue ce remboursement devra effectué 2 à dom remboursement dans les localités non pourvues d'une gare, Art. 4. Sauf le cas de force majeure, la perte, la spoliation ou l’avarie d'un colis postal donnera ieu, au profit de l'expéditeur et, à défaut ou sur pe a spoliation, sans que cette indemnité puisse toutefois dépasser 15 francs pour les colis ordinaires jusqu'à 3 kilos. 2 + » » » de3à 5 » 40 » » » » des5à10 » Pour les colis avec valeur déclarée, l'indemnité péditeur perdra tout droit à une indemnité, sans préjudice des ru À + pags que comporte la législation sur la m L'expéditeur d’un por perdu aura droit en outre, à la restitution des frais mp ion. La responsabilité des transporteurs cessera par le fait de la livraison des colis es aux desti- nataires ou à leurs représentants. n cas de perte des sommes perçues à titre de remboursement ou en cas de livraison du colis au pen sans que le montant du rembour- sement ait été encaissé, l'expéditeur aura droit au pit intégral des sommes perdues ou non encaissées. Art. 5. Les colis postaux de o à 10 kilos seront transportés par les trains en usage pour les colis de grande vitesse et dirigés par le même itinéraire auront lieu dans les délais les plus cou par les 2 à généraux pour les transports à grande vitess Ar 04 “an applicables aux colis postaux de à 10 kilos circulant à l’intérieur de la France iééatahh les dispositions du décret 27 juin 1892 qui ne sont pas ctrres au présent décret. a FE r du 15 septembre 1897, des colis postaux Les 5 à 10 kilos, ne dépassant pas la dimension de "50 sur une face quelconque, ourront être échangés dans l’intérieur de la ville e Paris, au prix de 40 centimes, que les colis eee livrables à domicile ou bureau restant. axe additionnelle des colis postaux de o à 10 Kilos de Paris pour Paris expédiés contre rem- boursement jusqu’à concurrence de 500 francs sera fixé à 30 centimes, y compris le droit de timbre Fr 10 centimes. Ces colis pourront Ses ment être expédiés avec déclaration de valeu j francs pote. un-droit spécial RARES de 10 centimes. Le maximum ‘indemnité afférente à la perte, à l’avarie ou à la ponts, d’un colis postal ordinaire de Paris ne pourra dépasse 25 ou 40 francs, suivant que le HR n'excédera pas ou excédera 5 kilogrammes et pour les colis avec valeur déclarée, le montant de cette valeur. 2 à 343 L'expéditeur aura D én outre, à la restitution des van d'expédit cas de Parti de sommes perçues à titre de a er ou en cas de livraison du cols au gr: por sans que le montant du rembour- sement ait été encaissé, l'expéditeur aura droit au pay mans he des sommes perdues ou non encaissée Art. 8. D applicables aux colis postaux de 0 à 10 22e de Paris pour Paris les dispositions du décret du 1°° septembre 1892 qui ne sont pas ani à l'article 7 précédent. Le mois d'août a été caractérisé par l’abon- dance exceptionnelle des pluies, qui ont donné 84,1 millimètres d'eau en dix-huit jou n compulsant les registres de l Observatoire ans, on ne t dans lesquelles les pluies du mois d'août aient été supérieures à celles de 1897. Le maximum a été 1784; viennent ensuite l’année 148 mm.; 1776, avec 118 mm.; 1690, avec 104 mm. ; 1848, avec 103 mm. ; 1701, avec 102 MM.; 1750, avec 93 mm.; et 1715, avec 87 m Cette shoolènts chute d’eau contribue pour beaucoup à l'abaissement de température que l'on signale de tous côtés. D'autre part, le mois de septembre s’est annoncé dans plusieurs régions de la France par de graves perturbations atmosphériques Tecoma sertoes — Ce joli arbrisseau, que l'on désigne asmi très grimpant, s'élève à une hauteur de 10 à pp mètres, et produit un effet charmant par l'élégance de son feuillage et l'abondance de ses fleurs. Celles-ci se produisent vers la fin de juillet et se succèdent jusque vers la en ue job bien étalés, d’un rouge cinabre v La plante est rustique et est ris exigeante au point de vue de la culture, mais elle réussit par- ticulièrement bien dans une terre franche assez légère et sai Elle est beaucoup employée pour l’ornementation des villas des environs de cu e forment pas des grappes aussi élégantes, elles durent beaucoup plus longtemps, et leur couleur éclatante ne manque pas d’attrait. Quant au Es il est presque aussi beau que celui de la ycI No ns vu au mois mea dans une loca- lité pes Pré de n petit pavillon for- mant clocher, d’une ré RÉ d'une dizaine de mètres, qui était entièrement recouvert, sur deux faces, de PHOEA x de Tecoma radicans, formant une belle touffe au sommet du clocheton et re- tombant ne autour, et chargés de fleurs sur GR leur hauteur, L'aspect d'ensemble était fort “On peut reproduire le Jasmin de Virginie par semis, par boutures, par marcottes; mais il est plus rapide et plus commode de faire des divi- sions des racines, et c’est ainsi qu'on procède le plus souvent. 344 LA SEMAINE HORTICOLE détruites | Et À l’occasion du jubilé du s5o"° anniver- saire du règne de S. M. l'Empereur François Joseph ier, la Société Royale d'Horticulture de Vienne organisera dans l'intérêt de l’horticulture nationale, une exposition permanente, qui durera du: 8 mai au 15 octobre 1898. Pendant ce temps il se tiendra quatre ent temporaires fixées, du 15-22 mai, du 10 au 15 juin, du 17 au 27 sep- tembre et du 1° au 5 ET Hydrangea paniculata. Cette espèce flo- rifère jouit actuellement d’une grande vogue; non u ont a damment pourvus. C'est l’ Hydrangea paniculata &randiflora avec ses énormes panicules massives qui accapare à lui seul toute l'attention. Nous avons eu a rm ces jours derniers, de voir ans les p ères de M. Jos. Looymans, à Oudenbosch (Hollande), un massif de Hydran- gea paniculata, l'espèce-type, que nous préférons à la variété grandiflora. Ses panicules fl es i quelque chose de léger qui manque absolument à celui du grañdiflors. Nous attirons sur cette plante l’attention des amateurs de belles espèces décoratives pour les jardins et les parcs. Le Licuala grandis est un des palmiers mn plus maj famille princière. Ses belles. et larges aies tout à fait caractéristiques, tranchent singulière- ment au milieu d’autres feuillages et sis im- médiatement l'attention du plus profa Il fut introduit des îles de la Nouvelle- PE et produisit une véritable sensation, lorsqu'il fut présenté pour la première fois à l'Exposition In- ternationale d Horticulture de Bruxelles, en 1876, qui laissera un impérissable souvenir à tous ceux qui ont sn l’'admirer. pren grandis atteint 2 mètres de hau- teur et pe e des fleurs de 8 millimètres de longueur sur der spadices nombreux et assez [el A Lena © [er] ” @ Las œ mn . [= un ie uw 2 À Fe e] La a (77) er ee) [e] 8 Fig. 134. — Le Licuala grandis. longs ; deux ou plusieurs spathes, longues de 6 à 7 centimètres, aiguës, brunes et striées, s’insèrent à la base des panicules. Les feuilles supportées par un pétiole mince, épineux et long de 80 centi- mètres environ, sont d’un beau oncé, semi- ge concaves, pliss issées, à Béed divisé en lo se subdivisant à leur tour en deux lobules deb obtus Il est de serre chaude. Un compost de terre de bruyère, de rh et de bonne terre franche lui convient le m Ce situé Palmier a toujours été assez rare dans les cultures ; aujourd’hui, grâce à l’intro- a duction fréquente de graines, on le rencontre en est une superbe pla La Exposition pour aides-fleuri ristes élèves. — = 20 au 22 août derniers, il pr tenu à Frs ï eibo dt ont été primés ; exclusivement de dames primées était de AR |! La Re a été complète, l'initiative prise par le comité de l'Exposition Internationale d’ Hot bifute une fois encore, a produit d’heureux résultats. Une Exposition de pomologie et de cul. ture maraîchère a lieu à Tervueren, du 26 28 septembre courant. Il nous revient qu'acete occasion les Sociétés d’horticulture et de + îchère u Ministre M LUS se proposent de visiter en corps les dits co à s'adresser sans retard au Ministère de lg culture. Il est prudent de joindre à la demande de carte d’entrée une liste des membres certifiée exacte 1 par le Président et le Secrétaire. RME RL ane LES RADIATIONS SOLAI e LES COULEURS ET LA VÉGÉTATION Le savant éminent, le dan infatigable qui dirige l'observatoire de Juvisy, M. Camille arion, à ag sur ce Li des expé- ces dont il vient de rendre compte dans le «Bulletin de la Société bn de France. » u domaine de planète, et elles présentent un très grand intérêt en particulier pour les personnes qui s'occupent de la vie et cm 2 culture des plantes. M. Flam n formule en ces Fr les pro- blèmes qu < s état proposé d’étudie « Quelles sont les radiations ablaie qui agissent avec le oi d'efficacité sur le développe- ment de la vie végétale, sur la végétation, la floraison, la fructification et la germination? À quels agents sont dues les colorations si diverses des plantes, des fleurs, des fruits, des êtres en général ? ue ques le rôle de la lumière solaire dans lan L'étude et ces questions nécessitait des obser- en r les effectuer, ntièrement vitrées de verres de couleur, ? 1 indig du vert végétal de la Em des plantes) et incolores dans la quatrièm Les verres de Era a pr Sn IEEE vérifiés au spectroscope ; avons ici, dès le point vai départ, une de pere dificultés inhé: ux expériences de ce genre. « Il a été sem dit M. Flammarion, de trouver dans e satisfaisants. Les verres rouges sont bien mono- chromatiques. Les verts laissent passer du jaune.» Voici le De des M rs obtenus : Flamm a commencé par étudier des Sensitives (Mimosa pudica) qui, une fois levées, ont été plantées en même temps dans chacune des quatre serres voisines et cultivées exactement dans les mêmes conditions, c’est-à-dire _simple- loppement, n’ont pas grandi d’un millimètre. « Elles n'étaient pas mortes, elles avaient vécu, mais latentes “Écomme endormie: D serre blanche, elles avaient grandi, Pris une force solide, et avaient atteint 100 milli- ei 6 en avaient 27 au t). rre verte, elles avaient atteint y milite. atteint 423 mil- ad fois plus us. avaient seules Îeuri, et leur Éonibiltén s'était accrue à un tel Point, ue le Plus léger mouvement, un simple ER re tout d'une pièce. Les bleues, » étaient devenues insensiblés. » marion a observé des phénomènes mais moins a sur des géra- SAMEDI, 18 SEPTEMBRE 1897 345 niums, des pensées, des fraisiers, etc. Les fraises de la serre bleue n'étaient pas plus avancées en octobre qu'en mai, toujours bonnes à cueillir. « Dans le bleu, on ne vieillit ni mais on ne vit guère; c'est presque un sommeil, aut citer encore deux éhantétalen impor- tants : « On aura remarqué que les sensitives de la serre verte étaient plus développées que celles de la serre blanche, sans doute à cause des rayons unes. D'autre part, la trop grande intensité lumineuse et calorifique de la serre blanche a cer- tainement nui au développe ment. » « La serre blanche, à radiations totales, donne des produits plus vigoureux en bois, mais moins élevés et moins avancés que la serre rouge. Pour- tant tous les rayons rouges y pénètrent, puisque nous n’en éliminons aucun. Il y a donc avantage à ne La laisser passer ceux de l'extrémité du spectr. Après avoir effectué cette première série d’ex- périences, M. Flammarion s’est préoccupé de déterminer la part d'influence des divers facteurs qui agissent sur la tie en effet, il i à l'autre, des Cd # 2 serre. bleue étai température était la He basse. Or, pour toutes les plantes, il y a une température optimum, dans laquelle elles se plaisent le mieux, de même qu'une intensité lumineuse en favorable. M. Flammarion a donc recommencé les mes expériences l’année PP aan (1896) en cherchant à égaliser les températures, en modé- rant par des écrans la chaleur et la lumière reçues du soleil dans les serres les plus chaudes, et il est parvenu à obtenir sensiblement la même température et la même intensité lumineuse dans les serres blanche et rouge. Les résultats ont été les. mêmes que précédemment. « Des sensitives sont restées à 35 millimètres dans la serre bleue pendant tout l'été (du 1e juillet au 12 octobre), tandis qu’elles ont atteint 100 millimètres dans la serre verte, ps dans la serre blanche, et 500 dans la serre rouge. n a été x même pour d’autres plantes, sont le plus élevées. Ici, un pied de laitue, au lieu de rester à l’état de salade pommée, s’est élevé, frêle et long, jusqu’à une hauteur de 1"50! Il avait atteint o"60 ms ns la serre blanche, avec la même température. Ajoutons que l'intensité lumineuse, mesurée au radiomètre, était aussi la même dans les deux serres, ainsi que l'état hygrométrique. + M. Flammarion a tiré de ses expériences une autre série de conclusions d’un haut intérêt. Il a constaté la culture des plantes sous des radiations différentes modifiait la forme, la dimension et la c Toutefois toutes les plantes pas de la même façon à ce les unes, la coloration pa eo . l'action directe de la lumière; chez d’autres, à l’action de la lumière et aux aliments contenus dans les feuil- les; chez pr Arerrénn elle n’est pas due à l’action de la lum M. F1 Prat se a à opéré sur du Lilas de Marly sont dévenues blanc rosé; dans les serres rouge, ouleur des feuilles et des fleurs. verte et bleue, elles ont été absolument blanches, La température dans ces serres était plus élevée qu à l'extérieur, mais elle est a rap turte parfois très bas, une nuit notamment à 1° au-dessous de zéro. Les expériences ont porté également sur des Coleus, pe ont donné des résultats curieux. Dans la serre rouge, les feuilles se sont fort élargies, et ont perdu presque entièrement leur pigment rouge. Dans la serre verte, la feuille est restée beaucoup plus petite, a chan ngé de forme et a perdu complètement son pigment rouge, qui a été fe par une nuance jaune grisâtre. Dans la serre bleue, le rouge et le brun ont disparu, la bordure ri A s'est élargie, la partie centrale était jaune ARTS La feuille était un peu plus grande que tivé des ét premie l libre, le second à une lumière légérement “diffusée sous châssis, le troisième à une lumière diffuse, et un quatrième à une at des faible, Dans es deux premiers cas, il n’y a rien de bien parti- culier à noter ; mais à la lumière “diffuse. les feuilles se sont beaucoup élargies, et ont présenté des modifications très analogues à celles produites rouge et de brun. E la feuille présentait beaucoup d’analogie avec celle produite dans la serre verte. Un Crassula à r rouge, mis en Culture à l'obscurité au moment où son bouton n'était que légèrement coloré, a produit une ip blanche ayant seulement une mince bordure rouge. Les LA pourprées de AA e amoena sont devenues absolument vertes sous les ation rouges Les feuilles des Pelargoni tum zonale ont subi également de profondes modifications; dans 1 serre rouge, elles t fort perdu leur pigment brun; dans la se elles ont changé de forme, et ont pris un ration vert foncé, sauf à la partie centrale qui est restée vert clair; dans la serre verte, elles sont devenues petites, à peu près cordiformes, et d’un vert pâle. Les rayons colorés ont des actions diverses sur le développement des parfums : « Dans la serre rouge, l'odeur é émise par les fraises imprègne ute l’ + e des fleurs épanouies en plein air, au soleil, ont peu de parfum ; ilen est de même dan ’obscurité, tandis re les fleurs placées sous A cloches de couleur rouge sont douées d'un parfum délicat, “P conservées en vase, elles gardent ce parfum, et en même temps rs reprennent une partie de leur coloration rouge. outes les prete décrites ci-dessus ont été effectuées pe M. Flamma arion avec le con- cours de M. Mathieu, peu à la section de clim France, de plusieurs gravur. t de deux litho- graphies colo es de le Re la façon la plus heureuse, es travaux, qui sont d'ailleurs en voie de continuation, fournissent dès maint s seulement scientifique, c'est-à-dire un peu loin- taine et générale, mais même pratique et immé- dits: et nous pensons avoir à peine besoin d'appeler sur ce point l'attention de nos lecteurs Qui sait s'il ne sortira pas de ces études un 346 LA SEMAINE HORTICOLE TS # u mois d'octobre, absolument intacts et frais ? UN LABORATOIRE DE BIOLOGIE VÉGÉTALE abondamment pourvus de tout l'outillage de pré- cision néce ues Où « rap- plique » le personnel universitaire, les derniers venus s'installent à leurs frais dans les auberges avoisinantes, mais ils ont toujours le libre usage du Laboratoire et de ses annexes. H ne s’agit pas, on le voit, d’une école avec l’Institut, directeur, et de M. Léon Dufour, son adjoint, qui, seuls, représentent ici la stabilité et la tradition. Que doit-on à ces deux savants, pour ne point parler de leurs compagnons occasionnels? . Bonnier a exécuté à Fontainebleau toutes t ux venus des Alpes ou de l’extrême- nord de l’Europe. Il a établi ce principe que les graines sont meilleures et plus hâtives recueillies en montagne, et les tubercules plus riches en amidon et en matières nutritives. Parconséquent, il y a intérêt pour l’agriculture des plaines à se procurer des semences ailleurs que sur place, et en s’ isiOn- elle augment on re nant où il faut. L'application de ces travaux est poursuivie près de Grenoble, sur la mon de Chanrousse, à 2,000 mètres d'altitude, où M. Lachmann, professeur à l'Université de Gre- noble, s'occupe précisément de produire en grand ®œ semences. M. Dufour a étudié une maladie des champi- à couche qui dévastait iè é Paris et a trouvé le remède radical. Dans les nées par les moisissures qui atteignaient leurs produits et qu'il leur est à présent facile d'éviter. _(:) Rapp notamment que c'est au laboratoire de Fontair u que M. Eug. Mesnard a effectué une grande partie de ses expéri r la f ion des huiles grasses essentielles dans les végétaux, et sur le parfum des fleurs. (N. de la R.) M. Dufour a également trouvé un procédé pour empêcher le noircissement du cidre, source de pertes considérables pour le commerce. Simple. oh, combien! ce procédé : il s’agit tout bonne- ment d’additionner le liquide de quelques centi- grammes d'acide citrique. Il faudrait encore citer les travaux des deux a fourragères vertes sur l'ortie vulgaire, promue au rang de plante textile, comme sa sœur la ramie. On en peut faire des chemises qui ne piquent pas et nourrir un troupeau de porcs, des résidus. Sur les indications du Laboratoire, M. le comte d’Asta- nières, à Montiers, s'est avisé de planter des champs d’orties et... y a gagné de l'argent. Mais il faut savoir se borner. Guy Tomez. SERRES PUBLIQUES DE PARK III. Le Pal du Jardin d’Acclimatation La Société Nationale d'Acclimatation de d'abord purement zoologique; plus tard elle se consacra également à l’étude des végétaux et modifia son titre. Actuellement elle a dans ses attributions l'im- portation, l’acclimatation et l’utilisation indus- trielle, alimentaire ou ornementale des arbres, arbustes et plantes, et elle confie en cheptel à ses membre l’acclimatement ou de l'utilisation économique des végétaux, aussi bien que des animaux d’autres climats. Nous ne nous occuperons ici que du Jardin d'Acclimatation, et uniquement au point de vue végétal et ornemental, c'est-à-dire que nous nous placerons au même point de vue que la foule des visiteurs qui, pendant une grande partie de l’année urtout les dimanches d'été, viennent s'y distraire et chercher l'air et la fraîcheur qui font un peu défaut à Paris. C'est surtout par ses attractions variées, il faut bien le constater, que l’existence de la Société Nationale est:connue de l'immense majorité du public; l’acclimatation et ‘étude peuvent y jouer un rôle important sans doute, mais dont le public profane ne se doute guère. Dans la pratique, ce sont les enfants qui conduisent leurs parents au Jardin d'Acclimata- tion pour voir les otaries et les singes, entendre la musique et faire une promenade à dos d’élé- phant ou d’autruche. Un établissement de ce genre doit forcément retenir sa clientèle, et sa situation en plein Bois de gne, lui impose la nécessité de sacrifier plus ou moins à la mode. C’est ainsi que la n p t u’enfin l'administration eut l’idée — très remar- quable, puisque, chose étrange, elle n’était encore venue à personne de construire un jardin ficum, À. Veitc d'hiver pouvant offrir au public une attraction supplémentaire qui ne perdit rien de son € | pendant la mauvaise saison. ; C'est de ce jardin d'hiver, décoré du nom peut être un peu solennel de Palmari d’Acclimatation est vaste, mais il doit loger une foule de services variés —— tout en 8 ê SES Éldsses NT ET fous + èhes espace aussi bien qu'obligéede couvrir ses frais, ne saurait faire les choses d'une … açon aussi grande et aussi désintéressée quil a Le) sieurs petites serres, d froide. C 1 0 Palmiers, Areca, Cocos, Chamaerops, de petites Fougères, etc. 2 A S le jardin d'hiver, on remarque principa- lement une belle série de Kentia, Areca, grandis, Rhopala, de nombreux spécimens de Sirelitzia augusta d'un bel effet et de Cycadées diverses, Encephalartos, Zamia, Cycas ciroinalis et autres, de beaux Philodendron, des Oreopanax ë ca 7 1 5-7 RT sont suspendus en paniers et paraissent très bien portants. ne. La seconde serre renferme surtout des plantes à feuillage, Croton divers, Anthurium ne | 1, A. Scherzerianum, etc. Begonia et de petits semis de Palmiers. ans la troisième serre, n certain nombre de C batum, C. X Leeanurm, ort allosum, X Har- risianum, C. X . derae, C. x A 0 rm etc.; : quel ques es Phalaenopsis, Nepenthes Caladium. Entre la troisième et la quatrième serre se trouve un petit vestibule circulaire orné de Fou- gères et de petits Palmiers. La quatrième serre renferme quelques Vanda suavis, tricolor , Pa- rishi, etc., des Maranta, Cyanophyllum magni- ficum, et un beau pied de Vanille qui s'é sur toute la longueur de l'entrée près du vitrage. Dans la ci x serre, quelques Orchidées Laclia anceps, L caste Skinneri, Saccolabium: … seit insigne, puis des Anthuriurn et des et sixième serre Fe ap une assez jolie série de Caladium colorés s Cyclamen, des Ges- nériacées, Calanthe veratrifolia, etc La grande serre froide, qui occupe tout le côté opposé, est garnie principalement de grands spé- cimens de Cam ellia en belles variétés. On y remarque aussi quelques Rosiers, et sur les côtés, des Grevillea robusta, Rhododendron, Habro- vexillarium, cera coccinea, L. Faponica, Lapageria, Tecoma divers, Mo fermun jasminoides, tout cou- verts de fleurs ées, Begonia, Passiflora, Eccremocarpus, etc Même en cl les visiteurs sont très nombreux dont la partie centrale est d'ailleurs assez ‘fraîche à cette saison; mais à offrent les serres et le jardin d'hiver, et c'est une des principales attractions de Paris à cette époque. ST, G LES ALSOPHILA Les Alsophila sont d'élégantes Fougères ar- boresc centes, rencontrent dans nos se 5S qu en nombre très limité. L’Alsophila crétin ES de l'Australie en 1833, est une bon ce de serre tempérée, très décorative, onda pes frondes légèrement glauques en dessous et atteignant jusque 8 mètres e longue eur Citons encore l'A. armata (serre chaude) très y rares dans les parties chaudes de l'Amérique, Les (serre chaude) des Indes api ce niaminans où glauca (serre chaude e) at- r Snant 15 mètres isi ss on (serre _ + rt ee Norfolk, d 4 5 08 uy11, dr uns et À. > hntitiens ai froide) Fe, l'A. villosa (serre chaude), espèce e de l’ nos tropicale. ui An un grand nombre de vues paysa- Le a , Voyage aux Indes — nous présente té sauvage et RENE d’une forêt Alsophila ç crin à Les Also tr se “développent très bien dans C4 un mé ‘lange de bonne terre ordinaire et de terre SAMEDI, 18 SEPTEMBRE 1827 rl de feuilles: ils réclament une grande humidité +r khése sphérique et craignent beaucoup les rayons Solaires. Pendant l'été surtout, il est nécessaire seringuer leur tronc; une ou deux jour ; les arrosages doivent aussi Ces belles plantes sont d'un exquis dans la garniture des Cultivées en pleire terre bien ment chauffée par le p d'un thermosiphon, aussi, dans effet ornen jardins d'hiver. nt drainée, légère- passage proche des tuyaux à vue d'œil : cas, il est nécessaire de disposer êlles e orandissent Fig. 135. d’une serre spacieuse. Au contraire, si on ne possède qu’un local de moindres dimensions, il est préférable de faire la culture en pots ou en caisses. Comme pour toutes les Fougères, il faut éviter les courants d'air, qui dess èchent | ’air et pro- voquent la chute des feuilles. Les seringages sur es frondes. occasionnent aussi ce dernier acciI- moins que les espèces arborescentes tés soient cultivées pendant la bonne saison à l'air libre — dans un endroit humide et protégé des vents et des orages, par exemple, sous le à ombr: ge et torment 1 PR s mire « Mie : lé l lus robustes. épais — #£ Fr F ‘2 = #p 4 SETTE précitée. Un empierrés re des 4 e froide et tempérée, d'aprè 1è épai, sillonné par le et tortueux d'un ruisselet limpide, offre un lieu plus favorable pour créer pendant l'été un charmeur et ravissant de la flore exotique. bosquet cours aes coin Comte DE VILLEFOY. — Les A/sophila crinita dans leur site naturel. LA SEMAINE HORTICOLE PUBLIERA Samedi prochain : Les Caryota; Les Chrysanthèmes précoces; Une table fleurie; es Amarantus; La composition chimique et la nutrition des Cattleya, etc. LA SEMAINE HORTICOLE ÉTUDES DE LA DÉCÉNÉRESCENCE DE CERTAINES ORCHIDÉES (1) ma première étude sur le re des Orchidées par les e engrais minéraux, qui vais : : rties des Orchidées « d'importation, et en quel TR p elles y « figurent. Pour cela, 11 suffirait de faire ana- « lyser les ere a ces plantes. Les horticul- «teurs qui en ndes quantités « pourrarent sans} frais fe faire exécuter cette opéra- « tion, qui res trait des renseignements fort « impor anis md ération pourrait S'exécuter sur des végé- « be esséchés ou avariés, puisque la potasse, « les phosphates, la chaux, le fer, etc., ne sont « pas volatils. » Sept ans se sont écoulés depuis l’époque à laquelle j'écrivais ces lignes. L'idée que j'émet- tais alors et que j'ai reproduite Aie dans le Four des Orchidées a porté se », s un mémoire destiné au ie horticole Fançaih e 1897, MM. Georges Truffaut, horti- culteur, diplômé de l’enseignement supérieur, et Alexandre Hébert, chimiste, lauréat de l’Institut, ont publié une intéressante étude sur la dégéné- rescence des Orc et l'analyse complète : 1° des bulbes et des feuilles des plantes d'importation; 2° des mêmes plantes cultivées _pendant quelque temps, et finalement arrivées à un état complet de RÉubreicents. Cette étude a été entreprise dans des condi- tions de mét e et de précision remarquables. Il serait à désirer que M. Linden la reproduisît in extenso dans La Semaine H orticole. En atten- dant, Jes donnerai ici une analyse succincte. ans la première partie auteurs exposent qu’un grand nom dées, après une végétation luxuriante qui deux ou trois années, s’affaiblissent graduelle- ment et finissent par devenir incultivables. nu causes purement physiques, ét qu’elle ne peut provenir que d’une alimentation insuffisante, et se le démontrent par des analyses d’un rigueur s entifique, faites sur des bulbes ? deux ans, enfin sur des bulbes dégénérés par une longue cultur ne) Cet article sde en mains depuis ne me il est tr Ces analyses font FRA — ainsi que je l'avais prévu et annoncé dans mes précédentes études — un ea déficit d'azote, de potasse, de silice, de chaux, de magnésie et d'acide phosphorique « Ness sommes Lies heureux — disent les — de dome à cet égard, défr- « nitivement d’ Mesnen c M. Roman, sspee « teur général des Fos js Chaussées, qui avai « écrit en 1893, dans le Fournal des Or HG « dées, une suite d'études Sur à nutrition des « Orchid M faut et Hébert ont ensuite analysé les fleurs des Cattleya labiata ; ils ont établi que, nécessaire de pourvoir, au moyen de sels miné- raux, à l'alimentation de ces plantes, qui dans leurs pays, reçoivent abondamment ces sels, et ans deuxième partie de leur mémoire, ils proposent l’ emploi d'un engrais qui se 5 Éd beaucoup de celui que j'ai indiqué dans le Fournal des Orchidées. Les principales différences Ds éent dans l’addition d’une cer- taine quantité de chaux et de magnésie, d’une plus forte dose de potasse, et dans la suppression de la silice. Le mode d'emploi est à fort peu rès le même. A l’appui des conclusions SE mémoire, je dois cr que depuis 1890, é n jen cultive quelques exemplaires, qui, traités à l’eau nutri Re ne ent chaque année plus beaux et ont orté sans souffrir deux ou trois divisions. Ils hope: abondamment tous es ans. En somme, la belle et RE étude de MM. Truffaut et Hébert, c e façon éclatante, par la voie analytique, les théories nutritive est entra ha entrée, par ce fait, dans le domaine scientifique. Le travail n’a été fait, à la vérité, que pour le Cattleya labiata; mais les mêmes résultats seraient évidemment obtenus avec toutes les gens Orchidées épiphytes. e n’ai à faire, sur le travail des auteurs et sur leurs Par man Le quelques réserves de tail. er Os Je conseillerai d'abord une grande prudence dans l'emploi des sels calcaires et magnésiens. Si les eaux ne puits s et de source sont consi- mpropres à la. ns Orchi- dées, et Éeiiement rejetées, c'est à cause des sels de chaux et de magnésie qu’elles nier nent et qui constituent leur principale, je dirai presque leur seule impureté. Sans doute une faible proportion de ces bases ne saurait nuire à nos plantes. Mais l'analyse hydrotimétrique des eaux de pluie recueillies par les procédés ordinaires m’a permis de cons stater ‘elles renferm ce, peut-être inutile aux C. labiata, dont les bulbes sont gros, et dont les nas floraux sont courts et c nus, mais elle me semble indispensable pour les Orchidées, dont les bulbes et surtout les tiges florales sont longs et flexibles (les Laelia anceps par exemple). nfin, les auteurs du mémoire recommandent =—— de laisser les fleurs et les scapes se dessécher sur les plantes, afin que les bulbes restants | Puisset recouvrer, par résorption, les sels éraux pre ps la floraison. I en DS pas seulement, en effet, par la déper. dition des sels minéraux que la oraisen pro- longée affaiblit les plantes. Les fleurs rs beaucoup, surtout quand on les transporte dan une atmosphère relativement sèche, pour les quantité sex À ne rer considérable; elles peuvent à peine y suffire, les bulbes se rident et quelquefois reprennent difficilement leurs dimen- sions primitives, même lorsqu'on a coupé les scapes floraux. es choses se passent autrement dans le pays natal des Orchidées. A peine une fleur est-elle éclose qu’elle est fécondée par les insectes, ou quelquefois détruite. La perte de sève est alors BEsnceup moindre ( 1. + ture appropriée à tout caractère conjectural et lui donne désormais une base scientifique. E. Roman. TRAVAUX DE SAISON Un amateur de nos amis nous écrivait, il y 4 quelques jours, que ses Orchidées de serre tempérée-chaude avaient l'air languissant et se tachaient, et nous demandait de lui indiquer la cause de ces accidents. Il mentionnait aussi, dans commençaient à se couvrir d’un dépôt verdâtré, et que cette mousse gagnait même les racines de quelques Cypripedium. otre première réponse fut Mere probablement trop arrosé, ou insuffsa votre serre. Notre correspondant nou qu'il n’avait pas arrosé plus que d'habitude; si ventilé moins qu’à ilateurs vous AVEZ ment aéré l'ordinaire. Les vent de la serre avaient été ouverts avec modération mais enfin ouverts à peu près tous les jours quel- ques heures, pendant la journée et quand le vent n'était pas trop violent. men sur place nous donna le mot de (1) Len les ee de Chysis aurea, qui féci 3 D us oin d'enlever les pollinié 4 d’elles-mêmes, Si a pas 1 elles se prie Ed és complètement Tr. R. sai ee SR Es ru RE nn | | RE n TER RE PRE PET 2 en SE LR El D ei ar RAI —— — —— sur nos conseils, à à la visite de sa chaudière, et comme il avait jugé nécéssaire de y faire quelques réparations ou changements, chauffage avait été suspendu depuis lors. Or Épendiéné toute cette ériode, les Orchidées de la serre tempérée- chaude avaient continué à recevoir les mêm ® mn arrosements que précédemment. La était la cause du mal. La température qui régnait dans cette serre était encore très sufhisante r la santé des ais d dant les nuits, elle était inférieure à celle dont tas Orchidées avaient joui jusque-là. La végétation s'était donc ralentie; c’est pourquoi il ne fallu diminuer les arrosements en même temps que l'on suspendait le chauffage. ans parler même du ralentissement momen tané de la végétation, on sait que la tension de la vapeur d’eau dans l'atmosphère augmente avec la température ; quand l’air contenu dans un local ment humide à une te empérature moyenne, . même air peut se trouver saturé de vapeur d’eau si la température s’abaisse dans le son jardinier, n’y avait pas réfléchi, et il est de doute que, pendant deux ou trois semaines, ses Orchidées de serre tempérée-chaude avaient été environnées d’une humidité excessive qui ne s'éliminait pas. Nous signalons ce cas à l'attention de nos lecteurs, supposant bien que la pl eux vont faire examiner et nettoyer leurs thermo- siphons avant que les froids apparaissent. C’est une précaution indispensabl Il est bon, notamment, de vérifier si l’eau qui circule dans les tuyaux n’y laisse pas à la longue une couche de dépôt incrustant, et si ce cas se présente, il faut les faire gratter, et par la suite tem CA Ces dépôts ont le défaut de ne pas être conduc- teurs de la chaleur comme la fonte elle-même. Ils diminuent d'autant le diamètre des tuyaux, et Par conséquent le chau uffage e des locaux; puis les tuyaux sont ee longs à s’échauffer et plus lents à se refroidir ERRE FROIDE. — La période actuelle est favo- rable au tools de la plupart des Orchidées vides, Odontoglossum, Masdevallia, etc. Rae mpost. ue le compost est à peu près sec, il forme ne motte compacte et qui se tient bien autour des racines; on la détache du pot (il suffit de PR tumée, en ayant soin de prendre pots et de tessons bien propres, sinon neufs. "rie modérément le premier jour, puis on *ugmente D ment la quantité d’e Nr lossum crispum et nets espèces eurissent à cette époque ou vont Er SAMEDI, 18 SEPTEMBRE 1897 fleurir, ne doivent pas être dérangés; après la floraison seulement, on les rempotera, ‘quand le compost sera suffisam mment séché. Les les Odo ontoglossum Tnsleyi, Cervanes er etc usieurs Î xicains, te e les O. incurvum, hastatum, Lgrinum, etc. to ir pu parfaitem nt passer l’ét s la serre froide, où la in bératite est assez élévés pour eux, devront, pour l'hiver, ne replacés dans un compartiment un peu plus aud. grande, Pour les cible > en général, le traitement s les Masdev ali ont moins comme le M. lier: le ht imposant et le plus majestueux de tous, dont le feuillage a une allure gigantesque en comparaison de certains petits ach apparaissent principalement sur la face inférieure, mais parfois vent un exces ce que Rene de à rer ne font pas suff- samment, en France surtout. En cette matière aussi, ve ea appliquer les principes que nous ns à propos du chauffage au début de cet artile. Il faut arroser les Orchidées de serre froide, Odontoglossum et pos De très généreuse PE ant en même temps bea cétte façon, nes sé: pas absolument saturée, et cependan ont beaucoup d'humidité ; elles l’ Pre - eh car elles respirent par tous les pores. ctuellement, au contraire, et pendant les six mois qui vont venir, l’air est souvent très humide, et le soleil est souvent voilé. Il en résulte 7 ss plantes se trouveraient en permanence dan atmosphère saturée, si on les arrosait auithne qu'en plein été. observations qui précèdent font com- prendre l'utilité de l’ hygromètre. En effet, il n’est pas possible de poser des règies générales basées RE PR sur l'état du compost, pas plus que ur la température. Il peut arriver que le compost pr presque sec, et que les plantes se trouvent cependant baignées d’un air trop humide; il peut arriver au contraire que le compost soit bien humecté, mais que les pseudobulbes et les feuilles soient plongés dans une atmosphère desséchante, 1 cas il sera bon d’asperger les sentiers et a ce et peut-être de fermer les ventila- s, ou de couvrir la serre. Ce sont des nuances qu'il serait difficile lt sans l'hygromètre, car l’air peut être très n été malgré arrosages abondants ; il et être saturé d’humi- p S as . ® [2] dité, par un temps froid ou Fr sans que l’on ait arrosé dans la serre. L'hygr Et a cela de bon, qu’il permet de voir, au ee oup d'œil, si l’air est trop ou pas assez bi. ous savons parfaitement qu’il y a des jardi- niers qui ont peur de ce mot hygromètre comme de quelque chose de très savant, et qui se figurent que ce doit être très compliqué de lire des degrés sur cet appareil, de consulter des tables, etc. Mais il n’est pas besoin de tout cela. Le jardinier n’a qu’à regarder l'aiguille de son hygromètre comme un chauffeur celle du manomètre de sa machine ; il sait qu’elle doit être à peu près à tel point ; si ‘elle monte ou descend, il peut en con- clure que l'air est trop sec ou trop humide, et il n’a qu’à agir en conséquence. 349 QUESTIONNAIRE DES ABONNÉS QuEsTION. Je vous ai adressé comme échan- tillon sans valeur deux feuilles de Cattleva e pour combattre ce mal, car j'ai fait de tout sans trouver le moyen convenable pour cela Vous remerciant d'avance, etc. M. T. (Italie), Réponse, Nous ne voyons pas, sur les deux feuilles que vous nous avez envoyées, de traces d’une maladie cryptogamique, mais seulement pour distinguer leurs € d’ leur grisâtre terne, et d’ailleurs presque toujours cachés sous les Free et dans les replis. [@) 5° _ © un s c ament et rongent l’épiderme des feuilles, Hat à la face inférieure ; en outre, ils y déposent une d l que vont en s’agrandissant et nr nt quelquefois par couvrir une grande étendue. Pour se débarrasser des thrips, il faut leur aire une guerre acharnée. Une surveillance constante est nécessaire, d'autant plus que ces insectes se reproduisent avec une extrême rapi- i laçant des côtes de tabac sur les s chauffée, on en détruit ou l’on en fait disparaltre la plus grande partie. En outre, il faut laver avec soin les plantes attaquées, au moyen d'une petite é une solution de nicotine. C’est surtout dans les replis des feuilles, au sommet des pseudobulbes, et dans tous les endroits un peu cachés que les insectes se logent et déposent leurs œufs; aussi faut-il nettoyer avec grand soin toutes ces parties. le. On ne peut guère espérer de détruire tous les thrips, et il suffit qu’il en reste pour que la serre soit de nouveau infos. au bout de quelques mois. Aussi faut-il He souvent l’examen et le Éaenit a TA plan QuesTion. La nn a publié, il y a quelques ep rtrait et la description du beau Lycaste X I er vor E mposant, ces jours-ci, ur mOn usage rt une ne liste d'Orchidées ste, je me suis trouv evant cette plante par une difficulté céerlristebls: Si je la range tout bon- nement parmi les e, je ferai tort aux Lycast Maxillaria, et er je consulter genre, je risquerai d'oublier que le Maxillaria dessous : sel X Imschootiana. Cela choque mes yeux “ l’avan Comment vous, hdatiiré les botanistes, si féconds en tee hirsutes, n’avez-vous pas ee LA SEMAINE HORTICOLE ee bre p fabriqué immédiatement un nom spécial pour ce croisement ? a là une lacune à combler. Maxillacaste me paraît assez approprié. Voulez- U vous le consacrer ? n lecteur assidu. . Rien ne vous empêche, cher Mon- sieur, d’ ter ce joli nom, tout au moins « pour u e don pro Aller. ou Fe rat a Ne soyez pas trop sévère pour les botanistes ; ils sont bien punis aujourd’hui. Ils n’ont pas osé enfanter les Cattlaeliocattleya ou Laeliocattlaelia laria. Nous ne verrons pas, je le parie, l'Episophro- PE dr À mesure que tout cela se compli- , l'on devra rétre le nombre des ue po sé jour un génie n'en fera par NE pas Laclia Cattleya, Sophiomitis et Epiden Mais ons à pétiénes., Le génie ne se mani- feste qu'à d' assez longs intervalles; nous avons encôre à patauger quelques années. "+ NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE M: Victor Besnier (Français) 1° Depuis quand êtes-vous a ÿ row une quinzaine d'an et je regrette infiniment de PE Diner plus tôt; sr ou perdue ° Com ss sans devenu ? En achet ssai, une os de 25 Orchidées N prix mél chez M. Linden, à Gan 3° Quelles eu PRES Orchidées que ous avez cultiv Cypriped tum se divers Masdevallia et Odontoglossum, Cattleya Fu et quelques autres espèces 4° ee est le genre qué vous préférez, et pourqu Odontogiossum parce que € ’est le plus beau, à mon avis; pas besoin de beaucoup de chauffage et ae il croît Site bte ent chez moi. ES Quelle est, d’après vous, la plus belle Or- ch L'Odon ontoglussum crispum. 6° QYus sont les onze suivantes, par ordre de préférenc Cattleye a pres Fe _Trianae, C. Men- deli, C aurea, Vanda coerulea chinensis, Müiltonia vexillaria, Cataset Bungerothi, a ns montanus, Oncidium Lan- ceanum, Vanda suavis, De zum nobile, et toutes celles. pus leurs plu s variétés. 7° Vos su sont-elles installées à la ville ou à la campag là campagne à proximité de la ville. jets sens les principes de culture in- Orchidées exotiques et leur ure en Europe » ou dans ce journal, et com- se vous en ÉrOuUVEz-VOUS ? Je le aus bien! Je ne saurais assez remercier ur du travail qu'il s'est donné pour : nous sa la culture des Orc hidées, alors que la pl ses confrères s’imaginent qu'ils at des secrets et les gardent pour eux — à moins qu'ils Pinagee les débutants en erreur, ee ‘est souven ° À quoi PA vous Vos Ne ou vos échecs dans la culture “ Orchidée Jusqu'ici, je n'ai pas SERRES et j'attribue mes succès à avoir suivi ponctuellement les pré- ceptes de culture enseignés dans les ouvrages cités ci-dessus et avoir appliqué les conseils qui m'ont été donnés fréquemment par M. Van Mol l'excellent représentant de L’HORTICULTURE HR ASIPNER. ssez-vous vos Orchidées et quels DE avez-vous obtenus ? Non. — Mais je dois ajouter que ce sont elles qui m'ont fait engraisser. Avant de les cultiver, j'étais maigre comme un clou, mais depuis lors, 188 plaisirs qu’elles m'ont procurés m'ont bonne santé et une grande vigueur. 119 Wous occupez-vous d hybridation: ? Oui, j'ai huit enfants et beaucoup d’espoi 12° Quelle influence l'hybridation exercera-t- elle à votre avis sur le goût des Orchidées et sur la composition. des collectons ? espère oitié au moins d’entre eux deviendront des orchidophiles et qu'ils inculque- Fou à leurs progénitures le même goù 3° Prenez-vous part aux expositions ? S1 non, à est le motif de votre abstention Non, les expositions, dans notre centre, sont très rares. 14° Quel est, selon vous, le meilleur système d'exposition? D oRaae vous quelque innovation ou quelque ré Celui organisé par. L'ORCHIDÉENNE; chaque fois que j'ai eu la chance de visiter ses meetings, ’ai été émerveillé et je n'ai qe: un regret, c'est de constater que, jusqu'ici, elle n’ait pas encore FRE ti LL] rable sur les festivités de ce genre et qu’elle saurait faire du nouveau là où aujourd’ hui on ne fait plus que se recommencer en s’affaiblissant chaque né randes expositions se meurent, faute d'initiative ! Victor BESNIER. LE JARDIN FLEURISTE Le Coreopsis palmata qui a été mis au com- merce par la maison Léonard Lille, de TA est Amé UIIC plan te Fig. 136. — Coreopsis palmata. rique du Nord. Il atteint 40 à 60 centimètres hauteur; par sa rusticité et sa grande floribondité, il est très recommandable pour l’ornementation que. corbeilles et plates-bandes. Pendant + l’é se couvre d’une Fons, de ca Er d’or, larges de 5 centimètre Le Coreopsis qui nous he. et d’ailleurs se multiplient ne Où au p < suffisamment fortes, les plantes peuvent enco; fleurir l’année même. LE JARDIN D'AGRÉMENT LES CAMPANULES 1 (Suite et fin, V. p. 330) re Campanula Raineri. Espèce assez rare, à fleurs grandes et plates, d’un bleu violet intense, À qui se produisent en grand nombr juillet et d'août. Elle est originaire du Tyrol comme la précédente, et paraît avoir produit des hybrides naturels avec elle. Son feuillage p ubes cent, presque arrondi, est vert foncé. a D" : og 2 à @ La à CAT ed pe © ® À ® a cy + EE @ Re. + cr 22 es, dressée, ne dépassent guère 30 centimètres de haut spèce vivace, in digè Campanula ER AA On cultive surtout la variété à fleurs doubles, à corolles emboîtées l'une dans l’autre. Cette plante vivace indigène, curieuse et assez jolie, convient fort bien pour orner les rocailles ou lave près des murailles, dans des endroits assez se Campanula sheculum, o ou nn e Miroir- de-Vénus. Espèce indigène a ar, pa spontanément dans les champs. Ses fleurs, pro- u a ovales ou oblongues, crénelées, les supérieures beaucoup plus étroites, lancéolées. a floraison se produit en mai et juin, etest extrêmement abondante. Il existe une variété à fleurs blanches et une autre à fleurs lilacé ampanula T ommasiniana. Repas oigrais du Nord de l'Italie onv pour orner les Her Elle € est Æ 2 La meilleure et la plus large publicité æ-_Y} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. Prix daurttos annonces ; (Une insertion) 100 francs Id. 5 >» Une demi- 5 Un tiers de page Id. 40 >» Un quart de page Id. 35 » Un cinquième de e Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col Id. 25 >» Un neuvième de page Id. 20 » d ème de page Id. 203 Un dix-huitième de page Id. 12: Un vingt-septième de page Id. 10 » Un quarantième de page Id. 6 >» Une réduction de 5 ‘/, sera faite sur ces prix pour 4 insertions ; 10 °, pour 8 insertions ; 15 °, pour 12 insertions ; 2O °}, pour 20 insertions 25 o! Qno! AN Le pour 3 10 PUUr 35 °L pour 52 insertions. LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS = On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semane Horticole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. 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Le pied de la plante est, de plus, paire du froid par une bonne couche ce feuilles morte Les essais de M. H. er sont d'autant plus concluants que, même Rare es hivers très rigoureux de 1892-93 et 1894- 95 ses Chamaeërops excelsa ne furent pas anéanti M. Marc ee Luizet, arboriculteur et architecte-paysagiste de renom, vient de mourir à Ecully tement du Rhône), le 8 juillet dernier, à l’âge de 77 ans. Sur sa D plusieurs discours, car était un homme aimé et Haine iLétait vice- iculture du Rhône. Ce fut Gabriel Luizet, son Sel qui prit une part des plus active à la fondation de la Société française de Pomologie, dont M. A. Luizet devint un membre des Plus compétent. Montre-Parterre. — En ces de temps, cité ande montre florale se trouvant dans un es jartins poblica de Paris. Cette montre originale, qui a près de 10 mètres de diamètre, est mise en action ‘Par un mécanisme souterrain. Toutes les parties extérieures formant le cadre et les aiguilles sont Ps artistement de plantes naines à fleurs et eu D'après la Wiener Illustrierte Garten Zeitung, aung Fschang possède aussi un parterre de ce seul Ce mom Le Kickxia | Se os les bords de la rivière Rennes dans | re 7e fut également trouvé ia en les colonies anglaises (Accra et ) et plus récemment dans le Cameroun et 353 dans le Gabon (Libreville). D'après Lecomte, cet sea s'étend j jusqu” à la Sierra Leone. ute d'une vingtaine de mètres et large de fleurs, ap- paraît à l’aisselle des feuilles et est supportée par un Ki 66 de 5 Seche tres de Page ueur. e me que icus, Peripl Taber- idées etc., le K. africana iv, actuelle- r nies anglaises, le commerce du caout tou s'est surtout développé à Lagos. e grand avantage o ce nouveau caoutchou- tier est sa croissance en arbre, qui permet d’e faire des plantations très éten dues ; ceci n’était pas le cas pour les aut égétaux à caoutchouc, an P établi de grandes cultures de cette plante à Lagos. La grande pas des voyages horticoles est admise unanime temps, HO à non seulement les sociétés de jardiniers et d'amateurs visiter les attractions horticoles d’autres lieux, mais encore les écoles d’horticulture de l'étranger, entreprendre des d'horticulture de Versailles, sous la conduite de leur estimable directeur, venaient faire une visite aux principaux établissements T L'École royale d’horticulture de Wildpark près Potsdam, très appréciée en Allemagne, suit aussi cette marche progressive. Sous la direction de M. Th. Echtermeyer, inspecteur du dit établis- sement, les j jeunes horticulteurs allemands firent, du rer au 12 juillet, un voyage qui fut du plus point de vue ose tout en étant des plus agréable par le charme | Héoln nd, -il be éminemment utiles et nombreuses, que les élèves recueillent pendant de semblables voyages, Ft d'a uelques mots à propos des truffes. — Les truffes sont noirâtres à l'extérieur et brunes à l’intérieur. La grise, la blanche et la violette ne doivent guère être considérées que comme des formes passagère Comme le champignon, la truffe est exces- sivement riche en principes nutritifs, mais plus recherchée que lui par les gourmets. Ma reusement le prix est peu abordable pa = petites bourses, car il n’est pas rare de o ayer 15 à 20 francs pour un RH de truffes noires J Contrairement à ce qu’on croyait autrefois, #e Sr ne sont pas seulement rencontrées us les vieux chênes, mais aussi sous les re Fa les châtaigniers, etc. chiens et même des porcs sont dressés pour aller à la . 8 recherche de ces végétaux souterrains. On 1 rencontre dans les situations bra: où 1 Les truffes ne se développent plus dans les endroits où les grands arbres ont disparu; les racines en se décomposant donnent naissance à des cham- pignons qui les tuent ‘après ces données, on a essayé de reproduire artificiellement cette plante; en général, jusqu'à présent, les résultats obtenus n'ont pas été très satisfaisants. es truffes sont mangées seules, cuites sous la cendre chaude, enveloppées dans du lard et du e préparées en omelettes et au vin; utilisées dans les sauces, les mets, pour truffer les volailles, La poudre de truffe desséchée sert également dans les assaisonnements. Nouvelle classification D er a D des variétés. — Üa me de classifica- mistes; cette nouvelle méthode est EU ? facilité pour la re- cherche des variétés, qui sont extrêmement nom- breuses pour ce lantes; à ce point Chrysanthemum, les Pelargonium, les Dahlia, etc. re sur cette base élémentai ire de faire rap- Lter l'ordre alphabétique à à la première lettre du Poitevine, à à la lettre P; le P. Gloire de Lorraine, à la lettre L:-etc, — Dans es noms de v ; nous voyons souvent les noms de ville précédés des mots Belle de, Beauté de, Triomphe de, Gloire # DE 4 noms de famille, des mots onsieu Mademoi. Marquis, PRE, Président, énéral, ou d’un e des mots de no qui d’ailleurs ét facilem En classant donc comme nous ER germe on n'aura pas l'inconvénient, en recherchant une variétéet en sachant qu'’elles’appelle,par exemple, 4 À “hs on, de Fe regarder aux différen lettres initiales ots FRE Ensires Beauté, Merveille, PL Triomphe, etc.; d même en recherchant des variétés ortant des noms de famille, pes, exemple, es Lerene, Bruant, etc., 0 aura pas nui de devoir parcourir toute la listé. par sui 4 l'ignorance d econdaire, qui fait facilement défaut à notre mémoire. On regardera donc directement aux mots Lyon, Duval, Lavigerie, Bruant, etc.; on trouvera ainsi beaucoup plus vite, et, dans le 354 LA SEMAINE HORTICOLE open cas où il y a plusieurs plantes portant des appella- tions identiques ou SA Ye ee mêmes, on He les ot notes suivantes : Il existe trois Gambetta, sans compter l’ Avocat et le Président, deux M. Hoste, deux Mr: Hoste n article et sans compter Gloire de Lorraine, etc. Il est facile à com- prendre qu’en rangeant les paid comme nous ant. les erreurs seront beaucoup moins nombre Cactées mes La première espèce de crois- trè sance vigoureuse, porte de grandes fleurs berabii de o"08 de diamètre et donne des ovaires iner l de espèce est très ’une nuance plus vive et ses ovaires portent des épines. Meeting De des RP ma à Hambou au 30 août derniers, l’occasion de Lt parie Exposition autom 2e s’est tenu, à Hambour n « In Rire Gärtnertag > dont le Comité organisateur avait reçu, de tous les pays d'Europe, de nombreuses Fig. 138. — Amarantus salicifolius (voir page 361). La présente classification étant des plus simples des avantages, nous . Rivoire, l’ Far rédacteur en chef du journal ‘Le Chrysanthème, — organe de la Société française des ya tane — pour recomm ander ardemment ce nouveau système de classification. L'Opuntia rhodonta et l’Opuntia xantos- tema qui sont mis au commerce par la firme -L. Späth, de Berlin, sont deux espèces de adhésions. Aussi, dans la soirée du 27 août, M. Woldemar-Neubert a:t-il e 25 Meeting In- ternational au triple « hoch » entonné en l’ honneur de S. M. l’empereur mr eIl:=—M. fesseur D: Zacharias, au no end, » à son b Se8e tour, a salué les proleneitiele qui s'étaient réunis à Hambourg, en un jour d'une année TT désormais inoubliable, pour discuter leurs in t féter le succès sans précédent des flots à ternationales de 1897. ai ‘adhésions reçues orateur propose un triple « hoch. + C. Van der Smissen, de Berlin, » Président g, « Verband der Handelsgärtner de l’Allem magne, ® de d’horticulture et à des propriétés privées de Ham. bourg et de rande cité commerciale et à Blankenese, un endroit pittoresque sur la rive droite de l'Elbe, d’où ; l'aspect de ces parages ainsi transfigurés était féerique. Le dimanche eut lieu une visite commune a epo jour, un banquet a réuni quelques centaines d’adhérents. Pendant toute la durée du Congrès, ses meme. bres ont été admis à faire le voyage à Helgoland, dont un grand nombre ont fait l’inoubliable visite, seront chez tous les participants, la meilleurect la plus durable impression. Congrès flamand de Sciences naturelles See qui figurent à l'ordre du ns : D' Vanderstichele (Bruxelles) : Contr: bution à à la connaissance de la nutrition et del: périences). — A. De us | fort désirable de réunir le plus tôt possible ls Le ® à ee rer eue rue du Héron). Le compte rendu discussions et des travaux du Congrès some un volume qui sera envoyé à toute pe Te | en fera la demande au PES 2 par et qui peut exercer une grande In l'avenir scientifique de notre pays. RE —_—_— LES DOUZE VOLUMES DE LA “ LINDENH , Villenoy, le 21 septembre 1897. Monsieur LUCIEN LINDEN, Au moment où la Lindenia entre dans sa treizième année, voulez-vous permettre à un abonné de la re heure de vous adresser ses “s félicitations ? est pas, en effet, une tâche ordinaire que coupable des amateurs. collections d'Orchidées se chiffrent par centaines, la Reichenbachia, de Sander, a fourni une car- rièré encore moins longue, et tout récemment lOrchid Album, de Williams, malgré son mérite incontestable, a dû cesser de paraître après le nzième volume. lue i # ouvrages illustrés, consacrés spécia- lement aux Orchidées, la Lindenia détient donc, par des emballages audacieux, regagner l'avance e sur la piste du positions respectiv. L'avance prise fé ‘Ja Lindenia lui restera donc acquise, + : faut espérer, pour la satisfaction de ses abon mme de ses éditeurs, qu’elle con- servera hp la me de doyenne des RS orchidéenn a part, je hais ardemment de voir Sallonger, pendant de nombreuses années encore, la file déjà imposante de ses douze volumes, que J'ai sous les yeux, alignés en bonne place, sur un sent tique et artistique. … Le botaniste y trouve les diagnoses auxquelle es langue latine i imprime son cachet de préc cision Scientifique ; le profane peut s'attacher de préfé- aux & . . Bret pue tels n, J. O’Brien, L. Linden, A. Rolfe, Coëniaus, Max Garnier, E. Rodigas à ds Mirtet bre SAMEDI, 25 SEPTEMBRE 1897 355 Le texte est illustré par des chromolithogra- phies où les artistes Bruxellois sont passés mai- tres, et les aquarelles qu ‘elles reproduisent font le plus grand honneur à e etc. Certainesd'entre elles sont de petits chefs-d'œuvre qui ras Lg avec avantage aux expositions de peintu mi ces cinq cent soixante-seize portrai ist d'Orchidées, se trouvent la plupart des espèces les plus célèbres et les plus remarquables, à côté de collection. Tout cela justifie certainement le succès de la Lindenia. Mais je ne veux pas me borner à ces éloges mérités; la meilleure preuve d'intérêt et d'atta- teur qui enia pour contrôler l’état civil d’une plante SagerR pont la première fois dans sa AP , OU pou parer les variétés ordinaires qu’il possède avec les variétés d'élite qu'il voudrait posséder. , dit-on, se plaindre de ce op b un reproche de ce genre que je veux faire à la Lindema. Les variétés énasee celles que tous les amateurs ont quelque chance de ren- contrer, figurent en trop petit émise à côté des variétés hors ligne, réservées à quelques rares privilégiés. savez combien l'amateur di elles sont toujours les plus belles, les plus rares ; lorsqu'elles sont éclipsées par les variétés d'élite e la sr d'esprit pour admirer la variété supé- sé Los de moi la pensée de voir abandonner par la Lindenia ce Barre que vous lui avéz si bien imprimé d « Livre d’or des Orchidées ; » mais, à côté dés notons nouvelles et des variétés exceptionnelles, je voudrais bien voir accorder une place un peu plus grande aux espèces plus anciennes ou moins rares, . de ee à en faire la véritable Encyclopédie : , et le Livre des références des amateurs (1). Les planches doubles que vous avez très heu- reusement inaugurées, il y a deux ans, sont tout indiquées pour remplir ce but; en les faisan paraître à intervalles un peu plus rapprochés, ne pourriez-vous pas les consacrer tantôt, comme vous l’avez déjà fait, à un groupement des diffé- rentes variétés d’une même espèce, mais en ayant soin de toujours figurer la variété ordinaire ou typique à côté des variétés plus belles et plus rares, tantôt à la représentation d’une série d'es- pèces anciennes mais classiques, auxquelles vous ne voudriez pas faire l'honneur d’une planche séparée pour chacune? Vous ne trouverez pas mauvais, je l'espère, qu’au parfum de l'encens j'aie mêlé un petit grain (1) Il en sera fait, comme vous le désirez, mon cher Es nous donnerons à ue dans la Lindenia, une large place aux espèces- Le charmants. de critique, très bienveillante du reste, et avec tous mes souhaits de longue vie et de prospérité pour la Lindenia, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués. AGOT. SERRES PUBLIQUES DE PARK IV. Le Fleuriste de la Ville (Suite, voir p. 346) Sait-on qu'il faut plus d’un million de boutures fleuries par an pour orner squares? Et nous ne parlons p coupées pour bouquets, ni des cent mille plantes ue année pour les soirées off- tes de Ac 2 etc. Notons, airement 0 qu'aux sociétés de bienfaisance, ses produits : il fait payer, sinon la location, les frais de trans- port et de dégradation des plantes. Quand nous se) D i ps) 5 [= | Le] [=] A ne] & © =] a © © — | aœ Le] Le] ® — 4. . œ Se D q © Co L encore, de l’importance de la que r, il s'agissait non seulement d'agrandir et de Bcricotintieé le Fleuriste lui-même, mais aussi d'y in nstaller une EE municipale d’horticulture, où seront enseignées la culture, la multiplication, l'acclimatation de toutes les espèces ou variétés de plantes ue dans D pc PM l'in- dustrie, l'économie domestique, la médecine, Toutes les pr pre dans l'École seront conservées dans des herbiers, avec des notes complètes Plus ni, la ville a À 0 stl de faire mieux encore. Elle créera un ù seront réunis tous les produits utiles : fibres textiles, matières tinctoriales d’origine, bois de rues on, d’ébé- nisterie et de nuiserie, etc, Le jardin, le Musée, les cours d’horticulture et de botanique 2 ads seront accessibles au public, On tâchera même d'ouvrir des salles de travail. Des échanges ‘de iattés seront faits entre l’école et les établis- sements français ou étrangers analogues, de façon à se procurer et à répandre le plus grand nombre possible de sujets On conçoit . "1 fallait un vaste emplacement d’un grand pour pe Pic au c Lien 3 terrain, les - constructio i aux serres, à l’École et à leurs dépen Après de ones recherches, causées surtout ar un désaccord entre l'administration et Conseil municipal (une Commission spéciale avait été no ommée, que présida, au dé lL phand); après _ de dix ans d’études, il fut ouveau Fleuriste s’élèverait au Fonds-des-Princes Avant 1870, le Fonds-des-Princes, à gauche de la route de Boulogne au sortir de la po d'Auteuil, …. une promen e fut Mr no complètement pour la due. de Po Ce ne fut plus qu'une Î angle, presque entièrement défrichés pour cultiver, au profit du Fleuriste de la Muette, re one fleurs de pleine terre et des semis de printem Le nouveau Fleuriste, dont les travaux sont très avancés, n’occupera pas moins de 9 hectares, 356 LA SEMAINE HORTICOLE et il serait aisé de l’agrandir. Un perron monu- Tres sera a suré par l'emploi de l’eau chaude élevée à la see A: voulue non directement, mais par la vapeur. On obtient fr cenouveau uniforme pa et facile 2 à régler. st om de tuyaux sont ses générateurs de vapeur, és. dépense d me leux palais des fleurs oscillera entre deux millions et demiet trois millions, mais sera couverte par la vente des terrains du F leuriste de la Muette, pour es sont que signées des promesses d'achats È CA Fleuriste du Fondsides-Princes et l'École municipale d’horticulture et de botanique seront ouverts avant la fin de cette année. NES 46 teur : GEL LES CARYOTA Le genre Caryotaise gps ai nettement, dans la grande famille des Palm ipe à ue annulairés et un sit assez restreint se parts feuilles serre: A + EE cunéi- ues. Pou ces se produisent au sommet Lx tronc et se a base. Alors, les plantes épuisées par la se er dis pa- t, à moins que des drageons n’assurent dent ur succession Une partie égale de terre franche et dé terreau, mêlée avec une légère porti e sable blanc, constitue un excellent compost pour la culture de ces Palmie er le drainage, car au moment de sa végétation, le > Canrett demande beaucoup d'eau. Pour pis promptement de fortes plantes, pratique la en des drageons; si l’on désire plutôt un grand nombre d'individus, on emploie le semis, Les j Jeunes plantes servent avantageusement à à la garniture des appartements. En exemplaires ‘plus grands, ces Palmiers conviennent t supérieu- rement, pendant les mois de j juin à septembre, à Les espèces les plus répand ues dans nos cul- tures sont le GC: sobolifera ! Mart. et le C. “urens Linn., quip ske piste nous fut importé : de la en 1843; il croît aussi à de Malacca; al pousse à 15 mètres 1/2 mètres cellulaire se trouvan nt au qui tout en flattant la er Hope contient des prin- cipes très nutritifs. De là, vient par comparaison le nom de Sagou (pain), que te tles Malais à cette substance éminem utile. Par la distilla- tion, on obtient de la sève ones riche en alcool, une liqueur très capiteuse, appelée le Rack. Les indigènes de l'Inde extraient encore de la sève de ce généreux Palmier, le sucre de palme, si nécessaire aux habitants des pays tro- picaux. Mais utilité, Kittul, sont vendues jusqu’en Europe, pour la fabrication de balais, paniers et chapeaux. La chair du fruit du C. wrens est caustique Nous avons dvuite le C. Rumphiana, une très grande espèce, réagi jusque 20 mètres de hauteur; ses feuilles à folioles eg à Sa patrie est la Nouvelle-Guinée; il y croît en corsbE te du C. Griffithi; tous deux y ont donné de nom- breuses variétés. Le Cumingi a été introduit des Iles Philippines en 1841. La tige de 3 mètres hauteur est très grêle; ses folioles ont jusque 25 centimètres de longueur Énumérons encore le C. maxima (Java), le C. maitis (Chine), le C. propinqua (Java), le C. purpuracea (Java), le C. pos le C. spe- ciosa, le C. elegans, le C. majestica et le C. excelsa. o1s [en o® LE MIMOSA PUDICA -. Comme tant d’autres espèces végétales rémar- quables, la pudique Sensitive, aux formes fines et nn a pour terre natale le Brésil, cet Éden elle ne se déshonore pas d’êt famille 5 ele vulgaire Pois, est une ra plants vivace ‘qui atteint un mètre de hauteur et marie harmo- i charmante et légère a hrs aux feuilles amples et variées des autres plantes exotiques. ans nos serres, au contraire, où elle est traitée comm e plante pulse, elle garde des proportions moindres. obtenir de belles plantes, on la sème dès ue NAS printemps sur couche chaude. Les plants sont repiqués en terrines ou- séparément en godets. Successive- ment, On donne des pots de plus en plus grands. Un compost de détritus divers, mélangés avec ie égale de terre de bruyère et une portion une partie de gros sable blanc, convient très bien à son ne Plus l'humidité et la chaleur de seront élevées, plus la croissance sera vigoureuse et luxuriante. culture en sur terre sous verre donne des des exemplaires robustes et de très belle A la pe. de l'été, apparaissent de petits fleurons en grappes as uses, cependant peu impor- ette plan feuillage léger et penné, attribuée à l’irritabilité du protoplasme de ces organes. Un n simple attou- chement, un courant d'air, une odeur un peu comptions déjà douze fleurs; le pue, à l'heur pénétrante provoquent le pliement des en J chute des pétioles. Bien moins, un nuage, tk: à cacher subitement le soleil, peut a phénomène. Un rien éveille sa Eimidité ea successivement son exemple? était-ce pas un a mutuel, qui jetait bientôt 'épon. va dr les rangs : um l’endort; les acides provoquent aussi son ritabilité propre. Régulièrement, note petite personnalité, constamment aux pen e jour, se recueille la nuit dans in so l L’explication parfaite de cette enr | tale est encore entourée de stèr donc, charmante et nimable intel voudrs: tu nous révéler ces secrets ? O. Lanpois, NOTES D'OUTRE-MANCHE Fructification de la « Victoria Regia » aux ardins Royaux de Kew Un de nos collègues, collaborateur de &t organe, nous a SR entretenus splendide Reine des e n'avons paske rer RARE aqua FPS ictoria Regia est cultivée à Kew depuis de PS ongues années et chaque Si ses splendides fleurs font l'admiration de tous les visiteur. L'année 1897 d genre. Cette espèce originaire d'Amérique 6 prie Et par sa vigueur, ainsi que par l'ampleur de ses admirables €t grandioses Feuilles, Conte à lee | connue qui a mean 2 les feuilles ne | nouv n question est pourvué feuilles munies 4e rebord d’une q mension de 2 à 2"50 de 4 -Ces dimensions sont généralement atteintes É une période de trois semaines. 4 annuelle. La plante actuellement en + Kew a été semée le 2 février et bo Fe à jours, les suivantes tous Le 27 juillet, donc un nombre s'est élevé à vingt-six, € actuelle, nous avons le plaisir d’atteindre le record de 1895 qui ut de vingt-neuf fleurs durant la saison. Il va sans dire que, Si jouissons d’un autre mois de soleil, ce xeBr br cette année sera ANGES PÉUIeSs : aux présécengs. 3 considé: buts en grande partie à = NET de cette nouv elle espèce, ainsi qu "à l'été exceptionnel dont nous avons été favorisés. Le 26 août dernier, les premières graines ont été trouvées flottantes sur l'eau du bassin. Elles étaient enveloppées d’un parenchyme qui leur permet de se maintenir à la surface; ce paren- chyme étant détaché, la graine devient relative- ment plus lourde que l’eau et ne surnage plus. Cette fécondation naturelle se serait effectuée, graines pannes dans la capsule est énorme et varie entre t 170. Une . curiosité de l'espèce en question est blanc ARRET à Elles complètement dans la soirée en une splendide r A. GRIESSEN. LE JARDIN FRUITIER PRUNE HATIVE DE BUHL (QUETSCHE) La Prune hâtive. de Buhl est hautement appréciée pour ses grandes qualités à Buhl (Baden-Baden) et dans les environs. Sa maturité ière quin nzaine d’août. Cette mur, tombe difficilement et n’a craindre des vents. On a même laissé pere des fruits sur l'arbre pendant un temps n après a maturité ; tout en se ratatinant, ils RE à un goût très sucré Les fleurs supportent jusque 3° de froid sans souffrir; il s’en t q ne pen hits fa: L: ‘con som bonne prune se ait rinipalement comme fruit de table. oment h £a t donc dire qu'elle est très recherchée. not: à l'origine de cette précieuse variété, il Ka € que les premiers arbres furent plantés à Ppenwindeck, il y a une quarantaine d'années; SAMEDI, 25 SEPTEMBRE 1897 S provenaient de stolons qu'u versé en arb ori (cul ure d'un Pru er Re ainsi cette dernière race Fig. 139 La multiplication du Prunier hâtif de Buhl se fait presque exclusivement de dra geons, car tort beaucoup de cultivateurs soutienseñt > ou a à raison, suivant leur manière de voir — que + 357 les a ne se portent pas aussi bien le ceu le r acines. Nous ne voulons pas nous éte ce sujet, qui nous forcerait à 1e masse de détails générs£ aux a 2 o 7 Let. Ke} t Je 6] . — Prune hâtive de Buhl. cables aux différentes espèces d'arbres fruitiers. Toujours est-il que les arbres greffés surpassen généralement les autres en fertilité E. LEJEUNE. LA SEMAINE HORTICOLE LA COMPOSITION CHIMIQUE ET LA NUTRITION DES CATTLEYA La question est décidément à l’ordre du jour. Elle vient de donner lieu, devant la Société royale d'Horticu dres, à deux intéressantes communications de M. A. H. Smee, sur lesquelles nous croyons devoir appeler l'attention de nos lecteurs. M. Smee a présenté ses observations sous la forme de deux lettres adressées à M. Veitch, qui en a donné communication au comité scientifique de la R. H. S. Nous allons les résumer. . Smee, après avoir signalé les différences bien connues relevées par Muntz et Marcano dans constate, d'après le professeur Frankland, que cette composition varie dans des limites très étroites. La proportion d'acide carbonique paraît enter avec l'altitude jusqu’à 3300 mètres, hauteur à laquelle elle atteint son maximum, et au-delà de laquelle elle diminue. « Dans le voisinage de nos grandes villes, écrit M. Smee, l'atmosphère est viciée par les produits de la combustion du charbon, sous la forme ESPRRERSRS + 1£, = Peer Lx d'a cides sulf ndant les brouillards une boue grasse qui se dépose sur le vitrage des serres, et, lorsqu'elle tombe sur les feuilles des plantes, fait obstacle au fonctionnement de l’os- ose et de l’exosmose qui sont si nécessaires à leur activité vitale. fai moi-même observé que la quantité d’am- moniaque contenue dans l'atmosphère variait quand la tension électrique était faible ou nulle que j'en ai trouvé le plus. J'ai observé i i oxydable présente dans l’atmosphère était indé- pendante de la quantité d'ammoniaque présente. « Il me paraît vraisemblable que le rapport de l’'ammoniaque à l'acide carbonique exerce une grande influence sur la végétation des Orchidées épiphytes. Là est la cause probable de ce fait que beaucoup d'Orchidées — telles que l'Oncidium varicosum d’une part, et les Phalaenopsis de l’autre — ne peuvent pas être conservées bien portantes pendant un certain temps dans ce pays. « L'analyse des pseudobulbes vieux et jaunes révèle que les vieux bulbes contiennent moins de matières minérales que les jeunes. Il est vraisem- __ blable que ces plantes ont beaucoup de difficulté à se procurer les sels terreux, et sont, par suite, es d'emprunter aux vieux bulbes une partie de leurs éléments terreux. Nous savons que quand on laisse les fleurs séjourner sur les Hier us- qu’à ce qu’elles se fanent, le pseudobulbe se ride et La plante s'épuise ; plus la variété est bonne, plus la constitution de la plante est délicate, et plus siae et de Laelia purpurata de ma collection. L'analyse des fleurs fraîches de Cattleya donna comme résultat : sde ce 84,27 Substance végétale 13,72 Cendre soluble. . 1,18 Cendre insoluble 0,83 100,C0 Fleur Fleur Cendres de fraich séché la fleur AR ue. 4,27 — — Matières organiques. 13,72 87,21 — Acide phosphorique. 0,058 0,39 3,10 Pôtasse: 5 0,634 3»19 25,00 Chats. . 0,348 1,84 14,40 Magnésiés ‘5%, 0,120 0,60 4,71 Acide sulfurique . . . 0,034 0,17 1,35 DIRE te ns 0,104 0,57 4,50 Acide carbonique, fer, soude et alumine. . 0,702 6,08 46,94 100,00 | 100,00 | 100,00 L’acide carbonique présent dans les cendres était primitivement e fleur à l’état a magnésie. « Je ne me rends pas compte, jusqu’à présent, de la façon dont les espèces épiphytes, dans leurs stations naturelles, se procurent les sels alcalins et terreux, surtout la silice, qui n’est pas facile- ment soluble, et qui n’existe à l’état soluble dans aucun sol én quantité un peu forte. i l’on compare l'analyse des fleurs à la composition des pseudobulbes vieux et jeunes, il est évident que la fl <.,..01 nouveau ces éléments minéraux? Car il va de soi que si elles n’ont pas un moyen de s’en pro- curer une nouvelle provision, elles devront tou- jours tirer ces substances de leurs vieux pseudo- bulbes, et le résultat sera une végétation appau- vrie, de plus en plus petite, des fleurs moins belles, et finalement la mort. « J'ai donc pensé qu’il serait intéressant d’ex- périmenter sur une variété de C. Trianae, plante vieille et épuisée. J'ai nourri cette plante une fois 5 : potasse, du nitrate d'ammoniaque, du phosphate te de magnésie, dans la proportion de 14 grammes de nitrate de potasse, 14 grammes de nitrate d'ammoniaque et une faible quantité des autres sels. Le résultat a été une végétation plus vigoureuse, une floraison plus abondante et mieux colorée, En 1895, je fis l'essai sur plusieurs plantes, et je fus si satisfait du résultat, qu'en 1896 j’ajoutai du nitrate de (1) L’once vaut 28 grammes. —— potasse et du nitrate d’ammoniaque, semaine de l'été, aux bassins à eau petites quantités, en plus niaque et de potasse. J'espère être à même d’an- noncer plus tard que ces essais auront donné de bons résultats. » * * _* s es de leya (labiata vrai, d’une part, labiata Mendeli et labiata Mossiae d'autre part) : M. Ogston men ce Eau -— — -. —. 84,27 91,8 Acide phosphorique 0,058 0,0396 FOIRE. ne. Des 0,034 0,315 Chaux. FÉPÉTENS ea 0,348 0,160 Magnésie; . . ; 0,120 0,080 Acide sulfurique +. 0,034 0,017 he 0,164 0,031 L4 réci sément négligeables, puisque dans plusieurs cas, Il est bien loin de notre pensée de vouloir dé- de la chimié , thèses et des généralisations hâtives. a (1) M. Roman emploie 15 décigrammes de me 1 potasse, 6 de chacun des nitrates d’ammoniaqué chaux, et 3 de nitrate de magnésie, le tout au litre. , De reel + ———— tement infaillible. Pendant leurs débats et leurs utes, le patient ne pouvait que balbutier la même € phrase : « De grâce, Messieurs, mettez-vous d'accord ! (A suivre.) LES ORCHIDÉES CHEZ ELLES - Nous pen selon le désir qu nous a été expri rim rie d’étud sur la de ES Orchidées pes gens stations naturelle Le ici . notes de voyage qui émanent de M. Jean Van Volxem, l'amateur-explorateur bien connu des Belges qui sont au courant de |’ histoire © um années. Nous Chronicle, où elles furent publiées il y a long- temps déjà; mais leur valeur n’en est en rien diminuée : « Je parle d'expérience en disant que dans les Andes Pa la Nouvelle-Grenade et du Pérou, je n'ai jamais vu d’Orchidées croissant dans l' dos: rité qui règne au cœur des forêts vierges. On les rencontre dans les clairières des forêts ou sur les branches supérieures des arbres, où elles jouissent u le mple, t feuillage some et maigre, en est toujours couvert. Même les Orchidées à bulbes fusiformes, tales en décomposition _ recouvre É sol humide l'eau condensée qui hers, on les trouve presque toujours à une certaine distance du sommet, où elles pren la rosée an en Éctéare au- dessus d’e elles és conditions que dans l’Amérique du Sud. À se le Vanda spatulata croît pr re au Sommet de taillis très maigres; les Sacco- de Renanthera, en floraison luxuriante, sur un Massif de l’une des pelouses, très loi Ombrage, Ils étaient he pese: sur des tuteurs a t comme PR ferait Pour un massif de Élésmute gro ne, hâtives et tardiv teuil de 2 fr. le cent, 14 fr ÉT : - Fm dr Praisiers, les À + apres D TA Es 50 le cent, fortes Le Arbustes Or } « WIPI Q ren (trè variés), pour parcs et Edouard MICHIELS ris. à ee Che ds ETAT )fr. le mille, À 350 ef de pépinières. es dix mille, extra. — Rosiers (500 var.), — To us pre pe à “epetls et sur tiges de f 1,3 Wotay III Q beaux et forts _… Epicéas a un Gustave MICHIELS mètr t plus à fort bas prix pa le quanrit 60 fr, le ce ec Architrcte de jardins, a gg * for dièren ré Î RE n de Piu-Sylvestre Gra raies de Prairies, XIrA, P Be utes | NE 4h natures de L rrain 73 fr ar Edmond MICHIELS he Re a Con Res d" ornemte am à our “rs dins re , vari 5 fr. la doux Architecture de jardins , par t vergers; dti de plan sete réc ion à en confiance. 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Rand, À Varjenewsky du Trieu de Terdonck, Li [JS LE P ÉrS eo Ê ca L] 225 É D Ë œ [=] œ = œ ë = | em Lr] [=] 2e [:-2 be 4 [-1 < = Ê F. Lequet, E. Lejeune, x. Duchône, # Vanderkindere, A. Wesmael, ete Properérame : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 38 : Pages hronique FE. 363 . dà forêts sur “à ce 3 365 Les vieilles gs FE PPS rene 366 Les j Jardins de Mons 366 Le Journal des Orc hid > La composition chimique et la nutrition se Cat tleya 368 Les Catasetum et leur tué . 309 Notre 2 00 orchidophile + 370 Les Orchidées à Blaesveld, — Correspondance * “Sy ares de es — Se RES LT : Fi 372 Oraison d’un in ice “ii » 372 Boite du Jou Es re à 472 Fig. 147. tes LE var. Kneiff ou Spiraea Aruncus Kne RCE 3 142. Vue Fe les Lies de Monte ét 56 143. Catasetum Lindeni, mirabile et imperiale . 369 rem —Sann, IMPRIMER Euc. VANDER HAEGHEN. inden, de Lansberge, me a pe de Moran, G. Joris, E. on A. de 2 OCTOBRE 1897. L'ILLUSTRATION Ge) IR ÉDACTEUR EN Cuer : EUCIEN EINDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER PRIX DE L'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE TRANGER 117, Rue Bezrrarp — BRUXELLES. L Dés LR 5 rt is sadut D "8 Ne ca rois Mois. .. #4 » Trois mois : 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois. ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. 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Ingénieur des la base de la tige qui atteint trait de 60 tubuleuse, assez large et d'aspect fort joli à cause de la découpure de ses bords qui forment deux lvres, dont l’inférieure est divisée en trois lobes. La Sauge éclatante se sème en Dre en * pépinière sur couche, en pots ou en terr plantes en pots et en leur donnant des rempo- lages successifs. Le Salvia patens ou Sauge à larges fleurs, originaire du Mexique {le S. splendens nous est venu du Brés sil) a également des fleurs en épis terminaux, réunis en groupes ou verticillés ; leur calice est velu; la corolle à large gorge a la l espèce qu'on peut cultiver à peu Mêmes conditions que le S. splendens. Les ra- cines du S. patens sont charnues et peuvent être Conservées en stratification, en terre franche et à l'abri de la gelée. L'emploi simultané de ces deux Sauges, l’une, avec ses fleurs rouge éclatant, l’autre, bleu in- tense, peut donner naissance à de fort jolis effets. roseraie. — Nous avons été sur- pris, le ke: Septembre, de la vigueur des rosiers de la ee renommée de M. Florent Pauwels, Urne-Anvers, ainsi que de la belle floraison Certaines y variétés, par exemple, les William än Richardson, _. er. Céline Fo- 'estier, Madame Hos e, La France, D' Grill, son Soupert et Notting et qui étaient . rs chez M. Pauwels, au moment de SAMEDI, 2 OCTOBRE 1897 notre visite, les plus belles étaient, à notre avis, Mre Ÿean André, ANA Riders Violet Queen et André Sibour Fleurs jaunes s ‘épanouissant en plein air à l’automne. En voici quelques. pre qui s’épanouissent à la même époque : Rudbeckia Newmanni et laciniata fl. pl. Gold iball, Paper nudicaule, Aquilegia chrysantha, Helia multiflorus maximus, Anthemis Kelwa ay. “He lenium “pumilun, Coreopsis grandiflora, auri- culata, € Une garniture de table en fleurs rouges. — Au banquet offert, à l’occasion de l'exposition automnale de Ham bourg, aux membres du jury, la table d’honneur, longue d'une vingtaine de mètres, alternativement, se trouvaient des corbeilles de fleurs et des vases à très long col. Les unes et les autres étaient garnies exclusivement de fleurs rouges et de feuillages cuivre rouge de Berberis et de Crotons. L'effet obtenu, surtout à la lumière électrique, était féerique. Il va de soi que dans cet ordre d'idées, on pourrait obtenir d’autres jolis effets, avec des fleurs jaunes notamment. tons. — Le cahier d'août du Fournal de la Société Nationale d'H pe e France commence la publication, sous la ature de M. Jules Rudolph, d'une étudé Dominic: horticole sur Les Crotons et leur culture, dont la pps est très intéressante et très instructive. Nous reproduisons ci-après les listes de variétés des recommande l’auteur et qui seront consultées avec fruit par nos lecteurs. Liste de Crotons remarquables par la beauté et l'ampleur du feuillage : Andrea magnoliaefoliu ee A islcsse de Roth- Madame Fhéien Linden. Mad . Couannier. Baron Nathaniel de Roth- Te rs Fr rss ontanense. re Franck Seillière. musa Empereur Alexandre III. Fhoibphots: Liste de Crotons à feuilles étroites ou bizarres : Drouetii Queen Victoria. ohannis pirale. illustre. Van Oorstedii interruptum elegans rrenii. Bau: esmanii. Massangeanum. Youngii. Liste de Crotons faciles à cultiver : Andreanum. ; Madame A. BI Baronne James de Roth- see Albert Truffaut, schild. Monsieur Chom Baron Franck Seillière. Fraser Eugène Chantier. Carrierei. es ci vane Disraeli. Empereur Alexandre III. Thompsonti. L’Aruncus sylvester var. Kneiffi ou Spi- raea Kneiffi (voir fig. 141, page 364); estune nouveauté de cette année. D’après M.C (Allemagne), qui a bien voulu nous envoyer gravure ci-contre, elle forme bo plantes orne- mentales de tout premier € choi TR ee produisent des 150 d'u grande beauté, ous aussi bien en és sur les pelouses que pour la formation de par- erres. Pe lantes sont d’un aussi décoratif et aussi distingué que l’Aruncus syl- vester Kneë + tant prrne 363 Il se contente de tout terrain, supporte les grandes chaleurs et est d'une rusticité parfaite. a culture en pot paraît également très recom- mandable. Ses grandes inflorescences blanches — contras- avec les massifs d’arbustes à fon — et son feuillage d'une gracieuse Ferre nous procurent de plus des éléments de tout premier choix pour l’art du fleuriste, c une quarantaine de fleurs agréablement parfumées, larges de 2 1/2 centi- mètres, à cinq lobes lancéolés, d’un beau lilas bleu sql té les Pi jaune d’or. ’u ne floraison faciles pu Seaforhamum a sa place marquée ns s serres lui suffit, mais c'est pair f en serre chaude que la floraison mr son i be comme on a pu le à Ke, dans la fropical Nymphaea HAE, où où ses belles grappes bleues pendaient du toit et produisaient une décoration unique. Hypericum Moserianum tricolor, — Le type est universellement estimé à cause de TS d’or l'épluchage des fleurs du safran cause des phéno- mènes d’enflure ou de bouffssure chez les femmes et jo enfants. Influence des forêts sur le — Des ons faites pen années car x eue np des forêts res canton de Bern essort, lisons-nous dans une publication di ñ a vingt ans: 2° Qu e l'humidité moyenne ge sr _ les forêts est, suivant le vent, de 6H: €: grande qu'en rase pat pri 2° Que la température moyenne de l'air iléinis 1pagne ; ature des arbres est plus teur d'un ie que dans la. couronne de l'ar arbre; 4° Que la température moyenne du sol de la dm: est considérablement plus basse que celle ps; S Que la hauteur de la pluie et de la neige était en rase campagne plus considérable que. dans la forêt; et enfin, 6° Que dans la forêt une quantité bien plus considérable de la pluie s'infiltrait dans le sol qu’en rase campagne. 364 Le Tacsonia insignis est, de toutes les e gorge boisée sur le versant oriental des Cordillères entre la Paz “ envoya des graines à M. R. Anderson, jardinier de Sowerby House, à Hall. MM. Backho ouse et fils, horticulteurs à York, le mirent en vente pour la première fois en 1874. Ses feuilles sont amples, ovales-lancéolées, orze ; elles mesurent jusqu’à 15 centimètres de diamètre; elles sont suspendues chacune à un pédoncule pubescent de 15 à 17 cen- timètres ; les bractées sont libres et fimbriées: le tube, renflé à la base, mesure environ 4 centi- LA SEMAINE HORTICOEE qualificatif, comme nous avons pu en juger dans les pépinières de MM. P. J. Looymans & Zonen, à corse sch (Hollande). Nous avons vu là aussi, en de fort beaux sujets, l'A. N. fol. aureo-margi- su à feuilles marginées de jaune et faisant un effet décoratif qui sera très apprécié par les amateurs de belles plantations. Du persil frais tout l’hiver. — On plante quelques vigoureuses racines de persil dans un pot rempli de sable; on l’arrose modérément ; on le place dans un endroit bien éclairé, mais pas trop chaud. Les racines poussent tout l' hiver et l’on a, pendant toute cette saison, du persil frais. CHE des Pelargonium zonale à fleurs oubles. — D'après M. Jean Sisley, de Lyon, les premiers Pelargonium à fleurs doubles se montrèrent spontanément dans les jardins de Clermont, en Auvergne, et furent remarqués vers 1861 par ‘Henri Lecoq. Deux variétés datent de [er Fig. 141. — Aruncus sylvester var. Kneifñ ou Spiraea Aruncus Kneiffi (voir p. 363). D mètres et il est légèrement ferrugineux. Les sépales, deux fois plus longs que le tube, et munis vers leurs extrémités d’une corne singulièrement allongée, sont de couleur rose violacé ; les pétales, un peu plus courts, sont d’un rose plus vif et plus pur. Mais le coloris des fleurs est fort changeant et il passe vite au rouge. La couronne est consti- tuée par un rang de filaments courts, minces, bleus et blancs. a gynostème dépasse le tube de 4 à 12 centimètr Le Tache : ps, est de serre tempérée, (N à bag fraxinifolium) Érable à à feuilles de frêne Negundo ou Érable négondo ou en existe, entr'autres, deux très jolies variétés, FA. N. fol. albo variegatis et l'A. N. fol. albo _ var. robustum à fleurs blanches et formant de _Jolis arbres ; la sous-variété robustum mérite ce cette “pe Triomphe de Gergovia et Martial Champfiour Plantes de pleine terre à fleurs nocturnes. beaux, ses acteurs et sa 0 ent vers sé heu soir, la Ficoïde à Eté nocturn es (Mesembryanthemum noctiflorum), la Silène nocturne, le Glaïeul triste, trouvons sacongénère à longues eurs (M. + s’épanouissant, comme elle, à la chute our. Le re à rer a Fe D care Lopouiore Cav.), une plante annuel originaire du Chili, est aussi au nombre des bte à Se noc- Jardins, Nat rs Falapa) e a)et pm se turnes, parmi lesquelles on peut ran Iques Onagres aux FE Jaunes, ongues fleur: tiges roides, toutes d’origine améri ls di rrions y ajouter la Julienne triste tristis) d’ sos et Fi Itali ie, dont les Iris Leichtlini. — The Garden du 18 tembre dernier RITES une jolie planche de cette deux apports de fleurs coupées de la royale famille des Iridées, renfermaient des fleurs aux Eee È ” £ ÿ Rire, 2 5 MM. Whe décrit dans les Acta Hort. Petrop, 1884. Il a été introduit dans les cultures, en 18 9 dans une collection d'espèces inconnues envoyée à Baden- Baden, chez S. Exc. le lieutenant-général N, de Korolkow. C’est, dit M. Max ichtli plante étonnante, dont les fleurs ont la coloration inusitée de l’arc-en-ciel, bleu, blanc, rose etun brun tout spécial. Cette espèce rhizomateuse est parfaitement vigoureuse, demande un sol mat- neux dans un endroit sec La production PE a dans le sud du Limbourg hollandai oici, d’après le Maandblad (Feuille mensuelle) de la Société d horticulture du Duc 1 mettront de juger de l'importance du commerc des fruits dans une M de cette province. La commune d’Eysden ses environs 4 expédié, en 1896, en Angleterre, 292,170 kilogr. de cerises; 34 940 kilogr. de prunes et 71,900 kilogr. den Ilemagne, re PE su de poires ; Fe 050 kilogr. de p ces chiffres ne “a compris sé Tes oo Fs plus de 300 kilo Les communes de Beek et de Bunde et environs, ont expédié, cette même année, en Angleterre en Allemagne, 30,250 kilogr. de pipes ee Allemagne, 1,374,380 kilogr. de poi La ville de Maestricht et les RÉSEE avoisi- G Aix-la- Chapelle, 3,690,215 kilogr. de fruits, paf le chemin de fer de Liége- -Maestricht, vers Liége, 1,118,600 kilogr., et par bateau à vapeur, Pa! canal de Liége, vers Liége, kilogr- Dans ces chiffres sont compris également ré des envois de pommes de terre. Le Columnea aurantiaca, dont nous T4 parlé dans notre numéro du 3 re (p- ps mérite d’être signalé pour la beauté de ses à Es globuleux, d’un blanc de neige, entouré du x coloré, ee op longtemps encore apf chute des EE TE ; | l à 4 — és = qu'un Quand l’air …_ volonti tiers des h , “Lier heures. C’est le nn ——— Exposition n de Hambourg. M. Fritz pe directeur- haute de l'Institut pomo- ue de Reutlin ngen a fait, dans la Salle des nt nombreux a applaudi le savant er qui s’est fait remarquer par son exposé clair, simple et extra-lucide. Au rer septembre, l'exploit donnait, nous assure-t-on, un bénéfice net de 300,000 marcs! ca moitié # cette somme servira à la construc- n d'un local permanent pour les expositions Dbartidulture, l’autre moitié sera versée dan la caisse des pauvres de la ville de Hambourg. an Le Comité de l’ Exposition a fourni, pour l’Ex- position de fruits, 50,000 assiettes carton ! Beaucoup de sociétés et de particuliers veine leur propre matériel. L'INFLUENCE DES FORÉTS SUR LA SANTÉ Sous le titre d'Aérothérapie, M. Henri de Parville, un vulgarisateur de talent, a publié un forme agréable, des notions utiles au vue de l'influence que les forêts et même les parcs peuvent exercer sur nté. Il est entendu depuis longtemps que l’air des forêts et des bois est part pour tout le monde. Vous êtes faible n convalescence : « Allez au bois. » Vous tismes ou de douleurs névralgiques : forêt. » Bref, le bois est une panacée. C teurs des grands s de chênes, de bouleaux, de hètres, tout comme on les expédie quelque- fois, sans réfléchir assez, dans l'atmosphère ma- rine et humide du littoral. A-t-on raison de faire une si ne Ee. aux bois et aux forêts ? Oui et ffe is, parce que le sol jonché de feuilles mortes ou uvert d’une végétation active est un grand guère, « C’est un four, dit-on souvent avec raison, taillis de bois. » A l’approche des orages, est humide, le bois devient intolé- fable; les insectes s’en mêlent, vous piquent et —_ Poursuivent ; il faut quitter la place. b Convient d'abandonner le bois lorsqu'il a plu MC UUe que le ciel est gris et que le temps est . C’est séduisant et l’on y resterait moment de se de la forêt. Elle est même devenue dange- SAMEDI, 2 OCTOBRE 1897 365 reuse pour certaines personnes. L air est saturé général que chaque feuille d’un arbre évapore par heure son pe poids d’eau. L' atmosphère voisine est saturée de vapeur. On dirait, quand on se met à l'abri sous un gros arbre bien feuillu, que l’on pénètre dans une cabine de bains ou de douches qui n’a pas été aérée depuis longtemps. eu à peu, on se sent envahi par un froid humide, et certaines personnes sont prises de frissons, même en plein été. C’est que la vapeur d’eau est un puissant absorbant & calorique, un réfri- ; de sortir de Paris et de pénétrer matisants, les arthritiques y gagnent vite des rhumes de cerveau, des lumbagos, des douleurs névralgiques. Certains sujets ne peuvent même vivre en été dans le voisinage de grands arbres sans pt en quelques heures un cor plus ou moins peu ess et t l'ex rience leur dira _ qu’ averse orageuse et qu'ils ont traversé une avenue de grands arbres. Comment er AReee à ces arthritiques le voisinage des Queue temps après le Fr a soleil, à la me, le bois est à éviter absolument. Que d'en- OBS font les arbres feuillus ! Même à 500 mètres de distance d’un grand bois, l'atmosphère reste encore humide. Et l’humidité est l’ennemie de beaucoup de débiles. C’est pourquoi il ne faut pas en généralisant beaucoup Fe ain$i qu’ rmer que la à MES aux malades. Que de fois rencontre-t-on des mères de famille, des nourrices avec leur bébé malingre et souffre- teux recherchant les endroits les plus touffus, ceux où ne filtre j jamais un rayon bienfaisant de ex n [e og È 5 ve E re nm © [er] en = ® © Le] ps @ l’enfant s’ébattre sur le gazon, sur l’herbe froide, loin de la lumière, jusqu'à à la fin du jour. « Nous n’aimons pas le soleil, et l’on est si bien à l'ombre!» dit-on toujours. Trop de soleil est nuisible; mais trop d d'hurnidité conduit ya aux rhuma- tismes. Que de préjugés, et comme on a de la peine à faire saisir les choses les plus simples ! méter Re le bois est bon certains jours, à certaines ilest malsain, au contraire, après la pluie, le soir rieurs au bois de niveau; les forêts ou qui ont subi des coupes récentes, laissent cir- culer l'air en quantité, etc. Il faut tenir compte de toutes ces conditions et notamment de l'expo- sition et de la nature géologique du sol : sable, glaise, calcaire, etc. Mais, malgré tout, nous n'admettrons jamais qu'il faille conseiller à tout le monde l'air des bois et des forêts, 8 5 ru tion trop voisine des grands arbres. L’humidité froide est toujours à redouter et il importe de se souvenir que les grands arbres a sont des fabricants permanents d'humi- E t la mer ? La mode a voulu que tout le monde allât à la mer. C'était, s- cprvrt ps “a pour les gens de la banlieue e se e pas mourir sans avoir vu la mer; ensuite, Fr. A s'est plus contenté des six rad ve trains de plaisir; on a exigé la semaine; puis le mois. Tout bon citadin va à la mer. Enfin, les médecins aidant, on a en- voyé tout le monde peupler les plages sous pré- texte de santé. Est-ce si bien raisonné ? Il en est ourtant ici comme pour les bois. Oui, la mer fait beaucoup de bien; mais elle peut faire beau- coup de mal. Et l'on n'y songe guère. Il est en- tendu que l'air de la m le père n fils. Et l’on va le respirer. Cependant, l’at- mosphère marine avec ses grands vents est souvent un excitant brutal qui ne convient nul- lement à tout le monde. L'air est ozonisé, le sel en suspension est bon pour les voies digestives et même, quelquefois, respiratoires; mais, sur la plupart des plages de la Manche et de l'Atlan- tique, l'atmosphère est chargée d'humidité, et midité aut encore une fois rien pour œ L Et la plaine? Ah! la plaine! la mode ne s est pas mêlée; il n’y a que les ges très san qui vont à la plaine... et comme ils ont raison! Par en il faut entendre les Extrén étés de à 150 mètres d'altitude, semés de bouquets hot et de chênes, d’érables et me arr tout ornés de grandes cultures, blés, avoines, colza ; les plateaux où les arbres sont 74 came à où le vent fouette le visage d’un bon air frais et sans cesse renouvelé. Là, l'air est vraiment pur,chargé voit sommeil Reg On n’a jamais dit assez de bien de la plain Reste la montagne. Elle était jadis réservée à quelques privilégiés. Maintenant, avec le déve- loppement intensif des chemins de er, elle fait concurrence à la mer; cependant, elle a des dé- 2 ue personnes trouvent la or et monotone. « Ces massifs imm qui ais le ciel, m'étreignent et m'étouffent, ri ses le spleen dans la e tin- des clochettes des troupea ets. es: F0 » Celles là seront toujours réfractaires à la en Il faut les er à la mer, sinon à | a plaine, sous peine de voir leurs affec- ions s’aggraver. Il est indispensable de soigner le moral tout comme le physique On relate cependant des effets remarquables d'u un séjour à la montagne. L'action bienfaisante de l'air d'altitude est loin d’être aussi rapide qu'avec l'air marin; mais si elle est plus lente à venir, elle est aussi plus durable, L'air des 366 sommets est essentiellement calmant, provoque le sommeil (i e un rôle capital sur l'organisme et retentit sur toutes les fonctions. C’est la dépression baromé- e poussières. Dès 1,000 mètres d’altitude, il existe très peu de germes dans l'air. roses, teintes bleutées, émeraudes pointillant les mets, ces vapeurs blanches qui montent et descendent le long d fie et change constamment comme dans un gigantesque kaléidoscope. C’est u. Ne redoutez même pas un séjour sur les hauts plateaux, sur les cimes àbritées du vent u provision pour vivre le reste de l’année à près au milieu de l'air infecté des grandes villes. ENRI DE PARVILLE, [e] [æ LES VIEILLES PLANTES de mérit .