RÉDACTEURS
PRINCIPAUX COLLABORATEURS :
Wambeke, A. Van Imschoot, E. S. Ran
Pfitzer, À. Michiels, Ed. Mi "1 Michisls, E. Rivois,
PROPRIÉTAIRE :
| SOMMAIRE DU NUMÉRO 1
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pparte « L'Horticulture Interna-
tionale » à 4 :
2. Un jardin « en ee mbre » à Mexico, ,
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4. multiflore Mer remontant és
5. Menventi Phlox vivace Mes:
LUCIEN LINDEN
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L'ILLUSTRATION HORTICOLE| Rédacteur en Chef : LUCIEN LINDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES
ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNES et MAX GARNIER
MX. J. Linden, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman,
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Jules Closon, 0. Ballif, G. Miteau, J. Ragot, ra ms > evansaye,
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Pages
Denvs lecteurs. | Leon Tdi sens 2e 3
Chronique D. 6
Un jardin « en chambre » à Mexico : + : « . 7
Beaux HE irons ae : + ir Re LE
Cultures de s 4. As ©
LE enquête orchidéphile AN one |
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par de ei CV A AE re + UNE
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Les Gesses odorantes : . . . Éd 13
Fruits et légumes re MES A ET
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paraît tous les samedis.
LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori-
culture, de l’arboriculture et _ la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la
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SAMEDI, 36 JANVIER 1897
Samedi 30 Janvier 1897
A nos Lecteurs !
Nous venons, en Fi da La SE Hor-
äicole, combler une lacune dans la presse
continentale. N'est-il pas surprenant de
constater que, jusqu'ici, en dehors des
ouvrages publiés en langue anglaise, il n’exis-
tait pas de grand journal hebdomadaire sur
l’horticulture ?
Il appartenait certainement à la Belgique,
grand organe paraissant chaque semaine.
Il y a quatre ans, nous étions sur le point
de réaliser le même projet, étudié depuis
longtemps; le Gardeners Chronicle avt
même annoncé la naissance de La Semaine
Horticole. Mais, au dernier moment, effrayé
d’un travail que nous jugions au dessus de
nos forces, nous y avions renoncé dans
l'espoir que d’autres — moins occupés —
reprendraient nos idées et réaliseraient notre
beau rêve.
Mais, puisque personne ne vient et que la
presse horticole belge ou continentale ne
semble pas désirer faire le grand effort néces-
saire, nous nous sommes décidés à publier
La Semaine Horticole et à y englober nos deux
journaux bimensuels Le Fournal des Ochidées
et L'Illustration Horthicole. Notre grand
ouvrage de luxe, la Lindenia, continuera à
paraître séparément comme par le passé.
Nous connaissons toute l’étendue de l’œuvre
entreprise, tous ses périls ; nous savons qu’elle
nous réserve plus de déboires que de satis-
factions. Qu'importe! L'essentiel n’est-il pas
de doter l’horticulture du grand organe en
langue française qui lui manquait
Pour arriver au résultat que nous souhai-
tons, nous devons pouvoir compter sur le
concours de tout le monde et nous y comp-
tons largemen t.
Nous éviterons dans La Semaine Horticole
les questions personnelles et nous ignorerons
_les critiques malveillantes; nous serons l'ami
Sincère de nos lecteurs et nous demandons
à être considérés par eux comme tel.
Qu’en échange de l'effort entrepris pour
arriver à publier un journal aussi important
et qui peut faire progresser largement l’horti-
culture, les « disciples de Flore » — ceux qui
sentent palpiter dans leur cœur, aussi pro-
fondément que nous, l’amour des plantes —
nous rendent un peu de cette sympathie, si
précieuse, dont nos abonnés au Yournal des
Orchidées nous ont appris à connaître, pen-
dant sept ans, l’inaltérable douceur.
De notre côté, nous apporterons tous nos
efforts et toute notre énergie à faire de La Se-
maine Horticole, le journal à vues larges,
agréable et utile, instructif toujours, de
tous ceux qui s'occupent d’horticulture.
Nous avons aussi, en commençant ce pre-
mier numéro, un bien doux devoir à remplir :
c'est de remercier sincèrement nos fidèles
abonnés, nos chers lecteurs du YFournal des
Orchidées et de L’Illustration Horticole, de
nous avoir suivis, en masse, au nouveau jour-
nal et de s’être fait inscrire comme abonnés
avec un véritable enthousiasme; nous vou-
lons aus$i saluer, en bon camarade, nos
excellents confrères de la presse horticole de
tous les pays, avec lesquels nous avons
toujours eu les meilleures relations. La
Semaine Horticole ne jalousera jamais aucun
de leurs succès et sera toujours pour eux la
plus courtoise des consœurs.
LUCIEN LINDEN.
CHRONIQUE
Agriculture en Suède. — On compte en
Suède 329,930 fermes, dont environ 3,000 cul-
tivent plus de cent hectares. Pour les deux tiers
environ, elles sont occupées par les à: eme
le reste est en location. L’ agriculture est la
cipale industrie de la région. D’après une r 4
tistique officielle de 1894, les be. A et jar-
dins légumiers occupaient cette année environ
43,000 hectares; les céréales 4,000,000 ; Le prai-
ries naturelles 2,000,000; les bois, 23,000 *000 ;
es autres terres arable
seulement ces forêts sont soigneusement tenues,
mais le gouvernement étend constamment les
plantations forestières et cet rrre est suivi par
les particuliers.
Pommes du Canada. __ Les renseignements
publiés par le ministère du commerce en Angle-
terre, montrent que l'importation des pommes du
Canada a pris en 1896 un développement extra-
ordinaire. Tandis que, en 1895, cette portes
était de 589,724 boisseaux, elle a été en 1896 de
1,406,570 boisseaux, ce qui fait ca faveur de la
6,84
6 bois-
seaux. Les pommes sont SN a à Londres au
détail à 1 fr. 25 la livre (453 1/2 grammes).
Le Jardin botanique de Gand. L
question du transfert de ce ms est entrée £e dans
une période vivace. Une commission, composée
e MM. Braun, pr hr Bruneel, échevin,
Cloquet et Mac Leod, professeurs à l'Université,
avait choisi pour établir le nouveau jardin
campagne de M. administrateur de
l'Université, située dans le nouveau quartier de
l’Heirnisse. Ce choix n’a pas été ratifié par le
5
caserne du P
x hectares pour y bâtir de nou-
velles casernes. Un Musée des Beaux-Arts serait
établi dans le quartier du Jardin botanique actuel.
A part les M. ce projet rencontre le plus
de sympathie
Végétation à Krakatoa. — L'année der-
nière, le D' Treub, le savant déréceié du Jardin
botanique de Buitenzorg, en revenant d'un
voyage à la mère- -patrie, visita de nouveau l’île de
Krakatoa, qui fut si terriblement éprouvée par
l'éruption volcanique de 1883. En 1886, M. Treub
trouva sur cette île onze espèces de fougères, dont
5 ptbats -unes déjà nombreuses et quinze espèces
de plantes à fleurs. Maintenant il a Éonstaté que
l'île chi entrant couverte de végétation.-Ce
fait confirme la théorie concernant la distribution
supramarine soit de 800 mètres, et que la couche
de cendres et de lave, en «spas fût dépourvue
de tout germe végétal, les agents naturels ont
amené une végétation nouvelle. Il y a eu d'abord
des algues microsçopiques apportées par le vent;
ces organismes ont fourni un substratum conve-
nable aux spcres de fougères amenées de même;
après celles-ci, sont venues des plantes apportées
par des oiseaux et par le vent.
La Culture potagère naturelle et forcée,
par Fr. Burvenich père (1). — Ce livre, écrit de
main de maître, par un praticien consommé, s’ap-
puyant sans cesse sur les saines données de la
théorie, mérite d’être le vade-mecum de tous ceux
qui cultivent des légumes. Cette 3me édition d’un
ouvrage estimé, adopté par le Conseil de perfec-
tionnement de l'enseignement est, nous n’hésitons
pas à le dire, le livre le plus complet et le plus
parfait qui ait paru sur la matière,
Station d'essais à Usambara. — Le gou-
vernement allemand vient d’instituer dans l’est
altitudes diverses afin d’en étudier la valeur.
Nouveau square à Paris. — Ce nouveau
square est un rectangle proies ui hectare ; il
est situé place Vaugirard et offre environ
2000 mètres de surface libre pour la promenade,
M. A. Chargueraud donne dans la Revue -Horti-
cole la description et la plantation de ce square
dont la création est signalée comme un heureux
événement horticole.
: AN An À f, $ £&: TN JR SE
Buyssens (?). — M. . ancien élève rs ' .
-
(1) Un volume ee e 444 pages, avec. 320 eus
dans le texte. Prix :
d'Octave Doin, éditeur,
fr. 3-: 1s
(2) Un volume de 188 pages avec 60 figures, de la Biblio-
thèque d’h Éraraqate de jardinage
mé de l'École d’horticulture de Gand et professeur
à l'École cantonale de Genève, a voulu condenser
en un petit livre les notions nécessaires aux ama-
teurs et aux jardiniers qui s'occupent de la culture
des fougères exotiques. Ce travail comprend des
données sur la distribution, les caractères bota-
niques, la reproduction naturelle, la multiplication
des fougères. Leur culture est bien détaillée; les
chapitres D se QE la terre qui leur convient,
l’arrosage, l’aérage, les serres à fougères, méritent
d'être RE consultés. Le petit livre
e M. Buyssens est bien fait et nous le recom-
mandons avec plaisir
Plantation de grands arbres à Gand.
I1 y a douze ans que le nouveau parc de Gand
ALUYALIN" à
Fig. 1, — Le Nouveau Hall d’Exposition des
reçut ses plantations d'arbres. Alors beaucoup
plantés provisoirement afin de fournir de l'ombr
d'autant plus vite. Aujourd” hui l'administration
squares et boulevards; elle peut remplacer, pour
ainsi dire sans frais, des arbres défectueux,
vieillis ou endommagés, par des exemplaires bien
venus et suffisamment développés.
LA SEMAINE Pr AICORE
Culture des pois dans le Nottinghams-
dans ce district
con-
ce produit maraîcher? Le
climat serait-il plus convenable? Le fait est que
les pois de cette provenance et plus particulière-
ment du voisinage de Worksop sont préférés sur
les marchés de Covent Garden et des faubourgs
de Londres. Ils sont l’objet d’une culture étendue
ils sont un peu plus précoces
e. — Les pois obtenus
seraient-ils meilleurs que d’autres? Le sol
viendrait-il mieux à
et bien comprise ;
qu'autre part et en général mieux développés. Ce
résultat est dû, d’après le Youwrnal of Horticul-
ture, à deux causes
et l'absence de rames.
raison,
Les plantes simplement couchées sur le sol pré-
viennent l’évaporation de celui-ci et lui con-
mes. Cependant on y
cultive également les Variétés hâtives en premier
lieu et toutes les cultures sont particulièrement
soignées. Une foule de gens viennent en juillet
dans ces parages pour faire la cueillette dé pois.
C’est une chose curieuse que voir tout ce
pois verts, se diriger en masses vers Worksop;
: la culture en plein champ
En plein champ la flo-
la fructification et la maturation vont
plus vite que dans les jardins couverts ou abrités.
Plantes pour appartements de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à
tout ce monde y a de la besogne et y trouve bé-
néfice. Un seul cultivateur, M. Kirk Dennis, de
Worksop, qu’on appelle le roi des pois, emploie
fréquemment cinq cents personnes dans ses
champs. Un jour on cueillit ainsi 1100 pecks
avant 10 heures du matin. Les travailleurs peuvent
gagner de 1 à 3 shillings par jour à cueillir des
pois et si les enfants ne gagnent pas beaucoup,
ils peuvent glaner toute la journée a à les
fanes et manger des petits pois à leur g
Plantes et Douanes. — Nous avons raconté
dans le temps comment les employés des douanes
d'Italie, apphquant avec une rigueur excessive la
Convention relative au phylloxera, n’admettaient
aucun bouquet de fleurs à franchir la frontière.
Bruxelles (voir page 7),
Aujourd' hui les plantes venant de France et en-
nu et soigneuse-
ment lavées ; l’eau provenant de ce doit
être jetée à
enlevée aux racines. Tel est le règlement. Il
paraît, d’après ce que nous
Horticole, que les douaniers, renchérissant sur
à la mer en même temps que la terre
lisons dans la Revue
de mer. Autant dire que
l introduction en Algérie des végétaux vivants est
interdite.
Plébiscite à Hambourg.
À l'exposition
SAMEDI, 30 JANVIER 1897
«
_de pie 00 qui eut lieu à Hambourg du
au 10n e dernier, chaque visiteur rece-
vait une carte avec prière d'y inscrire les trois
plus beaux Chrysanthèmes de l'exposition. Le
vote a donné le résultat suivant : Mme Carnot a
obtenu 1034 voix; Rose Wynne, 1013; Edit
Tabor,825.Ce sont des variétés fort remarquables
sur lesquelles l’attention a été particulièrement
fixée de cette façon
Nouveau Parc public à Dublin. Des
arrangements viennent d’être pris pour assurer
la création et l'entretien d’un parc public près de
la cathédrale de St Patrick, à Dublin. C'est un des
quartiers les plus populeux de la capitale de l’Ir-
lande. Les travaux actuels ont coûté 250,000 fr.
Une somme de 500,000 francs pourra être affectée
en outre pour acquérir quelques terres attenantes
et pour les planter convenablement.
L'École d'horticulture de
de Wageningen est à peine ouverte et déjà
pm @
Joli cadeau.
à "ne
elle a “és l Le d’une attention qué nous 4iffions”
à signa Mme la douairière C. van Lennep
Sillem En nur lui a fait cadeau d'une
belle collection de pommes et de poires en cire.
j i faire connaître le fait
qui trouvera sans doute des imitateurs.
Coup d’œil dans le grand hall de L’Hor-
une visite aux grandes serres de L'HORTICULTURE
INTERNATIONALE — ils sont nombreux —
éprouvé dernièrement une agréable prés en
exposition permanente de végétaux bien cultivés,
mais aussi ce sera une école de bon goût. On y
verra comment les plantes peuvent être Aspotses
feuillage de laquelle viendra se montrer l’une ou
l’autre fleur de la saison.
Distinctions honorifiqu — Nous relevons
Officiers : MM. Lefort, secrétaire me de
la Société | d’horticult . de ; Paisant, pré-
sident du tribunal de"Versailles ; »Vigneat, fardi.
nier-horticulteur à à Montmor rency.
ie rôme, chef des serres au
Museum de Paris; Hébrard, secrétaire de la
Société des jardiniers- -horticulteurs de la Seine;
Victorien, jardinier-chef à Taverny.
- Le prochain Meeting de L’Orchidéenne,
la grande société d'amateurs bruxelloise, aura
lieu le dimanche 14 février prochain, dans 1
pavillon central de L'HORTICULTURE INTERNA-
_TIONALE, 79, rue e Wiertz.
Les meetings de L'ORCHIDÉENNE sont fixés au
deuxième dimanche de chaque mois, et l'exposi-
tion est visible, pour le public, de 1 heure jusqu'à
la tombée du jour; le lundi toute la journée. Les
vraie de L'ORCHIDÉENNE sont très visités par
amateurs de belles plantes . disons-le aussi
par le high-life. Tout ce quia u aujour-
-d'hui, dans le Tout-Bruxelles, act sksistér aux
_ EXP
ositions de L'ORCHIDÉENNE comme il assiste
jardiniers de provinces, venant
"trois" jours-à
7
aux En premières théâtrales et au vernis-
sage du s
Jubilé de la Reine Victoria. — Nos voisins
d'Outre-Manche comptent fêter avec entrain le
soixantième anniversaire du règne de leur gra-
cieuse souveraine. Ce qu'ils comptent faire sur-
tout c’est de fixer par l’un ou l’autr en
durable ce fait unique dans Rai histoire. Déjà
bien des projets voient le jour e t parmi ceux-ci
nous signalons le vœu émis par des Sociétés
compétentes de voir consacrer dans chaque ville,
paroisse ou district du royaume, une place remar-
quable par sa beauté ou par l'intérêt historique
qui s’y rattache, comme lieu public de promenade
@
+
Un autre vœu qui semble prendre également
du corps fait l’objet de diverses communications
dans les journaux anglais. On voudrait notam-
ment créer à Londres une sorte d'hôtel, dans le
genre de la Cour Royale de 5 où tous les
sser deux ou
ondres, pourraient pre : des
confrères. On p propose aussi de construire un
local où pourraient avoir lieu, à toutes les saisons
de l’année, les expositions florales quelconques
devant maintenant s’abriter partout où elles
peuvent. :
ne exposition ss superbes variétés de
Cattleya Trianae — parmi elles le fameux
imperator — aura lieu es 31 janvier, 1°fet 2 fé-
vrier, dans le Pavillon central de L'Horricut-
TURE INTERNATIONALE, à Bruxelles. Entrée libre.
horti-
culture de la Ron! rouarel Scie de
Londres, aura lieu, cette année, le 28 mai pro-
chain avec un éclat tout particulier.
Exposition générale de 1897 (2-7 juin) de la
Société d’'Horticulture de France, à
a rogramme de cette Exposition
antes nouvelles;
8) Belle culture; c) Culture épétialé : D) Plantes de
ulture; H) Culture spéciale;
1) Plantes en collections; J) Concours pour ama-
teurs; k) Fleurs coupées; L) Bouquets et garni-
tures d’'appartemen
LIL. — Arboriculture et Fruits.
IV. — Culture maraîchère.
san. . Instruction hortico
VI. — Architecture de jardins.
VII. — Industries horticoles.
Les horticulteurs, amateurs, jardiniers, insti-
tuteurs, directeurs de jardins publics et scienti-
ues, et les industriels qui voudront prendre
part à cette grieet a devront s'adresser, avant
le lundi 17 mai 1897, à M. le président de la
jt rue de Génie, 84, une demande écrite
d'admission.
congrès horticole se réunira pendant la
urée de cette exposition.
La plus ancienne Société d’horticulture de
l'Allemagne. — « Der Verein zur Beforderung
des Gartenbaues in den Preussischen Staaten, »
célébrera le 28 avril 4 ain 75m anniver-
saite de sa fondation une Exposition FE
tionale d'Horticulture à laquelle les é ers
sont invités à prendre part. Le montant . prix
“
alloués s'élève à la somme de 50,000 marcs
(62,500 francs); age prix d’honneur très
importants, dont un e l'Empereur, seront dé-
cernés aux envois d'un réel mérite.
Exposition de Berlin du or avril au ,: re
— Le premier supplément au prog
de la grande Exposition générale dhorieultèe
contient l'énumération des prix d'honneur et les
dispositions relatives aux groupes 1, 3, 7, 8, 9,
a
©
Les inscriptions doivent être prises, avant le
1e" mars, chez le Secrétaire-Général, M. le Dr.
Wiltmack, Invalidenstrasse, 42, Berlin N
Une détare sur le transport des produits
deetinté aux expositions en France. — Les
Compagnies de chemins de fer françaises viennent
d'introduire dans leurs tarifs de grande et de
petite vitesse concernant les produits j
divers admis aux expositions de l’horticulture et
de l’industrie :
Pour les plantes autres que celles qui sont
vivaces, el pour les fleurs c coupées, envoyées aux
xpositions et qui, en Yaison de! eur nature pé-
rissable, ne sont pas nvoyées à leur départ, il
sera remboursé à l'expédition, sur la production
du Lt et d'un certificat du président de
“Exposition constatant que les plantes n’ont pas
été Déndues. ses,
. Cette remise n’est pas appli-
cable aux frais accessoires. Le délai pendant
lequel la détare pourra être réclamée est limité à
deux mois.
Cette détare sera bien accueillie des horti-
culteurs envoyant aux expositions des fleurs cou-
pées ou des plantes risquant d’être sacrifées.
L. LINDEN et Ém. Ropicas.
UN JARDIN « EN CHAMBRE > À MEXICO
(Fig. 2, page 9)
Le besoin de la verdure et des fleurs se fait
sentir partout, dans les pays tropicaux comme
dans notre vieille Europe! Quand on ne peu
avoir un jardin à la campagne, on l’introduit chez
,
cain
qu'il s’ingénie à décorer p
F3 2 que nous figurons me qe hui est
rer en chambre Prosper
a ainsi son paño, sorte de hall 2
SE :
ex s, rapportées de ses pérégrina-
tions dans les forêts vierges.
Dans une de ses dernières lettres, il nous parle,
avec enthousiasme, d'un Laelia anceps var. alba
ayant un mètre de diamètre et d’une santé luxu-
riante qu'il ramènera à son premier voyage en
Europe. Voila un souvenir de patio mexicain que
plus d’un européen lui enviera ! L. L.
S IMPORTANT. - La SEMAINE Hor-
ricoLe est mise à la poste régulièrement tous les
samedis à midi, à Gand. ses abonnés qui consta-
teraient un retard quelcor
sont priés de le signaler me et sn du journal.
ue dans sa réception
LA SEMAINE HORTICOLE
JA
Petite Causerie. — Nous parlions, l’autre
jour, à un déjeuner d’orchidophiles, du mérite
respectif des divers Cattleya, et chacun de
nous émettait son opinion avec cette ardeur et
cette conviction sincères que seuls les vrais ama-
teurs connaissent. C'était charmant! Chacun de
vait son préféré, l’un trouvait une grâce
extrême au, Mendeli; un autre citait les Mos.,
siae, « pCER seaux mauves quàplanent SÈ*
majestueusement, les ailes déployées, au-dessus
des feuilles épaisses des rigides Cattleya » —
cette belle phr à rappeler, n
— il les trouvait les plus beaux de tous; les aurea
où sont leurs serres, et nous, nous donnions
la palme aux Trianae!
en plein hiver, pendant les moroses journées de
janvier, c’est tout cela réuni!
Le
prédispose à un bon appétit, anime la conversa-
tion... et dans la serre donc, alors que brillant et
conquérant, il se dresse fièrement au milieu des
arocqueana (labiata) qui viennent de s’endor-
mir et de tous les autres qui sommeillent profon-
dément dans leur juste repos, bien gagné.
Et quelle variété dans la forme et le coloris !
Quelle g s 4 à P ns p 4 d'orange
dans le labelle !.….
Le champion des Mendeli ne nous laissa pas
nos
Lu
, Mi ës
— Jout cela, c’est très vrai; mais malheureu-
sement, les boutons des Trianae avortent six fois
sur dix, dans bien des collections. Sans ce défaut,
1, cher Monsieur,
n grand, ce serait évidemment le
Roi des Cattleya..….
— Oh, oh! et les Mossiae, tâcha de glisser le
artisan des « grands oiseaux mauves » (décidé-
ment cette heureuse comparaison nous pour-
suit).
Et cinq orchidophiles sur sept opinèrent du
bonnet et semblèrent condamner notre beau
Trianae.
Ce qui nous permit de constater que nos con-
vives — des orchidophiles de marque cependant
— ne savaient pas qu'il y avait un procédé bien
simple, mécanique on pourrait dire, d'empêcher
l'avortement des Cattleya Trianae :
Ce moyen mécanique d'empêcher l'avortement
des fleurs de Cattleya Trianae est peu connu.
Beaucoup de cultivateurs d'Orchidées ne sont pas
assez observateurs, et ne se rendent pas compte
des besoins de leurs plantes parce qu'ils et ne les
observent pas suffisamment. Quand il y a non
réussite, c'est qu’un agent principal manque. Un
bouton n'avorte pas sans raison. Cette raison, il
faut la chercher et se l'expliquer. On arrive tou-
jours à la trouver quand on a un peu d'expérience
et que l'on est quelque peu jardinier.
Le Caitleya Trianae boutonne à une époque
où tous les autres reposent et alors que celui-ci
semble se réveiller, pendant quelques semaines,
pour fleurir. On l’oublie généralement au milieu
des autres ou on ne sait pas qu'il est nécessaire
d’arroser assez abondamment une Orchidée, un
Cattleya spécialement, dès que le bouton se
montre; et, comme conséquence, la fleur est
petite, mal développée, mal formée, ou encore
avortée complètement.
Ilest donc indispensable d’arroser un Cattleya
Trianae quand le bouton se montre dans la
rempotera alors si elle est trop serrée dans le pot.
n Cattleya fait, o
boutons et développer ses immenses fleurs, une
dépense considérable de sève et celle-ci doit être
récupérée — il faut donc arroser beaucoup un
Cattleya, une Orchidée qui prépare sa floraison.
Et voilà, chers lecteurs, comment tout se tient
en orchidophilie, en pratique aussi bien qu’en
théorie : on cause agréablement entre amateurs,
ssi, parce
que c'est une des premières Orchidées que nous
avons connue et qu'elle est une des plus aimées
de notre enfance ?
Cette brillante découverte de notre cher père
est un des premiers joyaux de la flore exotique
qui frappèrent notre imagination — et ce sou-
venir là — presque toutes les réponses de Notre
enquête orchidophilé en témoignent — ne s’efface
Jamais | 5 LuciEN LiNDEx.
BEAUX CATTLEYA TRIANAE
eya.
Lorsqu'il parut au meeting de L'ORCHIDÉENNE,
à Bruxelles, le 10 janvier dernier, il était en
fleurs depuis trois semaines et presque fané. On
pouvait difficilement se faire encore une idée de
sa réelle splendeur, lorsqu'il était frais ; il obtint
cependant un certificat de mérite de 1r° classe,
décerné à l’unanimité des dix membres du Jury
présent.
Le C. Trianae var. eminens est une autre
variété superbe qui a paru au S ti g Fleur
blanche de grande dimension, très ronde. Seg-
ments blanc pur, peu de jaune clair au labelle
mais, dans la partie basse, une large macule toute
ronde de carmin brillant.
Le C. Trianae 1mperator, le plus beau de tous
et qui a fait sensation à L'ORCHIDÉENNE, en mai
dernier, est en fleurs à Moortebeek. C’est une des
plus mervelleuses Orchidées connues.
Un de nos collaborateurs publiera prochaine-
ment un article illustré sur des variétés de
C. Trianae exposées, le 31 janvier, dans le:
Pavillon central de L'HORTICULTURE INTERNATIO-
NALE, à Bruxelles, ji Les L:
CULTURES DE SAISON
de la saison clémente, qui permet de les aérer
beaucoup plus que d’habitude, et qui leur épargne
une partie des brumes accoutumées. Seulement
il y a une contre-partie
qu'elles risquent de ne pas avoir reçu un bon
repos, si l'on n’a pas pris certaines précautions
en conséquence.
C'est surtout par les arrosements que l’on peut,
eraient à pousser prématurément. Il faut
surveiller attentivement l’état des bourgeons, et
? NE 4
vaux dans une galerie fermée ou dans un local
quelconque qui ait à peu près la même tempéra-
ure que les serres.
Les Cypripedium insigne, en pleine floraison,
doivent recevoir des arrosages plus modérés que
pendant l'été, sans que cependant le compost
LJ .
cesse jamais d’être humide
ce que les pots sont trop petits. Comme le Cypri-
bedium insigne, de même que beaucoup de ses
sai
Lee: à nn.
PRE NET Un SLT PTE
DONS ee, CURRENT
:
ARR
Er
see
NÉE SE
î
à
.
l
congénères, pousse bien et montre beaucoup de
robusticité, on oublie quelquefois de rempoter, et
l’on se contente de le laisser aller; mais il remplit
assez vite son récipient, et la plante manque alors
de nourriture.
Pour le moment, il vaut mieux ne pas déranger
ces plantes pendant la floraison, mais lorsque
celle-ci sera terminée, il sera prudent d'examiner
tous les pots, et de les remplacer par de plus
grand s en Cas de besoin.
ln'y a pas à craindre pour les Cypripedium,
comme ous certaines autres Orchidées, de donner
des récipients un trop volumineux. Leurs
racines réclament moins d° que des
épiphytes, et ne sont pas incommodées par une
abondance d'humidité: on peut donc, en les
rempotant, laisser autour de la plante quelques
mt
pet 1
air
SAMEDI, 30 JANVIER 1807
Percivaliana donnent maintenant à la serre tem-
pérée un éclat merveilleux. Les C. Mossiae, Men-
deli, guttata, Gaskelliana sont au repos absolu
pour un mois et demi encore; il est bon de leur
donner beaucoup de clarté, mais il faut veiller à
ne pas les laisser entrer en végétation.
J'ai vu encore ces jours-ci des plantes de Cym-
bidium eburneum en eue, Cette belle espèce, à
see 5A fleurs agréablement Patiuimées, est
tainement une des plus attrayantes du £g
pes
cer-
enTre:
Max GARNIE R.
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
La plupart de nos lecteurs connaissent sans
doute déjà l'enquête orchidophile que le Fournal
centimètres d'épaisseur de compost. On évite
d’ pee de cette façon, les rempotages trop
fréquen
Le © Crégyne cristata, qui forme actuellement
ses tiges florales, devra recevoir des arrosements
un peu plus Modéré ri la floraison, 1l sera
tenu légèrement hum
Le superbe Laelia énceé, qui a tant contribué
depuis trois ou quatre se à la décoration
des salons et des tables, commence à passer, mais
il reste encore le gracieux L. albida et le L. su-
pérbiens, si majestueux avec son superbe bouquet
€ fleurs. Enfin les Catileya Trianae, chocoensis,
Fig.::2:
— Un Jardin « en chambre > à Mexico (voir page
des Orchdées avait instituée il y a deux mois.
Rappelons en quelques mots, pour ceux qui ne
sont pas au courant, qu’il s'agissait d’un certain
nombre de questions, rappelées dans la réponse
ci-dessous, que le Fournal des Orchidées posait à
ses abonnés en les priant d'y répondre.
l’a dit bien souvent, si les cultivateurs,
amateurs, collectionneurs, voulaient se commu-
leur expérience, les progrès seraient plus rapides
en horticulture, au point de vue de la culture et
de l’amateurisme en général.
C'est dans cette pensée que le Yournal des
Orchidées avait cherché à provoquer une vaste
consultation des amateurs sur quelques points
d'importance primordiale, touchant l'orientation
actuelle de l'orchidophilie les espèces qu'ils
classent au premier rang de leurs préférences,
l'avenir et l'utilité de l’hybridation, l'organisation
des expositions, le système général de culture qui
donne les meilleurs résultats, etc.
tte consultation sous une forme nouvelle
para t avoir eu raison de l'indifférence que l’on
reproche souvent aux amateurs, et les
réponses sont arrivées très nombreuses au bureau
du journal, qui en a déjà publié trois, celles de
e Comte de Bousies (belge), Dr Vouga
(suisse) et J. Ragot (français),
La Semaine Horticole reprend aujourd'hui la
(trop
nt
suite de cette enquête; nous publierons encore
plusieurs réponses, et nous chercherons ensuite
dégager des conclusions générales de lents
de la consultation.
QUATRIÈME RÉPONSE
John S. O. Gray Esq.
(Traduit de l’anglais)
a has quand êtes-vous amateur ?
une douzaine d'années.
” s Con l’êtes vous devenu ?
Après un voyage dans la Colombie où j'ai col-
lecté, moi-même, des Cattleya et des Odonto-
glossum.
LA SEMAINE HORTICOLE
3° Quelles cars ed premières Orchidées que
vous avez cultivé
Les Cattleya so + ur rapportés par
moi, et que j'ai eu bien de la peine à établir.
M Xe est Le genre que vous préférez, et pour-
nu Odontoglossum, puis les Cattleya. Ce sont
les plus belles et les plus variées. J'aime aussi les
beaux Dendrobium nd vs Masdevallia et ai les
CR u honn
se uelle b, d'après vous, la plus belle Or-
chôdée
L’ Conoglssun crispum dans ses meilleures
formes, surto magnifique variété que vous
nous avez fait admirer au « vus es » der-
nier et celles que je connais en An
6° ns Pas les onze rs, dot ordre
de préféren
| nt Schilleriana, amabilis, Milionia
air, Vanda cocrulea, Cat ftleya Waroc-
Trianae, Tric hopilia suavis, Dendro-
me Wardianam, Laelia purpurata, Vanda
dou et EX d'au
7° Vos serres So installées à la ville ou
à la Lars Bb ne
A la campagne, à six milles d’une grande ville
manufacturièr.
8° PAPE uez-vous les principes de culture in-
diqués dans Les Orchidées exotiques et leur cul-
ture en Europe ou dans ce journal, et comment
vous " ape -VOUS ?
Oui toujours, et avec grande reconnaissance.
ment mes plantes. Elles sont depuis que je les
applique, je puis le dire, en parfait état. Je vous
en suis très obligé.
9° À quoi rie: VOUS VOS + OU vos
à dans la culture des Orchidées
Mes succès, je le dis plus haut; mes échecs, à
avoir malheureusement suivi de mauvaises indi-
cations et à oi comme on cultivait toujours
chez mes voisin
10° Engrais tite vos Orchidées et quels
résultats avez-vous obtenus ?
Jam e l’air, de Fe a eau de pluie et
un repos Sérieux le meilleur engrais.
11° Vous scupe-vos d’hybridation ?
Non, mille fois no
12 Quelle inene l’hybridation exercera-
t-elle à votre avis e goût “as Orchidées et
sur la composition de hp
Désastreuse. ridation sm le goût des
Orchidées comme de gâte tout ce qu’elle qe
Il ne faut pas déranger les ap . Dieu e
ercher mieux que le C
13° Prenez-vous part aux cxostions ? St non,
quel FA 4 motif de votre ré
Jam re ss en gar
14° us N vo le meilleur système
d'exposilion? Souhaier sos quelque innovation
ou quelque réfo
C’est d’ spi ses propres produits dans ses
serres et convier des connaisseurs, bons garçons
et peu jaloux du succès des autres, à venir les
admirer. Joax S. O. Gray.
PETITES NOTES
ER d'Odontoglossum et bo Zygo-
— Simultanément à dres et à
Peu au milieu : yes du été exposés
-des sem es de Zygopetalum
M acbdie one pr OA less crispum.
Ces semis ont __——— à peu près identiquement
le Zygopetalum
J'ai pu examiner une fleur du semis présenté à
Paris par M. Alfred Bleu. Cette fleur était bien
conforme à celle du porte- nero elle était plus
petite, ce qui est tout naturel à remière flo-
raison d'une jeune plante; elle était cut -être un
peu moins colorée sur le labelle, d’après ce que
m'a dit le présentateur qui est mieux que per-
sonne à même d'en juger; elle avait quatre polli-
nies constituées exactement comme dans
Zygopetalum.
Quant à à la pu de a été exposée à Londres,
voici ce qu’en le Gardeners Chronicle :
s
sépales et les pétales. Quant au labelle, il présen-
tait quelques indices de modification: il était
légèrement ondulé, et blanc pur avec des mar-
ques pourpre clair à la base et au centre. »
Voilà donc un croisement dont on dira sans
doutefque le résultat est un échec, au point de
vue horticole bien entendu; mais il présente, en
revanche, un intérêt très grand au point de
vue scientifique. Le grand malheur, c'est que des
questions de ce genre ne peuvent être élucidées
que par des études très longues, continuées avec
esprit de suite pendant un certain nombre de
générations, dont chacune représente un certain
nombre d'années.
Orchidées cultivées sur des os. —
empruntons à notre confrère le Gardeners’ Cire
nicle la curieuse et macabre notice suivante
y a quelques Sr j'eus Potcision de
visiter la petite collection, bien cultivée de
“AS: W
de culture; la longueur et la
grosseur des nouveaux pseudobulbes, l'abondance
tement que la matière osseuse convient aux
besoins de la plante.
« Une plante de D. pulchellum croît sur un
crâne de chien, et est également pr prospère; alors
que les bulbes atteignent en général une longu ueur
e 71/2 à 10 centimètres, la plante que nous
examinons a fait à cette saison des bulbes qui
ont près de 17 centimètres.
« Ces faits sont d'autant plus intéressants
ra is viennent à l'appui de la théorie formulée
e D' Keëzie, et d’après laquelle la croissance
da — épiphytes est stimulée par l’ab-
sorption de matières minérales par les racines. »
Un des avantages de l’hybridation, c'est
de donner fréquemment des produits doués de
plus de robusticité, de floribondité et de rusticité,
que les parents dont ils sont issus. N
es,
tandis que celle des deux parents (L. Perrini et
L. pumila) dure beaucoup moins longtemps.
Fécondation artificielle directe.
ificil — Nous
sommes heureux d’avoir à citer un premier
exemple de cette sorte d'opération, dans l'avenir
de laquelle nous avons toujours eu confiance:
dans Les Orchidées exotiques, M. Lucien Linden
écrivait : « Je suis persuadé que, à côté de
l’hybridation, la aéondetion artificielle des espè.
ces par elles-mêmes ne mériterait nullement
d'être dédaignée. Elle bniralt matière à des
études intéressantes, et il n’est nullement certai
que les résultats ne payeraient pas, PÉcuTS
ment parlant, la peine du chercheur.
L'un des plus éminents semeurs d’ Angteteili
Nor ookson, vient de fournir une
éclatante eos de cette théorie, et comme
il n’y a rien de plus convaincant que l'exemple,
ilya lies de penser qu’il aura des imitateurs. Ne
connu des orchidophiles
eanum
belges. fl vient d'obtenir la première floraison de
ses semis, et le Gardeners’ Chronicle, qui publie
le Dora de cette fleur, en donne la description
suivante :
« Non seulement M. Cookson a conservé le
blanc pur de l'original, sans autre coloration
qu'un vert émeraude, mais il semble aussi avoir
udes p
a toute la fleur, et particulièrement le labelle
ont plus grands que dans le eanutn
rt le Hoinese est plus grand et les pétales
plus larges
Notre Conde ajoute avec raison qu’en pro-
duisant ces semis par fécondation directe, M.Cook-
son à fait œuvre bien plus méritoire et plus
Pre e que ei de personnes en créant
es hybrides médiocre
4 TOURRET-GRIGNAN.
PLANTES DÉLAISSÉES
Les horticulteurs qui font le commerce d’ex-
portation, ne s’adonnent généralement qu’à des
spécialités, tandis que ceux dont la production
vise surtout la clientèle du lieu, cultivent un cer-
tain nombre d’espèces; leurs serres et leurs jar-
dins offrent ainsi quelque variété. Malheureuse-
ment, peu d’entre eux ont assez d'initiative pour
sortir de la routine ; aussi rencontre-t-on partout 4
à peu près les: mêines fleurs.
Tel n'était pas le cas, oran jour du mois
à
us eûmes le plaisir de visiter les serres
_ r bit de MM. Lequet, horticulteurs,
à Amiens, et d'y rencontrer une longue série de
tés oubliées, délaissées, dédaignées ou incon-
nues d’un Ds grand nombre d amateurs et que
bien des h
avec grand profit.
Toutes les espèces que nous y avons relevées
ont, à nos yeux, des mérites divers et l’on se
demande pourquoi elles n'ont pas les faveurs de
la généralité, C’est parce que toutes ces plantes,
dites de collection, la plupart du temps, ne re-
çoivent pas de culture particulière ; on se contente
de les conserver par un reste d'égards pour d’an-
ciennes amies. Aussi elles ne donnent que ce
qu'elles doivent donner: elles passent inaperçues ;
finalement même, on les oublie, parce qu’elles
rtont
UVEI DOUERLERTT
able Sr du nil oh
Tr
\ à
_ Cramoisi tendre
sont méconnaissables et qu’on ne s’évertue pas à
les faire connaître. Cependant, une bonne culture
qui ferait parvenir une plante à son sum
décoratif, peut valoir une introduction; elle ne
montre pas une espèce nouvelle sans doute, mais
une forme nouvelle à cette espèce, ou plutôt la
seule bonne forme, que si peu de personnes con-
naissent et pour lesquelles sa vue serait une révé-
lation.
Une plante n’aurait-elle qu’une qualité, mettez
cette dernière en relief et vous serez surpris du
résultat obtenu. Pour nous, qui regardons toutes
les plantes comme des amies, nous répétons
volontiers avec Mme d’Epinay : « Il faut aimer
ses amis comme les vrais amateurs aiment les
tableaux : avoir les yeux attachés sur les beaux
endroits et ne pas voir les autres. »
t dans ces conditions, ce n’est pas durant un
chan
ment de décors et d'artistes venant renouveler É
jouissances qui font les délices des sens et élèvent
Aussi lorsque, comme MM. Lequet, on a su
réunir dans ses serres tant d'hôtes si aimables,
peut-on justifier l’inscription qui se voit, da
une de leurs serres, au fronton d’une glace allon-
geant et doublant la perspective du coup d’œil :
« Hic ver assiduum melius quam carmina flores.
« Inscribunt…..
Que M. Lequet fils nous traduit :
« Ici les fleurs, rc te les vers, proclament
un hp éternel.
suite : « af 1 ita lege, non manu, » —
Chalets des yeux, mais non avec la main —
a été omise, parce que l'établissement faisant le
commerce, vit plus de la main qui achète que de
l’œil qui contemple.
Nous n'avons que l’œil qui contemple, hélas !
mais nous avons saisi la plume, afin d'engager
les fortunés à acheter de ces ravissantes fleurs et
de les cultiver et choyer comme elles le méritent.
Voici à Lee - relevé des plantes vues en
fleurs ou en bis
I) Ex s
PARA sriclor aux corymbes changeants,
virant du blanc au violet.
Achimene. andes corolles ha
û &
rouges, violettes, espèces si précieuses pour gar-
nir les serres vides, en été, et si peu encontre
durant l'hiver, grâce à la conservation de leurs
Dr se palisse en hauteur et le second se laisse
loherone pulchella, à profusion et conti-
nuellement fleurs d’un beau violet évêque
Browallia speciosa major (Myosotis des An-
tilles), toute l’année fleurs d’un bleu fonc
Cienkowskia Kirki, port et fleurs de eo
Corolles durant deux ou trois jours, mais se renou-
velant sans cesse durant un mois.
Clerodendron Thomsonae Balfouri, aux corolles
qui tranchent si vivement sur
des calices de neige.
SAMEDI, 30 JANVIER 1807
Dianella mens hampes couvertes de
milliers de tur
Goethea strict, calicules rouge carmin
très veinées durables, qui émaillent le
vieux bois de la RE et en qua comme une canne
fleurie.
Hoya bella, cultivée en panier d'Orchidée.
C'est pour cette espèce élégante que le regretté
. Planchon a ciselé cette fine description :
« améthyste re en Ge enchassée dans un
châton radié d’a ma
Fusticia (Facobinia) “oh velutina, la
seule carmantine qui ne perde pas ses feuilles en
pot et qui donne d’ensemble et successivement
ses thyrses d’un rose si tendre, qu'on peut l’ap-
peler rose de nymphe émue.
des rosées qui feraient produire le phénomène
d’explosion à contre temps.
Rogiera gratissima, le plus beau, le plus rus-
tique et le plus florifère des Rogiera. Une plante
à fleurs superbes.
Rivina Bone aux rs blanches et aux baies
rouge-cerise sim nt.
Si 1 ep (Pentas) ati toute l’année ombelles
de fleurs carnées.
| Solamun Ep ati aux longues grappes
" Sbhanaphysun ed be panicules ‘de
fleurs ro
Scut Ne MmOCCINIaNa, aux épis compacts
d'un rouge minium écarlate ant.
Tetranema ag 7e, été et hiver petits
Fig. 3. — Catlleya Trianae var. exornata.
(1/4 grandeur naturelle.)
Lasiandra macrantha floribunda, grandes
corolles pourpre violacé.
Oxalis Ortgiesi, fleurs jaune sortant, suivant
l'association des couleurs complémentaires, d’un
beau feuillage pourpré. Floraison perpétuelle
Pancratium caribæum, V'un des plus fciles à
cultiver, aux étamines reliées par une membrane
d’une finesse remarqua
Pavonia Wioti, Mashryené intermedia, aux
bractées rose plus ou moins clair, au calice gris
de fer bronzé et à la corolle pourpre noir velouté.
_ aa depuis 6 mois au moment de notre
Pie callhithrichoides (Feu d'artifices, Artillery
plant), conservé en serre, à cause des pluies et
bouquets de fleurs ayant la nuance des rubis.
IT) EN PLEIN AIR :
Abutilon, aux clochettes nr , roses,
rouges, se succédant toute l'an
A gathea ameiloides, ni à énrioqs bleu de
ciel et à disque jaune d’or.
Alonzoa incisoefolia, aux grappes vermillon.
Le pincement les fait fleurir à l'époque voulue.
Achania malvaviscus, aux grandes bractées de
l'involucre dressées et écarlates.
Amphicoma arguta et Emodi, à
tendre ; la nde es
fleurs lilas
Abelia rupestris, à fleurs rose pâle, odo:
rappelant celles d’un Weigela.
espèce donnant des fleurs .
aussi grandes que celles d’un Tecoma jasminoides.
rantes,
La RUB à
EN
LA SEMAINE HORTICOLE
Calvst. La pub s aux fi lei
;, comme
CA o 2:
de petites roses.
Campanula fragilis, suspension magnifique
aux grandes fleurs étalées, d'un bleu gai, le long
des tiges pendantes.
Cassia Barrenfieldi, légumineuse à
régulières jaunes.
Cestrum aurantiacum, fleurs jaune orange,
dont l'odeur suave se fait sentir vers le soir, d'où
son nom de Galant de nuit.
Choenostoma hispidum, aux fleurettes légère-
t carnées se renouvelant toute l’année; on en
fait de belles bordures.
Clematis Davidiana. Muititude de fleurs bleu
faïence ayant la forme et la senteur dela Jac nthe.
Ici la similitude de formes a entrainé la simili-
tude de fonction physiclogique, comme entre la
Crassule jasminée et le Jasmin.
Clematis integrifolia, buisson de fleurs azu-
fleurs
Fig. 4. — Rosier multifiore
rées à parfum d'oranger; signalée comme très
Clerodendron foetidum, à fleurs roses.
Jl. pl., fleu lanc
mirables, à odeur délicieuse.
D'autre part, les feuilles froissées sentent mau-
vais, gigot brülé.
Cuphea jorullensis, au calice ornemental par
sa couleur jaune orange et vert, le plus grand du
genre.
Diplacus aurantiacus, aux corolles franche-
ment orangées et au stigmate bilabié, sensible
au moindre attouchement.
Diporidium atropurpureum (Ochna capensis),
au réceptacle charnu et vermeil, surmonté de
drupes pourpre foncé; on dirait des pois noirs sur
des cornouilles.
Eugenia myrtifolia, aux nombreuses fleurs
d’albâtre sur un fond de feuillage vert foncé
luisant,
Escallonia floribunda, aux corymbes teinte et
aspect d'aubépine
Eucomis coronata, à la hampe de fleurs blanc-
vert terminées par un chapiteau de feuilles
comme l’impériale.
Eranthemum tuberculatum, présentant absolu-
ment le port et la fleur du Jasmin, mais sans
odeur aucune, preuve que l’analogie d'apparence,
entre certaines espèces bien éloignées, comme
nous l’avons signalé plus haut, quoique frappante,
n'entraîne pas toujours l’analogie de fonction.
Euphorbia splendens, bractée ponceau toute
l’année.
Fuchsia triphylla, aux longs tubes calicinaux
rouge cinabre luisant.
Fuchsia « Venus victrix, » ancienne et belle
nain remontant (voir p. 13).
variété, aux sépales nacrés et à la corolle d’un
violet colombin. Par sa minuscule et mignonne
_inflorescence, il fait un agréable contraste avec
&
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Francoa ramosa. Passe l'hiver sous châssis ;
à inflorescences lâches, légères, nom-
breuses et remontantes, précieux pour faire des
échappées artistiques dans toutes sortes de bou-
quets. Nous l'avons vue mariée heureusement
aux groupes d'Odontoglossum crispum.
oustonia coccinea (Bouvardia triphylla),
ombelles d’un rouge sang; intéressant par sa
oribondité
Heterocentron mexicanum (Heeria rosea), pa-
nicules bien fournis de fleurs roses.
Hibiscus subviolaceus, le plus pratique des
H. rosea sinensis comme plante de vente.
Hedychium Gardnerianum, magnifiques fleurs
Y ac
jaune citron à odeur de jonquille.
CH. DE BosscHere.
(A suivre.)
VARIA
LE LILIUM HARRISI Horr.
L'autre jour, une des fleuristes les plus en
renom de Paris, avait exposé à la devanture de
luxueux l
enise avec une demi-douzaine de tiges fleuries
du Lilium Harrisi. Dans une réunion où se
trouvaient des dames, une de celles-ci, grand
amateur de fleurs, cita ces Lis pour leur fière
beauté et finit par s'en prendre aux rédacteurs
des journaux horticoles qui ne daignent jamais
dans leurs écrits, faire la part de la femme, de la
jeune fille qui par leur nature sont portées à
choyer la fleur et à aimer la poésie. |
Ainsi, nous dit-elle, vous ferez ressortir — et
quelques-uns avec talent — la parenté étroite du
Lis i
rêves? Le journal serait attendu impatiemment
par nous toutes et nous arriverions, peu à peu, à
1 ‘en entier, à y trouver du plaisir, à
en tirer du profit et à vouloir soigner des plantes
pour les faire fleurir nous-mêmes
Oh, je le sais, continua l’enthousiaste dame,
vous comparez la femme à une fleur, c’est très
flatteur pour nous, mais nous aimerions tout au-
tant, à propos de ces fleurs faites à notre image,
apprendre quelque chose de charmant, de poé-
tique. Cela ne plaira pas autant aux amateurs
*
coup d'amantes de la belle fleur et vous procurera
certes des lectrices reconnaissantes!
Lis, souffrez que je vous
.
I s’agit de Lis comme ceux vus à la montre du
magasin à la mode, de Lis placés dans un vase
de Venise :
S’effeuillant sur l’eau Dents
Des port q
Le poète compare leurs « beaux cadavres écla-
lanis » au « charme auguste et sévère des vierges
mortes à vingt ans. » Et comme il parle du
< martyre des fleurs, » de « cette tige qui pleure
et qui saigne en Po ie de son regret et le
vase el l'eau qui la baigne » … « La mort aux
sérieux, mais cela vous gagnera le cœur de béau-
SAMEDI, 30 JANVIER 1897
lys fait une ob » ..…. « Et, s’effeuillant au
bord du vase dans un châste et calme abandon,
leur ea “ une extase et leur parfum est un
pardon.
E bie , Monsieur, quelle femme, quelle jeune
fille, a hgkès “avoir lu ces beaux vers, ne courra pas
acheter une de ces splendides et poétiques fleurs
pour l'admirer, l’étudier, la comprendre? Et
combien de la sorte ne Pr vous pas des recrues
pour la science horticole! Songez-y, eue et
dites-le bien à ceux que la chose intére
C'est fait, chère Madame, et nous oi pré-
sentons, avec tous les ENT UT des inté-
ressés, la promesse d’une ample moisson de
SERRE" fleurs... et de qétiiies essais dans le
ns par vous indiqué.
CH. DE B.
LE JARDIN FLEURISTE
ROSIER ons NAIN REMONT ANT
(Fig. 4, p. 12)
Du croisement d’un Rosa polyantha, introduit
du Japon, avec l’un ou l'autre rosier hybride
remontant, doit être provenue la remarquable race
que nous figur ons ci-contre. À force de sélections
e du semis, sur de age + plantes âgées
int de six mois. me abord nous
avons douté d’une telle vitalité; Rp hui nous
devons reconnaître que cette race nouvelle pro-
duit des graines en abondance, donnant l’année
même du semis des plantes, des fleurs et des
ruits.
Les premières fleurs, tout en étant jolies, ne
produisent pas autant d’effet que lorsqu'elles sont
réunies en groupe, ce qui arrive à mesure que la
plante se développe et dès la seconde année. Les
. fleurs sont simples, semi doubles et même doubles
comme de petites renoncules ; elles présentent les
1 diverses nuances des autres roses
1 Culture. — Le semis se fait de j janvier à mars,
È sous châssis froids; en avril, on ,repique en pépi-
nière d'attente et l'on met en place à à l’automne.
La floraison commence trois mois après le semis
et se continue jusqu'aux gelées. Bien que la plante
fleurisse dès la première année, elle ne commence
à être vraiment ornementale que la seconde et les
ivantes, Ém
2 Messg
RIRE: KR r.
ke NOUVEAUX PHLOX VIVACES
e (Fig. 5, page 13)
Les jardins royaux de Monza (Italie), dirigés
par M. A. Scalarandis, sont connu les
richesses florales qu'ils ‘renferment. Les plantes
vivaces y sont l’objet de soins particuliers et y
forment des parterres et des corbeilles d’une
grande beauté.
M. Scalarandis s'occupe volontiers de semis et
nous pouvons dire y, c'est un semeur heureux
A l'exemple de Lemoine, horticulteur à
Nancy, il a sr obtenir des fleurs perfection-
ee lox hybrides vivaces. Nous avons eu
mous les yeux, dans la saison dernière, plusieurs
| Der la photographie, entr'autres :
hlox Principe di Napoli. Très belle nou-
veauté, à tige robuste, s’élevant à o"40 environ;
l'inflorescence est compacte comme l'indique la
figure ci-jointe et constitue un bouquet élégant et
léger. Les fleurs sont très grandes, atteignant
usque 45", cd sont d’une forme parfaite et
d’un beau coloris cramoisi panaché de blanc.
Phiox Prinoipessa Elena del M ontenegro.
Plante robust dressée, de om30 à 040;
feuilles ER et srapnroches comme la variété
précédente. Inflorescence abondante, compacte
et élégante, ds — d'un blanc pur avec
un œil central rose p sant un charmant effet.
Phlox Midas Séaladéé: Se pu nf
par ses énormes panicules de grandes fleurs for
nombreuses d’une nuance blanc lavé très Fra
ment d’une teinte carnée.
Ces trois variétés ont été l’objet de l'admiration
des visiteurs des jardins royaux de Monza en 1896.
Les variétés précitées ont été obtenues du
Phlox md ir detre mis au commerce en
1891
Sous le ciel d’ Italie, les Phlox hybrides peuvent
33
notablement le charme de leurs couleurs gaies et
très variées; peu de fleurs pourraient rivalise
avec elles pour la garniture des habitations. Elles
conviennent aussi pour orner les treillages, les
berceaux, les murailles et ss troncs d'arbres.
nt de cha
ç
servent longtemps dans l’eau et se prêtent avec
grâce à la garniture de vases et à la confection
de bouquets. Leur corolle papilionacée donne à
ces suaves fleurs une légèreté d’allure qui plait
infiniment.
Le nombre de variétés s'accroît chaque année,
Le catalogue de la maison Benary, d’'Erfurt, que
nous avons sous les yeux, en dense une liste bien
fournie et en figure les principales
A jaunûtre, charmant: ncess
ee" couleur héliotrope, séduisant ; —
de à the Isles, écarlate, strié de urpr
ravissant ; uchess of Edinburgh, cramoisi
écarlate; — me. rose cramoisi ; — Splendour,
Fig...
fournir une floraison précoce en pleine terre aux
premiers jours de mai; pour cela ils doivent avoir
été tenus sous verre. Les boutures faites vers la
fin d’avril fournissent à leur tour une splendide
floraison depuis juin jusqu'à la fin de novembre.
Au moyen de pincements répétés, on peut en
quelque sorte graduer l'épanouissement des fleurs
.
LES GESSES ODORANTES
(LATHYRUS ODORATUS LIN.)
Ces fleurs, les Pois de senteur, connues de tout
L
odoratus, comme le rappellent jan
noms sp mare et populaires, Pois de s
teur, Pois à
È£
à odeur € rs
chcishe, bnt une odeur suave qui augmente
— Nouveaux Phlox vivaces.
rose foncé et cramoïisi; — Delight, blanc nuancé
de rose; — Boreatton, Brun chataîgne ; — Orange
Prince, rose et orange.
n mars-avril, les Pois de senteur don-
neront une ample moisson de fleurs en juillet-
août. CH. ,
FRUITS ET LÉGUMES
Persil frisé comme ornement de table.
Certains SAN - et en particulier les plats de viande
froide
ee
feui Le persil, qu'il soit ou non à feuilles fx
est roi très grande resso
Le moindre jardinier sait
avant la venue du froid ou m
t décorés généralement au moyen de
“
"
14
LA SEMAINE HORTICOLE
transplanter sur couche froide ou dans un lieu à
l'abri de la gelée, les plantes de persil css rgne
ou en un cône en laissant les têtes exposées à la
lumière. Il suffit d'arroser les plantes selon le
besoin. Ém. R.
Chasse aux ennemis du Pêcher. — Les
pêchers ont été en butte cette année à une sorte
de charançon du groupe des Phyllobius, vivant
aux dépens des feuilles des arbres. Le verger de
SEchos dirigé par ale, en Georgie, a été
particulièrement menacé par ces insectes, mais
Hale a eu soin de leur faire immédiate-
ment la guerre. Il a fait placer des espèces de
grands entonnoirs circulaires divisés en deux
parties que l’on rapprochait sur le sol autour du
tronc des arbres. Une toile tendue formait le fond
de cette sorte de van. Chaque arbre était frappé
et secoué au moyen d’un gourdin en caoutchouc
et les insectes tombaient dans le van d'où il
étaient réunis dans des bacs et os da pour
être brûlés avec les débris tom même
temps. Cinquante ouvriers ont été ne D cette
besogne durant deux mois, depuis le commence-
ment d'avril; la dépense à été de plus de
20,000 francs, mais aussi le verger de M. Hale,
traité de la sorte, a seul donné une récolte com-
plète et telle qu’on a été obligé d'’éclaircir les
fruits à la main, tandis que, dans d’autres plan-
tations, les dégâts causés par les phyllobies ont
été de 60 à 80 p.° Ém. R.
UTILISATION INDUSTRIELLE DES FRUITS
Possibilité de le fabriquer exquis en Belgique
Ayant résidé pendant plusieurs années dans
france e où la Le eo hs ce
eu l’occasion d’ étudier tout ce qui souche à la
production, la fabrication et la co
a pas pour l Mince
humain les fatales M un de l’alcoo
sucre et. en tannin,
“ro omatiques, pour l'obtention
d’un produit de grande vale
Il est vrai toutefois que toutes les pommes de
nos vergers en Belgique sont propres à à fournir
de bon cidre. Nous avons fait, à Montaigu, un
délicieux cidre ayant beaucoup d’analogie avec
e champ
Court pendus, Reinettes
diverses, Rambours dr Belles fleurs et
autres pommes locale
- Néanmoins, voici Le variétés les plus recom-
ser celles qu’il y a sg res à propager.
: Gravensteiner, Cox Pomona, Amer
Pig pi Gros frequin, Reinettes, “Belles fleurs
simples et doubles, Court pendu rouge, Bon
pommier, Pomme rouge de Trèves, Fes mollet,
Amer de Berthecourt, Pomme de Lestre, Pomme
Paradis; enfin toutes les variétés juteuses
peuvent ‘convenir.
Porres : Toutes les poires en général convien-
nent pour faire le poiré. C'est un liqueur vineuse
qu’on obtient par le même procédé que pour le
cidre de pommes. Cette boisson a l'aspect . vin
blanc; elle est plus capiteuse que le cidre.
CIDRE ET POIRÉ EN MÉLANGE. — Les pommes
et les poires en mélange, telles que nos vergers
belges les fournissent, donnent aussi une boisson
claire, limpide et délicieuse. Nous en avons fait
qui s’est conservée durant sr ans en bouteilles.
On se trouve ici en présence d’une véritable
industrie Se era annexe d’une exploi-
tation rurale, donnant à coup sûr de beaux
bénéfices et toujours avantageuse pour une ferme
plantée de 200 à 500 pommiers ou Re en
rapport. ÉpouarD MicmieLs
CONSEILS UTILES
Destruction des cloportes. — Les cloportes
sont non seulement nuisibles dans les caves et
X
ce
mais aussi dans les jardins où ils peuvent causer
beaucoup de dommages.
s cloportes, dans les vergers, attaquent les
pommes et les poires tombées, détruisent dans
les potagers, les couches et les serres, les semis
d'un grand nombre de végétaux et n’épargnent
point certaines parties tendres des fleurs. Ils sont
porn des ennemis dangereux des violettes
et attaquent même très fortement les racines des
rosiers (Schattuch).
On attrape le plus communément en
déposant ci et là, des morceaux de pommes de
terre, des planchettes, des briques,etc.,au-dessous
desquels ils viennent s’abriter. On peut ainsi les
tuer sans beaucoup de peine. Récemment, Riley a
recommandé d’ employer de tranches de pommes
de terre .empoisonnées avec du vert de Paris, ou
bien, sil , d’arrose
au complet le sol avec une solution diluée d’émul-
sion de pétrole. Icnorus.
SOCIÉTÉS HORTICOLES
Société Royale d’'Horticulture et d’Agricul-
ture d'Anvers. — Cette Société dont la fon-
dation remonte à 1828 et qui a organisé déjà
165 expositions, vient de s'entendre a la
usée, une salle de confé-
café et un restaurant. Ces locaux
seront iagurés s dans le courant de cet été.
La Société d’horticulture organisera doréna-
vant ses étions dans la m magnifique salle des
fêtes, sans ces la plus belle qui existera en
ique; au poi
d'exposition pourra en juger
d'ouverture de la 166
Royale d'Horticulture.
e-ci organisera des conférences sur la bota-
r Je. 31 juillet, date
& exposition de la Société
ur les
sciences qui se rattachent directement au but
qu’elle poursuit.
plantes
Non seulement la vieille Société d’ Horticulture
puissante
temps un centre de
vulgarisation des sciences zoologiques et bota*
niques. Cu. DE B.
La Société Royale d’'Horticulture de L 650
fixé au 11 avril prochain l'ouverture de son
exposition annuelle. Pendant le cours de cette
,
exposition, il sera organisé
FA RS
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Cu. s
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A
re)
[en
73
e idée nouvelle dont la Société attend
les OMR résultats. (@
FRANCE
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communiqués divers, etc., concernant la
France, doivent être adressés à.)
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SAMEDI, 30 JANVIER 1897
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Rédacteur en Chef : LUCIEN LINDEN
ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER
A. de la dt
2, Dr mar, L. Gentil,
PROPRIÉTAIRE LUCIEN marron ere
SOMMAIRE DU NUMÉRO. D :
Pa es
Chronique ts
Causers L'évolution ‘du Cyclamen persicum 4
Les plantes en serr
La: + ben des Glox Den ect 24
e de 'Eucharis NN ES Ta EU 24
F Les fes. ie les are el :
AE a Maine bi 2): Jos
Origine RS
Le Journa nr ©. ER Ur Re.
Questionnaire des a . RS SE
Culture Fe AE ediu “Re Ede Lio 0
Les Gon à l’ile de "4 Trinité DRE Le He
Notre enquête orehidophie LAN PR AMRSL DAMNI TRRDUL PTE Dame 6
Nouvea ET SE
open de es 28
Varia : es commandements ‘de st. Fiacre, patron. ‘des s
ar
ee cs pou aires horticoles :. 26
Le jar feurie Sa argonium Couronne d'argent 29
x fèt Fi à
Le ve et Jésanes: Pois serpette à très longue cosse 5 30
Conseils utiles FE 3
Le He: à Gand du 24 au au 30 janvi janvier 1897 FORTS. 30
Fig. 6. Lesa amabilis + 22
» 7. Une corbeille impériale d’ Orchidée 25
»_ 8. Une Ds de nr Trianae à à Bruxelles 27
» 9. Pelargonium Cou e d'argent . . . 29
» 10. Pois Acyette à très ni COBES. + met A
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chiffres, comme l’observe le _Gardeners’
Chronic dans une récente aprrée ciation du
émoire Drécité, montrent que pour la composi-
da chimique les Cyclamen se pehrneis sue
beaucoup des Orchidées terrestres
Les Cyclamen 2 plus d 8 90 p.°
i
ins de
(obgèeia, les Cyclamen a les plantes les plus
pauvres en acide phosphorique,
52 résulte de ces FH A que le Cyclamen
divers engrais artificiels, sans Liber des résul-
tats décisifs. En classant les plan bonne
s de
ferce d’un côté et celles e faibles ro l’autre, ils
ont trouvé les poids suivants :
Cyclamen,
Bonnés: plantes.
Mauvaises plantes.
P. c. en poids.
P. c.en poids.
Pleutse Poison AT NE 4,9
POUMES 0 U) 2e0s 34,32
Lies of du 2,87 39,22
Tubercules et racines . 24,95 24,50
1is er aussi qve l'émploi d’un compost trop
riche est dangereux en ce qu'il favorise la forma-
tion trop rapide des tissus parenchymateux et
à une croissance foliaire au détriment des
fleurs
La question de l’arrosement mérite une atten-
tion spéciale : les eaux calcaires ou magnésiennes
sont considérées comme très nuisibles
Les conclusions générales du travail précité
sont que le Cyclamen augmente de poids sous
l'influence d'engrais puissants ; mais cet accrois-
sement de poids provient de l'accroissement du
feuillage favorisé au détriment
feuilles et de terre sablo-argileuse. PL les
plantes ont l'air souffreteux et ont besoin d’ ‘en-
de, de chloru
sodium et de sulfate de fer en solution à à I le mil-
lième.
Le Cyclamen de Perse est arrivé actuellement
ne
nouvelle à grandes fleurs doubles, se Ait
par la disposition originale des pétales qui sont
id ombreux et très étoités. Enfin, en “sal
on à vu se faire
doublés aux limbes Herr et comme couverts
de crêtes, ce qui donne aux fleurs un
nouveau. Le feuillage RE s'est modifié,
il'est maculé dans certaines variétés et zoné de
vert clair, de blanc et de tons pie rappelant
le Begoma Rex. DIGAS,
LA SEMAINE HORTICOLE
LES PLANTES EN SERRES
compose trois paires de folioles
pposées, lancéolées arrondies
aiguës au sommet et dentées en scie. Leur sur-
face supérieure est d'un beau coloris vert bronzé
velouté que fait ressortir une large bande blanche
règnant tout le long de la nervure médiane ; cette
bande se projette souvent en lignes discontinues
dans la nervation secondaire, L age infé-
rieure est d’une vive couleur
et marquée de petites glandes orangées. D
leur jeune âge, les folioles montrent une couleur
franchement rouge sur laquelle tranche alors une
nervure rose
Nous engageons les horticulteurs-qui-la.pos….
èderaient encore à la multiplier largement. C’est
non seulement une très belle plante de serre
chaude, mais elle fera encore merveille dans les
corbeilles dans lesquelles on piquera quelques
grappes de fleurs fines, d'Orchidées spécialement.
LA CULTURE DES GLOXINIA
mise en végétation des gloxinia exige
d
a
quelques soins entendus. Elle se pratique en
décembre, janvier, février
es €
…
procéder : on prépare dans une serre chaude un
lit de mousse sur lequel on pose les bulbes à plat,
en évitant de les mettre les uns contre les autres.
On doit les bassiner légèrement une ou deux fois
par jour. On empêche l'apparition des pucerons
en les seringuant de temps en temps, avec du jus
de tabac très dilué. Au bout de trois semaines les
pousses Sont généralement assez développées
pour que l’on procède à la mise en pots: ceux-ci
doivent être assez grands pour fournir aux plantes
la nourriture qui leur sera nécessaire jusqu’à la
fin de leur végétation.
La terre de bruyère à laquelle on mélange un
quart de terreau de fumier, constitue un excellent
compost pour les gloxinia. On doit les planter
haut, comme s'ils étaient sur butte, afin que
potage terminé, on continue à les te
serre bien chauffée (20 degrés le jour et 15 la nuit);
on les bassine régulièrement et on leur donne de
l'air chaque fois que la température extérieure
le permet.
artir du mois de mars, on doit les abriter
l’eau ne s'accumule pas sous le bulbe. Le rem-
vitres. Il est indispen-
sable de bien espacer les plantes pour qu'elles
atteignent tout leur développement.
On combattra les pucerons par des fumigations
que l’on fera régulièrement tous les quinze jours.
Dès que les boutons sont bien développés, on
doit cesser les seringages.
Certains cultivateurs arrosent leurs gloxinia
à l'engrais. Cela leur permet peut-être de les cul-
tiver dans des pots plus petits, mais l'expérience
a prouvé que les bulbes se conservent beaucoup
moins bien. Dans tous les cas, si l’on s’en sert, on
doit en cesser l'emploi, un peu avant l’épanouis-
sement des fleurs,
Aussitôt que la floraison est passée, on trans-
porte les plantes dans une serre froide et bien
aérée; on diminue les arrosages pour arriver in-
sensiblement à les suspendre tout à fait en trois
ou quatre semaines.
Quand la terre est bien sèche, on secoue les
bulbes, on les nettoie et on les tient, à une tempé-
rature modérée, dans du sable sec jusqu'au
moment de les remettre en végétation.
Les semis de gloxinia se font en janvier, dans
des terrines remplies, à un centimètre du bord, de
terre de bruyère finement tamisée. Ces graines
sont trop fines pour être recouvertes. Lesterrines,
sur lesquelles on place une feuille de verre, seront
mises dans la serre chaude et seringuées suivant
les besoins.
Lorsque les semis ont développé
dons, on les repique d’au
espaçant de deux ou trois centimètres. Ces petites
plantes doivent être tenues près de la lumière et
ombrées de bonne heure.
les fait disparaître comme par enchantement.
Au mois d'avril, on les repiquera de nouveau
de la même manière que la première
fois, mais, naturellement, en les espaçant davan-
tage.
Vers la fin du mois de mai, on fait, avec du
vieux fumier, une couche de peu d’épaisseur et
on y repique les plantes en les distançant de vingt
centimètres en tous sens. Ce travail fini, on les
conserve dans un endroit sec et abrité du froid.
Les bulbes ainsi traités seront assez forts pour
donner l’année suivante une abondante floraison.
UN JARDINIER DE CAMPAGNE.
CULTURE DE L'EUCHARIS AMAZONICA
Parmi les plantes à fleurs cultivées dans nos
sérres, l'Eucharis amozonica est certainement
une des plus en faveur.
Ses magnifiques fleurs blanches, exhalant un
parfum suave, la placent au premier rang pour la
confection des bouquets. Sa culture, quoique
facile, n'est pas toujours bien comprise. La
éthode- sui -& donné i
résultats : ie. es
Au printemps on prépare un compost de terre
de bruyère et de bon terreau en parties égales ;
on prend des pots de 15 centimètres de diamètre,
et l’on met trois ou quatre bulbes par pot. Les
bulbes ne doivent être enterrés qu’à moitié. Les
plantes sont alors soumises à une bonne chaleur
de fond ; dans la serre on maintiendra la tempéra-
ture à 20 degrés centigrades. A partir du mois de
mars, on doit les ombrer. PORN Re
Quand les feuilles sont complètement dévelop-
pées, on diminue la chaleur et'les arrosages pen-
dant un mois, on soumet alors brusquement les
plantes à une température de trente degrés ; on
les arrose abondamment et vers le mois de juin
elles se couvrent de
d'une gerbe compacte, ni même des raretés qu'il
es meilleurs :
la nouvelle année, on obtient une nouvelle florai-«
son aussi abondante que la première.
CH
LES FLEURS DANS LES APPARTEMENTS
UNE CORBEILLE D'ORCHIDÉES
J'ai toujours sur ma table, à mes repas, l'un
ou l’autre vase avec des fleurs, quelques brins de
verdure ou de fougère, et je comprends difficile-
ment qu’on veuille se passer de ce petit luxe que
je regarde comme nécessaire. Aujourd'hui, par
toutes les saisons, les fleurs se trouvent à la
2
portée de tout le monde, et il n’est pas besoin
d’un budget bien riche pour se donner l'immense 4
plaisir d’avoir toujours devant soi l’une ou l’autre «
quelques lilas,
toute la grande
fleur aimée, quelques roses,
quelques mimosas en hiver, et
série des innombrables fleurs de plein air pendant «
les mois d'été. Il ne s’agit pas d'une masse, ni
x
i
égayer les yeux. Il faut seulement posséder un
peu d Û
Il n’est
par un
Russie, lors de son arrivée
“
a
o sur près d’un mètre de largeur, Une telle
m
3
corbeille est évidemment tout un décor, dont sans
même tenir compte du vase, chef-d'œuvre d'’or-
fèvrerie d’un grand mérite artistique,
difficile d'évaluer les joyaux. |
‘Un modeste vase renfermant une couple d'in-
florescences d’ i
de roses, suffraient déjà à satisfaire beaucoup
d’exigences. A l t
moins encore, mais j'ai toujours sur ma table
Apres fleurs que ma famille ne se lasse jamais
admi
Comtesse DE LA ROSERAIE.
ORIGINE DU MAÏS
Il y a quelques années, feu le Dr Sereno
Watson recut de Mexico plusieurs plantes de
maïs dont les produits furent examinés par lui.
A la suite de cet examen, il donna à ce maïs le
nom de Zea cani
D’après un article publié par le Dr Harsh-
Les!
S.
&
È
a
=
®œ
À
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6
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S
dans un récent fascicule de Garden and
il serait …
sénhene
PTT
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lus
tu
n
À
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:
|
LA SEMAINE HORTICOLE
QUESTIONNAIRE DES ABONNÉS
Un amateur italien nous adresse la lettre
suivante :
« MONSIEUR,
« Quoique jeune amateur, je suis très enthou-
siaste des Orchidées, à la culture desquelles
j'applique les principes de votre ouvrage et de
votre Fournal des Orchidées. Je m’en trouve très
bien, sauf à faire des modifications en raison de
la différence de climat. Sur une de ces différences
je désirerais votre opinion : ;
« L'expérience m'a prouvé que le voisinage du
verre, même fortement ombré, est en été très
‘préjudiciable aux Orchidées, même de serr
chaude et tempérée: il les brûle. Cependant on
ne peut pas les sortir au dehors parce que l’atmos-
phère très sèche leur ferait beaucoup de tort; on
ne peut pas non plus ombrer trop fortement,
parce qu'on ne peut pas laisser les plantes sans
lumière. J'use des artifices que vous conseillez, et
d’autres, sauf la chute d’eau sur le vitrage, qui
serait pour moi un peu trop coûteuse.
« Dans ces conditions, n’y aurait-il pas avan-
tage à construire les serres un peu plus élevées,
que d’habitude, de façon à donner plus de déve-
loppement à la paroi verticale e u midi,
qui en été est peu dardée par le soleil presque
vertical, et qui laisse pénétrer une lumière diffuse
constante ? :
« Ne pourrait-on pas badigeonner les verres en
bleu clair, de façon à laisser passer moins de
chaleur et plus de lumière ?
« Agréez, avec mes remerciements, etc.
RG
RÉPONSE. — La question que vous me posez
est des plus délicates à résoudre, surtout en l’ab-
sence de données précises sur le climat, l’exposi-
tion de vos serres, l'aération, enfin sur les genres
auxquels appartiennent les Orchidées dont il
s'agi NE TE puit Se EVENE. TON A
Certes, il est à prévoir que dans un pays
comme le vôtre, vous
glossum froids, exemple; mais ces plantes
rebelles au soleil ardent ne sont pas très nom-
breuses ; il y en a beaucoup d’autres qui prospèrent
bien dans diverses collections des pays chauds,
et j'avoue que je suis un peu surpris des diff-
cultés que vous me signalez, dans des termes
d’ailleurs si généraux.
Je serais très porté à croire que vous n’aérez
pas assez vos serres, et qu'elles sont beaucoup
trop sèches.
A ce point de vue, il ne sera pas mauvais sans
doute de faire construire des serres plus élevées
que celles que vous avez pu voir généralement en
Belgique. Non seulement les plantes seront plus
éloignées du verre brûlant, mais elles auront un
air plus frais, et vous pourrez mieux aérer et
humecter l’atmosphère.
Peut-être aussi vos serres sont-elles un peu
élevées au-dessus du sol, au lieu d’être en contre
bas; voyez à ce sujet ce que je répondais récem-
ment à un correspondant dans le Yournal des
Orchidées. |
Il n’y aurait pas, je pense, d’inconvénient à
faire badigeonner vos serres de bleu clair, pourvu
que la couche ne soit pas trop épaisse; mais je
suis beaucoup plutôt partisan de les ombrer avec
un lattis, à travers lequel les rayons du soleil
peuvent passer et agir sur les plantes, sans
cependant les brûler, parce qu’ils ne posent pas
longtemps de suite sur la même place. Vous
pourrez d’ailleurs étendre une grosse toile ou des
paillassons au-dessus de ces lattis pendant quel-
ques heures du jour si le soleil est trop ardent.
Mais il me paraît extrêmement probable que
le grand remède consiste dans l’aération abon-
ante, avec aspersions d'eau sur les tablettes et
sur le sol, et dans l'emploi de serres un peu
ées. b:'E.
CULTURE DES CYPRIPEDIUM
DU GROUPE CONCOLOR, BELLATULUM, ETC.
La culture des Cypripedium en général ne peut
pas être considérée comme difficile; et du mo-
ment qu'on a trouvé un local leur convenant bien,
qu’on leur donne des arrosages abondants et la
température voulue, c’est-à-dire celle de la serre
,
tempérée-chaude pour
e petit groupe dont nous nous occupons fait
seul exception à cette règle. Il se compose
quatre charmantes espèces, dont deux au moins
de tout premier ordre: le C. bellatulum, le C. Go-
defroyae, le C. concolor et le C. niveum. Ces
sent beaucoup de tracas
d'amateurs.
uve même ce défaut transmis dans leur
* w-
Lawrence,
se montrait difficile et dépérissait dans des collec-
tions connues où il figure.
Il est possible d’ailleurs que ces semis, issus de
Cypripedium très différents au point de vue du
port et de la floraison, réclament un traitement
aux cultivateurs de trouver peu à peu, à force
d'observations et de tâtonnements, les modifica-
tions de régime qui peuvent conveni
‘
Quant au C. concolor, au C. Godefroyae et au
RP US EAES
a déjà produit beaucoup de semis.
C. niveum, ces espèces sont originaires de l'ar”
chipel malais, où elles croissent principalement"
sur des rochers calcaires, dans des i |
mbragées, mais très baignées d’air marin.
abri -
contre les rayons les plus ardents du soleil; la |
culture en panier leur convient bien. Ces plantes
restent ordinairement peu volumineuses dans les
cultures, ce qui ne les empêche
produire des fleurs en abondance
ne serait pas un cas unique
?
plusieurs autres Orchidées auxquelles l’eau de.
rivière réussit bien
Le C. bellatulum, ainsi que je lai dit plus
haut, est beaucoup plus vigoureux et réussit 4
beaucoup mieux en Europe que ses congénères de
la même section. Ce fait est d'autant plus re-…
serres, y prospère et s’y multiplie facilement: il
. em à
s
Max GARNIER.
LES GONGORA À L'ILE DE LA TRINITÉ
Le Bulletin du Jardin botanique de Trinidad a
publié récemment les renseignem
La F
tionne le Gongora A 3 comme indigène
à Trinidad, La Flore Éxotique, de Hooker,
tropicales de l’Amérique du Sud sur le versant de
l'Atlantique.
nn, ri
pas d’ailleurs den |
es AE
RE
STE
HN HE en EN RPE CE DE
SAMEDI, 6 FÉVRIER 1897
C’est une plante qui fleurit abondamment tous
les ans au Jardin botanique, et qui pousse sur des
blocs de bois ou des morceaux d'écorce, sans
avoir rien qui recouvre ses racines.
. Les Gongora, comme plusieurs autres Orchi-
ux catégories de racines quand ils
1 état de santé; d'abord les racines
principales ou tombantes, secondement les ra-
cines dressées verticalement. Ces racines dressées
se rencontrent chez les Gongora, les Coryanthes,
les Catasetum et les Epidendrum ; elles commen-
cent toujours à se développer pendant la saison
humide, et ont leur pointe verte exactement ver-
ticale. Sur cette pointe, quand le temps est hu-
mide, on peut voir des gouttelettes brillantes.
uand le temps est sec, la pointe verte disparaît ;
d’ absorpti on.
racines sont semblables à celles que l'on
que certains
point vue du fleuriste, et l'espèce est plus
florifèr
a encore ici un autre Gongora qui a les
fleurs jaune paille, et se distingue par la couleur
plus claire de ses pseudo ulbes, mais jusqu’à
plus ample informé, nous le considérons comme
la même, et leur coloris ou la forme du pseudo-
ge po peu.
ns nous prononcer donc sur la valeur des
Gongora, originaires de Trinidad. La 1'° pourpre
foncée; la 2°, tachetée; la 3°, couleur paille.
Toutes trois sont faciles à cultiver au niveau o
près du niveau de la mer, dans des situations
abrite contre le vent.
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
M. J. Markélof (Russe).
rs rss quand êtes-vous amateur ?
Depuis
2° nn T êtes-vous devenu
Par la lecture des revues ls: et surtout
du livre de Ch. Darwin sur la fécondation des
Orchidées.
3° Quelles sont les premières Orchidées que vous
HER cultivées ?
Une collection de vingt espèces vulgaires,
étendue depuis jusqu'à deux cent et trente espèces
de soixante-sept genres, reçues de diverses mai-
vous préférez, et
Pr ?
genre Coelogyne pour la richesse variée
de ses formes, sa floribondité et la facilité ex-
Sa pr la culture des huit espèces que je
possè
5° Quelle est, d’après vous, la plus belle Or-
chdée ?
Le groupe Cattleya labiata comme coloris et
le Phalaenopsis grandiflora pour la grâce de
l'inflorescence.
6° Quelles sont les onze suivantes, par ordre de
genre que
?
purpurata, Coelogyne cristata, Cata-
setum Bungerotlu, Odontoglossum nebulosum,
Cymbidium Lowi, Vanda coerulea, Cypripedium
Spicerianum, Stanhopea Devoniana, Dendro-
car les pousses d'hiver réussissent parfaitement
dans l'obscurité de notre FN (5 heures 55 m.
de jour ou plutôt de crépusc ë
g° À quoi attribuez-vous vos succès ou
échecs dans la culture des Orchidées:
Les succès à l'usage constant rs Engrais m1-
néraux et organiques, et les échecs au repos trop
absolu (sécheresse) infligé à quelques plantes au
début de mes cultures, sur l'indication d'anciens
ouvrages de femir sec en hiver, dans un air
desséché par les poëles chauffés et les vapeurs
d'eau congelées sur le vitrage
10° Engraissez-vous vos Orchidées et quels
résultats avez-vous obtenus ?(1)
‘y répondrai longuement dans un article
spécial.
110 Vous EN 26 z-vous d’'hybridation ?
n’en ai essayé.
12° Quelle influence À oéguare exercera-
t-elle à votre avis sur le goût des Orchidées et
v0S
sur la composition des Nr er d ?
Fig. 8. — Une Exposition de Cattleya Trianae à Bruxelles (voir page 28).
bium mr ar HE Aerides suavissimum et
ns Marshallia
os serres son bell installées à la
à bi campagne ?
A la campagne, en pays très boisé, à 10 kilo-
mètres du golfe de Finlande.
ville ou
CLIMAT :
mere d moyenne de l’année . . . +. 3,7C.
du mois de janvier. alias rer rés ON Ce:
du mois de juillet . ...5.,:.. 17,50
Humidité en °/o l’année : s
Giel serein, 39 j par ran; ciel nua geux, 174 jours;
iel couvert, 152 émis nn 156 jours.
Hauteur des dépôts aquat
° Appliquez-vous les principes de culture
oique dans « Les Orchidées exotiques et lèur
culture en Europe » ou re ce journal et com-
ment vous en gr -VOUS P
e qui concerne les soins de cul-
Catisston es plantes sont tenues humides au
repos, et une éoise moitié très mouïillées en hiver
Je Fe Lis d'opinion fixée sur ce sujet,
aya vu de beaux hybrides, excepté
quelques Cypépédiorn et le Calanthe Veitchi, qui
t des gains PRE pour la floriculture.
Mais les croisement s genres re e
1bl eue famille d'u
Jamais, à de l'éloignement de ma
Penee de pe Pétersbourg.
4° Quel est, selon vous, le meilleur système
Shesies ? Souhaitez-vous quelque innovation
ou quelque réforme :
Les Re actuelles nya bien à pro-.
pager le goût s le public pour les plantes.
Mais le bte de Dana beaucoup à
voir des expositions spéciales ou seraient démon-
(1) Nous publierons ultérieurement une étude très inté-
ressante sur les engrais que nous communique M. Markélof,
(Ré».)
28
LA SEMAINE HORTICOLE
trés et expliqués en détail les menus progrès du
métier, et où chacun ee ven exposer la méthode
qui le conduisit au succ
J. MaRkÉLor.
NOUVEAUTÉS
Cypripedium Drome sn var. viride. La
Lindenia vient r le portrait de cette
ont la moitié supérieure vert sombre, la moitié
inférieure jaune verdâtre clair, ainsi que la pointe,
et la ligne médiane brune. Le pavillon très large
porte à la partie centrale, jusqu’à la moitié de sa
hauteur, une large tache jaune clair, et est ligné
de vert foncé.
Cypripedium Ga var. Moorte-
Loris tense. Autre variété super Si à MA
et très coloré, qui vient de fleurir à
l'étabhsteient de Moortebeek. “Elle sera pes
nt figurée dans la Li
. grandi-
orum. Variété supérieure au point ‘de vue de
la grandeur des fleurs et de l'éclat du coloris, qui
vient de ex à Moortebeek et d’être figurée
dans la Linden
L'O. mel spas une ravissante
petite espèce e rare dan
dont la oubiete ne remon qu 88.
rappelle un peu l'O. Schillerianum, et l'O. scep-
ea dont il a la grâce avec un coloris plus
” Cattleya labiata, variétés nouvelles. La Lin-
re première manche du match franco-belge des
Pere. Mo benoit, albo-marginata, Lu-
cienne, Mélusine et Flamboyante . Elles mérite-
raient toutes une description détaillée, mais nous
préféro ns renvoyer nos lecteurs à la _ planche
les mérites de ces fleurs merveilleu
Mormodes badium Rolfe. Nouvelle espèce
récemment introduite du Pérou; ses fleurs sont
d’un coloris cramoisi pourpré brillant. L’hono-
rable Walter Rothschild, qui est possesseur du
type, a exposé à Londres une variété nommée
luteum qui a les fleurs jaune vif, et qui a reçu un
certificat de mérite.
_ PETITES NOTES
Orchidées botaniques. — Ce qu’on appelle
une Orc hidée botanique | n'est assez souven
récier |
considérant la photogravure, publiée tout récem-
ment par le Gardeners” Chronicle, d'un superbe
spécimen de Cirrhopetalum Medusae appartenant
Lawren
certes l'effet produit n’est pas seulement curieux,
il est charmant.
uve en:
Exposition de Cattleya Trianae à
Bruxelles (fig. 8). — Cette exposition annoncée
dans notre premier numéro a été très réussi. Une
cinquantaine de variétés d'élite appartenant à une
section nouvelle, avec le labelle très grand et très
coloré et les pétales très larges, ont été très admi-
rées par de nombreux visiteurs. Notre instantané,
n’en est, hélas, qu’un souvenir ! Comment repro-
duire les brillants coloris de ces triomphales
Les principales de ces variétés ont été nommées
et décrites; elles seront publiées prochainement
dans ce journal.
Comité des Orchidées de la Soctété Na-
hionale d’ Horticulture de France a renouvelé son
bureau pour l’année 1897. orges Mantin,
président pour 1896, ne se représentait pas, étant
musicaux
. O. Doin; vice- ne
sidént, M. Cahuzac; 2° vice- président, M. tet;
secrétaire, M. Page fils; vice- secrétaire, M. Li-
breck. M. Geor rges Truffaut a été nommé conser-
vateur des collectio
la réunion L 28 janvier, les Orchidées
n'étaient pas très nombreuses; la gelée qui sévis-
sait depuis deux s avait très probablement
empêché plusieurs orchidophiles rer leurs
plantes.
Voici l’énumération des appo
Cypripedium X Nilsom var., hybride du
C. insigne Maulei et du C. Dont ‘Hate
assez large, an
Cyprien k ones excellens. Rappelle
assez le X villon maculé comme
dans le ea mais pires plutôt la forme
allongée du C. X mitens; pétales et sabot plus
oncés.
C. x Lathamianum; C. D
un peu maigre et de coloris
Cattleya Trianae he en belle touffe.
Sépales et pétales blancs: labelle blanc avec le
lobe antérieur nuancé de rose très pâle; C. Per-
civaliana
elia a ceps Dawsoni, très élégant.
Pleurothallis stlligera, à _ fleurs jaune ver-
dâtre clair en grappe dre
Saccolabium illustre; Lohs glauca.
auront obtenu une prime
Certificat de mérite.
Ces reproductions serviront à former un Livre
d’or du Comité des Orchidées. Elles .Pourront
constituer un recueil de références très utiles.
“n j à
de re classe ou un
AVIS IMPORTANT. -_ La Semarne Hor-
TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les
samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta-
teraient un retard quelconque dans sa réception
sont priés de le signaler au bureau du journal.
VARIA
LES COMMANDEMENTS DE St FIACRE,
PATRON DES JARDINIERS
Fanvier. Tous les matins visiteras
on jardin attentivement.
Février. Guerre aux insectes tu feras,
ous animaux mêmement (1).
Mars. Une fois l'an fumeras
Et laboureras fréquemment.
Avril. Tous les outils entretiendras
Pour travailler habilement.
Mai. De chaque allée arrachera
L’herbe qui croît FN À
Juin. Pendant le jour ne flâneras,
Pour gagner ton pain dignement.
Fuillet. de the et fleurs arroseras,
E s chaud très abondamment,
Août: ailes ma: Lis e-prépareras,
Un bouquet fait aitiement.
Septembre. Les meilleurs fruits conserveras
ur ton maître fidèlement,
Octobre. De toutes graines garderas,
r semer annuellement.
Novembre. are les nuits reposeras,
ne gêle trop fortement.
Décembre. _. emploi jamaïis ne seras,
aisant le tout parfaitement.
CROYANCES POPULAIRES HORTICOLES
teEHe vient de me prouver fièrement mon
incompétence en me montrant plusieurs livres de
jardinage bel et bien imprimés. L'amat
question y a m marqué d’une croix bleue toutes les
annotations en ajoutant, bien convaincu : « Lisez
cette fois ces secrets qui Er écrits par des auteurs
sérieux et instruits, et rt en votre pro
oyons si nos lecteu
en faire, . profit!
le tout
min pas le sens commu
tt
en par ces quelques secrets que j'ai
dénichés rat ces fameux livres :
1** Secret : Si une main bien adroite écussonne
un œil de rosier sur un pommier, cet arbre, à la
fin de fructidor ou au commencement de vendé-
miaire, portera à la fois des roses printanières et
des po
lib. 3, cap. 10).
uel beau rêve!
vo
sur le houx ou Lars VOUS aurez des roses
vertes. »
Ce brave Albert-le-Grand conseille là, car
il venait de lui, celui-là, une besogne impossible à
ON io Etat
(1) Hormis aux insectes utiles et aux petits oiseaux,
sent
ain milieu
certain amateur d’horticulture, me voyant
a sons-
suite, — ces soi disant « secrets » n’ont
mmes en automne (Porta, Arcan, Nata, -
—
Là
SAMEDI, 6 FÉVRIER 1897
réaliser puisque la greffe du rosier ne prend pas
plus sur un oranger ou sur un houx que sur un
pommier, et encore n’obtiendrait-il par là que des
roses vertes, une couleur insignifiante. Disons
toutefois que la variété existe dans le domaine
horticole et qu ‘elle se reproduit par le moyen
tout naturel, c’est-à-dire par la greffe de ce rosier
sur le rosier sauvage ou églantier $
3° secret : « Pour avoir des roses noires on
prend les fruits qui croissent sur les aulnes.
Lorsqu'ils sont bien secs on les réduit en poudre
que l’on mêle avec du fumier de mouton, une
petite pointe de vinaigre et un peu de sel, Cette
matière doit être déposée sur les racines du
rosier. »
Voilà donc le moyen pour avoir des roses
noires, qui est bien simple; relisez-le, c’est une
véritable salade à sauce piquante ; il n'y manque
que l’ail et le poivre.
4° secret : Pour avoir des roses bleues au lieu
d’aulne il faut cpu les fleurs de bluets
(Curiosités de la nature
ais on ne dit pas que pour obtenir pareille
curiosité de la nature il faut mettre du vinaigre
ou non. C’est à e ssayer.
: Si on écussonne, sur un amandier,
assuré d’avoir de très belles roses, souvent dans
le temps que la terre est encore je de neige
et de frimas (Curiosités de la natu
Voilà un moyen ingénieux de battre de la
monnaie : que les spéculateurs s’y mettent donc :
ils ont là le secret de fournir à nos grandes villes
des belles roses même en plein hiver.
encore un malin en
décroché les 300,000 francs promis par le gou-
vernement. USTAVE MiCHIELs.
n voyage collectif à l'Exposition Inter-
u
à laquelle amateurs et horticulteurs seraient ce
rs a + part. Elle pourrait être organis ar
té permanent de la Chambre syndicale TS
Pc belges, qui s’est constitué en sous-
commission belge pour l'Expositi É de am
de eh et qui nous semble hatieliertient désigné
à cet effet.
coup d’ horticulteurs
entreprendraient
qu'ils hésiteraient à partir seuls. Le voyage
tif offrirait beaucoup d'intérêt et irécsterats de
multiples avantages
‘en pensent les membres de la Chambre
syndicale et nos lecteurs ?
CH. DE B.
rs J AD SUBURISLE
Encore un progrès à signaler dans la série des
variétés à feuilles panachées. Pelargonium
Me Salleron, avec son feuillage bordé de blanc
et formant une boule compacte sur le sol, est
fréquemment utilisé dans les jardins comme bor-
dure de parterres ou massifs. La variété Couronne
d'argent, nouveauté mise au commerce par
MM. Rivoire, père et fils, horticulteurs-grainiers
à Lyon, estun perfectionnement du Pelargonium
Mne Salleron, dont il est issu, Sa végétation est
la même ; il forme, lui aussi, une boule compacte,
mais cette boule est un peu plus volumineuse en
sur fond vert gai est plus
nettement accentuée et produit plus d'effet. La
Barbarossa. Son Altes
été reçues par M
tant, à Anvers,
se royale et sa suite ont
M. le comte d’Alvensleben, Envoyé extraordi:
naire et ministre plénipotentiaire d'Allemagne,
pr MAS du personnel de la légation impériale,
s'était rendu également à Anvers pour accom-
pagner l'hôte princier dans sa visite. Celle-ci a
été longue, minutieuse, intéressante. Les cabines,
les salons et les fumoirs sont décorés de panneaux
en porcelaine représentant l’histoire de la vieille
Allemagne et du fondateur d Èm
pereur à la Barbe R $
motifs PER RCUTR : la vie de famille, les tournois,
es ménestrels. le portrait de Barbarossa
domine le rend salon.
Voilà le cadre dans lequel, avec une somptuo-
sité et une recherche d'art qu’on ne saurait trop
louer, M. d e Bary avait fait dresser les tables du
déjeûner offert à ses hôtes de distinction.
de Î
ni @; ic
Fig. 9. — Pelargonium Couronne d'argent.
figure ci-contre donne une idée exacte du port,
de la panachure et de la dimension de la feuille.
On peut prédire que le Pelargomum Couronne
d'argent sera accueilli avec une grande faveur
dans tous les jardins. Il présente sur d’autres
lantes l'avantage de ne devoir jamais étre
soumis au pincement.
Ém. R.
LES FLEURS AUX FÊTES
S. A. KR. le prince Albert de Belgique accom-
agné du comte de Grunne, son officier d’ordon-
nance, de MM. les ministres baron Lambermont,
écem
steamer nouveau du Nordtéicher Lisp, le
Nous passerons sous silence l’admirable coup
d'œil qu'offrait la salle
nous attarder quelque peu à
qui relevait ou soulignait les mille et un détails
de la splendide mise en scène.
e Bary avait tenu expressément à ce que
des profusions de délicieuses fleurs charmassent
les convives par leurs couleurs bariolées, leur
fraicheur et leur parfum printaniers. L’ honorable
amphitryon a été servi à souhait.
a deux longues tables
et huit petites sont garnies de corbeilles de fleurs
dont la er donnait bien la mesure de la
distance qui nous sépare de l’époque évoquée
par les panneaux s bécorat ifs.
n face de son Altesse royale, une ravissante
core lle de forme très allongée, était garnie
d'Odontoglossum crispum, Cymbidium Lowi,
30
LA SEMAINE HORTICOLE
Cattleya labiata et Coelogyne gisinte entre
mêlés de roses Kaïserin et Cat e. Mermet,
un rose carné très tendre, le dé se Libre nt,
gracieux et léger, sur un fouillis de fraîche ver-
d
d’œillets, dont
cadrait à merveille avec le blanc d'ivoire des
clochettes du « Lis des vallées ; » les charmantes
eurs mélaient Jens délicieux parfum pour em-
baumer l'air du
es huit RS Le étaient garnies chacune
d’une ravissante corbeille d’œillets d'une même
nuance, rose pâle ou rouge cuivré; se profilant
sur la jolie verdure de fougères, ces fleurs pro-
dr à le plus riant effet
e piano, un simulacre d’enrochement en
Near fait en’écorce de liège, est garni de
fleurs; une jolie tige florale d'Odontoglossum
crispum semble flotter au haut du rocher, tandis
Fig. 10. — Pois serpette à très longue cosse.
sa des sr et animent le paysage de leurs
superbes couleurs. Les fleurs sont entremélées
de feuillages d'Anidietà et de fougères.
Ces quinze corbeilles de fleurs, dans cette salle
il ; prouvaient une fois de
tite, quelle place i importante la fur occupe dans
le luxe des ameublements et dans la réussite
d'une ornementation de fête
… Ajoutons que sur Pres deux tables d'honneur,
Med
eai0
C ourai
en serpentant autour des pièces d’arge nteri
des candélabres; cette verdure fait sa
figure.
Les corbeilles du fumoir sont formées, les unes
de lilas blanc, de roses et d'’œillets, les autres
de ces mêmes fleurs et de mimosa, le tout arrangé
avec un goût sûr et un talent auquel il nous faut
rendre hommage.
La garniture florale des salons du « Barba-
Tossa» (N orddeuischer Lloyd) était l'œuvre de
M. Georges Peeters, de la maison Mr: V'° Peeters,
d'Anvers. CH. DE BosscHERE.
‘ sera probable
ils frappent contre les
FRUITS ET LÉGUMES
POIS SERPETTE A TRÈS LONGUE
COSSE (fig. 10)
Les pois peuvent être groupés, au point de vue
de la culture, en variétés à rames élevées, variétés
à demi rames, variétés demi-naines et variétés
naines. Le pois serpette a besoin de demi rames,
il peut être considéré comme étant de troisième
saison. On l’appelle encore Pois d’ Auvergne. Le
type est rustique et a de longues cosses renfer-
mant une dizaine de grains. Les tiges atteignent
1M40. Le Pois serpette à à très longues cosses, gain
de M. L. Lille,à Lyon, est une sérieuse améliora-
tion du Pors serpette; il est remarquable par la
longueur de ses cosses, le nombre des grains
allant jusqu'à douze et la finesse de ceux-ci. On
le recommande pour les grands potagers, les
fermes et les pensionnats. Cependant il sera éga-
lement précieux pour le jardin de l’amateur. Il
ment l'équivalent du pois Laxton’s
nn qui, lui aussi, est également un Pois
LA
d'Auvergne perfectionné. Ém. KR.
CONSEILS UTILES
Destruction des hannetons. — On a lu
autrefois dans les journaux le procédé suivant :
e matin, j'enfouis de 5 à 6 doubles
décalitres de ces dangereux coléoptères. Voici ma
recette; on me saura gré, j'en suis sûr, de l'avoir
Fe
propagée : au crépuscule, je place au milieu de
intérieures sont enduites de goudron
liquide. Au fond de ce tonneau, je place une
veilleuse allumée, et voilà tout. Les insectes de
toutes espèces, attirés par la lumière, se préci-
pitent sur la veilleuse. mr bourdonnant autour,
is du tonneau : pattes
mn ailes ser tachées de Sci et les hannetons
mbent au fond La tonneau ; le lendemain je
pire mes ns Victi
« L'on peut détruite tous les hannetons d’une
contrée, avec 60 centimes de goudron, et l’on ne
perd point sa journée à faire une chasse beau-
coup moins fructueuse. » IGNOTUS.
Le temps à Gand du 24 au 30 Janvier 1897
Température (1}} # =
de d 5 un
Sert | es joe |‘
= Ë £ È £ 2
2 El £ £ 8 a
2 Æ es. A
Dimanche! 759.1! 2.1 |—6.5| 68 ET
Lundi |753.4| 0.1 |—6.9| 97 | S O | 0.2
Mardi. |755.3| 4.5 |—5.0| 77 | SO o
Mercredi |759.2| 3.0 |—5.1| 83 | S O | 0.6
Jeudi |763.0| 4.9 |—5.0| 86 O (0)
Vendredi | 760.4! 5.1 |—4.9| go. O 0:3
Samedi |752.0| 4.1 |—4,5| 98 | S E | r.8
(1) Les thermomètres ne sont pas abrités.
FRANCE
Les informations, annonces d’expositions,
communiqués divers, etc., concernant la
France, doivent être adressés à M. 'TOURRET:
GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine). Ë
24 ans, non-marié, connais-
Très bon Jardinier, sant parfaitement la culture
es Orchidées, Plantes de serre et toutes les autres
branches du jardinage, fleurs, légumes et arbres, de-
mande place. — Bonnes recommandation
S’adresser au Bureau du Journal.
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« branches Fs A 25 Le contenu du pre-
< inter numéro, toujours le plus difficile, est très
« varié. Le Journal des Orchidées avec toute son
« activité, et rs Horticole sont en-
« globés dans La Semaine. Nous souhaitons
« notre confrère tout le succès que cette entreprise
« mérite. »
Nous remercions le Gardeners’ Chronicle de
ses sympathiques appréciations et ne demandons
qu'une chose, c'est que ses excellents souhaits
nous portent assez de bonheur pour ne pas
rendre trop présomptueuse notre prétention de
l’avoir pris pour modèle.
Le Gardeners’ Chronicle est un monument
horticole historique. Il nous a toujours inspiré la
plus respectueuse admiration. Un pays est honoré
de posséder une pareille publication, et nous
considérons que, pour nous, ie plus grand hon-
neur qui puisse nous arriver, ce serait de doter
le nôtre d’un journal aussi admirablement com-
&
ris.
Nous demandons à nos abonnés un crédit de
rester trop inférieur à
sommes im
Comme le dit très bien le Gardeners’ Chro-
nicle, le premier numéro est très difficile à com-
la tâche que nous nous
raissent pas trop longs aux abonnés de La
Semaine Horticole.
Déjà de très nombreux témoignages de satis-
faction nous sont arrivés. À ces amis de la
Première ai nous adressons nos plus vifs re-
merciments. LuciEN LiINDEN.
pratiq
CHRONIQUE
Syndicat des horticulteurs de France. —
ociété nationale d’horticulture de
Paris, a été élu président d'honneur. Ont été
. Delavier; secrétaire-
la suppression des
mesures vexatoires entravant l'entrée des plantes
en Algérie et à l'agrandissement des Halles cen-
trales à Paris.
tations agricoles à l'étranger. — Nous
voyons dans la Revue Horticole du 1° février
que la station agricole de l’État de New-York à
Geneva ne s'occupe pas seulement d'agriculture.
L'an dernier on 3 a expérimenté 170 variétés
de fraises. Ces expériences sont dirigées par
M. Wendell Paddock. Les SR les plus
recommandables de 1896 sont : Bissel, Earlist,
Enormous, Tubbs et William Belt. Les variétés
a COR pendant les deux dernières années
ui sont signalées plus spécialement sont
Boston Marshall, Marston et Tennessee.
[ee]
+
..
M. J. Lloyd, le savant auteur de la Flore de
l'ouest de la France, mort le ro mai 1806, a légué
son herbier et sa bibliothèque à la ville d'Angers.
Il a laissé une rente annuelle de deux mille francs
pour l'entretien de ces collections et trois mille
francs pour le traitem
Celui-ci sera désigné
une liste de trois de cprre __ par la
Société botanique de Franc
. Verlot. — La Revue Horticole du
1er févridr annonce le décès de M. Bernard Verlot,
* à l'École nationale d’horticulture de
Versailles. Il était en même temps chef des cul-
tures expérimentales de la maison Vilmorin-
Andrieux et Cie. Il collaborait fréquemment au
qe précité et avait publié un guide du bota-
niste herborisant, livre populaire et très estimé.
M. Vert be mort le 24 janvier dernier dans sa
6ie an
Un guide dans l’horticulture générale.
La Cu édition du Traité d'horticulture
eorges Bellair, jardinier chef des
es D aionate de Versailles (1), vient de paraître.
Cet ouvrage, œuvre d’un praticien des plus com-
pétents, comprend à la fois la culture maraîchère,
de plein air et forcée, l’arboriculture fruitière et
l’arboriculture d'ornement, la floriculture de plein
air et de serre, les divers procédés de multiplica-
tion des végétaux, ainsi que les maladies des
plantes et les animaux nuisibles, avec un me-
mento des travaux mensuels. Ce livre a obtenu
#e la part de la Société nationale d’ A lture
de France un prix Joubert de l'Hyberderie.
Le 74° meeting de « L’Orchidéenne » aura
lieu dimanche, 14 février, dans le pavillon central
L'HORTICULTURE INTE RNATIONALE et sera
visible de 2 à 5 heures et lundi toute la journée,
(1) Un volume in-120, de 1282 pages, avec 308 fi
Sn le texte. Octave Doin, place de l’Odéon, Paris, rés
: 8 francs
Expositions. — Une M pa d'horticulture
aura lieu cette année à Bordeaux en même temps
que le concours régional agricole.
— La Société d’ 6 Pl ru et d'histoire natu-
relle de T Hérault gare une exposition de
s et de fruits de saison,
qui ‘se tiendra à Montpellier du 5 au 9 novembre.
Pour les renseignements, s'adresser à M. Aubouy,
secrétaire général de la Société, 12, rue de la
Gendarmerie, à Montpellier.
Au demande des plants de vignes améri-
es. — Le syndicat agricole et, viticole de
ambi. par Joigny (Yonne), prie les pépinié-
ristes, producteurs de vignes américaines, qui
cérrnient fournir des plants greffés et racinés
outures de ces vignes, de vouloir bien
a garantie
S'adresser à M. Butoene. rs A syndicat,
Au Muséum. — Le cyclone du 26 juillet der-
nier, qui dévasta les allées du Jardin des plantes,
fit aussi dans les galeries desidégâts importants.
Le musée de minéralogie fut particulièrement
éprouvé ; par le toit vitré que creva LAYA RE
l’eau entra à flots, défonçant les vitrines, noyant
les échantillons; quantité de sulfätes f Lotus
d’autres sels se boursouflèrent dans leurs gangues
et gs être retirés du m
baudy, qui boss vivement à la
conservation des richesses minéralogiques du
Muséum, vient de faire don à cet pra
d'une somme importante qui, selon son désir, sera
employée à compléter les collections nécinées
Ja ee en Écosse. — Le 1° décembre
dern M. Robertson Monro g
Con: un des vétérans de l'horticulture, a
donné à Édité devant la Société d’horticul-
ture d'Écosse, une intéressante conférence sur
l’histoire de l'horticulture dans cette région. Il a
rappelé la formation en 1809 de la Société royale
calédonienne d’horticulture; il a dit comment
alors des Le tels so a ep
Jeffery, Brown, Hooker,
contiritent les
. C. Loud
quelles le savoir de la science allaient de pair avec
la pratique. Il a d’Andre
Dr Fe Bee et de l'apparition ‘du Gardeners’ Chr
nicle, des mérites du Dr Hogg c
trente ans, un bouquet desix Face LS rl tre.
coûtait une demi couronne et devait satisfaire la .
plus jee Ale de l’Athènes moderne. Il y a un
siècle, on pre és leurs en
quart d
Ecosse. er. es Giroflées et des Perce-neige au
printemps, un petit sa as Ponanelre as
34
LA SEMAINE HORTICOLE
potées de Fuchsia et de Musc, décoraient le
marché d'Edimbourg et aujourd’hui ies Narcisses,
les Œillets, les Gardénia, les Calla, les Roses
t
affaires d’or et les progrès de l’horticulture et du
jardinage ne sont pas près de s'arrêter.
La fabrication de l’essence de roses a pris
un grand développement en Bulgarie. La ville
de Kasanlyk en est toujours le centre.
Actuéllement on se livre à la culture des rosiers
dans cent cinquante villages du district qui for-
mait re la partie nord de la Roumélie
méridionale.
La Bulgarie produit, dans les bonnes années,
3000 kilogrammes d'essence de roses, et 1600 ou
1700 kilogrammes dans les années m
ya vingt ans, le Kasanlyk écieniaite seulement
200 à 300 kilogrammes. En 1866, la récolte
était élevée à 3000 kilogrammes.
| L'importance du rendement, et surtout la
qu’il fallait en tenter la transplantation. Et,
comme les chariots actuels sont insuffisants pour
des arbres de cette dimension, la ville de Paris va
faire construire, pour cette opération, un chariot
monstr e qui ne coûtera pas moins de 8,000 francs.
En cet équipage spécial, quarante ou cinquante
vers le bois
r
retrouver, _ si la transplantation ne les tue pas,
étant donné leur âge.
Dictionnaire d’ ce À an illustré, hr
. Bois (1), — 8me livraison de ce très
utile em ps rs de paraître. Cet de se
recom x amateurs et aux professionnels
par le sens fratique qui s'y révèle; l’auteur,
M. D. Bois, assistant de la chaire de culture
au Muséum d'histoire naturelle de Paris et secré-
taire rédacteur de la Société Nationale d'Hor-
mbre nts et de praticiens
renommés. Leur Fttelligente collaboration pro-
Fig. 11. — Une entrée de serre chez M. A. Varjenevsky (voir page 40).
concurrence des distillateurs Ni qui sont allés
porter cette industrie dans l’Asie-Mineure, ont
dét terminé, en 1889, une itieë des prix de
12 °/o
Nous lisons dans un roman français :
Ce n’était pas une femme, mais un bouquet
vivénts un inimaginable bouquet.
« Une centaine d’œillets durisiense sa taille et
descendaient autour d’elle,en cascades, jusqu’à ses
pieds. Autour des bras nus et des épaules courait
une guirlande emmélée de myosotis et de muguet,
tandis que trois orchidées féeriques caressaient
la chair pâle de sa gorge des nuances de roses et
rouges de ces fleurs surnaturelles. »
Replantations à Paris. — Les superbes
arbres situés sur l’ancien cnpiadetst du Jardin
saire général de l'Exposition vient de décider
duit un très heureux résultat; aussi recomman-
dons-nous le Dictionnaire r orticulture illustré
à l'attention de nos lecteur
Jardins dans les gares. La Revue de
Horticulture belge et étrangère demande que
l'État belge imite l'exemple de la Midland Rail-
way Company, qui vient de distribuer 200 livres
sterling (5000 francs) comme prix, entre les chefs
de gare ayant les jardins les mieux entretenus.
Au dernier concours de 1896, deux cents concur-
rents étaient inscrits.
Nous trouvons, comme notre consœur gan-
toise, l’idée excellente et la recommandons chau-
ement, non seulement à l’État belge, mais à
toutes les Compagnies du monde entier
(1) Paris, librairi
52, rue des Ecoles.
Sciences naturelles, Paul Klincksiek,
ardin botanique de Gand. — La question
du transfert de ce jardin a repris une marche
imprévue. Les Commissions réunies vendredi
dernier se sont ralliées au choix fait par la Com-
jardin
M. Égénienr Wolters, au quartier de l'Heïr:
s la maison de cam:
tions à éleve r. Le coût total sera donc de
225,000 fr. ; l'Etat interviendrait pour 75,000 fr.
Ce choix n'est pas accueilli avec faveur par la
population gantoise.
Nouvelles gantoises. — L'Assemblée géné:
rale de la Chambre syndicale des horticulteurs a
eu lieu au Casino de Gand, le dimanche 7 février,
à 11 1/2 h. du matin, après le meeting floral qui
a été l’un des plus brillants qu’on ait eu l’occasion
de voir et où les apports d'Orchidées, entr'autres
six superbes Cypripedium, exposés par M. Jules
entendu un intéressant rapport de M. Pynaert sur
la situation de l’horticulture.
150 membres environ étaient réunis à
l'Hôtel de la Poste, pour fêter en un banquet,
l’estimé président M. Octave Bruneel, l’aimable
vice-président M. Pynaert, MM. H. Van Hulk,
Anatole De Cock, Ch. De Bosschere, Joseph De
Coster, Jean De Kneef, Ad. De Meyer, Constant
Kerkvoorde, Émile Maertens-Beys et Joseph
Vervaene, membres-effectifs ou honoraires de 2
Chambre syndicale, ayant obtenu, en 1896,
distinctions honorifiques pour services rendu
l'horticulture.
AE à titre de document,
banque
le menu de ce
Huîtres de Zélande
Potage d'Artois
Filet de bœuf Renaissance
Jambon d’Yo 5 Financière
Nr er ne nne M
sd " alie r
e de Dci rh
al
Fruits essert
La fête a été animée et fort cordiale. La
Chambre syndicale avait voulu saisir l’occasion
de la promotion de M. Bruneel, au grade
d’officier de l'Ordre de Léopold, pour lui Sn un
témoignage durable de gratitude. À l’heure des
toasts, quand le président d'honneur, M. “Yan
e
auteur, l’éminent artiste Léon Herbo.
L. LiNoEN et Em. RopiGas.
Plusieurs abonnés nous demandent de donner
une ii différente aux feuilles de texte et
à celles réservées aux annonces. Nous leur mb
sr à partir de ce numéro : les es
d'annonces seront, à l'avenir, titine >: en
chifres Yomains.
AVIS IMPORTANT. -_ La SEMAINE HOR-
TICOLE est mise à la poste régulièrement tous lesw
samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui constar
teraient un retard quelconque dans sa réception
sont priés de le signaler au bureau du journal.
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1
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|
1
à
+
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ia
L'ART DES JARDINS
e rêve caressé par les travailleurs, c "est de
vue sur le ciel bleu
nque des grands
e goût du jardinage s'étend chaque
dimanche, jouir des agréments que pro
SET avec ses pelouses, ses pe _ ses fleurs;
es, à la c
nalière accomplie. Ce qui est de règle, à Londres
notamment, tend à devenir une habitude chez
s.
RE d'un autre côté, combien l’hor-
a progressé, combien les introductions
et les pe à de plantes nouvelles ont contri-
i è
donné à jamais ces fantaisies et ces excentricités
qui nous paraissent des produits d’un autre âge.
Il nous semble que nous n ’en sommes plus au
temps où un écrivain sérieux disait que pour
tracer un jardin il suffisait d’enivrer son jardi-
nier et de suivre sa trace avec des piquets. Cepen-
0
que le jardinier n'ait été remplacé par un bambin
à la chasse aux papillons
Mais ce sont là des exceptions qui deviendront
de plus en plus rares. Le tracé des jardins est un
jo ur en jour plus d’adeptes,
observateur judicieux, homm e goût et ee
seur de plantes, concevra des créations de
dins répondant aux exigences d’ une thés
qui a ses règles ve ses REP RUE qu'on ne trans-
gresse pas impuné
S'il est facile de Re le goût chez des
personnes qui en ont déjà, il est difficile d'en
donner à celles qui n’en ont pas et chez lesquelles
RAS du cerveau est telle qu ’elles sont
inaptes à la compréhension des principes d’esthé-
n'ont pas encore compris qu’un me est autre
chose que des allées, des pelouses, des arbres et
ménagé forme des scènes que le
ne saurait produire; que tout est subor-
dons aux lois de la lumière et de la perspective ;
en un mot, que l'établissement d’un jardin ou
d’un parc demande des études spéciales et une
somme réelle de talent.
SAMEDI, 13 FÉVRIER 1897
35
C'est à l'ignorance de ces détails que nous
Re ces fantaisies coûteuses ou ridicules
mme e nous serait facile d'en signaler quel-
Re
Pour AT le grand art, c'est de boulever-
ser tout ce qui existe, c'est d'élever des mon-
tagnes et de creuser des vallons dans un terrain
plat; de représenter dans un petit espace, à l'in-
star des Japonais, un grand parc avec ses rochers,
ses ponts, sa rivière, son lac!
Quand il s'agit d'établir son jardin, le bour-
geois, nous disait un jour un architecte de talent,
a toujours trois préoccupations principales. La
première c’est d'être caché de la rue : voir tout
et n'être vu de personne, c’est là toute sa vie; la
seconde, c’est la construction du rocher, et la
troisième, Em: al de la boule de verre. Ne
lui demandez pas autre chose; n’essayez pas de
lutter, c'est du temps erdu.
Le rocher rêvé est ent un tas de
pierres de formes bizarres, perforées AE des
éponges, accolées les unes aux autres, oY-
ste referens, aux parois desquelles on Pre avec
n des petits morceaux de verre coloré ou de
er ce, des coquillages ou des écailles d’huîtres. Il
dissimule un baquet rempli laborieusement par
que, à de sors ie le
a
paysagiste. Ventrue, étincelante au soleil, elle
déforme, défigure, enlaidit tout ce qui l’ approche.
Il y a des règles à observer dans le tracé d'un
petit jardin.
La première est de faire simple. Que chepeher
t-on? De l'ombre, de la verdure et des fleurs
donc une ou deux pelouses, suivant l'étendue rl
terrain, le moins possible d’allées qu'on dissi-
mulera par le vallonnement, quelques arbres ap-
propriés au sol et au climat, des arbustes choisis
de telle sorte qu’on ait des fleurs et des feuillages
colorés pendant toute la saison et un peu de
verdure en hiver, enfin quelques fleurs réunies
en corbeilles ou Éper en groupes, et voilà
le jardin de vi
Le.cas édit, on Ésgbtar un emplacement
s de sable pour les
enfants, our S'y in-
staller % dans la fraîcheur embaumée, lire le
journal ou le dernier roman paru
Si la “propriété est plus grande : si au lieu de
quelques centaines de mètres, vous en disposez
de quelques pre qu ‘une ‘allée de ue
assez large, bien ombragée, encadre rie
jardin; quelques allées secondair res de
armo
fleurs au centre des vallonnements,
les a EE porte qui divisent le jardin en
plusieurs parti ten diminuent la grandeur et
la perspective
Tout cela 5 se conçoit aisément, mais ne s'exé-
cute pas a même facilité. On peut bien
étudier Fr règles, discourir sur le plus ou moins
fondé de certaines critiques, mais on ne s’im-
provise pas architecte-paysagiste comme on se
fait jardinier. Et, c’est parce qu'on ne se rend
pas bien compte de cette vérité qu ’on abime
encore tant de jardins. Combien n'y a-t-il pas
de simples garçons- jardiniers sans autre instruc-
tion que celle reçue à l’école primaire, qui
nettoient fort bien les corbeilles-parterres, dé-
coupent proprement le bord des gazons, ratissent
minutieusement les allées, de bons ouvriers,
enfin, qui, du jour au lendemain, s'établissent
n'en pas croire ses yeux et pourtant, cela se voit
tous les j jours.
Pour être un bon architecte-paysagiste, il faut
des dispositions spéciales, une instruction déve-
loppée, une connaissance sérieuse ur plantes, un
sentiment artistique déve 1oPpé; ‘faut avoir
vu et beaucoup reten
L'art et la science de l'architecte RER
sont Fi ‘différents de ceux des architectes-con-
tempérament que le second ne d éce
sairement posséder. Ce me rgu prennent bien
rarement même, ne saur.
evoir un bon
plan de jardin, quoique la se Fe architectes
se l’imaginent, un peu naïvement, il faut bien le
reconnaitre.
c, pour avoir un beau jardin, fût-il grand
L
reproduira des vues de jardins modèles, afin de
mettre sous les yeux de ses mt non pas des
modèles, mais des sp sain
élevé, que nous louons ti nos Dali et qui
contribueront à relever le goût des possesseurs
_de jardins
G. Rivors.
LES PLANTES EN SERRES
Le moment est favorable pour parler des
Bruyères. Ces charmantes petites plantes sont
un des principaux attraits de la saison, et forment
avec les AE és la plus grande partie des éta-
es. Leur feuillage fin, RE
de gracieuses fleurs de coloris délicat, tantôt glo-
buleuses, tantôt en forme de tube plus ou moins
allongé, SE arr Jess et disposées en
grappes ou 2e re
Les p s qu’on Psibne sous le nom de
Bruyère pee surtout à deux genres :
les Erica et les Epacris; ces derniers toutefois
ne sont pas de vraies Bruyères.
Les Erica Sr HT un très grand nombre
d'espèces et de v
France, mais elles sont moins brillantes
cultivées. Parmi celles qui contribuent le ROIS A
l’ornementation 56 ap et des jardins
d’hiver, on peut ci :
E. hyemalis, la ne connue peut-être, qui ee .
duit de belles clochettes en longues grappes; ces
clochettes ont la base rose plus ou moins vif, et.
36
LA SEMAINE HORTICOLE
la partie supérieure blanche. Il existe aussi une
variété entièrement blanche. Cette br son fleurit
pendant l'hiver, comme l'indique s
E. persoluta. Fleurs petites, globuleuses, roses
ou blanches, apparaissant au printe
E. melanthera. Fleurs petites, mais | extrême-
ment Ep roses, avec les anthères noires;
floraison en hiv
E. récré Fleurs en clochettes, d’un beau
rose pourpré, apparaissant au printempset en été.
sa Fer à charmantes petites fleurs
rou
£ “ampanulata. Petites fleurs semi-globuleuses
É. ferspious. Fleurs formant un très long tube
rose chair.
E. néranqare Fleurs jaunes, également très
grande
ré Prasshans: Belle petite fleur blanchître.
1lmoreana. Belle espèce qui fleurit à
Y Éiate et en hiver. Plusieurs variétés.
E. mammosa. Cette espèce, très appréciée
également, possède des variétés qui fleurissent à
différentes époques de l’année.
E. Sindr
mais produisant des fleurs un peu plus es
fleurit au printe
. grandi ob. Fleurs entièrement blanches,
globuleuses, se produisant au printemps.
E. grac ma; Fleurs globuleuses, rouge pourpré,
en autom
£. pyramidali Fleurs tubuleuses, rose vif.
Fleurit en hiv
E. oblata vemalis Fleurs violettes se pro-
duisant au printemps.
E. eye £. “sticl, E. profusa, E. Paxtoni,
e nea, E. retorta, E. Aitoni
eeropet
Parmi les epèess ss il faut citer prin-
cipalement : ÆE. caynea et sa variété blanche,
+ VAGANS, TOSe Où bhanéhs: E. vulgaris, lilas:
E. mediterranéa, rose vif, fleurit en mars, avril,
mai.
Les s Epacris ont beaucoup d’analogies avec les
Erica, mais leurs feuilles plus courtes et plus
larges, rigides, sessiles et Fans, permettent
de les distinguer aisément. Ils sont originaires d
mn
®
Las
C
£
et
Q
à
©
[nr
*@
+
[=
Es
8
: ©
4
ee
®
ans les Erica le calice n’a que
4 divisions et 4 corolle forme 4 lobes; enfin ils
ont 5 étamines, Fete que les Erica en ont 8.
Les espèces d
s
t les suivantes : Ep, gra andiflora, à
eurs carmin; E.acinthifiora, à inflorescence
grappe , rappelant rer des fidathes
à belles fleurs roses où blan ; E. impressa,
à fleurs roses; E. palin" E. truncata, etc.
CULTURE
L’Établissement rm à — La cul-
ture des Bruyères exige beaucoup de soins; ces
plantes craignent l'excès d'humidité par dessus
tout ; il ne faut pas cependant les laisser sécher ;
mais leurs fines racines fibreuses sont très déli
cates, et sujettes à pourrir lorsqu'elles sont trop
humectées. C’est là le principal écueil de la cul-
ture, La moindre négligence peut faire périr un
grand nombre de plantes, surtout quand il s agit
de boutures ou de jeunes plantes de moins
d’un an.
À cause de cette difficulté,
Bruyères s’est spécialisée plus qu'aucune autre
peut-être. Les amateurs qui rassemblent pour
ryana, assez analogue à l'E. hyemali ,
la culture des
leur agrément un choix de plantes dans une ou
deux serres, ou même dans une partie de au
habitation, peuvent comprendre des Bruyèr
dans ce nombre, et obtenir de bons Fa ha
pourvu qu'ils les soignent avec la régularité
“voulue; un jardinier ou un horticulteur qui pos-
sède un certain nombre de serres ne le pourrait
pas, à moins d’avoir un personnel très nombreux;
car dans des établissements moyens, qu'il s'agisse
d'établissements marchands ou de serres appar-
ciales ; il faut avoir deux, trois ou quatre grandes
sections comprenant un certain nombre de plantes
qui réclament à peu près le même traitement ; on
assigne au besoin mme
front beaucoup de cultures différentes. Pour bien
cultiver les Bruyères au point de vue commercial
il faut en quelque sorte en faire une spécialité.
C'est ce qui se produit en Angleterre, m’a-t-on
dit; et en France, chez M. Géutihompes horti-
culteur à Vincennes.
i eu l’occasion ces jours-ci de visiter l'éa
édit de M. Gentilhom
surpris et émerveillé de l'importance de
culture spéciale, en même temps que de l'habileté
avec laquelle elle est dirigée
serres, du système dit hollandais, sont au
nombre de vingthuit : en outre, de grands châssis,
au nombre de 600 environ, abritent des. boutures
et de jeunes se M. Gentilhomme cultive
ainsient 0,000 0 Eri ca
intermedia, qui fleurit en
FE nm: Sénbioillits, qui fleurit aux mois de
th et août, et une autre variété qui fleurit en
do de jolies peu
plantes provenant ss “houtures faites il y a un an
l'E. Wilmoreana, un peu en retard à cause des
pluies abondantes de 5 ste qui commence
à boutonner ; l'E. Wilmoreana calyculata, cu-
rieuse variété dont le calice est allongé jusqu’à
recouvrir les trois quarts de la corolle, et coloré
comme elle, de façon à offrir l'aspect d’une sorte
de duplicature ; l'E. propendens, l'une des espèces
les plus délicates, me dit M. Gentilhomme; en
is les E. caffra, E. cylindrica en diverses
ariétés, E. monadel
; M , E. reger-
Minis: E. scabriuscula, E. ventricosa, E. equa-
tiformis, E. australis E. translucens, E,
tubiflora, E. sulfurea, etes diverses Bruyères
dites re Cap, et la charmante petite Bruyère à
grelo s minuscules
d’un rou ge vif — puis de belles Azalées Deutche
Perle, Me Vandersmissen, etc... etc., des Adian-
tum, des Pferis tremula et autres Fougèr
roses, quelques Boronia, Viburnum, rage et
un gentil Chorosema au coloris éclatan
M. Gen tilhomme m’ a fourni avec eoligicte
souhaiter au sujet de ses cultures et des résultats
qu’il obtient.
Il prépare généralement ses boutures à partir
4 se font à l’automne
hiver, mais les opérations se
prolongent jusqu’au mois de mai. On prend pour
bouturer de petits rameaux de 2 à 3 centimètres”
de longueur, choisis parmi les plus tendres: on
les dépouille de quelques feuilles à la base,
d'une feuille de verre, et que l’on place sous ;
1 puis -
on les plante dans des caisses de bois recouvertes
:
ô
:
châssis ou dans la serre. La température adoptée
dans les serres à forcer est de 20°,
pas beaucoup plus. Le compost est une bonne
pas moins, «
terre de bruyère fibreuse, mélangée de sable fin, |
et comprimée assez fortement. On arrose modéré
ment, car les Bruyères, comme je l’ai dit plus
haut, craignent beaucoup l’excès d'humidité. Au
bout d’
À
out d'un mois ou un mois et demi environ, on
voit apparaître à la surface du sol de fines racines
blanchâtres, qui sue» que les boutures ont «
ors commencer à
T
"=
À mesure que les plantes s'établissent, on aère
de plus en plus; finalement lorsqu'elles ont atteint
une certaine hauteur on enlève les plaques de
verre; on diminue le chauffage pour qu "elles ne
s'étiolent es enfin on les repique séparément au
mois de m
déc
sont souvent atta s par deux maladies qui en
font périr un certain nombre, la foile et le mew
première période, les boutures »
donner de |
'
|
ñ
1
nier. Dans le premier cas, on arrache au fur et -
“
à mesure ra es jeunes plantes atteintes.
Pour éviter la se
risations de bouillie bordelaise.
;
maladie, on fait des pulvé- «
Après le rempotage,on pince les j jeunes plantes |
Le
pour les faires ramifier; l’année suivante on
rempote à nouveau dans des pots plus grands,
et l’on obtient alors _ er Sa plantes de grandeur
moyenne pour le
garde un certain en qui sont rabattues à la
fin de la deuxième année pour produire
plantes de trois re __. des touffes bien
garnies et très décorat
ers le milieu ou la rh de mai, selon la saison, -
l’on découvre les châssis ou l’on sort les plantes
des serres; au
ai
nombre fleurissent en été, le coup d'œil
offert art établissement à cette saison doit être |
ravissant.
Les Bruyères doivent rester en plein air, pour
bien s aoûter, jusqu’au 15 ou 20 novembre.
Comme il ex" assez souvent des gelées avant
» M. Gentilhomme a imaginé un
dispositif es ‘simple qui lui permet d'étendre en
quelques minutes une toile protectrice au-dessus
de ce vaste espace découvert, et de mettre ainsi
ses plantes à l’abri toutes les fois que le temps «
; pe ne à partir de la seconde moitié d'octobre.
sur adapté à une TE constitue l’une des
mpe, en France
ou à l’étranger, la culture des Lvuybres pratiquée
sur une aussi grande échelle,
G. TOURRET-GRIGNAN.
. M. Gentilhomme en -
des
-
è
13
à
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|
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|
:
Fig. 12. — Vue dans le Jardin Botanique de Saint-Pierre (Martinique) (voir page 40),
CULTURE DES CALANTHE
Le Calanthe à feuilles caduques est une plante
précieuse à divers titres. C’est une des belle
Orchidées qui fleurissent en hiver; ses longues
tiges florales portent de nombreuses fleurs aux
coloris variés A attrayants. Enfin sa culture
n'exige aucun n particulier.
Sa mise en sé in doit avoir lieu vers la fin
de mars ou si co RE d'avril. Les bulbes
sont soigneusement nettoyés, on coupe les
pa le à quelques centimètres des pseudo-bulbes,
elles serviront à fixer la plante dans le pot. On
prépare dans la serre assé un lit de mousse de
sur lequel on pose les bulbes,
racines. On procède alors à
Le compost doit être formé de 2/5 de terre de
bruyère, 2/5 de terreau de fumier et de 1/5 de
terre forte.
Les pots doivent être d’une grandeur propor-
tionnée au nombre de bulbes que l’on veut y
les vieilles racines d’un
prime Si les plantes n'étaient pas
bien fixées, on leur mettrait un tuteur.
Les Calanthe demandent beaucoup d’eau pen-
dant leur végétation; on doit donc les planter
un bg au dessous des bords du pot.
.. Le rempotage terminé, on tient les plantes
dans l'endroit le plus chaud de la serre chaude;
on doit les arroser avec modération jusqu’à ce
qu’elles soient bien enracinées. Il est indispen-
sable de les abriter contre les rayons du soleil et
de leur donner de l'air chaque fois que le temps
le permet
Les racines auront bientôt envahi le compost ;
on pourra alors les arroser deux fois LE Re
avec un engrais doux, tel que la bouse d
ou le bo à mouton.
tiges florales auront La ee ou vingt
contes de longueur, on diminuera les arro-
sages pour les cesser définitivement à à l'épanouis-
fleurs. On transportera alors les
inutilement en les laissant à une température qui
ne leur est plus nécessaire
Certains cultivateurs tiennent leurs Calanthe
en végétation jusqu’à de la floraison
pour conserver les feuilles aussi longtemps que
dans une caisse que l’on tient au sec et à une
température modérée jusqu'au moment de les
remettre en végétation.
A. GROWER.
vache | sphagnum
LA SEMAINE HORTICOLE
LES SACCOLABIUM ET LEUR CULTURE
L'introduction d'un grand one de belles
a eu pour ré-
fleurs qu’elles produisent. -
bables pour lesquelles les amateurs ne recherchent
pas ce genre, provient peut-être de certaines diffi-
SACS ais éprouvent dans la culture de ces
plant
ta “difficulté principale, dans la culture des
Saccolabium, consis pouvoir conserver les
feuilles inférieures dans de bonnes conditions. De
les faire jaunir et to
dent que le angel de température depuis la
saison de végétation jusqu’à la saison de repos
et vice-versa, doit être fait graduellement et avec
jugement. Pendant que les plantes sont en végé-
tation, le prudent cultivateur aura toujours l'hiver
en vue et cherchera à fortifier et à aoûter les
feuilles au fur et à mesure qu’elles se présentent.
Il devra avoir soin de ne pas forcer la végétation
en donnant plus de chaleur ou d’humidité pen-
dant les temps rire Il attendra que le soleil
provoque lui-même une température plus élevée
dans des dtaitis naturelles et saines. Aussi
pendant la saison du repos, on doit préférer une
température et une humidité moyennes. Pendant
les nuits froides de l'hiver, lorsque la tempéra-
atteindre un degré indiqué; cela pou urrait provo-
quer une sécheresse immédiate très préjudiciable
aux plantes.
Une température de 13 à 15° Réaumur con-
vient parfaitement aux Saccolabium pendant les
nuits froides de l’hiver; une température plus
se fera moins de tort aux plantes qu'une
rrre aride et sèche causée par un excès de
chaleur. Seulement, on donnera assez d’arrose-
ments pendant la saison du repos, afin d'empêcher
les feuilles de se rider. Ceux-ci seront donnés,
autant que possible, par des matins clairs, a
surplus de de s’évaporer
avant que la nuit ne survien
Le meilleur endroit de te de serre pour les Sacco-
labium est près du vitrage, dans une te
[er
o@
énéral. Les plantes seront empotées
h pur sans aucun mélange et san
charbon de bois. Une enquête au Journal dés
Orchidées a prouvé, d’une façon péremptoire,
ue celui-ci est inutile, non nuisible. Le réci-
pient peut être un pot en terre ou une corbeille
en bois; toutefois nous préférons cette dernière.
Les es pèces les plus difficiles à à cultiver sont
jganteum,
gt
S: Harrisonsamunt et S. violaceum. Lorsqu’elles
sont fraichem mportées et se trouvent dans
de bonnes pee elles ne tarderont pas, si
elles sont traitées convenablement, à produire
de beaux = nb vw: force à bien fleurir. Les
plantes cu s des paniers d’une dimen-
sion ie de suspendues au sommet de la
serre, de façon à pouvoir jouir de tous les avan-
tages de l’air et de la lumière, donneront une
floraison abondante et produiront de superbes
hampes garnies de nombreuses fleurs aux tons
les plus délicats et les plus chatoyants.
UX TABLIER BLEU.
——
- bleues.
LE ZYGOPETALUM seal
nom de Z ayi.
ressemblance PRENra ce sont deux espè
entièrement distinctes. Le Z. end e n e
le plus recommandable des deux ; ses fleurs sont
plus grandes que celles du Z. Macka ayi, et, en
même temps, d'une beauté toute aussi aPPIÉS |
Ds
[a]
pe florale érigée, d’une longueur del
60 dnridhotres porte six à sept fleurs. Chacune
d’elles a un diamètre de 7 1/2 centimètres environ
et les pétales et sépales, disposés en demi cercle”
au-dessus du labelle, sont d’un coloris jaune ver
s de la fleur.
En dehors de la différence de dimension, a.
plus grande distinction entre le Z. iniermes
dium et le Z. Mackayi consiste dans le labellen
qui, dans la première espèce, est beaucoup plus |
poilu et possède des veines d’une couleur pourprée,\
tandis que, dans la seconde espèce, celles-ci sont, :
La valeur horticole des Zygopetalum est bien î
plantes qui, pendant que d’autres Or chidées font
à fleurir.
généralement en : |
tempérée, dans un compost de terre fibreuse et de.
sphagnum. En végétation, elles réclament de
l’eau en abondance et n’ont jamais besoin d’être.
tenues très sèches, et en les traitant de cette ma:
nière, on peut être assuré d’une bonne floraison.
A ;
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
V. — Marquis di Colini (Italien).
1° Depuis quand êtes-vous amateur ?
Depuis vingt deux ans. J'avais à peine vingt,
quatre ans lorsque je fus pris par cette passion
qui a dominé ma vie.
2° Comment l’êtes-vous devenu
A l'exposition de Florence, en 187 5,oùjev
pour la Le Va De merveilleuses Orchidée
exposées par M. Lin
Lt Quelles mA les Hire Orchidées qu
vous avez cultivé ;
Les Scion à à ue réduits offertes dans les
catalogues de 1875 de l'établissement Linden.
Je les ai encore pie toutes, ces plantes, et
elles sont très belles
4° Qu _ est le genre que vous préférez, d
pourquo
Les de Ces fleurs viennent superbement,
chez moi; ce sont me plus rh qe et.
j'adore l’odeur suave d'un Vanda s
re est, d'après vous, . 4 bellé
Orchidée ?
Vanda suavis ou Cattleya és care j'ai
merais les crispum, mais ils 16
vivent guère chez n |
6° Quelles _ he: one suivantes, par ordré
éférence :
anda or. Cattleya Trianae, Sacclll
bium illustre, Dendrobium formosum EEE
c mate tt ie FEES
.
ï
RE en dE D
Sd: cé Stoner, Catasetum Bungerotlu,
a Sanderiana, Dendrobium thy Ystflorum,
Millonia vexillaria, Cattleya Mendeli.
o Wos serres sont-elles installées à la ville où
, dans un aire en terr
» Apfliques sos les principes de colturs
“ché stétiqais et leur
cubbure en s Europe » où dans ce journal, et
?
Ce livre si pratique et votre journal si érudit
devraient être entre les mains de tous les orchi-
dophiles
9° À: uoi attribuez-vous vos “ru ow vos
schaes pr la culture des Orchdée
Mes succès aux soins side que je leur
donne ; pe échecs à
notre clim
10° Engraissez- VOUS VOS Orchidées et quels
résultats avez-vous obtenus ?
Céla ne m'est jamais arrivé et j'en ai trop peur.
119 Vous occupez-vous d’ hybridation ?
ut bien occuper son temps
et faire comme les dote.
12° Quelle influence l'hybridation exercera-t-
elle à votre avis sur le goût des Orchidées et sur
la composition des collections:
e crains que les hybrides n'aient une très
C
trouvera toujours le plus de grâce à ses pr
produits “4 beaucoup d’intrus entreront dans les
collection
È Pvangr: vous part aux cabositons: ? Si non,
quel « le motif de votre a pé t10
, elles sont des jeu S aux
4° Quel est, selor ris le HT système
d pan à ? Souhaitez-vous quelque innovation
ou quelque ré
C'est de ne pas exposer ; mais alors je ne
serais pas devenu amateur — à une expo-
sition qu'est née ma passion pour les CNED ALES
farquis pr COLINI.
NOUVEAUT ÉS
. Cleisostoma Zollingerianum. — M. Kränz-
seulement par la forme du labelle, qui est trilobé,
et par la colonne, qui est très courte et non ailée.
L'auteur la compare également au Saccolabium
bellatulum, mais nous devons avouer que nous
ne connaissons pas ce Saccolabium.
La tige florale très courte porte une seule fleur
mesurant 2 1/2 centimètres de diamètre, d’un
jaune vif, avec deux ou trois larges bandes mauve
pourpré sur les pétales et les sépales (Gard.
Chron., 30 janv., p. 70).
Catasetum semiroseum. — Plante prove-
nant des importations du groupe splendens, in-
troduites en nee ar L'HORTICULTURE INTER-
NATIONALE, a fleuri de
M. le prince Len, à Eisgrub (Moravie),
sous l'habile direction de M. L LG:
V. Beck la décrit dans le Gardeners’ ‘Chronicle,
comme ayant les pétales et les sépales rouge
clair ou blanchâtre, richement maculés de rouge
vers la base, et teintés de rouge aux pointes. Le
labelle est d’un blanc légèrement verdâtre, plus
blanc vers les bords, et rouge veineux ou presque
ape à vers la base; l’éperon est jaune tacheté
e
SAMEDI, 13 FÉVRIER 1897
Cochlioda x miniata (Nôtzliana X vul-
canica). — Superbe hybride naturel introduit ré-
cemment par / HORTICULTURE INTERNATIONALE.
Le Gardeners Chr oniclele Actifs ces termes
« à fleurs d'un coloris écarlate vermillon inde:
criptiblement Reg et issu évidemment du
croisement indiqué. » G.1-6,
CORRESPONDANCE
J. M. — Votre Fesses X Er.
appartient à une assez bonne variété; il est de
grandeur moyenne, mais il a le PRRLTAN “hist
étalé, la bordure blanche très large, et les points
violacés sur le même organe assez abondants et
d'un coloris vif. Les pétales seulement sont un
à donner un nom à cette variété, vous
RE aisément que ce n ‘est pas pos ,
il existe une foule de variétés de C. X d onaitil,
39
Un nouveau collaborateur < #4 tablier bleu, »
praticien de beaucoup d'expérience, :pyÈHers
toute une série d'articles sur les cultures
Nous voulons que la partie Orchidées. du nou-
veau journal ne laisse aucun regret aux abonnés
de l’ancien.
Le Dendrobium x Leechianum est issu des
mêmes parents que le D. X Ainsworthi, mais
croisés dans l’ordre inverse. C'est vous dire qu’il
n’est guère possible de les distinguer, étant donné
dsillihce la variabilité des hybrides.
H. G. — Beaucoup de Cypripedium fleu-
rissent à des époques assez irrégulières, sou-
vent deux fois dans l’année, et parfois à peu
près us l'année. La floraison dure d'ailleurs
très longtemps dans ce genre, de sorte qu'il est
difficile de En exactement qu'une espèce fleurit à
tel ou tel mo
Votre fleur | ae bien c nomme cou-
ramment C. Roezli (Selenipedium Roezli); mais
il n'y a guère de différence entre le C. Roezh et
,
Fig. 13.
Les parents eux-mêmes, le C. insigne surtout,
sont très variables, et dans une terrine de semi is,
tiques. On ne peut donner de nom distinct, méri-
tant d’être reten u’à un petit nombre de
variétés tout à fait supérieures.
L. S. — Merci de vos souhaits et de vos com-
pliments: . Croyez bien qu’il n’est jamais entré
dans nos intentions de supprimer la Correspon-
dance. Nov tenons beaucoup à rester en rela-
tions très fréquentes avec nos abonnés, et nous
serons toujours prêts à leur fournir les renseigne-
ments qu'ils nous demanderont.
ubliez — ou vous n’y êtes pas enco
les huit jours, tandis que Le e Fournal des Orchi-
dées n’était publié que deux fois par mois. En
vous aurez beaucoup plus de texte sur
n'en do
journal. Nous allons répondre à votre désir et
donner beaucoup d’articles purement de culture.
— Les amateurs chez
eux. — M. A. Varjenevsky.
le GC; longifolium; tout au pi peut-on nommer
le premier une variété du
Les Sele nipedium cardinale “Sohroderi __
ein actuellement,
l’année
F. de — On peut évidemment diviser les
Orchidées « en tout temps, Si
faire cette opération ; mais il est facile de com-
prendre que si l’on dérangeait les De. en pleine
végétation, elles pourraient en soufirir, Su ut
celles ge ont les racines peu nombreuses et
délicates
Le moment le plus favorable est la fin du
repos; à ris période, il importe peu de blesser
doi
végétation, il fau
morceau fût muni é'onit une Go
on opère dant la saison du repos on Eu à
la rigueur, faire autant de morceaux qu il y a de
40
LA SEMAINE HORTICOLE
bourgeons ; la reprise se ge Na assez facilement
au retour du n peut, de cette façon,
divisé la plante; et c'est une opération qui ne
pourrait pas se faire en pleine saison d'activité.
Se FA
LA SEMAINE HORTICOLE publiera
SAMEDI PROCHAIN
« À PROPOS D'HYBRIDATION »
par un amateur français.
… MEETING DU Î FEVRIER 1897
F. 4 4
et et Société royale d'agriculture et de bota-
nique de Gand
Les distinctions suivantes ont été décernées :
Certificats de mérite
aux Cypripedium insigne Sanderae Baron
, chræder var., S ra par M. Jules Hye,
accla
LRICtDe le Pallas( Cattleya pus *
_ Laelia hrs us par le le :
Ed. Dnuert.
Van Geert;
Cattleya AUS . pe présenté par
MM. Linden & Cie, à l’unanimité;
Lycaste . rene (par Mésronte présenté par
M. Hye;
Laelia anceps alba, présenté par le même,
oÉontlssum PR ARNR présenté par
le
mr ‘Capitaine, présenté par M. Capi-
lot de Consélien de semis, présenté par
M. Jules Hye, 6 acclamation et avec
élicitations du ju
Cliveia Mie Le Capitaine, présenté par
M. Capitai
Douiroiiée * Leschianum, présenté par
M. rs lye;
Cappaertianum, présenté
Déndrobium RE présenté par M. Jules
Hye
Dendrobiun nobile nobilius, présenté par le
ÊmeE ;
Cymbidium e ee giganteum, présenté
par le
Cyclamen Bash Hill ere présenté par
MM. Hugh Low & C°, de Londres, far
peine et avec félicitations du jury.
Certificats pour la culture et la floraison
cures tue ré présenté par ME.
met-Duviv
Cypripedium Chamhertainiamun, présenté
M. J.
Milioniopsis Bliss présenté par M. cri
Hy
Vriesea pete présenté par M. Poel-
man-
Dendrobium si 1 Cooksoni, présenté par
M. Jules Hye.
Pour la culture
aux Nidularium striatum, 2 par M. A.
igouts, à l’unanimi
Ayralia au Hronié par M. E.
De Coc
É ER 11 : ARS À |
JP
sem Le Scrianumn) présenté par M. Ed.
É;
Disbachia Fa ournieri, présenté par M. A.
Tillandsia fenestralis, présenté par le même;
Tillandsia tessellata, présenté par le même ;
Paulinea thalictrifolia, présenté par M. E.
Cock;
Croton Hanburyanus, présenté par M. L
Desmet-Duvivier, par acclamation.
Pour le mérite botanique
au Corokia Cotoneaster (Raoul), présenté par M.
E. De Cock.
Mentions honorables
aux Kenta re st présenté par M. Ed.
yna
Vriesea ‘M A (var. incurvata X Encho-
bp Hair dt 1896, présenté par M.
Poelman-Maenho
Arai Chabrieri présenté par M. Bernard
Ca subaculeata, présenté par M. Ed.
rillandsie “Linden présenté par M. Poel-
man-
Didi ns a (hyb. Dracaena Can-
naefoli M lineata), présenté
ar M. A. Ris
e Jury exprime le vœu de voir représenter à
un meeting ultérieur le Cypripedium Fosephine
: ibois(Harrisianum *X ___— présenté par
M. Ed. Pynaert-Van Gee
SOUS LES TROPIQUES
La flore de la Martinique est d’une rare puis-
sance et assez pittoresque pour frapper les Euro-
péens qui touchent pour la première fois le sol
des tropiques. Elle est très variée et présente une
grande similitude avec celle des pays de l’Amé-
De ne Sud, placés sous la même latitude. C'est
donc un beau lever de rideau pour celui qui
pre pour la première fois, au spectacle gran-
diose qu’offrent aux voyageurs les forêts vierges
des Guyanes, du Venezuela, de la Colombie et
del éme centrale.
ns les parties élevées de l’île, où les plantes
re énéral, des dimensions moins grandes
que ne les régions i nférieures, on rencontre des
Magnolias, des Rhododendrons et rio ré
cimens des arbres d'Europe: ti
de
Gr quelques ne et planes-potagères
européen avantageu cul-
peuven
tivés; MG Fe: sont pra à des dégénér res: cos
qui rendent nécessaire le renouvellement fréquent
des semences. Plus bas, se trouvent de nom-
breuses variétés de Palmiers, de Fougères, dont
quelques-unes atteignent de très grandes propor-
Moÿjaisk, près de Moscou, est -
tions, des Orchidées parmi lesquelles la Vanille. 1
an e les
est aujourd’hui presque abandonnée ; les Rubia ;
cées, dont dépend le café, les Malvacées, qui four
nissent le cotonnier, le gombo, le gombo musqué
ou roprette employé en parfumerie, etc.
se développent avec
DES | des
Antilles & donnent à la végétation de la Marte
nique un aspect et une variété de tons qu’ on.
chercherait vainement dans les pays européens.
à une centaine d'années. De grandes collecté
de plantes tropicales y ont été réunies et contri
buent à augmenter largement celles des établisse
ments similaires européens.
L e d'une partie de ce jardin que nous
publions ci-contre (fig. 12). nous montre une puis:
sance de végétation exubérante et présente une
ravissante combinaison de feuillages et de fleurs.
d’un effet tout particulier. EL
LES AMATEURS CHEZ EUX
s commençons aujourd'hui la publication |
ou
d’une série d'articles intimes sur les « amateur
leurs plantes de prédilection, leur entourage
l'endroit où ils passent la plus grande partie de
te.
ommes-nous pas tous plus ou moins contri- |
bukéines les uns des autres — cela plus souvent.
que nous le pensons — et ne sommes-nous pas tous &
curieux de si nous aimons la plante de
la même façon, si nos habitudes sont celles des.
ar n: st Pr cultivons comme on cultive
Site
N D irons d’ abord, en plein hiver, chercher«
amateur russe ani milieu de ses plantes el nous
commencer ons par :
È
e
I. —- M. À. VARJENEVSKY
M. A. Varjenevsky, maréchal de la noblesse à
un amateur pas-s
sionné. Il aime toutes les plantes, mais ce sont .
surtout les Orchidées ses préférées. Notre instan:
tané (fig. 13)ne nous as aucun doute à ce sujet. .
Ne le dit-il pas su t? M. Varjenevsky
n’a-t-il pas l'air de butée: NE la pose où il a été
surpris, la main droite appuyée sur une Orchidée:
< je suis avant tout un orchdophile! » Et c'en est.
un ardent, en effet. Sous ce rude climat mosco-
vite où la température tombe fréquemment à 30° .
sous zéro, alors que les serres sont ensevelies sous
la neige, il doit y avoir une difficulté énorme à:
vaincre, un charme donc tout particulier à cul-.
tiver avec cr les plus frileuses plantes des
régions chau
En Orchidées. il réussit tout gel e
Cattleya. Ses Vanda, Saccolabium, Aeri ides
ntrée d’une autre serre
ue
De ie D nt M EUE
:
F
(fig. 11), les plantes rc les fougères, les |
Ve AN SR
ne LEE GT AUS RS US S
musacées, les maranta et les palmiers sont égale-
ment l’objet de tous ses soins.
N'est-ce pas dans les pays froids que tout le
monde devrait être amateur? S’imagine-t-on la
longue durée d’un hiver russe, l’éternelle neige,
sans fleurs et sans verdure? La serre ne devrait-
elle pas être l'endroit de prédilection où se réunit
la famille, les intimes, l'endroit tout désigné pour
erte
glaçons! Quel triomphe de la culture sur l’âpre
Au physique, M. Varjenevsky est un géant,
un vrai Russe. Au moral, c’est un cœur d’or.
Signe particulier : une poignée de main d’une
puissance extraordinaire. L. L.
VARIA
Nous recevons l’aimable lettre suivante d’une
gracieuse dame qui désire garder l’anonyme :
« MONSIEUR LE RÉDACTEUR EN CHEF,
« Je viens de que l’article qu’un de vos rédac-
teurs, M. Ch. Bosschere, consacre au Lilium
Harrisi dans
Horticole.
lescence et parce que, sur un point, je me suis
ouvée en communion d'idées avec l’auteu
« Dans cet article, est reproduite la critique
d'une dame qui n'approuve pas la manière
(savante) dont certains rédacteurs de revues hor-
ticoles présentent au public les fleurs et prétend
que cette façon de décrire les plantes en les dissé-
quant, n’est pas faite pour intéresser le public
féminin.
’aiun pes étudié la botanique, je l’ai même
enseignée. Je devrais donc protester contre le lan-
gage de votre critique. Eh bien, pas du tout, je
suis au contraire parfaitement d'accord avec elle
et j'irai même plus loin. J'ajoute qu'une fleur,
fût-ce la plus belle des Orchidées ou des roses,
perdra certainement, à nos yeux, de sa grâce et de
sa beauté, si celui qui nous la montre veut absolu-
ment nous décrire ses caractères botaniques et
s’en tenir là, au lieu d'appeler notre attention sur
la forme, le coloris, le parfum, la poésie de cette
fleur, au lieu de nous apprendre sur elle quelque
chose de cn
< Pourquoi la fleur présentée dans ces condi-
Er nous ; plattelle moins ? Est-ce ru
mie fait
sujet d'étude ? Non, pas seulement rs cela;
instruction
description d’une plante, elles n'éprouvent pas un
sentiment désagréable, si elles ne se remémorent
pas aussitôt ces moments détestés, à l’époque
rtant de leur vie, où le professeur
armé d’une fleur (1). Mesde-
moiselles, voici une fleur de la famille des
(1) “a paraît que sage foiné était incontestablement en
. les autres d le, en
effet, es e montrait taie : ans e fleu eur aux élèves, mais
une Simple re _ _. . plus Éral nombre des autres,
o t rien d : là les élèves suivaient dans un
livre qui était pas inte cer Por
41
SAMEDI, 13 FÉVRIER r897
crucifères; voici les sépales au nombre de 4 et
disposés en croix, voici les étamines, les filets,
les anthères, voici l'ovaire qui renferme les
ovules, voici.
nait des chapeaux sur son carnet de notes, Mie H.
se polissait les ongles avec les coins de la croix
qu'elle portait en sautoir, quelques-unes écou-
taient distraitement, tandis ae Mie K., la plus
acharnée travailleuse du cours, lignait es
formules et cherchait dirait la solution
du a qe de ce matin
« J'ai connu une quinzaine de ces demoiselles
qui, après avoir quitté la salle avec un drerlers de
mpagnie
d’une “espiègle qui, à chaque repas, se charges de
renouveler leur supplice : Mesdemoiselles, voici
d
1sum
haque légume qui paraissait, tous les ca-
ractères de la famille étaient énumérés. Comme
il n'y avait pas moyen de faire taire l'espiègle,
on l’écoutait avec humeur, mais on l'écoutait,
car celle-ci au moins n
vingt ans, l'heure consacrée à l’étude de la bota-
nique. Ah! s'il n'y avait pas eu de points à
mer Li
e suis donc, je l’avoue, de l’avis de ceux qui
pété dent que la botanique est une science, qui,
pour la femme, devrait se réduire aux plus sim-
ples notions, et que ceux ve doivent l'enseigner,
devraient aimer les fleurs u de se
borner à fai
t r toutefois le long et inté-
ressant chapitre des plantes utiles.
Voilà, Monsieur le Rédacteur en chef, les
quelques réflexions que je me suis permis de sou-
j'aurai peut-être encore la
satisfaction de lire quelqu'’article sur la question.
ADo
LE JARDIN FLEURISTE
LES PHYSALIS
Le Physalis Alkekeng1 est une solanée que les
Français appellent
ris
Winter-
cherry,» donne de jolies fleurs blanches penchées,
à anthères jaunes qui couvrent la plante de juin
en juillet. A ces fleurs succèdent les fruits
entourés du calice très renflé et qui devient rouge
écarlate. C’est, couvert de ces jolies baies, que le
coqueret amer . mieux. Celui-ci est originaire du
a Chine ; on le trouve encore en
France et ne en Be Igiqu e, spi . rare-
ment. C’est une plante vivace et rusti
Une bis espèce, Physalis Francht
ust., es augmenter la série déjà lon
des Ann pre elle a obtenu ee
de succès comme plante ornementale lors de son
apparition en Angleterre, il y a deux ans.
En Allemagne, le P. Francheti porte les noms
de Keys-Stachelbeere et de Winter-Kirsche. La
baïe de cette solanée y est considérée comme un
excellent dessert. Lors de la cueillette des fruits,
il faut éviter avec soin que la sève qui découle du
calice déchiré ne se mêle aux baies auxquelles
elle communiquerait une saveur amère.
Même sèchés, les calices conservent leur cou-
leur et peuvent pi utilisés comme garniture
d'hiver des appartements.
De culture sabre ia facile, on ss traite
comme la Tomate, c’est-à-dire qu'on la sème sur
couche en février-mars, pour la see en pleine
terre ou en pots vers la fin de mai. Se dévelop-
pant assez rapidement, le Physalis Francheti
atteint environ 40 centimètres de hauteur et se
couvre en été d’une quantité de fruits, ayant la
grosseur d'une belle cerise, enfermés dans un
énorme calice de 20 à 25 centimètres gx circon-
calices sont extrêmement Lt cri et durent
jusqu'aux gelées sans se décolor
Quand elle est couverte de fruits, la plante a
un cachet tout particulier et on ne peut plus
ornemental, qui l’imposera bientôt dans tous les
jardins. Elle aura également du succès cultivée
en pots, qu'on rentrera l'hiver pour en orner les
serres, les orangeries et les appartements
Fig. 14. — Physalis Francheti.
Parmi les autres espèces du genre Physalis,
citons le P. peruviana are le Cape Gooseberry
des Anglais, dont le fru t'est purpurin, le calice
eruvr.
jaune orangé, juteux, de la grosse
entouré d’un calice très ample, vésiculeux, à baie
Pt et d’un goût légèrement acide; a!
P. peruviana violacea Carr. où petite tomate du
Mexique, ref les fleurs sont jaunes, les fruits
violet foncé à la maturité.
Cu. DE B.
42
LA SEMAINE HORTICOLE
Fe herbe siEÉ a
VARIÉTÉS NOUVELLES DE BEGONIA
Le Begonia semperflorens est d'un emploi
constant dans les jardins où il rend de réels ser-
vices. Le type, originaire du Brésil, a le feuillage
vert frais, glacé, les fleurs très nombreuses,
lanches, à étamines jaune d'or. Cette espèce
‘tance à emploi général et presque
exclusif des nan tubéreux, dont les fleurs
de grande dimension et d'un éclat nr se ont
donné, à nos jardins, un cachet gai et an
Depuis quelque temps, les Bégonias toupras
vnon; ses tiges et ses feuilles sont
très fortement teintées de pourpre foncé, surtout
lorsque la plante est cultivée à bonne exposition ;
es fleurs sont fort appréciées pour leur abondance
et leur coloris vif.
La Maison riboi Aidrient et Cie, qui
déjà mis au commerce d’autres jolies variétés de
Fig. 15. — Begonia tubéreux hybride erecta cristata.
ce précieux Begoni ia, vient d'augmenter la série
d’une très méritante obtention, le
rouge vif, qui se renouvellent jusqu ‘aux gelées.
Il se reproduit fidèlement de semis; il résiste
bien au soleil et se plaît
prédire à cette nouvelle variété le même succès
bu Begonia Vernon
Les Begontia semperflorens se multiplient de
boutures gardées sous châssis ou en serre froide
l'hiver, ou de graines qu’on sèmera en septembre
sous châssis, ou en février-mars en serre ou sur
couche c l faudra repiquer les jeunes
plants en terrines de terre de bruyère ou de terre
sableuse ; les mettre en place en juin.
Un autre Begonia dont il nous faut signaler
les rares mérites, est le B. fubéreux hybride
eee, etre ou Begonta Barbu. Cette nou-
Ilerand frères, contien
dès os “rss richesse de tons incomparable.
Toute l'édition en a été acquise par MM. Vilmo-
rin-Andrieux qui en offrent des graines reprodui-
sant le B. cristata dans une bonne proportion ;
ils en mettent également des tubercules à la
disposition de leur clientèle.
Ce Begonia présente, sur les pétales de ses
eur imples et bien variées, une
excroissance plus ou moins D Pre nes en forme
de crête irrégulière, frisée ou déchiquetée, d'un
aspect aussi élégant qu'original. Les a sont
nombreux et d’une grande richesse de to
CH PDe B.
EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR-
TICULTURE A HAMBOURG
Mai-Octobre 1897
Les derniers jours de l’année écoulée ont, avec
un travail long et laborieux, apporté la certitude
v
’une participation générale à cette Exposition.
les Comités de Belgique, agite
de, de France et de Suisse, d’autres
l
assidu de M. Schwinge et qui sera une des perles
de la grande exhibition
Le nombre des prix d’ honneur, déjà très élevé,
s'est accrû encore d’une valeur de plusieurs
milliers de francs. En tête se trouvent le prix
d'honneur de l’ rie d’un import de 5000 fr.,
et celui de S. A. R. le Grand-Duc de Mecklem-
bourg.
La division scientifique, dont l’organisation
est récente, promet de procurer aux visiteurs e
surtout aux jardiniers des connaissances utiles,
grâce à la direction que lui impriment des savants
CHR et aux travaux de plusieurs instituts
ommés.
S conférences populaires qui seront faites
pendant le cours de l'Exposition, aideront effica-
cement à atteindre le but que poursuit la section
scientifique ; elles seront confiées à des hommes
de talen
L'Exposition de Hambourg obtient, auprès
des hommes du métier, le plus vif succès. Plu-
sieurs Pi de jardiniers, par exemple, « Der
Verband der Handelsgärtner » (La Ligue de
Jardiniers), « Der Pomologenverein » (L'Unio
des Pomologues), « Der Verein der Dendrologens »
L'Union des Dendrologues), etc. t
cette année leurs congrès à Hambou
on se propose de réunir au local de r Épottion,
des milliers de jardiniers de tous les points de
cures
Can
mandes d'emplacement émanant d'’in-
me
es
emplacements sollicités, Tandis que l'Exposition
industrielle de 1889 comptait 1000 exposants de.
toutes les branches, le nombre des pa TP
appartenant au monde Forgcos seul, dépassera
cette année-ci le chiffre de 2
De toutes les parties du Re de A
demandes émanant d’exposants de plantes sont.
arrivées au Comité général. Quelques exposants.
allemands et hollandais ont planté plus de 40,
bulbes de fleurs; plusieurs centaines de mètres"
carrés du parc sont actuellement couverts d'art
bustes et d'arbres fruitiers.
Les prévisions les plus optimistes des organi”
sateurs sont dépassées ; tout annonce qué l'Expo:
sition Internationale d’ Hoécahture de Hambourg
prendra les proportions d’un véritable événements
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Bruant, Jules 0. Ballif, G. Miteau, J. Ragot, A. de la Devansaye,
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PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 4
Pages
NT M a tient
Ca . 43
es étudiants ee aux Loges rs
ro
Fleurs de a de a de 4 à :
Le Journal des Or chidées :
- ne … P a te mi des Orchidées. . . . 48
n du repos; les arrosements . 48
« Wallichi, Dranhifotivs et P. Blumei 50
Le jardin d'agrém ent :
elqu sbeux arbustes et arbrisseaux . 50
Le jardin Sr
Reine Marguerite STE LE A TE à,
Fruits et lé
Les ns fruitières des amateurs 51
Pois ae di Géant de Moerheim . Se JE
Expositio sd arr UE SA
Ut LITRES PERTE des fruits :
La fabrication du cidre TS OMR + S'..e ©
Fig. 16. Reine Marguerite rayonnée ... + + + + 44
a À “+ ere de Sonériles Drisr ee.
> 18. P ange-tout Géant Me Mocrheim +7 20
> 1% ed Bergamotte René sers
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culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la
décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle
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belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
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des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture.
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SAMEDI, 20 FÉVRIER 1897
Fe
fx
Se APE RC ee À
AURA
Samedi, 20 Février 1897
CHRONIQUE
Cedrus deodara, C. atlantica et C. Libani.
— On sait que les Cèdres de l'Atlas et du Liban
sont difficiles à distinguer lorsque les arbres ont
atteint leur développement normal. D’après un
correspondant du Gardeners’ Chronicle (23 jan-
vier 1897), ces trois Cèdres, celui de l'Atlas, celui
du Liban et celui de l'Himalaya (deodara) pour-
Société royale d’horticulture de la pro-
vince de Namur. — Cette Société organise pour
le 14 et le 15 novembre 1897, au Kursaal, à
s remontants, etc.
S'adresser à M. Fr. Kegeljan, président, ou à
M. Ad. Dupont, secrétaire général.
Passiflora galbina. — Encore une espèce
nouvelle dont l'introduction est le fait d’un
basard heureux. R. Creighton Esq., de Filey,
vit naître la plante sur un fort pied de Caftleya
labiata, qu'il acheta à une vente lique, à
Londres. Aussi M. Maxwell T
Elles s’épanouissent à l'ombre et se ferment au
soleil, d'où le Dr M. T. Masters conclut que la
ue toutes les passiflores re-
quièrent l’aide des insectes. C'est une plante de
serre tempérée.
1896, une surface de 221,254 acres (1), ce qui
fait un i i
l'année précédente. Le développement des cul-
tures maraïîchères ou market gardens est presque
ï kit L’acre ou arpent mesure 4046,71 mètres carrés, C’est-
a-are 953 M. 29 de moins qu’un demi hectare.
aussi considérable: l'étendue de celles-ci com-
prend 96,696 acres, soit 3,859 acres de plus
qu'en 1895.
Un club de chrysanthémistes s'est consti-
tué récemment à Amsterdam sous le titre de
Nederlandsche Chrysanthemum Club. Semper-
virens du 22 janvier 1897 en contient le règle-
s membres protecteurs,
des membres correspondants et des membres
honoraires.
L’horticulture dans les écoles.
mack et Dr Sorauer, à l'effet d'étendre l’enseigne-
ment et le goût de la culture des fleurs parmi les
enfants des écoles,
Physique expérimentale et physique mé.
téorologique. -— Voici deux ouvrages de phy:
sique dont nous recommandons la lecture à ceux
qui aiment à s’instruire, Le Traité élémentaire
de physique expérimentale, par L. N.
vyver (1), se distingue par la simplicité de la
méthode et par la concision du style. L'auteur a
su éviter les calculs et les formules qui ne sont
pas indispensables. 11 comprend toutes les parties
de la physique expérimentale mise à la portée de
tout le monde.
La Physique météorologique, par L. Dumas (2),
comprend une série de théories nouvelles, déduites
d'observations et d’expérie i ées
avec des applicatious intéressant à la fois l'agri-
culture et l'hygiène. L'auteur étudie successive-
ment notre planète, l'air, l'eau, la température,
la lumière, l'électricité et la prévision du temps
dont la recherche n’a pas donné jusqu'ici de
résultats concluants. Ce livre renferme des consi-
dérations fort curieuses que les chercheurs s’em-
presseront certainement de contrôler.
Enseignement agricole. — Le gouvernement
belge vient de décider qu’il sera décerné annuelle-
ment douze prix de 150 francs et vingt-cinq prix
de r0ofrancs aux instituteurs primaires qui auront
donné en Belgique, avec le plus de zèle et de
succès, l’enseignement des notions d'agriculture.
Les dattiers en Australie.— M. Ch. Rivière,
directeur du Jardin du Hamma, près d'Alger, a
envoyé à Adélaïde en juin 1894 et pendant l'été
de 1895,d jet de datti 1
C Variere
] P ur
‘ arabe renommée et reconnue excellente, appelée
Deglet nour dont les fruits bien faits, beaux,
transparents, très sucrés et de bonne conserva-
tion, sont principalement recherchés par le com-
merce d'exportation. Ces rejetons ont été d’abord
* soumis à l’enracinement préalable, puis emballés
avec mottes de manière à permettre l’arrosemen
en route. La plantation définitive sur le territoire
australien a été faite avec soin: il y a lieu
d'espérer que cette intéressante tentative de cul-
ture aura de très bons résultats. Pourquoi ne pas
aire de même au Congo où l’on devrait, dans les
essais de culture, faire choix des meilleures va-
riétés de dattiers afin de perfectionner le produit
par la voie la plus rationnelle.
(x) Un vol. in-80, avec plus de 400 figures dans le texte,
I Gand, Ad. Hoste. Prix : 5 francs .
(2) Un vol. in-8o, 220 pages avec 64 figures originales,
1897. Huy, H. Mignolet. Prix : 3-francs. 7
43
A ASE Ed
utiles, non
appartements, mais aus:
bien tenues, les rocailles, et.
M. Fred. Turner a été appelé à succéder au
baron F. von Mueller en qualité de botaniste du
Gouvernement dans l'Australie occidentale. Il
aura pour mission de dénommer et d
d'ailleurs parfaitement. Il continuera de résider à
idney.
i
Graines de plantes bulbeuses. — Il a été
question, dans un ;
d
dans laque
orn, à Saint- d,
amener le ZLilium candidum à fructification:
pour cela il suffit d'enlever à la base de ige
b Cette opération est suivie de
de la fécondation naturelle des fleurs.
Quant à là maturatfon des graines dans les
capsules, nous avons également obtenu des ré-
sur leur tige détachée. Ces plantes bulbeuses
contiennent des réserves de sève él
zomes eux-mêmes.
La plus forte plante de lierre connue en
leterre se trouve à Ivyhouse, Linton, près
de Skipton. Le tronc de cette plante qui couvre
toute la maison de bas en haut mesure, à 2 pieds
de terre, 3 pieds 8 pouces (environ un mètre) de
circonférence, et de ce tronc, s'étendent deux
Maybole, aussi dans le comté d’Ayr, est une
autre plante qui a également 3 pieds de circonfé-
et qui, à la
magnifique dont le tronc a encore une circonfé-
rence de 2 pieds 6 pouces à la hauteur de 5 pieds
au-dessus de la racine.
Les Sonériles (voir fig. 17). — Les Soné-
riles rendent pendant l'hiver de très ds
services pour la décoration
d'appartements. Reléguée
cloches dans la serre chaude, e
cultivées ainsi à l’étouffée. Mais.
soumet à une culture mieux c
forment des touffes bien durci
Nous publierons prochainement un article, un
peu détaillé, sur ces charmantes petites plantes
4+
et dirons les progrès réalisés depuis qu'on a su les
marier avec leurs brillantes rivales, les Bertolonia.
Pomme d'arrosage Sachs. — Le nettoyage
des pommes d’ arrosage n ‘est pas sans offrir cer-
taines difficultés, à moins qu'on n'ait à sa dispo-
sition un robinet à jet d’eau puissant. Le système
de la pomme démontable de Sachs est facile et
assure un nettoyage parfait. Le disque de la
pomme n'est pas fixé avec le corps de celle-ci: il
présente un rebord dans lequel est enroulé un fil
métallique laissé à découvert à certains + er
pour l'adaptation de leviers qui, avec l’aide d’u
obturateur, assurent une fermeture “hr À
entre le disque et le corps de Ù appareil. Le Fowr-
LA SEMAINE HORTICOLE
et répondent aux conditions économique, esthé-
scientifique ou biologique et philanthro-
‘apanage de ces insti-
tutions. Quelques-uns ne sont que des jardins
de plaisance avec des plantes plus ou moins
étiquetées; la plupart s'occupent jusqu’à un
certain point de classification et de morpho-
logie; un mis nombre possèdent des plantes
utiles, industrielles et autres; tout petit
nombre, et c sr dépend souvent des directeurs,
sont parfaitement outillés au point de vue de la
science
Voici comment les jardins botaniques sont
distribués par contrées : Algérie, 1; Allemagne,
36; Australie, 3; Autriche-Hongrie, 13; Bel-
cé
= :
NE
Re
PAL
LP
_—————— à
Fig. 16. — Reine Marguerite rayonnée (voir p. 50).
er ais , nventeurs recommande particulièrement
reil dont le caractère Le saute aux
ux. M 25 système Sachs est brevet
Les Jardins botaniques du monde. -- Dans
un discours prononcé à la section botanique de
l'association américaine pour 1
gique, 5; Brésil, 2; ; Canada, Se 1 ; Cap
de pese E
u
teur; 2: eynAe di Be 7; park 25 E 10
22; Grande-Bretagne et Irlande, 12:
Grèce, 1 ; RE 1; Guyane, 1; ; Hollande, 4;
“….
"tj
Le |
» 50
ee
[e]
Philippines À
manie, 2; Rus 16; Serbie, .Sibé
ou-
ussie érie,: 1:
Suède, 6; Suisse, 4: Tasmanie, : r; qe
——
Jardin botanique de Calcutta. -_ Le
7% volume des Annales de ce jardin dirigées par
le D' King renferme une monographie des Bam-
busées de l'Inde anglaise par ] Gamble,
directeur de l'Ecole forestière de m-Dum,
est, dit le Gardeners’ Chronicle, une mo
graphie modèle, comprenant la bibliographie
concernant les Bambusées, la structure mors
logique et la distribution géographiq des
espèces, au nombre de 115, le double de “cell
connues par Munro. Cent et dix-neuf planches
hthographiques accompagnent le texte. Inutile
d'ajouter que c'est une publication de grand
mérite.
Composition de l’Ananas. — Le Gardeners’
Chronicle et d’après le Bulletin du bureau
agricole de a Jamaïque, que les ceneia de
l'ananas du composées comme suit
POURRS RS RE ERITT RS 49,42
Chlorate NOR UN 2 |: oi
“hlorate es coude 25." 17,01
Tea 8,80
Chau er 12,15
de phos sphor rique : 4,08
ak sulphurique, traces ; 0,00
Sili 4,02
unes ‘de peroxide de fer. 2,93
Total 99,29
D'après cette analyse, la potasse est la substance
minérale la plus importante requise par la plante,
Il est donc plus que probable que, quelle que soit
la terre employée, il conviendr
l'acide phosphorique et de la potasse. On fera
bien d'ajouter aussi du nitrate de soude pour
L. LiNDEN et Ém. RopiGas.
CAUSERIE
LES ÉTUDIANTS-JARDINIERS AUX JARDINS
BOTANIQUES ROYAUX DE KEW (1)
Royaux de eures délicieuses à
dépenser pour le tisiluté Que de connaissances
à acquérir pour les jeunes étudiants
Quelle AL Rs que celle des Jardins
| Que d’he
supérieure d'horticulture par excellence, l’univer-
sité horticole en un mo
Le personnel des jardins de Kew, y compris
celui du célèbre herbarium annexé aux cultures,
se compose de vingt-huit fonctionnaires officiels
environ dont
suprême est confiée à M. W. T. Thiselton-Dyer
assisté de M. le docteur Morris. Le conservateur
des jaidins est un érudit, bien connu du monde
horticole rs M. G. Nicholson, l’auteur
d'un ouvrage gigantesque The Illustrated Dic-
tionary ofGardening (2). Cet homme modeste est
doublement apprécié pour son aftabilité et sa bien-
veillance à l'égard des étrangers. Il est secondé
dans ses multiples travaux par . Watson,
assistant-curateur, chef des cultures, praticien
hors ligne, aux connaissances variées, auteur
ie
(1) Nous _ M. ni tson, eo du so g
Kew Guild, qui nous à auto nous servir des n
publiées dans és intéressant rite er - par
ea 1804, 1895 et
(2) Cet ue & en voie d’être traduit en langue
français
É
;
ï
Re En nt LU À +de Coat
SAMEDI, 20 FÉVRIER 1897
d' ouvrages très sérieux, collaborateur assidu aux
principaux organes de la presse horticole anglaise
d'énergie et de travail ardu, ingrat parfois, qui
doit être dépensée pour maitent les cultures
botaniques de Kew au premier rang parmi les
jardins PRES du RS et lui conserver sa
renomm nn ses travaux
entend, de
t dans les autres pays. Ici,
l amoureux de Le SRE ou le fils d'un père expé-
une maison privée,
renommée pour l' noi de ses cultures; il y
commence l'A, B, C pratique. Il se se perfectionne
dans les différentes branches de l'horticulture en
un stage spéciali Au fur et à
mesure qu'il avance, il obtient des certificats de
connaissances scientifiques. Après cin nq années
au minimum, de durs débuts, il aspire à entrer
à Kew, la généralité du moins, ceux qui ambition-
nent d' occuper plus tard un poste de confiance.
En effet, les gradés de Kew se rencontrent par-
tout à la surface du globe, les uns comme
teurs, curateurs, BR RE A arr de jardins bota-
niques, de parcs publics ou de propriétés privées,
omme jardiniers chefs, etc; d'autres sont devenus
ss brilla nts botanistes, professeurs, membres des
renommée des jardins où ils ont shot leur
éducation horticole.
L'étude pratique comprend le travail dans les
l'intelligence du jeune
tenue en éveil. S'il est une p ù le jeune
homme GS ra de l'initiative, c’est tien à Kew.
ins occupent une superficie de quatre-
vingt-dirhuit hectares, dont vingt-cinq sontexclu-
ptet réservés aux cultures botaniques propre-
ent dites et septante-trois à l’arboretum.
Le
travail est distri bué dans neuf sections bien
di
1. Les serres à multiplications. 2. Un n groupe
de serres appelé « the Range » comprend les
Orchidées, ssl pentes PR LE 7 les Begonia,
les plantes de serres chaudes, le Victoria Re egia
et les sr dites de Nouvelle Hollande, ainsi
que les plantes bulbeuses du u Cap. 3- La fougeraie,
et a serre aux ca
ées. 6. Less
nécessités pour la multiplication des plantes uti-
lisées dans la décorati û
u travail dans ces Menus
sections est “une als: nulle part nous
n'avons vu autant de régularité, de ponctua-
lité et des résultats aussi probants, provenant
d’une distribution gs des différents travaux.
Elle mérite tous les
Les jardiniers sont “oceuple aux travaux pra-
tiques entre six heures du matin et six heures du
soir en été ; entre huit heures du . age données intéressantes sur
une es ass serres que renferment les j jar-
dins e à iers, » construction
colossale, objet ve l'admiration de tout visiteur,
mais pour les. spécimens a rage gp qu'elle
abrite; elle fut construite en 1:
Burton et.coûta environ 750,000 hrs La lon-
gueur totale est de 121 mètres, chacune des ailes
ayant 38 mètres. La largeur du hall central est
de 33 sacs d tandis que les deux ailes n'ont que
17 mètres e largeur. La haut uteur maxima se
les ailes EF Re jusqu’à : ms; mètres de hau-
teur. Cette serre gigantesque est chauffée à l'aide
e ee
LU LE LA
la chaleur dans des tuyaux dont la longueur
totale représente plus de cinq milles {y L
Les principaux ont 0®25 diamètre. La
«) RER égal à 1609m30.
46
LA SEMAINE HORTICOLE
première La s'imaginent souvent pouvoir par-
courir l’ensemble des jardins en une heure ou
deux, Llenb qu’une journée entière ne suffirait
pas! En effet, la longueur totale des allées et
sentiers est de plus 15 milles, en dehors
seulement, c’est-à-dire qu’il faut y ajouter deux
milles en plus... sous verre!
En résumé, il y a grand avantage à faire un
stage TRES On n’y admet que cinq étrangers
chaque année, sans distinction de nationalité.
Naturellement 1 est inutile de se présenter sans
connaître suffisamment la langue anglaise sans
laquelle il est impossible de retirer le maximum
des avantages réservés au jeune homme qui a
lhovitiohs d’être appelé à participer aux cultures.
Rappelons que les demandes d'admission doivent
être adressées en anglais à M. le Curateur des
Jardins Royaux de Kew.
Nos écoles belges d’horticulture sont très ap-
préciées en Angleterre et à Kew tout spéciale-
ment où l’on reconnaît qu’elles ont fourni un
contingent de jardiniers d'élite
Après une année bien EU) année de tra-
pres tant intellectuel I que manuel, par
nel
les étudiants reçoivent le diplôme définitif que
leur octroie la Direction des jardins. Puissent
beaucoup de jeunes jardiniers aller puiser à Kew
les connaissances qui nes : cultivateur !
s GENTIL.
FLEURS DE FÉVRIER
Aux Dames, les gentilles fleurettes.
L'art de l'horticulteur, art précieux, basé sur la
science et sur expérience, peuple, au mois de
de
s, de quantité d’autres
ravissantes floraisons, pare des Orchidées à n’en
pas douter. Ces tant. estimées fleurs viennent
apporter le luxe de tent corolles et les effluves
de leurs senteurs dans les salons et les apparte-
ments pour nous consoler des rigueurs de la dure
saison et nous faire patiemment attendre le re-
tour . mr tièdes, le toujours émotionnant.
renouv
La Dhs cependant ne reste pas inactive.
A peine la neige est-elle fondue, que voilà
une adorable clochette qui fait résonner l’air de
ses sons argentins, entendus de ceux-là seuls qui
comprennent le mystérieux et poétique langage
des fleurs; c’est le perce- neige, qu ‘enfant, on
plantée dans les jardin
dans les per et les plates bandes, elles
produisent un assez bon effet, mais rien ne vaut
l’aspect de ces petites Amaryllidées, telles qu'on
les rencontre < l'é état de liberté.
Nous les aimons bien disséminées dans les
gazons ou dans des massifs d’arbustes, avec des
fleurs simples, PARU comme le lait, adorable-
ment penchées au bout de leur frêle support. Les
jardiniers ont réussi à obtenir des fleurs doubles ;
mais je suis certain _ cette duplicature ne
plaira pas à tous. Que les charmantes clochett
simples, pâles don oo de l’année à peine dé.
gourdie, soient les bienvenues !
, puisque nous voilà au jardin, cherchons-y
une mec bien charmante fleur, éphémère, hélas,
$ mérite : le parfu
mais combien délicate, un vrai vase de cristal
mousseline sur un pied si mince, si fragile! Et
que de riches et ravissantes couleurs dans ce
vase, du blanc, du lilas-rose, du gris, du violet,
du bleu violacé ou pourpre, d'une seule teinte
a coupe précieuse
ailleurs striée ou veinée, tantôt de pâles nuances,
une autre fois de tons foncés, mais toujours de
si harmonieuse façon! Si, attirée comme vous le
serez, aimable Lectrice, par tant de grâce mi-
gnonne, vous plongez le regard dans ces coupes
finement ciselées, vous y verrez des fils sau-
poudrés, au sommet, de poussière jaune qui
tranche divinement avec la couleur du petit vase.
Le nom de la fleur, vous l’avez deviné, est
Crocus VErnus, ou simplement Crocus, ou mieux,
safran du printemps, safran des fleuristes.
et
variétés d’une rare élégance et d’une très grande
diversité de nuances. L'emploi des crocus est
multiple, mais où qu'ils poussent et n'importe
‘comment, l'œil de l’amateur saura bien les dé-
couvrir et les apprécier.
Ravissante et toute petite, frêle et timide,
cette de fleurettes bleu porcelaine,
si gracieusement penchée, et variant sa douce
couleur du bleu a riche teinte de
l’améthyste! D'un ASIo fréquent dans les
jardins, la scille de Sibérie, qui nous arrive de la
Russie méridionale, se prête aussi à la culture en
pots et, ce qui cadre mieux avec sa grâce délicate,
à la culture sur la mousse humide que vous
pouvez, sans crainte, “alé dans des coupe
forme et de couleur artistiques assorties à celles
de la précoce fleurette.
Précoce, la nivéole du printemps l’est aussi,
mais ses dimensions dépassent celles du perce-
neige auquel elle resemble au point qu’on la
confond quelque vire avec cette messagère du
printemps. La fleur est plus er mais blanche
comme celle de sa compagne des bois et des
prairies, penchée comme elle aussi et charmante
et désirable. Les botanistes l’appellent Leucoium
vernum; les jardiniers en ornent les bordures des
talus, des bosquets, en font des bordures.
Aucune de ces chères fleurettes, du printemp
les hâtives LA ne possède cette qualité
précieuse entre toutes, sans laquelle, aux yeux
de cheaueoun, la ue n'a point de valeur ni de
TR ne Serres oo »
Souvent, dès février, dans les bois et les taills,
cachée dans la haie ou perdue dans quelque coin
du jardin, une fleur modeste et gentille, embaume
l'air de son exquis 7 c'est la violette.
« Je voudrais, dit charmante enfant, tra-
vailleuse, obiotte” dureté, je voudrais être
petite fleur. »
« Sij au iris mg je choisirais un endroit
écarté dan
« Un etre arch au bord de l’eau. »
« Et cachée pe herbe, je passerais ma vie
à regarder le cie
Et lorsque, le de, l’humble fillette descendit
dans le jardin, la Fée aux Fleurs avait l'œil fixé
sur le calice d’une reine-marguerite,
Il lui prit fantaisie de regarder au fond Re
cœur de Marcelle — c'était le nom de la jeun
fille — calice be calice, le cœur de la flette
était aussi pur
sn
pirate, 2 des ss et des fruits nouveaux,
"des due Dove
Et voyant tant d'innocence re de candeur, la
Fée aux Fleurs se sentit attendr
Pauvre fille du peuple! ditcelle: pure comme
la neige des glaciers, bonne comme la nature, ta
seule Ha belle comme l'innocence, pare
umée de chasteté et de modestie, qui te préser: M
vera des tentatives des riches et des méchants,
qui te sauvera des pièges où sont tombées tant
de tes compagnes?
Et Marcelle murmurait son refrain habituel :
« Je voudrais être petite
Fée aux Fleurs vouléte exaucer r cette prière {
elle étendit sa baguette sur Marcelle.
Aussitôt elle disparut sous un voile de feuilles,
et, à la place où elle était, apparut une fleur dont
les feuilles étaient couvertes de perles de rosée;
on eût dit des larmes dans un œil bleu :
La violette, c’est la fille du peuple, c’est avec «
son dévouement, sa candeur, $a pureté, sa mo-…
destie,que la Fée aux Fleurs a composé le :
de la violette. 4
Et depuis, combien de fois n’a-t-elle pas été …
chantée dans des vers immortels, que de contes
_d’üne naïveté touchante auxquels elle a donné
t relus!
Les peuples de l'antiquité avaient fait de la …
violette le symbole de la virginité. Ils en couron: …
naient les cercueils des enfants et des jeunes filles.
ieu n’avons-nous pas lus e
Lectrice, laissez-
moi ajouter, avec de la Blanchère, que les Grecs,
ces grands artistes, ces rêveurs sublimes, avaient
donné à la violette une origine céleste. Selon
eux, un jour que l’amoureux Apollon poursuivit …
la belle Janthès, fille d’Atlas, as dieux, touchés
du danger que courait la jeune vierge, la chan-
gèrent en violette au moment où, épuisée par sa .
course, elle allait tomber au pouvoir du dieu du
soleil.
Février, aimable Lectrice, vous réserve d’autres
fleurs encore. Cueillez des perce-neige, des cro- |
cus, des nivéoles, des violettes, ornez-en vases.
et bibelots avec l’art qui vous tomba en partage, À
. introduirez dans le home, le frais sourire du 1
rintemps avec le doux reflet de vos yeux —
d’amante des idéales fleurs.
CH. DE BossCHERE.
8
es
prions nos abonnés de nous ns.
toutes les informations ef communication
pouvant ere nos Aa gr Nous les insdre.
ons porte SEMAINE HORTICOLE. …
ous pu on également les clichés des Slantes 4 |
arcs et sites sa on Ts
nos abonnés voudront bien nous en voyer
Nous rappelons à Messieurs les amateurs ét.
ess que La SEMAINE HorricoLe est le
journal de tout le monde et qu’il parlera impar- n
épée des faits intéressants qui lui seront M
COMMUNIQUÉS OW qui arriveront à Sa CONNAIS- à
sance.
AVIS IMPORTANT. — La SEMAINE HOR-
TICOLE esé mise à la poste RE 4 tous
samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta-
teraient un retard quelc Era dans sa réception \
sont priés de le signaler au bureau du journal.
Le
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SRE .)
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seit!
+
48
LA SEMAINE HORTICOLE
À PROPOS DE L'HYBRIDATION DES ORCHIDÉES
Dans dv. Ce récemment insti-
l des fe rss figurait la
« Vous occupez-vous d’hybri-
Len el lle snflence l’hybridation exercera-
t-elle, à votre a r le goût hi Orchidées el
sur la rs tr” Colle fans è
a quelques années, cette iso aurait
nombre d'initiés. Jaloux de conserver leur secret,
ils s'enfermaient à l'abri des regards profanes pour
pratiquer leurs rites mystérieux, comme les alchi-
mistes du moyen-âge pour consommer le grand
œuvre qui devait transmuer les métaux vils en
or pur.
Mais aujourd’hui l'hybridation est entrée dans
la pratique courante, et il n’y a guère d’amateur
qui ne se laisse séduire par l'espoir d’enfanter des
merveilles
L° hybridation n’apporte-t-elle pas en effet dans
la vie de l’orchidophile cette part de chimères et
d'illusions dont l’homme éprouve à tout âge le
besoin de se bercer : dans la jeunesse pour idéaliser
ses rêves a Ter la vieillesse pour oublier
les déboires et les tristesses du passé? Ne lui
d onnetelle pas le légitime orgueil de la puissance
créatr
amateur ne mettra en parallèle la satis-
la découverte d’une variété rare dans un lot d’im-
portation, avec la joie cent fois plus profonde
qu'il a ressentie lorsque s’est épanouie la première
fleur de son premier semis.
Les orchidophiles doivent düné une grande
reconnaissance É
D: Har y
Seden den les premiers la mirent en pratique et
ouvrirent ainsi la voie à la légion des semeurs
actuels en leur procurant une source inépuisable
de jouissances toujours nouvelles.
Mais hélas! si la fécondation artificielle des
Orchidées et l'obtention de graines fertiles est
relativement facile pour un observateur attentif,
si la germination de ces graines s'obtient assez
aisément, il n’en est plus de même pour l'élevage
des jeunes plantes. La mortalité du ba
ssh “elle était Se — car il n’est déjà plus de ces
ces qui sèment des enveloppes d’ovules non
fécondés ets "art de ne pas les voir lever; —
‘seraient en peu
il l’a confiée à un compost plus ou moins approprié,
et au bout d’un nombre de semaines respec-
table, il a eu la pe de voir les germes
minuscules se erdir, montrer les deux
petites pointes, Re ébauches des feuilles
à notre homme plus fier qu’Artaban,
faisant des rêves enchanteurs, jouissant par
avance du triomphe qu'il remportera dans cinq
ans peut-être, dans sept ou huit ans plus proba-
blement et au besoin dans dix ou quinze ans —
m
urira le merveilleux hybride qui
devra porter la gloire de son nom aux générations
futures.
Il est temps pour lui de relire la fable de
semis qui faisait sa joie et son orgueil a disparu
comme par enchantement.
l aura suffi d’un arrosage intempestif suivi
d’un éoiiiinent trop brusque ou d’un rayon
de soleil trop ardent, à moins que la grise avec
L à foie ibiihnte ou l’horrible thrips ou l’une
s limaces minuscules, d'autant plus redou-
ie qu'elles se Ver plus facilement, ne
soient coupables du méfai
Et cependant, les dificaltés de l'élevage des
semis d’Orchidées, sont peut-être un bien au point
de vue de l'amateur. Si tous les semis réussis-
saient, et si une seule plante sur mille graines
semées aftiviità à l’état adulte, les serres del’Europe
‘années encombrées d’hybrides,
qui perdraient bientôt re PC par leur trop
grande abondance. ntenant, en pré-
sence du nombre ace ot croissant des
hybrides qui apparaissent dans les concours et
aux séances des sociétés horticole es, en présence
des milliers de semis en voie de croissance, chez
les professionnels comme chez les am ateurs,
l'opinion commence à se répandre qu’il n’y a plus
grand chose à faire dans cette voie. Elle pourrait
tout au plus se ess avec une apparence de
raison pour les genres principaux, Cattleya,
Laelia, Cypripedium, Nas lesquels les semeurs
se sont un peu trop cantonnés jusqu’à présent.
Mais un oe calcul peut rassurer les adeptes
de l’hybrida
Prenons pi Héremple le genre Cypripedium,
dont on connaît environ 60 espèces distinctes :
a 400 X 459 —= 211,140 combinai-
sons eines représentant des hybrides du 2° ou
u 3° degré. Si nous passons à la combinaison
rouvons un nombre de
douze chiffres, soit des centaines de milliards.
Il y a donc encore de beaux jours pour les semeurs
de Cypripediums et ils pourront, pendant de
nombreuses générations, se livrer à leur passion
favorite avant d'arriver, par la fusion complète de
tous les sangs, au Cypripedium archétype qui
sera sans doute une merveille, à moins que ce ne
soit une horreur, n nr n'aimant pas à être
indéfiniment violen
u
s là est toute la question : produire
RE
A quoi sert de faire une fécondation artificielle
si l’hybride qui en résulte est inférieur aux parents
qui lui ont donné naissance? Combien d’hybrides,
parmi les Cypripediums en particulier, ont vu le
(e
espèces, et à n’allier que celles dont les caractères
particuliers, forme, coloris, dimensions ou tenue,
pourront en se combinant produire un ensembl
harmonieux et ” un progrès incontestable
sur les “re parent
ême que be bons éleveurs recherchent
pour l’ ration des races d'animaux domes-
tiques les reproducteurs les plus parfaits ou ceux
dont ils veulent fixer ne caractères particu-«
nS
liers dans leur descendance, de
’hybridation des Oichidées,
s’astreindre à ne prendre comme porte-graines
#
en
et comme plante pollinifère que des variétés“
d'élite.
Pour un débutant que le démon de l’hybrida:
tion possède, la tentation est malheureusement -
presque irrésistible, de féconder l’une par l’autre
deux s mêmes médiocrés, fleurissant à la
même époque, lorsque sa collection encore limitée
ne lui se pas de recourir à des variétés
d'élite
m ts t
espèces dans plusieurs collections, dont les uns
sont bien a aux autres par suite du
meilleur choix des parents.
l'est bien connu ue le Cypripedium à insigne
its plus |
beaux que ceux du Cypripedium insigne ordinaire
Chantini a constamment donné des _produ
pour un même croisement ; et la plupart des sous:
variétés les plus estimées, auxquelles on a attri-
bué après le nom variétal des épithètes laudatives,
doivent leur supériorité à la même cause.
Une autre habileté du semeur SR à tenir «
pare pour le choix des porte-graines non seule-
ent du mérite de la variété, mais aussi de la
te et de la vigueur du sujet.
Si la fructification dans la nature ne porte pas
préjudice à la pla
est toujours une cause de fatigue et peut épuiser
d’une façon irrémédiable un sujet débile ou encore :
mal établi.
us continué.) J. Racor.
DE
LA FIN DU rm LES ARROSEMENTS
à prévoir, il semble probable que la végétation
va reprendrecette année plus tôt que d’habitude.
Dès 1
S jours-ci, donner des récipients plus
larges aux Cattleya Warocqueana, trop serrés
dans leurs pots, et on fera de m pour les
Coripadiun ue qui ont achevé leur florai-
son. a pu, pendant plusieurs belles
final en vue duquel se sont succédé toutes -
les phases de la végétation, il n’en est pas moins -
vrai que dans nos serres et sous notre climat elle
SÉRIE ET
net tnt 3 2 its cite c00n D Un qu, dé > US OS Sd té
jou rnées, donner de l'air aux Odontoglossum, et
floraison ne soit pas favorisée davantage par le
soleil.
Dans la serre tempérée et la serre chaude, les
Orchidées ne tarderont pas à gonfler leurs bour-
geons et à montrer les pointes de leurs premières
racines.
Il ne faut pas chercher à à hâter ce moment;
des
et la chaleur
On peut favoriser, par un petit déplacement, les
plantes qui entrent en activité.
Une des difficultés qui embarrassent souvent
l’é
e compensation, jusqu’à ce que le com-
post soit devenu absolument sec.
C’est là une erreur capitale, pour deux raisons.
D'abord, le compost, une fois devenu tout à fait
sec, est assez difficile à imbiber; l’eau se fraye
une voie par deux ou trois places où le sphagnum
autres A et laisse Fe trois quarts de 1
v. 1
n a un
excès. D'ailleurs l’arrosage, dans ces conditions,
est fort long.
En second lieu, ces alternatives de sécheresse
et d'humidité abondant te ne
végétation. A la ()
Orchidées commencent à se réveiller, le traite-
ment le rs fvoreble est celui qui les ramène à
Y état d'antiy
la Éaation N’ ayant pas encore de pousse, et
pas ou
@
o
ea
D
(e)
—
[es
©
an
E
[el
un
el
@
TV
(e
[=
<
©
D
+
Fe
LE
chaleur pour provoquer le développement de ces
organes. Quand on les arrose avec excès, on
1 connu un cultivateur qui avait por
une autre méthode curieuse, mais non moin
mauvaise. Il arrosait ses pe à grande eau,
comme en pleine saison, mais en même temps il
augmentait le chauffage et laissait r SE à
peu près sèche dans sa se il sait contre-
balancer un excès par ee à Mais il va de soi
SAMEDI, 20 FÉVRIER 1897
46
que ce procédé donnait des résultats médiocres.
Les organes anciens, où la circulation n'est
jamais très active, se desséchaient absolument,
velles pousses commençaient à se former, le
courant violent auquel elles étaient soumises par
cette absorption et cette évaporation excessives
les surmenait et les épuisait en peu de temps.
RARES
SN
gi 2;
N.
SN
on y remédie en trempant de temps en temps les
pots dans l'eau, à une profondeur de 5 à 6 centi-
ètres.
demandera peut-être combien il faut
dense,
normales, pour des Catilèya par exemple, il
Fig. 18. — Pois mange-tout Géant de Moerheim (voir p. 51).
qu’un seul procédé qui permette
la capillarité; elle ne pq pas bien si le
compost était sec. D'autre part, il arrive quelque-
fois que le drainage qui se trouve au fond du pot
n'est pas humecté quand on arrose peu à la fois;
Mo.Bot.Garden,
1901.
suffira d’arroser tous les trois ou É jours.
l'aspect de
Mais il est facile d'apprécier, d'après
la surface du compost, le der ù il commence
à sécher; et l’on peut s endre ani ed aussi,
avec un peu d'habitude, ä t dans
les mains. Un cultivateur dira Mb atement,
d’après le poids, si le compost est saturé, s’il est
simplement bien humide, ou s’il ne contient
presque in d’eau. L
50
LA SEMAINE HORTICOLE
PHAIUS WALLICHI, P. GRANDIFOLIUS ET P. BLUMEI
Ces trois plantes forment un groupe assez mal
défini. Au point de vue horticole, elles conservent
des noms distincts, mais ces noms sont mal ap-
pliqués et souvent si ensemble.
n somme, elles sont assez peu différentes. En
pm rte le P. Wallichi, le FA NA du Botani-
cal azine les rapprochait entre elles comme
très pre fr alliées. Reichenbach, lui aussi, a
exprimé l'opinion que le P. randifolius, le
P. Blumei et le P. Wallichi pourraient être con-
sidérés comme des Le ou sous-espèces ren-
trant dans un même t
Le plus ancien est Le P. grandifolius, qui fut
introduit dès l’année 1778, et fut bientôt suivi du
P. Blumei. Le P. Wailichi date de 1837.
Le P. grandifolius a les fleurs groupées en
ème au nombre de 12 à 20 sur une hampe
et les pétales sont lancéolés aigus, parcourus par
LE oi nervures longitudinales, d’un jaune +
nuancé de rouge brunâtre clair, et blanc argenté
à la face externe: le labelle forme un tube qui
entoure la colonne, puis s’'épanouit en un limbe
ovale cordiforme, crispé sur les bords; il est en-
tièrement blanc, avec la gorge jaune foncé, pro-
longée par unetrainée plus pâle le long de la ligne
médiane, et une légère trace de rose pourpré des
deux côtés de l’ouverture du tube; cependant, la
partie antérieure est quelquefois maculée aussi de
rose pourpré. L'éperon est court et arqu ué, :
L'espèce est assez variable, ce qui s ‘explique
déjà par ce fait qu’elle a une disper sion géogra-
es 7 très vaste. Elle se rencontre dans la
région méridionale de la chétes de l'Himalaya,
en Cochinchine et en Australie
Le P. Blumer, décrit par Lindley, a les seg-
ments plus larges, d’un coloris plus foncé et sen-
siblement marbré. Il fut découvert par Blume,
à Ja
PP P.Wallichi a 5 fleurs un peu plusgrandes,
le peer # Fe linéaires
lancéolés, d’un jrs bru ec la face
externe blanc grisâtre, lè labelle ovale enroulé
autour de la colonne, avec le tube jaune orangé,
le disque jaune légèrement strié de dir et bordé
de rouge des deux côtés, et le sommet réfléchi.
On désigne souvent cette forme dans les cul-
tures sous le nom de P. Manm. Elle est d’ailleurs
très variable, et les collecteursen 6 SSL jusqu’à
quatre variétés de coloris différen
Ces Phaius doivent être EE en serre tem-
pérée chaude, dans un compost formé de terre
breuse avec un peu de sphagnum et de terre
bruyère. Le P. grandifolius paraît réclamer un
peu moins de chaleur, et peut très bien passer
tout le milieu de l'été dans la serre des Cattleya.
© nd © À
LE JARDIN D'AGRÉMENT
QUELQUES BEAUX ARBUSTES ET
ARBRISSEAUX
De même que pour les plantes de serre et
d'orangerie, il y a, pour les arbustes et les arbris-
seaux, à faire remarquer que plusieurs belles ou
intéressantes espèces sont trop délaissées. Qu'il
nous soit donc permis ay attirer l'attention de
nos lecteurs
Dans le nombre, relativement grand, de ces
arbustes, on compte
on1a japonica ou Coignassier du Japon
es Coignassiers du Japon sont de superbes
arbustes "décoratifs. Au premier printemps ils
se couvrent littéralement de jolies fleurs simples
ou doubles, blanches, roses, rouges, jaunûâtres,
cuivrées, etc., auxquelles succèdent des fruits de
ormes diverses, plus ou moins colorés.
Caly ycanthe Pompadour
Cet arbuste odoriférant, originaire des Indes, croît
parfaitement dans tout terrain; à l’époque de la
floraison, il ns l'air de ses délicieuses
émanations ; ois est odorant
Deutzia ps ER en f. dé Ce très joli
arbuste se couvre d’une avalanc e fleurs
blanches en forme de clochettes compara ables à
celles du Muguet; c'est pour cette raison que les
Allemands l’appellent « arbre à fleurs de mai.
lzia « ts of Lt bé » Arbuste pareil
au précéden c les fleurs roses.
F Free nids. Joli arbrisseau donnant
en mars-avril une profusion ns ssche s jaune d’or
‘qui produisent ges le plus nt.
Hi jbiscus. clés Free variétés de
ce genre, En TE aussi Althaea, fleurissent fin été
et automne; elles sont à fleurs simples et doubles.
eur riche et abondante floraison, offrant les
coloris les plus variés, les rend indispensables
pour les plantations de parcs et jardins. Nous
préférons les variétés à fleurs simples, blanches,
bleues et rouges ; plantées isolément dans les mas-
sifs ou en groupes, elles sont d’un effet ravissant.
Liriodendron tulipifera, Tulipier de Virginie.
C’est un eaux arbres d'importation
les fleurs ont la forme d’une tulipe; elles sont
panachées de vert, de jaune et. d'orange, de plus
très odorantes. Il existe une variété à feuilles
panachées qui est magnifique et d’un très grand
effet ornemental.
Philadelphus, Faux Jasmin. Les Philadelphus
vigoureux, D bien dans
mples moissons de
fleurs odorantes ; ; il existe des variétés à fleurs
doubles, et une à feuilles d’une très belle pana-
hure (Ph. coronarius fol. mé raie marginatis),
une à feuilles dorées (Ph. c us aureus) et
une nouvelle un à bros fleurs blanc à
très Le ER S (Ph. Gerbe de neige). Les
hyb. Lemoinei sont de tous points vert
Fr
Prunus Pissardi, Prunier de Perse. Ce Prunus
est d’une végétation rapide et luxuriante, d’un
mérite exceptionnel pour former des contrastes.
Son feui pourpre Cramoisi conserve sa ©
leur tout l'été.
Prunus triloba gore Lindleyi). 1
forme de belles touffes se couv u printemps
+ Lu et grandes fleurs Doubles: rose clair
é,
“Re cotinus, Arbre à perruque. Arbuste pous-
sant vigoureusem ment et résistant parfaitement
aux rigueurs de l'hiver. Le nom « arbre à per-
ruque » rappelle suffisamment la curieuse par-
ticularité de ce Rhus : l'inflorescence se trans-
forme en des sortes d’aigrettes légères, d’un blanc
grisâtre, roses quelquefois, par l'allongement
SRE des pédicelles et des poils qui les
recouvr
Saphylee cure Faux Pis stachier, à
pennées ou S. commun Arbris u à
3 mètres, à feuilles s imparipennées de 5 à 7 fo-
lioles, caduques et à fleurs re en grappes
pendantes
feuilles
à és Qt rt pp alé nat DRE
amarix germanica. ar feuilles de ce char:«
mant arbuste ti tle milieu entre la feuille
je fleurs sont lilas
bleuâtre; son feuillage sera utilisé avec avantage
dans la confection des bouquets et des gerbes. |
Viburnum opulus, Obrer commun ou Obier,
Boule de neige. Large feuillage caduc, fleurs en
parfaite ; le V. oxycocos, à fleur simple, se couvre
à l’automne de ah nombreux fruits corail, per
une longtemps ”
Weigela pire res amabilis). Un
arbuste des plus recomma ’assez forte
taille, seu assez grandes, de coloris ds variante
du blanc au rose foncé et de longue dur
Cytisus racemosus elegans. Pluie d’o: or, : varéiil
naine avec de longues grappes de fleurs j jaune
d'or. Cu. D.
OS NET ER ER RIT RNA. Jr
LE JARDIN FLEURKTE
REINE MARGUERITE RAYONNÉE
è
(Fig. 16, p. 44)
“s existe aujourd’hui plus de vingt races den
nes Marguerites comprenant chacune des
variétés plus élégantes les unes que — autres,
nombr ra peut-être de tre demain,
tellement les procédés de culture, fes sélections”
l'appeler Reine Marguerite à aiguilles, comme
ont fait MM. Rivoire père et fils, dans leur 2
il les
santhèmes, anémones, renoncules, pom
aiguilles, pyramidales, les RE e'énérileh
sont les mêmes au fond, bien qu’elles varient les.
unes dans les organes de végétation, les autres
dans les organes floraux proprement dits. 1
La Reine Marguerite rayonnée, un gain SU.
perbe de M. J.C. Schmidt, à Erfurt, atteint 0"50
= ne la plante porte ses grandes fleurs sur
ongs p pédoncules, très solides, de sorte que
ure ci-jointe les demi fleurons
rappellent les Chrysanthèmes japonais à rayons
droits, bien serrés. On en connaît déjà plus d’uné.
nuance et plus spécialement une variété blanche
et une autre satinée, rose.
Ém. R.
FRUITS ET LÉGUMES
LES OBTENTIONS FRUITIÈRES DES
AMATEURS
Il y a quelque vingt ans, les cultures fruitières
étaient limitées à un petit nombre de variétés
traditionnelles, dont on ne sortait guère lorsqu'il
s'agissait de planter un verger; aujourd'hui, on se
plaindrait plutôt d'avoir l'embarras du choix.
Les amateurs ont apporté leur contingent de
variétés nouvelles, il faut les en féliciter : mieux
que les horticulteurs, ils peuvent suivre ces semis
à longue échéance.
Il nous est donc agréable de signaler les ré-
des varié
que séduisante, dégustée par la même commission
u 27 mai; la
mme américaine Duncombe, si appréciée de
l’autre côté de l'Atlantique.
bien de Beurré
et Professeur
le 20 septembre, un siècle plus tard, que la nou-
velle poire dont nous nous occupons fut dégustée
pour la première fois.
‘hiver, nous avons encore du même
Obtenteur Hérault d'Angers, Bergamotte et
oyenné Hérault.
Parlons enfin de quatre remarquables variétés
Ï . Dion :
distingué pomo-
logue, nous avons pu goûter chez notre compa-
» qui a mis ces nouveautés en vente, les
fruits de : Belle Guérandaise, Bergamotte Renée,
Beurré de Saint-Molf et Marquise de Quifistre.
Nous pouvons donc en parler de visu et de
&uslu, mais nous nous appuyerons de préférence,
élogieuses de la Commission des études pomolo-
consignées dans la Pomologie
Berg
trouvée excellente; les bons fruits à cette époque
itiers ; la chair est fondante,
sque le fruit
SAMEDI, 20 FÉVRIER 1897
Nous donnons ci-contre la figure de ce gain
remarquable, elle laisse un peu à désirer, car
notre dessinateur ne l'a pas exactement inter-
prêtée (voir fig. 19, p. 51).
Belle Guérandaise est un fruit magnifique,
d’un volume considérable, müûrissant pendant le
mois de novembre, il fera prime sur les marchés.
Marquise de Quifistre, qui mürit vers la même
poque — souvent un peu plus tôt — n’est pas
moins séduisante, et par surcroît excellente.
n Beurré de Saint-Molf se présente sous
une belle enveloppe jaune d’or uniforme et sa
qualité ne dément pas son agréable apparence ;
L} L]
cest un Joli et bon fruit pour le mois d’oc-
b
+
©
re.
Les variétés précitées ont, en outre, l'avantage
SI
POIS MANGE-TOUT GÉANT DE
MOERHEIM
point de vue de la culture. On peut encore
classer les variétés d'après l'usage qu’on peut en
faire : les pois à écosser ou à parchemin dur et
les pois mange-tout, dépourvus de cette mem-
e ois mange-tout sont d’une utilité
incontestable pour la ferme ou les communautés,
na
mant beaucoup de grains: le Mange-tout nain,
le Pois de Saint Desirat, le Mange-tout de
d’être vigoureuses et fertiles, deux qualités essen-
tielles chez un arbre fruitier.
Les arbres d’une végétation capricieuse ou
difficile font le désespoir des amateurs i
tiennent à la forme de leurs arbres, et celui des
pépinièristes qui voudraient toujours livrer de
ux sujets à leurs clients.
Si nous voulions passer en revue les bons fruits
nouveaux, il y en aurait beaucoup d’
ultats récemment obtenus par quelques
semeurs amateurs, rendre hommage à leurs inté-
ressants travaux et les encourager à les pour-
YVAN D'AUGENIECQ,
Poitiers (France).
suivre,
J- C. Schmidt, d’Erfurt ; elle a été accueillie avec
acquiert jusqu’à 1"50 de hauteur et se
ne a la
+ 19. — Poire Bergamotte Renée.
quarante jours sont autant de variétés recom-
mandables qui peuvent être utilisées avec les
cosses. Le
Voici une nouveauté répandue par la maison
C’est une variété à
“pén hybride, bien inte
‘blanc, avec une petite macule v
52
LA SEMAINE HORTICOLE
flora, le Pois géant de Moerheim est d’une
grande Rite et se SRE en outre, par sa
résistance aux En Em. K.
EXPOSITIONS
DAFInEe NAslenaie d'Horticulture
notamment quelques Orchidées de mérite. En
voici l’'énumération :
uatre bons Caitleya Trianae, dont un su-
à fleur grande, portant sur le labelle une
de
Dr et un troisième appartenant à la variété
de
Un C. Trianae us très joli, quoiqu'il semble
présenter rar ces de rose, notamment à
la face dorsale des Mbaoe
C. Liüddemanniana, variété an le lobe
antérieur Sn TEE très bien colo
um X Chantini-vilosim, très dis-
tinct, au l'on pourrait se demander si
l’origine a été bien exactement cast Les pétales,
très larges, horizontaux, rappellent beaucoup, en
plus grand, ceux du C. Charlesworthi; le pesto
oblong-arrondi, est di clair avec une
blanche assez large, et porte une série de petits
points . disposés en lignes. Le sabot,
petit, est d’un rose vineux très vi
X* Tes Lbdintanntt. Fleur grande
et massive, aux pétales très rs rappelant
ceux du um, mais très horizontaux;
du C. + Harrisianum,
. X Harrisianum-villosum. Grande fleur
“qui n'est pas sa ogie avec la précédente,
mais un peu plus pâle.
GC. x ter. De la même origine que le
C. X Bragaianum; fleur notablement plus
petite, mais d’un coloris très vif.
ltonia Endresi. Fleurs nombreuses, mais
oma Warscewiczi. Belle hampe chargée
de péerans d’un coloris vif.
Deux CPP X miens, variétés assez
ordinaires
dontoglossum Wilckeanum var. pen 8
Deux belles grappes de fleurs charmantes. Variété
très bien formée, fond blanc, avec re ou trois
larges macules transversales brun Fe sur les
sépales, et des macules plus nombreuses et plus
petites sur _ Fret Le labelle bien volonis
est maculé
Cypri cm se & Barteti, fleurde taillemoyenne,
mais bien co
Re» Ps Haynaldianum.
x Zampa (Le Mot api Sd Très
médiaire, et ayant
Le à peu près les Drnépalés qualités de Ra
Les pétales ont forme de ceux du
C. * hirsutissimum, mais sont beaucoup Sie ARS.
pa rès gentil, RS Ro ins
e à la base,
quelques lignes de points pourpre areutiére-
ment prononcés le long de la médiane.
Dendrobium crassinode, bien “fleuri.
à Cypriped 1um hybride, d’origine douteuse,
mais qui paraît très intéressant. Les eu et le
“+
sabot semblent rappeler le C. Drury
"Des autres comités :
PE age de la nouvelle race à crête, fort
eux, mais malheureusement un peu fatigués
nn un long voyage, de sorte qu'il est difficile de
se pare dès maintenant une idée exacte de leur
ait.
Himantaphy lu miniatum splendens major,
n joli coloris vif.
FM en diner VARIE à grandes fleurs.
Primula acaulis, à fleur
Hippeastrum Louis DR à fleurs rouge
air.
Saintpaulia ionantha, indiqués comme penis
de mars, en jolies petites touffes bien fleu
Daphne mezereum, Amygdalus De has
PS fleuris; Fasminum nudiflorum; quelques
ameaux d’ Aücuba Japonica var. punctata etvar.
salicifolia, de rate JaRasree d’un superbe
coloris rouge, uifolia, de Baccharis
FRE de Ce lucida et C. Carrierei.
Enfin de beaux fraisiers de Provôt, des
rose et de ue Poires Beurré Breton-
neau, de Mme G.
UTILISATION INDUSTRIELLE DES FRUITS
LA FABRICATION DU CIDRE
(Suite, voir p. 14)
La fabrication et la conservation du cidre ne
sont pas moins importantes pour l’ ee. d’une
boisson de bonne qualité, que le d
variétés et les soins donn
thodes suivie
pour éviter les mécom ne.
Disons d’abord que, quelles que soient les varié-
tés de pommes, les saisons de fabrication ultérieure
des cidres, consommation locale ou exportation,
la première condition de succès est de ne traiter
que des fruits mûrs, ni verts, ni blets, ni, à plus
f
mandie est indispensable
du cidre et que cet alcool est le produit de la fer-
mentation du sucre contenu dans les pommes, il
suffit de comparer les résultats d'analyses de ces
dernières, suivant leur état de maturité, pour
juger de l'importance qu’il y à à ne traiter que
des fruits mûrs. Les recherches. chimiques éta-
blissent que les pommes contiennent en sucre :
Vertes. avant MAtUIHE 2) 0
Mûres à point Vi - + nus
Dies". 8
Pourries: . . + se FEU.
Ces chiffres se ete à commentair
Dans le m ême ordre d'idées, abadon des
fruits en tas, ACTE sans abri protecteur
contre les pluies et les gelées, est non moins pré-
judiciable à la richesse en solo qu'aux autres
ualités a on recherche dans le cidre. La sub-
stitution de l’eau au jus sucré de la pomme atteint
promptement la moitié du principe alcoolisable ;
quant à la gelée, elle désorganise la pulpe
fruit et la matière organique fermentescible qu’il
renferme, d’où résultent un manque de fermenta-
tion et une infériorité du produit,
Il faut d donc ne traiter que des fruits mürs, et,
si l’on n’a pas de local où l’on puisse les mettre
avant la brassaison, les couvrir de paille ou de
eee pour les préserver des intempéries.
a séparation des fruits par sa isons, sinon par
variétés, et le traitement à part des fruits tombés
sont également de bonnes ParDe pour qu'on
ne s ’eflorce pas de s’y conform
ous les soins seraient Re perdus si
l’on n’y ajoutait une excessive propreté de tous
les instruments et ustensiles qui concourent à la
————
ne et à la conservation du cidre; plus
ore faut-il s'élever contre le préjugé absurde
Qu attribue aux eaux sales de ferme une action.
f
cidre pour lequel on les u
à l'opposé et l’on ne saurait trouver des eaux to
RUE Su limpides pour cet usage.
principes généraux admis, traitons je
détails de la fabrication. Ceux-ci différent notable:
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l'exploitation ;
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dinaire ;
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Le numéro : 30 centimes. FÉVRIER 1897.
RÉDACTEURS :
PRINCIPAUX COLLABORATEURS :
MM. J. Linden, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman,
eke, À. Van A. de War
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F. Kegeljan, G. Truffaut, H. Correvon, Dr Max
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PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 5
Pages
Chronique .
Causerie :
Le Congrès d’Horticulture à Paris . ‘ .
Plantes en serres :
Plantes insectivores et leur culture . os Sr 6
Les Népenthacées . , . . . Re
Plantes délaissées . , . . , Se dc 7
Le Journal des Orchidées :
À propos de l’hybridation des Orchidées 5
Le livre d’or des Odontoglossum. . . “2 58
L’arrose des Orchidé SE de Ni ut «+ 6
Notre enquête orchidophile . . . . . . . . 60
Une question à nos anciens abonnés . . . . . . 60
Le jardin fleuriste : Les Cannas à grandes fleurs . : 60
RER cu pui iul de
Giroflé tante double blanche de Dresde 61
Le jardin d'agrément :
Plantes nouvelles ou recommandables . . . . 61
Varia : Engrais peu connus . ... , . , . 6
Influence du froid sur les plantes. is. +. 02
Expositions :
Exposition internationale d’horticulture à Hambourg 62
Fig. 20. Petunia superbissima . ; . 54
21. Nepenthes Hookeriana.. . . . . ... . 57
» 22. Odontoglossum crispum var. Lindeni + . . 59
» 23. Giroflée remontante de Dresde De 67
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culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère ; elle consacre des notices spéciales à la
décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle
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belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
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CATALOGUE ILLUSTRÉ FRANCO.
PALMIERS & CYCAS REVOLUTA
Envoi franco du Prix-courant
E emande
MARTICHON, Fils, Horticulteur
CANNES (Alpes Maritimes)
FRANCE,
OFFRES ET DEMANDES D'EMPLOI
On demande chef de cultures,
préférence marié, connaissant à fond la culture dé
plantes de serre, palmiers, les forceries, etc. pour ui
établissement d’horticulture des environs d’Arnbhém.
(Hollande).
S'adresser au bureau du journal. À.
Jardinier, 24 ans, connaissant la culture d#
plantes de serre, Orchidées, etc., demande place.
S’adresser au bureau du journal.
Jardinier, marié sans enfant, ayant dirig
pendant dix ans une campagne, demande place.
S’adresser au bureau du journal.
On demande de suite, pour une grande pr
priété du Nord de la France, un intendant-chef de
cultures, ayant occupé position similaire. — Meilleure
références exigées.
S'adresser au bureau du journal. D.
SAMEDI, 27 FÉVRIER 1897
53
Samedi, 27 Février 1897
CHRONIQUE
Toujours le Jubilé, de Ja Reine Victoria.
canne A1
encore, l'occasion de _— des projets .
donne et donnera lieu la célébration du 60e anni-
versaire de l'inauguration de S. M. la Reine
d'Angleterre. Aujourd'hui c'est la Société horti-
cole d’ Ulster qui ouvre un concours national de
Chrysanthèmes sous le nom de Championnat du
Jubilé Victoria. Les prix offerts montent à
2500 fr. ; en outre, il sera décerné trois grandes
médailles d’or, d'argent et de bronze.
L'hiver prochain. — Les recherches insti-
tuées partout pour déterminer la prévision, même
des éléments de certitude. Il faudra toujours
tenir compte des perturbations météoriques
produites par des inconnus qu relève
roduit d’anormal et on aura
regretté de s'être laissé prendre.
Maintenant tous les ivre pre les
termes dans lesquels M. Henri de ville, le
savant chroniqueur du Foural ds Détas, prédit
avons
our qu'on ne puisse
pas dire que les prévisions arrivent en retard.
Ce sera une nouvelle occasion de voir si la règle
s'applique ou est en défaut ». Cette année, une
autre règle qui veut que l'abondance des faines,
des glands, des noix et des noisettes, soit suivie
d’un hiver rigoureux, est aussi en défaut; on ne
s'en plaint uère et en trouvera peut-être
quelque jour les raisons.
École professionnelle d’horticulture « Le
nr » à Villepr eux CR Oise). — Une
mmission, composée de M. Caron, conseiller
gén de la Seine, RFA ; assisté de M. Pinet,
représentant l'Administration; M. Chargueraud,
proïesseur d’arboriculture de la ville de Paris;
evalier, secrétaire- général de la Société
d’ cola de Seine-et-Oise; M. Gravereau,
horticulteur à à Neauphle- le-Château; M. Guillo-
à | établissement Duval à
acquises par les élèves ayant passé trois années
ans cette école.
près différentes questions sur la botanique,
l’arboriculture fruitière, la culture maraîchère,
la floriculture de serre et de plein air, l'arboricul-
ves ont été jugés aptes à être
lacés comme ouvriers jardiniers.
Ce sont : 1° ep 2° Duclas, 3° Fiacre,
£ Carlier, 5° Royer, 6° Henrion, 7° Ehrmann,
° Colard, 9° Renard, 10° Forey, 11° Limontent,
Nécrologie. On signale la mort de M. le
baron Constantin Ettingshausen, auteur de
nombreux travaux botaniques, décédé à à Gratz à
l’âge de 71 ans, et de Henry Boswell, qui
s'était consacré spécialement à l'étude des
mousses et y avait acquis une grande réputation.
n est prié de ne pas toucher. — À la
Société Linnéenne de Londre
M. Y
connues et très répandues qui produisent, lors-
a
qu'on les manipule,
cas de bulbes de Jacinthes, et dans le second,
du Richardia ou Calla aethiopica. Dans les deux
cas, on a constaté la présence de raphides d’oxa-
late de chaux en fines aiguilles.
Il y avait déjà un certain nombre de plantes
connues pour présenter le même petit incon-
vénient, notamment le Primula obcenica ; on l'a
signalé aussi, il y a deux ans environ, chez des
Cypripedium rustiques. Cela n ’empêche pas, fort
heureusement, de cultiver toutes ces plantes: il
suffit de prendre quelques précautions.
Un nouvel insecticide a fait dernièrement
l'objet d’une étude de M. A. H. Kirkland dans
les ose dr du Département de l’ agriculture
des États-Unis (compte rendu du 8 congrès
an Éoual des A Il s’agit cette fois de
l’arséniate de baryte
Congrès horticole. — Nous c croyons devoir
rappeler que le te d'horticulture qui coïncide
toujours avec la grande exposition annuelle de la
Société nationale Fran a à de F
lieu au mois de juin, et que les mémoires prélimi-
naires Encdes être adressés à la Société avant
le 1er avril.
es we rsonnes qui ne font pas sr de la
Société peuvent prendre part au congrès
Pommes de a — Quel est le pays qui en
consomme le
C'est sans contredit l'Allemagne, dont u.
champs de cu tur
annuelle atteint dix milliards de kilogrammes. La
superficie du sol consacré à la culture de la
me de terre est d’un million quatre cent mille
pes
nl Angleterre absorbe tous les ans quatre
milliards et demi de kilos de pommes de terre et
consacre à cette culture cinq cent mille hectares
de son territoire. La Hollande, dont les produits
sont réputés, ne vient qu’en quatrièmeligne.
Distinctions honorifiques. — Parmi les
nominations de chevaliers de la Légion d'Hon-
du Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne.
Voilà une décoration bien méritée.
Engrais chimiques. — L'emploi des engrais
chimiques est beaucoup moins répandu en Bel-
q t
Seulement il à
beaucoup d'erreurs et aussi à
L'emploi des produits que l’on déicas sous le
nom d'engrais chimiques a pour but de restituer
au sol certains éléments indispensables dont il a
été dépouillé par la culture, et d'enrichir certains
veut obtenir de bons résultats, il faut connaître
la composition du sol que l'on cultive, et déter-
miner par suite les éléments . il a besoin en
vue de telle ou telle productio
outre, il faut savoir ce que l'on ajoute au
sol. Ceci paraît plus facile, mais les cultivateurs
É
achète parfois sous un nom pompeux une drogue
quelconque san
Il est donc nécessaire d'exiger certaines garan-
ties et de vérifier ce qu’on ac
s aurons l'occasion de revenir sur cette
importante question.
Société nationale d’horticulture de
an
permet de compléter
nos informations en ce qui concerne les élections
récentes.
Le Comité des Orchidées à désigné comme
délégué au Conseil M. Duval; comme dé-
Lesueur 0
engrais et seS cé MM. Georges Truffaut et
L. Cappe.
LT EU lee) or & 26 Sn aime à
tivées (1). — M. Émile Marchal, ingénieur agri-
(rt) Un vol. in-80, de 125 pages avec 46 figures. Biblio-
nr nétidulé d'agriculture, Montagne aux Herbes pota-
gères. Prix : 2 fra
54
Re ie —
ULLIIL
ination, grâce à l'examen des caracteres exté-
rieurs, _ nr maladies cryptogamiques.
Le livre de M. Émile Marchal s'adresse, non
seulem se aux agronomes et aux étudiants de nos
écoles d'agriculture et d'horticulture, mais aussi
LA SEMAINE HORTICOLE
réduite à sa plus simple expression : elle ne
comptait plus que trois membres, ayant à leur
tête M. Louis Bossaerts, mieux connu sous le
nom de M. Louis, sous-chef de culture au Jardin
nouveau en voie de prospérité, sous
la présidence de M. Émile De Cock, ayant pour
secrétaire M. Guillaume De Sae gher ka pare un
des vieux noms de l’horticulture gantoise.
Au dîner radis het les soc ee étaient
réunis une cinquantaine. Ils ont profité de cette
occasion pour fêter avec entrain un de leurs vieux
camarades, M. François De Vos, ancien chef de
culture des Fate Lo Verschaffelt et Linden,
qui parcourut pendant deux ans, vers 1846,
diverses provinces brésiliennes d’où il eut le
Fig. 20. — Petunia superbissima (voir p. 61).
à la masse des cultivateurs qui y trouveront des
renseignements pratiques et franchement utiles.
Cet ouvrage a été couronné à la suite d’un
concours ouvert par le Gouvernement.
Société St: Dorothée à Gand. — Cette
antique Société, née d’une des plus anciennes
gildes gantoises, a fêté, le lundi 8 février, le
e sa fondation. Bien peu de
l'opulence, tien de fois est-elle descendue de
son apogée pour se relever encore! Il y a très peu
d’années nous avons connu la Société Ste Dorothée
bonheur de rapporter des “rm aujourd’hui
encore choyées et toujour mées, entr'autres
les Laelia turaix et Catileya Leopoldi. En
souvenir de ses excursions ntm ses con-
frères, jeunes et vieux, ont o à François De
Vos une ère statuette de brésilien aborigène.
en ment la joie de l’heureux
vicillard de pipes aujourd’hui soixante-quinze
S.
Isabelle 1a Bouquetière. — M. Jules Chancel,
dans L’Illustration, fait une série d’articles sur
«les oubliés. » Aujour ee. il s’ occupe d'Isabelle
la Bouquetière parisien e qui, jadis, fournissait
de fleurs le Jockey Club, puis établit une boutique
“rue Royale, fit faillite, et eu hui promène de
porte en ar son éventai
— Votre clientèle vous avait donc abandonnée,
après sat départ du Jockey ?
—— Non, mais j'ai été tuée par le crédit; je ne
pouvais rien refuser à ceux qui m avaient faite,
mais les temps avaient changé, l’empire était
mort, les grands seigneurs d'autrefois ne payaïent
”
privilèges. Seule, je suis admise dans les champs
de courses et on me trouve dans les théâtres…
heureux.
De cette façon, je suis arrivée à élev
nièce, sortie cette année du Conservatoire, p je
vis heureuse, donnent . de its 1e gagne pour
payer les 20 p. c. que à mes créanciers
et pour renouveler mes reconnaissances du Mont
de-Piété. ,
Malheureusement, l’âge vient, la maladie aussis…
r se de fumée des établissements de nuit
épuise et chaque année les « souvenirs » s'en
ne les petits vernis d'aujourd'hui ne co 1
naissent plus l’Isabelle d'autrefois et ne payent …
plus 10 francs mes bouquets de dix sous... C’est.
la fin !..
Conservation des fleurs fraîches. — Un
abonné de la Revue Horthcole indique un procédé
l’eau de savon. Celle-ci devra être changée tous
les trois jour 4
Grâce à l'ébigésté de M. E. Fierens, Re .
taire de la Société royale d'agriculture et
contenant un peu de sel et renouvelée tous 12
deux ou trois jours. La température de l'aïf
ambiant était pourtant de 20° C.
Le Gardeners’ Magazine, un des grands ét 1
des meilleurs journaux hebdomadaires anglais = 1
modèle —
premier ordre, admirablement fait, et un de ceux.
qu'on découpe tous les samedis avec le plus
grand intérêt, qu'on parcourt avec une cung4 ;
sité toujours satisfaite.
Direction du Jardin impérial de Botanique il
de S: Pétersbourg. —
impérial de Botanique de St Pétersbourg en rem.
placement de M. le professeur Batalin, récemment
écédé.
L. L. et Ém. Ron.
SAMEDI, 27 FÉVRIER 1897
CAUSERIE
LES CONGRÈS D'HORTICULTURE
A PARIS
Le treizième Congrès organisé par la Soctété
nationale d'horticulture de France aura lieu à
Pr qu
sant un bulletin qui Rip est remis à cet effet par
le secrétariat de la
Nous ne saurions fs engager nos lecteurs à
prendre part au Congrès, qu'ils soient ou qu'ils
ne soient pas membres de la Société. Les discus-
sions qui ont lieu dans ces réunions portent à peu
teurs en général ; elles sont extrêmement instruc-
tives, car es notions que l’on acquiert en écoutant
un orateur se gravent beaucoup mieux dans la
mémoire que celles que l’on recueille dans des
lectures quelconques. Les objections qui peuvent
se présenter à l'esprit des auditeurs sont librement
formulées et trouvent une réponse immédiate, et
si l’on a dit que la lumière jaillit du chocdes idées,
on peut ajouter qu'une vérité acquise dans ces
conditions ne s’oublie Bu, tandis que les lectures
s’oublient vite quand on ‘occasion d’ap-
profondir d’une autre Tree le même sujet.
Il faut ajouter que la plupart du temps, les
un certain regret? Les Feregene distingués, les
savants qui y prennent la parole se eront les pre
miers à partager notre re et c’est pourquoi
nous n entone pas à la formuler.
onque a assumé, par profession ou mo-
rastanécaent, la tâche d'enseigner ou de vulga-
ment clair, et, dans le cas où ses auditeurs
auraient dans l'esprit quelque notion fausse, de
la connaître pour la réfuter. Mieux vaut un audi-
toire prompt à interrompre et à contredire —dans
les limites convenables, bien entendu — qu'un
auditoire silencieux et trop déférent.
est P° urquoi nous regrettons que les ora-
Pourraient léur donner, par leur intervention,
une vitalité plus grande. gens, qui
ont l'activité et la foi, devraient y apporter ce
no casi audit itoire
toujours bienveillant, ne la leur RHÉhEre certes
pas. Et sans prétendre à à la science, beaucoup de
praticiens expérimentés pourront apporter le fruit
de leurs observations, dont l'importance en hor-
rene er capitale et ne saurait être dédaignée.
iétés anglaises, sociétés d’horticulture
et Stiétés scientifiques de tout genre, M 2
avec raison beaucoup d’ importance aux congrès
et les organisent d’une façon éminemment pra-
tique. Des membres _—. praticiens, profes-
seurs, savants, y font des conférences instruc-
tives; mais ceci n en) qe n thbitié du travail.
Après chaque conférence, une discussion s'engage
* dans laquelle les ait dins présentent les obser-
vations que leur a suggérées le discours entendu,
ou le complètent s'il y a lieu par leurs propres
remarques. Les discussions sont souvent très
approfondies, et aussi intéressantes que la confé-
rence es ême.
Voilà ce qui manque un peu à Paris. La Société
sonic d'horticulture a adopté cependant une
pratique excellente pour engager au travail ceux
de ses membres qui craindraient de prendre la
parole en public, ou provoquer des discus-
sions intéressantes. Le programme des questions
mises à l'étude est publié longtemps à à l’avan nce,
et les mémoires déposés à la Société sont im-
primés et distribués avant le Congrès. Chacun a
donc le temps de les étudier et de préparer ses
observations, et l’on arrive au Congrès avec une
base solide de discussion. Des nes d’ or, de
vermeil, d'argent et de bronze sont attribuées
aux auteurs Fe mémoires rs jeu les
plus méritan
Voici les quéstiofs mises à l'étude pour le
prochain Congrès; les nétibires bit pe être
adressés à la Société avant le rer
Arboriculture de
1. Du choix des meilleures
variétés fruitières à Pre-
miers essais faits en France et résultats obtenus.
Floriculture.
2. Culture des fleurs par les enfants et par les
ouvriers.
Physiologie végétale.
3. De l'influence de la sélection :
1° Dans le bouturage; .
2° Dans le greffage.
Section des Orchidées.
4. Des _— obtenus die l’hybridation
dans les Orchidé
5. De la de ie de certaines espèces
d'Orchidées.
Section des Roses.
6. Étude c Se one des différents sujets
propres au pproièec.e es Rosiers.
7- De la classification des Rosiers au point de
_. botanique.
tés de Rosiers
Pa pe sections : Hybrides Feb ne ts, Thés,
No es Bourbons, Hybrides de Thés, rugosa,
Provins,
cadre
mœurs du ver des Pommes
(Chrpacb) . ‘es moyens de le détruire.
10. maladies PRERRERIRES qui
attaquent Fa et des moyens
de les combattre.
G. TOURRET-GRIGNAN.
PLANTES EN SERRES
PLANTES INSECTIVORES ET LEUR
CULTURE
Sans être très vaste, le sujet que nous allons
pays d’origine ou l'endroit
où elles se développent à l'état spontané, décrire
les soins qu'elles réclament pour arriver au maxi-
mum de leur beauté afin d’en retirer tout le parti
désirable et faire apprécier la beauté,
appellation n’est pas très correcte, car enfin elles
ne mangent pas de la chair. Le qualificatif
« insectivores » est préférable, car il se rapproche
plus “. la vérité; il doit être le seul employé.
onsidérant net, les plantes
not 2e ba il est admissible de s ser
possédant toutes
e struc-
ture spéciale et un genre de croissance approprié
au climat qu’elles ont à supporter. En effet, on
rencontre des plantes insectivores dans les cinq
parties du monde; il est alors aisé de comprendre
qu'une de ces plantes, originaire du nord de
l'Angleterre, est autrement constituée et réclame
leurs organes floraux et reproducteurs, les plantes
dites insectivores ont été divisées en cinq familles:
axifragacées ; 3- Drosé-
hacé
, à côté de ce
chiffre, il est bien d'atifes es considérées
comme insectivores qui n’attendent, pour prendre
place à côté de so congénères, ‘qu'une obser-
vation minutieuse et une étude approfondie de
leurs particularités aient établi avec certitude le
fait qui leur est attribué.
Au point de vue du cultivateur ou de l'amateur,
l'ordre suivi dans la classification de ces plantes a
peu d'importance et visant tout particulièrement
le point de vue cultural, pratique, en n’effleurant
que très superficiellement le côté scientifique, la
d
leur être appliquée complètera les descriptions.
LA SEMAINE HORTICOLE
LES NÉPENTHACÉES
ra famille Las RGP RS se trouve limitée
nr Nepenthes, renfermant
viron pr rm ns aies dix variétés bien
dfétinetes et quarante sept hybrides obtenus par
la fécondation artificielle d'espèces remarquables,
pratiquée en Angleterre et en Amérique. La
maison Veitch, de Chelsea, s’est tout particu-
lièrement tram ban tant par l'importation et la
merce d'espèces hors ligne que par
“
a
pa Fe assem
tion que l’on y remarque
Les Nepenthes sont les seules plantes insec-
tivores exigeant la haute serre chaude, appelée
av irement « serre indienne. » Ce sont de très
rieux sous-arbrisseaux grimpants et dioïques.
Les fleurs, petites, verdâtres, tout à fait insigni-
fiantes, sont en un long épi au nombre
de quatre vingts à cent et disposées par groupes
de deux ou trois. Les feuilles sont alternes, parfois
pubescentes, fortement engaïînantes; l'extrémité
est terminée par une urne dont les dimensions,
la bizarrerie de la forme et la brillante coloration
des parois font un ornement de toute beauté.
La généralité des espèces actuellement connues
ont l’île de Bornéo et l'archipel malais comme
patrie. Néanmoins le hasiana est natif de
l'Inde, l’espèce N. distillatoria croît à
N. Parvillei végète aux Iles Seychelles, N. ma-
dagascariensis se développe spontanément dans
pe se de ee are et de l’Australie tropicale est
ns nnedyana.
En 1789 les premier Nepenthes fut importé en
Angleterre par Sir Joseph Banks, qui rencontra
une ane dans l’île de Ceylan; c’est le N. distil-
a. Voici une liste à peu près complète des
pics connues ; aucune peine n'a été épargnée
pour la rendre Débo en tous points et Rs
renseignements divers qui ont servi à la c
poser ont été obtenus auprès d’éminents es
tivateurs et spécialistes, faisant autorité dans
le monde horticole. Les dimensions des urnes
sont représentées par _. _— a leur
longueur et leur lar centimètres :
Nepenthes albo- “ar ginata
duit en 1845 et mis au commerce par MM. Veitch
en 1875. riche de Singapore et Sumatra.
15 X 6.
_N. alata Blanco. Iles Philippines? Pas en
pr
N. V. ampularia Jack, N. a mpullaria vittata
. et N. ampullaria vittata major Hort
Singapore et Bintang. Introduit à l'état sec +
1789, au commerce en 1840; 2 1/2, 5 XI
N. Cr ve Masters. — Cette espèce res-
semble beaucoup au N. laevis Sarawak.
N. bicalcarata J]. D. Hooker. — Recueilli
en 1879 par M. i à
MM. Veitch. Mis au commerce en 1880. Bornéo
et Sarawak. 15 X 9-10.
N. Blancoi Blume. — Iles Philippines ? Ne se
rencontre pas dans les cultures.
. Bongso rar — Sumatra. N'existe
Fi dans les herbie
N. Boschiana Rorthalir Rencontré vers
950 à 1650 m. d'altitude dans. l'Ile de Bornéo;
_N. Boschiana var. sumatrana Miquel et
N. Boschiana var. Lowii Sarawak, 1000 m. d’al-
titude. — Espèces inconnues dans les cultures.
Ceylan, ,
N. Burkei Masters. 15 X N kei
excellens Masters. 18 X 10 et N. PL CS teens
var. prolifica Masters. 13 X 7. — Envoyés des
lies Philippines à MM. Veitch, par Le collec-
teur, M. D. Burke, en 1889. is commerce
en 1891. La dernière espèce, à urnes plus petites,
plus colorées et plus nombreuses, n’est-pas encore
disséminée dans les cultures.
lebica Meyer. — Iles Célèbes. Pas en
culture.
N. cincta Masters. — Bornéo. Les graines
furent envoyées par M. D. Burke à à MM. Veitch
en 1881. Ces FA mirent au commerce la
variété issue des semis en 1886. Le N. cincta est
supposé être un hybride naturel entre N. Nor-
thana et N.albo-marginata. 18 X 8.
Curtisi et N. Curtisi FRE Masters. —
Introduites de Bornéo en 1887 par MM. Veitch
qui recurent les plantes de Le collecteur M.
Curtis. Mises au commerce en 1888. Le N.C.
ve n REPRREUE dans le domaine public
qu'en
Ne Dante L. et N. PRENONS var.
rubra Ceylan. — Envoyés à l’état se 789
Ne parurent guère dans le commerce + 1870.
N. TE J. D. Hooker. — Sarawak.
Pas en cultu
N. Edwardsiana Hooker. — Trouvé à une
altitude de 2640 à 2970 m. sur le mont Kina-
Balou. Bornéo. Ke en culture. 1851.
N. ed Miquel. — Sumatra? Pas en
cultu
Ve gracilis ere et N. gracilis major. —
ré -Sum ? Mis au commerce par MM.
Se Bird UT UE syn. : Zeylanica J. D.
00
N. ou paies rubra syn. : Zeylanica
rubra. — Ces espèces sont originaires de
Horiéa où elle Ne découvertes croissant à
une altitude de 825 m. sur le Mont-Maltan.
el
D
2:
N. Hookeriana (fig. 21) Low. — Sarawak
1847. Cette espèce est supposée être un hybride
naturel entre N. sn SE et N. Rafflesiana
ou tout au moins une variété de cette dernière,
N. Hookeriana Er rsrete a. — Variété de la
précédente
N. Kennedyana F. Mueller. — Originaire de
la péninsule d’York, au nord de l'Australie.
Es 7 Lo du N. sep éessi 1879.12X 2.
N. Khasiana J. D. RE Fa
au nord- ès des Indes à ude.
Cette espèce est synonyme re N. atiatores
des min Mis au commerce en 1840.
20-25 X
,
N: FRE Morren.. — Ressemble au N. gra-
cilis. Sumatra, Born
N. lanata Tindin: — Bornéo 1876. :
X 2
N. Lowi Hooker. — Bornéo. Re HEOntÉ entre
1980 et 2640 m. d'altitude sur le mont Kina
Balou. Pas en culture. 1859.
N. madagascariensis Poir. — Mad
importé par MM. Veitch,
M. Curtis en 1882. 10 X 2.
N. maxima Resa — Iles Célèbes, 1824;
pas en culture
N. melamphora Blume. — Java, altitude de
90 à 1650 m. Pas en culture.
N. share var. lucida Blume.— Bornéo,
as en culture.
N. melamphora var. haemalamphora Miquel.
Java, pas en culture.
N. Nort shoes Hooker, — Cette magnifique
espèce fut découverte au Sarawak par Mie North
qui en fit un dessin. Frappé des particularités de
agascar,
découvert par
cette espèce, M. Veitch envoya à sa recherche,
son collecteur M. Curtis qui l'introduisit en 188r.
Mise au commerce par l’établissement Veitch en
1883. 40 X 15
O’Brienniana Linden.
vers 1885.
À. Parvillei, syn. N. Wardir Blume. — Les
tenvoyées à M.Veitch…
par un amateur qui rencontra des plantes crois-
sant à une altitude de 650 à 1000 m. aux Iles
Séyéteties, Espèce très distincte et de bel avenir,
Pas . dans le commerce. 15 X
phyllamphora Wild.
Boris etc. Espèce rampante, 1840.
N. Rafflesiana Tack et N. Rafesiana nivea,
— Singapore, Bornéo. Plantes reçues à tsec
en 1815. Mises au commerce en 1840. 15 + 6-72
N. Rajah Hooker. — Cette espèce remar
quable fut découverte par! Sir Hugh Low en LS
lors de sa première ascension du mont Kina-Balou
dans l’Ile de Bornéo; à une altitude de 1650 m.…
Il fit une seconde ascension accompagné &
M. Spencer St-John. Ce dernier, de retour au
au pays, raconta ce qui suit : « Un matin étant
assis en face de notre tente sndant que nos.
hommes cuisaient leur
— Bornéo, introduit M
7:
Cochinchine,
notre désir, il nous apporta « sa cruche im
visée » et nous trouvâmes qu'elle pouvait exacte-.
ment contenir quatre pintes de liquide, soit plus
de deux litres! Cette urne mesurait 47 1/2 cm. del
circonférence. Nous en rencontrâmes dans la
fle eurs, rentra une ascidie dans laquelle un rat,
s'était noyé (1). »
Cette espèce fut aussi rencontrée au cours d’ un
voyage, par MM. P.C. Veitch et F. W. Burbidgew
qui la rapportèrent en Angleterre en 1882.
. Reinwardti Miquel. — Sumatra, 650 à
1500 m. d'altitude, sur le mont Mooloo. Eee
non cultivée.
ubra. — Ceylan, 1868. Presqu'introu-.
vable dans les cultures
N. sanguinea Lindley. — Malacca, 18475
Espèce = pat aux urnes brillamment colorées.
Très rare. 25 X
N. ie. D. Hooker. mt 650
à 1600 m. d'altitude, pas _ culture ?
«Te eysmanniana Miquel. — Sumatra ? Nofii
cultivée. Peut-être e syn. de \. laevis.
N. trichocarpa Miquel et N. trichocarpa var.
erythrosticta. — - Sumatra ? Pas en culture. |
— Nouvelles
e3soàr 000 m, 15-30 -10.
N. ventricosa Blanco. — Iles Philippines ? FES
en culture.
N. tra Hooker. — Bornéo, rencontré sur
le mont Kina Balou à une altitude de 2300 à
3000 m. en ms Très rarement vu en culture.
5-27 X 10-12. Cette espèce a été figurée dans.
le Botanical Maries t. 5080, sous le nom
de N. Vestchi.
(A suivre.) Louts GENTIL.”
(1) Life in the Forest of the Far East, vol. I, p. 327-
"5
PLANTES DÉLAISSÉES
(Suite, voir p. 10)
Impatiens Sultan, Balsami ine de Zanzi bar, la
plus
ulant dire
violette), nuance de V7. ronehiamum, mais au-
jourd’hui on en possède à fleurs coccinées,
I. coccin
A ie hybride prodiguant une my-
iade de fleurs embaumées.
Lantana variés, ces Verveines en arbre, ces
geantes mimant celles de la neige, de 1
arat, de l’améthyste et des topazes.
chnis grandi ora, d’une
Ly beauté remar-
able avec — corolles rouge brique,
vermillon o
creu
Liatris abobtin he, Composée, à longue in-
me rouge pourpré, La parce que
issement commence e haut et inté-
mr a, parce que sa disposition prouve que le
capitule n’est qu'un épi composé.
EE salicifolium, plante de marché
parce que toutes ses fleurs s’épanouissent en-
semble
Myoporum parvifolium, élevé en tige, grâce
à ses ramu ntes, constellées de
myriades de fleurettes blanches, il devient un
petit arbre pleureur d’une grâce toute particulière,
Mimulus none avec ses fleurs écarlate
ménechmes de celles des Gesneria,
du x
Monnina pese port de Véronique, aux
fleurs bleu six unes, suivies de petits fruits
orangé- rot delle
Nertera depresa, Lena de tapis végétal
parsemé de fru e rouge-orange.
Plumbago hanté: Voidusti innombrables,
bleu tendre, demi-deuil, d’un effet ad hoc dans
les couronnes mortuaires.
re Leoe (Arauja) albens, er sur
s produisent à
ave, anim
lépidoptères retenus prisonniers, parce qu
s’est collée fortement au rétinacle vis-
ueux.
Phygelius capensis, fleurs en grappes érigées.
Philosia buxifolia, pas pendantes, plus
se + es celles du
mois, sans interruption.
Passiflora rar à la fleur de la Passion, à
nuance bleue et aux fruits orangés, de la grosseur
d’un œuf.
P. dédults s, à fleurs pr
violets, ms agréables à à goùû
Pen
et aux fruits
si décoratif dans les vases-Suspensions par se
rameaux longs de plusieurs mètres, couverts rw
fleurs tubuleuses rouge escarboucle.
Rondeletia anomala, aux corymbes de fleurs
rouge vermillon
Streptosolen Yamesoni, aux corolles rouge
Capucine, changeantes, dont la culture se trouve
résumée par cette phrase scarronnienne : « se
plaît au soleil, jamais au lit.
Swainsonia Ferrandi, la variété blanche et la
SAMEDI, 27; FÉVRIER 1897
variété rouge, qui pres bien loin derrière elles
les sortes ancienges, trop dégingandées.
Solanum jenlirioules floribundum , plante
: une grâce sans pes quand elle est conduite
une légère a
Salvia patens, Le des fleurs offrent du vrai
eu de chimiste et non pas le bleu de jardinier
découvert par A. Kar
scène et à prolonger le plaisir que doit éprouv er
le véritable amateur à la vue de cette variété et
de cette succession ininterrompues d’épanouisse-
ments de frêles corolles et de maturation de fruits.
Cette longue liste de plantes variées et fleuries
en pots prouve suffisamment que les mois de
juillet, août, septembre ne sont pas encore des
mois creux, comme on les appelle en et que
Fig. 21. — Nepenthes Hookeriana (voir page 56).
Senecio pulcher, forme marguerite d’un beau
violet foncé.
Trachelium de sm
ormes de fleur
Thibaudia dar
fuchsia sur le vieux bois.
panicules corymbi-
aux fleurs rouge
côté de cette masse de fleurs, beaucoup de
plantes boutonnées se préparaient à entrer en
l'horticulteur peut offrir à sa clientèle autre c
ontre partout, toujours
les mêmes. Elle montre she combien l'amateur
modeste peut varier ses cultures et multiplier les
jouissances inséparables: de la vue des f et
des couleurs sans cesse renaissantes, sans cesse
transformées, comme les figures et les nuances
entrevues dans un kaléidoscope.
CH. DE BosscHere.
À PROPOS DE L'HYBRIDATION DES ORCHIDÉES
(Suite, voir p. 48)
uel est l'avenir de l’hybridation des Orchi-
dées ? A mon avis il est presque illimité et aura
une influence considérable sur les collections.
uand on voit à quel degré de perfectionne-
ment dans la forme et dans les dimensions, à
quelle diversité dans les coloris, la volonté persé-
vérante de ons a su amener tous _. “rs
qu'il a tra , les Ros
Pensées, les PE les Dahlias. les Begonias,
uand
un trouvés dans la nature, on ne peut ane
n d ’un même effort de patience et
drtelligénie n me RE les Orchidées à idee
résultats aussi mervei
Et dans as famille … Orchidées si nom-
breuse et si variée, a
d'exploration bé beaucoup plus va
combinaisons bigénériques, iMéahaables dans les
autres familles naturelles à genres bien délimités,
paraissent entrer dans l’ordre des faits réalisables.
Quel horizon nouveau ouvert à l'hybridation ! !
entre genres
voisins, comme ceux que l’on a déjà réalisés entre
les Cattleyas et les Laelias, les Cattleyas et les
s
t se enr
naisons audacieuses.
Alors s le règne animal les métis
semblent frappés d’une irrémédiable stérilité et
ne peuvent perpétuer par leur descendance les
caractères acquis, chez les Orchidées au contraire
brides, même bigénériques, pro-
eux soit avec les espèces types es PR des
métis ou hybrides du 2° ou du 3°
mment prévoir le terme de ces N érnisdt its
successifs et fixer la limite des variations qui
peuvent en résulter ?
Il est un autre fait d'observation constant :
contre les attaques des insect
également plus d’ De et plus de durée que
celles des espèces t
Ne faut-il pas y voir un effet de l’acclimatation,
c'est-à-dire de l’accommodation au milieu dans
lequel ces plantes sont nées et ont été élevées ?
LA SEMAINE HORTICOLE
t dans ce cas, pourquoi né pourrait-on pas
concevoir l'espoir de créer des races d'Orchidées
our ainsi dire rustiques, qui
jardins dans la belle saison, combien ne voyons-
nous pas d'espèces d'origine tropicale. qui, lors de
d’abord été considérées
supposer q
lein air des corbeilles garnies de Cattleyas ou
les semis répétés
rt A T dont les conditions de végé-
tation se adaptées au climat où elles
Éont sr naissance et dont la culture sera par
suite beaucoup plus facile et plus certaine que
Qtie des re importées directement de leur
pays d’origin
L'hybridation et le semis des Orchidées me
semblent donc devoir jouer un rôle important
s l'avenir non seulement au point de vue de
l'esthétique florale, mais au point de vue du
progrès horticole.
Quant aux amateurs qui dans leurs plantes
considèrent plus encore la rareté et la valeu
nominale que la Koauts Fra qui les cultivent
surto ut parostentation
une collection de tableaux ou entélientient une
écurie de courses, pour eux évidemment le point
de vue change et ils peuvent considérer l’hybri-
dation comme un mal abominable. En multipliant
à l'infini ces fleurs aristocratiques elle aura pour
effet dans un avenir peu éloigné d’ouvrir l’ère des
Orchidées populaires « Orchids for the million. »
Il est évident que le jour où, sur la fenêtre de
sa mansarde, Jenny l’ouvrière pourra remplacer
au printemps le traditionnel pot de réséda par un
Odontoglossum Alexandrae, et en été l'inévitable
géranium par un Cattleya Mossiae, s snobs
ni les millionnaires ne continueront à s'intéresser
ces plantes vul aires.
Finies alors les belles et riches collections de
. Le du DON Y:; et Lord Z! Finies les
folles enchères dans les ventes de Protheroe ou de
Stevens, où les variétés d'élite se disputaient à
coups de guinées, où la division 2 variété
unique était payée de son poids d'o
Les catalogues des nl etientte horticoles
porteront alors à leur clientèle les prix «au mille »
des semis d’Orchidées d’un an ou de deux ans,
avec un rabais de 5 °}, Bur les commandes de
10,000 et audessus, comme à l’époque actuelle
les prix-courants de pépiniéristes offrent le plant
LE ou les conifères pour reboisements.
Ces semis seront achetés et cultivés en nombre
par les Spéciatietés qui alimentent le carreau des
Halles; et les Orchidées en fleur Er — pr
déchues de leur ancienne splendeur! — échou
piteusement sur les étalages des détaillants ré
Quai aux Fleurs, de la Place de la Madeleine ou
de Covent-Garden, au milieu des potées de giro-
flées ou de reine-marguerite, à la portée des
bourses les plus modestes. Après avoir fait l’or-
gueil des riches et des heureux de ce monde, elles
feront la joie des petites gré l
aussi qu'on verra s'étaler à la
e des] un horticoles l’annonce
de la publication prochaine d’un ouvrage d’ac-
tualité, dû à la plume de l'un des Orchidologues
les plus compétents et les plus sympathiques,
er
sous ce titre suggestif: « Les Orchidées en
Europe — Grandeur et rit d’une famille
végétale au XX: siècle.
Tel est le tableau pe et fatidique des résul-
tats probables de l’hybridation. Faut-il s’en
réjouir ou s’en attrister? Après avoir fidèlement
reproduit les arguments pour et contre, j'hésite
à me prononcer. Et pourtant, que la mode les
porte au pinacle ou les abandonne par caprice,
les Orchidées n’en resteront pas moins les reines
des fleurs, les préférées des véritables amateurs
qui continueront à les admirer comme une des
expressions les plus parfaites du beau dans la
nature. J. Raco
LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM
Nous commençons, ci-dessous, UN DÉFILÉ des
randes variétés d'Odontoglossum et nous nous
ARE de ne publier er 100 LIVRE D'OR
e les variétés DI PRIMO C
un us n'avons us, re de les
placer par ordre de magnificence; nous les figu-
rerons au fur et à mesure qu'elles nous arrive-
ront. Nos abonnés en feront le classement suivant
leurs préférences, mais chaque variété reproduite
dans cette rubrique sera vraiment supérieure.
Nous invitons les orchidophales à nous MA
soit une fleur, ne la photographie en grandeur
pee d’un fleuron, et nous publier . avec
leur histoire, Labs celles que nous Jugerons
dignes d'illustrer ge LIVRE D Su
Nous le commençons, aujourd'hui, par une
des dernières venues et qui a été dédiée à celui qui
découvrit l’OboNtToGLossuM crisPuM, ?l y a plus
d’un demi-siècle : L..b:
I. Odontoglossum crispum var. Lindeni
(Fig. 22, page 59)
L'O. c. var. Lindeni a fleuri pour la première
ns. le mois dernier, chez MM. Lucien Linden
5 à Moortebeke, parmi des importations
re en mai 1896. La nage est encore
faible, trois bulbes et une pousse ;
eurs q
sn et nul
ro.
nos préférences,
ye;
(nous figurerons
leurs pue dans les numéros suivants). Il ne
leur qe n rien.
es de Moortebeke qui contiennent une
ue de mille plantes, toutes égéta-
Leopoldi et W. tigrinum,
énorme Le plantes à peine
jusqu'ic ARNOLD WHITE.
oi mil
L'ARROSEMENT DES ORCHIDÉES
Nos anciens abonnés du Fournal des Orchidées
se rappellent sans doute que nous avons publié
sous ce titre, il y a peu de temps, une question
posée par un amateur parisien, M. L. C.
Notre correspondant nous avait demändé de
«formuler des règles précises relativement à l’arro-
sement des Orchidées pendant l'hiver, en passant
en revue les Orchidées les plus répandues, et en
indiquant clairement « si le compost, pendant tel
ou tel mois, doit être tenu tout à fait sec, ou
légèrement sec,ou a ou seulement moite. »
Nous lui avions répon u'il nous paraissait à
peu près impossible de foriislel des règles précises
quant à la quantité d’eau à donner mois par mois
à telle ou telle Orchidée, que le diagnostic per-
Sie doit toujours jouer en pareille matière un
trouver le juste milieu, le vrai praticien y arrive
seul, après bien des essais, _ soins constants,
et une “ea he attentive
Nous avons reçu une ritsuvellé lettre du même
ds: S'Hjoclle nous allons répondre, en le
priant de croire que, bien loin d’en être
é ne veux pas, nous érit notre corres-
nie nt, vous ennuyer par une correspondance
multiplié, mais je vous demande la permission
€ VOuS prouver, par un exemple irrécusable,
bee la demande que je vous adressai était
e premier numéro de votre nouveau
forment (page 278). Voyez les ue d'un
ma ui laisserait un peu au sec, ou
Eros moites, ses Cattleya Tran mar-
quant fleu
Voici cap réponse,
‘ Ld ae d’ évolution,
année, peu
'ÉRE >,
qui correspond à une
1 e n, un afflu
Puissant de sève _ uné production très active
d ae nouveaux
u bout de deu ou plusieurs semaines, cette
activité se ralentit et devient à à peu près s station-
ndant quelque temps; puis elle diminue
Progressivement, et atteint son minimum à
tPoque où ence
n pourrait donc re ie An ne rm
évolution annuelle, po apparent
tout au mo Oins, par une on rm s’ devitit d’abord
es rapidement en formant un angle aigu avec
à peu près parallèle à la
‘ t enfin s’inclinant doucemen]
ers celle-ci Jusqu'à coïncider avec elle.
Uction qui s'élabore dans la plante, et qui peut
exiger par conséquent une modification dans le
SAMEDI, 27 FÉVRIER 1897
Raterent général. A Vi ce qui se passera
ux diverses époques
1° Si la floraison arrive pendant la première
phase, le cultivateur n'aura généralement pas
s'en préoccuper. À cette époque, la
plante est Parcourue par un courant de sève éner-
la ASE Pot les arrosages sont
encore abondants, et il n’est pas nécessaire de
Fig.
59
pourquoi il est bon de l’arroser, afin de l'aider à
donner ce coup de collier; après quoi elle rentre
en repos et achève d’ élaborer les matériaux des
organes produits dans l’année.
Toute cette esquisse a PR le défaut
d'être un peu dogmatique et de tracer des règles
arides pour rendre compte des mille nuances de la
vie; nous croyons cependant qu’elle vous donnera
une théorie d’ens
cas particuliers aux explications
qu il nous est difficile
de don
22. — Odontoglossum crispum var. Lindeni (voir p. 58).
Macules des pétales, rouge vif; celles des sépales, havane.
la sève, qui cesse momentanément de se porter
vers les organes foliacés, et produit les ue TS.
Après la floraison (soit immédiatement, soit au
u l
organes végétatifs, sont terminés, elle utilise les
forces qui restent disponibles, et la plante ne
réclame pas à ce moment un traitement spécial;
4° Mais si la floraison arrive alors que le Sri
est déjà bien établi, comme dans Je cas
Catileya Trianae, on comprend aisément qu ‘1
soit utile ou même nécessaire de réveiller la plante
de son sommeil, de rappeler son activité, pour
qu'elle évelobue ses boutons et ses fleurs. C’est
dre et que nous serons toujours tout disposé
vous fournir les éclaircissements que vous
édres souhaiter. L
LA SEMAINE HORTICOLE sens
SAMEDI PROCHAIN
« UNE VISITE AUX SERRES
DE M. ROBERT LEBAUDY ;
Et donnera à l’avenir
de ee illustrations
des plus belles variétés d'Orchidées,
fleurissant chez ie amateurs.
60
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
M. Édouard Brabant (Français).
x" Depuis quand êtes-vous amateur ?
is j'ai commencé sérieu-
85.
2° Comment l’étes-vous ES ?
Étant enfant en feuilletant les volumes de la
Flose des serres de Van Houtte.
> Îles sont les PERS Orchidées que
WT ts cultivées ?
tanhopea acheté à à Gand chez Van Houtte
vers 1872, puis on m'a donné Coelogyne cristata
et Dendrobium no
uel est le bo que vous préférez, et
Jobs?
e ne pouvais cultiver qu’un seul genre
d'Orchidées, je crois que je choisirais les Cypripe-
dium, parce qu u’ils sont de culture facile et qu'avec
une centaine de Pa. variées on a des fleurs
pendant toute l'a
Le Que uelle “3 Éare vous, la plus belle
Orchidée ?
e suis très me AE cependant je crois que
je donnerais la palme à un beau spécimen bien
fleuri de Phalaenopsis Schilleriana ou de Den-
né sg nobile
6° Quelles a Les onze suivantes, par ordre de
Pr
Chantini, O
POULE 1er Dern E ions, Etileye
Mossiae, Coelogyne cristata, Lycaste Skinneri,
SRE sesquipedale, Aerides Fieldingi,
Vanda coerulea, Masdevallia Harryana, Dusa
grandi for
7° Vos serres sont-elles installées à la ville ou
à la CRE
& 45 pli ne l de cult di
8° À uez-vous les principes de culture in s
qués ab Les Or fées . otiques et leu
culture en Europe » “ dans ce journal ét comme 4
vous en trouvez-vous ?
Certainement, j'apprécie beaucoup les principes
de . culture ge
attribuez-vous vos _— ou vos
échecs dans la culture des Orchidée.
J'ai obtenu de bons résultats en nant beau-
coup de hante aux plantes, de l’air d’une façon
judicieuse et en veillant à la régularité de la tem-
pérature
10° Engrai ssez-vous vos Orchidées et quels
résultats avez-vous 0
Je m'oppose absolument à ce que mon jardinier
donne de l'engrais à mes plantes, eg de quelque-
fois aux Pleione, aux Calanthe, aux Sob ralia.
11° Vous occupez-vous d’hybridatio n?
Très peu, je fais seulement slques semis de
Cypripedi 7
12° Quelle influence l'hybridation exercera-
t-elle à votre avis sur le he se Orchidées et
sur la composition ds collectio
En général je n'aime pas “A les hybrides
obtenus des Orchidées, cependant quelques Cy-
pripedium bybrides sont vraiment jolis
3° Prenez-vous part aux expositions ? St non,
ét est le motif de _. abstention?
Si j'habitais Paris u Bruxelles j'exposerais :
mais ici je suis trop in - je n’aime pas à déplacer
mes plantes
uel est, selon vous, le meilleur système
d'exposition? Souhaitez-vous quelque innovation
ou Jeep. réforme
Les petites expositions d'amateurs —. lieu
fréquemment, comme à L'ORCHIDÉENNE
ÉDOUARD is
LA SEMAINE HORTICOLE
UNE QUESTION À NOS ANCIENS ABONNES
En leur annonçant la transformation du petit
journal qui allait être englobé dans La Semaine
i bonnés, que trois
Horti
livraisons ‘allaient encore paraître ensemble. Nou
craignons, aujourd'hui, qu’elles ne fassent double
emploi avec le nouveau journal et nous leur pro-
posons de les remp cris par un magnifique
souvenir : la reproduction d’une superbe aqua-
relle représentant un bouquet d’Orchidées, gran-
deur naturelle ? Nous leur enverrons en même
tr ajorité des
décisions de nos anciens abonnés. Nos les atten-
drons jusqu’au 15 mars
LE JARDIN FLEURISTE
Les Cannas à gran ndes fleurs ont apporté à
then des jardins un élément de tout:
premier ordre. Au-dessus du feuillage ample,
d'un beau vert, bronzé md ois, presque noir
se dressent les s épis se
unicolores comme des
des mouchetées, des striées, des bordées, toutes
à grand eflet.