… Le Beaufortia purpurea est une Myrtacée de la Nouvelle-Hollande avec des fleurs d’un rouge ralement couvert de fleurs et de boutons. Le de fond très légère. floribunda (Ch. Fischeri Hort.) -est une ravissante Gentianée du Cap, avec des s très abondantes; le Ch. exifera de origine à des fleurs plus foncées que l’une et l’autre, des _ Le Chironia LA SEMAINE HORTICOLE grossier, de trois parties de terre de bruyère et une de terre franche, additionné d’une assez (Dict. Nicholson.) Le Melaleuca thymifolia Smith (M. gnidiae- folia Vent., M La An . parvifiora Otto) est une Myrtacée australienne connue depuis 1792, dont les fleurs pourpres sont réunies en épis pauciflores. L’exemplaire présenté n’était pas suffisamment fleuri; en son complet épanouis- sement, il nous paraît devoir être charmant. Les Melaleuca, nous apprend Nicholson, se plaisent dans un compost de terre de bruyère et de terre franche siliceuse. Multiplication en mai, par boutures d'environ 8 centimètres de long, fermes à la base et que l’on plante dans le com- post ci-dessus. Il faut pincer fréquemment les extrémités des jeunes pieds pour les faire ramifier. Le Nierembergia gracilis Hook., moins rare évidemment que les espèces précédentes, est une Solanée du plus gracieux effet, surtout lorsque, cultivé en un exemplaire de o"75 de haut et de ment pour la culture en pots ou en suspensions : ? on peut aussi en garnir les massifs pendant la M. Guill. De Saegher, horticulteur, à Gand, a présenté, à ce même meeting, un Volkameria Japonica, plus généralement connu sous le nom de Clerodendron fragrans H naire de la Chine; disposées en corymbes terminaux, compacts, hémisphériques; les feuilles, presque cordiformes, sont dentées en scie, pubescentes ; c’est une espèce de serre froide qui fut décrite, en 1834, dans le Bofanical Magazine. CH. DE B. LES JARDINS DE MONTSERRAT Ceux qui aiment le beau dans la nature — et ceux-là sont heureusement nombreux encore — trouveront peut-être quelque roideur d'artifice dans la superbe et sévère composition des Jardins de Montserrat. Mais il ne faut pas qu'ils oublient que si le paysage peut subsister par ses éléments propres, la coupe du terrain et ses ondulations, ses plantations et leur oupe- ment, ses pelouses et ses eaux, il lui faut aussi, pour qu’il réveille les sentiments de l’âme, un site spécial, un milieu qui fasse ressortir la valeur de ces conditions multiples, quelque voisinage eureux, une colline charmante, un lac étendu, la mer ou le ciel. ou trop ces lignes (voir fig. 142, e est prise du côté sud du Palacio au bas d’une pelouse. En i ‘ crocarpa, u Sud, est des plus favorable les flancs de la Serra et dont les eaux condu de par à vastes territoires. ; de fougères. Le sous-bois se compose sun À d’Arbutus, de Viburnum tinus, à à 4 houx, de chèvrefeuilles et Partout la vue s'étend par delà | Varzea jusque sur la mer. L i F bois de hêtres. A gauche, remarque un Thuya Lobbi, peut-être le plus eau -de l'Europe : il a quatre-vingts pieds de haut. Derrière cet arbre, on voit le sombre feuillage d’un Eugenia latifolia ayant dix mètres € haut, et un Metrosideros robusta non moins grand. En face, se trouve un groupe d'Araucaria gigantesques et d’une admirable symétrie; plus A haut, un Cedrus deodora, extrêmement gracieux, L eaux. À droite se dresse un grand Cupressus ma c le feuillage d'un colossal Eucalypius viminifolia et les fleurs variées des Rhododendrons. u côté de l’ouest, des Pinus insignis et des Eucalyptus forment le fond. Vers le nord-est, l'œil suit librement les méandres de la Var jusqu’à la balustrade qui orne la terrasse condui- sant au Palacio : Ici, les Palmiers et les Cycadées croissent mélés aux produits de la flore mexicaine; les les Ipomea, les Bougainvillia couvrent des mu railles entières et les Taxonia dépassent de leurs tiges énormes des arbres élevés. Pour nousservi de l'expression de M.C. A. M. Carmichael, àqui nous empruntons la plupart des détails qui pré cèdent, la vallée qui s'étend entre le Palaco et les bois épais des flancs de la Serra peut tre appelée une grande serre en plein air, « a Vast open-air greenhouse. » C'est que la végétation du Portugal est com parable par sa rapidité à celle des tropiques. Le pays ne produit peut-être pas tout ce qu'il pour , ñ rtain qu'avec les éléments fort simples dont le peuple dispose, ik 4 e : ; ur. Le climat du Port des végétaux; toutefois à Palaci cli » des canaux artificiels s’en vont arroser k je nl \ ill 41] SN TEE) a xt x M al nu Ru! to , (ll! j } du an int, AUTATALN ELA, FOR || \ ni w Wii Ar 4 Non à ji (voir p. 366). LA SEMAINE HORTICOLE LA COMPOSITION CHIMIQUE ET LA NUTRITION DES CATTLEYA (Suite, voir page 358) Passons à la seconde note de M. A. H. Smee, datée du 7 juillet. . Smee entre d’abord dans quelques considé- rations relatives à la composition chimique de la chlorophylle, et que nous me de côté pour le moment, à cause ri leur caractère un peu trop théorique à notre poi vue momentané, un peu trop R cnetque aussi. Voici quelques passages de son étude qui se rapportent plus directement au sujet qui nous intéresse : « Les Orchidées absorbent par leurs feuilles de l'acide carbonique, de l’ammoniaque à l’état libre et de l’eau sous forme de vapeur, mais je crois ie les sels alcalins et terreux sont absorbés par leurs racines. «J'aic nstaté que si l’on fait une infusion de gazon phares 4 prairie, en le pilant dans quinze fois son poids d’eau, que l’on filtre le liquide, qu’on l’examine comme dans une analyse d'eau, et que l’on compare une jHpon de la même quantité de gazon ayant subi récemment tion d'eaux d’égout, on trouve les Maliéte suivants : Gazon grrr = 100 ordinaire une irrigation Azote et sels ammoniacaux 2,8 8,4 Matières organiques 0,7 1,4 Ammoniaque albuminoïde. 5,0 12,6 0,1 22,6 e qui prouvait que été absorbés et convertis en tissus dans les mins « Il me paraît probable que la période où la plante a presque terminé sa croissance est celle où les racines absorbent les sels minéraux, et où eux équivalents de chlorophylle L8ré laqu elle M. Smee ad adopte la formule C°H°AzO4) s’assimi- lent un équivalent de carbonate de chaux, et oduisent, par une tra transformation qui ne m'’ap- paraît pas tout à fait D à du nitrate de réserve dans le = arbres sur lesquels elles poussent et les absorbent Se Le Sr rh de Hornberger ont montré Si l'impulsion imprimée à la végétation des “re éclaireit est due à l’action de la lumière sur le sol, activant la décomposition de l’humus, plutôt qu’à l’action directe de la lumière sur le feuillage des arbres, le bois de ces arbres doit être plus riche en éléments minéraux et en azote que celui des arbres qui n’ont pas été éclaircis. C’est un fait bien connu que les couches externes du bois sont plus riches en matières minérales que les couches internes. Hornberger a 13 ans reçu plus de clarté, avantage que n'av pas l’autre (B). Voici les résultats obtenus pour l'analyse du bois sec : Isëh s 2 a 2 ||. E 1.8 LA k = ka | v'E | © ag dut # | 2 [SNS Res £ A D 9 SR a] O a TÉ << — SOUS réserves que nous expliquerons dans un prochain article. (4 suivre.) SAMEDI, 3 shall OBRE 1897 inconnue il y a quelques années, ces plantes ne figurant guère que dans les collections d’un petit nombre d'amateurs, ceux qui aimaient mélanger aux splendeurs des Cattleya, des Vanda, des croiene ce au ‘on appelait des curiosités botaniques. Catasetum connus avant C. En ceruihé Énietst bien et purement des curiosités : : curiosités ET par les difié- rences de sexe et l'appareil mécanique si parfait qui projette les te curiosités par la forme et le coloris, depuis le petit et bizarre C. Scurra jusqu'aux espèces sombres, barbelées, hérissées, comme oiseaux de cont s : fantastiques. C: er Am C. saccatum (s’ il était connu C. Gnomus, C. barbatum, C. galeritum, C. sanguine, C. tapiriceps.. so , le grand public orchidophile ne D = oœ 369 mois de septembre, la floraison des Catasetum se préparait, et s’annonçait comme absolument merveilleuse. Pour qui connaît la splendide série d espèces et d'hybrides naturels qui s'est révélée de établissement, le coup-d'œil qu'offrira la serre spéciale, qua toutes ces seront épanouies, sera l’une des plus grandes attractions que lon crew tee à dans l’horticultu Mais ce n'est mn seulement la beauté des fleurs de ces Catasetum, c'est aussi la vigueur et la NE LÉ santé des plantes que je recommanderais à l'attention. La plupart de ces Catasetum, tous les célèbres C. A: C. Lindeni, C. Aliciae, C. impe- riale, C. NP C. mirabile, terminent actuel- l'époque actuelle LES CATASETUM ET LEUR CULTURE Les Catasetum, ces plantes si remarquables, Si splendides, au moins en ce qui concerne un ét nombre de leurs représentants d’introduc- récente, si curieuses dans tous les ca s, figurent en bon rang parmi les Orchidées consi- Run Comme difficiles, ou même impossibles à ak les Orchidées qui « dégénèrent » dans Cultures. P u ur Par leur nom — que la plupart du temps ne sait pas les cultiver. TE on des Catasetum ne présente aucune té particulière; mais elle était à peu près Fig. 143. — Catasetum Lindeni, mirabile et imperiale. connaissait les Catasetum que de loin, et ne s’occupait guère de leur cultu L'apparition du C. ra fut une révé- lation ; grâce à quelques peoductions successives opérées à à Bruxelles, cette espèce hors ligne L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bru A l'époque où je les ai vues, au er du lement leur quatrième année de végétation. I ssi beaux assurément que dans leur extraordi- inden a toujours tenu; à conserver quatre ou cinq be Iles formes du p un exemplaire de la variété Posianum, l'une des re de LE Elles sont eus fort bien portantes, ont été divisées à plusieurs reprises, et fleurissent chaque année. L'une des raisons principales qui avaient poussé M. Lucien Linden à conserver ces 370 LA SEMAINE HORTICOLE quelques exemplaires, à une époque où l'on se demandait si l'espèce serait jamais réintroduite, c'était, j imagine, cette rareté même. Le C. Bun- gerothi n ‘était pas très abondant dans la première où a été ectuée sa déco ouverte ; quelques envois successifs en avaient fait arriver n Belgique un certain nombre de plantes, tout eu que se “BAS avaient pu réunir; mais il ne fal ère compter de renouveler une pr que que tous les dix ou quinze ans, pour nest la PR issue des aines laissées s r place pi Linden se nb difficilement #œ#4 je crois, à voir serres complètement privées de rlchiiaie du Catasetum Bungerothi, l'une de ses plus bril- lantes introductions et l’une des plus importantes découvertes effectuées depuis bien longtemps. C’est cette affection Le. pe bien méritée d’ailleurs, qui le décida vers 1893 à à envoyer de nouveau des collecteurs dal une région voisine de celle où Bungeroth avait trouvé pour la première fois la fameuse Orchidée, en leur don- nant pour instructions de faire tout le possible et de fouiller de fond en comble les localités boisées offrant à peu près les mêmes conditions d’altitude et d'exposition que celle déjà ue les premiers trésors avaient été recueillis. L’entre- sd toute espérance; non seu nouveau gisement fut découvert, plus riche que le premier, mais il sortit de cette importation une foule d’espèces et d’hybrides naturels inconnus jusqu'alors, et qui placèrent le genre Catasetum au nombre des plus beaux genres horticoles. Il est nécessaire, com e le dire, de connaître à peu près les conditions d'est et le LS . d'une He que l'o on veu ut collect r, pO Dhs qui prendraient beaucoup trop de temps. C'est pourquoi les collecteurs doivent toujours tenir note de ce qu’ ‘ils voient et savoir observer; c'est pourquoi aussi une grande maison d'impor- Pas qui a derrière elle un long et glorieux passé, et qui connaît à fond toutes les régions que les Orchidées se plaisent à embellir de leur admirable végétation, se trouve dans des condi- SC PIUCUTCEI ce qu 'elle cherche, ou ae “Lee nouveautés que ces régions immenses recèlent encore. en que Ce lui-même a fournis sur l’habitat des Catas F3 article que le Yournal des Orchidées publiait en 1892, méritent d’être rappelés à l'appui de ce qui précède : « Le genre Catasetum, qui compte parmi ses ose) espèces quelques ra pa grand mérite, habite généralement les c res des forêts peu touffues qui entourent les ET et les fleuves des ds. basses de l’ ra du Sud. rchent Les Catase -reche beaucoup moins d'humidité ae plupart des autres Gchhbéeets je les rencontrais d'ordinaire en grand nombre sur les arbres isolés, sur les branches nues et sèches; j'ai vu plus d’une fois. des arbres en ab cnsmlioe- dépouillés de tout feuillage, com- plètement couvert de plantes grandes et petites de Catasetum, exposées en plein aux rayons . soleil. Pendant six mois ss l’année, ils n ram Less sara humidité que celle bus -la _ Catasetum perdent leurs feuilles, et ils reste dans cet état jusqu'à ce que recommencent ke . Ainsi la na nature elle-même, une fois de plus, nous indique de quelle façon nous devons les traiter. Ils SE évidemment un repos de six mois par oilà donc une hs très nette et très utile à méditer pour la culture de ces plantes. Elle est corroborée par beaucoup d’ exemples que trouver dans la répandus. Le même Joue: LA Copier nous en fournit encore la confirm article de M. G, Miteau, publié au mois Rte 1890, c'est-à-dire longtemps avant les récits de voyage de Bungeroth. M. Miteau déclarait que ses Catasetum Peas poussaient fort. Le en a fleurissaient chaque année, et il indiqu termes de méthode qui lui ne DNS re ce résultat « Voici comment je procède. À partir de sep- tembre je ne donne plus une goutte d’eau à mes Catasetum, et les laisse suspendus, dans leur panier, tout près du vitrage, se dessécher autant u’ils veulent. Dès février, je leur offre un bon compost, deux tiers de terre fibreuse, un ins de sphagnum m, sur un fort drainage de gros tessons, et us mouille le tout une première fois Re nt. Les racines nouvelles ne tardent pas à s mo mÔBÉUE À partir du moment où je les aperçois, j'entretiens l'humidité de la plante, sans jamais mettre au compost de se dessécher si peu que ce soit, mais aussi sans l’inonder outre mesure. E es deux points essentiels pour la culture ae tions que l’on vient de lire. Ce qu’il faut avant tout, pour faire es pousser et fleurir les Cata- setum en général, c est, d’abord et avant tout, une séche- u moment que ces conditions ae observées, les Catasetum poussent : se conservent admi- rablement dans les culture (À suivre.) 7. DE MoRaAN. NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE M. Oscar Landois (Français) 1° Depuis quand vus amateur ? A peine sorti des bancs de l’école. Il y a long- temps : malheureusement pour ce qu'il me restera d'années à les aimer et heureusement, parce qu’elles ont embelli : ute ma vie. ° Comment l’êtes-vous devenu ? Par la Pescatorea à Lara mon père était abonné et ensuite par visite que je fis aux serres de M. J.Linden, duvet en 1865, dont les merveilleuses collections m'avaient complète- ment captivé, 3° Quelles Sont les premières Orchidées que vous avez cultivé ées ? ass aromaliea m, Cypripedi our tou) hirsutis ss pour quot Les nd dela section des tricolor parce que ce sont les plus nobles Orchidées, toui 0 et bien en feuilles. Et quel doux parfy Fe re belles ie À té est, d’après vous, la pie, bell On. Îe Tanda suavis NL sont les onze suivantes, pay ordre F das atileya Trianae, Lycaste rt Vand | qu raies Schilleriana et a Pleione lagenaria, Dendrobium GuleS s Ole ? toglossum vexillarium, Cpripediuns caudat acalabtun giganteun er À rres sont- HE installées à la ville ou la AT e? En ville, ou ville de province 8 Appliquez-vous les pce ipes de culture in. diqués dans « Les Orchidées exotiques et leur culture en Europe » ou re ns ce journal, et com. ment vous en trouvez-vous? Comment donc! Ils m'ont rendu et me les plus grands services. L'ouvrage est monby4 : viaire horticole, je le lis tous les matins avecl 1 ande attention et constate depuislors une Ron notable dans la culture de mes plantes. uant au Yournal des Orchidées, Li regretté en principe, ce che | Es RCE RER que je reçois régulièrement le dimanche matin, m'enthousiasme. | uelle heureuse idée d’avoir fondu L'Ilustra. tion Horticole et le Fournal des Orc ment sur le repos, pour propager le goût de Porticulture et répandre les connais sances FE d’une façon aussi ns “4 Fo VOUS Vos . cès OÙ 05 | échecs Hs Ta te des Orchidé î o ainsi qu'aux fins puisées dans m opre pratique 10° Engraissez-vous . Orchidées et quels yésultats avez-vous obtenus ? ela m'est arrivé, dy a 11° Wous occupez-vous d'hybridation? Jamais, j'en ai la plus grande horreur pousse pas bre du lucre jusqu'à vouloir la perte des Orchidée 12° Quelle trifinste l’hybridation ir elle à votre avis sur le goût des Orchidées ét la composition des collections? re pe pr 2 perturbation, non see lement dans la “ des Oéchidéeé fe suis Seal de l'avis d l’orchidophile anglais qui a répondu que : j dation gâte tout ce qu'elle touche et qu'il ne jan jamais chercher à ire mieux que vo 13° Prenez-vous part aux on Si quel est le motif de votre abstention ? Jamais. Parce que je-ne veux pas abiméer chères plantes pour le plaisir des Muds peuvent m'intéresser. SAMEDI, 2 OCTOBRE 1897 1 4° Quel est, selon vous, le meilleur système d'sjotion? ? Souhaitez vous quelque innovation à és dre si 1e d'expositions dans notre pays que je n’ai aucune opinion sur le meilleur moyen à employer pour les organiser. O. Lanpors. LES ORCHIDÉES A BLAESVELD la semaine dernière, le très grand jeune collection du chevalier Amédée de Wargny. Le Parc est superbe, admirablement tracé, et les à milieu du fleuriste, sont très bonnes et très belles ; et ont déjà produit quelques variétés remar- bles ; les Cattleya sont également étonnants santé ét préparent une saison de floraison grandiose. Il y a, deux ans à peine, que M. de a commencé la culture des Orchidées et déjà les résultats acquis démontrent qu'il Red re parfait de leur culture. Mon jeu a honneur comme orchidophile is: tiquant. isite à Blaesveld etdel’ hospitalité toute amicale té m'y attendait. L 7 CE | CORRESPONDANCE Moulins, le 22 septembre 1897. rs — cultive l’Orchidée et Fe vous avoue que je suis loin d’être 5 l'avis de M. Truffaut, mon collègue de Versaille Les Orchidées ne sont pas du tout en M golade. Dans tous les cas, chez moi, c’est u vs superbe avec l’eau de pluie, l’air et 4 É Dar un Catileya Harrisoniae depuis de 15 ans: en janvier dernier, il m'a donné és souvent 15 tiges de 6 à 8 fleurs, se porte Somme un vieux pont. Vous dites que vous ne En Jeunes boutures de deux ans ay o de . me donne chaque année une urs. elegans et Schilleriana poussent sscTre n'a qu’un vitrage simple; j'ai là des Sur #4 anceps qui donnent 3 et 4 tiges à fleurs 15 à 20 bulbes. Une de ces plantes est très +. dS bulbes sont morts dans le panier Ntes Les éioes 4 sont entortillées autour du bois de la caisse. J'ai placé cette caisse sous un arbre dehors, la plante a en ce mo oment 9 pousses x. : n se s les Nidularium et les Rhodocyana. Ces plantes se plaisent si bien dans cette petite serre basse, que mes splendens et pra pes me donnent des 8 et 10 pousses, même sans avoir fleuri. De tout cela, il faut conclure une chose, c’est que les plantes se plaisent là où elles sont bien et ” viennent à merveille sans grand soin. En voici Il était entouré sur le gazon de cent Nidularium splendens en fleurs de o"80 de pointe à poin Jugez de l'effet Vous excuserez mon bavardage, mais je suis pas fâché de vous dire que les Orchidées soignées vont à merveille. Il ne faut pas désoler, bien qu’il y ait des gens qui mettent Sia plantes avec les Geranium, Fuchsia et autres dans des serres où on trouve des limaces qui détrui- sent les boutons chaque fois qu'il s’en présente et beaucoup d'amateurs n'ont jamais la plus petite fleur. Enchanté de me mettre en relation avec vous et votre journal, j'aurai bien quelquefois des petites notes à vous donner. Recevez, Monsieur Linden, toutes mes civilités. D, pe chevalier du mérite agricole, cikétiiete. cactéophile. NOTES DE VOYAGE (Suite, voir p. 279) III. — Leiden LE JARDIN BOTANIQUE Plus de 200 photographies représentent di- verses vues du jardin; elles sont toutes classées M. Witte a fait tracer un grand plan du jardin; sur ce plan sont indiqués exactement les endroits d'où les vues ont été prises; ces indications sont reproduites sur la photographie, de sorte que, quand on voudra,au moment même où nous nous trouvons à Leiden ou dans cent ou deux cents ans — si la photographie s'y prête alors bien entendu — il sera possible de se représenter avec nous feuilletons nombre d'ouvrages et de publi- cations, puis à la bibliothèque et au cabinet de travail personnels de M. H. Witte, nous procure de st agréables moments. A la vue ouvrages écrits et publiés par lui, de ces nom- breux voies d e Sempervirens, cet intéressan ere horticole périodique, et de ces milliers de volumes traitant de toutes les sciences, mais spécialement ré celle des plantes, auxquels se joint une très importante série d'ouvrages de litté- * ® un de dessins, nous éprouvons une émotion qui nous enlève pour un moment la possibilité d’ cine ce qué nous ressentons. Voilà donc 1 vail d’un homme, indépendamment de celui effectué, pendant 48 ans dans le Jardin même, travail dont 371 la science et l’horticulture ont retiré tous les fruits , dont ils ont été les seuls bénéficiaires ! : à 3 ; u'on se sent pénétré de respect pour l'infatigable travailleur et d’admiration pour l'œuvre accom- plie. Combien aussi, à la vue de pareil labeur précieux souvenir ; nt que nous en garderons ne s’effacera jamais ! L'ÉTABLISSEMENT DES FRÈRES DE GRAAFF Après avoir pris congé de M. H. Witte, nous dirigeons, accompagné de notre bte toujours obligeant et de plus en plus communi- catif, ce dont nous avons lieu de nous réjouir, vers l'établissement des frères De Graaff, qui jouit en Hollande et à l'étranger d'une ps remarquables que nous avons pu juger de visu et qui pourrait être utile à ceux ml er lecteurs qui s'occupent de ces sortes de p es Amaryllis en go sont de Dit beauté, surtout l'A. D' Hogg, rouge foncé et blanc pur, S_ Appennina ens, ultipetale et Hepatica angulosa sont de fort jolies variétés, ainsi que 1 .ne albo FE aux : Fritillaires, nous en avons vu tant de jolies formes aux dessins variés et aux ia les plus riches, que nous n'avons pu songer un chez nous. Nous signalons les Hellébores à l'attention des amateurs de belles plantes à floraison hivernale. n voici un surchoix + variétés nouvelles : Comète, blanc avec des m ue pourpre A 1 , D' Moor em, rose, Duchess of Cleveland, rose lilacé, Jo Bright, lilas rose légèrement tacheté de pou Era. , pourpre foncé tacheté de noir, Lord rose maculé de pourpre, Mont Blanc, blanc pur, très ample, Nepfunus, rose lilas, nec plus ultra, pourpre très foncé, Poe blanc pur, légèrement tacheté, W. Fort jolies, toutes les ue de Hyacinthus (Muscari, Bellavalia), nombreuses celles des Iris bulbeux; nous ne savon s guère choisir, les fleurs étant à peine ormées, mais ce qui nous a été donné de voir permet de juger de ce que doivent valoir ces ee bulbeuses au moment de leur plein épanouissement; les amateurs de délicats joyaux ne étrient se passer de ces admirables Iridées. Les Lachenalia sont inscrits dans nos notes comme jolies petites plantes bulbeuses, mais sans indication de variét és spécia écialement recomman- commencent à peine à oh, Nous notons Re belles variétés Fe, es AE rl et estimons sérieusement les Ranunculus ss tris, amplexicaulis et ma llefolate. Que dire de 372 LA SEMAINE HORTICOLE ces bijoux floraux qu'on nomme Scilla et de ces T. erythrocarpum, recurvatuns, 0 album, les et Wol- ramosur, autant de aussi, qu'on devrait cultiver davantage, les Brodiaea, Liliacées, petites, demi-rustiques, à fleurs bleu violacé ge sang dans leur partie inférieure, vert jaunâtre au sommet du tube et des segments; voilà autant de gracieuses plantes dont nous ne saurions trop vanter les mérites. Il y en a bien d'autres dans la longue liste que nous avons dressée à l'établissement des frères De Graaff ; nous croyons bien faire de continuer à les ranger par ordre alphabétique ; les intéressés ant plus aisément. Pour- suivons ain ons : le Bulboco 5 sa variété à feuilles panachées, tous deux des fleurs violet purpurin marquées d’une tiché blanche à l'onglet; les Camassia (Liliacées) Cusickii, fleurs bleu très pâle, esculenta, fleurs bleues, étoilées, Fraserz, fl bleu pâle; une PRE le Caulophylium thalictroides avec ses s de fleurs jaunes, les helidonium jai een et majus fl. pl., très intéressants ; les a Terra Et charmantes Liliacées, dont nous EEE les espèces Luciliae avec le périanthe d'un beau bleu, blanc au cen ts de fleurs bleues ; ies Claytonia caroliniana et virginica, deux Portulacées originaires d l'Amérique 5 Nord; re S Coopersa, de la famille Drummond à fleurs ere et pedunculata, à fleurs ee auss , mais à rt que la pre Corydalis, assez DRE HE à connus ; le 1- clytra où Dicentra canadensis, fleurs blanches, cucullaria, fleurs blanches à pointes jaunes, eximia, rose purpurin, et spectabilis, rose car- miné; les Dodecatheon, Primulacées 7e des régions froides Ps Amérique du Nord ment le D. tierifotim. fleurs rose lilacé fonte: Feffreyr, fleurs rose vif, et ne pas omettre les tant jolis Erythronium, encore des Liliacées; toutes les espèces méritent d'attirer l'attention des amateurs de jolies fleurs de Se terre. Les Freesia sont de ravissantes et ne: d'un blanc sn bulbeuses que toute dame aimant les Roule —si toutes ne les aiment À ce qui nous semble improbable — devrait cultiver. Les Galanthus ou Puces n’ont pas besoin d'être recommandés aux Lecteurs de La Semaine Horticole qui les en a entretenus à plusieurs re- prises; le G. Elwesit a des fleurs blanches à à . internes vert foncé dans leur moitié Se G. nivalis Imperati donne de grandes à segments externes de 2 1/2 à 3 centim. de nés G. pli A nr a des fleurs assez semblables à Iles Perce-neige ordinaire, mais souvent : = et un peu verdâtres. Un autre genre de la même famille des Iridées, fort recomman- dable aussi, est le Galaxia qui comprend deux ou trois espèces, parmi lesquelles nous avons re- marqué le gramimea à fleurs jaune foncé ou lilacé, et l’ovata à fleurs jaune clair. Les Heuchera se rencontrent assez fréquem- ment chez nous, surtout le sanguinea, dont les en variétés robusta et splendens sont à retenir. Mentionnons . Incarvillea, Ixiolirion, Feffer- rte Leucocrinum, Mari a, Massoia, mentation ap mais les plus recommandables sont pyramidale, fente umbellatum, arabi- CuIn, Bergilocteum, etc. Les Oxalis sont connus, mais il est bon de les rappeler; les Puschkinia omptent assuréme re d ravis- santes bulbeuses, le P. Zibanotica ou Scilloide des fleurs blanches striées âle jusqu’au centre et sur les deux faces des segments du périanthe est, de tous points, un bijou floral. Une jolie petite plante pour la garniture des rochers est la Saxifragée Sanguinaria Canale avec des fleurs d’un blanc pur et des étamines orangé clair; les Saxifraga granulata et peltata sont connus; le dernier a été décrit et figuré dans le n° du 5 juin de La Semaine Horticole. Encore une petite plante recommandable pour les parties ombragées des rochers est le Soldanella alpina et sa variété alba. La famille des Renonculacées nous offre genre recommandable, à cause de l'élégance di feuillage et de la légèreté des fleurs de plusieurs e ses espèces; ce sont les Thalictrum ou Piga- .mon, notamment les Se ie flexuosum, ee lucidum et rubel violettes ou jaunes, les Triteleia avec leurs fleurs ôdorantes, les Uvularia à fleurs plutôt curieuses que jolies, les Weltheimia (Aletris) Capensis, une Lilacée surtout recommandab c ous croyons ne pas avoir perdu notre temps à Se cette ee les Lecteurs se feront une idée de ce que mois d'avril et de mai peuvent offrir de jolies FER comme plantes bul- beuses, et aussi se rendre compte de l'importance que leur culture peut atteindre. (A suivre.) H. DE BOsscHERE. CORRESPONDANCE Paris, 26 septembre 1897. MONSIEUR LE Si ER EN CHEF DE La Semaine Horticole id prends la liberté de vous re les ren- gnements suivants au sujet de la question mi par M. de Martillet, relativement à la fruc- tification du Gunnera manicata. EEE Cette fructification a déjà été constatée en 1890, sur un pied cultivé au Jardin botais d'Erlangen (voir Gartenflora, 1801, P. 17). MT M. Blanchard, de Brest, a pu aussi 0 la germination (dans des conditions tout spéciales) des graines de ce Gunnera mani k (voir Revue Horticole, 1895, p. Veuillez agréer, Monsieur le Rédact: teur en che l’assurance de ma considération distinguée, | J- GÉRôME, Chef des serres au Museum. —. FLORAISON D'UN ALOËS CENTENAIRE avions demandé des informations 4 sujet du fameux Aloès de Fère en Tardenois, dont la FORNSOR avait fait quelque bruit cé France. à benne de M. Carton fils, délégué par la Société d’ horticulttité de Soissons pour examiner la plante dont il s’agit, Ainsi que nous le supposions, il s’agit d’un AR et non pas d’un Aloe. « Près d’une orangerie, nous écrit M. Cart Uuÿ UCVYONS nementation de la terrasse du château depuis un siècle. « Un des fidèles Agave entre seul en floraison. et qui d À. americana vartegata. une haute hampe florale atteignant déjà près de 2 mètres de hauteur; nous savons que dans son pays d’ origine, dans les vraies conditions de cul- Aïnaryllidées n'était qu’à la veille de s ’épanouir. Leur forte taille et leur beau port ne laissaient tenues assez sèchement l’hiver les bons soins et le bon entretien de Re je dinier de M. Frédéric Moreau, qui a mené à bien la floraison de l'Agave séculaire. » BOITE DU JOURNAL : Lettres reçues : Nardy père. — M. Mac-Nab Nab (9 enr — J. Gérôme. — Ch. Burlain. — O. P: ul À. — Saint-Fox (très bien PL rs (préchanement. — Jam Brien. — a Same Inn — Comte de Moran (médi _ SE He n n'etait enr 7 — H. V ae pape merci). — entil. Photographie : M. Mac- Nab, remercim dans huit jours. ents sir 1 ——— Exposition Intarnatipgls DE BRUXELLES 1897 ütel du Farc Léopold 131, rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. SAMEDI, 2 OCTOBRE PLANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMITT. HorEailid A LYON 1897 Begonia .. 200 vari Begonia. à Faust s doubles, 180 variétés. Bouvardia., florifères, 40 variétés. Caladium, à feuillage coloré, 400 variété nd. _ feuillage ornemental, és. lets remontants (tige de fer), 250 var At remontants, en pots. 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Roman, de omte de Villefo À Van Imschoot,E. 3, Rand, A. de War argny, Pr ps FA ES | HF ML | ad Ee Ë œ à El 0Q n°2 [= œ EE LE Da > < Ë [en [<-) [=] 5 co re & 1 eo q=] 1.1 cs EX = Le CE mL Es e Fi 1 - æ als 0. Landoïis, A. Le Ed. Michiels, E. Rivois, J.Wilke, Là nv E. Lejeune, N. Duchêne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, etc. Proprrétare : LUCIEN LINDEN SOMMAIRE DU NUMÉRO 87 : Pages Chroniqu 2 moe ie dues + IS tave : à la a Campa gne : L'influence muralisatrice de Fhorticulture . Les végétaux exotiqu sa Sous les x de l’oranger : Les parcs et les jardins . 375 Une visite aux serres de M. Albert MS #50 à Meirel- be Omnis omnib Le Journal Orc hidées ; “Études de la a dégénéres- C onto: chidées fleu : 380 Le jardin D : ns fleurs à à l automne : 380 Les Phlox . 381 Leonotis leo onorus. à 381 Primula capitata. Pre 382 dk et légumes : Les meilleures poires. set tpondance + Br Bed Journal . CRT Fig. 144. Helenium Bi igelow Re Pa mt = 2 se a lossum cru var: Miss Anna F . rose m7 » 146. Belle Épiné du Mas . 382 'Ganr., IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. SR Les Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamatio Répacraur en Cuer: EUCIEN BINDEN | de sounnac ors oncuioées G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER IX DE L'ABONNEMENT : ADMINISTRATION ET RÉDACTION : BELGIQUE TRANGER 117, Ros Barrrann — BRUXELLES. | Si: 9 ten LS en ce D rois mois. .. 4 » Trois mois ., 5 » Les abonnements partent du premier de putes mois. = == ee | ANNONCES. — LA SEMAINE HORTICOLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. 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Un dix-huitième de page Id. 12 » > > °/, pour 35 v pour 52 insertions. LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION À MOINS D'AUTRES CONVENTIONS He On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semane Hortcole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d emballage et et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus de terre DR fibreuse et le plus beau sphagnum se trouvent chez BRAHY-SURRAY à Wellin nr ru M PRIX MODERÉS. ES SERRES er CHAUFFAGES Maison C. MATHIAN 25, rue Demesme, PARIS. — 245, rue de Crequi, LYON. PLANS = DEVIS — FORFAITS PRIX MODÉRÉS MM. les orchidophiles :- Le ou DE M | Les Chauffages des Établissements d’horticulture : à Entrains; le Comte pe GERMINY, à ville ; bouillet; A. TRUr- la Baronne I. 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Vilmorin-Andrieux et Cie avaient envoyé une nombreuse série de Dahlia variés, occupant tout le fond de la grande salle, et renfermant de très belles nouveautés. À signaler au ce des Orchidées : aa exemplaires d'un m . gigas pe dont les fleurs ont à peu s beaux Laeclia purpurata, avec les pétales et sépales rose clair et le labelle entièrement rouge pourpré intense; ‘un hybride de M. Maron, le Lun cu X intermedio- Java, tout à fait charmant, à peu près intermé- si P. antennifera foncé, de M. Gauthier ; Oncidium Lanceanum leucochilum, ayant le lobe antérieur um CC Cypri edium insigne vesinetense, de soude SRRETS Moreliana et Catileya PE de HE ncidium Papilio très sas “+ de M. Gauthier; Cypripe- dium callosum X Chäntins et C. Crosianam X tre m, de M. de le premier très grand et 4 pavillon très ample: C. x Charles An etC. TE un peu pâle L' position de Pomologie de Hambourg. mn les salles, toutes les galeries, tous les pavillons toutes les tentes et tous autres locaux . 68; de tomates, de baies de sureau, de de melons, de ee d’ananas, d'amandes, noisettes, de noix, _ SAMEDI, 9 OCTOBRE r897 Toute l'Allemagne a donné, comme un seul omme, S'ilest permis de s'exprimer ainsi. Pas une province, pas un petit coin qui n'ait apporté son contingent de beaux produits. Le Schle eswig- Holstein occupe à lui seul tout un grand p: avillon, grand comme la plus spacieuse salle d’ exposition que nous ayons en Belgi La Hollande, grâce à l'intelligente initiative de son Comité et Rs à M. Galesloot, a env oyé un bea ent de bons fruits. Le yrol a une Mondie rponitiei la Hongrie, elle aussi, brille encore une fois par le nombre et la qualité de ses fruits, la Suisse, le Danemark, la Suède, la Norvèpé, cette dernière avec un remarquable contingent, reg l'Italie, la 373 tain nombre de sortes de fruits ere princi- palement des pommes, et de leur conservation ; 6° de la préparation de certains vins de fruits; 7° quelques notes préliminaires à une visite au Fried hof, Les Helenium sont de jolies plantes propres à l'ornementation des plates-bandes ; ils con- viennent surtout pour former le rang du fond ou pour garnir le bord des massifs d’arbustes ; leurs fleurs excessivement nombreuses font 7 were": d'effet et peuvent servir à la confection des bou- quets. Toute bonne terre de jardin leur convient. On les Pr clement par semis ou par division des touffe Fig. 144. — Helenium Bigelowi. France, avec peu mais superfin, d'autres pays ncoré concourent au succès de cet international tournoi tout de grandeur et de splendeur. Seule, encore une fois, la Belgique manque à l'appel; c'est regrettable! Avec cette brillante Fi rap a Mare T un Congrès pomologique qui, de m e l'Inter- questions dinde et importation de fruits froits à Hambourg et viié es grands centres ; 4° Comment Faut comprendre la plantation de grandes cultures fruitières pour obtenir ün gran intérét du sol? 5° de la valeur spécifique d'un cer- Le genre Helenium comprend environ une vingtaine d'espèces habitant l'Amérique sep trionale et centrale. L'Helenium Bigelowri, oki clair et à centre QE: Support pédoncules et Léa à propice — entre la floraison du Doronicum flan- tag ineum excelsum et celle des Coreopsis — — ses e Friedhof à Hambourg. — C'est le nom de li co bie cimetière, d’une étendue de 150 hectares, créé, il y a une vingtaine d'années, 374 LA SEMAINE HORTICOLE par la ville de Hambourg sur une vaste bruyère qui s'étend du côté ouest de la ville. C’est un c de toute beauté avec de larges avenues plantées de diverses essences d'arbres, de vastes rond-points garnis, au centre, de corbeilles de plantes fleuries ou de plantes à feuillage, de belles nature végétale à ce champ de rep L'Euphorbia Jacquiniaeflora. Cette ravissante Euphorbiacée, dont nous avons déjà entretenu nos lecteurs, introduite du Mexique disparaître de plus en plus. Nous nous rappelons le beau pied qui tapissait autrefois un mur des a péri et nulle Er n’a pu servée, sans qu puisse donnée la raison. Nous pourrions répotices que la culture de cette continue de novembre à mars. En Angleterre, on la conserve encore avec succès. Voici le moyen de la cultiver, que nous trouvons indiqué dans le ynal of Horticulture. Due de jeunes bourgeons en godets e mars sur une couche à melons, où elles s’enraci- nent vite ; les empoter dans des pots assez petits et les tenir très près du verre Lion ‘au as établisse- mi mai, elles formeront de bonnes plantes que l'on durcit tout l’ été dit un châssis froid en ayant soin de fermer de bonne heure le soir, pour que les chaleurs du soleil les vivifient. Les pincer vigoureusement jusqu’en août seulement. En septembre, on les porte dans la serre chaûde pour mürir leur bois. Entretenir la terre de façon à ce qu’elle ne soit ni sèche ni trop humide. Les ières fleurs PS en novembre et si on porte les plantes une serre tempérée, elles fleuriront plusieurs semaines. Veiller à ne pas refleuriront bientôt. Le meilleur sol est un com- é de terre de bruyère, terreau de TE fibreux, sable siliceux et un peu Avec ces quelques Ar cette haie es era les délices d’un am Culture des Lichens en Chine. Les Chinois nomment mou-eul Coteilles de bôis) des Lichens gélatineux qu'ils aiment fort mêler à tous leurs plats de choix. Dans les contrées mon- nden branches ; puis, ils en attachent un long, sur deux ierres, horizontalement et à hauteur d'homme, et ils RU sur celui-là, horizontalement et des deux côtés, le plus qu “ls peuvent de troncs de étés garnis de leur écorce. Quand les £ 4. pourrir ces bois, il s’ y développe en été une très grande quantité de ces ames charnus et d’une _ couleur brune, que l’on récolte au fur et à mesure. Une Vigne-Vierge architecturale. Ron de chemin de fer de Pnaioes centrale est à sous, sûr celle de Wilhemshôühe, à une lieue de Cassel. Le chef de gare, un artis en plantes Arent ee l’a tout enguirlandée de Vignes-Vierges de la manière la plus pittoresque verdure, l’ingénieux ama rameaux de manière à en faire une décation architecturale. es encadrements des fenêtres, les cham- branles des portes, les bandeaux, l’entablement, sont profilés par des lignes ou guirlandes vertes. Dans les trumeaux séparatifs des baies pendent de gros cabochons accrochés à une boule végé- tale, comme autant de gigantesques pendants d’oreille en algue marine. Ce ne sont que festons, ce ne sont qu'astra- gales! Le perron sé orné d’une main courante de verdure; enfin une seule plante, isposée avec goût, suffit à à Louis une très riche ornementa- tion, qui, à l’automn parure de pourpre et d'or, dant V érythrophylle est venue ges les 7e ée des a _. “ns mourir. Il y a là un ploi e peu connu de V'Abpiaioite le 0 ou a Vigne- Viens que nous sommes heureux de signaler à nos lecteurs omme la source d’une ornementation facile et one en charmants effets Longévité des arbres. — La durée de la vie des arbres est fort variable. Entre la décrépitude hâtive qui détruit le Pier du lac Ontario en moins de 40 ou 50 ans (parfois moins) et la longé- vité Le des Ifs, des Ets, . Baobab, on a le temps de suivre sur le globe trace de races humaines entières naissantes, de à tous les degrés de la civilisation et retom- bant rie. Des calculs basés sur de Holden 2 mesures et évaluations permettent d’assigner Miro le nombre d'années suivant à certaines espèces Arbre de Judée (Cereis nn + 300 ans Orme Dan ar. È 41 7 Lierre (Hedera helix) . + AD Érable tre (Acer campestre) 516 » Bouleau (Betula alba “ : 576 » Oranger (Citrus aura m) 630 » Cyprés Éd spears 800 » Olivier re 800 >» Noyer (Juglans ga) goo » Plat Pla anus iles) = =. 1000 Ÿ Tilleul (Tilia europaea) sie T1003 Sapin (Epicea) Pie vulgaris) 1200 » Chêne (Quercus Robur) . . 1500 » Cèdre Étire Libani). + 2000 » rès chauve (Schubertia distiche) + 3000 » If (Taxus baccata) . : 3200 > Ces évaluations ont été faites d’ après les couches annuelles concentriques des plus vieux € ces ar i aient encore été observés. On peut croire qu’il existe des spécimens plus âgés de ces essences respectives. On m’a montré à Cannes (Var) un Olivier auquel on assignait plus de 1200 ans. Les Wellingtonias de Californie, au dire de certains auteurs, seraient contem- porains du déluge, et des Baobab encore vivants ient abrité les es premiers hommes répandus en Aide: les premiers enfants de Cham beau jeu dans ces suppositions qui ne peuvent être contrôlées. Mais il n’en est pas moins vrai ‘admiration et le respect et dépasse tout ce vis 11 serait naturel d’a Faes) comme durée rai nable à à des êtres vivant res —_— neur, aura lieu le mardi 12 octobre, à précises du soir, dans les salons du r Marguery, à Paris La cotisation est fixée à 17 francs ; cetteso … | comprend la participation à l'acquisition de ro à insignes qui seront offerts en cette circonstance à à M. Châtena Les adhésions nouvelles mn ne Gues Jusqu'au dimanche 10 octobr re et devront être adr au trésorier, M. Thiébaut, Madeleine, 30, à Paris. estaurant tab oi de la Lonicera thibetica. — M. Chargueraud à présenté à la Société Nationale d’ d'HOTSS France, dans sa séance du 12 août derni nier, des rameaux fleuris de cette plante, cueillis sur des exemplaires semés en 1895 à l'école d'arbori A propos de cette présentation, N. de M a donné les renseigneme ents suiva Chine), plantes identiques d'apparence et dont quelques- unes ont montré des fleurs dès es é 1896; mais le plus grand nombre ne s’ à fleurir que cet été, à la fin de la deuxième année de végéta- fournie de rameaux arqués, à par trois, vert intense en de us, vert argenté en dessous. C’est du tissu supérieur des branches PRE terne, epuis “ r à üné vabéé Ho Lonicera rupicola, mais il 4 res A A en soit autrement. A s les cas, d’après son ne 4 l plante tal ot être très rustique; ellkak mérite d’avoir un bon port, un joli feuillage, ét de fournir des fleurs monta dans une saison où les arbustes florifères sont rares. » Un rest colosse bell, la princesse noire colese - on sp ne er l’arrivée, il y a quelques jours, ik gare du Le cham mpignon dont il s’agit est un CT ; lycoperdon, connu vulgairement sous le n0m” . vesse-de-lou ! Il mesure e deux mètres de tour et pèse 01€ cents gram ë C'est une à belle taille et un beau poids. ns Î un champignon, et son possesseur, pour le ai arriver à un aussi coquet développement, l'a Aaron de mousseline et l’arrosait trois fois p#r jou “La vessè de loup se mange... quand © ar “Où pourrait dans celle-ci fourrer un tout entier. à lui, rendrait goût, non . Sete; mais à son pe. à son home, et ce sont LA VIE À LA CAMPAGNE L'influence moralisatrice de l’horticulture Dans un article récent publié par un journal politique parisien, le Rappel, M. Fr rancisque ey exprimait le regret que les ouvriers et petits employés, qui forment une part si impor- tante de la population dans les quartiers indus- triels du centre de Paris, ne puissent pas avoir, aux environs de la capitale, un coin de jardin où cultiver Ee _— au lieu de boire chez le marchand de v « Je ne comprends pas, écrivait M. Sarcey, e succédant sans relâche, qui établi- raient une perpétuelle navette us Paris et les s trouve plus agréable de cultiver ses fleurs et de respirer leur parfum que de s’empoisonner d'alcool frelaté avec les camarades. « C'est ainsi que les choses se passent à Lon- dres. Le soir venu, toute la population monte en chemin de fer et va retrouver son home. Ce qui se fait là-bas si aisément est-il donc impossible ici? » Nous ne saurions trop approuver le vœu for- mulé par l'excellent oncle et souhaiter qu il soit appuyé se d’autres représentants autorisés de la risienne, tout en ne nous dissimulant pas qu'il bniève surtout du domaine de l’utopie Il est difficile, en effet, de se faire beaucoup d'illusions sur le sort réservé à des vœux de cette nature Es, on considère que le Conseil Muni- de Paris nsei énorme majorité, s'efforcent par tous les moyens de retenir la population dans l'enceinte des forti- fications, de retarder la construction du fameux chemin de fer métropolitain, ou tout au moins d’ante ueéntraver Paris ; que les Compagnies de chemins de fer arisiens vers la banlieue, et que dans les environs de la Capitale, il faut une heure ce qui laisse peu de loisirs pour cultiver des €urs, Où simplement pour les regarder ! Et pourtant, nous sommes convaincus que le Progrès souhaité par M. Sarcey aurait des consé- duences moralisatrices immenses, et que l’aperçu Qu'il en donne n’a rien d’exagéré. Non seulement est enfermé re Paré. des fle semées et so seuleme mi aux ee de a ” Ÿ SAMEDI, 9 OCTOBRE 1897 eux passions éminemment consolantes et civi- lisatrices. L'alcoolisme perdrait beaucoup de ter- rain, l'hygiène en gagnerait plus encore, et aussi la moralité ; hygiène et moralité, d'ailleurs, ont entre elles un lien étroi out cela se réalisera peut-être... Cela est possible à Londres, dans une certaine mesure cela est possible à Bruxelles ; mais à Paris, hélas, ce n’est qu'un rêve, et pour longtemps encor Du moins doit-on autant que possible, et par tous les moyens possibles, pousser à sa réalisation. Max GARNIER. LES VÉGÉTAUX EXOTIQUES La grande œuvre de l’acclimatation des végé- taux exotiques remonte à une haute antiquité. Les céréales qui nous donnent le pain quotidien, les légumes les plus nourrissants, les arbres frui- tiers les plus précieux et aujourd’ hui les plus À nb paraissent provenir presque tous de la même région, de la région bénie entre toutes qui ‘étend actour et au sud du Caucase : de là nous is le froment, nes et pema et le lin, et le pois et la fève; de là nous viennent l'olivier et la vigne — que SN 0É, d'après la légende hébraïque, trouva, au sortir de l'arche, sur le en ceps énormes — à nous le pommier, le poirier, le cognassier, le prunier, le cerisier, le mürier, l’amandier, le grenadier, le noyer, on dirait or: que là était le « jardin de délices, » planté par Dieu-même, où il avait mis tous les vépenns: « beaux à la vue et doux au goût.» Mais des hauteurs de ce « paradis, » toutes ces plantes, guidées par l'homme, sont descendues depuis des siècles : beaucoup d’entre elles avaient été introduites en Égypte avant toute histoire : elles peuplent aujourd’hui nos campagnes et nos jardins; elles nous semblent inséparables de la physionomie de pays auxquels elles sont pourtant bien longtemps restées étrangères, et elles ne croissent, en général, que sous la direction et la matation se fait so) "3 © ® Q Leg © 5 [en Le) aus Le 2 [e] @ 5 5 @œ 5 Le] [ad p "A [en ® p n F4 être oubliée; parfois même les plantes importées s’échappent des pee et deviennent sauvages dans leur nouvelle aut un mt ve ES de réflexion, rise fois une science peu commune, pas transporter dans le passé d’une contrée le abicet végétal que nous offre le présent. Les plus habiles de ceux qui se sont efforcés de RAS revivre des pou cp sont tombés, peintres, poètes, LA Rosé de Saron, dont Lamartine a tressé de si en Judée au temps du Cantique des Cantiques. Renan lui-même a fait rêver Jésus sous les nous croyons naïvement avoir sous les yeux le spectacle qui enchantait Virgile, et nous cher- chons à retrouver l’âme qui s’en dégageait pour lui; or il n'ya presque pas un arbre ou une plante, parmi ceux qui font aujourd’hui la richesse des plaines de la Lom ous : ’ait vu dans son pays natal le chantre des Géorgiques. Quand on voyage en mg on est frappé Far EM de l'aspect . donne ou de Bérbatie, Cactus opuntia) et les Aloès qui romnaone 375 en font en maints endroits presque la seule végé- rènes! Nos champs sont couverts de maïs, de e pommes de terre, nos potagers plantés e tomates et de haricots, nos routes sh nos places lat t l'automne par la vigne vierge; et tout cela nous a été rapporté y hr cr dans les trois derniers siècles, tandis que s donnions au nouveau continent nos Rent pe arbres fruitiers, notre vigne, Ainsi, grâce à l'effort de l'homme, le monde n immobilité : il s'est déplacé sur toute la surface de la vingt-quatre EE naturelles dont chacune est donnée rer à n'en franchirait pas les séparé s montagnes, des déserts, des Pour la lac de ses besoins, pour le plaisir de ses pr À es arme de ses yeux, il a ) tice, qui, s’il venait à dis- paraître, disparait dei grande partie avec lui . laisserait la terre reprendre son antique aspect reformer jé “stiisé distinctes de sa he de primitive. A. GLANEUR. " .8 SOUS LES CIEUX DE L'ORANGER LES PARCS ET LES JARDINS Sous ces cieux, qu'ils soient ceux des côtes françaises et italiennes du Nord de la Méditer- ranée, des régions du Sud de l'Italie et des îles ctères € exoti n’est pois t il le faut dire, contrairement à certaine es parfois répan- s toujours, exempte de refroidissement, quelquefois sérieux, et même parfois tantôt sur un point et tantôt sur un autre, de minima extraordinaires, mnt au mois de janvier. Dans e 1 et même en rhaes _ les plus abrités, les es blanches sont connu En Espagne, dans l’ YAnioétie, dans la riante Murcie, dans . province de Valence, où les orangers sont descend parfois dl zéro à 3 A rare nhren la plus chatde, €: en hiver, des capitales européennes, nous avons noté maintes fois rar de mêmes et plus rudes abaisse- ments que ceux que nous venons de citer. ir avons plusieurs fois vu le thermomètre er, - Lisbonne, 3 degrés centigrades sous or cclimatation effective sous les 376 LA SEMAINE HORTICOLE Cela n "empêche les jardins privés et publics de exotiques à des mêmes abaissements de tempé- cette ville d’être peuplés très richement rature, et leur a pleine terre, de végétaux exotiques, tous de nor- m ar ie ments VERRE de température que nous venons de noter. Le très remarquable jardin & l École poly- technique de Lisbonne, jardin créé il y a tantô vingt ans par un ee notre un et labo- tions de plantes venant de régions RE Et particulièrement chaudes y sont en nombre, et pour elles, L'AATENTRERR est définitivement acquise, là par les développements déjà adultes des végétaux et, sieur , par des floraisons et productions de semences. ÇCurl joui sant Es climat où vit pres côtes qui cs Bandal et Ollioules, dans le département du Var, à Vintimille, limite-est du département des Alpes maritimes et frontière d'Italie, ont un développe- ment ininterrompu de 200 kilomètres, il se produit parfois en hiver, tantôt dans une région des. abaissements ou cautes de neige subitement descendues des contreforts SE Alpes, soit avec des vents violents et très froids venant du nord et du nord- est, des abaissements du t présence de neige, les végétaux les plus frileux, soit de leur nature, soit par un état présent de péstpuen: éprouvent quelques souffrances en leur fe RE si la neige fondant sous le soleil, qui rest e toujours chaud dans la journée, laisse le. soir sur les feuilles de l’eau que le froid, s’il se .ces ças e neige en certaine abondance, les jardiniers soigneux font, dans la journée, tomber la neige qui couvre les feuilles, et cela avant que cette neige ait com- ncé à fondre. L'abaissement extrême de la température sans chute de neige atteint très peu de végétaux et leur fait moins de mal, Comment des végétaux provenance de ae où les abaissements de température que nous signalons sont absolument inconnus, résistent-ils à ces abaissements qui se produisent sous les cieux européens où vit l’oranger ? Comment celui-ci, lui-même, brave-t-il sans souffrances (et nous l'avons vu le faire pour ses feuilles et même pour ses fruits) des abaissements de froids, mais sèche t RM aller, au cours d’une nuit, jusqu’à 5-6° sous zéro? L'oranger et cent autres 6 a exotiques de régions chaudes, que l’horticulture a accli matés _de ces végétaux cieux européens Fa AQTAREERS get due, c’est incon- testable, à la cause suiv Sous ces cieux, SOUS CEUX plus au nord, comme sous ceux plus au midi, après que les chauds, secs et longs étés ont produit une robuste végé- tation, des causes naturelles diverses font que l’automne, même avant cela, sauf en de raris- simes cas, mettent entre le passage de la chaude température à la modérée, puis enfin, à relativement froide de fin décembre et janvier, un tempérament, une gradation, au cours s à la modérée, puis à la relative- C’est ainsi que forts et robustes d’abord, à la suite de normales et bonnes végétations estivales, ils arrivent à RACINE à des abaissements isent, nous croyons du moins que cela est pour la plupart, les acclimatations européens de LE Au fur et à mesure que sont connus les déve- loppements adultes de ces veste exotiques que les régions européennes x de l’oranger acquièrent par des Lee lenon com- plètes que nous pourrions, pour un grand nombre de ces végétaux, les croire acquis aujourd’hui D à notre flore, à l'emploi de ces richesses et beautés HSE Jusque là possédées en Europe seulement. dans les serres, s'étend avec juste raison dans Le plantations des mas et jardins sous les cieux privilégiés que nous visons. ous voulons entretenir les érreee de La LES Horticole des créations horticoles obtenues déjà et de nee plus belles encore que peut, sous ces cieux, donner l'emploi des végé- taux exotiques EEE végétaux x bien choisis et bien plantés, selon les sites, les terres, etc., ar jardinier connaisseur et intelligent. De telles pen sont alors les vrais jardins d'hiver de l'Europe. Ce sujet très intéressant sera l'objet PRE à successifs. Narpy, père, (À suivre.) Horticulteur paysagiste, Hyères. UNE VISITE AUX SERRES DE M. ALBERT = RIGOUTS, À MEIRELBEKE Ils deviennent rares les établissements horti- coles où le seen. rencontre autre chose que deux, trois ou quatre articles de commerce, en plantes de culture parie le SAT souvent, mais dont la a qualité ne rachèt é > RESbes us jeun vaillants de nos à eee eu Unes rapide énumération des plus belles plantes actuellement en culture dans cet é 2 en dira jus En sur la valeur des cultures Re quelqu'élogieuses | FE Van donc un superbe exemplaire de Coccoloba pubescens, une bouture de | mois avec neuf belles rues dont la A 1690; — un Phyllotaenium LE qui p une fois qu’il sera parvenu à s 0 andanus en 1892, des Iles de se fait remarquer par ses larges feuilles d’un ae luisant brusquement ré. et épines; — un n PhyHoisenn Linden magnificum en un spéc i re UE Dracaena Saperiane avec des feuilles des largeur telle q prend par l’excessif dév ve oppement de ses belles feuilles d’une robuste à ma Se ifique exemplaire du Cyclanthus bipartitus, une espèce dela à l'aspect très décoratif; un Dicfenbachia impe- rialis de surprenantes dim ns et de santé superbe; cette espèce, RE de 'Améiqu du Sud, fut introduite en 1871; — superbes, les deux x exemplaires de e Phoenicophorium Sehile run, ces rois des 0c0S nucifera atteint ici une taille E 2M50 . je d’une vigueur extrême; — d’une surprenante beauté, le Licualu grandis \ gun nous est venu de la Nouvelle-Angle terre ; — un exemplaire rarement aussi grand que celui de M. Rigouts de l’ PP bictum nous ravit, de même qu'un rare M gras pu Pandanus amaryllidifolius est un exemplaire d’un développement et de une vigueur exceptionnels; beau aussi, un exemplaire de Chamaerops humilis plumosus, ainsi que celui du Chamaerops hystrix devenu rare. u nombre des SHares les plus de l'établissement, il nous faut Se er celle des Curmeria Leopoldr, bictinata et Wallisi, celles des Citons des Maranta et des ne du Dracaena Rigoutsi, dont la belle panachure est fort appréciée des, connais: seurs, est à présent un exemplaire de 2 mètres de iamètre et de 1"25 de haut avec un beal bouquet de feuilles Eu oi CA intactes. Ce qui nous a charmé le plus au cours de not visite, est une variété Er d’une ee valeur, l’Heliconia ilustris Rigoutsr; lesi de 6m50 de dansé avec uné ne de feuilles de 4"50 de rue OMNES OMNIBUS prime aux planteurs. — L'État v r - décidé d’allouer une prime aux chefs des re indigènes pour engager ces derniers à planter sur les terres vacantes des caféiers et des cacaoyers. u Congo est e droit d'attendre les A rate: résultats de cette intéressante disposition. SAMEDI, 9 OCTOBRE 1897 Une jolie drap de PR us fleuris, le 23 septe plus petits, 25 centimètres; les premiers avaient de trois à cin eurs, les nr une seule. était disposée devañ t un enr e Phoenix et ss Mens Sapins ; sur les côtés et à l’avant-plan, se voyaient des Aspa- ragus, des Adiantum et des Selaginella sertis par une bande de gazon couleur émeraude. Une jolie Broméliacée fleurie, — C'est sans contredit le Pricairnia staminea Lodd. qui fut découvert dans les environ Janeiro, vers 1820, et introduit en Angleterre par sir Th. Hardy qui l'envoya à lady Campbell, En 1872, cette espèce, qu'on avait quelque peu perdue de vue, fut retrouvée par Roezl dans la Nouvelle- Grenade. Ses fleurs réunies en une longue grappe lâche, 0 à 50 centimètres de long, sont charmantes ; leur couleur est du p rs sont tubuleuses ; es nt un faisceau ue se terminent par des an- thères d'un beau jau Fig. 145. — Odontogiossum crispum var. Miss Anna Guders (voir p. 380). moniaque Rens dans le crottin qu'est dû N même temps que la vigueur rendue Therbe par cet engrais excellent. Superbes raisins. — M. John HOUSE visiteurs de la gigantesque exposition ambourg,avec sa PHAEUES collection de raisins & serre : grappes de dimensions ben ous et de forme au grains gro, de it et müris à Lars sers Il y avait des “Ahédaté, uses of Gros * Caen Ball, pire Black AS Gros Maroc, Prin- zess of Hamburg, Black Hamburg, etc. La SEMAINE HORTICOLE publiera SAMEDI PROCHAIN : Les fruits de la Hongrie; Les Orchidées belges vues et photo- graphiées par un orchidophile peer LA SEMAINE HORTICOLE ÉTUDES DE LA DÉCÉNÉRESCENCE DE CERTAINES ORCHIDÉES (Suite, voir page 348) L Depuis leur publication, les études de MM. Truf- faut et Hébert ont donné à une vive dis- cussion et à une ardente polém mique. st auteurs n stion —— comme on dit dans les assemblées législatives. L'honorable président du Congrès, M. Vil- to) — Mes Orchidées dégénèrent et pourtant je leur donne be les soins indiqués par es meilleurs a uteu iennes se portent très bien. Si les deñnés sont malades, c’est que tu les soignes mal. On ne sortira jamais de là. Je crois donc qu'il serait prudent de renoncer à porter la question sur le terrain brûlant de la dégénérescence des Orchidées dans la css Sans se placer à ce point de vue trop général, on peut tirer des recherches de MM. Truffaut et Hébert des conséquences très importantes. Nous Si re ici que ces Messieurs ont d'abord constaté, dans les bulbes d’Orchidées d'importation, la présence de diverses substances à l'existence œ me plantes : ‘azote, phos- phore, potasse, e Bien que ce fait fût prévu, sa constatation tant dans leur milieu naturel, il faut nécessairement que la culture les leur fo Les prétendues réserves des an- ciens bébès sont une ressource forcément insuff- sante, surtout pour des plantes qui fleurissent et prennent de l'accroissement. r di mp dent Vair et RE de pluie, contiennent pas ces maté- riaux essentiels à la constitution des Orchidées. Où donc nos plantes favorites les trouveront- elles ? sera pas dans le sphagnum, ni dans les racines de polypode qui a leur sub- ve St sir dans les cultures oute, ces végétaux ct la plu- part ps substances minérales que nous avons citées, mais elles sont comme enkystées dans des cellules végétales qui ne les cèdent pas facilement. e sphagnum vit dans l’eau — il est donc bien clair qu’il est constitué de manière à ne pas lui O0 t où nous le , les racines de polypode sont des — d HD n qui retiennent et ne rendent Cen et Hérié que par suite de sa décomposi- tion que le substratum pourrait fournir aux qui le composent est très lente, et c’est pour cela qu'on les a choisies, car on sait que les Orchidées ne peuvent vivre au milieu des matières en dé- composition. Ainsi, quand on rempote ces plantes fréquemment, com uv si je ne me trompe, tous les auteurs,et M. Linden i d engrais d'origine organique, on est induit à leur donner directement les sels qui leur sont néces- saires. He mémoire MM. Truffaut et Hébert ont porté leurs recher- ches sur les Aer soumis A quelques années a culture, et ont constaté une importante déperdition de matières minérales. Si Dans la seconde partie de leur “du L e s'agissait ici que d’un simple amateur Core moi, il serait bien facile de soutenir que cette Sn est due à une mauvaise culture. Mais la m ruffaut, qui a fourni les bulbes analysés, dé top connue en France et en Bel- r qu'on puisse Ro à une fausse , disons l’ap- pauvrissement de ses Cattleya san. On peut donc, suivant moi, _ hardiment de mémoire la conclusion suivant Les Caitleya labiata, soumis À une culture normale, mais ne recevant pour aliment que de l’eau de pluie pure, présentent, au bout de e quel- ques années, un important déficit de matières minérales et azotées, qui doit fatalement amener leur dépérissement dans un temps donné. Je sais bien qu’ on a dit, pour combattre l’em- ploi de sels minéraux « qu’il suffit qu’un seul cul- « tivateur ait obtenu de bons résultats d’une façon « durable avec une espèce donnée, pour que l’on « soit en droit d'affirmer que d’autres pourront les € obtenir également sous le même clim sources accidentelles, les Matières dont elles avaient besoin. Par le, certains great À cg annoncer que depuis (x) Je saisis ns ue plusi ésle SOEUR sr rt ne € Plus s années j employer que le Htgbene PE ne : beaucoup mieux. (2) La Semaine Horticole, article de M. T. Grignan . de j sujet, in ‘ vieille plante dont il es ss sont sujettes — 0 et en particulier des microbes nitrificateurs ogues à ceux des légumineuses, peuvent ‘ glissés dans le sphagnum ou dans le p polypode, miner, par la fixation de l'azote nes une végétation très active, dont l’hofti culteur peut soupconner la cause. Mais ce genre de de sources, et d'autres que je voudrais indiquer, sont fort incertains, et par suite il est, » SUIvant moi, très logique de ne pas y Do et d'admi aux Orchidées, comme le proposent les auteurs du mémoire, la nourriture qu’elles trouvent dans l'air et l’eau de le al. Ce procédé a été employé avec succès et sa parfaite innocuité a été reconnue, par moi d'abord et ensuite par beaucoup d’ autres S, il n'y a do aucune raison de le re pousser rs et peut être vaudrait-il mieux l'essayer Il est temps de mettre fin à une dise qu'on trouvera peut-être déjà < longue HN. ! à par la conclusion suiv e ceux dont les Orchidées rep à mér- | vo sans l’emploi des sels minéraux continuent, et se félicitent de leurs succès. Mais s’il existe encore (et je le crois), des infor. tunés qui, malgré tous leurs soins, constatent que leurs Orchidées, soumises à la culture ordi meurent de faim dépérissent en quelqu la légère modification que j'ai proposée plus haut, Ils n’auront pas lieu de s’en repentir E. Roman. Notre distingué confrère le Gardeners’ De micle consacre à son tour, dans son numér 18 septembre, un article éditorial à ce si F nous paraît intéressant de citer l'expression de cette opinion si autorisée Le compte-rendu du Congrès horticole de la Société Nationale d’Horticulture de France pour 1897 remet à l’ordre du jour la qui de savoir si certaines Orchidées dégénèrent dans les cultures, question à laquelle il a été souvent fait allusion dans les pages du Gardeners’ Chromck. M. Georges Grignan, qui a pris la parole sur œ sujet, a fait d'excellentes remarques, dont le résumé est que la question est loin d’être résolue, et devrait être soumise au suffrage universel, Si cela était possible; . que même a consultation de ce genre elle resterait peut-être ien aussi indécise qu’ ‘elle l’est actuellement. « Nous pou opinions exprimées comme le sujet est de la plus haute importance pour les nombreux amateurs qui aujourd'hui cul tivent des Orchidées, nous croyons devoir €ñ dire quelques mots dans l'espoir que certains nos lecteurs seront à même de donner leur avi, et roms ne le faire. en ces ter F< a Orchidées égérièrente elles diné rte cité pl que les ee plantes qui ne se reproduisent E facilement ? On peut dire que toutes les plantes Dr “ a nées r plus ou moins rapidement, la rapidité en F e matière dépendant pour beaucoup d sr or) dans les D. et l’un des moyens d'éviter la perte des plantes serait d’imiter la nature, et de les remplacer par de jeunes sujets nouveaux. « Les horticulteurs recourent fréquemment à re pratique, et il existe des exemples i innom- brables d’Orchidées qui avaient été importées simplement à l'état d'exemplaire unique, ou ar- s vigoureuses aujourd’hui que n'était la de se: importée. L'un des et ordre est celui du « Et en Le concerne la liste des espèces äficiles à à ae. on voit que telle Orchidée “ si à ee Pt hui, seront- se aussi faciles à IX ans, pour ceux qui sauront ce qu'il leur faut, ss TL on cultive facilement aujour- d'hui certaines pans considérées il y a dix ans comme très difficile « Prenez, par npie, les Catasetum, Mor- modes et Cycnoches, qui, il y a quelques années encore, avaient une mauvaise réputation et pas- pour impossibles à traiter. Vous pouvez en Voir aujourd’hui, dans la collection de Sir Trevor ee. et dans d’ £ement, on aura en même temps l'explication de nombreux obtenus avec des plantes qui étaient hissent regardées comme diff « Autrefois, quand on recevait des Catasetum t d'autres plantes de la catégorie dont nous. par- On les mettait sur une tablette parmi les Autres | re et l’on les arrosait plus o pendant tout le cours de l’année, comm beaucoup trop d’autres plantes qui, en réalité, demandent une période de végétation distincte et de repos non moins marquée — le ET était lafiniblissement et la mort. Aujour- » ces Orchidées reçoivent un traiteme nt Spécial; elles sont mises en végé i à 2 résultat 1 eut obteni de bière. Misc qu’elles ne SAMEDI, 9 OCTOBRE 1897 fassent dans une année que le travail de douze mois. < Il y a encore bien des catégories de plantes que l’on considère actuellement, presque partout, comme ne réussissant pas; cependant on peut en rencontrer ça et là suffisamment d’ exemplaires en santé exubérante pour les faire effacer de la liste des plantes incultivables, mot qui veut dire, d’une façon générale, plantes que l’on ne sait pas Re ou dont on ne comprend pas le tempéra- . Dans le nombre, nous pouvons citer les Saccalabiueh, Aerides, Ÿ anda et autres Orchidées à feuilles persistantes de la même catégorie, à l'égard desquelles la majorité des SR HENRI échouent, probablement pour les mêmes raisons qui faisaient échouer les cultivateurs d’ pi avec les Catasetum, c'est-à-dire, parce qu ils donnent trop de chaleur et d hum dité à à la saison on q veut t de sécheresse abeolue) comm à‘ fuilage caduc qui pro- viennent des mêmes région « On a fait au Catileya Mossiae, pour une raison ou l’autre, la réputation de dégénérer, ce qui n'empêche pas que dans certaines de nos anciennes collections, où l’on cultive quelques Orchidées parmi has: plantes, il n'est pas rare d'en voir de forts spécimens, ainsi que d’autres Orchidées réputées Hiculfive bide, et qui Bgarent dans les mêmes serres depuis un grand nombre d’années. En fait, à l'heure qu'ilest,on père plus souvent de ces grands spécimens dans les cultures dont le propriétaire ne s'occupe pas d'entreprendre une collection d'Orchidées, que dans celles qui sont consacré ées presque exclusivement aux Orchi- dées, et où il paraît que la dégénérescence se ma- nifeste. Ceci nous amène à penser qu'il y a peut- être à cette soi-disant dégénérescence une autre cause générale, à savoir l’entassement. Dans les premiers temps de la culture des Orchidées, ces plantes arrivaient en Europe en petites quantités ; les cultivateurs qui les recevaient le | ; arrive toujours de nouvelles par grandes quan- tités, les serres finissent par être trop pleines, et leur propriétaire s'aperçoit pour la ière fois que les Orchidées ne sont pas si faciles à cultiver qu'il le pensait, et qu'il y en a qui dégénèrent. Or, les plantes n'ont pas changé de st depos l'époque où elles allaient bien, mai son les conditions de culture qui ne sont he les mêmes. « Le sujet est intéressant et d’une grande pores -0 nous espérons pouvoir publier dans uméros, avec le concours de quelques- uns ds nos lecteurs, des détails sur certaines espèces d'Orchidées dont les exemplaires connus existent dans les cultures depuis un grand nombre d'années « Mais avant de quitter ce sujet, nous vou- drions signaler l'importance de la reproduction i ] urope. Dans la grande majorité des essais ont consisté à produire des hybrides, et ce que nous en savons pu rouver que la plante élevée de semis en Europe a une meilleure consti- tution, et est capable de es s'adapter à notre climat et à nos serres que l’on ne peut espérer des exemplaires importés. On peut donc se demander s'il ne serait pas utile de reproduire par féconda- tion ge sans croisement, beaucou belles variétés de Cattleya, Orchidées populaires. Il faudrait du temps pour cela, bien entendu; mais on aurait le double avantage de "nlriotier les plantes les plus recher- chées, et en même temps d'obtenir ce tempéra- ment Rai Lagrs que possède A. RER élevée de semis s le pays où elle doit « Il est vrai qu'il y a dans ÉEatbe oleétons des Orchidées gere par les maladi uelles, d'après beaucc viendrs aient de À er défavorables de ite peuvent être attribuées à malsain ou à une mauvaise alimentation la cause ou l'effet de la dégénérescence de la race humaine, » Nous sommes très heureux de voir notre grand confrère anglais traiter à son tour cétte impor tante question, avec la haute autorité qui lui m notre excellent rédacteur, M. Tourret-Grignan, sk aussi la sienne Notre confrère fait appel à ses lecteurs pour fournir à ce sujet quelques témoignages d’expé- riences et citer quelques exemples d'Orchidées existant rre, Où pa orchidophiles sont nombreux et communiquent volontiers à leurs confrères et au public le rte de leurs observations. Ce sera la réalisation de la consul- tation demandée à Paris par M. Tourret-Grignan, qui fut votée par le Congrès, et qui, cela fait, deviendra à peu près inutile. Car cette consultation provoquée par notre rédacteur et dont l'efficacité a été mise en doute Le som going Dry: nous a toujours paru us-m ment bien compliqué, et aèm la manœuvre pééedite des op ar hors de proportion avec . résultat à atteindre. Mais pourtant, quel autre moyen em = say pi. quelqu'un OEM avancer un fait et dire : journal peut le or et La Sema espère pouvoir à bref délai conclure ce s appuyant sur des témoignages pro Mais | LALIA 411222 : Brera sur cette question un avis s autorisé ; ‘i de haute portée sur lesquelles nous aurons à revenir, et qui, nous sommes encore heureux de le constater, sont entièrement celles de M. Tourret- Grignan et les nôtres. C’est par ces conclusions générales que nous espérons tirer profit pour nos lecteurs de la discussion Le au | Congrès de cette année par notre distingué rédac Lucien LiINDEN. LA SEMAINE HORTICOLE LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM X. Odontoglossum crispum var. Miss Anna Guders (Voir fig. 145, page 377) La Semaine Horticole a déjà dit, page 333, erbe variété; 2. un coloris de fond près arrondies d’un rouge brunâtre pourpre, tirant un peu sur la couleur prune. Ces taches, disposées en groupes un peu au-dessus du centre de chaque segment, sont au nombre de deux ou trois sur les pétales; elles sont plus nombreuses sur les sépales, particulièrement sur les sépales latéra plus petites. Le labelle base, a le disque maculé de jaune et porte en serrulés rage aussi finement pointillés de brun près de la Cette Sur 28 nouveauté a fleuri pour la révélé depuis deux ans tant de merveilles insoup- :çonnées jusque là. LE ARNOLD WHITE. ORCHIDÉES FLEURIES Plus personne ne conteste le rare Avagueee que présente, pour un amateur, la possession d’une collection HQE celui de. re ARE manquer de fleurs. Nou avons eu une preuve nouvelle, si NES AE il fut encore en. fournir, le 16 courant, dans les serres. de M. Florent Pauwels, au xFRSS eau de Ron à Deurne- Anvers. Nous nous somm. scrire les espèces ou Sree Ru État lais- sant les autres de côté; cela n'empêche que nous avons au dresser une liste assez longue, que Learn aire retusum avec une très super ue de rouge . 4 Clowesi et SES toujours beaux; Dendro- bium formosum giganteum de dimensions excep- tionnellement grandes et dont la bande centrale du labelle est d’un jaune vif passant, vers la base, < ( pen pi re : espèce. à oraison abondante e et de Ress Ne. por nombre de Cypripedium, entr'autres C. OT- ganiaeen fleurs depuis la fin de juillet, c” x Do- miny1, X Pauwelsi que nous tro euri à ch nos visites, C. auricularium (?), C. Charlesworthi en plusieurs exemplaires, dont C. Spicerianum et 1 Ste Re RIRE sh bonne variété, Dans les serres de si * ill. De Bb sheté, à Anvers-Berc nous marqué une fort bonne variété d Odonto gloss bictonense album, ont les divisions sont d oncé D pu le labelle, de grandes der of est d’un blanc de lait pur. Nous é aussi une “variété très intéressante d'Oncidium luridum que le pos- sesseur a qualifié à juste titre de superbum ; la fleur est d’une belle nuance brun rougeâtre; le labelle de nuance chamois, les deux tubercules sont d’un rouge vineux, les lobes latéraux, blancs chez le type, sont d’un beau jaune pointillé de rouge ; les ailes de la colonne sont roses. Les sépal les pétales sont roses marbré moitié basique; l’autre moitié est d’un rougeâtre bordé jaune. LE JARDIN FLEURISTE Aujourd’hui, nous jouissons de ce que le paysan appelle l'été de la S'Martin. Le céminencenpent de septembre a été pluvieux et froid : depuis quelques jours, la température s’est notablement aux amateurs une impor- fleurs qui feront leurs délices en septembre-octobre et même le commencement de novembre si les gelées ne sont pas trop précoces. Les plantes vivaces de pleine terre, si délaissées dans les jardins paysagers, fourniraient un large contingent et les arbustes fleuris apporteraient une note gaie sur les feuilles qui commencent à tomber. Citons, parmi ces derniers, le charmant Desmodium pendulifiorum (Hedysarum), aux longues branches couvertes eurs purpurines tombant jusqu’à terre. Cet arbuste est une admi- rable acquisition pour le jardin; rien ne peu remplacer ces longues branches pendantes ruisse- lant de fleurs en ce moment. C’est un peu délicat ; par les hivers très rigoureux, le Desmodium peut souffrir : rien de plus facile à conserver, cepen- dant, que cette plante à tiges annuelles. -En mbre, à la fin d + feuilles, de ces grandes feuilles de platane ou de marronnier que tout jardin possède. Ce peu de soins à prendre est cause, cependant, que le mc se rencontre si rarement. Le Spirae > aux nombreux bouquets de rose vif, et sa variété Fohn Waterer sehsurisseut à cette époque : ces petits arbustes sont excel- lents pour bor grands massifs d’arbres et d’arbustes. — Les Althaea donnent leurs dernières fleurs et les Weigelia semer surtout la variété alba, sont de nouveau en fi s Corchorus (Kerria) jettent aussi dnsbute regains de leurs fleurs d’un mas pi pa une d’or. — Mais ce i domine tes vivaces, à ti ges caduques, de la famille des Composées, de cette grande famille qui possède des représe : surface du globe. Ce JA Er e a l'Helianthus net horée) ou soleil d'or, aux ad | ne er ua pu cms dans le ; er | n appartement. Pui Helianthus madtiforts, soleil d'or, Pan S V dés aussi dans cette taille élevée, le gracieux en uliginosum dont les capitules sont d'un effeuilla — et, encore les Anfhemis frutescens de serre qui ne cessent de fleurir : ils sont nombreux, ils sont phalange et tous ont leur valeur. nombreuses inflorescences peuplent le jardin et la variété est abondante, bien que les nuances ne varient que u bleu “violet, au blancs Citons : Aster Cassuleica aux tons blanc rosé et bleu pâle: horizontalis, rose sur fond de verdure solide comme un conifère: ptarmicoides, naïne et fine aux fleurs blanches; ericoïdes semblant être une bruyère du Cap; White Queen : grandes fleurs Lg pur ; ds r_formosissimus est très beau; et les floribundus, multiflorus, Amellus, mr Fr - recurvatus, trinervius, pendu: lus, Drémmondi composées, 1l Helenium au disque vert et aux rayons si rement conformés, les Sylphium et bien d'autres, sans compter les jolies Reines-Marguerites (Aster sinensis), dont un semis tardif produit les fleurs à l’automne. Les Zinnia du Mexique sont Je même cas et les Rudbeckia pu et speciosa sont encore en fleurs. Il y a aussi les Gaillardia annuelles et vivaces. — il plante est bien belle encore, en he me É— japonica et ses variétés: À. japon — Rosa pe vue Whirluwind, pers ro Ardylam et autres. Cette espèce réunit la Re de la fleur à l'élégance du port de ses tiges et de ses fleurs : elle est précieuse. Les Oenothera Een et macr. et autres fleurissent re de même que les Faite et les Chelon s Lobelia lie et c. Queen Vi n mr pas fini de fleurir; d’autres variétés sont également utiles au jardin paysager et certaines variétés nouvelles, telles que Gerardi et ses SOUS variétés, sont un appoint important à l'automne. Les Montbreti tia-ont fini, c'est fâcheux, mais les Phlox paniculata et decussata fleurissent encore Les Dielyt: leurs gracieuses clochettes roses. Le 54 un rte flore pleno montre encore des eurs, €! les tiges de fruits rouges de l’Arum maculau drapent le sol où les feuilles mortes s€ pe mollement ! ces. La reine des Lara vivaces d'automne, l'Herbe des Pampas, le Gyne nerium Une corbeille de vingt-cinq forts me belle plante est en fleurs, en ce ; mon jardin : c’est splendide! Les grands 5) -de formes diverses, se meuvent et SE les uns sont argentés, l'ensemble est d’une grand u Gynerium étant très trois cents épis dominent ces lo incurvées, me Il y a aussi, les Antirrhinum qui C LENS ouvrent moins vite; leurs jolis boutons charment la vue et elles sont abondantes. erche, plus, surtout depuis FOhSOEt oh de a Pelargonrum zonale, les Fuchsia, les Ageratum, les Bouvardia et surtout, les admirables Salvia dens, soit Souchetr, soit I ngénieur Clavenad, soit Alfred Ragueneau. Et le rêveur Salvia qui emprunte toujours sa nuance à l’azur des cieux ! Il faut aussi noter les Chrytatiineins de l’Inde précoces. J'en oublie, certes, quand ce ne serait que le joli Plumbago lar rpentae : encore une fleur bleue ! Cette petite étude prouvera, je l’espère, que l'on peut avoir son ee fleuri en automne comme au printem Voilà pour l’été de St-Martin : espérons que l'été de Ste-Thérèse (octobre) nous sera aussi éable. AD. VAN DEN HEEDE, Vice-président de la Société Régionale d’Horticulture du Nord de la France. LES PHLOX La réputation de ces sons remonte fort loin, au moins à soixante ou s nte- dix ans,etilya longtemps qu’il en ie de très belles formes, dignes d’être citées parmi les = rage s plantes de jardin. Toutefois elles subi, Comme la plupart des autres, les vicis dar de la mode, et leur vogue a subi des éclipses. Il y a eu des époques où elles se sont vues reléguées dans les « jardins de curés. » Contre la popularité croissante des Begonia, des des Reine-Marguerite, des Salvia, etc. sont soutenues par que ques fidèles, tels que M. Lemoine, de Nan ncy, qui a grandement Contribué à les améliorer et à produire des variétés très Supérieur si leurs fleurs n’ont pas indivi- ne très longue durée, si certaines races ont tn odeur peu agréable, il faut dire en pufunée qu'il existe aujourd’hui des variétés très Ent mées, qui se couvrent absolument de fleurs Fins € la seconde moitié de l'été jusqu ‘au nmencement de l’automne, grâce à la suc- des is et ce enfin ces plantes sont Sttrêmement ace au point de vue ntes, : terrain et de ets et ne demandent à SAMEDI, 9 OCTOBRE 1897 peu près aucun soin de culture. Ce sont des avantages que l’on ne saurait négliger Il existe aujourd'hui tant de variétés diverses de Phlox horticoles, qu'il est assez difficile de les ramener aux premiers ty pes botaniques dont elles sont issues. Nous essaierons de retracer cette histoire, non pas par simple formalisme, mais à titre de souvenir historique, pour permettre aux amateurs que ces choses intéressent de se rendre compte du chemin Tous les Phiox vivaces hybrides répandus actuellement dans l'horticulture sont issus croisements divers effectués entre trois formes espèces très voisines, le P. léger figuré dans le Flower Garden de Sweet, l'on désigne aussi sous le nom de P. néchliée le P. fontenisis ou P. scabra, et le P. decussata ou P. acuminata de Pursh, dont le nom est souvent employé d’une façon générale pour dé- signer toutes les races horticoles dont nous […r @œ © s races, beaucoup moins répandues sur le conti et dont la floraison est plus hâtive, ont été produites, particulièrement en Angleterre, par le croisement de quelques espèces anciennes. n peut cite le ie dès 1811 dans le Botanical Magazine, enfin le P. les“ rt également dans le Botanical Magazine e 2. Ce dernier se rattache d'assez près aux préc as. mais il das un Caractère intéressant, à savoir le mélange de deux couleurs en panachure : stries foie Fi sur fond rose âle. Quant aux Phlox vivaces hybrides qui sont si répandus sur le continent, il en existe actuelle- ment une foule de variétés de toutes les ne de tous les parfums, plus ou moins hautes et à fleurs plus ou moins grandes. Il serait dificile de citer beaucoup de noms; cela nous ES trop ‘espace, et vraiment sans un profit corres- pondant, car re majorité ie DéÉte ama- teurs ne font aucun cas m, et achètent ue beaucoup de variétés ont le centre ou le tube coloré Léon: ent que le Timbe ; d’ailleurs il apparaît chaque année un certain ) parfum agréable; port de hauteur modérée; pani- nt — et compactes; fleurs grandes et bien étoffées. t maintenir les plantes à une hauteur raisonnable et accroître le nombre des panicules en pinçant le sommet de la tige, lorsqu'elle a atteint une quinzaine de centimètres. Si la végé- tation est très vigoureuse, on peut opérer un second pincement, avec quelque prudence, au bout d’un mois environ. t de deux ou trois ans, les Phlox vivaces forment de très fortes touffes, dont on peut encore augmenter l'éclat en les arrosant d'engrais, car les plantes émettent une grande quantité de racines et éoueent beaucoup le sol. Lorsqu'on veut obtenir de très belles panicules de fleurs, == exemple en vue d’un e exposition on obtient de bons résultats e n supprimant une partie des tiges florales, et en n'en laissant que trois ou quatre par plante. Les fleurs gagnent alors beaucoup en qualité et en ampleur. Le même procédé om utile à suivre, lorsqu’o es graines D] e veut obtenir de bonn , Soit que l’on 381 veuille opérer des croisements, soit Simplement que l'on désire faire ‘une variété donnée. Maïs les semis de Phlox sont un peu hasardeux. Il arrive assez souvent que les graines ne lèvent pas, ou qu’elles lèvent l'année suivante. le premier cas (si les graines lèvent, bien entendu) on peut parfaitement obtenir des fleurs des jeunes re dès la même année. e qui paraît certain, en tous cas, c'est que le semis est a aléatoire, et ee les D bien souvent, sont loin de donn r ce qu'on espérait. Il faut se Siné à à élever une foule #3 plantes inutiles pour en trouver une bonne; il est vrai eut, au contraire, conserver une variété et la multiplier, on divise les touffes à la bêche, au printemps de préférence. On peut aussi bouturer des fragments de tige, si l'on veut c Pb l'hiver; on peut alors bouturer jeunes pousses de très bonne heure, au commen- cement du printemps. On éclate les pousses dès qu'elles ont quatre ou cinq feuilles, et on les plante dans de petits pots, de pape me dans une terre légère ou du sable, cloche ou sous châssis. Une fois qu'elles sou enracinées, on les endurcit Ds rire mir et enfin n on les met en place, es ee cées de 50 , dans un sol assez s pla avr une “ne bien développées, r Re md sissent bien dans tous les terrains et à toutes’les expositions, mais ce préfèrent les éridrois un peu frais et paraissent prospérer mieux dans les sols calcaires. (A suivre.) LEONOTIS LEONURUS Nous ne conseillerions pas aux amateurs de ère pas que avoir, quoique bizarrement formé), ét leonurus, queue de lion; tout cela ouvre à l'imagination des aperçus. extraordinaires. Il n'était pas besoin d'aller chercher si loin un nom convenant à ce gracieux arbrisseau, qui n de léonin, et qui mériterait d'être beaucoup utilisé pour l'ornementation, s’il était plus répandu. Il fleurit aux mois de septembre et octobre: fleurs mbreuses, disposées en épis à l’aisselle des feuilles sur les rameaux d'un an a " œ environ, d’un superbe c écarlate-orangé as vif, et légèrement velues sur leur surface extern Le Leonotis Leomurus pousse bien en pleine terre sous nos clima: a acer la belle saison, mais il doit être rentré en orangerie pendant l'hiver, et garanti contre l'humidité; il est LA SEMAINE HORTICOLE connaît pas la date précise, m ait 1712 cette plante Fa déjà cultivée au Jardin botanique de Chelse On peut la prise facilement de semis, mais il est rs simple et plus rapide de la multi- renouvelle ainsi les plantes tous les deux ou trois ans. Toutefois, il ne faut pas les tailler trop court, parce que l’on n'aurait plus ou presque plus de fleurs, celles-ci se produisant sur les rameaux de l à fait jusqu’au contraire, lorsqu'on a de forts rameaux de o"90 à 1 mètre de longueur, chargés d’épis dont chacun porte quarante fleurs et plus, la plante offre un aspect RE er superbe. PRIMULA CAPITATA Cette ravissante espèce, originaire de l’'Hima- laya, est de taille et de port modestes, et n’est guère cultivée que par les amateurs de ces petits de les RRERREE encore au mois d'avril et même au mois de ma C'est d'ailleurs au mois d'avril, si mes sou- venirs sont exacts, que MM. Vilmorin- Andrieux ils conservent l'excellente tradition. Mais le Pri- mula capitata qu'ils avaient présenté était une variété blanche. La plante, quoiqu ‘asiatique, est RE assez pneu quePe meurt brusquement à la fin de sa flora Il faut ie que la date de cette floraison est assez v pour bd sons que les amateurs au en ont un parts ant ont p s des autres espèces assez voisines de cel dont. nous venons de parler, m i notre avis, sont souvent coblongnes avec elle. Ce e P. denticulata. Cette également plus tard, de sorte que l’on peut aisé- rbohe comparaison. Quan tau P. Cas Aloe il est probable que c’est une variété & t il ne diffère guère que par ape de ses feuilles celles-ci ont la de infé- couverte d'un sorte de tomentum pul- "6. nus AN... FRUITS ET LÉGUMES LES MEILLEURES POIRES VIII. — Bee ÉPixe pu Mas Cette variété n'est encore connue que par les amateurs de bons fruits, mais elle ne peut que bien faire son chemin, car plus elle sera généra- lisée, plus elle sera estimée. Elle a pour cela toutes les qualités désirables; elle s’accommode fine, fondante, très succulente et juteuse avec un parfum délicat. L'arbre est toujours fertile et de bonne vigueur. Fig. 146. — Belle Épine du Mas. Ce fruit est moyen, allongé; l’épiderme est lisse, même luisant, de couleur vert tendre ta- chetée de brun, un peu coloré de carmin du côté frappé par le soleil devenant jaune ris à la maturité, qui a lieu en novembre et décembre. Les poires de la Belle Épine du Mas rt se conserver jusqu’en janvier. On l'appelle encore Colmar du Lot et Duc de Bordeaux. GusTAVE MicHiezs. AVIS IMPORTANT. -_ La SEMAINE Hor- TICOLE esf mise à la poste régulièrement tous les samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. CORRESPONDANCE MoxsIEUR LE RÉDACTEUR EN CHEr DE La Semaine Horticole, Je me hasarde à vous poser deux aan aucune corrélation l’une av Fes À ï mais qui, nées dans une même Conversation pe être posées simultané à à a première, la voici : notre iste a, en ce | pensez-vous ou variété de Fa soient toujours dessinées, tachetées, bario- ées, nuancées de la même e PRES fleurs d’Orchidées, des Phalaenopsis otamment. Comment les diverses couleurs ere -elles se déposer dans ces organes foliacés ous seriez bien aimable, Monsieur, en répon: dant à ces deux questions d’ une de vos lectrices nte, Caen avec ses excuses a prise de vous in- terroger, tous ses rncntioes pour l’obligeance que vous aurez de satisfaire sa curiosité toute féminine. Ace H. SE. — Je serais très heureux, chère appartenir plutôt au done d’un professeur de science ? Je suis certain que M. Ch. De Bosschere, note rédacteur, est trop galant pour ne pas iatement votre «cur10sité joute féminine.» vous prions, aimable pee d'attendre le pro- chain numéro de La Semaine Horticole, pour recevoir une solution qui ne peut manquer d'être fort intéressante. - L. L. PR BOITE DU JOURNAL Lettres reçues : Thos J. Jefferson (vie article Les Orchidées belges vues et photogi® | Daïigremont (sera Della P. (variété du Catasetum fimbriatun a Baron de Colomby (reliure en es J. A. — A.C.