Beaucoup des variétés obtenues en ces derniers
temps conviennent Le tete à la culture en
pots, d'aucunes même, comme probablement les
Canna Austria et "TE talia (x), produiront de plus
jolies pe cultivées en pots qu’en pleine
erre. Des exemplaires bien cultivés, avec un
feuillage Fntadt et des inflorescences amplement.
garnies de magnifiques fleurs, a Sr
par les amateurs de plantes décora
nissent les eee du caractère PA notitsl de
la verdure a harmes des corolles éclatantes
s'épanouissant l'une après l’autre pendant des
semaines entières.
Si vous voulez obtenir une belle végétation en
ans plus tarder,
procéder à
soigneusement les rhizomes et enlever les racines
mortes ; ensuite on divisera les souches selon les
ceux-ci sont quelquefois très rapprochés par deux
ou trois, d’autres fois assez espacés. Les divisions
faites, on les laissera sécher pendant SiX, sep
jours, afin de bien sécher les sections et éviter
iture.
On préparera alors un compost de deux parties
de terreau de feuilles consommé et une partie de
sable; on emploiera, en général, des pots de
(x) Ces Canna Austria et Italia, connus sous le nom de
Cannas Italiens, ont été très he appréciés. Sous le
ciel bleu et doux de l'Italie, leur pays d’origine, ils doi ent,
selon le témoignage de connaisseurs séri
cieux, se faire remarque É
fleurs et la grande et “superbe beauté de ] leur coloris. En
ont un
ésillusionné les cultivateurs. N° y aurait-il pas que lque
ans la À rm rs s gains italiens en faveur
s? Quoiqu'il e pe nous croyons avec un
que ne anna Italia
qu sse ess
nos Serres compieront une Nbre très méritante de plus. Qui
s’en plaindra
12 cm. de diamètre. Les rhizomes empotés, on
entrés en végétation, on augmentera pr
vement la dose d'arrosage; quand les sujets
seront bien enracinés, on procèdera à un second
rempotage; cette fois- -ci, on emploiera des pots
de 16 cm. et du terreau sans addition de sable.
extérieure le permettra, on les sortira, afin de
leur donner plus de vigueur
Un troisième et dernier rempo tage — pots de
23 ; suivi de l'emploi d'engrais liquide,
fumier de mouton, bouse de vache ou engrais
ciel « Corne d’abondance, » permettront
d'obtenir des sujets pes: opté donnant une
belle et abondante floraison.
Les Cannas seront Te en serre ou en oran-
gerie, lorsque les épis seront Le formés et avant
utons ne s'ouvrent; la floraison sera
1 faudra te fleurs dont les
cunilles sont très friandes.
“
m
tiples avantages que présentent les Balisiers à
8
randes fleurs.
es lignes étaient écrites, quand nous avons
noie dans « Le Fardin » de Paris, sous la
signature de M. R. Jarry-Desloges, un article sur
extrayon
cette culture, dont l'avenir n’est pas do
Il y a deux manières de cultiver des Cannas
en pots : on les cultive en plein air à exposition
chaude pour les rentrer en serre ombrée légère-
ment au moment de la floraison, ou à demeure
en serre.
Le premier genre de culture avec enfouisse-
demeure a l'inconvénient de faire monter les
plantes, puis on a à combattre les pucerons, et
les arrosages doivent être plus fréquents; les
tiges aussi étant plus hautes, la tenue est moins
avec deux ou trois sujets par pots, m'ont donné
les meilleurs résultats.
I ne faut mettre qu'une seule variété par pot et,
dès bords du
récipient, à
l’engrais liquide, un gramme par litre, engrais de
commencer les arrosages 4
agner (l'engrais « Corne d’abondance » le rem” ï
mit fithesse cute dute-:64 NÉE
d’une grande vigueur ayant rempli complètement
les vases de racines.
L'engrais chimique en arrosage est particuliè-
rement indiqué dans tous les cas où les plantes se
trouvent logées trop à l’étroit, comme des Cannas
en pots de 30 centimètres avec trois forts éclats
par potée. Cu. DE B.
LES PETUNIA
(Fig. 20, voir page 54)
Qu'il y a loin de la fleur des types primitifs,
Petunia nyctaginiflora et P. violacea, introduits
tous deux de l'Amérique méridionale, le premier
de La Plata, l’autre du Brésil, celui-ci d’un coloris
Le Petunia, dont les botanistes connaissent
une douzaine d’espèces linnéennes, appartient à
()
et dans lesquelles on trouve les Lycopersicum,
Solanum, Physalis, Capsicum, Lycium, Atropa,
Datura, etc.
Les variétés aujourd’hui répandues sont légion;
les unes sont à fleurs oculées, les autres uni-
colores et dans
remar-
quables, Coupant parfois de zones bien délimitées
des parties de fleurs.
€ Petunia hybrida superbissima constitue
une race très distinguée, à fleurs des plus
— tre 1
large gorge. MM. Rivoire père et fils, à Lyon,
se sont particulièrement occupés de la sélection
.< Cette race qu'ils ont ainsi graduellement amé-
liorée.. Les fleurs: sont très nombreuses et d'une
INCOmparable richesse de coloris, leur dimension
Ordinaire est de omo à omI0
Somme on l’a constaté dans les cultures du parc
d'or, à Lyon, ce diamètre est allé
Jusque 18 et 20 centimètres.
SAMEDI, 27 FÉVRIER 18097
6t
de graines ou de boutures. Pour le semis il faut
aire un choix très rigoureux d’un porte graines
et se souvenir de ce que la plante donne d'autant
moins de graines qu'elle s'écarte davantage du
f Ém. Ron.
type primitif.
GIROFLÉE REMONTANTE DOUBLE
BLANCHE DE DRESDE
Encore une nouveauté appelée à faire un réel
effet parmi les races remontantes de Cheiranthus.
La figure ci-jointe que MM. Rivoire, père et fils, à
Lyon, ont bien voulu mettre à notre disposition,
donne une excellente idée du port général et de
l'extrême richesse de floraison de la plante. Il
convient d'ajouter que, semée au printemps,
actuellement, cette variété remarquable donne
»
RDS Ge
GTA PARLE RANCE
es ARS
ea) ASE EE L'EST
qé : à ! 3
#
ee -12 S
"
1
2
f
ES
?
Sas e
20
=
PS MESA
NME
À E. #2
Fig. 23. — Giroflée remontante de Dresde.
jusqu'aux gelées, sans interruption, de nom-
breuses tiges de très grandes fleurs du blanc le
plus pur. Elle peut être utilisée pour former des
parterres ou pour faire de jolies potées. La fleur
coupée peut servir dans un grand nombre de
compositions florales. M. Ron.
LE JARDIN D'AGRÉMENT
PLANTES NOUVELLES OÙ RECOM-
MANDABLES
Abies arizonica. — La Botanical Gazette,
de Chicago (novembre 1896), décrit ce nouvel
ire de l’Ari où il habite la
Abies, originaire de l’Arizona
région montueuse de San F
remarquable par la souplesse et la couleur de son
écorce. Cette couleur est d’un blanc de crême,
quelquefois grisâtre, quelquefois blanchâtre avec
des rides grisâtres, sinueuses et lières. Les
feuilles des branches adultes sont épaisses et très
iguës au sommet, celles des branches inférieures
sont plus longues, plus aplaties et obtuses au
sommet. Les cônes sont d’un pourpre foncé,
allongés, plutôt petits que moyens; écailles plus
larges que longues, fortement convexes latérale-
ment, pourpres des deux côtés.
Leucanthemum nipponicum.— Cette plante
décrite par Franchet et trouvée par
Savatier dans l’île de Nippon à l'état sauvage
comme à l'état cultivé, est remarquable par ses
grandes et belles fleurs disposées en capitules; les
eurs ont un disque grand, turbiné et jaune, les
Jeunes pousses. Elle a été répandue par MM. Dam-
mann et Cie, de Naples et par l'établissement
horticole de Yokohama. D'après Môüllers Deutsche
Gartenzeitung, c'est un arbuste des plus recom-
manda t on peut obtenir la floraison
n mois, Aiors on les repique en pots
pour les traiter comme les Chrysanthèmes ordi-
au soleil et les empoter en automne. La floraison
s'obtient ainsi en décembre et janvier.
New Life. —— C'est le nom donné au petit
Pelargonium à fleurs doubles qui fut remarqué à
l'un des derniers meetings de ia Royal Horticul-
tural Society de Londres.
s et
et se réduisant à la base. Certains pétales sont
tout-à-fait écarlates, d’autres striés écarlate. Au
centre de ces pétales se montrent les staminodes
ou étamines modifiées, les uns blanc pur, les
autres striés comme dans un œillet. Dans quel-
ques fleurs les étamines sont restées parfaites.
:M. Rop.
VARIA
ENGRAIS PEU CONNUS
Les personnes qui cultivent des plantes en
serres — et notamment les orchidophiles —
leur donnent parfois de l’engrais sans le savoir,
par ce fait qu’elles les arrosent avec de l’eau de
pluie; en effet, l’eau de pluie recueille sur les
toits des serres et dans l’air certaines matières
fertilisantes.
Le Fournal des Orchidées a déjà signalé les
propriétés fertilisantes de la suie, qui dans les
le givre aussi doit être considéré c un
engrais; c'est du moins ce qui résulte d’une
ommunication faite par M. J. ti
Azote par litre
milligr
Eau de givre du 1e° mars 1889 . ... 5.86
— 2 janvier 1890. . . 7:70 .
— 3 décembre 1890 : 9.00.
— — . 8.00
— + 7.02
MOVE. + - - . “712
Quelle est la quantité de givre qui peut s’at-
cher aux arbres ? On compte 1 kilogramme par
mètre cube d'espace occupé par les branches. Le
62 .
branchage des forêts en futaie embrasse, au bas
mot, un espace de 100,000 mètres cubes à l'hec-
tare, pouvant arrêter 100,000 kilogrammes de
givre, lesquels représentent un rapport de cinq
cent grammes d'azote combiné
Il est facile de calculer, d’ après ces données, ce
que Tres ;
ainsi l’eau recueillie dans les bassins se trouve
fournir aux Orchidées des matières nutritives,
alors que beaucou = cultivateurs se figurent
donner à leurs plantes de l’eau, purement et sim-
plement.
La neige, en tombant, entraîne fgR sent
Vivian
voici le résultat de son a vk
9/0 3 RE EN 12,3; M
fer métallique et oxyde magnétique, 2
matières minérales et principalement silice et
oxyde de. £e
INFLUENCE _—. FROID SUR LES
NTES
Les idées fausses que beaucoup de personnes
se font des effets de la gelée sur les végétaux,
m'ont amené, tout naturellement en février par
d
température pris 0
effet, des plantes détruites seulement à 30 et 40°
degré d’anéantissement ou pour mieux dire son 0°
spécifique
Une même espèce résiste parfois dans les
mêmes lieux à une température relativement plus
d’autres années. Indépen on Né
l'intensité du froid, il faut tenir compte de s
urée; comme preuve évidente, je m'e réfère
aux arbres manie pommiers, poiriers, pruniers,
qui ne
rigoureuse pe à 22° de froid, alors qu’en w tre
hivers ils succombent 18° ou 19° de froid, lorsque
celui-ci FA continue invariablement pendant une
longue p e.
Un ESA et dernier point qui mérite consi-
c'est le changement brusque et répété
de gel et dége qui désorganise aussi le tissus
; ons “explique facilement pourquoi
5
D
plantés
distance %e muis (om30), Re pour ra
de la gelée, pour les prémunir contre les alterna-
tives de gels et dégels.
Pour garantir quantité de plantes frileuses des
“effets désastreux de la gelée, il suffit de leur
calorique. $ la plante possède une partie aérienne,
on la protègera également, on l'entourant d’une
chemise de préférence en paille (corps athermane).
Vous arriverait-il d’avoir des produits atteints
Je,
NS tURenE On vous a envoyé, par exemple des
oË.
C3
LA SEMAINE HORTICOLE
arbres fruitiers, qui ont été surpris par la gelée au
cours du voyage, eh bien ! dès leur arrivée, trans-
portez-les dans une cave très froide (où le thermo-
mètre ne descend Pen pas à o°) soit, encore
me un mur au nord si le temps est au dégel,
afin que la trans e température se fasse
+ FRET etn RE ledéballage que lorsque
les plantes seront dégelées. Un autre cas : les
fleurs de vos péchers, par exemple, ont subi les
conséquences néfastes d’un abaissement de tem-
pérature; courez-y le matin dès la première heure
avant l’arrivée du soleil et aspergez vos plantes
d’eau très Fes Le dégel s'effectuera lentement,
mais avec succè
Maintenant, la gelée même est un bienfait, une
aux grands froids.
réclament une saison de rep
pers reste relativement élevée, l’activité vitale
nie
Fe c'est la ruine et l’anéantissement de nos
justes espérance
La gelée est dit favorable à beaucoup
de produits. À ce sujet, votre jardinier-légumier,
ne vous a-t-il pas répondu, d’un petit air savant,
lorsque vous lui demandiez hâtivement après les
+. Brusselsche sprutjes, les jets de
qu gelée devait encore les mûrir
Gas Let Il en est d’ailleurs ainsi pour tous
les choux verts et même pour certains fruits
(nèfles), qui n acquièrent toute leur saveur que
par l'influence des premières gelées
J'allais finir, en passant sous silence, la neige,
cette excellente bienfaitrice qui arrête et modère
les élans effrénés la gelée. Cher lecteur,
j'entends déjà vos réflexions. désobligeantes
peut-être pour ma protégée. La neige, cette belle
couverture d’une immaculée blancheur, n’estautre
cn qu’une gigantesque pelisse en hermine
ne vous déplaise ; elle enveloppe la terre et évite
son | refrohieiens en an
ment du calorique. De cette façon, elle protège
les intempéries, les semis, nos moissons
futures, PS et la juste récompense du tra-
vailleur
Citadine, : n’est-ce-pas, vous étiez loin de sup-
poser que cette neige, bien incommode,
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son sommeil et sauvegarde nos plus grands
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Ce
20 m. de long; le sol se trouve à om
au-dessous du niveau du terrain. Elle est divisée
en trois compartiments : serre froide, serre tem-
pérée et serre ae
Le type B a . de large et 10 m. de long;
c’est une serre à Are DCE.
Le type C est une couche de 2 m. de large sur
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uysman, Griessen,
A. Michiels, Ed. Michieis, E. Rivois, J. Wilke, e
LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 6:
PROPRIÉTAIRE
Pages
Chroni à + Où
Causerie PR res $ fleur SE ATOS
Les plantes de montagnes dans nos jardins M 509
ca des Εillets + nts PS
espondance ù_E à Notes de Kew., . . : .. 66
Pr éantes NE
Le Journal des Orchidée
ones d’or des 7 ro oglossum. — Cattleya Lod-
Igesi et c. Harrisoniae. — Notre e miihe ete
dophile .
LES Orchidées industrielles. — Correspondance 69
L isite aux serres de M. Robert Lebaudvy. -
e JEdin Reuriste : OS nitida flore albo. —
7 PHièin blihé — Heliopsis scabra. —
ris tectorum 7 Sn = =. 99
Le es Alstr mères. — Pyrèthre rose double. 71
Poe d’agr Pa amus communis. — Robinia
0- “is Semperflorens. — [lex crenata
Exposition mp 7
Exposit: à 5 * SJ 14 CET 4
3
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Fig. 24. Clidemia vittata . : + + + 64
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culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la
décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l'utilisation industrielle
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belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
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LA SEMAINE HORTI ICOLE est l'organe mea et aussi le trait d'union des amateurs,
des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture.
Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du
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cts, as au courant des diverses goires, demande place.
adresser au bureau du jour G.
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l’horticulture, possédant d'excellents certificats, demande
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es de serre, palmie es te er ies, etc., pour
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S'adresser au bureau du journal. L
À
RC Et de T5 dE CSS Ad US LU di nds CE RÉ Dé eee EEE
Samedi, 6 Mars 1807.
CHRONIQUE
Médaille Victoria: —— La Société royale!
d'horticulture de Londres, à l’occasion du 60e an-
niversaire de l'inauguration de S . la Reine
Victoria, a obtenu l'autorisation de frapper une
médaille de l’horticulture qui sera décernée, kono-
ris causa, à un certain nombre de personnes
ayant rendu d'éminents services à l’horticulture,
à la science et à l’art des jardins.
Aralia sinensis. — Cette belle espèce, vivace
et rustique, connue dans nos jardins sous le nom
de Dimorphanthus mandshuricus, pourra donc
désormais prendre le d'Aralia sinensis.
D'après un travail du Dr Harms, publié dans les
Botanische Fahrbücher sur les genres Aralia et
Panax, cette espèce a encore les synonymes sui-
vants : À. canescens, À. elata, À. mandshurica,
À. Planchoniana et Dimorphanthus elatus.
Les fleurs dans les hôpitaux. __ Un méde-
cindel hôpital Saint-Bartholomée vient d’adresser
u
S Infirmières elles-mêmes. Placés d
c.
n Premier lieu, le savant recommande de
Res Eh autant que possible l'introduction des
ess. Le
coupées. Leur présence et leur
u es
production des
microbes qui trouvent sur les fièvreux et les ané-
sont les plus dangereuses à cause des poussières
industrielles qu'elles contiennent.
€ Parium des fleurs mérite également examen.
La Préférence doit être accordée aux fleurs ino-
SAMEDI, 6 MARS 1897
ur finir, le médecin de Saint-Bartholomée
conseille à ses confrères de ne jamais prendre de
mesures radicales contre l'admission des fleurs.
pied de pensées peut exercer une
excellente influence sur l'humeur des malades et
il est d’avis que l’on place des branches de verdure
dans toutes les salles d'hôpital, Enfin, à ce der-
nier point de vue, il recommande l'emploi des
rameaux d'eucalyptus pour leurs propriétés désin-
fectantes.
I y a là tout un ordre de choses à étudier.
liste noire. __ A la dernière assemblée
Plantes) qui contient pareille liste ;
€ numéro que nous avons sous les yeux compte
21 nOms avec cette mention qu'avant de conclure
des affaires avec M. X, à …, on est prié de
prendre des informations chez M. Z, à .…
On n’y va pas de main morte chez nos voisins
d'Outre-Moerdijk.
t
2 degrés au éro, On constatait à
Brokens Hill, Nouvelle-Galles Sud, une
température de +-45 degrés à l'ombre; c'était in-
rtable. Il y eut à Wilcania un terrible
ouragan de s i
à Melbourne des averses de pluie chargée d’une
fine poussière d'une teinte rougeâtre; les rues
semblaient être peintes de rouge.
Production fruitière de Californie. — Pour
se faire une idée de l'importance croissante du
commerce des fruits, il suffit de
Ï s expéditions de fruits,
en 1885, atteignaient 22 millions de livres(t);
en 1890, ce chiffre s'élevait à 74 millions et
73, de 6,000 boîtes de
20 livres; elle s’est élevée à 90,000 boîtes en 1881,
à 1,250,000 boîtes en 1889 et, quatre ans après,
en 1893, à plus de 4,250,000 boîtes. Quant aux
on a exporté 1,600,000 caisses; en outre, on
estime que les fruits séchés par les évaporateurs
s'élevaient, en 1893, à 94 millions de livres,
résultant de l’évaporation d'environ 400 millions
de livres de fruits frais.
Rose thé Enchantress. — Le Youwrnal of
Horticulture insiste sur les mérites de cette
nouveauté, une des plus récentes de M, William
Paul. D’après M. D. K. Williamson, ce serait le
résultat d’une fécondation croisée entre un rosier
thé et un rosier de Chine, ce qui explique sa
grande rusticité et l’abondance de sa floraison.
Il y a lieu d'espérer que la rose Enchantress
sera la souche d'une race nouvelle dans laquelle
deratum des rosiéristes se trouverait ainsi réalisé.
(1) La livre vaut 453 grammes et 59 centigrammes.
63
Floraison de l’Erythea edulis à Hyères.
— M. B. Chabaud, ancien botaniste de la
Marine, à Toulon, signale aux lecteurs de la
Revue Horticolela première floraison del'Erythea
edulis, superbe palmier californien, survenue
récemment chez M. H. Dellor, dans son jardin
de la Blocarde, à Hyères (Var). La floraison de
ce palmier a commencé en juillet 1896, et les
fruits, bien noués au commencement de dé-
cembre, étaient alors un peu plus gros qu'un pois
chiche. Le nom spécifique edulis indique que la
.
chair de ces fruits est comestible.
Pommes vitreuses. — On rencontre parfois
des parties de pommes durcies, vitrifiées. Jus-
qu'ici cette altération n'avait
Dernièrement M.
l'écorce est de couleur foncée et nullement jaune;
les feuilles, de forme ovale, ont à droite et à
gauche trois divisions assez profondes ; elles sont
luisantes, unies, vert foncé
e
s où moins
orangé. Le Gardeners’ Chronicle s'étonne à bon
droit que soi
sûr, un
superbe ornement pour les promenades publiques
les.
de nos vi
Disette de caoutchouc. —— Un journal de
New-York, Popular Science Monthly, publié par
- Appleton, redoute une disette plus ou moins
prochaine du caoutchouc dont la récolte se fait
e
appréciables, Il serait plus simple cependant de
réglementer la récolte et de ne pas tolérer la
destruction des arbres.
Maisons en coton. — Après les maisons de
bois, celles de papier et celles de fer, voici les
maisons de coton. On emploie le coton vert de
mauvaise qualité, les touffes qui s’égarent dans
les champs et même le résidu des fabriques, on
en fait une sorte de pâte qui se durcit comme
la pierre. On rend la construction imperméable à
l'eau de pluie au moyen d’un enduit spécial. La
maison est construite en un temps plus court de
moitié qu'une maison en pierre. Le coton est
aisément garanti contre l'incendie et le bâtiment
ne coûte qu tiers d’une maison ordinaire
Sempervirens annonce que ces maiso
construisent couramment aux États-Unis.
do
Lobelia cardinalis Nanseniana. — [Le
groupe des Lobelia cardinalis s'est enrichi d’une
précieuse nouveauté due à la maison Benary
d’Erfurt; non seulement elle est caractérisée par
le port robuste et trapu de la plante, mais par
‘éclatant coloris des fleurs ps est d’un riche
En outre, la floraison dure
longtemps. onne ne sera surpris de voir la
plante dédiée au célèbre explorateur Nansen.
e Clidemia vittata (fig. 24), cette superbe
nee une Sphaerogyne miniature —
est une des belles Die perdues aujourd’hui.
Y en a-t-il encore beaucoup qui se souviennent
de cette jolie plante qui rappelait un petit Sphae-
rogyne cinnamomea sant a nervure médiane
marquée de blanc d'argent
Nous nous proposons de re à la mémoire
des amateurs bien de ces belles oubliées et serons
LA SEMAINE HORTICOLE
épanouissement; fort remarquable un Cypripe-
dium Lowi, maculé de fortes taches foncées.
En serre tempérée, un as Skinneri, se
trouvant encore dans son pot d'importation, est
muni de huit tiges florales. Remarquables surtout
un Oncidium phalaenopsis, excellente variété,
et un Oncidium pulvinatum, avec 400 o fleurs ; un
Odontoglossum Schlieper Lanum, quoiqu'ayant
été en garniture le 1°" janvier, est encore beau
en ce moment.
La serre froide est splendide avec une cinquan-
taine de forts pieds d' Sp mg mayjus,
portant chacun jusqu’à 30 s ; ils sont tous en
paniers. Un Anthurium W PE ro est un
Fig. 24.
très heureux que l’un ou l'autre de nos lecteurs
puisse nous dire qu'il les possède encore.
Les collections au château de Boterlaer
). — Lors
dophile, avons
hampe, s bien formées.
Grand nombre de einer sont en plein
— Clidemia
vittata.
exemplaire hors ligne, muni de7 feuilles énormes;
s Anthurium cristallinum et regale poussent à
mervei
Pourquoi recommande-t-on l’usage des
pommes? — Parce que l'acide malique que ces
fruits mürs contien nent, qu'ils soient €
cuits, neutralise _. ès
uit par trop ande c
viande. Il est établi, “aiedri: que les pommes,
les poires, les prunes, consommées fraîches, mais
à l’état de maturité et sans addition de sucre,
Simimuent acidité de l’ estomac au lieu de la pro-
uer. Leurs sels et le jus sont convertis en
carbonates alcalins qui sengrres contre l’acidité.
ien mûre, à l’état frais, se digère
avec la plus grande facilité,
3
4
[e]
1
Du rôle de l’eau dans les plantes. — Des
expériences faites par M. Ed. Gain, professeur à
l'Université de Nancy, il résulte que, lorsqu'un
des plantes
la transpiration est très active
et des plantes jeunes dont les organes sont moins
développés, les racines des premières prennent
l'humidité du sol avec une plus grande énergie
que celles des secondes. Si le sol ne contient pas
assez d'humidité pour les deux, naturellement les
plus faibles souffriront, d’où il faut conclure que
la culture simultanée de plantes vigoureuses,
comme les céréales, et de plantes moins vigou-
reuses, comme le trèfle, ne saurait être recom-
mandée. D'ailleurs, l’humidité est nécessaire aux
humidité relative. Très peu de plantes supportent
une humidité permanente.
Colis postaux français. On annonce que
la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest a
décidé d'augmenter le poids admis comme maxi-
ment très prononcé dans l’opinion à ce point de
Espérons aussi que la Compagnie des Message-
un colis postal expédié de Paris pour l'Inde ou
le Japon doit passer par Anvers et l’Angleterre,
et subir un retard de deux ou trois semaines de
ce chef!
L'influence de l’humidité sur la floraison
des plantes :
Air sec, très favorable à la floraison;
mide, favorable à la floraison;
Sol sec, défavorable à la floraison ;
Air humide, très défav orable à la floraison.
Culture sans terre. — Aux personnes qui
veulent voir se développer de simples fleurettes
dans leur salon, on peut rappeler qu ‘il n’est mêm
pas besoin de terre, à la rigueur, pour cultiver des
que la terre se
secouer la plante. Dans la jardinière
déposez une bonne couche de mous
ment humide et sur ce lit étalez délicatement les
racines et bien horizontalement. Remplissez avec
un nouveau lit de mousse. Et c’est fini. Il n’y aura
lus qu’à nourrir ces plantes sans . Pour
cela, il suffira d’arroser avec un des nombreux
engrais chimiques que l’on ei tout préparéé
pour les plantes d'appartement.
LUCIEN nee et Ém. RoDiGas.
AVIS IMPORTANT.
TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les
samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta-
teraient un retard quelconque dans sa réception
sont priés de le signaler au bureau du journal.
:
EPP ROSE IT IE Pie
gazons ou
SAMEDI, 6 MARS 1897
a
CAUSERIE
Les jardins commencent à s'égayer de quelques
fleurs, fo
avant-coureurs du renouveau, qui
oublier déjà la tristesse des trois derniers mois.
gue privation.
êm
jeune cohorte. On désigne vulgairement sous ce
nom ou surnom le genre Galanthus, et aussi le
genre Leucoium, qui en est voisin et a été
souvent confondu avec lui.
Les perce-neige se rencontrent fréquemment
dans les bois, où ils passent inaperçus à cette
époque de l’année; mais ils méritent de figurer
dans les jardins, où ils se contentent d’une place
modeste, délaissée par les autres plantes, dans les
à l'ombre des massifs, à l'exposition
nord.
On peut facilement soumettre les bulbes à un
forçage en pots qui permet d’obtenir des fleurs à
partir de la fin de novembre, à l’époque où elles
sont particulièrement recherchées.
mi les GALANTHUS, l'espèce la plus célèbre
e Janvier
à six divisions, d’un blanc
Pur, Où souvent strié de lignes verdâtres.
On cultive aussi le G. Elwesi, qui a les feuilles
et les fleurs plus grandes et qui fleurit quelques
Jours avant le G. nivali
Parmi les Leucorum,
le plus est le L.. Vvernum, nommé souvent Grelot
ont entre elles beaucoup d’analogie.
Si le de Nivéole, dérivé probablement de
et Snowflake, c'est à dire goutte
l | ngtemps,
mais elles se succèdent en abondance pendant
trois Semaines ou un mois.
Crocus du printemps pousse dans les mêmes
“
u
Tains Sains, exposés au soleil autant
que possible,
dit plus haut. O
mais on obtient de meilleurs résultats quand on
le fait; on les conserve alors dans un .endroit
assez sec et bien aéré. ;
es SCILLES croissent également dans les
mêmes conditions que les plantes précédentes, et
elles ne sont pas moins belles. L'espèce la plus
populaire, et celle qui fleurit la première, est la
Scille de Sibérie, S. sibirica. C'est une charmante
six s'élèvent un peu
au-dessus du feuillage, et sont légèrement pen-
chées. Elles ont une forme c panulée, et un
beau coloris bleu vif. Une vari blanche a été
signalée il y a quelque trente ans.
La floraison à lieu au mois de mars en plein
air; on peut facilement l'ävancer de deux mois
am
été
de les protéger en hiver contre les fortes
gelées.
La Tulipe duc de Thol est très recommandable
aussi pour sa floraison hivernale, et pour la viva-
cité de son coloris rouge carminé et jaune vif. On
en forme des bordures ravissantes, ou des grappes
qui s'associent très bien aux plantes mentionnées
précédemment
Le Bulbocode printanier (Bulbocodium ver-
dans les mé iti
num) se cultive
fleurs apparaissent vers le
milieu de février avant les feuilles ; elles sont de
grande taille (10 à 15 centimètres), dressées, en
forme d’entonnoir, à six divisions oblongues,
d'un violet pourpré avec l'onglet blanc. Chaque
ulbe donne deux hampes portant chacune deux
à trois fleurs. k
La plantation se fait de la fin de juillet au com-
mencement de Septembre, dans un terrain argilo-
siliceux assez frais, et dans une exposition un
u ombragée.
L'Eranthis hiemalis fleurit de février à mars,
et S'associe bien aux plantes que nous venons
d’énumérer; ses fleurs assez grandes, composées
de six à huit sépales pétaloïdes jaune vif au-
dessus d’une sorté de collerette multifide verte,
apparaissent avant les feuilles.
C’est une plante tout à fait rustique, qui vient
parfaitement dans les mêmes conditions que les
perce-neige, à
un
1
par division des tubercules, qui ont la gro
seur d'une fève, et que l’on plante de juillet à
octobre. On peut aussi la reproduire de graine,
mais les graines doivent être semées aussitôt
mûres. f
Parmi les autres plantes rustiques qui fleu-
rissent en hiver, on peut citer les anémones
hépatiques, le Triteleia uniflora (mars), les Vio-
lettes, le Jasmin à fleurs nues (Fasminum nudi-
florum), dont la floraison est à peu près terminée
déjà, et qui peut être cultivé en arbus
employé à orner un mur; les narcisses à bou-
quets, l'Helleborus niger ou rose de Noël, qui a
déjà achevé sa saison, des giroflées, cinéraires,
muguets, pervenches, primevères de Chine, cer-
tains saxifrages, jacinthes, etc. Cette liste s’allon-
gera de jour en jour.
M. G.
65
MONTAGNES DANS
LES PLANTES DE
NOS JARDINS
+
®
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[e)
A
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en
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a
©
=
+
Et puis, la plante alpine a, plus que toute autre,
le don d'élever
yeux, ce gai
» animent le pâturage
qu'encadrent les touffes des belles benoîtes aux
grandes fleurs d'or (Geum montanum) ! Quel
r: ‘échappe pas de ce délicieux Orchis
vanillé (Nigritella angustifolia) qui parfume la
prairie et dont les capitules
c a
merveilleux dont il suffit d'évoquer le souvenir
e qui aime le -
beau et le vrai. Et l'Edelweiss à l’étoile d'argent
et les délicats rosages de nos Alpes (Rhododen-
dron hirsutum et ferrugineum), et le Thymélée
odorant (Daphne Cneorum), qui dira leurs
charmes et leur beauté? nos su du
66
LA SEMAINE HORTICOLE
flore alpine et ris et celle de la plupart des
be. L Himalaya, le Caucase,
“ “
tion, fondé il y a dix sept ans à Genève pour
favoriser l'introduction et la propagation de
auc
graines sont envoyé
monde, ainsi que des plants, bulbes ou graines
élevés dans ce jardin. Et de tous côtés surgissent
de ces délicieuses créations qu’on nomme Jardins
paysagistes de notre époque cherchent à déve-
lo opper ce goûtetiln LE € désormais de beau jardin
qui n’ait son a/pina
Le « Jardin RE » Lun le plus grand nombre
des cas, n’est autre chose qu’une savante agglo-
mération de rochers cRERINEE dans une pelouse
mouvementée et plus au moins piftorenquement
plantée d’arbres et Paie montagnards, par
courue ou non par des courants d'eau. Toutefois:
dans la plupart de nos jardins de villes on se
e ou d'une rocaille
e
c’est le plus souvent ce coin reculé du jardin qui
cause le plus de plaisir à toute la famille. On en
ce qu'il donne et par tous les
cultures alpines! Que de joies délirantes souvent
n’avons-nous pas partagées avec nos clients et
amis et qui nous ont fait saisir cette intimité qui
s'établit entre le client et son Fhscirs
Les plantes alpines ne sont nt pas toute
de coleyre facile; celles de très ue ne
es Eritrichium, certaines
diff-
cultés que nous né sommes parvenus à vaincre
qu’ aprés de longs essais et de nombreux tâtonne-
ments. Il en est qu'il faut cultiver en murailles,
c'est-à-dire, dans les fissures de vieux murs, sur-
tout de murs de soutènement. Il en est d’autres
qui réclament un sol spongieux et que nous réus-
sissons admirablement dans le shhagnum ; tandis
e
qui exigent d des sc soins Spéciaux et A jure
sujet, de
temps en temps, les colonnes ch ce journal.
H. CORREVON
Jardin alpin d’acclimatation, Genève, Suisse.
CULTURE DES (ILLETS REMONTANTS
Depuis une vingtaine d'années, les œillets
10
des variétés trapues, peu élevées et très s flori-
bondes. Aussi de nos jours, principalement en
Allemagne, on en fait de grandes cultures spé-
saison. Jadis on hobet un feuillage ample,
tandis que de nos jours, on s'efforce de le réduire
tout en augmentant le nombre et la beauté des
fleurs.
Le bouturage des œillets commence vers la
mi-août ; on coupe les pousses secondaires et on
avive bien la plaie, qui peut être fendue vers son
milieu; de cette façon, la surface de coupure est
plus grande et présente plus de facilité à l absorp-
tion de l’eau. Les boutures se piquent à raison de
1200 à 1500 par châssis, sur couche ordinaire de
fumier, recouverte de terre et de o"05 de sable
blanc ; on tient à l’étouffée et on ombrage forte-
lus
out de quinze à vingt jours, toutes les bou-
Ces boutures enracinées Matos tl hiver en place
et ne sont abritées par des claies que lorsque les
gelées s siée ÿiaes avec plus d'intensité. Il n'y
a pas de à les laisser congeler et on ne don-
nera de l'air
mettre définitivement au beau; un ou deux jours
pa En de temps brumeux ne doivent pas nous
déterminer à découvrir et à donner de l'air, le
dégel les prédisposrai inutilement à une végé-
tation prématurée. Traités de cette façon, les
aussi bien des souris qu
Au retour des beaux jours, on repique sous
abri en lattis, recouvert de châssis, de manière
qu
nee pendant les as agitées. Après trois
ines, quan s plantes ont bien repris,
l'e einen est nécessaire pour obtenir des rami-
fications bien vigoureuses. Ce PR pincement
suffit d'ordinaire pour donner de 5 à 10 ramifica-
tions prnipites: sur lesquelles poussent 50 à
100 soucieux d’écouler
sa marchandise avant N oël, ps Hé i be ne
ments dans la première quinzaine de jui
sinon toutes les plantes ne seront pas Br re
à l'époque désirée.
Dès le commencement de l'été, on les plante
sur plate bande bien préparée, à om"20 ou om25 en
tous sens, suivant vigueur des variétés. En
soignant les sarclages, les binages et les arrose-
ments, on obtient un développement rapide ; les
paillis de fumier Fr peuvent aussi venir. avan-
tageusement en ai
L'empotage se fait vers la mi-août, lorsque les
œillets sont boutonnés. Etant mis en pots, ils sont
placés à bonne distance les uns des autres, dans
[e]
*@
des coffres ppptss par. des elaies, recouvertes de…
châssis; de cett isa les plantes sont bien
aérées et ne perdent pas leurs feuilles basales.
L’humidité doit étre constante pour favoriser la
reprise; aussi arrose-t-on à pleine pomme, sauf
par les journées pluvieuses.
Plus tard, les plantes sont transportées —.
les serres et espacées suffisamment les
ne ge pres on évite de st les
euilles on donne, jour et nuit, de l’air en
abon dan Si cependant, les nuits deviennent
froides à “humides, on sup e
Œ
des conditions essentielles pour avoir des dittéis
cts.
ru nn bonnes a de cette plante mé-
ritante, ut c
Albi Car vins Guillaume, _.
ue lorsque le temps semblera se.
Bernoud, André Gamond, Antoine Chabert,
Août, Aurore, Catherine Paul, Dagbreak, Dean
eller, Hector, mn
fuchsias ou autres plantes à floraison hivernale,
E. LEJEUNE.
CORRESPONDANCE ANGLAISE
NOTES DE KEW
Une Broméliacée très curieuse (Tillandsia?
streptophylla). — M. W. Watson, assistant cura-
ur des jardins royaux de Kew, dans une des
conférences qu’il donne hebdomadairement aux
membres de la # ew Gardeners” Mutual
eh
obs2rvateurs sur une e excessivement inté-
plan
ressante. Le Tillands1a ? Srebto php lle fut envoyé :
aux jardins de Kew en 1893; la p
y a quelque tem
la rempoter et grande fut la stupéfaction lorsque
l’on constata qu'elle n'avait développé aucune
racine! Depuis lors, puisqu'elle semble ne pas
vouloir des éléments que l’on met à sa portée, on
—
E
n
T
[e)
=]
del Amérique tropicale. Les feuilles sont longues,
étroites, incurvées et coriaces. Les extrémités se
terminent en une jolie spirale à la façon d’une
vrille. Les autorités de Kew sont à se demander
comment cette plante végète. Ilest à remarquer
qu’elle est en excellent état, que l'extrémité de
la tige est tout à fait desséchée ne permettant
aucune Poe LA en outre, les feuilles mc
recouvertes oute leur surface d’un duve
Danchéts 4 ni légèrement rugueuses au
tou
Rusticité du Ficus repens. — Le Ficus
Yepens est certainemen
et juiaue dans l'intérieur des châssis à très haute
os à multiplication ! see
avons sous les yeux un gra repens plan
à multiplication RE. la
température normale varie entre 18 et 25° C. en
hiver. Ce Ficus couvre un petit mur qui encadre
la porte d'entrée. Non content de se limiter aux
SENS du vitrage, il s’est développé au delà de la
L
rre, au travers des fissures, et couvre presqu en”
est DD à de le ne à de fréquentes ne
à une taille sévère. Il y a plus de quinze ans que
ce Ficus se développe ainsi à l’air libre et il semble
supporter les hivers froids et humides de la Grande
Ile sans trop en souffrir apparemment. Les hivers
rigoureux de Sys et 1895 ne l'ont pas tué.
mur est exposé au S. O. et GP pousses S£
faufilent sur le pignon N. O.
Kew. ne GENTIL.
a goutti ière. |
F
teur.
tant sur les.-vagues ensoleillées comme un reptile
endormi, mesurant dans ses replis gigantesques
une étendu
tantôt déroulant à la surface des eaux sa
e de quatorze à seize cents pieds,
[-”
gran
deur
apocalyptique, tantôt disparaissant dans l’écume
SAMEDI, 6 MARS 1897
plantes grimpantes
I qui, dans leur fantastique Victoria reg1a, la reine des plantes aquatiques,
grandeur, leur dament hardiment le pion, Un a prodige de grandeur et de beauté, ne produit pas
mesuré trés exactement certains Calamus grim- une foule de feuilles énormes atteier
pants et 1l s'est trouvé q
dépassaient trois cent quatre-vingts
éblouiss un vertige,
plantes redressant
culeuse et vous resterez confondu de la
Sans rivale de [a nature
grand ! »
Ces Calamus grimf
que des pygmées à côté d’une plante qu
ue ces végétaux féeriques
igts mètres :
nt
Ï {
| g
les loppe librement, cette p
en ligne droite leur tige mira-
puissance
« travaillant dans le
ants ne sont eux-mêmes
e signale
huit pieds de diamètre et
4 D 'oel
À
une surface incroyable de
de la Guyane et du Brésil.
fameux Convolvulus du jardin de Caracas:
dressez en lier
Comme s’il voulait rentrer au fond des abimes sa
taille mystér " te.
ieuse et terrifian
E te, une algue.
ique, mesurant 1,600 pieds.
fa SUues géantes ne sont pas les plus stupé-
ntS colosses du monde végétal ; il est des
Fig. 25. — Plantes géantes. — Victoria re ia.
8- 25 8 £
Arnold Boscowitz. Dans son célèbre ouvrage,
l’Ame de la Plante, il parle d'un Convolvulus
du Jardin botanique de Caracas qui avait atteint
la longueur inouïe de deux mille mètres, six
mille pieds !
Sait-on maintenant quel temps invraisem-
blable ce Convolvulus grimpant avait mis pour
arriver à cette taille magique? Six mois! C’est
ainsi qu'il s'était accrû de plus de vingt-quatre
pieds par jour ou d’un pied par heure.
Est-ce que dans l’espace de quelques mois, le
mille mètres et donnez-lui pour tuteur la tour
Eiffel. Quel prodige alors pour le regard troublé!
Grimpant le long de la quille énorme, dé
?
guirlande miraculeuse, embrassera tout le voi-
sinage |
GLANEUR,
[sa]
gnant jusqu'à
pouvant supporter le
5)! Quand elle se déve-
lante souveraine accapare
plusieurs centaines de
mètres, comme cela arrive sur les grands fleuves
Et, maintenant, déroulez par l'imagination le
gne verticale sa tige flexible de deux
68
LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM
II. Odontoglossum crispum var. augustum
(Fig. 26, page 69)
L'Odontoglossum crispum var. on gt que
nous publions ci-contre a déj dans le
dura des Orchidées; mais nous tions le
se. Le liv Lo-
tinction, le Certificat de 1'° classe, lui
née. Les Anglais le proclamèrent le « champion »
de cette exposition
Les pétales et es s° ‘pales sont grands, de
texture solide, d’un blanc nacré, largement ma-
culé i se reflète jusque
t porte quelques stries de
L’ Tétaeratll de la fleur, Le Re l'intensité
sa couleur , possède un achet suprême
distinction et abtifie amp témeñt le siôtn d'a augus-
onné à cette merveilleuse variété.
L'Odontoglossum crispum. var. augustum a
été également trouvé parmi les importations de
L'HOoRTICULTURE INTERNATIONALE et faisait par-
tie de la collection de MM. emagne et Cie,
Rappelons qu’il a été vendu à l'exposition de
Londres pour la somme de 7875 francs, par
M. Linden à M. J. Hye. Cr paraît qu'on a émis
l'honneur qu'il est parfaitement exact.
ARNOLD WHITE,
CATTLEYA LODDIGESI ET C. HARRISONIAE
Le Cattleya st est une des espèces à
grandes fleurs qui font la gloire du genre
Cattleya, et qui ont nur à le rendre le plus
envi
remarquables par leur coloris très délicat;
pétales et les sépales sont d’un rose lilacé pâle,
les seconds, presque aussi larges que les premiers,
oblongs-elliptiques. Le labelle trilobé a les lobes
latéraux dressés formant presque un angle droit,
légèrement frangés sur le bord antérieur, de la
même couleur que les sépales et les pétales; le
lobe es à peu près arrondi, très ondulé et
frisé en avant, est rose violacé pâle; le tube est
blanc Lainent, jusqu’au disque, en avant
duquel se trouve une zone jaune primevère pâle.
LA SEMAINE HORTICOLE
Le C. Loddigesi fut le premier Cattleya
introduit en Europe; il fut décrit d'abord sous le
nom d'Epidendrum violaceum, puis lorsque
Lindley fonda le genre Cattleya, il l'y rangea en
le dédiant à ses introducteurs, MM. Loddiges.
De même que le Cattleya ar le C. Loddi-
é n de Rio de
présente dans l’ érgs une étroite analogie
avec le C. Loddiges
Le oi, introduit en 1836
M. Harrison, de Liverpoo
également ; don
botaniste anglais eût bien attribué aux différences
dont nous venons de parler une valeur spécifique ;
mais il est permis de supposer qu'il avait un peu
perdu de vue l'espèce décrite quatorze ou quinze
années auparavant, et qu’il n’avait peut-être pas
revue à l’état frais; car à cette époque les
collections d’ Orchidées étaient peu nombreuses,
la culture fort mal comprise, et les importations
beaucoup moins fréquentes qu ‘aujourd’hui. On
peut donc, sans crainte d’irrévérence, modifier le
nom donné par Lindley et rattacher au C. Lod-
2; 2 au moins la plupart des formes du C. Har-
rison
ormes présentent un caractère unique,
pr le labelle présente à partir du sommet
es sillons plissés longitudinaux, qui ne se
Pom dans aucun autre Ca attleya.
Quant au coloris, il est très variable, L ne
saurait servir à fonder des diétiiétions dans ce
oupe. Parfois le disque est d’un jaune hu vif
ou orangé ; parfois les segments ou le labelle sont
un rose assez vif.
Les-fécondations croisées qui s opèrent à l’état
naturel one dû contribuer beauco roduire ces
vaines les discussions sur la valeur sn de
ces variations, Bien souvent, on onduit
par l'examen des plantes voisines à ne r de
semblables croisements; ici l'hypothèse a été
vérifiée, au moins dans un cas. En effet,
M. Alfred Bleu, l’habile semeur parisien, nous
merss les pétales et les
sépales sont rose très v
Il nous serbe ‘don y en pareil cas, ainsi que
le Fournal des Orchidées Y'a dit pour les hybrides
artificiels, le mieux est de ne pas chercher à
approfondir les srautés probables ou hypothé-
tiques, et de dési e nom les fleurs
semblables; et c’est p uoi nous préférons
dire : C. Loddi igest Harrisoniae, ce qui indique
immédiatement à l'esprit qu’il s’agit d’une forme
très analogue au C. Loddigesi. G.:6. @
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
Dr J. Fischer (Allemand)
(Traduit de l'allemand)
#
19 Depuis quand êtes-vous amateur
Depuis que je suis né, pourrais-je presque
dire. Ê me suis toujours connu amateur d’'Or-
chidée
e Cond l’étes-vous devenu?
Par atavisme. Mon père avait déjà une impor-
tante collection et nous travaillions souvent
ensemble dans ses serres.
3° Quelles rt es premières Orchidées que
VOUS AVEZ CU
Tout c us ‘on avait de mieux vers 1870.
Que est le genre que vous préférez, et
pourqioi
22 Peu de chaleur et culture
facile, érenene, et combien agréa
5° Quelle est, d'après vous, la plus belle
Orchidée ?
L Dose crispum, donc !
6° Quelles sont les onze ue par ordre
de préférence ?
Phalaenopsis Schilleriana, ste Bunge-
rothi, Angraecum sesquipedale, Oncidium Kra-
meri, Catileya aurea, Vanda coerulea, Cymbi-
dium de wi, Dendro m densiflorum, Cypri-
pedium insigne, Onsédisns ee lianum,
ions vexillaria et cent autre
7° Vos serres sont-elles installées à La ville où
à la campagne?
La ville, ou mieux aux confins de la ville —
donc mi- ville, mi-campagne. Air très pur et
dr. très
Alert les principes de culture
in dique dans « Les Orchidées exotiques et leur
culture en Eur » ou dans ce journal ei
comment VOUS en ÉTOUVEZ-VOUS
ui, oui, oui... et lors mes Orchidées
se portent magnifiquem en
° À quoi attribuez-vous vos ya ou vos
échecs dans la culture des Orchi
A ne pas avoir peur de les arroser pendant
lé époque de végétation ; un bon repos ensuite. Je
n'ai pas de réels échecs.
10° Engraissez-vous vos Orchidées et quels
résultats avez-vous obtenus ?
Je ne leur donne que de l’eau de pluie.
11° Vous occupez-vous d’hybridation?
Non. Je n'ai pas assez de patience pour at-
tendre quelques années la floraison de petits
bébés, difficiles à élever et pas toujours recon-
naissants de ce qu on fait pour eux!
12° Quelle influence l’hybridation. exercera-
t-elle à votre avis sur le goût Les Orchidées et sur
la composition des collections ?
Ca
#:
Il en viendra tro op. Les +. Pre déjà
si belles sans elles. Qu’elles viennent cepen-
dant, les
anciennes.
13° Prenez-vous part aux Done: ? S1 non,
quel est le motif de votre absten
on pas. Il y a trop de _… messieurs
importants qui cherchent à se mettre en évi-
dence et à s’attribuer les honneurs (?) qui ne
devraient revenir qu'aux exposants et à leurs
plantes.
14° Quel est, selon vous, le meilleur système
Fan ? SONG ARS quelque innovation
ou quelque réform
Les e ns où chaque exposant conserve
sa liberté — innovation souvent défendue dans
le Fournal des Orchidées avec succès — montre
Dr J. FiscHER.
elles,-et.-on leur fera: ie, comme aux
à
|
A mo
us dis. dd
t
adventices, qui
Î Amérique tropical
LES ORCHIDÉES INDUSTRIELLES
Vanilla planifolia
La Semaine Horticole — le premier journal
hebdomadaire ce genre, publié en langue
française — a bien voulu inscrire mon modeste
pauvre prose. Cela ne sera peut-être pas très
intéressant ; je prie mes lecteurs de m'en excuser.
Serait-il possible de cultiver, en grand, avec
n .
n'a pas fait un pas. Et c
drons sur ce point, tout à l'heure. — Mais, vous
connaissez, chers lecteurs, ces grands établisse-
ments, où les Orchidées occupent 20, 30, 40 ou
Iles de l’'Archipel Indien, sont millionnaires,
paraît-il! 1] y à exagération, probablement; il
n° moins vrai que là -
a u oin ir, tou ’est
l’absolue nécessité de la fécondation artificielle.
S les forêts du e, par exempl ù
of nd le Vanilla planifolia, la
c
Videntiels n'existent pas : il faut
Souvent accompagnées
de ses ouvrages, le regretté et savant
Professeur Duchartre, de Paris, fait remarquer
Ie la vanille du commerce provient originaire-
“ent du Mexique, C'est le Vanilla planifolia
SAMEDI, 6 MARS 1897
florifère. Elle a été introduite Partout où, aujour-
d'hui, on récolte la vanille, Les autres espèces,
asiatiques ou américaines, ne donnent pas d'aussi
eaux produits.
Les tiges de Vanilla planifolia voyagent très
facilement; elles pour t être importées, en
masse, Chez nos grands cultivateurs d'Orchidées :
vanille viendrait, annuellement, ajouter un béné-
ce à la vente des fleurs et des plantes d’'Orchi-
dées de tous genres.
et appel sera-t-il entendu? Chi lo sa, dit
l'Italien ! D. VANDEN HEEDE,
Vice-Président de la Société régionale
d’horticulture du Nord de ja France.
LA
L’époque des expositions approche et
elles seront parti-
21
en Belgique, où il s’agit d’une grande exposition
où le soixantième
universelle; en Angleterre ,
69
parler à des orchidophiles, parce qu'elle ne peut
pas être appliquée à la culture des Orchidées. vu
que cette substance n'est pas incolore, mais d'un
jaune’ légèrement verdâtre; or vous savez que le
verre incolore seul convient pour les serres à
Orchidées. Cela n'empêche pas d’ailleurs que
cette matière puisse rendre de réels services pour
d’autres cultures, et nous le croyons volontiers,
quoique nous n’en ayons pas fait l'essai.
us
qui s'étaient brisées en ôtant la plante.
‘ Jugez de ma surprise lorsque dans la nuit,
“ « . . #
me trouvant à l'endroit où j'avais jeté ce morceau
ÇARE ay
Fig. 26. — Odontoglossum crispum var. augustum (voir page 68).
anc.
Macules d'une nuance rouge lie-de-vin, fond bl
anniversaire du couronnement de la Reine sera
célébré par des fêtes de tout genre ; en France,
ainsi que dans les pays voisins.
Les amateurs et cultivateurs qui se proposent
de prendre part à ces solennités doivent com-
mencer à se préparer. En ce qui concerne parti-
culièrement les orchidophiles, l’époque du retour
de la végétation a une grande importance ; nous
croyons devoir appeler l'attention de nos lecteurs
sur les articles que nous consacrons à l’arrose-
ment et à la préparation des plantes en vue des
expositions.
CORRESPONDANCE
H. — Oui, nous avons connaissance de cette
invention, mais nous avions Jugé inutile d’en
y avait des racines projetaient ces lueurs phos-
phorescentes,
« Vous seriez bien aimable de me faire savoir
si ce fait a déjà été remarqué.
« Veuillez agréer, etc. «E. F.»
racines du Laelia, de my-
celium de champignons
79
Dans le cas où vous auriez arrosé votre plante
avec de l'engrais chimique, il ne serait pas im-
possible qu'il se fût produit là un RRÉPABEe ou
un sulfure doué de phosphorescence.
VISITE AUX SERRES DE M. ROBERT LEBAUDY
La belle propriété que M. Robert Lebaudy
possède à Bougival est située en amphithéâtre
sur la route de Mesmes, à uelques mètres de la
Seine. Cette disposition nt très avantageuse pour
obtenird des ere entendu
t la belle saison, les
()
tout l'attrait Était dans les serres, et c’est
s occuper aujourd’hui.
Page, qui a
dées. Ce groupe sz com
serres parallèles acotées, _précédées d’une haute
alerie t toutes trois.
La galerie, ingénieusement décorée derocailles,
est garnie de petits palmiers, de fougères, de
begonia ornementaux, et tapissée d'aristoldthes,
de Dipladenia, d'Allamanda, etc. Nous y remar-
quons aussi plusieurs grands Philodendron, no-
tamment un bel exemplaire de P. pertusum en
boutons, et un grand nombre de jolies plantes
fleu uries, cinéraires, azalées, jacinthes, gloxinia,
primevères de Chine, etc.
La serre ss ne ieu, où nous entrons ensuite,
acle ravissant.
anceps Dawson; - e Skin-
avis,
tleya Percivaliana, Dncidion
Cavendishianum; puis, dans
oidun. et
es de la serre : Miltonia Roezli 2%
Cypripedium qui mér ritent une mention exception-
nelle. La plus grande partie, en effet, est composée
de semis produits dans la collection elle-même.
M. Page a élevé ainsi une nombreuse géné-
ren de Lx Lecentemaui sont très intéressants,
uels se es variétés de
È
[)
[L
re]
[e]
Le :
B
un
[en
e & Lebaudyanum, récemment figuré da da
Lindenia, et qui constitue un succès décisif de
semeur; cet hybride a le feuillage d’une ampleur
t d’une robusticité extraordinaires. Puis des
É. callosum, Chambe rlainianum, etc.
s Orchidées qui ne sont pas en fleurs,
les cy pain x etre C.bellatulum,
C. eanum, etc.; un grand nombre de petits
ds eut en gode ets, do l’origine promet
beaucoup, entre autres le croisement C. X bella-
LA SEMAINE HORTICOLE
tulum x Chamberlainianum; beaucoup de grande
anda, ur garnissent le faîte
drobium, d e Phalaenopsis Schiller
is, etc., de Cattleya, de Milionia AS PS etc.
La seconde ser Sa sur le même
modèle, renferme des Cym m, principalement
C. Lowianum, des aile pe Leopold,
etc., Laelia purpurata et autres, des Phalaenopsis
en excellente santé, des Cypripedium, des Cattleya
Mossiae (y compris la variété alba, nous di
. Page), Odontoglossum maculatum, Sobralia
macrantha, enfin un certain nombre d'exemplaires
d'un Anthurium hybride du groupe Andreanum,
qui bre le nom d'A. giganteum rubrum et qui
le justifie bien ; il a le port élevé, les feuilles très
grandes et les spathes vraiment gigantesques
ui" S
LE der dr aide ed des Phai
blot s Oncidium Papilio, ne
sn Fa des Catasetum, Cycnoches, Sacco-
labium, Acrides, Cyrtopodium, RE
Stanhopea, e
Nous ee Hé, non sans admirer encore le
charmant coup d'œil dont on jouit dans la galerie,
et nous nous rendons à un autre carré de petites
serres dont plusieurs sont destinées principale-
ment au forçage des plantes fleuries et à la multi-
D Ph tot
Stuartiana, amabilis, Vies. Liüddeman-
niana, etc.
n peu plus loin, une petite serre adossée
exposée au nord renferme des Coelogyne De,
ae se couvrent de boutons, des sel Ssum
pum, Masdevallia, Cypripedium insigne, des
Laëlia rer EL. majalis, Cattleya à et
um Edwardi qui 2. une superbe
mé en voie de développemen
Une autre serre assez vaste, assez élevée dans
sa partie centrale, sert principalement à loger
sa Ensete,
Latania rs Chamaerops et autres Pal-
miers, et es plantes utilisées en été pour la
décoration pr pelouses. Nous y remarquons aussi
des Lycaste, des Laelia, des Cliveia hybrides, etc.
visitons plusieurs ei D. basses qui servent
à la préparation des ntes à fleurs ou de
Us Naegelia, mr ts Pelargonium,
pyrèthres, Hoteia, tue clamen, cinéraires, azalées,
Echeveria retusa et glauca, etc. De nombreux
châssis sont également utilisés pour les plantes
molles et Se primeurs.
Nous avons dû abréger la dernière partie de
notre due qui se prolongeait démesurément.
Nous prenons congé de M. Page en le remerciant
_de sa complaisance et en le félicitant de la superbe
tenue des serres dont de à la charge
14 propreté parfaite
présentées ,
valeur; mais à ce talent professionnel, M. Page
a su, comme nous le disions plus haut, joindre
un esprit d'initiative des plus remarquabib
Les semis qu'il a produits jusqu’à présent lui oi
déjà assuré une éounen légitime ; nous
doutons pas que ces premiers succès ne soie
suivis d'ÉNtEES ide “éclatants encore.
Te Gé
LE JARDIN FLEURISTE
CAMPANULA NITIDA
Jolie espèce qui fut introduite de l'Amérique
seRÉRITeqRee dans les cultures européennes il y
lus d’un siècle, cette campanule diffère
ent d aspect des espèces Énécsles D à
pandues, qu ‘on peut regretter de ne pas la v
mieux appréciée. D'une rosette de feuilles ES
et assez courtes, s’élancent les tiges portant des
n
addition d’un peu de sable.
du type que par la couleur blanche de ses fleurs.
DELPHINIUM BLANC PUR
M. C. Irvine, horticulteur à Jedburgh +
L bvorslle du 26 septembre dernier. La fleur est
en même temps grande et de forme parfaite, c'est
une nouveauté d’un réel mérite.
HELIOPSIS SCABRA
Le type est originaire des États-Unis d'Amé-
rique et fleurit en août-septembre. Il a été intro-
a en 1824. L'involucre est à écailles qe:
cuminées, entières ; les ligules sont
Y'ovaire et d’un beau jaune blanchâtre. La Variété
Res scabra major a
plus grandes et d'un coloris plus pots elles ont
jusque omo7 de diamètre, Le Fournal of Horti-
culture lui consacre une jolie Rue
IRIS TECTORUM
Cet Iris fut apporté du Japon en Angleterre
euilles sont linéaires, larges et
milieu
fleurs. Celles-ci ont environ _om12
trois grands sépales réfléchis et trois pétales plus
segments
sont d'un lila ; les sépales portent, €î
outre, une crête blanche. L'aspect de cet Iris, dit
Sempervirens, est tellement marquant qu "on n€
sn l'oublier. L'espèce est encore peu ré-
pan
AQUILEGIA JONESI
de Wyoming et de Montana sont embellies
eur
avec le Fritillaria pudica formant un gracieux
is de plantes basses le long d
rivière Flathea euilles de l’année sortent
du milieu de ce qui est resté des feuilles de l’anné®
précédente. La tige centrale porte une fleur
FLORE ALBO
les fleurs beaucoup
= Ron alpines des montagnes du nord des
—
dans leur
unique d'un bleu vif. Cette fleur est fort grande
eu égard au reste de la plante. L'Aguilegia
Fonest est une des plus belles espèces nord-améri-
caines, elle mériterait une place parmi les plantes
M. Ron.
de rocailles.
LES ALSTROEMÈRES
I. — Description
une catégorie d'amateurs épris
des belles espèces de pleine terre, ont reléguée à
l'arrière-plan. Elle mérite de revenir à la mode,
parus depuis longtemps déjà de la scène horticole,
mais qui y ont laissé, à des ti
s
Pour ainsi dire, le littoral du Chili et du Pérou,
c € Pour protéger toute l'Amérique méri-
SerVateur, errant émerveillé de fleur en fleur,
cherche En vain à reconnaître les espèces types
à Qui rapporter la foule des brillantes plantes qui
S'étalent devant lui de toutes parts.
« l'eu de plantes, en effet, jouent, pour parler
le langage horticole, autant que les Alstroemères
Patrie. Les vents, les insectes trans-
Portent adultérinement le pollen des unes sur le
Pistil des autres, enfantant sans cesse de nou-
sea. 26. E taniste, voici l’horticulteur qui va
“ère Re à la culture des plantes sud-améri-
aines, Cédons la plume au grand Van Houtte :
IT. —_ Culture
Rien de plus ornemental, pour vos jardins,
«
rm une grande partie de l’année, que le
ds à la fois si splendides et si nombreuses de
elles plantes ; et rien de plus facile, que leur
multiplication et leur culture.
“ LeS mille nuances diverses et toujours char-
rsnées qui diaprent les corolles des Alstroemères
[0]
montagnes qui bordent,
SAMEDI, 6 MARS 1897
P
tôt aussi populaires que les giroflées, le réséda,
lœillet, etc. En effet, coupées en bouquets pour
nér les appartements, nulles autres plantes
. Pourront supporter la comparaison avec
elles.
z
peuvent braver impunément
au moyen de
indiquer.
en toutes saisons,
quelques précautions que je vais
om
planter, à raison de
35 Centimètres de distance les uns des autres.
Le fond d
écoulement aux eaux de pluie et d’arrosement.
On la remplit ensuite d’une bonne terre, riche en
humus, et qu’on compose soi-même de la manière
suivante : un tiers de terre franche normale
(loam), un tiers de terreau de bruy
neux, et un tiers de ferreau de couche bien
consommé.On ajoutera ensuite un trentième de la
masse totale d’un riche engrais, comme de
poudrette ou de guano. On mélera bien le tout
et on le laissera deux mois environ en tas avant
de s’en servir.
« Au mois d'octobre, on plantera, chaque rhi-
zome, en ayant soin que son point culminant soi
au plus à 25 centimètres de la surface du sol.
Aussitôt que les gelées deviennent imminentes,
on couvre là plate-bande de châssis. On l'entoure
d'un réchaud de fumier éteint. On admet l’air en
abondance, tant que le thermomètre n’est pas au-
dessous de — 0 R. On a vu la gélée pénétrer sous
cet abri, à —40 R.et nullement endommager les
racines. Tant que les grands froids durent, on
étend sur les châssis de la litière ou des paillas-
sons, qu'on se hâte d’enlever chaque fois que
brille un rayon de soleil. :
« Aussitôt que les froids ne sont plus à craindre,
on enlève tout abri, et on abandonne les jeunes
plantes, dont les pousses sont déjà apparentes, à
toutes les influences atmosphériques ; on les traite
enfin à la façon des plantes vivaces.
n ne mouillera qu'avec précaution pendant
la maturation des graines, et si, après leur
récolte, il survenait de grandes pluies, il faudrait
replacer le châssis pour empêcher la pourriture des
rhizomes. On relève ceux-ci vers la fin de juillet,
‘ on les nettoie, on en sépare les turions, et on les
laisse alors à nu sur des tablettes et dans un
endroit sec et bien aéré, jusqu’au moment de les
replanter. »
Ces indications très précises et détaillées
datent de 1845. Il nous paraît intéressant de les
mettre en parallèle avec celles que fournit le bel
ouvrage de MM. Vilmorin-Andrieux et Cie: Les
Fleurs de pleine terre, édition de 1894; la distance
! v.
qui lès sépare est donc d L
« Les Alstroemères sont de très belles plantes
d'ornement, qui fleurissent de juin-juillet en août,
et parfois jusqu’en septembre. première
espèce (il s'agit de l'A. de Chili) varie à l'infini, -
en passant par toutes les nuances du blanc au
pourpre par le jaune, et ces couleurs, tantôt
uniformes, tantôt également pointillées, mouillées
ou rayées de teintes plus foncées, rendent ces
fleurs aussi élégantes que curieuses.
71
« On doit les placer dans un lieu demi-ombragé,
en terre légère et saine, les pi
pieds ont besoin
d’être enterrés d'environ 20 à 20 même
t
Alstroemères se sèment
d'avril en juin, en pépinière, en terre de bruyère.
Si le semis a lieu en avril, on doit choisir une
ment l'alléger en établissant un bon drainage (r).
On peut laisser les pieds de ces plantes ‘en place
pendant 3 ou 4 années; la floraison n'én séra
que plus abondante. |
< La multiplication des Alstroemères peut éga-
l'éclatage dés bo
arnues, sont très
cassantes, et si on les meurtrit, elles se flétrissent
et périssent promptement. »
Il nous faut consacrer aussi quelques lignes à
un troisième écrivain horticole; ce sera dans un
prochain article. ; CH. DE B,.
PYRÈTHRE ROSE DOUBLE
Les Pyrèthres roses figurent au nombre des
plantes vivaces fleurissant en mai; si l’on a soin
de couper les tiges défleuries et d’arroser pendant
l'été, on peut espérer d’en obtenir encore quelques
fleurs en septembre-octobre.
es pyrèthres qu'on nomme aussi chrysan-
thèmes roses ou carnés, sont originaires du
Caucase; leurs fleurs larges de 5 à 6 centimètres
ont l'involucre à écailles vertes bordées d’une
membrane noire; un ou deux rangs de demi-
fleurons étalés, longs d’environ 2 centimètres,
d'un rose plus ou mo ns foncé; le disque est plat
et jaune.
La culture a produit des variétés plus naines
que le type qui atteint de 50 à 60 centimètres:
conviennent particulièrement pour garnir les
(1) Pour cela il suffit de creuser une fosse de 73 centim.
i d'y placer de 10 à 25 centimètres de gravier,
de sable siliceux, de charbon de bois, ou de tessons de pots
(jamais de. plâtre), qu'on recouvre de terre meuble et
légère, dans laquelle on fait la plantation. ;
72
LA SEMAINE HORTICOLE
plates-bandes et les corbeilles, et même pou
former des bordures, mais alors dans les De
jardins
On les multiplie par le semis, que l'on fait en
terrines ouen pépinière d' avrilk-maien juillet-août ;
lorsque les jeunes plants sont suffisamment
développés, ou les repiquera en Pépinière, en
n
repique en place d'avril en mai; de cette manière,
les jeunes plantes pourront fleurir en automne
ime année.
Enfin, on les multiplie encore d'’éclats au
et ombragés convenab ces Pyrèthre
supportent parfaitement la transplantation.
Ca, DE B.
LE-JARDIN D'AGRÉMENT
TAMUS COMMUNIS
Cette sage ses ch appartient à l’Europe
méridionale, à l'Asie centrale et au nord de
l'A rique, mérite d’ être toltivée dans les jardins,
non pas à cause de ses petites fleurs insignifiantes,
mais pour son feuillage longuement “pétiolé et
profondément cordé à la convient à
couvrir les berceau ou à “ns de belles
colonnes de ver raison
s rdure. M. Witte d
rappeler sur cette re l'attention qe lecteurs
de Sempervirens.
ROBINIA PSEUDO-ACACIA SEMPER-
FLORENS
Cette magnifique variété fut décrite par
Carrière dans la Revue e de 1875- Elle
fut obtenue, e vingt ans, par
s ao (Saône
et Loire). M. Ed. André he signale de nouveau
dans la Revue Horticole, et parle de sa floraison
ai-juin et se prolonge sans
sont blanches, en grappes Phenre et odorantes,
comme chez le type; ces fleurs, il est bon de le
rappeler, peuyin être employées pour faire d’ex-
cellents beignet
ILEX CRENATA
n existe une variété plus
grande que le type et ayant les feuilles arrondies.
Une autre variété a le feuillage maculé de
æ Cet Ilex se multiplie facilement de boutures
prises à l'automne et piquées dans une terre
sablonneuse sous châssis; re s'enracinent pen-
dant l'hiver. Nous en s planté en mélange
avec des Azaleg mollis * Re de la floraison de
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ré Lis d'abord que, contrairement à ce
que de nos correspondants pensent,
aucune rade ance n’est due pour les emplacements
ni les admissions des envois de plantes vivantes,
de fleurs, de fruits et de légumes is et de collec-
ne scientifiques destinés aux divers concours de
mbourg.
L'Exposition printanière aura lieu du 1° au
. Le programme de cette exposition
196 concours, savoir : I.
e de la beauté, de la cul-
ture et des tient ps plantes ainsi que de
Hans décoratif produit par l’arrangement des
gro
Il. Plantes de culture, 67 concours : a) plantes
à feuillage, 42 concours; b) plantes à fleurs,
20 concours; c) plantes à frui ts, 5 concours
ans ces Concours, on
l
riorité de culture des exemplair es. Ils sont ouverts
pour 5, 3, 2 ou même un a exemplaire d
genres où d’ espèces déterm
LEE. Groupes de plantes F5] bre gI Concours;
a) plantes à feuillage, 18 conc ours; b ntes à
fleurs, 67 concours; c)plantes à fruits, 6 concours.
La beauté et la cuit ture des exemplaires seront
l’objet er des exigences du jury.
V. Assortiments ou spécialités, 17 concours.
Dans RSS dre on, la beauté, la richesse et
la rareté des envois prim eront. Chaque espèce
ou variété ne pourra être représentée par plus
d’un eme
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ductions nouvelles En es Ai
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100 marcs; en médailles d'argent accompagnées
de primes de 150, 100, 75, 50, 30 et 20 marcs;
presque toutes les médailles d’aill ccom-
pour les intro-
nombre de prix d'honneur (une même collection
peut ainsi obtenir une médaille d’or et une prime
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doivent être adressées à M. le Président de la
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habitants qui, pendant la belle saison, ont garni
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seront distribués à ceux d
mieux la façade de leurs maisons par l’emploi de
plantes et de fleurs coupées.
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quelques beaux morceaux de musique par le
Cercle symphonique de Lierre et se terminera
par une conférence avec ee es
sur le monde des plantes. Ce sera un € popu-
laire comme nous serions heureux dé Dot en
enregistrer souvent,
FRANCE
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communiqués divers, etc., concernant la
France, doivent être adressés à M. ToURREI-
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Wambeke, À. Van Imschoot, E. S. Rand, A. de Wargny,
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moine, Cahuzac, Dr Capart, James 0’Brien, Vicomte de Novion,
. chenheim, A. Dallière,
PROPRIÉTAIRE
LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 7
Pages
Chronique 73
Causerie . 75
Plantes en serres :
nr Ppenthacées. à: 2 >. d
Les fleurs dans les appartements : r
La serre-fenêtre . . . er
Le Journal des Orchidé :
Préparation aux expositions. . . , . . . 78
L'Odontog lossum A à M ee . + 78
Questionnaire . PR de ei Ne he NT SA
Nouveautés did ee. 00
Sarcochilus pi ; 80
Yhripedium insigne .… … ! | | É eus nu: 00
. Notre galerie de Photogravüres ©". , . So
Le jardin d'agrément :
Plantes grimpantes à semer en mars. . . . 00
Conseils utiles . . “ Pon Lih a 81
Fruits et légumes :
Haricot de juillet à rames . . : . 8t
Utilisation industrielle des fruits . . 8r
Fig. 27. Nouvelles Galeries du Muséum de Paris . . ‘74
* 28. Nepenthes Burkei D vue
> 29. Une serre de Cypripedium insigne en fleurs . 70
”_ 30. Haricot de juillet à rames . . . . . . &2
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L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais :
The Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize
pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et
paraît tous les samedis.
SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori-
culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère; elle consacre des notices spéciales à la
décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle
ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des
belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
des grandes expositions horticoles.
MAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs,
des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture.
Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du
MAINE HORTICOLE s'est assuré le concours des plumes les plus compétentes
pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien
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grand public un accueil qui dépasse nos
prévisions les plus optimistes. Son tirage,
déjà considérable, augmente chaque semaine.
Nous savons que nous devons cette réussite,
dans sa plus grande partie, à la propagande
que nos abonnés ne cessent de faire en sa
faveur. Nouses en remercions de tout cœur.
Nous ne pouvons assez répéter que La
Semaine Horticole, désireuse d’être un journal
de progrès, impartial, se met à la disposition
de MM. les amateurs et horticulteurs pour
faire connaître tout ce qui se passe de nou-
veau où d’intéressant chez eux ainsi que
dans le vaste domaine de l’horticulture.
La Semaine Horticole serait heureuse
d’avoir pour collaborateurs tous ses abonnés
et très reconnaissante envers ceux qui vou-
dront bien lui communiquer des photogra-
Phies avec notes ou des articles pouvant
intéresser la grande masse de ses lecteurs.
OUS remercions nos confrères de la presse
horticole des Sympathies qu’ils ont bien
Youlu témoigner à leur nouvelle consœur,
Fruits des antipodes. — A la saison pro-
Chaine, du 20 avril au rer juin, il y aura de nou-
VEau un certain nombre de cargaisons de pommes
Avoyées de la Tasmanie sur les marchés d’An-
gleterre. On évalue à 100 000 cai
tités attendues. Le G
*s à présent, la liste des steamers et les dates
d'arrivée, I1 y aura, en outre, des envois venant
d’autres Ports d'Australie, mais la Tasmanie
“nVerra les quantités les plus importantes.
Médecins pour les plantes. — Sempervirens
rapporte qu’un journal anglais recommande aux
n
"0Yens de faire des études ou de s'engager dans
des affai es com EST : +
SAMEDI, 13 MARS 1897
nement autorisera ces docteurs à pratiquer leur
art Sans avoir subi, au préalable, un examen sur
le,
,
la médecine végéta
Propre compte. Ses patrons rende
services, et ils forment des vœux pour la réussite
de son entreprise.
Importation de fruits en Allemagne. — À
la réunion du 28 janvier 1897 de la Société d'hor-
ticulture de Berlin, M. le Dr Wittmack a fait
connaître que, dans l’espace des onze premiers
mois de 1896 les pommes importées en Allemagne
se sont élevées à 966,393 quintaux savoir :
d'Autriche-Hongrie : 348,852
de Belgique. . . : . , . . 175,570
des États-Unis d'Amérique . 119,794
PERS . . , .:. 149,859
de Suisse, , 119,794
Inutile d’insister sur ce que les importations du
dernier mois de 1896 auront de beaucoup modifié
les données qui précèdent. Parmi ces fruits les
principales variétés ont été Baldwin, Ben
Davis, Reinette grise, Vander Weere, Pépin d'or,
Newton Pippin, Calville, Pomme Ananas,
Spitzenbourg Esopus. Les prix ont varié de 30 à
50 centimes le demi kilogramme.
Statue de Charles Darwin, — L'assemblée
annuelle degla Société d’horticulture du Shrops-
sur les dépenses dépasse la somme de ro1 5 livres,
décidé que cette
somme sera consacrée à 1
de bronze à Charles Darwin, l’éminent natura-
liste dont les recherches dans le domaine de la
botanique ont contribué pour une si grande part
que les seules entrées à l'exposition florale de
1896 produisirent 75,000 francs. La Société a
décidé d'ouvrir au mois d'août une exposition en
commémoration de la longueur du règne de S. M.
la Reine.
é — L’ouragan qui 4
régné la dernière semaine de novembre sur le sud
de la France a brisé le célèbre poirier de la reine
Jeanne, qui jouissait d’une grande renommée à
cause de son âge évalué
mesurait 3"60 de circo
à toutes les sociétés botaniques d'Europe pour
demander s’il existe quelque irier aussi
vieux et aussi gros que celui qui vient de tomber.
Affiches de l'exposition quinquennale au
Casino de Gand. — Pour beaucoup de Sociétés
horticoles l'exemple donné par la Société royale
d’ A "0 FOR ME à = ds + vis
, . and Het Fe ?
# S appliquer un peu à l'horticulture afin de
S établir ensuite à proximité de
que de Gand qui s'occupe
l'avance de l'organisation de ses
1 HE CAR EE “> 1 4
F é
“
longtemps à
{ Le 4
La Société
Li Glile
lant la composition d’une grande affiche destinée
à annoncer les floralies de 1898. Le Jury composé
73
— eme me san,
d'artistes a dû faire son choix entre 28 esquisses
exposées dans l'ancienne salle du Casino. La
majorité s'est prononcée en faveur de l'œuvre
d'un jeune peintre gantois, M. ]- Van Biesbroeck.
Influence de certains bois sur d'autres
bois. — Certaines espèces de bois ont la pro-
priété d'exercer les unes sur les autres une action
destructive si elles sont mises en contact immé-
diat, L'expérience a démontré que le cyprès, le
noyer, le cèdre sont des bois durables mais que
le cyprès et le noyer, le cyprès et le cèdre com-
binés de façon à se toucher, entrent en pourriture
à leurs points de contact et q
Plantations publiques à Berlin, — Ces
plantations voient annuellement leur importance
grandir, Les plantations de quatre écoles ont
été renouvelées en 1894: les squares reçurent
96,347 plantes à fleurs et à feuillage d'une valeur
de 23,068 marks. Le nombre des plantes arbus-
tives fournies par les pépinières fut de 78,556
ayant une valeur de 41,470 marks. A la date du
31 mars 1895, on comptait le long des routes
112,265 arbres fruitiers évalués à 437,286 marks ;
dans les pépinières, il y avait, en outre, 89,630
arbres fruitiers d’une valeur de 31,483 marks,
Le raisin de Corinthe. — La consommation
de ce petit raisin est très considérable. Il a
3,500 kilogr. par hectare est à peine considéré
comme t et cependant ce rendement
représente une valeur de 1500 à 1600
L'an dernier on
Mineure, sur des terrains d’une nature géologique
très variée, surtout dans les terrains pli #
Ce cépage se développe, en outre, avec vigueur
dans les alluvions accumulés au fond des vallées
ou le long d’anciens fleuves.
Oiseaux utiles. __ Le loriot, ce bel oiseau
migrateur qui arrive chez nous au commence-
ment de mai et qui nous quitte au mois d'août
pour passer l'hiver dans le Midi, mérite d’être mis
en tête des oiseaux utiles parce qu'il détruit une
quantité d’insectes refusés par les autres oiseaux.
M. F. Decaux dit, dans le Bulletin de la Société
d'Acclimatation, que le loriot, pour satisfaire son
riterait donc une protection spéciale
pour les services qu'il rend à l’arboriculture
fruitière. 4 ;
æ
7 + _. El
Téozinté.— Un de nos lecteurs nous demande
une très grande
cette plante ornementale et fourragère à la fois
n’a pu étre cultivée avec succes parce qu'un
réclame maladroite lui a donné des qualités qu'elle
n'a pas. Dans les contrées à la fois chaudes et
humides le téozinté vient admirablement; il est
certain que dans beaucoup de parties du Congo
i l
cette graminée ferait merveille.
Nécrologie. — M. Georges Ville est mort le
21 février, à l’âge de 73 ans.
Toutes les personnes qui s'occupent d’horti-
LA SEMAINE HORTICOLE
qui sont aujourd'hui à peu près terminées, €t
dont l'inauguration aura lieu, selon toute vrai
semblance, dans le courant de cette année.
Ces vastes constructions, qui depuis de longs
mois alimentent les conversations des collégiens,
des commerçants retraités, des bonnes d'enfants
et des soldats qui composent, hélas! la majorité
de la clientèle habituelle du Jardin, offrent un
industriels intercalés dans l'architecture.
pourra d’ailleurs juger du coup d'œil qu’ils pré-
sentent par le cliché que nous publions, et que
nous devons à l’obligeance du journal parisien
Le Temps.
Nous n’entrerons pas dans la description dé-
taillée de ce monument, qui est destiné à loger
es collections zoologiques ; nous n’en discuterons
pas le style, ce qui serait assez superflu ; il est,
—————————_—
de la fleur du Crocus sativus. On sait que ces
stigmates constituent le safran du commere
Actuellement, comme nous l’apprend la chro-
nique de la Revue Horticole, l'expérimentateur
est parvenu déjà à obtenir des fleurs offrant huit
stigmates au lieu de trois! Seulement ce carac
tère n’est pas encore stable et M. Chappel
pense que, pour parvenir à le fixer, il faudra
encore deux ou trois générations de semis suc
cessifs, et comme le Crocus de semis donne a
de réaliser complètement cette amélioration 4
la persévérance a déjà menée fort loin.
L’ouragan du 3 mars 1897. — Les journaux
quotidiens ont relaté les dégâts causés sur une
vaste étendue de l’Europe occidentale par la ter:
rible tourmente qui a sévi dans la nuit du 2 mars
et dans la journée du 3. La tempête avait été
annoncée par une baisse rapide et extraordinaire
du baromètre qui de 780%" qu'il indiquaitssix
g
BCE +
AVE 8e, mms
TE LE"
TS
; mem ss
Pur smes
dé »
dérable qu'il a joué, depuis une trentaine d’an-
nées, dans l’évolution qu’a subie la théorie des
amendements et des restitutions au sol: il a été
premier, à formuler
remiers, sinon |
1
un e
la doctrine de l'emploi des engrais chimiques,
tions qui devaient avoir dans la pratique un si
grand retentissement.
Ses études sur l’absorption directe de l'azote
qu’il a propagées auront encore dans l'avenir un
long et fécond retentissement.
Les Nouvelles Galeries du Muséum d'His-
toire naturelle, aris. Le Jardin des
Plantes vient de s'enrichir de nouvelles galeries,
Fig. 27. — Nouvelles Galeries du Muséum de Paris.
paraît-il, dans la destinée de ce malheureux Jardin
Plantes de voir éclore périodiquement sur
son sol les architectures les plus hétéroclites,
mais de préférence babyloniennes. Nous no
proposons d'étudier à bref délai les cultures du
ardin des Plantes; nous pensons intéresser par
là davantage nos lecteurs.
[=]
un
nt
Sa Majesté la Reine d’Angieterre a visité
di, 2 mars, la célèbre collection du b
Schrôder, à
accompagn
——
[a]
sont beaucoup intéressées aux nombreuses Orchi-
dées en fleurs.
: Amélioration du Safran. — Depuis plus
d’un demi-siècle, M. Paul Chappelier cherche par
tous les moyens, la fécondation artificielle et la
sélection, à augmenter le nombre des stigmates
partout les serres ont Subi de graves avari |
le seul village de Loochristi, près de Gand, les
vitres brisées ont été évaluées à plus 6
francs. A Gand, Ledeberg, Gentbrugge; Meire
beke et sans doute ailleurs des toitures V
jours auparavant, était tombé à 73177: se. A
renversées et les châssis emportés. M
des assurances mutuelles a été démontrée ©
fois de plus.
L. Lien et EM. RopiGä$-
teraient un retard quelconque dans S@ rec
sont priés de le signaler au bureau du 70
né nimes eo tte Les dat th ne à à
CAUSERIE
Comment on aime les fleurs. — L'autre
jour, nous étions occupé à feuilleter quelques
bouquins de notre bibliothèque, quand « Les fleurs
animées » de J.-J. Grandville nous arrétèrent dans
notre promenade à travers les souvenirs amassés
pendant de longues soirées.
La lecture de l'introduction due à la plume du
nes de
leur cher journal, cette tant spirituelle sortie de
l’auteur des « Guépes. » A leur intention, nous
reproduisons ici le savoureux morceau :
CH. DE B.
« Il y a plusieurs manières d'aimer les fleurs.
taphes en langue barbare.
« Les amateurs n’aiment que les fleurs rares,
et les aiment non pas pour les voir et les respirer,
mais pour les montrer; leurs jouissances consistent
beaucoup moins à avoir certaines fleurs qu’à
savoir que d’autres ne les ont pas. Aussi ne font-ils
aucun cas de toutes ces riches et heureuses fleurs
que la bonté de Dieu a faites communes, comme
il a fait communs le ciel et le soleil.
< Quand, par un beau jour de février, vous
découvrez au pied d’un buisson la première pri-
mevère en fleurs, vous êtes saisis d’une douce
joie; c'est le premier sourire du printemps.
< Vous rêvez d’ombrages et de chants d’oiseaux.
< Vous rêvez de calme, d'innocence et d'amour.
« Mais c’est que vous n'êtes pas un véritable
amateur, Si vous étiez amateur, vous ne vous
laisseriez pas prendre ainsi à l'improviste par ces
impressions poétiques, vous regarderiez bien vite
de rime
dépassent le pistil. Si, au contraire, c’est le pistil
qui dépasse les étamines, le véritable amateur ne
de s'épanouir dans son jardin, il l’arracherait et
la foulerait aux pieds
. € Pour les savants, il n'y a de rose que la rose
Simple : Rosa canina.
< La rose double, la rose à cent feuilles, la rose
$ tamines en
nt comme
les savants qui d'hommes, peut-être simples et
bons, Sont aussi devenus doubles et triples par la
Science. |
< L'amateur n'admet plus la rose à cent
feuilles, ni la rose mousseuse dans ses collections ;
elles sont com
dement : voyez ce gain! ce rosier, c’est moi qui
l'ai obtenu de graines, il y a cinq ans. Il n’a jamais
« Mes amis ont tout fait pour avoir une greffe
de ce Précieux sujet, mais j'ai tenu bon, j'en
'éSterai seul possesseur.
.“ Mais il est d’autres gens plus heureux qui
4 ment toutes les fleurs qui leur font l'honneur de
—
ux
classes : es uns aiment dans les fleurs certains
°Uvenirs qui se sont cachés dans leur corolle
SAMEDI, 13 MARS 1897
75
comme des hamadryades sous l'écorce des chênes.
« Ils se rappellent que /es lilas étaient en
fleurs la première fois qu'ils l'ont rencontrée.
« C'est sous une tonnelle de chèvre-feuilles,
qu'assis ensemble, à la fin du jour, ils ont
échangé ces doux serments qu'un seul, hélas! a
ardés.
« En voulant cueillir pour elle une branche
d'aubépine, il s'est déchiré la main, et elle a mis
sur sa blessure un morceau de taffetas d'Angle-
terre, après l'avoir passé à plusieurs reprises sur
ses lèvres roses.
commence à devenir :
est alors tout simplement en proie à
s
« Le côté de la lorgnette qui rapetisse les objets
n'est pas plus vrai que le côté qui les grossit.
« Alors on aime les fleurs, mais seulement pour
elles-mêmes.
« On les aime pour leur éclat, pour leur parfum
et aussi pour les soins qu’elles vous coûtent.
« On découvre alors que toutes les richesses
des riches ne sont qu’une imitation plus ou moins
imparfaite des richesses des pauvres.
< On voit que les diamants qui coûtent parfois
tant de honte et dont on est si fier, voudraient
bien ressembler tout-à-fait aux gouttes de rosée
au soleil levant.
« On voit que les fleurs sont des pierreries
vivantes et parfumées.
« On voit qu'un tableau qui représente à peu
près ces trois arbres et cette pelouse, est payé
cent fois la valeur de la pelouse et des trois arbres
eux-mêmes. Eh bien! on va essayer d'imiter cela
en marbre ou en bois, puis, si l'artiste arrive à
réussir si bien que l’on voit tout de suite ce qu'il a
voulu faire, il faudra abattre une demi-lieue de
ces vieux hêtres pour payer l’imitation qu'il a
faite d’un seul.
« C’est alors que l'on comprend que Dieu aime
les pauvres, et que, comme les petits enfants, il
les laisse s'approcher de lui.
« Alors aussi, retiré, blessé des luttes de la vie,
on se rappelle tout ce que l’on a aimé, tout ce qui
vous a trompé, toutes les fleurs charmantes qui
ont porté des fruits tristes et vénéneux, toutes ces
promesses devenues des trahisons, toutes ces
espérances décues
« Et quand on est enfermé entre les murs de
son jardin, seul avec ses fleurs aimées, on pense
qu'on n’a rien à redouter de semblable en cette
dernière affection.
« Jamais aux fleurs roses du pêcher ne succè-
deront les capsules vénéneuses du datura, comme
aux charmantes fleurs de l'amour et de l'amitié
ont succédé les fruits amers de l'oubli et de la
aine.
uand ces chères fleurs effeuillent leur
corolle sous les ardentes caresses du soleil, vous
savez en quel mois et à quel jour de l’année
suivante elles reviendront à la même place du
jardin s'épanouir de nouveau, riantes, jeunes,
belles et parfumées.
« Heureux ceux qui aiment les fleurs, heureux
ceux qui n'aiment que les fleurs. »
ALPH. Karr.
PLANTES EN SERRES
LES NÉPENTHACÉES
(Suite, voir p. 56)
uinea, N. Hookeriana, N. Ra
plus ingrate à cultiver est celle qui tient la
ête sous le rapport de la dimension des ;
à la cul Le N. Veit e une crois-
sance très bizarre, et se distingue tout à fait des
penthes. La plante est entièrement
recouverte de petits poils bruns et les urnes sont
peu colorées et peu nombreuses.
Hybrides. — Beaucoup a été accompli dans
l'hybridation d Nepenthes, beauc p plus encore
reste à faire. C'est dans l'établissement de
MM. James Veitch and Sons que sont nées 1
plus belles variétés qui se trouvent actuellement
dans le commerce et les intelligentes fécondations
des brillants hybridateurs de cette maison célèbre
même fécondation donnent naissance à des
plantes identiques, c'est un fait prouvé par les
spécialistes en culture de Nepenthes. Ainsi les
graines provenant de la fécondation des fleurs
du N. Khasiana (distillatoria) par le pollen du
N inea ont toute é naï à
n
a
p
ae.
Q
(a)
a
atlantique signifie déjà beaucoup de chose:
exemple s'impose néanmoins : N. Hookeriana
a été fécondé avec N. phyllamphora, de par la
règle observée par tous les brillants cultivateurs
Nepenthes, le résultat de cette hybridation
A
abus contesté d’ailleurs par mainte
horticole.
Ces variétés remarquables, au nombre des-
quelles il s'en trouve qui ont été obtenues à
l'établissement Williams (issues du même croise-
ment sont : }V. coccinea, Lawrenceana, Ou-
miana, Paradisiae, Raicliffiana, robusta,
Washingtoniana, etc.
76
LA SEMAINE HORTICOLE
DS de ne A
Les espèces N. Rafflesiana, N. distillatoria,
N. phyllamphora ont fréquemment servi de base
aux hybridations et les résultats obtenus diffèrent
eu. Par contre, comme exemple de réelle trans-
formation, le N. Mastersiana peut être cité à côté
telles que : N. Dicksonana
et N. mixta. Le tableau ci-dessous dressé d’après
les documents les pl
englobe tous les hybrides actuellement en culture;
il est à regretter néanmoins que la parenté des
premières obtentions soit imparfaitement connue.
Revenant sur la disposition des organes repro-
ct i
caractérisées et différentes de celles qu'émettent
e
établissements d’horticulture générale ou dans
les-jardins botaniques, les plus beaux sont sans
contredit NN. mixta, N. mixia sanguinea,
N: Dicksoniana, N. Mastersiana, N. Chelsom.
La variété qui fournit les plus grandes.urnes.
est N. mixta(r); viennent ensuite N. Dick-
soniana et N. Chelsoni. On pouvait admirer l'an
dernier dans les serres aux Nepenthes de l’éta-
blissement Veitch, de Londres, des urnes d
N. mixta, mesurant 38 centimètres de longueur
A? PRE. | SAR + + 4
tivement 31 centim. et 30 centim.!
A côté de ces hybrides parfaitement connus et
répandus, il en est d'autres sur lesquels on ne
possède aucune donnée précise. On les rencontre
dans les jardins sous ces noms :
La
Nepenthes Broomeana
» C i
aytoni
» Dominii viridis » picturata
» Dorminiana » Seemani
>» Hamilton! » Siebrechti
» enryana » splendi
» Hookerae > Toorpiana
se
(1) Revue de l'Horticulture belge et étrangère, t. XXI,
n° 12, 1er décembre 1895.
a 8 2 à DIMENSIONS
SRZE ’ IED FEMELLE PIED MALE E 5 DE
£< & Ë NOM DE L'HYBRIDE P Æ ER à
de | re]
1867 | Nepenthes Dominii Rafflesiana Espèce innommée Veitch 15 X:7/0m.. -
1 — hybrida (distillatoria) khasiana Espèce innommée de » 10 X 5 cm.
ornéo ,
1 lL_ = maculata » in ée > »
1872 | — Sédeni » pèce innommée au » 12 X 6-7 cm.
urnes fortem. colorées
1872 | — — rubra » Espèce innommée » »
1874 | — Chelsoni un ,. Dominii X .. Hookeriana » 20-25 X 20-22 cm.
1875 | — intermedia = |Espèce innommée . petites urne Rafflesiana » 15 X 7 Cm.
2 tachetées -
_ 1878 | — Courti | Espèce innommée de Bornéo Dominii X » 17 X 6 cm.
1879 | — Stewarti Hookeriana phyllamphora Such ?
1880 | — coccinea > » » ?
1880 | — ceana » » » ?
1880 | — Outramiana » » » ?
1880 | — Paradisiae » » » ?
1880 | — Ratcliffiana >» » > ?
1880 | — robusta » » + ?
1880 | — Washingtoniana » » ?
1880 | — Willi i » Sedeni X » 14 X 8-9 cm.
1882 | —— rubro-maculata Espèce innommée hybrida X Veitch 15 X 4 cm.
1881 | — Wrigleyana Hookeriana phyllamphora Suc 30 X 5-6 cm.
1882 | — atro-sanguinea rubra Sedeni X Veitch 18 X 7-8 cm.
1882 | — Morganiae Er À 0 aplin 15-18 X 8-9 cm.
1883 ! — excelsi Hookeriana 244 Rafflesiana Ë illiams ?
1883 | — Mastersiana sanguinea (distillatoria) khasiana | Veitch 22-28 X 6-7 cm.
1886 | — Findleyana i : phyllamphora ? ?
1888 | — cylindrica (hirsuta glabrescens) zeylanica Veitchi Veitch | 12-14 X 5-6 cm.
* 1889 | — Dicksoniana esiana : ». Lindsay oO X 7 cm.
1890 | — rufe (hirsuta glabrescens) zeylanica Courti X Veitch 15 7 cm.
1893 | — mixta Northiana Curtisi > 35-37 X 9-10 cm.
1893 _— ea ; >» i x à » »
_ 1895 formosa (distillatoria) khasiana Chelsoni X » 15 X 8 cm.
1893? — Amesiana “: mn AS ? Abe -
? | -— edinensis Rafflesiana Chelsoni X ? ?
è — Rafflesiana pallida hybrida Rafflesiana 4 10 X 6-7 cm.
=? | — superba ookeriana Sedeni X ? ?
? | — maculata elongata Espèce innommée Dominii X ? ?
les plantes mâles, que l’on peut les considérer
comme de nouvelles variétés. C'est ainsi que
N. Burkei excellens, Curtusi superba, mixta
Sanguinea, etc., etc., ne sont que des sujets
femelles bien caractérisés. Il est certaines espèces
qui méritent d’être agrémentées d'un nouveau
ualificatif; la plante femelle de l'espèce N,. Nor:
ana, par exemple, qui fournit des urnes ravis-
santes surpassant tout ce qui est connu, serait
très justement appréciée par l'addition du quali-
ficatif « spectabile, regale, nec plus ultra ou bien
encore splendidissima. » L. GENTIL.
Nous prions nos abonnés de nous adresser
toutes Les informations ef communications
pouvant intéresser nos lecteurs. Nous les insére-
rons volontiers dans La SEMaï ,
Nous publierons également les clichés des plantes
intéressanles, des jé Ë
éoumes et des fruits nouveaux,
des vues de serres, parcs et sites pittoresques que
nos abonnés va en nous Envoyer.
Nous rappelons à Messieurs les amateurs et
horticulteurs que EMAINE HORTICOLE est le
journal de tout le monde et qu’il parlera impar-
hialement des faits intéressants qui lui sero
communiqués ou qui arriveront à Sa CONNAIS-
sance.
=
Dre
LES FLEURS DANS LES APPARTEMENTS
LA SERRE-FENÊTRE
désiré voir chaque demeure embellie par quelques
fleurs ou égayée par quelques plantes. N'éprou-
moi, une réelle peine
opulentes, avec grâce et élégance partout..et
*
triquement au centre de la jardinière; ce ne sont
tourmenter. |
Je laisserai à mes collègues de la plume le soin
de parler des modes de culture demandés par les
plantes confinées dans les appartements. J'aime
mieux considérer ceux-ci, non comme des oran
geries, encore moins comme des
ien comme des conservatoires où des P
À LA s
d'une nature déterminée, arrivées à
serres, mais
une période
particulière de leur végétation, viennent passer
ete Éus--manimeenennnes
en 7"
igent ; et c’est déjà fort bien si vous parvenez à
du jardinier ou de l'horticulteur, de manière que
ces exemplaires plus ou moins fatigués, plus ou
moins exténués, aient l'occasion de reprendre
leurs forces et de bien se refaire.
Votre premier soin, si vous désirez vous
entourer d’un beau groupe de plantes, devra
être, non pas d’aller chez un horticulteur choisir
des plantes au gré de votre goût, mais bien de
connaître dans quel local vous les placerez.
Sera-ce, comme il convient, assez près de Ja
lumière? y aura-t-il fréquemment un air renou-
velé dans la chambre? quel est le degré de Ja
température habituelle de celle-ci? les fenêtres
à une grande sottise que de vouloir
s seulement dans une seule
plantes appartenant à une même famille, et
croissant naturellement sous des climats diffé-
rents.
ertains végétaux cependant semblent faire
exception à cette règle : leur résistance est telle
quon pourrait les croire indifféren i
E orie de plantes
à toutes épreuves se trouvent l’Aspidistra elatior,
à feuilles non panachées; Je
? ses nombreuses anciennes
variétés, le lin de Nouvelle Hollande, le caout-
chouc ou Ficus elastica, quelques palmiers appar-
tenant aux régions tempérées, l'Agapanthus
umbellatus, le Rohdea japonica, le Nerium
Oleander, l Aucuba japonica, \'Aralia Sieboldi
l'Asplenium dimorphum, le Phalangium vivi-
arum et quel
n
Q
Le)
[=]
#
le)
[er
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le)
re]
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TT
pes]
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S
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|
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D
ce
[ei
+
o
Q
soma metallica, que j'au vu un jour en bon
état, délaissé à la fenêtre d’une maison aban-
donnée depuis une couple de mois.
La fenêtre est, d’ailleurs, l'emplacement qui se
Présente en li qui ê
SAMEDI, 13 MARS 1897
elles ont pour cela des
R ualités tout à fait
précieuses : i
«
q
leur taille tout à
durée de leurs fleurs; elles n’ont qu’un seul défaut,
c’est de réclamer une atmosphère humide.
« Or il est facile de leur procurer cette humi-
dité en les cultivant dans de petites serres de la
grandeur des fenêtres, et où l’on peut leur donner
tous les soins voulus. Ces serres sont placées,
par exemple, sur un pied à roulettes, permettant
77
duire leur floraison, dont la durée et l’éclat com-
pensent amplement ces peines. Un grand nombre
d'espèces se prêtent admirablement à cette utili-
sation qui n’est pas assez connue. »
Ce qui est réalisable pour les Orchidées l'est
Fig. 28. — Nepenthes Burkei (voir p. 76)
de les ranger devant la fenêtre, tout en conser-
Vant la possibilité d'ouvrir ou de fermer celle-ci
à volonté; ou mieux encore, on peut installer
ces petites serres à la place des fenêtres, en saillie
Sur la façade de la maison, en dehors de 1 appar-
tement. On les chauffe, soit au gaz, soit à l’huile
Ou à l'esprit de vin. tee en
« Rien n'est plus gracieux que ces petites In-
aussi pour un grand nombre d’autres plantes
es
e
en y ajoutant quelques plantes
donnera à la salle entière un cachet ravis-
Ctesse DE LA ROSERAIE.
LA PRÉPARATION AUX EXPOSITIONS
C'est à l’époque actuelle que l’on doit com-
mencer à s'occuper d’instituer le traitement de
bon nombre de plantes destinées à figurer
expositions du printemps, les plus intéressantes
de toutes et les plus suivies. !
Nous nous occuperons aujourd'hui des Orchi-
dées en particulier.
Les mois d'avril et de mai sont exceptionnelle-
ment brillants pour les orchidophiles; quoiqu
ionn e ce i
Si l'on veut exposer de petites plantes en
potées, il sera bon de les planter dans le même
récipient au moins un mois d'avance, ce qui
évitera de les déranger en pleine végétation; en
spécimens, ont toujours plus de mérite, et ce sont
elles surtout qui attirent l'attention aux exposi-
tions, c’est à elles que l’on devra donner des soins
rticuliers.
Il n’est pas possible de forcer les Orchidées,
au sens propre du mot, pour les avoir en fleurs à
une époque donnée; on peut cependant faire
varier un peu la date de la floraison en donnant
soleil.
tempéra ;
si l’on chauffait trop on ferait avorter la floraison;
LA SEMAINE HORTICOLE
?
si l'on veut employer ce moyen, ce nest q
deux ou trois jours avant d’expédier les plantes
qu'on peut le faire ; re nele ill nous
pas, car les locaux d'exposition sont générale-
ment très secs et peu chauffés, et la transition
pourrait être désastreuse pour les plantes.
Voici quelques-unes des Orchidées les plus
remarquables qui fleurissent en avril et mai :
HULUS
Ada aurantiac
Bifrenaria Dal
; arrisoniae
Calanthe Regnieri
» veratrifolia
Chysis bracrescens
Coelogyne cristata
>
a Dendrobium superbum
lemagnei » ardianum
i Diacrium bicornutum
Epidendrum Randianum
» Wallisi, etc.
Eulophiella Elisabethae
Houlletia odoratissima
anda
ocellata Laelia am
» peltastes » cinnabarina
Cattleya citrina »
>» Harrisoniae » glauca
> Lawrenceana >» harpophylla
» Mendeli » majalis
» Mossiae
> purpurata
> Skinneri Leptotes bicolor
Cymbidium eburneum Lycaste aromatica
» Lowian » cru
um ent
Cypripedium Argus » …gigantea
> barbato-Veitchi > ana
» barbatum Masdevallia, nombreux
» bellatulum Maxillaria luteo-alba
» caudatu » andida
» callosum Miltonia vexillaria
» Curtisi » alaenopsis, etc.
» Druryi Odontoglossum crispum
> grande » Edwardi
» tonsu » luteo-purpureum
» vexillarium » OËrstedi
» villosum, etc. » Ruckerianum
Dendrobium Bensoniae > Pescatorei
, » Brymerianum » Wilckeanum.etc.
chrysotoxum Oncidium, nombreux
» crassinode Phaius grandifolius
» densiflorum Phalaenopsis leucorhoda
» Falconeri » Sanderiana
» armeri » Stuartiana, etc.
» lituiflorum Thunia alba
» nobile Trichopilia suavis
» axtoni Vanda Denisoniana
» ierardi » insignis, etc.
> primulinum Zygopetalum Mackayi
» suavissimum » rostratum
GE, G:
L'ODONTOGLOSSUM CRISPUM
Le Bulletin du Fardin Botanique de la
Jamaïque a publié dernièrement au sujet de cette
Orchidée célèbre entre toutes une étude q
mérite à plusieurs points de vue d’attirer l’atten-
tion, et nous croyons utile d’en citer quelques
passages.
L'auteur de cette étude signale d’abord l’im-
portance des récoltes effectuées par les explora-
teurs européens, et il cite à ce propos des chiffres
dont la précision est peut-être un peu surprenante,
mais que nous serions tenté de croire encore
au-dessous de la réalité :
« Pendant les vingt dernières années, le
nombre des plantes exportées en Europe n’a pas
été inférieur à une moyenne de 100,000 par an,
soit en tout 2 millions. Bien entendu, des milliers
ont péri dans les cultures européennes, et 25 °/o
environ ont succombé pendant le voyage. La
demande va augmentant en , et cette
année, plusieurs grands cultivateurs d'Orchidées
ont commandé 25,000 plantes.
« Cette Orchidée était collectée jusqu’à présent
dans le district de Pacho, c’est-à-dire dans une
région qui est formée d'environ 300 milles carrés
(78,000 hectares) de forêts, recouvrant beaucoup
de petites ramifications de la Cordillère orientale.
« Il y a une quinzaine d'années, on pouvait
acheter cette orchidée dans le district de Pacho
our une dizaine de francs le cent; alors un col-
lecteur indigène en collectait jusqu’à 200 par
#
jour ; aujourd’hui il en ramasse une unité par
jour; et le prix du collectage a plus que décuplé,
« Des milliers demandés pour l’Europe cette
quand on les aura recueillis, on aura réduit dans
des conditions très considérables le stock dispo:
des milliers de plantes prennent naissance à ces
places, où les graines qui tombent mettront huit
ans à produire de fortes plantes
« Une i
autre circonstance -a contribué maté-
riellement à diminuer la richesse du district de
l'Odontoglossum crispum était
répandu sont rasés tous les ans pour l’établisse-
ment de domaines agricoles et de pâturages, qui
dance ont été détruits par un incendie il y a une
huitaine d'années, pendant une période de séche-
resse d’une durée exceptionnelle. »
haut que le quart (parfois la
portés
l'Europe. Les plantes sont
collecteurs indigènes qui les recueillent à
altitude de 2000 mètres au-dessus du niveau de
descendre par eau à
brusques de température et le long voyage qu'ont
à subir les plantes les éprouvent gravement.
QUESTIONNAIRE
e nos abonnés, qui habite la Roumanit,
nous adresse la lettre suivante : FA
Abonné d Journal des Orchidées,
et je me permets de venir par la présente VOIS
soumettre mon cas en vous priant de me dire paf
quelques mots votre opinion.
« J'ai commencé il y a trois ans à m'occuper
de la culture des Orchidées, dans une petite SefT*
adossée au mur ouest de notre maison (ne dispo
qui mesure 6"50 de longueur sur 3 M: p
geur; la hauteur est de Le chauff ee
fait au moyen de tuyaux à ailettes avec de l'ea
chaude,
« La serre reçoit le soleil en été depuis 9 heures
du matin jusqu’à 5 heures de l'après-midi. J'y ai
cultivé quelques Cattleya, Oncidium, Masde-
etc., qui en apparence se
ar ces plantes ont chaque
uantité de Sons pousses bien
développées, mais e fleurissent pas, ou
presque pas ; j'ai essayé déà bien des choses, et
je crois que la cause est une trop grande chdlénr
pendant l'été. En effet, nous avons ici pendant
les mois de juin à septembre une température
très élevée, jusqu’à 29 et 30° Réaumur, et la
température dans la serre est pendant la j journée
toujours supérieure à .; Enco faut-il
couvrir la serre d’une natte épaisse en roseau, de
façon que les plantes aient peu de lumière
« Pensez-vous qu'il serait peut-être bien de
tenir les plantes pendant ce temps dehors, dans
G
ité
ND
un
SAMEDI, 13 MARS 1897
Voici notre réponse :
Ilest évidemment très difficile de lutter contre
les inconvénients de votre climat, et nous croyons
que vous serez en tous cas obligé de renoncer à
cultiver certaines Orchidées, les ] Masdev Al par
exemple. Parmi les Oncidium attleya,
quelques-uns ne réussiront peut-être baé, mais
d’autres prospèreront parfaitement, Enfin un
grand nombre d’autres genres rront, à notre
avis, vous offrir des dédommagements. Il est
à près certain vous cultiverez ave
succès les FAO B ORAN de serre nie
oide, © ande, O. Rossi Insleayi,
0. RÉ les Oncidium incurvum, oYn1-
thorhynchum, varicosum, Cavendishianum,
Kramerianum, Papilio, Lanceanum, Cebolleta ;
la plupart des Dendrobium, des Calanthe, des
“4
79
Orchidées peuvent prospérer à une température
aussi haute que celle que vous cite
Voici comment M. Roman déerivai le traite-
ment auquel il avait soumis ses plante
« J'ai arrosé copieusement les tablettes et les
sentiers, mais J'ai maintenu une ventilation
énergique et continue tout le temps que cela m'a
été possible, renonçant ainsi à tenir mes plantes
dans une atmosphère d'humidité concentrée, Je
ne leur ai donné aucun seringage sur les feuilles ;
cette opération, à mon avis, est plus nuisible
. Il va sans dire que j'ai ombré ma serre;
que je r ai même recouverte d’épais paillassons
Sen les heures les plus chaudes. J'ai aussi
fermé toutes les ouvertures inférieures, aussitôt
que la température FtérienEe a dépassé celle qui
régnait à l’intérieur de la s
ñ
Fig: 20.
le Jardin, à l'ombre des arbres ? Je ne l'ai pas
: " e_ vous serais très reconnaissant si vous
ou si bien me dire si, à e avis, c'est là la
supposez
Une serre de Cypripedium insigne en fleurs (voir page 80).
Anguloa, des Rodriguezia, des Angraecum, des
Catasetum, des
Cymbidium, des “se des Vanda, à
tous les tt
edium, des Laelia, des
à peu près
ypripe
a publié avectois dans le Fournal
des Drchidéés une étude fort intéressante sur
la résistance
élevées. Il y citait le cas de ses plantes qui avaient
fort bien sppone pendant l été des températures
des Orchidées températures
éT avec cette question, mais je ne connais ici de 28°, 30, et parfois jusqu'à 40° C. Or, parmi
PErsonne qui ait des Orchidées et à qui je pourrais ces plantes se nvrenr même des Orchidées de
M adresser; à ma connaissance, il n’y en a qu'à serre froide par ellence, des Masdevallia et
Un autre endroit, et elles n’y fleurissent pas Ce teum cru m. Pour ces dernières,
On plus ' nous us promettre le succès;
se, 58 mais il est certain on un grand nombre d’ autres
atmosphère
prendre les dispositio ons que per.
s’il était possible d’ HE anpEes du hangar ou
sous
d’eau, ce serait
On obtient, en Italie et dans la plupart des
pays chauds, de bons résultats en mettant les
GAcRIASer en plein air pendant l'été, et nous
royons que ce système serait le meilleur dans
re cas. Seulement il va sans dire qu'il faut les
protéger contre le soleil,
q
faut créer autour d'elles, autant que possible, une
umide. Pour cela
angar même une
pour É mie
décrit dans le ue des Orchi-
scade ou un jet
Nous avons
dées autrefois, une installation de ce genre faite
80
s
seringuait assez fréquemment, et l’on aspergeait
les bambous de la toiture.
Un autre exemple qui a été cité dans le
Fournal des Orchidées est celui des plantes cul-
tivées en plein air dans le Jardin du Palais de
Monaco. Elles n'étaient pas abritées par un
hangar, mais par de g s massifs d'orangers
et de grands Ficus macrophylla qui les’ proté-
geaient contre le vent. Les Orchidées étaient
suspendues aux branches des Orangers, et pous-
saient à merveille; des ruisseaux circulant dans
le massif entretenaient l'atmosphère humi
L'Odontoglossum crispum, le Catileya citrina,
le Cypripedium insi diverses autres Or
et que l’on déployait pour la nuit, les protégeait
contre le brusque refroidissement.
4 ncore des renseignements
intéressants dans une étude de M.S. and, dont
la partie principale a été citée dans l'ouvrage
Les Orchidées exotiques (p. 484).
Quant à votre serre, elle continuera toujours
tage à la faire élever un peu plus de toiture, ce
i la rendra moins chaude. Peut-être aussi
a-t-elle le défaut de ne pas être bâtie un peu
au-dessous du niveau du sol; c’est un vice auquel
il n’est pas impossible de remédier.
nfin, si vous avez la place nécessaire pour
planter quelque grand arbre en face ou sur
droite de votre serre, de façon à l’abriter du
soleil, la situation serait sans doute bien amé-
iorée.
ous supposons que vous avez un grand
n bassins à eau sous les tablettes, pour
entretenir l'humidité de l'atmosphère; ceci es
t | PE
« .
rès important. :
NOUVEAUTÉS
Odontoglossum * Halli-crispum.— Hybride
obtenu par M. Norman C. Cookson au moyen de
la fécondation de l'O. crispum Cooksoni par l'O.
Halli leucoglossum. Les fleurs ont les sépales
argement maculés de brun rouge,
macule brune au centre.
Cet hybride a reçu un certificat de 1re classe.
d'une belle variété de C. Trianae; les pétales
sont largement elliptiques, d’un blanc rosé à reflet
brillant, avec les bords blanc pur; le labelle a le
tube rose pourpré veiné de blanc, la gorge jaune
LA SEMAINE HORTICOLE
m da Trianae.
Le Gardeners’ Chronicle a donné, dans son
tant cette fleur.
Laeliocattleya X Semiramis. — Hybride du
Laelia Perrini et du Cattleya Gaskelliana, exposé
en même temps que le précédent. Il a les pétales
et les sépales rose lilacé pâle, et le lobe antérieur
du labelle maculé de rouge brunâtre (couleur
prune, dit le Gardeners’ Chromcle), rappelant
plutôt le premier parent. G;'T:G:
SARCOCHILUS BERKE LE
(THRIXSPERMUM BERKELEYI Rchb. f.)
Cette charmante Orchidée de serre chaude fut
décrite pour la première fois par Reichenbach en
avril 1882.
Cette espèce si délicate fut découverte par
le général Berkeley, croissant aux extrémités
des branches des arbres dans une petite île de
l'archipel malais ; l'explorateur fut assez heureux
de pouvoir rapporter quelques plantes vivantes
en Europe, l'année mêm
Sarcochilus, et elle mérite de figurer en bon rang
dans la serre des Vanda.
Elle produit ses fleurs en un long racème pen-
dant, très compact, plus long que les feuilles.
Chacune mesure près de quatre centimètres de
diamètre vertical; les sé
latéraux très petits, le lobe antérieur prolongé en
tube élargi au sommet, et formant au milieu deux
espèces de corne te. ? u
d’un blanc de lait; les lobes latéraux du labelle
portent deux petites macules lilas pourpré.
Cette plante réclame la culture en serre chaude
ombrée et humide. D’après les renseignements
qu’a bien voulu nous fournir le général Berkeley,
elle prospère fort bien en panier suspendu, mais
elle ne demande pas beaucoup de compost, et se
contente d’un peu de sphagnum. Lorsque ses
racines sont trop enveloppées de mousse, elles
sont sujettes à pourrir.
Reichenbach avait décrit la plante en la ran-
geant dans le genre Thrixspermum de Loureiro;
Hooker l'a reportée au genre Sarcochilus dans
sa Flore de l'Inde anglaise, et nous nous rallions
d'autant plus volontiers à ce changement que
l'on doit souhaiter de voir disparaître de la nomen-
clature ce mot absolument barbare de Thrix-
spermum. G;T.G.
CYPRIPEDIUM INSIGNE
Les Cypripedium insigne ont fleuri cette
née avec une ex e profusion. Une des
d’un vaste établissement
fleur coupée,
Q@
D: mn
ff
février un spectable inoubliable. Il y avait là
environ 6000 fleurs épanouies à la fois et parmi
ellés des quantités prodigieuses de formes nou:
velles avec des teintes de jaune et des macu-
latures inconnues jusqu'ici.
anc des pavillons avec le restant de
phile bruxellois.
NOTRE GALERIE DE PHOTOGRAVURES
Nous prions nos abonnés et lecteurs orchido-
hiles de nous envoyer des photographies, autant
que possible en grandeur naturelle, des belles
variétés d'Orchidées qui fleuriront dans leurs
serres ou des RÉDUCTIONS de forts spécimens
fleuris. Nous leur serons très reconnaissants
de collaborer ainsi directement au succès du jour=
nal ; nous désirons rendre La Semaine Horticole
extrémement intéressante et nous voudrions que |
notre galerie renfermät les plus beaux spécimens
et les plus belles variétés qui fleurissent dans les
collections. ne
Nos lecteurs doivent comprendre qu'il nous
est très difficile d'aller choisir nous-mêmes les
sujets de celte galerie; nous les prions, tn
conséquence, de bien vouloir nous aider, Sans
fausse modestie, dans l'œuvre que nous n'avons
entreprise que parce que nous savions pouvoir
compter sur leur amabilité et leur bonne volonté.
LE JARDIN D'AGRÉMENT
PLANTES GRIMPANTES A SEMER
EN MARS
Les plantes grimpantes s’emploient tous les
ans davantage: elles peuvent convenir à de
multiples usages : garniture de berceaux, de
treillages, de vérandas, de rochers; on peut en
tapisser les murailles, former des rideaux, couvrir
les troncs dénudés d'arbres, entreméler les
Les plantes
parfaitement à l’ornementation
des fenêtres; leur prix, en général, étant très
minime, tout le monde peut à peu de frais jouif
de l'agrément que procurent leurs guirlandes où
leurs festons de jolies fleurs.
Plusieurs des espèces grimpantes, dont nous
i i avec succés
on fixe
eurs.
. “+ F. é a
Nous signalons aujourd’hui les espèces qu'il
faudra semer en mars: nous citerons ultérieure”
ment celles qui devront être semées en avril-mai.
passer 5 mètres de hauteur ; les feuilles, en forme
de cœur, sont profondément lobées; Îles fleurs
nombreuses sont d’un beau coloris orangé:
posées au sommet d’un pédoncule en une sorte
de grappe très allongée. Cette convolvulacée
fleurit en septembre-octobre.
Semer en mars, en pots ou en godets sur
couche et dans un sol silico-humeux; mise en
place le long . mur à bonne exposition, dans
le courant de
Cobaea <_re Cav., Cobée grimpante,
ps]
pe
©
“
re
Q
a
[2]
©
Las |
+
[el
+ n
ee
©
(CA
a
de longueur et s
au moyen de ET prenantes. Le feuillage est
rè 1
octobre; on en forme de jolis exemplaires culti-
vés en pots ou en cuvelles.
Semer mars-avril, sur couche. Les ; pes pieds
deuxième quinzaine de mai. Meilleure exposition :
contre un mur au nord ou à l’est et dans une
terre légère et riche en humus; arroser fréquem-
ent l'été.
Loasa aurantiaca Hook., Loasa orangé.
curieuse grimpante originaire du Chili,
peut s'élever à 2 ou 3 mètres; elle est couverte
de longs poils brûlant à la façon de ceux des
Orties. Les fleurs sont d’un rouge orangé-brique,
les étamines, jaunes et pourpres
Le Loasa pousse rapidement, donne une abon-
dance de fleurs de longue durée qui méritent
d'être connues à cause de leur conformation très
‘Curieuse.
De ue on paliers le Lou contre un
mur au nord ou à ; des pieds élevés en pots
et rentrés en serre ratée vivre plusieurs années.
ve Barclayana Lind!., Maurandia
de Bar Cette scrofulariniée annuelle
ane « se distingue par son feuillage gai et ses
eurs d’un violet
Il en existe des variété à fleurs lilas, rose vif,
rose clair et blanc
Maurandia dan les terrains sains et
légers; ils re Es mment depuis la fin
de juin — aux gelée
ur couche, en mars; repiquer en pots
époque où
mis
a centimètres. On peut
de de boutures faites sur couche et sous
1e.
Annuels en pleine ee les Maurandia sont
“vivaces en serre tempérée
: Humulus japonicus fol. variegatis (Hou-
on du 7. Le — Le houblon du Japon
e plan e grimpante très vigoureuse, dont
£ udées des vieux arbres,
Cuillage ARE de jaunâtre ss particulièrement
ar È
Dune en pleine terre; une fois
qu'ils suffisa ae Lies les jeunes
Plants sont mis en plac Cu. DE B.
SAMEDI, 13 MARS r897
81
CONSEILS UTILES
Pour conserver les pieux en bois on re-
commande le créosotage dont
incontestable. D’aucun n
boniser la base en la soumettant à l’action d’un
feu vif. Le British Bee Fournal signale un moyen
fort simple qui consiste, avant
de les enduire d’un vern
assez vieux PP voir la “fin des pieux qu'on a
ainsi préparé
— Rien de
n veut consommer les
Pommes de terre farineuses.
plus déplorable, quand o
est en pleine ébullition. Nous ne prétendons pas
que ce procédé améliore les pommes de terre de
mauvaise qualité; en’ tout cas, la cuisson ainsi
faite leur donne un aspect farineux et à la fois
appétissant.
Pour conserver les fleurs res — On
prépare un liquide en dissolvant 20 gr. opa
clair mélangé avec son poids de sable ou de verre
pilé dans 500 gr. d’éther. On trempe les fleurs
dans la liqueur, on les en retire se précaution
et on les laisse sécher pendant dix minutes
environ; on répète cette opération quatre ou cinq
fois de suite. Ce procédé paraît de beaucoup supé-
rieur à ceux du même genre qui ont été préconisés
jusqu’à ce jour.
Destruction des vers de terre. — On sait
que les lombrics ou vers de terre détruisent quel-
quefois du jour au lendemain des semis de graine
fines par la quantité de galeries qu'ils pratiquent
sous la terre. On remédie à cet inconvénient en
arrosant la terre dans laquelle on veut semer des
graines fines avec de l’eau contenant en dissolu-
tion de la chaux en poudre. Au bout de deux
ag les lombrics sortent de terre et viennent
mourir à la surface du sol. Le même procédé
s Pas aussi pour détruire les champignons
qui se développent dans les serres.
A
Résurrection des roses. Cueillez des
boutons de roses assez près d’éclore, mais non
ouverts ; se dessécher du sel dans une petite
marmite de fonte que vous mettrez sur le fe
couverteen pa tie pour vous garanti les yeux de la
crépitation du sel. Les ira par se réduire en
poudre très fine et paraitement RE étendez
une couche de ce sel a ase; rangez
les boutons de roses de façon qu ‘ls: ne se touchent
pas; recouvrez- -les entièrement de sel et bouc
outons qui vous paraîtront to desséchés ;
oupez le bout de la que vous avez d
conserver, et placez-les dans une carafe à
remplie d'eau; vous les verrez peu à peu se
ranimer et finir par s'épanouir.
. Conservation du raisin frais. — Voic
un procédé simple tel qu'il vient d'être expéri-
menté avec succès en Algérie et tel qu’on le
le,
tout mauvais grain
par les ciseaux, sont sy er À sur un lit de liége
en poudre, dans de légers tonnelets. Chaque
couche de raisin est saupoudrée de liége, de façon
à remplir tous les interstices et à empêcher tout
frottement. Le raisin se conserve ainsi, une année
au moins, parfaitement sa
Pour la vente, on ouvre sr tonnelets comme
voir apparaître aussi fraîches pu la cueillette.
Amarantacées comme engra a
déjà souvent appelé l'attention FE ROSE
dérables de nitrate de
quelques cas 22 °/, de la a plante
desséchée) que renferment la plupart des espèces
e la famille des Amarantacées. La récolte de
ces espèces pourrait fournir de précieux engrais
pour la culture intensive.
IGNoTUs.
FRUITS ET LÉGUMES
HARICOT DE JUILLET A RAMES
(Voir fig. 30, p. 82)
Ce haricot est, sans contredit, une des bonnes
nouveautés légumières des dernières années. La
variété possède une série de qualités, l’ une aussi
hâtives que nous connaïssio
nombreux et la chair est cent tendre,
chaque gousse ee en moyenne o"12 de
sont presque cylindriques
peut donner une idée de la fécondité
que les gousses sont presque dépourvues d
ce qui est encore une qualité de plus. L'obtenteur,
M. J. C. Schmidt, d’Erfurt, qui a mis cette nou-
veauté en vente en 1895, déclare que le Haricot de
juillet à rames est un produit de premier ordre
pour le ménage, le marché et la provision, il n’a
pas encore eu dans ses cultures un haricot aussi
beau ni de qualité supérieure. Le grain desséché
est d’un vert feuille presque comme le haricot
frais. $
L'essai qui a été fait de la variété à l’École
d’ horaire de l’État à Gand a été très favo-
rable et nous permet d'en débile Sais vivement
la propagation. . Ron.
UTILISATION INDUSTRIELLE DES
FRUITS
Cidre de ferme
Par le fait même de sa destination spéciale, sa
production n'est pas la moins i ssante. Ce
XP
dans l'esprit du lecteur; nous pouvons affirmer
82
LA SEMAINE HORTICOLE
que le cidre de ferme és à tous les desiderata
que nous venons d'énumérer, si l'on veut bien s
conformer exactement aux Éndications qui con-
cernent sa fabrication.
es pommes à préférer pour cet usage sont
celles de deuxième saison plutôt que de première :
celles-ci ont plus de douceur que d'amertume, ce
qui nuit quelque peu à la conservation du
produit
D’ ailleurs, des unes ou des autres, on prend un
volume égal à celui du liquide qu'on veut obtenir,
soit, par exemple, un hectolitre de pommes pour
un hectolitre de cidre.
es pommes sont broyées le moins possible,
sans cependant les réduire en uillie ; elles
doivent rester en fragments de petit volume.
dans une cuve
pot, une écuelle cassée ou simplement quelques
heures, séparées, comme la première fois, par
un soutirage, on soutire encore un second tiers
d’hectolitre de jus, qui est en à celui mis en
réserve de la première opération
On achève l'épuisement des pulpe s par une
troisième addition de 33 litres d'eau, qui ser
à déplacer les dernières parties du jus des pommes
et à remplir après vingt-quatre heures de macéra-
tion, pratiquée toujours en deux fois, la barrique
contenant le ot des deux premiers soutirages.
écipient, que l’on choisit d’une capacité
telle qu'il soit, oiéten it rempli à la fin
l abandonné à lui-même, la
bonde simplement couverte d’une pierre ou d’une
planchette, pendant quatre à
er
à cinq semaines; on
e bondonne alors hermétiquement, le cidre étant
encore un peu doux, et, quinze jours après, on
peut commencer à boire.
Les cidres produits par cette méthode, dite par
déplacement, n'éprouvant pas de fermentation
Fig. 30. — Haricot de juillet à rames.
brindilles de bois avec une petite couche de
t
ns puis on soutire un volume de jus égal ou
me d’eau versée, soit trente-trois litres, que
ton reverse immédiatement dans la cuve pour
l’abandonner à une nouvelle macération de douze
heures.
Ce temps écoulé, on soutire une seconde fois
la même quantité que l’on verse dans a ee
distinée à contenir définitivement le cidre.
e jus extrait de la cuve est ner par son
volume d’eau; après deux macérations de douze
non
tumultueuse, il ne se produit pas d’écume, n
de lie il est
plus que d'une façon appréciable ;
donc inutile de soutirer au print emps.
Les seules précautions utiles à ndre, ici
comme pour les autres sortes de cidre, consistent :
j° à placer premièrement le robinet, au moment
de la mise en perce, à mi-hauteur de la barrique,
et non au bas de celle-ci, afin d'éviter le passage
de l’air, dès le début, à travers toute la masse di
liquide ; 2° à verser par la bonde, sur le cidre avant
de commencer à tirer, un demi-litre de bonne huile
à manger, laquelle empêche tas l’action
directe de l’air sur la boisson. Quant
rence à accorder à certaines barriques sur d'autre
pour le logement du cidre, ce sont les fûts ayant
à la préfé-
es
contenu de l’huile d'olive qui sont les meilleurs,
Le cidre de ferme e
agréable, CHtAane de
=
an
E
©
2
ct
©
Lx
©
5
mn
©
=]
il n'y a pas lieu de
s'étonner de la richesse relativement grande en
alcool du cidre de ferme si l’on observe que les
pommes, du poids de es Fra - hectolitre,
contenant en moyenn °, de et de ma-
tières solubles dans n cette PT dans la
méthode de déplacement, se substitue au jus des
pommes, qui est entraîné en pe : constitue
précisément la moitié du liquide o
EpouaRD —
Chef des pépinières de Montaigu.
FRANCE
Les informations, annonces LPS
communiqués divers, etc., ncernant la
France, doivent être adressés à à i M. TouRrRET-
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qu'ici ! A la demande générale, l’ Oionoglosum
de a
8
ami restera exposé dans les serr
sas NTERNATIONALE jusqu'à me.
main, dimanche so
Remèdes contre le croup. — Ceux qui ont
vu de près cette terrible maladie et qui ont connu
les Poignantes inquiétudes auxquelles elle donne
lieu, savent q
Petites do oses,
jus d'Ananas
Boîtes es pou
de la fleur co
n
d'une cuiller à thé. Il paraît qu le
a enlevé les pellicules, a facilité la
ur fleurs coupées. — Le commerce
upée prend chaque j jour plus d’ex-
SAMEDI, 20 MARS 1897
tension et on trouve les boîtes toutes faites pour
l'emballage des fleurs. S'il s'agit d’expédier les
fleurs à de longues distances, les boîtes en carton
ou celles en bois de sapin
La dimension des boîtes dépend de la longueur des
tiges, d'ordinaire elles sont d’une quarantaine de
et 10 de
de manière qu'elles ne puissent s mouvoir et
encore moins se déplacer. Du fil é lastique passé
par se trous au fond de la boîte les maintient le
mieu
Les fleurs dans les DOPERES En Suisse,
des Comités de dames, lisons-nous dans le
Fournal de la Société D hortecddiehé du départe-
n Depuis quelques années,
des boîtes ont été Hole en divers endroits où
les journaux qu’on a lus peuvent être déposés. On
les distribue aux pensionnaires des hôpitaux (1),
Il y avait là aussi une bonne pensée. Mais, a
porter au chevet de ceux qui souffrent les fleurs
compatissantes, c’est une idée délicate, c’est
donner le baume pres aux plaies du cœur,
souvent plus grave
«. + 22
re oh de l'arrondissement d’Abbeville
(Somme), le 4 du mois, à la Société
régionale d’Horticulture du Nord de la France,
Lil
“
Famine dans l’Inde. — Dans une conférence
donnée récemment à Londres par le poisse
A. Church, celui-ci a fait ressortir que
famine dont on a fait tant de bruit et qui ne sévit
ue dans quelques localités, provient de la
paresse des indigènes et nullement d’une disette.
La production des grains dans l'Inde est tellement
£
air. Beaucoup de gra-
minées indiennes sont _— de matières miné-
rales adventices. C’est surtout le mélange des
matières nutritives qui laisse à désirer.
Roselle. — Sous ce nom gracieux on désigne
plus spécialement la ec rafraîchissante que
l’on fait dans l’ ve tropicale du jus donné par les
calices charnus de l'Hibiscus Sabdariffa, espèce
originaire des rer chaudes de l'Asie, se distin-
guant par sa grande résistance à la sécher esse €
à l'extrême chaleur. Les expériences es ag 7
dans les stations agricoles de la Californie méri-
pe où la plante est en même “ee consi-
dérée comme ornementale
dr prsasesrs rare, ont démontré que la
roselle est un produit assez nutritif, Les propriétés
mclgineues à du jus fournissent une excellente
mn Comme cela se pratique en Belgique aussi.
station FRE SMERNE de Berkeley la répand en
Californi
continuer ONE. Le Parc de Gand devient
lieu de récréation, mais
éléments précieux dont on ne saurait assez louer
l'utilité
Gelée blanche. — MM. ee. et Graf.
tiau, les éminents directeur et agronome du
laboratoire agricole de l'État, à PRE A ont
publié dans le Bulletin de l'Académie des sciences
de Belgique, un mémoire dans lequel ils démon-
trent que la gelée blanche est particulièrement
riche en composés nitriques et que ces précipita-
matières solubles qu'il contient, ” sorte que les
forêts et 1 sissent comme
d'immenses philtres purifiant l’ air qui circule
parmi eux et lui enlevant les combinaisons nitro-
gènes qui sont ensuite rendues au sol par le dégel,
servent de nouveau de nourriture aux plantes et
rentrent ainsi dans le cycle de la vie. La quantité
de gelée blanche portée par les branches dépasse
ré que le poids du givre dépassait
un kilogramme pour chaque mètre cube d'espace.
Vendanges en France. — D'après le Mon1-
teur vinicole, la récolte des vins pour 1896 a été
de 45,214,354 hectolitres. Cette quantité équi-
vaut presque à celle de l’année très abondante de
1893. Les Ep plantés en vignobles ont plu-
tôt pris de l'extension dans trente quatre dépar-
tements, néanmoins il a _. reconstituer les
vignobles sur tant de nts infestés ke
jé ts que la surface totale est Mlérienre à à
e qu'elle était avant l'invasion de la maladie,
Le franc moineau. — Le pierrot s’est créé à à
Paris et dans les environs immédiats de la ca;
tale un genre de vie de sybarite qui lui enlève le
goût de faire la chasse aux insectes. Comme le
dit M. Ed. URSS dans sa chronique du 1* mars,
il fait son ordinaire de la graine prohibée et du
fruit défendu. Il se : mél dans des proportions
en la grande ville lui fournit l’hiver-
e et, le printemps venu, ces cohortes s’en
à la céréales et les
d'autoriser la destruction des moineaux. Cinq
communes seulement désirent continuer la pro-
84
Ici on rencontre une fois de plus la preuve que,
dans des circonstances spéciales, certains êtres,
d’utiles qu’ilssont naturellement, peuvent devenir
inutiles ou même nuisibles quand ils sont trop
nombreux
LA SEMAINE HORTICOLE
Rose Lillian Nordic: _ Cette nouvelle va-
riété de rose blanche, à laquelle la Société d’hor-
ticulture du Massachusetts a décerné un certificat
de mérite, a été vivement remarquée à Boston.
Ces fleurs, posées sur des tiges longues et droites
. un excellent parfum. C’est un semis prove-
croisement la variété Margaret
Dichson avec la rose Madame Hoste.
Fig. 31. — Asparagus comorensis (voir page 86).
Les fleurs à New-York. — D'après F ie :
es une table de trente-six couverts ava
reçu comme ornementation florale 500 fours
de Catceys, 2200 de Dendrobium et 200 racèmes
de Laelia anceps. Le tout était distribué dans un
fond d’ Fer à um rene Les Orchidées les
plus rares, entremêlées parmi les frondes de cet
société américaine.
ampignon destructeur du bois. — Les
mpignon, Merulius
e font que s'étendre dans les con-
on a malheureusement fait usage
bois provenant d'arbres abattus pendant qu'ils
étaient encore en sève. En ce cas le bois ne
résiste à rien et les spores de ce champignon y
trouvent le meilleur substratum pour leur propa-
gation. L'emploi de sels de cuivre en lavage
peut combattre ce parasite.
Vin de poires sèches. — Le Grocery Worig
constate que les poires séchées de Californie
rencontrent une demande croissante dans cer.
sont simplement consommés à epen-
dant‘les fruits desséchés sont également employés
en pâtes. Ils arrivent fort bien triés, choisis: ils
ont très bonne mine et sont emballés comme les
prunes de première qualité.
e bonne rubrique est celle réservée dans
le Sourhal of Horticulture aux correspondances
transmises par de jeunes jardiniers. The Young
CRE Domain contient fréquemment des
notes, des études bien exposées sur certaines
cultures, celles par exemple de la préparation des
fraisiers pour le forçage, les soins deman
a culture des Gloxinias,
parent pour l'avenir des écrivains rompus à |
pratique de la culture.
Hygromètre végétal. — Un journal nr À
+ x :
on a voulu indiquer. En + par_un …
se
temps s'annonce comme neigeux ou pluvieux.
Nécessité des forêts. — L'évaporation pro
biant et par suite la terre voisine se à does cu
révaul
état de choses. Les forêt
sables à la Re mr précipitations des
vapeurs atmosphériques |
Horticulture au Kansas. — Il résulte dm |
apROrE biennal officiel du “Gouvernement À de
Kansas que les produits horticoles qui ont donné,
en TF4 930,000 dollars n’ont plus
valeur est attribuée à ;
au Kansas a diminué pour tous les produits #
pour les fraises qui ont augm menté d'un dounee ;
Dans cet État, les pommiers Neue le pre Ê
ang par le no mbre, on en c compte u delà
millions ; il y a environ 4,000,000
ceux-ci viennent en seconde ligne.
S
à à péchets
LA
L. LINDEN et EM. RopiGAÿ.
CAUSERIE
LE PARFUM DES FLEURS
Le parfum des fleurs peut jouer de mauvais
tours aux personnes nerveuses et il est permis
m
er le
regard et nous avons bien le droit de les regarder
et de les sentir
Ce qu ue nous allons dire s'applique donc unique-
à des excepti et concerne les névro-
“3
empoisonnée par son bouquet de roses et de
fleurs d'oranger. La légende s’en mêle, comme
dans l’Africaine, où l'atmosphère du mance-
nillier fait passer de vie à trépas ceux s
reposent so
A
=
e
—
}
a
2
E,
©
Le
[#]
@
o
2
5 ©
Le
®
* ps
re
S
=
4
œ
de.
"5
5
©
4
aisi d’engourdissement
et d’une céphalalgie bel Tout le monde a
se convaincre que c’est faux. er. exagération
de la part de V almo ont
parfum
ouvent des RS des
SYnCopes et différents SUUIeS nerveux. Le
Peintre Vincent ne pouvait, sans se trouver mal,
respirer l'odeur d’une rose ; selon Orfila, une Maté
on de
Sraines de lin. M'e Domi. ‘a sr TA s'éva-
AOUissait aussi à l'odeur du musc; le duc d’Eper-
non, à r du lièvre; le célèbre Haller,
l'odeur du age: etc. Sans remonter Si loir,
NOUS avons tous vu un certain nombre de es
sonnes Eten She véritables malaise
Omnibus ou dans un salon sims il leur fallait
bir série musc, du m , du lys et
. Tous les sujets aném iques et
nerveux sont de accessibles à l'influence des
Ï _ ette action est facile à comprendre :
Fe uiles es parfums, le s éthers, etc:,
sgssent diet sur le sys stèm . vascu-
Te et nerveux par l'entremise du u érec-
tile du nez: des effets réflexes nn et
D
SAMEDI, 20 MARS 1897
85
le sujet est mens: influencé. Sous les
à s où les ssèdent des émanations
ntenses et d’un mn finesse, ces phéno
mènes Pinto os sont encore plus Energiäues.
CLASSIFICATION DES PARFUMS
par RIMMEL
Ce sont les fleurs, « ces encensoirs flottants »
du poète, qui possèdent assurément les aromes
les plus frais, et exhalent les effluves les plus
sauvage que over Hugo préférait, dit-on, à
tout autre parfum
Rimmel, le ie parfumeur, a établi une
classifica tal des odeurs que nous rer
ici avec ses exemples les mieux choi
ODEUR rosée : rose, géranium, palissa
ja
béreuse, jongcille, jacinthe.
iolacée : violette, iris, réséda,
balsamique D benjoin, var ct héliotrope.
épicée : nelle, cree
cario hé : girofle, œil
= 4 e; pneu, romarin.
amar has samères, mirbane, laurier.
musquée : ee G
ambrée : ambre séne, mousse de chêne.
fruille : poire, coing, ananas.
BU LREI PRET SR
ES
à
à
À e
Bo
5
HE
<
EN
2:
o
"1
Tous ces parfums ES ÿ objet d'un commerce
important. En France, le département des Alpes-
Maritimes est presque entièrement consacré à la
culture des ers, ja
1 parfu-
merie. On cultive, ailleurs, le thym, le géranium,
le romarin, la lavande. La meilleure essence de
roses est celle de Provence. La meilleure essence
de lavande est faite en Angleterre. Le patchouli
nous vient de nr et la gaulthéria (essence de
winter- green) d s États-Unis. La parfumerie,
du reste, n "atilise as seulement les végétaux
(fleurs, feuilles, fruits, écorces), etc. Elle trouve
dans certaines substances animales le plus puis-
e musc, sécrétion
façon considérable : il a la propriété de
Sep l’odeur des autres essences, et de leur
donner (pour ainsi dire) des ailes. L'ambre gris,
CNE morbide d’un cachalot, donne égale-
ment aux ums une finesse érée que nul
autr rocédé, naturel ou artificiel, n’a pu fournir
encore à l'art du parfumeur. Enfin, on emploie
aussi, mais à très petites doses, la civette, poche
odorante d’un mammifère viverrien
A côté des parfums extraits naturellement, il
existe des produits odorants artificie es
m
fausses essences de citron, de cannelle, d’ananas;
la vanilline extraite de l’avoine ou de la térében-
thine; la fausse essence d’aspic ou de lavande,
retirée du pétrole, etc. Ces essences ont une
odeur moins agréable, moins suave, plus lourde
e les essences natu-
e
du moins, peu toxique
davantage, RER des étourdissements et des
maux de
L’essence artificielle la plus usitée en parfu-
merie est la n2trobenzine, essence de mirbane
ou fausse essence d'amandes amères, découverte
“plante d'ornement, une d
en 1834 par Mitschelisch. C'est un liquide
jaunâtre que l'on o
t
ortions, d e l'acide nitrique
bras ‘préalablement chau fé.
D: E. Moxnx.
PLANTES EN SERRES
LE CYANOPHYLLUM MAGNIFICUM
Le Casper He magnificum, cette superbe
M. J. Linden, appartient à
la présente espèce est cependant peu répandue.
Aussi, il faut en convenir, sa culture est souvent
mal comprise
Originaire des forêts avoisinant Palenque, au
Mexique, le C. magnificum y devient un élégant
n
pourpre ioniéé celles-ci présentent l'effet de la
soie ondée et chatoyante, et impriment au port
de cet AT végétal, un cachet noble et
admira
e.
our donner à cette Mélastomacée des condi-
EURRAREUSPMEnt d'un
ruyère
et de sable blanc. De fréquents et copieux arrose-
ments sont requis pendant la saison végétative.
Pour éviter que la terre ne s’aigrisse, on pratique
un excellent drainage, et de temps à au utre, on
laisse légèrement sécher le compost. Il est néces-
saire d'ombrager contre les rayon üla
soleil et de seringuer journellement plusieurs fois
pendant les temps chauds.
seul moyen d’avoir toujours des exem-
plaires de toute beauté, consiste à renouveler les
plantes chaque année. Par le
obtient d'excellents résultats : -
mélange de terre de
A tafrha:
de la
q
coupure, Le bientôt le sevrage se fait co omplète-
eue cette façon, on obtient à Me à f délai
des e Ait ravissants, qui au ent mer-
ones les charmes déjà chneidéibleé de |
nos cultures sous verre
Le bouturage des petites pousses or aussi
ne es 2 Empotées en petits godets et sou-
chaleur de fond de der. elles
petinsst “prompt emen nt. ; .
s jeunes p je as
méthode, sont rempotées suce n
des vases plus ruse en de di
ent petits présentent ks
mainte
que les pots relati
meilleures conditions p les racines
dans un ei t fonctonnement et à l'abri de
la pourri
A côté Ge Cyanophyllum magnificum figure
86
LA SEMAINE HORTICOLE
ncore Le ans le C. spectandrum, importé du
Brésil e 6.
Ovvidos jolis, les C. assamicum, Bowmant
et speciosum sont cependant moins recomman-
dables. E
LES ASPARAGUS
Les longues tiges des Asperges ornementales,
minces comme des fils, grimpant, s'enlaçant ou
se tortillant sata une faci ité et une rapidité
étonnantes autour de toutes sortes de supports,
laissent, avec une grâce négligente, retomber
leurs nombreux rameaux chargés d’une infinité
de ramuscules verts ou cladodes que l’on p
un si co ét rte La légèreté, l'air vaporeux
de la plupart des espèces or Perte Er à
un léger nuage d’un tendre vert d'émeraude, la
longue durée de fraîcheur a ee fait guess Fu
aux frondes des fougères de serres, la facilité de
Iture, leur d’exigence pour donner de belles
plantes, ont donné èces voisines de
l’Asperge commune un ui s’alimente de
Bec vogue
nouvelles LR OUETUE comme celle que
Es Mo Et ici, grâce à M. Wilhelm Pftzer, de
Stuttgart qui nous a prêté obligeamment le cliché.
Cette nouvelle introduction, l’Asparagus como-
rensis (fig. 31), est une précieuse acquisition pour
e en apparte
(dans le langage ordinaire s'entend) ressemble à
quelque plume finement découpée, de couleur
d’émeraude tendre, dépassant en élégance les
plus fines frondes de fougères. Plus que certaines
de ses congénères, cette espèce se fait remarquer
par la durée de ses tiges « coupées, ce qui la rend
RS SES propre à la confection des bou-
quets et à la garniture ee vases fleuris. Elle se
a charmante végétation
es u gré de la
euristes, est l’Asparagus
rt Regel, dont les feuilles ou Médine
de longues tiges filiformes qui retombenten m
le long des vases dans lesquels on cultive cette
jolie plante ornementale. e Fe iQ ge Sprengerti
a été introduit de Natal,
armi les autres pècéé re lus recomman-
be il convient de citer les Asparagus alba-
OSISSimus, Yetro-
Hacbs: arboreus et tenuissim
us préfèrent un compost fertile et
léger; on les tient ombrés et constamment hu-
mides. Leur multiplication se fait par la division
des griffes, par le semis ou par le bouturage des
rameaux semi-ligneux
CAMOENSIA MAXIMA
Cette pre Arras Légumineuse dont NT D
remonte à 1873 est un bel arbuste grimpant,
serre chaude, dont les fleurs disposées en SrabEe
compactes, dressées et terminales, sont couvertes
sur le calice et les pédoncules d’une pubescence
brune et feutrée. Les pétales sont d’un blanc pur
avec les bords ondulés et ornés de jaune orangé.
Ces fleurs sont agréablement parfumées, très
élégantes, mais d’une durée éphémère.
les abritant contre ne
ments à |’
LE CHOISYA TERNATA EN POTS
a Revue Horticole relève dans un article du
Garde du 26 décembre dernier, une idée pra-
tique. Le Choisya ternata, renommé comme u
excellent arbuste à placer dans les parties re re
d'un jardin, n'est presque jamais rencontré
af s. Faisons remarquer de suite qu’il n’en ve
s de même en Belgique; ici, on le voit rare-
ment Ds les jardins, mais iLest té 48 couram-
t comme plante d’orangerie et de serre
froides c Sat une excellente Er de marché et,
ous en avons rencontré de
uverts de fleurs dans les
expositions; leur feuillage lustré et leurs fleurs
blanc pur et pa arfumées, en effet, leur valent ici
une vogue méritée.
On les cultive dans un mélange de terre franche
et de terreau mélangés d’un peu de sable. La
multiplication se fait facilement au printemps, de
outures aoûtées, mises en godets remplis de
sable et placés sur couche tiède. Lors de l'empo-
tage, on donnera la préférence aux pots assez
n que les racines s’y trouvent bien à
l'aise. Cu. DE EE
LA GRANDE CULTURE
L’ASPIDISTRA ELATIOR
Si l'immense société végétale possède aussi
ses philosophes et ses martyrs, l’Aspidistra doit
assurément se compter au nombre des plus grands
héros de la torture. C’est une de ces rares plantes
que l'on maltraite impunément de toutes les
façons. Les arrosements copieux ou discrets, la
serre froide ou chaude, l'appartement sombre ou
éclairé, toutes ces conditions bien différentes
n'ébranlent je s vertus de la patiente.
Aussi, e de ses qualités nombreuses,
cette iliacée rs véniitée se grandes quantités.
Dès que les gelées ne sont plus à craindre, on
divise les plantes mères en nombreux morceaux,
qu’on plante sur couche tiède et sous naar
Un compost nourrissant, formé de gazons dé-
‘composés (provenant d'un terrain Er de
terre de Re de terreau et de sable, offre un
tient à l’étouffée et on seringue une ou deux fois
par jour. Plus tard quand les plantes commencent
à pousser, on les réconforte par un aérage abon-
dant et des seringages plus fréquents, tout en
rayons solaires. Les arrose-
aident
A 4 des plantes. En séfientôte,
on les empote et on les place sur couche tiède
pour NOR EEE la reprise. Ensuite, elles sont
ne n bâche ou en serre, jusqu’au printemps
s
L’ Apitist sn ge : cultive dans un com-
if
n puisse écriseiller en
réten circonstances sa crainte de recevoir un
jour, des reproches mérités.
MULTIPLICATION ET CULTURE DES
DRACAENA A FEUILLAGE COLORÉ
La variabilité d’un feuillage gracieux et opulen
des caractères distin ctif.
geoises. Rien d'étonnant alors de
tures mise où cette plante est propagéeen
a PE masse
hole de nr la plus em-
plo vée consiste à pla morceaux de tiges
dégarnies de feuilles, sur une couche de sable pur
ou mélangé à de la terre tourbeuse, dont les qua-
lités hygroscopiques sont très favorables. En
cinq semaines de jeunes pousses longues de sept
à huit centimètres. Celles-ci sont enlevées légère-
” Graduellement, on les habitue à l’air libre de la
serre.
Les boutures aussi bien que les plantes faites
doivent de _séringuées avec de l’ eau tiède, pour
à l'excès, sans encourir le risque de produire la
pourriture.
Une deuxième manière de multiplier consiste
à sectionner les tiges feuillues en petits morceaux
deux à trois centimètres, munis chacun d’une
qi soin d'enterrer les pots dans la cendre.
oique moins employé, on peut encore citer
le Donfbse de drageons, qui ne fournit cepen:
e v
qui mg les plus forts et les plus beaux
spécim
Au mois de mai, les jeunes plantes sont livrées
à la pleine terre dans la serre. Un mélange de
terre de bruyère et de terreau forme un compost
g s, joints à un bon a
En de la chaleur us 15 à 16°
une végétation luxuriante, qui nous lègue à l'ai
atmosphérique.
La culture en pois pendant l'été est aussi
pratiquée; elle nécessite plusieurs ri
consécutifs et ernae l'avantage de e pas
dommager les raci uoiqu'on érte par cé
procédé dexcéllenté résultats, ceux obtenus paf
la culture de pleine terre sont cependant moins
coûteux et éminemment supérieurs.
E. LEJEUNE:
tenons
Mode pourra ériger à
Où moins heureuse
du colori
” qualités qu’on peut demander à
Les rosiers
LES ROSES
ROSE MOUSSUE « LITTLE GEM »
enre Rosier a recu depuis un demi siècle
des enrichissements considérables et nombreux.
C’est que la rose sera toujours une fleur aimée ; la
côté d'elle des rivales plus
rm
ns, finesse du parfum, elle réunit toutes
une fleur
L + do ?
celle d’une variété sans fin. Sait-on qu'il existe
dans toutes sortes de races bien définies ?
peuvent à eux seuls peupler tout un
SAMEDI, 20 MARS 1897
ardin. Le rosarium que S. M. la Reine des Belges
ède et dirige
‘être aussi étendu maïs il est parfaitement choisi.
Les espèces du genre ss sont considérées
comme fort nombreuses. n connaissait une
cinquantaine que notre ésiiniens rhodologue,
4 ul
7 eu
en di
Fig. 32. — Rose moussue « Little Gem. »
M. Fr. Crépin, le savant directeur du Jardin bota-
nique de Bruxelles, a réduites à un
coup moindre
nombre beau-
dan ns ces espèces, É plupart ont
us ou moins nombreuses
ans les cultures, des hybrides pro-
venant de croisements fdturels comme de fécon-
dations artificielles.
es types les plus répandus est le Rosa
c
cenhifohia, le rosier à cent feuilles, et celui-ci
a donné
s
lieu à une race caractérisée, le rosier
87
moussu eng gs Le cou. dont le calice
glanduleux est part e arqué par des
ont ayant l’ Eu a mousse, d'où le nom
e rose moussue. cette
ë
William Paul and Son, les célèbres rosiéristes dé
Waltham Eee Herts. C’est une rose miniature
ont la plante, de croissance modérée,
s:
ne
heureuse acquisition pour les bouquets et les
vases.
Ém. RopirGas.
LA SEMAINE HORTICOLE
PETITES NOTES
re me tenuifolia. — Cette espèce a le
1
rhizôme traçant comme celui ee ES
et les feuilles linéaires étroites. Ses fleurs ont à
peu près la grandeur de celles ca ie Odonloglossuil
Reichenheimi. Les sépales, oblongs lancéolés,
ont la base jaune brunâtre maculée de rouge chau-
dron, et la moitié supérieure rouge chaudron; les
pétales, dressés, aigus, ont la même couleur. Le
pans récurvé est jaune crême, maculé de points
fois dans l’année ou à des époques variables
Ses parents sont le C. RAR Eden et le
C. superbiens. Ses fleurs, grandes et bien colo-
rées peuvent être considérées comme intermé-
longitudinales brun chocolat très vif, sur fond
vert olivâtre dégradé jusqu’au blanc vers les
bords. Les pétales rappellent ceux du C. x M
ganiae, et sont d'un ve rt olive, maculés 7e cho-
colat. Le sabot est très (onéé. presque noir, avec
a partie antérieure passant au rouge pelur
d'oignon pourpré
Masdevallia Mooreana.—On nous demande
des renseignements sur cette espèce colombienne,
qui est peu connue des amateurs, au moins sur le
continent.
Elle fut décrite par or qui écrivait
qu’elle semblait être une variét coriacea
Ééaerer ayant le labelle et les et
latéraux sombre, sauf l'extrême poin
D'autre Laits “1 est indiqué dans le Bolanicl
Magazine que ses fleurs, une fois ne sont
impossibles à distinguer du M. Gargantua.
Ces deux mentions suffisent à pds une idée
de l’allure des fleurs du M. Mooreana. Ajoutons
que le sépale supérieur a la face externe jaune
clair pointillée de rouge, et la face interne jaune
parcourue par cinq lignes longitudinales rouges.
Aganisia ionoptera. — Cette Orchidée ne
peut guère être rangée au nombre des perles les
plus brillantes de la famille, mais elle est gra-
cieuse, d’alluré fort coquette et d’un coloris très
intéressant ; arrangée en potée, elle garnit d'une
façon charmante.
‘les autres du groupe
Il ne faudrait pas que le nom d'Aganisia fit
analogie avec l'A. cyanea. Avec
petites, ses
l'A. ionoptera diffère complètement de la plante
qui a contribué principalement à rendre célèbre
m d’ Aganisia auquel elle n’a d’ailleurs pas
droit, puisque c’est un Acacallis
"A. ionoptera fut introduit par M. Linden
en 1871, et décrit d'abord sous le nom de Koellen-
les sépales blancs, teintés de bleu pourpré, Surtout
les latéraux, et les pétales d’un bleu pourpré vif,
tirant sur l’indigo. Le labelle panduriforme, assez
large, a le fond blanc et porte plusieurs lignes
transversales bleu pourpré. Il existe aussi une
variété presque entièrement blanche.
Saccolabium Harrisoni.— La plante connue
sous ce nom, et qui d’ailleurs se rencontre rare-
ment dans les cultures, n’est qu’une variété du
S. violaceum. Elle est d’un blanc pur, et à
titre elle est tout à fait remarquable. Nous ee
eu le plaisir de l’admirer ces jours-ci dans la
charmante Éalléction de M. Robert Lebaudy, à
Bougival.
Le S. violaceum est originaire des îles Phi-
lippines. C’est une très belle espèce que l'on
confond assez souvent avec le S. giganteum,
beaucoup plus répandu. Il ne s’en a: que
par des caractères assez secondaires ; il a les
sépales un peu moins larges, et urtout le labelle
beaucoup plus étalé, à peu près plat, avec trois
petites ondulations vers la base.
La forme type a les segments blancs tachetés
de rose pourpré et le labelle rouge pourpré légère-
ment violacé, comme dans le S. giganteum.
Cattleya Percivaliana. — Quoiqu'un peu
éclipsée par le are des grandes et superbes
fleurs du C. Trianae, cette ravissante espèce ne
peut manquer d'éniiée l'admiration de toutes les
personnes qui visitent à cette saison une collec-
tion d'Orchidées. Ses fleurs sont plus petites que
labiata; elles ne dépassent
guère 12 ou 13 centimètres de diamètre; mais
elles ont un coloris ravissant, le plus remarquable
peut-être qui se rencontre dans ce groupe, et que
le C. Mossiae Es égale dm Le labelle,
à partir du m , présente une gra-
duation réiieitiénte de jaune foncé, de vieil or,
d'orange, de rouge cramoisi et de pourpre sombre,
allant jusqu'au noirâtre.
Le C. Percivaliana réclame le même traite-
. labiata vera et C. Tria
()
encore en et .. que le second. C’est un
des Daoye és plus faciles à cultiver.
Maxillaria luteo-alba. — Cette belle Orchi-
dée, qui, à notre avis, est une des perles du genre,
peut lui reprocher qu’un seul défaut, commun à la
plupart des Maxillaria, c’est d'avoir les pétales et
les sépales un peu grêles et étroits relativement à
leur longueur. Le coloris est charmant ; les sépales
sont d’un blanc jaunâtre à Ée base, et passent au
met; les tale sen-
siblement moins longs, dresés, sont blancs à la
base, jaunes au sommet, et portent vers le milieu
une zone transversale brune. Le labelle est jaune,
plus pâle sur les bords, et strié de pourpre sur les
lobes latéraux.
A l'époque où se produit la floraison, la pousse
commence à se développer; il faut donc arroser
abondamment. Les fleurs durent longtemps. Elles
peuvent être comptées au nombre des plus parfu-
mées qui existent dans la famille orchidéenne,
Aerides, Vanda et Saccolabium. —
moment actuel est favorable pour renouveler ou
rafraîchir le compost de celles de ces Orchidé
qui en ont besoin. Pour les petites plantes, qui
ont peu de compost, il est facile d'opérer sans
déranger les racines, en enlevant le sphagnum
avec quelques précautions. Pour les grands spé-
les fils de laiton et en démontant le panier. On
r
augmenter démesurément la hauteur du récit
on coupe l'extrémité de la racine.
Il faut prendre des soins particuliers pour ne
pas blesser les racines actives de ces plantes, en
raison de leur grosseur et de leur petit nombre.
T.-G.
LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM
IV. Odontoglossum crispum Kegeljani
-(Fig. 33, voir p. 89)
Voici l’une des belles variétés que nous men-
tionnions dernièrement en parlant des heureuses
Reno révélées à l'établissement de Moor-
pad
TO. crispum Kegeljani est une forme d'un
coloris rare et très distingué. Ses fleurs sont très
maculées de brun rougeâtre; mais ces macules,
r
rnunnéec
gros ts parsemés. Sur es PÉp elles recou-
vrent toute la surface, et son n m
sentent une teinte plus rouge qu’en avant.
labelle porte une grande macule de forme allongée
sur toute sa moitié antérieure, et une s€ érie .
sa belle forme ronde qui permet de classer a
plante dont nous nous occupons ici dans la caté-
gorie des ©. a tot dits de Pacho. ;
L'O. cris er exposé au meeting de
du ri
l'unanimité et par acclamation. Il est d
. Kegeljan, l’un des
la Société bruxelloise, le très gentleman vétéran
des amateurs belges
ARNOLD WHITE:
membres fondateurs de.
LES PROGRAMMES D'EXPOSITIONS
evenons un instant sur les expositions, puis-
qu aussi bien l'actualité nous y eng gage, et que
d'ici à un ss eiles commenceront à s'ouvrir un
peu part
Quelle . la meilleure de de comprendre
l'organisation des ae s?
rcourant c Rs ci « l'Annuaire de la
Société Nationale a Horticulture de France pour
1895 », nous relevions, dans l’aperçu historique
qui en forme l'introduction, le passage suivant
(il s'agit de l'année 1870
« La vaste nef du Palais de l'Industrie n’a
jamais offert une aussi brillante nr à Le
total des plantes exposées s’est élevé au chiffre
considérable de 7,548, i
s des diverses
ind È horticoles, Ce succès a ” attr ibué à
mbre d'individus à exposer. »
ne Ti à _—. dans les programmes des
‘apporter autant de plantes qu’il veut et telles
plantes qu il lui plaît.
Un lot de 50 plantes d’une espèce donnée peut
-€ntrer dans ses serres. D'autre part, il pe
trouver, dans un groupe assez ordinaire comme
ensemble, une seule plante rare ou d'élite qui
mérite d’ être tirée à part et de recevoir une récom-
ratives d’un règlement préconçu, et n’a pas
d'autre mission que de récompenser ce qu'il y a
de me ile eur
te nue ou
€, par suite de l'erreur de son propriétaire,
S'il avait fallu lui assigner une place dans un pro-
me rigoureux arrêté d'avance.
s concours, qui
Ouvre une lutte en quelque sorte pete à à entre
FUX Ou trois exposants, a e de
men qui For bien des once Celui
1na
s ju — celui
Prend part à ces opérations redoutables est sou-
Vent tenté de compâtir à l'avance à la déception
SAMEDI, 20 MARS 1897
89
que sa décision va produire chez un ou deux des
exposants, et comme certains examinateurs de
Facultés, il a envie de recevoir tout le monde.
mais alors c’est le vrai mérite qui est victime.
Les expositions sans concours, au contraire,
up
semble-t-il bien, le but des expositions; les ama-
teurs exposant en général pour le plaisir de
montrer leurs belles plantes et d'en être compli-
mentés, non pas pour se déclarer la guerre entre
ux.
Des réponses que nous avons reçues et publiées
jusqu'ici au cours de notre Enquête orchidophile,
il semble bien ressortir que les principaux ama-
fois que les racines seront assez développées et
que le bourgeon gonflé aura commencé à s’al-
longer en pousse, on pourra donner l'eau en
grande quantité.
Les ombrages doivent être toujours prêts, et
mis en place dès que le soleil paraît trop ardent.
Les plantes aiment beaucoup la clarté, et dans
été, n une he
risquent parfois de brüler la moitié des plantes
d’une serre. Les feuilles, d’ailleurs, sont encore
très délicates.
Fig. 33. — Odontoglossum crispum var. Kegeljani.
Fond blanc crême, les macules brun rougeâtre.
teurs partagent notre façon de voir, et qu'ils se
dégoûteraient vite d'exposer si les organisateurs
d expositions _ en Belgique au moins,
à suivre les vieux errements. Cette conclusion,
cet enseignement, ne sera on le moindre profit à
retirer de l'enquête que nous avons entamée dans
l'intérêt général de ares eus "T0:
TRAVAUX DE SAISON
us arrivons à l’époque de l’année qui réclame
des cultivateurs le plus d'activité. La plupart des
Orchidées rentrent en végétation, et réclament
des arrosages abondants. On aura soin cependant
de n’augmenter que d’une façon progressive ; une
Dès que l’on voit le soleil darder des rayons
très ardents sur les serres, il faut donc avoir soin
P
faut les enlever sans retard lorsqu'on voit le
danger passé.
Les rempotages doivent être déjà en train
assez avancés; il faut toujours les effectuer de
mr avant si les plantes rentrent en
végéta au ment où leurs racines ne
risquen se sr d’ rs pe 50 Un peu plus tard,
l'opération serait très délicate, car ue jeune
racine brisée représente une perte sensible pour
la pla
Il se roduit, quand la floraison prend fin, un
petit sleuitiss végétation, et V
devra éviter de donner des arrosages trop abon-
dants pendant une semaine ou deux après le
90
LA SEMAINE HORTICOLE
rempotage. re une plante n'absorbe et n'éli-
mine pas activement, un excès d’eau peut faire
Roues ses racines.
Les Odontoglossum de serre froide, les Masde-
vallia, l’Ada aur antiaca, sont des Orchidées qui
(e) vec précaution, les racines étant tou-
jours délicates, On laisse les plantes au sec pen-
dant quelques jours avant de les rempoter, ce qui
permet de détacher plus facilement la motte et
les racines des parois des pots.
Tous les Cattleya et Laelia qui vont entrer en
végétation doivent être rempotés; un mélange de
moitié de sphagnum et de terre fibreuse, ou de
deux tiers de terre fibreuse pour un tiers de spha-
gnum, donne les meilleurs résultats, au moins en
Belgique et dans le nord de la France. Dans les
pays plus __— il paraît que le sphagnum doit
être préféré, et même employé exclusivement.
Cela tient SA sms à
frais et plus humide que les fibres de polypode.
Quand on _ laterre fibreuse préalablement
nettoyée et ée, » elle laisse passer
beaucoup d'air et sèche vite. Le : a un
avantage, à notre point de
prend qu'il puisse en être autre es ps æ”
très chauds.
Le drainage a beaucoup d'importance, comme
le savent tous les cultivateurs de plantes en serres.
Nous avons vu parfois des amateurs drainer très
mal leurs pots, tout en croyant bien faire, et ilne
nous paraît pas inutile d’insister sur ces détai
Il y a des jardiniers qui versent une poignée dé
tessons au fond des pots, sans aucun
soin, et sans regarder comment ils les disposent.
Nous comprenons er que quand on a er
de p
heure à chacune ; mais tout en travaillant le SL
vite possible, on doit s'assurer que - tessons se
ns bien au fo po
us d’un côté, ou sur les bords
Mn libre. Il n’est nullement indifférent qu'ils se
superposent d’une façon ou d’une autre pour que
l'eau s'écoule bien et que l'air 2. en abon-
dance parmi le drainage. Si l’on pouvait quelqu
fois les placer un à un, on obtiendrait des résultats
bien meilleurs.
Le chauffage doit être surveillé attentivement
pendant le mois de mars, l’un de ceux où la tem-
pérature est le plus variable. Il faut l’entretenir
pendant la nuit, au risque de chauffer un peu trop
pendant le jour on le règlera d'après
le temps, en consultant le thermomètre à inter-
valles assez rapprochés.
Enfin, l’époque où nous sommes est celle où
l’on doit passer tout en revue, remettre. tout en
-bon ordre, rétablir partout une propreté parfaite
en Er q d’une belle journée, laver les spots,
aire des provisions d’eau de pluie après avoir
nettoyé les bassins s’il y a nécessité, laver les
-vitrages et les abords des serres. C’est le moment
simple changement de place a beaucoup d'in-
fluence, et dans deux ou trois mois la différence
sera déjà visible.
Quant aux plantes qui prospèrent et fleurissent
bien, il co
= La meilleure et la plus large publicité æ- Lf
Ce journal est vu et Lu par tous ceux qui s'intéressent de
s ou de loin à l’horticulture
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Nous portons à la connaissance des per-
sonnes intelligentes qui savent que la réclame
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CR
an
o*
4
5
[el
=
Ê a
c
en réalité, un ouvrage à part. La partie maté-
rielle est bien soignée (1).
#1 premier printemps il faudrait détruire avec le
Plus grand soin tout le bois mort qui se trouve
sncore sur les arbres ou que l'hiver a fait tomber
à leurs pieds. Tous ces bourgeons, au moins la
as Certains d’entr'eux sont faciles à voir,
eutres sont plus difficiles à trou er; pour cette
ä Châtaigniers en Californie.— Quel heureux
ani Su étre cette Californie dont la terre
Mble s'adapter à toutes les cultures et donner
goÙ1) Librairie O. Doin, 8, Place de l’Odéon, à Paris. Prix
48 bete l'ouvrage complet. Paraît par livraisons de
SAMEDI, 27 MARS 1897
93
.
des produits de premier ordre sous tous les
rapports ! Hier, c’étaient les raisins et les oranges,
présentant une abondance hors ligne et des qua-
lités supérieures, aujourd’hui ce sont les
e
M. Maxime Cornu, l’éminent professeur de
culture du Museum d'histoire Naturelle de Paris,
vient d’être élu président de la Société botanique
de France pour l’année 1 97.
M. Gaston Bonnier, le savant professeur qui
a succédé à M. Duchartre dans la chaire de bota-
nique de la Sorbonne, a été élu le 8 mars membre
titulaire de l’Académie des sciences, section de
botanique, en remplacement de M. Trécul.
L'arbre de Louis Napoléon. —— Durant son
court séjour en Hollande, le roi Louis habitait le
pavillon dans le Bois, à Haarlem. Il était d’un
Haarlem connaissent très bien le fait et ils se
rappellent que l'inscription était taillée en carac-
tères très nets. Aujourd’hui le temps, aidé proba-
blement par des mains malveillantes, a rongé la
netteté des caractères et l’on demande de pro-
éger par une petite grille ce monument histo-
rique et d’y mettre une inscription.
n Arbor Day en Angleterre. — Dans le
tranquille petit village d'Eynsford, Kent, on a
pour prier le Gouvernement d'ouvrir une enquête
sur les vergers.
Fleurs et plantes à Noël. — Dans toutes les
grandes villes américaines, les fêtes de Noël et de
ouvel An ont donné lieu à un mouvement très
considérable dans le commerce des fleurs et des
plantes. D'après l'American Florist, la mode
semble s'emparer beaucoup plus de plantes en-
tières pour la décoration des tables et des chemi-
nées. Parmi les fleurs de luxe, on signalait les
branches d’Amandier à fleurs blanches et roses,
les branches de Forsythia avec ses fleurs jaunes,
le Cydonia du Japon avec ses fleurs roses. Un
vase garni de ces branches en floraison forcée
York 25 cents la pièce; celles du Cattleya gigas,
d'Odontoglossum 2 à
Meteor, American Beauty et Général
Jacqueminot. -
Abondance des oranges. — Actuellement
les oranges sont colportées dans les rues de toutes
nos villes et vendues à des’ prix excessivement
bas. Les plus belles sont offertes à 40 centimes le
kilogr., les fruits ordinaires se vendent un franc
les 25 fruits. Il y a quarante ans, l'importation
annuelle des oranges en Angletèrre ne dépassait
guère 40,000 caisses; en 1896, trois millions de
caisses ont été déversées sur le marché anglais.
Et pourtant, l'émballage et le choïx laissent énor-
mément à désirer; lorsque les fruits sont bien
triés et emballés avec soin, ils arrivent à bon port,
mais, plus d’une fois les bureaux de l’hygiène en
Jamaïque arrivent en barils à New-York: sur le
marché de cette ville on en a vendu en 1806,
237,530 barils, tandis que, l’année précédente,
on n'était pas arrivé à 200,000. Le surchoix de
ces oranges fait concurrence à celles de la Floride,
elles se sont vendues 40 francs le baril; les fruits
de choix 15 francs la caisse.
Plantes sur les hauteurs et dans la plaine,
aston Bonnier, professeur à la Sorbonne,
leurs fleurs et leur feuillage, comme les anémones,
les chrysanthèmes, les begonias, que la culture
a modifiés d’ i
lequel on les porte, les collines ou montagnes et
les plaines, l'ombre et la lumière, les endroits
Bonnier a examiné
a dans des petits
à Fontainebleau, à Pierrefonds,
à Louve-en-Eure, dans la vallée ; à Chamonix,
à Montanvers et à Aiguille de la Tour, dans les
Alpes ; à Cadiac et à Col de la Paloune, dans les
Pyrénées. Ces localités varient respectivement
e 50 à 200, 1500 à 2500, 740 à 2050 mètres
d'altitude. On prit les plus grandes précautions
pour donner aux plantes des conditions absolu-
ment identiques, à part celles du climat naturel.
été plus
simple de se servir, dans les diverses stations, de
,
x
L
d’après ce que rapporte le supplémen <
Aarde en haar Volken, cité par Sempervirens,
l'ont amené à constater que les plantes trans-
S
bruyère a produit à
Fontainebleau des fleurettes rose pâle et dans les
Alpes un coloris beaucoup plus foncé. La couleur
bleue des campanules est bien plus foncée dans
les Alpes; la renoncule et le Lotus corniculatus,
bien que d’un jaune vif dans la vallée, donne des
fleurs d’un jaune beaucoup plus orangé. La cou-
leur verte des feuilles
cr
st
=
d
E
g #
@
y
Se
D
«€
ms
<
*
2
La:
L''
[er
Le]
a
©
Lo
ca
"
“+
$
asse,
sence prolongée de la couche de neige et la plus
94
courte période de RANER vitale doivent avoir
chacun leur influence.
n princier. — La ville de Los Angeles, en
Californie, vient de recevoir en don de M. Griffith
Rancho los Felix, ne dépasse point cinq cents
(10 centimes). Le terrain de ce parc est très acci-
denté et richement planté; des hauteurs on jouit
d’une vue magnifique sur la ville et sur la mer.
Vallée des roses. — Le Fournal des Roses
a donné dernièrement un article intéressant sur
l'industrie de l'essence de roses en Bulgarie.
Autrefois, ass ns se concentrait en Perse,
aujourd’hui c'est en Bulgarie que la culture de la
rose semble tite le plus s d'extension. Entre les
“
localités de Koprlvechtlza, à l’ouest et Twarditza,
Bradzicova limités par les Balkans et la Maritza.
A l’époque de la floraison, cette vallée présente
un coup d'œil splendide et l'air ambiantest chargé
m des fleurs. Aussi loin que porte le
n mètre environ ayant de loin l'aspect
de vignobles. Ces champs ont été préparés par
LA SEMAINE HORTICOLE
un profond labour, puis ils sont coupés en fosses
de 45 centimètres de profondeur ; ces fosses sont
N on employait les Rosa sempervirens,
moschala et CAES c'était en 1860. Au)
d’hui on emploie le Rosa Banksiae alba qui a
une odeur marquée de violette et le Rosa bipar-
tita dont le parfum rappelle la finesse de celui du
at de la région convient parfai-
| #
un
ide u 20 mai au
à la cueillette le matin de
Fig. 34. — Rertonerila Madame de Brezetz (voir page 06).
couverts de rosée. L’essence de roses n’est pro-
duite qu’en Bulgarie ; Ent cultures d'Asie Mineure,
d'Égypte, de l'Inde e
pas l'essence, mais Fm l'eau de roses.
Encyclopédie de l'Horticulture améri-
Nos confrères américains s’y prennent
à temps. Ils annoncent chez Mac Millan, à New-
York, la publication en 1900 d’une encyclopédie
caine. —
de l'hceticattune américaine, en trois volumes.
sous verre se à l’air libre.
de la Chine ne produisent
Te
Éclaircissage des fruits. — A la Société
d’ horticulture de l'Etat de l'Ohio, il a été question
d’une expérience intéressante tentée l'an dernier
à Geneva. Un verger de pommes SA
Baldwin et Hubbardston fut me à
petites et à peine colorées ; pommes sur les
arbres éclaircis à dix c centimètres, étaient bien
colorées et de belle dimension, mais o
p
+
Las
@
D
2.
©
D
en
œ
ee]
P
sants. En outre, les boutons s’annonçaient très
bien pour l’année suivante, de sorte que, sans aC0*
dent les arb péri J Le de suité
7
Cure aux raisins. — Les raisins n€ sr
tuent pas seulement un excellent spécifique, me
ils se trouvent en tête sur la liste des er
leur valeur nutritive et curative. Le S ve
raisins est bien plus facile à digérer que le En
de canne qui, sous ce rapport, est préfére res
s
nuisibles aux vieillards. Le sucre de rai
un élément nécessaire de l’économie domestiqué
des peuples les plus civilisés.
. LinDeN et ÉM. RoDIGAS:
PRE
TP AN PL EVENT PT TT
CAUSERIE
Une des plus charmantes, des plus Pate
fleurs qui nous souhaitent la bienvenue os
premières promenades dans les bois, est la fn
tille messagère qui balance sa frêle et gracieuse
couronne au gré des vents, l’Anémone des bois ou
Anémone Sylvie. Selon Pline, elle tire son nom
du grec anemos, vent, parce que c’est qui, en
la caressant de son haleine, la fait éclor
aux premières tié-
d’un rose tendre, les trois isrbutés plus foncées
que les autres, mais si charmantes, toutes, et si
mincesÿ-si transparentes, un souffle! Et, a
’étamines
hampe, d’une collerette de bractées vertes, pro-
fondément découpées et qui lui font un cadre
.
à souhait, dresseront fièrement leur tête un peu
folle ; quoique filles des bois, AE sk sau-
vages, elles feront de leur mieux pour ne pas
déparer votre salon et vous ses ée vous
charmer.
Une bien jolie sœur de notre petite sauvage
S'épanouira aux rayons bienfaisants du soleil de
Mars; c'est l’Anémone hépatique :
L'Inde autrefois nous donna l’anémone,
Et tous les ans la fl nnaissante
Reparaïtra plus bail & ce brillante
PARNY.
È es “a Rire toujours à attirer le ee du
omen
Mais entre toutes les anémones, la mode, aux
jours tristes de l'hiver et même au commence-
ment du printemps, donna sa tyrannique préfé-
1ence à la tant recherchée Anémone de Caen que
ni i nous prodigue et que le Nord accueille
éC joie. Sont-elles belles, ces em s fleurs
e que, en cett ison
nous offrir di biliht w
En. SOS. des blanches d’une idéale pureté, des
se vif qui côtoient des bleu violet incompa-
dr eroent riches, des rouge cramoisi qui poussent
ë tte. Tantôt, toute la fleur est d’une seule
ss on franche, éclatante, éblouissante, tantôt
se pare de stries, elle est jaspée ou lavée de
quelque nn nuance, offrant toujours un har-
” semble qui charme la
nous avons ge. sous
bleu vi olacé s
Saurait prétendre limiter ;
ro
à la base de chaque
SAMEDI, 27 MARS 1897
pièce, l'onglet est blanc et, comme une couronne
d'argent, ce bl
onnaissez-vous, à cette heure, plus éclatant
bouquet que celui de ces anémones de Caen?
e pro-
messe de renouveau qui fait battre nos et
évoque tant de chers souvenirs.
Cette frêle créature, d’innocence et de grâce
pétrie, selon la Fable, naquit du mélange du san
d’Adonis et des larmes de Vénus! Quelle tragédie
sous cette simple apparence !
Si vous cueillez des anémones des bois, vous
s
re
jeunesse, la populaire Primevère que les citadins,
par brassées, emportent en leur demeure et dont
le jaune uniforme qui teinte la petite fleur ciselée
# SA même nuance,
s placiez votre
moisson de ces fleurs éhéimpBtrés. Ailleurs déjà,
nous avons, à propos de cette fleur, raconté une
histoire qui, malgré qu’elle confine à la politique,
qui semble si peu de mise quand il s’agit du culte
de la fleur, nous paraît mériter d’être reproduite i ici.
epuis la mort de l’illustre Disraëli qui en
avait fait sa fleur favorite, la Primevère est
devenue une fleur politique adoptée par un grand
parti en Angleterre. La spotaaue, pourtant, n’avait
été pour rien dans a préférence dont Disraëli
honorait au début de sa carrière la petite fleur
printanière. Il n’était pas encore ministre te :
il était jeune et il cultivait les lettres. Il avait
rencontré dans un bal une ravissante jeune fille
portant sur ses cheveux bruns une fraîche cou-
ronne de primevères. Le futur chef des conser-
vateurs anglais admirant cette simple parure, un
des invités émit l’idée que les fleurs étaient arti-
ficielles. Le j Jeune écrivain se récria ; un pari fut
engagé. La; jeune fille, prise pour arbitre, déclara
niscence de sa jeunesse. C’est en souvenir de la
prédilection du grand homme pour < cette fleur que
? + €.
Chaque an née, à l'anniversaire de la mort de
Disraëli, tous les adhérents de la Ligue, au
nombre de près de 700,000, attachent un bouquet
de ces fleurs à leur boutonnière : des guirlandes
de primevères ornent les fenêtres des clubs et les
portes des bureaux de la Ligue. Dès la veille, la
statue érigée dans le square du Parlement com-
mence à recevoir un tribut floral qui grossit
d'heure en heure.
Des centaines de bouquets jonchent le sol au-
tour du piédestal qui lui-même n’est bientôt pet
que primevères tressées en festons, en croix,
couronnes. Le tombeau de Disraëli à à Hindhendon
est jonché de primevères ; ses portraits en sont
ploiement d ‘enthousiasme pour le ministre défunt
et sa fleur préférée.
Les narcisses jaunes, simples et doubles, les
narcisses des poètes, entièrement blanches ou
‘plus enviable, mais, il vous plaira. C’est la
d'un blanc de lait, au parfum si subtil, les
narcisses, fût-ce celle du Narcisse des poètes,
n'est point parvenue à charmer les enfants du
peuple ni les filles des riches comme la modeste
violette, la douce RE de PE L frêle pe 2e
elle est le symbole de me et, co
celui-ci, elle n'attire red mas san Er des
âmes poétiques.
Toute mi gnonne, la menue grappe de ravis-
sants grelots bleu intense du Muscari racemosum,
lève avec une crânerie toute juvénile au-
dessus du feuillage linéaire pareil à des j ,
a
es, Sous le
port de l’odeur, le Âriscr er perse (M. ndbèhe:
tum) fait prime; ses me exhalent une odeur si
agréable que cette espèce est justement recher-
chée dans les jardins où Ton peut la cultiver près
des habitations et jouir amplement de leur vue
et de leur parfum. Peu de lité printanières
sont aussi mignonnes que ces Muscari avec leurs
menues grappes de minuscules raisins d’un si
délicieux bleu.
Mars nous procure quantité d’autres fleurs
encore, écloses sous la chau alei
s journées ensoleillées où les senteurs qui
montent de la terre, qui échappent aux bourgeons
des arbres déjà en élébosati tion de sève et de vie,
embaument l’air que les poumons aspirent avec
avidité et qui, avec un sang mieux purifié, plus
énéreux, prédisposent la créature humaine à la
poésie des fleurs et de la pres ps tous ces
joyaux, laissez-nous vous e mer un encore,
ce n’est ni le plus cher ni le plus éclatant ni le
Fri-
tullaire Pintade, qu'il ne faut pas confondre avec
la F. im ériale, vulgairement nommée
impériale, qui fleurit en mai,
F. Pintade fleurit fin mars
de cloche, pen
nées nombre de vanités de
axe ane à blanc pur, blanc maculé de
96
LA SEMAINE HORTICOLE
violet, brun rougeûtre, rouges ou violettes diver-
sement panachées ou nuancées de verdâtre ou de
plus foncé. Toutes sont dignes d'attirer les regards
des amateurs de curieuses fleurs, comme l’est
Ur D ER e ane ( Pintade, appelée
aussi Da Méléa (Linné l'a consacrée
Fritillaria Méta 4 de Hssee etc.
- Ne la repoussez pas, ante lectrice,
AE plutôt — et votre te nous sera
précie — pour la faire réadmettre dans les
ter d'où la frivole mode l'a chassée et d’où
la poésie elle aussi, la pauvre, semble parfois
bannie !
CH. DE BosscHERE.
LES PLANTES EN SERRES
LES SONÉRILES
Les Sonerila forment un des principaux genres
de la famille des Mélastomacées qui en comprend
amille sont des herbes, des arbustes ou
arbres dont les feuilles sées
Mure" de simples et sans stipules, à en
entier, muni d rvures courbes partant
de la bo Les fleurs sont régulières, der
dites, solitaires ou groupées en inflore
sont souvent
mposées de cinq
art un même strié rarement trimères
comme chez les Sonerila,
Le calice a les sépales RE libres; les
pétales sont libres au-dessus du calice ; il y a d
verticilles d'étamines à anthères introrses (s'ou-
vrant du côté du pistil) composées de quatre sacs
s'ouvrant au sommet par un pore unique. Les
étamines insérées sur les pétales sont qrenuefois
chez les Son
les Medinilla, ant ôti
offr.
baie (Melastoma), ges une capsule s’ouvrant
milieu des s comme chez les Centra-
denia, ou sn RP RER, La graine
ést petite.
Les Mélastomacées sont surtout recherchées
t de nombreuses ie Bt dont nous
aurons à parler dans la suite. Plusieurs plantes
de cette famille donne du boïs de construction ou
des fruits charnus comestibles, employés aussi
pour teindre en jaune ou en rouge.
Parmi les principaux genres, au point de vue
des cultures, figurent les Bertolonia, Melastoma,
Miconia, Pleroma, Rhexia et Sonerila.
s Sonerila sont des espèces herbacées dont
lées, de forme ovale ; les pédoncules axillaires sont
longs, les pédicelles courts, les fleurs pe
tères pénéraux de la famille à laquelle appar-
k es Sonerila, les Le n’ont que trois
pièces florales dans chaque verticille.
Une des premières espèces dont nos publica-
tions horticoles fassent mention est le Sonerila
NrpanTace Lind. de l’Asie tropicale, introduit
h. ms. chez Re Veitch, LES où il
a re ur la première fois, en novembre 1854
à a été Fauré dans l'Z CEA Res (vol.If,
1855, 40) et dans la Flore des serres et des
jardins Er XI, 1856, p. 105, pl. 1126). La
Société d’ Horticulture de Londres, à une de ses
émoaitione l'a accueilli comme « un vrai chef-
d'œuvre de délicatesse et de grâce. » Il présente,
sur ses congénères, un avantage exceptionnel
au point de vue ornemental, écrit J. E. Planchon
n 1856 : ce sont des ma acules d’un blanc pur
semées sur ses feuilles comme autant de gouttes
de lait et de fines perles. Lindley qui l’a décrit le
premier comme une espèce nouvelle, le compare
d'une part au S. secunda ni
beaucoup, dit-il, e des feuilles, et
qui surmonte l'ovaire des fleurs de ce gen
Une espèce bien connue est.le S. SRB
Hort. Angl. présenté par M. Henderson à la
Société royale d’'Horticulture de Londres au mois
de mai 1874 et pe dans kr, Crimes: Chro-
nicle (1874, 2° sem., p. 83). Il fleurit avec une
grande facilité, pus quand la tige Renpele
est encore très basse, comme le faisait
quer ug. Fournier dans Pope Er on Le
ticole (vol. XXIII, 1876, p. pl. 230) qui
reproduit en une double planche oionde: le facies
de la plante, ainsi que celui du S
(] ur e
cu sa variété argentea se fait valoir par
son ji ge.
Le même Ré de L’Illustration horttcole
qui traite du Hendersoni, donne de jolies
planches coloriées d’autres Sonerila. Signalons le
S. Mamei Lind. obtenu à l'établissement de
M. Linden;
feuilles longues, larges, épaisses,
métallique pointillées
a e
Lind., une délicieuse variété, ayant les feuilles
longues, larges, d’un vert émeraude très brillant
enchassé de perles. Les fleurs de ces deux variétés
sont roses comme celles du type; mais les bou-
quets sont mieux faits, plus fournis et les plantes
PERDEOUR plus florifères. Une autre variété mise
u commerce en même temps que deux pré-
At est le S. Mme Victor Alesch, dont les
feuilles sont également très rs cer vert
bronzé-revêé de mouche argent.
La nervure res est très que Es légère-
ment SPRER de ro
Kg Pr coloriée parue dans L'Jllus-
Leon horticole de 1877 est consacrée au S. 4/p.
ande, remarquable par sa vigueur et
PA de ses feuilles d’un vert noir broné,
marginées et mouchetées d’un ton blanc de Lisa
En 1887, M. Pynaert-Van Geert, de Gan
S:: e Warelles, M. Thi-
, M. Hiba, pers Léon et M. Joseph Koch.
Une nouvelle série parut à Rontee
en 1891, à l'Et SRE de M. Wr B
S:- orientalis, aux feuilles ovales, assez pat es,
nzées, à revers am marante, couvertes de poils
courts, soyeux, de même e coloris, ainsi que les
tiges et les pétioles
S.orientalis punc clata, aux feuilles à Lu vert
gai, finement pointillé de blanc d'argent et tra-
dont il diffère
aussi une série de plan
—— "1
versé de côtes de couleur amarante en dessous,
tiges et pétioles d’amarante;
S. orientalis guttulata, aux feuilles un peu plus
cordiformes de la ace précédente et d’un
Dors un peu plus fonc
rientalis picta, la. + jolie de toutes. Les
feuilles à à Rue pourpre brun foncé sont ornées au
ne grande macule argentée, d’un brillant
coloris.
Il convient de signaler encore les obtentions
de 1893 del Établissement Van Houtte :S. Mad.
Léon Say, dont les feuilles ont une ampleur
extraordinaire ; leur limbe mesure 0®20 de lo
du S.Mad. Léon eee mais de foncé et macules
plus clair semées; — S. prof. Ch. De Bosschere,
au Eee strié
En 1893, allier, de Paris, obtint le S.
orientalis Robert Sallier: le feuilla ouvre,
au fond d’un vert pâle, de nombreux points blancs
et est orné d'une énorme tache blanche argenté
qui en occupe tout le centre,
L’an dernier, L'Illustration DOrEER a ne
nches représentant des gains
remarquables issus du rofseoué Fe Bertolonia
et de Sonerila.
es Bertonerila Mme Paul du Toict, Me
ro Linden, Mne Cahuzac
(fig. 35), M
noires et colorées, ont produit une véritable sen-
sation dans le monde horticole et obtenu des
diséinctions très flatteuses au Temple SR
ndres. Il ne pouvait en être autrement, l'asso
ciation des qualités des Bertolonia et des Soneri
devant nécessairement donner naissance à un
produit t le mérite dépasserait celui. des
Sonerila. Pour s’en convaincre, il suffirait d&
oup d’œil sur les planches coloriées de
L'Illustration orats si l’on n’a pas l’occasion,
de voir les plantes elles-mê mes.
Il nous paraît intéressant de passer en seb
que des praticiens de valeur recomman
jadis aux amateurs de Sonerila au point. de ve i
de ee culture Ée
1856, : à propos du Sonerila mar ;
Lindl, la peurs de la transmission
Iteur. ‘hacun | Feu
e l'Inde. Pour l’ avoir belle, mignonné
ne
sa
e bois, en ayant soin de ne pas ER
; 4 P latérales
quine tardent pas à former elles-mêm
plantes pareilles, de façon que, bien cultivée, 07
puisse amener la touffe entière à atteindre P
d’un demi mètre en diamètre. On peu u £
ces pousses latérales, en les maintenant en
bonnes conditions de chaleur et d'humidité
és te arte = À Ne Une T2
S 1807 ÿ
= me — — 26 nie eu - s- - U 7
7 sit - réc 4h A 4 L
modérée. Elle fleurit trés 1aITIT T1CTIC ou sous chassis dans la çe rre nais il ne - à à ï Fe N ; ; 1 ; : cé
: : Va < ; 1 « gl na LL I £ pas VEILLE, INOUS EN avons vu pousser admirablement
S CI res, mais en raison de la moiteur de | les priver comnlèt à , : nait ra
rc, lé d PR RÉ EE Cala “tement d'air. La cloche ou le sur le sphagnum des Vanda: leur emploi semble
s capsules de graines avorten -hâssis it Éoinises AU rs : à : L CI
ambiant, see si D ae ame 2 0 CNassiS Goit toujours être soulevé de quelques n: s les serres à Orchidées
Vingt ans plus tard, en 1876 donc, un autre centimètres. Dans ces conditions, les plantes ne o ment dianrées jettent
C1 imande si ]la ultu e a pal ne { ment diaprées jettent
ticie mmande aussi la c re sous -lament RE RUE M Te :
praticien Treco PR cu nr ee réclament pas de SETINSAgESs st une chose im- ui que le plus souvent au
cloches, dans une serre chaude ordinaire; les portante, car l’eau qui séjourne sur leurs fe illes feuillae es exotia fleur
: + PE At re demandent ac les AE Je ne . HA ds pers Li qu 1e IPARREC US CXOLMOSS HCNTS. as
Sonerila, pe t-11, Error D. SOI aDime presque toujours celles-ci, En hiver, pou Les Sonerila conviennent parfaitement pour
partic ur rempotage se fera dans du ter- les conserver faci nt ARR SES He ns és ! PT 1
particulier. Le Î ee FE ps: és conserver facilement, il faut les tenir près du la formation de jolies bordures de tabléttes : on
Teau de feuill
de sable
rila ne $
bonne partie
et de petits morceaux de bois. Les !
cicche: Les. arrosag éihotité 56 d
l'été et Fr , At ka tréquents pendant
de 16 à r8o 10dérés l'hiver; la température sera
me
cultive Je 7 a troisième praticien apprend qu'on
Sonerila en serre chaude
estable, observe-t-il, qu'ils viennent
St incont
Mieux
ZX Sous double verre, c’est-à-dire sous cloche
groupe de plantes miscellanées, exposées par M. J. J. Noeff, à
jour et ménager les arrosements. Leur propaga-
tion se fait aisément par bouturage.
Depuis cette époque, la culture des Sonerila a
fait un progrès sensible. On les cultive dans un
mélange de terre de bruyère et de sphagnum haché
qui entretient une humidité propice; si on laisse
la terre se dessécher, la plante devient malade;
on aura soin toutefois de ne pas laisser séjourner
l'eau sur les feuilles, une recommandation faite de
tout temps. On ne fait plus usage de cloches; on
cultive les Sonerila à l'air libre dans les serres
mm
mn
D. ps
à ss
chaudes et tempérées où 1 développent à mer-
Moscou (voir p. 98).
les associera aux plantes qui garnissent les en-
rochements dont, dans beaucoup de serres, les
deux côtés des sentiers sont enjolivés. Partout où
à
ombre que près du vitrage, les Sonerila récom-
penseront largement du peu de soin qu'ils exigent.
On les emploiera avec succès dans la garniture
n
nd
à; 7.)
Son
ils sont originaires
naaises,
CH. DE B.
98
LES ORCHIDÉES EN RUSSIE
ps récemment le portrait de notre
A.
En
excellent am Varjenevsky, maréchal de
la noblesse à | Mojaisk, et l’un des orchidophiles
les plus convaincus qui res = Russie, nous
n
difficultés qu’il faut vaincre, qu'en Haieba
contraste, plus vif là-bas que dans nos régions
tempérées, entre l'aspect désolé des paysages de
l'hiver et la splendeur des serres sr
vons reçues
depuis lors de M. e
habile cultivateur ‘d' Orchidées, viennent Hi
mer singulièrement cette appréciation, et no
ne Ésahess résister au désir d'en faire fe
nos lecteurs.
mière photographie (voir fig. 36) donne
le Doctrat td’un Lycaste Skinnert, comme on n
fleur mesurât 13 ©
co nd à la moyenne la plus inaire, la
touffe entière devait avoir enviro ce
60 centi-
mètres, sans compter les feuilles qui l’entouraient
ieusement. Ja on se figure une plante sem
blable sur .un socle drapé de velours sombre, et
urait atteindre à la perfection infiniment variée
éd la nature produit en se jouan
Cette plante modèle a été exposée le 1 15 avril
1896 devant la Société Impériale d’hort
de Russie par M. J. J. Noeff, et a reçu la “phhdé
médaille or Elle fait le plus grand honneur
à son
posse
La he _ Orchidées a jusqu’ ici ses centres
principaux dans des régions tempérées, en Bel-
gique, en Angleterre et en France; les personnes
qui habitent des pays où les conditions climaté-
riques ne sont pas les mêmes, hésitent souvent
à Et cette culture u’elles
ent d’échouer à cause de ces diférences de
Date, d’ humidité, etc; ns bien
souvent l’occasion de constater des hésitations de
ce genre : tant de personnes, en sie comme
en Italie ou en Espagne, admirent es Orchidées
et voudraient en posséder, si elles l’osaient! Or,
e qui montre admirablement
en le tempérament de ces plantes est
plus diverses, pour un
Énus approprié. ee Lycaste Skinneri n'est
LA SEMAINE HORTICOLE
pas une Orchidée de serre froide proprement ie
et il a atteint à Moscou une env une flori
bondité telle, que nous n'en avons jamais vu
lé oo en Belgique, en L'Habre ni en
France
Ce n'est pas, d’ailleurs, la seule DESRLES qui
, ét nous
qui jouis ssent d’une grande réputation
‘établissement de M. Noeff est certainement le
s Orchidées, qui sont
très recherchés et nt à merveille chez
M. Noeff.
Les difficultés résultant du climat sont cepen-
dant très grandes; la principale, plus grave que
anque de lumière. Pendant
9 heures
résultats obtenus par M
excellents, et pourraient m
comme des modèles, ainsi qu'on le voit par notre
gravure.
M. Noeff applique dans l’ensemble de ses cul-
tures d'Orchidées les principes de la grande école.
e
belge, et nous somm
sorte de am qui se trouve en abondance dans
toute la Rus
Les Orchidées dont la floraison es particu-
lièrement admirable chez M. Noeff, l’année der-
nière, ee. l'Odontoglossum grande, le Lycaste
Skinneri, le Miltonia vexillaria, le Laelia pur-
purata, les Cattleya Mossiae, gigas, Mendeli, etc.
La seconde photogravure que nous publions
aujourd’hui (fig. 35) représente un groupe d'Or-
chidées exposé par M. J. Noeff à la grandeexpo-
sition russe de Nischi-Novgorod (juin-août 1896).
Comme on le voit, ce groupe était digne de
rivaliser avec les plus beaux de ceux qui figurent
aux expositions de France ou de Belgique :
Cattleya, Miltonia nn ee Cypripedium,
Catasetum, Vanda, etc., y étaient brillamment
représentés, et l'ont peut y admirer de beaux
modèles de floraison
La disposition adopté ée pour l’ensemble était
aussi très gracieuse, et les petits Spa les
F ah élégantes placés au centre du groupe
et mélangés aux Orchidées les accompagnaient
É la “ème la plus Miotabr ve.
ous aurons encore l’occasion de donner
EE es détails sur la cuiture _ Orchidées en
ns aucun doute de
En où cette culture est Rene
Eh.
PETITES NOTES
En fleurs chez M. Bleu, à Paris, au commen-
vrai-
versales rose violacé, nettement délimitées au
tiers re des pétales, et une
qui existen
Rem marqué encore le gracieux Angraecum fas-
tuosum, # Cattleya X Pare u
n fleurs d’un t de l’a 5 ï décidé
C'Afred B Bla
issu du C. insigne Chants et 1e ciliolare; son
pavillon est superbe, très grand, largement épa.
noui vers le sommet, blanc, strié, sur toutes
partie centrale, de vert et de rouge Pourpré
noirâtre ; les pétales sont longs, un peu défléchis
vers la pointe avec une tendance à l' enroulement,
et d’un coloris rouge brunâtre, avec des Stries et
des taches plus sombres.
ous avons l’occasion de saluer, au cours de
notre visite, une plante assurément digne d'in.
térêt,et même de quelque respect : un Oncidium
Cebolleta qui appartient à M. Bleu depuis 1858
c’est-à-dire depuis trente-neuf ans. Il a étéplu ,
sieurs fois divisé, et chaque exemplaire se de
admirablement. Notons encoreun 0
age majus, à grandes et belles fleurs.
é des Orchidées, nous admirons, comme
ou Le de merv pt Be onia, ainsi que la
as collection x Caladium, qui vont bientôt
de oÿer leurs splendeurs.
Un renseignement intéressant, entre autres, à
relever dans notre conversation avec M. Bleu. Il
paraît que les jeunes semis, les graines qui com-
mencent à lever, ont prospéré tout particulière
ment cet hiver.
c+
Masdevallia Chimaera. — Cette espèce, et
les trois ou quatre formes plus ou moins distinctes
d’un cachet étrange et superbe. Au lieu des colons
unis et éclatants qui caractérisent en général ses
sont grandes, bien étalées; elles ont les
beaucoup plus larges et plus détachés que dans
la plupart des Masdevallia et les pointes
pourpré foncé. Elles sont solitaires et sui
mpe retombante, de sorte qu'ells
Bleu, et a les fleurs d’une guee exceptionnelk.
On rattache au M. Chimaera le M. But
houseana, qui n u’une va mr: d'un colors
plus foncé et à labelle plus allongé; :1e M. Wallis,
qui a les sépales plus ondulés, plus contournés à
prolongés en queues plus longues, la
guère qu’une variété .… Roezli, et di
autres formes rien
Odontoglossum Pr
espèce, découverte par M. J. Linden en 1842
peu près en même temps que l'O. cris,
partient à la même section que 1
mais elle est plus rare. Elle a, comm rs
segments allongés et tachetés de 870$
d blanc, mais CE ju
ments sont lancéolés, à peu ee es t.
l'O. odoratum (beaucoup plus ss so ;
cependant), tandis que dans l'O. hou
—. CEE . ;
e Jui, À
ER
RÉ RTE Er
..
très élargis à la base, surtout les pétales et le
labelle, puis brusquement rétrécis. Les macules
sont aussi plus rougeâtres que dans l'O. cir-
r
s deu ux espèces n'ont pas l'ampleur et la
£
rpré ou noirâtre, produit un très
plus grandes, et ont une lure curieuse et
inueuse qui ne manque pas d’attrait ; surtout le
vif contraste que présente leur coloris, blanc
r
tr
agréable effet
Hybridation. — Un abonné nous écrit qu'il
éré un croisement entre deux espèces très
à “reg (dont il nous prie de ne pas indiquer
ms) et nous demande si nous ne pensons
pas Pers le produit sera très beau.
Nous le souhaitons bien volontiers, mais nous
devons dire que nous n’en savons rien, et que nul
ne pourra le savoir avant la floraison. La nature
est line de mystères qu’il ne nous est pas donné
d'approf
ondir ; paies deux espèces à fleurs
Superbes
SE terne et FT rm
deux ue À pape ont produit un bi e
et et du C, Mossi Le, ne ue rapproche pas
C. Mo ge du C . Aclandiae, et tient très peu du
mi iR Les plantes nées des graines d'une
elles nes sont souvent très diflérentes entre
de DER Pourrait prétendre approfondir ces mys
de dir; eur commander? Il app ient à chacun
plus ie ses .. de la façon qu'il estime la
déc: cidé à Fe €, et c’est la floraison seule qui
on a fin jugé, ou si l’on est bien
99
SAMEDI, 27; MARS 1897
MER LE See Pme
tombé — car le hasard
2 joue là un rôle prépon-
dérant
soit accompa gnée d'un esprit d'observation très
aiguisé.
Un dernier exemple fera mieux comprendre
notre pensée. On connaît le Cypripedium java-
me petite espèce à coloris terne, et qui es
dédaignée de l'immense majorité des Orchido-
philes. Eh bien, un semeur expérimenté, M. Bleu,
a choisi cette espèce comme point de départ d’une
lignée, et a obtenu dans sa descendance des
hybrides : à grandes fleurs d’un très beau coloris.
a ne veut pas dire qu’il suffit de prendre de
vilaines petites fleurs pois __— de beaux
hybrides ; ma is si person affirme
Le
peut
d'avance qu'une dates sélias tel ou tel
résultat, si personne ne peut se vanter de com-
©
+
(e)
:
Lo
D,
£
an
+
#
&
0
és
œ
g
e+
a
a
a,
+
es
ourvu qu'on ne se laisse pas _ par
quelques insuccès au cours de l’éta
Saccolabium guttatum. _ Un abonné nous
écrit qu'il a une plante de cetté espèce portant
trois énuines dont une mesure 35 centimètres
de longue
La plante est évidemment dans un état floris-
sant, et la dimension indiquée est supérieure à
Te toutefois, on voit de temps en temps
des gra
ra
guttatum, rie chez M. gerer aux Etats-
Unis, qui avait produit rbe série de
hampes ecoute 45 cire de longueur.
Cette plante, dont le nom scientifique correct
est Rhynchostylis retusa guttata, est une des
Orchidées les plus gracieuses et les plus PERTETTE
de la serre chaude. M.
CORRESPONDANCE
MONSIEUR LE RÉDACTEUR,
En lisant (dans La Semaine Te) la
ommunication de votre abonné de Cognac qui
avait remarqué une lueur phosphorescente sur
une vieille bûche ayant servi de support à une
Orchidée, Pc viens vous signaler un fait qui, je
crois, a coup d’analogie sinon la même
provenance.
I ya déjà quelques années ayant à garnir une
r de 5 mètres dehaut,
je fis le UE de ce mur l'emploi de souches plus
u s grosses fixées à l’aide de crampons de
fer et sur lesquelles je a ai des Bromélia-
cées, Fougères, Aroïdées
Les meilleures souches He “employer pour ce
genre de travail sont les têtes “ass ou de chène
rabattus tous les deux ou trois ans pour faire des
RE et appelés valgairement bre < puis
es en ee à x plus ou moins gros; à cette
épbtie n'en ayant qu’une très ee rs à
ma disposition, jes fs emploi d’arrichis de charme
commun (Car sage, également fendus et
appliqués le frs du mur. Au
je leur fis subir un fort À gras e qui fit tomber
toutes les partie s pourries ou décom
Le soir même en allant faire ma petite tournée
habituelle, ;
en sperevant du dehors de la serre des lueurs
tout le long du mur; en approchant des vitres ces
lueurs devenaient très visibles et l’une d’elles me
semblait affecter orme grimaçante d'une tête
de mort qui me fit courir un léger frisson involon:-
LA SEMAINE HORTICOLE
“
taire à fleur de peau; néanmoins, m'armant de
courage, j'entrai dans la serre pour avoir le mot
l'énigme et véritablement le coup d'œil était des
plus air énite, chaque büûüche ainsi grattée
selon sa position affectait une forme différente
et par terre des milliers de petits morceaux
détachés étaient également phosphorescents. Je
laissai les choses en l’état et puis
je fis constater c: fait à plusieurs pers i
déjà la Le An diminuait d’ dèpité ét,
la troisième nuit, n avait plus que très peu ;
r
ont déjà observé ce fait et s'ils en ont tiré une
déduction scientifique
Veuillez, M. le Rédacteur, agréer mes salu-
tations empressées.
H. MARON,
à la Cavalière St. Barnalée, Marseille, France.
NOUVEAUTÉS
Laeliocattleya X Violetta. — Nouvel hybride
u du C. Gaskelliana et du L. purpurata. Ses
fleurs se rapprochent surtout du premier parent
par la forme, et du second par le coloris. Il a
obtenu un certificat de mérite au meeting de
Londres du 9 février (MM. Veitch).
H — Hybride issu du
u P. Sanderian na; ses fl
le, ample et bien formé, est presque
entièrement recouvert d’une nuance pourpre vio-
lacé admirable.
attley np eximia. — Voici la descrip-
tion que . Gar Cronicle donne de cette
pr
et le labelle superbement développé, j jaune dans
le tube, le lobe antérieur cramoisi pourpré avec
une bordure ri les pétales et le labelle ondulés.
Cattleya iss Linden. — Sépales et
pétales res labelle coloré d’une façon curieuse.
Catileya Tr rianae illustris. — Magnifique
"ÈS foncée.
tleya Trianae Lindeniae. — Grande fleur
Léhes avec le labelle maculé g” pourpre violet.
Cattleya Trianae princeps, C. Trianae dilecta.
— Toutes ces variétés or
j a le be
ne et qui a reçu une médaille
d'argent Banksia
um “= rubens. — Issu du C. bella-
callosum (M. Th. Statter).
SAT x Rolfei. — Issu du C. bellatu-
C. Rothschildianum, d'après le pré-
He tutôt du C. bellatulum et du C.?#n-
signe 0 DC x Lecanum, d'après le Comité des
; Orchidées de Londres, ant a eu à juger cet hy-
bride le 9 février, Quoi qu’il en soit, c’est une
fleur très distincte et te UE. Le pavillon est
blanc avec de nombreuses macules pourpres ; les
pétales retombants sont jaunes, nuancés et striés
de rose pourpré
Laelia anceps Kienastiana. — Belle HAE
très foncée qui a reçu certificat de mérite
Londres le 9 février (Me Ida Brandt).
Quies. — Issu du C. Curtisi
€
Ÿ
go
n
à
D
Let
à
à
È
È
s'à
&
ominyanum et d y
fleurs ps Se pr nuancées de rouge carmin
M. J. Chamberlain
Catileya Trans Miss Beatrice Ashworth. —
Belle variété à pétales panachés, avec le labelle
ne
cerianum. Il a été obtenu dans
la célèbre collection de Tring Park, et exposé à
Londres le 9 février. CG. F7
A NOS ANCIENS ABONNÉS
Dans le n 5 de « La Semaine Horticole »
du 27 février dernier, nous avons proposé aux
anciens abonnés du « Journal des Orchidées, »
de remplacer les trois livraisons qui restaient à
paraître par une magnifique chromolithographie
représentant un bouquet d’Orchidées.
À une très grande majorité, nos abonnés ont
répondu qu'ils préféraient recevoir l’aquarelle
proposée. Celle-ci sera exécutée par un de nos
meilleurs artistes-peintres et envoyée vers le
1% mai, avec la table des matières et Le titre du
dernier volume à tous les anciens abonnés.
CORRESPONDANCE ANGLAISE
Les graines curieuses AR, 1 elegans).
— Le bulletin de Kew t dernièrement
es données très sentez au sujet d’un
graminée dont les graines sont ssivemen
environs
atteint environ d
employée pour la confection des toits de chaume.
Lorsque cette € graminée est en graine, le voya-
geur qui traverse les régions envahies par cette
plante, est sujet à des souffrances aussi insuppor-
tables que celles du touriste obligé de franchir un
champs d’orties. En e les g
ne pointe très
aiguë, très résistante et garnie de poils réflexes
qui permettent la pénétration instantanée de tout
tissu et préviennent en même temps tout retour.
De cette façon, T infortuné As me est harponné
de tous côtés et chacun de ropres mouve-
ments à pour résultat une pénétéation de plus
en plus accentuée au travers des tissus végétaux
et charnus. Cette force de perforation est telle
que l'individu est obligé de se dévêtir vivement
et d'enlever une à une les causes de ces piqûres
cuisantes, Si l’on jette quelques-unes de ces
graines à la surface d'une eau tranquille, on les
A
voit instantanément se mouvoir en tous
contourner, s’enchevétrer, s'enfonce er, to
et prendre les formes les plus bizärres, L
fait peut être observé _lorsqu on les sème à
Sens, se
UrnOYer
€ même
de terre et me se dresser perpendiculairement
à la surface du s
Aphelandra set CHER var. Roezli, —
écidément qui est destinée; à ne
jamais sortir du domaine de l’horticulture pure.
ment botanique, disait dernirenes l'excellent
; Wats
Voici une plante d
praticien M.
Est-ce écrit ? Que lui nn rien si non
d’avoir trop de bonne qualités, l'excès nuit entout,
Chaque année, à l’époque de la floraison de cette
plante, Fe visiteurs passant au travers des Serres
chaudes e
t tempérées des jardins royaux de Kew,
s’extasient devant l'éclat
des fleurs de”cette
charmante ne à On admire et puis c'est
out, car il
e qu’
on la rencontre dans les
t
nacre” dt tar générale ou dans
les cultures de seigneuries.
Il est a remarquer que cette plante fut intro.
duite du Mexique en 1867 et que, depuis cette
époque Le do elle a
à Kew est une excellente plante de serre
chaude sous dus les rapports, d’une culture facile
1 4 une
toujours été en culture
grande ressource tant int
décoratif foliaire que floral. Durant tout l'été on
potage en jar substantielle (n'oubliez p# que
l’Aphelandra
e).
fréquents ; la serre chaude humide
durant les beaux jours s'impose ; maintenif 5»
plantes près du vitrag e
légèrement ; éviter tout pincement et
mois d’ octobre-novembre, arroser av
variant de 1 à
naissanc
oique étant une plante
coloré Fer ri: est une plante trouvée
l'état naturel, requérant par Ur
là
successivement.
Kew,
àf feuillas®
Louis GENTIL:
me |
ce aux fleurs sessiles qui pe.
nn Mn
RE rs à NS cn
oneelone 7" sr
SAMEDI, 27 MARS 1897
LA GRANDE CULTURE
LE GARDENIA JASMINOIDES
enre Gardenia fut dédié par Linné à son
correspondant, le d' Garden, de Charlestown. In-
troduit de la Chine, vers le milieu du XVIIIme
siècle, l'espèce Jasminoides ou Fasmin du Cap a
reçu depuis lors une haute appréciation dans nos
cultures.En France,en Angleterre et en Italie, elle
fait l'objet de cultures lucratives pour la fleur cou-
pée. Embaumant l'air de son parfum délicieux,
elle ne ‘manque pas de beauté et peut se ranger,
grâce à ses deux qualités combinées, parmi les
plus attrayantes fleurs de nos serres; elle est
pleine chez le type connu spécialement par les hor-
ticulteurs sous l’appellation . Gardenia florida,
qui ss en réalité synonyme de G. Fasminoides.
s principaux points à sonate dans
Rs de cette espèce se résument à donner une
de chaleur et beaucoup d'humidité durant
la végétation, une température moindre (10 à
12° R.), pendant le repos, à prévenir l'apparition
des DE nuisibles et à renouveler annuelle-
ment les plantes.
uoi : le bouturage puisse se faire pendant
toute l’année, le mois de janvier est cependant
l'époque la plus s pr opice, parce que les jeunes
plantes jouissent ainsi de tout l’été pour se déve-
lopper. Les boutures, , préférablement avec talon,
turages, on emploiera une mis légère mêlée à
une proportion de sa s deux ou trois
semaines, c’est-à-dire, ne rh reprise, on les
s
habitue oaduellement à l'air libre de la serre.
ie
arrosées et poussées par les engrais liquides, les
plantes prospèrent rapidement et
abondamment durant l'hiver ; dans des conditions
moins favorables, la floraison a lieu dans le
a de l’année suivante.
ermine, dont cette plante se couvre faci-
let présente le principal obstacle à la bonne
réuss te. Aussi, est-il infiniment préférable de
es moyens ci-après indiqués, pour
ir le mal que pour le combattre. La Coche-
nille se détruit A RC t P
l'époque active qu’au moment du repos, l'aérage
judicieux “Dhs un facteur important à l'état
Sanitaire des plantes.
La culture en pleine terre est également usitée,
mais présente plus de difficultés pour la destruc-
tion des insectes nuisibles. L'emploi de la terre
de bru ère, mélangée à son ra de terre de
feuilles, donne d'excellents résultat
-haque année, on fait de pren multipli-
d S; qui nous dédommagent largement
soins de culture ae la vente lucrative de
Urs fleurs si recherchée E
IOI
LE JARDIN FLEURISTE
Noeff, un des plus grands horticulteurs de
Moscou, les cultive principalement dans des bacs
mesurant environ Oo de longueur, om4o à
0®50 de largeur ét omr12 de profondeur, dans un
mélange par moitié de terre forte et de terreau
de feuilles, avec un drainage de deux centi-
mètres d'épaisseur. Chacun des bacs peut contenir
de huit à dix plantes; lorsqu'elles sont en fleurs,
le coup d'œil est superbe, et l'on vend alors
beaucoup de bacs semblables. On coupe aussi
beaucoup de fleurs, et ce mode culture est
certainement très productif. Enfin l’on isole par-
fois quelques plantes en pots au moment où elles
[=
Le
œ
©
5
plaçant les pots dans
une serre chaude pendant une quinzaine de jours,
on effectue très bien ce rempotage sans que la
végétation ni la floraison n’en soient nullement
troublées. M. Noeff obtient ainsi, en M mois, des
rosiers donnant de dix à vingt s qui se
ent à des prix très Sal ue en
LE JARDIN D'AGRÉMENT
QUELQUES ARBUSTES DE MERITE
Artemisia frigida Wild. — PPANRRER
Späth, à Treptow, près de Berlin, soumet t
les ans une série de nouveautés à des périences
de culture et ce n’est qu'après constatation rigou-
reuse que les meilleures espèces ou variétés
obtiennent une recommandation spéciale.L’Arte-
misia frigida est une des plus récentes nouveau-
té est un petit buisson reçu du Colorado et
né par M. le prof. Koehne. Le feuillage
gris, argenté, finement découpé et odorant et les
abondantes inflorescences jaunâtres qui se pro-
duisent en juillet et août ont une certaine valeur
ornementale. L'espèce est particulièrement re-
commandable pour la plantation des rocailles.
Gutierrezia Euthamiae Torr. et Gray. —
Ce joli petit buisson qui s'élève à environ o"8o
de hauteur, provient également du Colorado; il a
le port érigé, un gracieux pan Holage, et porte,
nom es fleurs
bonne addition aux petits arbustes Pré ent.
runus curdica. — Cette espèce, non encore
même temps que les feuilles, celles-ci sont large-
ment elliptiques; les fleurs sont blanches. Les
fruits sont globuleux, d’un coloris blanc, noirâtre
ou bleuâtre lors de la matu ph Par ses caractères
botaniques cette espèce t le milieu entre le
Prunus spinosa et le Phé insttitia.
Prunus Davidiana. Cette espèce mérite
de conquérir une place parmi les pruniers d’orne-
la première quinzaine de février et en ce moment
les jeunes arbres présentent une masse de fleurs
blanches d'environ om02 à o"o3 de diamètre.
Ces fleurs se produisent, comme chez l’amandier
et le pêcher,sur les pousses de l’année précédente.
La variété Prunus Davidiana var. rubra est
digne de figurer dans tous les nie de même
que le type à fleurs blanches
Prunus Watsoni Sargent. — Le professeur
Sargent a signalé cette nouveauté en 1894 dans
Garden and Forest; elle n’est pas sans une cer-
taine analogie avec Prunus angustifolia Marshall.
L'arbuste atteint une hauteur de 2 à
s’épanouissent en mai et se produisent
tités extraordinaires. La fructification est égale-
ment abondante, les fruits sont globuleux, ont
environ o"o2 et présentent un beau coloris rouge
orangé vif. Ils sont comestibles et sont apportés
en grandes quantités sur le marché des villes du
Kansas. D’après le prof. Sargent, l'espèce serait
un arbuste d'ornement de premier ordre.
Stephanandra Tanakae. — Les expériences
de culture faites à l'établissement Späth confir-
ment l'opinion émise, l’an dernier, concernant
cette Spiréacée nouvelle, à l’une des réunions de
la Société d’horticulture de Berlin. La plante est
bien rustique; elle revêt, en automne, un beau
s
et apparaissent en juin. Les jeu
pousses sont d’un rouge carminé ; en vieillissant
elles deviennent jaunes. Ém. R
CONSEILS UTILES
Destruction des nids de guêpes.— Plusieurs
Sociétés d’horticulture de France ont expérimenté
et préconisé pluseurs modes de destruction des
ids de guëêpe
La Société de Vitry-sur-Seine emploie le moyen
suivant : Sur l'orifice d’un guépier, on pose une
de ces grosses bouteilles à fond percé dont on s
sert pour pêcher les goujons et, par le goulot, on
vide dans le nid de l’eau de savon, qui noie les
êtes.
On a utilisé un autre procédé à Corbeil, à
re et dans le Gâtinais. Le soir, vers neuf
heures, on noie sans bruit le nid avec du pétrole,
que l’on allume au moyen d’un tampon en
fixé au bout d’un bâton. La presque totalité des
guëpes est brûlée ou asphyxiée. Celles qui tentent
d'échapper aux flammes sont détruites au passage
au an ÂTs du tampon en feu
s les fermes de Lagny-Thorigny, on se
sert du sulfure de carbone. On en verse un quart
de litre dans chaque nid : mais cette opération
doit être effectuée avec la plus _grande prudence.
On doit se retirer aussitôt après avoir mis le feu
au produit chimique, de crainte d’être brülé par
l'explosion qui en est la suite.
Pour protéger les raisins contre les
de l'insecte, un horticulteur de Lyon se sert d’un
procédé d’une certaine simplicité. de branches
dés cape il suspend des bouteilles à petites
ouvertures qui sont remplies de bière, d’eau sucrée
ou miellée. Les bêtes viennent
détruire, c’est encore l'emploi du pétrole et du
sulfure de carbone.
La guëpe fait son nid au __—— soit dans
un trou pratiqué en terre par un animal quel-
conque, une taupe, par ible, soit dans les
102
embrasures des fenêtres, soit encore sur des
branches d'arbre. Les nids sont généralement
construits avec des parcelles re bois mort ou
morceaux abs d'arbre déjà ramollis par un
commencement de décomposition. L'insecte broie
ces matériaux et les aglutine au moyen d'un
liquide De il sécrète.
-_ La guépe a un ennemi, et un ennemi acharné
(qui n’en a pas sur cette terre ?) : c'est une grosse
et belle mouche que les savants appellent la Wo/u-
cella zonaria. Cet insecte a, par ses couleurs,
beaucoup d’analogie avec le frelon. Il recherche
ond ses œufs, et les larves
guépes, n ‘arriverait pas à en
détruire beaucoup si l’homme ne s'en mélait.
ARBORICULTURE
L'INFLUENCE DU PORTE-GREFFE
SUR LE GREFFON
M. Chatin a fait ee récemment à l’Académie
des Sciences de France une communication
relative à PT SE expériences does
par MM. Gustave Rivière et G.
C'est un fait bien connu depuis ane ES que
Re la a oi arbres fruitiers, ER caractères
‘du gréffon lus ou moins m selon que
l'on choisit ve: ou tel porte-greffe. MM. "Rivière et
Baillache ont voulu déterminer la portée de sis
influence ; ils ont pris comme sujet d'étude
poirier Triomphe de es (voir L’I Dose
Horticole, 1894, p. 319) et pendant trois années
‘un greffé sur franc et l’autre sur cognassier
Voici les conclusions communiquées par
M. Chatin à l’Académie comme résumé de ces
études :
1° Le poids moyen des fruits récoltés sur le
Triomphe de Fodoigne gretté sur cognassier est
bien supérieur à celui des fruits provenant de la
même variété ee sur poirier r fran
ces mêmes fruits est plus
nd
ts récoltés sur la variété. dont il
t, greffée sur cognassier, que dans le jus des
fus ‘récoltés sur le même arbre greffé sur franc ;
e
que dans le jus des fruits recueillis sur cette
même variété quand celle-ci est greffée sur franc.
une
On observe en effet différence de plus
de neuf grammes de sucre total sé livre de jus
en faveur de la greffe sur cognass
La coloration, elle aussi, un taie plus
exaltée et plus jaune chez les fruits récoltés
sur le Triomphe greffé sur cognassier; elle est
plus verte chez les fruits du poirier franc.
Les recherches que MM. Rivière et Baïllache
ont entreprises sur le même sujet avec la variété
« Doyenné d'hiver » leur ont donné des résultats
absolument semblables.
De l’ensemble de ces expériences il résulte,
-comme on peut le voir, que le porte-greffe
exerce une influence considérable sur le greffon,
puisqu'il jouit de la propriété d’exalter ou
“d'affaiblir la plupart des phénomènes physiolo-
= giques dont celui-ci est le siège.
run
jusqu’à être presque AE Au b
LA SEMAINE HORTICOLE
DESIRE TE 4
UTILISATION INDUSTRIELLE DES FRUITS
CIDRE DE MÉNAGE
Celui-ci est de bonne et de longue conser-
vation ; il exige un volume de pommes double
de celui du cidre à obtenir (2 hectolitres is
pommes pour 1 de cidre) et l'intervention d'u
pressoir pour Ans gone du jus. Bien que hs
ntre encore pour une certaine part dans sa
fabrication, le cidre de ménage n’en est pas moins
le très bon cidre ordinaire, cidre gracieux, comme
on dit en Normandie, si on le conserve en pièce,
et cidre mousseux, si on le met en bouteilles.
Les pommes de première saison sont impropres
à sa fabrication; il faut des fruits de dernière
saison de novembre, riches en sucre et emtannin,
mélangés dans la proportion de 2 de fruits doux
pour 1 de fruits amers.
a pulpe est remuée de temps à autre avec une
pelle en bois, après quoi on la dispose par lits
en sur la table du pressoir. Les lits, dont
j
Le pressoir chargé, la pulpe est soumise à une
pression lente et graduée jusqu’à ce qu'elle ait
fourni un demi-hectolitre de jus, que l’on recueille
à travers un tamis en crin pour retenir les Due
de pulpe et de paille qu’il entraîne, et que l’o
entonne immédiatement dans un fût éfaitenent
Propre
On démonte alors le marc par lits, en ayant
soin de mettre de côté la paille, qui peut servir
une seconde fois; on divise la pulpe à la main,
on en opère le pelletage le mieux possible, on la
met dans la cuve à macération et on verse dessus
un demi-hectolitre d’eau.
Après douze heures de macération, activée par
pelletages de deux en deux heures, on = 4
a pu ulpe sur Un table du pressoir, comme #4
-mière fois mêmes précau-
tions jusqu’ à un du second demi-.. RATE
de jus; on l’ajoute à celui de la See 0e pression ;
le marc est ensuite abandonn
Lorsque le fût où l'on nee les jus est plein
jusqu'à trois centimètres du bord, on le laisse
dans un cellier, à température CAL CARE bien
à l'abri des courants d'air, le trou de bonde sim-
plement couvert d’une pierre te
a fermentation tumultueuse ne tarde pas a
avoir lieu; elle se ES par la production d’une
abondante écume b ; qui va s’éclaircissant
out de six
semaines, le phénomène est achevé: les parties
plus légères que le cidre surnagent au-dessus du
liquide, où elles forment le chapeau : celles qui
sont plus denses se sont déposées au fond du
ue et constituent la lie.
demi-tasse d'alcool par barrique
(2 centilitres par hécéolies de contenance). Cette
petite opération se pratique assez facilement en
descendant dans la pièce, à l’aide d'un fil de fer
muni d'une anse le récipient contenant l'alcool,
_. des enflamme dès qu'il a passé le trou de
Q*
5
ass fruits que l’on pressé sont généralement
peu riches en tannin, principe tonique et clari.
fiant ; aussi y a:t-il avantage, lors du pis à
faire dissoudre dans un seau de cidre ss
n
n vrai, à raison de
2 grammes de colle par hectolitre de cidre.
Deux mois après le soutirage, le cidre‘est fort
bon à boire : c’est le cidre Enee que l'on
conserve facilement quatre à cinq ans avecles
er recherchées par les amateurs les plus
difici
Po. ‘obtenir du cidre mousseux, äl-sufit,
étant plus résistantes. On les ferme avecde bons
-bouchons, trempés dans l'alcool, on les ficelleet
on les conserve couchées en lieu frais,
a mise en perce demande les mêmes précau-
tions Lt celles indiquées pour le cidre de ferme.
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RÉDACTEURS : ÉM. RODIGAS; G. TOURRET-GRIGNAN ; CH. DE BOSSCHERE,; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER
PRINCIPAUX COLLABORATEURS
XX J Linden, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman,
Ch. Van Wambeke, A. Van Imschoot, E. S. Rand, A. de W ;
À Varjenewsky, A. Bleu, Comte de Bousies, du Trieu de Terdonck,
Ÿ. Lemoine, Cahuzac, Dr Capart, James O’Brien, Vicomte de Novion,
P. Kegeljan, G. Truffaut, H. Correvon, D: Max Reïchenheim, À
. Sallier, ardy, W. Pftzer, Buysman, Griessen, H. Cayeux,
EE. Krelage, Foussat, A. Michiels, Ed. Michiels, E. Rivois, J. Wilke, etc.
PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 10 :
Chronique RS $ es
Causerie : La colonisation végétale . 105
Les arbres fantômes. . ”. - 705
Plantes P'ÉCurseurs du printemps. . è + + 106
Le] °s en serres : Les Népenthacées. . . . . . 106
urnal des Orchidées : Les Orchidées chez elles.—
pe livre d’or des Odontoglossum . . . . . 108
Phrocattleya et Sophrolaelia. — Nouveautés .
en P.
109
etites notes. — Correspondance 110
ER Dre DEN GR I
; ahlias à fleurs de Cac
tus . I
nS : L’Exposition générale d'horticulture de
Na dei a TES
Fig. 37. Nepenthes Sedeni
Pre à 104
ke 8. Nepenthes Northiaha: 5395 6251; 107
ÿ 39. Odontoglossum crispum var. apiatum . 109
40. Plan d l'E et
£ ! Exposition de Hambourg. . I12
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L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais :
The Gardeners Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize
pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et
paraît tous les samedis.
LA S INE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori-
culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère; elle consacre des notices spéciales à la
décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle
ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des
belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
des grandes expositions horticoles.
LA SEMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d’union des amateurs,
des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture.
Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du
jardin et du parc.
LA SEMAINE HORTICOLE s’est assuré le concours des plumes les plus compétentes
pour toutes ces matières et s’efforcera toujours d’être un journal très complet, très utile et bien
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_Présentée par le
LÉ
Samedi, 3 Avril 1897
CHRONIQUE
L'ile de Wight. — Nos.confrères d'Outre-
Manche signalent tous
Koelreuteria paniculata. — C'est un arbre
d'ornement, de deuxième grandeur, qui est très
estimé en Amérique, surtout dans son premier
âge, à cause de son SC feuillage et de
l'abondance de ses fleu
milieu de l'été. Mechan’ s Monthly dit qu’à la fin
de la saison, ses feuilles écarlates peuvent entrer
en lice avec les arbres d'Améri rique le mieux
Connus pour leur coloris d'automne. D'après
Garden and Forest, cette coloration automnale
ne Se produit que dans les États un peu septen-
trionaux et non dans ceux du Sud
Han Potanique de New-York.—M.Samuel
ensha été nommé se jardinier du jardin
Pour s'occuper Spécialement d'architecture de
jardins.
Appât pour les Colibri Une
broméliacée, le Distganthns scarlaints, mi
chef de : ;
éunion du és février dernier de la
oriente de Berlin. L’inflorescence
n'est guère apparente, mais les brac-
pr ht Superbe coloris écarlate, dont la fleur
St entourée, lui font une riche parure. Beaucou
Borsig, à la ré
Société d’
elle-mêm
dde appelé, à cette occasion, que les colibris
a. Partout mas attirés par les vives couleurs
€ pla
U 20 avril, une exposition réservée aux
SAMEDI, 3 AVRIL 1897
produits des amateurs. En même temps seront
exposées les plantes qui, au nombre de 2500, ont
bulbes, plantes vivaces, azalées, Deutzia, etc.
du Rhin. Depuis plusieurs années, le débit de la
"est augmen de: ue de
70 . Le Bullein de la Société centrale
Faso: signale le fait
Lilas malades. — Certaines variétés de Lilas
utons qui noircissent et se
dessèchent, dès leur entrée en serre, sous l’in-
uence de la chaleur. On conçoit les consé-
quences de ce mal et les pertes qui en résultent
pour l’ horticole de dont les plantes ne sont plus
en état d'être livrées. D'après la Revue Horticole,
le mal ne =: du défaut de maturation des
rameaux, par
le fait serait causé par les gelées survenant dans
les temps humides.
Soja hispida. — Un journal pro en 5 The
Industrialis, contient une note
a été me = par ik années d'expériences et
dont on a étendu la culture à à plusieurs hectares.
La valeur nutritive du grain est considérable
surtout pour le bétail. D’après le recueil prérap-
pelé, le Soja est une des plus sérieuses additions
aux récoltes du Kansas
Germination par l'électricité. — A la Sta-
tion expérimentale de Hatch, Massachusetts, il
a été institué d'intéressantes expériences con-
cernant l'influence des courants arme sn sur
la germination des graines. Les essais ont dé
qu'il en résulte un stimulant constant du déve-
loppement et de la croissance. Dans certains cas,
es graines Obéissant à la germination
sera plus considérable. L'allongement des radi-
cules a été de 30°}, avec un courant énergique
ayant duré 72 heures. Cependant, après 96 heures,
la différence des radicules n’était que de 1 5 oo.
Culture à l’École. — Le 3 mars dernier, s'est
constituée à Berlin la Société pour l'avancement
munales (Werein zur Horde der Blum
réunion immédiate du matériel nécessaire.
deur du cuir de Russie. — Ces cuirs sont
avec l'écorce du Salix caprea et du
‘odeur particulière qui les distingue
une h
de l'écorce du bouleau. Cette odeur est due à
103
une résine, la bétuline, très abondante dans
boul u
forestière, pêchent par un côté ou un autre
Le genre Vanilla, dont on connaissait une
vingtaine d'espèces linnéennes, a fait, dans les
Annales de la Société Linnéenne de Londres,
i première place es upée par
le Vanilla Pine qui appartient plus 5
lement à la Colo
L — Un co rrespondant du Garde-
ners’ Chronicle se connaître que le Lapageria
sea sa à fleurs blanches, presque
toujours a TA en Tr”: peuvent être cultivés en
plein air, si l’on a soin de les planter au mur à
l'Est, tout en les garantissant contre les rayons
du soleil en été
a
La richesse des plantes légumineuses en
principes fertilisants, dont on a parlé depuis un
certain nombre d'années comme d’une y bases
était connue dans les premiers temps d
ère. En effet, Pline relate qu ‘alors déjà les pre
mineuses étaient cultivées en vue d’être enfouies
comme engrais. Ce n'est que récemment que la
valeur vu de cette utilisation a été nette-
ment démontr
Arrangements floraux au Japon. -- Les
Japonais comprennent le goût d’une autre façon
que les Européens. Ils n
laissent à
lé
ée se détachent des rameaux qui
s'étendent ou s’inclinent tour à tour de manière
à es au tout beaucoup de liberté et à offrir,
en quelque sorte, 1 ple de ce que l’on peut
trouver dans la nature sans tréhie cette origine
artificielle que révèlent nos compositions.
Lianes du Brésil. — A la réunion du 25 février
de la Société pour l’avancement de l’horticulture
en Prusse, le Dr Wittmack exposa, e
s des Ba
Esca MaACACOS, : des
singes. Les lianes sont le caractère inséparable
des forêts tropicales.
Pin maritime. — C'est l'arbre providentiel
des dunes que jusqu'ici on a vainement tenté de
=
104
remplacer. Cependant on peut mélanger à cette
sence des semis de chênes, des taillis d’Acacias
et de Gleditschia, l'Abies pinsapo, le Tamarix
germanica. Parmi les chênes, on pourrait essayer
e nouveau le chêne rouge d'Amérique, ainsi
que quelques plantes agricoles et industrielles.
Inutile de rappeler que le Peuplier du Canada
résiste bien sur nos côtes.
n correspondant de Copenhague, M. le
professeur Carl Hansen, nous apprend que la
semaine dernièreun Comité de dames a organisé
à Copenhague, une intéressante exposition d'Or-
chidées qui a eu un succès considérable. L'Expo-
LA SEMAINE HORTICOLE
Celle-ci avait pour but d'aider à ériger un jour
la Maison des femmes et ce but a rencontré une
vive sympathie. Les dames de Copenhague n'en
sont pas, d’ailleurs, à leur premier essai. Stimulées
par leur succès de Chicago où elles avaient en-
voyé une série d'articles aussi gracieux qu'utiles,
elles ont tenu, en 1895, une grande exposition
générale à Copenhague durant tout l'été. Leur
exemple mérite d'être relaté et suivi dans les
autres contrées.
Nouveau pot fleurs. — Nous trouvons
dans le Bullettino du mois de février 1897 de la
Société royale toscane d’horticulture, sous le
ONE THIRD SIZE,
Pig. 37: Nepenthes Sedeni (voir p. 76).
sition comprenait non seulement une trentaine
ark, mais aussi un grand nombre d'espèces
exotiques qui ont attiré vivement l'attention des
visiteurs. Les plantes étaient disposées avec infi-
niment de goût dans des vases artistiques; il y
avait,en outre, des publications, littéraires,
gravures et peintures, concernant les Orchidées
et la plupart d’origine danoise. Le tout était
Famille Royale qui visita leur exposition et louées
par le très nombreux public qui s’est plu à en-
courager leur entreprise.
“titre de Di un nuovo vaso per cult i
sd : ro ure, la descrip-
d'espèces d’Orchidées terrestres indigènes en à P
tion d’un pot à fleur, modifié dans sa disposition
en ce sens que le pot est muni d’un double fond
dont l’interne ou supérieur est mobile et troué :
il peut être posé comme une assiette vers un tiers
de la hauteur à partir de la base. Le fond infé-
rieur nest pas troué, mais les parois latérales
de chaque côté
vasescommuniquants. Le nouveau pot à fleurs di
à l'expérience de M. le D'J. i cr
de nombreux avantages: l'eau qui passe par |
drainage n'est jamais perdue, il en faut donc Le
quantité moindre; le pot peut être fait en pr
moins poreuse et plus solide; l’eau se hr
égale température; l’évaporation tient la
terre du dessus plus humide; les insectes, les Vers
de terre, n'ont guère accès dans la terre d'au-des
sus ; les pots peuvent être employés dans les jardi.
4
nières, sur les balcons, sans la sser s'écoulerl'éay,
M. Henri Moerman, ancien inspecteur des
plantations de la ville de Gand, est décédéen
cette ville, le 16 mars 1897. M. Moerman, ancien
élève de l'Ecole d’horticulture de Gand, fut suc
cessivement professeur à l'Ecole d’arboriculture
de Florence, directeur de l’Institut horticole de
É "à L
Schio, fondé par le sénateur Comte R
l Gand, sa ville natale, pour dévenir
inspecteur des plantations de cette ville. E
qualité, il sut donner aux parcs et aux squares
de considérables embellissements. Son caractère
bienveillant et aimable lui concilia de nombreuses
affections. Bien qu'il eût délaissé ces fonctions
pour se lancer dans l’industrie, il conserva beau-
coup d’amis dans le monde horticole et laisse de
vifs regrets. Il est mort à l’âge de 34 ans, après
une courte maladie.
Desiderata et questions de concours. —
Les beaux-arts, l’économie soc'ale, l'hygiène, la
médecine, la pharmacie, les arts industriels, déco:
ratifs, libéraux; les sciences, l'éclairage, le chauf:
fage, l'électricité, l’art militaire, les fabrications
industrielles, le sport, l’enseignement pratiqueet
finalement le commerce, toutes ces branchesde
a .
humaine sont l’objet de desiderata et de
publiée par le Commissariat général, qui Con
prend 458 numéros, ne mentionne aucun deside
ratum dans ce domaine.
Engrais pour plantes en pots. — Les an”
[|
Î
et l’eau d’arrosement ajoute une dose suffisal® |
d'éléments nutritifs. Il n'existe pas danse |
merce d'engrais composés répondant aux js:
déterminés par l'analyse chimique des pr
peuvent être employés sans crainte. |
le fumier de vache, dilué dans de l'eau de s |
avec addition d’un peu de cendres de bois, leur
mis dans un réservoir, est ce qu’il y a de M
pour être ajouté à l’eau d'arrosage.
5 ve
CAUSERIE
LA COLONISATION VÉGÉTALE
Le goût des colonies s'est répandu plus que
jamais depuis une vingtaine d années, et chaque
de nation européenne se pique de posséder,
eniles et en territoires divers, épars sur la mappe-
monde, au moins deux ou trois fois l'équivalent
de la part qui lui est dévolue autour de son
berceau primitif. C’est une ambition très haute
sans doute, si elle doit tendre à faire profiter les
et les continents incultes des progrès de la
civilisation, et, par un heureux échange, notre
RL l _ ! ; à ° 1 1 ie
société VIGDLL D 1
neuves. Chaque route qui S'ouvre, chaque explo-
ration qui arrache aux déserts o
1 s secrets, ©
de toutes sortes ignorées jusque là par ceux qui
les détenaient.
L'agriculture et l’horticulture sont au premier
rang des industries appelées à mettre en œuvre
ces richesses nouvelles. Ce n’est plus à la toge
que les armes doivent ouvrir la voie et laisser la
place — à la toge, c’est-à-dire trop souvent à la
Paperasserie — c’est à la bêche, à la charrue, au
chemin de fer.
Cette conception commence à se faire jour, et
il y a lieu de s'en féliciter. L'ère des conquêtes
une fois clos i e
Quels
à l’activité des savants,
l'ont :
nt compris,
/
Capitaux. L'initiative se fait de plus en plus rare
Sur le continent, en proie à la passion des « bons
placements t où l’ +
7
s sommes, cepen-
ant, pour tirer des conquêtes récentes un profit
Fe » de bon nombre de nos légumes d'Europe,
a Coéa, de la Vanille, du Girofiier, de diverses
plantes à caoutchouc, de Palmiers utiles, de
9mbreux Végétaux décoratifs, etc.; au Congo
SAMEDI, 3 AVRIL 1807
a ent à M. Laurent,
à l’École d’horticulture de
à M. René Kindt, élève diplômé de
cole d’horticulture de Gand, on peut être cer-
tain dès maintenant que de bons résultats seront
obtenus.
On voit d’ailleurs que les Opérations peuvent
à peu près par voie d'échanges, très
la fois aux colonies et à 1 ro-
pole; et c'est sous cette forme principalement
que l’on peut produire beaucoup de progrès sans
frais élevés.
Les jardins botaniques, par leurs relations
officielles, leur caractère scientifique, leurs res-
sources spéciales, sont particulièrement à même
d'agir utilement dans
grands services. Au Muséum d'histoire naturelle
marine; d'autre
part, beaucoup de plantes ont été exportées dans
les colonies, où elles donnent lieu à des essais
de naturalisation et rendent parfois des services
immenses, soit au point de vue hygiénique (l'Eu-
calyptus, par exemple, préserve de la malaria),
soit au point de vue de l’industrie ou de l’alimen-
tation (fécules, riz, cacao, ci
(o)
e menui
serie, etc.),soit en vue de l’exploitation deterrains
récédemment incultes, soit au point d
purement décoratif et d'agrément. Ce n
M. Raoul à beaucoup enrichi les possessions
françaises, celles de Cochinchine, l’Afrique
occidentale et de l'Océanie notamment, ainsi que
les serres du Muséum, et il publie actuellement,
en collaboration avec M.'Sagot, un Manuel pra-
tique des cultures tropicales et des
M
de l’Indo-Ch
_ Il convient de mentionner encore, parmi les
ouvrages spéciaux, le livre -intitulé Plantes
utiles des colonies françaises, publié il y a quel-
, Lane
e
parmi les colonisateurs qui ont étudié et aug-
menté les richesses végétales de ces régions,
MM. Poivre, La Billardière, Voinier, Jean
Dupuis, de Brazza, Dybowski, de Greslan
et Bizot.
Le gouvernement français ne s’est jamais
désintéressé de ces études
d'essais ont été fondés, des missions spéciales
ont été envoyées; M. Raoul, dont nous parlions
105
tout à l'heure, vient d'être chargé de diriger
encore une fois une de ces missions, qui parcourra
l'Indo-Chine et la Malaisie.
Mais les gouvernements peuvent bien peu de
chose s'ils ne sont secondés
privée, c'est-à-dire par les premiers intéressés,
d'y envoyer des fonctionnaires; ce sont les colons
qui font les colonies. A ce point d
ssi, Ne lisions-nous
ciales de ce genre.
gouverneur de la Nouvelle-Calédonie expo-
sait dernièrement, à Paris, dans des conférences
très reproduites, son program i
tion, programme étudié et très précis; son premier
article consistait. à envoyer ailleurs les immi-
grants qui n'auraient pas une somme de
D
E,
©
quand ils n’ont pas de ressources dans la métro-
pole — et c’est ici précisément que les sociétés
du genre de celle dont nous venons de parler
pourraient jouer un rôle considérable, en fournis-
sant le capital-argent qui permettrait d'utiliser le
capital-travail disponible, L'opération, assuré-
ment, serait bien souvent fructueuse.
G. TOURRET-GRIGNAN.
LES ARBRES FANTOMES
Me trouvant l’an dernier en province, chez
un propriétaire amateur qui faisait dessiner et
planter un parc paysager, il me demanda si je ne
connaissais pas les Ay ntômes. Il ajouta
que rien n’était plus joli, qu
dire le nom véritable, ni en donner une descrip-
tion suffisante, personne, ni pépiniéristes, ni
amateurs, n'avait su le tirer d’embarras.
Pressé de questions, il me raconta alors que
€ promenant par une belle soirée d’été sur les
a main sur
ses yeux, regarda de nouveau : la danse conti-
nuait de plus belle. Alors il dit au batelier qui
conduisait la barque de regarder de ce même
côté, et il lui demanda s’il ne voyait rien
106
LA SEMAINE HORTICOLE
d'étrange. Le batelier s'étant retourné, aperçut
en effet les fantômes; mais comme il savait ce
que c'était, et voyant la frayeur de son passager,
il se mit à rire et lui raconta que ce qu'il prenait
r des revenants n'était autre chose que des
srbres très élégants, à feuillage blanc, et il ajouta
qu (me eu plusieurs fois occasion de passer par
n jour, il s'était assuré de ce qu'il
—
@œ
N
nd main notre voyageur partait pour
apparition nocturne avait produite
Tout naturellement, aucune des pérsonnes
auxquelles il demanda de ces arbres, en leu
racontant son histoire, ne put lui en dire le nom;
quelques-unes mêmes en rirent et crurent à une
mystification.
Les choses en étaient là, lorsque ce mêm
voyageur, se trouvant à Paris l'été dernier, fut
e d'un
irce, faire une promenade en voiture au bois de
ulogne.
Arrivés sur le bord du lac, nos amis descen-
dent de M se font ser en bateau dans
“
s'être rafraîchis à
mener sur le 1
minutes qu'ils voguaient, devisant joyetcement
e choses et d’autres, lorsque notre voyageur
pâlit tout à coup, se lève, et étendant la main vers
un des points s du bois, s'écrie : Voyez... là!
à !... Il n’en put dire davantage.
n groupe de fantômes, semblables à ceux du
bord du lac de Genève, venait de lui 2° Rien
a
bordant : lac, à une sarabande qui le remplissait
de frayeu
Enân, il put parler, montrer et expliquer à ses
amis l'objet de son effroi ; et le batelier d’éclater
de rire, en disant, comme ‘celui du lac de Genève,
e les fantômes n'étaient autres que des arbres
à feuillage blanc. Cette fois la vérification du fait
était facile : la barque fut dirigée sur les reve-
n e
Pied à 4 cueillir un rameau feuillé de ces
arbres fat 1 l'affaire d’un instant. Le lendemain
notre voyageur arrivait chez moi tout AR et,
d'un air triomphant, il me dit : « Je les a enfin
attrapés, touchés, ces fantômes, et je vous ap-
de leur vêtement. » Il ouvrit
son portefeuille !.…
Savez-vous, lecteurs, ce qu'est l'arbre fantôme ?
C'est l'Erable Negundo (Negundo fraxinifo-
lium), à feuilles panachées! Le lendemain sot
e et à dist
tre nou ir stance,
l'illusion Ver Sérrafteifônt possible !
CL
ÉMENCEAU.
AVIS IMPORTANT. — La SEMAINE Hor-
MICOLE est mise à la poste régulièrement tous les
_ samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta-
teraient un retard quelconque dans sa réception
sont priés de le signaler au bureau du journal.
LES PRÉCURSEURS DU PRINTEMPS
Il y quelques années, les modestes Perce- Neige,
et les Scilles de Sibérie
printemps. Aujourd’hui et
avant-printanière compte une quantité de très
jolies espèces et variétés qu’on apprécie davan-
tage chaque année quand leur charmante florai-
son nous surprend pendant la mauvaise saison.
La SEE Neige indigène, si modeste, ne peut
rivaliser avec ses sœurs de l'Asie Mineure,
variété “a Galanthus Elwesi, qu'on cultive en
quelques espèces d'introduction
récente. Il faut nommer en remier lieu le
sie hus est riae à larges feuilles vert clair,
e G e
et le G. Aïdin,
deux ou trois fois celles de la Perce-Neige de no
bois, sans être moins élégantes sous aucun
apport. Une fois plantées (au pied d'un vieil
ts elles font fureur!) Die se soignent elles-
et produisent leurs fleurs si pures toujours
ee Sent formant de jolies touffes de
plantes, qui dispersées sans ordre précis dans le
gazon, peuvent embellir le moindre coin perdu
du j jarc in.
Il n’y a guère de plus jolie combinaison natu-
relle de deux genres de plantes à floraison simul-
tanée que les Perce-Neige et les Zr1s ser
dont les fleurs a violettes, tantôt bleu ur,
pourpres ou rougeâtres, contrastent à Hero
avec le blanc de heige des Galanthus. Aussi rus-
tiques que celles-ci, les Zris reticulata nous ré-
jouissent quelquefois de leurs premières fleurs
en plein jardin quand la neige couvre la terre, et
que toute la nature paraît morte. La forme typique
vraie est d’un coloris violet foncé des plus sédui-
sants, mais elle est surtout supérieure aux autres
formes par son odeur exquise de violettes qui
ae TE l'appartement dès qu’on y a RE une
seule fleur coupée dans un verre d’e L
ses dont les re ca plus arrondies les
couleurs très variées, pas aussi odo-
rantes. Citons seulement LT ris °K HE à à fleurs
pourpres; I. Bakeriana, à fleurs bleu céleste à
extrémités très foncées; I. hist rares grande
fleur bleu clair; coerulea, bleu céle Il y
encore nombre d’autres formes vers er de
mais les te Lin sont encore trop
restreintes pour l'usage gén
il ne faut pas Éabler les Chionodoxa
(gloire des neiges) dont tout le monde connaît
les deux espèces bleues (Luciliae et sardensis),
ressemblant un peu aux Scilles. La troisième
forme, à fleurs bleues, est la variété grandiflora
uite de nouveau sous
Alleni. Mais ce qui est remarquable
surtout, c’est l'obtention ou l'introduction simul-
Es de res formes à nie urs d’un blanc absolu-
voir les et RE tue
Ds a et Éradéliors à . On vient de
présenter une ou deux de ces RER aux
comités de floriculture ae Sociétés royales d’hor-
ticulture de Londres msterdam, où elles
ont obtenu d'emblée 1e distinctions dont elles
étaient dignes. Il n’y a aucun doute, qu’une
fois multipliées suffisamment, ces trois nouvelles
acquisitions deviendront aussi populaires que les
types à fleurs bleues.
pi
[el
a
ERNST H. KRELAGE.
La Semaine Horticole publiera samedi prochain:
LA MOSAÏCULTURE
PLANTES EN SERRES
LES NÉPENTHACÉES
(Suite, voir p. 75)
Culture des Nepenthes. — On s’est fait une
chimère de la culture des Nepenthes, lors de l'ap-
parition de ces curieux végétaux. De nos jours, les
soins qu’ils réquièrent sont beaucoup mieux com:
pris et les résultats que l’on obtient sont parfois
remarquables. Tous les Nepenthes sont ori
naires des îles de la Sonde, de l Archipel Malaigiét
et de l’Indo-Chiné, contrées où l’on rencontre les
plus hautes températures et l’air le plus malsain,
Ils exigent, par conséquent, beaucoup d'humidité
atmosphérique et une température ne s’abaissant
pas au dessous de 20° C. et pouvant s'élever sans
aucun inconvénient jusqu'à 37, 38 ét 40° C.sila
de gouttières que l’on tient constamment remplies
eau. De cette façon il n’est pas nécessaire
d'élever + SR de l’eau renfermée dans
les tuyau n degré trop haut et l'excès de
PéHehiade, l'aridité de l'air, est béta csap moins à
craindre.
En hiver la serre sera tenue-un peu plus sèche
de même que le sol dans lequel les plantes
ans
Ans et des sentiers a pour but de fournir à
celles-ci un léger repos. Toute plante, quelle
durant l’hiver, lorsque les jours sont c
que le soleil se fait rare ; il serait difficile, d'ailleurs
d'obtenir de belles urnes durant cette saison. Il
double avantage à maintenir un arrêt
dans la ép de ces plantes
è r du printemps, bon nombre de
pousses s shéie j ent donnant naissance à de
belles feuilles qui elles-mêmes produisent à leur
extrémité de magnifiques ascidies. C’est lors de
ce retour visible de la végétation, que l'on pro
e e taille courte lors
Ses trop encombrantes.
e rempotage se fait soit en pots soit en paniers
prend de la terre très fibreuse, celle que
ment on emploie dans la culture des Orchi de
on la bat fortement à l'aide d’un bâton, afin
|
Le à la campa n air
nt; ici à Londres, il est m
ns
briser les mottes, on passe au crible fin defaçon à
£ , .
et déchets de racines. On mélange ensuite du
sphagnum, nettoyé proprement, dans la propor-
tion d’un tiers, on arrose le tout afin de rendre
ce compost légèrement humide, puis on le découpe
en portions de 10 à
acines de
années et un rempotage
Qu'y at-il comme principes nutritifs dans ce
compost? Presque rien ou bi
cette question : Pourquoi le sang,
des mêmes globules dans toutes les par-
,- Petite remarque personnelle
d'une excursi i :
à ursion. Nous la transcrivons telle qu’elle
S est présentée à notre esprit.
"OS avons visité un établissement de tout
Prémier ordre, situé hors ville, à
En Milleu des champs, là où
lo Nepenthes dont la végétation n’est pas, bien
e A Sen faut, aussi belle que celle que l
e ch itch. Le motif de mauvaise cul-
: © L'air ambiant tout simplement; là-
ur règne constam-
alsain (d'aucun pré-
SAMEDI, 3 AVRIL 1807
tendent le contraire), surchargé de miasmes et
de molécules putrides de toutes espèces où do-
Fig. 38. — Nepenthes
s'assurer que leur croissance est remarquable: il
n'existe nulle part des plantes aussi belles d’où
l’exubérance de vie et santé se détache si
e ne sommes d’ailleurs pas le
seul à émettre cette affirmation.
Durant toute la période d’active végétation,
celle de la grande croissance des plantes, c’est-
à-dire de juin à septembre, on leur fournit avec
beaucoup d'avantage de l’engrais liquide. La
107
Er ,
distribution de ce stimulant n’est pas chose com-
mune ; il est répandu tous les soirs vers cinq heures
et demie dans les sentiers, sur les murs, sur lés
tablettes et sur les tuyaux chauds du thermo-
plus, deux ou
trois fois par semaine, on arrose les plantes
Northiana (voir p. 75).
avec le même engrais lorsqu'elles réclament une
mouillure ; on évite autant que possible de tacher
les feuilles et les urnes.
Les Nepenthes aiment la lumière et l’on ne
saurait les placer
Ils ne requièrent un 0
ardents rayons du soleil durant la période esti-
€.
(À suivre.) L. GENTIL.
LA SEMAINE HORTICOLE
LES ORCHIDÉES CHEZ ELLES
Nous nous conformons au désir qui nous a été
L'article suivant, relatif aux Orchidées de la
le Gardeners’
é hronicle.
s"#
Deux cents espèces environ sont in
es trou
floraison, elles ont besoin d’avoir u
modéré, une humidité abondante, et ‘d'être proté-
Elles varient
forêts pour épanouir ses fleurs en plein soleil.
La plupart an L éniphtsiei Ces épiphytes
u bord des cours d’eau et des
lorsqu'on n'est pas
fraye me. chemin à son bateau à travers
buissons, et souvent il trouve alors quelque arbre
rares "H'Orchidiéée. Le mA er és
croît souvent dans nditions, et ou
plement à la lumière diffuse ses gran Es
fs Matter
A quinze milles environ au-dessus de la baie
de Hobaboe se trouve une ran gée d'arbres, bordée
pleine floraison, dont les arbres
minces, étaient ornés d’une façon charman
ans la même crique, alors que la savane est
Brassavola angustata et d'Epidendrum noctur-
num, dont les gentilles fleurs produisent par leur
effet auquel elles ne pourraient pas
prétendre individuellement. Plus bas pousse
l'Oncidium altissimum, l'une de nos plus grandes
épiphytes, qui parfume l'air de ses centaines
de fleurs, produites sur de longues hampes qui
mesurent souvent plus de 3"50 de longueur.
Une ère ande plante de cette espèce offre un
œil magnifique, formant une de
1®20 Ou 150 de diamètre, avec des feuilles
de près d’un mètre, et des tiges florales
au nombre de six ou davantage; il y a pe
d'Orchidées qui puissent rivaliser alors avec elle.
[=]
Les savanes sont bordées d’une ceinture de
Mauritia ce uosa ; au-dessous du parasol de
armi les restés des vieilles feuilles, on
es
comme des rasoirs, au r e de se couper les
doigts et les ja On approche en du
Palmier, et l’on constate que le feuillage aperçu
e loin est celui du Catasetum longifolium ;
il ne reste plus qu'à s'en empar L'un
hommes du bateau no au tronc, et s'efforce
d’arracher une plan au risque de briser
quelques bulbes; be il redescend précipi-
tamment, couvert de fourmis, ou effrayé par un
ou une araignée Il faut alors
abattre l'arbre, et pour Fr travailler dans
l’eau jusqu'aux genoux. Enfin l’on entend un
craque ement; vous vous retirez, en pataugeant,
vous voyez l’eau couverte de fourmis, de grands
gaillards bruns, dont la morsure se fait rudement
sentir, puis parfois une douzaine d'araignées
velues. Après vous être donné beaucoup U peine
et avoir reçu quelques morsures, vous vous
emparez de l’Orchidée, et vous trouvez une toits
de très belles fleurs, d’un coloris orangé vif qui
est presque unique
l branches d'arbres qui surplombent
la crique de Hyama, le Séanhopea eburnea er
pendre ses magnifiques fleurs cireuses, à côté
mA Nr et de milliers de petites “HR
En avant des collines sablonneuses, sur les
petits Hiséons, on voit des quantités d' Epiden-
drum aria et d’autres Orchidées peu
éclatantes, mais à deux ou trois milles en re
là où les visiteurs pénètrent ee © eut
faire une très bonne récolte ne des Mieures
Orchidées à recueillir là est le Snhicarta Steelei,
à longues feuilles Lier cylindriques, et
belles fleurs richement mées.
Près du sol, et parfois te le a: le Sobralia
sessilis ouvre le matin ses fleurs rosées, qui
x
Les tiges sont analogues à celles ER petits
me ussi
arrive-t- il souvent qu'on ne fait pas En
à
S'il a de la chance, le PRE peut BTS
trouver le Paphinia cristata, à fleurs pendan
barrées de rouge vif, et le Ro Na dus
ce Lie bijou, à à fleurs . blanches et
jaunes, parfumées des violettes. J'ai
bre. ri Orchidée ndidène qui est peut-être
vers racines aériennes et d'une tige florale
haute entimètres et de
Diverses pie réussissent an dans le sable
ou sur les à ses So à ou
d’épiphytes, d’ailleurs tement
des deux façons, mais le Clopadiuns nine
la plus Fe de nos Orchidées des sables, paraît
ne jamais pousser sur les arbres. Il a les bulbes
très longs, garnis de feuilles analogues à celles de
F ers, et un grand panicule de fleurs jaune
Sr sur une tige haute de 1"80. Dans les endroits
où l’on à brülé du charbon, les bords des creux,
qui offrent l'aspect de tombeaux fraîchement
creusés, sont couverts de fleurs de Catasetum
discolor, analogues à des bonnets de Quaker.
racines, dépourvu de feuilles,
breuses presque incolores.
a savanes, quand les graminées
coupantes ne sont pas trop touffues, on Le. ren-
contrer l’'Habenaria macrocera (un ana-
logue à l'Orchis mouche), dont les A blan-
châtres ont des ue longs de 15 centimètres.
à fleurs peu nom-
une prairie anglaise: le
cularia, de Sauvagesia, de Drosera, de Bur-
mannia et d'autres jolies petites plantes à
flcraison basse.
Certaines Orchidées épiphytes se rencontrent
en abondance sur les Crescentia qui environnent
les huttes situées au bord des cours d’eau €
canaux, près de la ville. Le Rodriguezia secunda,
à fleurs cramoisies ; le Notylia albida, à grappes
s blanc verdâtre ; l'Ornithoce-
Éhans gladiains, RÉ qu plante en éventail,
haute de à petites fleurs blanches
ressemblant à des san. se rencontrent pre
partout. Le Moca-Moca (Montrichardia arbo-
rescens) a aussi son Orchidée épiphyte particulière,
le gracieux Zonopsis utricularioides.
LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM
IV. Odontoglossum crispum apiatum
Cette superbe variété fit sensation lors de
O a quelques
des ons AE GE jusqu’ à l'apparition
vait être bientôt sul
Heures, les ©. e. Fan dt EE
comme le déclarent beaucoup de ce
n chant du cyg®
aura été merveilleux, et bien ‘fait pour exacerbér
es.
La variété apiatum (ou mouchetée) est rema
nettement
tue
crispum apiatum, par exemple, à
Baroness Schrôder, qui est lui aussi extrêm
coloré, on appréciera la valeur de cette différence:
et nuit à l'impression.
La variété apiatum fit sa première Ho sen
en France, chez M. Duval, où les ce RS
d'Outre-Manche ne tardèrent pas à 1
Elle appartient actuellement à la A
tion du baron Schrôder.
ArNoLp WHITE:
pheieri pesage rem ere
SOPHROCATTLEYA ET SOPHROLAELIA
Il est curieux et amusant de trouver dans un
des qualités les plus brillantes de chacune, ou une
reproduction, à beaucoup d'exemplaires, d’une
?
rareté exceptionnelle.
les essais n’ayant
ici l’é
L4
mètres de diamètre; les pétales et les sépales
> , plus ou moins
Nuancé de reflets écarlates. Le labelle trilobé a
les LAS SNS EE à 4 > Fe PPRAr EU COR Pas ee
i & à p Ld 2 LA Rd
Re lilacé pâle, avec le sommet réfléchi, arrondi,
rdé de Touge pourpré; le lobe antérieur ovale
allongées en Stries, d’un rouge pourpré foncé.
> Phrocatileya X Calypso. — Issu du S. gran-
‘flora et du C. Loddigesi Harrisoniae, et pro-
duit Somme le précédent par MM. Veitch, cet
aybride a les fleurs relativement très grandes, et
e Sant même 10 centimètres de diamètre. Ces
Fri ont à peu près la forme générale du C. L.
“YiSoniae, dont elles ont aussi la consistance
4e - ais elles sont un peu plus étalées,
= labelle Principalement est plus ouvert. Leur
Mie on 16 ré uniforme, avec une
ce orangée au centre du labelle.
Ê arition en 1894; il est issu du S. grandi-
pe et du Laelia Pumila var. Dayana. I rap-
$ beaucoup par sa forme le S. X B
SAMEDI, 3 AVRIL 1807
maniana, mais il a les sépales et les pétales rouge
pâle, le labelle blanc avec la partie antérieure
seulement lavée de rose.
Sophrolaelia x Marriotti. —Obtenu en 1896,
par Sir W. Marriott, de la fécondation du
# Srandiflora par le L. flava. Son port rappelle
v : bre
coloris orangé, ayant la forme générale de celle
du Sophronitis, mais avec le labelle plus allongé,
rappelant celui du L. flava.
Ophrolaelia X Veïtchi. — Issu du L. elegans
et du S. grandiflora.
109
dâtre, avec de nombreuses macules brun noirâtre,
| |
gement arrondis, comme dans l'O
ciYrosum,
puis se prolonge en pointe aiguë. Il a le mé
meme
coloris que les autres segments. Le disque est
Jaune foncé.
Ce bel hybride a le mérite d’unir à la grâce des
formes, par laquelle il se rapproche de l'O. cirro-
sum, la vivacité de coloris qui fait admirer l'O.
Halli
\
l DO /TIN
rs VNË
Fig. 39. — Odontoglossum crispum var. apiatum (voir P. 105).
NOUVEAUTÉS
Odontoglossum X cirro-Halli. — s
hybrides d'Odontoglossum attirent toujours l’at-
tention plus que n'importe quels autres hybrides
d'Orchidées, à cause de leur extrême rareté et de
la difficulté qu'il y a à les obtenir. Celui-ci a pris
naissance à Bruxelles, dans les serres de L'Hor-
TICULTURE INTERNATIONALE, d’un croisement
effectué entre ©. cirrosum et O. Halli. Il est
d’ailleurs si nettement intermédiaire entre les
eux parents qu’on les désignerait aisément du
premier coup d'œil. Les sépales et les pétales ont
une forme oblongue lancéolée ; ils sont très ondu-
lés sur les bords et allongés en pointe incurvée:;
leur coloris est un jaune pâle, légèrement ver-
Trois variétés supérieures de Cattleya
fin d
longitudinales orangées, et le lobe antérieur rouge
pourpré foncé, finement bordé de rose. La partie
de la macule pourpre qui se trouve immédiate-
ment en avant du disque forme une sorte de barre
transversale d’une intensité de coloris extra-
ordinaire. PS
Var. lhilacina. Forme curieuse, et tout"à fait
110
LA SEMAINE HORTICOLE
distincte par son coloris. Les pétales et les sépales
sont rose mauve; le tube du labelle a la même
‘ nte, et est bordé de rose lilacé plus vif; le lobe
antérieur largement arrondi, profondément lacinié
au sommet, porte sur le di
macule ronde, d’un beau jaune d’or strié d'orangé,
en avant de laquelle se trouve une macule rouge
lilacé vif qui va se dégradant jusqu'au lilas clair
sur les bords. Cette séparation nette et cette forme
fleur un cachet exceptionnel. Elle est d’ailleurs
très grande et d’une allure superbe.
ar. rotundata. Ce qui distingue cette variété
de toutes les autres, c’est la forme majestueuse et
énorme du labelle, dont le lobe antérieur s'élargit
brusquement à l'entrée du tube, de sorte que
l’ellipse, pes circulaire, qu ’il forme a le grand
tal au lieu de l’avoir vertical comme
Le coloris est assez rare également. Le disque
ordé de deux macules blanches
e charg s
rouge pourpré; tout autour du lobe antérieur
règne une bordure rose vif.
Les pétales sont plus étalés horizontalement,
ans la plupart des formes du
riété rotundata
floraison, quelle est
laquelle il convient de la rattacher.
e x Mantini. — Hybride du L. Shin-
ndes que
celles du L. Shinneri, ont les sépales plus étroits
que dans cette espèce, et d’un rose clair mélangé
is brunâtre; les pétales sont entièrement
recouverts à l” intérieur de points rouges disposés
en lignes; le labelle, un peu plus étroit et surtout
plus allongé que celui du L. _Skinnert, est d’un
et porte à son
milieu un semis de points rose vif très fins.
n somme, ce semis est sensiblement intermé-
diaire entre les espèces rs il présente une
ressemblance taphaits a vec le L. Luciani,
être un hybride naturel de la même origine ou
d’origine très voisine. Les deux fleurs ont une
forme identique, à part le lobe antérieur du
labelle plus allongé ne le L. X Mantini; et
quant au coloris, cad sers sr u’une
-importance secondair e L...Lucian..a- les
pétales blancs et les ee un peu sk rouges.
t de
mar
ance, où l’on a salué avec
plaisir cette eue rentrée de M. Georges
Manti M: G.
LA: LINDENIA
Les 7me et 8me livraisons du 12"° volume de
la Lindenia, qui ont paru cette semaine, forment
réellement un merveilleux album. Elles servent
de début à deux excellents artistes, M!e Georgette
Moser, :n un des premiers peintres de fleurs de
sa planche de Caftleya labiata var.
la réputation des peintres Jean De Bosschere et
Henri Leroux, qui y donnent chacun une très
belle planche. Le succès de la Lindenia va
grandissant chaque mois. Les ne D eu et le
monde savant apprécient de plus en ‘heu-
reuse idée d’avoir confié à divers peintres choisis
l'exécution de ses planches aujourd’hui si ar-
tistiquement traitées.
La Lindenia publiera LS rére gn une
livraison entière, consacrée aux dernières nou-
veautés sensationnelles TR Obndor pri-
mées à Londres et à Bruxelles.
isons aussi que la Lindenia est la galerie
la plus cape qui ait paru jusqu'ici sur les
Orchidée G. KR.
PETITES NOTES
L pe AS ee baro : H. von
Schrôder à Hambourg. — Nou sp
qu'une partie de la PE tétons de ce
nent orchidophile sera envoyée l'Exposition
prinaniète des grandes floralies internatio s
de Hambourg. M. le baron Schôder a fait Msn
un emplacement de 50 mètres carrés
. Cet envoi fera sensation et sera assurément un
des clous du salon
Le Masdevallia x Sage + or belge,
s. a été figuré dans la Lindema, a été exposé
r Sir Trevor Lawrence et a . un pres de
HE, Il est LE à par le Gardeners Chronicle,
comme bien md au M. x Kimballiana, de
la même origine
Le Dendrobium primulinum giganteum a
reçu un certificat de culture. Cette plante, d’un
coloris si délicat et si charmant, est de dimen-
sions tellement supérieures au type vulgaire que
l’on pourrait presque se demander si c’est bien la
même espèce. La différence est énorme.
CORRESPONDANCE
J. B:— r PE men . Lee
forme qu'on désigne souv m de
C. X expansum; 2° Chysis raclsens: 3° Coslia
Baueri; 4° Dia pig ee utum Epiden-
SR bicornutu um, comme on dit Etatemment:
° Phalaenopsis Stuar Has, assez ordinaire.
d y a des formes d’un coloris plus vif, mais
celle-ci n'est pas plus petite que la m moyenne,
comme vous le pensez. Cette espèce n'’atteint
jamais des dimensions aussi grandes que le
P. grandifiora.
KR. — Attendez avec patience, il est très
Spies que votre plante repa:tira et développera
un autre bourgeon en remplacement de la pousse
qui a es brisée ; seulement il faudra un peu
de tem
Quant à à mettre de l’engrais pour pousser à ce
résultat, nous ne vous le conseillerions pas. Il
a certaines Orchidées auxquelles ce reterent
conviendrait, pour les Cattleya nous n’en s
pas partisans. Es végétation est en pleine RRVIÉÉ
en ce moment; le courant de la sève une fois
détourné, il ce extrêmement probable qu’un ou
deux des bourgeons qui sommeillaient se déve-
lopperont en pousses; peut-être pourrez-vous en
supprimer un s’il y en a deux, et que la plante ne
vous paraisse pas assez forte ; dans ces conditions,
l'accident sera réparé d'ici à deux mois, et le
bulbe formé cette année ne sera guère moins
vigoureux que l'habitude
LES FRUITS COMESTIBLES DE L'AFRIQUE
e moment où l'exploration géographique
de l’Afrique s'achève rapidement, où les
l’Afrique a laissé la connaissance de sa végétation
et de sa faune en retard sur ce que la science sait
déjà de l'Amérique et de l’Asie. Les matériaux
nouveaux apportés par les explorateurs affluent,
t leur étude n’est pas abordée avec une méthode
vec un ensemble et une unité de vues
e note n'est destinée qu'à présenter l'énu-
ruits comestibles de l'Afrique,
elles appartiennent et la haute utilité d’un travail
LE persévérant pour a
tiles à l’é ne
cé s une
incertitude quant à l'appréciation de leur véritable
valeur actuelle et de l’amélioration que leur qua:
lité pourra recevoir d’une culture régulière suivie
pendant une période d'années suffisante
Non seulement les populations sauvages accep-
e comestibles des fruits que leur
eté ou d'amertu ume,
es
préférences et des FRUPR individuelles, tout à
fait personnelles à à ceux qui les ressentent.
Quant à l’ estimation & Priori de ce que e la cul-
les pays chauds, sont à
RER d’autres a des défectuosités
plus moins graves, plus ou moins faciles à
faire disparaitre par une culture horticole per
sévérante.
LE ulture, qui ne donne ordinairement des
résultats très notables qu'à partir de la tro oisième
à li
de la
plante fructifère, la précocité ou la longue after te
de sa première fructification, son aptitude à pro
ux et puissants, mais ”,
maniement délicat ; He men la fécondan
hybride ou métisse, certaines opérations de #16"
et de bouturage, on intelligente
influences climatériques.
Les mœurs, le caractère national, l'état social,
n'ont pas permis en Afrique le perfectionnement
par la culture des fruits sauvages, qui s’est pro-
duit en Asie dès la plus haute antiquité; c’est la
culture autour de la cabane, dans un sol porté à
une haute fertilité par le voisinage de l’homme,
i ommencé dès la pl
Ce]
ES
pas l'établissement petit jardin
autour de la cabane. L’habitude de changer in-
ment l'emplacement des cultures, l’aver-
sion pour l'emploi des engrais et pour le soin d’un
tail tenu en étroite domestication, ont été
d'autres causes.
Les fruits comestibles sauvages d'Afrique sont
loin d'être connus tous. Les indigènes eux-mêmes
,
n certain nombre. Il est évident
Des propriétés nocives et même toxiques peuvent
en effet se rencontrer parfois dans des fruits
d'une belle apparence, d’une odeur et d’un goût
e
exemples de variétés sauvages malfaisantes dans
des espèces acceptées comme alimentaires et cul-
tivées sur une e échelle.
peuvent faire à cet égard de curieuses recherches,
donner des explications remarquables, comparer
avec succès l’inégale sensibilité des divers ani-
maux à ces principes nuisibles.
Arrivons à une énumération des espèces, qui
présente encore bien des lacunes et des défauts
te)
de précision.
NOn4 Senegalensis. Bon fruit, d’après le
Comte de Ficalho. te; fruit de couleur
Rune. Beaucoup d'Anona sauvages donnent dans
des plantes qui paraissent devoir être améliorées
#sez facilement par la culture, en raison de leur
. . »
Sature peu élancée, de leur fructification précoce
e
‘$ marquée de la fertilité du sol sur le nombre
ét la gr oSseur de leurs fruits.
Abelia cafra. Cap, N
petite pomme. Grand arbuste
‘Pineux. Famille des Bixinées.
nCOba spinosa, famille des Bixinées. Fruit à
* famille des Capparidées. Fruit mangé par
les nègres.
idansonia Baobab, famille des Malvacées,
: u des + arbre à tronc m
JEUX, très répandu en Afrique. Gros fruit ovale
Il : J
Püulpe aci ule, mangée par les nègres et conservée
X sèche pour usage alimentaire et médica-
Menteux. Ê 8
SAMEDI, 3 AVRIL 1897
111
Grewia megalocarpa Pal. Beauv., famille des
a i Fruit
Sterculia cordifolia GuilleminPerrottet, famille
om vulgaire : Tabaké. Arbre,
arille sucrée d'une saveur agréable.
terculia acuminata et plusieurs autres Ster-
culia, noms vulgaires : Noix de Cola, Gourou.
Amande employée en masticatoire, en infusion,
en pâte pilée analogue à un chocolat, Saveur
amère, puis sucrée. ique.
Ximenia americana var. africana, famille
Olacinées. So
peu de chair comestible, quoique souvent ayant
astringence ou d'’amertume.
Balanites aegyptiaca. Noms vulgaires :
Heglig, ayalid, datte du désert, famille des Ru-
tacées, d’après M. Baillon; classé précédemment
dansles Olacinées. Fruit ovoïde pyramidé, jaune,
avec un noyau pentagonal monosperme par avor-
tement. Arbuste épineux, feuilles bifoliolées ;
petites fleurs blanches. Le fruit, de la grosseur
ms vulgaires : Oba,
ngo. Classé à côté des Balanites
dans Lanessan : Plantes utiles des colonies fran-
çaises. Les nègres mangent du fruit,
quoique le goût soit térébenthiné. Les noyaux
pilés donnent le pain de Dika, dont les nègres
rapent un peu dans leurs aliments.
Ochrocarpus africanus Oliver. Mammea afri-
cana, famille des Clusiacées. Sierra Leone. Fruit
charnu, comestible, sucré et aromatique. Arbre.
(A suivre.) P. SaGor.
LE JARDIN FLEURISTE
LES DAHLIAS A FLEURS DE CACTUS
Autant les lourdes et massives fleurs
de
Dablias nous déplaisent, bien leur coloris
1 ès nt
s tout particulièrement celles
: agée, p
est que les têtes sphériques de l’ancien Dahlia
aient du mouvement, par leur aspect plus gai,
plus réjouissant, par une qualité, enfin, que
toute fl Ï
eur devrait posséder, la grâce et le
charme
La première fleur que nous ayons possédée en
Europe et qui nous arrivait du Mexique, patrie
de la plupart des Dahlias, était d’un rouge écar-
late vif des plus brillants; elle fit sensation. Rapi-
dement mise à e, elle fut suivie d’autres
variétés aux nuances délicieusement variées,
blanc crème bordé et rayé de lilas foncé, cramoisi
foncé ombré marron, jaune nankin nuancé mar-
ron, rose violacé, chamois nuancé rose et rayé
onceau, jaune pur brillant, etc.
Un horticulteur allemand, M. Max Deegen, de
ôstritz, vient de mettre au commerce une va-
riété, Charlotte Deegen, tout à fait remarquable.
La couleur générale des pétales est d’un jaune
citron très clair avec de longues pointes d’un
blanc de neïge, les deux tons nettement distincts
et produisant, dans l'ensemble de la fleur, un
F4
toute nouvelle chez les Dahlias à fleurs de Cac-
que le Dahlia Charlotte Deegen
u
peut être considéré comme un type nouveau. Si
t avantage dans les bouquets, les
gerbes, les couronnes, les arrangements de fleurs
de toute nature.
Le Dahlia à fleurs de Cactus produit, employé
seul et en une variété, un effet qui dépasse de
beaucoup celui qu’on obtiendrait avec quantité
auté et le
ons et de rendre ainsi la séparation
plus facile et le succès de la plantation plus
certain.
On peut faire cette division des touffes, lisons-
nous dans l'excellent traité de MM. Vilmorin-
Andrieux et Cie, Les Fleurs de pleine terre, en
autant de parties, pour ainsi dire, qu'il y a de
racines munies d'un bourgeon. Chacun de ses
fragments sera mis en place et arrosé, et lorsqu'il
ura commencé à pousser, il sera bon de ne
conserver qu'une seule tige, afin d’avoir une flo-
raison plus abondante et des fleurs plus belles et
mieux faites. On devra en outre, peu de temps
après la plantation, poser les tuteurs qui devron
servir plus tard à assujettir les plantes, à les pré-
server des coups de vent, etc.; on fo Ï
ff
pratique très vicieuse; on n'obtient par ce moyen
u s
2 millimètres au-dessous de leur naissance, dès
qu'ils ont de 3 à 5 centimètres de long; et on les
bouture séparément dans de petits godets qu’on
tient sur couche et sous cloche ombrée, en les
privant d'air. Quelques jours, parfoistroi i
ou un mois, suffisent à leur reprise, et dès qu’on
les voit s’allonger et pousser, on enlève les
cloches, puis on les pince au besoin, en utilisant
l'extrémité des rameaux pour faire de nouvelles
reconnu qu
produites par des Dahlias bouturés sont ordinai-
rement plus abondantes, mieux faites et plus
belles sous tous les rapports, que celles produites
CH. DE B.
par les tubercules divisés.
LA SEMAINE HORTICOLE
EXPOSITIONS
L'EXPOSITION GÉNÉRALE D'HORTI-
CULTURE DE HAMBOURG
Mai-Octobre 1897
Nous sommes heureux de pouvoir offrir à nos
lecteurs d'ensemble de l'Exposition
génerale d'Horticulture de Hambourg dont nous
es avons entretenus à plusieurs reprises et qui
aura un énorme retentissement dans le monde
horticole 7” _ les pays. Quelques détails sur ce
b de mise ici. Il importe
es
serpente d’une a à l’autre de ce beau
1)Oaffevie 9. Degetationslandfghiaften.
PE mesure 6500 pis ge: ; On la traverse
ux ponts et paru nel.
grand parterre de pin ou jardin La a
150 m. de long sur 70 m. de large, soit 10,500
carrés! D'un côté de ce gigantesque nee +
sur toute sa longueur environ, est aménagé
promenoir couvert ; aux deux bouts, se eue un
kiosque pour les concerts. Tout e
charme des Po musicales, on aura,
l’autre, une superbe vue sur l'immense profon-
deur du parc.
Il y a trois roseraies mesurant ensemble trois
quarts n hectare. A la saison des roses, quelle
profusion de reines des fleurs sr quelle énorme
cassolette aux délicieux parfums
Le jardin ce occupe un si hectare ; les
nombreux parterres de fleurs, qu'en Allemagne
on soigne avec une prédilection et un goù üt mar-
qués, sont semés un peu partout dans les vastes
pelouses et se détacheront, frais et coquets, sur
u
pendant l'été et à PRESS
ticulture on
entrecoupées de
celies 4 l'industrie horticole ont 300 mètres de
longue
la feuillaison des taillis et des arbres de haute
futaie
_ grande salle d'Exposition pour les plantes
urs a une superficie de 8000 m. carrés ;
e e
Li dans cette ville. que seront organisés les
e fleurs, au printemps,
es galeries de l” Ste PETER d'hor-
de
Les ESS cafés, pavillons de dégusta-
tions, etc., sont en nombre suffisant
Une mention spéciale est due au bâtiment qui
abritera les scènes de la nature végétale (11).
Ces scènes consistent
quelques sites intéressants de divers pays;
en des représentations de
trois
do
n
Ausstelungs- HAE. :
ee,
à: À Jadustne
J
An Ne,
De +
«eDt
den D witeu
de ces scènes sont achevées en tant que tableaux
peints à l'huile : la bruyère de Lüneburg, les
Ford s de la Norvège et un plateau du Mexique
e n
maintenues en parfait état de végétation pendant
toute la durée de l'Exposition.
Comme :il résulte de l'examen du plan et des
RE ‘détails ci- dessus, les organisateurs de
besoins, tant au point de vue de la science, de la
culture et de l’industrie qu’à celui des distractions.
PLAN DE L'EXPOSITION
. Grand PRE
+ Bellevu
CRE de 1° ordre.
4. Café Felber.
5. Grande Brasse
6. Den de ane
7. Buv
8.
ce
anse 1
E Pavillon von Ernst und Spreckelsen.
. Dégustation de vins allemands.
PRE de paysages.
12. Laiter
13. Pavillon rustique.
As Restaurant.
Fete
1è. Chut
LT, Contre
18. Musique. Cu. DE B.
FRANCE
Les informations, annonces d'expositions,
communiqués divers, etc., concernant la
France, doivent être ot à M.TourREï-
GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine).
Fig. 40. — Plan de l'Exposition de Hambourg (voir p. 112).
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PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 11 :
Pages
Chronique ; 7e
es La mosaïculture. — Les Alstroemères . s 4
Le Plantes en serres : Clerodendron Unie + “110
Journal des 175 : Les Milto — Une
isite aux serre 2e are à Ga nd . 118
Hi Notre enquête ps ht h 5 119
ter 00m les de l’Afri . 120
Fruits d'agré : L'Ancolie bride de cocrulea … I2I
= : La culture hâtée sur 7. du
C = 2: vo : perpétue el . 121
°rrespondan D OLIS soirs in À 108
Fig. 4r 41. Godetia Duchess Alta. TiE ee 18
; 42. Fes 1dron x Balfodrianum - os 0
* 43. U imen de Miltonia vexillaria IT7
; “se “rome on d’ tue hidée IR 1
» 45. AGE hybride 2 coerales NN de ir
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culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la
décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle
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belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
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EMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs,
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CC oO Ée-apienims
Samedi, 10 Avril 1897
CHRONIQUE
Les Rhododendrons précoces. -— Plusieurs
espèces et variétés de ces beaux arbustes four-
ñissent, au premier printemps, leur floraison dont
coloris excitent toujours l'attention. Le plus
hâtif est le Rhododendron praecox, qui se couvre
d'une abondance de fleurs rose pourpré. Le
ie
sortes, nous ne disons pas espèces, ont l’avan-
1 con-
ent d'ajouter encore le R. fulgens, au coloris
€ brillant, et enfin le R. Thomson,
d'un coloris un peu plus pâle, non moins beau
que le R. fulgens
Oranges en Floride. — Nos lecteurs ont
Peut-être souvenance du désastre survenu, il ya
ment de température causé par une vague de
marée chargée de glace. À la fin de janvier der-
e mentionner
due ces précautions avaient été prises à la suite
de l'avis de l'approche d’une vague froide trans-
rÉ Partout par le Bureau météorologique de
tat. Les produits hâtifs des maraîchers eurent
beaucoup à souffrir.
Physianthus albens. — Notre
dernier, p. 22, a
chronique
arlé de
l’action des insectes qui
“ - Se
à faire cesser leur connexion avec les
pa bé les insectes abeilles, mouches et même
Pllons, se sentant pris, pénètrent plus pro-
SAMEDI, 10 AVRIL 1897
ee eue de MONS
lorsque le soleil, en donnant sur les fleurs, cause
une certaine dilatation dans le creux basal.
Le Gui ou Mistletoe à été rare à Noël,
l'an dernier, aussi bien en Amérique qu’en
Europe. Les extrémités des branches de Pinus
longifolia y suppléaient en grandes masses pour
les décorations durant les fêtes. Parmi les fleurs,
il y avait en quantités considérables des Free-
Sla, narcisses, muguets, Lolium Harrisi et
Lilium longiflorum. Les roses Ulrich Brunner,
Magna Charta, Président Carnot alternaient
avec les lilas, les myosotis, les Daphne odorata
et les Poinsettia,
| égume.…. nouveau pour les Améri-
CainsS. — Ce produit a mis du temps, on voudra
. " “ , ? .
bien le reconnaître, à passer l’At antique. Il
LS
4
toute saison de l'été au bout de quarante à
cinquante jours.
air, et que les jeunes plants se développent
Ï L4
Fenêtre fleurie à l’École. — Encore une
ngement doit offrir une grande variété
de plantes de formes simples et des couleurs dis-
=
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re]
(e2
[e)
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La
[e}
[y]
m
branche de l’enseignement, apportera à l’éduca-
tion aussi bien des classes pauvres que des classes
plus fortunées.
Bois et papier. — Pendant l’année 1895, la
France et l'Angleterre ont manufacturé, d’après
le Bulletin de la Société centrale forestière, plus
de quatre cent mille tonnes de pâtes chimiques
avec des bois importés de Suède et de Norwège,
pins ou sapins âgés de 30 ans au moins. Chaque
arbre de 35 ans produit environ 150 kilogr. de
pâte chimique ou 270 kilogr. de pâte mécanique.
On craint que, dans un demi siècle, toutes les
forêts de l'Europe auront été fauchées et conver-
ties en papier pour les journaux.
Malheureusement les sels de cuivre peuvent de-
enir dangereux et on s’est mis à la recherche
d’autres moyens de destruction du cryptogame.
Le Dr J. C. Arthur, de la station expérimentale
universitaire de Purdue, signale actuellement
l'usage qui peut être fait de la formaline, sub-
113
stance peu coûteuse, aussi efficace que le sublimé
corrosif, mais ne présentant aucun danger, On
ajoute 225 gr. de formaline à 70 litres d'eau. Les
prendre est
mper les mains et d’aspirer la
vapeur qui se dégage du liquide.
Jardins de Kew.— S. M. Léopold II a fait,
la semaine dernière, une longue visite aux jar-
dins. Notre Souverain aura pu non seulement se
faire une idée de la beauté et de l'étendue de cet
établissement botanique, le plus important du
onde, mais, en même temps, il aura vu que
,
i e d'espèces
végétales que l’on chercherait vainement ailleurs.
de senteur, des pensées, etc. Cela a été
également le cas de la Florists’ Haïl Association
qui comptait, à ce moment, 652 membres et qui
fait face aux risques de 8,003,820 pieds carrés de
vitrages. L’an dernier, elle a payé 7,380 dollars de
dégâts. C'est la plus forte somme d'indemnités
que la Société ait eu à payer jusqu'ici.
A € LL. .
LA
d'après Mechan’s
ke y % 11
“
Monthly, peut servir à plante entes
et peu élevées ayant un bel aspect dans toutes
les saisons. La plante
automne sont encore jolies. L'hiver fait quelque-
fois tomber les jeunes pousses, mais il suffit d’une
onte, au pri ientôt la végétation
réapparaît. Ce petit arbrisseau, originaire de Vir-
ginie, ne dépasse guère un mètre de hauteur. Les
feuilles sont décidues, ovales acuminées, finement
dentelées, velues en dessous et trinerviées.
[mal
pu voir grandir encore la vogue dont elle était
l'objet. Mais qui pouvait prévoir, dit M. H
Payne, dans le Gardeners’ 1
ne, dans le travail prérap-
pelé, passe en revue toutes ces publications, parmi
lesquelles les manuels de M. Edwin Molyneux,
. R. Owen et W. Wells, le Chrysanthemum
Album de M. H. J. Jones, le catalogue i
la National Chrysanthemum Society, sont les
plus importantes pour l'Angleterre.
Il cite pour la France le Chrysanthème à la
grande fleur, de M. A. Cordonnier; les livres de
114
LA SEMAINE HORTICOLE
MM. Chabanne et Choulet et celui de M. Raphaël
De Noter, l'étude de M. Truffaut sur * Re
ture et la végétation des Ch
publication de M. de Vilmorin, Le Chrysane
thème, lustoire, physiologie et culture, etc. Pou
la Belgique, il cite le second supplément au rs
logue de M. de Meulenaere. A un point de
vue artistique, il mentionne '
l'ouvrage K1kkwa
Meiji-Sen de M. Imai, et ds cdi of
Japan. par M. Ogawa; ensuite vient encore
le Bulletin 112 % La Station agricole de he or-
ec le titre ‘spécial The 1895
Chrysanthemums, par L. H. Bailey. Enfin, les
trois Sociétés de Chrysanthèmes récemment fon-
ées en France ont déjà manifesté leur activité
par le eurs publications. On le voit, la faveur dont
jouissent les Chrysanthèmes n’est pas près de
baisser.
Le sel, e
Le sel nuisible aux plantes.
q
Fig. 41. — Godetia Duchess of Albany.
de sel en Amérique sont environnés de vastes
champs entièrement stériles. Les Romains
connaissaient l'effet toxique du sel. On ne saurait
action destructive de cette sub-
où une ordonnance de police vient de défendre
l'emploi du sel le long du tram et aujourd’hui
es té to mr une déprédation analogue
causée aux s de Kersbergen Vs Se de la
route d’ Dchbs sur le tram de Zeï
Godetia Duc
qui
pyramidale, et de ses grandes fleurs d’un blanc
pur écla Il en existe une variété naine. Les
Godeia L hits ont des fleurs lilas, rouge vif,
rouge blanc carné avec une macule
rouge vif à w« base des pétales, ou blanc carné
avec des macules DRE vif ou rouge carmin très
brillant à reflet sa
Ces Godetia, nue de Californie, sont
parmi les plantes annuelles des plus recomman-
dables à cause de la rapidité de leur végétation
et de l'abondance des fleurs si fraîches, satinées,
aux coloris vifs et tranchés. On en formera des
parterres ou des bordures, on pourra aussi les
cultiver en pots.
Le Godetia ce of Albany, figuré ci-contre
grâce à M. ry, d'Erfurt, se sème, comme
d’ailleurs toutes 4 variétés du G
d'avril en mai, sur place ou en pépinière; ïl
fleurit de juin juillet en août-septembre. É
du 15 juin au 1° juillet, en place ou en pots,
en terre légère à demi- on obtient en sep-
tembre-octobre une floraison de peut, dans
quelques cas, présenter hs T intér
Il est préférable de semer en ESS lorsqu'on
désire obtenir de belles plantes trapues et forte-
laisser 15 à 20 centimètres d'espace entre les
plantes.
Justice américaine. — Une compagnie télé-
graphique, pour traverser une propriété, s'était
permis, durant l'absence du propriétaire et malgré
les des gardes, d’abattre une soixan-
’en “mutiler quelques autres afin
de placer in aisément sa ligne. Cela se passait
à Douglasville en Pennsylvanie. Le propriétaire,
D' John Marshall, de Philadelphie, introduisit
une action contre la compagnie qui fut condam-
née à payer un dommage de cinquante dollars par
arbre. La compagnie appela de cette condamna-
tion qui a été confirmée par le tribunal d'appel.
Conserves de Fruits. — L'utilisation des
fruits sur place et leur transformation en fruits
secs, pâtes, gelées et conserves de toute nature,
fait des progrès partout. Dans les grandes villes,
les magasins regorgent de produits fort variés
Wiesbaden. LA ue envoie des
poires, RS coings, figues,
mpotes
parfumées, a cela est livré à des prix fort bas
et donne une idée du parti qu'il est possible de
tirer des rites de fruits.
William Elliott. — Nous apprenons dans
Garden and Forest le décès de M. William Elliott
qui fut le principal marchand de graines de New-
York depuis une quarantaine d’années. Il naquit
en Écosse en 1824 et descendait d’une famille de
re Il jouissait d'une grande estime à New-
()
- Les Orchidées rares en Colombie,
dit le Florist's à Erin non seulement parce
que l'exportation s’en empare constamment, mais
ACA11IUII
aussi que de grandes étendues de forêts dis ù
raissent pour faire place à à des plantations de nt
Le caféier réussit à des altitudes variant entre
1000 €
où les espèces d’Orchidées COVER aux sêrres
européennes abondent le plu
qui lui permet de traverser les tissus avec énergie,
Il paraît, dit le Gardeners’ Chronicle, que la force
réelle de cette genèse est un ferment qui se
forme dans la radicule et qui expulse et dissout
les tissus et LE ainsi à la radicule de se
produire au dehor
Oiseaux utiles.— On ne saurait assez insister
sur la protection que le cultivateur doit accorder
de oiseaux menait 742 Fee chez un autre
il en compta 704 et celui qui en avait le moins
en montrait encore 244. Les estomacs des dix-huit
petit grain, ni le moindre bout de fruit, ni aucune
particule végétale. On peut donc dire ave
Sempervirens que ces oiseaux rendent à l'agricul-
ture des services immenses.
Doctor Robert Hogg. — Nous avons appris
avec infiniment de regret que le D' Robert Hogg
s’est éteint le 14 mars dernier, à l’âge de 7g ans,
dans sa résidence à Londres. Toute sa vie fut
consacrée à l’horticulture, dont il fut un grand
nn et à la pomologie dont il était une
D US uit à Duns en 1818; il prit ses grades
de docteur en lettres à PÜniverts d'Edin-
bourg; en 1837 il vint à Londres pour trouver
une modeste place dans le célèbre établissement
voyagea en 1845 en France,
Allemagne, se créant partout des relations stable
hnson, le créateur s
ottage Gardener, qui fut englobé plus tard
le Fournal of es Eu il fut en 1848 k
ondateur-et-rédacteur en chef.et. finalement le
PRE
n1ë51 il publia sa British Pomology, ns
monument le plus important
anglaise. En 1858 il édita le Venstabls King
and its products, donnant une énumération <
pr mille genres et cent mille espèces de —…
Londres; il n'eût que des amis parce
toujours sincère et juste. Son souvenir nu
le cœur de tous ceux qui l’ont connu.
L. LiNDEN et Ém. RopIGA$-
RE —
CAUSERTE
LA MOSAÏCULTURE
La mosaïculture a eu des époques de grande
vogue, et elle a connu aussi les revers de l’in-
constante popularité. Il y a, comme à l'ordinaire,
,
figurer, e tesques, des ara-
besques, des initiales, des tapis d’orient, etc. Mais
l’art de grouper les plantes en beaux massifs ou en
bordures élégantes, et de bien combiner les colo-
ris, cet art est indispensable au jardinier, et doit
former fr Dee de toute ornementation florale.
Nous S proposons d'étudier ici, dans une
série Mtièles, les diverses combinaisons de cet
ordre et les plantes qui sont utilisées pour former
des mosaïques et se bordures ornementales.
Parmi ces plantes, les unes sont recherchées
pour la durée et le pure vif de leurs fleurs, les
autres pour leur feuillage.
Nous allons passer en revue les principales
plantes de chacune de ces Catédoties qui son
employées en mosaïculture.
[. — PLANTES EMPLOYÉES POUR LE FEUILLAGE
© bicolore j jaune, Alternanthera divers,
feuilles panac
dulata aurea, ses à feuilles rondes panachées,
vers, Poirée à carde jaune, Per-
Sicaire du see à feuilles panachées, re
doré, Pervenche pes Tussilage pas-d’ân
Bin ane Glaucium flavum et fuluum, Gnapha-
M lanatum et tomentosum, Heracleum Leicht-
| es panachées, Salvia argentea
Santolina chamaecyp arissus, Scrofularia à feuilles
achées, Sedum divers, um cabiliense,
ë ganteum, marginatun et Se lanata,
SAMEDI, -10 AVRIL 1897
Teucrium, Tradescantia, pr gat Pas-d'âne
panaché, Pervenche panachée
Feuillage vert, plus ou NY Apr é. —
nte
caria, Aspidistra, Aub Begonia Belle d
nuit, Claim uen, Calla d'Ethiopie,
anna, Cyper a, Deutzia, Diclytra,
Erythrina, Datés na, ré Fritillaires, Fun-
kia, Gleditschia, Gunnera, .Gypsophile, Lierres
s, Saxifrages, Sola-
iraea, Tradescantia viridis, ces
voaria, Tusslage Pas-d'’âne et odora
ique, Ms NME - Dh
aol s TA ntosa
II. — PLANTES EMPLOYÉES POUR LEURS FLEURS
Fleurs roses. —— Beg Can Deutzia
crenaia, de spectabil, Jacinthes diverses,
ortensia a, Lav à grandes fleurs,
a, Saxi-
Ne nn Tulipes, Verveine odorante,
Weige
F bus rouges. — Amarante queue de renard,
Balsamines, Begonia divers, Canna , Celosies,
Gro-
âque
s, Phlox à fleurs rougéé,
Roses, Sauges, Tecoma Rs: Tulipes, Ver-
a. _ à fleurs rouges, Rhododendron,
Glaï
Pèurs orangées où vermillon. — Begonia,
Canna, Cuphea, Hemerocallis jaune et fauve,
Montbretia, Pelargonium scar … mi sauge
écarlate, Tritoma uvaria, Tuli
Fleurs rouge-brun ou raies a
Dahlia, Fuchsia, Pelargonium,Tagètes, étre
eurs jaunes. — Begonia, Bocconie, Cal-
céolaires, Canna, Cuphea, Dahlia, Gaillardia,
Gazama splendens, Titinthés, Iris, Lantana,
Millepertuis, Primevères, de Roses, San-
vitalia, Soucis, Tagète,
Fleurs bleues. — À As des, Ageratum, An-
colies, Aster, Aubrietie, Re are pe
Funkia, Jacinthes, Hépati
bifolia, Verveine rs _——
Fleurs violettes. — Cobea, Crocus, Dahlia,
Datura, Funkia coerulea, Re ndébeile. Hélio-
trope, Julienne, Iris, Rhododendron, Sauge Hor-
e de nuit,
Fritillaires, Iris, illets, Phlox, Primevères,
Rhododendron, eo . Zinnia, etc. etc.
Fleurs blanches. — Arabette, Begon: a, Berce,
Bouvardia, Calla d’'Ethiopie, Chrysanthèmes,
Crocus, Dahlia, Datura, Corbeille d'argent,
Deutzia, Fuchsia divers, Galanthine, Perce-neige,
Hoteia, Jacinthes, Hortensia, Iris blanc, Lava-
tère à à grandes s fleurs blanches, Lobe a Erinus
blanc, Narcisse, Némophile, Nivéole, Pioete,
Pelargonium, Petunia hybride blanc, Pivoine,
Phlox, Primevère, STAR RTS Fos Silènes,
Spirée, Tulipes, pepe Violett
Il existe une foule de manières À combiner
ces plantes, et Ra un peut en imaginer à son
gré, en ayant soin seulement de rapprocher les
115
couleurs d’une façon agréable à l'œil. Il existe
est ce que nous
ferons dans un prochain aitielu: Nous donnerons
ensuite quelques détails sur les principales plantes
mentionnées dans ces études, et sur la façon de
les cultiver et de les multiplier en vue de cette
utilisation. G. TOURRET-GRIGNAN.
LES ALSTROEMÈRES
Jonas Alstroemer et Claude Alstroemer
(Voir ci-dessus, p. 71)
Après Ch. Lemaire et Louis Van Houtte,
d
le souvenir de Charles Morren,le père du regretté
Edouard Morren, dont il fut le prédécesseur dans
« La Belgique horticole, » et de M. Arthur
Morren, membre du Conseil d’ . de
la Société royale d cute d’Anv h.
pendant quatre Minis, les
s de la ae É en Ë Agriculture et
de Ets de nal river
rend et des Sciences ones. » C’est dans le
e IV, année 1848, que « l’un des craie
hhératioe: de ts Société » (de Gand) publie une
intéressante « Biographie des Alstroemères ; nous
en extrayons la partie qui concerne Jonas Alstr troe-
mer et Claude Alstroemer; c’est à ce dernier que
le genre qui nous occupe fut dédié. La lectu
est des plus intéressantes et des plus rit
aussi nous ne saurions trop engager nos lecteurs
à ne pas passer cet article datant d’ilya Éiéuants
ans et relatant des faits de la fin du dix-septièmeet
u commencement du dix-huitième siècle. Bien
grand peuple. Mais l'esprit mercantile n'avait pas
tué chez lui l’élan vers les idées généreuses, vers
les perféctionnements dont la société est suscep-
: le to e cœur
tible comptoir n'avait pas étouffé
hez ‘cet hom n. Alstroemer vivait à
Londres 9 ur en Suède, il s’em-
à sa patrie les béliers d’Angora, il éleva des raff-
ries de sucre, il fit cultiver en grand des plantes
dnbtorialés. Tous ses soins tournèrent vers l’ agri-
culture mise en . avec l manufac-
turière. Parmentier était en à naître
siècle avant cet célébrité és or Alstroemer
savait qe rôleimmense devait remplir la pomme
de terre : il l’avait connue en Angleterre, il l’im-
tité. Ce seul titre eût suffi à
pue L’ RÉ ni lui avait inculqué les principes
de oute
Les. ©
Orientales, modifièrent jusque dans ses
ailles le commerce de l'Europe. Né en 1665,
1 ane en 1761. Unelongue carrière de quatre-
116
LA SEMAINE HORTICOLE
vingt-seize ans fut ainsi consacrée entièrement à
des œuvres utiles. Aussi, après sa mort, ses
compatriotes lui firent-ils élever un umen
dans la bourse de Stockholm où son buste redisait,
par une courte mais éloquente inscription, le bien
qu’il avait fait : Jos. ALSTROEMER, ARTIUM FABRI-
LIUM IN PATRIA INSTAURATOR; & Ÿonas Alstroe-
mer, le créateur dans sa patrie des arts industriels.
son utile activité. L'un d'eux, nommé Claude, né
en 1736, devint l'élève de Linné et s'adonna à
l'étude des sciences économiques. Patrick se fit
par le mari de cette dame; son nom n'a pas
été consigné dans les annales de l’histoire des
plantes. Claude Alstroemer n'eut rien de plus
empressé que d'envoyer à son professeur vénéré,
par le consul de Suède, Bellman, un cahier de
plantes sèches dans lequel se trouvait la liliacée
nouvelle et en même temps il en fit passer dans
sa patrie des graines fraîches. Le jardinier d'Upsal
les éleva et spontanément, quand on vit cette belle
eur s'épanouir, la voix publique la nomma le
Lis d'Alstroemer. Linné, en 1762, faisait soutenir
à Jean Falck, vestrogoth, sa thèse inaugurale; il
donna à son élève la mission de consacrer, par la
Le die
per À,
M
|
A 4 \
M) |
se
Fig. 42. — Clerodendron Balfourianum.
industriel, Auguste négociant et Jean métallur-
giste, mais le père avait voulu que tous fissent des
études profondes en histoire naturelle qu'il regar-
en Italie,
Cadix
coup les
une liliacée magnifique dont les graines avaient
été envoyées du Pérou peu de temps auparavant
dansla graci arvllis
« C’est à de cettei isition
- a Propos de cette importante acquisition
que fit l’horticulture au dix-huitième siècle que
om
l’histoire exacte des objets qui les lui offrent, com-
0 , | . is
nous ne tirons pas de l'oubli des actions honnêtes
et utiles. Linné citait à ce
niste De l’Escluse qui,
aites à Upsal:
elles sont encore parfaitement de mise aujourd'hui
et il n’est pas sans utilité de les rappeler à la mé.
moire de nos contemporains.
sous le nom d'Hémérocallis, trois espèces du
même genre auxquelles le réformateur de la
nique donna respectivement les noms d'A/sfro.
meria Pelegrina, Ligtu et Salsilla
us d’un i
2 A
lus d’un intérêt s’attachait d’ailleurs à ces
Hemerocallis de Feuillée, que le père jésuite avait
du reste assez mal dessinées et non
horticulteurs, ils possédaient des Anthophylacées,
comme le disait Linné, c’est-à-dire des jardins
sur les rivages des fleuves ou sur le penchant des
collines. »
Bornons-là la citation de la très intéressante
biographie des Alstroemères, quoique la suite soit
tout à la hauteur de ce que nos lecteurs viennent
d'en apprendre. Si le désir nous en est exprimé,
d, pour en extraire encore quelques
passages curieux et pleins d'intérêt.
CH. DE BossCHERE.
7 LES-PEANTES EN SERRE
CLERODENDRON BALFOURIANUM
Quiconque connaît les ravissantes fleurs du
Clerodendron Balfourianum avec leur corolle
tubuleuse cramoisi tendre, leur calice d'un blanc
pur, réunies en grands panicules, se fera Sa”
peine une idée de l’exceptionnelle beauté du
spécimen que représente la figure 42, et F
e nom, devrait s’efforcer à en CU
Bien des horticulteurs devraient: de
able sur”
mplaires
Jace des
nombreux envois de plantes dites de co
qui encombrent la plupart de nos salons
ES
Les grappes de fleurs sans nombre qui font
de la plante figurée un bouquet sans pareil, se
détachent sur le feuillage ovale, glabre, vert
foncé, et de cette opposition de nuances naît un
tableau gracieux, de toute fraîcheur.
L'exemplaire représenté d’après une photo-
graphie, prise par M. Ludwig Müller, d'Érfurt,
figurait à l'exposition printanière, de Berlin, en
—_—_ oo,
SAMEDI, 10 AVRIL 1 97
permettre aux racines de se développer librement
en tous sens et de ne pas les blesser lorsqu'il
faudrait procéder à un rempotage.
Les Clerodendron furent rempotés au prin-
temps 1889, dans la serre chaude non ombrée.
Le compost utilisé se composait de parties égales
de terre de bruyère et de terreau additionnés d’un
peu de terre de gazon. Les Clerodendron pous-
117
une chaleur de fond de 26° R.
ne tempéra-
ture de 22° R
)n les arrosa abondamment jus-
qu'à l'apparition des feuilles; alors, on les aspergea
six fois par jour tout en tenant le fond humide.
Le 14 avril, les plantes étaient en pleine florai-
son ; il avait donc fallu 73 jours pour arriver à
ce beau résultat. Ce 14 avril, on commença à
préparer les spécimens pour l'expédition à Berlin.
Fig. 43. — Un spécimen de Miltonia vexillaria (voir p. 118)
a dans la collection de M. l'inspecteur J. Fox,
es Neudeck, Silésie supérieure. Nous e
°nS à la notice
de culture
é un aussi brillant résultat.
mps 1888, une vingtaine de plants de
On Balfourianum de 50 à 75 centi-
el 88 de long, furent mis en paniers, composés
attes espacées de 12 à 1 5 millimètres, afin de
saient vigoureusement et donnaient une abon-
dante floraison. L'hiver, les plantes recevaient
moins d’eau et laissaient choir une partie de leur
feuillage ; les p taient parfai taoûtées.
e 1°" février 1890, huit de ces plantes furent
mises dans des cuvelles de 45 centimètres de
haut et 54 centimètres de diamètre, conduites
autour d’un treillis de 1"80 de haut, et placées
dans une partie de la serre à ananas, avec
On donnait de l'air, d’abord par le haut, ensuite
de côté, pour laisser finalement portes et fenêtres
ouvertes mé
moins du monde aux plantes.
même pendant la nuit sans nuire le
s
en pleine floraison, les Clerodendron
Etant
furent arrosés d’eau pure et tous les deux jours
d'urine de vache diluée dans l'eau. La figure 42
montre éloquemment à
arrivé.
quel résultat M. Fox est
,
LES MILTONIA
Le genre Miltonia est un de ceux qui attirent
le plus l'attention des Orchidophiles, à partir de
la fin de l'hiver jusqu’à l’époque des floraisons
luxuriantes et infiniment variées, l'époque des
gran ndes expositions qui préc
l’été. Pendant la phase d'attente où la végétation
commence à renaître et où les fleurs sont encore
peu nombreuses, les triomphateurs sont les
Cattleya, les HAS re les Miltonia et les
de ces genres a ses mérites
iltonia n'ont pas la
ngu courbe des grappes,
l’élégante ondulation des segments floraux, que
l'on admire dans les Odontoglossum, ils ne leur
cèdent pas au point de vue de l'ampleur des
fleurs, de leur majesté et du coloris superbe.
Parmi les Miltonia, sans doute, il est plusieurs
espèces qui sont voisines des Odontoglossum, et
que l’on désigne souvent du même né
=—+
S 9
&
—
ajouter le célèbre hybride
justement de celles qu'il faut se au premier
rang. Mais quelles que soient les analogies et les
de vue botanique, il nous
ui est,
horticole. On peut fort bien adme
. ’une révision des genres
glossum et e er sa le cotes
Warscewiczi, par mple, ressemble fort à
de dium, et aussi “l'Oncidium hastatum à un
voisins sont très Re nient distincts de fus
et de laut que le M. candida; et le
mieux ae Dati être de conserver un nom
i sont les plus connues
du as “Miltonia, et qu'aucun amateur ne peut
risquer ce en er avec les genres botanique-
ment vo
Les reniére espèces qui embellissent les
serres dès la seconde moitié de l'hiver sont les
suivantes :
Clowesi. Plante robuste, atteignant une
hauteur de 35 à centimètres de feuillage ;
pourpré plus ou moins foncé ; disq é
six ou sept lamelles de longueur inégale, parfois
tachetées de j jaune.
LA SEMAINE HORTICOLE
La variété castanea a les segments à peu près
entièrement brun-marron, teintés de violet à la
base, et le sn ER violet pourpré,
nuancé de ma à la base. Une autre variété
nommée Lamarchiana a les Sven et les pétales
plus larges, le coloris plus vif et le labelle plus
ample et plus étalé.
M. cuneata. Espèce assez analogue à la pré-
cédente, mais plus basse de port, et ne dépassant
à huit
muni rss on ne ng et étroit,
disque deux lamelles faiblement divergentes, par-
fois ae de rose
C e la précédente, cette espèce est origi-
naire dd Brésil, d’où elle fut introduite vers 1844,
un peu plus tard que le M. West.
M. Warscewiczi. Les fleurs de cette espèce
sont très curieuses et très différentes de celles
sur les bords, surtou s le s
est he ie à peu Près carré ts l'ebentble:
fo ent bombé un peu au-dessus de la base; il
a fé bus tiers d’un rose violacé pourpré, avec
une macule ronde, d’un jaune brunâtre luisant en
av
le sommet blanc ou NT clair. Certaines formes
ont un rer 7e très v
Cette espèce est encore AS y désignée
dans l'hortic ulture sous les noms d'Oncidium
fuscatum et d'Odontoglossum Welton m. C'est
pourtant un vrai Miltonia. Elle est très florifère
et produit un bel effet quand elle est cultivée en
forte touffe.
M. Endresi. Ce Miltonia, assez rare dans les
cultures d'Europe, est parfois exposé sous le nom
d'Odontoglossum. W arscewicz1, com le M.
vexillaria est étiquet & Odonto lossum vexilla-
yium. Il appartient d'atleures à la même catégorie,
et semble une réduction du M. Roezli. Ses fleurs
plates mesurent 5 à 6 centimètres de diamètre;
elles sont d’un blanc terne ou légèrement ; jau-
nâtre, parfois avec une petite tache rouge à la
base de chaque segment. Les pétales et les
sépales sont ovales-oblongs, aigus; le labelle est
largement panduriforme, avec “deux petits lobes
arrondis à la base, et une petite crête jaune
formée de trois sillons.
M. vexillaria (fig. 43, p. 117). Cette SL
plante est une des Orchidées les plus populaires,
et il est à peine nécessaire de la décrire; de le
monde l'a pe aux expositions annuelles
d'avril et m
Ses rise ut très variables au point de vue
de la grandeur et du coloris. Les formes les plus
petites sont généralement les plus colorées, d’un :
rose pourpré vif; les formes très grandes se
rapprochent plutôt du blanc. Les sépales et les
pétales sont ordinairement d’un coloris plus vif
que le labelle.
Le diamètre vertical atteint parfois 10 à 12 cen-
timètres. Les pétales et les sépales sont ovales-
oblongs, les rm un peu plus larges et plus
arrondis; le labelle plat est rue ovale, for-
mant deux lobes au sommet; il porte à la base
deux petites SRE dressées ovales; la crête
s petites dents. La fleur dans son
ensemble est ose et superbe.
Il existe beaucoup de variétés de cette belle
espèce. Parmi les plus connues, on peu citer
celles qui portent les noms de Leopold aie
leucoglossa, rubra, superba, line
nner une idé a ae ES di
Miltonia vexillaria, il suffira de rappeler le spé-
cimen qui était exposé au printemps de 1890
rs les serres de pe INTERNA-
NALE, à Bruxelles, et qui por tait 37 tiges
done et 187 fleurs. La plante n'était cependant
pas très volumin
M. candida. Ce Miltonia rentre dans une caté.
gorie toute différente de celles à laquelle appar:
tiennent les précédents, et doit être classé tout À
fait à part dans le genre. Il a le labelle enroulé
autour de la colonne, puis étalé en un limbe
ovale arrondi ; il est entièrement blanc, sauf le
Il existe une variété supérieure qui porte le
nom de grandiflora.
Cette espèce est généralement mentionnée
comme fleurissant à “au
dans les er il de difficil le d’affirmer en
cette matiè eu
(Sera ee
UNE VISITE AUX SERRES DE M. JULES HYE, À GAND
Il y a des amateurs de céramiques, de tableaux,
de timbres-poste, de porcelaines, de médailles, etc,
ne vois pas là, tout en respectant les idées des
rer va autant d'attrait que dans la collec:
tion que j'ai eu le bonheur de voir ces jours der-
iers. Je veux sie des splendides serres d'Or-
chidées de M. Jules Hye, propriétaire à Gand
(Belgique).
Depuis longtemps j'avais le désir de voir chez
cet amateur les superbes plantes, dont, souvent,
j'ai nn de nombreux exemplaires dans les
» un peu us et M. Julés Hye my
bien me conduire vers le Jardinier-chef, et, ausS*
tôt, la promenade parmi les merveilles commenta:
_ Véritablement enchanteresse, cette ex xcursion
parmi tant de bijoux horticoles! Signalons tot
d abord quelques jolis. exemplaires d’une excel
1m gi £ vanteuns
aux fleurs d’un cn blanc de neige; le le curieux
rare Lycaste Poelmant; un Cattleya Schroeda®
S hi
gigas alba. Un Cypripedium Es
tanum, aux allures martiales, est d’un
soignée rencontr ne été curi [A
précieux Cypripedium Sallier: HJee ie
Île ou sabot n'existe plus ;
A F est d'un
et Laelio-Cattleya Phoebé, ce sont des
de grande valeur
Puis le Cattleya Mossiae alba et des Coteie
cristata alba, ces remarquables effets de
(ILE
nisme, Encore une plante rare : le Cyprt os
ñ
RENE
4008 hybride de C. villosum x Druryi.
Les Vanda sont très sains, quelques-uns sont en
fleurs, ils parfument l'air de la serre de leurs
effuves délicieux. À noter un beau RE se ve
nale. De. serre est admira blem
beaux sujets d'Odontoglossum crisptum Pesca-
torei et triumphans montre sr p de fleurs
et de boutons, c’est charmant. unique
nte
re variété précieuse de l’ Odantaoliti un Uro-
Shinneri me fait écarquiller les yeux, le labelle
est énormeet le coloris est indescriptible, c’est
ye, entre les espèces villo-
sum et | Méuts et vice-versa, et insigne par
Spicerianum. Plusieurs centaines de ces plantes
sont & ik ou de force à fleurir, toutes celles
ns
des fleurs superbes dans les Cypripedium Alber-
num, Halmaet Lathamianum, divers des semi
de M. Hye. Es Se = Cybribed um Minos.
Nous tombons sur 1 lionia vexillaria
sieurs exemplaires de cette très belle plante de
l'Angraecum auf dot aux
grandes fleurs de cire blanc
anum. Un
e roue Boxalli Prince
ne soie) est tout en fleurs. Nous
voyons encore des Cypripedium Sallieri-Hyea-
um et le splendide Cypripedium insigne San-
l’or en barre) d’une valeur de 2000 fr.
* Une petite plan te m c'est l’Ada
aurantiaca maculata, c'est une variété ponctuée
noi
cieuses au milieu d’une collection
porta te de Cypripedium, laquelle a déjà
ii la réputation de leur heureux propriétaire.
Nous arrivons au bouquet de ce feu d'artifice
Slossum de choix! Il y en a beaucoup et là on
tombe dans une fantasmagorie de en Trois
a ntoglossu valent ensemble, 24,00
Re FA noms rares, des
pe : nobilius, amabile, erator, Had-
re Cavallini it
m,
Pr ou
majesticum. Mine Fes Andersoni che)
"160 un,
SAMEDI, 10 AVRIL 1897
Marshalli, elegans, W ikeanum (extra), Wri-
ec enr Wilkeanum, Lis end num. Beaucoup
d’autres ar raientàc qutlittiar veille s!
— N'oublions pas de nommer De res
Pesealoro Sri aux fleurs d’un blanc absolu-
nt pur et à la ae de l'Odontoglossum pul-
ae majus, à périanthe plus grand : c'est
délicieux. J'ai encore remarqué l'Oncidium in-
CUrvum et le magnifique Maxillaria
Sander
Pour PRRes ce compte-rendu sommaire je
ne puis oublier la charmante collection de Mas-
devallia en forts spécimens couverts de fleurs et
on comprend les Masdevallia comme
cela
La j Journée du 17 mars dernier marquera dans
mon existence
Félicitons donc hautement le patient et éner-
gique a 3 qui fait un aussi bel usag
de sa fortu et son modeste collaborateur, qui
soigne ais 4 perfection toutes ces serres où les
plantes de valeur fourmillent en ‘quan tité.
remercie M. e m'avoir autorisé à
voir ses superbes plantes.
.®
AD. VANDEN HEEDE.
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
G. Sauvannet (Français)
1° Depuis rase êtes-vous amateur ?
Depuis 1
20 CHE l’êles-vous devenu:
J'avais antérieurement une etite s serre dans
laquelle je cultivais diverses plantes à feuillages,
Palmiers, Fougères, Bromélias, et q
m'avait amené à lire ‘’horticul-
ture, not où j'avais
puisé quelques notions sur les Orchidées. L’étran-
de ces plantes
décidé à en essayer quelques exemplaire
3° Quelles A _ premières Drcsdées que
vous avez cultivé
Caonobidisee eahis Cypripedium bar-
batum, Cattleya Mossiae, Lycaste Shkinneri, ete.,
une douzaine environ chois sie dans la collection
pour débutants (catalogue de L'HORTICULTURE
pre 189
uel est le genre que vous préférez, et
dép P
Genre Cattleya. Culture facile, peu attaquable
, floraison réguliè
_ par les insectes
beauté su upérieure des fleurs : c’est le genre qui
me Mon le plus de satisfaction
Fou est, d'après vous, la plus belle
Orhid
Phalaenpsis res orne Nuée de fleurs
aériennes sur cèmes atteignant jusqu’à
d rase par la forme,
coloris et le parfum; feuillage remarquable par
_ allure, sa forme et les marbrures dont il
t orné; c’est pour moi le plus précieux bijou
re la famille. Je cultive cette plante et celles du
même genre dans ma serre chaude ordinaire sur
une soucoupe pleine d’eau, et elle réussit
parfaitement.
Je dois dire que ne ns réponses je n’envisage
que le type dan ue genre € les
. “exceptionnellement belles
Ainsi, si je m'occupais
placerai première
Catieya Mossiae RE ps et encore j'hésite-
rais en raison du feuillage un peu raide et moins
ses
oœ
119
attrayant des Cattleya; mais sur cette voie je
me lancerais dans l'inconnu et il me semble que
ce serait répondre à côté.
6° Quelles sont les onze suivantes, par ordre
de fre férence ?
Catlleya labiata, Mossiae, Mendeli, Trianae
ou amethystoglo _… Laelia À qu purata,
glossum crispum, Cypripedium Stonei où Mor-
ganiae, Vanda . Ré Angraecum > A
(feuillage puissant, s majestueux), Den-
drobium thyrsi forum Hate variété), ss ar
Bungerothi, Oncidium Lanceanum où Krameri,
Miltonia Roezli, Phajus tuberculosus où Hum-
bloti (ce dernier beau feuillage, nombreuses
grappes bien fournies de fleurs d'un ravissant
coloris
7° Vos sn sont-elles installées à la ville ou
à la ma e?
a vi lle mais sur un point élevé et isolé, en
ie qu 'elles pen être considérées comme
étant à la cam
8° li au les principes de culture
indiqués dans « Les Orchidées exotiques et leur
culture en Europe » ou dans ce journal et
comment vous en trouvez-vous :
ui, et je m'en trouve bien; toutefois, pour
certains genres, par exemple :
Dendrobium, je
et mélangés, mais placés par parties de la grosseur
d'une
(
sujets à être envahis par les conferves; en outre,
le compost est plus perméable à l'eau et à l'air et
semble mieux convenir aux genres ci-dessus qui
redoutent l'humidité stagnante.
es Cattleya, Laelia, et en général toutes
mes Orchidées, sauf de rares ei poussent
très vigoureusement, donnant des bulbes plus
gros, plus trapus, plus dlésée que ceux d'impor-
tation. Malgré une diète sévère à la fin de
chaque pousse, je ne parviens pas ouburt à à les
empêcher de faire une deuxième pousse. Ainsi,
cette année, malgré un été fort peu accusé, plu-
sieurs Cattleya et Laelia sont dans ce cas : u
Cattleya bicolor, un Caitleya Harrissoni_ ont
fait deux pousses successives suivies chacune de
floraison; un fort Cattleya Trianae donnera
probablement au même moment une floraison
sur Er générations.
quoi attribuez-vous vos succès ou vos
Eos dans la culture des Orchidées ?
J'attribue mes succès : r° à la bonne installation
tres, l’air est très pur
et semble très avoriiié À à | culture des Orchi-
au de pluie pure pro-
venant de bassins re ar les tablettes ;
pots, dont les trous oujours large-
agrandi, ne reposent pas rs rie sur
les tablettes à claire voie, mais sur des supports
en zinc de o"o8 de hauteur et d’un diamètre en
rapport avec la ges des pots; ils sont dé-
upés à la partie
étaient suspendus. Si quelques plantes telles
que les Phalaenopsis demandent un milieu plus
humide, je place support au milieu d’une
du pot, ce qui n'a pas lieu avec les soucoupes
120
LA SEMAINE HORTICOLE
à support en poterie. Mes supports Ge
en outre l'avantage d'isoler les pots du lim
vert qui se forme parfois sur les tablettes .
d'éviter les éclaboussures de ce limon en
arrosant; 5° je m'efforce de faire tenir bien
propres les pots et paniers, de surfacer dès que le
besoin s’en fait sentir, et en général d'observer
les soins de propreté recommandés souvent par
le Journal des CR et qui ont en effet pour
moi une grande import
vers de médaille, je pâtis souvent,
avec n s
pas été pau complet et les trips, les pucerons
— etc., n’ont pas été totalement éloignés
o Engraissez-vous vos Orchidées et quels
résultats avez-vous obtenus ?
J'ai employé l'engrais chimique de M. Rom
ébut de mes cultures;
obligé de pr
répétés. Ennuyé de ce surcro oît de pre j'ai
puis
t dep
quatre ans, je cultive exclusivement à tn de
de spha;
dizaine, des
35 fleurs, est actuellement — à presque rien.
Les Dendrobium, à longs bulbes Devo aa,
Falconeri, etc. semblent parelèrement sen
ir à l’action de l’en
me nes 2 crois que le procédé de
M. man e des services pour
régénérer ne ar crie ou pour la
culture de certains genres rebelle
Dans le surfaçage de quelques RE 8 ne
que Calanthe, Lycaste, Angu t du
reste les indications du Your _ ae Orchidées,
desséchée; je fai s Phajus
Humbloti ; mais je n’emploie jamais “ent
liquides
Gars ces plantes réussissent parfaitement ;
j'avais l'hiver dernier un Lycaste Shinneri por-
tant 33 fleurs à la fois sur 4 bulbes, et une
Jsine de fleurs avaient été coupées déjà.
He, Vous occu qe d obtain: ?
4 semer, mais je n'ai
hion exercera-
t-elle à votre avis sur le goût pv Orchidées et sur
la compassion des collections
e ne puis donner sur ce “point un avis en
connaissance suffisante de c
13° Prenez-vous part aux expositions. ? Sinon,
quel est le motif de pales pes
lon, je suis trop pré “de tout centre
d'exposition; puis l'enéditi on des plant es de-
manderait des nn: de soignés pour
lesquels je ne suis pas o
14° Quel est, selon ee le ‘meilleur système
d'exposition ? Sou nn quelque innovation
ou quelque réform
. Relativement à RER _ Era
ori: En ce qui
position de Lire avec ses rocailles me paraissait
-cées.
bien, Toutefois, j'aimerais à voir chaque pros
appuyé sur un fond de verdure : Palm
fougères, etc. SopobseRe par € exemple sx
hall vitré, un massif de plantes à feuillage au
centre, un passage circulaire autour, avec d’autres
grands massifs de verdure dans les angles; les
grands groupes trouveraient leur place appuyés
SSI 23CLO
PE
AA: ï <.
Un *: REA
#16
ce
Que
Fig. 44. — Une exposition d’Orchidées.
contre ces derniers et les petits contre le massif
central (voir ette disposition aurait
le tort d'être moins pittoresque que celle signalée,
mais chaque groupe bien éclairé serait vu dans
des conditions identiques et d'une manière favo-
rable par l'opposition de la verdure.
G. SAUVANNET.
Gueret, 24 novembre 1896.
LES FRUITS COMESTIBLES DE L'AFRIQUE
(Suite, voir p. II0)
eme facile des Ampélidées. Genre
surtout aïrl uoique quelques espèces aient
été Rare pes Cochinchine, dans l'Asie méri-
dionale, dans l'Amérique centrale. Des voya-
eurs tiennent les fruits pour Eee d’ autres
disent qu'ils sont acides ou laissent un arrière-
goût âcre. Plusieurs espèces UT dans les
plaines ou les montagnes. vpsts tuberculeuse,
vivace dans plusieurs espèc
RER a Ahcesia famille des Sapinda-
ttrig CO ouge, arille blanche,
jus, : comestible. + Late A été porté à la
Jam
Chytranthus Manni Hooker fils. Nom vul-
Pecego (p phare Au Benguela. Fruit
Charnu, comesti
Sapindus PP nom vulgaire : Kewer.
Fruit rouge, charnu, de la grosseur d’une cerise,
mangé par les nègres. On dit que l’amande du
noyau est amère et vénéneuse
Pappea capensis Eklon Zeÿher, famille des Sa-
pindacées. Cap. Fruit re charnu, comestible,
e la grosseur d’une ceri
Zizyphus, nom vulgaire : : Jujuba, Bir, Ber,
famille des Rhamnées. Plusieurs espèces donnent
es drupes charnus comestibles. Chair souvent
vages. Afrique orientale, Sénégal,
Afrique An
Plusieurs Salacia, hautes lianes sarmenteuses
de Ja famille des Hippocratéacées (envis
: a Sor
Petit tn charnu,d’un goût né nt
Petit a
PET edulis Endlicher,
Burseracées. Afrique. Fruit comest
Spondias lutea Monbin. Croît, dit-on, dans
l'Afrique occidentale comme en Amériqu ue, Nom
famille des
tible.
vulgai uguenque au Congo. AE
Spondias microcarpa, nom vulgaire : Mus.
sondo au Lee Petit fruit noir ou violacé, très
aimé des n
Spon die EU Nom vulgaire : Bi a
Sénégal. Drupe sucré, comestible, servant aussi
à préparer une boisson fermentée
Chrysobalanus Icaco var., finille des Rosa.
cées, tribu Chrysobalanées. Arbuste du littoral
e la grosseur d'une
de chaïr autour d'un
os Variétés diverses, de mérite inégal,
de coloration . Fruit médiocre, meilleur
cuit au sucre
Parin re ‘famille des Rosacées, D +
sobalanées. Grands arbres ou hautes plantes
sarmenteuses, ligneuses, très fractifèsé Fruits
nt dédaignés des Européens.
Parinarium senegalense. Nom vulgaire :
Néou. Arbre.
Parinarium at Nom vulgaire : Man-
pata. Fruit meilleu
Parinarium woboi Oliv
Detarium es famille M qe
neuses, tribu Coesalpiniées. Noms vulgaires :
Datar, Mél Manbode, Pom me foin. Légrne
é; pulpe ver
l
coesalpiniées. Noms sr $ Salah Solomé,
noirâtre, pulpe ac idulée. A rbre. :
Afzelia africana Smith. Petit arbre, arille
ee d'un goût agréable, mangée par les
| Chrysophyllum “aient A. DC., famille
s Sapotacées . Arb . Fruit comestilé! gros,
de ns qua
Chaplin albidum. Nom vulgaire : : Cai-
mite de Guin
j Saporaohs.
Guinée. Petit ae
Vitex species affinis V. cuneatae, famille Ver
bénacées. Nom vulgaire : Muxilio (Benguals).
Petit fruit rouge mangé par les Nègres, d d'aprés
le comte de Ficalho.
Vitex cuneata Schum. Thonn. Guinée. Drup*
de la grosseur d’une prune pe noirâtre
comestible. Grand arbre à feuilles 5 igitées.
ordia myxa, famille des Borragin
Cordiacées. Fruit bacciforme, pulpeux, gélatineus
insipide. Arbre M
Solanum thonninginum. Nom vulgaire : 7,
“
orange mandarine. Croit en Guinée et à mer
oleona imperialis, famille propre SU joue
quelques botanistes, rapprochée par que!q te
autres des Myrtacées, tribu Barringto oniées
buste, pulpe du ré mangée par les nègres.
mote. Fruit jaune, de la grosseur d'une PL
tribu É
: fruits dont on
Cette pulpe peu abondante entoure plusieurs
osses graines. à
Ficus sycomorus. Haute Égypte et s'étendant
probablement aux régions voisines de l'Afrique
centrale. Figue dure, peu sapide, meilleure cuite
r'
au sucre.
‘Variété du F. sycomorus, ou espèce voisine,
om vulgaire au Benguela : ]ncendera. Fruit
quelquefois assez on.
Bosqueia angolensis Baillon, Centrogyne an-
golensis Welwitsch. Nom vulgaire : Muguenge
muchito. Croît dans les montagnes du Benguela.
Réceptacle charnu mangé par les nègres. Petit
bre à suc lactescent un peu aromatique. Famille
ocarpées.
Treculia africana Decaisne, Myriopeltis an-
olensis Welwitsch. Noms vulgaires : /sa quente
Benguala), Quicangue (St. Thomas), Ocua (Sé-
négal), Disanha (Angola). Amandes comestibles.
amille Artocarpées.
Myrianthus arboreus Palissot Beauvais. Nom
vulgaire : Musubiri [Benguala). Croît dans les
montagnes. de Bengua
feuilles digitées.
d'être plus précoces ou plus tardives.
Plusieurs Phoenix sauvages de l'Afrique inter-
tropicale donnent de petits fruits portant un peu
de chair autour du que l’on utilise par-
u
Srandintérét, de cultiver de graines, dans la région
Saharienne, des Phoenix sauvages de l'Afrique
Intertropicale ou de l'Asie, en vue de voir si le
“imat y produirait un commencement d'h per-
trophie de la chair du fruit et de nature plus
Sucrée que cette chair.
Deux Palmiers africains, sans avoir propre-
Ment le fruit comestible, donnent
: e prépa-
P. æ ‘un extrait gélatineux nutritif; ce sont le
et Doum, Hyphaene thebaica et deux ou
Bà. autres espèces du même genre, et le Rondier,
nè 4 um. crois même que les
sres mâchent quelquefois la chair fibreuse de
8 fruits et en avalent le jus.
SAMEDI, 10 AVRIL 1897
. L'Elaeis pguineensis donne des fruits qui,
immergés dans l’eau chaude, contus et froissés,
donnent une huile alimentaire excellente.
(A continuer.) P. SaGor.
JARDIN D'AGRÉMENT
Cet hybride est une plante gracieuse, à fleurs
grandes, érigées, de coloris très frais et bien
variés.
Le type, l'Ancolie bleue (Aquilegia coerulea
James), originaire de l'Amérique septentrionale,
a des fleurs aux sépales d’un beau lilas bleu ; les
pétales sont d’un blanc pur dans leur partie
élargie et se teignent de bleu lilacé sur la portion
prolongée en éperon.
Il existe une variété blanche de l’Ancolie bleue,
FN
FER
\d/
Uk
d 4 à
SC
ne
Fig. 45. — Ancolie hybride de cocrulea.
même, une à fleurs doubles; celles-ci durent plus
longtemps que les fleurs simples et produisent
beaucoup d'effet.
Les Ancolies bleues et leurs variétés demandent
un sol mélangé de terre de bruyère sablonneuse,
humeuse et fraîche et préfèrent une exposition
demi-ombragée; cependant elles réussissent très
bien dans toute bonne terre saine et douce, telle
que la terre franche argilo-sableuse.
n sème les graines d’Ancolie d'avril en juin
en terre de bruyère siliceuse et à l'ombre. On
repique les jeunes plantes en pépinière saine et
bien exposée, et on les met en place en automne
et au printemps. . DE B.
AVIS IMPORTANT. -_ La Semaine Hor-
TICOLE est mise à la poste régulièrement tous Les
samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta-
teraient un retard quelconque dans sa réception
sont priés de le signaler au bureau du journal. :
FRUITS ET LEGUMES
LA CULTURE HATÉE SUR PLACE
DU PISSENLIT PERPÉTUEL
Y at-il de pire client et surtout aussi exigeant
que la maison bourgeoise ? Voyons, en connaissez-
vous Certes non! il
redisent mille fois par
an ; « Mais Pierre, il y a tel légume aux halles,
pourquoi ne l’a-t-on dans notre jardin?.… peut-on
l'avoir ?... la culture en demande:t-elle beaucoup
etc. :et0;.L'25 © qui parlent
ainsi sont encore de bons maîtres, parce qu'ils
manifestent le désir d'en posséder et qu'ils ne
redoutent pas la dépense.
Mais à côté de ceux-ci, il y en a d’autres qui
viennent vous interpeller à votre travail et vous
- » Le bonhomme misère se relève,
retire sa coiffure et après avoir invoqué le manque
de temps, de matériel nécessaire, ou de graines,
pour se disculper de l'absence de ce légume, il se
Tinen Ut
Î
.. » Ici, il articule le oui tradi-
… «€ Pour ce qui est de la graine, vous
me donnerez le nom et la quantité que vous
voulez... »
jardinier me tenait, il y a environ quatre ans!…
i s'agissait-il ?... d'avoir du pissenlit blanc
pendant l'hiver! Et le t
Sachant que le pissenlit se développe et pousse
très bien sous l'influence d’une très faible somme
de chaleur, je lui conseillai la culture hâtée du
Pissenlit perpétuel sur place. Des pissenlits perpé-
tuels, me dit-il, je ne connais pas cette espèce-là!..
s sémerez vos pissenlits en temps ordi-
naire, mai OU juin, comme vous voudrez, en
(1) La ligne pointillée montre l’ancien niveau de la terre
avant la mise en culture.
122
LA SEMAINE HORTFICOLE
pépinière et vous les repiquerez en juin ou juillet
en rayons un peu creux et distants _de 060 l’un
de l’autre et
nlit est perpétuel et qui c
intercaler des cultures secondaires entre les rangs,
é samment
novembre, «pr
rester ar sur le terr.
Le ent est venu ete: en culture. On
l'habille £ er on coupe ses feuilles et on le
e qui est prise entre les rangs,
que l’on creuse entre ceux-ci pour
recouvrir et faciliter l’ étolement du rang de pissen-
its. L'opération finie, on a à peu près le profil de
la figure ci-contre, une Débit tranchée qui a envi-
ron 0"40 en haut et o0M30 à e bas.
Les rangs sont recouverts de 15 à
La
: ©
16
La
®œ
ee)
Q
©
Es
"+
+
van
celle de la tranchée de 40, ceci est pour faciliter
l’amoncellement de la terre sur le rang qui a o"30
de base au lieu de o"20, dimension trop faible
pour les terres friables).
aintenant, se lui dis, nous avons plus de
us avez des feuilles dans votre
APT Un ss me répondit-il.… Alors vous
avez ne un bois à à proximité ?.… Oui l... Vousen
ez et vous remplirez toutes ces tranchées
de feuilles bien tassées, même si vous en avez :
suffisance, vous pourrez en mettre sur lerang un
u
moitié fait —
terre), suivant que vos feuilles auront plus ou
moins Ghase et aussi suivant la clémence
Pôrie la A vous retirez 1e feuilles de
e sur celui-ci,
nu, après quoi vous le coupez avec un
couteau un peu au-dessous des feuilles (quelques
millimètres au-dessus du collet), tout en laissant
la racine sur place. Vous voyez, le tour est joué,
vous avez ce qu'on vous demande : du Re
c!
ES printemps suivant vous retirerez les feuilles
des sentiers et vous recomblerez ceux-ci avec la
.
a
pissenlits qui, comme je” vous l’ai dit, sont restées
en terre commenceront à végéter alors; les rangs
étant limités et tracés _. la végétation, vous
27»
sr fait, l’année sui-
Pourtant il serait bon ans un peu le rayon
de pissenlits par une fumure en couverture faite
ec du terreau déjà un peu décomposé, ceci dans
e pu d’avoir de très beaux produits l'hiver
suivant, Inutile de fumer le terrain intermédiaire
qui se trouvera suffisamment fourni par les
débris de sg rs vous laisserez volontaire-
ment à cete
Maintenant ni est bon de vous dire qu'en per-
pétualisant le pissenlit par sa racine qui reste à
demeure, vous récolterez la seconde année deux
ou trois pissenlits au lieu d'un et de même la
troisième et la quatrième, etc.; cependant il ne
faudrait pas croire pour cela qu ils vont donner
et durer des siècles ! erreur profonde, il n’en est
rien, il faudra dès vous verrez que ss pro-
duits laissent à désirer, vous en créer un second
carré qui devra remplacer et suivre le Stier
qui sera épuisé.
Pendant l'hiver, il ne faut pas mettre tout le
carré en entier en culture, on le divise en saisons
st
de la feuille, la tranchée seule suffira ; mais par
contre s’il fait de fortes gelées, vous serez obligé
de le couvrir et même vous ferez bien d’y ajouter
quelques vieux paillassons ou de la grande litière.
Quelquefois même, malgré ces précautions, la
végétation pourra bien se trouver un peu inter-
rompue par l'intensité d'un froid soutenu ; alors
euille .
arrosant celles-ci avec de l’eau chaude afin
aire entrer au plus vite en fermentation et lui
permettre un chauffage presque instantané
Avec cette description, notre homme est
parvenu à pente du pissenlit blanc Sais la
majeure partie de l’hiver et ceci, comn ou
avons pu le remarquer, sans aucüne hetatlation
spéciale.
Depuis cette date,ses dires m'ont plusieurs fois
és qui m engagent à vulgariser ce procéde qui
trouvera, sans doute, bon accueil aussi bien près
de nos confrères que près des amateurs.
GC: POoTRAT.
CORRESPONDANCE
Amsterdam, 24 mars 1897.
a seu Linden, rédacteur en chef de « La
ne Horticole, » à Bruxe
Dans le numéro du 20 courant je vois un article
« Les Programmes d'Expositions.
Vous demandez quelle est la meilleuré façon
de comprendre F Pr ae des expositions ?
Mon opinion est qu’o as besoin de dis-
tribuer des programmes s d' une grosseur énorme
avec des centaines de concours, de nombre de
plantes, etc.
On annonce qu’une exposition sera tenue au
printemps, mois d'avril, par exemple, on demande
en général des plantes en fleurs, Azalées, Ca-
mellias, Rhododendrons, Orchidées, Cinéraires,
Le:
qu'il veut; les amateurs et les horticulteurs,
peuvent envoyer trois, cinq, six, dix plantes, mais
-bien cultivées. Le Jury doit tr _ de décerner
des récompences, comme il veut ; par exemple,
pour une collection de six "rh bien cultivées
———
plus que pour une collection de vingt- -cinq plantes
demandées dans le programme, qui sont bien en
fleurs, mais comprenant des plantes mal culti.
vées. Je préfère donner une médaille d'argent à
ces six plantes.
On tiendra une exposition en été, ou en
automne; on demande des plantes, qui seront
alors en fleurs : ; des collections de légum mes, de
fruits, etc. Le Jury donne ou a le droit de dont
des eee selon les mérites.
En 1895, j'étais président de la section d'hor.
ticulture àAmsterdam ; les membres du Jury me
demandaient (il y avait des dE des Français,
des Allemands) le program ‘ai répondu,
voici une liste
pensez; vous pouvez attri
or à une belle petite collection, et une m
de bronze à une grande collection, qui ne vaut
pas la belle petite collection.
a donné à un Belge un premier prix pour
vingt- cinq variétés de Poires de table, dechacune
cinq exernplaires, et un même prix à une collec-
tion de Poires et Pommes, je ne me rappelle plus
de combien de variétés; on a fait la même chose
avec les Conifères, les Rosiers e en pleine terre, etc.
ury Mn 24
à la fin ils disaient tous, que c'était une ie
innovation.
Jac. P. R. GALESLOOT.
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LA SEMAINE HORTICOLE, dans laquelle se sont fondus le Fournal des Orchidées et
ProPetérae : LUCIEN LINDEN L’Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais :
Ne he Gardeners’ Chronicle, The Garden, The Gardeners’ Magazine, etc., contient chaque fois seize
SOMMAIRE DU NUMÉRO 1°: pages, grand format, le texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et
Pages | Paraît tous les samedis.
ne SR DE Ci mr LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori-
re : Les serres publiques de Paris. — La fraude
tue culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère; elle consacre des notices spéciales à la
prantes en serres : Les Crotons Las Asa . 126 | décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle
Trespondance _ . 12 ; x : : St re
RER TS Me RTL LS s plantes, des fleurs et des fruits. lle li ri en script
Le Journal des Orchidées : Les Orchidées en Russie, 128 | "#87 des p ; urs s. Elle-publie périodiquement des desc iptions des
Petites notes he + + . . . 129 | belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
132 | des grandes expositions horticoles.
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Parcs et Re d'un jardiy | des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture.
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des Graines de Légumes. 3 La liste des Grai ASS Or LEnEN LS cons iderallÆs, 60 hectares
de flcurs, 49 La liste des Graines Pour prairies en culture Gout G&s No
el pelouses. CES LISTES SONT ACCOMPAGNÉES DE
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Oignons à fleurs. 6o La liste des Plantes de
collections. To La liste des Out tinst
PER E $ & FILS horticoles, etc., etc. C’est cerlainemet Ta plus
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19 et 23, rue Pinel (ancienne rue d' Aubervilliers). — SAINT-DENIS (Seine)
= Cest à la Maison E. COCHU qu'a été confiée la construction des agrandissements de l'établissement d'horticulture de MM. DALLEMAGNE
et Cie, à Rambouillet.
ES
LS d
LVIII LA SEMAINE HORTICOLE
L'HORTICULTURE INTERNATIONALE
SOCIÉTÉ ANON TT ME
Administrateur-Directeur : LOC EINDEN
Pare Léopold, à BRUXELLES
Adresse télégraphique ‘ LINDENIA, Bruxelles
mr 2 à
NISE AU COMMERCE À PARTIR DU 1° MAL 1897
D'UNE BELLE. IMPORTATION..DES.FAMEUX
Cattleya Mossiae var. Araguaensis
QUI VENT DE NOUS ARRIVER DANS LES MEILLEURES CONDITIONS
Les Cattleya Mossiae var. Araguaensis que nos collecteurs ont découverts,
l’année dernière, dans les environs d’Aragua, pourraient être considéré comme un nñou-
veau Cattleya. Nous préférons le rattacher aux Cattleya Mossiae et en faire une nouvelle
section qui renferme évidemment les plus belles variétés de Cattleya Mossiae qui aieni
paru jusqu'ici en Europe. Les fleurs sont énormes, le labelle immense et d’une intensité
de coloration incomparable. Les pétales et sépales sont également très larges et la fleur
entière d'excellente tenue. Nous considérons les Cattleya Mossiae var. Arà:
guaensis comme la perfection des Cattleya à floraison printanière.
Il nous paraît indiscutable que ce sont des hybrides naturels entre le Cattleya Mossiag
et le Cattleya Gaskelliana, l'habitat même de la plante ne laisse aucun doute à cet égard:
Nous avons trouvé parmi une petite importation reçue l’année dernière, des variétés
qui ont enthousiasmé les amateurs et qui ont prouvé être complètement distinctes de
tout ce qui était connu en Cattleya Mossiae jusqu'ici : non seulement les teintes étaient
neuves, mais l’ampleur des fleurs était sans rivale.
Comme tous les hybrides naturels, les Cattleyva Mossiae var. Araguaensis
sont très peu nombreux dans leur pays d’origine et nous n’avons pu en introduire qu'un
petit nombre d'exemplaires très beaux et très sains que nous mettons au commerce au*
prix suivants :
BONNE PLANTE, fr. 15; Les six, fr. 80; les doux, fr. 150
FORTE PLANTE, 5 1005: 5 mn #i0-"»" "200
Quelques exemplaires choisis sont disponibles à
50, 75 et 100 francs > is
|
|
;
|
|
|
eee
ENT ul
qu
Me
Samedi, 17 Avril 1807.
CHRONIQUE
Rose Crimson Rambler. __ Aux qualités
connues de cette belle variété, il vient s’en joindre
encore une, c’est qu'elle se p
à la culture hivernale.
utomne, et pots dans de la terre
ordinaire, étaient chargées de fleurs au milieu du
mois ier. Plusieurs bouquets avaient plus
lantes avaient été
rabattues avant l’empotage et chaque œil avait
donné une pousse. Les jeunes branches n'avaient
que 0"25 à o0"35 de long et étaient assez solides
Pour porter les nombreuses fleurs tout en s’incli-
nant gracieusement. Chaque plante porte, en
moyenne, une dizaine de bouquets ayant ensemble
un peu plus de o"40 de diamètre et constitue un
superbe spécimen.
Carica Papaya. — Le fruit du papayer est
un des meilleurs et des
il a pu
Climat et
groupe de plantes tropicales avec
re; ét à
médianes blanchâtres: les fleurs sont
ISpOSées par centaines en racèmes de près d’un
mètre de long; elles sont petites, jaunes et ont
Un parfum délicieux.
“leurs de Cosmea. — On apprécie de
diverses façons les qualités des Cosmea. Pour
duelques-uns, les variétés de Cosmea n’ont guère
venir; pour les autres, leurs fleurs fourniraient
Un élément à la bouquetière. Une série de variétés
bi EurS ne présentent peut-être pas de couleur
n nette et elles ont le tort d’avoir les queues
St
recherches dans les Annales du
SAMEDI, 17 AVRIL 1897
un peu courtes; néanmoins, leur ensemble n'est
Pas sans produire un curieux effet.
Jasminum nudiflorum.— Cette plante fleurit
de bonne heure, au
tionnellement doux
ssé à
la saison et que les gelées de janvier ou de février
Le Fasminum nudiflorum
. C'est un arbrisseau à
Apparence des fruits. — Depuis de longues
années, la floraison des arbres fruitiers ne s’est
annoncée sous de plus belles apparences. L'été
mm
mes que sur ceux qui sont
lents à produire, aux espaliers, aux contr’espaliers,
aux arbres de plein vent et à toutes les essences
en général. Pourvu que les gelées tardives du
printemps ne viennent pas détruire tant de belles
espérances !
Légumes en Floride. Après le grand refroi-
dissement causé dans cette région par la vague
de marée glaciale du commencement de l’année,
est survenue une chaleur considérable accom-
pagnée de pluies qui ont fait souffrir les primeurs
destinées à alimenter le marché de New-York.
rnir un nd nombre de produits tels que
tomates, laitues, rhubarbes et oignons.
Feuilles colorées. — Bien des personnes ne
se bornent pas à admirer platoniquement la
beauté des feuillages d’un grand nombre de végé-
taux chez lesquels la couleur verte est remplacée
par des coloris plus ou moins vifs, u moins
variés, fournis par l’érythrophylle. Beaucoup
cherchent à connaître le but et le rôle de ces
colorations. Pour les uns, la couleur rouge donne
une sorte de protection contre un excès de lumière
solaire. Pour d’autres, cette couleur servirait de
signal aux animaux pour ne pas se nourrir de ces
végétaux; pour d’autres encore, l’érythrophylle
servirait à absorber la chaleur et serai
de ses
Jardin botanique
démontré que les animaux
e redo es couleurs rouges, bien qu'ils
préfèrent les feuilles vertes. M. Stahl a prouvé
que les feuilles rouges ont le pouvoir d'utiliser les
rayons du soleil autrement que la chlorophylle.
I plaça un grand nombre de feuilles vertes et de
feuilles rouge foncé, de même grandeur, sur de
l'eau sous des cloches de verre et, après une
courte exposition au soleil, l’eau portant les
de Buitenzorg. Il a
d'air à laquelle est due la couleur et qui est située
entre le parenchyme et le pigment de la feuille
it comme isolateur. i
plantes, par cünséq
longtemps chaudes quand l'air
ambiant s’est déjà refroidi.
Valeur des graines.— Le jardinier ne saurait
accorder assez d'attention à la
VAaIcUu
15
et elles sont malheureusement
;
=
essais avec des
graines de plantes de jardins et constata que dans
233 lots, 2ocontenai
où terrain,
l'emploi des fumiers et le travail consacré à ne
rien obtenir. La Station expérimentale précitée
icial
a publié sur cet objet un bulletin spécial.
Les poires et pommes de provenance
américaine ont fait, cet hiver, leur première
apparition, en quantités considérables, sur le
marché de Vienne. Elles venaient du Canada et
des États-Unis.
Gel au-dessus de zéro. — Comment se fait-il
sante, en rap vec la transp
encore relativement grande des feuilles. M. H.
Molisch, professeur à Prague, a particulièrement
étudié cette question. Il a constaté, par de
expériences avec l'Eprscia bicolor, Gesnériacée
de Java, que cette plante périt sous une tempé-
rature de + 5 degrés centigrades, lorsque la
D n. cesse. Beaucoup de plantes résistent
u P
de fond et une humidité suffisante aux racines
pour arrêter au moins temporairement l'influence
d’un abaissement de température.
Empoisonnement par les pommes de terre.
—_Jlest établi que des empoisonnements d'une
certaine gravité, avec diarrhée et vomissements
comme phénomènes dominants, peuvent suivre
la consommation de la pomme de terre dans
des cas bien déterminés : il suffit que celle-ci
LA SEMAINE HORTICOLE
Société d'Horticulture d'Orléans et du Loir
d'accord avec la Société française des Chante
mistes de Lyon, a décidé de faire une Un.
de Chrysanthèmes qui s'ouvrira en même temps
que le deuxième Congrès des Chrysanthémistes,
du 6 au 10 novembre, de manière que les expo-
sants puissent se rendre à l'Exposition de Paris
qui s'ouvrira du 10 au 14 novembre.
Les séances du Que, commenceront le
edi 6 novembre, à 3 “heu e programme
Sam
à l’ordre du Soë sera publié ulté-
des questions à
rieurement.
Pour tous renseignements, s'adresser à M. Eug.
Delaire, Secrétaire général de la Société d’'Hor-
ticulture d'Orléans et du Léirét, ou à M. Ph.
Au retour, on visitera successivement Brême,
Amsterdam et son jardin zoologique, La Haye
et son bois grandiose, ainsi que son jardin bo.
tanique réputé. Le voyage durera une semaine
et le prix, tous frais ide transport et de séjour
compris, au départ de Bruxelles, sera de 250 fr.
rix réduit au départ de toutes les villes de
Belgique.
Pour tous renseignements détaillés et inserip-
tions, s'adresser à M. Charles Parmentier, Direc:
teur de l'Excursion, 109, Boulevard Anspach,
à Bruxelles.
Expositions annoncées
soit gâtée, qu’elle soit insuffisamment pelée,
qu'on ne l'ait t point consciencieusement débar-
rassée de ses rejetons o e ses germes.
Les pommes de terre nouvelles, non parvenues
à maturité, sont également suspectes; à une
teneur sans doute exagérée en S solanine, s ‘ajoute
cette SU . leur exiguïté ne permet
guère de les pe
C’est donc, de toute façon, à l'époque intermé-
nsomment les derniers
est surtout à Lrveiir:
Congrès et Expositions de Chrysan-
thèmes à Orléans, le 6 novembre 1897. — La
Fig. 46. — Croton Massangeana (voir p. 126).
Rivoire, Secrétaire de la Société française des
Chrysanthémistes, à Lyon.
me & > ae, Ten d'Horticulture de
our. ion du 2 mai 1897. —
Les débuts de es rites Exposition, qui
invités à aller admirer
ne excursion S’ organi
pour leur en faciliter l'accès.
comprendra à l'aller un arrêt à
excursion
viendra la visite de la grande ville, du port colos-
sal et de la magnifique Exposition de Hambourg.
se au départ du 2 mai
(31 juillet au 3 août); — Berlin, Exposition M
on __ Bordeaux(20 au 30
_—_ es, Exposition internation nale (rm? ai à
novem Der: _—_ Bruxelles, L'ORCHIDÉENNE Len
les 2m dimanche du mois); — Caen (31 4
u 3 août) ; — Cannes eds au 22 er, pe
tou (Seine-et- Oise) (13 au 20 juin); — Di 4
(3 au 6 juillet) ; — Elbeuf tra au É juillet); — 1 l
rence (8 au 30 mai); — Francfort- sen |
Roses et autres plante aa à nov
Hambourg, Exposition internationale (
rer octobre); — Londres, Temple Sho
28 mai); — Nan mur, Chrysanthèmes,
Œillets (14 et 15 novembre); — Nîmes
21 juin); — Paris (2 au 7 juin); — FO G
14 juin); — Versailles (22 au 25 M mai);
cennes (22 au 30 août).
D ts
enr
st
CAUSERIE
LES SERRES PUBLIQUES DE PARIS
I. Le Jardin des plantes
s commencerons par le grand établissement
Nou
officiel la série d'articles que
l'importance du rôle qu’il joue dans l’administra-
tion française.
4 La
à répandre le
LS
ar ses serres où sont très
bien représentés les principaux types des flores
exotiques.
En second lieu, le Museum d'histoire naturelle
rend, comme nou
ou industriels, ou simplement ornemen aux, en
ce ou aux colonies, la création de jardins
d'essai et de cours élémentaires.
Pour donner une idée du développement pris
Par ces divers services, il nous suffira de citer
quelques chiffres.
ze nombre des sachets de graines distribués en
1896 par le service de cultur eum
été de 32,333. Sur ce nombr
p
€ nombre des plantes vivaces de plein air
distribuées pendant la même année a été de
ET om ble des Miadtie dE Dante
mi
39, dont 182 à des établissements
“
Dué 4170 arbres et arbustes, et 328 greffons ou
boutures.
à L'œuvre accomplie à ce
Î : Maxime Cornu est très considérable; et
n€ faut pas oublier non plus que c'est lui qui
SAMEDI, 17 AVRIL 1897
ment le plaisir des yeux Peuvent y admirer une
belle et riche collection des plantes les plus ap-
préciées en horticulture, et aussi bon nombre
d’autres qu’on ne rencontre guère ailleurs, et que
l’on regrette de voir oubliées.
a serre qui, au point de vue horticole, attire
le plus l'attention des visiteurs est le grand jardin
même dire un défaut, c’est d'être
remarquable.
Le public a accès au jardin d'hiver par un
grande scalier monumental ; au milieu se trouvent
coup-d’œil
Autour et en avant du rocher,
et diverses autres
Cyathea, Hemitelia, Balantium
Pteris, Alsophila, Marattia fraxi-
nifola, Asplenium, etc., puis un Philodendron
Pertusum portant trois grappes de fruits, et de
belles touffes d’Alpinia nutans.
Nous notons ensuite, en faisant le tour du
jardin d’hiver :
Philodendron melanochrysum; Rhododendron
Veitchianum, bien fleuri: Areca Baueri, Pan-
danus utilis, en fortes plantes: Ptychosperma
Cunninghami (Archontophoenix Veitchi), très
grande plante à feuillage magnifique; Laurus
canartensis, Pilocar pus pennatifolius (Jaborandi);
enecio grandifolius, Oreopanax, Coffea
col
feuilles; Callistemon salignus, rigidus, speciosus,
rugulosus; Buddleia madagascariensis, Maniho
an Coque du Levant; Musa
rosacea, Melaleuca hypericifolia, divers Arau-
Cliveia cyrtanthiflora,
cordata, en fleurs; Brugmans
£ t& bicolo
ectandra. augustifolia,
v
leoides, Ac lkesiana, Libonia fori-
nda, Toxicophloea spectabilis, Aralia nyM-
phaefoha, à beau et large feuillage: un grand
nombre de Ficus, F . elastica, F. Vogeli, F. ma-
crophylla, F.Pierrei, F. Roxburghi, en grandes
plantes très robustes et très belles, ce dernier
125
notamment; divers Ficus de semis; Bletia hya-
cinthina, très gracieuse Orchidée utilisée en bor-
re; Grevillea Hilliana, Catha edulis, plante
qui sert en Arabie à pré
Duranta Palmieri ;
anthera venenata, Brahea calcarea, Corypha
lata ; Thrinax, Bougainvillea, circinalis,
€
l fera,
Hebeclinium at je a Persea gratissima,
Strobilanthes maculatus, Phyllostachys Mazeli,
Strelitzia augusta, en très grands imens ;
Rohdea japonica, Hobbaellia latifolia, A podytes
dimidiata, Amicia Zygomeris, au feuil age si
délicat et si gracieux ; Bauhinia racemosa, Also-
Phila procera
noz1a aront
Philodendron sanguineum,
‘une colonne jusqu’au faite de la serre.
(À suivre.) + F'OURRET-GRIGNAN.
LA FRAUDE DES ENGRAIS
Le Moniteur belge a promulgué le 11 marsla
nouvelle loi relative à la falsification des engrais
et des substances destinées à l'alimentation des
bestiaux.
Cette loi présente un
grand intérêt pour les
acheteurs d'engrais, et nou tant
S croyons d’au
suite d’un article sur les engrais, des éclaircisse-
ments au sujet de l’étendue de leurs droits
Aux termes de la loi nouvelle, les marchands
d'engrais devront indiquer sur chaque facture la
nature et la composition de la matière livrée avec
son dosage, c’est à dire le nom et la quantité
pour cent de cha
e
Les cultivateurs ne risqueront donc plus
d'acheter des produits très communs, ou même
parfois sans aucune valeur, sous des noms
pompeux de fantaisie, et à des prix de fan-
taisie non moins pompeux.
e plus, en vertu de l’article 6, la lésion de
plus d’un quart donne à l'acheteur droit à l’action
un quart, il faut entendre le préjudice causé à
l'acheteur dans le cas où le prix d'un engrais
dépasse d’un quart sa valeur commerciale établie
par l'expertise, en tenant compte de la mércuriale
à la date. de la convention, et des frais de méla
et de broyage s’il y a lieu, des frais d'emballage
et des frais généraux.
“
amende de 100 à 1000 francs contre ceux qui, par
annonces, affiches ou tout autre mode de publi-
cité, se seront faussement prévalus du contrôle
des marchandise un laboratoire dépendant
s par à
soit de l’État, soit d’une administration publique.
t immédiatement la portée de
andises dont il s’agit, car il y a peu de
cultivateurs qui possèdent des connaissances et
126
LA SEMAINE HORTICOLE
a pe RSR
des installations leur permettant d'analyser les
engrais qu'on leur fournit. Certains marchands
i mis ces circontances à
e,
Nous devons appeler l'attention des acheteurs
d'engrais sur un point très important, c'est la
nécessité de bien identifier les échantillons dans
4
se réserver le droit
camionneur), et fait anal
y
préférence à un laboratoire d'analyses de l'État
(stations agronomiques).
En Belgique, les laboratoires agricoles de
l'État sont au nombre de sept, et établis à Liège,
Anvers, Louvain, Mons, Gand, Gembloux et
Hasselt.
Les agronomes de l'État ont d’ailleurs pour
instructions de se tenir à la disposition des culti-
vateurs qui désireraient les consulter, et de pré-
lever eux-mêmes les échantillons quand ils en
uis. TT.
PLANTES EN SERRES
LES CROTONS
point,
une aussi riC
Crotons, un des genres de la famille des Euphor-
biacées qui comprend en outre les Acalypha,
les Buxus, les Euphonia, les Jatropha, les Ricinus
et les Phyllanthus.
ariation qui se produit au printemps,
quand les Crotons font leurs pousses, est vraiment
ravissante; plus tard, leur coloris se relève de
elles sont nombreuses cependant celles qui, avec
1 Ja DT D LA NA 4 + 1 Lie
LA
LA L]
d’un jaune d'or.
; D Fe À
La
auquel les Crotons puissent iver, ilfautn
rellement r le secret ou le mode de
a -
leur
ture la plus rationnelle. Soumis à une mau-
vaise culture, les Crotons n’offrent aucune espèce
de beauté.
Les grands spécimens plaisent beaucoup, mais
les meilleures plantes sont cependant celles à une
seule tige et d’une seule saison de pousse.
Les Crotons ne sont pas diffciles à multiplier ;
les boutures s’enracinent à n'importe quelle
époque de l’année, dans une bâche à multiplica-
tion avec chaleur de fond vive. Le moment le
plus favorable cependant est l'hiver, quand les
plantes sont au repos; il y a alors une chaleur de
gp. FRE z PL TE 1 "| . BR à | . ,
On donnera la préférence aux têtes les mieux
colorées des vieilles plantes; on les coupera à une
longueur de 5 à 7 centimètres; elles seront empo-
tées séparément dans de petits pots avec une
dans des pots
sablonneuse. Si, après avoir été
terre légère,
été immédiatement
de quelques jours, on P
bâche pour les placer sur une tablette près du
vitrage, à l'endroit le plus chaud de la serre.
Bien qu'il soit préférable de maintenir une
température régulière, il ne faut pas pousser les
plantes à entrer en végétation ; mieux vaut les
retarder un peu.
Les plantes peuvent être rempotées dans des
pots plus grands vers la mi-février. Une terre
fibreuse assez légère leur est très favorable.
Rempotées dans une terre riche, elles poussent
trop librement et produisent trop de vert dans le
feuillage. Un point important pour le développe-
ment du coloris est de tenir les plantes près du
vitrage des serres et d'empêcher tout ombrage.
C'est seulement pendant les jours les plus en-
soleillés de l’été qu’un ombrage sera nécessaire,
mais alors encore on le pratiquera seulement au
milieu de la journée. Il est év:dent que les plantes
ainsi exposées au plein soleil exigent une atten-
tion spéciale en ce qui concerne l'arrosage. Il
faudra aussi combattre l’araignée rouge par de
fréquents arrosages.
Pour les arrosages, on peut employer avec
succès de l'eau mélangée avec de la suie; l’eau
püre conviendra le mieux pour les seringages,
motif quelconque, on désire
e nombre de variétés de Crotons connues est
si considérable qu’il serait bien malaisé de faire
un choix, d'autant plus que les goûts des ama-
de TA À | PER fn sf à + d’entre
À
que pas deux a
x ne pourraient se mettre d'accord sur une
liste à formuler. Faisons remarquer en outre que
la différence dans le traitement auquel une même
variété est soumise, peut donner naissance à des
modifications considérables dans leurs caractères.
S'il me fallait faire un choix de douze variétés,
je m'en tiendrais aux suivantes : Countess, ruber-
rima,musaica, Massangeana (v. fig. 46, p. 124),
Gordoni, Etna, Comte de Germiny, nobilis, Lady
Zetland, caudata, Madame Lucien Linden,
Bergmani. Ce choix est fait parmi les variétés
qui conviennent le mieux aux décorations ordi-
naires, là où il est nécessaire d’avoir des plantes
d’une douzaine de centimètres de
je =
LES ALLAMANDA
Les deux variétés d’Allamanda les plus popu-
laires comme plantes spécimens sont, à n’en pas
douter, l'A Henderson: et l'A. nobilis. Elles
l’une de l’autre comme coloris ; toutes deux fleu-
rissent aisément, quand elles sont bien cultivées.
L'Allamanda Hendersoni se rencontre aussi
sous le nom d'A. Wardleana qu’on peut d'autant
plus facilement abandonner que l’origine de ce
nom et la variation supposée sont bien connues
des cultivateurs d’il y a une vingtaine d’années.
Les deux espèces, À. Hendersoni et nobilis,
doivent être considérées comme les deux plus
fines, les plus distinguées. On pourrait y ajouter
VA. grandifiora, laquelle, étant greffée sur une
0 SRE SIENNE ERNST CE
espèce de bonne croissance et bien cultivée, n'est
ères
pas déplacée à côté des deux premières.
Ces espèces réussissent admirablement bien
étant plantées à l'extérieur et maintenues courtes
. L
à l'ombre, alors qu’elles ne devraient jamais se
trouver privées de lumière ; elles devraient plutôt
fournir l'ombrage à d’autres plantes. Les fle
seraient alors bien plus abondantes et d’un plus
riche coloris.
Les Allamanda ont été dédiés par Linné a
Dr Allamand, de Leyde, qui le premier en pro-
»
cura des graines à Linné
L’A.
Hendersoni (A. cathartica Hendersoni)
a des fleurs d’un jaune orangé, à cinq macules à
la gorge, teintées de brun à l'extérieur; les lobes
sont bien faits, excessivement épais et ont la
consistance de la cire.
* L’A
. nobilis a des fleurs jaune vif, un peu plus
foncées à la gorge, de forme tout à fait circulaire,
sans aucune Strie ou macule
2
. grandifiora a des fleurs jaune pâle, très
* distinctés et assez grandes. i
duite du Brésil en 1844; la précédente, du même
C B
pays, mais en 1867. H. DE BosscHERE.
ette espèce fut intro:
CORRESPONDANCE
méridionale, mais pousse
climats et résiste parfaitement aux gelées. Elle
grandit lentement, mais arrive à former des
plantes superbes; elle est facile à inultiplier par
division ou par bouture.
C'est une des espèces de Bruyères qu'on peut
appeler alpines; elle orne à merveille les bordures
de rocailles, et est moins exigeante que la plupart
i e vue du sol, taf
a
argilo-calcaires, à des endroits bien ensoleillés.
Elle
et offre un coup d'œil
souvent pour la fleur coupée.
R. de V. —— Pour vos Begonia Rex, il nya
à les laisser remplir Eu
pots; c’est le meilleur moyen d'obtenir de forts
de tp
grands pots aux Begonia tubéreux.
Aérez progressivement, de façon à ne pas 50"
mettre les plantes à un changement trop brusque,
belles journées. Arrosez AUS
de plus en plus à mesure que la végétation #
développe; dès qu’elle sera en pleine
vous pourrez ajouter un peu d'engrais,
par semaine.
onnez aux Caladium autant
possible. C’est nécessaire pour avoir d
à feuillage bien coloré et solide, €
tenant bien et pouvant passer un certain
temps dans l'appartement sans se-fanef: Q
au Caladium esculentum (chou caraïbe)
pouvez commencer à le durcir à l'air,
la saison précoce, et dans un mois i
être planté en pleine terre.
une foi
de soleil qué
es plantes
J. J.— Envoyez-nous des échantillons 1
à-dire non pas seulement des fleurs, M2®
que possible un petit rameau ou des feuilles,
dessin de la plante, etc. Nous nous ferons toujo
un plaisir de vous indiquer les noms.
grâce À
c'est
autant
us
EN
est-à-dire® |
. 1 aps 4
D es à RE VENAIS
Fig. 47. — Rose Grand Mogol (voir p. 130).
LES ORCHIDÉES EN RUSSIE
La difficulté de modifier les principes généraux
de la culture pour les adapter aux divers climats
embarrasse souvent les amateurs qui habitent
des pays plus chauds ou plus froids que la Bel-
gique et la France, ou même les orchidophiles de
ces deux pays lorsque le temps, comme il es
arrivé fréquemment depuis q uelques années
trompe toutes les prévisions se les statistiques
les plus authentiques. Nous avons eu, dans le
lettres reçues we nos abonnés, bien des preuves
de cet embarr
Il est donc ‘tres intéressant d'étudier la façon
Las
d en poursuivant ces
études, qui d’ailleurs apportent toujours des ren-
seignements utiles sur la physiologie et les fa-
cultés d’accommodation de ces remarquables
plantes. Nous avons déjà publié bien des récits de
collecteurs et des observations de
prati
et pouvant jeter a lumière sur ce sujet.
L’atten nt portée en ce nr era sur
la Russie, où nous avons montré n peut
obtenir de superbes résultats dans la “baltute des
Orchidées, nous be ee extraits
É espondance adress u Gardeners’
Chronicle, il y a quelque te HD par un ama-
teur de Varsovie. Cette de est d'autant plus
intéressante qu’il y est question, non seulement
e cultiver les Orchidées en Russie, mais de les
cultiver dans un seul compartiment.
« La be de cultiver les Orchidées de di-
LA SEMAINE HORTICOLE
SU AO En
le tronc mort d'un grand Robinier, sur lequel
toutes sortes de plantes poussent en épiphytes.
s que intl,
Philodendron en nombreuses u
dpi, CORRE ( La Lindeni,
rire quercifolium, son à cet arbre et
y lais prendre e leurs er racines. Des Bro-
Étiaetéé, s Fougères, des Cyrtodeira, des
Aeschy ut une foule de plantes diverses, et
même des Begonia, poussent en épiphytes , Cha-
cune s’efforçant de chasser l’autre; € est un
tableau parfait de ce que doit être sous les tro-
piques un vieil arbre mort envahi par d’autres
ues mur sont tapissées de
+ La
première de ces plantes est très précieuse pour cet
usage; elle n'est jamais attaquée par les insectes,
d
trouvent des Palmiers petits et grands apparte-
ant aux genres Âreca, Thrinax, Chamaedorea,
Caryota, Calamus, Geonoma, etc.; de grandes
plantes de Fagrea obovata, Brownea grandiceps,
Cochliostema Facobianum, Gardenia radicans,
Inga UE Franciscea uniflora, Anthu-
rium, Maranta, etc. Le tout est bordé de rocailles
nes » de re couvertes du bleu Selaginella
me ablete d'avant est occupée presque exclu-
sivement par des Orchidées; en outre, cinq
Race d'Orchidées, chacune = trente plantes
environ, sont suspendues au vitrage, avec des
Tillandsia et d’autres plantes de corbeille. Voici
l’énumération exacte des seules espèces et 7
qui poussent bien et qui fleurissent abondamm
tous les a Il y en a que j'ai achetées en de
dix ans; elles prospèrent à
+
de mars; pend
température est maintenue à 17° environ la nuit,
et dépasse rarement 24° le jour:
eride. avec cinq pousses qui
oc, et ses racines pere
dantes au-dessus du bassin, pos chaque année
beauc coup de tiges florales ne roseum à
des racèmes plus lon stous les ans. LA crispum,
l'A. Larpentae, VA. Reichenbachi, Y'A. macu-
losum Schrüderi, VA. virens, l'Aganisia pul-
chella, l'Angraecum sesquidale, l'A. eburneum
q ; encore fleuri, mais pousse vigou-
reusement); l'Ansellia .africana, en très grand
spé écimen, presque abandonné dans un coin,
s dans une seule et même culture
ans bien, l'une de celles qui ont 1
si est, je rains bi — jé
1e Hésolé les amateurs d'Orchidées — je veux
PE de ceux qui ont la passion de ces plantes,
ais qui ne peuvent pas disposer pour elles d'un
nt nombre de serres, faute de ressources,
et de ceux qui voudraient
agréable.
La difficulté n’est cependant pas aussi insur-
montable qu'on pourrait le croire, et il me suffira,
pour le démontrer, de décrire la serre où je cultive
mes Orchidées depuis dix ans
une serre adossée de 9 mètres de lon-
lus de 4 mètres de largeur
_ gueur, quiaun peu plu
et autant de hauteur, au mur de fond, caché par
en diverses variétés ; le Bollea coelestis, qui va
très bien, mais n’a pas encore fleuri ; des Calanthe,
Harrisoniae, Mendeli, Schilleriana, Regnelli,
Skinneri en deux fortes plantes, superba, Trianae
(je suis frappé de contater que te espèce pousse
et fleurit chez moi mieux que le C. Mossiae);
Warneri,la mo ne plante “es ma collection ;
cristata, forte plante placée dans un
ment; Colax jugosus,
Cymbidium Mastersi, dE je
‘we
Le pe sl macrantha a fleuri deux fois,
mais n'est plus e santé; les Cypripedium,
en nombreuses variétés, ne liséènt rien à désirer
Le Dendrobium nobile coerulescens a fleuri pe
vingtain : le
Lo AE et Farmerti poussent actuellement
de douze à quinze P oureuses ; les
ner D num, crystal a
asie d'autres, végèten nt et fleurissent bien
tion, c'est le D. pulchellum. Le
Dendrochilum filiforme avait vingt grappes
l'année dernière; le D. glumaceum en a huit
actuellement. Je _ tiens tous deux très humides
pendant toute l'an
Une forte cs à fois + Ro si
AT set la nu us les
parure à mon arbre de Noë L'Ton0pss
Paie À le Laelia Boothiana (Cala lo-
bata), que l’on dit si difficile à fleurir, n’a jamais
manqué de me donner ses fleurs très belles, mais
de courte durée; la plante est devenue si encom-
brante que je l'ai divisée en beaucoup de mor-
ceaux, dont quelques-uns sont maintenant garnis
de spathes ; un Lae ia elegans, qu petit mor-
ceau quand je acheté, tenant son
dernier bulbe
is Perrini, avec six pousses, fleurit tou
ne augmente de volume; le Laelia 2
s par an; jen
8
Oncidium crispum, Forbesi, Limminghei, vari-
cOSUmM, st avec deux panicules longuement
ramifiés: l'O. Weltoni (nouvellement importé)
pousse rapidement : FO M aug-
mente de volume plus vite que t ses congé-
nères ; l’année dernière il avait nets -deux grappes
ramifiées, et c'était une plante bien petite, quoique
saine, quand je J’achetai en 1878 à M.
mann, de Pare S LO. Kramerianum, fixé à un
morceau de tronc de Fou ère, a en Fe ns
dix ham en S Lai reçu il
ans d’une D É net l'O. * able
est également pro
Deux pieds d’ ss Lanceanum ne vont
pas aussi bien que je le désirerais ; l’un des deux,
qui a le labelle foncé, paraît être le plus dific
à cultiver. Le rs Lhaius Wallichi développés
deux tiges floral
Deux lntes de Phalaenopsis Schilleriana,
le P. amabilis, le P. Luddemanniana € le P.
grandiflora aurea fleurissent tous
le dernier (une petite plante), et chaque hamp°
Luddemann en 1878, et appartiennent, commé
ke, crois qu'il leur faudrait plus de chaleur que
e puis leur en donner, en tous Cas, es
Ade et Vanda. Ce dernier genre
ceux que j'aime le mieux : V. Ba
est un d
temañl, V.
een naar
a
——@
cristata, } . Cathcarti,
V. Roxburghi coerulea, V. teres, Lowi, trois
plantes de V.suavis, trois variétés de V. tricolor :
tous, à part les V. Batemani, Cathcarti et
Hookeri, poussent bien et fleurissent abondam:-
ment. Une variété de V. fricolor fleurit régulière-
ment deux fois par an, une autre a quatre grappes
en ce moment. Le VW. suavis ne fleurit qu'une
fois, généralement avectrois grappes chaque fois,
ét est bien garni de feuilles. Le Y. Roxburghi
coerulea a I ù donnant
7, coerulea, V. Hookeri, V
7
fleuri en 1877 en trois
la plante n'a pas
grandi notablement, et j'ai
avoir quantité de ses
fleurs si exquises. Les Zygopetalum, en nom-
breuses variétés, poussent fort bien, cela va sans
ire, et fleurissent avec profusion. J'ai ajouté
l'année dernière, pour compléter ma collection,
un petit compartiment qui ne renferme que des
Orchidées froides, Odontoglossum, Masdevallia,
Sophronitis, Restrepia et autres, Fougères trans-
lucides, plantes carnivores, etc.
I hors de doute que l’on peut obtenir des
résultats infiniment supérieurs et une meilleure
culture quand on peut établir des compartiments
bien choisis et qu’on dispose de plus d'espace;
mais ma petite serre telle qu’elle est me procure
beaucoup d'agrément,
ts
elle-même, il semble que l’on peut dire que les
Orchidées sont des plantes vraiment très accom-
modantes, 2 à
: le —————,
é que ce compte-rendu de mes essais
réconfortera et encouragera les personnes qui
achète des plantes bien saines, On est presque
Certain d'obtenir de bons résultats.
eci me fait penser à une plante de Vanda
Roxburghi, achetée à une vente en 1872; elle
lentes à mourir. Elles durent, en faisant tous les
ans des pousses de plus en plus faibles, et mettent
quelquefois de longues années à s'évanouir; elles
ne meurent qu'après avoir épuisé le dernier œil
Vivant. Mais beaucoup reprennent et s’habituent
aUx conditions de leur nouvel habitat. »
Ces observations si précises nous ont paru
dignes d’être reproduites à titre d'indication. Nous
‘TOYons avoir à peine besoin de mettre le lecteur
en garde contre une certaine tendance à généra-
liser, tendan
$ Peut espérer, d’une façon générale, cultiver
très bien partout les Vanda et Aerides dans la
Même serre que les Cattleya et les Miltonia.
LA SEMAINE HORTICOLE publiera
SAMEDI PROCHAIN
« Les femmes... jardiniers! »
! {
SAMEDI, 1; AVRIL 1807
PETITES NOTES
Dendrobium cymbidioides. __ Cette curieuse
espèce, sur laquelle un Correspondant nous
demande des renseien nts, est originaire de
gnem
Java: elle fut introduite vers 1852 pour la
premiere 101$, mais elle est restée rare. et figure
dans peu de collections. Elle fut exposée au mois
d'avril de l’année dernière à un meeting de
Londres par sir Trevor Law rence, et figurée
à cette occasion dans le Gardeners’ Chronicle
Ainsi que l'indique son nom, elle ressemble
129
Angraecum eburneum. — Les fleurs de ces
Angraecum sont au nombre des plus grandes
après celles de l'A. sesquipedale, et quoiqu'un peu
larnues, un peu grossières, si l'on peut employer
cette expression, elles produisent beaucoup d'effet.
Elles sont d’un blanc légèrément verdâtre, mais
le labelle cordé est d’un blanc d'ivoire pur. Elles
répandent un parfum agréable, et se conservent
—
longtemps; chacune mesure de 8 à 10 centimètres
de diamètre
plante elle-même est élégante et belle,
comme la plupart des Angraecum: elle atteint
1 mètre à 150 de hauteur; ses feuilles sont
Fig. 48. — Les amateurs chez eux. — II. — M. le Dr Capart (voir p. 130).
peu à certains petits Cymbidium du groupe
aloifolium; parmi ses congénères, ceux qu’on
peut lui comparer sont le 1). Treacherianum et
rdernerS Chronicle porte neuf
urs sont d'un blanc crème, avec
des mouchetures pourprées sur le labelle. Les
pseudobulbes sont courts et ovoïdes.
larges, étalées, épaisses, et mesurent 50
60 centimètres de longueur. Sa culture est facile,
comme celle des Vanda suavis, V. tricolor et
autres Orchidées de serre chaude qui figurent
dans toutes les collections.
Phalaenopsis intermedia. — Cette plante
offre un intérêt particulier, au moins à titre de
130 LA SEMAINE HORTICOLE
J'ai déjà raconté comment mon excellent ami, une abondance dé belles fleurs, moins grandes
toujours passionné pour les plantes, mais jadis toutefois que dans la première floraison: mai
a ca
Seden ans, et avait été frappé du coup de foudre. Les encore enrichie dans les derniers temps de plu-
aison Camellia qui remplissaient toute sa serre durent sieurs variétés très estimées entr’autres :
eut lieu en 1886. se serrer un peu, faire place aux nouvelles venues, Baron Raoul Chandon (Lévèque), plante tr
Les fleurs du P. intermedia sont sensiblement puis bientôt leur céder toute la place et dispa- vigoureuse; grandes fleurs bien pleines, vermillon
elles du P. aphrodite; elles ne raître. Ainsi la collection d'Orchidées du D° Ca- nuancé brun. È
1 +4 part, mencée par un petit noyau d’une dizaine Captain Christy panaché (Letellier, Caen),
étales et les sépales blancs, de plantes, augmenta rapidement, s’enrichit de L'obtenteur ne s’est pas vanté d'avoir produit une
e étroits que dans le P. aphro- représentants des plus belles espèces, et finit par fleur due à son travail ou à une fécondation
dite, et le labelle de forme assez différente. Les devenir une des plus belles de Bruxelles et des savante. I a modestement reconnu que c’est une
lobes latéraux dressés, spatulés-arrondis, sont environs. forme de dimorphisme accidentel de la variété
: i £ clair; le lobe. antérieur large- Un détail donnera une idée des soins que le Capiain Christy. M. Letellier a le mérite d’avoir
ment cordé, allongé, est d'un rouge pourpré, et docteur prodigue à ses élèves. Ses serres, depuis observé la variation et de l'avoir fixée par le
r 1 son sommet deux toutes petites cirres qu'il a créé la nouvelle installation qui lui a reffage. Naturellement le port est le même que
fléchies. La crête est jaune pointillée de rouge. permis de les agrandir, sont éclairées à l'électri- celui de Captain Christy ; la fleur est très grande,
La variété Portei est plus grande, et a les cité. Grâce à cette heureuse innovation, un très pleine, d'un coloris blanc carné strié de rose
art com
pétales et sépales lavés de rose à la base, les orchidophile peut jouir de ses plantes le soir, foncé sur rose clair. .
lobes latéraux lavés de jaune à la base et rouge lorsque ses occupations ne lui en ont pas laissé Comte de Montebello (Lévêque), plante vigou-
pourpré au sommet. le loisir pendant la journée. Il peut aussi les faire reuse; ïleurs grandes, pleines, rouge cerise
admirer aux amis qu'il reçoit — car la serre ne brillant. C’est une forme issue de Vactor Verdier.
En décrivant doit-elle pas être l’une des parties essentielles, et Comtesse Renée de Béarn (Lévêque), plante
Odontoglossum Hinnus. — ! tr à
cette plante dans le Gardeners Chronicle, des plus artistiques, des appartements de récep- vigoureuse, fleurs grandes, pleines, d'un coloris
Reichenbach exprimait l'opinion qu’elle paraissait tion? Mais les plantes ne doivent pas souffrir de carmin nuancé de feu et éclairé de pourpre noir.
être le produit d’un croisement naturel entre cette exhibition, et l'éclairage électrique est le Variété bien remontante.
JO. Halli et VO. cirrosum. Il serait, par Seul qui convienne, pour ne pas nuire à la pureté Ellen Drew (Alex. Dickson), plante vigou-
conséquent, fort curieux de pouvoir la comparer de l’air reuse, fleurs d’un rose argenté clair, nuancé de
aujourd’hui à l’hybride artificiel de la même SIGNE PARTICULIER : Une sûreté de relations et rose pêche, forme en coupe. Cette variété à la
origine qui a fleuri dernièrement à L'Horricuz- de... bistouri incroyable. Cœur d’or, visible à végétation et le port de Duchesse de Morny dont
TURE INTERNATIONALE. travers la cuirasse de fer dont le praticien doit elle est également un produit par dimorphisme.
L'O. Hinnus a été introduit plusieurs fois parfois se revêtir; sympathique à tous, et mer- Laurence Allen (Cooling), plante vigoureuse,
directement de l'Amérique tropicale du sud. Il veilleux organisateur de fêtes cordiales comme érigée, très florifère. Fleur rose clair nuancé de
t décrit par Reichenbach comme ayant les les banquets annuels de L'ORCHIDÉENNE qui lui blanc rosé.
es
pétales et les sépales étroits, lancéolés, ondulés, ont valu des félicitations et des remerciments Marie Achard (Liabaud), plante très vigou-
de couleur jaune et cannelle. Le labelle, de la unanimes. L. L. reuse, érigée; fleur très grande, pleine, 108
même couleur, est étroit, avec la base sub-hastée, tendre, glacé.
d’abord très large, puis brusquement rétréci. Cette Souvenir de Pierre Oger (Perrin), plante très
description n’est pas suffisamment précise pour LES ROSES vigoureuse ; fleur très grande, pleine, globuleuse,
confirmer l'identité, mais elle ne la contredit larges pétales rose vif, très frais; les pétalesdu
pas. MM. Veitch, dans leur Manual, ont rangé LA ROSE « GRAND MOGOL » pourtour sont enroulés en dehors. La fleur est
l'O. Hinnus comme une variété de l'O. luteo- | très agréablement odor
purpureum; Reichenbach était sans doute plus Cette variété qui est une admirable fleur, bien Tom Wood(Alex. Dickson), plante vigoureuse,
près de la vérité en le rapprochant de l'O. elegans, pleine, bien étoffée, est une des meïlleures obten- très florifère; fleur très grande, pleine, en coupé,
qui, selon toute vraisemblance, est lui-même un tions des célèbres rosiéristes MM. William Paul larges pétales rouge cerise. Elle a sur plusieurs
hybride de l'O. Hall et de l'O. cirrosum. and Son. La fleur est grande comme le montre autres variétés le grand avantage de ne pi
Toutefois, il faut tenir compte de la grande varia- la figure 47; son coloris est d’un cramoisi foncé prendre le blanc.
bilité de ces plantes, qui ne permet pas toujours brillant ombré d’écarlate et de noir,même, d’après
d’être très afñrmatif. Mas DE VALLIA. ;
leur catalogue, le coloris devient encore plus
foncé quand les fleurs s’épanouissent plus tard en
LES AMATEURS CHE EUX été et alors la nuance passe au marron. C'estun LE JARDIN D'AGRÉMENT |
: variété provient d’un semis de la rose Hs LES SALPIGLOSSIS
NOS INSTANTANES Williams. Elle est une des rares fleurs qui aient
DS 0 + SE -__obtenu-un certificat de. érite. de 11°. classe à la La famille des Scrophularinées renferme
men mn à : Société royale d’horticulture de Londres et n’a grand nombre de jolies plantes, telles que
« Chez lui, » le D' Capart n'y est pas souvent pas cessé de justifier la faveur qu'on lui accorde. Petunia, les Nierembergia, les PentstemoM
les
— je veux dire dans sa serre, parmi ses chères La rose Grand Mogol occupe. une place Mimules, les Browallia, les Schizanthus, les |
i Linaria;,
Orchidées. — Réclamé à chaque instant par une distinguée dans la nombreuse série dés hybrides ceolaria, les Antirrhinum, les
clientèle énorme, assiég inet, pro- remontants. Elle a peut-être un défaut qui est Lophospermum et les Salpiglossis.
diguant ses soins aux déshérités de la fortune propre à beaucoup de variés vigoureures, c'est de Nous reproduisons le facies d’une espèce très
auxquels il donne son temps sans compter, assidu confirmer d'une façon énergique la diction qui appréciée, le Salpiglossis sinuata R. et Pay
à remplir ses häutes fonctions de chef de service prétend qu'il n'y a pas de roses sans épines. La S. hybrida ou à fleurs changeantes. ë
à l'hôpital Saint Pierre et de professeur de laryn- rose Grand Mogol, comme le fait voir la figure, es fleurs, en forme d’entonnoir, à gorgeévas®
gologie à l'Université de Bruxelles, trouvant le est armée d'épines acérées non seulement sur la en cloche, à limbe presque labié, us
moyen de faire en vingt-quatre heures la journée tige, mais tout le long du pédoncule. Les ama- échancrés, attirent et retiennent les regards P#
de quatre hommes d'activité ordinaire, chef d’une teurs de roses, et ils sont nombreux, assurent que la singularité de leurs coloris variés : sur UP
nombreuse et charmante famille, les moments ce n’est point là un défaut ; ils prétendent que les fond blanchâtre, jaune, mordoré, brun foncé:
sont comptés qu'il peut consacrer à ses belles roses sont faites pour être admirées, mais res- cramoisi, écarlate, rose ou chamois rosé, |
ri
FU
nt
- plantes. Mais il trouve le temps de satisfaire pectées, et qu'il n’est pas mauvais qu'elles se pourpre ardoisé, etc., se dessinent des stries e |
à cette passion artistique aussi bien qu'aux défendent elles-mêmes. des marbrures longitudinales bleuâtres, jaunes,
devoirs philanthropiques qu'il a és, et Beaucoup plus heureuse que certaines de ses dorées ou brunâtres, parfois marquées de t je
- d'aller voir ses Orchidées tous les jours, et plu- congénères, cette rose justifie le titre de « Rosier ombrées et veloutées, d'ondulations et de Re
don
- sieurs fois par jour, ne fût-ce qu'en passant. remontant. » Sa seconde floraison donne souvent rures parallèles et transversales, qui
re icons
RS ee SR SE LS
à ces fleurs un cachet d'originalité tout parti-
culier. ax Ge:
Le Salpiglossis sinuata est originaire du Chili
Fig. 49. — Salpiglossis sinuata R. et Pay.
d’où il fut introduit en 1824; c'est une plante
annuelle, herbacée, voisine des Petunia, couverte
de poils glanduleux-visqueux ; elle
cel
x
clou, parfois recourbé un peu en trompette; Sal-
?
piglossis vient de deux mots grecs, frompelte et
e!
Vilmorin-Andrieux et Cie sont, depuis
Sa.
fleurissent de juin en août et
, -nnent surtout pour la formation de cor-
beilles etde plates-bandes où, cultivés en mélange,
sh fleurs bariolées produiront le plus charmant
goemer en place fin-avril, mai, à une exposition
aude et aérée, en terre saine, légère et riche
a Us. La graine, qui est très fine, devr
. * PEU recouverte et les arros ts devront
CU Res turi.
LA SEMAINE HORTICOLE
PUBLIERA SAMEDI PROCHAIN
‘L'Arrosage des Plantes dans les Serres
et dans les Appartements »
SAMEDI, 1; AVRIL 1897
nanas di An)
LA CAMPANULE A FEUILLES
E PÊCHER
Cette fort jolie plante vivace, jadis si généra-
lement choyée dans tous es Jardins, compte
bre de variétés à fleurs simples
blanches, à fleurs pleines, à fleurs pleines blanches,
à fleurs couronnées. M. Benary, d'Erfurt, a aug-
s rie d'une variété à grande fleur que
s'épanouir.
La multiplication se fait
semis; les graines doivent être semées, en pots
emps. semis fait en avril donne
quelquefois une floraison passable dès l'automne
de la même année.
es variétés à fleurs doubles ou pleines doivent
être multipliées à l'automne ou au printemps par
la division des touffes.
Fig. 50. — Campanula Persicifolia grandifora.
On peut aussi propager ces Campanules par
boutures qui se font au rintemps avec des
rameaux herbacés que l’on plante sous cloches.
CH. DE B.
PARCS ET JARDINS
PLAN ET ORGANISATION D'UN JARDIN
FRUITIER-LÉGUMIER
e n’entends pas préciser, dans cet article, les
différentes sortes d'organisations qu'on peut
donner aux jardins fruitiers: cela m'entraînerait
4 < a Q .
Tmuler un questionnaire
auquel je tâcherais de répondre le plus précisé-
ment possible. .
Mais voici quelques données générales plus ou
131
me et la contenance du jardin.
Les murs élevés, de 3 mètres de hauteur et
plus, seront tapissés, de préférence, de cordons
verticaux simples et doubles; au besoin encore
de candélabres à trois, quatre, cinq et six branches
verticales.
moins applicables partout, quelles que soient la
for
s formes
our en faire comprendre les différences avec les
précédentes).
Les carrés 1, 2, 3 et 4 seront consacrés à la
culture des légumes.
e long des chemins n° 5 on conduira sur
garnir les mêmes plates-bandes avec des arbres
fruitiers en buissons : cerisiers, pruniers, pom-
miers, poiriers.
Les deux plates-band
garnies de groseilliers à
2, 3, 4, Comme aussi les fraisiers.
Contre Le 3
murs. Au Sud, on peut mettre les serres, les pri-
meurs, les couches, les châssis.
Contre le mur qui regarde le Levant
Couchant, c'est-à-dire l'Ést et l’Oues J
r
et Le
nous
USTAVE MICHIELS.
Nous prions nos abonnés de nous adresser
toutes les informations #4 communications
pouvant intéresser nos lecteurs. Nous les insére-
rons volontiers dans LA SEMAIXE HoRTICOLE.
Nous publierons également les clichés des Plantes
intéressantes, des légumes et des fruits nouveaux,
à
es vues de serres, parcs et sites pittoresques que
v
nos abonnés voudro nous en r
ons à Messieurs Les amat et
INE HORTICOLE est le
sance.
LA SEMAINE HORTICOLE
UTILISATION INDUSTRIELLE DES PLANTES
Un substitutif possible du Safran. — (h
sait le faible rendement de la culture du Safran
NORD
intérêt à renoncer définitivement à cette culture
?
SERRE SERRE si l’ on trouvait une plante, contenant les mêmes
—0—
OUEST
—0 +0 —
0 —
0
ht O ARE.
CHASSIS © Le périanthe de la fleur de ce Tritonia, roue à
2 k Da pee styles du Crocus sativus. L'infusion dégage une
forte odeur de safran, fait déjà connu, Car il avait
| Fa suggéré à Ge le nom générique (non main-
tenu) de Crocosma. Nous avons rapporté ailleurs
(les Nouveaux Remèdes, n° 2, 24 janvier 1806)
quelques essais chimiques (à poursuivre sur une
quantité plus considérable de matières premières)
qui tendent à prouver que la fleur de Tritonia
renferme un pigment, analogue 2 à la catottine, et
2 des principes très analogues, sinon identiques, à
ceux du Safran : glucoside et huile essentielle.
RS qui QUES | Cette jolie plante bulbeuse, du Cap, semi-rus-
O tique sous notre climat, semble avoir toutes les
2 - | chances de prospérer, soit dans la région méditer:
Re nent
2 (Qe—
caines, donne aujourd’hui de si bons résultats
pour la vente.
A l'inverse du Safran, toute la fleur serait
susceptible d’ Se pour l'usage pharmaceu
“ARR œ NS CORRE © x REP" ENS -} tique et alimentair F. Hem.
0o—0—0—0—0—0 6: 6 o—0—0—0—0—0o :
[®
un
— () —
RSR TN ETS RE RS RER ER M
—0
gelinini . A DU Ro... FRANCE
Les informations, annonces d'expositions,
communiqués divers, etc., concernant la
SE one France, doivent être adressés à M. TouRRET-
GRIGNAN, au Parc Saint-Maur (Seine).
|
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DESTRUCTION INFAILLIBLE DES LOIRS
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PROPRIÉTAIRE
SOMMAIRE DU NUMÉRO 13 :
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if, G. Miteau, J. Ragot, A. de la Devansaye,
à, A. de Wargny,
ies, du Trieu de Terdonck,
moine, Cahuzac, Dr Capart, James 0’Brien, Vicomte de Novion,
“s * : è
incqgz, Dr Muller,
. Cayeux,
Michiels, E. Rivois, J. Wilke, etc.
LUCIEN LINDEN
Pages
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Plantes en serres : L’arrosage des plantes dans les
serres et dans les a Jia À € 2 115: mt mme Sc EE HD
Le Journal des Orchidées : Les Orchidées chez elles. 138
Le livre d’or des UHONtOPIOSSUM. NO. 0 © 13
Petites notes . . . . : 13
Questionnaire des abonnés, . . 139
Correspondance anglaise : Notes de Kew . . 140
La 8rande culture : Culture du Primula sinensis 141
Le jardin d'agrément : Les Lobelia cardinalis L. . I41
L'Iris RO ln O5. I41
eq ee ICE CS 141
Conseils utiles : Destruction des nids de guêpes 142
Fig. 52- Récolte des Dattes en EBYPte “à: 0. 17
* 53: Plantation de Dattiers près de Ramleh en
BYPDIR ES ce. à ste Er
” 54: Odontoglossum X harvengtense 139
” 55. Lobelia cardinalis . . . .”. 5 141
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QUI VIENT DE NOUS ARRIVER DANS LES MEILLEURES CONDITIONS
Les Cattleya Mossiae var. Araguaensis que nos collecteurs ont découverts,
l'année dernière, dans les environs d’Aragua, pourraient être considérés comme un nou-
veau Cattleya. Nous préférons les rattacher aux Cattleya Mossiae et en faire une nouvelle
section qui renferme évidemment les plus belles variétés de Cattleya Mossiae qui aient
paru jusqu'ici en Europe. Les fleurs sont énormes, le labelle immense et d’une intensité
de coloration incomparable. Les pétales et sépales sont également très larges et la fleur
entière d'excellente tenue. Nous considérons les Cattleya Mossiae var. Ara:
guaensis comme la perfection des Cattleya à floraison printanière.
Il nous paraît indiscutable que ce sont des hybrides naturels entre le Cattleya Mossie
et le Cattleya Gaskelliana, l'habitat même de la plante ne laisse aucun doute à cet égard:
Nous avons trouvé parmi une petite importation reçue l’année dernière, des variétés
qui ont enthousiasmé les amateurs et qui ont prouvé être complètement distinctes de
tout ce qui était connu en Cattleya Mossiae jusqu'ici : non seulement les teintes étaient
neuves, mais l’ampleur des fleurs était sans rivale.
Comme tous les hybrides naturels, les Cattleya Mossiae var. Araguaepnsis
sont très peu nombreux dans leur pays d’origine et nous n’avons pu en introduire qu'un
petit nombre d’exemplaires très beaux et très sains que nous mettons au commerce aux
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Samedi, 24 Avril 1897.
CHRONIQUE
Cèdres du Liban. -_ La tempête du 3 mars
dernier a fait de grands ravages dans les domaines
des ducs de Norfolk et de Richmond situés sur la
côte méridionale d'Angleterre. D’après le Dail
Chronicle, cité par le Gardeners’ Chronicle, le
domaine de Norfolk a eu plus de mille arbres
“
mond, ont été renversés. C'est là une perte
irréparable.
Jubilé de la Reine Victoria. — Les deux
principales sociétés horticoles d’Ecosse, la Société
royale Calédonienne et l'Association horticole
d'Edimbourg, comptent célébrer le jubilé de la
Reine en instituant, pour des concours spéciaux,
des prix dont la valeur totale monte respective-
ment à 3000 et à 3750 fr. Des partisans des
sociétés charitables Gardeners’ Benevolent Insti-
Lu
tution et Gardeners’ Orphan Fund demandent
Florilegium Harlemense. —— Nous avons
Sous les yeux la 3me livraison (n° de septembre
rd'hui, la
il
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région Par excellence des plantes bulbeuses. Il est
Imprimé chez « de Erven Loosjes.» Les planches
sont chromolithographiées avec soin par la
Maison J. L. Goffart (G. Severyns), à Bruxelles.
Fruit du Phoenix melanocarpa.— M.Victor
Cessole Planta, en 1882, sur la terrasse de sa
"84, un dattier alors âgé d’une dizaine
d'années et qui, depuis 1893, porte chaque année
Une douzaine de régimes de fruits comestibles et
S, agréables au goût, mürissant dès le mois
vril. M. Charles Naudin, le savant directeur
SAMEDI, 24 AVRIL 1897
de la villa Thuret, à Antibes, lui a donné le noi
de Phoenix melanocarpa, pour rappeler la couleur
de ces fruits. Ceux-ci mesurent environ
0®04 de longueur sur 20 millimètres de diamètre
et ont la forme d’une
riche en pectine; elle fond dans la bouche et la
fine essence de la datte lui communique un par-
fum délicat.
1 u meeting du
9 mars dernier de la Société royale d’horticulture
t
eurs de magnifique venue et d’une grandeur
réellement gigantesque. Les pétales mesuraient
plus de o"0o7 de long; leur largeur était propor-
tionnelle, Comme nous l'avons dit dans u “
é
le Cyclamen persicum à des modifications pro-
fondes. Une sélection persistante a fait ressortir
les développements en grandeur, en solidité des
segments, en coloris variés et en
Cinquantenaire de l’École d’horticulture
Ga e 30 avril 1849 fut créée l'Ecole
d’horticulture de Gand e nom d'Institut
royal horticole. L'Ecole
blissement Louis Van Houtte. L'enseignement
de cette école a eu une large part dans 1
développement que l’horticulture nationale a pris
depuis lors et c’est une noble pensée que celle
exprimée par un groupe d'anciens élèves animés
du désir de célébrer en 1899 par une fête le cin-
quantenaire de l'existence de l'institution.
n Comité provisoire s’est constitué à Gand
à l'effet de réunir les anciens élèves belges et
d'élaborer avec eux les moy d'assurer 1
succès de l’entreprise. Un appel sera adressé
ultérieurement à tous ceux, étrangers et régni-
coles, qui ont fait leurs études à l’école de Gand.
Remède contre la toile. — M. Opoix a fait
connaître dans la séance du 11 mars dernier de
la Société nationale d’horticulture de France, le
procédé qu'il emploie avec un plein succès au
jardin du Luxembourg pour se débarrasser de la
toile. Le procédé consiste à faire bouillir la terre
de bruyère destinée à garnir les terrines employées
aux semis. On choisit de la terre de bruyère
grossièrement concassée, ni trop fibreuse, ni trop
sableuse, contenant le moins possible de fibres
et de parcelles de feuilles non décomposées.
Cette terre est mise dans une chaudière; on y
ajoute un volume d’eau suffisant pour submerger
la terre. On fait bouillir, durant une demi-heure,
en remuant de temps à autre. Après refroidisse-
ment on rejette l’eau, puis on. presse la terre dans
5 ee nn CT 133
les mains de manière à bien exprimer le reste
d'humidité.
faire le semis, on met d'abord les tessons, puis les
petites mottes de terre, enfin, la terre la plus
fine. La surface est légèrement bombée.
l mis, on n'arrose que
bition en plongeant les terrines dans l'eau par
le fond jusqu’au tiers de leur hauteur.
Icones Plantarum, par Hooker. — Le der-
nier fascicule du volume XXVI de cette œuvre
magistrale a paru en février. Il renferme la‘des:
cription‘et les figures d'un grand nombre de
plantes intéressantes au point de vue botanique
et conservées dans les herbiers de Kew. Une
série d'espèces d'Eryngium y sont décrites par
M. W. B. Hemsley.
Antrachnose. — On indique comme très
Deux pommiers et de
poiriers ont eu les pousses de l’année brûlées ou
les yeux détruits ; de plus, le bois de deux ou trois
ans était fortement atteint ; plusieurs arbres sont
morts et beaucoup sont restés malades,
Bananes frites. — Un journal anglais dit
que les Américains du Sud aiment les bananes
frites et trouve que c'est un excellent aliment,
En voyage, à la pêche, à la chasse, les bananes
leur suffisent amplement. Ce mets se prépare en
friture et remplace le rôti. Pour nous, les bananes
frites ne . Les fruits
ur de farine et
eurre, dans la poële. On les sert au
sucre. Les bananes nous arrivent par voie
d'Angleterre, et depuis un quart de siècle, nous
les utilisons de cette façon.
Bois du tulipier. — Autrefois, le cèd
d'Espagne, était seul employé à la fabrication
des boîtes à cigares. Le besoin de ce bois est
devenu tellement considérable aux Etats-Unis
qu'il n’y a plus moyen de satisfaire à la demande.
Revue Horticole nous
d, rès aVOIr essay e,
br ‘châtaignier, le boabab, etc., les
fabricants ont adopté le bois du tulipier de Virgi-
nie. Pour cet usage, ce bel arbre est considéré
aujourd’hui comme le meilleur bois del’ Amérique
du Nord.
Fils aériens de tramways. — L'établisse-
ment des fils aériens des tramways électriques a
ému de nombreux intéressés, Des horticulteurs,
architectes paysagistes et dessinateurs de parcs
et jardins ont adressé une pétition au préfet de la
134
Seine pour signaler le danger et les inconvénients
de cette installation en vue des transplantations
des grands arbres à transporter, debout sur
chariot, à l’occasion de l'exposition universelle
de 1900. La chronique de la Kevue Horticole
reproduit la pétition en ajoutant qu'il ne s'agit
pas seulement d'intérêts particuliers respec-
tables; mais qu’il y a vraiment aussi une ques-
LA SEMAINE HORTICOLE
toujours verts résistent cependant aux vents
violents. Il est probable que la térébenthine rend
le bois plus tenace. Parfois les branches de Coni-
fères cèdent sous le poids de la neige, mais ici la
Fig. 52. — Récolte des Dattes en Egypte (voir p. 135).
tion d’art et que l’on ne saurait, sans protester,
voir les magnifiques avenues déshonorées par ces
espèces de toiles d'araignées que constitue le
réseau de ces fils aériens
Les arbres et le vent. — Il est incontestable
que le vent exerce sur le tronc et les branches
des arbres une influence favorable. Le mouve-
pression diffère de celle exercée par le vent.
ouvent l’action des mouvements de l'air, des
vents dominants, finit par faire pencher les
._ Gazon comme couverture. — Par les froids
rigoureux de l'hiver de 1895-1896, la gelée
»
,
’
non abrité, de l’Ecole d’horticulture de Gand, n’a
température sous zéro ont été rares; iln'yena
eu que six jusqu’au 30 mars.
La culture des vers à soie en Hongrie. —
Dans la seconde moitié du XVIIIe sièle, Marie-
Thérèse et Joseph II encouragèrent sérieuse:
ment la plantation du müûrier et la culture du
ver à soie en Hongrie. De 1830 à 1840, des
essais plus ou moins heureux relevèrent la sérici-
culture dans la majeure partie du pays, mais une
4
maladie vint à sévir sur les vers et la culture
de dix mille kilogrammes de cocons. Dix ans
plus tard, plus de 66,500 familles s’occupaient
de sériciculture touchant, pour leur travail
de 95,000 familles, recevant 1,967,500 flo:
rins, produisaient 1,500,000 kilogrammes d
coco
Médaille de Robert Hogg. — M. Has
Weir a proposé la fondation d’une médaille dite:
« Robert Hogg Fruit Medal » qui serait décerné
par la Société royale d’horticulture de Londres
comme la plus haute récompense pour les aPP0ff
defruits. Cette médaille serait destinée à as
le souvenir de l’excellent pomologue que l'AngK
terre vient de perdre.
Exposition universelle de 1900. — Lo
nisation de l'Exposition universelle de 1900
Paris continue avec régularité. Une grand FA
sera consacrée à l’horticulture dans lens
l'exposition : ce sera le palais des fleurs. Eee k
culture sera installée sur une partie de l'emP Ré
ment du Cours-la-Reine et servira ainsi ne
temps à décorer les abords des divers bâtime”
de l’exposition. La commision spécial
de la Société nationale d’horticulture de de:
fera des efforts pour que le groupement de jet
culture forme un ensemble imposant à tOUS
points de vue.
$
CAUSERIE
LES FEMMES... JARDINIERS!
Ke w a la spécialité des variétés rares; no
présentons aujourd’hui aux lecteurs bienvellants
une Met ce rs deux exemplaires actuel-
lement en mation. Otigiantte du
« Swanley ettra ‘College. » leur introduc-
tion parmi les étudiants des jardins royaux de
Kew date du mois de janvier 1896. Cette culture,
pardon, cette mise € apprentissage a causé
quelque sensation non seulement dans la presse
horticole en général, mais pa
ion.
nières 5m à se perfectionner et à acquérir
l'initiative et l'expérience requises, au sein des
ret, en
cos cycliste enfin ! pas cote di pre it
froisser léntique eee de John Bull! Le Gar-
deners’ Magazine, dans son numéro illustré de
Noël dernier, re un article aux héroïnes
du jour et terminait en s’écriant : Kew / oh Kew!
&tve them back their petticoat !!
donc un an et demi que deux ex-élèves
de l’école d’horticulture de Swanley débutaient à
Kew comme. + impr overs. Elles furent placées
dans une des serres à multiplication dont les vitres
blanchies de la porte d’entrée les soustrayaient
J
œ
5
+
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®
"+
1 encombrée va
Maintenant nous être disputée par les Fe emmes !!
Il faut reconnaître qu'il n'y a que les iocrit
POur tenir de tels propos; les bons, ee Vrais jar-
diniers savent que les temps où ils seront supplan-
tés par Fra __ sont encoie loin, si
jamais ils arriv
A l’une des De de la session 1866-97 de la.
“ Société de perfectionnement mutuel des jardi-
_ de Kew{(r), » sous la présidence de M. W.
Un excellent rapport intitulé : L'hPoti re de
Point de vue de la a femme(2). Ce rapport eut ses
Partisans et ses dtionts. la plupart en somme
sé ant pour tout argument sérieux. des mes
+ On argua de la faiblesse du beau sexe ;
que faire Pour les durs travaux ? se duiront-elles
à brouette? monteront-elles à l'échelle ? pour-
e nt-elles remuer la terre ? rie entretien-
lont-elles les foyers? La question du mariage fut
(1) €ew Gardeners’ Mutual SEA pes Society.
E rite from a woman point of view
SAMEDI, 24 AVRIL 1897
«tion rémunératrice, dit-il, laissez-les faire: le
« mariage, les durs labeurs, les veilles, le chauf-
« fage des serres, tout cela, c’est 1
nous occuper d'autre chose que
« de la tâche bien ap or le reste, c'est affaire
« à elles seules et ne nous regarde pas.
En effet, les usines, les fabriques, les Aéro
malsains, n’ont-ils pas ouvert leurs portes au
beau sexe? Pourquoi ne pas l’admettre lorsqu'il
s’agit de l'occiios la plus saine, la plus inté-
ressante, la plus attrayante et parfois aussi, la
plus ingrate : l'étude et l’imitation de la nature ?
Les femmes au même titre que les ‘hommes,
n'ont-elles pas droit aux carrières où leur santé
ne S’altèrera pas? En Belgique notamment com-
bien l’industrie agricole n ‘emploie- t-elle pas de
femmes? La question de savoir conduire une
brouette, de faire des défoncements, etc., doit
être rejetée, elle se balance avec le savoir faire
des hommes, car bien des femmes en remontre-
raient aux hommes comme courage, endurance,
persévérance! Dans
vogue la galère ! Hors les travaux des
champs, il s’en bat l'œil : Foséphine, tu soigneras
le jurdin! Et sont-ils gentils, coquets, ces jar-
dins de ferme! Tous tracés sur le même plan :
une allée en face de la
sur tiges ou en buissons ! A droite, les pom
de terre; à gauche, les choux, pois, ‘haricots, ce.
Dans le fond, la fraisière, l'aspergerie. Nous
mac visité non pas un, mais dix, et les Euh ass
ont plus que concluants : La femme est un
excellent jardinier, ar dar et assidu.
Dans les établissements d’horticulture, dans
les maisons boutgeoises, quantités de travaux
seraient tout aussi bien exécutés par des femmes
que par des hommes; isons tout aussi
bien et non mieux, comme certains le pie
car. : gare le péril féminin!
Nous avons sous Fe yeux depuis un cer-
tain temps, les jardinières de Kew, nous les
avons examinées attentivement et nous sommes
convaincu que les jeunes filles qui se sont vouées
à la tâche ingrate de 4er sont non seulement
des amateurs du beau bien, mais des coura-
un
geuses, d rsévér. rte qui supportent avec:
patience impassibilité et dignité, les sarcasmes
es sourires... jaunes d’un public jaloux qui
prend pour prétexte à cancans leur costume qui
n'est en réalité... qu'hygiénique et pratique au
point de vue du jardinage.
Il est dit qu’un pays qui protège les femmes,
qui favorise leur émancipation dans ce qu’elle
e raisonn
Kew
M. W. J. Thiselton re bo s di fait l’ Htérsète € et
le pionnier de cet axi ses idées libérales,
il a non seulement né: ai sympathies ne
ee. des opprimés et des esprits larges, mai
ontribué à maintenir selo on la marche ascen-
135
dante de la civilisation, une vérité devenue une
loi : Le peuple anglais est un que peuple!
OUIS GENTIL.
LES DATTIERS
tiers, que les botanistes + er
phoeté ati wS L:, US HET
et puissante dynastie Pal
lg
®
t. Longue serait la liste qui
contiendrait l'énumération de toutes les ressources
que les Palmiers offrent à l'humanité. Seul, déjà,
le Dattier suffirait pour donner une idée de la
grande utilité des espèces palmiques
En effet, le Dattier d'Afrique, comme l’ appelait
Linné, fournit en nu nce nr fruits qui sont
connus de tous; orte beaucoup en
Europe, dont les habitiéiéie en font une consom-
jaunâtre ou rougeâtre à la maturité, de forme
oblongue et mesurant de 3 à 8 centimètres; la peau
en est très mince ; la pulpe e est charnte, rt
le
et de mucilage ; cette pulpe possède des ropriêtés
nutritives et adoucissantes, Frais, le fruit a une
saveur très douce, oût vineux et sucré,
exquis. C’est un fruit de luxe pour les Européens
notamment, mais aussi la base de l'alimentation
de nombreuses populations. On ne les consomme
pas seulement à l'état frais; on en fait sécher une
grande pa
sur les applications du dattier en Egypte, citée par
M. Delchevalerie — que l’on consomme pendant
l'hiver ou que l’on emporte à à l'étranger ; il en est
aussique l’on pétriten
aussi sous forme de pâte ds ‘sèche et re on
prépare des gâteaux d’un goût très agré éable.
Les Arabes du Sinaï font une pâte de
dans laquelle ils mettent des amandes et qu “ils
enveloppe anière à
gazelle, de m
former des sacs de pâtes de dattes qu’ils viennent
vendre au Caire dans la saison d'hiver.
propriétés adoucissantes les ran
des quatre
ou en pâte analogue à celle de jujube.
Un rage flamand, édité en 1848, « Het
Belgisch Krwidbôël » ‘(Le Livre d met Her
belge), rédigé par un propriétaire gantois, M. L.
A. Delathouwer, nous apprend que “a fruits du
à er, car ils sont
ngents de leur nature; on les prépare
beaucoup dans les Indes avec du sucre et de cette
façon ils sont expédiés vers les pays étrangers à
te des pharmaciens. La cendre de Dattiers
consumée a une propriété collante et cura et
mélangée avec de la semence de Nard(1), elle est
(x) Nard ou Nardus est le nom donné à sa eu substances
végétales provenant de diverses plantes. ard celtique,
le Valeriana celtica L., dont la racine nous est envoyée de
136
très bonne pour guérir des pustules et des tumeurs
de la tète et des yeux et pour empêcher la chute des
cheveux (remède jugé peu opérant); à cet effet,
on l’emploie sous forme d
avec du vin pour laver les blessures et les ulcères.
Pour nous rendre compte de la façon dont les
fruits savoureux se développent sur l'arbre béni
des oasis africains, il nous faut remonter à à la
eur
fleur. Les s sont jaun imensions
oyennes, réunies sur les branches d'un spadice
très rameux, pendant, naissant entre les feuilles,
en
à pédoncule comprimé et ento uré d’une spathe
complète, coriace, allongée, s’ouvrant par la face,
puis par le dos; cette spathe est pubescente à
l'extérieur.
Les fleurs sont dioïques, le même arbre ne
produisant jamais que des fleurs d’un seul sexe.
Les mâles PORTER ordinairement six étamines
t à anthères linéaires ;
é de-trois*earpelles
indépendants et surmontés É stigmates sessiles
et crochus. Un seul de ces carpelles se développe
en un fruit à chair molle renfermant une graine
ongée, à albumen corné, portant un profond
sillon ventral. Une grappe de fruits s'appelle
fi
du tronc, au nombre Se quatorze quelquefois, en
moyenne de cinq ou s
tronc est Se ‘droit, annelé, de forme
crhngrase il atteint une hauteur variant de 20 à
ans le jeune âge, il est couvert, à la
ente un aspect can
e long avec des pinnules de 20 à
40 centimètres : les pétioles sont embrassants et
en gouttière à e base. Sur un Dattier de culture,
en plein rapport, on compte de dix à vingt de ces
couronne d’une suprême beauté. Cet aspect doit
gagner encore au moment de la floraison, de la
fructification et de la maturation des fruits; la
53 d'ailleurs permet de juger oup
d'œil qui doit offrir une plantation de D
Ces splendides Palmiers es loin derrière eux
les plus beaux spécime e Phœnix de nos
serres et de nos ue dhive. La plantation
représentée par la figure se trouve sur la rout
qui conduit d'Alexandrie à San Stefano; c'est
un vrai paysage égyptien avec ses habitants et
leur monture ordinaire
la Suisse et du Tyrol en paquets ronds et Feel encore garnie
de feuilles et mêlée de terre sablonneuse. Cette racine, com-
= ser Na ent gs recouv e d'écaills imbri-
ne save ère aromatique et erreuse
raies ai cllcà re fntre plus dans la composition se fe la thé-
es vestiges des feuilles qui em-
estes de serre —
, et une saveur amère
la partie principale de cette Re.
E. Littré et Ch. Robin (Dict. de Médecine).
est appuyé sur les éca
LA SEMAINE HORTICOLE
Les Dattiers, avons-nous fait remarquer plus
haut, sont dioïques. L'arbre femelle donnera des
fruits si le pied mâle lui envoie du pollen. Il
dans des forêts de Dattiers, notam-
ment dans les oasis, il n’y a que des pieds
femelles. Il faut donc bien, d'une manière ou
autre, arriver à porter aux fleurs femelles la
poussière fécondante.
Nous SoBnons ici la parole à M. G. Delcheva-
alors qu'il était Jardinier en
chef de S. A. Fe Khédive, publia dans le « Bulletin
de la Fédération des Sociétés d’ Horticulture de
Belgique » une notice sur le Dattier à laquelle
nous avons eu PRES recours dans la ré-
daction du présent artic
« Les Egyptiens, de M. Delchevalerie, ont
reconnu depuis longtemps la nécessité de porter
des fleurs mâles sur des fleurs femelles pour ja
faire porter des fruits, et c'est sans doute en
Egypte que la fécondation artificielle a été le plus
anciennement observée. Les soin en Hits
comme partout ailleurs, ont besoin d’ê é-
langés dans les forêts ou les plant FRERE c Set à
dire qu’il est nécessaire d’avoir à côté des Dattiers
femelles des Dattiers mâles pour féconder les
eurs.
. « Lorsque les Dattiers commencent à fleurir en
février-mars dans la Haute-Egypte et la Nubie
et en mars-avril dans la Basse-Egypte,les Arabes,
pour augmenter la production des fruits, fécondent
artificiellement des Dattiers femelles, qui, sans
cette précaution, ne produiraient que très peu de
dattes. Pour cela ils coupent les spadices des
Dattiers mâles conservés pour cet usage et en
petit nombre dans les plantations, puisqu’un seul
Dattier mâle peut féconder au moins une cen-
taine de pieds femelles. On divise ensuite ces
spadices, dont les fleurs commencent à s’ouvrir,
en petits fragments ayant chacun au moins une
douzaine de fleurs; l’ Arabe chargé de cette opéra-
tion monte cite sur l’arbre, secoue la poussière
du pollen de son rameau de fleurs mâles se
toutes les grappes du spadice Le Ile et plan
ensuite ce rameau au milieu en l’attachant Et
base avec une lanière de feuille; bientôt le pollen
de la fleur mâle, porté ainsi sur les fleurs fe-
melles; leur fait développer l’un des ovaires et
presque toutes les fleurs produisent des fruits.
« Pour aller Péconder les Dattiers, souvent à une
hauteur très élevée, les Arabes mettent dans leur
robe qu'ils ont relevée par devant, les divisions
des spadices des fleurs mâles, qu'ils doivent se-
couer sur les fleurs femelles. Les écailles du tronc
à l'endroit où ils appuient leurs
reins, et de la forme d’une grosse corde tordue en
avant; l’ouvrier ainsi placé dans cette large cein-
ture peut se tenir incliné en see tandis qu'il
aille onc, avec les
pieds; en faisant ensuite un jrs effort des mains
1
le péri toujours soutenu par sa ceinture,
une des divisions de spadices de fleurs
mâles FR les spadices femelles après avoir
secoué la poussière sur toutes les parties.
« Lorsqu'on coupe les spadices mâles dont la
cr des fleurs doit servir à la fécondation
des Dattiers femelles, le cultivateur, afin de ne
pas en laisser échapper la poussière, doit les
descendre de l'arbre avec précaution, à l’aide
d’une longue corde.
« Lorsque les grappes qui ont été fécondées
commencent à fléchir sous le poids des dattes ce
qui arrive ordinairement à la fin de juin, le cul
tivateur remonte sur l'arbre (fig. 52), coupe une
branche ou palme, le fend en deux, et nou ue
ensemble les deux extrémités de manière à en
dite un grand cerceau pouvant réunir et conso-
erceau:
cette façon ils ne sont pas balancés, froissés les
uns contre les autres par l’action des vents S, qui
sont re souvent impétueux au commencement
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bustibles. É
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uniquement adoptées par les M ministè
de la guerre et des colonies en Frant
pour l'expédition de Madagasca”:
Samedi, 1* Mai 1897.
CHRONIQUE
Les serres et le parc de Laeken seroft
ouverts au public, de 1 1/2 à 5 1/2 heures, les
jours suivants : dimanche 2, jeudi 6 et dimanche
a exclusivement par la porte du
débarcadère privé du chemin de fer vicinal.
antes en quarantaine. — On signale
d'Amérique la transmission en Floride d’une
maladie qui nuit aux orangers au Mexique. Les
Américains demandent
trée des oranges mexicaines de la même manière
nous envoyer des greffons d’une remarquable
nouveauté de pommes. Nous avons eu soin de les
SXaminer à la loupe et bien nous en a pris : en
avons trouvé des œufs du terrible
y
insecte destructeur. La prudénce est la mère de
la sûreté.
ns le jardin de la Société à Alipore, faubourg
de Calcutta. Elle a été plus importante que ne
l'avait fait espérer le manque de pluie et a prouvé
que le sol des plaines de l'Inde peut produire plus
Sr ne pense même par les saisons peu favo-
ots. Il y avait aussi des collections envoyées par
divers Jardins publics, fruits, légumes et fleurs.
+
doit son existence à un legs de
SAMEDI, 17 MAI 1897
500,000 francs, fait vers 1870, par M. James
Arnold, de Providence, Rhode Island. D’après
u ion intervenue entre l'Université et
la ville de Boston, l’Arnold Arboretum est main-
une grande publica-
tion : Silva of North America, l'œuvre la plus
considérable du professeur C. S. Sargent
Un Cactus médicinal, —
e des Mammillaria, no ment de
l'Echinocactus Williamsi ou Anhalonium Wil-
liamsi de 1 elui-ci en 1
s'agit d’une
avec le mescal des Apaches obtenu du jus d’un
leurs, de formes,
n somme c'est un sti-
mulant spécial agissant sur le cerveau.
L'Orchidéenne. — A la demande d’un grand
nombre de membres étrangers, le Meeting de
ce mois qui doit avoir lieu statutairement le
dimanche 9 mai, est maintenu malgré sa coïnci-
dence avec l'ouverture de l'Exposition inaugurale
d'horticulture de Bruxelles. Le jury i
l
réunion de la saison : les Meetings seront ensuite
suspendus comme les années précédentes jusqu’en
septembre prochain.
[ay 2282, LL 4: 1 F4 | +
Presque
chaque État de l'Union et chacune des provinces
méridionales du vie ominion ont leurs
Sociétés particulières d’horticulture. Les princi-
pales réunions de ces Sociétés, nous dit le
Gardeners’ Chronicle, sont tenues en hiver et
durent de deux à quatre jours. On y discute tout
ce qui touche aux intérêts horticoles de la région
et ces discussions donnent la mesure des opinions
générales et des progrès acccompli
keepsie. Cette dernière embrasse dix-huit comtés
dans l'Est de l’État de New-York.
Rameaux de Schinus molle. —— Les
branches de cet arbre, avec son gracieux feuillage
découpé et ses baies rose vif, pourraient être
Ï fait t pl y ée pour suppléer au feuillage
vert dont on fait usage aux fêtes de Noël. Un
correspondant de l'Americ 1
naître jou
x
dernier de Californie à Boston dans un parfait
état de conservation.
Forêts réservées. — En Amérique on donne
le nom de « reserves » à de grandes étendues de
forêts déclarées inaliénables, faisant partie du
domaine public et pouvant offrir, par la suite,
des parcs et emplacements où des familles
143
Teton Forest, de 920, 48 acres, non loin du
célèbre Parc national de Yellow Stone : Flat Head,
de 1,382,400 acres ; Montana, de 2,927,080 acres;
Priest River, de Root
paysages nationaux, exigera une
administration et un personnel instruits et très
nombreux,
Embellissement des villes. Nous ne
dirons pas qu’en Europe on fait peu de chose
pour embellir les villes, surtout les grandes villes,
en y développant les plantations publiques. Il
mble pourtant que be prest t
à faire et que, abstraction faite des capitales qui
d arquante, bien des
peuvent donner l'exemple du
progrès. Connaissez-vous la ville de Dayton, dans
l'Ohio? C’est la première fois, n'est-ce pas, que
vous en entendez le nom? ien, dans un d
faubourgs de cette ville s’est formée une associa-
tion dans le but d’embellir les rues, les places
publiques, par des plantations convenables. Cette
association fait donner des conférences avec pro-
jections et vues pour montrer comment les abords
é sensiblement. On y donne des
la
prix po
décoration, tout en faisant
tions ;
lianes, fleurs et gazons. Le travail des enfants y
est également récompensé. s
Nuages artificiels. — Nos lecteurs savent
sans doute qu’on a préconisé et même appliqué
sur une grande échelle la formation de nuages de
fumée pour protéger les vergers et les vignobles
contre l'influence néfaste des gelées tardives du
FH
ressortir la supériorité des nuages artificiels de
tr ssus de ceux-ci du foin
une autre matière mouillée, il y aura un déga-
suffisant
température de s’abaisser jusqu'à la gelée. Les
nuages de fumée prévaudront toutefois quand il y
aura beaucoup de vent.
feux ou foyers à 16 mètres de distance et de
mouillé ou
Réhabilitation des taupes. — A Dirmingen
et Berschweiler, dans la Prusse rhénane, l’admi-
144
nistration accordait une prime pour chaque taupe
nfants des villages lui livraient une
chasse sage dns et bientôt ces rongeurs avaient
ru. Mais voici que les pâturages
d'enatent foin se sont mis à
s sous l’action destructive
des vers multipliés vers la surface, et il a fallu
protéger les taupes, hdENEs
les jardins bien soignés, la taupe est insupportable;
mais, pour s’en débarrasser, il n° é
distance, dans les galeries, quelques bouts d’étoffe
imprégnés de pétrole ou bien des têtes de harengs.
La puanteur chasse les taupes.
Un bel exemplaire de Camellia. — Nou
avons pu admirer, l’autre jour, chez un en]
LA SEMAINE HORTICOLE
étranges fleurs; un Medinilla magnifica avec
17 grappes de fleurs, avait vraiment grand air;
de nombreux et jolis plants deNicotiana colossea
Gr SE robusta (B. versaliensis X Bruant),
arm trapue, très ramifiée et entièrement cou-
rte de 1
PHHar imperialis et leurs
variétés ; c'est dommage que ces belles couronnes
Chez le Dr Van Heurck, à Anvers. — Le
Dr Van Heurck, bien connu dar le monde des
Ar s’est en ces derniers temps, distingué
Fig.
teur d’Abbeville (Somme), M. Henri Boinet, un
spécimen de 3"75 de haut du Caitciéia Matho-
hana alba, planté en pleine terre
l'hiver, par des nattes de Russie usés sur es
amellia, un
fait excellente figure ;
de bon rapport.
A Lille. - A l'établissement de M. Ad. Van
den Heede, nous avons remarqué une superbe
floraison de Caraguata cardinalis maire vrai-
ment une excellente variété; un pied d’Ada
daditiais abondamment fleuri; un Masdevallia
ignea aurantiaca de toute beauté: un n Cypripe-
dium callosum avec 5 fleurs ; l'Eschinant us
tricolor est une plante des plus remarquables.
Chez un autre horticulteur lillois, M. Mulnard,
un Angraecum sesquipedale nous a étonné par
les dimensions et l’éclatante blancheur de ses
56. — Le Tradescantia Reginae (voir p. 146).
d'une façon toute spéciale par ses belles études
raphie. Le
savant directeur du Jardin
nous a montré, il y a quelques jours, les résultats
qu'il a obtenus avec les rayons X dans le domaine
des plantes. Il a Phodggrphié successivement la
fleur du Pavo yana, les fruits de
l’Arachide, du TR indica
ici se distingue avec une
du pavot), la
gousse du Pois et le fruit d’une Protéacée.
es premiers essais démontrent, à n’en pas
douter, que, dans le domaine de la botanique, les
rayons X ou Rôntgen rendront des services, tout
comme dans celui de la zoologie, de l’embryo-
logie, de la chirurgie, etc.
Les fleurs dans ss te — M. jac
Galesloot nous com ue 5me rappo ort
aunuel de l'Union Sobr De à fleurs, les
fruits et la lecture re les hôpitaux à Amsterdam
(Vereeniging tot verspreiding van B en,
Vruchten Lectuur in de Ziekenhuizen à
Amsterdam). Ce que la ee Horticole a
un deside
malheureux des fleurs, des plantes, des es et
des livres qui sont accueillis avec une faveur
marquée et une gratitude facile à comprendre.
L'Union d'Amsterdam a l’honneur de posséder
un Comité de dames patronnesses, composé de
Mre Demey-Meiney, femme du
et de vingt dames des premières familles d'Am-
sterdam.
uand la Belgique pourra-t-elle s’honorer de
besoin impérieux, pro-
s_.et aux vieillar
une distraction morale, réconfortante et bien-
faisante ?
n agrément pour le fermier anglais. —
Nos amis d'Angleterre, quand ils n’y réfléchissent
pas, sont aussi POMEnES que les Améri-
cains. Un de nos ères annonce que les
steamers Ruby, Topaz pa Saphir vont faire le
à 5 heures, les volailles, fruits, œufsét
Pre déposés la veille à une station belge
fn the british F armer.
inscrire sur ces pr nue le mot : foreign, afin que
personne n’en ma
Toujours la synonymie On a relevé
dernièrement l'erreur dans aquélé versent les
obtenteurs de nouveautés en donnant à celles-ci
vent, pour faire ESSOR la qualité d'une variété
ongueur de la liste de ses
es déboires
tion d'acquérir plusieurs fois la même variété SOUS
des noms différents ?
Campagnols et pépinières.— Un correspois
dant du Gardeners’ Chronicle du 27 maïs 4%
désagrément de constater que les
grande quantité de pins d'Écosse de de
repiqués en pépinière, avaient été complètem®,
rongés par les campagnols. Le dommage de
causé à la fin de février. Une vieille haie SO!
par une rangée de pierres non maço ni
et là un gros frêne aux vastes racines, avait 10,
aux souris une excellente retraite. Il a *#
truire les pins, mais on a eu soin, €
de capturer les nombreux dis e
faire, il aurait fallu également supprimer
+, pour bit
ja base
nnées et ga |
|
Propre
Re
“ PLANTES DE MARCHÉ , FLEURISSANT
EN AVRIL
C'est le moment où les plantes à grand effet,
lia, C € gr.
Deutzia gracilis, Genista floribunda, Pelargo-
nium zonés, Giroflées cocardeaux, Héliotropes,
Hortensia, Hoteia (Spiraea), Tberis sempervirens,
Kalmia, Lälas, 1mosa paradoxa, Rameaux
d'or, Réséda, Rhododendron, Romers EST sie
Il y a là de ei satisfaire ceu t
à en avoir plein leurs yeux F lein Le eur.
odorat : floraison d’ ensemble, couleurs éclatantes,
» Le ciel bleu d'Italie, si beau pour
en uelques semaines, finit par r deveni r monotone,
ses nuages, au
geants, à la P ysionomie animée et parlante
comme la sie
Abutilon ue fol. var, l'une des
espèces qui se fo e mieux en buisson par
les pinçages répétés. La plante se couvre de cen-
lan es résil, on mange les
fleurs de l'Abutilon esculentum, qui sont alimen-
taires. Celles-là, on les dévore aussi chez nous.
des yeux. Cet appétit-là n'étant jamais rassasié
et ne causant ‘pas d'indigestion, nous passons
tout frais et dispos à d’autres régals.
eratum riparium # asseauxi album,
e pinceme es
à sa guise pour n'importe quelle
poq
due incisaefolia, c'est une gerbe toute
faite de grappes vermillon, s'épanouissant tout
l'hiver en serre et l'été égayant les plates-bandes,
corbeilles, massifs.
1enne, à feuilles gladiées et persistantes, d’où
S’élancent des panicules de fleurs blanches, aux
mu jaunes, barbues, très jolies
oma Limminghei et B. pra
rosea gigantea, les infatigables dans la floraison
8 outrance ; le Begonia hybride « Arthur Malet»
avec son feuillage spores magenta foncé
étses grandes fleurs
:recom-
oO
feuilles, grande quantité de grappes d’un
ssi étamines, sensibles
aux Ant s
mignons arbustes de la Nouvelle-
Hollande, à floraison abondante e PERRRE ère.
B. polygalaefolia, à Me ouverte, d’un
Praliné ; B. heterophylla, à
spé noirâtres extérieurement et jaunes
intérieurement, odeur exquise et RL TR «5 Ce
SAMEDI, rer MAI 1897
qui, voyant un pied de Nopal, tout couvert de
nées reçu de Mexico par le célèbre natu-
raliste, en
caur
se
m icaines, vraies cornes d'’abondance,
intarissables con le none een de leurs
mignardes fleurs rose mousse
Chorizema PAPE varium, ue Lowi;
une des plus belles conquêt s de la Nouvelle-
Hollande, dont les HE A 8 grappes de fleurs
purpurines à tache jaune sont la base de l'orne-
mentation des serres froides.
Choysia ternata; très florifère en pot, à
fleurs blanc de neige, Capote en petits bou-
quets, à parfum suave, un quelque chose de
l’aubépine. Peut être employé comme succédané
de l'oranger dans les bouquets de mariée, si
l’on pouvait jamais remplacer cette fleur nup-
tiale, ei emblème de la jeune fille devenue
emme, à qui l’âge n'ôte rien non plus qu'aux
orangers et symbolisant à merveille la pureté
fleur, même étant
grands pétales chif-
rouge porphyre, avec un
macule vineux obscur à la base: C.monspeliensis,
à fleurs blanches comme des églantines avec
couronne d'étamines d’or. Arbrisseaux prenant .
une tête ronde comme les Azalées; épanouisse-
ment tout à AUX floraison magnifique, mais
de courte durée, comme tout ce qui est beau
Convolvulus Dr SE liseron argenté,
Éoseau qui ciselle une partie de l'hiver ses
coupes d’albâtre diaphane. Agréable avant-cou-
reur du liseron des haies, si pittorésque quand le
soleil des beaux jours ouvre tout grandes ses
fleurs qui Dern à ses A to et notre admira-
a qui s’enroule, mais
cette espèce ne
gg red magna, SE pendantes de
belles imm eurs rouge-ardent, singu-
lières, AR in Dâle reflet, pour la grandeur
et l'éclat, des IDRoEnts légumineuses en arbres,
qui i boutonnent si peu mal dans nos serres,
par ex. : Colvillea te ou Flamboyant de
Sr mL Ambherstia, Schottia, Castanosper-
mum, €
Corre Pre encore une excellente
australienne, à rs tubuleuses, très drues,
rouge un eu 50 ombre; mais sorte se gouvernant
mieux que le délicat et fluet C. cardinalis, qui
porte les Een les plus rutilantes et les plus
nettes du gen
Cratae us “oxyacantha semperfiorens,
variété qui convient à la culture en po
forçage. Si cette variété avait été conn
peuple de Quainton, a doute La “elle n pre fait
son affaire. Ces bra
fl n
une
au
plutät que LR mettre en doute linfalibilité de
l’arbuste. Ça vaut la montagne de Mahomet qui
145
mem
ne vint pas à l'appel du prophète et celui-ci alors
d'aller au-devant d'elle.
Datura ( Brugmansia) sanguinea, solanée
d'une m se dr
pette du jugement
dernier) ou aux clochettes des pagodes chi-
ois
Diosma ericoides. Myriade de fleurettes nei-
geuses. Ici la beauté générale rachète le défaut
individuel, Gracieux ens ment de ce que
peut le travail depart l'association d'unités
insignifiantes lles-mêmes.
Reg Makoyanum Cost récente
nouvea eurs rouge-écarlate, dont les
se rs re mn s’ Pond bien au soleil. C'est
la dernière note du concert floral gi
et ce n'est pas la moins belle autant par so
coloris unique que par sa longue à ée.
Eranthemum tuberculatum, centaine de fleurs
blanc virginal, semblables à celles d’un: jasmin.
and on cause avec elles, on s'aperçoit
elles n’en ont pas le parfum. Pareille
he n'arrive-t-elle pas a le monde des
humains !
Eranhemum cinnabarinum, à
cinabre, en panicules lâches
Eranihe Fa nervosum (Ruellia vs
eurs d'un suave bleu Hess mant de loi
als Tillandsia
fleurs rouge
Hp CDS etc., à
fleurs étoilées, gracieuses, fraîches, abondantes,
r
reux que lui et c'est curieux de voir la greffe
devenir beaucou <
Eupatoriun serrulatum, bonne espèce,
d’un blanc pur, propre à faire des gerbes, mais.
un u de mauvaise odeur. Pour
masquer ce défaut, il n’y a qu’à se rappeler la
courte fable qui suit :
< La renoncule, un jour, dans un bouquet
< Avec l’œillet se trouva réuni
« Elle eut, le lendemain, le parfa um de l’œillet
< On ne peut que gagner en bonne compagnie. »
Eutaxia tm arbrisseau néo-hollan-
dais, à longs r x d 5; om feuilles
ra er entremèlées de fleurs Jan ir
ser
Fabiana imbricata, avec ses branches effilées,
fai
un rss meilleurs articles de vente pour le mois
de Mari
A. LEQUET.
(4 suivre.)
Nous prions nos lecteurs et correspondants
d'adresser tout ce qui concerne la Rédaction du
journal au Rédacteur en chef, ef tout ce qui
comprend les abonnements, annonces, elc., à
l’Administrateur du journal.
146
PLANTES EN SERRES
LES NÉPENTHACÉES
(Suite, voir p. 106)
remplies d'eau, on en renverse une partie ; ce qui
reste, disparaît par suite de l’évaporation ; jamais
devra être enlevé sous peine de voir les urnes
perdre et leur fraîcheur et leur coloration brillante.
Muitiplication des Nepenthes. — Deux
procédés seulement sont employés pour propager
les Nepenthes : 1° le semis, 2 bo e
Pour obtenir de nouvelles variétés, il faut ou
semer des graines provenant d’hybridations rai-
en fin de compte, les fleurs de Nepenthes ne sont
pas chose vulgaire. Lorsque dans un établisse-
par conséquent rebelles à la culture sous verre,
vu la difficulté de leur fournir une situation ana-
logue à celle qu’elles trouvent dans leur pays
natal, pourraient de cette façon être amenées à
mieux se faire à nos cultures
Avant d’hybrider, il faut surtout peser les con-
séquences de l'opération et prévoir pour autant
les résultats que l’on ob-
tiendra ; beaucoup de réflexion et d'observations
sont nécessaires quant aux espèces ou variétés
à croiser, afin de ne pas perdre son temps, Car
depuis le semis jusqu’à l'époque de l’âge adulte
permettant de juger du résultat des efforts faits,
_ fer , c’est une espèce superbe,
_ avec toutes les autres, aucune ne fournissant des
1rnes aussi belles, aussi bien faites, et surtout
aussi bien teintées et colorées; elle a un défaut,
‘ne demandent pas à
LA SEMAINE HORTICOLE
c'est d’être peu prodigue en urnes, son unique
beauté; de plus, sa croissance est assez Capri-
cieuse. On a l'intention de la féconder avec une
es
de s'ex
la variété N. mixta conviendrait particulièrement
bien pour ce genre de croisement, mais € e-même
est un hybride obtenu par la fécondation de
N.Curtisi avec N. Northiana, ce dernier comme
porte-graines. Le choix s'est alors fixé sur le
N. Mastersiana qui, tout en étant de végétation
à une variété hors ligne.
Les fleurs sont minuscules, de couleur brun
rougeâtre. Les organes sexuels sont parfaitement
visibles et grâce à la séparation des étamines €
des pistils, lorsqu'on hybride, on est à peu près
certain d’un résultat sûr, les chances de voir son
ar une fécondation antérieure,
peu de chose.
prend une
pour a
ferme plusieurs centaines de graines; elles ap-
paraisent sous la forme d’un filament léger renflé
vers le centre et d’une longueur de 12 mm. en-
viron. Excessivement légères et grâce à cet
espèce d
loppe, elles se soutiennent pour ainsi dire dans
l'air. Ces graines perdent rapidement leurs facul-
tés germinatives, elle doivent donc être semées
aussitôt que possible après leur maturité. Le
semis se fait en pots plats drainés jusqu'aux 3/4
et remplis d'un compost formé de fibres et de
sphagnum coupés, additionnés d'un peu
sable fin et de charbon de bois. Les graines
à être recouvertes et après
avoir dûment étiqueté et bassiné ces pots, on les
dépose sur la fibre de noix de coco d’un châssis
de la serre à multiplication. Afin d'éviter toute
moisissure, ce châssis est soulevé durant deux
heures chaque matin, ce qui permettra à l'air de
se renouveler. La température régulièrement
maintenue sera en moyenne de 28 à
apparaît donnant naissance à de très
feuilles terminées par de minuscules esquisses
d’ascidies. Dès que les plantules ont trois ou
quatre feuilles de deux cm. environ, on les em-
pote en godets toujours maintenus sous châssis
c à eur croissance, des
rempotages successifs leur sont fournis. Si on le
désire et si la serre est tenue journellement au
degré convenable d'humidité, on peut, dès que
les plantes ont des feuilles de sept à huit cm. de
longueur, les placer dans de petits paniers qu'on
maintiendra suspendus près du vitrage de la serre.
Trois ans pour le moins sont nécessaires avant
de pouvoir juger avec certitude des résultats du
croisement opéré, car ce n’est que lorsque la
plante à déjà atteint un certain développement
qu’elle donne naissance à des urnes parfaitement
caractérisées.
. Le bouturage des Nepenthes se pratique pour
ainsi dire en toute saison, mais plus particulière-
ment, c’est-à-direavec le plus desuccès,enjanvier,
lorsque les plantes manifestent une reprise de vé-
gétation. Les portions à bouturer doivent être
assez aoûtées sans être dures; il faut éviter des
tissus trop tendres qui sont sujets à une décom-
ten
=” ET
position rapide et une partie dure rebelle à toute
émission de racines. Pour bouturer, on se sert
d en biseau
on rafraîchit ensuite l’extrémité horizontalement
La feuille qui avoisine la section est coupée dé
moitié si elle s'étend sur une trop grande surface.
Ainsi préparées, les boutures sont plongées sans
aucun tassement dans de la fibre de noix de coco
placée au préalable dans un châssis à chaleurde
fond d'environ 25 à 29° C. Des seringages jour.
ls
empotées et replacées sous châssis. Les autres
une; celles dont l’extrémi
oup
les autres qui possèdent un semblant de bourrelet
sont précieusement respectées et mises en place
à nouveau.
L'empotage des boutures enracinées se fait
en pots de 6 à 8 cm. selon la force des portions
bouturées. Il exige une certaine habileté et doit
ucoup
dose d’aération
“
et sont rebelles à de prop
citons : N. Rajah, N. sanguinea,
excellens. Le greffage a été essayé pour
espèces: malheureusement les résultats obtenus
ont été peu concluants.
L. GENTIL
à
ä ;
LE TRADESCANTIA REGINAE |
Cette heureuse introduction péruvienne faite |
par L'HorTICULTURE I
a parfaitement répondu à s
mérite dignement sa place dans les collectionsét
comme plante d'appartements. Ca
Sec we 1 PP* 7 F 2h ntec.-dispOB6es
sur la tige en deux rangées alternes,
et augmentent même par l’âge,
plus où moins régulièrement ah
blanc mat, qui lus donnent un cachet per
Dans les bonnes cultures,
d’une teinte rosée qui se
d’une belle couleur bleue transparente
rable aux traces laissées par une goutte dep
sur une nappe d’eau.
côté inférieur du
d’un violet pourpre très prononc
Tout concourt harmonieuseme €
descantia reginae, à en faire un
est mis encore plus en valeur par
iplicati re.
multiplication et de sa cultu E- No
, comp
Le
limbe est uniformément
L'ARROSAGE DES PLANTES DANS LES
SERRES ET DANS LES APPARTEMENTS
(Suite, voir page 137)
Ceci posé, passons aux faits :
Dans l’é ordinaire des choses, la nature
pourvoit, dans une juste mesure, à l’entretien de
ces êtres immobiles fixés invariablement sur la
même place jusqu'à ce qu’une force étrangère les
dérange ou les déplace. Mais une fois sortis de
ces conditions normales, la
trouve exactement en proportions voulues dans
l'eau.
En effet, chaque espèce ayant son temps de vé-
gétation et son temps d'arrêt, il n’est pas difficile
de comprendre qu’une i
roser copieusement chaque jour, de préférence
ir, si le temps est chaud, à moins de grande
urgence. Dans les journées pluvieuses et fraîches
on ne man
conclure qu'il faut arroser modérément, c'est-à-
re n'arroser que les pots dans lesquels on re-
connaît à la première vue, ou au moindre contact
quela terre à se desséch raîcheur
des feuilles ou leur état flasque (passez-nous le
met), indique également s’il leur faut de l’eau ou
n
matières liquides n°
est à remarquer que toute la quantité de matières
[LA
É
®œ
Fe
+
Cy
5
=
8
2
di
TD
#
+
divers organes, sous des f
: e
Cipalement par l'intermédiaire des organes verts,
les feuilles.
Le temps du repos pour la plupart des plantes
SAMEDI, 1er MAI 1897
a des règles assez fixes, qui ne trompent guère et
que l’on fera bien de ne pas interrompre. Une cer-
taine catégorie de plantes se dépouillent de leurs
feuilles ; ce sont celles à feuilles caduques ; dans
d’autres, ces organes foliacés changent de teintes
et se flétrissent plus ou moins: chez quelques
autres la végétation et l'accroissement, s'arrêtent :
enfin chez la plupart, le commencement ou la fin
de la floraison marque ou la fin ou la reprise de
la végétation. Tous ces signes nous indiquent
suffisamment à quoi nous tenir et quand il
faut activer ou modérer les arrosements, On peut
parfois et dans certains cas avancer ou reculer la
reprise de la végétation d’une plante, nous en
s plantes que l’on
dans celles à bulbes ou bulbilles,
l’on tient sèches au delà du temps voulu et dont
on modère le développement en les privant de la
147
matières nutritives, qu'elles peuvent, sans risques
de périr, exister et végéter, pendant des mois,
sans le moindre arrosement. Ce sont là des excep-
tions qui ne font pas loi.
Juant à la culture dans les appartements,
elle est en général plus difficile que celle dans
les serres, attendu qu’une humidité constante
règne ordinairement dans celles-ci, tandis que
dans les appartements la sécheresse de l'air est
un obstacle continuel
force
de mousse humide, pour entretenir l’atmosphère
environnante dans une certaine moiteur, surtout
en hiver lorsqu'on fait du feu dans les apparte-
ments. En été l'inconvénient est moindre, parce
Fig. 57. — Eremurus Turkestanicus (voir P. 152).
chaleur qui leur est nécessaire, mais on ne doit
que rarement ou plutôt jamais provoquer un
redoublement dans l'accroissement d’une plante,
ela se fait ordinairement aux dépens de sa
so ien
un grand
de végétaux qui ne sont pas exactement assujettis
aux règles fixes que nous venons de poser : ce
sont les plantes grasses et les plantes parasites,
telles que les Cactées, les Orchidées, ainsi que
beaucoup de Broméliacées, les Echeveria, Cras-
ul
de cel l'atmosphère :
d’autres et particulièrement celles à feuilles suc-
culentes, tirant également la majeure partie de
leur nourriture du même milieu, possèdent des
feuilles ou organes analogues d’une telle con-
sistance et pourvues d’une telle accumulation de
que ordinairement on aère plus souvent et
que l'air extérieur est toujours plus saturé d’hu-
midité.
En somme, nous nous résumons ainsi :
Arroser copieusement pendant la saison de la
végétation.
Ralentir les arrosements au déclin de la végé-
ation.
Ne pas laisser se dessécher entièrement la terre
pendant la période de repos.
Ne jamais arroser indistinctément les plantes
à la fois.
Ne pas arroser celles dont la terre est saturée
d'humidité.
dessu
dessous, ce qui arrive infailliblement si une ou
deux fois la dose d’eau n'est pas suffisante pour
traverser la terre.
qui parcourt de temps en tem
anciens, de ne pas être frappé des progrès accom-
plis par les Orchidées
Nous ne voulons pas parler ici des progrès de
la culture, car € ’est aux Cu vateurs, aux in tro-
qu’en revient le mérite. Nous voulons parler du
t qui se manifeste d'une façon
et grâce auquel cette merveilleuse famille des
Orchidées ne cesse de croître en éclat et en
richesse.
Considérons d'abord le nombre des plantes
seulement. Ne semble-t-il pas que quelque chose
a changé à ce point de vue, dans les régions
d’origine, qu'un progres s’est accompli ? Certains
faits sont bien frapp
Ainsi l'OdontogLossum crispum est connu et
très hautement apprécié depuis plus de cinquante
ans; la région qu’il habite a été explorée constam-
ment pendant cette période, e et exploitée sur une
échelle depuis une vingtaine d’années
deux ans, grâce aux explorations de MM. Lind
des trésors inconnus, des formes bien supérieures
à celles que l’on connaissait jusque là.
Le fait est d'autant plus curieux que pendant
rt
moins actif qu'aujourd'hui;
randes quantités d’Orchidées, et l’on devait par
tant, pendan
Oise giossim crispum importés ne montrèrent
que des fleurs assez ordinaires, ou du moins qui
nous sembleraient telles aujourd'hui; puis on
les lecteurs de la Semaine Horticole connaissent
déjà presque toutes. N' est-ce pas extraordinaire ?
Considérons le Cattleya labiata vrai, ou labiata
autumnalis. Cette plante, dès son apparition, a
été tenue en très haute estime, d’autant plus que
Fon pere à cette SES © très peu de Catt-
sa découverte, S
je etum macrocar pu était conn
EE date avant que le C. Bungerothi fit
LA SEMAINE HORTICOLE
découvert, d’abord en très peu d'exemplaires,
suite
quelques années encore, que
remarquables, les Maulei, les ‘Chantini,
‘ie
s'est trouvée complètement transformée depuis,
et la série des montanum a montré une infinité
attleya maxima est dans le même cas. Il
at très rare, et représenté dans les cultures par
une forme très ordinaire; deux ou trois plantes
supérieures firent leur apparition successivement,
euse introduction révéla des types
nouveaux de premier ordre.
On pourrait citer bien des exemples analogues.
Cherchons seulement à conclure.
Dans certains cas Eva nous venons de parler,
on peut dire sans dout e les explorateurs ont
su découvrir des localités houvéllés, ou pénétrer
dans des régions considérées ju usque-là comme
impraticables ; mais bien des exemples semblent
prouver aussi que les plantes elles-mêmes ont
changé, progressé, sont devenues p nom-
breuses et plus belles. Il suffira, pour l'établir, de
. Mossiae, etc.,
toglossum à et tant d’autres.
Cette évolution des Orchidées (et de quelques
autres plantes) a déjà été signalée d’une fa
saisissante, il y a près de vingt ans, par le Gar-
deners’ Chronicle. Dans une pense note accom-
pagnée de dessins dûs à M. . Fitch, notre
éminent confrère faisait remarquer la différence
ante.
d’ Odontoglossum crispum qui come 6 centi-
mètres de diamètre, à côté d’une autre qui
8 1/2 centimètres; un Sophronitis grandiflora
de 5 1/2 centimètres, à pétales oblongs,
d’un autre qui mesure plus de 7 centimètres et a
les pétales presque ronds; un ontoglossum
hastilabium dont les pétales n’ont pas 33 milli-
V Dame coronarium, dans nel fe
pétales passent de 25 millimètres à à 35 millimètres;
le Masdevallia Veitchi, en deux formes dont la
cinquièmes par
Anguloa Clowesi, d
longs de 55 m millimètres, et le second les a 1
de 61 millimètres; trois types de Phalanopsis
Schilleriana montrant une progression analogue,
et dans lesquels un pétale, par exemple, passe de
> millimètres de longueur à à 27, puis à 42 milli-
mètres !
N dans les le Cobur-
gia D rl et Dre Scherzer tanum
figurer à l'appui des exemples préc cédents; les
a ae CS
trois formes de ce dernier, notamment, présentent
la spathe longue de 24 psuENee, puis de 112,
et enfin de 155 millimètres
Voilà une DAiuéason que l'on peut consi-
longue carrière dans laquelle ont passé sou
yeux un grand nombre de plantes d'origines
rechercher les causes des variations
constantes et progressives que nous venons de
constater
s, évidemment, sont de plusieurs
catégories. La culture, dans certains cas, à pu
améliorer certaines plantes, t là E cas
de la RS - nous paraît ici secondaire, sans
aucun dou
L'Rvbrdatue npturelle a joué un rôle i impor-
tant dans l’évolution; et c’est à elle, très vraisem-
blablément, que nous devons l'apparition, dans
un petit coin, de merveilleuses variétés d'Odonto-
glossum crispum ou des Catasetum splendens:
mais elle ne suffit pas à expliquer Re les faits que
nous venons de mentionner, et il admettre, à
notre avis, que les Orchid ées n one pas encore
atteint le degré de stabilité (encore relatif) auquel
est parvenue l’immense majorité des espèces vévé-
tales, et sont encore dans une période d'évolution
TV
comme avant-coureurs d’un état plus avancé.
Depuis quelques añnées, un certain nombre de
fleurs « régulières » ont été signalées parmi les
Orchidées. On observe dans la même famille
uelques exemples de fécondation spontanée,
portant des SE régulières et se fécondant
spontanément ?
G. T.-G.
CATTLEYA MOSSIAE EN SPÉCIMEN
(Fig. 57, voir p. 149)
Les Orchidées cultivées en forts spécimens
sont la gloire des grandes collections. Elles four-
nissent une preuve éclatante d’une culture habile
et soigneuse, et elles ornent merveilleusement les
serres, Au moment de la floraison, une Orchidés
en forte touffe couverte de fleurs offre un aspect
d’une beauté sans égale.
Notre gas ci-contre
exemple. “Elle
qui fut exposé il y a quelques ann
ar M. E. A. Leatham, de Crncites “4 qu
portait SRE -SiX spathes, avec plus de 90 fleurs.
Ces fleurs appartenaient à une excellente variété,
et avaie fe un beau coloris vif. Elles mesuraient
20 centimètres de diamètre
Une plante semblable fait grand honog is à son
propriétaire et au Sy cultivateur qui lu lui
ses soins, M. F. Exell. Le Garde bé Cine
à l'obligeance Mind nous dev clichk
remarquable, mentionnait que ce done #
été cultivé avec beaucoup d’air et de lumière,
à température assez basse. Toutefois, cetle
expression relativé"ne doit pa
doute un chiffré inférieur à
lement en France et en Belgique,
que M. Leatham cultivait dans la
des Vanda, Aerides, Phalaenopsis et Dendro
en fournira un bel
bium.
représente un Cat LE
EE
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MES
(a 4
4
150
Ilest à noter que quand on traite des plantes
partie de la sève;
aoûtés, produiraient plus de pousses, et p
peu la partie de la plante la plus éloignée de la
PETITES NOTES
Laeliocattleya X parisiensis. — Une nou-
velle forme de ce magnifique hybride vient de
d
Un Dendrobium nobile bien fleuri. — Le
Bradford Observer mentionnait dernièrement
une plante de Dendrobium nobile, appartenant à
la collection de M. Knowles, de Moorhead, Ship-
nier qui a su l'obtenir, surtout da
où l'atmosphère est plus ou moins chargée de
amées et de , lard: ONE se t san
en Angleterre.
Fioraison anormale d’un Cattleya. — Un
C. gigas var. imperialis vient de produire chez
M. Bleu, à Paris, une très
?
écailles ainsi formées,une tige florale relativement
_ assez haute, portant vers son milieu une sorte de
pra engaînante, et au sommet de laquelle
uie une fleur bien conformée. Un
a produit, au milieu des feuilles rudimentaires ou
®
| quatre centimètres de hauteur s’entrouvre à son
LA SEMAINE HORTICOLE
tour et laisse voir plusieurs boutons, de sorte
que la plante va produire deux fois le même phé-
nomène.
Le fait est d'autant plus intéressant que ce
n'est pas la première fois qu'il se produit sur la
même espèce. Il y a deux ans, M. Bleu avait
observé la même anomalie sur tre variété
de Cattleya gigas; et le Fournal des Orchidées
a signalé en juillet 1894 un cas absolument iden-
tique qui s'était produit en Angleterre.
Il semble donc bien qu'il y ait dans ce fait
autre chose et plus qu’un simple accident de vé-
gétation (d'autant plus que la plante que nous
avons vue ces jours-ci chez M. Bleu était en
excellente santé, et d’une belle vigueur), et que
le C. gigas présente quelques tendances à fleurir
de la même façon que le C. Walkeriana et le
C. nobilior.
M. Richard Pfau, bien connu comme collec-
teur d’Orchidées de l'Amérique Centrale, est
décédé à Costa Rica, le 14 mars dernier.
M. Pfau était d'origine suisse. On lui doit
d'intéressantes observations sur la végétation des
Orchidées dans les régions qu'il explorait depuis
de longues années, et notamment le Nicaragua,
Costa Rica, et San Salvador.
Phaius x Cooksoni. — Ce superbe hybride,
qui est très voisin du P. x Marthae, figuré dans
la livraison d'avril de la Lindenia, promet de
prendre place rapidement parmi les Orchidées
horticoles les plus populaires, s’il est permis de
compter d’une façon à peu près régulière sur une
floribondité aussi brillante que celle de la plante
exposée à Londres le mois dernier.
Cette plante, présentée par l’obtenteur même
de l'hybride en question, M. Norman C.Cookson,
portait dix-huit tiges florales vigoureuses. Elle a
reçu une médaille « Flora » en vermeil.
Le Phaius X Cooksont est issu du P. Wallichi
et du P. tuberculosus; il fit sa première appari-
tion en 1890. Il a un feuillage abondant et beau,
d'un vert foncé. Ses fleurs ont les pétales et les
sépales oblongs-lancéolés aigus, d’un rose clair,
avec la face postérieure d’un blanc à reflets
lilacés ; le labelle a les lobes latéraux très dévelop-
pés, enroulés autour de la colonne, arrondis en
avant, rose pourpré foncé, ainsi que le lobe anté-
rieur transversalement oblong, un peu défléchi,
et la gorge jaune orangé prolongée par une bande
longitudinale jusqu’au sommet du lobe antérieur.
Cattleya x parthenia. — Cet hybride est
vraiment un des Cattleya les plus remarquables,
non seulement pour sa beauté, mais encore pour
i | et de l’époque à 1
la variabilité de ses à laquelle
ces fleurs apparaissent. Chez son obtenteur,
M. Bleu, qui en possède un certain nombre de
e
plantes, le Cattleya X Parthenia est en fleurs
d’un bout à l’autre de l’année, et nous avons pu
ment était fort intéressant. L'une était à peu près
identique à celle qui a été figurée dans la
Lindenia (vol. VI); une seconde n’avait pas de
jaune sur le disque, et avait toute la partie anté-
rieure du labelle couverte d’un beau pointillé rose
pourpré; la troisième, à peu près intermédiaire
entre les précédentes, avait une large macule
jaune d’or sur le disque, et un abondant pointillé
rose pourpré recouvrant le lobe antérieur, et
remontant vers les bords des lobes-latéraux. Nous
serions porté à donner la préférence à cette der-
nière, mais toutes trois étaient d’une élégance et
d’une distinction extrêmes.
—_————_—_._—".
Miltonia vexillaria var. Bousiesiana.
L'apparition de cette variété hors ligne nous
f
L
remarquable que, c nous ions
notre dernier article, les Miltonia vexillaria à
grandes fleurs sont généralement pâles et presque
blancs. -
Cette variété a obtenu du jury de L'Orce
DÉENNE un diplôme d'honneur de 1re classé à
l'unanimité. Elle est dédiée à M. le Comte A,de
Bousies, le grand amateur belge.
NOUVEAUTÉS
Odontoglossum X Adrianae. — Hybrid
de l'O. crispum et de l'O. Hunnewellianum, qu
vient de fleurir pour la première fois à l'établisse
ment Lucien Linden et Cie, à Moortebeek,eta
reçu un diplôme d'honneur de 1re classe à l'unæ
nimité au meeting de L'ORHIDÉENNE du 11 avril.
Ses fleurs, d’une belle forme bien ronde, sont
maculées de brun sur fond jaune clair; le labelle,
dont forme rappelle nettement le second
parent, est pointillé de carmin.
CORRESPONDANCE ANGLAISE
NOTES DE KEW
Les principales attractions des jardins sont à
présent le jardin alpin et les bulbes à fleurs qui
foisonnent partout.
Le Jardin Alpin. — Tous les jardins des
vrais amateurs devraient avoir leur « Rockery!»
que d’heures délicieuses à passer au milieu de
ces ! pe + À pe GE 2 | qui bravant
Le}
sans danger les rigueurs de notre morte saison,
épanouissent par milliers aux premiers beauï 4
jours leurs fleurs aux coloris si variés, si éclatants,
du jardin pittoresque
serre qu'on appellera « serre alpine,”
pourrez vous rassarier à la vue de ces mille mini
d d bien végéter qui?
il
jardin
i
:
tures, qui ne demanden t pour
hiver long et froid et un été court et chau
a majorité en plein épanouisseme
le visiteur ce sont les corolles
ces petites fleurs, si fluettes, si minusCl
fois. Ici des tapis blancs, là du jaune 4
scules pa
foisonr 1
plus loin un rideau du plus brillant tons de violets,
plus loin encore une nappe du bleu le plus pur.
bords du ravin sont animés, ici de petites
clairières, là une petite cascade, plus loin un
rocher abrupt. Le tout est dominé, comme sous
er md — éclatant, produisant un effet char-
es masses sombres environnantes
Ce et A des des toblies de Primula Light re Aéuré
ps blanc lilacé, P. Double White,
Un ravin se présente, le fond est établi; par de
superbes exemplaires de houx, de rhododendrons
bordés de chêvrefeuilles variés conduits sur des
piliers rustiques. Dominant le rocher, des Nar-
cissus incomparabilis Sir Watkin étalent des
fleurs énormes d j
re Les les Pulmonaria officinalis var.alba
alis EE leurs fleurs blanches
et #3 saépeurle à et là des touffes de Saxi-
fraga cordifolia et birite aux bouquets carmi-
nés, Primula denticulata aux hampes mignonnes
supportant un bouquet de fleurs lilas, Omphalodes
verna var. alba, et des myosotis un peu partout.
La cascade est un des plus beaux points de vue.
À l'arrière-plan, un pin énorme escorté de lieute-
nants de moindre taille et
ee d'eau; une plante admirable
d'Iberis nervirhe var. Garrex
comme un rideau du blanc le plus pur; Carda-
mine ht Arabis albida, blanc éclatant.
Dans le fond, le long du ruisseau, tout le monde
orchidéen encore Ni veillé par des touffes
du Caltha palustris rosa aux fleurs
jaune d’or, et tout un Se de superbes Fa imula
S& aux fleurs d’un rose vif, originaires de
l'Himalaya. STE Aubrietia deltoides var.
Hendersoni, lilas foncé ; le tout nain Saxifraga
Mmarginata, blanc ; des n on : Saxifraga
Moschata var. atropurpurea, Thlaspi montanum,
A axifraga Rochelliana var.
nene MmOrosa
cariophylla, Ne Santa es. etc.
Sur un petit plan esca rmé d’escaliers
on remarque de belles variétés de
Primevères, telles : Phile mar ginata
PR: edemon
“Muret
Pre ;-etc.
Çà et là autour d'un superbe Pinus per am var.
ana, Dicentra formosa, rouge, Armeria caespi-
Véruus, bleu, un a Re du Thuya japonica var.
a var. De
La liste ci-dessous renferme les belles nent
en fleurs déssiminées dans le Jardin alpin. Beau-
SAMEDI, 1e MAI 1897
151
ns cultivées en pots égaieraient pendant long-
mps la petite serre décrite e précédemment où
ra rap t%5 ee les aimer à l'abri des intempé-
s extérieures : Thlaspi rotundifolium, Anemone
nrisene x si pe pan rouge us ci ca Car-
nea, Iberis saxatilis, Brodiaea u a, blanc,
Iberis £ibraltarica, Roblttee c her
lilas pâle, Aubrietia tauricola, violet foncé su-
perbe, Muscari Heldreichi, enr foncé, Aubrietia
Leichtlini var. rosea, rose ra no or del-
toides pr ag lilas magn , Draba bru-
niaefoha, jaune Écrlomies hate blanc pur,
Narcissus (Bulbocodium) citrinus, jaune citron
d'une délicatesse extrême i les autres
plantes alpines réclamant un peu plus d'attention
et dont la place est toute réservée
alpine, mentionnons : Sax
macrantha, blanc, S. Le blanc, S. deci-
piens var. Steinmannt, blanc, ua, blanc,
S. pseudosancta, jaune, S
0
aune superbe,
e. ratiana, blanc jauhâtre, S. À vor blanc,
She var. laetevirens, blanc, Primula
pubéscens var var. alba, P. Forbes, rose, P. flori-
sa, lilas
e, P. denticulata 4 alba, P. Pos
cinalis, variétés bleues de Veitch,
L
À. scopoliana, blanc, À. petraea, blanc, “reel
nema therideum, blanc, Brodiaea uniflora, blan
Te ere, Muscari neglectum, bleu, D :
#@ rum, jaune et rouge error Êl
aca, blanc bleuâtre, d + CaUcasic
un rouge vif, Bel effet, ET dans
une soucoupe : Morisia hypogaea, jaune vif,
Ran rs in crenatus, blanc, R. perl
blanc, Armeria pimfolia ; ose, Re firma,
bleu pur, Androsace per lanc, À. car-
nea, rose, À. obtusifolia, dre 7 A. villosa var.
chamoejasme, blanc, À. Laggeri, ce Calypso
borealis, superbe Orchidée terrestre, aux fleurs
solitai
plante superbe, très intéressante, aux fleurs rappe-
ant un lis en miniature, élégamment teintée de
blanc légèrement lilacé, Draba pyrenaica, blanc,
D. attaica, blanc, D. stellata, blanc, D. lappo-
nica, jaune, D. carinthiaca, blanc, D. Mawri,
blanc, D. at ad jaune, D. lomgirostra, re
Helonias bullata, rose, Trillium gra
blanc, Ro alpina, bleu, À yssun odols
cum, blanc, Carex Fraseri, très intéressant
jolies fleurs, d'un blanc pur, Daphne petraea,
rose, sans scapiformis, bleu légèrement rosé,
Thalctru ai ge 25 blanc, Shortia dut
commutata, blanc pur, I. gibraltarica, plante
superbe, un vrai buisson blanc. Toutes ces
plantes sont en plein épanouissement à l'heure
actuelle.
Kew, avril 1897, Louis GEenri.
CORRESPONDANCE PORTUGAISE
MOoxSIEUR LE RÉDACTEUR EN CHEF,
Comme beaucoup de personnes s'occupant de
la culture des Orchidées, et entraîné par la
manie de l'hybridation, j'ai voulu faire aussi
get semis cs ypripedium, Voici comment
je pro ines aussitôt müres sont
e les graines, trouvent
pass par l’eau des 4h A neeitôt que
les jeunes semis ont trois ou quatre centimètres,
ils sont repiqués dans des paniers à Orchidées
remplis de sphagnum et suspendus près du
vitrage.
Or, l'année dernière à pareille époque, un
semis qui avait été fait sur la terre d'un Cypri-
pedium villosum fut repiqué et comme la plant
mère se trouvait en de bonnes
çage. Dans le courant de l’année, je vis apparaître
dans ce même pot quelques petites plantes. Bien
a quelques jours, t au repi-
quage d'autres petites rad 46 je égale-
ment repiquer ces enfants trouvés. A l'aide d'un
cam ms ve de bois, j'essayai en vain de les
r. Le premier plant cassa et je me décidai
ere re doter la plante.
Jugez de ma surprise lorsque je vis que ces
jeunes semis, qui avaient plus de o"o8 de long,
nes comme en pro
Per Li mr les Criritédian barbatum
poi chaque plante fut isolée et
vis 5 bois que RE: d'elle formait un individu
parfaite ment distinct, muni de 2 ou 3 radicelles
etn pa ay a avec * ê. villosum
qui leur servait
raines semées à la surface a GS 00
er donc été entraînées par les ea ’arro-
, traversé celui-ci et s'étaient strétéos dans
e s hébaoi placé sur le drainage. Dans ces
conditions elles avaient germé et traversé ‘une
ouche de terre d’une épaisseur de o"08.
venir Géyeloïpés leurs feuilles à la surface du
com
Peut-être serait-il intéressant de savoir Si,
parmi les lecteurs la Semaine
eille constatation a déjà été Re et s'il n'y
ivrir d det
® p
vous niet je vous tiendrai au courant du
résulta
Veuillez agréer, me le Rédacteur, mes
salutatio
bien sincères
H. CayEux.
152
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES EREMURES
Les es sont de gigantesques Aspho-
ntroduits assez récemment de
forme de rubans plus ou moins allongés s'élance
une énorme hampe qui dans certaines espèces
atteint plus de 2 mètres 50 centimètres; une à
la base, elle se garnit dans la partie supérieure de
plusieurs centaines de fleurs, à six divisions,
blanches, rosées ou couleur cannelle, avec des
anthères brunes ou violettes.
LA SEMAINE HORTICOLE
que le printemps suivant, et alors il faut s’armer
de patience; je ne crois pas que les jeunes plantes
fleurissent avant la quatrième ou la cinquième
année ; san ai sq ar trois ans, qui sont très
ne montrent en e aucune
le comm
curieuses, ont la forme d’une énorme étoile de
mer à cinq rayons
Ajoutons enfin que le nom des Eremurus leur
ven de leur hampe solitaire : érémos, isolé;
ura ngler, dans les Pflanzen-
familien (Liliaceae, p.32), dit que chez certaines
espèces l’épi se ramifie; ce n'est pas le cas chez
celles que je cultive
L. VANDERKINDERE.
Fig. 59. — Eremurus Bungei,
Les ne ci- -jointes permettent de
juger de 1! de ces Liliacées vraiment
ioseies: Je en es ve depuis huit ans quatre
espèces, l’ pbs Las 37 représenté
VE. Bungei,
d’un peu de feuilles sèches pour protéger le
bourgeon qui sort de terre dès la fin novembre;
mais il est prudent de ne pas en mettre trop : cette
année, mes plantes se montrent moins robustes
. que d'ordinaire; l'hiver a été
l'on n’a pas pris la précaution d’enlev
“heure la litière sous laquelle elles s SEE
Les Eremurus donnent des graines en abon-
dance; semées immédiatement, elles ne lèvent
E. robustus, E. Kaufmanni.
FRUITS ET LÉGUMES
UNE CULTURE AGRÉABLE ET
RECONNAISSANTE
Le Fraisier perpétuel est une mignonne petite
plante qui joint l'ufile dulci, quoiqu elle n'ait
#
pas trouvé son origine chez l’
c
e
e terreau, où elles passeront l'hiver
ous une légère couverture. Au printemps ae
on les plante en place définitive à o"20 e
sens. Les fruits succulents se eur déjà
nombreux en été et jusqu’en automne
8
—————__———
Voilà ce qui s'appelle être généreux et
prolifique
Rien É plus facile cependant que de prolonger
année suivante, époque À
laquelle, on les transplante dans les coffres.
e semis du printemps en terreau sur couche
tiède est cependant préférable; on plante direc.
tement les petits fraisiers, lorsqu'ils ont trois
ou quatre feuilles, en coffres remplis d’un compost
argileux et nourrissant; on les tient humides et
à l'abri du soleil. Pour augmenter la vigueur
des plantes et l'abondance des fruits à l’époque
désirée, il est recommandable e de supprimer les
septembre.
hu ve on couvre de châssis et au besoin de
paillasso
Cette pt d'’amateur, qui ne manquerait
cependant pas de rémunérer le RE
amplement jusqu’en déce
Cultivés en pots, les aise peuvent rentre
en serre et produire l’hiv
Touffu et surmonté dinnoststil fn et
pas de réjouir et de charmer les gastronomes
les plus distingués.
BOITE DU JOURNAL
Lettres reçues : G. Gibault FR
— G. Gumbleton. . G. — — Comte
de V. Paris. — L. D. Re À insérer, Votre
critique sort de la note bienveillante qui est de
règle au ess — Ch. J. (envoyez un échan-
tillon). . Duc (adressez-vous directement al
Commissaire de la 12° section de l'Exposition).
"M 4 . D. (votre article sera
Bubléé au commencement ‘de l'hiver).
Photographies : E. D. Bordeaux ere
prochaine). — Henri Valedon (superbe, n
faites te plaisir).
MT
DESTRUCTION INFAILLIBLE DES LOIRS
SUCCÈS CERTAIN, RAPIDE, SANS PRÉCÉDENT
Par les GALETTES ASPHYXIANTES
Mort foudroyante en 48 heures de tous les LOIRS
la région £
Envoi contre 1 fr. 25 en mandat ou timbres. é
dcle
PRÉSURE VÉGÉTALE laSus Rie
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sd bée A ménagères en ce qu’elle colore les ee Lies
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PROPRIÉTAIRE :
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SOMMAIRE DU NUMÉRO 16 :
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Le Dre p” Wilhelmshôhe. Le inbdaicaltute:
Corresponda nee anglaise : Notes de
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culture, de l’arboriculture et de la culture maraîchère; elle consacre des notices spéciales à la
décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle
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MAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs,
des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture.
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0,29. Panachée de Bordeaux (Durrar fils). — Arbuste très vigoureux, beau et large feuillage,
fleur pleine, très grande, de forme assez irrégulière, rose vif orné de rouge velouté fortement panaché de blanc ass
odorante. La forme et la panachure donnent aux grosses fleurs la ressemblance avec certaines variétés de Pivoines, tandis
que les petites ressemblent à certains œillets flamands.
Variété extra extra, prix la pièce, 13 francs.
0,605. Coquette Bordelaïise (Durrar fils). — Même feuillage et même vigueur que la précédent.
Fleurs très grandes, odorantes, bien faites, rose vif carminé avec large bande ou macule au centre des pétales. Fa
sa couleur et sa forme, cette splendide variété a l’aspect.de certaines variétés de Camellias. Genre tout nouvelle
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NOTA. — Une très belle planche coloriée par la photographie en couleur, représentant ces deux splendides
variétés, sera envoyée à toute personne qui en fera la demande.
0,205. Madame Georges Desse (Grorces Desse) ou Paul Neyron panaché. — C’est cette superie
rose qui est une bonne amélioration de la variété Paul Neyron dont elle a conservé le port et le feuillage, plus vigoureus
et plus florifère, qui a produit les deux variétés ci-dessus. La fleur est très grande, rose très vif ligné et panaché
blanc. Cette variété, quoique moins brillante que Panachée de Bordeaux et Coquette Bordeluise est très intéressante
surtout par ses caprices dans ses formes et ses panachures.
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Samedi, 15 Mai 1897.
CHRONIQUE
L'horticulture française a été fort bien
représentée cette année au concours agricole de
Paris. Les Orchidées seules ont presque fait
défaut, et il faut avouer que le local n'était pas
écisément de nature à leur convenir ; mais les
autres Spas de l’horticulture n'avaient pas
s mêmes raisons de s'abstenir, et le Président
de la République a éprouvé lors de sa visite à
pe partie de Dose une satisfaction qu'il
exprimée M. er dans ces termes :
« en le Hrnden des fleurs, vos horticul-
teurs sont la fleur de l'exposition. »
Parmi les apports les plus remarqués, citons :
de beaux massifs d'arbres et d’arbustes verts de
MM. Croux et Defresne, le premier renfermant
de belles Pivoines en arbre, Hortensia, Glycines,
et notamment les beaux conifères,
pan les Canna forcés, les Amaryllis et les Strep-
tocarpus, de MM. Billard et Barré; la belle
collection de légumes et de céréales, de MM.
Vilmorin-Andrieux ; les raisins, cerises et fraises
forcés, de M. Cordonnier:.les fruits divers de
MM. Chevalier ; Rothberg, | Mendso x etc.; les
asperges Haquebles, de M. Compoint;
les plantes officinales, judicieusement classées
et étiquetées, de M. Gagnet
On voit que la part prise par l’horticulture au
Concours agricole devient chaque année plus
importante ; il faut espérer que ce courant ne fera
que se développer, car les expositions de fleurs
ne Sauraient être trop multipliées ni trop encou-
à Pari
s.
Il ne reste plus maintenant qu'à trouver un
pour le concours agricole de l’année
prochaine, le Palais de l'Industrie, qui l'abritait
jadis, étant spoamné à à disparaître à à bref délai.
estion,
idence de M. Jules
un projet favorable au choix des
terrains de l’ancien palais des Tuileries.
Sulfatage des semences. — M. Emile
Marchal, professeur à l'Institut agricole de Gem-
enfin
SAMEDI, 15 MAI 1897
bloux, a recommandé avec raison le sulfatage des
semences pour combattre eertaines maladies pa-
rasitaires des plantes. M. Scribaux, directeur de
la station d'essai de l'Institut agronomique de
France recommande le même moyen par le
procédé de Kuhn qui, dit-il, satisfait à la double
condition d'anéantir les spores des parasites sans
à la faculté germinative d
estent douze heures dans la solution, ‘après quoi
die sont versées sur un plancher ou un
bien unie. Pendant qu'un ouvrier les retourne
lestement, un autre y ajoute de la chaux éteinte
en poudre ‘jusqu’à ce que les grains en soient bien
envelopp és.
aussitôt.
= amninvéne
+ Àtr
P CIMPIOYEES
La treille du Roi. — On sait généralement
que cette célèbre telle fut plantée au parc de
Fontainebleau, sous or François Ier
Pendant le rude hiver de 18 à. tte plantation
fut en grande partie détruite et Ft fallut rempla-
cer un grand nai e ceps. La treille du Roi a
repris pue” hui sa vigueur première. Déjà, l'an
dernie a pu vendre 16, grappes pour la
soil ‘globale de 3287 francs. Les raisins de la
treillé de Fontainebleau sont actuellement mis à
la disposition, par lots de 2 *. kilogrammes, à tous
ceux qu veulent en acquéri |
Céngsss chrysan es français.
— Le rachis À Congrès est th au samedi 6 no-
vembre me à Orléans. ll sera tenu en même
temps que
organisée p la Société du Loiret,
Pomme de terre Ed. Lefort.— Cette variété,
répandue actuellement par la maison Vilmorin-
Andrieux et Cie, est signalée comme un curieux
hybride obtenu par voie de greffage. La variété
très fertile Imperator, greffée sur la marjolin, a
donné ce produit dans lequel se trouvent combi-
nées les propriétés particulièrement bonnes du
sujet et du greffon. Les tubercules sont de gran-
deur moyenne et de forme arrondie. Ils se conser-
vent longtemps en bon état. La chair en est jaune,
ferme, farineuse ie la Cuisson et a une ok 4
Me
de bonne heure, er non sRinene et n'a pas
un feuillage très élevé.
Vin de Porto... d'orge. -- Les amateurs de
ce vin généreux et les cultivateurs moins encore
ne se doutent pee que le Porto puisse être infusé
dans la bière d'orge et produire par suite un
liquide afivalent au vin d’oporto. Après que
l'orge a été soumise au maltage, on introduit
les bacilles du vin de Porto dans le breuvage.
Ensuite les bacilles ayant fait leur besogne sont
stérilisés et un stock suffisant de microbes peut
être conservé au laboratoire pour recommencer
l'opération. C'est ce que le consul ne mp à
Naples a fait connaître à à son Gouvernem
Pommes de Tasmanie. — Cette région
ontinue de fournir à l'Angleterre des ma
considérables de pommes. Le Gardeners’ "Chr
e du 1 mai annonce l’arrivage successif de
163
45:300 caisses venant s'ajouter aux 100,000
caisses environ déjà attendues.
Fi eus Jacinthe d'eau. — Le Pontederia cordata
t
bassins, grâce à son feuillage cordiforme, d'un
sa vert, et de ses inflorescences en épis d
unis d'une spathe et formés de nombteuses
ps d'un charmant bleu de ciel, parfois blan-
châtres. La plante résiste généralement à nos
hivers pourvu que l'eau qu'elle habite ‘ait un
mètre de profondeur. D sa patrie, le Brésil,
le Mexique et quelques états du Sud de l'Amé:-
rique Septentrionale, elle s'est Eat déve-
loppée que sur certains is d'eau de la Floride
comme St.
la Not RES le obstrue la naviga-
tion. es Ét
50,000 sa la dispoeit stre de la
guerre pour chercher à en 2 les eaux.
_Puceron lanigère. — Ce destructeur, d'ori-
rien doivent être déba
écorces et des amoncellements ri per ge les
cd ensuite d'un mélange de lait de chaux et
de cendres. Toutes les Er et re moindres cre-
vasses rh être s
e
étendre dans le sol une us de deux ou trois
en sera de chaux éteinte.
Canna à feuilles panachées. — Voici pro-
bablement, d’après la chronique de la Revue
Horticole du x° mai, * Cr de départ d’une
nouvelle race de Canna dans la série à ft
ari «
est faite par les propagateurs,
MM. Enter à et PE à à Caen, dans le Calvados,
un feuillage rouge brun au pétiole, vert sur la
limbe, lequel vert se termine en stries sur une
moyenne et d’un coloris rouge v
Distinctions Sois: — Un certain
nombre de ae et de nominations dans
l'ordre du icole ont été récemment
publiées à l'Ofhciel. Nu y relevons entre autres
les suivantes
Officiers : MM. Guillot- péniéee ctsérdedh.
Cordonnier, horticulteur-viticulteur; B. Comte,
horticulteur à Lyon; Delattre, pépini iériste_ à
CP: : MM. Danguy, répétiteur à Grignon;
Compoint, cultivateur Pipe ces à St. Ouen;
Mabille, constructeur à Amboise; Garin,co nat
teur à Cambrai: Amiot, constructeur à fus.
164
Printemps de 1897. — Depuis un quart de
siècle, nous n'avons pas eu à constater une saison
plus favorable, Deux jours seulement en mars le
vent a été franchement à l’est et deux fois au nord-
est. Tout le reste du temps il y a eu vent du quart-
ouest ou sud, aussi la température de la nuit ne
s’est-elle abaissée sous zéro que sept fois et une
fois seulement à — 3 degrés. Le mois d'avril a été
un peu plus froid, bien que la moyenne du mois
pour les minima ait été de 43.7, tandis qu'en
mars cette moyenne a été de +-4.4. Le vent a
été au nord et au nord-est, onze jours et la tem-
pérature la plus basse a atteint —3.5. La végé-
—«
LA SEMAINE HORTICOLE
60,000 personnes ont visité, l’année dernière
t les trois jours d'ouverture, cette exposi-
ique de plantes et fleurs de toutes sortes,
et parmi € les on comptait de nombreux amateurs
et horticulteurs de Belgique, de France, des
Pays-Bas, de l'Allema; one et autres pays conti-
nentaux.
Culture des Chrysanthèmes. — M. Ch.
Molin, horticulteur à Lyon, dont les succès dans
a culture des Chrysantl 1èmes sont bien connus
dans le monde des chrysanthémistes, vient de
publier un résumé du mode de traitement auquel
+
Fig. 63. — Maranta zebrina (voir p. 166).
tation a donc été suffisamment ralentie pour
prendre son développement normal à la saison
voulue. Aussi la floraison des arbres fruitiers et
de toutes les plantes vivaces en général, plantes
alpines et autres, s’est-elle faite avec la plus
grande régularité. La fructification promet d'être
des plus abondantes.
Le « Temple Show. » — Cette grande expo-
sition annuelle de la Société Roy ale d'Horticul-
ture de Londres aura lieu pour la dixième fois,
cette année le 26, 27 et 28 mai dans les jardins
A te Temple qui sont situés près des
stations de Blackfriars, le Temple et Ludgate
Hill et sur les bords de la Tamise. Plus de
il soumet ces plantes. M. Ch. Molin annonce
qu'il enverra sa notice gratis et franco à toute
personne qui lui en fait la deman
Arbres sacrés. — Tous les peuples ont eu
pour certains végétaux un immense respect.
arbre de la science, l'arbre de la foi, re
avoir été les mêmes et se relier aux mêmes sy
boles. Chez les Égyptiens, le None était
l'objet de la vénération du peuple; il en était de
même chez les Perses. Les Hindous ont encore
sys bambou sacré; chez les Grecs et les Romains
’étaient le Cyprès et le Myrte; Se les peuples
d origine Celte, c'était le Chêne avec le Gui
encore aujourd'hui vénéré en Réfpe: Le motif
du respect de certains arbres se retrouverait pro
4 , Q-
bablement dans la beauté et l'utilité de ceux-ci
4,
Greffage du Rosier. — Tous les en. k
Société DE d’ hoftiéulthsé de Fransé
Q
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a
Rs
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[e je]
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gne, ore un pro:
gramme des questions soumises à l'étude. La
section des roses avait demandé une étude com. |
parative des sujets propres au greffage des ro OSiers, |
La : A. ille d’or, mise à la disposition du Ju
pour cette question, a été décernée à M. Ch:
tet, T Ve deut de Troyes.
Papa Canna. — Nous avons connu Pay
Gonthier, le célèbre rosiériste. Voici maintenant
Papa Canna,l’obtenteur des variétés grandifigres
de Canna, universellement appréciées, » Los
Crozy ainé, généralement connu n dé.
Er et ailleurs sous le sobriquet préc,
gagné d’autres variétés à côté desfsienm.
mes on n’en à pas produit ds meilleures, de
plus florifères ni de plus précoces. Elles ontes
core le mérite d’avoir des tiges solides, bien
. Les
plantes de Papa Canna n'ont pas besoin d'autre |
lettre d’origine.
Le Jardin botanique de Washington dépen
directement du département de l’agriculturedes 4
É
la pathologie et la physiologie végétales,
compter les brochures, circulaires, pubiiéespe |
les divisions.
Î
Forêts de l'Australie occidenteli
Son travail n’est pas seulement très hauteme® |
intéressant et instructif, dit le Gardeners Cie
nicle du 8 mai, mais encore il fournit une véf
table Aa on concernant |’ pr et l'impor l
tance de ces forêts. D’après M. Brown,les colonié |
australiennes possèdent actuellement uné surfat |
de plus de vingt millions d'hectares de terrs |
3 aux Casuärina, 3 dux Acacias, les autres ét
Melalis
is flexuosa, Frenela verrucosa, !
m
Eucalyptus, le Jarrah ou Eucalyptus m 4
est un des plus productifs en bois, bien qu ;
guère d'apparence. Puis vient le Karr
sicolor ; celui-ci est l’arbre géant d'Aus
le baron von Mueller avait cité des exemP er
d’E. diversicolor dépassant une hauteur de
trente mètres.
me Fe
3
Ordre de Léopold. — Un arrêté ser :
| #3 ; eur hortico membrt
le Chevalier Fa Néve de Roden ja
e la Commission provinciale d'a de
n Em
gear de
Flandre Orientale, à Waesmunster, M bre
os
la Commission de surveillance de l'École d'hor-
«24 de Gan
Hermans ee 1 président du Comice agri-
cole, à Herenthals, membre du Conseil d’admi-
nistration du Cercle d’arboriculture de Belgique.
Nous leur offrons toutes nos félicitations.
Un beau coignassier. — Tous ceux qui
visitent actuellement le jardin de l'Ecole d’horti-
culture de Gand s'arrêtent auprès d'un coignassier
conduit à haute tige dont les branches sont
entièrement couvertes de a La frondaison
a plus de 3 mètres de pourtou
L'arbre est planté dans un + très sablonneux
et le jardin lui-même occupe un point culminant
du parc. La vé étation de cet arbre ne laisse
absolument rien à désirer : il fournit une preuve
constante de ce que le dm de l’eau n'est pe
indispensable au coignassier
u voleur! — On voudrait à la Société d’hor-
Hors de Londres faire une exposition autom-
cern
vue du jubilé de la Reine et pour ce motif on
voudrait crier au feu, au secours, au voleur; on
se contenterait même de faire annoncer par le
crieur public qu’on a perdu 100 livres, ne fût-c
que pour faire comprendre qu'il serait nécessaire
de les retrouver, et l’on craint de voir enlever
Peter pour donner à Paul. Espérons avec nos
confrères anglais que les cent livres se trouve-
ront aisément
LE PARC DE WILHELMSHÔHE
(Fig. 64, voir p. 167)
Lors même que le Parc de Wilhelmshôhe n'est
pas un modèle d’architecture paysagiste, digne
rar l'artiste, guidé par l'attrait di beau, il
le séjour de Jérôme Napoléon, souverain de
alie.
Le château est un édifice massif, de style
mixte; il impose, mais ne charme
ne
“AMOR EUSE à constructions, temples,
grottes, volières, etc., n'offrant cependant rien
de Particulier, sont dispersées sur toute la pro-
priété.
Le jardin, il faut en convenir, présente une
végétation exubérante ; nolia, des
pren png x superbes ‘de Gin nkgo be, des
Aesculus hippocastanum énormes, des Populus
fast tigiata gigantesques, y sont vraiment remar-
ont été faites dans la première moitié. ne "sic
erni Landgrave Karl et au commence-
ment de ce siècle par l’ électeur Wilhelm Ier.
Mentation du jardin pendant la belle saison
Toujours intelligente et généreuse, la nature
SAMEDI, 15 MAI 1897
a puissamment aidé à former des scènes enchan-
t
300 mètres, cette masse d'eau se précipite scin-
tillante et écumante le long du roc artificiel et
réjouit agréablement le spectateur par ses reflets
cristallins et argentés. Du théâtre de ce ravissant
spectacle une pente délicieuse mène à la « Neue
ascade » dite encore de Sfeinhôfer, parce qu'elle
fut construite par ce dernier sous Wilhelm II,
il y environ 90 ans. De ce temps, Steinhôfer était
chargé de la surveillance et de l'entretien des
travaux d'eau, La « Nouvelle Cascade » est 1
plus jolie et mérite.-cert certes qu'on l'admire: sa
partie supérieure (figurée à notre gravure 64),
mesurant 39 mètres de hauteur, se compose d’une
série de EPS, d'eau, sur des plates- re en
rocaille, a ment imitée de la nature. La
moitié inféciese est moins belle et n’est are
que de 21 mètres.
En dehors des cascades, Wilhelmshôühe est
dotée de es rs jets d’eau, dont l’un se trou-
vant dans une pièce d'eau près FR chétesn,
s'élance avec force à la hauteur inouïe
62 mètres et laisse retomber son immense gerbe
liquide en un panache géant et diose, qu
par un temps propice, miroite merveilleusement
les opulentes couleurs de l'arc-en-ciel.
Les jeux d'eau fonctionnent tous les jours,
sauf les plus importants qui ne sont mis en
action que tous les dimanches et mercredis dans
l'après-midi.
Le parc est public et mérite certes la visite,
aussi bien du profane que de l’homme de métier.
Ce.
@
LA MOSAIÏCULTURE
(Suite, voir p. 115)
Nous avons donné une sep na sommair
des principales plantes employées e plus fré-
quemment dans les mosaï
ut nt pas son
Aussi bien, presque toutes les plantes
tre utilisées en
Il ne peut non plus entrer
rss
trer dans nos intentions
nner même une
S combinaisons adoptées, et des cn ima-
7x un peu partout; ces combinaisons et ces
re sont LL Chacun peut les
arier à Son gré ou en créer de nouveaux ; en Bel-
pr e et surtout en Allemagne, cet art a pris un
GE ARReeRs extraordinaire, et l’on admire
dans certains grands parcs des tapisseries fort
ar
Comme nous le disions en commençant notre
précédent article, la mosaïculture ainsi raffinée
nous paraît un peu froide et artificielle; elle ne
peut d’ ag a pratiquée que par un très petit
nombre d’am disposant de vastes same
essources. Nous ne nous en oc-
onc pas, et nous nous Ééthgtons aux
itions simples et aux principes généraux,
d’où l’on peut déduire toutes les applications
Commençons par quelques Gérer: gé-
nérales indispensables
S'il est facile à chacun d'imaginer des com-
165
binaisons selon son os et Jes ressources ke
mi ceux que no
notre pre article, et pass ces plantes en
dess en lignes ou en massifs. Un certain
nombre de règles doivent nébles au choix à
"1 ‘faut, tout d'abord, combiner les couleurs
avec goût; et leur combinaison exige beaucoup
d'expérience, d'habileté pratique, on pourrait
presque dire de science, puisque le grand chimiste
evreul n'a pas dédaigné d'étudier les rap-
prochements des couleurs et d'en formuler les
O
Il ya des couleurs qui ne peuvent se bo D
côte à côte sans blesser la vue; d'autres
effet lorsqu'elles se trouvent au contact de cer-
taines au os
Supposons par exemple qué l'on forme dans
une pelouse va zon une bordure ou un massif
verra à peine si la bordure est maigre. Mais si le
massif de fleurs roses est entouré, séparé du vert
par une bordure de Myosotis bleus, de Lobelias
blancs ou bleus, de Pâquerettes blanches, ou de
Tulipes, etc., les fleurs roses trancheront nette-
ment et gagneront même en éclat, grâce à ce
voisinage.
En revanche, le rouge vif à côté du bleu vif ou
du violet, produit un effet désagréable; le bleu,
rapproché du noir ou du brun, s'éteint et dispa-
raît presque; le blanc et le jaune, placés côte à
côte, se nuisent beaucou up.
lest donc es diverses
couleurs avec beaucoup de tact, et pin combiner
à l'avance tous les effets
Ce n'est pas tout ; il y a, dans une même cou-
eur, bien des nuances infiniment variées; parmi
les couleurs que l'on peut rapprocher sans leur
agréablement, et
On peut obtenir d ux effets, dans Sgegs
cas, en dégradan sr teintes et en atténuant les
transitions, surtout
e
tres cas, au contr
produire un constraste et d'employer des nuances
qui tranchent vivement entre elles, par exemple
pour faire ressortir les contours de certains
dessins.
.: En second lieu, orsqu'on dresse un plan de
masSif ou de mosaïque, il faut tenir compte de
l'époque à laquelle pat des végétaux employés
produit son effet décoratif.
S'agit-il de iautes pe ées pour leur florai-
son, il est nécessaire de group per ensemble ce
riront à la même époque; s'agit-il de
plantes à feuillage, ; ses choisir celles dont le
feuillage atteint toute sa beauté une
donnée, ou qui ne sg mises en pleine
terre à cette
Ceci est d'autant plus important ph comme
nous venons de le dire, il faut faire plan
d'avance; la mosaïque ne amie né he Pur
peu qu'une a sérçer en renferme deux ou trois
de que elque étendue, il st nécessaire d”
éd Toutes ces plantes doivent être pré-
par la multiplication ou par le semis, en
serre ou sur couche, plusieurs mois avant la mise
166 LA SEMAINE HORTICOLE
cela ressemble plutôt à un de ces instruments de
ique “nest vriginaire du fin fond du mond
sauvage ! Une carapace semblable à du bois
grossier bosselé et plein de fossettes, de ci, de là,
elles doivent être apportées presque prêtes. Si des ficelles rase pendent sans ordre...
c'est une plante! Son nom? Welwitschia mira-
bilis. ! Le Welwitschia fut découvert par le
Dr Welwitsch, en 1859, au sud-ouest de l'Afrique,
à moitié chemin environ de l’Equateur au Cap.
Cette plante, une des productions les plus extra-
vagantes et les plus incroyables du règne végétal,
croît dans les déserts graveleux ou toute trace de
vé
en place; ré é acuRS doit donc savoir à l'avance
ce qu ‘il fer
arriver plus tard, tout l'effet serait gâté à l’
Un féu d'artifice perd la moitié de son attrait
quand on en a vu la carcasse ner ou que les
pièces ne partent pas toutes à poin
Il est à peine nécessaire de me is que
l'on doit choisir, pour les faire figurer ensemble,
des plantes qui s’accommodent du même terrain
et dé la même exposition. Les plantes de
plein soleil. ne peuvent pas voisiner dans un
groupe avec des plantes qui réclament l'ombre ;
d’ailleurs, ces dernières ne peuvent guère être
utilisées en en as L évidemment choisir
pour ce genre de décoration un endroit bien en
en dé
gouttes d'eau qui tombent chaque année, se
développe, fleurit et se propage.
Le tronc (si on peut donner ce nom à cet amas
informe) est une masse circulaire de un mètre à
1"40 de diamètre, s’élevant de quelques cen-
“
timètres à peine au-dessus du nive
ue embrasser l’ensemble. iè
rt et la grandeur des pre doivent
aussi être pris en considération. Les plantes qui
atteignent une certaine hauteur, che que les
Coleus, Achyranthes, etc., doivent être placées form
près du centre des mosaï iques ou même au centre,
lorsque celles-ci n’ont pas de grandes dimen-
sions ; les petits cr les Sempervivum, les
t eront utilisés en bordure. rouge écarlate. Cette
monstruosité appartient à la famille des Gnéta-
cées, proche al Ï
rtaine élévation, par exemple les grands
Dahlias ou les Cannas, produiraient un effet peu
élégant si elles étaient entourées d’une bordure
de Myosotis ou d'autres plantes naines. Il faut les organes végétatifs, une inflorescence dont les
faire précéder de. plantes un peu moins hautes, importe
par exemple de Dah i quelle autre plante dus groupe, rendant par consé-
Perilla nankinensis; devant ceux-ci, on placera quent cette anormale excroissance du désert tota-
des ren un peu plus encore, en com- le
binant habilement les coloris: on mettra par
exemple devant les Perilla, au feuillage noir, des
Cinéraires Rss au . blanc, ou des
Matricaires dorés
(A suivre.)
CORRESPONDANCE ANGLAISE
st du tronc, des feuilles, des fleurs et des
Lu. Cette plante a été récemment et à diffé-
tes reprises introduite à l’état vivant. Jusqu'à
dé de. on n’est pas encore en à la cultiver.
Des essais ont été ages a serre aux
plantes grasses uccès mn fe
L'échec est très éciniréhensible, ma foi..., une
sx des terres silencieuses, loin du bruit, du
onde et de la vie active. - visible, doit de trouver
NOTES DE KEW oitmourir
e peur, enfin, lorsqu'on la place au re d'un
A travers le monde + ÉRetal extraordi- monde tout- À-fait étrange pour elle, barbare à
— Les musées de tanique éc onomique côté de ses formes. délicieuses et élégantes! qui
des Jardi ncell rit et là harponne des es compliments plus ou moins
ments de curiosités, de t ableaux, de paysages, vifs sur ses difformités et son innocence de la
de photographies d’une utilité parer tant vie. ms société !!
au point de vue industriel que colonial, une expo- À quoi cela ressemble-t-il,
sition permanente enfin des produits de nulle les Minhedani ndss | en pointant une ‘espèce de
parties du monde ayant pour base le règne végé. monstruosité marine couverte d'ampoules vis-
tal. Le tout est classifié, étiqueté et entretenu queuses, d’aspérités d’un aspect gluant avec un
avec un soin. magique! Peut-il en étr trou duquel semble vouloir s'échapper une nuée de
ment sous les ordres du savant économiste de Scorpions, monstruosité placée en cage vitrée
ER: sg entré au service des Jardins royaux au premier étage du grand Musée ? Mais c’est une
en 1859! Quand ïlparle, c'est comme la lecture fleur, Monsieur! Ma foi oui! C’est là aussi une
d’un hvre A la botanique économique à fond plante remarquable qu’il est impossible de main-
que l’on écoute. tenir en culture, représentée à Kew, dans la forme
N° 1. En entrant dans le grand musée par la d’un moule en cire exécuté d'après nature. Ce
porte principale, on s'arrête devant une énorme parasite re qui à nom Rafflesia Arnoldi, fut dé-
caisse vitrée abritant. on D'J. Arnold en rm
Malaisien be du premier voyage de Sir Stamford
Raffle entre Bencoolen et l'intérieur de Sumatra.
Laissons la parole au Dr Arnold : « A Sumatra
gardien,
gigantesque champignon, répond-il. À notre avis,
sur la rivière Manna, je Suis réjoui de voy
j'ai eu l’occasion de Voir
é
vV interlocuteur à qu
centaines de mètres à l’intérieur d’un fourré iQ |
extricable où il me montra
étonnante Re prè
roseaux
et plus de . centimètres à certains endroits,
La substanc i grasse,
Quand je ta v vis pour la première de une nué
de mouches voletaient autour de a bouche &
de trente centimètres
it 1
ment la quantité de douze pintes de liquide et
le post total de ce prodige était de près dehuit
kilo >
Cote merveille du monde végétal est privé
de tige, de pédoncule et de feuilles, ces dernières
représentées par d’infinies écailles. La croissance
ieu sur les racines et la tige d'une vigne
(Cissus ?) croisant spontanément dans les forêts
de Sumatra. La reproduction fidèle, de Kew,e1
sus de la fleur à l’état naturel, exhibe cetteder
nière dans son premier développement sil
raissant comme une excroissance sur la tige de
la vigne.
Kew, avril 1897. Louis GENTIL.
LES PLANTES EN SERRES
Les Maranta proviennent presque tous des
parties chaudes de l'Amérique du Sud. Ce rit,
genre, très estimé des _horticulteurs, n'a 4
Hæ
ist; ces dernièrs s ‘accordent généralement!
dans la classification de ces plantes. C’est =
que la plupart des Maranta se mehr 4
que ces plant
êmes caractères extérieuté a
es différences botaniques sont pe
Le classement devi sent d'a d'autant plus css
fréquemment, des plantes introduites er"
ont pas encore montré
premières fleurs.
D'ailleurs que telle ou telle espèce Soit se.
Calathea au nom de Linné, ee ae
Lindley, ou encore un Phr ryni at
phrynium d’après d’autres sort) EL
n'en sont pas moins d’une Emme hs
présentent dans leurs nombreus Lee |
coloris superbes et très distincts. Tous les #
tages sont pour ces charmantes plantes; le seul
reproche à leur faire, c’est qu'elles se tiennent
peu en appartements
Les Maranta dem: rnidéist la serre Date à part
quelques espèces (M. zebrina, M. Wa zt)
plus rustiques qui peuvent se vaé ee © en serre
tempérée. Les cultures spéciales se font toujours
en pleine terre. Pendant la saison végétative, les
Maranta réclament beaucoup d’eau; cependant,
rien ne est plus préjudiciable que l'eau
séjournant en permanence aux racines. Il est
SCEWIC
donc rene d'établir sous la terre des
bacs, un bon rainage, qui se fera avantageuse-
ment au moyen de grosses Fo de tessons
ou de déchets de briqu ues. Le compost employé
sera de la terre de Sr grossièrement tamisée,
à laquelle on mélans une ne quantité de
terreau de feuilles et de gros sable blanc. A la fin
Ds des souches, on débarrassera a
es racines de la terre adhérente, de cette façon
on sépare plus facilement les touffes, tout en
abimant moins les mor
Munies
reprise très facile.
Une
insectes
bonne santé, est d'entretenir pendant toute l'année
l'humidité de l’air, tout en empêchant que celle-ci
ne devienne séagnante pendant l'hiver.
Cultivés en pots, les Maranta demandent un
rempotage chaque année. A moins
proviennent,
ceaux qu ui en
4e ne métis Sé
de bonnes racines, ces divisions sont de
condition essentielle pour éloigner
nuisibles et conserver les pl
qu'on ne
Fig. 64. — Cascade de Wilhelmshôhe (voir p. 165).
désire obtenir des spécimens, il est nécessaire
de diviser fréquemment ces plantes, car elles
grandissent rapidement et se trouvent vite res-
treintes dans des pots de moyenne grandeur.
Certaines personnes ajoutent du sphagnum
haché et des charbons de bois, à leur compost.
La mousse est certes utile dans les premiers
te e qu'elle entretient particulièremen
bien l’humidité ; mais, si on l’emploie, le renou-
vellement régulier de la terre est absolument
nécessaire, ceci se comprend, le sphagnum se
décomposant au bout d’un cértain temps.
+
10
déve loppe met t des êtres inférieurs — on voudrait
:
+
12
œ
pe
Les
néanmoins que les plantes de serre
intimement leurs racines et étonnent par une
végétation luxuriante, Des arrosements raisonnés
conviennent en tous cas beaucoup mieux pour
eve ge tant l'état sanitaire du compost que
“elui de la plante.
Un des premiers Maranta introduits dans les
cultures est le M. zebrina, synon. Calathea ou
Phrynium zebrinum, datant de 1815 (v. fig. 63)
De nombreuses autres espèces et toutes des plus
belles, furent introduites dans la suite. Citons
dans ce nombre : les Maranta ornata, vittata,
splendida, Verichana, Lindenti, 1llustris, Le-
grellei, Mazelli, virginalis, roseo -picta, Ma! list,
setosa, undulata, smaragdina , } 0
Makoyana, Massangeana, fascinator,
et beaucoup d’autres qui sont per
aujourd'hui.
LA. SEMAINE HORTICOLE
LES MILTONIA
(Suite et fin, voir p. 118)
M. X oiceyana. Cette plante, qui a fleuri
pour la première fois en 1893, dans la collection
de M. le major J. Re en Pr tient à
peu près le milieu e M. Clowesi et le M.
candida, et peut être considése d'u ch pe
n hybride naturel
Ses fleurs ont les pétales et je sépales larges,
mt d’un jaune vif, avec de fortes macules
rres transversales Éranéé; le labelle
t d’un rouge
lilacé dégradé jusqu’au blanc vers les bords. La
plante a un port analogue à celui du M.Clowesi.
Sa nn se : vers le mois d'août.
tri enfin au seul hybride artificiel
qui existé sde ‘ici dans le genre, le célèbre
M. X Bleuana, dédié à Lors titre à son obten-
teur, l’habile semeur sien, M. Alfred Bleu.
Issu du Miltonia cecile et du M, Roezli,
cet hybride a combiné à merveille les qualités de
ces deux M et
fleurs avaient une forme plus bithiisuse et
une meilleure tenue.
Le croisement qui devait donner naissance au
M. X Bleuana fut effectué par M. Bleu en 1883 ;
i furent semées au mois d’avril 1884,
et la première fente s’épanouit au commencement
de janvier 1889. Le nouvel hybride fut exposé
le mois suivant au meeting de L'ORCHIDÉENNE,
à ere | et reçut un diplôme d'honneur.
organes végétatifs de beaucoup
ceux “du M. vexillaria; qui ont
e labell
M. Rocclie forme à sa partie antérieure une
échancrure analogue à celle que PéR observe dans
de M. vexillaria, mais un peu moins profonde.
Le coloris des fleurs est
diaire entre ceux mr deux parents, mais l'in-
d . Roezli y domine. La fleur est
blanche dans l'éiséen blé: les pétales portent à la
partie inférieure une bande transversale rose vif,
plus atténuée que dans le M. Roezh, et qui ne
part pas toujours de la base elle-même. Le labelle
a le disque jaune soufre, et porte en avant une
macule en forme d’éventail, qui est tantôt d’un
rose brunâtre, tantôt jaune avec des stries brunes.
LeM. X Bleuana est resté toujours très rare,
mais A ao qu’il avait excitée lors de son
a] n ne s’est pas affaiblie, et partout où il
exposé (notamment dans le beau groupe
a été
d'hybrides envoyé par M. Bleu à l'exposition de
Paris de mai 1896), il a figuré au premier ran Ée
C'est par excellence l’une des plantes destinées à
devenir populaires si quelque jour les progrès de
l'hybridation permettent de reproduire certaines
Orchidées de choix en grandes quantités.
CULTURE DES MILTONIA
a grande majorité des Miltonia réussissent
arfaitement dans la serre mexicaine ou tempérée-
froide, celle des Maxillaria et Lycaste, où la tem-
pérature moyenne est de roà12°C.LeM. Roezl,
et peut-être le M. Endresi, qui est Pari de
l'Amérique centrale, réclament une température
plus élevée, celle de la serre des Catt pe
Quant au M. X Bleuana, Lt tient du M.
Roezli, mais aussi du M. vex , il est vrai-
même serre que les Cattleya et Laelia,
mais dans la partie la plus fraiche et la plus aérée
de cette serre.
Quelques personnes placent les M. anceps, M.
Clowesi, 7 “pe nelli et M. flavescens dans la
; ils y réussissent bien, ce qui ne
eut srprenirs ‘étant donné que ces espèces sont
originaires du Brésil; mais nousles avons toujours
vues prospérer parfaitement aussi dans la même
erre que le M. vexillaria, et dès lors il nous
paraît préférable à tous les points de vue de leur
donner le moins de chaleur possible.
Le compost qui convient le mieux aux Miltonia
est un mélange de sphagnum et de terre fibreuse
en quantités égales. Toutes ces plantes se
cultivent en pots, avec un bon drainage, et il est
préférable de ne pas employer des pots très
grands.
Les Miltonia en général demandent beaucoup
de clarté, et doivent être placés le plus près
possible du vitrage. Toutes les plantes qui ne
sont pas très fortes doivent être suspendues ; c'est
la lumière qui Le jouer le rôle le plus impor-
tant dans la réussite. Néanmoins, il faudra avoir
soin d’ Fe ra pendant les deux ou trois heures
les plus chaudes de la journée, les espèces à
feuillage mince et grisâtre, M. vexillaria, M.
Phalaenopsis, M. Roezli, M. resi, car les
rayons directs du soleil ont vite fait de brûler les
feuilles.
Il n’est pas rare de voir des Miltonia vexillaria
ou d’autres plantes du même groupe ayant les
feuilles coloriées de rouge brunâtre d’un côté; ce
sont des feuilles qui ont été un peu trop exposées
au soleil. Le mal n’est pas bien grand, et la
plante qui se AE dans ce cas n’est même pas
déparée, e avis; mais si le fait se renou-
velait ou si l'action du soleil se prolongeait, la
erait de souffrir et de perdr
[]
coup d’Orchidées de serre
tempérée-froide, qu ail faut veiller attentivement
à l’ombrage, le mettre en place dès que le soleil
devient trop ardent, et l'enlever dès que le danger
est passé.
Un cultivateur expérimenté reconnaît aisément
quand il faut abriter, rien qu’en prenant une
feuille dans sa main, et en observant si elle est
plus ou moins chaude.
Il va sans dire, d'autre part, que les plantes se
durcissent peu à soleil, et deviennent
moins délicates à mesure que la saison avance :
c'est surtout au début, lorsque les jeunes feuilles
sont encore très tendres et que le soleil commence
à prendre de la force, qu’il faut observer beau-
coup de précautions.
Pendant la période de végétation Vo 2 le
Miltonia réclament des arrosages très a
faut pas non plus qu'elles continuent t à pousser.
Nous avons dit que les Miltonia devaient tous
être me “4 nt cependant on fait souvent
ception à te règle pour le M. shectabilit®
1e. M. “Blunt, Ar qui ont un rhizome traçanf,
et , pour cette raison, seraient difficiles à
Han dans des pots.
Le coloris jaune que prennent ordinairement
les bulbes de ces deux espèces contrarie souvent
les amateurs, qui se figurent à à tort qu'iléstun
indice de mauvaise santé ; en cas, il nuit un
Il est fort probable que les fleurs seraient moins
De et moins brillantes.
ut, au es de la floraison, masquer
le jen des bul au moyen d’'Adiantum et
d’autrès petites dun à feuillage vert élégant.
Nous nous rapp
que la suie joue ici le rôle d'engrais et de recons:
tituant
Nous n'avons pas eu l’occasion d'essayer @
procédé, et comme nous l'avons dit souvent, nous
ne sommes n des engrais en D
Il nous paraît A ÉUbIE de laisser aux plantes
question leur coloris jaune, qui d’ailleurs est té
vif pour offrir l’apparence de l’étiolement, etal
besoin, de masquer les organes végétatifs au
moyen d’autres feuillages, comme nous l'avons
dit plus haut. G. T.-G.
LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM
VI. Odontoglossum crispum var. Luciail
L'Odontoglossum crispum var.
figuré au Meeting
excité l'admiration des connaisseurs éminents
la Société Fit d’horticulture. Il a reçu
ceftifi le seul. d'ailler
à fait D nets,
D'autre part, MM. Lucien Linden et
ra etes cette merveille, ont reçu une m
pour leur groupe d’ Odontoglosne.
dés lequel l'O. c. Luciani était encadré, et
chaque Hé ML RE rat une description détaillée
En rendant compte c ne
Ésaare *Chroniele fhtilett lapin .
uciant enu le seul ce pe"
1re classe décerné. La fleur était parfaite
forme, blanc lavé de rose, et tachée de p
urpré
Nous avons peu de chose à ajouter
Lucian
de Londres du 23 marsetJè
Cie, qu ;
Le
JusieUr
me
appréciation d'un connaisseur éminent, com-
mentée par la figure ci-contre. Le lectéut pourra
juger par lui-même de la parfaite beauté de cette
fleur ; ee segments sont très amples, les pétales
coloris rouge-brun vif qui contraste merveilleuse-
ment avec le blanc du fond; e
e mer-
veilleux Odontoglossum est le frère de l'Odont.
crispum augustumm, mais nous serions tenté de le
éférer, pour l'excellence de sa forme qui est
celle du meilleur type de Pacho. Nous aimons
mieux, pour plusieurs raisons, laisser à nos
lecteurs le soin de décide
N'est-il pas ét tonnant qu'une espèce auss
populaire que l'Odontoglossum crispum, introduit
depuis a collecté chaque année par centaines
mille exemplaires, dr encore aux ama-
teurs de semblables surprise
LT WHITE.
PETITES NOTES
Fleurs d’'Orchidées qui avortent.
M. R. B., nous adresse une inflo-
ux, sont remplacées
par de simples filaments ténus. Il nous d
quelques renseignements sur ce phénomène, qu'il
voit pour la première fois.
Le fait n'est pas aussi rare que le croit notre
correspondant, et pour notre part nous l'avons
rencontré au moins une vingtaine de fois
M. ., Qui avait ra dans les ouvrages
spéciaux le nom de cette espèce à fleurs singu-
at et qui a lu dans les tables alphabétiques le
de l'O. abortivum, s’est dit évidemment que
barrés de même sur fond j jaune ; ! le labelle trilobé,
d'un beau jaune avec de très larges macules
brunes à la base et sur les SRE latéraux, est très
cs nt, à pei
cie que le labelle de l'O. abortivum est trian-
gulaire-lancéolé, aigu au sommet. Ci fleur,
= me “de environ 20 à 22 millimètres de diamètre.
ui faisceau
rs cinq folioles dre très aplaties, d’un blanc
grisâtre ou jaun res beaucoup plus courtes que
dans l'O, abort
Cette ra et ee voisine de l'O. bryolopho-
tum, décrit par Reichenbach en 1871, et qui
offre la même particulari
nn'a pas encore bone la éd de ces
fleurs si curieusement transform
Oncidium dichrom — Cette = sem
plante, qui était ee à Paris par M. Driger
Y a peu de temps, et sam nous ne get se
de mention dans les ou
proche voisine de es sHolsr: Elle en d diffère
par les caractères suivants : les fleurs sont un peu
plus petites, et ont un a ai différent, les pétales
et les sépales étant d’un brun légèrement violacé,
un peu nuancé de jaune à la base, sur les
SAMEDI, 15 MAI 1897
et le long d’une bande médiane. Les pétales sont
semblables aux sépales. Le labelle forme d'abord
un onglet très étroit, puis s ‘élargit brusquement
en un lim e jaune vif, à peu près semblable à
“sir +; à on +. dans l'O. concolor, apiculé au
et non émarginé. L'onglet porte deux
pt Aa parallèles terminées au sommet
eux dents minuscules à l'endroit où le lobe
porte de chaque côté un petit pinceau de poils
Sa reg vers) dirigés en en arrière.
La c ne elle- e est un peu +4 longue,
mince au fi; vé renflée au somme
Oncidium leucochilum. — Cette espèce, qui
n'est guère connue en Belgique et en Angleterre,
169
d'une lamelle étroite, avec deux toutes petites
dents de chaque côté. Les ailes de la colonne
sont assez larges, arrondies, d'un rose vi
èce est originaire de l'Amérique Cen-
trale, où dé fut découverte par Ure-Skinner au
Guatemala, et plus tard dans la partie méri-
dionale du Mexique.
Deux belles réunions d'Orchidées à
Bruxelles. Dimanche dernier s'est ouverte
l'Exposition inaugurale d’ À gi de Ter-
vueren. Les Orchidées de M. Jules Hye y ont
Fe sensation, malgré le local indigne d'elles
elles étaient could] Les Orchidées de
MM. Peeters et Moens ont été très admirées.
Le Meeting de L'ORCHIDÉENNE a été splendide
également. Il y avait une abondance de superbes
ie Fig. 65.
paraît être beaucoup plus répandue en France,
où nous l’avons rencontrée en fleurs trois fois du
milie ars au mien d'avril, Ce sont les
hasards des importations.
La fleur est très intéressante, et rappelle
un peu dans l'ensemble l'O. hastatum, cette
espèce . incte et si attrayante; mais elle
n'a pas u cachet aussi élégant, ni le Sas
de er us qui est si frappant et si beau dan
ce dernier.
Les fleurs mesurent 4 centimètres environ de
diamètre ; les pétales et les sépales sont oblongs
aigus, run clair verdâtre é de petites
bandes vert jaunâtre ; le labelle trilobé a les lobes
latéraux petits, oblongs, blancs; le lobe antérieur
est muni d’un large onglet et transversalement
oblong, blanc également. Le crête se compose
== Odontoglossum crispum var. Luciani (Voir p. 168).
Orchidées, eapnRtes par sas Linden, Pauwels,
Lucien Linde ie ocqué, D' Capart,
Cahuzac (de Bordeaux), Cheval de Wargny,
du Trieu de Terdonck, e
On peut pipes spéc alt l'Odontoglos-
sum X del Tecto, variété d'élite, re les
divisions d’un beau rose pourpre qué de
prltnies taches rouge marron cr pl TO. c-
atulum, une vraie perle; l'O. Wilckeanum
uean
#mis portant une
; en somme € était fête pour
les orchidophiles à Bruxelles le g mai 1897.
170
FRUITS ET LÉGUMES
LES CHAMPIGNONS COMESTIBLES
Tout le monde sait que 1 danger il y a à recueillir
indistinctement des Champignons dans le bois et
quelle difficulté il existe, même pour des gens
exercés, à distinguer les bonnes espèces des m
vaises. Aussi les accidents sont-ils encore fré.
Pendant la
guerre, la Fausse- GrongelAgenets mgate le )
était vendue pubs uement sur rchés de
Limoges, et sur ce Nantes, en Es temps,
on trouve l’À garicus xanthodermus, décrit récem-
ment par M. Genevier, et dont l'usage à maintes
fois occasionné des accidents.
Il est évident que le moyen certain d’avoir des
champignons inoffensifs est de les faire croître
sur couche, com
l'usage des grandes villes. Malheureusement les
a obtenus sur couche . speed
s parfumés que ceux de la m
récoltés din les champs. Ceux-ci a ailleurs ne
coûtent rien. Voilà deux raisons qui justifient les .
détails où nous mn entrer.
nons comestibles se répartissent
langage technique, nous les classerons pour être
mieux compris, d'abord en deux groupes, ceux
qui sont munis d'un chapeau plus ou moins circu-
laire, plat, arrondi ou évasé, et ceux dont l’extré-
mité supérieure se cree en un corps allongé et
irrégulier. Ce second groupe comprend, pour les
gourmets, la Morille, Morchella culte, qu'ils
connaissent bi Heureux es amateurs de
Morilles, non seulement la Morille est excellente,
non seulement elle est sans danger, mais aucune
espèce dangereuse ne peut être confondue avec
elle. Ceci nous dispense d’entrer à son sujet dans
de plus amples détails.
L'autre groupe exige bien plus d'attention de
la part du récolteur. Les champignons qu'il com-
prend ont un chapeau et un pied. Ce pied est
ré que des différences
mou ou résistant, court ou
allongé, grêle ou épais, lisse ou revêtu de poils.
Le chapeau est plus important à considérer. Il se
présente convexe ou plat, ou même COoncave sur
la face supérieure; mais ces différences, qui
l’âge du champignon Juand.ik sort de ter!
toujours resserré en boule ; cette boule est formée
par le chapeau replié sur lui-même et continu par
la partie ré et avec le paré mesure 7 le
ch:
nent; chez d’autres espèces, d
longue, le centre se ereuse, les bords s'élèvent,
et le chapeau prend la forme d’une soucoupe.
Peu après, il se décompose.
La fâce rage du chapeau est plus impor-
tante enco onsidérer. Tantôt elle présente
des trous petits e* nombreux, tantôt des lignes
saillantes. Dans le premier cas, si on coupe le
chapeau de haut en bas, on voit qu 1 existe une
_ foule de petits pr accollés les uns contre les
| autres, dont M orifices sont les trous que nous
_ venons de . Dans le second cas, on
me les maraîchers le font pour
LA SEMAINE HORTICOLE
constate de nombreuses lamelles, qui, partent en
h ri
. les secon
Les champi US munis de tubes sont les
Bolets; les champignons munis de lamelles sont
les Agarics. Les Bolets doivent nous occuper
particuluièrement, parce que le cèpe si recherché
des gastronomes, le cèpe de Bordeaux (qui se
trouve d’ailleurs dans une grande partie de la
France et de l’Europe) appartient au genre Bolet :
C’est le Boletus edulis. Plusiers espèces portent
d’ailleurs ce nom, mais celle-là principalement.
roupe, celui des Bolets
dans un autre groupe, celui des Bolets livides,
fort suspects, dont un, le B. satanas Lenx, est
très vénéneux. On voit donc qu’il faut y regarder
de près. Les édules se distinguent des livides
parce que chez les premiers l'orifice des tubes
est de la même couleur que les tubes eux-mêmes
et que chez les seconds l’orifice est au contraire
d’une couleur différente de celle des tubes, et
généralement ro uge.
Parmi les _. le cèpe _. —. par
1 r d’un
bois, présente un chapeau assez z analogue, mais
son pédicule est grêle comparativement, et chargé
d'écailles noirâtres ; celui-ci est d’ailleurs insipide.
On peut les conserver soit par la a soit
Éea dans la graisse, dans l’e
Le volume de ce champignon est ‘considérable,
et quand il est frais, il en est de même de son
pue C’est donc un aliment à divers points de
e très important, d'autant qu'il est relativement
facile de le distinguer, quand on a appris à le
connaître.
Les Agarics, dont il existe des milliers, les uns
insipides, les autres excellents, d’autres encore
très dangereux, ont ip types connus de
tous les amateurs de ignons, tels que la
Chanterelle (Agaricus din, le Mous-
seron (Agaricus prunulus), la Colmelle (Agaricus
procerus), qui ne peuvent guère être confondus
avec aucune espèce vénéneuse, et qu'on récolte
généralement sans danger. Chose singulière,
c’est celui d’entre eux qui devrait être le mieux
connu, l’Agaricus arvensis, qui est généralement
cultivé, dont la recherche cause le plus d’acci-
dents, car c’est lui qu il est le plus facile de
confondre avec des espèces vénéneuses.
Ce re “ représenté sur la figure ci-
contre, emprunt u Dictionnaire de M. Baïllon,
grâce au prêt du cliché libéralement consenti par
la maison Hachette. Quand il sort de terre, il est
complètement blanc et sphérique (ce qui lui a
valu le nom vulgaire de Boule de neige) ; quand
le chapeau se sépare du pied, “ ue à la partie
supérieure de celui-ci, des trac ett ara-
tion, une membrane Brémihièee, déchirée, entou-
rant le pied comme un anneau; c’est ce qu'on
nomme : collier du champignon. La surface
elle-m est blanche, mate, sans aucune
nétuleiee + ni strie
Les lamelles sont roses ; mais dans cr a; 6
du champignon elles noircissent suite du
développement des spores, qui sont - as pourpre
noirâtre. Dans la agree 98 sers al des
Agarics, l’Agaricus arvens
is appartient à la
— #
division des Pratella par ses spores _Pourpres et
au sous-genre Psalliota par la présence d'un
collier. |
a mé pri ise la plus commune et la plus funéste«
consiste à récolter, au lieu et place de l'Agarics…
arvensis, une espèce d Agaricus appartenant ay
re
DURS Et:
Amanites croissent dans les bois, l’Agaric dans
les pré 8
Ce n'est pas seulement avec les Amaniffie que
l'A gariousa AYVENSLs (Schaeff.) peut être Mr 4
A côté dans la division des Pr. et
dans Le sous- nr Ps salliota, il existe des espèces …
qui lui ressemblent beaucoup. L'Agaricus hé.
morrhoidarius Kalchbr. s’en tie parce
son parenchyme rougit immédiatement à l'air
quand on le coupe.
L'Agaricus campestris L. se distingue par
résence d’écailles fibrilleuses, apprimées, facile-
ment visibles surtout en approchant des bords.
C'est cette forme que les collecteurs peu instruits
croient recueillir quand ils ramassent l'Amantia
herina, espèce fort dangereuse dont le
chapeau est couvert de plaques écailleuses.
L'A. campestris, que nous avons souvent
observé, nous paraît moins agréable au goût que
le précédent. La chair de cette espèce tourneal
r0$se où au rouge vineux quand on la coupe,
tandis que la première reste d’un blanc immaculé.
Il en est de même de _ silvaticus Schaëf,
st recouvert de nombreuses
écailles fibrilleuses, violette s, et les feuillets
violets. Cette espèce, excellente d’ailleurs, esttrès
répandue dans les bruyères. L'Agaricus lei:
hilus Genevier se distingue par son chapeal
teinté au centre d’un jaune assez vif; il | croit dans
les prairies et les pâturages. Enfin, RE
on la co upe:
Il y aurait encore d’autres types de ha
pignons comestiblés à étudier, notamment es
Oronges; ce que nous br de dire sue
pour mettre les amateurs en garde, en ne |
toucher du doigt la difficulté. Ajoutons, das n 1
intérêt encore, une vérité trop vraie, est quil
n'existe point de contre-poison- os champigo
Dr Euc. rh
LES MEILLEURES SOIR ENS
On compte aujourdhui des centaines, je alé Al
dire des re de variétés de poires. 4
Il y en a trop! ,
Il y a de quoi induire en erreur la sa
ceux ie veulent planter soit un verger *
jardin; il faudrait même être ar
profession et pomologue sérieux, pour ne pas S)
perdre !... dem
i A
Ce nombre colossal contient évi Re |
mais, par contre, quelle quantité Eu
effrayante même, de poiriers médiocres re
chancreuse et atteints de gale, variétés Or L.
tachées, véreuses ou pierreuses, sans saveur ni
parfum !
Cette masse énorme de variétés de poires-bap-
mis pour la plupart de noms alléchants, sprl
és de descriptions élogieuses -£ donne névi-
Dent lieu à une inextricable Pa Soi elle
plonge le profane, qui voudrait ne planter que de
bons fruits, dans un grand embarras et dans une
cruelle incertitude.
ne contribue pas moins à dérouter le
eh c'est cette effroyable synonymie qui
permet de présenter comme pére ge les
mêmes variétés parfaitement an an es.
En cela encore, il faudrai pe sérieusement
au courant de la pomologie pour ne pas s’y laisser
prendre.
Bien de planteurs agissent trop souvent par
contre des murs avantageusement exposés des
variétés de poiriers qui ne devraient être plantées
que dans le verger.
C'est déplorable !
Ces planteurs s’exposent ainsi à ne récolter
recommandons et qui sont infiniment plus pro-
fitables
Il en est presque des sortes de fruits comme
des hommes :
P
Fesghe Souvent qu'une attention par trop légère :
ils ne s’assurent PAS suffisamment quelles sont
Parmi ces sortes
1° Celles qui réussissent le plus avantagense-
ment en haute tige dans les vergers, les champs
et La prairies ;
° Celles qui se prêtent le mieux à la culture
en ee en fuseau et en buisso on;
3° Celles qui exigent impérieusement la cul-
exquises x on est en droit d'attendre de ces
Me ”
ençons à partir de ce numéro la
publication à sn. série de poires, qui constituent
d'excellents fruits dont la DA qn est éche-
l is j rs l’hiver…
n mai,ainsi ar des notes édalon concer-
nant vai culture
l. — Poire CoNseiLLer A LA Cour.