—L. M. EE d PC RE Photographies reçues : Thos J. EE j (seront publiées avec votre article). — #* (très intéressantes). ser Exposition Internationale DE BRUXELLES 1897 Hôtel du Parc Léopold 131,rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. Prix modérés Situé à environ 120 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. 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He Jo Fruits et légume : Les fruits de la s Hongrie SR Er Boîte du rer) Lo + "308 Fig. 147. Les serres de ue vo vues de la Chaussée de Nin 84 ? 148. La grande serre aux «Cats, ‘côté gauche, de Moortebeek. 387 * 149. Une des fortes serres de Cattleya, de Moortebeek . 389 ? 150. Le re central élevé de la grande se serre aux Cattleya de Moortebeek . 391 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. | Administration et Rédaction : 117, Rue Belliard — Bruxelles. | | l LE JOURNAL DES ORCHIDÉES ic) Toutes les demandes d'abonnements, annonces Établissement spécial pour la fleur coupée d’'Orchidées EUCIEN LINBEN"6re Cultures à Moortebeek-lez-Bruxelles. fs Emballage soigné et prompte expédition dans toute l’Europe PRIX SUIVANT LA SAISON. — PRIX UNIFORMES PAR ABONNEMENTS Les magasins de fleurs ont le plus grand intérêt à se mettre en relation d’affaires directes avec l'Établissement 2 | Prière d'adresser les lettres et commandes à Messieurs LUCIEN LINDEN & C::, 7, Rue Bezziarp — RRUXELLES. P. 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CCXII LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE HORTICOLE > Ef== La meilleure et la plus large publicité s- YJ Ce journal est vu et Lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture ne — Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 francs Id. 5 >» Une demi-page 5 Un tiers de page Id A0 >» Un quart de page Id 35 » Un cinquième de page Id. 30 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 _» Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id 15 >» Un dix-huitième de page Id 12 > Un vingt-septième de page Id 10 7 Un quarantième de page Id. 6 » Une réduction de 5 °/, sera faite sur ces prix rtions; 10 °c, pour 8 insertions ; 15 °, pour 12 insertions ; 20 le pee 20 imsertions 950! ner TE dd °Jo ER dm à ° 85 2/o pour 52 insertions. LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION À MOINS D'AUTRES CONVENTIONS => On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de La Semane Horhcole » 417, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre fibreuse, 29 a perches d emballage et et tu PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE La plus belle terre ler et le plus beau sphagnum se trouvent chez BRAHY-SURRAY à Wellin (Luxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. SERRES er CHAUFFAGES Maison C. MATHIAN 25, rue Demesme, PARIS. — 245, rue de Crequi, LYON. 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Lucien Linden em peintes en jaune. 1,50 200 250 2,85 325 4,00 5,00 6, 25 7,50 6) D L s à ÉTIQUETTES EN BOIS AVEC 1 TROU TRAITÉE COMPLET consacré à la culture Lumpur en er ra T ‘le me ee ” fr. 1,25 en plus avec fil de fer nee à des Or chidées ar 1000 pièces Fr. 1,50 1,90 2,00 o 25 x 8. 15 en plus avec fil de cuiv Idem peintes en jaune 2,00 2,50 3,49 ,50 L'ouvrage, comprenant 1000 pages in-8 et des ss JARDINS de nombreuses gravures, Longueur en mètre. 1 LAls l'ile 1 5 2 21/e est mis en vente au prix de Par 100 Es Fr. 2,50 4,00 6 00 8,00 10,50 13, . É 75 Les envois en-dessous de 31,25 francs sont faits contre remboursement. 25 franes l’exemplaire broché, EDWIN VOIGT, Meuselbach i. Thür (Allemagne) RE Envoi So du Catalogue sur demande S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURNAL L'HORTICULTURE IN T'ERN ATIONALE, MINDEN) Farc Léopold, ERLAELLES GRANDE SPÉCIALITÉ D ORCHIDÉES Importations Directes et Régulières ORCHIDÉES SEMI-ÉTABLIES OÙ ÉTABLIES vendues de première main aux prix les plus réduits | COLLECTIONS LES PLUS VASTES DU COMMERCE Spécimens pour Expositions — Grand choix d'Orehidées en fleur : RE de PR NC VE CITES PL'ANTES DE SERRE ET D'APPARTEMENT Palmiers, Fougères, Araucaria, Dracaena, Anthurium, Aralia, ete., ete. GRANDS EXEMPLAIRES POUR LA DÉCORATION DE JARDINS D'HIVER AZALEA, CAMELIA, RHODODENDRONS, etc. Des offres spéciales et le Catalogue à prix réduits, comprenant le choix des meilleures Orchidées, Plantes nouvelles, Plantes » | Serre et d'Appartement, ele, sont envoyées à toutes les personnes qui en feront la demande | Samedi, 16 Octobre 1897 CHRONIQUE Congrès d'Orléans. — Aïnsi qu'on l'a déjà annoncé, la Société française des Chrysanthé- mistes tiendra, du 6 au 8 son deuxième congrès annuel, à limportante exposition organisée par la Société d'Horticulture du Loiret. Le succès du premier congrès tenu l’an passé, à Bourges, sera dépassé par celui du second, car adhés sera représentée par une délégation de la « Na- tional Dr un Society » dans laquelle figureront man Payne et Jones. "M. le Ministre de l'Agriculture a bien voulu désigner pour le représenter, M. Vassilière, l’émi- nent directeur de l’agriculture La réduction de 50 °/, sur les chemins de fer a été demandée pour les congressistes. Deux pagnies, l'Orléans et le Nord, ont déjà répondu me ment. nnes qui ne feraient pas partie de la Société A e désireraient cependant prendre part au congrès, sont priées de s'adresser au Secré- taire général, M. Ph. Rivoire, 16, rue d'Algérie, à Lyon, dans Le plus bref délai possible. Voici la liste des questions à l’ordre du jour du congrès 1° De la PRET des Chrysanthèmes. Le ie entend-on par « race » en Chrysan- pese es meilleures compositions de terre à exployer pour les différents rempotages. Des Engrais à leur ajouter, Des engrais en solution arrosages, Pour arr. * Maladies et parasites. 5° Bouton couronne et bouton terminal. Éta- us ement d'une première liste des variétés pour lesquelles il nn de prendre l’un ou l’autre de _ bout 6 Des TA de classification de certains noms de variétés dans les catalogues. _ est le Mot qui doit guider l'ordre alphabéti 7° Vote de la médaille du congrè é = Le méme à du lieu du Congrès de 1898. En cas d’absenc €n donnera con ce ER ag au Secrétaire, qui naissance au congrès. iL 4 même Société a tenu samedi 26 septembre, Première réunion de son comité floral er les rs de Chrysanthèmes, dans les écoc te certificats de mérite ont été accordés : des Semis de M. Liger-Ligneau, d'Orléans, Adèle |. Madame Liger-Ligneau et Marie- (ce dernier comme plante décorative), et SAMEDI, 16 OCTOBRE 1897 à M. Crozy, de Lyon, Cagnotte. Une autr variété, 7 ST a obtenu des Hiéteions, Une collection de planches ag a graphiée Museum für Kuns Gewerbe » (Musée des arts et de l'industrie) a Hamb à l'occasion des concours mologie, une belle série de planches représentant des poires, S. — e « Ü représe t parcs de l'Europe datant des dix-septième et dix-huitième siècles. La bonne et belle culture d'une plante, fût- elle la plus vulgaire, lui donne un pie t qui Là _. né sen avidement. C'est ains es jours derniers, des pieds d Anthemis Fables: Comtesse de Chambord, âgés de ans, cultivés en boules d’un mètre à un bete et demi de diamètre. Ces belles plantes sont cou- vertes d’une profusion de boutons et de quantités de jolies fleurs qu’on appelle communément des grandes Marguerites. Combien un spécimen pareil sera beau quand il sera ro bé til fleurira très longtemps en cette on où 1 fleurs se feront rares. Pourquoi ne cultiverait-on faciles et belles, qua elles le sont dans de bonnes conditions Dans le < Tour du Monde, » M. J. Dy- owski, l’ancien explorateur du Congo, devenu directeur de l’agriculture en Tunisie, traite l'inté- [en Le) 3 @® % : < 4 "1 u les territoires acquis, dès que la pacification, qui suit la uête, est assurée. Il ne fa pas oublier que la possession de ces territoires n’a été obtenue qu'au prix de bien des sacrifices d'argent et même d'existences, et qu'il importe que tous ces dévouements n'aient pas été généreusement offe pe l par une exploitation méthodique du s Si l’on ne veut Be voir les EE volontés les mieux trempées s’user en d’impuissants en d'inutiles mr L 8 initier ceux odes de culture les plus a mot, faire leur éducation au point vue de la culture. Les jardins d'essai rempliront ce but. Il n'est pas sans intér rêt t d'examiner quelle est la part qui peut revenir à à l'État sation des moyens qui doivent conduire au succès. Or, parmi les plus puissants moyens -avoir _. les mains, il faut citer les jardins d'essai. sont, en effet, de … pratique. C’est ns dé leur établissemen t des cultures qui y sont faites que doivent déseicr les pre- miers renseignements indispensables aux colons, pour déterminer quelles sont les cultures à faire et dans quelles conditions précises on peut assuré du succ Déjà, d'autres nations, que 23 ur les question F 353 de ces jardins où les moindres problèmes sont scientifiquem ent, d'une » pratiquement, ‘autre, étudiés jusque dans les moindres détails. N importe que nous ne restions pas en retard, si ous voulons assurer à nos colonies une définitive De érité,. Une gelée intempestive. — La semaine der- € testant l éte #5 ue des Fou À causés par ce froid d'inopiné. “ ia frappes dûürement de nombreux cultiva , C'es ni 4 d'hiver qui laissera un Dénible tn antes en Es — Des soins assidus ss r PARA des Ce Wedde nata, Areca Baueri, Ficus elastica, Citrus si- nensis, Saintpaulia ionantha, Primula obconica, Aube “pee Begonia Rex, Ophio 10pO on aburon fol. var., diverses Fougères, Aspidistra elatior, Araucaria excelsa, Nicotiana affinis, Dracaena de dans les apparte- ussi propres que possible; les feu ce doivent être traités à légal des êtres hum aftiectueux, plutôt que d’en négliger un ar nombre? Mieux vaut une belle plante bien saine, bien robuste, que quantités d'êtres io: te eux. a sarmentosa tricolor superba. — Une ravissante plante quasi abandonnée de nos jours et dont les feuilles, où le blane, le rose et vert f e rment un si riant ense » se groupent en une jolie rosette au cœur rouge in à cause des jeunes feuilles. Nous avons trouvé de ces bijoux ss de petits pots placés sur des potées de Lycopodes ; celles-ci dem aandent assez bien d’eau, entretiennent né iremen les Saxifraga dans un état de fraîcheur qui leur est très favorable. Cette manière re mec er les eur bijoux de plantes présente, en e, l'avan- e de fournir à la fort gentille Hitie dé feuilles, un fond d’un tendre vert qui en fait ressortir par- faitement tout le charme. par coupées et Fougères. — On propose, mme d’un bel effet pour la décétation tempo- rar des appartements, le procédé suivant : dans d’ quatre ou cinq flacons, analogues aux Fonte es chimistes; ces flacons sont remplis d'eau on y place, dans un pêle-mêle apparent, mais gracieux et bien ordonné, = pe de Ed eno -et des fleurs coupées, facilement. Les Fougères aussi Te longtemps qu’à l'ordinaire coupées se orne e Pois de senteur, c’est ainsi qu ‘on désigne ons la Gesse odorante, n'est pas une plante connue et cultivée depuis aussi longtemps ue du prince della Catolica et auteur de l'Hortus ea publié en 16 é désigne sous le n 1thy- rus distoplatyphyllus et il en envoya Ni dé graines, Gaspar Commelyn, alors professeur de botanique à Amsterdam. On sait si cette charmante a nt est devenue populaire dans les Pays- est originaire de Sicile où elle tinguent d’ailleurs la race à 5e a les fleurs pourpres et la race indienne s fleurs roses. Pritzel, dans son Zndex Hoi - ne men- Fig. 147. tionne qu'une seule figure coloriée du Lars Res celle qu a été donnée en 1796 dans le deuxième volume du Botanical Magazine : : Êne: là TS + type pourpre, à fleurs foncées. ouvelle multiplication des Orangers (nouvelle, il y a plus de vingt ans, mais curieux, oujou Nous trouvons une bien jolie historiette dans le dernier « Bulletin de la Société d'Horticulture de Paris, » 1874, p. 1 52. Elle mérite d’être tirée à de nombreux exemplaires. Le récit en est dû à M. Hue, Julien, jardinier à Ro qui informe la Société du fait dont s’a com à avoir s seul la plante; il fallut partager. On ne trouva rien de mieux que de scier spams ment le pauvre arbre en deux p es. hacun prit sa moitié, recouvrit la plaie d ae — Les serres de Moortebeek, vues de orchidophile LA PRREMIES EHORISOES de St-Fiacre, la planta à part, et aujourd'hui on voit deux arbres bien portants, dont l'écorce a recouvert la partie dénudée. » Vous voyez bien qu'il ne faut désespérer de rien, et que le sieur de Caylus, qui enlevait la moëlle de ses Cerisiers pour leur faire produire des Cerises sans noyau et greffait des Vignes sur les Pêchers pour avoir des Pêches noires à goût de muscat, a trouvé des continuateurs à un siècle de distance ! Ajoutons toutefois que le fait cité par M. Hue n'offre rigoureusement rien d’impossible à croire. Le marin galant. — Sydney Smith se promenait un jour avec une charmante jeune fille qui lui faisait les honneurs de son jardin et lui en montrait, une à une, les plus belles fleurs. En passant devant un Pois de Senteur qu’elle avait elle-même semé et arrosé avec amour, et dont la vigueur n'avait t pas suffisamment récompensé de si “doux soins : « J'ai grand peur, » dit la belle la Chaussée de Ninove, photographiées par un américain. enfant, « de ne pouvoir amener cette fleur à la perfection. » « Alors, » À épique le galant gentleman avec un "Ha sourire et en la prenant délicatement, « alors DS mener la perfection à la fleur. » De la culture du Rosier en hiver. — Le forçage des Rosiers était connu des Romains, il y a plus de deux mille ans es Égypti tiens qui à la tête de Fe civilisation, en- avec un rire Envoyez-nous du blé, nous vous enverrons des roses. » s Romains chauffaient leurs serres avec d 4 è Pendant tout | à Là . l'hiver. Les édiles remettaient aux Sénateurs es aux personnes de distinction dans les jeux publi des couronnes de roses. s la cérémonie mi Ro l'époux paraissait au public couronné oses. Dans les festins, les roses nageaient æ tee coupes remplies de vieux Falerne, on cou d’une couche de roses les tables et les lits pets les ner on y jonchait HR le ues de roses, dit Charles Malo, dans son joli petit livre illustré, dédié aux dames Chrysanthème « Afsné. M. Em est Fierens, secrétaire de la Sociéte Royale d'Aor culture et de Botanique de Gand et chrysanthé. ura sa place marquée dans toutes les collections d'élite. Nicotiana colossea. — Colossal, oui, quand pen aussi sous celui de Lehmannia Es Spre toufle de Eulalia japonica zebrina. — Une des bandes jaunes, transversales, qui donnent à plante r li aspect. Les nom breuses inflorescences en gr terminale & d : API allongés, complètent fort ava sement les rares mérites décoratifs rs cetié Bi aise. Un horticulteur à l'ile d’Helgoland. : Cette île, dont la superficie est de 150 hectares € établissement horticole. Celui-ci on EN ‘ serre t d'à pe près 2 mètres de large Pelargonium zonale, des Héliotropes, Etc: rs jardin renferme des Glaïeuls, des Coreopsis, tonnières à l'usage des en mpo age branchette de Thuya, de fleurs d'Œillets 7° A _et de Giroflées blanches, reproduisant ainsi ‘couleurs de l’île. LES ORCHIDÉES BELGES vues et photographiées par un orchidophile américain (Traduit de l'anglais) Les Orchidées et surtout la méthode de culture belge ont une grande réputation, très justifiée en Amérique. 'ai fait, cette année, un voyage en Europe où rd visité et photographié les grandes collections d'amateurs, ainsi les principaux établisse- mentsd’horticulture d'Angleterre et du continent. u constater les progrès considérables réalisés dans la culture des Orchi- dées, depuis un précédent voyage que je fis, il y ‘années... a une dizaine d'hui d'épiphytes. A la tête de tous, je place sans hési- tation possible les Établissements Linden de Bruxelles, que j'avais tenu à visiter en dernier x ent. Je tiens aussi à ajouter que nulle part, en Europe, je n’ai été reçu d’une façon aussi aimable et aussi courtoise qu’au Parc Léopold et à Moortebeek. Si je néglige de parler de quel- . , : ’ femarque. Je suis surtout heureux de constater _"*S Maisons à visiter. Je ne puis malheureuse- ent pas en dire autant de partout en Jai eu sous : 4 un rapport de M. James O’Brien, du Comité des ir es de la Société Royale d'Horticul- | 10e de Londres sur l'établissement de Moorte- : fait En mars dernier et dans lequel il dit: F'ai beaucoup de plaisir à déclarer que l'en- Fou des serres et leur contenu, pour ce : PE Tégarde les constructions et les stocks qui Fes Here je n'hésite aucunement à déclarer s secrétaire € D à (plus de quarante années) Commerce et la culture des Orchidées. elgique. SAMEDI, 16 OCTOBRE 1897 € L'ensemble des serres forme un modèle parfait < d'un établissement d'Orchidées à exploiter avec € économie : la perfection des constructions au € point de vue cultural, la splendide condition « des plantes qui y sont contenues et Les progrès < merveilleux que celles-ci ont faits dans un €st court laps de temps en donnent la preuve « la plus grande et la plus satisfaisante. « Fe considère l'établissement et ses espérances « de réussite comme le plus rassurant qu'il soit « possible d'imaginer dans le commerce d'Or- « chidées en ces jours d'ardente concurrence. » Cette appréciation vient prouver que j'ai visité cet établissement impartialement et que tout le bien que je serais amené à en dire, est confirmé par les déclarations de la personne la plus compétente et la plus indépendante en Orchidées de toute l'An- gleterre. e commence donc ma narration de la visite des établissements belges par : I. — Les Serres de Moortebeek Ce qui m'a également frappé dans mon voyage à Bruxelles, moi, Américain cependant, c'est la multiplicité des tramways qui sillonnent les grandes artères de cette superbe capitale. J'ai fait tout le voyage du Quartier Léopold à Moortebeek par les grands boulevards en chan- geant trois fois de tramways de systèmes diffé- rents : d’abord, jusqu’à la gare du Midi, par le tramway électrique, aussi confortable que les meilleurs de chez nous, puis par une mauvaise boîte traînée par un cheval étique (préhistorique, cette traction-là !) qui m’a cahoté jusque la Porte de Ninove, et ensuite par un charmant petit tram- way à vapeur composé R port des voyageurs en Belgique : je n'hésite pas à décerner la palme à l'électricité. s serres de Moortebeek sont situées à l'Ouest de Bruxelles, en pleine campagne, sur un plateau où l’air est des plus pur et des plus frais. On y sent la vie et on y est heureux de pouvoir res- pirer à pleins poumons la brise fraîche et forte qui vient de la mer en traversant les grandes plaines fertiles des Flandres, surtout après avoir parcouru la ville où l’atmosphère est, comme dans toutes les grandes agglomérations, lourde et étouffante. L'endroit choisi pour la construc- tion de cet établissement est des plus bre et convient admirablement pour la culture des Orchidées. long d'une route bordée d'arbres énormes qui projettent pendant l'été sur celle-ci une ombre bienfaisante (voir fig. 147, page 384), l'établissement forme un vaste quadrilatère en- touré de jolis parterres de Rosiers et de Rhodo- dendrons qui plaisent agréablement à l'œil. À gauche de l'établissement, se trouve la Valla Orchidea occupée pendant la bonne saison par M. Lucien Linden et sa jeune famille; elle est entourée d’un vaste jardin anglais superbement entretenu et planté avec infiniment de goût, d’arbres et d’arbustes choisis. Les pelouses et les parterres de fleurs de ce petit « Éden » si hospi- talier sont admirablement tenus et dénotent chez le maître de céans un amour raffiné pour les belles plantes ainsi que l’art de les faire valoir. L'établissement de Moortebeek se compos d’une vaste serre centrale ayant du dehors l'aspect d’un jardin d’hiver, et dont l’entrée fait face à la 385 sement, ainsi tebeek est d'y examiner les cultures qui, je dois le dire de suite, sont superbes et sans égales dans le monde entier, Jamais je n'ai vu une puissance de végétation aussi extraordinaire et une aussi exubérante que celle des Orchidées culti- vées à Moortebeek. 5 8 @ “ = je) ® es 9 4 ê @ % es ë = 5 - U ë ce vaste gradin est d’un effet grandiose et forme un spectacle que, jusqu'ici, je n'avais pas encore eu l'occasion d'admirer, Rien de plus beau et de plus idéal que cette serre majestueuse pleine de attleya d’une verdure étonnante sur laquelle les yeux se reposent agréablement. Toutes ces plantes ont émis de nomb ines, presque toutes d la grosseur d'un petit doigt, qui dépassent le essous du gradin et forment par leur blancheur un joli contraste avec le vert tendre des jeunes b iens sont encore suspendus quatre rangées de Laelia aestans, fleurissant prodigieusement et parmi lesquels j'ai constaté des variétés supérieures à très larges moins un mètre de longueur. L'effet produit par ces longs filaments pendant au-dessus du chemin est curieux et ajoute une note ravissante à l'aspect de cette serre sans concurrente nulle part, Après avoir fait deux fois le tour de cet orchid conservatory, sans m r une minute, j'entre dans le «compartiment froid > et immédiatement mon regard embrasse de nombreuses tablettes et s'étend sur toute une prairie d'Odontoglossum d’où émergent une infinité de tiges florales et des quantités inouïes de boutons. Je ne sais assez LA SEMAINE HORTICOLE m'extasier devant la beaüté et la grande quan- Le « compartiment froid » Dire toute la partie gauche de l'établissement ; aucune des serres qui le = iphée n'est séparée Pa autrès et lorsqu glossum cultivés à Moortebeek et ont Em ne Horticole a déjà publié une vue 0 nombreuses tiges de fleurs blanches. C’est réelle- ment ravissant et le spectacle qui s'offre ainsi à mes yeux me laisse une pumes qui ne s'effa- cera jamais de mes souvenirs ! + ire, en passant, un beau lot d'Odonto- glossum Pescatorei, à gros et larges bulbes et portant des tiges florales d’une ramification surprenante, sur lesquelles j'ai compté jusqu'à floraison et de quelle variation infinie de belles choses ces jeunes sujets vont enrichir les collec- tions déjà si vue de Moortebeek? Car il ne faut pas oublier que l'établissement de MM. Lucien Linden et cé, & création toute récente, a pro- n entière- ment blanches. Et dire que la liste des variétés si pu rom . connues, que je remarque dans les serres de sue telles que les Odonto- glossum pre “Le ant, Lindeni, Moortebee Riense, musaicum, “el ecto, Cho inde: metallicum, mirabile, Adrianae, maculatum, Reine des Belges, Archipel, rotundiflorum, ete., s’allongera par une quantité d’autres variétés remarquables non dénommées, actuellement en boutons et qui ont ss montré, à une première 7e DE et leurs 1 ne Odontoglossum » qu M. SEA Linden publie dans son oorhal si inté- ressant, La Semaine Horticole. Si je m'étends aussi LAS reg sur les Odon- toglossum de Mo est que je suis she par la beauté de ces tes qui, de serre en serre, deviennent de plus belles en plus belles. Mais, serre ? De D. O. cris is fleurs bien re et maculées de grandes taches pourpre foncé sur toutes les divisions, un bijou, admirable de _ beauté; O. crispum M° de Hele, ayant les fleurs d’une forme parfaite, d’un rose tendre délicat, foncé, avec le la elle celles que j'ai vues jusqu'ic HAE de ar vi à fleurs d’un blanc pur e labelle complètement jaune, une variété de Did mé PAS Je continue ma promenade dans cette partie si intéressante de l’établissement et remarque,avant de sortir de la dernière serre, un autre Odonto- glossum que j’admire beaucoup plus que M.Linden lui-même, paraît- bn et qu il veut bien me dédier en souvenir de m n suis très heureux, car pour moi |” ske 21 Feffersont est une perle. Les fleurs sont toutes rondes, blanches, d’une myriade de petites taches car- En rt devant la salle de pr j'ap- prends que l'établissement fait, En effet, le charbonnage est obligé, par son contrat, sous peine de dom- de n exécution, saire et la Direction n’a pas à s'inquiéter des cas de force majeure, tels que grèves, par exemple, qui sont si fréquentes en Belgique. Décidément, les Belges ms les Américains d'Europe et aussi pratiques que nou a pro tin des fleurs à Moortebeek est déjà très importante et les expéditions se font l'Eur entière. Tous les jours des quantités de boîtes jusqu’en le personnel était occupé à préparer de fortes péditions. Figurez-vous une longue tablette rare de papier sur laquelle se trouvent éta- es montagnes de fleurs, Odontoglossum ii Cattleya, Oncidium, Cypri ipedium et autres espèces de la saison. Devant celle-ci, plu’ sieurs jeunes gens s'occupent d’entourer les fleurs les plus fragiles de papier de soie et les placent, le plus délicatement possible, les unes à côté des autres dans des boîtes de carton de toutes grandeurs qui seront dirigées tantôt aux quatre coins de l’Europe centrale. L'’emballage des fleurs, qui a été l’objet d’une étude toute spé- ciale, est exécuté avec rapidité et constitue un des facteurs importants qui contribuent le plus à la bonne réussite de cette entreprise. Poursuivant ma visite du côté droit jé l'éta- blissement, je passe en revue diver serr! tempérées d'Orchidées, plus intéressantes les unes que les autres, et parmi lesque ignale sses de flo- raison; de jolis ss de Mi anis M Moreliana en fleurs, ariétés coloris très foncé; de magnifiques Laelia majalis, Exslis albida, Onci- MS Le dont la description serait trop longue à déta us Maintenant dans une serre de Cattleya Mossiae. C’est là que sont contenues toutes Îles ms variétés qui ont tant fait parler d'elles, TT au printemps dernier, et re En pris art, me n° -on, avec le plus grand succès, à l'Ex la Royal Horioilarél Society dé Lord 1 Ssi, un enthop. siaste de belles plantes et possède ee le « feu sacré » des Orchidées ai parmi celles-ci : 1 Len, Pres of Wales, Moortebeekensis, coeresens, Goliath, Lucienne, Yvonne, olivacea, ea, Fohn Schulz, chrysotoxa, Pate edde exquisita et enfin le ne s ar mas la merveille des merveilles. Toute sont ns : ur main de € végéta. tion, qu'ici on comprend lea re tr da Orchidées et qui se résume, com Linden, à l'air, la lumière et ds ainsi qu’au repos, Lion appliqués et donnés suivantun bon entendement. Il en est de même de la sers suivante qui contient la célèbre série des Cattleya Trianae de Moortebeek ! Voilà encore une serre en détail. Je salue en passant le fameux Cattleya Trianae var. imperator dont j'ai pu admirer les fleurs dans la Lindenia et rem arque avec grand plaisir que les variétés d’élite qui ont fait HP exornata, pda lucida, hilacina, Yvonne, Rita, etc., etc., se trouvent dans de se conditions et promettent une . usine, La Czarine, gr mi, trans lis, La Victor et examinés en particulier. Et dire qu'il en est ainsi de tous les a à Moortebeek. Je ne quitterai pas ces serre s citer également quelques variétés Pre de Cattleya x Hur- dyana en fleurs, ainsi que de splendides Ca aurea, parmi lesquels j je dois noter spécialement les variétés musaïca, à divisions d'un jaune d'or délicieux avec le labelle richement pointillé : sur toute la surface de pourpre velouté et entière ment bordé de stries _perpendiculaires, lineata, Les me superba, ee toutes de grand m au premier rang de pont espèce. breuses variétés en culture, m rase sont toutes bonnes espèces Pour fleur coupée. ne Cy grandes As sont cultivés dans de conditions et se remplissent de bout aura là des milliers et des milliers edium insigne mOn ,.® ir) y ; de e feusi è e et pouvant être classées et de Cy pripedium h hybrides provenant de parents qui, jusqu ici, n'ont encore fait l'objet d'aucun Héiiéuent, vont très bien et promettent sans aucun doute quelques variétés inédites de choix. Me voici au see de ma visite des serres, après y avoir passé cinq bonnes heures, agréables, heureux et riens d’avoir pu admirer à mon aise tant de merveilles. Maintenant que j'ai pu établir un point de comparaison entre cet établis- sement et beaucoup d’aut res consacrés spéciale- ment aux = sm sa j'ai _visités pendant le cours de mon yage, je en que les serres de Macot ui doivent être placées en première ligne au point de vue de + culture et du stock des )Drchidées, et je erais pas étonné d’apprendre bientôt que de nouvelles serres devront être ajoutées aux anciennes pour SAMEDI, 16 OCTOBRE 1807 Most, Sous ga Cultures et en général, de l'établissement 1 est appelé au plus grand aven orès de solides Shake hands » échangés piones congé de ces messieurs et m'installe s la dernière plate-forme du tramwa enchanté d'avoir passé une Journée aussi agréable, mais obligé avec le plus grand regret de devoir m séparer et m'éloigner de cet établissement où } aurais pu, si mes occupations ne abs pelaient pas de l’autre côté de l'Océan passer tant de cultures. Aussi mes regards ne cessent, en m'éloignant, de se porter sur installations je n'aurai le que peut-être jamais plus bonheur, à THos J]. Jerrer: continué. ( À être 387 un coloris de fond vert clair, strié et maculé de brun x de même que le prolongement de la nervure centrale de la feuille, à laquelle est sus- pendue 1 né L'attention est particulierement ittir ar le large rebord convexe de | ificé lequel est d'un brun rougeûtre vif, dégradé en plus c S le bord intérieur, et élégamment ligné. L'opercule ressemble au reste de l'urne comme coloris de fond et comme dessin Les ules sont vertes et hérissées de quelques longs poils, Les urnes présentent, dans l'ensemb un mélange des caractères des deux parents, » Un Nepenth es nouveau, hybride ou non, ce qu'une curiosité ; détournée de dont la culture qui ne sont pas à la portée re l'ailleurs un peu plantes à urnes, curieuses Ç Fig. 148. — La grande serre aux Cattleya, côté gauche, de Moortebeek, photographiée par un orchidophile américain. | ne loger des Dendrobium qui pas. 2922 et qui Là pr n certainement à merv ile. rtai ue j'ai à signaler ends au lointain les | coups de sifflet du ay à vapeur qui arrive et qui va me recon- à Bruxelles. Je me hâte de remercier cor- smahte E- Lucien Linden de son accueil si oute ma 1 plein de cordialité, et de lui témoigner É nn = ion. Je suis heureux de le Téli- chef de rs que M. C. Van Cauwenberg, son ures, avec lui depuis 22 ans, de leurs UN NOUVEAU NEPENTHES HYBRIDE Nepenthes X Tiveyi Cet intéressant hybride a as son apparition à ‘Londres, au meetin gr : description suivante : « Le corps de l'urne a de tout le monde. Pourtant nous ne seri pas surpris que l’hybridation Des: ant ru faveur. Il existe déjà dans le genre Nepenthes beaucoup e formes élégantes et très impressionnantes dans leur étrangeté, de dimensions considérables ; le ne serions pas surpri ce jour-là fût; plus proche qu'on ne le croit généralement. E. L. LA SEMAINE HORTICOLE LES ORCHIDÉES CHEZ M. O0. DOIN Nous avons eu le plaisir de rendre visite, vers le milieu de septembre, au président du Comité des Orchidées de la Société parisienne, dans sa belle installation du châtea æ ee D e dans le France, dans des sites pittoresques comparables à ceux que l’on va souvent chercher bien loin. La collection de M. Doin est à coup sûr une des plus Re des environs de Paris au point de es variétés, et l’une de celles qui en te citées comme modèles au point de vue de la culture. Toutefois, on sait que prennent EL des variétés supérieures ou des espèces que l'on rencontre rarement. Parmi les Orchidées en fleurs lors de notre visite, nous citerons un Sfanhopea tigrina, à fleurs énormes, ayant les segments bien étalés ; la plante est ps 5 et remplit un panier de grande taille; elle a déjà produit plusieurs tiges orales eten porte encore deux. Un antérieur du labélle est maculé de pourpre violacé tellement foncé, qu'il paraît à peu près noir; les bords très frisés sont blancs, ainsi que les iobes latéraux. Mentionnons encore parmi les plantes en fleurs : Oncidium varicosum Rogers, avec une curvum; des Odontoglossum crispum de bonne race; Calanthe Masuca, Pha- Low et P. - antennifera ou Esmeralda, ble; Laelia pumila & praestans; Maxillaria Lindeni ia, Éeres ciel ; Cattleya maxima gigantea et flori- bunda; Caitleya RES: eut par de marque de ses À ts,.le .L. ES et le C. Loddigesi, : - * présente a au somm lle, dont la forme ou ce Re une macule trans- pourpre intense A cn de l’autre Vanda coerulea, s euri, et à grandes | et Heiis nent colorées : le rare EpidendrumBrassavolae, avec une grande hampe ien ournie ; Lee, ton1a Cr superba, à fleurs petites aviss ; Miltonia ane: Broughtonia sanguines eue e de ces idées qu'on ne voit plus guère); Oncidium oui 0. dasytyle, espèce rare et remar- quable par la macule noire qui recouvre le disque a labelle, content avec le gai coloris des autres segments; Cypripedium Charlessorti C: Cher enure eur . X Barteti, et un superbe hybride Frs par M. Doin entre le C. Stonei et le C. Curlisi, et qui vient d'épanouir ses premières fleurs. Cet hybride a le grand mérite d’avoir pris presque entièrement la forme du premier parent, avec un peu de coloris du second. Ses fleurs sont grandes comme dans les meilleures variétés du C. Stonei; elles ont le pavillon un peu moins large et plus allongé, d'un rose vineux très clair, et à reflets luisants, à à peu près comme si l’on avait passé une couche rose sur le blanc d'ivoire du C. Sfonei; les pétales très longs, retombants à partir de la moitié environ, sont très analogues à ceux du . Stonei, un peu étroits; le sabot manifeste Yisiblément l'influence du C. Curtisi, et a un coloris rose vineux. Citons encore: grise Le pt Masde Ali Lindeni, M. Har ; Cait- leya granulosa Buyssoniana, serbe: “Ode nto- glossum Uro-Skinneri, O. grande, Restrepia Len ete etc: es Orchidées en boutons : Cycnoches POI Epidendrum sceptrum, Odonto- Hat Humeanum, etc. D'autre part, plusieurs espèces viennent de lbider leur floraison, notamment l'Eriopsis biloba, qui est rare actuellement et mériterait de figurer dans toutes les collections ; Trich Le Odonto- la die l'Anguloa A nu A pus aurea, Ém Le Orchidées qui ne sont pas en fleurs, M. Doin nous montre bon nombre d’ ss ou de variétés rares, et Far tre ttes de tout pre- mier ordre. Nous notons en particulier : Odontr glossum polyxanthum Polletia anum, form e pe à Marriottiana; Lycaste Shinneri Mi Coe lo cristata alba, Dendrobium Wardianum bass D. densiflorum album, D. crassinode albifiorum, D. nobile nobilius, Eulophiella Etisabethae, Huntleya Meleagris, Cymbidium Hookerianum, Cypripedi un = as 4 C. insigne vesinetense, variété à fleurs jaunes, un superbe spécimen de Sophronitis À nl ure, que nous nous rappe- l oir VU au comm D ner de cette É couvert de Héare très grandes et d’un superbe coloris, Laelia purpurata, L. ci RARES Re- nanthera matulina et Storiei, Arachnanthe Cath- carti et Lowi, Cymbidium % 4 * ” coxantha, Cash tac, Schi ler Yiana, labiata, Trianae, Mendeli, Mossiae, notamment des variétés très halte C. Gas kelliana na, C. Skinnert alba, qui est une grande ue dium ni dus 0. loxense, Phaius et tuberculosus ; M anderiana ooker tn a prospère et qui, paraît:l, fleurit chaque a . Doin a mr pour cette espèce, à la der. nière saison, un traitement qui lui a fort bi réussi; il l'a mise en plein air pendant l'été, tant que la température est restés suffisamment haute, et cela sans aucun a On sait que le Pond Hookeriana pousse à l’état naturel à la partie supérieure des brous- sailles, en plein soleil. M. Doin a essayé de le traiter à peu près de même à Semont, pendant la période de l’année où le temps le er: et la plante paraît s ‘en être fort bien trou To d'Orchidées froides ou tempérées, et nous voyons encore deux Zygopetalum Gautieri, Éxés sur bloc, dont l’un montre une dernière fl n saura certainement tirer de ces expé- l et nous avons pris un vif intérêt à dans laquelle, au cours de notre visite, il nous a expliqué, avec la meilleure grâce, les soins qu'il donne à ses plantes, ses quelques insuccès — Si espèces qui poussent moins vigoureusement que les autres, et pour une ou deux qui n ou quatre espèces dont M. Doin n’est pas satis- fait ne sont pas de la catégorie de celles que l'on déclare généralement difficiles; tandis que beau- coup d’autres ont dans ses serres une santé vigou- reuse que l’on rencontre rarement ailleurs. Nous premières au point, car il sait modifier et rai- sonner les traitements. insi ous montre des Caffleya l breuses spathes. Ces résultats sont dûs pour beaucoup, dans la pensée de M. Doin, à des rem potages fréquents. Il considère le ‘C. labiata x comme très facile à P ous pourrions citer d’autres observations ff importantes qui nous ont été faites par M. Doi, questions. Les semis de la collection de Semont mérit sieurs d’entre eux, Cypripedium et Laeliocattleya notamment, promette d'ici à la saison prochaine, et feront san parler d'eux, car ils sont tous issus d'espèces tent PR M nn > er cl in TE PEN nent: © sv TS mes iretmolies. eee SEEN PRE jen choisies, et beaucoup, de variétés de pre- mier ordre. M oin a utilisé notamment les beaux Cypripedium qui passent pour être diff. ciles et qu'il cultive avec tant de succès, C. color, C. niveum, C. bellatulum, C. Stonei C. Rothschildianum, C. X M variétés rares de Cattley 0 ations effectuées, et qui se révèle- ront à la floraison des belles petites plantes que nous avons admirées; mais dès mois-ci, le Cypripedium hybride dont nous avons parlé plus haut attirera l'attention des orchidophiles sur les semis de M. O. Doin. G. TOoURRET-GRIGNAN. LES ORCHIDÉES CHEZ ELLES L’'Ombrage (Suite, voir page 350) Je crois pouvoir conclure des faits cités précé- demment / lumière abondante est un élément nécessaire dans la culture des Orchidées ; ? à l'excès, mosphère détériore les tissus, aggravée encore par les courants d'air, surtout lorsque le vent souffle de l’est. À air. complètement. Tous les systèmes d’ombrage que je connais pèchent par un côté ou l’autre. Avec la toile grossière, il faut beaucoup de peine pour procéder à l’enroulement et au déroulement, de sorte que l'on brise souvent les vitres, la toile est bientôt usée et s'envole en morceaux, si elle ne repose Pas sur le vitrage; si elle le touche, le vitrage s'échauffe à travers la toile et laisse passer trop de chaleur; en outre, et surtout, la toile est toujours trop sombre. De sorte que les mer- veilleuses filles des régions toujours ensoleillées Sont Surtout privées de clarté pendant les quelques Jours où elles pourraient jouir des rayons du leïl sous notre climat. Les mêmes objections s'appliquent, les unes Oo ndre, les autres à un plus haut ‘és Inconvénients, je les préfère à la toile, pourvu qu'ils soient éloignés du vitrage de 30 à 45 centi- es, de façon à laisser passer entre les deux Courant d’air rafraîchissant. Le meilleur dispositif consisterait à employer des claies à jour, ou un lattis assemblé en cadres, placé de côté de façon à laisser la clarté passer entre les lattis et à diffuser les rayons du soleil noxes et le solstice d’été dans nos pays, de : perte. qu'il faudrait changer presque chaque jour n des es. On Pourrait peut-être adopter une disposition SAMEDI, 16 OCTOBRE 1897 analogue à celle des jalousies hollandaises, c’est- à-dire articuler chaque latte par le milieu de ses deux bouts dans une sorte de charnière, et ] relier toutes ensemble au moyen d'une baguette d on à pouvoir les manœuvrer toutes en même temps en cas de besoin. Cet arrangement 1 s de forte grêle, c'es qu'on pourrait appliquer tous les lattis à plat, et protéger ainsi le verre d'une façon complète. À moins de tempêtes de grêle comme celle du mois de juillet 1853, lors de laquelle j'ai eu plus de 1500 kilogrammes de vitres brisées par des + façon commode et économique mon projet f est pondu, quelqu'un encore grossier. L'œu 389 grandes et très hautes, rendent de très grands services. Toutefois il nous paraîtrait peu pratique de les placer à une distance de 35 déplacement du soleil suffit pour que les rayons posent jamais longtemps sur la même place. CORRESPONDANCE Un abonné nous écrit : « J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les études que vous avez consacrées à la végétation des Cattleya, et notamment mémoire présenté par MM. Truffaut et Hébert lors du Congrès de Paris, Vous avez, très courtoisement, commencé par donner une analyse complète du mémoire Fig. 149. — Une des petites serres de Cattleya, de Moortebeek, photographiée par un orchidophile américain. de plus habile que moi pourra le couver et en faire éclore un oiseau bien constitué. » PE Ajoutons que cet appel ne paraît pas avoir été entendu, et que, franchement, le système consis- tant à régler l’inclinaison des lattis d’après celle du soleil sur l’écliptique était bien un peu com- pliqué — plus compliqué assurément que la manœuvre des toiles sur rouleau, qui fonctionne partout de la façon la plus satisfaisante. Il faut dire aussi que ces dispositifs ont été perfectionnés, de même que l'on est arrivé à fabriquer économiquement de grosses toiles qui satisfont à tous les besoins, laissent suffisammen < râce à quelque enduit ou bain chimique, résistent parfaitement à l'humidité. Ces toiles, disposées d’ailleurs à un certain écartement du vitrage, constituent un excellent abri; les lattis également, sans qu'on modifie l’inclinaison des baguettes, et quand il ne s’agit pas de serres très bulbes provenant de serres. Les résultats furent à peu près identiques, et il fut reconnu que la signe À rés Le PNR a ER | °L7 11 A f'hansssan les pseudobulbes du Brésil contenaient seule- ment une légère proportion d’acide phosphorique en plus. » « Or, je vois aujourd’hui que M. Truffaut dit avoir t des différ idérables de com position “ o à notre honorable correspondant aucun renseignement au sujet de cette contradiction. Il y a là sans doute mal- entendu. 2 ri LA SEMAINE HORTICOLE Racines ne qui pass nues —— Question. — Je viens vous sulter sur le cas $ 2er Mes la Cale p# Laelia ont en pousser, la plu art ont même de florales, mais j'ai rem arqué der- u L LA 17°. J'ai mis D noie de mes Orchidées dans des paniers de bois de châtaignier, lesquels ont même déteint sur les tablettes. J'ai aussi remarqué le même accident sur les autres Cattleya et Laelia que j'ai en pots, et même pour des Laelia autumnalis sur bloc; leurs racines RTE de pluie, et modérément ; ma serre est très claire, peut-être un peu sèche, quoique j'aie fait faire à à l'extrémité un bassin dont une partie est sous les tablettes. Le bassin n'est pas encore plein d’eau, car c’est l’eau qui tombe sur la toiture de la serre qui le remplit: maintenant, mps était humide, je n° ai Fi peu ou pas ouvert les . ces jour ondre à ce ne je vous en serais très D nent et vous en remercie d'avance. Réponse: — Il est un peu difficile de déter- dans le compost ou de racines qui se trouvent à l'air, en dehors pots ou des paniers ? Les ui s'étendent en-dehors et autour des pots, et celles des Orchidées cultivées sur rissent généralement vite, lorsque l’acti- s peuvent aussi se Les racines qui ‘sont plongées dans le compost détrui raisons, compost, s'il y a iris longtemps que la plante n’a pas été rem er En outre, le dérmeeien des racines peut être causée simplement par un état maladif de la plante elle-même, et il est possibleque lesCattleya st Laelia aient eu une période de m , dont le contre-coup se serait fait sentir sur les racines. Ce qui nous porte à envisager cette hypothèse, c'est d'abord que vous parlez d'une serre « que vous venez de faire construire; » il est donc ere que vos ne ont été déménagées, et il le en pareil cas, il be e très souvent que Orchidées souffrent plus ou moins du changement de toutes leurs ne Elles se remettront ce; de petits Re xd vous trouverez Pur © chacune la place favor tre raison nous fa o ‘penser que vos . ‘Orchidées ont pu se trouver incommodées Fa la température de votre c'est serre est trop élevée. is l'inonde de ses rayons, mais Ceci n ’est que omentané; et à l’époque de l’année où nous sommes, vous Don de facilement régler le chauf- fage de façon à à ne pas dépasser notre moyenne. A la température de 20 ou 21°, parfois même 25°, dans une serre qui déjà est un peu sèche, le compost doit évaporer l’eau avec une grande rapidité, et les plantes doiren être surmenées par une transpirat ion trop ac Les Laelia mexicains, le L. autumnalis par pe pousseraient fort bien à une température de 12° en moyenne. En ins cas, le repos approchant maintenant, nous vous engageons beaucoup à abaisser nota- blement la température de votre serre à Cattleya, sans le faire d’une façon trop brusque bien entendu. Après un bon repos, il est probable que les plantes ne se ressentiront plus de rien au printemps prochain LE JARDIN FLEURNTE UNE ADMIRABLE COLLECTION DE GLAIEULS la dernière Exposition nombre des Nous avions eu d'Anvers, le plaisir de compt coupées a Osterrieth, de cette ville, et de pouvoir Faye combien la vue des superbes variétés qui la com- posaient avaient intéressé les amateurs à les en: Pareille double satisfaction nous était réservée encore à la grande Exposition Hambourg où le «roi des Glaïeuls, » M. Victor Lem e Nancy, avait exhibé une collection de tout premier ordre. Non seulement y avait réuni les plus choisies d’entre ses meilleures obtentions, mais, ce qui ne nuit jamais, il les avait étalées de façon à produire un effet d'ensemble des plus séduisant, tout en ayant soin de bien sm chaque variété en particulier. Le succès obtenu a a vue c merveilleuses fleurs. Nous avons été littéralement subjugué par les précieuses qualités de forme, d dimensions et de coloris de toutes ces variétés d'élite, au point se nous en avons fait une de classification spéciale à l'intention des lecteu de La Semaine Hours, Cette cassation à reçu l'approbation de Ém Is, que ègue don se jury de ” @ mbreux, qui pré- fèrent ot re variétés d'élite en lieu et place des masses de fleurs médiocres qui se Guien partout ms ds n'intéressent plus personne. Cela dit, voici une Fa HR liste de variétés existant dans le c e et qui méritent ample- ment le me spa à de as belles GLADIOLUS HYBRIDUS | ; Commandant Monteil; : violet ardoisé, maculé marron. Gambetta ; pourpre: cramoisi à gorge violacée. FcH;:kbere opEt fleurs énormes, carmin ma- culé feu et blanc Lafayette; saumo on jaunâtre maculé cramoisi. cts Simon; violet rougeâtre maculé marro et jau “Révérend W. Wilks; fleurs énormes, capucine orangé. Sophie Buchner ; jaune paille maculé violet. Adelina Patti: blanc tendre, macules cerise. Député Krantz; rouge orangé, tous de segments largement maculés soufre bordé ro Tombouctou; bleu foncé violacé, see férieurs maculés bleu noir ps Auguste Vacquerie; blanc paille, fortes ma cules pourpre violet, nettement limitées par 4 large bordure jaune. Henri Moisson; lilas tendre, deux grandes ma. cules violet bleu Marc M ichel:: lilas très tendre, deux segments entièrement couverts d’une macule violet Pourpre crème à reflets rose cules violet noir in bleuâtre. In Peu clair, larges macules violet aniline avec une flèche rre Lot; violet héliotrope bleuâtre, in. térieur éclairé lilas, deux segments entièrement velours noir bleuâtre. é Stamboul; fond mauve uniforme, grandes ma. cules violet aniline, large tache jaune sablée de pourpre. GLADIOLUS HYBRIDUS NANCEIANUS : Walcott; garance vif picoté marron et so Done Paul; cramoisi marron velouté, larges macules j jaune clair tigré pourpre à la gorge. Harry Feel; marron noir maculé paille, ponctué s Le RTS Carnot; écarlate vif, grandes ma: x, segments in- férieurs os et fortement os velours noir, sur fond blan Canrobert; FR brillant flammé plus Gr sepraents inférieurs sablés, veinés et réticulés Général Duchesne; énormes macules jaunes, bordées pourpres. Voici, à SRE mais Bei à LUS HY s LEMOINEI dsl Krants; LE PS carné Ma culé marro FE: Vs Hallock: blanc soufré maculé cramoisi, bordé or fe Lévéque; magnifique cramoisi velouté, Fan aniline foncé velouté, de points à présent, des En aussi dans le ne it ex IFR dé Mio; blanc pur, macules palmées, marron € Deuil FA a cramoisi marron mMaculé et marbré de cramoisi noir, couleur très che. Domino roses rose cerise clair, mac ron se pai n Di Ale oy; blanc crème, fortes macules rire marron pourpré, teinte saumon eu. st Renan; blanc albâtre, cules sa el Re Mre Poe Valmore; blanc saurmoné, grandes macules triangulaires ODA es de bordé pai . aille Général. de Nansouty; violet t azuré lilas, macules rouge sombre bordées tuation jaune . petites mé fers | Î 2 td Rosa Bonheur ; lilas très tendre, belles macules bleu 7 bordé jaune soufre. Comte Kerchove; rose cent-feuilles uni- forme, macules pourpre vif, au sein d'une lar ge tache blan Mie Marie Galesloot ; jaune soufre clair, ma- cules marr . Fa arry-Desloges; DER écarlate feu, petites macules pou Princesse Alert: Hiane presque pur, fortes macules cramoisi fuchsine entourées d'un léger sablé pourpre, sur fond jaunâtr rer em Hulot ; : magnifique violet évêque tirant sur le GLADIOLUS HYBRIDUS NANCEIANUS À. R. Smith; carmin feu orangé très brillant, segments inférieurs paille, sablé pourpre be < rose éosine clair, macules crème, e tigr Président Chandon : vermillon maculé marron entouré S ulien Chirdn: rose tendre marbré rose foncé, segments inférieurs fortement maculés et sablés rouge corail, entouré crème. Colonel Gillon; rose de Chine, les segments inférieurs portent une large macule blanche, poin- À # pourpre, et bordée d’un grand anneau carm Général de Boisdeffre; rose ardoisé, grandes macules marron sang, ponctuées et largement RL jaune paille. Ch. osschere ; rose purpurin violacé, Fee ae nuitées: groseille pourpré, en- tourées d'une large bande blanche, sablée. Ct de Montebello; rose vif marbré carmin, énormes macules sang velouté, entourées d’une ponctuation de même couleur, et bordées d’une large tache crème. Ferdinand Kegelj li s = saumon yers les bords, segments inférieurs ma- culés et ponctués jaune pai ‘ . Kuijk; carmin satiné, macules et ponc- tuation pourpre sur une tache bla nche. Tsarine; belle couleur lilas rose strié rose vif, macules carmin entourées de blanc. Les variétés suivantes ne sont pas encore dans le commerce, mais seront mises en vente cet Sn MOINE! : Térire nt; tiges droites, fleurs rondes, par- faitement eo gorge jaune soufre, bordure cinabre feu (extr aul Le DOME: tiges droites, fleurs rondes et dressées, blanc teinté beurre frais, macules rouge clair (extra a). vi Mme Œudic; jaune soufre, macules violet ineux, Nancer Président Fa aure; tiges hautes et droites, larges eurs hr en ro HE à la ois, se pré- Sentant de face, rouge a Colonel Ga Iieni; rouge ENG PTR orangé, blé Pourpre et + paileté o Fille de l'air; fond blanc ES lilacé, Segments tés jaune soufre é marron rdés d’une ponctuation Viet | tra). pag eorges Frick; groseille cramoisi très foncé b * macule marron noir, cerclée et sablée de ge (extra). n (sace-Lorraine; carmin teinté laque anglaise, er #$ rondes jaune paille, ponctuation rouge CH. DE BosscHERE. SAMEDI, 16 OCTOBRE 1897 LES CHRYSANTHÈMES ET LEUR CULTURE Les Chrysanthèmes sont M rer très en vogue et ce n'est que juste, En effet, que de ressources ils offrent pour va bouquets, les fêtes et la garniture des appartements, à peu près dépourvue de fleurs! Si rons en outre la richesse des coloris, la grandeur et les formes bizarres des variétés gagnées, pen- dant ces dernières années, nous serons amenés à rte, à les modestes fleurs de . Pensons aussi qu'on peut en jouir jusqu’en féVise. Brennuys est le premier mn se à qui vers 1689, parle du Chrysanthème et en donne la descrip- tion. Au début, on ne déiseait que le Chry- santhème de Chine, dit Arrererd (C. sinense giganteum). Maintenant nous avons les Chry- santhèmes japonais, bios et pompons, formant 391 en plein air, dès que les gelées ne sont plus à craindre, à environ 25 centimètres de distance. Beaucoup de ces sujets fleurissent déjà la pre- mière année. La séparation ou division des pieds se fait en mars-avril en ayant soin de laisser à chaque éclat, trois ou quatre pousses au plus. Le gref- fage n'est pas très répandu, quoiqu'on puisse lu reconnaître certains av antages. Les Chinois et les Japonais connaissent de longue date cette manière de propager la fleur de Sainte-Cathérine ; : ré rm re l'Artemisia indica mme port hrysanthème frutescent Comes de “Chambord (blanc), plante très vi goureuse, reçoit avantageusement la greffe de variétés moins robustes. Par le groltégié on peut encore placer plusieurs coloris sur un même pied, la même époque. On greffe s sous verre, lorsque le bouturage a eu lieu de bonne heure; on continue jusqu'en mai en serre froide, à l’étouffée. nn. Fig. 150. — Le chemin central élevé de la grande serre aux a de Moortebeek, photographié par un orchidophile américain 5e: groupes qui, à leur tour, ont été divisés en mbreuses sections et variétés. "1 suffit de visiter une exposition pour rencon- trer à peu près tous les types. Ici, ce sont de grandes fleurs incurvées ou réfléchies, se rappro- chant de la Reine-Marguerite (chinois) ; là, on aperçoit des ligules longues, parfois étroites et recourbées peu régulièrement (japonais), c'est-à- ones, etc. à très grandes es d’autres à petites fleurs, à Por hâtive à floraison tardive, même à fleurs simples do le genre de la Marguerite des cham MULTIPLICATION. — Les Chrssntièmes eu- vent être propagés par le semis, la division des n nues par ce procédé sont livrées à la pleine terre, Il est facile de greffer une touffe ou buisson n « Les soins sont d’étouffer . Per so et les greffes; de les aérer de plus en plus après la reprise, d’arroser, d'enlever les r Fret ons qui se à sur la tige, et les drageons qui viennent au pied. bouturage est pratiqué de différentes manières et à diverses époques; c’est le mode de mn anne qui est généralement mis en usage. esde tiges res moins préférables que les pousses pd t de , parce qu'elles sont plus ligneuses a montrent par conséquent plus vite leurs boutons à fleurs ntes, à ce destinées, sont taillées en hôvénibre et rentrées sous châssis à froid avec beaucoup d'air et de 392 LA SEMAINE HORTICOLE lumière, ou bien en pots sur la tablette d’une serre froide; celles qui drageonnent peu sont coupées plus haut pour que les tiges fournissent aussi des boutures. Les variétés délicates peuvent être .bouturées en décembre-janvier; il en est d °@œ 2 + se) D an + "4 © ve) Q = ) [= [oN Pour être certain d’avoir des plantes vigou- reuses et florifères, il est nécessaire de les renou- Fe o =) Cu p 8 Fi 3 (a) (2 —_ p e juillet, on enlève des sommités florales, ui de 12 à 15 centimètres, pour les bouturer sous châssis à l'ombre ou au pied d’un mur, à l’abri du soleil. Ces boutures, bien enracinées, sont mises en pleine terre, assez serrées où rempotées par touffes de trois ou quatre dans des pots de 12 centimètres. Au début du bouturage, il faut éviter une température trop élevée qui ne peut que déter- miner un développement anormal. Les meilleures ue …. en pleine terre sur couche, il re de réels avan es; ment, lorsqu'on doit rempoter, plantes souffrent davantage. Les jeun hrysanthèmes, une fois pots, se trouvent le mieux dans une serre froide, le plus près cémiaus de la lumière. (A suivre.) N. DUcHÈNE. FRUITS ET LÉGUMES LES FRUITS DE LA HONGRIE : La Hongrie a pris part, à l'Exposition autom- nale de Hambourg, avec un envoi remarquable de fruits exposé dans un pavillon spécial par les soins du Directeur de l’École royale d’horticul- ture de Hongrie, à Budapest, M. D. von Angyal, et. le Secrétaire du Ministère de l'Agriculture, M. Stefan von Molnar : avait réuni d des bois tps ige Biens et Bon Chré- tien William. Au nombre des pommes précoces, nous voyons l'Empereur An Rother _Gravensteiner et Croncels Le Le Les plus s variétés de raisin sont Chasselas Negro- Portugais des ous Mae. OS ds peeees à ous trouvons une saveur P Jlammé, Gravensteiner (bien délicieuse à la Reine claude transparente et à l'Althan’s Reine claude ; la variété Marmarosche Zwetsche se distingue par l'abondance de sa pro- duction. Les plus belles variétés de pêches étaient Chancelier, Fürst SR ArANEEE Karoly pue zokomaromer, un Brugnon, Haäreling, et a ne tarine Balgowan. : Comme on le voit, le nombre des variétés exposées n'était pas excessif, mais elles se fai- me es par la beauté des spécimens était de même de l'exposition collective des Hole te de la « Kônigliche Freistadt Keckskemét, » qui possède la culture la plus étendue d’ arbres fruitiers à haut vent et le com- merce le plus important de fruits ; le sol de cette localité est sablonneux, ce naturelle- ment sur le choix des espèces fruitières et sur la qualité des fruits. Au nombre des sortes exposées, von Angyal a attiré notre éftention sur une mûr), Reine nn Calville rouge d'automne et Belle eur Un des _ M. Julius ape pré- sente eauté issue du Chrétien, FFP Marillat, qui,en re donne des produits appréciés; M. Karl Vidovszky compte, au nombre de ses raisins de table, une variété à très longue grappe, res a, assurément un fort beau raisin; M. Julius Sigmond, entr'autres melons, exhibe rs melon de Tu béstén, dont la re Sage est de cinq à six mille pièces ; M. Josef sa a des melons d’eau et des melons sucrés nt l'objet d’un commerce très lu- cratif; parmi les meilleures variétés de melon l’obligeant Directeur me montre le Friche Pres- coth Cantaloupp qui müûrit à l’air libre. Encore des melons à M. Paul Biro. Tous ces fruits sont exposés dans des corbeilles en osier, en quantité suffisante pour que le public puisse, moyennant finances, les déguster, Quoi- que modeste dans son ensemble, l'Exposition hongroise es un grand intérêt, au point qu'on aurait bien voulu voir l'exemple suivi par d’autres nn. #"% Eee sol 5 le ‘climat du royaume de Hongrie viennent, en général, à la culture des arbres Faites Les pays de montagnes situés sur les s et des prunes; les autres contrées produisent de poires, des cerises et des morelles Les plaines qui s'étendent dans le centre du pays conviennent spécialement à la culture des abricots et des morelles; les terrains sablonneux qui ont été préservés du phylloxera, sont des plus favorables au dévelo: ts de RE, se distinguent par leur qualité Be et leur saveur, quoique, sous ce _ exposés à rod | çais ; en use la ME 1 nine Form 5 [el en Las se. © Las ! pi] 4 am EX ou ® " D a Lex | (eu 5 D = en [er] ® œ =] Le] D Da: PE LL moyenne:.tiges d’ espèces améliorées, pour autant toutefois qu'elles conviennent à la zone qu'ha. bitent les intéressés. L'influ uence de cette organisation ne s’est fait sentir qu'après quelques années, puisque les millions d’arbres RH plantés depuis sept ar s commençaient seulement à 50,000 à 80,000 quintaux d’abricots, de morelles d'Espagne et des raisins de table, qu’ils ont exportés RHpÉRpIerenE en Allemagne et en Pologne russe. Dans les années favo- rables, le Comité de Marmaros charge de 600à () aient rencontré la faveur dans plusieurs pays w étran L'année courante est une des plus mauvaisés | connues pour la culture fruitière en Hongrie CH. DE BosscHERE. BOITE DU JOURNAL Lettres reçues. —— G. Mesplon comm | querons renseignements HN numéro). — ct V. Florence (vos hybrides de Cypripedium. très beaux). — W. Watson. — W. E. G — L. M. C ciements pour renseignements Here int (la Lindenia subit un ep Y léger Æ suite d’un me survenu dans le rage di planches). — .— L. D. — cn el (votre ae à sera publié prochainement} © E. P.— Phot togra phies reçues. — belles et très intéressantes). 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 89 : Pages Chroni 393 Le mouvement chrysanthémiste 395 ee de voyage . 395 nentales boue la décoration des tables 396 Mere notes de culture - 397 Streptocarpus Wendlandi 397 Le Journal des Orchidées : À propos d hybridation. sd “va 8 Orchidées en Sicile 398 400 Nou Le jardin fur: Les Brion Décie cr Hsidin F annas à grandes fleurs à l’arrière-saison. 400 “ et ne: e Framboisier “ponse aux questions re par Mademoiselle " 402 Boîte du er Fe 402 Fig. 157. M. J. H. nur 394 * 152. Vanda X am 399 401 *. 153. Framboise Straffer”s Colossel - MUR on. GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. Ê& Toutes les tniinies d'abonnements, annonces HORTICOLE,; Établissement spécial pour la fleur coupée d’'Orchidées LECIEN. 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Émile e, dans une des séances de la Société Cen- et d'un léger buttage à la bas Les variétés suivantes so br ‘tout à fait recom- mandables : Gloire de Versailles, bleu clair; Aérostat, bleu violacé; Ether, outr ; Phare, violet rougeâtre ; Virginal, blanc; Leviathan, gris de fer; thello, lilas; Sirius, le plus foncé des bleus ; un semis inédit, le plus grand pas vers le rose carminé La France à l'Exposition de pomologie de Hambourg. i la participation de nos voisins du Midi n’a pas été considérable comme quantité, elle a été en tous points supérieure hoix et la beauté exceptionnels des exposés. Tout le monde a été d'accord là- ie) pue e levé au rang d’axio La Soc té Régionale d'H re te de Mon- velo Bois (Seine) a. bien compris cette ses pé êches étaient merveilleusement da” des poires d’un erbe v venue : Fun ass, ce, Beurré Sos St-Germai Curé, Conseiller à la cour, é d'Arenberg, Beurré d'hiver, Beurr LD el; SE bell ; pommes, belles en sé toutes : Reinette de Canada, Gros Api, Empere Alexandre, Belle Dubois. é Calville blanc, és dernière : me en exemplaires de pre- | 1 Socle Société de Montreuil. L'étiquetage de ces fruits était dico sien SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897 393 bién soigné; chaque étiquette mentionnait le nom, les sÿnonymes, la qualité et l'époque de maturité du fruit. C'était, à i i e. zèle et l'intelligence du président de la Société, oiseau. Ac ôté de Montreuil, il nous faut signaler, avec force éloges, la collection de raisins de M. Étienne Salomon, viticulteur à Th Gnindon , PÉP iniéris à Tours, avait anbotté une ter collection de poires Floraison de l’Agave americana. — Cette remarquable plante vient de era également en Angleterre, chez lord Field, à Egham. Deux ées oursuivi leur développent jusqu’à la fin de septe ne, elles avaient alors plus de 6"50 de hauteur Froids précoces. — Un brusque refroidisse- ment s’est fait sentir en France dans les premiers jours d'octobre et deux gelées assez fortes, la seconde Son se sont produites dans les nuits du 6 au u 7 au 8 octobre. Le temps s’est adouci à es de la soirée du 8. Il paraît d’ailleurs que nous devons nous at- tendre à un hiver rigoureux, à en juger d'après les indices fournis par les a animaux, qui bien souvent sont meilleurs prophètes à ce point de ue oyaux à bonne « il paraît que l'on c e grands froids, quand ces oiseaux s’approchent si près de la terre Le Lonicera brachypoda D. C. est fort répandu au Japon sous sa forme verte et naturelle, laquelle a été introduite en Europe vers 1845. La variété dont le feuillage est réticulé de jaune doré, a fait son apparition en 1862 et a été mise dans es commerce par M. Amb. Verschaffelt. généralement connue sous le nom de Lonicra brachypoda D. C. Cependant, les uns ent qu'on l'appelle Lonicera diversifolia Thu “se ., qui n’est d’ RE que le L. brachypoda de De Candolle. Pour décider cette sn ques- tion, il faudrait étudier tous les Xylosteon rs dans les serres froides et passe aisément l’hiver en plein air. On en fait de charmantes bordures en crochetant en terre, ou bien de petits tapis au pied des rosiers à haute tige. Il se prête à tous les caprices, se contente d’un mauvais ter- rain et s’accommode de l'ombre comme du soleil. Jeunes, toutes ses feuilles sont ovales ou entières, mais en nero de l’âge, il en donne encore d’autres les bords sont ondulés comme de petites feuilles de chêne. Floraisons d’Agave. — Un abonné nous écrit qu’il a déjà entendu citer assez fréquemment des floraisons d'Aga serait orttdié us rare, à son avis, si réel ces plan antes fleurissaient tous les cent ans; il a peine à croire qu'il s rm là d’autre chose que d’une légende. Il est hors de doute que l’on voit souvent des Agave en fleurs, mais non pas l'A. americana. I ve, et que ce phénomène lle + a des espèces dans le genre qui fleurissent à de intervalles infini ment plus rapprochés, et la meilleure preuve, c'est que les indigènes, au Mexique, fabriquent leur boisson nationale avec le suc recueilli de certains Agave au m nt d la floraison; ils c base, creusent e e l'objet d'un commerce dans ce pays, où elles sont der pour leur goût sucré. I nc évidemment des ‘espèces d’Agave qui Arras: fréquemment, voire même tous les ans, au moins dans leur pays d'ori ral mais l'A. americana se comporte tout différemment, et le fait est si connu qu'en Amérique a 5 aux États-Unis RE à au moins, désignée sous le nom de « plante d’un siècle », Le Jardin botanique de Rochefort, qui genres à l'Administration de la marine fran- dont le produit sera utilisé à des travaux urgents ous ne pouvons que souhaite Jardin botanique conservé tuelle, grâce à l'intervention, soit d'une autr m1 PAM de l’État, soit d' une société privée. nombre des jardins botaniques français est tetidat, et il serait très fâc Dur d'en voir dispa- raître un; il est d’ailleurs très utile que les prin- otanique, et ce sont là des traditions qu'il faut conserver avec soin. Asclepias tuberosa. — Cette belle eg qui pe aq 7e de l'Amérique du Nor ce a été présentée deux ou toi fois cette saison au Cité de la Société Royale d'Horti- culture de Londres dans l'espoir, nous apprend The Garden, qu'on obtiendrait un jugement, mais on lui a appliqué la limite d'âge ! C’est une degré de perfection. Elle exige un sol légèrement chaud pour arriver à mer perfection et vient donc bien dans un compost de tourbe et de marne. On la rencontre rarement très + 5 et cela, peut-être, parce qu’elle ne se trouve pas toujours dans conditions de et de climat favorables. Clintonia umbellata. — Ceux qui ont cultivé cette intéressante plante herbacée de = famille des Liliacées, se rappelleront que c’est en ce moment qu ‘elle présente le meilleur a dans les jardins, parce qu’elle montre à ses ombelles de grands fruits d’un bleu clair re Ceux qui ne l'ont pas cultivée, peuvent être cértains- de sa sa robustesse et peuvent peut-être qu'il est également correct, fait : Do The Garden, de l'appeler un Smilaci a qu'un Cln- tonia. Blle se bon effet, en nr ns un sol très humide ou une terre noire de nature on à bouquet de noces.— Phalaenopsis Le diflora, Cymbidium eburneum, Odontoglossu: cris, me; à pulchellum, Lycaste Skinneri alé, GC the vestita alba, Gardenia, Rhododendron jasminaefliorum, mn ; ao - sde et fleurs d'Orangers, feuillage d’Adian- tum cuneatum, Clone flabellat et Myrtes. 394 LA SEMAINE HORTICOLE Exposition de Chrysanthèmes. — La Il fleurit au mois de février. Ses fleurs sont résidence de M. Briggs s ue pe Hi, Société d’ eo d'Alger Any pour les charmantes pour les bouquets et la décoration c'est pourquoi M. Moore CE 13 et 14 novembre prochains, une exposition des tables. Adiantum de Farley. La plane de CR nihates et produits Ériobles de la ATEN : saison, L’Adiantum Farleyense est une Lars Pitcairnia corallina. —_ Cet te espèce est 4. Les récompenses consisteront en prix d’hon- fougère du genre de celles qu’on e les Culture facile et réussit fort bien ena | neur, objets d'art, médailles d’or, de vermeil, Cheveux de Vénus (Maidenhair). Sa taille | peut Ses fleurs en grappe dense, déféshie, ont plus de d'argent et de bronze de divers modules, diplômes aller jusque quatre pieds dans les beaux spé- 30 centimètres de long; les pales d'un et mentions honorables; des primes en argent cimens; ses frondes sud sur des rachis minces, brillant, ont pi de 5 centimètres de long; les seront en outre décernées aux lots de légumesles noirs, Tüiéanté comme baleine, sont fort an: © de même nuance sont bordés ee blanc et plus remarquables, ainsi qu'aux lauréats u divisées en pinnules ou folioles très amples, en t 8 centimètres de long; la hampeé concours de bouquets organisé le jour même de forme d’éventail, ondulées et fimbriées en avant : rougé rillant, a une longueur écall à celle del l'ouverture. ce feuillage est d’un vert tendre, nuancé de rose grappe. L'époque de sa floraison est d'ordi Demander le programme des concours et le pendant la jeunesse, un peu glauque en dessous. le printemps; nous l’avons vue richement fleur. au commencement d'octobre. Le Pricairnia corallina est originaire de Choco et de la Nouvelle-Grenade d’où il fut a. en 1874, d’après Nicholson; nous le cependant mentionné dans le catalogue n° Pérs J. Linden, de 1873. Phacelia campanularia. — Dans le e genre fort ordinaires, et dont la seconde ne figure dans les jardins que pour servir à l'alimentation des abeilles. Le ne campanularia est remarquable par un superbe coloris bleu intense, à reflets sa place définitivement à à l'endroit préparé d’avance, en les espaçant de 25 à 30 centimètres; on obtient ainsi de superbes to fes et une abo floraison. tige plante réussit très bien dans les endroits s rappellent assez bien celles de la Chicorée sal. vage. Elles ne manquent pas d’attrait; elles sont | très abondantes, et forment des panicules dre partic Fig. 151. — M. J. H. Krelage {voir p. 306). pour orner les endroits un peu accident jardin paysager, et demande une tee su ur et fraîche, avec un peu d’om Fe ent : he. ‘ cultive aussi, à peu près FRA ‘les D" règlement de l'exposition au secrétaire de la Ce qui le distingue surtout est son attitude conditions, les M. macrophyllum et M. Société d'Horticulture, M. Porcher, rue Horace- penchée en même temps que son abondance. … ypieri, qui ont beaucoup d’analogie entre EUX ux ét Vernet, Mustapha. Toutes les frondes, dressées à la base, laissent dont les fleurs rappellent également celles de la retomber leur partie feuillée qui est archi décom- Chicorée sauvage ou du Crepis sibirica. Ils feu L’Andromède du Japon est un charma posée en un nombre infini d’amples folioles du jissent à la même époq ue le précédent: 4 arbuste de serre froide que l’on élève féllétbént vert le plus doux et toutes ces folioles se mélent l'état naturel, ces plantes habitent les 16810 en pot dans de la terre de bruyère. Ses feuilles as et ruissèlent à la surface ondulée de la montagneuses et humides de la France. sont d’un beau vert, dentées sur les bords au … moins dans leur moitié supérieure, et ses fleurs en L'Adiantum pd a a fait son entrée dans Les gelées des 7 et 8 octobre mar + | Free clochettes blanches se LPARRERS en le monde 1865 à exposition de South- causé, dans les environs de Gand, po res icules à Pexirédhité des rameaux. ro Re ila figuré à à l'exposition universelle 50,000 fr. de dégâts en fait d'Azalées et Ï a &é découvert par Thunberg, aux Laits de Paris de 1867. Il a été introduit en Europe caria et l’on peut estimer à pee s cen ke de Nagasaki et il porte au Japon le nom de Sis par T. D. Hill, Esq. de Londres, qui l’a reçu, en mille francs ceux de toute a Belgique *r ; . Kwas. Il habite a ussi la Chine. Il a été introduit 1864, de son ami T. G. Briggs, Esq., habitant environs de Bruxelles, les orcilesri CR L ue en 1806. Vie. Barbade, dans l'archipel des Antilles. La teurs ont subi de grandes pertes. LE MOUVEMENT CHRYSANTHÉMISTE C'est en France que ce mouvement se dessine le plus n nettement. En Belgique, on s’est contenté d'organi iser de belles expositions de ue de chrysanthémophiles, mais l'essai a malheureusement avorté, faute d'organisation peut-être, où © indifférence qui se manifeste chez nous, depuis quelques années, chaque fois qu'il s’a un peu ais si peu! — des ornières dans lesquelles on s’est empêtré, chaque fois t souhaitée force, voici qu’en l’avant, Nous n’en voulons e que ce que nous lisons dans le éro 10 Octbr e 1897) du « Nord-Horticole. » 1° Société des chrysanthémistes du Nord de ax rance. — Expositions Le de 1897. Cette Société organise, cette an sitions partielles dans un loc al si centre de Lille. Ces ne me auront lieu le dimanche, de 9 heures du m l'après-midi, les 24 octobre, Fe no et 5 décembre. À ces expositions éctois admises aussi les plantes Ne ee ser Da les plantes rares, à La itio vois ne comprendront que des plantes Mer hebes (ce e n’est pas souligné dans l’avis, mais nous le considérons comme |” uquel devraient tendre les efforts de toutes les sociétés). Ces apports ne seront pas jugés, ils constitueront simplement une réclame pour les exposants, en même temps qu’ils aideront à donner à la salle un aspect plus décoratif. Tous les chrysanthémistes et les horticulteurs sans distinction, qu’ils assent O ou non partie de la S. C US nue à y envoyer leurs nouveautés ou leu 29 arte chrysanthemite à Lille en 1898. — Projet qu ue pas d'envergure. — E effet, le Comité sénéral de la S. C. D. N. cherche à s'entendre avec les deux Sociétés d’horticulture de Lille et les Sociétés de la région pour préparer à cette occasion une grande exposition de Chry- Santhèmes au Palais-Rameau, laquelle coïncide- rit avec le Congrès. Ce Congrès a ouvert à tous les intéressés fr. rançais O u étran française de chrysanthémistes de ee au Congrès d'Orléans, pour que cette Société isse également Lille comme siége de son Prochain C Congrès. Et donne lieu à la plus grand Shrysanthémiste qui ait eu lieu sur SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897 2 Congrès de la Société pe ba des PAPE PP de à Orléans, les vembre l’occasion de l'exposition organisée par la Société "Horticulture d'Orléans et du Loire Les questions soumises à ce CH sont les suivantes 1° De la fécondation dans les Chrysanthèmes. Ke Qu entend-on par « race » en Chrysan- thé s meilleures compositions de terre à employer pour les différents rempotages. Des engrais à leur ajouter. Des engrais en solution pour arrosages. 4° ri et parasites. 5° Bouton couronne et bouton terminal. Éta- shidément d'une première liste des variétés pour lesquelles il convient de prendre l’un ou l’autre de ces boutons 6° Des difficultés de classification de certains noms de variétés dans les catalogues. Quel est le mot qui doit guider l’ordre alphabétique (1)? 7 ns de la Éegr du Congrès. 8° Fixa lieu du Congrès de 1898. Faut-il pousser cl Toin l'étude du mouvement chrysanthém en France? Les Ne parlant plus haut de A écrits, nous nous bornerons aux citations faites ci-desétis, nous NEA le laisir d rement, tout problématique su celui-ci paraisse. #"# Le même numéro du Nord-Horticole publie une communication qui nous permet de juger de Fier qu’on accorde en Angleterre aux . Nous ne pouvons faire mieux que ‘de e reproduire € ntier : « Pri ares décernés aux es ae vo en there 897. — Notre collaborateu M. Harman- Pa ayne, nous envoie quelques renseignements sur les prix élevés qui seront décernés en Angleterre aux expositions de Chry- santhèmes. Les annonces suivantes indiquent ce qu'on entend faire dans une seule classe à chaque exposition. SOCIÉTÉ D “HORTICULTURE D'ULSTER Exposition à Belfast, Lx 16 au 17 novembre 1897 CHAMPIONNAT DU JUBILÉ DE LA REINE 2,500 fr. et 3 médailles pour 48 fleurs de Chry èmes japonais Il s'agit ici, il faut le dire, de fleurs coupées. L'Écosse offre une somme d’argent telle qu'il n’en a jamais été offerte dans aucune section pour les fleurs coupées, et c’est une innovation que de demander que les exhibitions soient faites en . Ci-dessous sont les détails de cette classe véritablement surprenante. à rs 5 à l'honneur de la Belgique, que le e- Chr ysnot fsb je blié jusqu’à ce hit = de pren rs us des b hommes Mg von celui de notre Le] om ote, M. le pa cons le res he un la Société Royale d ‘Agriculture tanique de 395 Exposition de Chrysanthèmes d' Édintus les 18, 19€ 20 novembre 3,750 francs rer prix : 7 francs et une médaille d' gs 2e » » » pile Ds s ’ 4° » 250 » > >» ss » 200 » » » 0e » 175 » » >» Des médailles d'argent seront accordées aux autres apports de cette classe si leur mérite est jugé suffisa prie à tous les émise et amateurs. » 1 pensé que ces détails intéresseraient probablement les ds nnthéaisies français (1), c 50 fl t national sont, je puis l'affirmer sans crainte, absolument sans précé- dent dans l’ histoire des mor gr en et proba- 7. de n'importe e fleur. ec d'aussi magnifiqu pensé, et grande importance internationale que de voir en novembre prochain, quels seront les noms des variétés qui seront récompensées. Espérons que la France sera, comme elle l’est toujours du sx bien représentée. » L e aussi, si timide ou si étonnam- anque pourtant pas de chrysanthémistes de réelle valeur, CH. DE BosscHERE. NOTES DE VOYAGE (Suite, voir page 371) IV. — De Leiden à Haarlem Le temps qui nous avait, le matin, en- gagé à Paire à à pied le trajet de la gare de Leiden au séculaire Jardin botanique, continue à nous il de dans la dernière voiture du mms way vicinal qui doit nous conduire sur la banquette de la plate-forme ins cé bee nous sommes dans mêmes See conditions que le voyageur qui aurait pris place dans le coupé spécial de emière classe que les Allemands appellent « Aussichtwagen. » En effet, rien ne limite notre vue, le paysage aux verts de prime fraîcheur se prokier à Lars nos ver ébahis surtout, ser es les énorm tulipes viennent jet ra ere des rés leur note vive, € crudité par ons violente, peut-être, n fi'était-cer île radieux miroitement de ces blancs neigeux, de ces jaunes d’ ss #r ces rouges de sang, . il rs du renouveau 0 à ront bientôt un si charman Les carrés tous d’une même nuance chent et se suivent en grand nombre et forment un vaste tr bariolé, ou, un seul champ tout (x) Ceux d’autres nations Éossi; M. Harman-Payne, n’en doutez point. . 396 LA SEMAINE HORTICOLE jaune ou tout rouge ou tout blanc apparaît sou- dain à nos yeux, ou, un autre coin tout de violet ou de 1 remué avec, n coin, des tas de grappes fanées de jacinthes. Le notaire a passé par là et toute poésie s'est instantanément éclipsée : les cris des enchères ont succédé aux exclamations des âmes sensibles, les acquéreurs ont fauché les fleurs embaumantes, des mains i it place à la désolation qui suit la destruction. C’est le commerce qui le veut ainsi. V. — Haarlem Étanat A 1 A COUINIHE la terre classique de la culture des oignons à fleurs. Si, de Leiden à Haarlem, la route conduit euse. es efforts n’ont guère abouti, la Hollande a conservé la prédominance, quoique les plantes qui font l'objet de sa spécialité, ne soient pas iginaires de ce pays. C’est là chose assez curieuse. Ainsi, les tulipes et les jacinthes, entr'au- tres La culture des tulipes a, durant les années 1636 et 1637, dégénéré en une véritable manie, la fameuse fulipomanie, dont il serait pour le moins oiseux rappeler les péripéties et de rééditer quelques anecdotes; chacun les connaît. Seulement, ce qu’il convient de faire remarquer, c’est qu’à partir de cette date, l'exportation des oignons à fleurs commence à prendre son essor vers l'Angleterre, la France et l'Allemagne, La tulipomanie, comme toutes les manies d’ailleurs, a été une chose risible, voire même déplorable, mais elle a été le point de départ d’un commerce important, d’une prospérité qui, aujourd’hui en- core, fait vivre une grande partie de la population hollandaise. N'en est-il pas de même de nos jours ? Ne sont- ce pas les prix exorbitants payés pour certaines Orchidées exotiques qui ont fait, pour ’engoue- ment dont ces fleurs sont à présent l’objet, plus peut-être que tous les efforts des introducteurs et des cultivateurs ? Actuellement, les cultures harlemoises et l’ex- portation d'oignons à fleurs de Hollande "une i "\ depuis le commencement du siècle, avec leurs employés et leurs jardiniers; puis, les paysans- cultivateurs, qui ne cultivent que certaines va- riétés déterminées, et qui sont le plus souvent es fournisseurs, pour leur spécialité, des grandes maisons qui complètent de la sorte leurs com- mandes. Plusieurs de ces petits cultivateurs, grâce à leur énergie, sont devenus, à leur tour, d'importants exportateurs. Les cultivateurs de Haarlem se sont très bien organisés. En 1861, ils ont fondé une Société générale qui compte aujourd’hui plus de x 500 membres. Elle publie un journal commercial hebdomadaire, elle a organisé une bourse de com- erce f été et offre à membres plusieurs avantages. Cette Société a pris aussi l'initiative de l’importante publication de luxe : Florilegium harlemense, album de planches coloriées représentant des fleurs de plantes -bulbeuses,-qui paraît-chez-les héritiers Loosjes depuis le commencement de 1896 et dont quatre livraisons, chacune de trois planches, ont paru jusqu'ici. À côté de cette Société générale, il existe _Blc comme président, M. Krelage (voir fig. 157, page 394), de , Et pro- priétaire de la maison E. H. et fils, fondée par son père en 1811. Nous publions le portrait del’ ble président dont 1 Set à restera inséparable de l’histoire de la bulbiculture en Hollande. à ” _ CH. DE Bosscxere. (A suivre.) RE TS PLANTES ORNEMENTALES POUR LA DECORATION DES TABLES À plusieurs reprises déjà, La Semaine Hori… la descripti Fe a description de tables garnies de cole a publié fleurs cou serre. Si l'on veut.avoir de la convenable, il faut donner des soins spéciaux couche à semis ou à boutures ; ceci est important, surtout pour les Palmiers. Voici quelques espèces qui peuvent être consi- dérées comme des. types et dont la liste pourrait être allongée; telle qu’elle est, elle fera sufñsam- "4 ment comprendre notre pensée : Adiantum Farleyense, sans contredit la meil leure des Fougères pour une table à diner, mais elle doit être bien cultivée, de manière à ce que ces frondes magnifiques frôlent presque la nappe. Anthericum variegatum. C'est une c te petite plante avec des feuilles étroites gracieuse: ment arquées qui sont largement bordées de blanc crème. Aralia filicifolia. Une espèce à grand efiet, dont les feuilles sont très élégamment divisées et d’un vert riche Arala elegantissima. Fort joli avec sa tige | droite et mince, ses feuilles digitées; les divisions des feuilles sont pendantes et d’un vert bronsé foncé. Aralia Veitchi gracillima avec ses feuilles digitées d’un riche vert bronzé, si gracieuses et si élégantes. ; Cocos Weddelliana. Ce Palmier est d'unesi parfaite élégance, qu’on doit le considérer coi and. Croton angustifolius. Une espèce bien 4 cienne, mais encore une des meilleures; S$ feuilles étroites, pendantes, de 30 à 45 s mètres de long et 3 à 6 millimètres de large, 0" la face supérieure d’un vert foncé luisant, Ja d’or sur les bords et sur la nervure médiane # face inférieure est de même couleur, mais PUS âl superbe ave | és Croton majesticum. Une forme des feuilles étroites presque tomban | bronze foncé, richement marquées de rouse d’orangé. Cupania filicifolia. Une plante avec de grandes feuilles à trois foliol brillant. es d'un ve j i | nous aiderons de tte plante, et notamment la grandeur du pot SW faut lui donner. Fo TR Dracaena (Cordyline) Cooperi. Une élégante variété du terminalis, à feuilles rouge vineux foncé, gracieusement recourbées. Dracaena (Cordyline) terminalis. Cette espèce des îles de la mer du Sud a des feuilles lancéolées aux deux extrémités, vert foncé, bronzé et cramoisi. Outre le Dr. Cooperi, le {erminalis compte de nombreuses variétés toutes convenant liana auquel il ressemble un peu. Il est de toute manière de premier choix et peut être fortement recommandé. Panax lacinatum. Une jolie espèce à feuilles e s laciniées ou élégamment découpées, d’un vert i t bien colorés sont très utiles pour mélanger aux fleurs des vases et des godets. F. DELMURE. d'autres qui pourraient remplir le même but. rs sur des décorations de table qui auraient revêtu un véritable caractère artistique. En les publiant dans les colonnes de La Semaine Horticole, à l’extenison d’une mode char- mante et à la divulgation de la connaissance des CH. ‘ meilleures espèces décoratives. PETITES NOTES DE CULTURE Den arroser moins, d’aérer autant que et et de donner aux plantes un compost ? a 4 ES perméable à l’eau Crinum Kirki. — Un autre abonné nous > quelques indications sur la culture de Srandeur du pot dépend surtout de la force ©? Pour les bulbes qui sont de force à > 0n emploie généralement des pots de 30, #3, 50 où même 60 centimètres de diamètre ; SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897 mais quand on les prend très grands, il est bon d'aérer un peu P incorporer par exemple quelques morceaux de charbon de bois, et de mettre un draindge sérieux. Prenez le compost ordinaire pour plantes en pots, c'est à dire de bonne terre franche mélangée de terreau et d'un peu de terre de bruyère, avec un peu de gros sable Le bulbe devra être enfoncé de 5 à 7 centi- mètres environ. Comme tous les Crinum, le C. Kirki demande beaucoup d'humidité pendant la végétation, et assez de chaleur; cultivez-le en serre tempérée- chaude ou en serre chaude, Il vivra de longues années, mais si vous désirez qu'il fleurisse régu- lièrement, il.sera bon de le rempoter tous les ans, et de couper toutes les vieilles racines à chaque rempotage. L yt Ery- thrina, et spécialement de l'E. Crista Gall, ne ë € 3 à 4 pouces, ils doivent être changés de pots, en ayant soin de bien détacher la vieille terre des racines, et rempotés dans un bon terreau mélangé 1 onne partie de sable, avec un drainage suffisant. On les replace ensuite dans une serre tempérée, et on ne donne que les arrosements nécessaires pour conserver le sol 1 umide; quand le temps commence n chaud, on a grand soin de seringuer le feuillage. Quand les jets ont atteint une longueur de 30 cen- +: rec 1 CEE à < ME 4 Ml Lu du pot. On ne leur ménage ni l'air ni la lumière. vera ainsi plusieurs années, avec des fleurs abon- dantes à chaque saison. L'Habrothamnus elegans. _— Le sol où on le fait croître est un mélange ordinaire; la serre, une serre tempérée; les arrosements seront abon- plus vigoureux à leur extrémité, et on les inclinera jusqu’à l'horizontale, pour + Eu + Ar sc Tres leg fre Ne 4 déterminer age, en seringages l'atmosphère suffisamment humide autour de la plante. | Tant qu'on pincera les extrémités pour déve- lopper le buisson, on n’aura pas de leurs, puisque les fleurs, chez cette espèce, se forment à l’extré- . Mais vers la fin de l’été, on mité des ramea 397 ême temps que l'ombrage artificiel et les seringages, et on + O0 s à la fin du second été. On la maintiendra presque sèche dans la serre tempérée l'hiver suivant, et les jets nouveaux qui se forme- à + “ à leur dévelop- SIREPTOCARPUS WENDLANDI Cette belle plante, dont l'apparition ne re- monte qu'à quelques années, a obtenu dès le début un succès très vif, Elle est remarquable par l'abondance, itio coloris de ses fleurs Le feuillage est lui-même élégant. La feuille atteint une longueur de 60 à 70 centimètres, et une largeur de 45 à 55 centimètres. Elle a la face inférieure d’une belle nuance lie de vin. La culture des Steptocarpus est à péu près la même que celle des Gloxinia : on sait d’ailleurs que les deux genres sont voisins et ont pu être croisés entre eux artificiellement. On les cultive es, et ayant un ux $ Coloris rouge pourpre éclatant. Cet hybride a été dédié au directeur des Jardins Royaux, M. Thi- selton Dyer, sous le nom de Séreptocarpus X eri. La multiplication des Streptocarpus, comme celle des Gloxinia, s'opère par bouture ou par division des tubercules en morceaux que l’on laisse sécher quelques jours, puis que l’on plante dans les conditions ordinaires. Quand procéder par semis, on sème généralement les graines au mois de février ou mars, en terrine sous verre, et avec les précautions habituelles, en serre chaude; on repique les jeunes plants à mesure qu'ils se développent. Il est à remarquer quefois assez longues à cas dans lequel la feuille ne s'était montrée qu’au bout de trois ou quatre mois. Une fois en train, elle se développa pendant un certain nombre de mois, jusqu’aux dimensions citées plus haut. 398 LA SEMAINE HORTICOLE À PROPOS D'HYBRIDATION Ainsi que nous l’écrivions naguère, il se pas- a beaucou les «Or Mais les personnes qui s PAR à ces belles plantes et les cultivent pourront abréger ce délai en apportant leur contribution à cette étude, en observant beaucoup et en faisant connaître les fruits de leurs observations. C'est ce que nous nous proposons de faire, suivant en cela notre constant programme ; le rôle d'un journal n’est-il pas d’amasser, au jour le jour, et pierre par pierre, les matériaux grâce auxquels se trouve finale- ment const un nouvel édifice. En ce qui concerne l’hybridation, le peu que l’on Re jusqu'ici, fournit déjà des aperçus nou- veaux d’un haut D lle ce que les apparences nous avaien EN et que nos prévisions Re fort dérou- s. Mais la maîtresse Nature s’occupe bien de nos prévisions! C'est la réflexion qui nous venait à l’esprit en considérant certains résultats fort inattendus de FRS tion. le C A reg Spicerianum croisé due ccle €. Go “ose onné comme résultat € unâtre, teinté de ro ouge en vant - Certes, te coloration était ici très inat- ont certaines re supérieures ont le pavillon as marqué de rouge. Il y a bien des rats plus frappants encore : ps je Cattleya bicolor a été croisé vec le C. Loddigesi. La fleur de l’hybride ob- sément celles Spor lesquelles on caractérise le C. Harrison ILy a ré Sue qui impriment d’ordinaire très fortement leur cachet à leur descendance : tels sont le Laelia purpurata,l Epidendrum radicans, 5 LErRrpess PA10) DÉTIENRS ça À Il d’autres, au contraire, dont l'influence ne invisible. Ainsi le Cattleya Frames le C. Aclandiae, d'un cachet si distinct, d'un co- si particulier donner des produits très caractérisés ; cependant l'influence D d- fcimiies a été sensiblement nulle dans is de M. Bleu; elle n’a pas reparu à la seconde génération dans le C. X Par thenia. Dans le C. X calummata, issu de la même fécondation que le C , C: rome d a laissé une trace plus visible, mais ent la floraison d’un hybride issu du C. Schilleriana, et dans lequel rien ne rap- pelle cette belle espèce On peut apprécier, en réfléchissant 2 à ces faits, combien il est difficile espèces et des variétés. Bien des espèces admises peuvent être des hybrides naturels entre d’autres espèces que nous cultivons; d’autres Orchidées, que l’on considère comme es hybrides naturels, n'en sont peut-être pas, ou proviennent e pa- rents que nous ne saurions désigner; à la deu- xième ou troisième génération, l'énigme des croisements devient Me ge à On peut étendre ces réflexions à la délimita- tion des genres. L'hybridtionn ne peut-elle pas nous fournir sur ce point des données curieuses ? Il arrive que deux genres qui nous paraissent très différents se fondent aisément par la fécondation artificielle; il arrive aussi que deux genres qui semblent très voisins, au moins par comparaison avec les autres, sont très rebelles à s ’entrecroiser ; tel est le cas des Cypripedium et Selenipedium, que le profane trouve parfaitement semblables entre eux, entre lesquels cependant la nature paraît tracer ici une barrière très nette. 1 y a aussi parfois, dans un même genre, des espèces qui donnent très difficilement des pro- duits, quand on les féconde avec d’autres, pour- tant très voisines au point de vue anatomique. . Bleu nous à dit avoir observé ce fait avec le Cattleya aurea. Cette espèce, comme on sai est très facile à croiser avec le C. gig qu'avec beaucoup de mais il paraît la fécondation artificielle devient t extrêmement difficile, quand on veut y employer certains Catt- leya du groupe labiata. Il est d’ailleurs À remar- quer que les hybrides 1 issus du C. aurea sont très peu nombreux jusqu’à présent (sauf ceux obtenus avec des Laelia ou le C. gigas), et le fait est surprenant, étant donné la beauté de cette e espèce. * Un autre point qu’il serait intéressant d'étudier (mais il faudra attendre pour cela une plus longue expérience) c'est l'influence possible du porte- graines ou du porte-pollen. Certaines personnes admettent d'une façon” générale ‘que l'hybride ressemble davantage à « la mère, » si l'on peut employer cette expression; d’autres eo que l'ordre adopté pour-la fécondation d'importance, et citent à l’appui de leur se bien des cas où des croisements répétés dans le sens inverse ont donné le même produit que la première fois. La question est ne plus dif- ficile à jugér que bien souvent, la même capsule de graines produit des plantes cs différentes entre elles — exe taines bte avec une autre catégorie, produit rss plus a ee le miveum ou le concolor € porte-graines. Nous citons HS opinion, parce qu ’elle a une autorité particulière, émanant d’un semeur aussi expéri- menté que l’est M. Bleu. G. que le CULTURE DES ORCHIDÉES EX SICILE Au DIRECTEUR DE La Semaine 170 (1), publiez pour le bien général de l'horticulture cialement en ce qui concerne les Orchid plantes de À depuis mon plus; jeune âge. ntre autres articles, trois publiés dans [x Semaine ge ticole, pag page 329, et signés , les initiales C. G., assion pour les Orchidées un désir intelligent et louable de bien les cultiver. , Css [er me mn «0 p an [el (ul TU [el D en D e] + p TV Æ m1 © [er =. œ ar : [‘2] ® un ® ee me acquise pendant quato sant sur l'expérience rze années .de culture bons résultats; je puis même affirmer avec certi tude, ayant aussi cultivé des Orchidées sur le continent, beaucoup d'espèces et de variétés (particulièrement celles d donnent des résultats plus satisfaisants. C’est une grave erreur de dire que chez nous les Orchidées ne peuvent pas se cultiver en plein air. Si j'avais le plaisir de connaître l'adresse de M. Grimaldi, je voudrais l’inviter à visiter la villa deS. E. le Prince de Frot et de Butera au Giardino Inglese, à Palerme. Là, je pourrais lui montrer plus de deux cents plantes de serres froide et tempérée, en diverses espèces des genres Acropera, Ada, Anguloa, Arpophyllum, ane. Coelogyne, Eymbidium (l'espèce aloifol un vé- ombragée de telle manière que l'on puisse l'ombrage quand le soleil décline, afin que plantes recoivent la rosée de la nuit, qui l'effet desséchant du siroco et leur ren sible, on verse fréquemment de grandes qe (1) Traduction. nt pr 0e sp ll er os ui répare diaf cheur ; pour que l'air soit aussi humide er | bé... Le eEpiig int ALES “sm | ENT d'eau sur le sol tout autour des plantes. Il faut chaudes d u ce que l'eau projetée en gouttelettes sur les feuilles s'échauffe avant d'avoir le temps de s’évaporer ; elle y produit des taches, et risque souvent de faire périr les jeunes usses. her En ce qui concerne la majorité de ces Orchi- L hangar sf lang en faut pas plus pour bien les 1 bien clos, in conserver. Je conviens cependant que sous notre climat chaud, il n’est pas possible de bien r toutes les Orchidées, L que quelques-unes d’entre elles sont rebelles à i r citer l’une d .. + PA # SE | l'Odontoglossum crispum, je n ai pas réussi à le conserver en vi us $, j Journal des Orchidées, j'établissais sur tout le vitrage, pendant les heures les plus chaudes de la j n courant d’eau abondant. Malgré tout, leCochlioda N ützliana,Y Epidendrum vitellinum, les Laelia autumnalis, furfuracea, pumila, tous les Masdevallia, beaucou ticulièrement les O. crispum, aspersum, Edwardi, nebuloSwm, Phalaenopsis, les Oncidium aurosum, î m, varicosum et quelques autres meurent au bout de peu de temps. D’autres poussent et fleurissent mal : le Caftleya citrina, le Coelogyne villas Florio, Malfitano, Mazarino, Sofia et tant d’autres, il se convaincra de son erreur. é t par- faite ; Je puis dire la même chose d’une forte plante de Renanthera coccinea et d’une autre de Vanda leres. aromati i sont \itrage au faîte d’une serre à do dans la partie certainement la plus chaude, et tent pourtant à merv , en baguettes larges de deux SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897 a ER EAMUT à à v e, de s vitres de la paroi et de la toiture, et je n'ai jamais 399 je les ferme tous hermétiquement, car avec le siroco, la température est plus élevée à l'air libre que dans les serres bien closes. distance de la toiture vitrée, et 43°,5 à 40 centi- mètres. En pareil cas, si l'on veut obtenir de la r, à mon avis, que d'asperger d'eau l'intérieur du vitrage ur obtenir plus d'humidité ; avant que l'eau aît eu () el. se ui 1 SX: | 1e th iris MAL A vw | \Ll DE 152. — Vanda X amoena (Voir p. 420). eu une seule feuille brûlée. Je donne de l’airen le temps de s'évaporer, elle retombe en gouttes d illes brüle abondance, et même la nuit pendant l’été. Je ne seringue jamais les Orchidées, pour la raison que j'ai déjà dite à propos de celles que je cultive à l'air libre. vitré des récipients pleins d’eau; je verse fréquemment de grandes quan- tités d’eau sur la bouche des ventilateurs du bas, enfin je baigne constamment d’eau la serre et le sol qui l'entoure. Pendant les heures les plus chaudes, quand le vent est trop fort, je ferme les ventilateurs du haut, et quand le siroco souffle, chaudes sur les feuilles, et celles-ci, ou même le cœur des jeunes arrêtant ainsi pousses, l’allongement de la tige, particulièrement chez les Vanda. Je n'ai jamais constaté, sur aucune Orchidée que j'ai pu voir jusqu'ici, non seulement à Palerme, mais aussi dans toutes les principales villes d'Italie, que l'excès de lumière ait pu pro- i des macul l uire sur les feuilles Si l’on peint le vitrage avec dela chaux ou autre chose, les plantes restent constamment ombragées ; elles s’étiolent et souffrent faute de lumière, On ne doit ombrer que pour modérer 400 les rayons du soleil ét pas pour autre chose; lorsqu'ils ne donnent plus sur la serre, il n'y a plus besoin d'ombre. J'approuve ce que vous conseillez, d'ombrager avec des toiles pouvant s LR aUane le soleil se cache. Le s e de M. Grimaldi, consistant à former la initie des serres de deux tiers de vitres e vitrée au-dessous recevront si peu de lumière qu’elles s'étioleront, s’allongeront et seront Eli Les serres Dos basses ne sont bonnes r notre climat, parce qu'elles s 'échauffent trop facilement pendant l'été (1). Il vaut mieux les faire spacieuses, aussi hautes que possible » jamais enterrées, dans une position bien sé écla airées autant que possible, munies de . ven- teurs s’ouvrant les uns près reg autres au sommet; les abris pour ombrer Aout être seb du vitrage d’au moins 15 centi- mètres, pour que l’air puisse circuler librement dans l'intervalle et rafraîchir le vitra. age. a serre doit contenir de grands bassins; si lo cultiver des Orchidées, il est in dispensabe d’avoir un grand bassin pour recevoir e ver l’eau de pluie pour arroser les Mantes tu un autre “as les autres usages. aintenant on veut cultiver des plantes de serre Free il est encore indispensable d’avoir un therm di car sans cet appareil on n’ar- rivera jamais à maintenir, pendant les nuits les plus rigoureuses ses l’hiver, la même température que l’on peut facilement att dans un hangar - pee non chauffé. serre versants, la tem DERaur re descendra dessous de wc e m aperçois que cette lettre est déjà trop longue, et je m'a rrête. Si vous juge notes écrites à la hâte peuvent être de quelque utilité pour vos Hp vous pouvez les publier, Veuillez agréer, e Ce au- INCENZO OSTINE Directeur des Rs, à la Villa ses Pline, (Voir fig. 152, page 399) là Re ou :2 Vanda x — Cette remarquable Or- étés nn a crie introduite par L’Horri- : CULTURE INTERNATIONALE, Bruxelles, et a fleuri pour la première fois à cet établissement, au mois de septembre dernier. Elle est t considérée par M. James O’Brien comme un à naturel “entre le V. Roxburghm et le V. coerul, - parmi lesquelles elle croissait dans son habitat naturel et avec lesquelles elle a été importée. -- Le V. x amoena ar bien intermédiaire entre 5 ses parents , au point de vue du port ss au pi de vue ris la floraison, malgré quelque LA cularités structure du fabelle. en ne Rte C'est aus l'avis nous avions Ne “Note de la Ré) LA SEMAINE HORTICOLE ceux du V. Roxburghi, mais en plus grand; ils ont la surface luisante, et un coloris É4 grisâtre très distinct, avec un grand nom taches bleues disposées ul S Fee. Les lobes latéraux du labelle sont blancs tachetés de bleu, et le lobe antérieur, émarginé au sommet et rap- pelant bien par sa forme celui du Y. Roxburghi, est bleu-violet. LE JARDIN FLEURKTE LES BEGONIA ERECTA CRISTATA A l'Exposition de Paris du 23 septembre, au nie où nous étions arrivés, non sans peine, devant le beau ma assif de Begonia exposé par MM. Vallerand, et qui constituait à coup sr l’une des principales attractions de la grande salle, une dame qui admirait, comme tout le monde,:mais ga admirait en profane, posa une question un peu naïve à mon voisin, qui se trou- vait être l’un : lus habiles et des plus réputés colÉVARÈE des environs de Paris : « Monsieur, dit-elle, dites-moi donc comment l’on fait pour et des fleurs comme celle-là ? » — Nous tions quatre ou cinq à entendre, et nous n’avons qu’il cherchait une réponse diplomatique : « Ah! pardon, reprit-elle, c’est un secret, sans doute ! » — « Non, Madame, mais il faut travailler pen- dant vingt ans pour arriver à ce résultat-là. » Il n'y a peut-être guère moins de vingt ans que MM. Vallerand travaillent à créer et à perfec- cel la ne Ph race à laquelle ils ont donné le om ecta, et les résultats auxquels ils sont saire pour produire de grandes choses, mais qu’aussi la persévérance est presque toujours CARS n effet, dès sa nr apparition, qui re- fa à un certain nombre d'années, la race des B. erecta, due aux fière opiniâtres de MM. Val- Rien, constitua un très grand progrès par rap- port aux Begonia tubéreux connus jusqu’à cette époque, à deux points de vue particulièrement : elle avait les tiges raides, et présentait bien ses fleurs au-dessus du feuillage, qualité que n’avaient pas les espèces ou variétés antérieures; en second lieu, elle se reproduisait bien par semis, ce qui a permis d'abord de multiplier rapidement les pi & lasuite, considérablement. C’est ainsi que pritn la race à laquelle MM. Vallerand donnèrent le nom de B. erecta superba, et . était remar- quable ae la perfection des formes des fleurs variés, puis enfin la curie c a frisée ou déchiquetée qui a pris les pétales est tantôt te =hé “noncée et se à une grande élégance, : toute la surface d’une ns dire que. nous péter 1 a première Pi mbien de nouveautés ne doit-on pas s'attendre à voir sortir encore de ces mer- ns. veilleux Begonia, dont les formes, les co le rôle horticole ont déjà subi depuis NÉ + peine une transformation si considérable ? ti GT LES CANNAS A GRANDES A L’'ARRIÈRE-SAISON Les beaux jours de la fin de septembre m'ont FLEURS [æ © 5 EN = + D y Q D = ne. D va re] & a © 5 + + D 3 € à Lu PODNEE VT CUTPQEE E @ FE [er ee ® un an @ (el 2x @ n [en © =] + = (} un mr » © [= ct o® LA) al © el + 8 4 ; TZ Les fleurs aussi ‘ont perdu leur éclat lumineux, les Dahlia mêmes penchent leur lourde tête, Ls Begonia bulbeux et les Lea ent nium zonale, ces excellentes espèces de plein toute la splendeur de leurs riches épis de fleurs aux tons chauds et francs. | C’est vraiment surprenant, au milieu de tous - ces signes A décadence, de déroute prochaine, e ces végétaux aux amples nous a impressionné. Il nous faut ajouter qu nous en avons trouvé un massif COm de variétés hs surprenante beauté; quelques-unes Jaunes : rarl Courbet, Comtesse Olivier di l’Estoile,. L..E. Bally, Cl. Buisson, À oine Barton. Roues : Kaïser de Alphonse Bouvier, Princesse de Brancovan, Paul Lorenz ur bronzé), Isaac Casa, ps Are RANGÉES : Fra ce LE ; . Cabos uilage bo M r ( euillage bron OUGE BO ee DE J : Kôünigin RS M": Crozy, Marquise The de l'Aigle. Nul doute en voici nés rochain, ne pénètrent da à encore dans les parcs et les jardins, do se dénudent, es mar qui se racco de brumes qui couvrent le paysage d'un | F mystérieux. JEA n'TERMNUS Reagan: — 1. “NS DR LT MN ST re FRUITS ET LÉGUMES LE FRAMBOISIER e Framboïisier pousse à l’état spontané dans toute l'Europe et dans l'Asie tempérée; on contre même très facile. Planté au nord ou à une exposition ombragée — ce qui ne veut cependant pas dire à l'étouffée sous le couvert des arbres — il pousse bien et ses fruits obtenus ainsi, sans le concours du soleil, sont préférés par certaines personnes. Au contraire, Res e des les us Lu pe] © c pe] Les) Fes à Lans a © e ® à 9 Es a DS © = À es @ a (Q) 5 plantes, ce serait favoriser le drageonnage. Les plantations doivent se renouveler tous les six ou s. Le Framboisier étant très épuisant, on fera bien de lui donner tous les an e de fumier ou une certaine quantité d'engrais chimique, afin de soutenir sa vigueur et sa fertilité. On im distinguer les Framboisiers en deux er ries : es Fr amboisiers dont le bois ne porte des is dé à la seconde année. ramboisiers fructifiant déjà la pre- mir année, encore appelés Framboisiers per- ftuels. ire CATÉGORIE Ce sont des arbustes sous- ligneux, dont le bois ne vit pas plus de deux ans. Pendant la première année de végétation, les tiges se forment; leurs Yeux de la base sont minces, ceux du milieu sont déjà meilleurs, parce qu'ils sont plus aérés, et enfin, ceux du sommet sont les mieux développés (sauf ceux de la dernière extrémité, qui n’ont Pas toujours eu ne tem econde mps de s’aoûter parfaite- année, bo ns _ yeux culture de ce a peut se faire, 4) en touffes (par mple, cont r au Rn and b}en lignes isolées, c) en lignes continues, est-à-dire en c He É Coibrateute d’arbustes frui- tiers possèdent e grandes plantations de cette Tace de RE voies leur mét e cul- : Us Planten sur la ligne à 1 mètre et entre le lignes à 1 o de distance ; la première année, “ils profitent à la terre restée libre entre les rangs aire des entre- cultures. A l'automne de la à 0m50 de chaque côté, des Framboisiers un fil de fer à o"40 au- SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897 dessus du sol, pour y y attacher les pousses ayant déjà une année de végétation. précités par un contre-espalier unique de 1m50 de hauteur, pour chaque espace entre deux lignes. Par ce procédé, si longues que soient les tiges allant fructifier, elles pourront être palissées Sans subir la moindre ablation, Aussitôt que les tiges ont donné leurs fruits, on les coupe, car leur présence devient inutile : on peut dès lors incurver les nouvelles pousses dans la position de Fig. 153. — Framboise St celles qui viennent de disparaître; elles jouiront insi mieux de l'air, qui leur est si favorable. cn ce même but, on ne laissera pas trop de sses et on éclaircira le plus tôt possible. Et ahentéon en 4 isolées. On plante à 1"25 en tous sens. À chaque plante, on met un tuteur carbonisé à sa re ét dépassant le sol de 1"50. Les nouveaux jets qui se produisent mdrr sont limités au nombre de trois ou qua En résumé, la culture de cette ef de es, limitant leur nombre et en leur donnant ample- ment de l’air. 401 2e CATÉGORIE OU FRAMBOISIERS PERPÉTUELS Ils diffèrent des premiers par la fructification qui se fait sur le bois de l'année même (en août- septembre); les fruits viennent sur des rameaux ve Ici, il suffit de raser la touffe, chaque année, à l'automne, sans se préoccuper des run de remplacemen Si on laissait le bois pend: ant deux ans, ce qui n'est cependant pas à conseiller, il donnerait encore quelques fruits pendant l'été de la seconde nnée. 1 plante en touffe, en haie ou mieux en rs ontaiée: Celui-ci se compose de piquets, ayant 2 mètres au-dessus du sol et distancés de raffer's Colossal (voir p. 402). 2 à 2 mètres, sur lesquels on a tendu trois ou Is nombre de pré à cinq ou six par touffe, de sde ramboisier perpétuel oise ‘et garnit mieux que le précéden Fruits. La Framboise doit être cueillie juste à point, sinon elle est envahie de larves; faisons 402 LA SEMAINE HORTICOLE cependant remarquer que celles-ci sont moins exposition du Nord. Pour pré- sous un bon aspect, il est néces- Framboises aux ciseaux et pour ne es les toucher des mains, on maintient en-dessous des fruits une assiette, de façon qu'ils y TRES directe- ment. Les Framboises consomment fraîches où conservées (en gelée ou en sirop). VARIÉTÉS Voici quelques bonnes variétés : Hornet : Plante ring fruit rouge, très gro et d'excellente Sas qualité Gambon : Fruit rouge gros, de bonne ual { ner Falstalff : Fruit Due très aromatique. . va Billard. Merv s quatre saisons. Brinckle’ s FR des CR Surpasse Falstalff. Framboisiers perpétuels. G. W. Uhink, pépiniériste à Buhl (Baden- 153; er 401), préconise beaucoup cette nouvelle ariété américaine. Ses fruits rouge foncé, très gros et très sucrés, se Rs rent très nombreux; c'est, en outre, la seule variété qui ne donne point de drageons. Les Framboises en général portent au loin leurs stolons et il est difficile, si pas impossible, de tenir les collections pures, à moins de séparer les différentes variétés par des fossés. Pour empé- cher que les n Semes en . n'envahissent les cultures voisines, on ise aussi avantageuse- ment la plantation die ete chemins. Multiplication. Elle se ee par boutures, dra- geons et divisions des touffes. semis perm?t d'obtenir de nouvelles se. Le Framboisier étant un arbuste naturellement facile et payant bien les soins et les engrais qu’on lui accorde, mérite donc bien, de notre part, un peu d'attention. E. LEJEUNE. RÉPONSE AUX QUESTIONS POSÉES PAR MADEMOISELLE ALICE H. (Voir page 382) e n'est pas tout que de vouloir satisfaire la curiosité toute féminine d’une aimable lectrice, encore er malgré les assurances de notre distingué e » ja mais, entendu pee d’un no “quelconque qui serait arrivé x personnes maniant les roses, autre que celui à Qu résulte de la Hhsbriée des aiguillons ue nt pointus sur les tiges, les feuilles et les Fast ro “qoique bénévoles, m'ont maintes fois _boule- versé, quand, comme cela doit avoir été malheu- reusement, mais inévitablement le cas pour vous, cMafeinoisalle Alice H., une gouttelette de sang vermeil venait perler à la surface d'une main “charmante, douce comme le satin et blanche _ comme le lis. Mais des mains enflées, de l’in- A iqûres, divine selle de m _flammation même au u bout des ns Jess la n aussi En méditant au cas que vous signalez, chère lectrice, j'ai pensé en frémissant aux infortunés convives réunis autour de la table somptueuse de quelque sénateur romain leur offrant dans des coupes, le vin où les pétales de roses surnageaient. Si, pa demoiselle de magasin, avait pénétré ces roses, n'aurait-il pas pu se dissoudre dans la boisson et agir sur les muqueuses de la bouche et de la gorge, méme de l’estomac, de ces infortunés, les faire enfler, y causer des inflammations! L’his- toire, même FLE né fait aucune men- tion de pareilles horreurs ! Dans les grands din! on avait aussi, dans l’antiquité, la charmante habitude de couvrir les tables et les lits où se plaçaient les convives de pétales de roses. Conçoit-on tous les multiples accidents que ces légers flocons parfumés auraient pu causer, si le malheur eût voulu qu'ils fussent imprégnés du principe problématique qui a causé l'accident a dr par la lettre de notre aimable correspondante ! aisil ne faut pas remonter à l'antiquité pour se demander si jamais il y a eu des exemples de l'influence néfaste que la manipulation de la rose peut exercer sur l’épiderme de la main d’un fleu- riste. Dans le Midi, à Grasse notamment, en Bul- garie aussi, il y a des champs immenses de roses ; des milliers de femmes font la récolte, sont occu- ale occupe et qui seraient survenus dans ces milieux industriels . parfaitement Ta rose, qui en font un article Ant de culture ou de commerce, aucune n'a pu me fournir le moindre renseignement; c'est à dés- espérer des spécialistes. Voulant à tout prix mériter le compliment de galanterie que m'adresse mon rédacteur en chef voulant amis qui a fait des propriétés chimiques et médi- cinales des plantes une étude approfondie, voire même publié des ouvrages estimés, et qui possède de m2s recherches et de mes démarches, je l’ai supplié de vouloir, de grâce, me tirer d’une aussi pénible situation. Touché de la sincérité de ma détresse, il a, sur le champ, abandonné de cu- rieuses et intéressantes expériences auxquelles il se livrait au moment de mon arrivée, et s’est mis à ma disposition avec autant de grâce que si Mademoiselle Alice-H. en per venait faire appel à son savoir et à son ce Le complaisant savant ne se rappelait aucun méfait causé par la plus diem des fleurs de nos jardins; mais la mémoire peut faiblir, me dit-il, recourons aux auteurs. Voilà l'Histoire des drogues d'origine végétale par F. A. Flückiger et Daniel Hanbury qui sort de la aa nous la feuilletons avec attention. = Le Traité pratique et es des Piantes médice nales indigènes : Se À ee azin est parcouru nerveusement… ent C'est le tour de The Elements of materia medica de J. Pereira qui est l'objet de recherches fiévreuses… toujours rien ! Et cependant la main du fleuriste et de sa demoi- magasin sont chiees à la suite d’une Le am à de la rose | y à quelque chose même dans les ouvrages que nous nous ras à feuilleter; cela peut se résum rer Come eu suit : les pétales de serait intéressant de savoir, mais aus la personne pas roses renferment une substance k ue | identifiée, il y a un certain tem 1 FA. du quercitrin, et que les auteurs antéri naient pour du tannin D'autres seront-ils plus heureux ‘que moi pour {e dévoiler ; je le souhaite bien sincèrement touten res bien sceptique. s il me vient, en écrivant ces Jignes, une ave idée que je veux vous communiquer. Îlest de notoriété que les fleuristes, de nos recourent aux produits chimiques pour donner aux fleurs des teintes insolites. Est-ce que le fley. d dans quelque mixture colorante? Voilà ce qu'il intéressée n'avouera peut-être #4 La seconde question, Mademoiselle, témoigne d'une curiosité fouillant ; jusqu'aux replis les plus profonds des mystères qui voilent la nature, Je saurais peut-être vous répondre, si je savais, par e champs et les prairies : tiges, feuilles, fleurs avec corolle, _étamines et pistils, de formes et de cou- 1 comme vous le dites fort bien, viennent toujours se déposer dans les organes foliacés avec une netteté rigoureuse et invariable La Semaine Horticole, qui compte au nombre de ses abonnés des érudits de tous pays, au | peut-être la bonne fortune d’ intéresser re a alré M toutes ces choses, quoiqu y révant sans ..... BOITE DU-JOURNAL Lettres reçues. — G. M. (nous vous recom- | mandons les ouvrages suivants : 1° La cul de la vigne en serres et sous verre, par Archibald F. De Hoste, libraire à Gand; 2° L6 . Dauthenay, chez O. Doir, 8, Place de l'Odéon, Paris; 3° Les plantes beuses, par D. Guiherieuf; chez 2 Le ee — L E D. — — — . 0 . - - . ES: D. D. — Ch. B. — L. G.— E. R. cent 24 et 25 octobre courant, dans le pavillon ps. e L'Horric ULTURE INTERNATIONALE 79: de iertz, à B les, et me être tr ès réuse PES EESTI OR SEE PET OUR RE er métier matt ES é Sadresser au Bureau du Journal. a Exposition Htétatioiié DE BRUXELLES 1897 fûtel du Parc Léopoli 131,.rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. 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Se ne œuvre florale "hu in Journal des Orchidées siDetites notes. oë Te ii ch: imique et la nutrition des Cattle « 28 La dégénérescence » des Orchidées : + 409 Li: Nouveautés és. — Corres spondance + + 410 Jardin cdtate: Encore un Begonia à à crête MIO Phlox AIT Deux variétés de Groseilliers à maquereaux très dables L La . 4 La cute des “Gros à maquereaux à demi- tiges 412 du Jou 4 Fi 8: 154. Pierre dans = nés de la bibliothèque de EL. © +155. Le ® Champ à Er 5 « Earl > ir établis ‘ 16 Ë sement de M. J. H. Krela aarlem . 407 < 0 illier à à “nn Ha de EN eutoied 4II 5 412 : C0, Human Evo, Vanves HAEGHEN. Administration et Rédaction : 117, Rue Belliard — Bruxelles. 30 OCTOBRE 1897. me Le numéro : 30 centimes. Ne 40. — l | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES = Toutes les demandes d'abonnements en Établissement spécial pour la fleur coupée d’'Orchidées LEOCIEN. 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S'adresser au Bureau - Journal. ents, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. CCXXIV LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS 2 La meilleure et la plus large publicité ST} Cè journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près on de loin à l’horticulture reste tee — Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. 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Samedi, 30 Octobre 1897 CHRONIQUE Les premiers froids auront nécessairement pour effet d'augmenter considérablement la de- mande de ces fleurs au moment où se donnent toutes les grandes réceptions, entre les grandes chasses et le départ pour les stations chaudes de 4 l la Méditerranée ou de l'étranger. Rien ne peut ces ornementations, accompagnés d’Odontoglos- sum, de Cypripedium, de Laelia d'automne, etc., et relevés par la grâce légère et les fins coloris des Oncidium, Dendrobium, Barkeria, Pha- aenopsis, etc. Le Nederlandsche Chrysanthemum-Club (Club Néerlandais chrysanthémiste) fondé à mSterdam, le 20 janvier de cette année, orga- Natura Artis Magistra (le Jardin Zoologique). Programme de cette exposition comprend 19 Concours répartis entre praticiens, praticiens ét amateurs, amateurs, et amateurs cultivant Personnellement. Le jour de l'ouverture, notre rédacteur, M. Ch. De Bosschere, fera une conférence-promenade en langue néerlandaise, sur les Chrysanthèmes et leur histoire, : (Société Néerlandaise d'Horticulture et de Bota- due), placée sous le patronage de S. M.la Reine- êté le 25° anniversaire de sa fon- _ ye, fit la proposition de créer une Société générale d’horticulture; trente-deux per- Rd H. Krelage fut appelé à Ce vétéran des horticulteurs hollandais qui, à blad, dont le rédacteur en chef est M. G. à Arnhem. SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897 La fraude des engrais. _ Nous avons déjà fait allusion, à plusieurs reprises, aux fraudes Scandaleuses qui se commettent souvent dans le commerce des engrais. Malheureusement, il est quelquefois dangereux de dénoncer les abus; c'est la constatatio c a peine est très légère : . est à prévoir qu’à l'avenir ils y regarderont à deux ! Un Begonia à ovaire supère. — Nous avons sous les yeux une fleur de Begonia tubéreux hybride qui présente une conformation extrême- ment curieuse. Dans cette fleur l'ovaire est supère, ou peut-être serait-il plus exact de dire que les ovules sont supères, car l'enveloppe de l'ovaire à disparu, ainsi que la columelle et les cloisons des loges; au centre de la fleur se trouvent trois placenta couverts de leurs ovules à nu, et surmontés des styles un peu déformés. Deux des masses composées des placentas et des ovules sont parfaitement régulières; la troisième est plus petite et paraît partiellement dédoublée, car un rudiment analogue se trouve auprès d'elle, Vue de dessous, la fleur offre absolument l’aspect d’une fleur mâle Cette fleur est la seule qui ait présenté une semblable anomalie cette année: les autres pro- duites par la même plante étaient régulières, avec une certaine tendance à la duplicature, Dictionnaire d’Horticulture illustré, par Boi a 24° livraison de ce dictionnaire, paraître; cette livraison conduit jusqu'au Lilium, dont la description est presque terminée. Elle Ligustrum et, comme antérieurement, plusieurs figures coloriées dans le texte. Deutzia corymbiflora(1). — Cet arbuste nou- veau, trouvé dans le Sse-Tchuen (Chine) par l’abbé Farges, et introduit en France par M. Maurice de Vilmorin, est une plante à rameaux plutôt grêles ; tiges de l’année dressé » à écorce lenticellée, à entre-nœuds assez longs, à feuilles grandes, presque sessiles ou à pétiole ne dépas- rondes. à é ; (1) Cette plante, qui a été présentée deux fois en 1897 à la Société Nationale d’Horticulture de France, avait été pro- sa R. Br., qui rme du D. parviflora; nous avons affaire à une espèce bien distincte et même fort éloignée du iflora. 403 sant pas un demi centimètre, obovales-lancéolées, pointues, très fi tées colonne serrée et fermée, restant telle jusqu'à la pect des fleurs est, en plus petit, celui du Solanum jasminoïdes. La floraison nor- male a lieu dans la premiè inzai i petites fleurs blanc de neige; les tiges de l'année se terminent souvent en août-septembre par de nouvelles inflorescences. Scirpus japonicus. — Cette espèce, que nous avons reçue sous le nom erroné d'Erioph est une plante semi-aquatique, déve- oncé, marquées d’une forte tache noire à l'insertion de chaque feuille. Larges feuilles, les unes radicales, semblables à celles d'un Eulalia Japonica, les autres caulinaires, un peu engaïnantes, vert clair passant au vert bronze. Toutes les tiges sont terminées par de nombreuses inflorescences ramifiées, portant une quantité d’épillets à écailles imbriquées, d’abord vert clair, puis brun noir passant au brun Clair à la maturité des graines. L'ensemble de cette plante produit au bord de l'eau un effet très décoratif, Diervilla (Weigela) Middendorfiana. Le eigela à grandes fleurs jaunes n’est nullement une nouveauté, car il est décrit et figuré rses teintes qui se modifient suivant le degré d'épanouissement de la corolle, La D Eckloni. — Cette composée L 2 nouvelle, qui croît naturellement à une altitude grandes fleurs comme es marguerites, dont les ligules sont blanches à revers bleuâtres et le disque bleu. En pratiquant un vigoureux pincement en été, on obtient un buisson qui produit de nombreuses fl , eurs se succédant de septembre à avril. 404 LA SEMAINE HORTICOLE Diplacus tomentosus. — Espèce introduite de Californie, formant un buisson vigoureux : tiges relativement grosses, herbacées, feuilles sessiles, opposées, grandes, plus ou moins bour- souflées, dentées sur les bords, d’un vert clair en dessus, pâle en dessous, un peu glutineuses. Les tiges, les revers des feuilles et les calices sont couverts d’un tomentum blanchâtre. Les fleurs produites à toutes les aisselles, sont à calice boursouflé, à long tube, à larges lobes échancrés. La couleur est d’un jaune de Naples doré avec deux macules jaune d’or à la gorge, et les éta- mines jaune vif, Deutzia Lemoinei compacta. Le succès du Deutzia Lemoinei, comme arbuste de pleine terre et comme plante à forcer, est maintenant 4 A un fait acquis. Voici une variété de mêm très étalées ; les thyrses sont tellement nombreux, qu'ils ne forment qu'un buisson eurs; la plante, dans son ensemble, a plus de légèreté, sa floraison est plus gracieuse, aussi sera-t-elle pré- férée pour la culture en pots et pour la vente des marchés. enre que sa rusticité et sa facile culture ont rendu depuis longtemps po- pulaire. Heuchera brizoides. — Hybride Tiarella purpurea et Y'Heuchera Ù Plante d'une rusticité absolue, formant de petites touffes acaules, dont les feuilles radicales ont un pétiole long de 10 à 15 centimètres, et un limbe pal entre le Une plante de deux ans émet en moyenne une quinzaine de hampes florales s’élevant à à pointes carmin, à petits pétales blanchâtres et à étamines rouges ne dépassant pas le périanthe. Le Berberis virescens est un arbuste très épineux, présentant dans sa végétation et dans e variation; tiges s droites, de couleur généralement brune, les tiolées, sont dentées à bords épineux et d’un vert foncé; cette espèce n’a pas encore fleuri dans nos cultures . la Maximowiczii. — « C’est certaine- dit M. le professeur Sargent, le célèbre Japon. > bouleau paraît devoir être un ns que ce : beaux arbres d’avenue qu’on ait intro- Europe. Deutzia hybrida Lemoinei. — Le Deutzia Lemoinei, qui a figuré pour la première fois à l’une des séances de la Société Nationale d'Hor- ticulture de France, le 12 avril 1894, et dont la présentation a été jugée digne de la plus haute récompense, une prime de première classe avec un certificat de mérite de première classe, est un hybride entre le Deutzia gracilis et le Deutzia parviflora. Comme facies général, cet arbustre est inter- Ce n'est ni le corymbe du D. parviflora, ni la grappe allongée du D. gracilis. C’est une panicule ramifiée ou érigée, tantôt hémisphé- rique, tantôt en forme de cône à large base, Chacune porte de quinze à vingt-cinq fleurs grandes et bien ouvertes, mesurant jusqu’à 2 cen- timètres et demi, d’un aspect nouveau chez les” Deutzia. Les pétales sont larges, ovales, à bords ondulés, du blanc le plus pur, et cachent entière- ment les lobes du calice ; les étamines sont d’un jaune rougeâtre avec un filet trilobé. Les fleurs du D. Lemoïinei sont parfaitement étalées, tandis que celles du D. gracilis, à pétales pointus, sont généralement peu ouvertes. Elles se touchent dans l’inflorescence, de manière à masquer complètement les pédoncules et les pédicelles, ce qui n’arrive ni chez le D. parvifiora, ni chez le D. gracilis. Le D. Lemoinei est parfaitement rustique, sa culture n’exige pas de soins spéci Î L* à peu le Disanthus cercidifolia. — D'après M. le professeur C. S. Sargent, c’est un arbuste des plus intéressant du Japon; ses fleurs n'offrent rien de remarquable: mais ses larges feuilles Panax sessiliflorum. __ Arbuste originaire de la région de l’Amour, très rusti ue, à tiges érigées, hautes de deux à trois pieds. Les feuilles amples, vert clair, sont portées sur de longs et forts pétioles, et couvrent la plante depuis le bas jusqu'en haut. Les fleurs petites, à corolle et à étamines pourpre foncé, sont réunies en têtes sphériques, dont l’ensemble forme des inflores- cences érigées, sortant : aisselles des feuilles supérieures. Les fleurs sont suivies par des têtes de fruits, d’un noir luisant, qui restent sur pied, brillantes et fraîches, jusqu'au retour de la végé- tation. Sambucus glauca. — Bel] 1 arbrissea | l’'Orégon, vigoureux ei de 4 4 , soufré; les baies qui leur succèdent Ont une teinte à 1 juillet à Le Spiraea ruberrima est un hybride entre les S. Bumalda et crispifolia (bullata); cette n S coriaces et plus foncées, à fleurs plus grandes et un carmin plus vif que le Sp. Bumalda Les fleurs sont d’un rose carminé foncé avec un grand centre carmin vif. Calystegia pubescens. — Cette plante mo- este par excellence n'est manquent de soutien, et ne s'élèvent guère si l'on ne s’occupe pas un peu de les aider. La plante a encore un défaut, c’est que son feuillage maigre, sagitté, un peu âpre au toucher et légèrement pubescent, manque certainement d'élégance; mais on oublie aisément ce défaut au moment de la floraison, qui se produit à partir du des Œillets ayant les fleurs aussi pleines et aussi compactes. Le C. pubescens rustique, et é plus vi s autres espèces cultivées. Sa floraison a toujours lieu en septembre-octobre. 7 + de ‘Nécrologie. — Nous apprenons la mort M. Émile Lambin, trs : du Jardin-école de Soissons, Il y avait près de trente ans . + Lambin avait été placé par la Société rs culture à la tête de cet établissement modèle, il avait grandement contribué au progrès hortic s Le département de l'Aisne et la régio : voisine. - DE LR PT LA VIOLETTE COMME EMBLEME Les Violettes ont fait, à l'occasion de la mort de Napoléon III, leur rentrée dans la politique. Le violet du reste, est la couleur funèbre des rois, le deuil de la pourpre. Lana tarentino violas imitatu veneno. Mademoiselle Mars — la célèbre comédienne Louis XVIII, ce qui amena des luttes, des coups de poing au parterre, et des coups d'épée au Bois de Boulogne. La Couronne impériale — qui avait été enlevées des parterres des Tuileries, depuis la restauration, comme les Lis en avaient été arrachés pendant les Cent-Jours. a Rose — qui n'avait joué un rôle qu'en Angleterre. L'Œillet de l'empire x auc rouge à leur boutonnière — pour tromper et vexer les fonctionnaires qui devaient porter les armes aux légionnaires. Fouché voulait sévir, mais Napoléon lui dit : « Laissez passer la saison des Œillets. » Depuis, pour éviter cet inconvénient, e à cause de la multiplicité des décorations données, on a restreint la présentation des armes au ruban avec la croix. Cette plaisanterie s’est renouvelée sous Louis- ilippe, et reparaît de temps en temps; elle n’a qu'un résultat : Faire croire à dix pas que vous êtes décoré, et faire voir à trois pas que vous êtes un imbécile. ; le—se cachait derrière ses compagnes. Elle était si coupable! ne. rendre par la main et l’en- gas elle se défendait d’abord, puis marchait bl Te Créait une nouvelle variété : la Violette anche. ALPHONSE KARR. SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897 NOTES DE VOYAGE (Suite, voir p. 395 V. — Haarlem (Suite) siége de l'exploitation, connu sous le nom poétique de « Bloemhof » (Jardins des fleurs) ; c'est là que se trouvent les bureaux, les maga- sins et les d'essai. Nous pénétrons dans l'atelier d'emballage où le personnel est ccupé à pré i de fleurs coupées saison et que nous avons donc grand intérêt à #; ÿ MATIN TR 2277 Fig. examiner de près. Il s’y trouve des quantités de Narcisses appartenant à tous les groupes de ce genre si élégant et de jour en jour mie apprécié : les grandes trompettes, dont le Glory of Leiden nous frappe par ses dimensions extraordinaires, l l ncomparabilis, dont le Sir Watkin est toujours le prince, les odorants Narcisses à ouquet cultivés en Hollande depuis des siècles, les Leedsir à fleurs étoilées blanches, les #rian- drus ; à ressources trop peu connues encore pour le: bouquetiers qui jusqu'ici n’ont eu à leur disposi- tion que des espèces communes qui ne sauraient donner une idée de la perfection à laquelle les semeurs sont arrivés de nos jours. A côté des Narcisses, nous voyons des Jacinthes dont la floraison, cette année, a été fort re à cause des longs froids d’avril. Ce sont surtout d ose nous étonne : la Jacinthe a été tellement perfectionnée qu'on croirait la limite atteinte, mais voilà 405 Lohengrin avec sa grande ham e doubles roses, issue de la Charles pe de fleurs Dickens, double bleue, puis Tolstoi, Kastanjebloem et Isabelle, toutes à fleurons très fermes nsistants, à nuances très tendres ou r; n'oublions variété simple du même nom et dont elle a hérité toutes les qualités qui l’ont fait considérer comme la meilleure Jacinthe blanche connue de nos jours. iennent ensuite nombre de plantes bulbeuses diverses, des Fritillaires, des Anémones, etc., Pour compléter la collection destinée à l'Exposi- tion de Berlin où, nous l'avons appris dans la suite, elle a obtenu beaucoup de succès, ous passons à présent dans les jardins qui ressemblent à un gigantesque échiquier: chaque carré est occupé par un genre spécial de plantes, de sorte qu'il y a ici une succession ininterrom ue de fleurs capable de satisfaire les visiteurs à n'importe quelle époque de l'année. u moment de notre visite, les célèbres Tulipes Darwin (voir fig. 155, p. 407) s’apprêtaient à éblouir par leurs fleurs énormes de nuances très am ares FAN AA ER ER à 154. — Pierre dans la façade de la bibliothèque de M. J. H. Krelage. hamp de ces fastueuses Tulipes au moment dé leur floraison. partenant aux familles des Liliacées, des Iridées et des Ama- ryllidées ; les directions des jardins botaniques et 406 des établissements d'instruction horticole les apprécient beaucoup. Dans les serres, il y a des Asparagus como- rensis et Sprengeri dont l'avenir est assuré, ainsi que le Lygodium japonicum, une fougère grim- maison Krelage p d de fort beaux hybrides. La plupart avaient ter- miné le oraison au moment de notre visite ; c S avons pu juger, donnent une idée de l’excellence générale de la race. Une voiture nous attend pour faire une prome- nade en ville et dans les environs, mais avant de quitter l'établissement où nous avons été si cor- ialement accueilli, M. et Me Krelage, à qui nous exprimons toute M. Krelage fils attire notre attention sur une pierre placée dans la façade de la bibliothèque de son père et dont nous donnons ci-contre la figure (fig. 154, p. 405). On y voit trois fleurs de tulipes et le millési i i une maison à Hoorn, démolie depuis, et où elle fut acquise par son propriétaire actuel; elle avait été placée dans la dite maison pour rappeler que celle-ci fut, du temps de la fameuse manie, le prix payé pour trois bulbes de tulipes! n ville, la visite au Musée de peinture qui se trouve à l'hôtel de ville, nous a laissé l’inou- bliable impression que nous ressentimes à la vue du chefd’œuvre du grand maître harlemois, Frans Hals : la Réunion des officiers des archers de St. Adrien, avec quatorze personnages de grandeur naturelle ; à côté de cette œuvre capitale se voient d’autres productions de ce célèbre artiste, ainsi que des œuvres de Barth. Van der t,entr'autres,s é tabl d hers de St. Adrien. Ce serait sortir du cadre que nous nous sommes tracé en écrivant ces « Notes, » que d'insister sur la valeur des tableaux de ce musée de province, ainsi que sur l'hôtel de ville lui- même et d’autres curiosités de la cité des fleurs. Nous reprenons d Pour parcourir les environs de la ville, où les champs de Jacinthes et de Tulipes se succèdent occasion très favorable à l’étude des variétés les plus recommandables qui s’y développent beau- coup plus parfaitement qu’en plein champ. À travers le bois de Haarlem à présent, « Het Hout » comme l’appellent les Hollandais, où nous remarquons surtout de fort beaux Hêtres. C’est bois que se trouve le Pavillon, une construction en style italien qui a appartenu au roi de Hollande, Louis Bonaparte. Aujourd'hui, il renferme un musée de peinture, un musée industriel et ce dernier et u un musée colonial; nous avons visité ections ; DT notes; nous le re- sincèrement, mais ne désespérons pas LA SEMAINE HORTICOLE de pouvoir le faire un jour à l'intention des Lec- teurs de La Semaine Horticole. Cette visite clôt la série des curiosités qu'il nous fallait voir sous l’obligeante et instructive conduite de M. Ernst H. Krelage fils, que nous remercions à nouveau pour tout le plaisir intel- lectuel qu’il nous a procuré pendant le court séjour que nous avons fait dans la capitale du pays des Tulipes et des Jacinthes. (À suivre.) CH. DE BosscHERE. LES TRAVAUX EN SERRE Est-il encore temps de parler des Caladium ? Depuis un mois demi au moins, le temps sombre et les brusques refroidissements ont quel- ue peu tracassé le cultivateur de ces belles plantes. Il a fallu se décider, vers le mois d'octobre, à les mettre en repos, non sans un certain serre- ment de cœur : les vrais amateurs qui ont la passion de leurs plantes souffrent à voir se ternir et se faner ces magnifiques feuillages, et je connais plus d’un jardinier qui, chaque année, retarde le plus possible le moment fatal et ne peut pas s'empêcher de recommencer à mouiller les racines en disant: Bah ! encore trois ou quatre jours, ce n’est pas une affaire. auc tubercules des pots dans lesquels ils ont poussé, et arroser abondamment les Caladium jusqu’au bout, puis les mettre un beau Jour au sec; les en repos, a leurs racines et de leur assurer un bon dr On obtient d'excellents résultats en les rem- potant fréquemment, tous les ans à peu près; on utures, qui s’en- racinent très facilement. Les vieilles plantes n'ont pas la même ardeur de végétation, fleu- rissent moins, et donnent souvent des fleurs plus petites. s magnifiques plantes seraient extrêmement répandues si elles ne demandaient pas autant de chaleur ; il leur faut une serre chaude ou tem- haude. Mais que de merveilles parmi les a Dipladenia splendens et ‘un de l’autre, D. amabilis, issu du premi sans oublier 1 } ou relativement très récente, qui est, Paraît-il fa ee à cultiver et florifère; ses fleur avec la gorge jaune. —— Parmi les Allam le magnifique À. Henderson, pas surchauffées pendant le printemps. (bo les Dipladenia, les Allamanda doivent recevoir très peu d'eau de novembre à février ou mars 1 à la fin du repos, et on les renouvelle par bouture ou par marcotte au bout de quelques années. On peut cultiver les Allamanda comme plantes grimpantes, Une autre plante grimpante de serre chaude qui ne tient pas beaucoup de place et produitune floraison fort attrayante et curieuse, c'est le Glo- à l'état de sécheresse absolue, mais il n'est pas nécessaire d'arracher les tubercules: . on obtient de meiïlleurs résultats en les laïssan mois de mars environ, le retour de la végétation s'annonce par l'apparition des nouvelles feuilles, est un terreau de feuilles léger, avec un peut sphagnum et de petits débris de charbon de bois. Comme la plupart des plantes qui dem den des arrosages très abondants,les Maranta doivent recevoir un bon drainage. } L'Aphelandra Roezli ou aurantiaca Rotïh, i floraison. Il faut L'HIVERNAGE DES BEGONIA TUBÉREUX Les premières gelées ont fait flétrir les tiges, 0! tout au moins les feuilles et les fleurs des 3 qui avaient fait, tout l’été, l’ornement des a terres. C’est le signal de l’arrachage des tu cules. Goition de les enterrer assez profondément et de les protéger au moyen d’une bonne couche de feuilles; mais il est encore préférable de les entrer. SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897 lequel est fixée une couche d'une mousse d'un vert frais, du Polytric commun. Sur la gauche de ce fond, se trouve la hampe en bois noir vernis à laquelle s'attache le guidon du club aux couleurs anversoises. Le rouge est obtenu au moyen de beaux Œiüllets foncés (Président Carnot), le blanc est dû a xi £ nuance. Le chiffre du club est dessiné en ravis- santes petites fleurs de Chrysanthèmes de l'Inde aux teintes vieil or, Le guidon est représenté on- dulant sous la caresse de la brise; cet effet e obtenu grâce à un mouvement produit dans le lit mousseux. Le guidon est attaché à la hampe par une cordelette en or. ‘encadrement de ce travail compliqué est de tous points réussi. Les bords du tableau, sauf dans le coin supérieur correspondant au guidon, a Las 407 grappes de blanches Giroflées, dont le capiteux parfum se mêle aux exquises émanations des tant superbes reines des fleurs. Entre les Roses et les Giroflées, des fleurs du curieux Odontoglossum grande, une Orchidée du Guatémala, par leurs formes étranges et leur coloris hardi, viennent rappeler que la vie que l’on souhaite parf comme les Roses et les Giroflées, pure comme leurs blanches corolles, calme comme leur aspect, ne peut pas être uniforme, parce que, alors, elle engendrerait l'ennui, De cette si gracieuse gerbe s'élancent deux ur. Au-dessus de cette même gerbe se balancent deux longues tiges ramifiées de frêles Orchidées aux fleurettes déli- cates comme les petits papillons aux ailes trans- de M. J. H. Krelage, à Haarlem (voir p. 405). | UNE ŒUVRE FLORALE Le Yacht Club d'Anvers a offert dernièrement re consul général d'Italie, M. de Bary, et à D Day: à l'Octésion du: marii Pr secrétaire, par M. Guillaume De Bos- be” ét Que nous croyons pouvoir décrire ici. n de] Cadre en fer de 2 mètres de long sur 1" arge est garni d’un treillis en fil de fer, sur sont garnis de frondes de la Fougère impériale. Le coin inférieur, à gauche, porte, sur un fond de ces mêmes frondes et de brindilles d’Adian- m, une coquette gerbe de Roses polyanthes aux délicieuses nuances rose tendre. L'autre coin inférieur est orné d'une gerbe magistralement composée : des Roses à longues tiges munies de leur feuillage et appartenant aux délicieuses va- riétés, Beauté de l'Europe, Niphetos, Kaiserin Augusta Victoria et Mie Augustine Guinoizeau, dont 1 1 £ t tout le charme tes Ces Roses sont entremêlées de nombreuses parentes, si adorablement saupoudrées des plus brillantes poussières multicolores. Ce sont les Oncidium incurvum du Mexique et une variété inédite de l'Oncidium luridum, deux merveilles comme pas un artiste n’a su en créer dans ses plus hardies fantaisies. L'ensemble de cette œuvre florale, originale qu'elle fût, est harmoni quelque heureux parents à qui elle était destinée 6: D; B, PETITES NOTES L’Exposition spéciale de « B Cattleya labiata (Warocqueana) » à Bruxelles. — Nous rappelons aux amateurs et cultivateurs d'Orchidées que la première xposi dimanche, 7 novembre prochain, dans les locaux de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, 79, rue Wiertz, à Bruxelles. ions annoncé précédemment que les participations seraient organisées en concours et en apports libres, mais le Comité a décidé de s'en tenir à ceux-ci et au lieu de faire concourir qui permettra aux petits amateurs d'exposer leurs plus belles variétés à côté de celles des grandes collections et donnera en même temps l’occasion au jury de leur attribuer des distinctions, surtout au point de vue du mérite des variétés. On sait que l'Exposition sera spéciale aux Cattleya labiata (Warocqueana) la principale Orchidée à floraison automnale, mais il sera loi- sible aux exposants de présenter d’autres genres et d’autres espèces. nombreux amateurs ont déjà annoncé leur participation et ont promis d’envoyer des lots rtants d'Orchidées, en variétés supérieures. L'éclat de cette Exposition sera également re- haussé par la prés d b hidophiles étrangers qui se font déjà une joie de pouvoir venir admirer les merveilles qui seront exhibées et livrées à l'appréciation des connaisseurs. Cette Exposition, organisé dans le local même où fut réintroduit ce brillant Cattleya, obtiendra, nous en sommes certains, un grand succès. ouvrage, le seul de grand format qui paraisse encore sur les Orchidées. Elles représentent les espèces et variétés sui- vantes : Oncidium sarcodes var. punctulatum; mbidium x eburneo -Lowianum; Milionia um. _. On a pu, de nouveau, constater par l’appa- rition de ces dernières livraisons que la Direction LA SEMAINE HORTICOLE de ce magnifique ouvrage illustré, un monument dans l’histoire des Orchidées, s'impose tous les sacrifices possibles pour publier des planches dont l'exécution ne peut être éclipsée par aucune autre publication du même genre. E. NuRBEL. LA COMPOSITION CHIMIQUE ET LA NUTRITION DES CATTLEYA M. E. Roman nous a adressé, en date du 27 septembre, la note rectificative ci-après : L'auteur d’un article de la dernière Semaine Horticole a donné, dans une note, une composi- tion absolument fantaisiste de l’eau nutritive ; les horticulteurs qui l’'emploieraient courraient à un échec certain. « L'eau nutritive contient par litre : 7 centigrammes d’azotate d’ammoniaque, e phosphate neutre d’ammoniaque, 3 » de phosphate acide d’'ammoniaque, Un demi centigr. de nitrate de potasse seulement. « Cette composition, ou une autre presque identique, a été publiée par moi dans le Yournal des Orchidées et les recherches de MM.Truffaut et Hébert les ont amenés à préconiser un engrais tout à fait analogue. « J'ajouterai que, dans l’article précité, votre collaborateur fait ressortir entre les analyses de M. Truffaut et Hébert et celles du chimiste anglais Ogston des différences très sensibles, et li s'en étonne! Mais ces différences s'expliquent parfaitement, puisque ces chimistes ont opéré sur les plantes de tempérament très différent, l’un sur des Catileya labiata, l'autre sur des Mendeli et des Mossiae. « Il n'y a pas là de quoi dérouter les amateurs. Il suffit de donner aux plantes un engrais moyen; chacune y choisira les substances qui lui sont nécessaires. C’est ce qui se passe dans la culture des autres végétaux, puisque dans le même Jardin, des plantes de tempérament très différents végètent et sont alimentées convenablement par le même terrain. « Agréez, je vous prie, etc. « E. Roman. » e dois ajouter quelques mots d'explication. ÿ; J Il s’est produit, en effet, dans 1 On prépare une solution A contenant, pour un litre d’eau de pluie : Nitrate de potasse . » ammoniaque. OUR . :. 20 » » de magnésie . . . 10,4 » 49,6 gr. 20 » On remet au jardinier chargé d’arroser les Catt- leya une petite mesure contenant 30 centimètres ubes tion À et le vide dans un arrosoir contenant 10 litres d’eau. Un centimètre cube étant FE de litre, la mesure du jardinier contenait donc ne gr. de Q : 20 : 3 nitrate de potasse, ——— de nitrate d ammo- Se À F niaque, etc.; ces quantités étant versées dans 10 litres Ï F d'eau, chaque-litre en contient un RE dizième. Un litre d’eau nutritive de la : , COmpositi de M. Georges Truffaut renferme donc es Le | ne Soit 0,15 gr. de nitrate de potasse; 20 57 Soit 0,06 gr. de nitrate d’ammonia nitrat 333 de chaux; F8 26e 10, . 2 2e soit 0,03 gr. de nitrate de magnésie. Par suite d’un lapsus incompréhensible, tous ces chiffres se sont trouvés multipliés par dix dans l’article auquel fait allusion M. Ro C’est 15 centigrammes de nitrate de Potasse que . Truffaut ajoute à chaque litre d'eau, et c'est 3 décigrammes au litre, au lieu de 3 grammes que représente la dose doublée. f Ces chiffres rectifiés sont encore fort différents de ceux qu'indique M. Roman. Je les avais Copiés dans le mémoire de MM. Truffautet Hébert (p.97) et je croyais que cette composition était la même que celle adoptée par M. Roman. I et j'ai constaté que la formule de et Hébert n’est pas « tout à ,. . indique M. Roman e suis reporté, d’autre part, au Fournal des Orchidées, et j'y ai trouvé dans les articles de . Roman une autre formule, que voici : Phosphate neutre d’ammoniaque . Azotate d’ammoniaque . . . Carbonate d’ammoniaque . . ,. O0,c08 » 3 décigrammes par litre de phos- phate neutre d'ammoniaque. Voilà donc rectifiées les diverses formules d’eaux nutritives. +*+ Maintenant, M. Roman dit que les Cattleya Mendeli et Mossiae ont un tempérament très différent de celui du C. labiata. Eh bien, qu'il ermette de lui faire observer, ici encore, que l'intervention de la chimie me semble compliquer la culture au lieu de la faciliter. Un simple jar- dinier n’y voit pas tant de malice; je ne dis pas qu'il n’observe pas quelques nuances de traite- ent entre ces plantes, car à elle seule la date différente de floraison l’exigerait, mais il cultive parfaitement ces trois Cattleya ensemble, dans la même serre et avec là même eau. 4 Nous avons changé tout cela ; voici maintenant que la chimie vient nous révéler des différences très sensibles de composition et de tempérament entre les Catileya Mendeli et Mossiae d'une part, . labiata de l'autre. Alors il va falloir les traiter d’une façon différente ? as du tout. : . Roman constate bien ces différences rés sensibles, mais il arrose toutes les plantes en Î la même eau. Je doi toute la déférence possible, que cette façon pour la vie des plantes, et qu'il faut rendre aux Orchidées la composition qu’elles ont dan leurs stations naturelles. On dose avec 50! dans des analyses très minutieuses, jusqu'au NRA SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897 I dixième et au centième de milligramme de chaque élément. Et cela fait, on donne la même eau nutritive à des plantes ayant des compositions très différentes ! Je maintiens que les cultivateurs ont de quoi être déroutés, et pour résumer la situation en un dialogue, comme l'a fait M. Ro- man, je m'imagine assez bien ce que dirait un jardinier à qui son maitre donnerait des instruc- tions pour l'emploi de 1 eau nutritive. — Tenez, mon ami, voici un flacon que vous verserez dans dix litres d'eau Pour arroser vos Orchidées. C'est une solution de produits chi- miques dosés exactement pour fournir aux plantes les éléments dont elles ont besoin, parce qu'ici elles n'ont pas la même composition que dans leur pays, et il faut rétablir cette composition. Li ! oui, j'ai vu qu’on avait analysé le Cattleya labrata et qu'on avait trouvé de grandes différences. Mais, est-ce que vous i Dendrobium, les Cypri- el? S'leur donnerez à tous la même eau: — Mais c'est qu'ils ont un tempérament très différent ? ah ! Cela ne fait rien; la même eau conviendra. de silice que le Zabiata; ne faut-il pas leur en donner moins en conséquence ? — La même eau, vous dis-je! — Ma foi, dit le jardinier après le départ de son maître, si des différences pareilles n’ont pas ‘importance, ce n’était pas la peine de changer. Après tout, mes Cattleya sont superbes et n’ont besoin de rien. Si je gardais mon eau toute pure ? G G LA < DÉGÉNÉRESCENCE > DES ORCHIDÉES Notre conclusion Cet article sera le dernier dans lequel nous nous occuperons du mémoire présenté au Congrès de Paris , quoique les nombreuses communications que nous avons reçues de nos abonnés nous prouvent l'intérêt qu’ils ont pris à cette étude. Il va sans dire que nous consacrerons toujours Une place importante à la culture si attachante des Orchidées; mais en ce qui concerne la ques- tion de soi-disante dégénérescence, il nous paraît °pportun de clôturer une discussion qui risque- lait elle-même de. dégénérer. M: Roman, dans le deuxième article qu'il nous + adressé, résumait la partie fondamentale du débat d'une façon très juste, dans le dialogue Suivant : _— Mes Orchidées dégénèrent, et pourtant je leur donne tous les soins indiqués par les meil- Ts : miennes se portent très bien. Si les Les vu Sont malades, c’est que tu les soignes On ne sortirait jamais de Ià. Quant à nous, n € voulons épo Fr Son Cas, nous lui aurions répondu comme “ISON : « Ma foi, je. ne sai ire.» Il @ le S oœ Ru 8 mêmes soins que un voisin d'excellents résultats. Mais en tout cas, le caractère personnel que , nous le rend agner, Un contradicteur est un collaborateur, nous ne pensions pas, en discut t, blesser un jeune confrère qui nous était d'ailleurs très ym thique, et dont nous avions publié les premiers articles; il nous semblait que, quand on prend part à un congrès, c’est pour échanger des idées et des arguments. Il y a une raison qui devrait toujours empêcher que l'on n’accuse ses contradicteurs de parti pris ou d’autres sentiments fâcheux, c’ ue peut changer d'avis, et dans ce cas l'on se ren- engrais; en 1894, il demandait à la Société Nationale d'Horticulture de France l'envoi d’une délégation pour constater la belle et vigoureuse croissance de ses Cattleya labiata. Moins d trois ans plus tard, tout a changé, et M. Georges devient très affirmatif dans le sens contraire. Si nous rappelons ceci, c’est unique ous entendons clore aujourd’hui la question du Congrès de Paris, et voici notre conclusion : MM. Georges Truffaut et Hébert ont cherché, comme l'avait fait M. Roman, un moyen de rendre la culture des Orchidées plus sûre et plus efficace, et pour cela ils ont proposé une formule ou des formules d'engrais. Rien n'empêche de les essayer et de les appliquer, si elles donnent de bons résultats; et nous n’avons rien à y objecter assurément. : c'est que toutes les analyses du monde ne démontreront jamais à priori l'opportunité de telle ou telle culture. On peut doser la composi- c’est la vie. Par une coïncidence curieuse, nous trouvons précisément la même i 1 e dont on ne contestera pas la haute compétence, M. H. J. Elwes, dans le Gardeners’ ardins Royaux de Kew, exprimait l'opinion que le cultivateur habile qui procède empiriquement obtient souvent d'excellents résultats, là où des teur de Kew, mais il s’y rallie complètement aujourd’hui. Voici un passage caractéristique de sa lettre : : « Plus je vis, plus je me convaines de l’impos- sibilité d’imiter les conditions naturelles de vie de certaines plantes, qui souvent sont cultivées avec succès dans des conditions extrêmement différentes de sol, de climat et d'humidité, Il me 409 semble que la constitution d'une plante (en employant ce terme exactement dans le même sens que s'ilétait appliqué à un être humain) est l’une des choses les plusinexplicables de la nature, et que nous ne pouvons jamais dire ce qu'il faut réellement à une plante en culture, tant que nous ne l'avons pas essayé. » n ce qui concerne le Cattleya labiata, il est bien évident qu’il trouve dans nos serres des con- ditions très différentes de celles auxquelles il était soumis à l'état de nature; nous ne + us croyons que l’eau nutritive n'est pas nécessaire aux Orchidées, et que les soins cultu- raux en usage suffisent. Libre aux autres culti- vateurs de penser autrement; nous ne prétendons pas imposer notre avis. Mais MM. Truffaut et Hébert ont cru, eux, que les Orchidées ne pouvaient pas se passer de leur traitement, et ils ont commencé par l'a mer dans leur mémoire en disant: « La plupart des horticulteurs reconnaissent que les Orchidées exotiques. sont plus ou moins rebelles à l’accli- matement, et que, après une courte période de par périr. » Eh bien, il n'y a pas deux façons possibles d'apprécier ces prémisses. Elles renferment, selon nous, une erreur absolue. Il était nécessaire que cela fût dit, et nous ajouterons que cela est prouvé. labium, chopilia, Sophronitis, Laeliopsis domingensis, Schomburg- kia, Thunia, Platyclinis, etc. On pourrait citer beaucoup d’exemples analo- gues, ainsi que le fait remarquer le Gardeners’ Chronicle. M. Tourret-Grignan en a cité au Congrès de Paris; M veilleux Phalaenopsis cultiv vi L ark; et l’on sait que les Phalaenopsis figurent en bon rang parmi les Orchidée certains cultivateurs ent « incultivables. » — En ce qui concerne le Renanthera coccinea, un correspondant du Gardeners’ Chronicle croi rs A “ plaires âgés de 40 à Bi ai pp À 5 üe nous pa e de le faire, parce que nous n'avons jamais entendu citer cette espèce parmi les Orchidées difficiles... ous ions de ce qui précède, dimanche dernier au meeting de L'ORCHIDÉENNE, devant un groupe étendu d’orchidophiles et tous approu- 410 LA SEMAINE HORTICOLE vaient notre conclusion : 4/ n’y a pas d'Orchidées qui dégénèrent, —. nm dont la culture est mal comprise. dr sat ne sont pas également bien ee partout Nous aurons encore à revenir sur les questions de culture que nous avons eu da asion we rs Ag depuis trois mois; mai ons désormais comme clos le débat relatsE à au ékioie de MM. Truffaut et Hébert et à l’eau nutritive. LucrEN LiNDEN. NOUVEAUTÉS Epilaelia X. radico-purpurata. cette e, qui a déjà produit l'Epiphromitis x Veitchi et l'Eprcattleya ma- tatina, rendra d e grands services aux semeurs ; à sa descendance un cachet très distinct et es magnifique coloris Le nouvel hybride a pour éscond parent le Laelia Pis: Les superbes dimensions de celui-ci ont naturellement été très atténuées _ le croisement, et la fleur ne mesure que 5 € mètres de diamètre. Les sépales sont undolé, un peu redressés en arrière, les pétales sont ovales acuminés, très étalés; tous ces segments sont d’une belle re écarlate-orangé. Leur allure générale ferait plutôt penser au Laelia —… qu'au L. purpurata. e labelle n’a pas de lobes latéraux ; il forme db un onglet étroit parallèle à là colonne, puis un limbe re nn très ondulé sur es bords, surt à la partie antérieure. disjué porte une grande macule allongée, d'un jaune pe vif, traversée par une bande longi- tudinale rouge; le reste du limbe est rouge ré “ir. stt-S Pas me temps que la fleur décrite ci-dessus, et me É Gardeners’ étre vient de p as er lent portrait, la p mmdaste rar anormales, dans lesquelles 1 labelle Sr < soudé à la colonne sur un tier ongueur ; deux des sépales étaient ondes ensemble; l’un des pétales était tordu, et l'autre était imparfait et adhérent à un côté de la colonne. Il sera inté- ressant de vérifier, lors des floraisons ultérieures, si ces irrégularités, vraisemblablement dues à la fécondation croisée, se reproduisent. e port de l’hybride est sensiblement le même que celui de l’Epidend. un. gets. Beaucoup de personnes semblent croire que les hybrides des Far em nn [3 À semble plus exact de dire qu'il y a des espèces qui ‘impriment plus ou moins leur cachet à leur descendance, qu’elles soient employées comme porte-graines ou comme porte-pollen. Dendrobium speciosissimum. — Nouvell espèce qui a fait son apparition n à la Éa de osée Manchester du 29 juillet, où elle était exp M. E. J. Sid Fra de eue appartien a même res que les D. Donation . us -à-dire à la section dite ni gro-hirsuta, Sbnoliétiont les uns “qui ont les pseudobulbes hérissés de poils ou de noirs. Elle a les segments épais et d’un blanc ivoire, y compris le , qui porte seulement au sommet une macule jaune citron. Le a rates" Chronicle décrit cette nouveauté comm la plus belle espèce de la section à laquelle … appartient, et même de tous les Dendrobium blancs. Elle a reçu un certificat de r'e classe. Lycaste X Imschootiana. — Comme suite nous devons ajouter un renseignement q chera la difficulté dont parlait notre corres- pondan mgrescens. C'est par suite d’une confusion dans ses notes que n Imschoot lui avait d’abord attribué l'origine à ui a figuré dans les comptes rendus de L’ ORCHIDÉENNE € et dans toutes les publications où cet hybride a été mentionné. CORRESPONDANCE A. le G. — Le mal provient bien d’un cryp- togame, qui paraît être un Gloeosporium. Nous sommes fort surpris qu’il n'ait pas gagné les autres er et que le sulfate de cuivre ne l'ait pas entravé. Peut-être n’avez-vous pas bie appliqué cette ibbtince; la formule de la bouillie bordelaise, que l’on e mploie pour diverses autres sortes de plantes, est onlidirsinent bien efficace dans ce cas. Quoi qu’il en soit, il est prudent de couper toutes les parties pr er en ayant soin de ne pas les secouer, et s brûler; il serait bon aussi de mettre la seule attaquée à part des autres. Il est un peu tard pour aérer, maintenant que la mauvaise saison est comm dant donnez à a fin de “ch rempotez la plante en rajeun nn ses racines ; divisez-la en même temps. Il est Een qu elle se remettra et reprendra dans l’espace d'un an un aspect présentable, sinon aussi beau que précé- demment. Lorsque les Sobralia atteignent un volume aussi considérable que le vôtre, il est bien diffi- cile que la plante ait une nutrition suffisan nte, au moins à la partie centrale, car les racines forment un réseau extrêmement ff vous parlez sans doute de celles de la surface ; celles qui se rs es au-dessous pourraient bien ns saine: La propagation de la maladie, sa durée, sa gravité nous. paraissent démontrer que la plante prvaTe er rs ur. M. Ma e Kew, qui a publié cette année re le an de la Société royale d'horticul- e Londres une étude sur certaines maladies sert itaires, conseille cie Conres du sine de < tassium pour [FU chaude, dans . Proportion d’une demi-once par gallon d’eau, ce qui représente à peu près 3 grammes par litre d’eau. On laisse refroidir la solution avant de l’ap- pliquer. Vous pourriez essayer de Fes recette; elle aura toujours l'avantage de ne pas salir les plantes comme la bouillie Poiclais:: 1 LE JARDIN FLEURNIE ENCORE UN BEGONIA A CRÊTE À la réunion du 7 septembre de la jé Royale d'Horticulture de Londres, président de la Société, Sir Trevor r w. loppées sur deux ou trois variétés d la. men, sent a beaucoup parlé depuis l'hiver der ie Le rs Chronicle, qui publie une gra- vure représentant une fleur de ce B crête Ste grande. « Ces variétés paraissent conserver leurs fleurs plus bin que les variétés normales simples. » Le Gardeners’ chrome ajoute : « Dans le cas des Cyclamen, la tendance à former des crêtes a été beaucoup ER RNT et sans doutes cela est tout aussi faisable avec le Begonia L'apparition de ce héndmene- à si peu d'in- tervalle, sur deux plantes d’une grande réputation horticole, est un fait extrêmement curieux. Sans doute Pételution est incessante, dans le règne végétal comme dans les autres parties de l'univers; mais il semble que nous assistions actuellement mesurée soit, çà et là, interrompue par des chan- gements à vue. Les Pivoines.— M. Ernst H. Krelage publie, dans le « Tijdschrift voor Tuinbouw » une inté- ressante étude sur les Pivoines, dont la maison Krelage et fils, de Haarlem, possède une collec: tion renommée. Il cite, comme étant la plus mé- ritante variété des Pivoines en arbre, Elisabethas ou Rei vif au reflet magni très TECHEr CEE" Comme bonnes variétés, il men- tion nie M Remi rose saumoné ; Rinzii, violet Vandermae h. Prrvids nuancé d'un peu de rouge ; fragrans maxima plena, rose pee lbs hlacina, blanc nuancé de Souvenir de Madame Kn nuancé de saumon, ponctué de pourpre; Gloria Belgarum, très grand, rouge ceris® nuancé de rose tendre ; Lg mes Louise, pourpre carminé, marbré Roine des Violettes, violet foncé, coloris uniqué’ fleur moyenne ; bles ! us sd amarante et violet, bien dou 0] re rose saumoné vif; en sin (Reine des “fieurs), Hs clair, très jo DE RTS 1 EE pus de Twickel, rouge cerise nuancé de violet v Robert Die (rosea superba), rouge feu, reflet superb Souvenir de la Couvellerie, lilas et rose: Comtesse de Tudor, cœur saumoné vif, pour- tour blanc luisant ; Dre pourpre sanguin, très grande fleur bien plei Lord Mira) ROUE rouge saumoné brillant avec reflet é Lambertinae, Nhñe- brillant, ombré ée rose carné tendre, teinté de violet clair: Madame de Vatry, rose luisant ombré de violet, SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897 F RES dé t cramoisi très brillant à de orangé, avec le centre pourpre velouté. Fleu grande et bien arrondie ; panicule de grande taille et assez com Grosclaude, belle variété un peu plus tardive, d’un rouge Lane brillant, nuancé de carmi évece un œil c ral rouge cerise foncé. Henri es blanc, avec un grand œil central Carmin clair. Fleurs grandes et formant une panicule assez lâche. Mne Laing, rose lilacé esp à œil sombre. Panicule ample et bien compact Mermaid, rose très dérc2s bail cramoisi : plante de hauteur moyenne 411 Boule de feu, rouge cramoisi ou magenta, bien compacte. Gitana, rose saumoné lavé de cramoisi, avec le centre rouge fonc Cendrillon, variété très naine, mauve, avec une soil tache centrale blanche en form d'étoile, V terge Marie, tardive, formant v belles pani- cules compactes, d'un blanc de cir Souvenir de Lie rval, naine, très compacte, à fle eurs panac chées et striée lanc et de rose 0 ardent, avec le centre carmin foncé; panicule très grande et superbe, Fig. 156. — Groseillier LES PHLOX (Suite, voir page 381) Voici une brève description de quelques va- riétés bien connues et estimées, choisies de façon à réunir tous les coloris. Mais il va Sans dire que Cette éÉnumération ne représente qu'un choix très TeStreint parmi les variétés de P. decussata datant au moins de Fe années, et ayant été géné- ralement appréciée Ama Mmabilis, rose ns brillant, nuancé de ee à centre rouge foncé. Panicule très Abondance, nain produisant des panicules très Srandes et trè mpactes. Fleurs rose violacé " à maquereaux : Hâtif de Neuwied (voir Paul Bonnetain, d'un rose tout particulier nuancé de carmin et d’orangé, et difficile à dé- finir, avec le centre rose vif. Grande panicule yramidale à à fleurs bien formées. Pluton, variété naine à grandes panicules compactes d’un rose carminé clair. Gloire de Newlly, cramoisi brillant nuancé de rmin ; cette variété est ancienne, mais son riche coloris n’a pas été surpassé dans les plus récentes. La Croix d'honneur, blanc avec une bande rose très nette au milieu de chaque pétale, de sorte que chaque fleur porte une croix. Panicule assez allon Feanne d'Arc, blanc pur; fleurs bien arrondies formant de très belles panicules. Regulus, rose rm de lilas et maculé de rouge sombre La Vogue, iles brillant et ras argenté. ma ur, à des fleurs bien rondes formant de belles Ph Gemrer compactes. Plante très naine. p. 412). Fairy Queen, blanc lilacé, tache rose saun avec une petite **+ s parlerons enfin des diverses races an- ges , étalées, puis dressées, sont garnies de feuilles oblongues, ncéolées s, opposées, devenant alternes à la partie êle, rrondi, à Cinq divisions, Elles présentent au- 412 jourd” hui toutes les variations possibles de coloris, tantôt uniforme, tantôt panaché, rayé, étoilé ou pointes qui donnent à la fleur un aspect étoilé, La plupart des variétés se reproduisent exacte- ment par le semis. Le Phlox de Drummond est très recomman- en avant d’arbustes. Il est peu exigeant au point de vue de la culture, mais réussit particulièrement bien dans un terrain frais, fertile et un peu meuble. LA SEMAINE HORTICOLE Jusqu'ici, on a toujours planté de préférence des Groseilliers à grappes, qui en entre-culture avec des pruniers hautes tiges, donnent de très ons résultats. L'atte ntion moi indre qu'on a jusqu "à présent ortée ,doit être imputée probablement à à leurs épines peu ca- ressantes. Néanmoins, leur délaissement ne pas être approuvé, car les demandes de groseilles sont toujours très nombreuses et n’ont pasencore pu être satisfaites une s nnée, En ces derniers temps, on a mis au commerce des Groseilliers à maquereaux inermes; Ceux-ci donnent des fruits très petits, moins appréciables pour la vente. Les _ variétés figurées ci-contre peuvent être recommandées fortement pour la grande culture. Là ne s Industry (v. Hg. 257) est en effet une variété supérieure cultivée en 2, Fig. 157. — Groseillier à maquereaux : Winham's Industry. On le sème soit au mois de septembre, en hivernant les jeunes plants sous chassis, soit en ars-avril, sur couche ou en pot, soit enfin au mois d’avril-mai, en place; mais dans ce cas il faut semer assez clair. Dans les cas SRE On repique les jeunes plants à 25 ou 30 centi- mètres d’espacement, G DEUX VARIÉTÉS DE GROSEILLIERS A MA- QUEREAUX TRÈS RECOMMANDABLES En ces dernières années, les demandes de fruits à baie ont été si Lonemhien dans 4 sé contrée que les cultivateurs se sont décidés à faire de grandes cultures, qui, à l’heure setull, donnent pour la plupart d'excellents rev Angleterre par des hectares d’un seul tenant; son fruit très gros, rouge, po oilu, mürit en saison moyenne; la plante est vi oureuse et très 4 8 fructifère, La cueillette des fruits s'opère à l’état onde variété, age ea M.P.Hoppen de Douniel fut dénommée, en raison de sa grande Dhsratés Hâtif de Neuwied 8 L 156). Exposée rfurt pour la première fois en juillet 1894, à mande de Pomologie, elle fut reconnue ment la plus hâtive des groseilles à sv en 1890, le 22 juin; en 1891, le 8 BR 1892, le 27 juin; en 1893, le 20 juin, et en 1894, le 20 juin. Dis sons que ces observations se firent àI Téna, prix de vente est en raison directe de la hâtiveté des produits. LA CULTURE DES GROSEILLIERS À MAQUEREAUX A DEMI-TIGES Par la multiplication ordinaire, c’est-à-dire e par boutures ou marcottes, on obtient de belles plantes pour la culture en touffes. du bois de deux ans, on ne PE HAN que sur du bois de l’année même “ae À première vue, on ae croire ce système de culture de simple Rens Erreur, cepen- dant! car la culture ainsi comprise présente ” d'un avantage sur les arbustes en toufles, Savoir : a) La cueillette 7 considérablement facilitée sans encourir les risques continuels de s'égra- tigner fortement de mains; Les ro sont beaucoup moins attaquées! par les insecte . . . . ? ; c) Les arbustes jouissent mieux de l'air et n'en- combrent plus les plates-bandes ; d) L'avantage de charmer plus la vue, n'est aussi pas à dédaigner. AILLE DES RAMIFICATIONS FRUITIÈRES. re Celle-ci se réduit à peu de chose; durant l'été on coupe les pousses au-dessus de neuf ou dix feuilles (10 ou 12 centimètres), ce qui représente cinq ou six bouquets à fruits. Au printemps,0n ige. Après un certain temps, lorsqu'on voit que les Roue déclinent, il faut renouveler les plan E. L: BOITE DU JOURNAL Lettres reçues : Ph. R. à Lyon (prochain numéro). — A.S, ee (oise l'objet de votre demande). J. D. (paraîtra prochain | numéro). — A. FA (prochain numéro # | remerciements). — L. (merci, communiquerols renseignements aux abonnés). — J. V. ess ; — —LD Ef2s La meilleure et la plus large publicité 1j Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de ès on de loin à l’horticulture niet tm Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. 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EDWIN VOIGT, Meuselbach i. Thür (Allemagne) Envoi BE o du Catalogue sur demande S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURNAL L'ORCHIDÉENNE MOCGLE TE. DA M ACTEURS; ORCEÉLILDÉEHS richement relié : 350 franes Exposition spéciale de CATTLEYA LABIATA (Warocourana) Dimanche 7, Lundi 8 et Mardi 9 Novembre prochain DANS LES SUPERBES LOCAUX DE L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, 79, rue Wiertz, à BRUXELLES, Les apports seront libres. Les Exposants présenteront ce qu'ils voudront et leurs lots seront jugés séparément suivant leur mérite. Des diplômes, médailles et objets d'art seront mis à la disposition du Jury pour être décernés comme récompenses. LES ENVOIS DEVRONT ÊTRE ARRIVÉS AU LOCAL LE SAMEDI 6 NOVEMBRE Pour tous renseignements, s'adresser à M. le Secrétaire de L'ORCHIDÉENNE, 100, Rue Belliard, à BRUXELLES. hry se et après les fêtes de la Toast et du Jour Samedi, 6 Novembre 1897 CHRONIQUE Exposition spéciale de Cattieya sie (Warocqueana) de L’'ORCHIDÉENNE, à Bruxelle = — Àu m grands Palmiers et des Fougères en arbre, spectacle de ces belles variétés sera vraiment fée- rique! Rappelons que l'Exposition sera ouverte les 7; 8 et 9 novembre et que tous ceux qui s’in- téressent aux SA plantes sont invités à la visiter. — Entrée Exposition de Chrysanthèmes à Amster- dam, 12-16 novembre 1897. — es journaux de la Hollande font une sérieuse réclame en faveur de la visite de cette exhibition; les horticulteurs de la Frise ont formé une association dans c but; à Utrecht et à Rotterdam, l'on travaille Pour arriver au même résultat Il y aura, à l’occasion de ce ette e exposition, un concours pour uquets confectionnés au autre s'organise à Alger. Le jury, à Amsterdam, s& composera exclusivement de dames. La section de Rotterdam de la Société Nécrlandaine d'Horticulture et de Botanique, sur la proposition de so n premier secrétaire, M. J.C. nge, le fleuriste bien connu, a invité ue rédacteur, M. Ch. De Bosschere, à faire Ho me. -promenade sur les Chr santhèmes. Celle-ci se donnera, le mercredi, 10 no urés du soir, dans le grand hall Re l'établis- sement . de Lange, où se trouveront SToupées, en un artistique ensemble, nombre de spécimens de Chrysanthèmes qui permettront au cier d'appuyer ces démonstrations sur des hotes bien choisis. Fleurs de Chrysanthèm — Avant, pen- Mort rts, des moissons abondantes de fleurs de expositions. En parcourant les princi- artères ny la capitale, pr la rue d’Aren- $ Comparable à une avenue de aatiée à cause SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897 ee RON 0 ER ER ere nt. une tombe, le moderne horticulteur s'ingénie à BEOGE du beau; que nous sommes loin, sous ce rapport, de la simple et modeste fleur cueillie au buisson ou dans le parterre et déposée discrète- ment et pieusement sur le tertre qui domine le petit coin où reposent des êtres chers et regrettés ! La mode, c chaqu ue année, s'en mêle dava ner de l’engouement pour les Chry- santhèm es chrysanthémistes anversois sont connus be l'excellence de leurs cultures, les expositions de Chrysanthèmes d'Anvers sont les Eye belles du pays; cela est incontestable, u'on ignore généralement, c’est que la Érérite exhibition de la « Fleur automnale » à enr une collection des plus belles variétés et les réunit en un ravissant salon floral, dans la alé Verlat, cette Re en planches” accolée à la Bourse et où, ant la saison d’hiver, les peintres et les eculptenrs sollicitent à à tour de rôle le du s e œuvres. Cette Re es de ore u ois, peut amener des résultats souvent D gs avons _. nu à signaler ce fait tr onnu, mais qui place marquée dans l’histoire de la culture “is Chrysanthèmes en Belgique Société CP des Chrysanthémistes. — Le nie P.-L.-M. suivant l'exemple de l’État de l'Orléans, de l'Ouest et du Nord, a accordé 50 P:c- de réduction aux congressistes se nr à Orléans. Da e de ses dernières séances, le Comité säministrati a décidé d’ allouer les subventions suivantes aux sociétés affiliées qui organisent coté année des expositions de Chrysanthèmes : Orléans. — Une grande ts d’or et deux grandes Hot de verme Voiron (Comité régional ‘de S. F. D. C.). — Une grande médaille de vermeil et une médaille ’argent. 2. Bourges, Montpellier, Genève, Troyes, Bo Mébtater, Lille et Dijon. chacune de ces villes une grande médaille de eve Une grande médaille d’or sera décernée par vote du Congrès au M er rt ayant fait Fa v: plus de progrès aux Chrysanthèmes. médaille d’or, une grande de vermeil et 413 une d'argent seront attribuées aux semeurs ayant obtenu le plus de certificats dans les réunions du Comité floral. nfin, une médaille d’or sera attribuée comme prix à la personne qui aura étudié la larve qui fait tant de mal aux Chrysanthèm mes # Lu aura indiqué un moyen sûr de s'en débarras Voici les certificats décernés par = Comité floral dans sa dernière réunion : de Bayonne, pour Reine er et Ville Clsoiiel "Félicitations pour Pyrr M. Cabnt. de Grenoble, pour Général Pâquié. M. Délaux, de Tou louse, pour Panaché de Délaux M. de e Reydellet, de Valence, pour Madam Fortuné, Madame Alexandre de Royal Mademoiselle Beau. Félicitations pour Madam Françoise Bornarel. Bibliographie. — Praktischer Obstbau, ou manière de traiter les arbres et de produire des fruits, à l'usage des cultivateurs = amateurs, par, N. Ga ucher, directeur de l'École d'arboriculture, et de pomologie de Stuttgart. 2° édition (Paul Parey, à Berlin Cet ouvrage, écrit par un praticien des plus expérimenté, est l’un des plus remarquables qui existent assurément sur l’arboriculture fruitière. Non seulement il est tr extrême clarté, l'abondance et le choix judicieux des gravures (414 en t nts de botanique etàl histoire des Lives fruitiers, et les 430 pages ont se compose entièrement con e, du cordon, etc., soins de ma choix eo; in: à planter dans les pis # situations, choix des variétés d’après l'époque de maturité, etc. Tous ces sujets sont tré dé la façon la plus détaillée et la plus lucide, et commentés par des gravures ori très heureusement choisies. ersonnes qui s occupent d’arboriculture fruitière — et qui ne s’en occupe pas, à es habitants des grandes Cours public et gratuit nent d’alignement et d'ornement. — M. Chargue- sa. “anse à : Sr municipale et départe- sale d’arboriculturé de la Seine, commencera le pr redi, 12 arr té heures du soir, dans l’amphithéâtre . la Société d’ Horticulture; rue de Grenelle-Sai 4, théorique et prop Forte d'éâgne- ment et d'ornement. Ce cours consistera en dix leçons théoriques qui auront je tous les vendredis, à la même heure, et en trente leçons pratiques, à partir du dimanche 14 ovébEE: de 8 heures à 11 heures, et pour lesquelles le lieu de réunion sera indiqué -à la fin de la séance précédente. Les cours auront pour objet LEÇONS THÉORIQUES. — Éléments de physio- _. végétale, de géologie, de physique et de 414 LA SEMAINE HORTICOLE chimie appliquées à l'arboriculture. — Principes généraux de culture. — Sols. — Terre végétale. — Amendements. — Fumiers et engrais. — Arrosements. — Drainages. — _Pépinières. —— — Bâches. — Châssis, — — Serres et orangerie. — Abri Plantations d’alignement dans les villes. sur les rou utes. tude des meilleures squares ka jardins. — Choix et groupement des végétaux. — Garnitures Mie azons Luçon ONS S PRATIQUES. — Sur l'exécution et l'en- tretien des plantations. — Les soins de culture, — Au bois de Boulogne, à la tte. — Au bois de Vincennes, à l’École d'arbéhontore à Saint- Mandé et dans les pépinières de la vi ille. avons fait une assez longue promenade sous de beaux cerisiers chargés de fruits mûrs, mais qui n'’étai là pour l’apparence. Un jar- dinier, élève de Brown, si célèbre dans la Grande-Bretague, et même en Europe, exposait à nos yeux, par son art mer dd i d'avril, les trésors de juillet. » Tacca pinnatifida. — Arrowroot, Pia De toutes les plantes qui produisent la ‘fécule connue sous le nom d’arrowroot, le Tacca est la plus importante dan les îles de l'Océan Pacifique. Aux îles Hawaï, il croît à l’état sauvage et ses racines tuberculeuses sont fort recherchées. La plante est basse, remarquable seulement par ses feuilles horizontales, profondément découpées, du milieu desquelles s'élève dans la saison une inflorescence de fleurs verdâtres. Les tubercules sont de la forme des pommes de terre; je ne sache pas qu’ils soient jamais mangés crus, car ils sont au mois —— Duchesse de Nemours, Henri Demav d’Auguste Miellez, Y; Souvenir Fleurs chiméroïdes. — Un € des M, chi. n’a ae longs ilaments qui pe les pe L Il nous le que la fleur en question être celle d’un Stapelia, en particulier rs Ra fonia, ou ra celle du Huernia MACTrOcar pa, qui a d ailleurs été aussi désigné sous le nom de Lo n »à une petite Fr on ne voit qu’une chose c'est qu’elles sont anguleuses, et elles ont un coloris A l'issue du cours, une Commission d’exam osera au Préfet de la Seine de délivrer rs certificats d’aptitudes aux élèves qui pren les PARROES indiquées par le program d’exa Les jardins d’Enghien au siècle dernier. — G. Fôürster, le grand botaniste, les visita en 1790 et nous en fait la description suivante : €<,Le.-chä est entouré d’un parc immense planté, partie à la manière de Le Nôtre, partie on peut se promener ce canal s'élève une petite île où l’on aperçoit une colonnade entremêlée de plusieurs statues et de différents bustes en marbre. Les serres où le duc nous conduisait lui-même, sont dis- tribuées d ‘après le système anglais. Nous y Fig. 158. — Nephrodium Rodigasianum (voir p. 415). très âcres, quoique pas aussi vénéneux que le manihot. Choix de Pivoines herbacées as culture courante, d’après M. Ernst H. Krela VARIÉTÉS BLANCHES : albo plena, ne Festiv, maxima, ST Marie Jacquin, Marie, Prince Pierre ae litz OSES : ir nne d'Arc, Philomèle, Eugénie Verdier, Alice de Julvécourt, Clarisse, aust, Mademoiselle Marie Calot, Ma idetiblueh, nobilissima. sa sue Thorbeckei, Stanley, Van Dik, Virgi VARIÉTÉ nn FONCÉ : Modeste Guérin, Félix Crousse, Eugène d’Hour, Isabella Karlitsky, ne ns, Monsieur Paul Risbourg, Prince m EE ÉS LILAS et VIOLETTES : Ambroise Ver- hate Bossuet, Constant Devred, Daubenton, bed # tout à fait analogue à celui du Masdevallia chi- maera. Distinctions honorifiques à l’ Horticulture. — Par arrêté royal du 18 octobre dernier, M. Société royale de Flore, a été pro d'officier du même ordre récompe # services rendus par l’un et r autre à l’ Rorieli® des rec récen 5 des locaux ctivité et e PATENTS ils es pu Rte leur a montrer leur savoir-faire à des Un comité, choisi parmi les membres de conseils des deux sociétés, a décidé Poe une manifestation en leur honneur € E offrir un banquet, le dimanche 21 noVem?"*" M Pr ES id aie denses RC - DL EE OO année | GRR LES FOUGÈRES : comme St Fox a raison dans ses Jérémiades(1)! Où sont-ils ces passionnés de plantes rares: Nous les avons connues, ces collections d'élite, de MM. Thibaut et Keteleer, où se trouvaient de si jolies raretés, plantes de la Nouvelle-Hollande etdetous les pays du reste, réunies là avec amour etsoignées avec tendresse. Quelle bonne fortune que la visite de ces serres ! Quelle joie, au retour, que le déballage et l'installation des nouvelles richesses rapportées ! maison, connaissance, où nous puis- s er bon nombre de ces plantes délaissées, et qui continue les bonnes traditions de ces deux horticulteurs, si fins collectionneurs. hez eux encore, se trouvait un choix de Fougères, de ces jolies Fougères si méconnues à Eh bien, ce goût démodé, nous l'avons, et faisons de ces jolies plantes un cas tout particu- lier, et certainement, il faut l'avouer, nous pas- sons au milieu d'elles, en leur donnant les soins qu'elles réclament, des heures exquises; et, vraiment, à la porte des serres, où, jaloux, nous renfermons ces trésors, restent les mille tracas qui incombent à chacun ici bas. Combien de fois ne m'arrive-t-il pas de les prendre, de les manier, de chercher une feuille nouvelle ou une fronde naissante, pour le seul plaisir de contempler de plus près ces formes gracieuses et multiples! Quelques rares initiés les cultivent peut être encore ; mais elles ne sont, en général, regardées aujourd'hui qu’à titre de garniture. Que connaît- on d'elles? Quelques Adiantum (heureux encore, s'ils ne sont pas nommés « Cheveux de Vénus »), quelques Pteris, et c’est tout. Et encore sont-elles appelées à périr misérablement au salon, dessé- Vives pour qui l'idéal est, en fait de botanique, si tant est û ux glossum où ces délicieuses Arthropteris! Un Pitié pour la plante d’abord et surtout heureux propriétaires. Aussi leur adressons-nous un conseil, c'est de .. Doux, de bonnes plantes en papier; un _ Placer dans leurs a artements, au lieu de ces … délicats b 44 léger époussetage, et tout est dit; c’est propre et è « . VS rares amis qui connaissent mes préférées. Je sis v7 Ÿ Venez-vous aussi :" Sas bien qu'il est reproché beaucoup de Ka k hs Férémiades, page 335, numéro du 11 sep- SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897 choses à ces pauvres Fougères ; défaut immense : elles prennent la place i ous en convaincre, regardofñs seulement cette importation d'Orchidées, ce bloc de Cattleya; n'est-il pas entouré de branches les longues racines sont entremélées de tiges flexibles de Polypodium vaccinifolium ! ous voyez bien que la serre convenant à nos Orchidées fournira à leurs jolies sœurs un abri parfait ; elles auront là l'humidité qui leur rappel- lera un peu leur forêt d'origine. Pour elles, omme pour nous autres, rois de la création, le souvenir du pays natal aura toujours un charme sans pareil. Leur habitat, du reste, est aussi étendu que celui des Orchidées : depuis le pic neigeux où o ui na vu ces rochers du littoral méditerra- Drynaria couvrant le roc et les arbres abattus de leurs vertes petites feuilles. Si, donc, vous avez une serre où vous conser- vez les frileux Phalaenopsis, ou un jardin d'hiver à peine chauffé, partout, plus de cinquante variétés de Fougères pourront tenir compagnie aux Orchidées que vous aimez, et même, elles des Dendrobium ou des Catasetum; elles - ront les bâches, les murs, les rocailles, parant du charme qui leur est propre, les bulbes peu inté- ressants des susnommés, et faisant à leurs bril- lantes fleurs un cadre qui en fera encore ressortir l'étrange beauté. i au milieu d'Adiantum au feuillage ? Ce n’est pas à dire que, livrées à leurs propres ressources, elles ne soient pas assez belles pour e qui leur serait exclusivement que si! Si vous voyiez la nôtre! C’est qu’il semble vraiment que le Créateur, qui les a privées de fleurs brillantes, leur ait donné en partage toutes les formes que peut rêver l'imagination la plus féconde, toutes les bizar- reries possibles. Le parfu ême, ne fait pas défaut à toutes; témoin la jolie Asplentum fragrans, dont les mignonnes feuilles développent une délicieuse odeur de violette; certains Adiantum aussi rap- pellent le bois de Santal. : à Passons à la couleur. Là, encore, mille teintes réjouissent la vue : le vert glauque du Polyf um aureum, où du Goniophlebium g m, tranche vivement sur la teinte des Pteris. Il en P Ln T> 5 44 4 1 4 NT SEL est de même du Nef ga les feuilles d’un vert pâle qui devient glauque pendant l'été, atteignent une longueur de plus d’un mètre (voir fig. 158, page 414). Que dire des Gymnogramma dont l’envers de la feuille semble trempé dans un bain d’or ou d'argent? de l'Adian- tum rubellum encore, dont les frondes, à leur 415 naissance, sont parées du carmin le plus pur, se dégradant peu à peu pour passer du vert tendre au vert foncé? Il y a là toute une gamme d'une finesse exquise qu'aucun pinceau ne saurait rendre, Quant au port de ces plantes, quelle diversité, quelles formes étranges! et l'on a peine à croire e parentes aussi du Polypodium vaccinifolium, dont les légères guirlandes se balancent dans vide, fixées à pei leyense représente l'opulence et la vigueur, l'Adiantum gracillimum e trouve placée crimium, aux feuilles énormes, S " Hymenodium i s de poils rud piquée n urnommée l'oreille d’Éléphant. Que dire des ont une to i u milieu plateau, feuille aussi, mais si différente d'aspect. ÿ moins intéressants sont les modes de végétation. Beaucoup sont loin de se contenter du récipient qui leur est consacré; telles les Davallia qui, se souvenant sans doute des vastes étendues qu'elles couvraient les Goniophlebium avec leurs immenses frondes, longues de plus de 2 mètres, suspendues au faîte, et qui, gracieux velum, se balancent u moindre sou ais mes préférences, si tant est que, parmi les Fougères, il soit aisé de choisir, sont peut-être pour les mignonnes espèces, faites, plus que ces géants, pour nos modestes serres. Il y a là toute une série de vrais bijoux : Arthropteris Tenella, Drymoglossum pilosel- , Lopholepis pilosel- e. $ loides, Drymog. patulatum loides, Davallia où Humata alpina, etc. Leur mode de reproduction aussi serait fort curieux à examiner; mais tout cela nous entrai- nerait à abuser de la patience du lecteur; parlons plutôt de leur culture. Toutes les Davallia et leurs proches parents : ucostegia, Humata, Polypodium et d’autres encore, sont fort à leur aise, cultivées dans des corbeilles plates, comme celles des Orchidées. arn “ feuillage ténu et vigoureux à la fois est ment irable. Comme compost, je me sers du mélange, un peu décomposé, provenant des Orchidées rempotées à nouveau; sur le dessus 416 LA SEMAINE HORTICOLE du panier, je mets quelques morceaux de bois légèrement pourri, qui leur plaît beaucoup, mais qui, toute médaille ayant son revers, a l’incon- vénient d'attirer pas mal de cloportes. À Re vrai aussi qu'il offre autant de « pièges, » e Je plaisir de la chasse est doublé de la int pete de manier et d'admirer ces jolies plantes une fois de plus Pour. augmenter l'humidité, je mets sur la bâche en dessous des paniers une forte couche de sse ou de sphagnum, si on peut se permettre cette largesse, le tout abondamment arrosé, à la de joie des Orchidées suspendues au-dessus. Pour les Adiantum, au contraire, un mélange de terre un peu forte est de rigueur : un tiers de tion, bien entendu, de les maintenir très humides, le soleil, en les caressant, leur onnera, tout comme à nos chers petits enfants, une vigueur magnifique Je n'ose m'étendre davantage sur ce ne si intéressant pour mais je forme des v es pour que d’autres réussissent la pi de ces ravissants végétaux, et y trouvent, comm nous-même ,une inépuisable de source de plaisir. ] IG MANIÈRE DE JUGER AUX EXPOSITIONS Quiconque a pris part à une exposition comme membre du jury — ou même comme exposant — sait combien il est difficile de faire une appré- ciation équitable des divers apports. C'est qu'il faut tenir compte de plusieurs éléments : un lot est composé de plantes rares, de variétés de grand mérite ou d ‘hybrides n RoRteanx; l’autre est moins distingué, mais attire l’attention par sa belle culture; un troisième fier an à de plantes, et produit un mp effet par sa auquel donner la palme? C'est ou fort embarrassant. Arrivé se le groupe le plus important, on est impressionné par son aspect décoratif, on sait gré à l’exposant d’avoir envoyé un si fort Ra cela vaut bien quelque chose.