(Fig. 67, voir p. 172)
à C’est si des plus beaux et des meilleurs gains
U pomol Ogue Van Mons. Il l’a dédié à son fils,
Pa er : la Cour d’Appel de Bruxelles.
dé — un des plus gros dans les variétés
‘es tros Couteau — est de forme régulière,
Pyriforme, renflée au centre; son extérieur est
SAMEDI, 15 MAI 1807
vert clair tee à la maturité, avec quelques
taches brunâtres.
La chair se blanche, fine, fondante, beurrée,
juteuse, sucrée avec un bon parfum
L'arbre est d'une culture agréable parce qu'il
se prête facilement à toutes les formes : pyramid
fuseau, buisson, se agé etc. On en fait aussi
de bonnes hautes ti
e greffe avec succès aussi bien sur cognas-
sier que sur franc de semis. Toujours fertile et
de bonne vigueur
Il mûrit en novembre: décembre.
GUSTAVE MicHiezs.
2
EXPOSITIONS
EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR-
TICULTURE DE HAMBOURG
Les envois de plantes et de fleurs destinés au
grand concours du print
locaux, tous reliés directement les uns aux
171
de l’ ue. un emplacement de 30 mètres de long
s de profondeur; c'est une mer de
blanc lilacé et lilas,
Léon Simon, Michel mi
Périer, toutes fleurs doubles, d’un blanc ravissant,
et Belle de Nancy, d'un blanc adorablement
teinté de rose. Ce groupe fait honneur à
M. Fr. Harms, de Hambour
Rosiers haute tige, bien variés et bien
fleuris de Mme Alwin
couleur fait l’'étonnement de tous, des Jacinthes,
des Rhododendrons nains, des Azalea indica et
mollis exposés hors concours par fo ]. Seidel,
e Dresde; une jolie corbeille de cette toute
pures
es fleurs et
osiers
autres envois sont de bonne Fete
Fig. 66. — Les Champignons
fêtes dont nous avons ici même eu déjà l’occasion
de faire une rapide description. Tous ces locaux
n soin Piculiér
eme
y comportent fort bien et
sont exposées dans les meilleures conditions pour
se 7e valoir. Pour le moment, nous nous borne-
ns à passer rapidement en revue les principaux
envois et à signaler quelques spécimens intéres-
sants. Ceux de nos lecteurs qui voudraient suivre
l’ordre que nous adoptons dans cette relation
à la droite de l’entrée (côté droit du pin). Ce
a à lui seul, tel qu’il est construit,
rian
masse et de éhes
eu
Des Lilas en mr occupent au fond, en face
Agaricus arvensis (voir p. 170)
Un groupe arrangé avec une rare entente du
pans et qui fait sensation, quoique com-
é de plantes que la mode a rejetées depuis
netelpse est celui de M.Th. Tile
che-
e bons rire
quelques-uns des se site
Un autre groupe d’un aspect séduisant, com-
prend de 1 5oà 200 plantes fleuries et non fleuries ;
c'est ce qu’on Re ici un jéRitRe décoratif et
rtico
aurons plusieurs fois ADS casion d'y revenir, que
ces groupes produisent sur les visiteurs une
grande impression à MA les membres “
jury, même reg qui font profession de dédaigner
,n'échappent pas. Or, aujourd'hui
van
ainsi dire disparu, que la foule bcace à
172
aimer les fleurs et à vouloir en cultiver, c'est de
ce côté-là qu'il faut regarder ; tout ce qui peut
contribuer à répandre et à étendre ce goût, doit
être accueilli avec faveur ; il faut frapper l’imagi-
nation des masses, il faut, dans les expositions
faire de l'art décoratif avec ‘les plus belles plantes
possibles; si celles-ci ne doivent plaire qu'aux
seuls connaisseurs, il faudra les réserver aux
réunions spéciales des Sociétés.
Revenons au groupe qui nous a amené à faire
cette digression, celui de M. Queer Tiefenthal,
de M Eu pete Pour le présenter
convenablement, il me faudrait Er repro-
duire la disposition du lot; disons qu'il se compose
de tout ce qui, en plantes à feuillage et en plantes
fleuries, peut s’offrir en ce moment à l'admiration
du public ; . la bordure est formée de sélaginelles
appuyées sur une bande de gazon ; les colonnes,
des troncs de liège, qui soutiennent la charpente
de la salle et se trouvent dans le groupe, sont
as d'Asparagus Sprengert.
“ses é de ce magnifique apport, figure celui de
“Frôh le comprenant cinquante arbustes
Rob. tels que Lilas, Cytisus laburnum ou
ies d’or, Prunus friloba, dont l'exposition
d’ailleurs est abondamment pourvue et d
Allemands sont d’enthousiastes amateurs, Ma-
| us Siaphles colchica, Malus floribunda, etc.
avec une avalanche de fleurs
4 Nenégieeons Le de signaler les corbeilles-
sus M.F. A. Riechers Sôhne dont le
LA SEMAINE HORTICOLE
nom reviendra souvent sous notre plume; nous
y relevons spécialement à l'attention de nos
btrices les corbeilles AS de Begonra semper-
A sod Fuchsia procumbens, AANAEEN etc.
un des coins hexagonaux de cette
Planet salle, se voit un per de petits
e du milieu est occupée par des
Anthurium TE de belles dimensions ;
de chaque côté, ce sont des Amaryllis, mais
quels Amaryllis ; nous en avons vus beaucoup
d’autres, mais jamais de plus beaux que ceux-ci;
Fig. 67: — Poire Conseiller à: la Cour. (voir p. 171).
les dimensions, la longueur presque nulle du
tube, l'ampleur de la corolle, sa forme presque
la couleur claire ou sombre suivant les v
riétés, la présence de toutes fleurs hors ligne,
ont ces deux apports un des clous de
nc DE printanière de Hambourg. L”’ ExpO-
sa o Thalacker, de Leipzig, peut être
fn e son succès; nous le félicitons sincère-
ment de la haute valeur de ses Rss PRE
Amaryllis.
Dé chaque côté de ces Amaryllis, une corbeille
de beaux Oeillets, bien variés et bien dénommés,
au même exposant.
Tout contre ces fleurs nec plus ‘ultra ue
colossale corbeille de Sacs Steboldi, , arr
avec goût par : Goos et Koenemann, de
Nieder-Walluf. Ces Prisievères méritent t d'être
signalées particulièrement à l'attention des ama.
teurs ; elles fleurissent de 6 avril où Me mmien.
cement de mai jusqu'en jui » pen ndan t environ
six semaines ; elles résistent Par àl FA à con.
dition qu’on les couvre un peu; la mel
époque de plantation est septembre-octobre, Le |
Primula Sieboldi fleurissent très abondamment
avec de grandes fleurs d’aspect fort joli. Now
avons relevé les variétés Atlas, Blushing Bride
Harry, Fane, Lurley, Mrs. Geggie, Miss Nall
Barnard, Miss Nelly Ware et Queen FÉ
Princess Beatrice et Tracide édie br
Nous quittons cette salle à regret pour passer
par la galerie où M. L. Winter, de
expose un colossal envoi de grands Palmier du
Midi. M. Albert Wagner, de Leipzig, y exhibe,
outre de beaux Palmiers, un Cycas 0 qu
compte plus de cent feuilles intactes.
Nous voici dans un superbe salon où le baron
AIS 2 n Schrôüder exhibe nr à Files
de sa réputée ion d'Orc
Il ne saurait entrer dans nos vues sd décrire en
détail toutes les merveilles qui y sont réunies; il
€
de fleurs pet les Cymbidium Devoniamm
Laelia Latona, es bellatulum album,
avec trois nuire à nervure centrale dessinée en
LR A lacé sous cloche, Cypr!
Clonius, Cattleya Parthenia, On ad
fum avec une tige florale de 4 mètres, les nôm
breux $ 4 stp - astersiannm dont deu
avec de très fleurs, Cypripadiui
eburneo- nu TC HrpalieS Rothschild
num, plusieurs Déndrobium Schrû Fr ei
Luddemanniana Lehmann: avec une 8raP
45 centimètres, les grands exemplaires de Der
drobium nobile nobilius, voilà quelques-uns ds
joyaux du riche écrin du célèbre amateur.
Dans cette même salle, M. Verv ne-Verraëf
e Gand, expose des Anthurium ÉA
e e Rolle de- son
méritantes. M. Arthur Désmet yF
variétés qui ont fait sa réputation aux €XP°°
belges.
Louis À. G.P.-— Eve. Di(envo7e#
Photographies : O. Kouraneff (remer
très joli).
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LILLUSTRATION HORTICOLE | Répactaur en Cuer : ÉUCIEN ELNDEN
RÉDACTEURS :
PRINCIPAUX COLLABORATEURS
un. jJ. pr de nr à can de Comte de Moran, 6. Joris, E. Ro
Ch. V
A. Pier Bleu, es Nr" Bousies, du Trieu de Terdonck,
V. Lemoine, Cahuzac, Dr Capart, James 0'Brien, Vicomte de Novio
F. Kegel Truffaut, r Max
assange de Louvre, À. van den Heede, A. Vue Dr Muller,
J. Sallier, C. Potrat, Nardy, W. a , Buysman, Griessen, H. Cayeux.
E. H. Krelage, Foussat, A. Mich Ed. Mich hiels, E. Rirois J. Wilke,
L. Vanderkindere, à. que A. Lequet, e
PROPRIÉTAIRE :
LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 17 :
Pages
s sel à, ©
Sr botanique au “Congo RE PPT UE
gonia tiges de fer ns A ee Es de
Les Plantes en serre s Sarracéniacées : : . . 176
L’ nl osition anivenele de 1900 à Paris et
L rticul ’ 17
e Jour des Orchidées : Travaux de saison. | 178
Petites notes A 7
Correspolidanes anglaise : Notes de + 180
Re — de ément : Les plantes di 100
E de RE At grandiflora à jante tige. 181
sposion tion internationale d’horticulture
x am : 181
Boîte dé: Formes ME | se 208
Fig- 68. H ydrangea nt à grandiflora à haute tige 174
» 60. P rracenia C 177
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L'Illustration horticole, est publiée sur le modèle des grands journaux hebdomadaires anglais :
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pages, grand format, S texte imprimé sur trois colonnes, avec de nombreuses illustrations et
paraît tous les sam
LA SEMAINE HORTICOLE embrasse toutes les branches de l’horticulture, de la flori-
culture, de l’arboriculture et de la culture maraïîchère; elle consacre des notices spéciales à la
décoration des appartements, à l'installation des serres -et des jardins, à l’utilisation industrielle
ou ménagère des plantes, des fleurs et des fruits. Elle publie périodiquement des descriptions des
belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
des grandes expositions horticoles.
L EMAINE HORTICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs,
des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture.
Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du
Jardin et du parc.
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ROSIERS Hybndes remontants à fleurs panachées (genre Paul Neyron)
Ces variétés ont été récompensées d’une Médaille d'argent à Paris 1895 et d’un Diplôme d'Honneur à Bordeaux 18%.
029. FPanachée de Bordeaux (Durrar fils. — Arbuste très vigoureux, beau et large feuillage
fleur pleine, très grande, de forme assez irrégulière, rose vif orné de rouge velouté fortement panaché de blanc asst
odorante. La forme et la panachure donnent aux grosses fleurs la ressemblance avec certaines variétés de Pivoines, tandis
que les petites ressemblent à certains œillets flamands.
Variété extra extra, prix la pièce, 15 francs.
0,605. Coquette Bordelaise (Durrar fils). — Même feuillage et même vigueur que la précédente.
Fleurs très grandes, odorantes, bien faites, rose vif carminé avec large bande ou macule au centre des pétales. Pa
sa couleur et sa forme, cette splendide variété a l'aspect de certaines variétés de Camellias. Genre tout nouvel
Extra extra, la pièce, 13 fr., les deux prises ensemble, 25 fr., 6 pour #
NOTA. — Une très belle ne coloriée par la photographie en couleur représentant ces deux splendides
vari e
;
; sera envoyée à toute personne qui en fera la demande. |
0,205. Madame Georges Desse (Grorcrs Desse) où Paul Neyron panaché. — C’est cette superl® |
rose qui est une bonne amélioration de la variété Paul Neyron dont elle a conservé le port et le feuillage, plus vigoureu”
et plus florifère, qui a produit les deux variétés ci-dessus. La fleur est très grande, rose très vif ligné et panaché de
blanc. Cette variété, quoique moins brillante que Panachée de Bordeaux et Coquette Bordelaise est très intéressant |
surtout par ses caprices dans ses formes et ses panachures. |
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Pinces
)
à
22 Mai 1897
Samedi,
CHRONIQUE
la XIVe Expos
d'Horticulture de la Société Royale Co 4
ture et Donne de Gand, qui aura lieu sous
le haut patronage . M. le Roi et la Reine et
avec le concours F4 Gouvernement, de la Pro-
vinceet de la villede Gand, du 16 au 24 avril 1898,
vient de paraître. Il comprend 716 concours. On
sait que nous ne sommes pas partisans des Con-
cours — nous nous sommes expliqués maintes
fois à ce sujet — mais nous devons reconnaître
que pour ceux qui les préfèrent ou les acceptent
encore, ceux-ci sont parfaitement distribués et
mt on ut obtenir ce programme en
s'adressant à M. Fierens, secrétaire de la Société
(au Gavin, à Gand).
ne sera 0 la faute des organisateurs, si
cette ous «s ignorée au dehors ! Ils s'y
, les enveloppes des horticul-
amme de
Sera toujours la fidèle alliée et la bonne camarade
de tous ceux qui marchent de l'avant et savent
faire grand et beau.
Périodicité des pluies. — L'observatoire du
Puy de Dôme vient de communiquer à la Nature,
Paris, des notes fort MT 7 A au sujet des
variations diverses de la
es stations météorologiques fran-
uE : Dôme
sède, pour une as de dix années, de
1875 à la fin de 1894, des observations pluvio-
métriques effectuées se les trois heures, de-
Puis 6 heures du matin jusqu'à 9 heures du soir,
dans les stations de Clermont-Ferrand (388. m.)
467
phiques, dont l'un exprime la quantité de pluie
bée, et l'autre la fréquence des pluies à ces
deux stations.
premier est particulièrement frappant de
netteté ; malgré les divergences d'allures qui
du soir, et qu’elles ont un
‘minimum entre vaine 8 matin et 3 heures du
Soir, le plus souvent entre 9 heures et midi, ou
entre midi et 3 heures
ll y a cependant des années qui présentent
ses
vieillesse
SAMEDI, 22 MAI 1897
des irrégularités remarquables, hr est, par
de midi à 3 heures et un minimum de 3 heures à
6 heures, au lie maxi
moyens qui ressortent de cette période de dix ans
sont les suiv
1° Pour le + de: Dôme ; 175°® de 6 heures
du matin à 9 heures md
6 qu Son 214®® de 6 heures à g heures du soir.
° Pour Clermont : 54"® de 6 heures du matin
ke heures; 6o®® de g heures à à midi ; 7yPm
m eures; 114®m de 3 à 6 heures; 83" de
6 heures à g heures du soir.
Au point de vue de la fréquence, le diagramme
6
Je amet assez nombreuses. Au Puy de Dôme,
otamment, l'année 1890 présente encore une
inversion complète ; maximum le matin et mini-
mum dans la soirée. À Clermont, les anomalies
sont également nombreuses. Toutefois, aucune
année ne présente de maximum accentué le
matin, et tous les maxima notables se produisent
entre midi et 6 heures du soir, surtout après
3 heures
Pou s le es deux stations, les anomalies dispa-
sc encore si l’on considère les valeurs
moyennes de fréquence déduites des dix années
a en + chiffres sont les suivants :
° Puy de Dôme : 45 rs 0 he us
du pair 44 fois de 9 heures à midi; s de
midi à 3 heures ; 55 fois de 3 heures à 6 Denis
es à
51 fois de 6 heures à 9 heures
u soir
16 fois de 6 Due à g heures
2° Clermont :
du matin ; ; I _ fois de 9 heures à midi ; 19 fois de
midi à 3 heures; 22 fois de 3 à 6 heures; 19 fois
de 6 rar à 9 heures du soir.
Le temps qu'il fait. — Les débuts du prin-
temps de cette année sont signalés par une abon-
dance inaccoutumée de pluies et d’orages. Dans
certaines régions, des dégâts considérables ont
été causés par la grêle ou les inondations; on
cite notamment le département du nord,
Bourg, la Marne, etc. Les environs de Châlons
sur Marne ont été dévastés par un orage épou-
msn dans la nuit du 29 au 30 avril. A Sarry,
des grélons comme des œufs de poule se SH
abattus sur les champs où ils ont formé u
Re ut On De et ravagé 5 Alpes qui renferme tant de
eu eurs sont assurés.
gelées du commencement de mai
ont causé d'immenses dégâts, notamment dans
les vignobles du Mäconnais et du Ch
Enfin, les
vieux arbres. — Le doyen des arbres de
par
anciennes galeries s d’ ge
coup de peine à résister aux dernières tempêtes.
Les cataplasmes de plâtre dont on avait blindé
et recouvert ses profondes rides de
ont été projetés ‘sur le sol et l’on a dû
étayer-cet invalide de tringles de feret d'énormes
poutres de chéne. Malgré ses béquilles, le vieil
nouvelles
feuilles : il est encore vert. Mais l'administration
du Jardin des Plantes annonce, par une pancarte,
u’elle ne répond pas des
qu suites d'un prochain
coup de vent.
‘le doy en Len arbres du
173
Cet Acacia de deux cent trente ans n’est pas le
plus vieil arbre que l'on connaisse; il s'en faut de
beaucoup. Les CRATRNEER prétendent posséder
Taxod
petite ville de Tulle sur la route d'Oaxaca à
Guatemala par Tehuantepec, dans l'Amérique
du nord. À 1 m. 50 du sol, le tronc de cet arbre
a près de quarante-quatre mètres de circonfé-
rence, sinuosités comprises. e plus grand dia-
mètre a 12 mètres et le plus pont 6 mètres; on
voit par là que sa forme est aplatie. La hauteur
est de 50 mètres et ses branches s s'ftencns à une
distance à peu près identique du tronc, On évalue
son ge à 2000 ans! ad al sous toutes
réserv
F1 162 ! mich » at:
— C'est le titre he: ouvrage dans lequel le
D' Conrad de Muelenaere, d'Ardoye, examine
les plantes herbacées et ligneuses pouvant offrir
du miel ét donit la plañtafion serait utile le long
des voies de communication, sur les terrains in-
cultes, les talus des chemins de fer, les berges des
canaux, etc. L'auteur ne néglige pas les arbres
de places publiques et des parcs, des allées et
venues, les arbustes et arbrisseaux pouvant
faire Fr t de nos jardins. L'agriculteur,
de ae es “be ait age 2 les Sr
trouver d seignements consciencieux,
utiles ne SRE. pa la Flore dell ré. qui
forme un beau volume in-8°, de 200 pages.
Prix : fr. 2-50, à la librairie de Jules De Meester,
éditeur à Roulers.
Jardin alpin de Naye. n alpin,
désigné sous le nom de « Tardin Per À AR EL ga
station du joe g de fer,au pied de deux rochers
portant le nom de Dantaux. Le site y est des
plus pit : le chemin qui y conduit tra-
verse une gorge tapissée de Gentianes, Daphne
Primula, etc., et d'où l'on jouit d’une très belle
vue sur la vallée. M. Alfred d’Allinges, le jardi-
nier de la Rambertia, a déjà planté un grand
nombre d'espèces dans les rocailles. Les Andro-
toute une pléiade de ces gracieuses fleurs
Alpes, y sont en pleine voie de prospérité. C'est
certainement le moyen le plus pratique de pro-
conserver et EE GR cette pee e flore des
Joyaux
Une école hivernale d'horticulture à Maes-
tricht. — Une des Sociétés horticoles les plus
actives de la Néerlande est certainement celle
qui est établie à Maestricht dans le but de déve-
lopper dans le Duché de Limbourg le goût d de
rh
SI OV MVILIS
pas à crane des expositions de plantes, de
fleurs, de fruits, mais, elle a institué des cours
publics Le Es fruitière et de culture ma-
raîchère et elle facilite aux auditeurs l'o btention
de certificats de capacité attribués par un jury
spécial après de pris examens. Le Gouverne
ent tendre
la main à la
Société en créant à. A gs école d’horti-
culture. dont ns cours seront. Capa la
cht qui, ne uis de longues ann
M ie RS RRpe ture, m
gif avec jardin à la disposition de l'Ecole
hivernale.
174
Nouvelle utilisation de la moëlle du blé.
? Lie
la moëlle des chaumes du blé et celle-ci est tassée
entre les parois du double blindage des vaisseaux.
Lorsque le blindage extérieur est troué par un
boulet, la masse de moëlle préparée au préalable
valeur nutritive considérable pouvant être portée
à 11 p. °/, de matières digestives.
LA SEMAINE HORTICOLE
Le sol et les fruits. — Les pomologues
connaissent des faits curieux concernant la modi-
fication du goût des fruits. Les poires de certains
que l'Agriculture est une science de localité et on
devrait chercher à mieux préciser le sol d’élection
de chaque variété fruitière. La
d’ Angoulème est bonne dans
ne l'est
poire Duchesse
un terrain sec ; elle
ans un terrain frais. La Passe
ité dans un sol cal-
suffisamment parfumé dans les terrains frais,
Fig. 68. — Hydrangea paniculata grandiflora à haute tige (voir p. 181).
propose
que le grand jour du 22 juin devienne désormais
déplaît à beaucoup de personnes par son goût
d'amandes amè
est de tr
devient fade dans les terrains sablonneux et secs.
[nl £ ,6 1 À 1 D ni? d’hor-
ticulture. _ MM. G. M. Richard et A. M.cC.
Jongkindt-Coninck, dont les pépinières sont
situées à Naarden-Bussum, Pays-Bas, viennent
d'établir sous le nom de Sempercrescens un
institut théorique et pratique horticole dans lequel
bee r à re
la pratique et la théorie sont enseignées par des
hommes de métier. Les élèves sont externes et
payent un minerval de six cents francs par an.
Graines conservées en terre. M. Naudin
de l'Institut, rapporte dans une communication
faite à la Société d’acclimatation de France, les
deux faits suivants : il reçut, il y a vingt-cinq ans
un petit sachet de terre poussiéreuse ramassée
dans le Sahara. Il l’étala dans son jardinet, me
qui pesait un demi
faits suggèrent à M. Naudin
de la terre là où le vent et les tempêtes ont
réuni des graines lesquelles ont pu, dans-cette
condition, être conservées fort longtemps:
L'arbre du voyageur. — Encore une répu-
tation surfaite. La fameuse légende du Ravenala
devient donc une simple fable. Ce bel arbre croit,
non dans les déserts, mais dans les sols humides
ou à proximité des cours d’eau, sur les collines
aussi bien que près de la mer. L'eau que renferme
guère limpide ni pure, elle est-le plus souvent
corrompue par les cadavres d’une foule d'insectes
,
plongeant quelques heures dans de
tionnée de 1,5 à 2 °/, d'acide sulfurique du com.
merce. Après dix-huit mois, des pommes de tem
ainsi traitées étaient intactes, et avaient conserie
toutes leurs qualités alimentaires.
Palais et écuries....! Ainsi qu'on le lira plis
loin, nos amis les Fran auront en 1900;
Paris, leur palais de l’horticulture. sr
pour les expositions de l’horticulture, voilà qu
nous fait rêver, nous autres Bruxellois ! Dansk
* ? #
4 À
trouvé à qui âe
être exceptionnelles, la plus gracieuse des 1 d
es anciennes écuries
dustries que dans... M
Tervueren! Nous savons que le Comité de:
XIIe section ne les a acceptées qu'à SON
difficultés; à notre humble avis, elle ferait bien de |
Show de Londres ou aux Expositions
des Tuileries de la Société nationale d
“Horticul
un petit voyage à d
ou le 2 juin; ils seront émerveillés du A
que produit une Exposition d’horticulture $
oile
L
1
He
SAMEDI, 22 MAI 1897
175
EXPLORATION BOTANIQUE AU CONGO
Les notes qui suivent sont d’un ouvrier des
plus pesant de l'œuvre congolaise, M. Alfred
De Wèvre. Le jeune ee envisage toute
une des plus
“aquellé il s'était
scientifique une riche moisson de faits inté-
ressants.
=
*X° *
Itinéraire. — Parti de Lokandu le 1° no-
vembre, je me rendis à Eloungu, village situé à
environ trois heures de marche du fleuve. Le
à Kissanga- -Sanga, distant de plus de quatre
heures du précéden
La route, qui jusqu” à présent se dirigeait vers
de poste de Lokandu, le de Gervais,
que je le fis; il n’es nseiller ; c'est un
saison de pluie, époque où j'effectuai ce voyage,
le chemin de Matende à Bena-Kamba n'était
qu'une succession de marais. L'un d’entre eux
n’a pas de é moins de trois heures et demie
pour être éi les hommes avaient de l’eau
jusqu’ à la ceinture; on en Me ainsi trois
ou quatre sur une mê
Toutes les rivières nn ‘débordées et for-
maient des lacs d’une étendue telle qu'il fallait
parfois une demi-heure Ee en faire la traversée
en radeau; ce fu ment le cas pour la
ns a us halte. Cette deuxième
Voie, beaucoup plus courte que la première, va
’ ot
de l'ouest à l’est et permet de se rendre
perm
Lomami au Congo en quatre ou cinq jours.
#"+
Flore. — La végétation de Pebe région peut
être Me de la manière suivante
De Lokandu à E ungu, c’est la forét qui
devient surtout dense, à environ une heure de la
Station. Elle présente alors des arbres superbes : ;
j'en ai vu dont le tronc droit, grêle, s'élevait à
cinquante mètres de hauteur et d’autres que deux
ommes n'auraient pu embrasser. Comme dans
toutes les forêts du RE les essences forestières
sont très variées sur un même mplacem ent et
sont mélangées d'abudie et Faérmotdbreblcs
apis de Scitaminées recouvrant
Je récolte pendant ce trajet quelques échan-
tillons d’arbres en fleurs ou en fruits, notamment
une Sapo tacée, une guttifère, dont les fruits
semblables à ceux
D
D
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D
an
[=]
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se]
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p
e.
Le a
[æ]
D
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Le
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occupées par les cultures. D’'Elungu à Matende,
c’est toujours la forêt ininterrompue avec ça et là
une clairière, ancien emplacement de village,
actuellement envahie par de grands Ptéeris aqui-
lina ou par des Graminées, dont les feuilles sont
à bords tranchants; j'y trouve une Amaryllidée
ornementale à fleurs roses. La forêt dense se
j'observe quelques s mondos, grands palmiers du
genre Raphisqui atteignent parfois 20 mètres de
hauteur : on en extrait du Malafou, on utilise la
cuticule de ses jeunes feuilles pour confectionner
des « madibas, » enfin ses pétioles, longs parfois
e 6 ou 7 mètres, sont excellents pour faire le
squelette des toitures.
Un changement dans le facies de la végétation
se produit entre Mokanga et Ikori; la forêt
devient np nr fréquemment elle est inter-
PR
BE d'arbres, ayant parfois plusieurs
onites d’étendue. Leur sol sablonneux et le fait
que pendant une saitie partie de nés elles
sont sous l’eau, font qu Sie» germe une végé-
tation toute spéciale. Ce sont ordinairement des
Graminées ou des Née de petite taille,
Cypéracée des marécages. Outre cela on y voit
une Orchidée, diverses Polygalées; pren
tituée
par une tige terminée par une seule "fe eur d'un
beau violet foncé, une Xyridiacée, une Mélasto-
macée, un Gladiolus à fleurs de couleur carmin
foncé, etc.; aux places où l’eau, en s’accumulant,
forme une mare on trouve des sagittaires, parfois
un nénuphar à fleurs os et dans l’eau des
utriculaires et des sphaignes. Les Composées y
sont rares et les Papionatées font défaut
prairies au sein de la forêt
est des plus curieuses ; après l'étude ir er: PS
des plantes du Congo, je pourrai indiquer avec
certitude le motif de leur existence.
la présence du safou à l’entrée du
village d’Ikori ; il existe, paraît-il, aussi dans la
forêt. Les indigènes d'ici ne paraissent pas être
très friands de son fruit.
Entre Ikori et Kissanga- Sanga, la forêt alterne
avec la prairie; dans la Le Mr on rencontre
les deux villages ne N'Tat un troisième
village proche de celui de Linie. Sanga dont
marécageuse remarquable par ses grands arbres,
des troncs SE cr partent pipos jusqu’à trois
, de nom 1
es ra
sustentation plus grande, peuvent puiser de plus
fortes quantités d'eau et évitent que leurs troncs
soient continuellement immergés, car ces racines
les soulèvent plus ou moins fortement hors du
liquide. L'aspect de la végétation qui se trouve
entre Kissanga et Ongona est identique à ce qui
a été indiqué précédemment.
D'Ongona à Bena-Kamba, la forêt est inter-
rompue; le terrain y présente des ondulations
dont les vallées humides sont habi par un
palmier spécial, fort beau, que
appellent Mongobo; ils utilisent ses feuilles pour
recouvrir les toits et faire des parois de Chim-
bèque
Bena- Kamba est un petit village édifié sur la
rive gauche du Lomami; celle-ci étant beaucoup
plus élevée que la droite, on jouit d’un très joli
coup d'œil lorsqu' on sort du bois, le chemin
appntigrest précisement en f
Les rives du Lomami sont boisées; je n’y a
rien vu a spécial, sauf un arbre dont les Aa
blanches, très cdorañtes, naissent sur le tronc. En
revenant, a forêt presque jusqu'au village
de Kissanga-Sanga, au delà pi Okanga la
forêt alterne avec la plaine herbeus
L'étape Okanga-Mutumbi se fait à peu près en
totalité sous bois, une seule plaine l’ MONS Pie
ce trajet fut assez heureux au point de vue bota-
nique; j'y vis en effet le Pandanus pes bords du
Fe
3
à
D de la Dawa. Dans la forêt j'eus la
ance de mettre la main sur un gonia, la
EE plante de Fr famille que j'aie trouvée au
ongo; enfin, avant d'arriver à Mutumbi, je
rencontrai Di Sat à glu. Rien de singulier comme
tal: c est un arbre très élevé, svelte, à
i mmet de fruits
semblant assez bien à des pains de seigle, La glu
est obtenue par contusion de la portion interne
du fruit.
Pendant la dernière partie de la route, on est
toujours sous bois; jy récolte une plante myrmé-
cophylle, c’est-à-dire aimant les fourmis et leur
procurant des habitations; chez l'espèce en ques-
tiou, c'est la feuille qui forme un repli où se
nichent les petites fourmis rousses.
“+
Cultures. —— Les cultures.-des indigènes se
réduisent à du manioc (manioc rouge), du maïs,
des patates agé des bananiers.
sont excessivement propres, mais
oem aisons y sont disposées de faço
plantes médicinales ou des calebassiers croïssent
derrière les huttes, en société de pili-pili; il est
rare d’y voir du tabac, mais on y rencontre
toujours du chanvre indie
Partout où l’Arabe a une RATE on
trouve des cuil très étendues et très
ainsi près de Loka
Gongo, existe outre les plantes citées Ai haut,
des arachides, du millet et un peu de bac. Les
villages avoisinant Rang) Si. pe rte
l 'arachide, d'énormes quantités de manioc et un
ns
©
[=
Les ch tures de Ben-Kamba sont situées dans
la forêt, à une assez gran ande distance du village ;
elles comportent, m'a dit le chef arabe qui y
réside, beaucoup de riz et de manioc. Les plantes
fruitières ne sont point nombreuses sur
a
route; j'ai vu un ananas à Mokanga; quelques
176
papayers et ananas à Bena-Kamba ; cette localité
possède aussi des citronniers.
#
x *
Composition du sol. — Le terr ain est argilo-
sablonneux jusqu’à environ trois quarts d'heure
de Lokandu; ensuite il change, SES sablon-
neux et reste tel jusqu’à Bena-Kam
Ainsi, à Lokandu j'ai obtenu :
AIDURS ai IN à
Sable très fin, blanchâtre,
Gros miles."
soit 40 p. c. d'argile.
Le terrain de Gombé- Gombé, où A on va établir
des plantations de caféiers, m'a donn
Argile. . nTiuitr 52
Die nn Un ne nd sa a
VON BD UN Sr ce de MS
10
donc 20 p. c. d'ar argi
A Ikori c’est un sable très fin, j es à se conti-
nuant au delà de 1 mètre de profonde
#
est à peu près constituée de parties égales de
sable et d'argile; aussi est- elle plastique et devient
e sous-sol est schisteux, comme on peut le
constater à divers endroits, notamment à Gombé
et à Kassuku.
*
Exploitation des CEE, — Les indigènes
Kassuku, rivière qui coule à
bananes, etc. Ils fournissent de plus à la station
de l'huile de palme en grande quantité, l'élaïs
étant très abondant dans tout le pays, du malafou
et des tiges de palmiers lianes pour la confection
paniers à caoutchouc
Tout erritoire ‘situé plus à l'intérieur
s ti er de la récolte du ag ane Disons à
anes n'existent
toujours aller à or journées de chez eux
pour trouver des Landolphias 2 à saigner. Sur tout
le trajet effectué j'ai observé deux ou.trois lianes.
ai vu du copal à Lungunu, il en existe fort
peu; il est fourni par un grand arbre de la forêt
ue l’on n’a pu me montrer. Il est certainement
| des
A. DE WÈVRE.
différent de celui de Coquilhatville et de Basoko,
(La Belgique coloniale.)
BEGONIA TIGES DE FER ODORANTS
En croisant avec le Begon Baumanni
desti
déjà si transformés et si perfectionnés à cette
époque. Les plantes obtenues de la sorte sont
toutes très vigourctoon à peine Paname
h es
… dE et verticales avec de grandes fleurs ag ae ou
Do és s'épanouissant jamais à m
de 10 ce è des feuilles les plus repars
_ Leur est aussi suave, a souvent plus
on Fe de dans le B. Bauman
LA SEMAINE HORTICOLE
LES PLANTES EN SERRE
Cette petite famille ne renferme que trois
genres, Sarracenia, Darlingtonia et Heliamphora,
et huit espèces dont six appartenant au genre
de 10 à 15 centimètres de diamètre. Floraison
d’avrilen mai. Feuilles érigées, de 60 centimètres
avec 8 à 10 centimètres de pat à l'ouverture
de l’orifice.
S. flava var. atrosanguinea. Fleurs de plus de
9 centimètres de diamètre, pétales blanc crémen
S. flava var. Catesbaeï, syn. S. Fildesi sn.
S. Lg picta.
Sarracenia. Les plantes qui composent ces difié- S. flava var. limbata.
rents genres ne eitnietènt que l'abri d'une serre S. flava var. maxima.
froide ou d’une serre er. froide tou au plus. S. flava var. ornata. Fleurs de 15 à 18 cent.
Sarracenia. — Sarracenia sont tous
originaires des états atlantiques de l'Amérique du
Nord d’où ils furent envoyés pour la première
fois en Europe par le Fi Sarrasin, de Québec, qui
fut par cela même le sujet de leur appellation.
Ils se rencontrent à l'état spontané auprès des
nombre de cinq affectent plusieurs teintes suivant
les différentes espèces et variétés. Le style se
transforme en un large disque ressemblant beau-
coup à un parapluie ouvert; les étamines très
nombreuses sont soudées ensemble et sont hypo-
gées. Les feuilles radicales sont transformées en
orifices tubuleux foliaires affectant différentes
les ont étalées la partie supérieure et l’opercule ou
couvercle qui protège l'entrée ca nes s’élar-
gissant et se relevant gracieusem
es espèces cataloguées pt les joe connues
d’ailleurs sont les suivantes
1. Sarracenia nd, syn. S.undulata.
Originaire de la Floride (Amérique du Nord), in-
troduit en 1829. Fleurs pourpre; floraison en
avril. Feuilles longues de 60 centimètres.
S. minondi var. alba.
S. Drummondi var. rubra
2. S. flava. Introduit en 1752. Fleurs jaunes,
mètres de diamètre. Sépales gris jaune,
ee cramoisi. Feuilles récurvées à lo
pétales
rifice,
—
C0
Là Gi am va Introduit en 1866, par
MM. Veitch. C'est la dernière espèce qui prit
place dans les né tue et de cette époque jusqu'en
1874, date de l'apparition du premier hybride,
aucune nouvelle acquisition n’est venues!
aux autres. Fleurs pourpre ; floraison en au
S. purpurea. prie en 2
Cette espèce est parfaitement rustique en ne sex
terre où elle se développe admirablement au bord
des étangs. On en a retrouvé qui avait passé
l’hiver dans un bloc de glace, et dès le retour dela
bonne saison, ils se mirent à pousser plus vigou-
pe 0 que jamais.
a. Fleurs plus petites que celles du
S pu ét rouge-pourpre, floraison en mai.
Feuilles de 25 à 30 ms LÉ 1786.
A vubra var. acumin
6. S. variolaris. Hprues Des jaunes de 5 cer
timètres de diamètre. Feuilles érigées de 15 à
20 centimètres
À ces six espècés et huit variétés sont venus
s'ajouter vingt-deux hybrides dont la liste suit.
Plusieurs d’entre eux sont remarquables et dignes
de soins diligents afin ss amenés au maximum
de leur beauté. Tels sont : S. Court, Chelion, |
melanorhoda, Willisi (), Stevenst.
Le premier hybride fut obtenu par le D* Moor,
conservateur des jardins botaniques de Glasnewi
(Irlande). Il fit sa première apparition en 1874%
fut dédié à son obtenteur.
D
ANNÉE | NOM
de ln. me ; NOM DE L'HYBRIDE | PIEDS SUR LESQUELS L'HYBRIDATION A PORTÉ st
commerce | Le ose
? Sarracenia Altkinsoniana Sarracenia sers var. meurs X S. purpurea ?
1879 » Chelsoni 4: X0S Veitch
1885 | » urti » putes, X <. pr poRet Veitch
Sup ÿrs ta » flava X S. rubra ?
ar 19! » excellens » variolaris ris X S. Drummondi var. alba ?
? » excul » flava var. atrosanguinea X S. rm ?
? » exornata » purpurea x ?
1881 » formosa » psittacina X S. variolaris Veitch
? » illustrata » flava var X S. Stevensi X ?
? » add soniana > variola “ Be cf ?
A » melanorhoda » -ahlonas X
» Mitchelliana » een VAT. Fabre 's. Urpurea
nr É » Moorei » Pan, 2 x PERF
> Patersoni » purpurea Se S Sue
? » opei > flava X S. rub:
1880 » tevens >» .. purpurea X S. flava
? » Swaniana » variolaris X S. purpurea
? » Folljana » Drummondi var. alba X S. flava
2 » Wiiliamsi » “srl X S. flava
1895 » illisi » Cou X X S. melanorhoda
2 » Wilsoniana » Drummondi var, alba X S. flava
1889 » "Wrigleyana » psittacina X S. variolaris
(À suivre.) L. GENTIL. ,
M :
(r) Bulletin Horticole de Liège, 1895.
L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
À
PARIS ET L’'HORTICULTURE
Les travaux préparatoires de l'Exposition Uni-
Rd commencés à
emps pour organiser
de l'Industrie et le Pavillon de la ville de Paris
sont-ils déjà en voie de démolition, malgré les
retards imposés nécessité dé loger le
Concours hippique et le Salon des Beaux- Arts: et
dans quelques semaines le dôme central, souvenir
de 1889, aura disparu
Il nous a paru intéressant de renseigner nos
lecteurs sur le rôle que jouerait |” horticulture à la
future Exposition, et sur la place qui lui serait
réservée.
Il résulte-des renseignements qui nous ont été
SAMEDI, 22 M.
une série de floralies successives très brillantes.
4 oilà pour l’année 1900. Mais n'est-il pas per-
s d'espérer que le progrès accompli à cette
occasion ne sera pas perdu, qu il restera quelque
chose, après la grande exposition, de l'apothéose
à laquelle l’horticulture e
Le Fournal des Orchidées avait signalé l’année
dernière un projet de clou pour l'expansion qui
nous paraissait éminemment digne d'in
projet, ne émanait d’un dé
à couv
ore exotique
Nous avons profité de notre visite au Commis-
sariat général de l'exposition pour nous informer
du sort réservé à ce projet.
éputé de Paris, en
r le jardin du Palais Royal et à le trans-
former en un vaste jardin d’ hiver où le public
pourrait admirer les plus beaux spécimens de la
ñ
ucune décision n’a
été prise encore à ce propos, et des difficultés
installation, assez difficile à trouver dans Paris.
Une commission spéciale instituée pour l’étude de
la question avait adopté le projet de construire un
ocal sur l’ancien emplacement des Tuileries; il
paraît peu probable cependant que ce projet
puisse être exécuté, tous les Parisiens protestant
contre une nouvelle mutilation de la magnifique
perspectiv e qui s'offre aux yeux, depuis quelques
années, la place du Carrousel à l'Arc de
Et voici que la Commission paraît
maintenant jeter ses vues sur le jardin du Palais
Royal, et que M. Muzet, l'infatigable organisa-
teur d'expositions et défenseur des intérêts de ce
quartier qu'il représente au Conseil Municipal, se
fait fort d'obtenir le consentement de tous les
locataires du Palais.
À supposer qu'il y réussisse, ét qu'un palais
intérieur soit construit dans le Palais Royal pour
loger le Concours agricole et le Salon, l’horticul-
mt
rès en face de la pointe formée
Par les rues Jean Nicot et Malar. Il sera relié à la
rive gauche Par une large érantinl construite
Pour la dure à de l'exposition. Il aura une longueur
200 mètres environ, et une largeur de
Près de 30 mètres, ce qui doit suffire pour organiser
Fig. 69. — Sarracenia Courti (voir p. 176).
spécial auquel est soumis l’ensemble de construc-
tions qui constitue le Palais Royal. D’après les
contrats existants, en effet, aucune installation ne
peut-être faite, aucune modification opérée dans le
jardin, sans le consentement de tous les locataires
de cet immeuble immense. 11 faut donc des négo-
pen for longues pour faire aboutir un projet.
D'autre part, le Palais Royal est visé mainte-
O oncours agricole et le Salon
des Beaux-Arts, dépossédés de leur local habituel
à partir de cette année par la démolition du Palais
de l'Industrie, sont à la recherche d’une autre
[en
E,
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[ue]
œ
Se
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8 ©
a
+
Pr
0,5
4
®
[e]
®
:
®
re]
+
Bis
ns son ancien
e serait qu’un pis-aller, en
comparaison du projet de jardin d'hiver
Il est difficile de prévoir la pohssQR définitive
qui sera adoptée ; mais en tous cas, en a une
qui serait bien meilleure encore, Fi à laquelle il
nous semble que tous les amis de l’horticulture
doivent donner leur appui : c’est tout simplemen t
la conservation du palais qui sera affecté à l’horti-
culture dans l'Exposition de 1900.
OURRET-(GRIGNAN.
TRAVAUX DE SAISON
Le commencement de mai est encore une
époque de grande RC tivRé #ane les serres. Toutes
les Orchidées sont en pleine ie et ré-
clament des arrosages abondan
Il faut donner de l'eau en NE quantité aux
jeunes semis, mais le faire avec des soins spéciaux
pour ne pas les déraciner
Il faut aérer toutes les fois que la température
extérieure le permet, le plus possible — car on doit
aérer énormément les Orchidées, et c'est un des
(ou à dérouler les toiles) et à les di selon
que le soleil chauffe plus ou moin
é as encore faire la chasse aux cts laver
de temps à autre les feuilles, préparer et sur-
ai les plantes destinées aux grandes exposi-
tions, et de temps en temps, faire quelques
rempotages.
Un « lecteur assidu » nous demandait ces
jours-ci s'il rs empoter au mois d'avril ou de
mai ses Odontoglossum crispum.
Il n'y a, en ce qui concerne cette plante,
aucune date fixe, aucune règle absolue ; on peut
la rempoter en somme à toute époque de l’année,
EN ‘elle pousse et fleurit à toute époque, sans
os déterminé. La date du rempotage devra
détendie de l’état des plantes, c'est-à-dire de
Paco is des pousses ou des bulbes et de la
florai
La ge règle, en réalité, et qui s'applique
aux Odontoglossum Re aussi bien qu'aux
Cattleya, consiste à s déranger les plantes
pendant la
moins
on com mpromettrait t
on PRRRRPERE la: Sara ce qui Cau
un retard asse t pourrait supprimer la
floraison.
I1 faut donc choisir pour rempoter les Odonto-
glossum froids le moment où ils ne sont
activité, c’est-à-dire où leur bulbe est achevé; il
a pousse suivante
u
constances les a favorables pour rempoter. Si
P
l'on brise alors quelques racines, cette perte
n'aura P importance, parce que la
p qui se développera bientôt sera accom-
ure
“EMiques jours ‘avant de procéder au rem-
, il est bon de suspendre, ou du moins de
icoup les arrosements; la plante
période où os sont en activité, car .
leur santé
LA SEMAINE HORTICOLE
n en souffre pas, puisqu'elle n me sine a
eut arriver que la pousse nouvelle
apparaisse dan l'intervalle, le rempotage serait
peut-être remis, de ce fait, à quelques mois plus
tard. Si le compost de la plante est très détérioré,
on peut la surfacer en attendant; si le surfaçage
ne suffit pas, la seule ressource serait de tenir la
lante au sec, ou à peu près, pendant la floraison
pour arrêter le “rh te et au besoin de couper la
tige florale quelques jours après l'épanouissement.
On comprend, déprès ce qui précède, qu’
cultivateur qui a une grande quantité d'Odonto-
rail crispum, an: odoratum, etc.,
peut ir des rempotages à faire à tout
épo ue % Vannes et l’on comprend aussi qu'il
n'est possible de se régler que sur l’état de la
végétation; un rempotage effectué mal à propos
peutfaire beaucoup de tort à une plante, la
mettre en retard de plusieurs mois ou faire
manquer une floraison.
Une catégorie de plantes qu'il faut rempoter
actuellement, ce sont les Calanthe à bulbes,
C. SC Pic hE C. vestita, etc., qui commencent
à entrer en végétation. Les pseudobulbes, après
avoir perdu leurs feuilles, ont dû être arrachés et
ans
(=)
u d’une matière
analogue. Lorsqu' on S Dee que leurs bour-
geons placés à la base commencent à se gonfler
et à s’allonger en pousses, il est nécessaire de leur
Onles pose alors sur une couche de s
légèrement humide, o ou de terreau de feuilles, et
on les prépare ainsi, dans une demi-clarté, à
entrer en végétation ; une fois que les racines ee
atteint deux ou trois centimètres au plus, 1l est
bon de placer chaque bulbe dans le D où il
fleurira.
Pour le C. x Veitch, il est prudent, pendant
la Re période, de disposer les pseudobulbes
en lignes entre de petites lattes de bois pour les
soutenir, car ces bulbes sont assez hauts et
lourds, et pourraient se renverser.
et serre des Cattleya, il n'y a guère de
à effectuer pour le moment; il est
di ee sat ur les C. Trianae, qui sont entrés
en végétation; quant au C. Mossiae et Mendeli,
urs et vont orner les grandes
peu pendant
quelques jours, comme nous l'avons expliqué à
propos des Odontoglossum.
Les gite Skinneri, Lawrenceana, Schrô-
derae, le Laelia purpurata seront traités de la
même façon.
Tous ces Cattleya + dt _— cultivés en
pots, bien plutôt qu'en pan c les paniers
(suspendus au vitrage, A EN il est beau-
coup moins facile de surveiller les plantes et de
se rendre compte de leur état tous les jours, par
suite, de régler les arrosements; en outre les rem-
potages sont difficiles et blessent toujours beau-
mer de racines.
Les C. ne superba, D'brens et
âutres espèces à petits bulbes font A
ainsi que le C. citrina, cultivé sur bloc. Quan
aux Laelia, tous réussissent mieux en pots égale
ment, sauf les L. ALOREe ee u
albida, et peut-être le . als. Le ps
À
©
M. ASE et qui, chose à noter, était cultivé en
serre froid
Les Denérc ii qui ont fleuri au début db
printemps, et qui sont en pousse actuellement,
mme les D.
co Wardianum, crassinode, à
Hors, ne et Dit. x Ainsworthi, ont di
être rempotés avant le développement des bour:
geons, et une fois que ceux-ci sont un peu
les boutons, les tiges elles-mêmes ou les
jeunes pousses.
Les soins de propreté ne doivent pas être
s
et se multiplier dans ces refu
on visite la serre avec soin tous les j jours, que l'on
passe en revue les moindres recoins, les insectes
sont constamment “rimes et l’on détruit chaque
bon aspect. Les serres doive
attrayant.
PETITES NOTES
Un Ansellia africana en spécimen énof
portant 800 fleurs, a été exposé au mes
Londres du 13 avril par M. F. W. ;
Byfleet. La plante a recu une médaille d'age
Banksian
Orchidées difficiles à cultiver. — Ent
un bon exemple à citer. Combien de fois n "avons
nous pas entendu dire que le Diacrium (Epide
drum) dem dégénérait dans les cul
Or voici un extr t du compte- -rendu
le Gardeners’ Chile de la réunion de
du 13 avril.
Flo
s PARC MEN à _. rate qu fau
bouillet. — L'établissement 1
A Ram
magne et Cie est toujours un modèle èle de
donné je |
« M. le Major Joicey, de Sri 27 \|
culture, telle qu’il y en a bien peu en France, et
les Orchidées qui garnissent les vastes serres,
toutes en merveilleuse santé et couvertes de tig 2
florales, offrent un coup d'œil magnifique. Dès 1
milieu d'avril, les Res Mossiae ct Mendeli
étaient en fleurs a fin mois,
visite, l'entrée de sn serre émis ornée d’un massif
de fleurs du plus bel effet. Il serait difficile de
détailler les variétés, qui sont très choisies ; mais
quelques-unes sont tout à fait de premier ordre,
et au premier rang il faut citer le C. Mossiae Wa-
generi, du blanc le plus pur. Un autre C. Mossiae
a tout le lobe antérieur du labelle d'un jaune
d'or mélangé de taches et de réticulations brunes,
à peu près comme on en voit dans erci-
valiana; beaucoup de fleurs ont des dimensions
énormes.
Les Laelia purpurata sont très beaux aussi, et
développent des bulbes gigantesques,en forme de
massue, comme on en obRenve rarement sur les
sa majesté et de son éclat. A côté du fr our
une autre forme émer veille par le contraste e
entre le blanc laiteux des pétales et sépales, 2 we
rouge pourpré sombre du lobe antérieur du labelle.
Noté aussi un énorme Cattleya Warneri.
n passe ensuite dans la grande serre
bien près de 10,000 plantes,un tiers environ sont
chargées de tiges florales, qui hérissent tous les
gradins, et l’on peut évaluer à 6 ou 7000 le
rombre des tiges, ce qui représente pour le 20 mai
environ une moisson prodigieusement ric
aurea Fos
commencent N produire leurs
bellatulum
et de C. exul; des Masdevallhia
Veitchi, Lindeni, Houtteana, etc. ; ] ri
Sanderiana, etc. A c
Do
Odontoglossum, les Cattleya aux Saisir
utons que d'importants trav nt ac-
tuellement en voie d'exécution à l’ Has
a à nt en construction;
installation la pins vaste, en fait d'Orchidées,
ui existe en Fran
+
Cypripedium Mastersianum. — Nous pen-
re avec cette différence toutefois que le
+ Vactoriae Mariae est beaucou up plus petit et
à les pétales très enroulés au lieu d’être étalés.
SAMEDI, 22 MAI 1897
Le pavillon du C.M: Re est largement
oblong, d’un vert vif, vers les bords et
entouré d’une bande crême ; celui du C. Victoriae
Dares est à peu près semblable, mais en minia-
re. Les pétales sont oblongs, obtus, d’un rouge
cuivré, marqués d'un certain nombre de points
foncés sur la moitié inférieure et nuancés de jaune
ocre à la base ; le sabot très ample, obtus, renflé
avant le sommet, est également d’un
Cette espèce curieuse et très distincte fit sa
première apparition vers 1878, et fut décrite par
Reichenbach. Elle est originaire de l'archipel
malais, et en particulier des îles de la Sonde. Elle
était très rare jusqu'à ces derniers temps; il paraît
qu'elle vient d’être réintroduite. Mais si elle se
répand davantage, ce sera peut-être un peu trop
tard, car elle risque fort d’être éclipsée à l'heure
179
cellence celles des Orchidées) doivent être semées
à la surface du sol ou du compost.
Il arrive quelquefois que des graines d’orchi-
dées sont semées sur un compost dont la surface
est irrégulière par suite d'une cause quelconque,
et que certaines graines tombent dans une petite
cavité (à côté ou au milieu de racines, par
exemple). Nous avons vu plus d’une fois des
graines germer dans ces conditions ;
de sphagnum ou de fibre de polypode;
mieux, il est généralement connu qu'il faut
choisir, pour semer, des pots où le sphagnum est
court et forme une surface unie, parce que quand
il est long et que les graines tombent en-dessous,
ces graines sont perdues. On a même l'habitude,
pendant toute la période qui précède le repiquage
des jeunes semis, de couper avec des ciseaux
Fig. 70. -— La grande’serre aux Odontoglossum (côté gauche), de MM. Dallemagne et Cie,
actuelle par beaucoup d'espèces et d'hybrides
d'un coloris plus attrayant.
Semis d'Oseridtes — FPE pre de la lettre
que nous avons publ :
1er mai, sous le titre : Corspoane asie
trois abonnés nous écrivent qui nt toujou
vu les graines d’Orchidées FR HAE tés
étaient recouvertes, et qu'ils ne conseilleraient à
personne de recouvrir les graines de Cypripedium
ou d’autres genres, soit avec un peu de terre
fibreuse, soit avec une autre matière quelconque.
Nous devons dire que nous partageons absolu-
ment cet avis. Nous avons vu souvent des
graines germer dans les ra les plus variées,
sur les racines des plantes vivantes, sur les bords
du pot, voire même sur les étiquettes enfoncées
dans le compost; mais nous n'avons Pme vu
de jeunes semis sortir du compost mê et l’ex-
périence que l’on possède à l'heure actuelle de
la reproduction des Orchidées par semis permet
de considérer comme règles Fe tte suff-
samment vérifiés.
Il est d’ailleurs conforme à une règle be ad
ment admise, que les graines très fines (par ex
à Rambouillet,
les brins de spha gnum qui s'élèvent au-dessus
de la surface, pour éviter le même inconvé-
nient.
Laelia lobata. — Cette espèce vient de fleurir
à partir du milièu d'avril environ. Elle est très
belle et d’un coloris charmant ; malheureusement
elle est rare, et ne figure que dans un petit nombre
de collections. Elle a été exposée dernièrement
Driger à Paris, où elle n'avait pas été
vue depuis un certain temps.
€ centimètres de dia-
mètre, et rappellent assez celles du L. 4
e est coloré de même,
mais beaucoup plus éclatant.
joutons que le L. lobata a un port 7.
de celui du L. _crispa, et que ses fleurs ne se
Ep Du à la même Éiotue que étés de
Fra
Le L. lo FH qui avait d’abord été décrit par
Lindley sous le nom de Catlleya lobata, est
originaire du Brésil. ET
Es SEMAINE HORTICOLE
180
CORRESPONDANCE ANCLAKE
NOTES DE KEW
Après une journée bien remplie d'un travail Sup
soutenu dans une serre tropicale, alors que le ciel
est d'un beau bleu à l'extérieur, qu'y a-t-il de
uge carmin vif; Smith re de plus
petites que celles d’altaclarense et tachetées de
noir; Russellianum, rouge; Fortunéé! presque
blanc ; Smithi 2 pe ru Er 9 ; Correggio,
rouge noir; Wilso mirandum, rouge,
érbe ; Ar “im var. * Campbell, blanc rosé ;
blanc lavé de rose avec taches
le corps et l'esprit dans une vallée enchanteresse, “—ond, rouge très violacé; Bouquet de Flore,
la vallée des Rhododendron à Kew ens? une boule de rose foncé; Arab, rouge
Que c'est charmant et réconfortant qu'une Sang; Luscombei, blanc violacé lavé de ros
ade à la vesprée! Attentif en amateur lilacé; figrinum, rose _ Cinnabarinum,
très curieux, originaire de
pendantes, rouge cinabre; R. ponticum albo-
s! marginatum, feuillage bien panaché; Ascoi
brillant, rouge vif; atrorubrum, rouge violacé;
Smithi album, blanc et les Camellia bien fleuris
à l'extérieur, protégés par des houx et des buis
inpigétrables C’est très joli que ces belles fleurs
ances _vives ressortant si bien sur un
réussis, coloré
Prendre bonne note des détails frappants pour
s'asseoir sur un banc rustique d'où des jouit d’un
horizon qui englobe le ravin en entier. Voilà
l'emploi d’une soirée agréable et utile! Que de
ressources à Kew !?.. une corne d’abondance! aux nu
C'est distrait par les ne mere des ”
iseaux qui se souhaitent le bonsoir avant de Les variétés en fleurs s
?
0 ont les suivantes :
s'installer dans leur modeste vodchaus, et égayé
fleur
par de nombreux pe qui s'évertuent à sif- simple rouge vif, superbe: C. invincible, blanc
er harmonieusement à qui mieux, que nous _… d pe semi-double ; C. ontiront
rédigeons cette note. Les Rhododendron sont 70Se4.....…. s la brume rachit, il se fait tard,
certainement des plantes magnifiques à l'époque ss jardins feneeit leurs portes et la nuit va
bientôt tout envelopper de son Ed manteau
per froid parsemé d'étoiles vacillantes.
lorsque l” on s'y promène, jamais O Lours GENTIL.
être dans un jardin botanique, ait toute trace
de main d'homme est peu visible, et pourtant.
quelle superbe collection, quelle vigueur, quelle
richesse! L'entrée est marquée d’un superb
chêne de Turquie(Quercus cerris), ensuite ce pe
vue, des
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES PLANTES AQUATIQUES
L'ornementation des bassins ou pièces d’eau
qui sont Rn hui l'apanage obligé de tout
grand jardin comme du moindre parc, mérite
d’éveiller V'abteñtion de l’amateur et du jardinier.
Le tout est de choisir quelques espèces et variétés,
d’après l’étendue de la pièce d’eau et la situation
qu’elle occu
- Nous laiss
houx et des buis séculaires, des nes, des
atanes et des chênes, puis échelonnés
h
possi 5 à pere sur le
Loninent? Cest ee tr ire est un
i jardin! un vrai pays de cocagne pour
plantes à fui nr 1 Lt nous émmes
ons à l'architecte le soin d’ étudier la
forme du bassin, celle-ci ne pa ut
quée d'avance et. dépendant , d'un
absolue des circonstances ateutiéres des lieux.
Nous ne parlerons que de quelques-unes des nom-
breuses plantes pouvant être utilisées avec avan-
tage dans les bassins. Quels qu'ils soient, ceux-ci
doivent être aménagés en vue de la plantation,
n'avoir qu’une profondeur médiocre qui ne
dépassera point un mètre; il suffit, le plus sou-
vent, d'une nappe ’eau L une trentaine de
centimètres. certaines ces de végétaux
la profondeur pourra être indiflérente : rien n’em-
pêche de disposer le sol en légère pente. On
étendra, au fond, une couche de terre franche,
c'est-à-dire composée pär tiers d'humus, de sable
“et de terre argileuse. On peut, sans inconvénient,
sont les espèces et
« The Dell? » Épargnons au lecteur la monotonie
de SEE scientifiques et disons tout de
suite que les deux plus beaux Rhododendron qui
existent sont : R. Frances Thiselton Dyer et
nse. Le remier.. joue des. RE uets
10 à ï 2 grande
‘sa en De G Éreu
+ des AE. cuis FA Ml
nt d
FRERE de fleurs et une telle rusticité! méla Hg pt précité: I est bon d'évi
ssions-nous un jardin, vite une vallée et les venue d'eau toute froide ou d’une ea trop
a. Pre rances nes Re A kewense “ar al considérable. Ilest bon également de veiller à ce
hum € Peau soit a claire et dépourvue de
toute végétation étrangère. En cas apps a
| plantes parasites qui donnent à la pièce d’ea
| fa négligé, il importe de les Re sa
ment nous n’oublierions pas le R. albiflorum. qui iysneusement, sinon, les plantés de culture
ment Gait pin la note jaune dans le ns age Sont bientôt men et prennent une allure
et variétés suivantes méritent men désastreuse. lors il faut les enlever, les laver
splendens,
‘violet ; LS, complètement ainsi aus les râcines et au besoin,
-trastant avec le grand feuillage brun
nn fe
si le bassin n'est pas trop grand, recourir ai
renouvellement complet du fond. Dans ce fon
ravissant.
_ Le ‘a des Nymphaea est à fleurs blanches,
rent rose saumon
Le Nymphaea odorata, qui fut introduit dela
Gevrge vers la du siècle précédent,"#se"dis.
tingue par ses feuilles à nervures fort éaillantes
en dessous et par ses fleurs garnies de nombreux
Hu
soufre exhalant une She odeur,
acuminés et allongés ; le pédoncule s'élève toù-
jours de o"10 à om15 au-dessus de l'eau.
Le Nymphaea pygmea est une espèce ayant |
po |
feuillage brun marginé 11
moyenne. Ses fleurs, de rain vas moyenne, Sont L
carminé très foncé surtout au centre
du pourtour sont d’un coloris plus clair et | È
étamines sont d’un rouge orangé. C'est un dé
Nymphaea de plein air si plus rouges. Il pari |
que la même plante . nne SOUVE ent ns +
assez différemment tei
où 1l habite les éaux
sinueuses, glabres, à
juillet à sépteibre de jolies fleurs bleu pâle. + et |
Marliac, peut se va
tion du monde horticole de véritables riche
que l’on ne saurait assez recommander. Ce ”
des hybrides qui se distinguent, autant paf
développement, leur facile ar ne
grandes et bien doubles, d'un jaune orangé
PRET UE
maculé de rouge brun sur les deux faces. Cette
mais la t
feuilles rougetres e en dessous sont légèrement
essus.
autre genre de plantes fluviatiles est le
e fait pas assez de cas et
étant originaire de Be et À se -êtrede l'Egypte,
résiste généralement au ers des régions tem-
pérées. Le N ntaue. speciosum a des feuilles
peltées, planes, entières, qui nagent à la surface
de l’eau et parfois s 'élèvent au dessus. La plante
porte en été de larges fleurs d’un e vif, à
ne sous-variété à fleurs
doubles. Le N. caspicum qui rs le Volga et
les bords de la Mer caspienne est à fleurs roses.
La plantation des RE 8 se fait le
mieux en juin et juillet si les Free sont
en rhizomes nus. Alors on les
n suppose que
ce fruit est la fève d'Egypte dont parlent Theo-
phraste et Pythagore. Lorsqu'on veut semer les
graines des Nelumbium on les use sur une pierre
du u côté de l'ombilic jusqu’à ce e l’on aperçoive
la pellicule ke recouvre l’embryo
Le genre Nuphar est tone rapproché du
Nymphaea que certains botanistes ont confondu
les deux grou
advena est originaire des grands lacs de l’Amé-
M septentrionale. Il a les feuilles en cœur,
éssées, à lobes divariqués ; les fleurs jaunes, le
très tite, jaune, coccinée au centre. Le
Nuphar lutea est indigène dans nos contrées où
rs donne en juin-juillet des fleurs jaunes à cinq
Lo comme le précédent. Le stigmate a de
. 20 rayons otdment ombiliqués. Le
+ Pumila à les fevilles en cœur, allongées, un
Peu pubescentes. + une miniature du N.lutea,
Peutêtr tre même n’en est-ce qu'une variété. Toutes
ces espèces sont rustiques et doivent être traitées
Somme les Nymphaea.
SAMEDI, 22 MAI 1897
Un certain nombre d’autres genres peuvent
être employés pour garnir les bassins et former
avec les plantes déjà citées des contrastes heu-
reux. Tels sont les Acorus, Alisma, Rap ar sas
Arundo, Butomus, Cladiurn, Glaceri ria, Hydro
charis, Iris, Juncus, Orontium, Pontederia,
Sagittaria, Saurur rus, Scirpus Rat gr _
et t Vallisneria. Certaines espèces u sol
ornemental; d’autres espèces vivent à la surface
sans être fixées au sol, d’autres flottent à la
surface et sont fixées au sol pourvu que le bassin
l'air après avoir iraversé le rip tout en ayant
leurs souches fixées a au s
(A suivre.)
11)
HYDRANGEA PANICULATA GRANDI-
FLORA À HAUTE TIGE
(Fig. 68, voir p. 174)
Hydrangea paniculata, avec ses grands
panicules allongés, terminaux, lâches, com-
posés de petites fleurs fertiles, étoilées, et de
fleurs stériles pe plus de 2 1/2 centimètres
de diamètre, peut ne pas plaire à tout le monde
à cause de la lourdeur des inflorescencescompactes
et de la nuance terne et mate des fle
ue nous
sur une tige droite et mince! Pareil exemplaire
fut obtenu en 1888 à Cassel par M. P. Lorenz;
pendant des mois, ce bel exemplaire fit : admira-
tion de tous les visiteurs de l'établissement.
nombre d'Hydrangea panicuala
leurs racines ayant rencontré
he. À la fin de l'été, lorsque le
n s’aoûter, les pousses
excepronelle.
sol plus ric
be! commençai
toutes les autres enlevées. En auto
droite, furent encore coupées à ras de terre;
les pieds furent ensuite enlevés avec le plus grand
soin, enfin d'éviter que les racines ne furent
endommagées, et placés dans une serre froide
ou une orangerie. Au pps les tiges furent
cour s de l’a vigoureux,
le mieux formé; les pieds furent alors plantés
en pleine terre dans un bon compost bien riche.
loppèrent vigoureusement, donn rent naissance
à des branches qui formèrent, dès la Reg
e. Au moment d
yeux; les plantes furent traitées comme l’année
précédente, confiées à la pleine terre ou mises
en pot. Il faut, tous = ans, tailler court et bien
fumer la terre, afin d'obtenir de grands et
panicules de fleurs bien formées. Il peut
recommandé de couvrir légèrement les pie
tr
qui
cause re de la longue durée de ces fleurs qui
ment des serres froides, des jardins
d’ hiver, ex fenêtres et des balcons.
A côté de l'Hydrangea PANNES dont la
variété Le sa et mérite
amateurs, il faut
u
certainement la plus belle espèce du genre et la
sur les
ou bordures d' te en terre de bruyère et dans
les endroits ombra
Les H. 2 à à ont des fleurs roses ou
bleuâtres, de nuance variant selon la nature de
la terre : une variété très Rd est le Thomas
Hogg, à fleurs blanc pur; . À. aponica a
des fleurs bleues et REA une variété r705e0-
alba a les fleurs externes sur les rayonnantes et
a les pétales dentelés, blancs ou rosés ; la variété
eurs we et PE vif,
. Otaksa à fleurs s ais
jours en
vase); ils appartiennent à
ent de beaux arbustes
et arbrisseaux toujours verts.
CH. DE B.
EXPOSITIONS
EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR-
TICULTURE DE HAMBOURG
Madame « Statsräthin » Donner a réuni dans
une salle faisant suite à celle du baron Schrôder,
un groupe très varié de belles plantes, entre autres
des Pritchardia en jolis exemplaires, un Ge edinilla
5 es Ke intéressante collection de
Gymnogram six remarquables exemplaires
de Plalycerium sie qui, par leur forme et
leur grâce parfaite, auraient pu servir de modèle
au corsage le plus élégant de la plus distinguée
des femmes.
Voici une sage occupée par de grands spéci-
mens de Palmiers du Midi fort Por
groupés. Un ec re permet d'arriver
une plate-forme d’où l’on ne l’ensemble de
masse de verdure. Des Pr ronc de fruits et des
objets confectionnés en bois et en. nie de pal-
L.Winter,
LÉ
de Bord ighera.
D'un côté. de ce coin du Midi, sur de larges
tablettes, ce sont les Orchidées de Me W. D.
Hell, de Hambourg, de M. C. Stoldt, de Wands-
bek et de M. le D' Nanne de Hambourg qui atti-
rent tous les regards. Les Laelia purpurata, un
Warscewiczella discolor et plusieurs Orchidées
de pleine terre se font remarquer dans l'apport de
Mre Hell; dans celui de M. Stoldt, nous relevons
des Miltonia Roezli, mr très nombreux Lycaste
182
SRinnert, dont une dre surtout est très méri-
rs avec ses sépales blanc pur, ses pétales d'un
ouge sanguin très ROUEE à ét son labelle tout blanc;
ha Cattleya Trianae et Schrüderae, Oncidium
ndis, Cait-
l
anne a de bons C
Vanda, Cypripedium, Odontoglossum et Dendro-
na ét notamment un curieux Dendrobium fla-
ment coloré, à M.G. are 28 des Anthurium
à MM. Duval et fils, des ro très er à
M. C. L. Klissing, entre autres, hr pur
Alcibiades et Gu ma, Ê ra
hur une ps intéres-
rt xpose un
sante collection d’ pré ere Pet bete)
. Duval, des Broméliacées ; M. pe rôder, de
Hambourg, des Caladium encore M. L.
Desmet-Duvivier, un lot d’ lei miel
rianum.
Une galerie couverte, mais ouverte sur le côté,
où sont exposés des Araucaria ao ta »
à , term
Cactées de M.
qui expose en outre tout un continge nt deminus-
cules Cactées dans des pots lilliputiens, l’'engoue-
ment allemand du jour.
Une petite salle avec des Cinéraires et des
Anthémis et puis une nouvelle
: des pêches hâtives d’une grosseur extra-
ordinaire, surtout d’un très beau coloris, obtenues
rte erises anglaises hâtives et de
jolies petites corbeilles de framboises ; l'envoi de
lous de l'Exposition
enfants.
pe
er. sex sur
oS de l'Exposition, de bouquets, gerbes, COr-
beille
Messi se sont engagés à fou urnir : le Comité
leur a concédé lempe ment à titre gratuit. Les
de notre visite sont très
reprocher aux Allemands d’être trop prodigués
fleurs, ce qui donne lieu à une certaine lourdeth
‘dans la composition, on ne peut leur refuser uni
l
ex quis d'assortir 4 Après avoir traversé le salon des architectes-
grand talent dans
nuances, ce qui n’est pas une mince qualité.
gantissina, diverses es
Une v
ik es toute la
ce
Parmi les objets remarqués, 2 ess une
rbeill tes
plan à feuillage, des
thes, Cocos Weddelliana, sf 2
e Fou-
oiture en osier blanc garnie à
LA SEMAINE HORTICOLE
l'intérieur de soie mauve, porte au sommet et
sur un des bords, des touffes de Cattleya, Rho-
dodendron et Pivoines ; elle est traînée par quatre
colombes; une fantaisie qui a excité une vive
curiosité.
Une grande croix toute en fleurs blanches
d'Azalea indica est plantée dans une énorme
gerbe de Calla Er Spiraea et feuilles de
Cycas. Un parasol ouvert est orné, à l’intérieur,
de Rhododendron rs d'un ruban de soie
de même nuance, d’une de de Roses Thés
entremélées d'Asparagus; tout le pourtour est
bordé de fleurs de Spiraea et de frondes d’Adian-
m
n pied de Lilas blanc, ravissant bouquet
naturel et parfumé, a le pot t eptouré fort genti-
ment de papier de soie rose lilacé; c'est simple et
charmant. rs ra ici qu pas plus à l'Ex-
position que dans les nombrèux magasins de
eurs de la ville, les pr ‘olis Araucaria ne son
défigurés par les fameux papillons ou petits
oiseaux en papier dont on les charge chez nous.
Unie fleuriste à qui nous en faisions a remarque,
nous fit observer que les Hambourgeois ont trop
vue! Un
enveloppé, le pot n
papier orangé vif donnant lieu à
lumière très jolis.
panier garni de Primevères jaunes, de
es Thés et de Narcisses jaunes et blancs
des jeux de
s notes vertes ARR aux
feuillages d’ Repérique et d’'Adiantum.
Un autre panier est garni de fleurs de Cliveia,
Amaryllis ro Anthurvum ro onn
Lilium er cet et verdure d’Asperges; il nous
faudrait pouvoir recourir à la photograpine ad
une idée de la savante façon dont ce
éléments étaient combinés.
n beau vase avec des Late fleuries d’Iris
ver bleu foncé associés aux spathes rouge
feu d'Anthurium Scherzerianum, se trouve dans
le voisinage d’un autre, très grand, couleur vert
émeraude, dans lequel trempent des Calla aethio-
ca avec leurs superbes fleurs blanches en forme
de cornets et leur feuillage si ornemental: l'effet
‘est excellent. Dans un autre vase encore, de
Lilium Harrisi sont associés aux Œillets blancs
et aux Roses Thés; dans celui-ci, en forme de
bouteille au ventre rebondi, se voient unique-
ment des branches fleuries de Prunus triloba;
2. grâce délicate! Citons encore le vase avec
es branches de pluie d'or auxquelles se mélent
ne bouquets de la couronne impériale à fleurs
jaunes et attendons l'exposition spéciale de la
fleur coupée et des:garnitures en ES naturelles
pour porter un jugement définiti cette très
ne branche de l’industrie es ms alle-
Indépendamment des garnitures de fleurs, il
Caladium, etc., formant un en-
semble très agréable à l'œil.
LA SALLE DU BOULEAU
paysagistes où de très nombreux projets de plans
\sont exposés dance d'excellentes conditions, mais
ont nous nous ie de faire la critique, vu
e incompétence us nn: De un
ort joli pavillon dont Le ture. est so e par
des troncs de bouleaux et les cloisons hors vas
—
EEE
e!
tapissés de l'écorce de cet arbre; c’est fort pitto.
resque et cela plaît beaucou
rescentes d
digne d’éloges; les fleurs sont s urtout
celles des variétés Reine "Elisabeth a Ti ialie, d #
rouge fort curieux s que nous ne sauri |
définir ; Comtesse de aber, blanc rose carné, eh
atrosanguin # |
Les tt Iris Are Lilium db.
ricumn _ Οllets Souvenir de la Mal
maison énormes, . mula obconica rosea et
Enorme es 5 Trolus, Helleborus, Potentilla, Do.
onicum, forment de charmantes corbeilles avec-
dc avalanches ne fleurs printanières, Froigiag
et grimpantes
Voici une galerie où la maison si avantas
aux énormes sabots richement teintés, ses!
aux amples feuillages. Il s'y rencontre ussien
un agréable mélange, des Acer du Japon, des
potées de Tulipes, des grands exemplaires d An-
themis frutescens et autres espèces.
LA GRANDE SALLE D’EXPOSITION
Une description de cette salle, quelque détaillée |
fût-elle, ne parviendrait pas cependant à
une idée du caractère imposant qu'elle offrait
pendant l'exposition printanière ; aussi passérons-
nous sans plus de préambule à la revue des prin-
cipaux envois et ce en suivant l'ordre de ns à
notes.
Ce sont les Az zalea indica de M. Petit Qu
SE “e M. Reune
DE Seemann, dans un & oupe de Palmes
ques très Er spécimens de FREE
ons et de Kentia.
Splendide, surprenant,
M. F.
les habitués des expositions n'échappen
cette émotion, _Éta nt. onné lé
l'avenir € d’ SREUTE par gro
; sr |
PT on PET essayer de tromper la
voyance du public à l'égard de cette situa
il ne s’y trompera point.
(A suivre.)
Cu. DE BosscHERF
#
#7
BOITE DU J OURNAL
+ Lord Byt PES Eunnewellianu} |
1 V; D. = Comte dé S:(merci; à charge?
revanche). — mr: Dal Paul 07
de Vil (semaine prochaine). — Osc. nr Visit
Red. (pourquoi pas?). — Ul.. R. ©
van R. (en septembre).
SAMEDI, 22 MAI 1897 LXXXIX
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Arbre s roles pour vergers. —
DE BRUXELLES 1897 LANTES POUR MASSIFS, . rmmmme
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PROPRIÉTAIRE LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 15 -
Pages
Chron nique « 183
< Plantes de marché » fleurissant en av + À 185
L’Exposition universelle de 1900 à Paris ét d’hot:
ticu 4 186
Les Plantes en serre : Les Sarraténiäcées : . . 186
La vigne en fs à Cire 186
Correspondance anglaise : Notés de Rew “CP: 187
Le Journat des Orchidées : Vatiétés,}" . 4.5 LE 188
Les Saccolabium pour corbeille 18
. Correspondance, — Nouve 190
Le 7. d’ 2. RE Les plantes aquatiques. 19
5?
Le Echev He | Bégor nia intinn: + NL
à Iris de Suse Gr 5#s siana L. : - 191
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fleur pleine, très grande, de forme assez irrégulière, rose vif orné de rouge velouté fortement prnaché de blanc as
odorante. La forme et la panachure donnent aux grosses fleurs la ressemblance avec certaines variétés de Pivoines, tandis
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rose qui est une bonne amélioration de la variété Paul Neyron dont elle a conservé le port et le feuillage, plus vigouret,
et plus florifère, qui a produit les deux variétés ci-dessus. La fleur est très grande, rose très vif ligné et panaché
blanc. Cette variété, quoique moins brillante que Panachée de Bordeaux et Coquetle Bordelaise est très intéressant |
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Samedi, 29 Mai 1897.
CHRONIQUE
Le Parc Algonquin dans l’Ontario.
dirait que le besoin des parcs réservés se fait jour
u
une étendue de plus 500,000 ul Il est situé
entre le 45e degré 20 minutes et le 46m degré
10 minutes de latitude dde Il a plus
ur. C’est un des restes
chasse un champ que l’on ne trouvera nulle
part ailleurs.
Le genre Fagus vient d'être l’objet d’une
esquisse monographique de la part du docteur
F. Krasser, dans les Annales d'histoire naturelle
du Museum de V uatre espèces sont
di
mâle cupuliforme, irrégulièrement
lobé; les ététnihes au nombre de 30 à 40 et les
écailles de l'involucre libres.
Comité orchidéen à Manchester. — S'il
fallait une preuve de l'importance toujours crois-
Sante de la culture des Orchidées, nous la trou-
Yerions dans l’annonce de la formation d'un
sas Seront composé d'amateurs et de
ntièrement séparé du Comité de la
Société LRU d’horticulture et ayant son siége à
nchester. Dans un rayon de 30 milles autour
de Manchester l’orchidophilie a pris une exten-
son incroyable, Autrefois, il y à une trentaine
pr
nier ; les meetings suivants ont été fixés aux dates
suivantes : 3et17 jun, 1,1 5 et 29 Apres 12 et
26 août, 9 et 23 septembre, 7 et 2 octobre,
4 et 26 novembre, et 16 décembre de HS année;
13 janvier, 10 Hs, 8 et 22 mars, 12 et
29 avril, 18 8.
SAMEDI, 29 MAI 1807
cemment, dress: Horsseuionel Club de Londres,
une conféren nce colonie de Victoria
les Eine de Ah ie pr sus Janvier et février
sont très chauds, la chaleur commence déjà
cependant ces vents deviennent moins fréquents
et moins intenses qu'autrefois; cette modification
provient du changement de la surface du sol mis
en culture. En mars, les jours sont splendides et
en avril surviennent les pluies d'hiver. En mai et
juin l'hiver est en plein, la végétation sommeille;
le printemps commence en août et ne mbre.
Toutes les plantes du Cap, introduites en Aus-
tralie par le bi von Mueller, y fleuriséent
abondammen
Place de jeux à Dorking. — Le duc de
Norfolk fête à sa manière co jubilé de la Reine.
En sa qualité de pro priétaire du château de
Dorking il a fait mt. à l’ ini du GAuE
d’un terrain de 11 1/2 acres qui servira de plac
de jeux. Cette place sera établie en souvenir Er
pétuel du long règne de S. M. Victori
Mélèze. — Il existe en Suisse plusieurs mé-
lèzes d’un âge vénérable. La chronique agricole
du canton de Vaud en cite plusieurs. A Mayens
hauteur. Il en est fait mention dans un plan de
lieux daté de 1546. Déjà alors ils devaient avoir
un certain âge. Maintenant ils ont trois siècles et
à Louèche les bains, une poutre est en bois de
mélèze ; elle date de 1536.
Bourses d’études pour jeunes jardiniers.
— La municipalité de Londres a résolu de décer-
“
r des bourses annuelles à un certain nombre
d'élèves jardiniers de l’âge de 14 à 16 ans. Ils
devront travailler pratiquement aux jardins de la
Société royale de botanique dans Regent’s Park.
Ils doivent résider à Londres même. Les bourses
accordent l'instruction gratuite dans les jardins
précités et donnent, en outre, un subside de 20 à
25 livres par an. Ces subsides : sont alloués annuel-
lement et peuvent être renouvelés pour une
seconde et même une troisième année. Le
parents ne peuvent pas avoir un revenu dépassant
250 livres par an.
an
Vignes d'ornement. — Plus sieurs vignes
‘urs
leur feuillage. Les Vitis cordi-
jparia sup-
folia, V. rubra, V. se et V. r:
portent us d'après M. Z. V. Munson, une
tem ture Salé degrés sous zéro et ces
espèces sont bien plus belles que beaucoup
de plantes grimpantes employées dans les parcs
183
et les jardins. L'espèce V. Munsomiana est une
des plus belles plantes d'ornement des régions un
peu plus chaudes. C'est une vigne rampante,
délicate et gracieuse, avec 10 feuilles in
unies, dentées, qui, en a e, deviennent d'u
bel écarlate. Elle rés iete E pu utes les Mélourt
comme à la sécheresse et supporte bien 5 degrés
de froid,
Forêts domaniales en Amérique. — L'acte
par lequel le président Cleveland a royrte les
ssu-
a is
classes intéressées à voir An En les ds.
comme les marchands de bestiaux, les miniers, les
créateurs de voies ferrées et 4 see mettent en
les influences
sans l'approbation de la législature, 11 faut espérer
que la décision du dernier président sera, en
grande partie, respectée
Contre les fourmis. — Ces hôtes incommodes
asser on peut
employer, à l'extérieur, une solution de naphta-
line dans du bi-sulfñde de carbone. A l’intérieur,
une solution de naphtaline dans de l’acide carbo-
lique, donne un résultat également efficace. Les
nids de guè uvent étre détruits aussi bien
par la solution de naphtaline dans le bi-sulfde,
Cette solution est versée le soir à l’orifice du nid
et celui-ci immédiatement bouché avec un plaque
de gazon.
Culture des Chrysanthèmes à 4 ge
fleur et à taille basse.
MM. C. Chabannes et A, C
augmentée, elle contient to e qui concer
‘les procédés de culture ainsi A4 un calendrier Fa
travaux et une liste des variétés.
Un pommier-poirier. — Un fruit intermé-
diaire entre la poire et la pomme, une sorte de
mme-poire, récolté en 1893 dans un Lao ÿal
canton de Vaud, sur un espalier d’un pom
a
voisin de la variété Maréchal de La Cour, a été
montré le 4 novembre dernier par M. Th. Bieler,
à une séance de la Société vaudoise des sciences
naturelles, à Lauzanne. Le fruit Lee des
traces des deux espèces; l'œil était celui de la
pommeet l'insertion était oblique rt me air
la poire. D'après M. Bieler, ce cas d'im-
prégnation, un exemple rh A sie pas d’hy-
bridation. Les faits de ce genre sont
rares. Depuis 1893 le fait ne s’est pas reproduit.
dans la serre. — Seiré és
charrue jurent autant que vert et im
un cultivateur de mr ed a réuni les deux ce
Pour
La charrue
de ses cultures, a it dix
immenses serres de deux cents mètres g
sur nr sé es de large et
valait m retourner
plutôt er . bêche. Deux charrues furent mises
à l'œuvre sous le vitrage, labourant d’un bout
184
LA SEMAINE HORTICOLE
à l’autre; le terrain fut hersé ensuite comme à
l'ordinaire. Naturellement, ouvriers et chevaux
ont dû attendre le moment le plus favorable,
afin d'éviter l’excessive chaleur amenée par
rayons solaires.
ARR en Un La semaine dernière,
consul étran r de nos amis, faisant un tour
au su latin del’ École d' horticulture de Gand, s'arrêta
extasié devant une ligne de pommiers en cordons
verticaux d’une seule variété, la pomme Grand
Alexandre, Chaque arbre, garni de bas en haut
d'innombrables bouquets de grandes fleurs, était
ou
certains pommiers sauvages présentent au prin-
pe un superbe aspect, lorsque leur frondaison
1 année pour qui
a été réellement fort beau pendant trois semaines
avec ses fleurs rouges et blanches à
fruits, est-il nécessaire de le dire, sont tout aussi
belles et elles ont un mérite de plus, celui
d'offrir à la fin de l’été et en automne leurs
superbes fruits
Les dix règles de l’égrenage. — Les règles
qui suivent sont affichées, nous dit le rase of
Horticulture, dans un grand établissement de
les sous verre où le cisellement demande
ucoup d'attention et beaucoup de temps.
Nas règles :
1° Tenez de la main gauche la grappe par la
base ; ne la touchez sur aucun autre point.
29 Commencez s cisellement par le bas et
2. gen en montan
vez nos és raisins intérieurs, Ceux
4
arr Sn qui pointent en avant; ce sont les
meilleu
0 ta baies ar a
environ les unes des autres
6° Ne touchez ous aux grappes avec la tête ni
quoi que ce soit, sinon vous abimez le duvet du
raisin en le faisant reluire et vous du l'aspect
de la grappe quand elle est m
7° Coupez court les édicelles
8° Tenez les ciseaux propres,
mieux
g° Ne poussez pas vos ciseaux à travers la
18 millimètres
ils couperont
Ch
Fig. 71. — Vigne en pot (voir p. 186).
grappe pour égrener de l’autre côté, vous risque-
ges de blesser des fruits.
o°Commencez toujours 2. égrener les grappes
st les plus grosses baie
Bibliographie, — Les Roses G). - — « Il reste-
rait peu de choses à
e
imprimée avec recherche et ornée d’une fleur
(x) Petit
Ge pratique pour la Culture SE ré
spé écialement à
usage des amateurs, par Gemen Bourg,
à Luxembourg (Gr. D.). Prix franco :
L IUSICIS
fr. 1,20.
SPAS —— 25
charmante. C’est gracieux et de circonstances
u s'en faut, est illustré de
minuscules gravures représentant des ra
rasant, ailes longuement déployées, Ja t
nourricière des belles roses et emportant, sur k
début des ailes, quelapés particules odorantes
des millions de s au frais parfum poür es
enbaumer l'air à béni lieues à la ronde. Peut-être
aussi ces hirondelles sont-elles, symboliques
messagères, chargées de répandre, en mille lieux,
u trésor de
bonnes et utiles choses que le petit livre renferme.
Va est divisé en deux
mprend :
des rosiers (différentes formes à leur donn
à appliquer aux rosiers dès leur arrivée, ch du
sol et de l’ exposition, préparation du so ol, e engrais,
pralinage des rosiers avant leur plantation, k
plantation et l’entretien du rosier nouvellement
2
La seconde partie s'occupe spécialement i
ltanial du rosier, sa conservation, la
plication et d’autres petits détails; les Rd
les insectes nuisibles, etc.
, les amateurs auraient tort de ne pas se
procurer l'ouvrage que nous recommandons hat-
ent.
Un beau parterre est celui qui orne le jardin
créé il y a deux ans à l'établissement Linden, à
plantes à fleurs devraient être bien plus fréquentes
dans les grands jardins.
Aa TC'onnre
ociété n &in 12 AM 4: 14
Une communication intéressante a été faite
à la réunion du 22
actuellement au Jardin de la ville de Paris,
Saint-Mandé, et qui a produit des fleurs du L.
laburnum, des fleurs du C. purpureus et des
fleurs normales de C. Adami. C'est un casi
dédoublement qui n’est pas sans précédent, mai
qui est très rare.
Mentionnons encore une proposition formulé
Cette proposition
de bibliothécaire rétribué. Nous ne saurionsWP
l’appuyer, ayant toujours été d’avis que la
Société Nationale française doit tenir à ee
d’avoir à la disposition de ses membres U*
bibliothèque bien tenue au courant, et d'un at
continuel facile
ment; nous ne
un catalogue permetta
toutes les publications qu ’elle possède, et *
il faut bien le dire, le jour où la Société l'air
enrichie, au moyen d'un petit sacrifice, de pr
de. essentiels qui lui manquent jusd”
prése
NU LOS
La SEMAINE HORTICOLE pue”.
mers ds
SA
Les Droséracées :;
décoration des jardin
D RTE mr
Orchidées; les Postes: oué à pro |
du Puceron lanigère.
Mere nc
|
|
|
« PLANTES DE MARCHÉ » FLEURISSANT
EN AVRIL
ee voir page Le
Duras
chet pe
lémquelles sont serre rh des détail de fleurs
d'un jaune br illant, on voit qu’elle pourrait
pc une vraie ‘plante de marché à l’égal
des genista et autres.
Kopsia (Cerbera) fruticosa, Apocynée des
denses d _ eurs odorantes,
e de Mada-
carné avec une délicate couronne d’un rose foncé
à la gorge. C’est un poison violent.
Leptospermum baccatum, Myrtacée de la Nou-
velle en: ii mime avec ses fleurs blanches
une aubépin
Libonia foribuinca, un detrinéeau buis-
sonneux qui se charge de fleurs multiples, tubu-
leuses, bicolores, d’un roue cinabre à la base et
d'un jaune orangé à l'extrémité.
Ligustrum spicatum, Troëne à feuilles persis-
tantes, à thyrses ei Ÿ er et légers, blanc
crémeux et _.. . C’est une agré-
able ot du
inum (Roinwrérdtia) trigynum, la plus belle
espèce du genre; porte autant de fleurs que de
feuilles, et des fleurs de 4 à 5 centimètres, d'un
jaune soufré.
Lithospermum fruticosum, petit arbuste à
port pleureur, laissant tomber une pluie es fleurs
bleu-pourpré passant au rouge, vrai bijou!
Lopezia rubra, Oenothérée qui fait pour ainsi
dire voltiger sur son feuillage des nuées de
mouches roses; c’est la seule façon de dépeindre
cette volée de fleurs vraiment originales au point
de vue botanique.
Pavonia Wioti, Makoyana, intermedia, cette
triade peut entrer en lice avec la a plante précitée;
elle lui tiendrait tête sous rapport de la fusillade
de fleurs rouge-vif.
Philadelphus Lemoinei erectus, Seringat à
nne odeur et dont les inflorescences, agglo-
rées sur les nombreux jets les serrées
et Compactes constituent une Cu entièrement
nche, alliant à l'élégance la plus gracieuse les
el embaumées d’un parfum moins pr
que celui du vulgaire Seringat
Pittosporum Tobira, une antique plante d'oran-
gerte, “ss en er Eten on ne peut
e et fleu à foison sur le jeune
rc “ps ro es. à senteur exquise
| Pros en arbre forcées, ne tiennent pas aussi
1en qu’en plein air leur lourdes têtes rubicondes,
un esprit
der ne peut-on pas dire rie comme
€ l'Hortensia : : grosse tête, peu des
P lumbago coccinea, une Éélicieuse espèce dont
les che mn de fleurs rouge-satiné atteignent
rusé centim. ; émergent ça et là de la foule
D — plantes et jettent un peu de flou dans
rouge-pourpre intense jusqu’au rose
grossier que le parisien l'est de
SAMEDI, 29 MAI 1807
185
tendre et au blanc; _ Présent te chez certaines
rs
e part la corolle
est quelquefois profondément frngée comme si
on l'avait frappée à l'emporte-pièc
Pultenaea stricta. Ace petit : di ar cer
ilne manquerait rien, si, à sa culture facile,
bonne forme, à ses innombrables bouquets j ra ds
triés de rouge, si, à sa floraison régulièrement
vernale, il joignait un és plus de durée dans son
effet flora
Raphiolepis ovata, digne pendant du Pittos-
porum, pour la beauté et la persistance du feuil-
lage, pour sa rusticité, pour sa docilité à la taille,
pour sa floribondité, pour ses jolies grappes blanc
carné, ds la fleur du poirier, dont il est le
cousin germ
Rubus rosasfolius; fl. pl., c'est une ronce, mais
une ronce qui est aussi éloignée du type dns et
V e des
cavernes. C'est un intéressant sata rbrinn u qui
se prête volontiers aux LR mage réitérés de l'été,
bon
be Dé, écrophulsriée; à ramules
piqué de feuilles ovales et de fleurettes “Hama,
qui, récemment unie avec le R. ne a, par la
main toujours heureuse de M. Lemoine, vient de
donner naissance à des hybrides spétisne rs à
leurs so déjà largement dotés. « Ce sont
s orraemcg successivement et laissant
pis, en profusion inouie,
leurs brillantes pale de fleurs. »
Scutellaria Mociniana, labiée herbacée, à
tiges ascendantes, à fleurs très gentilles, en
grappes dressées et rs d’une rouge écarlate
feu ; fleurit en petits sujets ; lance, dans le gamme
des harmonies 7 une note d'une puis-
sance extraordina
Soldanella alpina, une des rares Rond ns
qui silent bien s’accommoder os cultures
de plaine; on en confectionne res S
potées, hérissées de fleurs en dtocherséié délicate-
ment frangées et bleutées de ces teintes alpines,
comme sait en broyer la fée des montagnes.
Sparmannia africana (Tilleul d'Afrique), vastes
feuilles en cœur couronnées par des o mbel les trè
blanches et fort nombreuses. Végétaux à grand
effet! Les touffes d’étamines, réunies en quatre
faisceaux, sont d’une sensibilité remarquable et,
déployent comme les
P bec
les piquants d’un hérisson. « Qui s’y frotte, s'y
pique » est vrai ici au point de vue moral. Rien
de meilleur en effet à montrer aux enfants pour
piquer leur curiosité et exciter en eux le goût des
études de la nature (x).
Staphylea colchica, grand arbuste de nos
bosquets qui, en petit exemplaire, s'adapte bien
la culture en pot, et qui, soumis au de 26 :
épanouit facilement ses grappes de fleurs blan-
ches, lâches et pendantes. Peut entrer en mer
rence avec le lilas, tout en exigeant moins de
calorique et de soins spéciaux et, en surplus,
pouvant . er” l’année suivante. _—— de
bon enfan
(1) « L'étude de la nature émousse le 2R des amuse-
ments frivoles, prévient le tumulte des passions et porte à
l’âme une nourriture qui lui profite en la remplissant t du plus
digne objet de ses contemplations. » J. J. Rousseau, Lettres
sur la Botanique.
papilionacée néo- a
ent et chaud, gran
belles. Lorsqu'un spécimen a été bien travaillé,
les fleurs l'envahissent et l'illuminent tellement
u” in
empiions relusa,
e femme aurait pris par mégarde une
infusion de ses feuilles et en serait morte (Rev.
Hort., 1892, p. 365).
Tydea hybride, précieuse gesnériacée, à fleurs
nuancées vivement,
Veltheimia capensis. La plant
le feuillage le
argeant de fleur
blanc- lacé rit AUS, déhobt dirigée en te
etent
sis eg af se fleurs stériles e
, très grosses, rappelant pt
tensi
Xanthoceras sorbifolia, fleurs en grappes
spiciformes, s'épanouissant en même temps que
ad feuilles, blanches d’abord et franchement
ses dans la suite. Arbuste magnifique, qui se
tige lever de la pleine terre, à l’automne, pour
passer progressivement dans la forcerie, sans
bouder aucunement.
Et tant d’autres enfin que la faux... du séca-
né avait déjà mis préventivement au repos et
ant d’autres aussi, dont les boutons formés et
di d'espéranc ces, attendaient un soleil plus
chaud et des jours plus longs pour ouvrir leurs
charmantes paupières
n peut constater que l “horticulteur, qui n’est
est open chaque jour par de nouvelles
jouissance
Les cultivateurs spécialistes font tout ce qu'il
faut po r perfectionnement
e Dove la plupart “ plantes qu'ils ne cultivent
pas, ur donne une naïveté qu’on
pNérait em rl ae de la bêtise, les assimile
à es n ne peut regarder que de
profil. ls RTE donc bien de temps en temps
de caresser de leur main magique un de ces
végétaux oubliés ou peu connus, et, Jui faisant
oublerai
connaissances, ét
en t leurs bénéfices, et, légitim
faction d PAPE, feraient faire un pas de ARE à
l’horticulture.
ous aurions voulu faire défiler pr nos
lecteurs, toutes ces beautés végétales,
qu’à coups de plumes. Dire et montrer Vo deux.
Un jour viendra, peut-être, où chacun ayant chez
soi l'appareil Pen Dé voir sur le papier
se dérouler les différentes phases de l’existence
d’un végétal, avec les rences de la vie. Ce
jour-là, la ÉHotoeapié ani Fmée se mett
ra sur la
tête une couronne immortelle et tout le monde
A. LEQUEr.
applaudira.
SR
"
186
L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
ARIS ET L’'HORTICULTURE
(Suite, voir page 177)
Quel merveilleux local d'expositions offrirait cet
ensemble de serres, élégant et pratiquement amé-
our ses
niser sa grande exposition annuelle sur la terrasse
des Tuileries, sous des tentes, la grande Société
française trouverait là un local infiniment mieux
approprié aux besoins des plantes, et parut
faire tous les ans trois, quatre, six Ex3 S EXpO-
sitions, d'avance assurées du succè
Il est à peine nécessaire d' lines que le Com-
missariat général n de 1900 n'est ni
favorable, ni défavorable a un projet de ce ps
parce qu’il n’a pas à en connaître. Il n°
Universelle, dont les constructions, par définition,
doivent disparaître à à la fin de l’année 1 is
on sait aussi qu'après chaque exposition, l’ opinion
réclame et les Chambres RORRIERE la conservation
de quelques parties remarquables; et rien ne
s'oppose à ce que le palais pes RE soit défini-
tivement cons ervé après 1900, s'il est bien réussi
d'opinion en faveur de sa AS qui dote-
rait Paris d’un merveilleux embellisse
G. TourRET- RER
LES PLANTES EN SERRE
LES SARRACÉNIACÉES
hs 4 73: p- 189)
tur s Sarracenia de même que
toutes les autres par 4 de plantes ARR
de serre froide exigent un repos à peu près com-
plet. Ce repos qu’on leur procure durant la saison
rigoureuse est maintenu par une modération dans
l’eau qu'on leur fournit en arrosages et en serin-
gages. On ne leur donne pendant l'hiver que juste
ce qui leur est strictement nécessaire pour main-
tenir les souches en vie. Au printemps, on pourra
juger des effets de ce M a végé-
tation peut ( ae les nom-
et ' on pas a
ouvelles pousse
indique la formation de nouvelles racines à la
base des souches, il faut donc leur fournir un sol
frais et substantiel. Le compost ci-dessous semble
leur convenir tout particulièrement : douze par-
ties de terre bruyère très fibreuses en petites
mottes, deux de sable de rivière, et deux de char-
m en pots de
eur en donnant un bon drainage et
un tassement modéré. Les Sarracenia émettant
peu de racines, les souches peuvent être mises à
nù sans SPA VERUERE afin d’enlever au couteau
+ desséchées ou décomposées; les sec-
tions fraiches seront saupoudrées de charbon de
fe
LA SEMAINE HORTICOLE
bois en poudre. Pour obtenir de beaux Sarracenia
il est nécessaire de les tenir près du verre en
serre tempérée froide et de n’ombrer que très
peu et lorsque l’on en juge la stricte nécessité.
ls aiment le soleil et redoutent la sécheresse de
l’air; il faut donc atténuer l’action desséchante
des ardents rayons du soleil par de copieux arro-
nombreux ventilateurs. Le matin (par les jour-
nées sereines) on donne beaucoup d'air, jusque
vers trois heures de l’après midi avec léger om-
brage durant les heures de forte intensité solaire.
A trois heures on ferme hermétiquement la serre,
on désombre et l’on seringue abondamment les
tablettes, etc. La
plantes mes vigoureusement et sous l’action
directe . rayons solaires sur leurs organes
-foliacés fn se colorent d'une façon remar-
quable et splendide.
Multiplication. — Les Sarracenia se multi-
plient par semis et par division de souche. Ce
dernier mode de propagation est le plus employé,
le premier ne se pratiquant qu’en vue d'obtenir
de nouvelles variétés. Les graines sont semées
sur une terre poreuse et fine ; on lesrecouvre très
peu. Les foliés sont déposées en serre froide tem-
pérée près du verre. La séparation des pieds se
fait au printemps lors du rempotage : autant de
pousses, autant de plantes.
Darlingtonia. — Le genre Darlingtonia est
représenté par une seule espèce, originaire de la
Californie (Amérique du Nord) d’où elle fut in-
date en 1861. Dédiée au Dr Darlington, un
vant botaniste américain, elle prit nom Dar-
lingionie californica. C' est une plante très
curieuse et d’un aspect des plus bizarres. La fleur
d'environ cinq centimètres de diamètre a les
sépales d’un vert blanchâtre et les pétales jaune
verdâtre veinés de brun rougeâtre très foncé. Les
feuilles sont érigées, tubulaires, allant en s'élar-
gissant de plus en plus vers la partie supérieure
qui se termine en boule possédant une ouverture
à la base de la partie recourbée. Deux expansions
membraneuses, presque transparentes, affectant
la disposition d'une énorme moustache partent
de cette ouverture et s’étalent horizontalemen
Les feuilles ou urnes sont d’un vert brillant, la
partie supérieure ps Fate et veinée de rouge
rosâtre. La hau
totale de la plante est d’en-
viron de 30 à 45 rc rh
Heliamphora. — Comme le genre Darling-
tonia, le genre “sample est composé d’une
unique espèce : l'Heliamphora nutans. Cette
plante est OFARUAUE de la montagne de Roraima
Anglaise, elle fut introduite en 1881.
La fleur pe très jolie, la hampe florale d’ De 00
cinq
e rm
de cinq pétales blancs légèrement lavés de rose.
Les feuilles sont érigées, ressemblant à des tubes
ouverts S Pen re supérieure circulaire est
coupée en bi
Le Darlingtonia cahifornica et V'Heliam-
Phora nutans ne sont point des plantes com-
munes; on ne les Et guère que dans les
EE
jardins botaniques de quelqu’importance 0 Où dans
es grands établissements d’horticulture générale.
Leur culture ne diffère aucunement de c
elle
l’on applique au Sarracenia. Le
L. Genwunr.
LA VIGNE EN POT
(Voir fig. 71, p. 184)
Il serait difficile de s’imaginer un nl |
table plus beau et plus alléchant que celui que la
gravure reproduit ici; aussi serait-ce absolument
inutile de vouloir faire ressortir les multi
La multiplication se fait par des yeux qu'on
plante dans de petits pots remplis de terre sa.
blonneuse et qu’on enterre dans la couche d'une
serre. à multiplication, pri la température est
maintenue entre 20:et 25°
m
L
e de
sommé, le tout bien additionné de sable. Les pots
auront I
Les jeunes plants sont alors placés sur couche
s de 3 32 cent
mètres, dans lesquels ils resteront jusquà à la
d'un terreau compo# }
moulues, de chaux bien pulvérisée et de c
de bois concassé
e
une ligature tout près du vitrage. Journe
même jusque trois fois, les jeunes vignes seront
seringuées abondamment, et, une fois pr
semaine, arrosées avec un engrais très riche
Aussitôt que les pousses auront 2 mètres del
gueur, on pincera la Sri et on raccourcira touis
-les pousses latérales à.u
orsque, en re les ceps commencti.
à montrer des apparences de bois, on enlève
toutes les pousses latérales et on porte les plant®
dehors pour que les ceps puissent convenable
ment s’aoûter. On les tiendra à sec, sans tof
fois pousser jusqu’à se laisser faner le feuilis
Quand le froid arriv » les pots sont
vées de la gelée et conservées jusqu’à
mise en culture. FA
e cette manière, on obtient tous les a", |
jolis Éd bien mürs et vigoureux, lesqu , dep
le moment de la multiplication jusqu'au
LÉ EN de la maturité du raisin, ne C0
que quatorze mois d'âge
Les variétés les plus pan
culture forcée sont le Black Ha
Royal Muscadine. En les soumettant au forçés®
vers le 1er décembre ou même à partir
novembre, on aura des raisins mûrs en
ai. lc |
Pour la garniture de la table, on traite les t quil
d'après la méthode généralement s uivie €
sera superflu de rappeler ici.
CH. De B:
CORRESPONDANCE ANGLAÏSE
NOTES DE KEW
ave. — Combien sont nombreuses les per-
sonnes qui, visitant les jardins S'empressent de
demander a se trouve la plante qui fleurit tous
les cent ans ! Elles parlent de l'Agave americana.
C'est là une profonde erreur qui continue à se
répandre néanmoins, car l'A. americana fleurit
non pas tous les cent ans, mais selon les condi-
tions dans lesquelles :1l végète, et il n'est pas
rare que la hampe florale apparaisse après dix ou
a années de bonne culture. Les Agaves de
me que les bananiers (Musa) sont des plantes
ééralément appelées monocarpiques, c'est-à-
dire, dont les racines ne possèdent le pouvoir de
charrier les matériaux nécessaires à la formation
SAMI 29 MAI 1807
A. alb'cans, qui fleurit en A. Haseloñi, 1804.
18 À, poly th: 1895
elsia ana, 21004. A. Sartor fréq nment
A. we lirioides, fréquemment. 14 triata, plusieu rs fois.
A nsiflora, 1894 . Boucheï, 1896.
Il est digne de remarque, ajoute:t-il, que toutes
les Agaves poly carpiques, ou du moins prouvées
telles jusqu’à ce jour, appartiennent au sous-genre
Littaea. Dans le sous-genre Euagave dont
l'espèce-type est l'A. americana, la floraison tue
la plante.
Rewensis, une espèce unique, à fleuri
dernièrement à Kew (1895). Aucune graine
n'apparut et l’on crut que cette espèce allait
prendre place dans la série des plantes absolument
éteintes, disparues du monde végétal. La natuer
en dame prévoyante ayant prévu le cas de stéri-
lité, de nombreux bulbilles ne tardèrent pas à
187
Camellias ou quelques-unes de ces plantes dites de
Nouvelle-Hollande, plantées en pleine terre
par conséquent, placées d'une façon permanente
dans la serre. Point du tout. Ils ont choïsi deux
Azalées en buissons coniques, l’une à une des
extrémités de la serre, l’autre du côté opposé ! Ces
nids sont bâtis à hauteur d'homme, à une lon-
gueur de bras du chemin! Il est à remarquer que
ces Azalées ne sont que de passage dans cette
serre. Que contiennent ces tendres berceaux ? Je
vous le donne au cent! ...l'un quatre jeunes
merles !! l’autre cinq moineaux dit « des haies! »
Le merle est un de nos oiseaux les plussauvages,
les plus défiants, et par conséquent, les plus pru-
dents ! et il bâtit son nid dans une Azalée... peut-
être désirait-il que sa progéniture se développât au
milieu d'un bouquet de fleurs! Il a couvé ses
œufs, élevé sa famille et cela au milieu du bruit
Fig. 72. — La serre aux Nymphaea dans les jardins royaux de Kew (voir p. 190).
AS plante qui ne fleurira qu’une fois, cette
9TaisOn limitant la vie de la plante. Les excep-
tions à cette règle son W.
de Kew est des plus complètes,
Nnonante espèces sur les cent trente-huit, admises
Par M. J. G. Baker dans sa « Liste des Ama-
Mere (2) ») ns se sont montrées polycar-
Piques ; ce son
u it Se raté ur 533, vol. XXI, x mars 1897,
repr. nt es icle ne e gravures
Te ésen ons pores versales
2) Handiook + rt ts 1888.
apparaître tout le long de la tige florale, permet-
tant ainsi à une espèce unique de se perpétuer.
Les oiseaux dans les serres. — Les oiseaux
semblent être ici beaucoup moins sauvages que
partout ailleurs. Savent-ils lire les écritaux qui
prescrivent respect et protection à à la gent ailée?
Toujours est-il que le fait suivant pourrait sembler
incroyable à bien des lecteurs. Dans une des prin-
cipales serres du jardin (la serre d’ exposition où
toutes les plantes de serre froide et rien que des
plantes à à fleurs sont rassemblées) visitée chaque
our par des centaines de promeneurs qui défilent
"y moins de deu
Il semblerait que les oiseaux
eussent choisi pour lieu d'habitat, soit les grands
et des exclamations des promeneurs. Tout cela
ouverts au niveau Dans tuyaux du t
ée
PR ce printemps l’œu
te, qu avait co aprile
[e)
a |
[= |
4
EY
pre
5
"®
d'u
Srécédé d n long c
le long de r 'excavation centrale de la feuille ; jus-
ité
Kew, mai 1897. Louis GENTIL.
188
LA SEMAINE HORTICOLE
VARIÉTÉS
On s'étonne parfois de voir combien le goût
des Orchidées progresse lentement en France. Ce
t de vue
P Le
inspirent à ul de personnes une sorte de
crainte ou éfiance; on les considère volon-
tiers comm er plantes pleines de ER
pps ét presque impossib es à cultiv
e endes devraient s'être dosipéos depuis
rtains écrivains qui traitent des
Orchidées sans les connaître.
Nous avons déjà eu l’occasion de signaler, dans
cet ordre d'idées, les hérésies que commettent
fréquemment les journaux politiques dans les
comptes-rendus d'expositions. Il est bien clair
qu’en pareil cas il faut user d’une grande indul-
gence, car on ne peut exiger des reporters qu'ils
soient experts rs horticulture ; ces erreurs, en
somme, ne tirent pas à conséquence. Mais un
livre a plus de portal ue influence plus durable,
et d’ autant plus grande que l’on est naturellement
porté à supposer chez celui qui l'écrit une com-
pétence spéciale.
C'est pourquoi les erreurs commises dans les
livres sont plus graves, et l’on doit protester
contre la légèreté avec laquelle certains auteurs
font imprimer les assertions
n 1893 sous le
titre : Les fleurs et les jardins de Paris mérite
d’être cité comme exemple à ce point de vue. Le
rs qui concerne les Orchi extra-
dinaire ; en vbiei quelques pas |
À FEUILLES PANACHÉES
(race Crozy, semis d'Émile Leclerc)
magnifique panachure résistant bien au soleil
DEMANDER PRIX ET His te COLORIÉE
CNÉRURES « Bus Boule de Neige »
VIARD)
à fleur d’une UE éclatante, plante
d'élite et nouvelle
Médaille d’or, Paris, 1895
PRIX POPULAIRES
DEMANDER PRIX-COURANT SPÉCIAL
LETELLIER & Fils, Caen (Calvados, France).
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Pommiers, Poiriers, Pruniers, Ce-
risiers, hautes tiges, saines et vi-
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à mo A l'fr. 50 à 2fr. Balivaux de
m50 À 2 m hauteur, à r fr.— Autr
ables, Ts,
Peupliers du Co. depuis 0,70 cen
fr 25 très fort, —
re ce riqués, de 1,2et3a
meuts par millions:
e sx: èces pour bois,
&
EE
prie les
Sapins (sylvestre)
à 1 fr. 25 le mille Griftes d es
osses, hâtives et tardives d'Argen
r rl L, à cent, 14 fr. le mille.
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nu y 2 fr. 50 le cent, fortes
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_’1
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RÉDACTEURS : ÉM. RODIGAS; G.
PRINCIPAUX COLLABORATEURS
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A. Varjenewsky, A. Bleu, Comte de Bousies, du Trieu de Terdonck,
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LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 19 :
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ct veiéar aa d’ Rate à Paris Ke
Les plantes en serres : Les Droséracées … : +
Les Palmiers dans la décoration des iabtige 197
Le Journal des Orchidées : Les progrès des Orchidées 198
Qu'est-ce qu’un beau Caftleya Mossiae? , 198
Miltonia, Oncidium et Odontoglossum. 4131190
Le jardin fe arr Les plantes alpines. . 109
— Fe ol ss — Ets
zlbo
Statice ï "4 fl c « : 200
Fruits et légumes : Les Afichitits, s 201
Parcs et jardins : A propos du ds à anigère 201
Expositions ge 7 de Ver de + 108
némone coronaria fs albo pl. . 202
Boite du Journal AR pe à FEU #202
Lis 76. Sani frag Pelle , TEE D ATé . 194
77: Vitis tricuspid, . 197
» 7 Statice superba f. albo nie 200
SO RON PEMOMIERT © : + < +. 201
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bellés collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
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des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture.
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Samedi, 5 Juin 1897.
CHRONIQUE
ementation nouvelle. — Un correspon- . M.
Ornem U
dant du | hu of : Tue raconte qu'il a
vu récemm mple arrangement que l’on
pourrait Mes et rendre très pu ER
Un fruit de marronnier fut placé dans un pot en
même temps qu’un fort exemplaire d’ : Aie
temmssimus. Maintenant un petit arbre se trouve
majestueusement posé au dessus de son compa-
gnon plus RanocEntique. Cette combinaison n’est
peut-être rès armonieuse, elle est néan-
moins fort D l'œil et nous pensons que
cet arrangement pourrait être fait de cent autres
façons, Pourquoi, par. exemp
compositions à l'infini.
a an fourrage sec. — Dans la séance
17 février dernier de la Société nationale
d'horbcniture de France, Aimé Girard a
rendu compte d'expériences. faites sur la cuisson
des tubercules de pommes de
moins ons complets, ce qui. provient d’ une _ moindre
du mais. Les tubereuleg ai ainsi MERS se dessèchent
très’facilemen t et devien
Ur leur faire reprendre leur mollesse et leur
digestibilité,
un
amidale dont le tronc est
revêtu d’une écorce asp: L'espèce est des
dr aromatiques dans toutes ses parties. L'odeur
l'écorce ee tri développée.
re vec leur arôme par
LT OR en fort simple : elles Le repliées plusieurs
OS sur elles-mêmes, puis enfilées et suspendues
Pendant un mois à au grand air afin de se dessé-
SAMEDI, 5 JUIN 1897
r. Après ce temps, elles sont jetées dans l’eau
HR et séchées de nouveau devant le feu ou
au soleil. Elles sont alors brunes et luisantes et
une huile essentielle semblable à celle de girofle.
Le fruit est une noix drupacée, de forme presque
globuleuse, de la grosseur d'une cerise, très légère
et noirâtre. Ce fruit a une excellente et fine odeu ur,
surtout comme un succédané a la cannelle.
Un beau Magnolia est celui qui fleurissait au
milieu d'avril aux jardins de Kew dans la section
des Azalées. C’est un pied du Ma gnolia Soulan-
£eana ayant quatre mètres de haut et quatre
ètre i
eurs. C’est un hybride du M. cas ÉtcUs avec
Ov tant des caractères. floraux
intermédiaires entre les deux ascendants. La
plante fleurit trois semaines environ après le
M. conspicua et par suite la floraison n'a pas à
souffrir autant des derniers froids. Les fleurs sont
fort grandes, elles mesurent plus
mètres de diamètre;
Microbes dans les cultures. — M. Proost,
directeur général de l'Agriculture à à Bruxelles,
avait constaté, d’après des Fr ac ie Ds
ar lui en 1884 alors qu'il était professeur à
l'Université de Louvain, non seulement pers les
Légumineuses fixent dans leurs tissus l’azote de
l’air mais que ces plantes se développent fort bien
dans du sable lavé et sans azote, et il avait conclu
tré que la moutarde et l'orge
fixent également de l'azote. Aujourd'hui il est
Trouvé que, pour fixer de l'azote, il faut aux
plantes la présence d’une certai d
microbe. Il suffit d'introduire ces microbes dans
les terres pour que la culture
peu de gélatine dans
laquelle vivent les microbes. Pour les employer
on délaye le contenu de la bouteille ans une
certaine Le té d’eau, soit un. tre par
puis on répand sur les
graines à. semer et on remue sélon-cà pot pa
chaque graine recevra de la sorte quelques
microbes qui provoqueront les nodosités des
racines et par suite la fixation de l'azote.
Thé de Camellia. — Le Bulletin des jardins
de Kew fait Ce ur sous le nom de thé
blanc on consom s fleurs d'un Camellia
d’une saveur égale à ce du bon thé de Chine.
Il s’agit du “aps res theifera Griff., dont le
n Ang
theifera s'est, depuis quelques années, c
rablement étendue dans la Bi i
se vend jusque fr. 3-75 le livre.
Société d'assurances contre la grêle. —
Nous avons parlé dernièrement d'une Société
américaine de ce genre entre horticulteurs. On
.le printemps vient à son heure
turë du Camellia |
199
nous fait remarquer que la Société allemande
fondée à Berlin: en 1847 .et depuis lors elle n’a
fait que se développer et s'étendre: Son capital
dépassait, en 1896, la somme de 0,000
marks. Le fonds de réserve montait au delà de
370,000 marks.
Anona du Pérou. — Plusieurs espèces du
genre Anona, le y important de la famille des
A
u
s les plus intéressantes est le Cheri-
molier, originaire du Pérou, arbrisseau y quatre
mètres environ, à rameaux lâches € d
à grandes feuilles molles, ovales et tn d'un
beau vert en dessus, grisâtres et QE 24
à la page free Le De arrondi, un peu
cœur, est de la r dun e. belle x À
le goût en est none AE 0 M L'arbrisseau
fruit contient quelques graines, ces graines
produisent ordinairement le type, et les plants de
semis fructifient la quatrième ou la cinquième
année.
Au Cercle Van Houtte. — Les membres de
cette serge agree horticole ont fêté, le
undi 31 mai, n joyeux banquet, la nomina-
tion de leur avons secrétaire, M. Ernes t Dela-
ruye, au grade de chevalier de l'Ordre de Léopol.
et celle de MM. Fees. à président, Jos. De
Coster, Em. Maertens- os. Vervaene,
commissaires, qui Ont po” la décoration agri-
cole de 1° classe. M. Romain De Smet a fait
ressortir les titres qu'avait M. Delaruye à l’ob-
tention de la distinction dont il a été l’objet; grâce
à celui-ci, le Cercle Van Houtte compte parmi
les associations les Du actives et les plus pros-
pères de la Belgiqu
Orobus bleu d’azur.— Cette gracieuse plante
vivace est une des premières à s'épanouir quand
à comme cette
année. Elle a fleuri parmi va plantes alpines de
l'Ecole d'hénsieultige de avec quelques
autres espèces télles que 'Orobns à Bee
qui n'est pas moins remarquable. Les fleurs de
l’'Orobus azureus ont deux teintes d’un bleu céleste
vert agréable, Peut-être. bien è st-elle
identique à l’ Orobus cyaneus Boiïssier
a à Amsterdam. — Cette Société qui,
Florali
depuis bientôt 24 ans, cherche à Rs À
encourager et à maintenir le goût des
des _— parmi lé peuple, par la dirbution “à
t par]
ménagère, a dû fournir le 7 et le 8 avril dernier
1300 plantes de os que l’année précédente. Les
administrateurs de Floralia viennent d'adresser à
leurs concitoyens un appel Fa pour
muler leurs donateurs.
De Paris à Dresde par Constantinople, par
Ernest Bergman (Imprimerie L. Lafitteau, à
194
LA SEMAINE HORTICOLE
Meaux). L'auteur de cet intéressant petit
livre d’une centaine de pages est un horticul-
teur doublé d’un touriste qui n’en est pas à
son coup d'essai. Ses notes horticoles sur
l'Allemagne du Sud, es sur la Suède et la
T1 ’
tiques ou éloges à l’occasion, et toujours
des détails särétitiers sur les contrées par-
courues.
Une légendaire Solanée. — La ec : “vs
mandragore, ARE _mandragora, com
prodige. Au moyen-âge on lui éttribuait da
qualités merveilleuses. Olivier de Serres traite de
sots ceux qui croient à la plante magigue. Il
fouillées avec soin, mais, d n
Bulletin de l'Association pour la protection des
e, la Société nationale d'horticulture de
ë. rance établit D à l'avance le programme
u Congrès, et fixe une …. Se r l'envoi de
mémoires Dr eitinareus qui sont imprimés et
distribués avant le Congrès * ; servent de base
de discussion. Des récompenses sont attribuées à
ces mémoires préliminaires.
Voici la liste des récompenses décernées cette
née :
° QUESTION. u choix des espèces et
7 Date variétés Tac à planter sur les
routes. Premiers essais faits en France et résultats
obtenus :
gs médaille d'argent. — M. J. Philbert, à
2° ne — sg des fleurs par les
enfants et par les ouv
Grande cry d hr Bo — M. Ch.
Bosschere, d'Anve s (Belgique), rédacteur à. la
Semaine horticole
Petites médailles d'argent (ex-æquo). —
MM. Albert Maumené, rédacteur au journal Le
Ares et E. Deliège, instituteur à Bétheny
Fig. 76. — Saxifraga fpeitata (voir p. 200).
plantes, n° 1 un on n’en a plus rien trouvé dans la
vallée d’Aos
Java et Congo. — Si l’administration du
Congo devait planter et ses toutes les plantes
dont on conseille l'introduction des autres régions
chaudes similaires, le à "État congolais ne
suffirait pas. La grande difficulté Séra longtemps
encore de préparer le terrain et de choisir parmi
tous les végétaux utiles ceux,en petit nombre, qui
de la nouvelle région. Les journaux parlent d'une
visite récente faite par le commandant Lothaire
au Jardin botanique de Buitenzorg, le paradi
de Java. Le directeur de ce jardin, M. le D' Treub,
a, dit-on, remis à M. Lothaire un certain nombre
de plantes pouvant être utilement implantées au
Congo, entr'autres des bambous, des plants de
thé, de gommier, de gutta-percha, etc.
Congrès de Paris. — On sait que, chaque
5° QUESTION. — De la dégénérescence de cer-
Na espèces d'Orchidées :
Médaille d'or. — MM. G. Truffaut et Alex.
Hébert, à Versailles.
6° QuesTion. — Etude comparative des diffé-
rents sujets propres au greffage des Rosiers :
Médaille hé — M. y Baltet, à Troyes.
9° QUESTION. — Etude des mœurs du ver des
rem (Codes) 2 des moyens de le
étr
Grande og d'argent. — M. Ch. Decaux,
à Neuilly-sur-Sei
10° QUESTION, — . Etud e des maladies parasi-
taires qui attaquent les Composées horticoles e
des moyens de les EE ;
Médaille de vermeil. — M. Ch. Julien, répéti-
teur à l’ gs nationale d’ agriculture de es
Nou articulièrement heureux d
féliciter a excellent collaborateur, M. Charies
schere, du succès qu'il a remporté en
@
Les mémoires à Pré QE n'ont été distribués
aux membres de la Société que le 28 mai, c'est.
dire cinq jours avant le Congrès, et beaucoup de
membres ont regretté ce retard, qui ne leura
.
° ®
An
+
4
»
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Le
Las
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E
TJ
n
[=]
sg
®
LE
sition de Hambourg en est sans doute respon-
sable.
utons, à propos du Congrès, que la Société
a décidé de donner cette année une extensionpli
rande aux conférences-promenades organisé
tion et nous ne pouvons qe SAre de #
en avoir été informés plus t re
Le Temple Show à Londres. —
belle exposition de la Société Royale d'Hni
culture de Londres a eu lieu les 26, 27 et 28mi
ans les jardins de l’Znner Temple, et a obtem
un très grand succès, qui a même dépassé celui
des années précédentes, L'affluence des visiteurs,
. la princesse de Galles
accompagnée de la princesse Victoria, du du
d'York et du prince Charles de Danemark, était
fort considérable.
Les exposants avaient demandé un espace de
22,600 pieds c arrés pour exhiber leurs produits
mais le comité n À mettre à leur mr
figurent les plus grands amateurs et presque
toutes les grandes firmes anglaise
Quelques amateurs et établissements du
ardene 0
horticoles de Londres et certainement le plis
impartial, consacre les lignes suivantes à dr
ques-uns d’entre eux :
« M. Peeters, de Bruxelles, exhibait Méltomt
vex sillaris virginalis, ne crispu
Peetersi, une brillante forme tachetée et Miliomi
vexillaria var. radiata Hyeana, avec “de m
fiques macules. M. Jules Hye-Leysen, de
Gand, exposait quelques rh oh d'Orchidées,
comprenant Odontoglossum excellens Miliois
Bleuana gigantea et Odontoglossum Pesealoré
{ormosum. , à
« MM. Linden, de Brüxelles (la-couped'argen)
avaient envoyé un lot splendide “Orchidées
principalement des formes extra bonnes
glossum crispum et de Ca atileya Mossiat; À Lé
semble des plantes avait été très bien disposé
un fond de mousse verte, et les gracieusee 4
florales des Odontoglossum produisaient un €
es plus harmonieux avec les superbes coloris Ê
royal et jaune d'or; C. Mossiae Pr
Galles, éclatant de pourpre et d'or, et C. he
ami Alexis, d'un rose pâle et jaune foncé; we
les meilleures et les plus belles des nombre
ormes exposées de cette espèce
bruxelloise avait fait une belle “exhibition. »
EXPOSITION GÉNÉRALE ANNUELLE
D'HORTICULTURE À PARIS
L'exposition s ’est ouverte le mercredi 2 juin à
midi, après les travaux du jury. Elle a obtenu,
comme toujours, un très vif succès, et les visi-
teurs élégants sont venus en foule l’admirer pen-
dant tout l'après-midi. La foule était même trop
de au gré des pauvres journalistes, qui
avaient beaucoup de peine à prendre leurs notes
et à examiner les lots en détail.
Le Président de la République est venu visiter
* Yexposition vers deux heures et demie, accom
pagné de Mme Félix Faure, d’autres personnes de
sa famille, de M. Méline, président du Conseil
des ministres, et de nombreux personnages off-
ciels. Il a été conduit par M. Viger, qui luia
présenté la plupart des “exposants le Président
s'est montré enchanté
L'exposition est belle comme LE mais
Orchidées, au AREA On il y a plutôt recul. Nous
avons trouvé là plus beaux lots, mais un
AE V GER To peu de plantes
. L'absence de plusieurs
naguère, et qui avait PE entrevoir des espérances
de progrès et de uveau, » a été abandonné.
Il n’y a plus de RE plus de rer ge à
mais un saaber de bois peu décoratif, débou
chant dans une petite, toute petite salle carrée où
les Orchidées sont rangées sur Gel NCA Les
jantes ee
Le lot le ee considérable, et celui qui a
ee la plus haute récompense parmi les
Orchidées, était celui de M. Et. Bert, de Bois-
Colombes. Nous y avons remarqué un Odonto-
glossum cr pr, à fleur énorme et très bien
formée; de bons Laelia furburala, L. grandis,
Epidendrum UP , E. radicans, ce dernier
be de couleur, et ÿ: vitellinum; Cypripe-
die bellatulum, C. X barbato- Veitchi, Angrae-
Cum modestum, Aerides Fieldin 1, Odonto Los-
tleya Aclandiae et Schille-
? ül pes, n
ment un bel awrea et un pallida; Cochlioda
Nôtzliana, Sobralia macrantha, Laelia a
Phylla, Anguloa Ruckeri, Cattleya robe n-
cidium concolor et O. se DE
côté FR RSR de
attleya M gs blancs ou pâles,
D PAT AE Rei NE TONS, vartiabilis, et
u trois bo nnes formes col
. How
PE var., d'un coloris ais Médaille de
M. Garden exposait un lot nombreux et bien
Speciosa major. C
SAMEDI, 5 JUIN 1897
composé, qui a reçu une grande méiaille de ver-
meil. Les principales plantes étaient : Laelia
mment une variété qui a |
t foncé, y compris une partie
u tube; Cypripedium barbato-Veïtchi, illosun,
Druryi, Lawrenceanum, Oncidium concolor et
Pulvinatum, de bons Cattleya Mossiae et Pi
deli, Odontoglossum cordatum, maculatum,
Cervantesi io Sobralia macrantha. Grande
médaille de verm
eu avait fs très beaux hybrides, notam-
ment le Laecliocattleya X dyaute 4
a LAOEU B#4 et du C. Mos
hybride sans nom, visiblement dérivé ‘au Laelia
A maisà fleurs plus grandes et plus amples ;
de superbes Laelia tenebrosa, un
et divers Cypripedium; C.
x Dep Perl Le x Lawrenceo-Hoo erae,
très foncé, C.x Lawrenceo- HUE enfin C. super-
dé C. “0. Dray de Cat ndeli.
es Orchi
Le]
[er
[Bleu exposait un
Ego ot de pr et un groupe de
Bertolonia et de Sonériles de ses semis. Il a
reçu une grande médaille de vermeil, une grande
médaille d'argent et une médaille d’ar ,
. Truffaut avait formé vers le centre de la
grandesalle un beau massif d’arbustes, de plantes
décoratives et d’Orchidées : Caïtleya Mossiae,
en 2e Mens vexillaria, Odontoglo SSUm
O. hastilabium, Cattleya Mossiae
tés LEA Gares Shuttleworths, bien fleuri,
Coelogyne sigle GR pE ANS "6 gt
dyamim, EÉpidendru dianum; puis
Anthurium, Croton, a, Licuala be,
Caladium, Phyllotaentum RS Bougain-
villea glabra, CPE Pandanus Baptistr,
Aralia, Philodondro n,
deux groupes. Le
comprenant des semis remarquables : Billbergia,
Vriesea, Canistrum eburneum, Nidularium, etc.,
puis de bons Anthurium, et le nouveau Doryop-
teris X Duvali, issu du D. nobilis et du D. pal-
comprenait de jolies
um La gs eee à grande
Epidemie um Friderici Guilielns, bee
es groupes ont reçu une grande
médaille de vermeil et une médaille de vermeil.
M. Jules a de Paris, avait d'assez bons
eet de jolis C. R
ley
Laelia pren: Miltonia vexillaria, Onci-
dium Papilhio et concolor
M. Beranck a as une médaille d'argent pour
un petit groupe com : Caitleya Mossiae,
Laeclia free Pen robium crepidatum
roseum, très cieux, Cypripedium divers,
a+ gd le Giro, etc.
reçu une médaille d'argent
st rie variétés CÉSRSRER du se
Rendu X purpurata-Mossiae. L'une avait
les segments roses et le labelle ALES très vif;
l’autre avait le même labelle, avec les segments
très pâles. La troisième, issue du C. Schroderae,
avait les fleurs d’un coloris très clair, avec des
stries pourpres en éventail sur le lobe antérieur
du labelle. Forme très distincte.
M. Dallé avait de es gaie son ses
de Croton, de Coco: e
caena, etc. À citer : Dee RARES,
O. Reichenheïmi, Cypripedium X selligerum,
195
Laelia cinnabarina, Cochlioda Nützliana,
Oncidium Marshallianum, Papilio, Cattleya
Mossiae et Mendeli, etc. Ce groupe, très étendu
et bien disposé, a reçu une grande médaille de
vermeil.
M. Du Tremblay, du May, avait des Odonto-
glossum cri spas Pescatorei, Cervantesi, citros-
mum, Epidendrum vitellinum, Cattleya Mos-
stae, de Il a recu une médaille d’ar: .
orges Mantin ui un hybride de Cattleya
onsiae, issu du C. Loddi-
est et d En) d'un coloris rose : tendres
le Lachiocatiloya * :0nerents (L. anceps X
C. Bowringiana) d s fleurs n'étaient pas
ee oi s rh SRE» Cypripedium
hybrides assez peu remarquable
achaume avait exposé de ‘très jolies com-
positions florales, notamment un groupe de fleurs
d’'Orchidées disposées en formes d’ ms Vanda,
Cattleya, Odontoglossum, Cochlioda, Ada, Sac-
i m Stone, Canartae, etc.
exposé de belles Orchidées en gran massif ave
des Caladium, Dracaena Goldiea
Nepenthes, etc. Parmi les Orchidées : Ca Ha
Mossiae et Mendeli, Miltonia vexillaria, Laelia
purpurata, Aerides Savageanum et Fieldingi,
Oncidium ampliatum, FT PEEER, etc. L'effet
de ce grand groupe était super
MM. Cappe et fils avaient un is de très jolis
Croton et un lot d’Orchidées où nous notons :
Odontoglossum Mn 5: 24 Eire Mossiae et
Aclandiae, Saccolabium Blumei 1oda
N ôtzliana, Cypripedium insigne vesinelense,
jaune à peine verdâtre, Masdevallia Verichi,
; m, Milto-
- Grande médaille de vermeil et
médaille de or
MM. Chantin avaient Exposé un massif très
considérable et bien composé, où nous avons
notamment remarqué des Fougères, Palmiers,
Cyathea,
Cibotium, Rhapis, Cocos, Seaforthia, Livistona,
Pandanus, Dueffenbachia Bausei et imperials,
Amaryllis, Cycas, Katakidozamia, Schismato-
glottis Rocbeleni, Nephtytis, Spathiphyllum,
Anthurium Portos, A. crystallinum, Cocoloba
Pubescens, très beau, Philodendron divers, etc.
uis au milieu
d'Orchidées : Anguloa
trifolia, Miltonia {+ spé Fo bien fleuri,
Catlleya Skinnert et interme endrobium
suavissimum, Odontoglossum Dh. -purpureum, :
Masdevallia et Cypripedium.
M. Chantin ont recu une médaille d’or, une
médaille de vermeil et une grande médaille d’ar-
ent ;
Citons encore très sommairement :
La très belle collection de Phyllocactus, Cereus
et Cactées diverses, de M. Charles Simon, de
Saint-Ouen ;
Les superbes Canna, de MM. Belliard et
Barré;
e série de magnifiques Rhododendron en
forts spécimens, et un groupe extrêmement inté-
ressant d’Azalea me en variétés, et de
Kalmia, de M. Mose
Les superbes Gloxnta et les Streptocarpus,
de M. Robert Lebaudy ;
Un pere et grand groupe exposé par M. sp
du Luxembourg et comprenant des Caladium,
icon: et Sphoerogyne, Nepenthes très beaux,
Vriesea, Ant thurium, etc., avec saié-r ypri-
pedium de semis et autres Orchidées onsum,
C. X Io grande, C. x olars, C. hirsu.
196
LA SEMAINE HORTICOLE
Hissimum, Laëélia purpurata, Brassia verrucosa,
ncidium j Janñeirense, Aerides Houlleti, Cypripe-
drum insigne Chantini, C. superbiens en belle
touffe ;
Les jolis Epiphyllum Gartneri, de M. Bertin;
Les Fuchsia à rameaux pleureurs, le nouveau
Phlox à à feuillage panaché, le superbe Salvia Ch.
Le ne. et le beau Begonia Rex Dane-
mark, de M. ]. Sallier fils:
Les At du Caucase, les Calcéolaires et
les plantes variées de ot ;
es magnifiques lots de MM. Croux et fils;
une série de Rhododendron admirables, de belles
Pivoines herbacées odorantes, des Ho ortensia,
Viburnum, Althea coelestis, Kalmia, etc. ;
Les belles Clématites de MM. Boucher et
Bellanger ;
Les Peaux massifs de plantes variées, COMposés
e
2
d et beau groupe de MM. Chantrier
frères, composé de Croton, Nepenthes, Maranta,
bien choisis et bien cultivés; Miconia, C
rs nee très Jus Dra
sandra ica, us, etc. Deux nouveautés
à xt en | artsèttiee E Re Maranta Chantriers,
mr
laciniées et formant de ISiptles ents
ran
onta Mie Lucie Faure, à à fleurs doubles
MMNOES, de M. Louis Urbain;
Les deux jolis groupes de MM. Vouette et
Lucien Hervé, composés d’Araucaria, Pandanus,
Fougères, Croton, Piehenpaenis, Asparagus,
gni
Can tout à fait remarquables, de
M. Charron, " sa belle série de as
M VAE.
Ua excellent massif de rh à grandes
fleurs et de Verveines, de M. Boutreux
Voici la liste des principales récompenses :
GRAND PRIX D'HONNEUR.
Objet d'art offert par le Président de la République.
MM. Croux et fils, pépiniéristes au Val-
d'Aunay.
PRIX D'HONNEUR.
— Objet d'art offert par le Ministre de l'Instruction publique.
M. Fatzer, de Quessy, pour fruits forcés.
Prix donnés par le Ministre de ge — Deux
médailles d’or et objets
MM. Lévèque et fils, à AS
M. Bert, à Bois de Colombes.
Prix du département de la Seine,
MM. Vilmorin-Andrieux et Cie,
Prix donné par la ville de Paris.
Société de Secours mutuels des Jardiniers de la
Seine.
MÉDAILLES D'HONNEUR (grandes médailles).
Prix donné par les Dames patronesses.
M. Lachaume, fleuriste, à Paris.
Prix donné par MM. de Vilmorin.
= M. Robert Lebaudy, à Bougival.
4 Prix donné par M. Lecog-Dumesmil.
MM. Vilmorin-Andrieux et Cie,
que, regardées au travers
-en
bre Limbourgeoise en Belgiqu
D
‘annuelles, petites feuilles rondes.
syn.
Prix fondé en souvenir du Maréchal Vaillant.
MM. Bergerot, Schwartz et Meuret, pour serres
et grilles
Prix fondé en souvenir de M. le Dr Andry.
M. Charles Simon, à St-Ouen.
Prix fondé par M. Foubert de l'Hiberderie.
MM. Billard et Barré, à Fontenay aux Roses.
LES PLANTES EN SERRES
LES DROSÉRACÉES
La famille des Droséracées est alliée dé très
près à celle des Saxifragées. ver constitue un
ordre renfermant six genres et plus de cent
espèces. Ces genres ontété ainsi établis : Drosera,
Dionaca, Drosophyllum, Roridula, Byblis et
Aldrovanda. Toutés ces plantés sont herbacées
dois 9 sous-frutescentes, annuelles ou vivacés,
rarement bulbeuses, les unes s’étalant sur le sol
les autres s'élevant de quelques centimètres à
eine res enfin grimpant le long des
corps qui les environnent,
Les fleurs sont très jolies affectant lors de leur
développement la forme scorpioïde; «lle sont
disposées en grappes unilatérales ; A sépales et
péta es sont au nombre de 4 à 8 et les étamines
de 4 à 20. Les pétales on LORS té teintes
blanche, pourpre, rouge ou jaune selon les
différentes espèces et Das odorants. Les feuilles
pétiolées, tantôt linéaires, spatulées, oblongues
ou arrondies. Généralementelles sont recouvertes
sur toute leur longueur et à leur page supérieure
‘de petits poils rougeâtres, glandulaires secrétant
un liquide visqu eux et d’une telle transparence
des rayons solaires,
chacunedes gouttelettes suppurées ressemble -à
autant de perles de diamant. En résumé, ce sont
de charmantes et intéressantes plantes, de crois-
sance minuscule et foncièrement insectivores.
— Le genre Drosera est celui qui
Droser
renferme sc Te éépèces et qui fournit à nos
cultures sous verre le plus de spécimens, véritables
bijoux végétaux. Des espèces de quelqu'intérêt
sont les suivantes
LV sera NUE syn. D. longifolia.
cie rustique, F loraison en juillet: août, vivace.
Croi ngleterr ans
2. D. angularis. Espèce SRI tiges
‘dichot Fleu
net ‘Feuilles
pétioles allongés et dichotomées.
Hauteur 30 centimètres, vivace. Australie, 182 LÀ
4. D. capensis. Fleurs pourpres, juin-juillet,
feuilles oblongues, alternes. Hauteur 15 céntim.,
vivace. Cap de bonne Espérance, 1875.
5. D. fliformis. Fleurs larges, pourpres, juin
à août. Feuilles longues, filiformes, radicales.
Hauteur 30 centimètres, vivace. Amériqu ue du
Nord, 1811.
6. D. ond pat Fleurs blanches, juillet-août.
3-
blanches, odorantes, juin à
radicales à
on confond ois nn pieds P trente de
cette . anglica, vivace.
Bélaièe (Ardennes Fran (région Jura que).
es, juin à done.
Ë u
Pidiiés. très pete Lee mr sont arrondiés,
nettoyé, qui s'élève fabqu'à un doigt du
août. Feuilles orbiculaires, radicales, lon nguemént
pétiolées. Hauteur ro centimètres. Annuells
‘Angleterre, Belgique, Hollande, France:
11. D). spathu
sessiles,
sées en rosaces. Hau
rie 1861. Fe
Wttaheri. Fleurs RE |
espace ete beaucoup au D. spathiat,
Bite
fiora, D. ; intermedia, croissent
spontanément auprès des marécages dans k
sphagnum; on e tre souvent dans ls
espèces originaires du Cap l’Australi
réclament pour abri la serre froide: c'est toit à
Culture. — Les Drosera ne sont pas diffidils
à cultiver durant la période estivale, et ce nl
signe
D. filiformis, D. lunata, D. pel
D. binata, les autres conservent leurs feuilles ét
avec extrêmement de parcimonie: ce quels k
réclament plutôt est un air ambiant pe
“moite que de l’eau en surabondance a
telles sont D. Lu D. spathulata, D. aus
flora. D: Wlhittakeri. Comme traitemen ent hiver
la plus éclairée et la plus froide de la serre, Ce
dire près de porte d'entrée ar
reçoivent d’abord un lit de tessons gros
des pots. On tasse bien, puis on recouvre *
tation parasite, Comme les plantes
élevées de 3 à 4 centimètres au-dessus des
des terrines, l’ensz:mble présente une surface bom-
bée.Une cloche percée à sa partie supérieure d’une
petite ouverture recouvre chaque terrine ainsi
préparée. On visite souvent les plantes et lors-
qu'elles réclament quelque mouillure on arrose le
gravier qui entoure chaque pot. Les cloches sont
essuyées une ou deux fois par semaine.
Au printemps, vers le mois d’ avril, on rempote
les Drosera dans le même compost que celui qui
se trouve préconisé pour les Sarracema. Ce
mpotage doit se faire avec la plus grande
délicatesse afin qu'aucune parcelle de terre ne
rs AMG
À. vienne à toucher spé feuilles qui seraient dès lors
ceRATvues de to arme. Les espèces au repos
omplet sont Fr pis transplantées en sol frais.
Multiplication
k plus ects. P
Plus cultivée, se multiplie également par frag-
SAMEDI, 5 JUIN r897
ments de racines. On fait choix de fortes racines
sur des plantes bien établies, puis on les sectionne
en tronçons d’environ 5 centimètres de longueur.
On remplit une terrine j jusqu’ à un doigt du bord
et l’on y couche tous ces fragments radiculaires.
On dépose cette terrine en sérre ter mpérée
humide afin d'accélérer la végétation et au bout
de quinze jours à trois semaines, on ne tarde pas
à voir apparaître de jeunes pousses qui, rempo-
tées séparément, constitueront autant de plantes
nouvelles. Les Drosera exigent le plus de lumière
possible et peu de chaleur. L. GENT
10 90. ”\ y
13° svt | DIR #7 >
ja nt LR CEA
Nul
yéller
‘
Fig. 77. — Vitis tricuspidata (voir p. 200)
LES PALMIERS DANS LA DÉCORATION
DES JARDINS
Lors de notre visite au Jardin botanique .de
Leiden, à la fin d’avril dernier, notre attentio
fut attirée par un Chamaerops ( Erashycar pes)
excelsa qui, as en pleine te it
l'hiver. . Witte, le
virens, » nous remit, à cétte occasion, un exem-
nu
F
I
plaire d'un article qu'il avait publié sur les Pal-
miers dans la décoration des jardins et dans
lequel nous trouverions, entre autres, des détails
circonstaneiés sur Fessai de culture en pleine terre
fait avec le Chamaerops en question, Cet article
nous a paru tellement intéressant que nous nous
hasardons à traduire librement et dans sa
[er
presque totalité ; en même temps qu'un hom-
mage à notre sympâthique guide du Jardin de
Leiden, ce d'être utile à nos
lecteurs
Dans ces dernières années, on a pu faire, à
sera un moyen
VAR
VA
Frs = A à, \
AN ee #
Leiden, des expériences très instructives en ce
deux serres, afin de p
PNR la ferraille. asar
que, s la première serre, se trouvait un gran
des sinensis ;-dans la seconde, un grand
AA australis.
Cu. D.B,
(À suivre.)
LES PROGRÈS DES ORCHIDÉES
ropos de l’article que nous avons publié
4 ,
en vue de ce progrès, qu’on
laissât les Orchidées dans leur patrie, qu’on leur
y ménageât tout au moins de grands asiles où
elles pussent se reproduire et progresser à l’aise,
« car elles ne progressent pas dans les serres, dit
notre correspondant, elles y dégénèrent même
parfois. »
Certes, nous sommes bien loin d’être partisan
de la destruction totale des Orchidées dans leurs
stations naturelles, et nous avons déploré bien
souvent les procédés brutaux de certains collec-
teurs. Mais si nous sommes d'accord avec notre
correspondant sur cette conclusion, nos motifs
ne sont pas tout à fait les mêmes que les siens.
D'abord, il n’est nullement démontré que les
Orchidées ne soient pas capables de s'améliorer
dans les cultures. Si n Ï
considération un peu de côté dans l’article rappelé
ici, c'est parce qu’il nous semble que l’améliora-
tion qui se manifeste à l’état naturel,est beaucoup
plus rapide et plus importante. Mais encore tout
le monde n'est-il pas du même avis, et par
exemple le Gardeners’ Chronicle — un excellent
juge sans aucun doute — attribuait une part très
grande, dans l'étude que nous avons citée, aux
progrès opérés par la culture; voici un. passage
concluant de cet article :
« L'art du jardinier ne contribue-t-il pas, dira
t-on, à produire ces variations? Indiscutable-
ment oui. La bonne culture produira une bonne
végétation, et celle-ci se manifeste par le déve-
loppement du feuillage et l'agrandissement de la
Non seulement les dimensions peuvent
être agrandies, mais la forme elle-même peut être
modifiée, de même qu’un homme dénué de tout
peut subir une véritable transformation si on
lui donne un bon régime alimentaire. Ce seul fait
rab s
auxquelles elle était exposée de toutes parts dans
son pays natal, suffit à expliquer beaucoup des
variations que nous constatons; et il suffit à
expliquer ce fait bien connu, si si
les explorateurs, que ce n’est pas dans une
forêt tropicale qu’il faut chercher à voir les fleurs
ans toute leur beauté, car celles produites par le
talent du cultivateur dans une serre à Orchidées
sont souvent bien supérieures à celles qui poussent
à l’ét »
Nous n'ajouterons qu'un mot. Quelle que soit
l'opinion à laquelle on se range dans ce débat, il
civilisées, pour lesquelles ce genre de luxe est
LA SEMAINE HORTICOLE
devenu aussi nécessaire que les diverses caté-
gories d'art, sans lesquelles la vie moderne
perdrait tout son attrait, toute son élégance et sa
beauté.
S'il était d’ailleurs nécessaire de justifier l’uti-
lité de l'intervention ‘homme, il suffirait de
mentionner l’hybridation artificielle.
Certes, il y a des réserves à faire sur ce point.
Tous les hybrides qu’on a produits n'étaient pas
n le d
la Société Nationale d’Horticulture de France,
il aurait mieux valu laisser les plantes telles que
les avait faites la nature. Tout au moins aurait-il
mieux valu rejeter les produits médiocres ; mais
comment réclamer cette abnégation d’un orchi-
dophile aux yeux de qui ces semis représentent
de cinq à douze ans de soins, et parfois de soins
délicats et constants? N’a-t-on pas dit que l'amour
qu'on porte aux enfants est en raison directe des
inquiétudes et des soucis qu’ils ont causés ?
ais il y a des hybrides remarquables, il y en
a qui sont de premier ordre. Dans ceux-là, l’ingé-
niosité humaine a produit des fruits précieux, et
les espérances qu'ils donnent pour l'avenir sont
très vastes.
En voici un exemple entre mille, et un qui a
‘avantage de nous ramener à notre comparaison
entre l’action de la nature et celle de l'homme.
. Piret nous racontait tout récemment, à pro-
pos des fameux Cattleya Mossiae pâles dont il a
une collection si choisie, que les variétés blanches
ne se multiplient pas à l’état naturel; leurs
graines reproduisent des variétés colorées. C’est
—n
s
indigènes, qui récoltaient avec soin toutes celles
qu’ils rencontraient et les considéraient comme
des sortes de fétiches.
Le fait signalé par M. Piret s'explique aisément
par l'intervention des insectes, qui viennent
féconder les fleurs en y a portant un pollen
étranger. Lorsqu'une fleur au coloris blanc est
fécondée par le pollen d'une fleur rouge, il y a
de grandes chances pour que les semis ne soient
pas blancs, Le rose des pétales et des sépales peut
encore S'atténuer plus ou moins, mais le rouge
ourpré foncé du labelle est difficile à éteindre
complètement.
is supposons la même plante blanche fé-
condée artificiellement dans les cultures, à l’aide
de son propre pollen.Il y a de très grandes chances
i
| : 1on peut prévoir hardiment une
grande majorité de Cattleya blancs dans la
descendance.
Ne serait-ce pas là, déjà, un très grand résultat
obtenu par la culture ?
Tous les orchidophiles actuels seront de cet
avis. Toutefois notre ambition
dans l'ensemble, et plus conformes à un type
choisi de perfection.
C'est là un idéal, bien entendu, un idéal très
lointain. Pourtant, quels progrès auraient déjà
SE
pu être réalisés dans le genre Cypripedium
exemple, si l’on avait suivi un plan bien 42
| G, LE
QU'EST-CE QU'UN BEAU CATTLEYA MOSSUE?
sur lesquelles nous croyons devoir nous expliquer
ici en détail.
D'abord, que peut-on appeler une «be
‘4 4
vis des bons juges, les qualités \wf
une belle variété sont les:suivantef
un coloris vif, c’est à dire les pétales et les sépala
rose vif,
. M. Linda
mpion, Empress Queen, Moortebechiensi, ©
Lucienne, Fohn Schulz, Amis Alexis, tri
Phans, exquisita, etc., les plus beaux peut-être
les plus imposants que nous ayons vus jusqu'ic.
i l’on devait formuler des « règles pour
juger, » en fait de Cattleya et spécialement& b
. Mossiae, ce serait sans doute ainsi qu'onls
formulerait. Mais elles ne seraient pas complèts
si l'on n’y ajoutait pas quelques remarques.
Le type que nous venons de décrire est celli à
qui est généralement le plus estimé parmi ls
s courantes du C. Mossiae; c'est uneélit
choisie dans la foule. Mais il existe des foms
très rares qui sont très appréciées, quoique
rentrant pas dans ce type. Au premier rangé |
"3
n'ont que les sépales et les pétales blancs, et@
sont parfois de premier ordre : ainsi le C. Moss
alba coelestis, qui a fleuri pour la première Hisih
ruxelles et a été figuré dans la Lindenia. CE
variété remarquable a le labelle blanc, avecu#
grande macule jaune orangé sur le disque ®
les bords de la gorge, et quelques fines stries De D
lilacé clair en avant à la partie” ééntfale AS}
le C. Mossiae Reineckeana, dont le labelle po
un gracieux réseau de veines rouges plus
moins étendues, et le C. Mossiae alba v
d i ts bl
cham
fleurs plus petites qu’à l'ordinaire et d’une 4%, |
Le i ille rès belle) s%
peut-être un hybride naturel plutôt qu'une
du C. Mossiae. É
D’autres formesdistinctes peuvent aussi méri”
qu
que la. belle allure et l’ampleur de are |
quand il sp.
n L |
de choisir entre deux variétés qui rentrent ie |
s condil se
|
,
J
à
[.
RE ——————
.
uant aux noms des variétés, ils ne sont pas
rellement beaucoup d'amateurs
donnent des noms à leurs plantes pour les distin-
guer, mais ces noms ne peuvent être considérés
comme ayant une valeur en dehors d’une
collection donnée ou d’une occasion donnée. Il
arrivera fr réquem mment qu'un ême variété
recevra plusieurs noms sitrdltlogeféht dans
diverses collections ; il arrivera aussi que l’on ne
pourra pas identifier une de ces variétés avec
, parce que le Cattleya Mossiae varie
à l'ifoi, Il faut donc renoncer à donner des
noms aux diverses formes, à moins qu ’elles ne
soient très supérieures et qu'elles n'aient été
figurées dans ‘les publications -ieonographiques
spéciales.
MILTONIA, ONCIDIUM ET ODONTOGLOSSUM
A deux reprises récemment, en étudiant les
Miltonia, nous avons eu l’occasion de relever
dans la nomenclature de ce genre quelques confu-
sions avec les genres voisins Odontoglossum et
tonia, même les p
des différences considérables de forme et d’allure;
e sorte que ce genre, qui ur dr certaines
pets très proches voisines d’autres genres, en
renferme aussi qui sont très différentes entre elles.
Il y a là de quoi dérouter quelque peu.
Le groupe composé de ces trois genres ne de-
vrait-il pas être remanié, refondu, en catégories
divisées d’une autre façon et basées sur d'autres
caractères? Il est permis de le penser; mais il
faudra pour entreprendre cette tâche AA sûreté
de coup-d’œil, une abondance de documents et
une autorité exceptionnelles, qui ne se trouveront
NE ia e pas de sitôt r
e qui a permis aux trois genres actuels de
subsister dans l’usage — non sans quelque 2
sition de la part du monde horticole — c’est d’un
part, que la grande majorité des Oncidium et dés
Odontoglossum les plus connus sont suffisam-
d'autre part, que le genre
Miltonia est peu étendu. S'il avait renfermé
coup d'espèces, la confusion serait devenue
si grande et si génante qu'il aurait bien fallu y
rem: :
notre étude du
ur compléter genre Miltonia
‘éhépondre aux questions qui nous ont été adres-
sées êS par plusieurs abonnés, nous allons exposer
sommairement les caractères qui permettent de
reconnaître un Milto
Disons d’abord dé we Miltonia rentrent dans
la tribu des Vandées, c’est à dire qu'ils ont une
seule anthère fertile, les pollinies formées d’une
: Continue de consistance cireuse, et munies
d’un rétinacle et d’une caudicule. Dans cette
tribu, ils apparti a ibu des On-
peut, paran Sri s pire ues,
établir er entre les Miltonia, les Odontoglossum et
Oncidium les différences suivantes :
1° Dans les Miltonia, le labelle est le plus sou-
Vent sessile et plan, et s’écarte du gynostème à
angle très ouvert; la colonne est courte et porte
SAMEDI, 5 JUIN 1897
199
au sommet des oreillettes ou ailes bien distinctes.
Le limbe Fa er M t échancré a
sommet, et le disque est nu ou ne porte que des
lamelles dei dérelppler L'inflorescence est
pauciflore.
2° Dans les Oncidium, le labelle est muni à la
base d’un onglet court; le limbe est généralement
échancré sur les bords de manière à Rue des
lobes distincts, et son disque porte, près de l’on-
glet, des crêtes ou des tubercules. L RE Aoredéé ee
est généralement longue, ramifiée et flexueuse,
multiflore.
3° Dans les Odontoglossum, le labelle est
la base en onglet, sa
E
ses
lobes latéraux sont dressés; la colonne est plus
ou moins allongée, et son sommet n'est ordinaire-
ment pas distinctement ailé.
Il suffit d'examiner Le près les fleurs de quel-
ques espèces de ces trois.genres, pour . constater
que ces distinctions es cependant un peu arbi-
traires et souffrent de nombreuses exceptions.
nsi, parmi les Müiltonia, le M. candida a le
labelle relevé sur les bords et formant un cornet
utour de la colonne, au lieu d’être plan et de
former avec la colonne un angle très ouvert;
les ailes du gynostème sont peu distinctes. Le
M. Endresi a le labelle sensiblement trilobé, et
le M. Phalaencpsis forme deux lobes latéraux
très développés. Si le M. candida, le M. Blunti
portent des lamelles sur le disque, elles sont très
peu visibles sur le labelle du M. vexillaria et du
oezli, par pe et elles n'existent pas
On pourra Tara que la crête
tuberculeuse du disque, si caractéristique dans le
Oncidium, fait parfois défaut (dans l'O.
e e) ou est remplacée par de
elles; que, dans les Odon toglossum,
in d’être toujours parallèle, à sa
gynostème. On. voit
n'apportent
LP:
pes lam
le labelle est loin
pe sde = avec le
ces classifications
ds ‘une faible turoièr re. G.
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES PLANTES ALPINES
Il est, pie les plantes, tout un groupe peu
ants ijoux, mignons 4 brillants
orgueil-
leuses SE exotiques, si fort à cu mode
jourd’hui,
t pour lesquelles, pourtant, nous
avons Lg d'inérét ya d’admiration. Ehbien ! !
s’il fallait, écerner un prix de
beauté, sh ss ares brillant Cattleya, une touffe
de Gentiana bavarica où un Di
e
sulanus, certes j Fe ré la pomme à l’un de
ces deux derniers. Bien que le mere soit
superbe avec ses larges pétales c chatoyan
ces
petites Gentiatés ont un air si brillant! je ges
est si pur, Si arm un vrai sourire de la mon-
tagne! Quant au Dianthus, ses pétales sont si
finement tupées son parfum est si suave!
Mais, hélas! si vous avez rapporté, précieuse-
ment, cette Gentiane, cette petite échappée du
ciel, dont elle a la rs vous avez dû avoir bien
des mécomptes ; oi du moins, jusqu à présent,
n° fire végéter quelques gross
pour arr au printemps suivant, qu'il n
restait
Atiei, sénelle délicieuse surprise, cette année,
d’apercevoir d’abord des boutons, puis dix fleurs,
formant une touffe idéale dont le bleu merveil-
leux aurait été envié par leurs sœurs de la mon-
ye
jolie petite plante. Songez que depuis plus de dix
ans (quelle patience!) j'essayais, en vain, son
acclimatatio
et auto nat,
chimiste rome
mon installatio
Oh! bien Ginyh D installation! Chacun
eut essayer, la chose en vaut vrai t la peine.
en suivant les conseils d'un
de mes amisy j'ai changé
n tube de verr
droit; une bouteille à large col renversée sur
un tr répied, dont la hauteur sera calculée pour
laisser environ o"or de jour en dessous du gou-
lot, constituent tout l'appareil.
ne le côté du baquet, à o®r0 du fond, on
perce un trou pour y placer et pt à
l'aide d'un bouchon foré, le’ tube coudé,
servira de trop plein; sur le double fond, fixé
à omr5, on met de la terre de bruyère concassée
et mélangée de sphagnum, en ménageant un
espace libre, suffisant pour le eg et la
bouteille préalablement remplie d’ea
C
pluies ou des orages, et la bouteille, au renouvel-
lement de l'eau qui doit, par capillarité, alimenter
le marais miniature. Et, si l’on a soin de bien
bomber, au milieu du baquet, le compost qu’on
y a mis, on pourra y cultiver des plantes plus
ou moins irriguées, selon leur goû
grave question est, maintenant, celle de
’eau.
Il faut, pour certaines espèces du moins,
une eau très pure, celle du reste qui convient aux
Orchidées exotiques. Une eau chargée, même à
très —. dose, de calcaire, tuerait cou
e notre h
qui plaît aux uns ne saurait toujours plaire aux
Voyons, maintenant, ce que nous allons culti-
ver dans nos Alpes en baquets (est-ce assez peu
idéal ?et, ets,
pourtant, notre :
si vous aimez mieux, n “est pas du tout banale;
un si petit espace les variétés al
viennent dans nos rocailles, telles que le Trollius
RE PR le Mulgedium; etc.; nous r
terrain de choix pour la toute rer ea
ds sommets, celle qui croît à 2000 mètres €
plus, et qui rappelle les rocs ares Re que
les touffes d'Eritrichium nanum et d’Androsace
pubescens éclairent de leurs délicieuses corolles
bleues ou bl
Oh! Lecteur, si vous saviez quelles douces
splendides solitudes, ces glaces qui nous en-
ne x précipices, ces pierriers qu'il a fallu
Mais spas récompense, lorsque, haletant de
la rude montée, on met la main sur ces jolies
plantes! La fatigue est oubliée, et...
Mais redevenons botanistes, car, en rouvrant
les yeux, nous nous retrouvons bien loin de tout
cela.
Le premier paques contient : les Primuia lon-
giflora, minima, nivea, marginata, et aussi
fa arinosa, moins Ka ile celui-ci, mais si oh et si
mé, qu'il a eu les honneurs du bac; le Cor-
inte Mathioli; lee Drentalis europaea ; le Solda-
nella alpina, co ntagne et peu
facile dans la 15 (non qu'il ne prospère pas
ici, il fait au contraire de jolies touffes). Pour-
tant,essayez de la faire fleurir, la coquette montre
bien, au premier printemps, quelques hampes à
fleurs, mais, au lieu. de montrer sa jolie coupe
déchiquetée, toujours les boutons sèchent misé-
rablement.
faisant briller au soleil ses étoiles lilas.
Le bac n° 2 sert de demeure aux : Gentiana
n AA TR er na; Swertia percunis; dans
les fissures des rres qui cachent la bou-
teille, croissent ré + lenium septentrional et
son hybri de l'Asplenium germanicumetle Wood-
siæ hyperborea, rs HARFeS fougères, peu com-
munes dans les cultu
Je D
(A suivre.)
VITIS TRICUSPIDATA
5{veit fig: 77, page 197)
C'est sous le’ nom d'Ampelopsis Veilchi
que cette précieuse espèce grimpante est, spé-
cialement ré dans les jardins de Bel
cissus éricuspidata Plan-
chon et Amipelobsis sed spidata Sieb. et Zucc.
èce
esp
du Japon; on
nissant, à l’état sauvage, les rochers non loin de
Foabaniaoe Fe NAUERRANE ve est Éropables,
ment du de la Chi
t'énilteunent avr Vaitch et fils la se
0 s sarments, le temps les réveille
fous toujours à la base. D: lle son Fes
st tellement d qu'il vaut bien n ait
pair à de la pee en lui fournissant un “léger
aillasson pou
Le Vitis tricuopidaté est une espèce très sar-
menteuse qui, au moyen de vrilles à extrémités
d
Liere ou de la cg que Elle est comme
trilobées : celles des pousses fertiles sont souvent
longuement pétiolées, cordées, à trois divisions
pointues, coriaces et luisantes. Les grappes de
fruits sont isolées, parfois disposées Pau deux et
Penscoup .
‘attache Cependan
n d'aider les sarments s: a pu A en
ps régulière, on peut les ds dans les premiers
mps au moyen de bandelett pa mme
celles < qu'on prise dans Le Pb: on un
LA SEMAINE. HORTICOLE
ee
aussi utiliser à. cet effet les bordures. des feuilles
de timbres- -Poste. La pluie se charge d’enlever
ces attaches qui, au bout de peu de dem ane
devenues inutiles. La figure n° 2
devons à l'obligeance de la Deutshe Garner
Zeitung de Müller, d’Erfurt
comment cette admirable liane a recouvêrt en-
tièrement le mur de soutènement d’une terrasse
dans l’île de Mae située dans le lac
Constance. La figure montre, à gauche, une
partie du mur tapissée par les sarments de Vitis
un majestueux parc paysager dont les plantations
se développent d'une manière luxuriante, grâce
au climat maritime dont elles sont favorisées et
ee aussi au talent du chef de culture M. Eber-
ing qui peut se slorifier d'y avoir développé un
grand nombre de spécimens uniques.
Le Vus tricuspidata a l'avantage de ne
prendre qu’une place fort mince en avant des
murailles qu’il tapisse admirablement par son
beau feuillage vert gai. Celui-ci se développe
Fig. 78. — Siatice superba f. albo.
avec une grande rapidité et sur une étendue
considérable. Le journal précité de M. PAPE ne
que-le feuillage passe..en.a:
coloris” variés. Un exemplaire a à es OSi-
tion du nord dans ie jardin de l'École d’horti-
culture de l'État à Gand prend, à l’autom mne, une
teinte rouge pourpré vif ou jaune rougeâtre qui
attire attention de fort loin et qui augmente les
mérites de cette belle plante.
SAXIFRAGA PELTATA
(Voir fig. 76, page 194)
De à ygg les espèces de nee cultivées,
celle que s urément la
Bien
ny a que eg
fut découverte par Hartw
dans les montagnes de Sacramento . et décrite
soigneusement par Torre avant cela, il ne
paraît pas que des graines ou des plantes en
aient été er ss plus tard, elle a été trouvée:
inflorescences comprennent quantité de. fleurs
à--des:-]
aussi dans les montagnes de la Californie, C'est
le collecteur RO DRÉe . Roezl
en, 1870, a envoyé, aux Jardins ee DES
St-Pétersbourg et de Zurich, des
plante sous le nom de U HOUR DL pe.
ombrelle) et rendu ainsi la culture possible.
Bien qu'introduit dans les cultures depuis
bientôt trente ans, le Saxifraga peltata n'est pas
répandu comme il le mérite :
©
5
"©
Ê
2
#
FE.
plus A que
cette espèce américaine. Elle est très Frs
ngueur ; ces dernier
apparaissent fin avril en très grand nombre. [&
couleur chair qui sont parfois détruites par le
se tardives, , ce qui n
TD
(el
=
[as
[a]
> ®
n
D
,
omme toutes les plantes à rhizomes, celle-ci
se multiplie de préférence par division du shit
zome. CH. DE
LE STATICE SUPERBA FL. ALBU
(Voir fig. 78)
_ Les fleuristes et les dames qui aiment à garni
des vases et. des corbeilles de fleurs font gran
uffes de petites Le dispogées #1
Fe se cueillent au commen ncement de leur
épanouissement et sont séchées en un lieu.
à l'ombre, la tête en bas; ces fleurs consera
ploÿées. comme des éme eu certaines (
minées, e 1
Les Hs du S. Bonduelli, grandes, du il
jaune doré, conservent aussi très longtempsleï |
jolie couleur, tandis que le S. sinuata consent |
de même ses Due. d’un bleu plus ou ao |
ous figurons une nouveauté, le Statice se 1
Ps fl. albo_Bena: A une. variété à om
blanches du S. superba à fleurs roses introd 4
il quelqu ues années. De la rosette de ne
couchées s'élèvent de nombreuses tiges fic
d'un ravissant rose tendre, Cette to
variété fleurit très longtemps. Cu. DE B. à
À
FRUITS ET LÉGUMES
LES ARTICHAUTS
Dean < commun terra Scolymus) est
ce
existe plusieurs variétés, entr'autres, l'Ariichaut
gros vert de Provence ou À. de Laon, à grosse
tête verte; l'A. violet, moins ‘fort, à tête violette ;
l'A.
durant de longues années. Depuis quelque temps
les semeurs et en particulier ceux du Midi, tels
LE LATE
SAMEDI, 5 JUIN r807
a ee ee y vert sans aucune nuance
iolette. Le capitule a une très large base et les
écailles sont charnues et de saveur excellente.
C'est la variété la plus belle qu'on ait obtenue
Jusqu'à ce jour.
À suivre.)
© PARCS ET JARDINS
A PROPOS DU PUCERON LANIGÈRE
UN AN DE TRAITEMENT EFFICACE CONTRE LE
PUCERON LANIGÈRE
Comme suite à une note donnée dans la
Chronique du 15 mai 1897, je n'hésite pas à
reproduire dans les éblénités de la Semaine
Horticole, ce que je recommandai en 1895 dans
Fig. 79. — Artichaut remontant.
ue MM. Dammann et Cie, de San Giovanni a
Tools ont cherché à dfélioter ou tout au
Qin s races connues. Ils ont ob-
ne Edge figure les suivantes
ayant des Ra Ans dive
1° L'Artichaut AE (fig. 79) est remar-
quable p ar sa beauté d’abord. Les têtes sont très
Srosses, très lourdes, d’un vert foncé, vue
Peu violet et absolument dépourvu de piquan
mn u d’épines, tellement qu’au sommet des nes,
où l’on a contre ae les rudiments d’épines,
n'en xiste pas même de trace. De plus, la tête
est très tendre et dub goût excellent. En Italie elle
donne ses fleurs au printemps et une seconde fois
en automne. De là le nom d’Artichaut remontant.
2 L’'Artichaut Horace o), une autre
Aouveauté, à souche très développée et à feuillage
se ; d’un coloris vert glauque. Les têtes sont
très nombreuses et très grandes à la fois fermes,
= et précoces; leur forme est aplatie et
le Fournal des Campagnes, afin que nos le
uissent eux aussi mettre à
destructeur (1)
pommiers.
oici ce que j'écrivais en décembre 1895 :
544 d'encre ve rsée, que de papier brouillé et que
contradictions émises jusqu’à ce jour pour et
pit les insecticides et les traitements destinés
à combattre efficacement /e mr lanigère!
Il n’est pas nouveau ce puceron ?
Non! Il n'est même par
cteurs
rofit ce traitement
de ce redoutable ennemi des
malheur r, pour les
arboriculteurs, que trop anciennement connu
d'eux, puisqu'il y a près d’un siècle que l’Amé-
rique nous dota de cet Hémiptère.
Le puceron er DE Afhis lanigera, est le
plus grand ennemi des pommiers soumis à la
taille. Il se Hiéectité (puisqu'il vit en famille)
(x ) Traitement que nous avo re menté avec un
succès complet pendant notre séjour comme jardinier-chef
des cultures de CR Altesse le e free Murat.
201
sous l'aspect de nombreux flocons just qui
apparaissent en été, à même sur les branches,
dans les crevasses de celles-ci et le ce gén
dans les anfractuosités formées par les petites
branches fruitières. Comme tous ses
il se propage avec une rapidité extrême, mais il
a de plus un grand avantage sur ces de
en ce qu'il sécrète
blanchâtre, imperméable à l'eau, qui le
l'abri de toutes les pulvérisations et in
les injections faites a de ne elle
lui permet de pouvoir sucer la sève du pommier
Un arbre qui se trouve dans de telles conditions
Fig. 80. — Artichaut Horace.
Rss vite sa puissance végétative et est iVOuÉ à
une mort certaine, qui souvent ne se fait pas
longtemps attendre.
Et 2 qu’il donne, indirectement, La
cloque; voici comment : il se mène sur les
feuilles et nue sur On passage une liqueur me
nt très friandes. Celles
se promener sur les feuilles pour sucer ce liquide
et laisser à la place une autre sécrétion, lée
acide formique, qui ie les feuilles sur tout
l'emplacement où il a été sécrété et forme sur
celles-ci des petites docs. d'où le no m de ose
onné à cette maladie par allusion à la form
que prennent les dites feuilles.
A l'automne, il disparaît ou plutôt il descend en
terre sur les racines après s'être accouplé et avoir
pr sur les branches ses œ nés à
pétue SH remonte Es
r achue et sonne ses colonies avec les j Jeunes qui
viennent d’éclor.
D'après ce Fa nous venons de dire sur son
mode de vivre, il faut, pour rendre le traite-
ar bien efficace, l’atteindre après son éclosion,
avant son accouplement et sa descente en terre.
endant le printemps et l'été, le traitement
devient délicat, sn méticuleux et presque impos-
le, vu la e gène que l'on éprouve par les
feuilles, les “aies et les fruits pour pratiquer les
opérations.
C'est donc à l'automne, sitôt après la chute
des Rene qu'il faut sévir. Cette époque coïncide
exa ment de l'accouplement
“ea quoi, ils FpreR leur
ponte. Nous devons le dire de suite, la seule
cause de notre réussite est la destruction ton!
la ponte.
Hier encore nous employions la formule
suivante :
Savon noir I a. 3
Pétrole I
Pau: : 10 as
qui fut BE ce sat par dti M. Hardy, le regretté
directeur de l'Ecole de Versailles
Aujourd’hui nous l'avons remplacée par la
rt ombre
a donné une cure radicale très
de sujets, nous
satisfaisante.
oic nt nous avons opéré : nous avons
appliqué Se traitements successifs pendant une
seule ann
Le 1" qui pour but d'atteindre le puceron lui-
pour pratiquer cette D furent le pinceau
et la petite brosse à poils
Au printemps suiv ra re arbres ont reçu
rer d’ailleurs ce doit être l'habitude chez
les bons arboriculteurs, le grattage des vieilles
écorces, ex - et le chaulage de toutes
les parties de l'arbre, avec un lait de chaux
Médiiohné de sulfate de cuivre, dans les pro-
La s suivantes
00 grammes sulfate de cuivre et 400 grammes
de cie vive pour 10 litres d’eau.
is un anneau de goudron fut fait au pinceau
à 20 centimètres de terre sur chaque pommier,
afin De sur ceux-ci l'ascension des
insectes
Voyant parmi les pommiers traités que bon
nombre étaient totalement débarrassés de leurs
pucerons, j'eus l’idée de faire rattraper à la végé-
tation le temps perdu, en activant celle-ci par
des arrosages donnés à ep liquide ainsi
COMPOSÉ + = "Teener en é
: PE ta
hi pan, humain liq
gr. sulfate — fer. ré
pour . ras
Cet arrosage a RE sens pour nous le dnxitnis
traitement et a eu lieu pendant l'été de 1894.
Seuls quelques “Hs restés de loin en
loin, sur dix-neuf arbres seulement, parmi les six
cent cinquante traités, nées exterminés par le
troisième traitement, qui fut identique au premier
et pratiqué un an après, en automne 1894.
Depuis cette époque, le puceron lanigère a
ap disparu de nos cultures, notre cure
é radicale et d'extinction. Et nos pommiers
cé épris leur santé et leur vigueur végétative
Lac spam maintenant qu'ils sont débarrassés de
‘as orne pme der goss
* Scolopendres, Adiantum
LA SEMAINE HORTICOLE
ces vampires,
vrais accapareurs de sève et
destructeurs d’arbr
à la taille de
lus, nous pensons
rendre service à l'horticulture en général en
signalant ce traitement pratique d'extinction qui
nous a par nt réussi et que nous pré-
conisons hautement, . POTRAT.
Ecole Lepeletier de St-Fargeau, mai 1897.
EXPOSITIONS
L'exposition d’horticulture de Versailles s’est
ouverte le 22 mai. Installée sous une vaste tente,
en plein parc, elle était fort bien organisée, fort
bien encadrée, et a obtenu un grand succès. Au
point de vue du choix et de l’ élégante disposit.on,
il aurait été difficile de demander m
Les groupes les plus apotiete dent ceux
de M. Robert Lebaudy, de M. Truffaut et de
MM. Vilmorin-Andrieux. Ils ont été fort admirés.
Celui de M. Robert Lebaudy se M à set
surtout d'Orchidées, très jolies et arrangées ave
beaucoup de goût; les Cattleya Mendeli, Schrô-
deri, Mossiae, Skhinneri le Laelia Durpurata y
attiraient principalement l'attention, et étaient
réprésentés par de bonnes variétés; il y avait là
encore des Cypripedium assez nombreux, C. bar-
er-
e *vexillaria;
Anguloa Clowesi, Sobralia macrantha,
dium Kramert,
etc. S
Orchidées étaient entremêlées de beaux Caladium
colorés qui leur Re admirablement com-
pagnie ; enfin, au sommet du massif, un Latania
orné de Laelia me sur blocs suspendus
formait un couronnement très gracieux.
M. Lebaudy exposait encore, à part, un groupe
de Gloxinia magnifiques, en coloris variés, et un
nts.
tre de l’expo-
sition un énorme massif de Palmiers et d’arbustes,
bordés de green matin plus basses et
d'Orchidées, Nou a remarqué
toglossum Paetoris, hastilahie
cirrhosum,
sets Été Poe. dre NS
, des Broméliacées,
Tillandsia Zahni, Bilbergia, Nidularium, etc
des Caladium argylites et autres Asparag us
ne rengeri en jolies touffes, de beaux Anthurium,
allistemon speciosum, bien FENG des pou
dendron, le RHONE Lindeni, des Ara
roton, Araucaria, Sanseviera, Schiamatogltes
Roebeleni, le Bngoimoilles £labra, etc. .
MM. Vilmorin-Andrieux et Cie Mains cr
selon leur habitude, de superbes massif de
mélangées ; puis un groupe de Minulus, un Lie
à Cinéraires hybrides doubles, un de Giroflées
quarantaines et grosse espèce, un d’Ancolies et
un de Pavots.
La plupart des autres groupes ne portaient
e noms d’exposants; nous nous bornerons à
citer les plus remarquabl
D'abord, un groupe . très important et choisi,
, P , des Bego
a décoratif, des Arabia Veitchiet Kris
veana, des Araucaria, etc
M. Pidoux exposait de beaux lots d’ Hértil
en boutons et de Pelargonium variés.
M. Moser avait un superbe groupe de Rhod.
dendron et un autre de Climats notamment
deux Math rien C. M. Ma agne et
C. rasta Mos
n pétit done d’Orchidées Cr ec
posait de Cypripedium barbatum
bella tulum, bien coloré, Las ce
sum; Oncidium concolot,
t Dendro bium thyrsiflo he
jolis pu ii Sn y éta1enitmss
Dans un ‘Orchidées, noù
notons “ es re Schilleriant et ‘aclur
diae; Odontoglossum Coradinei, Cattleya Ma
siae, C. intermedia, Den robium Dalhousiea:
num, Laelia 4. noi “Masderalia Veitchi,
Cybripedium re
Derudder Le un joli groupe dé
Fe de de belle “e
autre his élégants, et un
Rhododendro
Un grand “e beau massif d'Azalées attirait
l'attention, près LE l'entrée, mais nous n’y avons |
pas trouvé de nom. Il y avait là des spa
de taille remarquable,
M. ssert avait de très belles Pois
27 M odorantes.
M. Chr Le avait envoyé un superbe gone
de Das
n petit og d'Orchidées, placé près du
centre, renformait un bel Odontoglossum Le
torei, au labelle très bien É
ous Pre Rlbuner encore un groupe de
Begonia tuberculeux à fleurs très grandes et fort
intéressantes. Ce groupe, qui était aussi très
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Samedi, 12 Juin 1897
CHRONIQUE
Concours de bouquets. — Notre us
confrère, M. H. Martinet, publie dans son jou
le compte-rendu de l'Exposition d’ A br
de Cannes, où nous lisons ce qui suit : « Il me
reste à signaler, avant de terminer, une bien inté-
ressante innovation : un concours de bouquets
faits sous les yeux du public. Voici le pere
très simple de ce concours original. Les concur-
rents reçoivent, dans un Lou préparé à l'a avance,
une provision équivalente de fleurs coupées va-
riées; ils s'installent, FA au public, sur une
&,
table élevée formant estrade et là, chaçun isolé.
e.ses voisins par de légers paravants, ils
façonnent leur bouquet ou leur gerbe avec les
matériaux mis à-leur disposition
« Le Jury, composé en grande partie de dames
Patronnesses, tenant compte du temps passé et
surtout de la beauté du bouquet, procède au
classement séance tenante.
« Quatre concurrents, deux j jeunes filles et deux
hommes, se disputaient les prix. On les voit à
l'œuvre sur Le figure ci-contre, Et d’après
un instantané que j'ai pu prendre malgré une
lumière très FAT Les premiers prix ont
été pour les dames, qui, décidément, semblent
être plus habiles et CU PEARESS que les hommes
pour Fos sortes de travaux.
Æ€s concours habituels dé bouquets organisés
à l'Exposition d'horticulture de Paris, sont
Vu te cette année d’un concours de bouquets
à la Main, composés dans un délai de vingt mi-
nutes sous les yeux d’un jury, constitué de dames
Patronnesses, Ce dernier concours sera dans le
t
s'adressant à la Société d’horticulture de France,
84, rue de Grenelle, Paris.
Ne Pourrait-on pas organiser pareil concours,
cepehdane A5 sA TR
La Saxe à je spaiHon Universelle de
is, en Les horticulteurs du
. —
C'es
esde, dont M. Rudolf Seidel, Le
Srand horticulteur de Laubegast-lez-Dresde,
SAMEDI, 12 JUIN 1897
le zélé président, qui dirigera cette entreprise,
dont le. pays saxon retirera les pl
bénéfices. Nous ne pouvons qu'applaudir à cette
intelligente initiative. Pourquoi la Belgique, cette
autre puissance horticole, n’agirait-elle d
même? Il y aurai
des principaux pays horticoles de l'Europe pour
le plus grand bien de chacun et pour le succès
de la partie horticole de la grandiose Exposition
qui se prépare à Paris
a flore des sun et un Littérateur., —
mea a aucun de leurs noms, Mireille
se laissait couvrir de fleurs. Après en avoir piqué
à son corsage, à son feutre, ne sachant plus où
en mettre, elle les accumulait sur ses genoux,
les retenant avec ses deux mains sans se soucier
de son mulet qui cheminait à sa guise
Ah! Madame la fée aux fleurs !
Baromètre pour tous. — Jamais les indica-
tions du baromètre ne furent plus intéressantes
que par cette mouvemen
tée. Mais on n’a pas toujours un baromètre sous
main. Qu’à cela ne Re dit le Fournal
d'hygiène. Lisez la prédiction du temps dans le
baromètre de la Réture, Sans y lire : plantes,
fleurs, insectes et oiseaux vous renseigneront à
souhait; qu’on se le dise!
Il pleuvra :
Si le souci d'Afrique tient sa fleur fermée.
Si le en de Sibérie tient la fleur ouverte
pendant la n
Si le die des foulonniers resserre ses
monstrueuses écailles
Si la tige du trèfle s se PARLE
Si les vers de terre sortent en abondan
Si les oiseaux de basse-cour, “lea perdrix et les
moineaux s’ébattent dans la poussière.
Si les canards et les oies volent çà et là et
plongent dans l’eau
és ge moutons et les chèvres sautent et se
bat
Si js abeilles s’éloignent peu de leur ruche.
re les hirondelles volent rapidement en rasant
On peut compter sur le beau temps
Si rose de Jéricho pelotonne et contracte ses
branc
Si la “tourterelle roucoule lentement.
Si]
Si les PPT crient le n matin
i les moucherons se rasse mhlent vers le
RE du soleil et forment des colonnes tour-
billonnantes.
Quand les fils de la Vierge s'étendent à travers
les sillons.
à l'Ecole nationale d’horticulture de Ver-
sailles. — Par décret ministériel en date du
2 avril 1897, M. le Ministre ‘agriculture a
é M. H. Martinet, ancien élève diplômé de
l'Ecole lee de Versai itecte-
paysagiste, professeur d' horticulture industrielle
et commerciale, à l'Ecole nationale d’horticulture
203
de Versailles (nouveau cours de création récente,
26 avril 1897) ;
Et M. J. Gérome, PT élève diplômé de
l'Ecole nationale d'hor culture de Versailles,
chef des serres au Museum d'histoire Rat
nommé par ce même décret, profl r d
floriculture de plein air et de serres à la 4 Es
école, en remplacement de M. B. Verlot, décédé.
Bibliographie. _ M. Ludwig Müller d’Erfurt
vient de faire RRragre Ja deuxième édition de
l'ouvrage encore récent : Album de mener
et de plantations de pu A par ’épui-
valeur incontestable de cet ouvrage méritant et
paqe, La présente édition figurant 287 pro-
ets de parterres mosaïques de massifs. de
plantes à fleurs et à feuillage, 366 gravures (plans
terriers et vues d'ensemble) soigneusement
s e 947 indications de planta-
i des augmentations
Même les
une juste n à vrgrte Le leur emploi dans la
décoration de nos part
Comm me on le voit, ‘cette publication ne s'est
cet ouvrage, c'est qu'il con e
meilleures compositions qui jusqu’à ce jour ont
été exécutées non par un seul homme, mais par
un Era nombre de praticiens des pre réputés.
n outre. beaucoup nt accom
pagnés de belles photogravures et “ineulguent
ainsi, d’une manière claire et précise, l'aspect, la
orme et l’arrangement du sujet représenté.
Pour ne dur limiter la grande utilité de cette
publicatio
les expressions techniques - — mise à part
oms scientifiques latins — sont traduites en
langues française, anglaise, néerlandaise et
talie
e
Nonobstant la riche exécution et la valeur
matérielle de ce beau livre, le prix en est encore
très réduit (1).
Aussi, nous souhaitons à chaque jardinier et
amateur de fleurs d'être bientôt possesseur de cet
ouvrage réellement intéressant et instructif,
Le Taxodium de Tulle. — Les Américains
du Nord ont un peu la manie de vouloir détenir
plus grandes Co Cependant les maj
tueuses chutes du Niagara ont dû céder le pas à,
des chutes découvertes au NE hténdle, Ils peuvent”
se vanter de posséder un arbre probablement le
doyen de tous ceux qui existent. C’est un Taxo-
dium distichum se trouvant dans le cimetière de
la petite ville de Tulle, sur la route d'Oazaka à
du sol, le tronc de cet arbre
44 mètres de circonférence, sinuosités comprises,
Le plus grand mètres, la hauteur
est de 50 mètres et ses branches s'étendent à près
de 50 mètres du tronc. On évalue l'âge de ce
Taxodium à 2000 ans. Ceci nous rappelle le mot
de S. M. la Reine Marie Henriette qui, lors d’une
visite Faite à une exposition quipaiennas du
Casino de Gand, s'arrêta devan magnifique
Cycas, s'en par M. de Ghellinck de Walle,
(x) Ce livre peut s’obtenir au prix de 11 francs chez tou
libraires et chez l'éditeur M. Ludwig Müller, Gartenbeu-
ingenieur, or
204
LA SEMAINE HORTICOLE
LEE à
président de la Société, et répondit en souriant à
l’exposant qui assignait à sa plante une existence
de dix siècles environ : « Je voudrais ge voir
l'acte de naissance de votre aber plante.
Légende de la rose. — Beaucoup de plantes
ont leur légende. Pas de fleur n'en a autant que la
rose. Le Dichionnaire rie er et ce de
x rose, par Abel Belmont, publié chez E. Drosne
e qui montait à 150 livres (3750 fr.).
c & ait un peu avare et ne paya que
contraint en justice et en déclarant que des roses
-de ce prix étaient un remède contre la galan-
terie.
La Société d’horticulture et de er
du canton d’Argenteuil organise une Ex
tion générale horticole qui aura lieu à Aréefteuil
les 11, 12, 13 et 14 septembre 1897.
es demandes d’admission à cette sm Prin
doivent être parvenues au sr ne e de
St-Germain, Argenteuil, avant le 1er
n magnifique Araucaria imbricata a été
Cét arbre avait été planté en 1832. Il avait
20 mètres de hauteur et la base du tronc mesurait
1 mètre de diamètre. Ka be dénudé de branches
depuis la base jusqu’à un quart de la hauteur,
rs sa couronne étai t écHside et bien saine.
int Chronicle consacre un dessin
l’arbre tombé.
Nouveautés de MM. James Carter.
MM. James Carter et Cie, les marchands de
graines de L
rter peuvent
vanter d’avoir contribué ainsi à l'embellissement
de nos jardins.
L'arbre à huile. — Ce Palmier que l'on ren-
25 mètres. Les feuilles, au nombre d’une ving-
taine, mesurent jusqu'à 7 mètres de longueur et
comptent un grand nombre dé folioles d’un mètre
environ. Les grappes ou régimes de fruits forment
des masses volumineuses pesant de 20 à 30 kilogr.
et comprenant une centaine de fruits qui mettent
une demi-année à mürir. L'arbre commence à
fructifier dès sa quatrième année. Vers sa dou-
zième année, sa fructification atteint son apogée
ne en continuant à être fertile durant un demi-
ècle. En Per ne la fructification a lieu quatre
fois an et est donc de ee régimes par an.
L'huile Rips des fruits d e ce Palmier est un
produit culinaire très estimé. L'Elaeis produit
aussi un vin de bonne qualité qui est la boisson
nègres
favorite des
Mn ve destructeurs. — On se plaint vive-
ment en Norwège des dégâts commis par le Pic,
st énient sur les poteaux télégraphiques. Vou-
lant poursuivre sans doute des vers qu'il se
figure entendre creuser leurs galeries alors qu’il
entend simplement le bruit du vent qui fait réson-
ner les fils télégraphiques, il creuse dans les
poteaux des trous qui ont jusqu’à 7 et 8 centi-
mètres de diamètre. Le Wood-pecker des Améri-
cains fait un travail analogue. On a constaté, dit
La Nature, que cet oiseau avait perforé, près de
hœnix, dans l’Orégon, un poteau télégraphique
en bois de cèdre pour y établir son garde-manger,
comme il le fait d'ordinaire dans le tronc de
quelque gros pin. L'oiseau se sert à merveille de
son bec solide et pointu; il commence par forer
dans le bois un dite de bonne dimension, puis
rche de l'espèce de patelle
dont il fait A Son sa nourriture, il la
dépose à l'entrée de la petite cavité, il la frappe
Fig. 81. — Primula obconica à grande fleur frangée.
avec son bec jusqu’à ce qu'on n’aperçoive plus
qu'une toute petite partie de la coquille. Il
recommence un autre trou, le garnit et répète ce
en un très grand nombre de fois. Il établit
ainsi son grenier à provision au détriment des
SC de bois.
n t — Le jardinier qui sait manier
chévioutiéehe À 1 serpette, n'a pas besoin de
sécateur; ce ndant, cet instrument est néces-
saire pour supprimer les branches à demi-mortes
qui fatiguent ni ns l'arbre ou l’arbuste. Les
nouvelles scientifiques de La Nature montrent
un sécateur qui est rm d'in lame tranchante,
contre laquelle vient se mouvoir une lame infé-
rieure inclinée. On applique la lame tranchante
sur la branche qui fournit le point d'appui, la
.
GRAN. 27: CSS
lame inférieure est portée sur une tige reliée par
deux leviers aux deux bras de la poignée de-
l'appareil. Le maniement est doux et facile.
Deux Eucalyptus géants existeraient en
Australie, dans la province de Vic ctoria, Ces
arbres d'une hauteur respective de 132à 1 137 m.
sont mentionnés comme étant les plus hauts du
monde.
tenant en abondance dans la rivière Ar ll
se jette dans le port de Syracuse, en Sicile,
dans la fontaine d’Aréthuse, située dans le vois.
nage de cette ville. Amenée d'Égypte à l'é
où les Arabes occupèrent la Sicile, cette plantey
a Loge pris un grand développement ; sa taille.
à 6 mètres. Les feuilles desséchées const
hou d'ailleurs à Syracuse l’objet d'un pet
commerce, et les femmes du peuple les peignei
pour les vendre en guise d'éventails.
toit
leur blanche qui prédomine de beaucoup dans les
fleurs de nos cultures.
Congrès horticole de Paris. — Le Congrès
EE
sateurs de l'exposition, et s’es
culièrement heureux ii succès du . Congrès dont
lestravaux p
fécondes dans les branches les plus variées. Îla
insisté notamment sur l'importance sociale
l’une des questions du programme, celle quia
taires, a cédé ensuite la présidence à M. Her |
raison de la chaleur torride.
D questions seule à vrai dire,
donné lieu à une discussion approfondie; Ja pr
mière avait trait à « la dégénérescence de ”
taines espèces d’Orchidées, » la seconde à l'éud
comparative des différents sujets propres” |
greffage des Rosiers. On tr ra dans un #
discussion animée qui s’est étendue à la
cation botanique des rosiers et a montré ne
de plus aux prises des représentants des deux
dances, botaniste et horticulteur. M.
contradicteur quelque peu
l'occasion de revenir en détail ss . in
bat.
re
SAMEDI,
SERRES PUBLIQUES DE PARK
I. Le Jardin des Plantes
(Suite, voir pp. 125 et 155)
Nous sue” décrit les serres pi incipales, et les
, du Muséum, celles aussi qui sont
ci etes par le public, En dehors de
foule de plantes du plus haut inprrs, PRAAPESE
lections, sans décrire chaque serre en
De beaux Podocarpus, en différentes espèces;
bee macrophytla et autres beaux Ficus très
; Borrea volubilis, à bulbes énormes;
Terminalia Catappa, Ade-
qui produit de tres
une hauteur de 20 à 25 mètres, qui sert aux
indigènes de l'Asie tropicale à préparer le bétel
et fournit aussi un bois utile; Arfocarpus incisa
(arbre à à pain), À. integrifolia, dont la sève est
employée comme médicament, et dont le bois est
mé en menuiserie ; Theobroma Cacao, 0
AE arbuste originaire de l'Amérique tro-
cale, dont le fruit rend de si grands services;
Crascenti cujete, ou arbre-calebasse, bien conn
de sat les 0 Diospyros divers,
autres le D. ee originaire des
rave et de l’isthme de Panama, et qui fournit
aussi un bois de menuiserie apprécié; Piper
cubeba, Eugenia divers, Talauma, Cinnamomum
zeylanicum, qui fournit la
c divers; nona, dont plu-
4, cher Pros
Ê
…
que celles de l'A. squamosa) ; À 45
le Palmier à huile de laGuinée, Elaeis guineensis,
dont la drupe fournit l’huile de palme ; us
ciliaris,une des belles introductions de J. Linden ;
un Platonia, à au mêm on 5 Erythro-
zylon.Coca, du ET é à la
amaïque, et dont les lee pin un
alcaloïde stimulant bien connu sous le nom de
cocaïne ; Sagus Rumphi, qui fournit le Raphia;
Sapium aucuparium ; Citharexylon cinereum,
C. surr rectum, qui rendent de très grands : services
6 ans et déjà très vigoureux : P. dac
. 2 reclinata, A Li P. rupicola,
P. spinosa, etc.; un erbe spécimen du Ca-
lophyllum Calaba, de d'Aérique tropicale et des
Antilles, dont le tronc atteint une très grande
es
Mara, Lonchocarpus, Allamanda, C
Jarre. des CAE et Caesalpinia, au feuillage
: Ixora odorata, dont la
| rat est très RÉ et très agréablement
12 JUIN :897
arfumée ; le Caoutchouc de Lagoa, Ficus Vogeli;
l'arbre aux quatre épices, Prmenta Qffcinaiss;
Fambosa vulgaris; Dammara; Coffea, notam
ment le C. hi le Caféier le plus ancien et
le plus répandu, et le C. Ziberica, que M. Maxime
Cornu a ucoup contribué à faire APE
dans l'Afrique intertropicale, où il réussit beau-
u, do écorce
fournit le quinqui Thé(Thea viridis);
les Cola acuminata et Ballayi, dont la culture
le second, et dont les fruits possèdent un pouvoir
nutritif considérable; le Piper nigrum ou Poi-
ieurs autres espèces ér free
(Caryophyllus aromaticus), qui fournit la noix
de muscade ; des Goyaviers (Psidium Guava ou
Guajava); Tetracera alnifolia, encore une plante
qui porte le nom d'arbre du voyageur; assia
Fraseri, arbre à beurre: Clusia rosea, C. meli-
nonis, tous deux très décoratifs ; Heritiera ma-
arbre-miroir ; Carolinea macro-
uillage curieux
ile
Ph A re à SE de nombreuses
grappes de fruits rouges ; .Hypophyllanthus Lin-
deni, dont les fl
en-dessous des feuilles; Galipea, Franciscea ou
Brunsfelsia mutabilis; Heteropteris Aer
dont les feuilles ont la face inférieure d’un beau
blanc jaunâtre soyeux ; Dracaena, dore
Cissus sicyoides, Hura ‘crepitans, dont le nom
rappelle la curieuse particularité : ses graines
produisent au moment de la déhiscence un bruit
arable par sa violence à celui d'un coup de
pistolet ; Toxicophloea Son : Pereskia ;
Deherainia smaragdina, à grandes fleurs vertes
squelles tranchent les étamines blanches ;
Strophanthus, Haemanthus, Carludovica, Sa
vija; une série de plantes des pays chauds don
2 Her sont utilisés : Garcima due,
HIS posées
le s ue
vices; 0 7 Lakes à Cote. Rave th et
uleum; Mimusops Fe Sapota achras,
Balata hexandra, Lucuma bifera, Parkia afri-
cana, divers Eugenia et Jambo
Citons encore parmi les plantes Der qui
figurent dans les riches collections du Museum :
le Carapa To ouma, qui donne une huile très
recherchée dans l'industrie ; le Bixa Orellana où
Pace 44
colorante rouge, le rocou; l’ Hebradendron cam-
M Xe qui donne la gomme-gutte; les
Copahifera Acacia dont on tire la gomme
arabique ; le Carica papaya, dont le fruit mûr est
comestible; le Berthol A FA qui fournit la
ou gingembre Ps a
textile par PRÉPA xs Ace here
mum, etc.
Les Orchidées ne sont guère représentées ici
que par des espèces de serre chaude, Angraecum,
Vanda, Aerides, Catasetum, etc., et en petit
nombre. L'espace manque et les locaux se prêtent
mal à leur culture. Mais au point de vue hort:cole,
il convient d'appeler encore l'attention sur une
ite serre qui renferme une collection de belles
Broméliacées, Billbergia, Vriesea e
Pitcairnia, etc., et sur une autre beaucoup plus
de, constituée par une galerie ménagée à
l'étage au-dessus F4 serres, et. où Édent une
205
série de Crassulacées et de Cactées très variées
et en très bon éta
Avant de quitter le Jardin des Plantes, nous
causées par le cyclone de la dernière saison.
La Nature a publié justement ces jours-ci un
notice intéressante au sujet des dégâts uit
par ce cyclone. Nous en extrayons. quelques
passages.
Ces dégâts ont été effrayants, quoique le
cyclone n'ait pas atteint toute à violence à cet
endroit, et 4% la tourmente ait duré moins de
cinq minutes. « D'un bout à er du Jardin des
Plantes, les grandes allées étaient jonchées, sur
mètre d'épaisseur, de branches, de feuilles
hachées, et tous les massifs de fleurs ou de plan-
tes à feuillage étaient anéantis. L'école de bota-
nique était ravagée : quantité de grands arbres
d'essences précieuses furent renversés; mais
c'est surtout dans la ménagerie et les allées qu'ils
succombèrent en plus grand nombre, et les plus
volumineux naturellement. Les massifs purent
rh refaits en entier, mais les arbres — quelques-
s de 1 mètre de diamètre de tronc — durent
être remplacés, au moins ceux des grandes allées,
et c'est ce qui vient d’être fait tout récemment.
Pendant près de trois mois, on rentra dans des
celliers improvisés le bois des arbres qu'il avait
fallu débiter sur place.
C'est alors que le Directeur du Muséum se mit
en quête des moyens de réfection du Jardin où,
pt la ménagerie et les allées, il était tombé
arbres, non com ceux d
PH nique. Il s'assura du concours des pouvoirs
publics pour obtenir des fonds spéciaux de secours
qui furent promis, mais il fallut agir Roses
jt avec les faibles ressources du Mus
c
5
sortant des pépinières de M. Croux, après avoir
fait défoncer le sol et remplacer la terre usée par
de la terre neuve; il n'a pas fallu moins de
1500 mètres cubes de bonne terre pour effectuer
ces Rares
L'’allée des Marronniers, très éprouvée, ms
de 142. Il y a quinze ans environ, Decaisne,
auquel on doit la proposition du Platane pour les
plantations publiques, fit remplacer les Tilleuls
morts de vétusté du Jardin des Plantes par ses
te préférés ; aussi a-t-il fallu continuer la
antation avec des tanes et non avec des
p illeuls qui, d’ailleurs, à l’intérieur de Paris, ont
l'inconvénient de perdre leurs feuilles dès le
mois d'août.
Les quelques allées transversales,
ornées de belles espèces : Aubépine is 3
Virgili pu u malheureuse-
ment être occupées par des s de même
sorte, sauf exception, à cause de la lenteur de
leur à cage ou leur rareté dans les pépinières.
Dans l’une des
- 2 SLA que les pese boule et les Arbres
de Judée,. on a remplacé les manquants par de
206
jeunes sujets de même espèce pour ne pas rompre
l'harmonie.
Cette petite énumération donne un aperçu de
ce qu'un accident comme celui du 26 juillet a pu
causer de dommages dans un espace restreint,
alors qu’à une faible distance les immeubles et
les plantations n’ont pas souffert.
Malgré les conditions économiques dans les-
enlevées et des vitres des serres où des châssis
à multiplication qu'il a fallu remplacer, etc. »
G. TOURRET-GRIGNAN.
LES PALMIERS DANS LA DÉCORATION
DES JARDINS
(Suite, voir p. 197)
Grâce à leurs dimensions, il ne püt être
question de déplacer ces deux Palmiers: il fallait
donc les laisser dans les serres dépourvues de
t vitrage et, les travaux nécessitant un tem
ex
la mi-septembre. Quelle influence ces ‘circon-
stances ont-elles exercée sur les deux Livistona ?
A première s
que les feuilles ne touchaient
plus le vitrage et même, au moment où l’auteur
écrivit son mémoire, à
étaient plus courts que leurs prédéces-
seurs, De cette manière, les deux Palmiers sont
devenus plus petits. Maïs la chose n’e
sains. Les deux Livistona, à l'automne, présen-
taient tous les caractères de la maladie, ce qui,
cependant, au bout d’un an, était complètement
fini, Les deux plantes ont fourni la preuve que les
ävistona ne conviennent pas, da ovince
de Hollande, pour passer l'été dehors.
Une autre preuve plus concluante encore ——
une véritable expérience dans ce cas été
ournie, il y a plusieurs années déjà, dans le
Jardin par un grand Livistona sinensis lequel,
dans quelques années, serait devenu trop volu-
mineux pour la serre, Il fut mis dehors à
excellente place. La première année, il se tint
bien, quoiqu'il perdît quelques-unes de ses feuilles
LA SEMAINE HORTICOLE
aride. Encore un an et le Palmier serait certai-
nement mort. C’est à ce moment qu'il fut réin-
tégré dans une serre tempérée d’où il ne bougea
plus. Actuellément, ce Livistona domine cette
serre de sa belle couronne de feuilles, brise les
paroïs de sa cuvelle et a pris un tel développement
qu'on ne sait plus quoi en faire, parce qu'on ne
peut songer à lui laisser tout seul tout le centre
de la serre.
Les Palmiers sont nombreux cependant qui
conviennent excellemment pour passer l'été
dehors, et même qui fournissent la preuve qu’ils
préfèrent passer la belle saison à l’air libre plutôt
que de rester dans la serre.
espèces de Chamaerops, surtout CH. humailis,
Ch. humilis depressa, Ch. excelsa, Ch gracilis
et Ch. macrocarpa; è
jour, sou sez pour être complètement
abîmés. C’est surtout le soleil qui, au début, est
le grand ennemi à éviter.
On ne sortira les Palmiers que lorsqu'on est
convaincu que les gelées nocturnes ne sont plus
à craindre; avant la mi-mai, on ne peut en
aucune façon conseiller de les sortir. On choisira
de préférence un jour pluvieux ou du moins un
temps couvert. Si les
que les plantes se
trouvent à la place désignée, on les seringuer
ment; On aura soin aussi de les tenir
; es Palmiers exigent
beaucoup d’eau, On laisse les plantes itai
de jours à cette place bien ombragée, en ayant
Soin qu'elles soient régulièrement et convenable-
ment séringuées et arrosées.
Il arrive fréquemment, dans nos contrées, que
le vent nord-est souffle âpre et sec, accompagné
d'un ciel clair et, pendant quelques heures, d’une
température élevée. Si l’on est gratifié de cetemps,
il faudra seringuer les Palmiers jusque trois fois
par jour, lors même qu’ils seraient bien ombravé
Au bout d’une huitaine de Jours, on les placera à
mi-ombre et on continuera les seringages régu-
ti Ci ie 11 M nid pb | à
1 e ou dix jours,
o » Sans inconvénient, placer les Paimiers
à demeure, sans qu'ils soient encore exposés au
danger d’être brûlés. Par prudence, on seringuera
. Encore, au commencement, lorsque le temps est
clair, ayant soin toutefois de s'abstenir lorsque
les plantes se trouvent en plein soleil; cela n’est
Fe
NS te EN Slt 11H E0MS
yes ___
cependant pas nécessaire pour quelques espèces «
par exemple, Chamaerops humilis et $es variétés
Phoenix tenuis et Ph. iifera, qui ne à
inquiètent guère. Ce sont aussi,
\
es Palmiers à:i
,
Une fois le groupe composé, il faudra Soigner
uniquement pour un arrosage suffisant. I] est à
peine croyable quelle quantité d’eau il faut à un
Palmier qui, placé dehors, pousse bien.
autres,
À l'approche de l'automne, on arrosera avec plus
de prudence et ne seringuera que par les journées
très chaudes. Le mois d'août touchant à sa fin, il
faudra songer aux préparatifs de la rentrée.
tembre ; règle inflexible,
avant le rer octobre. F
séra une serre tempérée froide.
(4 suivre.)
PRIMULA OBCONICA A GRANDE FLEUR
ANGÉE
(Fig. 81, voir page 204)
La variété nouvelle du Primula obconica que |
nous figurons ici, comme l'espèce type, à
presque sans intérruption pendant toute l’année.
,
crés ou dentés. Les coloris blanc, carné et rose
avec un œil plus foncé au centre, qui se trouvent
dans cette nouvelle race et le caractère particulier
de ses acheminement vers la
engageons-nous.yiyem:
cette nouvelle et bien jolie variété. :
Les Primula obconica fleurissent surtout jé
quand on a soin de supprimer les tiges défleuries
au fur et à mesure et de donner une bonne mer à
riture aux plantes, avec quelques additions
l’engrai a corn
horticulteurs
afin de l’employer pour les ere
la main; comme plante de march
elle fera prime. La nouvelle variété, a 87
Îleur frangée, ne tera qu’accroître le succès obtent
pe. Cu. D. 2.
,
par le ty
ee
Fig. 82. — Rose moussue Crimson Globe (voir p. 210).
LA SEMAINE HORTICOLE
L'AVENIR DE L'HYBRIDATION
M. Ragot voudra bien me permettre, j'espère,
d'ajouter un bref commentaire aux intéressantes
réflexions qu'il publiait ici dernièrement à propos
de l’avenir de l'hybridation des Orchidées — je
ne dirai pas : de lui répondre, car je suis certain
de ne pas me vs en désaccord avec sa pensée
intime, — mais plutôt d'essayer de le rassurer.
Il est entétre un peu tard pour revenir sur
cet article, mais le temps m'a manqué jusqu’ ici,
à cause d’un voyage, pour jeter sur le papier
ces quelques réflexions. Le sujet, d’ailleurs, est
toujours d'actualité
M. Ragot disait ‘que les amateurs qui, dans
leurs plantes, regardent plus encore la rareté et
la valeur nominale que la beauté pere & HR
considérer l’hybridation comme mal abo
e», à cause de la dépréciatio pe ‘elle pro-
voquera par suite de la pléthore; et il envisageait
e par les spécialistes qui ali-
mentent le carreau des Halles, où enfin les
Orchidées en fleur iront échouer piteusement sur
les étalages des détaillants du Quai aux fleu
de la Place de la Madeleine ou de Covent Garden
J'avoue que ce tableau me paraît bien poussé
au noir, et je voudrais expliquer les raisons qui
me font croire ee les Orchidées ne seront jamais
dépréciées à ce
Il pourra sans dou arriver une époque où
de mille. Cette époque est assur
n elle arrivera peut-être. L’entre-
a pas banale, ni à la
Il faudra disposer de très vastes espaces,
choisir et croiser me pEnEne les pe FA
les graines une fois semées, attendre de s
douze ou quinze ans la floraison. Past és
5 udra des soins extrême-
»
que d'examiner en détail,
d’arroser, de repiquer, de rempoter des centaines
de mille petits semis.
Admettons que ce, soit fait, cependant; mais
S est certain qu’un
e immense majorité, ‘seront per
e le plus,
Le d'exemplaires, ne sont guère repré-
sentés en général que par trois ou quatre pieds.
Pour avoir des semis par centaines de mille, il
| ser ce
# nosnient-
ne assidus et able qui sans aucun doute
faudra produire des capsules par dizaines de
mille, repiquer en Mao par millions ou par
dizaines de mi
tilnes rabit 1à que d’un seul hybride; un
établissement qui voudrait être un peu bien acha-
landé devrait en ce il d’un certain
choix «à ss appart aux principaux
par centaines de millions ou par milliar
Considérons aussi que l’on ne peut as se
borner à refaire ce qui a déjà été fait, à reproduire
les semis connus. Si un établissement comme
celui Li nous imaginons voulait, par exemple,
produir andes masses un hybride très
Cattleya, d’ Odontoglééuin. de Pha-
laenopsis, il risquerait d’arriver avec son stock à
un moment où la vogue serait passée à d’autres
semis plus nouveaux et plus remarquables. —
i donc on voulait se livrer à la grande culture
des hybrides, il faudrait, de toute nécessité,
entreprendre des croisements nouveaux, et s’ef-
forcer de produire mieux que les autres, et en
avance sur eux.
ais dans ce cas, on ne serait pas certain du
résultat, car il pourrait arriver que plusieurs des
croisements donnassent des produits médiocres;
il en résulterait d’abord des frais considérables
sans profit, et aussi l'obligation pour le semeur
de faire des essais nombreux. Il faudrait, à chaque
fécondation, tenter dix croisements différents,
avec l’espoir d’en trouver, dans le nombre, un ou
ux de grande qualité; de sorte que ce n est
ue 96, mais bien 960 croisements à opérer, et
nos millions deviennent des dizaines de millions,
et nos milliards des dizaines de milliards !
À n'en pas douter, une entreprise de ce genre
comporterait des aléas et e
rables. Le temps est passé où les vrch in iles
s’extasiaient devant un hybride, quel qu'il fût,
par la raison que c'était un hybride. Aujourd’ hui
les produits de la fécondation artificielle sont
jugés sur leurs seuls mérites, et bien souvent peu
appréciés; il y a des hybrides qui ne réalisent
pas, en vente, le prix de ee la plus banale;
x: Te
et l'on comprend un peu que, selon
l'expression d'un bio ns. français bien
connu, « i a des cas où les semeurs, au
lieu de féconder deux plantes l’une par 0
bien. mieux. fait. de les. laisser. tr
CS. »
Ilest vrai que, par un reste d'habitude, on
continue à donner de hautes récompenses à tous
les hybrides présentés; mais cela passera. Ainsi
s'opèrera la sélection souhaitée, et lorsqu'un
semeur aura obtenu par la fécondation artificielle
une plante médiocre, il la relèguera dans le panier
aux oublis. L'horticulture sera peu à peu déblayée
d
triage a déjà commencé à s’ se es le
genre Cypripedium); on ne conservera que les
plus remarquables, et les évllétions, de temps
comme les introductions
des explorateurs leur en apportent depuis cent ans
des pays tropicaux. y en aura qui, dans la
suite, seront éclipsées par d’autres et tomberont
dans l'oubli; il y en aura qui acquerront une
grande célébrité, et prendiins ap. dans Be
les collections ; il y en aura, enfin, qui rester
toujours rares " très recherchées, Il me
qu'en som ut se passera, sous le ge
l’hybridation, comme cela s’est Passé ju
présent.
Il n’est pas nécessaire de raisonner par
thèse ; il suffit de considérer l’histoire de l'h
dation depuis vingt ans. Il existe dE à
hybrides qui, ayant eu beaucoup de succès
été reproduits en grandes quantités et, ue
Cyprik
Harrisianum, oenaïthe
les Selenipedium X grande, Sedeni, calurum es 4
sont dans ce cas, et figu
parents, un semeur qui obtiendra une m&
pourra garder le secret de son origine, &8
rester seul détenteur.
Les Orchidées ne Dre figuré sur À
carré des se que dans le c
créer des races à peu RL + rustiques
l Po Fe M. Ragot. On ne peut é éviden
pas dire que ce soit impossible, mais une
évolution biologique ne ge s ns
dans un très grand espace de temps, plusô®
siècle assurément, et nous ne la verrons jé
En tous cas, s’il apparaît des races es
peut affirmer sans hésitation, je crois, qui "il reste
du baro
r
mlbanaire M Les
no DE MEYLHAND |
LA DÉGÉNÉRESCENCE DES CATTLEYA
Le débat qui a eu lieu au Congrès de!
sur cette question offre un intérêt pratique net
dérable, ” a. me semble-t-il, un COM”)
rendu ps
on . sans doute que la questio mn
dégénérescence des Orchidées avait été SOUPE
8. dernière ,par.M, Georges, se à |
inscrite, sur sa proposition, au progr e qu
Congrès de cette année; le mémoire 4 +
rédigé, en collaboration avec M. l'Hébert, “}
long pour pouvoir être reproduit ici; j® cé
seulement le résumer.
ruffaut et Hébert partent de ce prine (1
qu'ils considèrent comme un fait He 4!
r£
blissent graduellement et périssont au au à
que ar années; le mémoire débute
t
b
ennir
absolument rebelles à D er
et à une parfaite croissance dans n® |
européennes.
SAMEDI, 1à JUIN 1897
RE
« On peut facilement remarquer, en effet,
qu'après une courte période pendant laquelle les
plantes présenten nt une vigueur exubérante, leur
activité végétative décroît bientôt, malgre les
pendant quelque temps et finissent par p
MM. Truffaut et Hébert n'ont fait porter leurs
études que sur les Cattleya, ou plutôt que sur le
Catileya labiata; mais on voit que leur postula-
tum est porsou up plus généralisé, et l’on lit
encore, page
« Tous les Cattieya cultivés en Europe dégé-
it la pois des symptômes d’affai-
blisse , et l'affirmation que « les espèces les
moins florifères, Yéfles que les C. gigas, C. spe-
ci , se maintiennent beaucoup plus long-
1os1sst
temps en bon état que les autres dans nos cul-
rtures. »
ffaut et Hébert constatent que les
ge . dégénérescence fatale. »
rmen nous ne Savons 4 par-
pr thtevér les Cattleya, puisque n n
pouvons, #1 les reproduire pig section ren, ni
les conserver indéfiniment dans nos serres. »
Cela posé, voici les grandes he de l’argu-
ne
énérescence ne peut être causée que par
une Frs différente de celle que les
Cattleya ont à l’état de nature;
- chrome, feuilles . (Nous supposons que
dans chaque ca Tru ffaut et Hébert ont
pris exactement. le même poids de racines, <
mêm
poids de rhizome, le même poids
Me etc.
Les a analystes ont pensé que la production des
fleurs pouvait utiliser une fraction importante des
réserves entassées dans les ee A Ils ont
dosé tous les éléments, x, y, z, etc., d'u e fleur,
avec une partie des pédoncules et scapes AE
Puis ils ont fait le raisonnement suivant : un kilo-
$ramme de Cattleya a produit environ 35 fleurs,
: depuis son importation jusqu'à la dégénérescence ;
ces 35 fleurs ont donc soustrait 35 fois x, y,Z, etC.,
aux réserves des nes d importation. « La
Horaison est donc une des causes les plus nettes
de la dégénérescence; c'est elle qui utilise la pins
grande f
Il ne faut pas couper les fleurs, ni les tiges, ni
n aitement
eurs s0
Tésorbés par les pseudobulbes, qui les utiliseront
se omhan ment.
autre part, il faut Sa à agir sur l’alimen-
tation de ces plantes, et à leur fournir ce que nos
Rae actuels de culture sont impuissants à
urer
Etudiant alors, d’après leurs analyses, les sub-
qui manquent dans les Cattleya dégé-
nérés, MM. Truffaut et Hébert citent les travaux
de M. Roman et sa formule d’eau nutritive, dont
ils préconisent l' AAOpuOn.
x" *
‘ai fait à propos de ce méMioie, devant le
Congrès, les observations suivantes
« MESSIEURS,
Il y a bien des cas où l'on souhaiterait, pour
résoudre certains problèmes de pratique horticole,
de pouvoir consulter le suffrage uni , un
suffrage universel de tetes Je crois que la
question qui nous occupe appartient ; cètte caté-
un échec, dix ou vingt éche ecs, ne
l'observateur modeste peut toujours se dire que
s’il ne réussit pas, c'est qu'il ne sait pas lui donner
les soins nécessaires; mais s’il est établi que cette
plante ne réussit nulle part, on peut la déclarer
« incultivable.
J'aurais vivement désiré, pour ma part, que
l'on pût ouvrir une consultation générale, com-
poser une sorte de concert européen des orchido-
philes compétents, et leur demander : « Les
Orchidées pce. -elles dans les cultures? »
C'est là, e et, une question préjudicielle de
la plus AE té rtance.
MM. Truffaut et Hébert considèrent la dégéné-
rescence comme un fait acquis; d'excellents j juges
contestent au contraire formellement, et
x je nommera i M. Lucien Linden, dont une
cité (p. 88 éu mémoire) fat donner lieu
à une interprétation erron En effet, dans le
passage cité, M. Linden cariait du cas où « wne
lante Aide à bout de forces, ou peut-être mal
soignée, se COUVre d'unede ces floraisons Ne
qui sont vraiment le chant du cygne. s'agis- .
périr, même si elles ne
parallèle avec ce cas, M.
nait celui d'Orchidées qui produisent des organes
végétatifs très développés et ne ED pas.
Ici comme là, il s'agissait de phénome ènes acci-
dentels; M. Lucien Linden n'a j Mn is prétendu
dire que les Orchidées très florifères | dégénèrent,
et il s'est toujours prononcé très catégorique-
ment contre la théorie de la dégénérescence des
CE JE Je suis autorisé par lui à le rappeler
°H y a quelques années que cette théorie est
à la disc cussion ; je ne sache pas que la
£ faite. MM. Truffaut et
Hébert citent, il est vrai, un passage de arry
Veitch, qui déclare certaines Orchidées presque
incultivables dans les serres; mais il est permis
de remarquer, d’une part, que la culture a fait des
progrès très réels depuis HA ii dE LL ce
assage a été écrit; d'autre part, que les mêmes
Orchidées déclarées inouléi sables par M. Veitch
prospèrent fort bien, sinon en Sr AS tout au
moins en Belgique et en Fran
De ce qu’une Orchidée ang et dépérit dans
une collection donnée, on ne saurait conclure
qu’elle est impossible à L caltieut en Europe.
peut re a “elle pousse à merveille dans le
même s la même ville, soignée par un
autre PT Il faudrait, mA avoir un com-
e pas un orchi-
Ces
ee
consensus omniu et, nous entendons
bien citer de temps en temps des Orchidées qui
dégénèrent, mais chacun a les siennes, et per-
209
sonne ne d'accord sur les noms.
comme je le disais tout à perte cite comme
intfaithlés des espèces qui n semblent très
ui nous
accommodantes. L’ ETS rl crispum, qui
M. Veitch,
mble si bien chez lui dans un mbre de
de collections françaises et b , dépérit
A
leur vigueur et leur belle floraison. M
et Hébert citent le Caftleya labiata comme dégé-
nérant en six ans, et M. Alfred Bleu montre dans
ses serres un bel exemplaire de cette espèce qu'il
possède depuis 1859.
Ces exemples, que je ser pv à
l'infini, montrent suffisamment que si l'on ajou-
tait à la consultation dont je pr fr à T heure
une seconde question : « Quelles sont les Orchi-
dées qui dégénèrent, » le concert Lg se
changerait en une véritable cacophon
t qu'un seul cultivateur ébéeahs de
bons résultats, d'une façon durable, avec une
e l'on soit en droit d’af-
pendant un laps de temps raisonnable ; jusqu’à ce
que cette preuve soit apportée, je crois pouvoir
dire que, quand certaines espèces dépérissent
dans une ‘collection donnée, ce n'est pas sous l’in-
fluence À cause générale, agissant dans toute
l'Europe, comme la composition de l'air ou de
l’eau de pres mais sous l'influence d’une culture
mal appropriée.
Il me paraît regrettable, à ce point de vue, que
MM. Truffaut et Hébert aie
fiée par un état m
causes que celles qu'ils supposent. Il aurait été
très intéressant, plus probant même à mon avis,
d'étudier la composition des plantes bien por-
tantes au bout de six ans, e la comparer à
celle des plantes importées.
e ne me permettrai pas de discuter ici les
analyses proprement dites; il ne m ‘aurait
sible de les examiner en Pr dans un
laps de temps aussi court, et je
pétence voulue. Je voudrais dcbleient appeler
ph ooas sur un point.
H ressort des deux premiers tableaux que
l'acide phosphorique se trouvait en proportion
plus forte dans les pas dégénérées que dans
les plantes importées, u'il se trouvait en
quantité moindre dans l'anatyéé d’un dense
de matière ; er Let était renv
Si je e point, c'est que j 4 ge l'oc-
casion de dre: une cause d’err ible
ou plutôt de demander à mes honorables col-
lègues une explication complémentair re. Je crois,
en effet, que | la composition des tissus peut varier
d’un organe à l’autre et d’une époque à l'autre;
par exemple, elle ne sera pas la même dans le
bulbe avant la rene pendant la a floraison, et
deux mois après; € urra être très différente
d’un bulbe à l” orne si l'on nt un bulbe près
urir et un autre qui ne fleurit pas, à plus
Je crois aussi qu’il aurait été très utile, pour
LA SEMAINE HORTICOLE
tirer de ces comparaisons tout le fruit qu'on peut
en attendre, de mettre en regard des analyses
précédentes l'analyse de plantes soumises au
traitement que préconisent MM. Truffaut et
ébert, c’est-à-dire arrosées avec l’eau nutritive
dont M. Roman a donné la formule.
Je n’insisterai pas sur ce point; mais je ne suis
pas d'accord avec MM. Truffaut et Hébert sur la
bien souvent le contraire: les
de leur pays natal pleines de
vigueur et après un repos, non pas exagéré, mais
assez rigoureux, entraient en végétation dans les
serres avec une ardeur merveilleuse.
Il est bien évident que l’on ne saurait établir
mettons cependant, avec M
que les plantes arrivent fatiguées,
épuisées par le voyage et le rep é i
me.
(Ca
A
$
os exagéré; mais
organes trouvent « la fraction principale de leurs
éléments » dans ces réserves, comme le disent
les auteurs du mémoire.
Tous les cultivateurs, en effet, ont eu l’occasion
de constater avec quelle rapidité les bulbes de
Cattleya, et de bien d’autres Orchidées, se vident
et abandonnent leurs réserves lorsque les plantes
sont trop privées d’eau. Et il se
Truffaut et Hébert s’'exagèrent singulièrement
y , imputer à l'actif de ces réserves seules
toute la substance des 35 fleurs produites pendant
six. ans! De j Fa ion j
sur les réserves des pseudobulbes importés!
plus nettes de la dégénérescence; »
:
pourrait en dire autant et plus de la végétation,
eurs.
s_ organe
d'absorption, et très peu, exceptionnellement,
par les réserves des bulbes précédents. Si les
| s des bulbes importés devaient fournir à
toute la floraison aurait été prélevée .
. remarques, Il ne resterait plus qu’à supprimer 1
Congrès, si l’on i
la vie de la plante en Europe, l'Orchidée n'y
durerait pas deux ans.
En réalité, je suis persuadé qu’il existe en
Europe beaucoup d’Orchidées d’importation an-
cienne, mais il est malheureusement très difficile
de reconstituer l’histoire d’une plante, et les
témoignages font défaut. C'est le regret que
jJ'exprimais en commençant.
Néanmoins, il existe dans quelques collections
des spécimens remarquables par leur volume,
mais ils sont très rares ; je ne crois pas que ce
soit parce que les plantes dégénèrent. C’est bien
plutôt parce que les plantes très volumineuses
sont difficiles à déplacer, presque impossibles à
rempoter et à éclairer convenablement, et que
et Sans aucune difficulté. Mais il va sans dire
qu'on ne saurait sectionner un Cattleya tous les
Je ne me permettrai pas de juger l’eau nutri-
tive préconisée par M. Roman, et avec lui par
MM. Truffaut et Hébert, car je n'ai pas eu
) voir les résultats qu’elle donne;
mais cette culture perfectionnée a-t-elle produit,
depuis plus de six ans qu’elle est à l'essai, les
superbes touffes qui nous sont citées comme
modèles? Je n’en ai pas entendu parler, tout au
moins.
En résumé, je crois que l'immense majorité
des Orchidées trouvent aujourd’hui dans les cul-
tures européennes un traitement qui leur convient
fort bien, et qu’elles y vivent à S aussi
bien que dans leurs stations naturelles (1). Il est
certain néanmoins, qu'il leur faut des soins appro-
priés, et que plus d’un cultivateur est embarrassé
par deux ou trois espèces, qui ne veulent pas
prospérer chez lui, tandis qu’elles se portent fort
bien chez le voisin. Cela tient à ce que la culture,
“
surtout la culture des Orchidées, est encore à
+
…
- l’état très empirique ; on connaît encore très peu
L2
de chose de la physiologie et de la chimie de ces
plantes, si intéressantes à tous les points de vue,
et notamment en raison de la souplesse de tem-
pérament que suppose leur acclimatation. À ce
point de vue, je crois que les recherches du genre
de celles entreprises par MM. Truffaut et Hébert
sont appelées à rendre des services considérables,
travail au sujet
viens de présenter quelques cbser-
M. Georges Truffaut a répondu avec quelque
vivacité à ces observations, qu'il a qualifiées de
« réquisitoire agressif. » Je laisse le soin d’ap-
précier si l'expression est juste, au lecteur d’abord,
età ruffaut lui-même quand il aura lu mes
FETE
ongrès, uvait pas différer d’avis
avec quelqu'un sans l’attaquer. La discussion
seule est instructive,
que M. Truffaut se
contenté de me demander d’apporter quelques
milliers d'exemples pour prouver que les Cattleya
ne dégénèrent pas,
I m'aurait évidemment été difficile de rassem-
er ces preuves; mais l’argument est à double
tranchant. C'est à celui qui affirme de prouver;
et quand M. Georges Truffaut écrit : « dans tous
les cas on constate la dégénérescence fatale, » il
serait bien en peine d'étayer par des preuves cette
a u
M. Albert Truffaut est venu déclarer à son tour
(x) Bien souvent mieux, d’après d'excellents juges.
qu'il était persuadé que diverses Orchidées, à
les Cattleya entre autres, dégénèrent et Meurent
dé ce que deviendraient, mi
impor Le
a
outre, beaucoup d'Orck
périssent, cela est certain, par suite de [4 of.
gence des jardiniers, ou pour diverses raisor
a des amateurs qui
leurs occupations, de leur santé, etc. :
cultivateurs maladroits…
M. de Vilmorin, président,
3
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Na
et qui ne pouvait être résolue que par un re 3
dum. |
Lorsque le terrain sera déblayé, je
vivement que
Lu]
@œ
e)
S Sp NE
- dans le domaine de la physiologie, et je ne &
pas qu’il ne puisse arriver à rendre d'utiles | ;
vices aux orchidophiles, en contribuant à sa 1 À
la bonne culture à la portée du plus ga
nombre. G. T. GRriGNAN:
LE JARDIN D'AGRÉMENT
A LABS ROSES |
ROSE MOUSSUE CRIMSON GLOBE
(Fig. 82, voir p. 207)
Le rosier moussu et non pas mousseux comme
quelques uns écrivent à tort est, nous l'avoe
déjà p. 87 de la Semaine Horticole, une 1
tente.
sen ri l’ancienne espèce Rosa Pr
s botanistes le considèrent néa
4 Vu (voir p. 207), les boutons et le pédon-
cule sont gracieusement couverts de mousse. La
fleur est grande, ayant la forme de la rose Cent
feuilles type; elle est bien pleine, parfaitement
u de variétés fournissent,
pour la boutonnière, pe boutons aussi gracieux.
La Société royale d’horticulture de Londres
à plus de sept ans, elle a fait ses preuves et jouit
d'un faveur méritée.
LE PAVOT CARDINAL
(Fig. 83)
Sous le nom de re cardinale Mohns, une
introduction de 1892 d nombre de méri-
tants hybrides de Pays ont été obtenus en ces
maison
ntion de la même maison, le
eee Re hybridum, qui, de même que
le type avec ses fleurs écarlates, atteint une hau-
teur en 45 centimètres ; les diverses varié-
tés de ce remarquable Pavot ont le port compact,
rose pâle sur fond clair, pourpres, cramoisies et
rose laque sur fond brun noirâtre ou et. Nous
les recommandons à l’attention des ame US de
jolies plantes annuelles.
LES PLANTES ALPINES
199)
Le n° 3 permets Rs flore du Lac de Lispack,
dans les Vo osges. t presqu'entièrement cou-
vert d'Oxycoccus RAA éclairé de plus de cinq
cents fleurs roses ; mai marne » Pour les amateurs
de difficultés et les botani es, un tapis de Drosera
Re hybrida et us le, plantes peu
" évidemment, mais que peuvent
posséder sert les heureux propriétaires
d’ une sourc e pure
baquet n° 4 renferme les Anemone narcis-
Siflora, alpina, vernalis; les Ranunculus parnas-
fous, glacialis, pyrenaeus. Nou
€ Sibbaldia procumbens,
iana L'Ordie globosa et leN igritella suaveolens,
jolie Orchidée parfumée délicieusement, et que
Connaissent tous ceux qui o laisir d'aller
S les montagnes, et le plaisir, plus rare, de
S’occuper des. mille plantes que le bon Dieu y a
Mises pour qui veut les voir et les aimer.
(Suite, voir p.
SAMEDI, 12 JUIN 1897
; MA Debg est pour le bac n°
Si voyiez nos Androsace pubescens,
élacialis helvetica, arachnoidea, Lagger
sarm entosa, carnea et
€ nos
richesses, et qui a été si bien décrit dans notre
cher ge par M. Duval.
Enfin, not ernier baquet a recu les Saxt-
fraga ont oppositifolia, ant gars
les Arenaria letr raquetra et _gracilis ;
Lloydia Sy oRNe; une petite
zul
Fig. 83. — Pavot Cardinal.
déjà si longue, c'est qu ‘ils sont si bien LS era
ises
1. ne cotoyent le
glacier; ils forment en ce nt, de gros
bouquets, qui font l'admiration “os ceux de nos
amis qui apprécient ces pauvres plantes alpines.
a ‘u
singulièrement abusé
Ce que nous déduisons de cette acclimatation
d’un nouveau genre, c'est que, pour ces délicats
végétaux, vivant dans un milieu rendu constam-
ment humide soit par les brouillards, soit par
l'évaporation des neiges qui les entourent, l'air
e nos vallées est le seul obstacle à leur
réussite.
La een d'hivernage est aussi simplifiée,
puisque, quand arrive l’époque des froids, il est
facile de rentrer nos cuves sous des châssis.
n
où on les leur distribue, pour devenir complète-
ment sèches, quelques heures à.
Ce qui prouve, du reste, l'excellence de ce
système, ce sont les petites plantes, bien ché-
tives, que nous y mettons, et qui, au lieu de
mourir misérablement, dans les pots ou dans les
rocailles, forment des exemplaires superbes, dès
qu'elles sont plantées dans leur nouvelle situation.
D'autres, par contr
rer, qu
vulgaires pièces, ayant contenu du vin, en marais
à eau pure.
L'énumération de nos richesses Le bien longue,
mais, que voulez-vous ? Nous avons si grand
désir de donner aux Pre à a plantes alpines
l’idée de nous imiter, que nous n’avons pu résister
au plaisir de she dire énibien il est facile d’avoir
e même charme que nous, à cultiver et à voir
fleurir ces jolies dédaignées. ÉRr
FRUITS ET LÉCUMES
LES ARTICHAUTS
(Suite, voir p. 201)
3° L’Artichaut 3 Modica (fig. 84) forme des
plantes gigantesque
e fruits, bien qu'il ne s'agisse ici que de la fleur,
sont précoces, nombreuses, très grandes, très
tendres, charnues et à large base. Les écailles
sont v Pis à reflets violacés.
tichaut de Terranova a (fig. 85) est une
variété à D éér moyenne, d'un beau feuillage
et d’un port des plus gracieux. Les capitules sont
très nombreux, très hâtifs, peut-être même la plus
précoce des formes connues. La base de la tête
comme une variété de premier ordre pour le
marché.
La culture des artichauts n’est pas difficile. Le
terrain qui leur convient le mieux doit être
argileux, meuble et frais, sans être trop humide ;
il doit être défoncé àun demi mètre de : profondeur.
Les plantes sont mises en quinconce à 80 centim.
lignes aps de 80 7 Les p
larges centi cars de
plantes rat le net et seront A rot
inclinées vers le Midi de manière à laisser
s’écouler les eaux pluviales.
Fr a po se multiplie par œilletons ou par
Les œilletons ou boutures donnent le
ma at le plus prompt et garantissent la conser-
vation de la variété. Cependant on est ru
obligé d’avoir recours au semis, après des
Orteront une
u
afin d’avoir des jeunes pieds ape forts au moment
du repiquage ou de la mise place. On peut
aussi semér en saga ou à idemeine à la fin
ee commencement | ai. Les graïnes
t environ un ie à à lever. Dès que les
feuilles ont une douzaine de centimètres de
ongueur, on supprime toutes les jeunes plantes
qui nent au chardon, c'est-à-dire celles dont
les feuilles sont épineuses.
212
LA SEMAINE HORTICOLE
L'œilletonnage se fait fin de mars ou commence-
ment d'avril. On choisit les plus beaux œilletons
auxquels on laisse les jeunes feuilles. On co
de g à 12 centimètres les feuilles extérieures
ainsi que la partie ligneuse par laquelle l'œilleton
FRE + ‘
était attaché à
les plantes en automne et de les hiverner en un
lieu à l'abri des gelées et de l'humidité. On peut
Fig. 84. — Artichaut de Modica.
rapprocher les-souches sans que les plantes se
touchent et les placer dans du sable plutôt se
que humide, On donne de l'air quand le temps le
permet. C’est le meilleur procédé de conservation.
Comme toutes les plantes potagères, les Arti-
i se
trouve la Casside verte, Coléoptère dont l'insecte
parfait hiverne enfoncé au pied des plante
feuilles des Artichauts portent des petites masses
La Cass
ressemble à une tortue microscopique ; l’insecte
parfait ronge les feuilles comme le fait la larve.
Il faut faire la chasse aux insectes adultes, et
détruire les larves en arrosant la face inférieure
des feuilles au moyen d’un pulvérisateur, avec de
l’eau contenant de la nicotine ou bien avec de la
bouillie bordelaise. Le « Bulletin de la Société
d'Acclimatation de France » recommande aussi
un mélange de deux parties de fine cendre de bois
avec une partie de soufre en poudre et une partie
de chaux pulvérisée. Le tout projeté sur les
feuilles par un temps humide ou après .une
petite pluie.
PARCS ET JARDINS
ÉPUISEMENT DU SOL PAR LES ARBRES
FRUITIERS DE GRAND RAPPORT
On demande const
nir des fruits,
» .
t aux arbres de four-
sans que l’on songe à rendre au
b 1
cherchant de plus en plus bas, de plus en plus
i ure, jusqu’au moment où, ne
trouvant plus rien, l'arbre fruitier dépérit, se
dessèche et meurt.
u point de vu
pese alors tout autan
contiennent 14 grammes d'azote par kilogr., les
pommes 1 gramme 125, i e
pommier, au bout des cinquante années de ré-
coltes qu'il peut fournir, a donc assimilé 26 kilogr.
son
viron parane
Fertlisation. — La fécondité naturelle 4,
l'arbre, les pluies, les agents atmosphériques
tribuent dans une large mesure à l'épuisem ®
sol; aussi le fermier soucieux de rendre à la tem
….
Ces engrai
seront distribués, de préférence, lorsqu'il ya
abondance de fruits et au moment où &
nouent; l'herbe s’en accommodera également,
Renouvellement des sujets.
tiers cultivés en
ront une nouvelle vigueur surtout si l'on 4
b
à l'opération un ne
copieuse. On refait, l’année suivante, une nes
charpente du résultat de ce greffage qui : ue |
dera pas à se mettre à fruits. GE,
BOITE DU JOURNAL
Lettres reçues. __ E. K. (envoyer
notes nécessaires). —< L, V. —TJ. V.— Se 0
. T. (remerciements). — M. R. (publiér®
bien volontiers), -_-R. G. (faites nous
votre article lé plus tôt possible). —
(merci). — L. D. = E. W. — C. ms |
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X. Fetes + « Vanderkindere,. A. Wesmael, F. Lequet, etc.
Properérae : LUGIEN LINDEN
pa
LE
SOMMAIRE DU NUMÉRO 21 :
Fr
Chronique FR 213
Fleurs de e-juin 15
Les Plantes enserre : Les Palmiers dans la décoration
des ee . : mn LÉ 215
Les Dro ncées 2h
+ Heuchera Eériss er. K Tu ugia N otoniana: an + 7 À
Journal des Orchidées: Les Maxillaria. — Les
rchi patiret » et le Congrès de
Paris. J . 218
Orchidé es qu i ne fleurissent t pas this Lierg
* Les Orchidées de M. Florent Pauwels | 0
SE + Hem Caamaecyparis Lawsoniana
— Myosotis palustri 220
Le jardin! 2e + RAA "NE 20
à Reine Marguerite Victoria. 221
arcs et jardins : Le Chêne des Marais : 221
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Samedi, 19 Juin 1897.
CHRONIQUE
Silphium daciniatum. —
nord-américaine, dont les tiges atteignent
quelquefoistrois mètres de hauteur, ne serait pas
seulement remarquable par ses feuilles pennati-
rudes au toucher, à lobes incisés dentés ;
i ilié se et
u jaune; mais encore, s’il faut en croire la
découverte d'un naturaliste de Chicago, cette
plante pourrait servir de boussole. Cette espèce
possède, paraît-il, Les propriété d'indiquer le nord
et le sud; il y a une tendance évidente chez les
feuilles de cette tte e à marquer la direction
nord-sud. Une autre espèce, le San ua
dinthinaceum Fra riété et
sont, d'après La Nature, les ns RES di
re É leo la plus nette.
Le blanc du rosier peut être radicalement
dans un pot de fer, durant dix NE six litres
d'eau auxquels on ajoute 250 grammes de fleur
de soufre et la même quantité de chaux fraîche-
ment éteinte. On filtre ce mélange qui peut être
conservé plusieurs années en bouteille. Pour en
faire usage on prend un litre du mélange sur cent
litres d’eau ; on seringue et arrose les rosiers, de
préférence le soir.
Le parfum des fraises se perd souvent en
très grande partie par le bain de propreté que
l'on est fréquemment obligé de leur faire su
D'après le Ps Sortie on pe. Ant É
inco
nvéni mettant
mousseline mouillée cten " up sauter RON
en
pa
La valeur de certaines collections de
plantes ést NME, On évalue à plus de
, ancs le prix de lacollection d’Orchidées
de PUR Frédéric d'Allemagne. Celle du
Ministre anglais Chamberlain serait de 500,000
rence. collections de l’archiduc Jesspn
d'Autriche auraient une valeur de plus d'u
million et la collection de roses de Miss Rothschild
Vaudrait environ 250,000 francs.
Cultures potagères. __ D'après le rapport
-Sénéral sur la situation de l’agriculture belge
L 1895, qu qui vient de paraître, dans le Bulletin
ë riculfure, tome XII, n° 7, la culture
es e/laisse en général à désirer; autour
SAMEDI, 19 JUIN. 1897
des grandes villes seulement, grâce aux profits
qu'elle assure, elle se développe chaque année.
Aux environs de Diigo. FE culture, bien pra-
tiquée, produit de 4000
teurs en PRES 4000 et pi pieds.
Influence des matières humiques. — À la
Dumont
sur la dialyse des AE Après avoir Fappe?
des travaux antérieurs et notamment des expé
mont montre que le
miques dissoutes dans les carbonates
alcalins pisse nt assez facilement ‘es m
Sr es parcheminées, si Ve provoque une d
ution de RENE: sr le ARTE L'influence
Fe des humates a été dém r M. de
Hérain et M. de Hal y rie de ferme et le
purin doivent surtout leur puissance fertilisante
à l'abondance des matières humiques qu'ils ren-
ferment
Une rondelle de Sequoia. — Les amateurs
de choses curieuses ont pu voir dans la salle des
herbiers au Jardin SHRRe de Bruxelles un
secteur d'un Sequoia qui peut donner une idée
des dimensions que prennent, dans leur patrie,
ces ‘colosses végétaux. Une rondelle est e
moment en route pour Londres. Le navire Marie
Hackfeldt est parti de San Francisco ayant à
bord une section coupée horizontalement dans
un de ces arbres géants; elle mesure plus de
4"50 de diamètre sur un mètre d'épaisseur, cr
poids est de neuf mille kilogrammes. Elle e
destinée au millionnaire américain William so er}
qui réside actuellement en Angleterre et qui a
parié qu'il montrerait une tra 20 toi
d’un Mi d'arbre pouvant servir de table à une
société de quarante personnes.
Variétés fruitières américaines.
rapport pomologique émanant du Ministère de
V Agriculture des Etats-Unis pour 1895, qui vient
de paraître, renferme un chapitre sur les fruits
nouveaux. La liste porte cent variétés de pommes
presque toutes nouvelles, treize variétés de poires,
trois abricots, onze cerises, vingt-cinq pêches,
l'Atlantique. Il y a de dr
logues les plus. nt 9 Deux de ce
abricot et quatre cerises sont todnedion
russe. Les pommes russes attirent une évidente
attention dan s les contrées froides des États-
Uni
c régularit
pomologie européenne devra être entièrement
modifiée avant dix ans.
Cocotier. — Les colonies allemandes de l'est
africain possèdent actuellement des plantations
de Cocos nucifera qui ne sont pas sans im
tance. En 1891, on comptait déjà près d'un
PO de ces Palmiers, C'est peu de
‘ Bullétins de la Société nationale d’acclimatation,
Java renferme près de septante millions et HERAR
soixante millions de ces arbres. La ure du
Cocotier ne fait que s’accroître. On mir des
plantations récentes faites par des colons euro-
nombre des variétés fruitièts de SAS côté de ‘
_ et courbé en crochet. Le
213
péens et coraptant plus de cinq millions de ces
arbres. Nous avons la ferme conviction que le
Cocotier acquerra la même importance dans le
Congo si l'on veut procéder par-des soins de eul-
FA. rationnels. D'après un journal officiel alle-
mand, le rendement annuel moyen d'un Cocotier
peut être évalué à fr. 7,50.
sait que la noix de coco.
tourent la noix, on fabrique des nattes, des cor-
dages, etc. Avec la coquille, on fait des vases, des
écuelles, des cui ers.
sante et peu enivrante à l' état frais, mais dont
nègres font un usage inconsidéré. On voit que le
Cocos nucifera est un des arbres les plus utiles
et des plus recommandables
ARTS devenu rare, — ardin du
ernier a appelé du sur le Dau-
A tripetiana, superbe Papilionacée, im-
portée de la PNR Ru ou par Tripet-
Leblanc en 1846. e époque, la plante fit
sensation dans le DE horticole, mais depuis
elle est devenue rare, e u'on la
dope s'élevant à 2 mètres, à feuilles paripen-
: ilse c ouvre de plusieurs centaines de lon-
ques "grappes gs fleurs coccinées à étendard taché
de j pu se succédant de e juil Ilet en \ novembre.
sur Ft rar en janvier ou février ; elles
lèvent au bout de deux à trois semaines; on re-
pique le plant dès sa quatrième ou sixième feuille
pots plu
i
men tard. On rentre les plantes
en serre froide ne le courant de novembre.
Hortus plantarum diaphoricarum
Beaucoup de nos lecteurs savent sans d jte
M. M. Buysman a fondé à Middelburg Let
un jardin et un herbier uniquement rése à
des espèces ysman
séc
herbiers. Parmi les espèces qu'il renseigne actuel-
lement se trouve le Paliurus australs, originaire
du nord de l'Afrique (Bot. tab. 1895).
aiguillons très piquants, dont l'un est plus court
ps son large
arbrisseau croît
Hal de France, dans l'Orient, etc. Le Paliurus
peut être utilisé à ca se de. l'énergie de ses
aiguillons. Théphregte : mentionne les graines de
n médicament dans les
sman Es en mesure de recevoir aussi
es les espèces de la flore du
Cap “le Bo pné Espérance
À la fin du mois passé,un exemplaire d'Euryan-
gium Sumbal développait sa tige florale dans le
jardin de M. Buysman
La culture du piment, Fes se presque €x-
clusive à la Jamaïque, Se ne à alimenter
la race anglo-saxonne, qui omme on sait,
ce friande. Le total ua Fr exportations du
ment a Jamaïque est en moyenne d’un
million de kilos pour l'Angleterre, de CH kilos
pour les possessions anglaises, et de 1,500,000
kilos pour les Etats-Unis. La valeur ra produit
est de fr. 0-50 le kilo.
A la Jamaïque, les arbres à piment sont un
peu répandus dans toutes les parties de l'île, où
omat
maturité, elles tombent, et n’ont plus aucune
valeur.
es des rosiers, dans certaines va-
riétés, sont trop faibles pour soutenir les fleurs,
et inclinent, au grand désespoir des amateurs. Il
LA SEMAINE HORTICOLE
de revendiquer une part dans les progrès ac-
complis et c’est une noble pensée que celle émise
tion, animés du dés
Fr Re de l'existence de l’École. Ce désir
se réalisera, nous en avons la nr par
l'accord du plus grand nombre d’entre
Le Comité comprenant la dificuté "qu'il y
aurait de rassembler tous les anciens élèves pour
préparer en commun les moyens d’assurer le
succès de l’entreprise, de manière à la rendre
digne du but de celle-ci et utile aux intérêts de
l'enseignement horticole, a décidé de constituer
une commission permanente dont les réunions
se tiendront le deuxième dimanche de chaque
mois dans grade salle du 1° étage de la
Société l’Union, à la Place d’Armes, à Gand.
Ceux des anciens élèves de passage à Gand sont
e pouvoir conférer entre eux et
apporter leur concours.
Les propositions suivantes concernant la fête.
jubilaire sont résent soumises aux délibé-
rations de la commission : 1° O
Congrès; 2° Festivités et excursions : de
l'Ecole de Gand, du Jardin botanique, Etablisse -
Fig. 86. — Chamaecyparis Lawsoniana var.
suffit d’arroser le rosier avec une solution de sul-
fate de fer, alors que le bouton est déjà assez
avancé, pour que + see acquièrent une rigidité
suffisante.
inquantenaire de l'École d’Horticulture
de l'Etat à Gand. Le 30 avril 1849 est
ae date mémorable dans l’histoire de hé.
e belge; ce jour-là fut créée par le Gouverne-
as l'Ecole d’Horticulture de Gand, annexée,
sous le nom d’Institut Royal horticole, à l’'Éta
blissement déjà célèbre de Louis Van Hôatle.
À partir de cette époque, l’horticulture a com-
mencé de prendre le développement qui en fait
aujourd'hui une des industries les plus intéres-
santes de notre pays.
L'enseignement de l'Ecole de Gand a le droit
Weisseana (voir. p.
220)
ment Van Houtte, serres du Roi, Jardin botani ps
de Bruxelles et Etablissement Linden ; 3° Ban
fraternel à Gand; 4° Fondation d’une Porta
des anciens élèves de l'Ecole, avec le but de venir
en aide à ceux qui seraient à la recherche d’un
emploi ou d’une situation, ou qui seraient dignes
d'obtenir un secours ; 5° Public ation d’un compte-
rendu ra festivités du cinquantenaire de l'Ecole.
el chaleureux est adressé à tous ceux qui
ont fait leurs études à
#
+
e duquel nous trouvons MM. bte
Van Geert, président, président d'hbnristà de la
icale des Horticulteurs . Belges;
Rigouts, secrétaire, horticulteur à Meirel-
beke lez Gand : Alfred Wallem. trésorier, horti-
culteur à Gand. Ils pourront ainsi être mis au
—_—_—————__——_—_—_——————— EE
courant de toutes les mesures A et de toute
les propositions mises en av
La vigne d’Hampton-Court, dans la ban.
lieue de Londres, dont l’ unique cep aurait 43 mè.
P
exclusivement réservé à la table de Fe
d’Angleterre.
Le grand Soleil, la plante si commune das
les, jardins, où l'on est presque toujours certain
de rencontrer sa haute tige surmontée du disque
aux rayons d’or, est, en Russie, une plante
grande culture. Sa graine est un excellent al:
ment pour la volaille, et fournit aussi une huile
bétail, qui trouve encore dans les feuilles bouillés
avec e du son un aliment rafraîchissant, Enfin l
tige constitue un combustible ‘qui peut;danse
certaine mesure, remplacer le bois. Ajoutons
0
É Il serait désirable que cette culture, ai
exige peu de soins, se répandît davantage.
Les arbres à Paris. — D'après une stati-
tique, Paris serait la ville du monde qui possède
le plus grand nombre d'arbres. Dans les pareset
jardins parisiens, on ne compterait pas moins
de 22,038 arbres et 299,293 arbustes, et le
nombre des arbres d’alignement s'élève à er-
viron 100,000. Chacun de ces M qui sont
de l'essence la plus commune, a coûté en moyenne
200 francs de frais de plantation.
La plus D. planche du monde à été
débitée dans un a
ARR ea5 StHHEeS de re
e qui l’a fournie est estimé à plus
ia cbbte ans.
Verres de couleur. — Les tentatives de ci}
et le verre incolore. L’inverse se produit ence du
concerne l'assimilation ou absorption d 'acide
. Henslow est que chaque rayon € basis
influence particulière, mais paraît avo! j
du concours de tous les autres pour permet",
la plante d'accomplir toutes ses fonctions,
à la ge
Les mêmes observations s ae br”
mination des graines, avec cett q
bre, que q
ne germent pas quand elles sont éclairées:
SAMEDI, 19 JUIN 1897
FLEURS DE JUIN
De la fenêtre ouverte de mon cabinet de
travail, j'embrasse d’un coup-d'œil un grand
massif d'arbres dont le vert feuillage me charme
et me repose la vue. Un marronnier, haut comme
un clocher, est encore tout chargé de ses belles
pes de fleurs d'un blanc uniforme, vu de
davantage, c'est ce superbe et gigantesque
bouquet que, à -bas, au fond du massif d'arbres,
PES au-dessus d’un orme pleureur et auquel
énorme Châtaignier sert 54 ne Ce bouquet,
e qu i,. s’illumine
végétale que tout le mond
et parfumé, dont les branchettes assemblées dans
un grand vase, comme je viens d'en voir un
encore à l'instant, présente le plus charmant
aspect. C’est l'Aubépine.
type à fleurs simples, blanches, odorantes,
dont on fait des haies vives à cause des défenses
naturelles dont il est armé,
et des jardins où elles produisent l’effet le plus
décoratif; on s’imagine difficilement une plante
plus belle qu’une Aubépine chargée d’une énorme
moisson de fleurs, dont les branches plient sous
le poids des odorantes corolles et dont la couleur
an nous pourrions rechercher la
principale cause É cette préférence si flatteuse
l’Aubépine ; souffre, chère lectrice, que
j'accorde la parole à l’auteur de tant de pages
F'ÉENRAQE pour vous conter l’histoire de
« Muse
L'AUBÉPINE
A ai demandé à l’Aubépine pourquoi je l’aimais
nn la He pans ds larmes de la rosée,
Pourquoi le lis tige, pourquoi
tulipe radieuse et a mere écitente me parais-
Saint moins belles
P. Ourquoi je Dréférais son parfum au parfum de
la violette, de la vanille, de la sr et
uoi sa vue me faisait battre le c
J'ai ges la pervenche au bord ds shit la
s les prés, le thym ‘h ppfRAns
des à Eu : pervenches, marguerites, thym,
pourquoi, à blanche Aubébpine, ai-je D tout
quitté pour une de tes branc
L’ Aubépine m'a répondu
N'as-tu u pas dans tes souvenirs un souvenir
devant qui tous les autres s’effacent ?
tu évoques les chers FE ASE: de ton
Cœur, n’en est-il pas dont l'ombre te paraît plus
Cef , c’est cel e tu aimas à quinze
ans, c’est l'enfant naïve . t'attendait le soir
Sous les
sa pâleur
pleins de aparue c’est ce Ha nt
bleus
être ta femme sur la terre, et qui est ton bon ange
dans le ciel.
J'étais là quand tu lui dis : Je t'aime. Je vous
écoutais, et je fis pleuvoir sur votre premier baiser
la rosée odorante de mes feuilles
J'ai entendu vos jeunes serments, j'ai vu vos
chastes caresses.
a première fleur dont elle se para, c'était ma
fleur, la fleur de l’Aubépine. Je m'étais inclinée
sur son front, et tu me cueillis
Je mêlais mon haleine à votre haleine, je par-
fumais vos innocents entretien
n me see tu te he et tu me pré-
fères à mes sœurs parce aus le suis l’Aubépine,
la fleur des RE à amou
eut-on, en cette saison, quand la radieuse
EL del” Aubépine vous chante à à l'oreille, lelong
e votre promenade à travers les champs, peut-on
ne pas voir, au bord des
RME RQ » d
vous chante si délicieusement et si innocemment
À imez-moi, » elle est si humble et si modeste
en se faisant, dans c
Peti |
vous vois, plus je vous aime; » et, q
ongues heures durant, elle vous a enivré de sa
grâce et de son charme, quand sa pes corolle
bleue si douce commence à se pencher T
peu à peu de son éclat si ravissant et si RENE
elle vous crie encore : « Souvenez-vous de m
Dans l’eau, au bord de laquelle le Myo cote
vous à souri, VOUS verrez s'épanouir ces PRES s
fleurs de Nénuphar, qu'en la ommeé
Nymphaea, du mot grec nymphe, c ie à-dire
divinité des eaux. Divinité, elle l’est, cette fleur
froide, de la vie monotone et languissante la sai-
sissante image. Ces fleurs, comme de beaux Lis
lancs au cœur d'or, flottent au-dessus des eaux
tranquilles et y mirent leur sculpturale beauté.
Outre cette blanche divinité, vous rencontrerez
celle qui, à cette immaculée splendeur, préfère
l'éclat. de l'or; c’est le Nénuphar jaune, fort
commun dans nos eaux. Dans les fleuves des
pays tropicaux, dans l'impétueux Amazone de
l'Amérique du Sud, s’épanouit cette reine altière,
ME regia, dont les feuilles couvrent
rmes espaces comme le na royal drape
La souveraine majesté. Non ent de nos
Nénuphars blancs et jaunes, il Lots a fallu pos-
oint qu’elles Sera EAN, pour
éefibenent des cu er un enfant o ou
supporter adole a, Elle s’abaisse jusqu’à
que
Fa: les ans, je retrouve, avec une joie nouvelle,
certain petit coin de parc qu avoisine une eau
calme et sereine, claire comme le cristal et unie
comme une glace, shpee par la ramure feuillée
de hêtres pourpres où Do re de Nénu-
phars blancs, RE t, dédaigneusement,
ouvrent lentement leurs coupes d’albâtre pour
recueillir quelques rayons. dorés du soleil qui
filtrent à travers le feuillage. Et je m ‘imagine
alors que ces Fetes nymphes aquatiques se
faisable, parce que les
215
croient bien seules dans ce coin solitaire, et ma
joie Fée en parcs que, ignorantes de la pré -
sence d'un
pour A ba pee et pour les mirer dans le miroir
de l'étang, leurs grâces divines, altières et froides!
Comme tout s'enchaîne, comme la vue d'une
fleur fait. naître l’image d'une autre ! Les Nénu-
pre me rappellent les Ca/la AEthiopica, dont,
il y a un mois à peine, j'ai vu de si nombreux et
si jolis pieds fleuris. C'est encore une plante
ces
considérations ne nous touchent pas, l'origine ne
nous inquiète point, nous ne demandons à la fl
Il
dans la hiérarchie des
D Fes de la Nature. Nous aimons
à le voir prodiguer le lustré de ses feuilles sur
l'appui de la fenêtre de l’ouvrier, dérouler son tant
créé en vue de AS luxueuse d’une
demeure princière. La fleur est à tous les cœurs
aimants, la nature la prodigue à l’heure présente,
en fait éclore des masses pour que nul n’en soit
privé. Seul, l’homme au cœur de marbre ne sourit
point à la personnification de tous les charmes et
de la poésie la plus radieuse qu'est l'amour.
3 juin 1897.
LES PLANTES EN SERRE
LES PALMIERS DANS LA DÉCORATION
DES JARDINS
CH. DE BosscHERE.
(Suite, voir page 206)
(ÉPARERCU - nous a appris ce que les
miers, étant
l'e xtérieur. (Re AP de Palmiers, mis régu-
leurs racines dé
nait embarrassant, t pour l’arrosage. L
rempoter dans une era UE nue était peu
deux plantes, un Cha-
DRAP. 4 yat tomentosa et un oh
humilis, pas trop é élancés de leur nature, auraient
dû recevoir des cuvelles plus grandes que ces
©
Lo)
LA SEMAINE HORTICOLE
tes élles-mêmes. On se décida enfin à ee
à Chaire huwmilis de sa cuvélle; sous la
motte de terre s'était formé un anneau Pr lourd
de grosses racines, qui poussait la plante en haut.
, de 15 centimètres de hauteur, fut
les tessons ue pots fut étendue une mince couche
rre; la plante fut alors prudemment
replacée dan la cuvelle de façon à ne pas briser
la motte; mes finit de sé reposer sur la
couche de de centi-
mètres au- dédsde ‘dé bei dé la cuvelle. Elle fut
malgré que lé st contrariât l'opération, à
conserver au Chamaerops toutes ses feuilles.
conséquence: fut que l’année suivante le
Chamaërops gracilis tomentosa subit la même
tion avec le même résultat favorable. s ÿY
a ‘quelques années, ün Phoënix tenuis eut le
même sort avec, éncore une fois, le même
utré expérience non moins intéressante
faite épalemhét au jardin botanique de Leiden,
hivernage des Palmiers plantés en
Au mois de mai 1892, la direction du jardin
reçut du « Commerzienrath » Koehler, à Alten-
urg, en Saxe, trois Chamaerops ( Hoi Aa ré
excelsa, avec prière de les planter en plein ai
d'e sage À s'ils pourraient passer l'hiver
dehors à Leiïd
Lemérience: fut tentée avec le plus fort des
i
e Fa fut planté avec d'infinies
précautions, dans
expressément préparé ;
l'effet ne fut pas idig à se montrer. Peu à peu
l'hiver das tar wi afriv. à la pi,
entourée p” gran én sapin. L'espace
entre ces bâtons et Un tronc fut er ‘de feuilles
sèches et le er ste du foin. Le tout fut alors
envéloppé de
Emballé de a sorte, le Chamaerops allait subir
l'épreuve de l’hiv
L'hiver de 180%: 03 ne fut pas pre emped
ment rigoureux, plutôt normal. Au ce-
ment de mars, la plante fut déballée et je: Éésaieut
obtenu était plus D qu'on n ‘avait osé l’ es-
en vie et paraissait
peu souffert ; à une place seulement, les feuilles
t devenues noi mais _. découvrit que
le papier, en Ven endroit, avai passer de
l'eau. À cette même JS % foin était devenu
humide et éoriménqait a ce qui naturel-
lement avait nui aux feui
Tout le foin fut enlevé ue la plante recouverte
à nouveau de papier. Au bout de que elques
semaines, le papier fut enlevé le jour et, après la
mi-avril, lorsqu'il ne fallait plus craindre des
gelées sérieuses, complètement. Maintenant que
éta it entière ment débarrassée de ses
el on Sam ar qu'elle
n'avait ne. peu ou poin
uche de rh PA fut enlevée
autour we tronc et remplacée par une autre de
he du fumier de
ença à donner
endant “Trété F*+ 1893, elle fit
à : nouvelles, dont pas une n'était
s Pas a que les précédentes.
À l'automne 1893, le Chamaerops fut emballé
de la même manière que l’année précédente, avec
cette différence toutefois que le papier fut rem-
placé par de la paille.
Au printemps, le résultat fut le même qu'au-
paravant; de nouveau le foin était mouillé en
certains endroits et, à ces places, quelques feuilles
étaient : endommagées, de sorte qu'il fallut les
suppri
e RP fut soumis derechef au même
traitement. Pour éviter que les feuilles ne se
feuilles restèrent entièrement libres.
ballée, la plante resta tout un temps en attendant
des gelées sérieuses. Alors, tout |’ exemplaire fut
complètement entouré d’une espèce de toile
d'emballage. La partie supérieure, là où se trou-
vaient les feuilles, fut enveloppée d’une couple
de Re russes et le tout soigneusement entouré
de pap
| rive. l'hiver de 1894-1895. La température
u-dessous du zéro de Fahrenheit;
ment passent bien
saison, Er et l'on eut des crain
pour le Chamaerops. Le résultat, heureusement,
dépassa notablement l'attente. Lorsque, vers le
nous-même. De I . qu il avait lors de la
plantation, il en arrivé en ce moment à
1"70; il compte ja ‘feuilles intactes et se dis-
pose à en produire de nouvelles. Les feuilles et les
pétioles sont d’un vert clair brillant et coriaces
comme du cuir. L'aspect général de la plante
durite une santé parfaite.
i le ere excelsa passe l'hiver en
Hléirie terre, il n’ as de raison pour ais
e le Chamarops humilis ne le passe aussi e
qu #1 en soit de même du Phoenix dactilifera.
Si l’on veut choisir une place convenable et leur
donner les soins nécessaires, les trois Palmiers
cités Ga cet article, obtiendront un franc succès
et contribueront largement à l'embellissement
du jardin.
CH. D. B.
LES DROSÉRACÉES
(Suite, voir page 196)
aea. — Ce genre unique ne renfermant
rs fleur est de. akrtiee, en corymbe
erminal s'épanouïssant en juillet et août. Les
feuilles sont Hit composées d’un pétiole
———
façon des doigts de deux mains rapprochées, Le
centre de l'irritabilité de cet.
deux parties se rappprochent et grâce aux dents
alternées et quis ’engrènent parfaitement, rendent
ette
jeunes feuilles. Les racines des Dionaea sont en
i celles des Nepenthes et
si ressemblantes que si l’on place un fragment
de chacune d'elles auprès l’un de l’autre il est
presqu'impossible à l'œil nu de distinguer quel
est ge qui appartient au Nepenthes ou au
Dion
Dé en 1768 dans la Caroline du Sud,
le D. muscipula se cultive très bien en sème
tempérée froide, aimant la vive lumière etde-
andant t poreux et substanciel, ainsi
qu’une constante fraîcheur aux racines et
l'air ae Il se multiplie par, divisions et par
sem ame
lon he aux Drosera.
Rs nm ner: Re
4
Drosophyllum. — Genre unique représenté
par le Drosophyllum lusitanicum, originaire de
l'Espagne, du Portugal et de méditerra-
néenne de l’Afrique où on le rencontre se déve-
loppant dans les sables sur les rochers arides
des côtes de la mer. Il fut découvert pour la pre-
mière fois en 1869. C’est une jolie et remar-
quable ME insectivore, sous-frutes-cente de
pis froi
ABLE est jaune, ee disposée en corymbe,
made du sommet de la tige qui atteint parfois
30 centimètres de Lo
circinées et pr ne La tige est dure, ligneuse
haute de 5 à gcentimètres au sommet de laquelle
les feuilles se développent. Voici au sujet de cette
AE ce que dit l’éminent naturaliste anglais Sir
J
Hooker : « Le D. . usitanicum est une des
plus erme a flo re eUr0-
€; son caractère le plus io thai
date ns le développement des jeunes feuilles
u d’être involutes comme chez les
ment le Drosophyllum est, Ve plus loin Cal je
sache, le seul SAR e que
règne west al.
Le * lusitanicum ne se propage que de
t e cultive guère que dans les
grands jardins Te mets
Roridula. — Genre unique, étant des plus
emarquables. Il est nn 3 par le Rori
dentat originaire du Sud de l'Afrique où il
atteint SES 60 centimètres de hauteur.
( sisaus On
ne les rencontre pas
cultures
— Comme le genre précédent,
Aldro
“celui-ci ne se trouve probablement pas en culture-
LEE
SEE CET EAN a ET
SAMEDI, 19 JUIN 1897
a nn
]| ne renferme qu ‘une espèce, l'Aldrovanda
gesiculosa, rencontrée en Australie et dans les
à du nord de l'Italie
L. GENTIL.
HEUCHERA BRIZOIDES
bride entre le Tiarella purpurea et V'Heu-
développement, et d’un vert bronzé pendant la
oraison
Une plante de deux ans émet en moyenne une
quinzaine de hampes florales s'élevant à 50 ou
60 centimètres du doi: et 8 Are une quantité de
eurs calice c
b
pas le périanthe.
grand nombre de ces fleurs et leur disposi-
tion gracieuse, font comparer les inflorescences
à celles d’un Briza dont les épillets seraient roses.
D'autre part, c’est un Heuchera sanguinea très
rustique, d’une culture facile, à très beau feuillage,
à inflorescences beaucoup plus hautes, à fleurs
Les hampes florales, qui paraissent ‘en juin et
et qu’on les force, on les voit émettre en
temps leurs panicules, qui s ‘épanouissent pendant
les mois les plus sombres de l’année.