— Oui, mais dans l’autre, à côté, il y a des plantes bien pus choisies. Et l'o on se transporte devant le lot voisin, on admire les raretés. En effet, chacune de ces plantes est de qualité supé- rieure ; et l’on penche en fav u second.. mais cet autre, un peu plus loin, pe d'une culture perbe; n'est-ce pas un mérite de premier ordre en horticulture? À ce point de vue, il l'emporte sur les deux autres. On examine en détail le FREE En et l'on est tenté de le. mettre. au premier rang; puis oh. retourne voir le premier, : et l’on RAS Lt bien des fois à délibérer devant chaque groupe, sans parvenir à trancher la question de suprématie. pes on PrÉREXEERIS la laisser indécise, et prononcer un ex æquo, mais c’est un jugement qui ne RAA personne ; et puis s'il ya es groupes ex æguo, C est trop; _Ne RIT se RS RRHIR de concilier tout en cop notes avec des coefficients variables? ainsi que l’on procède dans les concours . C’es de A ar qui ont lieu chaque Fosse à Alost, etc qui ont,comme on sait,une grande mportance ROBE cette Las Le j Per. donne aux pis lots la qu sont classés d’après le nombre de s. Ce. système nous nous paraît aussi omimode ri aussi juste pour juger des plantes de floricultu On pourrait, par exemple, adopter trois bases CARPRRE A ation : 1° Choix des variétés, rareté (mérite de L'ebéshnt: pour des semis), maxi- mum 20; 2° belle culture, es m 20; 3° im- portance ‘du groupe, maximum 10 Il va sans dire que ces Chiffres pourraient être modifiés; ils nous semblent correspondre assez bien aux mérites divers. Prenons une application pour faire mieux toucher du doigt les effets de ce procé supposons cou lots, tous deux bien cultivés, comprenant, l’autre cinquante plantes très ordinaires, rh donnerions, par exemple, les notes suivantes : Lot n°1 Lot n° 2 20 8 16 16 5 10 Total 41 poire 34 points En supposant que les cinquante rar. soient d'une culture remarquable, les mérites s’équi- libreraient mieux, et nous aurions, par de : Lot n° I Lot n° 2 20 8 16 20 5 10 41 points 38 points Ce système est évidemment juste, de la justesse qui appartient aux appréciations humaines, en ce sens que chaque Société, ou chaque jury, pourrait fixer ses coefficients à son gré, et attribuer plus ou moins d'importance à la rareté ou à la culture, voire même au nombre, ce qui aiderait 2 à ee es: salles. En 16e cas il aurait, à notre avis, à oins un avantage considérable, ce serait d'a- bréièr les délibérations des j _. . sont trop souvent interminables Far, re mbre ferait son examen, inscrirait s notes, RÉDR sa liste, l’on dépouillerait et tout serait dit. Les sociétés qui organisent assez fr réquemment se mére. PF UCS bu Ileti js ient dans t es HeanonEe d'après à un modèle dans le genre de ceci : | Importance Groupes en More as Culture let disposition du exposés. PR Pis um 20) (maxim.20) groupe (maximum 10). No 1 2 2 . RE Etc. L'avantage qu'il y aurait à supprimer les déli- bérations ne consiste pas seulement à abréger la durée des travaux du jury. Comme on sait à peu près toujours à qui appartiennent les divers groupes, même en l'absence des noms des exposants, on peut souvent À pese rer quelques scrupules à discuter leurs mérites. Le vote écrit es commentaires et peut même, si venons de l'exposer, a l'avantage de préciser les les prions et de rendre facile un classe- ment que l'on serait quelquefois très 2 de décider mentalement en res les groupes. RG LE SIEPHANOTS FLORIBUNDA Rien n'est plus gracieux que Je coup d'œil offert par certaines serres garnies de charpentes, et lors de la floraison, qu'ils! de Dipladenia, d’Allamanda, de Cercles ou du ravissant arbuste dont nous nous occupons ici, C'est un enchantement pour la vue et souvent aussi pour l’odor à celle de la Tubéreuse. Elles se produisent abondance, ainsi que l indique le nom ifique, et nous nous rappelons avoir compté jusqu'à vingt-cinq fleurs sur une longueur de tige de dix Il arrive cependant que le S.floribunda fleurit plusrégulièrement et produit des fleurs plus abon- dantes chez certains cultivateurs que chez m formes, entre lesquelles la floribondité constitue rait la seule stinvtéont. Il se pourrait bien que la culture pe seule responsable de ces variations. Le S. floribunda est une plante qui pousse très parfois à la floraison, si l’on n’adopte pasun traitement approprié pour rétablir l'équilibre. es boutures Snihoestt beaucoup plus g reusement. Nous nous rappelons même en avoir u une preuve curieuse dans un procédé de cul- de février, se . ces boutures aussitôt après leur enracinement; les feuilles n6 se développèrent que plus tard. Il est vrai que les fleurs ainsi produites ne auraient pu rendre des services pour La décoration des appartements, et il nous semble qu'il y avait là une tentative à faire. Qu’on imagine un bouquet . . * . ces belles ragus destiné à masquer le pot; ne serait-ce P2 ravissant ? Les points essentiels à observer pour obtenir une belle et ‘abondante floraison sont les suivants: dité de l'atmosphère de la serre est en g | us peu près suffisante; 2° renfermer ses un espace re limité, en la and P ou en l’entourant d'une nt briques, ce qui a la nutrition des racines n. par suite la végétation :enfin, tailler les P' : PM sm soin de priver les plantes d’eau pendant une ou deux semaines avant de les sou, ce qui évite des pertes de sève trop abondant Afin d’avoir des fleurs plus Los temps e suc- cession, certains cultivateurss attachent à à rh mars. Pour obtenir ce résultat, ils taillent les plantes au début du prin- temps, à la fin de février ou vers le milieu du mois de mars. Les nouvelles pousses qui développent alors mettent environ trois mois à épanouir leurs fleurs. n pratiquant la taille, on doit avoir soin d'éclaircir les rameaux de façon à donner autant plantes qui ont déjà une certaine ‘taille, elles ne sont pas très faciles à période assez longue de beau temps et de chaleur. ininterrompu Le S. floriburida He originaire de Madagascar et demande la serre c u dans la serre, donner ra à d’air au feuillage. insi que nous le disio en commençant, cette plante volubile, au feuillage pétiolé ovale, coriace, d’un vert brillant, orne très élégam le faite des serres; mais elle enlève toujours un Palmiers, Fougères, Anthurium tolonia et autres plantes à feuillage ES serre chaude, Le S St est particulièrement populaire en Angleterre, où on-le rencontre très fréquem- te quand elles sont plongées dans l’eau. On a l'habitude de donner beaucoup d'engrais le Le compost qui réussit Ë Mieux est un mélange de terre de bruyère et de 9nne terre franche. Dan ne LA SEMAINE HORTICOLE publiera SAMEDI PROCHAIN : Le compte rendu illustré de l'Exposition spéciale de Cattleya labiata. SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897 LE MYRSIPHYLLUM ASPARAGOIDES Le Myrsiphyllum asparagoïdes, appelé éga- lement Medeola aspar. 1goïdes ou Asparagus medeoloides, est une plante grimpante à feuilles fausses ou cladodes alternes, ovales, aiguës, sessiles, coriaces et vert foncé luisant, Les rameaux grêles, allongés, grimpants et fort élégants sont très employé és pour la ere des couronnes, des bouquets et autres garnitu Il jouit en Angleterre et gg en Amérique d’une très grande popularité qu'il acquerra bientôt chez nous, car les fleuristes 417 montre une des serres de . Truffaut, le distingué horticulteur de V rien. dans laquelle il cultive cette charmante liliacée qui est une des plus utile et des plus gracieuse pouvant être employée à la décoration des appartements, glaces, tables et paniers fleuris. Le Myrsiphyllum asparagoides se cultive en serre tempérée, de préférence en pleine terre, dans un compost de terre franche et de terreau de feuilles ou de terre de bruyère et l'on fait alors filer ses longs rameaux sur des ficelles ou fils fer tendus à cet eflet jusqu'au vitrage des serres, comme l” indique notre gravure. Les arro- sements doivent être copieux pendant la période de végétation qui a lieu depuis septembre Fig. 159.— La serre aux Myrsiphyllum asparagoïdes chez M. A. Truffaut. ont commencé à l’employer avec le plus grand cès. Son feuillage vert et léger constitue des guir- 0 en 1896 à Paris, des milliers de mètres de ces guirlandes ont été employés et l'effet décoratif obtenu au Palais de essailles! à l'Elysée, l'Ambassade de Russie, etc., a été admiré de tous. à À La gravure que nous publions ci-contre nous jusqu'au printemps et il est bon de lui donner également le plus d’air possible pendant la bonne saison. Les tiges peuvent être coupées plusieurs fois pendant cette péri La Pres ivi- de heure, en terrines, on repique ensuite les plantes Ft on puis on . met en pleine terre. E, Nurser. LA SEMAINE HORTICOLE LA VÉCÉTATION AUTOMNALE EN 1897 Dans un article intitulé « Travaux de saison » œ mois de mars et avril, puis de ; juin et Le faire se des 5 et peut-être deux floraisons dans l’a Malgré quelques apparitions prématurées du froid au mois de septembre (il a gelé un peu à Paris et aux environs dans la nuit du 20 au 21, et il a neigé vers la même époque dans plusieurs départements) il semble que nos prévisions se soient réalisées dans plusieurs endroits. Nou us sinelense notamment, qui avait déjà fleuri deux fois l’année dernière, paraît-il),le Miltonia vexil- laria, qui décidément semble avoir produit une variété automnale, car voilà deux ou trois ans que nous le voyons figurer à des expositions de septembre ou octobre, l’'Oncidium cheiropho- um, etc. art, nous avons vu en fleurs ou en boutons és Orchidées qui d'ordinaire fleurissent nées très utiles au point de vue de la culture; mais il faut réunir un ne nombre d’ observations pour pouvoir en tirer une conclusion offrant un certain degré de précision et de certitude, et deux peuvent être consi- comme dans tant d’autres, ux cultivateurs eux-mêmes qu'il appartiendrait de rendre le progrès possible et même de le réaliser, en sachant observer la vie de es anom 1] alies, les SE mais une foule de faits tels que les ates de floraison et d'entrée en étation, renseignements qui, rapprochés des rit de l’état du temps, de la durée et de l’in té de l'éclairage, de l’état css de due pourraient être “Pour. en à la reprise d'activité qui s’est dans la végétation vers l'entrée de d'arbres, nant dans les plantations de mis de nouvelles feuilles et mêm ous a exemples analogues à citer, si le temps ne s'était pas refroidi fortement dans les premiers jours d’octobre NOUVEAUTÉS Nouveaux Catasetum. — La série des beaux hybrides naturels issus du C. Bungerothi, et classés sous l'étiquette de C. x splendens, n’est pas encore épuisée, et les importations de L'Ho TICULTURE INTERNATIONALE viennent de révéler au commencement d'octobre de nouvelles formes distinctes de celles qui avaient fleuri les deux années précédentes. En voici deux particulière- ment remarquables : ‘C. splendens var. Lansbergeanum. Cette variété a les pétales très larges, blancs, avec un é de la longueur, où ils disparaissent: les éhtee allongées sont d’un brun L croissant. Le labelle, qui est plus nes que dans la p upart rt des variétés du splendens décrites jusqu'ici, est fortement acuminé au sommet ; il est coloré de jaune vif intérieurement, et lavé de brun vif sur toute sa bordure à la base et à l’intérieur du sac; l'extérieur est jaune clair; la base _ la colonne est très tachée de bru un. nettement par la forme du labelle, qui est beau- coup je ouvert et forme une coupe évasée : en outre, la fleur dans son ensemble est moins globuleuse, les segments sont plus allongés, les sépales sont moins tachetés de rouge et le labelle re. lavé de brun. GC. splendens var. Grignani. Variété très analogue à la précédente, mais d’un coloris diffé- rent. Le labelle est blanc avec le sac lavé de vert clair; en outre, au lieu de former au en une sorte de languette, il se prolon appendice semi-circulaire, Les pétales très a portent, depuis la base jusque près du sommet, une foule de petits points carmin vif, et ont les pointes brun rougeâtre, de mêm e que les sépales. Ces derniers segments sont très étroits et d’un jaune brunâtre pâle. Phalaenopsis violacea D Cette forme albinos extrêmement rare vient de fleurir dans la coNmenen de Lord Rothschild, à ins Park. Vanda X Moorei. — Encore un hybr ide naturel dans le genre Vanda. Celui-ci est issu, paraît-il, du V. coerulea et _. 6 Kimballiana. Il a les fleurs plus celles de cette dernière espèce, le labelle ir So à plus long, les pétales et les sépales d’un bleu lavande, le labelle pourpre avec les lobes latéraux bruns Cet hybride naturel a été présenté au meeting RE de Londres du 12 octobre par M. J. W. de Bradford, et a reçu un certificat ps ee Zygopetalum Jorisianum. Cette charmant espèce, dont l’introduction remonte déjà à 2% sieurs années ne Lindenia, vol. ), M exposée à Londres le 12 octobre et a recu un certificat de mérite. En avec les pétales et les sépales bordés de blan Variétés de Cattleya Trianae. — yo Yvonne. Fleur connue jusqu'ici, et est tout à fait hors ligne. 2° Var. Rita. Segments bien ondulés, d'un rose lilacé, avec la nervure médiane marquée de rose plus vif. Labelle d’une largeur UPS bien épanoui; disque jaune d’or très vif; en e, d'un rouge pourpré très foncé, en- tourée ee bordure blanche. Le disque porte une macule relativement peu étendue, d'un jaune très De S trois variétés de premier ordre ont fait Cr RES au commencement de cette année dans les serres de MM. Lucien Linden et Ci, à Moortebeek. Max GARNIER. PETITES NOTES Singularités de l’hybridation. A la séance du 10 août de la D Royale d’Horti- culture de Londres, M. J. Gurney Fowler expo- sait quatre Gares hybrides qui, dit le Ga rdeners” Chro « peuvent être pris l'un plus beau était le C.X & Rothschildianum, qui a les pétales et les sépales blanc d'ivoire lavés de rose, le pavillon po des lignes serrées d’un brun pourpré et les larges Roue ge Par é de la aient x Massaianum dt C.X À. + re ajoute qu’il existe de | le C.: X < Lori PR (1) Voir Linidenia, 12e vol., pl. 540. DRE AE STRE $ | beaute dese — | _Cattleya Lindie Plante fut introduite par € la province Elle na P —— Derby (Rothschildianum-superbiens) qui est sen- siblement identique au C. X Massaianum, et le C. x excelsius (Rothschildianum-Harrisianum) qui à beaucoup chances de ressembler fort aux premiers cités, on peut se faire une idée de l'agrément qu'aur e qui voudront se piquer de connaître les hybrides. hunia X Marshalli. — Parmi les présen- tations faites à Paris à la séance du 8 juillet, Je Journal de la Société Nationale d'Horticulture de France mentionne une plante de ce nom, «hybride du T. Bensoniae croisé par le T. alba. » S'il s'agit bien d’un hybride nouveau, il ris- quera d'être souvent confondu avec le Thunia Marshalliana, l'espèce la plus célèbre et la plus belle du genre. Mais n’y a-t-il pas là un lapsus ? Nous serions plutôt porté à le penser. Le T. Marshalliana est évidemment assez analogue aux deux autres, maïs il n'y a pas de raison, pour supposer que l’une des trois soit un hybride, d'autant plus que le T. Bensoniae a un coloris très distinct. Maxillaria Hubschi. — Cette jolie espèce a les fleurs de grandeur moyenne, de forme très alogue à celles du M. mirabilis, mais d’un coloris bien distinct; les sépales et les pétales sont b de neige, avec une tache pourpre aux pointes ; le labelle a le lobe antérieur jaune, bordé e mauve pourpré, avec deux macules de même couleur à la base. Il n'y a que peu d'années que ce charmant Maxillaria est connu; il fut introduit en Europe vers 1887, et décrit par Reichenbach en 1888. Nous avons dit qu’il est analogue au M. mira- bilis; il est proche voisin aussi du M. ucata, qui mble beaucoup au M. mirabilis, mais qui ingue du M. fucata beaucoup plus petits, par ses feuilles linéaires- oblongues, par son sépale dorsal égal aux latéraux et de même forme, par le coloris différent des fleurs, par la grandeur des pétales, enfin par la forme du labelle qui est nettement lobé et réfléchi au sommet. Cattleya gigas var. Mrs. E. Ashworth. — Cette nouvelle variété mérité d’exciter d'autant C. s1gas. a fleuri pour la première fois au MOIS de juillet dernier dans la belle collection de Ashworth, de Wilmslow, et a obtenu à Londres un certificat de mérite. es fleurs sont entièrement d’un blanc à peine re de rose pâle, ou fleur-de-pécher très pâle. labelle porte un peu de ja u disque, ‘t une tache lilacée presque imperceptible au Le Gardeners’ Chronicle a publié, dans son Liv QU 4 septembre, le portrait de cette Variété, aSsSurément l’une des plus remarquables qui existent. : d Yana. — Cette curieuse de M. ]. Linden en 1857; s rare dans + Il est fort probable qu’elle est très SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897 peu répandue à l'état naturel, et ce fait vient con- firmer la Supposition à laquelle a donné lieu la conformation irrégulière de ses pollinies, à savoir qu'elle aurait une origine hybride rose pâle, parfois un peu pointillé de rose pourpré. Le labelle oblong, assez large, a les lobes laté- ne Sera sans doute résolue que par l’hybridation artificielle ; nous avons entendu des connaisseurs LA L Cattleya Lüddemanniana. — On confond très souvent cette espèce avec le C.speciosissima, et certains auteurs considèrent même 1 i en 1880 le Spectosissima, il écrivait entre parenthèses : « Combien distinct de mon vieux demanniana! » — mais il est assez difficile aujourd’hui de faire les comparaisons nécessaires, d'autant plus que l’un et l’autre sont devenus assez rares. m de labiata. Et des deux noms, c’est celui que nous avons écrit en tête de cette note qui doit forcément être conservé, non seulement pour des raisons de priorité, mais parce que le C. specio- sissima semble bien n'avoir jamais été décrit, et être une simple étiquette horticole. Le C. Lüddemanniana, fleurit la pre- mière fois en 1854, dans la célèbre STE de t son lieues à l’est de Caracas. Il fleurit au début de l’automne. Laeliocattleya X Zenobia. _- Cet hybride, qui date de 1887 environ, fut d’abord décrit sous le nom de Caftleya X Zenobia. Le mot Laelio- cattleya n'était pas encore inventé. ÿ Il est issu du croisement inverse de celui qui a produit le L. X Behrensiana, c’est-à-dire du C. Loddigesi fécondé par le L. elegans, et fut obtenu par M. Seden. Il est décrit comme ayant les pétales et les sépales rose clair, ainsi que l’extérieur des lobes latéraux du labelle, tandis que l’intérieur est plus pâle, passant au jaune très clair en avant. Le lobe antérieur est très fortement veiné de rouge cra- moisi pourpré sur fond plus pâle, avec une étroi bordure de la même nuance rose que le fond. 419 Société Nationale d’Horticulture de France. — Le Cattleya x Mantini a été repro- duit au Luxembourg, et M. Opoix le présentait à Paris le 14 octobre. Il nous a semblé que le coloris des pétales et sépales différait un peu de celui de l’hybride obtenu par M. Mantin: c'était un rose foncé intense à reflets un peu violacés. Mais il faudrait voir les deux fleurs à côté l’une de l’autre pour pouvoir apprécier cette nuance. olonne reste à découvert entre les lobes latéraux du labelle, relevés des deux côtés, mais non enveloppants. Cet hybride paraît être d'une vigueur de crois- sance remarquable. La plante présentée avaït un grand bulbe en floraison, un autre très grand. qui s'achevait et montrait déjà une spathe, et une autre pousse moins avancée, A signaler, à la même séance, le Cypripedium hybride de M. Doin, dont nous avons parlé p. 388 (C. xX Constance inversum), deux bons Cattleya labiata, l'autre d'un bea Ce ñ l’un Pleione lagenaria de Courmontagne, toute couverte de jolies fleurs; un superbe Cypripe- ium X Simonei, également M urmon- tagne; enfi L al rbés et redressés en crocs, d’une belle allure; le pavillon, de Î rt avec des stries brun sentir beaucoup plus l'influence du C. Philippi- nense, qui figure pour les trois quarts dans le pedigree de cet hybride Cypripedium x Monica. — Hybride issu du C. Roebeleni (philippinense) et du C. barbatum arneri, c'est-à-dire appartenant même - le sell, mais assez section que / ligerum, distinct. Il a été exposé par M. S. Gratrix, à la réunion de la Société d’Orchidées de Manchester, le 29 juillet. = Epilaelia X radico-purpurata. — Cet hy- bride, dont nous avons déjà parlé, a été pré- senté a Ï i 8. du port rappelle bien l'Epi- es feuilles ressemblent davantage à ment une assez grande hauteur, tandis que l'hybride ne dépasse pas jusqu'à présent 45 cen- timètres. M. Veitch à fait remarquer, à propos de cette présentation, que l’'Epidendrum radicans s'est jà croisé ainsi avec le genre Cattleya, le genre Laelia et le hronitis, alors que l’on n’a pas réussi jusqu'ici à le féconder par lui-même. — On voit qu’il y a bien des mystères à élucider dans l’hybridation des Orchidées. CORRESPONDANCE Laelia Reichenbachiana W,:C. — C'est fleurs d’un coloris blanc ros S Elle est proche voisine des L. rupestris et 5 endlandi. Noms de plantes. — C.T.— 1° Brassavola grans; 2° Cattleya velutiana; Es Milionia at er variété assez silyena de beaucoup plus grandes et plus poire — E.R. e C. 2° a dou ee 3° Renanthera matu. EPS ia rostrata; 2° Bul- J. — 1° Aerides , n'a rien xx Burbi geanu m avec concolor, le C. X. el avec insigne, le C. X Georg Küïttel avec super- PL Woodlandense avec virens. Quant m, il a été uti ilisé dans une foule A anx uy de artificielles. Ouvrages botaniques. — Da LÉRPRRE nous demande de lui procurer divers rages, parmi lesquels le Genera and 5 pe ee LATE din, de HET et la l'ératologie végétale du D: Master Ces PME derniers sont épuisés (le premier depuis fort longtemps sans doute!) et l'on ne peut ou chez des il est fort rare de trouver le Genera. Notre correspondant le sait, et s’en étonne : « Comment se qe il que des livres disparaissent ainsi? nous écrit-il. J'imagine que l’on en a tiré, lors de la St nombre d'exemplaires. Un certain ; tres, que deviennent-i ment un ouvrage peutil devenir introuvable? » ela tient, cher Monsieur, est e leur, ou sont « mal cultivés, » et surtout à ce que le nombre des bibliothèques pres et des amateurs augmente considérar grimoire, et ne se RE pas qu'ils pourrai vendre un bon Lindle # ® a ey. Il y a d’ailleurs des cas beaucoup plus ions que ceux dont vous parlez, et certains vrage d'horticulture, qui cepen ne sont . très anciens, aeignent parfois en rent des prix très considé x-Ci par ex : Le Traité des plans et Jardinages de Claude Mo G I BE . Le fidèle jardinier en différe etc., à sere] Befin n (1636); La der phon de GE Vallée morency, etc., par rieur (1788), etc. Quand à à te Teratology du Dr RS E son auteur est fort heureusement en vie et continue, si nous ne nous rompons pas, se in ts travaux es questions, sorte qu'il est permis d'espérer de ARE ce livre ou quite en ouvrages v ous seront fournis par io qe ae au pr rime _ fut présenté à la Société Ro LA SEMAINE HORTICOLE CHRYSANTHÈMES D'AUTOMNE Chrysanthèmes sont originaires de l'Orient, où les anciens voyageurs les ont signa- és comme généralement cultivés longtemps avant qu'on les connût en Europe. Gemelli, qui a traversé une partie de la Chine en 1696, nous apprend comment les Chinois les plaçaient entre des rangées de briques pour orner les allées de leurs “Promenades ; Loureiro les a vus en Cochinchine, Thunberg au Japon. Mais l’auteur ancien qui nous a donné le plus de détails sur ces charmantes fleurs est Rumphius, dans son Herbarium CHORERRE (1741-55). Les d'aprè il, étaient cultivés non seulement en Chine Ye au Japon, mais aussi dans l’Inde et la péninsule de Malacca, et dans fleurs; le Chinois qui obtenait les plus larges fleurs honorait “8 ce fait, d'une manière toute s qu'il conviait à des festins décorés par ces FR L'une de ces variétés était désignée par un nom qui, en Fame signifie a sors: ivre : » ses petites fleu anches penden matin sur les tiges et se dressent dans le ee eu du jour, pour se pencher de noùüveau Er oir. L'immense RE des Chrysanthèmes d’au- tomne ide nous cultivons se répartit entre deux FR Ie tee Fear p Roca le Pyrethrum indicum et le P. sin indicu partiennent A ia a rement désignées sous le no Pompon, la plus ancienne Hitobite: au P. s1- nense les plantes à eurons et à tige haute et lâche, dont les variétés sont aujourd” hui les plus recherchées dans nos expositions cs I m rales. ne rait pas. prendre ces noms la lettre, car le Pyrethrum sinense, bien die cultivé sur une large éch en Chine, est Japon; il s'est même naturalisé sur quelques points en Amérique, car nous voyons dans le Prodromus qüe Vauthier l'a recueilli comme sauvage au . C'est celle-ci que renferment les plus anciens herbiers, notam- ment celui de Sloane; c’est elle aussi que Plukenet à figurée en 1692 dans sa Phyto- graphia Dès l'année 1764, un spécimen vivant en aient x le Genera and species de de L oyale. d’ Horse ondres, et l'échantillon encore servé aujourd’hui au British Museum prouve në c'est bien le P. sndicum. Pour le P. sinense, le plus ancien échantillon ue celui que renferme l'herbier Banks; il est dû à sir George Staunton, Chine vers l’année 1 ion à fixer que celle de la récolte et de l'introduction dans la science, parce que l’horticulteur laisse parfois perdre et reçoit une seconde fois des plantes u’il est heureux de pouvoir es de nouveau. C’est principalement à M. pas de longues années en Orient, pe Phôrécalthre doit la conquête définitive des Pompons, deve- nus populaires sous le nom de Chusan Daisy, et regardés alors comme une nouveauté com- plète, et à M. Blancard, négoci ant de Marseille, qu’on doit celle du P. sinense. M. Blancard = ; t vari ette dernière espèce, dont une RUE Pas Lo | portations successives eurent lieu ee les ann suivantes, et de nombreuses variétés furent obte. nues de semis sur à voie tracée en 1846 M. Bernet, de Toulous #apar LES PLANTES DU JAPON ET DE NOUVELLE-HOLLANDE La Semaine Horticole a, dans sa courte, mais brillante existence, me disait l’autre ; s de la Nouvelle-Hollande » et dont les rep d'il y a quarante ans et plus, ont réuni de si belles et méritantes collections. Nous avons cru que le moment présent était pro- pice pour parler de ces plantes que l'Exposition quinquennale de Gand de l’an prochain mettra à nouveau en lumière. Nous avons, dans ce but, fait une visite aux cultures d’un amateur éclairé, M. Bedinghaus, à Wondelghem-Gand, Disons tout de suite que ce nous y avons vu témoigne d’une connaissance approfondie des besoins des l rions méconnaître le grand intérêt qu'a notre visite; le lecteur en jugera d'après les chable, mais, pour l’apprécier, ri faut avoir les plantes sous les yeux. us ne soumettons les notes prises al COUrS de notre visite à aucu les 2 à sous les y d’autres flores que celles mentionnées dans le titre de cet article. en premier une collection de lieu, Donc, à Lierres cultivés en boules sur. tiges de 1 entr'autres, les Hedera d'Algérie, de Russie, “Islande, di variétés des plantes dignes de fixer l’attention; d'espèces végétales, aujourd'hui paies v oise ans les jolies globes de feuillages ceux-ci de la fidélité la touchante “image. D LS nee FE à se En nn ——— Jus curieuse des gérer d'Hedera on- dulées et à pa ri saurait mieux les comparer qu’à certaines algues contournées en tire-bouchons; ces feuilles sont recourbées, tortillées et forment une petites rts gerie, à afin de conserver intactes leurs feuilles. Avons-nous dit qu'ici tous les exemplaires sont sh en po Un Smilax mana, une très vieille plante, è Agave Salmiana introduit re considéré comme L'Evonymus (Euonymus) radicans fol. var. gr reffé sur E. japonicus ordinaire se présente ici face, le plus grand exemplaire de Genista Andreana que nous 4 haut sur 125 de diamètre; combien il doit être ur la plus abondante et la plus brillante. Une autre bonne pla ous paraît être le or species Fuantilis, inconnu encore, et ont la floraison est i i P très léger; elle pousse vite et doit être d’excel- lente culture en pot; ce serait une bonne plante de salon et un rude concurrent pour l’Araucaria excelsa. Vieux, le Sollya heterophylla Lindl. de la et Hollande sud-occidentale et de la Terre de Van Diemen, du la famille des Pittospo- m de on d billardière et qui est charmant avec ses rameaux efilés et ces gracieuses fleurs pendantes. Encore Un Acacia ovata que no Pas mentionné dans le Dictionnair Entrons dans l’orangerie spacieuse, bien éclai- rée, pour y constater le n collaborateur de la Revue de l'Horbiculture belge et RÉ ces plantes originaires de Chili peuvent fort b Plein au soleil du midi,ce qui n'empêche qu’elles € portent bien, fleurissent abondamment et aussi dans orangerie, des Cuphea lavea introduits _. Mexique en 1829 et se dis- s “rc LA avis pulchella avec ses éurettes tellem menues qu'on les voit à , mais bien j bis pourtant, le Chphes re Rs ja #t Linq. ER de C. jorullensis Humb. et es fleurs jaune rougeâtre “foétnant terminales : les Bonpl, avec d - longues grappes feuillées, SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897 eur oblongues- eyes sont arrondies à la ase; les branches sont rameuses, buisson- rer couvertes vis pubescence grisâtre. L'exemplaire ici présent est une bouture d'un et mesure 0"60 de haut sur o"50 de dia- mètre. Le Cuphea eminens ou jorullensis est originaire du Mexique; il fut introduit en 856. Une autre phase ne Sang qe aussi est le Phygelius capensis E. de la famille des Scrophularinées et qui on f'ê des fleurs rouge corail, pendantes, de 4 centimètres de long réunies en une grande panicule lâche et terminale. Cette plante qui, comme son nom nl 421 pas les nombreuses espèces ne variétés d'Erica que M. Beding en beaux exem- plaires. , introduit de la Nouvelle-Galles du Sud e 7 est une Saxifragée aux feuilles ohchtses crénelées et aux fleurs d’un rouge pâle ou roses. Voici quelques beaux spécimens d'Acacia lineata A. Cunn. introduit de l'Australie en 1824, avec des phyllodes étroites, linéaires, et ses branches pubescentes ou velues: Acacia fe ndula est extrèmement rare; l'A. Drummondi indl. a des feuilles à deux paires de pinnules rer chacune trois ou quatre paires de folioles | sé Fig. 160. — Une serre garnie de Lapageria rosea et alba. l'indique, est originaire du Cap, se cultive de la même manière que les Penstémons; c'est un jolie. plante propre à orner pendant l'été les plates-bandes et les rocailles ou à cultiver en pots @® présent au jardin où nous exemplaire très robuste du Thea Boh des Veronica dios- macfolia et buxifolia d'une superbe culture, e bizarre Acacia platyptera Lindl. avec des viminea major et minor de la Nouvelle-Hollande nt tout aussi peu connus. Nous n'analyserons linéaires; cette espèce est originaire du Swent ive et se cultive très bien en formant de jolis buissons nains; l’A. verticillata Willd. a des phyllodes linéaires, sub-verticillées ; ; espèce piquante, étalée, la Nouvelle-Hol- lande nous a . dès 1780; l'A.paradoxa DC. est mieux con ue ses congénères. L’Ade sun fragrans Roem. et une Rutacée du Cap avec ces eui glabres, très étalées ; sent en mai, sont roses et odorantes; espèce est connue depuis 1812. L'Escallonia macrantha Hook. et Arnott. est une Saxifragée dont les branches pubescentes, cette 422 LA SEMAINE HORTICOLE glanduleuses, sont garnies de feuilles dentées E, , encore une kRu- tacée du Sud de l'Afrique, d'où elle fut importée en 1756; ses feuilles rapprochées, lisses, ponc- tuées, exhalant une odeur pénétrante lorsqu’ on juillet avec des fleurs raRcRe teintées de rouge dans leur partie supérieu ne espèce introduite de T'Austr alie en 1803 et qui fleurit en août, si nr myrtiali qui se cultive de la manière Chorizema: l'Eupatorium odoraiuts, RES pe reflexa fol. var. de 4 mètres de circonférence, l'énorme Brachysema acuminatum, le Chori- zema Splendens, les Metrosideros en pre comparables à des Oran enfin l'Arauyjia cericofera Brot., cette Asclépiadée du Brésil, connue depuis 1830, sont autant de plantes 150 espèces et variétés de Sempervivum, la die s- Mie Bedinghaus, les menses Acaci ce es, nous ns vingtaine de re d'Acacia, uses. réunies en un grou t tout en étant dépourvues de fleurs, feraient sé d'effet à cause de la grande diversité qu'offre leur feuillage. Signalons pour terminer cette nee ou des collections réunies par M. pins l'Ilhicium religiosum Sieb. ou mieux l'Z. ani- satum Linn. du Japon. C’est un arbre sucré pour les Japonais, qui en font des couronnes et des guirlandes Pour orner les tombes de leurs parents et amis, et rain aussi les feuilles en divinités. Les feuilles possèdent, di it-on, des propriétés vénéneuses. L’Anis étoilé du commerce, que l'on croyait roduit par cette espèce, est, paraît-il, fourni par l'Z. verum (Dict. Nicholson). Outre ces -, qui ent deux serres et dont nous ps am ann nos lecteurs. CH: De BE. ARBRES, ARBUSTES OU ARBRISSEAUX employés à former des haies ornementales Je voudrais, nous écrit un abonné, établir des haies _— Le parc, et je viens vous demander conseil. Il s'agit a Lies de deux sortes; d’une part, je voudrais établir un rideau d'arbres destiné à 1asq part, je voudrais séparer le potager plus nette- _ ment du jardin d'agrément, RE que les per- e jardin n'aient pas: la vue des légumes, des couches, etc. Il donc des haies assez denses et cachant bien, hautes de 4 à 5 mètres environ dans le premier cas (je ne voudrais pas beaucoup plus, pour ne pas trop enfermer mon jardin) et arbres ou arbustes ayant un certain caractère ornemental. Quel choix me conseillez-vous ? Pour le premier cas, c’est-à-dire pour le rideau ? . d'arbres de 4 mètres ou plus, on a le choix rand nombre d’arbres: mais nous 2 très rustiques, nota sapins, lesquels l’Abies canadensis, l'A. Norme et l’Epicea ordinaire (4. # decurrens; le See DA Lawsont 1/4 sus Laws sont), dont nous av dation, quelques exemplaires plus petits, et des ar rbustes ou arbrisseaux de taille moindre, tels que des Ifs (Taxus baccata), etc., le Houx com- mun (Jlex aquifolium), etc. Pour la seconde sorte de haie, il existe un choix encore plus vaste; nous recommanderions en particulier, d’abord l'If et le Houx, dont nous venons de parler; le Buis; le Buisson ardent ro A acohlas l'Aubépine (Crataegus oxyacantha) et d’autres Crataesus; le Troëne (Ligustrum vulgare, L. ovalifoliumn), etc Cognassier du Japon (Cydonia ou Chaos japonica); le Cornouiller mâle (Cornus ; l’Arbre de Judée (Cercis siliquastrum), l'Épine vinette He vulgaris); le Cotoneaster Gi. garis, le Coronilla Emerus, le Rosier à feuilles de Pimprenelle, le Groseillier des Alpes (Ribes alpinum), le Micocoulier (Celtis australis), etc. opper, ou rigueur dans le courant de | de façon que les racines puissent bien prendre possession du sol avant les grands froids. n ce qui concerne les sapins, s'ils ne sont pas très grands, il est bon de les planter un peu _. quitte n'est pas tant po sol (dans les circonstances ee il s’agit ici, on pourra arroser en cas de besoin) que pour modérer d’abord l’ allongement Le branches laté- Br : Fe ® a (ox Q Q, © LE — ©, Les | D 2, [er] mn + È en Le) o . rales si favoriser la croissance en hauteur. On pourra, par sarl planter à 50 ou 60 cen- hote selon la grandeur, et éliminer ensuite un arbre sur deux, de façon à avoir un espa- cement de 1 mètre à 1m2 Il va sans dire que les ‘arbres ou arbustes ne devront pas être alignés comme au bord des routes; le coup-d'œil ne serait pas fort gracieux, et il serait assez diffcile d'obtenir un rideau contin espaçant sur divers plans, la vue sera Frans te masquée, et les sujets paraîtront se toucher, quoiqu’étant parfois assez distants, comme ux être très rapprochés, et pourront l'être sans inconvénient. Pour les ren- forcer, on peut mettre en second rang et du côté du nord, des Fusains du Japon, ou encore des Houx qui vivent ie bien à l'ombre. —————— CORRESPONDANCE Lyon, le 23 octobre 1807. MONSIEUR LE RÉDACTEUR EN CHEF pe La Semaine Horticole. son numéro du 2 octobre, Hortols publiait les lignes suivantes « Parmi les nouveautés obtenues par la Maison « Soupert et Notting et qui étaient én fleurs, « chez M. Pauwels, au moment _ notre pr « les plus belles étaient, à notre avis, Mme « Andr HE ed Rivoire, V'iolel Queen n « André Sibour Or, en de ces Hroade ayant été obtenues non par la Maison que vous citez, mais bien par des membres du Syndicat des horticultewrs lyon- nais, je crois de mon devoir, en ma qualité de Président, de vous démandès une petite recti- fication. Je le fais d'ailleurs d'autant plus volontiers que je sais Lg que La Semaine Horti- cole tient beauco La Semaine d’avoir cette occasion de rétablir la vérité. Donc, la Rose Mme Yean André a été obtenue par M. Pelletier, de Lyon; Antoine Rivoire par M. Pernet fils-Ducher, de Lyon également; André Sibourg par M. Reboul, de Montélimar; t enfin Wzolet Queen par M. George Paul, de Londres. euillez agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, l'assurance de mes sentiments bien dévoués. R E ANT., Président du Syndicat des Horticulteurs lyonnais, Paris, le 24 octobre 1807. Mox cer MonsIEUR DE BossCHERE, Je suis heureux d’avoir une occasion de me LG à votre bon souvenir. Je viens de lire dans La Semaine Horticoke la eritiie e San défendre les Roses de toute re propre; mais je crois que Mlle Alice H. n’a pas tort n0n plus. Le phénomène fort Asa e ab qu'elle signale a __. été ge bien ee fois se on lui donne pour cause, c beauc les maladies cryptogamiques qui contr re la végétation des Rosiers. Bien cordialement à vous. A. CHANTIN- Un médecin doublé d’un chimiste pourrait peut-être indiquer un moyen pour échappet 23 atteintes de ce mal très réel et très douloure BOITE DU JOURNAL Lettres reçues : A. W. parer en Mésard; > LL G; Me ou, denis de B. (les 3me et qme tivesiioi ee la pe pnant ensemble dans le courant du m0 TS . Seth L,: 2 0H — À. van | en ssnbde éd, Et qu fé matt 1] 1 RE le RE TI EE re rt _—— RE A ——— Exposition HER DE BRUXELLES 1897 Hôtel du Parc Léopoli 131, rue Belliard, Bruxelles Propriétaire : JOSEPH GABRIEL chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. Prix modérés Situé à environ 120 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897 PLANTES POUR MASSIES Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇ AISES E. SCHMITT. Hnrticuh Qi A LYON feuillage ornemental, É T7 pe à 2 200 variétés. = Régo ba fleurs doubles, 180 variétés. £ | Bouvardia, florifères, 40 variétés. = | Caladium, à feuillage coloré, 400 = variétés = | Œiüllets remontants (tige de fer), 250 £ variétés ‘ Rosiers remontants, en pots. 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 22 : é Pages i NAN T 03 Le « Salon des (Orchidées » à Mutehes NT sr AS Dernières fle E 42 rt pra |Oréhidées : FHViGx 4 Saison. — _ veau F ‘ 428 mmaiohy Lune STE e É 43 un fe uriste : Les Chrysanthèmes & pe leur dé 430 Ré ip us , à 431 illages clai œ bee. sis 8 feuillag es bc Se CET ler rite de PS2 Fi > ne is sa « Salon des Orchidées » à Bruxelles 424 tie du groupe de 500 Cattleya Maruquaane, exposé par MM. Lu ucien 8 et 9 novembre 1897, à béuvélles 427 groupe des Miscellanées, ou par M. Linden au « Salon des Or- à Bruxell ‘ 429 » 164. Cattleya bise (Warocqueana) Li v vCOÉ Gaxn, IMPRIMERtE EUG. VANDER HAEGHEN. Administration et Rédaction : 117, Rue Belliard — Bruxelles. | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Prysartfémes. P. DURIE, Rue du Noyer, Bruxelles BePles vatiètes connues” 0 As Cycles tan fees. Cou Lonrées FABRIQUE DE POTERIES RAISIF , Xpoctés, JO centime SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES Al. 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LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. CCXXXVI LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < LA SEMAINE HORTICOLE > = La meilleure et la plus large publicité &- Y} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'horticulture EN Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd'hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 franes Id. 55 Une demi-page d > Un tiers de page Id. 40 >» Un quart de page Id. 35 > Un cinquième de page Id. 30 > Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 > Un neuvième de e Id 20 >; Un douzième de e Id 15.-> n dix-huitième de page Id 12 >» Un vingt-septième de page Id. 10 > Id. G >» Un quarantième de page Une réduction de 5 °/, sera faite sur ces prix pour 4 insertions; 10 °/ pour 8 insertions ; 15 ° pour 12 insertions ; 20 ©, ions No! AY Lo °/o pour 3 85 c,, pour 52 insertions. LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D'AUTRES CONVENTIONS = On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « Ja Semame Horicole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AWVAN'E LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge). Sphagnum, terre d’ fibreuse, Églantiers, perches age et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE belle terre fibreuse et le plus beau se trouvent chez BRAHY-SURRAY à Wellin à (Luxembourg-Belge). La plus sphagnum PRIX MODERÉS. SERRES er CHAUFFAGES Maison €. 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Ses feuilies persistantes, épaisses, longues de 25 à 40 centimètres et larges de 6 à 8 centimètres, ont quelque analogie avec celles de l’Aspidistra 1 u rillant, panaché de larges bandes jaune clair dans la variété aurea. Phytolacca dioica. — Ce bel arbre doit ne fois qu'il a perdu ses feuilles, il est bon de k tailler énerg juer , Si l’on veut maintenir sa te bien garnie, Nous avons remarqué au Mu- Sum, où il était encore en plein air dans le octobre, les premières gelées Courant d’ que Ravaient pas atteint son feuillage. Lonicera fleurissant l'hiver. — Parmi les arbrisseaux qui fleurissent pendant l'hiver, le Lonicera fragrantissima et le L. (Chamaecera- US) Standishi attirent l'attention par l’abondance de Jeurs jolies fleurs blanches et leur parfum délicieux. IIS appartiennent à la section des Chèvrefeuilles non volubiles, mais on peut les er contre un mur, où i leur revanche à Wron. La floraison dure fort longtemps. Ces deux espèces furent introduites de la Chine Robert Fortune. Elles | finement ciliées ; le L. fragrantissima . Cypripedium SAMEDI, 13 NOVEMBRE 1897 ila les tiges beaucoup plus ramifiées. Tous deux rendent de grands services pour la confection de bouquets. Ces deux Lonicera sont peu exigeants au point de vue du terrain, mais il est bon d C'est ainsi que le L. Standishi est cultivé au Jardin des Plantes. es fleurs apparaissent en même temps que les feuilles commencent à évoluer. Nécrologie. — Le révérend C. S. Parish, bien connu de tous les orchidophiles, est décédé le 18 octobre, à l’âge de 75 ans, à sa résidence de Roughmoor (Angleterre). Il avait vécu en Bir- manie de 1852 à 1876; il y avait fait des études et des recherches très intéressantes et très fruc- tueuses sur la flore de cette région, et spéciale- ent s 1 pripedium, à un Vanda, à un Dendrobium, à un Phalaenopsis, etc. | La température, à partir du 8 octobre, s'est notablement relevée, et le ciel d’une p “ vers cette époque que s’est produit le terrible ouragan des Philippines. Le 15 et le 16 octobre, on enre- gistrait à Tunis des maxima de 33 et 34° Anemone multifida. — Cette espèce attire l'attention à l'automne, lorsqu'elle est en graines, plus encore que pendant sa floraison, qui n'offre rien de bien remarquable. Ses graines sont munies d’une longue arète plumeuse, comme celles des Pulsatilles, et les hampes forment ainsi de longues houppes d'un bel effet. La plante reste ongtemps ainsi ornée, car les graines mûrissent lentement; en coupant les tiges avant leur matu- ration complète, c'est-à-dire avant le moment où les graines se mettent à tomber, on peut les conserver dans des vases et en confectionner de jolis bouquets d’hiver. F La plante est originaire des États-Unis, et rentre dans la catégorie des plantes alpines. Elle se plaît dans les terrains un peu frais et abrités, et y forme de fortes touffes, que l’on peut diviser au bout de quelques années. Chrysanthèmes parfumés. — Un lecteur nousdemande s’il n'existe pas des variétés par- fumées, car l'odeur habituelle de ces plantes lui répugne. Il y en a certainement, et nous pensons qu'il s’en procurera aisément chez les spécialistes: parmi les plus connues, nous citerons les Chry- santhèmes Docteur Sharp, récurvé rouge: Gustave Harris, lilas vif; Mrs. Langtry, rose pâle; Nymphoea, blanc, qui a une tendance à se réfléchir ; Annie anda, Exquisite, simple blanc, étroites, etc. » pubescent ; ligules longues et Boltonia latisquama. — Cette jolie plante mérite une mention parmi celles qui embellissent les jardins vers la fin d'octobre, et nous mé encore quelques joies, alors que la chute des feuilles annonce partout l’arrivée des frimas, et que les campagnes s’embrument. C’est la com- a des Asters, des Chrysanthèmes et des derniers Helianthus. +23 C'est aussi une Composée. Elle est originaire de l'Amérique du Nord, et parfaitement rustique dans nos contrées. Elle a des fleurs gracieuses és S q de demi-fleurons linéaires minces asse étalés, d'un ro é bien tenues, et ont les rayons d'un blanc à peine rosé Ce. Ces deux plantes demandent les mêmes soins que les Asters, ont à peu près le même mode de n, et rendent les mêmes services. On peut les employer à la confection de belles cor- “ s £ fleurissant à la même époque; on peut en former et y épanouissent même leurs boutons. Elles demandent un terrain assez frais et compact. calice rougeâtre, et exhalent une odeur déli- cieuse; elles sont disposées en grands bouquets terminaux. Cette espèce est l'une des plus rustiques, sinon la plus rustique, du genre Clerodendron. Pourvu qu'elle soit terre dans nos régions. Elle est peu exigeante au point de vue du terrain, et craint seulement un excès d'humidité, trom qu il possède dans son parc, mais dont il regrette ouvoir nous envoyer un échantillon, les feuilles étant déjà tombées. Ce qui intrigue notre correspondant, c'est que cet arbre n’a pas d'épines, et il a toujours cru que le G. friacan- thos en avait de formidables. En effet, mais il existe une variété qui en est dépourvue, et qui a reçu le nom d'inermis. Peut- être est-ce cette variété Fécondation des Phlox. — Une abonnée nous écrit qu'elle aurait voulu féconder artifi- ciellement des Phlox dans son jardin, mais qu'elle n passage. : Cela est exact, mais il y à un moyen d'éviter ces inconvénients, c'est d'ouvrir la corolle au lieu e l’arracher entière; en outre, il faut opérer directe. En effet, les organes se développent pendant plusieurs jours après l'épanouisse- ment de la fleur, et notamment le style, d’abord très court, s’allonge jusqu'au niveau des étamines et finit par les dépasser. Voici donc la façon d'opérer. Dès que la fleur est épanouie, ouvrez la corolle en tirant sur deux bes opposés, ou fendez-la dans sa longueur, au moyen d’une aiguille, puis coupez le tube. Vous enlèverez ainsi les ines; mais il faut avoir soin de ne pas endommager le style, Vous lais- serez passer trois ou quatre jours, puis vous déposerez le pollen sur le stigmate trifide; pour plus de sûreté, il sera bon de recommencer la fécondation deux ou trois fois à quelques jours d'intervalle Exposition de Chrysanthèmes à Paris. — La grande Exposition de Chrysanthèmes s’est ouverte le mercredi 10 novembre, au milieu d’une affluence considérable, trop considérable même, car la tente installée aux Tuil eries était trop petite pour contenir tous les visiteurs, et il était bien difficile d’apercevoir les superbes fleurs exposées. M. Félix Faure est venu visiter l'Exposition Fig. 161. — L'entrée du « Salon des Orchidées » à Bruxelles (voir p. Photographie de M. Léon Capart vers 2 heures et l’a parcourue en compagnie de MM. Viger, Méline, Blanc, préfet de police, l'ambassadeur d'Italie, etc. Nous publierons la semaine prochaine quelques notes sur cette Exposition très intéressante. L rt de Chine ou la laque nommée Le avec laquelle on obtient en Chine les magnifiques nuances vertes sur la soie et sur le coton, provient de l'écorce des branches de deux espèces de Nerprun, les Rhamnus utilis et chlorophorus. Les Gilia tricolor et capitata doivent être semés en place du mois d'octobre au mois de LA SEMAINE HORTICOLE novembre. Ces NAT plantes, au feuillage élégant, se couvr de fleurs pendant l’été. La première forme de touffes compactes qui ne dé- passent guère 50 centimètres de haut. Ses fleurs sont blahcties lavées de violet ou de rose, avec la gorge pourpre, et le tube jaune ou orangé. La seconde a le feuillage très découpé et très léger, et les fleurs bleu clair, réunies en bouquets, comme l'indique le nom spécifique. Les tiges s'élèvent à 80 centimètres environ. On peut faire le semis plus tôt et repiquer en planche dans un endroit un peu me N. passer l'hiver, ou semer sur place au printemp a même culture s'applique au N'enuphita insignis et à ses variétés, qui réclament toutefois nte et forment des tapis ou des corbeilles d’un it très frais. Les Araucaria à Las Palmas. _— Dans une des nombreuses et Pons: intéressantes correspondances que M. Z. Z. adresse régu- lièrement au Précurseur d’ ve sur les îles Ca- naries, nous découpons le passage suivant : « Rien ne peut rendre le sentiment de bien-être et de voluptueux repos que l’on éprouve sous les ombrages de la Quinta, après avoir trouvé un paysage qui n'avait pour horizon d’une part que la mer et de Il me faudrait un volume Pour décrire ] des jardins... Une chose m’avai te d’abord, c'étaient de superbes Araucaria bien garnis de leurs cônes. Un horticulteu de Gan n’en avait demandé et j'avais en vain cherct à m'en procurer. pourrai satisfaire au vieil ami Phottéitédee O surprise! Nous détosé tout à co: un Pret naturel formé de gigantesques p pal miers (il y en a quatre qui s'élancent on souche commune) et un autre qui paraît avoir été couché par terre lorsqu'il était tout jeune encore, et qui tout à COUP se redresse et S'élance l'autre d’arides Montagne 1p 425). res vers la lumière pour former avec ses congénè au une partie du berceau. L'intérieur du rar : be « Au centre F4 berceau se trou . une ta rustique entourée de chaises de jardin... ? L'ivoire végétal provenant de l bee ja fruit du Phytelephas MERE rare gs de l’ivoire animal que l’aci Êe sul me concentré dév eloppe, au bout de dix à quinze 1 nutes, sur l’iv roire végétal, une teinte rose simple lavage à l’eau fait disparaître, t ; animal. ne produit aucune coloration sur l'ivoire Dre _ ne hé me + RL EEE RENE EN AU UE TORRES RE Dee er fois Vous ne |’ LE “ SALON DES ORCHIDÉES A BRUXELLES L'Exposition de « L’Orchidéenne ; des 7, 8 et 9 Novembre 1897 nneur nous est échu de rendre compte Cattleya labiata (Wa- . D’au- tres, plus âgés, ayant plus vu, visité plus de pays et plus de centres horticoles que nous, n'ont pas hésité un instânt à déclarer Tr que Céttée Exposition est une merveille, tant comme richesse en scène hors ligne qu'est le directeur de L’H TICULTURE INTERNATIONALE. Nul mieux que lui, tout le monde dans lhorticulture est forcé de le reconnaître, qu’on le veuille ou non, sait ma- nœuvrer avec les masses de plantes et de fleurs avec cet art consommé et cette distinction native qui lui dent, de créer des tableaux d’une OR- Il peut, à d’aucuns, paraître étrange, de voirun des rédacteurs du journal faire ainsi l'éloge de son rédacteur en chef. Mais outre qu’en l’occurence, c'est le secrétaire du jury de la présente exposition qui tient la plume et qui se fait le fidèle inter- prête de ses collègues, il ne nous déplait nullement pouvoir donner libre cours à notre admiration ans excep- n, devraient une bonne fois faire abstraction de leur Détérences Me ee parti pris, et venir prendre une lecon là un Enipes mers e ù il ne ie a pl u progrès général dominait les mesquines préoccupations de personnes ou la Plus Coupable indifférence. + L'OrcHrpé Ft merveilleuse, cette Exposition E? ez-en .: -même, cher lecteur, si toute- avez M en cC vous Yerrez Si notre langage exagéré. us Srand hall de Étant du Parc est, avec son parfait éclairage, son sol l, SeS parois peintes d’une nuance SAMEDI, 13 NOVEMBRE 1897 < esthétique anglaise » faisant à souhait res- sortir les feuillages et les fleurs, sa méticuleuse propreté, son aspect toujours gai, vraiment séduisant, Eh bien aujourd” hui, le coup d'œil dépasse tout ce que, jusqu'à ce jour, ce hall a pu offrir de beau, de nee de majestueux, ant même d nétrer, dès l'entrée, de loin déjà, les feuillages des. Palmiers et des Fougères arborescentes, les Chrysanthèmes aux gros bouquets mukissalte les Cattleya par cen- taines (voir fig. 424), vous appa- raissent en un mélange harmonieux, serti en un cadre luxueux et combien superbement Fil La première impression est toute de fraîcheur, et de grâce que l'examen détaillé, loin d’affaiblir, ne fera que renforce Décrire avec ue et avec ordre serait dési- rable, mais, ici, où l’œil est sollicité de tous côtés, il serait difficile d'établir une suite rigoureuse dans la succession des attractions toutes d re. ü premier or avohs aperçu, en pénétrant dans ce mo- derne on de Flore, sur la gau d ces superbes fleurs mauves (voir fig. 162, p. 427), t de fantastiques oiseaux aux ailes déployées line dans le ciel limpide d’un pays du rêve! Vit-on Cage spectacle pareil? Nous en causâmes avec M. . dont la Frs de Cattleya, à la première Exposition Universelle d'Anvers, en 1885, comp- it au nombre des plus BR Hu) exhibitions de ces Orchidées brésiliennes ; il nous raffermit dans notre opinion qui d'ailleurs était Er de tous. Il faut avoir contemplé le groupe de ces 3000 superbes fleurs pour comprendre tout le charme qui se dégage de ces incomparables Orchidées, lesquelles, comme la fleur automnale du Japon, viennent réjouir . Le au moment de la finale défaillance de la nature. De l’autre ee du 1 HA — jamais nom ne fut groupe M école, comme jamais on n’en vit à aucune exposition! Là, les plus exquises des reines tropicales étalent les need de leur souveraineté dans un cadre somptueux (voir fig. 163, page 429). Voyons és Eléments du tableau : des Cattleya He boss e nn beauté; des Vente coerulea naiatotarsas FE et ps. de cette pdrs qu'est le Luciani que uinées anglaises ont ravi à notre admi- ration; des Cattleya aurea et gigas avec des fleurs d’une surprenante beauté; des SYPAPENE ee veaux ou rares, espèces ou hybrid méritants; des Oncidium Mie re le labelle du plus pur jaune éclatant produit un éblouissement; des Miltonia, des RO des Vanda Sanderiana, des Catasetum toujours curieux et attirants, des So Er cit, Cr. Autant d'Orchidées de choix dont les charmes sont rehaussés par les feuillages des Palmiers, des Fougères, des Maranta, des Dieffenbachia, ar Po larme des Leea, des rire cimens bien fleuris de Chrysanthèmes. Loin de superbe, unique, inimitable +25 nuire à l'effet des fleurs d'Orchidées, ces « exhale- sues de parfums amers » leur ont ajouté un piquant généralement lou Cette masse an un tablette, toujours des Pa +4 beaux Cattleya Warocqueana séparés, pour les distinguer les uns _. M non pe y par une baguette ou un bou s p de sion Aa PEN F- Coin mon- tan Le saga duhall avec ses grands Palmiers arrive point ici pour reposer les yeux éblouis d'un tel rte Dans le centre du Salon ce sont, partout, de remarquables 7 lo de Palmiers, son caractère se dessine nettement, ses qua- lités ornementales retiennent le regard. C'est superbe Ravissant, le grand Cocos Bonneti avec ses mal - + L £ + rs + placé comme il l'est ici sur un monticule de fine — Ce monticule est garni de Chrysanthèmes de toutes nuances, pâles, sr foncées, mauves, blanches, jaunes pourpres, or; de Cattleya Warocqueana encore, et de Palmiers, de Fougères et de Dracaen Beau, cet Areca sapida dont la cale entourée de Kentia, Areca, Nephrolep is, Trade cantia, soulignant quelques paniers ou pots de Cattleya Warocqueana, encore et toujours! ces groupes et entre ces spécimens isolés, les rm ne SRE ou prennent place sur un d sièges autour des tables qui garnissent cet “Éden de prédilection. Sur ces tables, d’ incomparables hybrides d'Orchidées, artisti : encore une merveilleuse variété 5 hd CR Rossi aux pétales jaunes et par surcroît d’autres fleurs coupées. Telles sont, en larges traits, les principales attractions de ce salon qui attest matin du jour de l'ouverture, le public a à léxostion du Parc Léo Je de la journée, des sadeurs, des sénateurs, tout A eh life bruxe- lois, seal nnai venus du die: et de la province, dont administrateurs de Rat raies d’horticulture dont nous avons pu apprécier le désir de faire progresser les cult rie #*+ Le lecteur Prog qu'il est difficile, js impossible, de tracer, à la hate, un portrait q 426 LA SEMAINE HORTICOLE que peu fidèle des plus distinguées d’entre toutes ces superbes Orchidées. Il nous excusera si nous nous bornons à la transcription des notes prises au galop; certaines nouveautés d’ailleurs seront ultérieurement l’objet d'une description minu- tieuse. Le groupe de « Miscellanées » de M. Linden a enlevé un Objet d'art, avec l'expression de l'admiration du Fury, qui était composé comme suit : président, M. Ferd. Kegeljan ; secrétaire, De Bosschere; membres, MM. de Lom- gnifique mpe, chose rare en toute saison; Oncidium Marshallianum a mment tacheté; Cypripediu ellatu- lum Boxalli, un bel hybride: Oncidium thorynchum album, jours le bienve Odontoglossum t es sont constantes; Miltonia Blunti Lubbersiana avec des fleurs de dimensions et de 1- rt remarqué au précédent meeting; Laeliocattleya X illuminata (Warneri X Laelia purpurata) avec des dimen- sions énormes et un coloris d’une surprenante distinction — ce beau Laeliocattleya donne assu- rément tort à Lucien Linden et Cie, un Objet d'art, par acclamations. « Autant de fleurs, autant de variétés » nous faisait remarquer M. F. Kegeljan : impossible, par conséquent, de les décrire, mais quel bel éloge ! MM. le chevalier de Wargny et du Trieu de Terdonck obtiennent chacun un Objet d'art pour leurinté lot de Cattleya Warocqueana composés tous deux de très méritantes variétés fort bien fleuries. M. Kierstein, de Bcrdeaux, enlève une mé- exemplaires de Cattleya, bien épanouis. | L'Odontoglossum Rossi dont nous parlions plus haut et qui se fait remarquer par ses pétales d’un beau jaune et ses sépales fortement tachetés Sur fond jaune, a valu à M. Guill. De Bosschere, ün diplôme d'honneur de re classe : séance tenante, il a été dénommé var. De Bossche- rianum, par le jury. . Gibez obtient un diplôme d'honneur pour son Cypripedium argus x villosum; M. le vi comte d’Applaincourt, président de la Société d’horticulture d’Abbeville (Somme), présente un Miltonia spectabilis de fortes dimensions et un Cymbidium ou Cyperorchis elegans qui lui vaut un certificat botanique. Il nous reste à signaler les hybrides qui composent le splendide envoi de M. Georges fantin, au château d'Olivet, qui a obtenu un diplôme d'honneur avec félicitations du jury. En voici la liste : Cattleya species de semis (C. Mossiae var. Roezli X C. Schilleriana), superbe! Laelio- cattleya Pallas var. inversa crispa var. Buchaniana X C. Dow Laeliocattleya rata X C. Forbesi var. Bl Pedium acis var. inversum * *. *X P Sr ui a possédé les premiers types de Cattleya labiata introduits, il y a une cin i i première importation. Cette seconde introduction est donc une véritable bonne fortune pour les amateurs d'Orchidées. ujourd'hui c'était la fête du Catfleya Waroc- queana, fête brillante et inoubliable. CH. DE BosscHERE. 7 novembre. DERNIÈRES FLEURS même pas aperçue, attire l'attention, caresse la à 2 encore Saisies, sont commé autant de bonnes fortunes inespérées, d'autant plus précieuses que leur rencontre est plus problématique. Il nous __ —— semble qu’au déclin de la bonn ‘attente anxieuse des froidures "'1es e Saison, ! urs_ d’arrière. préserver les attardées nocturne de température. Ce serait prolonger, peu si vous des yeux, la satisfaction d'intime et délicate jouissance, ce serait enlever à l’ - C'est ainsi que le dernier jour d'octobre, parmi toutes les belles journées de ce mois la pl radieuse peut-être, nous avons, en flanant dans les chemins d’un beau parc privé, salué des Pxi. mevères auricules, roses et rouges, pas des quan. tités, mais en assez grand nombre pour que leur vue nous causât un très vif plaisir. Tout un coin de Tricyrtis hirta, vieille espèce tombée dans un impardonnable oubli, quoique ayant souffert des récentes gelées, a encore le prestige qui rose. Dans les anfractuosités d’un grand rocher artificiel, çà et là, pointent encore les corolles d'un si beau jaune des Papaver nudicaule. Sur les flancs de ce coin de montagne, — une mo: tagne! illusion bien compréhensible que arta- geraient ceux qui auraient eu la faveur de visiter le parc, des gazons d’'Aubrietia deltoidea graeca charment par leur feuillage blanchâtre et leurs jolies fleurs d’un pourpre clair. Partout, sur cette montagne, courent en se faufilant dans les moindres fissures, en les sautant ou les évitant, la mignonnette qu'est la Cymbalaire avec ses ravissantes fleurs tendres. Des Alpes nous est venue une autre Linaire — la Cymbalaire a pour vrai nom : Linaire Cymbalaire (Linaria Cynr balaria) — la Linaire des Alpes (Linaria alpina) avec ses corolles d’un violet bleuâtre, au centre desquelles l’on aperçoit un cœur jaune d'or; réu- nies en petites grappes, ces Linaires produisent un très joli effet. Quelques pas plus loin, des Véroniques alpestres sourient modestement en voisinant avec des Gentianés, dont le bleu bre fait i 1 Î nt iever les yeux vers SUHIUILIC IdIl l’immaculée voûte azurée. - Des Ericas aussi ont, à leurs brindilles, atta- nuan belle journée chaude, radieuse… ujo mbre, que tout est loin déjà, il fait froid, un (éé cache l’azur et fete à cela ; ur F au” pour goûter son ineffable charme, RRNT Se drait-il, dans tous les parcs, dans tous les j re aux dernières limites de la belle saison, Le x quelques fleurettes si modestes ou méêm insignifiantes qu’elles puissent être. : huitan St 5 -ieh SEEN MUST SEL Une partie du greupe 1 e 500 Catileya Warocqueana, exposé par MM. Lucien Linden et Cie au Photographie de M. Hesbens. « Salon des Orchidées, les 7, 8 et 9 novembre 1897, à Bruxelles (v. p. 425). LA SEMAINE HORTICOLE TRAVAUX DE SAISON Un orchidophile nous disait, le 2 novembre : y a un mois que j'ai fait enlever les toiles d'ombrage de mes serres; l’année dernière je les avais même fait retirer plus tôt; et cependant si je ne m'étais pas conformé à l’ habitude prise ici, si je les avais laissées en D pour les Orchidées qui entrent en repos et finissent d’aoûter leurs pseudobulbes. Le re danger qui peut résulter de cet état du propos de chauffer les serres pendant la nu mais très modérément pendant que le soleil brille, c'est à dire entre 10 heures et 3 heures environ. Dans tous les cas, il faut éviter de trop chauffer pendant la mauvaise saison, et dans certaines excès. Quand la température est trop élevée, si la serre est assez humide, les plantes sortent de l’état de repos et développent de nouvelles pousses: si la serre est sèche, la végétation peut être entravée, mais alors les bulbes et les feuilles abandonnent ucoup d’eau à l'atmosphère et s'épuisent. Parmi les Orchidées en fleurs à cette saison, ces sections tiennent le PERRRE rang. Que d'acquisitiohe brillantes sont depuis six ou sept ans, enrichir les hors et tait encore entre le dité et la date de floraison offrent déjà un très grand intérêt. Les re de Cattleya, désormais, de fleurs d'un bout de viennent à produire de nouveaux hybrides fleuris- sant toute l’année, comme le C. X Parthenia, dont les diverses v sers n'ont pas cessé d’être en Bus depuis deu Les dE nintes À Pleione (Coelogyne) Hooke- riana, son 4 Re praecox et son allié P: resté viennent de terminer leur floraison, et les plantes ne montrent plus à la surface du compost que lé petits pseudobulbes plissés et jusqu’au moment où les nouvelles pousses com- menceront à se montrer. L'Habenaria carnea vient de fleurir également. Cette espèce est d'introduction encore récente et n'est pas très connue, mais elle est très “belle et digne de rivaliser avec le célèbre H. malitaris. Ses fleurs sont plus g grandes que dans celui-ci, et naria carnea devra aussi être mis au repos absolu après la fin de la floraison; généralement o arrache les tubercules une fois que les feuilles sont desséchées et qu'ils ont pu s’aoûter progres- sivement, et on les met en réserve pendant l’hiver dans un endroit sec et frais. On les rempote au bout de trois ou quatre mois dans un compost substantie L'nlos ère Krameri est une espèce moins répandue que beaucoup de ses congénères et qui attire l'attention au mois d'octobre d'autant S eu ont un cachet tout à fait distinct. admiré tout récemment chez M. qui est extrêmement r . pu fleurs sont d’un blanc de lait, avec une macule jaune foncé sur le disque. . Krameri, originaire de l'Amérique cen- trale, deman de un peu plus de chaleur et un repos plus prononcé que ses congénères de la Colombie. Il réussit bien dans la serre tempérée ou tempérée-froide, à côté des Oncidium mexi- cains et de l'O. Harryanum. Un des bijoux de la même serre, c'est le Vanda amesiana, dont la floraison commence maïinte- nant. Ses fleurs, d’une forme gracieuse, sont Mules & plus ou moins nuancées ÈS Kimbal liana, en même temps, demande moins de chaleur que ‘les autres Vanda, Dans la serre chaude, le Renanthera matutina achève sa floraisaison et l’ Arachnanthe Cathcarti remarquable, que l’on retrouve, plu nuancCé, dans tous les Renanthera; car il semble que parfois certains genres ont une couleur propre, qui se retrouve à à peu près dans toutes les espèces. Chez les Renanthera c’est un rouge écarlate mélangé de cramoisi pourpré, d’une intensité superbe; à mesure que les fleurs com- mencent à perdre de leur fraîcheur, le rouge ramoisi, qui semble former une mince couche Pan disparaît, et la fleur devient orangée. eur dure assez longtemps, et comme les ep ne s'épanouissent en succession assez lente, la plante conserve longtemps sa parure. L’Aeri res fleurit en même temps que le R. matutina; c'est une splendide espèce, mais qu'il “Haut juger d’après des exem- plaires authentiques, car on donne assez so dans les expositions le nom d'A. Lawrenceanum à des types bien inférieurs, voire même à d simples odoratum. Les fleurs de l’'A.Lawrencea- num sont relativement très volumineuses et ont 8 un fort beau coloris blanc de cire un Peu trans is relevé par des macules Couleur cerise se aux ntes des segments et sur les lobes la label le. *éraux du Les Aerides, comme les Renanth era et Vanda, ne peuvent pas recevoir un r ” pendant quatre ou cinq semaines pas af raison. Il faut seulement calculer les | e façon à ne pas faire ot js née et à ne pas faire tomber les feuille 1 rales, quoi qu'en disent quelques orchidophiles qui le considèrent comme difficile à cultiver et à faire eurir. Rappelons que les Catasetum et Mormodes doivent être tenus au sec et À une température modérée pendant tout l'hiver, après l'achèvement de leur floraison, NOUVEAUTÉS Laeliocattleya Juno. — Cet hybride X hyb nouveau est issu du Catileya Mossiae et du Laelia majalis, et a été produit par M. Norman Cookson, le grand semeur anglais. La fleur est décrite comme de forme élégante et compacte, d’un rose très pâle, avec les sépales légèrement teintés de rose aux pointes, le labelle d’un rouge « pas très foncé, » la gorge orange, avec veines couleur crème. Cet hybride a reçu un certificat de mérite au meeting de Londres du 2 Laecliocattleya Ra ue, issu M. Lacs Purpurata et du C. Dowsana (M. Ingram). Laeliocattleya X Ruby Ca, issu 4 Cattleya awrenceana et du L. elegans (M. Ingram). Cypripedium X gracile, issu du C. Ha ynal- dianum et du C. swanianum (M. Ingram). Cypripedium à sara À . F C. kerae et du C. Stonei (MM. V Ces quatre As Kvbrides SR été présentés au meeting de Londres du 24 août, sans recevoir de récompen Cattleya Harrisoniae var. guttata. nouvelle variété a les pétales et les sépales cou verts de taches régulières couleur cerise sur fond rose pêche. Elle a été exposée à Manchester, Par M. ]. Anderson. Cattleya x Mary Ps. cape du C. Harrisoniae et du C Sale fleurs sont maculées comme celles du C. pe 7 diana sur un coloris de fond de la même ne que dans le premier parent. Cet hybride 4 exposé à Manchester, par M. S. Gratrix. attleya Trianae var. Empress Queen. — Nouvelle et superbe variété qui a fait son app” rition au début de cette année dans les import? tions de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE» * Bruxelles.Ses fleurs ont des dimensions énorme ee pétales gracieusement courbés, très es" s frisés, sont d’un blanc nuancé de se, et panaché de rose lilacé sur les bords. Le labelle, très grand et allongé, a la base Lee le disque j jaune pâle de dimension restreinte, les ur deux côtés de l'ouverture du tube blancs, lobe antérieur très richement maculé de rouge pourpre intense. Var. Diamond Jubilee. — Autre variété de Ja même origine que la précédente. Elle a le labelle très analogue à celui de la variété Em- aais les pétales rose vif, trè nervés de blanc et de rose ou de pourpre, que présentent ces deux formes nou- velles, et spécialemer nt la seconde, est très nou- veau et très beau. Laeliocattieya %X Broomeana. e plante a été reçue directement du Brésil par NOVEMBR r£ 1 SAMEDI, 13 Les sépales ont 2 1/2 près de 7 14 ovales et non ai; eus ont larger ir, et 7 1/2 de lo cen timètres uc longueur: les pétales sont d’un rose mauve clai s pétales veinés de uance un peu plus vive. Les lobes latéraux di 1 x Le tt Kilos n belle sont Diaï pur, a ies pointes co lorées pourpré, relié une large pourpre et porte sur sa surface des veines couleur vin \d Espagne, avec une légère teinte orangée. l’une des formes les plus belles et les plus 6 centimètres de hauteur : 11 mar j° LL. , 11 parait que G autres, issues du même semis, son 12: L Si 1 i 11 déjà no en ent plus fort las elles n ont pas encore donné « Les pét: rappellent beaucoup e Laelia pumila et bien étalés; quant au labelle qui attire toute l'attention, il ne ressemble pas précisément à celui du Cattles ya aurea, c'est , celui d'un C. labrata, très foncé, ; Mantini. Le \obe antérieur est bien épanoui, et va en s'élargissant vers le sommet ; il ondulé sur les bords; son coloris est un beau rouge pourpré foncé. Le jaune iles et les sér pales sont Fig. 163. grmateur anglais bien connu, M. Joseph Broome, Ù Llandudn . M. James O’Bri e “em Chronicle dans les termes suivants: e da ®S aucune d'elles, et presque aussi larges que quelques-uns des Cattleya à grandes « Les mètre d urs ‘SE une quinzaine de centi- étalés $ de largeur: tous les segments sont bien € bonne pr et d’un vif coloris. — Une pertie du groupe des Miscellanées mener par M. Lincen au « Salon des Orchidées » ographie de M, Léon Capar meer du groupe auquel _ appartient, et il est regrettable que origine ne puisse pas être connue d’une façon plus Dis 56.2 Laeliocattleya X Pineli-aurea. — Ce nou- vel hybride a été obtenu par MM. Cappe et fils, du Vésinet. Il est issu du Laelia Pineli ou pu- mila et du Cattleya aurea, et a été présenté pour ciété d’Horticulture de ue ses fleurs soient ptites et rappellent beaucoup plus le L. pumila que l’autre parent; mais à vrai dire il est difficile de Le juger sur cette première apparition, car la plante présentée à Paris était très jeune encore. Chose curieuse, c’est une des plus petites qui a fleuri, et son plus grand bulbe, non encore à Bruxelles (v. P- 425). d'or du Caitleya aurea est à peu près absorbé par ce rouge pourpré; seulement, sur le disque, on aperçoit un peu de jaune va Va caché par des stries divergentes rouge brunâ Le Laelia pumala et le En rene 20h ui peut ensemble, surtout quand il s’agit de fécondations. Nous ne connaissons pas de vue tous les hybrides férent du nouveau venu, et n'a pas allure, ses pénis bi coloris tout différent et carte plus pâle LA SEMAINE HORTICOLE LE GRAMMATOPHYLLUM SPECIOSUM L'attention a été attirée sur = cRAE Orchidée au meeting de Londres du Ag ao présentation faite par sir a été, dit le Érerdeners. RE de la semaine. Notre confrère consacre à cette plante deux aa Le gravures, dont l’une la PRE dans son ensemble, très réduite naturelle- nt, avec une fleur et un bouton en grandeur nature, Le hampe florale avait, parait-il, plus 2% e fle merveilleux coup-d’œil au’offre l’ensemble. Les segments sont jaunes, entièrement zébrés de taches rouge brunâtre pourpré; le labelle rela- tivement très petit, trilobé, est légèrement strié de rouge ; il a les lobes latéraux relevés des deux côtés de la M et le lobe antérieur oblong aigu, un peu récu a plante data par Sir Trevor Lawrence péGstair une parti nous ne croyons ps présent. Elle portait à la base de la mie florale deux fleurs anormales ayant quatr segments seulement, Re en étoié étre és er nne était courte et gr Le G. HT atteint souvent dei Sr sions gigantesques, et est cité par les voyageurs comme une des 3er les plus belles et les plus uisse voir ; ses pseudobulbes e auteur. Le Gar- bé Chronicle mentionne qu il avait reçu il y quelques années de M. Curtis, de Penang, la rs aphie d'une magnifique plante de cette espèce, « de dimensions qu'il hésite à citer. » Notre confrère a publié au sujet de cette même Orchidée, il y a déjà un certain nombre d'années, des renseignements qu’on lira avec intérêt : « Le genre Grammatophyllum fut fondé par Blume pour cette plante, qui par Griffith dans la presqu'île de Malacca, ayant une hampe de 1"80 de hauteur et mesurant 2 1/2 centimètres de diamètre à la base. « Le G. sheciosum est cité comme ayant été intro en 1837, mais il fleurit pour la première fois en Angleterre en 1851, chez MM. Loddiges, de Hackney. Toutefois ses fleurs étaient petites, et pour la plupart malformées. C'est cette floraison qui servit de modèle pour la planche publiée dans le Flower Garden, de Paxton (pl.69). Un modèle beaucoup plus beau fleurit en octobre 1859, dans la collection de M. W. G. Farmer, à Nonsuch Park, Ewell, confiée aux soins de M. Carson ‘qui avait une grande réputation à cette époque comme cultivateur de premier ordre. Les tiges de cette plante avaient de 2 mètres de hau- teur, et la tige florale, issue de la base, mesurait + mètre, et la hampe en portait plusieurs. Les appliquées à à la base, et sont garnies plus haut de feuilles distiques, en forme de lanières, aigués, < st membraneuses, longues de 45 à 60 centi- SR se l état sauvage, d’après Blume, les tiges de EE Fe s’élèven: 60 à go centimètres et mesurent de 2 a à près de 4 rer de diamètre. Elles argées vers leur met feilles très rapprochés, distiques, “sers retombantes-infléchies, lisses et luisantes, canali- Éulées et formant en- dessous une côte émoussée. La hampe florale, issue de la base de la tige feuillée, Ee dressée et s'élève à 1"50 ou 1"80 de hauteur; elle porte une profusion de fleurs sur la moitié environ de sa longueur, chacune supportée par un pédicelle courbé de 7 1/2 centimètres de longueur environ, et ayant un diamètre égal ou supérieur. » La plante exposée à Londres par Sir Trevor Lawrence a reçu une médaille d'or et un certificat de 1re classe. Ces récompenses ar d'autant plus justifiées qu’à en juger d'après ce qui pré- cède, il semble bien que les résultats ARE ici par la culture étaient plus beaux que ceux observés à l’état naturel. LE JARDIN FLEURKTE LES CHRYSANTHÈMES ET LEUR CULTURE (Suite, voir page 391) CULTURE DE PLEINE TERRE. — Il faut aux Chrysanthèmes un sol gras, riche en fumier court, engraissé et préparé dès l’automne par un bon labour. La floraison est souvent assez tardive sous notre climat et l’on est obligé de Sas avant celle-ci; en prenant certaines préca tions, ilya lieu cependant d’assurer une bérihe reprise. La plantation à lieu vers le 15 mai pour les boutures et en avril pour les éclats; la distance à observer entre les pieds est de 50 à 60 centimètres et on pince deux ou trois fois jusque vers la moitié ou la fin de juillet. En vue de la rentrée, on peut commencer en septembre à couper les racines autour du pied. Si ce travail n’a pas été fait, il faudra les enlever également en octobre, avec une bonne cp pour les mettre dans des pots assez grands, l'abri Re er du soleil, et en soignant es arrose Pe ent ‘l'été, les mouillures au pied et les bassinages seront abondants. A partir de juin, les engrais liquides peuvent être employés deux ou trois fois par semaiï ans une citerne de la bouse de vache, des crottins de cheval ou de mouton, de la suie, du guano, etc., avec de l’eau de pluie ; le mélange, rendu bien homogène, pourra servir au bout de quelques jours. Quand les racines se montrent à la surface, il est utile de pailler le sol avec du fumier court. our obtenir de grandes fleurs, il est nécessaire aussi, à partir de la mi-août, de supprimer les boutons latéraux et superflus. Les Chrysanthèmes sont rentrés dans une serre bien claire et, après la floraison, on met les souches au pied d’un mur où l’on pourra facilement les abriter. Les variétés dites pots, peuvent être traitées comme la plupart des plantes vivaces, c “est-à-dire LR on coupe les tiges en automne et qu'on couvre le pied d’une couche de feuilles ou de litière à l'approche des grands froids. Cuz un troisième et dernier rempotage dans des so de 20 à 22 centimètres, et 25 à 30 au plus pour les variétés vigoureuses et à grandes fleurs. ES 1 n bon drainage est nécessai | Rte ge de terre de jardin ou de gazo de terreau de fumier, de terreau hs feuilles ets sable. Un peu de suie ajoutée au mél % pêche les vers de terre de vénédis dans 0 > à Nous ajouterons que les composts changent avec il la nature des terres; c’est ai re ainsi qu'un | On Conso Î * thèmes qui ne comptent qu’une courte période de croissance exigent une terre plus fertile. es gazons destinés à entrer dans la terre à rempoter doivent être préparés avec des Engrais ne au moins AE mois en a ance tuteur et de supprimerles pousses qui apparaissent à l’aisselle des feuilles. Enfin, pour avoir de e grandes fleurs, on conserve seulement une x ne. n peut des aussi les Chrysanthèmes à la forme en boule, en pyramide, en espalier. Pour la forme en ntemps suivant, e est pincée à la hauteur désirée, puis pu ER sont livrées à la pleine terre oùl'onne . négligera pas les pincements répétés. 4 Pour la haute tige, on bouture généralement des pousses vigoureuses en décembre. conserve, suivant les variétés, de 25 à sofleurs sur chaque pied Par exception, on voit des plantes spécimens en forme de buisson qui prnentent pa bn mètre dedi Ces se modèles proviennent également & boutures faites en décembre avec des variétés vigoureuses. e deuxième rempotage et pratiqué dans des pots de 10 centimètres environ, Vers la fin de juillet, on procède au dernier rempotage dans des vases de 25 à 30 centimètres Ilest bien entendu que les plantes se hrs "à partir du T5 au 20 _—. en plein’air;" au soleil et à l’abri des ne fois les oi terminés, on pourra s’occuper de mettre des tuteurs, de distri ibuer et de lier convenablement les nouvelles pousses: SOINS DIVERS. des boutures. Il est à fertile d'air et de lumière, ainsi qu’une terre trop db et des engrais trop concentrés, produisen nt du mal aoûté, des fleurs me formées et peu vigou reuses, quoique gran 1 Pour obtenir des is tes naines €t Fan | he ace en Re il faut gs | seulement en mars-avril et pincer jusque “ de juillet ou commencement d'a. tient | A oût: Dès que la rentrée est effectuée, On serre à Chrysanthèmes on he ouverte longtemps que possi ible. ent Pour prévenir les dégâts que les coups de : = Vo hamedt, pourraient causer, on enfonce en terre des piquets ts qui sont reliés au moyen de latt le pot. ; : Les déjections solides du cheval, de la vache, du mouton et la suie peuvent être utilisées avan- fate d'ammoniaque; cette quantité peut être dissoute dans dix litres d’eau et on peut s’en ser- vir pour arroser une fois par semaine. Il est utile de tremper la motte, en temps opportun, avec de l'eaw renfermant trois ou quatre grammes, par litre, d'un mélange de deux parties de sulfate d'ammoniaque, d'une partie de chlorure de po- tasse et d'une partie de superphosphate de chaux. Les fleurs du Chrysanthème se conservent fraîches, pendant assez longtemps, en enfonçant les pédoncules dans du sable mouillé ou de maladie, le blanc, champignon qui se présente sous forme de poussière blanchitre, estce qu'il plus à craindre. Comme Sulfure de chaux (eau, chaux et soufre). plus de certitude, il y a lieu d'utiliser la bouillie delaise dont nous avons donné la description étle mode d'emploi. Le blanc apparaît surtout dans une atmosphère humide. Vers le commencement de septembre, il arrive, Surtout après de nombreuses pluies, que les feuilles se recoquillent. Cet état de chose provient dé d'un Mécessaire de donner un abri aux plantes après à leur toilette. Elles sont : une serre froide en ayant soin de Yentiler convenablement pour éviter une trop Srande humidité. ; Lorsque les fleurs sont épanouies, on place les Chrysanthèmes où l’on veut, et tout particuliè- lement, À moment, un ent. dans la serre, à faire la chasse Le limaces, chenilles vertes et perce-oreilles qui sent les feuilles et les boutons. SAMEDI, 13 NOVEMBRE 1897 LES CEANOTHUS intéressent le plus tout au moins, proviennent de eux types : le Ceanothus americanus et le Ceano- thus azurus. Le premier croisement entre deux espèces, a produit . jours les variétés connues, croisées entre elles, fournissent tous les a aux horticulteurs le yen d’en accroître encore le nombr Le C. americanus est une espèce qui peut ’à qui porte des grappes Il a été importé de Virginie en 1713, de tempérament vraiment rustique et peut vivre à peu près dans tous les sols, bien 431 tures basses, c'est l'ensemble des qualités qui sont inhérentes à ces arbustes : ‘élégance port et du feuillage, les nombreuses inflores- cences qui portent les ramifications et, surtout et par dessus tout, l'époque à laquelle s'épanouissent les fleurs et la durée de la floraison. Sans doute la gamme des couleurs n'est pas très variée dans les Ceanothus et les coloris qui existent n'ont pas l'intensité de tons que l'on remarque chez d'autres espèces; n'importe, ce sont des arbustes de réel mérite et qu'il convient de ne pas oublier. Je sais que la résistance aux gelées est une question qui contribue un peu à produire de l'hésitation, lorsqu'il s'agit d'utiliser les Ceano- thus, j'en reparlerai et montrerai que rien n'est plus facile que de préserver les charmants arbustes des froids excessifs. Comme chacun le sait, les variétés actuellement au commerce sont assez nomb ques-unes de bien jolies chez et fils, horticulteurs, à Nancy. » M. V. Lemoine Fig. 164. — Cattleya labiata (Warocqueana) (voir p. 425). qu'il préfère ceux faciles à et sains par conséquent. Le Ceanothus azurus fut introduit en Europe beaucoup plus tard, en 1888. Ses fleurs, d’un beau bleu d’azur, firent vivement apprécier cet un 1, s'échauffer, légers arbuste qui peut atteindre à des dim ions peu plus élevées que celles du C. americam environ 1"50 à 2 mètres, suivant les conditions de culture. Originaire du Mexique, il en résulte qu'il est plus exigeant à l'égard de la température, voire même du sol, celui-ci particulièrement léger et chaud. Ces deux espèces étant incomplètement rus- tiques sous notre climat, il n'était pas possible d’espérer d'eux des enfants plus résistants. ‘ L'effet le plus immédiat, celui qui a contribué à populariser, si je puis m'’exprimer ainsi, les variétés qui en sont issues, ce n'est pas à propre- ment parler leur demi-résistance aux tempéra- J'indique seulement les noms de celles qui de: grappes portées par cette variété sont obtuses, ramassées sur elles-mé es, de forme presque sphérique. Les fleurs sont bleu clair. Brillant. — La couleur des inflorescences est un violet pourpre à grand effet. armen. — Variété vigoureuse produisant de volumineuses inflorescences d’un iné. Gladiateur. — Variété relativement naine, mais très floribonde, aux inflorescences allongées portant des fleurs d'un rose grisâtre supportées par des pédoncules violets. Othello. — La variété ainsi désignée est re- marquable, les inflorescences lilas bleuâtre pro- duisent beaucoup d'effet. Palmyre. — Les grappes globuleuses bien 432 LA SEMAINE HORTICOLE fournies, d’un rose violacé, font de cet arbuste une variété FRAC ble. Leviathan. — Inflorescences bleuûtre, ne original. Ibis rose. — Le nom indique suffisamment la coloration des fleurs qui sont portées par des ramifications vigoureuses. nfin, Elensis, le plus foncé des Ceanothus Das il est à ce point de vue très recomman- dable. gris de fer La distribution des Ceanothus dans les jardins ne réclame pas d les plantes per d’autres susceptibles de les sous- traire aux regards. D'un autre côté, bien que le port, le feuillage, soient loin d’être négligeables, la valeur de ces plantes réside surtout dans les fleurs qu'elles produisent ; les Ceanothus doivent donc occuper les parties extérieures des massifs. En groupe de trois, cinq, isolés, en massif com- pact, ils produisent ‘beaucoup d'effet La culture de ces charmants arbustes est des t ceux qui p qui sont ae _— je ee = vu réussir dans des terres argileuses et com La maltiplicaton | s ordi LS de est une pr atique qui n’est à recom- mander qu’à ceux qui recherchent les nouvelles variétés, elle n'a aucune valeur pour la propa- gation des formes connues. Le marcottage donne entière satisfaction, mais le bouturage est sans contredit le mode le plus avantageux et c’est lui qu'il faut préférer. Les boutures se font à l'éfouffée, sous cloche, à la fin du mois de juillet ou au mois d’août, en choisissant les sommités des bourgeons semi- rées comme toutes les autres boutures sont repi- quées sous cloche en terre légère sableuse. Lorsq u’ eues adventives, après un mois et un mois et “denis elles sont enlevées séparéme eu he repiquées dans de petits godets, qu’on es coffres où elles passent l'hiver, Dee seulement d'un châssis et de paillassons. Refirées des godets au printemps, elles sont disposées en pépinière en pleine terre en attendant la Fhtation définitive, préférablement au printemps suivant, Le bouturage peut être pratiqué différemment, comme je l'ai vu _—— chez MM. Lemoine, avec le plus grand su Les va ne à ie sont toutes mises en à l'automne et rentrées en serre froide, Au mois de } De les mêmes arbustes placés dans une serre chaude, produisent de nombreux bour- gone Heipacés Ceux-ci bouturés en serre à mul- tiplic on, t. Rempotées dans : petits er elles attendent en serre l'époque de la mise en place nn en pépi- nière, c’est-à-dire, le mois de _ Les Ceanothus, pes en Les Re ri ou i d’autres arbust enfin isolés, ré- clament quelques soins à ianpache ue froids de Thiver. Nous sav ons qu'ils See la plupart du temps aux froids or s le climat de Paris. Seulement, il est prudent 5 supposer que nes sera dépassé et LEA on peut avoir l’ex- rtal …D'aille urs, les à à prendre que je ai: vais indiquer sont à la portée de tous et rien n'est + aisé que de les mettre à profit. mois de novembre ou au commencement du mois de décembre, tous les Re us doivent être rabattus à environ oM20 ou o" u-dessus du sol. Les touffes ainsi limitées sont entourées et recouvertes de feuilles ou de fumier très pailleux maintient appliqué contre les lantes au moyen d’un léger buttage de terre prélevée tout autour des Ceanothus. Parcemoyen ils franchissent les plus mauvais hivers. rintemps, le buttage défait, les ramifica- tions coupées poussent de nombreux bourgeons qui ne tardent pas à former de belles touffes. Comme on le voit, rien n’est donc plus facile. Maintenant quelques es pour prolonger la floraison chez ces arbus ous savons que x ie commencent à apparaître au mois de juillet et qu’elles se suc- cèdent, abondantes, jusqu'au mois d’août, par conséquent, pendant deux mois que les fleurs des autres arbustes sont rares. En choisissant sur chaque arbuste, quelque temps avant l'épanouissement premières grappes principales, quelques ramifications qu'on pince, on force les bourgeons placés immédiate- ment en-dessous de ce pincement à se développer, les ramifications tardives se terminent également par des fleurs qui s’épanouissent plus tard; une deuxième floraison succède donc à la première qui rend encore plus précieuse la fréquentation de ces arbust Les ramnifiéatihs fleuries des Ceanothus peuvent être coupées et utilisées à la confection des bouquets. Elles peuvent être placées dans des vases pleins d’eau, maintenues en dass ment, mais leur durée est assez éphém ss He FEUILLAGES CLAIRS ET FEUILLAGES FONCES Dans la plantation de nos parcs et jardins, le mariage des couleurs du feuillage joue un grand rôle pour faire ressortir l'habitation, _ à l'un ou l'autre style architectural, qu'une construction dans laquelle on a fait usage de la brique rouge associée à de la pierre de taille bleue présentera un tout autre ton que celle érigée en pierre de France ou toute autre pierre blanche. La première 7 présentera une teinte plus ou moins sombre; la seconde, au contraire, accentuera une Éoulees des plus claire Prenons comme exemple une villa du style renaissance flamande, nous aurons des façades où le rouge de la brique M avec association de la teinte bleue gris de la pier à la construction une teinte plus ou moins sombre. u contraire, une villa construite en matériaux blancs ou gris pâle, produira un tout autre effet que la précédente. Ici tout est de teinte claire; la toiture seule est de couleur sombre es deux cas se sont présentés dans deux villas construites au pied d'une côte:boisée en chêne de utaie et en taillis de charme. Entre les construc- tions et la partie boisée règnait une bande de terrain libre de mètres environ; la partie boisée est en dehors des deux propriétés, c’est un bois communal. En avant construction Fe deux grands jardins, très étroits mais très Pour AS ressortir les deux constructions adossées à la montagne, nous avons Opéré plantation garnissant une bande de 10 nil espèces suivantes : FEUILLAGES CLAIRS FEUILLAGES FONCÉS re. mn re. Bouleau pourpre. Boulea [e] Orme pourpre Prunier Fe Pissard € pou more à feuilles ée marais. He sect Tes. os in negundo à | eu pa- feuilles achées bla Hè Fe: Peuplier blanc de “Hollande. Orme # “Hollande. | Peuplier blanc pyramidal na Bolle e à feuilles ‘d Aucuba. Tilleul argenté Vernis du Japon. A l’avant-plan de ces deux massifs, on a planté see panaché de blanc, quelques Spirées ont ormé le fond de la plantation claire. ALFRED WESMAEL. St-Ghislain, octobre. BOITE DU JOURNAL : Lettres reçues : J. Ce (La « Chronique » de ine Horticole appartient à tous Iles et collaborateurs du journal. Nous La Sema rédacteurs offre d'y collaborer vous remercions de vo , nous insérerons avec pairs. pourvu qu'elles soient intéressantes). L. V. (nous pe la FREE quelques.renseignements al sujet de votre demande). — L. D.