LE KLUGIA NOTONIANA
(Voir fig. 87)
Le Klugia est une Gesnériacée très pre
parente du Cyrtandra et du Streptoca
en connaît quatre espèces, dont sue m4 rm
de l'Inde et la quatrième du Mexi
Croissant à une altitude de di à 2000 mètres,
Notoniana est une plante herbacée et
inuelle, commune au Décan et à Ceylan. Par
sa ‘végétation luxuriante et ses belles fleurs, elle
Orne agréablement nos serres, de janvier jusqu’en
été. Chaque année on la reproduit de boutures
qui sont de repri se très facile.
Sein cultivée depuis des années aux Jardins
e Kew (à Londres) ét dans d’autres Jardins
iques, elle fut longtemps méconnue par
mètre; des feuilles longu
bl ent td nombreux racèmes de fleurs d’un
eude gentiane, gorgées de soufre et rappelant à
Priôri celles de l'Utricularia.
scription botanique du K. No-
ue ses fleurs mesurent un peu
nt par les lignes de poils qui se
trouvent le long de l'emplacement des vieilles
feuilles.
Traitée comme plante de serre froide, cette
LE
ASE re TR
217
Selon M. Nock, le Klugia sg at aussi
abondant dans certains endroi s des co s de
Ceylan, que le sont pue im en Dunes
Fig. 87. — Klugia Notoniana.
annuelle est d’une culture des plus faciles et
mérite sa place parmi les plantes de choix peu
communes.
Les indigènes y trouvent leur avantage, car
bouilli, Àl constitue un de leurs mets les plus
habituels.
LES MAXILLARIA
Le genre Maxillaria comprent une centaine
d'espèces, originaires de l'An TE CODE
surtout de la Colo Aus où elles c ne
altitude souvent assez élevée ” a mi ces pa Fu
un petit nombre seulement figurent dans les
collections d'amateurs, principalement dans les
ti su
samment connues ; d’autres sont laissées de côté
parce qu'on les croit difficiles à cultiver. C’est là
une erreur absolue, car à seeds des Maxillaria
ne présente aucune di
Nous reviendrons ce sujet.
Passons d’abord à la dnliption des principales
espèces
Le genre Maxillaria est assez proche voisin de
lusieurs autres qui lui ont été rattachés par
divers auteurs. Ainsi le res e Skinneri avait
reçu d’abord le nom de Maxillaria ml ce et
en Angleterre celui de : nue avant
Lindley le détachât pour former le n re
Lycaste ; les Colax ont été séparés des er min
dans les mêmes conditions ; les Xylobium et les
Camaridium étaient réunis à eux par Oh
bach, dans les Annales de Walpers; le Pr
Yrisonia à différentes s le
noms de Mastiilatias Lycaste et ee Harri
oniae |
cachet suffisamment distinct et facile
naître; mais p i
a
®
=
+
Lu
@
+
Le. |
p
[er]
n
a
re
ns
®
un
œ
LA
Tv
répandues ne sont-elles pas les plus caractéris-
tiques. Ces ee sont les suivantes :
M. venusta. Cette superbe espèce, découverte
Linden vers 1842 dans la province de
Mérida (Colombie), et introduite par Schlim pour
son compte en 1851, fut longtemps la plus grande
ébrité du
té semble qu'elle n'ait plus
été importée s un certain nombre d'années,
car elle ent rare dans les cultures; il serait
fâcheux qu bon fût PS car elle est d’une
réelle beauté. Ses fleurs so grande taille,
anches, avec le lobe antériané du labelle j jaune,
ec le
les lobes latéraux bordés de rouge vif et portant
deux taches cramoisies sur le disque. Les sépales
ont de 7 à 7 1/2 centimètres de eur.
Sa floraison se produit vénécaleniee vers le
mois de février, et dure trois ou quatre semaines.
Sanderiana. Espèce, d'introduction beau-
ou à ‘plus rage et qui gg rivaliser de beauté
e M ‘ eurs, très grandes,
ess. De presser dans l’ensemble,
avec les anses des sépales et des pétales relevées
et étalées, sont blanches, , abondam ment maculées
_ portée sur une hampe courte,
raison se produit aux mois d'avril et mai.
LA SEMAINE HORTICOLE
Il existe une variété qui a le labelle entièrement
rouge brunâtre pourpré, et une autre qui a le lobe
antérieur jaune pâle.
e espèce est originaire du Péro
callichroma. Cette espèce, décrite par
Reichenbach en 1854, avait disparu des cultures
ee” longtemps lorsqu'elle fut réintroduite par
M inden vers 1891. Sans pouvoir rivaliser
avec er précédentes, elle a cependant un cachet
très attrayant et un coloris vif qui la recom-
mandent aux orchidophiles.
Elle appartient au type le plus fréquent du
est caractérisé par les sépales très
pétales beaucoup plus
n, et jaune vif au-delà; ils sont fortement
re Ma vers le sommet, lés latéraux notam-
ment sont contournés comme des cornes de bœuf
l’un vers l’autre. Les pétales sont récurvés, puis
étalés au sommet
ns a sa lobes latéraux dressés,
ou n foncé, et le lobe antérieur récurvé,
Mivdue ais avec e disque j jaune
Le me allichroma est originaire des environs
de Car
M. Lin PT (fig. 88, page se Une des
plus récentes acquisitions du genre, et l’une des
plus splendides espèces. Ses fleurs, plus grandes
que celles du M. Sanderiana et mieux ouvertes,
ont de l’analogie avec celles d'un Lycaste, mais
elles ont les sépales plus étalés.
Les sépales mesurent de 7 à 7 1/2 Sennètres,
et sont étalés, triangulaires- lancénlés, blanc
les pétales notablement plus courts et plus ec
sont dressés-étalés, blancs également, mais avec
deux ou trois stries longitudinales rose pâle. Le
labelle, qui a près de 3 centimètres de longueur,
est charnu, obovale, concave, un peu crépu sur
les bords. Il est d'un jaune très pâle, avec cin
ou six bandes rougeâtres sur les lobes latéraux,
et toute la . médiane d’un beau jaune citron.
Le disqu
M
épaissie, en form
couverte d’une énéihts couche de tomentum pul-
vérulent jaune
M. gran diflora. Cette espèce a age ana-
logie avec la précédente, mais en petit. urs
ont de 8 1/2 à g centimètres de Res elles
sont blanches, avec le 1 e lavé de rou
pourpré sombre sur les côtés, et le lobe antérieur
jaune. Elles se produisent à l'automne, et exhalent
un parfum très agréable
M. striata. Grande espèce, d’un coloris très
ai, mai ss à segments un peu. grêles pour leur
S$.
ongueu
Elle fût introduite en 1892 par L'HORTICULTURE
INTERNATIONALE, de Bruxelles, et fleurit pour la
première fois au mois d'août 1893. Elle a les
fleurs très grandes, ES pr striées di
1gnes rouge pourpre sur fond jaune verdâtre.
Les pétales sont énte lrbéole aigus, légère-
ment recour de faulx, longs de
5 centimètres; les sépales sont oblongs-lancéolés,
longs de 7 centimètres, les latéraux très lar
à la base, et légèrement T aussi. Le
menton formé par le pied colonne avec les
sépales latéraux est sensiblement plus allongé
que dans les autres espèces, et mesure plus de
2 centimètres. Le labelle a les lobes latéraux
grands, arrondis, blancs striés de pourpre
violacé, et le lobe antérieur c court, triangulaire,
SES rement récurvé, blanc pur, ondulé sur les
D
Cette jolie espèce est originaire du Pérou; son
portrait a été publié dans le volume IX de la
Lindenia.
(À suivre.) Max GaARNIER,
LES ORCHIDÉES QUI « DÉGÉNÈRENT > ET LE CONCRÈS
DE PARIS
Quelqu'un m'a dit après la discussion du
vous
apportez un raisonnement, mais de l’autre côté,
il y a des chiffres!
ui,ilya des chiffres ; et: du imoment qu il Ja
chiffres,
autrefois les bonnes gens de ce > qui était bel
dans leur journal : « ça doit étre vrai. »
Pourtant c'est un axiome bien connu dans le
on veut.
n’est pas tout d’avoir des 1 be il faut les
interpréter
De ce que les Cattleya dilodes ont une com-
position différente de celle des Cattleya importés,
peut-on conclure _. tous les Cattleya deviennent
TT. en Europe? Je ne le crois pas.
sultation générale que la Société Na-
doniale d Hi arissiele de France a résolu d'entre-
prendre, permettra probablement de décider s’il
existe des Orchidées qui n'ont pas encore trouvé
dans les
à leurs besoins — pour ma part, je serais porté à
croire qu'il y en 2 mais que le Cattleya labiata
n’est pas dans
Cette Pret ne à sera sr nn et je
suis convaincu de c a étés
souvent affirmé dans te Journal. des Orchidées et
dans la Se emaine Horticole, que l’horticulture
ferait des progrè
expérience,
Mais quand il sera acquis, de l'avis général,
que quelques Orchidées poussent mal, et qu'on
n’est pas arrivé jusqu'ici à les cultiver en Europe
d’une façon satisfaisante, sera-t-on autorisé à en
conclure qu il faut les arroser avec certaines .
il
Or Fa Hp elles périssaient en ravis et re?
si on avait analysé celles qui mouraient, on
ment, et finalement 0n
est arrivé à obtenir d'excellents résultats. Pour-
nr n’en serait-il pas de même de celles qui nous
mbarrassent encore aujourd’ sm
Il fut un temps où le Petunia, comme M. de
Vilmorin l’a rappelé, sk incultivable en
France. On ne lui a pas donné d’eau nutritive,
mais On a essayé de le cultiver RE et l'on
a réussi.
Il est fort vraisemblable que la plupart des
plantes exotiques cultiv vées en France, en serie
[en
ee
p
8
225
+
œ
[e]
Le]
ee
que quand re nd sont sn ans
Prouve pas forcément qu’elles étaient impossibles
AN PO Te LE
SAMEDI, 19 JUIN 1807
———————
pi a parer: Peut-être auraient-elles pros-
rveille on les avait traitées autre-
ment ; peut-être ESS AGE -elles fort bien chez un
autre cultivateur. En tous cas, il ne faut pas
désespérer avant d’avoir fait de nombreux essais.
rai 38 (surtout si elles sont
udes physiologiques et culturales) ;
mais qu’elles ont besoin, pour aboutir à une
conclusion, d’être poursuivies PEUR OR encore,
et beaucoup étendues.
EE: Gi
ORCHIDÉES QUI NE FLEURISSENT PAS
Un po nous écrit :
T euri depuis
uoique ses bulbes soient Le satis-
eux ou trois Oncidium sont dans le
même cas, et aussi l’'Odontoglossum nebulosum
et ë Stanhopea grandiflora
e croirais assez volontiers que la tempéra-
tale de ma serre est trop élevée pour l'Odon-
toglossum nebulosum, car la majorité de mes
Orchidées sont des Cattleya et Laniée (surtout
m car je
l'hiver), et je c Mais
tx ae nos ont cependant Séubdé
avec vigueu
« Quelques A A Trianae que j'ai n'ont
pas très bien fleuri non plus cette année, et c'est
ce qui décide à vous importuner. Je vous
serais . obligé de m'indiquer la cause du
mal, et ge mède. »
es [Fest ph difficile de deviner
ne fleurit pas bien,
journal, que formuler et expliquer des principes
généraux, qu'il appartient aux praticiens d’ap-
pliquer en se conforman circonstances.
Nous avons eu déjà l’occasion de dire, à propos
des arrosages, qu'il n’était pas possible de déter-
miner jour par jour, ou plante par plante, la
quantité d’eau qu’il faut donner : cela dépend du
compost, du pot, de l’état de‘la plante, des sen-
tiers, de l'atmosphère, de l'exposition et de l’aéra-
n peut faire la même remarque en ce qui
congerne le chauffage et la plupart des soins de
ture : là construction des serres et leur expo-
sition modifient ou Poe ve D les soins à donner
à telle Orchidée, et le traitement qui réussit à
merveille = pin une ms ass donner des
résultats médioc
bis difficile
précier u sans connaître
fXactement les antécédents.
© Ous pouvons dire cependant que lorsqu'une
chidée ne fleurit pas, c'est souvent parce qu elle
n'a pas eu ien des cultiva-
curieuse, on pourrait ajouter que
uvent, ce sont les mêmes qui n’arrosent pas
assez pendant |’ été, et les deux choses se tiennent
pl
US qu'on ne le croit, car lorsque les plantes
n'ont pas assez d’eau, elles poussent lentement,
achèvent leur végétation trop tard, et ne peuvent
ucoup pendan
que Le Orchidées poussent bien ;
mais précisément, quand elles se sont bien déve-
loppées, il leur faut beaucoup de repos ; sans cela
elles ne fleurissent pas.
Une autre cause qui fait souvent manquer la
floraison, c’est que la température est trop élevée.
s probablement 1
pour le Maxillaria Lu ge L’' Se gene
est originaire du Mexi oit être traité
comme les O. hastilabium et Échsa, en
erre à tohipérééfroide, ou dans la partie la
abtifée des courants d’air dans la serre froide.
Quant au Maxillaria, il die le même traite-
ment ; c'est même l’une des espèces du genre qui
219
cutives sur la plupart de mes Cattleya (vous voyez
que, comme je le disais plus haut, nos Orchidées
croissent bien, si elles ne fleurissent pas toujours).
e rassurant,
et je suis enchanté de voir les plantes grandir
vite, mais je voudrais être sûr que cette double
pousse n'a sep d’inconvénient.
« En tous cas, il m'avait paru à peu près im-
achevée en suilee ou même v NW de juin.
Il aurait donc fallu leur here un repos de
sept mois! »
Réponse. — Il est bien certain qu’un repos de
sept mois serait excessif, mais si vous avez deux
vancC che,
vos plantes n'auront plus assez 7. repos, Car il
Fig. 88. — Maxillaria Lindeniae (voir p. 218)
exigent le moins de Fan car il est originaire
de u Nouvelle-Grenad
ce qui concerne le Cattleya Trianae, il est
aurait fleuri.
Gt au Sianhopea grandiflora, ce n'est pas
la chaleur qui pourrait l'avoir incommodé ; mais
si vous ne parlez e cette année, il n’y a pas
encore lieu de s inquiéter. 73 x pr sans doute
au mois d'août ou de septe
Nous supposons, bien otoille. que vous le
cultivez en panier.
Cattleya qui font deux pousses
Le même abonné nous dit encore :
« J'ai eu l’année dernière deux pousses consé-
faudra bien dix mois pour que ces deux pousses
opèrent leur développement, et il n’est pas vrai-
semblable que la seconde commence immédiate-
ment après l achèvement de la premièr
C
e qui est à peu près évident, € 'est que la
première pousse n’est pas bien mürie (le temps
, et la sais ailleurs n'y est favo-
rable) lorsque la seconde commence à évoluer.
e sera donc, forcément, plus ou moins
faible. Elle s achèvera tardivement, comme nous
repos.
pour qu’elle ne donne pas de fleurs, ayant dé-
pe et si malgré tout
Il ne faudrait pas plus de deux
ans de sème « nostécibé » pour tuer votre plante.
Si les Catiley: nt vous parliez dans
la question précédente ont passé l’année dans les
220
mêmes pt il ne faut pas s'étonner qu'ils
n'aient pas fleuri.
Quel est doit le remède à cette situation?
Lorsqu'un Cattleya fait deux pousses dans une
le, d
seconde ‘quinzaine d'avril; on laisse la plante
reposer un peu après la floraison, et ce n'est que
quand le bourgeon se gonfle nettement que l’on
augmente proprésuivetiiént la quantité d'eau
donnée aux racines. Le bulbe est achevé vers la
u le commencement d'octobre;
s de façon à ralentir
<
o
D
[=
‘
tôt pour LE à le mettre en repos, c’est que
, comme nous le disions plus haut,
eur de traitement, ou bien que la
plante est particulièrement vigoureuse. Mais si
le fait se produit, il faut se résigner à ne pas avoir
de fleurs probablement ; et si même il en surve-
nait, peut-être vaudrait-il mieux les supprimer,
afin de ne pas épuiser la plante. Après une double
pousse, elle a besoin d’un repos plus long qu'à
l'ordinaire; ce Sn sera pris sur le temps
de la floraison
LES ORCHIDÉES DE M. FLORENT PAUWELS
Le jour de l’Ascension, nous avons fait une
visite à cet amateur distingué qui e un de
plus intéressants établissements de culture de la
Belgaue . Nous y avons admiré un Miltonia
vextilaria avec une trentaine de tiges florales
comptant 220 fleurs; l’exemplaire se trouve dans
un pot de 20 centimètres de diamètre intérieur ;
inutile d'ajouter que c'est un exemplaire magni-
fique. Une petite plante de Lycaste D
ochlioda Nütz:liana sont
; M. Pauwels nous affirme
s aucune peine à le croire, que cette
splendide ture fleurit facilement, plusieurs
sxppeires en font foi; une variété se distingue
par les dimensions des fleurs du plus beau LL
er elles sont qu en une vi vingtaine
ne grappe plane, large de 6 1/2 PR OR
brek étalées tout en étant serrées. Des paniers
d'Epidendrum vitellinuin majusen nombre
sont splendidement fleuris; un Odontoglossum
Shinneri a le labelle grand, d’un ravissant lilas
violacé, et des divisions d’un brun chocolat foncé.
D de beaux types d'Odontoglossum cris-
pum, un O lossum maculatum bien marqué,
sara le contingent de cette serre froide:
Ailleurs, nous relevons un Dendrobium sua-
ssimum au labelle tacheté de brun rougeâtre
usae
curieuses fleurs, le Schomburgkia ET AM bien
fleuri, quoique cette espèce soit difficile à fleurir,
des des Anguloa Rückherti, un ee) ea citros-
mu avec les divisions pointillées de charman
Un détail à propos de cette espèce :
ont très friandes de ses tiges florales ; Rss
LA SEMAINE HORTICOLE
ont causé de vrais ravages parmi les exemplaires
de es ya M.
serre aux Cattleya, de beaux C. Meu-
deli re Monts ae, à C. luteola et le C. Warneri
splendens fournissent une floraison aussi abon-
dante que brillante; un Lise: sui à de Cait-
leya Mossiae notam eize fleurs
superbes! Les La 1 papas ps Laelia purpu-
rata deurneensis primé au dernier meeting
L'ORCHIDÉENNE, des Vanda et des Phalaenopsis
charment la vue du visiteur ; un groupe de Cypri-
pedium ine de fleurs au moins,
i distinguon -Sal-
Rimbel lait, cilio-
[e#
[e]
Sion ce ne soient pas des CREER nous
pouvons cuei sous silen ux exem
d'Anthurium Sc mn Rothschldianums,
Andraanun, ornatum, etc., S ement fleu
ris, ainsi qu'un MVepenthes Dorhanians avec
40 urnes
————
Plus je te vois, plus je F St disparaît bien
injustement de notre entourage. En se prom t
pendant l'été, il est vrai, on Es cueille libérale.
ment dans les prés humides, où il pousse naturel.
lement en abondance. Mais l'hiver ! A-t-on seule.
ment pensé à lui? Rien de on facile cependant
que de forcer cette jolie fleur
Pour ce faire, on le sème au mois de juillet,
à l’ombre sur plate-bande terreautée; on repique
les petites plantes dès qu’elles ont trois Ou quatre
feuilles et on empote avant les premières gelées.
On peut aussi faire la multiplication, en divisant
nt
Ha ece he dut une riche floraison pendant
tout l’hiv
Les potées fleuries sont très élégantes et les
fleurs coupées s ‘arrangent gracieusement et poé-
tiquement dans les bouquets. Et puis, qu'y-atil
de plus joli et de plus aimable pour fleur de
-corsage qu'un bien tendre ne m'oubliez pas!”
LE JARDIN D'AGRÉMENT
CHAMAECYPARIS LAWSONIANA var.
WEISSEANA
(Voir fig. 86, page 214)
e Conifère n’est que la forme pendante du
Mopes Lawsontana bien connu et géné-
ralement apprécié ; comme la figure le montre
suffisamment d'ailleur TS, la variété est trapue,
large et a une tendance marquée à s'étendre dans
ce sens. C’est ainsi qu’ à une exposition en Alle-
m on en a présenté un exemplaire de
1 mètre de haut sur 2 1 2 mètres de large. Le
variété Weisseana convient admirablement
toutes les plantations où il fa
plan
Le type est cultures sous
le nom de Cupressus Lawsoniana, avec ses
RER d’un vert luisant foncé, à reflet plus ou
glauque, très petites et F forme imbri-
» La x
s, à ramilles compactes,
ue caractère plus accentué dans la variété
Weiss rmant de petites Sie ou dis-
ROMA comme les barbes d'une plume. Les cônes,
de la oo d’un gros pois, ont: cRrEMEIER
multiplication se fait aisément par
semis. Les variétés de cette espèce sont excessi-
vement nombreuses; les suivan
Conifera s d
Faite d'Hortieulture de ps :
Spica, albo-variegata, arg
MYOSOTIS PALUSTRIS
M nom à symbolique, le apnée Momie
ou le Per gismemmieh de nos tre
FALL cupe son rang RÉr ee nos
ultures. T a cependant de justes titres à figurer
ini nos fleurs choisies de toute saison. Certes,
on le cultive sur nos parterres au premier prin-
temps, mais. plus tard ce gracieux et aimable
LE JARDIN FLEURISTE
LE DAHLIA
1791. Dénommé d’abord que
l'honneur de Dahl, botaniste suédois, il fut dé-
Repiar plus tard par Wildenow, DgRE I alle-
nd, qui lui donna le nom de orgina en
HAL de > EOREte professeur de Re à
St. an
donnée n'était naturellement pas en rapport avec
l'altitude de son lieu d’origine et eut infaillible-
ment de mauvais résultats, En outre, renseignée
passa successivement des hommes aux ani
ni les uns, ni.les autres ne enc re
l'acquisition. À la suite de ces différents essais,
so D Dana t relégué comme simple plante
otan
pt
ee
dE qu'on fit ces différentes recherches €n
ET l'Angleterre aussi, importa le Dahlisà
ue reprises (par la Marquise de Bute en 1789
Madame Holland en 1804); mais, bientôt
x plante disparut de ce pays. Vers 1815, elleyil fut
réintroduite une troisièm me fois
Ce. n'est guère qu’
are ts succès. Les belles et bonnes variétés
qu'il avait données, f adm u premier
Tang de nos plantes RE ML de ns
autés et dem
toute la gamme des couleurs, à Dee et le noir
exceptés — la forme et le développement des
pétales, la hauteur des tiges, ont fait leur appa-
rition DA
nre Dahlia comprend cinq ou six espèces,
is tu nos hybrides et variétés horticoles
semblent fdébeñdre du D. Merki, du D. coccinea
et He du D. variabi lis
de vue de T'horticalture, on peut
use % ”Dahiia comme sui
o Les Dahlia doubles à grandes fleurs ;
E Les Dahlia doubles k | petites fleurs ou
Lilliputs
o Les Dahlia à fleurs simples ;
4° Les Dahlia à fleurs simples, nains; et
se Les Dahlia Cactus, d'introduction. assez
récente; le type le plus ancien de cette division
nous est venu Ke Mexique en 1872, sous le nom
de D. fuares
es Dablia : à fleurs doubles, quoiape possédant
beaucoup d’horticulteurs s’adonnent tout .spé-
cialement à la culture et au perfectionnement du
Dahlia. (À suivre.)
REINE MARGUERITE VICTORIA
La Semaine Horticole du 20 février dernier,
coloris présente une extrême variété (fig. 89).
La Reine Marguerite Comète (fig. 90) appar-
tient à une autre race caractérisée par l’allonge-
ment considérable et la disposition irrégulière des
demi-fleuron
enues d'Amérique
k dont Mrs Alpheus
encore avec
telles que Ris M ME M ignonnele anche
s bor-
“oi
Telle encore la R. M. Dame blanche, remar-
Quable par son feuillage fin, sa floraison abon-
dante et successive et son a ouveau. Toutes
Ces variétés sont d’heureuses acquisitions pour le
jardin fleuriste.
PARCS ET JARDINS
LE CHÊNE DES MARAIS
(QUERCUS PALUSTRIS DU ROI)
Le em des Marais a été introduit en Bel-
Fe ver
1785.
eunes rameaux glabrescents : feuilles longue-
SAMEDI, 19 JUIN 1897
ment guess longues de 12 à 15 centimètres
sur 7 à 10 Cm. arge ; obtuses ou aiguës à la
base, eliptrdues ou ‘oblongues, profondément
lobées, pinnatifides; lobes ovales, aigus ou acu-
minés, ceux du sommet et les latéraux dentés,
subulés ; les jeunes couvertes d un duvet caduc,
ovoides ; cupule enveloppant le
tiers de la base; écailles apprimées ovales et
glabrescentes.
Le Chêne des Marais réclame les terres légères,
des te et surtout fraîches. Aux Etats-Unis
d'Amérique il atteint jusqu'à 40 mètres de
asie
Le Chêne des Marais a fait ses preuves en Bel-
gique là où le sol lui est convenable.
\\DDE
Se P
M. Houba, dans son ouvrage sur les Chênes
d'Amérique, s ‘étend longuement sur sais espèce :
nous allons résumer ses observation
Dans le Limbourg, chez M. le Fat de Villen-
fagne, existe un arbre planté en 1801 en mesure
moo de hauteur sur 2"31 de circonférence.
A Lummen, chez M. Stellingwerff, un arbre
planté en 1829 mesurait en 264 20"00 de hau-
teur sur 2"40 de circonféren
À Munsterbilsen, chez M. pa baron de Lam-
berts, un massif planté en 1853, présentait in
gs de 1"20 à D'52 68 de circonférence sur 22"
n moyenne de hau
ras Mick, chez M. Della Faille, M. Houba a
221
mesuré des arbres ASS en 1836, qui avaient
de 1"40 de circonféren
terre forte, _argileuse, terrain en
140 s'observe sur des arbres plantés en 1839
ns u ol argileux, moins fort que les
précédents, avec plus d'humidité et sans
nte.
in comparant le développement du Chêne des
Marais sur terrain léger par rapport à celui sur
terrain argileux, on do it être convaincu du plus
grand ss a des premiers.
Si nous comparons le développement du Chêne
des Marais avec le Chêne ordinaire, nous obte-
VE
NN
=
NX
aù
11)2
1
VA
SR
SZ
“
. — Reine Marguerite Victoria.
nons a: Gi anIRreces suivantes pour des arbres
de m e:
Chêne ae ls moyenne de la circonférence
von des Marais, moyenne de la circonfé-
rence 1730.
Le bois du Chêne des Marais, moins sur
nos sols sablonneux, est d'une rés a.
naire et d’une rare tenacité. Lorsqu'il est scié
depuis qespes jours, son bois est du plus joli
vs il est plus dur au rabot que le Chêne ordi-
ss m
Chêne des Marais est complète en Belgique; les
222
LA SEMAINE HORTICOLE
glandées, même abondantes ne sont pas rares
chez nous.
L'exploitation du Chêne des Marais en taillis,
n'a pes: encore été faite
Aucun arbre n'est plus majestueux, planté iso-
LS. sur une pelouse. Par le contraste des deux
teintes du feuillage, vert en été, du plus beau
rouge en automne, il forme, à cette dernière
sai PR e Rent splendide pour nos parcs et
grands j a
C'est Pa ASE un arbre à utiliser pour la
plantation des routes, là où le terrain lui convient.
Son feuillage, la forme
beauté de son port sont autant de caractères qui
en font un arbre de tout premier mérite.
nos amateurs de très beaux arbres, nous
dirons qu'il convient de ne planter que des sujets
de glands et non des arbres greffés. Toutes nos
om Rare sm cette espèce.
e terres en Campine, essayez le
Chêne di Ms et vous serez émerveillés des
résultats que donne ce bel arbre.
ALFRED WESMAEL.
CRÉATION DES JARDINS
(Suite, voir p. 131)
Du jardin ee — Emplacement
d'sponitio
rouve ri souvent des el légumiers-
DE es le fond le plus reculé de la propriété,
cela sans que l’on ait tenu compte ni de la
pro ni æ l'exposition du terrain.
n doit toujours rechercher dans la disposition
d'un jardin légumier-fruitier, les terrains en pente
du côté de l’Est et du Sud; l Ouest, sans être une
exposition excellente, est cependant encore pas-
ais le Nord est défavorable.
Il est très sage de choisir un endroit où l’eau
chemins y soient spacieux, commodes, d
facile, afin que ë transport des engrais puisse se
faire sans peine
L'habitation as jardinier ne peut étre trop
éloignée du jardin, cela se pour lui de
trop grandes Le de tem
réquemment a. l'aspect de l'en-
ma
d’arbustes d'ornement qui ne manqueront certes
pas d’ajouter un bel effet au paysage même de la
propriété.
Bien souvent le jardin légumier est trop peu
maison. po ce cas, si bien entendu la propriété
est as: aste, on établira un verger dans un
pren penser Il n’est pas nécessaire que
celui-ci se trouve si près de l'habitation du jardi-
nier, attendu que le verger réclame moins de
soins que le jardin-légumier
“On ne devra plan nter dans ce verger que des
rustiques à hautes t tiges, qui seen
sans nécessiter tous les soins et tout
éntin des espèces plus délicates.
GusTAVE MIcHIELs.
EXPOSITIONS
EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR-
TICULTURE DE HAMBOURG
Première Exposition estivale
Cette première Exposition a non seulement
confirmé, mais accentué le succès, si grand pour-
tant, de l'Exposition KE rh Cent quatre-
vingt treize exposants y O0
sont les Li Per Odier qui ont produit une
véritable sensation : un seu
réuni environ +0
enlevées sont des plus méritantes. Pour une seule
: une grande
total de ila
liste des primes ét des médailles a son éloquence
propre. Un autre horticulteur a réuni 300 Pelar-
gomum Odier, avec lesquels il a obtenu une
Fig. 90. — Reine Marguerite Comète (voir p. 221).
médaille d’or, trois gode: paie d'argent et
60
s; un troisième, apporte 200 Pe-
largonium: grande “iite d'argent et 300 marcs.
Un groupe d'Orchidées exotiques obtient une
grande médaille d'argent et une prime de
oo m
". # avait, à cette première réunion d'été, des
urs de garnitures flor. _ qui ont réuni
trente-neuf exposants, dont un
mér
pri
plus méritant, avait
un apport composé d’une couronne formée de
baies, quatre vases avec des fleurs des champs,
une e garniture de table, une gerbe, un bouquet de
mariée, une gerbe d'Orchidées, dix gerbes pour la
décoration d’une table, un chevalet fleuri et une
corbeille garnie de plantes. Il sera facile de i juger,
par ce seul exemple, de l'enserñble de cette exhi-
SR R
bition florale. Un nouveau et grand concours de
garnitures florales s'ouvrira le 2 juillet ;
Exposition permanente
e Jury permanent a alloué les récompenses
pour les plantations de plantes toujours vertes,
Nous ne dans le palmarès, les noms de
M. Johs. von Ehren, de Nienstedten, qui obtient
entre _. le premier prix, grande médaille
MM. OÉtoleer et Hooftman enlèvent la crande
médaille d'État en or pour 100
sinensis; M. hony Waterer, horticulteur à
Surrey (Angléterre), a obtenu une gran
d'État en or et un prix d'honneur de 1000 m
pour 100 RAM IA on hybridum. Toutes ces
collections et d’autres encore que nous avonseu
l’occasion d'apprécier de visu au mois de mai sont
de tout premier ordre; leur fétaison doit avoir
produit un etfet superbe.
Le concours des plantes cultivées par les
ouvriers et les enfants
L'association hambourgeoise ayant pour but
Au nombre des plantes primées, nous relevons
rgonium, 4 Fi-
guiers, 3 Hortensia, 3 a, 2 Geranium,
2 Fuchsia, 2 Lobelia, 2 Astra de plus,
de es Amaryllis, Dracaena, Aralia, Primevères,
Pommiers, Evonymus, Re Œillets, me
Parmi les 63 concurrents figurent 15 femm
mariées et 16 jéunes filles
Il 4 eut une seconde sérié de récompenses ana-
logues es fois, le nombre des
mi les plantes primées, les
Cactus figurent de Che en tête de la liste avec
17 exemplaires.
mouvement en faveur de la culture Er
lanthropiques, le mouvement prendra des propor-
tions étonnantes.
CH. DE BossCHERE:
BOITE DU JOURNAL :
ettres reçues. — À. F. — H,. M. —
(en parlerons dans le is numéro). — G-
M. (publierons dans un prochain LEE 1
mandés).
regrettons de ne pouvoir satisfaire à ‘votre désir,
mais si vous voulez nous Ses quelques notes
mp eg ge un article à A. V:
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SOMMAIRE DU NUMÉRO 22 :
es : Les Exordi. “5 2,
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Le Journal des Orchidées : Une maladie des ‘Orchidées
Orchidées doubles .
L CE spontanée
Petites notes .
Corres pondan
Petite ç tin
Ro: oses : Le greffage is Rosiers au Congrès de
Par
Le din Reise Lés MR.
Le jardin d’ 5
Boîte du die agrément : L'Edeltoiiss
Fig. 91. Diagram
» 92. L'Etehoeis Ghh halium leont
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Samedi, 26 Juin 1897.
CHRONIQUE
Une plante précieuse. — Les journaux
coloniäix s'occupent beaucoup, en ce moment,
d'une plante découverte en 1889 par le KR.
Raimbault et étudiée récemment par le docteur
E. Heckel, professeur à la Faculté des He
de Marseille. Cette plante, le « Kinkélibah, »
un arbrisseau de trois mètres de Matte
feuillage dense et ramassé en tête; elle foisonne
dans tous les lieux où elle s'implante.
se
voie ferr
seau croit dans les Re sablonneux et pier-
reux ; au moment oraison, il devient tout
blanc et se nr. dès lors, très facilement.
* Le Kinkélibah est un arbre des plus précieux,
car il constitue actuellement le seul remède connu
contre la fièvre bilieuse hématurique, ce terrible
bon de
noter que ce remède v Mt est tout à la fois
curatif et préventif du m
n moyen sûr M dent de l’Européen
contre la fièvre bilieuse hématurique est l'usage
quotidien d'un verre de cette décoction, pris le
matin à jeun et au réveil, pendant toute la saison
pluvieuse au m
On voit titane que la My du Kinké-
libah pet avoir pour les colonie
n'est besoin d’insister sur le Fe ‘RE
d' actualité de cette découverte, au moment où la
question coloniale, l'une des plus graves que nous
ayons été appelés à résoudre depuis notre éman-
Cipation politique, sa aux méditations de
la législature.
La coloration des fruits par le soufre. —
lya quelques années seulement qu’on a com-
mencé à blanchir
hi
chercha d’abord la couleur uniforme, pour les
Production ont sulfuré toutes sortes de fruits et
de légume
ma-
Perbet et par suite augmentait le prix du fruit. Cela
t que x mêmes qui désapprouvaient ce
2 ru hui
change Sr anale consiste seulement
couleur, mais la qualité du fruit est altérée
fruit ainsi traité pe plus vite, tous préfèrent
i agir a
7) 7
du Cham
1
et à soufrer les fruits. On
SAMEDI, 26 JUIN 1897
et la saveur très souvent disparaît, De plus,quand
les fruits sont sulfurés, ils semblent tous pareils ;
sécher
vrai dans une quantité considérable de fruits.
L'’acide sulfureux se forme en brülant du soufre
et il est promptement absorbé par l’eau. Il extrait
l'oxygène de beaucoup de substances végétales
et les blanchit. Les insectes, dit-on, ne touchent
pas aux fruits PEN leur instinct est souvent
plus sûr que le nôtre. Nous sommes donc dans
l'alternative ou Fr ne pas manger de fruits ou
d'être empoisonnés par eux.
Le refroidissement de la terre. — Beaucoup
arbres qui florissaient anciennement dans le
Nord de la France ne se trouvent plus mainte-
nant qu’à l'extrême Sud et même un gran
nombre d'espèces ont entièrement disparu. Le
citron ne croît plus en Langue on ne trouve
un oranger dans le Roussillon. Le Peuplier
d'Italie, si pittoresque et si commun dans les
anciennes gravures françaises, est au hui
France. Tous
ments de température
la France, l’ancien jardin fruitier de l'Europe.
Deherainia smaragdina. Un abonné
nous demande des détails sur ue plante, que
nous avons mentionnée dans notre étude sur les
serres du Museum d'histoire naturelle de Paris.
Elle est originaire du Mexique méridional, et
fut introduite par Linden. Ses feuilles, qui ont
l'allure de celles des Lauriers, sont groupées au
sommet des branches, et les fleurs sont me ere
au-dessous en petites grappes, légèrement retom
bantes. Ces fleurs plates, d’un vert émer Maé
foncé, sont fort curieuses; elles ont de 4 à 5 cen-
timètres de diamètre.
a plante a été figurée dans le Bofanical
Magazine, pl. 6373.
Paris et ses concours agricoles. — Il paraît
ue l’on a renoncé, en présence des vives protes-
tations soulevées par l'opinion publique, à à enva-
hir encore une fois les Tuileries et à gâter l’une
des plus belles perspectives de la ca itale en y
élevant des constructions destinées au Salon et
au Concours agricole. On annonce à peu près
officiellement que c’est la lerie des machines,
p-de-Mars, qui logera l’année prochaine
e concours agricole et l’ancien Salon des Champs
Elysées.
On ne peut que se féliciter de cette solution.
L'exposition de Paris. — Le temps nous
avait manqué, vu les nécessités du tirage, per
décrire les parties de l'exposition réservé
Roses, aux a et aux serres, appareils de
chauffage, e
Nous RES encore l’occasion de revenir sur
divers lots intéressants. Signalons au moins très
sommairement : Les magnifiques collections de
M. Defresne, les Fougères rustiques de M. Moser,
. Falaise, les légumes de
l'hospice de
15
=
Bicêtre, les Asperges super rbes exposées par
M. Girardin, enfin la riche série d’arbres fruitiers
223
et d'arbustes d'ornement, eh re caen, Coto-
neaster, Conifères, etc., MM. Croux et fils,
Les apports de cette maison Aéritatent dos par
leur importance et leur beauté, la plus haute
récompense décernée à l'exposition.
Récompenses décernées à l'exposition de
Versailles. — Le grand prix d'honneur, offert
par le ministre de l'instruction publique, a été
décerné à MM. Vilmorin- a drieux. Les autres
png récompenses ont été décernées. à
bert peut et FRET RS Duval et fils,
Mme Gebreol Halphen, MM. Pigier, Derudder,
Steinbach, re eme Robert, Hardre,
Plet, Parent,
Une médaille d'argent a été décernée à
Danaux, élève de l'Ecole d'horticulture de
Versailles, pour son mémoire sur l'horticulture
Re
n, au nom du comité des dames patron-
a
de Clagny (36 ans de pat et Jean
s de sie)
médailles de rends à MM. Jules Boisseau, à
Gif (27 a service), et Albert Lee
(25 ans de service), dans la même maison
La visite des meuitires du « Reichstag. »
s membres du Races et les délégués de
and, mbre
de He ourg. Nous ne pouvons qu’applau
cette marque d’ intérêt donné à l’horticulture ns
les élus du peuple; c’est la première fois, croyons-
nous, que pareille manifestation d'estime de la
rt Parlement s’est produite en faveur
d’une branche de l'activité humaine, dont l’im-
portance s’accroît toujours et qui jouera bientôt
un grand rôle dans l'émancipation et D morali-
sation des classes inférieures de la soci
Les cultures des Pivoines. æ On,0
e
pendant les chaleurs de juillet et août. Cet oubli,
dit le joe, fre pis est très préjudiciable aux
s terres légères, l'arro
due rte port res alt car il im
est pas de même du système souterrain et c’est
précisément à cette époque de l’année que js
racines travaillent le plus activement. La
ajouter aux arrosements une certaine quantité
de terreau.
RSS APEEAEeS botaniques et horticol
mbreuses, à l'Allgemeinen LIN
FR PRO de Hambourg. de 18 juin,
ce professeur Dr O. War de Berlin
de traiter, devant un nombreux EE RS de
« plantes utiles exotiques et leur im ce au
oint de vue du commer t des cultures, »
sujet qu'il possède d'autant mieux que ce savant
a passé cinq ans a les pays tropicaux.
La 6rw livraison du Dictionnaire pratique
d'horticuliure et de rar vient de paraître.
escription du Sanchezia.
À 6
. ttenden
mpatience la fin de cet excellent travail qui sera
2 dans toute bibliothèque.
224
a pluie augmente tous les ans. — S'il
est une tradition météorologique invétérée, c'est
bien celle de l'influence hydraulique de saint
Médard, dont la fête — quelle fête ! — tombait,
cette Er 8 juin
Ce Ex ni tenacem propositi sanctum,
é à sa mission, et il nous a fort
Or, on demande du beau temps, car il a fort
plu depuis des mois et des mois. De eue les
proverbes néfastes se pressent par la suite
Pour le 16, jour de la Saint-Cyr :
Es pleut le jour de la Saint- abs
e vin diminue jusqu’à la tire
La ds n’est ni riche ni rassurante, on en
convien
Pour pe 24 (Saint-Jean) :
Eau de Saint-Jean ôte le vin
Et ne donne point de pain.
Que diront les partisans du pain complet, s’il
pleut ce jour
urs, que nes s'il pleut le
29 juin, veille de la Saint-Pierre
S'il Lam la veille de la Saint-Pierre
LA SEMAINE HORTICOLE
Quand aura-t-il tout plu! Il est … à craindre,
d'ores et déjà, que l’année 1897 n montre à
la hauteur de plaie de ses FR ir
Il résulte, à l’évidence, de ce tableau, que la
faudrait admettre que les Ge 5 anciennes
ont été faites sans beaucoup de soin. Sans beau-
coup de soins! A LObnenitoire a Paris! La
chose est inadmissible.
On aurait un complément fort utile en com-
parant aux nombres précédents les hauteurs de
la Seine et les dates des inondations. Mais, d'autre
nieurs, ainsi que les précautions prises,contre les
crues, apportent un élément ranger à la
météorologie, et dont il serait bien malaisé de
longues séries d'observa tions pluviométriques qui
existent sur notre plan
G. Schneider publie dans le cahier de mai du
Fournal de la Société Nationale d’'Horticulture
TTL TE ;
[a visite de nombreux insectes.
Récolte hds fruits en Allemagné, en 1806,
— La feuille d'informations du ministère d&
l'Agriculture, lisons nous dans le Yournal de lg
Société nationale d’H à me 1m de France, #2
apprend d’après les statistiques officielles,
l'on a récolte, en 1896, dans la circon
de Wiesbade
ÿ 347; 765 Le RATE de Pommes ; ;
re
1,344,600 Prunes
014,157 Poires ; ;
824,432 — de per L
193,357 Fr de Noi
83,40 — de Mirabel " ge
71,3 — de Raï
-32,406. — ,:.de Chà ee RE : à done
En ce qui concerne seulement les Re arron-
dissements de Francfort (Sand-Kreis et Stadt.
un, Fe À es des fruits a ao fs
dern
dut édité. auf tiéfe de France, une note sur la vente d'ouvrages
horticoles et tr anqE ancien et modernes en Pommes 964,400 kilogrammes.
Mais c'est assez nous en référer aux proverbes, Angleterre; la voici : Parmi les ouvrages bota- Poires 74:150 —
n de science et de statistique vaudront niques faisant des de la Librairie de feu Prunes 464,700 ES
mieux, bien que saint Barnabé, le 11 juin, soit M. F.-C.-S. Roper, ont été récemment ee : ù GR 4 ms
venu, toujours d’après la tradition, combattre vendus aux enchères publiques par MM.Sotheby, Réisisbde tabié: 12,270 4
l’œuvre néfaste de saint Médard Wilkinson et Hodge, un des plus anciens livres, Mirabelles de Abricots. —
1.14 8 paddaade . BOOM"
700 700
600 600
500, 500
400 400
300 300
200 200
100!| 100
. 0
e] [e] e] & © (æ] Q Q
+4 8 © o © o © © 2
een boues EM Éoroe Gb 2 écliee 208 D Bo ehé el démos ru Rod
— — _ al “ “ «+ “+ Lu — — — ns S « PU
AUDE E SEE Se PR Ÿ
ou nons sommes Lotaste, pour en avoir le
cœur net, à l’'éminent maître C. Flammarion,
secrétaire dei de la Société astronomique de
France, Ila comparé entre elles toutes les obser-
"Observatoire de
ort peu rassurant, hélas! que nous
mettons sous les yeux de nos lecteurs.
La conclusion est que la pluie augmente
constamment ici d'année en année. Cette aug-
mentation se manifeste au premier coup d'œil,
en examinant ré moyennes afférentes aux di-
verses périodes
Mit Bs AN
ane nr un cut
487,7 1825 à a … 50mS
, 1873 à 1 55
593:7 “
Fig. 91. — Diagramme indiquant la pluie tombée depuis 200 ans.
intitulé The eee Herbal, imprimé à I Ten
en 1526, en é adjug
soit 975 tués. Cooke, Illustrations pe British
ungi, à été ven 17.5 ou 450 francs
environ. Le Sylloge et trs de Saccardo,
a trouvé acquéreur au prix de £ 27
D’autres publications, telles q
900 fr
Var ee oix ge fleurs par les insectes
e Gand, rend compte dans %e
Bulletin pr b Académie des sciences de Belgique
es études qu'il a faites sur les causes qui attirent
les insectes sur les fleurs. Selon lui, la coloration
plus ou moins brillante de la corolle n'aurait pas
l'influence qui lui a été attribuée, et les insectes
39» .
DS és ; du PEN RE NT LIT" res
ir FéAr penses genes à Hambours
r la culture des
été l’objet d'une distinction flatteuse q
leur zèle, fera naître in on et provoq
de nouvelles adhésion
pr
Re à
La SEMAINE HORTICOLE publia
SAMEDI PROCHAIN :
Les Amaryllis, de Veitch.
SAMEDI, 26 JUIN 1807
NOTES DE VOYAGE
our nous rendre à l Exposition mr gt cé
liers. C'est ainsi que nous avons visité successi-
vement Rotterdam, La Haye, Leiden, Haarlem
Amsterdam, Utrecht, Wageningen, Het Loo,
Brême ; puis, après avoir séjourné une huitaine
de Le à Hambourg, but principal de notre
vo us avons passé par Hanovre pour visiter
les clébres serres de Herrenhausen, et ensuite
par Hildesheim, Cologne et Aix-la-Chapelle. Nous
nous étions proposé voyager avant tout
au point de vue ae nous avons suivi le
progr us avions arrêté, sans toutefois
négliger les Nétiac tons qui s'offrent au touriste
dans les divers endroits où il passe; c'est que les
choses lesplus intéressantes, les plus captivantes,
Lu? . æ 1 A Lois. +1 £ 4
r LE 4 L
la variété dans les sensations, d’ailleurs, procure
i XCI-
visitées, au point de vue horticole avant tout.
I. —— Rotterdam
LE JARDIN ZOOLOGIQUE
n de nos amis, M. J. Wilke, chef des cul-
é d’un
eures que nous pouvions consacrer à cette
ville, que le Ja zoologique. La route que
nous suivons passe par le « Wester Singel » ou
Boulevard de l'Ouest, bordé de jolies constructions
et dont le large fossé court à travers des planta-
imaux, surtout celles
ux
de quinze hectares; pour bien juger de sa valeur
au point de vue des plantations, il faudrait voir
celles-ci en pleine saison d'été, quand les corbeilles
ét les parterres jettent leur note gaie et claire
dans les verts fouillis de feuillages variés. Le
none n'est donc pas favorable, aussi nous
Or-
ticoles sous verre qui sont très importantes ; nous
ne nous attendions guère à trouver, dans un
ogie de Rott
omprend l'attrait que des LT ri de a
ét de fleurs bien cultivées, bien soignées et bien
di pu Pravent offrir à à ses membres.
Les
on en construit une très gra ande qu'on se pro-
Pose de compléter sous peu. Le besoin d’ailleurs
s'en fait sentir; le nombre de plantes ici est
Considérable ; elles so
air indispensable leur manque en grande
; tie; l'aspect général de la serre souffre égale-
ment de cette situation. C’est donc avec satis-
faction que nous avons constaté le souci de l’ad-
ministration du Roterdamsche dd 4 pour
doter le beau jardin d'installations spacieuses,
ien appropriées à la see mn plantes qu'elles
doivent héberger.
Une première et grande dre vitrée, le
jardin d'hiver, se compose d’une rotonde
coupole mesurant intérieurement 18 mètres de
diamètre et 15 mètres de hauteur, et A deux ailes
de 17 mètres de long sur 10 de lar
Nous pénétrons dans ce jardin d' het par l'aile
pp
cisses et autres plantes bulbeuses, transforment
cette serre en un riant tableau tout de grâce
os ère;
t de la rotonde est plutôt sévère; ce
le groupement est fait de façon excellente. Nous
y notons des Livistona chinensis et olivaeformis
avec des troncs de trois m
Vi vraiment élég
s; des Cocos flexuosa, Phoenix reclinata,
Washinionis ges etc., que nous sommes
bien heureux de ncontrèr en d'aussi beaux
Ne poor. hit que les grands spé-
mens de
Ci si rares.
ne At de Cyathea share dont la
ouronne d'immenses plumes végétales finement
découpées ravit le visiteur et donne à à l’ensemble
sévère la note la plus gracieus
ans l’autre aile, parmi un po grand nombre
de plantes, un Encep alartos Lehmanm, cette
espèce très 080 de l’Afrique du Sud, un Pan-
danus reflexus en fleur, un beau Franciscea
(Brunfelsia) Pré du Brésil, le méritant Dra-
caena Hookeri et des Strelitzia reginae, bien
ee, attirent l’attentio
a grande serre aux Polmiérs que nous venons
de voir fait une excellente TE sur le
visiteur qui passe de là à la serre du Vicioria
regia, formant en somme trois serres reliées par
deux couloirs; leur direction est à peu près celle
du sud au nor
À
ie
cure Nymphéacée de l’Amazone, mesure
ur 22; le bassin, 15 sur 10. Au mo-
ment de ss visite, c’est encore le décor hiver-
mr forment la base d’un DR. en-
sem
L'aile- Ouest de ess serre est occupée par
. Vanda, Angraecum, Broméliacées, Anthu-
m, etc., toutes plantes en bonne santé; les
Fan vs étant donné l'immense vogue dont
elles nier soit à bénéficier, devraient pouvoir
ne ou plusieurs serres spéciales.
Si la pra +: pareilles serres n'es
décidée encore, nous ne serions nullement surpris
d’ apprendre que | ndoimietsition songe sérieuse-
ie à doter le jardin de ce nouvel et puissant
pes l’aile-Est, un grand nombre d'Orchidées
sont en fleurs; les Fougères y sont aussi nom-
breuses que belles. Quantité de Rhododendrons,
Princesse Royale, Président, etc., prêtent à cette
serre le charme de leur ÉE Her
225
Encore une serre à Palmiers,le « Palmarium, »
mesurant 20 mètres de long, 10 de large et 8 de
haut; nous transcrivons ces dimensions, parce
mention spéciale aux Kentia Lindent et Luciani
que nous n'avons guère rencontrés en d'aussi
beaux exemplaires. À côté des Palmiers, mé-
EE macrophylla,
Strelitzia Nicolai, qui, auteur consi-
dérable de sa tige, rappelle a Palmiers (M.Wilke
nous a d qu'ila fleuri déjà plusieurs fois);
pires je fut ange occupant une cuvelle d'u
ètre mètre, des Pandanus, Anthurium et
tures de sincères éloges pour la bea la
plupart des plantes et la S Seul dont pi sont
groupées.
Une nouvelle serre froide set (25 mètr
de long, 12 de largeet 11 de h ut) mérite ssuré
ment une visite; ce n'est tistbtols qu'une parti
de la construction projetée; quand le plan sera
entièrement exécuté, elle mesurera 40 mètres sur
12 de large et 11 de haut, sans compter les deux
ailes de 10 mètres de long, 10 de large et 7 de
haut. Les ailes seront reliées au bâtiment prin-
cipal par deux serres basses de 18 mètres de long,
8 de large et 3 de haut, de sorte que la surface
totale sera de 800 mètres carrés. Ce sont des
constructions en fer avec +4 D 0 mr en bois
qui ajouteront aux ie ds importantes,
une nouvelle unité de très sérieuse valeur,
:2Cette sr froide renferme, entr’ bonngrsnir 2 un
un Todea at rs mètre de diamètre: ur un
Knightia excelsa, de la Nouvelle Zélande; des
autres plantes gr
Jardin zoologique de
Rotterdam; dès aujourd’hui on po affirmer ‘que
peu d'institutions analogues consacrent à la
partie horticole une ver AE aussi flatteuse que
c’est le cas à Rotterdam
Cette année, le Jardin zoologique fêtera le
4ome anniversai e de ion. Il a début
bien modestement, nous apprend notre précieux
cicerone, M. Wilke.
Bergh, Scheffer et Valk, créèrent un petit age
_ de t temps après, un certain nom e
notables et d'amateurs de la ville constituait
une société qui étendit ne l'institution.
Le premier directeur fut M.
M. van Bemmelen, se consacra dns 30 ans
et jusqu'à sa mort, en janvier dernier, à la
prospérité du Jardin. Le directeur . est M.
Büttikoffer, qui s’est fait un no monde
savant par ses voyages wy ses explorations en
Libéria et à Bornéo. Nous souhait ue
e sous
sa direction, le Jardin zoologique de serie
continue à se distinguer au po de vue spécial
pour lequel il fut créé, il y a 40 ans, de au
e vue rar où il occupe stielertient un
rang très en
x; D. B.
(A suivre.)
LES PLANTES EN SERRES
Comment parlait-on, il y a cinquante ans, de
la culture de ces plantes? Résumons la notice,
que publia, à ce sujet, M. Paxton, surintendant
des cultures du Duc de Devonshire, à Chatsworth,
et que nous trouvons dans le 4"° volume des
Annales de la Société royale d'Agriculture et de
Botanique de Gand
; e ne se développe var , res
faible et souffre des moindres défauts de culture.
T . dE ir ve n Æ | 4
+4.
: E SU LELLR
plante, parce qu’elle est soumise à un traitement
qui ne lui convient pas. Il faut en tout cas veiller
à détruire ces terribles ennemis dès le début
de la culture, et quiconque désire l’entreprendre,
doit, s’il tient à réussir da Ï e
une condition des plantes
grandes et fortes, qui seraient atteintes du Aéau
destructeur.
Les Ixora proviennent presque tous des
tropiques, des Indes orientales, de la Chine, de
Angleterre), à l'époque de leur croissance, c’est
dans une couche chaude à fumier, que les Ixora
se portent le mieux, une chaleur douce par
dessous, et une libre circulation d’air la nuit et le
jour, sont les conditions les plus favorables à leur
tre.
Les Zxora grandiflora et coccinea(r), dont l’au-
teur de la notice s'occupe spéci
oviennent sont
dépourvus des branches inférieures qui donnent
e terre cuite, tout ceci doit être bien cassé et
_& L'Ixora coccinea figure au concours no 276 du pro-
Sramme de la prochaine Exposition quinquennale de Gand,
LA SEMAINE HORTICOEE
mélangé. On met les pots dans la couche à mi-
hauteur en surveillant bien le degré de chaleur.
aérée; durant le jour, la température peut s
à 21° et à 26° ou 32°, lorsque le soleil darde ses
rayons sur les plantes. La couche doit être
fermée assez tôt dans l'après-midi, mais il faut
ménager un peu d'air durant la nuit. Bientôt, la
compactes et d’une bonne forme. A la fin d'avril,
les plantes devront être rempotées dans le même
compost et, au milieu de juin, encore une fois.
Après ce dernier rempotage, il ne faut plus arrêter
la végétation de la plante; il faut la laisser se
ix en
dix jours, et principalement lorsque les pots sont
remplis de racines. En hiver, on conserve les
plantes dans l'endroit le moins chaud de la serre,
on les maintient sèches et on les préserve des
insectes.
Si l’on veut obtenir des spécimens de premier
choix, il ne faut permettre la floraison que la
née. Au mois d'août de la seconde
année, les plantes ayant été bien cultivées
jusqu'alors, doivent être grandes et fortes, mais il
faut encore une fois écourter toutes les branches,
les déprimer, afin d’en faire venir de nouvelles
hors du vieux bois. Ces pousses sont celles qui
donneront des fleurs à la troisième année, et afin
que celles-ci soient très abondantes, il faut faire
depuis ie milieu de février jusqu’au commence-
ment de mars, si on désire les voir fleurir au mois
donnez libéralement aux plantes de l’engrais
it ni trop fort, ni trop épais.
Une très faible solution de nitrate de soude,
ournie à l'occasion, -procure à la plante une
qu’elle produit du coloris.
n a vu en Angleterre des plantes d’Ixora qui
portaient de 60 à 70 bouquets de fleurs fournies
et luxueuses. La plante se divise dès le b
Pied et offre des fleurs depuis les branches infé-
rieures jusqu’au +
La plante doit être taillée au mois d’août qui
suit la floraison et être soumise au même trai.
tement que celui de l'automne précédent. A
que printemps, donnez un nouveau rempotage
et ne négligez pas l’engrais liquide. La plante
fleurira aussi longt
J ALIAS
mettre dans de
grands pots, elle devient génante et il vaut mieux
la détruire.
ous n€ Suivrons pas M. Paxton dans les
détails qu’il donne sur la culture des autres
espèces; nous préférons, à présent, mettre sous
M PAPA aies À,
LITRES TT
les yeux des Lecteurs de la Semaine Horticy,
les indications de culture fournies par M, Nich\
son, de Kew; ils pourront ainsi juger entre ls
procédés recommandés en 1848 et ceux suit
e nos jours :
Les Ixora comptent parmi les plus belles plan
de serre chaude. Leur port est ordinairem
laquelle on enterre leurs pots, mais il ne faut pas
qu’elle soit trop chaude, Pendant l'été, il convient
de les abriter des vifs rayons de soleil, mais e1
tout autre temps, il faut leur donner le plus de
lumière possible.
es deux espèces, dont il est question dans cet
ê Ann des fleurs
25 centimètres de long; elles sont disposées €1
cymes pluriflores, fasciculées.
Terminons cet aperçu en rappelant quele nom
Ixora qui a quelque chose d’exotique, provient
du nom d’une idole du Malabar, à laquelle on
offre des fleurs de certaines espèces de ce ge
et qui s'appelait ]swara. Comment d'Isw414
at-on fait /xora ? Nous ne nous chargeons pa
de l'expliquer; nous nous contentons d'admief
la délicieuse beauté de ces curieuses fleurs.
Cu. D.B.
UNE PLANTE ODORIFÉRANTE
agerstroemia, les Lythrum, etc.), le Laws0W®
mk, cine à farder. C'
céolées, entières, glabr Il est originaire du
mélange de terre de bruyère siliceuse et de tee
fraîche fibreuse, Sa multiplication s'effectue ee
boutures que l'on fait à chaud, dans du sable et
Sous cloches, Une
Les fleurs du Lawsonia alba sont très recher-
TRS
chées par les Égyptiens pour parfumer leurs
demeures pendant toute l’année.
Le Henné était déjà dans l'antiquité la fleur
de prédilection des anciens. Dioscoride dit que
les Égyptiens employaient cette fleur contre les
douleurs de tête, et qu'ils se l’appliquaiïent sur le
front après l'avoir fait macérer dans du vinaigre.
\ ju
| ji |
A1] }
vil
|
|
Er
Te
n\ AG
4
LEE ATA
N
Four s'oindre le corps afin de lui donner de la
souplesse, Ils l’employaient également dans leurs
grbaumements, ce que prouvent des rameaux
euris du Henné, qu’on a retrouvés dans les
momies,
Prosper Alpin dit que les Egyptiens prépa-
raient avec les feuilles oudre
teignant les pieds et les mains en rose orangé.
« Si nos femmes, dit-il, connaissaient ce secret
pour se dorer les cheveux, elles n’auraient pas de
227
tinople, où la vente en était évaluée à 18000 du-
ts. En 1872, le port d'Alexandrie en a exporté
28 quintaux, d’une valeur de plus de 50,000 fr.
Le Henné est encore cultivé en grand aujour-
d'hui en Egypte, pour les fleurs odorantes et
pour la belle couleur jaune orangé que l'on
ca
Le)
12
extrait de ses feuilles.
Fig. 024 L'Edelweiss (Gnaphalium leontopodium) (voir p.
meilleur moyen à employer; elles ne s’expose-
raient plus la tête aux ardeurs du soleil et ne se
tortureraient plus de mille autres façons pour
obtenir ce résultat. »
Bellomas dit que le Henné était l’objet d’un
orand commerce parmi les Turcs, qui en char-
D . * »
geaient des navires à Alexandrie pour Constan-
On obtient par la distillation des fleurs une
eau aromatique employée dans les bains et
comme parfumerie dans les cérémonies religieuses
telles que le mariage, la circoncision, et aussi
dans les fêtes du Beïram et du Courbanbeïram.
On en répand aussi des fleurs dans les habille-
ments des nouveaux mariés.
LA SEMAINE HORTICOLE
UNE MALADIE DES ORCHIDÉES
- Louis Mangin, docteur ès sciences, pro-
fesseur agrégé des sciences naturelles, a commu-
vs. LA “ ® ps £ L4 L1 .
niqué à la Société Nationale d'Horticulture de
a; on y trouvera l’expli-
cation de l’une des causes qui provoquent parfois
chez ces plantes __ ou chez d'autres — un affai-
blissement dont on va chercher la cause bien
loin
Voici la note en question :
« J'ai été consulté, il y a quelques mois, sur
plus particulièrement déve-
loppé dans les feuilles où il forme des sclérotes,
mais n'ayant pas fourni jusqu'ici de fructifica-
tions; l’autre, envahissant les tiges, constituant
le Glaeosporium macr Pet i
S
d’Aloès, mais
non encore signalé sur les Orchidées.
e ne moccuperai dans cette note que de ce
dernier parasite, qui a ç e grands ravages
dans certaines serres des environs de Paris.
es parties atteintes manifestent les premières
s
vert Jaunâtre et au fauve; en même temps, les
tissus perdent leur dureté, ils deviennent mous,
les sillons des tiges s’accusent de plus en plus et
celles-ci cèdent sous le doist. Si on vient à
elle laissent exsuder sous la pression un liquide
incolore. À cet état, les feuille les”
ÿ : TPE, r D ARRET k
tiges malades jaunissen t peu à peu, se désar-
ticulent et tombent. da ‘
On ne voit pas encore trace de fructifications.
L'examen microscopique des parties malad
montre seulement un mycélium dont les filaments
incolores cheminent dans les espaces intercellu-
ées par les”
leur extrémité des conidies ou spores cylindriques
ou un peu arquées de 2 à 3 y de large et de 12 à
15 4 de longueur; ils appartiennent au Glaeo-
“
à manifester les symptômes et les fructifications
que je viens de décrire.
minons maintenant le mode de transmis-
Laelia et des
Cattleya sont dépourvues de stomates.
échoué; j'ai dû, pour obtenir la reproduction de
la maladie, introduire les spores du G
par une déchirure de l’épiderme et maintenir la
plaie humide pendant un certain temps.
‘est donc exclusivement par les blessures que
les p
réalisent le mieux ces conditions sont, d’une part
la base des tiges enfoncée dans le Sphagnum, et
d'autre part, les blessures que l’on produit à
la base des pédoncules floraux en arrachant
eux-ci
e)
Il reste à faire connaîte les moyens d’enrayer
l’extension de cette maladie :
1° On devra d'abord examiner les divers plants
susceptibles de contracter la maladie et retrancher
toutes les parties mortes ou malades, présentant
les petits points noirs représentant les fructifica-
tions du Glaeosporium.
UT
tes saines et les plante
bouillie bordelaise, la bouillie bourguignonne o
simplement avec une solution de sulfate de cuivre
4 2 °/o; On pourra également employer, en
pulvérisation, l'eau te n i
Suspension du
ne faut pas oublier non plus, com
ms
cs serres ne Sont Das dans les chhditiÿfs nor
males de végétation; nous cherchons, il est vrai,
_ redoutables.
à les placer, le plus possible, dans des conditi
semblables à celles qu’elles exigent dans lew |
pays d’origine, mais nous n°
plantes, nécessairement plus chétives, que nou
produisons, soient plus sensibles à l’action des
parasites.
5° J'ajouterai, enfin, une dernière recomman.
dation qui pourrait s'appliquer à toutes les ma. |
ladies d’origine parasitaire. |
Toutes les fois qu'une espèce ou un
nouveau
Il arrive fréquemment que certains parasites,
altération peu grave pour une
res espèces ou d'autre
genres chez lesquels ‘ils exercent des ravages
Il serait donc désirable d'établir, pour les
espèces nouvelles, une sorte de Sanatcrium, dans
une serre ou dans une partie de serre, de manière
Saprophytes de tout ordre, ou après avoir préa
lablement détruit ces derniers. »
L. Mann.
ORCHIDÉES DOUBLES
Un abonné nous demande, à propos d'un
article récent, si la culture ne pourrait pas arriver .
sait si nous ne verrons pas un jour — nous où
nos descendants — toutes les Orchidées portant
des fleurs régulières ? »
Notre abonné nous fait remarquer à ce propos
que la main de l’homme pourrait peut-être aider
ou remplacer l’action de la nature.
Nous sommes absolument en rincipe de cet
avis, et, comme nous le disions dans notre second
article sur le même s jet, nous estimons que les
Orchidées doivent progresser, non seulement à
et quelques-uns très remarquables, L'Uropediulh
Lindeni est le plus ancien, le plus célèbre et
egré moins parfait: il y a une ou deux espèces
qui ont souvent trois étamines.
L'Epidendrum vitellinum a produit il y a pet
d'années une fleur presque double et presq
régulière, le Dendrobium Phalaenopsis également
donné une fleur dans laquelle le labelle était à
peu près semblable aux pétales; de _
Laclia fumila, dont ‘e Gardeners Chronicle #
publié le dessin à cette occasion.
D'autres modifications peuvent se présentél:
ne —————
SAMEDI, 26 JUIN 1897
229
=)
©
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Le
mn
mi
o
a
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[= d
s à
Le |
A
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certal
formés ri labelles, _ non me seulement modifiés
e vue du c
au point
Le | errele Ward niet a produit tout
récemm _ une variété présentant les mêmes
caractèr
la culture des races d'Orchidées à fleurs régu-
lières, puis même d’Orchidées à fleurs doubles.
Du moment qu’une Orchidée a produit des fleurs
plus commode d'attendre que la nature élabore
elle-même cette transformation, mais cela peut
être long, beaucoup plus long encore que par la
fécondation artificielle ; et si la nature tarde trop
à opérer ce progrès, on peut essayer de la
devancer, avec de bonnes es de réussir.
Seulement, sera-ce un pro
Nous rs à nos lecteurs dei) soin d’en juger ;
c'est affaire de goût. Pour notre part, nous
sommes très tenté de préférer, j jusqu’à plus ample
examen, les Orchidée les aux Orchidées
admirons aujourd'hui à ceux de l’av
auront trois sabots, deux remplaçant les pétales !
FÉCONDATION SPONTANÉE
Un abonné nous écri
« On dit toujours du les Orchidées ne se
fécondent pas spontanément, et je l’ai lu aussi
dans votre ouvrage Les Orchidées exotiques, que
RE souvent l’occasion de consulter avec
ï
« Il me semble pourtant que la règle n’est pas
absolue, ou qu’elle comporte bien des exceptions
en dehors du Chysis aurea. Voilà trois fois, en
or que je trouve des Orchidées fécondées daté
a serre, sans intervention de ma part. La pre-
Cas, J'ai été d'autant plus contrarié qu'il s ‘agissait
d'une très belle variété que je me DEposSe 4
liser pour Si on eh uppri
fleurs de la gra ménager les tes F4 la
comptais féconder ces jours-ci ; mani Si e me Suis
approché d'elle pour l'examiner, j'ai trouvé 1
stigmate déformé et le ses de la colonne
turges .
e je ne puis pas mettre la faute au
compte un ; jardinier trop entreprenant : ce sont
mes de s qui soignent mes Orchi dées avec
moi, et je n'ai comme étranger qu'un jeune aide
rs gros ouvrages, et qui serait bien inca-
e dir
Orchid e où est le pollen et le stigmate des
« ie vous
serais reconnaissant de me dire
tr
u’il se reno
» pour mon Catitleya Moses: le mal
ést D nn irréparable. »
Ca rime «L + Nous n'avons jamais vu le
ya Mossiae se féconder spontanément ;
nous n'avons pas non plus entendu citer de cas de
ce genre. La seule explication vraisemblable, c'est
que vos plantes ont été fécondées par des abeilles
és. Ce ne
Pour éviter ces accidents, il n’y a, bien entendu,
qu'un seul remède : c’est de chasser les insectes
ailés, et surtout de les empêcher d’entrer,ce qu’on
peut faire en garnissant se ventilateurs des serres
d’un cadre de fin grilla
vrai dire, la ee des amateurs se dis-
vous voulez prendre une précaution de plus vous
ne pouvez qu'y gagner; il semble que vous soyez
particulièrement exposé aux visites des abeilles,
et cela peut s “expliquer dans le cas où il y aurait
fleurs pour fourn
eurs de diverses Orchidées, et celles des
Cattleya Mossiae potage nt, sont très parfu-
mées et sécrètent du 7.
Ne v Bols se rop de cet accident;
notre avis, puisque la variété est be
ous cas, ce ne sera qu'un ret Res d' un an, et
vous pourrez effectuer l’année prochaine la fécon-
dation que vous aviez
Dans le cas du Selenipedium ue il n’en
est pas tout à fait de même. Ici la fécondation
peut s'être opérée spontanément ; le fait est peu
probable, mais il est possible, d’après les obser-
vations de idley.
Voici d'ailleurs une liste, d’après Darwin,
M. Forbes, Fitzgerald, MM. Ridley et ea de
quelques Orchidées qui fournissen mps en
temps Yi cas de cleistogamie ou Fi HS
spontané
hais “Blumei em ge ÉE iP.
pa D.
fer rep fragrans, pe aps
es pèces s terrestres à petites fleurs sont dans
même cas, et notamment des Microstylis, d’ RE
notre expérienc
Darwin a décrit en détail, dans son livre sur
La fécondation des Orchidées, la structure grâce
à laquelle le Dendrobium chrysanthum peut se
féconder spontanément.
est même à remarquer, à ce propos, que
cette structure permet à la fleur, comme le
Darwin, de se féconder spontanément dans le ee
où l'insecte nécessaire ne vient pas visiter la fleur.
C'est ainsi qu il peut a arriver, grâce à la faculté
en
+
quelles le concours des insectes était primiti-
vement A MERE dans le cas où ces insectes
disparaissent. Et cette évolution, il n’est pas
impossible qu’elle s’accomplisse dans les we
nstan
»
et que les Nr Tu tendent à modifier peu à
peu certains caractères
PETITES NOTES
Floraison remarquable. — Nous avons reçu
la pre pue À un Cattleya amethystina, qui
euri au s de mai dans les serres d
À Pauillac (Gironde), et qui mérite
d'être cité comme un exemple de vigueur et de
belle culture
Cette plante a produit quatre hampes florales ;
l’une de ces hampes portait onze fleurs, une autre
sept, la troisième dix, et la dernière onze, ce qui
fait un total de trente- neuf fleurs. C’est un résultat
tout à fait superbe, car le Cattleya HR
produit ordinairement une moyenne
cinq fleurs par hampe. Une telle floraison a+
la charge de cette collection, M. Morin Perry.
CORRESPONDANCE
Selenipedium Duvali. — A propos de la
note que nous consacrions dernièrement à cette
cage (p. 190), M. Georges Mantin a eu l'obli-
nce de nous adresser les renseignements
suivants :
« MONSIEUR LE DIRECTEUR,
La note relative au Cypripedium Klotz-
u 29 mai
pese x S. Lindleyanum. Je ne connais pas
S. Schomburghianum, rs je crois synonyme
a S. Lin anumr, à en juger d'après les
descriptions que j'en ai lues. Mais j'ai eu en fleurs
à Olivet à plusieurs reprises et en même temps, le
S. Lindleyan um et le S. vittatum. La différence
que j'ai pu observer entre ces deux cree ee
surtout dans la vigueur du premier, qui m
donné deux ou trois inflorescences ve “plus d'un
mètre de hauteur avec un
fleurs très foncées de c
état normal. Elle est aujourd’hui énorme et res-
ra de loin à un Agave. Elle fleurit pre
je vous le disais rss haut, du cro
S D: :
semis de décembre Cp les
2, et la première
é - Les plantes sont vigou-
reuses et fleurissent régulièrement.
eZ,
Nous sommes obligés à à M. Mantin de ces ren-
seignements; nous n’avions pu trouver nulle er
de références concernant l’hybride en question
loëxschianum où Schomburghian um
est très ‘proche voisin du we. Lindleyanum, de
même que le S. viffatum, et ces trois espèces
sont très fréquemment confondues dans les x er
sont assez rares. En
distinguant entre elles
se ques, j'ai suivi les indications de la Flora
nsis, qui fournissait à leur sujet l’étude la
tius détaillée et la plus récente.
230
cevons, en outre, de M. Georges
Nous re
Mantin, la seconde lettre suivante :
MONSIEUR LE DIRECTEUR,
r votre corres-
orsque l'on
expose, il faut savoir tout supporter, surtout
lorsque, n'étant pas horticulteur-marchand, on
n'a rien à gagner à une exposition en dehors
de la satisfaction personnelle qu'on éprouve et
,.
Je n'insisterais pas sur ce fait si mon attention
plante par un entrefilet émanant pr ment
du même correspondant, Cet entrefilet a amené
ma part une protestation contre une assertion
exacte du S. X Duvali et reconnaître qu'il ne
saurait être comparé, ef pour cause, au S, Klots-
chianum.
que j'exposais, neuf,
étaient des hybrides issus de mes semis et, qu'à
blables à celles qui
us
ur le gros public, mais
par masses serrées po
seulement par plantés espacées et rares pour
les délicats,
Et à ce titre, je me permettrai de trouver que
votre collaborateur à été un peu injuste pour
u a eu
format) et M.
= e profond regret de ne
à leur valeur des obtentions,
pas voir estimées
qui, outre qu’elles ont coûté à leurs créateurs des
efforts intellectuels et perséverants
Paris, en
revanche, j'approuve pleinement ses conclusions
au sujet du travail de MM. Truffaut et Hebert
sur la dégénérescence des Orchidées, et spéciale-
ment des Cattleya. — Qui, seul, un referendum
His ronlisis F4 J Fer :
Le LLLLR
_ Ja chimie ne peut qu’effi
Et encore, elle est si complexe, cette question !!
ndra, non seulement du milieu qui devra
ivalent, mais aussi des soins qui devront
Je nep-tire,
ane tées, et les
être permanents, etc, Pour y voir clair, il faudrait
n Diogène horticole, que je vous souhaite de
nous révéler,
La question des hybrides traitée par MM. Ragot
et de Meylhand me sem encore bien dans
ominy, Bleu, les chefs de
culture de Veitch, Sander, Linden, aborder et
traiter cette question qui gagnerait à être traitée
par des hommes du métier.
Croyez, Monsieur. le Directeur,
ments distingués.
“
à mes senti-
GEORGES MANTIN.
PETITE CORRESPONDANCE
Le hd ner : À
W.S.— C'est pare que le Cinnamomum
fragrans a. été mentionné dans l’Index Kewensis
me originaire de. la Malaisie.
com Il provient en
réalité de Madagascar, |
+ G. — Certainement, il est toujours prudent
€ tenir un peu renfermées les Orchidées
viennent d'être rempotées. Cela ne veut pas dire
rsqu
avec le compost et rentrer en activité,
pas remplacée, C'est pourquoi l'on doit tenir à
l'étoutfée les”-plantes qui Vienhent d'être rempo-
is
raït l'évaporation : mouvements de l'atmosphère,
c
pu former des racines, et c’est pour les mêmes
raison Î
ande; maisilyena
e Supérieures et qui ont un coloris plus foncé.
42. — Il n'y a guère de remède au mal que
vous signalez. Le défaut, le seul défaut peut-on
dire, de l’'Odontoglossum citrosmum, c'est que
5
ses fleurs se tachent souvent au bout de dix}
2
déparées, Maison
tions, mais on peut transporter les O. citrosmun À
en fleurs dans un local plus sec, une galerie o
un salon,
G. de C. — Le Laelia Schrüderi n’est qu'une
e à la partie antérieure, et l’ouverturedek
gorge lavée de rose clair et veinée de rouge,
La plante qui a été désignée sous le nom de
Laelia purpurata; le labelle a l'ouverture de la
gorge striée de rose clair, et ne porte à peu près
aucune trace de jaune dans le tube
temps, et nous ne pensons pas qu’une question
d'économie aussi minime doive être prise en
considération.
Maintenant, il est vrai aussi que les plants
suspendues : en lus d’ai
e es Cattleya n’y vont pas bien sur les
tablettes, il vaudrait mieux modifier sa construe-
tion.
Cattleya Alexandrae.— Cette espèceréclame
le même traitement que les autres Cattleya et
Laelia du Brésil, c'est-à-dire celui de la serré
tempérée type; mais elle aime beaucoup le soléll
et doit être à peine abritée.
LES ROSES
LE GREFFAGE DES ROSIERS AU
CONGRÈS DE PARIS .
ans cé mémoire, que nous ne saurions repl0
. + . ?
duire ici, mais sur lequel nous appelons 1 RE
nnes qui s’occ t du greflag
ître au
l'Églantier, parmi les sujets qui conviennent #
greffage du Rosier. Il se prête à la multiplie en
Sous, toutes formes : sur tige, en buisson
SAMEDI, 26 JUIN r897 231
espalier, par Ses branches, ses rejets, ses racines, chargé de paillettes bordées d'une crête dentelée,
ses jeunes plants élevés en pPépiniére où recueillis montrait des couleurs d'un pourpre violacé à
dans les bois et sur les terres friches. Toutes les LE JARDIN FLEURISTE leur sommet, ou bien des paillettes et des
variétés de Rosier s’allient parfaitement avec lui ligules blanches, ou bien encore des paillettes
et la réciproque existe. : LES ZINNIA ayant le sommet d’un beau pourpre écarlate
La vigueur de l'Églantier dans les différents en dessous, de même que les ligules. Les
sols ne laisse rien à désirer; on pourrait lui (ZINNIA VARIÉS) fleurs sont réunies en larges capitules soli-
reprocher sa sensibilité aux températures basses, : à taires, portés par des pédoncules raides et vi-
cependant il supporte de —20 à —25 degrés; C'est du Mexique que nous sont venus, la goureux; l'involucre est campanulé et formé de
au-delà, il doit hiverner sous terre, par un procédé première année de ce siècle, les types à fleurs deux ou quatre rangs d'écailles imbriquées,
particulier, bien connu du cultivateur simples du Zinnia elegans, dont on n'aurait pas ovalaires, vertes et borbées de noir. Les demi
Si le drageonnage nuit à sa bonne tenue dans
les jardins où il porte les Roses greffées, c’est un
avantage dans les bois où il croît spontanément.
N'est-ce pas la source des milliers de sujets dont
il approvisionne chaque année la culture des
Rosiers ?
Le R. indica major appartient à une région
spéciale, renommée pour sa production de Roses
en hiver. Il y apporte le précieux concours de ses
qualités principales :
Multiplication par bouture ;
Il contribue à l’expansion arbustive et florale
des Rosiers é ;
Mais il arrive difficilement à faire des tiges
solides: et sous un ciel moins clément, sa rusti-
cité disparaît.
tiplication des nouveautés en hiver;
Mais il faiblit devant la gelée, ne peut s'élever
en forte tige qui se soutienne d'elle-même; ses
rejets du collet l’épuisent.
æ R. multiflore, également souple au boutu-
s'élever à tige.
Le R. polyantha est un sujet d'avenir; son
A
V4,
4 à : »®
entrée en sève avant tout autre et la continuation cs
du mouvement vital lui donnent accès dans le 25>
pays chauds, à tout vent; plus au nord, c'est un CUI 7
g ©
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©
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"+
FA
c
et de la multiplication à outrance des nouveautés
a propager ;
Mais l'espèce est frileuse et n’a pas encore
prouvé qu'elle puisse composer des carrés de
Rosiers sur tige.
e R°#ugosa serait certes le plus rustique des
porte-creffes ;
Mais le sera-t-il jamais? Ses facultés naturelles
qui l'excitent au drageonnage et son épiderme
tébarbatif le font ajourner.
uant au R. Wichuraïana, malgré d’heureux
débuts, il convient d'attendre qu’une plus longue Fig J36e ZISIM Vars
Expérience permette de le mieux juger.
tes
Banks. Bien que non-remontant, il peut se soupçonné alors les notables transformations ni fleurons sont disposés sur un seul rang, on-
Couvrir de Roses à l’arrière-saison, grâce à la valeur décorative que les formes nouvelles guiculés, à limbe pétaloïde persistant. Ces demi-
un écussonnage dérobé, disséminé dans sa devaient plus tard acquérir dans nos jardins. Ici fleurons forment une couronne autour et à la
Tamure. encore les procédés de culture et une sélection base du réceptacle qui occupe tout le centre de
us avons passé sous silence le Rosier des soigneuse, dont le premier ho neur revient àla la fleur et se composant d’un axe conique portant
laire autrefois et qui était la base du greffage son travail par de nombreux semeurs, ont pro- et pe nées. Chacune de ces paillettes ou brac-
forcé des Rosiers inédits ou nouveaux, multipliés voqué une évolution dont personne n'eût jamais tées enveloppe un fleuron ou petite fleur ordi-
dans la serre et livrés à la clientèle rosiériste. soupçonné l'étendue. Bientôt ont surgi des var nairement jaune, dont les divisions supérieures
Aujourd’hui, il est remplacé avec avantage. » fondamentales chez lesquelles le réceptacle, forment de petites étoiles qui, dans les Zinnia à
TR
s : météc
232
fleurs simples, produisent un contraste heureux
avec la teinte du disque.
n demi-siècle après l'introduction du type
primitif, les semeurs avaient produit des formes
nouvelles chez lesquelles on aurait eu de la peine
à rétrouver les caractères du type ordinaire, et où
i fl
ment panachées, striées, lignées, et qui présentent
des pompons pouvant être utilisés dans les plus
jolis bouquets.
Ce n’est pas seulement dans la coloration ni
dans la duplicature que s'est manifestée l'évolu-
divers obtenteurs, sous
les noms de miniature Lilliput ou Tom pouce.
LES DAHLIA
(Suite, voir p. 220)
MuLTIPLICATION. — Les soins ordinaires que
réclame cette plante sont très simples: chaque
année au mois de mars, on divise Les souches d
l'année précédente et'on met chaque partie munie
oute
fois, au début, on arrose avec modération, car
les tubercules pourrissent facilement À cette
époque. que les pousses ont quelque déve-
loppement, on rempote, et qu
tard, on déplace
souvent pratiquée, mais donne des résultats
moins bons.
Les variétés à
fleurs simples peuvent encore
être semées en févri h
février sur couche c aude, en
des plantes d'élite. On donne des repiquages et
des SR S ifs, de cette façon, on se
trouve pour la présence onnes
plantes, propres à être mises en pleine terre et à
produire dès la fin d'août de nombreuses fleurs se
continuant jusqu'aux gelées
L
S
œ
[en
®
An
NN t10 €s ra
_ £mpote et après entière reprise, on les habitue
LA SEMAINE HORTICOLE
graduellement à une température moins élevée.
Jusqu'en mai, époque de la mise en pleine terre,
il est nécessaire de donner aux plantes des réci-
pients plus grands, aussitôt que les racines ont
exploré la terre dont ils disposent.
réjjage est moins employé, parce qu’il ne
présente pas des avantages très sérieux. Le tuber-
cule choisi pour étre greffé, est de moyenne
grosseur. Après avoir coupé sa partie supérieure,
on y fait une fente dans laquelle on insère une
excès, au début de la végétation;
en ressentirait certainement. Mais
on pourra même supprimer bon nombre
de pousses et de boutons, qui, par suite, laisseront
restantes.
En toute circonstance, il est nécessaire de
tuteurer les plantes, qui à défaut de ce soin, sont
infailliblement renversées pendant les temps
a
©
+
eux.
. Dès que le feuillage des Dahlia est noirci par
l'influence des premières gelées, on profite d’une
préalablement étiquetés, sont remisés jusqu’au
Printemps suivant dans un endroit sec et légère-
ment tempéré. LE DA
LE JARDIN D'AGRÉMENT
et français, comme t les magasi
échoppes et wein- und bierstube, partout, en un
ot, on vous offre d its ou
des guides complaisants,
découvrir une de ces fleurs, il est bien rare d’en
voir une dresser sa hampe au-dessus d’un
ceau de roc ou d’un sol maigrem
de cultures spéciales. D'ailleurs, il ne faut aller
ni en Suisse ni dans le Tyrol pour en rencontrer:
ous €
e]
Fig. 94. — Gnaplalium leontopolium, Edelweiss.
sion de sa & montagne, »
leur cueillant un bouquet
des plates-bandes de son Jardin.
La culture en est aisée; on sème la graine au
premier printemps sous châssis froid, en terreau
mélangé de terre de bruyère; on repique, dès que
. S {ts
re
terreau et une grande quantité de pierrailles, cal-
caires et un 5
l'est. L'amateur que nous
visons plus haut sème eu pleine terre, dans un
sol sablonneux exposé au soleil, et obtient d'excel-
lents résultats.
delwerss est le nom qu'on donne à la plante
connaît guère autrement;
c'est, en langage botanique, le Grabhertaes
topodium où Leontopodium alpinum, de la
famille des Composées.
CH. D. B.
BOITE DU JOURNAL
Lettres reçues. —_ H. V. T. __ Cte de V.—
Eug. Verd. -K.— Em. va
à Poitiers (impossible de vous donner aucun
renseignement sur les Expositions d’'Horticultufé
de Bruxelles :
ez des fleurs,
Seront d'une grande utilité). — Henri Dol. —
"D. M. Osc. Mant.
Photographies. — D: Monier (superbes!).
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F. Kegeljan, G. Truffaut, H. Correvon, D
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PROPRIÉTAIRE
RÉDACTEURS : G. TOURRET-GRIGNAN; CH. DE BOSSCHERE; A. DALLEMAGNE et MAX GARNIER
PRINCIPAUX COLLABORATEURS
on, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman,
Comte de Villefoy, A. Van Imschoot, E. S. Rand, A. de Wargny,
omte de Bousies, du Trieu de Terdonck,
Lemoine, Cahuzac, D: Capart, James 0’Brien, Vicomte de Novion,
j i PE
, W. Pfitzer, Buys
Krelage, Foussat, A Michiels, Ed.
X. Duchêne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, F. Lequet, etc.
LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 928 :
PR Sn ut et mu ou Sert Sn
Notes de VOYASE. . . . une .R\N Nu du Zn
Les plantes en serre: Eupaorbia jacquiniaeflora Hook. 235
Les Amaryllis de Veitch 4. 4° 6 + 236
Columnea aurantiaca . : :. . : + : + 29
Le Parc central à New-York. . . . 23
Le Journal des Orchidées : Les Maxillaria . 238
tn Del): . diLis tt 238
… _L’hybridation .des Orchidées. — Petites notes 239
jardin d'agrément : Les C FAR. à: 240
L’Ismene calathina (Pancratium calathinum) . 240
Datura sanguinea Lin. Sr AT RUE à it je
S fleurs dans les jardins de +, ue «SE
Par Gazania splen MDI AIRBrENE ,,'iL 244
Ex CS et jardins : Tableau guide pour le planteur . . 242
ee. : Exposition Internationale d’horticulture
: ADI Ne Mie Ju a
Boîte du Journal é Hébis #. in
ds 95: Variété d’'Amaryllis de Veitch.. : : . . 234
96. Vue dans le Parc central de New-York. —
x La fontaine de Bethesda: : "004 "037
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décoration des appartements, à l'installation des serres et des jardins, à l’utilisation industrielle
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belles collections et des vues des parcs les plus remarquables de tous les pays. Elle est le Moniteur
des grandes expositions horticoles.
LA SEMAIN TICOLE est l'organe impartial et aussi le trait d'union des amateurs,
des horticulteurs et des jardiniers, un journal d'informations et un guide pratique de culture.
Elle est en même temps un journal mondain et a une rubrique spéciale consacrée aux plaisirs du
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, » forte » 25 feuilles FAN Re ; RE rm bonne plante » 40
» uatéisafin bonne plan A picturatum, bonne plante , . ,. . » 40
as suavissimum, bonne Poe 10 Grilles RO Re ne à CŒLOGYNE 4 Do plsntes 26. 2 EU ur 60
» Veitchi, es plante es ee nl NES » cristata, bonne Din: NS M AT 5
» us belle plante 10 fouittéé te NU » » Deeninté st LU
Dayanum, belle plante, 19 feuilles NOPERNT à » » alba, bonne:plante. .:- : . . 01
ANGRAECUM este br plante, 12 feuilles EURE 80 flaccida, bonne plante: . . . ,_. , 5
» ES . 16 Rétties RC UT CYPRIPEDIUM Argus, bonne plante. ., . ..,. : : + fus
FAR 8 HIS REA C1 29 » ianum, bonne plante “ "0 R
ANGULOA ar de Hunts: ee laités FAR RE | » Boxalli, bonne plante : , . . . , . » 5
(vrai), bonne plante, 3-4 babes: Fe re DO: E » callosum, bonne plante . . . . , . » 6
» Marie?) bonne plante, 3 bulbes MES UM à 8 » _ Curtisi superbum . PR OR ARS it We
» » media, belle Olatité, 4 bu bé: » 15 » Denisianum, bonne plante PÉTER O TERRE D
» » sanguinea, bonne plante, 5 babe: > 90 » Druryi, bonne plante . D Ne sg er ON RER
D uniflora Treyerani, bonne pientes 4bulbes. . » 925 te Em bonne plante S.à TAC
BRASSAVOLA glauca, bonne _ : bte. 10 ” Fe bonne plante PR ee
nodosa, Un 8 » Re 2 pous SEE re et NS EE
BULBOPHYLLUM : js _… plaôte: 4-6 Blbes RES AE Victoria Mariae, te FU ee 45 0 DR
» Congoense, bonne plante . Te SAT: DENDROBIUM chrysotoxum, bonne plante , . . . . » 8
» Dearei, bonne plante, 4-6 bulbes NN er à » Halli, bonne pnnteé HeRnibes 4: 2
» disciflorum, belle plante . » 830 ” lituiflorum, bonne plante . De 8
» retieulatum, bonne plante, 4.5 buibes » 40 nobile chinense, belle pla site. RS PER RS
» saurecephilum, bonne plante . » 80 EPIDENDRUM présindes Guilielmi, belle sue ms S CR
BURLINGTONIA Lindeni . seu ee 10 + TONOPSIS Dani culata, belle plante aie ae RiE à 5
CATASETUM Bungerothi, belle phsts: + + + + + «< » 10 | LÆLIA albida, belleplante. . fade à tin de 5
US a splendens, Pa piante 2..." "" 1) » harpophylla, ante MODE) d'Or CS gs
_. CATTLEYA Alexandrae, belle plante. : . . . . . . » 10 » majalis, belle PR M
ARS aurea, bonne plante, 4-5 bulbes . , . . . » 95 » praestans, se ne Men à | s ROUES
» bulbosa, bonne plante, 6-7 bulbes. se ou. 10 » ea. belle ee ÉTO 4 » -
, citrina, bonne p ” ARE nl 4 | orte 3 RS |
» bonne haute - PNEUS MR eee core | ODONTOGLOSSUX A4 belle plante. RS
a” Gaskelliana, bonne plante, 6-8 bulbes . . , 10 » adi ; belle plante » 10
». gigas, bonne plante, 6-8 bulbes. . . . . : » 10 » Edwardi, belle plante. , PE
1% » forte plante, 7-10 bulbes . . . w 0 #0.) » Ruckeri, belle plante. Du » 50
Le granulosa, bonne plante. . . . AP Cr ER » Halli, belle plante . rt. » 8:
-» Lüddemanni, bonne plante. . . . . : . » 10 cirrhosum maximum belle bnte 6
." maxima floribunda, 6-8 bulbes + . . . . » Fr
| 15 oxcIDIUx Lanceanum, belle __… 45 feui les es
» » » 10-12 bulbes . . . : » 25 sarcodes, belle plantes CU
ue. gigantea, belle plante, 8-10 bulbes. » 25 | PHAJUS Humbloti, bonne plante :…. ds
.. Mende, nn. plante, FR bulbes. . . . . » 10 | PHALÆNOPSIS Sanderiana, bonne plante SR UT OU
a ME Te » 1 tricolo D 5)
+ Moss, bonne late 5-6 lb. D. se ne à F. : nr D 2 TR = “ :
re a
+. Argus, bonne jeu” 2 ER AU Se mn Nm » belle plante, . : D
flexibles, retombantes, de 0"75 à 1 mè
feuilles sont vert d
espèces
les Ré antis sont
emule d'une encre permettant d'écrire
Samedi,
Juillét 1897
CHRONIQUE
Violettes en arbre. — Pour. obtenir des
Violettes.en De on prend un coulant enraciné
de la variété dite Le Czar ; on le plante dans un
et tous les bourgeons inférieurs, à mesure qu'ils
se forment ; bientôt la tige se développe et monte
par la suppression successive des gene On
obtient ainsi un joli petit arbuste, qui, pendant
très PRENERS, se couvre de fleurs très élégantes.
à rameaux re Les
lus nombreuses que les feuilles
qui garnissent, sur toute leur longueur, des tiges
e mer nuancé de
sante plante est des plus décoratifs ; ce sera, parmi
uries à tiges reto mban tes, ce que
parmi celles à feuillage.
nom « Trailing Queen, » que les Allemands
; aduisent + « Hängende Kôningin, » sonnerait
s : « Reine pendante ;» ‘en néerlan-
ement le même effet que dans la langue
; s.
Voilà … Tea UV LCR & pl OX
AULVIQULS
bien cultivés et bien feuris fraieiié sénisation
À une exposition d'où elle er ia rapidement
les cultures d'amateurs
— Voici la
sur le
ur écrire sur le verre.
0 grammes de laque brune
on fait Rsdbbare à froid dans 150 centi-
es cubes d'alcool à brûler; d'autre part, on a
une solution aqueuse de
250 centimètres cubes d’eau distillée, et l’on
peu à peu la première solution dans la
onde. I ne Frs plus qu’à ajouter un colorant
Préparation, 1 gramme de violet de méthyle,
FRS, farine parfaitement l’affaire. L'encre
: tulipifera pour cet usage. Voilà à
SAMEDI, 3 JUILLET 1897
333
obtenue est indélébile, d’après ce que ses promo-
teurs bénévoles et désintéressés nous affirment.
usant. Le vent qui souffle
à s à base e produit, d'après ce que
rapporte le dois Schweinfurth, un son ana-
logue à celui de la flûte
Ces propriétés musicales, surprenantes de la
part d’un arbre, m ommeux, sont dues à ce
fait que la base des épines dont ses branches sont
hérissées, est perforée par un insecte spécial qui,
pour sucer la gomme, transforme toutes les
épines en sise flûtes.
Heureusement, on ne voit ces choses-là Lo
dans le bia de la Nubie !
Distribution de plantes. Afin de vulgariser
le goût de l’horticulture dans le peuple, le Cercle
royal d’arboriculture de Liège vient
distribution se fera gratuitement à ceux qui e
ont la demande, à charge de soigner les pe
et de les représenter après un certain temps à
jury qui décernera des primes
Le Tulipier. — Le Tulip-treedes anglais, le
Lio tuipifera des botanistes, est une
e de la famille des Magnoliacées, qui form
un pe ès bel De rustique à feuilles cadet:
sons de nombreux et be
e vert
sont grandes,
Linné les a-t-il comparées à des Lis, d’où leur
nom de Liriodendron, provenant de deux mots
grecs signifiant Lis et arbre. Les feuilles d’un
beau vert, sont tronquées au sommet ; leur
abondance donne à l'arbre un caractère très
apprécié
Le bois du rs vient d’être adopté par les
fabricants de boîtes à cigares. La fabrication de
ces boîtes est devenue tellement considérable
aux États- Unis que l'emploi, autrefois unique, du
d e, n’a pu satisfaire à la demande.
Après sie essayé sans succès différents bois,
rm châtaignier, otonnier,
les fabricants ont a celui du Liri (4
à quoi Linné
n'aurait certes pu songer et pour cause.
Gardeners’ Chronicle, à la
Le date
19 juin, publie un « second speci
du
ial commemo-
plusieurs palais royaux et de spécimens d'arbres
remarquables des parcs, une double planche hors
texte comprenant trois vues prises dans le parc
de Buckingham Palace, et üne dans la serre aux
Palmiers du jardin royal de Frogmore.
Extrait d’une correspondance anglaise
adressée à un journal À oem quoique datant
d'avant les grandes fêtes des royales noces de
diamant, ces lignes méritent d’être reproduites :
Nous avons été aujourd’hui matin flâner
quelques instants au marché aux fleurs de Covent
Garden. Chaque jour les envois de bra
décoration des rues de Londres augmentent de
sensible façon, et chaque jour aussi pre enlevés
par les nombreux acheteurs en un temps plus
restreint que la veille. Les fleurs sont également
fort demandées, mais les principaux marchands
que nous avons interrogés nous ont dit AU les
ordres reçus par eux stipulent : comme
de livraison samedi et lundi. Les fleurs nn jubilé
seront surtout les roses rouges, blanches pour les
dandies, les Camellias panachés pour « ceux d
dernier bateau, » les Marguerites, les Geraniums
e de roses, la fleur
anglaise de par l Mitoiéé ‘es véritablement phé-
noménale. Chaque mati
, dans les rues, qui sont pit affreuses
ss 2 désagréables encore que les
s d’ or
set Eee
de
d'œillets blancs. Au
vs principaux vendeurs, les prix ont monté de
5 °/o et la tendance à la hausse persistant, il
SA être quasi millionnaire, mardi prochain
(le 22 juin), pour se permettre le luxe ne bou-
tonnière aux couleurs anglaises.
Les membres du Congrès International
de la Presse, après avoir été, à Bruxelles, l'objet
d'un accueil enthousiaste, ont visité, le 21 juin
la ville de (e) et son intéressante
Exposition d’horticulture. Le comité général leur
a offert, dans la belle salle des fêtes, un banquet
omme en témoignent d’ailleurs les correspon-
dances que aa a d’entre eux ont adressées
à leur joufnau
e lettre de A. de De sur les
Hdficitiss bleus. — Quoique datant de ne
nous n’hésitons pas à la “produire tant elle
encore d’ actualité après 25 an
« Genève, 22 février 1872.
« Monsieur,
« J'ai lu avec intérêt votre article sur le
re des Hortensias dans L'Illustration
horticole de 1871 (juillet). A l’ appui de l’idée que
la couleur bleue tiendrait à la vigueur des plantes
plutôt qu’à la nature du sol, je vous citerai un
fait dont j'ai pu m'assurer l’année dernière.
J'étais au bord du lac Majeur et je voyais, dans
toutes les villas de cette admirable contrée, de
magnifiques Hortensias bleus, en pleine terre.
T ai demandé à divers ni 0 ce sh ‘ils faisaient
ur les avoir ainsi. Tous affirmé qu'ils
ne faisaient rien. On DRE ds pieds Fr des
clairières de enr le long des avenues un
peu ombragées, et ils fleurissent AU sans
aucun moyen atifc iel. Je n'ai rien aperçu qui
fût particulier dans le sol des environs de Stresa
où je résidais, ni aux îles Borromées. Dans
234
LA SEMAINE HORTICOLE
celles-ci le jardinier m'a dit une chose assez
ses. Hortensias sont quelque-
qu'elle soit étrangère au sol.
a des années où, le climat étant moins favorable
qu'à l'ordinaire, l'espèce souffre un peu et devient
ose. Les H
‘effet de ‘la pente. Les collines
Une histoire de petit sapin qui n’est pas
dans une musette,et que nous rapporte la Meuse :
Il revenait du Midi et,
bord de la rande ee
journal], les racines me de terre, à ses cannes
et Dre
à la douane belge, après avoir été ouvrir
ses sr 7 il fut assez surpris de voir devant son
Fe 2 HE un inspecteur de douane et deux
douanie
Fig. 95. — Variété d'Amaryllis de Veitch (voir page 236).
+
Fear, SL re ent ER être favorables à
voisines sont couvertes de Châtaigniers, dont les
la
sage de qe spoRts
Communication si cela vous plaît. Quan à moi,
jai été bien aise de vous l’adresser At avoir
« À. DE CANDOLLE. »
Cela devait être grave
ne gas. nl il s’inform
C'é e petit sapin qui provoquait ‘cet émoi
Per
— Vous ne pouvez pas spa d’arbres
vivants en Belgique, fit l’inspecte
— Mais, c’est tout au plus un ne À
— Les ordres sont formels et motivés par la
trop tôt, l’ivoire ne se forme pas.
crainte du phylloxera. se faut brûler les racines gl |
votre plante ou bien aisser en dépôt et faire
venir un certificat d’ ue
— Mais, dans l'un ôu 'au e cas, mon Sapin
sera mort, car il doit être replanté tout de suite
et le rlficat d’origine se fera au moins attendre
huit à a jours.
n'avons pas à entrer dans ces consi.
PV da et nous devons saisir votre sapin, —
Ce qui fut fait.
ais, à vrai dire, l'inspecteur de douane , qui
était plus intelligent que son règlement, rapport:
le sapin à notre ami au moment où le train se
mettait en marche.
Et le petit sapin se porte très bien et, por
rassurer ls camarades hutois, propriétaires des
quatre ou cinq hectares de vignobles souvent
rod qui restent en Belgique, le petit
e ne portait pas la moindre larve de phyl
loxera
4
La croissance des arbres. — La croisée
lien; les chiffres indiquent le pourcentage de
l'allongement par périodes successives.
De 6h. matin à 6h. 9 matin. 6 213 P. 2 de croissance,
midi
— 9h. matin à m :
— midi à 3h. soir . . . Pas d'allongement. |
7.3h..à Oh. de
VU. SON RUN. DOME: + EE 1/2 D. “oo de croissance.
— 9 h: soir à minuit. . 7/8 — _.
— minuit à 7 h. matin — re
Plus de go °/, de la croissance se fait done
pendant que le soleil est sous l'horizon; et de:
façon générale, c
de la croissance varie selon les espèces. Un Rosier
Banks s’est allongé de 16 cent. 25 en 24 heurés;
un géranium de 14 cent. 25. |
L'ivoire végétal provient de l’albumen du
fruit drupacé du Phytelephas macrocarpa, qu,
n est blanc, corné et très dur; |
les tourneurs l'emploient pour confectionner de
petits objets, des boutons, etc.; on en
de dureté convenable, les fruits doivent restéf
assez longtemps sur l’arbre, car, si on les cueill
0" ES
Le Nenuphar blanc qui, de juin ne août}
ses fleurs sculpturales dans les €
les mares, les fossés et les rivières de nos C0!
» tes les parties tempérées
l'Europe et de l'Asie septentrionale.
Guirlandes de roses. — Pendant la em
qui a précédé le jubilé royal d' Angleterre, ns 4
femmes ont été occupées à tresser des guirl
de roses pour l’ornementation des maisons.
SAMEDI, 3 JUILLET 1897
235
NOTES DE VOYAGE
(Suite, voir p. 225)
IMPORTANCE HORTICOLE
nous fournit, à propos de la culture des légumes
à aires et aux environs, des détails inté-
C'est ainsi que nous apprimes que la
ainsi qu’il résulte d’une statistique, ils disposent
d'une surface vitrée de 10,200 mètres carrés. Ils
cultivent principalement pour De besoins jour-
naliers de la ville et avant tout pour la fleur
coupée, dont dl se fait, à Rotterdam, comme dans
toute la Hollande d’ailleurs, une consommation
fort grande.
II. — La Haye
LE JARDIN ZOOLOGICO-BOTANIQUE
Notre première visite à La ES est pour le
«Zoologische botanische Tuin van acclimatatie »
attardons pas à visiter les collections da animaux
niànous rendre compte du plus ou moins d’attrait
are. — elle est fort jolie, même extérieure-
ment — la bâche centrale est garnie d’une grande
variété de plantes de dimensions moyennes, d’une
culture parfaite et d'une santé robuste; le massif
de ces plantes est encadré de Tradescantia pa-
naché de rose, ce qui plaît et charme. Notre atten-
de Cymbidium Lowi que M. Kottmann cultive
depuis 12 ans et qui proviennent de la maison
Lines. L'un et l’autre ont 3 mètres de diamètre
le lobe antérieur à
peu près orme et formant un
second 1
arallèle au premier, mais plus
es bords.
Les
crême, le lobe ès
réduite, est d’un violet pourpré. La colonne est
teintée de violet à son extrémité.
Sir Trevor Lawrence a exposé variété
unique de cette espèce, dans laquelle les sépales
et les pétales sont d’un rouge vi dise , bordés de
jaune, et le labelle est maculé de ro
L’ pt de ere est originaï e de l'Amé-
a Colo mbie. nl fut décou-
fleurit pour la
1838. Il fut dédié au comte de Stamford.
ve
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES CAMPANULE
(\ £ 1 rs Ve * + +
à partir du mois de juin, à l'ornementation des
jardins et des rocailles. Elles sont, pour la plupart,
bei À 74 » | 4 et a _ + a
damment; certaines espèces sont d’une beauté
Parmi ampanules, les unes sont annuelles,
Nous indiquerons ces différences à leur placé.
Passons en revue les espèces les plus répandues
et les plus attrayantes.
L'une de celles qui jouissent de la plus grande
popularité est le C. medi
3
B
. 2
œ
#
mois de superbes massifs un peu partout, et
notamment au Jardin d Plantes et au Fleuriste
de la ville de Paris: L'esblie e bisannuelle ;:
ses tiges atteignent une hauteur de 50 à 60 centi-
mètres, et se garnissent d'une abondance de
fleurs un penchées, en forme de cloche,
longues de 4 à 5 centimètres et larges de 3.
Le type a les fleurs bleu violacé intense: maïs il
existe des variétés blanches et roses. Il y a
a
sicifolia, dont nous avons signalé et figuré der:
une plante bien connue et qui figure encore dans
n grand nombre de jardins, quoiqu'elle ait été
relativement un peu délaissée. Elle est vivace et
eurs, en forme de coupe très évasée, sont
d’un bleu pâle. 1] existe aussi des variétés à fleurs
blanches, à fleurs pleinés et à fleurs couronnées,
qui semblent avoir deux corolles emboitées l’une
dans l'autre.
La Campanule pyramidale, où simplement la
Pyramidale, comme on l'appelle souvent, ést par:
ticulièrement commode à cultiver dans dés en:
droits un peu sauvages et abandonnés, et près des
vieilles murailles. C’est une plante élégante, à tige
haute de 1®50 à peu près, aux feuilles compactes,
ovales-lancéolées, d'un vert foncé luisant; ses
fleurs se produisent en épis touffus, hauts de 50
à 60 centi k
longtemps. Elles commencent à s épanouir à la
in de juin ou au commencement de juillet. Elles
sont beaucoup plus ouvertes que les précédentes,
“un joliseoléris bleu pâle L'espè
sorte, car la
Campanule à larges feuilles se plaît surtout à
# Q x
l'épi floral moins long, les fleurs plus allongées,
à segments plus aigus, et le coloris bleu plus
foncé. C’est encore une plante vivace et elle se
resème naturellement.
lle fleurit au commencement de juin; {elle
ssède une variété blanche.
une hauteur de 60
Campanula Trachelium où C. gantelée. Cette
ante atteint à 80 centi
_ mêtres. Ses fleurs sont longues de 3 à 4 centim.,
hauteur de
LA SEMAINE HORTICOLE
deux couleurs. La floraison se produit en juillet.
La plante est vivace, et se multiplie facilement
ar éclats.
Campanula nobilis. Cette plante est souvent
désignée aussi sous le nom de Campanule de la
Chine: elle a une souche traçante, et ne dépasse
guère une hauteur de 30 à 40 centim. Son
feuillage est large et poilu; ses fleurs, disposées
Tv
cs
En
a
®
a à
Q
=
LA
+
un
près inconnue maintenant d
Campanula lamiifolia (à feuilles de Lamier).
Cette espèce l
P ë. e
60 centim. environ. Ses fleurs pendantes, longue-
ment tubuleusés, disposées en grappe unilatérale,
sont blanches. La floraison se produit au com-
mencement de juin.
Campanula sibirica (de Sibérie), Cette espèce
est bisannüelle. ‘forme de î
hauts de 30 à: 40 centimètres. Elle a les fleurs
assez grosses, orme de cloches, plus ou
moins pendantes, assez analogues à celles du
+ Mediim. Leur coloris est bleu vif ji y'a
aussi une forme blanc lilacé. Ces fleurs appa-
raissent au milieu dé juin.
Campanula carpatica. Espèce vivace formant
de belles petites touffes de 20 à 30 centimètres
de ‘hauteur, au-dessus desquelles s'élèvent les
fleurs dréssées, de forme très évasée. Il existe
une forme à fleurs bleues et une autre à fleurs
C'est une des espèces alpinés, qui réussissent
parfaitement dans les rocailles. Elle demande
b
très ramifiées ;
les feuilles sont très petites, ciliées. Ses fleurs
très plates ont la fo soucoupes, au milieu
desquelles se d dé
bleu; il existe ‘aussi une variété à fleurs roses.
omme coup d’autres petites. plantes
annuelles, cette Campanule doit être cultivée en
touffes serrées pour produire tout son effet; mais
alors elle est très élégante.
Campanula Loreyi. Encore une espèce
annuelle, originaire de l’Italie. Elle atteint une
fleurs bleu dantes. Les feuilles,
petites, Sont d’un vert brillant.
Il existe plusieurs variétés, dont une blanche,
une à fleurs doubles et une autre qui les a
bleu clair.
(À suivre.)
Vi Le
L'ISMENE CALATHINA (PANCRATIUM
: CALATHINUM)
Originaire _du Brésil méridional, l’Jsmene
calathina, déjà ancien figurant de nos cultures,
n'est cependant pas très r u,
Comme d'ailleurs Pour toutes les plantes, son
te n a pas été reconnu en un jour; aussi ne
tardera-t-il pas d'obtenir üne juste considération
et une place plus importante dans nos sérres.
petits buissons
-&ardent aisément dans une place moins chaude
$ centimètres environ, et produit des
Cultivée pour la fleur coupée, cette plante apporte
à s
n nouveau bijou à la fleuriste
à une époque où les fleurs blanches sont très
recherchées ; je parle du temps qui sépare Pâques
- Pour atteindre ce but, on empote les oignons
deux mois avant le terme désiré, dans un compost
formation complète, les plantes forcées ont e
hauteur de 50 à 75 centimètres et sont très
rechérchées pour leurs fleurs, d’autant plus,
qu'elles joignent à leur beauté immaculée, un
excellent parfum.
es.
Planté en pleine terre au commencement de
mai, l’Z. calathina fleurit alors normalement en
ment. L’arrosage, le sarclage et le binage sont
les seuls travaux d'été. n -
Les oignons se rentrent aux premières gelées,
dès que le feuillage est abimé par le froid. Pour-
tissant facilement, les racines sont avantageuse-
ment amputées à quelq timètres du plateau,
Cette opération faite, on placera les bulbes dans
un endroit sec et chaud, afin qu'ils sèchent et se
(optimum 8 à 10° Réau s
Chaque année, les oignons adultes fleurissent
et donnent des çaïeux qui servent à la multipl
cation. Après deux ans de culture, ceux-ci sont de
bonne force et donnent, à la végétation prochaine,
deux ou trois hampes florales comptant chacune
trois à quatre fleurs.
es plantes ainsi traitées, peuvent se forcer
plusieurs années de suite et donnent, sans beau-
coup de peine, une floraison abondante et rému-
Détatrices
Br rues!
DATURA SANGUINEA Lin.
Jah
Cette Solanée est connue aussi sous le nom de
Brugmansia sangui i
de F
Campanillas encarnadas; les Colombiens appelle
raient l'arbre Bovochevo, d’après un autre auteur
étés dehors et l'hiver, de préférence, en serré
tempérée, Dans nos cultures, il peut s'élever à
a ——_—__——
2 ou 3 mètres et produit d'août en septembre
des fleurs d’abord jaunâtres, qui se colorent
duellement en rouge sang à la gorge. D’après
Hartweg, les jardins de NE ES en possédaient une
variété à fleurs tout à fait jaun
Voilà ce que Louis Van LEUR écrivit en
mars 1070. à ;
C'est cette espèce qui figure au nombre des
grande, en entonnoir à 20 centimètres de
long; — le D.s VDS. RAgnAAUe arbuste ou
petit arbre de MES qui est beaucoup cultivé et
dont les fleurs blanches, sont
odorantes
LesDatura frutescents aiment une atmosphère
endant leur période de
très grandes,
leur floraison quelques arrosements à
liquide 2 re la vigueur des plantes et la
pre des fleur
L'ennemi des Datu ura ou Brugmansia est le
Hhnie + qu'il faudra combattre par les moyens
généralement employés CH «
LES FLEURS DANS LES JARDINS
Au moment denotre passage à à Lille; le 13 juin,
nous avor
MM. Adolphe Vandenheede et Emile Mulnard et
noté u e de plantes dont les fleurs sent
d dires l tention des amateurs. C’est ainsi que
nous avons remarqué le Delphinium Halate
avec ses ae épis lâches qui est certes une belle
y — l'Jris ochroleuca, trop peu cultivé et
qui mérite de l'être davantage à cause de ses
a
el
Convenant parfaitement pour eur coupée; —
le P halangium (Anthericum) Tone) pas nou-
Veau, non, mais qui ne se rencontre pas autant
qu'il le e mérite, avec ses grappes de fleurs d’un
Pap
rmillonné avec leurs ravissantes
t les P. bracteatum d’un rouge foncé
mt ponceau, sont des espèces qui font l’ornement
nos jardi dont plusieurs formes con-
Viennent admirablement pour la fleur coupée.
Signalons les Ka/mia latifolis, un des plus
. fleurs dignes d'in
SAMEDI, 3 JUILLET 1897
beaux arbustes fleuris à feuilles LetauL gl
Mg nt jasqa re des régions monta s du
u Can ert en 1734:
7 Liu à croceuth vmbcllatun avec de belles
e pourpre et gone
plusieurs formes sont des BEA remarquables
ds uit TORTUE ou Lis de St. Fa es,
de l’Am ridionale, avec ses jolies qques,
pr d un mr qe pourpre foncé.
241
— les Pivoines pre de la Chine, dont on
possède à à présen élicieuses variétés et Li
se Lab si bien, bete leur peu de durée,
la garniture des g rands vases d'appartement ; —
les Ron de Perse ou de France, connues
sous le nom de RARE, des fleuristes, dont la
culture remonte sans dout anti-
ité et dont on a HMten
coloris exceptionnellement DT APE < OT —le
Le
Fig. 97. — Variété d’Amaryllis de Veitch (voir p. 236).
Agathaea coelestis ou Aster d'Afrique avec des
capitules d’un bleu intense et offrant cette parti-
vs me signaler aux fleuristes, qu’il fleurit de
à octobre; — Swainsonia galaegifolia et sa
variété alba, une légumineuse dont on appréciera
re or davantage les précieuses qualités ; — les
Iris hispanica, anglica et fiorentina, ces superbes
nspirer les poètes et les peintres,
et de séduire les amateurs des beautés florales;
Magnolia Thompsoniana (synonyme horticole
M. glauca a major), fleurissant, comme le type,
de mai jusqu’en juillet, avec des fleurs blanches
très odorantes; — les Lychnis Flos-cuculi, fleurs
è
lie
ses ; Retrs d'un bleu adorable; — le Ppréshrum
242
LA SEMAINE HORTICOLE
roseum, qui nous est arrivé du Caucase, avec ses
Capitules d’un rose plus ou moins foncé: sa
variété flore-pleno offre des coloris variant du
blanc pur au rose grenat foncé.
Il nous faudrait citer bien d’autres espèces
encore, notamment les Roses, et parmi celles-ci,
Kaïserin Augusta Victoria, mais celles que nous
avons notées au cours de notre visite, sufñraient
amplement à l'ambition d’un amateur de fleurs
de jardin; toutes sont recommandables sans
restriction aucune. CH. DE B.
GAZANIA SPLENDENS
à parti
Jardin des Piantes, nous en av a
petits massifs du plus bel effet; on aurait peine
à trouver un coloris plus intense et plus splendide.
fl vées au-dessus du feuillage
à peu près
t1
orangé extrêmement brillante, avec
une macule grise, entourée d’un anneau noir, à
la base de chaque rayon. Les fleurs ne s'ouvrent
que le matin, au soleil, et se ferment quand il
se couche.
La plante ne donne pas de graine; on la mul-
tiplie de boutures au printemps ou en été. Elle
doit passer l’hiver en serre froide.
PARCS ET JARDINS
TABLEAU GUIDE POUR LE PLANTEUR
Distance à observer en plantant des Poiriers
Pyramides greffées sur franc de semis, à 6 mèt.
» » > Cognassier, à 4 mêt.
Fuseaux ou colonnes, à 3 mètres.
Cordons verticaux, à om40.
» obliques, à om45.
» doubles en U, à om8o.
Candélabres à 3 branches verticales, à r"20.
à 4 » à 160
» à 5 » » à 2M00
» à 6 » > à 2"40
Palmettes à 7 branches verticales, à 2"8o
» à 8 » » à 3"20
» à 9 » » à 3"60.
DORE À permamemen dd 00.
N Les ettes à 7, 8, 9, 10 branches
verticales sont encore nommées palmettes Ver-
rier.
Palmettes à branches obliques ou horizon-
tales, greffées sur franc à 6 mètres.
Palmettes à branches greffées sur cognassier,
à 4 mètres.
En règle générale, quelle que soit la forme
de l'arbre que l’on cultive en espalier (contre le
long des chemins), : al
faut que les branches charpentières se trouvent
i
toujours distantes d'environ o"40. De cette
4 . vive, du soleil surtout, vous n'aurez jamais que
-peu de fruits et de mauvais fruits.
Les poiriers hautes tiges (pour vergers) seront
.Croissent - lente
plantés à 10 mètres les uns des autres. Cependant
si l'on veut faire une entreplantation de Reines-
Claudiers, il faudra planter les poiriers à 12 mètres
et intercaler les Reines-Claudiers en quinconce à
6 mètres environ. C’est le système le plus recom-
mandable parce que de cette façon les arbres ne
nuisent pas les uns aux autres; le rapport en est
double et les rendements sont plus certains.
GusTAVE MICHIELS.
EXPOSITIONS
EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR-
TICULTURE DE HAMBOURG
L'activité la plus louable continue à régner ici.
À peine une exposition estivale a-t-elle pris fin,
a
aste enceinte. C’est ainsi
que du 10 au 17 juin, une de ces manifestations
passagères a réuni des Metrosideros, Fuchsia à
haute tige, Asper alpinum, Œillets Souvenir de
la Malmaison, Orchidées, Edelweiss, Pelargo-
nium, Alsophila australis, Aspa
Lobélies, Erica cylindrica, Gardenia Thum-
bergti, Begonia tubéreux, Odontoglossum citros-
mum, etc. À côté de ces apports de plantes
figurent des envois de fleurs coupées de Roses
Maréchal Niel, Roses diverses, Dahlia à fleurs de
treptocarpus, plan mellifères, Aquilegia,
Roses moussues, Gaïillardia, Jris hi anica, AÂne-
mones, Ixia, Gloxinia, et es envois de frais
sont extrémement nombreux à cette réuni
une centaine d’Agave, Aloë et Da
lirion. Deux Agave sont actuellement en fleurs ;
leur âge est évalué à 50 à 60 ans. Les Agave
e ment; à i 1
développent avec une
florale d’une hauteur considérable; celle-ci donne
naissance à un pi
que de deux faits de ce genre, l’un, arrivé en 1790,
l’autre vers 1850. Aujourd’hui qu’il y en a de
à la fois, On Comprend que la. curiosité des
visiteurs est vivement excitée.
Il y a toujours du nouveau à l'Exposition. Dans
les galeries, on a pu admirer successivement des
Pivoines de Chine
6 fleurs par variété; — 59 à 200 variétés d'Jris
ces Tes Comprenant une cinquantaine
de variétés représentées chacune par 25 fleurs et
: moment, ils .
vigueur extrême une tige
variant du foncé le plus noir au jaune le
lumineux; il y avait mé arié
expositions d'été et a
il y a eu des envois spéciaux
4 RS
ù avons-nous rencontré encore
pareille organisation ? N'y a-t-il pas des leçons
à prendre et des exemples à imiter ?
Voici même le jardin botanique de Strasbour
botaniques ÿ gagneront aux yeux du public, &
qui a son prix.
CH. DE B,
. S. Une communication recue de Hambourg
nous apprend que la firme Krelage et fils, de
Harlem, qui a brillamment débuté à l'Exposition
par Son parc de 20,000 Tulipes Darwin, à,
depuis que ces superbes espèces ont défleuri, fait
encore plusieurs envois importants, entre autrés
de Pivoines de Chine, de Renoncules et d'Iris
d'Espagne. La magnificence du coloris de la
collection d’Iris d'Espagne, a, à n’en pas douter,
assortiment considérable d’Iris d'Angleterre dé-
passe encore, si possible, l'enthousiasme qu avait
fait naître l'apport des Iris d'Espagne. Ces lris
q
A
septentrionale, reçurent le nom d' ngle-
terre, parce c'est dans ce pays qu'ils furent
répandus le premier. D'Angleterre ils arrivèrent
nuances sont le pourpre, le bleu et le blanc, :
se présentent seuls ou en mélange dans
ême fleur.
BOITE DU JOURNAL :
Lettres reçues. —_ Bon de Mal, — J. DT
G. de M. (Merci, nous vous communiquerol*
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plantes d'appartements, etc., sera envoyé
toutes les personnes qui en feront la demand
SAMEDI, 10 JUILLET 1897
Samedi, 10 Juillet 1897.
CHRONIQUE
Un journal français qui compte, parait. il,
stupéfiant article, dans lequel nous nous p
mettons, toutefois, de corriger les fautes d’ortho-
des noms des espèces citées :
« Nous parlions l'autre jour de la longévité des
arbres et citions, comme un fait Ag un Taxo-
dium qui compte près de 2,000 a
« Cet Âge qui, avec quelqu à Hpatenee de
raison, pouvait paraître diffcile à atteindre, est
fréquemment dépassé par certaines essences d’ar
au B À
« Un + nos SE or qui a beaucoup étudié la
bo otanique e pays, nous informe qu'il a ren-
contré Médérainent dans les forêts de l’État du
arana, des han brasiliensis, âgés pour la
plupart de 4,500 a
« Les Palm si Cocos _ inSILNIS,
ampetrs les Chamaerops excels , humilis,
ortuner, etc., vivent M e 5 à 6,000 ans.
« Lu Cycadées ont encore une Pre plus
longue que les arbres cités ci-dessus
culé qu'ils peuvent vivre de 10 à 15,000
< D'autre part, il appert que les Orchidées sont,
parmi les plantes celles qui vivent le plus long-
temps. On possède des spécimens de Laelia pur-
Puraia, elegans, grandis, à 535 de 4,000 à 4,500
ans; un Cyréopodium Saint Legerianum, âgé de
2000 ans; des Catileya Propre ?), Leopol-
dina, amethystina, âgés de Lee po ie
Miltonia Bluntii, Clowesii, sde 1,800 à
ans; Zygopetalum init) ATÉT ES âgés ide
00 à ges ans, etc.
erminons en disant que quelques espèces
n'atteignent } pas plus # un siècle, mais ces der-
nières sont en minorité,
Les fruits de l’Acanthus mollis. — M. H.
Lis raconte que Goethe, a en 1786
tt 1787 en Italie, fut, une nuit, brusquement
réveillé d’une façon inexplicable. Tantôt il perce-
vait un bruit détonnant, tantôt il lui semblait
que de petits objets durs étaient jetés de droite et
de peu contre les murs de la chambre
& ne fut qu’au matin que la chose s 'expliqua
enfin. Il avait rapporté de sa promenade une tige
Je des f Û Acanthus Mess et
à, les
08é cell
pa Séchèrent rapidement, se per en dé-
à ant et lancèrent les graines contre les parois
4 meuble et de la chambre.
Le même incident se produisit un jour chez
M. Witte. Il avait rapporté chez lui quelques
fruits de cette plante et jugeant qu'il faudrait
encore un jour ou deux avant que la maturité en
fut complète, il les avait déposés dans le magasin
aux graines, très sec: Le lendemain, tous les fruits
étaient brisés et les graines lancées jusque dans
les moindres recoins de la plac
L'Hydrangea Hortensia Otaxa, communé-
un
de fleurs qui offrent le précieux avantage de durer
longtemps. C’est pour cette raison probablement
que nous avons vu, dans un restaurant à la mode,
toutes les tables garnies de ces plantes qui rem-
placent avantageusement les éternels Aspidistras.
L'éclairage électrique du bâtiment principal
n d’'Horticulture de Hamboufg,
incandescence et
20 lampes à arc; le lustre monumental de7 mètres
de diamètre, s’illumine de 280:lampes.
La mode des fleurs.— Les dames élégantes
se promènent, dans les rues de Hambourg, avec
une belle rose généralement à à longue tige qu “elles
tiennent à la main et portent fréquemment à
hauteur du nez pour en respirer le doux parfum.
Le nouveau Ldaeee ja fêtes du Jardin
Zoologique d’Anve a inauguré le di-
manche, 25 juillet, et une fête splendide pendant
laquelle on exécutera la célèbre « Rubenscantate »
du maître flamand Peter Benoit. C’est dans la
grande salle de ce palais que la Société royale
d'Horticulture d'Anvers ouvrira une exposition
générale, le samedi 31 juillet.
Balcons fleuris. — M. P. Hariot publie dans
la chronique du Yardin une note sur les balcons
fleuris, qui résume bien la question. La mode des
balcons fleuris, dit-il, prendra-t-elle un jour chez
nous? Les Belges y sont passé maître depuis long-
temps. En 1896, un concours ouvert dans ce sens
n’a pas réuni moins de cinq cents concurrents dans
la bourgeoisie (commerçants et industriels). En
général, tous avaient fait preuve de bon goût et
de talent artistique. Le choix des plantes était
forcément limité par les conditions d’emplace- c
et
ment ’orientation. Les DS les Capucines
dominaient, ainsi que les Harico cbr. ac
le Houblon, la Vigne-vierge, le Géranium à
feuilles de Ticrre; les Dahliassimples, les Céntins,
les Helianthus et les Palmiers, les Dracaenas, les
Aralias, les Hydrangeas, les Petunias qui appor-
tent leur note gaie. Les fenêtres des quartiers
élégamment fleuris de Thym
samines, de Giroflées, d'Œillets, de Fèves, de
os re etc
loralia à rer mes depuis vingt-quatre . :
e de
ans see elle existe, s’effor maintenir et d'en
courager le goût des dus et des plantes dans le
peuple. Chaque année, elle distribue, à un prix
très modique, des boutures, elle __. <
ment des livrets de caisse d’ épargne es prix
d'économie ménagère. Cette année, = Fish
à distribué 1,300 plantes de plus que l’an dernier.
. kieming der Zaadplanten Ce germina-
n des Spermatophytes). = Sous ce: titre,
Société botanique « Dodonaea >» vient gs publier
le premier fascicule d’un ouvrage de M. le
243
D: A. ]. J. Vandevelde, pme à ca a hetq{r
ou
section botanique (1895). La première partie com-
prend la bibliographie, c’est-à-dire, la liste os
ouvrages et publications qui traitent de la mi
phologie et de la phy siologie de la germination:
elle comprend 2143 numéros, plus un certai
x 4 LA “ LE
spécialistes et à
portante question de la germination des graines.
Colis agricoles. — La Commission extrapar-
lementaire chargée par le Ministre des Travaux
Publics de France d'étudier la réorganisation du
service des colis agricoles vient de lui remettre
e
Partant de ce principe que, jusqu’à une limite
d’ environ 250 kilomètres, le tarif des colis postaux
donne ‘équivalence des prix avec le tarif des
denrées en grande vitesse, le. rapporteur exprime,
aun a Commission, le désir de voir établir
une var limitative de denrées agricoles — -
prenant notamment les œufs, le beurre, le lait,
la Volaille abattue, les fruits, les légumes, la
crème, etc. — en faveur desquelles, d’un côté,
l'État consentirait à réduire le timbre actuel de
5 cen ntimes à 1 ntimes et, d'autre part, les
compagnies abandonneraient le droit de 10 cen-
times d'enregistrement.
a Commission demande, en outre, que le
Ministre des Du Publics e ntame des négo-
ciations avec les .compagn ies de chemins de fer
pour les amener à créer, soit isolément, soit par
spéciaux dits tarifs des colis
e 10 à 50 kilos,
Ces colis agricoles Profitant, comm
colis postaux, a roit de timbre de 10
et ne seraient i i
affranchis, au d
spéciales, v vendu
à celles des colis postaux de Par
devraient être emballés dans de caisses légères,
d'un modèle déterminé, qui pourraient, au be-
soin, être livrées au public, à prix réduit, dans
les ns du r . Ils seraient ac-
compagnés de déclarations à roi, remplies
au départ, afin d'éviter les retards causés par
rt et la livrai-
ordinaires de la +. vitesse, aux risques et
périls de l’expéditeu
M. Turrel a annoncé qu'il allait engager avec
les compagnies de chemins de fer des négocia-
tions dans le sens indiqué par la Commission.
Insecticide. — Le Pharmaceut. CHE
i mm s eff
33 parties
de sAvONs. noir dans la même quantité d'eau à
environ. On verse les deux solutions l’un
dans l'autre et on agite bien. L'émulsion ainsi
obtenue s'emploie étendue d'eau dans la por
tion de 55 parties pour 1000 d’eau
Nécrologie. — Deux savants éminents et de
réputation ag nas viennent de mourir ré-
cemment, M. J. v achs, le botaniste dont les
travaux de rsciee végétale devraient être
connus de tous ceux qui s'occupent de plantes,
et le chimiste Fresenius, dont les travaux d’ana-
lyse ont rendu de très grands services à l’in-
ustrie.
Protégeons Marre Ére rrrrr — En détruisant
ent
sons. Cela a été dit et redit. Voici encore quelques
preuves à l'appui de cette vérité obstinément
méconnue.
Une statistique qui arrive des États-Unis
é
parmi ces oiseaux, on compte un nombre énorme
LA SEMAINE HORTICOLE
nettoyer les champs et les pâturages des insectes
et des vers qui les dévorent. Les ramiers et les
+ ions ont place aussi dans la liste de nos
défenseurs. Les jabots d’un grand nombre de ces
bêtes, après un repas de deux heures dans les
récoltes, furent ouvert et trouvés vierges de tout
grain mür, mais absolument remplis de graines de
mauvaises herbes poussant à la tige du froment.
s Anémones du Bois de la Haye. —
aies collaborateur, M. . B., dans ses
« Notes de voyage, » mentionne la ‘beauté du
tapis d'Anémones qui, au printemps, recouvre le
sol du superbe bois de la résidence des Reines de
Hollande. Il paraît que ces poétiques floraisons
Fig. 98. — Cyclamen Papilio «
de piverts à tête rouge qui hantent spécialement
les arbres et vivent des insectes qui s’y trouvent
nstaté que go °/, des
que cette destruction était le fait des ravages de
l’insecte dont le pivert est l'ennemi juré et auquel
il fait une chasse infatigable.
L’hirondelle et le martinet passent quatorze
heures sur vingt-quatre constammen
©
+
©
Q
[e)
[e]
T
n
D
Le corbeau passe rad toute sa journée à
Brussels Best »
(voir page 246).
sont menacées dans leur existence par une partie
dé
fleurs, mais celles-ci sont
enlevées avec les rhizomes ou tiges souterraines,
ce qui est d’autant plus aisé que les Anémon
des bois poussent dans un sol extrêmement léger
ormé de détritus de feuilles, au point que, soule-
droit d’être fier
Fleurs aux fenêtres. — Lord Nelson disait
ne a € 7 jamais d’ EE
influence civilisatrice.
Le Chêne à la mode en Angleterre. —
Lorsque Charles II fit son entrée solennel
Londres, à AL pe où il fut ramené par Monk,
duc d'Albem arrle, la population de la capitis
l’accueillit, des branches de Chêne à la main;
es maisons et les balcons étaient garnis de ç&
mêmes branches; au grand bal que la ville d
Londres offrit le même soir au Roi, les
parurent avec des guirlandes de feuilles de Chêne
dans les cheveux, et, pendant toute la saison, le
feuillage du roi des forêts resta la parure favorite
des femmes anglaises, qui, de cette mani,
voulurent prouver combien grands étaient leurs
sentiments royalistes
e port du feuillage du Chêne était une évoc-
et tout près de lui, passèrent bientôt les cohortes
de ses persécuteurs. Le Chêne lui sauva la vie.
De là l’origine du symbole de l'amour des Anglais
Pour leur dynastie royale.
s parfumeries. — Une seule fabrique de
FA 000 kilog. de m a os 110,000 kilog.
menthe poivrée, 12,500,000 kilog. de fleurs k
lavande.
Fabrication de fleurs d'Edelweiss! — La
de singulière façon : les fleurs sont découpées
lanières so attachées solidement autou de
e e mauvaise herbe, bien comp”
mées et la fleur est prête à orner la boutonniét®
des touristes, le corsage des m Se.
figurer dans l'he rbier du jeune Rechosais Ingé-
nieux, n'est-ce pas ?
Mérite agricole. — M. A SR le gran
rosiériste d Ivry sur Seine, a été pre officier.
nt nommés chevaliers, MM es
jardinier-chef à l'hospice de Bicêtre, et Guio®
Constructeur d'appareils de chauffage à Pa ris.
SAMEDI, 10 JUILLET 1897
RE —
LA COLONISATION VÉGÉTALE
M. Le Myre de Villers, député, nommé récem-
ment président de Société nationale d’accli-
matation de France, a prononcé, à l'occasion de
soninstallation, un discours très intéressant dans
lequel il a étudié, avec sa haute compétence
spéciale, les ressources et l'avenir des colonies
« Le terrain est bien préparé, a dit M. Le Myre
de Villers. En effet, la plupart de nos colonies
possèdent des jardins botaniques qui distribuent
chaque année des milliersde plantes, de boutures,
de graines et d’arbustes au grand profit de nos
compatriotes et des indigènes.
Les résultats déjà acquis sont considérables.
MM. Rivière père et fils, en introduisant
m
l'Algérie et au développement de sa richesse.
Fondé par l'illustre Poivre, le jardin de Bour-
bon, un des plus beaux du monde, s'est fait une
spécialité de l'amélioration des fruits tropicaux.
Ia fourni les plants de Filao avec lesquels ont
étéreboisées les terres basses de l'île.
En Cochinchine, un simple soldat d'infanterie
arine, M. Colom iété
d'Acclimatation a accordé
médailles, a acclimaté tous les légumes d'Europe
et rendu ainsi d’inappréciables services à notre
de jute ont donné de si grandes espérances que
M. Charles Saint s’est décidé à tenter industrielle-
vingt-cinq millions de toile gunnie à
anglaise, la tissera elle-même. Déjà le protectorat
sède une ine d’hectares de caféiers en
plein rapport, et, en Annam, la fabrication du
thé entre dans la période d’exploitation com-
merciale.
Laborde a introduit le
surprenante dans le sol argileux de l'Emyrne,
espèces encore ignorées. Les caoutchoucs du
Fort. D::1: En NET NE | DS RER e
à Li e À + pe app
un grand avenir. Nous. serons puissamment
ÉSS és par le général Galliéni qui vient de
7er. : : sk
Orchidées, vol. IV), a été exposé récemment à que possible en grandeur naturelle, des belles : igneron fait observer que les: rosiérisis
pu a À pe par HA ne vartetés d'Orchidées qui fleurissent dans leurs des îles Bourbon, obtenue en 183$ jee 4
1re classe. On sait qu'il a été obtenu à Singapore 77€ 04 des RÉDUCTIONS de forts SPÉCIMENS amateur orléanais, M. Mauger, et dont sont issus
par l'amateur dont il porte le nom, et qu'ilest fleuris. Nous leur serons très reconnaissants de un grand nombre des Bourbon actuels. L'origi
issu du V. teres et du V. Hookeriana. collaborer ainsi directement au succès du journal; de la race est le croisement du Bengale avec les
La plante exposée avait déjà plus de 2 mètres mous désirons rendre La Semaine Horticole ROSiers des quatre saisons et ne
GE DR tENE, et RER y “à ET te ER de plus en plus intéressante et nous voudrions : de
+. ver és remercie re Hélas. que notre galer Je de photogravures renf ermät de cette race, bois, végétation, allure et formede
ainsi que le coloris général de la fleur, mais la es plus beaux spécimens et Les Plus belles variétés la fleur, etc., caractères qui se retrouvent danssa
forme du labelle se rapproche-beaucoup de celle. qui fleurissent dans les collections. descendance, et par exemple dans la rose Gloire
du V. Hookeriana. Nos lecteurs doivent comprendre qu’il nous %Ohvet, mise au. commerce
Miltonia vexillaria var, de Cambridge est Le difficile Fe choisir nous-mêmes les
Lodge. — Cette variété, qui a été exposée à sujets de celle Saterte; nous les prions, en consé- a
Londres par M. R. I. Measures, a les pétales JHence, de bien vouloir nous aider, sans fause d'un Bourbon avec un hybride remontant; ilme
très larges et porte à la base de chaque segment modestie, dans l'œuvre que nous n'avons entre- faut Pas confondre les vrais Bourbon avec les
des stries rouges semblables à celles qui se brise que parce que nous savions pouvoir compter hybrides qui en sont issus
remarquent ordinairement sur le labelle seul. sur leur concours et leur bonne volonté.
Cypripedium x Mrs. Herbert Druce. — a à noter exactement la filiation
Hybride issu du C. niveum et du C. bellatulum, Car Son obtenteur, qui a créé ainsi la nouvelk
et obtenu par M. H. Druce, en Angleterre. Ses LES ROSES sous-race des hybrides de Bourbon, ne connais
fleurs ressemblent beaucoup à celles du C. Gode- Sait pas lui-méme le nom de la rose qui avait
royae, ce qui est intéressant à constater comme fourni le pollen ; c'était le hasard, ou si l’on veut,
une nouvelle confirmation de l'incertitude du LE GREFFAGE DES ROSIERS AU un insecte, qui avait opéré le croisement.
classement spécifique adopté dans ce groupe. CONGRÈS DE PARIS M. Vigneron a présenté ensuite d'intéressantes
observations sur la 8e question (classement des
(Suite et fin, voir p. 230) meilleures variétés de Rosiers dans les varié:
Spathoglottis X aureo-Vieillardi. — Le
premier hybride de Spathoglottis. Il a été obtenu
par MM. Veiïtch, qui l’ont exposé au Temple
Ù tés, etc.), sur laquelle M. Pierre Large avait
Nous avions dit quelques mots, dans notre rédigé un mémoire. Il à re roché à M
» compte-rendu sommaire du Congrès de Pari ’ “ut 1 à
Show. Ses fleurs sont jaunes, maculées de , Fat re a S anis, de d’avoir envisagé trop exclusivement les variétés
pourpre sur les pétales et le labelle on qu Sétait engagée, à propos des lyonnaises, d’avoir fait figurer dans son énumé-
or P pers soses, entre M. Sirodot, professeur de botanique ration bon bre de R sont pas
l'est à prévoir que cet hybride sera suivi de ; : Fo. q re de ses qui ne
est àp q à Lyon, et M. Vigneron, rosiériste à Olivet près connues et ne se trouvent pas dans les collections,
plusieurs autres appartenant au os. p À
e
qui germent et poussent le plus vite Ainsi que nous l’avions annoncé, nous allons appréciées et les plus célèbres. Enfin il a critiqué
: de
donner un compte-rendu un peu plus détaillé
cette discussion,
Laeliocattieya X Lady Wigan. — Issu du M. Sirodot a pris la parole sur la 7° question
Laelia purpurata Russelliana et du C. Mossiae ainsi libellée : De la classification des Rosiers au
aurea. Ses fleurs bien éta ées ont les pétales et point de vue botanique, et a commencé par for- S terminons ici notre compte-rendu: du
les sépales d’un blanc lilacé clair, le labelle grand, muler des critiques générales contre la rédaction congrès de 1897, et nous le terminons en expf
arrondi, ondulé sur les bords, blanc rosé clair, des catalogues des rosiéristes au point de vue de -mant un re et, c'est que les congrès de la:
avec des Stries pourpres sur le disque et letube classification. Rappelé à la question par une grande cité française is pas plus d'écho,
jaune vif. : £ | protestation de M. Vigneron, il a parlé des Bour- ne réunissent pas plus d’auditeurs et surtout plus
Get hybride a reçu un certificat de 15e classe bon et des ctères aux. on tes reconnaît; d'orateurs: Ikest:bi
au Temple Show, où il était exposé par MM. Char- passant ensuite aux nouveautés produites par pas-espérer de donner, dans un congrès, une sol
lesworth et Cie, semis, il a exprimé l'avis que les semeurs tio i s
devraient toujours en indiquer l’origine, et tenir
*
* *
sh | tapis; mais ce qui serai ible, ce qui serait
Laeliocattleya X Tyntesfieldiensis. —— note exactement des fécondations artificielles dé true ce Fes ec crea “ es assistants
L'origine de cet hybride n’est pas connue, mais qu'ils opèrent, ‘ 4 ssible) emportât
il parait certain que le Cattleya Dowiana y a par- M. Vigneron a fait remarquer que les croise- congrès une opinion plus raisonnée et plus lucide
o est un gain très remar- ments n'étaient Pas toujours opérés par les culti- i
quable. Les pétales et les sépales sont d’une vateurs, que les insectes y participaient beaucoup
nuance crème, teintée et veinée de rose ; le labelle également, et que nombre des
très d et frisé sur les bords a le lobe anté- connues devaient ainsi leur origine au hasard. devrait avoir de quoi remplir plusieurs colonne
rieur rouge pourpré très vif et velouté, passant Qui pourrait dire, par exemple, de quelles variétés -pendant plusieurs mois où qu'avec l'étude des
au marron vers le disque, avec une marbrure sont issues les Ro Général Facqueminot, problèmes soulevés d des idées émises
jaune à l'entrée du tube. Souvenir de la Malmaison, et tant d’autres ? è /
Cet hybride a été exposé par M. Law Schofñeld, _: M. Sirodot répond que les rosiéristes devraient
de M ester, au Temple Show de Londres. Il Je savoir.
a reçu un certificat de xre° classe, Comme le fait remarquer M. Vi eron, un appelés à émettre leur avis et à faire entendit
et classement très précis de ce genre serait désirable, i |
£ _ Laelia purpurata var. fastuosa. —— Cette mais il est absolument impossible à réaliser dans
variété supérieure, qui a été figurée dans la la pratique. On ne peut pas exiger des rosiéristes
merCiales qui les intéressent le plus, questio®
de tr. ; de |
L |
SAMEDI, 10 JUILLET 1897
251
douanes, etc. Les Sociétés pe des mé-
moires qu’elles couronnent et uxquelles elles
semblent donner ainsi leur desone approbative
S les avoir toujours suffisamment vérifiés ; ces
mémoires brochés vont dormir dans les BHO
th . en les Ért on apprécie la somme
de travail et de... pro grès représentée par le
Congrès de telle année. Mais combien les lisent,
et qu'en reste-t- il ? EEE io à
CC RTREE EE TENUE
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES MALADIES PARASITAIRES ET LES IN-
SECTES QUI ATTAQUENT LES COMPOSÉES
M. Ch. Julien, maître de conférences de patho-
logie végétale, a fait un mémoire très intéressant
e sujet, proposé par la Société nationale
royons devoir EN quelques
passages essentiels de ce mémoire
Parmi ies maladies parasi ifaires, nous donne
rons intentionnellement la préférence aux mala-
dies cryptogamiques (celles occasionnées par les
pignons inférieurs), comme étant les plus
nombreuses, les plu dangereuses peut-être
aussi les plus difficiles à enrayer.
Ces maladies Rome se rapportent à
quatre groupes importants de la classification
des Champi OIT :
1° Le Urédinées (Ro uil
mais s);
d #e Phycomycètes (Péronosporées) ;
4° Les Ascomycètes (Erysiphées et autres).
1° Urédinées
Les Urédinées sont des Champignons para-
dans l’intérieur du corps
oi n
Jours facilement les FRE isfetien aux
es couleur rouille de fer que portent les or-
ganes malades.
En général, ce sont des Champignons extrême-
\
des états très divers, à
qu'elle se s pis se étéiplier par géné-
rations alterna
M. Julien bte UM exemples de parasites
qui se développent sur des genres divers, et
nclut en ces termes :
< Dans la: culture des’ Cr es: Composées
anthèmes, les Chicorées, les
de et autres, comme nourrissant le même
et par conséquent capables de ae
ner SY premières.
Fort heureusement toutes les rouilles ne sont
dangereus s au même titre sur nos plantes
cultivées ; endañt dans les périodes de pluies
et par les temps doux, on peut voir ces Miadies
dans l’espace de quelques jours des déve-
loppements inquiétants. C’est ainsi que nous
= pu observer le fait sur des Absinthes, des
anaisies cultivées en grand pour la distillation,
— des cultures de Salsifis, de Scorsonères,
on comme plantes potagères, et enfin
Sur les Com posées ornementales, comme les
| pero mq les Tanacetum, les Carlina,
s Aster, les Doron qeex) tu 4 à les feuilles
Rilldes à James À pr u moins ces plantes
aux yeux des amateu
Comme remèdes généraux à opposer à ces
nombreuses Urédinées des Composées, nous re-
commanderons :
1° L'emploi des solutions à base de cuivre à
appliquer sur les feuilles dès l'apparition des pre-
mières taches, car le traitement doit être pré-
ee
œ
_
D
E
* ©
n
a
oo
[e]
[e]
=
a
S
nn"
©
a
mn
©
en
qui salissent le moins les feuilles, telles que :
l’eau céleste, la bouillie bourguignonne, le verdet,
la bouillie Perret et le naptholate de cuivre de
angin. mme on trouve partout les
formules de ces Pres: Ve qui sont d’ailleurs
toutes bonnes, nous ne croyons pas utile d'en
donner à nouveau le détail. Ce qui est important,
c'est d'apporter tout le soin voulu dans la prépa-
ration de ces solutions et de renouveler les asper-
sions dès que les pluies ou les arrosages ont fait.
disparaître les taches de cuivre sur les feuilles.
2° De suspendre la culture des plantes malades
de rouille un an ou deux, car les téleutospores
des Composées perdent le plus souvent leur
faculté germinative après la première année ; c'est
du moins ce qui été observé pour le Puccinia
Helianthi qui a causé de grands donnee en
Russie dans les cultures de Tourn
o D'éloigner le plus possible pes “cdi les
plantes 2 Ness de toutes sortes
4° D'assainir le sol s'il y a lieu, car en terrai in
humide à gi ns les situations encaissées, les
rouilles se développent avec plus d'intensité.
5° D'éloigner autant que possible les plantes
cultivées les unes des autres, afin que, l'air circu-
e recourir aux variétés de culture qui se
=: pr les plus résistantes, telle situation étant
donn
ca De brûler sur place les plantes rouillées
si l’on veut diminuer les chances d'infection pour
les années qui suivent et non les porter aux
composts ou fumiers comme on le fait si souvent.
2° Ustilaginées
Les Ustiasnes qui déterminent les maladies
charbonneuses sont peu dangereuses pour les
Composées, aussi en dirons-nous peu e ch
Ici l'infection a presque toujours lieu au Foie
aux dépens des tissus d v. d
amas de spores d'hiver. Ces spores, généralement
d'un noir violacé plus ou moins foncé, sont
bientôt mises en liberté, et emportées par le vent,
peuvent souiller le sol.
s, nous conseillerons :
semer, en les plongeant. eg. minutes
entièm me,
posées à
afin de tuer les spores adhérentes rs prévenir
sale par un semis hâtif ou par tout autre moyen ;
o D'arracher et de brüler sur place les pieds
malades, dès mn on les aperçoit, pour éviter les
chances ‘ultérieures d'infection.
3° Phycomycètes
Les Phycomy Fo encore appelés Oomycètes
à cause de la form œufs- -spores issus de
fécondation réelle, D PT des espèces essen-
P
dangereuses pour les plantes cultivées en raison
de l'énorme quantité de spores d'été (conidies)
qu'elles peuvent produire, indépendamment des
spores-œufs ou spores d'hiver qui perpétuent
le mal d'année en année. De plus, très souvent,
Jes organes contaminés ont leurs tissus détériorés
à bref délai et la nt tout entière peut être
pd dans sa végétatio
La famille des Péronosporées qui, parmi les
Phycomycètes, est la seule qui puisse présenter
de l'intérêt pour nous, comprend quelques
Le pu qu'il faut connaître
1° Le Cystopus tragopogonis 1 occasionne
sur . re des Com adven-
ice l'on appelle si mproprement la
mails Msndil des nées O
parasite déterminer de nombreuses pustu les
blanches, d'abordlisses, puis pulvérulentes, libres
ou confluentes, sur les tiges, les feuilles de tous
les pieds de Scorsonère et de Salsifis cultivés
et causer alors des dommages assez sérieux.
Toutefois, dans ce cas Re HE les dégâts sont
G
lium et Sonchus, ce qui augmente les chances
d'infection des jeines Composées de semis qui
—. à proximit
Le Bremia Lactucae Sacc.,ou Peronospora
Pre de Bary, qui détermine la maladie
ue des horticulteurs sous le nom de meunrer
] meunier a l inconvénient
[e]
rap
portent point à la même cause et par consé-
quent peut être mal AR dans les traite-
ments à faire.
Pour revenir à notre Peronospora des D ML
que ce paras
Astichauts, les Salt comme plantes potagères,
e rtelles, etc., plantes
cultivées pour s
retrouve d’ailleurs le parasite sur une foule
di plantes adventices de la famille des Compo-
sées, mais particulièrement sur les représentants
des genres Éiraite Centaurea, Lampsana, Leon-
todon, Le es Lactuca, Sonchus, Crepis,
Hieracium et Sen
Sur les Laitues, les feuilles malades jaunissent
rées à de la foe d'où le nom bu meunier qui a a
été appliqu e.Or
sont “les premiers rome à ructières
sur la plante hospitalière
produit
qui, emportées par
aussitôt sur les feuilles encore saines, surtout si
celles-ci sont mouillées ou bien se DU dans
ane sera d’air humide, et le parasite gagne
oche en proche. C'est ainsi À êle cette
Rule fait de rapides progrès par les temps doux
et humides et on comprend aussi comment il se
fait qu'on éprouve de sérieux dégâts dans les cul-
252
LA SEMAINE HORTICOLE
tures de salades sous châssis ou sous cloche, ou
dans les cultures en plein air où les jeunes plants
sont touche à t
C'est sur les feuilles desséchées ou pourris-
santes des salades malades qu’on trouve les
spores d’hiver qui perpétuent la maladie dans le
emps.…
Contre ces parasites dangereux des Composées,
èdes généraux que nous croyons
devoir indiquer :
1° Récolter avec soin les plantes cultivées ou
et ne les pas donner d tage à manger aux
animaux, car souvent les spores d'hiver de
Champignons ne sont point digé peuvent
germer très so
u
2° Débarrasser le sol des pass des plantes
Composées adventices et les brûler pour la même
raison ;
À x Donnér de l'air aux plantes sous châssis ou
sous cloche, et éclaircir de sara heure les jeunes
plants si on procède par semis; repiquer sur sol
neuf, enlever, s’il y a lieu, les feuilles malades, au
moment de la plantation et dira les plantes
essentielle au développement de ces Péronospo-
rées ;
4° Comme autre traitement préventif, employer
les solutions à base de cuivre. Malheureusem
même, en culture serrée ou sur
LAS plants de semis, on ne pourrait mouiller
comme les Salsifis, les Scorsonères, les Arti-
chauts, les Cinéraires, les Immortelles, les Soleils,
tr d
surtout la préférence aux solutions qui salissent
le moins les organes végétatifs;
° Enfin, contre le HAL, des Salsifis et des
le -dévelop- -
pement de la première feuille:
(A suivre.)
FRUITS ET LÉGUMES:
LES MEILLEURES POIRES
LEE
Le Soldat Laboureur est une variété qui a sa
place marquée avant tout dans les jardins et aussi
dans les vergers abrités.
C'est une poire régulièrement A
ventrue, de grosseur moyenne; elle même
| grosse lorsqu elle provient d’un épars bien
Exposé.
— SOLDAT LABOUREUR
=
La peau lisse, d’abord vert tendre, passe au printanières et devancent aussi l'apparition de
jaune doré, même avant le moment de la ma+ feuilles
pese #3 est un Émpanpe à recommander, mais M. Léon
Simo marqué que les fauvettes étaient trs
FAURE Fa ses Jus lorsqu'ils commencent ;
mürir, c’est-à-dire ,
A la séance du 11 Sr il donnait quelques er.
plications sur d’autres arbustes d'ornement a
à
La chair est M: : juteuse, fondante, déli-
cieusement aromatisée.
arbre se PA mieux sur franc de semis
que sur cognassier et se prête bien à la culture en
pyramide, en fuseau, en espalier et en contre-
mbre, nous signalons les espèces ou variété
intérnRes et .recommandables dans la const. R
tu > on des massifs
es Re pe et B. J'abonica sou |
La arbust
v. albida, v. at
ps groseillers ayant
propre et produisant le plis
bel effet en massi
Le Prunus tomentosa: Cette variété décorative
es fleurs
fleurs roses doubles,
considéré par quelques auteurs comme pruniéf,
est bien un abricotie
Le Sfachyurus RE, Arbuste intéressant,
mais dont les fleu
assez réCemM-
ment connu et qui n’a fait depuis que prendre de
l'importance.
L'Amygdalus nana Georgica. La petite taille
de cet arbuste fait qu'il a sa place marquée sur le
espalier au levant et au couchant; on en forme devant des Sup Les deu shon danse PRE
aussi de belles hautes tiges RARES rameaix pue
3 Le Nuttalia ras or mi EU dont Îes
Cette bonne poire est à ‘point en décembre. f masc
eurs se présentent, par suite de l'avortement
quelques-uns des organes sopotieMs hermap
dites ou unisexuées. Les fruits du foemina ont
abondamment noué cette année à “Plantibréte
es 2 l'ENS
BOITE DU JOURNAL: © |
Fig. 100, — La poire Soldat Laboureur.
GusTAVE Micniezs.
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SOMMAIRE DU NUMÉRO 283 :
Pages
‘Chronique . . . RE RE OR ie
tte es LUCIEN LINDEN et C
Les plantes en serre : Les Saxifragacées CR un à à
Les lentibulariées . 256
Le eo es Orchidées : La dégénérescence ‘des Cultures à Moortebeek-lez-Bruxelles
258
ai ivre d'or des Odontogiossum dE 202 < A ,
ouv mn {1T CRT LT à | A8 Et b| Î | | ï |
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a employée comme matière tannante ; elle ren-
er
ESS
de sucre, c’est r
de l'Europe septentrionale la récoltent en cette
saison pour en préparer une espèce de vinaigre et
de vin de bouleau.
par le spécialiste bien connu, M. Schwig
de Carow. L'édition en avait été achetée pour la
n horti-
culteur allemand, M. van 1
Berlin. Ce n’est donc pas pour les Orchidées
seules qu’on paie de fortes sommes.
Curtisi. — Si le Medinilla magni-
d
le M. Curtisi. 11 développe ses fleurs dans les
aisselles des feuilles ét aux extrémités des tiges ;
_. fleurs, très nombreuses, ont le calice couleur
d'ivoire et la corolle d’un blanc crème. Les éta-
mines pourpres et les pédicelles rouge corail
ces pâles
Urs.
La floraison commence à l’arrière-saison et
se poursuit, sans interruption, pendant plusieurs
semaines. Il n’est par rare de le voir en pleine
floraison au mois d'octobre.
La multiplication se fait de boutures dans un
terreau substantiel: mises en place bien éclairée,
elles donneront naissance à des exemplaires bien
formés.
fraises sont des fruits rafraîchissants qui
Peuvent être utiles aux arthritiques, grace aux
sels alcalins qu’ils renferment. Jadis, on en a fait
grand éloge pour les goutteux, Mais tous les
estomacs ne s'en ac
manger très fraîches, en quantité modérée et de
bien les mâcher. On rend les fruits moins indi-
gestes en les assaisonnant de sucre, d'un peu de
vin de Bordeaux ou de Champagne, ou bien
encore de quelques gouttes de Cognac,de Kirsch,
de jus de citron et même de vinaigre de vin.
Les marrons et les châtaignes sont de beau-
coup supérieurs aux pommes de terre comme ali-
ment. Il y a autant de matière azotée dans un
kilogramme de marrons, dont l’amande contient
les marrons et les châtaignes contribuen
nuellement pour une large part à l'alimentation
publique.
Au dire du docteur de Pletra Santa, les fruits
du Châtaignier forment, pendant une grande
partie de l’année, la principale nourriture des
classes peu aisées, ou pauvres des Cévennes, du
Limousin et de la Corse. On fait avec la farine
de châtaignes, des pâtes et des galettes qui se
conservent assez longtemps.
En délayant cette farine dans de l’eau légère-
ment salée forme une bouillie assez
agréable, surtout si l’on y ajoute, par assiettée,
quelques cuillerées de lait frais. Plus consistante,
elle forme la polenta, nourriture favorite des po-
pulations icoles des i duchés de Lucau
£ e
et de Modène, auxquelles elle permet de sup-
P
des cabanes étroites, et cependant ils jouissent
d'une parfaite santé et d’une force musculaire
féculent du marron et de la chà-
taigne est d’une digestibilité plus facile que la
plupart des autres farineux, surtout quan la
les purées de marron sont assez estimées pour
tempérer l’action irritante de l’assaisonnement
relevé du gibier à poil.
Le citron est
un fruit dont le jus rend de
sérieux services en médecine d
ans bon nombre
été promptement améliorés grâce à l’action diuré-
tique bien connue
exprimé.
Les médecins de la marine anglaise ont
»
apprécié depuis plus d’un siècle le mérite du jus
peuvent être mises en doute.
Les limonades au citron ont une action rafraî-
chissante très appréciée dans les fièvres diverses .
et les inflammations des organes du ventre.
A AE _253
Il y a pas mal de gens qui savent se soulager,
as de migraine, en exprimant le jus d’un
citron dans une grande tasse de café noir.
®œ
5
Une ornementation de chambre originale.
— Sempervirens vous engage à vous procurer
ge avec un luxuriant et beau
feuillage. Coupez la pointe de la racine et creusez
un peu la betterave. Après avoir garni les parois
de la mousse, remplissez-le de
coule
est très curieuse.
Mœurs japonaises. — A la naissance d'un
enfant au Japon, on plante un arbre qui doit
est abattu et un hab
bois en meubles qui sont considérés, par le jeune
couple, comme un des plus beaux ornements du
ménage.
serre bien; le pot est mis au solei
abondamment. La plante est laissée dehors le
plus longtemps possible ; rentrée, elle ne tardera
pas à fleurir.
Un bois très dur. — Il existe dans le nord
du Transvaal un arbre qui fournit une espèce
de bois tellement dur qu’on ne peut le travailler
qu’aussi longtemps qu'il est vert. Si le bois est
mûr et sec, il résiste à tous les outils; on peut
ime y casser le meilleur acier. Ce bois résiste
très bien au feu. Il faut quinze jours de feu
incessant pour transformer un tr
cendre. Le bois quoique très dense, est cepen-
dant beaucoup plus léger que le fer ou l'acier ;
c’est une espèce de bois d’ébène que les indigènes
appellent « Acajou. »
Abutilon Darwini tessellata. Cette
plante occupe une place d'honneur parmi toutes
celles qui se distinguent par un feuillage franche-
ment coloré. Le ton doré des feuilles alternant
avec des points d’un vert clair, de forme inégale,
mais ressemblant pour la plupart à des losanges,
qui semblent distribués régulièrement sur toute
la surface de la feuille, rend cette plante parti-
culièrement attrayante. C'est surtout l’été, en
pleine terre, comme on peut s’en convaincre en
ce moment,
beauté.
Noms japonais de Chrysanthèmes. — Un
journal horticole de Vienne a donné la traduction
de quelques noms japonais de Chrysanthèmes.
échantillons :
ka masari (le rouge régnant).
Ini shiyo (la couronne de cristal).
254
LA SEMAINE HORTICOLE
Tama nidari (l'éventail de nacre).
Kinkujaku (le paon doré).
Kurmyishi (le lion rugissant).
4 1 no rowmm (la mer au coucher du soleil).
La Gypsophile paniculée. — Cette très
légère et très é
en bon état pour permettre de les
utiliser dans les suspensions, les paniers, les
bouquets, etc.
L’Arbre du ciel. — L'arbre qui porte ce nom
peu ordinaire et pas terrestre du tout, est l'Ailan-
thus glandulosa; Aïlanthus dérive de ailanto,
nom chinois qui veut dire :
L’Ailante est un fort bel arbre convenant par-
faitement aux grands parcs: des exemplaires
isolés produisent le plus bel effet au milieu des
uses.
__ 166": Exposition de la Société royale
d’Horticulture d'Anvers. — Cette exposition
sera la première qui s'ouvrira dans le nouveau et
luxueux Palais des fêtes que la Société royale de
Zoologie d'Anvers s'est fait construire dans son
S concours que la
Société a organisés depuis le World’s Fair de
1894, témoigne d’un esprit de progrès que nous
ions heureux de re trer dans toutes nos
toutes sortes de plantes
lantes
concours ouverts
ts composent, à leur gré, les
envois qu’ils se proposent de faire.
armi les dispositions réglementaires, quel-
ques-unes sont à noter : « Les collections devront
être définitivement arrangées le samedi à
10 heures, faute de quoi elles le seront d'office
r la Commission de l'Exposition, » disposition
excellente qui permettra de terminer la toilette
- de la salle avant l’arrivée des membres du ;
et, en outre, d'ouvrir le salon le jour même aux
membres des deux Sociétés royales d’'Horticul-
_ ture et de Zoologie, Cette ouverture, suivant de
él
d'ouverture du salon des fleu
près les opérations du jury, permettra aussi aux
fleuristes d’'exhiber leurs fleurs coupées et leurs
garnitures florales dans toute leur fraîcheur, ce
qui plaira surtout aux dames visiteuses.
ertificats de belle cul-
u de florais €
mérite de la nouveauté aux pl
ê trer
l'octroi de cette distinction, à 1
aquelle la Société
Fig, 101. — M. H. Witte, hortulanus du Jardin botanique
de Leiden
(voir page 255).
royale d'Horticulture entend attacher une grande
importance.
L'Exposition d'Anvers
n
Hs S ouverte. les -.3
juillet, 1, 2 et 3 août prochains: elle sera visitée
par un public très nombreux et très choisi, spé-
cialement par les membres de la Société royale
rs, des concerts
seront donnés par l'orchestre de la Société et
par les musiques militaires. |
Tout fait prévoir que la 166me Exposition de
la Société royale d'Horticulture d'Anvers fera
époque dans les annales d
_tuerait en 42 heures, et les raisins, fruits, fleurs
multiples seront accordées dans. les différents
concours. ;
Culture des Verveines. — On lit d
Horticole j
eg
les multiplie surtout de semis.
Il a raison. :
e ps est passé où l’on bouturait à l'a,
tomne Mistress Woodloff Brillante de Vaise,
et quelques autres variétés’ avec lesquelles
plantait de très beaux massifs.
La mode des collections de ce joli genre et
aussi passée.
Où l’ancien jardinier se fourvoie, c’est quandi
croit que le semis sur couche en février-mars &f
le meilleur.
a qu'aucune graine fé
« rate, » tandis que, semées sans stratification
préalable, un bon nombre ne germe pas.
+ Van Dyck, de La Hulpe,
à l'effet d'organiser une exportation régulière
vers la Russie.
Il nous revient, en effet, que le ministre dés |
grever le prix de vente. M. Vandenpeereboom
est, parait-il, tout disposé à favoriser cette très
quelques mois, les produits belges pourront être
lancés sur les marchés principaux de la Russie.
D’après le projet à l'étude, le transport s'effec-
meurs belges arriveraient à Moscou et à |
Au mois d'août s'ouvrira à Gandue
exposition internationale de fruits, de légumes
de conserves et de vins.
Cette exhibition, qui se fera avec le concours
financier de l’État, de la Province et de la i
est placée: sous la présidence de M..R: derKer
chove d’Exaerde, gouverneur de la Flandi
orientale, et de M. Émile Braun, bourgmesti®
de la ville de Gand.
e nombreuses adhésions sont déjà pavé
nues au comité organisateur et des distinctions
« M. old II, roi des Belges, voulant
donner aux organisateurs une preuve pret
de sa sympathie pour l'œuvre projetée, a envoÿ
i , qui sera ail
ne prix du Roi à la plus belle collectio®
e vins.
Toutes les demandes de renseignements et les
collections à exposer doivent être envoyées ps
à M. Jules De Bruyne-Miry, secrétaire gén
de l'exposition, 34, rue du Compromis, Gant:
SAMEDI, 17 JUILLET 1897
NOTES DE VOYAGE
(Suite, v. p. 235)
A SCHEVENINGUE
EU nous reposer un peu des fatigues de ce
ée — nous avons visité le matin, les serr
de Rotterdam et celles de La Haye de
LS ann nous invite, avec sim-
“
midi — M. ma
plicité et cordialité, à É
sion à Schéven ingue, ce que nous acceptons très
le sol jonché de feuilles nil est,
embelli de si riante façon EU re tapis d’Ané-
mones des bois, que la vue de ce papas
dans sa prime éclosion, nous attendrit et no
gonfle le cœur.
par place,
III. — Leiden
LE JARDIN BOTANIQUE
Le lendemain, le train nous amène, en trois
quarts d'heure, à Leiden; le temps est beau à
gare a
outre ne a
jeter un coup a œil sur cette vieille ville univer-
sitaire, le Lygdunum Batavorum des Ro omains,
paraît-il, et dont du Éibeux siège de 1574 contre
à la mémoire dans
s cela et la
statue L l'illustre Boerhaeve et la PRE
façade de l'Hôtel de ville du seizième siècle
nous Yoyons dans la « Breestraat, » n'ont ie
faire ici, où il faut parler horticulture. Tout droit
donc au Jardin botanique ou Academietuin, ou
encore, comme dans le monde savant on l’appelle,
le Hortus botanicus academicus Lygduno -Bata-
2
® ©
vus
attention de ceux que la botanique et l’horticul-
ture intéressent à n Appore quel point de vue,
essayer de. le prouver dans les
mé nous
lignes que nous lui consacrons.
M. Éd. Witee, fils de l’hortulanus et distin-
4 écrivain horticole, M. H. Wit tte, nous sert
de cicerone pen endant notre visite à travers les
serres et les jardins de l'Hortus; il a rempli ces
fonctions avec une intelligence et un tact aux-
quels il nous faut avant tout rendre hommage.
basse, a valeur des spécimens qui S Y
trouvent cer à la lecture des noms de
quelques paies des plus remarqua trs le
Vrai Latania rubra, Brownea grandiceps, le très
rare Drymailiers: EM (Ptychosperma
radoxa, Ptychoc s), Pere m
giganteum, à Ep À tchardia
pacifica, enfoncé, avec sa cuvelle
de profondeur, et haut de huit mètres; ce superbe
spécimen compte 14 feuilles de trois mètres de
ètres de large; il est considéré
8
[es
E
[221
ds :
—
*
demande à être placé sous d’autres
que ses feuilles jaunissent; Thrinax parviflora
aryota Cumingii, d'un grand effet déc oratif:
Calamus adspersus, dont la tige n’est pas bea +
coup plus grosse qu’une forte paille de blé
dont les pétioles sont couverts de longues pra
grêles et noires; u ra cos nucifera;
ue beau Brownea erecta; un bel exemplaire
chmea Lal à; le très rare Dracaëena
Hooker sie qui passe l’été en plein air; un
d Ch orea RS -Augusti qui, arrivé
blem
pacte ont atteint le sol et s’y sont fixé cet
arbre NA 24 ample si très Fm ot -
le rare Mono, grandiflora, e
Le fond de sr él serre est garni CS ARMES
pour s’amasser dans un pet
pied de ce rocher en miniature. À terre, entre les
dis-
posées régulièrement des pierres de pit ps
e qui augmente le pittoresque de l’ensemble déjà
si caractéristique grâce aux splendides feuillages.
En quittant cette serre et avant d'entrer dans
Me,
Ant p
bablement de la seconde moitié du dix-septième
siècle, un Tulipier et un Érable de Montpellier
(Acer monspesulanum) ; puis un Chicot du Canada
(Gymnocladus canadensis) appelé quelquefois en
Hollande, à cause de ses bran nches noueuses,
« Doodsbeenderenboom, » c’est-à-dire « Arbre
aux os de morts ou de squelette ! » Le tronc de
AE nous à apprend notre
était certes le plus
bonté vingtaine d’a
obligeant cicerone, cet ar
beau du jardin. Un ou
crittt
URL DLL
nueraïit à it
l'arbre iuftième restait en vie, mais ect que vous
ancienne beauté; qu’
large bts de Lierre, il attire on tous les
regards.
Dans d pr: du jardin située devant la
voyons au milieu d’une _vaste
Acacia remarqua à cause de son tr
ramifé depuis la base; un Plaqueminier d’Italie
255
deg see in dont le tronc puissant, à
bon sol, se divise en quatre ‘fortes
inte
e desquel
pseudoplatanus; l'effet est
bizarre ; un majestueux exem
Conifère japonais à feuilles planes et ca
le Guingo biloba ou Salisburya 2H: ATP
probablement le plus bel exemplaire connu en
Europe.
Près de ces arbres se trouve le Chamaerops
excelsa qui, depuis quatre ans, passe l'hiver
Dans une autre partie jardin, il nous faut
a nes es pendula
plantes de dimens
lartos lanuginosus du sud de l'Afrique, dont l'âge
“
c est évalué à 1000 an
notre départ du Jardin; pour qui
ce vétéran des luttes horticoles, île sera inutile de
tion r
a une couronne d'une
nn beau
, passant l'été dehors,
acquiert ainsi plus de vigueur. "L'Ence halartos
Vroomit côtoie le très difficile À at séape
rare, à végé
sont, pa
cette serre, les plus dignes d’une citation.
a serre n° 3, en forme de TT, fut bâtie en 1861
comme agrandissement d’une plus ancienne; à
son tour, se fut renouvelée et complétée en
1872; elle renferme beaucoup d'O rchidées, pro-
bablement * caleation la plus se de la Hol-
lande : de grands Cypripedium, des non moins
grands Angraecum tee des Vanda, dont
une espèce, . suavis, avec deux ifiques
tiges florales de fleurs d'élite, etc. Après les
Orchidées, ce sont les Broméliacées qui sont ici
le mieux représentées. Nous remarquons deux
q
splendides exemplaires ‘de Vriesea hieroglyphica,
l’'Aechmea mexiCANa, originaire des montagnes
de l’Orizaba, d’où il fut introduit en 1886;
l’exemplaire que nous avons sous les yeux fleurit
epuis au moins trois mois. Parmi les autres
espèces ici rprec ttes: figurent un Strobilanthes
bicolor var. lobulata, introduit de ere:
va Ha dati alia très trapu, des Coc
ianum avec leurs si be x
AE oïdes de fleurs bleues parfumées, des | st
danus mornidiilie, etc. C, D.B
(A suivre.)
[en
NE get ne durmestEnr here Pere
(x; Nous sommes heureux de pouvoir publier à cette
, grâce à FOURNIER de MM. ronge et Ce
*Amsterdam
ps Leiden (ôg: 101, p: 254).
256
LA SEMAINE HORTICOLE
LES PLANTES EN SERRES
LES SAXIFRAGACÉES
La famille des Saxifragacées renferme le genre
anormal Cevhalotus représenté par u e espèce
unique, le Cephalotus follicularis, appelé aussi
plante insectivore de la Nouvelle-Hollande
Cephalotus. — Le Cephalotus “hé me à
est originaire de l'Australie Occident i
viron de: 2 r/2 à g centimètres de
sont de couleur verté teintées et maculées de
rouge sang. L'opércule où couvercle est poilu à
sa partie supérieure et peut fermer complètement
l'ouverture du petit sabot, fait
e un phénomène qui
se produit afin d'empêcher l'évaporation du liquide
sécrété par une glande minuscule. Supportée
par un pédoncule qui vient s'adapter au centre de
sa partie postérieure, cette urne ps 5 after exté-
rieurement de côtes saillantes ve
Les Cephalotus sont vivaces de se “multiplient
par semis et divisions des souches lors du rem-
potage. Leur culture est la même que celle appli-
quée aux Drosera.
LES LENTIBULARIÉES
Cette famille est la dernière qui renferme, au
nombre : ” espèces, des plantes dites insecti-
entière renferme environ 180 espèces, aquatiques
pour la plupart et croissant dans cv marécages,
On les rencontre abondamment aux t opiques.
Les fleurs sont irrégulières, cakes dioé, per-
sistant, corolle bilabiée, deux éta amines. Les
feuilles sont radicales, parfois entières ou profon-
ément découpées
Pinguicula. Ce nom
spuiie Bras, en raison de.
espèces dûmen t décrites mai dont vingt
Frot de pingues qui
€ grasse de la
r der”
sont rosacées, entières et grasses au toucher.
Les espèces ci-dessous dénommées sont celles
qui peuvent offrir quelqu'intérêt pour l'amateur
qui voudrait s’y dévouer.
1.P. alpina. Fleurs blanches à lèvr inégales,
ge. jaune, poilue, Floraison en mai-juin.
Feuilles elliptiques, légèrement pubescentes au-
ongueur et:
lèvre supérieure.
| juillet” a rm
ous. Vivace. Hauteur 7 à 8 cm. Europe arc-
que ne Alpes, Pyrénées, etc.). Rustique.
P
jeunes. A l’état de complète formation elles sont
larges, obovales obtuses, marquée d'une nervure
foncée d'un vert pâle très terne; les bords sont
d’un pourpre sale. Cette espèce est une splendide
plante de serre froide originaire du Mexique, d’où
elle fut introduite en 1887.
4. .&randiflora. Fleurs bleu violet, disposées
en épis radicaux. Corolle d'environ 2 1/2 em. d
diamètre, bouche large et bien ouverte. Floraison
en été. Feuilles en rosettes de couleur vert pâle,
charnues, ovales ou Sa Jolie plante de
fondrière. Sud-ouest de l’Irlan
5. P. hirtifolia. Cette expéce ee beau-
coup d’analogie avec le P. vulgaris ; les fleurs
@
sont d’une teinte plus pâle et la go du A jaunâtre. :
+ plante est partiellement glandulaire ou Cire
e pédoncule et le calice sont poilus, le frêle
éperon est droit ou merite Montagnes d'Italie
et m4 Grèce, 1885. Rustiq
6. P. lusilanica: Fleurs d'environ ‘1 cm. d
longueur, corolle lilas avec gorge jaune. Floraison
de juin à à
Fr
à octobre. Feuilles de 1 à 1 1/2 cm. de
longueur, oblongues, courtement pétiolées, succu-
lentes avec les bérté ir] curvés. Hauteur totale de
la plante, 15 em, Euro
PP:
ope.
lutea. Corolle jaune d'or de près de
21 /2 cm. de diamètre, campanulée à cinq lobes
à peine distincts, sinués ou découpés. Floraison
en juin. F euilles obovales, pp bg En
glabres, environ 2 1/2 ongueur et légère-
ment obtuses. Hauteur tétale de la Fra 8 cm.
Beuer né du Nord, 1815. Semi-rustique.
P. lutea var. edentula. ie pétales de la corolle
sont TE et non sinu
8. P. orchidoïdes. cas de 3 cm: de dia-
mètre, cbrolle violet re Octobre. Feuilles
spatulées rondes
21 /2
r totale, 7 à 8 cm. Mex xique,
1845. Serre roldo C’ 7”
ces pauvres plantes pourraient vivre en Europe ;
c u'ici l'on n'était pas parvenu à les con-
server plus de six ou sept ans.
Voilà les conclusions que suggèrent et que
devaient forcément suggérer aux profanes les
affirmations de MM. Truffaut et Hébert l
_ manifeste. 2 ART à ni
La valeur des chiffres
MM. Truffaut et Hébert ont donné dans 1
mémoire, et M. ges Truffaut avait déjà
Fournal des Orchidées, quelque
ion comparée
hiffres et
Muntz et Marcano, qu'ils ont dû consulter cepen-
dant, d n’in-
offrent
Mais, ce fait acquis, en résulte-til que les
Cattleya ou les autres Orchidées ne peuvent pas
n'avais pas encore eu l'occasion de men
ici. Je veux parler des chiffres d'analyse propre-
ment dits.
r
composition des plantes.
Cette composition a beaucoup varié, cela est
.
puis elle a augmenté de 1893 à 1897. Il est évi-
dent que l’on ne saurait tirer une conclusion
certaine de semblables résultats.
a mieux : dans
MM. Georges Truffaut et
chiffres d'analyse d’un kilogramme de Cattleya
pris aux mêmes époques; or, les résultats du
second tableau ne sont pas d'accord avec ceux du
premier, et nous voyons que, de 1891 à 1893, la
teneur en chaux a diminué dans le premier cas,
et augmenté dans le second cas.
Il me semble donc que les études auxquelles se
sont livrés MM. Truffaut et Hébert ne sont pas
encore arrivées à des résultats probants et suscep-
tibles d'interprétation.
n'est que juste d'ajouter que ces études
des. difficultés considérables, tellement
énormes même que l’on se demande si elles
Pourront jamais fournir des données utilisables
pour le cultivateur.
n effet, il est extrêmement difficile d'établir
ies d’un
. : entes époq
déjà expliqué ; puis la composition de la masse
variera énormément selon que l’on prendra plus
tiè: »
dans les serres
: fications profondes qui ont
dû se produire dans leur composition intime à la
un second tableau,
Hébert donnent les.
TR D E
suite de ce repos et du voyage, effectué à sec et
dans des conditions plus ou moins b
dérées comme identiques à ce point de vue ax
Orchidées vivant à l’état naturel.
isiè l qui s'oppose à ce que
l’on démontre pourquoi les Cattleya ne peuvent
,*
LE LIVRE D'OR DES ODONTOCLOSSUM
VII. Odontoglossum crispum var. Moorte.
ekiens
(voir fig. 102 et 103, p. 257 et 239)
Cette variété nouvelle à fait
à ?
comme forme et comme coloris. Ses segm
sont bien étoftés, les pétales très larges, rejoignant
les sépales, et donnant bien l'impression d'un
entagone régulier.
lavés de rose le lon
bien au milieu et d’un effet superbe. Le labelle
est très large, en forme de cœur, porte une
série de petites taches rouges des deux côtés du
disque et le long d’une ligne médiane presque
Jusqu'au sommet.
L'Odontoglossum crispum var. Moortebet-
Riense peut rivaliser avec les plus belles variétés
connues, Telle qu’elle: est, c'est une fleur spl
dide, et bien digne de figurer dans ce livré
d’or, consacré aux formes d'élite d’un genre
favorisé entre tous. ARNOLD WHITE:
NOUVEAUTÉS
Cattleya X Russeliana. Très bel hybride issu
du C. Schilleriana Regnelli et du C. labiait
Warneri, et obtenu
l’a présenté au
les Parents, tant par son port que par |
La fleur est de grandeur intermédiaire: elle a ©
pétales larges comme ceux d'un /abiata ordinaifés
ondulés sur les bords, et d’un superbe colors
————
SAMEDI, 17 JUILLET 1897
rouge nuancé de brun, très intense; les sépales,
ont le même coloris:
riana, mais à
Les pétales n'étaient pas tout à fait étalés.
Ilest possible que la fleur s'ouvre mieux par la
suite: sinon, ce sera le seul défaut de cet hybride,
qui est tout à fait remarquable.
Laeliocattleya X delicata. Ce nouvel hybride,
dû au même semeur que le précédent, est issu du
Laelia pumila et du Catileya Eldorado virgi-
nalis : il présente une certaine analogie avec le
Cattleya x Brymeriana, dont l'origine d'ailleurs
les segments plus larges, surtout le sépale dorsal,
et le port beaucoup plus beau.
Cattleya Mossiae Madame Garden. Variété
jui Garden, de
Au point de vue forme, les sépales
latéraux et les pétales, très longs, très rétrécis
à la base et repliés extérieurement sur les bords,
ont un cachet très particulier. La fleur est nota-
oloris, nous nous trouvons en face,
non pas d’une forme pâle ou d’une sorte d’albinos,
mais d’une fleur très colorée de jaune orangé au
sommet de tous les segments, et particulièrement
sur le lobe antérieur du labelle. Les sépales et
les pétales sont d’un jaune clair, lavés de vert
à la base.
iform 1
macule orangée du lobe antérieur du labelle. La
nouvelle variété est donc: plus colurée, et proba-
blement plus brillante et plus belle.”
Il sera intéressant de comparer cette variété
remarquable aux diverses formes du C. X eburneo-
owianum et du C. x Armainvillierense, dans
lesquels le coloris général est d’un jaune pâle
tirant sur l'ivoire; le labelle rappelle le C. Lo-
Wianum, avec sa macule rouge pourpré en avant.
. Max GARNIER.
PETITES NOTES
aurongévité des Orchidées. — Voici encore
eux exemples intéressants à citer de Cattleya
qui vivent longtemps dans les cultures. M. Bleu
possède actuellement un Caffleya velutina, pro-
ven on
ant des serres du Museum, qu'il is
plus de trente ans, et un Cattleya amethysto-
glossa Keleleeri, variété probablement unique,
qui date de près de quarante ans.
Nous remarquerons en passant que ce sont
justement des espèces à bulbes longs et grêles,
«ne contenant que peu de substances de réserve
et les utilisant plus rapidement que les autres, »
et qui, dès lors, devraient « dégénérer rapide-
ment, quelle que soit la perfection des procédés
culturaux suivis. »
Fécondation par les insectes. — Nous
disions tout récemment, en réponse à une
tion posée par un ab
quelquefois fécondées dans les serres par des
abeilles ou d’autres insectes ailés.
des plantes d’un même genre en grand nombre,
sinon exclusivement,
Arachnante Cathcarti. — (Cette magni-
fique Orchidée de serre chaude, plus connue sous
le nom de Vanda Cathcarti, est une plante qui
collections.
décrire, est superbe, ainsi
sépales et les pétales, largement elliptiques, un
peu concaves, sont d'un rouge brunâtre sombre,
striés transversalement de nombreuses lignes
jaune pâle; le labelle, un peu plus court que les
autres segments, est bien étalé, trilobé ; les lobes
Fig. 103. — Odontoglossum crispum var. Moortebeekiense (fleur grandeur naturelle) (voir page 258).
Par une curieuse coïncidence, l'Orchid Review
rend compte justement d'observations faites dans
le même ordre d'idées par M. Griessen, à Kew.
M. Griessen a pu capturer un bourdon au corps
duquel adhéraient des pollinies de trois sortes
différentes : deux paires de pollinies d'Odonto-
gloss entre les yeux, quatre pollinies de
Cattleya au milieu du thorax, et à l'arrière
les ailes, les pollinies d’un Vanda,
d
e
diverses Orchidées.Un autre insecte, une mouche
thorax
La fécondation aura évidemment d'autant plus
de chances de s’opérer que la serre renfermera
latéraux bien distincts, mais peu saillants, sont
égè i É striés de
le lobe antérieur, qui dessine dans son
V, est jaune, et entouré
e gouttiè
de rouge. La colonne assez courte et trés épaisse
est d’un jaune brunâtre, lavée de rouge sombre
au sommet. “pi
dame qui visitait une collection d'Orchi-
mirer la fleur de
labelle : « on dirait un corset!
raison rend mieux que notre description l'aspect
de cet organe curieux et charmant.
260
LA SEMAINE HORTICOLE
Le port dé la plante est singulier, plutôt que
hauteur de
réussit bien dans la serre chaude ou tempérée
chaude, et fleurit tous les ans quand elle est bien
cultivée.
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES MALADIES PARASITAIRES ET LES IN-
SECTES QUI ATTAQUENT LES COMPOSÉES
(Suite, voir p. 251)
4° Ascomycètes
C'est dans le grand groupe des Ascomycètes
que nous trouvons un certain nombre de mala-
dies qui, nous l'avons dit, sont désignées, souvent
rt, sous le nom de meunier; ce sont celles
qu’il faut attribuer au parasitisme de certaines
Erysiphées.
Tous les Champignons parasites déjà étu-
diés développaient leur appareil végétatif dans
les tissus des organes; or ici, rien de semblable ;
appareil végétatif et appareils de fructification
demeurent à la surface des organes verts : ti es,
rameaux, feuilles et, quelquefois, inflorescences
et fruits, aux dépens desquels ils se développent
au moyen d'organes particuliers qu’on appelle des
SUÇOIrS.
Les Érysiphées se manifestent sur toutes les
parties vertes et se développent aussi bien à la
- face supérieure des feuilles qu’à la face inférieure.
Le
alors les spores d'été
conidies se développer bientôt en grande
en chapelets, à la ce même de
l'appareil végétatif du i rmer al
fine poussière blanche sur le fond grisâtre
des taches. Ce n'est que plus tard et généralement
à l'automne qu'apparaissent les fructifications à
spores hibernantes et qui se montrent à l'œil,
aidé d’une loupe à main, sous la forme de fines
têtes d'épingle de couleur généralement noirâtre,
ce qui permet de les distinguer assez facilement.
Si ces parasites attaquent les organes jeunes, ils
peuvent ne pas les tuer, mais les déformer et les
.
rabougrir
arrosages.
D'ailleurs, deux remèdes sont ici manifeste-
efficaces :
1° Le soufre en poudre appliqué préventive-
ment sur les parties vertes des plantes, au moyen
de soufflets spéciaux, immunise à peu près sûre-
ment les plantes de culture, le soufre agissant en
tuant mycélium et spores. Par conséquent, dès
l'apparition des premières taches, se hâter d
donner un premier soufrage et répéter l'opération,
de trois semaines en trois semaines, jusqu'à ce
qu'on n'ait plus à
®
à redouter l'invasion. Par ce
peut soustraire les superbes Chrÿ-
14e , on
_ santhèmes d'ornement à l’action de l'Oïdium
erysiphoides, qui blanchit et cause le rabougris-
ment des belles inflorescences que produisent
ces plantes.
2 Éloigner des jardins les plantes porteuses
d'oïdium et brüler les plantes cultivées qui ont
porté le parasite.
Ces dernières années, M. Prillieux, professeur
à l'Institut national agronomique, étudia la
maladie de la Barbe de Capucin connue sous le
nom de Minet, et l'auteur put rapporter cette
maladie au Sclerotinia Libertiana de Fuck,
ou à une espèce voisine, tous Champignons,
d’ailleurs, assez mal connus au point de vue
scientifique.
une température de 25 degrés, peuvent, dans
quelques jours, pourrir plus ou moins complète-
à . k à
fin duvet blanc; puis, plus tard, les filaments se
pelotonnent à la surface des Chicorées malades
appelle des sclérotes.
Champignon attaquerait aussi les Topi-
nambours, les Haricots, les Fèves et les Carottes.
ontre ce parasite, M.
pour se constituer en petites masses noires qu'on
Of. i
[=]
#*
p
[e]
©
D
un
+
po)
+
os
les avait protégés contre l'infection.
En i
P
forme conidienne du
parfaite, de Fuckel).
é
a ie.
Comme M. Prillieux n'a point signalé de
remède, nous ne pouvons que recommander
l'essai des solutions à base de cuivre dès l’appa-
rition des premières taches.
de Cav. Ce
parasite détermine sur les feuilles des taches de
tissu mort, de couleur noirâtre, qui, à notre avis,
épuisent et déparent les Chrysanthèmes qui en
ous conseillerons encore ici, à titre d'essai,
de recourir au traitement préventif par les solu-
tions cupriques et d'enlever aussitôt les premières
feuilles maculées de noir.
Signalons enfin le Ramularia Cynaræ comme
déterminant, sur les feuilles d’Artichaut, des
plient alors rapidement et la mort complète des
feuilles s'ensuit. Cette maladie s’observe tantôt
seule, tantôt en mélange avec le Peronosporma
gangluformis. Dans ce dernier cas, les deux
(x) Sur une maladie de la Chicotée (Bulletin de la
Société mycologique, 2e fasc., année 1896).
maladies paraissent nuire également au bo
développement des plantes.
Fort Heureusement les remèdes indiqués Contr:
le meunier des Laitues éloignent du mêm
ques pour prévenir toute infection,
(À suivre.)
FRUITS ET LÉGUMES
LA CULTURE DES CHAMPIGNONS
DE TABLE
(AGARICUS EDULIS)
Quelques notes de culture sur les champignons
trouveront, me semble-t-il, un bon accueil après
un article précédent traitant sur les
‘ :
i
couches ; effet, le m
devient
espèces.
Un emplacement à température uniforme, qu
toutefois ne peut étreinférieure à 10° et supérieure
à 25°, offre une des conditions primordiales à leur
réussite. Aussi, dès que la température extérieure
se maintient sensiblement fixe et reste supérieure
à 10°, tant le jour que la nuit — à l'automne donc,
— peut-on établir ces cultures même à l'air libre,
mais en choisissant un endroit abrité du soleil
en effet, ils requièrent
défavorable à la production d’autres
les grandes exploitations, on utilise beaucoup les
cavernes des carrières abandonnées, qui gent
couches à melons, par exemple, on en troui
uemment. On peut obtenir le blanc plus rap”
blanc qu’on
Les cultivateurs-spécialistes français s'en Pi”
curent en démontant tout simplement une meule
Le sur le point de produire.
Angleterre, on fabrique le blanc du ss
ni crotns
reux et les cultivateurs ne peuvent sans risque de
voir dégénérer leurs cultures, perpétuer indéfini-
ment l'emploi du Mycelium obtenu artificiel-
l
imbibées d'urine, on le monte
endroit abrité des pluies; il est bon de recouvrir
le monceau d’une ch
à l'intérieur; l’apparence feutr
présente souvent la masse, est de bonne augure.
Un deuxième terme de 8 ou 9 jours
deux fermentations suffisent, sinon, on remonte
le tas pour une troisième fois.
Les champignonnistes s’assurent de la bonté du
les signes distinctifs d’une bonne préparation.
es matière
u
opération dépend en grande partie la réussite.
(À suivre.)
PARCS ET JARDINS
Ne, LE NOYER
. On signale en France la disparition rapide et
Inquiétante des noyers.
Le noyer est un arbre précieux. L'espèce com-
mune es Î
spect ornemental.
meub nr
és que se disputent encore les riches
collectionneurs, car il se prête à toutes les exi-
ences de la sculpture la plus savante. On
l’abandonna vers le commencement du siècle
pour l’acajou qui, à son tour, a été détrôné par
le chêne. Mais on peut affirmer que pas un bois
n'est plus propre que le noyer à la décoration
t à l’ameublement d'art.
til ne se contente pas de fournir des maté-
riaux à l’homme, il produit des fruits variés et
d’un goût fort particulier suivant la période où
ils sont cueillis. Avant la maturité, les cerneaux
#
s tard, encore
4
marchés. Enfin, la noix séchée est encore un
dessert fort agréable.
Quand elle n’est plus comestible, on en tire
de l'huile qui est employée dans la peinture
261
l'abri de l'humidité excessive, des marécages et
des âpretés de l'hiver.
n n’est plus simple et plus lucratif que la
formation d’une pépinière de noyers. Tous les
cultivateurs savent comment il faut l'établir.
A peine un sarclage est-il nécessaire la première
née. Après, un labour annuel suffit
1 il ne demande plus
aucun soin. À l’âge de dix ans, il donne des
fruits. De tous les noyers, le noyer noir est celui
qui monte le plus haut. Il dépasse vingt-cinq
mètres et sa production est très abondante.
LE CATALPA COMMUN
nce moment fleurit superbement, dans les
parcs et les jardins publics surtout, un arbre qui
Fig, 104. — Salix pendula babylonica (voir p. 255).
ou du brou de noix dont la couleur est caracté-
ristique.
On ne se doute pas, en regardant d’un œil
étonné ces noyers à la tête si haute qui se dres-
hamps ou dans les forêts, qu'ils
aptes à rendre tant de services et sans
exiger un entretien quelconque. Nos pères en
faisaient, eux, le plus grand cas.
a noix était le symbole de l’union des cœurs.
Elle figurait dans les allégories du mariage. Il
fut une époque où chaque couple récemment
marié devait planter un noyer aux environs de la
ville. Une fois en terre, la noix germait, pivotait
et poussait toute seule, pourvu que l'arbre fût à
offre un aspect décoratif très accentué. C’est le
Catalpa commun (C. bignonioides) dont les
grandes feuilles cordiformes, d'un vert nuancé
légèrement de jaune, forment un dôme de belle
verdure rehaussée par les innombrables panni-
cules de fleurs irrégulières, blanches, avec des
i ourpres dans l’intérieur de la
les rameaux.
LA SEMAINE HORTICOLE
EXPOSITIONS
EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR-
TICULTURE DE HAMBOURG
Nous avons fait une nouvelle visite à cette
Exposition qui, dès la première heure, a acquis
en est à peu pri
d'alcool, des régimes entiers du Raphia (Sagus)
Ruffia de Madagasca: Î
fleurs sur une hampe; tous ces en: à
ajouter à la garniture permanente de çe pavillon ;.
h ÿ
_ -Jaunâtre spécial rappelant ceux dans lesquels on
_ sert le vin de moselle ; au lieu de ce vin, ils
ncée, avec sept
idée de ce que’peut être un envoi du
.Chrysanthemum »
contiennent de l’eau dans laquelle trempent des
branches feuillées d'arbustes et d’abrisseaux à
feuilles caduques ou persistantes où à fleurs
Toutes les feuilles sont fraîches, dé sorte que
le coup d'œil n'a rien de désagréable comme
on pourrait être tenté de le croire, bien au
contraire. Tous les échantillons sont étiquetés.
ous avons noté elques rares variétés, le
nombre en étant considérable et la matière un
peu trop spéciale : Prunus Padus aucubaefolia,
les Acer du Japon, tous jolis, Castanea vesca
alba marginata, Liriodendron lulipifera aureo
variegatis (les Américains nous le laisseront
bien, j'espère, et
leurs caisses à ci
0té de toutes ces feuilles,
intéressante collection d'environ
dénommées de Giroflées d'été, à M. ruger. Où
en arriverons-nous, si déjà on catalogue tant de
variétés de cette plante estivale !
*X
* *
M. Klissingh sont bons, les divers envois de
« l’Etatsräthin Donner » sont tous dignes
d'éloges : ses Orchidées, entre autres Caft eya
Harrisoniae, Phajus Humblodti, Cypripedium
Druri, Caitleya granulosa, celui-ci avec un
énorme fleur d’un superbe coloris : ses Sarracenia
et ses Gymnogramme, mais surtout son m ni-
fique exemplaire de Dipladenia brofusa splendens
formant une guirlande de 6 mètres de long semée
de fleurs d’une si délicate nuance, de boutons en
masse, le tout ressortant si bien sur les feuilles
saines, vert foncé lustré. Ce même amateur
distingué présente une introduction nouvelle, le
Thyrsopteris elegans, des les Robinson, plante
1 Ï érisée et développée, offrira
intérêt.
@
Ce qu'il y a, dans cette salle, de vraiment beau
et estival, c’est l'immense envoi de fleurs coupées
de corolles aux tons francs, sains, robustes; on
y sent le plein air, la vie et la vigueur. Ces fleurs
sont présentées en gerbes trempant dans des
verres de même nature
branches; d’ailleurs,
?
p
3
2
=
Le]
©
ë
lacées dans des
verres pareilles; c’est autrement convenable que
s de macien, Pour se faire une
en
celui de MM. N
notre
m
hera, Di
ont à pécialement),
haximum, Polemonium, Co-
roepsis lanceolata(tout jaune), Achillea Piarmica
h Œi ule
Viola cornuta,. Vero-
toma Tucki, Anthemis,
Hemerocallis, Chelone, etc.;
nica, Phlomis,
chacune de ces
sieurs variétés.
uit un groupe de plantes nouvelles de
M. F. Sander : Séenoglottis longifolia, avec de
ravissantes grappes de fleurs. Pefumia Mad.
Fred. Sander, rose double très finement fimbriée,
singulièrement la qualité des produits. où
À côté, de
| Alexander, Brigg’s Mai,
et des vérandas faisant corps avec les
One
el (À suivre.)
Anthurium Andreanum, hybride, avec d'én
es, Thunia Veitchi sa, Dr
il jaune ; une série de
Begonia : Captain Holford, Silver Gray, Gra
etc.
Cattleya, Odontoglossum, Dendrobium, Saceo.
bium, etc.; un bel envoi de fleurs coupées, entr
autres de remarquables variétés de Ca pan
Iris anglica et Kaempferi; les Orchidées &
M. L. Chollet, très variées, dont à retenir surtoi
plusieurs excellentes variétés de Laelia grands
lenebrosa, un Cattle À
aurea var. naculata, variété superbe, avec deur
tiges florales comptant 27 fleurs! |
our finir, un très méritant envoi d'Odük.
glossum de M. Ch. Vuylsteke. LC
Encore une
branches coup
a galerie suivante,le
supplice de Tantale est autrement cruel éncort:
iers d’osier tout neufs s0nt
Un marchand de fruits expose dans cett
même salle un ensemble de fruits divers, tels
que poires, pêches, figues, fraises, noix fraîches,
groseilles, ananas, melons et quelques légumes,
tels que aubergines, courges, champignons, etc;
létalage est fait avec un bon goût qui relève
Le.
€ belles pêches : Précoce
arrangement + :
à l’ornementation des jardins d'hi a
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V. |
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Le numéro : 30 centimes. N° 26.
— 24 JUILLET 1897.
L'ILLUSTRATION HORTICOLE | RÉDACTEUR EN Cuer : BUCIEN ÉLNDEN | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES
RÉDACTEURS :
PRINCIPAUX COLLABORATEURS
e, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman,
gs de Villefoy, À Van Imschoot, E. S. Rand, A. de Wargny,
ewsky, À. Bleu, Comte de Bousi ies, du Trieu de Terdonck,
L de Meulenaere, FL Stepman, Ch. Vasseur, R. Chollet, F. della P
Gentil, B. Massange de Louvrex, A. van den H
J. Sallier, C. Potrat, . Pfi ysMan, sen,
DUeT A : LucrEnN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 26 :
Pages
Chronique tige VER es SO SPÉÉ
Sous les cieux de l'Oranger : ‘ Les grands Palmiers
d’avenues 265
Les SE ap en serre : Un n conc ours de pläntes à fleurs
a prochaine Exposition TNT. de
“he d. — Mitraria coccinea 266
5 Cinéraire naine . Ja de 67
r 1 is lle de 1 Ré éunion) 267
" Re s aies Un genre nouveau d'O
à idées. — Que Aerides j |] #08
De _ arr — Correspondance aies 1000
L . Nouveautés L +. + 270
D Jardin fleuriste 270
ae d’agrémen : Les maladies parasitaires et les
. Insectes qui atta t les Composée I
E q pur es Composées. 27
ruits et Légumes : La ure des champignons de
L table (Agaricus dub) . 274
8 me Ï poi ÿ 272
ppoti üo à ' sur 4 272
ite du Journal. ! : : ! | ; 272
Fig. 105. Cinéraire naine 64
109, Vu fine le Jardin Botanique | ‘de l'Ile de la
» 267
ÿ Mere ap à corona ere
5: Gaillardia lncolata var. 7. grandifiors . 27T
09. Poire Beurré Gi iffart . . : 272
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Samedi, 24 Juillet 1897
CHRONIQUE
Le cahier de juin du Journal de la Société
Nationale d'Horticulture de France mentionne
avec éloge les renseignements que la Semaine
Horticole a publiés relatifs aux étudiants-jardi-
D'autr
niers es jardins royaux de Kew res jour-
rticoles, nous le constatons avec une vive
sistion, reproduisent PÉRR AS de n
oi
rage
pagne en 4 du progrès et stimuler notre zèle
pour améliorer sans cesse le texte de la Semaine
ole.
Hortic
Verbena Maonetti. — Une vieille plante
quasi oubliée, mais qui mérite ee signalée à
l'attention des amateurs de jar Ses tiges
rampent-sur le sol, ses feuilles, . a
b
formant, dans leur ensemble, une petite croix
blanche, Nous l'avons rencontrée au Jardin bota-
nique de Gr C
s ne saurions trop en
recommander l’utilisation dans les jardins.
Le Gunnera scabra.— Cette plante convient
parfaitement à la décoration des M à %
des squares publics. Nous en avons
< Heerenpark » de Groningue, deux exerdplaires
de dimensions colossales offrant un caractère
ornemental très prononcé. Ils se trouvent dans
le Voisinage immédiat d'un bassin et jouissent
Si d’une quantité Se sans PUR
cette urrait,
“ai ne prospère poin . On pou
Meeting International des PRE CRE
à Hambourg (27-30 août 1897). Le
me provisoire de cet Î niernationaler Gürt
y 8 comprend les dispositions suivante
1 endr edr, 27 août, avant-midi ON de
à Srande tes d'automne
SAMEDI, 24 JUILLET 1897
263
: Réception officielle et réunion avec
les 4 de l’Union des Horticulteurs alle-
mands
Séance de
Samedi, 28 août, avant-midi :
4 : Excursion en bateau à vapeur dans
le et et à à Blankenese.
Le soir : Fête à l'Exposition.
Dimanche, 29 août, 9 heures : Excursion sur
l’Alster à ner erhude.
10 heures : l'En tram électrique de la place du
marché rt Winterhude à Ohlsdorf. Visite du
parc de Friedhof.
Lundi, 30 août : Excursion en bateau à
vapeur à Helgoland.
Un coin de paysage antique. — Gustave
laubert, dans son Fe d'œ rs oser mbô,
admirable paysage :
les cuisines ; un bois de sycomores se MEANS
jusqu’à des masses de verdure, où des gr
resplendissaient parmi les touffes blanches 518
cotonniers; des vignes, chargées de grappes,
place en place sur des gazons se balançaient des
lis; un sable noir, mélé à de la poudre de corail,
parsemait les sentiers, et, au milieu, l'avenue
des cyprès faisait d’un bout à l’autre comme une
double colonnade d’obélisques verts. »
. hôtel fleuri. — Un des grands ts de
Brême — nous ne le désignerons pas pour ne
pas A le reproche de lui faire une _ anot
— est littéralement couvert de fleurs. La plate-
orme, au-dessus péristyle, est entièrement
occupée par des Palmiers, des Dracaenas, des
les appuis extérieurs
sont tous garnis de fleurs ; le long de la galerie
vitrée, dix longues caisses en bois débordent de
corolles aux éclatantes nuances; pas un coin, dans
les façades de cet hôtel, qui n'ait reçu une décora-
tion florale! Aussi, l'aspect en est riant, sédui-
sant, on se sent attiré vers ce lieu dont le séjour
est ainsi fleuri et embaumé.
Le Mu — Au commencement de ts
il y avait, à T'Exposition de Hambou
intéressant envoi de plants
amm i
l’année par le procédé suiv
Avant que les rhizomes dl entrés en végé-
tation, on a la précaution de les emballer dans
des boîtes ou des sacs pleins de sable que l’on
place dans une glacière.
Les Muguets dont on veut avoir les fleurs en
décembre sont ainsi descendus dans les caves au
printemps et se forcent très bien au bout de neuf
ou dix mois. Ceux que l’on veut forcer Te cette
époque sont naturellement rentrés plus tô
Une charmante verdure. — L'Asparagus
Sprengeri est une jolie espèce très décorative qui
mérite d’être cultivée en grand. Originaire du
Natal, d'où elle nous , elle pré-
parvin
: sente un port analogue à celui de l'Asp. falcatus.
car ce ne sont que
de 2 à 3 cm., droites
fasciculées.
Déjà appréciées par
l'Asp. Sprengeri a sa eu marquée parmi les
plantes commerciales courantes. Sa verdure cou-
pée fait très bien Los les bouquets et garnitures
diverses ; comme plante, cette espèce convient
particulièrement ph l'ornementation des roches
et des corbeilles-suspensions.
Seringa et Syringa. — me. pe en
parlant de fleurs, on nous fit c estion :
« Pourriez-vous, s. , me renseigner sur 4
valse des mots Seringa, Syringa et lilas
question très naturelle, que beaucoup de su
sonnes ont, peut-être, pu se fair
Seringa est l'appellation: bei . Phila-
elphus ; ce genre comprend de mbreux
d
arbustes très florifères et pour la on hérrmnmens
, il don uantité de fleurs
blanches étoiles en Lg ppes très odorantes ; il
existe bon bre de variétés, à formes
naines, à feu les oprméor a à fleurs dou-
bles, e
serre au contraire, est le nom scientifique
du lilas. Tout le monde connaît les fleurs suaves
du lilas commun, Syringa vulgaris, qui embau-
ment l'air au premier Éeunt il a l’avantage
de pousser à l'ombre sous le couvert des grands
arbres. A côté des belles variétés du S. so oh
si recherchées tant pour la culture normale
pour la culture forcée, il existe d’autres re
+ le lilas de Perse (S. Persica), le an
hine (S. Chin pp sa peu mérita
Le ur floraison, sont cependant très po 0
dans l’ornementation ha parcs
Page de l’Asparagus plumosus
— Dans _ 2. : age Güriner-
Zeitung, » nous lis nière très intéres-
sante de faire le otrage piles Asparagus plu-
sus mir avec plein succès. Il suffit de rem-
dimensions et sans
submerger sable; les boutures y sont alors
iquées et recouvertes d’un carreau de :
Exposées en serre chaude au plein soleil, les
boutures ne tardent pas à reprendre en très peu
de temps.
Emploi erroné des mots génériques
« Areca et Ke vf » — Les dénominations
de Kentia et d’ re ar one moins heureuses à
’égard de cert insi
les Rhopalostylis Pire pr KR. sapida, qui ont
quelque parenté avec les Kentia, sont appelés
à tort par les horticulteurs À. Baueéri et
À. sapida.
Parmi les Palmiers de premier . mérite, nous
voyons aussi les deux espèces dénommées dans
le commerce horticole : Kentia Forsteriana et
e‘et d
espèces, qui furent importées de « Lord
Island, » il y a une vingtaine d'années, n ‘étaient
as de vérita Kentia et les dénommèrent
Gran: Dans la suite, ce nom ne fut cepen-
mination. 1877, Drude et Beccari rempla-
cèrent donc le nom générique Grisebachia par
celui de Howea (dérivé du pays d'origine). Il ne
us cependant pas confondre ce genre avec un
tre des Génistées, appelé Hovea (R. Brown).
264
Les Papaver nudicaule, dont nous avons
vanté les qualités qui les rendent : pere aux
nes se sèment en septem n pleine
terre, de même que les Papaver ne D de cro-
ns af etc.
Société Nationale d’Horticulture de
rance. — La Commission du prix Joubert de
l'Hiberderie a fait connaître rater ses dé-
uvrages présentés ne satisfaisant à
ar condition ; mais elle a alloué plusieurs prix
partiels dont voici le détai
00 francs à ha er pour son livre :
Les ner prete a
800 francs à M. Georges Truffaut pour son
livre : = terres et composts;
400 franc . Duval pour ses ouvrages
sur les Orchidées, Azalées et Broméliac
La Société a décerné également, ps sa
séance du 24 juin, les récompenses suivantes à
-des jardiniers pour « longs et bons services : »
D ep d’or à M. Ruelle (41 années de ser-
vice).
Médaille de vermeil à M. Pélican (27 années
de service).
Les trois vertus et les sept salades du
gras — Le cycliste doit être : sobre, frugal
et tem
Grâce ? à ie pratique de ces trois vertus théolo-
gales, le cycliste est assuré de par venir à une
sie SE très supérieure à celle qui est réservée
ux piétons, cavaliers, chauffeurs de locomotives
ou d'automobiles.
L'habitude de la frugalité conduisant nécessai-
rement le cycliste à adopter un régime plutôt
végétarien, nous lui conseillons de m
quemment de la
saison, le diese e de
ces plantes est attachée une vertu spéciale dont
il doit tenir “er Lg suivant les effets à produire
momentaném
Voici donc É sept salades parmi lesquelles il
aura à choisir :
La laitue, qui contient un principe narcotique
connu, l’opium, peut, jusqu'à un certain point,
jouer le rôle de calman
La chicorée, qui peut être considérée comme
La rai aiponce, qui est astrin gent
Le cresson, tonique, excitant, dépurbtifs ;
La sauge, antispasmodique ;
Le céleri, stimulant;
Le m qu aujourd hui fort délaissé, était
-jadis une panacée. Ses feuilles sont antiscor-
butiques, ses fcuite diurétiques, cordiaux et car-
minatifs.
Le journal allemand « < Gartenflora > rap-
rte un moyen efficace de préserver les champs
semis de nos
strychnine. Pour préparer ces re on se
quantité suffisante
versera ultérieurement. On chauffe
LA SEMAINE HORTICOLE
abord légèrement le liquide, pour y faire
pour rendre la Drétatititit I homogène. Il ne
l'employer, qu’à faire
en chauffant doucement; on
prendra bien ses précautions de ne pas laisser
brûler les grains.
Les champs ou les plates- bandes étant donc
parfaitement ensemencés, on répand superf-
ciellement les grains empoisonnés. Les moineaux
ne manqueront pas, comme de coutume, de se
livrer à leurs pillages; mais, dès le second jour,
on peut être assuré qu'ils s’en abstiendront
soigneusement.
Pour les céréales qui sont sur le point de
mürir, 4 procédé a aussi été employé avec plein
ig. 105. — Cinéraire naine (voir p. 267).
leurs exploits par les bords, qu'il suffirait de
semer simplement le produit destructeur sur une
argeur d’un mètre de la partie extérieure des
cultures à préserver.
La strychnine étant un poison très violent et
très prompt, on ne saurait recommander assez
de précautions pour son emploi.
e greffage des Conifères. — Le greffage
des Conifères est inconnu de beaucoup ÉA jardi-
niers, quoiqu'il soit des plus simples et des plus
faciles. Lorsqu on se propose de greffer les Coni-
rrièr
une quantité appré-
ciable de ee. pe ben = ra à sont ensuite
placées à l'ombre et à l’étouffée. Les racines
de 15 à 25 centimètres de hauteur, généralement
l'espèce type pour les variétés, et, pour les espèces,
on prendra des exemplaires proches du mé
me
enre. Comme greffons, on choisit
des pousse
ée. I e
pas employer.des pousses latérales, car Celles
donneraient des plantes malingres et rabougi
e
appliquée aux Conifères anches fi
que Thuya, hr re gr etc, —
Après l’opération, o e avec des Raphia&
on couvre de pr à . effer
Les pla ntes ainsi traitées sont replacées so
châssis et à l’étouffée. Pendant
serre frilde
endroit à l’abri des geléeslé
greffage peut se sine jusqu” en Septembre
donnant la chaleur nécessaire à la reprise.
n peut
faire la plantation en pleine terre convenalii
préparée.
Le ere plante tannifère. — Depuis
elques années, on cultive au Texas, le Ruwmek
hartenastpalus ressemblant beaucou
sto
climat de l'Algérie convient parfait
plante, qui pourrait aider considérablement à a
mise en valeur des terrains incultes de ce paÿf
Arboriculture. —— En Allemagne, Mn
associations agricoles organisent aux momens
mesures, rex pour but de faciliter énormém
les transactions, sont certes des plus] favorables
à la culture fruitière.
Pierre Duchartre. — La petite commun® ed
Dre (près Béziers en France, ms al
Ra suivante :
Pierre Duchartre, botaniste.
SOUS LES CIEUX DE L'ORANGER
LES GRANDS PALMIERS D'AVENUES
Presque sous tous les cieux « où fleurit l'Oran-
,» sur les terres méridionales de la vieille
Europe, vivait avant que l'extension des cultures
l'eût fait rap le Palmier nain d'Afrique, le
Chamaerops humilis.
Nous ra pelons le fait, — bien que nous
n'ayons pas l'intention de parler ici de ce Palmier
nain, — parce que nous nous sommes demandé si
De Palmier-dattier, Phoenix dactylifera, ne
ait pas, lui aussi, un indi igène des mêmes
Le que le Ch. humilis, puibout on le trouve sur
les côtes raies 24 Les > d'Ollioules,
Toulon, Hyères à Vint les
terres aux doux hivers del Pen es de l'Espagne et
u non, il est certain, que les
durables qu'ils s’y créèrent sur plusieurs points.
Nous citons en passant, nous ee ee
reparler plus longuement peut-être u u
fait de cette importation du ati fructifère. >
les Maures d'Afrique sur les terres de l’Europe
méridionale.
C’ est l'oasis de ce dattier — il est composé de
7à 8 mille s ujets — qui existe à Elche, per
ville, près les côtes de la Méditerranée, entre
rope, sous le climat de l” Oranger. Par leurs produc-
tions régulières et abondantes d'excellentes dattes
comestibles, les 7 à 8 mille dattiers de cette oasis,
primit ivement importés en sujets choisis, plantés
et cultivés par les Maures selon les méthodes afri-
caines, méthodes depuis suivies par les Espagnols,
Prouvent irréfutablement que le dattier pourrait
être un arbre fruitier e régions européennes
«où Ds l'Oranger.
vants botanises et Are 27 ont
E ils se
t nous le
gt ans, après avoir attentivement
étudié le dattier, ses variétés, sa multiplication
sérieuse attention, bon
Péenne de Elche que nous avons déjà plusieurs
fois signalée, me que nous avons eu l'avantage
de la visiter — presque de la découvrir — dira
éloquemment, nous en avons confiance, à l’horti-
chute du mé de l’Europe, aux pos de l'Oran-
T; que contrairement aux dires savants
Éhéorisiens le dattier sl un in fruitier
utilement cultivé en ces
Nous reviendrons de un jour sur cette
culture,
Fair nous sommes laissé entraîner à une
‘qu i nous semblait de circonstance.
Revenons à à présen aux grands Palmiers d’ave-
er, et sé ce qu’il y plante cé pa grue”
De ec grand succès d'ornement, des
nes publiques, nous parle-
het
Tons de lui d’abord,
SAMEDI, 24 JUILLET 1807
Nous viendrons ensuite à un autre cpu ae
us co
ariensis. Puis nous süfle-
rons du Pritchardia og # peut-être du
rahea où Erythea récent accli-
maté, en train de fie parler % lui, autant
par son actif et ornemental développement que
par sa rusticité, égalant au moins, si elle ne la
dépasse, celle des trois autrés Palmiers nommés
e nommons ici, pour les recommander
eux des
côté le Washingtonia robusta, superbe comme
le Pritchardia filamentosa, mais moins rustique,
et le si élégant Cocos flexuosa et ses variantes —
nous les croyons, quant à s oins, n'être
que des variantes — qui sont dénommées C. Ro-
nanzoffi ou zoffiana, et tyl. Ce
arm | qu'en de rares sites aux abris su su pé-
urs.
s ne décrivons pas le Phosnix rh dr de
Tout le monde le connaît. Jeune encore, ou
cours de développement, quand sur un tronc ou
stipe haut de quelques mètres est déjà développée
ande tête aux longues Peer obliquement
age teinte, souvent
d'un siècle, la tige relativement peu grossie,
souvent de om50 à om60 seulement à 2 mètres du
sol, et de reg grosseur jusque sous la tête des
pales; atteint une hauteur de 15 à 20 mètres.
L'arbre alor, à avec sa large tête se balançant au
vent, fait rêver aux cieux de l'Orient
l'Afrique. Tout le reste de la végétation euro-
péenne s’oublie quand les x s'arrêtent, sous
le ciel bleu, sur les hauts dattiers en de vieux
jardins à Nice ou bien sur la place des Palmiers
Hyères, à Bordighera (Italie), autour de
Valence, de Séville ou de la mauresque Cordoue,
en Espagne, ou encore en de séculaires jardins du
rtugal.
s a cinq grands boulevards ou avenues
dont les bords sont plantés de Phoenix dacty-
lifera. Les plantations de divers âges, 32, 20 et
18 ans, sont toutes de Le développement. La
s h
12 mètres de hauteur et plus. Celle qui n’a que
20 ay et qui fut plantée en sujets de 1"80 aussi,
origine et de choix spéciaux, a beaucoup
ds têtes s'élevant également déjà de 10 à
12 mètre
Le dé veloppement des dattiers de ces avenues
comme d’autres du même Palmier, de divers
âges, | ailleurs sous des climats simi-
laires, nous dicte . “sg conseils que nous allons
donner aux planteurs du Phoenix dactylifera,
sea en avenues et sous les cieux de
l'Oran
Très ra Miss 2 508 sg le choix des sujets.
Il devrait commencer en premier lieu, si la
chose est “pm é — elle l'est toujours quand le
planteur le veut — par le choix d’une race ou
d’une variante solos peu fixée, race en
de belle et rustique venue, aux palmes fortes et
solidement portées et aux folioles plutôt larges.
Nombreuses et distinctes sont les variantes
chez ce Palmier. Isolées dans un jardin ou consti-
tuant des groupes régionaux, il en est d'assez bien
fixées et reproduisant convenablement par le
et de :
265
semis les caractères des parents, du moins quant
à l'arbre en pie ême, à sa constitution, à son
ort et à son age.
A Bordighera 9: par exemple, les Phoenix
dactylifera ontles troncs ou stipes relativement
minces, avec palmes à folioles plutôt étroites,
tandis que l’on voit dans la province de Valence
(Espagne), les dattiers avec troncs forts et
portant de solides palmes à larges folioles.
Que l’on puisse choisir entre sujets nés de
semences d’une variante fixée, o
n même âge, outre une égale bonne vigueur et
constitution, un développement de pareille hau-
teur et à peu près le même facies.
choix rationnels garantissent dans une
longue expérience observa-
a bien appris, que les avenues
plantées de tels sujets montreront un développe-
ment cac bien plus uniforme et, partant, plus
harm
Le | PRÉ dactylifera vit et se développe en
pleine terre dans tous les sols, et même en
l’absence de tous soins culturaux. Toutefois, il
profonde et riche, copieusement arrosée en la
arme saison.
mieux serait sûrement de planter et de
CHENE le dattier ns le fait l’Arabe dans les
oasis me déserts africain
Dans des trous d’un
cho en terre 2 aire
fondeur comme à la sur
e drageon — non le semis — de 1m 50 où2 ve
de hauteur déjà et qu’il a détaché de la base d’un
attier de choix. C’est ainsi que l’Arabe multiplie
et ee ses dattiers 2 Il remplit
successivem e trou à mesure que grandit le
palmier ObHE En plantant por avenues où dans
les pin ri le dattier en sujets de semis, plus
on e rapprocher du mode de plantation
RE fisd les Arabes, plus les dattiers, mieux
fixés dans le sol, s’élèveront solides et vi-
pu.
Nous conseillons la plantation des Phoenix
dactylifera en am comme dans les jardins,
en août- Ha
bnbire de profondeur
_ enrichie à cette € pro-
=
ai-jui : Nos v
hktetion faite en sujets arr.
nt aux plantations qui se Are
avec des sujets élevés ou repris en vases
bacs, .elles peuvent se faire pendant toute la belle
ons
ques de plantations en place du
Phoëité Jucbleré. nous les disons, par avance,
applicables aux plantations des autre
t pas sr mm rer bre si les soins
Dans l'intérêt à la belle ésétins des ave-
nues de palmiers, nous rappelons la véracité du
proverbe arabe à propos sr : « Tête au
soleil; mais rois dans eau.
os prochaines lignes it les sujets
commencés, parleront du Phone canariensis.
Naroy, père,
(A suivre.) Horticulteur-paysagiste, Hyères,
LA SEMAINE HORTICOLE
LES PLANTES EN SERRE
Un concours de plantes à fleurs à la pro-
chaine Exposition quinquennale de Gand
Au nombre des 716 concours que comprend le
programme de cette XIVe Exposition inienate
nale, nous nous arrétons un instant au n° 276,
ouvert pour une collection de 15 KP en fleurs
appartenant à quelques CpEeee dénommées; le
1® prix affecté à ce concours comporte une
médaille d’or de 50 A %e 2me, une médaille
de pres FPE
Les e es indiquées s
Ac Wine Thunb. 5 PÉTER Benth.
et Hook. ; les Aristea constituent un genre de la
famille des Iridées; ce genre comprend quinze
espèces de plantes YiNecEs. herbacées, de se
tempérée, fin QE) ires du Sud de l'Afrique et 2
fleurs sont bleues, les feuilles
parties de terre de RE Ca tourbeuse et une partie
de terre franche. M. Nicholson, dans son excellent
Dictionnaire, en signale trois espèces, l'A. capi-
tata du Cap, fleurs d’un bleu vif réunies en une
: longue grappe sonant plus d'un mètre d
— À. cyanea, fleurs d’un beau bleu réunies
(e)
. platycaulis, fleurs
Repntie -bleu réunies en ‘panicule ; — — L'Arisi
orymbosa diffère des espèces dires par son
inflorescence en corymbe; il fut découvert en
1773 par Thunberg et troduie de la Cafrérie
œ
à n°8
Brunfelsia PARTAENT ES Benth.; (Franciscea
eximia Lin.); la Semaine Hortic ole, d on
e
Bongaiilae PM Wild. ; eve espèce,
introduite de 1829, a des
ei nuancées
Tr! de vue Pratique. toute
Nicholson, cette espèce est de beau infé-
sa
rieure aux B. glab 1osa et ref _*
Coleone Dos hunb.) huge et
ndl.; arbuste t de grandes analogi
éro du 1° mai, p. 145,
fleurs blanches, petites
pes Lyme Ait. (C. FEPHMAES F. Muell.);
dans le numéro de la Se
sp sont presque nuls. Bien cul-
tivées,peu plantes sont plus florifères et de plus
d
Daphae Ceorum Lin.; le Garland Flower des
Anglais a roses ou rouges, odorantes,
sessiles, Fais agrégées; c’est un arbuste
so
col. 3.; ses Pulls sont lancéolées, linéaires, ses.
rutiques transe convenable pour l’ornementa-
on des rochers.
‘Hi tura fs mansia Bl.) sanguinea. Lin.;
cette espèce a des fleurs longues de 18 centim.,
pubescentes, à tube jaune orangé, verdâtre à la
base, marqué de quinze nervures longitudinales,
saillantes et rouges; le limbe, d’abord jaunûtre,
ige e arborescente atteint
à l’état naturel; en cul-
ture, elle peut arriver à 220 Le pat san-
guinea à été introduit de Pér
RE dd (Poinsettia R. ns ) ris
Willd.; avons, ici même, fait ressortir les
sérieux pa «que cette plante offre pour gar-
niture des vases, à cause de ses NE bractées
ces «4
Poinsettia a été introduit du Mexoil
Gardenia Jarnnontes Elbi (G. PR av Îe
Jasmin du Cap avec des fleurs blanches, très
odorantes ; espèce ES HE de la Chine depuis
1854.
Hibiscus rosa-sinensis Lin.; originaire du
Japon, de la Chine, d’où il fut introduit en 1731,
cet Hibiscus était “jadis très répandu dans les
serres; ses fleurs de couleur variable, rouge chez
le type, grandes, solitaires, prenant chez cer-
CA
œ
À
à
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>
LS
©
à
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dr
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n
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mu
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T
En
[el
un
Pare
Le
+
œ
cette espèce donne des
fleurs blanc rosé; la ce est charnue, céracée,
glabre en dehors, papilleuse en dedans; elle pro-
. vient du Queensland d’où il nous arriva en 1802.
“Hoya carnosa est connu aussi sous le nom
d'Asclepiacarnosa Linn. Nous ne pouvons passer
sous silence le Hoya bella (voir n° du 30 janv.,
a
ccinea Lin.;
s d’où
elle fut importée en 1814. Les Ixora en, 54
assurément parmi les plus belles plantes de serre
! l'Ile Chiloé ;
ses fleurs sont d’un ee vif, d'environ quatre
centimètres de air
t pen-
a plante est un très joli arbuste rit
He lius capensis E. Mey.: une une
rinée suffrutescente de l'Afrique australe, qui
une jolie plan
plates-bandes, les rocailles ou à cultiver en pots
nte propre à orner pendant l'été Be
pois garnir les ue si sal Elle donne da.
urs rouge corail, tes, jaune soufre ÿf
goes. jé :Phygeli Capensis a été introduit dy
Cap
Bla ectabilis Lind!.; cette espèce se Ten.
contre encore
ee Pimeia Vins est er
il fu t impor 40.
Rondeletia a. jé (speciosa); ‘encor |
une Rubiacée, celle-ci aux fleurs rouge vermille
vif, odorantes, disposées en re com
trichotomes et terminaux. Elle e
836.
“ds Fa Meissn. (ee corcovadensis
ort.) ; originaire de Minas
neuses en dessous; les fleurs rouge orangé,
ciculées et disposées en grappes laineuses #
fauves de 15 à
Stenocar pus at Cunn. ) sinuatus Enil.;
fort joli petit arbre avec des entire
sinuées d’un à deux pieds ; fleurs e
ombelles composées, drone latérales!ttl
ieux rameaux; leur couleur interne esttrès |
brillant écarlate orangé; les sommets Le
massue des sépales ainsi que les stigmates
d'un jaune d’or. Le Sienocarpus sinuatus fut dé
couvert, en 1828, par Cunningham, sur les
de la rivière Brisbane, à la baie de Moreton.
ms
12
onts Organ; bien déve:
Pleroma constitue une magnifique
plante d'exposition.
Comme il résulte de ce rapide aperçu des
plantes à ar, ae lesquelles les concurrents
pourront fai choix, est évident que
intérêt considérable; il
r
sieurs des espèces dont la vogue a été si gr
autrefois, à l'époque notamment des célèbres flo-
ralies de la grande période horticole. La Sera
Horticole a, plus d’une fois déjà, attiré 'atten
Cx. De BosscHERE:
MITRARIA COCCINEA
e nom de cette plante — encore une de we
que la prochaine Exposition qe
ur — 1
(t. V,p
comme les deux valves d’une mitre dont ces
organes ont de plus la forme.
C’ est Guillaume Lobb qui envoya la plante du
Le Müitraria _coccinea ph
le Mitraria est or d'un groupe d'îles, dont
Chiloë est le c
lante ré facilement ; les boutures
jolie espèce aux fle
d'emblée l'engouement dont elle fut l'objet jadis.
Fig. 106. — Vue dans le Jardi
CINÉRAIRE NAINE
Un choix persévérant pra les plantes de
semis les plus trapues a donn
renfermant qu
* aux fleurs variées, aussi remarquables
ë T leurs coloris que par leurs formes gra-
aus
Lire
in -
sifs D utile de rappeler que les semis succes
arr d’échelonner la floraison depuis
SAMEDI, 24 JUILLET 1897
Noël jusqu’à Pâques et même usqu'au mois de
uin. Peu de plantes ornent He: bien les serres
tempérées, les appartements et les jardins d'hiver,
et si l'on a soin d'élaguer les tiges à mesure
qu'elles défleurissent, on peut encore en prolonger
de beaucoup la floraison.
LE JARDIN BOTANIQUE DE SAINT-DENIS
(ILE DE LA RÉUNION)
L'île de la Réunion ou l'île Bourbon, la plus
grande de l'archipel des îles Mascareignes, es
colonnes, formant une allée d'une beauté et d’une
majesté incomparables.
Le Palmier-colonne ou Oreodoxaregia, appar-
tient à un genre composé d’un petit mombre
d'espèces, d'une très grand élégance, dont la
plus connue est peut-être l'O. oleracea où chou-
palmiste. Il est originaire de Cuba, d'où il fut
introduit en 1836, et fut décrit par Humboldt,
Bonpland et Kunth. Il
15 à 18 mètres et se prête fort bien à
en serre en Europe, et même à l'ornementation
des parcs pendant l'été
Le Jardin bot: anique de la Réunion a beaucoup
contribué à l'acclimatation d'une foule de végé-
taux utiles, et Ÿ on peut dire que cette colonie est
l’une de celles qui figurent au premier rang dans
l’œuvre de colonisation végétale dont nous avons
déjà entretenu nos lecteurs. La culture du Quin-
quina et de l'Eucalyptus y donne de grandes
moins élevée qu’à l’intérieur de QE ou
de l’Afrique continentale et d'après M. Tex
elle se maintient g énéralement entre les Non
de 19° um pendant l'été (de mai à
octobre environ) et de 4° C. minimum pendant
l'hiver, au moins dans la région centrale, qui est
E à une altitude de 1600 mètres au-dessus du
niveau de la mer.
La végétation, à l’île de la Réunion, offre
toutes les merveilles de la flore tropicale, et l’on
Fe du Jardin botanique de Sa
vec sa gracieuse pièce d’eau et ses Palmiers-
n Botanique de l’Ile de la Réunion.
espérances; diverses plantes page - offici-
u
de richesses importante. Ci notamment
Coca et divers URL introduits par M. Raoul,
le Giroflier, l'Ar à pain (Arto }, la
ntes à parfum, enfin
divers légumes : haricots, lentilles, pommes
de terre, pois, tteraves, carottes, melons,
pastèques, concombres, patates, artichauts, au-
Lys une valeur de
huit millions et demi de pain
LA SEMAINE HORTICOLE
UN GENRE NOUVEAU D'ORCHIDÉES
ehmann vient de décrire dans le
L
Lawrence, l'éminent président de la Société
royale d'Horticulture de Lond
analytiques.
M. Lehmann mentionne, dans sa description
générique, que le genre Trevoria a pour proches
voisins les Coryanthes, Schlimia et Stanhopea. Le
Schlimia paraît être de trop dans cette énuméra-
hlimia. Il se
rapproche du genre Houlletia, dont il se distingue
isément à première vue, notamment par la
direction de l’inflorescence, qui est pendante, par
l'absence de cornes à la base du labelle, et l’étroi-
tesse des pétales.
Il se distingue du genre Stanhopea par l’ab-
sence du mésochile au labelle et d'ailes à la
colonne, par les pétales beaucoup plus étroits que
les sépales, par le labelle beaucoup plus court que
les autres segments.
Son plus proche allié semblerait être le genre
pseudobulbe.
Voici la diagnose générique que donne
M. Lehmann pour son nouveau genre :
.< Sépales un peu épais, libres, étalés, égaux,
concaves, insérés obliquement à la base de la
colonne, les latéraux obliques, très grands.
Pétales charnus, étalés, tordus, notablement plus
étroits que les sépales. Labelle charnu, concave,
dressé, articulé, avec la base de la colonne sans
a
être mobile, trilobé en avant: lobes latéraux
dressé i
FU
colonne et parallèle à elle. Colonne assez longue,
cylindrique, en massue au sommet ou brusque-
ment tronquée, dépourvue d'ailes, coudée à
‘extrème base, sans pied. Clinandre plan ou
convexe, incliné « exarilatum(?). »
membraneuse, uniloculaire, 2 pollinies cireuses,
obliquement pyrifo creusées d’un sillon
postérieurement, P déhiscente
affixa (?). Caudicule ligulée sigmoïde; rétinacle
petit, elliptique. Capsule fusiforme, légèrement
arquée, déhiscente. À
« Herbes épiphytes originaires de l'Amérique
tropicale, à pseudo-bulbes pyriformes allongés,
non comprimés, portant une feuille. Feuilles
bas, simples.
Racèmes lâchement pauciflores; fleurs très
Trevoria Chloris :
« Plante lâchement cespiteuse. Pseudo-bulbes
longuement pyriformes. Feuilles oblongues-
lancéolées, acuminées, longuement pétiolées,
plissées veinées, mesurant jusqu’à 40 centimètres
eur sur 10 de largeur. Tige florale pau-
ciflore, ayant ordinairement trois fleurs. Bractées
triangulaires-cuspidées, cucullées. Sépale dorsal
oblong-lancéolé, acuminé, recourbé en arrière,
e 5 centimètres, large de 1 1/2 centimètres.
Sépales latéraux ovales, obliquement acuminés,
longs de 5 centimètres et larges de 3. Pétales
ligulés et en forme de faulx, tordus, cuspidés,
longs de 6 centimètres, larges de 8 millimètres.
Labelle décrit dans la diagnose générique : hypo-
chile long de 2 centimètres, épichile ligulé long
de 4 centimètres et large de 4 millimètres. Fleurs
charnues, vertes, disque blanc.
« Habitat : Colombie. Croît sur les arbres
dans les forêts denses, humides, sur le versant
occidental des Andes occidentales de Popayan, à
une altitude de 1500 à 1700 mètres au-dessus de
la mer; fleurit aux mois de septembre-novembre
(Herb. n° 10.035, Lehm.). »
M. Lehmann ajoute les renseignements sui-
vants :
« C'est en 1887 que je découvris pour la pre-
mière fois un Trevoria ; je n’en trouvai que trois
exemplaires seulement, munis de hampes grêles
e
oici maintenant la diagnose spécifique du
l
&
L:
à la Cauca pour les
e du
ateau, en même temps que beaucoup d’autres
trésors botaniques.
entendis plus parler jusqu’à l'année dernière, où
n rtaine partie des
Andes occidentales de Colombie, J'observai quel-
ques pieds de cette Orchidée. Toutefois l'espèce
trouvée en Colombie est très distincte de celle de
l Équateur. Cette dernière croît à une altitude de
500 mètres au-dessus de la me
air
< Le Trevoria Chloris produit de grandes
fleurs charnues entièrement vertes, disposées sur
la grappe pendante comme les seaux sur la chaîne
sans fin d’une drague, Le disque étroit du labelle
et l’appendice épais et coriace de sa base sont les
seuls organes de la fleur qui se distinguent par
leur coloris ; ils sont blanc pur. Tant au point de
————
lèlement tout contre elle, la forme particulière et
KA :
QUELQUES AERIDES
Nous nous proposons de nous occuper ici d'un
petit groupe d'espèces. ou f i
È
onsidérons d'abord l’A. Houlletianum, qu
est vraisemblablement le plus répandu à l'époque
actuelle.
L’A. Houlletianum a les racèmes d’une assez
grande longueur, les fleurs serrées, grandes, plus
ou moins charnues, munies d’un pédicelle blanc
ette espèce est originaire de la Cochinchine.
Elle fut décrite en 1872 par Reichenbach.
L'Aerides falcatum, décrit par Lindley et plus
ancien, est proche voisin du précédent. Reichen-
bach commençait sa description par ces mots:
« A. Houlletianum. Affine A. falcato. »
MM. Veitch, dans leur Manual, vont plus loin
» D
petites dans toutes leurs parties, jaune ocre Clair
avec une macule pourpre au so de chaqué
segment; bord du lobe antérieur du labelle plutot
fimbrié que denticulé, carènes du disque plus
courtes, »
nous, considérer l'A. Houlletianum comme
espèce suffisamment caractérisée. rs
n est autrement de l'A. Larpentae, Qui g
l’avis de Reichenbach et de la plupart des au
n'est qu’un simple synonyme donné en Angleteri®
à A, falcatum.
1 ière floral Le
Cinq ans plus tard, le Dr Lindley décrivit l'esp
SAMEDI, 24 JUILLET 1897
269
FORT
sous le nom d’A. falcatum. Il y a peut-être lieu
de penser qu il aurait conservé le nom en Drm de
par courtoisie et pour ne pas surehtger el omen-
clature, si les spécimens qu'il étudiait avaient été
conformes à la rire plante ; et c'est pourquoi
t porté à considérer l'A. Lar-
pentae comme différent de l'A. faleasumi s’il
existait encore dans les cultures; mais il semble
avoir disparu
À Mendeli, autre nom adopté dans l’horti-
culture LcoRe est rangé par Reichenbach
e de l'A. H rot a “ per
À. falca
+
emploie aussi parfois en Fra
5 M Pécoti dun pour désigner l'A. Lo
k
|
"LA. expansumn, décrit par Reichenbach en
1882, paraît être entièrement conforme à l’
falcatum, et il est probable que le célèbre orchi-
dographe de Hambourg avait perdu celui-ci de
vue lorsqu'il nomma celui-là. Ce secon nd nom
a en somme être considéré comme un Syno-
"L'A Leoniae fut LR l'origine par Rei-
chenbach sous 1 expansum var.
der tae, la même année LU l'A. expansum, de
‘on ne peut douter de son caractère
RER Il a les fleurs plus grandes, quelques
taches rose pourpré à la base des pétales et des
sépales latéraux et sur les lobes latéraux du
labelle ; le lobe antérieur est un peu plus large. Il
doit prendre le nom définitif d’ se falcatum var.
Leoniae, \ A. expansum n'étant qu'un synonyme.
Son Roca date de 1879, époque à laquelle
il fut reçu des Indes Anglaises par M. H. J. Ross,
de Florence.
n voit qu'il ne reste en somme, de tous ces
noms employés un peu confusément, que deu
types distincts pr une variété qui ne diffère Pt 4
de l’un que par le coloris. G. G.
CULTURE DES MAXILLARIA
La culture des Maxillaria en général est celle
des Orchidées dites de serre tempérée-froide, des
Lycaste et des Miltonia colombiens. La tempéra-
une serre tempérée, où on leur réservera la re
la plus fraîche et la plus aérée, ou même dans la
serre des Odontoglossum colombiens, en tel pla-
çant alors dans l’endroit le plus exposé au soleil
et le moins rapproché des ventilateurs.
in, l'amateur qui voudrait cultiver des
1: la même serre es Odonto-
glossum froids et les Masdevallia pourrait leur
réserver lo gueur d au-
Vision moins encombrante, et plus facile à sup-
Primer en cas de besoin, qu un véritable compar-
ET délimité par des cloi
ans dire que la distinction n’existera
et les tablettes seront moins nécessaires. Pendant
l'hiver, on fera fonctionner le chauffage de façon
à maintenir la température indiquée, et l’on arro-
sera très peu les Maxillaria, tandis que la plupart
des Odontoglossum réclameront toujours beau-
coup d’eau.
On voit que les deux cultures pourraient être
menées très facilement de front, et que les diffé-
rences deviendraient peu sensibles; si l'on adop-
tait le système qui consiste à laisser les Odonto-
glossum à l'état de repos relatif pendant la partie
la plus chaude de l’année, et à les faire pousser
activement pendant l'hiver. On pourrait à
près se contenter de la même température pour
les deux catégories de plantes, et ne faire de
différence que dans l’arrosage.
es Maxillaria se cultivent en pots pour la
M. Sanderiana, qui émet
d
mpost,
sphagnum êt de Fe ne “x parties ÉAtES,
ou un peu plus de t
Les feuilles des Maxilléria Hoteit assez fré-
e e
meilleur remède, mais on attendra pour la prati-
quer une tige où la température ne est
assez haute et où le vent n’est pas tro
3 à
ont févotia : pbs oppement cette an nnée. Dans
cé cas, i voir soin de laver souvent les
feuilles et Frs os avec de l’eau de nicotine, et
veiller à la propreté des tablettes.
Le moindre repli des feuilles peut servir d’asile
aux insectes et à leurs œufs imperceptibles; aussi
faut-il passer l’éponge o i e
longueur des feuilles et jusqu’à leur naissance.
CORRESPONDANCE
Villenoy, le 10 juillet 1897.
Monsieur le Directeur de La Semaine Horticole,
“
Les Orchidées ménagent à ceux qui les ob-
$ qui
résister au désir de le signaler à l'admiration des
amateurs qui, comme moi, l’auraient ignoré
jusqu’à présent.
1 s’agit de lé Érirqemrte instantané, de
l'explosion florale, si je puis m’exprimer ainsi,
de tous les boutons d'une re de Gongora,
Ayant eu r l’an dernier une
plante fleurie de cette espèce, j'avais été séduit
par son originalité pleine ;. grâce et m'étais pro-
uré à L’HORTICULTUR A un
exemplaire de Gongora avé urpur
Après avoir formé pendant t Phiver un bulbe
trapu surmonté de deux feuilles vigoureuses, la
plante montra son bouton à fleurs, à la base du
bulbe, vers la fin d’avril : 1 Géveloppehent en
fut assez lent et la tige florale mit près de six
cinq centimètres ; les boutons prirent à
cinq semaines pour se développer; ils s A
peu à peu en affectant la forme d'un sac légère-
ment cordiforme ; mais l'enveloppe florale parais-
sait entière, ne présentait aucune trace de suture
laissan la séparation prochaine des
1 vers la pointe
etites caroncules en forme de
crochet laissaient apparaître un méat de faibles
dimensions.
Je considérais avec stupeur ce sac uni qui ne
me disait « rien qui vaille » et me demandais
comment de ses flancs pourrait nie sortir la
fleur aux FA DUATCREES contournées connue
sous le nom a.
Les jours passaient et le sac ne livrait toujours
: dans mon impatience, je voulus
devant un Cattley
l'épanouissement était trop lent à son gré, et
dont il avait hâte de vérifier les mérites présumés?
he lie un état civil a
droit, et s t un ep plaisir de donner un
démenti à É Pétiquétéé que le marchand leur a
imposée. Ne trouvais-je pas en présence d’un
faux Gongora ?
C'est sous cette impression, qu’en faisant hier
e
matin ma visite habituelle à mes favorites, je
passais devant l’imposteur présumé, en lui jetant
un regard chargé du plus profond mépr
odige! je vis s le pre-
du prénre prendre la
pant tout à coup de sa chrysalide pour déployer
au soleil ses ailes diapr es.
C'était sur la scène d’un théâtre le changement
à vue instantané, dan uel une mendiante
vieillie et table, rejetant ses haillons AMIOEMES,
1
aisse apparaî onte
CUIVUISS
sf
SES un rayonnement de jeunesse et de beauté,
allerine aux attitudes gracieuses, sous les
orpeaux brillants.
e n'était là que le prélude #. la féerie.
Je étuis pas encore revenu de ma s u
le second b n à son tour subiseait Ja même
prop
u’au trentecinquième et dernier fleuron.
ee véritable fantasmagorie s'était opérée
sous mes yeux en moins de trois minutes
Si, comme cela est probable, ce phénomène a
déjà été observé, dans quel ouvrage a-t-il été
décrit ? Est- il commun à tous es Gongoras, ou
mord à la variété afr ea ? Enfin,
d’autres es ans les Orchidées ou d’autres
familles da mn présentent-elles le même carac-
tère ?
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'assu-
rance de mes sentiments distingués.
J- Racor.
270
LA SEMAINE HORTICOLE
RS
Phalaenopsis en pots ou en paniers
(L. V.B.). — On peut les cultiver des deux
façons, mais d'une manière générale, nous conseil-
lerions plutôt de les mettre en paniers. C’est un
procédé plus sûr et plus facile, quoiqu'il exige
des arrosages plus fréquents.
Les Phalaenopsis demandent beaucoup d’eau
pendant la saison de végétation; et comme l'eau
s’évapore assez vite dans un panier, il est néces-
mauvais pour les Phalaenopsis que l’humidité
stagnante.
Beaucoup de cultivateurs d’Orchidées ont le
défaut de ne pas aérer suffisamment leurs serres ;
c'est le cas surtout pour les serres chaudes, parce
qu’on se dit que si l’on aérait beaucoup, il faudrait
pousser le chauffage à l'excès pour maintenir la
moisissent, ien sou
Avec les paniers il y a moins de danger.
D'autre part, il va sans dire que les plantes un
peu fortes ne peuvent pas être cultivées en
paniers suspendus, et l’on est bien obligé de les
mettre en pots
Orateurs pour congrès. — Un abonné nous
demande, à propos du regret ou plutôt du vœu
que nous avons formulé
si nous espérons réellement trouver dans une
société d’horticulture beaucoup d’orateurs pour
un congrès. « Des auditeur s doute, » nous
s, San
écrit-il; < mais des orateurs? L'horticulture n’est
guère une école d’éloquence. »
C’est b
ien certain, et nul ne songe assurément
de l’éloquence en parei
ngu
mot, et c'est elle qui a tort.
certes, personne ne souhaite de l’éloquence
dans des circonstances de ce genre, et la rhéto-
rique serait même plus ennuyeuse qu'utile.
Lorsqu'on traite de questions techniques, entre
praticiens, il ne faut que deux choses : connaître
son sujet, y apporter des idées personnelles et de
l'expérience, et s'expliquer clairement.
ais ce qué nous souhaitons, c’est de voir
beaucoup de praticiens prendre la parole, apporter
le fruit de leurs observations, exprime
; quand bien même ils parleraiert patois,
leur opinion serait intéressante à connaître, La
culture, dans toutes ses branches, n’est pas arrivée
à un état de certitude tel que l’on puisse négliger
un avis, du moment qu’il émane de quelqu'un
qui travaille et qui a observé; au contraire, ce
n'est qu’en recueillant, en co ant et en coor-
donnant toutes les observations que l'on peut
espérer d'arriver à faire des progrès.
Bien plus : il peut être quelquefois utile qu’un
en provoque parfois la solution ;
secondaire peut fournir l’occasion d’une décou-
verte; c'est en voyant tomber une pomme que
Newton enfanta la théorie de la gravitation
universelle.
Et enfin, comme nous le disions dans la petite
_ note à laquelle fait allusion notre correspondant,
_ reste les questions d'intérêt commercial, sur
lesquelles chacun a son mot à dire. Il n'existe
pas réellement jusqu'ici, ni en France, ni en
Belgique, de groupement corporatif en ce qui
concerne l’horticulture. C’est là cependant une
industrie des plus importantes, qui représente
es capitaux, un personnel, une production con-
sidérables. N'aurait-elle pas le droit et le devoir
de faire entendre sa voix des pouvoirs publics,
de signaler ses desiderata, les réformes, les amé-
liorations à réaliser dans son intérêt, qui repré-
sente un intérêt national? Ne devrait-elle pas
émettre un avis, à l’occasion, sur de grosses
questions de douanes, de transports, d'impôts,
‘enseignement, sur les plantations des routes,
le reboisement, la création de laboratoires, etc. ?
n tel avis, émis par un congrès qui serait la
représentation véritable de l’industrie horticole
u pays, devrait peser d’un grand poids sur les
décisions du gouvernement; et celui-ci ne pour-
rait manquer de se féliciter d’être renseigné de
[en
Microstylis metallica (R. P.). — Ce ne sont
pas les fleurs, mais les feuilles de cette espèce
qui ont un coloris bronzé et pourpré remarquable.
Les fleurs des Microstylis sont très petites et
insignifiantes au point de vue horticole.
Chauffage économique. — On peut voir en
ce moment à la section française de l'Exposition
de Bruxelles un nouveau système de oyer d
bustion et le tirage.
construit par une maison de
calorique. Il mérite, en tous cas, d’être examiné.
La maison en question a un représentant spécial
en Belgique.
leurs reçues.
cordatum (voir Li
bato-Veitchi. — H ‘ uciu vum
Cuphea platycentra; Ornitho-
galum narbonense (fleurs blanches étoilée
—.C. W. : Odontoglossum
ema); Cypripedium X bar-
. de P.: Glauci
+
crispa (assez bonne variété). L. C. : Browallia
Czerwiakowski.
NOUVEAUTÉS
grandes, comme on le conçoit aisément,
ma
elles ont un coloris très curieux et agréable, rouge
Pt «
mn
clair tirant sur le cuivre, et parsemé de non-
breux petits points brun pourpré, Presque imper.
ceptibles, quoique très foncés.
ybride porte d’une façon bien nette |:
cachet du Catileya guttata, malgré la différenc:
e coloris et de moucheture; l'influence
l’autre parent est beaucoup moins perceptible
son
&-
et il serait très difficile 2 priori de deviner
nom.
Dendrobium coeleste.
— Nouvelle es
décrite par M. cr
- Loher en même temps que le
LE JARDIN FLEURISTE
Coreopsis coronata maxima. — Le Cora.
sis coronata, originaire du Texas, fut introduit
en Europe, vers le milieu de ce siècle, C'est une
Composée annuelle, aux tiges gréles, rameuses
et glabres; les feuilles sont molles, ovales, Spa-
Fig. 107. — Coreopsis coronata.
tulées, entières; les inférieures ont trois ou cinq
divisions assez profondes. L'involucre 4 les
ne tache pourpre à la base. La vafl
e
profusion extraordinaire durant tout l'été. L®
coloris en est d’un beau jaune d’or.
Gaillardia lanceolata var. grandiflora. —
Le genre Gaillardia appartient tout entier à
tives. Ses feuilles sont lancéolées, glabre
u moins incisées;
&
SAMEDI, 24 JUILLET 1897
171
D
are jaunes, marquées d'une tache pourprée
la base. MM. Rivoire père et fils ont mis au
14 von une variété à très aies fleurs
. 108. — Gaillardia lanceolata var. grandiflora
(voir p. 2
70).
riées. La floraison se succède sans interruption
Verve tout l'été et offre une ressource pour la
composition des bouquets.
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES MALADIES PARASITAIRES ET LES IN-
SECTES QUI ATTAQUENT LES COMPOSÉES
(Suite, voir page 260)
Insectes
mme. insectes has des Composées,
Taupe-grillon (Courtilière),
e des marais, la
es Coléoptères, nous ne citerons que la
| Casside verte ( Cassida viridis, dont les larves
etlesi prunes les feuilles
S ectes sont
nombreux, ils peuvent causer des M assez
Le seul moyen de se débarrasser des Cassides
Consiste que À à récolter et à détruire les
feuilles d'Oseille ä A te aitue
Il faut récolter ee feuilles dv leurs chenilles
et détruire celles
Res La Noctuelle de la Laitue (Polya dysodea ?,
."0ngeant les graines de la plante qui lui a donn
ces insectes, il est difficile de lutter, et
C'est fore heureux que ces parasites soient détruits
Sn gran
nde partie par des ennemis naturels.
e groupe des Hémiptères est certainement le
plus à craindre des horticulteurs, à à cause de l'im-
portance des dégâts causés par certains pucerons
sur les plantes qui nous occupent.
M. Goureau a signalé d’abord le Forda radi-
cum, vivant sur les racines de l’Artichaut, de la
Chicorée et de quelques autres plantes, et d’après
les observations de l’aute
porterait comme le phylloxera. On ne peut que
conseiller d’injecter du sulfure de bone dans le
sol, au moyen d’un pal et des essais établiront la
dose qu'il ne faut pas dépasser. Essayer aussi les
plantes-pièges.
De notre côté, nous avons pu voir un puceron
vert, |’ Aphis artemisiae, se développer en telles
quantités sur des Absinthes et des Lisp cul-
tivées industriellement le nces p
Fouché frères, ppertnser à herborises
pr À
ine-et-Oise), qu s plantes en
étaient littéralement recouvertes 14 ieds ma-
lades RTS quelques ares de su perficie ; or,
bien nous de-
traitement au jus de tabac de la régie dilué dans
. Pour les aspersions,
on eut recours au pulvérisateur à dos d'homme,
e le i
reprenaient toute le
la turgescence qu elles avaient perdue. Lors de la
sont efficaces contre les pucerons des Composées,
ce qui nous permettra de ne point revenir sur la
description de ces nombreuses formules insecti-
cides qu'on 2. dans tous les journaux et
ouvrages spéci
Un autre Hémiptère, le Lygus campestris(r),
nommé ,improprement mouche verte, pique les
our en sucer la sève,
ce qui les affaiblit, les déforme, et quan la
, dit-on, ces
insectes et leurs larves, dm à secouer les
tiges de Chrysanthèmes sur un an au de bois
enduit de goudron ou glu quelco
Enfin, signalons un Diptère : a * Phytomyza
Chr La larve de cette petite mouche
creuse des galeries dans les feuilles des Chrysan-
thèmes et Anthémis; elle peut ainsi nuire aux
plantesset leur faire perdre toute leur valeur
ornementale
Pours’en débarrasser, il faut ro les feuilles
minées et les détruire par le utre part,
éloigner la mouche des serres br rie fumigations
à nicotine.
Enfin, nous terminerons ce travail en disant
quelques mots d’une maladie organique qui nuit
Enndéribienien nt au bon développement des
Rciqe Marne cultivées. re les dre
ont 8 à ro centi s de haut, on commence à
voir s'pragee sur he fâce infériétre des feuilles,
des taches d’un brun jaunâtre, à contour irrégu-
lier, mesurant depuis 4 à 5 millimètres de
diamètre jusqu’à plusieurs centimètres. Dans les
taches il y a mortification des cellules et, par la
(x) Le Chrysanthème (le journal Nord-Horticole, no-
vembre 1896).
peut s'agir là
face inférieure des feuilles.
avant la floraison, un 1
tions de M. Grav
Reines- pat ites ne ser
sensible à la maladie
de Chrysanthème, la Comète demi-naine, etc.,
auraient surtout à souffrir, tandis que les variétés
Victoria énbrial: rouge DU er se etc.;
resteraient presque indemnes. Enfin, M. Gra-
vereau assure que sur les sols compacts la
maladie est plus accentuée que sur les s
sableux et frais.
FRUITS ET LÉGUMES
LA CULTURE DES CHAMPIGNONS
DE TABLE
(AGARICUS EDULIS)
(Suite, voir p. 260)
Maintenant, il s’agit de monter les meules;
celles-ci, hautes de o"60, peuvent être adondées
ou doubles; leur largeur basale respective, étant
de om40 pour les unes et 0"60 es autres,
s’amoindrit Épme ao 27 vers le sommet €
termine en dos d'âne. En façonnant ces monti-
mais on
les de paille assen m
placées à l'extérieur doivent de abritées par une
couverture de litière.
A quelques jours, lorsque la grande
chaleur de fumier est passée et que le thermo-
mètre accuse 20 à 25° à l'intérieur des tas, on
place les mises (galettes de
es
SE sont profonde
om30. Quelques jours suffisent pour la reprise
de blanc.
Lorsque toute la surface est envahie de fila-
ments, on procède au goptage, opération consis-
tant à recouvrir les nr d’une couche de terre
sablo-calcareuse, épaisse d”
Suivant l’état hygroscopique du local, il peut
être nécessaire d’arroser plus ou moins souvent ;
es meules exigent une légère humidité pendant
toute pe durée. Quoiqu'il n’y ait pas de temps
2
pour l'entrée en production, il
:
e
goptage pour voir apparaître les premiers Cham-
pignons.
. jours aisé de se défaire à bon prix.
272
LA SEMAINE HORTICOLE
Aussitôt que le chapeau commence à se dé-
tacher de son support, on fait la récolte. Il est
inutile d'attendre plus longtemps, car à partir de
ce moment les Cha
stipe entre l'index et l’annulaire en posant le
pouce sur le chapeau; on implique un petit mou-
vement de see En tirer la plante bien entière,
sans arracher e de la terre avoisinante.
Quand la rs Faite diminuer, on donne un
cinq mois;
ordinairement le
m
à l’obscurité; erdent par là
une DAS de leur goût naturel, qui est cependant
ya a 7 fu ne ge nous eùmes l'avantage
s cultures de mpignons
faitesà Fauquemon ss rès Maestricht. Sans passer
sous pr l'intérêt CRE que présente la
visite de c »P longés dans le calme
d’une nuit a:
pris de voir ces Re es qui passent une grande
artie de leur existence dans ces lieux sombres et
u moyen de
l'Agaricus dE 4
Différentes maladies affigent les Cham-
pignons. Les plus importantes sont
Rouille provoquée par l'excès d'humidité et la
Molle (Pourriture), dont la cause est encore
terre environnante; on remplit les vides avec de
la terre à EoPiée) Les Champignons se détachant
seuls
et sans cause cppérente, indiquent la
refroidissement. PER meu
employé Poe culture de ces Cryp-
pi ne peut servir indéfiniment, si l’on ne
prend de temps à autre quelques mesures d’assai-
nissement. À cet effet, on enlève toute la terre
du sol à omro de profondeur, on gratte et on
blanchit les parois à la chaux. Sans cette pré-
tion ; les maladies se déclatint et rendent la
culture impossible. La Molle est particulièrement
funeste si elle parvient à se dévelo
rendement, elle doit marcher de. pair
avec rs Cultares de façon à 2 profiter, Ssoi-
même, des fumiers consommés qui ont toujours
une très grande valeur et dont-il n'est pas tou-
R. GRÉGOIRE.
LES MEILLEURES POIRES
IV. — BEURRÉ GIFFART
Cette poire est la bienvenue, car c'est une des
premières poires nouvelles et fraîches tant atten-
dues. Elle mürit dès jui
Le fruit est pyriforme, régulier, vert jaunâtre,
SEA de carmin et de rouge F côté du soleil;
a chair est juteuse, fondante, fine, sucrée,
fégérémnenit parfumée. 11 est HE de cueillir cette
poire en 7 fois pour en prolonger la
jouissance
L'arbre est fertile, mais peu vigoureux. Ses
branches étant divergeantes, on ne le soumet 1
Fig. 109. — Poire Beurré Giflart.
difficilement à la forme pyramidale. Il va mieux
T Cognassier,
On le cultive encore en haut vent; en ce cas,
nous le greffons avec succès sur franc et mieux
ire sur greffe intermédiaire du robuste Beurré
Y-
Quand on tient absolument à planter des
poires précoces dans un v cer nous conseillons
plutôt le Citron des Carm S (poire Madeleine) et
le Doyenné de Juillet (Dikstelen) : ; la végétation
en est plus robuste et le rapport plus grand pour
la spéculation.
——
L'arbre-mère du Beurré Gayars a été
en 1825 par M. Giffart d’ Angers a
Fe Micurers.
RE
EXPOSITIONS
Nous recevons la lettre suivante :
Colline de la Paix, Villefranche S/mer
(Alpes maritimes, France ce)
5 juillet 1897,
Monsieur,
1
Voulez-vous me permettre, en ma qualité
d'abonné de La Semaine Horticole, de re
une À de l’article « Expositions, » p. 242,
gave croissent lente tement...
« Cote. -ci donne naissance à un gigantesque
« bouquet ne fleurs blanches
Nine x Agave sont actuellement en 7e
« à Hambourg, leur âge est évalué à 50
« 60 an
Habitant is la région méditerranéenne oùles
Agave americana et Salmiana sont absolument
,
vV donner au sujet de leur
mode de croissance et de floraison quelques
Loberose que voici :
V v endant bien longtemps,
au loin la légende de s
floraison après un siècle d'existence, Cela est faux.
resqu
Jes Littoea en épi, plus ou moins allongé, point!
ou arrondi à l'extrémité, mais toujours dense. Je
re
intéressant pour ] ra:
vaie. a 1 atoe le nom “es ne
être tm car bouquéh
Recevez, Monte mes civilités.
RoBerr RoLarDp-GossELIN:
nan
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Lettres reçues : J. Ra Ch. d LT
NN, = P'0 Hi L r Dani. mr |
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SOMMAIRE DU NUMÉRO 27 :
Chron —
Serres pub biqes de Paris IL. Le fleuriste de la ville: 275
2 ardin d’hive rire royal de Lae ; 75
Lé plantes en ur: Les plantes ete ‘ 270
Jo ournal des Orchidées : Une visite aux serres
d’Armainvilliers. — Le livre d’or des Odon-
tog, 278
rs dégénérescence des ‘Orchidées 279
ra otes. Frs re PE ; 280
rrespondance . 281
ss Reine I ris Kaembferi 281
ei gum jar du Péroë. 281
10 .. : Ps AUS
— yrel “una deg Autre Se 0
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18: 110. Le ar d'hiver de S. M. le Roi des
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importations des belles Orchidées suivantes, en plantes parfaites :
Cattleya nobilior, superbe espèce qui n'avait plus été importée depuis
longtemps , . . xx sr 10, 15,20, .et 80 france
Laelia praestans et Pinelli, belles touffes dé, .' 10 à 25 »
Laelia grandis tenebrosa, bonnes plantes . . 15 à 40 »
Cattleya aurea . . . à ie es. 60 »
Vanda Sanderiana, rites bidrée enracinées , . BO à 150 »
Dendrobium nobile chinense, variété d’une
coloration intense . . +. 1 S 00 »
Oncidium Marshallianum. dur 0 9 19 »
Cattleya Mossiae var. Araguaensis . . 5-0), 00 »
Phalaenopsis Sanderiana . . . . . . . 20 à 60 »
DéndrobiumFarmeri . . “20m avr 10 à 40 »
» chrysostoxum--:+; "41.824.009 »
» Mac-Carthiäe . Or ERR RATE »
Laelia crispa var. superba. . . . LA OUIOE à OÙ »
Cattleya Schilleriana . . . > ROMEO PU: 40 »
Epidendrum vittelinum ma) us 12 0. 4 à 8 »
Laelia majalis, fortes touffes . . ER not Qi à:198 »
»'.254P0IQS,) fortes tofs D. à 2 8 à 20 »
» anceps alba, fortes touffes . . . . . 15 à 50 »
Oncidium Forbesi . . . 5 à 10 p
Vanda coerulea chinense, Rs ei toues. ti
rare, . DES ad so ni10D:.:à 00 »
Odontoglossum Insleyi . Sub: our aresionur dot à. c8 »
Etc., etc. etc.
SAMEDI, 31 JUILLET 1897
273
Samedi, 31 Juillet 1897
CHRONIQUE
La culture du Rhododendron en Angle-
6 juin, 10,0
admirer , at 44 florales.
A Hambourg. — Floralia, journal horticole
hebdomadaire illustré, pus à Groningue sous
la rédaction iet et J. H. Beekm
Bzn, engage v vivement ses re à se .
la grande Exposition RS du de Ham-
bourg, « où il y a beaucoup de beau à
tout les jeunes dans D crues doivent faire
L'occasion leur sera off
ir, mieux on est apte à se perfectionner. »
ne saurait mieux dire.
Quelques chiffres. — Pour la troisième
Exposition été, qui s'est ouverte à Ham
à la disposition
du Comité plusieurs prix . spéciaux
d'une valeur totale de 5020 marcs (6275 francs).
La “sd se Hgnhone ayant voté 50,000 marcs
à affecter c x d'honneur aux diverses
PA le jury pourra à nouveau récom-
Penser largement les exposants qui sauront se
ue uer.
écoratifs ; _ 45 dans la section des fleurs
coupées ; total : 356!
d 34 exposants ont été primés pour leurs envois
€ Rosiers à haute tige à l'Exposition perma:
nente; 42 pour des Rosiers à basse tige; 28 pour
des Sroupes de Conifères, etc.
_ Moyen de se débarrasser des pucerons.
Un journal hollandais signale l'emploi de
l'eau provenant de la cuisson des pommes de
efficace pour débarrasser les
fois. Quelqu'un a-t-il fait un essa enre ?
Il serait facile à tenter en tout cas.
e fraise extraordinaire. — D'après son
apr
nous, la fraise Louis Gauthier, as gars
fé
s, le fruit est beau et sa chair
blanche très nr 2 Néanioisie, voilà assurément
une fraise difficile à avaler... en une fois.
Garnir les grands arbres de plantes grim-
pante pousse avec grande vigueur. » ___——
simplement au pied de l'arbre, le n en
ne trouvera qu'une terre épuisée; pr ph
celle-ci partiellement par
vieux solitaire l’aura vite explorée de ses racines
Le rem avant que notre protégée ne soit
même bien
Pour obvir à we” inconvénients, on fera bien
d’enterrer un tonneau au pied de l'arbre; o
pratique L iatus trous dans le fond du récipient
t met une bonne partie de tessons,
scories, etc., pour fournir
s
sante — (dont vs nt ane varie selon l’ re
de plante grimpante) — et on y met en place
l’arbrisseau désiré. Plus de danger maintenant
qu’il soit affamé par celui qui lui porte ombrage.
L’'Eichhornia crassipes menaçant la navi-
gation en Floride. — Il y a peu d’ années, cette
plante fut so en Floride et placée dans
un étang pour son effet ornemental. Actaeilés
ment, l'E. crassipes s’est tellement tel et
multiplié, qu'il menace d'interrompre la naviga-
tion dans la rivière Saint- veaysi La législature du
pays envahi fait rechercher en ce moment les
moyens de détruire cette ee, spé ei fléau
venu naguère de l'Amérique du
Les pommes des États-Unis et du Canada
nous font sur les marchés étrangérs et principa-
représentaient plus de 500,000 barils. L'année
dernière le chiffre s'élevait à 2,000,000 barils,
dirigés pour la plupart sur Liverpool. Que sera-Ce,
dans Es ad ve si cette augmentation se
maintient dans les mêmes proportions ?