— Ch. M.— 1 D 25 CuCs LePost Ne LR © Se T5: V:_— Raoul de M. Alice Mercier. — O. M. — D. KR. TA TE LA SEMAINE HORTICOLE PUBLIERA Samedi prochain: À L'Exposition des Chrysanthèmes à Paris; Les travaux en serres; etc., etc., etc. SSAMEDK 38 ? 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Pages E) n:que D D Us. 48 Xposition de Chry série à | Bat: Si N Meket. 6489 Travaux en serr: Te sers : 499 LOstromskia Mir 430 ane nel coccinea 4 Le Journal des Orchidées : Les Johfali 438 Fleurs bleues d'Orchidées 439 Correspondance 4 k Petites note Sd à joe 439 ee de voyage és dE Tuits et légumes : Des fruits de Gérés do. 6e %, eilleures F 2 Boîte du Jo # RE £ na Fi 18: 165. Magasin de fleurs de e Fe due «< Corona, » Keizersgracht, à A 4 : 166. Ostrowskia magnifica 7 167. Magasin de fleurs de la Société « Coroia, : Regulierbreestraat, à Amsterdam #1 441 168. Poire Saint-Germain d'hiver . . . + . 442 Saxo, Iurmerre Euc. VANDER HAEGHEN. = Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent ORTICOLE, » au Bureau du Journal, Administration et Rédaction : 117, Rue Belliard —— Bruxelles. LE JOURNAL DES ORCHIDÉES é CA PYSAIUAEINES . peus Belles vatiètes connues 1000 planes cames. Coutonnees ; aefrists ‘JOcentirres ! 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Lamb Ximenesia encelioides. — Pour ne pas effa- roucher nos LE il serait _. -être préférable de dire : Ximénésie à fleu ia, mais avouons ne déni sis mince. m peu attrayant se cache une jolie Composée 1 Sen moins des que son éti- quette, et qui mérite de figurer d ‘Pmpagnie des Ch Ue : COrOnarium, d cultivés: Ba floraison commence. en juillet et se & jusqu’en octobre; elle est abondante et arinatum et £ de de oblongs, légèrement concaves, d'un ja entourant un disque proéminent, presque Sonique, jaune plus clair. La plante est haute de 1 mètre à r"20 environ, ar nante et très ramifiée. Elle provient du ue, et est annuelle sous nos climats. Elle Convient bi Trois mois. . . : » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois LENNON CES. — LA SEMAINE sl COLE off e l'avantage le plus sérieux qui puiss . re présenté aux horticulteurs et indus hniols Dour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 44 : Page de Cey 45 c. “Wysanthème Mme L Louis | Remy. 445 Les uthème Swantey Giant 440 nc ne s en à Angleterre. dvi 6 100 Le] 440 ; oral a. Orchidées : Notre enquête orchidophile 448 Fu ovale ms de Chrysanthème .. 1 u Chrysanthème avec ou sans « ” Engrais- Ts Papills ns . + tie. 1 ue Semis de Chrysanthème es 451 1 era de Dos en France 451 à Res Santhème à Amsterdam : 452 F u Journal 452 Fi xs a à Chrysanthemum William Falconeri 443 ; 2 Carysanthemum Yellow Dragon 444 ÿ “6 Chrysanthem: me Louis Remy. 445 “ Curys themum Swanl ant . 447 * RS Chrysanthemum acrocliniaeforum. 450 174 4: Chrysanthemum Gloire rayonnante 451 ru. IMPRIMERIE Eu. VANDER HAEGHEN. paraît tous les Samedis. L Re =. Le numéro : 30 centimes. D TT TETE Bureaux : 117, Rue Belliard QU AU NTM" 4" P} dl Bruxelles. 4 — 27 NOVEMBRE 1897. [#1 b | | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES CAT: PUSALACrNES . 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Thür (Atomigné] | RCE mAnE relié RO | men franco pe ms nel sur Fo NES S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURNAL TE HORTICULTURE INTERNATIONALE LINDEN Pre RÉ SOBORS Sen GRANDE SPÉCIALITÉ D ORCHIDEES Importations Directes et Régulières ORCHIDÉES SEMI-ÉTABLIES OÙ ÉTABLIES vendues de première main aux prix les plus réduits COLLECTIONS LES PLUS VASTES DU COMMERCE Spécimens pour Expositions — Grand choix d'Orehidées en fleur ELITE NOUVELLES PLANTES DE SERRE ET D'APPARTEMENT Palmiers, Fougères, Araucaria, Dracaena, Anthurium, Aralia, etc. etc. GRANDS EXEMPLAIRES POUR LA DÉCORATION DE JARDINS D'HIVER AZALEA, CAMELIA, RHODODENDRONS, etc. Des ofres spéciales et le Catalogue à prix réduits, comprenant le choix des meilleures Orchidées, Plantes nouvelles, Plantes d8 Serre et d'Appartement, ete, sont envoyées à toutes les personnes qui en feront la demande. LE RC Es émmmmmemmmmutotgsenn Samedi, 27 Novembre 1897 CHRONIQUE n catalogue d'Exposition très utile, -— te de la Première Exposition de Chry- santhèmes, organisée à Amsterdam, lOccident. La culture, le bouturage, énnané du bouturage, les modes de ko outurer , lecompost pour les boutures, le premie Ke: mesrine hortulanus du Jardin botanique d’ Utrech Ce catalogue mt se vendait 15 cent (30 cen- times), a été enlevé par centaines d'exemplaires. Le comité floral a eu à juger de nombreux apports de nouveautés. Huit certificats de mérite ont été décernés rs md sh es à M. Nonin, quatre à MM. ères, Rozain et J. Hérault. * L'exposition d’ horticuiture EE en même lemps 4 été très intéressant lLa été décidé que le Céngrès de 1898 se tien- à Troyes. rs. Depuis quelques années, l’horticulture a été bien représentée au concours agricole et n’a pas peu contribué à son éclat. Il est à souhaiter que d' ition se conserve; le local actuel y est ailleurs beaucoup plus favorable que le défunt Palais de l'Industrie. — uettes élégantes. _— A l'exposition de a senthèmes des Tuileries, tout le nee ke ot de êmes exposé par M. J. Lenaerts, de 2 p | Ces ét quete ue à l’ensemble du SAMEDI, 27 NOVEMBRE 1897 groupe un cachet rh éées et de soin délicat qui a été fort appréc Un jubilé. — On vient de célébrer avec éclat, à Leiden, le trente- -Cinquième a fessorat de M. . Suringar, . . Il occupe la chaire de a hs à Dre à de Leiden d On lui doit des études très appré- ciées sur la flore des colonies néerlandaises, qu'il visita en dote Tous ses anciens élèves, parmi lesquels les rofesseurs Treub, Molengraaf, etc., ont parti- cipé aux fêtes jubilaires organisées en l'honneur de l’éminent savant. Fig. 169.— Chrysanthemum William Falconeri (voir p. 452) La mission Raoul.— Ainsi que nous l’avions annoncé, M. Raoul, professeur du cours de cul- tures tropicales à l'école coloniale de France, avait été chargé par le gouvernement d’une mis- sion d'étude dans les Ines orientales; il vient de rentrer à Marseille après s’en être acquitté heu- reusement, non sans rencontrer beaucoup de difficultés et d'obstacles de toutes sortes. ; M. Raoul, qui était accompagné de M. Lehi- deux comme adjoint, a exploré Ceylan, Java et Sumatra dans le but d'y rechercher les plantes économiques qui pourraient être utilisées pour l'acclimatement dans les collections françaises. Il a rapporté des collections très importantes, comprenant plusieurs milliers de plants, qui ont été dépot provisoirement au Jardin botanique de Mae ille. On annonce que parmi les plantes utiles rap- portées, se nu de nombreuses espèces nou- +43 velles pour la science, entre autres plusieurs textiles inconnus d'une remarquable ténacité, supérieurs à la ramie; aussi des caoutchoucs de variétés spéciales, des guttas- perchas, des arbres à entr à tannin, à vernis, à huile, e Tous ces végétaux présentent pour les colonies intertropicales un haut intérêt éconon nique. Les spécimens rassemblés par la mission seront ulté- rieurement envoyés en Indo-Chine, au Congo, en Gu uyane, où sans doute on réussira à les accli- mate Il s'agit précisément d'essences qui manquent dans les colonies françaises, alors qu'elles font la fortune des Indes néerlandaises. On espérer qu'il mag vod de ] ces possessions des profits appréciables pour leur dév gent si désirable. Orchidées et Chrysanthèmes. — Le public mondain qui était venu en foule admirer l'Exposi- tion de Chrysanthèmes ouverte aux Tuileries, au commencement du mois, a pris le plus vif intérêt aux quelques Orchidées qui, Rs s'étaient montrées une série de cinq ou six belles plantes de Cattleya W ie de M, Le coupées exposée ment profane en re : d' Orchidées (quoique. ou parce que ?) L'on | peut tirer une conclusion de cette ten- ande Exposition d’horticulture presque aussi Rain que celle du printemps, comprenant les Orchidées sur le même pied que les Chrysanthèmes? Les Orchidées peuvent dé- sormais fournir au mois de novembre de magni- fiques exhibitions, on vient de le voir à Bruxelles. Reste seulement la question du local. Quand Paris aura-t-il son palais de l'horticulture ? La sécheresse de l'automne. — Vit-on jamais plus bel automne? D'ordinaire la mélan- colie très fine de cette aimable saison s’attriste, en nos climats, de pluies qui larmoient sinistre- ment durant de point le timide soleil d’hiver, mais le beau soleil à peine en son déclin, que l’on aime à voir dorer septembre. Nos météorologistes viennent de donner à ces tembre au d’eau, ou moins que le quart de la quantité nor- male. Du 14 octobre au 5 novembre, soit pendant CPÉTRTeN jours, la majeure partie de la Belgique Le gouttes, seulememt, sont tombées à deux ou trois repri En d'autres points du pays, on a noté, du 23 septembre au 16 novembre, les totaux de pluie suivants: Fo ne 28, Maeseyck 42, Spa 13, Arlon 11 mill:mètr a sécheresse ART 1897 est l’une des plus remarquables des soixante-cinq dernière années. 444 L’horticulture à l'Exposition universelle de 1900 à Paris. — Le Yournal officiel du 18 octobre à publié la liste des membres des comités d'admission à a pores indie de ne. Voici la composition de ces comités LASSE 43. Mat trie) et ‘SHODEEE de l’Horti- culture et de l’Arboriculture. — MM. Éd. André, ubry, Bergerot, le Dr Bornet, Abel Chatenay, L. Chauré, D'orléans, Forestier, Formigé, Paul Lebœuf, A. Mathieu, Ozanne, ra Pradines, ]. Rothschild, Sobier, Viger, Villar Caen Plant Les nier x — MM. H. min, Cremont " Che- PI Fon ntaine, F. Piver, ]J. 7 A. Rivoire, A. Torcy- Vannier, P. Transo CLASSE 45. AvoP as ans el fruits. AM. Ch. Baltet, Boucher, Bruneau, A. Cordonnier, Coulombier pè re, J. Daurel, H. Defresne père, Delaville aîné, E. auquet, F. Jamin, Louis Leroy, L. Loiseau, Marinier, Michelin, Nanot, O. Opoix, E. Salomon, L. Si- mon-Louis, Vitry CLASSE 45. rires, te Plantes et fleurs ornement. Aus G. Bruant, Lu rare C: Chargueraud, L. Christen, P. Cochet, Couturier-Mention, G.--Croux DL: é, Dauvesse, G. Debrie, E. Delavier, E L. Férard, Hochard, Ch. Joly, P. Jauret, Keteleer, J. Laforcade, L. Levêque, J. Ma $ J.-B. Savoye, Ch. Simon, J, Souillard, F. Ta- vernier, M. Treyve, Vallerarid CLASSE 47. Plantes de serres. — MM.E. Berg- an man, G. Berr, A. Bleu, E. Cappe, H. Chantin, le comte Horace de Choiseul, B. Comte, Devansaye, artin-Cahuzac, J. Page, Em, Biret, A. Truffaut, A. Van den Heede, Wood, CrAsse 48. Graines, He et plants de l'horticulture et des pépiniè . À. Bar- Brault, si Chouvet, res Delaire, E. Dela- arre, nai . Deseine, Desfossé- Thuiler, Deviiint, EL: Guillaume, Levavasseur, baut-Legendre, Maurice Lévêque de Vilmorin. La Presse quotidienne et l’horticulture en Hollande. occasion, lors des Expositions de Chrysanthèmes à Rotterdam re organisatrices. Dans ces nds jo ‘y a pas de meilleur moyen ee le goût des fleurs. _ Teintes automnales. — Les beaux jours _ensoleillés dont octobre nous a _gratifiés, ont reh P , qu’au ile BA SEMAINE HORTICOLE déclin de la belle saison, offrent les jardins et la campagne. Les feuillages ont revêtu des tons de perbes sont, entre autres, certains Poiriers, des Cerisiers, les Hétres, les Chênes, les Vernis du apon, les Érables, mais aucune couleur ne nous séduit au même titre que celle dont se pare un Evonymus (étiqueté alatus, quelle est cette espèce ?). Quelle splendide pourpre répandu la moitié supérieure de cet arbuste cultivé en forme de grande sphère, Fra que la base était d'un vert uniforme et frais encore: jamais nous n'avons Fe pareille teinte produisant un tel effet D Fig. 170. — Chrysanthemum Yellow Dragon (voir p. 452). La décoration automnale des bois et des taillis devrait davantage préoccuper les architectes- paysag'stes, car, avec un peu d: science et pas mal de talent, il est vrai, ils pourraient revêtir leurs créations, à l’arrière-saison, des inimitables coloris que la nature prodigue et que peu de gens ss apprécient. Une . À la cam- pagne, par une de ces magnifiqu S journées d’ octobre, procurerait de éntbrenses occasions de voir et d'étudier des coins de paysages natu- rels, qui sont de vrais modèles du genre. Ce qui attire les insectes sur les fleurs. — Dans plusieurs mémoires spéciaux, M. Plateau avait étudié cette question et répondu que c'était le Éd um des fleurs, non leurs couleurs, qui atti- t les insectes. Sir John Lubbock vient de riences de M. Plateau, qui, mment, avait dépouillé des Dahlia de leurs FEyoi et avait vu EE les abeilles les visiter après cette su savant anglais rend auxquelles F s’est livr ment sur |’ Eryne DLUM amet Sir John Lubbock a séparé des fle urs dec espèce les bractées d’un a brillant quil’ rent, et il a constaté que les abeilles $a portaient beaucoup plus sur les bractées que sur les fleurs En résumé, la conclusion de son mémoire po PPression, Je Fee des observatio ons nt Po notam. les insectes et à les attirer vers le miel qu'ils t recherchent. Bananes et bananiers. l téressant article de M. A. 1 sur Le ut du bananier et le commer s ban . Cet article a paru dans la Revue cénét dés PR numéro du 30 octobre Russelia juncea elegantissima. — de la 5008 nre af de la famille des Scrophu- née compren des arbrisseaux du Me à rameaux anguleux, à feuilles opposées, quelque- fois très petites, et à fleurs rouges, rappelant, en plus petit, celles La Pentstemon ou des Chelone; il est ns les cultures par deux espèces d'un aspect fort différent : Le Russelia juncea a e nombreux rameaux etomban assez grande taille, d’un rouge vif, sont éparses en pires panicules isolées vers l’extré- mité ri s. Salé sarmentosa a de grosses tiges toutes petites fleurs rouges en panicules très Lemoine, de Nancy, ont obtenu par le belles plantes pour suspension q imaginer. D'un vase de taille moyenne, suspendu vigoureuses, d’abord demi-ascendantes, puis gra- cieusement courbées vers le sol, garnies de petites feuilles ovales. n e inouïe, leurs rie hrs. de fleurs. Les Jardins du Luxembourg, à Pari Une délégation de la Société mer ticulture de France est allée visiter, au m08 d'août, les cultures et plantations du Jardin Luxembourg. Le rapport rédigé à la tations estivales, nt d'être p tion Journal de la Société. Nous signalons à à l'attent” d ée et ta intéressante: elle est accompagnée d photogravures représentant divers poin du jardin. à: VE ts de vué 1 à boutiques en plein air et des , Partout il répand son charme ou sa beauté. Il est la fleur à la mode, — mon Dieu oui, à la Mode, tant il pr vrai que sutie reine tyrannique exerce son empire sur les fleurs comme sur les bijoux et les chapeaux. et Le joli nom! d'une sonorité si élégamment féminine qu'on se demande quel cruel arbitrage Je classa parmi les genres masculins. Et la mer- valleuse fleur! toute faite de grâce, æ clarté, de fraicheur, de délicatesse — et aussi de omme elle symbolise délicieu. pénétrant d'un été qui sachève, cette Jieur d’or ainsi que l’exprime son nom! Fleur d’or, en effet, dernier rayon d'un soleil ou de son éclat neigeux, nos appartements envahis par l'ombre mélan- colique de l'automne. Les mondaines fanatiques du Chrysanthème — il y en a, commè d’autres éprises de l’orchidée ou de l'iris — ont-elles jamais éprouvé la curiosité de savoir comment on obtient ces fleurs presque monstrueuses par leur volume et d’un dessin si recherché? Se rappellent-elles l’'humble Chrysan- thème de jadis, malingre, chétif, aux branches dénudées, 1 de devenir ce qu’e aujourd'hui. Quelle étape triomphante parcourue tonsiste à supprimer la totalité des boutons de chaque tige de la te, sauf seul — bouton terminal —— au profit duquel est réservée toute | Voilà pour la » 59 ? Mrs. C. H. Payne (Calvat) 45 >» 53:* E. Molyneux (Cannell) 39 » 53 ? Mlle T. Rey (C He 36 » 42 ? Sunflower Mons ell) 35 > 39 ? me Marie Hoste (Lacroix) 35 > 7 Étoile de Le TEnéchett) 31 » Fe? Miss D. Shea (Sh 25 > 49 ? W. Seward (Sewar — 32 ? W. H. Lincoln (importé) 30 » 28 » Duke of York {(Cannell) — re Madame Carnot (Calvat) —— 30"? G. C. Schwabe | 27 » 36 » M. Serie api Le — 28 » Colonel W. B. Smith Spauiding) 21 à JL On v bon rang dans ces deux lis variétés Topaze Orientale, ET ae d ; court, Chenon de Léché, Louis Bochmer, Soleil d'Octobre, Président Non: in, etc., ont été très appréciées aux expositions de Loncin t que les semeurs ivngls tiennent un te an année, les T. G. CHRYSANTHÈMES NOUVEAUX Voici une ER tien sommaire de ue unes des principales nouveautés remarque l'Exposition de Chrysanthèmes tenue à Part ai O au 14 novembre. Nos notes, comme purs l’avons expliqué dans le us e rendu de DES forcément incomplètes; te l’occasion d'y ajouter q Suppléments oh la suite, alé uelques De ins ee beaux groupes de MM. Vilmorin- And Made jme Edmond Roger. Incurvé très com- t Nil un peu plus foncé vers le centre. “dame robe Incurvé rouge brûlé . revers cham Comtesse de Baul aincourt. Japonais jaune vif nte teinté Saint Sauveur. éc le centre jaunA apfidame Ch. aché de rose à la périphérie. 5 B. blane Bea:i NOVEMBRE 1:8a- SAMEDI, 2; ule grenob loise. jaune primev ère. )1 71m V I revers orig ar ON NN IVNE" ( ! | revers gris argent. Japonai tu e, rappel a Luc | : r 1 à P ‘ Madan (42) e Lai (Yenceé Zeédeé. nu étal ; . D Lt, : ( t ose ft uvt a ac 2 | feat à V4 | ph rose vif, ceux de la pér PC Paire : iY JAPOnaIs vi \u 1 1IBIICTIC GG ur } { : plus cl air. î 1 € CHCLS QOoreés et! s pâles (Calvat K ) Pi rt. In Ie Souvenir ae Po: Lt À onon Inc 2 EL CC pact, panacht e rose et n pe 1e. F1] forme d’artichaut 3 artiChaut SCcAaliAara Japonais incurvé, rose pâle atre Brun. Incurvé blanc, légèrement Verlot. Incurvé rose, centre presque tales tubulés, couleur tabac nuancé de rose. M. de Center À Incurvé jaune clair. de Général Béz1 fleur jaune avec de res singe brun clair près de la péri- "A ice e Dezaphy. Japonais blanc. TEV M. VA Japonais incurvé rouge brûlé v ers vieil Madame pr Incurvé rose à revers pâles. D Sp Incurvé rose tendre tirant ur le mauve, pétales très larges (Calvat). (A suivre.) LA SEMAINE HORTICOLE NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE Conclusion Nous avons publié, d’abord dans le Journal des Orchidées, puis dans ces colonnes, _un certain m opinions qui se dégagent de cette se en prenant les questions une par La 1'° question était une ile formule de présentation; nous n’y inSisterons pas. La 2° question également présente un intérêt en sine sorte statistique. Nous voyons que la propagande qui répand le goût des Orchidées une importance considérable, et sur laquelle il faut bien appeler l'attention, car si le ges bat extrêmement simple et clair comme le jour, il dévie singulièrement dans l'application. Mais nous reviendrons sur ce sujet à propos d’une — question. & 2 ere st de réponses, la persistance des ere ep qui représentent les Orchidées comme très di ciles à cultiver, légendes que l’on Dbetaie croire dissipées depuis longtemps devant les faits, mais qui décidément ont la vie dure. Beaucoup d’ama- teurs actuels les ont rencontrées à leur début, et ont hésité longtemps à entreprendre ce tour de il y a pro- bablement des Lens qui n’ont sé osé com- mencer, et qui se sont privées ainsi d’un plaisir très vif. me QUESTION.- — - Les premières À Res Ÿ huile les d TS CO tions sont d’o aire des a “ serre Éoits — les plusfaciles à cultiv e serre quel- conque consacrée précédetietà à des Camellia, des Azalées ou des Geranium ; en outre, d’autres Orchidées à floraison, brillante dont la beauté a sg l'amateur du Si La et Fe naître chez lui la vocation. C'’es voyons la un des utiles hante ne le noyau de leur collection parmi les espèces sui- vantes : nt us crispum, Pescatoreï, lu- 7 ver rande, etc.; Masdevallia divers, He Un Gr sas Cypripedium insigne, barbatum, eanum, Cochlicda N rs Oncidium HE vi Miltonia vextllaria, ax ifre , Houlletia, puis les Catt. lab, Trianae , Mossiae, __. citrina, giga les Laelia penser ancefs, autumnalis, les Dendrobium Wardr no- A aecum dm Stan- hopea, Catasetum Eungeroihs. Cypripedium de serre chaude, Saccolabium, Aerides nc bien difficile d'établir dans les pré- séances un ordre précis, que beaucoup de nos correspondants n’ont pas pu se résoudre à déter- miner; nous pouvons néanmoins dresser une liste, non pas de douze, mais de vingt-cinq espèces qui figurent à peu prè ès dan s toutes les sélections : D'abord les Caitleya labiata et l'Odontoglos- Sum crisbum; il y a pour ainsi dire unanimité pour les placer aux deux premiers rangs; mais il va sans dire que par gl labiata, nous en- tendons non seulemen . Warocqueana, mais aussi les Trianae, Moibes arr a dorado, ainsi que le X Hardyana. près S 23 suivantes peuvent être à peu classées ainsi : Vanda coerulea. ee X Leeanum na. (var. superbum, impe- Cypripedium Rothschildia- ns etc.). : num. - Laelia tenebrosa. _. X Morganiae Cochlioda Nôtzliana un certain nombre de ré- re Bungerothi et ses Sas cl t avec c hybrides pe mr) hybride le C. Séonei) Miltonia X Bleu Miltonia vexil oezli. ae Phalaenopsis Schilleriana. psi Cattleya amethystoglossa. Vanda cars et tricolor. Laelia purpurata. Oncidium Kramerianum et Se FD Capee Papili cattleya R Anbocet re ns OnCDr AT. h ymbidium uéieus Stanhopea ti Phaius cb dloons. Bien près des précédentes viennent se ranger les Coelogyne cristata, Pape à ge ee Lycaste Skinneri, Dendrobium nobile et War- dianum, Cypripe din à insigne et exul, Oncidium Phalaenoÿsis et macranthum, Trichopilia SUAVIS, Masdevallia Veitchi, Lindeni, Harryana, Mil- tonia Spectabilis, Aerides suavissimum, Lawren- ceanum, Fieldingi, Saccolabium .. et coe- leste, Disa grandiflora, Dendrobium formosum et Phalaenopsis, Odont doglossum grande et luteo- Purpureum, Oncidium Forbesi, Vanda m Fonesianum, Zygope- talum Linden: et Lindeniae, Aganisia cyanea, Pescatorea Klabochorum et c cerina, Maxillaria Sanderiana, Peu et. here ares rs C toglossum, pue eya, *Epidendrum, “ee sans er de beaucoup d’h es, Cypripedium et A surtout, sur ana les votes se sont re ESTIO La gr rande rte des FD sont PAPE ram à la campagne; il y a pour cela des raisons d’ordre divers sur lesquelles nos correspondants n’ont fait en général aucun commentaire. La plupart, cependant, se trouvent dans les environs de villes. TT ns pie admettre en principe que les Orchidées t au moins du: d'Orchidées _ RH A mieux à la mpagne grandes villes industrielles, où l’a de Manchester et de Birmin 8me QUESTION. — Nous constater que et qu'ils sont satisfaits des résultats ainsi cible gme QUESTION. — Il s’agit ici des causes pro- bables auxquelles doivent être attribués le succès ou les échecs dans la culture des Orchidées, c'est. fe ' en = br | ® ® [e) 2] : @œ 2 [el Le) TT po] e sh o ‘0 en [en + Le E vd ® = © el + Fe] = D] à un degré de certitude aussi és à part de rares exceptions, que celle des plantes ro qu'elles ont remplacées dans la faveur pu- b se me QUESTION. — L’immense majorité de nos correspondants n ‘emploient pas d'engrais, et se contentent de l’eau de pluie. de ne traiterons as à nouveau une question a été souvent es donné par notre que 1ime et j2me ESTION Eh bridation ! Voilà le grand mystère, Æ Lai d'interrogation gigantesque qui se dresse actuellement devant ès grand nombre, de bou- leverser bientôt,ou ne d’encombrer et de sur- charger les cadres des espèces que l’on connaissait naguère, cela n’est pas douteux. Au point de vue du nombre, il faut s ‘attendre, d'ici à à quelques thiques. Un tassement se produira; que restera t-il de ce grand effort ? ela est bien difficile à prédire. La Re à | nos correspondants ne se prononcent pas; résultats acquis jusqu'à présent ne ie pe nombreux pour que l’on puisse hasarder U ë appréciation. Deux orchido Ter deux tableaux détaillés, très différents, l'un assez sombre, l’autre pos Bite les relire dans ces colonnes, pages : cp 8. Nous avouons pencher Dlutôt vers l'opin “ nsolant; OR | con ce | tot ne OO US......L.LELELL LS ee ee sé inidirinnsnmansemenaerr sa ntm iirté ARS Lu no Er CPR ONE RTE UT 2 par M. de Meylhand, Jusqu'i ici, cas, les orchidophiles n’ont qui concerne les Orchidées, néant, . même à Ha ambourg ; mises en Fr a une façon saisissante par notre Enqué La première, c'est l'habitude prise un peu par- toutd'instituer dans les expositions des concours collections rivales. Les premiers organisateurs pensé sans doute que leurs locaux seraient splen- didement R lorsqu’ ils ont rédigé leurs pro- grammes, et u’ils y ont inscrit : Îe plus beau groupe de cent Orchidées; le plus beau groupe de cinquante Odontoglossum, de cinquante Cattleya, de cinquante Cypripedium.. . Pour peu que chaque concours réunît trois ou quatre exposants, cela néttait un spectacle merveilleux. Malheureu- sement, ce système a produit de tout autres résul- a ee réne d’une col- e peut servir au progrès horticole. pure, ils offrent l’incon- vénient de provoquer des dépenses considérables pour les exposants, les plantes présentées étant, en grande partie, achetées à grands frais pour cette occasion. Dans ces re EE le pro- priétaire de la collection primée n d'autre honneur ges celui d’avoir débéiisé une grosse somme. Cette rivalité, qui ne va pas toujours sans quelque aigreur, ne devrait pas exister entre ama- teurs de | rip ni M entre our se montrer leurs plantes et échanger leurs PS nee sur _ les mérites de chacune d'elles. étoide cause de Pan, que les : pare Hope pô les expositions, _h vue _e leurs trésors les personnes qui s’ a inté- Sent; la passion des plantes n’est pas un sen- oiste. Mais ils craignent de les lie passer Des) jours dans des locaux mal appro- Priés où santé pourrait être gravement | x 3 il . déplaît de les laisser à la portée ts de profanes quelquefois mal inten- réformes qui s ‘imposent consisteraient © ESsentiellement — c’est la réponse à notre Question — à laisser le jury maître de dis- <> Sans conditions préalablement imposées, ases à accorder à chaque exposant, SA ANEUI E, 29 CSSS MBRE 1897 8 97 un décor + 2 AV et où elles ne risquent pas d’être détériorées NOUVEAUTÉS Mon te X Ridolfiana var. Armain- villierens LA 0 Ridoliahe issu du Lueb peer aurorea et du Catt Mossiae, fleurit pour la premiè de + pis ÉR ernse qui en est iste: est for belle. Elle s fleurs de grande RARES. Les ce es Anis: très larges, ondulés sur les bords, sont d'un mauve violacé très légè- rement veiné de rose mauve intense. Le labelle strié une macule transversale pourpre An par des stries en éventai qui vo se dégradant vers le sommet. La partie ant du labelle et le tube ont le même coloris que les pétales et les sépales; les bords du lobe antérieur sont très frisés. ae variété est, comme on le voit, distin Rsspde ns que le croisement auquel elle doit son origine a produit également le L. x Canha- miana, et deux PAR qui ont fleuri chez M. Bleu et M. Maro bien Cattleya X Hardyana var. Moorte. beekiensis. — Nouvelle variété de ce fameux hybride, apparue cette année dans les impor- tations de Te Le Lucien Linden et Cie, à Moortebeek. Ses fleurs, de très grande taille, nt les sépales roses marbrés de rouge sur les bords, et lavé ose vif aux pointes; les pétales très RE et très ondulés sont entière- ment panachés et striés de rouge sur fond rose; le labelle très ample, ondulé et frisé sur les macules j | de la gorge, et le disque strié à peu près également de jaune et de pourpre. L'en- semble est d’un coloris très riche. Cattleya x Hardyana var. reginae. — Autre variété Pre très pre “is pour première fois cette ann l'Établissement de Mtebeet: Elle a les IA et les sépales jaune paille ; le labelle, de forme parents, Lis breuses stries pourpres et brunes. Le entre le coloris du labelle et célti des aütres segments est superbe. Cattleya x Miss Endicott. — Issu du C. maxima et du C. NE M. Chamberlain à la 9 novembre. res du +49 Cattleya X Portia.— Obtenu par MM.Veitch du croisement Bowringiana X labiata, et exposé à Londres le 9 novembre. Cypripedium x Acteus. Hybride du C. X Lecanum et du C. insigne Salites, exposé par MM. Veitch le 9 novembre à Londres. Il ressemble au C. X Lecanum, mais avec une teinte plus jaune. Variétés de Cattleya aurea. — Voici un choix de quelques-unes des formes se pos remar- quables et les plus distinctes de C. t fleuri cette année à Mo superbe nous décrivons sommiai Ro leurs ° Var. splendens. Cette variété a le labelle remarquablement grand, très ondulé sur les partie antérieure est d'u un rouge pourpré intense, avec une fine bordure rose pâle. 2° Var. spa Le labelle porte des deux côtés de la gorge deux très grandes macules d'un jaune éclatant, séparées au milieu par une bande étroite de stries pointillées rouge pourpré, la partie ee est cramoisi pourpré 3° Var. Chotekiana. Variété très distincte et curieuse, dans laquelle le labelle est ose stries rouge foncé disposées en éventail, et s'étendant jusqu'au sommet; enfin, tout le lobe antérieur est entouré d'une bordure d’un rouge vineux très fonc 4° Var. musaica. Grandiose variété d'un coloris clair très élégant. Le lobe antérieur du labelle est couvert d'une fine moucheture de points rouge pourpre disposés à peu près en lignes ; les deux macules jaunes, très étendues et se rejoignant presque, une teinte orangée; tout autour règne e bor dure rose clair, qui est également pointillée de rouge vif. Le labelle porte à son sommet u macule peu étendue, rose relevée de stries bites intense, bordée de jaune à la partie anté- Le © ure ge Var. aurantiaca. Dans cette variété, les Ps macules du labelle ont un coloris intense, et sont si ri 28 que l’on get dire que le jaune orangé domin cet organe. bande médiane cramoisi fon est bordée des deux côtés de courtes stries divergentes; au nr apparaît une bande cramoisi pourpr z étroite; une fine bordure rouge entoure tout le lobe antérieur ; enfin, le tube est jaune orangé, zébré de stries ee sait Cette superbe est pas sans analogie avec la variété Sfatter forme célèbre qui a figurée dans le iañe VII de la Linbiuis mais elle a le coloris du labelle plus vif. Tainia p — Cette curieuse Or- chidée vient d’être nie dans le Botanical Magazine. pres a de petites fleurs étoilées, d'un brun fauve e blanc, avec une côte saillante j jaune a la partie centrale du lobe anté- rieur, qui est ovale aigu. Le genre Tainia est proche voisin du Chysis. Il se compose d’ TR ture UNE NOUVELLE RACE DE CHRYSANTHÈMES Depuis les pes pee de Chrysanthemum indicum aux fleurs d'or et le Chrysanthemum sinense aux es. Jouve, d'innombrables va- riétés ont vu le jour, au Jap nouveautés qui occu es une place marquée dans les collections d’é Seulement, il paraît + Vi ne suffit plus à l’am- bition des semeurs, de travailler les espèces et variétés de Chrysañthèmes les plus disparates, voici qu’un amateur bordelais, M. Martin Cahu- nouvelles. Nous avons sous les yeux six fleurs résultant du croisement inattendu de ces deux genres, nous affirme l’orchidophile réputé qu'est et des Dahlia. Qu'ils se souviennent que ces deux genres appartiennent à la même tribu des Com- posées, celles des Radiées. Celles-ci, botanique- ent rlant, renferment des fleurs de deux berculeuses, originaires du Mexique et de l'Amé- rique Centrale. Les axillaires et terminaux, longuement dbicies et entourés d’un involucre double, à écailles exté- rieures RU unisériées, les intérieures mem- ran riées ; les fleurons du centr ranituloc mprimés, dépourvus d’aigrette. Les feuilles sont pinnatipartites. Le Chrys également les s. Le réceptacle est nu, hémisphérique ou lan- “convexe, les fleurons ont le tube comprimé- ailé à limbe 5-4 denté; les achaines sont tous ‘breuses; les supérieures sont entières; les demi- fleurons sont plus Res que l'involuere. L e Chry- santhemum sinense Sab. (Anthemis pe Ramat.) diffère de l'espèce précédente par ses féuilles coriaces, ses capitules 2 ou 3 fois plus (r} Nous donnons ici la figure d’un Chrysanthemum indi- cum granc um var. acrocliniaeflorum qu'a voulu nous prêter la ma‘son Vilmorin-Andrieux et Cie, d’abord pour ler la forme d’un Chrys. indicum, ensuite parce que cette variété ag em ieuse par sa taille naine e ; a in d’aucun pincement autre que le j imifier Ja plante i forme une bou : de fleurs. i sont d’un rose vif lilacé, LS très irrégulière et à ligules laciniées. LA SEM, AINE HOR HRBLE grands et par ses demi-fleurons dépassant de beaucoup l'involucre. Étant donné les caractères des ie ee Dahlia et Chrysanthemum, il n'y a rien d’é nant que l’hybridation ait donné ca oies cette hybridation est ce qu’on appelle Late La question qui se pose maintenant et to naturellement est celle de savoir dans quel ut. l'amateur bordelais a eu recours au Dahlia pour produire des nouveautés. A:-t-il reconnu dans tige, le feuillage ou la fleur du Dahlia certaines qualités qu'il serait désirable de voir passer, au moins en partie, aux Chrysanthèmes? Si oui, quelles sont ces qualités ? Pour ma part, jenen eh e, leur forme, leur coloris qui ont séduit l'hybridateur ? Il n’y a guère que le coloris plus chaud, plus luisant qui aient pu, à notre avis, attirer son attention, mais pas les nuances plus ou moins éclatantes des fleurs de Dahlia, puisque la gamme des nuances actuellement existantes chez les Chrysanthèmes, nous semble pour le moins aussi ape que celle des Da Mais enfin, le fait existe. M. Cahuzac nous garantit que Ro bridation annoncée a eu lieu; c'est à lui qu’il appartient de nous édifier sur les Nr RU Fig. 173. — Chrysanthemum acrocliniaeflorum. raisons qui l'ont guidées dans son essai; nous til X € M. Cahuzac a envoyées à la rédaction de La Die Horticole. Ces six fleurs sont toutes dans les tons foncés ; trois sont de forme globuleuse ; deux plus o ou mo ins aplaties, étalées, la sixième : a la partie cen- une espèce d'aigrette, le reste déjeté. Deux d'entre elles semblent tenir un peu de la fleur de Dahlia; est-ce peut-être parce que nous connais- sons leur provenance ? La chose est bien possible, cependant elles nous semblent plus touffues, plus remplies que les vraies fleurs de Chrysanthèmes. résultats auxquels il est Le coloris pourpre ou pourprelilacé n'est nouveau et nous croyons que, placées dans “ts collection nombreuse, ces fleurs ne se ferai pas remarquer, sauf peut-être l’une d'elles qui a les pétales très pointus et le mili d'habitude; et une autre venir de Toulon, avec cette différence toutefois que les pétales extérieurs, au lieu d’être i INCurvés, sont ca cette fleur est elle. nières années. Une ue qu'il nous faut encore ajouter est celle-ci : dans la caisse où furent emballées emis nouveau obtenus au château de Sibyrol; toutes ces fleurs étaient fanées au point qu'il serait malaisé, en tout cas émeux (n° 97), l’autre (n° 95), rose lilacé à la face supé- rieure, l’autre gris perle à la face inférieure des pétales qui sont d’une belle largeur. Une troisième es Q DS =D e N RÙ Q Où p =7 An D — @ [md + m4 o® »Q £ ps © le) G 3 ®œ avaient es été coupées. t artin RES T pe la primeur d'une aussi intéressante nouveaute CULTURE DU CHRYSANTHÈME avec ou sans « Engrais-Papillon » M. de Lange, horticulteur-fleuriste à Rotter- dam, à son exposition de Chrysanthèmes de cette nnée, a montré “tiiénent des plantes cul- tivées d’après la méthode ordinaire, sans engrais artificiel, et d’autres avec l'Engrais- -Papillon. La différence sautait aux yeux des visiteurs les moins de la différence des résultats ITiVÉ ; dE: th mi arri ; feraient de la sorte souvent des progrès signif- : catifs. à Re Nous ro dnanus ie ici se facies Lu variété japonais , un (1) duveteuse, Willia Falco se us jolies, ce -Andrieux et Cie nous ont aidé par le prêt du fleur be pleine, LES SEMIS DE CHRYSANTHÈMES Il se produit tous les ans un assez grand nombre de variétés nouvelles de Chrysanthèmes, mais toutes ne sont pas issues de la fécondation artificielle. É Es 5 @ @ Un Q @ le rs [e) Fu Pos, [] pa | "© © | (e) Q @ an on Lie à © “ er a pris du désir d'opérer des croisements nouveaux, y renoncent bien vite lorsqu'ils se rendent compte des difficultés qu'ils entraînent. nombre de fleurons dont se compose un capitule est très considérable. Le semeur se borne ans pour savoir à quoi s’en tenir. On voit donc que les semeurs doivent savoir Sarmer de patience et se donner beaucoup de . Pénepour arriver à des résultats très incertains. Non seulement on ne peut pas affirmer quel est lun des parents, le porte-pollen, mais encore le mis peuvent ne pas ressembler du tout à celui _ M au moins ne fait pas doute, au porte- de né es Ne Depuis quelques années, la vogue des Chrysan- s. thèmes ne fait qu’augmenter; la "ANE On peut dire que peu à peu, grâce tà l'impulsion de quelques grandes So- t de quelques chrysanthémistes éminents, ar * de perfection. Srandeur des fleurs est déjà extrémement JURA e beaucoup : mais on peut espérer d'exercer SAMEDI, 2; NOVEMBRE 1897 utilement la sélection vigueur des plantes, de l'obtention de bie pas encore été obtenus. fois un Chrysanthème bleu, , papier. Rien n'empêche d stitueront aussi des ac uisitions intéressantes. Le vert délicat du Chrysanthème Mme Edmond » de doute qu'elle ne fera qu'augmenter grâce aux semis. Tous les producteurs, en élevant et en Fig. 174.— Chrysanthemum Gloire rayonnante (voir p. 452). repiquant leurs jeunes semis, opèrent naturelle- ment une sélection en supprimant les plantes qui ne vont pas bien, et paraissent rester grande popularité qui s’attache actuellement à ces fleurs. G. T6 EXPOSITIONS DE CHRYSANTHÈMES EN FRANCE Il y en a eu, comme on peut le penser, un peu artout ce mois-ci. A Lille, l'Exposition organisée par la Société régionale du Nord de la France, au Palais Rameau, a été très réussie. Voici les noms des principaux lauréa ts: Mn: veuve Caillou, MM. Wulveryck, Verack, Nisse, Alidor Galland (fleurs en pots); F. Da- 451 gniaux, Poutre, Lestriez, Lefebvre, Grizet, Ver- voort (fleurs coupées); Delobel-Dupont, Delannoy (ornementation). Le jury a voté à l'unanimité des félicitations et es remerciements à M. A. Van den Heede, vice-président de la Société, Pour sa partici- pation à l’ornementation de l'Exposition À À nt été décernées à MM. Pocquereau-Lenfant, Picherit, Verrier-Cachet et Blot. Le comité de chrysanthémistes de l'Association horticole lyonnaise, dans sa réunion du + no- a décerné à MM. Beney, Lamaud et Musset, Bouquet, Verne et Charmet, des certi- ficats de première classe pour Chrysanthèmes inédits. La Société horticole de Cherbourg vient d'or- ganiser sa 27m Exposition de Chrysanthèmes et frui Le jury, composé de MM. de la Crouée, Dela- haye, du Mesnil de Montchauveau, Martin ville, Legraverend, a m à MM. Cavron, Girard, horticulteurs à a thèmes. L'Exposition de Chrysanthèmes organisée à Troyes du 13 au 15 novembre par la Société e prix d'honneur des praticiens a été décerné au lot remarquable de M. C. Baltet, qui obtient, en outre, une grande médaille de vermeil pour ses Œillets remontants. prix d'honneur des amateurs est attribué aux belles plantes de M. Camusat ; médaille d'or à M. Boulat et à Mme Blondel, Le prix des chrysanthémistes échoit à M. Hu- uier. r Le public a admiré les lots de MM. Maréchal, Mouginot, Bourguignat, Vallée, Royer, Mary, Martin et de MMes Marquès, Gamichon, Soubi- rous, Hirch, etc. a section des semis inédits était représentée par les apports de MM. Socquard, de Troyes et Héraud, de Pont-d'Avignon. Très brillante la première Exposition de Chry- santhèmes organisée à Mantes par la Société départementale d'agriculture et d’horticulture, présidée par M. Guesnier. Le jury se composait de MM. Loutr nare, Gosselin, Mathieu, Bellan euil, Ave- et Duval- Hugé. : Voici la liste des récompenses attribuées : I. SECTION DES AMATEURS. — Médaille de ver- meil grand module à M. Léon Tesseyre ; médaille M. Tres II. SECTION DES JARDINIERS D'AMATEURS. — Médaille d'or offerte au nom des dames patron- nesses à M. Thomas Jules, jardinier-chef chez e M. Thiberville, jardinier chez Mme Korts, à ill il grand module à M. Gervais, jardinier chez M. Lasson, à Mezy. III. SECTION DES HORTICULTEURS-MARCHANDS. = Médai Mantes ; médaille de à M. Noyer, horticulteur à Magny-en-Vexin. LA SEMAINE HORTICOLE LE CHRYSANTHÈME À AMSTERDAM première exposition organisée par le Neder- Fin Chrysanthemum-Club. d'Amsterdam, fondé le 20 janvier 1897, a brillamment réussi, bien que, pour des raisons diverse n rand e et d'hortic ulteurs inscrits n automnal » si artistiquement ! Avec plus d’apports, celui-ci aurait im- ccor aux ns constitutifs ont pu être classés dans les meilleures conditions. Aussi l’ aspect de la grande salle de concert et de la non moins grande véranda y annexée de l'Artis Natura Magistra ou Jardin zoologique, le premier, avec ses belles pelouses rasées, ses parterres et ses plates-bandes en terre ses larges chemins, ses splendides apports de Chrysanthèmes et de plantes ornemen il le second, avec ses parterres et ses i étalages de fleurs coupées, ses plantes Nr ré t avec les us du; a et les nombreux représentants de la presse qui, la veille, avaient joui du Et attaché à à leurs fonctions l ne peut rer dans nos vues e Pts une cr bton "détaillée de l’arrangement du Salon; parlons plutôt de la culture des Chrysan- thèmes. Celle-ci ne laisse, chez la plupart des exposants, rien à désirer : les plantes sont trapues, vigoureuses, les tiges bien ue les feuilles robustes et d’un vert sain, les fleurs de bonnes dimensions, les variétés de premier choix. Quel- es ‘desiderata, mais ils y arriveront sûrement l’an Fier d'autres, et ils sont assez mbreux, ont une prédilection .trop marquée pour le tuteurage ; qu'ils laissent à leurs favoris un peu plus de liberté d’allure, ceux-ci n’en auront que meilleur air. Comme cultivateurs arrivés presque à la per- nder- water (jardinier en chef, M. + Blankenstein), dont les plantes sont très trapues, ile les praticiens, MM. Gr roenewegen et Cie, ‘ES, entre autres, les nouveautés de 1896 et 1897 sont présentées en de fort jolis spécimens garnis de bonnes fleurs; — M. . Vis, dont la culture est irréprochable, et M.G. J.B de Nieuwekerk Es Yssel, qui serre de ah son : SRE d'Ams pr EC fleurs co dE “étaient plus nombreuses qu Chez ne le sont d'habitude à nos expositions belges. l'avis des gens les plus compétents, elles étaient aussi grandes et aussi belles qu'ils pis e de les souhaiter. Un soin particulier en général, sidé à leur arrangement, à la es de les présenter. Beaucoup encore sont _couchées “bois, sur : mousse à PE | £1 OS | .. ne saurions approuver, ne fôtce que parce qu vil véritable caractère | ni nne pas à la fleur so rité d’app échevelé, vieil o a manière employée par un très grand nombre d'exposants et qui consiste à tremper les fleurs munies d’une longue branche garnie de feuilles ans des vases en verre. Ce qui nous a plu surtout, c'est le système des ARE fleurs d’une même va- riété, placées dans un même récipient; non seu- lement ce mode d’ see est plus pores mais il permet de juger en parfaite connaissance de cause du vrai mérite des variétés. Les plus belles fleurs coupées étaient celles de MM. Anatole Cordonnier, Onderwater, Groene- wegen et Cie et Bier. Beaucoup d’autres expo- sants avaient présenté de jolies fleurs, mais nous avons tenu à faire un choix rigoureux et à ne faire l'honneur d’une citation qu'aux premiers parmi tous les méritants. La Société anonyme Corona d'Amsterdam avait fait l'étalage dont nous avons fait mention plus haut et qui a été un des clous de cette magnifique exhibition. Signalons dans le nombre des jolies choses dont il se composait, trois cou- ronnes en fleurs de Chrysanthèmes, dont deux surtout, l’une à fleurs blanches, l’autre à fleurs roses, ont fait impression. n groupe méritant les honneurs d'une men- tion toute spéciale, c’est celui dont MM. Groene- wegen et Cie D ré décoré le fond de la salle de concert. Devant un gigantesque rideau de grandes plantes de |” Ah, ces messieurs avaient, avec de très beaux Kentia, de nombreux et grands Cocos Weddelliana, des Cycas, des Araucaria et autres plantes, relevé la diversité de coloris de leurs plantes de Chrysanthèmes. groupe était d’une composition et d’une ordonnance magistrales. MT @œ Quelles étaient les variétés les ms Seti quables e Chrysanthèmes à A ? Nous avons annoté : Modesto, Pot ‘3 Galles, H: Eire Australie, Mad. Carnot, Calvat's Australian Gold, Goo d Graciou us, M. Chénon de Léché, Bertha Flight, Geo Val d'Andor . Demay Taillandier, E. G. W huttle, Charies Davis, Mis iss Meggia Blenkiron, Lago de Maggiore. : Soleil ê ‘octobre (1897), Président Nonin À 897), Directeur Liebert(1897), Surpasse Amira 1 (1897), M" Edm. Roger (1897), M. André (1896), Calvafs Gold, E7 ubilee, Mar- quise d'Ayguisvives, Mad. Chas. Yophan, Mad. endide envoi de M. Cordonnier — Praberené en parterre de ces fleurs ferait sou- haïter vivement l’organisation d’une Exposition composée exclusivement de fleurs coupées, que de choses ravissantesily aurait à créer! —il faut citer: Nouveautés de AT dico at Xe Walle, jap. , rouge ; e Cordonni jap. blanc lacinié: Fée du Éharnpsisir, AE Banc ; Congrès de Bourges, jap., pourpre vif. — plus pâles. Puis : Julian Hillpert, américaine, immense jap., tubulée, chamois pâle; raphic, nouveauté anglaise, mauve rosé, revers argentés ; Mrs. Henri Robinson, américaine, énorme boule blanche; Viviand Morel, Souvenir de petite amie, Héroïne d'Orléans, Mrs. F. D. Adams, comprend quel chemin énorme l’on a depuis l'apparition, sensati onnelle à à cette époque, de la variété Gloire rayonnante, du Yellow Dra- gon (v. fig. 169,170, 173 et 174)c que nous figurons grâce à l’obligeance de MM. orin-Andrieu et Cie, Il faut ainsi, dé temps à autres se rappeler L les débuts; cela permet de mieux mesurer 1 l'étendue du progrès réalisé et fournit eee | le plus éloquent de ce que peuvent l'intellig ple | alliée au tact et à la persévérance. — | 1 Il y aurait bien des choses poe à dire sur cette Expositi s beau- coup intéressés à l’ Exposition, nous donnent sur ce concours des a auxquels nous en empruntons quelques-u Le concours consistait à as sur place, des fleurs de Chrysanthèmes dans une co- “beille, Il eut lieu dans la grande salle de restaurant de l’Artis Neuf petites tables, séparées par des cloisons — à l'insta préparées pour pouvaient donc per sonne présente avait le privilège d és: les voir toutes. Le tout était drapé fort gentim Chacune de ces damss Fev une botte de feuilles de Fougères, une branche de Lierre, une | | | É es); on ments, employer autant thèmes (8 blanches, 8 jeunes et 8 brun pouvait, de tous ces élé et si peu quon voulait. Parmi les neuf dames-concurrentes, il y avait deux professionnelles, les autres étaient ‘des amateurs La séance fut ouverte par M. Onderwaterqui imitateu k de Wit appela l'atten- tion sur Le concours semblables ouverts déjà en France et offrit à chaque dame, a du jury, un fort joli bouquet de Chrysant thèm L bourgmestre d’A d’une heure, les mare qui n'ont pas hésité à travailler sous les x du public et à procure ainsi à la sr organisatrice le concours d'une . puissante attract Les prix — ones érite d’ être noté — con- sistaient en un vase = ou lois(?) garni de Chrysanthèmes; une statuette portant unthermeo- mètre; un cache-pot avec Dracaena Bruant; ia La ST RER So BD A Hs si se een LT res un avec d’autres fougères de Chrysanthèmes. Les professionelle reçurent des médai # Ces < bien modestes nous See une hr faite, à une séance du N landsche Chrysanthemum-Club par un amateur dd Ame M. van Leeuwen : « Les amateurs n'acceptent pas de médailles ou des primes; ils se contentent Î du diplôme mentionnant le prix rempor el ee ent, ils ne mi d'amateurs. CH. OSSCHERE- BOITE DU JOURNAL : Lettres reçues : J. Daigret (merci, res bonnes variétés). — J. méro). — J., C.S. (merci, vous reto immédiatement après usage). — A. D.— La É — L.F.—7J,B.— Ch. M — JL" tel du Parc Léopolé 131. rue Belliard, Bruxelles : JOSEPH GABRIEL lropriélaire Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. Prix modérés Situé à environ 120 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. _ SAMEDI, 27 NOVEMBRE 1897 PLANTES POUR Massirs Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMITT. Horticulteur. A LYON ! 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 48 : ‘ Pages hronique PO TT 453 ee alais pational de rerticulte) ST: LR tas 494 456 giganteu us Ou € cote géant dx Moxines » 450 Le Catasetum saccatum et ratés — Petites Notes, — Nouveautés, 8 Travaux en n serr £ Heu A fraises omis remarquables OU + ou ee AUS ” ni ve di a 461 rs 462 Boite du Jon Free Ré ne Fi S es gs LL Leopoldi 455 es ee géants du u Mexique (Cereus : 457 3 1 Fraise Sens ie + 2.— Fraise .. Fr rest: Hi AO Que I cf. oct JO ce entintes | se Ave Cu. +) uetser FRAI. ISIEI LEE pa a DEMANDEZ q BIU ER roues Re JOURNAL DES te Les Volumes encore disponibl ee AU BUREAU DU JOURNAL. SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES Ter es, Soucoupes, elc. RIX SUR DEMANDE. L'ILLUSTRATION HORTICOLE Les années 1882, 83, 84, 85, 86, 94, 95 et 96, Leg format, et les années 1887, 88, 89, 90, 91, 92 , gran nd format, jou disponibles. S'adresser au Bureau du Journal. 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CCLIV Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS € LA SEMAINE HORTICOLE > 2 La meilleure et la plus large publicité &-_T} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ow de loin à l’horticulture bles — Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. Prix d'insertion des annonces : Une page entière (Une insertion) 100 francs Une demi-page Id. 55 » Un tiers de page Id 40 » Un quart de page Id 35 » Un cinquième de page Id. 80 » Un sixième de page, 1/2 col. Id. 25 >» Un neuvième de page Id. 20 » Un douzième de page Id. 15 >» Un dix-huitième de page Id. 12. Un vingt-septième de page Id. 10 » Un quarantième de page Id. 6 » Une réduction de 5 °/, sera faite sur ces prix pour 4 insertions ; 10 °. pour 8 insertions ; 15 pour 12 insertions ; 20 °}, pour 20 insertions 25 0! 30i ti a 4 i Fe [0 PUUu . 85 +), pour 52 insertions. ler + No 10 PUULS LES ANNONCES SONT PAYABLES PAR ANTICIPATION A MOINS D’AUTRES CONVENTIONS Es On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de < La Semame Horticole > 117, rue Belliard, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge), Sphagnum, terre fibreuse, Églantiers, perches d'emballage et tuteurs. PRIX PAR CORRESPONDANCE. SPHAGNUM, TERRE FIBREUSE | La plus belle terre hagnum se trouvent BRAHY-SURRAY à Wellin (Luxembourg-Belge). PRIX MODERÉS. fibreuse et le plus beau chez di Mastic l'° qualité et diamants montés LA SEMAINE HORTICOLE a _ SERRES er CHAUFFAGES Maison C. 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À côté du Musée serait établi un arboretum, ou, si vous aimez mieux, un champ d'expérience de culture forestière, tel qu’il en existe en Alle- 00 nes, et 300,000 #ppartenant à des particuliers. Les bois appar- an a La . à fenant à l’État, environ 25,000 hectares, rap- Portent annuellement au trésor un r u 500,000 francs, ceux rtiennent aux com- Munes C P ÆS €t établissements publics rapportent # millions par an. à dédaigner déjà Par eux-mêmes, la question devient beaucoup mn , et le chiffre de millions de francs. Le L «ie Intérêt économique à produire lui-même le SAMEDI, 4 DÉCEMBRE 1897 rité du fruit, en mars-avril, tout le cep se flétrit, pour repousser plus vigoureusement vers la mi- Ne juillet. Du sucre de canne extrait des pommes de . =" Ee D'H. Prinsen-Geerligs, directeur de la station expérimentale de Kagok-Tegel, à Java, dans le but de s'assurer la priorité de sa découverte, a adressé une lettre cachetée à l’Aca- démie des Sciences qui sera communiquée en son temps et dans laquelle est décrite une méthode permettant de transformer la fécule de pomme de terre en sucre de canne. Il faudra encore du temps ans doute une grande influence sur la fabrication actuelle du sucre. _: Exposition de plantes alpines et de plantes de rochers. _— Partout, depuis quelque temps, l'on s'ingénie à mieux présenter les collec- tions de plantes et de fleurs, à donner aux Salon de Flore un cachet plus artistique. Sous ce rap- port, la magnifique Exposition de Hambourg construit une rocaille —et cette construction peut se faire sans grands frais — dans laquelle nous voyons fleurir de l’Edelweiss, des Œillets alpins, des Opuntia, des Saponaires, des Anémones, des Gentianes, etc.; il s’y voit des Adiantum pedatum et quantité de plantes à feuillage. La vue de ce coin alpestre est un vrai paysage, la photogravure, un délicieux petit tableau. - e goût de pareils arrangements s'étendra, quand tout le monde aura compris qu’il ne faut exposer que les produits de ses propres cultures et les présenter sans être lié par aucun concours, Alors seulement nous assisterons à une véritable transformation de nos Expositions florales. onia Gloire de Lorraine, dont La Semaine Horticole a déjà fait valoir les grandes qualités, jouiten Angleterre d'une énorme faveur; on l'y considère comme une des plus méritantes plantes à floraison automnale; bien cultivé, ce L4 se couvre littéralement de fleursr © ture de Londres, le 23 novembre, a obtenu un très vif succès. Fleurs en novembre. — M. F. Mitchell, de Rusch Green, Hertford, communique au Garden la liste des plantes en fleur en plein air, le +53 14 novembre. Le temps exceptionnellement doux et beau de l'arrière-saison nous a valu comme lantes vivaces peuvent + à * en Pareille occurrence, contribuer à embellir urs. : les derniers beaux jo ARBUSTES Chamaecerasus Morrowi. Fuchsia coccinea. Clematis Henryi flammula. — Riccartoni, Ceanothus Gloire de Ver- Genista tinctori $ Sailles. Hypericum Moserianum. Diplopappus. Spiraea Anthony Waterer. Fuchsia pumila, siers. PLANTES VIVACES Anemone (japon.) Lady Ardilaun, nium striatum Achillea Eupatorium. Linum flavum, Auricula alpina. Matthiola (Brompton). ù ster Novae-Angliae et Menziesia. Novi-Belgii, Œnothera You: Astrantia major fruticosa major Orrago officinalis — biennis themum maximum Campanula pyramidalis Pensées. Backhousei. Potentilla Centaurea cyanus Doronicum plantagineurn excelsum, Dielytra eximia. Dianthus barbatus. Erodium, Erigeron caucasicus. Funkia marginata. Senecio p À Geranium sanguineum Thalictrum glaucum. — Endresi. Tagetes erecta. Geum montanum maximum. Tradescantia virginica alba. — coccineum. Tropoeolum majus et minus, Gaillardia maxima, Viola californica. Hellebo: Veronica prostrata et les Hieracium aurantiacum. formes arbustives, Les Jacinthes en 1768. — Nous cueillons dans l'article de fond du Gardeners' Chronicle du 27 novembre, consacré aux Jacinthes en 1768 et signé W, Rob da ai formes nouvelles. En feuilletant ce catalogue, on : de 338. Dans un carré de Jacinthes de J. Kreps, il y avait six rangées avec quarante-et-un bulbes chacune, et finalement, un carré formé par un amateur (M. Cock) avait sept rangées avec trente-sept bulbes, Fougères rustiques pour composition de très soignée sur ce point, dont nous extrayons la liste des recommandées: À Adiantum nigrum, ten ix-foemina; Blechnum Spicant; C ua Hit hegopteris, vul, Éystich teris, Phego; , vulgare; Polystichum AS ; pe Pteris aquilina; Scolo- pendrium vulgare. 454 LA SEMAINE HORTICOLE Rectification. — Dans le précédent numéro, p- 446, 1. 61, veuillez lire l’incomparable Mrs. san Robinson et non l'ins: upportable; s'il y a un insupportable, ce ne pourrait être que le typo- graphe et il n’y en a pas de pareil à l'imprimerie de La Semaine Honic C ent ce ter insupportable a-t-il pu glisser dans un article sur le « sport » des Chrysanthèmes; c’est insuppor- table, ça! ès RES de 1898 à Paris. — Questions à l’étude. — 1. Du forçage des je au point de vue ets et commercial e France. 2. Des styles et des genres de l'ornementation des a et leur application. 3. Quelles sont les meilleures variétés de Roses à Aie au point de vue de la fleur coupée ? . Moyens les plus pratiques à re pour la conservation des légumes verts en hiver. s assolements en culture He prin- Sms étudiés pour le jardin du propriétaire ou du particu ier; indiquer tout ce qui est de nature à favoriser la succession régulière des 6. Étude des parasites végétaux qui attaquent les rosacées usitées en horticulture. Exposé des moyens propres à en prévenir ou à en combattre l'action. 7. Comparaison des serres en fer et des serres en bois. oteries usuelles et de leur importance dans 'hortcuture, De uence du sujet sur le greffon et du greffon sur «S sujet. 10. Des arbres et arbrisseaux d'ornement de plein air cultivés pour leurs fleurs. Opérations Ée taille en rapport avec la connaissance de leu mode de floraison. ect mes plante fleurissant l’hiver. — Un ur communique au MNederlandsche T'uinbouroblad la méthode qu'il emploie pour obtenir une belle floraison de la Rose de Noël qu te niger). La voici : Lorsque la plante défleurie, je la transporte, dit M. C. ikot, ent dans une bâche froide (une place à la fenêtre d’une chambre où ilne géle pas Ce _d'avril, plantée en pleine terre à un enaro au maximum, deux HS0tSS de soleil : elle reste là tout l'été — parce que, à son ancienne sis il . ge plus de soleil; au commencement de n e, la plante retourne dans la bâche froide | des * de rire ne reçoit plus qu’une heure de soleil, hélas); vers la mi-novembre, alors qu’elle est bien boutonnée, elle est replacée dans la chambre, devant la fenêtre. Elle fleurit alors en décembre avec une que longtemps dehors, on peut les faire fleurir à jupe plus reculées. a pas nécessaire d’ pie ici LB l’'Hel- ere niger ne doit pas nécessaire être au traitement Si dene si Le désire sim- t obtenir des fleurs l'hiver. Chacun sai | del Rose de Noël fleurit tente nd à À l'air . rs s’il gèle très St à la Noël, on n’aura pas _de fleurs, évi nt, mais aussitôt que le dégel arrive, les plantes se reméttront t à fleurir; même quand il gèle légèrement, mais à condition qu'il y ait du soleil, lés fleurs seront encore belles et fraîches Association pour la création et l’entre- à Tiel (Hol- e n s ayant pour but, en créant ce jardin : 1° d'arriver ainsi à une nomenclature plus exacte des espèces fruitières ; 2° de fournir aux intéressés un exemple de ia façon dont un arbre fruitier doit être cultivé £ 4° d'apprendre quelles variétés conviennent Spé- cialement au champ d'exercices aux élèves de l’École d’horti- ne hivernale de Tiel. e but poursuivi par cette nouvelle association est trop louable pour que nous ne nous empres- sions de lui souhaiter le succès le plus prompt et le plus brillant. L'Association coopérative « Gelria » pour le commerce des fruits et des légumes, ayant son siège à Tiel (Hollande) a pour but d'améliorer mmerce des fruits et l'étranger et l’intérieur, afin de s membres un meilleur débit et d'obtenir des résul- tats financiers plus favorables. Pour atteindre ce b seront confiés effe cherchera à Halles des bénéfices wniquement en tâchant d'obtenir des” lus élevés et ce surtout : 1° en surveillant la qualité, la quantité et l'emballage des produits à expédier vente; 4° en recherchant de nouvelles occasions de vente. La direction de l'association est ue de rayer de la liste des membres : 1° ceux qui se rendent coupables de tromperie; 2° ceux qui ont encouru une condamnation judiciaire pour la non- ‘observation des engagements contractés vis-à-vis l’association ; 3 ceux qui ne paient pas ce qui est dû à l'association, Une constatation pour le moins très rare dans les annales de l’horticulture belge est celle M. Henri Vanderlinden, trésorier de cette Société depuis 32 ans, bâtit sa première serre en 1857, longue rue des Aulnes, en cette ville; il engagea, mme jardinier, M. Jean- I servit fidèlement son maître jusqu'à sa mort; il fut t remplacé par M. Corneille Blom qui continue à soigner avec beaucoup de er les cultures du doyen des amateurs anversois. Celui-ci exposa, pour la première fois, a 1858, à Gand, au Casino; il y vec ses Jacinthes 5 lbeuses ; le second prix échut M. Louis Van Houtte. La même année, M. Henri Vanderlinden tir avec ces mêmes Ja- cinthes, un premier prix, à Anvers. Depuis cette année 1858, pas wne pars exposition ne fut orga- nisée dans sa ville natale sans qu’il y prit part et il s’en est ouverte tous les ans, sans aucune interruption; là, comme dans d’autres villes de la Igique, il s’est fait connaître par son goût ——— se 0 et sa passion pour les plantes bulbeuses Ya * il dans notre pays,un second amateur qui, dant 39 ans, a a 40€ année d'e Ne serait-ce pas, ok le monde Mae >. cas e occasion pour fêter digne 3 état de service d’un ao ER LA qui en même temps, le plus loyal, pu 4 consciencieux et le plus obligeant des hommes? Les Dieffenbachia. — Les Di ieffenbachia sont de belles plantes herbacées, TT de serre chaude, toutes originaires de l'Am érique tropi- à feuillage d’une grande beauté, souvent émis panaché. Ces grand Depuis le temps où les coll 8 [eo re [en [= D (je) Le: p “1 [en Las © 3 Ca .@ en (er) Se, p 9 + le 71 en [eo] S' + 3 À LA & Le D. 1mperialis est surtout remarquable par la grandeur de ses limbes verts et la noblesse de son feuillage ; le D. Bausei forme des toufles très élégamment panachées de jaune; le 1). Parka. loret ressemble à un énorme Anthurium Hooker: le D. magnifica se distingue surtout par la belle panachure de ses feuilles ; le D. olbia richement rasta iter nette elles-mêmes par de petites taches et un pointillé de poudre blanche; le D. meleagris est caracté- risé par la panachure des pétioles des feuilles. Le Dieffenbachia Leopoldi, dont nous repro- duisons une gravure ci-contre (voir fig. 175, Éngdesdet taire Le : EVE Pi $ son milieu par une large bande d’un blanc d'ivoire accompagnée sur les côtés par une zône blan- châtre. Ce contraste produit un effet superbe et il est peu de plantes à à feuilles ornementales d'un ant et aussi distingué. Le à S. M.le nes Ai SORTE e C ent, destiné à loger à es Ë expositions fu ttes: et de distribuer le ‘14 aux pauvres. F Il faut le déclarer hautement, Hamboes donné à la plupart des pays du continent grand Sens qui mérite d'être médité:d'a en faisant 375,000 francs de bénéfice à son €* | sition; ensuite, en se hâtant d'en nie mo + assurer aux expositions à venir un abri certai” 4 T1é me. Actuellement, ni Paris ni Bruxelles sue palais de l'horticulture, et les inconvénients F e lacune, en ce qui concerne Paris tout au sautent AUX yeux. ee % nombre des visiteurs, à l'exposition de Chrysanthèmes qui vient d'avoir lieu, a été moins, u J mpressées d'aller chercher au dehors l’air pur, la fraicheur et oule de visi- teurs a renoncé galerie où les fruits et les légumes étaient exposés. Les exposants, d'autre part, n’ont eu beaucoup plus d'agrément. Ils ont eu fort à faire Pour rester à leur place et protéger leurs plantes tre les poussées (quelques chutes dans les Massifs n'ont pu étre évitées); les plantes ont muflert de la chaleur excessive et de la qualité de atmosphère ; enfin, elles n’ont pas été vues Me il aurait été désirable qu'elles le fussent. es local était donc insuffisant, de l'avis général. : ae ; srande tente qui sert au printemps, n'aurait e “TOYons-nous, rien d’excessif, Ses dimensions SUrai “ent permis d’espacer davantage les superbes SEOupes qui se trouvaient réunis, de les mettre Mieux en vue, de leur donner une disposition Plus artistique encore. Nous ne doutons pas que SAMEDI, 4 DÉCEMBRE 1897 la tente n'eût été facilement remplie, car plusieurs chrysanthémistes auraient pu envoyer des apports plus considérables, s'ils avaient su que l'espace disponible était suffisant ; l'exposition de fruits et de légumes aurait pu en mêm , sition automnale eut été digne de printemps, digne de la Société et digne de Paris. 1 y a, comme on le pense bien, un empêche- ment à la réalisation de ces rêves; c'est la difñ- culté pécuniaire. L'organisation des expositions, l'installation de la grande tente et de ses annexes eu un cercle vicieux? Le public payant est assez restreint parce que l'exposition ne paraît pas très grande (et que le prix d'entrée est ré et l'exposition ne peut pas être faite avec l'am- pleur voulue, parce que les recettes ne sont pas rtes. mes chat ajouter que les expositions sont pe peu nombreuses à Paris; une exposition générale au mois de mai ou juin, une de Canne à l'automne, est-ce suffisant pour satisfaire e ge des Parisiens pour les fleurs et pour développer c [=] 455 goût ? L’habitude se prend de profiter du concours agricole pour 5 de plus les pro- duits de l'horticulture, Il nous semble qu'il y a là un symptôme et un enseignement. En Angleterre, en Amérique, il sufñrait de faire appel au concours généreux de quelques grands amateurs pour réunir la somme nécessaire et mettre les expositions d'horticulture + dans leurs meubles. » Il n'est pas nécessaire d'examiner € 1900 est qui, nous n'en doutons pas, sera conservé grâce à l'intervention de la Société Nationale et de son tout-puissant président. Les amateurs de plantes pourront sans doute alors y admirer pendant tout le cours de l’année plusieurs expositions suc- e que ceux créés provisoirement aux Tuileries, 456 LE LIS DORÉ LILIUM AURATUM em . miration enthousiaste; voici la description qu’en faisait Lindley, et qu'il est intéressant de relire : « Si jamais fleur a mérité le nom de glorieuse, c'est celle-ci, qui l'emporte de beaucoup sur tous autres Lis, que nous considérions sa taille, son odeur délicieuse ou l’arrangement parfait de ses couleurs. Imaginez, à l'extrémité d’une tige pourprée qui n’est pas plus grosse qu’une badine, P d’un jaune satiné se fondant graduellement dans pas sur les nerfs les plus sen- Tout le monde aujourd’hui connaît le Lilium auratum, et lon peut constater que la descrip- tion ci-dessus n’exagérait pas ses mérites. Il est donc surprenant qu’il ne se soit pas répandu davantage; actuellement encore il n’est pas très cultivé, et cela tient à ce qu’il a une m climats; d La bulbes qui ont fleuri par de nouveaux, importés Lis, car comment s'attacher à une plante qu’il faudra jeter à la fin tr il continue à donner chaque année de magnifiques floraisons. Nous connaissons des jardins dans lesquels il atteignait régulièrement une hauteur de r"50 à nl à PAS 1 hi ii. à : {4 par tige, parfois même jusqu’à vingt-cinq. Cultivé avec des soins plus attenti donnait en tige c LA SEMAINE HORTICOLE mètres de diamètre; d’autres plantes ne com- mençaient à fleurir que vers la seconde semaine de septembre de sorte que la floraison se prolon- geait sans interruption de juillet jusqu’à la fin d'octobre. M. Guïhéneuf, dans son intéressant ouvrage sur les plantes bulbeuses, écrit ceci : « J'ai vu à Nantes pendant cinq ans un L. awratum planté au pied d’un mur, dont la tige mesurait 2"50 de haut et portait quatre-vingt-dix fleurs environ. » n peut se faire une idée du merveilleux coup d'œil que devait offrir une telle plante. Il nous semble donc bien prouvé qu’il est par- faitement possible de faire vivre et prospérer le is doré sous nos climats, et que la réputation ? 4 4 4 qu'on lui a faite repose sur une simple légende. eo on, € la plupart des amateurs croyaient devoir cultiver le Lis doré en serre; or, c'était une erreur absolue, et le voyageur qui l’avait découvert, M. J. G. Veitch, a écrit à ce sujet : « Je me suis assuré moi-même que dans les e , les indigènes eux- mêmes les expédiaient peut-être en mauvais renseignements intéressants qui ont paru jadis dans le Garden : Il est à remarquer que c’est surtout dans les clairières et sur la lisière s i ‘ < les fleurs se trouvent en plein soleil; cette parti- cularité explique clairement pourquoi les Lis dorés réussissent si bien chez nous, cultivés entre des Rhododendrons plantés à une exposition chaude et saine. Il convient aussi d'attribuer une grande partie de nos insuccès au mode d’arra- chage des bulbes adopté par les Japonais. Ces derniers, en effet, ont la fâcheuse habitude de d'être expédiés. Il n’est pas douteux que cette façon d 1 iable à leur conservation et surtout À la multipli- cation. C’est principalement le sommet du bulbe qui souffre le plus; il arrive même souvent que “ Là # so les écailles dont il est formé sont, à leur arrivée en Europe, complètement mortes à la base tout t en conservant des apparences de vie. » En dehors des conditions d’abri et de sol men- tionnées plus haut, la culture du Lis doré ne présente aucune difficulté particulière. On le cultive parfois en pot, et ce système donne de très bons résultats. C’est un principe assez général, pour les Lis, de mettre les bulbes toute l’année et accomplissaient toute leur ré ‘3 bien et donnai beaucoup de fleurs. Nous croyons cependant qu'il mêmes st a Mmateur a ainsi le plaisir de jouir des fleurs en succession pendant une très longue période. Ajoutons que l’on a signalé en Angleterre, ily a deux ans environ, une race naine ne dépassant rapport au type, c'est qu'elle produira moins de fleurs. Ge 1 ; t LE CEREUS GIGANTEUS OU « CIERGE GÉANT DU MEXIQUE » (Voir fig. 176, p. 457) l'épaisseur sont très variables. Ces côtes portent sur leurs crêtes des aréoles velues ou garnies de fascicules d’épines de consistance variable et desquelles émergent aussi les fleurs qui sont andes, souvent éphémères, s’épanouissant quelquefois la nuit. ous publierons prochainement un article spécial sur la culture, la multiplication et les soins à donner aux Cereus et, en général, à toutes les espèces de Cactées qui sont un peu négligées de nos jours. Nous donnons, en attendant, ci-contre le por- trait du Cereus giganteus qui a été découvert en 1851 par le colonel Emory-Washington, en Californie. Quelques exemplaires de cette plante furent soumis au Dr E ann, à Saint-Louis, qui. lui. donna le. nom de Eos Et td re etroie = le Senora, au Nord de la rivière Gila, mesu une quinzaine de mètres. Ils formaient d'énormes tiges cylindriques cannelées, rameuses, Cou- vertes d’épines blanches, prenant souvent l'aspect de candélabres, dont les extrémités se déchi- t en maï-juin. Des fruits ovales, de la grosseur d’un œuf, vert rougeâtre, leur.succèdent. ; L'aspect que présentent ces Cierges géants ramifiés est des plus saisissant. Ils forment aus! loin que l'œil peut s'étendre, des colonnes comme de grands points d'exclamation. Ces plantes sont : d’une très grande longévité et atteignent un âge très avancé. Ce n’est que dans leur vieillesse que leurs extrémités et souvent les plantes entières, s® fendent et tombent en morceaux. E. NURBEL. #4 % CL Z am le CA = = EE = - LE CATASETUM SACCATUM ET SON HISTOIRE Les espèces de Catasetum répandues dans les cultures ne représentent qu'un très petit nombre de celles qui existent et qui ont été occasionnelle- coup à € n impo orter, cause de la réputation dde ces plantes mat auprès Dee amateurs. Bea d'espèces ne sont donc connues que par des Éibtillone secs, plus ou moins faciles à reconnaître, ou par des descriptions souvent très se s mépris sur et des fleurs hermaphrodites; en so e l’on st parfois obligé, pour reconstituer l’histoire trois genres différents : Catasetum, Myanthus et Monachantus. Le C. saccatum, sans parler de la forme Il fut décrit pour la première fois par por en 1840, et figuré à peu près dans le Sert Orchidacearum. ti bd © © Un » dé in car il joignit cette fleur dans son herbier celles de son C. saccatum. Il est à remarquer toutefois que l'échantillon as diges, avait été désigné à Lindley t de la SR anglaise (Deals “tandis que celui collect: arscewicz provena t du Pérou Il est assez vraisemblable qu’une ES avait été commise dans le premier cas; en me c'est au Pérou que le C. saccatum a été trouvé lors de sa Le ps par L'Hon te Di INTERNA- TIONALE, en 1890. Le Cash Baraquimanum fut décrit en 1862 par Ch. Lemaire dans L’IJustration Hor- surtout le C. 2ncurvum; il ajoutait crane EE en différait essentiellem ment ; mais |” de la noire annexée à cette eee Le np sur l'identité des seule différence consiste dans _ le coloris, qui est Die “ir dans le C. Bara- 4 une distinction très secon ns l'obsdes, Car le Cstatsiune LA SEMAINE HORTICOLE “ SaCCatum est assez variable à ce point de vue. une espèse à grandes fleurs, de form étrange. Les Hétales à les sépales sont Res. un peu repliés en verts, près réuniforme, et entouré d’une large bordure blanc ras ur décrite par Lemaire était plus verte, et sculéihent pointillée de brun pourpré. Cette remarquable espèce réclame le même traitement que le C. Bungerothi, . Fine- tranum, le Mormodes, etc. Elle est d’une vigueur remarquable, et produit des racèmes pluriflores La partie centrale du labelle paraît osseuse, et fait penser plutôt à un animal qu’à une fleur PETITES NOTES. — NOUVEAUTÉS Cattleya labiata malformés. — ee Fr. K. ne de Coombe House, Croydon, a commu- é au Comité scientifique de la Société Royale 'Hortitiiture de Londres, le 26 octobre, deux grappes de Cattleya labiata, portant plusieurs fleurs dans lesquelles deux des sépales avaient la forme de labelles. Il paraît que la plante avait déjà présenté la même particularité l’année der- nière, mais à un degré moins prononcé. D'autre part, le Dr Masters a fait remarquer à ce propos, dans la séance suivante du même comité, qu’il avait reçu cette année à plusieurs Se et de différents endroits des fleurs offrant même malformation. © Voilà ui est assez remarquable, et. il serait très intéressant de savoir si Sn cas analogues ont été observés sur le contin Comparettia coccinea. — Cette charmante petite Orchidée, quoique fort ancienne, n’est pas très connue aujourd’hui, et se rencontre —. les cultures beaucoup plus rarement congé- nères C. falcata et C. mmacroplectron. Elle mérite cependant de figurer à côté d'eux, et c’est avec beaucoup de plaisir qu'on l’a revue dans un des groupes exposés aux concours de Paris du 25 no- vembre C’est une de ces gentilles petites plantes qui se suspendent au vitrage etn - tiennent pas de place dans la serre, mais qui l’ornent très gracieuse- ment à l’époque de leur floraison. Son port quelque analogie avec celui du Sophronitis pue diflora; ses fleurs ont sensiblem orme que celles du Comparettia are avec de même éperon grêle aussi long qu que eur, et qui lui donne un aspect si curieux; mais elles sont tout entières d’un coloris vermillon orangé, qui n'est pas commun et attire toujours l'attention. p 3 œ Cypripedium Beeckmani. — C'est cer- tainement la nouveauté la plus distincte et la plus remarquable qui ait fait son apparition depuis longtemps dans le genre Cypripedium. Ce superbe men obtenu dans les serres de L'HorricuL- NTERNATIONALE, à fait sensation aux a de Londres et de Manchester, les 23 et 5 novembre, et fera sensation dans la Lindenia, où il sera figuré prochainement. Ë "du D. Le pavillon largement arrondi, un peu rétréci à la base et apiculé au sommet, est d’un beau vert allongée assez étroite, est d'un beau rouge vineux brillant, bordé de jaune le long de la base. Le staminode est jaune. Le sépale inférieur, très à : vert clair mis p ortait sur les étiquettes l'origine GC: “Borall Superbum X C. bellatulum. Les membres du jury de Londres et F4 Manchester ont émis des doutes sur cette par N'est-il pas étonn ant à l’ ps a ” la présen: tation du Cypripedium aux Meetings de Londres et de Manchester de constater, com- ment dire ? — la lc hà — des jurys orchido- philes de ces deux villes, qui n’ont pas voulu lui décerner de certificat de re classe (ce qui a parents renseignés étaient douteux ! Jugeaient-ils donc les parents ou la pue exposée ? Qu'importe d'où elle provenait, la jol ie ones pourvu qu’elle fut méritante, on n’est aussi bizarre sur le continent! Des connaisseurs, tout aussi forts que les Anglais, ont parfaitement accepté la Pe du bellatu e le père soit bellatulum où un autre, peu importe, le Cypripedium Beeckmani, dédié par M. Lucien Linden à M. Beeckman, chef du dé- Donene des semis or à L' HorTICuL- TURE INTERNATIONALE, n’e e pas moins une grande et superbe A disition F- un des plus mer- enr hybrides de Cypripedium obtenus jus- qu' Cypripedium X Lebrunianum. — Cett charmante nouveauté a fait son apparition au mois d’ sas dernier 2 à L'HoRTICULTURE INTER NATIONALE, parmi des porn de Cypripe- dium Shane On peut donc la considérer comme un hybride naturel de hé espèce. Il a un cachet très distinct et très intéressant, Ses fleurs sont grandes, de forme assez ao le pavillon, replié d'abord e ment étalé vers la partie supérieure; il est d’un rouge brunâtre pourpré, dégradé et prolongé en stries vers le sommet, qui est blanc pur; la ligne mé- diane est rouge-brun n pourpré foncé; la base, sur une très faible étendue, est re pointillée de arri ère, est en crèmeux, lavé de vert clair. Les pétales, longs et assez étroits, sont d’abord hori- zontaux, puis” tordus et défléchis à l'extrémité: ils sont verts à la base, jaune verdâtre clair au milieu, avec quelques lignes de points brun noi- 1 et ont les bords ondulés, lavés de rose rip ciliés . places. Le sabot est lavé de rose violac clair à la partie antérieure; le sommet et la face inférieure sont vert clair, Le staminode est r05* violacé se avec une petite dent vert foncé È centre. mpe est brun violacé poufpré hérissée gs poils courts. Les deux caractères qui frappent surtout dans ce Cypripedium, et le distinguent du C. PE ceriar : sont le coloris rouge apparai num, sé presque toutes ses parties, et on forme son Îl semblé +à ient - s ce Fes par l'influence du C. purpuratum, et dan a TES ot $ 1 — — l'hybride serait aie plus grand que ces deux ce qui t pas sans exemple. À serait intéressant de le comparer avec le C. X May- ent prése logie, d'apres leur D ion, avec calé db nous venons de parler. LeC. x Lebrumanum a ae un Certificat de mérite de 1e classe au meeting de L'Orc- pÉENNE du mois d'octobre dé Il est dédié à M. Émile Lebrun, administrateur de La Semaine le. Horticole Laeliocattleya X Pallas inversa. — hybrides de ce groupe qui ont été les plus marqués. M. Georges Mantin a pen le croisement inverse (C. Do- L. crispa)..dont il a exposé des fleurs coupées à la séance du 25 novémbre, à Paris Ces fleurs ne sont pas très grandes (à ce point de … vüé elles tiennent tout à fait du second parent), … mais elles ont un coloris exquis. Le labelle, tout fait distinct, a une forme ovale, presque arron- die, et est très frisé sur les bords: il est d’u FDA disque une macule jaune d’or dégradée en blanc des deux côtés, et couverte d’un ravissant réseau de fines stries rouges ou brunâtres. Les pétales et les sépales sont d’un blanc légèrement rosé; . les premiers portent vers le sommet des stries _ roses d’un gracieux effet, Oncidium tigrinum Berti. —— Cette Mont _ Cette variété a été exposée par M. Bert à Paris le 25 novembre Cypripedium x Sallieri Neuillense. — _ A J. Sallier, à Neuilly-sur-Seine, a reproduit . More le Cypripedium x Sallieri, hy- 7 “ osé en temps 3 le précédent par M. Sallier. Il rappelle beaucoup, comme : sr générale, le C. x D [e) ordinaire, qu'était issu le C. x Desboi- “e Sroisement a donné un résultant intéres- 13 et d'un cachet très distinct, et nous ne eaucoup d'effet; ces essais tente- un D" x Daphne. — Hybride diganss D: et du C. Mossiae, céic es par MM. Veitch le 9 novembre. Il a rs à Per près de la même dimension qu’un a Mossiae, d’un blanc lilacé, avec les SAMEDI, 4 DÉCEMBRE 1807 mp pétales veinés de Pourpre sur les bords, le labelle blanc avec le Su Lu. Jaune clair et la partie anté- rieure pourpre paraît, d’après cette figure, être absolument iden- tique au L. cinnabarina dont le portrait a paru dans la Fe pire vol. IX. particulièrement même de le faire, le L. Denningiana Y ant été décrit par Reichenbach dans ses colonn Cypripedium hybrides. — M. Page, l'habile semeur français, a présenté à la Société Nationale d'Horticulture de France, dans sa séance 23 septembre, un bel hybride de la même origine que le Leonae, un semis de L'HorricuL- £ TURE INTERNATIONALE qui a été figuré dans la ee 8 L'hybride de M. Page ressemble énor- u C eonae Colère ” TETE le même superbe pavillon, rappelant bien . ee Sert mais plus étalé et à veines moins r M. B u Rés en asürs au commencement rouge. L'allure Fran et surtout la forme des pétales et du sabot, étaient à peu près identiques. Nous signalons cette ressemblance, parce qu'elle nous paraît présenter un intérêt tout particulier, étant donné que l'origine du C. X memoria Moensi n’était pas connue. Or, l’hybride de leu provient du C. Spicerianum et du C. Gode royae. Avis aux semeurs. Il est certain que ‘on ne se serait guère attendu à cette origine, car aucun des deux parents n’a beaucoup de rouge, sur le pavillon ni sur le sabot, Ajoutons que le C. X memoria Moensi paraît bien acquérir la réputation que nous lui prédisions en le décrivant dans la Lindenia. Il a figuré à la fin de l’été dans beaucoup d’expositions en Angle- terre, et y a remporté plusieurs récompenses. Cattleya X Parthenia var. gigantea. — Vs une grande surprise. Le bel hybride de ue l’on connaît comme ayant sensible- andeur du C. snter L’allure de la fleur est superbe, et un peu plus majestueuse que dans les autres variétés; le coloris est le même que te du C. x Parthenia ordinaire, avec le labelle bien coloré et tessellé de rouge cerise vif. Odontoglossum Krameri album. — Cette variété extrêmement rare était en fleurs à L’Hor- er cé. vas et chez M. A. Bleu à Paris, à la fin du mois d'octobre. Ses fleurs sont nt blanches, à part la crête du labelle qui reste jaune comme toujours. ocattleya X — Issu du L- Paris et du . Pa TE (M. Ingram). Laeliocattleya X Lady Rothschild. Issu du L. Perrini et du C. gigas (M. Ingrun). Laeliocattley. Homère. — Issu du L. Perrimi et FA Ce. Par SEE (M. Ingram). 459 Cattleya X Adonis. — Issu du C, Mossiae et du C, gigas dans la collection de M. Briggs-Bury. Cypripedium x Haynaldo-Chamberlai- nianum. — Le premier hybride issu du C. Pa or pr ar il a été exposé à s par M. Elijah Asworth au mois d'octobre aride et a reçu un certificat de mérite Cattleya X Olivia. — Issu du C. infermedia et du C. Trianae. La fleur a un coloris uniforme, La de Pêcher (MM. Veitch). Cattleya x Malpomene. — Issu du C. Mew- deli et du €. Forbesi MM. Veitch). Cypripedium x Vannerae. — Issu du C, sw- erbiens et du C. selligerum die présenté à ondres le 9 novembre par M, Va Calanthe x Veitchi alba, — Lesie rt nouvelle a reçu un Certificat de are meeting de Londres du 9 novembre, Cattleya x Comfrey. — Hybride issu du C. Law M prose et du C. gigas, et obtenu par M. Ingr Nouveaux hybrides. M, Maron nous com- munique u sur ses hybrides de cette année, provenant tous des genres Cattleya et Laeli n voici une brève énumération : Cattleya X Astraeu (Skinner nnert-Loddigesi). Cattleya X Fernand pe me A Port A le premier parent; « pétales rose clair pourpré, parsemés de ms violet as principalement sur les bords des pétales t formant ainsi une ligne ue continue ; “labelle bien étalé à gorge ne ouverte; segment inférieur large e t, d'un sétoiie brillant qui ai pare äu C. gigas, avec deux macules jaune crème à la naissance des se SRE as «som . si, largement ouverts. Cattleya X Feuillati (Leopoldi-superba). Seg- ments rouge pourpre très foncé, avec des poin noirâtre Catt Le M. Maron décrit la eur comme étant rose a le labelle violet pourpré. Cattleya x M SPA ne du Trianae et du C. Harr n mauve clair avec une pre am ra de le idee Il est curieux de voir apparaître la même année, chez le même semeur, deux semis de Cattleya colorés de violet, et promet du nouveau. ya X Breauteana (Loddigesi-superba), vec owringiana-blesensis. La plante ne s'élève pas à plus de 20 a serai de haut Les fleurs sont d’un beau rose, Laeliocatileya x purpuratrMosia et om à ee . Le premier a déj décrit lors l'Exposition de Paris du mois pre juin; le « est bien connu. Lasliocattleya _X Ar 0 san pie 20 (&. clegons Stélneriana-C. TR rose clair un peu plus # en 4 roses avec une nn rt presque blanche dans le milieu. Labelle pourpre magenta, frisé sur les bords, avec deux macules blanc crème à l'entrée de la gorge Un psg Praestans portant une belle hampe a uatre fleurs a été présenté par M. Régnier # fa réunion de Paris du 28 octo eta été très admiré. C'est u KA e vraiment superbe, et qui a un cachet d'élégance très remar- quable. C'est devenu, en outre,une grande rareté. Max GARNIER. LA SEMAINE HORTICOLE IRAVAUX EN SERRE Les travaux étant ralentis à cette époque de jardinier a quelques loisirs qu'il nt pen plus moins sse et de cfeovus après les arrosages tres de l'été. Les Amaryllis doivent être en repos depuis le mois d'octobre environ et ne doivent pas étre uw q ne soit pas tro : soient plongés dans la tannée. Ils ont perdu ès Hupes ne feuilles, et l’on enlèvera celles qui restent encore aussitôt qu’elles se faneront. dei Dos D 73 nt peu de chaleur, e mieux est de se borner pendant l'hiver à les ss _. les ge ms amie tem SE de 5 ou suffira parfait . On aëèrera tant que FR sos se tion ec oux. Les j jeunes rage provenant de semis effectués ette an repas être arrosées modérément, œur, Les ns les andere jours reg s'occuper de préparer le t pour eu usage. Un excellent compost est celui que l’on forme d’une moitié de terre franche, un quart de devais de feuilles et un quart de fumier bien décomposé. On peut aussi ajouter un peu de terre de bruyère fibreuse et un peu , pour faciliter l'écoulement de l’eau. re enterre le bulbe jusqu’à la moitié de sa hau Le Rotent est venu de rentrer les Richardia ou Calla dans la serre froide ou tempérée, où ils ne tarderont pas à commencer leur floraison. E ra ne doivent pas étre laissés com- plètement secs pendant l'hiver; ils demandent beauc rs de chaleur et beaucoup d'humidité. -Le bouturage des Ixora peut se patiauce à peu près en toute saison, r y est particulièrement propice. On bou ou très faci- lement les rameaux en les plongeant dans l’eau, rer avec chal de fond; une fois que les racines sont bien développées, on met les boutures en none puis on les pince pour e faire ramifier. Comme compost, on prend un mélange de terre de bruyère et de terreau ® feuilles. Les pots doivent être bien drainés. peut donner de l’engrais liquide en abondance surtout pendant la première phase de végétation. La floraison d des Eucharis grandiflora où jusqu’au milieu de janvier. Ces fleurs d’un coloris blanc pur, d'une forme si élégante, produisent un effet Les Eucharis sms faciles à à cultiver dans un ; e franche e t d’un ré É , . un peu de engrais liquide À sa la végétation et en les laçant dans une serre tempérée bien humide, on obtient d’excellents résultats L'Hedychium Gardnerianum devra être tenu en serre froide et en repos complet pendant ss n grande partie des racines, n beaucoup de chaleur pendant deux mois environ après le rempotage; pendant l'été la plante peut rester en plein air dans un endroit chaud et semi ombragé. Elle produit un très bel effet avec son feuillage élégant et son superbe thyrse de la fin de l'hiver ; ce procédé de multiplication est très facile à pratiquer ; ke 2. tures s’enra- cinent au bout d’une quinzaine de jours avec une chaleur de fond mode Dette belle Shut de serre devrait être plus répandue; ses fleurs ro mais les fleurs se succèdent pendant plus d’un Le Por pulcherrima montre déjà ses superbes bractées rouges, et fleurira vers la fin de décembre. Cette plante est d’un effet décoratif très remarquable; on peut obtenir un coloris plus vif et des FES plus grandes en l’arrosant un peu d'engrais liquide, mais il faudra le faire avec précaution, et n° employer qu’une faible dose d'engrais, sans quoi on s’exposerait à voir la gage perdre beaucoup de feuilles. À partir du mois d'octobre environ, le P. pul- PR doit être soumis à une température de 15 à 20°, et l’on doit avoir soin de le placer près du vitrage et de lui donner de l'air toutes les fois que le temps le permet, afin plante reste aussi trapue que possible. Cette année, l'automne a été éminemment favorable à ce point de v mateurs de Fougères qui se proposent de les multiplier par semis ne doivent pas tarder à recueillir les spores s'ils ne l’ont pas déjà fait, car c’est surtout sur les frondes formées pendant l'été que l’on a des chances de trouver des spores bien müûries. Il faut savoir choisir le moment propice, à savoir celui où les sore commencent à crever. On recueillera les spores avec les soins voulus, et on les mettra de côté Se la fin de l’hiver ou au, début du prin- tem ee Epiphyllum greffés sur Pereskia doivent être tenus repos et en tempér érature très modérée jusqu’au mois de février ou mars. Ces plantes 4 un cachet particulier très attrayant; le coloris de l'E. éruncatum et de ses variétés, | de pre fes sa floraison, lui donnent beaucoup e pri Pendant la végétation, ces plantes doivent recevoir des arrosages fréquents, mais pas trop abondants, car elles font pe e racines et craignent un excès d’eau. Comme compost, on leur as un Sr de terre franche et de uilles, Ds p n terreau de feui itionné d’un peu de plâtras cmisé Le turage des Gardenia Pourra commencer Dont à à partir du mers de janvier à peu près ou avril. On choisit de petits rameaux bien ses que l’on pique dans des godets bien drainés, dans la terre de bruyère mélangée de beaucoup de hp blanc, On place “des ee Il faut e = ——. ces godets sous châssis dans la serre à m plication, Réioite dans la tannée ou la +4 Au bout enracinées. fin de septembre, on mettra les plantes en repos graduellement jusqu'aux premiers jours de janvier. ES on veut cultiver les Gardenia en grand, au poi de vue commercial pour la fleur Ce on se trouvera mieux de ne pas les mettre en pots, et de les cultiver °h À pans te dans la serre % * * Disons, en terminant, quelques mots delà façon d'arroser en géné La question des arrosements est toujours l’une e celles qui ont le plus d'importance dans culture des plantes en pots. C’est celle qui em ERA le plus les rar celle sur Mdoelle ils éprouvent le plus d’éc Cette question se pr intimement à une autre, qui est celle du rempotage et du choix du compost. Il est très difficile, en effet, d'indiquer d’une façon générale quand il faudra arroser une espèce donnée, parce que la quantité d'eau doit dépendre forcément de la a ee pot, pe la perméabilité et du tassement du ost, parler du drainage, . l’aération, 4 “ humidité, de l'exposition de la serre. Un cultivateur sn n’a pas beaucoup d'expé- rience et qui ne connaît pas bien la culture d'une certaine plante, doit toujours étudier avec soin ses racines, leur abondance et leur volume par pport aux ee LR leur direction, leur es d'autre part, la croissance plus ou moins rapide ee fa plante doit Gushit aussi ir comment en x RE Ce RNA er ve RTE car une plante qui est dans le même pot depuis un an ou plus et qui l’a rempli de ses racines, ne peut pas être traitée de la même façon qu ’une autre qui vient d'être rempotée ou qui a peu de racines. Pour être sûr de ne pas noyer les plantes dans un excès d’eau, certaines personnes arr par petites quantités et souvent; c’est parfois un système détestable, car si la plante a une mass* "D ps] D ect o® p 5 À O [er] D ° @ "+ =, an [er eo] @ © [=] so — > 2 o [er Las. am 8 E demeures. PRISES ere quete pt romains 2 à ému sen ds qui se trouvent près du drainage, ne sont j humectées ; elles ne tardent pas à périr fréquemment que celles qui vivent dans une NÉ argileuse ou très compacte, où l'humidité s 2 qu’ Mets: 4! Enfin, il ne faut pas perdre de vue ne toutes” | de repos pour aoûter leurs organe développent leurs racines pendant pee le e l’année, et qui par conséquent SOU?" SE ’être tenues REbee Tel est le cas des Ixora, me ct after Doro dns met dd dé sr : ie épi et m 1 forme de cercle; la a Ris TT exemple. Il est bon de leur donner moins d’humi- dité parce que leur croissance se ralentit, et que J'eau ne s'évapore plus aussi rapidement qu’en été, mais il ne faut pas les en priver. DEUX FRAISES NOUVELLES REMARQUABLES Sensation. — Nous recommandons à nos lec- ferme, rose orangé saumoné, de très bonne qua- lité; c'est la plus grosse et la plus belle de toutes les fraises. Elle vient à maturité, lorsque les pré: coces sont passées. Souvenir de Bossuet. — Variété de grande valeur, plante trapue, feuillage épais, végétation robuste, fruits énormes, arrondis ou en cœur, d'un “ Établissement horticole Bruant, à Poitiers, dont les cultures jouissent d’une très bonne renommée et d’une belle réputation. NOTES DE VOYAGE (Suite, voir p. 440) Le bouquet avec ruban s'emploie comme cadeau les jours de fête, les anniversaires, les réceptions et les fêtes. On les fait avec des fleurs d'une seule espèce ou bien avec des fleurs variées, dont le principal attrait réside alors dans l’har- monie des couleurs. Les bouquets de bal, de fiançailles, de circon- (réceptions, retour pr etc.), ensuite les bouquets à offrir aux À variés. liste des corbeilles de fleurs est longue. Il y à la corbeille Pretty thing à deux couvercles rabatt s et i Fer à cause de sa simplicité, se prête à £ tort jolies combinaisons; les Viennoises, qui De des plateaux ovales ou x Let beau, fait de tiges de bambous fendues Fa es plus simple, plate, F ä EI @œ ee + ® (el eu E D Lu © [e) 8 [er [A Sp £ a l | Placée “4 Une corbeille en fin osier bien blanc, Plac sa . SAMEDI, 4 DÉCEMBRE 1897 modèles les plus faciles à garnir de charmante façon ; l'Abondance, un panier ovale à couvercle à demi soulevé et rempli de fleurs: l'anse € garnie d'un beau bouquet de fleurs ; la Parisienne, modèle déjà ancien, mais fort recherché toujours : c'est un panier carré à couvercle à demi soulevé d'où s'échappe une profusion de fleurs; sur le couvercle s'attache un nœud de soie ou de satin. Fig. 177. — Fraise Sensation. Signalons encore le vase à fleurs en bambou appelé Printemps; i s tiges sem “réunies en bas par trois baguettes qui s’entre- Fig. 178. — Fraise Souvenir de Bossuet. croisent. Ces bambous étant creux, forment ainsi sept vases qu'on garnit fleurs au gré de chacun. Inutile d'ajouter que cette garniture peut être très artistique. ous ne nous arrêterons pas aux harpes, cous- sins, éventails, écrans et autres fantaisi n semble, ici comme ailleurs, attacher une faveur spéciale; nous dirons quelques mots encore des couronnes. Voici la Couronne de 461 lauriers, tressée de feuilles de cette plante si connue, garnie d'un joli bouquet de fleurs et de rubans et destinée aux la raires Espérance, i assez pour donner une idée de l'extension que l'industrie florale a prise à Amsterdam. HT. — La culture et le commerce des tlantes Notre trop court séjour dans la capitale aux nombreux « Grachten » et « Sing us e l'importance de visité que l'établissement de MM. Groenewegen Cie. Celui-ci se compose à vrai dire de deux établissements, l’un, ourante com ét blissements similaires, mais, nous le constatons dance de grappes de ravissantes fleurs orangées. Nous signalons cette excellente espèce originaire du Sud du Chili à l'attention des jardiniers-fleu- ristes. Une autre intéressante culture en pots est celle des Campan edium calycanthema, i isti ordinaire par le é quantité énorme de fort jolis exemplaires à fle blanches et à fleurs bleues. Nul doute que cette plante ne serait fort recherchée, si on l'o dans de bonnes conditions de culture. L'établissement de graines et de bulbes sis rue Linné a une grande importance; il comprend les bureaux d'administration, section des semences de fleurs, des magasins de semences d'herbes et de semences agricoles, un bureau pour les expé- ditions, un magasin d'emballage, etc. Tous ces locaux sont répartis entre deux bâtiments à étages avec de grands greniers. ; Indépendamment de ces installations, il y a ici également une imprimerie servant unique- ment aux besoins de la firme. On y imprime les sachets et les étiquettes, les prix-courants et les circulaires que la maison distribue tous les ans par milliers. L'imprimerie est pourvue d’excel- lentes machines et d’un moteur à gaz. Outre les articles susnommés qui sortent des ateliers de cette imprimerie, rappelons que le journal Sem- 462 LA SEMAINE HORTiICOLE pervirens que nous avons signalé à l'occasion de notre visite au Jardin botanique : Leiden, est également imprimé ici. ous ne pouvons quitter l'établissement de la firme Groenewegen et Cie sans attirer l'attention spécial qu’elle édite sous le titre de : Han ce voor het kweeken van planten in huis (Guid pour la RER des KE dans la m een) Ce guide très minuti t suivi d’un catalogue- FO MIEE illustré de “tr de ces Re qui sont les plus recommandable (A suivre.) CH. DE BosscHERE. CORRESPONDANCE Colline de la Paix, par Villefranche s/Mer (A. Mar.), 8 novembre 1897. MONSIEUR, Je lis ce soir avec grand intérêt dans La Semaine Horticole, votre article sur les Fou- puis me procurer ces Br LR Enr les at-il, et surtout sont-elles bien nomm Je ne suis pas assez bien rs pour vous pro- poser des échanges. J'ai Ç du Congo français deux Fougères épiphytes rhizomes traçants, attachées à des OS e qui sont peut-être intéressantes. L'une est très belle, grande; les frondes ont environ 20 centi- mètres de long; l’autre est double de mon dessin, et les srques De très rapprochées les unes des autres. Les c ne ? Toutes deux sont d’un vert Has et brillan Ignorant votre rente es suis AS d’user du ra pour vous faire parvenir ce billet. vez, Monsieur, l'expression de mes senti- ments distingués. ROBERT ROLAND-GossELIN. RÉPONSE, — Quelle bonne fortune, Monsieur, que de rencontrer un amateur de Fougères! Notre goût est, hélas, si peu répandu, ee ’aug- menter notre collection en France est chose diffi- cile ; ; quelques horticulteurs-amateurs ont bien un certain nombre de variétés, maïs la liste en est terminée. « Que voulez-vous que nou om brions nos serres de plantes invendables? nous disent-ils. » sie réponse nous est faite lorsque, désireux d'augmenter le nombre de nos plantes de la Nouvelle-Hellande nous cherchons quelques is Mimosées, par exemple. à À Checmant Rondeletia couvert de ses dé- pa fleurs feu, a été pote par M. Sallier à chaque visiteur ne as trop. rou- tinier ; un regard distrait était la seule réponse, et le pauvre Rondeletia, rouge cette fois de honte, ns les rangs. Qu'il y en aurait à dire laissement de ces plantes intéressantes! our revenir à nos Fougères, après en moments passés dans son délicieux catalogue ! Là, tous les ans, deux ou trois envois montent petit à petit notre collection. Quant aux minuscules espèces que nous avons en partie maintenant, en voici une liste : Davallia (humata) Ras ile RHpAopeus peltata, sus- assez dif ible. et délicate. — gra dima, susceptible. — — ere assez diff- Anapetis Én vr oides. cile et délicate. pes cry ploselloide Arthropieis pese ella. (ru s plus naines). Si obolus rupestris — Fhoes um. Polypodium rullolui, Cette dernière est charmante en petite terrine suspendue, Le dessin de la Fougère n° 1 de votre lettre nous est inconnu, le second semblerait être Men pie ne charmante espèce toute ram- “ “pan aussi en coibeille, la Lopholepis FES ous vous envoyons un échantillon de cette dernière sise: plus u chidées ; ; J'espère qu’elles arriveront en assez bon état. Nous écrivons à la maison Birkenhead, afin qu'ils nous fassent parvenir un catalogue. Veuillez recevoir, Monsieur, l'assurance de ma considération distingué ée. 2. DAIGRET. MONSIEUR LE DIRECTEUR, Je viens de lire l’intéressant article de La Semaine Horticole sur les Aurantiacées exposées à Hambourg, et comme elle sollicite quelques renseignements complémentaires, je me permets de lui communiqu er ceux que je possède. dernière révision du — _n est, je pense, celle d’Engler qui a 1896 dans ses Natürliche Ppanzenfamilien (ami des Ruta- cées). Pour le savant botaniste de Berlin, le genre Citrus contes deux en S : I. Pseudaegle, avec une seule espèce, le C. trifoliata, du Japon. C'est un arbrisseau très épineux ; les feuilles à trois folioles sont caduques ; les fleurs très grandes sont blanches, odorantes, très abondantes. Nos prince RS vs horticulteurs vainement essayé jardin; elle n’a même pas résisté à l’hiver de 1896-97. Il. Eucitrus : feuilles persistantes, à foliole. Cette cg comprend si 1. C.australis, du Queensland, mr atteignant 10 ee. de ha + ss ustralasica, de l'Australie orientale, ne érineu cle, 2. obilis, de la Cochinchine ou de la Chine. C’ est e Mandarine que l’on importe maintenant ici en si grandes quantités : issu à feuilles pci à à fleurs réunies en bouquets. 4. C. aurantium, orange. 5. C. medica, le citron. 6. L. Robe de l’Archipel indien, à à pétioles très larges, dépassant parfois la largeur de la feuille ; les fleurs sont petites, les fruits slotuions. Les espèces 5 et 6 demandent à êtr de plus près, car elles se divisent en une our le C. aurantium, les sous-espèces sont : A) Amara, la bigarade; naranj en arabe, d'où gigantesques. Il faut y re encore le mie folia çâtre; pulpe presque nulle ou très sèche. l'espagnol arancio et le fran a 2 sé feuille est très aromatiq “ ge; l est la fo orme ‘a plus résistante au froid. Les fruits fournissent ux officines l’écorce d'oranges, à la parfu l'huile de bigarades, ils acrent à la falsification du curaçao; les fleurs donnent l’eau de fleurs d’orangers. B) Bergamia, la Bergamotte : petites fleurs à odeur douce, fruits généralement terminés par un mamelon: je À orangée, acide. D) sinensis, a. douce (appelsines des Allemands, portogallo des Italiens). Inutile d'en donner la “eee M. considère comme FE de l'orange douce : 1° la sanguine; 2° le (Sweet line); 3° la decumana, pamplem a Shaddock, et ‘ee ne re pas cette forme de la Pomme d'Adam. On sait que le fruit énorme pèse parfois jusqu'à 3 logramibént certe variété araît originaire de 1 P Chakotra K es, pyri E) Yaponica, que les pr font confire au sucre sous le nom de K7n- vert, je pensé, l’'oranger dit de Tahiti “653 nos horticulteurs font grand cas en serre fro F) Suntara, bigaradier Es également cul- tivé au Japon d’où on l’importe fréquemment en Europe sous le nom de Kumguat. G) Ke onla. Les fruits rouges ne sont comes- tibles qu’à un état avancé de maturité. H) Fambiri. . fruits jaune-citron ne de- viennent jamais do Enfin, pour le Ci medica (espèce n° 5), voici les sous-espèc A) Genunia, Ruit à écorce très épaisse, dou- DE reprit. in A ES 8) Bajoura, le cédrat, bien connu des amateurs de pain d’épice c) Lim Ontim, le ca citron, # comprend diverses variétés : le c ordinaire ou limon de Malte, la Lumie 2 - FS mer re # Limetia ou citron doux, le Citron géant, le Citron du Népaul à fruits dobaiene. pâles, le: Se écorce brunître, le B rme Si ces notes sans prétentions vous paral avoir quelque intérêt pour les lecteurs de a Semaine Horticole, je les mets à votre dispo- sition. s +4 ecevez, cher Lee l'expression de mes sentiments distingués L. V.p.R. PT BOITE DU JOURNAL : Lettres reçues : M. vos clichés), fütel du Parc Léopold Propriétaire : JOSEPH GABRIEL chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. — Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de ' ANTES POUR MASSIFS Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E SCHMITT. Horticulteur. SAMEDI, 4 DÉCEMBRE 189: A LYON - | Begonia, à feuillage ornemental. = LT = 200 variétés. 2 | Begonia. à fleurs doubles, 180 variétés. £ | Bouvardia, florifères, 40 variétés. = d - e » * 7 = | Caladium, à feuillage coloré, 400 a variétés = | Œillets remontants (tige de fer), 250 8 variétés. Rosiers remontants, en pots. CATALOGUES SUR DEMANDE. Bruxelles, Quartier Léopold. Tout acheteur qui détachera et enverra cet ‘scompte spécial de cinq pour cent. 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 46 : ca … - ” , La eds ra des de « « Fleuristerie ». : % irysanthem Ms € y . 407 L Le hèmes nouveaux 407 rs des Orchidées : Le livre d’or des Odonto- 7 = anda coerulea. — Le Cattley Sons les cr a. — Petites Note Nouveautés 468 Glanage à. de l’oranger : Les parcs et les jardins. 470 Le jardin f, otes pratiques 471 Les Chry ruitier : La maturation ‘des fruits charnus. 471 Santhèmes à Rotte : Fo .6 471 Boîte à 472 nn Bis E 472 FE : Le Lathyrus odoratus « rues roseet blanc» 463 KG mn Lob 46: $ obelia erinus bumila splendens De — Chrysanthemum « airy Wonder 465 Te er ne var, « Surpr _… * Gaxn, I < 0 VANDER HAEGHEN. Re Toutes les demandes d'abonnements, annon Bureaux N° 46. — 11 DÉCEMBRE 1897. LE JOURNAL DES ORCHIDÉES 17, Rue Belliard Bruxelles. | noes et réclamations doivent LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Fouwrnal des Orchidées et L'Illustration Horticole, est le plus complet de tous les journaux, publiés en langue française, C'est le seul qui paraisse régulièrement toutes les semaines et elle contient chaque fois seize pages, grand format, le texte qui s'occupent d’horticulture. c’est aussi le meilleur marché; imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations. LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraïchère ; elle consacre des notices spéciales à la à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle Elle publie périodiquement des descriptions des décoration des appartements, ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. 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LA SEMAINE HORTICOLE a pour seul programme d'instruire ou d'intéresser ses lecteurs, de faire progresser l’horticulture et d'aider à sa diffusion, JOURNAL DES ORCHIDÉES | L'ILLUSTRATION HORTIUOLE vV na cn ‘T1 Les années 1882, 83, 84, 85, 86, 94. 95 et 96, Les ; olu nn petit format, re mr années 1887, 88, 89, 90, 91, 92 mat, sont ibles. FT HMS au Bureau du Journal. sont encore dispo S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURNAL. être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE à Bruxelles. HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à CCLX ANNONCES GRATUITES D'OFFRES ET DEMANDES D'EMPLOI à lusage de nos abonnés COOPER Gar. 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S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURN A I, 5 — re SAMEDI, 11 DÉCEMBRE 1897 463 ni ebilee GX Le à : - elle nous conduit récompenses ont été attribuées à MM. Laffont, rt D. J, qu à la lettre M et se termine par le début Raccaud, Vidal, Cazemajou, Lacroix, Jouando, < : EE une étude sur le Malus. FRA SES ie Pujol, Pauchon, Délaux, Gavaret et Me Méric. FE Maladies de la vigne. __ Un viticulteur, Un exemple de sagesse, — L'Union com- X M. Martineau, préconise dans la Science fran: merciale des horticulteurs et marchands-grainiers MS gaise l'emploi du sulfate de fer au lieu de la € France ayant consulté ses mbres sur 1 « bouillie bordelaise pour le traitement du mildiou question de savoir s'il était désirable de voir et d’autres maladies cryptogamiques d la vigne établir des droits entré nouveaux ou plus 1 Selon M. Martineau, je propriétaire d'un élevés sur les produits étrangers, tous les vignoble a obtenu des résultats très satisfaisants membres, sauf deux, se sont prononcés contre par le procédé suivant, facile à emplover : cette protection. = À 1° Faire dissoudre ilos de sulfate fer En conséquence, L'Union a adopté un vc Samedi, 11 Décembre 1897. dans 30 litres d'eau Mr ro Ds + rs 2 2 etre : aveur du maintien du statu quo, et « au besoin » 2° En badigeonner les bois et les ceps tout de la suppression des droits existants. de suite après la taille. Nous nous félicitons, dans l'intérêt de l'horti- Il ne serait pas prudent d'appliquer ce procédé culture et du commerce ji ve. nternational, de voir après la reprise du cours de la sè prévaloir en France la doctrine de la liberté, CHRONIQUE Pour les vieilles vignes, on peut employer de même que nous avons été heureux de la jusqu’à 6 kilos de sulfate de fer. voir affirmer à i P Les personnes qui prendront un abonnement Expositions de Chrysanthèmes. —— La notammen La Semaine Horticole pour l’année 1898 rece- Société artésienne d'horticulture a tenu s6 vont le journal gratuitement jusqu’à la fin de exposition de Chrysanthèmes et e plantes d'intérêt social et commercial bien compris. l'année courante. diverses le 14 novembre, à Arras. Elle a décerné Lathyrus odoratus « Cupidon rose et Grandes fleurs de Chrysanthèmes. __ Une blanc. » — D s après l'introduction du réaction commence à se faire jour, un peu par- eux an nouveau Lathyrus < Cupidon blanc pur, » le tout, contre les dimensions exagérées de ces oupé ou désignent sous le nom de « têtes d'artistes » et qui, en tout cas, sont dispropor- ; ! 1 î tionnées avec l'allure de la plante. Nous avons pluie continuelle de l'année 1896. Là, où le Cupidon blanc fut cultivé l'été dernier, les plantes FA ant qui, d'ici peu temps, fera furent littéralement couvertes de fleurs. ? ? . revenir les chrysanthémistes à une plus saine * Le Lathyrus odoratus « Cupidon rose et blanc» conception de la beauté d’une plante et les die ous Agurons ci-contre (voir fig. 179) traînera à nous faire voir des spécimens supé- constitue une nouveauté de Pois de Senteur nain, m 15 centimètres. Plusieurs journaux s'expriment en ce sens et aideront à faire sonner l'heure où | = C : be sb 23 5 à EU Ci ti me tivé en pots, le Cupidon rose et blanc est une obtention de ces « monstres » ne HEURE, L < his Cup “omme un « record dans le sport des Chrysan- % . >» eu de haute curiosité 3 thèmes Nous devons le cliché que nous publions de cette nouveauté à la maison |. C. Schmidt, à Erfurt, qui vient de mettre ce Pois de Senteur au La Société Royale d’'Horticulture et Ï é + ro d'Anvers me mue l'année Fig. 179.— Lathyrus odoratus « Cupidon rose et blanc. » mn Prochaine, dans les superbes locaux du Jardin da di hs ge nogique, deux Expositions, l’une de Roses et _ Yr 2 set r pri ben à EUrS Cueillies, de garnitures florales, etc. M. L. ù ge à la fin du mois dé Fe — l’autre de Chrysan- en même temps un certain nombre de médailles Le Moniteur CL Horticulture, Free Frs thèmes, le deuxième dimanche de novembre. de vermeil, d'argent, etc., aux jardiniers et aux reines res ter pvp varie Ms 5 ad mes de ces Expositions paraîtront instituteurs du département dont les effort aire fleurir eux-mêmes pe s ; L t de ce moïs. À l'occasion de son avaient été le plus appréciés aux prés de visites por SAIS ra D PS ag estivale, la Société d'Anvers organisera faites dans les jardins pendant l’année 1897. paraît-il, d'o , és x L 4 1 d le) i- .ement un Salon des Beaux-Arts où tous les Dans le département du Nord, où l’horticul- a se aux serres chauffées des horti arüstes seront admis à exhiber des tableaux ture est en voie si prospère, comme nos lecteurs : Voie Foôinitiehltt Most AGE VEN Sue SEE peints à l'huile, des aquarelles, des gouaches, des le savent, l'exposition de Chrysanthèmes orga- : : à | à e deux pieds environ un BE et des dessins représentant des plantes, nisée par le Comice ne de PR A D here 2 RE st Aus à i iré e visi ; - * Heurs ou des fruits. gr get RATER prix d'honneur : un vase placé ne gs ner rrores hs i ; vase est rempli d'eau e ‘Ha PS livraison du PACHONNENrE PEN. M Ouais, rt See En re A M % dr té les des n Horticulture et de Jardinage, de M. G. Ni- Toudelier, Coquette, Mme Debergue. , 3 sd : : f n tiède; en le faisant on cholson Kew, traduit par M. S. Mottet, vient Hors concours, M. .Cordonnier exposait Ses Er rar ne bichos qui doivent de paraître ; elle continue la lettre S jusqu’au mot beaux Chrysanthèmes à grandes fleurs. de toujoufs rester dans leur position primitive. La Sisyrinchium : la description de ce genre est L'Association horticole de Villefranche (Rhône) Hitéisén à HOME Généralement au bout de PréSque terminée. Cette livraison renferme une a organisé du 13 au 15 novembre une remar- i i mbreuse f prend bien les ds iti È et autres trois ou quatre semaines, Si : d pl sur les SETTES accompagnée quable exposition de CRETE - : di . on Di cti : : R 1 Ch bonnel Clu- rapide que l'atmosphère sera plus haude € onna été MM. Dunand, avenel, ar . I : : Aite C t er v i i i d, Romanet et Party. plus saturée d'humidité. » D. "Hor ticulture illustrée par miot, Falconnet, SRE ’ ï | 5 li vraison de ce charmant La Société d horticu ture de a Haute-G aronne a Nous con firmons ce fait et même nous dirons .@ + papy s encore, on peut par Ce même procédé faire t de paraître à la librairie tenu également son exposition, oùles principales plus € ; £ 1 date L Onnaire vien 464 ES fleurir presque tous les arbustes à floraison pr tanière EPP'REs: Forsythias, Pêchers, Aman diers, etc.) Sous le nom de Doerion, les Javanais et les Hollandais qui habitent les Indes néerlandaises estiment fort le fruit du Durio zibethinus en Ce fruit, que nous avons vu récemment au musé colonial de ap a envi ron la pt je une tête d'homme. Il est très savoureux, une vraie crème s FETES nous dit RER re sous- dre teur du Fees M. le D' M. Greshoff, qui a passé ava; cette crème semble réunir toutes gréable où l’ail domine; lorsqu'il arrive à l’état de décomposition, cette odeur devient nauséa- bonde. Aussi existe-t-il, dans la population de l’île, deux partis, des amateurs enthousiastes ou . Le se basant sur Se olfactif. Nous n'avons pu nous ranger dans l'un ou l’autre de ces partis extrêmes, le n que nous avons vu étant conservé dans Yaranle il remplissait un énorme flacon. Jardins botaniques. — Aujourd’ PRE jar- dins botaniques existent dans le monde : ils sont répartis comme suit : France et colBnièss 25; Angleterre et Irlande, 12; colonies anglaises, 27; Allemagne, 36; Italie, 23; nés et Sibérie, 4. ; Autriche-Hongri rie, 13; Scandinavie, 7; gique; 6 (1); Hollande et colonies, 7; Rosso et colonies, 5; États-Unis, 10; Portugal, 3; É e, Guatémala, Japon, Pérou, Serbie, 1 pour CRAN pays. Des plus grande partie des jardins botaniques sont entretenus _ les-États; 11 p. c. par les villes et 5 p. c. par des donations déve: Sur le même nombre, 94 p. c. sont toujours ouverts au public; 70 p. c. le dimanche, et 73 seulement contribuent par des rapports ou des publications à l'avancement des recherches scientifiques. 2 + L’état actuel de la parfumerie en France. — La Revue générale des Sciences pures et applr- quées du 30 août 1897 publie, sous le titre Fourn al de ta Socle Nationale à Horticulture de Fra « De cette intéressante étude, nous donnons les renseignements qui suivent sur la production des fleurs et dés autres SAS premières d’ori- gine pere à la parfume ur le commerce des ares preneres e, Grasse, parfumer: Er et Nice forment un centre de produc tion unique dans le monde et qui a donné j jusqu'ici à la parfumerie gi rom la Suprématie, Dans le ment Maritimes, os compte environ 40 nie faisant un chiffre d'affaires de 12 millions et occupant 400 ouvriers “ 1000 ouvrières. On annuellement, dan ces ris, les de 5 millions de kilos de hote ane _ (1) Anvers, Bruxelles, Gand, Liége, ss et Malines. LA SEMAINE HORTICOLE « Avec ces RE on produit 400,000 kilos de pommades parfu 100,000 kilos d Lee parfumées ; 4 er de litres environ d’ea Rose et de fleurs d'Oranger; 2,000 kilos AE de Néroliet 50 kilos d'essence de Rose. « 1,000 kilos de fleurs d'Oranger donnent 1 kilo de Néroli; 10,000 kilos de Roses fournissent 1 kilo d’ essence. La Menthe est aussi cultivée kilos de Lavande, 40, 000 de Thym; 25,000 de Romarin et 25,000 d’Aspic. « Mais la production des autres pays est égale- ment considérable, Depuis quelques années, la SE des plantes aromatiques, PRFUSANP IEEE le Geranium, a pris en Algérie une grande exten- aux environs d'Alger, à Staonéli, dans la ae de Mitidja. A Coufarik, on compte plus de 500 hectares de Geranium, 170 de Cassie; on ne néglige nila Violette, ni l’Oranger. La produc- tion d’essence de Geranium dépassa 6,000 kilos. « L'Italie nous envoie les rhizomes d’Iris et les Fig. 180. — Lobelia erinus pumila splendens. essences de Bergamote, de Citron. Les Iris sont irons re près de 350,000 kilos. Les essences d’Aurantiacées se distillent en Calabre, en Sicile: leur valeur dépasse 8 millions de Pour produire 1 kilo d'essence, il faut environ 200 kilos d’écorces, soit 2,000 fruits. _Un ouvrier habile écorche 4,000 Citrons ; par jour « La Rose vient de Bulgarie; elle est cultivée à Késanlik et dans toute la vallée de la Tourdja. Un hectare peut fournir 3 millions de fleurs (soit Ye kilos), ge donnent à la distillation x kilo essence. Le kilo de fleurs (1,000 Roses environ) à paie sur place de 15 à r8 centimes; la cueillette des fleurs 2 centimes le kilo. « enthe et la Lavande sont Sr rs ssie, à Krasnoyé, on traite D GOùE ne intaux de semences d’Anis: 100 kilos produisent de 2 à 3 kilos d’essence. nn « L'Amérique fournit 200,000 kilos S d'essence de Menthe poivrée. On cultive la plante TR © États de Michigan, d’Indiana, de New su une étendue de 3,000 hectares: On PE 2m ces pag 3 des sillons qui ont . À Lyous ete on produit 1 d'e essences de Menthe. « La Chine envoie la Badiane et la Cannelle, Les Indes, la Citronnelle, Manille, SE 2 de Ylang. Cayenne, l'essence de Bois de Rose F5 100,000 livres Programme des fêtes d’un cercle horti. cole._— des fêtes que le Cercle horticole Van Houtte offre à ses membres et à leur famille, dans le courant de cet hiver. Nous y relevons trois repré- sentations théâtrales, une e janvier, il y aura grand concert militaire, en la salle des bains, Place Van Eyck, Gand. La gEcuiaire, ok ce ce programme, r fin août 1898, programme spécial paraîtra en janvier prochain Il peut, à première vue, paraître assez étrange, qu'un cercle qui s’est mis sous l’égide du nom du grand Van Houtte, consacre tant d’im que membres honoraires exige l'organisation de fêtes semblables à de titre — cela frise l’invraisemblable, mais c'est pourtant ainsi. elia erinus pumila splendens. — Ce et le port compact de la plante sont identiques à à la variété « Schwabenmaädchen. » Cette variété est d’un coloris remarquable, violet pourpre foncé comme les plus belles violettes odorantes. Elle fleurit abondamment et constitue un. Lobelia! de tout premier ordre pour mosaïculture. Beaux Conifères. — La maison de cam que possède le vice-président de la Société Royale d'Horticulture d’Anvers, M. Jean Everaerts, à Vieux-Dieu, est renommée pour le ce besHllate du ARS de 6 mètres un Thuya Lobbi dont le développement est uteur de pagne du distingué amateur ;ce spécimen uni on a un tronc de 60 cer mairée de 50 de gelées. Ces soins se justifien Rs on considère l’exceptionnelle Beauté de Ée { arbre. see ire) nue ac E Fig. 181. — Chrysanthemum « Hairy Wonder » (VO p. 407). 466 A propos de l'oignon cher aux anciens Égyptiens ! — L’ oignon rend de grands services On l'emploie en cataplasmes dans les cas de croup et dans les maux analogues. e cœur rôti d’un oignon mis dans l’oreille aussi chaud qu’on peut le supporter, soulagera souvent les maux bee lorsque les autres remèdes ont échou n peut faire un sirop excellent pour la toux en mettant une demi-tasse d’oi ignons hachés dans une tasse moitié vinaigre, moitié mélasse. On fait mijoter sur le feu pendant une demi-heure et l’on filtre. Une cuillerée de ce sirop répétée fré- ses soulage la toux et guérit l’en- rouem nons sont excellents pour purifier le sang ; ls fortiflent et sont tout à fait inoffensifs. our les nerfs, ils sont très bons cuits ou crus, 3 rs bi: Nr Et que dire de sodiéé qualités culinaires ! os rédacteurs, M. Charles De Bos- schere fe le 12 décembre, une conférence au alais ‘Rameau, à Lille, ayant pour objet : « voyage horticole en Hollande; » cette conférence donne sous les auspices de la Société régionale d'horticulture du nord de la France. Le 21 du - De Bosschere fera une autre 5 ; Sujet : : travers le monde végétal, » avec Hoitions lumineuses. Les amateurs et leurs jardiniers aux expositions en Hollande. Nos lecteurs connaissent la déclaration bhe à la séance du Mgr Chrysanthemum-Club, à Amster- le 12 novembre dernier, relativement + cime obtenues par les amateurs. Complétons aujourd'hui ce renseignement en faisant rem organ par ce Club, les jardiniers des amateurs enr pas oubliés. Dans tous les concours ouverts aux amateurs, à côté du prix alloué à ceu x-Ci, raient des gratifications pour leurs jardiniers. Un exemple : Concours 15. — 10 Chrysanthèmes d’un an, 10 variétés remarquables par leur bonne culture êt leurs grandes et belles fleurs. 1" prix. Un objet d’artde la valeurdefi. 25( e < ) Prime pour le jardinier (tuinbaas) de 2° Ecère Un objet d'a rt de la valeur de a I ie v se Un objet d'art de la valeur de fl. ro Us curé de village, en Hollande, avait cette ée, d’après les conseils d’un de ses amis, bo t de he en plus de qui nur, “5 Rires en fleurs de Chrysanthèmes. dans les centres où l’industrie florale jouit d'ane rare prospérité, on ne parvient plus LA SEMAINE que fort difficilement à engager les fleuristes à exposer quelques spécimens de leur art. Leo grande fleur a tué les iii en Chrysanthèmes. Comment voulez-vous, avec de pareilles monstrueuses fes faire un bouquet, qui aient un cachet sont jugées par des chrysanthémistes qui n'ont d'yeux que pour les nouveautés, d’admiration que pour les grosses fleurs. C’est d’autant plus dom- de. de avec les formes variées et l’infinité des nuances qu'on rencontre dans les Chrysanthèmes, il serait possible de produire du beau, plus m qu'on ne pense. » Nous livrons ces réflexions à l'attention de Monsieur Qui de droit. a section leidenoise de la Société Néerlandaise d'Horticulture et de Bota- nique, a préconisé la création, au sein de la section, d'un cercle de jeunes gens qui s’exerce- raient dans l’art du conférencier. Excellente idée à laquelle nous ne saurions qu’applaudir, mainte- nant surtout que l’horticulture se démocratise chaque jour davantage. Société des Chrysanthémistes français.— Au ux certificats de mérite décernés au Congrès rléans, il faut ajouter ceux ob par M. Anatole Cordonnier, de Bailleul (France). Ce chrysanthémiste distingué a vu certifier 83 points et Mne Louis Eu avec 84 points. Un de nos abonnés nous demande si l’un ou l’autre de nos nombreux lecteurs ne voudrait lui faire le pe de lui indiquer à quel traitement il faut soumettre les Bouvardia et les Muguets pour les avoir en fleurs vers le mois de septembre? Il lui en serait bien reconnaissant. Exemple d’une rapide et féconde multi- plication. — Si toutes les pommes de terre, à une près, disparaissaient de la terre, alors on pourrait, en dix ans, de cette seule pomme de terre, obtenir à nouveau dix mille millions de sujets. Tout le globe serait ainsi encore une fois pourvue de plants et de grain UN COURS DE FLEURISTERIE , ernement vient pire la créa- tion à l'École d’Horticulture de l’État, d'un cours théorique et pratique de fétséarre Rose ë sé saurions qu’applaudir à cette excellente mesure, due au savant directeur M. Em. Rodi et à la consécration qu'y a donnée M. le Ministre de l'Agriculture. Ce qui nous étonne, en tout ceci, c'est qu'il a fallu tant d'années avant que l’on ait compris arr ron nécessité d’un co S qui se pratique dans rincipal centre Noces belge. On peut avancer e d ne s’est occupé que de grandes cultures en vue de l’exportation; ses horticulteurs, à de HORTICOLE rables exceptions, nous en conn = — "5 rares exceptions près, n’avaient De ee clientèye e. Dè ès lors, l'esthétiqu ue, dan t cela — [e) mais à aussi ent, une insuffisance véritable de sentiment artistique ff affiné. La chose est certaine, bien que, de ques années, de très lotiblés efforts ai faits, de sensibles progrès réalisés, sous Ma im. pulsion plus favorable et plus intelligente qu'au. trefois. Peut-être aussi, la 3 A à première vue de peu d'importance, gagne à mesure qu ‘on réfléchit aux conséquences qu'elle peut entrainer. oyons à présent en quoi consiste le nouveau cours créé à Gand et à créer, sans “un tarder, dans toutes nos écoles d’horticultur de l’année, nous apprend le Bulletin d nn de foriculture el culture ère de novembre bent leçons et comprend un ee. pd étendu dans lequel feuillages et fleurs, outils et acces- soires, bouqu ets de toute nature, Sr florales variées, corbeilles, vases, guirlandes, l’ornementation de la table et des salons, en un mot tout ce _., concerne l’art du fleuriste, sera passé en revu Eh bien, franchement, c’est ça qui manque à un très grand nom e de nos horticulteurs et même à beaucoup de fleuristes n'en déplaise quelques-uns. La preuve ? Regardez autour de vous aux expositions, aux banquets, aux grands dîners, aux soirées, et constatez s’il n'arrive pas FRA que des arrangements lourds, prétentieux ent la vue des de goût. Combien de fois n con pas attiré notre attention mur point! En combien de circonstances ne l'avons nous pas constaté nous-même? On est d'accord pour reconnaître le talent de cultivateur de n0$ horticulteurs, tant de Gand que du reste du ee mais il n’en est plus de même quand il ue celui qui consiste à créer des groupements e : compositions. Qu'on ne nous cite point d'hon aissOns ; TE place même, nous avons fait l’éloge d'un ma ès-arts floraux; dans d’autres circo # notamment à propos d'expositions, n pu faire l’é 5. de l'architecte du salon 2 1 exposants; si, presque toujours, Œ quelques expo: , nous sommes abstenu de critiq see goût de certains collaborateurs, € chose délicate, toujours, que de c ment ceux dont la manière de Æ Œ, S avons DRE "© plaisait. Mais des critiques générales, nous en idé mises à exécution ou m et pas toujours sans succè Le ad 52 à M. “Louis Van Haute, de « fleurister. néologisme | passera-t-il dans le A horticole? De même peut-être que Li «ri lancé jadis par Charles Morren, pen- — répond à des préoccupations qui et toujours les nôtres; dans vs nos voyages, en toutes Éirconistänces, nous avons prêté u sérieuse attention aux applications pra esthétique florale. Si, d'un côté, nous avons pu nous con- vaincre que, chez nous, on était en retard sur les voisins, nous avons pu, d’ autre part, avec d'autant plus de raison, applaudir à la création dü nou- veau cours à l’École d’ Hoi de Gan Nous constatons avec beaucoup de éatisfaction à apprendre parce que, pour qu'une garniture florale de salon soit méritante, il faut qu'elle soit en harmonie avec le style et l’ameublement du salon! A voir les garnitures telles qu’ on les conçoit aujourd’ hui, L 3 ’ la - deux de moins et quelques fleurs de plus? Cela ne nuirait nullement à l'estomac des convives ds Heure Pme pas mal non plus à celui euri Cette en de la « me » d’ailleurs est voyons pas É ous su Si pour le mo- ment d'y avoir attiré l’attention des lecteurs de La Semaine Horticole. LA VIE DES RACINES M. le professeur Oliver a fait à la Société É d'Horticulture de Londres, le 9 no- Le qui mérite d'attirer oi des cultivateurs. Nous la résumons # ARE d'après notre confrère le Gardeners’ en attendant que le journal de la ii Ce en publie le texte complet. de mémoire d e M. Oliver a trait à la faculté Dee. se rs bulbe, ou le rar la la profondeur v En même te agasi |_nutritives, et par s n se pro bahtié SRE FE dans les Corticales centrales et a cite Nue ra acines charnues d’un rire qu’on observe dans les Che SAMEDI, 11 DÉCEMBRE 1807 et les Scilles, plantes, c sèdent ce à en se Contractant tirent la plante tous les ans dans les creux du sol, d’une quantité égale à l'allongement de la tige. En outre, l'extrémité de la tige meurt, a se prêtent pas bien à p s, dit Kerner les Auricules poussent mal, et leurs tiges s'élè- vent au-dessus des bords de la crevasse ; la plante entière finit par s’affaiblir lentement, elle ne fleurit plus et périt au bout de quelques années. CHRYSANTHEMUM “ HAIRY WONDER (Voir fig. 18r, p. 465) L'apparition du terne F me A/pheus , En 1890, inaugurait, à n aspect étrange, considéraient cette variété comme une nouveauté et, au bout de peu de temps, tous les spécialistes Oééésicht des exemplaires de c me hérissé et couvert d'un duvet poileux. Son succès a été um Society » de dres créa pour elles la section is Chrysanthèm espoi us. e de ces variétés n’a donné plus de satisfaction que le « Haiïry Wonder » qui est de même forme que le véritable type japonais, mais entièrement couvert d'une véritable soie se déve- loppant à la partie postérieure des fleurons tubu- ires. En ce qui concerne le coloris, les fleurs varient du brun clair à un autre plus foncé suivant le degré d'avancement de la floraison. C'est sur- tout dans la première période que ces dernières ils ont le singulier illées us tard, Mines les fleurons s'allongent, ils dibésé sur eux-mêmes et donnent ainsi à toute la fleur un cachet des plus gra acieux Cette variété a été mise au commerce en 1894 Sociétés horticoles. Le mier présenté par M. H. J. Jones, Ryecroft Nursery, (1) N'est-ce pas le cas de diverses Orchidées rustiques ? 467 Hither Green, Lewisham (Angleterre) qui a bien voulu mettre à notre FRpRtION le clic hé que nous publions ci-contre BEL. | CHRYSANTHÈNES NOUVEAUX (Suite, voir p. 446) De M. Non Baronne à Dietrich. Incurvé rose “4 revers plus clairs, pointes jaune vif vers 1 Madame Jean Brulat. Incurvé très sa3 4 lie de vin clair. Miss ag D. sr ras de très belle forme, d'un 2 de jau ‘or, rouge orangé aux revers (Cert at de Mécite th vs Ds Très grd fleur incurvée à ligules larges, café au lai tana. Japonais incurvé, rose vif à pointes soufrées. Très grosse fleur. Mrs. se Kloss. Japonais à longs pétales feu d'un beau Foi: orangé clair, Grande eur Fa a rose donk Aus Incurvé. Énorme fleur à pétales, rose nuancé de lilas (Certificat de mérite), ar rank Hardy. Sport de Good gracious, blanc M7 an Hilpert. Belle fleur de forme élégante, couleur chamois pâle ou primev Lady Hanham. Sport à Viviand Morel, rose cerise sur fond jaune ocre. M": Edmond Roger, Président ce M.Le- gouvé, M. B. Verlot (déjà GER pee Louis Se Sport de Har arman Pa né, et plus ent. d'un blanc laiteux, teinté de rose à la défloraison (Cord. Mrs. W. Blake. Fleur de belle forme, à longues ligules mn à QE blanc pur. Semis de Viscountess Hamble Yellow . nt. Sport jaune canari de Mr: Carno N= "E ester King. Japonais incurvé, grand et massif, d’un blanc pur. Mademoiselle Toni Brossillon. Japonais à fleurs très grandes, blanches, à ligules énche- vêtrées. Présenté par M. Lemaire à la séance de Paris du 28 octobre Nous avons nest remarqué les variétés suivantes à la réunion de Paris du 28 octobre : Topaze orientale (Calvat). Incurvé jaune ms à centre plus vif, fleur très grande et très Nobile Yubilee. Incurvé d'une délicate nuance lilas mauve. Madame Desblanc (de Reydellet). Japonai incurvé à larges ligules légèrement Hovééés d’un rose lilacé délicat Wim. Tricker. Japonais à grande fleur pleine, rose lilacée, à revers et pointes pâles, presque b George W. Que Japonais rouge grenat dés revers vieil or ou chamois. rs. C. Harman Pipes. Superbe Ca PES nais tan rose lilacé vif à revers arg: en suivant les notes que nous avions prises rue de Grenelle. LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM XI. Odontoglossum crispum var. «surprise » C’est une surprise, en effet, que “rspoie d’un aussi surprenant Odontoglossum | La fleu est grande, très grande mé meilleures formes du ty bordés de petites macules allongées d’un rouge violacé vineux Les dontoglossum belges jouissent d’une tations étrangères, les orchidophiles savent les apprécier et les « payer » à leur juste valeur. unes que La Semaine Horticole publiera l’année prochaine. Elles sont appelées, pensons-nous, sinon à éclipser celles es déjà ici, au moins à les égaler. dent leur publication avec une impatience très compréhensible et nous sommes très hobrètes leur être agréables en toute occasion. ARNOLD WHITE. LE VANDA COERULEA Dans notre Enquête orchidophile, nous avions demandé aux amateurs de nous dire quelle était, à leur avis, la plus belle Orchidée. Un assez me nombre ont répondu : c’est le Vanda coerulea. D'autres l'ont un peu perdu de vue et ont subi plus fortement le _charme des Orchi- dées qui étaient en fleurs au moment où ils écrivaient, car le choix est er ms difficile ; mais lorsque ce merveilleux Vanda coerulea, e commencement de novembre, a montré q revient la Pres Certes, il est impossible de ne P épro ouver, une vi ive — be ; mais.le Y. Gn. cachet d'élégance vraiment aérien ; Pcge avons vu lé mois de non sans Sur- variété de Vanda coerulea dont les a étaient blanches, avec une bordure rose sur LA SEMAINE HORTICOLE les pétales et le sépale dorsal, “s le labelle rose. C’est une paraton très rare s s doute, et très curieuse. Mais, outre que se Lu n'avaient pas la belle tenue Date dans cette espèce, et tachetées de blanc en damier, au labelle bleu intense! C’est là que la plante se présente dans toute sa beauté, comme nous l'avons admirée un peu partout à cette saison, et notamment à Moortebeek et à Rambouillet. Le coerulea n'est pas difficile à cultiver, à SR Rs qu'on ne le cultive pas à l'étouffée. Il que possible. Vers la seconde moitié d'octobre on iminue les arrosements pour suspendre la végé- tation et laisser toutes les forces de l'organisme à la formation à la floraison. Les pen nt,. à. Ce comme dans l'habitat naturel de cette sepÉSee qui fleurit dans l'Inde vers je mois d’octobre, la fin de la saison des plu La floraison dure plsieurs semaines; quand elle est terminée, on lai en repos (sans sécheresse, bien mr jusque vers le mois de mars. Le Vanda coerulea fut découvert en 1837 par Griffith, le grand explorateur de l’Inde, et men- tionné par lui dans ses notes de voyage; sa pre- mière description fut publiée Æ Lindley dans le Botanical Register, en 1847, d’après un échan- tillon sec reçu de Griffith. La gloire de son introduction revient au collecteur Thomas Lobb, qui l’envoya à MM. Veitch. La première floraison de cette plante en Europe se produisit en 1850. riffith l'avait trouvée de les monts Khasya, à une altitude suprama < Dans les bois de Chênes, près du village de Lermai, le Vanda coerulea croît en abondance Les hauts plateaux gazonnés qu'il habite sont élevés de mètres ; les arbres sur lesquels il pousse sont petits, noueux, maigre- ment garnis de feuilles, de sorte e que le Vanda est très exposé au soleil, à la pluie et au vent. Il n'y a ni mousse ni. lichen sur.les branches où pousse le Vanda, et ses racines s ’allongent sur écorce sèche et rugueuse. L’ atmosphère est en général humide, et elle l’est énormément pendant les pe mais _. n ny a pas de chaleur humide tagnatio ni de » et l’air et l'écorce de endant la journée. En juillet et août, pendant e Baies: la température est un peu plus haute, mais en hiver elle descend beau- coup plus bas. » G G. LE CATTLEYA PERCIVALIANA Ce bijou du genre Cattleya va SÉpoutr ses fleurs vers la première quinzaine de ; . un peu après la disparition des derniers C. War effet, = nous oblens u’un C. Per queana et un peu avant les C. Tria ce moment, on pourra rafrathe de plus fréquemment et le tenir moin aller cependant jusqu végétation trop tôt. ment t de la flor t, que nger L” époque de sa floraison a valu dès le … une grande vogue à ce Cattleya, car à l'é de sa première introduction, en 1882, les Cattleya à floraison hivernale étaient fotk rares. S’ila perdu une partie de ce mérite relatif, il a conservé une excellente place dans l'eatinne des c connaisseurs beau assez variable sur le labelle de cette espèce, Le lobe antérieur est rouge cramoisi OMS mélangé de brun intense d’un superbe effet, et souvent bordé de rose clair ; le disque et la base des lobes latéraux sont d’un ]; Jaune d’or nuancé d’orangé et de brunâtre, et strié de rouge et de brun ré La macule ‘du lobe antérieur remonte plus ou et nous sommes surpris de constater que l'on n'a produit jusqu'ici aucun hybride issu de lui. Cette acune sera sans doute prochainement réparée, Il existe une variété blanche du C. Parme liana. C'est une très grande rareté, qui a en 1884, mais qui n’a plus fait parler d'elle, et dontiln ’existait peut- -être qu'un seul exemplaire, la petite pue payée par M. le baron Schrôder 475 fran l est à de que la même année, une belle ARE de Cattleya Percivaliana a été vendue o francs à la salle Protheroe, à Londres. La auprès de beaucoup de Pa Per urs. Et ivaliana blanc est un contre-sens, ses serait un ne Sn Fr G.T.G PETITES NOTES. — NOUVEAUTÉS Cypripedium x Chantino be egnieri. — — Cet 1 igi mettait à coup sûr ès intéressant, Fe a fleuri pour la première fois au mo is de etre dernier chez M. Alfred Bleu, à Paris. Malheureusement il n’a pas réalisé toutes les espérances qu ‘on pour vait placer en lui, en ce sens qu ’il tient presque uniquement de l’un des parents, le C. #nsigné Chantini. Il a cependant les pétales plus larges et d'une allure un peu différente, et le pavillon orné de taches rondes d’un noir brillant, un peu comme dans le C. Sallieri, au lieu des m A plus grandes et plus claires que l’on voit dans C. insigne. HE Le Fe obfaitel était le C. insigne CHE il sera curieux de voir si l’on obtiendra un différent en renversant l'ordre, et en pren comme porte-graines le C. concolor Regnieri. kmani. — Voicil rappré- Cypripedium x Bee Ciation du Gardeners’ Chronicle su r ce nouvel | a PES indiens » L. Lind. 25€ ispum var. < Surpr 2 grandeur naturell ‘ I Fig. 182. — Odontoglossum cr L ss hybride qui vient d’être vendu 160 livres(4000 fr.) en Angleterre — le prix le plus élevé atteint jusqu'ici “ii un hybride de Cypripedium « Le plus grand et le plus beau de sa section. Sa or: massive avait le sépale dorsal d'un vert émeraude vif, abondamment tacheté de noir et bordé de blanc; pétales très larges, rouge marron, ; toute g" fleur avait un aspect ‘ me que dans le cas beau C. X Lucienanum, dont il se rappro ‘emploi du C. 2e Li oute par beaucoup de membres du Comité. En tout cas, c’est une superbe fleur. » Ajoutons que les plus grands connaisseurs, MM. Veitch, Seden, pers Thom pson, etc. be [latulum. Cattleya X olivetensis. — Nous avons été à la réunion de Paris du 25 no- clair os ls bride de M. Mant, et blanc pur Turneri. Le labelle a le disque jaune doré tirant un peu sur l’orangé, et la partie antérieure rose vif, le tout finement réticulé de rose vif, tout à fait c r le C. X olivelensis du C. maxima ét du C. Loddigesi cs labelle est Lien ER ee tandis que le C. X parthenria est sorti du C. X fimbriata et du ci ossiue. Odontoglossum Dayanum.— Cette plante, qui tient son nom, parait-il, du Ho f. l'O. praes- tans, ges dans la Lindenia. Elle a été exposée M. le baron Schrôder au meeting de Londres du 23 novem oilà donc une nouvelle nr à l’his- aestans. LULIR AJDC Laelia X Olivia. — Issu du L. xanthina et du L. crispa. Sépales et pétales jaunes, les seconds légèrement teintés de rose. Labelle jaune à la base, lobe antérieur rose tendre obscurément veiné de jaune (MM. Veitch, 23 novembre). _ Cypripediim um x Dee Eve ianum.— Hybride à Londres le 23 novembre par M. B. t issu du cerianum et du C. Chamberlainianum, et ‘rappelle beaucoup le C. X Haynaldo-Chamberlainiana. Miltonia Binoti. — Curieuse espèce nouvelle qui était exposée à à Paris le 25 novembre. Les fleurs ont à , près la grandeur de celles du M. candida. D pre et les sépales, dont le coloris rappelle cette t plus lancéolés ; espèce, P ils sont d’un marron clair, avec les pointes jaunes _et quelques stries jaunes rès du sommet ; le labelle étalé, assez gran carré dans son ensemble, apiculé, est d’un violet _rosé clair, pi foncé autour du disque. - La fleur est racieuse; nous ne serions pas surpris qu’elle eût quelque parenté co le M. Clowes ou le M. Regnelli. à peu près LA SEMAINE HORTICOLE Cattleya x Chesneliana. — Issu du C. à color et du C. Bow ol A dans la collection u eorges Mantin urs sont à peu près intermédiaires au point de vue de la grandeur et de la forme; les pétales, courts et relativement larges, Rat d'un rose assez vif, ainsi les sépales. Les lobes latéraux du labelle sont très courts, et laissent presque entièrement à nu la colonne, remarquablement grêle ; le lobe antérieur assez petit, réniforme, est précédé d’un large onglet blanc; il a un coloris rose violacé vineux peu agréable, qui remonte sur l’onglet en bande médiane étroite. a hampe porte une panicule terminale de six fleurs. Cattleya x labiata-Bowringiana.— Obtenu ar M. Georges Mantin. s à ne peut mieux décrire de hybride que comme une miniature de C. la- tata d'un coloris pas très vif, ayant la floribondité du C. Bowringiana. La hampe porte sept ou huit fleurs. Les PRES sont un peu plus relevés Lau dans le C. labia Max GaARNIE SOUS LES CIEUX DE LORANGER LES PARCS ET LES JARDINS (Suite, Voir p. 375) us avons dit comment sous la douce tem- pérature hivernale de ces cieux, la lente gradation vers les abaissements extrêmes de cette tempéra- ture, contribue puissamment aux acclimatations SE rame tropicaux et intertropicaux. Noust oublier de relever la remarque niténhesit intéressante que, pour un grand nombre des acclimatations des végétaux re de régions du globe où les saisons sont à l’oppos des nôtres, par exemple, de l'Australie, ces vé- gé ont sous nos cieux de l’Oranger, — qua- lité éminemment en pour l'ornementation hivernale des jardins — gardé l'époque de flo- raison de la patrie d origine. Ainsi les Mimosées si nombreuses, les Papilio- nacées, Kennedya, Polygala, etc., les Myrtacées et en neo Kakea, Callistemon et Melaleuca ” etc. fleurissent en plein hiver sous les cieux ds de l’Oranger, en conser- vant l'époque où ils fleurissent en Aust es floraisons en plein hiver, sous ae cieux de Europe, des si nombreux végétaux australiens, d’autre part si différents, en général, de ceux des autres Long du monde, végétaux tous de ie ou d'in sant ornement, ont fait très justement do sr sh dits ts végétaux une très large place dans tous les jardins européens, et d’ailleurs, au reste, sous les cieux de l’Oranger. Ces floraisons hivernales des végétaux austra- liens dans les jardins des bords méditerranéens au climat de l’'Oranger, y fournissent, d’autre part une importante exportation hivernale de fleurs fraiches. Et cette importance est, chaque année, es Li grandissante, te littoral ne d’ re à Rp exporte, de novembre à centre et a il , Pline, form, Le éne eee et surtout dealbata. Cet rniè é se déve- loppe en très forts et Did sujets. D'elle surtout, on a fait des plantations spéciales pour la pro- duction des fleurs d'exportation. Ces plantations nn — sont cultivées avec soin et leurs arbres ration à re lés us le répétons : les végétaux de la flore australienne et spécialement ceux dont nous l’Europe et d’autres parties se monde. Plus loin, nous disons en détail quel parti obtient ou peut obtenir l'architecte: payaai des végétaux australiens en général, en plantant les parcs et jardins sous le climat de l’Oranger. Parmi ces végétaux il en est aussi de spécialement ornementaux par leur feuillage. De ces derniers, nous voulons déjà rappeler ici le Dracaena ou Cordyline indivisa. Le paysagiste . plante isolé et quelquefois en grands groupes de bel et exotique effet, quand la plante adulte et fleuris- sur un tronc haut de 4 à superflu de rappeler, ce que tout le monde sait, Ë indivisa est élevé par millions par l’horticulture européenne pour l'or- nementation des serres et des appartements. ore japonaise, celles de l’Amérique du e l’Afrique, de l'Asie en Dans les lignes qui vont suivre, nous nous pro- posons de signaler, en les décrivant et en en don- nant quelques fois des vues, quelques- “unes ” exotiques, aujourd’ hui existants sous les cieux européens de l'Oranger, créa tions que nous connaissons déjà ou que nous visiterons et EXa- mi nerons comme elles le méritent, et pour pou- voir en parler utilement aux honorables lecteurs de Tv ine Hori ans cet exposé, et Aprés s Les descriptions de beautés créées et exi nous ajouterons, dans les plantations, celle de leurs groupe divers nu et des oppositions combinées de divers végéta La sétee & l’art d'employer les ve quelques pas en avant à cette science Nos prochaines lignes seront consacr me, : || visite au vaste parc, très riche et très bien plan me . de la villa Victoria, appartenant à Mw< la de Rothschild, à Grasse (Alpes nn NaRD (À suivre.) orale pa agi, F Set ag GLANAGE DE NOTES PRATIQUES Des soins à donner aux plantes d’apparte. ment pendant la saison d’hiver C'est en voyant approcher le monotone et jal hiver avec son manteau d’hermine et ses longs mois tristes, tout dénudés des sourires de = , D 8 À e] nd [ul re) Sp ‘© + gaîté et de la joie, dont il peut nous être permis de jouir par le ségayantes fleurs et les attrayantes verdures que l’on confine chez soi (dans son dans sa chambre), comme de véritables yue, se récréer € lassitudes journalières pendant et à l’abri de cette mauvaise saison Ces soins, qui ne seront que des Po conseils ailler lon- lornement du si ou de la modeste chambrette qui les . La m É dés Hébté d'appartement provient presque t jours, soit de la dessiccation du tissu des organes foliacés et floraux, soit de la pourri- ture des racines Quoique les soins hivernaux soient très méti- culeux et surtout plus multiples en cette saison ‘en toute autre, ils peuvent cependant, lorsqu'ils sont bien conn nus et ponctuellement suivis, dévenir un travail facile et une véritable distrac- pour celui ou celle qui les pratique. Voici d’ailleurs les points principaux et fonda- entaux sur lesquels il faudra surtout san 1° Éloigner le plus possible les plantes des poëles, des bouches de calorifère, des cheminées, s de gaz, des lampes électriques, etc., enun mot de tous les foyers calorifiques. 2° Entretenir une bonne moiteur aux racines Par les arrosages judicieux. _g Donner quelques bassinages très légers sur toute la plante à l’aide d’un petit pulvérisateur; A Îlest quelquefois urgent d’ ‘essuyer ou d'épousseter cup de précautions la plante, soit avec un chiffon ou un plumeau très léger avant le » Si celle-ci est recouverte de poussière, afin de ne pas former une bouillie compacte qui, _ © venant se coller sur les parois des feuilles ou urs, nuirait à sa respiration et à son élabo- ration pl de bassiner les fleurs, surtout dans les Orchidée | Fe F lrdépentamment re laver de 5° Les aérer toutes les fois que faire se peut, de Pour mieux dire, se ee fois que la re extérieure le permet onn mme PE hnise sufñ- “nun 7° Ne pas leur faire subir de trop es changements ou variations de tempé- SAMEDI, 11 DÉCEMBRE 1897 Si nos lecteurs ou nos lectrices se tiennent rigoureusement à ces nt des règles, ils auront toujours des plantes splendides, P leu eur et de santé et défiant tout concurren C. Porrar. LE JARDIN FRUITIER LA MATURATION DES FRUITS CHARNUS M. C. Gerber vient de présenter à la Faculté des Sciences de Paris une thèse portant sur cette question, et dont nous nn. une analyse sommaire dans la Revue r Dans cette thèse, M. Cds étudie les va- riations du rapport entre la quantité d'acide carbonique dégagé et l'oxygène absorbé, et il rrive à diviser les fruits charnus en trois catégories : 1° Ceux qui renferment des acides fixes, citrique, tartrique ou malique Cuers. Cubne om certaines pommes non parfumées, etc po] ET avec des alcools (kakis, Pam etc.); ux qui contiennent à la fois des acides fixes ét. des acides us (prunes nèfles, sorbes, pommes parfum -La conclusion des recherches effectuées par M. Gerber est la suivant 17e CATÉGORIE. — re qua antité d'acide carbo- nique dégagée est ee grande, lorsque les acides pus en grande qua tité. me CATÉGORIE. — La quantité d'acide carbo- e dégagée est d’abord faible et inférieure à lle de l'oxygène absorbé; puis le fruit blettit, onséquent nb d'acide carbonique en même temps que d’alco qme Garédts — Les fruits étant d'abord acides, la quantité 6; d'acide rh dégagée ést assez forte; puis les acides disparaissent, et elle devient inférieure à à “ quantité d'oxygène ientôt les alcools volatils et les éthers apparaissent, et la quantité d'acide dégagée augmente de nouveau. C’est e combinaison des deux “0ù voit que ces études présentent un intérêt pratique considérable ar exemple, la rapidité avec laquelle les divers fruits subissent les transformations chimiques ludent à leur décomposition, et de 1 cas, d'achever la matu- fois cueillis, en les tta une températ ure appropriée. importerait, toutefois, de bien déterminer le le précis où de: fruit prend une vie propre et ne participe plus de celle de l'arbre, celui où la pulpe cesse d'acquérir et évolue vers la destruction. Ce point de vue physiologique, qui À rom Lee] sous les _ No ns cru intéressant, A gnome d’ap- peler ART de nos ur cette thèse, sors Le pourront sa a directe- ombre de bibliothèques sis ls désir irent à iolonii ce sujet. É : G'T.6G: 471 LES CHRYSANTHÈMES À ROTTERDAM se on Foyatssr ve và- vd la Nederlandsche La mn en Plantkunde avon relief à enveloppement. urs, es, draperie statues vases, jusqu'aux personnes, tout apparaît so onne un d’un charme nn et met ne d'intimité d dans les relations entre les fervents de la fleur de mne dont, ce br ils Rosa l'apothéose. el que nous le voyons là, dans ce féerique salon, le Chrysanthème M paraît sédui plus” mélancolique qu'e j re mieux et nous pé puisque, à tout pr lumière indécise, mourante, de la « brume autom- nale » pero appellent, eux-mêmes, le es Japonais. z dire combien no é vers ce but M doivent tendre nos efforts, Aimer la fleur pour elle-même est certes la chose la plus délicieuse, + plus élevée, mais la pr e et or os at onne la foule et aide dans une large mesure à répandre le pré des fleurs. Cela aussi est rois de nos efforts. M. de Lange donc a transformé son “x à d'hiver — nom peut-être un peu pompeu ses deux serres con mesurant sibiable vingt-trois mètres de long sur douze mètres de large, mais que nous croyons pouvoir émployer sans inconvénient — en un superbe « Salon des Chrysanthèmes;» ce nom-la, nous le maintenons absolument. De la rue, une porte conduit dans la première serre; cale est en communication avec la seconde par deux larges baies sont enlevées pour la etapes As et avec la demeure du propriétaire. Des ten As ces différentes ouvertures et font le meilleu eur statues 472 + LA SEMAINE HORTICOLE blanches, représentant les quatre saisons, éclatent dans les massifs de verdure; des vases garnis d'énormes gerbes, des corbeilles ornées de belles plantes, des tiges creuses de bambou remplies de plantes bien cultivées, luxueusem appartenant aux meilleures variétés, des fleurs coupées, brillantes, monstrueusement grandes ou délicieusement nuancées, vous en avez le choix et quel choix De grands Palmiers, des ete à feuillage décoratif, mais toujours vert, il n n faut pas tions où il faut présenter des collections renfer- mant le plus de gs possibles Le plan géné | du Salon est bien tracé; nous n'essayer. d'en donner une idée ; pour ce faire, il ai pouvoir mettre le tracé yeux du lecteur. Nous ap RE dans son bec une branche d'Olivier, usq s'élever au-dessus d’une magnifiqu Chrysanthèmes roses entremélés de feuilles de ycas. L'autre parterre voit surgir un piédestal thèmes art sort un admirable bouquet de fleurs, toujours. de la même nuance, arrangé par une main d'artiste. Nous n'analyserons pas les multiples garni- tures florales,toutes npignant d’une conception artistique e élevée: rarem nous avons ren- contré une esthétique orale comparable à celle de de Lange ; nous n'hésitons pas à le déclarer et nous ajouterons qu'il nous paraît hautement désirable que, dans nos expositions miers, entre lesquels deux glaces ; sur le cadre, en écorce de liè e, est jeté sonne une guirlande de menues feuilles vertes; à un des coins d’en _ haut, un ravissant bouquet de A de re thèmes. Devant ces glaces, un fort joli parterre, iposé de tout petits Palmiers et d’Araucaria entremêlés de Fougères; c ’est le fond d'où jaillis- gent, à des distanc assez grandes, de superbes de Chrysanthèmes. Cet arrange- salon, on a devant stral où Palmiers, Plantes de cot charme qui émane de toutes ces séductions. Et, au milieu de ces attractions, le patriote n’a pas oublié que la Néerlande a le bo Reine-Régente Emma et de la jeune Reine Wil- helmina sont placés ici aux meilleurs endroits et si le « Salon » créé par M. de Lange est l’apo- théose de la « Reine de l'automne,» la présence de ces images vénérées est le témoignage éloquent de l'amour que tout Hollandais professe pour ses Souveraines. À une fête des fleurs, mieux qu'à n'importe quelle autre, il faut rendre hommage à la femme, expression la plus élevée de la beauté et du charme dont les fleurs sont les poétiques symboles. Cx. DE B. CORRESPONDANCE Château du Crest près Genève. Monsieur le Rédacteur de La Semaine Horticole, Bruxelles, MoNSIEUR LE RÉDACTEUR, Permettez- moi de compléter en quelques lignes l’article consacré dans votre numéro du 20 no- vembre à | 2 magnifica. Je ne puis que confirmer ce que dit M. Nurbel relativement au érite exceptionnel de cette plante que je consi- dère, en effet, comme une des plus belles intro- ductions de ces dernières années. L’ Ostrowskia n'est point une plante délicate Cependant sa cul- ainement pas la tempéra- ture qui l’ RER de réussir à Saint-Pétersbourg. Dans son pays d’origine, sur les plateaux du Turkestan, le thermomètre descend plus bas qu’ en aucun pays de l’Europe. Ce qu’elle réclame impérieusement, c'est une période de repos absolu pendant les mois de juillet, août et sep- t F4 ue x pendant les grands froids, vient une période d'arrêt et à partir du mois de mars, le développe- ment marche rapidement. La floraison a lieu en mai juin, et sitôt après la maturation des graines, la vé s CC rhizomes - ce moment-là absolument secs et comme ils fort gros et fragiles, par conséquent difficiles à seven, le ee ue de les abriter a en d'une plaque de e, qu'on retire au commen- cement be. Cette méthode m’a admirable- ment réussi et s jusqu'à 2 ee et plus, font l'admiration de tous c ER ui les voient. Les graines müûrissent bien e Sn penE PPT mais le développement de la jeune plante est fort lent et ce n’est guère qu’au bout de six ans elle est de force à fleurir. Marc Micnerr. M. le Dr Udo Dammer, conservateur du Jardin PORTA royal. de Berlin, nous a adressé l’inté- e communication rs ue nous ne gétation cesse et la véritable période de _ repos commen pe va ie voulons cs ue de mettre sous les nos lecteu TR Gross Lichterfelde IL, P, B. HonoRÉ Monsieur, Dans le n° 41 de a han Semaine hor. ticole, je lis qu’un de ecteurs cherche à procurer la Vegetable Teratology à Masters, Vous lui répondez que l'ouvrage est épuisé. À Permettez-moi de signaler à ce propos que j'ai fait en 1836 une traduction allemande cet ouvrage, traduction à laquelle le Dr Masters à fait de nombreuses additions, presque à chaque page, et à laquelle feu le prof. Dr Caspa le prof. D Magnus et l'inspecteur royal d'hgk ticulture Goeschke- Proskau e 1 édité par H. Haessel, 1886, XVI, cu. pages i Prix : 16 Mark. propos de votre article sur la rusticité des Palmiers, publié dans un des derniers numéros, je remarque qu'au Jardin botanique de Berlin, nombre d’au ici 8° RK.; n que je cultive depuis un an ant. ia dans Véro Veuillez agréer, etc. D' Uno Dammer. Le 8 décembre 1897. MosIEUR LE DIRECTEUR, ouvez-vous me dire s’il existe encore dans les erres européennes ; ent -être dans les jardins botaniques es Begonia radiata, Maranta sc depuis longtemps # n'arrive plus à e retrouver. Si vous ne pouvez vous-même me ce sujet, la Ce circulation de AE précieux journal vous mittra peut-être à même de pouvoir satisfaire à ma dem ande. Je suis heureux de saisir cette occasion pour vous dire que La Semaine Horticole me fait le plus grand plaisir. C’est, sans contestation pos- sible, le meilleur journal d’ DORE qui =. raisse et, ce que j'admire. quoique appartenant à un Fo cape il sait rester indépendant et parler de tout ce-qui peut intéresser tout le monde en horticulture. Veuillez agréer, etc., etc. P. MÉVILLE. ——— — = BOITE DU JOURNAL : Lettres reçues : P. Méville ee é savons enfer Gén L Gosse de nos abonnés pourra a-til v (le n° 7 Odontog lossum mac claims 5 2 ee x ganteum; n° 3, Miltonia cuneata). — PS Peu ve numéro A. Griessen pee "non — nieri (prenon s ations). — 2 G. severe A. Rag inform. rentino des lantes sont rongées Pa ë la 1 miotine), — ne Z. Kandy nées méro). — Th. Jefferson semaine Pniogtiohins ne Nardy père nee Hô ilal du Pare Léopoli! 131. rue Belliard, Bruxelles : JOSEPIT GABRIEL Propriétaire chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. 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SR Pr SE” 47 Le Olearia les Chrysanthèmes LÉ RTS a pee 2 … LAnémonc Coronaria A. dL. & Li Riancie T1 © ADI Ds. 5 Lila 481 Du onde : ésidus provenant d de la taille ou de la e hivern _ Se Rosi 4St Ua “pr re parisie L 27, + +100 e Chry nan en 18 8. Le : ve 4 Boite du Journal : #1 md AA - Fi 3 4 — Glaïeul hâtif Reine ages 47 Le ce — Chrysanthème « Duch ss of Yor 477 » me — — Hate Rex ; 47 ds émone « La Fiancée » D NL Gi RE EUG. VANDER HAEGHEN. LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Bruxelles. 17, Rue Belliard Frutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être : HORTICOLE, » au Bureau du Journal, LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Yowrnal des Orchidées et L'Illustration Horticole, est le plus complet de tous les journaux, publiés en langue française, qui s'occupent d’horticulture. C'est le seul qui paraisse régulièrement toutes les semaines et c’est aussi le meilleur marché; elle contient chaque fois seize pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations. LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori- culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère ; elle consacre des notices spéciales à la décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l'utilisation industrielle u ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. LA SEMAINE HORTICOLE est le trait d'union des amateurs, des horticulteurs et des jardiniers. Elle publie gratuitement leurs demandes et offres d'emploi. LA SEMAINE HORTICOLE est un journal d'informations et, avant tout, un guide pratique de culture LA SEMAINE HORTICOLE s’est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour toutes ces matières et s'efforce toujours d'être un journal utile et bien renseigné. LA SEMAINE HORTICOLE dont la circulation dépasse les prévisions les plus optimistes à la tête des journaux d’horticulture. Sa Rédaction est indépendante; a su se placer immédiatement articles et illustrations qui lui sont communiqués elle publie impartialement toutes les notes, et sont de nature à plaire à ses abonnés. LA SEMAINE HORTICOLE a pour seul programme d'instruire ou d’intéresser ses lecteurs, de faire progresser l’horticulture et d'aider à sa diffusion. JOURNAL DES ORCHIDÉES | L'ILLUSTRATION HORTICOLE ma à Les années 1882, 83, 84, 85, 86, 94. 95 et 96, __— __— es? petit format, et les années 1887, 88, 89, 90, 91, 92 sont encore disponibles et 93, grand format, sont disponibles S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURNAL. S'adresser au Bureau de Journal. être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE 117, rue Belliard, à Bruxelles. CCLX VI LA SEMAINE HORTICOLE ANNONCES GRATUITES D'OFFRES ET DEMANDES D'EMPLOI à l’usage de nos abonnés QFERS LEE fr Jardinier, connaissant bien son métier, bles, ain si que t s les travaux de Beuriste, parlant aussi bien l'A emand que le Français est demandé pour Cracovie ( Fe ic S’adresser au bureau du jo jou ardinier marié, connaissant bien son pus et muni we ee références, l'est demandé pour aux environs de Bruxelles. Femme aurait à ins cour sr petits étable. Doponens feu, lumière et traité ment suivant im ce des services S’adresser au + es du Journ demande un bon Chef de culture, bien courant des plantations de pleine terre, culture en serre, pour un grand parc de 40 hectares, situé au bord du Rhin. S’adresser au bureau du journ nal. 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SOLE EBSER AU’ BUREAU DU VOUERHIN Ar. Po en me ne = er : As : Peut obtenir a raisins blancs F Périence réussit toujours, et Curieux 4 le résultat AUTRE on a des ceps qui blancs Samedi, 18 Décembre 1897 CHRONIQUE Pauvre Marronnier du 20 mars. ans son journal, Le Fournal, du 28 novembre dernier, IT directeur, relate la notice t bien en faire notre deuil, o vieux. TH “es er sont comme si café du Roi Louis, elles f....…. Finie la légende Fa Marronnier du 20 mars, & Fest © es p La 0 :S = œ p o@ L ce) < © Le | = F At er QE @ es p [er ex ©. un ÿY mis des arbres (1) te verse des pleurs, l'horticulture générale n’en reste pas moins pren nnée, parce qu'elles voient toutes deux en ta personne non seulement la disparition d'un Mir, mais bien encore celle d’un d leurs doyens et d’un de leurs amis. L’arboriculture d'ornement et la sylviculture vont perdre en toi le vieux vétéran de l’espèce du Marronnier hâtif. Mais en nous quittant, pars sans ets et sans arrière-pensée, nous avons un maître émérite qui à veillé au grain, en voyant trépas r ses pépinières d'un de tes congénères qui est arc à te succéder et même àte supplanter. ses avant de fermer Lt Le Jardin du 5 avril 1893, page 74, q « Le même présentateur (M. Ch. Baltet) De apporté (2) des ra x d’un marronnier précoce qui enfonce celui se 20 mars. À la pépinière de Croucels on cas a Lsonpe le nom de Marronnier du 20 février. Tu ee que toi aussi fu es venu trop tard un monde trop vieux On phande É tête d’un viticulteur émé:- rite. — Un viticulteur émérite u’on et des raisins S sur À même cep par le procédé suivant : x sarments, l’ un donnant du raisin n’est plus Portent #3 à même des raisins moitié noirs et = blancs, dont la qualité ne le cède en rien : eux des ceps ordinaires. au lieu de les mettre dans l’eau froide. ju Poe “irÀ eg amis des arbres a son siège à Paris, Ses National d’Horticulture de France, séance SAMEDI, 18 DÉCEMBRE 1897 Lorsqu' elles commencent à se faner, les tiges doivent être mises dans l'eau boui un tiers de leur longueur envi sera sa ere froide, les fleu fraîcheu La Linie qui aura trempé dans l’eau bouillante devra être coupée et les fleurs replacées dans l'eau froide. À nos lectrices à à Essayer ce mode de conser- vation. es — — Le] | + oœ —…. [e n Fe] € 4 rs auront repris leur La morille, très estimée Pour son goût délicat, n'a pu, jusqu'ici, être l’ objet d'une culture comme les autres champignons ; aucun spécialiste n'a pu trouver le secret de la multiplier Pour la première fois, à la Société de myco- logie, un membre a an nnoncé qu'un habitant de Pontarlier avait réussi à produire deux grosses morilles en semant des débris de morilles sur une couche composée de terreau de sapin pourri, en poudre, et de boue de sable, au pied du vieux mur d’un bücher humide. S' ensuit- il Que le terreau formé de vieux bois ‘une culture qui leur a échappé jusqu’à ce jour. Jusque là, le journal auquel nous empruntons e? Nous accueillerions sa communication avec conne n fromage d'origine végétale! — 8 a naissez-vous le fromage de pommes … t Si vous étiez passé en Thuringe ou as SRE | parties d i l'occasion d’en manger. Voici la recette : On prend des pommes de terre de bonne qua- lité, on les fait bouillir et on les laisse refroidir ; après quoi, on les pile dans un mortier ou on les râpe. On y ajoute alors un kilo de lait aigri _ cinq ie : pomme de terre, on pétrit le tout et on lai uatre ou cinq jours, On HE une fois encore et les fro- t l’on place mages dans de petites corbeilles qui laissent échapper l'humidité superflue On les fait enfin sécher à ‘l'ombre et on les Re it a grands pots où on les laisse séjourner quinze jours; comme le vin, ils se arr en FE dia t. es tiges des Rosiers, dans certaines va- y sont trop faibles pour soutenir les fleurs, et s’inclinent, au grand désespoir des amateurs : il suffit, parait-il, d’arroser le Rosier avec une solution de sulfate de fer alors que le bouton est déjà assez avancé, pour que les tiges acquièrent le résultat annoncé Noms de Chrysanthèmes æ Un a jet né ue si cie es trois ettres nous demande ce q £ le ss $ lee (N. C. S.). 2 +47 be National Chrysanthemum sr c'est une de ces abréviations qui sont d’un emploi courant en Angleterre pour les dé de Sociétés, et que tout le monde y compren N.C.S. Fubilee sh done he ss de À See nale de C Ses Kai fort long, la plupart des étiquettes l'avaient libellé tel que nous l'avons spi +73 lé mot gas restera seul dans l'usage, très probablement é Valeur des Orchidées. — Jamais, à aucun époque, les Orchidées — les Li rs s'enten d — n'ont atteint des prix s qu actuellement : 12,000 fran cs l'Odonto Sr Crispun var. Luctiani est le record atteint jus- E ici et 7,500 francs pour l'O e blanc du Rosier est occasionné par le Spharolhea pannosa; le champignon du raisin concerne e parasite du Rosie Une ET: d'Orchidées organisée dam e r rl rh rs et amies des malheureux. Rien de plus re À eh que les dam es s'inté fleurs et aux pee mais à pirate don par la Sociét é danoïse n’en est pas moins très Pnéritatit et très louable ourquoi ne l'imiterait-on pas ailleurs? A Paris, par arm rage de ourrait fournir aux dames t l'initiative de pareille exposition qui prendra toutes les facilités désira rables. Nous conseillerions s ch rrait réunir sous la tion de quelques phcicies dames! A Porte cette exposition d'un nouveau genre ? Un nid de merles dans une serre froide. — Dans une fedora pour plantes de serre froide de « Ger à Heest, set l'hiver der- nier, ui autres, un Élues agnus macrophylus aureo-var. de 1 1/2 m. de haut tant ouverte oies pendant un certain un couple de merles avait jugé opportun d'y faire son nid. tannenrbhafla ln aentann nù1 1 + sortir à l'air se Je POEIEERRS eut des craintes que la nichée n e et pour la préserver, il se décida à sas le anse le plus Sr av + jirri, sjirri, Chérie, rokkokokok, » « Taïs toi ! » “répond doucement la femelle, « ils m'ont transportée ici quer quoi que ce soit; restons-y mitolicnnse à couvert Un bon fruit. — Nous avons récemment fait mention du fruit comestible de l' qu’on mange be Voici que le maturation du fruit du Cereus triangularis la serre aux ées de Kew. Dans cette serre se trouve une vieille plante de cette espèce qui 474 LA SEMAINE HORTICOLE fleurit chaque année, mais cet été d’une go exceptionnellement riche : 150 fleurs, dont 30 la fois. Ces fleurs ont 30 centimètres de ombre, les éraidk sont verts ou Jaunes, les pétales blanc pur ; la fleur ressemble à une forme e coupe au centre avec fines étamines munies d’anthères j : épRrs I n'y it année, on a e pollen de Cereus grandifiorus; on n'avait pas au préalable enlevé les étamines, de sorte qu'on ne peut pas affirmer positivement avec quel pollen la fécon- dation 8 est faite, mais puisqu ‘aucune des autres fleurs n’a pesait environ un kilo, sa couleur était d’un beau 1ouge carmin. Autour de la chair blanche, tendre, dans laquelle étaient dispersées de petites graines ‘un noir brillant, ne t collaborateur du journal anglais émet l'opinion qu'il faudrait cultiver la plante pour son fruit, ce ui d’ailleurs se fait déjà en Amérique. Ces Concours pour un ouvrage de Géographie Mine au point de vue horticole. Ce concours est ouvert par la « Nederlandsche ntk comme guide dans l’en- seignement horticole. Une commission spéciale désignée à cet effet pourra décerner la médaille d’or de : Société et deux cent EN Le Fais (500 francs). Les ré nt être rédigées en néerlan- ais et 5 — is être écrites de la main de l’auteur. Elles devront être adressées au secrétaire ui qui pue sur la réponse et contenant le nom et l’adres La irculaire faisant connaître les conditions du concours est accompagnée d'un mémoire des tiné à fournir les principes généraux qui pour- raient servir de base à l’ouvrage demandé. Exposition Universelle de 1900. — Par arrêté de M. le Commissaire général de l’Expo- sition universelle de 1900, le cadre du service du jprhnaec et des plantations de ladite exposition constitué comme suit : . Jardinier en chef : M. Lion IM I uquet et Vachero Conducteurs : MM. Botte, Tiard, Guernier . oly. Comptable : M. Souillart. Expéditionnaire : M. Michau Attendons-nous donc à vois bientôt com- mencer les travaux de création des jardins de la future exposition. _ Origine du Topinambour.— Il est étonnant me du rue des a les plus « r quer M. P, Hariot cultivés, fait dans Le Fardin, soit ourée le considérait comme une forme de L'Helianshus Le jusqu'en 1884. Le Pérou, le Brésil et le Canada lui ont été succes- sivement dés comme patrie. Depuis s quel- ques années seulement son origine est certaine et c'est dans la région des lacs du Canada dans le Saskatchewan. le Sud de l’Arkansas, la Géorgie centrale qu’il faut la chercher. Notre distingué confrère, M. H. Martinet, directeur-rédacteur en chef du Jardin, a reçu, des mains du prince de Bulgarie, les insignes de commandeur de l'Ordre du Mérite civil de Bul- garie en reconnaissance des excellents et loyaux hi qu'il lui a rendus, notamment dans la n parc d’ pe bars Toutes nos félicitetiobs et les meilleure L’Exposition de Chrysanthèmes de Paris. — L'Exposition de Chrysanthèmes qui vient d’avoir lieu au Jardin des Tuileries, dont nous avons rendu compte dans nos colonnes, a été un véritable succès pour la Société Nationale d'Hor- ticulture. Il est vrai que les lots étaient iTTÉPrO- chables et que la quantité n’a pas nui à | qualité. Les recettes se sont élevées à 38,000 Sn tandis qu’en 1896 elles n'avaient guère dépassé 25,000. Près de ?,000 (le chiffre des mille a sauté probablement lors du tirage définitif du journal) pots de Chr ysanthèmes ont été offertes à l’admiration des visiteurs avec 25,000 fleurs; un bon statisticien disait de suite que chaque fleur a rapporté plus d’un franc. Ce qui s'impose à la So- ciété, c’est d'agrandir son local d'exposition l’an prochain et de ménager une bonne et large place à l’arboriculture et aux fruits. À propos de cette ée d’ g # B- ts 1 4 PP 11 4 l’article publié dans notre numéro du 4 décembre sous le titre de Palais National d'Horticulture. A; Trois variétés de ae Colvillii. — Une des planches du Florilegium Harlemense, cette splendide publication chromolihographié des De Erven Loosjes, de m, éditée sous le patronage de la Société de aire, donne le portrait Re sara ge var. Ruber Lite >» Le iale très recherchée obtenue en 1823 dans æ cultures de rdi naissance chez deux cultivateu rs à Overveen-lez- aarlem, à une variété à fleurs blanches, qui fut offerte dans les ose de 1872 sous le nom de « albus, » mais le pollen et les anthères _— restés rou. ans ces dernières années, on obtenu une variété blanc pur avec des anthères tout à fait blanches et du pollen blanc, laquelle, comme la Fiancée (the bride), est d’une valeur inappréciable pour les fleurist Les bulbes sont plantés à l’arrière- -saison; la floraison a lieu en mai et juin. On peut forcer ces plantes avec succès en les plantant à l’arrière- aison dans une bâche froide. J. K. Budde, hortulanus du Jardin bota- nique d'Utrecht, nous apprend que depuis que La Semaine Hortic cole, en tête de sa chronique du 27 novembre, a signalé à ses 1 . le e de l'Exposition de Chrysan d'Amsterdam, il est assailli de demandes cm de ce catalogue. Il nous prie de faire Pétarduet que celui-ci n’est pas en vente chez res mais à la firme Holkema et Warendorf à Am N ù cation, car elle prouve une fois de plus q RE La Semaine Horticole compte non seulemen de nombreux lecteurs, même en de, 1 suc udde la direction du Nederlandsche 2, Bad a Club qui a eu l'excellente idée d'accueillir le travail d’un de ses membres les plus distingué, Lilium Browni. — Il est peu connu proba. blement que les bulbes dell ce superbe Lis sont offerts en vente, dans les rues de San Fran ncisco, par paniers entiers ; ces bulbes d’un blanc; jaunâtre avec de grandes écailles: sont bouillis et puis mangés; on ne nous apprend pas quelle est leur saveur et nous n’en avons pas goûté encore, Aux funérailles de la duchesse de Teck, nièce de la Reine Victoria, il n’y avait pas moins de six cents couronnes et autres œuvres florales, parmi lesquelles une très belle couronne de fleurs blanches envoyée par les Reines de Hollande, composée d'Orchidées, de Lis et de Muguets, réunies par un ruban sur lequel se voyaient, en argent, la couronne royale et les armoiries de la Reine. Lorsque toutes les œuvres florales Re 1000 pieds carrés. Luxe de fleurs à Paris. — Le ir des fleurs, à Paris , dépasse tout ce qu’on T jusqu'ici. Partout, des fleurs brillent sur ls appatements, de erres augmentent davantage encore l'illusion du prin- emps. On prend, chez les fleuristes, un abonnement dont le prix varie de 50 francs à des centaines de francs. Il est connu qu’une dame du grand monde, chaque hiver, dépense de 20,000 à 25,000 francs pour des fleurs; un El sier, dont la vie luxueuse étonne même à NReXE mensuelenens plus a ien que, sous le second Empire, les a de fleurs prirent déjà une extension 24 rres qui jouissent d’une réputation particulière, sont celles de feue Madame Furtado Heine à Rocquencourt, celles du duc de Massa Vanderstraeten à Chalon 5 Sn énd î à Olivet, Doin à Semont, Meaux, Lionet à Brunoy, Champi a RSR, RE: ‘ Brains, Mat thon à Roubaix, Boutemy à Lannoy, Fanyau à Lille, Bleu à Paris, Truffaut et Duval à Versailles, et celles du barok de Rothschild à Ferrières, lesquelles serres excellent par un grand | trésor d’ Orchidées. £ Noix de Kola. — Un produit du Congo é à un grand avenir, c’est la noix de Kola. C’est le fruit d’un arbre très lent à d'un bois très dur, C’est une noix amère, très prisée par les habitants des rives du Niger. Elle e des qualités nutritives exceptionnelles ; dant un jour. Elle existe en assez grande quantité sur le Congo. Les indigènes mâchent , par contraste, le vin de palme le plus be leur semble alors doux. Cette noix | aété analysée en Europe; elle renferme plusieurs : principes très prisés, entre autres, beaucoup plus de caféine que le café. A l’état frais, elle vaut paraît leur trouver des applications nombreuses. | La légende du Thé. — Dharma, le divin E ascète, était le fils d’un roi de l'Inde, il arriva pu Ash ant la boisson parfumée qui chasse meil. C’est beau la légende ! Les rés et les plantations dans les villes. — Fierens-Gevaert publie, dans la Revue de Paris, un article sur « L’art ublic, » ipliez encore les verdures et les leurs, vous MMboIR ES à Mais, si vous déboisez Ses places et ses ue si vous livrez ses parterres _ 8 architectes et au maçons, vous travaillerez d'une façon cétaRe frrémédiablé, à son enlai- dissem ment. C'est là, je crois, la seule règle tique qui soit indiscutable, quand il s’agit S ne moderne. es arbres dissimulent la laideur des archi- Contrastes trop que font vieille cité les constructions de tous les siècles, les + Lé C es d i . des jardins sont le luxe, la sat, od + s de leurs feuilles, ils sont comme un SAMEDI, 18 DÉCEMBRE 1897 Ri que d ors on n'avait pas de belles constructions, des fontaines artistiques et des statues, les grandes villes mériteraient-elles encore leur réputation ? LE GLAÏEUL REINE WILHELMINE pe très intéressante nouveauté de la maison . Krelage et fils, de Haarlem, a obtenu, l Expositiôo A PES de Hambourg, un très ge succès. Présentée à la dernièr e Expositi ion de la Société Royals dHérticuiturs d'Anvers, concurremment avec quelques autres fleurs, dans une gerbe garnissant un beau vase, cette distin- LA Fig. 183. — Glaïeul hâtif. Reine Wilhelmine. uée variété a attiré tous les regards par sa grâce sac et son serial _…. extrème délica- esse. Notre gravure don Lées pa de la tige florié et des fleurs qui . Re ‘ ouvertes, d’un blanc déli- ère teinte carmin oi d'orange. L'épi de ces Roué mignonnes, à neuf, er re Re donné d’ailleurs avec le consentement céhe. une bonne idée du hâtifs l'attention des amateurs, +75 pouvons mie tous points, un de roma. avec 4 incompa- rables Orc for. Ajoutons que le Glateul Reine Wilhelmine est précoce et que, comm ire de cette espèce, les Colviller, pre pret , il peut hiverner en pleine terre à condition” are 3. de le couvrir Drm le convient également fort bien pour la culture Le Glaïeul qui nous pds a été, ailleurs qu'à ambourg et à Anvers, accueilli avec faveur: il a obtenu à la Société Royale Néerlandaise d'Hor- ticulture et de Botanique un certificat de première ec The Gardeners' Chronicle du 11 juin r896, ardin du 20 juillet et le Wiener tMustrirte Gartensaitung de la même année, lui consacrent = articles élogieux. Nous serions bien charmé a Semaine Horticole pouvait, à son tour, dr à répandre cette excellente variété d'un genre fort riche, Le genre Gladiolus, en éflet, ne compte pas moins de 140 espèces, dont certaines se rencon- trent dans les pays le long de la Méditerranée, quelques-unes en Perse et les pays limitrophes, mais la plupart dans le Sud de l'Afrique Ce sont surtout les espèces sud- africaines, nous rappelle M. Ernst H. D dore le Tijdschrift Tui onnèren gen Au groupes des tardives qui, dans nos jardins se succèdent de re en novembre, appar- mere les race s ga andavensis, Lemoineï, ds, riens (Childsi), etc. "M. Krelage tableau qui permet de juger d cote: æ de la parenté “ ces rAces ; nous le reproduisons bien volontier. psittacinus TR | Saundersi hybr. gandavensis (1841) Purpureo-auratus | | hyÿbr. ana qé hybr. Lemoinei ee . Saundersi hybr, Childsi hybr. nanceïanus (1889) : Tous ces Glaïeuls tardifs ont une période de repos qui va d'environ mi-novembre à mars; on les plante au printemps. Certains paraissent passer l'hiv e en pleine terre moyennant une couverture S : Les Glaïeuls hâtifs fleurissent en juin-juillet ; erre ture. Ils se prêtent, a mieux que les races tardives, à la cu en pot. Il serait fort difficile d'indiquer la descendance et le degré de parenté des Glaïeuls précoces qui sont trop embrouillées; les données Arr font défaut. On sait qu'il y a du « sang » blandus, cardinalis, ramosus et autres, As déterminer ee we des es Le à ces espèces, serait q but d'attirer sur ces jolis Glaïeuls tu Line d’ —. ticulture d'Anvers a inscrit, à son programm de l'Exposition estivale de l'an prochain, = concours pour _… collection de ces Iridées qui t d’être connus, car, alors, ils pssirn cultivés here Cu. Ds B: 476 LA SEMAINE HORTICOLE MESDAMES, Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement Et les mots pour le dire arrivent aisément a dit Boileau. Pourtant, je SRE a LA vous convaincre, mes, Car C "est à vous que je m'adresse Et puis, faut-il vous confier une faiblesse ? Je n’ose vraiment pas tro Mais vous serez indulgentes, j j'en suis s Eh bi üre. une petite plaidoiries-etn ayant aucune chance de Er une étoile du barreau, je me charge de la use de fraîches et jolies clientes, qui, certes, ne m'en voudront pas si leur procès n’est pas Elles sauront bien que ce n'est pas faute de les aimer, mais de n'avoir pas su rendre ma plai- doirie assez étincelante. Donc, je PRIE et entre immédiatement dans le vif de mon sujet. Pourquoi donc, Far mes, en est-il si peu, armi nous, qui recherchent des distractions, des joies si attachantes, je dirais même d'exagérer un peu, h c et les peines, au moins nous ublibue tous lo: L'on ne peut be à à es point elle repose et élève les idées, en faisant découvrir une multitude de ds auprès desquelles on passait in- différe To LE un monde inconnu nous charme, nous attire; le plus petit brin d’herbe est suje et de remarques que l’on n'aurait jamais imaginées. Que diriez-vous si nous passions au milieu de diamants et de perles répandus autour de nous, sans leur jeter un regard, et sans apprécier ces jo: aux ! ? en est-il pas de même? Et les fleurs sont- elles moins brillantes? Le x? SES le Muguet, la Jonquille, sont-ils moins délicieu général, avons bien te heures de des LE ee de notre choix tant de moments souvent perdus en frivolités mondaines Fer "A Br re passer près ra cette étude charm N'y a-t-il donc de LR r que pour les très rares doctoresses qui, après de pénibles études, des un diplôme qui leur permet de couper proprement une jambe, ou de soutenir le droit d’une épouse divorcée ? Non; ER BAS à de faire preuve de notre en guérissant le rhume ou la à nos talents oratoires, je n'ose vous conseil de demander l'opinion de nos maris l’art que nous RE RE pour obtenir d'eux y que nous dési crois es que nous sommes plus faites : Soigner ces jolies créatures, vivantes elles e sont les plantes. Notez bien que je ne conseille pas, lorsque juin aura vu fleurir et faner les roses du jardin, d'aller, armées d’un joli panier et de mignons ciseaux, les mains défendues, par des gants blancs, contre les ardeurs du soleil, couper philosophiquement ce qui fut une fleur parfumée ; ou bien, le printemps a lus. | tem, serait bien plus agréable, et toujours nous revenons à la botanique. Mais ma botanique, à moi, est bien plus jolie que celle des savants : il ne s’agit pas _ cueillir d’abord des échantillons ; puis, armée d’un j'ai nommé le papier gris, si à leurs Bag couleurs); et d'empiler ensuite, sans trève ni merci, ces vilains cahiers couleur de deuil. Au contraire, au lieu de tuer, je m'efforce de faire vivre ces jolies mignonnes, dans lesquelles le » comme nous disons en Am riq ee vaste Me 1" 2 est destiné à la produc- tion de fleurs ut évidemment fournir considérablemelà à Éta RME BE 2 de Paris, du restant de la France et des pays méridionaux, qui sont abondamment pourvus de fleurs, même pendant la mauvaise saison, mais qui n’ont pas chidées. Nice envoie ses Violettes, ses Roses, ses Tubéreuses; le Nord lui expédie ses fleurs exotiques : Ses qu de l’ingéniosité humaine sur lan e ne parlerai pe du trajet de Paris à Ram- bouillet; mes lecteurs connaïssent mieux que moi les ‘splendeurs de Versailles et les souvenirs austères de St-Cyr. Le voyage ne dure guère plus d’une heure, et après une heure pendant laquelle RS pleine de fleurs splendides et de ravissants feuillages délicats ou majestueux. Je note variétés supérieures de Cattleya labiata, dont la floraison est à peine commencée, des c. aurea, le C. x Mantini, issu d’une fécondation opérée par M. Dallemagne, des Odontoglossum crispum de premier choix, y compris un ©. ge um ès grand et très séduisa l'O. Triomphe de Rom à une perle célèbre dont la Lindenia m'avait déjà fait connaître les mérites ; deux Vanda coerulea d’un coloris très F Maranta, Dracaena L rs Begonia Rex et liés, Shrelitia css cieuses plantés _grimpantes, Pantin, et ; Clerodendr (à Le courrier Précédent qui ‘devait nous apporter. la suite pd « Orchidées _… vues pes or. cain » ne ous la publierons ultérieu- ; Réd. LA SEMAINE HORTICOLE Les Orchidées fleuries sont placées, tantôt sur des supports de hauteurs différentes, tantôt dans des creux de rocailles et dans l'entourage le plus propre à les faire bien ressortir. Rien de plus exquis que cette décoration très variée, compre- nant une foule de belles plantes, et cependant discrète et nullement surchargée. Un grand nombre de personnes pourraient circuler à l’aise . Dalle- magne doit passer des heures délicieuses ; quel cadre plus enchanteur pour se délasser l'esprit et laisser l'imagination courir dans les rêves ? moins éblouissantes que la galerie d'exposition, elles me rappellent le côté pratique et utilitaire que l’on oublierait si aisément avec un pareil spectacle sous les yeux. Les petites serres qui s'ouvrent à droite et à gauche sur«la galerie d'exposition sont-en com- munication entre elles comme celles que j'avais remarquées à Moortebeek. Elles sont garnies de diverses espèces d’Orchidées à belles fleurs, pré- sentant tous les signes de la santé reuse : n Nôtzliana, Cypriped idium heu, Lycaste Shin- variétés, Cym neri, L. aurantiaca, Pleione Hookeriana, qui sum nebulosum, grande, Schlieperianum, etc., Laelia majalis, Catileya Trianae, etc. La plu- part des serres présentent, comme fond, un remarquable spécimen, et j marque notam- ment une énorme touffe de Dérobliun Specio- espèce d’une grâce si délicate, et un Odéntoglossunk Edwardi également très volu- mineux. Nous arrivons ensuite à la Sands serre des Cattleya. Ici le coup d'œil est imposant et splendide. L’énorme étendue de cette serre, la hauteur des gradins, couverts de plantes en pots, par d’excellentes e comme rareté, sans parler des rouges les he intenses, deux plantes qui ont le labelle blanc crémeux maculé de cramoisi, à peu près comme dans le C. Mendeli, tandis que les pétales et les sépales sont d'un rose vif. Parmi les Cattleya non fleuris, je note des milliers de plantes de toutes les belles espèces : Trianae, Mossiae, Mendeli, citrina, intermedia, Alexandrae, Warneri, Rex (fig. 185, p. s sremes ainsi que des Laelia purpurata, L. Dor niana, anceps alba, etc., des Sobralia, cn. bidium, Bifrenaria, “es Frs ces s plantes sont admirablement cultiv . Une série de Vanda Coer sont couverts tiges S. La grande