Des ab rit frais de l’arboriculture améri-
vons encore rien à craindre; ils
,
les expédier en excellent état à
distances.
de très longues
L’Asparagus Sprengeri SR RE __ Cette
jolie pee introduite depuis peu, vient déjà
de yet une variété ts Celle-ci fut
présentée à une des ères séances de
neiété Nationale d’ etticéltse de France, par
M. D
x
UV
semis à Fétsphssemente de
A hnira.rint
l'u
et très méritant.:
Expositions. — Le Comité de l'Exposition
permanente d’horticulture (juin-novembre) d
Francfort s/M. organise des expositions tempo-
raires aux dates suivantes :
ru Begonia tubéreux, Pelargo-
Aoù loxinia, Dahlia, etc, —
Collette à 3 Panel de commerce. — Octobre
Fruits et légumes. — Novembre : Cheyssnthe:
mum et plantes à à ah à tro e.
ime temps que se tient l'exposition
industrielle suédoise à tuclheless cn y organi
2 août; l'exposition automnale durera du 23 sep-
tembre au 1°" octobre
Traitement préventif et curatif de la
cloque.— Jusqu'ici la cloque du pêcher était con-
sv si comme inguérissable, aussi se bornait-on
ouper les feuilles et les rameaux attaqués.
FA Horticole donne le remède que voici :
Sulfate de fer sp 150 grammes
Sulfate de Cuivre .. . . . 300 »
Eau Pr 21 ROIS
n dissout premièrement le sulfate de fer et
ensuite le sulfate de cuivre. En employant la
d'atteindre toutes les parties de l'arbre.
Par suite des orages et des inondations
qui ont sévi, en ces derniers temps, én France,
les récoltes ont été saccagées en “beaucoup
d'endroits et principalement dans les régions du
Sud-Ouest (Haute-Garonne ét Gers). Des trombes
pe ont pe ri punis ser en beaucoup d’en-
— Ce très défavorable
D renieines te ;
inondations, gelées tardives, grêles et cyclones
se sont unis et ont causé énormément de dégats.
La Société française de Viticulture et
autre congrès se réunira pendant le concours
général agricole, qui se tiendra à Paris au com-
mencement de l’année prochaine.
Une Exposition nationale de Chrysan-
thèmes, plantes fleuries, fruits et légumes est
dre par la Peut Nationale d’'Horticulture
de France, du 10 au 14 novembre prochain, au
Jardin es Tuileries, à Paris
L'utilisation des Le provenant de
l’égrenage des grappes aisins. — Voilà
déjà js ongtemps qu'on nt le moyen
que ds ces petites bai
n, le Bulletin Horticole de L Société
d'Horticulture de hd
s estion p
ons
l'atiisation de ces cash à verts en
Ne fait-on pas de même avec les groseilles
v
de raisins, préparées en compo
manière que ces dernières, donnent, suivant le
préconisateur, un ur excellent, digne du plus
pt des gastronom
$ un avenir Pa prochain, nous verrons
dsnode es grains verts des fruits de la vigne, être
un produit recherché, qui se vendra couramment
274
LA SEMAINE HORTICOLE
aux halles et aux marchés. Ce serait certes
favorable à la culture de la vigne dont les
résultats pécuniaires sont, de nos jours, souvent
très aléatoires.
Le « Gartenflora » nous apprend que sur la
proposition du Landraih S tibenraïüch, on va faire
Teltow, d'initie r les
places publiques, l'exécution de parterres et de
jardine ts d'agrément, ainsi que les soins d’entre-
tien que ces différents travaux réclament pendant
les quatre saisons de l’année.
Depuis nombre d'années déjà, les autorités du
district avaient mis de fortes primes à la dispo-
munes usèrent de ce
de
leurs élent en suivant le programme pratique
qui leur était tracé. Dans ce but, il a été alloué
chaque instituteur une somme de 250 marcs
annuellement et cela pendant cinq ans.
Wistaria chinensis. — Le Wistaria chi-
nensis (syn. Wistaria consequana, Glycine
sinensis), que, d'après lestravaux récents de fée
il faudrait appeler Wistaria polystachya, est une
e, n'est, paraît-il, qu'une forme j HS
naise de l'espèce précitée.
se ue le climat de Belgique, le Wistaria chi-
s est entièrement rustique. magnifiques
“ème à feuilles pennées, sont d’un pr ravissant
pour la garniture des murs, des vérandas et même
isolées sur les
alissage.
nr mer on doit se garder d’abuser de la
taille, qui est une grande entrave à la floraison.
En effet, les fleurs ne paraissent _ sur les
a anse de trois ans au minimum.
multiplication se fait par marcottes où par
Miuihires en serre; on peut aussi faire le greffage
formées son ne sous chà en ayant
soin d'en complètement les fragments de
racines.
T Fr 121 A’'h +: 14 à Bruxelles
en 189 art tsar membres du jury
A p
personne ne s’est douté dan monde horticole
(la presse nm _ suggestive à cet égard)
qu'il y a cette année, deux grrrandes expo-
sitions d’ Re à one RE Brides 8,
rabant.
an
C'était pourtant comme cela l’une s'est
étrangers appelés à les contempler.
Et pourtant, ces expositions Tervueriennes
ont coûté pas mal d'argent. N'est-on pas en
droit de se demander à quoi elles ont servi?
Quelle a été leur utilité et quel progrès en horti-
culture ont-elles en évidence? — Tout
monde répondra ses ces expositions villageoises
n'ajouteront qu'un relief bien dubitatif sur une
des principales industries de la Belgique, cette
terre classique de l’horticulture, où l’on ne peu
et ne doit faire que grand et beau, ainsi que Gand
le prouvrera, l’année end.
Ë
longtemps après,
peut- -être, La Semaine H Rs dira franchement
congo-
laises, sont terminées, elle peut bien le dire fran-
e pense, sans être accusée
Horticole se 5 ts d'ajouter qu'il n’en pouvait
: personne ne doit être accusé
partout où il y a une exposition universelle, l’hor-
ticulture est la grande sacrifiée. Tout a ur les
—. industries, rien pour La ae
e faire alors? « Plus faire » comme
dit à RE er de rare chez. elle,
comme naguère Flace du Trône et Place du
Sablon !
serait injuste de ne pas les mentionner.
Cabinet de . — Au nombre de toutes
les innovations que compte l'Exposition Inter-
nationale d'Horialure de Hambourg, le cabinet
de lecture n’est pas ?
Il est installé er dans le bâtiment de
la direction, comprend une bibliothèque horticole
bien fournie, des tableaux et des dessins de fleurs,
de plantes et de paysages, une 4 mes table
et de nombreux sièges fort s. Un cata-
logue est à la disposition . es qi peuvent
l'emporter et le consulter à domicile. Les journaux
périodiques sont bien représentés ; inutile de citer
au nombre d S
viaité | très assidûment et qu'il rend de sérieux
services aux professionnels de passage à l'Expo-
sition ?
Corbeilles-suspensions en tourbe. —— more
fectionnée au moyen d’une grosse betterave : voici
un autre genre de corbeille dont nous trouvons la
description dans Flora
attac ee
ginale
nt REA AT
a Suspension restera dehors, comme c ’est
le cas chez l'auteur de l’article auquel nous em-
pruntons ces détails, — au milieu, un Bambusa
ph aux deux bouts, une graminée pous-
sant vi ment, par exemple, Jsolepis gra-
cilis. Me autre corbeille : est garnie, au milieu,
. ressante tentative de décoration,
ES
e Fougère, aux deux extrémités, d'un Sa
Fran glabrum Datredpéine
x corbeill
Si les corbeilles peuvent être « su uspendués du
courir à des espèces
le mieux sera de la plonger de temps à À autre
entièrement dans l’eau. Dans le courant de l'été,
un peu d'urine de vache diluée ou d’e
Le Gesses odorantes. — Za Semaine Hw.
abondance rare dans
production florale
L’Exposition de la Société royale d'Hor-
ticulture d’Anvers ( 31 juillet-3 août). —
Cette exposition, organisée dans la plus belle
salle qu'on puisse rêver et qui n’a certes pa
son égale en Europe, ést très brillante. Le grand
orent Pauwels, y
soir; é mardi, de 10 h. du rmetift à1oh. du soi à
sil sera éclairée 2 à la lumière électrique
public visitera la première exposition Of. .
dans le Palais des fêtes de la Société royale
"Or chidéenne, la prospère. Société =
teurs bruxelloi ;
ü »
p
“4
ta
Mriok
SAMEDI, 31 JUILLET 1897
SERRES PUBLIQUES DE PARK
(Suite, voir p. 205)
II. Le fleuriste de la ville
Le transfert du fleuriste de la ville, décidé en
pare depuis plusieurs années, est actuelle-
n train de s’opérer, et le vaste établisse-
Boulogne
Nous avons voulu jeter un dernier coup- -d'œil
et dire un dernier adieu aux serres qui vont dis-
paraître, et nous sommes allé, vers la fin de juin,
visiter l’ancien fleuriste de la Muette.
Le déménagement était déjà commencé, et
nous n avons plus trouvé dans leur habitation les
ain nombre de plantes de
remarquables,
Aroïdées. Voici la description sommaire des
serres, qui s'ouvrent à droite et à gauche sur un
couloir commun :
D'abord une serre consacrée ss spécialement
à la multiplication. re ouvors d’intéres-
santes séries de Ber tolonia, Sonerils, Begonia F
anthes Dyerianus, petits Palmiers de semis, etc.
En face, dans une autre grande serre : divers
beaux end Anthurium, Croton, Bego-
nia, Dracaena, Passiflora, de beaux spécimens de
, Coffea
Clavija, Coccoloba, Sterculia, Dieffenbachia,
l'Anthurium Hookeri, à feuilles presque sessiles,
" A Im gépocirans à feuilles très larges et à sp adice
arquablèment long, l'A. Lindigi, etc.
Le troisième serre dans laquelle nous péné-
trons ne renferme plus que quelques Pelargonium
et
nombre
de beaux spécimens de Philodendron ous,
de P. giganteum, qui mérite si bien son nom,
P. Hottonianum, P. Ghesbreghti, P. grandi-
zolum, des CR Draçae pnas: Calad ium,
P othos gl
Une “ane pl ut ‘est surtout remplie de Petites
@
‘4
p
re)
er
m
Ke]
D
Fe
@
[=]
Oo
S tai ses suivante, à moitié ed contient des
Aspidistra, de jeunes Cocos, Thrinax, Kentia et
autres Palmiers, pose = Dion ianbies : Bro-
melia, Bilbergia,
nan, deux de erres adossées, qui se
trouvent près du. massif précédent, renferment
à N grand nombre de Ficus ” haute taille, des
rangers;. Bambous, Aralia
- Nous n'avons pas la préten fers de décrire en
_ lignes le vaste établissement qui fournit
qualités prodigieuses de plantes à l’ornemen-
“és de tous les jardins et squares de Paris, et
ui, sous une habile direction, est arrivé à de si
beaux résultats que l’on : SU nr
son équivalent à l'étranger. Le moment serait
mal choisi rm rs Sébr ‘décrire en n détail le
Aburiste de la v
(A suivre.)
GLT
LE JARDIN D'HIVER DU DOMAINE ROYAL
DE LAEKEN
(Voir fig. 110, page 277)
La plupart des pr 2e amateurs d'horticul-
ture, qui viendront à xelles visiter sa mer-
veilleuse Exposition Tosétnot voudront
aeken, si renommées
fait connaître et apprécier les splendides collec-
tions de plantes et de fleurs que recèlent les nom-
breuses serres. La presse de tous les pays, tant
quotidienne qu'hebdomadaire, a décrit les mer-
veilles végétales avec un luxe de détails bien fait
pour intéresser les lecteurs; les revues horticoles,
dans des descriptions d’une nature plus spéciale,
ont initié les amateurs et les horticulteurs aux
richesses qui forment les admirables cultures de
la résidence royale; certains organes de la presse
horticole ont publié de belles gravures représen-
tant surtout le grand jardin d'hiver. Tout aïnsi a
contribué à faire connaître et apprécier les A
tions du Roi. La Semaine Horticole, à son tour,
désire contribuer à répandre encore davantage
la connaissance des trésors réunis et choyés avec
tant de sollicitude par le premier amateur de la
Belgique. Nous commençons la série des études
nous consacrerons aux serres royales, par la
description du Jardin d’hive
ette superbe construction, dont les dimen-
sions lorestes font qu’on l’aperçoit à de grandes
distances, est un modèle d'architecture horticole.
grande somme d’ études à l’architecte qui en à
dressé les plans; il fallait, à ces proportions
gigantesques, joindre la beauté et la solidité;
‘auteur des plans y a pleinement réussi; s’il y
avait une critique à formuler, elle concernerait la
hauteur de l'édifice qui dépasse peut-être ce qu'il
f: les mê
ntes, même
écimens, s'y trouvent dans les
n d'hiver a la forme d’une rotonde et
ntenu par d'énormes arcades en fer qui,
vers le tilibs s’appuient par des coudées sur un
immense cercle maçonné, supporté par trente-six
osses colonnes ; celles-ci mesurent 3 mèt res de
circonférence et contribuent beaucoup à l'em-
bellissement intérieur de ce palais de Flore. Ce
palais, haut de 32 mètres et large de 58, est sur-
monté d’un dôme qui à son tour supporte une
énorme couronne royale.
Intérieurement, le jardin d'hiver est traversé
par un large chemin en mosaïque aboutissant à
un autre qui fait le tour du monument. Le double
espace limité de la sorte par les chemins, est
_ par les géants de la flore sacre Le
siteur, arrivé au seuil de cette serre nstre,
s s'errêté bubsé par la grandeur du tn à ei se
déroule sous ses yeux ébahis : les proportions
colossales de la serre, les dimensions inusitées
opiques,
déploie là, tout, en un mot, cause une impression
profonde et fascine le visiteu
N'importe où le regard s 'artête, partout, dans
toutes les directions, dans t tous les coins,
trouve des sujets d’admiration, car, disons-le
bien haut, le spectacle qu roffre cette hardie con-
verain, est unique en son genre !
vingtaine de mètres et combien s ces
gigantesques Phoenix reclinata, cer . défaut
ant np ak beau
s de pt flore pal-
5
Le)
&
Lo
el
re
garni jusqu’à sa base d'u
ét ne mesurant pas notes ab 10 mètre
diamètre et 8 mètres de hauteur; Phoenix sylves-
e tiges d'une réelle
variétés d'Areca sapida, l'une à fleurs roses, l’au-
tre à fleurs blanches, me actuellement en fleur.
de tous ce
cette gracieuse et UE cryptogame qui forme
de si ravissantes pelous
Les parois du jardin “d'hiver sont enrocaillées
et garnies de nombreuses Fougères et autres
plantes ae gps Je tout combiné et exécuté
avec un art consommé
Une remarqué que font tous les visiteurs com-
pétents et qui n'échappe même pas aux rofanes
dans les choses horticoles, c'est que, one ra les
géants qui dominent ici jus
plantes, tout est d'une santé robuste F7 « une
t tout de suite
prim
dans le traitement des beaux 2 qui sont
réunis dans cette monumentale
qué ces immense iers nota
quelques-uns d’un poids énorme, da été déplantés
il y a deux ou trois ans avec n plein succès :
travail hérissé de difficultés, mais conduit dé
é
cultures, M
actuellement le soin des cultures
royal de Laeken et qui s'acquitte de ses délicates
et importantes fonctions avec une intelligence et
un tact auxquels il ést juste de rendre hommage.
Cx:'D. B.
276
LES PLANTES EN SERRE
LES PLANTES INSECTIVORES
(Suite, voir p.55)
Rôle des insectes. — La partie la plus inté-
ressante de cette petite étude est certainement
celle qui a trait aux particularités ayant donn
naissance à la dénomination de plantes insecti-
vores. Ces s se nourrissent-elles d'insectes ?
Retirent-elles quelque profit de ceux qu’elles cap-
turent? Ces insectes fait prisonniers leur sont-
ils plutôt utiles que nuisibles ?
Voilà autant de questions qui, à l'heure actuelle,
n'ont point encore reçu de solution certaine, et les
différents auteurs qui ont traité ce sujet émettent
chacun des hypothèses diverses dont les solutions
diffèrent totalement.
ous n'avons pas l'intention de résoudre ni
même de tenter d'approfondir ces questions tout
à fait scientifiques, nous nous
=)
os
durant près d'une année
Au sujet de ces expansions membraneuses tubu-
laires désignées sous le nom d'urnes ou d'ascidies,
MM. Le Maoût et Decaisne s’exprimen
les insectes qui descendent dans le fond du tube
où ils. ont accès aisé, grâce à des poils réflexes
qui facilitent, par leur disposition, leur descente
dans le fond et leur empêchent en même temps
cenia et qui littéralement signifie cruche) est un
nom communément aux pétioles tubu-
laires des Sarracéniacées et aussi aux urnes des
Chez les Nepenthes, c'est une expansion glan-
duleuse, chez les Sarracéniacées et Cephalotus,
une feuille transformée en glande. Certains
c'est à dire, avant même que l’opercule ne se soit
laché; ce n’est donc pas de l’eau qui y a
pénétré, vu qu'il ne s’y trouve aucune ouverture.
Ce fait est très visible chez les Nepenthes et
Cephalotus, beaucoup moins chez les Sarracénia:
cées, quoique l'on aperçoive très bien, lorsque
l'urne est jeune, une suppuration autour des
parois intérieures du pétiole tubulaire. Des auteurs
prétendent que le liquide sécrété par les urnes ne
renferme aucun suc digestif comparable à la
pepsine; toujours est-il que cette sécrétion pos-
sède apparemment plusieurs propriétés; d’abord,
c'est que tout insecte qui y tombe ou qui y touche
seulement est perdu.
Une mouche ou une fourmi, par exemple, se
trouve dans ce liquide comme au milieu d’une
goutte d'huile, c’est-à-dire qu'elle fait tous ses
efforts pour s'échapper ou se mouvoir sans jamais
_ y parvenir, c’est son tombeau.
te, nous lui trouvons certaines propriétés
0
LA SEMAINE HORTICOLE
échapper aucune
odeur de corruption, et ce n’est qu'au bout de
plusieurs jours que l’odeur d'éléments cellulaires
en décomposition se fait remarquer. Nous avons
vu des urnes de N
remarqué plusieurs d’entre elles remplies de
fourmis, jusqu’au cinquième environ! Vous jugez
de la quantité qu'il en faut pour cela! Ces minus-
cules insectes, si intelligents pourtant, devaient
pour se rendre à leur dernière demeure, monter
le long de la boiserie de la serre, redescendre le
ong des fils de fer qui retenaient le panier, puis
remonter le long de la tige de la plante pour se
rendre ensuite. dans .l’urne; quel trajet pour
aller à la mort! car toute fourmi entrée dans
l’urne n’en sort jamais.
Des auteurs fantaisistes ont eru voir dans les
urnes de Nepent
fournir aux voyageurs altérés une eau limpide
unies; d’autres encore prétendent, malgré tout,
que dès que des insectes ont pénétré à l’intérieur
urnes, l'opercule s’abaisse et leur coupe toute
retraite !! Il est aisé de refuter ces assertions sans
fondement; les Nepenthes ne croissent générale-
ment que dans les lieux marécageux et. où l'eau
n’est pas rare, ensuite, une fois les urnes déve-
affectant la rugosité d'une lime, mais tellement
lisse qu'aucun insecte ne peut ni s'y maintenir
r
n'est pas en contact direct avec la paroi de l’'urne,
de sorte que l’insecte est forcé de faire une.
enjambée pour se rendre vers ce qui l’attire. Une
fois qu’il a pris pied sur la partie membraneuse,
il tombe, le plus souvent, et c'est tout. Parfois il
tombe, mais se rattrappe plus bas sans avoir
touché le liquide sécrété, alors il remonte ‘sans
teur de l'urne, car arrivé là, il est arrêté, une
partie excessivement vernissée constitue pour lui
une barrière infranchissable, elle est d’une teinte
plus terne et peut. être facilement observée.
L'insecte ne peut y apposer ses ventouses termi-
nales, soit qu’un principe actif lui brûle les man-
dibules ou les empéche de s'y fixer. L'expérience
de ce qui est avancé a été
reprises, non seulement avec des fourmis, mais
avec des cloportes, des mouches, des araignées,
-relles.
sauter.
ezles Sarracéniacées, l'urne est entièrement
l'intérieur, excepté sur la partie interne
br. evée en opercule qui est
tapissée de poils serrés et infléchis vers l'intérieur
de l'ouverture. La sécrétion des glandes n’est pas
si apparente chez les Sarracéniacées que chez les
SR COR
Nepenthes, mais il doit y avoir quelque choge -
qui attire singulièrement les fourmis et les
mouches surtout.
Cette substance ou particularité attractive doit
gare si elle s’aventure trop avant; elle tombe tt
c'est fini. Les insectes ainsi capturés vont s'en.
piler dans le fond du pétiolæ qui se termine er
un tube excessivement fin.
Dans les Droséracées, le Dionaea excepté, c'est
aussi la substance très visqueuse sécrétée par
les poils glandulaires disposés sur les feuilles
qui capture les insectes. On peut consulter à ce
sujet l'ouvrage de Ch. Darwin des Znsectivorois
plants, où l'illustre naturaliste a particulièrement
étudié le D. rotundifolia et plus sommairement
d’autres espèces du: m e, le Di
muscipula, Y Aldrovanda vesiculosa, 1e Dros
phyllum, les Pinguiculata et les Utricularia,
laissant complètement à l'écart les Nepenthes, les
Sarracenia et autres plantes à urnes. Ses ét
sur le Drosera sont un chef d'œuvre d'analyse:
appelant tour à tour à son aide la sagacité du
naturaliste, l'observation microscopique et l'ana-
lyse chimique, il scrute la struc de ces
sortes de poils glandulaires qu’il désigne sous le
nom de tentacules, leu ents, les cir-
LJ
®
nate d'ammoniaque, l'agrégation du protoplasm
sous l'influence de ces matières, la dissolution de
rique et valérianique. é
Il a constaté, par exemple, que le contact d'un
bout de cheveu, pesant o"£,000822, suffit pour
provoquer le mouvement du.,tentacule; Gl°
»00048 de carbonate d'’ammoniaque amènent
l’agrégation du protoplasme dans les cellules
supérieures du tentacule.
: Les insectes, ici, ne sont pas pris par S0ur
mandise ou curiosité, pouvant prévoir le dangër
jusqu’à un certain point à l’aide de leurs antennes
mais par surprise où imprudence. Les Drosera tt
Drosophyllum, par leurmignonne constitution,
peuvent guère retenir que de frêles insectes, 1
4 ches, cousins, moucherons, €"
tuant à fuir. Ces gouttelettes, d’une limpidité er
et brillantes comme les feux d’un diamant à
soleil, sont certainement un point d'attraction
d'appât pour ces légers volatiles.
| L. GENTIL-
(4 suivre.)
Naf 4
DUT EN
SATA
NM
NN
—_——
=
= —}
—
=
Fig. 110, — Le Jardin d'hiver de S. M. le Roi des Belges, à Laeken (voir p. 275).
UNE VISITE AUX SERRES D'ARMAINVILLIERS
Depuis quelques années, plusieurs hybrides
de premier ordre ont appelé l'attention des orchi-
“
L'un de ces hybrides, l'Odontoglossum X Le-
déjà une réputati i
ne croyons pas que l’hybride
turel ait jamais atteint cette beauté jusqu’à
l'introduction de la variété rufum, qui date de
l’année dernière,
M. Isidore Leroy, adroitement secondé, puis
continué par M. Jacob, avait opéré m
d'autres fécondations artificielles d'Orchidées, et
lors d’une visite toute récente à Armainvilliers,
où M. ’obligeance de nous montrer
les cultures qu’il dirige si habilement, nous avons
pu voir une remarquable série d’hybrides de tout
âge, quelques-uns déjà représentés par des plantes
très fortes et d’une vigueur superbe.
lusieurs ont déjà fleuri et ont obtenu aux
expositions les récompenses les plus hautes. Ce
sont notamment les suivants :
Cymbidium X Armainvillierense. Cet hybride,
issu du C. eburneum et du C. wianum, est
bien intermédiaire entre ces espèces, mais en ce
l une ses principales qua-
lités. Il a été obtenu également en Angleterre,
mais l’hybride anglais était un peu inférieur à
celui d'Armainvilliers.
Le C. rmainvillierense a les pseudobulbes
du C. Lowianum et le feuillage du C..eburneum
q
wianwm, et portant presque
autant de fleurs. Les fleurs ont la même grandeur
que celles du C. eburneum, mais elles ont les
sépales et les pétales un peu plus allongés,
oblongs-lancéolés, d’un blanc d'ivoire un
crémeux. Le labelle est très analogue à celui du
C. Lowianum, mais plus ample: il est de la
même couleur que les autres se
partie antérieure des lobes latéraux. Le disque est
jaune vif.
M. Jacob avait exposé en même temps que cet
au mois de février, le croisement
inverse. Nous n'avons pas souvenir d’avoir re-
_ marqué entre les deux une différence sensible,
LA SEMAINE HORTICOLE
sauf peut-être un coloris général plus blanc et
plus mat dans le second.
fois de cet hybride, qui provient du Caftley
Mossiae et du Laelia purpurata. Il a fleuri
Armainvilliers dès l’année 1895, et il paraît que
orme obtenue par M. Jacob est plus foncée
et plus belle que celles produites en Angleterre,
Cattleya X Armaïinvillierense. Issu du C. Men-
del et du C. gigas. Il a fleuri pour la première
fois en 1895. Ses fleurs sont grandes, d'un rose
lilacé clair, avec le lobe antérieur du labelle rouge
violacé foncé et la gorge jaune.
armi les plantes issues de ce semis, il s’en est
trouvé une qui avait les pétales et les sépales
blanc pur. Le lobe antérieur du labelle était ma-
culé de rouge violacé foncé et bordé de blanc.
Lacliocattleya X Leroyana. Cet hybride, qui
provient du Cattleya gigas et du Laelia purpu-
rala, est considéré par M. Jacob comme le plus
beau de tous ceux qu’il a obtenus entre Cattleya
et Laelia. Ses fleurs sont très grandes, bien for-
mées, avec les pétales très amples, rose pâle, et
lé labelle large et superbe, d’un rose cramoisi un
peu vineux rappelant le C. gigas, un peu dé-
adé à la partie antérieure.
Laeliocatileya X Facobiana. Issu du Laelia
Durpurata et du Catileya Mendeli. 11 vient d’être
reproduit en Angleterre sous le nom de L. x Eu-
il a obtenu un certificat de re classe.
La forme d'Armainvilliers a les pétales larges
Be vif
de grandeur moyenne et de forme a
ondulée sur les bords, rappelle plutôt le Laelia
Durpurata, mais en plus gr Ï
remier ordre et
resteront parmi les plus beaux gains horticoles de
la famille des Orchidées. ”
superbe culture des autres plantes, la belle
tenue des serres, ne font pas moins d'honneur à
M. Jacob. ;
La plupart des Orchidées se trouvent dans un
pavillon comprenant
disposées parallèlement de
£
Begonia, de Fougères, etc., offre un aspect des
Is.
frai
bement cultivées: des bid owianum et
cburneum, Cypripedium insigne et bellatulum
d'une vigueur exceptionnelle, De
m Lanceanum
Kramerianum, ampliatum, Phalaenopsis Schil-
: aec et Saccolabium divers,
Coelogyne cristata et
rablement, Odontoglossum Insleayi, Cervantesi,
nebulosum, etc., etc., Epidendrum . Stamfor-
anum, ÆE. vitellinum, parmi lesquels nous
D
ES
anu
remarquons deux plantes d’une variété exception-
cé à L
nelle, à fleurs très amples et d’un
grandes, très
coloris extrêmement ‘intense, à pédicelles relati-
signaler principalement.
FAR EIRE OS (]
vement courts, formant une panicule Serrée dy
t
plus
de
blanches à la hauteur du milieu du stigmate, Le
pseudobulbes ressemblent à ceux de. l'O. Ris:
et il ne serait pas impossible que cette plante
eût quelque parenté avec lui.
sea phy
diverses et petits Palmiers, Sphoerogyne impe.
rialis, et une collection de Cactées en très fortes
petites plantes qui sont utilisées à la confection de
superbes motifs de mosaïque, que M. Jacob dirige
avec un goût délicat.
Nous n'avons pas parlé des semis de Cattleya
é assez gran
GTie
LE LIVRE D'OR DES ODONTOCLOSSUM
VIII. Odontoglossum crispum var. Reine
des Belges :
(Voir fig. 111, page 279)
La Semaine Horticole n'a, jusqu'ici, reproduit
dans sa galerie des fameux Odontog ossum qu
des variétés maculées. Celle qu’elle figure aujou-
d'hui est, au contraire, d’une immaculation
«
on Vif:
JÉTMEE"
ginale ; sa fleur est grande, admirablement faite,
ses segments sont larges et toute la fleur est
comme cristallisée. !
L'Odontoglossum crispum var. Reine des
Belges est et sera la variété de prédilection des
délicats. Si les grandes variétés maculées, les
plus célèbres, que La Semaine Horticole a déjà
eu la bonne fortune de présenter, une à une, à
pra ont pu les séduire par leurs panachuré
issimes, nous sommes assurés que celle-tl
ric
ralliera les suffrages de ses lectrices et sera
préférée des dames ; c'est la variété d'Odonr
lossum crispum la plus pure, la plus jeune €t
plus fraîche qui soit. = té
2H existe encore deux ou trois autres variétés
blanches très belles; celles du baron Schrôder
de M. Warocqué et de M. Jules Hye sont ©.
" Arnozn WHITE:
3
FE e
Culteurs de Érinis: “& Angleterre et de Belgique,
labiata dé
a _—
SAMEDI, 31 JUILLET 1897
LA « ee » DES ere
‘encre va-t-elle
aller d
sacrifier à cette question un peu du contenu de
mon encr ier
Sont- elles assez malades les pauvres? Volà
‘on a constaté le besoin de leur consacrer un
laboratôire de chimie et un amphithé âtre pour la
et la
je dois avouer que
doses D mens m'a toujours laissé un peu
incrédule .
Certes, on n’a pas atteint la perfection en cul-
ture, on ne l’atteindra jamais, la per rfection
monde, mais quels progrès
la culture des Orchidé
non à l'emploi de procédés À a 23 vi mais bien
à une longue expérience prat Pour ne
parler que de la culture Dee interrogez les
principaux amateurs et horticulteurs du pays:
MM. Kegeljan, Comte usies, Massange
de Louvrex, "Hye-Leysen, Van Imschoot,
Warocqué, Linden, Peeters, pe pour ne
nus. Demandez-
terrestres? —
leurs serres un laboratoire de chimie et une salle
d'amphithéâtre pour disséquer er Orchidées!
Je suis d'accord sur un point avec M. Truffaut,
et j'irai même plus loin que lui, ré n'hésite pas à
déclarer que toutes les Orchidées dépérissent ;
elles ont cela de commun avec les autres familles
du règne végétal, bien qu'à un degré moindre,
cela ne serait pas difficile à démontrer
faut-il en conclure que les Orchidées dépérissent
parce qu'il leur est impossible de trouver na-
tarélpmaersà en Europe les on indispen-
sables à leur existence? — us ne sommes
plus d'accord. Je soutiens, en ce di
que les Orchidées cg ne dépérissent en
Europe, 1° que là où elles sont mal cultivées ;
meilleurs ne français ; je n'ai do
discuter avec ele 2me motif que j éribde
? ”
d’autres, et vice
diront que telle Orchidée poussait ne
et fleurissait abondamment dans la s 5 ge, à
alors Ee ’il était impossible de la faire prospérer et
serre n° 1, et cependant même
ératar , même exposition, mêmes procédés
de culture dans les deux serres. — Il y a là des
Pathie, mais qui, eux, exercent leur influence sur
Certaines reg Est-ce que l’ancien Cattleya
n'y en fût-il resté que douze
exemplaires Vite actuellement, de la première
é ction, qui date de plus de cinquante ans,
ncore faudrait-il en cten que la thèse exposée
par M. Truffaut et Hébert n'est pas absolue ;
ne faut-il pas répéter ici cette vieille réponse :
s gens que vous tuez se ent assez bien ?
Pour ma part je puis citer, en ce qui me con-
cerne, deux pe es. Deux plantes entre
toutes ont la réputation d’être très difficiles
conserver. L'Epidéhdrum vitellinuem mayjus et
l'Oncidium Harrisoni.— ier, de Aoraisun
acile, dépérit, dit-on, au bout de Sr er ri
en Sa qua alité d'Oncidium brési n'ai
ais su tenir chez moi l'Epidendrum vitelli-
num majus. Mon vénéré ami, feu M. de Puydt,
en possédait datant de la première TR EE
Les plantes de
gr
chaque année en volume et en floraison. — Il y
a cinq ans, j'achète chez un horticulteur montois
un fond d’ Orchidées dans lequel se trouvait un
pourrons être fixés à cet égard que dans six ou
ans
En effet, si les doses chimiques employées en
culture font leur effet, cela
nos T2 paysans ce qu ‘ils pensent des nitrates.
x qui ont essayé d'améliorer leurs terres
avec cie nitrates ont constaté tout d’abord des
résultats pr one mais quels désastres quel-
ques années plus ta
On pourra m "objectét que certaines plantes que
je possède depuis s huit ans, finiront par dégé-
nérer. — n’est pas du tout démontré, et
le contraire semble résulter des exemples cités
plus haut. Et quand cela serait? Je m'estimerai
Fig. 111. — Odontoglossum crispum var. Reine des Belges (voir page 278).
Oncidium Harrisoni. Cet horticulteur possédait
n
pas embarrassé de démontrer que ces vert
prospéraient “chez d’autres. — J'en suis tout
simplement venu à me décider à ne pas tenter
Phiiséssiblé, et je me suis contenté de conserver
les genres et variétés, assez nombreux encore du
L
reste, qui prospéraient dans ma serre. Je n'ai
nfiance dans les procédés
cu
réussissent, ce que je leur souhaite, nous n€
toujours très heureux d'avoir pu conserver chez
moi, pendant 15 ou 20 ans une plante d'Orchidée ;
. y a tant d'autres membres de la grande famille
égétale
les procédés chimiques indiqués dans le rapport
e MM. Truffaut et Hébert, il pourrait en résulter
ue l’on abandonne un peu les soins que l'on
donnait auparavant aux Orchidées. — En cul-
ture, de même que dans toute autre branche sou-
mise à l’activité humaine, il y a une tendance à
se servir d'équivalents, Vrai on pense que ces
un travail plus c considé-
”
e que cel
mar cédés. — On se dira alors : à quoi bon prendre
280
LA SEMAINE HORTICOLE
ce ne sera plus seulement une dégénérescence
d'Orchidées, mais bien une dégénérescence de
culture que nous aurons à constater.
Mon avis est donc qu’il faut attendre quelques
années; alors MM. Truffaut et Hébert nous
auront édifiés sur les résultats acquis par leurs
tes, trop savantes recherches. — e
—
®
A
même certaines d’entre elles, dépérissent partout
en Europe.
Pour terminer, je propose de soumettre aux
amateurs et horticulteurs du pays, le question-
naire suivant, que le journal peut rendre plus
complet, s’il en voit l'utilité :
1° Vos serres sont-elles situées en ville ou à la
campagne; sont-elles doubles ou simples? Quelle
est leur exposition ?
2° Vos cultures sont-elles installées en pays
plat ou montagneux, boisé ou non ?
3° Quelles sont les Orchidées prospérant le
mieux chez vous; quelles sont celles vous don-
nant la plus belle floraison ?
4° Quelles sont les Orchidées venant le moins
bien chez vous, et celles fleurissant le moins ?
5° Quelles sont les Orchidées qui n'ont jamais
pu résister dans vos serres:
‘ai l’intime conviction que si
J'ai.1 de nombreux
des constatations assez intéressantes et proba-
ement très utiles à faire pour la culture des
Orchidées. A. Wincoz.
PETITES NOTES
n peut lui rattacher comme synonymes les
plantes connues dans l’horticulture sous les noms
de C. pendulum et de C. bicolor. Ce dernier est
à rencontrer
c e e géogra-
caractères distinctifs valables.
Quant au C. pendulum, on désigne souvent sous
ce nom les formes du C. aloifolium qui ont
constituer une espèce.
Le Botanical Magazine. a figuré, sous le nom
de C. pendulum var. atropurpureum, une variété
bien distincte et de beauté supérieure, ayant les
pétales et les sépales marron pourpré et le labelle
rose pâle tacheté de brun pourpré; mais rien
n'empêche de rattacher aussi bien cette variété
au C. aloifolium. Elle était originaire de Java;
le C. aloifolium se rencontre dans l'Asie conti-
nentale, au Sylhet et au Népaul.
Se i
plus brillant et offrent un contraste remarquable
_ de jaune verdâtre clair et de rouge brunâtre
Dendrobium suavissimum. (e)
donné à ce ndrobium fait allusion à son
parfum, st exquis, et l'espèce est tout à
s
disposées en grappes terminales pendantes assez
lâches, au nombre de 8
que analogie
mbriatum oculalum, mais
elles n’ont pas le labelle frangé, ou presque pas.
La fleur tout entière est d’un beau jaune d’or,
et le labelle porte à son ouverture une large zone
rouge-brun pourpré intense. Les pseudobulbes
courts et trapus, fusiformes, rappellent ceux du
D. chrysotoxum, et portent à leur sommet 3 ou
4 feuilles assez courtes, oblongues aiguës.
Cette belle espèce fleurit au mois de mai. Elle
vient d’être figurée dans la Lindenia.
Cattleya Eldorado crocata. — Cette char-
mante variété, l’une des plus belles assurément
as bien connue, et on la
souvent avec d’autres. C’est une forme
anche, et non rose plus ou moins pâle. Mais il
est bon de rappeler à ce propos qu'il existe trois
catégories de Cattleya Eldorado blancs :
La iété crocata a les fleurs grandes et à
segments amples, blanc pur, avec le disque
orangé foncé ;
La variété Wallisi est aussi remarquable que
la précédente, mais elle a le disque jaune clair
et non orangé; elle est très rare également.
La variété virginalis où alba, telle qu'on la
rencontre souvent dans les cultures, est pareille
à la précédente au point de vue du co oris, mais
elle à les fleurs moins grandes et moins belles.
C’est une forme assez inférieure.
On désigne aussi sous le nom de virginalis
des formes très pâles, mais non blanches, ou des
ormes blanches qui ont le labelle maculé de
pourpre.
Rhynchostylis retusa. — Cette Orchidée de
serre chaude, dont le nom ne dira rien à beau-
Coup de cultivateurs, est beaucoup plus connue
sous le nom de Saccolabium Blumei. En réalité,
ment à la forme de la colonne, qui est longue-
ment prolongée en pied, tandis qu’elle ne forme
pas de pied dans les Saccolabium. A part la
forme du labelle à sa base, où il présente une
sorte de sac, le R. retusa rappellerait plutôt
certains Aerides, l'A. multiflorum par exemple,
: bium.
qu'un Saccolabi
elle produit des grappes très
denses et allongées, et quoique chaque fleur ne
t grande, l’ensemble est superbe.
Les pétales et,les sépales sont blancs avec de
petites macules rose pourpré: le labelle est tout
entier rose pourpré.
n est généralement d'accord pour considérer
. des variétés du R. retusa, les plantes
autrefois désignées sous les noms de Saccolabium
Praemorsum et S. guttatum.
[e])
Hybrides de Cypripedium. — M. Opoix,
chef des cultures du Jardin du Luxembourg, à
présenté, le 24 juin ciété
cipalement d’une série de Cypripediu
et de plusieurs des espèces qui ont contribué à
PE
les produire : C. fonsum, C. superbi
Curtisi, C: barbatum, C. Las e C.
puis : C. X Ashburtoniae, C. x subercilia
C. x Paul Descombes, issu du C. Dante
du C.
qui rappelle le précédent ou le C. x
lontiae, etc.
ui-même, comme un exemple d’un procédé
qui, dans, bien. des cas, pourra donner de
résultats très intéressants. 1 To
fait supérieure. *
l'écrivait Reichenbach, un « air de famille »
avec le P. Liüddemanniana, de même qu'avec le
P. tetraspis. Il produit ses fleurs en racème gra-
cieusement défléchi, au nombre de huit environ,
Ces fleurs ont les sépales et les pétales rose vil
maculés et striés de rose pourpré plus foncé, avec
CORRESPONDANCE
QUESTION. — Je vous serais vivement obligé
de me donner un conseil pour me tirer dem
barras : fig
J'ai des Catileyala biata, Trianae, gigas, ete»
qui avaient toujours très bien poussé et fleuñ
j rande serre tem
pérée, que vous connaissez, Vers la fin de l'année
dernière, j'en ai transporté un certain
bien fleuri, les /abiata et les gigas ont fait @
pousses moins belles que d'habitude et ont l'ai
de languir un peu, ils n’avancent
Je les ai
parallèle à l'autre, et par conséquent le soleil les
éclaire de la même facon. À quoi ti
pas
à double versant ?
SAMEDI, 31 JUILLET r897
Réronse. — Il est un peu difficile de vous
renseigner sans avoir vu sur place les plantes et
xact
et surtout de culture d'Orchidées, c'est que quand
ien à un endroit et y
| autre partie de la même serre.
| On ne peut certes pas dire en principe, et d'une
façon générale ,que les serres adossées soient mau-
vaises; nous avons vu des Cattleya pousser fort
- nairement très chaud, si l’on n’y ménage pas des
ventilateurs ouverts très souvent. Enfin, il arrive
tenir grand compte de
En dehors de l'influence du local, il est possible
que vos plantes n'aient pas eu un repos suffisant
cet hiver, qu’elles aient besoin d'être rempotées,
que la saison trop froide et trop sombre au début,
trop sèche et trop chaude ensuite, les ait incom-
modées, etc. Quelque soin que l’on prenne de
maintenir dans les serres une température régu-
lière, l'influence du temps se fait toujours sentir,
et il y a des années où les Orchidées, comme les
autres plantes, poussent moins bien ou mieux
que d'habitude.
# "x
I0N. — La plupart des publications
écrivent Cochlioda Noezliana;
Semaine horticole et le V t des Orchidées
impriment toujours Nôfzliana. D'où vient cette
différence, et quelle est l'orthographe exacte ?
RéPonse.— Lorsque nous avons importé cette
plante, nous l'avons décrite dans le Journal des
Orchidées sous le nom de C. Noezliana, et c’est
ans le journal; le nom de 1
édiée cette Orchidée est exactement
La
fécondations croisées opérées à l’état naturel :
O. limbatum, O. Fenningsianum, O. Leea-
num, etc.; ces form t assez difficiles à
distinguer et à classer, surtout par la raison
qu’elles sont reliées entre elles par beaucoup de
formes qui constituent une chaîne ininterrompue.
On ne saurait entreprendre de les nommer toutes.
LE JARDIN FLEURISTE
IRIS KAEMPFERI
Cette espèce japonaise, parfaitement acclimatée
i et en Belgique, est assuré-
ment l’une des plus belles du genre. Ses fleurs,
plus étalées que celles de l’Z. germanica, ont les
divisions externes très amples, horizontales, et
les divisions internes beaucoup plus petites ; elles
offrent ainsi un aspect plus massif et pl
attrayant. Elles sont très grandes, et mesurent
de 15 à 25 centimètres et plus; enfin, elles
ont des coloris superbes, allant du bleu foncé au
bleu pâle et au blanc.
Une magnifique série de variétés de cet Iris
était exposée à l’une des dernières séances de la
Société isi par M Lemaire.de Mont
Il n’était guère possible d'imaginer des plantes
plus vigoureuses et plus belles, des fleurs plus
tant de ne pas pouvoir relever les noms de plu-
sieurs de celles qui se trouvaient en arrière du
groupe :
Mie Feynande Viger, fleur blanc pur.
M. Abel Chatenay. Divisions externes violet
pourpré intense, striées de blanc des deux côtés
de la nervure médiane à partir de la base jusque
vers le milieu en dégradation; divisions internes
et lames blanches.
Me Yeanne Chatenay. Fleur bleu pâle, abon-
damment striée de bleu violacé vif.
chéron. Divisions externes violet pourpré,
plus foncées à la base, ainsi qu'au centre.
Egérie. Divisi t iolettes, très striées
de blanc à la base et jusqu’au tiers supérieur;
divisions internes et lames violet pourpré foncé.
L'Iris Kaempferi, que l'on désigne aussi sous
le
is, et certai
des collections très étendues, d’une
prenante. nte est d’ailleurs très estimée
dans son pays d'origine, où il paraît qu'on l’en-
toure d’une sorte de vénération superstitieuse.
Il y a vingt-cinq ans encore, elle était réservée
aux jardins du Mikado, qui avait sévèrement in-
terdit d'en vendre des exemplaires. Il est fort
e défense ait été abrogée.
aut, nous a paru constituer
une modification assez apparente dans cette voie.
‘est une espèce à rhizome, qui se cultive
sitions, et est ab
l'I. Kaempferi réclame beaucoup plus d'eau, et
Ja place qui lui conviendra le mieux dans le jardin
d'agrément est le bord des étangs. On compose
ainsi des bordures très élégantes, et qui, au mo-
ment de la floraison, c’est-à-dire, à partir de la fin
de juin, offrent un coup d'œil merveilleux.
FRUITS ET LÉGUMES
PHYSALIS DU PÉROU
Nous avons publié, dans le numéro 3 de ce
journal, p. 41, un article sur le Physalis Alke-
engi. Si nous y revenons, C'est que nous trou-
vons ; n très intéressant ouvrage de
MM. Paillieux et Bois, « Le er d’un
C Phy-
contre les maux de tête.
Mais, c'est comme fruits comestibles propres
à confectionner des tartes, des sirops, des confi-
tures et divers articles de confiserie, qu'on
recherche les baies du P. peruviana et qu’on
cultive au Pérou, au Cap, aux Indes, etc., la
plante qui les produit.
Dans un mémoire intitulé :
os generos y especes de plantas, etc. M. Marti
fes i
Enumeracion de
l :
pro
net,
mange les fruits parfu du
Dans le Manuel de jardinage pour le Bengale,
nous trouvons re consacré à notre
plante, qu
Le fruit, qui ressemble exactement à celui de
l'Alkékenge des jardins anglais, dont il est assu-
rément le très proche parent, est enfermé dans
distance l’un de l’autre.
Les plantes peuvent prospérer dans une terre
ordinaire de jardin, mais de préférence dans celle
i Lorsqu’elles sont
t
pour procurer plus de nourriture au fruit.
Les baies pendant les mois de
janvier et de février. Quoique vivace, le Physalis
La plante est délicate et ne supporte pas beau-
id. J'ai essayé plusieurs fois de la
is sans succès. Elle
[e]
[e]
=
"Oo
LL.
aphe du livre de l'auteur
anglais est applicable aux cultures de Physalis
pratiquées sous le climat de Paris, et, tout récem-
ment, une plantation qui nous de
8o à 100,000 fruits, ne nous en à donné que 2000
parfaitement mürs. Tout le reste a été détruit
par une gelée de 2 degrés.
C’est dans le midi que la culture du Physalis
282
sera fructueuse. Que les cultivateurs du littoral
méditerranéen veuillent bien "y livrer, et ils
pourront, avec quelques précautions, conserver
les fruits pendant toute la durée de l'hiver, les
expédier à Paris en quantité illimitée et en obtenir
un prix largement rémunérateur,
Des baies cueillies le 7 mars, à Antibes, ont été
adressées à un membre de la Société d’Acclima-
tation, qui nous les a données. Leur maturité et
leur fraîcheur étaient irréprochables.
Nous ferons connaître en quelques mots nos
procédés de culture. i
s
devront être modifiés au nord et au sud de cette
régi
.
bourgeons
sérvons que les rameaux
supérieurs. Nous pinçons dès que ces rameaux
sont en fleurs.
La récolte commence en septembre et se pour-
suit jusqu'aux gelées. Les fruits ne sont mûrs
qu'après dessiccation complète du calice qui les
enveloppe.
Au sud de la Loire, on pourra semer en pépi-
nière, en pleine terre. Sur le littoral de la Médi-
terranée, on récoltera tout l'hiver en protégeant
les plantes contre la .
aies récoltées doivent être
un lieu froid et sec. E
»
d'octobre, elles fourniront donc
l’aliment d'un commerce
00,000 le nombre de baies que pro-
duira l’hectare dans nos départements des Alpes
Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, de
l'Hérault, etc.
Ces baies voyagent bien et arriveront à Paris
en parfait état. Les confiseurs et.les pâtissiers les
_achèteront, et, _ ue la concurrence aura
abaissé les prix, la population ouvrière, toujours
avide de fruits, s'en emparera à son tour.
Les baies lu P. peruviana, mangées
dans leur état naturel, sont agréables, mais infé-
rieures aux Fraises, aux Cerises, etc.
Elles sont bonnes en compotes; l’industrie du
confiseur et du pâtissier les rend excellentes. Le
flans et des tartelett
La maison T...en a fait des confitures et un
Sirop qui ne le cèdent en rien à ce qu’on connaît
de meilleur à Paris.
La maison B... a vendu, dans l’espace d’une
Saison, 30,000 baies confites au fondant et au
_ Caramel. Les fruits que ces maisons ont employés
leur avaient livrés par un de
Gloxinia de MM. Riechers & Sühne sont étalés
LA SEMAINE HORTICOLE
amateur éclairé d’horticulture, auquel nous avions
fourni des graines.
A où nous achevons la préparation
de la seconde édition du Potager d’un curieux,
ils continuent à être très recherchés par les
confiseurs, qui en manquent tous les hivers.
Nous pensons que le Physalis peruviana doit
être cultivé et propagé, et nous sommes heureux
de voir que nos efforts pour le faire entrer dans
la consommation n’ont pas été vains.
. ParzLiEux et D. Bois.
EXPOSITIONS
EXPOSITION INTERNATIONALE D'HOR-
TICULTURE DE HAMBOURG
(Suite, v. p. 262)
Des Petunia, des Lobelia Erinus Royal
Purple et des centaines de jolies variétés de
ans la galerie dans laquelle nous pénétrons à
présent. Intéressantes aussi les fleurs coupées de
Giroflées d'été, de Roses, d’Iris Kaempferi gran-
diflora, de Papaver nudicaule, de Begonia tubé-
reux à fleurs simples et à fleurs doubles, exposées
par M. G. Drittel. M. Joh. Barttelmann présente
une collection très méritante d’Jris Kaempferi,
e Glaïeuls et d'Alstroemères, Mais ce qui nous
retient ici, ce sont les Dablia à fleurs de Cactus
de M. William Moritz, comprenant un certain
nombre de délicieuses variétés dont nous avons
copié les no rawley Gem, Rev. Lovelace,
wley, Mayor Haskins,
Cannels Gem, Gloriosh, Blanche Keith, Mrs. À.
Peart, Mrs. À. Beck, Fohn Roach, S° Catherina,
toutes variétés très recommandables.
Nous pénétrons à présent dans le salon des
garnitures florales où, à côté des charmantes
caisses, mais la plupart trempant dans des verres,
non pas une fleur par variété, mais plusieurs
exemplaires de la même sorte; combien c’est plus
lilacé, qui sont d’une finesse extrême et font
songer à quelque soie supra-délicate: les Cey-
taurea ruthenica, forme pompon
paille, C. glastifolia, jaune safran, C, suaveolens,
ravissant; distinguées aussi, les nombreuses va.
riétés d nus hybridus roseus:
es grimpantes et retombantes
ettes aménagée
: Y reposer un instant sur un des
sièges rustiques qui meublent ce joli salon,
Une autre galerie, encore des fleurs coupées,
entr'autres des Pois de senteur, des ris anglica
Mont Blanc que nous signalons d'une manière
toute Rae aux amateurs d’Iridées. Il s’
Splendens bien fleuris et 25 Chrysanthèmes jè-
|
riser ce genre de cultures.
*
* *%
La grande salle, cette merveille comme ue
ville au monde n’a jamais pu en mettre ik
position de l’horticulture, est
présent qu’elle ne l’était à l'époque de la
charmant. L'espace ne nous permet pas d'entrer
dans de longs développements; nous nous bor.
x L) .
nerons à signaler les principaux envois :
masse garnissant le fond de la salleoÿ,
entremélés d'Adiantum ils font un effet ch |
tout de fraîcheur et de
ron avec une avalanche
de fleurs; des Gardenia florida, des hybrides de
Begonia Rex à M. Oscar Ruperti, des Nerke
depressa, exemplaires de 20 centimètres de dit:
mètre, des demi-sphères couvertes de pt
orangées, encore à M. C. N. H. Petersen, in.
excellent cultivateur, et quantité d’autres plantes
fleuries concourent dans c
“
couverts de fleurs, les Pelargonium peltaïum,
les Asparagus Sprengeri fleuris, les Anéhuriu
cherzerianum, les Streptocarpus hybrida, le
Clerodendron Kaempferi à haute tige, les Cri:
num Moorei, les Lilium Henryi, une nouveauté
à M. C. Ansorge, fleurs couleur chamois orangé,
ronne de 1"50 de haut sur 1 mètre de large ét
une profusion incroyable de fleurs: les Mer
ponais W. H. Lincoln, sur tige unique
verdure.
PR Re
BOITE DU JOURNAL
Lettres reçues : Henri M. (nous ee
le n° 2, les autres variétés sont assez ordinaires):
A aller
+ êe W.— Em, D.— H. — G. Hal
(voir Lindema, 2m livraison de cette année).
à A. Warlet (merci, à chaïs*
— ue
xd . +
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À Yarjenewsky, À Bleu, Comte de Bousies, du A de » Ted
Y. Lemoine, Cahuzac, Dr Capart, James 0’Brien, Vicomte de Novion,
FKegeljan, 6. Tru . Correvo e
Proprrérarne : LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 258 :
Pages
Êr ique NO RU à
us les cieux de l'Oranger : : Les grands Palmiers
d'avenré ho. PUMIITITe88
gd de wire rh ETE SET 20
Jo Aù des Orchidées : Le Laelia autumnalis
ne ses variétés. — Petites notes
oureautés — La « dégénérescence » des “Orchi-
L — Correspondance . .
jardin # fleuriste : “a “hat NES à ia ie SU
Le; Primula hs, 290
. n d’Agr ré jolies p lantes 290
Frs antes aquatiques pour garnitures florales 29T
1 Légumes : Ananas - ES ape
anage d |
re de jen a e notes “ere 5 ie 2 : : pr
Fi
A 112. = = de odoratus 284
ris F umbrosum . 287
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CLIV 1e SEMAINE :HOR TICOLE
L'HORTICULTURE INTERNATION AI
MINDE
Pare ROFPMEREE — BRUXELLES.
: à
au sommet des bulbes et portent un racème de
singulière. Les sépales et les pétales sont lan-
céolés et étalés, les derniers plus larges que les
sépales ; tous deux sont d’un léger pourpre rosé,
plus clair vers la base de ces divisions: les lobes
latéraux du labelle sont larges, arrondis et blancs;
le iobe médian est blanc à la base et d’un riche
pourpre rosé à la partie supérieure.
Cette jolie Orchidée est originaire du Mexique.
On peut la cultiver sur des blocs ou en paniers
de la même manière que les aut
°
5
th
a
5
5
œ
a
=
es
ps]
5
®
t
humides et bien entretenir l'humidité de l’atmos-
phère de la serre; on seringuera avec succès
Les meïlleures variétés du Laelia autumnalis
sont :
5 #4
tique au
coloris qui €: Ju une crêt
jaune pâle sur le labelle ; 1a fleur d’un blanc réel
autumnalis alba, une belle variété iden-
a £ ce qui concerne le
r avec
également plus richement ombré, tandis que les
lobes latéraux d’un blanc pur font un contraste
très charmant.
L. autumnalis Forsteriana, variété délicate,
Vraiment jolie, originaire d'Amérique; elle est
_ Souvent, par erreur, prise comme variété d’un
pur. Les fleurs sont d’une bonne dimen-
sion, chaque segment possède un reflet d’un rose
pâle. Cette variété est connue aussi sous le nom
de L. autumnalis delicata.
L. autumnalis venusta, très belle variété avec
les sépales et les pétales larges, probablement
introduite par MM. Backhouse & Sons. Les fleurs
sont d’un mauve rose uni avec une gorge d’un
blanc pur.
L. autumnalis xanthotropis, variété rare et
remarquable qui diffère du type par son mode
e que les sépales, d’un
rose pâle avec une tache pourpre aux extrémités ;
le labelle est grand, d’un pourpre rosé à la partie
à la base. Le professeur
autre espèce mexicaine.
Les fleurs de toutes ces variétés se produisent
sans difficulté àcondition que les plantes jouissent
d’un aïr pur et abondant.
UX TABLIER BLEU.
PETITES NOTES
Luisia volucris. — Une de ces vieilles
Orchidées qui étaient connues de tous les ama-
teurs et figuraient dans toutes les collections, il
y a quinze ans, et que l’on ne cite plus guère.
Elle à été éclipsée par d’autres plus brillantes,
mais elle avait bien ses mérites.
Le nom spécifique, qui la compare à un oiseau,
est assez justifié. Ses fleurs, produites générale-
t par paires, ont beaucoup de légèreté et de
grâce; elles ont les pétales largement spatulés,
d’un coloris crème, ainsi que les sépales: le
labelle, arrondi, assez ample, est taché de brun
pourpré foncé d’un bel effet.
e genre est très voisin du Stauropsis, mais il
a les feuilles cylindriques, comme dans le Vanda
teres, et le labelle plus long que les sépales.
s $
Dendrobium qui ont fleuri. — Un abonné
nous demande s’il doit mettre en repos les Orchi-
ées qui. viennent de fleurir, et plus spécialement
les Dendrobium, par exemple le D. nobile ét le
D. Wardianum. ; | é
. Nous avons déjà traité la question au point de
vue général, et nous aurons l’occasion d’y revenir
avec plus de détails. Mais en ce qui concerne les
D. nobile et Wardianum, nous sommes assuré-
ment d'avis dene pas leur donnerde repos après la
floraison, et de laisser se développer les pousses
qui apparaissent pleines de vigueur. Si les plantes
ont-besoin d’ rem
fin;'quant au D. Wardianum, on
pourra attendre quelques jours de plus au besoin,
Parce que ses pousses s’allongent pendant plu-
r x
endrobium ne souffrent pas souvent d’un
repos trop prolongé; mais il faut bien choisir
“ped
pour elles de rentrer en activité, il faut
arroser amplement pour favoriser l'impulsion de
la nature.
Laelia tenebrosa. — Cette superbe espèce,
peu repliés en arrière et
paraissent étroits; le labelle, d'un magni
rouge brunâtre sombre mélangé de violet, est
allongé en pointe et manque de largeur.
Nous remarqué au CONCOUrs
d’'Orchidées de la Société Nationale d’Horticulture
de F 24 juin, une forme
distinguent par une nuance violette qui est rareet
très agréable.
La plante a le port particulier des Thunia; elle
ne produit pas de pseudobulbes, mais des tiges
charnues hautes de 80 centimètres à 1 mètre,
revêtues de feuilles engaînantes à la base, d'un
vert pâle plus ou moins glauque, au sommet
desquelles se produit l’inflorescence retombante,
n
pétales et les sépales lilas pâle à la base, et violet
pourpré à la moitié supérieure, et le labelle coloré
de même, très dentelé sur les
puis se flétrissent et meurent. On donne, à partir
de l’époque où elles se fanent, un bon repos à la
plante.
Hybrides de Cypripedium et de Seleni-
ium. — On sait que ces deux genres si an2-
logues, au moins au point de vue de l’aspe
extérieur, se refusent à satisfaire les semeurs. Un
i btenu et élevé
jamais pu les
rapidement.
Grands concours d’Orchidées à florais0!
automnale, à Bruxelles. — Nous publi |
à ; : £ S
dans la Chronique de ce numéro l'exposé de ce
CONCOUrS.
SAMEDI, 7 AOÛT 1897
NOUVEAUTÉS
porte un grand nombre de petits points brun vif,
disposés d’une façon irrégulière sur sa surface ;
enfin les sépales, au lieu d’une macule brun clair
bien délimitée, portent des dessins et des taches
brunes irrégulières s'étendant presque jusqu'aux
organe étant ordinairement tout br
jaune, ou tout au plus tacheté à la base ou le
long des bords.
Cattleya Rex var. Thompsoniana. — Va-
riété très curieuse et très distincte qui a été
W. Thompson, l'excellent ama-
teur anglais, au meeting de Manchester du
1 juillet. Elle a les pétales et les sépales d’un
blanc verdâtre, et les lobes latéraux repliés du
labelle couleur jaune sairan.
Ce doit être, si nous ne nous trompons pas, la
première variété bien distincte signalée dans le
+ AEX.
Laelia tenebrosa Victor Warburton.
Cette nouvelle variété a les pétales et les sépales
d'un coloris uniforme jaune safran pâle et le
labelle d’une riche nuance pourprée comme à
l'ordinaire, mais bordé de blanc à l'avant du lobe
antérieur. Elle a reçu un certificat de 1'° classe au
meeting de Manchester du 1° juillet, où elle était
exposée par M. A. Warburton, de Haslingden.
. Laeliocattleya X Eudora. — Cet hybride,
issu du C. Mendeli et du L. purpuraia, a reçu
un certificat de 1'e classe au meeting de Londres
LA < DÉCÉNÉRESCENCE > DES ORCHIDÉES
(Suite, voir p. 279)
II.
ll me reste maintenant à traiter cette question,
au point de vue de l'influence que peut avoir la
culture en serre.
Nous ne pouvons pas, je pense, donner dans
Orchidées dans leur pays d’origine. — Là est, à
mon avis, toute la question. — L'atmosphère
plus ou moins concentrée de erres, ne
qu’elles ont sous les tropiques
plantes ont une tendance à se remettre en activité
avant le terme fixé par les lois naturelles; beau-
coup aussi ne sont même jamais complètement
en repos. Il en résulte un swrmenage (qu'on me
pardonne ce mot), qui finit à la longue par
amener un dépérissement. Ce dépérissement
s'annonce une parcimonie ou une absence de
caduques. O
rider et les feuilles disparaître et on accentue
__ Le Dendrobium Wardianum, lui, fai
un
plusieurs années. — J'en vi
les Orchidées les plus prospères dans nos cultures,
sont celles auxquelles nous pouvons procurer le
repos le plus complet.
e prie le lecteur de vouloir bien m'excuser, Si
je parle encore ici des expériences que j'ai faites
moi-même dans ma culture d'Orchidées ; c'est le
seul moyen à ma portée, de prouver ce que
j'avance, par des résultats obtenus dans la pra-
ique.
Mes plantes sont installées en ville, dans deux
petites serres, assez défectueuses, et plus que
beaucoup d’autres, j'ai de la peine à procurer à
mes Orchidées, le repos dont elles ont besoin. —
J'ai eu pas mal de plantes surmenées, et j'en ai
perdu pas mal.— J'ai alors essayé sur des plantes
malades, un autre système de traitement. — Je
les ai retirées de leur pot, et j'ai supprimé leurs
racines, celles-ci une fois sèches. — J'ai mis alors
ces Orchidées dans un endroit bien sec et pas
trop chaud. — Au bout de quatre mois au
i les ai placées dans un endroit plus
CUT + 1
aux Orchidées un repos plus accentué, et que, si
des signes de dépérissement, ne
décri
la proposition suivante :
Prendre 3 Cattleya; analyser un ou deux
bulbes de chacun d'eux; ensuite cultiver le pre-
mier pendant une couple d'années sans lui
serres: traiter ici la première plante à la méthode
ordinaire: la seconde, avec un repos plus prolongé,
t. —
paravant. Je pen
analyse ne démentira pas la thèse
d'exposer.
CORRESPONDANCE
Au directeur de La Semaine Horticole,
à Bruxelles.
’ai suivi avec beaucoup d'i
] térêt l'étude que
La Semaine Horticole a faite
du travail de
dégénérescence des Cattleya. Mais ily a un point
q ’ai pas vu relevé jusqu'ici, et qui me
semble mériter examen.
Il paraît que d’après MM. Truffaut et Hébert,
dont je n’ai pas eu le mémoire sous les yeux,
« la floraison est une des causes les plus nettes
de la dégénérescence, » et que cependant « il ne
faut pas couper les fleurs, ni les tiges, ni les
scapes, avant qu'ils se soient parfaitement dessé-
chés sur les plantes. »
J'avoue qu'en lisant ce qui précède dans le
journal (page 209), je me suis demandé si je ne
me trompais pas; mais plusieurs orchidophiles à
qui j'ai parlé de cette question, et dont un avait
reçu le mémoire original, m'ont confirmé que
MM. Truffaut et Hébert avaient bien formulé
cette théorie.
our ma part, elle me paraît extraordinaire, et
contraire à tout ce que j'ai entendu dire et appris
par expérience dans la culture des Orchidées.
1
bien grand cas, les fleurs ne perdent-elles pas
par évaporation une quantité considérable de sucs
pendant des journées et des semaines entières ?
Je serais heureux de connaître votre avis sur
ce point, et vous prie d'agréer, etc.
Baron Von HEERDT.
Je dois dire que, comme mon honorable cor-
i ‘opinion de
mme sur
le point de départ et les conclusions de leur
mémoire. Mon opinion sur les facultés d’acclima-
tement des Orchidées, et sur l'emploi des engrais
da ulture, est su ent
connue déjà, et je crois inutile pour le moment
d’i Î débat entamé, étant donné
d’ailleurs qu'une consultation générale des pra-
ticiens compétents doit lui donner sa sanction la
plus décisive.
Nous aurons donc l’occasion de revenir sur ce
sujet si important, et je compte en tirer la
conclusion pratique. LuctrEN LINDEN.
290
LE JARDIN FLEURNIE
LES PAPAVER
(Fig. 113, voir page 287)
Pavots annuels
Le Papaver somniferum ou Pavot des jardins
est très répandu; aussi ses variétés sont nom-
our les simples et semi-doubles. Dans les pays
orientaux, le Papaver somniferum est très cultivé
pour son latex; celui-ci s’éxtrait en incisant les
Le Papaver Rhoeas ou Coquelicot, fleurissant
en juin-juillet,est très commun dans nos c amps ;
»
s'inquiète peu des détails d’origine.
e Papaver commutatum, provenant de la
il ne se distingue que par la tâche purpurine qui
couvre le milieu de ses pétales.
| semis des Pavots annuels se fait de préfé-
rence au mois de mars, d ment
ser F F 31€ D
anéantit l’effet désastreux des fortes pluies, tandis
S,
sa Pavots vivaces 5e
Le Papaver orientale, originaire d'Arménie,
donne des tiges hautes d’un mètre, garnies de
feuilles hispides pennatipartites; il produit en
mai-juin de larges fleurs d’un rouge-brique,
Le Papaver bracteatum est plus élevé que le
précédent et possède des fleurs encore plus
grandes.
Ces deux espèces servent avantageusement à
la formation des massifs dans les grands jardins
paysagistes. Aussitôt la maturité des graines, on
les sème en terre meuble et fraîche. Préalable-
ment repiquées, les plantes se mettent en place
dès qu’elles sont suffisamment fortes, Le boutu-
rage de racines est également employé.
Les P. alpinum, croceum, nudicaule, pilosum
+ et spicatum sont des espèces plus délicates et
_ Les Papaver végètent rapidement et leur vie
_justement admirées, mais
| avancer sa
né de con
LA SEMAINE HORTICOLE
assez éphémère est compensée par une génération
nombreuse. Burns y fait allusion dans ces
vers:
« Pleasures are like Poppies spread —
You seize the flower, its bloom is shed, »
E. LEJEUNE.
PRIMULA HARBINGER
(Fig. 114, voir p. 291)
Les journaux d'Outre Manche ont fait un grand
éluge de « cette extraordinaire primevère si dou-
cement parfumée. »
Le cliché qui accompagne ces lignes (fig. 1 14,
p.291) nous a été communiqué par un confrère
anglais, qui recommande « Harbinger » comme
« la meilleure. primevère en culture. »
Nombre de variétés, dit-il, ont été produites et
aucune ne peu
porter la comparaison avec celle-ci.
onnes plantes populaires,
me il en surgit trop rarement, rustique,
vivace, facile à cultiver, qui fait la joie de tous
en, montrant ses jolies fleurs dès le premier
printemps.
Ces fleurs sont généralement blanc crème ou
. beurre frais et réunies en bouquets à l'extrémité
de hampes nombreuses, rigides, surmontant le
feuillage.
Toutes ces qualités lui ont valu un certificat
de 1'° classe, décerné par le comité floral de la
Société royale d’horticulture de Londres.
Nous avons eu l’occasion de voir une belle
lante spécimen de ce Primula, elle provenait de
à
È , . division et avait par conséquent conservé toute
Géorgie, est très ressemblant au Coquelicot,dont 3 p
pureté de la variété nouvelle mise au com-
merce en Angleterre sous le nom de Harbinger.
C'était vraiment une belle plante de marché
“et une belle plante pour les massifs prin-
“
- taniers.
er Sa floraison en l’abritant d’un châssis.
Conservera-t-elle
Pour le marché, il faudra la cultiver en pots, et
bri
par le semis toutes ses qua-
dités : l’abondante floraison, la belle tenue des
hampes, l'ampleur des bouquets, la largeur des
fleurs et surtout le coloris si délicat et si sédui-
ant ?
Il faut l’espérer, au moins dans une forte pro-
portion, surtout si l’on prend soin de récolter les
graines sur des pieds choisis et isolés.
n sait que les plantes aujourd’hui cultivées
[ee
: Sous le nom générique de Primevères des jardins,
donnent voi
voie du semis une assez grande
d’où elles sont toutes sorties, on rencontr
les semis des formes de la P
:penchées, calice vésiculeux, renflé, etc.), d’autres
ont des hampes tr
e, da semis de la P. Harbinger, les
types qui possèderont les qualités qu'on appré-
La l nte €
vivace et rustique de plein air; la multiplication
par division se fait quelque temps après 1
floraison; les graines se sèment À différents |
époques de l’année, nous préférons tout de Mr
après la récolte. 10
En « sélectionnant » les plantes comme how
le disons plus haut, on arrivera à créer une race
stable, bien fixée comme on l’a fait pour beaucon
‘autres plantes, et l’a « Primula Harbinger;
deviendra alors aussi populaire sur le contines
qu’en Angleterre. EA
GEORGES BRuaAwr
Horticulteur à Poitiers (France),
SR |
LE JARDIN D'AGRÉMENT
DEUX JOLIES PLANTES
Quoi de plus charmant que la toute modeste
Campanula hederacea, bien peu connue’hél!
et qui le mériterait vraiment.
Tout est délicieux chez elle : ses tiges gréles
et rampantes, d’un joli vert tendre: ses feuilles
mignonnes ; et, surtout, ses fleurs d'un bleu;
idéal, comparable à celui du Plumbago capensis,
La Campanula hederacea $e plaît sur le bord
d’un bassin, dans un it humi Ù
o ©
es bulbes.
Sa présence est-elle bien favorable aux Orchi-
dées? Je n'ose le demander
que nos Dendrobium, paf
exemple, soient jolis, lorsque leurs longs bras
dénudés s'offrent aux yeux de nos amis, n09
initiés aux époques de repos des plantés? Eh
bien, notre Campanule est, à ce moment, toute
gentille, et ses petites guirlandes habillent fort
gracieusement nos corbeilles. ce
Mais, là où il faut la voir, cette jolié mignonne,
c'est dans sa patrie, dans les marais tourbeux qui
avoisinent Arcacho i
menace, à chaque pas, d’engloutir le promeneur
imprudent ; fin dramatique, à coup sûr, mais peu
enviable, d’une excursion botanique. Là aussi, ét
comme toujours ici-bas, le bien au mal est tou
jours mêlé, toute ‘une végétation luxuriante et
une flore exubérante s’offrent aux yeux émer-
il
veillés
Tout se ressemble un peu en elles : leurs pet ]
rameaux flexibles, et leur taille minuscule; leu
elles-m 1 Bi
:
SAMEDI, 7 AOÛT 1807
D ————
doux s
boanistes, se sont mêlées dans un même fouillis
inimitable
De vieux troncs de sapin sont-ils abattus et
couchés, pêle- -mêle ; d’autres restent-ils debout,
ou brisés à un mètre du sol, vite la Campan als
hederacea y étend gentiment ses nappes bleues ;
à côté se trouve-t-il de ts MG à Osmunda
regalis, la reine de ces marais, ou
de pierres, alors c’est l’ Auagiliit domi qui ue
les recouvrir de sa gaze rose
Sans doute, elles ont toutes deux horreur de
ce qui est dénudé, disgracieux, car, toujours,
leurs moelleux tapis se RS + pour dissimuler
ce qui pourrait choquer le r
n’y a-t-il toujours, æ at de la petite
Campanula hederacea!
EDG:
PLANTES FÉES POUR GAR-
URES FLORALES
| nous s faut, avec _empressement, répondre à
ristes. erons-nous, s conditions,
émettre A opinion ? Pourquoi pas, en somme;
faut-il donc toujours, comme d’aucuns le sou-
tiennent, ne parler dans un journal horticole, que
de co sons qui favorisent le commerce,
eu cette
ré avis, garniraient parfaitement les
Ends j Madame H.
Ce sont des plantes aquatiques poussant dans
les étangs, sur . bord des cours d’eau et des fos-
t les y cueillir. Ainsi, l’A/isma
Alisme Plantain d’eau, ou
pétioles, leur lim
Cœur où d’un fer de lance; il est parfois très
no: La feuilles conviennent t donc parfaite-
ment
Un grand vase Jaient, nous semble-t-il, fort bon
effet, C’est à e sayer.
Aux bords des eaux et dans Je lieux Rraiees
eau (Sagitt lé
is St eu gels L}, appelée aussi
Nous n’hésitons pas à
autres, dressées, s’élevant au-dessus de l’e
longuement pétiolées, à limbe ovale entier:
d’autres encore, ont un limbe en fer de flèche, à
lobes inférieurs aigus et divariqués. Ces pr
trouveront leur emploi ici.
ont. de ois
1 mètre; elles sont terminées par une longue
grappe dressée de fleurs tee lavées de rose;
au centre, un grand nombre d’étamines à filets
grêles entourent de nombreux ovules libres dis-
posés en boule. Leur emploi, 2 le cas qui
nous occupe, prêtera à de jolis e
gr us gene aquatique, à à la disposition
chac est le ge Fonc fleuri
tot blirise L.) ou
Butome fleuri. Les feuilles not très longues,
FRUITS ET LEGUMES
ANANASSA SATIVA
La patrie primitive de l'Ananassa sativa est
l'Amérique tropicale, bien qu'actuellement on le
m7 aussi à l'état subspontané en Asie et en
Afriq
Autrefois, la culture de cette plante si recher-
portantes.
apparition à
ernandez de Oviedo le décrivit en 1535. Cet
Brüméliscée ne fut cependant de. Hbc
Fig. 114. — Primula Harbinger (voir p. 290).
a La hampe cylindrique, rnb à
est _ ngue de 70 à 80 centimètres, et terminée
n joli bouquet de fleurs roses portées etat
ps pédales < na @gT en ombelle; l’ensemble
e ces fleurs,
tains, les Sagittaires et les Butomes et, si vous
voulez pousser l’amabilité é pour la rédaction de
La Semaine Horticole jusqu’à confondre celle-ci,
apprenez- lui quel effet ces trois _—.. aqua-
tiques auront fait dans votre salon
connue qu’ en 1650, lorsque le Hollandais Lecour,
parvint à faire dr ces plantes en serre. Plus
tard, en 1712, Math. Decker, eut un succès
égal er : Angleterre
os jours, cette culture, qui était naguère
une de plus florissantes, ne se rencontre plus
que dans quelques rares établissem ents horticoles
et dans les maisons princières. Presqu e la totalité
des innombrables fruits consommés en Europe,
est importée des Açores et de la Martinique. Si
même nos fruits de serres, par suite de leurs
qualités supérieures, se payent sensiblement plus
chers que ceux venant de l'étranger, leur prix
292
de vente ne laisse cependant que de maigres
bénéfices.
Sans être des plus simples, la culture de
l’Ananas se mène néanmoins à bonne fin, v
u'on puisse donner à volonté de la chaleur et de
l'humidité.
oyons donc d’abord la multiplication. Elle se
fait ordinairement d’œilletons rement avec
les couronnes des fruits) — en septembre-octobre
dans une terre assez consistante, composée par
exemple d'un tiers de i
°; si donc la
chaleur du fumier diminue ou devient insuffisante,
on monte des réchauds jusqu’à hauteur des
châssis. Pour réduire les déperditions de chaleur
au minimum, on couvr
aussi, on peut arroser avec
beaucoup de précaution et selon le besoin indivi-
duel de chaque plante.
Au mois de mai, on refait une nouvelle couche,
qu'on charge du compost déjà cité à centi
plantes, tandis que
l'humidité de l'air devient même indispensable ;
on n'ombragera que lorsque les rayons solaires
sont excessifs; c’est pourquoi on ne ménagera
pas l’aération.
insi traitées, les plantes seront déjà de bonne
force en aut mor
Cette B:
en serre, en vue de la fructification qui se produit
d'une manière assez irrégulière dans le courant
de l'année: =
Sitôt que les Ananas se disposent à porter fruit, :
on remanie la couche et on les plante en pleine
ux
iments ; le premier reçoit les plantes les
plus fortes, qui fructifient donc les premières ; le
nt de février, à haute température (25-30),
celui des moins vigoureuses n’a usera, à ce
moment, que 12-15° de chaleur. Ce ne sera que
lus tard, vers le mois de mars, que ces dernières
recevront le traitement indiqué pour les plantes
«marquant fruit. (Celui-ci se fait au bout de
Quelques mois et demande, pour acquérir toutes
LA SEMAINE HORTICOLE
“
ses qualités, à être ombragé le moins possible.
En appliquant la culture précitée, on peut dis-
poser de ces délicieux fruits de juillet à décembre.
air sec et le manque de chaleur amène la
cochenille, insecte blanc, collant sur les feuilles.
Pour se débarrasser de cet hôte malfaisant, on
lave les plantes avec une dissolution assez con-
centrée de jus de tabac et on veille à maintenir
la chaleur et l'humidité nécessaires de l’atmos-
hère. — On a encore recommandé les remèdes
suivants :
a) des lavages à l’eau pure à une température
o° ;
Tv
Q
(el)
?
b) des seringages avec une dissolution de pé-
d’enlever le pétrole par des seringages à l’eau
iède ;
, on
a même préconisé de tremper les plantes, feuilles
et racines (celles-ci étant préalablement débar-
rassées de la terre), pendant 10 minutes dans u
dissolution de jus de tabac, à la température
0,
La supériorité de nos Ananas de serres tient
beaucoup à la cueillette au moment favorable,
mais leur valeur peut aussi se ressentir du choix
judicieux des variétés. Il en existe un grand
nombre, ce qui a même donné l’idée
@
das, ovalis, viridis, serolina, coccinea,
da, etc.
n cultive principalement l'A. de Cayenne, à
feuilles lisses sans épines, qui donne de beaux
fruits et est d’un maniement très facile. Les
variétés Ch. de Rothschild, d'Antago, de la
Providence, Comte de Paris, Ripley's queen,
e Montserrat sont aussi très recommandables.
uoique les Ananas donnent rarement des
aines mûres en terre, c'est cependant par le
semis que s’obtiennent les variétés nouvelles; la
fructification se fait la quatrième année.
omme plantes d'ornement, il existe deux
belles variétés à feuilles panachées : L’ÀA. sativa
folis variegatis et l'A. sativa Porteana.
UN GLANAGE DE NOTES PRATIQUES
Pour obtenir de monstrueux artichauts.
— De gros et volumineux artichauts, voilà qui
ne dit pas mal dans le potager, et voilà qui fait :
honneur au cultivateur qui les possèd
+... Pensez-vous qu'ils ne seront pas les bien-
venus à la table où ils vont échouer ou plutôt où
ils seront servi 1! UP T3 PET
au vo
vous les aimez; Oh! j'ai
hâte de vous dire : voulez-vous en obtenir de
e gros capitules d’arti-
les plus communs sont : perforer en croix
la hampe qui porte l'inflorescence, maintenir
e, le perforage de la hampe au
moyen d'un bout de bois, couvrir le capitule d’un
chiffon noir, etc. Les résultats sont quelque
peu appréciables, mais n’ont rien d’extrao à
naire; bien plus probant et efficace est l'essai £:
cette année à l’École Nationale d'Horticulture ,
Versailles,
mne, en fin de septembre OÙ con.
« Au printemps, lorsque les gelées ne sw
plus à craindre, on découvre, on donne un bn
labour, puis on arrose chaque pied avec uneea
e
de St-Gobain,
et, sous peu, chaque pied prend un dévelop
considérable ; dès l’apparition du fruit, il faut le
couvrir entièrement a
pendant tout le temps qu
durera l'opération. |
« En agissant ainsi, et en suivant strictement
cé que nous avons énuméré, on arrive à obtenir |
des capitules d’une
ab t
d
tinés à des tables
bien réussi,
seul instant à le vulgariser.
sé
laquelle j’opérais — argile presque ur).
J op glle presq fs Por
Ii. HUE
BOITE DU JOURNAL
Lettres reçues : A. D. — e B. (très Gr-s
variétés). — Mlle M. P. fla planche double est achevée 2
sera envoyée dans le courant de la semaine, avec la PE À
matières). — L:D. — F.:V. = Ch D
(publierons prochainement). — L. P. _— O. B. (a été 1
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F. Kegel u orrevon, Dr chenheim, A. Dallière,
E | Krélage, Foussat, A. “Michiels, Ed Michel, E. Rivois,
Léjeune, N. Duchêne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, F. otre etc.
Proprtérame : LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 29 :
Pages
Era ique ES ; 29
La composition de l'amosphèr ère y, 34 295
La tes en serr ME plantes SsectiOé| 51 20D
leurs à l’École pr pri _ : mp
Le Journal pes hs et: mile de saison . 298
Peti tes n > 298
L'bortiion ‘des Orchid + 299
Les derniers hybrides de M. Georges Mantin. 300
Re ao isons d’horticultu 308
F Jardin d'agrément : Les Ca anses i 301
pe ke légumes : Les meïlleures poi . 3OI
rison des chancres chez les «ras fruitiers 302
Expositi saule 302
Re Mons QE Rs 302
Boîte du Journal . TN CR. 302
Kg. ce Dichorisandra angustifolia. . . 294
4 ee Nouvelles Pivoines enr “gi à 297
117. Bergamote d'Esperen. . .
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et Cie, à Rambouillet.
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partir du 15 Septembre prochain, les divisions des VARIÉTÉS D'ÉLITE qui ont fait lew
apparition à l'établissement de Messrs LUCIEN LINDEN et C*, à Moortebeek, et qui,
comme on sait, ont pronvé être le « Vec plus ultra » des grandes formes qui où
fleuri jusqu'ici en Europe.
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» Gaskeïlliana
» gigas
» Mossiae
» Mendeli
» Rex
» Trianae
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Miltonia vexillaria
Cypripedium en nombreuses variétés,
etc., etc., etc.
Presque toutes ces espèces ont été transformées par la supériorité des |
variétés qui ont fleuri à Moortebeek et qui semblent constituer des espèces tot4
lement nouvelles, tellement elles sont distinctes et différentes des pe
connus jusqu'ici. |
La liste avec prix et renseignements de ces divisions sera envoyée à
toutes les personnes qui en feront la demande.
Samedi, 14 Août 1897
CHRONIQUE
a Palmiers dans la décoration des jar-
— Sous ce titre, La Semaine Horticole (1) a
nous vaut aujourd’hui une intéressante com-
munication . le baron de Colomby, a
château de Baliros, entre Pau et Nay ; nous nous
unaens de la mettre sous les yeux de nos
lecteu
« je sais, Monsieur, que dans l'Ariège, sans
abri, le Trachycarpus a, sans broncher, résisté à
18 degrés “A froid. Le chanvre qui en enveloppe
le tronc le rend, je crois, invulnérable à de plus
grands froids
«En ni de même d ill i, je les vois
Pre couvertes de neige Pohdt aus 15 jours.
ous réussiriez mieux, je crois, en les laissant
Fu et en les garnissant de feuilles bien sèches
de
enveloppées paillassons. C'est ainsi que
M. Sallier, à Paris, et moi, ici, faisons passer en
pleine terre fous les hivers au Musa Basjoo.
« Ici, ieur, clima te) e, sans
aucun abri, le Chamaerops excelsa a résisté, sans
S'en apercevoir, à un fro 17° (dix-sept).
« Aucun Phænix ne peut résister ici sans abri
(experto crede Roberto).
« La taille de nos Trachycarpus approche de
celle des Phœnix de la Basse-Provence. Bonne
terre de jardin. Friand d'engrais. »
e boutonnière nationale. — Vu 2 21
juillet, fête anniversaire de l'indépendan
K, tionale belge, un jeune homme, excellent patriote
sans doute, ayant arboré une boutonnière com
-Posée d’une: Pensée presque noire, une Pensée
Jaune clair et un Œillet rouge vif.
horisandra angustifolia. — Lors de la
E exposition de Londres ouverte par la
: oyale d'Horticulture en 1865, deux
espèces “à genre Dichorisandra, presque aussi
lantes l’une que l’autre, produisirent autant de
ne que d'admiration. C'étaient le Dichori-
1
: . atoriales, l’une et l’autre avaient été trouvées
.. Com
() Voir les nos des 5, 12 et 19 juin, pp. 197, 206 et 215.
SAMEDI, 14 AOÛT 1897
dans les fissures des rochers immenses bordant
les torrents qui se précipitent du haut de la Cor-
dillère du Pérou vers ces majestueux affluents de
l'Amazone. Le Dichorisandra angustifolia fait
ns les serres européennes par
ichori-
sandra rappelle le D. musaïca, mais ses feuilles
sont plus étroites et beaucoup plus longues. Elles
sont marbrées de macules blanchâtres, transver-
sales et i
faisant ressortir d'autant m
foncé de la page supérieure du limbe ; la face in-
férieure de celui-ci est d’un rouge pourpre violacé.
Le Dichorisandra angustifolia (voir fig. 115,
page 294) faisait partie du groupe de plantes
Royale d'Horticulture de Londre
mai 1896, ét qui reçurent un accueil des plus
distingué.
Meeting International des Horticulteurs
à Hambourg (27-30 août 1897). — Les h
ticulteurs qui désirent participer aux travaux et
aux fêtes organisées à M de ce meeting
peuvent obtenir une carte mbre au prix de
marcs; cette carte leur daners libre accès à
l'Expositon. L'excursion à Helgoland sera or-
ganisée si l’on peut mire un nombre suffisant de
participants; les frais seront de cinq marcs par
tête
Les demandes d'inscription accompagnées d’un
mandat de 3 marcs doivent être adressées, franc
de port, du 1° au 20a
Comité organisateu
MM. Caesar Rieches, k Ee F. A. Riechers
Sôhne, Hamburg-Barmb Dr. O. Nanne,
Gross-Borstel; Hermann Seyderheim, ec”
: E. Ar
rs Wiidemar Neubert,
bert, Wandsbek; Edwin Nonne, i. Ip : Non sr
Hi ôpker, eue W. Runde, Wandsbek.
Le nitrate de soude et les plantes aqua-
tiques. — A propos de plantes aquatiques, signa-
. lons, d’après Gall
M. Eug. et, les heureux effets
du nitrate de soude sur ces végétau Xe
Employée à la dose e
pour l'arrosage dés Richabdidi ou | Calla Æthio-
pica, les résultats produits par cette substance
furent surprenants.
On peut donc en conclure que; pour les Poe
franchement aquatiques, flottantes ou subm
gées, une légère addition de nitrate de soud ue
l’eau des bassins qui les contiennent
les meilleurs effets et ne pourrait nuire à
ploi de cette eau comme arrosage pour la géné-
ralité des autres cultur res:
La tés belle corbeille de Blu
M.Wachtmann et C°avaient isa disposition
du Comité de l'Exposition de Ham ri
e 20 marcs à décerner à la plus belle corbeille
la disposition du jury, une série de primes en
argent, afin de provoquer de la sorte une partici-
pation générale à ce concours qui ne po ouvait, de
la part des D donner lieu à des frais
de quelque import
e Comité a fait publier ERtt tous les jour-
naux de Hambourg, u jeunesse des
écoles pour engager 105 écoliers, qui sont en
vacances, à parcourir les champs à la recherche
de fleurs de Bluets et à en éénbeh e jolie es
oût, à un des membres du j
mmes par litre-
293
corbeilles; celles-ci ont été jugées ee elles et
‘eurent pas à concourir avec celles confectron-
nées par les grandes personnes; il aura A'éonÉSFOs
été intéressant de pouvoir re R le travail
des enfants avec celui de ces dern
Le Comité avait invité tous Éca qui pouraent
contribuer à gé pat
Concours,
qu'il se transformât e
et. Cette fleur jouit en Allem
vogue universelle ; aussi le succès a til couronné
l'initiative
Comité, dont l'activité, décidément, est de tous
les instants
7 -<
+
3
Le]
3
5
œ
Led
el
&
=;
L'Institut botanique de Groningue. —
e Gouvernement des Pays-Bas vient de doter
k Université de Groningue d un Institut botanique
qui sera certainement le plus complet et le mieux
outillé existant actuellement en Europe. se du
et les dispositions spéciales ont été con
M. le Dr Moll, professeur de botanique ï TUni.
versité et directeur ù Jardin botanique. La
Semaine Horticole publiera ultérieurement une
description co complète de cette remarquable insti-
tution scientifique appelée à rendre de sérieux
services à la science.
L'Exposition permanente de L'HoRTICUL-
visitée
chiffre se pas
d’ a; que e jardins d'hiver et ses serres sont
merveilleuses en ce moment et et ne dans
INTERNATIONALE n’expose plus que chez elle.
La troisième exposition estivale de Ham-
bourg a réuni 182 exposants ayant pris part aux
st de la section des plantes et des fleurs ;
ae DRE pour deurs apports de fruits et
Des fruitie
a culture en esant a _— le 30 juillet
92 concurrents récompensés ; oût, une nou-
velle série de ces modestes shitèèrs comprend
122 noms.
rm exposition automnale du 27 sep-
tembr nnonce d’une façon exceptionnelle-
ment Érillants. Si nos amateurs et nos horticul-
teurs se trouvent empêchés de prendre part à ces
floralies retentissantes, ne te tape pas, en
H urg
« €
qu'ily a beaucoup à à apprendre et un charmant
voyage à faire.
Le Canna Lucien Linden. -— Ce nouveau
Canna à grandes fleurs est une sitenton de
M. Guillaume De À yen, harisess à
Anvers. Ses fleurs
distingué ;
l'aspect général e isant. Le _ lage
rw sn est d’un foncé qui n'est égalé p
ici 128 plante
est vigoureuse et produit, € en pleine terre —
au rédacteur en chef de La Semaine Horticole,
sera bien accueillie par les nombreux ht
à grandes fleurs. Planté isoleme
, le Canna en
L1
mélangé à d’autres variétés
Linden fera le meilleur effet.
Nouvelles Pivoines is FER fig. 116,
page 297). — Nous don n°, d’après
l'excellent Journal The Ce Mas dazine, si
ouvent cité élogieusement da nnes,
breux rd’hui ;
celles-ci leur RUES particulièrement plaisir. The
Mikado et ere are Attwood ont été gagnées
par Mssrs Wa de Colchester. Ce sont deux
Pivoines di primo cartello qui ME cette
année, les plus grands succès en Angleterr
Les colis postaux agricoles. no
velle loi française relative aux colis postaux a été
promulguée récemment, mais les personnes qui
LA SEMAINE HORTICOLE
L'Exposition de Paris en 1900. — Au cours
du discours qu'il a prononcé à à la cérémonie de
la distribution des EL der de l'exposition
du mois uin dernier, M. Viger, président de
la Société Nationale d’ Horticuitare de France
fait une allusion à FE grande manifestation
internationale qui se prépare pour 1900. C'est
avec grand plaisir que l’on lira les bonnes pro-
messes contenues dans ce passage
« Notre esprit en ce momen nt est orienté vers
un avenir prochain dont nous désirons ardem
us voulons parler de l'Exposition La
nationale de 1900 et de la section d’'Horticultur
dont nous avons spécialement à nous bec
« L'éminent commissaire général, M. Picard,
mais six d’entre elles furent Soustraites à lis
fluence de la lumière solaire. A la réco te, L
poids des graines fraîches était de 99°}, pour l«
plantes ayant joui pleinement de
29 %0 pour les autres. Le rapport des poil r'estai
sensiblement le même après la dessiccation.
Semées l’année suivante, toutes en pleine
pra les graines non favorisées, donnèrent un /
écolt moitié inférieure aux graines dé |
loppées normalement.
ait curieux : à la quatrième végétation, ls
descendants des plantes affaiblies leur
encore, mais ne fructifiaient plus!
Un cultivateur de Redilees Isleworth,
de construire dix serres, longues de 200 m
ont voulu profiter de son RAY M po se sont
heurtées auprès des Compagnies à fin de
non-recevoir formelle, ce qui a pi quelque
étonnement.
Le mot de Fengme a été donné par la note
officielle suivante
La nouvelle loi sur les colis postaux de 5 à
10 kilos a été promulguée au Fournal officiel du
18 juillet, mais les colis dont il s’agit ne
pour la préparation des mesures d'exécution.
a date d’exécution ainsi que les taxes
acquitter par le public ser seront fixées pro-
t par un décret it
D’après nos renseignem _. nouvelle loi
Pourra recevoir sa pleine mr ion le 1°r oc-
tobre.
Fig. 115. — Dichorisandra angustifolia (voir p. 293).
et son digne Hum M. Bouvard, Ph
absolument favorables notre cause. Ils om-
ricots. Douze
graines furent plantées dans un même endroit,
et larges de 14 mètres chacune, destinées ab
grande culture des tomates. Généralement, On
plaint du bon marché de ces fruits; néanmoins,
cette culture spécialisée et bien comprise
présente exploitation tend à le mon nie
lus — donne des bénéfices très apprécie
Un Dahlia à feuilles noires.
Ker rsten, horticulteur à Ixelles, a
Re ©
à présenté
telle : |
inscrire son gain, nul doute que le jury né
sr un certificat pour le mérite de la #
veau
SAMEDI, 14 AOÛT 1897
LA COMPOSITION DE L’ATMOSPHÈRE
Des communications faites par deux savants
anglais réputés, M.W. Ramsay et le Dr Schunck,
viennent d'attirer de nouveau l'attention publique
es dangers des fumées industrielles et do-
mestiques au point de vue de l'hygiène des
villes, et nous pouvons ajouter : au point de vue
de la végétation.
M. William Ramsay a fait une conférence sur
ce sujet au congrès de Glasgow :
« Il est de la plus haute importance pour notre
santé, a-t-il dit, de laisser entrer le plus possible
la lumière solaire dans nos maisons. En brûlant
dans nos foyers des combustibles qui dégagent
de la fumée, nous nous causons un grand pré-
judice :
« 1° La fumée dépose dans nos maisons et sur
nous des résidus noirs qui nécessitent une grande
dépense de travail et de savon; 2° elle condense
les vapeurs atmosphériques, les brouillards et la
pluie; elle rend notre climat plus froid, nos vies
plus ou moins malheureuses et inconfortables;
3° elle obscurcit la lumière du soleil et augmente
le développement et la pullulation des bactéries,
dont beaucoup sont pathogènes, et, comme elle
condense la vapeur sur ces particules, elle accu-
mule dans l'atmosphère sous forme de brouillards,
l'élément qui est précisément capable d’absorber
les rayons bleus, violets et ultra-violets que l’on
a démontré être destructeurs des bactéries. »
M. le D: Schunck, président de la Société de
l'industrie chimique, a traité à peu près la même
question à la séance annuelle de cette Société, à
ans un discours dont notre confrère
M. le professeur F. W. Oliver avait adressé à
d'Horticulture, il y a quatre
rons à
chidées publia, dans son 4m° volume, une analyse
Dr E. Schu
avait collaboré, et c'est la suite des mêmes études
moins des renseignements
très utiles sur certaines questions physiologiques
‘encore obscures et sur l'importance d’une bonne
aération dans les serres.
. Oliver formulait dans son mémoire les
conclusions suivantes :
Les brouillards et les fumées nuisent à la cul-
ture de deux façons : en obscurcissant l'air et par
suite en privant les plantes de lumière, et en
les empoisonnant.
_ Four compenser la perte de clarté, M. Oliver
conseillait d'éclairer les serres à la lumière élec-
L . “
que ; nous n’insisterons pas sur ce point, qui, à
système de filtre inventé pour cet usage par
M. Charles Toope, de Stepney :
« Voici la description de cet appareil : un
certain nombre de boîtes, dis 1
faciles à fermer
ferment plusieurs plateaux à jour, sur lesquels
sont disposés des morceaux de charbon de bois
espacés. L'air qui pénètre du dehors dans ces
peut le régler au moyen de valves. »
ient donc une circulation
s L'äir entre
chauffage de la serre, et finalement s'échappe
par les appareils d'aspiration. À part les ouver-
tures mentionnées ci-dessus, la serre est étanche.
C'est au moyen du charbon que M. Toope pré-
tend purifier l'air qui entre. En circulant entre
arbon, l’air abandonne les
brouillard.
Il est indiscutable que le charbon de bois pos-
sède des propriétés absorbantes remarquables, et
M. pe n’est assurément pas le premier qui
signale ces propriétés. Le chimiste Stenhouse
avait fait, il y a quarante ans, des observations à
GE AUIELS ervbouve ns sois Impasse
J'ai désiré expérimenter l'appareil de M.Toope,
et vérifier jusqu’à quel point l'acide sulfureux
lorsque l'air chargé de
brouillard passait sur le filtre de charbon de bois.
700 litres d’air. J
faire barboter 85 litres dans le
rmanganate sans modifier sa couleur d’une
façon appréciable.
’ai pas la preuve que les autres impu-
retés de l'air soient également absorbées, mais je
le considère comme très probable.
__ En somme, tout bien pesé, j'ai une opinion
nettement favorable du charbon de bois comme
filtre pour l'air contaminé, et je crois que nos
cultivateurs urbaï ient tage à l’adopter.
…Ouant aux précautions de culture qu'il
convient d'observer par le temps de brouillard,
295
l'expérience indique qu'une basse température et
atmosphère humide favorisent la bonne
donner de bons résultats dans des ser
erres parti-
culières, telles que l’on les construit actuelle
a
ent.
à des critiques, à formuler l'opinion qu'une quan-
tité modérée de fumée pourrait parfaitement être
constate dans la végétation chétive al
des environs immédiats des villes industrielles
enfumées. »
Il n’est pas inutile de rappeler ici que, d'après
le mémoire de M. Oliver lui-même, les dégâts
constatés sur les plantes sont de deux sortes; il
y a les dégâts extérieurs, causés par les dépôts
es dégâts internes, qui corres-
pondent bien à une sorte d'empoisonnement.
que v
brouillards de Londres, en lisant les observations
suivantes faites dans cette ville en 1891 :
Milligrammes
d'acide sulfurique
contenus dans
2830 litres d’air.
DATES, TEMPS.
24 novembre.| Brouillard léger . “Ra 10,24
* 30 » Temps sombre et très
chargé de brouillard 17,10
21 décembre .| Brouillard jaune. . 20,52
22 > rouillard noir épais 39,06
23 » Brouillard jaune. . . . 12,96
24 » Brouillard jaune très épais. 20,40
L'acide sulfurique prend naissance par l'oxy-
dation de l'acide sulfureux, lequel est produit en
assez grandes quantités par la combustion du
arbon
[el
-2
on.
On conçoit aisément que les insectes fuient les
feuilles et autres parties de plantes qui sont re-
plantes, ou tout au moins à certaines plantes très
dures, lorsque la couche d'acide est très faible et
très diluée; mais encore est-il permis de se de-
mander en pareil cas lequel est le plus dangereux,
du mal ou du remède.
En outre, il y a le second cas, il y a les dégats
internes, produits dans le tissu même dés feuilles
et des fleurs. Nous lisons, en effet, dans le travai
de M. Oliver, que les matières contenues dans le
brouillard pénètrent dans les vacuoles des feuilles
par les stomates; le protoplas:
d
qui semblent fragiles restent indemnés, tandis
que d’autres à feuilles coriaces et épaisses perdent
rapidement leurs feuilles.
De même, en ce qui concerne les fleurs,
M. Oliver constate que les divers segments ne
plus s : les sép
présentent quelques-uns, répartis régulièrement
sur la surface de ces organes; les pétales en ont à
ès deux foi ins dans le Cattleya Trianue;
A
e ou même de matière char-
bonneuse, goudronneuse ou autre, fût-elle capable
de faire fuir tous les insectes
Maintenant, la filtration de l’air est-elle bien
ratique, n'est-elle pas un peu trop coûteuse ?
Cela est à examiner par les cultivateurs qui
Habit gas CGUILAY Cia Miles er J 4 etcomme
renouveler souvent. T0
LES PLANTES EN SERRE
LES PLANTES INSECTIVORES
(Suite, voir p. 276)
Rôle des insectes. Dans le Dionaea, c’est
également la surprise qui agit dans l’'emprisonne-
ment des insectes, car rien ne les attire sinon la
bizarrerie du piège. Que l’un d’eux quel qu'il soit
vienne à effleurer un des poils irritables de l’inté-
rieur des valves de la feuille et aussitôt il se voit
u
es araignées et des cloportes qui remplissaient
be. Les deux
-slimbe des feuilles à subi l'action di
rayons ( | RQRE eil * Es US À
pendant la journée et spécialement lorsque ‘le
directe d'ardents
ns de soleil.
L'Aldrovanda vesiculosa est cettaïñement une >
plante excessivement curieuse. Ch
lèvé avèc à
pourvu réserves nutritives,
e jusqu’à la complète maturation des
graines et elle périt ensuite.
Sur les feuilles de Pinguicula, on rémarque
des glandes pluricéllulaires, à
u
Ces feuilles sont naturellemént vis-
_ queuses et les insectes s'engluent.
Les ascidies des Ufricularia jeunes sont rèm-
plies d’eau et la plante reste au fond de la mâre.
tête globuleuse:
LA SEMAINE HORTICOLE
gaz disparaît, l’ascidie se
rouvre, la plante de nouveau se noie, redescend
au fond de la mate pour mürir sés fruits, répañdre
ses graines et passer la mauvaise saison à l'abri
des grands froids. Les Utricularia étant vivaces,
recommencent au.printemps suivant la même
série d'évolutions.
Les produits des différentes glaridés que l’on
rencontre chez les plantes dites inséctivores,
analogues à c gastrique faible, attaquent
[=
sans ce contact, ils restent sim-
plèment visqueux. Or, après dissolution, aucune
oi physiologique ne s'oppose à ce que la
Substance ne soit absorbée par les cellules de la
feuille ‘et employée à la nourriture de celle-ci,
méme, il est probable que cette abso tion a
lieu et dès lors, l'acte doit s'appeler digestion.
… Les expériences du naturaliste Darwin tendent
à démontrer que les
et, à nombre égal, plus lourdes.
Quand à la question de l'utilité ou de l’inutilité
ue
nuisibles et
causent beaucoup plus de tort que de bien. Les
plantes végètent d’une façon très satisfaisante
quand on empé igneusement l’arrivée des
: .
acquérir cette force végétative et par conséquent
cette vigoureuse absorption qui se manifeste
d'une façon si puissante, lorsqu'elles se trouvent
végétant à l'état naturel dans leur contrée
adoptive.
De l'avis d'un praticien très distingué, pour
obtenir le maximum de beauté dans les feuilles
des Sarracéniacées en
l'entrée de l’orifice des ascidies à l’aide d'un :
% d’ e. Ce ta
’, A
pouvant plus sortir
d' “meurent et s’y décoémposent sous l’action de l’eau :
amenée éerin
degré, règne constamment, l’eau que projette
notre seringue s'infiltre par dessous ce couvercle
et Va Constamment remplir d’eau ces expansions
EE ——
tubuleuses. Aux urnes de Nepenthes, auxquelleson
andes originales, N
le soin d’apprécier cé
pas moins bien. |
Louis GENr1.
LES FLEURS A L'ÉCOLE PRIMAIRE
La culture des plantes par les élèves des écoles
mmunales est un essai que la Société centrale
d’horticulture de l'arrondissement de Monsa |
fait cette année. |
Voici comment il a été procédé : j
Les élèves, jeunes filles de douze à quinæ
ans, au nombre de vingt-cinq, ont reçu chacune
quatre plantes dont un Fuchsia, un Geranium,un
Héliotrope et un Ageratum en jeunes boutures,
toutes de même variété et dans des conditions
Ces
9 août l’objet d’une exposition publique et d'un
concours. °
Les plantes distribuées restent la propriété de
l'élève qui après jugement d’une Commission
compétente et à la fin de la journée d'exposition
sont rendues aux concurrentes.
mais qui ornée de feuillages et de
indice certain d'ordre et
tes
< elle de Mons. C :
bien d’autres effets que la généralité des expo5
tions.
A. WinNc@z-
|
|
Le Mikado, Pig: 2110, Nouvelles Pivoines simples (voir page 294). Margaret Attwood.
LA SEMAINE HORTICOLE
TRAVAUX DE SAISON
La première moitié de l'année 1897 a causé
beaucoup de i s
ont passé. Il est
probable que la végétation s’en ressentira bea
coup, et il sera intéressant d'étudier la façon
dont un certain nombre d'Orchidées se compor-
teront cette année et l’année prochaine,
Il est difficile de faire des prévisions générales,
car On a pu observer à plusi Ï
mble, cependant, il
semble que l’on puisse dépeindre la situation de
la façon suivante
ent un e tous côtés, le baromètre
baisse et l'atmosphère tend à devenir surtout plus
umide.
lorsque les circonstances sont ainsi va-
riables et contraires aux prévisions, que le culti-
_JEUrS plantes abondamment pendant la saison
sèche ; toutefois, les soins de ce genre ne peuvent
jamais remplacer l’action de la nature elle-même :
le chauffage artificiel ne vaut pas la douce cha.
leur de l'air, les arrosements ne suffisent à
combattre la sécheresse de l’atmosphère, et enfin,
rien ne peut remplacer la clarté du soleil quand
celui-ci est voilé ; de sorte que même les cultiva-
teurs les plus expérimentés et les plus actifs n’au-
ront pas pu empêcher leurs plantes de se ressentir
plus où moins du déséqwilibrement des saisons.
Quelles seront les conséquences de cet état de
hoses ?
5
D'une façon générale, il est probable que la
végétation sera moins réguliè
Orchidées précoces, celles qui poussent très vite,
et celles qui étaient très vigoureuses et bien
as les en
lorsqu'elles
seront achevées, à une époque déjà un peu
permettra.
Quant aux Orchidées
n végétation à la fin
n
qui entrent normalement
e ’avril
ment
d'avril ou au
de mai, comme les
d
toutes ces plantes auront eu au début des condi-
tions favorables (à condition qu'on ait un peu
chauffé à plusieurs reprises), et les grandes cha-
leurs ne les a Î
pluvieux et trop sombre,
Le remè
pour ombrer, des lattis laissant passer assez de
jour. On peut imaginer la situation dans laquelle
se seraient trouvées des Orchidées privées de
lumière presque complètement pendant un mois
et plus, en pleine végétation !
x" #
afin de faire opérer
les changements ou les réparations nécessaires.
au repos ou êtr
ment; dans un mois il serait
(a)
peut-être trop tard.
vaut mieux prévoir le mal que de se laisser
surprendre en plein hiver par un accident de
chauffage, qui ;
saison actuelle pour
faire faire les petits travaux nécessaires dans les
2. etc, tout ce qui peut gâter l'air et exige une
aéra
qu'en déplaçant les plantes, Il est facile e
oi. de vider une serre en mettant les Orchi-
ées dans
chaude, on peut transporter les plantes qu’elle
contient dans la serre tempérée et les Orchidées
tempérées en plein air, ou bien ces dernières
dans la serre froide et les Orchidées froides en
plein air.
panicule ramifiée de à 40
Parmi les Orchidées qui fleurissent vers La fn
de juillet, on peut citer pl Ches
nt en repos, période
laquelle le compost pourra être laissé complète.
ment sec.
En ce qui concerne la dernière espèce, intro.
duite il y a peu d'années à Bruxelles, il serai
curieux de savoir si quelque
obtenu des fleurs femelies. Elles ne sont pas con.
nues jusqu’à présent. L'h
PETITES NOTES
Schomburgkia tibicinis. — La Linden
vient de publier le portrait de cette belle espèce,
si réputée autrefois, et qui semble assez rare
négligée aujourd’hui. Il est vrai que les explors-
teurs abandonnent un peu cette région de l'Amé
rique centrale, qui n’a plus guère de secrets
est, en tous cas, l'espèce la plus célèbre du
genre et la plus jolie, surtout lorsqu'elle est repré.
sentée par une forme brillamment colorée comme
celle qui figure dans la Lindenia, et qui appar
tient à la collection de M. F. Pauwels, de Deurne,
près Anvers.
Cette forme superbe, qui a reçu un certificat
de mérite de 1'° classe à l'unanimité au meeting
de mai de L'ORCHIDÉENNE, a les fleurs grandes
Es
dées plus basses, disposées en massif ou reposant
sur des supports de hauteurs différentes, 01
pourra composer, dans les serres ou l’apparté
ment, un groupe où sa beauté
pas inaperçue.
|
iopsis domingensis. — C’est avec grand
. Laeli ;
plaisir que nous-avons revu naguère à Paris be
charmante Orchidée, qui n’est plus sue .
portée et se rencontre aujourd’hui dans bien pé
de collections
La plante est de taille modeste, mais elle Pr.
duit des fleurs assez grandes et nombreuses, de |
centimètres t
es fleurs ont un coloris charmante
rappelant un peu celui del’Epidendr un Remo"
Elles ont de 5 à 6 centimètres de diameter ss
sépales sont oblongs étroits, les pétales deux
plus larges; le labelle largement obovale à
longueur.
petits lobes latéraux relevés autour de la colon
le lobe antérieur est un peu ondulé sur les ge” 7
ous les segments ont un coloris ros
ne: passera Certes
les |
|
|
SAMEDI, 14 AOÛT 1897
pâle, strié et tacheté de rouge. Les lobes latéraux
du labelle sont blancs intérieurement et ont
face externe jaune pâle.
Le genre Laeliopsis comprend encore deux ou
d'abord sous
mais un peu plus tard il fonda un nouveau genre
pour l'y ranger. Le
D'après ce qu'écrivait Lindley dans le Flower
Garden de Paxton, il paraît que cette plante
croît à l'état naturel sur l'arbre à bois de Cam-
et Laelia, avec beaucoup
pendant la saison de végétation.
Dendrobium suavissimum. — Il exi
certain nombre de Dendrobium à ‘Héurs d’un
jaune éclatant, présentant entre elles de grandes
analogies. Le D. suavissimum fait partie de :
P om
port du D. Griffit janum et les fleurs
D.ochreatum (avec une inflorescence plus longue
cependant). es
C'est du D. chrysotoxum que le D. Suavisst-
mum se rapproche le plus en somme, mais On
«
ède un
parfum très agréable, deux particularités qui
m.
Quant au D. ochreatum, il a un port tout à
fait différent: ses pseudobulbes cylindriques à
nœuds renflés, ne peuvent en aucun cas étre
Coelogyne Kingi. — La fleur qui nous est
envoyée par un correspondant (L. H.) nous paraît
bien appartenir à cette espèce, sous réserv de
identité du port que notre abonné pourra véri-
fier d’après les indications ci-après.
. Kingi a été décrit par Sir J. Hooke
dans la Century of indian Orchids, publiée par
le Jardin botanique de Calcutta. Il est originaire
à 5 ce
d
mètres de diamètre: elles ont les pétales et les
sépales lancéolés, les pétales un peu plus aigus,
n peu plus large, tous ce
segments blancs. Le labelle a les lobes latéraux
Rhizome aussi gros qu'une plume de cygne,
avec beaucoup d
mètre, garni de franges fibreuses à chaque nœud
299
et émettant de courtes radicelles, probablement
| ntimètres vert pâle,
parcourus de nombreux sillons longitudinaux.
s de la base d'un
pseudobulbe, longue de 15 centimètres... Les
bractées inférieures sont très courtes et serrées,
imbriquées; celles du haut sont plus lâches,
longues de 2 1/2 centimètres, tubuleuses avec
l'orifice obtus.
Cattleya Aclandiae. — Les fleurs de ce
Cattleya paraissent d'autant plus grandes que la
plante est petite et grêle; elles ont en général
9 à 10 centimètres de diamètre, mais certaines
formes dépassent de beaucoup ces dimensions, et
la variété maxima, par exemple, introduite à
originaire du Brésil,
réclame un traitement un peu plu
plupart des autres Cattleya. Le meilleur procédé
consiste à le cultiver en petits paniers suspendus
au vitrage ou sur bloc, dans la partie la mieux
6 érée. Il fleurit assez
puis vers la
floraison risque de l’épuiser, quand o
durer trop longtemps, d'autant plus que les pseu-
dobulbes sont petits et très grêles, et contiennent
peu de réserves; il est donc prudent de couper les
fleurs au bout de huit ou dix jours environ. Il ne
faut pas non plus, pour la même raison, tenir les
plantes trop sèches pendant l'hiver, et c'est ce
ive souvent quand on les cultive sur blocs;
grosses macules brun noirâtre formant des
dessins irréguliers. Certaines variétés introduites
il y a peu d'années par L'HORTICULTURE INTER-
NATIONALE ont un coloris de fond orangé clair très
attrayant. Quant au labelle, il est d’un rose plus
ou moins vif. Cet organe a les lobes latéraux très
étroits, n’embrassant pas la colonne, et forme en
avant un limbe réniform LÉ i
précédé d’un onglet étroit.
r
os
ondi, émarginé,
indley s'était basé
r le C. Aclandiae
dans une section spéciale, auprès du C.bicolor.
x
espèce, et a un cachet tout à fait distinct.
X GARN
L'IMPORTATION DES ORCHIDÉES
Quelle est à peu près la quantité d’Orchidées
que l’on importe annuellement en Europe? Voilà
une statistique évidemment très difficile à dresser,
mais qui, si elle pouvait s'établir, présenterait
un certain intérêt.
Lorsque j'ai contesté, au congrès de Paris de
cette année, l'exactitude de l’affirmation d’après
laquelle les Cattleya et la plupart des Orchidées
masse au bout de peu d’années
B en n €
importations fournissent, au
horticulteur versaillais,
l'impossibilité de conserver les Orchidées long-
temps en vie, et de la nécessité de les remplacer
fréquemment.
L'argument fait une certaine impression, sans
aucun doute, et j'ai constaté qu'il avait convaincu
notamment mon ami Ernest Bergman, qui, dans
son compte-rendu du congrès, donne rai à
oint de vue à M. Albert Truffaut, Mais il me
semble qu'il gagnerait à être précisé. En somme,
combien importe-t-on annuellement d'Orchidées,
es grandes maisons d’horticu
des collecteurs attitrés et qui importent réguliè-
rement sont très peu nombreuses, et le calcul en
serait vite fait. Il est rare que ces maisons se
fassent expédier plus de quelques centaines
d'exemplaires d'une Orchidée donnée, et cela
représente déjà un chiffre assez élevé, la famille
des Orchidées comprenant des milliers d'espèces,
dont plusieurs centaines sont très popu ires.
vivace. Il faut cependant en rabattre.
es importations d'Orchidées soient plus
cela est certain. Ce
sont négligées pendant un certain temps
“
ient à mourir. Ï
Tout cela ne prouve en aucune façon que les
Orchidées, et particulièrement les Cattleya, ne
poussent pas à merveille, quand on sait les cul-
i j m'être suffisamment expliqué
point. ce qui concerne spéciale-
ent l'importation, il m'a paru utile de signaler
l'incertitude des chiffres que l'on cite parfois, et
qui risquent, à mon avis, d’être souvent entächés
d’exagération. G.£,6G.
LES DERNIERS HYBRIDES DE M. GEORGES MANTIN
Cattleya X elatior. — Hybride issu du
C. intermedia et du C. Skinneri, présenté à
Paris le 22 juillet.
a hampe florale porte une grappe fournie,
portant cinq fleurs. eurs, un peu plus
andes que celles du C. ntermedia, ont les
Cattleya x Heloisiae. — Issu du C. Mossiae
et du C. Forbesi. Ses fleurs rappellent plutôt
le second parent que le premier, mais elles ont un
coloris très agréable, surtout dans le labelle, qui
rappelle certaine variété du C. x parthenia. Le
lobe antérieur est rose avec un réseau serré de
veines cramoisies, et quelques stries jaune clair
sur le disque. Les autres segments sont rose clair;
les pétales sont un peu étroits.
x Behrensiana. = Cet
“
servir à crée
Le labelle rose pâle a le lobe antérieur très étroit,
rouge cramoisi, à peu près comme dans 1
-L. elegans, et le disque jaune.
Laeliocattieya X reginae. — Hybride issu
du Laelia purburata et du Cattleyÿya Forbesi
Les fleurs ont beaucoup d’analogie dans l’en-
semble avec celles du C. infermedia, mais elles
Sont un peu plus grandes. Elles ont les segments
blanc c e bordés de rose pâle, et le labélle
rouge vif. é
Il'est craindre que le nom donné à cet hybride
donne lieu à des confusions avec le Laeliocattleya
regina, nommé par ‘Ingram cette année
“même, et issu du Catfleya intermedia et du
Laelia élegans Turneri. Nous nous permettrons
“ri iqre 1 désithih e à M: Maritin- >
ETS
FO TT
+
- Cypripedium x Charp um, — Hybride
issu du C. Spicerianum et du C. x Morganiae.
GFIG:
LA SEMAINE HORTICOLE
LES GRANDES MAISONS D'HORTICULTURE
I, Une visite aux roseraies de MM. Soupert
et Notting à Luxembourg
Surtout aux efforts persévérants de la maison
Soupert et Notting.
ccupait le no pépi-
ières. Cel 1 s'étendent sur ngtaine
Une production an 11 : AU JS
O, prov
dans l'établissement,
variétés d’églantiers dans nos bois et pas toutes
rosiers nains sont souvent obtenus par boutures,
procédé’ qui pour beaucoup de-variétés donne des
pieds chétifs.et.de courte durée.
Pendant les hivers rigoureux, les rosiers élevés
en pépinières pourraient être endommagés par
es froids.
Lo
: Aussi, les pieds destinés à la vente sont-ils, à
l'automne, déplantés soigneusement et mis en
Jauge dans des caves dont la Superficie totale est
de 2000 mètres carrés. Grâce à cette précaution,
les variétés les plus délicates ne courent aucun
risque et on peut, quelles que:soient les intem-
péries, exécuter toutes, les commandes d'expé-
dition.
Quant aux variétés nouvelles qu'il importe
de propager rapidement, elles sont cultivées
serres Spécialement construites à
sujets sont élevés en -petits
ots. à létouffée; ils se comptent par
dizaines de mille et Permettent de fournir n’im-
-Foséphine de Flandre,
belge se fera un h
Par cette maison
PS
porte quelle variété nouvelle en boutons ;.
milieu de l'hiver. à.
‘est aussi dans les serres que se po
es habiles tentatives en vue de la produ
variétés nouvelles.
n sait que la maison Soupert et Notting,
S au commerce un grand nombre de vs
nouvelles (plus de 140). Au lieu d'abandon:
cette production au hasard et de $se
Ction &
tion des graines, le développement des ms
à ces travaux un grand nombre d’obse ir
qu'il serait intéressant de publier pour Servir
l'histoire de la fécondation des plantes,
d'ordinaire mal conformées et il faut attendre
une floraison ultérieure pour être fixé sur les
mérites de la variété. |
rs de ma visite en avril dernier, plusieurs
variétés nouvelles m’avaient beaucoup intéress
a le
les plus remarquables, les n°s suivants
8218 — fleur d’un beau jaune clair, parte
ment régulière, centre parfois rouge vif. Issute
Céline Forestier x Mme Hoste. |
8187 — genre de Maman Cochet, mais à bot
tons plus allongés, d’un coloris jaune abricot
bard x Dr G
Je pourrais en citer encore une cinquantaine,
l’une plus belle que l’autre.
C t là de bonnes trouvailles dignes du
célèbre établissement luxembourgeois et qui
figureront n
ugène Fürst, Archiduchesse Maria mia
culata, Reine de Serbie, Gloire de l’Exposiion
de Bruxelles, Oscar II, roi de Suède, Léon XII, l
Prince Hussein Kamil Pacha, Erzher208 Frans
Ferdinand, Comtesse Dusy, Grand-Duc Adoh he
de Luxembourg, Empereur AleXandre Es
Princesse Henriette de Flandre, Princesse
Clotilde Sonpert, Co
Chandon, Albertine Borguet, Baronne de
naco, Comte Florimond de Bergeyck, É L
Soupert, comme membre du jury. à tous
Concours horticoles importants, le Gouvernement
un hônn récompenser
éminents services rendus à la floriculture bels
si universellement renommer
inexplicable.
et voudra réparer un oubli long et 1
D
les
ônneur de
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES CAMPANULES
(Suite, voir page 240)
Donpasns sprint ou Campanule glomé-
rulée, comme on l'appelle quelquefois. Ti iges
hautes de 30 à se centimètres, velues, de mêm
que les feuilles. Les fleurs, comme l'indique le
nom spécifique, sont agglomérées, et comm
elles ss sessiles, elles se présentent en bouquets
ou capitules, espacés latéralement, avec un plu
grand et plus fourni au sommet de la tige. Elles
ont 3 D tres de longueur environ, et sont
d'un bleu violet clair.
Cette espèce est indigène et vivace. Elle est
moins remarquable que celles énumérées précé-
demment, mais elle a la qualité d’être peu
exigeante, et de paunens facilement dans les sols
calcaires et rocaille
On lui rattache généralement comme variété
®
an
mme C.
Pa on l'appelle aussi
dahur
Cette vnété est vivace comme la pré ente
it
|
Mb. ses “Re sont n volumineux que
dans l'espèce type, ses fleurs plus grandes et plus
belles, d’un bleu violet chats très intense. La
floraison se produit en mai-jui
Il existe aussi une variété + Le glomerata qui
a les fleurs doubles, à corolles emboîtées. C'est
ôt une sous-variété se rattachant au C. glo-
ect
caille, pourvu que l’on en fasse u
rs touffue. Elle se reproduit très aisément de
grai
Campanula strigosa. Autre espèce annuelle
qui peut être rapprochée de la précédente ; son
n°
violac
pan la cespitosa où Campanule gazon-
nante. Cette charmante et dstiges espèce forme
de petites touffes basses, avec les feuilles de la
ase ovale linéaire, toutes “ un vert foncé. Les
fleurs, qui se produisent au mois de juillet, sont
penchées, de forme à peu près cylindrique plutôt
| au campanulée, un peu resserrées près de l'ori
ice, et parcourues sur toute leur longueur par
popeurs côtes es mé Leur coloris est
violet pourpré fon
pe plante est Re des Alpes, ft D spé-
_ se dressent de nombreuses grappes lâches
fleurs penchées ont une forme plutôt conique
SAMEDI, 14 AOÛT :1897
que campanulée, avec les lobes très courts, et
sont d’un bleu pâle, parfois presque blanc, veiné
de bleu vif: les anthères sont roses.
Cette plante est originaire de la Suisse, Elle
est assez variable au point de vue de la grandeur
ment une variété, plus forte et 75 massive, à
laquelle on a donné le nom de C. pusilla var.
cespitosa, désignation qui risque ‘de créer une
er dns
aynica Are être également va voisin
du <. Susilias il s’en distinguerait par un coloris
plus foncé, et par la forme beaucoup pi longue
et plus étroite de ses feuille
Campanula highest Très gracieuse espèce de
PS à la culture
ns jh galeries et pion
Fig. 117. — Bergamote d'Esperen.
délicate : il est bon de l’abriter pendant l'hiver
souschâssis ou dans une serre froide.
Son nom spécifique fait allusion à la nature de
ses feuilles, assez charnues, cordiformes dentées,
qui sont t extrêmement cassantes ; elles laissent
écouler go de suc lorsqu'on les
es
arges de près de 3 centimètres, bien ouvertes
: étalées, bleu clair avec les anthères blan-
âtres.
aison se produit en juin;
Es 2 la plante
se multiplie facilement par division ou
par
” Campanula spot Cette Poe est très
voisine de la précédente, mais elle s’en distingue
par ses rameaux plus ou moins Lancliéé et non
rss ssés, par ses feuilles un peu plus grandes et
n peu velues, et par ses fleurs plus grandes. Elle
a he variété à à fleurs blanc pur.
Campanula garg ganica ou du Mont Gargan.
Charmante petite espèce très florifère, dont les
fleurs ne forment pas la de che, mais sont presque
absolument plates, petites, étoilées et divisées
usque près de la base de la corolle. Leur coloris
est bleu clair.
La plante forme des toufles très denses, d’un
bel effet dans les pe A ou en paniers ; ses tiges
étalées, diffuses, sont es d’une abondance
de petites feuilles iobial: très crénelées. Cul
ture des plantes alpines.
confond souvent le C. garganica avec les
_.
Ces deux plantes, originaires de la Imatie,
fleurissent à la même époque l gar-
anica et peuvent être cultivées ême
il est un peu plus bas que le précéden
nr plus an ie ii paraît se rapprocher beau-
pue nica par sa floraison, et du
C. porisest Pa e par son port et son mode
de végétation.
Campanula barbata où barbue. Cette espèce,
très commune dans les Alpes suisses, est moins
cultivée que la plupart des précédentes. Elle n’a
pas autant d’attrait et est un peu dre
otamment au point de vue du sol. Elle pou
être plantée en bordure des rocailles, dans une
terre riche et meuble, de la terre de bruyère de
préférence; pendant l'hiver, il sera prudent de la
rentrer en serre froide.
Elle fleurit en mai et jusqu’à la fin de juillet.
ées au nombre
de sors à huit en
ont forme campanulée et un coloris bleu
pâle ; ; les sont fortement poilues
6. 1,0.
(4 suivre.)
FRUIS ET LÉCUMES
V. BERGAMOTE D'ESPEREN
La Bergamote d'Esperen est une poire dont
on fait beaucoup de cas — il es i qu'il y a
pour cela de bonnes raisons : — elle est de longue
conservation, tout en étant de ro ris qualité;
l'arbre est vigoureux, de bon port et fertile,
même en pyramide.
Voilà certes des qualités qu'on ne trouve
réunies que fort rarement chez nos variétés de
poires !
Le fruit est moyen, voire assez gros, arrondi
t un peu ventru; la peau rugueuse, vert sombre
fre vert jaunâtre ; elle est assez bien colorée
de rouge au soleil.
La chair est très fine, ras au nuances, bien
fondante avec beaucou ée.
On a tout intérêt à cnliivér cie variété en
ju Sa elle vient également bien en contre-
yramide et même en haut vent dans
les endroits abrités. On peut la greffer sur
pen assier et sur franc de semis
La Bergamote d'Esperen mürit de mars à
GUSTAVE MICHIELS.
302
GUÉRISON DES CHANCRES CHEZ LES
ARBRES FRUITIERS
en deux catégorie
1° Les chancres provenant de blessures (frotte-
ments, détériorations d'animaux sauvages, ra-
vages de pucerons lanigères, etc.), ce sont donc
des maux accidentels, indépendants de la santé
d .
propre
2°
On peut diviser les chancres des arbres fruitiers
s:
2
s chancres provenant de l’état morbide de
%
@
façon un véritable bandage,
qui empêchera entièrement l’action nuisible des
agents atmosphériques.
Dans le Bulletin de la Société d'horticulture
d'Épernay,on recommande l'emploi de l'acide mu-
riatique (esprit de sel). L'auteur de l’article nous
bords des
blessures, aident au développement et à la récons-
titution des tissus disparus.
E. LEJEUNE.
ÉCOLES D'HORTICULTURE DE L'ÉTAT
EN BELGIQUE
Belgique : à Gand,
w
LA SEMAINE HORTICOLE
LE SAULE
ain des batailles; la
poésie, cette dispensatrice de
è É
rts majestueux, dont les
feuillages pittoresques lui fournissent des images
à effet. Cependant, bien peu d’arbres sont plus
b
ruisseaux. Hors Virgile, qui en a fait l'asile de
la pudeur expirante ; hors Musset, qui a réclamé
pour ses restes l'ombre de sa variété la plus char-
mante, il est bien rare que la poésie et même la
LA #
[el
[er
7]
en
@
mn
D
‘2
indiqué pour les verts un
essences; de plus elle s’harmonisait si parfaite-
ment avec les teintes si souvent brumeuses de
les glaces du pôle, l'espèce est représentée par
une de ses variétés, le Saule a feuilles d'arbousier.
à sa seule écorce ne tenant
plus au sol que par miracle d'équilibre, mais il
ne continue pas moins de se couronner de perches
feuillues dont quelques-unes dépassent la gros-
seur d'un bras d'homme.
Les paysans sont bien loin de tirer de leurs
saules tous les profits qu'ils pourraient leu
à la sainte routine
laisse sécher sur leurs branches en attendant que
le vent les éparpille sur la prairie.
e centaine de
ré-
jaunes, rouges, bruns et violets, le saule Marsan
i, n'exigeant pas autant d'humidité que ses
L à Nouvel:
par ses pendeloques jaunâtres dont il décore k
plupart de ses rameaux, et cet agréable m
lui donne des droits à notre gratitude. Il est
également celui qui se développe le plus en
hauteur : les marsaults de 12 à 15 mètres ne sont
creuse comme font les tétards, et d’ailleurs son
bois mou et de peu de consistance est de peu de
valeur, même pour le chauffage.
Le saule blanc est celui que l’on rencontrel
plus fréquemment au bord des eaux;
bien entendu. Nous avons gardé, pourdafin,k
saule pleureur ou saule de Babylone: tout k
son feuillage, pendant sur les eaux de façon àen
effleurer la surface. N’en déplaise à Musset, mais
surtout aux artistes capillaires qui font toujours
du saule pleureur le clou de leurs tableaux
raires — souvenirs et regrets — il nous paraîtun
peu trop élégant pour le rôle que ces messieurs
lui assignent dans leurs chefs-d'œuvre. Cettecas
cade de feuillages d'un vert gai a-t-elle mission |
de représenter un déluge de larmes incessantet
intarissable ? L'image deviendra invraisemblable, }
Nous soupçonnons qu'Artémise elle-même n4
envoyé du Brésil pour être placé, selon son v&t,
sur la tombe de l’auteur des Nuits, indique égale:
ment que le saule lui-même se refuse à faire
concurrence au cyprès.
G. DE CHERVILLE.
EXPOSITIONS
Le compte rendu illustré de l'Exposition
d’Anvers n'a pas pu passer dans le prés
numéro, les clichés des gravures qui doivent l'ac-
ompagner n'ayant pu être prêts à temps.
paraîtra samedi prochain.
[e)
BOITE DU JOURNAL :
Lettres reçues : A. D., secrétaire de l
+ H. N. (nous ferons exceptionnellement 2
réduction de 50 °/, sur le prix d'abonnement
journal pourvu que les souscriptions atteignent
200, ainsi que vous nous le proposez). — ce
de N. (votre idée est excellente. Elle sen A
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novembre prochain et celle-ci est assurée
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L:— A. S. (très belles variétés). — P.®
G. P.— L. H. (sommes de votre avis). — P D
(vous écrirons spécialement à ce sujet). — ”
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Proprerérae : LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 80 :
Pages
Chroniqu
Sous u, cieux de orange : ‘ nes s grands Pad
‘avenues . TIR ENIENE:
La vente des à. 2 à 2. 305
Le Lilium Har : . 305
Les floralies anversoises de 306, 310
Le Journal des Orchidées : fi Vanda . :308
Les Spathoglottis LT 2 309
Le jardin rase té Éihél > 19
îte du Jou 312
Fig. 18. Coin de la salle des fêtes à l'Exposition
d'Anvers.
* 9. Groupe de pladis variées ‘de M. Florent
Pauwels à l'Exposition d’Anve
La salle de marbre à l’ nn ain 31I
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parür du 15 Septembre prochain, les divisions des VartËTÉs D’écire qui ont fait le
apparition à l'établissement de Messrs LUCIEN LINDEN et C*, à Moortebeek, et qui
comme on sait, ont prouvé être le « Vec plus ultra » des grandes formes qui oi
fleuri jusqu'ici en Europe.
ELLES COMPRENNENT SURTOUT LES PLUS BEAUX
Odontoglossum maculés
» hybrides
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» Gaskeïiliana
» _ gigas
» Mossiae
» Mendeli
» Rex
» Trianae
» (labiata) Warocqueana
Miltonia vexillaria
Cypripedium en nombreuses variétés,
etc., etc. etc.
Presque toutes ces espèces ont été transformées par la supériorité des
variétés qui ont fleuri à Moortebeek et qui semblent constituer des espèces tof4
lement nouvelles, tellement elles sont distinctes et différentes des tyr°
connus jusqu'ici.
La liste avec prix et renseignements de ces divisions sera envoyée à
toutes les personnes qui en feront la demande.
SAMEDI, 21 AOÛT 1897
393
Samedi, 21 Août 1897
CHRONIQUE
louses Mauritaniennes.
son metres à ses pelouses ? nous l’ignorons.
s représenter ce genre de création,
sr de ui ces charmes, pensez à ces coins
coquets et délicieux des champs cultivés, où, en
compagnie des seigles et des froments, croissent
de nombreux Coquelicots, Bluets, Chrysanthèmes
diverses
T7 concevez maintenant une terre ou partie
par à l'écart, encadrée d’arbres et
thnies “ spécialement travaillée pour y semer
un mélange de graines choisies, appris:
uniquement des plantes “ar sns" et vous pourrez
deviner la beauté sauvage ls a ale e que
nous donne une pelouse uses Celle-ci
0 les attraits pendant d
à es surface.
Les m archands-grainetiers russes vendent des
mélanges de graines, que nous appellerions volon-
tiers des « Lawn flowers, » expressément pré-
parés pour cet usage.
. Pueraria Thunbergiana Benth: — Nous
Aaœminé:
originaire de la pra et du Japon Fe le jardin
ame-amateur, Nous la signalons d'autant
plus volontiers À à attention de nos lecteurs que
résiste en pleine terre à l’aide
ure de litière et dont la vigueur est telle que
ses tiges peuvent atteindre près de 10 mètres €
une seule année. Elle tapisse isa Le
murs très élevés, les ruines, les berceaux, le tronc
des grands arbres, etc. _ no 25 se fait
ar cottes. Ses fleur
$ épanouissent tard dans 8 mie en septembre;
elles son iolet, réunies en grappes
Sompactes, pesage pouvant atteindre jusqu'à
et rappelant celles des
Wistaria : l’ “re rar ee à de 20 à 22 mm. de long,
avec une macule ne à la base; la carène est
arquée au somm
Les feuilles, sir beau vert en dessus et très
“ra en dessous, se composent de trois
ta
Le here Thunbergiana a été introduit en
1878 des Monts Kahica. Ses ti urnisse
une fibre textile, dont les Japonais fabriquent
ongs et
|
Se
contiennent une fécule agréable et très nutritive,
que les Chinois et a Japonais emploient beau-
coup comme alime
Dimorphotheca pluvialis. — Le nom spé-
cifique de cette plante a son équivalent dans le
langage vulgaire, où on l'appelle fréquemment
souci pluvial. Il fait
fleurie me ferma pis ses fleurs à trois ou
quatre heures après m
mé: somme, comme on n le voit en rapprochant
i précèdent, les fleurs du
Dimorphotheca pluvialis ne restent pas ouvertes
très longtemps, et l'amateur qui fait figurer cette
plante dans son jardin n’en jouit pas autant que
des Giroflées ou des Phlox; cela n'empêche pas
qu’elle n ‘ait son mérite.
En dépit du nom de souci pluvial, c'est à un
ARtaœrs beaucoup plutôt qu'à un souci, que
comparerions ses fleurs. lé. -ci, très
abondantdi ont les rayons lancéolés, blanc pur
en dessus, et le disque jaune d’or, entouré d'une
mince bordure annulaire violet vif. Les rayons
ont la face inférieure pourpr
u point a plante est très
différente des Chrysanthèmes ES, elle a
un port très u et bas, et forme une jolie
garniture. tiges assez grêles, légèrement
pubescentes, étaléés, puis dass ne dépassent
guère 30 à 35 C centimètres
La floraison se produit : au mois de juin.
Différences de climat dans un même pays.
Far de la
nous écrit qu'étant allé ces jours-ci faire une
excursion aux environs de Brest, il a vu des
plantes de Richardia Æthiopica très vigoureuses
ai
M
dant la belle saison, c’est
f époque à peu près où sa nt . terminée ;
mais il ne résisterait pas à nos hivers, même les
plus dou
Si 2 pue peut vivre en plein air aux en-
à une anomalie de
climat très ir éd mais qui est limitée à une
Fu extrêmement restreinte. Le courant chaud
.Gul s-tream vient baigner la point du
de celle des départements voisins. ainsi
que l’on trouve, acclimatés à la pointe du
Finistère, une le de cs HAS exotiques,
j'Araucaria imbricata, par exemple, qui y atteint
une e grande hauteur, y fructifie et y PER des
semis.
Le Jardin rs de la res se à
Brest, a beaucoup contribué à acc ter dans
nemouth est recherché pour
climat qui est comparable, paraît-il, à celui du
Midi de la France.
Influence de la lumière et de l'humidité
sur les odeurs des fleurs. — Le a. i
le LE dr des odeurs chez les fleurs.
Pour faire ses recherches, l’auteur employa u
fil imprégné de térébenthine ; le degré d'intensité
des odeurs se mesurait d'après le temps plus ou
moins long qu'il fallait exposer ce fil pour que
la senteur de la térébenthine neutralisât l'odeur
à ana
Les essais furent faits d'abord sur des essences
miè
ou défavorable à la production des odeurs. ne
les œillets nr t mar Lu umière qu'à
‘ombre; mu ’est le con A9
ee tient pr à ph fait que les œillets
ssant ordinairement au soleil, supportent bien
Pair “vif et sec, tandis que les muguets, res
naturellement à l'ombre, dans un air humide, n
peuvent endurer l’action des rayons solaires in
leurs corolles délicates.
est cependant à remarquer que l' influence
ses crnéencee. il c
dionales de la Mé tan sont défavorables à
la production des odeurs florales, car l’action de
la lumière n# est très forte sans être compensée
pay
qu’elle jouit d’une humidité bienfaisante
L’Aligemeine Deutsche Gärtner Zeitung
rapporte qu’au bureau de placement de Leipzig, il
y eut,du re janvier au 1e mai, 64 offres d'emplois
horticoles, de ceux-ci, 38 seulement, trouvèrent
des occupants
Au bureau “principal de das à Berlin,
979 places furent vacantes du 1% janvi vier au
pendant ce ns “ant 473 jar-
diniers a gt de l'ouvrage.
Com
Ac pas de postulants. Le manque de j jar-
diniers se fit surtout sentir pendant les mois de
mars, avril et mai.
Un nouveau de Savon.— Le Bulletin
horticole, inter æ TR de Liège _ see
propriéti s des racines de Luz
La naire rh possède babe
qualité, mais à un degré beaucoup moindre.
304
LA SEMAINE HORTICOLE
a LP nl
En agitant simplement quelques racines de
| i i e mousse
à celle du savon. Ce fait fut signalé
Luzerne dans
semblable à
d’abord par un savant, M. le D: Autie
mande l'emploi. d
l'eau, il se pro
ces racines pour le
« Gartenflora » publie dans son n° du 1° août
une belle planche coloriée du Diervilla (Weigelia)
praecox. Cette nouvelle espèce japonaise atteint
près de deux mètres de hauteur et ressemble
beaucoup au Weigelia amabilis: Les rameaux
e nombreuses fleurs. Celles-ci, en forme à |
clochettes, ont un diamètre d OMO12: k
parties de la corolle sont larges, ovales-renver *
e Cynoglossum nervosum employé pour ls
croisements, pourrait bien nous ménager quelqu
surprise.
florifères sont très courts et possèdent deux paires
de la soie, de feuilles opposées. Les fleurs apparaissent au
Il n'est pas difficile de faire provision des nombre de 10-15, en grappes horizontales ou
t du plus ou moins pendantes. Le tube corollaire de
, …
nuance rose-Carminé, est carminé à sa base; il
ec
dégraissage et le lavage des laines, du linge et
L’impression produite par la belle natur:
an
coupe en petits morceaux et on les met bouillir s’élargissant petit à petit. Les pétales sont ar- CU
dans de l’eau de rivière ou de source. Après uné rondis, de couleur rose-mauve tendre, à gorge €n FA: 07 ee SXCHPIESSSS
demi-heure de cuisson, les parties végétales ont marquée d'une bande jaune et entourée de Sa SÉ ucton, qui ne trompe pas, pénètre doté
‘ ; ment et 1rrésistiblement, et s ifie
majeure partie de leurs principes carmin.
La grande qualité de cette espèce est sa
abandonné la
savonneux. La solution obtenue peut alors servir
pour l'usage indiqué. s ,nAuence,
RE nes. Il parait, que MX comme on s'arrache, dans des contraintes dek
fils obtinrent la dite plante de graines qui leur
avaient été envoyées du Japon, sans la moindre
Pendant la séance de distribution des
récompenses, du 8 juillet dernier, aux méritants
ta
oO o
d'être nommés chevaliers de la Légion d'honnetr.
Le
jours insatiables ; du momen
Fig. 118. — Coin de la salle des fêtes à l'Exposition d'Anvers (voir p. 306).
horticoles de toutes espèces, ainsi qu'aux lauréats
de l'exposition printanière de la Société Nationale
d'Horticulture de France, M. Viger, son prési-
em a tenu un long discours, très applaudi. Il
+ 3
description. En raison de sa floraison essentielle-
ment hâtive, les introducteurs spécifièrent ce
nouveau Diervilla par l’épithète Praecox.
« Serait-il sage, écrit M. F
ressortir l'importance de la presse horticole ; Le Cynoglossum nervosum, figuré dans le « Il est assez curieux de constater que les im-
ensuite, il insiste longuement sur l'immense Botan. Mag., planche 7 513, croît à une hauteur plorations pour les nouveaux droits viennent Sur-
bien fait par l'horticulteur et l’arboriculteur. variant entre 10.000 et 13.000 pieds anglais. tout du Nord; cependant les producteurs de cetie
€ pe — dit l’orateur — qui plante un Quoiqu'étant déjà cité par Edgeworth, il ne fut région sont des privilégiés. Ils peuvent Lo
arbre durant s
cependant introduit dans les cultures qu’en 1894,
j charbon à 12 francs la tonne. La main-
Duthie. La à
est payée par certains de 23 à 25 centimes à
aucoup, font planter et enseignent la culture l'heure pour les hommes. Les femmes et les
des arbres? » M. Viger passe alors successive- Ressemblan un grand Myosotis à larges unes garçons pour le ciselage et les avaux
ment en revue tous les attraits de l'exposition fleurs, sa verdure ramifiée atteint un mètre de légers y gagnent que 50 centimes à fr. 15°
printanière et félicite les horticulteurs français hauteur et compte de nombreuses feuilles en par jour. Dans l'Aisne nous payons le ch
de l'immense succès obte n terminant, i rme de lancettes, longues 15 à enti- près du double, la main-d'œuvre plus de double,
parle de la prochaine exposition horticole inter: mètres et supportées par des pétioles de 5 à et dans la région parisienne, charbon et mali
t
d'œuvre sont encore plus chers. :
La conclusion de M. Fatzer est celle-ci :
< Supprimer la concurrence étrangère av
seule supériorité de nos produits, telle doit
notre devise, »
Cela nous paraît l'évidence même.
vert mat et le dessous de celles-ci d’une couleur
art, commissaire-général,
Bo encore plus claire, montre six paires (ou plus) de
res
uvard, ajoute-t-il,
sont entièrement favorables à l’organisation
d’une exposition spéciale d'horticulture des plus L'inflorescence est lâche, longue de F'à
attractives. : 15 centimètres, terminale ou axillaire, et compte
_Vaut enc
SOUS LES CIEUX DE L'ORANGER
LES GRANDS PALMIERS D'AVENUES
(Suite, voir p. 285)
ous venons au Pritchardia filamentosa où
e le Char rosé eo que,
encore, le Sabal enr
de trop lent développement, il l'est x er le
Pritchardia où Washingtonia robus beau-
coup plus que les Corypha RER # Géban nga
espoir de succès, qu aux sites
les plus particulièrement a abrités.
Originaire, paraît- il,
de la Californie, une
aux bords de la mer bleue.
Ses premières HMS en sujets déjà gran-
dissants, y firent sensation. Son actif et grand
développement, ses si larges et fortes feuilles
d'un vert glauque sous le ‘chaud soleil du Midi,
x fils
vite et avantageusement apprécier la nouvelle
introduction.
. La suite a confirmé de tous points, sous ces
en plein air et en pleine
terre. Mais rit n'a pu nulle ae uti-
liser, du moins en gran An
De ou si le rue était le cana-
coloris ve u feuillage de
d L fait arts le coloris cé des feuilles
sa Pr ritchardia filamentosa, et réciproquement.
mons, quand même, que mieux
ore la plantation faite uniquement avec
autre des out LS et en sujets de choix.
gagne en harm
L'avenue dont nous tous ici fut plantée il y
celui-ci
l'un ou
L'effet
SAMEDI, 21 AOÛT 1807
dix ans en bonne y de vieux jardin ma-
raîcher. Les arbres ont é
feuilles, mesure 2 mètres de hauteur chez les
Pritchardia. Ce tronc, à 1 mètre sur le sol, pré-
sente une circonférence de 2"50. Les 2 fort
Nous avons hâte de le dire : les fardiné sous
les cieux de l’oranger et aux Déciké de la Méditer-
ranée, possèdent par centaines des Pritchardia
sense ta âgés et qui montrent aussi un
en plus grand développe . Parmi
des sujets de 8 à 10 mètres de hauteur, aux troncs
rant, à leur partie inférieure déjà
lisse, entièrement dénudée de la base des are
des feuill es, des diamètres de 1®20 à 1"
ces forts sujets, le stipe a 6 à 8 mètres, dépourv vu
de feuilles sous la très large tête — de 5 à 6 mètres
de diamètre — que forment 30 à 35 immenses
Gr re qu'aucun vent ne fripe.
c de pareilles têtes sur de si solides ee
rdia filamentosa s
®
an N
le Brit
iamètre moins grand que cel u P
pere tensis; il serait bon de le préférer à ce
dernier p les plantations d’avenues moins
Le Fhoenix ne devrait planter que
des dome mesurant une largeur de au moins
mètres at les lignes d’arbres qui
doivent sn Re ser San id de 7 à 8 mètres
venues à planter de
Phoenix dclifoso ou à Pritrheniés gere
Losa. On peut observer respectivement les m
rm ape entr ujets au long des lignes.
t toutefois les distancer un peu
de Hu profondeur de plantation seu moins
C0
ë
nécessaire Ac le Pritchardia filamentosa que
ou ni
des couches trop re et ne se laissent que très
difiilement pénétre
s répétons, quoique cela puisse paraître
Mo u, que de même que tous ces gran nds Pal-
miers à l'actif et t,le Pre
chardia ‘flitentais aime les terres ar et
bien engraissées, et les copieux arro sages n la
chaude et sèche saison.
ous n'avions point vu encore sous nos cieux
de l’oranger, per. le Palmier dont nous nous
“ais Mais il . revient
an
. ©
destiné à occuper une place large a mérit
toutes les plantations exotiques sous les cieux
de l’oranger. Un fort sujet de ce apr sujet
l'un des premiers 7. en pleine terre, en
e, le premier aussi dans
ope, ar rt et fructification
à Hyères, dans le très riche jardin sa de
M. Hippolyte rares à l'un des plus pes
amis et chercheu ho LébuS s les cieux
de l’oranger. Nos lignes: sur ir l'Erythea eailés
395
seront accompagnées d'une reproduction ls
graphique du sujet en fructification de ce pal-
mier chez MM. H. Dellor. Mieux que nos giél
elle dira les mérites de l'Erythea edulis
Paysagiste-horticulteur à Hyères.
(A suivre.)
LA VENTE DES ENGRAIS
Nous avons déjà eu l'occasion de parler des
rare qui se pepe À _. souvent dans ce
ommerce, et des m s prises en Belgique
néu les empécher, sur T Give du Ministre qui
assurément, en ces matières, comme en ce qui
concerne les falsifications de denré
taires, a su établ
règlements constituant un régime qui peut être
cité comme modèle à la plupart des autres pays.
Le Ministère anglais pa ge: eme a jugé
nécessaire, tout récemment, de rappeler égale-
ment aux intéressés les Sréetrficis de la loi de
fait
bobine; qui est délivrée pr au mi-
nistère.
Les garanties stipulées par la loi dans l'intérêt
de l'acheteur Lu les suivantes : toute personne
qui vend un engrais (et l'on entend par là tout
produit vendu c ed inité servant à engraisser le
sol) ayant été fabriqué ou soumis + une mani-
pulation quelconque dans le Royaume-Uni, ou
importé de l'étranger, doit temiètie à : l'ac heteur
une facture indiquant : le nom de l'engrais; si
c'est un composé artificiel ou non, et quelle est
la proportion d'azote, de phosphates solubles et
insolubles (dans l’eau) et de potasse, s'il y a lieu,
br ne dans l’e engrais ; cette facture doit servir
ne garantie donnée par lé vendeur des
perde y énoncées. Le marchand n'est dis-
pensé de cette garantie que quand le total des
produits vendus en même temps n'atteint pas un
poids de 25 kilogs.
LE LILIUM HARRISI
On sait que ce superbe Lis, qui fut UE
des Bermudes, n ‘est qu ‘une variété d
forum Le rs mais c'est une variété qui, à la
suite de sa tr. tation sous un autre climat,
a acquis une ‘vigueur et une rapidité de croissance
Soumis à une Serra e très odérle à
flor
lieu de Loge chaque tige, au feuillage mens
donne à son sommet un bouquet de 6 à 8 et
même de 10 fleurs magnifiques grandes, de
forme allongée, d’une biancheur: ae PIN et déli-
cieusement parfumées. Le Chro-
ans son huméro du Fr août, t, publie la
dE... Harrisi en fleurs, chez M. Wadds, à
Cliveden.
306
LA SEMAINE HORTICOLE
LES FLORALIES ANVERSOISES DE 41897
Le 31 juillet s'est ouverte, à Anv la
Société Royale d Horti-
culture et d'Agriculture dans le nouveau et
luxueux Palais des fêtes de la Société Royale
de Zoologie de la métropole commerciale de la
Belgique. Cette exposition a brillamment réussi
et marque un progrès incontestable dans les cul-
tures et le mode d’exhibition des plantes et des
fleurs. Son importance a été telle que nous y
CORREEUN un compte-rendu détaillé, afin que
nos lecteurs se puissent convaincre que, malgré
VO d apathie et d’indifférence dans laquelle
fleurs dont jadis la
Belgique s enorgueillissait à à juste titre.
I. Le FTOpLEmE
Nous avons, ne le numéro du 17 juillet
de La Semaine HrHEONE, nique les Hoioeue
points du program sente exposition
et signalé la plus FRS Ha de la Société:
IH. Les Locaux
La Société Royale d'Horticulture a conclu un
Socié e Zo
a n pour travailler au
progrès des sciences zoologiques, botaniques et
horticoles, filles d'une même mère, l’histoire
naturelle. indépendamment des expositions, il y
aura, à partir de l’hiver prochain, des conférences
populaires sur les diverses sciences susnommées
qui donneront, à l’activité commune, un aliment
de tout premier ordre.
Pour en revenir aux locaux, disons que, cette
fois-ci, des
la salle de marbre. La première, très vaste — elle
dans la décoration qui est légère et fort artistique ;
elle ne convient cependant pas tout à fait à la
couleur dominante des plantes qui est le vert; ce
léger inconvénient sera, à l'avenir, mitigé q and
les deux
nies umière tombe
d'en haut, tout comme dans les serres, ce qui est
on ne peut plus avantageux.
La salle de marbre forme la partie la plus
D du Palais; c'est la salle d’apparat ; ses
nes en marbre rose de Norwège, avec
leurs chapiteaux en bronze doré, lui donnent. un
on à occupé la salle nes fêtes et.
grand caractère pe er to le pavement est
ST murs so
à nous occuper spécialement dans un
article ultérieur.
Ces deux salles communiquent l'une av
l’autre par de larges baies garnies de er de
tentures dans le style de la salle de marbre.
Le parquet de la salle des fêtes et de ses gale-
cru nécessaire de prendre les mêmes précautions
pour les galeries du premier et du second étage,
i a donné lieu à des riche dont nous
expliquerons plus loin la raison
[e
©
III. Le Plan de la salle d’Exposition
C'est à M. Guillaume De Bosschere que le
Eu np de la Société d'Horticulture a confié le
cé et l'exécution du plan du salon de 1897.
L architecte, qui n’en est pas à son coup d’essai,
témoin, entre autres, le grandiose salon royal
il créa au mois de juillet 1894 à l’ Exposition
Universelle, avait conçu un plan qui fut unani-
mement approuvé; deux Fe Ra au milieu de la
salle, devaient recevoir, pour toute décoration,
quelques parterres de fleurs ne dépassant guère
75 centimètres; le fond de la salle et les accote-
ments devaient être garnis de plantes à feuillage
et à fleurs s’étageant de plus en plus vers la limite
de la salle; les deux belles galeries auraient été
transformées en avenues aux courbes gracieuses ;
au centre de la salle de marbre serait aménagé
iné son plan,
mais les exposants € em ont empêché l'exécution
ntégrale. Les ins
nombreuses — il nous Fab faire + ro ici
que exposer, il fallait être membre
Société d'Horticulture — que le milieu . la
salle des fêtes a reçu un fort contingent de plantes,
que les groupes placés sur les côtés n’ont pu
occuper des emplacements suffisamment grand
et qu'on a dû serrer fortement les plantes; les
chemins ont dû être diminués notablement en
largeur; dans les galeries on a placé le double du
nombre de tables qu'il aurait fallu s’y trouver
Et malgré
tous ces inconvénients, l'avis unanime des visi-
t
hd aussi luxueuse que cette GG de la
Société Royale d'Hort Lafig P. 304
reproduit un coin de la belle a on et donne
en même temps une idée de la salle elle-même.
L'architecte n’a pris aucune part ac ctive à
l'exposition; il a renoncé. à toute récompense,
voulant de la sorte avoir ses coudées franches.
Son désintéressement a été récompensé : les
exposants se sont tous, sans exception, pote
à rendre plus aisée sa difficile tâche, Auss 1, phé-
nomène unique dans les annales des expositions
ae la " était entièrement prête au moment
à le jury a commencé
pérations,
toutes les pancartes mentionnant les récompenses
allouées, étaient placées sur les collections 8 pri
mées, ceci grâce à l'intelligente direction donnée
aux travaux administratifs par le $secré
M. Anatole de ve à
pour exceptionnel et brillante Pas à de
l’Expos
IV. Les Envois
1° DANS LA SALLE DES FÊTES
À l'entrée, des Aucuba du Japon de M.4
Truyman-Smets, de grands Conifères de M, G.
see d'Ixelles ;
variété d’un c jaunûtre,
ne confondre avec celle d’u
ySS,
ty of Wilis, A of Pan
lack lt Levi etc. Les garn
florales en fleurs de Dahlia-Cactus du méne
exposant font ressortir rap le parti que #
fleuriste peut tirer de ces fleu
Nous pénétrons à présent daté la salle pop ,
plateau, pièce d'eau, etc., le tout garni de quantités
de plantes et de fleurs. Cette œuvre originale, 3
à l'initiative de M. Due Peeters fils, a obten!
ussi méritant “ae Fe auquel le jury»
féichations a accordé francs |
dont il disposait, È “médaille d'or de 200 end 1
(Suite, voir p: 3
Fig.
119.
L
Hit
” pren ge
- Groupe de plantes variées de M. Florent
E ne D
>auwels à l'Exposition d’Anvers (voir p. 306) °
(D’après une photographie de M. L. Van Neck).
LA SEMAINE HORTICOLE
QUELQUES. VANDA
Nous avons parlé dernièrement des « Saccola-
bium pour corbeilles, » qui forment une section
si gracieuse et si digne de figurer dans toutes les
collections d'amateurs.
Le genre Vanda, l'associé ordinaire du Sacco-
labium, renferme également plusieurs espèces
i imposants ? ]
qui, à côté des i À tricolor,
giganlea, Lowi, etc., sont de taille modest
anda peuvent souvent
être cultivés en corbeille, mais ils seraient quel-
quefois un peu encombrants, si on les suspendait
au vitrage, et comme ils réussissent bien en pot
On peut d’ailleurs les mettre en paniers disposés
sur les tablettes.
lus ancien en date et l’un des plus célèbres
a
qui servit à
à fonder le genre, en 1820, en
prenant d’ailleurs comme nom générique le terme
même par lequel les Indous désignaient cette
plante.
Le V. Roxburghi est originaire du Bengale,
où il est très abondant. Sa tige dressée atteint
une hauteur de 35 à 50 centimètres ; ses feuilles
distiques, très coriaces, ont une longueur de 1 3à
17 centimètres environ. La hampe florale dressée,
plus haute que la tige, porte de six à douze fleuts,
mesurant 5 centimètres de diamètre. Les pétales
et les sépal t blancs extéri t, d’un vert
jaunâtre à l’intérieur avec des dessins bruns en
damier (ce qui a valu à l’ les noms syno-
ny V. tessellata et V. tesselloides); le
labelle trilobé forme à sa base un éperon en tronc
de cône; les lobes latéraux dressés sont petits,
aigus, d’un coloris blanc, tandis que le lobe
antérieur, de forme à peu près carrée, iné
en avant, est
surtout au sommet. |
Cette espèce fut dédiée au célèbre D' W. Rox-
burgh, directeur du Jardin botanique de Calcutta
“
ée
que ce Vanda fut découvert par le général Benson
dans la partie basse de la Birmanie et du cours
du Salouen. Ses fleurs ont environ 5 centimètres
de diamètre, et ont les pétales et les sépales
largement ovales, jaune légèrement verdâtre
veiné et réticulé de brun vif ; le labelle forme un
large onglet jaunâtre, muni de deux oreillettes
blanches, et un limbe charnu, rose pourpré clair.
_ La colonne est rose pourpré.
… Vanda coerulescens. Cette espèce, remarquable
d’un beau violet pourpré, éclatant
par son coloris bleu, est loin d’égaler la beauté
du V. coerulea, qu’
beau, mais elles ont bien leur charme et
méritent de figurer dans toutes les collections.
sépales d’un mauve ou
grisâtre clair, et le labelle bleu foncé.
Comme le précédent, le V. coerulescens fut
introduit par le général Benson, vers 1867, mais
‘une partie plus
rapprochée de la mer et plus élevée que celle où
croît le VW. Bensoni, et il réclame beaucoup moins
de chaleur que lui. Sa floraison se produit ordi-
nairement au mois d'avril.
Vand,
rouge. Elle a été dénommée par Hooker V. Rox-
burghi var. unicolor, et nous serions plutôt
portés à adopter cette opinion, mais nous n'avons
jamais eu l’occasion de voir la plante, qui semble
avoir disparu des cultures. Elle avait été intro-
duite par MM. Loddiges en 1835.
Vanda cristata. Espèce assez rare, remar-
quable par un cachet très distinct et trè yant.
De taille très modeste, elle a les feuilles en
attravant
n
peu plus étroits que les seconds; le labelle large-
ment oblong est traversé par plusieurs côtes
et de pourpre noirûtre.
Le VW. cristata est originaire de la région
tropicale de l'Himalaya; c’est une des plu
anciennes espèces connues, car il fut décrit par
Lindley en 1832. Il paraît même qu’il avait été
proéminentes, et strié alternativement de blanc
collecté et envoyé à Kew par Wallich dès 1818. .
V
anda Denisoniana. Encore une découverte
du général Benson, qui l’introduisit en 1868, d
la même région à peu près que le V. Bensoni.
les premiers
sont un peu red en arrière, et ondulés; les
ressés
sépales latéraux défléchis sont plus larges que les
autres segments. Le labelle a les lobes latéraux
plus développés que dans le V. Suavis, arrondis-
Hormes, un peu concaves: le lobe antérieur
court et large, formant une espèce de 8 avec u
[» |
sinus profond au sommet, est légèrement ver-
dâtre. Le disque porte deux petites macules jaune
orangé.
La variété hebraica,
bach en 1885, a les fleurs jaune soufre, et porte
a les feuilles tubulées, à peu près cylindriques,
CR ;
acuminées, d'un vert sombre, et produit d'élégant
racèmes portant de huit à douze fleu
fleur mesure à pe
Les pétales et les sépales sont oblongs-lancéolés
bords, d’un rouge
améthyste très vif. L'éperon très long, conique,
légèrement recourbé, est blanc lavé de rose
pourpré.
Cette espèce fut découverte par Boxall, pour le
compte de MM. Hugh Low et Cie, dans les mon-
tagnes méridionales du Laos, en même te
que la suivante; comme elle, elle demande un
traitement très différent de celui des autres
anda, et réussit bien dans la serre tempérée ou
même tempérée-froide.
Elle fleurit aux mcis d'août et septembre.
Vanda Amesiana. Un étroit rapprochement
horticole.
Le V. Amesiana ne dépasse
plus long que les feuilles, porte une dizaine de
fleurs de 4 centimètres environ de diamètre. Les
Sépales et les pétales ovales-oblongs sont blancs,
lavés de rose pourpré pâle; le labelle a les lobes
latéraux petits et arrondis, blancs, légèrement
a
s même certaines formes qui ont les fleurs presque
entièrement blanckes.
distincts, tant au point de vue du coloris que de
la forme des fleurs. ee
Sa tige assez forte ne dépasse guère 5 cent”
mètres de hauteur. Les feuilles plissées concaves,
en forme de lanière, ont 10 à 13 centimètres de
longueur et sont d’un vert clair. La hampe florale
de diamètre environ; les sépales et les ph
sont oblongs-linéaires aigus, un peu 2 <
les sépales latéraux presque parallèles et P
sir J. D. Hooker fait remarquer dans Sa de
i es fleurs présentent aussi
analogie avec celles des Luisia, dont le P
d’ailleurs bien différent.
LES SPATHOGLOTTIS
ie genre Spathoglottis se compose d’une dou-
d'espèces RE s de l’Asie tropicale,
de res iles du Paci iéaue et de l'Australie. Il
n groupe aisément
reconnaissable au premier coup d'œil par les
cultivateurs.
Les espèces les plus connues du genre, et le
plus D. Re er dans les ram
sont le S. Augustorum, le S. aurea, le S.
tunei et le S. plicat
4 Fa teurs À Mann en 1885 par
de: guste Linden et Auguste de Ronne, à
qui il fat dédié par Reichenbach, a été gore dans
la Lindenra, et c’est très probablement l'espèce
la plus répandue. er ep ds ovoïdes assez
volumineux, hauts de 5 à 8 centimètres, sont
terminés par de oise feuilles longues et amples,
lancéolées-acuminées, d'un vert clair. Les tiges
dressées, hautes de 50 à 60 centimètres,
portent à leur sommet un racème de cinq à douze
fleurs charmantes; les pren longs de 5 à
6 centimètres sont d’un rose
eurs mesurent 5 centres de diamètre;
elles ont les sépales égaux, bien étalés, ellip-
tiques-oblongs aigus, d'un blanc nuancé de rose
hair; le labelle trilobé a les lobes latéraux
oblongs incurvés, d’un brun rosé arr et le lobe
antérieur longuement onguiculé, à peu près trian-
ulaire dans l’ensemble, blanc tons: pointillé de
rouge brunâtre, avec le disque jaune
0 P Angleterre, PL Re à
dans ce Spathoglottis une espèce décrite rt
rieurement par Reichenbach sous le nom
S, Vieillardi, et ce nom est couramment re
aujourd’hui de im a de la Manche pour
ee le S. Augu
Les. Vieillardi ‘ut “découvert en 1853 par
“+ Gillioray us ta
Vieillard, En ‘en communiqua ‘des échantillons à à
nr bac
ue personne
puisqu'il l’avait déterminé et était probablement
s
espèces dans le tn analytique que l’on
trouvera cité plus loi
rai È aurea est le PBuethat type des sms
ieurs tre " peut rivaliser de
avec mais il est plus rare aujou rd'hut.
Il a les ! feuillss plus roles et les hampes un peu
plus leurs ont 6 à 7 centimètres de
mad elles ont les sépales elliptiques-oblongs,
peu concaves, jaune serin vif avec la face
e brun-orangé; les pétales, un peu plus
htet que les sépales, sont jaunes des deux côtés.
Le labelle trilobé a les lobes latéraux oblongs,
is, rétrécis à la base, incurvés au sommet,
ne vif, très pointillés de rouge à la base; le
me antérieu r est linéaire spatulé, jaune vif poin-
| C
Le espèce est originaire de la région du
t Ophir où elle fut découverte en 1849 par
SAMEDI, 21 AOÛT 1897
Lobb. Elle a été réintroduite sous le nom de
S. Kimballiana.
Le S. Fortuner n'a à peu près pas de arr
bulbes, et a les feuilles beaucoup plus courtes que
celles des précédents, linéaires-lancéolées. Il
S. aurea, mais avec les lobes latéraux & re
dressés et la crête différente. Ces fleurs sont
jaunes, ser et tachetées de rouge sur vis lobes
latéraux du labelle.
Cette espèce fut envoyée par Fortune en .1844
à la Société royale LEE de Londres.
Elle est Fa dre e de Ho ong.
Le S. plicata a les fours. pes PRES que celles
du S. Augustorum, mais oris vif et
groupées en perde tibet. Elles vit les seg-
ments étalés sépales ovales-oblongs et les
pétales plus : 0% elliptiques, d'un rose cramoisi
pourpré. Le labelle a les lobes latéraux relative-
ment oies) arrondis, blanc pointillé de rouge,
de même que le disque, et le lobe
gulaire, rouge vif.
ette espèce, introduite de Penang par M. Lod-
4 en 1844, es “8 assez rare actuellement.
ultiv ncore occasionnellement le
S: Hisdys) qui a Lo fleurs très analogues à ps
du S.aurea, mais plus grandes, le S. Lobbt e
S. Petri
LesS: Lobbi nn aussi dans le même groupe
que le S. mais il a les hampes plus
courtes, les dure "moins nombreuses si un peu
plus petites. Ces fleurs sont d'un ne vif,
tehtées de rouge sur les sépales barez et à la
base du labelle, et on der s lobes latéraux du
labelle plus courts et dre
S. Petri a les leurs vd lilacé pâle, mesu-
à : près de diamètre; les
ts.
trian-
de pourpre intérieurement; le disque est jaune
tacheté de rouge.
Reichenbach a donné dans la Xemia le tableau
ttemen
groupes d’après le coloris, les formes étant sen-
siblement les mêmes dans tout le genre
A. Fleurs lilacées
1. Lobe antérieur du labelle très large,
rénifo
A) Labelle aussi long lé les “pe
tales et les Rte se S. LE
B) La belle plus c D
2. Lobe antérieur du lsbelle oblong S. PET
3- Lobe pese obovale . S. Paulinae.
4. ur lancéolé (réniforme
antérieurement) Lt us S. pacifica.
5. Lobe antérieu cunéiforme.
A) _—. Tara étroits, spa-
somme! S. portus Finschi,
Loire S. Vieillardi.
6. Co Re Lars, en
S. Deplanchei.
B. Fleurs dorées
1. Lobe antérieur étro
A) Latéraux dr. es . S. Wrayi.
) Latéraux courbés en avant . S. aurea.
2. Lobe antérieur linéai brusque-
ment dilaté . - + S.tomentosa.
3. Lobe antérieur large dos Le DOI
4. Lobe antérieur cunéiform e S. affinis.
Les Spathoglottis doivent être re comme
des Orchidées terrestres, dans mélange de
fibre 0 de terre iieuser avec un peu
sph surface, et un bon drainage. Ils
réussissent bien dans une serre indienne un peu
aérée, et réclament des arrosages abondants pen-
dant toute la saison de végétation.
HE
LE JARDIN D'AGRÉMENT
Quel est le profane are ne connait ou tout au
moins n'a entendu parler du Canna! Depuis
quelques années, il a SR une vogue considé-
rable et parfaitement justifiée. Ce Fe sul
ont pour elles un joli feuillage, d'autres des fleu
I PT LA belles et d’ Sa encore dr
a fois en elles, ces deux qualités à un
tes, si on remonte
à son origine, on peut se convaincre qu’il a fallu
des soins nombreux et surtout pe oi pen-
n longues années, pour amener le
Canna à sa sn actuelle.
L'ouvrage « anna, > publié par Chaté
en 1867, nous donne de précieux renseignement 8
à ce sujet. Il paraîtrait que les premières plantes
de ce genre ont été introduites par des mission-
naires espagnols dans Ft ag ve jardins d'Espagne
et d'Italie. Ceci correspon d’ailleurs avec A #5
dans son histoire du Brésil, une gite hs SP
ssant dans les parties marécageu
pays et qui semble être le Canna ue,
de re
A la fin du dix- ve siècle, nos cultures
possédaient gr C. pi verts et C. indica et
quelques variétés > ce
O
ndica,
le siècle suivant s'enrichit des . speciosa, ee
nea et glauca de la Caroline F4 sa 731), à
C. patens de Ste Hélène (1778) et du C. "has A
de Auris Méridionale aus de -cin #6
ar les
1 1800, l note
Fr aires My É gs lé crocea, À je re
wiczu, lili
ré peut be de. tous les Canna sont origi-
res de l'Amérique tropicale et sub-tropicale,
pers si BBA E lantes furent nor de l'Asie
ou de l'Afrique, ce ne sont là que les C: indica et
C. glauca — (ou des variétés qui en dprnetee
plantes introduites primitivement du
continent dans ces contrées.
Le milieu de ce siècle marque le commence-
ment d’une nouvelle ère dans l’histoire des Canna.
Année de Passy ancien wa RARES
français en Amérique, de r a patrie,
s’adonna sérieusement à la Pr F6 .. plantes,
quelque rare praticien se risquait à les p
pendant l'été dans les jardins, c'était en rs
Dr vi des soins rs d'une culture sur
uche. Or, Année, igné, mit les
plantes pendant l'été en plètne terre et au plein
air} ,et n'eut qu'à se louer. de ses résultats.
Enchanté C.indica
palensis, il en fit la fécondation croisée et
obtint le ar hybride, la remarquable Amée
Bientôt suivirent le C. Warscewiczioides Anne
rc. RM x C. Annei 7, 6 Ci mberatir
310
LA SEMAINE HORTICOLE
(C. gi gant ea X C. cms es ), : C. expansa
(C. anna h tete C. peruviana), e
A la
à Monplaisir, etc. Aussi depuis lors,
rad bout ides se succèdent d’une
r
Pfitzer en Allemagne ; Cannell et Sons en Angle-
terre, Vaughan et Luther Burbank en Amérique.
Voici un surchoix parmi les meilleures variétés
ntes :
- Madame ar: Feuillage vert foncé, fleurs
rouge bordé de jaune.
Kôningin Charlotte. Feuillage
rouge foncé bordé de jaune.
Ega se Feuillage age nu rouge cerise.
Columbia. Fleurs rouge, t
ang du Président Carnot. Feuillage pour-
pre foncé, fleurs rouge carmin cinabr
Charles Ras Fleurs rouge ponceau,
ponctué de rouge fon
Chicago. Fleurs os écarlat
Florence Vaughan. Feurs tnt pointillé de
t fe 4 fleurs
;
Souvenir d'Antoine Crozy.Fleurs rouge, bordé
de jau
Alphonse Bouvier. Feuillage vert, fleurs rouge
c
Eldorado. Fleurs jaunes, très grand
Gloire de Montet. Feuillage vert, pas rouge
cinabre bordé de jaune.
(4 suivre.)
LES ELORALIES ANVERSOISES DE 1897
(Suite de la page 306)
groupe; quoique forcément de dimensions très
réduites, elle permet aux lecteurs de se faire une
de li
idée importance de l’ensemble où tous les
genres de plantes de serre Est mi tempérée et
froide sont représentés : Palmiers, C é
Foug us, por he Ma-
ranta, Sanchesia, Caladium, N -
risandra, Eranthemum, Aglaonema, Sphoero-
, etc. Parmi les spécimens
gyne, Dieffenbachia 1
qui d' ailleurs tous sont d’une culture parfaite, il
nous faut signaler d’une manière spéciale : Coco-
loba pubescens,
ueanw
Veitchi, roton Disraëli, Sphoerogyne snbe
is, Anthurium Pauwelsianum, Croion Fam
Rothschild, Antoersaihe rares sue V sé
chi, Maranta Makoyan Anthurin m regale,
Dicf'enbachia Leopédi. Ce splendide groupe
mieux qu e de collections spéciales, fait
NT he. en une marrer synthèse, la variété,
la valeur et la richesse des cultures de M. Pau-
_ wels, à qui nous adressons, au nom du progrès
= horticole, nos plus vives et nos plus chaleureuses
félicitations.
Voici M. L. hr | avec une bonne
collection de Foug , dont les plus
méritantes sont : Mind OS latyphylla, Pteris
umbrosa, Pteris argyrea fol. Doi as olepia
hirta cristata, Adiantum Williamsi, Gymno
gramma gypsophylla pe et um
appendiculat
Les Rhapis flabelliformis en exemplaires de
tales, surtout des Palmiers, de M. Jos. Wyns, qui
a réussi à donner à son apport un cachet très
distin
Nous voici devant un groupe monstre que
M. ]. I. De Beucker, le vieux lutteur horticole, a
réuni en homma ‘union eux Sociétés
Royales d'Horticulture et de Zoologie. Il com-
et de plantes à
garnis de fleurs. Si, avec les plantes, le En
horticulteur a voulu m é de ses
cultures, depuis le
avec ses pp core florales, il a
er la marc e qu'a uivie l’art du
fleuriste. 1. pps ee un nnoduse bouquet
de Chardons, auquel cède un vase garni de
fleurs du Yucca Es à de Gladiolus ganda-
ces une fantaisie en terre cuite renferme tout
un s de fleurs 5 big ie de l’Asclepia tube-
rosa pare de touffes du ravissant Gladiolus
ramocissimus; un énorme vase est garni de fleurs
d
b
rosea fl. pl., avec fleurs et feuillages divers ; déli-
cieux, le “bouquet de TOSes ; charmant, le bou quet
esCa
ili
et Montbretia |crocosmiaeflora, disposées Led
an ces ; la grande gerbe de Lilium auratum
de Gla diolus gandavensis d'un rouge feu fait
uriu tanum, roseum et hybri-
um, de Richardia à ikichite et À, ET
il nous faudrait pouvoir reproduire cette
sition par la photographie, de même que
té es En suivantes : une en faïence avec
des multitudes de Nym
des Nymphaca chr
odorata, entremêlés de feuillages et de spathes de
Richardia maculala; — des tiges de bambou
sont garnies de Lilium Harrisi et d’Anthurium
variés, agrémentés de la vaporeuse verdure d’As-
paragus ; ge ms: or r) est de toute beauté.
vus le système des envois ad libitum qui a
dieu triomphé à Anvers.
eucker s’est vu allouer, avec les féli-
citations du j Jury, une médaille d’or de 200 francs
et une distinction spéciale, un diplôme de mérite
cm pour le talent qu’il a déployé dans
l’arrangement de son ès et splendide apport.
Toutes n nos félicitation
superbes pla ces mis de MM. De
Sn frères, dont un incomparable exemplaire
de Cycas revoluta, un splendide Zamia villosa
robusta et un curieux
See "as
surtout te Maranta alba et le Caladium
M: Runardi.
Un groupe qui figurerait avec honneur
Cyathea dealbata, un Fic icus
fl
les Héliotropes, dont
énorme et de couleur ultra foncée, les Véy.
niques se les Primula obconica de M. Alp
ruyman, les Petunia à fleurs mi de M. &
Stappaerts, les Glaïeuls de Mn:
un des
uit ue de la maison Jacob-Mako
et Cie sont tous à citer, car il serait pe!
sinon impossible, d’en trouver e plus beaux:
P. Baptisti, setosus, Vandermersch, ‘nl
discolor, Veitchi, consedens; le nom du huitième
nous échappe.
Les Pelargonium zonale à fleurs simples, à
fleurs doubles et à feuilles panachées de MP,
Elsen, formant trois jolis petits massifs découpés
d ve i
fois, prend part à € expos sition de la
Royale d'Horticulture, s'est révélé bon cultivé
Les Gloxinia de M. Juchem, Er Fuchsia & en
arbre bien fleuris de Mme Ve Jos. V
les prenne de M. Aug.
: - ; jété qu
la salle des Etes le cachet de la riche varié
lui Fes propres
onde galerie latérale rs à se
La s
s’ as MA ons des fleurs : des Ro
milliers, des si variées en po J “720
les inépuisables ressources de Mu
frais et si riche, y embaumaient l'air de tes
senteurs agrestes ou délicieusement pén qu
es concours de Roses cueillies, sers la
nous en étions à la seconde floraisol ©
SAMEDI, 21 AOÛT 1897
311
os
les 1°", 2° et po
(50 Roses); MM. A. Opdebeeck, A. J. Kletten-
berg et J. Borghgraef se partagent les es ‘des
eu Roses ; MM. À. ]. Klettenberg, A. Opdebeeck
t H. D then. ceux des Roses thés et
oscttes À
. À. Opdebeeck enlève en outre une médaille
de vermeil encadrée avec ses 500 Roses variées,
J. Klettenberg, une en vermeil, pour
400 de ces fleurs.
Un ensemble de fleurs variées de M. F. Nagels
aexcité vivement l'attention du public et ren-
contré l’approbation unanime tous les visi
teurs. Chaque espèc ‘té de fleurs était
qui triomphe des étala où
représente une variété, mode d’étalage condamné
sr merc
Mines et fils, pépiniéristes, à Naarden
ou, dont le léger feuillage s’harmonise bien avec
l'ensem
La galerie qui sépare la salle des fêtes de la
salle de m
met-Duvivier, de Gand; on y voit
ve un mA de Montbretia crocosmiaeflora
n De Bosschere, dont les connaisseurs
Bt la neige Ésncie et large.
2° DANS LA SALLE DE MARBRE
La salle de marbre! La figure 120 en donne
une assez bonne idée et complète la pers
que nous en avons faite plus haut. Elle montre
le groupe central dû à M. Alph. Truyman qui
l'a disposé d'excellente façon et encadré de petites
Fougères. Les plantes qui le
cultivées ; elles ont
sois dont nous avons eu
plusieurs fois le pin. une médaille d'or avec
félicitations du jur
autour de “4 salle, des tables sont char-
par d
A. Peeters et Ch. Vuylsteke ; il ne fau
terons de citer quelques-unes de leurs plantes les
plus remarquées. Dans la collection de M. Hye :
Laelio-Cattleya Proserpine (C. velutina X L.
de tons; Oncidium zebrinum, bien pourvu de
par leur zébrure, le pelage
u
Jardin zoologique: Cattleya gigas, Per rrt
des visiteurs; Cypripedium grande as
bonnes et belles fleurs; Oncidium sk re” de
l'or l'image vivante, Cypripedium Veitchi, une
variété de premier ordre, etc. M. Pauwels avait
placé dans sa collection deux pieds du Mimosa
pudica, afin de permettre au public de faire la
+ mous. de cette curieuse plante ; ses feuilles
ont, e deux jours, perdu le charme qui
dix per de public; était-ce à cause de la
. A: À. Peeters, nous
um Curtisi, une variété tr
relevons : Cypripedi
a Cypripedium comte ousies, avec
rs d'un iche Louer et bri lant;
D
pepe
j
ÿ
1
2:
4!
Fig. 120. — La salle de marbre à l'Exposition d'Anvers.
grandes super
FU dont le labelle est ‘gentiment et curieuse-
t marqué de gps stries pourpres; Cafttleya
Gashellians alba c d fi
admirable ; Cri einn Charles Canham avec
ypripedium giganteum,
Bleuana avec sept fleurs et
maera, UnE curiosité qui a beaucoup intéressé le
public.
M. Pauwels comptait, au nombre de ses plus
_Odontoglossum bictoniense
pallens et parts la première avec six énormes
leurs; ces Cattleya excitent l’enthou-
nu du publi Oncidim ce rer ie très
curi ces tern a Gas-
helliane Se. los magique variété Ladié
Cattleya eximea (L. purpurata X C. labiata
arneri), d'une beauté très appréciée, Sobralia
xantholeuca, dont l’exceptionnel éclat du jaune
fait davantage regretter le caractère éphémère
de la fleur s
M. Ch. Vuylsteke compte dans sa collection
dix variétés de pr Tom pa ve ,1 dont les
ecora, eximia, delicata et ustris nous
semblent les meilleures ; us à Cybr adin jar
fort beau, un Odontoglossum Phalaenopsis
nettement ‘dessiné; de Cypripedium Loochris-
tianum et D rats sg rStrgs deux hybrides
s très méritants par
D
en
dis macranthun hastiferum « de nom-
reuses fleurs et un certain a re de beaux
os en crispums et Pescatorer
cette même salle, se péntaient les belles
312 LA SEMAINE HORTICOLE
fleurs coupées de Pelargonium zonale de Mme E. feuillage, deux, trois de ces reines de nos jardins consécration de la Fa Veo sorte que
! conférences furent faites es lan
Osterrieth, dont les nuances distinguées et l’'am- dans un joli petit vase! ê pus
pleur des bouquets faisaient le principal mérite; M. E. Raes-Daems, en faisant exécuter cet flamande et française. Cette année-ci il en :
sat Dahlia-Cactus de M. J. Halsberghe; les admirable arrangement, a ouvert une voie nou- de même, et, tel a été l'accueil fait par les
x
»
pass gandavensis, Lemoinei et nanceianus velle aux exposants de fleurs cueillies; sans nul teurs à ce’ mode d'enseignement familier "
e M. Henri Vanderlinde en, au “ls desquels doute, cette voie sera suivie à l'avenir; qui sait l'avenir, il ne sera plus possible de renoncer À es
ous comptons de jolis gains de l’exposant. Trois quelles belles conceptions naîtront dans l'imagi- conférences- -Promenades. Ce genre de y
delsctione de fleurs coupées de Phlex Loibals nation de nos amateu urs et de nos horticulteurs. sation des connaissances horticoles se p ati
de Me P, Elsen, H, Vanderlinden et F. Van C'est alor s que le public visitera en foule nos depuis longtemps, avec Ie succès, “
Apers sont à signaler. L' Œillet nouveau « Ger- exhibitions pue sn qu'il sera d’y trouver sitions florales de Paris é.
ia » à fleurs jaune verdâtre pe la toujours du nouveau et du beau.
sérieuse on de es amate : al Nous a vons encore à signaler les deux envois VIIL. Les visiteurs et l’éclai rage él
était M: À: J: Klatenbee : au a très intéressants de Cactées, Cereus et Opuntia ect
obtenu un en de méri e. de M. François De Laet, de Contich, un amateur C'est par milliers que les visiteurs ont pu.
Les Gloxinia de M. Lou née sont bien aussi enthousiaste qu érudit. Le jury rise a décerné couru cette inoubliable exposition à la a gran |
fleuris, les Dahlia à fleurs doubles de M. E. Raes- une médaille d'or et une médaillé de vermeil. satisfaction des organisateurs et des xpOsant,
ms, d'Anvers, sont la ni même; cette M. J. Smets-Truyman exposait, en une caisse ces derniers ne sauraient trouver de mel
centaine de fleurs, incomparables dans leur genre, vitrée, ke beau bouquet de Dahlia-Cactus, stimulant pour leurs efforts que dans l'afluene
ont _ à l'exposant une médaille de vermeil Mrs Pea
enicd Dans su salle de l'escalier, situé à nes du expositions de la Société Royale d'Horticul
e ni dans cette grandiose salle de marbre a jardin d'hiver, un nn d'Anvers, M. L. Si le salon offrait un coup d'œil splendi
particulièrement attiré les regards des er Van Autryve, a disposé avec talent une belle jour, nulle plume ne saurait décrire la féeriét
c'est le très artistique et très nouveau mode collection de plantes ornementales qui lui à valu | spectacle qu il offrait le soir, quand les lustresé
d'exposer la fleur coupée, inauguré par M. Raes- une médaille d’or de 1 ancs. Dans le passage les globes épandaient leur douce lumière bleuté
Daems et qui lui a valu une médaille à de Srtineil de la salle de er à la salle de l'escalier, ou jaune dans ce milieu de feuillage et de fleun.
encadrée avec félicitations du jury et un diplôme M. A. Persoons a placé un énorme vase en cuivre Le succès que l'exposition a obtenu dans cs |
de mérite artistique. Cette exposition était telle- doré, malheureusement trop mesquinement garni conditions est sans Rrécédente dans les Annals |
ment supérieure à tout ce qu'on a vu jusqu’icien de plantes. de la Société Arganisstrice
ce Fer que nous avons cherché à la faire repro-
uire par la photographie, mais tous les essais ont y Plantes nouvelles et de belle culture Nous avons, dans ce ‘compte rendu, cherchéà
avorté, la table étant placée à contre-jour. Nous rendre justice aux exposants et à l'aréhit
le regrettons aa à parce que la vue de la La Société Royale d' Horticulture, en insti- à qui le Conseil d'administration de la
pl us comptions insérer dans a
tuant les certificats de mérite pour lan nouveauté, décerné un diplôme de médaille d’or pour le
pour la belle culture et la floraison, €exprima le talent dont il a fait preuvé dans l’arrangementü
; désir que le jury se montrât très sévère dans salon et voté des remerciments pour son en
Tâchons d'en donner une idée : une table longue l'octroi de ces
de guide aux exposants de fleurs cueillies.
distinctions, afin que celles-ci de plantes “nbreucr raie à l'ornementation
de 12 mètres et large de 2, est adossée #UX fussent des titres sérieux pour leurs obtenteurs. de la salle d’expos
grandes baies de la salle donnant sur le jardin. Nous constatons, avec une profonde satisfaction, Il nous faut aussi Ba re les services que
Au milieu est placé, verticalement, une grande que ce vœu a été exaucé. Un certificat pour le MM. les Membres de la direction de la Société
glace; devant elle, su ble, trois autres M. F.
Di: mérite de la rareté a été décerné à De Royale de Zoologie ont rendu, en l’occurence, à
grandes glaces couchées à plat, permettent de Laet pour son Echinoca _. Se etun pour notre Société. Nous remercions tout _ Spéciale.
èce d'e
Hoëst, et son digne président,
M. De Laet a obtenu un certificat de belle M. Henri Vanderlinden. Les débuts de l'union
imite u … sol mouvementé, De chaque côté de la culture pour son Echinocactus . et son des deux ne d'Anvers font bien augurer de
glace, des groupes de ee à feuillage et à Melocactus communis: M. A. D Un cer sense
eus donnent nent — GIESE de DE floraison cs son Anthurium Du côté de la Société Royale d’Horticultur,
rochers; la pièce d’eau s’y pur en une jolie Rothschi ianuns. er tente signalé k
perspective, tandis que la superbe architecture des grande amabilité et l'incontestable autorité de
deux salles s’y reflète et ajoute à la valeur de la son président; M. lé Ba aron Ë d, Osy de Zegwaeït,
conception. Le fond de la table est garni de VI. Diplôme de mérite artistique
Palmiers, de Cuphea, de Fougères ; partout, dans
la mousse, de petites Fougères, des Lycopodium, Cette distinction supérieure a été fort judi-
habilement dispersés, donnent du mouvement à SAISIE A CÉE R es qe nous ARE
l’ensemble. De grands et de petits vases artis- _€Spérer qu ele constituera bientôt, aux yeux du ercief
tiques, les uns sr ri à dans toute leur Monde horticole, un titre sérieux pour son pos- bou ma ln ira sr Me ga
beauté, les autres en majeure partie dissimulés _Sesseur. Nous est avis aussi que la création de ; P :
dans la verdure, sont rémplis de. fleurs les plus Ce diplôme exercera à l'avenir une salutaire in- .
variées. Deux superbes vases srmges dominent ARRReE sur la transformation de nos-salons de MAL De Cure q Roy — n'hésitons pasà
gracieuse expositio s qu'un cygne, : s
glissant sur le miroir de la nt, est Éhaigé Cette année, le diplôme de mérite artistique a eur ne secrétaire modèle les trasoitts mer
de Roses exquises. Une profusion de fleurs de Été accordé à MM. J. I. De Beucker, J. Smets- mant l'es js ét en do né par la vieil
toutes Sortes, mais toutes de pleine terre, dispo- : [ruyman et E. Raes-Daems, ainsi qu'à M. Guill. Société Ro al &'Hort ti ra d Anvers seraimit
sées avec un art consommé, animait ce splendide De Bosschere, pour l’artistique ordonnance du ill sai Se usa s saluer ue
tableau. On y voyait des Tournesols, Lilium Salon de 1897. DR SE nt HOUR DO NIUE
: ; arableë
auratum, Canna, Coreopsis, Alstroemères, Sta- sr pe Pa saga gr rer PF à Fédére
tice, Roses trémières, Spirées, Delphinium, VIT. Les conférences tion des Sociétés d’horticulture de Belgique:
Phlox decussata et Drummondi, Réséda, Œillets, | de A
no er Agapanthes, Lilium tigri- Nous avons eu, ik y un an, lors de l'exposition e
wm, Verveines, Giroflées, Hydrangea panicu- paittetitéé POS d'organiser une confé-
Loto et Hortensia, Mufñiers Clématites, Mont- nee nous disons « heureuse idée » ns cel JOURNAL |
-bretia, Bruyères, Yucca ndula, etc.; mais ce parce que, d’e emblée, ces sortes de causeries Lettres €. d'Or. (selles nous es
qui a charmé et séduit, profanes et connaisseurs, nr res ont plu au public. A l'ex position de
s reçues
pays d’origine de l’ Orchidée qu ne A cs
S, à combien délicates -Chrysanthèmes de-l’année passée, nous eûmes la (© Envoyez nous les fleurs à Æ É
et précieuses! Quelle grâce élégante que celle de ‘satisfaction de voir M. LE ucker, prêter ME V,=G.S $ (pubierons prochain con ur
_ cet arra arrangeme t qui consiste à placer, avec leur le concours de sa parole chaud I CT rer de eçues : Comte V. de B. (mere
a F e et autorisée à la duirons avec le plus grand Dit . :
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E. H. Krelage, Foussat, A. Mi chiels, E. Rivois, J. Wilke,
E Lejeune, N N. Duchêne, L. en A. Wesmael, F. Lequet, etc.
Properérare : LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 31 :
Pages
ique oo
Notes de pa à # à ,
Azalé l ; : : 316
Le Theobro 316
Le Jomrnal des Orchidées : Climat et ‘éultnté » 318
Petites note à Fe 318
Corres ce 319
pe jar ardin d'agrément : Les Canna. + 319
ere fleuris à Mons 6 . 320
F jardin fleuriste : Les Aster . . 320
ruits et Lég s meilleures p ir 321
Ex fe 321
Les garnitures florales ‘de “Hambourg à à
Boi er . 322
ie du Jr NN TONLEN ENT LS TER
Fig. nr hu tel nn. À nette É r ss ms 2
a et 317
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apparition à l'établissement de Messrs LUCIEN LINDEN et C*, à Moortebeek, et qui
comme on sait, ont prouvé être le « Vec plus ultra » des grandes formes qui où
fleuri jusqu'ici en Europe. |
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CLXXII LA SEMAINE HORTICOLE
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» gigas
» Mossiae
» Mendeli
» Rex
» Trianae
» (labiata) Warocqueana
Miüiltonia vexillaria
Cypripedium en nombreuses variétés,
etc., etc., etc.
Presque toutes ces espèces ont été transformées par la supériorité des
variétés qui ont fleuri à Moortebeek et qui semblent constituer des espèces t0ta-
lement nouvelles, tellement elles sont distinctes et différentes des WP®
connus jusqu'ici. |
La liste avec prix et renselgnements de ces divisions sera envoyée à
ioutes les personnes qui en feront la demande.
SAMEDI, 28 AOÛT 1807
313
Samedi, 28 Août 1897.
CHRONIQUE
La Semaine Horticole, très pass aux
è t
Galax aphylla. — Les feuilles rouges, de
forme ronde fortement crénelée, de cette gracieuse
plante rampante sont du plus charmant effet
dans Le confection des couronnes, bouquets et
différentes 2 Etre faites par le fleuriste. Bien
que son emploi soit encore assez récent, son
usage est he général principalement en Alle-
oùût des fleurs est très développé.
trouva dans les montagnes de 1
nna le. nom d’E rythrorhiza rotundifolia.
rs pa Re semblait entièrement disparue de
nos cult
Les Dei: sont petites, de couleur blanc de lait,
disposées en grappe lâche sur u ue. PER mpe florale
de 30 à 50 centimètres de lon
La vente des feuilles du Galax aphylla est
depuis quelques années assez notable; elles sont
oltées en Georgie (Amér. sept.), pressées et
liées en petits paquets. Leur ain courante est
de 7 à 8 fr. le mille en Euro
Appréciable surtout est l' Ke que ee
tette jolie verdure, de se mainteni r pendant
plusieurs mois en parfait état de Sn rilion
Floraison estivale des Chrysanthèmes. —
On a parlé beaucoup, en ces derniers ep de la
floraison des Chrysanthèmes, qu’un iculteur
bruxellois obtenait mm UE nt UE les
mois les plus chauds de l'é
semble que d’autres lent dans cet art.
En effet, en juin dernier, M. Lemaire présentait
à l'Exposition d'horticulture de Paris, un joli lot
de Chrysanthèmes fleuris. Entre autres variétés
Y figurant : Madame Coriabs. G*° Grunner-
wald, L. Lemaire, H. Yvon, etc.
LjPistinction ae Calvat, le AE
d' connu, a u de la « Société Nationale
D ir de Fran ce » une de ille d’or
ses heureux résultats dans la culture du
Chrysanthème.
no dan: nitrification de
zote. — usé des microbes dans la nitrifi-
de l'azote ne peut plus être contestée.
L'application
tout en pratique des observations faites
Encore
Sant des progrès, n’est cependant pas
ètement atteinte.
Après les essais de Salfeld, qui fut asse
heureux d'obtenir des résultats satisfaisants ee
l'innoculation a es re aux terres
Î culture des légumi-
et Hiltner entraine à faire la
s
infiniments petits, qu'on appelle nt#ragine, et qui
se vend actuellement en petites bouteilles pour le
traitement des semences des lé
M. à
care
nièrés tendent à prouver que |’
de ces organismes — (ceux-ci semblent différer
suivant les espèces de légumineuses et ils n
euvent être em loyés indifféremment) — aug-
neuses dans pauvres en azo
bactéries. à Cependant
em ploi, avant de PRE rendre des services
assurés à la grande culture
La Société Royale d'Agriculture et de
Botanique de Gand organise le 16 avril 1898
sa XIV Exposition internationale d’horticulture.
Depuis li impression du programme, deux nou-
veaux prix d'une valeur de 500 francs ont été
créés.
L'un ag pe est attribué par M. le comte
de Ger e grand orchidophile français, au
lot FA 100 S Orehtées exotiques, comprenant
espèces et Les variétés les plus méritantes au point
de vue horticole.
L'autre, offert en mémoire du comte Charles
de Kerchove, ancien président de la Société, est
affecté à Rs la collection La ee remar-
quable de cent plantes annuelles ou bisannuelles
de pleine terre ou de serre froide, en fleurs.
Dictionnaire Rav ec illustré, par
, 4 À i "Histoire natu-
23me livraison. 6 de < ce charmant Dic-
ent d
eck, de Paris; elle nous conduit à la
d'agrément, jardins mixtes. L’utilité générale des
jardins est considérée au point de vue des jardins
potagers et fruitiers, des pus botaniques, des
jardins urbains, des parcs € nds jardins
d'agrément. Un chapitre … consacré à l’histo-
rique des jardins.
Culture populaire des . — Au com
mencement du mois de mai, la Société d’horti-
culture et d'agriculture en Berchem-Anvers a
plantes cultivées en chambre par les ouvriers;
les prix sont également des primes en argent.
L'utilité des moineaux. — M. Paul Vincey
a été chargé par la Préfecture de la Seine de faire
e enquête, dans les environs de Pari
l'utilité des moineaux et leur rôle dans l’agricul-
. D'après le rapport publié récemment, cinq
communes demandent la protection du volatile,
rrément
pression complè te. D'après les statistiques, les
moineaux ur 2 aux paysans au-delà de
200,000 francs par
La fixation de l'azote par les plantes. —
Dans une dure séance de l’Académie des
Sciences de Paris, M. D n a communiqué
que ses mibécionals lui permettent de concl
que les plantes sont réellement capables de fixer
l'azote de l'air; la seule condition, un peu extra-
ordinaire au point Î
onsi
titative, en ce sens, que même pendant les
an sp pluvieuses, les plantes re 2 n.
atmosphérique sous forme de nitrate s l'in-
tervention de l' bumus du sol, jusqu’à 200 x qu
e sel à l'hectar
epuis des Fi sSce déjà, on discute cette ques-
tion; that s des a
i oui ou non l'azote de
aciers des substances albuminoïdes végétales,
. Dehérain pense avoir définitivement résolu le
problème dans l’affirmative. Dpt
A,
d'engrais est représentée par les nitrates.
A la suite de Lremehaeee à tions
eve par des jardiniers, le commerce de fleurs,
qui se faisait au cimetière catholique “d Berlin,
“bb d'être défendu par ordre du délégué du
prince-évêque.
s et beaux arbres. — Nous avons
admi ré net à la campagne de M. Em.
Raes-Daems, à Deurne, lez-Anvers, un Chêne
d'Amérique dont le tronc mesure 1"25 de dia-
mètre; la greffe se dessine nettement à 60 centi-
mètres au-dessus du sol; la couronne a 24 mètres
de diamètre, ce qui fait une circonférence de
75 mètres. s grandes branches de ce ma-
jestueux Chêne sont soutenues par de solides
. en bois ; elles ont un diamètre de 55 centi-
mètre
Un dé bel arbre, à l'aspect imposant, _ e
Cèdre du Liban, lequel, à un mètre au dess:
sol, mesure 1"55 de diamètre. Le tronc, sur À pif
hauteur de huit es a, à peu près, sur toute
cette hauteur, le même diamètre; au point de
ramification, ce Héniire est de plus d'un mètre
encore. La couronne a 17 mètres de diamètre.
ture de __s dans les écoles. —
Nous avons trouvé, dans une classe de l’école
d'application de l'école normale de Lierre, une
demi-douzaine de rayons en bois appliqués
contre les fenêtres et garnis de plantes apportées
et soignées par les enfants. Il y avait des Coleus,
Pelargonium, Begonia, Petunia, Phalangium
pr Fuchsia, Echeveria, Héliotropes, etc.
es diverses plantes avaient bonne appa-
rence et donnaient à la classe un air fort gai.
La légende du Myosotis. — Chacun connait
la tendresse et la 7 des petites phrases
gere du Myoso
u printemps souriant r'd la vie, l'heureuse
res sentiments
e-« Plus
je vous vois,
« Ne m'oubliez
abandonnant lu “sévérité habituelle, font appel
ns-le.
us les cas, comme
314
LA SEMAINE HORTICOLE
X ai unies paroles d’un charmant « Vergiss-
niche,
n Allemagne, on rapporte ces diverses lé-
gendes à la petite anecdote suivante
Deux jeunes gens s'étaient jurés une fidélité
Sur l’onde scintillante, flotte une jolie fleur, d’un
bleu céleste; la voyant emportée par l'élément
liquide, la jeune fille s’en alarme. Aussitôt, le
fiancé attentif au moindre désir de sa compagne,
se jette à l’eau... il saisit la fleur, mais il est
s'écrie : Aimez-mot, ne m'oubliez pas.
un dernier regard vers celle qui devait ‘posséder
son cœur... et disparaît.
L'Association pomologique de l'Ouest (de
la France) tiendra son 14"° concours général et
attendant d'en avoir le texte complet sous les
du assez
par le Gardeners Chronicle
deux points principaux qui concordent sans doute
vers une même conclusion.
M. Douglas, après avoir rappelé que la Rea's
Flora, en 1676, mentionnait 360 variétés
d'Œïüllets, a cité ce fait,
leur, que les plus estimées d’aujourd’hui.
D' autre part, en concluant, uglas a
posé la questi on de savoir s “il existe Per les
fleurs un maximum, une limite de perfection qu il
soit impossible de dépasser. Il est, pour ce qui le
concerne, partisan de l'afñrmative, et nous pen-
sons également que cela n’est guère douteux.
Un congrès rosiériste aura lieu à Orléans au
commencement du mois de septembre, en même
Fig: 121. — Fagus sylvatica bendula (voir p. 315).
son 15%° congrès pomologique, à Nantes, du 7
au 10 octobre prochain. Plusieurs. questions sont
inscrites à l’ordre du jour
1° Les s parasites et les différentes maladies du
pommier.
Sas Les principes existant dans les fruits à
3 “La sélection des fruits à cidre.
4° La plantation des pommiers à cidre en
verger et en plein champ et les engrais à em-
oyer.
° Les porte-greffes du pommier : leur choix,
leur utilité, etc.
6° Les influences du sol sur la qualité des
s.
7° La dessiccation des fruits à cidre.
La fécondation artificielle des fleurs
d’ Douglas a mh à la Société
, le 10 août,
En
— M. ].
Royale d'Horticulture de Londre
une conférence sur cet Pan 2 sujet.
temps qu'une exposition spéciale. L'exposition
ouvrira le g et le congrès le 10, à 9 heures du
matin, dans la salle de la Mairie
L’ ordre du jour du congrès porte les questions
suivantes :
1° De la classification des Ros
2° Des différents porte-greffes et de leur valeur.
3° Des maladies des rosiers et des remèdes à y
apporter.
Le congrès és ensuite sur l'attribution de
la médaille à décerner au rosiériste qui a rendu
le Fees æ service
L’expositio et organisée sous les auspices de
la Société d’ one d'Orléans et du Loiret.
Elle restera ouverte jusqu’au 13 septembre.
Dioon pectinatum. —— Cette superbe Cycadée
est rare aujourd’ hui dans les cultures, plus rare
trs son congénère le D). edule, par Lu vs qui
d’honneur dans les jardins d’ hiver, Are elle
soit pas aussi grande que certaines plantes ns
environ 18 cen ntimètres ; elles sont line
lancéolées et termin i
contre les autres, et se touchent à
jeunes frondes ont un aspect glauque, qui we
tarde pas à disparaîtr re.
L'espèce est mexicaine, comme le D, edule, |]
serait à souhaiter qu elle fût importée de no
veau, de même qu'un certain nombre d'autre !
plantes du même pays.
Histoire des plantes. — une me
récente de l’Académie des Sciences, M.
a signalé une étude
n
el
S
"+
[
F
j
Sp
[el
le
ns
a
[o)
à 5
[el
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pm
(e]
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[a
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un
œ
de
*
[e]
(e]
54
a
oœ
CA
ss")
[e]
Fa
de l’Académie, dont le titre seul fait pressentir ls
caractère tout spécial et l'intérêt :
dans l’antiquité a au moyen âge, —
usages, symboli e, — première partie : l'O
classique (Paris, Bouill on). »
Ce travail n'est (e) que l'histoire
jusqu” au commencement de notre ère, Si quelques
points de ce vaste sujet avaient déjà été traités,
il n'avait jamais été abordé dans son ensemble, et
l'auteur y a apporté, dit M. Maspero, une curio-
sité, une richesse d’informations et une com pé-
tence qui donnent à son étude la plus grande
valeur.
Expositions annoncées pour der
Îles
novembre. nur. Chrysan-
thèmes, US Œiüllets : 14 et 15 novembre.
— Ande
ij0n.
T7 AU 27 nov Fra . Chrysanr-
thèmes : 13 au 15 novembre. Meaux. 25 al
27 Septembre. — Melun. 3 au 7 septembre. —
Orléans. 9 au 13 septembre. — Orléans. Chry-
santhèmes : 6 au 10 nove — Paris. 104
14 nove Potntoise. 7 au 13 septembre.
— S Mauro. 11 au 15 septem
Métis : Novembre, — tz. 10 au 16
tembre. — Karlsruhe. ra RES 1341
16 novembre. — ipzig. 1° au 15 septembre
— Müdling b|Wien. 4 au 8 septembre. —
München. Chrys santhèmes : 1
— Slrastbonds. ÿ. Els. Chrysanthèmes et fruits:
mi-novembre. — Haag. 18 au 26 septembre:
— Stockholm. 23 septémibre au 1er octobre.
Genève. Novembre
La SEMAINE HORTICOLE publiera
SAMEDI PROCHAIN :
Le Jardin Botanique de Buitenzoïë
Les douanes intérieures
Le livre d’or des Odontoglossu®
ing
SAMEDI, 28 AOÛT 1897
315
NOTES DE VOYAGE
(Suite, voir p. 285)
LE JARDIN BOTANIQUE
— Leiden
La serre, par Es est divisée en une
e d’une Pr ro
n es
Fougères. Il est difficile de décrire l'impression
qu ‘on éprouve, quand on pénètre dans ce sanc-
arrivé en haut, on a à ses Re
ù demi-obscurité qui règne dans
stère qui semble planer ici, puis ce luxe de
dentelles végétales dont les moindres détails de
finesse et de nuance se détachent sur ce fon
sombre, tout cela est bien fait pour frapper l’ima-
tion et vous plonger dans quelque rêve de
haute fantaisie, Vous constatez, cher Monsieur
tribue efficacement à maintenir une température
égale, ce qui fait que, par les temps froids, il est
inutile d'envoyer l’eau nr dans les tuyaux.
usque dans ces derniers temps, poursuit
M. Witte, les Fougères ivre l'été dans la
e; ayant remarqué que les frondes prenaient
une t einte roussâtre qu’il fallait attribuer à la
température trop élevée de la serre, elles ee
actuellement sorties régulièrement au mois de
maï, et remplacées par d’autres plantes.
au moment ps et rempl
A:
nombreuses et fort jolies Valihemisviridfeia,
Plante d'a appartement très précieuse, etc.
En sortant de la serre aux Fougères arbores-
devant nous un arbre d'un
a plus élevée, 14 mètres; nous ne connaissons
de cett
forme le seul élément. Le tronc de ce Hêtre
ure 1"90 i
données très minutieuses de M. Witte, il n’aura
guère plus de 50 ans. Il pousse et se développe
avec une vigueur peu commune et gagne tous les
ans en beauté. Grâce à MM. Groenewegen et Cie
d'Amsterdam, nous pouvons mettre sous les yeux
de nos leteurs,
regia : elle est circulaire et couverte d'une
ic bee ce qui la fait ressembler à une
e à fromage dont la couronne
royale serait le bouton. Elle mesure 15 mètres de
ètre et a, au centre, 4 mètres de haut. Le
sortes de plantes toujours disposées avec re-
cherche ; l'entrée donne sur un joli groupe,
dont un Mühlenbeckia australis dominé par un
Albizzia Lophanta entouré de Bambous et de
Palmiers, forment les principaux éléments.
Près de la serre de la Victoria regia se voit le
rocher destiné à la culture des plantes alpines; il
la fleur alpine; toujours est-il
ajoute, à la visite, un attrait Fonte du
jardin botanique.
ons à présent dans la serre numéro 6,
ou variétés que nous transcrivons de notre carnet:
de nombreuses Aroïdées, entre autres un superbe
tion aucun
l'hybride de Cryptanthus ps x C. Be
le Vriesea X Manerve obte SR .- H. Wend-
dans É commerce ;
obtenu par la fécondation du W. pri nceps © par
FE F: splendens°u le Vriesea X insignis res
s V. Bareletti % et V. splendens ; le Vri
ln gihracteta du Vénézuéla, le Tillandsia Gus
et le curieux Tillandsia bulbosa qui pousse
sur sine branchette d'arbre, le A 4 Morre-
niana de la Nouvelle-Grenade, etc.
Une collection de tout Dieniit ordre est celle
des Nepenthes, qui est plus complète, nous assure
oit,
EG
26
6
rs
CICR
pa
®,
@
@
&
&
A
=.
2.
5
nous pouv
sante et que a culture de ces bizarres plantes à
urnes des Indes est —. : il est fort difficile de
se faire une os de leur vigueur et de l’exubé-
anté. En janvier, les Nepenthes
duisent alors,
ture évidemment, des urnes de dimensions excep-
tionnelles et d’un coloris bien accentué. Les prin-
or ja espèces de Nepenthes que nous voyons
ci, sont: N. bicalcarata avec ses grandes feuilles
,
du N. Curtisii par le
N, y eitchii. Il se distingue par le grand nombre
de ses urnes fort joliment colorées et sa végéta-
se; c'est une me que nous
à l'attention des ; les urnes
atteignent jusque 22 ébhtitnétiéé gr Wosir sur
Lorsque l'occasion se présente (celle-ci est
assez rare, vu que
la plante mâle et la plante fem
espèces dont o
Nepenthes, comme le prouvent quel
datent de 1894 et «
des urnes vertes, les autres avec des urnes colo-
rées, de sorte que, chez les premières, ce sera le
N. Veitchi 2e dominera, chez les secondes, le
N. Dichksoniana.
tééhesäde mment des Broméliacées et des
Nepenthes, il y a lieu de mentionner le rarissime
Lycopodium Hippurus, le Lycopodium pini-
ohium, nt >ape | ge ia et un Spectes du
résil avec des tiges très fi comme des fils ;
le Phoenicophorstm Seychellarium en un char-
mant ex
végétales bn offrent une sérieuse i
int de v
l'industrie ou du e s
Caféiers, les M DR les arbres au jait (Galac-
fs utile), le poison de
(Antiaris io
d’ar bros fournissant
Palaguium), le Coca du Pérou
pere et Fougè
à
plus haut degré l'admiration de tous ceux qui
sont admis à ce sont les précieux
Anaéchtochilus!
Avec la visite de cette serre, nous touchons au
terme de la promenade à travers les curiosités —
permettez-moi l'emploi de ce terme, il rend bien
e ce rss jardin botanique de
Leiden; nous parcouron
cours d’eau qui prête au jardin le charme qui,
dans tout parc, se dégage de la présence de l’eau.
Nos pas nous conduisent, à travers l’arboretum,
vers l'atelier de photographie de M. H. Witte; le
savant hortulanus opère ici en maître : ila réuni
déjà plus de 600 photographies de plantes du
Jardin de l’Académie; chaque fois qu ‘une plante
offre un côté intéressant, soit au
point de la
botanique, soit à celui de la culture, de la
316
LA SEMAINE HORTICOLE
floraison notamment, elle est photographiée. On
co: PPS en dE sans peine l'importance de pareille
collectio
(A 0 CH. DE BossCcHERE.
LES AZALÉES
L’azalée (Azalea) à feuilles persistantes, dite
de l'Inde et cultivée en pot, est assez connue des
ansporte des sujets
partners ce onyt
ot grec qui veut
qu'elle dût être origin
cependant plusieurs type e jour au bord
de l’eau dans des situations plus ou moins
br: 2
mbragées.
Caractères botaniques de la famille. — Arbris-
seaux et arbustes, de port sléeant, nes géné-
verticillées ;
calice gamo sépale à cinq divisions, parfois très
profondes, libre ou adhérent à un ovaire infère ;
corolle monopétale composée de quatre ou cinq
parties, en HE et hypogyne. Les étamines
t souvent en nombre double des divisions de
la Fes à et libres de toute soudure avec celle-ci;
à la base;
les anthères, introrses et rrrhé s'ouvrent
pores. Style simple, allongé
Fr un stigmate lobé et capité,
il
milieu de sa face interne, ou sepéicide, le fruit
s'ouvrant par des cloisons qui se dédoublent. La
graine renferment un embryon Sd cylindrique,
au milieu d’un endosperme c arn
Ce né Linné qui créa le pres ‘Azalea et les
2 ns décorèrent ces plantes des noms de
chèvrefuile d'Amérique, chèvrefeuille en arbre;
oms toutefois, ne furent pas admis par les
ni
Actuellement dre Lee les Azalées sont
rangées à côté des
ne deux sections : pr
CASVAuOn ou d'Amérique et à
i de Don et
h
d’Azalée est maintenu pour toutes les espè
Azalées à feuilles qu — Ces plantes
originaires de la Chine, la Cochinchine, T'Asie,
l'Amérique, etc., ot. aussi appelées Azalées à
fleurs nues, ue ces dernières précèdent
généralement les feuilles. L’Azalée pontique
type, à bel jaune d'or, et toutes ses
les fleurs
variétés, la ca" du Canada et de la Géorgie,
les RE tag etc., devraient réellement être
pre cultiv
Elles SE rustiques sous notre climat et
Jes racines se développent en touffe c
sèm
la fin d'avril en terre de Sen et à l'abri des
fleurissent abondamment en pleine terre en mai-
appaent en est assez irrégulier et il est néces-
saire, à partir de la première année, de 6
intervenir la serpette pour obtenir de beau
buissons.
Les principaux soins consistent à ne pas laisser
dessécher la terre, sans 5. r cela recourir à de
trop fréquentes mouillur
Les jeunes plantes ms acquis assez de force
sont dispersées dans les massifs et les plates-
andes
ex
Cette espèce, quoiqu'étant de terre de bruyère,
n'est pas trop difficile et se contente aussi de
différents composts; par exemple, du bon terreau
de feuilles consistantes auquel on ajoute un quart
de gros sable.
a plantation a cad à la même époque et dans
les mêmes conditions que celle de tous les
arbustes qui pettient leurs feuilles ; de préférence
n automne, mais aussi i après l'hiver, quelque peu
avant le début de la végétation. ne
L’ ue pontique est la plus cultivée dans les
jardins, mais à l’aide d’une bonne combinaison et
d’un choix judicieux des espèces, on arrive à
jouir de toutes les nuances du ; Jaune, du blanc et
du ro nee
Si ces abrisseaux présentent le défaut d'être nus
et so lorsqu'ils fl
latifolia ou des Rhododendron a relèvent l'éclat
des fleurs par leur belle verdur
n employant des engrais convenablement
préparés, ces Azalées peuvent rester longtemps
à la même place, sinon, il est urgent de les relever,
lorsque la terre est trop usée. Mises en pots, elles
se prêtent très bien à la culture avancée dans
serre.
MULTIPLICATION. — Semis. — On e vers
vents et du soleil; la graine étant très fine sera
peu recouverte. Le sol est maintenu fu au
début, mais dès que les jeunes plants so
vus de deux petites so il SRE d’être
modéré dans les arrosemen
Qua nd il y a moyen de semer en terrines ou
en caisses sous châssis, la germination est plus
certaine et la pousse avancera mieux
Pour -empécher les plantes de fondre ou de
souffrir, il faut les repiquer assez tôt, à quelques
centimètres ce. uxième année, il
à un nouveau PE en laissant
plus d’ ue entre les pieds.
Au e deux végétations bien comprises,
ilya se de mettre en pots les Azalées qu’on
mait dans le but d'obtenir de nouvelles
variétés, ä faudrait sn les premières fleurs
qui arrivent parfois la deuxième, mais surtout la
certaines
M — Quand n PAR de forts
spécimens, le marcottage est recommandable,
t pour- :
Cacao. Celui-ci est vendu à des jat pd
parce qu’il produit en peu de temps des
bien formées. Cette opération est fai Plnts
temps avant la floraison et mieux à la
avec du bois suffisamment aoûté, Le
sevrage ou séparation des Marcottes à
pied-mère a “lieu un an après, au PR
automne. N. Duc
(À suivre.)
TT
LE THEOBROMA CACAU
(Voir fig. 122)
L'étymologie de Fheabrome (Fosse us
brôma — nourriture rt
ao. Celui-ci pousse naturellement dans le
forêts de l'Amérique équatoriale
u de
deur moyenne; presque toutes ses ramifcain
naissent à la même hauteur, à 2 mètres
u sol. Ses grandes feuilles coriaces, alternes,
ovales-lancéolées, glabres, se renouvellent cont-
nuellement, de sorte que l’ar
bien vert, bien vivant;
[7
présumer les qualités supérieures des grain
qu’elles engendrent.
Dans les pays précités, on trouve de très belles
sont situées
t deux M 4
fruits, la première au mois se ju uin, la second
mois de décembre. Les graines pes
pulpe blanche gélatineuse, sont enfe ermées dans
saire de les remuer chaque matin
jours consécutifs. Au bout de ce tmp h Lo
tion est à ce qui se rconggi M Le
Se rougeâtre des grai Celles-ci
suite séchées au soleil et torésées
s prix
et remplacé dans la fabrication du in chocs
de l'huile d'e D'autres fabric #1 D
à leur poudre de cacao, de la Far: ou du
vaise qualité. Done cacher la v
pen EP eh de ces produits, ils les ar°
ort
316).
ir p.
a
— Theobroma cacao (vo
LA SEMAINE HORTICOLE
CLIMAT ET CULTURE
Les premiers cultivateurs qui reçurent des
Orchidées vivantes de leurs pays d’origine s’effor-
cèrent de leur fournir dans les serres une cha-
leur torride et une atmosphère étouffante. C'était
es RE les lois de la physiologie en même
s que les données de la géographie bota-
a ps PAR? de
O0 que
li immense +. des Orchidées “ropiales ne
une température très haute ni dans
re con et He Si Emil que
cela paraisse, il a fallu longtemps avant que cette
re qu'on ne le supposerait au premier abord.
uxième progrès qu'on a réalisé, ç'a été de
comp Nhdrd que la culture doit être basée essen-
Datéet sur l’observation, et non pas sur des
principes théoriques. La nature a des ressources
sans nombre, la vie est infiniment souple et ne se
formule pas en théorèmes, ou tout au moins nos
connaissances humaines sont si be que
de pouvoir
entrevoir les règles qui y président à
aisément l'erreur des personnes
qui veulent cultiver d’après des idées préconçues.
Il pr 2 tout naturel et tout logique de se dire :
plante qui vivait dans telle situation,
telle atmodphères telle température, qui avait
comme nourriture tels éléments ; tâchons de lui
redonner tout cela dans nos serres.
Cela paraît très logique, mais si la plante
s’accommode mal des traitements compliqués
qu'on lui mer et de fort bien autrement, il
ne faut pas
1
e)
au risque
de la faire pétir. Ce serait Lstiiee 1e médecins de
Molière, qui disaient : « La science ne peut pas se
4 ps A Mon client est mort, mais il est mort
guéri
L’ enpisil jusqu’à un certain point, nous
es
a de
vouloir la contraindre, finit toujours par trouver
la bonne voie, tandis que la science, très limitée
s ses moyens, et trop souvent porté s
croire infaillible, ne peut pas rectifier ses erreurs.
Nous l'avons dit souvent, l'ignorance naïve et
de bonne foi est souvent moins funeste qu’une
+
e qui concerne l'étude des climats, par
n
exmple, presque tout reste encore à faire. Les
vrant les trésors de la flore tropicale, n'eurent ni
le loisir, ni les moyens de se livrer à des observa-
tions de ce genre; les rétine de 23 A 08
étaient alors extrêmement défectue et le
difficultés rapelle l'hostilité des dia ulations
les c
s'offrir “ — d’expéditions lointaines au profit de
la scie
D’ ours: l'utilité de ces expéditions serait- elle
’ell
de cette science ne sont parvents jus-
qu'ici ni à expliquer, ni, bien entendu, à prédire
les phénomènes qui bouleversent Robe atmos-
Le
La biologie végétale n'est pas beaucoup plus
avancée, et lorsque l’on a constaté que telle
plante est composée de tels et tels éléments,
qu'elle vit bien dans telles conditions, et parfois
bien aussi dans des conditions hdi il faut
h
couvrir les causes ni les conséquences. Tous
te tentatives d'explications ou de commentaires
se ramènent à la fameuse formule d’après laquelle
« l’opium fait dormir, parce qu'il y a en lui une
vertu ne que. »
nt pas être im
diatement utilisés par les cultivateurs européens ;
ce ne seraient su des documents à à amasser dan ns
e et les interpréter. sayer
d'expliquer la vie ds plantes Res ue
alors que celles qui nous entourent renferment
encore tant de mystère, n'est-ce Le s'exposer à
la mêmeraillerie que Dinsne de La Fontaine :
Lorsqu’à tes pieds à peine tu peux voir
Penses-tu voir au-dessus de ta tête ?
C’est pourquoi, nous le répétons, l'empiris sme,
en matière de culture, nous paraît jusqu’à nouvel
ordre une voie plus sûre que l'hypothèse scienti-
fique. Le cultivateur peut bien se dire : « Voici
une plante qui provient de la même localité é que
telle autre; il est donc vraisemblable qu’il faut la
cultiver de la même façon. » Ce raisonnement à
des chances d’être exact, mais il ne faut pas vou-
au Se pousser à l'extrême rigueur; et si le résultat
t pas satisfaisant, il faut abandonner le rai-
sontiement, et sp ner une autre méthode pra-
tique qui réussisse m ux.
as rare, en effet t, que l’on constate dés
différences de climat très considérables d’une
région à une autre très voisine ; et si l’on n’a pas
des renseignements très précis à ce point de vue,
il suffira d’en citer un ou deux
PRE qu'il en _. une Dale d’au
s des notes d’exploration Fra
térêt, “HÉlées en 1870 par le Cnders Chro.
nicle, le colonel Benson (plus tard général ce à
formulait les remarques suivantes au sujet du
climat de la partie méridionale de la __ :
« Ces montagnes de l’Arracan opposent une sorte
de barrière au mousson du sud-ouest, et latene
dans sa direction vers sr de sorte que la région
TS L.
qui entoure Prome et Thayetmyo a unck
beaucoup plus sec que celle Se se RS
environs de Rangoon et de Moulmein. C’ est ains
ouest, arrivant tout Doit de l’ :
& Si les pluies sont beauc coût moins ab».
dantes, au point de vue de l'intensité, sur le ver.
sant oriental, les nuages chargés de pluie restent
néanmoins stationnaires au sommet des
tagnes, où ils abandonnent une vapeur hu mie.
il y a là une atmosphère dans laquelle les Orchi
dées se trouvent fort bien, mais pas de grands
déluges de pluie. » GT.
(A suivre.)
PETITES NOTES
Un Cattleya gigas qui vient de fleurir dansla
[e)
©,
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Q
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©
>]
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o
Lu
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n
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se)
(wy
Len)
©
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4?
D
largeur. Les sépales sont relativement larges et
presque aussi longs que les pétales.
Cet riété est remarquable non seulement
par sa Dati, mais aussi par son beau coloris,
d’a rès M. O'’Brien qui la décrit dans le Garde.
ners” Chronicle, sous le nom de gigantea.
Un Cypripedium monstrueux (hybride d
vient de fleurir en Angleterre et a été com
muniqué à notre confrère The Gardeners Chr:
nicle, qui en donne la descript tion.
deux labelles bien formés ; enfin la colonne était
légèrement tordue, et le staminode large portait
une anthère de chaque côté; la masse stigmatique
était presque complètement partagée en trois
lobes séparés, dont l’un opposé au sépale dorsal.
Stauropsis undulata. — Cette espèce est
au sommet d’une hampe dressée; > à pétales ët
ommet.
jaune Lt strié de rouge sur le ai een
peu sur les lobes latéraux; le disque porte tr0!
lamelles a tes. ses
ette jolie espèce paraît peu connue SE
4 t { I :
troduite à
a lu plus haut, et Sir J. D
figurer dans sa Cent
range à cette dernière opinion, non san
quelques réserves.
e port de la plante est à peu près ci F3
Vanda coerulescens, mais la tige et le P tr
floral portent une foule de petits ohitE no
EE —— — _—
SAMEDI, 28 AOÛT 1897
319
Les cs ont un peu plus de 4 centimètres de
La en du collecteur porte les Ps
« Darjeeling, 3 juin 1862, sur des arbre
2100 mètres d'altitude. »
[A
1 €
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Fe 3
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Len
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e d
©
Voici la description qu'en donne notre confr
de 20 centimètres de diamètre ; a
é
et sont
orangées
délicat d’ardoise, ou bleu ciel pâle ; le bord qui est
fortement gaufré, est d’un blanc clair très dis-
tinct. e antérieur porte des Hg rayon-
nantes fondue n rose vif. C’est l’un des
C. Mossiae les plus remarquables di aient été
introduits.
Cattleya Rex. — . Ragot, de Villenoy,
a présenté à la Société Nationale d Horticulture
de France, le 22 juillet, une plante de cette espèce
qui a reçu une prime de 1'° classe. Les fleurs
vai n beau coloris et étaient grandes
comme celles d’un très bon Laelia elegans ; elles
ont été . carter
M. R sentait en même temps un ex-
cellent Min Sp géo de radiata. La variété
rs ie à conforme à celle qui a été figurée
? Ilnou sseibé qu’on pourrait faire
sur ce Sbint ser réserves; mais l'étiquette
eurs étaient grandes, bien
vec le
Nord de re su rie où il était présenté par
M.Th.S
Doritis Wighti. — Cette gentille espèce mi-
nuscule appartient à un petit genre peu connu,
séparé par Bentham du genre Phalaenopsis, et
qui ne comprend que s. Le
D. Wighii a été décrit sous'le nom de Pha-
laenopsis Wighii par Reichenbach, et sous le
nom d'Aerides latifolium par Thwaites. Le
genre Doritis diffère du Phalaenopsis par le
en forme
Où À distinct.
Le D. Wighti est une ee rares Orchidées
épiphytes indiennes qui ont une aire de disper-
Sion très v: aste, et il est assez variable au point
de vue du coloris. Ses s ont I
r
Er de te environ. Elles ont les pétales
les sépales vales arrondis, AE. les
Sépales latéraux plus larges que les autres seg-
Ments, et le labelle blanc lavé et ue de
rouge.
C'est une charmante ns plante qui peut se
ns aisément e enr _ urit géné-
ralement aux mois de juillet et a
Elle se rencontre à Ceylan 2 ‘dans l'Asie
continentale tropicale, de la Birmanie au Sikkim.
Cattleya guatemalensis. — Cette plante
curieuse fut découverte par Ure-Skinner au Gua-
témala, et expédiée par lui en Angleterre. Elle
croissait Ps compagnie du C. Skinneri et de
l'Epidendrum aurantiacum, et fut considérée
comme le résultat d’un croisement entre ces deux
Orchidées. Elle ee figurée en 1861 dans le
er avait les pétales et les
pourpre foncé avec 1 lobes latéraux orangé
pâle, * # disque jaune orangé taché de rouge.
Dans leur Manuel, MM. Veitch, les premiers
intoducturs de cette plante, l'indiquaient
mme ayant disparu depuis longtemps des cul-
ne mais “M . Chamberlain en a exposé il y
uelques années une variété à Londres. Les
fleurs avaient la grandeur de celles du Cattleya
Skinneri, avec le labelle moins enroulé autour
de la colonne; elles étaient un peu striées de
pourpre à la base des segments.
pe)
Max GARNIER.
CORRESPONDANCE
Floraison du Gongora atropurpurea
MonSIEUR LE DIRECTEUR,
M. Ragot a signalé récemment, dans une lettre
que vous avez publiée, un cas très curieux à
propos de Lo er des fleurs du Gon-
gora sh rpurea
i jamais entendu citer aucun fait ana-
pp
de plusieurs j RS d’un bout à l’autre de la de à
grappe. Je l'ai d'autant mieux remarqué, que
j'aurais bien mieux mi voir les res S ouvrir
tous en même tem
e qui me paraît ts prouver qu il s’agit d’un
cas très exceptionnel, c’est la lenteur du déve-
la tige florale mit près de
atteindre sa longueur (s nt !) et que
our cinq semaines pour
prennent leur forme très vite éclosent en général
de boutons qui ont grossi très vite également :
tel est le cas des Coryanthes
Je crois donc qu “L s’agit, dans l’espèce, d’une
sorte d'accident. Pour en trouver l’explication, je
me reporterai à une petite note publiée jadis par
M. Syme, de la Jamaïque, et que je vous de-
mande la permission de citer :
« On lit dans le dose À Botany, à l'ar-
“
région des montagnes de
la ie elles
sont sensibles ps façon en quelque sorte
passive, en ce sens que C ‘est absolument la den-
sité de l'atmosphère environnante qui les fait
s'épanouir ou se fermer. Nous en cultivons dans
le jardin, ici, à quelques eme de pieds au-
dessus du niveau de la mer; pendant les journées
sèches et eñsoleilléés, leurs oies restent obsti-
nément fermées; mais si le ciel devient nuageux
et se met à la pluie, elles s’entrouvrent immédia-
tement, et quand il tombe de l'eau, elles ne
osée ;
chidées s'épanouissent, quand la rosée se précipite
dans l’obscurité, et se referment au lever du soleil
ou sg de temps après, lorsque la rosée est éva-
ée. J'ai enfermé des plantes en fleur de ces
die espèces dans une boîte pendant la journée
com
ra les sépales étaient encore fermés. ns l'on
rrait donc dire qu’elles ont une floraison noc-
the mais elles sont fort loin de leur habitat et
de l'ensemble des conditions d'existence aux-
quelles elles ont été formées depuis si longtemps.
À l’état naturel, elles affectionnent les arbres des
des alti-
sont pres-
que continuellement enveloppées de brouillards
ou inondées de torrents de pluie ; il en résulte que
sous le climat ordinaire, leurs fleurs sont presque
toujours ouvertes le jour aussi bien que la nuit. »
Je ee voudrais pas dire que le cas soit le même
ici, et que la citation ae précède s Re
ais il me semble
ie d' une ex Éplicatin:
dtnirhée dre bouffée d’a
# porte ou par
ou l’action des rayons du soleil, qui peut-
Mise atieignaient Le Rares la grappe à ce
moment oO raire venaient de s’en
éloigner, etc.? S'il s'agissait d’une cause de cet
ordre, on comprend aisément que les boutons:
devaient s'ouvrir fous à la fois. L'explication me
semble assez mt
Agréez
LE JARDIN D'AGREMENT
LES CANNA
(Suite, voir page LE
F te sh gs rouge écar
Papa Cann Éres épis, nr très grandes
rouge minium
Cal Feuillage vert, fleurs jaune avec une
macule rouge.
omte
UN ABONXÉ.
e Bouc ns: Feuillage vert, fleurs
jaune pointillé de rouge.
. D.Ca eo air mi pourpre bronzé, fleurs
jaune abric
Geoffroy de Sé. ses Feuilles très grandes
et très belles, violet pou e, fleurs rouge orangé.
Roi des Rouges. Ce épis, fleurs rouge
brillant.
I idéfior a Ehmanni. Fleurs rose carmin.
pourpre
ur son feuilla age po urpre.
enhole. Feuillage
vert, fleurs jaune de chrôme .
320
LA SEMAINE HORTICOLE
Marc “+ sta Fleurs rouge orange écarlate,
maculé d
Sarah Hill. Feuillage vert clair, fleurs rouge
Goliath. Feuillage vert foncé, fleurs nom-
breuses et très grandes, rouge amarante.
Il est facile à comprendre qu'avec le grand
nombre d’obtentions qui augmentent encore de
jour en jour, il est souvent difficile de déterminer,
c'est-à-dire de ramener chaque individu à telle
origine de variété ou d’hybride. Cependant, en
général, on peut les er en les comparant à
un type primitif dominan
MULTIPLICATION. — Quoi ue le semis se fasse
on le
pratique aussi énormément pour la reproduction
ordinaire, Les graines des bonnes variétés se
trouvent généralement dans le commerce; plus
loin, nous indiquons le moyen de les obtenir.
Le semis se fait sur couche chaude en février-
mars; le meilleur procédé consiste à semer isolé-
ment ‘les graines en petits godets, c
P ement du
tem
commencement de juin, on
Un autre mode de multiplication fréquemment
employé, est la séparation des touffes a
age préalable,
u: on pla ace lés morceaux de
souche pendant quelques j jours sous châssis froid
mm :
de la pleine terre, on peut de nouv
mettre en pousse, en étalant les touffes préalable-
ment nettoyées des racines mortes,
g “qu’elle
possède. Il est évident que semblable propaga-
tion, qui est ea contraire à la vie de la
préjudice au genre
de propagation était géné-
Lorsque la gelée fait son apparition, on rentre
les plantes — en coupant préalablement les tiges
— dans un endroit sec à l'abri des gelées. Si
cependant, on disposait les plantes dans du sable
suffisamment sec et à une
6
rés
pose les plus favorisés du Nord de la
] peut déjà laisser les espèces les plus
L la
à lectéiar, pendant la saison hiver-
t les plantes au
F ein air, à un endroit ue pr eu L'usage
d'un bon paillis et des engrais liquides est des:
lus utiles.
nale, en ayant soin de bien les couvrir pour les
préserver des intempéries.
aines espèces et des plus belles, apparte-
t au sonne des Canna
. discolor
[@)
@
S
on
È
= ®
Le
DA
2
»=
med
1
am &
a
&
<
S
Ce
S,
1
ordinaires. Pour avoir des résultats parfaits, on
les cultivera pendant l'été en pleine terre et à l'ai
libre sur couche et on limitera le nombre de tigés
à une ou deux par plante. Au commencement de
t on les bassine
fréquemment; au bout d’une ne de jours, une
nouvelle végétation se produira. Pendant les
mois de décembre et janvier, les arrosements sont
PT agi pour les recom mencer
au mois de févrie
liquide bec
|
pas toujours à ces plantes pour leur faire par-
courir toutes les phases de la végétation en une
La cu ltüre en serre est aussi applicable aux
Canna à floraison facile, chaque fois que l'o
désire jouit de leurs fleurs pendant les mois de
l'hiver ou que l’on veut récolter des graines. En
ous cas, si l'on veut faire des métissages ou des
de ue On devra toujours adopter cette façon
e cultiv
ch
Maladies : Les Canna, comme tous les végé-
taux d’ pl sont exposés à des maladies dès
qu il y a un léger vice dans la culture.
rouille se déclare bites à à la suite
d’une période de pluie, surtout si les plantes sont
très serrées et sèchent difficilement.
eau stagnante au ee des plantes peut aussi
provoquer cette mala
grise, au contraire, se produit par suite de
la sécheresse de l'ai
us ne gsm point des limaces et des
pucerons, dont chacun connaît les remèdes élé-
mentaires de destruction.
isons, enfin, que la culture, pendant plusieurs
années consécutives e en un même endroit, ne peut
avoir que de mauvais résultats. D. D.
La Ferté-Alais, le 12 août 1897.
MoxsteuRr,,
* Permettez-moi de compléter votre indication
la culture des eau. J'ai fait
de plantes d’étang pour cher que la terre
délayée ne ere avant d'être retenue par le
réseau des ra
Ils sont faciles à à
durent longtem
ous nous servons également de ce tissu
métallique pour les arbres fruitiers et pour les
vignes forcées re
À fairé; très économiques et
pos.
c un vieil agriculteur
d'empiéter sur votre domaine, mais recommandez
en toute assurance la culture des Canna dans les
Fe et pièces d’eau, en paniers de
n jour, on arrivera probablement à ne pas les
déplacer, mais pour le moment je crois qu'il est
bon de les faire Pousser sur terre avant.de
immerger e manière à ce que la ne
un peu l’ea
Croyez moi, Monsieur,
Votre bien dévoué,
Le ses DE SAINT- “AIGNAN,
Ra
BALCONS FLEURS À MON
A l'exemple de la Capitale,
Hainaut avait fait un essai, l’année
le cheflieu du
dernière d'or.
cette année et e encore une
fois, la Société centrale d’ Horticulture de l'arron.
disseme nt de n’a eu qu'à se féliciter deces
nouvelles Folie florales.
e dimanche de la ducasse, jour de l'ouverture
des concours de fenêtres fleuries, les
avaient
tablement admirables tant par
re que pe leur culture.
premier lieu, signalons la splendide cor-
beille d'Orchidées exposée à l'une des fenêtres
de l'habitation de notre si an Te collabora-
teur à Ê: Sema aine Hortico e, M. Wincqz, à
n° de samedi
dernier sous la pe Les fleurs #4 l'École
a valeur
petite ARE corri
es Do ra Levêque et Borlé ont vu
leur gui récompensée d’une médaille de
ire clas
jury avait une mission très délicate à rem:
plir; les concurrents étaient nombreux, et finale
ment A seconds et cinq troisièmes prix
été déc
Formon d dt vœux pour qu'en 1898 la même
bonne os existe à Mons et qu'à à l'époque de
la kermesse toutes les fenêtres soient fleuries.
ALFRED WESMAEL*
- tb CR
=
sen”
LE JARDIN FLEURISTE
LES ASTER
La plupart des aires de VA de ce
Galatella, Calim
1’
La floraison est d'autant plus méritante, qu'elle
it à ser rod à un moment où les fleurs
deviennent rar van-
Les grandes “cmt d’Aster s’emploient 4
tageusement à la formation des massifs, dans sf
grands és paysagers. Souvent, on s'ef
SAMEDI, 28 AOÛT 1897
321
me ———
pour masquer des endroits désagréables à la vue.
Les plantes de moindre taille, conviennent aussi
aitement pour la garniture de plates bandes,
Ja confection de bordures et Lors citietit ol des
rocailles
Croissant naturellement dans des terres peu
iles, ces Composées sont d'une culture très
facile et sont par là même très recommandables
pour les plantations en mauvaise terre et là où
l'amateur ne peut leur accorder beaucoup de
i
ou on leur donner un peu d’engrais, alors
vraiment exubérante.
S, même
el 0 elles se transplantent sans beaucoup
ulssplica: ion. — La propagation se fait
généralement par division des touffes, à l’automne
ou au printemps. Quelquefois aussi, on sème
a
use, e légère chaleur de
fond, reprennent très életiensett
Voici quelques espèces très recommandables :
. Aster À mellus ou du Christ. Indigène,
imètres, rameuses au sommet, à
capitules solitaires violéts, Excellent pour plates-
bandes.
corymbosus ou Biotia = fume
Feuilles codiformes aiguës. Hauteur : 1 mètre;
ma id à ca e21/2 centimètres.
Aster for Moine: Origine inconnue. Hau
teur : 1 mètre; en septembre, corymbe pyramidal
à jolis capitules, bleu-lilas
Aster grandiflorus. Am mérique septentrionale.
Hauteur : 75 centimètres; en novembre, grand
capitules bleus; c’est l'espèce la plus t ”
ord. Hauteur : 125;
capitules blancs disposés en corymbes grands et
allongés
Aster Novae- Angliae. Amérique du Nord.
auteur : 2 mètres; en septembre, capitules
violets disposés en vastes corymbes; espèce très
appréciée. Ornement des massifs dans les grands
s.
Aster Novae-Belgiae. Amérique du Nord. En
Sur: capitules bleu-pâle; hauteur des
tiges :
ns pendu ulus. Amérique du Nord. Hauteu
60 centimètres; en septe “éme petits cabitiié
blanc pur; très belle espèc
Aster versicolor. Ataihes du Nord. Hauteur :
1 mètre à en août, capitules blancs devenant
urpre
De nut décrit, dans le Dear de botanique
du 16 novembre de l’année passée, 5 € spèces
d’Aster nouvellement introduites rl territoire de
Yun-Nan en Chine; leur mérite se rapporte à la
grandeur des fleurs et la beauté de leur
Coloris.
Aster Bietii. Hauteur : 80 centimètres; capi-
tules ayant 8 centimètres de diamètre.
Aster Delavayt. Nr se solitaires, ayant
8 à ÿ centimètres de
… Aster Vilmorini. Hauteur : 30-70 centimètres;
apitules ayant centimètres de diamètre,
Aster Y'unnanensis. Se distingue des Vilmorini
s. Delavayi par ses pétales plus larges
Voilà, je pense, un nombre suffisant d'espèces
Pour contenter déjà les goûts les plus difficiles.
E. LEJEUNE.
FRUITS ET LÉGUMES
VI. — BEURRÉ DURONDEAU ou Rene DE
TonGres-NOTRE-DAME (fig.
Si l'on devait se prononcer 64 savoir so
est la poire la plus avantageuse à culti nous
croyons bien que le Beurré Do suliernit
le plus d'avis favorables, A oints de
vue, cette précieuse variété a pour elle des mérites
incontestables
on fruit est des plus beaux : gros, pyriforme
n est ja
es ne et fondante, sucrée et très juteuse,
aromatisée, d excellente s "A
Cette variété est ps ais précieuse qu'elle
adopte toutes les formes et qu'elle prend aussi
pour le commerce; ils sont de toute première
gts et mürissent en octobre, Durondeau est
le nom de l’heureux obtenteur.
GUSTAVE MICHIELS.
PARCS ET JARDIN
AU SUJET DE LA FLORAISON DU
GENRE AGAVE
MONSIEUR LE DIRECTEUR,
Permettez-moi en la présente d'apporter ici
ourg, page 242 de
Pig: 1042 Beurré Durondeau ou Poire de Tongres-Notre-Dame.
bien sur cognassier que sur franc. On en fait de
belles pyramides, des fuseaux, des palmettes, des
cordons. Elle se plaît bien en espalier au levant,
au couchant et même au nord. Les fruits sont un
peu moins gros sur haute tige, il est vrai, mais
prodigieuse
recherchés et se prêtent fort bien au transport
note de M. Robert Roland-Gosselin, notre tout
dévoué lecteur de Villefranche-sur-Mer (Alpes-
Maritimes s. France).
Pour moi les faits exposés et décrits par M. Ch.
e B. n’ont rien d’anormal et me paraissent tout
à fait être en rapport, bien concorder et corro-
borer exactement avec leur manière d’être et
de vivre de ces plantes surtout sous le climat
822
LA SEMAINE HORTICOLE
séquanien et Est de la France où j'ai toujours
habité et où j'ai cultivé et vu cultiver les dites
plantes.
le
péristyle du jardin français du château de la
Cordelière (Aube-France). Lorsque je les vis pour
la première fois en 1874, ils étaient, comme port,
comme facies et comme force végétative, légère-
ment plus petits qu'aujourd'hui — leur âge a
cette époque? nul n’a jamais pu nous en accuser
et encore bien moins nous l’affirmer — mon
père les ayant trouvé au nombre de la collection
des végétaux lors de son entré jardi
dans
€ Sortir une grande partie de la terre usée. Ces
deux plantes ne vivent pour ainsi dire que de
l'e S arrosages qui leur sont donn an
n orangerie et
à la variété Agave
vieux exemplaires que je connaisse et certes
Je ne leur donne pas moins d’un demi-siècle
d’âge
D'après ces exposés, d'après la note de
M. Robert Roland-Gosselin et d'après l’article
e M. Ch. de B., j'en conclus donc que le:
a cultive influent
p sur l'accroissement et sur
hativité florale de nre de plantes.
nous serions très
aient nous signaler sous le climat nord de la
1Son préma-
maine Horticole se
fera un certain plaisir de l'enregistrer.
_ érance que quelques-uns de
à notre appel, que je
es à Directeur, l’assu-
nts distingués.
C. POTRAT.
EXPOSITIONS
LES GARNITURES FLORALES DE HAMBOURG
À L'EXPOSITION
Nous avons fait remarquer déjà combien les
Allemands en général e H Ï
particulier aiment les fle
ristes établis dans la ville libre est considérable ;
les frais que tous ont faits pour figurer avec
honneur aux joûtes florales désormais célèbres
sont considérables. Cinq ou six d’entre eux,
depuis le jour d'ouverture del’Exposition jusqu’à
sa clôture, auront régulièrement, chaque jour,
offert aux yeux des visiteurs un choix de garni-
tures toujours fraîches. Il y a eu deux concours
spéciaux pour l’art des fleuristes, un troisième
a dû être improvisé étant donné le succè
précédents. Nous avons eu le très grand plaisir
de pouvoir passer en revue les produits des
fleuristes à la 2° exposition estivale (1-6 juillet);
nous donnons ici la description de quelques
compositions :
es vases garnis sont nombreux. En voici un
avec des Pavots blancs et roses entremélés de
branches d’Asparagus et de Hêtre noir, orné d’un
nœud rose très bien assorti; un autre avec des
Clarkia, d’un effet ravissant; un troisième avec
des Papaver nudicaule d’un rose pâle excessive-
ment délicat, c'était charmant.
Un panier est bondé de Lis, de Glaïeuls et de
Roses, toutes variétés blanches se détachant sur
de la verdure ; une gigantesque corbeille déborde
de Roses toutes de la même nuance rose tendre;
une autre corbeille, de bonnes dimensions égale-
ment, est toute chargée de Roses thés du plus
délicieux jaune d’or ; un panier avec des Gloxinia
rouges entremêlés d'Adiantum, se trouve à côté :
V
coup de goût de Caladium, Cocos Weddellianum,
Begonia Rex, et de verdure d'Adiantum et d’As-
paragus. Quelle ravissante corbeille avec ce
choix heureux d’Jris K 3
s
e détache si admirablement sur le foncé luisant
des feuilles du Hêtre noir! Des Campanules aux
vert de mer ant : des tiges retombantes
d'Amnpelopsis elegans fol.var., des Begonia Rex,
des Kentia, des branchettes d’Asparagus et, au
.
Lo)
milieu de tous ces feuillages si variés, des fusées
3 aieuls aux tons roses 1 Fi
ux paniers comme ceux qui nous arrivent
avec les fleurs du Midi, sont entr'ouverts et
laissent échapper, dans un désordre voulu, mais
tant naturel, le premier, des Œillets rouge foncé,
des $s à peine écloses, des Delphinium
bl
garni d'Erica ventricosa, dont le charme est
rehaussé par les feuillages du Begonia Rex, du
Cocos Weddelliana et de l’Asparagus,
L armonise parfaitement avec celui
des légères fleurettes du Clarkia. Des Roses thés
de même nuance avec des Roses de couleur très
beaucoup de succès.
Les couronnes étaient nombreuses aussi ; now
avons apprécié celle formée de Delphinium bles
pâle et de fleurs de Lavende; une autre de Nyn:
phaea en diverses variétés ; une troisième, com.
posée de Roses thés et de Lilas entre-mêlés &
feuillages variés, était fort jolie de ton, mais iy
avait trop de fleurs, ce qui d’ailleurs'est un excès
généralement à regretter ici; une COUTONNE of.
ginale est formée de branchettes de. Taxus
chés. Une fort jolie composition de couronne et
compos!
de dif.
rentes nuances, des fleurs d’Eryngium et ds
Ce que les Allemands affectionnent -tout par
ticulièrement, ce sont les fantaisies de toute
nature; tout pour eux est prétexte à garnitu®
rien n'échappe à | i
6 st formé de fleurs de Doronicum
es; deux. angles opposés par la diago
disparaissent sous les s thés; quelques
lets ornent l'autre angle. supérieur, tandis
jaunes relie la touffe de Roses inférieure à l'angle
resté libre; sur la glace est plaquée une bell
gerbe de Roses.
(A suivre.) Cu. DE BosscHERE.
BOITE DU JOURNAL
Les anciens abonnés du Fournal sur
dées ont reçu cette semaine l’aquarelle qui Gois
été offerte en souvensr, ainsi que la table
u
où les merveilles ne se comptent plus.
Lettres reçues : J,R. (mille remerciement |
— L; G. (seront envoyés ces jours-ci): —
(sera publié dans prochain numéro). — L: st
— F. F. (merci, pour vos appréciations
élogieuses, vous adressons numéros pe
— Comte du M. (L'ORCHIDIENNE vous C0
niquera avec le plus grand plaisir tous est
seignements que vous désireriez recevoir au SÙ
des concours qui auront lieu au mois ET
vembre prochain). — A. Q. — E. K. ee
volume de la Lindenia est terminé; la 1°?
son du 1 3me volume paraîtra dans quelques 7
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MX J. Linden, de Lansberge, Warocqué, Comte de Moran, G. Joris, E. Roman,
Comte de Villefoy, A. Van Imschoot, E. S. Rand, A. de Wargny,
L Varjenewsky, À. Bleu, Comte de Bousies,
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1. Sallier, C. Potrat, Nardy, W. Pfitzer, Buysman, Griessen, E. Cayeux.
E. E. Krelage, Poussat, A. Michiels, iels, E. Rivois, J. Wi
F. Lequet, E. Lejeune, N. Duchêne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, etc.
Proprrérare : LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 82 :
Pages
| 323
Fantaisie : Les douanes intérieures 324
Littérature horticole : Les Roses 1%, 325
€ Jardin Botanique de Buitenzorg (Java) 320
Le Journal des Orchidées : Climat et culture . 328
Le livre d’or des Odontoglossum. 329
Questionnaire des abonnés, ’: :". 329
Le Jardin d'agrément : Les Campanules . 330
Exposition de Vintengés. 331
Boîte du Journal k 332
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CLXX VIII LA SEMAINE HORTICOLE
L'HORTICULTURE INTERNATIONAL
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L'HORTICULTURE INTERNATIONALE st! chargée de mettre en vente À
partir du 15 Septembre prochain, les divisions des Varirés p'érre qui ont fait lew
apparition à l'établissement de Messrs LUCIEN LINDEN et C*, à Moortebeek, et qui,
comme on salt, ont prouvé être le « Vec plus ultra > des grandes formes qui ont
fleuri jusqu'ici en Europe.
ELLES COMPRENNENT SURTOUT LES PLUS BEAUX
Odontoglossum maculés
» hybrides
Cattleya aurea
» Gaskeïliana
» gigas
» Mossiae
» Mendeli
» Rex
» Trianae
» (labiata) Warocqueana
Miltonia vexillaria
Cypripedium en nombreuses Variétés,
etc., etc., etc.
Presque toutes ces espèces ont été transformées par la supériorité des
variétés qui ont fleuri à Moortebeek et qui semblent constituer des espèces tota-
lement nouvelles, tellement elles sont distinctes et différentes des tyP%
connus jusqu'ici.
La liste avec prix et renseignements de ces divisions sera envoyée à
toutes les personnes qui en feront la demande.
Samedi, 4 Septembre 1897.
CHRONIQUE
Les Expositions de « L’Orchidéenne » qui
bre prochain, s annoncent
plus beaux produits et il sera très intéressant de
voir le résultat de ces luttes courtoises entre les
premiers orchidophiles du monde.
La Société d'Horticulture d'Orléans 5
du Congr
j ne
Exposition cr ‘Chrysanthèmes, de fleurs et de
ison, de vins et d Ass pe
,. aurait lieu les 6, s 96
ss novembre 1897; dans la grande Rate Le
êtes
Tous pl horticulteurs et amateurs, membres
de la Soc sé ou étrangers, sont invités à y
Outre sh récompenses, qui consistent en prix
d'honneur, objets d’art, diplômes d'honneur, etc.,
une subvention de 600 ‘francs est mise à la dispo-
sition de la Société par le ministre de l’Agricul-
ture, pour des primes qui seront décernées au nom
du gouvernement de la République.
Le succès dans la culture fruiti
m4 que les era d’arboriculture déploient
coup d'efforts pour arriver aux eurs
fésiltats dans ce cure des 560 fruitiers, cér-
C :
Prodigue non seulement aux arbres (élagage,
Chaulag; ? ) mai rtout à la récolte des
re Pour faire a cueillette, on se sert
échelles à un .se ntant, munies d'un pi
pied
déplacement. Sans
NCAA que + échelles ot becoup meilleur
antage de mieux
s dé dtrées säns risque de
E nnentions fruitières. Les manipula-
s'appliquer PeÈ endroi
r
SAMEDI, 4 SEPTEMBRE 1897
323
tions dés fruits se font avec des précautions scru-
puleuses ; ceux-ci sont cueéillis daris des tabliers
s des s paniers
petites dose spé-
ciales, pour être on dans des locaux
appropriés. Les cultivateurs du Tyrol, accordent
aussi la plus grande attention au triage ne fruits
ories s diffé-
rentes. Les beaux fruits sont mis à ra pour
la vente en caisse et le surchoix est classé comme
marchandise d’apparat.
Ce n'est qu’en procédant au er “4 on peut
rix
l'Anglais riche veut du beau et du bon, et à cette
condition paye largement.
Nouvelle reliure américaine brevetée. —
Nous croyons être utile à nos Pr n en publiant
ici, les dessins d'un nouveau genre de reliure
Vire me De — et she solidité à toute
s leur recommandons pour La
nées H lorticolé, la Lindenia et autres publi-
Mr 5 e toute nature. Le maniement de ce
ieur, qui se fabrique dans toutes les grandeurs
dé, est des plus faciles : on tient le relieur
Figé 124.
avec la main goss par le haut et on tire le
rouleau À de haut en bas, comme l'indique la
figure 124 ci-des
Après avoir me dans le relieur les numéros
ou livraisons des publications que l'on veut
_ Fig. x25.
recomvre ‘le dos avec le rouleau A de
“réunir,
sa figure 125
‘nouveau, sr haut en bas suivant la:
ci-dessus.
Comme on le voit, cette reliure est des plus
pratique et d'une. très gran nde. commodité. Elle
pars de placer immédiatement les ouvrages en
ours iothèques
ge de ne pas égarer les
né Pen ou numéros séparés
rix de cette reliure est de fr. 2-50. — On
dent © au bureau du journal.
Le Primula acaulis coerulea est une variété
nouvelle de mérite. Ses fleurs d'une belle couleur
bleu d'azur et à œil d’un jaune d'or
au printemps très nombreuses et mesurent en-
viron 3 centimètres de diamètre, Leur odeur, qui
rappelle plus où moins le parfum de la violette est
e à sa rusticité, cette
mandable pour l'ornementation des
printaniers, La culture en pot et même forcée,
peut se faire avec avantage, car les fleurs
de ce Primula ont une valeur réelle pour le
fleuriste.
Les États-Unis et la Norwège viennent
d'établir de nouveaux tarifs douaniers, applicables
aux produits de l’horticulture, depuis le commen-
ement du mois d'août,
Le tarif douanier des. États-Unis d’ Amérique
est conçu comme sui
Article 251.— Orchidées, Palmiers, Dra-
caenas, Crotons et Azalées, Tulipes, scies,
Narcisses, Jonquilles, Lilium, Convallaria
jadis, et tous autres bulbes, Racines wi hit ou
por cultivés pour la fleur, — Fleurs naturelles en
us genres, desséchées ou ms propres à la
os vingt-cinq pour cent ad valore
Article 252. — Greffe 4 ou semis de
si a Myrobolan, PREIRIRE» Mahaleb ou Maz-
âgés de trois ans moins, Cinquante
sn par mille plantes ch quinze pour cent
ad valorem.
reffes, boutures ou semis de Poirier, Pommier,
Ac et Prunier Saint- -Julien, âgés de trois
ans où moins — semis d'arbres à feuilles per-
eo
sistantes : un dollar par mille plantes et quinze
pour cent ad valorem.
osiers greffés, écussonnés ou francs de pied,
deux cents et demi par plante
Greffes, boutures et semis *- tous arbres frui-
à feuilles persistantes ou
mina-
tion : plantes de serres ou de pépinières et non
spécialement tarifés : vingt-cinq pour cent ad
valorem.
Article 640. — Plantes, Arbres, Arbustes,
Racines, Cônes de graines et graines, importés
parle Département de l’ ART RUE ou des Jardins
FRERES des États-Unis, libre
L ouanier norwégien s'exprime de la
‘façon Lt :
Article I. — Fleurs fraîches, coupées, ou
séchées et autres pes sèches pour décoration,
à, l'exclusion des plantes pharmaceutiques, le
premier em-
ballage compris, le kilogr. : 0,20 kr., environ
fr. 0,14.
icle — Oignons à fleurs, y ue d
l'emballage complet, le .kilogr. :
viron fr, 0,35.
Article IV. — Plantes rate arbres, ar-
Se er à fleurs, y SHARE
0,25 kr.,
bustes, plantes à
l'emballage complet, le Re 0,10 kr.,
»14
viron fr..0
324
Cyclamen de Perse à grande fleur double
varié. — L’Illustration Horticole, dans so
n° du 15 août 1896, a publié une planche coloriée
du Cyclamen à fleurs fimbriées, obtenu, simul-
5
tanément, par Draps, de Laeken, et par
M. De Langhe, de St. Gilles; ce dernier le pré-
senta au meeting du d, sous le
races. C'est la deuxième de ces races que nous
publions ici, fig. 126.
M. Maxime } à la
magnifque lot de ces rt fut acheté
par la maison Vilmorin-Andrieux qui, par de
patientes fécoidations “Pme sur ces plantes, a
pu récolter quelques grai
eur «ox 5m se distingue, de celle à
me fleur simple, par la disposition originale de
es pétales, qui sont très nombreux, plus étoffés,
ns ondulés et souvent, en partie, disposés de très
originale façon sous la gorge de la corolle.
"Cette nouvelle race très vigoureuse, florifère,
es
d appartement. On la cultivera en terre sablon-
neuse et légère, fortement sr try de terreau
de feuilles we de terre de
ttet fait stables hs ot à e, pour que ces
plantes : einen toute la rar dont elles sont
susceptibles, il est nécessaire que leur culture
soit poussée à son maximum d'intensité et, pour
cela, la main d'un praticien expérimenté n’est
pas inutile
Corbeille-suspension originale. — Prendre
dj
e, de feuilles grossières, ie.
jolies Hies à à tige, de croissance rapide e
convenant pour suspensions. La corbeille Aa
es
“
à autre, dans un
seau d’eau.
Au moment du rempotage qui se fait de pré-
férence éHeGul année, il est bon de renouveler la
corbeille qui rie 2 se trouve détruite en
retirant les plantes.
Cost vaio des fruits. — Nous trouvons
dans « Floralia, » la méthode oh Le préconi-
sée pour la co
sécher
“pas, il faudrait plonger le fruit préalablement
dans une solution d’alcool
seulement
couche de peu ne étant fixée et refroidie à r
‘surface it, On immerge celui-ci dans u
mélange de 20 parties de Formaldehyde à 40 oc,
LA SEMAINE HORTICOLE
RES RE
ét 50 parties d'eau. De ce dernier baïn, il résulte
une couche indissoluble qui tue tous les germes
nuisibles.
Il paraît que les fruits ainsi traités gardent
toutes rs qualités et: même leur: couleur
naturelle.
Le Myosotis var. Rehsteinerie est une
excellente nouveauté, parfaitement distincte; sa
Fig. 126. — Cyclamen de Perse.
taille minime, 2 à 3 centimètres à peine, le rend
particulièrement propre pour la formation de
bordures. La profusion de ses charmantes fleurs
bleues pendant toute la bonnesaison en fait une
plante vraiment méritante.
FANTAKIE
LES DOUANES INTÉRIEURES
Problème économique : améliorer la situation
de tous les humains.
e les chemins de Le ont été créés, cer-
tains PR s : ue pendre; les
timistes les élevèrent ; jusqu aux nues. Lesquels
avaient raison ? Si j'en juge par toutes les Pre 2
exhalées, c'étaient les pessimistes. En effet, les
producte ne peuvent plus compter sur...
la faite ! Abomination de la désolati
Canaux existent un peu partout où il y a de l’eau!
Voilà encore un mode de locomotion qui gêne les
OR
producteurs sur place : le fret est si
victuailles du lointain arrivent avant
en vérité, je vous le dis, cela ne peu ut durer rer ain
Et de: plus, il ya le télégraphe, le tétons mr
€Z que |
doux, La
les leur.
affaires aillent bien. Cela n’est pas possible !
petits pois sont récoltés en Pa y alors qu'icis
les plante. On est fatigué de manger ces délicien
EE lorsque les nôtres coma a à pr
ui
vendre mes rai sins, de serre _ de plein air,
moins 1 fr. 50 à 2 fr. le en
Voyons, examinons cela! us ne pouvons
deal eee que l'on détruise les “éénieté de fer,
que l’on comble les canaux, que l'on supprime
télégraphes et téléphones : nous amènérions,
peut-être, une telle révolution, chez les conson:
mateur
l’arche sainte Se Re me inventions modernes }
Eureka! J'ai trouvé,
Si nous thhndiotié des douanes à l'intérieur!
‘ment : ce serait raté d’
En effet, les difficultés existent PM
suite des tarifs nouveaux des chemins # fer, des
colis postaux, surtout, qui font a
ment les produits aux AcHletbufe 1 #y a qu'un
moyen, c’est celui d'appliquer entre les dépañ®
men nts des douanes pr les doua ms ge
in ou en ferai
fraises; b
HIDE
petite muraille de Chine, nous vendrions it"
‘que nous voudrions nos productions Mr
C'est un beau rêve! Ah! laissez-moi
AD. VANDEN HEEDE
2113. CÉLD SRSE
LA SEMAINE HORTICOLE
PUBLIERA
Samedi prochañ:
Sous les cieux de l’oranger *
(Les grands Palmiers d'avenues
Notre Enquête orchidophik
Les Orchidées chez elles
etc., etc., etc.
SAMEDI, 4 SEPTEMBRE 1897
LITTÉRATURE HORTICOLE
LES ROSES
t "+
Je viens, comme beaucoup d’autres sans doute,
de me délecter, en dégustant les anecdotes déli-
variées Rose. M. Abel
fortant moral. Mais,
livres et des bouquins! Qu'il a dû, de longue date,
en herboriser par-ci, par-là, des notes historiques
artistiques, pour parfaire son « Dictionnai
ou Résumé de la Rose chez tous les peuples
anciens et modernes » !
e : « Les Dieux n’ont fait
ce
aœ
gens que les lois ».
Quelques unes de ces anecdotes nous sont
familières ; cependant on aime à les ouïr répéter,
comme on ne se fatigue jamais d'entendre
moduler les airs de Faust. Mais beaucoup, beau-
coup nous étaient nouvelles et nous ne les oublie-
Tons pas.
« Forsan et hœc olim meminisse juvabit » (x):
Virgile. Et, de fait, peut-on avoir à sa disposition
de plus riants propos de société, de table par
exemple, surtout aujourd’hui que les dîners, été et
hiver, sont toujours agrémentés par des Roses
coupées, Parler de cette reine du monde végétal,
alors qu’elle brille là i
fait qu'avaler une pelote d’épingles.
Mais, comme dan amp, un bois, une
prairie, bien fouillés, bien furetés par les plus fins
limiers de la botanique, un vulgaire commençant
Cette note fera venir l’eau à
_ t alors, comme nous, b
l'eau pure, rafraîchissante et
Source précieuse.
: Belmont rappelle le cas d’un certain Abdul-
tonique de cette
e
bord, ce qui signifiait que, la cité étant suffisam-
ment bondée d'habitants, on n'y pouvait plus
‘tméttre personne. Abdulkadri alors de ramasser
HS feuille de rose et de la poser doucement sur
Surface de l’eau, sans faire déborder. Les
un Peut-être même ces souvénirs aurons-ils un jour des
vo
babyloniens comprirent et acceptèrent le person-
nage ingénieux. M. Belmont, animé du même
esprit, ne dédaignera pas notre légère quote-part,
q
serait resté par terre et i
D'autre part, ce livre, à la couverture rosé de
circonstance, est une fleur double, pleine, archi-
pleine et il semble qu'on ne puisse plus rien y
ajouter ; nous ne trouvon
modèle à nos additions que la rose prolifère. Oui,
ce livre suscitera bientôt une nouvelle moisson
de particularités sur la R
relief, comme la couro
e thème est celui-ci :
. Lamoignon de Malhesherbes cultivait une
collection de roses à Verneuil, son château près
de Versailles. Il était si bon, que des jeunes filles
venaient, depuis quatre ans, arroser ses plantes.
On appelait le magistrat : Lamoignon-les-Roses.
C'est déjà touchant dans cette simplicité de
ouleur y est,
i mais. Vous
au)
que l’historiette suivante.
geau, Jean Bouilly (1763-1842), comme ce récit
embryonnaire va s’aminer, croître, s’embellir, à
l'instar de la Rose devenue double. La forme sera
s teintes en seront plus variées, le
tous les ans, au be
près Versailles, une partie de l'été, pour se
lél des f i i tantes qui lui étaient
ARARR AR AA À À À
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me
?
auprès du village de Verneuil. a
« De tous les rosiers qu'avait plantés M. de
Malesherbes, aucun n’avait trompé son espé
es buissons de Roses, de différentes
maient dans ce lieu agreste et
solitaire, un contraste frappant avec les arbustes
sauvages dont ils étaient environnés, attiraient
tous les regards.et produisaient une sensation
aussi agréable qu'imprévue.
A AAA À À À
11791 +
« où, tantôt il se mettait à l'abri de la pluie, tantôt
«il préserv ête ai
« brûlants du soleil. C’est là que, Plutarque à la
« main, sa lecture favorite, il réfléchissait.
« paix sur les vicissitudes humaines, et récapitu-
[ »
cultivateur de ce bosquet char:,
. 1 NA + L + À 44
:. ne 325
« lait les événements qui avaient rempli sa
« carrière.
« Mais voyez donc, disait-il, à toutes les per-
« sonnes qu'il conduisait à cette solitude, comme
« tous ces rosiers sont frais et touffus! Ceux des
et les mieux cultivés n'ont
« roses,
« famille qui portent le même
« la moitié du mois de juin, à peu près à l'époque
« du solstice, où les jours sont les plus longs.de
« l’année, La matinée était délicieuse; un vent
« frais et une abondante rosée rafraîchissaient la
« terre, desséchée par la chaleur de la veille. Les
« maient un con
“
« multipliaient à
« l'atmosphère d'un parfum délicieux... En un
>sherbes, qui l’aborde aussitôt, et
« lui demande qui lui a donné ordre d’arroser
« ainsi tout ce bosquet.
« Ho! Monseigneur, dit la jeune fille toute
« tremblante, j n'ons que d' bonnes intentions,
« j vous assure; j ne suis pas la seule d’c
« cantons... et c’est aujourd’hui mon tour.
« Comment, votre tour ?
Le c'était hier à Lise, et
Perrette.
« Expliquez-vous, jeune fille, je ne vous com-
ds
A
€ Ne vous m'avez prise sur | fait, j ne
« pouvons plus vous en faire un mystère, aussi
« bien j ne voyons pas qu’ça puisse tant vous
« fâcher…. Vous saurez donc, Monseigneur, qu’
« vous ayant vu de nos champs planter vous-
« même et soigner ces beaux rosiers, j nous
« sommes dit, dans tous les hameaux des envi-
« rons : faut prouver à celui qui répand chaque
« jour tant de bienfaits parmi nous; et qui sait
326
1
à cul-
ée,
< pour avoir l'honneur d’arroséer et d’soigner les
»
< Sion sur le ministre, Jamais il n'avait mieux
Ï son nom, € Je ne m'étonne
< plus, ajouta-t-il avec ravissement, si mes rosiers
< sont si beaux !.... ».
< Depuis la mort cruelle et prématurée de cet
« homme célèbre, on n’a pas cessé de cultiver le
< bosquet que planta sa main bienfaisante; et
« c'est encore à qui respectera les Roses de M. de
« ist { j
On le voit, les hommes aux sentiments affinés
n ignent point d'admirer les fleurs, parce-
qu'elles sont une dés formes de la beauté ici-bas.
Bien plus, ils savent, comme E. Souvestre, que
< pour jouir de la fleur, il faut semer la graine et
cultiver le bourgeon. » C’est dans le même sens
devant une
ignorant devant un livre ouvert.
La reconnaissance a trouvé dans les fleurs un
moyen ingénieux de perpétuer par une dédicace
le souvenir d’un bien
lyre, comme un
noms du général Jacqueminot, du maréchal Niel,
et de tant d’autres, comme l’a fait l’horticulture
idément,
les générations futures,
l'écrivain, que tout le monde ne lit. pas, ni à la
sculpture, dont l’œuvre est encore plus localisée ;
‘un sémeur heu oO!
dra chaque printemps sur des
lèvres heureuses et contentes. « Il n'y a d’éter-
poésie que les roses.
(A. Houssaye). Magnifique
tempsychose ! La fleur n’est
même, c'est que vous avez été bon, serviable,
Tripet, le fameux cultivateur de tulipes, celui
qui guillotinait les impériales de son jardin, alors
que la Restauration faisait cerner par la gendar-
_IMerie une maison, à la seule odeur d’une violette,
pour porter un nom jusque dans
LA SEMAINE HORTICOLE
la fleur favorite du Petit Caporal qui revint de ‘île
d'Elbe avec cette fleur printanière et fut désigné,
à cause de cela, par le surnom du père de la
violette, Tripet donc, le vénérable Tripet, disait
printemps, viennent
se dérouler les ingénieux tableaux de la fable,
à côté de ceux de l’histoire, comme un album
tracé sur le vélin des fleurs, où on vientrafraîchir
tous ses souvenirs, où seraient peut-être jaloux
de lire ceux à qui la nature n'a pas donné vos
goûts. » J. F. Lequer, fils.
LE JARDIN BOTANIQUE DE BUITENZORG
(JAVA) ”
(Fig. 127, voir page 327)
La Hollande peut être fière, à juste titre, de
nifique jardin botanique de Buitenzorg,
S ]
la seule station coloniale qu’elle possède. Maïs
aussi, Combien est-elle étendue, complexe et
grandiose !
Une partie de l'établissement, est Spécialement
destinée aux essais agricoles, tandis que l’autré
cement du Jardin actuel. A certains moments
l'établissement n’eut ni directeur, ni curateur; il
Gouvernement oubliât parfois
l'existence de son jardin colonial.
- Le premier directeur de Buitenzorg fut le
qui avait d’abord été assistant de
Rheinwardt. Durant ses fonctions, il décrivit
1060 plantes nouvelles. Le célèbre botaniste et
administrateur Dr reub, en est lé directeur
actuel depuis 1880,
* Pour faciliter l'administration, l'établissement
de Buitenzorg est divisé en 6 départements, à
savoir :
I. L’herbarium et les musées.
IT. Le laboratoire de botanique.
* TT. Les laboratoires d’agriculture et de chimie.
1V. Le laboratoire de pharma
IT PEER
JV n botanique et le jardin d’acclima-
tation de Tjibodas.
situati
excellente ; ceux-ci, arrosés p.
wong et ses affluents, possèdent une superficie
gravures tré — que nous devons à
l'amabilité du grand journal The Gardeners’
a ous montrent quelqués
coloniale de Java: au centre, nous distinguons un
splendide specimen de Liv cl sis et à
arrière-plan un énorme Ayaucaria Cunnin:
ami, dont le Sommet est dépassé par la cime
altière d’un Livistona rotundifolia ; à droite
s'élèvent les stipes élancés de l’Areca Nibun
tandis que du côté opposé, de superbes. A $
portent fièrement leurs palmes géantes.
Comme nous le montre la photogr phie
trale inférieure, le « Sago P. sc
de loin à de gigantesques plumes d’autruche.
Au côté droit et inférieur de l'illustration, now
pouvons admirer une jolie scène Paysagiste
formée d’exubérantes fougères arboresce
L nes, en.
ria, qui leur donnent un Ombrage
Le large chemin, figuré sur la gravure à man
gauche, est bordé par le Canarium com
plante tropicale atteignant au-delà de 100 pieds
en hauteur; supérieurement, ses ramification
qui sont toujours d’un mérite
capital dans toute création paysagiste de quelque
importance, ne font point défaut : outre les eaux
naturelles, on y a créé un vaste lac renfermant
plusieurs îles pittoresques, très ornementales,
u jardin, on jouit d’une superbe perspective,
qui, rasant la surface miroitante du lac, se conti.
’
ium, qui oure une statue en
Teysman, un des anciens directeurs qui eut le
bonheur d’introduire la vanille et le cotonnier à
compter les R. Thé, les R. Noïsette, les R. dt |
Bengale et les R. polyantha. $
Méritante surtout, est l'immense collection Es
m
en troisième ligne. Buitenzorg compte 800 espèces |
déterminées de palmiers et une centaine de types
distincts.non. mmés; er des nom:
breuses variétés d'espèces connues.
nique et sont tenus à résider à
r ee t
Le curateur et les chéfs donnent régulièremen
SL
.. ; à “on que
éminemment utiles et c’est avec raison dé
ava est cons
Comme l’un des plus actifs et des plus impo s
du monde, Comte DE ViLLEFOY*
” D
’
. p ce LP a
à + À plaire.
PO ee MN ee
Ce DA We
- :
ÿ*
Sep
127: + Vue
CLIMAT ET CULTURE
(Suite, voir p. 318)
On pourrait citer un autre exemple, très voisin
de nous celui-là, des différences de climat qui
la Nouvelle Zélande, de la Chine et d’autres pays
chauds. Mais les lecteurs de la La Semaine Hor-
ticole n’ont pas oublié l’article publié ici récem-
ment sur ce sujet (p. 303).
Un autre cas analogue nous paraît offrir un
cntérêt particulier pour notre étude, parce qu’il
doncerne précisément les Orchidées, et des Orchi-
dées dont on s’est beaucoup occupé depuis quel-
que temps. Nous voulons parler de la répartition
des saisons dans la partie nord-est de l’Amérique
du Sud. Il y a là quelques phénomènes très inté-
ressants à étudier, et qui ne l’ont pas été suff-
samment jusqu'ici, nous semble-t-il. Seulement,
il est nécessaire, pour bien nous faire comprendre,
d'exposer d’abord quelques principes généraux de
climatologie et de météorologie.
Ces généralités ont été étudiées depuis long-
temps et se trouvent un peu partout. Prenons,
par exemple, l'excellent résumé qu’en donnent
MM. Veitch dans leur traité :
phénomènes climatériques généraux
d'une région dépendent de la position du soleil au
zénith ; mais le soleil ne reste pas verticalement
soleil des deux côtés de l'équateur sont indiquées
par les tropiques, qui s’écartent de l'équateur de
près de 23° 1/2 au nord et au sud. Le soleil se
trouve donc au nord de l'équateur pendant une
moitié de l’année, et au sud pendant l’autre
moitié.
« Or, c’est à l'endroit où le soleil est vertical
qu'il chauffe le plus; c’est là, par suite, que pren-
nent naissance les courants aériens connus sous t
Là
le nom
gran l
l’évaporation, qui est plus légère que l’air ascen-
dant, tous deux dilatent en s’élevant, et tous
mes
le parallèle au-dessus duquel le soleil se trouve
vertical, y compris un étroit espace des deux
LA SEMAINE HORTICOLE
côtés. Naturellement, cette zône se déplace en
suivant le cours annuel du soleil, et par suite
cette région; les variations de température,
annuelles et diurnes, sont moins prononcées, et
les pluies sont plus régulières.
« Lorsque le soleil est au sud de l’équateur, a
écrit Tyndall (Heat a mode of motion, p.212), la
surface de la terre au nord ne se trouve plus sous
la même influence, mais sous celle des courants
atmosphériques qui se forment du nord et du
considérations que chaque partie de la zône inter-
tropicale a forcément sa saison sèche et sa saison
humide : sèche, lorsque le soleil est de l’autre
côté de l’équateur ; humide, lorsqu'il est au
zénith. »
Les alizés et les phénomènes qui viennent
d'être décrits, ajoutent MM. Veitch, sont régu-
liers et constants lorsqu'il ne sagit que de l’océan ;
mais sur les continents, ils subissent de grandes
montagnes, et de beaucoup d’autres particularités
locales ; mais d’une façon générale, pour chaque
région les variations sont périodiques et consti-
tuent des saisons. |
« ....Dans le Sud du Mexique et le Guatemala,
il règne des vents du sud-est pendant la saison
humide, de décembre à avril, et des vents du
nord-est pendant le reste de l’année. La vap
dégagée de l'Océan atlantique austral, pendant
pique austral, est entrainée par le vent alizé du
sud-est sur la côte brésilienne, du Cap St-Roch
au Rio de la Plata, et de là, à travers le continent
jusqu'aux Andes. Une grande quantité de cette
vapeur est précipitée sur la chaîne
la Sierra do Mar, et dans ses environs. De m
les Cordillères du Venezuela et de la Colombie,
qui l’arrêtent et la condensent, et les pluies sont
_continuelles pendant presque toute l’année sur le
versant supéri
de ces montagnes.
< .….Sur les Cordillères du Venezuela et de la
. Colombie scnt rassemblés la plupart des plus
beaux Odontoglossum,
biata, Miültonia, Lycast
ment favorable à la vie des Orchidées. Et grâce
à l’action de l’alizé du sud-est, la chaîne de la
et le pays qui l’avoisine immédia-
tement, est la patrie de beaucoup des plus beaux
Cattleya, Laelia, Oncidium, Zygopetalum, So-
phronitis et autres Orchidées, recherchées pour
leurs grandes et brillantes fleurs. » :
. s*#
Il no ire d’entrer debat d dan
us a paru nécessair ans
ces considérations générales, pour bien poser les
. doivent pas avoir tout à fait le
rincipes généraux. Il reste à les compléter et:
indiquer quelques réserves et exceptions. +
La théorie générale de la précipitation de pluis
est en somme celle-ci :
ou moins étendue, l’air qui se trouve en
avec elle s’échauffe et, par suite, s'élève: il
produit donc à cet endroit un appel d’ai
vant, ils subissent une condens tion, et aban.
donnent une partie de leur humidité sous forme
de pluie.
Pour une très grande étendue de l'Amérique
du Sud, et spécialement pour la partie situé
convergent vers ce plateau (aussi ne traversent
ils pas le continent).
Mais c’est ici qu’il faut bien remarquer quek
configuration du sol et des chaînes de montagne
qe
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Lau
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le]
®œ
#
direction que dans
Bahia, quoique l’é
fasse sentir à une altitude moindre. Les alixé
qui arrivent vers l'Amérique entre le Cap St. Roch
et Bahia sont déviés, d’abord par les hautes mon-
tagnes qui, dans cette partie, sont très voisines
de la mer, et aussi par l’appel d'air qui se produit
On remarque donc que la région dont noës
venons de parler, et qui comprend la province de
Pernambuco et une partie de celle de Bahia, #
immédiatement. Les conditions météorologiq®"
y sont sensiblement les mêmes que dans
plus secs de l’année y sont ceux d À
tembre et octobre, et les pluies coïncident AE j
avec la saison la plus froide, ou plutot
moins chaude.
oit que ces conditions partic
n con ulièr®
doivent dose beaucoup sur la végétation
et que
a, le
croissance que le C. De
ue ce dernier, s’il a été transporté d'u
quelconque à Rio Janeiro (puisque €
+ nçoit
labiata. On co _ façon
est aux
SAMEDI, 4 SEPTEMBRE 1897
habitat.
Ce qui n'empêche pas que l'on ne puisse
aver de tenir compte dans les cultures, des
journellement L
d’ailleurs l’occasion de revenir sur ce sujet.
ET. 0,
LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM
IX. Odontoglossum x Archipel
(Voir fig. 128)
La fleur remarquable.et superbe dont nous
n
part,
rences très prononcées, particulièrement dans la
l
ë:
Cet organe a une allure tout à fait curieuse,
i celui
parent, n
voyons que l'O. Pescatorei qui ait pu lui donner
naissance; mais d’où viendraient alors les ma-
cules parsemées sur toutes les divisions ?
La fleur est d’une forme irréprochable, et ses
e rejoignant bien,
Marron, et sur tout son po r
bordure de petits points marron clair. Il est rare
de rencontrer des O. crispum ou Pescatores ayant
le labelle aussi abondamment maculé.
nifique variété fait également partie
de la merveilleuse collection d'Odontoglossum
qui ont fleuri p ière fois chez Mes-
Sieurs Lucien Linden et Cie, à Moortebeek, dans
des Importations reçues de leurs collecteurs dans
la région colombienne.
ARrNOLD WHITE.
QUESTIONNAIRE DES ABONNÉS
MONSIEUR LE DIRECTEUR,
Je vous remercie de votre obligeante réponse
(n° 13 de La Semaine Horticole, p. 139) et
puisque vous m'y encouragez, je reviens sur la
culture des Orchidées dans nos climats méridio-
naux; je vous demande pardon de le faire avec
beaucoup de retard ; j'ai été en voyage.
Vous pouvez publier ma lettre avec ma signa-
ture, si vous la jugez intéressante pour vos
lecteurs.
Le fait des Sophromitis grandifiora est bien
vrai; je vous joins un croquis de la serre où il est
ouverts, le degré hygrométrique descend de 4 à
ro °/, lorsqu'on élève l'instrument de 1 mètre.
Chez nous, la plus grande difficulté est de tenir;en
. L 2 "| Fr td és 2 |
été, l'atmosf
la ventilation doit être modérée, parce que l'air
extérieur mesure ces jours-ci seulement 30 °/,
d'humidit trop rapidement, 1
dessèche la serre. La partie élevée étant plus
ité et sil entre
sèche, en même temps que plus chaude et plus
proche des irradiations des verres, les plantes y
souffrent et y meurent.
L'autre difficulté, pour n'importe quelle plante
de faire entrer ent
surmnmsamm
Fig. 128. — Odontoglossum X Archipel.
Fond blanc de neige — ilots marron.
arrivé, et vous voyez en À le Sophronitis vivant
et en B celui qui a été brûlé. J'ai choisi ce fait
mme caractéristique, mais je pourrais vous en
citer d’autres. J'ai, parexemple, des Begonia arbo-
rescents qui végètent parfaitement bien ; lorsqu'ils
s'élèvent à moins de 1 mètre du vitrage, tout ce
qui reste au-dessus est brûlé en été.
explique ces faits par des observations hygro-
métriques que j'ai faites à l’aide d'un polimètre de
Lambrecht. Dans mes serres à ventilateurs
qu'élévation de température, mais la dessiccation
de l’air qui en est la conséquence.
Je vais essayer votre conseil de badigeonner la
les rayons lumineux; en outre
baigner les vitres à l'intérieur, au moyen du pul-
vérisateur, comme je vous ai dit que je fais très
souvent. Lorsqu'on baigne la surface badigeonnée
339
elle devient plus claire, les rayons calorifiques et
On peut faire le
A arm gi sur votre autorité je vais essayer; le
eul i inconv onne
résoudre la question sont : le “ni gen en
bleu et le développement de la paroi verticale au
midi. La lumière bleue est bien supportée par les
plantes, comme vous me l'avez confirmé; elle est
moins sers que la lumière blanche.
aroi verticale En au
midi n bé
%
k°#
En hiver er, on RS chez nous, moins de
difficultés; je sais bien qu'en cette
saison il est
facile de remédier à à l'excès ps chaleur. Je vous ai
indiqué que la température de ma serre, avec les
badigeonnées et les ventilateurs ouverts,
s'élevait à 13° au dessus de celle de l'extérieur,
seulement pour vous donner une idée de la quan-
pus ds chaleur, et par pate 1er de lumière, qui
entre, chez nous, en hiv ans les serres. Pour
se: il n’est de em de vitrer en-
ten la toitur
Chez nous, en Meet les Cattleya et d’autres
Orchidées se tachent de macules violet brunâtre,
qui indiquent l'excès de lumière.
Vous devinez juste, vai vous dites que, chez
nous, il ne gèle pas longtemps; même il ne gèle
jamais le j jour. Dans le Aitien des journées lim-
pides, qui sont très RENE “je en sh à
faut baisser les s pour ne pas
entrer trop de chaleur. Dès que le soleil Me wa]
commence une puissante irradiation, et il faut
isser les paillasson effets.
Puisque ces assons doi re
toujours baissés, il vaut mieux les remplacer par
des parois en bois
Je viens de faire bâtir une serre dont la toiture
est faite de rangées de verres, alternant avec des
rangées de bois, 2/3 de verre et 1/3 de bois. Le
bois est léger, en doubles parois, l'extérieur
recouvert en zinc, pour empêcher la pénétration
de l’eau, et le vide entre les deux parois, qui est
de 8 centimètres, est rempli d’étoupe. Cette cou-
erture combat ttra sans doute très bien l’irra-
. diation, et j'espère obtenir une température à
extrêmes moins ignés entre le jo de CPE
Ne. tiendrai vos lecteurs au courant des résul-
ats de ma nouvelle spicinpns si vous le jugez
intérent pour
Croyez que, chez 0, les conditions climaté-
riques sont si différentes des nôtres, qu'il est
difficile, pour vous, de vous faire une idée exacte
geance et je vous prie HUE etc.
ee ENT GRIMA
ca Sciences agricoles.
8
*
nie mue
VUD ÆYUEL
:*:
- Nous ne doutons pas que cette nouvelle es
F publiées
LA SEMAINE HORTICOLE
et commentées précédemment (pp. 26 et 139)
communiquer ultérieurement -le résultat de ses
expériences.
Il est bien vrai que nous ne cultivons pas en
Sicile, et que les conditions climatériques dans
lesquelles se trouve M. Grimaldi sont, comme il
le dit i-même, extrêmement diférerites L
nôtres ; mais il reste encore tant à connaître, en
es renseignements
cueillis au sujet des
sive, d’une sécheresse ou d’une humidité trop
grande, etc., contribuent à élucider l'influence
des divers agents de cet ordre sur la vie des
plantes et la faculté de résistance de.celles-ci.
bois ne seront-elles pas placées presque dans
l'obscurité, tandis que celles qui se trouveront
sous la partie vitrée seront grillées ?
Un double Perse nous paraîtrait préférable, et
si l’on éten
protégées contre
e DE ‘es en restant suffisamment
n que M. Grimaldi joint à son intéres-
sante lettre nous montre une serre ayant, d’après
l'é échelle, 3 mètres de hauteur au fond et 1"50 ou
1"60 à la paroi antérieure, avec 4"50 de largeur.
Dans ces conditions, l’ angle que forme le vitrage
avec le sol est extrémement aigu, et pendant une
bonne
ci nous paraît mauvais; si le vitrage
était plus idiné, les rayons lumineux et calo-
riques seraient ré “ davantage. La serre est
gr ont trop ba bas et, comme nous le disions
a serre, l’autre tout à fait en avant;
le premier KE certainement beaucoup moins
soleil ” tres it placé sous le
ventilateur) a: Lo vitrage, il était assez
éloigné des couches d'air les plus chaudes; le
second se trouvait À centimètres du verre
brûlant, et comme le vitrage n’est guère incliné,
il devait être environné d’air très surchaufé. Il
(el
e
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&
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a
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"
D
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un
à.
+
=
©
ax
intérieurement parce que les aspersions d’eau
mdr le badigeon ; à vrai de: ces asper-
ons ne nous paraissent pas très utiles, L'eau
Mr sur les sentiers et Le tablettes les
et
rafraichit et sature l'air en s'évaporant peu à
peu; mais le gouttes que l'on projette sur
le verre brûlant sont im iatement séchées
en pure perte, faudrait as oser les vitres
ainsi pendant plusieurs heures par jour pour
ne le de 6 fût sensible. F6 préfèrerions
le badi
#niple illée
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES CAMPANULES
(Suite et fin, voir pp. 240 et 301)
Rae Allioni. C'est, peut-être,
la
belle plu
es Campanu ules, mais elle ne tien
ique 6, êtne
réussit pas bien. Le choix du terrain paraît être
le point re
plante forme des touffes denses. de tr
petite ar ses feuillessont nombreuses, étroites,
obtuses. Ses.fleur s sont grandes, campanulés,
d'un bleu violet. Elles se produisent au mois de
juillet.
Cette espèce est originaire des Alps, à
Piémont particulièrement. À,
Campanula Vidali. Cette espèce, 0:
des Açores, est cultivée en Europe 1 une
quarantaine d'années, mais elle est bear
produit un grand
nombre de tiges florales, qui atteignent une hau-
teur de 90 centimètres, et portent de nom
fleurs campanulées,
d’un blanc de cire.
Cette espèce atteint toute sa beauté à l'âge de
oit être protégée
contre les gelées, pendant Fu
Campanula Rapunculus, ou Raiponce. Cette
espèce est cultivée dans le jardin potager
que dans le jardin d'agrément ; cependant ses
fleurs bleues, allongées, disposées en grappes de
1 mètre de hauteur-environ, ne manquent pés
d’attrait. Le feuillage est rude o br
Elle est bisannuelle, et fleurit la seconde année
de croissance, mais parfois dès la pren: ie année,
quand on la sème de très bonne heu
fonte Pa RS ER nm ou C.
Raiponce, e très traçante, res à la
ep Lee “on florale, moins haute, es
grand nombre de fleurs bleues, à.ségments
es # ciliés. La a se pe
juillet-a
re 7
Cam 5e abietina. Belle espèce vivace,
originaire de la Tr M rom Elle a 1 en 4
denticulées, assez ‘du UE jaunaté
pâle; ses ph orales, EE de 30 centimètres
environ, port e abondance de fleurs du
violet D. _ ms v gorge blanc grisàtre.
La floraison dure tout l’é
Cette. plante der une exposition À
Campanula aimmalés: Espèce vivace 4
naire de la Chine rissant d'août à oct
asé
à la face extérieure; ll
le plus souvent sr blanches ou bleues.
a aussi une variété blanche sim mple.
age de cette espèce est. 112 ji
Le feui
rougeûtre.
Campanula boloniensis, ou de : Bologne: Fos
espèce atteint une hauteu rie 60 à # er” quil
Elle est hérissée de rudes e
po
dentées, celles du bas, Dénoléss, pis du hat
gracieusement. inclinées,
sessiles, ce qui lui donne un ER Pypasridal,
quoiqu ‘elle ne soit pas ramifiée. Ses fleurs,
forme d’entonnoir, sont d’un blanc Pés elles
forment un épi long et assez touffu. Elles s’épa-
5: ni vers la fin de l'été.
e plante, originaire de l'Italie et: d’autres
cégons ht l'Europe méridionale, est vivace sous
tre
2 rom celtidifolia, ou à feuilles dE ses.
sont dressées et non penchées
comme celle de l'espèce précédente et de beau-
coup d'autres. Elles forment un entonnoir assez
court, à segments oblongs acuminés, bleu clair
gé
les rocailles, mais elle a besoin d
k précaution s pour passer l'hiver en plein a
Campanula excisa. Espèce vivace, enalré de
plante convient à merveille pour la décora-
tion + scies Elle se multiplie facilement
par divisio
FERA grandiflora. Espèce analogue au
C. autumnalis, mais ayant les fleurs un peu plu
grandes, ee" tiges plus simples et le feuillage plus
vert. Elle est vivace et originaire de la Sibérie,
et a besoin Do cultivée en terre de bruyère.
Ses fleurs, d’un beau bleu vernissé, se pro-
duisent en juin et juillet. Son feuillage est denté,
ovale-aig
oil grandis. Cette espèce a les fleurs
M LG GR RRNt
à 30 centi-
2 ee de
eint 80 à à ‘90 centimètres; les feuilles
sont Héites lancéolées
Le C. grandis, originaire de Sibérie, est
vivace
| Campanula pentagona. Cette Campanule a un
cachet tout à fait distinct et unique dans le genre;
ses tiges ramifiées, un peu étalées, puis dressées,
| ne dépassent pas 20 à LE) centimètres de hauteur.
| fleurs, FR sées en grappes, sont presque
ées et ont les bététes oblongs obtus, d'un
bleu pâle lavé de lilas
L'espèce est indigène et annuelle.
Campanula pulla. L'une des plus chrqattes
à panules pour rocailles. Elle est de port très
bas, tra çant, et forme des —— compactes San
se Mn pendant tout
Qi bleu foncé. Elle est originaire d du Tyrol, et
FFT
=
UTILISATIONS DES FRUITS BELGES
IDRE DE GARDE OU D'EXPORTATION
Jusqu’à présent, nous ne nous sommes occupés
Que de la fabrication des cidres à consommer sur
n vue de la vente, de l'exportation
ru de l’accroissement de fortune du pro-
e la pré éc CARAnEES mais .
SAMEDI, 4 SEPTEMBRE 1897
Pour celui-ci, il n'y a plus à songer à |’ emploi
d'eau, si pure, si parfaite qu'elle dant être ; il
faut des pommes, rien que des pommes, et, qui
plus est, des fruits riches en sucre, en tannin, en
arôme, en amertume, des fru
saison, amers, doux-amers et doux en mélange
tel que les fruits doux soient dans la proportion
autres. L uu
qu'un breuvage acide ou plat,
sans valeur HARRÈAAAE impossible à exporter
ou à Conserv
Cette fabrication n'est réellement avantageuse
que lorsqu'on dis spose d'
mo à
pommes pouvant broyer 80. à à 100 hectolitres de
Fa par jour; un pressoir à percussion donnant
en jus 70 p. c. du poids des ‘raitai des cuves à
macération de 10 à 12 hectolitres de capacité;
souti d
pour
les soutirages et transvasements ; de petites pièces
pour la vente et l’ expédition ; enfin un local, cave
ou cellier, que l’on puisse ventiler et chauffer ? à
onté. On se trouve ici en présence d’une
véritable ind agricole, excellente annexe
d’une exploitation rurale, donnant à coup sür de
beaux bénéfices et toujours avantageuse pour une
ferme plantée de 200
a fab
soins, sans présenter
es pommes écrasées
pendant douze heures, pelletées de deux en deux
heures, puis disposées par lits successifs séparés
par de minces couches de paille, sur la table du
faites de légères ex cg d’osier. Après chaque
pression, on vide et on retourne les sacs, on pd
lave à grande eau, et, Fi fabrication achevée, 0
les met pendre au sec SREs un grenier, à l'abri
des atteintes des rat on | nserve ainsi
facilement dix ans, moyennant quelques répa-
rations.
ue pressoir chargé, on presse lentement et très
nergiquement ; l’absence de macération cene
à À opécér les plus grandes pressions possi
e jus, recueilli à travers un tamis de cri
immédiatement entonné dans les y ft à
fermentatio on, que l’on remplit jusqu'à 10 centi-
p
(72
An
a
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er
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Le]
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Lu
35
œ
é
ve si “8h
à moins qu’un simple fouettage, pratiqu eux
ou trois reprises dans la masse, à l'aide qu petit
balai d’osier introduit par la par ne suffise à la
déterminer.
Au bout de deux mois, la fermentation tumul-
tueuse est achevée, le cidre est entre deux lies,
chapeau dessus, lie dessous ; on soutire au siphon
et on entonne dans des fût ÿ ûts flambés à l'alcool,
comme il a été indiqué.
Le soutirage effectué, on cachoue; quinze
jours plus tard, on colle si besoin est; on aisse
LT ee 331
les fûts ouverts, et la fermentation lente se pro-
duira j jusqu’ à ce que le cidre ne marque plus que
t commencer six
s a outire une seconde fois,
toujours en fûts flambés à l’alcool.
un liquide qui, par sa force, est loin d'être aussi
agréable à boire que le cidre de ménage et même
que le bon cidre de ferme. Toutefois, comme,
d'eau.
en résultats lorsqu'on pe
apré
e
a pratiquer
e premier soutirage, avant le collage ; on
es alors les fûts
ouvarts, que lorsque le liquide ne marque plus
q umé. Dans ce cas, la boisson est
bonne à boire quatre à cinq semaines après le
coupage ; si, au contraire, “ mélange est fait sur
des cidres après le deu e soutirage, une
attente de quinze jours suffit avant la mise en
rce.
Il nous reste, pour terminer cette étude, à
signaler les atérations auxquelles est exposé le
cidre, à en rec er les causes, à indiquer les
moyens de les murs ou de les combattre.
ÉpouarD MicHiELs,
Chef des pépinières de Montaigu.
EXPOSITION DE VINCENNES
Les expositions d’horticulture de Vincennes
on toujours beaucoup de succès; ni les apports
ariés et remarquables, ni le public, ne leur font
défaut, car De prA0ES a la chance exceptionnelle
de se trouver aux portes de Paris, et en même
temps en pe centre horticole des plus actifs,
entouré de po à M. St Mandé,
Ivry, Vitry, etc. Ce ne sont as ent,
des rt fashionables comme celles qui
groupées
pour les jardins, petits ou gr.
ons des éppactomente et des petites
est une excellente occasion de propagande e et
& Re notes horticole; on y admire aussi des
fruits et des légumes EP comme on sait le
faire aux environs de Paris, et les eue des
remarqua ables pépinières 2. cette r
sition de cette année a été se intéres-
sante, et son excellente organisation fait honneur
à la Société régionale d’horticulture de Vin-
Diodes, dont le président est M. L. Hébrard.
Elle a eu lieu du 21 au 29 sé dans les bîti-
Fra suivante un
RS
LA SEMAINE HORTICOLE
ents des écoles de l'Ouest, rue de l’Egalité,
rm
et vaste massif de plantes vertes par M. Chapuis,
$ de Palmiers de taille moyenne, de
gonia variés, de Coleus, de
Dracaena, Phor , Araucaria excelsa, Abu-
tilon, Habrot Ha lens: Ficus elastica,
Tradescantia zebrina et autres petites espèces,
ec des Maranta, Asplenium, Scolopendre,
pie raroe Anthericum, Carex, Ophiopogon et
autres petites plantes en bordures
En face, M. Daniel, de Fontenay- sous-Bois,
expose une belle série de poires, de raisins et de
pêches.
Dans la salle suivante, le centre est occupé
par un joli massif de Begonia Rex et variétés, et
de Caladi ium colorés, avec bordure de Priniula
; EXPOSÉ par M. Hatesse,
jardinier en chef de l'asile municipal de Charen-
ton. Cet habile ps qui a su exécuter à
établissement t chargé une décoration
florale si vaste, si note et si variée, n
a pas
peu a. à l'éclat de la présente ce ponssit à
lot
où ila envoyé un certain nombre de ex-
cellents. ‘n a, dans la même salle, un petit tri
de plantes vertes, petits Palmiers ee semis,
Dracaena, Araucaria excelsa, Cyperus, Adian-
tum, Carculigo sr Pogosteinon: atchous
Sanchezia nobilis, Pandanus Veitchi
Millet, de _Bourg-la- Reine, ex mr
gandavensis, nanceianus et Lemoinei, tous en
coupé ailleurs ré tous les apports
ici se composent de fleurs cou
M. Paillet occupe le reste “yes tablettes avec
une superbe série de Dahlia variés, décoratifs et
des ae _. rss des nouveautés de
grande bea
Dans la alle suivante, des Gloxinia en pots
de M. Hatesse, un petit parterre de Begonia
Rex, B. Victor Lemoine, etc., de M. Tercier:
une belle et très nombreuse série de Roses cou-
pées, exposées par M. Gravier, de boy et quel-
ques jolis rameaux fleuris de Spzraea Bumalda
et autres Spirées, Althea, Ceanorhus, Colutea,
Symphorine, Diervilla Van Houtte,
M. Millet expose dans la salle iiste un lot
de Phlox decussata montrant toutes les variations
rapunculoïides, er
beckia TL. obellie Gerardi, Tradescantia
virgimca, aux charmantes fleurs bleu violet
intense me oran Manescavi, Biotia este
Harpalium nee — ucasica, Cal
-meris (Aster) incisa, Tritoma uvaria, Ave
dracunculoides, Eryngium tr spi um, cm
nica elegans et tncisa alba, Helenium, Erigero
grandifiorum, Hieracium, Œnothera, Étui,
il
cum nd Eupatoria, Chrysopsis,
Statice longifolia, etc.
M. Facotto, de Vincennes, expose dans
joli choix de Dahlia variés
ans coupées), et M. Louis Simon une série
- mportante. M. Niklaus, de Vitry, de
Chrome Eryngiu
belles Roses coupées ; MM. Cayeux et Le Clerc,
e Paris, une série remarquable de Zinnia à
grandes et belles fleurs et de beaux Dahlia
variés.
MM. Thiébaut-Legendre, de Paris, ont une
exposition très importante comprenan nt : une
fleurs coupées de Begonia tubéreux,
doubles et simples, à très randes fleurs; un
petit massif de Begonia discolor en variétés ;
enfin, sur de longs gradins, une vaste collection
de fleurs coupées très intéressantes : de beaux
Glaïeuls, Zinnia et Gaillardia picta à fleurs
grandes et belles; Rudbechkia speciosa et pur
urea, Helianthus Maximilian: et multiflorus,
Helianthus, Erigeron, Montbretia, NAN auri-
culata, à fleurs j jaunes, Aegopodium podagrarta,
au . a S panaché, Veronica
Hender Tri uvaria, Dracocephale,
Lysimachia. cthrodes Hysope officinale, Har-
alium ri n, Anemone Wiurlwind, Lobelia
à
n
e e, très gentille,
Eupatoria, Salvia Bari 7 Hibiscus japomica,
, Seneçon double, Phigelius
capensis, Dinovtir Achillea millefolium, Cam-
panula carbatica, Aster adulterinus, etc.
es mêmes exposants, une belle série de
Re te.
Nous trouvons dans une autre salle des ra-
meaux reEbn bee de divers arbustes d'ornement,
nu sé par M. Désiré Bruneau, de Bourg-la-
Reine : Althea, Tecoma radicans, Lespedezia,
Tamarix, Kælreuteria, Crataegus, Leicesteria,
Colutea melanocalys, ainsi que des Roses.
ose aussi un très beau lot de
fruits var Æ trois pommiers Re vu
sed en pots, et chargés de fruits
entre de la salle une colléétün de po mes,
ares lesquelles figurent à la place d'honneur
une série d'énormes fruits sur lesquels on a fait
a Em le soleil, les armes de la Russie.
iété régionale SA A a de Mon-
treuil ace en panier une pyramide de ses
belles pêches, et M. Hyac FA Rigault des
pommes de terre we différentes races
Mentionnons encore en passant les herbiers
de quelques élèves der école, des outils et acces-
e MM. Croux et ‘fls, des “dis coupées de
Begonia tubéreux de semis et de Zinnia, superbes
comme grandeur et comme coloris nuancés.
De M. Boutreux, un joli massif composé de
Physalis, de Fuchsia et de Verveines hybrides
, variées remarqua i
Gentilhorame, deux petits massifs de
fleuris
Petri, en fl: -urs dans l’un
t mis d
uetterie à n’exposer que de petits échantillons
d ses superbes culturés; mais il est difficile
d'imaginer quelque chose de plus frais, de plus
élégant et de plus réussi comme culture que ses
ruyères.
monet, un massif d’'Œillets, de petits
Begonia tabéèus de Calcéolaires rustiques, avec
bordure d'Echeveria, d’Alternanthera, d'Ac hy-
para et de Sedum
De M. Dimobitiée deux À SE D de pe Canna
en pots et de Daklia en
e MM. Thié ébedr RE de bons Fuchsia.
Niklaus, des Orangers et Citronniers
en belles plantes.
De M. Louis Pruniot, une série de |
superbes.
D
a
. Dumontier encore, un gran d massifs
Coleus, suivi d’un autre de Salvia et de Pelg
nium zonale.
De M. P. Simon aîné, de Malakoff, unes
massif de 60 variétés de Pelargonium zonakes
un autre de belles Reine-Marguerite,
Canna, plus petit que le précédent, mais
SL également,
onamy, un massif de Reine-Margue
rite, pes grand et bien choisi 1
De . Garnier, deux grands massifs de beam
Canna en variétés récentes les meilleures.
De M. nu: un petit groupe de Cactées,
Yucca, un Aloè
De À ETS un = ge de Begon
reux et un En de Coleu
De M. Defresne, une sérié de beaux Cire,
Abies Aie et autres, Thuya, Th
xus, Chamaecyparis, Biota, Cupressus Las.
taca, et ét OF, Picea, Abies commub
glauca, et |
En fade M. Paillet a formé deux grandset
beaux massifs de Fusains variés, à feuille
panaché, d’un excellent effet décoratif, |
Enfin, au fond de la cour, au-dessus et autour
d'une fraîche cascade de rocailles, M. Graviera
disposé un très vaste groupe de plantes ofnemen
tales, Palmiers, Araucaria, Dracaena, Fusains,
dromede
Elaeagnus, Buis, Skimmia, Berberis, Arbl
Phillyrea, Ligustrum, Néflier du Japon,
aculeatus, e _.
L’ exposition n’est pas finie là; un très £
hangar, fort élevé, a été utilisé aussi. Nousp :
trouvons, d’un côté une série d’arbres fruitien.
en cordons et palmettes modèles, Le que qui
prenant de grands Palmiers, Latania, €
rops, Phœnix, Kentia, des Dracaena, Anthuriuf,
Rhapis, Araucaria, Blechnum, Paiypodum,
Phormium, Anthurium, Coleus, Gloxinia, mi
cratium et diverses Broméliacée es, Vriesea,
ts rhodocyana, Nidularium, Encholirionée
petite, qui
iti
industries hértivoék.,
fages de MM. Lebeuf et Ebibe à
chGäE de M. Danrée fils; d'Alortvile 4 et
de Vincennes. L'une d’elles comportait
une grappe d'Odontoglossum crispum; €
seule apparition des Orchidées à cette .
fleurs. G.T
a
BOITE DU JOURNAL :
ettres reçues : R. à Milan (Diminuer fortement
Res Lol — G. R. (vous avons envoyé numéros ©
— T. L. (vous tenez vos Masdevallia trop
à ji P. — Comte de V. (le programme des pr
cours de L'ORCHIDÉENNE sera publié en octobre P”
— L'D, — Ch. S. — A. V. —0.T.— Fe
(envoyez nous quelques fleurs). — H. D. CIS
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M Re: -:: 38! ÉLADIISSEMENL SPECIAL POUT là TIEUF COUPDEE
bia Sur la culture du Phaÿ us Humbloti.. 340 ; . ,
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» 57 vér. | Chifinsé: ir
SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897
si DE : cs Ê =
a s CLS TA (és ss
AY
Samedi, 11 Septembre 1897
CHRONIQUE
La Semaine Horticole, aujourd’hui indubi-
ro le journal d'horticulture le plus ré-
ns le monde, publié en langue française,
et de bulbes, etc., qui veulent faire connaître
leurs produits TEE. Dans le but d’être utile
à tous, l'administration du journal fait de grandes
réductions sur les prix d’insertions répétées
mn fois.
n sait que La Semaine Horticole n’est pas
un journal de spéculation, mais un organe qui
s'efforce à rendre service à tous ceux qui S’oc-
cupent d’horticulture.
La Naphtaline. — Le capitaine Finot, de
Fontainebleau, recommande l'emploi de la
e saupoudrer le fumier répandu
sur le terrain avec la substance indiquée, à
raison de trois poignées par 10 mètres carrés.
n moyen efficace pour empêcher les
dégâts des larves du Diplosis oculiperda qui
i écussonnés
ë
fait ne parvient pas à percer ce lien pour déposer
ses œufs à l'endroit lésé.
Un trio merveilleux SORA IN Cris-
Pum a fleuri en juillet-août, dans les serres de
Moortebeek. Sanséealerl Odontoglossum crispu
du gen
e place Ugus
Doi, M boe Pi be del Tecto,
Apiatum m, Hyeanum, Souvenir de Frans Ma PR
Archipel, Reine des Belges, magnificuim, etc.
noms suivants à L: r. Mi 1ss Anna Guders,
TS
Immenses, toutes rondes, entièrement blanc pur,
Sauf le label]
ue jour... Quelles surprises nous
e?
aq
sd mr encor
pa Bulletin de la Société d'Horticulture
+3 fur et
ui an
très longtemps se couvre de fleurs très élégantes.
struction des mauvaises herbes.
L'Agencine DE Siret Zilung pré.
se la des on des mauv erbes (crois-
Mdr sur les HR, dans TP cours a etc.)
par le traitement à l’eau ammoniacale, provenant
des usines à gaz. tablissements cèdent
emen
— au moyen du liquide précité, on les détruira
od m
vaises her pendant tout le reste de l’année.
Lilium fulgens. — Cette espèce est remar-
uable par l'éclat magnifique de son coloris, si
elle est S à plusieurs de ses congénères
: « couleur
PE m
au commencement de juin et se prolongent
jusque dans le courant de juillet. La tige s'élève
à 50 et jusqu’à 70 centimètres de hauteur.
Il existe des variétés plus ou moins foncées,
et parfois ge de pourpre brunâtre, qui ont
reçu les noms de sanguinewm, 4 eg
(Lilium soude et atro-sanguineum) et
maculatw
L'espèce e est originaire du Japon, d’où elle fut
introduite en 1835. Elle est. absolument rustique
et réussit bien dans tous les sols et à toutes les
expositions, mais surtout dans un terrain profond
et frais. On la laisse en place pendant ie ou
cinq ans environ.
Barkhausia rubra. — Cette plante, connue
aussi sous le nom de Crepis rubra, est une com-
ps voisine des Crépides, et ce n’est peut-être
pas oge à faire d’une plante d'agrément ;
mais e”. est assez agréable et peut former des
corbeilles gracieuses. Ses fleurs, qui ont 3 centi-
mètres de diamètre environ, sont roses, avec le
centre pe et ont les fleurons très nombreux
et denses. Elles sont supportées par des pédon-
cules rare de 30 à 35 centimètres. Le feuillage
PO incisé-denté, est plutôt disgracieux,
mais on ne le remarque pas au moment de la
bethes n.
Le Barkhausia rubra est peu exigeant au
int de vue de la culture, mais il aime beaucoup
le soleil. Il fleurit au mois de mai et
juillet. On le sème en septembre re-octobre ou en
avril-mai, sur place. Il se ressème fréquemment,
et lorque les graines germent dès l'automne, on
LR . 333
obtient au printemps suivant de belles touffes qui
fleurissent abondamment.
Trachelium coeruleum. — La Trachélie
tes fleu ma
quantités beaucoup plus grandes que les Campa-
nules, et lorsqu'elle est bien cultivée, elle fait un
bel effet. La tige raide atteint 40 à 50 centi-
P
violacé analogue à celui de beaucoup de Campa-
nules. La floraison se produit pendant les mois
de ue je ES
C'es e plante originaire de l'Afrique sep-
tentrionale, et notamment de la région d'Alger,
et qui n’a pas une longue durée sous le climat
peut
rentrant l'hiver en Re mais beaucoup de
cultivateurs aiment eux la
plante bisannuelle; on Po 7 A me alo
on repique les jeunes pieds
8
aiso eme ehors, en pot
pleine terre, ere que Fr pee le Ph] vers %e
re e mai.
Il existe aussi une variété blanche, mais nous
prétésè la bleue.
ra der d’un Aloès centenaire. — Les
journaux politiques ont annoncé, à la fin du mois
d'août, PA rt d’un mo or la propriété
M. Frédéric Mor mbre du
Conseil Général der Ait à Père en Tardenois.
vérifiable dans Dre à car un seul témoignage
sufit, celui de M. Moreau lui-même, qui fétait,
le ns juillet dernier, son Litres dans sa centième
an
Le plante a mu eu,
+ aussi, son ER
non sans éclat, l'en
a floraison
pays; la Société pe
culture de l'arrondissement de Soissons a délégué
appartenant au genre Aloès? rien n’est moins
certain.
M. Abel Chatenay. — Un certain nombre
Comité, sous la Femme de l'honorable
i un banquet en l’hon-
taire-général de la
gra ançaise, nommé récemment
Chevalier de la Légion d'honneur.
L'Exposition permanente de < L'Horticul-
ture Internationale » a continué à être visitée
par un nombre considérable (12.871) d’ san gr
pendant le mois d'août. Il est très amusant d
art grandioses du
établissement bruxellois et la beauté suprême de
ses collections. Ce sont surtout les Anglais qui
| |
font le plus d’éloges et reconnaissent qu'aucune
334 SE
de leurs #urseries ne lui est comparable — et de
fait, jamais les serres de L'HORTICULTURE INTER-
NATIONALE n'ont été aussi belles qu’actuellement.
LA SEMAINE HORTICOLE
différentes nuances d’un jaune verdâtre très
agréa
Ce charmant Pothos est malheureusement
trop peu répandu, alors qu’on pourrait en tirer
un parti si avantageux pour la garniture pitto-
resque des rochers artificiels.
e traitement des Pothos est le même que
celui des Philodendron, des Anthurium et autres
plantes analogues de serre chaude-humide.
Fig. 129. — Pothos aurea.
ment la place qui lui était assignée. C'est sans
contredit une plante des plus belle et des plus
méritante pour rocailles. Remarquable par l’abon-
» 4
dance de ses tiges ramifiées, à la fois traçantes
Fabrication économique des pruneaux. —
Sous ce titre, le Bulletin Horticole, Agricole
et Apicole de Liège préconise le système de
bâches devenues libres. Sur chaque. châssis
impair, On range une couche de prunes .qu’on
recouvre ensuite du châssis pairet ainsi de suite.
La chaleur produite étant très grande et très
e
rieures, l'autre des parties inférieures. Ë
active, les prunes se sèchent rapidement »
convient de les retourner journellement th
on obtient leur complète dessication. .
On arrive au même résultat en étalant |
fruits sur des claies disposé 9
es au-dessus des le
quettes des serres inoccupées.
autres prix en argent très importants, aix
que des médailles, seront décernés aux la
Une exposition sera organisée à Belfast,
16 et 17 novembre, par la Société d'horticultys
de l’Ulster. Le principal Concours, réservé au
Chrysanthèmes japonais (48 fleurs), compo:
2,500 francs de prix et 3 médailles,
La Saint Fiacre, fête des jardiniers, a &
fêtée dans toute la France, le 29 août. À Pas,
l'Association professionnelle a proclamé x
Cercle de Montparnasse les noms de ses ln.
Une belle vigne. — C'est celle de M. Mol
à Brunoy, dont la réputation est grande dan
toute la région. Elle est admirablement ent
ë
grappes. On peut estimer sa production de cet
année à 14,000 kilogr. de raisin environ.
mps, au maximum 150 francs.
aille et soins culturaux divers, 550 franc
Total, 700 francs. |
Si le propriétaire vinifie son raisin, il obtiend®
un minimum de 80 hectolitres; en estimant
vin à 30 fr. l’hectolitre, ce qui n’a rien d’excessil
on a un rendement de 2,400 francs.
Si, au contraire, comme tant d’autres Mr
5 ou 6 fr. les ro kilogr., ce qui
l e
bénéfice net sera de 1,700 francs environ. IL
reste à déduire de ces chiffres que lip |
capital de premier établissement et de la ak”!
du sol, et l’impôt, soit 3 à 400 francs.
Un moyen pratique pour cures s*
nids de chenilles est de se servir d'une la”
Us à ; gré
Spéciale à esprit de vin, pouvant se fixer Sul”,
ñ af
dime®” |
faire B
SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897
MES JÉREMIADES
AUTREFOIS.... ET AUJOURD'HUI
Autrefois, l’horticulture était tout autre. Ce
n'était pas encore une industrie, c'était alors une
sciencé; on cultivait les plantes parce qu'on le
aimait, qu’on était passionné de l’horticulture
et on passait de belles et longues heures à
l'étudier.
‘étions nous tous, il y a vingt ans, amateurs
et ne s’en séparait qu’à regrets (1).
On juge ce qu'étaient alors les Expositions,
ient leurs plantes et il
rifiques pour les amener à concourir. Ils concou-
raient simplement par amour de l’art, sans vendre
au plus offrant leur participation.
Et quelle génération parmi les horticulteurs ?
Que tous ces caractères d'autrefois étaient beaux
en comparaison de ceux d'aujourd'hui. Les grands
horticulteurs d’alors étaient presque tous des gens
de science, connaissant la botanique et l’horti-
culture. C’étaient 1 que t d gentlemen
L'horticulture autrefois était dans les mains
des Rollison, des Veitch, des Backhouse, des
j; eert, des
Fr
la concurrence, la triste concurrence actuelle, ne
sévissait pas encore.
i is il me semble, que les
plantes en sont diminuées d’être tombées dans des
à présent, est de produire et de pouvoir placer,
le plus possible, des balles de café et des pains
de sucre !
Vapeur, sans s'inquiéter si elles vivront long-
Q) La Semaine Horticole est, rappelons-le, une tribune
où chaque rédacteur a son parler franc. Nous pu-
trou le premier article de « Mes jérémiades » (un titre,
uvé) qui promettent d’être intéressantes, de notre nou-
mais collaborateur tel qu’il nous le communique, naturelle-
ment; mais si Saint-Fox s’imagine qu'on pourrait encore de
esser l'horticulture comme il y a vingt ans, il
trop d'autrefois! Et pourtant Saint-Fox saura
és.
“Sentons à nos lecteurs co
Pour notre journal.
nous l’horticulture, notre sainte et vieille horti-
culture d'autrefois
N'est-il pas désolant, aussi, de voir les aristo-
cratiques Orchidées cultivées aujourd'hui par de
rustres horticulteurs, d'instruction presque nulle !
est as navrant de voir ces fières, nobles
et éblouissantes filles de l'air tombées dans
peuvent les comprendre, et les pauvres mignonnes
me font alors l'effet d’un bijou de style dans les
cheveux d’une sauvage ou d’un collier de perles
sur les épaules d’une maritorne !
Les horticulteurs d'aujourd'hui sont ferrés sur
la production excessive, mais combien parmi
ux sont ferrés sur la science horticole, sont
instruits et pourraient encore, comme autrefois,
’
tenir une plume et enseigner aux autres? C'est à
e +] à LES + + 1 +
_# 1 LA sf r
Autrefois et aujourd’hui ne se comparent plus
en horticulture;: comme dans tant d’autres
productions,on tfairedel rapidement,
on fabrique les plantes et on ne les aime plus :
en va! Dans dix ans, du
J'aimais mieux les derniers d'autrefois !
SAINT-FOx.
LES AZALÉES
(Suite, voir page 316)
GREFFAGE. n ne greffe pas souvent les
Azalées rustiques, à moins qu’on ne le fasse pour
livrer plus vite de nouvelles variétés au com-
merce. On greffe en août sur de jeunes sujets mis
de pleine terre. :
Les Azalées de Chine (A. sinensis ou mollis)
conviennent pour greffer celles du Japon et de la
Chine, de pleine terre, également à feuilles
caduques. aus ( j
Dans la greffe en placage, on enlève au sujet
une partie d’écorce et de bois, ainsi qu'au greffon
flûte allongé; on met
JE À 2 d
génératrices trent au moins
d'un côté. Aussitôt que la soudure est effectuée,
il est nécessaire d’aérer.
Pour la greffe en demi-fente, le sujet est étêté,
puis fendu d’un côté; le greffon est taillé en
biseau et en lame de couteau, c’est-à-dire plus
épais d’un côté que de l’autre.
Azalées à feuilles persistantes, dites de l'Inde.
__ Chacun de nous connaît, au moins pour les
avoir vus une fois, ces charmants arbustes, ces
buissons rameux, se couvrant d’une profusion de
fleurs, lorsqu'ils sont bien traités.
Les plantes cette section sont cultivées
en serre froide et parfois en serre. tempérée.
Toutefois, nous ferons remarquer que diffé-
335
rentes variétés robustes (vitéata alba, amaena
rosea, etc.) ont résisté à des gelées de plus de
12 ss.
es Azalées à feuilles persistantes trônent
partout avec élégance, dans les serres et le
rehaussent singulièrement nos expositions prin-
tanières.
La première de ces plantes fut introduite en
Europe vers 1680 et cultivée en Hollande
D'autres types suivirent et furent suffisants pour
constituer assez vite un grand nombre de variétés,
à l'aide de l’hybridation et du semis.
A l’état spontané, les Azalées de serre et d'ap-
partement se développent dans les situations un
peu ombragées et fraîches.
ort de la plante, naturellement buisson-
x et trapu, a été complètement changé
suite d'une culture raffinée ; maintenant, ce sont
des têtes plus ou moins rondes ou coniques
formées sur tiges.
es Japonais ont commencé par améliorer la
culture dans leurs jardins où, grâce au climat
privilégié, les Azalées peuvent impunément
rester toute l'année.
Belgique, la France et l’Angleterre ont
perfec-
Transportées dans appartements, étant
assez avancées, elles y produisent très bon effet
pendant assez lo . Afin de ne pas faire
fausse route, il est bon de savoir que l’Azalée ne
qu'elle
que la nature exige des soins en
rapport avec les dons qu'elle prodigue. Cette
plante doit jouir d’une vive lumière, d’un air pur
et souvent renouvelé et recevoir quelques bons
bassinages en temps opportun.
L'eau jetée sur les tuyaux chauds et parfois
sur les chemins, se disperse dans la serre sous
forme de brouillard, et vient bien à propos au
marcottage et greffage. — On sème en terri
bien drainées et remplies de terre de bruyère fine
et sablonneuse, dans une sérre
La graine, très ténue, n’est pas recouverte de
même serre en recouvrant avec la feuille de verre
pour faciliter la reprise. Lorsque les plantes se
touchent de nouveau, on procède à un seco
repiquage en serre plus froide et en pleine terre
après avoir habitué les Azalées à leur nouveau
milieu, et en observant une distance d'environ
10 centimètres. La couche de terre sera épai
de 12 à 15 centimètres au moins et reposera sur
un bon drainage.
usqu’à la reprise, on devra ombrager, si les
4
circonstances l’exigent, et ne pas aérer. L'aérage
336
bien combiné et graduel devient ensuite néces-
saire afin de pouvoir enlever les châssis, lors des
aôutée, on relève les plantes avec motte pour les
ns des pots d'environ 8 centimètres. Il
faudra ombrager dans les premiers temps et une
fois la reprise effectuée, on pourra greffer toutes
les tiges ayant la grosseur d’une plume d’oie et
moins, Le semeur qui recherche les nouvelles
variétés juge d’abord de la première floraison
ff
avant de greffer.
Le greffage, généralement fait en août-sep-
tembre, en placage ou en demi-fente, a lieu sous
châssis ou sous cloche à l'étouffée. Au bout d'un
mois environ, la reprise est effectuée et il faut
aérer. L'année suivante, en mai les Azalées sont
remises en pleine terre en les préservant des
gélées tardives et en pinçant les greffes à quelques
feuilles.
Nous ne décrirons pas ici les greffes en ap-
proche et en fente de côté dans l'aubier qui
peuvent aussi trouver leur emploi.
E
chaude et dans du sable ou de la terre de bruyère
très sablonneuse; il faut donner les soins ordi-
naires.
Vers le milieu de mai, ces boutures sont mises
en pleine terre de bruyère. En août, les petites
plantes sont relevées pour être greffées, douze à
quinze jours plus tard.
Cuzrure. — Soins. — L'Azalée, vu sa crois-
sance spontanée, ses racines nombreuses et
délicates, assez sujettes à la pourriture, demande
une terre de yère bien consommée, riche en
humus. Il faut des pots d’un diamètre suffisam-
ment restreint, plus larges en haut qu’en bas et un
rainage pour éviter la stagnation des eaux.
Les plantes formées sont rempotées annuelle-
ment après la floraison ou mises en plei
ments s'effectuent très bien. Le pincement des
pousses trop vigoureuses ou anticipées vient
également bien à propos, mais, faite trop tard,
lopération suivant à la floraison.
Certains cultivateurs attendent le mois de juin
Pour sortir les plantes, alors que la pousse est
terminée. Les pots sont enterrés jusqu’au bord,
LA SEMAINE HORTICOLE
dans des trous à fond drainé ou bien creusés en
entonnoir pour faciliter l'écoulement des eaux et
Les Azalées,
lantes boutonnent très
bien, mais elles peuvent souffrir dans leur beauté s
d'autre part,un ombrage trop prononcé détermine
des pousses démesurées qui ne fleurissent guère.
Une situation ouverte, chaude et un peu
ombragée, produit généralement les meilleurs
résultats.
n sortant les Azalées immédiatement après
la floraison, si les gelées ne sont plus à craindre,
la pousse est retardée mais elle se fait plus nor-
malement et même l'éclat des fleurs s’en ressent.
Nous préférons le traitement qui consiste à
mettre les plantes en pleine terre pendant l'été à
u in d'inter-
es arros ts du soir ne devront pas être
négligés, de même que les bassinages sur la tête.
Vers le commencement de septembre, si les
plantes sont en pots, on visite les sujets malades,
puis on procède à la toilette et à la rentrée dans
la serre froide; celle-ci sera tenue largement
es Azalées sont disposées sur des gradins ou des
tablettes de façon qu’elles puissent toutes jouir
d'une bonne somme de lumière.
Si elles se trouvent en pleine terre, il suffit de
les rempoter soigneusement, de leur donner
un copieux arrosement et d'ombrager pendant
quelques jours.
En hiver même, l'aérage est utile, et ces
lantes ne craignent point 2 degrés de froid,
ndant elles se trouvent le mieux dans une
serre où il règne une température de 4 à 8° centi-
grades, Une trop grande chaleur fait développer
des pousses anticipées et faibles ; Si, en même
temps, l’atmosphère est sèche, le thrips fait son
apparition et les feuilles prennent une teinte
grisâtre.
doit jamais voir une terre saturée d’eau
ni des feuilles flétries.. Lorsqu'une plante jaunit,
il est urgent de dépoter pour s'assurer si le bas
de la motte n’est pas trop sec ou si le drainage
n'est pas arrêté dans ses fonctions,
La culture forcée peut être pratiquée à partir de
novembre. Les Azalées sont d'abord mises en
rre tempérée (12 à 14°) et, à mesure du gros-
sissement des boutons, on augmente la chaleur
pour aller jusque 28° et plus. La floraison arrive
en janvier, Le succès est d'autant plus certain
que le forçage est pratiqué plus tard et avec moins
de précipitation. La culture trop hâtée ne donne
souvent que des boutons crevés et avortés; aussi,
ny at-il guère que quelques variétés qui s'y
prêtent (Prince Albert, écarlate; punicea, pon-
ceau vif; Zlliflora, blanc pur).
le 15 décembre, il y a lieu de commencer
Le)
avec un bien grand nombre de variétés et,
à la fin de janvier, toutes les Azalées, indistincte-
ment, sont employées pour la culture forcée.
aut Surtout une vive lumière, des arrose-
ts donnés à propos, des bassinages sur les
Paris avant l'épanouissement des boutons. Une
ois q
chemins et les tuyaux de cha ffag i
vra pas non plus faire défaut, c’est-à-dire qu'il
€t cop
sera renouvelé chaque. fois que la températe
extérieure le permettra.
En appartement, si l’on n’agit QUE sur quelqu,
plantes, on peut retrancher les étamines
faire durer plus longtemps la floraiso me
LADIES ET INSECTES. — [a jaunisse à,
feuilles ést souvent amenée par la POurriture de
u par une terre épuisée, Dans l'un &
de soufre ou en employant la bouillie bordelaise
dont il a déjà été question.
Un petit insecte, le {krips, ennemi redoutabk
de l’Azalée, suce le parenchyme des feuillesé
on plonge la tête des plants
dans un liquide composé de jus de tabaceté
savon noir délayé.
aire, les arr.
sements et les bassinages doivent être réquents
ieux. Nestor Ducxesns,
SOUS LES CIEUX DE L'ORANH
LES GRANDS PALMIERS D'AVENUES
(Suite, voir p. 265)
(Fig. 130, voir page 337)
Le Palmier dont nous allons parler aujourd'hui
le Brahea ou Erythea edulis, est d'introduction
et d'acclimatation encore récentes. Les
ons voulu, e
présentes lignes au nouvel acclimaté, auquel nous
croyons un grand avenir bien mérité, le présenter
déjà adulte à nos lecteurs par une bonne repro-
x
Dellor, à Hyères. Nous
mesurée du sol à la cime des feuilles centrales
dépasse 3"50. La base du tronc mesure près €
o"80 de diamètre. Ainsi qu
reproduction photographique,
n'est point le moindre mérite d
— garde longtemps intactes, et très belles, t de.
ses feuilles émises. Chez le sujet figuré, ©
feuilles de la base touchant le sol couvrent :
surface dont la circonférence dépasse 12 mètres. :
Les feuilles dans leur complet développemen ë
portées par de solides pétioles, d’abord Mes) {
horizontaux, longs de 1m10 à 1" a
20; ;
ee
serie
constamment d'un beau vert. L’éventail de ces
feuilles mesure, en diamètre, o"80 à 1 par te
L'arbre photographié porte plus de cinquan
es, et d'une telle solidité et
de cree ne
ment et en horticulture, princeps.
La figure que nous donnons de l'Erythea
edulis le montre ayant émis, cette année, une
abondante floraison. Le premier, que nous
sachions du moins, sous les cieux européens de
m PP
semblait-il. Méliarééemtts il y a peu de jours
encore, la gent ratière, qui D 7 ss loin
des quantités de semences rops
humilis et de Phoenix canariensis, s a à affriolée
des fruits de l'Erythea edulis de l'an dernier,
qui est sc si toutes façons à ces habiles et
rapides vo
Lister ou 1 l'intelligence ont-ils indiqué à
etits le n ou les côtés qui valent à
l'Erythea edulis?
ous Le par aux inflorescences développées
nnée a le … d'E É pers nn au
aient à
très abondante qui allait être donnée par l'énorme
. Mais'il faut
nt être garanties des rongeurs ennemis.
ŸL'Er ythea rt on en peut prirne avec assu-
rance sur le vu de la figure que nous donnons
d'un sujet déjà adulte, et sur la description que
Mo lé conseillons de plus et avec une entière
Confiance pour les plantations de larges avenues.
rare d'un beau vert, et,
rous “suis mé, l'uniforme développement
Sujets, tout assure du haut et durable effet
SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897
ornemental que donnera ce me eu en bordure
d’avenues publiques ou priv
Que sera |” Erythea nes en culture en vases,
s'il est étudié à ce point de vue, pour l'ornemen:-
tation des serres et des appartements ?
Nous avons vu des horticulteurs craindre qu'à
ces jeunes plantes on ne reproche quelque raideur.
Nous croyons devoir attendre le jugement du
temps, et nous avons, t à nous, la certitude
que ce jugement sera favorable à l'adjonction,
dans l’ornementation des serres et des apparte-
ments, de l'Erythea edulis, aux Livistona, aux
Corypha et aux Chamaerops.
NarDy, père,
(A suivre.) Horticulteur-paysagiste à Hyères.
337
Dans cette exceptionnelle région, on rencontre de
grandes extensions de forêts x ds qui ne sont constituées
que par deux espèces d'arbr l'Araucaria braziliana et le
Dicksonia Sellowiana. Mais nas on regarde un tel morceau
de forêt d'une position un pe
heiros r
30 mètres, pour offrir leur tête presque noire à la lumière et
aux vents.
Le Chachim prend très bien de boutures ; les habitants
de Vaccaria en font de lôtures pour les jardins
les plante ent { dans une profondeur d'environ 40 centimètre
‘un à côté autre, lis ont ainsi une élégante clôture
vive, solide et durable pour une vie entiè
Fig. 130. — Erythea edulis (voir page 336).
CORRESPONDANCE
S. Leopoldo, le 24 juillet 1897.
M. LUCIEN LINDEN, Er qu de La Semaine
Horticole, Bruxe
MONSIEUR,
15 de votre journal, on lit quelques notes sur
les Cibotium (Dicksonia) et je suis sens que votre colla-
orateur ne dise rien de notre Chachim (Dicksonia Sello-
Mot 4 certainement un des plus jo “4
‘habitat
de cette superbe Fougère arborescente est som
dans le plateau de la < Sara do Mar, » entre le 26°
lé 30° latitude Sud et à une hauteur d'érton 1000 mètres
sur la mer. A cette hauteur le thermomètre desc end parfois
jusqu'à —3° et les neiges ne sont pas tout à fait inconnues.
Il est pourtant à regretter, que la gelée blanche brûle les
pus toutefois cet inconvénie ent disparait tout de suite
intemps et au eurs on aperçoit déjà les
AA sAÈTsE dui se montrent au milieu d'un duvet
Ta re havre :
" x pas terminer sans appeler votre attent
ur une s pardéblrié de ce singulier végétal. Comme on
sh les Fougères en arbre, ainsi que les P Palmiers n’ont qu'un
erminal; en conséquence la arte doit g
es fois
troncs de ia cou
du sol, pousser rois et mêmes tre bourgeo
latéraux. Ce fait me api anormal en gré sr SX
uillez agréer, Monsieur, mes salut empressées.
Votre serviteur,
Dr. Joao DUTRA.
338
LA NOMENCLATURE ORCHIDÉENNE
Ce que ce titre rappelle aux initiés de tiraille-
fforts de oi i
L
. . . ,
nissent par s imposer
menaçants, inéluctables, nous avons déjà plus
d'une fnie P. à A? 1 SERA
produit un certain tassement et permet d
sager les choses d’une façon plus générale, d’em-
brasser mieux l’ensemble, les découvertes et les
introductions nouvelles ne se ralentissent guère,
et l'hybridation vient tout compliquer.
Nous n'avons pas la prétention de résoudre
aujourd’hui ces gros problèmes; mais il nous
21 bunbt A? D +
VAI LEE
Il y a d’abord une question de personnes.
Pour tenir à jour cette vaste nomenclature des
Orchidées, et lui faire subir de temps en temps la
révision qui s'impose, il faut non seulement les
_ qualités nécessaires en général à tout botaniste,
il faut encore des échantillons, des renseigne-
ments, une documentation complète, qu’il est
extrêmement difficile de réunir. C’est la pierre
d'’achoppement.
Phile est restée vacante. Alexandre n'a pas laissé
d'héritier ; il n'avait laissé personne croître dans
son ombre. Il a même pris soin, en quittant la
scène, de soustraire aux investigations tout son
herbier.
Depuis lors, cependant, plusieurs auteurs ont
suivi sa trace et s'y sont spécialisés, la littérature
orchidophile s'est beaucoup enrichie, les explo-
tingents; bref, on peut voir poindre, dès mainte-
e d’une ère nouvelle et
de Reichenbach, et quelle sera sa tâche ?
ners’ Chronicle soulève indirectement
la première de ces questions, à propos de l’appa-
rition de la première partie d’une revision géné-
des Orchidées, que vient d’entreprendre
M. F. Kränzlin. On sait que M. Kränzlin s'est
occupé depuis quelques années des Orchidées
d’une façon spéciale, et a publié notamment une
monographie du genre Habenaria, étude évidem-
ment très vaste et qui n’est pas sans prêter à des
LA SEMAINE HORTICOLE
Notre confrère londonnien pose dans ces
termes les candidatures principales :
« Pfitzer, attribuant plus d'importance que ne
l'avaient fait ses prédécesseurs aux caractères
végétatifs, a remanié les genres suivant un ordre
qui a été adopté dans d’autres ouvrages récents,
pour la multiplication terrible des synonyme
Rolfe a publié beaucoup sur la famille des Orchi-
dées, depuis quelques années, dans le Yournal of
the Linnean Society, dans ce journal et dans
l'Orchid Review. C'est aussi une chose générale-
ment connue que M. Rolfe amasse des
M]
s avo us les yeux
« Ce fascicule comprend soixante-quatre pages,
et le nombre des espèces décrites atteint à pe
près le même chiffre. C e on estime qu'il y a
lecteur peut se faire une idée du nombre de fasci-
cules qu’il faudra pour achever l'ouvrage.
Le présent fascicule contient la descrip-
tion de cinquante-cinq espèces du genre Cypripe-
dium et nous sommes soulagés en constatant
que le D° Kränzlin admet le genre, pour la plus
grande partie, dans l’ancienne acception Lin-
néenne, et celle qui a été adoptée par Bentham et
Hooker dans le Genera Plantarum. Ainsi, les
Selenipedium et Cypripedilum, Selenipedilum et
Paphiopedilum de certains auteurs disparaissent,
ou bien sont adoptés avec raison comme de sim-
ples noms de sections. Les cultivateurs d'Orchi-
dées ont leurs droits, comme tout le monde, et ils
ont absolument raison, à notre avis, de protester
contre les bouleversements que l'adoption du
Paphiopedilum nécessiterait dans la nomencla-
ture. ….
« En revanche, la façon dont M. Kränzlin
envisage les affinités est particulière, et l’on peut
en donner un exemple en mentionnant que le
Cypripedium Rothschildianum, généralement
considéré aujourd’hui identique au
[ une sec-
tion, pendant que le C. Elliottianum est placé
ans une autre... »
Arrêtons-nous ici, et constatons en passant, que
ce n'est pas le p e
la conscien
On n'attend pas de nous, assurément, que nous
donnions la préférence à un système ou l’autre.
être
un a sa raison d'être.
Étant donné que la botanique systématique a
a.
pour objet de dresser un tableau méthog
clair et, autant que possible, facile à retenir
. ’
et apparents au premier regard, mais à
ceux qui sont plus cachés et ne se révèlent qui
une étude attentive.
Seulement, il est arrivé, par la force da
choses, que deux courants opposés se sont établis
d’un côté, les botanistes ont tendance à n
veme domaine, et ne con:
naissent pas la physionomie extérieure des plantes
qu'ils dissèquent.
C’est qu’ils n’ont guère l’occasion de voir les
antes à l'état vivant, avec leur grâce, leur
couleurs et l'allure de la vie; ils ne les connaissent
que par des tableaux, des analyses, des
e
Le
A
b s,
ait eu le temps de se familiariser avec leur phy-
sionomie,
Il en est de même des plantes, et beaucoup de
praticiens qui vivent au milieu d’elles pourraient
les horticulteurs, les amateurs, en un mot,
grand public, a ses droits aussi, Il né com
s que l’on donne le même nom à des plantés
très différentes, des noms différents à des plantes
s un novateur
té, en supprimant le nom en us
priori
rétablir un autre, publié huit jours avant. grand 1
Et
quel sera l’auteur dont le nom (abrégé) pers
à
De
SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897
D
bataille est d'autant plus passionnée, quand il
rchidées, que ces plantes sont extré-
=
de systèmes est pas sé. Les espèces sont aujour-
quer et surcharger le système, mais en montrer
l'absurdité. Le moment est venu de l’alléger en
dablinenrit des divisions plus larges, plus com-
es et plus conformes au
ques, qui dans ce cas sont plus
Le monde orchidophile devra certainement de la
reconnaissance au réformateur qui proposera
(et fera adopter, car ce n'est pas tout de A
un nouveau ode mieux adapté aux beso ns du
avis judicieux, tout en faisant sur |
l'intérêt Er l'abandon d’uné partie de leurs
« privilège
I suffit d ailleurs que l’on adopte pour l'usage
l
classifications systématiques détaillées, en autant
de fascicules qu’il conviendra. Mais il est vrai-
semblable qu'il y aura moins d’ardeur à ies accu-
muler le jour où ils ne trouveront plus de lecteurs
que dans les jardins botaniques. G. :
LES ORCHIDÉES CHEZ ELLES
Laelia monophylla. — Au point de vue de
l'habitat, de même oint de vue de la
floraison et de l'allure mére, le Laelia mono-
Phylla se distingue de ses congénères et offre
un intérêt spécia al. C'est, en effet, le seul Laelia
sise naturel en dehors du
rica
t déc nées sir la première fois, ily a
sur la montagne Saint-
wn, de Kew, qui l'avait reçu de M. Morris;
celui-ci l'avait collecté dans la même localité que
M. ne
M. J. H. Hart, directeur des rate de
quinquina de “ta t, à la Jamaï donné
vers cette époque au Gardeners’ Ohotile des
Dre» mans sur l'habitat de cette
« Au cours d’une récente tournée d’explora-
tion dde les : montagnes de St Andrew, écrivait
M. Hart, j'ai eu l’heureuse chance de nor an
cette exquise pétite plante bel état et en
de quantité. L'altitude à laquelle ous croît
est de 1350 mètres environ au-dessus du nivea
de la à une température de 18-19° C.
(moyenne annuelle). Sur une étendue d'un demi
€ environ, les arbres qui couvraie ne
r
tagne dirigée de l’est à
avaient leur tronc et leurs branches inférieures
és d'un : ones nombre de ces plantes en
Pleine foraiso
« La plante er ur préférer les branches
nues ou légèreme
creux OU aux en déro
végétale en décomposition, où beaucoup
Or chi ss indigènes semblent d'ordinaire choisir
leur place.
« Il suibléait qu'elle:s se Le grrr sbonéen-
nt de graines, car il y
de différentes grandeurs,
el
=
©
3
pourrait la prendre souvent pour une jeune plante
du maicra pré (Grisebach),
commun et plus largement dispersé.
garnie de bractées espacé es varie de 5 centi-
mètres à peine jusqu'à plus de 15, et les feuilles
de 5 à 10 centimètres; toute la plante a quelque-
fois 30 centimètres de longueur, et porte des
6 ou 8 milles environ (9500 à 13000 mètres), à
la même altitude: on serait tenté d'en conclure
qu'elle est localisée dans un Le très restreint ;
cependant il est possible quon la rencontie
également, plus tard, dans d's chrent parties de la
Jamaïque sn . mêmes conditions d'altitude
et de tempéra
Les fleurs dé aille pen sont beau-
coup plus petites que celles de la majorité de ses
congénères, et cela explique que cette espèce
ne soit pas devenue Long ici très Se ulaire ;
d'ailleurs, on ne collecte guère à la Jamaïque.
Cependant cette espèce iéritilie de figurer dans
les collections. Voici “ eo TN qu'en donne
le Botanical Magazin
Rhizome formant une masse ramifiée nattée,
d'où sortent des touffes de tiges feuillées et de
tiges florales, hautes de 15 à 25 centimètres, re-
Fig. 131. — Le Phajus Humbloti en fleurs chez M. G. Sauvannet (voir p. 340).
fleurs de grandeur gt d’après sa vigueur.
« Cette espèce a été bien figurée et décrite
par Sir Joseph Hooker, ee le Botanical Maga-
zine, pl. 6683, mais si la planche, sans aucun
doute, représente correctement t la plante telle
u’on la voit dans les cultures, elle ne traduit
qu’imparfaitement le port retombant qui constitue
ordinaire ent son caractère particulier, quand o
la voit à l’état naturel dans son habitat spontané,
dans les forêts ombreuses et centenaires
« On a remarqué qu'il est rare de trouver de
8
expos i elles poussaient à une plus grande
re
« Cette espèce n’a été trouvée jusqu'ici que
dans spas localités, éloignées l’une de l’autre de
vêtues de longues bractées appliquées, tachetées
de points rouges. Feuille solitaire, longue de 5 à
7 1/2 centimètres, étroitement linéaire-oblongue.
Hampe grêle, pl us longue que la feuille, uniflore.
Fleur de 2 1/2 à centimètres de diamètre, d’un
coloris écarlate-orangé sauf l’anthère
pourpre; sépales et pétales semblables, étalés,
oblongs, sub-aigus, labelle très petit, rene
la colonne: lobe antérieur très petit, étalé,
disque papilleux. Colonne ayant le bord peser
du clinandre créne
Synonyme : THpolilsa monophyllum Griseb.
es Concours internationaux d'Orchidées
à floraison automnale de L'ORCHIDÉENNE auront
lieu les premier et dernier dimanche du mois de
novembre prochain.
340
LA SEMAINE HORTICOLE
NOTE SUR LA CULTURE DU PHAJUS HUMBLOTI
e Phajus Humbloti est une plante remar-
Dos à feuillage ample et décoratif et à floraison
riche et abondante. Les Fa urs au nombre de
à 25 forment une ham érigée verticalement
au dessus du feuillage comme “aan des Jacinthes
ou mieux de l'Orchis des pré
haque fleur en elle-même, < bonne grandeur,
est très distincte par sa forme et son coloris rose
lavé de blanc, nuancé au centre de rouge et de
marron avec le disque et a gynostème jaunes
formant un heureux contras
Le Phajus Humbloti croit sur l'argile rouge
dans les hautes vallées humides et ombragées de
ns ERA
ND
[e)
Il est bon d'ajouter dans le surfaçage, a
les plantes sont bien établies, ainsi du reste que
cela est indiqué pour les Lÿcaste, À
lanthe
exicaine, car
elle est extrêmement D Je l’ai vu résister
pendant tout un hiver dans une serre pere
souvent à une temp voisine de us
la buée du vitrage en fer, et, pendant l’ déc con-
Stamment privée d'eau.
Le Phajus Humbloti, cultivé d’après les indi-
cations ci-dessus, pousse tr
donne régulièrement une ce
ef prié
et en aurait eu plus ie centaine
Fr à. accident survenu à la plus forte tige.
G. SAUVANNET.
Guéret, le 6 août 1897.
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
La Semaine ss Nes publiera encore quelques
réponses et pui mera l'ensemble de celles
qui lui sont parie et qui se montent à
quelques centaines.
M: de Lombaerde (Belge).
mn REA quand êtes-vous amateur ?
: 2:
29 Ce l’êtes-vous devenu ?
J'ai toujours été amateur d'horticulture et de
eurs, et à plusieurs reprises j'ai été tenté de
cultiver les Orchidées; mais sous prétexte qe
c'est très coûteux et surtout très difficile,
amis me l'avaient toujours déconseillé ; ie au
jour où h Linden, après avoir vu mes cultures,
m'engagea fortement à cultiver les Orchidées.
La Quelles sont ee Premières Orchidées que
vous avez cultivées ?
Les EE que je cultivais, furent les Odon-
ï crispum et grande, les Caitleya labiata
dv (ESS A
: Quel est le genre que vous tte et
. dans les expositions, est
e genre Cattleya est pour moi le premier
genre parmi la grande famille des Orchidées; sa
4 ; k “a
longue durée, me l’o
toujours fait préférer.
5”. ous est, d'après vous, la plus belle Or-
sa
6e Quelle sont les onze suivantes, par ordre de
préfére
um Forbesi; M.
ypripedium Rothschildianum;
Laelia Purpural rs Te papilio; Odonto-
&lossum à gran
° Vos serres A À elles installées à la ville où à
la — e?
E 4 jpliquez-v sine les PE ra de culture in-
ués « idées exotiques et leur
+ ot en harote : » F dans ce journal, et com-
Mer LE en frouvez-vous? -
J'applique les principes indiqués dans Les Oy-
és pee et leur culture en Europe et je
m'en trouve très bien, suivant l'avis des connais-
seurs.
g° À 1 attribuez-vous vos ques ou vos
| rs A la culture des Orchidées
J'attribue ma réussite aux bons us que
j'ai puisés dans ce livre, à mon installation qui a
été faite dans de très bonnes conditions, à la
situation bien aérée de mes serres et aux soins
assidus que je donne à mes plantes.
10° Éngrilsser-bou vos Orchidées et quels
résultats avez-vous 0 _ ?
on, je n’y ai jama:
11° Vous se ao “gridation. ?
Oui, avec passio
12° Quelle inlence Pbridation exercera-t-
elle à votre avis sur le goût a Orchidées et sur
la “RE des collection
L’obtention de nouvelles. does et de nou-
veaux ré “espoir d'en avoir de plus beaux
encore, engagera ceux qui font de l’hybridation à
recherc es mélanges de variétés hors ligne
d'où sortiront certainement des
belles encore.
LE à Prenez-vous part aux ne PS1 non,
quel est le motif de votre absten
Non, ma collection jeune enc ie à ne me
pas d'entrer en lutte avec des collections plus
ra
4° Quel est, selon vous, le meilleur système
lb hstios: ? Souhaitez-vous quelque innovation
ou quelque réform
L'innovation “ot je désirerais voir PR
que le S
pas compte de la quantité de plantes, d
al 6 » mais Le de la qualité et de la ss
À mon avis, dix plantes cultivées de main de
maître sont plus méritoires que cent ne de
culture médiocre, mais qui, dans leur ensemble,
éblouissent l'œil d’un ; Jury souvent peu capable,
P. DE LOMBAERDE.
merveilles plus
Aux anciens son Res du « Journal des
Orchidées. » —
par anciens abonnés à
réception du Souvenir pes des Orchidées.
ien cordialemen:
ous les en remercions
Re
LE JARDIN D'AGRÉMENT
Quoique la floraison de cette plante soit ex.
trêmement courte, comme celle de be Eaucoup de
Portulacées, elle mérite d’être cultivée ur sa
beauté et aussi pour beaucoup de singularités
qu (aie présente. On peut dire que c'est une
curio
Sa mr de végétation est très COR et ne
pendant les mois
vant l'apparition des feuilles et
après leur disparition, on pourrait. croire que la
plante est morte; mais elle renaît de son immo-
bilité, et le nom qui lui a été donné rappelle pré.
cisément prie particularité, Elle a même la vie
- Pailleux et Bois, dans leur
dus curieux, citent des extraits de
sais À) A hé qui sont très intéressants à ce
point de vue :
Lin racines du Lewisia ont une telle Pre
Le à que le spécimen de l'herbier de Léwi
t quelque temps dans le jardin
de la Société d LR md de Londr
En juin 1826, Douglas avait récolté des
spécimens en fleurs, mais ils étaient tombés du
bateau dans l’eau en descendant un Me en
mars 1827, ceux qui se r. nt à vivre, après
avoir été comprimés dans |’ Rerhiers Pi plantés
mme il a été dit plus haut.
Et l'on lit dans le Se ns Magazine, où
cette remarquable plante a été figurée
« Nous avons eu des dr desséchés,
conservés deux a S, qui donnaient encore
de fraîches récoltes de feuilles. L'é échantillon sur
equel notre figure a été prise ph récolté
dans la Colombie anglaise, .. être conservé
dans l’herbier, par M. Lyall, avait té ol
dans l’eau bouillante, car on connaissait bien sa
6 centimètres de diamètre, et ont 8 à 10 pétales
assez larges, nénires-sblonges sg se: Chaque
eur ne dure que trois ou quatre jours, mais il
s’en produit douze ou quin der
Les feuilles sont étroites, charnues, longues
printemps ; elles se Dpt et se dessèchent, quand
oraison est terminée.
: La plante a des ns tuberculeuses charnues
e ar les indi-
de É :
» leur a fourni à ce sujet les ren-
seignements EE aAe : É
Indiens ne cultivent pas cette plante;
ils gr ha ces les terres incultes au prin-
temps Cyr: aussitôt que la première rosette de
euilles leur permet de la posonnale par consé-
quent avant rs floraison. Ils mangent cett®
racine séchée ou cuite au Ps
méce EME dE. “à.
A ——
« Les blancs de l’Orégon et du Washington
ré n'en sont pas friands; ce n’est pas un
rticle ordinaire de leur cuisine.
« En ésumé, ces racines sont nourrissantes,
mais leur saveur farineuse n’a rien qui les recom-
de d'une manière spéciale, et elles semblent
1804 trop petites pour qu'on les cultive avec
ei le Lewisia est un désappointement
be plante potagère, il As + d'être cultivé
comme plante d'ornement.
M. G.
LE JARDIN FLEURISTE
REINE MARGUERITE COMÈTE MAUVE
| FONCÉ
(Voir fig. 132)
La Reine Marguerite Comète mauve foncé
nous dote d’un coloris qui jusqu'ici faisait défaut
dans cette série. Ses fleurs ne ressemblent pas
mal à celles du Chrysanthème et son port peu
Fig. 132. — Reine Marguerite Comète mauve foncé.
élevé (35 centimètres) la rend particulièrement
orma-
LES HELIANTHUS (LES SOLEILS)
Les Helianthus sont tous originaires du Nou-
veau-Continent ; l'Amérique septentrionale com-
prend le plus grand nombre d'espèces ; le ie
et le Pérou sont la patrie des autres. Tous
Helianthus sont rustiques et de culture exces-
_Sivement facile.
es géantes herbacées ont leur place toute
les massifs à effet des parcs de
if. Plantés de distance en
Un les Helianthus alternent ET
SAMEDI, 11 SEPTEMBRE 1897
plement avec d’autres plantes à. fleurs et à
feuilla
même que les Le dont ils sont proches
directement en place
se multiplient par division des touffes,
l’au orme: soit au printemps.
rante ou cinquante espèces que Con-
tient . has Llisnthus, voici les plus connues:
soit à
HELIANTHUS ANNUELS
En tête du groupe des annuels, nous voyons
l'H. annuus ou Grand Soleil, qui fut importé du du
Pérou, en 1596. Ses énormes capitules, à ligules
jaunes et à fleurons de même couleur, mais nais-
sant à l’aisselle de bractées noirâtres, atteignent
de 30 à 40 centimètres de diamètre. L'H. annuus
a donné plusieurs variétés méritantes, dont que
macrocarpus (Soleil monstre), H. annuu
sors (Soleil de Russie), H. annuus californicus
plenus, H. annuus nanus ee H. annu
l'espèce précédente, mais ses fleurs
petites et toutes ses parties (Rues et feuilles) sont
couvertes d'un duvet bl satiné. Il STE
2 mètres et plus en Pt citons sa variété
fleurs doubles
L'H. encumerifaliu est d'introduction assez
pepe (1883); il a pour patrie l'Amérique du
. Ses petits capitules jaunes se montrent en
été ss en a
L'H. atrorubens (Linné) nous est venu des
États-Unis en 1732. Ses tiges, atteignant 80 cen-
timètres à r mètre de hauteur, sont pourpres,
couvertes de poils blancs et rigides. Ses capitules
rubens de Michaux, qui est synonyme d'H.
yigidus et avec LH, atror ubens de Lamark, qui
n’est autre que l'H. laetiflorus
L'H. decapetalus a des capitules petits (5 centi-
mètres de diamètre) apparaissant en automne,
solitaires à l'ecthén ité de rameaux longs et
grêles. Cette espèce déjà Es a pour patrie
le CE et mesure 1"50 auteur.
L'H. laetiflorus est élevé de 2 ras et plus.
En septem mbre-octobre, à une époque
culièrement favora ble, il donne des “capitules
assez gai à ligules jaune foncé et à disque
purpurin. Il provient de l' Amérique du Nord et
est ee pour la fleur coupée.
(A suivre.)
do
E. NURBEL.
COBAEA MACROSTEMA
Cobaea macrostema, de même que le
G: Spor, ps ns répandu dans les cultures.
ostema (fig. 133) dont nous
Pc» A liché à M. Léonard Lille, à Lyon,
est une jolie is grimpante re des
montagnes s de San Salvador; ses fleurs sont tout
à fait distinctes par la longueur nc rociionite
341
des étamines. Tous les Cobaea sont vivaces,
se cultivent de préférence comme plantes
annuelles, car elles se dégarnissent rapidement
du bas. On sème au printemps sur couche et on
met en pleine terre et au plein
Une bonne terre dde, et fertile (per exemple
une plate-bande longeant un mur et bien exposée
au soleil) et beaucoup d'eau a la végéta-
Fig. 133. — Cobaca macrostema.
tion, assurent une croissance des plus luxuriante.
Faisons observer qu’on ne doit employer que des
graines bien fraîches, car celles-ci ne se conser-
vent en bonnes conditions que pendant peu de
temps.
e:C: macrostema est de croissance plus
rapide que le C. scandens employé généralement
pour la garniture des berceaux, des balcons, etc.
FRUITS ET LÉGUMES
LA CULTURE FORCÉE DES LÉGUMES
Depuis que les communications à longues
distances sont devenues faciles et rapides, les
pays mieux favorisés nous envoient régulière-
ment, pendant l'époque ere leurs produits.
s'en suit que nos cultures forcées, autrefois
orissantes, en subissent une cinie mortelle.
En effet, il n’y a plus que queues petits produits,
qui supporteraien nt mal les voyages de quelque
durée, qu’on cp encore cultiver avec avantage
en hautes primeu
Là, ne se borne e pas as seulement les causes d’ex-
tinction de la culture forcée, il faut y ajouter les
atteint un haut
encore une e
effet, à ete époque, nos produits peuvent facile-
ment lutter contre la concurrence gère.
ce que nous aies de dire, la cultu
forcée, même dans les maisons particulières, ut
342
récommandable jusqu’à un certain point, à con-
dition toutefois de ne
hautes pri
LA Te + ’
comment s’ex-
plique à la fois l’origine et l'utilité relative des
cultures forcées sur co
Pour faire de la bonne
la ramener à la culture
ci
culture forcée, on doit
normale.
D
, fleurit et
dans la nature et noter la température à
oments tre, suivant que la
plante explore superficiellement. ou profondément
la couche arable, on mettra une quantité plus ou
Fa
moins épaisse de terre;
; P
obtenir un produit foliacé ou fruitier, — Il est à
soigneux dans la culture
forcée, parce qu'élle-se fait à des r oments pe
marin — pour leurs
“produits blanchis, — qui n'exigent pas ces deux
facteurs.
Les cultures forcées doivent s'installer dans
un endroit abrité. Quand faire se peut, il n’est
pas mauvais de changer d’une année à l’autre,
l'emplacement de la forcerie, afin de profiter de
la terre fertilisée par les couches.
On
umier de cheval,
deo.60 à o.7ocentimètres) ;
Les couches tièdes (famier de cheval, d'âne,
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eu: : nge avec d’autres mati fer-
ntescibles) ; |
tières moins
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: écoces et des plus a
_dantes, se produisant dès la première quinzaine
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3° Les couches sourdes (fumier éteint, feuilles).
1 a cou
De plus, il faut encore distinguer 1 che
chaude à longue durée, qui s'obtient en mélan-
geant au fumier de cheva âne etc.
: ., des
feuilles coriaces (feuilles de marronniers), mais
en ayant soin de faire le tas beaucoup plus épais
que pour la couche chaude ordinaire.
E
pour obtenir
m que possible, on le dresse
par lits successifs, en ayant soin de bien secouer
urche le fumie
C S, qui se
moyen de matières semblables à
celles des couches chaudes.
OuS n€ parlerons point des couches de tan
de déchets de lin,
chauffage employés dans les
s'écartent du sujet que nous
de traiter.
mais qui
nous étions proposé
Un praticien.
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Ce bel arbre très vigoureux, parfaitement
rustique en France, est tout à fait digne d'intérêt,
non pas au point de vue comestible, mais au
point de vue décoratif.
Il fut introduit à Paris, vers 1865, par le
useum d'histoire naturelle, qui l'avait reçu du
UE ge David, missionnaire; il est ori-
ginaire du Nord de la Chine. |
€ 11 février dernier, M. Maxime Cornu, pro-
fesseur-administrateur au Museum, exposait à la
Société Nationale d’Horticulture de France des
neaux de cet Amandier, absolument couverts
de jolies fleurs roses. M. Cornu acco: nait
cette présentation d’une intéressante notice qu’il
nous paraît utile de reproduire : :
« Floraison des plus pré bon-
lecteurs les liront avec
de février, aussitôt
cessé. À cause d
que les grands
formes, l’une à
jours plus Précoce, reS
notablement plus belle ay
assez rare, à cause de
l'époque de l'épanouissement des fl
fruits sont de très petites amandes à
peine charnu. L'amande en est très amère
«
L
n:
est très intéressant à
me temps que celle du Rhododendron de
Dahourie et celle du Yasmin nudiflore,
saison où les fleurs sont rares en plein air.
L'apparition de ces fleurs cause toujours un vif
plaisir
eut com-
mencer cette espèce de forçage dès les premiers
jours de janvier. »
la suite de cette floraison, il nous a paru
intéressant de savoir si l’'Amygdalus Davidiana
avait donné des fruits cette année, La classifica-
tion botanique de cette plante
e
le genre Abricotier, puis
dans le genre Pêcher.
+ Cornu, auprès de qui nous nous sommes
informé, a bien voulu nous donner les renseigne-
ments suivants :
« À cause de sa hâtiveté extrême, cette plante
ne fructifie que rarement sous le climat de Paris,
où les gelées tardives détruisent presque toujours
n 1893, nous en avons
« Cette fructification de 1893 nous a précisé-
ment permis d’élucider la question de dénomina-
tion; il s’agit bien Amandier, et non d'
Péêcher, encore moins d’un Abricotier.
« L’Amandier de David se multiplie facilement
par le greffage sur Amandier commun e
Prunier. » GE
AVIS IMPORTANT. __ La Semaine Hor-
TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les
Samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta-
leratent un retard quelconque dans sa réception
sont priés de le signaler au bureau du journal.
BOITE DU JOURNAL
Lettres reçues. — Baron de F. (la Lindenia à publié
jusqu'ici 12 volumes ; la 1re livraison du 13e vol. p
ces jours-ci. Les dix premiers volumes forment ne
les suivants [ uvelle série. Le ix d’abon-
nement est de 60 francs le volume en cours de publicatiof).
J- L. (les plantes que vous #6
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pleur et la beauté de ces fleurs que vos Cattleya gigas Sont
bien cultivés ; Je no 3 estun C. Hardyana). —L. DEP
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F. Frs E. Lejeune, N. Duchéne, L. Vanderkindere, A. Wesmael, etc
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SOMMAIRE DU NUMÉRO 34 :
Pages
343
#5 radiati ions solaires, les couleurs et la végétation. 345
Un laboratoire de biolog ie végétal 340
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ardin Ratario 46
Les Alsophil ila =
Le Journal un Orchidées : Études de la dégénérescence
de certaines Orchidées. — Travaux de saison 348
Questionnaire des abonnés. . . 349
A Notre enquête orchidophile . 35°
Le jardin fleuriste : UE Coreopsis palmata ; 350
jardin d’agrément : Les Campanules. . 350
Li _ Helianthus (Les Soleils) . 351
tee A
Boite jus dr des fruits : Altérätions du cidre 352
du Jou 352
Mg: 134. Le Licuala grandis 44
: 135. Les Alpha crinita dans leur site naturel. 347
$ 130. Coreopsis s palmata nes
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» Lawrenceanum . >» 4et 6 Mittonta Moreliana (vrai » 10 et 15 Phai jus Humbloti . 5
» Parsht .: >» 7,10et 15 Roezli album > 8 ss gisanteum a d
Dendrobium chrysotoxum . » 6,10et 15 » vexillaria ; » _b, 10 et 15 agile! "LU 6
» ssinode. . > 6 et 10 va .P eruviana » 10,15 et 20 So lbnitié ee A
» Devoni > t 10 Odontoglossum Cervantes . » 5et 8 bo coerulea. ie 2e 5
> Farmeri «+ »+6,10,15et20 citrosmum , » 5, 10 et 15 ÿ var. Ce.
|
|
|
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|
1
|
|
1
j
|
CCE, 4 COR DE POTTER
PRE nE
SR — E
Samedi, 18 Septembre 1897.
CHRONIQUE
Enseignement horticole et botanique. —
La Société d’horticulture du
analogues en Europe, et notamment
continen
Cette Société, qui avait été fondée en 1822
e but « d'encourager et de faire progresser
; \
a
intéressant l'horticulture, conférences toujours
suivies de discussions, selon l’excellente coutume
anglaise et américaine. En outre, elle a constitué
une bibliothèque extrêmement complète et im-
portante, la première des États-Unis et l’une des
premières a monde dans cette catégorie.
Les s de la Société ont seuls le droit
d'emporter sus eux les ouvrages, mais tout le
monde est admis à les consulter sur place à la
bibliothèque. N'est-ce pas le meïlleur moyen de
répandre l'instruction et de faire de la propa-
gande horticole? Et cet exemple ne devrait-il
pas exciter l'émulation de toutes les Sociétés
importantes par le nombre de leurs membres et
de ressources dont elles disposent ?
na-
12. novembre 1896. Ces colis ne pourront dé-
Passer la rh de 1"50 dans un sens quel-
Conque.
L’affranchissement des colis postaux
ra obligatoire.
taxe à payer par l'expéditeur d'un colis
' je 5 à 10 kilogram
Es lorsque le colis devra être livré en gare
ai 1 fr, 50, lorsque le colis sera livrable soit à
micile, soit poste restante dans les localités
dési gnées à ce
Tout Bbe. at sr Eos déposé chez
3 Correspondant du chemin de fer ou, à défaut
ESpondant, dans un bureau de poste dé-
Le effet, Supportera, en outre, une taxe
: ë 25 RERTRes our l'apport du colis
: se 1 FSUR P app
on
SL sores
à gare expéd
La taxe Arenie au retour d’un rem-
SAMEDI, 18 SEPTEMBRE 1897
boursement de 500 francs et au-dessous sera
uelle que soit la catégorie du poi
o ri
à la gare ou au bureau de ville
d'expédition, et à fr. 0,85 (y compris le droit de
timbre de fr. 0,10), rue ce remboursement
devra effectué 2 à dom
remboursement dans les localités non pourvues
d'une gare,
Art. 4. Sauf le cas de force majeure, la perte,
la spoliation ou l’avarie d'un colis postal donnera
ieu, au profit de l'expéditeur et, à défaut ou sur
pe a spoliation, sans que
cette indemnité puisse toutefois dépasser
15 francs pour les colis ordinaires jusqu'à 3 kilos.
2 + » » » de3à 5 »
40 » » » » des5à10 »
Pour les colis avec valeur déclarée, l'indemnité
péditeur perdra tout droit à une indemnité, sans
préjudice des ru À + pags que comporte
la législation sur la m
L'expéditeur d’un por perdu aura droit en
outre, à la restitution des frais mp ion.
La responsabilité des transporteurs cessera par
le fait de la livraison des colis es aux desti-
nataires ou à leurs représentants.
n cas de perte des sommes perçues à titre de
remboursement ou en cas de livraison du colis
au pen sans que le montant du rembour-
sement ait été encaissé, l'expéditeur aura droit
au pit intégral des sommes perdues ou
non encaissées.
Art. 5. Les colis postaux de o à 10 kilos seront
transportés par les trains en usage pour les colis
de grande vitesse et dirigés par le même itinéraire
auront lieu dans les délais les plus cou
par les 2 à généraux pour les transports à
grande vitess
Ar 04 “an applicables aux colis postaux de
à 10 kilos circulant à l’intérieur de la France
iééatahh les dispositions du décret
27 juin 1892 qui ne sont pas ctrres au
présent décret.
a
FE
r du 15 septembre 1897, des
colis postaux Les 5 à 10 kilos, ne dépassant pas la
dimension de "50 sur une face quelconque,
ourront être échangés dans l’intérieur de la ville
e Paris, au prix de 40 centimes, que les colis
eee livrables à domicile ou bureau restant.
axe additionnelle des colis postaux de o à
10 Kilos de Paris pour Paris expédiés contre rem-
boursement jusqu’à concurrence de 500 francs
sera fixé à 30 centimes, y compris le droit de
timbre Fr 10 centimes. Ces colis pourront Ses
ment être expédiés avec déclaration de valeu
j francs pote.
un-droit spécial RARES de 10 centimes.
Le maximum ‘indemnité afférente à la
perte, à l’avarie ou à la ponts, d’un colis
postal ordinaire de Paris ne pourra dépasse
25 ou 40 francs, suivant que le HR n'excédera
pas ou excédera 5 kilogrammes et pour les colis
avec valeur déclarée, le montant de cette valeur.
2
à
343
L'expéditeur aura D én outre, à la restitution
des van d'expédit
cas de Parti de sommes perçues à titre de
a er ou en cas de livraison du cols
au gr: por sans que le montant du rembour-
sement ait été encaissé, l'expéditeur aura droit
au pay mans he des sommes perdues ou
non encaissée
Art. 8. D applicables aux colis postaux de
0 à 10 22e de Paris pour Paris les dispositions
du décret du 1°° septembre 1892 qui ne sont pas
ani à l'article 7 précédent.
Le mois d'août a été caractérisé par l’abon-
dance exceptionnelle des pluies, qui ont donné
84,1 millimètres d'eau en dix-huit jou
n compulsant les registres de l Observatoire
ans, on ne t
dans lesquelles les pluies du mois d'août aient été
supérieures à celles de 1897. Le maximum a été
1784; viennent ensuite l’année
148 mm.; 1776, avec 118 mm.;
1690, avec 104 mm. ; 1848, avec 103 mm. ; 1701,
avec 102 MM.; 1750, avec 93 mm.; et 1715,
avec 87 m
Cette shoolènts chute d’eau contribue pour
beaucoup à l'abaissement de température que
l'on signale de tous côtés.
D'autre part, le mois de septembre s’est
annoncé dans plusieurs régions de la France par
de graves perturbations atmosphériques
Tecoma sertoes — Ce joli arbrisseau, que
l'on désigne asmi
très grimpant, s'élève à une
hauteur de 10 à pp mètres, et produit un effet
charmant par l'élégance de son feuillage et
l'abondance de ses fleurs.
Celles-ci se produisent vers la fin de juillet et se
succèdent jusque vers la
en ue job
bien étalés, d’un rouge cinabre v
La plante est rustique et est ris exigeante au
point de vue de la culture, mais elle réussit par-
ticulièrement bien dans une terre franche assez
légère et sai Elle est beaucoup employée
pour l’ornementation des villas des environs de
cu
e
forment pas des grappes aussi élégantes, elles
durent beaucoup plus longtemps, et leur couleur
éclatante ne manque pas d’attrait. Quant au
Es il est presque aussi beau que celui de la
ycI
No ns vu au mois mea dans une loca-
lité pes Pré de n petit pavillon for-
mant clocher, d’une ré RÉ d'une dizaine de
mètres, qui était entièrement recouvert, sur deux
faces, de PHOEA x de Tecoma radicans, formant
une belle touffe au sommet du clocheton et re-
tombant ne autour, et chargés de fleurs sur
GR leur hauteur, L'aspect d'ensemble était fort
“On peut reproduire le Jasmin de Virginie par
semis, par boutures, par marcottes; mais il est
plus rapide et plus commode de faire des divi-
sions des racines, et c’est ainsi qu'on procède le
plus souvent.
344
LA SEMAINE HORTICOLE
détruites | Et
À l’occasion du jubilé du s5o"° anniver-
saire du règne de S. M. l'Empereur François
Joseph ier, la Société Royale d'Horticulture de
Vienne organisera dans l'intérêt de l’horticulture
nationale, une exposition permanente, qui durera
du: 8 mai au 15 octobre 1898. Pendant ce temps
il se tiendra quatre ent temporaires fixées,
du 15-22 mai, du 10 au 15 juin, du 17 au 27 sep-
tembre et du 1° au 5 ET
Hydrangea paniculata. Cette espèce flo-
rifère jouit actuellement d’une grande vogue; non
u
ont a
damment pourvus. C'est l’ Hydrangea paniculata
&randiflora avec ses énormes panicules massives
qui accapare à lui seul toute l'attention. Nous
avons eu a rm ces jours derniers, de voir
ans les p ères de M. Jos. Looymans, à
Oudenbosch (Hollande), un massif de Hydran-
gea paniculata, l'espèce-type, que nous préférons
à la variété grandiflora. Ses panicules
fl es i
quelque chose de léger qui manque
absolument à celui du grañdiflors. Nous attirons
sur cette plante l’attention des amateurs de belles
espèces décoratives pour les jardins et les parcs.
Le Licuala grandis est un des palmiers mn
plus maj
famille princière. Ses belles. et larges aies
tout à fait caractéristiques, tranchent singulière-
ment au milieu d’autres feuillages et sis im-
médiatement l'attention du plus profa
Il fut introduit des îles de la Nouvelle- PE
et produisit une véritable sensation, lorsqu'il fut
présenté pour la première fois à l'Exposition In-
ternationale d Horticulture de Bruxelles, en 1876,
qui laissera un impérissable souvenir à tous ceux
qui ont sn l’'admirer.
pren grandis atteint 2 mètres de hau-
teur et pe e des fleurs de 8 millimètres de
longueur sur der spadices nombreux et assez
[el
A
Lena
©
[er]
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2 À
Fe
e]
La a
(77)
er
ee)
[e]
8
Fig. 134. — Le Licuala grandis.
longs ; deux ou plusieurs spathes, longues de 6 à
7 centimètres, aiguës, brunes et striées, s’insèrent
à la base des panicules. Les feuilles supportées
par un pétiole mince, épineux et long de 80 centi-
mètres environ, sont d’un beau oncé, semi-
ge concaves, pliss issées, à Béed divisé
en lo se subdivisant à leur tour en deux
lobules deb obtus
Il est de serre chaude. Un compost de terre de
bruyère, de rh et de bonne terre franche lui
convient le m
Ce situé Palmier a toujours été assez
rare dans les cultures ; aujourd’hui, grâce à l’intro-
a
duction fréquente de graines, on le rencontre en
est une superbe pla
La Exposition pour aides-fleuri ristes
élèves. — = 20 au 22 août derniers, il pr
tenu à Frs ï
eibo dt ont été primés ;
exclusivement de dames
primées était de AR |! La Re a été complète,
l'initiative prise par le comité de l'Exposition
Internationale d’ Hot bifute une fois encore, a
produit d’heureux résultats.
Une Exposition de pomologie et de cul.
ture maraîchère a lieu à Tervueren, du 26
28 septembre courant. Il nous revient qu'acete
occasion les Sociétés d’horticulture et de +
îchère u Ministre
M LUS
se proposent de visiter en corps les dits co
à s'adresser sans retard au Ministère de lg
culture.
Il est prudent de joindre à la demande de carte
d’entrée une liste des membres certifiée exacte 1
par le Président et le Secrétaire.
RME RL ane
LES RADIATIONS SOLAI e LES COULEURS
ET LA VÉGÉTATION
Le savant éminent, le dan infatigable
qui dirige l'observatoire de Juvisy, M. Camille
arion, à ag sur ce Li des expé-
ces dont il vient de rendre compte dans le
«Bulletin de la Société bn de France. »
u domaine de
planète, et elles présentent un très grand intérêt
en particulier pour les personnes qui s'occupent
de la vie et cm 2 culture des plantes.
M. Flam n formule en ces Fr les pro-
blèmes qu < s état proposé d’étudie
« Quelles sont les radiations ablaie qui
agissent avec le oi d'efficacité sur le développe-
ment de la vie végétale, sur la végétation, la
floraison, la fructification et la germination? À
quels agents sont dues les colorations si diverses
des plantes, des fleurs, des fruits, des êtres en
général ? ue ques le rôle de la lumière solaire
dans lan
L'étude et ces questions nécessitait des obser-
en
r les effectuer,
ntièrement vitrées de verres de couleur,
? 1
indig
du vert
végétal de la Em des plantes) et incolores
dans la quatrièm
Les verres de Era a pr Sn IEEE
vérifiés au spectroscope ; avons ici, dès
le point vai départ, une de pere dificultés inhé:
ux expériences de ce genre. « Il a été
sem dit M. Flammarion, de trouver dans
e
satisfaisants. Les verres rouges sont bien mono-
chromatiques. Les verts laissent passer du jaune.»
Voici le De des M rs obtenus :
Flamm a commencé par étudier des
Sensitives (Mimosa pudica) qui, une fois levées,
ont été plantées en même temps dans chacune
des quatre serres voisines et cultivées exactement
dans les mêmes conditions, c’est-à-dire _simple-
loppement, n’ont pas grandi d’un millimètre.
« Elles n'étaient pas mortes, elles avaient vécu,
mais latentes “Écomme endormie:
D serre blanche, elles avaient grandi,
Pris une force solide, et avaient atteint 100 milli-
ei 6 en avaient 27 au t).
rre verte, elles avaient atteint
y milite.
atteint 423 mil-
ad fois plus
us. avaient seules
Îeuri, et leur Éonibiltén s'était accrue à un tel
Point, ue le Plus léger mouvement, un simple
ER re tout d'une pièce. Les bleues,
» étaient devenues insensiblés. »
marion a observé des phénomènes
mais moins a sur des géra-
SAMEDI, 18 SEPTEMBRE 1897
345
niums, des pensées, des fraisiers, etc. Les fraises
de la serre bleue n'étaient pas plus avancées en
octobre qu'en mai, toujours bonnes à cueillir.
« Dans le bleu, on ne vieillit ni mais on ne vit
guère; c'est presque un sommeil,
aut citer encore deux éhantétalen impor-
tants : « On aura remarqué que les sensitives de
la serre verte étaient plus développées que celles
de la serre blanche, sans doute à cause des rayons
unes. D'autre part, la trop grande intensité
lumineuse et calorifique de la serre blanche a cer-
tainement nui au développe ment. »
« La serre blanche, à radiations totales, donne
des produits plus vigoureux en bois, mais moins
élevés et moins avancés que la serre rouge. Pour-
tant tous les rayons rouges y pénètrent, puisque
nous n’en éliminons aucun. Il y a donc avantage
à ne La laisser passer ceux de l'extrémité du
spectr.
Après avoir effectué cette première série d’ex-
périences, M. Flammarion s’est préoccupé de
déterminer la part d'influence des divers facteurs
qui agissent sur la tie en effet, il
i à l'autre, des
Cd #
2
serre. bleue étai
température était la He basse. Or, pour toutes
les plantes, il y a une température optimum, dans
laquelle elles se plaisent le mieux, de même qu'une
intensité lumineuse en favorable.
M. Flammarion a donc recommencé les
mes expériences l’année PP aan (1896) en
cherchant à égaliser les températures, en modé-
rant par des écrans la chaleur et la lumière
reçues du soleil dans les serres les plus chaudes,
et il est parvenu à obtenir sensiblement la même
température et la même intensité lumineuse dans
les serres blanche et rouge. Les résultats ont été
les. mêmes que précédemment. « Des sensitives
sont restées à 35 millimètres dans la serre bleue
pendant tout l'été (du 1e juillet au 12 octobre),
tandis qu’elles ont atteint 100 millimètres dans
la serre verte, ps dans la serre blanche, et 500
dans la serre rouge.
n a été x même pour d’autres plantes,
sont le plus élevées. Ici, un pied de laitue, au
lieu de rester à l’état de salade pommée, s’est
élevé, frêle et long, jusqu’à une hauteur de 1"50!
Il avait atteint o"60 ms ns la serre blanche, avec
la même température.
Ajoutons que l'intensité lumineuse, mesurée
au radiomètre, était aussi la même dans les
deux serres, ainsi que l'état hygrométrique.
+
M. Flammarion a tiré de ses expériences une
autre série de conclusions d’un haut intérêt. Il a
constaté la culture des plantes sous des
radiations différentes modifiait la forme, la
dimension et la c
Toutefois toutes les plantes
pas de la même façon à ce
les unes, la coloration pa eo . l'action directe
de la lumière; chez d’autres, à l’action de la
lumière et aux aliments contenus dans les feuil-
les; chez pr Arerrénn elle n’est pas due à
l’action de la lum
M. F1 Prat se a à opéré sur du Lilas de Marly
sont dévenues blanc rosé; dans les serres rouge,
ouleur des feuilles et des fleurs.
verte et bleue, elles ont été absolument blanches,
La température dans ces serres était plus élevée
qu à l'extérieur, mais elle est a rap turte parfois
très bas, une nuit notamment à 1° au-dessous
de zéro.
Les expériences ont porté également sur des
Coleus, pe ont donné des résultats curieux. Dans
la serre rouge, les feuilles se sont fort élargies,
et ont perdu presque entièrement leur pigment
rouge. Dans la serre verte, la feuille est restée
beaucoup plus petite, a chan ngé de forme et a
perdu complètement son pigment rouge, qui a
été fe par une nuance jaune grisâtre.
Dans la serre bleue, le rouge et le brun ont
disparu, la bordure ri A s'est élargie, la partie
centrale était jaune ARTS La feuille était un
peu plus grande que
tivé des
ét premie l
libre, le second à une lumière légérement “diffusée
sous châssis, le troisième à une lumière diffuse,
et un quatrième à une at des faible, Dans
es deux premiers cas, il n’y a rien de bien parti-
culier à noter ; mais à la lumière “diffuse. les feuilles
se sont beaucoup élargies, et ont présenté des
modifications très analogues à celles produites
rouge et de brun. E
la feuille présentait beaucoup d’analogie avec
celle produite dans la serre verte.
Un Crassula à r rouge, mis en Culture à
l'obscurité au moment où son bouton n'était que
légèrement coloré, a produit une ip blanche
ayant seulement une mince bordure rouge.
Les LA pourprées de AA e
amoena sont devenues absolument vertes sous
les ation rouges
Les feuilles des Pelargoni tum zonale ont subi
également de profondes modifications; dans 1
serre rouge, elles t fort
perdu leur pigment brun; dans la se
elles ont changé de forme, et ont pris un
ration vert foncé, sauf à la partie centrale qui est
restée vert clair; dans la serre verte, elles sont
devenues petites, à peu près cordiformes, et d’un
vert pâle.
Les rayons colorés ont des actions diverses
sur le développement des parfums : « Dans la
serre rouge, l'odeur é émise par les fraises imprègne
ute l’
+
e
des fleurs épanouies en plein air, au soleil, ont
peu de parfum ; ilen est de même dan ’obscurité,
tandis re les fleurs placées sous A cloches de
couleur rouge sont douées d'un parfum délicat,
“P conservées en vase, elles gardent ce parfum,
et en même temps rs reprennent une partie de
leur coloration rouge.
outes les prete décrites ci-dessus ont
été effectuées pe M. Flamma arion avec le con-
cours de M. Mathieu, peu
à la section de clim
France, de plusieurs gravur. t de deux litho-
graphies colo es de le Re la façon la
plus heureuse,
es travaux, qui sont d'ailleurs en voie de
continuation, fournissent dès maint
s
seulement scientifique, c'est-à-dire un peu loin-
taine et générale, mais même pratique et immé-
dits: et nous pensons avoir à peine besoin
d'appeler sur ce point l'attention de nos lecteurs
Qui sait s'il ne sortira pas de ces études un
346
LA SEMAINE HORTICOLE
TS #
u mois d'octobre,
absolument intacts et frais ?
UN LABORATOIRE DE BIOLOGIE VÉGÉTALE
abondamment pourvus de tout l'outillage de pré-
cision néce
ues Où « rap-
plique » le personnel universitaire, les derniers
venus s'installent à leurs frais dans les auberges
avoisinantes, mais ils ont toujours le libre usage
du Laboratoire et de ses annexes.
H ne s’agit pas, on le voit, d’une école avec
l’Institut, directeur, et de M. Léon Dufour, son
adjoint, qui, seuls, représentent ici la stabilité et
la tradition.
Que doit-on à ces deux savants, pour ne point
parler de leurs compagnons occasionnels?
. Bonnier a exécuté à Fontainebleau toutes
t
ux venus des Alpes ou de l’extrême-
nord de l’Europe. Il a établi ce principe que les
graines sont meilleures et plus hâtives recueillies
en montagne, et les tubercules plus riches en
amidon et en matières nutritives. Parconséquent,
il y a intérêt pour l’agriculture des plaines à se
procurer des semences ailleurs que sur place, et
en s’ isiOn-
elle augment on re
nant où il faut. L'application de ces travaux est
poursuivie près de Grenoble, sur la mon
de Chanrousse, à 2,000 mètres d'altitude, où
M. Lachmann, professeur à l'Université de Gre-
noble, s'occupe précisément de produire en grand
®œ
semences.
M. Dufour a étudié une maladie des champi-
à couche qui dévastait iè é
Paris et a trouvé le remède radical. Dans les
nées par les moisissures qui atteignaient leurs
produits et qu'il leur est à présent facile d'éviter.
_(:) Rapp notamment que c'est au laboratoire de
Fontair u que M. Eug. Mesnard a effectué une grande
partie de ses expéri r la f ion des huiles grasses
essentielles dans les végétaux, et sur le parfum des fleurs.
(N. de la R.)
M. Dufour a également trouvé un procédé pour
empêcher le noircissement du cidre, source de
pertes considérables pour le commerce. Simple.
oh, combien! ce procédé : il s’agit tout bonne-
ment d’additionner le liquide de quelques centi-
grammes d'acide citrique.
Il faudrait encore citer les travaux des deux
a
fourragères
vertes sur l'ortie vulgaire, promue au rang de
plante textile, comme sa sœur la ramie. On en
peut faire des chemises qui ne piquent pas et
nourrir un troupeau de porcs, des résidus. Sur les
indications du Laboratoire, M. le comte d’Asta-
nières, à Montiers, s'est avisé de planter des
champs d’orties et... y a gagné de l'argent. Mais
il faut savoir se borner. Guy Tomez.
SERRES PUBLIQUES DE PARK
III. Le Pal
du Jardin d’Acclimatation
La Société Nationale d'Acclimatation de
d'abord purement zoologique; plus tard elle se
consacra également à l’étude des végétaux et
modifia son titre.
Actuellement elle a dans ses attributions l'im-
portation, l’acclimatation et l’utilisation indus-
trielle, alimentaire ou ornementale des arbres,
arbustes et plantes, et elle confie en cheptel à ses
membre
l’acclimatement ou de l'utilisation économique
des végétaux, aussi bien que des animaux d’autres
climats.
Nous ne nous occuperons ici que du Jardin
d'Acclimatation, et uniquement au point de vue
végétal et ornemental, c'est-à-dire que nous nous
placerons au même point de vue que la foule des
visiteurs qui, pendant une grande partie de l’année
urtout les dimanches d'été, viennent s'y
distraire et chercher l'air et la fraîcheur qui font
un peu défaut à Paris. C'est surtout par ses
attractions variées, il faut bien le constater, que
l’existence de la Société Nationale est:connue de
l'immense majorité du public; l’acclimatation et
‘étude peuvent y jouer un rôle important sans
doute, mais dont le public profane ne se doute
guère. Dans la pratique, ce sont les enfants qui
conduisent leurs parents au Jardin d'Acclimata-
tion pour voir les otaries et les singes, entendre
la musique et faire une promenade à dos d’élé-
phant ou d’autruche.
Un établissement de ce genre doit forcément
retenir sa clientèle, et sa situation en plein Bois
de gne, lui impose la nécessité de sacrifier
plus ou moins à la mode. C’est ainsi que la
n p t
u’enfin l'administration eut l’idée — très remar-
quable, puisque, chose étrange, elle n’était encore
venue à personne de construire un jardin
ficum, À. Veitc
d'hiver pouvant offrir au public une attraction
supplémentaire qui ne perdit rien de son € |
pendant la mauvaise saison. ;
C'est de ce jardin d'hiver, décoré du nom peut
être un peu solennel de Palmari
d’Acclimatation est vaste, mais il doit loger une
foule de services variés —— tout en
8
ê SES
Éldsses
NT ET fous + èhes
espace aussi bien qu'obligéede
couvrir ses frais, ne saurait faire les choses d'une …
açon aussi grande et aussi désintéressée quil
a
Le)
sieurs petites serres, d
froide. C 1
0
Palmiers, Areca, Cocos, Chamaerops, de petites
Fougères, etc. 2 A
S le jardin d'hiver, on remarque principa-
lement une belle série de Kentia, Areca,
grandis, Rhopala, de nombreux spécimens de
Sirelitzia augusta d'un bel effet et de Cycadées
diverses, Encephalartos, Zamia, Cycas ciroinalis
et autres, de beaux Philodendron, des Oreopanax
ë
ca 7 1 5-7 RT
sont suspendus en paniers et paraissent très bien
portants. ne.
La seconde serre renferme surtout des plantes
à feuillage, Croton divers, Anthurium ne |
1, A. Scherzerianum, etc.
Begonia et de petits semis de Palmiers.
ans la troisième serre, n
certain nombre de C
batum, C. X Leeanurm, ort allosum, X Har-
risianum, C. X . derae, C. x A 0
rm etc.; : quel ques es Phalaenopsis, Nepenthes
Caladium.
Entre la troisième et la quatrième serre se
trouve un petit vestibule circulaire orné de Fou-
gères et de petits Palmiers. La quatrième serre
renferme quelques Vanda suavis, tricolor , Pa-
rishi, etc., des Maranta, Cyanophyllum magni-
ficum, et un beau pied de Vanille qui s'é
sur toute la longueur de l'entrée près du vitrage.
Dans la ci x serre, quelques Orchidées
Laclia anceps, L caste Skinneri, Saccolabium:
… seit insigne, puis des Anthuriurn et des
et sixième serre Fe ap une assez jolie série
de Caladium colorés s Cyclamen, des Ges-
nériacées, Calanthe veratrifolia, etc
La grande serre froide, qui occupe tout le côté
opposé, est garnie principalement de grands spé-
cimens de Cam ellia en belles variétés. On y
remarque aussi quelques Rosiers, et sur les côtés,
des Grevillea robusta, Rhododendron, Habro-
vexillarium,
cera coccinea, L. Faponica, Lapageria, Tecoma
divers, Mo fermun jasminoides, tout cou-
verts de fleurs ées, Begonia, Passiflora,
Eccremocarpus, etc
Même en cl les visiteurs sont très nombreux
dont la partie centrale est
d'ailleurs assez ‘fraîche à cette saison; mais à
offrent les serres et le jardin d'hiver,
et c'est une des principales attractions de Paris à
cette époque. ST, G
LES ALSOPHILA
Les Alsophila sont d'élégantes Fougères ar-
boresc centes,
rencontrent dans nos
se 5S qu en nombre très limité.
L’Alsophila crétin ES de l'Australie
en 1833, est une bon ce de serre tempérée,
très décorative, onda pes frondes légèrement
glauques en dessous et atteignant jusque 8 mètres
e longue eur
Citons encore l'A. armata (serre chaude) très
y rares dans les parties chaudes de l'Amérique,
Les (serre chaude) des Indes api
ce niaminans où glauca (serre chaude e) at-
r Snant 15 mètres isi
ss on (serre _ + rt ee Norfolk,
d 4 5 08 uy11,
dr uns et À. > hntitiens ai froide)
Fe, l'A. villosa (serre chaude), espèce
e de l’ nos tropicale.
ui
An un grand nombre de vues paysa-
Le a , Voyage aux Indes — nous présente
té sauvage et RENE d’une forêt
Alsophila ç crin à
Les Also
tr se “développent très bien dans
C4
un mé
‘lange de bonne terre ordinaire et de terre
SAMEDI, 18 SEPTEMBRE 1827
rl
de feuilles: ils réclament une grande humidité
+r khése
sphérique et craignent beaucoup les rayons
Solaires. Pendant l'été surtout, il est nécessaire
seringuer leur tronc; une ou deux
jour ; les arrosages doivent aussi
Ces belles plantes sont d'un
exquis dans la garniture des
Cultivées en pleire terre bien
ment chauffée par le p
d'un thermosiphon,
aussi, dans
effet ornen
jardins d'hiver.
nt
drainée, légère-
passage proche des tuyaux
à vue d'œil :
cas, il est nécessaire de disposer
êlles e
orandissent
Fig. 135.
d’une serre spacieuse. Au contraire, si on ne
possède qu’un local de moindres dimensions,
il est préférable de faire la culture en pots ou en
caisses.
Comme pour toutes les Fougères, il faut éviter
les courants d'air, qui dess èchent | ’air et pro-
voquent la chute des feuilles. Les seringages sur
es frondes. occasionnent aussi ce dernier acciI-
moins que les espèces arborescentes
tés soient cultivées pendant la bonne saison
à l'air libre — dans un endroit humide et protégé
des vents et des orages, par exemple, sous le
à ombr: ge et torment
1 PR s mire « Mie :
lé l lus robustes.
épais —
#£
Fr
F
‘2
=
#p
4 SETTE
précitée. Un
empierrés
re des 4 e froide et
tempérée, d'aprè 1è
épai, sillonné par le
et tortueux d'un ruisselet limpide, offre un lieu
plus favorable pour créer pendant l'été un
charmeur et ravissant de la flore exotique.
bosquet cours
aes
coin
Comte DE VILLEFOY.
— Les A/sophila crinita dans leur site naturel.
LA SEMAINE HORTICOLE
PUBLIERA
Samedi prochain :
Les Caryota;
Les Chrysanthèmes précoces;
Une table fleurie;
es Amarantus;
La composition chimique et la nutrition des
Cattleya, etc.
LA SEMAINE HORTICOLE
ÉTUDES DE LA DÉCÉNÉRESCENCE DE CERTAINES
ORCHIDÉES (1)
ma première étude sur le re des
Orchidées par les e engrais minéraux, qui
vais :
: rties des Orchidées
« d'importation, et en quel TR p elles y
« figurent. Pour cela, 11 suffirait de faire ana-
« lyser les ere a ces plantes. Les horticul-
«teurs qui en ndes quantités
« pourrarent sans} frais fe faire exécuter cette opéra-
« tion, qui res trait des renseignements fort
« impor anis
md ération pourrait S'exécuter sur des végé-
« be esséchés ou avariés, puisque la potasse,
« les phosphates, la chaux, le fer, etc., ne sont
« pas volatils. »
Sept ans se sont écoulés depuis l’époque à
laquelle j'écrivais ces lignes. L'idée que j'émet-
tais alors et que j'ai reproduite Aie dans le
Four des Orchidées a porté se »,
s un mémoire destiné au ie horticole
Fançaih e 1897, MM. Georges Truffaut, horti-
culteur, diplômé de l’enseignement supérieur, et
Alexandre Hébert, chimiste, lauréat de l’Institut,
ont publié une intéressante étude sur la dégéné-
rescence des Orc et
l'analyse complète : 1° des bulbes et des feuilles
des plantes d'importation; 2° des mêmes plantes
cultivées _pendant quelque temps, et finalement
arrivées à un état complet de RÉubreicents.
Cette étude a été entreprise dans des condi-
tions de mét e et de précision remarquables.
Il serait à désirer que M. Linden la reproduisît
in extenso dans La Semaine H orticole. En atten-
dant, Jes donnerai ici une analyse succincte.
ans la première partie
auteurs exposent qu’un grand nom
dées, après une végétation luxuriante qui
deux ou trois années, s’affaiblissent graduelle-
ment et finissent par devenir incultivables. nu
causes purement physiques, ét
qu’elle ne peut provenir que d’une alimentation
insuffisante, et se le démontrent par des analyses
d’un rigueur s entifique, faites sur des bulbes
?
deux ans, enfin sur des bulbes dégénérés par
une longue cultur
ne) Cet article sde en mains depuis
ne me il est tr
Ces analyses font FRA — ainsi que je
l'avais prévu et annoncé dans mes précédentes
études — un ea déficit d'azote, de
potasse, de silice, de chaux, de magnésie et
d'acide phosphorique
« Ness sommes Lies heureux — disent les
— de dome à cet égard, défr-
« nitivement d’ Mesnen c M. Roman, sspee
« teur général des Fos js Chaussées, qui avai
« écrit en 1893, dans le Fournal des Or HG
« dées, une suite d'études Sur à nutrition des
« Orchid
M faut et Hébert ont ensuite analysé
les fleurs des Cattleya labiata ; ils ont établi que,
nécessaire de pourvoir, au moyen de sels miné-
raux, à l'alimentation de ces plantes, qui dans
leurs pays, reçoivent abondamment ces sels, et
ans deuxième partie de leur
mémoire, ils proposent l’ emploi d'un engrais qui
se 5 Éd beaucoup de celui que j'ai indiqué
dans le Fournal des Orchidées. Les principales
différences Ds éent dans l’addition d’une cer-
taine quantité de chaux et de magnésie, d’une
plus forte dose de potasse, et dans la suppression
de la silice. Le mode d'emploi est à fort peu
rès le même.
A l’appui des conclusions SE mémoire, je dois
cr que depuis 1890, é
n
jen cultive quelques exemplaires, qui, traités
à l’eau nutri Re ne ent chaque année plus
beaux et ont orté sans souffrir deux ou
trois divisions. Ils hope: abondamment tous
es ans.
En somme, la belle et RE étude
de MM. Truffaut et Hébert, c e façon
éclatante, par la voie analytique, les théories
nutritive est entra ha entrée, par ce fait, dans
le domaine scientifique. Le travail n’a été fait,
à la vérité, que pour le Cattleya labiata; mais les
mêmes résultats seraient évidemment obtenus
avec toutes les gens Orchidées épiphytes.
e n’ai à faire, sur le travail des auteurs et
sur leurs Par man Le quelques réserves de
tail.
er
Os
Je conseillerai d'abord une grande prudence
dans l'emploi des sels calcaires et magnésiens.
Si les eaux ne puits s et de source sont consi-
mpropres à la. ns Orchi-
dées, et Éeiiement rejetées, c'est à cause des
sels de chaux et de magnésie qu’elles nier
nent et qui constituent leur principale, je dirai
presque leur seule impureté.
Sans doute une faible proportion de ces bases
ne saurait nuire à nos plantes. Mais l'analyse
hydrotimétrique des eaux de pluie recueillies par
les procédés ordinaires m’a permis de cons stater
‘elles renferm
ce, peut-être inutile aux C. labiata,
dont les bulbes sont gros, et dont les nas
floraux sont courts et c nus, mais elle me
semble indispensable pour les Orchidées, dont les
bulbes et surtout les tiges florales sont longs et
flexibles (les Laelia anceps par exemple).
nfin, les auteurs du mémoire recommandent
=——
de laisser les fleurs et les scapes se dessécher sur
les plantes, afin que les bulbes restants | Puisset
recouvrer, par résorption, les sels éraux
pre ps la floraison.
I
en DS pas seulement, en effet, par la déper.
dition des sels minéraux que la oraisen pro-
longée affaiblit les plantes. Les fleurs rs
beaucoup, surtout quand on les transporte dan
une atmosphère relativement sèche, pour les
quantité sex À ne rer considérable; elles
peuvent à peine y suffire, les bulbes se rident et
quelquefois reprennent difficilement leurs dimen-
sions primitives, même lorsqu'on a coupé les
scapes floraux.
es choses se passent autrement dans le pays
natal des Orchidées. A peine une fleur est-elle
éclose qu’elle est fécondée par les insectes, ou
quelquefois détruite. La perte de sève est alors
BEsnceup moindre ( 1.
+
ture appropriée à
tout caractère conjectural et lui donne désormais
une base scientifique.
E. Roman.
TRAVAUX DE SAISON
Un amateur de nos amis nous écrivait, il y 4
quelques jours, que ses Orchidées de serre
tempérée-chaude avaient l'air languissant et se
tachaient, et nous demandait de lui indiquer la
cause de ces accidents. Il mentionnait aussi, dans
commençaient à se couvrir d’un dépôt verdâtré,
et que cette mousse gagnait même les racines de
quelques Cypripedium.
otre première réponse fut Mere
probablement trop arrosé, ou insuffsa
votre serre. Notre correspondant nou
qu'il n’avait pas arrosé plus que d'habitude; si
ventilé moins qu’à ilateurs
vous AVEZ
ment aéré
l'ordinaire. Les vent
de la serre avaient été ouverts avec modération
mais enfin ouverts à peu près tous les jours quel-
ques heures, pendant la journée et quand le vent
n'était pas trop violent.
men sur place nous donna le mot de
(1) Len les ee de Chysis aurea, qui féci 3
D us oin d'enlever les pollinié 4
d’elles-mêmes, Si a pas 1
elles se prie Ed és complètement Tr. R.
sai ee
SR Es ru RE
nn
|
|
RE n TER
RE PRE PET 2 en SE LR El D ei ar RAI
—— — ——
sur nos conseils, à à la visite de sa chaudière, et
comme il avait jugé nécéssaire de y faire quelques
réparations ou changements, chauffage avait
été suspendu depuis lors. Or Épendiéné toute cette
ériode, les Orchidées de la serre tempérée-
chaude avaient continué à recevoir les mêm
®
mn
arrosements que précédemment. La était la cause
du mal.
La température qui régnait dans cette serre
était encore très sufhisante r la santé des
ais d
dant les nuits, elle était inférieure à celle dont tas
Orchidées avaient joui jusque-là. La végétation
s'était donc ralentie; c’est pourquoi il ne fallu
diminuer les arrosements en même temps que
l'on suspendait le chauffage.
ans parler même du ralentissement momen
tané de la végétation, on sait que la tension de
la vapeur d’eau dans l'atmosphère augmente avec
la température ; quand l’air contenu dans un local
ment humide à une te empérature
moyenne, . même air peut se trouver saturé de
vapeur d’eau si la température s’abaisse dans le
son jardinier, n’y avait pas réfléchi, et il est
de doute que, pendant deux ou trois semaines, ses
Orchidées de serre tempérée-chaude avaient été
environnées d’une humidité excessive qui ne
s'éliminait pas.
Nous signalons ce cas à l'attention de nos
lecteurs, supposant bien que la pl
eux vont faire examiner et nettoyer leurs thermo-
siphons avant que les froids apparaissent. C’est
une précaution indispensabl
Il est bon, notamment, de vérifier si l’eau qui
circule dans les tuyaux n’y laisse pas à la longue
une couche de dépôt incrustant, et si ce cas se
présente, il faut les faire gratter, et par la suite
tem CA
Ces dépôts ont le défaut de ne pas être conduc-
teurs de la chaleur comme la fonte elle-même. Ils
diminuent d'autant le diamètre des tuyaux, et
Par conséquent le chau uffage e des locaux; puis les
tuyaux sont ee longs à s’échauffer et plus lents
à se refroidir
ERRE FROIDE. — La période actuelle est favo-
rable au tools de la plupart des Orchidées
vides, Odontoglossum, Masdevallia, etc. Rae
mpost.
ue le compost est à peu près sec, il forme
ne motte compacte et qui se tient bien autour
des racines; on la détache du pot (il suffit de
PR tumée, en ayant soin de prendre
pots et de tessons bien propres, sinon neufs.
"rie modérément le premier jour, puis on
*ugmente D ment la quantité d’e
Nr lossum crispum et nets espèces
eurissent à cette époque ou vont
Er
SAMEDI, 18 SEPTEMBRE 1897
fleurir, ne doivent pas être dérangés; après la
floraison seulement, on les rempotera, ‘quand le
compost sera suffisam mment séché.
Les les Odo ontoglossum
Tnsleyi, Cervanes er etc usieurs
Î xicains, te e les O. incurvum,
hastatum, Lgrinum, etc. to ir pu parfaitem nt
passer l’ét s la serre froide, où la in bératite
est assez élévés pour eux, devront, pour l'hiver,
ne replacés dans un compartiment un peu plus
aud.
grande,
Pour les cible > en général, le traitement
s les Masdev ali ont moins
comme le M. lier: le ht imposant et le plus
majestueux de tous, dont le feuillage a une allure
gigantesque en comparaison de certains petits
ach
apparaissent principalement sur la face inférieure,
mais parfois
vent un exces
ce que Rene de à rer ne font pas suff-
samment, en France surtout.
En cette matière aussi, ve ea appliquer les
principes que nous ns à propos du
chauffage au début de cet artile. Il faut arroser
les Orchidées de serre froide, Odontoglossum et
pos De très généreuse PE
ant en même temps bea
cétte façon, nes sé: pas absolument
saturée, et cependan ont beaucoup
d'humidité ; elles l’ Pre - eh car elles
respirent par tous les pores.
ctuellement, au contraire, et pendant les six
mois qui vont venir, l’air est souvent très humide,
et le soleil est souvent voilé. Il en résulte 7 ss
plantes se trouveraient en permanence dan
atmosphère saturée, si on les arrosait auithne
qu'en plein été.
observations qui précèdent font com-
prendre l'utilité de l’ hygromètre. En effet, il n’est
pas possible de poser des règies générales basées
RE PR sur l'état du compost, pas plus que
ur la température. Il peut arriver que le compost
pr presque sec, et que les plantes se trouvent
cependant baignées d’un air trop humide; il peut
arriver au contraire que le compost soit bien
humecté, mais que les pseudobulbes et les feuilles
soient plongés dans une atmosphère desséchante,
1 cas il sera bon d’asperger les sentiers et
a ce et peut-être de fermer les ventila-
s, ou de couvrir la serre. Ce sont des nuances
qu'il serait difficile lt sans l'hygromètre,
car l’air peut être très n été malgré
arrosages abondants ; il et être saturé d’humi-
p
S
as
. ®
[2]
dité, par un temps froid ou Fr sans que l’on
ait arrosé dans la serre. L'hygr Et a cela de
bon, qu’il permet de voir, au ee oup d'œil,
si l’air est trop ou pas assez bi.
ous savons parfaitement qu’il y a des jardi-
niers qui ont peur de ce mot hygromètre comme
de quelque chose de très savant, et qui se figurent
que ce doit être très compliqué de lire des degrés
sur cet appareil, de consulter des tables, etc.
Mais il n’est pas besoin de tout cela. Le jardinier
n’a qu’à regarder l'aiguille de son hygromètre
comme un chauffeur celle du manomètre de sa
machine ; il sait qu’elle doit être à peu près à tel
point ; si ‘elle monte ou descend, il peut en con-
clure que l'air est trop sec ou trop humide, et il
n’a qu’à agir en conséquence.
349
QUESTIONNAIRE DES ABONNÉS
QuEsTION. Je vous ai adressé comme échan-
tillon sans valeur deux feuilles de Cattleva
e pour
combattre ce mal, car j'ai fait de tout sans
trouver le moyen convenable pour cela
Vous remerciant d'avance, etc.
M. T. (Italie),
Réponse, Nous ne voyons pas, sur les deux
feuilles que vous nous avez envoyées, de traces
d’une maladie cryptogamique, mais seulement
pour distinguer leurs € d’ leur
grisâtre terne, et d’ailleurs presque toujours
cachés sous les Free et dans les replis.
[@)
5°
_
©
un
s c ament et rongent l’épiderme
des feuilles, Hat à la face inférieure ; en outre,
ils y déposent une d
l que
vont en s’agrandissant et nr nt quelquefois
par couvrir une grande étendue.
Pour se débarrasser des thrips, il faut leur
aire une guerre acharnée. Une surveillance
constante est nécessaire, d'autant plus que ces
insectes se reproduisent avec une extrême rapi-
i laçant des côtes de tabac sur les
s
chauffée, on en détruit ou l’on en fait disparaltre
la plus grande partie. En outre, il faut laver avec
soin les plantes attaquées, au moyen d'une petite
é
une solution de nicotine. C’est surtout dans les
replis des feuilles, au sommet des pseudobulbes,
et dans tous les endroits un peu cachés que les
insectes se logent et déposent leurs œufs; aussi
faut-il nettoyer avec grand soin toutes ces parties.
le.
On ne peut guère espérer de détruire tous les
thrips, et il suffit qu’il en reste
pour que la serre soit de nouveau infos. au
bout de quelques mois. Aussi faut-il
He souvent l’examen et le Éaenit a TA
plan
QuesTion. La nn a publié, il y a
quelques ep rtrait et la description du
beau Lycaste X I er vor
E mposant, ces jours-ci, ur mOn usage
rt une ne liste d'Orchidées ste, je me
suis trouv evant cette plante par une
difficulté céerlristebls: Si je la range tout bon-
nement parmi les e, je ferai tort aux
Lycast
Maxillaria, et er je consulter
genre, je risquerai d'oublier que le Maxillaria
dessous : sel X Imschootiana. Cela choque
mes yeux “ l’avan
Comment vous, hdatiiré les botanistes, si
féconds en tee hirsutes, n’avez-vous pas
ee
LA SEMAINE HORTICOLE
ee bre
p
fabriqué immédiatement un nom spécial pour ce
croisement ? a là une lacune à combler.
Maxillacaste me paraît assez approprié. Voulez-
U
vous le consacrer ? n lecteur assidu.
. Rien ne vous empêche, cher Mon-
sieur, d’ ter ce joli nom, tout au moins « pour
u
e don pro
Aller. ou Fe rat a
Ne soyez pas trop sévère pour les botanistes ;
ils sont bien punis aujourd’hui. Ils n’ont pas osé
enfanter les Cattlaeliocattleya ou Laeliocattlaelia
laria. Nous ne verrons pas, je le parie, l'Episophro-
PE dr À mesure que tout cela se compli-
, l'on devra rétre le nombre des ue
po sé jour un génie n'en fera
par NE pas Laclia Cattleya, Sophiomitis
et Epiden
Mais ons à pétiénes., Le génie ne se mani-
feste qu'à d' assez longs intervalles; nous avons
encôre à patauger quelques années.
"+
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
M: Victor Besnier (Français)
1° Depuis quand êtes-vous a ÿ
row une quinzaine d'an et je regrette
infiniment de PE Diner plus tôt;
sr ou perdue
° Com ss sans devenu ?
En achet ssai, une os de
25 Orchidées N prix mél chez M. Linden, à
Gan
3° Quelles eu PRES Orchidées que
ous avez cultiv
Cypriped tum se divers Masdevallia et
Odontoglossum, Cattleya Fu et quelques
autres espèces
4° ee est le genre qué vous préférez, et
pourqu
Odontogiossum parce que € ’est le plus beau,
à mon avis; pas besoin de beaucoup de
chauffage et ae il croît Site bte ent chez moi.
ES Quelle est, d’après vous, la plus belle Or-
ch
L'Odon ontoglussum crispum.
6° QYus sont les onze suivantes, par ordre de
préférenc
Cattleye a pres Fe _Trianae, C. Men-
deli, C aurea, Vanda coerulea chinensis,
Müiltonia vexillaria, Cataset Bungerothi,
a ns montanus, Oncidium Lan-
ceanum, Vanda suavis, De zum nobile, et
toutes celles. pus leurs plu s variétés.
7° Vos su sont-elles installées à la ville ou à
la campag
là campagne à proximité de la ville.
jets sens les principes de culture in-
Orchidées exotiques et leur
ure en Europe » ou dans ce journal, et com-
se vous en ÉrOuUVEz-VOUS ?
Je le aus bien! Je ne saurais assez remercier
ur du travail qu'il s'est donné pour
: nous sa la culture des Orc hidées, alors
que la pl ses confrères s’imaginent qu'ils
at des secrets et les gardent pour eux — à
moins qu'ils Pinagee les débutants en erreur,
ee ‘est souven
° À quoi PA vous Vos Ne ou vos
échecs dans la culture “ Orchidée
Jusqu'ici, je n'ai pas SERRES et j'attribue
mes succès à avoir suivi ponctuellement les pré-
ceptes de culture enseignés dans les ouvrages
cités ci-dessus et avoir appliqué les conseils qui
m'ont été donnés fréquemment par M. Van Mol
l'excellent représentant de L’HORTICULTURE
HR ASIPNER.
ssez-vous vos Orchidées et quels
DE avez-vous obtenus ?
Non. — Mais je dois ajouter que ce sont elles
qui m'ont fait engraisser. Avant de les cultiver,
j'étais maigre comme un clou, mais depuis lors,
188 plaisirs qu’elles m'ont procurés m'ont
bonne santé et une grande vigueur.
119 Wous occupez-vous d hybridation: ?
Oui, j'ai huit enfants et beaucoup d’espoi
12° Quelle influence l'hybridation exercera-t-
elle à votre avis sur le goût des Orchidées et sur
la composition. des collectons ?
espère oitié au moins d’entre eux
deviendront des orchidophiles et qu'ils inculque-
Fou à leurs progénitures le même goù
3° Prenez-vous part aux expositions ? S1 non,
à est le motif de votre abstention
Non, les expositions, dans notre centre, sont
très rares.
14° Quel est, selon vous, le meilleur système
d'exposition? D oRaae vous quelque innovation
ou quelque ré
Celui organisé par. L'ORCHIDÉENNE; chaque
fois que j'ai eu la chance de visiter ses meetings,
’ai été émerveillé et je n'ai qe: un regret, c'est de
constater que, jusqu'ici, elle n’ait pas encore FRE
ti
LL]
rable sur les festivités de ce genre et qu’elle saurait
faire du nouveau là où aujourd’ hui on ne fait plus
que se recommencer en s’affaiblissant chaque
né randes expositions se meurent,
faute d'initiative ! Victor BESNIER.
LE JARDIN FLEURISTE
Le Coreopsis palmata qui a été mis au com-
merce par la maison Léonard Lille, de TA est
Amé
UIIC plan te
Fig. 136.
— Coreopsis palmata.
rique du Nord. Il atteint 40 à 60 centimètres
hauteur; par sa rusticité et sa grande floribondité,
il est très recommandable pour l’ornementation
que. corbeilles et plates-bandes. Pendant +
l’é se couvre d’une Fons, de ca
Er d’or, larges de 5 centimètre
Le Coreopsis qui nous he. et d’ailleurs
se multiplient
ne Où au p <
suffisamment fortes, les plantes peuvent enco;
fleurir l’année même.
LE JARDIN D'AGRÉMENT
LES CAMPANULES 1
(Suite et fin, V. p. 330)
re
Campanula Raineri. Espèce assez rare, à
fleurs grandes et plates, d’un bleu violet intense, À
qui se produisent en grand nombr
juillet et d'août. Elle est originaire du Tyrol
comme la précédente, et paraît avoir produit des
hybrides naturels avec elle. Son feuillage p ubes
cent, presque arrondi, est vert foncé.
a
D"
:
og
2
à
@
La
à
CAT ed
pe
©
® À
®
a
cy
+
EE
@
Re.
+
cr
22
es, dressée, ne dépassent guère
30 centimètres de haut
spèce vivace, in digè
Campanula ER AA On cultive surtout la
variété à fleurs doubles, à corolles emboîtées
l'une dans l’autre. Cette plante vivace indigène,
curieuse et assez jolie, convient fort bien pour
orner les rocailles ou lave près des murailles,
dans des endroits assez se
Campanula sheculum, o ou nn e Miroir-
de-Vénus. Espèce indigène a ar, pa
spontanément dans les champs. Ses fleurs, pro-
u a
ovales ou oblongues, crénelées, les supérieures
beaucoup plus étroites, lancéolées.
a floraison se produit en mai et juin, etest
extrêmement abondante.
Il existe une variété à fleurs blanches et une
autre à fleurs lilacé
ampanula T ommasiniana. Repas oigrais
du Nord de l'Italie onv
pour orner les Her Elle € est
Æ 2 La meilleure et la plus large publicité æ-_Y}
Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de
près ou de loin à l’horticulture
Nous portons à la connaissance des per-
sonnes intelligentes qui savent que la réclame
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Id. 5 >»
Une demi- 5
Un tiers de page Id. 40 >»
Un quart de page Id. 35 »
Un cinquième de e Id. 30 »
Un sixième de page, 1/2 col Id. 25 >»
Un neuvième de page Id. 20 »
d ème de page Id. 203
Un dix-huitième de page Id. 12:
Un vingt-septième de page Id. 10 »
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SAMEDI, 25 SEPTEMBRE 1897
Samedi, 25 Septembre 1897.
CHRONIQUE
La rusticité du Chamaerops excelsa. —
Depuis quelques années déjà, M. ôhler, à
- Altenbourg, cultive des Chamaerops excelsa en
belles journées pour laisser sécher la paille. Le
pied de la plante est, de plus, paire du froid
par une bonne couche ce feuilles morte
Les essais de M. H. er sont d'autant plus
concluants que, même Rare es hivers très
rigoureux de 1892-93 et 1894- 95 ses Chamaeërops
excelsa ne furent pas anéanti
M. Marc ee Luizet, arboriculteur et
architecte-paysagiste de renom, vient de mourir
à Ecully tement du Rhône), le 8 juillet
dernier, à l’âge de 77 ans. Sur sa
D plusieurs discours, car
était un homme aimé et Haine iLétait vice-
iculture du Rhône.
Ce fut Gabriel Luizet, son Sel qui prit une
part des plus active à la fondation de la Société
française de Pomologie, dont M. A. Luizet
devint un membre des Plus compétent.
Montre-Parterre. — En ces de temps,
cité ande
montre florale se trouvant dans un es jartins
poblica de Paris. Cette montre originale, qui a
près de 10 mètres de diamètre, est mise en action
‘Par un mécanisme souterrain. Toutes les parties
extérieures formant le cadre et les aiguilles sont
Ps artistement de plantes naines à fleurs et
eu
D'après la Wiener Illustrierte Garten Zeitung,
aung Fschang possède aussi un parterre de ce
seul
Ce mom
Le Kickxia
| Se os les bords de la rivière Rennes dans
| re 7e fut également trouvé
ia en les colonies anglaises (Accra et
) et plus récemment dans le Cameroun et
353
dans le Gabon (Libreville). D'après Lecomte,
cet sea s'étend j jusqu” à la Sierra Leone.
ute d'une vingtaine de mètres et large de
fleurs, ap-
paraît à l’aisselle des feuilles et est supportée par
un Ki 66 de 5 Seche tres de Page ueur.
e me que icus, Peripl Taber-
idées etc., le K. africana iv, actuelle-
r
nies anglaises, le commerce du caout tou s'est
surtout développé à Lagos.
e grand avantage o ce nouveau caoutchou-
tier est sa croissance en arbre, qui permet d’e
faire des plantations très éten dues ; ceci n’était
pas le cas pour les aut égétaux à caoutchouc,
an P
établi de grandes cultures de cette plante à Lagos.
La grande pas des voyages horticoles
est admise unanime
temps, HO à non seulement les sociétés
de jardiniers et d'amateurs visiter les attractions
horticoles d’autres lieux, mais encore les écoles
d’horticulture de l'étranger, entreprendre des
d'horticulture de Versailles, sous la conduite de
leur estimable directeur, venaient
faire une visite aux principaux établissements
T
L'École royale d’horticulture de Wildpark près
Potsdam, très appréciée en Allemagne, suit aussi
cette marche progressive. Sous la direction de
M. Th. Echtermeyer, inspecteur du dit établis-
sement, les j jeunes horticulteurs allemands firent,
du rer au 12 juillet, un voyage qui fut du plus
point de vue ose
tout en étant des plus agréable par le charme
| Héoln nd,
-il be
éminemment utiles et nombreuses, que les élèves
recueillent pendant de semblables voyages, Ft
d'a
uelques mots à propos des truffes. —
Les truffes sont noirâtres à l'extérieur et brunes
à l’intérieur. La grise, la blanche et la violette
ne doivent guère être considérées que comme
des formes passagère
Comme le champignon, la truffe est exces-
sivement riche en principes nutritifs, mais plus
recherchée que lui par les gourmets. Ma
reusement le prix est peu abordable pa =
petites bourses, car il n’est pas rare de
o
ayer 15 à 20 francs pour un RH de
truffes noires J
Contrairement à ce qu’on croyait autrefois,
#e Sr ne sont pas seulement rencontrées
us les vieux chênes, mais aussi sous les
re Fa les châtaigniers, etc. chiens et
même des porcs sont dressés pour aller à la .
8
recherche de ces végétaux souterrains. On 1
rencontre dans les situations bra:
où 1
Les
truffes ne se développent plus dans les endroits
où les grands arbres ont disparu; les racines en
se décomposant donnent naissance à des cham-
pignons qui les tuent
‘après ces données, on a essayé de reproduire
artificiellement cette plante; en général, jusqu'à
présent, les résultats obtenus n'ont pas été très
satisfaisants.
es truffes sont mangées seules, cuites sous la
cendre chaude, enveloppées dans du lard et du
e préparées en omelettes et au vin;
utilisées dans les sauces, les mets, pour truffer
les volailles, La poudre de truffe desséchée sert
également dans les assaisonnements.
Nouvelle classification D er a D des
variétés. — Üa me de classifica-
mistes; cette nouvelle
méthode est EU ? facilité pour la re-
cherche des variétés, qui sont extrêmement nom-
breuses pour ce lantes; à ce point
Chrysanthemum, les
Pelargonium, les Dahlia, etc.
re sur cette base élémentai ire de faire rap-
Lter l'ordre alphabétique à à la première lettre du
Poitevine, à à la lettre P; le P. Gloire de Lorraine,
à la lettre L:-etc, — Dans es noms de v ;
nous voyons souvent les noms de ville précédés
des mots Belle de, Beauté de, Triomphe de,
Gloire # DE 4 noms de famille, des mots
onsieu Mademoi. Marquis,
PRE, Président, énéral, ou d’un
e des mots de no
qui d’ailleurs ét facilem
En classant donc comme nous ER germe
on n'aura pas l'inconvénient, en recherchant une
variétéet en sachant qu'’elles’appelle,par exemple,
4 À
“hs on, de Fe regarder aux différen
lettres initiales ots FRE Ensires
Beauté, Merveille, PL Triomphe, etc.; d
même en recherchant des variétés ortant des
noms de famille, pes, exemple, es Lerene,
Bruant, etc., 0 aura pas nui de devoir
parcourir toute la listé. par sui 4 l'ignorance
d econdaire, qui fait facilement défaut
à notre mémoire. On regardera donc directement
aux mots Lyon, Duval, Lavigerie, Bruant, etc.;
on trouvera ainsi beaucoup plus vite, et, dans le
354
LA SEMAINE HORTICOLE
open
cas où il y a plusieurs plantes portant des appella-
tions identiques ou SA Ye ee mêmes, on
He les ot notes suivantes :
Il existe trois Gambetta, sans compter l’ Avocat
et le Président, deux M. Hoste, deux Mr: Hoste
n article et sans compter
Gloire de Lorraine, etc. Il est facile à com-
prendre qu’en rangeant les paid comme nous
ant. les erreurs seront beaucoup moins
nombre
Cactées mes La première espèce de crois-
trè
sance vigoureuse, porte de grandes fleurs
berabii de o"08 de diamètre et donne des
ovaires iner l de espèce est très
’une nuance plus vive et ses ovaires portent
des épines.
Meeting De des RP ma
à Hambou au 30 août derniers,
l’occasion de Lt parie Exposition autom 2e
s’est tenu, à Hambour n « In Rire
Gärtnertag > dont le Comité organisateur avait
reçu, de tous les pays d'Europe, de nombreuses
Fig. 138. — Amarantus salicifolius (voir page 361).
La présente classification étant des plus simples
des avantages, nous
. Rivoire, l’ Far rédacteur
en chef du journal ‘Le Chrysanthème, — organe
de la Société française des ya tane
— pour recomm ander ardemment ce nouveau
système de classification.
L'Opuntia rhodonta et l’Opuntia xantos-
tema qui sont mis au commerce par la firme
-L. Späth, de Berlin, sont deux espèces de
adhésions. Aussi, dans la soirée du 27 août,
M. Woldemar-Neubert a:t-il
e
25 Meeting In-
ternational au triple « hoch » entonné en l’ honneur
de S. M. l’empereur mr eIl:=—M.
fesseur D: Zacharias, au no
end, » à son
b
Se8e
tour, a salué les proleneitiele qui s'étaient
réunis à Hambourg, en un jour d'une année
TT
désormais inoubliable, pour discuter leurs in
t féter le succès sans précédent des flots à
ternationales de 1897. ai
‘adhésions reçues
orateur propose un triple « hoch.
+ C. Van der Smissen, de Berlin, » Président g,
« Verband der Handelsgärtner de l’Allem magne,
®
de
d’horticulture et à des propriétés privées de Ham.
bourg et de
rande cité commerciale et à
Blankenese, un endroit pittoresque sur la rive
droite de l'Elbe, d’où
; l'aspect de ces parages ainsi
transfigurés était féerique.
Le dimanche eut lieu une visite commune a
epo jour, un banquet a réuni
quelques centaines d’adhérents.
Pendant toute la durée du Congrès, ses meme.
bres ont été admis à faire le voyage à Helgoland,
dont un grand nombre ont fait l’inoubliable visite,
seront chez tous les participants, la meilleurect
la plus durable impression.
Congrès flamand de Sciences naturelles
See qui figurent à l'ordre du
ns : D' Vanderstichele (Bruxelles) : Contr:
bution à à la connaissance de la nutrition et del:
périences). — A. De us |
fort désirable de réunir le plus tôt possible ls
Le ® à
ee
rer eue rue du Héron). Le compte rendu
discussions et des travaux du Congrès some
un volume qui sera envoyé à toute pe Te |
en fera la demande au PES 2 par
et qui peut exercer une grande In
l'avenir scientifique de notre pays.
RE —_—_—
LES DOUZE VOLUMES DE LA “ LINDENH ,
Villenoy, le 21 septembre 1897.
Monsieur LUCIEN LINDEN,
Au moment où la Lindenia entre dans sa
treizième année, voulez-vous permettre à un
abonné de la re heure de vous adresser ses
“s félicitations ?
est pas, en effet, une tâche ordinaire que
coupable des amateurs.
collections d'Orchidées se chiffrent par centaines,
la Reichenbachia, de Sander, a fourni une car-
rièré encore moins longue, et tout récemment
lOrchid Album, de Williams, malgré son mérite
incontestable, a dû cesser de paraître après le
nzième volume.
lue i # ouvrages illustrés, consacrés spécia-
lement aux Orchidées, la Lindenia détient donc,
par des emballages audacieux, regagner l'avance
e sur la piste du
positions respectiv.
L'avance prise fé ‘Ja Lindenia lui restera donc
acquise, + : faut espérer, pour la satisfaction de
ses abon mme de ses éditeurs, qu’elle con-
servera hp la me de doyenne des
RS orchidéenn
a part, je hais ardemment de voir
Sallonger, pendant de nombreuses années encore,
la file déjà imposante de ses douze volumes, que
J'ai sous les yeux, alignés en bonne place, sur un
sent tique et artistique.
… Le botaniste y trouve les diagnoses auxquelle es
langue latine i imprime son cachet de préc cision
Scientifique ; le profane peut s'attacher de préfé-
aux & . .
Bret pue tels
n, J. O’Brien, L. Linden,
A. Rolfe, Coëniaus, Max Garnier, E. Rodigas
à ds Mirtet bre
SAMEDI, 25 SEPTEMBRE 1897
355
Le texte est illustré par des chromolithogra-
phies où les artistes Bruxellois sont passés mai-
tres, et les aquarelles qu ‘elles reproduisent font le
plus grand honneur à
e etc.
Certainesd'entre elles sont de petits chefs-d'œuvre
qui ras Lg avec avantage aux expositions
de peintu
mi ces cinq cent soixante-seize portrai ist
d'Orchidées, se trouvent la plupart des espèces les
plus célèbres et les plus remarquables, à côté de
collection.
Tout cela justifie certainement le succès de la
Lindenia.
Mais je ne veux pas me borner à ces éloges
mérités; la meilleure preuve d'intérêt et d'atta-
teur qui enia pour
contrôler l’état civil d’une plante SagerR pont
la première fois dans sa AP , OU pou
parer les variétés ordinaires qu’il possède avec les
variétés d'élite qu'il voudrait posséder.
, dit-on, se plaindre de ce
op b
un reproche de ce genre que je veux faire à
la Lindema. Les variétés énasee celles que
tous les amateurs ont quelque chance de ren-
contrer, figurent en trop petit émise à côté
des variétés hors ligne, réservées à quelques rares
privilégiés.
savez combien l'amateur di
elles sont toujours les plus belles, les plus rares ;
lorsqu'elles sont éclipsées par les variétés d'élite
e la
sr d'esprit pour admirer la variété supé-
sé
Los de moi la pensée de voir abandonner par
la Lindenia ce Barre que vous lui avéz si
bien imprimé d « Livre d’or des Orchidées ; »
mais, à côté dés notons nouvelles et des
variétés exceptionnelles, je voudrais bien voir
accorder une place un peu plus grande aux espèces
plus anciennes ou moins rares, . de ee à en
faire la véritable Encyclopédie : ,
et le Livre des références des amateurs (1).
Les planches doubles que vous avez très heu-
reusement inaugurées, il y a deux ans, sont tout
indiquées pour remplir ce but; en les faisan
paraître à intervalles un peu plus rapprochés, ne
pourriez-vous pas les consacrer tantôt, comme
vous l’avez déjà fait, à un groupement des diffé-
rentes variétés d’une même espèce, mais en ayant
soin de toujours figurer la variété ordinaire ou
typique à côté des variétés plus belles et plus
rares, tantôt à la représentation d’une série d'es-
pèces anciennes mais classiques, auxquelles vous
ne voudriez pas faire l'honneur d’une planche
séparée pour chacune?
Vous ne trouverez pas mauvais, je l'espère,
qu’au parfum de l'encens j'aie mêlé un petit grain
(1) Il en sera fait, comme vous le désirez, mon cher
Es nous donnerons à ue dans la Lindenia,
une large place aux espèces- Le
charmants.
de critique, très bienveillante du reste, et avec
tous mes souhaits de longue vie et de prospérité
pour la Lindenia, je vous prie d'agréer, Monsieur,
l'assurance de mes sentiments distingués.
AGOT.
SERRES PUBLIQUES DE PARK
IV. Le Fleuriste de la Ville
(Suite, voir p. 346)
Sait-on qu'il faut plus d’un million de boutures
fleuries par an pour orner
squares? Et nous ne parlons p
coupées pour bouquets, ni des cent mille plantes
ue année pour les soirées off-
tes de Ac 2 etc. Notons,
airement 0
qu'aux sociétés de bienfaisance, ses produits :
il fait payer, sinon la location, les frais de trans-
port et de dégradation des plantes. Quand nous
se)
D
i
ps)
5
[= |
Le]
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A
ne]
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©
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Le]
Le]
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—
4.
. œ
Se
D q
©
Co
L
encore, de l’importance de la que
r, il s'agissait non seulement d'agrandir et de
Bcricotintieé le Fleuriste lui-même, mais aussi
d'y in nstaller une EE municipale d’horticulture,
où seront enseignées la culture, la multiplication,
l'acclimatation de toutes les espèces ou variétés
de plantes ue dans D pc PM l'in-
dustrie, l'économie domestique, la médecine,
Toutes les pr pre dans l'École seront
conservées dans des herbiers, avec des notes
complètes
Plus ni, la ville a À 0 stl de faire mieux
encore. Elle créera un ù seront réunis
tous les produits utiles : fibres textiles, matières
tinctoriales d’origine, bois de rues on, d’ébé-
nisterie et de nuiserie, etc, Le jardin, le
Musée, les cours d’horticulture et de botanique
2 ads seront accessibles au public, On tâchera
même d'ouvrir des salles de travail. Des échanges
‘de iattés seront faits entre l’école et les établis-
sements français ou étrangers analogues, de façon
à se procurer et à répandre le plus grand nombre
possible de sujets
On conçoit . "1 fallait un vaste emplacement
d’un grand
pour pe Pic au c Lien 3 terrain, les
- constructio i aux serres, à l’École et à
leurs dépen
Après de ones recherches, causées surtout
ar un désaccord entre l'administration et
Conseil municipal (une Commission spéciale
avait été no ommée, que présida, au dé lL
phand); après _ de dix ans d’études, il fut
ouveau Fleuriste s’élèverait au
Fonds-des-Princes
Avant 1870, le Fonds-des-Princes, à gauche
de la route de Boulogne au sortir de la po
d'Auteuil, …. une promen
e fut Mr no complètement
pour la due. de Po Ce ne fut plus qu'une
Î angle, presque entièrement
défrichés pour cultiver, au profit du Fleuriste de
la Muette, re one fleurs de pleine terre et des
semis de printem
Le nouveau Fleuriste, dont les travaux sont
très avancés, n’occupera pas moins de 9 hectares,
356
LA SEMAINE HORTICOLE
et il serait aisé de l’agrandir. Un perron monu-
Tres sera a suré par l'emploi
de l’eau chaude élevée à la see A: voulue
non directement, mais par la vapeur. On obtient
fr cenouveau uniforme
pa
et facile 2 à régler. st om de tuyaux sont
ses générateurs de vapeur,
és.
dépense d me leux
palais des fleurs oscillera entre deux millions et
demiet trois millions, mais sera couverte par la
vente des terrains du F leuriste de la Muette, pour
es sont que signées des promesses d'achats
È CA Fleuriste du Fondsides-Princes et l'École
municipale d’horticulture et de botanique seront
ouverts avant la fin de cette année.
NES 46 teur : GEL
LES CARYOTA
Le genre Caryotaise gps ai nettement, dans
la grande famille des Palm ipe à
ue annulairés et un sit assez restreint
se parts feuilles serre: A + EE cunéi-
ues. Pou
ces se produisent au sommet Lx tronc et se
a base. Alors,
les plantes épuisées par la se er dis
pa-
t, à moins que des drageons n’assurent
dent ur succession
Une partie égale de terre franche et dé terreau,
mêlée avec une légère porti e sable blanc,
constitue un excellent compost pour la culture de
ces Palmie er le drainage, car
au moment de sa végétation, le > Canrett demande
beaucoup d'eau.
Pour pis promptement de fortes plantes,
pratique la en des drageons; si l’on
désire plutôt un grand nombre d'individus, on
emploie le semis,
Les j Jeunes plantes servent avantageusement à à
la garniture des appartements. En exemplaires
‘plus grands, ces Palmiers conviennent t supérieu-
rement, pendant les mois de j juin à septembre, à
Les espèces les plus répand ues dans nos cul-
tures sont le GC: sobolifera ! Mart. et le C. “urens
Linn., quip
ske piste nous fut importé : de la
en 1843; il croît aussi à
de Malacca; al pousse à 15 mètres
1/2 mètres
cellulaire se trouvan nt au
qui tout en flattant la er Hope contient des prin-
cipes très nutritifs. De là, vient par comparaison
le nom de Sagou (pain), que te tles Malais à
cette substance éminem utile. Par la distilla-
tion, on obtient de la sève ones riche en
alcool, une liqueur très capiteuse, appelée le
Rack. Les indigènes de l'Inde extraient encore
de la sève de ce généreux Palmier, le sucre de
palme, si nécessaire aux habitants des pays tro-
picaux. Mais
utilité,
Kittul, sont vendues jusqu’en Europe, pour la
fabrication de balais, paniers et chapeaux. La
chair du fruit du C. wrens est caustique
Nous avons dvuite le C. Rumphiana, une
très grande espèce, réagi jusque 20 mètres
de hauteur; ses feuilles à folioles eg à
Sa patrie est la
Nouvelle-Guinée; il y croît en corsbE te du
C. Griffithi; tous deux y ont donné de nom-
breuses variétés.
Le Cumingi a été introduit des Iles
Philippines en 1841. La tige de 3 mètres
hauteur est très grêle; ses folioles ont jusque
25 centimètres de longueur
Énumérons encore le C. maxima (Java), le
C. maitis (Chine), le C. propinqua (Java), le
C. purpuracea (Java), le C. pos le C. spe-
ciosa, le C. elegans, le C. majestica et le
C. excelsa. o1s
[en
o®
LE MIMOSA PUDICA
-. Comme tant d’autres espèces végétales rémar-
quables, la pudique Sensitive, aux formes fines et
nn a pour terre natale le Brésil, cet Éden
elle ne se déshonore pas d’êt
famille 5 ele vulgaire Pois, est une ra plants vivace
‘qui atteint un mètre de hauteur et marie harmo-
i charmante et légère a hrs aux
feuilles amples et variées des autres plantes
exotiques.
ans nos serres, au contraire, où elle est
traitée comm e plante pulse, elle garde des
proportions moindres. obtenir de belles
plantes, on la sème dès ue NAS printemps sur
couche chaude. Les plants sont repiqués en
terrines ou- séparément en godets. Successive-
ment, On donne des pots de plus en plus grands.
Un compost de détritus divers, mélangés avec
ie égale de terre de bruyère et une portion
une partie
de gros sable blanc, convient très bien à son
ne Plus l'humidité et la chaleur de
seront élevées, plus la croissance sera
vigoureuse et luxuriante.
culture en sur terre sous verre donne
des des exemplaires robustes et de très belle
A la pe. de l'été, apparaissent de petits fleurons
en grappes as uses, cependant peu impor-
ette plan
feuillage léger et penné, attribuée à l’irritabilité
du protoplasme de ces organes. Un n simple attou-
chement, un courant d'air, une odeur un peu
comptions déjà douze fleurs; le pue, à l'heur
pénétrante provoquent le pliement des en J
chute des pétioles. Bien moins, un nuage, tk:
à cacher subitement le soleil, peut a
phénomène. Un rien éveille sa Eimidité ea
successivement son exemple? était-ce pas un
a mutuel, qui jetait bientôt 'épon.
va dr les rangs :
um l’endort; les acides provoquent aussi
son ritabilité propre. Régulièrement, note
petite personnalité, constamment aux
pen e jour, se recueille la nuit dans in
so l
L’explication parfaite de cette enr |
tale est encore entourée de stèr
donc, charmante et nimable intel voudrs:
tu nous révéler ces secrets ?
O. Lanpois,
NOTES D'OUTRE-MANCHE
Fructification de la « Victoria Regia » aux
ardins Royaux de Kew
Un de nos collègues, collaborateur de &t
organe, nous a SR entretenus
splendide Reine des e n'avons paske
rer RARE aqua FPS
ictoria Regia est cultivée à Kew depuis
de PS ongues années et chaque Si ses splendides
fleurs font l'admiration de tous les visiteur.
L'année 1897
d
genre. Cette espèce originaire d'Amérique 6
prie Et par sa vigueur,
ainsi que par l'ampleur de ses admirables €t
grandioses Feuilles, Conte à lee |
connue qui a mean 2 les feuilles ne |
nouv n question est pourvué
feuilles munies 4e rebord d’une q
mension de 2 à 2"50 de 4
-Ces dimensions sont généralement atteintes É
une période de trois semaines. 4
annuelle. La plante actuellement en +
Kew a été semée le 2 février et bo Fe à
jours, les suivantes tous
Le 27 juillet, donc un
nombre s'est élevé à vingt-six, €
actuelle, nous avons le plaisir d’atteindre le
record de 1895 qui ut de vingt-neuf fleurs durant
la saison.
Il va sans dire que, Si jouissons d’un
autre mois de soleil, ce xeBr br cette année sera
ANGES PÉUIeSs : aux présécengs. 3 considé:
buts en grande partie à = NET de
cette nouv elle espèce, ainsi qu "à l'été exceptionnel
dont nous avons été favorisés.
Le 26 août dernier, les premières graines ont
été trouvées flottantes sur l'eau du bassin. Elles
étaient enveloppées d’un parenchyme qui leur
permet de se maintenir à la surface; ce paren-
chyme étant détaché, la graine devient relative-
ment plus lourde que l’eau et ne surnage plus.
Cette fécondation naturelle se serait effectuée,
graines pannes dans la capsule est énorme et
varie entre t 170.
Une . curiosité de l'espèce en question est
blanc ARRET à Elles
complètement dans la soirée en une splendide
r A. GRIESSEN.
LE JARDIN FRUITIER
PRUNE HATIVE DE BUHL (QUETSCHE)
La Prune hâtive. de Buhl est hautement
appréciée pour ses grandes qualités à Buhl
(Baden-Baden) et dans les environs. Sa maturité
ière quin nzaine d’août. Cette
mur, tombe difficilement et n’a
craindre des vents. On a même laissé pere des
fruits sur l'arbre pendant un temps n après
a maturité ; tout en se ratatinant, ils RE à
un goût très sucré
Les fleurs supportent jusque 3° de froid sans
souffrir; il s’en t q
ne pen hits
fa: L: ‘con som bonne prune se
ait rinipalement comme fruit de table.
oment h
£a
t donc dire qu'elle est très recherchée.
not: à l'origine de cette précieuse variété, il
Ka € que les premiers arbres furent plantés à
Ppenwindeck, il y a une quarantaine d'années;
SAMEDI, 25 SEPTEMBRE 1897
S provenaient de stolons qu'u
versé en arb ori (cul ure
d'un Pru er Re
ainsi cette dernière race
Fig. 139
La multiplication du Prunier hâtif de Buhl
se fait presque exclusivement de dra geons, car
tort
beaucoup de cultivateurs soutienseñt >
ou a
à raison, suivant leur manière de voir — que
+
357
les a ne se portent pas aussi bien
le ceu le r acines. Nous ne voulons pas
nous éte ce sujet, qui nous forcerait à
1e masse de détails générs£ aux a
2
o
7
Let.
Ke} t Je 6]
. — Prune hâtive de Buhl.
cables aux différentes espèces d'arbres fruitiers.
Toujours est-il que les arbres greffés surpassen
généralement les autres en fertilité
E. LEJEUNE.
LA SEMAINE HORTICOLE
LA COMPOSITION CHIMIQUE ET LA NUTRITION
DES CATTLEYA
La question est décidément à l’ordre du jour.
Elle vient de donner lieu, devant la Société royale
d'Horticu dres, à deux intéressantes
communications de M. A. H. Smee, sur lesquelles
nous croyons devoir appeler l'attention de nos
lecteurs.
M. Smee a présenté ses observations sous la
forme de deux lettres adressées à M. Veitch, qui
en a donné communication au comité scientifique
de la R. H. S. Nous allons les résumer.
. Smee, après avoir signalé les différences
bien connues relevées par Muntz et Marcano dans
constate, d'après le professeur Frankland, que
cette composition varie dans des limites très
étroites. La proportion d'acide carbonique paraît
enter avec l'altitude jusqu’à 3300 mètres,
hauteur à laquelle elle atteint son maximum, et
au-delà de laquelle elle diminue.
« Dans le voisinage de nos grandes villes, écrit
M. Smee, l'atmosphère est viciée par les produits
de la combustion du charbon, sous la forme
ESPRRERSRS + 1£, = Peer Lx
d'a cides sulf
ndant les brouillards une
boue grasse qui se dépose sur le vitrage
des serres, et, lorsqu'elle tombe sur les feuilles des
plantes, fait obstacle au fonctionnement de l’os-
ose et de l’exosmose qui sont si nécessaires à
leur activité vitale.
fai moi-même observé que la quantité d’am-
moniaque contenue dans l'atmosphère variait
quand la tension électrique
était faible ou nulle que j'en ai trouvé le plus.
J'ai observé i i
oxydable présente dans l’atmosphère était indé-
pendante de la quantité d'ammoniaque présente.
« Il me paraît vraisemblable que le rapport de
l’'ammoniaque à l'acide carbonique exerce une
grande influence sur la végétation des Orchidées
épiphytes. Là est la cause probable de ce fait que
beaucoup d'Orchidées — telles que l'Oncidium
varicosum d’une part, et les Phalaenopsis de
l’autre — ne peuvent pas être conservées bien
portantes pendant un certain temps dans ce pays.
« L'analyse des pseudobulbes vieux et jaunes
révèle que les vieux bulbes contiennent moins de
matières minérales que les jeunes. Il est vraisem-
__ blable que ces plantes ont beaucoup de difficulté
à se procurer les sels terreux, et sont, par suite,
es d'emprunter aux vieux bulbes une partie
de leurs éléments terreux. Nous savons que quand
on laisse les fleurs séjourner sur les Hier us-
qu’à ce qu’elles se fanent, le pseudobulbe se ride et
La plante s'épuise ; plus la variété est bonne, plus
la constitution de la plante est délicate, et plus
siae et de Laelia purpurata de ma collection.
L'analyse des fleurs fraîches de Cattleya donna
comme résultat :
sde ce 84,27
Substance végétale 13,72
Cendre soluble. . 1,18
Cendre insoluble 0,83
100,C0
Fleur Fleur Cendres de
fraich séché la fleur
AR ue. 4,27 — —
Matières organiques. 13,72 87,21 —
Acide phosphorique. 0,058 0,39 3,10
Pôtasse: 5 0,634 3»19 25,00
Chats. . 0,348 1,84 14,40
Magnésiés ‘5%, 0,120 0,60 4,71
Acide sulfurique . . . 0,034 0,17 1,35
DIRE te ns 0,104 0,57 4,50
Acide carbonique, fer,
soude et alumine. . 0,702 6,08 46,94
100,00 | 100,00 | 100,00
L’acide carbonique
présent dans les cendres
était primitivement e
fleur à l’état
a magnésie.
« Je ne me rends pas compte, jusqu’à présent,
de la façon dont les espèces épiphytes, dans leurs
stations naturelles, se procurent les sels alcalins
et terreux, surtout la silice, qui n’est pas facile-
ment soluble, et qui n’existe à l’état soluble dans
aucun sol én quantité un peu forte.
i l’on compare l'analyse des fleurs à la
composition des pseudobulbes vieux et jeunes, il
est évident que la fl
<.,..01
nouveau ces éléments minéraux? Car il va de
soi que si elles n’ont pas un moyen de s’en pro-
curer une nouvelle provision, elles devront tou-
jours tirer ces substances de leurs vieux pseudo-
bulbes, et le résultat sera une végétation appau-
vrie, de plus en plus petite, des fleurs moins
belles, et finalement la mort.
« J'ai donc pensé qu’il serait intéressant d’ex-
périmenter sur une variété de C. Trianae, plante
vieille et épuisée. J'ai nourri cette plante une fois
5 :
potasse, du nitrate d'ammoniaque, du phosphate
te de magnésie,
dans la proportion de 14 grammes de nitrate de
potasse, 14 grammes de nitrate d'ammoniaque et
une faible quantité des autres sels. Le résultat a
été une végétation plus vigoureuse, une floraison
plus abondante et mieux colorée, En 1895, je fis
l'essai sur plusieurs plantes, et je fus si satisfait
du résultat, qu'en 1896 j’ajoutai du nitrate de
(1) L’once vaut 28 grammes.
——
potasse et du nitrate d’ammoniaque,
semaine de l'été, aux bassins à eau
petites quantités, en plus
niaque et de potasse. J'espère être à même d’an-
noncer plus tard que ces essais auront donné de
bons résultats. »
*
* _*
s es de leya
(labiata vrai, d’une part, labiata Mendeli et
labiata Mossiae d'autre part) :
M. Ogston men ce
Eau -— — -. —. 84,27 91,8
Acide phosphorique 0,058 0,0396
FOIRE. ne. Des 0,034 0,315
Chaux. FÉPÉTENS ea 0,348 0,160
Magnésie; . . ; 0,120 0,080
Acide sulfurique +. 0,034 0,017
he 0,164 0,031
L4
réci
sément négligeables, puisque dans plusieurs cas,
Il est bien loin de notre pensée de vouloir dé-
de la chimié
,
thèses et des généralisations hâtives.
a
(1) M. Roman emploie 15 décigrammes de me 1
potasse, 6 de chacun des nitrates d’ammoniaqué
chaux, et 3 de nitrate de magnésie, le tout au litre.
,
De reel +
————
tement infaillible. Pendant leurs débats et leurs
utes, le patient ne pouvait que balbutier la
même € phrase : « De grâce, Messieurs, mettez-vous
d'accord !
(A suivre.)
LES ORCHIDÉES CHEZ ELLES
- Nous pen selon le désir qu nous a été
expri rim rie d’étud
sur la de ES Orchidées pes gens stations
naturelle
Le ici . notes de voyage qui émanent de
M. Jean Van Volxem, l'amateur-explorateur bien
connu des Belges qui sont au courant de |’ histoire
©
um
années. Nous
Chronicle, où elles furent publiées il y a long-
temps déjà; mais leur valeur n’en est en rien
diminuée :
« Je parle d'expérience en disant que dans
les Andes Pa la Nouvelle-Grenade et du Pérou, je
n'ai jamais vu d’Orchidées croissant dans l' dos:
rité qui règne au cœur des forêts vierges. On les
rencontre dans les clairières des forêts ou sur les
branches supérieures des arbres, où elles jouissent
u le
mple, t
feuillage some et maigre, en est toujours
couvert.
Même les Orchidées à bulbes fusiformes,
tales en décomposition _ recouvre É sol humide
l'eau condensée qui
hers, on les trouve presque
toujours à une certaine distance du sommet, où
elles pren la rosée an en Éctéare au-
dessus d’e elles
és conditions que dans l’Amérique du Sud.
À se le Vanda spatulata croît pr re
au Sommet de taillis très maigres; les Sacco-
de Renanthera, en floraison luxuriante, sur un
Massif de l’une des pelouses, très loi
Ombrage, Ils étaient he pese: sur
des tuteurs a t comme PR ferait
Pour un massif de Élésmute
gro ne, hâtives et tardiv
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F. Lequet, E. Lejeune, x. Duchône, # Vanderkindere, A. Wesmael, ete
Properérame : LUCIEN LINDEN
SOMMAIRE DU NUMÉRO 38 :
Pages
hronique FE. 363
. dà forêts sur “à ce 3 365
Les vieilles gs FE PPS rene 366
Les j Jardins de Mons 366
Le Journal des Orc hid > La composition chimique
et la nutrition se Cat tleya 368
Les Catasetum et leur tué . 309
Notre 2 00 orchidophile + 370
Les Orchidées à Blaesveld, — Correspondance * “Sy
ares de es — Se RES LT
: Fi 372
Oraison d’un in ice “ii » 372
Boite du Jou Es re à 472
Fig. 147. tes LE var. Kneiff ou Spiraea
Aruncus Kne RCE
3 142. Vue Fe les Lies de Monte ét 56
143. Catasetum Lindeni, mirabile et imperiale . 369
rem
—Sann, IMPRIMER Euc. VANDER HAEGHEN.
inden, de Lansberge, me a pe de Moran, G. Joris, E. on
A. de
2 OCTOBRE
1897.
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Samedi, 2 Octobre 1897.
CHRONIQUE
Deux ‘excellents Salvia pour la pleine
—.Ce sont le S. splendens var. Ingénieur
des
la base de la tige qui atteint trait de 60
tubuleuse, assez large et d'aspect fort joli à cause
de la découpure de ses bords qui forment deux
lvres, dont l’inférieure est divisée en trois lobes.
La Sauge éclatante se sème en Dre en
* pépinière sur couche, en pots ou en terr
plantes en pots et en leur donnant des rempo-
lages successifs.
Le Salvia patens ou Sauge à larges fleurs,
originaire du Mexique {le S. splendens nous est
venu du Brés sil) a également des fleurs en épis
terminaux, réunis en groupes ou verticillés ; leur
calice est velu; la corolle à large gorge a la
l
espèce qu'on peut cultiver à peu
Mêmes conditions que le S. splendens. Les ra-
cines du S. patens sont charnues et peuvent être
Conservées en stratification, en terre franche et
à l'abri de la gelée.
L'emploi simultané de ces deux Sauges, l’une,
avec ses fleurs rouge éclatant, l’autre, bleu in-
tense, peut donner naissance à de fort jolis effets.
roseraie. — Nous avons été sur-
pris, le ke: Septembre, de la vigueur des rosiers
de la ee renommée de M. Florent Pauwels,
Urne-Anvers, ainsi que de la belle floraison
Certaines y variétés, par exemple, les William
än Richardson, _. er. Céline Fo-
'estier, Madame Hos e, La France, D' Grill,
son Soupert et Notting et qui étaient
. rs chez M. Pauwels, au moment de
SAMEDI, 2 OCTOBRE 1897
notre visite, les plus belles étaient, à notre avis,
Mre Ÿean André, ANA Riders Violet Queen
et André Sibour
Fleurs jaunes s ‘épanouissant en plein air
à l’automne. En voici quelques. pre qui
s’épanouissent à la même époque : Rudbeckia
Newmanni et laciniata fl. pl. Gold iball, Paper
nudicaule, Aquilegia chrysantha, Helia
multiflorus maximus, Anthemis Kelwa ay. “He
lenium “pumilun, Coreopsis grandiflora, auri-
culata, €
Une garniture de table en fleurs rouges.
— Au banquet offert, à l’occasion de l'exposition
automnale de Ham bourg, aux membres du jury,
la table d’honneur, longue d'une vingtaine de
mètres,
alternativement, se trouvaient des corbeilles de
fleurs et des vases à très long col. Les unes et les
autres étaient garnies exclusivement de fleurs
rouges et de feuillages cuivre rouge de Berberis
et de Crotons. L'effet obtenu, surtout à la lumière
électrique, était féerique. Il va de soi que dans
cet ordre d'idées, on pourrait obtenir d’autres
jolis effets, avec des fleurs jaunes notamment.
tons. — Le cahier d'août du Fournal
de la Société Nationale d'H pe e France
commence la publication, sous la ature de
M. Jules Rudolph, d'une étudé Dominic: horticole
sur Les Crotons et leur culture, dont la pps
est très intéressante et très instructive. Nous
reproduisons ci-après les listes de variétés des
recommande l’auteur et qui seront consultées
avec fruit par nos lecteurs.
Liste de Crotons remarquables par la beauté et l'ampleur
du feuillage :
Andrea magnoliaefoliu
ee A islcsse de Roth- Madame Fhéien Linden.
Mad . Couannier.
Baron Nathaniel de Roth- Te rs Fr
rss ontanense.
re Franck Seillière. musa
Empereur Alexandre III. Fhoibphots:
Liste de Crotons à feuilles étroites ou bizarres :
Drouetii Queen Victoria.
ohannis pirale.
illustre. Van Oorstedii
interruptum elegans rrenii.
Bau: esmanii.
Massangeanum. Youngii.
Liste de Crotons faciles à cultiver :
Andreanum. ; Madame A. BI
Baronne James de Roth- see Albert Truffaut,
schild. Monsieur Chom
Baron Franck Seillière. Fraser Eugène Chantier.
Carrierei. es ci vane
Disraeli.
Empereur Alexandre III. Thompsonti.
L’Aruncus sylvester var. Kneiffi ou Spi-
raea Kneiffi (voir fig. 141, page 364);
estune nouveauté de cette année. D’après M.C
(Allemagne), qui a bien voulu nous envoyer
gravure ci-contre, elle forme bo plantes orne-
mentales de tout premier € choi
TR ee
produisent des 150 d'u
grande beauté, ous aussi bien en és
sur les pelouses que pour la formation de par-
erres. Pe lantes sont d’un aussi
décoratif et aussi distingué que l’Aruncus syl-
vester Kneë
+
tant prrne
363
Il se contente de tout terrain, supporte les
grandes chaleurs et est d'une rusticité parfaite.
a culture en pot paraît également très recom-
mandable.
Ses grandes inflorescences blanches — contras-
avec les massifs d’arbustes
à fon — et son feuillage d'une gracieuse
Ferre nous procurent de plus des éléments de
tout premier choix pour l’art du fleuriste,
c une quarantaine de fleurs
agréablement parfumées, larges de 2 1/2 centi-
mètres, à cinq lobes lancéolés, d’un beau lilas
bleu sql té les Pi jaune d’or.
’u ne floraison faciles
pu Seaforhamum a sa place marquée
ns s serres
lui suffit, mais c'est pair f en serre chaude que
la floraison mr son i be
comme on a pu le à Ke, dans la fropical
Nymphaea HAE, où où ses belles grappes bleues
pendaient du toit et produisaient une décoration
unique.
Hypericum Moserianum tricolor, — Le
type est universellement estimé à cause de
TS d’or
l'épluchage des fleurs du safran cause des phéno-
mènes d’enflure ou de bouffssure chez les
femmes et jo enfants.
Influence des forêts sur le — Des
ons faites pen années car
x eue np des forêts res canton de Bern
essort, lisons-nous dans une publication di ñ
a vingt ans:
2° Qu e l'humidité moyenne ge sr _ les
forêts est, suivant le vent, de 6H: €:
grande qu'en rase pat pri
2° Que la température moyenne de l'air iléinis
1pagne ;
ature des arbres est plus
teur d'un ie que dans la.
couronne de l'ar arbre;
4° Que la température moyenne du sol de la
dm: est considérablement plus basse que celle
ps;
S Que la hauteur de la pluie et de la neige
était en rase campagne plus considérable que.
dans la forêt; et enfin,
6° Que dans la forêt une quantité bien plus
considérable de la pluie s'infiltrait dans le sol
qu’en rase campagne.
364
Le Tacsonia insignis est, de toutes les
e gorge boisée
sur le versant oriental des Cordillères entre la Paz
“
envoya des graines à M. R.
Anderson, jardinier de Sowerby House, à Hall.
MM. Backho ouse et fils, horticulteurs à York, le
mirent en vente pour la première fois en 1874.
Ses feuilles sont amples, ovales-lancéolées,
orze ; elles mesurent jusqu’à
15 centimètres de diamètre; elles sont suspendues
chacune à un pédoncule pubescent de 15 à 17 cen-
timètres ; les bractées sont libres et fimbriées: le
tube, renflé à la base, mesure environ 4 centi-
LA SEMAINE HORTICOEE
qualificatif, comme nous avons pu en juger dans
les pépinières de MM. P. J. Looymans & Zonen,
à corse sch (Hollande). Nous avons vu là aussi,
en de fort beaux sujets, l'A. N. fol. aureo-margi-
su à feuilles marginées de jaune et faisant un
effet décoratif qui sera très apprécié par les
amateurs de belles plantations.
Du persil frais tout l’hiver. — On plante
quelques vigoureuses racines de persil dans un
pot rempli de sable; on l’arrose modérément ;
on le place dans un endroit bien éclairé, mais
pas trop chaud. Les racines poussent tout l' hiver
et l’on a, pendant toute cette saison, du persil
frais.
CHE des Pelargonium zonale à fleurs
oubles. — D'après M. Jean Sisley, de Lyon,
les premiers Pelargonium à fleurs doubles se
montrèrent spontanément dans les jardins de
Clermont, en Auvergne, et furent remarqués vers
1861 par ‘Henri Lecoq. Deux variétés datent de
[er
Fig. 141. — Aruncus sylvester var. Kneifñ ou Spiraea Aruncus Kneiffi (voir p. 363).
D
mètres et il est légèrement ferrugineux. Les
sépales, deux fois plus longs que le tube, et munis
vers leurs extrémités d’une corne singulièrement
allongée, sont de couleur rose violacé ; les pétales,
un peu plus courts, sont d’un rose plus vif et plus
pur. Mais le coloris des fleurs est fort changeant
et il passe vite au rouge. La couronne est consti-
tuée par un rang de filaments courts, minces,
bleus et blancs. a gynostème dépasse le tube de
4 à 12 centimètr
Le Tache : ps, est de serre tempérée,
(N à bag fraxinifolium)
Érable à à feuilles de frêne
Negundo
ou Érable négondo ou
en existe, entr'autres, deux très jolies variétés,
FA. N. fol. albo variegatis et l'A. N. fol. albo
_ var. robustum à fleurs blanches et formant de
_Jolis arbres ; la sous-variété robustum mérite ce
cette “pe Triomphe de Gergovia et Martial
Champfiour
Plantes de pleine terre à fleurs nocturnes.
beaux, ses acteurs et sa
0 ent vers sé heu soir, la
Ficoïde à Eté nocturn es (Mesembryanthemum
noctiflorum), la Silène nocturne, le Glaïeul triste,
trouvons
sacongénère à longues
eurs (M. + s’épanouissant, comme elle,
à la chute our.
Le re à rer a Fe D care Lopouiore
Cav.), une plante annuel originaire du Chili,
est aussi au nombre des bte à Se noc-
Jardins,
Nat rs Falapa) e a)et
pm
se
turnes, parmi lesquelles on peut ran
Iques Onagres aux FE Jaunes,
ongues fleur:
tiges roides, toutes d’origine améri
ls
di
rrions y ajouter la Julienne triste
tristis) d’ sos et Fi Itali ie, dont les
Iris Leichtlini. — The Garden du 18
tembre dernier RITES une jolie planche de cette
deux apports de fleurs coupées de la royale
famille des Iridées, renfermaient des fleurs aux
Eee
È
” £
ÿ
Rire,
2
5 MM. Whe
décrit dans les Acta Hort. Petrop, 1884. Il a été
introduit dans les cultures, en 18 9 dans une
collection d'espèces inconnues envoyée à Baden-
Baden, chez S. Exc. le lieutenant-général N, de
Korolkow. C’est, dit M. Max ichtli
plante étonnante, dont les fleurs ont la coloration
inusitée de l’arc-en-ciel, bleu, blanc, rose etun
brun tout spécial. Cette espèce rhizomateuse est
parfaitement vigoureuse, demande un sol mat-
neux dans un endroit sec
La production PE a dans le sud du
Limbourg hollandai oici, d’après le
Maandblad (Feuille mensuelle) de la Société
d horticulture du Duc 1
mettront de juger de l'importance du commerc
des fruits dans une M de cette province.
La commune d’Eysden ses environs 4
expédié, en 1896, en Angleterre, 292,170 kilogr.
de cerises; 34 940 kilogr. de prunes et 71,900
kilogr. den Ilemagne, re PE su
de poires ; Fe 050 kilogr. de p
ces chiffres ne “a compris sé Tes oo Fs
plus de 300 kilo
Les communes de Beek et de Bunde et environs,
ont expédié, cette même année, en Angleterre
en Allemagne, 30,250 kilogr. de pipes ee
Allemagne, 1,374,380 kilogr. de poi
La ville de Maestricht et les RÉSEE avoisi-
G
Aix-la- Chapelle, 3,690,215 kilogr. de fruits, paf
le chemin de fer de Liége- -Maestricht, vers Liége,
1,118,600 kilogr., et par bateau à vapeur, Pa!
canal de Liége, vers Liége, kilogr-
Dans ces chiffres sont compris également ré
des envois de pommes de terre.
Le Columnea aurantiaca, dont nous T4
parlé dans notre numéro du 3 re (p- ps
mérite d’être signalé pour la beauté de ses à Es
globuleux, d’un blanc de neige, entouré du x
coloré, ee op longtemps encore apf
chute des
EE TE
;
|
l
à
4
—
és =
qu'un
Quand l’air
…_ volonti tiers des h ,
“Lier heures. C’est le
nn ———
Exposition n de Hambourg. M. Fritz
pe directeur- haute de l'Institut pomo-
ue de Reutlin ngen a fait, dans la Salle des
nt nombreux a applaudi le savant
er qui s’est fait remarquer par son
exposé clair, simple et extra-lucide.
Au rer septembre, l'exploit donnait, nous
assure-t-on, un bénéfice net de 300,000 marcs!
ca moitié # cette somme servira à la construc-
n d'un local permanent pour les expositions
Dbartidulture, l’autre moitié sera versée dan
la caisse des pauvres de la ville de Hambourg.
an
Le Comité de l’ Exposition a fourni, pour l’Ex-
position de fruits, 50,000 assiettes carton !
Beaucoup de sociétés et de particuliers veine
leur propre matériel.
L'INFLUENCE DES FORÉTS SUR LA SANTÉ
Sous le titre d'Aérothérapie, M. Henri de
Parville, un vulgarisateur de talent, a publié un
forme agréable, des notions utiles au
vue de l'influence que les forêts et même les parcs
peuvent exercer sur nté.
Il est entendu depuis longtemps que l’air des
forêts et des bois est part pour tout le
monde. Vous êtes faible n convalescence :
« Allez au bois. » Vous
tismes ou de douleurs névralgiques :
forêt. » Bref, le bois est une panacée. C
teurs des grands s de chênes, de bouleaux,
de hètres, tout comme on les expédie quelque-
fois, sans réfléchir assez, dans l'atmosphère ma-
rine et humide du littoral. A-t-on raison de faire
une si ne Ee. aux bois et aux
forêts ? Oui et
ffe
is, parce que le sol jonché de feuilles mortes ou
uvert d’une végétation active est un grand
guère, « C’est un four, dit-on souvent avec raison,
taillis de bois. » A l’approche des orages,
est humide, le bois devient intolé-
fable; les insectes s’en mêlent, vous piquent et
—_ Poursuivent ; il faut quitter la place.
b Convient d'abandonner le bois lorsqu'il a plu
MC UUe que le ciel est gris et que le temps est
. C’est séduisant et l’on y resterait
moment de se
de la forêt. Elle est même devenue dange-
SAMEDI, 2 OCTOBRE 1897
365
reuse pour certaines personnes. L air est saturé
général que chaque feuille d’un arbre évapore
par heure son pe poids d’eau. L' atmosphère
voisine est saturée de vapeur. On dirait, quand
on se met à l'abri sous un gros arbre bien feuillu,
que l’on pénètre dans une cabine de bains ou de
douches qui n’a pas été aérée depuis longtemps.
eu à peu, on se sent envahi par un froid humide,
et certaines personnes sont prises de frissons,
même en plein été. C’est que la vapeur d’eau est
un puissant absorbant & calorique, un réfri-
; de sortir de Paris et de pénétrer
matisants, les arthritiques y gagnent vite des
rhumes de cerveau, des lumbagos, des douleurs
névralgiques. Certains sujets ne peuvent même
vivre en été dans le voisinage de grands arbres
sans pt en quelques heures un cor
plus ou moins
peu ess et t l'ex rience leur dira _
qu’
averse orageuse et qu'ils ont traversé une avenue
de grands arbres. Comment er AReee à ces
arthritiques le voisinage des
Queue temps après le Fr a soleil, à la
me, le bois est à éviter absolument. Que d'en-
OBS font les arbres feuillus ! Même à 500 mètres
de distance d’un grand bois, l'atmosphère reste
encore humide. Et l’humidité est l’ennemie de
beaucoup de débiles. C’est pourquoi il ne faut
pas en généralisant beaucoup Fe ain$i qu’
rmer que la
à MES aux malades.
Que de fois rencontre-t-on des mères de famille,
des nourrices avec leur bébé malingre et souffre-
teux recherchant les endroits les plus touffus,
ceux où ne filtre j jamais un rayon bienfaisant de
ex
n
[e
og
È
5
ve
E
re
nm ©
[er]
en
= ®
©
Le]
ps
@
l’enfant s’ébattre sur le gazon, sur l’herbe froide,
loin de la lumière, jusqu'à à la fin du jour. « Nous
n’aimons pas le soleil, et l’on est si bien à l'ombre!»
dit-on toujours. Trop de soleil est nuisible; mais
trop d d'hurnidité conduit ya aux rhuma-
tismes. Que de préjugés, et comme on a de la
peine à faire saisir les choses les plus simples !
méter
Re
le bois est bon certains jours, à certaines
ilest malsain, au contraire, après la pluie, le soir
rieurs au bois de niveau; les forêts
ou qui ont subi des coupes récentes, laissent cir-
culer l'air en quantité, etc. Il faut tenir compte
de toutes ces conditions et notamment de l'expo-
sition et de la nature géologique du sol : sable,
glaise, calcaire, etc. Mais, malgré tout, nous
n'admettrons jamais qu'il faille conseiller à tout
le monde l'air des bois et des forêts,
8
5
ru tion trop voisine des grands
arbres. L’humidité froide est toujours à redouter
et il importe de se souvenir que les grands arbres
a sont des fabricants permanents d'humi-
E t la mer ? La mode a voulu que tout le monde
allât à la mer. C'était, s- cprvrt ps “a pour les
gens de la banlieue e se e pas mourir
sans avoir vu la mer; ensuite, Fr. A s'est plus
contenté des six rad ve trains de plaisir; on a
exigé la semaine; puis le mois. Tout bon citadin
va à la mer. Enfin, les médecins aidant, on a en-
voyé tout le monde peupler les plages sous pré-
texte de santé. Est-ce si bien raisonné ? Il en est
ourtant ici comme pour les bois. Oui, la mer
fait beaucoup de bien; mais elle peut faire beau-
coup de mal. Et l'on n'y songe guère. Il est en-
tendu que l'air de la m le père
n fils. Et l’on va le respirer. Cependant, l’at-
mosphère marine avec ses grands vents est
souvent un excitant brutal qui ne convient nul-
lement à tout le monde. L'air est ozonisé, le sel
en suspension est bon pour les voies digestives et
même, quelquefois, respiratoires; mais, sur la
plupart des plages de la Manche et de l'Atlan-
tique, l'atmosphère est chargée d'humidité, et
midité aut encore une fois rien pour
œ
L
Et la plaine? Ah! la plaine! la mode ne s
est pas mêlée; il n’y a que les ges très san qui
vont à la plaine... et comme ils ont raison! Par
en il faut entendre les Extrén étés de
à 150 mètres d'altitude, semés de bouquets
hot et de chênes, d’érables et me arr tout
ornés de grandes cultures, blés, avoines, colza ;
les plateaux où les arbres sont 74 came à où le
vent fouette le visage d’un bon air frais et sans
cesse renouvelé. Là, l'air est vraiment pur,chargé
voit
sommeil Reg On n’a jamais dit assez de
bien de la plain
Reste la montagne. Elle était jadis réservée à
quelques privilégiés. Maintenant, avec le déve-
loppement intensif des chemins de er, elle fait
concurrence à la mer; cependant, elle a des dé-
2 ue personnes trouvent la or
et monotone. « Ces massifs imm
qui ais le ciel, m'étreignent et m'étouffent,
ri ses le spleen dans la e tin-
des clochettes des troupea ets.
es: F0 » Celles là seront toujours réfractaires
à la en Il faut les er à la mer,
sinon à | a plaine, sous peine de voir leurs affec-
ions s’aggraver. Il est indispensable de soigner
le moral tout comme le physique
On relate cependant des effets remarquables
d'u un séjour à la montagne. L'action bienfaisante
de l'air d'altitude est loin d’être aussi rapide
qu'avec l'air marin; mais si elle est plus lente
à venir, elle est aussi plus durable, L'air des
366
sommets est essentiellement calmant, provoque
le sommeil (i e
un rôle capital sur l'organisme et retentit sur
toutes les fonctions. C’est la dépression baromé-
e poussières. Dès
1,000 mètres d’altitude, il existe très peu de
germes dans l'air.
roses, teintes bleutées, émeraudes pointillant les
mets, ces
vapeurs blanches qui montent et descendent le
long d
fie et change constamment
comme dans un gigantesque kaléidoscope. C’est
u. Ne redoutez même pas un séjour sur les
hauts plateaux, sur les cimes àbritées du vent
u
provision pour vivre le reste de l’année à
près au milieu de l'air infecté des grandes villes.
ENRI DE PARVILLE,
[e]
[æ
LES VIEILLES PLANTES
de mérit
.… Le Beaufortia purpurea est une Myrtacée de
la Nouvelle-Hollande avec des fleurs d’un rouge
ralement couvert de fleurs et de boutons. Le
de fond très légère.
floribunda (Ch. Fischeri Hort.)
-est une ravissante Gentianée du Cap, avec des
s très abondantes; le Ch. exifera de
origine à des fleurs plus foncées que
l’une et l’autre, des
_ Le Chironia
LA SEMAINE HORTICOLE
grossier, de trois parties de terre de bruyère et
une de terre franche, additionné d’une assez
(Dict. Nicholson.)
Le Melaleuca thymifolia Smith (M. gnidiae-
folia Vent., M La An . parvifiora
Otto) est une Myrtacée australienne connue
depuis 1792, dont les fleurs pourpres sont réunies
en épis pauciflores. L’exemplaire présenté n’était
pas suffisamment fleuri; en son complet épanouis-
sement, il nous paraît devoir être charmant.
Les Melaleuca, nous apprend Nicholson, se
plaisent dans un compost de terre de bruyère et
de terre franche siliceuse. Multiplication en mai,
par boutures d'environ 8 centimètres de long,
fermes à la base et que l’on plante dans le com-
post ci-dessus. Il faut pincer fréquemment les
extrémités des jeunes pieds pour les faire
ramifier.
Le Nierembergia gracilis Hook., moins rare
évidemment que les espèces précédentes, est une
Solanée du plus gracieux effet, surtout lorsque,
cultivé en un exemplaire de o"75 de haut et de
ment pour la culture en pots ou en suspensions :
?
on peut aussi en garnir les massifs pendant la
M. Guill. De Saegher, horticulteur, à Gand,
a présenté, à ce même meeting, un Volkameria
Japonica, plus généralement connu sous le nom
de Clerodendron fragrans H
naire de la Chine;
disposées en corymbes terminaux, compacts,
hémisphériques; les feuilles, presque cordiformes,
sont dentées en scie, pubescentes ; c’est une
espèce de serre froide qui fut décrite, en 1834,
dans le Bofanical Magazine. CH. DE B.
LES JARDINS DE MONTSERRAT
Ceux qui aiment le beau dans la nature — et
ceux-là sont heureusement nombreux encore —
trouveront peut-être quelque roideur
d'artifice dans la superbe et sévère composition
des Jardins de Montserrat. Mais il ne faut pas
qu'ils oublient que si le paysage peut subsister
par ses éléments propres, la coupe du terrain et
ses ondulations, ses plantations et leur oupe-
ment, ses pelouses et ses eaux, il lui faut aussi,
pour qu’il réveille les sentiments de l’âme, un
site spécial, un milieu qui fasse ressortir la valeur
de ces conditions multiples, quelque voisinage
eureux, une colline charmante, un lac étendu,
la mer ou le ciel.
ou trop
ces lignes (voir fig. 142, e
est prise du côté sud du Palacio au bas d’une
pelouse. En i
‘ crocarpa,
u
Sud, est des plus favorable
les flancs de la Serra et dont les eaux condu de
par à
vastes territoires. ;
de fougères. Le sous-bois se compose sun À
d’Arbutus, de Viburnum tinus, à à 4
houx, de chèvrefeuilles et
Partout la vue s'étend par delà |
Varzea jusque sur la mer. L i F
bois de hêtres. A gauche,
remarque un Thuya Lobbi, peut-être le plus
eau -de l'Europe : il a quatre-vingts pieds de
haut. Derrière cet arbre, on voit le sombre
feuillage d’un Eugenia latifolia ayant dix mètres
€ haut, et un Metrosideros robusta non moins
grand.
En face, se trouve un groupe d'Araucaria
gigantesques et d’une admirable symétrie; plus
A
haut, un Cedrus deodora, extrêmement gracieux,
L
eaux. À droite se dresse un grand Cupressus ma
c le feuillage d'un
colossal Eucalypius viminifolia et les fleurs
variées des Rhododendrons.
u côté de l’ouest, des Pinus insignis et des
Eucalyptus forment le fond. Vers le nord-est,
l'œil suit librement les méandres de la Var
jusqu’à la balustrade qui orne la terrasse condui-
sant au Palacio :
Ici, les Palmiers et les Cycadées croissent
mélés aux produits de la flore mexicaine; les
les Ipomea, les Bougainvillia couvrent des mu
railles entières et les Taxonia dépassent de leurs
tiges énormes des arbres élevés. Pour nousservi
de l'expression de M.C. A. M. Carmichael, àqui
nous empruntons la plupart des détails qui pré
cèdent, la vallée qui s'étend entre le Palaco
et les bois épais des flancs de la Serra peut tre
appelée une grande serre en plein air, « a Vast
open-air greenhouse. »
C'est que la végétation du Portugal est com
parable par sa rapidité à celle des tropiques. Le
pays ne produit peut-être pas tout ce qu'il pour
, ñ rtain qu'avec les
éléments fort simples dont le peuple dispose, ik 4
e : ;
ur. Le climat du Port
des végétaux; toutefois à Palaci
cli »
des canaux artificiels s’en vont arroser
k
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(voir p. 366).
LA SEMAINE HORTICOLE
LA COMPOSITION CHIMIQUE ET LA NUTRITION
DES CATTLEYA
(Suite, voir page 358)
Passons à la seconde note de M. A. H. Smee,
datée du 7 juillet.
. Smee entre d’abord dans quelques considé-
rations relatives à la composition chimique de la
chlorophylle, et que nous me de côté pour
le moment, à cause ri leur caractère un peu trop
théorique à notre poi vue momentané, un
peu trop R cnetque aussi. Voici quelques
passages de son étude qui se rapportent plus
directement au sujet qui nous intéresse :
« Les Orchidées absorbent par leurs feuilles de
l'acide carbonique, de l’ammoniaque à l’état libre
et de l’eau sous forme de vapeur, mais je crois
ie les sels alcalins et terreux sont absorbés par
leurs racines.
«J'aic nstaté que si l’on fait une infusion de
gazon phares 4 prairie, en le pilant dans
quinze fois son poids d’eau, que l’on filtre le
liquide, qu’on l’examine comme dans une analyse
d'eau, et que l’on compare une jHpon de la
même quantité de gazon ayant subi récemment
tion d'eaux d’égout, on trouve les
Maliéte suivants :
Gazon grrr = 100
ordinaire une irrigation
Azote et sels ammoniacaux 2,8 8,4
Matières organiques 0,7 1,4
Ammoniaque albuminoïde. 5,0 12,6
0,1 22,6
e qui prouvait que
été absorbés et
convertis en tissus dans les mins
« Il me paraît probable que la période où la
plante a presque terminé sa croissance est celle
où les racines absorbent les sels minéraux, et où
eux équivalents de chlorophylle L8ré laqu elle
M. Smee ad adopte la formule C°H°AzO4) s’assimi-
lent un équivalent de carbonate de chaux, et
oduisent, par une tra transformation qui ne m'’ap-
paraît pas tout à fait D à du nitrate de
réserve dans le
= arbres sur lesquels elles poussent et les absorbent
Se Le Sr rh de Hornberger ont montré
Si l'impulsion imprimée à la végétation des
“re éclaireit est due à l’action de la
lumière sur le sol, activant la décomposition de
l’humus, plutôt qu’à l’action directe de la lumière
sur le feuillage des arbres, le bois de ces arbres
doit être plus riche en éléments minéraux et en
azote que celui des arbres qui n’ont pas été
éclaircis. C’est un fait bien connu que les couches
externes du bois sont plus riches en matières
minérales que les couches internes. Hornberger a
13 ans reçu plus de clarté, avantage que n'av
pas l’autre (B). Voici les résultats obtenus pour
l'analyse du bois sec :
Isëh s
2 a
2 ||. E 1.8
LA k = ka | v'E | © ag
dut # | 2 [SNS Res
£ A D 9 SR
a] O a TÉ << — SOUS réserves que nous expliquerons
dans un prochain article.
(4 suivre.)
SAMEDI, 3 shall OBRE 1897
inconnue il y a quelques années, ces plantes ne
figurant guère que dans les collections d’un petit
nombre d'amateurs, ceux qui aimaient
mélanger aux splendeurs des Cattleya, des Vanda,
des croiene ce au ‘on appelait des curiosités
botaniques. Catasetum connus avant
C. En ceruihé Énietst bien et purement des
curiosités : : curiosités ET par les difié-
rences de sexe et l'appareil mécanique si parfait
qui projette les te curiosités par la forme
et le coloris, depuis le petit et bizarre C. Scurra
jusqu'aux espèces sombres, barbelées, hérissées,
comme oiseaux de cont s : fantastiques.
C: er Am C. saccatum (s’ il était connu
C. Gnomus, C. barbatum, C. galeritum,
C. sanguine, C. tapiriceps..
so , le grand public orchidophile ne
D
=
oœ
369
mois de septembre, la floraison des Catasetum
se préparait, et s’annonçait comme absolument
merveilleuse. Pour qui connaît la splendide série
d espèces et d'hybrides naturels qui s'est révélée
de établissement, le coup-d'œil qu'offrira la
serre spéciale, qua toutes ces seront
épanouies, sera l’une des plus grandes attractions
que lon crew tee à
dans l’horticultu
Mais ce n'est mn seulement la beauté des fleurs
de ces Catasetum, c'est aussi la vigueur et la
NE LÉ santé des plantes que je recommanderais
à l'attention.
La plupart de ces Catasetum, tous les célèbres
C. A: C. Lindeni, C. Aliciae, C. impe-
riale, C. NP C. mirabile, terminent actuel-
l'époque actuelle
LES CATASETUM ET LEUR CULTURE
Les Catasetum, ces plantes si remarquables,
Si splendides, au moins en ce qui concerne un
ét nombre de leurs représentants d’introduc-
récente, si curieuses dans tous les ca s,
figurent en bon rang parmi les Orchidées consi-
Run Comme difficiles, ou même impossibles à
ak les Orchidées qui « dégénèrent » dans
Cultures. P u
ur
Par leur nom — que la plupart du temps
ne sait pas les cultiver.
TE on des Catasetum ne présente aucune
té particulière; mais elle était à peu près
Fig. 143. — Catasetum Lindeni, mirabile et imperiale.
connaissait les Catasetum que de loin, et ne
s’occupait guère de leur cultu
L'apparition du C. ra fut une révé-
lation ; grâce à quelques peoductions successives
opérées à à Bruxelles, cette espèce hors ligne
L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bru
A l'époque où je les ai vues, au er du
lement leur quatrième année de végétation.
I ssi beaux assurément que dans leur
extraordi-
inden a toujours tenu; à
conserver quatre ou cinq be Iles formes du
p un exemplaire de la variété
Posianum, l'une des
re
de LE Elles sont eus fort bien portantes,
ont été divisées à plusieurs reprises, et fleurissent
chaque année.
L'une des raisons principales qui avaient
poussé M. Lucien Linden à conserver ces
370
LA SEMAINE HORTICOLE
quelques exemplaires, à une époque où l'on se
demandait si l'espèce serait jamais réintroduite,
c'était, j imagine, cette rareté même. Le C. Bun-
gerothi n ‘était pas très abondant dans la première
où a été ectuée sa déco ouverte ;
quelques envois successifs en avaient fait arriver
n Belgique un certain nombre de plantes, tout
eu que se “BAS avaient pu réunir; mais il
ne fal ère compter de renouveler une
pr que que tous les dix ou quinze
ans, pour nest la PR issue des
aines laissées s r place pi Linden se
nb difficilement #œ#4 je crois, à voir
serres complètement privées de rlchiiaie du
Catasetum Bungerothi, l'une de ses plus bril-
lantes introductions et l’une des plus importantes
découvertes effectuées depuis bien longtemps.
C’est cette affection Le. pe bien méritée
d’ailleurs, qui le décida vers 1893 à à envoyer de
nouveau des collecteurs dal une région voisine
de celle où Bungeroth avait trouvé pour la
première fois la fameuse Orchidée, en leur don-
nant pour instructions de faire tout le possible et
de fouiller de fond en comble les localités boisées
offrant à peu près les mêmes conditions d’altitude
et d'exposition que celle déjà ue les
premiers trésors avaient été recueillis. L’entre-
sd
toute espérance; non seu
nouveau gisement fut découvert, plus riche que le
premier, mais il sortit de cette importation une
foule d’espèces et d’hybrides naturels inconnus
jusqu'alors, et qui placèrent le genre Catasetum
au nombre des plus beaux genres horticoles.
Il est nécessaire, com e le dire, de
connaître à peu près les conditions d'est et
le LS . d'une He que l'o on veu ut
collect r, pO
Dhs qui prendraient beaucoup trop de temps.
C'est pourquoi les collecteurs doivent toujours
tenir note de ce qu’ ‘ils voient et savoir observer;
c'est pourquoi aussi une grande maison d'impor-
Pas qui a derrière elle un long et glorieux
passé, et qui connaît à fond toutes les régions
que les Orchidées se plaisent à embellir de leur
admirable végétation, se trouve dans des condi-
SC PIUCUTCEI
ce qu 'elle cherche, ou ae “Lee nouveautés
que ces régions immenses recèlent encore.
en que Ce lui-même
a fournis sur l’habitat des Catas F3
article que le Yournal des Orchidées publiait
en 1892, méritent d’être rappelés à l'appui de ce
qui précède :
« Le genre Catasetum, qui compte parmi ses
ose) espèces quelques ra pa grand
mérite, habite généralement les c res des
forêts peu touffues qui entourent les ET et les
fleuves des ds. basses de l’ ra du Sud.
rchent
Les Catase -reche beaucoup moins
d'humidité ae plupart des autres Gchhbéeets
je les rencontrais d'ordinaire en grand nombre
sur les arbres isolés, sur les branches nues et
sèches; j'ai vu plus d’une fois. des arbres en
ab cnsmlioe- dépouillés de tout feuillage, com-
plètement couvert de plantes grandes et petites
de Catasetum, exposées en plein aux rayons .
soleil. Pendant six mois ss l’année, ils n
ram Less sara humidité que celle bus
-la
_ Catasetum perdent leurs feuilles, et ils reste
dans cet état jusqu'à ce que recommencent ke
. Ainsi la na
nature elle-même, une fois de
plus, nous indique de quelle façon nous devons
les traiter. Ils SE évidemment un repos
de six mois par
oilà donc une hs très nette et très
utile à méditer pour la culture de ces plantes.
Elle est corroborée par beaucoup d’ exemples que
trouver dans la
répandus. Le même Joue: LA Copier nous
en fournit encore la confirm article
de M. G, Miteau, publié au mois Rte 1890,
c'est-à-dire longtemps avant les récits de voyage
de Bungeroth. M. Miteau déclarait que ses
Catasetum Peas poussaient fort. Le en a
fleurissaient chaque année, et il indiqu
termes de méthode qui lui ne DNS re ce
résultat
« Voici comment je procède. À partir de sep-
tembre je ne donne plus une goutte d’eau à mes
Catasetum, et les laisse suspendus, dans leur
panier, tout près du vitrage, se dessécher autant
u’ils veulent. Dès février, je leur offre un bon
compost, deux tiers de terre fibreuse, un ins de
sphagnum m, sur un fort drainage de gros tessons,
et us mouille le tout une première fois Re
nt. Les racines nouvelles ne tardent pas à s
mo mÔBÉUE À partir du moment où je les aperçois,
j'entretiens l'humidité de la plante, sans jamais
mettre au compost de se dessécher si peu que
ce soit, mais aussi sans l’inonder outre mesure.
E
es deux points essentiels pour la culture ae
tions que l’on vient de lire. Ce qu’il faut avant
tout, pour faire es pousser et fleurir les Cata-
setum en général, c est, d’abord et avant tout,
une séche-
u moment que ces conditions ae observées,
les Catasetum poussent : se conservent admi-
rablement dans les culture
(À suivre.) 7. DE MoRaAN.
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
M. Oscar Landois (Français)
1° Depuis quand vus amateur ?
A peine sorti des bancs de l’école. Il y a long-
temps : malheureusement pour ce qu'il me restera
d'années à les aimer et heureusement, parce
qu’elles ont embelli : ute ma vie.
° Comment l’êtes-vous devenu ?
Par la Pescatorea à Lara mon père était
abonné et ensuite par visite que je fis aux
serres de M. J.Linden, duvet en 1865, dont
les merveilleuses collections m'avaient complète-
ment captivé,
3° Quelles Sont les premières Orchidées que
vous avez cultivé ées ?
ass aromaliea
m, Cypripedi
our tou) hirsutis ss
pour quot
Les nd dela section des tricolor parce que
ce sont les plus nobles Orchidées, toui 0
et bien en feuilles. Et quel doux parfy Fe re belles
ie À té est, d’après vous, la pie, bell On.
Îe Tanda suavis
NL sont les onze suivantes, pay ordre F
das
atileya Trianae, Lycaste rt Vand |
qu raies Schilleriana et a
Pleione lagenaria, Dendrobium GuleS s Ole ?
toglossum vexillarium, Cpripediuns caudat
acalabtun giganteun er À
rres sont- HE installées à la ville ou
la AT e?
En ville, ou ville de province
8 Appliquez-vous les pce ipes de culture in.
diqués dans « Les Orchidées exotiques et leur
culture en Europe » ou re ns ce journal, et com.
ment vous en trouvez-vous?
Comment donc! Ils m'ont rendu et me
les plus grands services. L'ouvrage est monby4 :
viaire horticole, je le lis tous les matins avecl
1 ande attention et constate depuislors une
Ron notable dans la culture de mes
plantes.
uant au Yournal des Orchidées, Li
regretté en principe, ce che |
Es RCE RER
que je reçois régulièrement le dimanche matin,
m'enthousiasme. |
uelle heureuse idée d’avoir fondu L'Ilustra.
tion Horticole et le Fournal des Orc
ment sur le repos, pour propager le
goût de Porticulture et répandre les connais
sances FE d’une façon aussi ns
“4 Fo VOUS Vos . cès OÙ 05 |
échecs Hs Ta te des Orchidé î
o
ainsi qu'aux fins puisées dans m opre
pratique
10° Engraissez-vous . Orchidées et quels
yésultats avez-vous obtenus ?
ela m'est arrivé, dy a
11° Wous occupez-vous d'hybridation?
Jamais, j'en ai la plus grande horreur
pousse pas bre du lucre jusqu'à vouloir la
perte des Orchidée
12° Quelle trifinste l’hybridation ir
elle à votre avis sur le goût des Orchidées ét
la composition des collections?
re pe pr 2 perturbation, non see
lement dans la “
des Oéchidéeé fe suis Seal de l'avis d
l’orchidophile anglais qui a répondu que : j
dation gâte tout ce qu'elle touche et qu'il ne jan
jamais chercher à ire mieux que vo
13° Prenez-vous part aux on Si
quel est le motif de votre abstention ?
Jamais. Parce que je-ne veux pas abiméer
chères plantes pour le plaisir des Muds
peuvent m'intéresser.
SAMEDI, 2 OCTOBRE 1897
1
4° Quel est, selon vous, le meilleur système
d'sjotion? ? Souhaitez vous quelque innovation
à és dre si 1e d'expositions dans notre
pays que je n’ai aucune opinion sur le meilleur
moyen à employer pour les organiser.
O. Lanpors.
LES ORCHIDÉES A BLAESVELD
la semaine dernière, le très grand
jeune collection du chevalier Amédée de Wargny.
Le Parc est superbe, admirablement tracé, et les
à
milieu du fleuriste, sont très bonnes et très belles ;
et ont déjà produit quelques variétés remar-
bles ; les Cattleya sont également étonnants
santé ét préparent une saison de floraison
grandiose. Il y a, deux ans à peine, que M. de
a commencé la culture des Orchidées et
déjà les résultats acquis démontrent qu'il Red
re parfait de leur culture. Mon jeu
a honneur comme orchidophile is:
tiquant.
isite à Blaesveld
etdel’ hospitalité toute amicale té m'y attendait.
L
7 CE |
CORRESPONDANCE
Moulins, le 22 septembre 1897.
rs —
cultive l’Orchidée et Fe vous avoue que je suis
loin d’être 5 l'avis de M. Truffaut, mon collègue
de Versaille
Les Orchidées ne sont pas du tout en M
golade. Dans tous les cas, chez moi, c’est u
vs superbe avec l’eau de pluie, l’air et 4
É Dar un Catileya Harrisoniae depuis
de 15 ans: en janvier dernier, il m'a donné
és souvent 15 tiges de 6 à 8 fleurs, se porte
Somme un vieux pont. Vous dites que vous ne
En Jeunes boutures de deux ans ay o de
. me donne chaque année une urs.
elegans et Schilleriana poussent
sscTre n'a qu’un vitrage simple; j'ai là des
Sur #4 anceps qui donnent 3 et 4 tiges à fleurs
15 à 20 bulbes. Une de ces plantes est très
+. dS bulbes sont morts dans le panier
Ntes Les éioes 4 sont entortillées autour du
bois de la caisse. J'ai placé cette caisse sous un
arbre dehors, la plante a en ce mo oment 9 pousses
x.
: n se s les
Nidularium et les Rhodocyana. Ces plantes se
plaisent si bien dans cette petite serre basse, que
mes splendens et pra pes me donnent des 8 et
10 pousses, même sans avoir fleuri.
De tout cela, il faut conclure une chose, c’est
que les plantes se plaisent là où elles sont bien et
”
viennent à merveille sans grand soin. En voici
Il était entouré sur le gazon de cent Nidularium
splendens en fleurs de o"80 de pointe à poin
Jugez de l'effet
Vous excuserez mon bavardage, mais je
suis pas fâché de vous dire que les Orchidées
soignées vont à merveille. Il ne faut pas
désoler, bien qu’il y ait des gens qui mettent Sia
plantes avec les Geranium, Fuchsia et autres dans
des serres où on trouve des limaces qui détrui-
sent les boutons chaque fois qu'il s’en présente et
beaucoup d'amateurs n'ont jamais la plus petite
fleur.
Enchanté de me mettre en relation avec vous
et votre journal, j'aurai bien quelquefois des
petites notes à vous donner.
Recevez, Monsieur Linden, toutes mes civilités.
D,
pe chevalier du mérite agricole,
cikétiiete. cactéophile.
NOTES DE VOYAGE
(Suite, voir p. 279)
III. — Leiden
LE JARDIN BOTANIQUE
Plus de 200 photographies représentent di-
verses vues du jardin; elles sont toutes classées
M. Witte a fait tracer un grand plan du jardin;
sur ce plan sont indiqués exactement les endroits
d'où les vues ont été prises; ces indications
sont reproduites sur la photographie, de sorte
que, quand on voudra,au moment même où nous
nous trouvons à Leiden ou dans cent ou deux
cents ans — si la photographie s'y prête alors
bien entendu — il sera possible de se représenter
avec
nous feuilletons nombre d'ouvrages et de publi-
cations, puis à la bibliothèque et au cabinet
de travail personnels de M. H. Witte, nous
procure de st agréables moments. A la vue
ouvrages écrits et publiés par lui, de ces nom-
breux voies d e Sempervirens, cet intéressan
ere horticole périodique, et de ces milliers de
volumes traitant de toutes les sciences, mais
spécialement ré celle des plantes, auxquels se
joint une très importante série d'ouvrages de litté-
*
®
un
de dessins, nous éprouvons une émotion qui nous
enlève pour un moment la possibilité d’ cine
ce qué nous ressentons. Voilà donc 1 vail
d’un homme, indépendamment de celui effectué,
pendant 48 ans dans le Jardin même, travail dont
371
la science et l’horticulture ont retiré tous les
fruits , dont ils ont été les seuls bénéficiaires !
: à 3 ;
u'on se sent pénétré de respect pour l'infatigable
travailleur et d’admiration pour l'œuvre accom-
plie. Combien aussi, à la vue de pareil labeur
précieux souvenir ; nt que nous en garderons
ne s’effacera jamais !
L'ÉTABLISSEMENT DES FRÈRES DE GRAAFF
Après avoir pris congé de M. H. Witte,
nous dirigeons, accompagné de notre bte
toujours obligeant et de plus en plus communi-
catif, ce dont nous avons lieu de nous réjouir,
vers l'établissement des frères De Graaff, qui
jouit en Hollande et à l'étranger d'une ps
remarquables que nous avons pu juger de visu
et qui pourrait être utile à ceux ml er lecteurs
qui s'occupent de ces sortes de p
es Amaryllis en go sont de Dit beauté,
surtout l'A. D' Hogg, rouge foncé et blanc pur,
S_ Appennina ens,
ultipetale et Hepatica angulosa sont de fort
jolies variétés, ainsi que 1 .ne albo
FE aux : Fritillaires, nous en avons vu tant
de jolies formes aux dessins variés et aux ia
les plus riches, que nous n'avons pu songer un
chez nous.
Nous signalons les Hellébores à l'attention des
amateurs de belles plantes à floraison hivernale.
n voici un surchoix + variétés nouvelles :
Comète, blanc avec des m ue pourpre A
1 , D' Moor
em,
rose, Duchess of Cleveland, rose lilacé, Jo
Bright, lilas rose légèrement tacheté de pou
Era. , pourpre foncé tacheté de noir, Lord
rose maculé de pourpre, Mont Blanc,
blanc pur, très ample, Nepfunus, rose lilas, nec
plus ultra, pourpre très foncé, Poe blanc pur,
légèrement tacheté, W.
Fort jolies, toutes les ue de Hyacinthus
(Muscari, Bellavalia), nombreuses celles des
Iris bulbeux; nous ne savon s guère choisir, les
fleurs étant à peine ormées, mais ce qui nous a
été donné de voir permet de juger de ce que
doivent valoir ces ee bulbeuses au moment
de leur plein épanouissement; les amateurs de
délicats joyaux ne étrient se passer de ces
admirables Iridées.
Les Lachenalia sont inscrits dans nos notes
comme jolies petites plantes bulbeuses, mais sans
indication de variét és spécia écialement recomman-
commencent à peine à oh, Nous notons
Re belles variétés Fe, es AE rl
et estimons sérieusement les Ranunculus ss
tris, amplexicaulis et ma llefolate. Que dire de
372
LA SEMAINE HORTICOLE
ces bijoux floraux qu'on nomme Scilla et de ces
T. erythrocarpum, recurvatuns, 0
album, les
et Wol-
ramosur, autant de aussi,
qu'on devrait cultiver davantage, les Brodiaea,
Liliacées, petites, demi-rustiques,
à fleurs bleu violacé
ge sang dans leur partie inférieure,
vert jaunâtre au sommet du tube et des segments;
voilà autant de gracieuses plantes dont nous ne
saurions trop vanter les mérites.
Il y en a bien d'autres dans la longue liste que
nous avons dressée à l'établissement des frères
De Graaff ; nous croyons bien faire de continuer
à les ranger par ordre alphabétique ; les intéressés
ant plus aisément. Pour-
suivons ain ons : le Bulboco
5 sa variété à feuilles panachées, tous deux
des fleurs violet purpurin marquées d’une tiché
blanche à l'onglet; les Camassia (Liliacées)
Cusickii, fleurs bleu très pâle, esculenta, fleurs
bleues, étoilées, Fraserz, fl bleu pâle; une
PRE le Caulophylium thalictroides avec
ses s de fleurs jaunes, les helidonium
jai een et majus fl. pl., très intéressants ; les
a Terra Et charmantes Liliacées, dont nous
EEE les espèces Luciliae avec le périanthe
d'un beau bleu, blanc au cen ts
de fleurs bleues ; ies Claytonia caroliniana
et virginica, deux Portulacées originaires d
l'Amérique 5 Nord; re S Coopersa, de la famille
Drummond à fleurs ere
et pedunculata, à fleurs ee auss , mais à
rt que la pre
Corydalis, assez DRE HE à connus ; le 1-
clytra où Dicentra canadensis, fleurs blanches,
cucullaria, fleurs blanches à pointes jaunes,
eximia, rose purpurin, et spectabilis, rose car-
miné; les Dodecatheon, Primulacées 7e
des régions froides Ps Amérique du Nord
ment le D. tierifotim.
fleurs rose lilacé fonte: Feffreyr, fleurs rose vif,
et ne pas omettre les tant jolis Erythronium,
encore des Liliacées; toutes les espèces méritent
d'attirer l'attention des amateurs de jolies fleurs
de Se terre. Les Freesia sont de ravissantes
et ne: d'un blanc sn
bulbeuses que toute dame aimant les Roule —si
toutes ne les aiment À ce qui nous semble
improbable — devrait cultiver.
Les Galanthus ou Puces n’ont pas besoin
d'être recommandés aux Lecteurs de La Semaine
Horticole qui les en a entretenus à plusieurs re-
prises; le G. Elwesit a des fleurs blanches à à
. internes vert foncé dans leur moitié
Se G. nivalis Imperati donne de grandes
à segments externes de 2 1/2 à 3 centim. de
nés G. pli A nr a des fleurs assez semblables à
Iles Perce-neige ordinaire, mais souvent
: = et un peu verdâtres. Un autre genre
de la même famille des Iridées, fort recomman-
dable aussi, est le Galaxia qui comprend deux ou
trois espèces, parmi lesquelles nous avons re-
marqué le gramimea à fleurs jaune foncé ou lilacé,
et l’ovata à fleurs jaune clair.
Les Heuchera se rencontrent assez fréquem-
ment chez nous, surtout le sanguinea, dont les
en variétés robusta et splendens sont à retenir.
Mentionnons . Incarvillea, Ixiolirion, Feffer-
rte Leucocrinum,
Mari a, Massoia,
mentation
ap mais les plus recommandables sont
pyramidale, fente umbellatum, arabi-
CuIn, Bergilocteum, etc. Les Oxalis sont connus,
mais il est bon de les rappeler; les Puschkinia
omptent assuréme re d ravis-
santes bulbeuses, le P. Zibanotica ou Scilloide
des fleurs blanches striées âle
jusqu’au centre et sur les deux faces des segments
du périanthe est, de tous points, un bijou floral.
Une jolie petite plante pour la garniture des
rochers est la Saxifragée Sanguinaria Canale
avec des fleurs d’un blanc pur et des étamines
orangé clair; les Saxifraga granulata et peltata
sont connus; le dernier a été décrit et figuré dans
le n° du 5 juin de La Semaine Horticole. Encore
une petite plante recommandable pour les parties
ombragées des rochers est le Soldanella alpina
et sa variété alba.
La famille des Renonculacées nous offre
genre recommandable, à cause de l'élégance di
feuillage et de la légèreté des fleurs de plusieurs
e ses espèces; ce sont les Thalictrum ou Piga-
.mon, notamment les Se ie flexuosum,
ee lucidum et rubel
violettes ou jaunes, les Triteleia avec leurs fleurs
ôdorantes, les Uvularia à fleurs plutôt curieuses
que jolies, les Weltheimia (Aletris) Capensis,
une Lilacée surtout recommandab
c ous croyons ne pas avoir perdu notre
temps à Se cette ee les Lecteurs se feront
une idée de ce que mois d'avril et de mai
peuvent offrir de jolies FER comme plantes bul-
beuses, et aussi se rendre compte de l'importance
que leur culture peut atteindre.
(A suivre.) H. DE BOsscHERE.
CORRESPONDANCE
Paris, 26 septembre 1897.
MONSIEUR LE Si ER EN CHEF DE
La Semaine Horticole
id prends la liberté de vous re les ren-
gnements suivants au sujet de la question
mi par M. de Martillet, relativement à la fruc-
tification du Gunnera manicata.
EEE
Cette fructification a déjà été constatée
en 1890, sur un pied cultivé au Jardin botais
d'Erlangen (voir Gartenflora, 1801, P. 17). MT
M. Blanchard, de Brest, a pu aussi 0
la germination (dans des conditions tout
spéciales) des graines de ce Gunnera mani k
(voir Revue Horticole, 1895, p.
Veuillez agréer, Monsieur le Rédact: teur en che
l’assurance de ma considération distinguée, |
J- GÉRôME,
Chef des serres au Museum.
—.
FLORAISON D'UN ALOËS CENTENAIRE
avions demandé des informations 4
sujet du fameux Aloès de Fère en Tardenois,
dont la FORNSOR avait fait quelque bruit cé
France.
à benne de M. Carton fils,
délégué par la Société d’ horticulttité de Soissons
pour examiner la plante dont il s’agit, Ainsi que
nous le supposions, il s’agit d’un AR et non
pas d’un Aloe.
« Près d’une orangerie, nous écrit M. Cart
Uuÿ UCVYONS
nementation de la terrasse du château depuis un
siècle.
« Un des fidèles Agave entre seul en floraison.
et qui d
À. americana vartegata.
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SOMMAIRE DU NUMÉRO 87 :
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Chroniqu 2 moe ie dues + IS
tave : à la a Campa gne : L'influence muralisatrice de
Fhorticulture .
Les végétaux exotiqu sa
Sous les x de l’oranger : Les parcs et les jardins . 375
Une visite aux serres de M. Albert MS #50 à Meirel-
be
Omnis omnib
Le Journal Orc hidées ; “Études de la a dégénéres-
C
onto:
chidées fleu : 380
Le jardin D : ns fleurs à à l automne : 380
Les Phlox . 381
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Primula capitata. Pre 382
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CHRONIQUE
D de Paris. — L'exposition or-
ganisée les et 24 septembre par la ES tu
Nationale a Horéeuiture de France a obten
beaucoup de succès et réuni des lots excellents de
puis des variétés tachetées et marbrées de blanc
et de rouge, etc.
MM. Vilmorin-Andrieux et Cie avaient envoyé
une nombreuse série de Dahlia variés, occupant
tout le fond de la grande salle, et renfermant de
très belles nouveautés.
À signaler au ce des Orchidées : aa
exemplaires d'un m
. gigas pe dont les fleurs ont à peu
s beaux Laeclia purpurata,
avec les pétales et sépales rose clair et le labelle
entièrement rouge pourpré intense; ‘un hybride
de M. Maron, le Lun cu X intermedio-
Java, tout à fait charmant, à peu près intermé-
si
P. antennifera foncé, de M. Gauthier ; Oncidium
Lanceanum leucochilum, ayant le lobe antérieur
um CC Cypri edium insigne vesinetense, de
soude SRRETS Moreliana et
Catileya PE de HE ncidium
Papilio très sas “+ de M. Gauthier; Cypripe-
dium callosum X Chäntins et C. Crosianam X
tre m, de M. de le premier très grand et
4 pavillon très ample: C. x Charles An
etC. TE un peu pâle
L' position de Pomologie de Hambourg.
mn les salles, toutes les galeries, tous les
pavillons toutes les tentes et tous autres locaux
. 68; de tomates, de baies de sureau, de
de melons, de ee d’ananas, d'amandes,
noisettes, de noix,
_ SAMEDI, 9 OCTOBRE r897
Toute l'Allemagne a donné, comme un seul
omme, S'ilest permis de s'exprimer ainsi. Pas
une province, pas un petit coin qui n'ait apporté
son contingent de beaux produits. Le Schle eswig-
Holstein occupe à lui seul tout un grand p: avillon,
grand comme la plus spacieuse salle d’ exposition
que nous ayons en Belgi
La Hollande, grâce à l'intelligente initiative
de son Comité et Rs à M. Galesloot,
a env oyé un bea ent de bons fruits. Le
yrol a une Mondie rponitiei la Hongrie,
elle aussi, brille encore une fois par le nombre et
la qualité de ses fruits, la Suisse, le Danemark,
la Suède, la Norvèpé, cette dernière avec un
remarquable contingent, reg l'Italie, la
373
tain nombre de sortes de fruits ere princi-
palement des pommes, et de leur conservation ;
6° de la préparation de certains vins de fruits;
7° quelques notes préliminaires à une visite au
Fried hof,
Les Helenium sont de jolies plantes propres
à l'ornementation des plates-bandes ; ils con-
viennent surtout pour former le rang du fond ou
pour garnir le bord des massifs d’arbustes ; leurs
fleurs excessivement nombreuses font 7 were":
d'effet et peuvent servir à la confection des bou-
quets. Toute bonne terre de jardin leur convient.
On les Pr clement par semis ou par
division des touffe
Fig. 144. — Helenium Bigelowi.
France, avec peu mais superfin, d'autres pays
ncoré concourent au succès de cet international
tournoi tout de grandeur et de splendeur. Seule,
encore une fois, la Belgique manque à l'appel;
c'est regrettable!
Avec cette brillante Fi rap a Mare T un
Congrès pomologique qui, de m e l'Inter-
questions dinde
et importation de fruits
froits à Hambourg et viié es grands centres ;
4° Comment Faut comprendre la plantation de
grandes cultures fruitières pour obtenir ün gran
intérét du sol? 5° de la valeur spécifique d'un cer-
Le genre Helenium comprend environ une
vingtaine d'espèces habitant l'Amérique sep
trionale et centrale. L'Helenium Bigelowri, oki
clair et à centre QE: Support
pédoncules et Léa à
propice — entre la floraison du Doronicum flan-
tag ineum excelsum et celle des Coreopsis — — ses
e Friedhof à Hambourg. — C'est le nom
de li co bie cimetière, d’une étendue de
150 hectares, créé, il y a une vingtaine d'années,
374
LA SEMAINE HORTICOLE
par la ville de Hambourg sur une vaste bruyère
qui s'étend du côté ouest de la ville. C’est un
c de toute beauté avec de larges avenues
plantées de diverses essences d'arbres, de vastes
rond-points garnis, au centre, de corbeilles de
plantes fleuries ou de plantes à feuillage, de belles
nature végétale à ce champ de rep
L'Euphorbia Jacquiniaeflora. Cette
ravissante Euphorbiacée, dont nous avons déjà
entretenu nos lecteurs, introduite du Mexique
disparaître de plus en plus. Nous nous rappelons
le beau pied qui tapissait autrefois un mur des
a péri et nulle Er n’a pu
servée, sans qu puisse donnée la raison.
Nous pourrions répotices que la culture de cette
continue de novembre à mars. En Angleterre, on
la conserve encore avec succès. Voici le moyen
de la cultiver, que nous trouvons indiqué dans le
ynal of Horticulture.
Due de jeunes bourgeons en godets e
mars sur une couche à melons, où elles s’enraci-
nent vite ; les empoter dans des pots assez petits et
les tenir très près du verre Lion ‘au as établisse-
mi mai, elles formeront de bonnes plantes
que l'on durcit tout l’ été dit un châssis froid
en ayant soin de fermer de bonne heure le soir,
pour que les chaleurs du soleil les vivifient. Les
pincer vigoureusement jusqu’en août seulement.
En septembre, on les porte dans la serre chaûde
pour mürir leur bois. Entretenir la terre de façon
à ce qu’elle ne soit ni sèche ni trop humide. Les
ières fleurs PS en novembre et si on
porte les plantes une serre tempérée, elles
fleuriront plusieurs semaines. Veiller à ne pas
refleuriront bientôt. Le meilleur sol est un com-
é de terre de bruyère, terreau de TE
fibreux, sable siliceux et un peu
Avec ces quelques Ar cette haie es
era les délices d’un am
Culture des Lichens en Chine. Les
Chinois nomment mou-eul Coteilles de bôis) des
Lichens gélatineux qu'ils aiment fort mêler à
tous leurs plats de choix. Dans les contrées mon-
nden
branches ; puis, ils en attachent un long, sur deux
ierres, horizontalement et à hauteur d'homme,
et ils RU sur celui-là, horizontalement et
des deux côtés, le plus qu “ls peuvent de troncs
de étés garnis de leur écorce. Quand les
£ 4.
pourrir
ces bois, il s’ y développe en été une très grande
quantité de ces ames charnus et d’une
_ couleur brune, que l’on récolte au fur et à mesure.
Une Vigne-Vierge architecturale.
Ron de chemin de fer de Pnaioes
centrale est à sous, sûr celle de Wilhemshôühe, à
une lieue de Cassel. Le chef de gare, un artis
en plantes Arent ee l’a tout enguirlandée de
Vignes-Vierges de la manière la plus pittoresque
verdure, l’ingénieux ama
rameaux de manière à en faire une décation
architecturale.
es encadrements des fenêtres, les cham-
branles des portes, les bandeaux, l’entablement,
sont profilés par des lignes ou guirlandes vertes.
Dans les trumeaux séparatifs des baies pendent
de gros cabochons accrochés à une boule végé-
tale, comme autant de gigantesques pendants
d’oreille en algue marine.
Ce ne sont que festons, ce ne sont qu'astra-
gales!
Le perron sé orné d’une main courante de
verdure; enfin une seule plante, isposée avec
goût, suffit à à Louis une très riche ornementa-
tion, qui, à l’automn parure de
pourpre et d'or, dant V érythrophylle est venue
ges les 7e ée des a _. “ns mourir.
Il y a là un ploi e peu connu de
V'Abpiaioite le 0 ou a Vigne- Viens que
nous sommes heureux de signaler à nos lecteurs
omme la source d’une ornementation facile et
one en charmants effets
Longévité des arbres. — La durée de la vie
des arbres est fort variable. Entre la décrépitude
hâtive qui détruit le Pier du lac Ontario en
moins de 40 ou 50 ans (parfois moins) et la longé-
vité Le des Ifs, des Ets, .
Baobab, on a le temps de suivre sur le globe
trace de races humaines entières naissantes, de
à tous les degrés de la civilisation et retom-
bant rie. Des calculs basés sur de
Holden 2 mesures et évaluations permettent
d’assigner Miro le nombre d'années suivant
à certaines espèces
Arbre de Judée (Cereis nn + 300 ans
Orme Dan ar. È 41 7
Lierre (Hedera helix) . + AD
Érable tre (Acer campestre) 516 »
Bouleau (Betula alba “ : 576 »
Oranger (Citrus aura m) 630 »
Cyprés Éd spears 800 »
Olivier re 800 >»
Noyer (Juglans ga) goo »
Plat Pla anus iles) = =. 1000 Ÿ
Tilleul (Tilia europaea) sie T1003
Sapin (Epicea) Pie vulgaris) 1200 »
Chêne (Quercus Robur) . . 1500 »
Cèdre Étire Libani). + 2000 »
rès chauve (Schubertia distiche) + 3000 »
If (Taxus baccata) . : 3200 >
Ces évaluations ont été faites d’ après les
couches annuelles concentriques des plus vieux
€ ces ar i aient encore été observés. On
peut croire qu’il existe des spécimens plus âgés
de ces essences respectives. On m’a montré à
Cannes (Var) un Olivier auquel on assignait plus
de 1200 ans. Les Wellingtonias de Californie,
au dire de certains auteurs, seraient contem-
porains du déluge, et des Baobab encore vivants
ient abrité les es premiers hommes répandus
en Aide: les premiers enfants de Cham
beau jeu dans ces suppositions qui ne peuvent
être contrôlées. Mais il n’en est pas moins vrai
‘admiration et le respect et dépasse tout ce vis 11
serait naturel d’a Faes) comme durée rai
nable à à des êtres vivant
res —_—
neur, aura lieu le mardi 12 octobre, à
précises du soir, dans les salons du r
Marguery, à Paris
La cotisation est fixée à 17 francs ; cetteso … |
comprend la participation à l'acquisition de ro à
insignes qui seront offerts en cette circonstance à à
M. Châtena
Les adhésions nouvelles mn ne Gues Jusqu'au
dimanche 10 octobr re et devront être adr
au trésorier, M. Thiébaut,
Madeleine, 30, à Paris.
estaurant
tab oi de la
Lonicera thibetica. — M. Chargueraud à
présenté à la Société Nationale d’ d'HOTSS
France, dans sa séance du 12 août derni nier, des
rameaux fleuris de cette plante, cueillis sur des
exemplaires semés en 1895 à l'école d'arbori
A propos de cette présentation, N. de M
a donné les renseigneme ents suiva
Chine),
plantes identiques d'apparence et dont quelques-
unes ont montré des fleurs dès es é 1896; mais
le plus grand nombre ne s’ à fleurir que
cet été, à la fin de la deuxième année de végéta-
fournie de rameaux arqués, à
par trois, vert intense en de us, vert argenté en
dessous. C’est du tissu supérieur des branches
PRE
terne, epuis
“
r
à üné vabéé Ho Lonicera rupicola, mais il 4
res A A en soit autrement. A
s les cas, d’après son ne 4 l
plante tal ot être très rustique; ellkak
mérite d’avoir un bon port, un joli feuillage, ét
de fournir des fleurs monta dans une saison
où les arbustes florifères sont rares. »
Un rest colosse
bell, la princesse noire colese -
on sp ne er l’arrivée, il y a quelques jours, ik
gare du
Le cham mpignon dont il s’agit est un CT ;
lycoperdon, connu vulgairement sous le n0m” .
vesse-de-lou !
Il mesure e deux mètres de tour et pèse 01€
cents gram ë
C'est une à belle taille et un beau poids. ns Î
un champignon, et son possesseur, pour le ai
arriver à un aussi coquet développement, l'a
Aaron de mousseline et l’arrosait trois fois p#r
jou
“La vessè de loup se mange... quand ©
ar
“Où pourrait dans celle-ci fourrer un
tout entier.
à lui,
rendrait goût, non
. Sete; mais à son pe. à son home, et ce sont
LA VIE À LA CAMPAGNE
L'influence moralisatrice de l’horticulture
Dans un article récent publié par un journal
politique parisien, le Rappel, M. Fr rancisque
ey exprimait le regret que les ouvriers et
petits employés, qui forment une part si impor-
tante de la population dans les quartiers indus-
triels du centre de Paris, ne puissent pas avoir,
aux environs de la capitale, un coin de jardin
où cultiver Ee _— au lieu de boire chez le
marchand de v
« Je ne comprends pas, écrivait M. Sarcey,
e succédant sans relâche, qui établi-
raient une perpétuelle navette us Paris et les
s
trouve plus agréable de cultiver ses fleurs et de
respirer leur parfum que de s’empoisonner d'alcool
frelaté avec les camarades.
« C'est ainsi que les choses se passent à Lon-
dres. Le soir venu, toute la population monte en
chemin de fer et va retrouver son home. Ce qui
se fait là-bas si aisément est-il donc impossible
ici? »
Nous ne saurions trop approuver le vœu for-
mulé par l'excellent oncle et souhaiter qu il soit
appuyé se d’autres représentants autorisés de la
risienne, tout en ne nous dissimulant pas
qu'il bniève surtout du domaine de l’utopie
Il est difficile, en effet, de se faire beaucoup
d'illusions sur le sort réservé à des vœux de cette
nature Es, on considère que le Conseil Muni-
de Paris nsei
énorme majorité, s'efforcent par tous les moyens
de retenir la population dans l'enceinte des forti-
fications, de retarder la construction du fameux
chemin de fer métropolitain, ou tout au moins
d’ante
ueéntraver
Paris ; que les Compagnies de chemins de fer
arisiens vers la banlieue, et que
dans les environs de la Capitale, il faut une heure
ce qui laisse peu de loisirs pour cultiver des
€urs, Où simplement pour les regarder !
Et pourtant, nous sommes convaincus que le
Progrès souhaité par M. Sarcey aurait des consé-
duences moralisatrices immenses, et que l’aperçu
Qu'il en donne n’a rien d’exagéré. Non seulement
est enfermé re Paré.
des fle semées et so
seuleme mi aux ee de a
”
Ÿ
SAMEDI, 9 OCTOBRE 1897
eux passions éminemment consolantes et civi-
lisatrices. L'alcoolisme perdrait beaucoup de ter-
rain, l'hygiène en gagnerait plus encore, et aussi
la moralité ; hygiène et moralité, d'ailleurs, ont
entre elles un lien étroi
out cela se réalisera peut-être... Cela est
possible à Londres, dans une certaine mesure
cela est possible à Bruxelles ; mais à Paris, hélas,
ce n’est qu'un rêve, et pour longtemps encor
Du moins doit-on autant que possible, et par tous
les moyens possibles, pousser à sa réalisation.
Max GARNIER.
LES VÉGÉTAUX EXOTIQUES
La grande œuvre de l’acclimatation des végé-
taux exotiques remonte à une haute antiquité.
Les céréales qui nous donnent le pain quotidien,
les légumes les plus nourrissants, les arbres frui-
tiers les plus précieux et aujourd’ hui les plus
À nb paraissent provenir presque tous de la
même région, de la région bénie entre toutes qui
‘étend actour et au sud du Caucase : de là nous
is le froment, nes et pema et le
lin, et le pois et la fève; de là nous viennent
l'olivier et la vigne — que SN 0É, d'après la légende
hébraïque, trouva, au sortir de l'arche, sur le
en ceps énormes — à nous
le pommier, le poirier, le cognassier, le prunier,
le cerisier, le mürier, l’amandier, le grenadier, le
noyer, on dirait or: que là était le « jardin
de délices, » planté par Dieu-même, où il avait
mis tous les vépenns: « beaux à la vue et doux au
goût.» Mais des hauteurs de ce « paradis, » toutes
ces plantes, guidées par l'homme, sont descendues
depuis des siècles : beaucoup d’entre elles avaient
été introduites en Égypte avant toute histoire :
elles peuplent aujourd’hui nos campagnes et nos
jardins; elles nous semblent inséparables de la
physionomie de pays auxquels elles sont pourtant
bien longtemps restées étrangères, et elles ne
croissent, en général, que sous la direction et la
matation se fait
so)
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"A
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n
F4
être oubliée; parfois même les plantes importées
s’échappent des pee et deviennent sauvages
dans leur nouvelle
aut un mt ve ES de réflexion, rise
fois une science peu commune, pas
transporter dans le passé d’une contrée le abicet
végétal que nous offre le présent. Les plus habiles
de ceux qui se sont efforcés de RAS revivre des
pou cp sont tombés, peintres, poètes,
LA Rosé de Saron, dont Lamartine a tressé de si
en Judée au temps du Cantique des Cantiques.
Renan lui-même a fait rêver Jésus sous les
nous croyons naïvement avoir sous les yeux le
spectacle qui enchantait Virgile, et nous cher-
chons à retrouver l’âme qui s’en dégageait pour
lui; or il n'ya presque pas un arbre ou une plante,
parmi ceux qui font aujourd’hui la richesse des
plaines de la Lom ous : ’ait vu dans son pays
natal le chantre des Géorgiques. Quand on voyage
en mg on est frappé Far EM de l'aspect .
donne
ou de Bérbatie, Cactus opuntia) et les Aloès qui
romnaone
375
en font en maints endroits presque la seule végé-
rènes! Nos champs sont couverts de maïs, de
e pommes de terre, nos potagers plantés
e tomates et de haricots, nos routes sh nos places
lat
t
l'automne par la vigne vierge; et tout cela nous a
été rapporté y hr cr dans les trois derniers
siècles, tandis que s donnions au nouveau
continent nos Rent pe arbres fruitiers, notre
vigne,
Ainsi, grâce à l'effort de l'homme, le monde
n immobilité : il s'est déplacé
sur toute la surface de la
vingt-quatre EE naturelles dont chacune est
donnée rer à n'en franchirait pas les
séparé s montagnes, des déserts, des
Pour la lac de ses besoins, pour le plaisir
de ses pr À es arme de ses yeux, il a
) tice, qui, s’il venait à dis-
paraître, disparait dei grande partie avec lui .
laisserait la terre reprendre son antique aspect
reformer jé “stiisé distinctes de sa he de
primitive. A. GLANEUR.
"
.8
SOUS LES CIEUX DE L'ORANGER
LES PARCS ET LES JARDINS
Sous ces cieux, qu'ils soient ceux des côtes
françaises et italiennes du Nord de la Méditer-
ranée, des régions du Sud de l'Italie et des îles
ctères € exoti
n’est pois t il le faut dire,
contrairement à certaine es parfois répan-
s
toujours, exempte de refroidissement, quelquefois
sérieux, et même parfois tantôt sur un point et
tantôt sur un autre, de minima extraordinaires,
mnt au mois de janvier.
Dans
e 1
et même en rhaes _ les plus abrités, les es
blanches sont connu
En Espagne, dans l’ YAnioétie, dans la riante
Murcie, dans . province de Valence, où les
orangers sont
descend parfois dl zéro à 3
A rare nhren la plus chatde, €: en hiver, des
capitales européennes, nous avons noté maintes
fois rar de mêmes et plus rudes abaisse-
ments que ceux que nous venons de citer. ir
avons plusieurs fois vu le thermomètre er,
- Lisbonne, 3 degrés centigrades sous or
cclimatation effective sous les
376 LA SEMAINE HORTICOLE
Cela n "empêche les jardins privés et publics de exotiques à des mêmes abaissements de tempé-
cette ville d’être peuplés très richement rature, et leur a
pleine terre, de végétaux exotiques, tous de nor-
m ar
ie ments VERRE de température que nous
venons de noter.
Le très remarquable jardin & l École poly-
technique de Lisbonne, jardin créé il y a tantô
vingt ans par un ee notre un et labo-
tions de plantes venant de régions RE Et
particulièrement chaudes y sont en nombre, et
pour elles, L'AATENTRERR est
définitivement acquise, là par les développements
déjà adultes des végétaux et, sieur , par des
floraisons et productions de semences.
ÇCurl
joui
sant Es climat où vit pres côtes qui cs
Bandal et Ollioules, dans le département du Var,
à Vintimille, limite-est du département des Alpes
maritimes et frontière d'Italie, ont un développe-
ment ininterrompu de 200 kilomètres, il se
produit parfois en hiver, tantôt dans une région
des. abaissements
ou
cautes de neige subitement descendues des
contreforts SE Alpes, soit avec des vents violents
et très froids venant du nord et du nord- est, des
abaissements du t
présence de neige, les végétaux les plus frileux,
soit de leur nature, soit par un état présent de
péstpuen: éprouvent quelques souffrances en
leur fe RE si la neige fondant sous le soleil,
qui rest e toujours chaud dans la journée, laisse
le. soir sur les feuilles de l’eau que le froid, s’il se
.ces ças
e neige en
certaine abondance, les jardiniers soigneux font,
dans la journée, tomber la neige qui couvre les
feuilles, et cela avant que cette neige ait com-
ncé à fondre.
L'abaissement extrême de la température sans
chute de neige atteint très peu de végétaux et
leur fait moins de mal,
Comment des végétaux provenance de
ae où les abaissements de température que
nous signalons sont absolument inconnus,
résistent-ils à ces abaissements qui se produisent
sous les cieux européens où vit l’oranger ?
Comment celui-ci, lui-même, brave-t-il sans
souffrances (et nous l'avons vu le faire pour ses
feuilles et même pour ses fruits) des abaissements
de froids, mais sèche t RM aller, au cours
d’une nuit, jusqu’à 5-6° sous zéro?
L'oranger et cent autres 6 a exotiques de
régions chaudes, que l’horticulture a accli matés
_de ces végétaux
cieux européens Fa AQTAREERS get due, c’est incon-
testable, à la cause suiv
Sous ces cieux, SOUS CEUX plus au nord, comme
sous ceux plus au midi, après que les chauds,
secs et longs étés ont produit une robuste végé-
tation, des causes naturelles diverses font que
l’automne, même avant cela, sauf en de raris-
simes cas, mettent entre le passage de la chaude
température à la modérée, puis enfin, à
relativement froide de fin décembre et janvier,
un tempérament, une gradation, au cours
s
à la modérée, puis à la relative-
C’est ainsi que forts et robustes d’abord, à la
suite de normales et bonnes végétations estivales,
ils arrivent à RACINE à des abaissements
isent, nous croyons du moins
que cela est pour la plupart, les acclimatations
européens de LE
Au fur et à mesure que sont connus les déve-
loppements adultes de ces veste exotiques que
les régions européennes x de l’oranger
acquièrent par des Lee lenon com-
plètes que nous pourrions, pour un grand nombre
de ces végétaux, les croire acquis aujourd’hui
D
à notre flore, à
l'emploi de ces richesses et
beautés HSE Jusque là possédées en Europe
seulement. dans les serres, s'étend avec juste
raison dans Le plantations des mas et jardins
sous les cieux privilégiés que nous visons.
ous voulons entretenir les érreee de La
LES Horticole des créations horticoles
obtenues déjà et de nee plus belles encore que
peut, sous ces cieux, donner l'emploi des végé-
taux exotiques EEE végétaux x bien choisis
et bien plantés, selon les sites, les terres, etc.,
ar jardinier connaisseur et intelligent. De
telles pen sont alors les vrais jardins d'hiver
de l'Europe. Ce sujet très intéressant sera l'objet
PRE à successifs.
Narpy, père,
(À suivre.) Horticulteur paysagiste, Hyères.
UNE VISITE AUX SERRES DE M. ALBERT
= RIGOUTS, À MEIRELBEKE
Ils deviennent rares les établissements horti-
coles où le seen. rencontre autre chose que
deux, trois ou quatre articles de commerce, en
plantes de culture parie le SAT souvent, mais
dont la a qualité ne rachèt é
> RESbes
us jeun
vaillants de nos à eee eu Unes rapide
énumération des plus belles plantes actuellement
en culture dans cet é 2 en dira jus
En sur la valeur des cultures
Re quelqu'élogieuses |
FE
Van donc un superbe exemplaire de
Coccoloba pubescens, une bouture de |
mois avec neuf belles rues dont la A
1690; — un Phyllotaenium LE qui p
une fois qu’il sera parvenu à s 0
andanus
en 1892, des Iles de
se fait remarquer par ses
larges feuilles d’un ae luisant brusquement ré.
et
épines; — un n PhyHoisenn Linden
magnificum en un spéc i
re UE
Dracaena Saperiane avec des feuilles
des largeur telle q
prend par l’excessif dév ve oppement de ses belles
feuilles d’une robuste
à ma Se ifique exemplaire du
Cyclanthus bipartitus, une espèce dela
à l'aspect très décoratif; un Dicfenbachia impe-
rialis de surprenantes dim ns et de santé
superbe; cette espèce, RE de 'Améiqu
du Sud, fut introduite en 1871; — superbes, les
deux x exemplaires de e Phoenicophorium Sehile
run, ces rois des 0c0S nucifera
atteint ici une taille E 2M50 . je d’une vigueur
extrême; — d’une surprenante beauté, le Licualu
grandis \ gun nous est venu de la Nouvelle-Angle
terre ; — un exemplaire rarement aussi grand que
celui de M. Rigouts de l’ PP bictum nous
ravit, de même qu'un rare M gras pu
Pandanus amaryllidifolius est un
exemplaire d’un développement et de une vigueur
exceptionnels; beau aussi, un exemplaire de
Chamaerops humilis plumosus, ainsi que celui
du Chamaerops hystrix devenu rare.
u nombre des SHares les plus
de l'établissement, il nous faut Se er celle des
Curmeria Leopoldr, bictinata et Wallisi, celles
des Citons des Maranta et des ne
du Dracaena Rigoutsi, dont la
belle panachure est fort appréciée des, connais:
seurs, est à présent un exemplaire de 2 mètres de
iamètre et de 1"25 de haut avec un beal
bouquet de feuilles Eu oi CA intactes.
Ce qui nous a charmé le plus au cours de not
visite, est une variété Er d’une ee
valeur, l’Heliconia ilustris Rigoutsr; lesi
de 6m50 de dansé avec uné
ne de feuilles de 4"50 de rue
OMNES OMNIBUS
prime aux planteurs. — L'État v
r -
décidé d’allouer une prime aux chefs des re
indigènes pour engager ces derniers à planter sur
les terres vacantes des caféiers et des cacaoyers.
u Congo est e
droit d'attendre les A rate: résultats de cette
intéressante disposition.
SAMEDI, 9 OCTOBRE 1897
Une jolie drap de PR us
fleuris, le 23 septe
plus petits, 25 centimètres; les premiers avaient
de trois à cin eurs, les nr une seule.
était disposée devañ t
un enr e Phoenix et ss Mens Sapins ; sur
les côtés et à l’avant-plan, se voyaient des Aspa-
ragus, des Adiantum et des Selaginella sertis par
une bande de gazon couleur émeraude.
Une jolie Broméliacée fleurie, — C'est sans
contredit le Pricairnia staminea Lodd. qui fut
découvert dans les environ Janeiro, vers
1820, et introduit en Angleterre par sir Th. Hardy
qui l'envoya à lady Campbell, En 1872, cette
espèce, qu'on avait quelque peu perdue de vue, fut
retrouvée par Roezl dans la Nouvelle- Grenade.
Ses fleurs réunies en une longue grappe lâche,
0 à 50 centimètres de long, sont charmantes ;
leur couleur est du p rs
sont tubuleuses ;
es
nt un faisceau ue se terminent par des an-
thères d'un beau jau
Fig. 145. — Odontogiossum crispum var. Miss Anna Guders (voir p. 380).
moniaque Rens dans le crottin qu'est dû
N même temps que la vigueur rendue
Therbe par cet engrais excellent.
Superbes raisins. — M. John HOUSE
visiteurs de la gigantesque exposition
ambourg,avec sa PHAEUES collection de raisins
& serre : grappes de dimensions ben ous et
de forme au grains gro, de it
et müris à Lars sers Il y avait des
“Ahédaté, uses of
Gros * Caen Ball,
pire Black AS Gros Maroc, Prin-
zess of Hamburg, Black Hamburg, etc.
La SEMAINE HORTICOLE publiera
SAMEDI PROCHAIN :
Les fruits de la Hongrie;
Les Orchidées belges vues et photo-
graphiées par un orchidophile peer
LA SEMAINE HORTICOLE
ÉTUDES DE LA DÉCÉNÉRESCENCE DE CERTAINES
ORCHIDÉES
(Suite, voir page 348)
L
Depuis leur publication, les études de MM. Truf-
faut et Hébert ont donné à une vive dis-
cussion et à une ardente polém mique. st auteurs
n
stion —— comme on dit
dans les assemblées législatives.