serre des Odontoglossum, qui fait suite * celle des Cattleya, a la même longueur, et l’on imagine le superbe coup d'œil qu'offre une serre semblable entièrement remplie d'Odon- toglossum au feuillage luisant et irréprochable, aux bulbes énormes et bien mûrs, qui produisen À assez souvent deux hampes chacun. Les tige florales se mnt par milliers, mais un er nombre nt qu'à la moitié à peine de leur développement. Les fs que je vois là sont fort belles; c'est certainement une sélection des meilleurs types de Pacho. —_— ns eh Ya pour ni] , Je repasse par la serre des Cattle ibr S premiers mois de ébtie ho: Cette Sr comprend une serre tempérée, très vaste, une serré chaude est englobé e même corps de bâtiment et installé en sous-sol. Ces deux serres suffraient à constituer une très belle et très vaste collection. J'y note un peu rapidement un grand nombre d'espèces et de variétés choisies, parmi Ride des bijoux de tout premier ordre : CHERE X Pa Faure, un brillant élève de la moria Moensi, C. Bothechild dit É. ce C. grande, C. Spicerianum, C. bella lun, en superbes variétés + Schrüderae, C. gerumn, C.praes : Lt indleyanum, Catiale vestita, Pr AOT sie giganteum en plantes d’im. tion récente qui font plai burgh, et des précieux V. Sanderian couvrent de boutons et montrent une première fleur magnifique, ] Wardianum,-etc., Aerides Lobbi, Augustianum, Lawrenceanum, Angraecum Scottianum, Four- nierianum, Sesqui ou Oncidium Pa apilio, Lanceanum, amplia jus, Kramerianum, Grammatophyllum Ellise et Fenzlianum, Den. drochilum M ces ainsi que des Anthurium ea ans la sèrre Hé R une riche série de éasiéa labiata, A maximüa, Trianae, Aclan- diae, aurea, arayen Perrini, anceps, etc., des Laeliocattleya bien choisis, Cybripedium exul,, Charlesworthi, Desboisianum, Lawrenceanum Dallemagnet, X x Arthurianume Dauthieri, Milionia, Phalae- Lanceanum, Cy mbidium eburneum, Od drum viteHinum, pris- d'Orchidées. Ainsi dans la serre teinpérée, iya bien 5 ou 6000 See À des diverses espèces ; les Cypripedium sont breux aussi. Les’ Milionra vexillaria onE au nombre d'un mil- lier environ; je n'en ai jamais vu d'aussi vigoureux. concourt d’ailleurs à produire ici des résultats excellents : la qualité de l'air, qui dans ce site si bien choisi doit étre extrêmement pur attachent avec raison mportan t que l’on néglige trop souvent alloués enfinl habileté des cultivateurs. Après avoir encore visité une serre adossée plus petite que les précédentes, et où prospèrent de belles Orchidées de collection : Phalaenopsis: santé, Angraecum lum (le joli B. Done den que je 7 ns pas encore, est en fleurs), superbe Rodriguezia Linden, ou cou grappes florales tantôt blanc de neige, “ssl eff d congé le cabinet de M. Dallemagne, où j'admire o passant le grand vase de Sèvres offert par ta 3 ke : àPhab; _ Avec Son des Orchi a. alors simple amateur. à Mesdames Dallemagne et mes vives félicita- \ # J \ \ \ \ . En même temps que mes remerciements, le orchidophile qui a su créer, de concert associé belge, ce magnifique temple dées THos J. JEFFERSON. : HE UE mt — SAMEDI, 18 DÉCEMBRE : espèce, décrite par Reichenbach en 1871et re CL 185. — (voir page 478). fleurs solitaires, issues : du pseuc bulbe, sont grandes, mais plus singulières qu'at- extrêmement rare, vient d'être figurée dans le 897 479 PETITES NOTES trayantes. Elles sont d'un jaune verdâtre, cou- vertes intérieurement de petits traits et de gros Dendrobium Coelogyne. _- Cette curieuse points pourpre sombre. Les pétales sont linéaires projetés en avant; les sépales base, stée étroits, longs, très larges à la forment des triangles allongés ; le labelle trilobé, assez ample, est d’un brun noirâtre, strié comme les autres segments. Phalaenopsis Schilleriana. — Cette magni- fique espèce forme actuellement ses grappes flo- 480 LA SEMAINE HORTICOLE rales, qui seront l’une des merveilles des serres d'Orchidées au cœur de l'hiver. Pour avoir la floraison dans toute sa beauté, il est utile de veiller à ce que la hampe soit toujours tournée vers la lumière. Elle s’allonge alors dans la direction de la clarté, en s’infléchissant légère- ment, les ramifications bien étalées des deux d’une forme et d’un coloris si distingués et si délicats, se présentent dans le même sens. L'in- florescence très longue et très ramifiée, portant rable ; pa se conserve ainsi plusieurs semaines. adoss nvient à merveille pour cultiver + P. Sibdleriana et le faire bien fleurir. Rhynchostylis coelestis. — Encore une ra- vissante Orchidée colorée de bleu, et quoiqu “elle toujours l'attention dans les serres à cette époque de l’année. Elle a, comme la plupart des Sacco- labium et Aerides, cette inflorescence compacte qui a valu à une espèce le surnom de « queue de renard.» Ses fleurs ne sont pas très grandes, mais le racème dense, assez long, dressé à peu près verticalement, forme une masse fleurie d’un très bel effet. Les Es et les pétales sont blancs, de ce blanc délicat que l’on trouve dans les Saccolabium guttatum, odoratum, giganteum, etc.; ils portent au sommet une tache bleu foncé, rent sur l’in- digo plutôt que sur le bleu ciel (bleu de ciel d'Italie, disait Reichenbach). Le labelle a toute la partie antérieure largement étalée, d’un bleu 0 n 1883 que cette superbe plante fut in- dirt PA fleurit pour la première fois en Europe. . Roebelen a indiqué qu’elle croît sur des arbres isolés dans les champs de riz du Siam. Elle réussit très bien dans les mêmes conditions de culture que les Saccolabium dont nous venons de parler, ou que les. RL h qu’elle rappelle beau- coup par son port culture en paniers lui convient à merveille, se point de vue de la tem- pérature, il es A que l’on pèche bien souvent à ar excès plutôt qu’autre- ment. Le R. “oélestis (ou re mer ne pousse parfaitement dans la mêm e que le Cattleya aurea, pr à guttata, de: AL demande seulement plus d'humidité. Max GARNIER. ENCORE LES CHRYSANTHÈMES Les Expositions de Chrysanthèmes, telles qu'elles sont organisées d’habitude, fournissent aux connaisseurs une excellente occasion de voir et de juger . sage sur variétés ; mais sont-elles bien faites armer le public ordinaire et pour lui fie 0 Fe ces plantes? Ceci est une autre question. Il nous semble qu’ on ne se préoccupe pas assez ; de faire valoir les Chrysanthèmes au point de vue On peut obtenir des effets superbes avec des ti jo : nou boues des plantes en buis- | sons où sur tige basse, portant un grand nombre _ de fleurs, et | it un beau coup-d En tant le port des plantes que par l'éclat des Rares tirer un excellent parti des petites pre naines uniflores ui vs au moyen de boutures faites au mois d’ao u de septembre, et 5 es dire cultivées d’une res penireees pour les disposer élégamment entre des P ,d L’'HORTICULTURE INTERNATIONALE fournit un excellent exemple des résultats superbes que l’on peut obtenir dans cette voie. Mais les plantes cntasséen, serrées l’une contre l’autre et n’offrant près rien, têtes sans corps (au moins sans corps apparent) n'offrent qu'un attrait relatif, et nous avons entendu plus d’une personne exprimer cette opinion. Les Japonais, qui n'aiment que les gerbes déli- cates et peu fournies, et qui comparent la plupart des bouquets parisiens à des choux-fleurs, repro- cheraient probablement à nos massifs de ressem- voir réagi contre l'abus je Chrysanthèmes cultivés pour a grande fleur, et nous avons constaté cette tendance avec plaisir à à l'exposition de Paris. Il ferait un nouveau et très appréciable progrès en É rivant les étalages surchargés, en substituant à la quantité la qualité ER nt chose et artistique- ment présentée. La quantité — elle est à la portée de tout le monde, et nous imaginons que tous les exposants auraient pu sans peine envoyer aux Tuileries des lots encore dix fois plus nombreux, si le local avait pu les contenir. Mais à quoi bon? Les variétés vraiment méritantes disparaissent dans la foule, ne se présentent pas bien, et le public, noyé sous le flot grossisant chaque année, ne parvient plus à se passionner pour telle ou telle. oici le résultat. Nous empruntons cette cita- tion à Hs confrère le Fardin, sous la signature de M. mené : « Tous les marchés français et écrin dé en sont inondés et le prix auquel on les vend est dérisoire. Un commissionnaire en fleurs rencontré dans |’ Exposition se ee qu'il avait reçu le matin même une e d'un commis sopae anglais qui lui re : « J'ai en ce m nt des tonnes de Chrysanthèmes en stock; fÉragte. je puis en vendre, je ne fixe même plus de prix, je les ne au prix qu’on me propose, si minime qu'il soit. » L'excès du 4 de en lui-même son remède, et les choses arrivant à ce point, il est évident que la production pa à forcément par se ralentir ; mais les crises de du possible. a appartient aux intéressés d'y DS Mais en ce qui concerne les sociétés d’horticulture, Hi nous semble qu'elles LS y COLE partiellement en limitant le n es expo: ses spéciales upes décoratifs les plus réussis, dans lesquels les Chrysanthèmes seraient associés à des Fougères, à des Palmiers, etc. Une société qui adopterait ce programme pous- serait à l’ établissement d'une sélection rigoureuse 0 on élégante et artistique, dans laquelle les plantes seraient mises en valeur et mea nt appréciées du public dans leur e: EF AÙ t À LES OLEARIA L’attention du public horticole anglais est appelée en ce moment sur le genre Olearia famille des Composées. The Gardeners’ nicle, dans son numéro du 2 accom d’une belle gravure ; The Gar den de la LE que ces plantes méritent d’ tous les amateurs. C'est en occupons à notre to our. pourquoi nous nous Fra en c d nifiques buissons isolés ou placés sur le bord re AT d’arbustes ; il ést pour ainsi complète- ment rustique et s’accommode de tous les terrain Les Olearia ont des fleurs en capitules de dimensions diverses; les fleurons rayonnant du centre sont b s raremen pourpre bleuâtre. Les feuilles sont entières ou Les espèces les plus recommandables sont : L'O. insignis Hook. f., us remarquable, introduite en 188g. Ses fleurs ont 2 1/2 centimètres de diamètre et sont solitaires au bout de pédon- de grandes touffes. Ses fleurs ont à peu près 3 cen- timètres de nom- jaunâtre. C'est un fort joli arbuste à fleurs qui réussira probablement très bien, remarque The Garden, dans le midi de l'Angleterre. Il est presque ne en France L'O. Gunniana Hook. ee presque rustique dans le Midi de l'Angleterre et qui l’est en France à l’aide d'une légère protection pendant l'hiver, * un très bel arbuste avec des feuilles petites, vertes, tomenteuses sur la face inférieure, de même que les tiges et les rameaux. Les fleurs, très abondantes, blanches avec un cœur jaune, ‘environ 2 centimètres de large, sont réunies en panicules lâches. C'est aussi une bonne plante d'orangerie. Elle nous vient de la Tasmanie et est connue aussi sous le nom d’Eurybta GW niana . Ha asti Hook. f., est un arbuste rustique _ en grand nombre, il produit beaucoup d'effetavec de l'Aster, ses fleurs ressemblant à celles blanches, courtement pédicellées et réunies en cymes corymbiformes, qui apparaiss ne Ut. | A la Nouvelle-Zélande, d’où il est aires ro ie As us forme d’arbrisseau. Chez nous, 130 il ca EE la ae d'une plante de Buis. Re à une altitude Le" 1200 À: f k Ë Ê ovales, vertes au-dessus, blanches couvertes comme elles le sont d’un feuilles sont us; L'O. Forster: Hook. f., originaire du nord et du centre des îles de la Nouvelle-Zélande. Lors- | quiln'est pas en fleurs, il ressemble à.certains L i , avec ses feuilles coriaces, ondulées, duvet rose ou crème. ques, … minces, sont fasciculées, et ne portent ordinaire- _ ment qu'une seule fleur, dont l'odeur délicieuse est une qualité importante qui fera rechercher | cette espèce convenant surtout pour les contrées + | ju sudet de l’ouest, mais de préférence près de er. : TA furfuracea Hook. f., est un arbre rustique _— dla Nouvelle-Zélande, avec des feuilles de 4 à _… fcentimètres de large, ovales-oblongues, obtuses, _ ondulées, réticulées sur ace supérieure. Les ; aux sont arrondis et effilés. Les capitules de Do de diamètre, sont nombreux et à sseaurustique introduit de la Nouvelle-Zélande 1886. Ses feuilles sont elliptiques-oblongues, ondulées, grossièrement dentées, rappelant un peu par leur aspect celles des Houx. Les capitules sont blancs, petits, semblables à d'élegants bouquets, lorsqu’en septembre _étoctobre, elles couvrent toute la plante. Cette éspèce est originaire de la Tasmanie, de la Nou- du Sud, etc. une des premières espèces uites en Angleterre. Il croît à la e “Zélande en 1887, a des feuilles planes, es,acuminées, entières, glabres et luisantes sus; duveteuses-soyeuses en dessous ainsi panicules et les rameaux. Les capitules, nombreux et petits, forment des cymes pani- très rameuses, nombreuses, axillaires et ts à si earia se multiplient facilement par bou- S de jeunes pousses à demi aoûtées faites sous et à l'ombre dans une terre légère. L. DEsBors. VÉMONE CORONARIA FL. PL « LA FIANCÉE » Onnaître que notre appréciation a été Exacte, C’est une bonne acquisition, si SAMEDI, 18 DÉCEMBRE 1897 ee 481 l’on considère que le blanc pur manquait dans les variétés de ce groupe, La Société Royale Néerlan- daise d’Horticulture et de Botanique lui a décerné, le 12 juin 1897, un certificat de première classe. ette variété est, Comme on sait, issue de |’ Ané- ancée » à fleurs simples, une des belles variétés de l’Anémone des fleuristes qui comprennent notamment les célèbres Anémones de Caen qui se distinguent par la vigueur des plantes, la grosseur des pédoncules et la largeur ainsi que les brillants coloris des fleurs à côté de toutes ses belles filles de Caen : sa grâce pudique la fera rechercher pour la confection des œuvres florales et pour la garniture des vases en fine porcelaine ou en cristal d'une belle trans- parence. Voici, pour compléter ces quelques notes, la description que donnent de la gracieuse Anémone nouvelle MM. Krelage et fils : Racines tubéreuses, pattes aplaties, noirâtres, souvent rameuses, d'où naissent de toutes parts Fig. 186. — Anémone « La Fiancée. » des racines fibreuses. Tiges hautes de 30 centi- mètres, très fermes et droites. Feuillage bien découpéet épais. Fleurs nombreuses, très pleines, d'un blanc légèrement verdâtre dans le b sur les autres. Etamines toujours transformés en pièces pétaloïdes. Pistils transformées le plus souvent, mais conservés quelquefois comme une agglomération en forme de tête conique. Cu. DE B. FORÇAGE DU LILAS A propos du forçage du Lilas, dont nous par- lions dernièrement, une abonnée nous écrit pour nous demander s'il est vrai, comme on le lui a dit, que ce forçage puisse s'opérer dans l'apparte- ment; car elle n’a qu’une petite serre qui ne se prête pas du tout à loger des Lilas, et où il n'y a plus la moindre place. . Il est hors de doute que l’on peut parfaitement pr - à une moyenne de 1 dant le forçage ; tout dépend d’ailleurs de la date pour laquelle on veut obtenir la floraison ; mais il faut avoir soin d'augmenter le chauffage pro- gressivement depuis le début jusqu’à la fin, et de ne pas descendre pendant quelques jours à 10 où 12°, par exemple, après avoir passé plusieurs jours à 18 ou 20°, quelques refroidissements passagers, pendant les nuits notamment, n’ont pas grande importance, Quand on force du Lilas, on enlève souvent les bourgeons à feuilles, en ne laissant que ceux à deux t même quelquefois difficile de les sauver lorsque la saison de floraison a été beau- coup avancée. Cette année-ci, le forçage très hâtif aura pré- senté des difficultés particulières, parce que l’au- tomne a été très doux et que les froids n’ont dès qu'on les soumet à une douce température. Dans certaines années, on peut les forcer dès le r au commencement de jan- vier, et avoir les fleurs un mois plus tard environ. G. 2,6 UTILISATION DES RÉSIDUS Provenant de la taille ou de la toilette hivernale des Rosiers Doit-on jeter tous ces résidus ou rognures que le sécateur.…. pardon le praticien... à mis parce qu'ils lui semblaient inutiles et qu'il ne voyait pas l'avantage de laisser persister ces bouts de branches ou de rameaux à la taille ou toilette hivernale que l’on fait subir aux rosiers aux envi- rons de cette saison ie videmment non! Quoique vulgaire rognure, banal résidu, il est encore utilisable. : Voici d’ailleurs, ci-dessous le e parti que l'on peut en tirer : Il suffit tout bonnement de les ramasser proprement, de les sectionner très nettement au-dessous d’un œil, de les couper de la longueur d’une bouture ordinaire (trois à quatre eux au moins, suivant et d’après la longueur des rameaux) et de les ran r espèce en petits botillons que l’on repiquera ou plutôt que l’on mettra en jauge dans le sable humide d’une cave quelconque ; pui ivé au printemps, on cou- pera les liens qui les retiennent, et on séparera de résist 482 A : SE MAINE HORTICOLE toutes celles qui sont bonnes et aptes à donner des c'est-à-dire toutes celles qui sont encore douteuses et les noircies sont jetées aux dé- combres. our clore D'HtHHANon des résidus pro- Enfin venant de a taille ou de la ette hivernale des e soins sur des branches que l’on destinait aux immon- ces. Quand on cultive, on est toujours exposé aux pertes ; pepe il est clair de reconnaître maintenant que c'est tout de même quarante ou cinquante rosiers Es de pied q LA SYLVICULTURE PARKIENNE M. A. Collet, dans la Science Française, passe uné revue intéressante et parfois amusante produits de la sylviculture à Paris. Il s'y ren- et dans laquelle on va m cognée. Cette forêt ni était une des curiosités du quai d'Or Un. HART pr. Jules Vallot, en : dressé le catalogue, il y a douze ans; il a trouvé à cette époque 152 espèces de ‘Hantes ones, venues on né sait d’où, graines apportées par les rafales ou Free pe quelque gamin flâneur. Au milieu des ru calcinées fleurissent le myosotis, la pr ie la giroflée, le coquelicot, la violette; dans les Re au fronton des ère sème ses baies violettes; la moutarde, le chou, le te. la lentille, la ouce-a fouillis m4 malvacées, d’euphorbiacées et d'om- bellifère Dans Le fentes des murs, grimpent le lierre et le volubilis, mürissent la framboise et la fraise; la linaire cymbalaire fleurit et les graminées t dt aigrettes blanches; la > yérrie: la cieuë, la bugle, poussent dans les coins sombres; …. le re donne pâture aux petits des pierrots _ qui, ainsi és: corneilles bavardes, nichent : dans cette forêt profonde. M. Collet s'occupe également de la pes du choix des essences 1e plus capables Pi M Er 4 ? Æ 4. ren M Vo nue les pe. + Les plus s —. sont incontestablement les ur nes, mais ils us leurs dé RE ren Ste très Le DE ICE e prend, ju, de tels développements, qu'il ne peut subsister qu'à condition d’être taillé tous les dix ans comme un vrai manche à balai Le sycomore, le tilleul argenté, le noyer noir nos promenad difficile de prévoir combien de temps ils sauront résister. L'acacia, en revanche, ne borde plus guère que les avenues des bois : on lui reproche de se déformer trop vite, d’avoir un feuillage trop mince, trop menu, et de ne pas donner assez d'ombre. Le vernis du Japon, dont on s'était très engoué il y a quelques années, est aujourd’hui en complète défaveur ; il est délicat et fragile, il se casse facilement, ne se garnit de feuilles qu’assez tard, de plus il dégage, au moment de la floraison, une odeur désagréable et nauséeuse. Ce sont là de si gros inconvénients, qu'on a enlevé tous ceux qui avaient été plantés rue Royale. "orme, qui était primitivement l'arbre le plus répandu à Paris, et qui jadis faisait l’ornement de nos vieilles chaussées royales, est aujourd’hui presque abandonné, et c’est regrettable. Il est dur, solide, vit longtemp s — près de deux cents ans — a un joli fa fin qui se découpe d'une manière charmante sur le gris-bleu du ciel pari- sien. Mais il a le défaut de pousser avec une lenteur désespérante ; il en reste encore quelques- uns aux Champs-Élysées, d’un port superbe. Ils ont se plantés en 1723 par le duc d’Antin. s le plus merveilleux de tous est celui des Sons Muets. On l’aperçoit des quatre coins de l'horizon, de Châtillon comme de Montmartre, de Bicêtre ou des Buttes-Chaumont, comme du Mont-Valérien. Son dôme de feuilles qui s’arron- dit et se profile entre ceux du Val-de-Grâce et du A me n'est pas le moins curieux des trois. Il écrase de sa masse de verdure où nichent et jJacassent les corneilles, … pepe tour de Saint- En 26 aut-Pas où, quo u'on en ait pu dire, Pascal a fait ses a fameuses sur la pesanteur de l'ai Au rez-de-chauss + sa circonférence ns six mètres et, mesurée de la base au faîte, hauteur est de quarante-huit mètres; deux m ses de moins que la colonne de ae quatre mètres de plus que la colonne Vendôme; les maisons de cinq étages qui l'entourent tient des bicoques. Bien loin d’accuser la He trace de Re il arbore une santé super appelle du nom générique « dite de Sully.» Mais il est bien plus vieux que le ministre de Henri IV. Il faisait partie d’une avenue plantée par les moines de Saint-Magloire un siècle au moins avant le règne du roi Poule au pot. » GE, UN MATCH DE CHRYSANTHÈMES EN 1898 Les concurrents qui, sc une Exposition, prennent part à un même concours, savent com- bien il est difficile, quelquefois impossible, de décerner, en parfaite connaissance ex ue pe toutes les sociétés n’admettent pas; ou le fi au sort, auquel, en désespoir de cause, on recourt Er re dans des cas trop embarrassa es deux solutions n’est de nature N satfetaiee" fe intéressés. Ces diff- cultés naissent de causes bien diverses, bien connues et ne lesquelles il est inutile de revenir. Le moyen de couper court à ces difficultés et aux —— ñtT ennuis qui en résultent, serait la suppression des concours; On y arrivera, mais en atte ). Elle ncours pour 20 plantes-shécimens de Fe n, M. lave . de La FT. Charles Davis, N.C.S. Jubilee, Souvenir de ma sœur, ie Brooke, Edwyn Molyneux, Reine d' Angle: - W. Childs, Beauté Grenobloise, Sou- ex de petite Amie, Mrs. Harman Payne. es vingt plantes seront placées, dans la salle de l'Exposition, de telle manière que les condi- tions d’ rl EE et de lumière soient exacte- ment les mêmes ; on se propose de les disposer sur autant de ligue droites parallèles qu'il y aura de concurrents et toutes dans le même ordre, de sorte que les exemplaires d'une même variété se enri; es S (qui doit être celle sur tige unique) et de la floraison. Le cercle dans lequel le jury aura à se mouvoir sera ainsi bien défini, D'ailleurs, toutes les conte eRE seront, d'avance, soigneusement déterm Ce concours que nous pourrions intituler Concours d'honneur, peut ou aussi bien s’ap- peler le Match de Chrysanthème La participation à ce match sr d'autant plus avantageuse aux intéressés que le re° prix qui y est alloué acquiert, par la haute personna- lité du donateur, une valeur morale considérable. ovince e collections de Le indie taient renommées dans le monde horticole de tous pays. Nous est avis que ce prix sera vivement disputé et que la lutte ga sens à à ce propos sera une nou- velle rogrès POUF la culture déjà si D A Ce la Fleur d’o Le second prix de ce concours consiste en une médaille d'or de 75, francs, le troisième, en une médaille d'or de 50 francs ramme complet de l'Exposition de personne qui en fera la demande à M. de Cock, secrétaire de la Société, 215, RTE de Malines, à à Anvers CH. B BOITE DU JOURNAL : Lettres reçues : V. Ostenelli (prochain numéro). — À. Griessen (prochain EN Le si et Chol. “(prochain numéro). — ermais (Lycaste gigantea). ue de rx de a de décembre et de janvier la Lindenia Lente dans les premiers J0 de janvier). A © A: Dre V6 ur LS —HC LE. IS. — P. D. — Im- ndolnit dt 2 EN + RS des ETS ñ e Dior DE POTERIES ! Dracaena variés-Palmiers pour décoration , HODODENDRONS EN BOUTONS = courRAa Nr Hit el du Pare Léopoli! 131, rue Belliard, Bruxelles propriétaire : JOSEPH GABRIEL Chambres pour voyageurs et appartements pour familles Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. Prix modérés Situé à environ 120 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. SAMEDI, 18 DÉCEMBRE 1897 PLANTES POUR Massirs Livrables en Arrachis ou en Godets LES PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES E. SCHMITT Ébréculie | Begonia, à 200 variétés Begonia. à floufs doubles, 180 variétés. Bouvardia, florifères, 40 variétés. 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Le livre d’or des Odontoglossum. : . . , . 480 Petites notes Tr L 2 ; D LA SEMAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes pour ZT “fleuriste : Le nu aloïdes grandiflora 490 toutes ces matières et s'efforce toujours d’être un journal utile et bien renseigné. élianthème à fleur rose double . …, s Lait) MOT ; : é om RS ET | _ Begonia Froëbel et sa descendance. Luce LA SEMAINE HORTICOLE dont la circulation dépasse les prévisions les plus optimistes ot ; 2 1: x = ° ’ : 4 : 1 + Jardin ne dE Milnte TA D Fe. “cu a su se placer immédiatement à la tête des Journaux d’horticulture. Sa Rédaction est indépendante; Buttage des artichauts pendant TR. AE ire publie impartialement toutes les notes, articles et illustrations qui lui sont communiqués boriculture : Chènes et hêtres gelés au mois de mai 492 | HIT ; Correspondance ; RE de 492 | et sont de nature à plaire à ses abonnés. Boîte du Journal Inde 0e 8 492 LA SEMAINE HORTICOLE 2 pour seul programme d’instruire ou d’intéresser ses Fig. 187. Groupe d'Agaves dans le parc de Madame lecteurs, de faire progresser l’horticulture et d'aider à sa diffusion. Rs don su Lot à - 38 . ; € a _. _— épi . . . - . £ , T - i : Rd JOURNAL DES ORCHIDÉES | L'ILLUSTRATION HORTICOLE * * à Grasse 87 = n ? 190. Odontog. nersbum ar Stlight. . #0 Les Volumes ® à | 1e année 1882, 83, 84, 85, 86, 94, 95 ct 96. ? 191. Knibhofia aloïdes grandiflora . . . : . 491 petit format, et les années 1887, 88, 89, 90, 91, 92 192. Chou de Milan « Tête de FESSES ST, 0 sont encore disponibles 3 et 93, grand format, sont disponibles. = GaND, IuPrimerie EUG. VANDER HAEGHEN. S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURNAL. S'adresser au Bureau du Journal. j D 8 Toutes les demandes d'abonnements, annonces et réclamations doivent être adressées à M. E. LEBRUN, administrateur de « LA SEMAINE + HORTICOLE, » au Bureau du Journal, 117, rue Belliard, à Bruxelles. 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S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURN AI. ss ; Smith Dies + nusians à “à, Samedi, 25 Décembre 1897 | CHRONIQUE quer, bref, nos amis entrevoyaient toutes espèces de difficultés Audaces fortuna juvat ! L'audace a souri à | La Semaine Horticole et celle-ci sourit à son tour à ses nombreux souscripteurs. Elle les remercie bien cordialement pour l'excellent ac- ; cueil qu'ils lui ont fait jusqu'ici. 4 La Direction, la Rédaction et l'Administration du journal présentent aux abonnés leurs meilleurs compliments de saison et leurs vœux de pros- périté, les meilleurs, pour 1898. La Table des Matières du premier volume de La Semaine Horticole sera jointe au prochain numéro qui paraîtra le 1°r janvier 1808. Suivants : Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine- Inférieure, Oise, es + Manche, Aube, $ = $ Syndicat a pour but de servir les ‘intérêts 1° De réclamer les réformes législatives que Peut exiger l'intérêt des associés; d'intervenir Pour leur réalisation près des autorités et pou- Voirs compétents ; SAMEDI, 25 DÉCEMBRE 1897 2° De rechercher les meilleurs moyens de vente des produits, de réprimer les abus, de prendre en toute circonstance la défense des intérêts du icat. Synd Protection des plantes alpines en France. Le préfet de la Haute-Savoie a pris un arrêté interdisant l'enlèvement sur les propriétés com- munales, dans un but commercial, des plantes alpines, telles que : Cyclamen, Leontopodium, Genepys, Arnica, Gentianes, Rhododendrons, Saxifrages, etc. — Le Journal de la Société nationale d’'Hor- ticulture de France, qui se publie mensuelle- ment en une fort jolie brochure et forme à la fin de l’année un volume de 1200 à 1300 ges, a com- mencé récemment à illustrer certains des articles donnera à sa publication u Les jardins ouvriers. __ L'œuvre des jardins ouvriers vient d'être inaugurée à Nantes, Le dimanche, 24 octobre, avait lieu une distribution de terrains à d'honnêtes pères de famille que la perspective de 180 mètres carrés à cultiver aux € au sort s'effectua. Aujourd'hui, les travaux sont commencés. ieu d’un secours pécuniaire dont le moindre défaut est d’être toujours insuffisant, cette œuvre confie à l’ouvrier, que de nombreux chômages vont réduire à la misère, quelques ares de jardin. Ce jardin, soigneusement cultivé, rapportera à son heureux possesseur les légumes nécessaires à sa famille. Les résultats obtenus partout sont fort appréciables. Un jardin d’une valeur locative annuelle de cinq francs, assure une somme d’un franc par semaine. Contribution à l'étude de l’organisation des Expositions. — M. Foussat, dans le n° 5 du Bulletin de la Société centrale d'Horticulture toute à l'avantage des sociétés et de l’horticulture. Voici le passage visé : sociétaires pouvant être compris dans cette caté- gorie et qui se désintéressent trop de nos exposi- tions en général. formel : ne sauraient donc redouter que leurs lots fussent un seul instant comparés avec ceux de nos pro- fessionnels. Rien n'est plus logique. Mais ce qui l'est moins, nos sociétaires sachant cela, c’est qu'il n'y en ait pas un plus grand nombre pour donner le bon exemple. 11 me semble que la Société aurait quelque chose à faire de ce côté. Je m'explique. À nos expositions, les lots de tous les expo- Sants sont jugés a manière suivante : les jurés sont divisés par sections, chacune d’elles Qt bien, à mon a et qu'il soit considéré comme mesquin lorsqu'il ne saurait en être ainsi. portant. que je dis des fruits pourrait s'appliquer à tous les produits des autres catégories de l’horti- culture, « Mais alors quoi faire? Nommer à chaque exposition un certain nombre de jurés spéciale- meñt et uniquement chargés d'examiner les lots des amateurs et rien autre. Par ce mo les amateurs n'auraient es « C’est une proposition que j'émets et qui, il me semble, mérite d’être étudiée. » Destruction des guêpes. — On rapporte que les abeilles, dès qu’elles ont découvert un riche butin, se le disent les unes aux autres. « Je suis assez porté à croire qu'il en est ainsi pour 1 guépes, dit M. L. Ouvray, curé de Saint-Ouen, estion : Vous êtes donc envahis, que faire pour vous défendre ? is c’est tout simplement suspendez, en grand bouteilles, des fioles remplies à moitié d’eau sucrée ou miellée. Vous en prendrez ainsi des quantités prodigieuses et sauf dans les es de grande invasion, on finit, si ee) © E| © "4 mais, outre quil est dangereux, ce moyen ne as toujours, en raison de la distance entre le nid et le trou de sortie, et il arrive souvent autre moyen : le soir, les pour qu'elle ne soit qu'imbibée légèrement, puis, rapidement, on verse le verre d'essence dans le trou, qu'on bouche avec le tampon d’ouate: recouvre le tout avec une pelletée de terre et l'on api floral 484 LA SEMAINE HORTICOLE piétine bien. Généralement, as une n'échappe, elles périssent toutes par asphyxi 2 pri moyen : dès qu’un nid est connu, on a le soir avec une cloche de jardin, un verre t d'essence, on met la cloche sur le tout. Pour qu'il n’y ait pas de déperdition des vapeurs de l’essence, on fait un bourrelet de terre autour de la cloche. Le lendemain, avant midi, les guêpes n ’existent « L'année dernière, j'ai détruit ou ait détruire r ce Seth cat vingtaine de nids, avec un succès complet et sans aucun ibn » Un néprhétaite, 0 un nid lui est signalé, u: de sortie, une bouteille uépes viennent s'entasser dans les rebords_ intérieurs rempl d’eau de savon et y périssent pour la plupart. Il est facile, dit le Gardeners’ Chronicle, avec du sulfure de carbone ou du pétrole, de détruire les nids logés sous terre, et le feu fait disparaître les nids accrochés aux arbres : mais on ne sait souvent trop comment s’y prendre pour exter- miner les colonies Le se ne établies dans un toit de chaume ou ou dans les interstices de la cha 2 Voi oici une recette ingénieuse : on prend un flacon à à goulot large, au fond duquel on place quelques morceaux de sulfure de fer avec un peu d'eau; ce goulot se ferme par un bouchon percé d’un trou que traverse un tube en verre à l'extrémité extérieure duquel on adapte un st à un et l’on introduit le bout du tube dans l’orifice qui conduit au nid. Avec un peu de terre ou d'argile humide on ferme cet orifice. L’hydrogène sulfuré qui se produit dans le flacon est conduit par le nicle, qui recommande cette nr l’a employée plusieurs fois avec grand succ | RS C'est, en ces i, certainement la plante qui, à cause de _temps-c1, la couleur de ses fleurs, produit le plus d’effet dans la serre chaude ; cette couleur est d’un bleu foncé intense très sombre, tellement riche et de plus ppdtient tant d'effet, qu’on se demande naturellement pourquoi une si RoRee plante n’est pas plus hlnisment cultiv Sa culture cependant est facile. Elle nous Lerse du Brésil où _ atteint trois ou quatre pieds de haut. a deux pieds de long, la portion fleurie Viren de 15 à 22 centimètres, Fuchsia fulgens. — Cette vieille espèce oc- cupe encore une situation enviable dans le genre dédié au botaniste allemand Fuchs (1501-1566) et restera ones ce ré ‘on pourrait appeler 1se it de so n feuillage t unique. Rod ® t OrACIeEUX sinon E CeF Fachsia convient Lu LE Bou de grande Lars que nous ee amateurs. u pour garnir de grands v. déc ces. erplois permettent de bien juger del ‘effet vale c à l'attention des s d'école. — Dans un article publié we me More, M. Gomot, na teur, ancien ministre de l’agriculture, préconise la création, en annexe aux écoles primaires, de petits jardins dans lesquels les enfants prendraient le goût de la vie rurale. La réflexion suivante, extraite de cet article, intéressera beaucoup de nos lecteurs : « J'étais frappé à l'Exposition “Ah AE de Belgique de l'importance que nos voisins ont donnée à l'enseignement de l’ ane ttes chaque école a son petit jardin, chaque école expose ses produits avec une étonnante émulation. Profitons de ces exemples. » Bonnes plantes à DA ES — En réponse à la demande de Mr: E, a vulgaris où Lilas commun, Viburnum Pat sterile ou Boule de neige,- Deutzia gracilis et crenata, Amygdalia en espèces et variétés, Cytisus La- burnum ou Pluie d'or, Wergelia ane rosea et variétés, Azalea mollis et pontica, nee Paeonia Moutan ou Pivoine en arbre. Ledum palustre, Slaphyllea colchica, Prunus sinensis albo Aer Clematis indivisa, Kalmia rubra nana, Une jardinière. — Une jardinière placée devant une glace dans l’antichambre d’une demeure seigneuriale était garnie de baies jaunes et rouges de Houx, de grappes noires de Troène, de blanches perles ‘du Symphoricarpos, de baies du mignonnes perles de corail enfilées sur des bran chettes étoilées de minuscules feuilles brillantes du Cotonea jolis fruits gianes dans ra Jesus de Houx, de vert et panaché, de Thuiopsis NE de ionure japonica et d'Evo- mus Cette jardinière fait beaucoup d'effet le jour, mais le soir, lorsque fruits et feuilles de con- sistance dure et de surface luisante réfléchissent elle eux parterre où les pierres D scintillent entre l’'émeraude des feuil- Nois pensons que tous ces fruits d’arbustes, ration des tables, aussi bien pour l’ornementation des cristaux que pour la composition des milieux fleuris. Les baie flor où domineraient les élégantes grappes d’ Me du crispum aux mates blan- cheu au distillée de laurier-cerise, l'huile essentielle d'amande amère, Hosts les mure de nos fruits à noyau, les pe pommes de poires, et, en général, “ape les Re qui renferment de l'acide cyanhydrique, sont des poisons redoutables, à de très faibles doses. usa le conseil d’un ami, d’une ton de feuilles fraîches du pêc RÉ. Le même journal apprenait, en 1852, la mort presque subite d’un enfant d'Arles, qui avait mangé les amandes de deux atricots-pêches. La fiore des sources chaudes. — Il est curieux de constater la faculté d’adaptation de Certains végétaux aux températures élevées. ans une intéressante notice sur la flor sources thermales 92 degrés centigrades. ns les eaux de 40 à 50 degrés, on rencontre des use de toutes couleurs, rouges, brunes, rtes. € (el De 55 à 65 degrés, les algues vertes — d'un beau vert émerau a — sont prédominantes. Pui matièr. gélatineuse constituée par des amas de micc0lS du genre Beggiaton. a température de 85 degrés paraît être la mite compatible avec la vie de ces végétaux iiféhieurés Au-dessus d'elle, on ne rencontre plus aucune forme vivante. L'École nationale d’Horticulture de Ver- sailles. — M. Félix Sahut nous envoie, sous ce titre, une brochure dont le tenu est extrait d An nales de la Société d’horticulture et d'histoire naturelle de l’Hérault, dont il est le président. Nous la signalons d'autant plus volontiers que cette étude fourmille de renseignements inté- ressants qu'apprendront avec plaisir tous ceux que l’enseignement horticole préoccupe — et ils sont ou devraient être nombreux. Le Pendanus furcatus. Le Pandanus, avec ses racines aériennes et ses touffes termi- nales de longues feuilles gracieuses, est connu par eg de figures, mais peu de gens en angé le fruit. Par la forme et la taille, pomme de végétal alimentaire. Le goût en . insipide, et l’odeur, désagréable, La fleur est charnue et cdoranté, et les médecins hat en font usage dans l'Inde pour composer les philtres. . qui de flottant de tissu cellulaire, qui est résorbé aussitôt qu’elles viennent à rencontrer le sol. 1 mités le long du tronc, en formant un abri er plet contre la pluie, et la conduisant là elle est la plus nécessaire. M. D. Bois, ae ET 14 de la Société … sa démission des fonctions parisienne, a donné de bibliothécaire dont il at HébEe titulaire. On sait que M. Bois, assistant au Museum d’histoire naturelle, et auteur de Semen san botanico-horticoles, a des ment de la Société crée de ct RE devant pren aux séances Tr la Société, et étant par es empêché, un jeudi sur deux, de se trouver bibliothèque. EL TU 7 np MM dE Fe ee be LA VICTORIA REGIA aux Jardins royaux de Kew En septembre dernier, nous appelions l’atten- tion des lecteurs de Le Semaine Léa: ole sur la Noce ect déjà un ae: sx pire. et prévoyions un succès bien supérieur si nous étions favorisé d’un autre mois de soleil. Comme nous l'avons fait ressortir, cette majes- tueuse Reine des eaux est cultivée ici comme une annuelle, et.grâce à l’introduction de ce nouveau ri nous avons joui d'une floraison ininter- rom à Airibondité de cette espèce et le curieux aspect de ses feuilles, quoique d’une énorme dimension, en font certainement une plante pleine d'intérêt. Afin de démontrer la vigueur de l'espèce supposée améliorée de l’établissement Dickson et, porno la variété qui nous occupe aujourd’hui. elle se chargea de remplir d'énormes feuilles en l’espace de quelques se- maines. Disons aussi que la plante semée le 2 fé- vrier 1897, fut plantée en place le Vendredi-Saint, elle épanouit sa première fleur le 27 juin. Un mois après, nous comptons déjà 12 fleurs; le accomplie ; nous ROIECRRS ajouter deux lignes empruntées à Raci N'est-ce donc que pour toi, que tu ar la vie, Ton ouvrage achevé ta carrière est fini C'est ainsi que le 6 novembre dernier elle avait quitté sa demeure et flottait sur l’eau du bassin. premières danpés. Notre opération fut faite sur la 18me le ro août dernier, et que e les graines em récoltées le 18 septembre, époque à laquelle la 36e fleur s'épanouissait. Le nombre de graines récoltées cette fois s toute de la grosseur d’un gros pois, ce qui nous uelle profusion ces plantes doivent être disséminées sur les rivières du Brésil et de la Guyane anglaise. Disons aussi, avant de terminer, que le dernier e record remonte à X communiquer au n l'horticulture les HAE LE AU PA de la nouvelle venue laquelle, tout en ne vivant que de mois, nous a doté de ses 532 splendides EuTs ALBERT GRIESSEN. SAMEDI, 253 DÉCEMBRE 1897 SOUS LES CIEUX DE L'ORANGER LES PARCS ET LES JARDINS (Suite, voir page 470) Le Parc de Mada la Baronne Alice dé Rothschild. à Grasse Grasse, la parfumée et la parfumeuse du monde entier, est aussi, de montagnes boisées, une agréable et bien Ha cité. De Cannes, le chemin de fer et la route y montent en sinueu) me, etc., toutes plantes dont les fleurs sont employées à la fabrication des parfums. Çà et là, pourtant, restent des Oliviers séculaires, très élevés comme ils le sont dans les Alpes Mari- 455 vents froids venant du continent, collines qui dominent la cité au nord d'e Aussi, Grasse et son si grand territoire, sont- ils à bon droit, et malgré leur quelqu'éloignement du bord de la mer, classés parmi les chaudes régions de l'oranger Et il faut le dire, il est tout particulièrement intéressant de retrouver, à plusieurs centaines de mètres au-dessus du vis de la mer, ce climat de l’oranger et les plantes des régions tropicales ou intertropicales, D te À acclimatées et se développant avec luxuriance à une altitude qui, déjà, appelle les Alpinistes. Aussi nous ne saurions nous étonner qu'une femme de goût, aimant toutes les Done na- turelles, une femme qui, de plus, est aidée du dieu de nos jours, dieu-nerf de eisaltene autant que de la guerre, ait trouvé souriantes Grasse et sa région, et ait voulu y crée cC les hautes princier que, à grands traits, nous allons décrire. ISO d que ” Fig. 187. — Groupe d’Agaves dans le parc de Madame la Baronne Alice de Rothschild. times, Le feuillage cendré de l'arbre de la paix fait ressortir davantage le vert gai du pin d’Alep qui peuple au loin les coteaux non encore dé- frichés De la ville, et. plus encore quand on grimpe les pentes élevées au-dessus d’elle, on jouit d’un coup d’œil absolument féerique. Partout, au loin comme de près, une riante verdure émaillée de demeures. Puis là-bas, au-delà des collines qui cachent Cannes, assise au midi d’elles, apparaît la mer bleue. L'air est très pur en la région Grassoise, région a commencent à s'élever les pentes qui vont rs les premiers contreforts des Haleré cette relative élévation, région ne restent pas moins favorisées d’un Ég hivernal qui n’est que de très peu infé- r — et encore n'est-ce qu'en de rarissimes Éénaoné seulement — à celui de Cannes, de Nice u d'Hyères. Grasse et sa région doivent 2 Evèue EN à leur peu d’ éloignement core de la Méditerranée, et, beaucoup aussi, FN Le à aux abris naturels qu'opposent aux hectares. Dix hectares à la partie inférieure, et entourant une belle et confortable villa, sont , S’approche lanchit le sol à cette altitude, les cultures hor- ticoles, à trois ou quatre cents mètres plus bas, continuent à jouir de la douce béastee du climat de l’oranger. Une belle et large route carrossable, très soigneusement entretenue, appelle, sur un . loppement de plus de trois kilomètres, les prome- nades les plus sdorce dans le parc Éd au-dessus de celui horticole. Ce parc RAepeaË n ra faut dire, n’est point, tout en gardant ce nom et le méritant, resté sans retouches rte dues à la science et à l’art horticoles. Dans les parties couvertes d'Oliviers géants et séculaires — il est là six à sept mille de ces rbres — autant que dans les sites agrestes, les D. ont marqué leur passage. ux contours de la grande voie carrossable, beau point de vue, il a été jeté de circonstance. De même les sites agrestes s pe 7e plus richement sauvages par la Slérita. n de végétaux exotiques, tels que de grands ni et Cactées, des Agaves divers, etc. De tels sites sont ainsi devenus merveilleux. Nous comprenons que les richesses et les agré- de la libre, douce et plus belle nature, la politique et les gênes convenues des palais LA SEMAINE HORTICOLE météorologiques, que des sols où les végétaux ont dû être plantés, des travaux préparatoires, des amendements e s ont F É séparées toutes les plantes si diverses et origi- naires de tant de régions du globe, plantes qui peuplent le parc où nous sommes. Dans aucun jardin ou parc du Midi — bien rarement ailleurs — autant que d sporum sinensis à feuilles panachées, les Troënes u Japon diversement panachés et les Evonymus Fig. 188. Le parc horticole pris dans son ensemble est assurément parmi les plus belles, les plus riches et les plus artistiques créations que l’horticulture ait réalisées sur le littoral méditerranéen français. Nous n’hésitons pas à dire spécialement aussi, n. pouvant être dites les plus rapprochées de perfecti andes ont été et sont chez les créateurs hivernal à cbtenir des sites et des points de vue, celle des développements et des facies des végétaux, celle aussi des effets demandés au coloris du feuillage de ces végétaux plantés isolés, groupés ou placés en savantes oppositions les uns aux autres. . Non moins grande a été et est chez ces mêmes créateurs et directeurs, la somme de savoir hor- ticole, scientifique et pratique, de connaissances ofondies et spéciales, tant climatériques et — Agave Salmiana var. Bonneti. où Fusains, aussi du Japon. Ces derniers arbustes charmants — sur le littoral ils deviennent des arbres — s’enrichissent chaque année de nou- velles variétés montrant, en leurs feuilles, de plus riches et plus distinguées panachures. ’or n'a point manqué et ne manque point aux créateurs et aux directeurs horticoles du PE horticole de céans. Mais nous ne saurions e pas dire à la louange de ces travailleurs horti- ts que parmi les créations jardiniques du Midi en général et du littoral en particulier, auxquelles, de même, l'or n’a point manqué et ne manque point, rarissimes sont celles où l’art et la science horticoles aient su, aidés de cet or, faire à la fois aussi grand et aussi réellement bien qu'ici. ussi nous citons hardiment le parc de la Villa Victoria, et surtout sa partie horticole de dix hectares, comme un des plus remarquables et plus triomphants témoins de cette vérité jardi- nique, maintes fois Mes mais qui n’est pas toujours entendue e - e peut l'être : Tout est Bossiblé en horticulture, quand —_— Part et la science sont aidés par le nerf de, guerre. Nous voudrions passer en revue toutes Jes richesses et toutes les principales créations du parc horticole de la Villa Victoria, mais ce serait entreprendre de trop longues pages. A notre d'autre part, par des photographies te ici dans le texte, montrer aux honorables lecteurs de La Semaine Horticole:; quelques-unes des plus remarquables plantes exotiques que. possède le parc que nous visitons. Nous avons très rarement vu les Agav ves se développer aussi forts et avec autant d'activité et de luxuriance qu'ils le font dans ce parc. La terre très argileuse semble leur convenir particulière- ment bien. Les photographies (voir fig. 187 et 188, autres dans les sites enrochés a nt a ous avons vu grand l’Agave ferox — si féroce en effet par les épines terminales de ses feuilles et amateur lillois qui était bien horticulteur et dont la plume était aussi praticienne qu'élégante. Au milieu des palmiers nombreux et divers du parc de la Villa Victoria, est bien démontrée la par les autres sylvestris. quand, par contre, le Ph. canariensis où tenuis, déjà plus résistant que le Ph. dactylifera, est plus ou moins atteint, et ri - gravement ses EEE et surtout leurs poin h. senegalensis ou Re doit, en raison de cette très remarquable et assurée résis- tance relative, être très recommandé. rent-ils, parfois, des têtes moins touffues: Ses SA MEics et leurs folioles ont une teinte légère- mentscendrée, argentée, et sur laquelle ressort vivement le coloris amarante-violacé des gros régimes de fruits que donnent les nee femelles. La photographie que nous donnons d’un gran! groupe ge Dracaena ou Cordyline ‘indivisa (voir aves e autres plantes A ditax avec éloquence _ un ds ôles Nous le répétons encore : chez qui a créé des parcs et des jardins, sous ces cieux; l'art de se servir savamment des végétaux Ex0" tiques d'ornement est quelque peu le principal. Ce n’est pas que nous voulions dire que © 1 puisse oublier les végétaux indigènes, A que ceux venant de zônes froides étran- à l’Europe, végétaux acquis de même P lscchiinatiéion aux terres du climat de l’orangef: Nous trouvons au contraire que, trop souvent; rm SAMEDI, 25 DÉCEMBRE 1897 beaucoup de ces végétaux, et surtout parmi ceux à feuilles persistantes, sont très à tort oubliés dans les plantations des jardins et parcs sous les cieux n'est point commis dans le parc de la Villa Victoria. Nous le constatons avec plaisir. Si nous jetons les yeux sur les pelouses, nous les trouvons ondulées entretiennent la belle uniformité de ce vert tapis. C’est partout, au reste, et pour tous les vé- Fig. 189. — Groupe de gétaux, qu'est soignée, en son abondance utile et en son choix, la distribution des € engrais. Les mêmes soins président en été à la distribution des arrosages. Profitant de tels soins, plantes, arbustes et arbres, donnent partout dt op et sou- vent ue SMS végétatio C'es ec une tie vérité que nou Hééons « aussi de luxuriante la végétation des Bambous dans le parc de la Villa Victoria. Il e est partout. Ici ils couvrent de leurs tiges Aexibles une sombre promenade, là ils constituent de grands groupes; ailleurs, mêlés à d'autres végé- taux, sous les grands oliviers, ils complètent leurs multiples tiges l’inextricable fouillis qui constitue les clôtures du parc horticole. Aux points très ombrés ou bien sous quelques végétaux très serrés, le fin gazon obtenu par le semis du Ray-Grass, viendrait mal ou ne pourrait être entretenu. Il a fallu d’autres végétaux pour verdir là le sol et, parfois, le fleurir. Nombreux sont ces végétaux dont les jardiniers savent là obtenir les plus jolis tapis. ous citons parmi ceux de ces petits végétaux qui remplissent le mieux leur rôle, les cinq ou six variétés de Violettes à fleurs simples si belles, s variétés si largement cultivées à Hyères pour Le] Dracaena indivisa dans le Parc de Madame la baronne Alice de Rothschild à + s DL - RS ct 487 line indivisa à feuilles pourpre. Cette intéres- sante variation du Dracaena indivisa n’est point encore dans le commerce horticole. Se est due à des semis et sélections soigneusement suivis par l'un des vétérans de Môctiétibure Hyèroise. Nous les croyons promettre, pee un avenir peu éloigné, la méritante production par le semis, de D.indivisa et D. inditr isa Grp aux feuilles de diverses et riches colorations. Horticulteur aimant d'amour toutes les flores si diverses, et toutes si belles que de successives nous avons, pendant des heures longues, mais qui nous ont semblé bien courtes, admiré les richesses Grasse. l'exportation hivernale de leurs fleurs, les Pâque- rettes, la Primevère obconica, l'Ophiopogon H aponica, |’ rise aux Turquoises, d'Alphonse Karr — la rampante et si verte 4 rèthre de Tchiathew, puis diverses plantes asses. On p d es ces pelouses spéciales, en notant qu rettes seulement y entrent au nombre de cent mill e. Disséminés çà et là sur les pelouses et y faisant déjà bel effet, sont quelques Dracaena ou Cordy- horticoles réunies au parc de la Villa Victoria. Et, non sans orgueil pour l’horticulture, nous avons supputé la somme de rudes, sav e intelligents labeurs qu'il a fallu dépenser care créer de telles merveilles. Et le vieux jardinier prie la femme créatrice de cet Éden, et ses collaborateurs, d'agréer sa grande et plus sincère admiration pour leur si belle uv (A suivre.) NarDy, père, Horticulteur-Paysagiste à Hyères. _ quel plaisir on se priverait! Il suffit saison où la na LES ORCHIDÉES ANGLAISES Une visite aux serres de Sir Trevor Lawrence, Président de la Société Royale d'Horticulture de Londres C’est, comme on le sait, à Dorking, dans l’une des parties les plus pittoresques du comté de Surrey, à l'abri du fameux Boxhill, que se trouve la belle résidence de Sir Trevor Lawrence, Ba- ronnet, président de la Société Royale d'Horti- la Grande-Bretagne; c'est là que le | visiteur accueilli par sa courtoise bienveillance peut admirer sa + ES d'Orchidées, célèbre dans le monde mbre ne puisse pas 5 Y Q © 5 ‘4 [en os Le. ® [e) © 3 3 @ [= 5 ® os se [er] 1 s pièces uniques qu renferme la collection ont: nous allons pré le 1 ALICE t superbe et incomparable. Nous admirons d’abord un massif de Calanthe hybrides obtenus à Burford Lodge, et qui offrent aux yeux une richesse et une variété de coloris qu'il serait difficile de trouver égalées ailleurs à cette époque de l’année. Depuis le blanc du cristal le plu us ue d'un semis non encore dénommé, jusqu’ gnifique rouge pourpré du Calanthe X Le For LORES pe tons intermédiaires et les nuances les plus tendres, les plus délicates ou les plus chaudes de rose, de rouge ou de mauve se trouvent harmonieusement combinés dans une Montre série STE où nous notons les F etc. On ne saurait trop souhaiter de voir ces belles plantes se répandre davantage dans les cultures et produire, grâce à de nouvelles fécondations croi- sées, une 7 igne d'elles. A cette i sombre et nue, où la plupart des serres à Orchidées mg ne renferment qu’un petit nombre de fleurs, l’éclat de celles-ci produit un re prets es -la même s observons un très grand nombre de rep résentants choisis des genres Bulbophyllum, Bollea, Cirr sante d’'Orchidées bot. de la mi Fa t faire croire à certaines person ces Orchidées ne méritent pas d’être pe Quelle erreur ce serait, et de ur s’en rendre compte, de voir en fleurs quelques-unes de ces plantes si curieuses, si variées et souven et d'une végétation luxuriante; une nombreuse Catasetum nice ses, comme nous les avons vues ici. Phalaenopsis suspendus au vitrage, _—— dont l'exem- LA SEMAINE HORTICOLE plaire cultivé ici e probablement le seul qui existe en Europ n Schomburgkia, espèce nou- velle, qui nu. nes hampes s florales vigou- reuses; un remarquable exemplaire de Van a espère qu'ils seront semblables à la plante porte- graines; dans ce cas ce seraient des acquisitions précieuses, les semis possédant généralement un tempérament plus robuste que celui des parents. N Burford, et ayant dépassé la période critique; plusieurs montrent des boutons. Plusieurs hybrides Sr ANG ont” déjà été obtenus ici dans ce genre; valeur, au point de vue notamment de la Ar bsbo hivernale, ne paraît pas, jusqu ici . de te sur le continent comme elle devrait l’ê Dans la serre suivan ne e, nous remarquons une très belle collection d’Aerides et de Vanda, com- prenant beaucoup de plantes rares ou de mérite supérieur. Sir Trevor Lawrence a la passion de ces Orchidées indiennes, et en effet, non seule- ment elles sont superbes, mais encore elles ont l'avantage de fournir une floraison abondante en toute saison, et de charmer la vue toute l’année. Une serre plus petite, dans laquelle nous péné- trons ensuite, renferme un nombre considérable de semis à toutes les périodes de développement : Cattleya, Cypripedium, Laeliocattleya, Dendro- rand nombre pour que n mais qui réservent DE Fa encore des surprises pleines d’at “ ‘Beaucoup de Cypripedium PARU té en re mnmént lan “ “concis Le D ie Hugh tk 5 abile, que nous remarquons non loin Po son do ft on ne connaît pas d’autres exemplaires dans les cultures. Dans la serre aux Odontoglossum, qui renferme une très vaste et célèbre collection de ces belles Orchidées, nous admirons une vigueur de végé- tation, un aspect de belle santé qui font honneur stanum, encore une plante unique si nous ne nous trompons de a serre suivante offre un ravissant coup-d’œil ; elle est ie de beaux Cypriped Lum X Lecanum, parmi lesquels nous remarquons le vrai gigan- 1616 Dr et d'autres semis du même groupe, qui Nous impatience; le brillant Ébbontts À Vache et d’autres hybrides de premier ordre. La partie centrale de cette serre est occupée par de nié spécimens de Sobralia, parmi Fos le ravissant S. Lindent est justement en fleur ne serre tempérée, qui fait nu à celle-ci, contient un grand nombre de Miltonia choisis, de Maxillaria, des Vanda Kimballiana, plus pros- pères que dans leur patrie, eic., etc. Un petit compartiment, réservé à un choix de formes blanches du Laelia anceps, promet à bref délai un spectacle merveilleux; les plantes portent en ce moment un grand nombre de hampe florales. Plus loin, une belle collection de Cypripedium hybrides très choisis; beaucoup de ces hybrides ont été Do À Bord Lodge, RS A x Lawrebel, C. X concolawre, C. x & bellum, etc La collection de Maxillaria est assurément une des plus complètes qui existen É (nigro-hirsuta). Sir Trevor Lawrence nous signale, une légitime satisfaction, que cette plante est dans ses serres depuis v vingt ans La collection de Cattleya hybrides et Laelio- s remarquables ; nous citerons seulement les Le x Digbyanar joe ady Wigan, Hon. is Astor, stana, etc., tous en très bel état de santé; puis rs ass spécimens de Caftleya Lawrenceana, be net C. gigas, C. Eldorado et sa variété alba, ete. Notons aussi le logyne Gardneriana, en fleurs actuellement, une charmante collection de Luisia, etc. er ans la grande serre au termine cette magni- Grammatoÿhy lun spcio osum qui a fait sensation aisOn, il y a peu de mois, a dont il a été fait me: dans s ces colonnes; et en fleurs, qui n’est pas indigne d’être cit brillante compagnie. La Semaine horticole a déjà décrit ce superbe se il sera figuré prochaine- ment dans la Lindenia Un autre spécimen remarquable, qui témoigne d’une culture singulièrement habile et soigneuse, c'est le Platyclinis filiformis, qui a figuré à une des récentes réunions de Londres avec 94 tiges Gr e : 14 En 4 £ 4 1 # BR or de Masdevallia, la pr ae comme on sait, qui existe en ope; nous re- grettons de ne pouvoir rer en détail tous ces bijoux rares et exqui Toutes ces plantes bit admirablement tenues et soignées, et leur vigueur ne laisse rien à désirer. CATTLEYA GIGAS Cette Pire plante, qui fut introduite en 1872 par M. J. Linden, est toujours restée un des Célee préférés des amateurs; il est bien ue nous sommes arrivés à avoir son abondante et une vigoureuse at Voici de quelle dis é traitons nos pla Le Cattleya gigas entre en végétation fin janvier commencement février et c’est du traite- ment de Us que dépend sa floraison et sa bone S ue. Aussitôt âne l'œil paraît, il faut mettre les plantes aussi rapprochées que possible du verre et dans la partie la plus chaude et la plus éclairée de la serre à Cattleya. Les plantes ne doivent dant les qui ment dans l'œil. La pousse grossit, elle qu ou commence à s’allonger. C’est seulement à partir de ce moment que l'on pourra donner un peu d’eau à la plante. Si, au contraire, ce qu’on fait généralement, on arrose la plant e au moment où l’œil apparaît, on la force à la végétation, la pousse s’allonge vigoureuse, on je d'en avoir successivement dans la même an deux mauvaises. Le Cattleya pee met de cinq à six mois pour faire sa pousse, de janvier à juillet. Pendant fleurs; on arroseme avoir eu de repos, la plante ferait alors de suite une nouvelle pousse pendant l’hiver et n'aurait composé d’un tiers de sphagnum et de deux tiers de polypodium hachés et mélangés. Beaucoup de personnes croient qu'il faut faire pas sans l’a Il arrive oh sf que l’on a des plantes dans des paniers ou très difficiles à rétablir. Il faut que les plantes Soient rempotées régulièrement chaque fois qu’elles en ont besoin. à notre avis, la culture en pot est préférable à ire à chaque époque de la ééétition. DALLEMAGXNE et CHOLLET. SAMEDI, 25 DÉCEMBRE 1897 DEUX DÉMENTIS CATÉGORIQUES De mauvaises langues — il y en a toujours — font circuler les s faux bruits suivants : 1° J'aurais donné ma démission de directeur de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE Ce n'est pas la première fois que j'ai à démentir ce bruit qui ne repose sur aucun fondement. 2° Je serais en « inimitiés » et à « couteaux tirés >» avec mon associé de Rambouillet. Je tiens à déclarer publiquement que jamais une discussion quelconque ne s’est élevée, sur s que nous ous connaissons, dans la meilleure et plus cor- diale intelligence, « comme deux têtes sous un même bonnet, » sans qu'aucun motif d'inimitié ait jamais pu naître entre nous. Voilà qui est net et clair, n'est-ce pas ? LUCIEN LINDEN. ‘4 489 (voir fig: 190), y obtint un certificat de mérite de rre L'Odontoglossun crispum var. Starlight a les fleur nches, d’une forme remarquable, Égééoéne res de rose. Les segments sont marqués d'une profusion de petites taches d’un run rougeâtre. rt variété qui a été très appréciée en Angletér i fleuri ou viendront à fleurir dans les collections européennes. ARNOLD WHITE. PETITES NOTES Laelia Gouldiana. — On considère géné- ralement cette jolie plante comme un hybride Fig. 190. — Odontoglossum crispum var. Starlight. LE LIVRE D'OR DES ODONTOCLOSSUM XII. — Odontoglossum crispum var. « Starlight » (lumière des étoiles) Nous een aujourd’hui aux lecteurs de a Semaine Horticole une des belles ete d'Odentoglossum criSpum, qui à fleuri année en Angleterre et a été exposée avec succès au Temple Show de la Société Royale d'Horticulture de Londres, en mai dernier, par M. R. Brooman White, de Ardarroch (Gare- Tr tenait d'Or- Odontoglossum, que nous figurons ci-dessus naturel entre le L. aufumnalis et le L. anceps, car elle est bien intermédiaire entre les deux espèces, tant au point de vue du port qu’au point de vu raison. Ses pseudobu formes asse. à section arrondie, sur- allongé montés de deux feuilles Te dressées, sont d'un vert clair. Ses fleurs ont un charmant coloris analogue à celui du TL. autumnalis, assez intense, surtout sur le lobe antérieur du Fu mais elles ont pins de substance, t le tube un peu strié de jaune, ce qui rapelle le L. anceps. C'est une plante rare, mais dont le nom est assez fréquemment attribué à des Laelia autum- nalis quand ils ont un coloris plus vif qu’à l’ordi- naire. Elle a été LS aps er séance de Paris du 9 décembre par M. Gaut » les noms Link. et Veltheimia hampes élevées, droites, simples, portant à leur . extrémité supérieure un magnifique épi de fleurs LA SEMAINE HORTICOLE LE JARDIN FLEURISTE LE KNIPHOFIA ALOIDES GRANDIFLORA même jusqu'aux gelées dont nous avons été épargnés pour ainsi dire jusqu'ici; on ne peut en re compter les deux jours où le o. Cette opération mérite même d’être si l’on a soin de les arroser copieusement pen- dant les chaleurs. es Kniphofa se multiplient aussi de semis aux mois de mars, avril et mai; ce semis se fait alors en terrines qu'on place sur couche; en plein air, il se fera de juin en juillet. Ces plantes, de la famille des Liliacées, tirent "nom d'un professeur de médécine qui professa à Erfurt au XVIII: siècle (1704-1763), Johann Hieronymus Kniphof, Elles sont plus connus sous le nom de Tritoma, qui signifie trois fois coupé : les set la carène feuilles sont rudeS et finement denticulées: en faisant glisser ces feuilles un peu rudement entre les doigts, on peut se faire, d’un coup, trois coupures. Des deux noms Kmphofia et Tritoma, c'est le premier qui est le plus anci mériterait donc la préférence, si “ à un genre de plantes fort jolies qu’on aime à rencontrer dans les parcs où elles ornent parfaitement les plate-bandes ou forment de belles touffes isolées dans les pelouses. To les espè connues, au nombre d’une vingtaine, sont originaires de l'Afrique tropicale et australe et de Madagascar. La plus connue de toutes est le K. aloïdes Moench, ou Tritoma Uvaria Wildd. La figure î Se QI É re gi ne Ju dr Er ner NS % OURS LA Die È ne plante d'un beau rouge corail, comme une fusée laissant beaux variétés du X. aloïdes méritent d’être signalées : K. aloïdes major ou T. ria (7 difiora est, parmi elles, la variété la plus . recommandable; c’est celle que représente notre en ce que la plante hampes plus robustes . L'Pie De : ue le type, de l'Afrique (1859); elle Gartenflora de 1889. Le + est une variété beaucoup plus élevée que le type, à hampes plus fortes et à épis plus longs. Elle fut introduite des États libres d'Orange en 1862 et décrite dans le Botanical Magazine. Au nombre des espèces de Kniphoñia qui méritent d’être cultivées figurent le X. Burchelli Kunth (T. Burchelli Herb.) de l'Afrique aus- trale avec des fleurs écarlate et jaune, à pointes vertes; la hampe 1 ; T. Mac-Owani Hort.) de l'Afrique australe (des monts Boschberg — à remarquer, en passant, ce nom purement néerlandais, composé de bosch, bois ou forêt, et berg, montagne); — cette très belle espèce ne fut introduite qu'en 1874. C'est, comme le disent MM. Vilmorin-Andrieux dans leurs Fleurs de pleine terre, « un dimunitif du T. Uvaria. Ses D p Li] … M @ un [e) : = ® [= 72 o tn D (e) [en (a) ae. pal (2 u © =) + ge, D (7 boutons sont d’un rouge orangé vif, et les fleurs ouvertes plutôt jaune orangé. » « La floraison est presque continuelle, dans cette jolie plante, depuis le mois de jui jusqu'aux gelées. Si elle fait moins d'effet le Tritoma Uvaria dans les grands jardins, par contre, elle a certainement plus de mérite comme fl à er et.se prête bien mieux à la confection des bouquets et garnitures d'appar- tements; ses épis se conservent parfaitement dans les vases. » Le K. nobilis Hort. a de nombreuses fleurs rouges avant l'épanouissement, puis orangé vif; elles forment un grand épi compact. Cette espèce fleurit de juillet en octobre; elle est robuste et:très o 2 de long; des fleurs d'un rouge orangé intense, persistant pendant toute la durée de la floraison, sont disposées en épis ovoïdes, atteignant jusqu’à 25 cent. de long, sur des hampes de 2 m. et plus de haut. Toutes les espèces et variétés de Kniphofña préfèrent une terre légère, siliceuse, très fertile où fréquemment et fortement amendée sous forme de paillis et de copieux arrosements au printemps et en été. rw de nos lecteurs qui voudraient avoir sous les yeux une planche coloriée du K.aloïdes, la trouveront dans la Belgique horticole, tome V, 1855, p. 225, pl. 35, ou dans la Flore des serres de Van Houtte, t. XIII, 1860, p. 187, pl. 1393. Les teurs coupées jdes Kniphofña peuvent rendre de très grands services dans la garniture de grands vases et des corbeilles de tous genres. Nous donnons ici une liste de bonnes variétés cultivées sur une grande échelle dans l’établis- sement de M. A. P. Hendriksen, à Zeist (Pays- Bas); la couleur, généralement orangé, varie un peu du jaune au saumoné et au rouge. D'autre variétés méritent probablement aussi une recom- S citerons volontiers si l’on ta veut bien nous les signaler. Kniphofia Eduard von Regel, saumoné clair sur fond jaune. : EE —_ Graziella, euge minium, une variété très fine é LA non épanouis vert émeraude aux extrémités, Foh. Benary, rouge foncé passant à l’orangé clair. CKH. DE B 1 et d'exposition données, Les sols secs, arides, ceux placés dans des situations brüûlantes, ne recevant que peu ou point d'eau, ne peuvent être utilisés à recevoir nos plantes horticoles les plus connues qu à la condition de ne i et les arrosages. produire un effet quelconque, sans qu'on soit ffet, ce qui n'empêche que dans des cas particuliers ils peuvent devenir très déco- ti a p Nancy, je n’ai rencontré les Hélianthèm décoration d'une bordure de plate-bandes, dont la terre est surélevée de plus de o"50 au-dessus du niveau du sol. Cette plate- bande adossée à un mur de serre, est maintenue dans ses limites par une muraille en pierres de sur certaine hauteur: il suffit alors de les rabattre toutes, à 2 ou 3 centimètres a sus d breuses ramifications se pro- duisent et reconstituent la plant D'ailleurs la multiplication est facile. Toutes les formes de l'Hélianthème rose à fleur simple peuvent se reproduire de semis faits au SUR 75 CE CAMP ER me tee €. 2 de l'Hélianthème ARE | printemps sur couche légère et sous châssis. Pour celles à fleurs doubles i © D Le | @ D = [e] é 5 ® & ER Ô [er FF œ [@) ® (1 u 4 centimètres seulement, - peuvent être faites toute l’année, à l'étouffée,sous cloche légèrement ombrée. Foussar. LE « BEGONIA FROEBELI » ET SA DESCENDANCE A l’époque où le goût du public se porte plus roe- est semi-rustique 0 climats tempérés. Elle rend d'excellents services pour la formation de massifs en été. a peu près, des variétés à ont fait leur apparition, et ont obtenu immé- diatement un grand succès. Le B. Froebeli incomparabilis, qui a ouvert la voie, a été Angleterre par . T. Bennett Poe, et a été exposé pour la : première fois à la fin de | issu du B. polypetala, autre espèce due égale- , ment à M. Frœbel, qui est plus exigeante et demande la culture en serre chaude; le B. pol | Petala, dont les fleurs ont neuf ou dix étales, - feuriten hiver. Le B. Frocbeli incomparabilis | lui a pris sa date de floraison, tout en emprun- tant à l’autre parent la plupart des autres 8 centimètres de diamètre. Elles ont un très beau coloris écarlate dancé de cramoisi. Les h Surent 60 centimètres de hauteur. Le feuillage est très ample, et certaines feuilles ont jusqu'à et 45 de longueur. F ® e] © [er 4 o Es ee) « eo) a à Bi a no Cl 4e | © a ®, eo TV pi] Lg | = 4 un À @ " ke Es & < 5 Ci x ia à T HA [er = Le sont de grandeur moyenne, d’un très joli coloris écarlate uniforme. D'après M. Sallier, cette _ Plante, rentrée en serre froide ou tempérée, fleurit jusqu'au mois de janvier. G.T.G SAMEDI, 25 DÉCEMBRE 1897 NOTES DE CULTURE _Pteris cretica Ouvrardi. — Cette variété se distingue du type bien connu par une végétation plus vigoureuse et plus résistante. Elle est un peu plus grande, et a les frondes bien développées, élégamment décampées. Elle résiste mieux que le Souvent apparaître sur les frondes de l'espèce-type - des taches noires qui la déparent. Elle est donc 491 plantes pendant quelques jours dans l’apparte- ment, et lorsqu'on désire les utiliser pour ce genre de décoration on les cultive aisément dans des vases ou des pots ornés. Poinsettia pulcherrima. —— Le Poinsettia reprend bien de quatre pouces, contenant un mélange de terre franche tourbeuse, de terreau de feuilles ou de fumier bien décomposé, et d'un peu de sable. On met ces potées soit dans une serre, soit dans Fig. 191. — Kniphofia aloïdes grandiflora (voir page 490). mieux appréciée à beaucoup d'avenir. Ile est de culture facile, pourvu qu’on lui donne beaucoup de clarté, une atmosphère suffi- samment humide et suffisamment chaude, mais sans excès, car il arrive assez souvent : la culture commerciale, et a qu’on donne à ces plantes une température trop élevée ; 15 à 16° C. suffisent parfaitement. Rien n’est plus gracieux, plus ornemental que ces feuillages délicats. On peut transporter les on pourra les placer, pour les y laisser pendant trois mois, sous un châssis tempéré, en réglant a température par la ventilation, afin d’assurer leur bonne végétation. E. Nursez, LA SEMAINE HORTICOLE JARDIN POTAGER LE CHOU DE MILAN « TÊTE DE FER » On compte actuellement un grand nombre de variétés de choux de Milan, mais toutes n’ont pas les qualités que l’on désire d’un bon légume de ce genre. Un grec nombre laisse plus ou moins à désirer : les unes sont trop petites, comme Tom Thumb, de ar n d’autres ne sont pas fermes et mon constantes — comme X1i- zingen, joanes, La variété «Tête de fer » dont nous repro- duisons la gravure ci-dessous (voir fig. 192), que nous devons à l’obligeance de la maison Schmidt, d’Erfurt (Allemagne), ne possède aucun _ ces côtés faibles. C’est le chou de Milan le plus âtif, d’une jolie forme ronde, d'une couleur Le. vert foncé, passant au vert jaunâtre vers Mn RS : le milieu, large comme une variété tardive et, avec cela, aussi ferme qu’un bon chou pommé. variété qui sera bientôt prie aussi bien au maraîcher qu'à l'amateur. pourra se procurer des graines de cette at à la firme précitée. BUTTAGE DES ARTICHAUTS PENDANT L'HIVER A l'entrée de l'hiver, on a l'habitude de butter les plants D. pour les préserver de la gelée. À cet effet, on coupe près de la racine sn tiges oi ont fleuri, on retranche les plus Lo feuilles et on ramène la terre autour des jusqu’à 20 ou 25 centimètres de hauteur. Si ss froid est un peu intense, on ne se contente ce buttage : on recou feuilles sèches ou de litière, restent enfouis sous cette couverture jusqu’à c que le temps, s'étant us on puisse les aérer Pour éviter la pourritur. D'après P. Joigneau artichauts redoutent k Sao l'humidité RE le en et les pré- les à des échées #uraient € peut pa Fri en font souvent périr un grand nombre. Les pluies mouillent la couverture, y déterminent la fer- mentation et amènent la pourriture des souches. Joigneaux avait reconnu qu’une simple butte de terre battue sur les côtés et coiffée d'un vase en exemp des feuilles ou de la liti le mérite de ne pas échauffer la souche, de ne pas produire de fermentation et de ne pas laisser fil- trer l’eau des pluies, qui ruisselle d'autant mieux à la surface qu’elle a été convenablement battue a èche. Avec cette butte, on n'a pas à i ape qui presque toujours se produit sous les feuilles mortes et le fumier avant la fin de l'hiver et provoque l'émission is pousses étiolées qu'une gelée blanche détruit. M. Potrat recommande, de la Revue horti- cole, un procédé analogue qui lui réussit parfai- Fig. 192. — Chou Fr Milan « Tête de fer. » tement. Après avoir enlevé le feuillage superfin, il coiffe les pieds d’artichaut avec de grands pots hors d'usage de 36 à 40 centimètres de diamètre, et, à défaut de pots, avec des sortes de coffres en bois faciles à établir, ayant la forme d’une pyra- m litière est enlevée en un tour de main de manière à aérer les plantes par les trous des pots ou par être ainsi garantis contre les froids les plus vifs tout en étant préservés de l'humidité. ARBORICULTURE Chênes et hêtres gelés au mois de mai M. Éd. Griffon a communiqué à l’Académie des Sciences de France, une note sur l'influence de la gelée du 12 mai dernier, sur la végétation du chêne et du hêtre. L Cette. gelée, pOnRRnE laquelle le thermomi all est descendu # 8° au-dessous de zéro, et qui aété si RneeUEle pour les vignobles et les jardins, a causé aussi de sérieux dégâts es les for L’ PME a pu étudier, à En particulier. le long de la ligne du chetiié de fer de Lyon, dans la Fo de Bois-le-Roi, les arbres ont beaucoup souffert endroits très découverts, sont restés indemnes alors que tous les jeunes pieds dé hêtre, isolés ou mé élangés aux jeunes chênes, ont été très éprouvés. Les pousses gelées ont été remplacées vers le ERA conduit 1° Les pousses de one produites à àla suite de la gelée printanière de cette année sont tout, un développement moins important que celui des pousses normales 2° Elles présentent un état ee infériorité sa des tissus de soutien et de pro tection; € tissus, comme les fibres du liber cellules scléreuses de l’écorce, font mm dé ; DLLUILIUAREL LR 2 3° Leurs feuilles ont un tissu en palissade moins différencié que dans les pousses normales. CORRESPONDANCE MONSIEUR, Votre t L. V. d. K. se plaint d de la non rustici comestibles qui embaument. fois par cet été archipluv:eux. Ne pas le confondre avec le Limonia trifoliata, de serre chaude ici. B°r DE COLOMBY. Balyros (B. Pyr). BOITE DU JOURNAL UCIEN rt habite, depuis le 20 dé- mt 117, Prière d'en prendre at reçues : V. Ostinelli (échantillons Opuntia arrivés, prochain numéro). — L. D. — V. P. — C. Delaire RS publierons dans un prochain numéro). — F. L. — M.U. —N.% O0. HiteoB il. Es Ne d PR “À G. de la R. C. (pris en note). K. (pr en note). — N, Duchesne (prochain RAA “ Ê ++ Lu 2 TT TS AE Ê PEER | ù à Fr à Le + È . 21 08 EE - , Hôtel du Pare Lénpôli 131, rue Belliard, Bruxelles /. Propriétaire : JOSEPH GABRIEL - Chambres pour voyageurs et appartements pour familles À Restaurant à la Carte et à prix fixe Excellente cave. Prix modérés Situé à environ 150 mètres de l'Exposition Internationale de Bruxelles et près de la Gare de Bruxelles, Quartier Léopold. 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Ficelle goudronnée CC TISSOT «& Cie pars, — 3L rue des Bourdonnais, 31. — PARIS | : à & ; . e à # Pages : : Abonnés a nos hp 1 Acacia (Le * RM 08 Aerides (Ones es) TM gave re iet de la oraison du genre) 321 Allamanda (Les) - 126 Alsophila (L ) 34 stroe es) 71, 115 Altérations du cidre PRRCE ateurs chez eux (Les) 40, 130 ma s). . a Des 36 Amaryllis de Veitch (Les) TD NEO A AE ee nes à D pre alus Davidian MhAianns.; 7", assa sativa 291 nue hybride de Coerulea PF 121 une coronaria fl. albo pl. . 202 ne is LE < La Fiancée ». . 431 FR Jonesi PURE Arbres fantômes (Les s) 105 >. fruitiers de grand rapport ( Épuisement du sol par les) 212 Lodotr Donne ou arbrisseaux, ‘employés à à former des à Ki haies ornementales 22 rate rs (Guérison des chancres chez les) . 302 | Arbustes = arbr seau x (Que elqu ux) ee OÙ te (Qu elque s). 101 pe Kb osage Fr plantes dans les serres et dans les’ “appare = * tements (L’ ; 137, 147 2. ‘tichauts A 201, . Ci En c L'). a eh os NO + 300 = (Les). PR it 25 SO) _ Azalées (Les) . mm te £ : : Ve B. 5 Balcons fleuris à Mons 320 #0 Pegopia à crête (Eacore un) 410 Baum 191 : » erecta cristata es) 400 à » Froebeli et sa descendance 491 > tiges de fer odorants 176 ; >. tubéreux (L'hivernage des) 406 x (Variétés no s de) 42 “ Boîte du journal 152, . Pi 182, 192, 209, 219, 299, 232, è 242, 252, 269, 972, : 9, 999, 302, 312, 322, 332, 342, a. 352, 362, 372, 382, 502 402, 412, 492, 432, 44 442, 452, ee 462, 472, 489, 492 Run Dore et leur culture (Lens so ” 5 e e des Artichauts in 492 ie, à < C. Calanthe “rm des) + Lan Drag m tre mal el 2-7 A » 240, so. "330, 20 nulo nitida Aôre’albo - 70 Les) _309, 31 à grandes fleurs à l'arrière-saison (Les) . 400 à grandes fleurs (Les) . ; : 63 a (L OU NE . 365 Sommun Le) s ‘ = 261 et leur culture (Les es) & a du CUS Fc (Le) et son histoire She: » 5800 ne ei spécimens. Le JU me Qu'est-ce qu’un beau?) D... 100 (Le Speo che. F se La osition chimique et la nutri an F2 # F . 398, 368, 408 * Pages Sd Hopone ( Le) Pete NS eee ee OP ae (Beaux) . SEA dose pr + 488 Ceanot hus (Les) 431 ereus por (L Le): ou « Gierge géant d de Mexique » » 456 Card part awtoniana, var. Wei 220 Cha 170 mpi La Comes es Las À et able (La cet des) (Aparicus dulis) . due 271 Chêne Mas (Le) RE AE mi » arlate D SU ir tt LE Chênes | & trés gelé RS + Choisya ternata en pot Chou de Milan « tête de fer » Chroniqu 21, 33, 492 C5; 43, 53 53, 63, 73, 83, 93, 103, 113, 123 43, 153, 163, 173, 183, 193, 203, 213, 293, 233 243, 253, 263, 273, 288, 293, 303, 313, 393, 333, 353, 363, 373, 383, 393, 403, 413, 4, 435, 433, 453 463, 473, 483 43 Chrysanthème P se ; 445 » Mme Louis Remy . is . 445 » y Gian : > en > Angleterre (Les) : » 446, 467 » (Une : HR race de e) 450 » avec ou sans « « Engrais-Papllon » (Cut ture d 50 » (Semis de UN UE » en France (Expositions de) Le UN 5 » à . dam (Le) . . 452 AT VONT Re LCR Chrysanthèmes Re A Les) RE Pa: à | et le ss culture (Les) : «+. : 391, 430 » d'au omne . HO ee: » aris (Exposition de) 435 » à S S (Les 471 » (Duchess of York) nues 8 is Ë See e les ) M UE 2 1898 S (Un match 4e) . 482 Cibotnt (Les) . : 156 dre de ménag ge ; Ki FRNNS s es 0 Cinér raire n Re er Cle odéndeoer" Balfurianim 11 Climat pe . 318, 328 Cobaëa 51 Colonisation: \égeiale Œa) 105 245 Lolng auranti Commandements £ + Saint-Fiacre, patron des Jerdi iers (Les) ne 28 Composition dé l’ätmos osphère CA La) : CODE Congrès d’horticulture à Paris ne 5: css utiles 14, 30, 81, 101 eopsis palmiata a( Le) . 35 Ces rrespondance 39, 99, 110, 192, 126, 190, 229, 269, 280 289, 319, 337, 349, 362, 371, 372, 382, 389, 410, 420 . 439, 462, Dre Fr Co ondance anglaise : Notes de Ke +. 150, 159, 166, 180, 137 » de Russie , one R ‘ ? os! : : 91 ne” des jardins ‘ 222 Crotons (Les : Re De popula aires horticoles don 20 Culture pi et reconnaissante (Une). sie row 10 mn te sébe dt = 088 > Cyan ire | Cy - perieun *(L'éahüon du) . Es me 23 papili ls Best, .:. , 120 Cypripediun (Cure des) ue en; à Dahlia : Dahlias à fleurs de Cactus s (Les) Ds (Les) , Pit ea Lin. (Les), PET 97 Dracaena à feuillage coloré (Multiplication et culture). Droséracées (Les) E. Echeveria (Les) . Edelvele LÉ Po RE Sn _ Ses … à Route tape (Notre) 9, 27, ‘88, 60, 90, 119, 340, = 350 Eremurus (Les). ar pee amazonica (Culture de 1) Euphorbia jacquiniaeflora Hoo omesirss légum mes (Deux nce c (Une) Exploration ao au Cong Exposition internati Re icult ture à mai-octobre 1897 re 6, 7. 92, 112, 162 171, à , à Le is universelle de 1900 à Paris et l'horticul- . e (L' 1 Exposition générale annuelle d’horticulture à à Paris aill » due ‘de 77, 186 + 195 Sand (Un concours de la prochaine). plan Exposition 1 Les Von. orales de meme À à 1. Expositions: program | HS (Manière de juger au Fabrication du cidre (La) pen spontanée emm erie (Un cours de) ] rièieé à à “ten ro (Les). (Dern > de à Pole où primaire (Les) PAS >» dans les jardins + se : » aux fête es (Les). > dk , » demars. » (Premières). > dansles appartements à Les). » dejuin . . oraison d’un Aloës cen Floralies anversoises de 1897. (Les) Foi se _. Fraises n velles remarquables ( Deux) : e) La) . né 5 Plan et organisation d'un ts » tan industriel elle d es). » comestibles de l'Afrinne À (Les) : « . . 52 mes d’) 1. de saison 5, 972; 98, 308 - IRRELÉSSESNERLE a + «215 cr. JR: s 306, 310 ee ï 15 un jardin) 1 . 4, 81, 102 : 110, 1%! 160 Pages Épos és ke ONE (Reste ni Lite 392 trus (Des) . 411 Fsrei (La maturation des) 471 G. Gardenia et eng a ; Et 101 Gazania splen rage 2 : 242 rantes (Les ) . Se GRR Giroflée rem site double blanche de Dresde | so "O0! Glaïeul Reine Wilh ë 4 475 Glaïeuls en Sinirable colction de) - + Li OU anage otes pratiques Pre Pa A Gloxinia a culture des). SD SR à 28 ara à l'ile de la Trinité (Les) ë “4 2 Grammatophyllum dr Ge Mine ee de AU des maisons d’horticultures (Les ) ren Greffon (Influence du’ rporte-grefe sur le). M eee. QUE iers à maq (D variétés de 412 ss à “maquereaux à à demitiges Œ La cul- is des) , ; des (Destruction des nids de) . : 142 FH. Haricot de juillet à rames prove SI Hélianthème à fleur rose double . é 4 Helianthus (Les). (Les soleils) . : 341, 351 Ne "is a 4 euchera brizoides h (LV * : TS Hybridation (L'avenir de el). à 208 rar de M. Gorge Mantin Ces FAO} : Fr L L 72 che és forêts sur la santé s( L') k > à froid su sn 0 : oralisatric cu Morin (L') SRE TS Iris de Suse ( LE Susiana L mi RSR à: Kaempferi Sieb. (L’). SR 141, 281 tectarum . dire : 70 T, € 1. (I à (P ER à ) 940 Ixora (Les) k ; 226 d: ; pe botanique de Saint-Denis (Le) ge de la . : . . . 26 | de Buitenzorg (Java) (Le) : 396 » |d'her du domaine royal de Laeken ( Le) 275 » «en chambre » à Mexico JE a ‘ Ÿ 7 » fleurie es ) - 5 Ts 270 » tes(Le) . 5 nur rs Ses royaux de Kew (Les étudiants; jar- ee diniers) mn : » (L'art des). Te : » de Montserrat (Les (Les : + + 00 _ Jasmin RE cure er (Un n)…. er Lo Jérémiades (Mes) : Autrefois. . et au sourd'hui : 339 : Journal LES 340 Ki ü Kluzia Notoniana (Ler A 217 cran aloïdes grandifiora (Le) : ete 490 LÉ LUE | & Eape pre M. Pages Maïs (Origine du 24 Maladies parasiraires et les insectes qui attaquent les composée . 251, 260, 171 Maranta (L 166 | —.—. (Les) 2, 238 ulture e des) . 269 Moine du 7 février 1897 Mesdames, ce que l’on conçoit t bien s’énonce ‘claire: et les mots pour le dire arrivent aisément . 4 Milton ie) . 118, 158, 168 dium et Odontoglossum. 199 Mimoss padia Se ss DA BDBIRIVÉ. :.. 0 Mitra he : noire “Le KE à 115, 165 Mouvement chrysanthéniste (Le) : . 395 Mu _.. ds dm 190 Myos du ue co Morsiphylam à Un, (Le) —S 417 N. Nepenthacées (Les) . Nepenthes X Tiveyi RON Nomenclature Orchidéenne (La) CR PR ee Lu 0 (Un glanage de) . a de 491 > de voyage c 235, 235, 255, 285, 815, 371, 395, 405, 440, Nouveautés 28, 39, 80, 100, 150, 158, 190, 238, 250, 258, ee es 400, 410, 418, 42. 449, 458 Noyer (Le) . 261 56, 75, 106, 146 HA ON A 0. Obtentions fruitières des amateurs (Les s). “is Odontoglossum (Le livre d’or des) 58, 68, 88, 108, 1 138, 1 , 27 78, 399, 380, 468, 48 » ec m (L') 78 rtebeek tes 249 Œil lets : remontant (Cure de Se et He florale (Une) . Rte os Che es . Le J Se ne Cu + A =. 377 Orchidées (Une corbeille d’) 2 A propos de l’hybridation des) 48, 58 » Fete sement des ? ss » rares enr Correspondance . » n Russie . » nes pr (Les) . :108, 138, , 339, po 38) » (Les progrès des). EE 198 > et les engrai s chimia ques (L es) 9 » or ae « dégénèrent » et le € Congrès de _ 1 » qui ne Leo t pas 219 » e M. Florent Pauwels (Les) . 220 > (ne maladie des Lab 298 > es. 228 > (L'hybridatio n des es) . 239 » (La Épgraea des) 258, 979. 289, 348, 3178, » (Un genre nouveau d’) . -. -, . . . , 9268 » (L’importation nn Rd chan | » à Blaesvelt es cs). A -: » fleuries , 380 » belges vues et photographices par un orchi. ; déphile américain (Les) . 385 : “ . ne n(Les). 4 > à en Sicile (Cul ure des) . . , VS. . 398 | » (Le salon des) à à Bruxelles | . + 495 » (Fleurs bl d'}. ee + > en France (Le en Nr ue + « 47 . 488 anglaises (Les) D Musee mon £ strass magnifica Œ.., AS VS NE Palais “res de l’horticul rs 5 44 m du jardin TPabhatation (Le) : rte - 846 mis d'aveanes CS 965, 285, 305, 336 » dansla oration des jardins (Les) 197, 206, 215 Pépivet { Rae D en Parc central à New-York (Le) Rs di noue. 237 » de Wi 6he (Le... -. : 165 met jardins -. -. . 4. 959 375, 470, 485 Parfum des fleurs (Les) . . . . . ” cs 108 Parfums par Rimmel (Classification des). , . , . 85 | Pelargonium d'argent , . + te 204 Pensées à à Se fleurs ( mie D + Pétasites o RE Petite rhoranee as Petites notes 229, 10, “8, 98, 239, 248, 259, ,20, ‘230, 284 110, 129, 138, 150, 1 +. 288, 298, 318, 169, 178 . 439, 458 8, 488! 479, 489 Petunia (Le : es) Phaïus Wallichi, P. grandifolius et P. ‘Blumi Phajus Hnmbloti (Note snr la culture sv A res ie a SE .. 0 ce Photogravures ie galerie de) - _— is (Le es) : é nuits erpétuel da culture hâtée sur place du) : Plante odoriférant Une) Fes de lai 10 Midbres et leur culture. 55, 276, » die et recommandables >. de see og dans nos ve NN de) » . es. > antes à semer en mars » fuilsaion à industeielle des) . : 10 + 145, 156, 185 180, > e marché, ni. ssant en avril » dqustiques (Le * 4 » » pour gares ‘florales ss » . alpines (Les), » She éee ar pour la décoration des tables apon et de la Nouvelle-Hollande (L es): Doiceh (Les PRE 170, 192, 252, 272, 301, oi. _. rar à très LÉPaREO ange ration aux expositions (La) . Primula sinensis (Culture du) » obconica, à _—. fleur r frangée. >». Harbinger, ee capitata A CL Propos du puceron Janigère (A). ee Pirne Hd Bühl (Quetsche)., EE Pyrèthre rose double . a à Q. Question à nos anciens Sbbinés se nr Questionnaire A . . 26, 139, 329, € es abonnés 5 R. Radiations solaires (Le), les couleurs et la végétation . Ramonda . : _. ne Marguerite Comète mauve “foncé. FAYOT Victori Ré Épotee aux dE quest ee par Mile Alice H... Repos (La fin du); les arrosements JE Robiania pseudo-acacia semperforens . LS Rose Grand Mongol (La ) v * _— (Les sur nouv elles (Les (Les Ve ; (Les) : Rose Moussue « “Little Gem » : ons multiflore nain remonta Rosiers au Congrès de se (Le greffage des) . » en Russie RREUL es » (Utilisa ésidus provenant de La taille - ou de la toilette hivernale des). LE S. Saccolabium et leur ro {Les | . » pour corbeille À ne. ee Salpiglossis ae. : S hilus _ à Sarracéniacées (Les). ee . Saule (Le) . : Saxifragacées (Les) . . : . : . nr peltata, : . ' : Saxifrage sarmenteuse (La) es Serre-fenêtre (La). . Serres cr de Paris is (Les) - 15, 155, 25, 346, Re (Les). Re ete Mes à. motere 1- Sous les tropiques .albo o (Le D Stenocarpus (Agnostus Cunn. ) Sinuatis Streptocarpus Wendlandi £ Sylviculture parisienne (La) . Le Table fleurie (Une) à Tableau-guide te le planteur Tamus commu : Temps à Gand ui 24 à 30 j janvier 1897: Theo broma cacao (Le) . ; JII tige de ne Jr Travaux de “pme LES, ° 146 k 178, 298, ‘348, 428 à 406, 435, 460 Pages LE Vanda coerulea es ‘ 468 Ga uelques) . 308 Variétés 188 Végétatio n automnale en 1897 (La). 418 pan exotiques (Les 75 V:ctoria Regia aux Jardins Royaux ‘de Kew (Fructif- ere n dela > 356, 485 Vie des racines { La) : 467 CR e, 7 7 9 Vieilles et (Les). Vigne en pot Violette comme sl ème La) isite aux _. ha Armainvilliers (Une 2 M. igo SE à | Meirelbeke {uni » » » de M, Robert Leba + » deM. uses pu à rod (Une) Vitis tricuspidata . Z. Zinnia (Les) Zygopetalum intermedium (Le) : ‘ TABLE DES GRAVURES Fr. ages dde arvensis (Les Champignons) . 171 Salnuana var, Bonneti. 0 A ophila crinita (Les) dans leur site naturel. : 54887 Amarantus salicifolius 5 ss: 0 Amaryllis de Veitch (Variété d’ }= 234, 241 Amateurs Se eux (Les). M. A. Varjenevaly nt.00 >» M.le Dr Capart 129 le hybride de Coerulea . 121 Aném cée ; 481 Ë — 2e 201 Ho 201 > A Mods: 212 nov 21 NS Sie très ‘Kneifñ ou Spiraea Aruncus Kneiff. ‘ 364 Asparagus comorensis . 84 B. Begonia . hybride mn cristata . 42 Bertonerila Madame de Breze ’ 94 | BA Campanula ou | Soie : 131 “sat e Wilhelm 167 Lindeni, Fa et impériale 369 Cattieya re (Warocq ueana 431 > ae (Un spécimen de). 149 »> de var. exornata 11 > » à Bruxelles (Une exposition de) ;. 27 » 479 » nn (Une partie du groupe de 300) exposé par MM. Luci 4 yparis nee var. "We — 214 Champ de Rise (Le) « Darwin » à l'établissement de _ M. J.H. Krelage, à Haarlem 407 Chou de Milan « tête de fer » 492 ème < Duchess of York » 477 >» Hairy Wonde “= 2 D » < William Falconeri » 443 >» ellow Drag 444 » Mme Louis Remy & 445 A à Swanley Giant 447 D 02 acrocliniaefl Le » + « NY Ress à Gloire rayonnant Sos us Tges _ du Mexique (Les). (Cereus giganteus) : . ni Bafourianiuns Ps Ce ca 116 dé Re Si «rer OÙ es 341 ne 270 Re 124 re + «00 ‘insigne en fleurs ( Une serre de) | r. + 0 D. iagra ps agustifolia Dieffenbachia Leopoldi . E. Echeveria Purpus Edelweis (L”) (Graph leontopodin ium) * Entrée de serre chez M. A. Varjen evsky (une » u « Salon ds Orchidées » à Bruxel rene ones * ungei, robutus, Kaufmanni . PRE edulis . è F. Fagus ue Les ot Sen Souvenir ie A Buss Fe Straffer” s Colossal : G. Gaïllardia Var. Rep : Giroflée ante de Dresde naar r à maquereaux « Hätif de Neuwied, ; > Winham's Indus Gone d’Agaves dans le . de la Baronne Alice de Rothschil > de Dracaena indivisa, id. id. H. ns 7 Érarps à rames . Helenium Bigelow . Helian thus crient . Hum se paniculata grandifiora à à haute tige . À La __. de S. M. le Roi des Dr à à Laeken . en chambre » à Mexico (Un). , K. Klugia Notonia Se rs Se grandifora - us elage, M. J. H Sn Pages 224 € _ 217 L. Lapageria rosea et alba (Une serre garnie ss Lath pre s odoratus « Cupidon rose et * blanc » amabilis , Licuala grandis” erinus pumila splenden Ly ie Skinneri (Un specimen de) cultivé en | Rossie M. Magasin de fleurs de la Société « Corona, » Keizer- gracht, à Amsterdam Magasin de fleurs de a Société « Corona, > Regulier- breestraat, à Amst oi Ma brina cer Lindeniae vexillaria ( Un specimen de Miscellanées 4e on de plantes) exposées par pepirs ‘+ oeff, à Miscellanées (re rtie . groupe des), exposé par M. Linde à Ai des Orchidées » à Bru ge” Crau ssparagoides _. serre déc es Er ruffau N. Nepenthes Hookeriana . » Durkes . . » Sedeni. Northi Nosbégtins odigasianum Nouveau Pr d’exposition des plantes pour apparte- ments d + ss eue ne » à Brux ei Le). “. Nouvelles D du Museum 1 de 2e i Nouvelle reliure américaine 2 En serre —. dns ls Jardins royaux de « O. Odontoglossum ca ge var. rat ‘ [ua Ur ES DL Mes | VV VV v y ne LL V Y V v v FE + . 331 38 441 164 219 417 97 77 104 107 414 6 74 à Des en Égypte . . variées c Bu Panne pion s (Groupe de). . . = er ee Primala En des à à grande fleur r frangée Harbinger . vie hâtive de Buhl. KR. Ramonda Nathalia : RTE des Dacies en Égypte. cie eine gi: vale Comète mauve foncé >» he Grand Mogol moussue « Little Ge » » Crimson Globe. Roses nouvelles. ,., - Rosier multiple nain remontant S. Salix pendula babylonica rs > mé des fêtes à l'Exposition Anvers (Coin de la) arbre à l'spostion d'Amen ss La) Salpiglossis sinuata Fe Sarracenia Che » Courti. . à ms « + : . Serre aux Cattleya de Moortebeek . . . . + » La grande) mieu oi 4 Serres de Cattleya rie petites), de Moortebeek . . Serres a Moortebeek Nin Sonériles (Un groupe de) Statice superba fi. albo Theobroma cacao. . . . Tradescantia Reginae (Le). de se amoena. . : à Vue dans le Parc central de N ew- Voré: — nes fontaine | de Bet » dans le jardis botanique de Saint- Pierre (Mare inique » men . jardin botanique de l'Ile de la Réunion dans les jardins de Montserrat . RS Vis dans le fin. botanique de Buitenzorg. W. Witt, M. H., hortulanus du Jardin botani Leiden. ve ET . . . n . 0 . . .