L'honorable président du Congrès, M. Vil-
to)
— Mes Orchidées dégénèrent et pourtant
je leur donne be les soins indiqués par es
meilleurs a uteu
iennes se portent très bien. Si les
deñnés sont malades, c’est que tu les soignes
mal.
On ne sortira jamais de là.
Je crois donc qu'il serait prudent de renoncer
à porter la question sur le terrain brûlant de la
dégénérescence des Orchidées dans la css
Sans se placer à ce point de vue trop général, on
peut tirer des recherches de MM. Truffaut et
Hébert des conséquences très importantes.
Nous Si re ici que ces Messieurs ont
d'abord constaté, dans les bulbes d’Orchidées
d'importation, la présence de diverses substances
à l'existence œ me plantes : ‘azote, phos-
phore, potasse, e
Bien que ce fait fût prévu, sa constatation
tant dans leur milieu
naturel, il faut nécessairement que la culture les
leur fo Les prétendues réserves des an-
ciens bébès sont une ressource forcément insuff-
sante, surtout pour des plantes qui fleurissent et
prennent de l'accroissement.
r di
mp dent Vair et RE de pluie,
contiennent pas ces maté-
riaux essentiels à la constitution des Orchidées.
Où donc nos plantes favorites les trouveront-
elles ?
sera pas dans le sphagnum, ni dans les
racines de polypode qui a leur sub-
ve St sir dans les cultures
oute, ces végétaux ct la plu-
part ps substances minérales que nous avons
citées, mais elles sont comme enkystées dans des
cellules végétales qui ne les cèdent pas facilement.
e sphagnum vit dans l’eau — il est donc bien
clair qu’il est constitué de manière à ne pas lui
O0 t où nous le
, les racines de polypode
sont des — d HD n qui retiennent et ne
rendent
Cen et Hérié que par suite de sa décomposi-
tion que le substratum pourrait fournir aux
qui le composent est très lente, et c’est pour cela
qu'on les a choisies, car on sait que les Orchidées
ne peuvent vivre au milieu des matières en dé-
composition. Ainsi, quand on rempote ces plantes
fréquemment, com uv
si je ne me trompe, tous les auteurs,et M. Linden
i d
engrais d'origine organique, on est induit à leur
donner directement les sels qui leur sont néces-
saires.
He
mémoire
MM. Truffaut et Hébert ont porté leurs recher-
ches sur les Aer soumis A quelques années
a culture, et ont constaté une importante
déperdition de matières minérales.
Si
Dans la seconde partie de leur
“du
L
e s'agissait ici que d’un simple amateur
Core moi, il serait bien facile de soutenir que
cette Sn est due à une mauvaise culture.
Mais la m ruffaut, qui a fourni les bulbes
analysés, dé top connue en France et en Bel-
r qu'on puisse Ro à une fausse
, disons l’ap-
pauvrissement de ses Cattleya san.
On peut donc, suivant moi, _ hardiment de
mémoire la conclusion suivant
Les Caitleya labiata, soumis À une culture
normale, mais ne recevant pour aliment que de
l’eau de pluie pure, présentent, au bout de e quel-
ques années, un important déficit de matières
minérales et azotées, qui doit fatalement amener
leur dépérissement dans un temps donné.
Je sais bien qu’ on a dit, pour combattre l’em-
ploi de sels minéraux « qu’il suffit qu’un seul cul-
« tivateur ait obtenu de bons résultats d’une façon
« durable avec une espèce donnée, pour que l’on
« soit en droit d'affirmer que d’autres pourront les
€ obtenir également sous le même clim
sources accidentelles, les Matières dont elles
avaient besoin. Par le,
certains great
À cg annoncer que depuis
(x) Je saisis ns ue
plusi ésle SOEUR sr rt ne € Plus
s années j
employer que le Htgbene PE ne :
beaucoup mieux.
(2) La Semaine Horticole, article de M. T. Grignan
.
de j sujet, in
‘ vieille plante dont il es ss sont sujettes
— 0
et en particulier des microbes nitrificateurs
ogues à ceux des légumineuses, peuvent ‘
glissés dans le sphagnum ou dans le p polypode,
miner, par la fixation de l'azote nes
une végétation très active, dont l’hofti culteur
peut soupconner la cause. Mais ce genre de de
sources, et d'autres que je voudrais indiquer, sont
fort incertains, et par suite il est, » SUIvant moi,
très logique de ne pas y Do et d'admi
aux Orchidées, comme le proposent les auteurs
du mémoire, la nourriture qu’elles trouvent dans
l'air et l’eau de le al.
Ce procédé a été employé avec succès et sa
parfaite innocuité a été reconnue, par moi d'abord
et ensuite par beaucoup d’ autres S, il n'y a do
aucune raison de le re pousser rs
et peut être vaudrait-il mieux l'essayer
Il est temps de mettre fin à une dise
qu'on trouvera peut-être déjà < longue HN. !
à par la conclusion suiv
e ceux dont les Orchidées rep à mér- |
vo sans l’emploi des sels minéraux continuent,
et se félicitent de leurs succès.
Mais s’il existe encore (et je le crois), des infor.
tunés qui, malgré tous leurs soins, constatent que
leurs Orchidées, soumises à la culture ordi
meurent de faim dépérissent en quelqu
la légère modification que j'ai proposée plus haut,
Ils n’auront pas lieu de s’en repentir
E. Roman.
Notre distingué confrère le Gardeners’ De
micle consacre à son tour, dans son numér
18 septembre, un article éditorial à ce si F
nous paraît intéressant de citer l'expression de
cette opinion si autorisée
Le compte-rendu du Congrès horticole de
la Société Nationale d’Horticulture de France
pour 1897 remet à l’ordre du jour la qui de
savoir si certaines Orchidées dégénèrent dans les
cultures, question à laquelle il a été souvent fait
allusion dans les pages du Gardeners’ Chromck.
M. Georges Grignan, qui a pris la parole sur œ
sujet, a fait d'excellentes remarques, dont le
résumé est que la question est loin d’être résolue,
et devrait être soumise au suffrage universel, Si
cela était possible; . que même a
consultation de ce genre elle resterait peut-être
ien aussi indécise qu’ ‘elle l’est actuellement.
« Nous pou
opinions exprimées
comme le sujet est de la plus haute importance
pour les nombreux amateurs qui aujourd'hui cul
tivent des Orchidées, nous croyons devoir €ñ
dire quelques mots dans l'espoir que certains
nos lecteurs seront à même de donner leur avi,
et roms ne le faire.
en ces ter F< a
Orchidées égérièrente elles diné rte cité pl
que les ee plantes qui ne se reproduisent E
facilement ?
On peut dire que toutes les plantes Dr “
a
nées r plus ou moins rapidement, la rapidité en
F e matière dépendant pour beaucoup d
sr or)
dans les D. et l’un des moyens d'éviter la
perte des plantes serait d’imiter la nature, et de
les remplacer par de jeunes sujets nouveaux.
« Les horticulteurs recourent fréquemment
à re pratique, et il existe des exemples i innom-
brables d’Orchidées qui avaient été importées
simplement à l'état d'exemplaire unique, ou ar-
s vigoureuses aujourd’hui que
n'était la de se: importée. L'un des
et ordre est celui du
« Et en Le concerne la liste des espèces
äficiles à à ae. on voit que telle Orchidée
“
si
à ee Pt hui, seront- se aussi faciles à
IX ans, pour ceux qui sauront ce
qu'il leur faut, ss TL on cultive facilement aujour-
d'hui certaines pans considérées il y a dix ans
comme très difficile
« Prenez, par npie, les Catasetum, Mor-
modes et Cycnoches, qui, il y a quelques années
encore, avaient une mauvaise réputation et pas-
pour impossibles à traiter. Vous pouvez en
Voir aujourd’hui, dans la collection de Sir Trevor
ee. et dans d’
£ement, on aura en même temps l'explication de
nombreux obtenus avec des plantes qui
étaient hissent regardées comme diff
« Autrefois, quand on recevait des Catasetum
t d'autres plantes de la catégorie dont nous. par-
On les mettait sur une tablette parmi les
Autres | re et l’on les arrosait plus o
pendant tout le cours de l’année, comm
beaucoup trop d’autres plantes qui, en réalité,
demandent une période de végétation distincte et
de repos non moins marquée — le
ET était lafiniblissement et la mort. Aujour-
» ces Orchidées reçoivent
un traiteme nt
Spécial; elles sont mises en végé i
à 2
résultat 1 eut obteni
de bière. Misc qu’elles ne
SAMEDI, 9 OCTOBRE 1897
fassent dans une année que le travail de douze
mois.
< Il y a encore bien des catégories de plantes
que l’on considère actuellement, presque partout,
comme ne réussissant pas; cependant on peut en
rencontrer ça et là suffisamment d’ exemplaires en
santé exubérante pour les faire effacer de la liste
des plantes incultivables, mot qui veut dire,
d’une façon générale, plantes que l’on ne sait pas
Re ou dont on ne comprend pas le tempéra-
. Dans le nombre, nous pouvons citer les
Saccalabiueh, Aerides, Ÿ anda et autres Orchidées
à feuilles persistantes de la même catégorie, à
l'égard desquelles la majorité des SR HENRI
échouent, probablement pour les mêmes raisons
qui faisaient échouer les cultivateurs d’ pi
avec les Catasetum, c'est-à-dire, parce qu ils
donnent trop de chaleur et d hum dité à à la saison
on
q veut
t de sécheresse abeolue)
comm à‘ fuilage caduc qui pro-
viennent des mêmes région
« On a fait au Catileya Mossiae, pour une
raison ou l’autre, la réputation de dégénérer, ce
qui n'empêche pas que dans certaines de nos
anciennes collections, où l’on cultive quelques
Orchidées parmi has: plantes, il n'est pas rare
d'en voir de forts spécimens, ainsi que d’autres
Orchidées réputées Hiculfive bide, et qui Bgarent
dans les mêmes serres depuis un grand nombre
d’années. En fait, à l'heure qu'ilest,on père plus
souvent de ces grands spécimens dans les cultures
dont le propriétaire ne s'occupe pas d'entreprendre
une collection d'Orchidées, que dans celles qui
sont consacré ées presque exclusivement aux Orchi-
dées, et où il paraît que la dégénérescence se ma-
nifeste. Ceci nous amène à penser qu'il y a peut-
être à cette soi-disant dégénérescence une autre
cause générale, à savoir l’entassement. Dans les
premiers temps de la culture des Orchidées, ces
plantes arrivaient en Europe en petites quantités ;
les cultivateurs qui les recevaient le
| ;
arrive toujours de nouvelles par grandes quan-
tités, les serres finissent par être trop pleines, et
leur propriétaire s'aperçoit pour la ière fois
que les Orchidées ne sont pas si faciles à cultiver
qu'il le pensait, et qu'il y en a qui dégénèrent.
Or, les plantes n'ont pas changé de st depos
l'époque où elles allaient bien, mai son
les conditions de culture qui ne sont he les
mêmes.
« Le sujet est intéressant et d’une grande
pores -0 nous espérons pouvoir publier dans
uméros, avec le concours de quelques-
uns ds nos lecteurs, des détails sur certaines
espèces d'Orchidées dont les exemplaires connus
existent dans les cultures depuis un grand nombre
d'années
« Mais avant de quitter ce sujet, nous vou-
drions signaler l'importance de la reproduction
i ] urope. Dans la
grande majorité des
essais ont consisté à produire des hybrides, et ce
que nous en savons pu rouver que la plante
élevée de semis en Europe a une meilleure consti-
tution, et est capable de es s'adapter à notre
climat et à nos serres que l’on ne peut espérer des
exemplaires importés. On peut donc se demander
s'il ne serait pas utile de reproduire par féconda-
tion ge sans croisement, beaucou
belles variétés de Cattleya,
Orchidées populaires. Il faudrait du temps pour
cela, bien entendu; mais on aurait le double
avantage de "nlriotier les plantes les plus recher-
chées, et en même temps d'obtenir ce tempéra-
ment Rai Lagrs que possède A. RER élevée
de semis s le pays où elle doit
« Il est vrai qu'il y a dans ÉEatbe oleétons
des Orchidées gere par les maladi
uelles, d'après beaucc
viendrs aient de À er défavorables de
ite
peuvent être attribuées à
malsain ou à une mauvaise alimentation
la cause ou l'effet de la dégénérescence de la race
humaine, »
Nous sommes très heureux de voir notre grand
confrère anglais traiter à son tour cétte impor
tante question, avec la haute autorité qui lui
m
notre excellent rédacteur,
M. Tourret-Grignan, sk aussi la sienne
Notre confrère fait appel à ses lecteurs pour
fournir à ce sujet quelques témoignages d’expé-
riences et citer quelques exemples d'Orchidées
existant
rre, Où pa orchidophiles
sont nombreux et communiquent volontiers à
leurs confrères et au public le rte de leurs
observations. Ce sera la réalisation de la consul-
tation demandée à Paris par M. Tourret-Grignan,
qui fut votée par le Congrès, et qui, cela fait,
deviendra à peu près inutile.
Car cette consultation provoquée par notre
rédacteur et dont l'efficacité a été mise en doute
Le som going Dry: nous a toujours paru
us-m ment bien compliqué, et
aèm la manœuvre pééedite des op ar hors de
proportion avec . résultat à atteindre. Mais
pourtant, quel autre moyen em = say pi.
quelqu'un OEM avancer un fait et dire :
journal peut le or et La Sema
espère pouvoir à bref délai conclure ce
s appuyant sur des témoignages pro
Mais |
LALIA 411222
: Brera sur cette question un avis s autorisé ; ‘i
de haute portée sur lesquelles nous aurons à
revenir, et qui, nous sommes encore heureux de le
constater, sont entièrement celles de M. Tourret-
Grignan et les nôtres. C’est par ces conclusions
générales que nous espérons tirer profit pour nos
lecteurs de la discussion Le au | Congrès de
cette année par notre distingué rédac
Lucien LiINDEN.
LA SEMAINE HORTICOLE
LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM
X. Odontoglossum crispum var. Miss Anna
Guders
(Voir fig. 145, page 377)
La Semaine Horticole a déjà dit, page 333,
erbe variété;
2.
un coloris de fond
près arrondies d’un rouge brunâtre pourpre,
tirant un peu sur la couleur prune. Ces taches,
disposées en groupes un peu au-dessus du centre
de chaque segment, sont au nombre de deux ou
trois sur les pétales; elles sont plus nombreuses
sur les sépales, particulièrement sur les sépales
latéra
plus petites. Le labelle
base, a le disque maculé de jaune et porte en
serrulés rage aussi finement pointillés de brun
près de la
Cette Sur 28 nouveauté a fleuri pour la
révélé depuis deux ans tant de merveilles insoup-
:çonnées jusque là.
LE ARNOLD WHITE.
ORCHIDÉES FLEURIES
Plus personne ne conteste le rare Avagueee
que présente, pour un amateur, la possession
d’une collection HQE celui de. re ARE
manquer de fleurs. Nou avons eu une preuve
nouvelle, si NES AE il fut encore en. fournir,
le 16 courant, dans les serres. de M. Florent
Pauwels, au xFRSS eau de Ron à Deurne-
Anvers. Nous nous somm. scrire les
espèces ou Sree Ru État lais-
sant les autres de côté; cela n'empêche que nous
avons au dresser une liste assez longue, que
Learn aire retusum avec une très
super
ue de rouge . 4
Clowesi et SES toujours beaux; Dendro-
bium formosum giganteum de dimensions excep-
tionnellement grandes et dont la bande centrale
du labelle est d’un jaune vif passant, vers la base,
<
(
pen pi re
: espèce. à
oraison abondante e et de Ress Ne. por
nombre de Cypripedium, entr'autres C. OT-
ganiaeen fleurs depuis la fin de juillet, c” x Do-
miny1, X Pauwelsi que nous tro euri
à ch nos visites, C. auricularium (?),
C. Charlesworthi en plusieurs exemplaires, dont
C. Spicerianum et 1
Ste Re RIRE sh bonne variété,
Dans les serres de si * ill. De Bb sheté, à
Anvers-Berc nous marqué une fort
bonne variété d Odonto gloss bictonense album,
ont les divisions sont d oncé D pu
le labelle, de grandes der of est d’un blanc
de lait pur. Nous é aussi une “variété
très intéressante d'Oncidium luridum que le pos-
sesseur a qualifié à juste titre de superbum ; la fleur
est d’une belle nuance brun rougeâtre; le labelle
de nuance chamois, les deux tubercules sont
d’un rouge vineux, les lobes latéraux, blancs chez
le type, sont d’un beau jaune pointillé de rouge ;
les ailes de la colonne sont roses. Les sépal
les pétales sont roses marbré
moitié basique; l’autre moitié est d’un
rougeâtre bordé jaune.
LE JARDIN FLEURISTE
Aujourd’hui, nous jouissons de ce que le paysan
appelle l'été de la S'Martin. Le céminencenpent
de septembre a été pluvieux et froid : depuis
quelques jours, la température s’est notablement
aux amateurs une impor-
fleurs qui feront leurs délices en
septembre-octobre et même le commencement de
novembre si les gelées ne sont pas trop précoces.
Les plantes vivaces de pleine terre, si délaissées
dans les jardins paysagers, fourniraient un large
contingent et les arbustes fleuris apporteraient
une note gaie sur les feuilles qui commencent à
tomber. Citons, parmi ces derniers, le charmant
Desmodium pendulifiorum (Hedysarum), aux
longues branches couvertes eurs purpurines
tombant jusqu’à terre. Cet arbuste est une admi-
rable acquisition pour le jardin; rien ne peu
remplacer ces longues branches pendantes ruisse-
lant de fleurs en ce moment. C’est un peu délicat ;
par les hivers très rigoureux, le Desmodium peut
souffrir : rien de plus facile à conserver, cepen-
dant, que cette plante à tiges annuelles. -En
mbre, à la fin d
+
feuilles, de ces grandes feuilles de platane ou de
marronnier que tout jardin possède. Ce peu de
soins à prendre est cause, cependant, que le
mc se rencontre si rarement. Le
Spirae > aux nombreux bouquets de
rose vif, et sa variété Fohn Waterer sehsurisseut
à cette époque : ces petits arbustes sont excel-
lents pour bor grands massifs d’arbres
et d’arbustes. — Les Althaea donnent leurs
dernières fleurs et les Weigelia semer surtout
la variété alba, sont de nouveau en fi s
Corchorus (Kerria) jettent aussi dnsbute regains
de leurs fleurs d’un mas pi pa une d’or. — Mais ce
i domine
tes vivaces, à ti
ges
caduques, de la famille des Composées, de cette
grande famille qui possède des représe :
surface du globe. Ce JA Er e a
l'Helianthus net horée) ou soleil d'or, aux ad |
ne er ua pu cms dans le ; er |
n appartement. Pui
Helianthus madtiforts, soleil d'or, Pan
S V dés
aussi dans cette taille élevée, le gracieux
en uliginosum dont les capitules sont d'un
effeuilla — et, encore les Anfhemis frutescens de
serre qui ne cessent de fleurir : ils sont nombreux,
ils sont phalange et tous ont leur valeur.
nombreuses inflorescences peuplent le jardin et
la variété est abondante, bien que les nuances ne
varient que u bleu “violet, au blancs Citons :
Aster
Cassuleica aux tons blanc rosé et bleu pâle:
horizontalis, rose sur fond de verdure solide
comme un conifère: ptarmicoides, naïne et fine
aux fleurs blanches; ericoïdes semblant être
une bruyère du Cap; White Queen : grandes
fleurs Lg pur ; ds r_formosissimus est très
beau; et les floribundus, multiflorus, Amellus,
mr Fr - recurvatus, trinervius, pendu:
lus, Drémmondi
composées, 1l
Helenium au disque vert et aux rayons si
rement conformés, les Sylphium et bien d'autres,
sans compter les jolies Reines-Marguerites (Aster
sinensis), dont un semis tardif produit les fleurs
à l’automne. Les Zinnia du Mexique sont Je
même cas et les Rudbeckia pu et speciosa
sont encore en fleurs. Il y a aussi les Gaillardia
annuelles et vivaces. — il plante est
bien belle encore, en he me É—
japonica et ses variétés: À. japon
— Rosa pe vue Whirluwind, pers ro
Ardylam et autres. Cette espèce réunit la
Re de la fleur à l'élégance du port de ses
tiges et de ses fleurs : elle est précieuse.
Les Oenothera Een et macr. et
autres fleurissent re de même que les
Faite et les Chelon
s Lobelia lie et c. Queen Vi
n mr pas fini de fleurir; d’autres variétés sont
également utiles au jardin paysager et certaines
variétés nouvelles, telles que Gerardi et ses SOUS
variétés, sont un appoint important à l'automne.
Les Montbreti tia-ont fini, c'est fâcheux, mais les
Phlox paniculata et decussata fleurissent encore
Les Dielyt:
leurs gracieuses clochettes roses. Le 54 un
rte flore pleno montre encore des eurs, €!
les tiges de fruits rouges de l’Arum maculau
drapent le sol où les feuilles mortes s€ pe
mollement ! ces.
La reine des Lara vivaces d'automne,
l'Herbe des Pampas, le Gyne nerium
Une corbeille de vingt-cinq forts me
belle plante est en fleurs, en ce ;
mon jardin : c’est splendide! Les grands 5)
-de formes diverses, se meuvent et SE
les uns sont argentés,
l'ensemble est d’une grand
u Gynerium étant très
trois cents épis dominent ces lo
incurvées, me
Il y a aussi, les Antirrhinum qui C
LENS
ouvrent moins vite; leurs jolis
boutons charment la vue et elles sont abondantes.
erche,
plus, surtout depuis FOhSOEt oh de
a
Pelargonrum zonale, les Fuchsia, les Ageratum,
les Bouvardia et surtout, les admirables Salvia
dens, soit Souchetr, soit I ngénieur Clavenad,
soit Alfred Ragueneau. Et le rêveur Salvia
qui emprunte toujours sa nuance à l’azur
des cieux ! Il faut aussi noter les Chrytatiineins
de l’Inde précoces.
J'en oublie, certes, quand ce ne serait que le
joli Plumbago lar rpentae : encore une fleur bleue !
Cette petite étude prouvera, je l’espère, que
l'on peut avoir son ee fleuri en automne
comme au printem
Voilà pour l’été de St-Martin : espérons que
l'été de Ste-Thérèse (octobre) nous sera aussi
éable.
AD. VAN DEN HEEDE,
Vice-président de la Société Régionale
d’Horticulture du Nord de la France.
LES PHLOX
La réputation de ces sons remonte fort loin,
au moins à soixante ou s nte- dix ans,etilya
longtemps qu’il en ie de très belles formes,
dignes d’être citées parmi les = rage s
plantes de jardin. Toutefois elles subi,
Comme la plupart des autres, les vicis dar de
la mode, et leur vogue a subi des éclipses. Il y a
eu des époques où elles se sont vues reléguées
dans les « jardins de curés. »
Contre la popularité croissante des Begonia, des
des Reine-Marguerite, des Salvia, etc.
sont soutenues par que ques fidèles, tels
que M. Lemoine, de Nan ncy, qui a grandement
Contribué à les améliorer et à produire des variétés
très Supérieur
si leurs fleurs n’ont pas indivi-
ne très longue durée, si certaines
races ont tn odeur peu agréable, il faut dire en
pufunée qu'il existe aujourd’hui des variétés très
Ent mées, qui se couvrent absolument de fleurs
Fins € la seconde moitié de l'été jusqu ‘au
nmencement de l’automne, grâce à la suc-
des is et ce enfin ces plantes sont
Sttrêmement ace au point de vue
ntes,
: terrain et de ets et ne demandent à
SAMEDI, 9 OCTOBRE 1897
peu près aucun soin de culture. Ce sont des
avantages que l’on ne saurait négliger
Il existe aujourd'hui tant de variétés diverses
de Phlox horticoles, qu'il est assez difficile de les
ramener aux premiers ty pes botaniques dont elles
sont issues. Nous essaierons de retracer cette
histoire, non pas par simple formalisme, mais à
titre de souvenir historique, pour permettre aux
amateurs que ces choses intéressent de se rendre
compte du chemin
Tous les Phiox vivaces hybrides répandus
actuellement dans l'horticulture sont issus
croisements divers effectués entre trois formes
espèces très voisines, le P. léger
figuré dans le Flower Garden de Sweet,
l'on désigne aussi sous le nom de P. néchliée
le P. fontenisis ou P. scabra, et le P. decussata
ou P. acuminata de Pursh, dont le nom est
souvent employé d’une façon générale pour dé-
signer toutes les races horticoles dont nous
[…r
@œ
©
s races, beaucoup moins répandues sur
le conti et dont la floraison est plus hâtive,
ont été produites, particulièrement en Angleterre,
par le croisement de quelques espèces anciennes.
n peut cite
le
ie dès 1811 dans le Botanical Magazine, enfin
le P. les“ rt également dans le Botanical
Magazine e 2. Ce dernier se rattache d'assez
près aux préc as. mais il das un Caractère
intéressant, à savoir le mélange de deux couleurs
en panachure : stries foie Fi sur fond rose
âle.
Quant aux Phlox vivaces hybrides qui sont si
répandus sur le continent, il en existe actuelle-
ment une foule de variétés de toutes les ne
de tous les parfums, plus ou moins hautes et à
fleurs plus ou moins grandes. Il serait dificile de
citer beaucoup de noms; cela nous ES trop
‘espace, et vraiment sans un profit corres-
pondant, car re majorité ie DéÉte ama-
teurs ne font aucun cas m, et achètent
ue beaucoup de variétés ont le
centre ou le tube coloré Léon: ent que le Timbe ;
d’ailleurs il apparaît chaque année un certain
)
parfum agréable; port de hauteur modérée; pani-
nt — et compactes; fleurs grandes et
bien étoffées.
t maintenir les plantes à une hauteur
raisonnable et accroître le nombre des panicules
en pinçant le sommet de la tige, lorsqu'elle a
atteint une quinzaine de centimètres. Si la végé-
tation est très vigoureuse, on peut opérer un
second pincement, avec quelque prudence, au
bout d’un mois environ.
t de deux ou trois ans, les Phlox vivaces
forment de très fortes touffes, dont on peut encore
augmenter l'éclat en les arrosant d'engrais, car
les plantes émettent une grande quantité de
racines et éoueent beaucoup le sol.
Lorsqu'on veut obtenir de très belles panicules
de fleurs, == exemple en vue d’un e exposition
on obtient de bons résultats e n supprimant une
partie des tiges florales, et en n'en laissant que
trois ou quatre par plante. Les fleurs gagnent
alors beaucoup en qualité et en ampleur.
Le même procédé om utile à suivre, lorsqu’o
es graines
D]
e
veut obtenir de bonn , Soit que l’on
381
veuille opérer des croisements, soit Simplement
que l'on désire faire ‘une variété
donnée. Maïs les semis de Phlox sont un peu
hasardeux. Il arrive assez souvent que les graines
ne lèvent pas, ou qu’elles lèvent l'année suivante.
le premier cas (si les graines lèvent, bien entendu)
on peut parfaitement obtenir des fleurs des jeunes
re dès la même année.
e qui paraît certain, en tous cas, c'est que le
semis est a aléatoire, et ee les D bien
souvent, sont loin de donn r ce qu'on espérait.
Il faut se Siné à à élever une foule #3 plantes
inutiles pour en trouver une bonne; il est vrai
eut, au contraire, conserver une
variété et la multiplier, on divise les touffes à la
bêche, au printemps de préférence. On peut
aussi bouturer des fragments de tige, si l'on veut
c
Pb l'hiver; on peut alors bouturer
jeunes pousses de très bonne heure, au commen-
cement du printemps. On éclate les pousses dès
qu'elles ont quatre ou cinq feuilles, et on les
plante dans de petits pots, de pape me dans une
terre légère ou du sable, cloche ou sous
châssis. Une fois qu'elles sou enracinées, on les
endurcit Ds rire mir et enfin n on les met en
place, es ee cées de 50 , dans un
sol assez
s pla avr une “ne bien développées, r Re md
sissent bien dans tous les terrains et à toutes’les
expositions, mais ce préfèrent les éridrois un
peu frais et paraissent prospérer mieux dans les
sols calcaires.
(A suivre.)
LEONOTIS LEONURUS
Nous ne conseillerions pas aux amateurs de
ère
pas que avoir,
quoique bizarrement formé), ét leonurus, queue
de lion; tout cela ouvre à l'imagination des
aperçus. extraordinaires.
Il n'était pas besoin d'aller chercher si loin un
nom convenant à ce gracieux arbrisseau, qui
n de léonin, et qui mériterait d'être beaucoup
utilisé pour l'ornementation, s’il était plus
répandu.
Il fleurit aux mois de septembre et octobre:
fleurs mbreuses, disposées en épis à
l’aisselle des feuilles sur les rameaux d'un an
a
" œ
environ, d’un superbe c
écarlate-orangé as vif, et légèrement velues sur
leur surface extern
Le Leonotis Leomurus pousse bien en pleine
terre sous nos clima: a acer la belle saison,
mais il doit être rentré en orangerie pendant
l'hiver, et garanti contre l'humidité; il est
LA SEMAINE HORTICOLE
connaît pas la date précise, m ait
1712 cette plante Fa déjà cultivée au Jardin
botanique de Chelse
On peut la prise facilement de semis,
mais il est rs simple et plus rapide de la multi-
renouvelle ainsi les plantes tous les deux ou trois
ans. Toutefois, il ne faut pas les tailler trop court,
parce que l’on n'aurait plus ou presque plus de
fleurs, celles-ci se produisant sur les rameaux de
l à fait jusqu’au
contraire, lorsqu'on a de forts rameaux de o"90 à
1 mètre de longueur, chargés d’épis dont chacun
porte quarante fleurs et plus, la plante offre un
aspect RE er superbe.
PRIMULA CAPITATA
Cette ravissante espèce, originaire de l’'Hima-
laya, est de taille et de port modestes, et n’est
guère cultivée que par les amateurs de ces petits
de les RRERREE encore au mois d'avril et même
au mois de ma
C'est d'ailleurs au mois d'avril, si mes sou-
venirs sont exacts, que MM. Vilmorin- Andrieux
ils conservent l'excellente tradition. Mais le Pri-
mula capitata qu'ils avaient présenté était une
variété blanche.
La plante, quoiqu ‘asiatique, est RE
assez pneu quePe meurt brusquement à la fin
de sa flora
Il faut ie que la date de cette floraison est
assez v pour bd sons que les amateurs au en
ont un parts ant ont p s des
autres espèces assez voisines de cel
dont. nous venons de parler, m i
notre avis, sont souvent coblongnes avec elle. Ce
e P. denticulata. Cette
également plus tard, de sorte que l’on peut aisé-
rbohe comparaison. Quan tau P. Cas
Aloe il est probable que c’est une variété &
t il ne diffère guère que par
ape de ses feuilles celles-ci ont la de infé-
couverte d'un sorte de tomentum pul-
"6. nus AN...
FRUITS ET LÉGUMES
LES MEILLEURES POIRES
VIII. — Bee ÉPixe pu Mas
Cette variété n'est encore connue que par les
amateurs de bons fruits, mais elle ne peut que
bien faire son chemin, car plus elle sera généra-
lisée, plus elle sera estimée. Elle a pour cela
toutes les qualités désirables; elle s’accommode
fine, fondante, très succulente et juteuse avec un
parfum délicat. L'arbre est toujours fertile et de
bonne vigueur.
Fig. 146. — Belle
Épine du Mas.
Ce fruit est moyen, allongé; l’épiderme est
lisse, même luisant, de couleur vert tendre ta-
chetée de brun, un peu coloré de carmin du côté
frappé par le soleil devenant jaune ris à la
maturité, qui a lieu en novembre et décembre.
Les poires de la Belle Épine du Mas rt se
conserver jusqu’en janvier.
On l'appelle encore Colmar du Lot et Duc de
Bordeaux.
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orchidophile américain . 385
Un Lien Nepenthes hybride : Nepenthes X Tiveyi 387
Le Jo gr: des mi Là dées : Les Orchidées chez
oi Re. 388
chidées chez elles . RE
Corressonda ance 309
Le ;j ardin fleuriste à Une ‘admirable collection de
- 390
Les Chry santhèmes et leur culture . He Jo
Fruits et légume : Les fruits de la s Hongrie SR Er
Boîte du rer) Lo + "308
Fig. 147. Les serres de ue vo vues de la
Chaussée de Nin 84
? 148. La grande serre aux «Cats, ‘côté gauche,
de Moortebeek. 387
* 149. Une des fortes serres de Cattleya, de
Moortebeek . 389
? 150. Le re central élevé de la grande se serre
aux Cattleya de Moortebeek . 391
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Samedi, 16 Octobre 1897
CHRONIQUE
Congrès d'Orléans. — Aïnsi qu'on l'a déjà
annoncé, la Société française des Chrysanthé-
mistes tiendra, du 6 au 8
son deuxième congrès annuel, à
limportante exposition organisée par la Société
d'Horticulture du Loiret.
Le succès du premier congrès tenu l’an passé,
à Bourges, sera dépassé par celui du second, car
adhés
sera représentée par une délégation de la « Na-
tional Dr un Society » dans laquelle
figureront man Payne et Jones.
"M. le Ministre de l'Agriculture a bien voulu
désigner pour le représenter, M. Vassilière, l’émi-
nent directeur de l’agriculture
La réduction de 50 °/, sur les chemins de fer a
été demandée pour les congressistes. Deux
pagnies, l'Orléans et le Nord, ont déjà répondu
me ment.
nnes qui ne feraient pas partie de la
Société A e désireraient cependant prendre part
au congrès, sont priées de s'adresser au Secré-
taire général, M. Ph. Rivoire, 16, rue d'Algérie,
à Lyon, dans Le plus bref délai possible.
Voici la liste des questions à l’ordre du jour
du congrès
1° De la PRET des Chrysanthèmes.
Le ie entend-on par « race » en Chrysan-
pese
es meilleures compositions de terre à
exployer pour les différents rempotages. Des
Engrais à leur ajouter, Des engrais en solution
arrosages,
Pour arr.
* Maladies et parasites.
5° Bouton couronne et bouton terminal. Éta-
us ement d'une première liste des variétés pour
lesquelles il
nn de prendre l’un ou l’autre
de _ bout
6 Des TA de classification de certains
noms de variétés dans les catalogues. _ est le
Mot qui doit guider l'ordre alphabéti
7° Vote de la médaille du congrè é
= Le méme à du lieu du Congrès de 1898.
En cas d’absenc
€n donnera con
ce ER ag au Secrétaire, qui
naissance au congrès.
iL 4 même Société a tenu samedi 26 septembre,
Première réunion de son comité floral
er les rs de Chrysanthèmes, dans les
écoc
te certificats de mérite ont été accordés :
des Semis de M. Liger-Ligneau, d'Orléans,
Adèle |. Madame Liger-Ligneau et Marie-
(ce dernier comme plante décorative), et
SAMEDI, 16 OCTOBRE 1897
à M. Crozy, de Lyon, Cagnotte. Une autr
variété, 7 ST a obtenu des Hiéteions,
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graphiée Museum für Kuns
Gewerbe » (Musée des arts et de l'industrie) a
Hamb à l'occasion des concours
mologie, une belle série de
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S. — e «
Ü
représe t parcs de
l'Europe datant des dix-septième et dix-huitième
siècles.
La bonne et belle culture d'une plante, fût-
elle la plus vulgaire, lui donne un pie t qui Là
_. né sen avidement. C'est ains
es jours derniers, des pieds d Anthemis
Fables: Comtesse de Chambord, âgés de
ans, cultivés en boules d’un mètre à un bete et
demi de diamètre. Ces belles plantes sont cou-
vertes d’une profusion de boutons et de quantités
de jolies fleurs qu’on appelle communément des
grandes Marguerites. Combien un spécimen pareil
sera beau quand il sera ro bé til
fleurira très longtemps en cette on où 1
fleurs se feront rares. Pourquoi ne cultiverait-on
faciles et belles, qua elles le sont dans de
bonnes conditions
Dans le < Tour du Monde, » M. J. Dy-
owski, l’ancien explorateur du Congo, devenu
directeur de l’agriculture en Tunisie, traite l'inté-
[en
Le)
3
@®
% : <
4
"1
u
les territoires acquis, dès que la pacification, qui
suit la uête, est assurée.
Il ne fa pas oublier que la possession de ces
territoires n’a été obtenue qu'au prix de bien des
sacrifices d'argent et même d'existences, et qu'il
importe que tous ces dévouements n'aient pas été
généreusement offe pe
l par une
exploitation méthodique du s
Si l’on ne veut Be voir les EE volontés les
mieux trempées s’user en d’impuissants
en d'inutiles mr L 8 initier ceux
odes de culture les plus
a
mot, faire leur éducation au point vue de la
culture. Les jardins d'essai rempliront ce but.
Il n'est pas sans intér rêt t d'examiner quelle est
la part qui peut revenir à à l'État
sation des moyens qui doivent conduire au
succès. Or, parmi les plus puissants moyens
-avoir _. les mains, il faut citer les jardins
d'essai. sont, en effet, de … pratique.
C’est ns dé leur établissemen t des cultures
qui y sont faites que doivent déseicr les pre-
miers renseignements indispensables aux colons,
pour déterminer quelles sont les cultures à faire
et dans quelles conditions précises on peut
assuré du succ
Déjà, d'autres nations, que 23 ur
les question F
353
de ces jardins où les moindres problèmes sont
scientifiquem ent, d'une » pratiquement,
‘autre, étudiés jusque dans les moindres détails.
N importe que nous ne restions pas en retard, si
ous voulons assurer à nos colonies une définitive
De érité,.
Une gelée intempestive. — La semaine der-
€
testant l éte #5 ue des
Fou À causés par ce froid d'inopiné. “ ia frappes
dûürement de nombreux cultiva , C'es
ni 4 d'hiver qui laissera un Dénible tn
antes en Es — Des soins assidus ss
r
PARA des Ce Wedde
nata, Areca Baueri, Ficus elastica, Citrus si-
nensis, Saintpaulia ionantha, Primula obconica,
Aube “pee Begonia Rex, Ophio 10pO on aburon
fol. var., diverses Fougères, Aspidistra elatior,
Araucaria excelsa, Nicotiana affinis, Dracaena
de dans les apparte-
ussi propres que
possible; les feu ce doivent être traités à
légal des êtres hum
aftiectueux,
plutôt que d’en négliger un ar nombre? Mieux
vaut une belle plante bien saine, bien robuste,
que quantités d'êtres io: te eux.
a sarmentosa tricolor superba.
— Une ravissante plante quasi abandonnée de
nos jours et dont les feuilles, où le blane, le rose
et vert f
e rment un si riant ense » se
groupent en une jolie rosette au cœur rouge
in à cause des jeunes feuilles. Nous avons
trouvé de ces bijoux ss de petits pots placés sur
des potées de Lycopodes ; celles-ci dem aandent
assez bien d’eau, entretiennent né iremen
les Saxifraga dans un état de fraîcheur qui leur
est très favorable. Cette manière re mec er les
eur bijoux de plantes présente, en e, l'avan-
e de fournir à la fort gentille Hitie dé feuilles,
un fond d’un tendre vert qui en fait ressortir par-
faitement tout le charme.
par coupées et Fougères. — On propose,
mme d’un bel effet pour la décétation tempo-
rar des appartements, le procédé suivant : dans
d’
quatre ou cinq flacons, analogues aux Fonte
es chimistes; ces flacons sont remplis d'eau
on y place, dans un pêle-mêle apparent, mais
gracieux et bien ordonné, = pe de Ed
eno
-et des fleurs coupées,
facilement. Les Fougères
aussi Te longtemps qu’à l'ordinaire
coupées se orne
e Pois de senteur, c’est ainsi qu ‘on désigne
ons la Gesse odorante, n'est pas une
plante connue et cultivée depuis aussi longtemps
ue du prince della
Catolica et auteur de l'Hortus ea publié
en 16 é désigne sous le n 1thy-
rus distoplatyphyllus et il en envoya Ni dé graines,
Gaspar Commelyn, alors professeur
de botanique à Amsterdam. On sait si cette
charmante a nt est devenue populaire
dans les Pays-
est originaire de Sicile où elle
tinguent d’ailleurs la race à 5e a les
fleurs pourpres et la race indienne s fleurs
roses. Pritzel, dans son Zndex Hoi - ne men-
Fig. 147.
tionne qu'une seule figure coloriée du Lars
Res celle qu a été donnée en 1796 dans
le deuxième volume du Botanical Magazine : :
Êne: là TS + type pourpre, à fleurs
foncées.
ouvelle multiplication des Orangers
(nouvelle, il y a plus de vingt ans, mais curieux,
oujou
Nous trouvons une bien jolie historiette dans
le dernier « Bulletin de la Société d'Horticulture
de Paris, » 1874, p. 1 52. Elle mérite d’être tirée
à de nombreux exemplaires. Le récit en est dû à
M. Hue, Julien, jardinier à Ro
qui informe la Société du fait dont s’a
com
à avoir s seul la plante; il fallut partager. On ne
trouva rien de mieux que de scier spams
ment le pauvre arbre en deux p es.
hacun prit sa moitié, recouvrit la plaie d ae
— Les serres de Moortebeek, vues de
orchidophile
LA PRREMIES EHORISOES
de St-Fiacre, la planta à part, et aujourd'hui on
voit deux arbres bien portants, dont l'écorce a
recouvert la partie dénudée. »
Vous voyez bien qu'il ne faut désespérer de
rien, et que le sieur de Caylus, qui enlevait la
moëlle de ses Cerisiers pour leur faire produire
des Cerises sans noyau et greffait des Vignes sur
les Pêchers pour avoir des Pêches noires à goût
de muscat, a trouvé des continuateurs à un siècle
de distance !
Ajoutons toutefois que le fait cité par M. Hue
n'offre rigoureusement rien d’impossible à croire.
Le marin galant. — Sydney Smith se
promenait un jour avec une charmante jeune fille
qui lui faisait les honneurs de son jardin et lui
en montrait, une à une, les plus belles fleurs. En
passant devant un Pois de Senteur qu’elle avait
elle-même semé et arrosé avec amour, et dont la
vigueur n'avait t pas suffisamment récompensé de
si “doux soins : « J'ai grand peur, » dit la belle
la Chaussée de Ninove, photographiées par un
américain.
enfant, « de ne pouvoir amener cette fleur à la
perfection. »
« Alors, » À épique le galant gentleman avec
un "Ha sourire et en la prenant délicatement,
« alors DS mener la perfection à la fleur. »
De la culture du Rosier en hiver. — Le
forçage des Rosiers était connu des Romains, il
y a plus de deux mille ans
es Égypti tiens qui
à la tête de Fe civilisation, en-
avec un
rire
Envoyez-nous du blé,
nous vous enverrons des roses. »
s Romains chauffaient leurs serres avec d
4
è Pendant tout
| à Là .
l'hiver. Les édiles remettaient aux Sénateurs es
aux personnes de distinction dans les jeux publi
des couronnes de roses. s la cérémonie mi
Ro l'époux paraissait au public couronné
oses. Dans les festins, les roses nageaient æ
tee coupes remplies de vieux Falerne, on cou
d’une couche de roses les tables et les lits
pets les ner on y jonchait HR le
ues de roses, dit Charles Malo, dans son joli
petit livre illustré, dédié aux dames
Chrysanthème « Afsné. M. Em est
Fierens, secrétaire de la Sociéte Royale d'Aor
culture et de Botanique de Gand et chrysanthé.
ura
sa place marquée dans toutes les collections
d'élite.
Nicotiana colossea. — Colossal, oui, quand
pen aussi sous celui de
Lehmannia Es Spre
toufle de
Eulalia japonica zebrina. — Une
des bandes jaunes, transversales, qui donnent
à plante r li aspect. Les nom
breuses inflorescences en gr terminale &
d :
API allongés, complètent fort ava
sement les rares mérites décoratifs rs cetié
Bi aise.
Un horticulteur à l'ile d’Helgoland. :
Cette île, dont la superficie est de 150 hectares €
établissement horticole. Celui-ci on EN ‘
serre t d'à pe
près 2 mètres de large
Pelargonium zonale, des Héliotropes, Etc: rs
jardin renferme des Glaïeuls, des Coreopsis,
tonnières à l'usage des en mpo age
branchette de Thuya, de fleurs d'Œillets 7° A
_et de Giroflées blanches, reproduisant ainsi
‘couleurs de l’île.
LES ORCHIDÉES BELGES
vues et photographiées par un orchidophile
américain
(Traduit de l'anglais)
Les Orchidées et surtout la méthode de culture
belge ont une grande réputation, très justifiée en
Amérique.
'ai fait, cette année, un voyage en Europe où
rd visité et photographié les grandes collections
d'amateurs, ainsi les principaux établisse-
mentsd’horticulture d'Angleterre et du continent.
u constater les progrès
considérables réalisés dans la culture des Orchi-
dées, depuis un précédent voyage que je fis, il y
‘années...
a une dizaine
d'hui
d'épiphytes. A la tête de tous, je place sans hési-
tation possible les Établissements Linden de
Bruxelles, que j'avais tenu à visiter en dernier
x
ent.
Je tiens aussi à ajouter que nulle part, en
Europe, je n’ai été reçu d’une façon aussi aimable
et aussi courtoise qu’au Parc Léopold et à
Moortebeek. Si je néglige de parler de quel-
. , : ’
femarque. Je suis surtout heureux de constater
_"*S Maisons à visiter. Je ne puis malheureuse-
ent pas en dire autant de partout en
Jai eu sous :
4 un rapport de
M. James O’Brien,
du Comité des
ir es de la Société Royale d'Horticul-
| 10e de Londres sur l'établissement de Moorte-
: fait En mars dernier et dans lequel il dit:
F'ai beaucoup de plaisir à déclarer que l'en-
Fou des serres et leur contenu, pour ce
: PE Tégarde les constructions et les stocks qui
Fes Here je n'hésite aucunement à déclarer
s
secrétaire
€
D à
(plus de quarante années)
Commerce et la culture des Orchidées.
elgique.
SAMEDI, 16 OCTOBRE 1897
€ L'ensemble des serres forme un modèle parfait
< d'un établissement d'Orchidées à exploiter avec
€ économie : la perfection des constructions au
€ point de vue cultural, la splendide condition
« des plantes qui y sont contenues et Les progrès
< merveilleux que celles-ci ont faits dans un
€st court laps de temps en donnent la preuve
« la plus grande et la plus satisfaisante.
« Fe considère l'établissement et ses espérances
« de réussite comme le plus rassurant qu'il soit
« possible d'imaginer dans le commerce d'Or-
« chidées en ces jours d'ardente concurrence. »
Cette appréciation vient prouver que j'ai visité cet
établissement impartialement et que tout le bien
que je serais amené à en dire, est confirmé par les
déclarations de la personne la plus compétente et
la plus indépendante en Orchidées de toute l'An-
gleterre.
e commence donc ma narration de la visite
des établissements belges par :
I. — Les Serres de Moortebeek
Ce qui m'a également frappé dans mon voyage
à Bruxelles, moi, Américain cependant, c'est la
multiplicité des tramways qui sillonnent les
grandes artères de cette superbe capitale. J'ai
fait tout le voyage du Quartier Léopold à
Moortebeek par les grands boulevards en chan-
geant trois fois de tramways de systèmes diffé-
rents : d’abord, jusqu’à la gare du Midi, par le
tramway électrique, aussi confortable que les
meilleurs de chez nous, puis par une mauvaise
boîte traînée par un cheval étique (préhistorique,
cette traction-là !) qui m’a cahoté jusque la Porte
de Ninove, et ensuite par un charmant petit tram-
way à vapeur composé
R
port des voyageurs
en Belgique : je n'hésite pas à décerner la palme
à l'électricité.
s serres de Moortebeek sont situées à l'Ouest
de Bruxelles, en pleine campagne, sur un plateau
où l’air est des plus pur et des plus frais. On y
sent la vie et on y est heureux de pouvoir res-
pirer à pleins poumons la brise fraîche et forte
qui vient de la mer en traversant les grandes
plaines fertiles des Flandres, surtout après avoir
parcouru la ville où l’atmosphère est, comme dans
toutes les grandes agglomérations, lourde et
étouffante. L'endroit choisi pour la construc-
tion de cet établissement est des plus bre
et convient admirablement pour la culture des
Orchidées.
long d'une route bordée d'arbres
énormes qui projettent pendant l'été sur celle-ci
une ombre bienfaisante (voir fig. 147, page 384),
l'établissement forme un vaste quadrilatère en-
touré de jolis parterres de Rosiers et de Rhodo-
dendrons qui plaisent agréablement à l'œil. À
gauche de l'établissement, se trouve la Valla
Orchidea occupée pendant la bonne saison par
M. Lucien Linden et sa jeune famille; elle est
entourée d’un vaste jardin anglais superbement
entretenu et planté avec infiniment de goût,
d’arbres et d’arbustes choisis. Les pelouses et les
parterres de fleurs de ce petit « Éden » si hospi-
talier sont admirablement tenus et dénotent chez
le maître de céans un amour raffiné pour les
belles plantes ainsi que l’art de les faire valoir.
L'établissement de Moortebeek se compos
d’une vaste serre centrale ayant du dehors l'aspect
d’un jardin d’hiver, et dont l’entrée fait face à la
385
sement, ainsi
tebeek est d'y examiner les cultures qui, je dois
le dire de suite, sont superbes et sans égales dans
le monde entier, Jamais je n'ai vu une puissance
de végétation aussi extraordinaire et une
aussi exubérante que celle des Orchidées culti-
vées à Moortebeek.
5
8
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je)
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es
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ê
@
%
es
ë
=
5
-
U
ë
ce vaste gradin est d’un effet grandiose et forme
un spectacle que, jusqu'ici, je n'avais pas encore
eu l'occasion d'admirer, Rien de plus beau et de
plus idéal que cette serre majestueuse pleine de
attleya d’une verdure étonnante sur laquelle les
yeux se reposent agréablement. Toutes ces plantes
ont émis de nomb ines, presque toutes d
la grosseur d'un petit doigt, qui dépassent le
essous du gradin et forment par leur blancheur
un joli contraste avec le vert tendre des jeunes
b iens
sont encore suspendus quatre rangées de Laelia
aestans,
fleurissant prodigieusement et parmi lesquels j'ai
constaté des variétés supérieures à très larges
moins un mètre de longueur.
L'effet produit par ces longs filaments pendant
au-dessus du chemin est curieux et ajoute une
note ravissante à l'aspect de cette serre sans
concurrente nulle part,
Après avoir fait deux fois le tour de cet orchid
conservatory, sans m r une minute, j'entre
dans le «compartiment froid > et immédiatement
mon regard embrasse de nombreuses tablettes et
s'étend sur toute une prairie d'Odontoglossum
d’où émergent une infinité de tiges florales et des
quantités inouïes de boutons. Je ne sais assez
LA SEMAINE HORTICOLE
m'extasier devant la beaüté et la grande quan-
Le « compartiment froid » Dire toute la
partie gauche de l'établissement ; aucune des
serres qui le = iphée n'est séparée Pa autrès et
lorsqu
glossum cultivés à Moortebeek et
ont Em ne Horticole a déjà publié une vue
0
nombreuses tiges de fleurs blanches. C’est réelle-
ment ravissant et le spectacle qui s'offre ainsi à
mes yeux me laisse une pumes qui ne s'effa-
cera jamais de mes souvenirs !
+
ire, en passant, un beau lot d'Odonto-
glossum Pescatorei, à gros et larges bulbes et
portant des tiges florales d’une ramification
surprenante, sur lesquelles j'ai compté jusqu'à
floraison et de quelle variation infinie de belles
choses ces jeunes sujets vont enrichir les collec-
tions déjà si vue de Moortebeek? Car il ne faut
pas oublier que l'établissement de MM. Lucien
Linden et cé, & création toute récente, a pro-
n entière-
ment blanches. Et dire que la liste des variétés
si pu rom . connues, que je remarque dans
les serres de sue telles que les Odonto-
glossum pre “Le ant, Lindeni, Moortebee
Riense, musaicum, “el ecto, Cho inde:
metallicum, mirabile, Adrianae, maculatum,
Reine des Belges, Archipel, rotundiflorum, ete.,
s’allongera par une quantité d’autres variétés
remarquables non dénommées, actuellement en
boutons et qui ont ss montré, à une première
7e DE et leurs 1 ne
Odontoglossum » qu
M. SEA Linden publie dans son oorhal si inté-
ressant, La Semaine Horticole.
Si je m'étends aussi LAS reg sur les Odon-
toglossum de Mo est que je suis she
par la beauté de ces tes qui, de serre en serre,
deviennent de plus belles en plus belles. Mais,
serre ? De D.
O. cris is
fleurs bien re
et maculées de grandes taches pourpre foncé sur
toutes les divisions, un bijou, admirable de
_ beauté; O. crispum M° de Hele, ayant les fleurs
d’une forme parfaite, d’un rose tendre délicat,
foncé, avec le la elle
celles que j'ai vues jusqu'ic
HAE de ar vi à fleurs d’un blanc pur
e labelle complètement jaune, une variété
de Did mé PAS
Je continue ma promenade dans cette partie si
intéressante de l’établissement et remarque,avant
de sortir de la dernière serre, un autre Odonto-
glossum que j’admire beaucoup plus que M.Linden
lui-même, paraît- bn et qu il veut bien me dédier
en souvenir de m n suis très heureux,
car pour moi |” ske 21 Feffersont est une
perle. Les fleurs sont toutes rondes, blanches,
d’une myriade de petites taches car-
En rt devant la salle de pr j'ap-
prends que l'établissement
fait,
En effet, le charbonnage
est obligé, par son contrat, sous peine de dom-
de n exécution,
saire et la Direction n’a pas à s'inquiéter des cas
de force majeure, tels que grèves, par exemple,
qui sont si fréquentes en Belgique. Décidément,
les Belges ms les Américains d'Europe et aussi
pratiques que nou
a pro tin des fleurs à Moortebeek est
déjà très importante et les expéditions se font
l'Eur
entière. Tous les jours des quantités de boîtes
jusqu’en
le personnel était occupé à préparer de fortes
péditions. Figurez-vous une longue tablette
rare de papier sur laquelle se trouvent éta-
es montagnes de fleurs, Odontoglossum
ii Cattleya, Oncidium, Cypri ipedium et
autres espèces de la saison. Devant celle-ci, plu’
sieurs jeunes gens s'occupent d’entourer les fleurs
les plus fragiles de papier de soie et les placent,
le plus délicatement possible, les unes à côté
des autres dans des boîtes de carton de toutes
grandeurs qui seront dirigées tantôt aux quatre
coins de l’Europe centrale. L'’emballage des
fleurs, qui a été l’objet d’une étude toute spé-
ciale, est exécuté avec rapidité et constitue un
des facteurs importants qui contribuent le plus
à la bonne réussite de cette entreprise.
Poursuivant ma visite du côté droit jé l'éta-
blissement, je passe en revue diver serr!
tempérées d'Orchidées, plus intéressantes les unes
que les autres, et parmi lesque ignale
sses de flo-
raison; de jolis ss de Mi anis M Moreliana
en fleurs, ariétés coloris très foncé; de
magnifiques Laelia majalis, Exslis albida, Onci-
MS Le dont la description serait trop
longue à déta
us Maintenant dans une serre de Cattleya
Mossiae. C’est là que sont contenues toutes Îles
ms variétés qui ont tant fait parler d'elles,
TT
au printemps dernier, et re En pris art, me
n° -on, avec le plus grand succès, à l'Ex
la Royal Horioilarél Society dé Lord
1
Ssi, un enthop.
siaste de belles plantes et possède ee
le « feu sacré » des Orchidées ai parmi
celles-ci : 1 Len, Pres of Wales,
Moortebeekensis, coeresens, Goliath, Lucienne,
Yvonne, olivacea, ea, Fohn Schulz,
chrysotoxa, Pate edde exquisita et enfin le
ne s ar mas la merveille des merveilles.
Toute sont ns : ur main de
€ végéta.
tion, qu'ici on comprend lea re tr da
Orchidées et qui se résume, com
Linden, à l'air, la lumière et ds ainsi
qu’au repos, Lion appliqués et donnés suivantun
bon entendement. Il en est de même de la sers
suivante qui contient la célèbre série des Cattleya
Trianae de Moortebeek ! Voilà encore une serre
en détail. Je salue en passant le fameux Cattleya
Trianae var. imperator dont j'ai pu admirer
les fleurs dans la Lindenia et rem arque avec
grand plaisir que les variétés d’élite qui ont fait
HP
exornata, pda lucida,
hilacina, Yvonne, Rita, etc., etc., se trouvent
dans de se conditions et promettent une .
usine, La Czarine, gr
mi, trans lis, La Victor
et examinés en particulier. Et dire qu'il en est
ainsi de tous les a à Moortebeek. Je ne
quitterai pas ces serre s citer également
quelques variétés Pre de Cattleya x Hur-
dyana en fleurs, ainsi que de splendides Ca
aurea, parmi lesquels j je dois noter spécialement
les variétés musaïca, à divisions d'un jaune d'or
délicieux avec le labelle richement pointillé : sur
toute la surface de pourpre velouté et entière
ment bordé de stries _perpendiculaires,
lineata, Les me superba, ee
toutes de grand m
au premier rang de pont espèce.
breuses variétés en culture, m
rase sont toutes bonnes espèces Pour
fleur coupée.
ne Cy
grandes As sont cultivés dans de
conditions et se remplissent de bout
aura là des milliers et des milliers
edium insigne mOn ,.®
ir)
y ;
de e feusi è
e et pouvant être classées
et de Cy pripedium h hybrides provenant de parents
qui, jusqu ici, n'ont encore fait l'objet d'aucun
Héiiéuent, vont très bien et promettent sans
aucun doute quelques variétés inédites de choix.
Me voici au see de ma visite des serres, après
y avoir passé cinq bonnes heures, agréables,
heureux et riens d’avoir pu admirer à mon
aise tant de merveilles. Maintenant que j'ai pu
établir un point de comparaison entre cet établis-
sement et beaucoup d’aut res consacrés spéciale-
ment aux = sm sa j'ai _visités pendant
le cours de mon yage, je en
que les serres de Macot ui doivent être placées
en première ligne au point de vue de + culture
et du stock des )Drchidées, et je erais pas
étonné d’apprendre bientôt que de nouvelles
serres devront être ajoutées aux anciennes pour
SAMEDI, 16 OCTOBRE 1807
Most, Sous ga
Cultures et en général, de l'établissement 1 est
appelé au plus grand aven
orès de solides Shake hands » échangés
piones congé de ces messieurs et m'installe s
la dernière plate-forme du tramwa enchanté
d'avoir passé une Journée aussi agréable, mais
obligé avec le plus grand regret de devoir m
séparer et m'éloigner de cet établissement où
} aurais pu, si mes occupations ne abs pelaient
pas de l’autre côté de l'Océan passer tant de
cultures. Aussi mes regards ne
cessent, en m'éloignant, de se porter sur
installations
je n'aurai le
que peut-être jamais plus
bonheur, à
THos J]. Jerrer:
continué.
( À être
387
un coloris de fond vert clair, strié et maculé de
brun x de même que le prolongement de la
nervure centrale de la feuille, à laquelle est sus-
pendue 1 né L'attention est particulierement
ittir ar le large rebord convexe de | ificé
lequel est d'un brun rougeûtre vif, dégradé en
plus c S le bord intérieur, et élégamment
ligné. L'opercule ressemble au reste de l'urne
comme coloris de fond et comme dessin Les
ules sont vertes et hérissées de quelques longs
poils, Les urnes présentent, dans l'ensemb un
mélange des caractères des deux parents, »
Un Nepenth es nouveau, hybride ou non, ce
qu'une curiosité ;
détournée de
dont la culture
qui ne sont pas à la portée
re
l'ailleurs un peu
plantes à urnes,
curieuses
Ç
Fig. 148. — La grande serre aux Cattleya, côté gauche, de Moortebeek, photographiée par un orchidophile américain. |
ne loger des Dendrobium qui pas. 2922
et qui Là pr n certainement à merv ile.
rtai
ue j'ai à signaler
ends au lointain les | coups de sifflet du
ay à vapeur qui arrive et qui va me recon-
à Bruxelles. Je me hâte de remercier cor-
smahte E- Lucien Linden de son accueil si
oute ma 1 plein de cordialité, et de lui témoigner
É nn = ion. Je suis heureux de le Téli-
chef de rs que M. C. Van Cauwenberg, son
ures, avec lui depuis 22 ans, de leurs
UN NOUVEAU NEPENTHES HYBRIDE
Nepenthes X Tiveyi
Cet intéressant hybride a as son apparition à
‘Londres, au meetin
gr :
description suivante : « Le corps de l'urne a
de tout le monde. Pourtant nous ne seri
pas surpris que l’hybridation Des: ant ru
faveur.
Il existe déjà dans le genre Nepenthes beaucoup
e formes élégantes et très impressionnantes dans
leur étrangeté, de dimensions considérables ; le
ne serions pas surpri ce jour-là fût; plus
proche qu'on ne le croit généralement.
E. L.
LA SEMAINE HORTICOLE
LES ORCHIDÉES CHEZ M. O0. DOIN
Nous avons eu le plaisir de rendre visite, vers
le milieu de septembre, au président du Comité
des Orchidées de la Société parisienne, dans sa
belle installation du châtea
æ
ee
D
e dans le
France, dans des sites pittoresques
comparables à ceux que l’on va souvent chercher
bien loin.
La collection de M. Doin est à coup sûr une
des plus Re des environs de Paris au
point de es variétés, et l’une de
celles qui en te citées comme modèles au
point de vue de la culture. Toutefois, on sait que
prennent EL des variétés supérieures ou des
espèces que l'on rencontre rarement.
Parmi les Orchidées en fleurs lors de notre
visite, nous citerons un Sfanhopea tigrina, à
fleurs énormes, ayant les segments bien étalés ;
la plante est ps 5 et remplit un panier de
grande taille; elle a déjà produit plusieurs tiges
orales eten porte encore deux. Un
antérieur du labélle est maculé de pourpre violacé
tellement foncé, qu'il paraît à peu près noir; les
bords très frisés sont blancs, ainsi que les iobes
latéraux.
Mentionnons encore parmi les plantes en
fleurs : Oncidium varicosum Rogers, avec une
curvum; des Odontoglossum
crispum de bonne race; Calanthe Masuca, Pha-
Low et P. - antennifera ou Esmeralda,
ble; Laelia pumila &
praestans; Maxillaria Lindeni ia, Éeres
ciel ; Cattleya maxima gigantea et flori-
bunda; Caitleya RES: eut par de
marque de ses
À ts,.le .L. ES et le C. Loddigesi,
: - * présente a au somm lle, dont la forme
ou ce Re une macule trans-
pourpre intense A cn de l’autre
Vanda coerulea, s euri, et à
grandes | et Heiis nent colorées :
le rare
EpidendrumBrassavolae, avec une grande hampe
ien
ournie ; Lee, ton1a Cr superba, à
fleurs petites aviss ; Miltonia
ane: Broughtonia sanguines eue e de ces
idées qu'on ne voit plus guère); Oncidium
oui 0. dasytyle, espèce rare et remar-
quable par la macule noire qui recouvre le disque
a labelle, content avec le gai coloris des
autres segments; Cypripedium Charlessorti
C: Cher enure eur
. X Barteti, et un superbe hybride Frs par
M. Doin entre le C. Stonei et le C. Curlisi, et
qui vient d'épanouir ses premières fleurs. Cet
hybride a le grand mérite d’avoir pris presque
entièrement la forme du premier parent, avec un
peu de coloris du second. Ses fleurs sont grandes
comme dans les meilleures variétés du C. Stonei;
elles ont le pavillon un peu moins large et plus
allongé, d'un rose vineux très clair, et à reflets
luisants, à à peu près comme si l’on avait passé
une couche rose sur le blanc d'ivoire du C. Sfonei;
les pétales très longs, retombants à partir de la
moitié environ, sont très analogues à ceux du
. Stonei, un peu étroits; le sabot manifeste
Yisiblément l'influence du C. Curtisi, et a un
coloris rose vineux.
Citons encore: grise Le pt
Masde Ali Lindeni, M. Har ; Cait-
leya granulosa Buyssoniana, serbe: “Ode nto-
glossum Uro-Skinneri, O. grande, Restrepia
Len ete etc:
es Orchidées en boutons : Cycnoches
POI Epidendrum sceptrum, Odonto-
Hat Humeanum, etc.
D'autre part, plusieurs espèces viennent de
lbider leur floraison, notamment l'Eriopsis
biloba, qui est rare actuellement et mériterait de
figurer dans toutes les collections ; Trich
Le Odonto-
la die l'Anguloa A nu A pus
aurea,
Ém Le Orchidées qui ne sont pas en fleurs,
M. Doin nous montre bon nombre d’ ss ou
de variétés rares, et Far tre ttes de tout pre-
mier ordre. Nous notons en particulier : Odontr
glossum polyxanthum Polletia anum, form
e
pe à
Marriottiana; Lycaste Shinneri Mi Coe lo
cristata alba, Dendrobium Wardianum bass
D. densiflorum album, D. crassinode albifiorum,
D. nobile nobilius, Eulophiella Etisabethae,
Huntleya Meleagris, Cymbidium Hookerianum,
Cypripedi un = as 4 C. insigne vesinetense,
variété à fleurs jaunes, un superbe spécimen de
Sophronitis À nl ure, que nous nous rappe-
l oir VU au comm D ner de cette É
couvert de Héare très grandes et d’un superbe
coloris, Laelia purpurata, L. ci RARES Re-
nanthera matulina et Storiei, Arachnanthe Cath-
carti et Lowi, Cymbidium
% 4 * ”
coxantha, Cash tac, Schi ler Yiana,
labiata, Trianae, Mendeli, Mossiae, notamment
des variétés très halte C. Gas kelliana na, C.
Skinnert alba, qui est une grande ue
dium ni dus 0. loxense, Phaius
et tuberculosus ;
M
anderiana
ooker tn a prospère et qui, paraît:l,
fleurit chaque a
. Doin a mr pour cette espèce, à la der.
nière saison, un traitement qui lui a fort bi
réussi; il l'a mise en plein air pendant l'été, tant
que la température est restés suffisamment haute,
et cela sans aucun a
On sait que le Pond Hookeriana pousse à
l’état naturel à la partie supérieure des brous-
sailles, en plein soleil. M. Doin a essayé de le
traiter à peu près de même à Semont, pendant la
période de l’année où le temps le er: et la
plante paraît s ‘en être fort bien trou
To d'Orchidées froides ou tempérées, et nous
voyons encore deux Zygopetalum Gautieri,
Éxés sur bloc, dont l’un montre une dernière
fl
n saura certainement tirer de ces expé-
l
et nous avons pris un vif intérêt à
dans laquelle, au cours de notre visite, il nous a
expliqué, avec la meilleure grâce, les soins qu'il
donne à ses plantes, ses quelques insuccès — Si
espèces qui poussent moins vigoureusement que
les autres, et pour une ou deux qui n
ou quatre espèces dont M. Doin n’est pas satis-
fait ne sont pas de la catégorie de celles que l'on
déclare généralement difficiles; tandis que beau-
coup d’autres ont dans ses serres une santé vigou-
reuse que l’on rencontre rarement ailleurs. Nous
premières au point, car il sait modifier et rai-
sonner les traitements.
insi ous montre des Caffleya
l
breuses spathes. Ces résultats sont dûs pour
beaucoup, dans la pensée de M. Doin, à des rem
potages fréquents. Il considère le ‘C. labiata
x
comme très facile à
P
ous pourrions citer d’autres observations ff
importantes qui nous ont été faites par M. Doi,
questions.
Les semis de la collection de Semont mérit
sieurs d’entre eux, Cypripedium et
Laeliocattleya notamment, promette
d'ici à la saison prochaine, et feront san
parler d'eux, car ils sont tous issus d'espèces
tent
PR M
nn > er cl in TE PEN
nent: © sv TS mes iretmolies. eee SEEN
PRE
jen choisies, et beaucoup, de variétés de pre-
mier ordre. M oin a utilisé notamment les
beaux Cypripedium qui passent pour être diff.
ciles et qu'il cultive avec tant de succès, C.
color, C. niveum, C. bellatulum, C. Stonei
C. Rothschildianum, C. X M
variétés rares de Cattley
0
ations effectuées, et qui se révèle-
ront à la floraison des belles petites plantes que
nous avons admirées; mais dès mois-ci, le
Cypripedium hybride dont nous avons parlé plus
haut attirera l'attention des orchidophiles sur les
semis de M. O. Doin.
G. TOoURRET-GRIGNAN.
LES ORCHIDÉES CHEZ ELLES
L’'Ombrage
(Suite, voir page 350)
Je crois pouvoir conclure des faits cités précé-
demment / lumière abondante est un
élément nécessaire dans la culture des Orchidées ;
?
à l'excès,
mosphère détériore les tissus, aggravée encore
par les courants d'air, surtout lorsque le vent
souffle de l’est.
À
air.
complètement.
Tous les systèmes d’ombrage que je connais
pèchent par un côté ou l’autre. Avec la toile
grossière, il faut beaucoup de peine pour procéder
à l’enroulement et au déroulement, de sorte que
l'on brise souvent les vitres, la toile est bientôt
usée et s'envole en morceaux, si elle ne repose
Pas sur le vitrage; si elle le touche, le vitrage
s'échauffe à travers la toile et laisse passer trop
de chaleur; en outre, et surtout, la toile est
toujours trop sombre. De sorte que les mer-
veilleuses filles des régions toujours ensoleillées
Sont Surtout privées de clarté pendant les quelques
Jours où elles pourraient jouir des rayons du
leïl sous notre climat.
Les mêmes objections s'appliquent, les unes
Oo
ndre, les autres à un plus haut
‘és Inconvénients, je les préfère à la toile, pourvu
qu'ils soient éloignés du vitrage de 30 à 45 centi-
es, de façon à laisser passer entre les deux
Courant d’air rafraîchissant.
Le meilleur dispositif consisterait à employer
des claies à jour, ou un lattis assemblé en cadres,
placé de côté de façon à laisser la clarté passer
entre les lattis et à diffuser les rayons du soleil
noxes et le solstice d’été dans nos pays, de
: perte. qu'il faudrait changer presque chaque jour
n des
es.
On Pourrait peut-être adopter une disposition
SAMEDI, 16 OCTOBRE 1897
analogue à celle des jalousies hollandaises, c’est-
à-dire articuler chaque latte par le milieu de ses
deux bouts dans une sorte de charnière, et ]
relier toutes ensemble au moyen d'une baguette
d on à pouvoir les manœuvrer toutes en
même temps en cas de besoin. Cet arrangement
1 s de forte grêle, c'es
qu'on pourrait appliquer tous les lattis à plat, et
protéger ainsi le verre d'une façon complète.
À moins de tempêtes de grêle comme celle du
mois de juillet 1853, lors de laquelle j'ai eu plus
de 1500 kilogrammes de vitres brisées par des
+
façon commode et économique mon projet
f est pondu, quelqu'un
encore grossier. L'œu
389
grandes et très hautes, rendent de très grands
services. Toutefois il nous paraîtrait peu pratique
de les placer à une distance de 35
déplacement du soleil suffit pour que les rayons
posent jamais longtemps sur la
même place.
CORRESPONDANCE
Un abonné nous écrit :
« J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les études
que vous avez consacrées à la végétation des
Cattleya, et notamment mémoire présenté
par MM. Truffaut et Hébert lors du Congrès de
Paris, Vous avez, très courtoisement, commencé
par donner une analyse complète du mémoire
Fig. 149. — Une des petites serres de Cattleya, de Moortebeek, photographiée par un orchidophile
américain.
de plus habile que moi pourra le couver et en
faire éclore un oiseau bien constitué. »
PE
Ajoutons que cet appel ne paraît pas avoir été
entendu, et que, franchement, le système consis-
tant à régler l’inclinaison des lattis d’après celle
du soleil sur l’écliptique était bien un peu com-
pliqué — plus compliqué assurément que la
manœuvre des toiles sur rouleau, qui fonctionne
partout de la façon la plus satisfaisante.
Il faut dire aussi que ces dispositifs ont été
perfectionnés, de même que l'on est arrivé à
fabriquer économiquement de grosses toiles qui
satisfont à tous les besoins, laissent
suffisammen <
râce à quelque enduit ou bain chimique,
résistent parfaitement à l'humidité. Ces toiles,
disposées d’ailleurs à un certain écartement du
vitrage, constituent un excellent abri; les lattis
également, sans qu'on modifie l’inclinaison des
baguettes, et quand il ne s’agit pas de serres très
bulbes provenant de serres. Les résultats furent
à peu près identiques, et il fut reconnu que la
signe À rés Le PNR a ER | °L7 11 A
f'hansssan
les pseudobulbes du Brésil contenaient seule-
ment une légère proportion d’acide phosphorique
en plus. »
« Or, je vois aujourd’hui que M. Truffaut dit
avoir t des différ idérables de com
position
“
o à notre honorable
correspondant aucun renseignement au sujet de
cette contradiction. Il y a là sans doute mal-
entendu.
2 ri
LA SEMAINE HORTICOLE
Racines ne qui pass nues ——
Question. — Je viens vous sulter sur le
cas $ 2er Mes la Cale p# Laelia ont
en pousser, la plu art ont même de
florales, mais j'ai rem arqué der-
u
L LA
17°. J'ai mis D noie de mes
Orchidées dans des paniers de bois de châtaignier,
lesquels ont même déteint sur les tablettes. J'ai
aussi remarqué le même accident sur les autres
Cattleya et Laelia que j'ai en pots, et même pour
des Laelia autumnalis sur bloc; leurs racines
RTE de pluie, et modérément ; ma serre est très
claire, peut-être un peu sèche, quoique j'aie fait
faire à à l'extrémité un bassin dont une partie est
sous les tablettes. Le bassin n'est pas encore
plein d’eau, car c’est l’eau qui tombe sur la
toiture de la serre qui le remplit: maintenant,
mps était humide, je n° ai Fi peu ou
pas ouvert les . ces jour
ondre à ce ne je vous
en serais très D nent et vous en remercie
d'avance.
Réponse: — Il est un peu difficile de déter-
dans le compost ou de racines qui se trouvent à
l'air, en dehors pots ou des paniers ?
Les ui s'étendent en-dehors et autour
des pots, et celles des Orchidées cultivées sur
rissent généralement vite, lorsque l’acti-
s
peuvent aussi se
Les racines qui ‘sont plongées dans le compost
détrui
raisons,
compost, s'il y a iris longtemps que la plante
n’a pas été rem
er En outre, le dérmeeien des racines peut
être causée simplement par un état maladif de la
plante elle-même, et il est possibleque lesCattleya
st Laelia aient eu une période de m , dont
le contre-coup se serait fait sentir sur les racines.
Ce qui nous porte à envisager cette hypothèse,
c'est d'abord que vous parlez d'une serre « que
vous venez de faire construire; » il est donc
ere que vos ne ont été déménagées, et
il le
en pareil cas, il be e très souvent que
Orchidées souffrent plus ou moins du changement
de toutes
leurs ne Elles se remettront
ce;
de petits Re xd vous trouverez
Pur © chacune la place favor
tre raison nous fa o ‘penser que vos
. ‘Orchidées ont pu se trouver incommodées
Fa la température de votre
c'est
serre est trop élevée.
is l'inonde de ses rayons, mais Ceci n ’est que
omentané; et à l’époque de l’année où nous
sommes, vous Don de facilement régler le chauf-
fage de façon à à ne pas dépasser notre moyenne.
A la température de 20 ou 21°, parfois même
25°, dans une serre qui déjà est un peu sèche, le
compost doit évaporer l’eau avec une grande
rapidité, et les plantes doiren être surmenées
par une transpirat ion trop ac
Les Laelia mexicains, le L. autumnalis par
pe pousseraient fort bien à une température
de 12° en moyenne.
En ins cas, le repos approchant maintenant,
nous vous engageons beaucoup à abaisser nota-
blement la température de votre serre à Cattleya,
sans le faire d’une façon trop brusque bien
entendu. Après un bon repos, il est probable que
les plantes ne se ressentiront plus de rien au
printemps prochain
LE JARDIN FLEURNTE
UNE ADMIRABLE COLLECTION DE
GLAIEULS
la dernière Exposition
nombre des
Nous avions eu
d'Anvers, le plaisir de compt
coupées a
Osterrieth, de cette ville, et de pouvoir Faye
combien la vue des superbes variétés qui la com-
posaient avaient intéressé les amateurs à les
en: Pareille double satisfaction nous
était réservée encore à la grande Exposition
Hambourg où le «roi des Glaïeuls, »
M. Victor Lem e Nancy, avait exhibé une
collection de tout premier ordre. Non seulement
y avait réuni les plus choisies d’entre ses
meilleures obtentions, mais, ce qui ne nuit jamais,
il les avait étalées de façon à produire un effet
d'ensemble des plus séduisant, tout en ayant soin
de bien sm chaque variété en particulier.
Le succès obtenu a
a vue c
merveilleuses fleurs. Nous avons été littéralement
subjugué par les précieuses qualités de forme, d
dimensions et de coloris de toutes ces variétés
d'élite, au point se nous en avons fait une
de classification spéciale à l'intention des lecteu
de La Semaine Hours, Cette cassation à
reçu l'approbation de Ém Is, que
ègue don se jury de
” @
mbreux, qui pré-
fèrent ot re variétés d'élite en lieu et
place des masses de fleurs médiocres qui se
Guien partout ms ds n'intéressent plus personne.
Cela dit, voici une Fa HR liste de variétés
existant dans le c e et qui méritent ample-
ment le me spa à de as belles
GLADIOLUS HYBRIDUS | ;
Commandant Monteil; : violet ardoisé, maculé
marron.
Gambetta ; pourpre: cramoisi à gorge violacée.
FcH;:kbere opEt fleurs énormes, carmin ma-
culé feu et blanc
Lafayette; saumo on jaunâtre maculé cramoisi.
cts Simon; violet rougeâtre maculé marro
et jau
“Révérend W. Wilks; fleurs énormes, capucine
orangé.
Sophie Buchner ; jaune paille maculé violet.
Adelina Patti: blanc
tendre, macules cerise.
Député Krantz; rouge orangé, tous de
segments largement maculés soufre bordé ro
Tombouctou; bleu foncé violacé, see
férieurs maculés bleu noir ps
Auguste Vacquerie; blanc paille, fortes ma
cules pourpre violet, nettement limitées par 4
large bordure jaune.
Henri Moisson; lilas tendre, deux grandes ma.
cules violet bleu
Marc M ichel:: lilas très tendre, deux segments
entièrement couverts d’une macule violet Pourpre
crème à reflets rose
cules violet noir in bleuâtre.
In Peu
clair, larges macules violet aniline avec une flèche
rre Lot; violet héliotrope bleuâtre, in.
térieur éclairé lilas, deux segments entièrement
velours noir bleuâtre. é
Stamboul; fond mauve uniforme, grandes ma.
cules violet aniline, large tache jaune sablée de
pourpre.
GLADIOLUS HYBRIDUS NANCEIANUS :
Walcott; garance vif picoté marron
et so
Done Paul; cramoisi marron velouté, larges
macules j jaune clair tigré pourpre à la gorge.
Harry Feel; marron noir maculé paille,
ponctué s
Le RTS Carnot; écarlate vif, grandes ma:
x, segments in-
férieurs os et fortement os velours noir,
sur fond blan
Canrobert; FR brillant flammé plus Gr
sepraents inférieurs sablés, veinés et réticulés
Général Duchesne;
énormes macules jaunes, bordées
pourpres.
Voici, à
SRE mais Bei à
LUS HY s LEMOINEI
dsl Krants; LE PS carné Ma
culé marro
FE: Vs Hallock: blanc soufré maculé cramoisi,
bordé or
fe Lévéque; magnifique cramoisi velouté,
Fan
aniline foncé velouté,
de points
à présent, des En aussi dans le
ne it ex
IFR dé Mio; blanc pur, macules palmées,
marron €
Deuil FA a cramoisi marron mMaculé et
marbré de cramoisi noir, couleur très che.
Domino roses rose cerise clair, mac
ron se pai
n Di Ale oy; blanc crème, fortes macules
rire marron pourpré, teinte saumon
eu.
st Renan; blanc albâtre,
cules sa el Re
Mre Poe Valmore; blanc saurmoné,
grandes macules triangulaires ODA es de
bordé pai .
aille
Général. de Nansouty; violet t azuré
lilas, macules rouge sombre bordées
tuation jaune .
petites mé
fers |
Î
2
td
Rosa Bonheur ; lilas très tendre, belles macules
bleu 7 bordé jaune soufre.
Comte Kerchove; rose cent-feuilles uni-
forme, macules pourpre vif, au sein d'une lar ge
tache blan
Mie Marie Galesloot ; jaune soufre clair, ma-
cules marr
. Fa arry-Desloges; DER écarlate feu,
petites macules pou
Princesse Alert: Hiane presque pur, fortes
macules cramoisi fuchsine entourées d'un léger
sablé pourpre, sur fond jaunâtr
rer em Hulot ; : magnifique violet évêque
tirant sur le
GLADIOLUS HYBRIDUS NANCEIANUS
À. R. Smith; carmin feu orangé très brillant,
segments inférieurs paille, sablé pourpre
be < rose éosine clair, macules crème,
e tigr
Président Chandon : vermillon maculé marron
entouré S
ulien Chirdn: rose tendre marbré rose
foncé, segments inférieurs fortement maculés et
sablés rouge corail, entouré crème.
Colonel Gillon; rose de Chine, les segments
inférieurs portent une large macule blanche, poin-
À # pourpre, et bordée d’un grand anneau
carm
Général de Boisdeffre; rose ardoisé, grandes
macules marron sang, ponctuées et largement
RL jaune paille.
Ch. osschere ; rose purpurin violacé, Fee
ae nuitées: groseille pourpré, en-
tourées d'une large bande blanche, sablée.
Ct de Montebello; rose vif marbré carmin,
énormes macules sang velouté, entourées d’une
ponctuation de même couleur, et bordées d’une
large tache crème.
Ferdinand Kegelj li s =
saumon yers les bords, segments inférieurs ma-
culés et ponctués jaune pai
‘ . Kuijk; carmin satiné, macules et ponc-
tuation pourpre sur une tache bla nche.
Tsarine; belle couleur lilas rose strié rose vif,
macules carmin entourées de blanc.
Les variétés suivantes ne sont pas encore dans
le commerce, mais seront mises en vente cet
Sn
MOINE! :
Térire nt; tiges droites, fleurs rondes, par-
faitement eo gorge jaune soufre, bordure
cinabre feu (extr
aul Le DOME: tiges droites, fleurs rondes et
dressées, blanc teinté beurre frais, macules rouge
clair (extra a).
vi Mme Œudic; jaune soufre, macules violet
ineux,
Nancer
Président Fa aure; tiges hautes et droites, larges
eurs hr en ro HE à la ois, se pré-
Sentant de face, rouge a
Colonel Ga Iieni; rouge ENG PTR orangé,
blé Pourpre et + paileté o
Fille de l'air; fond blanc ES lilacé,
Segments tés jaune soufre é marron
rdés d’une ponctuation Viet | tra).
pag eorges Frick; groseille cramoisi très foncé
b * macule marron noir, cerclée et sablée de
ge (extra).
n (sace-Lorraine; carmin teinté laque anglaise,
er #$ rondes jaune paille, ponctuation rouge
CH. DE BosscHERE.
SAMEDI, 16 OCTOBRE 1897
LES CHRYSANTHÈMES ET LEUR
CULTURE
Les Chrysanthèmes sont M rer très en
vogue et ce n'est que juste, En effet, que de
ressources ils offrent pour va bouquets, les fêtes
et la garniture des appartements, à
peu près dépourvue de fleurs! Si
rons en outre la richesse des coloris, la grandeur
et les formes bizarres des variétés gagnées, pen-
dant ces dernières années, nous serons amenés à
rte, à les modestes fleurs de
. Pensons aussi qu'on peut en jouir
jusqu’en féVise.
Brennuys est le premier mn se à qui vers 1689,
parle du Chrysanthème et en donne la descrip-
tion. Au début, on ne déiseait que le Chry-
santhème de Chine, dit Arrererd (C. sinense
giganteum). Maintenant nous avons les Chry-
santhèmes japonais, bios et pompons, formant
391
en plein air, dès que les gelées ne sont plus à
craindre, à environ 25 centimètres de distance.
Beaucoup de ces sujets fleurissent déjà la pre-
mière année.
La séparation ou division des pieds se fait en
mars-avril en ayant soin de laisser à chaque
éclat, trois ou quatre pousses au plus. Le gref-
fage n'est pas très répandu, quoiqu'on puisse lu
reconnaître certains av antages. Les Chinois et
les Japonais connaissent de longue date cette
manière de propager la fleur de Sainte-Cathérine ;
: ré rm re l'Artemisia indica
mme port hrysanthème frutescent
Comes de “Chambord (blanc), plante très vi
goureuse, reçoit avantageusement la greffe de
variétés moins robustes. Par le groltégié on peut
encore placer plusieurs coloris sur un même pied,
la même époque. On greffe
s sous verre, lorsque le bouturage a eu
lieu de bonne heure; on continue jusqu'en mai
en serre froide, à l’étouffée.
nn.
Fig. 150. — Le chemin central élevé de la grande serre aux a de Moortebeek, photographié
par un orchidophile américain
5e: groupes qui, à leur tour, ont été divisés en
mbreuses sections et variétés.
"1 suffit de visiter une exposition pour rencon-
trer à peu près tous les types. Ici, ce sont de
grandes fleurs incurvées ou réfléchies, se rappro-
chant de la Reine-Marguerite (chinois) ; là, on
aperçoit des ligules longues, parfois étroites et
recourbées peu régulièrement (japonais), c'est-à-
ones, etc.
à très grandes
es d’autres à petites fleurs, à Por hâtive
à floraison tardive, même à fleurs simples
do le genre de la Marguerite des cham
MULTIPLICATION. — Les Chrssntièmes eu-
vent être propagés par le semis, la division des
n
nues par ce procédé sont livrées à la pleine terre,
Il est facile de greffer une touffe ou buisson
n
«
Les soins sont d’étouffer . Per so et les
greffes; de les aérer de plus en plus après la
reprise, d’arroser, d'enlever les r Fret ons qui se
à sur la tige, et les drageons qui
viennent au pied.
bouturage est pratiqué de différentes
manières et à diverses époques; c’est le mode de
mn anne qui est généralement mis en usage.
esde tiges res moins préférables que
les pousses pd t de , parce qu'elles sont
plus ligneuses a montrent par conséquent plus
vite leurs boutons à fleurs ntes, à ce
destinées, sont taillées en hôvénibre et rentrées
sous châssis à froid avec beaucoup d'air et de
392
LA SEMAINE HORTICOLE
lumière, ou bien en pots sur la tablette d’une
serre froide; celles qui drageonnent peu sont
coupées plus haut pour que les tiges fournissent
aussi des boutures.
Les variétés délicates peuvent être .bouturées
en décembre-janvier; il en est d
°@œ
2
+
se)
D
an
+
"4
©
ve)
Q
=
)
[=
[oN
Pour être certain d’avoir des plantes vigou-
reuses et florifères, il est nécessaire de les renou-
Fe
o
=)
Cu
p
8
Fi
3
(a)
(2
—_
p
e juillet, on enlève des sommités
florales, ui de 12 à 15 centimètres, pour les
bouturer sous châssis à l'ombre ou au pied d’un
mur, à l’abri du soleil.
Ces boutures, bien enracinées, sont mises en
pleine terre, assez serrées où rempotées par
touffes de trois ou quatre dans des pots de
12 centimètres.
Au début du bouturage, il faut éviter une
température trop élevée qui ne peut que déter-
miner un développement anormal. Les meilleures
ue …. en pleine terre sur couche,
il re de réels avan
es; ment,
lorsqu'on doit rempoter, plantes souffrent
davantage. Les jeun hrysanthèmes, une fois
pots, se trouvent le mieux dans une serre
froide, le plus près cémiaus de la lumière.
(A suivre.) N. DUcHÈNE.
FRUITS ET LÉGUMES
LES FRUITS DE LA HONGRIE
: La Hongrie a pris part, à l'Exposition autom-
nale de Hambourg, avec un envoi remarquable
de fruits exposé dans un pavillon spécial par les
soins du Directeur de l’École royale d’horticul-
ture de Hongrie, à Budapest, M. D. von Angyal,
et. le Secrétaire du Ministère de l'Agriculture,
M. Stefan von Molnar
: avait réuni d
des bois tps ige Biens et Bon Chré-
tien William. Au nombre des pommes précoces,
nous voyons l'Empereur An Rother
_Gravensteiner et Croncels Le Le Les plus
s variétés de raisin sont Chasselas Negro-
Portugais des ous Mae. OS
ds peeees à ous trouvons une saveur
P
Jlammé, Gravensteiner (bien
délicieuse à la Reine claude transparente et à
l'Althan’s Reine claude ; la variété Marmarosche
Zwetsche se distingue par l'abondance de sa pro-
duction. Les plus belles variétés de pêches étaient
Chancelier, Fürst SR ArANEEE Karoly pue
zokomaromer, un Brugnon, Haäreling, et a ne
tarine Balgowan. :
Comme on le voit, le nombre des variétés
exposées n'était pas excessif, mais elles se fai-
me es par la beauté des spécimens
était de même de l'exposition collective
des Hole te de la « Kônigliche Freistadt
Keckskemét, » qui possède la culture la plus
étendue d’ arbres fruitiers à haut vent et le com-
merce le plus important de fruits ; le sol de cette
localité est sablonneux, ce naturelle-
ment sur le choix des espèces fruitières et sur la
qualité des fruits. Au nombre des sortes exposées,
von Angyal a attiré notre éftention sur une
mûr), Reine
nn Calville rouge d'automne et Belle
eur
Un des _ M. Julius ape pré-
sente eauté issue du Chrétien,
FFP Marillat, qui,en re donne des
produits appréciés; M. Karl Vidovszky compte,
au nombre de ses raisins de table, une variété à
très longue grappe, res a, assurément un
fort beau raisin; M. Julius Sigmond, entr'autres
melons, exhibe rs melon de Tu béstén, dont la
re Sage est de cinq à six mille pièces ;
M. Josef sa a des melons d’eau et des melons
sucrés nt l'objet d’un commerce très lu-
cratif; parmi les meilleures variétés de melon
l’obligeant Directeur me montre le Friche Pres-
coth Cantaloupp qui müûrit à l’air libre. Encore
des melons à M. Paul Biro.
Tous ces fruits sont exposés dans des corbeilles
en osier, en quantité suffisante pour que le public
puisse, moyennant finances, les déguster, Quoi-
que modeste dans son ensemble, l'Exposition
hongroise es un grand intérêt, au point qu'on
aurait bien voulu voir l'exemple suivi par
d’autres nn.
#"%
Eee sol 5 le ‘climat du royaume de Hongrie
viennent, en général, à la culture des arbres
Faites Les pays de montagnes situés sur les
s et des prunes; les autres
contrées produisent de poires, des cerises et des
morelles
Les plaines qui s'étendent dans le centre du
pays conviennent spécialement à la culture des
abricots et des morelles; les terrains sablonneux
qui ont été préservés du phylloxera, sont des plus
favorables au dévelo:
ts de RE, se distinguent par leur
qualité Be et leur saveur, quoique, sous ce
_ exposés à
rod |
çais ; en use la ME 1 nine Form
5
[el
en
Las
se.
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Samedi, 23 Octobre 1897
CHRONIQUE
Variétés de Ceanothus. — M. Émile
e, dans une des séances de la Société Cen-
et d'un léger buttage à la bas
Les variétés suivantes so br ‘tout à fait recom-
mandables : Gloire de Versailles, bleu clair;
Aérostat, bleu violacé; Ether, outr ; Phare,
violet rougeâtre ; Virginal, blanc; Leviathan,
gris de fer; thello, lilas; Sirius, le plus foncé
des bleus ; un semis inédit, le plus grand pas vers
le rose carminé
La France à l'Exposition de pomologie
de Hambourg. i la participation de nos
voisins du Midi n’a pas été considérable comme
quantité, elle a été en tous points supérieure
hoix et la beauté exceptionnels des
exposés. Tout le monde a été d'accord là-
ie) pue e levé au rang d’axio
La Soc té Régionale d'H re te de Mon-
velo Bois (Seine) a. bien compris cette
ses pé êches étaient merveilleusement
da” des poires d’un erbe v venue : Fun
ass,
ce, Beurré Sos St-Germai
Curé, Conseiller à la cour,
é d'Arenberg, Beurré
d'hiver, Beurr LD el; SE bell
; pommes, belles en sé
toutes : Reinette de Canada, Gros Api, Empere
Alexandre, Belle Dubois. é Calville blanc, és
dernière : me en exemplaires de pre-
| 1 Socle Société de Montreuil.
L'étiquetage de ces fruits était dico sien
SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897
393
bién soigné; chaque étiquette mentionnait le
nom, les sÿnonymes, la qualité et l'époque de
maturité du fruit. C'était, à i
i e. zèle
et l'intelligence du président de la Société,
oiseau.
Ac ôté de Montreuil, il nous faut signaler, avec
force éloges, la collection de raisins de M. Étienne
Salomon, viticulteur à Th
Gnindon
, PÉP iniéris
à Tours, avait anbotté
une ter collection de poires
Floraison de l’Agave americana. — Cette
remarquable plante vient de era également en
Angleterre, chez lord Field, à Egham. Deux
ées
oursuivi leur développent
jusqu’à la fin de septe ne, elles avaient alors
plus de 6"50 de hauteur
Froids précoces. — Un brusque refroidisse-
ment s’est fait sentir en France dans les premiers
jours d'octobre et deux gelées assez fortes, la
seconde Son se sont produites dans les nuits
du 6 au u 7 au 8 octobre. Le temps s’est
adouci à es de la soirée du 8.
Il paraît d’ailleurs que nous devons nous at-
tendre à un hiver rigoureux, à en juger d'après
les indices fournis par les a animaux, qui bien
souvent sont meilleurs prophètes à ce point de
ue
oyaux à bonne
« il paraît que l'on
c e grands froids, quand ces
oiseaux s’approchent si près de la terre
Le Lonicera brachypoda D. C. est fort
répandu au Japon sous sa forme verte et naturelle,
laquelle a été introduite en Europe vers 1845. La
variété dont le feuillage est réticulé de jaune
doré, a fait son apparition en 1862 et a été mise
dans es commerce par M. Amb. Verschaffelt.
généralement connue sous le nom de
Lonicra brachypoda D. C. Cependant, les uns
ent qu'on l'appelle Lonicera diversifolia
Thu “se ., qui n’est d’ RE que le L. brachypoda
de De Candolle. Pour décider cette sn ques-
tion, il faudrait étudier tous les Xylosteon
rs dans les serres froides et passe aisément
l’hiver en plein air. On en fait de charmantes
bordures en crochetant en terre, ou bien de petits
tapis au pied des rosiers à haute tige. Il se prête
à tous les caprices, se contente d’un mauvais ter-
rain et s’accommode de l'ombre comme du soleil.
Jeunes, toutes ses feuilles sont ovales ou entières,
mais en nero de l’âge, il en donne encore
d’autres les bords sont ondulés comme de
petites feuilles de chêne.
Floraisons d’Agave. — Un abonné nous
écrit qu’il a déjà entendu citer assez fréquemment
des floraisons d'Aga
serait orttdié us rare, à son avis, si réel
ces plan antes fleurissaient tous les cent ans; il a
peine à croire qu'il s rm là d’autre chose que
d’une légende.
Il est hors de doute que l’on voit souvent des
Agave en fleurs, mais non pas l'A. americana. I
ve, et que ce phénomène
lle
+
a des espèces dans le genre qui fleurissent à
de intervalles infini ment plus rapprochés, et la
meilleure preuve, c'est que les indigènes, au
Mexique, fabriquent leur boisson nationale avec
le suc recueilli de certains Agave au m nt d
la floraison; ils c
base, creusent e
e
l'objet d'un commerce dans ce pays, où elles sont
der pour leur goût sucré.
I nc évidemment des ‘espèces d’Agave
qui Arras: fréquemment, voire même tous les
ans, au moins dans leur pays d'ori ral mais
l'A. americana se comporte tout différemment,
et le fait est si connu qu'en Amérique a 5 aux
États-Unis RE à au moins,
désignée sous le nom de « plante d’un siècle »,
Le Jardin botanique de Rochefort, qui
genres à l'Administration de la marine fran-
dont le produit sera utilisé à des travaux urgents
ous ne pouvons que souhaite
Jardin botanique conservé
tuelle, grâce à l'intervention, soit d'une autr
m1 PAM de l’État, soit d' une société privée.
nombre des jardins botaniques français est
tetidat, et il serait très fâc Dur d'en voir dispa-
raître un; il est d’ailleurs très utile que les prin-
otanique, et ce sont là des traditions qu'il faut
conserver avec soin.
Asclepias tuberosa. — Cette belle eg qui
pe aq 7e de l'Amérique du Nor
ce a été présentée deux ou toi fois cette
saison au Cité de la Société Royale d'Horti-
culture de Londres dans l'espoir, nous apprend
The Garden, qu'on obtiendrait un jugement,
mais on lui a appliqué la limite d'âge ! C’est une
degré de perfection. Elle exige un sol légèrement
chaud pour arriver à mer perfection et vient donc
bien dans un compost de tourbe et de marne. On
la rencontre rarement très + 5 et cela, peut-être,
parce qu’elle ne se trouve pas toujours dans
conditions de et de climat favorables.
Clintonia umbellata. — Ceux qui ont cultivé
cette intéressante plante herbacée de = famille
des Liliacées, se rappelleront que c’est en ce
moment qu ‘elle présente le meilleur a dans
les jardins, parce qu’elle montre à ses
ombelles de grands fruits d’un bleu clair re
Ceux qui ne l'ont pas cultivée, peuvent être
cértains- de sa sa robustesse et peuvent peut-être
qu'il est également correct, fait : Do The
Garden, de l'appeler un Smilaci a qu'un Cln-
tonia. Blle se bon effet, en nr ns un
sol très humide ou une terre noire de nature
on à
bouquet de noces.— Phalaenopsis Le
diflora, Cymbidium eburneum, Odontoglossu:
cris, me; à pulchellum, Lycaste Skinneri alé,
GC the vestita alba, Gardenia, Rhododendron
jasminaefliorum, mn ; ao -
sde et fleurs d'Orangers, feuillage d’Adian-
tum cuneatum, Clone flabellat et Myrtes.
394 LA SEMAINE HORTICOLE
Exposition de Chrysanthèmes. — La Il fleurit au mois de février. Ses fleurs sont résidence de M. Briggs s ue pe Hi,
Société d’ eo d'Alger Any pour les charmantes pour les bouquets et la décoration c'est pourquoi M. Moore CE
13 et 14 novembre prochains, une exposition des tables. Adiantum de Farley. La plane
de CR nihates et produits Ériobles de la ATEN :
saison, L’Adiantum Farleyense est une Lars Pitcairnia corallina. —_ Cet te espèce est 4.
Les récompenses consisteront en prix d’hon- fougère du genre de celles qu’on e les Culture facile et réussit fort bien ena |
neur, objets d'art, médailles d’or, de vermeil, Cheveux de Vénus (Maidenhair). Sa taille | peut Ses fleurs en grappe dense, déféshie, ont plus de
d'argent et de bronze de divers modules, diplômes aller jusque quatre pieds dans les beaux spé- 30 centimètres de long; les pales d'un
et mentions honorables; des primes en argent cimens; ses frondes sud sur des rachis minces, brillant, ont pi de 5 centimètres de long; les
seront en outre décernées aux lots de légumesles noirs, Tüiéanté comme baleine, sont fort an: © de même nuance sont bordés ee blanc et
plus remarquables, ainsi qu'aux lauréats u divisées en pinnules ou folioles très amples, en t 8 centimètres de long; la hampeé
concours de bouquets organisé le jour même de forme d’éventail, ondulées et fimbriées en avant : rougé rillant, a une longueur écall à celle del
l'ouverture. ce feuillage est d’un vert tendre, nuancé de rose grappe. L'époque de sa floraison est d'ordi
Demander le programme des concours et le pendant la jeunesse, un peu glauque en dessous. le printemps; nous l’avons vue richement fleur.
au commencement d'octobre.
Le Pricairnia corallina est originaire de Choco
et de la Nouvelle-Grenade d’où il fut a.
en 1874, d’après Nicholson; nous le
cependant mentionné dans le catalogue n° Pérs
J. Linden, de 1873.
Phacelia campanularia. — Dans le e genre
fort ordinaires, et dont la seconde ne figure
dans les jardins que pour servir à l'alimentation
des abeilles.
Le ne campanularia est remarquable par un
superbe coloris bleu intense, à reflets sa
place définitivement à à l'endroit préparé d’avance,
en les espaçant de 25 à 30 centimètres; on obtient
ainsi de superbes to fes et une abo
floraison. tige plante réussit très bien dans les
endroits s
rappellent assez bien celles de la Chicorée sal.
vage. Elles ne manquent pas d’attrait; elles sont |
très abondantes, et forment des panicules dre
partic
Fig. 151. — M. J. H. Krelage {voir p. 306). pour orner les endroits un peu accident
jardin paysager, et demande une tee su
ur et fraîche, avec un peu d’om
Fe ent : he. ‘ cultive aussi, à peu près FRA ‘les D"
règlement de l'exposition au secrétaire de la Ce qui le distingue surtout est son attitude conditions, les M. macrophyllum et M.
Société d'Horticulture, M. Porcher, rue Horace- penchée en même temps que son abondance. … ypieri, qui ont beaucoup d’analogie entre EUX ux ét
Vernet, Mustapha. Toutes les frondes, dressées à la base, laissent dont les fleurs rappellent également celles de la
retomber leur partie feuillée qui est archi décom- Chicorée sauvage ou du Crepis sibirica. Ils feu
L’Andromède du Japon est un charma posée en un nombre infini d’amples folioles du jissent à la même époq ue le précédent: 4
arbuste de serre froide que l’on élève féllétbént vert le plus doux et toutes ces folioles se mélent l'état naturel, ces plantes habitent les 16810
en pot dans de la terre de bruyère. Ses feuilles as et ruissèlent à la surface ondulée de la montagneuses et humides de la France.
sont d’un beau vert, dentées sur les bords au …
moins dans leur moitié supérieure, et ses fleurs en L'Adiantum pd a a fait son entrée dans Les gelées des 7 et 8 octobre mar + |
Free clochettes blanches se LPARRERS en le monde 1865 à exposition de South- causé, dans les environs de Gand, po res
icules à Pexirédhité des rameaux. ro Re ila figuré à à l'exposition universelle 50,000 fr. de dégâts en fait d'Azalées et
Ï a &é découvert par Thunberg, aux Laits de Paris de 1867. Il a été introduit en Europe caria et l’on peut estimer à pee s cen ke
de Nagasaki et il porte au Japon le nom de Sis par T. D. Hill, Esq. de Londres, qui l’a reçu, en mille francs ceux de toute a Belgique *r ;
. Kwas. Il habite a ussi la Chine. Il a été introduit 1864, de son ami T. G. Briggs, Esq., habitant environs de Bruxelles, les orcilesri CR
L ue en 1806. Vie. Barbade, dans l'archipel des Antilles. La teurs ont subi de grandes pertes.
LE MOUVEMENT CHRYSANTHÉMISTE
C'est en France que ce mouvement se dessine
le plus n nettement. En Belgique, on s’est contenté
d'organi iser de belles expositions de
ue de chrysanthémophiles, mais l'essai a
malheureusement avorté, faute d'organisation
peut-être, où ©
indifférence qui se manifeste chez nous, depuis
quelques années, chaque fois qu'il s’a
un peu ais si peu! — des ornières
dans lesquelles on s’est empêtré, chaque fois
t souhaitée force, voici qu’en
l’avant, Nous n’en voulons
e que ce que nous lisons dans le
éro 10 Octbr e 1897) du « Nord-Horticole. »
1° Société des chrysanthémistes du Nord de ax
rance. — Expositions Le de 1897.
Cette Société organise, cette an
sitions partielles dans un loc al si
centre de Lille. Ces ne me auront lieu le
dimanche, de 9 heures du m
l'après-midi, les 24 octobre, Fe no
et 5 décembre. À ces expositions éctois admises
aussi les plantes Ne ee ser Da
les plantes rares, à La itio vois ne
comprendront que des plantes Mer hebes (ce
e n’est pas souligné dans l’avis, mais nous
le considérons comme |” uquel devraient
tendre les efforts de toutes les sociétés). Ces
apports ne seront pas jugés, ils constitueront
simplement une réclame pour les exposants, en
même temps qu’ils aideront à donner à la salle
un aspect plus décoratif.
Tous les chrysanthémistes et les horticulteurs
sans distinction, qu’ils assent O ou non partie de
la S. C US nue à y envoyer leurs
nouveautés ou leu
29 arte chrysanthemite à Lille en 1898.
— Projet qu ue pas d'envergure. — E
effet, le Comité sénéral de la S. C. D. N. cherche
à s'entendre avec les deux Sociétés d’horticulture
de Lille et les Sociétés de la région pour préparer
à cette occasion une grande exposition de Chry-
Santhèmes au Palais-Rameau, laquelle coïncide-
rit avec le Congrès. Ce Congrès a ouvert à
tous les intéressés fr. rançais O u étran
française de chrysanthémistes de ee au
Congrès d'Orléans, pour que cette Société
isse également Lille comme siége de son
Prochain C Congrès.
Et donne lieu à la plus grand
Shrysanthémiste qui ait eu lieu sur
SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897
2 Congrès de la Société pe ba des PAPE
PP de à Orléans, les vembre
l’occasion de l'exposition organisée par la Société
"Horticulture d'Orléans et du Loire
Les questions soumises à ce CH sont les
suivantes
1° De la fécondation dans les Chrysanthèmes.
Ke Qu entend-on par « race » en Chrysan-
thé
s meilleures compositions de terre à
employer pour les différents rempotages. Des
engrais à leur ajouter. Des engrais en solution
pour arrosages.
4° ri et parasites.
5° Bouton couronne et bouton terminal. Éta-
shidément d'une première liste des variétés pour
lesquelles il convient de prendre l’un ou l’autre
de ces boutons
6° Des difficultés de classification de certains
noms de variétés dans les catalogues. Quel est
le mot qui doit guider l’ordre alphabétique (1)?
7 ns de la Éegr du Congrès.
8° Fixa lieu du Congrès de 1898.
Faut-il pousser cl Toin l'étude du mouvement
chrysanthém en France? Les Ne parlant
plus haut de A écrits, nous nous bornerons
aux citations faites ci-desétis, nous NEA le
laisir d
rement, tout problématique su celui-ci paraisse.
#"#
Le même numéro du Nord-Horticole publie
une communication qui nous permet de juger de
Fier qu’on accorde en Angleterre aux
. Nous ne pouvons faire mieux
que ‘de e reproduire € ntier :
« Pri ares décernés aux es ae vo
en there 897. — Notre collaborateu
M. Harman- Pa ayne, nous envoie quelques
renseignements sur les prix élevés qui seront
décernés en Angleterre aux expositions de Chry-
santhèmes. Les annonces suivantes indiquent ce
qu'on entend faire dans une seule classe à chaque
exposition.
SOCIÉTÉ D “HORTICULTURE D'ULSTER
Exposition à Belfast, Lx 16 au 17 novembre 1897
CHAMPIONNAT DU JUBILÉ DE LA REINE
2,500 fr. et 3 médailles pour 48 fleurs de
Chry èmes japonais
Il s'agit ici, il faut le dire, de fleurs coupées.
L'Écosse offre une somme d’argent telle qu'il
n’en a jamais été offerte dans aucune section pour
les fleurs coupées, et c’est une innovation que de
demander que les exhibitions soient faites en
. Ci-dessous sont les détails de cette classe
véritablement surprenante.
à rs 5 à l'honneur de la Belgique, que le
e- Chr ysnot fsb je blié jusqu’à ce hit
= de pren rs us des b hommes Mg von celui de notre
Le]
om ote, M. le
pa cons le res he un la Société Royale d ‘Agriculture
tanique de
395
Exposition de Chrysanthèmes d' Édintus les
18, 19€
20 novembre
3,750 francs
rer prix : 7 francs et une médaille d' gs
2e » » »
pile Ds s ’
4° » 250 » > >»
ss » 200 » » »
0e » 175 » » >»
Des médailles d'argent seront accordées aux
autres apports de cette classe si leur mérite est
jugé suffisa
prie à tous les émise et amateurs. »
1 pensé que ces détails intéresseraient
probablement les ds nnthéaisies français (1),
c 50 fl
t national sont, je puis
l'affirmer sans crainte, absolument sans précé-
dent dans l’ histoire des mor gr en et proba-
7. de n'importe e fleur.
ec d'aussi magnifiqu
pensé, et
grande importance internationale que de voir en
novembre prochain, quels seront les noms des
variétés qui seront récompensées.
Espérons que la France sera, comme elle l’est
toujours du sx bien représentée. »
L e aussi, si timide ou si étonnam-
anque pourtant pas de chrysanthémistes de
réelle valeur,
CH. DE BosscHERE.
NOTES DE VOYAGE
(Suite, voir page 371)
IV. — De Leiden à Haarlem
Le temps qui nous avait, le matin, en-
gagé à Paire à à pied le trajet de la gare de Leiden
au séculaire Jardin botanique, continue à nous
il de dans la
dernière voiture du mms way vicinal qui doit nous
conduire sur la banquette de la
plate-forme ins cé bee nous sommes dans
mêmes See conditions que le voyageur
qui aurait pris place dans le coupé spécial de
emière classe que les Allemands appellent
« Aussichtwagen. » En effet, rien ne limite notre
vue, le paysage aux verts de prime fraîcheur se
prokier à Lars nos ver ébahis surtout, ser es les
énorm tulipes viennent jet ra
ere des rés leur note vive, €
crudité par ons violente, peut-être, n fi'était-cer île
radieux miroitement de ces blancs neigeux, de
ces jaunes d’ ss #r ces rouges de sang, . il rs
du renouveau 0 à
ront bientôt un si charman
Les carrés tous d’une même nuance
chent et se suivent en grand nombre et forment
un vaste tr bariolé, ou, un seul champ tout
(x) Ceux d’autres nations Éossi; M. Harman-Payne, n’en
doutez point.
. 396
LA SEMAINE HORTICOLE
jaune ou tout rouge ou tout blanc apparaît sou-
dain à nos yeux, ou, un autre coin tout de violet
ou de 1
remué avec, n coin, des tas de grappes
fanées de jacinthes. Le notaire a passé par là et
toute poésie s'est instantanément éclipsée : les
cris des enchères ont succédé aux exclamations
des âmes sensibles, les acquéreurs ont fauché les
fleurs embaumantes, des mains i
it place à la désolation qui suit la destruction.
C’est le commerce qui le veut ainsi.
V. — Haarlem
Étanat A 1 A
COUINIHE
la terre classique de la culture des oignons à
fleurs. Si, de Leiden à Haarlem, la route conduit
euse.
es efforts n’ont guère abouti, la Hollande a
conservé la prédominance, quoique les plantes
qui font l'objet de sa spécialité, ne soient pas
iginaires de ce pays. C’est là chose assez
curieuse. Ainsi, les tulipes et les jacinthes, entr'au-
tres
La culture des tulipes a, durant les années
1636 et 1637, dégénéré en une véritable manie,
la fameuse fulipomanie, dont il serait pour le
moins oiseux rappeler les péripéties et de
rééditer quelques anecdotes; chacun les connaît.
Seulement, ce qu’il convient de faire remarquer,
c’est qu’à partir de cette date, l'exportation des
oignons à fleurs commence à prendre son essor
vers l'Angleterre, la France et l'Allemagne, La
tulipomanie, comme toutes les manies d’ailleurs,
a été une chose risible, voire même déplorable,
mais elle a été le point de départ d’un commerce
important, d’une prospérité qui, aujourd’hui en-
core, fait vivre une grande partie de la population
hollandaise.
N'en est-il pas de même de nos jours ? Ne sont-
ce pas les prix exorbitants payés pour certaines
Orchidées exotiques qui ont fait, pour ’engoue-
ment dont ces fleurs sont à présent l’objet, plus
peut-être que tous les efforts des introducteurs et
des cultivateurs ?
Actuellement, les cultures harlemoises et l’ex-
portation d'oignons à fleurs de Hollande
"une i
"\
depuis le commencement du siècle, avec leurs
employés et leurs jardiniers; puis, les paysans-
cultivateurs, qui ne cultivent que certaines va-
riétés déterminées, et qui sont le plus souvent
es fournisseurs, pour leur spécialité, des grandes
maisons qui complètent de la sorte leurs com-
mandes. Plusieurs de ces petits cultivateurs,
grâce à leur énergie, sont devenus, à leur tour,
d'importants exportateurs.
Les cultivateurs de Haarlem se sont très bien
organisés. En 1861, ils ont fondé une Société
générale qui compte aujourd’hui plus de x 500
membres. Elle publie un journal commercial
hebdomadaire, elle a organisé une bourse de com-
erce f été et offre à
membres plusieurs avantages. Cette Société a
pris aussi l'initiative de l’importante publication
de luxe : Florilegium harlemense, album de
planches coloriées représentant des fleurs de
plantes -bulbeuses,-qui paraît-chez-les héritiers
Loosjes depuis le commencement de 1896 et dont
quatre livraisons, chacune de trois planches, ont
paru jusqu'ici.
À côté de cette Société générale, il existe
_Blc comme
président, M. Krelage (voir fig. 157, page 394),
de , Et pro-
priétaire de la maison E. H. et fils,
fondée par son père en 1811. Nous publions le
portrait del’ ble président dont 1 Set à
restera inséparable de l’histoire de la bulbiculture
en Hollande.
à ” _ CH. DE Bosscxere.
(A suivre.)
RE
TS
PLANTES ORNEMENTALES POUR LA
DECORATION DES TABLES
À plusieurs reprises déjà, La Semaine Hori…
la descripti Fe
a description de tables garnies de
cole a publié
fleurs cou
serre. Si l'on veut.avoir de la
convenable, il faut donner des soins spéciaux
couche à
semis ou à boutures ; ceci est important, surtout
pour les Palmiers.
Voici quelques espèces qui peuvent être consi-
dérées comme des. types et dont la liste pourrait
être allongée; telle qu’elle est, elle fera sufñsam-
"4
ment comprendre notre pensée :
Adiantum Farleyense, sans contredit la meil
leure des Fougères pour une table à diner, mais
elle doit être bien cultivée, de manière à ce que
ces frondes magnifiques frôlent presque la nappe.
Anthericum variegatum. C'est une c te
petite plante avec des feuilles étroites gracieuse:
ment arquées qui sont largement bordées de
blanc crème.
Aralia filicifolia. Une espèce à grand efiet,
dont les feuilles sont très élégamment divisées
et d’un vert riche
Arala elegantissima. Fort joli avec sa tige |
droite et mince, ses feuilles digitées; les divisions
des feuilles sont pendantes et d’un vert bronsé
foncé.
Aralia Veitchi gracillima avec ses feuilles
digitées d’un riche vert bronzé, si gracieuses et
si élégantes. ;
Cocos Weddelliana. Ce Palmier est d'unesi
parfaite élégance, qu’on doit le considérer coi
and.
Croton angustifolius. Une espèce bien 4
cienne, mais encore une des meilleures; S$
feuilles étroites, pendantes, de 30 à 45 s
mètres de long et 3 à 6 millimètres de large, 0"
la face supérieure d’un vert foncé luisant, Ja
d’or sur les bords et sur la nervure médiane #
face inférieure est de même couleur, mais PUS
âl
superbe ave |
és
Croton majesticum. Une forme
des feuilles étroites presque tomban |
bronze foncé, richement marquées de rouse
d’orangé.
Cupania filicifolia. Une plante
avec de grandes feuilles à trois foliol
brillant.
es d'un ve
j
i
|
nous aiderons
de tte plante, et notamment la grandeur du pot
SW faut lui donner.
Fo TR
Dracaena (Cordyline) Cooperi. Une élégante
variété du terminalis, à feuilles rouge vineux
foncé, gracieusement recourbées.
Dracaena (Cordyline) terminalis. Cette espèce
des îles de la mer du Sud a des feuilles lancéolées
aux deux extrémités, vert foncé, bronzé et
cramoisi. Outre le Dr. Cooperi, le {erminalis
compte de nombreuses variétés toutes convenant
liana auquel il ressemble un peu. Il est de toute
manière de premier choix et peut être fortement
recommandé.
Panax lacinatum. Une jolie espèce à feuilles
e
s
laciniées ou élégamment découpées, d’un vert
i t
bien colorés sont très utiles pour mélanger aux
fleurs des vases et des godets.
F. DELMURE.
d'autres qui pourraient remplir le même but.
rs
sur des décorations de table qui auraient revêtu
un véritable caractère artistique. En les publiant
dans les colonnes de La Semaine Horticole,
à l’extenison d’une mode char-
mante et à la divulgation de la connaissance des
CH. ‘
meilleures espèces décoratives.
PETITES NOTES DE CULTURE
Den arroser moins, d’aérer autant que
et et de donner aux plantes un compost
? a 4
ES perméable à l’eau
Crinum Kirki. — Un autre abonné nous
> quelques indications sur la culture de
Srandeur du pot dépend surtout de la force
©? Pour les bulbes qui sont de force à
> 0n emploie généralement des pots de 30,
#3, 50 où même 60 centimètres de diamètre ;
SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897
mais quand on les prend très grands, il est bon
d'aérer un peu P incorporer par
exemple quelques morceaux de charbon de bois,
et de mettre un draindge sérieux.
Prenez le compost ordinaire pour plantes en
pots, c'est à dire de bonne terre franche mélangée
de terreau et d'un peu de terre de bruyère, avec
un peu de gros sable
Le bulbe devra être enfoncé de 5 à 7 centi-
mètres environ.
Comme tous les Crinum, le C. Kirki demande
beaucoup d'humidité pendant la végétation, et
assez de chaleur; cultivez-le en serre tempérée-
chaude ou en serre chaude, Il vivra de longues
années, mais si vous désirez qu'il fleurisse régu-
lièrement, il.sera bon de le rempoter tous les ans,
et de couper toutes les vieilles racines à chaque
rempotage.
L yt Ery-
thrina, et spécialement de l'E. Crista Gall, ne
ë
€ 3 à 4 pouces, ils doivent être changés de pots,
en ayant soin de bien détacher la vieille terre des
racines, et rempotés dans un bon terreau mélangé
1 onne partie de sable, avec un drainage
suffisant. On les replace ensuite dans une serre
tempérée, et on ne donne que les arrosements
nécessaires pour conserver le sol 1
umide; quand le temps commence n
chaud, on a grand soin de seringuer le feuillage.
Quand les jets ont atteint une longueur de 30 cen-
+: rec 1 CEE à < ME 4 Ml Lu
du pot. On ne leur ménage ni l'air ni la lumière.
vera ainsi plusieurs années, avec des fleurs abon-
dantes à chaque saison.
L'Habrothamnus elegans. _— Le sol où on
le fait croître est un mélange ordinaire; la serre,
une serre tempérée; les arrosements seront abon-
plus vigoureux à leur extrémité,
et on les inclinera jusqu’à l'horizontale, pour
+ Eu + Ar sc Tres leg fre Ne 4
déterminer
age, en
seringages l'atmosphère suffisamment humide
autour de la plante. |
Tant qu'on pincera les extrémités pour déve-
lopper le buisson, on n’aura pas de leurs, puisque
les fleurs, chez cette espèce, se forment à l’extré-
. Mais vers la fin de l’été, on
mité des ramea
397
ême temps que
l'ombrage artificiel et les seringages, et on
+ O0
s à la fin du second été. On la
maintiendra presque sèche dans la serre tempérée
l'hiver suivant, et les jets nouveaux qui se forme-
à +
“
à leur dévelop-
SIREPTOCARPUS WENDLANDI
Cette belle plante, dont l'apparition ne re-
monte qu'à quelques années, a obtenu dès le
début un succès très vif, Elle est remarquable
par l'abondance, itio
coloris de ses fleurs
Le feuillage est lui-même élégant. La feuille
atteint une longueur de 60 à 70 centimètres, et
une largeur de 45 à 55 centimètres. Elle a la face
inférieure d’une belle nuance lie de vin.
La culture des Steptocarpus est à péu près la
même que celle des Gloxinia : on sait d’ailleurs
que les deux genres sont voisins et ont pu être
croisés entre eux artificiellement. On les cultive
es, et ayant un
ux $
Coloris rouge pourpre éclatant. Cet hybride a été
dédié au directeur des Jardins Royaux, M. Thi-
selton Dyer, sous le nom de Séreptocarpus X
eri.
La multiplication des Streptocarpus, comme
celle des Gloxinia, s'opère par bouture ou par
division des tubercules en morceaux que l’on
laisse sécher quelques jours, puis que l’on plante
dans les conditions ordinaires. Quand
procéder par semis, on sème généralement les
graines au mois de février ou mars, en terrine
sous verre, et avec les précautions habituelles,
en serre chaude; on repique les jeunes plants à
mesure qu'ils se développent.
Il est à remarquer
quefois assez longues à
cas dans lequel la feuille ne s'était montrée qu’au
bout de trois ou quatre mois. Une fois en train,
elle se développa pendant un certain nombre de
mois, jusqu’aux dimensions citées plus haut.
398
LA SEMAINE HORTICOLE
À PROPOS D'HYBRIDATION
Ainsi que nous l’écrivions naguère, il se pas-
a beaucou
les «Or
Mais les personnes qui s PAR à ces belles
plantes et les cultivent pourront abréger ce délai
en apportant leur contribution à cette étude, en
observant beaucoup et en faisant connaître les
fruits de leurs observations. C'est ce que nous
nous proposons de faire, suivant en cela notre
constant programme ; le rôle d'un journal n’est-il
pas d’amasser, au jour le jour, et pierre par pierre,
les matériaux grâce auxquels se trouve finale-
ment const un nouvel édifice.
En ce qui concerne l’hybridation, le peu que
l’on Re jusqu'ici, fournit déjà des aperçus nou-
veaux d’un haut
D lle
ce que les apparences nous avaien
EN et que nos prévisions Re fort dérou-
s. Mais la maîtresse Nature s’occupe bien de
nos prévisions!
C'est la réflexion qui nous venait à l’esprit en
considérant certains résultats fort inattendus de
FRS tion.
le C A reg Spicerianum croisé
due ccle €. Go “ose onné comme résultat
€
unâtre, teinté de ro ouge en
vant - Certes, te coloration était ici très inat-
ont certaines re supérieures ont le
pavillon as marqué de rouge.
Il y a bien des rats plus frappants encore :
ps je Cattleya bicolor a été croisé
vec le C. Loddigesi. La fleur de l’hybride ob-
sément celles Spor lesquelles on caractérise le
C. Harrison
ILy a ré Sue qui impriment d’ordinaire
très fortement leur cachet à leur descendance : tels
sont le Laelia purpurata,l Epidendrum radicans,
5 LErRrpess PA10) DÉTIENRS ça À Il
d’autres, au contraire, dont l'influence
ne invisible. Ainsi le Cattleya Frames
le C. Aclandiae, d'un cachet si distinct, d'un co-
si particulier donner des
produits très caractérisés ; cependant l'influence
D d- fcimiies a été sensiblement nulle dans
is de M. Bleu; elle n’a pas
reparu à la seconde génération dans le C. X Par
thenia. Dans le C. X calummata, issu de la
même fécondation que le C ,
C: rome d a laissé une trace plus visible, mais
ent la floraison d’un hybride issu
du C. Schilleriana, et dans lequel rien ne rap-
pelle cette belle espèce
On peut apprécier, en réfléchissant 2 à ces faits,
combien il est difficile
espèces et des variétés. Bien des espèces admises
peuvent être des hybrides naturels entre d’autres
espèces que nous cultivons; d’autres Orchidées,
que l’on considère comme es hybrides naturels,
n'en sont peut-être pas, ou proviennent e pa-
rents que nous ne saurions désigner; à la deu-
xième ou troisième génération, l'énigme des
croisements devient Me ge à
On peut étendre ces réflexions à la délimita-
tion des genres. L'hybridtionn ne peut-elle pas
nous fournir sur ce point des données curieuses ?
Il arrive que deux genres qui nous paraissent très
différents se fondent aisément par la fécondation
artificielle; il arrive aussi que deux genres qui
semblent très voisins, au moins par comparaison
avec les autres, sont très rebelles à s ’entrecroiser ;
tel est le cas des Cypripedium et Selenipedium,
que le profane trouve parfaitement semblables
entre eux, entre lesquels cependant la nature
paraît tracer ici une barrière très nette.
1 y a aussi parfois, dans un même genre, des
espèces qui donnent très difficilement des pro-
duits, quand on les féconde avec d’autres, pour-
tant très voisines au point de vue anatomique.
. Bleu nous à dit avoir observé ce fait avec le
Cattleya aurea. Cette espèce, comme on sai
est très facile à croiser avec le C. gig
qu'avec beaucoup de mais il paraît
la fécondation artificielle devient t extrêmement
difficile, quand on veut y employer certains Catt-
leya du groupe labiata. Il est d’ailleurs À remar-
quer que les hybrides 1 issus du C. aurea sont très
peu nombreux jusqu’à présent (sauf ceux obtenus
avec des Laelia ou le C. gigas), et le fait est
surprenant, étant donné la beauté de cette e espèce.
* Un autre point qu’il serait intéressant d'étudier
(mais il faudra attendre pour cela une plus longue
expérience) c'est l'influence possible du porte-
graines ou du porte-pollen. Certaines personnes
admettent d'une façon” générale ‘que l'hybride
ressemble davantage à « la mère, » si l'on
peut employer cette expression; d’autres eo
que l'ordre adopté pour-la fécondation
d'importance, et citent à l’appui de leur se
bien des cas où des croisements répétés dans le
sens inverse ont donné le même produit que la
première fois. La question est ne plus dif-
ficile à jugér que bien souvent, la même capsule
de graines produit des plantes cs différentes
entre elles — exe
taines
bte avec une autre catégorie,
produit rss plus a ee le miveum ou le
concolor € porte-graines. Nous
citons HS opinion, parce qu ’elle a une autorité
particulière, émanant d’un semeur aussi expéri-
menté que l’est M. Bleu. G.
que le
CULTURE DES ORCHIDÉES EX SICILE
Au DIRECTEUR DE La Semaine 170 (1),
publiez pour le bien général de l'horticulture
cialement en ce qui concerne les Orchid
plantes de À depuis mon plus; jeune âge.
ntre autres articles, trois publiés dans [x
Semaine ge ticole, pag
page 329, et signés , les
initiales C. G.,
assion pour les Orchidées
un désir intelligent et louable de bien les cultiver.
,
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[‘2]
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un
®
ee me
acquise pendant quato
sant sur l'expérience
rze années .de culture
bons résultats; je puis même affirmer avec certi
tude, ayant aussi cultivé des Orchidées sur le
continent, beaucoup d'espèces et de variétés
(particulièrement celles d
donnent des résultats plus satisfaisants.
C’est une grave erreur de dire que chez nous
les Orchidées ne peuvent pas se cultiver en plein
air. Si j'avais le plaisir de connaître l'adresse de
M. Grimaldi, je voudrais l’inviter à visiter la
villa deS. E. le Prince de Frot et de Butera au
Giardino Inglese, à Palerme. Là, je pourrais lui
montrer plus de deux cents plantes de serres froide
et tempérée, en diverses espèces des genres
Acropera, Ada, Anguloa, Arpophyllum, ane.
Coelogyne, Eymbidium (l'espèce aloifol un vé-
ombragée de telle manière que l'on puisse
l'ombrage quand le soleil décline, afin que
plantes recoivent la rosée de la nuit, qui
l'effet desséchant du siroco et leur ren
sible, on verse fréquemment de grandes qe
(1) Traduction.
nt pr 0e sp ll er os
ui répare
diaf
cheur ; pour que l'air soit aussi humide er |
bé...
Le eEpiig int
ALES
“sm
|
ENT
d'eau sur le sol tout autour des plantes. Il faut
chaudes d u ce que l'eau projetée
en gouttelettes sur les feuilles s'échauffe avant
d'avoir le temps de s’évaporer ; elle y produit des
taches, et risque souvent de faire périr les jeunes
usses. her
En ce qui concerne la majorité de ces Orchi-
L
hangar
sf lang
en faut pas plus pour bien les
1
bien clos, in
conserver.
Je conviens cependant que sous notre climat
chaud, il n’est pas possible de bien r
toutes les Orchidées,
L
que quelques-unes d’entre elles sont rebelles à
i r citer l’une d
.. + PA # SE |
l'Odontoglossum crispum, je n ai pas réussi à le
conserver en vi us $, j
Journal des Orchidées, j'établissais sur tout le
vitrage, pendant les heures les plus chaudes de la
j n courant d’eau abondant. Malgré tout,
leCochlioda N ützliana,Y Epidendrum vitellinum,
les Laelia autumnalis, furfuracea, pumila, tous
les Masdevallia, beaucou
ticulièrement les O. crispum, aspersum, Edwardi,
nebuloSwm, Phalaenopsis, les Oncidium aurosum,
î m, varicosum et quelques autres meurent
au bout de peu de temps. D’autres poussent et
fleurissent mal : le Caftleya citrina, le Coelogyne
villas Florio, Malfitano, Mazarino, Sofia et tant
d’autres, il se convaincra de son erreur.
é t par-
faite ; Je puis dire la même chose d’une forte
plante de Renanthera coccinea et d’une autre de
Vanda leres.
aromati i sont
\itrage au faîte d’une serre à do
dans la partie certainement la plus chaude, et
tent pourtant à merv
, en baguettes larges de deux
SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897
a ER EAMUT à à
v e, de s
vitres de la paroi et de la toiture, et je n'ai jamais
399
je les ferme tous hermétiquement, car avec le
siroco, la température est plus élevée à l'air libre
que dans les serres bien closes.
distance de la toiture vitrée, et 43°,5 à 40 centi-
mètres. En pareil cas, si l'on veut obtenir de la
r, à mon avis, que
d'asperger d'eau l'intérieur du vitrage ur
obtenir plus d'humidité ; avant que l'eau aît eu
()
el.
se
ui
1
SX:
| 1e th
iris
MAL
A vw |
\Ll
DE 152. — Vanda X amoena (Voir p. 420).
eu une seule feuille brûlée. Je donne de l’airen le temps de s'évaporer, elle retombe en gouttes
d illes brüle
abondance, et même la nuit pendant l’été. Je ne
seringue jamais les Orchidées, pour la raison que
j'ai déjà dite à propos de celles que je cultive à
l'air libre.
vitré des récipients pleins
d’eau; je verse fréquemment de grandes quan-
tités d’eau sur la bouche des ventilateurs du bas,
enfin je baigne constamment d’eau la serre et le
sol qui l'entoure. Pendant les heures les plus
chaudes, quand le vent est trop fort, je ferme les
ventilateurs du haut, et quand le siroco souffle,
chaudes sur les feuilles, et celles-ci, ou
même le cœur des jeunes arrêtant ainsi
pousses,
l’allongement de la tige, particulièrement chez
les Vanda.
Je n'ai jamais constaté, sur aucune Orchidée
que j'ai pu voir jusqu'ici, non seulement à
Palerme, mais aussi dans toutes les principales
villes d'Italie, que l'excès de lumière ait pu pro-
i des macul l
uire sur les feuilles
Si l’on peint le vitrage avec dela chaux ou
autre chose, les plantes restent constamment
ombragées ; elles s’étiolent et souffrent faute de
lumière, On ne doit ombrer que pour modérer
400
les rayons du soleil ét pas pour autre chose;
lorsqu'ils ne donnent plus sur la serre, il n'y a
plus besoin d'ombre. J'approuve ce que vous
conseillez, d'ombrager avec des toiles pouvant
s LR aUane le soleil se cache.
Le s e de M. Grimaldi, consistant à
former la initie des serres de deux tiers de vitres
e vitrée
au-dessous recevront si peu de lumière qu’elles
s'étioleront, s’allongeront et seront Eli
Les serres Dos basses ne sont bonnes
r notre climat, parce qu'elles s 'échauffent trop
facilement pendant l'été (1). Il vaut mieux les faire
spacieuses, aussi hautes que possible » jamais
enterrées, dans une position bien sé écla airées
autant que possible, munies de . ven-
teurs s’ouvrant les uns près reg
autres au sommet; les abris pour ombrer Aout
être seb du vitrage d’au moins 15 centi-
mètres, pour que l’air puisse circuler librement
dans l'intervalle et rafraîchir le vitra. age. a serre
doit contenir de grands bassins; si lo
cultiver des Orchidées, il est in dispensabe
d’avoir un grand bassin pour recevoir e
ver l’eau de pluie pour arroser les Mantes tu un
autre “as les autres usages.
aintenant on veut cultiver des plantes de
serre Free il est encore indispensable d’avoir
un therm di car sans cet appareil on n’ar-
rivera jamais à maintenir, pendant les nuits les
plus rigoureuses ses l’hiver, la même température
que l’on peut facilement att dans un hangar
- pee non chauffé.
serre
versants, la tem DERaur re descendra
dessous de wc
e m aperçois que cette lettre est déjà trop
longue, et je m'a rrête. Si vous juge
notes écrites à la hâte peuvent être de quelque
utilité pour vos Hp vous pouvez les publier,
Veuillez agréer, e
Ce au-
INCENZO OSTINE
Directeur des Rs, à la Villa ses Pline,
(Voir fig. 152, page 399)
là
Re ou
:2 Vanda x — Cette remarquable Or-
étés nn a crie introduite par L’Horri-
: CULTURE INTERNATIONALE, Bruxelles, et a
fleuri pour la première fois à cet établissement, au
mois de septembre dernier. Elle est t considérée
par M. James O’Brien comme un à naturel
“entre le V. Roxburghm et le V. coerul,
- parmi lesquelles elle croissait dans son habitat
naturel et avec lesquelles elle a été importée.
-- Le V. x amoena ar bien intermédiaire entre
5 ses parents , au point de vue du port ss
au pi de vue ris la floraison, malgré quelque
LA cularités structure du fabelle. en
ne Rte
C'est aus l'avis nous avions
Ne “Note de la Ré)
LA SEMAINE HORTICOLE
ceux du V. Roxburghi, mais en plus grand; ils
ont la surface luisante, et un coloris É4 grisâtre
très distinct, avec un grand nom
taches bleues disposées ul S Fee. Les lobes
latéraux du labelle sont blancs tachetés de bleu,
et le lobe antérieur, émarginé au sommet et rap-
pelant bien par sa forme celui du Y. Roxburghi,
est bleu-violet.
LE JARDIN FLEURKTE
LES BEGONIA ERECTA CRISTATA
A l'Exposition de Paris du 23 septembre, au
nie où nous étions arrivés, non sans peine,
devant le beau ma assif de Begonia exposé par
MM. Vallerand, et qui constituait à coup sr
l’une des principales attractions de la grande
salle, une dame qui admirait, comme tout le
monde,:mais ga admirait en profane, posa une
question un peu naïve à mon voisin, qui se trou-
vait être l’un : lus habiles et des plus réputés
colÉVARÈE des environs de Paris : « Monsieur,
dit-elle, dites-moi donc comment l’on fait pour
et des fleurs comme celle-là ? » — Nous
tions quatre ou cinq à entendre, et nous n’avons
qu’il cherchait une réponse diplomatique : « Ah!
pardon, reprit-elle, c’est un secret, sans doute ! »
— « Non, Madame, mais il faut travailler pen-
dant vingt ans pour arriver à ce résultat-là. »
Il n'y a peut-être guère moins de vingt ans que
MM. Vallerand travaillent à créer et à perfec-
cel la ne Ph race à laquelle ils ont donné le
om ecta, et les résultats auxquels ils sont
saire pour produire de grandes choses, mais
qu’aussi la persévérance est presque toujours
CARS
n effet, dès sa nr apparition, qui re-
fa à un certain nombre d'années, la race des
B. erecta, due aux fière opiniâtres de MM. Val-
Rien, constitua un très grand progrès par rap-
port aux Begonia tubéreux connus jusqu’à cette
époque, à deux points de vue particulièrement :
elle avait les tiges raides, et présentait bien ses
fleurs au-dessus du feuillage, qualité que n’avaient
pas les espèces ou variétés antérieures; en second
lieu, elle se reproduisait bien par semis, ce qui
a permis d'abord de multiplier rapidement les
pi & lasuite,
considérablement. C’est ainsi que pritn
la race à laquelle MM. Vallerand donnèrent le
nom de B. erecta superba, et . était remar-
quable ae la perfection des formes
des fleurs
variés, puis enfin la curie
c a frisée ou déchiquetée qui a
pris les pétales est tantôt te =hé
“noncée et se à une
grande élégance, :
toute la surface d’une
ns dire que. nous péter 1 a première
Pi mbien de nouveautés ne doit-on
pas s'attendre à voir sortir encore de ces mer-
ns.
veilleux Begonia, dont les formes, les co
le rôle horticole ont déjà subi depuis NÉ +
peine une transformation si considérable ? ti
GT
LES CANNAS A GRANDES
A L’'ARRIÈRE-SAISON
Les beaux jours de la fin de septembre m'ont
FLEURS
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Les fleurs aussi ‘ont perdu leur éclat lumineux,
les Dahlia mêmes penchent leur lourde tête, Ls
Begonia bulbeux et les Lea ent nium zonale, ces
excellentes espèces de plein
toute la splendeur de leurs riches épis de fleurs
aux tons chauds et francs. |
C’est vraiment surprenant, au milieu de tous -
ces signes A décadence, de déroute prochaine,
e ces végétaux aux amples
nous a impressionné. Il nous faut ajouter qu
nous en avons trouvé un massif COm de
variétés hs surprenante beauté;
quelques-unes
Jaunes : rarl Courbet, Comtesse Olivier di
l’Estoile,. L..E. Bally, Cl. Buisson, À oine
Barton.
Roues : Kaïser de Alphonse Bouvier,
Princesse de Brancovan, Paul Lorenz ur
bronzé), Isaac Casa, ps Are
RANGÉES : Fra ce LE
; . Cabos uilage bo M r
( euillage bron
OUGE BO ee DE J : Kôünigin RS
M": Crozy, Marquise The de l'Aigle.
Nul doute
en voici
nés
rochain, ne pénètrent da à
encore dans les parcs et les jardins, do
se dénudent, es mar qui se racco
de brumes qui couvrent le paysage d'un | F
mystérieux. JEA n'TERMNUS
Reagan: — 1. “NS
DR LT MN ST re
FRUITS ET LÉGUMES
LE FRAMBOISIER
e Framboïisier pousse à l’état spontané dans
toute l'Europe et dans l'Asie tempérée; on
contre même
très facile. Planté au nord ou à une exposition
ombragée — ce qui ne veut cependant pas dire à
l'étouffée sous le couvert des arbres — il pousse
bien et ses fruits obtenus ainsi, sans le concours
du soleil, sont préférés par certaines personnes.
Au contraire, Res
e des
les us Lu
pe]
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c
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Les)
Fes à
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Es
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a
(Q)
5
plantes, ce serait favoriser le drageonnage. Les
plantations doivent se renouveler tous les six ou
s.
Le Framboisier étant très épuisant, on fera
bien de lui donner tous les an e
de fumier ou une certaine quantité d'engrais
chimique, afin de soutenir sa vigueur et sa
fertilité.
On im distinguer les Framboisiers en deux
er ries :
es Fr amboisiers dont le bois ne porte des
is dé à la seconde année.
ramboisiers fructifiant déjà la pre-
mir année, encore appelés Framboisiers per-
ftuels.
ire CATÉGORIE
Ce sont des arbustes sous- ligneux, dont le bois
ne vit pas plus de deux ans. Pendant la première
année de végétation, les tiges se forment; leurs
Yeux de la base sont minces, ceux du milieu sont
déjà meilleurs, parce qu'ils sont plus aérés, et
enfin, ceux du sommet sont les mieux développés
(sauf ceux de la dernière extrémité, qui n’ont
Pas toujours eu ne tem
econde
mps de s’aoûter parfaite-
année, bo ns _ yeux
culture de ce a peut se faire,
4) en touffes (par mple, cont r au
Rn and b}en lignes isolées, c) en lignes continues,
est-à-dire en c
He É Coibrateute d’arbustes frui-
tiers possèdent
e grandes plantations de cette
Tace de RE voies leur mét e cul-
: Us Planten sur la ligne à 1 mètre et entre
le lignes à 1 o de distance ; la première année,
“ils profitent à la terre restée libre entre les rangs
aire des entre- cultures. A l'automne de la
à 0m50 de chaque côté, des
Framboisiers un fil de fer à o"40 au-
SAMEDI, 23 OCTOBRE 1897
dessus du sol, pour y
y attacher les pousses ayant
déjà une année de végétation.
précités par un contre-espalier unique de 1m50
de hauteur, pour chaque espace entre deux
lignes. Par ce procédé, si longues que soient les
tiges allant fructifier, elles pourront être palissées
Sans subir la moindre ablation, Aussitôt que les
tiges ont donné leurs fruits, on les coupe, car
leur présence devient inutile : on peut dès lors
incurver les nouvelles pousses dans la position de
Fig. 153. — Framboise St
celles qui viennent de disparaître; elles jouiront
insi mieux de l'air, qui leur est si favorable.
cn ce même but, on ne laissera pas trop de
sses et on éclaircira le plus tôt possible.
Et ahentéon en 4 isolées. On plante à 1"25
en tous sens. À chaque plante, on met un tuteur
carbonisé à sa re ét dépassant le sol de 1"50.
Les nouveaux jets qui se produisent mdrr
sont limités au nombre de trois ou qua
En résumé, la culture de cette ef de
es,
limitant leur nombre et en leur donnant ample-
ment de l’air.
401
2e CATÉGORIE OU FRAMBOISIERS PERPÉTUELS
Ils diffèrent des premiers par la fructification
qui se fait sur le bois de l'année même (en août-
septembre); les fruits viennent sur des rameaux
ve Ici, il suffit de raser la touffe, chaque
année, à l'automne, sans se préoccuper des
run de remplacemen
Si on laissait le bois pend: ant deux ans, ce qui
n'est cependant pas à conseiller, il donnerait
encore quelques fruits pendant l'été de la seconde
nnée.
1 plante en touffe, en haie ou mieux en
rs ontaiée: Celui-ci se compose de piquets,
ayant 2 mètres au-dessus du sol et distancés de
raffer's Colossal (voir p. 402).
2 à 2 mètres, sur lesquels on a tendu trois ou
Is
nombre de pré à cinq ou six par touffe, de sde
ramboisier perpétuel oise ‘et garnit
mieux que le précéden
Fruits. La Framboise doit être cueillie juste à
point, sinon elle est envahie de larves; faisons
402
LA SEMAINE HORTICOLE
cependant remarquer que celles-ci sont moins
exposition du Nord. Pour pré-
sous un bon aspect, il est néces-
Framboises aux ciseaux et pour ne es les toucher
des mains, on maintient en-dessous des fruits
une assiette, de façon qu'ils y TRES directe-
ment. Les Framboises consomment fraîches
où conservées (en gelée ou en sirop).
VARIÉTÉS
Voici quelques bonnes variétés :
Hornet : Plante ring fruit rouge,
très gro et d'excellente
Sas qualité
Gambon : Fruit rouge gros, de bonne
ual
{
ner
Falstalff : Fruit Due très aromatique.
. va Billard.
Merv s quatre saisons.
Brinckle’ s FR des CR
Surpasse Falstalff.
Framboisiers
perpétuels.
G. W. Uhink, pépiniériste à Buhl (Baden-
153;
er 401), préconise beaucoup cette nouvelle
ariété américaine. Ses fruits rouge foncé, très
gros et très sucrés, se Rs rent très nombreux;
c'est, en outre, la seule variété qui ne donne
point de drageons.
Les Framboises en général portent au loin
leurs stolons et il est difficile, si pas impossible,
de tenir les collections pures, à moins de séparer
les différentes variétés par des fossés. Pour empé-
cher que les n Semes en . n'envahissent les
cultures voisines, on ise aussi avantageuse-
ment la plantation die ete chemins.
Multiplication. Elle se ee par boutures, dra-
geons et divisions des touffes. semis perm?t
d'obtenir de nouvelles se.
Le Framboisier étant un arbuste naturellement
facile et payant bien les soins et les engrais qu’on
lui accorde, mérite donc bien, de notre part, un
peu d'attention. E. LEJEUNE.
RÉPONSE AUX QUESTIONS POSÉES PAR
MADEMOISELLE ALICE H.
(Voir page 382)
e n'est pas tout que de vouloir satisfaire la
curiosité toute féminine d’une aimable lectrice,
encore er malgré les assurances de notre
distingué
e
» ja mais, entendu
pee d’un no “quelconque qui serait arrivé
x personnes maniant les roses, autre que celui
à Qu résulte de la Hhsbriée des aiguillons ue nt
pointus sur les tiges, les feuilles et les Fast ro
“qoique bénévoles, m'ont maintes fois _boule-
versé, quand, comme cela doit avoir été malheu-
reusement, mais inévitablement le cas pour vous,
cMafeinoisalle Alice H., une gouttelette de sang
vermeil venait perler à la surface d'une main
“charmante, douce comme le satin et blanche
_ comme le lis. Mais des mains enflées, de l’in-
A
iqûres,
divine
selle de m
_flammation même au u bout des ns Jess la
n aussi
En méditant au cas que vous signalez, chère
lectrice, j'ai pensé en frémissant aux infortunés
convives réunis autour de la table somptueuse de
quelque sénateur romain leur offrant dans des
coupes, le vin où les pétales de roses surnageaient.
Si, pa
demoiselle de magasin, avait pénétré ces roses,
n'aurait-il pas pu se dissoudre dans la boisson et
agir sur les muqueuses de la bouche et de la
gorge, méme de l’estomac, de ces infortunés, les
faire enfler, y causer des inflammations! L’his-
toire, même FLE né fait aucune men-
tion de pareilles horreurs !
Dans les grands din! on avait aussi, dans
l’antiquité, la charmante habitude de couvrir les
tables et les lits où se plaçaient les convives de
pétales de roses. Conçoit-on tous les multiples
accidents que ces légers flocons parfumés auraient
pu causer, si le malheur eût voulu qu'ils fussent
imprégnés du principe problématique qui a causé
l'accident a dr par la lettre de notre aimable
correspondante !
aisil ne faut pas remonter à l'antiquité pour
se demander si jamais il y a eu des exemples de
l'influence néfaste que la manipulation de la rose
peut exercer sur l’épiderme de la main d’un fleu-
riste. Dans le Midi, à Grasse notamment, en Bul-
garie aussi, il y a des champs immenses de roses ;
des milliers de femmes font la récolte, sont occu-
ale
occupe et qui seraient survenus dans ces milieux
industriels .
parfaitement Ta rose, qui en font un article Ant
de culture ou de commerce, aucune n'a pu me
fournir le moindre renseignement; c'est à dés-
espérer des spécialistes.
Voulant à tout prix mériter le compliment de
galanterie que m'adresse mon rédacteur en chef
voulant
amis qui a fait des propriétés chimiques et médi-
cinales des plantes une étude approfondie, voire
même publié des ouvrages estimés, et qui possède
de m2s recherches et de mes démarches, je l’ai
supplié de vouloir, de grâce, me tirer d’une aussi
pénible situation. Touché de la sincérité de ma
détresse, il a, sur le champ, abandonné de cu-
rieuses et intéressantes expériences auxquelles il
se livrait au moment de mon arrivée, et s’est mis
à ma disposition avec autant de grâce que si
Mademoiselle Alice-H. en per venait faire
appel à son savoir et à son ce
Le complaisant savant ne se rappelait aucun
méfait causé par la plus diem des fleurs de
nos jardins; mais la mémoire peut faiblir, me
dit-il, recourons aux auteurs. Voilà l'Histoire des
drogues d'origine végétale par F. A. Flückiger
et Daniel Hanbury qui sort de la aa
nous la feuilletons avec attention. = Le
Traité pratique et es des Piantes médice
nales indigènes : Se À ee azin est parcouru
nerveusement… ent C'est le tour de The
Elements of materia medica de J. Pereira qui est
l'objet de recherches fiévreuses… toujours rien !
Et cependant la main du fleuriste et de sa demoi-
magasin sont chiees à la suite d’une
Le am à de la rose
| y à quelque chose même dans les
ouvrages que nous nous ras à feuilleter;
cela peut se résum
rer Come eu suit : les pétales de
serait intéressant de savoir, mais aus la personne
pas
roses renferment une substance k
ue |
identifiée, il y a un certain tem 1 FA.
du quercitrin, et que les auteurs antéri
naient pour du tannin
D'autres seront-ils plus heureux ‘que moi pour {e
dévoiler ; je le souhaite bien sincèrement touten
res bien sceptique.
s il me vient, en écrivant ces Jignes, une
ave idée que je veux vous communiquer. Îlest
de notoriété que les fleuristes, de nos
recourent aux produits chimiques pour donner
aux fleurs des teintes insolites. Est-ce que le fley.
d
dans quelque mixture colorante? Voilà ce qu'il
intéressée n'avouera peut-être
#4
La seconde question, Mademoiselle, témoigne
d'une curiosité fouillant ; jusqu'aux replis les plus
profonds des mystères qui voilent la nature, Je
saurais peut-être vous répondre, si je savais, par
e
champs et les prairies : tiges, feuilles, fleurs avec
corolle, _étamines et pistils, de formes et de cou- 1
comme vous le dites fort bien, viennent toujours
se déposer dans les organes foliacés avec une
netteté rigoureuse et invariable
La Semaine Horticole, qui compte au nombre
de ses abonnés des érudits de tous pays, au |
peut-être la bonne fortune d’ intéresser re a
alré
M
toutes ces choses, quoiqu y révant sans
..... BOITE DU-JOURNAL
Lettres reçues. — G. M. (nous vous recom- |
mandons les ouvrages suivants : 1° La cul
de la vigne en serres et sous verre, par Archibald
F. De Hoste, libraire à Gand; 2° L6
. Dauthenay, chez O. Doir,
8, Place de l'Odéon, Paris; 3° Les plantes
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Samedi, 30 Octobre 1897
CHRONIQUE
Les premiers froids auront nécessairement
pour effet d'augmenter considérablement la de-
mande de ces fleurs au moment où se donnent
toutes les grandes réceptions, entre les grandes
chasses et le départ pour les stations chaudes de
4
l
la Méditerranée ou de l'étranger. Rien ne peut
ces ornementations, accompagnés d’Odontoglos-
sum, de Cypripedium, de Laelia d'automne, etc.,
et relevés par la grâce légère et les fins coloris
des Oncidium, Dendrobium, Barkeria, Pha-
aenopsis, etc.
Le Nederlandsche Chrysanthemum-Club
(Club Néerlandais chrysanthémiste) fondé à
mSterdam, le 20 janvier de cette année, orga-
Natura Artis Magistra (le Jardin Zoologique).
Programme de cette exposition comprend
19 Concours répartis entre praticiens, praticiens
ét amateurs, amateurs, et amateurs cultivant
Personnellement.
Le jour de l'ouverture, notre rédacteur, M. Ch.
De Bosschere, fera une conférence-promenade en
langue néerlandaise, sur les Chrysanthèmes et
leur histoire, :
(Société Néerlandaise d'Horticulture et de Bota-
due), placée sous le patronage de S. M.la Reine-
êté le 25° anniversaire de sa fon-
_ ye, fit la proposition de créer une
Société générale d’horticulture; trente-deux per-
Rd H. Krelage fut appelé à
Ce vétéran des horticulteurs hollandais qui,
à blad, dont le rédacteur en chef est M. G.
à Arnhem.
SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897
La fraude des engrais. _ Nous avons déjà
fait allusion, à plusieurs reprises, aux fraudes
Scandaleuses qui se commettent souvent dans le
commerce des engrais.
Malheureusement, il est quelquefois dangereux
de dénoncer les abus; c'est la constatatio
c
a peine est très légère
: .
est à prévoir qu’à l'avenir ils y regarderont à deux
!
Un Begonia à ovaire supère. — Nous avons
sous les yeux une fleur de Begonia tubéreux
hybride qui présente une conformation extrême-
ment curieuse. Dans cette fleur l'ovaire est
supère, ou peut-être serait-il plus exact de dire
que les ovules sont supères, car l'enveloppe de
l'ovaire à disparu, ainsi que la columelle et les
cloisons des loges; au centre de la fleur se
trouvent trois placenta couverts de leurs ovules
à nu, et surmontés des styles un peu déformés.
Deux des masses composées des placentas et des
ovules sont parfaitement régulières; la troisième
est plus petite et paraît partiellement dédoublée,
car un rudiment analogue se trouve auprès d'elle,
Vue de dessous, la fleur offre absolument l’aspect
d’une fleur mâle
Cette fleur est la seule qui ait présenté une
semblable anomalie cette année: les autres pro-
duites par la même plante étaient régulières, avec
une certaine tendance à la duplicature,
Dictionnaire d’Horticulture illustré, par
Boi a 24° livraison de ce dictionnaire,
paraître; cette livraison conduit jusqu'au Lilium,
dont la description est presque terminée. Elle
Ligustrum et, comme antérieurement, plusieurs
figures coloriées dans le texte.
Deutzia corymbiflora(1). — Cet arbuste nou-
veau, trouvé dans le Sse-Tchuen (Chine) par l’abbé
Farges, et introduit en France par M. Maurice
de Vilmorin, est une plante à rameaux plutôt
grêles ; tiges de l’année dressé » à écorce
lenticellée, à entre-nœuds assez longs, à feuilles
grandes, presque sessiles ou à pétiole ne dépas-
rondes. à é
;
(1) Cette plante, qui a été présentée deux fois en 1897 à
la Société Nationale d’Horticulture de France, avait été pro-
sa R. Br., qui
rme du D. parviflora; nous avons
affaire à une espèce bien distincte et même fort éloignée du
iflora.
403
sant pas un demi centimètre, obovales-lancéolées,
pointues, très fi tées
colonne serrée et fermée, restant telle jusqu'à la
pect des fleurs est, en plus petit,
celui du Solanum jasminoïdes. La floraison nor-
male a lieu dans la premiè inzai i
petites fleurs blanc de neige; les tiges de l'année
se terminent souvent en août-septembre par de
nouvelles inflorescences.
Scirpus japonicus. — Cette espèce, que nous
avons reçue sous le nom erroné d'Erioph
est une plante semi-aquatique, déve-
oncé, marquées d’une forte
tache noire à l'insertion de chaque feuille. Larges
feuilles, les unes radicales, semblables à celles
d'un Eulalia Japonica, les autres caulinaires, un
peu engaïnantes, vert clair passant au vert
bronze. Toutes les tiges sont terminées par de
nombreuses inflorescences ramifiées, portant une
quantité d’épillets à écailles imbriquées, d’abord
vert clair, puis brun noir passant au brun Clair à
la maturité des graines. L'ensemble de cette
plante produit au bord de l'eau un effet très
décoratif,
Diervilla (Weigela) Middendorfiana. Le
eigela à grandes fleurs jaunes n’est nullement
une nouveauté, car il est décrit et figuré
rses teintes qui se modifient
suivant le degré d'épanouissement de la corolle,
La D
Eckloni. — Cette composée
L 2
nouvelle, qui croît naturellement à une altitude
grandes fleurs comme
es marguerites, dont les ligules sont blanches à
revers bleuâtres et le disque bleu.
En pratiquant un vigoureux pincement en été,
on obtient un buisson qui produit de nombreuses
fl
,
eurs se succédant de septembre à avril.
404
LA SEMAINE HORTICOLE
Diplacus tomentosus. — Espèce introduite
de Californie, formant un buisson vigoureux :
tiges relativement grosses, herbacées, feuilles
sessiles, opposées, grandes, plus ou moins bour-
souflées, dentées sur les bords, d’un vert clair en
dessus, pâle en dessous, un peu glutineuses.
Les tiges, les revers des feuilles et les calices
sont couverts d’un tomentum blanchâtre. Les
fleurs produites à toutes les aisselles, sont à calice
boursouflé, à long tube, à larges lobes échancrés.
La couleur est d’un jaune de Naples doré avec
deux macules jaune d’or à la gorge, et les éta-
mines jaune vif,
Deutzia Lemoinei compacta. Le succès
du Deutzia Lemoinei, comme arbuste de pleine
terre et comme plante à forcer, est maintenant
4 A
un fait acquis. Voici une variété de mêm
très étalées ; les thyrses sont tellement nombreux,
qu'ils ne forment qu'un buisson eurs; la
plante, dans son ensemble, a plus de légèreté, sa
floraison est plus gracieuse, aussi sera-t-elle pré-
férée pour la culture en pots et pour la vente des
marchés.
enre que sa rusticité et sa
facile culture ont rendu depuis longtemps po-
pulaire.
Heuchera brizoides. — Hybride
Tiarella purpurea et Y'Heuchera Ù
Plante d'une rusticité absolue, formant de petites
touffes acaules, dont les feuilles radicales ont un
pétiole long de 10 à 15 centimètres, et un limbe
pal
entre le
Une plante de deux ans émet en moyenne une
quinzaine de hampes florales s’élevant à
à pointes carmin, à petits pétales
blanchâtres et à étamines rouges ne dépassant
pas le périanthe.
Le Berberis virescens est un arbuste très
épineux, présentant dans sa végétation et dans
e variation; tiges s
droites, de couleur généralement brune, les
tiolées, sont dentées à bords épineux et d’un vert
foncé; cette espèce n’a pas encore fleuri dans nos
cultures
.
la Maximowiczii. — « C’est certaine-
dit M. le professeur Sargent, le célèbre
Japon. >
bouleau paraît devoir être un
ns que ce :
beaux arbres d’avenue qu’on ait intro-
Europe.
Deutzia hybrida Lemoinei. — Le Deutzia
Lemoinei, qui a figuré pour la première fois à
l’une des séances de la Société Nationale d'Hor-
ticulture de France, le 12 avril 1894, et dont
la présentation a été jugée digne de la plus haute
récompense, une prime de première classe avec
un certificat de mérite de première classe, est un
hybride entre le Deutzia gracilis et le Deutzia
parviflora.
Comme facies général, cet arbustre est inter-
Ce n'est ni le corymbe du D. parviflora, ni
la grappe allongée du D. gracilis. C’est une
panicule ramifiée ou érigée, tantôt hémisphé-
rique, tantôt en forme de cône à large base,
Chacune porte de quinze à vingt-cinq fleurs
grandes et bien ouvertes, mesurant jusqu’à 2 cen-
timètres et demi, d’un aspect nouveau chez les”
Deutzia. Les pétales sont larges, ovales, à bords
ondulés, du blanc le plus pur, et cachent entière-
ment les lobes du calice ; les étamines sont d’un
jaune rougeâtre avec un filet trilobé.
Les fleurs du D. Lemoïinei sont parfaitement
étalées, tandis que celles du D. gracilis, à pétales
pointus, sont généralement peu ouvertes. Elles
se touchent dans l’inflorescence, de manière à
masquer complètement les pédoncules et les
pédicelles, ce qui n’arrive ni chez le D. parvifiora,
ni chez le D. gracilis.
Le D. Lemoinei est parfaitement rustique, sa
culture n’exige pas de soins spéci Î
L*
à peu le
Disanthus cercidifolia. — D'après M. le
professeur C. S. Sargent, c’est un arbuste des
plus intéressant du Japon; ses fleurs n'offrent
rien de remarquable: mais ses larges feuilles
Panax sessiliflorum. __ Arbuste originaire
de la région de l’Amour, très rusti ue, à tiges
érigées, hautes de deux à trois pieds. Les feuilles
amples, vert clair, sont portées sur de longs et
forts pétioles, et couvrent la plante depuis le bas
jusqu'en haut. Les fleurs petites, à corolle et à
étamines pourpre foncé, sont réunies en têtes
sphériques, dont l’ensemble forme des inflores-
cences érigées, sortant : aisselles des feuilles
supérieures. Les fleurs sont suivies par des têtes
de fruits, d’un noir luisant, qui restent sur pied,
brillantes et fraîches, jusqu'au retour de la végé-
tation.
Sambucus glauca. — Bel]
1 arbrissea |
l’'Orégon, vigoureux ei de
4 4 ,
soufré; les baies qui leur succèdent Ont une teinte
à 1
juillet à
Le Spiraea ruberrima est un hybride entre
les S. Bumalda et crispifolia (bullata); cette
n S
coriaces et plus foncées, à fleurs plus grandes et
un carmin plus vif que le Sp. Bumalda Les
fleurs sont d’un rose carminé foncé avec un grand
centre carmin vif.
Calystegia pubescens. — Cette plante mo-
este par excellence n'est
manquent de soutien, et ne s'élèvent guère si l'on
ne s’occupe pas un peu de les aider.
La plante a encore un défaut, c’est que son
feuillage maigre, sagitté, un peu âpre au toucher
et légèrement pubescent, manque certainement
d'élégance; mais on oublie aisément ce défaut au
moment de la floraison, qui se produit à partir du
des Œillets ayant les fleurs aussi pleines et aussi
compactes.
Le C. pubescens
rustique, et
é plus vi s
autres espèces cultivées. Sa floraison a toujours
lieu en septembre-octobre.
7 + de
‘Nécrologie. — Nous apprenons la mort
M. Émile Lambin, trs : du Jardin-école de
Soissons, Il y avait près de trente ans .
+ Lambin avait été placé par la Société rs
culture à la tête de cet établissement modèle,
il avait grandement contribué au progrès hortic
s Le département de l'Aisne et la régio :
voisine. -
DE LR PT
LA VIOLETTE COMME EMBLEME
Les Violettes ont fait, à l'occasion de la mort
de Napoléon III, leur rentrée dans la politique.
Le violet du reste, est la couleur funèbre des
rois, le deuil de la pourpre.
Lana tarentino violas imitatu veneno.
Mademoiselle Mars — la célèbre comédienne
Louis XVIII, ce qui amena des luttes, des coups
de poing au parterre, et des coups d'épée au Bois
de Boulogne.
La Couronne impériale — qui avait été
enlevées des parterres des Tuileries, depuis la
restauration, comme les Lis en avaient été
arrachés pendant les Cent-Jours.
a Rose — qui n'avait joué un rôle qu'en
Angleterre.
L'Œillet
de l'empire
x
auc
rouge à leur boutonnière — pour tromper et
vexer les fonctionnaires qui devaient porter les
armes aux légionnaires.
Fouché voulait sévir, mais Napoléon lui dit :
« Laissez passer la saison des Œillets. »
Depuis, pour éviter cet inconvénient, e
à cause de la multiplicité des décorations
données, on a restreint la présentation des armes
au ruban avec la croix.
Cette plaisanterie s’est renouvelée sous Louis-
ilippe, et reparaît de temps en temps; elle n’a
qu'un résultat : Faire croire à dix pas que vous
êtes décoré, et faire voir à trois pas que vous
êtes un imbécile.
; le—se cachait derrière ses compagnes.
Elle était si coupable!
ne. rendre par la main et l’en-
gas elle se défendait d’abord, puis marchait
bl Te Créait une nouvelle variété : la Violette
anche.
ALPHONSE KARR.
SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897
NOTES DE VOYAGE
(Suite, voir p. 395
V. — Haarlem (Suite)
siége de l'exploitation, connu sous le nom
poétique de « Bloemhof » (Jardins des fleurs) ;
c'est là que se trouvent les bureaux, les maga-
sins et les d'essai. Nous pénétrons
dans l'atelier d'emballage où le personnel est
ccupé à pré i de fleurs coupées
saison et que nous avons donc grand intérêt à
#; ÿ MATIN TR 2277
Fig.
examiner de près. Il s’y trouve des quantités de
Narcisses appartenant à tous les groupes de ce
genre si élégant et de jour en jour mie apprécié :
les grandes trompettes, dont le Glory of Leiden
nous frappe par ses dimensions extraordinaires,
l l ncomparabilis, dont le Sir Watkin
est toujours le prince, les odorants Narcisses à
ouquet cultivés en Hollande depuis des siècles,
les Leedsir à fleurs étoilées blanches, les #rian-
drus ; à
ressources trop peu connues encore pour le:
bouquetiers qui jusqu'ici n’ont eu à leur disposi-
tion que des espèces communes qui ne sauraient
donner une idée de la perfection à laquelle les
semeurs sont arrivés de nos jours.
A côté des Narcisses, nous voyons des Jacinthes
dont la floraison, cette année, a été fort re
à cause des longs froids d’avril. Ce sont surtout
d
ose nous
étonne : la Jacinthe a été tellement perfectionnée
qu'on croirait la limite atteinte, mais voilà
405
Lohengrin avec sa grande ham e
doubles roses, issue de la Charles
pe de fleurs
Dickens, double
bleue, puis Tolstoi, Kastanjebloem et Isabelle,
toutes à fleurons très fermes nsistants, à
nuances très tendres ou r; n'oublions
variété simple du même nom et dont elle a hérité
toutes les qualités qui l’ont fait considérer comme
la meilleure Jacinthe blanche connue de nos jours.
iennent ensuite nombre de plantes bulbeuses
diverses, des Fritillaires, des Anémones, etc.,
Pour compléter la collection destinée à l'Exposi-
tion de Berlin où, nous l'avons appris dans la
suite, elle a obtenu beaucoup de succès,
ous passons à présent dans les jardins qui
ressemblent à un gigantesque échiquier: chaque
carré est occupé par un genre spécial de plantes,
de sorte qu'il y a ici une succession ininterrom ue
de fleurs capable de satisfaire les visiteurs à
n'importe quelle époque de l'année.
u moment de notre visite, les célèbres Tulipes
Darwin (voir fig. 155, p. 407) s’apprêtaient à
éblouir par leurs fleurs énormes de nuances très
am ares
FAN AA ER ER à
154. — Pierre dans la façade de la bibliothèque de M. J. H. Krelage.
hamp de ces fastueuses
Tulipes au moment dé leur floraison.
partenant
aux familles des Liliacées, des Iridées et des Ama-
ryllidées ; les directions des jardins botaniques et
406
des établissements d'instruction horticole les
apprécient beaucoup.
Dans les serres, il y a des Asparagus como-
rensis et Sprengeri dont l'avenir est assuré, ainsi
que le Lygodium japonicum, une fougère grim-
maison Krelage p d
de fort beaux hybrides. La plupart avaient ter-
miné le oraison au moment de notre visite ;
c S avons pu juger, donnent une idée
de l’excellence générale de la race.
Une voiture nous attend pour faire une prome-
nade en ville et dans les environs, mais avant de
quitter l'établissement où nous avons été si cor-
ialement accueilli,
M. et Me Krelage, à qui nous exprimons toute
M. Krelage fils attire notre attention sur une
pierre placée dans la façade de la bibliothèque de
son père et dont nous donnons ci-contre la figure
(fig. 154, p. 405). On y voit trois fleurs de tulipes
et le millési i i
une maison à Hoorn, démolie depuis, et où elle
fut acquise par son propriétaire actuel; elle avait
été placée dans la dite maison pour rappeler que
celle-ci fut, du temps de la fameuse manie, le prix
payé pour trois bulbes de tulipes!
n ville, la visite au Musée de peinture qui se
trouve à l'hôtel de ville, nous a laissé l’inou-
bliable impression que nous ressentimes à la vue
du chefd’œuvre du grand maître harlemois,
Frans Hals : la Réunion des officiers des archers
de St. Adrien, avec quatorze personnages de
grandeur naturelle ; à côté de cette œuvre capitale
se voient d’autres productions de ce célèbre
artiste, ainsi que des œuvres de Barth. Van der
t,entr'autres,s é tabl d hers
de St. Adrien. Ce serait sortir du cadre que nous
nous sommes tracé en écrivant ces « Notes, » que
d'insister sur la valeur des tableaux de ce musée
de province, ainsi que sur l'hôtel de ville lui-
même et d’autres curiosités de la cité des fleurs.
Nous reprenons d
Pour parcourir les environs de la ville, où les
champs de Jacinthes et de Tulipes se succèdent
occasion très favorable à l’étude des variétés les
plus recommandables qui s’y développent beau-
coup plus parfaitement qu’en plein champ.
À travers le bois de Haarlem à présent, « Het
Hout » comme l’appellent les Hollandais, où nous
remarquons surtout de fort beaux Hêtres. C’est
bois que se trouve le Pavillon, une
construction en style italien qui a appartenu au
roi de Hollande, Louis Bonaparte. Aujourd'hui,
il renferme un musée de peinture, un musée
industriel et
ce dernier et
u
un musée colonial; nous avons visité
ections
; DT notes; nous le re-
sincèrement, mais ne désespérons pas
LA SEMAINE HORTICOLE
de pouvoir le faire un jour à l'intention des Lec-
teurs de La Semaine Horticole.
Cette visite clôt la série des curiosités qu'il
nous fallait voir sous l’obligeante et instructive
conduite de M. Ernst H. Krelage fils, que nous
remercions à nouveau pour tout le plaisir intel-
lectuel qu’il nous a procuré pendant le court
séjour que nous avons fait dans la capitale du
pays des Tulipes et des Jacinthes.
(À suivre.) CH. DE BosscHERE.
LES TRAVAUX EN SERRE
Est-il encore temps de parler des Caladium ?
Depuis un mois demi au moins, le temps
sombre et les brusques refroidissements ont quel-
ue peu tracassé le cultivateur de ces belles
plantes. Il a fallu se décider, vers le mois d'octobre,
à les mettre en repos, non sans un certain serre-
ment de cœur : les vrais amateurs qui ont la
passion de leurs plantes souffrent à voir se ternir
et se faner ces magnifiques feuillages, et je
connais plus d’un jardinier qui, chaque année,
retarde le plus possible le moment fatal et ne
peut pas s'empêcher de recommencer à mouiller
les racines en disant: Bah ! encore trois ou quatre
jours, ce n’est pas une affaire.
auc
tubercules des pots dans lesquels ils ont poussé,
et
arroser abondamment les Caladium jusqu’au
bout, puis les mettre un beau Jour au sec; les
en repos, a
leurs racines et de leur assurer un bon dr
On obtient d'excellents résultats en les rem-
potant fréquemment, tous les ans à peu près; on
utures, qui s’en-
racinent très facilement. Les vieilles plantes
n'ont pas la même ardeur de végétation, fleu-
rissent moins, et donnent souvent des fleurs plus
petites.
s magnifiques plantes seraient extrêmement
répandues si elles ne demandaient pas autant de
chaleur ; il leur faut une serre chaude ou tem-
haude. Mais que de merveilles parmi les
a
Dipladenia splendens et
‘un de l’autre, D. amabilis, issu du premi
sans oublier 1 } ou
relativement très récente, qui est, Paraît-il fa ee
à cultiver et florifère; ses fleur
avec la gorge jaune. —— Parmi les Allam
le magnifique À. Henderson,
pas surchauffées pendant le printemps. (bo
les Dipladenia, les Allamanda doivent recevoir
très peu d'eau de novembre à février ou mars
1 à la fin du repos, et on les
renouvelle par bouture ou par marcotte au bout
de quelques années.
On peut cultiver les Allamanda comme plantes
grimpantes,
Une autre plante grimpante de serre chaude
qui ne tient pas beaucoup de place et produitune
floraison fort attrayante et curieuse, c'est le Glo-
à l'état de sécheresse absolue, mais
il n'est pas nécessaire d'arracher les tubercules:
.
on obtient de meiïlleurs résultats en les laïssan
mois de mars environ, le retour de la végétation
s'annonce par l'apparition des nouvelles feuilles,
est un terreau de feuilles léger, avec un peut
sphagnum et de petits débris de charbon de bois.
Comme la plupart des plantes qui dem den
des arrosages très abondants,les Maranta doivent
recevoir un bon drainage. }
L'Aphelandra Roezli ou aurantiaca Rotïh,
i floraison. Il faut
L'HIVERNAGE DES BEGONIA TUBÉREUX
Les premières gelées ont fait flétrir les tiges, 0!
tout au moins les feuilles et les fleurs des 3
qui avaient fait, tout l’été, l’ornement des a
terres. C’est le signal de l’arrachage des tu
cules.
Goition de les enterrer assez profondément et
de les protéger au moyen d’une bonne couche de
feuilles; mais il est encore préférable de les
entrer.
SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897
lequel est fixée une couche d'une mousse d'un
vert frais, du Polytric commun. Sur la gauche de
ce fond, se trouve la hampe en bois noir vernis
à laquelle s'attache le guidon du club aux couleurs
anversoises. Le rouge est obtenu au moyen de
beaux Œiüllets foncés (Président Carnot), le blanc
est dû a xi £
nuance. Le chiffre du club est dessiné en ravis-
santes petites fleurs de Chrysanthèmes de l'Inde
aux teintes vieil or, Le guidon est représenté on-
dulant sous la caresse de la brise; cet effet e
obtenu grâce à un mouvement produit dans le lit
mousseux. Le guidon est attaché à la hampe par
une cordelette en or.
‘encadrement de ce travail compliqué est de
tous points réussi. Les bords du tableau, sauf
dans le coin supérieur correspondant au guidon,
a
Las
407
grappes de blanches Giroflées, dont le capiteux
parfum se mêle aux exquises émanations des tant
superbes reines des fleurs. Entre les Roses et les
Giroflées, des fleurs du curieux Odontoglossum
grande, une Orchidée du Guatémala, par leurs
formes étranges et leur coloris hardi, viennent
rappeler que la vie que l’on souhaite parf
comme les Roses et les Giroflées, pure comme
leurs blanches corolles, calme comme leur aspect,
ne peut pas être uniforme, parce que, alors, elle
engendrerait l'ennui,
De cette si gracieuse gerbe s'élancent deux
ur. Au-dessus de
cette même gerbe se balancent deux longues tiges
ramifiées de frêles Orchidées aux fleurettes déli-
cates comme les petits papillons aux ailes trans-
de M.
J. H. Krelage, à Haarlem (voir p. 405). |
UNE ŒUVRE FLORALE
Le Yacht Club d'Anvers a offert dernièrement
re consul général d'Italie, M. de Bary, et à
D Day: à l'Octésion du: marii
Pr secrétaire, par M. Guillaume De Bos-
be” ét Que nous croyons pouvoir décrire ici.
n
de] Cadre en fer de 2 mètres de long sur 1"
arge est garni d’un treillis en fil de fer, sur
sont garnis de frondes de la Fougère impériale.
Le coin inférieur, à gauche, porte, sur un fond
de ces mêmes frondes et de brindilles d’Adian-
m, une coquette gerbe de Roses polyanthes aux
délicieuses nuances rose tendre. L'autre coin
inférieur est orné d'une gerbe magistralement
composée : des Roses à longues tiges munies de
leur feuillage et appartenant aux délicieuses va-
riétés, Beauté de l'Europe, Niphetos, Kaiserin
Augusta Victoria et Mie Augustine Guinoizeau,
dont 1 1 £ t tout le charme
tes
Ces Roses sont entremêlées de nombreuses
parentes, si adorablement saupoudrées des plus
brillantes poussières multicolores. Ce sont les
Oncidium incurvum du Mexique et une variété
inédite de l'Oncidium luridum, deux merveilles
comme pas un artiste n’a su en créer dans ses
plus hardies fantaisies.
L'ensemble de cette œuvre florale,
originale qu'elle fût, est harmoni
quelque
heureux parents à qui elle était destinée
6: D; B,
PETITES NOTES
L’Exposition spéciale de «
B
Cattleya
labiata (Warocqueana) » à Bruxelles. —
Nous rappelons aux amateurs et cultivateurs
d'Orchidées que la première xposi
dimanche, 7 novembre prochain, dans les locaux
de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, 79, rue
Wiertz, à Bruxelles.
ions annoncé précédemment que les
participations seraient organisées en concours et
en apports libres, mais le Comité a décidé de
s'en tenir à ceux-ci et au lieu de faire concourir
qui permettra
aux petits amateurs d'exposer leurs plus belles
variétés à côté de celles des grandes collections
et donnera en même temps l’occasion au jury de
leur attribuer des distinctions, surtout au point
de vue du mérite des variétés.
On sait que l'Exposition sera spéciale aux
Cattleya labiata (Warocqueana) la principale
Orchidée à floraison automnale, mais il sera loi-
sible aux exposants de présenter d’autres genres
et d’autres espèces.
nombreux amateurs ont déjà annoncé leur
participation et ont promis d’envoyer des lots
rtants d'Orchidées, en variétés supérieures.
L'éclat de cette Exposition sera également re-
haussé par la prés d b hidophiles
étrangers qui se font déjà une joie de pouvoir
venir admirer les merveilles qui seront exhibées
et livrées à l'appréciation des connaisseurs.
Cette Exposition, organisé dans le local même
où fut réintroduit ce brillant Cattleya, obtiendra,
nous en sommes certains, un grand succès.
ouvrage, le seul de grand format qui paraisse
encore sur les Orchidées.
Elles représentent les espèces et variétés sui-
vantes : Oncidium sarcodes var. punctulatum;
mbidium x eburneo -Lowianum; Milionia
um.
_. On a pu, de nouveau, constater par l’appa-
rition de ces dernières livraisons que la Direction
LA SEMAINE HORTICOLE
de ce magnifique ouvrage illustré, un monument
dans l’histoire des Orchidées, s'impose tous les
sacrifices possibles pour publier des planches dont
l'exécution ne peut être éclipsée par aucune autre
publication du même genre.
E. NuRBEL.
LA COMPOSITION CHIMIQUE ET LA NUTRITION
DES CATTLEYA
M. E. Roman nous a adressé, en date du
27 septembre, la note rectificative ci-après :
L'auteur d’un article de la dernière Semaine
Horticole a donné, dans une note, une composi-
tion absolument fantaisiste de l’eau nutritive ;
les horticulteurs qui l’'emploieraient courraient à
un échec certain.
« L'eau nutritive contient par litre :
7 centigrammes d’azotate d’ammoniaque,
e phosphate neutre d’ammoniaque,
3 » de phosphate acide d’'ammoniaque,
Un demi centigr. de nitrate de potasse seulement.
« Cette composition, ou une autre presque
identique, a été publiée par moi dans le Yournal
des Orchidées et les recherches de MM.Truffaut et
Hébert les ont amenés à préconiser un engrais
tout à fait analogue.
« J'ajouterai que, dans l’article précité, votre
collaborateur fait ressortir entre les analyses de
M. Truffaut et Hébert et celles du chimiste
anglais Ogston des différences très sensibles, et
li s'en étonne! Mais ces différences s'expliquent
parfaitement, puisque ces chimistes ont opéré
sur les plantes de tempérament très différent,
l’un sur des Catileya labiata, l'autre sur des
Mendeli et des Mossiae.
« Il n'y a pas là de quoi dérouter les amateurs.
Il suffit de donner aux plantes un engrais moyen;
chacune y choisira les substances qui lui sont
nécessaires. C’est ce qui se passe dans la culture
des autres végétaux, puisque dans le même
Jardin, des plantes de tempérament très différents
végètent et sont alimentées convenablement par
le même terrain.
« Agréez, je vous prie, etc.
« E. Roman. »
e dois ajouter quelques mots d'explication.
ÿ;
J
Il s’est produit, en effet, dans 1
On prépare une solution A contenant, pour un
litre d’eau de pluie :
Nitrate de potasse .
» ammoniaque.
OUR . :. 20 »
» de magnésie . . . 10,4 »
49,6 gr.
20 »
On remet au jardinier chargé d’arroser les Catt-
leya une petite mesure contenant 30 centimètres
ubes tion À et le vide
dans un arrosoir contenant 10 litres d’eau.
Un centimètre cube étant FE de litre, la
mesure du jardinier contenait donc ne gr. de
Q
: 20 : 3
nitrate de potasse, ——— de nitrate d ammo-
Se À F
niaque, etc.; ces quantités étant versées dans
10 litres Ï
F d'eau, chaque-litre en contient un
RE
dizième. Un litre d’eau nutritive de la :
, COmpositi
de M. Georges Truffaut renferme donc es
Le |
ne Soit 0,15 gr. de nitrate de potasse;
20
57 Soit 0,06 gr. de nitrate d’ammonia nitrat
333 de chaux; F8 26e
10, . 2
2e soit 0,03 gr. de nitrate de magnésie.
Par suite d’un lapsus incompréhensible, tous
ces chiffres se sont trouvés multipliés par dix
dans l’article auquel fait allusion M. Ro
C’est 15 centigrammes de nitrate de Potasse que
. Truffaut ajoute à chaque litre d'eau, et c'est
3 décigrammes au litre, au lieu de 3 grammes
que représente la dose doublée. f
Ces chiffres rectifiés sont encore fort différents
de ceux qu'indique M. Roman. Je les avais Copiés
dans le mémoire de MM. Truffautet Hébert (p.97)
et je croyais que cette composition était la même
que celle adoptée par M. Roman. I
et j'ai constaté que la formule de
et Hébert n’est pas « tout à
,. .
indique M. Roman
e suis reporté, d’autre part, au Fournal
des Orchidées, et j'y ai trouvé dans les articles de
. Roman une autre formule, que voici :
Phosphate neutre d’ammoniaque .
Azotate d’ammoniaque . . .
Carbonate d’ammoniaque . . ,. O0,c08 »
3 décigrammes par litre de phos-
phate neutre d'ammoniaque.
Voilà donc rectifiées les diverses formules
d’eaux nutritives.
+*+
Maintenant, M. Roman dit que les Cattleya
Mendeli et Mossiae ont un tempérament très
différent de celui du C. labiata. Eh bien, qu'il
ermette de lui faire observer, ici encore, que
l'intervention de la chimie me semble compliquer
la culture au lieu de la faciliter. Un simple jar-
dinier n’y voit pas tant de malice; je ne dis pas
qu'il n’observe pas quelques nuances de traite-
ent entre ces plantes, car à elle seule la date
différente de floraison l’exigerait, mais il cultive
parfaitement ces trois Cattleya ensemble, dans
la même serre et avec là même eau. 4
Nous avons changé tout cela ; voici maintenant
que la chimie vient nous révéler des différences
très sensibles de composition et de tempérament
entre les Catileya Mendeli et Mossiae d'une part,
. labiata de l'autre. Alors il va falloir les
traiter d’une façon différente ?
as du tout. :
. Roman constate bien ces différences rés
sensibles, mais il arrose toutes les plantes en
Î la même eau. Je doi
toute la déférence possible, que cette façon
pour la vie des plantes, et qu'il faut rendre aux
Orchidées la composition qu’elles ont dan
leurs stations naturelles. On dose avec 50!
dans des analyses très minutieuses, jusqu'au
NRA
SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897
I
dixième et au centième de milligramme de chaque
élément. Et cela fait, on donne la même eau
nutritive à des plantes ayant des compositions
très différentes ! Je maintiens que les cultivateurs
ont de quoi être déroutés, et pour résumer la
situation en un dialogue, comme l'a fait M. Ro-
man, je m'imagine assez bien ce que dirait un
jardinier à qui son maitre donnerait des instruc-
tions pour l'emploi de 1 eau nutritive.
— Tenez, mon ami, voici un flacon que vous
verserez dans dix litres d'eau Pour arroser vos
Orchidées. C'est une solution de produits chi-
miques dosés exactement pour fournir aux plantes
les éléments dont elles ont besoin, parce qu'ici
elles n'ont pas la même composition que dans
leur pays, et il faut rétablir cette composition.
Li ! oui, j'ai vu qu’on avait analysé le
Cattleya labrata et qu'on avait trouvé de grandes
différences. Mais, est-ce que vous
i Dendrobium, les Cypri-
el?
S'leur donnerez à tous la même eau:
— Mais c'est qu'ils ont un tempérament très
différent ?
ah ! Cela ne fait rien; la même eau
conviendra.
de silice que le Zabiata; ne faut-il pas leur en
donner moins en conséquence ?
— La même eau, vous dis-je!
— Ma foi, dit le jardinier après le départ de
son maître, si des différences pareilles n’ont pas
‘importance, ce n’était pas la peine de changer.
Après tout, mes Cattleya sont superbes et n’ont
besoin de rien. Si je gardais mon eau toute pure ?
G G
LA < DÉGÉNÉRESCENCE > DES ORCHIDÉES
Notre conclusion
Cet article sera le dernier dans lequel nous
nous occuperons du mémoire présenté au Congrès
de Paris ,
quoique les nombreuses communications que
nous avons reçues de nos abonnés nous prouvent
l'intérêt qu’ils ont pris à cette étude.
Il va sans dire que nous consacrerons toujours
Une place importante à la culture si attachante
des Orchidées; mais en ce qui concerne la ques-
tion de soi-disante dégénérescence, il nous paraît
°pportun de clôturer une discussion qui risque-
lait elle-même de. dégénérer.
M: Roman, dans le deuxième article qu'il nous
+ adressé, résumait la partie fondamentale du
débat d'une façon très juste, dans le dialogue
Suivant :
_— Mes Orchidées dégénèrent, et pourtant je
leur donne tous les soins indiqués par les meil-
Ts
: miennes se portent très bien. Si les
Les vu Sont malades, c’est que tu les soignes
On ne sortirait jamais de Ià.
Quant à nous, n
€ voulons
épo
Fr Son Cas, nous lui aurions répondu comme
“ISON : « Ma foi, je. ne sai ire.» Il
@
le
S
oœ
Ru
8
mêmes soins que un voisin
d'excellents résultats.
Mais en tout cas, le caractère personnel que
, nous le rend
agner, Un contradicteur est un collaborateur,
nous ne pensions pas, en discut t, blesser un jeune
confrère qui nous était d'ailleurs très ym
thique, et dont nous avions publié les premiers
articles; il nous semblait que, quand on prend
part à un congrès, c’est pour échanger des idées
et des arguments.
Il y a une raison qui devrait toujours empêcher
que l'on n’accuse ses contradicteurs de parti pris
ou d’autres sentiments fâcheux, c’ ue
peut changer d'avis, et dans ce cas l'on se ren-
engrais; en 1894, il demandait à la Société
Nationale d'Horticulture de France l'envoi d’une
délégation pour constater la belle et vigoureuse
croissance de ses Cattleya labiata. Moins d
trois ans plus tard, tout a changé, et M. Georges
devient très affirmatif dans le sens contraire.
Si nous rappelons ceci, c’est unique
ous entendons clore aujourd’hui la question
du Congrès de Paris, et voici notre conclusion :
MM. Georges Truffaut et Hébert ont cherché,
comme l'avait fait M. Roman, un moyen de
rendre la culture des Orchidées plus sûre et plus
efficace, et pour cela ils ont proposé une formule
ou des formules d'engrais. Rien n'empêche de
les essayer et de les appliquer, si elles donnent de
bons résultats; et nous n’avons rien à y objecter
assurément.
: c'est que toutes les analyses du monde
ne démontreront jamais à priori l'opportunité de
telle ou telle culture. On peut doser la composi-
c’est la vie.
Par une coïncidence curieuse, nous trouvons
précisément la même i 1
e dont on ne contestera pas la haute
compétence, M. H. J. Elwes, dans le Gardeners’
ardins Royaux de Kew, exprimait l'opinion que
le cultivateur habile qui procède empiriquement
obtient souvent d'excellents résultats, là où des
teur de Kew, mais il s’y rallie complètement
aujourd’hui. Voici un passage caractéristique de
sa lettre : :
« Plus je vis, plus je me convaines de l’impos-
sibilité d’imiter les conditions naturelles de vie
de certaines plantes, qui souvent sont cultivées
avec succès dans des conditions extrêmement
différentes de sol, de climat et d'humidité, Il me
409
semble que la constitution d'une plante (en
employant ce terme exactement dans le même
sens que s'ilétait appliqué à un être humain) est
l’une des choses les plusinexplicables de la nature,
et que nous ne pouvons jamais dire ce qu'il faut
réellement à une plante en culture, tant que nous
ne l'avons pas essayé. »
n ce qui concerne le Cattleya labiata, il est
bien évident qu’il trouve dans nos serres des con-
ditions très différentes de celles auxquelles il était
soumis à l'état de nature; nous ne
+
us croyons que l’eau nutritive n'est pas
nécessaire aux Orchidées, et que les soins cultu-
raux en usage suffisent. Libre aux autres culti-
vateurs de penser autrement; nous ne prétendons
pas imposer notre avis.
Mais MM. Truffaut et Hébert ont cru, eux,
que les Orchidées ne pouvaient pas se passer de
leur traitement, et ils ont commencé par l'a
mer dans leur mémoire en disant: « La plupart
des horticulteurs reconnaissent que les Orchidées
exotiques. sont plus ou moins rebelles à l’accli-
matement, et que, après une courte période de
par périr. »
Eh bien, il n'y a pas deux façons possibles
d'apprécier ces prémisses. Elles renferment, selon
nous, une erreur absolue. Il était nécessaire que
cela fût dit, et nous ajouterons que cela est
prouvé.
labium, chopilia,
Sophronitis, Laeliopsis domingensis, Schomburg-
kia, Thunia, Platyclinis, etc.
On pourrait citer beaucoup d’exemples analo-
gues, ainsi que le fait remarquer le Gardeners’
Chronicle. M. Tourret-Grignan en a cité au
Congrès de Paris; M
veilleux Phalaenopsis cultiv
vi
L
ark; et l’on sait que les Phalaenopsis
figurent en bon rang parmi les Orchidée
certains cultivateurs ent « incultivables. »
— En ce qui concerne le Renanthera coccinea,
un correspondant du Gardeners’ Chronicle croi
rs A “
plaires âgés de 40 à
Bi ai
pp
À
5
üe
nous pa e de le faire, parce que
nous n'avons jamais entendu citer cette espèce
parmi les Orchidées difficiles...
ous ions de ce qui précède, dimanche
dernier au meeting de L'ORCHIDÉENNE, devant
un groupe étendu d’orchidophiles et tous approu-
410
LA SEMAINE HORTICOLE
vaient notre conclusion : 4/ n’y a pas d'Orchidées
qui dégénèrent, —. nm dont la culture
est mal comprise. dr sat ne sont pas
également bien ee partout
Nous aurons encore à revenir sur les questions
de culture que nous avons eu da asion we
rs Ag depuis trois mois; mai
ons désormais comme clos le débat relatsE à au
ékioie de MM. Truffaut et Hébert et à l’eau
nutritive.
LucrEN LiNDEN.
NOUVEAUTÉS
Epilaelia X. radico-purpurata.
cette e, qui a déjà produit
l'Epiphromitis x Veitchi et l'Eprcattleya ma-
tatina, rendra d e grands services aux semeurs ;
à sa descendance un cachet très
distinct et es magnifique coloris
Le nouvel hybride a pour éscond parent le
Laelia Pis: Les superbes dimensions de
celui-ci ont naturellement été très atténuées _
le croisement, et la fleur ne mesure que 5 €
mètres de diamètre. Les sépales sont undolé,
un peu redressés en arrière, les pétales sont
ovales acuminés, très étalés; tous ces segments
sont d’une belle re écarlate-orangé. Leur
allure générale ferait plutôt penser au Laelia
—… qu'au L. purpurata.
e labelle n’a pas de lobes latéraux ; il forme
db un onglet étroit parallèle à là colonne,
puis un limbe re nn très ondulé sur
es bords, surt à la partie antérieure.
disjué porte une grande macule allongée, d'un
jaune pe vif, traversée par une bande longi-
tudinale rouge; le reste du limbe est rouge
ré “ir.
stt-S Pas me temps que la fleur décrite ci-dessus,
et me É Gardeners’ étre vient de p as er
lent portrait, la p mmdaste
rar anormales, dans lesquelles 1 labelle Sr <
soudé à la colonne sur un tier ongueur ;
deux des sépales étaient ondes ensemble; l’un
des pétales était tordu, et l'autre était imparfait
et adhérent à un côté de la colonne. Il sera inté-
ressant de vérifier, lors des floraisons ultérieures,
si ces irrégularités, vraisemblablement dues à la
fécondation croisée, se reproduisent.
e port de l’hybride est sensiblement le même
que celui de l’Epidend. un. gets. Beaucoup
de personnes semblent croire que les hybrides
des Far em nn
[3 À
semble plus exact de dire qu'il y a des espèces
qui ‘impriment plus ou moins leur cachet à leur
descendance, qu’elles soient employées comme
porte-graines ou comme porte-pollen.
Dendrobium speciosissimum. — Nouvell
espèce qui a fait son apparition n à la Éa de
osée
Manchester du 29 juillet, où elle était exp
M. E. J. Sid Fra de eue
appartien a même res que les
D. Donation . us -à-dire à la
section dite ni gro-hirsuta, Sbnoliétiont les uns
“qui ont les pseudobulbes hérissés de poils ou de
noirs. Elle a les segments épais et d’un blanc
ivoire, y compris le , qui porte seulement
au sommet une macule jaune citron. Le a
rates" Chronicle décrit cette nouveauté comm
la plus belle espèce de la section à laquelle …
appartient, et même de tous les Dendrobium
blancs. Elle a reçu un certificat de r'e classe.
Lycaste X Imschootiana. — Comme suite
nous devons ajouter un renseignement q
chera la difficulté dont parlait notre corres-
pondan
mgrescens. C'est par suite d’une confusion dans
ses notes que n Imschoot lui avait
d’abord attribué l'origine à ui a figuré dans les
comptes rendus de L’ ORCHIDÉENNE € et dans toutes
les publications où cet hybride a été mentionné.
CORRESPONDANCE
A. le G. — Le mal provient bien d’un cryp-
togame, qui paraît être un Gloeosporium. Nous
sommes fort surpris qu’il n'ait pas gagné les
autres er et que le sulfate de cuivre ne
l'ait pas entravé. Peut-être n’avez-vous pas bie
appliqué cette ibbtince; la formule de la bouillie
bordelaise, que l’on e mploie pour diverses autres
sortes de plantes, est onlidirsinent bien efficace
dans ce cas.
Quoi qu’il en soit, il est prudent de couper
toutes les parties pr er en ayant soin de ne
pas les secouer, et s brûler; il serait bon
aussi de mettre la seule attaquée à part des
autres. Il est un peu tard pour aérer, maintenant
que la mauvaise saison est comm
dant donnez à
a fin de “ch
rempotez la plante en rajeun nn ses racines ;
divisez-la en même temps. Il est Een qu elle
se remettra et reprendra dans l’espace d'un an un
aspect présentable, sinon aussi beau que précé-
demment.
Lorsque les Sobralia atteignent un volume
aussi considérable que le vôtre, il est bien diffi-
cile que la plante ait une nutrition suffisan nte, au
moins à la partie centrale, car les racines forment
un réseau extrêmement ff
vous parlez sans doute de celles de la surface ;
celles qui se rs es au-dessous pourraient bien
ns saine:
La propagation de la maladie, sa durée, sa
gravité nous. paraissent démontrer que la plante
prvaTe er rs ur.
M. Ma e Kew, qui a publié cette année
re le an de la Société royale d'horticul-
e Londres une étude sur certaines maladies
sert itaires, conseille cie Conres du sine de <
tassium pour
[FU
chaude, dans . Proportion d’une demi-once par
gallon d’eau, ce qui représente à peu près
3 grammes par litre d’eau.
On laisse refroidir la solution avant de l’ap-
pliquer.
Vous pourriez essayer de Fes recette; elle
aura toujours l'avantage de ne pas salir les
plantes comme la bouillie Poiclais::
1
LE JARDIN FLEURNIE
ENCORE UN BEGONIA A CRÊTE
À la réunion du 7 septembre de la jé
Royale d'Horticulture de Londres,
président de la Société, Sir Trevor r w.
loppées sur deux ou trois variétés d la.
men, sent a beaucoup parlé depuis l'hiver
der
ie
Le rs Chronicle, qui publie une gra-
vure représentant une fleur de ce B
crête Ste grande.
« Ces variétés paraissent conserver leurs
fleurs plus bin que les variétés normales
simples. »
Le Gardeners’ chrome ajoute : « Dans le cas
des Cyclamen, la tendance à former des crêtes a
été beaucoup ER RNT et sans doutes cela est
tout aussi faisable avec le Begonia
L'apparition de ce héndmene- à si peu d'in-
tervalle, sur deux plantes d’une grande réputation
horticole, est un fait extrêmement curieux. Sans
doute Pételution est incessante, dans le règne
végétal comme dans les autres parties de l'univers;
mais il semble que nous assistions actuellement
mesurée soit, çà et là, interrompue par des chan-
gements à vue.
Les Pivoines.— M. Ernst H. Krelage publie,
dans le « Tijdschrift voor Tuinbouw » une inté-
ressante étude sur les Pivoines, dont la maison
Krelage et fils, de Haarlem, possède une collec:
tion renommée. Il cite, comme étant la plus mé-
ritante variété des Pivoines en arbre, Elisabethas
ou Rei vif au reflet
magni
très TECHEr CEE" Comme bonnes variétés, il men-
tion
nie M Remi rose saumoné ;
Rinzii, violet
Vandermae h. Prrvids nuancé d'un peu de
rouge ;
fragrans maxima plena, rose pee
lbs hlacina, blanc nuancé de
Souvenir de Madame Kn
nuancé de saumon, ponctué de pourpre;
Gloria Belgarum, très grand, rouge ceris®
nuancé de rose tendre ;
Lg mes Louise, pourpre carminé, marbré
Roine des Violettes, violet foncé, coloris uniqué’
fleur moyenne ; bles !
us sd amarante et violet, bien dou 0]
re rose saumoné vif;
en sin (Reine des “fieurs), Hs
clair, très jo
DE RTS
1
EE
pus de Twickel, rouge cerise nuancé de
violet v
Robert Die (rosea superba), rouge feu,
reflet superb
Souvenir de la Couvellerie, lilas et rose:
Comtesse de Tudor, cœur saumoné vif, pour-
tour blanc luisant ;
Dre pourpre sanguin, très grande
fleur bien plei
Lord Mira) ROUE rouge saumoné
brillant avec reflet é
Lambertinae, Nhñe- brillant, ombré ée rose
carné tendre, teinté de violet clair:
Madame de Vatry, rose luisant ombré de violet,
SAMEDI, 30 OCTOBRE 1897
F RES dé t cramoisi très brillant à de
orangé, avec le centre pourpre velouté. Fleu
grande et bien arrondie ; panicule de grande taille
et assez com
Grosclaude, belle variété un peu plus tardive,
d’un rouge Lane brillant, nuancé de carmi
évece un œil c ral rouge cerise foncé.
Henri es blanc, avec un grand œil central
Carmin clair. Fleurs grandes et formant une
panicule assez lâche.
Mne Laing, rose lilacé esp à œil sombre.
Panicule ample et bien compact
Mermaid, rose très dérc2s bail cramoisi : plante
de hauteur moyenne
411
Boule de feu, rouge cramoisi ou magenta, bien
compacte.
Gitana, rose saumoné lavé de cramoisi,
avec le centre rouge fonc
Cendrillon, variété très naine, mauve, avec
une soil tache centrale blanche en form
d'étoile,
V terge Marie, tardive, formant v belles pani-
cules compactes, d'un blanc de cir
Souvenir de Lie rval, naine, très compacte, à
fle eurs panac chées et striée lanc et de rose
0 ardent, avec le centre
carmin foncé; panicule très grande et superbe,
Fig. 156. — Groseillier
LES PHLOX
(Suite, voir page 381)
Voici une brève description de quelques va-
riétés bien connues et estimées, choisies de façon
à réunir tous les coloris. Mais il va Sans dire que
Cette éÉnumération ne représente qu'un choix très
TeStreint parmi les variétés de P. decussata datant
au moins de Fe années, et ayant été géné-
ralement appréciée
Ama Mmabilis, rose ns brillant, nuancé de
ee à centre rouge foncé. Panicule très
Abondance, nain produisant des panicules très
Srandes et trè mpactes. Fleurs rose violacé
"
à maquereaux : Hâtif de Neuwied (voir
Paul Bonnetain, d'un rose tout particulier
nuancé de carmin et d’orangé, et difficile à dé-
finir, avec le centre rose vif. Grande panicule
yramidale à à fleurs bien formées.
Pluton, variété naine à grandes panicules
compactes d’un rose carminé clair.
Gloire de Newlly, cramoisi brillant nuancé de
rmin ; cette variété est ancienne, mais son
riche coloris n’a pas été surpassé dans les plus
récentes.
La Croix d'honneur, blanc avec une bande
rose très nette au milieu de chaque pétale, de
sorte que chaque fleur porte une croix. Panicule
assez allon
Feanne d'Arc, blanc pur; fleurs bien arrondies
formant de très belles panicules.
Regulus, rose rm de lilas et maculé
de rouge sombre
La Vogue, iles brillant et ras argenté.
ma ur, à des fleurs bien
rondes formant de belles Ph Gemrer compactes.
Plante très naine.
p. 412).
Fairy Queen, blanc lilacé,
tache rose saun
avec une petite
**+
s parlerons enfin des diverses races an-
ges , étalées,
puis dressées, sont garnies de feuilles oblongues,
ncéolées s, opposées, devenant alternes à la partie
êle,
rrondi, à Cinq divisions, Elles présentent au-
412
jourd” hui toutes les variations possibles de coloris,
tantôt uniforme, tantôt panaché, rayé, étoilé ou
pointes qui donnent à la fleur un aspect étoilé,
La plupart des variétés se reproduisent exacte-
ment par le semis.
Le Phlox de Drummond est très recomman-
en avant d’arbustes. Il est peu exigeant au point
de vue de la culture, mais réussit particulièrement
bien dans un terrain frais, fertile et un peu
meuble.
LA SEMAINE HORTICOLE
Jusqu'ici, on a toujours planté de préférence des
Groseilliers à grappes, qui en entre-culture avec
des pruniers hautes tiges, donnent de très ons
résultats. L'atte ntion moi indre qu'on a jusqu "à
présent ortée ,doit
être imputée probablement à à leurs épines peu ca-
ressantes. Néanmoins, leur délaissement ne
pas être approuvé, car les demandes de groseilles
sont toujours très nombreuses et n’ont pasencore
pu être satisfaites une s nnée,
En ces derniers temps, on a mis au commerce
des Groseilliers à maquereaux inermes; Ceux-ci
donnent des fruits très petits, moins appréciables
pour la vente.
Les _ variétés figurées ci-contre peuvent
être recommandées fortement pour la grande
culture. Là ne s Industry (v. Hg. 257)
est en effet une variété supérieure cultivée en
2,
Fig. 157. — Groseillier à maquereaux : Winham's Industry.
On le sème soit au mois de septembre, en
hivernant les jeunes plants sous chassis, soit en
ars-avril, sur couche ou en pot, soit enfin au
mois d’avril-mai, en place; mais dans ce cas il
faut semer assez clair. Dans les cas SRE
On repique les jeunes plants à 25 ou 30 centi-
mètres d’espacement, G
DEUX VARIÉTÉS DE GROSEILLIERS A MA-
QUEREAUX TRÈS RECOMMANDABLES
En ces dernières années, les demandes de
fruits à baie ont été si Lonemhien dans 4 sé
contrée que les cultivateurs se sont décidés à
faire de grandes cultures, qui, à l’heure setull,
donnent pour la plupart d'excellents rev
Angleterre par des hectares d’un seul tenant;
son fruit très gros, rouge, po oilu, mürit en saison
moyenne; la plante est vi oureuse et très
4
8
fructifère, La cueillette des fruits s'opère à l’état
onde variété, age ea M.P.Hoppen
de Douniel fut dénommée, en raison de sa grande
Dhsratés Hâtif de Neuwied 8 L 156). Exposée
rfurt pour la première fois en juillet 1894, à
mande de Pomologie, elle fut reconnue
ment la plus hâtive des groseilles à sv
en 1890, le 22 juin; en 1891, le 8 BR
1892, le 27 juin; en 1893, le 20 juin, et en 1894,
le 20 juin.
Dis sons que ces observations se firent àI Téna,
prix de vente est en raison directe de la hâtiveté
des produits.
LA CULTURE DES GROSEILLIERS À
MAQUEREAUX A DEMI-TIGES
Par la multiplication ordinaire, c’est-à-dire e par
boutures ou marcottes, on obtient de
belles plantes pour la culture en touffes.
du bois de deux ans, on ne PE HAN que sur du
bois de l’année même “ae
À première vue, on ae croire ce système
de culture de simple Rens Erreur, cepen-
dant! car la culture ainsi comprise présente ”
d'un avantage sur les arbustes en toufles,
Savoir :
a) La cueillette 7 considérablement facilitée
sans encourir les risques continuels de s'égra-
tigner fortement de mains;
Les
ro sont beaucoup moins attaquées!
par les insecte
. . . . ? ;
c) Les arbustes jouissent mieux de l'air et n'en-
combrent plus les plates-bandes ;
d) L'avantage de charmer plus la vue, n'est
aussi pas à dédaigner.
AILLE DES RAMIFICATIONS FRUITIÈRES. re
Celle-ci se réduit à peu de chose; durant l'été
on coupe les pousses au-dessus de neuf ou dix
feuilles (10 ou 12 centimètres), ce qui représente
cinq ou six bouquets à fruits. Au printemps,0n
ige. Après un certain temps, lorsqu'on voit que
les Roue déclinent, il faut renouveler les
plan E. L:
BOITE DU JOURNAL
Lettres reçues : Ph. R. à Lyon (prochain
numéro). — A.S, ee (oise l'objet de
votre demande). J. D. (paraîtra prochain |
numéro). — A. FA (prochain numéro # |
remerciements). — L. (merci, communiquerols
renseignements aux abonnés). — J. V. ess ;
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Les apports seront libres. Les Exposants présenteront ce qu'ils voudront
et leurs lots seront jugés séparément suivant leur mérite. Des diplômes,
médailles et objets d'art seront mis à la disposition du Jury pour être décernés
comme récompenses.
LES ENVOIS DEVRONT ÊTRE ARRIVÉS AU LOCAL LE SAMEDI 6 NOVEMBRE
Pour tous renseignements, s'adresser à M. le Secrétaire de L'ORCHIDÉENNE,
100, Rue Belliard, à BRUXELLES.
hry
se et après les fêtes de la Toast et du Jour
Samedi, 6 Novembre 1897
CHRONIQUE
Exposition spéciale de Cattieya sie
(Warocqueana) de L’'ORCHIDÉENNE, à Bruxelle
= — Àu m
grands Palmiers et des Fougères en arbre,
spectacle de ces belles variétés sera vraiment fée-
rique! Rappelons que l'Exposition sera ouverte
les 7; 8 et 9 novembre et que tous ceux qui s’in-
téressent aux SA plantes sont invités à la
visiter. — Entrée
Exposition de Chrysanthèmes à Amster-
dam, 12-16 novembre 1897. — es journaux de
la Hollande font une sérieuse réclame en faveur
de la visite de cette exhibition; les horticulteurs
de la Frise ont formé une association dans c
but; à Utrecht et à Rotterdam, l'on travaille
Pour arriver au même résultat
Il y aura, à l’occasion de ce ette e exposition, un
concours pour uquets confectionnés au
autre s'organise à Alger. Le jury, à Amsterdam,
s& composera exclusivement de dames.
La section de Rotterdam de la Société
Nécrlandaine d'Horticulture et de Botanique, sur
la proposition de so n premier secrétaire, M. J.C.
nge, le fleuriste bien connu, a invité ue
rédacteur, M. Ch. De Bosschere, à faire
Ho me. -promenade sur les Chr santhèmes.
Celle-ci se donnera, le mercredi, 10 no
urés du soir, dans le grand hall Re l'établis-
sement . de Lange, où se trouveront
SToupées, en un artistique ensemble, nombre de
spécimens de Chrysanthèmes qui permettront au
cier d'appuyer ces démonstrations sur
des hotes bien choisis.
Fleurs de Chrysanthèm
— Avant, pen-
Mort rts, des moissons abondantes de fleurs de
expositions. En parcourant les princi-
artères ny la capitale, pr la rue d’Aren-
$ Comparable à une avenue de aatiée à cause
SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897
ee RON 0 ER ER ere
nt.
une tombe, le moderne horticulteur s'ingénie à
BEOGE du beau; que nous sommes loin, sous ce
rapport, de la simple et modeste fleur cueillie au
buisson ou dans le parterre et déposée discrète-
ment et pieusement sur le tertre qui domine le
petit coin où reposent des êtres chers et regrettés !
La mode, c chaqu ue année, s'en mêle dava
ner de l’engouement pour les Chry-
santhèm es chrysanthémistes anversois
sont connus be l'excellence de leurs cultures,
les expositions de Chrysanthèmes d'Anvers sont
les Eye belles du pays; cela est incontestable,
u'on ignore généralement, c’est que la
Érérite exhibition de la « Fleur automnale » à
enr une collection des plus belles variétés et
les réunit en un ravissant salon floral, dans la
alé Verlat, cette Re en planches” accolée à
la Bourse et où, ant la saison d’hiver, les
peintres et les eculptenrs sollicitent à à tour de rôle
le du
s e
œuvres. Cette Re es de
ore u ois, peut amener des
résultats souvent D gs avons _. nu à
signaler ce fait tr onnu, mais qui
place marquée dans l’histoire de la culture “is
Chrysanthèmes en Belgique
Société CP des Chrysanthémistes.
— Le nie P.-L.-M. suivant l'exemple
de l’État de l'Orléans, de l'Ouest et du Nord, a
accordé 50 P:c- de réduction aux congressistes
se nr à Orléans.
Da e de ses dernières séances, le Comité
säministrati a décidé d’ allouer les subventions
suivantes aux sociétés affiliées qui organisent
coté année des expositions de Chrysanthèmes :
Orléans. — Une grande ts d’or et deux
grandes Hot de verme
Voiron (Comité régional ‘de S. F. D. C.). —
Une grande médaille de vermeil et une médaille
’argent.
2.
Bourges, Montpellier, Genève, Troyes, Bo
Mébtater, Lille et Dijon. chacune de ces
villes une grande médaille de eve
Une grande médaille d’or sera décernée par
vote du Congrès au M er rt ayant fait
Fa v: plus de progrès aux Chrysanthèmes.
médaille d’or, une grande de vermeil et
413
une d'argent seront attribuées aux semeurs ayant
obtenu le plus de certificats dans les réunions du
Comité floral.
nfin, une médaille d’or sera attribuée comme
prix à la personne qui aura étudié la larve qui
fait tant de mal aux Chrysanthèm mes # Lu aura
indiqué un moyen sûr de s'en débarras
Voici les certificats décernés par = Comité
floral dans sa dernière réunion :
de Bayonne, pour Reine
er et Ville Clsoiiel "Félicitations pour
Pyrr
M. Cabnt. de Grenoble, pour Général Pâquié.
M. Délaux, de Tou louse, pour Panaché de
Délaux
M. de e Reydellet, de Valence, pour Madam
Fortuné, Madame Alexandre de Royal
Mademoiselle Beau. Félicitations pour Madam
Françoise Bornarel.
Bibliographie. — Praktischer Obstbau, ou
manière de traiter les arbres et de produire des
fruits, à l'usage des cultivateurs = amateurs, par,
N. Ga ucher, directeur de l'École d'arboriculture,
et de pomologie de Stuttgart. 2° édition (Paul
Parey, à Berlin
Cet ouvrage, écrit par un praticien des plus
expérimenté, est l’un des plus remarquables qui
existent assurément sur l’arboriculture fruitière.
Non seulement il est tr
extrême clarté, l'abondance et le choix judicieux
des gravures (414 en t
nts de botanique
etàl histoire des Lives fruitiers, et les 430 pages
ont se compose
entièrement con
e, du cordon, etc.,
soins de ma choix eo; in: à planter dans
les pis # situations, choix des variétés d’après
l'époque de maturité, etc. Tous ces sujets sont
tré dé la façon la plus détaillée et la plus
lucide, et commentés par des gravures ori
très heureusement choisies. ersonnes qui
s occupent d’arboriculture fruitière — et qui ne
s’en occupe pas, à es habitants des grandes
Cours public et gratuit nent
d’alignement et d'ornement. — M. Chargue-
sa. “anse à : Sr municipale et départe-
sale d’arboriculturé de la Seine, commencera
le pr redi, 12 arr té heures du soir,
dans l’amphithéâtre . la Société d’ Horticulture;
rue de
Grenelle-Sai 4,
théorique et prop Forte d'éâgne-
ment et d'ornement.
Ce cours consistera en dix leçons théoriques
qui auront je tous les vendredis, à la même
heure, et en trente leçons pratiques, à partir du
dimanche 14 ovébEE: de 8 heures à 11 heures,
et pour lesquelles le lieu de réunion sera indiqué
-à la fin de la séance précédente.
Les cours auront pour objet
LEÇONS THÉORIQUES. — Éléments de physio-
_. végétale, de géologie, de physique et de
414
LA SEMAINE HORTICOLE
chimie appliquées à
l'arboriculture. — Principes
généraux de culture. — Sols.
— Terre végétale.
— Amendements. — Fumiers et engrais. —
Arrosements. — Drainages. — _Pépinières. ——
— Bâches. — Châssis, —
— Serres et orangerie. —
Abri Plantations d’alignement dans les
villes. sur les rou utes. tude des meilleures
squares ka jardins. — Choix et groupement des
végétaux. — Garnitures Mie azons
Luçon ONS S PRATIQUES. — Sur l'exécution et l'en-
tretien des plantations. — Les soins de culture,
— Au bois de Boulogne, à la tte. — Au bois
de Vincennes, à l’École d'arbéhontore à Saint-
Mandé et dans les pépinières de la vi ille.
avons fait une assez longue promenade sous
de beaux cerisiers chargés de fruits mûrs, mais
qui n'’étai là pour l’apparence. Un jar-
dinier, élève de Brown, si célèbre dans la
Grande-Bretague, et même en Europe, exposait
à nos yeux, par son art mer dd i
d'avril, les trésors de juillet. »
Tacca pinnatifida. — Arrowroot, Pia
De toutes les plantes qui produisent la ‘fécule
connue sous le nom d’arrowroot, le Tacca est la
plus importante dan les îles de l'Océan Pacifique.
Aux îles Hawaï, il croît à l’état sauvage et ses
racines tuberculeuses sont fort recherchées. La
plante est basse, remarquable seulement par ses
feuilles horizontales, profondément découpées,
du milieu desquelles s'élève dans la saison une
inflorescence de fleurs verdâtres. Les tubercules
sont de la forme des pommes de terre; je ne sache
pas qu’ils soient jamais mangés crus, car ils sont
au mois
——
Duchesse de Nemours, Henri Demav
d’Auguste Miellez, Y; Souvenir
Fleurs chiméroïdes. — Un
€ des M, chi.
n’a
ae longs ilaments qui pe les pe L
Il nous le que la fleur en question
être celle d’un Stapelia, en particulier rs Ra
fonia, ou ra celle du Huernia MACTrOcar pa,
qui a d ailleurs été aussi désigné sous le nom de
Lo n Ȉ
une petite Fr on ne voit qu’une chose c'est
qu’elles sont anguleuses, et elles ont un coloris
A l'issue du cours, une Commission d’exam
osera au Préfet de la Seine de délivrer rs
certificats d’aptitudes aux élèves qui pren
les PARROES indiquées par le program
d’exa
Les jardins d’Enghien au siècle dernier.
— G. Fôürster, le grand botaniste, les visita en
1790 et nous en fait la description suivante :
€<,Le.-chä est entouré d’un parc immense
planté, partie à la manière de Le Nôtre, partie
on peut se promener
ce canal s'élève une petite île où l’on aperçoit
une colonnade entremêlée de plusieurs statues
et de différents bustes en marbre. Les serres
où le duc nous conduisait lui-même, sont dis-
tribuées d ‘après le système anglais. Nous y
Fig.
158. — Nephrodium Rodigasianum (voir p. 415).
très âcres, quoique pas aussi vénéneux que le
manihot.
Choix de Pivoines herbacées as culture
courante, d’après M. Ernst H. Krela
VARIÉTÉS BLANCHES : albo plena, ne Festiv,
maxima, ST Marie Jacquin, Marie,
Prince Pierre ae litz
OSES : ir nne d'Arc, Philomèle,
Eugénie Verdier, Alice de Julvécourt, Clarisse,
aust, Mademoiselle Marie Calot, Ma idetiblueh,
nobilissima. sa sue Thorbeckei, Stanley,
Van Dik, Virgi
VARIÉTÉ nn FONCÉ : Modeste Guérin, Félix
Crousse, Eugène d’Hour, Isabella Karlitsky,
ne ns, Monsieur Paul Risbourg, Prince
m
EE ÉS LILAS et VIOLETTES : Ambroise Ver-
hate Bossuet, Constant Devred, Daubenton,
bed #
tout à fait analogue à celui du Masdevallia chi-
maera.
Distinctions honorifiques à l’ Horticulture.
— Par arrêté royal du 18 octobre dernier, M.
Société royale de Flore, a été pro
d'officier du même ordre récompe #
services rendus par l’un et r autre à l’ Rorieli®
des rec récen
5 des locaux
ctivité et
e
PATENTS ils es pu Rte leur a
montrer leur savoir-faire
à des
Un comité, choisi parmi les membres de
conseils des deux sociétés, a décidé Poe
une manifestation en leur honneur € E
offrir un banquet, le dimanche 21 noVem?"*"
M Pr ES
id aie denses RC
-
DL
EE OO année | GRR
LES FOUGÈRES
: comme St Fox
a raison dans ses Jérémiades(1)! Où sont-ils ces
passionnés de plantes rares:
Nous les avons connues, ces collections d'élite,
de MM. Thibaut et Keteleer, où se trouvaient de
si jolies raretés, plantes de la Nouvelle-Hollande
etdetous les pays du reste, réunies là avec amour
etsoignées avec tendresse. Quelle bonne fortune
que la visite de ces serres ! Quelle joie, au retour,
que le déballage et l'installation des nouvelles
richesses rapportées !
maison,
connaissance, où nous puis-
s er bon nombre de ces plantes
délaissées, et qui continue les bonnes traditions
de ces deux horticulteurs, si fins collectionneurs.
hez eux encore, se trouvait un choix de
Fougères, de ces jolies Fougères si méconnues à
Eh bien, ce goût démodé, nous l'avons, et
faisons de ces jolies plantes un cas tout particu-
lier, et certainement, il faut l'avouer, nous pas-
sons au milieu d'elles, en leur donnant les soins
qu'elles réclament, des heures exquises; et,
vraiment, à la porte des serres, où, jaloux, nous
renfermons ces trésors, restent les mille tracas
qui incombent à chacun ici bas.
Combien de fois ne m'arrive-t-il pas de les
prendre, de les manier, de chercher une feuille
nouvelle ou une fronde naissante, pour le seul
plaisir de contempler de plus près ces formes
gracieuses et multiples!
Quelques rares initiés les cultivent peut être
encore ; mais elles ne sont, en général, regardées
aujourd'hui qu’à titre de garniture. Que connaît-
on d'elles? Quelques Adiantum (heureux encore,
s'ils ne sont pas nommés « Cheveux de Vénus »),
quelques Pteris, et c’est tout. Et encore sont-elles
appelées à périr misérablement au salon, dessé-
Vives pour qui l'idéal est, en fait de botanique,
si tant est û ux
glossum où ces délicieuses Arthropteris! Un
Pitié pour la plante d’abord et surtout
heureux propriétaires.
Aussi leur adressons-nous un conseil, c'est de
..
Doux, de bonnes plantes en papier; un
_ Placer dans leurs a artements, au lieu de ces
… délicats b 44
léger époussetage, et tout est dit; c’est propre et
è «
. VS rares amis qui connaissent mes préférées.
Je sis v7 Ÿ Venez-vous aussi
:" Sas bien qu'il est reproché beaucoup de
Ka
k hs Férémiades, page 335, numéro du 11 sep-
SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897
choses à ces pauvres Fougères ; défaut immense :
elles prennent la place i
ous en convaincre, regardofñs
seulement cette importation d'Orchidées, ce bloc
de Cattleya; n'est-il pas entouré de branches
les longues racines sont
entremélées de tiges flexibles de Polypodium
vaccinifolium !
ous voyez bien que la serre convenant à nos
Orchidées fournira à leurs jolies sœurs un abri
parfait ; elles auront là l'humidité qui leur rappel-
lera un peu leur forêt d'origine. Pour elles,
omme pour nous autres, rois de la création, le
souvenir du pays natal aura toujours un charme
sans pareil.
Leur habitat, du reste, est aussi étendu que
celui des Orchidées : depuis le pic neigeux où
o
ui na vu ces rochers du littoral méditerra-
Drynaria couvrant le roc et
les arbres abattus de leurs vertes petites feuilles.
Si, donc, vous avez une serre où vous conser-
vez les frileux Phalaenopsis, ou un jardin d'hiver
à peine chauffé, partout, plus de cinquante
variétés de Fougères pourront tenir compagnie
aux Orchidées que vous aimez, et même, elles
des Dendrobium ou des Catasetum; elles -
ront les bâches, les murs, les rocailles, parant du
charme qui leur est propre, les bulbes peu inté-
ressants des susnommés, et faisant à leurs bril-
lantes fleurs un cadre qui en fera encore ressortir
l'étrange beauté. i
au milieu d'Adiantum au feuillage
?
Ce n’est pas à dire que, livrées à leurs propres
ressources, elles ne soient pas assez belles pour
e qui leur serait exclusivement
que si! Si vous voyiez la nôtre!
C’est qu’il semble vraiment que le Créateur, qui
les a privées de fleurs brillantes, leur ait donné
en partage toutes les formes que peut rêver
l'imagination la plus féconde, toutes les bizar-
reries possibles.
Le parfu ême, ne fait pas défaut à toutes;
témoin la jolie Asplentum fragrans, dont les
mignonnes feuilles développent une délicieuse
odeur de violette; certains Adiantum aussi rap-
pellent le bois de Santal. : à
Passons à la couleur. Là, encore, mille teintes
réjouissent la vue : le vert glauque du Polyf
um aureum, où du Goniophlebium g m,
tranche vivement sur la teinte des Pteris. Il en
P Ln T> 5 44 4 1 4
NT SEL
est de même du Nef ga
les feuilles d’un vert pâle qui devient glauque
pendant l'été, atteignent une longueur de plus
d’un mètre (voir fig. 158, page 414). Que dire des
Gymnogramma dont l’envers de la feuille semble
trempé dans un bain d’or ou d'argent? de l'Adian-
tum rubellum encore, dont les frondes, à leur
415
naissance, sont parées du carmin le plus pur, se
dégradant peu à peu pour passer du vert tendre
au vert foncé? Il y a là toute une gamme d'une
finesse exquise qu'aucun pinceau ne saurait rendre,
Quant au port de ces plantes, quelle diversité,
quelles formes étranges! et l'on a peine à croire
e
parentes aussi du Polypodium vaccinifolium,
dont les légères guirlandes se balancent dans
vide, fixées à pei
leyense représente
l'opulence et la vigueur, l'Adiantum gracillimum
e trouve placée
crimium, aux feuilles énormes,
S "
Hymenodium
i s de poils rud
piquée
n
urnommée
l'oreille d’Éléphant. Que dire des
ont une to i u milieu
plateau, feuille aussi, mais si
différente d'aspect. ÿ
moins intéressants sont les modes de
végétation. Beaucoup sont loin de se contenter
du récipient qui leur est consacré; telles les
Davallia qui, se souvenant sans doute des vastes
étendues qu'elles couvraient
les Goniophlebium avec leurs immenses
frondes, longues de plus de 2 mètres, suspendues
au faîte, et qui, gracieux velum, se balancent
u moindre sou
ais mes préférences, si tant est que, parmi
les Fougères, il soit aisé de choisir, sont peut-être
pour les mignonnes espèces, faites, plus que ces
géants, pour nos modestes serres. Il y a là toute
une série de vrais bijoux :
Arthropteris Tenella, Drymoglossum pilosel-
, Lopholepis pilosel-
e. $
loides, Drymog. patulatum
loides, Davallia où Humata alpina, etc.
Leur mode de reproduction aussi serait fort
curieux à examiner; mais tout cela nous entrai-
nerait à abuser de la patience du lecteur; parlons
plutôt de leur culture.
Toutes les Davallia et leurs proches parents :
ucostegia, Humata, Polypodium et d’autres
encore, sont fort à leur aise, cultivées dans des
corbeilles plates, comme celles des Orchidées.
arn
“
feuillage ténu et vigoureux à la fois est
ment irable. Comme compost, je me sers du
mélange, un peu décomposé, provenant des
Orchidées rempotées à nouveau; sur le dessus
416
LA SEMAINE HORTICOLE
du panier, je mets quelques morceaux de bois
légèrement pourri, qui leur plaît beaucoup, mais
qui, toute médaille ayant son revers, a l’incon-
vénient d'attirer pas mal de cloportes. À Re vrai
aussi qu'il offre autant de « pièges, » e Je
plaisir de la chasse est doublé de la int pete
de manier et d'admirer ces jolies plantes une fois
de plus
Pour. augmenter l'humidité, je mets sur la
bâche en dessous des paniers une forte couche de
sse ou de sphagnum, si on peut se permettre
cette largesse, le tout abondamment arrosé, à la
de joie des Orchidées suspendues au-dessus.
Pour les Adiantum, au contraire, un mélange
de terre un peu forte est de rigueur : un tiers de
tion, bien entendu, de les maintenir très humides,
le soleil, en les caressant, leur onnera, tout
comme à nos chers petits enfants, une vigueur
magnifique
Je n'ose m'étendre davantage sur ce ne si
intéressant pour mais je forme des v
es pour que d’autres réussissent la pi
de ces ravissants végétaux, et y trouvent, comm
nous-même ,une inépuisable de source de plaisir.
] IG
MANIÈRE DE JUGER AUX EXPOSITIONS
Quiconque a pris part à une exposition comme
membre du jury — ou même comme exposant
— sait combien il est difficile de faire une appré-
ciation équitable des divers apports. C'est qu'il
faut tenir compte de plusieurs éléments : un lot
est composé de plantes rares, de variétés de grand
mérite ou d ‘hybrides n RoRteanx; l’autre est moins
distingué, mais attire l’attention par sa belle
culture; un troisième fier an à de
plantes, et produit un mp effet par sa
auquel donner la palme? C'est ou fort
embarrassant. Arrivé se le groupe le plus
important, on est impressionné par son aspect
décoratif, on sait gré à l’exposant d’avoir envoyé
un si fort Ra cela vaut bien quelque
chose.— Oui, mais dans l’autre, à côté, il y a des
plantes bien pus choisies. Et l'o on se transporte
devant le lot voisin, on admire les raretés. En
effet, chacune de ces plantes est de qualité supé-
rieure ; et l’on penche en fav u second..
mais cet autre, un peu plus loin, pe d'une culture
perbe; n'est-ce pas un mérite de premier ordre
en horticulture? À ce point de vue, il l'emporte
sur les deux autres. On examine en détail le
FREE En et l'on est tenté de le. mettre. au
premier rang; puis oh. retourne voir le premier, :
et l’on RAS Lt bien des fois à délibérer
devant chaque groupe, sans parvenir à trancher
la question de suprématie. pes on PrÉREXEERIS
la laisser indécise, et prononcer un ex æquo,
mais c’est un jugement qui ne RAA personne ;
et puis s'il ya es groupes ex æguo, C est trop;
_Ne RIT se RS RRHIR de concilier tout en
cop notes avec des coefficients variables?
ainsi que l’on procède dans les concours
. C’es
de A ar qui ont lieu chaque Fosse à Alost,
etc qui ont,comme on sait,une grande
mportance
ROBE cette Las Le j Per. donne aux pis lots
la qu
sont classés d’après le nombre de
s. Ce. système nous nous paraît aussi
omimode ri aussi juste pour juger des plantes
de floricultu
On pourrait, par exemple, adopter trois bases
CARPRRE A ation : 1° Choix des variétés, rareté
(mérite de L'ebéshnt: pour des semis), maxi-
mum 20; 2° belle culture, es m 20; 3° im-
portance ‘du groupe, maximum 10
Il va sans dire que ces Chiffres pourraient être
modifiés; ils nous semblent correspondre assez
bien aux mérites divers.
Prenons une application pour faire mieux
toucher du doigt les effets de ce procé
supposons cou lots, tous deux bien cultivés,
comprenant,
l’autre cinquante plantes très ordinaires, rh
donnerions, par exemple, les notes suivantes :
Lot n°1 Lot n° 2
20 8
16 16
5 10
Total 41 poire 34 points
En supposant que les cinquante rar. soient
d'une culture remarquable, les mérites s’équi-
libreraient mieux, et nous aurions, par de :
Lot n° I Lot n° 2
20 8
16 20
5 10
41 points 38 points
Ce système est évidemment juste, de la justesse
qui appartient aux appréciations humaines, en ce
sens que chaque Société, ou chaque jury, pourrait
fixer ses coefficients à son gré, et attribuer plus
ou moins d'importance à la rareté ou à la culture,
voire même au nombre, ce qui aiderait 2 à ee
es: salles. En 16e cas il aurait, à notre avis, à
oins un avantage considérable, ce serait d'a-
bréièr les délibérations des j _. . sont
trop souvent interminables Far, re mbre
ferait son examen, inscrirait s notes, RÉDR
sa liste, l’on dépouillerait et tout serait dit. Les
sociétés qui organisent assez fr réquemment se
mére. PF UCS bu Ileti
js ient dans t es HeanonEe
d'après à un modèle dans le genre de ceci :
| Importance
Groupes en More as Culture let disposition du
exposés. PR Pis um 20) (maxim.20) groupe
(maximum 10).
No 1
2 2 .
RE
Etc.
L'avantage qu'il y aurait à supprimer les déli-
bérations ne consiste pas seulement à abréger la
durée des travaux du jury. Comme on sait à
peu près toujours à qui appartiennent les divers
groupes, même en l'absence des noms des
exposants, on peut souvent À pese rer quelques
scrupules à discuter leurs mérites. Le vote écrit
es commentaires et peut même, si
venons de l'exposer, a l'avantage de préciser
les les prions et de rendre facile un classe-
ment que l'on serait quelquefois très 2
de décider mentalement en res les
groupes. RG
LE SIEPHANOTS FLORIBUNDA
Rien n'est plus gracieux que Je coup d'œil
offert par certaines serres garnies de
charpentes, et lors de la floraison, qu'ils!
de Dipladenia, d’Allamanda, de Cercles ou
du ravissant arbuste dont nous nous occupons
ici, C'est un enchantement pour la vue et souvent
aussi pour l’odor
à celle de la Tubéreuse. Elles se produisent
abondance, ainsi que l indique le nom ifique,
et nous nous rappelons avoir compté jusqu'à
vingt-cinq fleurs sur une longueur de tige de dix
Il arrive cependant que le S.floribunda fleurit
plusrégulièrement et produit des fleurs plus abon-
dantes chez certains cultivateurs que chez
m
formes, entre lesquelles la floribondité constitue
rait la seule stinvtéont. Il se pourrait bien que la
culture pe seule responsable de ces variations.
Le S. floribunda est une plante qui pousse très
parfois à la floraison, si l’on n’adopte pasun
traitement approprié pour rétablir l'équilibre.
es boutures Snihoestt beaucoup plus g
reusement. Nous nous rappelons même en avoir
u une preuve curieuse dans un procédé de cul-
de février, se . ces boutures
aussitôt après leur enracinement; les feuilles n6
se développèrent que plus tard.
Il est vrai que les fleurs ainsi produites ne
auraient pu rendre des services pour La décoration
des appartements, et il nous semble qu'il y avait
là une tentative à faire. Qu’on imagine un bouquet
. . * . ces belles
ragus destiné à masquer le pot; ne serait-ce P2
ravissant ?
Les points essentiels à observer pour obtenir
une belle et ‘abondante floraison sont les suivants:
dité de l'atmosphère de la serre est en g | us
peu près suffisante; 2° renfermer ses
un espace re limité, en la
and
P
ou en l’entourant d'une nt
briques, ce qui a la nutrition des racines
n. par suite la végétation :enfin, tailler les P' :
PM
sm
soin de priver les plantes d’eau pendant une ou
deux semaines avant de les sou, ce qui évite
des pertes de sève trop abondant
Afin d’avoir des fleurs plus Los temps e suc-
cession, certains cultivateurss attachent à à rh
mars. Pour obtenir ce
résultat, ils taillent les plantes au début du prin-
temps, à la fin de février ou vers le milieu du
mois de mars. Les nouvelles pousses qui
développent alors mettent environ trois mois à
épanouir leurs fleurs.
n pratiquant la taille, on doit avoir soin
d'éclaircir les rameaux de façon à donner autant
plantes qui ont déjà une certaine ‘taille, elles ne
sont pas très faciles à
période assez longue de beau temps et de chaleur.
ininterrompu
Le S. floriburida He originaire de Madagascar
et demande la serre c
u
dans la serre, donner ra à d’air au feuillage.
insi que nous le disio en commençant,
cette plante volubile, au feuillage pétiolé ovale,
coriace, d’un vert brillant, orne très élégam
le faite des serres; mais elle enlève toujours un
Palmiers, Fougères, Anthurium
tolonia et autres plantes à feuillage ES serre
chaude,
Le S St est particulièrement populaire
en Angleterre, où on-le rencontre très fréquem-
te quand elles sont plongées dans l’eau.
On a l'habitude de donner beaucoup d'engrais
le Le compost qui réussit
Ë Mieux est un mélange de terre de bruyère et de
9nne terre franche.
Dan ne
LA SEMAINE HORTICOLE publiera
SAMEDI PROCHAIN :
Le compte rendu illustré de
l'Exposition spéciale
de Cattleya labiata.
SAMEDI, 6 NOVEMBRE
1897
LE MYRSIPHYLLUM ASPARAGOIDES
Le Myrsiphyllum asparagoïdes, appelé éga-
lement Medeola aspar. 1goïdes ou Asparagus
medeoloides, est une plante grimpante à feuilles
fausses ou cladodes alternes, ovales,
aiguës, sessiles, coriaces et vert foncé luisant,
Les rameaux grêles, allongés, grimpants et fort
élégants sont très employé és pour la ere
des couronnes, des bouquets et autres garnitu
Il jouit en Angleterre et gg en
Amérique d’une très grande popularité qu'il
acquerra bientôt chez nous, car les fleuristes
417
montre une des serres de . Truffaut, le
distingué horticulteur de V rien. dans laquelle
il cultive cette charmante liliacée qui est une des
plus utile et des plus gracieuse pouvant être
employée à la décoration des appartements,
glaces, tables et paniers fleuris.
Le Myrsiphyllum asparagoides se cultive en
serre tempérée, de préférence en pleine terre,
dans un compost de terre franche et de terreau
de feuilles ou de terre de bruyère et l'on fait
alors filer ses longs rameaux sur des ficelles ou fils
fer tendus à cet eflet jusqu'au vitrage des
serres, comme l” indique notre gravure. Les arro-
sements doivent être copieux pendant la période
de végétation qui a lieu depuis septembre
Fig. 159.— La serre aux Myrsiphyllum asparagoïdes chez M. A. Truffaut.
ont commencé à l’employer avec le plus grand
cès.
Son feuillage vert et léger constitue des guir-
0
en 1896 à Paris, des milliers de mètres de ces
guirlandes ont été employés et l'effet décoratif
obtenu au Palais de essailles! à l'Elysée,
l'Ambassade de Russie, etc., a été admiré de
tous. à À
La gravure que nous publions ci-contre nous
jusqu'au printemps et il est bon de lui donner
également le plus d’air possible pendant la bonne
saison. Les tiges peuvent être coupées plusieurs
fois pendant cette péri La Pres
ivi-
de
heure, en terrines, on repique ensuite les plantes
Ft on puis on . met en pleine terre.
E, Nurser.
LA SEMAINE HORTICOLE
LA VÉCÉTATION AUTOMNALE EN 1897
Dans un article intitulé « Travaux de saison »
œ
mois de mars et avril, puis de ; juin et Le faire
se des 5 et peut-être deux floraisons dans
l’a
Malgré quelques apparitions prématurées du
froid au mois de septembre (il a gelé un peu à
Paris et aux environs dans la nuit du 20 au 21,
et il a neigé vers la même époque dans plusieurs
départements) il semble que nos prévisions se
soient réalisées dans plusieurs endroits. Nou us
sinelense notamment, qui avait déjà fleuri deux
fois l’année dernière, paraît-il),le Miltonia vexil-
laria, qui décidément semble avoir produit une
variété automnale, car voilà deux ou trois ans
que nous le voyons figurer à des expositions de
septembre ou octobre, l’'Oncidium cheiropho-
um, etc.
art, nous avons vu en fleurs ou en
boutons és Orchidées qui d'ordinaire fleurissent
nées très utiles au point de vue de la culture; mais
il faut réunir un ne nombre d’ observations
pour pouvoir en tirer une conclusion offrant un
certain degré de précision et de certitude, et deux
peuvent être consi-
comme dans tant d’autres,
ux cultivateurs eux-mêmes qu'il
appartiendrait de rendre le progrès possible et
même de le réaliser, en sachant observer la vie de
es anom
1] alies, les SE mais
une foule de faits tels que les
ates de floraison
et d'entrée en étation, renseignements qui,
rapprochés des rit de l’état du temps,
de la durée et de l’in té de l'éclairage, de l’état
css de due pourraient être
“Pour. en à la reprise d'activité qui s’est
dans la végétation vers l'entrée de
d'arbres, nant dans les plantations de
mis de nouvelles feuilles et mêm
ous a
exemples analogues à citer, si le temps ne s'était
pas refroidi fortement dans les premiers jours
d’octobre
NOUVEAUTÉS
Nouveaux Catasetum. — La série des beaux
hybrides naturels issus du C. Bungerothi, et
classés sous l'étiquette de C. x splendens, n’est
pas encore épuisée, et les importations de L'Ho
TICULTURE INTERNATIONALE viennent de révéler
au commencement d'octobre de nouvelles formes
distinctes de celles qui avaient fleuri les deux
années précédentes. En voici deux particulière-
ment remarquables :
‘C. splendens var. Lansbergeanum. Cette
variété a les pétales très larges, blancs, avec un
é de la longueur, où ils disparaissent: les
éhtee allongées sont d’un brun L
croissant. Le labelle, qui est plus nes que
dans la p upart rt des variétés du splendens
décrites jusqu'ici, est fortement acuminé au
sommet ; il est coloré de jaune vif intérieurement,
et lavé de brun vif sur toute sa bordure à la base
et à l’intérieur du sac; l'extérieur est jaune clair;
la base _ la colonne est très tachée de bru un.
nettement par la forme du labelle, qui est beau-
coup je ouvert et forme une coupe évasée : en
outre, la fleur dans son ensemble est moins
globuleuse, les segments sont plus allongés, les
sépales sont moins tachetés de rouge et le labelle
re. lavé de brun.
GC. splendens var. Grignani. Variété très
analogue à la précédente, mais d’un coloris diffé-
rent. Le labelle est blanc avec le sac lavé de
vert clair; en outre, au lieu de former au en
une sorte de languette, il se prolon
appendice semi-circulaire, Les pétales très a
portent, depuis la base jusque près du sommet,
une foule de petits points carmin vif, et ont les
pointes brun rougeâtre, de mêm e que les sépales.
Ces derniers segments sont très étroits et d’un
jaune brunâtre pâle.
Phalaenopsis violacea D Cette forme
albinos extrêmement rare vient de fleurir dans la
coNmenen de Lord Rothschild, à ins Park.
Vanda X Moorei. — Encore un hybr ide
naturel dans le genre Vanda. Celui-ci est issu,
paraît-il, du V. coerulea et _. 6 Kimballiana.
Il a les fleurs plus celles de cette
dernière espèce, le labelle ir So à plus long,
les pétales et les sépales d’un bleu lavande, le
labelle pourpre avec les lobes latéraux bruns
Cet hybride naturel a été présenté au meeting
RE
de Londres du 12 octobre par M. J. W.
de Bradford, et a reçu un certificat ps ee
Zygopetalum Jorisianum. Cette charmant
espèce, dont l’introduction remonte déjà à 2%
sieurs années ne Lindenia, vol. ), M
exposée à Londres le 12 octobre et a recu un
certificat de mérite.
En avec les pétales et les sépales bordés
de blan
Variétés de Cattleya Trianae. — yo
Yvonne. Fleur
connue jusqu'ici, et est tout à fait hors ligne.
2° Var. Rita. Segments bien ondulés, d'un
rose lilacé, avec la nervure médiane marquée de
rose plus vif. Labelle d’une largeur UPS bien
épanoui; disque jaune d’or très vif; en
e, d'un rouge pourpré très foncé, en-
tourée ee bordure blanche. Le disque porte
une macule relativement peu étendue, d'un jaune
très De
S trois variétés de premier ordre ont fait
Cr RES au commencement de cette année
dans les serres de MM. Lucien Linden et Ci,
à Moortebeek. Max GARNIER.
PETITES NOTES
Singularités de l’hybridation. A la
séance du 10 août de la D Royale d’Horti-
culture de Londres, M. J. Gurney Fowler expo-
sait quatre Gares hybrides qui, dit le
Ga rdeners” Chro « peuvent être pris l'un
plus beau était le C.X &
Rothschildianum, qui a les pétales et les sépales
blanc d'ivoire lavés de rose, le pavillon po
des lignes serrées d’un brun pourpré et les larges
Roue ge Par é de la
aient x Massaianum
dt C.X À.
+ re ajoute qu’il existe de | le C.: X < Lori
PR
(1) Voir Linidenia, 12e vol., pl. 540.
DRE AE STRE
$
|
beaute dese — |
_Cattleya Lindie
Plante fut introduite par
€ la province
Elle na P
——
Derby (Rothschildianum-superbiens) qui est sen-
siblement identique au C. X Massaianum, et le
C. x excelsius (Rothschildianum-Harrisianum)
qui à beaucoup chances de ressembler fort
aux premiers cités, on peut se faire une idée de
l'agrément qu'aur e
qui voudront se piquer de connaître les hybrides.
hunia X Marshalli. — Parmi les présen-
tations faites à Paris à la séance du 8 juillet, Je
Journal de la Société Nationale d'Horticulture
de France mentionne une plante de ce nom,
«hybride du T. Bensoniae croisé par le T. alba. »
S'il s'agit bien d’un hybride nouveau, il ris-
quera d'être souvent confondu avec le Thunia
Marshalliana, l'espèce la plus célèbre et la plus
belle du genre. Mais n’y a-t-il pas là un lapsus ?
Nous serions plutôt porté à le penser.
Le T. Marshalliana est évidemment assez
analogue aux deux autres, maïs il n'y a pas de
raison, pour supposer que l’une des trois soit un
hybride, d'autant plus que le T. Bensoniae a un
coloris très distinct.
Maxillaria Hubschi. — Cette jolie espèce a
les fleurs de grandeur moyenne, de forme très
alogue à celles du M. mirabilis, mais d’un
coloris bien distinct; les sépales et les pétales
sont b de neige, avec une tache pourpre aux
pointes ; le labelle a le lobe antérieur jaune, bordé
e mauve pourpré, avec deux macules de même
couleur à la base.
Il n'y a que peu d'années que ce charmant
Maxillaria est connu; il fut introduit en Europe
vers 1887, et décrit par Reichenbach en 1888.
Nous avons dit qu’il est analogue au M. mira-
bilis; il est proche voisin aussi du M. ucata, qui
mble beaucoup au M. mirabilis, mais qui
ingue du M. fucata
beaucoup plus petits, par ses feuilles linéaires-
oblongues, par son sépale dorsal égal aux latéraux
et de même forme, par le coloris différent des
fleurs, par la grandeur des pétales, enfin par la
forme du labelle qui est nettement lobé et réfléchi
au sommet.
Cattleya gigas var. Mrs. E. Ashworth. —
Cette nouvelle variété mérité d’exciter d'autant
C. s1gas. a fleuri pour la première fois au
MOIS de juillet dernier dans la belle collection de
Ashworth, de Wilmslow, et a obtenu
à Londres un certificat de mérite.
es fleurs sont entièrement d’un blanc à peine
re de rose pâle, ou fleur-de-pécher très pâle.
labelle porte un peu de ja u disque,
‘t une tache lilacée presque imperceptible au
Le Gardeners’ Chronicle a publié, dans son
Liv QU 4 septembre, le portrait de cette
Variété, aSsSurément l’une des plus remarquables
qui existent. : d
Yana. — Cette curieuse
de M. ]. Linden en 1857;
s rare dans
+ Il est fort probable qu’elle est très
SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897
peu répandue à l'état naturel, et ce fait vient con-
firmer la Supposition à laquelle a donné lieu la
conformation irrégulière de ses pollinies, à savoir
qu'elle aurait une origine hybride
rose pâle, parfois un peu pointillé de rose pourpré.
Le labelle oblong, assez large, a les lobes laté-
ne Sera sans doute résolue que par l’hybridation
artificielle ; nous avons entendu des connaisseurs
LA L
Cattleya Lüddemanniana. — On confond
très souvent cette espèce avec le C.speciosissima,
et certains auteurs considèrent même 1 i
en 1880 le Spectosissima, il écrivait entre
parenthèses : « Combien distinct de mon vieux
demanniana! » — mais il est assez difficile
aujourd’hui de faire les comparaisons nécessaires,
d'autant plus que l’un et l’autre sont devenus
assez rares.
m
de labiata. Et des deux noms, c’est celui que
nous avons écrit en tête de cette note qui doit
forcément être conservé, non seulement pour des
raisons de priorité, mais parce que le C. specio-
sissima semble bien n'avoir jamais été décrit, et
être une simple étiquette horticole.
Le C. Lüddemanniana, fleurit la pre-
mière fois en 1854, dans la célèbre STE de
t son
lieues à l’est de Caracas. Il fleurit au début de
l’automne.
Laeliocattleya X Zenobia. _- Cet hybride,
qui date de 1887 environ, fut d’abord décrit sous
le nom de Caftleya X Zenobia. Le mot Laelio-
cattleya n'était pas encore inventé. ÿ
Il est issu du croisement inverse de celui qui a
produit le L. X Behrensiana, c’est-à-dire du
C. Loddigesi fécondé par le L. elegans, et fut
obtenu par M. Seden.
Il est décrit comme ayant les pétales et les
sépales rose clair, ainsi que l’extérieur des lobes
latéraux du labelle, tandis que l’intérieur est plus
pâle, passant au jaune très clair en avant. Le lobe
antérieur est très fortement veiné de rouge cra-
moisi pourpré sur fond plus pâle, avec une étroi
bordure de la même nuance rose que le fond.
419
Société Nationale d’Horticulture de
France. — Le Cattleya x Mantini a été repro-
duit au Luxembourg, et M. Opoix le présentait à
Paris le 14 octobre. Il nous a semblé que le
coloris des pétales et sépales différait un peu de
celui de l’hybride obtenu par M. Mantin: c'était
un rose foncé intense à reflets un peu violacés.
Mais il faudrait voir les deux fleurs à côté l’une
de l’autre pour pouvoir apprécier cette nuance.
olonne reste à découvert entre les lobes
latéraux du labelle, relevés des deux côtés, mais
non enveloppants.
Cet hybride paraît être d'une vigueur de crois-
sance remarquable. La plante présentée avaït un
grand bulbe en floraison, un autre très grand.
qui s'achevait et montrait déjà une spathe, et
une autre pousse moins avancée,
A signaler, à la même séance, le Cypripedium
hybride de M. Doin, dont nous avons parlé
p. 388 (C. xX Constance inversum), deux bons
Cattleya labiata,
l'autre d'un bea
Ce
ñ
l’un
Pleione lagenaria de Courmontagne, toute
couverte de jolies fleurs; un superbe Cypripe-
ium X Simonei, également M urmon-
tagne; enfi L al
rbés et redressés
en crocs, d’une belle allure; le pavillon, de
Î rt avec des stries brun
sentir beaucoup plus l'influence du C. Philippi-
nense, qui figure pour les trois quarts dans le
pedigree de cet hybride
Cypripedium x Monica. — Hybride issu
du C. Roebeleni (philippinense) et du C. barbatum
arneri, c'est-à-dire appartenant même
- le sell, mais assez
section que / ligerum,
distinct. Il a été exposé par M. S. Gratrix, à la
réunion de la Société d’Orchidées de Manchester,
le 29 juillet. =
Epilaelia X radico-purpurata. — Cet hy-
bride, dont nous avons déjà parlé, a été pré-
senté a Ï i
8.
du port rappelle bien l'Epi-
es feuilles ressemblent davantage à
ment une assez grande hauteur, tandis que
l'hybride ne dépasse pas jusqu'à présent 45 cen-
timètres.
M. Veitch à fait remarquer, à propos de cette
présentation, que l’'Epidendrum radicans s'est
jà croisé ainsi avec le genre Cattleya, le genre
Laelia et le hronitis, alors que l’on n’a
pas réussi jusqu'ici à le féconder par lui-même.
— On voit qu’il y a bien des mystères à élucider
dans l’hybridation des Orchidées.
CORRESPONDANCE
Laelia Reichenbachiana W,:C. — C'est
fleurs d’un coloris blanc ros S
Elle est proche voisine des L. rupestris et 5
endlandi.
Noms de plantes. — C.T.— 1° Brassavola
grans; 2° Cattleya velutiana; Es Milionia
at er variété assez silyena
de beaucoup plus grandes et plus poire — E.R.
e C.
2° a dou ee 3° Renanthera matu.
EPS ia rostrata; 2° Bul-
J. — 1° Aerides
, n'a rien
xx Burbi
geanu m avec concolor, le C. X. el
avec insigne, le C. X Georg Küïttel avec super-
PL Woodlandense avec virens. Quant
m, il a été uti ilisé dans une foule
A anx uy de artificielles.
Ouvrages botaniques. — Da LÉRPRRE nous
demande de lui procurer divers rages, parmi
lesquels le Genera and 5 pe ee LATE
din, de HET et la l'ératologie végétale du
D: Master
Ces PME derniers sont épuisés (le premier
depuis fort longtemps sans doute!) et l'on ne peut
ou chez des
il est fort
rare de trouver le Genera. Notre correspondant
le sait, et s’en étonne : « Comment se qe il que
des livres disparaissent ainsi? nous écrit-il.
J'imagine que l’on en a tiré, lors de la St
nombre d'exemplaires. Un certain
; tres, que deviennent-i
ment un ouvrage peutil devenir introuvable? »
ela tient, cher Monsieur,
est e leur, ou sont « mal cultivés, » et
surtout à ce que le nombre des bibliothèques
pres et des amateurs augmente considérar
grimoire, et ne se RE pas qu'ils pourrai
vendre un bon
Lindle
# ®
a
ey.
Il y a d’ailleurs des cas beaucoup plus ions
que ceux dont vous parlez, et certains vrage
d'horticulture, qui cepen ne sont . très
anciens, aeignent parfois en rent des prix très
considé x-Ci par ex : Le Traité
des plans et Jardinages de Claude Mo G I BE .
Le fidèle jardinier en différe etc., à
sere] Befin n (1636); La der phon de GE Vallée
morency, etc., par rieur (1788), etc.
Quand à à te Teratology du Dr RS E son auteur
est fort heureusement en vie et continue, si nous
ne nous rompons pas, se in ts travaux
es questions, sorte qu'il est permis
d'espérer de ARE ce livre ou quite en
ouvrages v ous seront fournis par
io qe ae au pr rime
_ fut présenté à la Société Ro
LA SEMAINE HORTICOLE
CHRYSANTHÈMES D'AUTOMNE
Chrysanthèmes sont originaires de
l'Orient, où les anciens voyageurs les ont signa-
és comme généralement cultivés longtemps
avant qu'on les connût en Europe. Gemelli,
qui a traversé une partie de la Chine en 1696,
nous apprend comment les Chinois les plaçaient
entre des rangées de briques pour orner les
allées de leurs “Promenades ; Loureiro les a vus
en Cochinchine, Thunberg au Japon. Mais
l’auteur ancien qui nous a donné le plus de
détails sur ces charmantes fleurs est Rumphius,
dans son Herbarium CHORERRE (1741-55). Les
d'aprè il, étaient cultivés
non seulement en Chine Ye au Japon, mais aussi
dans l’Inde et la péninsule de Malacca, et dans
fleurs; le Chinois qui obtenait les plus larges
fleurs honorait “8 ce fait, d'une manière toute
s qu'il conviait à des festins
décorés par ces FR L'une de ces variétés
était désignée par un nom qui, en Fame signifie
a sors: ivre : » ses petites fleu anches
penden matin sur les tiges et se dressent
dans le ee eu du jour, pour se pencher de
noùüveau Er oir.
L'immense RE des Chrysanthèmes d’au-
tomne ide nous cultivons se répartit entre deux
FR Ie tee Fear p Roca le Pyrethrum
indicum et le P. sin indicu
partiennent A ia a
rement désignées sous le no
Pompon, la plus ancienne Hitobite: au P. s1-
nense les plantes à eurons et à tige
haute et lâche, dont les variétés sont aujourd” hui
les plus recherchées dans nos expositions cs
I m
rales. ne rait pas. prendre ces noms
la lettre, car le Pyrethrum sinense, bien die
cultivé sur une large éch en Chine, est
Japon; il s'est même
naturalisé sur quelques points en Amérique, car
nous voyons dans le Prodromus qüe Vauthier
l'a recueilli comme sauvage au
. C'est celle-ci que
renferment les plus anciens herbiers, notam-
ment celui de Sloane; c’est elle aussi que
Plukenet à figurée en 1692 dans sa Phyto-
graphia
Dès l'année 1764, un spécimen vivant en
aient
x le Genera and species de de L
oyale. d’ Horse
ondres, et l'échantillon encore servé
aujourd’hui au British Museum prouve në c'est
bien le P. sndicum. Pour le P. sinense, le
plus ancien échantillon ue celui que renferme
l'herbier Banks; il est dû à sir George Staunton,
Chine vers l’année 1
ion
à fixer que
celle de la récolte et de l'introduction dans la
science, parce que l’horticulteur laisse parfois
perdre et reçoit une seconde fois des plantes
u’il est heureux de pouvoir es de nouveau.
C’est principalement à M. pas
de longues années en Orient, pe Phôrécalthre
doit la conquête définitive des Pompons, deve-
nus populaires sous le nom de Chusan Daisy,
et regardés alors comme une nouveauté com-
plète, et à M. Blancard, négoci ant de Marseille,
qu’on doit celle du P. sinense. M. Blancard
=
; t vari
ette dernière espèce, dont une RUE Pas Lo
|
portations successives eurent lieu ee les ann
suivantes, et de nombreuses variétés furent obte.
nues de semis sur à voie tracée en 1846
M. Bernet, de Toulous #apar
LES PLANTES DU JAPON ET DE
NOUVELLE-HOLLANDE
La Semaine Horticole a, dans sa courte,
mais brillante existence, me disait l’autre ;
s de la Nouvelle-Hollande » et
dont les rep d'il y a quarante ans et plus,
ont réuni de si belles et méritantes collections.
Nous avons cru que le moment présent était pro-
pice pour parler de ces plantes que l'Exposition
quinquennale de Gand de l’an prochain mettra
à nouveau en lumière. Nous avons, dans ce but,
fait une visite aux cultures d’un amateur éclairé,
M. Bedinghaus, à Wondelghem-Gand, Disons
tout de suite que ce nous y avons vu témoigne
d’une connaissance approfondie des besoins des
l
rions méconnaître le grand intérêt qu'a
notre visite; le lecteur en jugera d'après les
chable, mais, pour l’apprécier, ri faut avoir les
plantes sous les yeux.
us ne soumettons les notes prises al COUrS
de notre visite à aucu les
2 à
sous les y
d’autres flores que celles mentionnées dans le
titre de cet article.
en premier une collection de
lieu,
Donc, à
Lierres cultivés en boules sur. tiges de 1
entr'autres,
les Hedera d'Algérie, de Russie, “Islande, di
variétés
des plantes dignes de fixer l’attention;
d'espèces végétales, aujourd'hui paies v
oise
ans les jolies globes de feuillages
ceux-ci de la fidélité la touchante “image. D
LS
nee FE à
se En
nn ———
Jus curieuse des gérer d'Hedera
on-
dulées et à pa ri
saurait mieux les comparer qu’à certaines algues
contournées en tire-bouchons; ces feuilles sont
recourbées, tortillées et forment une
petites
rts
gerie, à afin de conserver intactes leurs feuilles.
Avons-nous dit qu'ici tous les exemplaires sont
sh en po
Un Smilax mana, une très vieille plante,
è Agave Salmiana introduit
re considéré
comme L'Evonymus
(Euonymus) radicans fol. var. gr reffé sur
E. japonicus ordinaire se présente ici
face, le plus
grand exemplaire de Genista Andreana que nous
4
haut sur 125 de diamètre; combien il doit être
ur
la plus abondante et la plus brillante. Une autre
bonne pla ous paraît être le
or species Fuantilis, inconnu encore, et
ont la floraison est i i
P
très léger; elle pousse vite et doit être d’excel-
lente culture en pot; ce serait une bonne plante
de salon et un rude concurrent pour l’Araucaria
excelsa.
Vieux, le Sollya heterophylla Lindl. de la
et Hollande sud-occidentale et de la Terre
de Van Diemen, du la
famille des Pittospo-
m de
on d
billardière et qui est charmant avec ses rameaux
efilés et ces gracieuses fleurs pendantes. Encore
Un Acacia ovata que no
Pas mentionné dans le Dictionnair
Entrons dans l’orangerie spacieuse, bien éclai-
rée, pour y constater le
n collaborateur de
la Revue de l'Horbiculture belge et RÉ
ces plantes originaires de Chili peuvent fort b
Plein au soleil du midi,ce qui n'empêche qu’elles
€ portent bien, fleurissent abondamment et
aussi dans orangerie, des Cuphea lavea
introduits _. Mexique en 1829 et se dis-
s
“rc LA avis pulchella avec ses éurettes
tellem menues qu'on les voit à , mais
bien j bis pourtant, le Chphes re Rs ja
#t Linq. ER de C. jorullensis Humb. et
es fleurs jaune rougeâtre “foétnant
terminales : les
Bonpl, avec d
- longues grappes feuillées,
SAMEDI, 6 NOVEMBRE 1897
eur oblongues- eyes sont arrondies à la
ase; les branches sont rameuses, buisson-
rer couvertes vis pubescence grisâtre.
L'exemplaire ici présent est une bouture d'un
et mesure 0"60 de haut sur o"50 de dia-
mètre. Le Cuphea eminens ou jorullensis est
originaire du Mexique; il fut introduit en
856. Une autre phase ne Sang qe aussi est
le Phygelius capensis E. de la famille
des Scrophularinées et qui on f'ê des fleurs
rouge corail, pendantes, de 4 centimètres de
long réunies en une grande panicule lâche et
terminale. Cette plante qui, comme son nom
nl
421
pas les nombreuses espèces ne variétés d'Erica
que M. Beding en beaux exem-
plaires. , introduit
de la Nouvelle-Galles du Sud e 7 est une
Saxifragée aux feuilles ohchtses crénelées et
aux fleurs d’un rouge pâle ou roses.
Voici quelques beaux spécimens d'Acacia
lineata A. Cunn. introduit de l'Australie en
1824, avec des phyllodes étroites, linéaires, et
ses branches pubescentes ou velues: Acacia
fe ndula est extrèmement rare; l'A. Drummondi
indl. a des feuilles à deux paires de pinnules
rer chacune trois ou quatre paires de folioles
| sé
Fig. 160. — Une serre garnie de Lapageria rosea et alba.
l'indique, est originaire du Cap, se cultive de la
même manière que les Penstémons; c'est un
jolie. plante propre à orner pendant l'été les
plates-bandes et les rocailles ou à cultiver en pots
@®
présent au jardin où nous
exemplaire très robuste du Thea
Boh des Veronica dios-
macfolia et buxifolia d'une superbe culture,
e bizarre Acacia platyptera Lindl. avec des
viminea major et minor de la Nouvelle-Hollande
nt tout aussi peu connus. Nous n'analyserons
linéaires; cette espèce est originaire du Swent
ive et se cultive très bien en formant de jolis
buissons nains; l’A. verticillata Willd. a des
phyllodes linéaires, sub-verticillées ; ;
espèce piquante, étalée, la Nouvelle-Hol-
lande nous a . dès 1780; l'A.paradoxa DC.
est mieux con ue ses congénères.
L’Ade sun fragrans Roem. et
une Rutacée du Cap avec ces eui
glabres, très étalées ;
sent en mai, sont roses et odorantes;
espèce est connue depuis 1812.
L'Escallonia macrantha Hook. et Arnott. est
une Saxifragée dont les branches pubescentes,
cette
422
LA SEMAINE HORTICOLE
glanduleuses, sont garnies de feuilles dentées
E, , encore une kRu-
tacée du Sud de l'Afrique, d'où elle fut importée
en 1756; ses feuilles rapprochées, lisses, ponc-
tuées, exhalant une odeur pénétrante lorsqu’ on
juillet avec des fleurs raRcRe teintées de rouge
dans leur partie supérieu
ne espèce introduite de T'Austr alie en 1803
et qui fleurit en août, si nr myrtiali
qui se cultive de la manière
Chorizema: l'Eupatorium odoraiuts, RES pe
reflexa fol. var. de 4 mètres de circonférence,
l'énorme Brachysema acuminatum, le Chori-
zema Splendens, les Metrosideros en pre
comparables à des Oran enfin l'Arauyjia
cericofera Brot., cette Asclépiadée du Brésil,
connue depuis 1830, sont autant de plantes
150 espèces et variétés de Sempervivum,
la die s- Mie Bedinghaus, les
menses Acaci
ce es, nous ns
vingtaine de re d'Acacia, uses. réunies
en un grou t tout en étant dépourvues de
fleurs, feraient sé d'effet à cause de la
grande diversité qu'offre leur feuillage.
Signalons pour terminer cette nee ou
des collections réunies par M. pins
l'Ilhicium religiosum Sieb. ou mieux l'Z. ani-
satum Linn. du Japon. C’est un arbre sucré
pour les Japonais, qui en font des couronnes et
des guirlandes Pour orner les tombes de leurs
parents et amis, et rain aussi les feuilles
en divinités. Les feuilles
possèdent, di it-on, des propriétés vénéneuses.
L’Anis étoilé du commerce, que l'on croyait
roduit par cette espèce, est, paraît-il, fourni par
l'Z. verum (Dict. Nicholson).
Outre ces
-, qui ent deux serres
et dont nous ps am ann nos
lecteurs.
CH: De BE.
ARBRES, ARBUSTES OU ARBRISSEAUX
employés à former des haies ornementales
Je voudrais, nous écrit un abonné, établir
des haies _— Le parc, et je viens vous
demander conseil.
Il s'agit a Lies de deux sortes; d’une part,
je voudrais établir un rideau d'arbres destiné à
1asq
part, je voudrais séparer le potager plus nette-
_ ment du jardin d'agrément, RE que les per-
e jardin n'aient
pas: la vue des légumes, des couches, etc. Il
donc des haies assez denses et cachant
bien, hautes de 4 à 5 mètres environ dans
le premier cas (je ne voudrais pas beaucoup
plus, pour ne pas trop enfermer mon jardin) et
arbres ou arbustes ayant un certain caractère
ornemental.
Quel choix me conseillez-vous ?
Pour le premier cas, c’est-à-dire pour le rideau
? .
d'arbres de 4 mètres ou plus, on a le choix
rand nombre d’arbres: mais nous
2
très rustiques, nota sapins,
lesquels l’Abies canadensis, l'A. Norme
et l’Epicea ordinaire (4.
#
decurrens; le See DA Lawsont 1/4
sus Laws sont), dont nous av
dation, quelques exemplaires plus petits, et des
ar rbustes ou arbrisseaux de taille moindre, tels
que des Ifs (Taxus baccata), etc., le Houx com-
mun (Jlex aquifolium), etc.
Pour la seconde sorte de haie, il existe un
choix encore plus vaste; nous recommanderions
en particulier, d’abord l'If et le Houx, dont nous
venons de parler; le Buis; le Buisson ardent
ro A acohlas l'Aubépine (Crataegus
oxyacantha) et d’autres Crataesus; le Troëne
(Ligustrum vulgare, L. ovalifoliumn), etc
Cognassier du Japon (Cydonia ou Chaos
japonica); le Cornouiller mâle (Cornus ;
l’Arbre de Judée (Cercis siliquastrum), l'Épine
vinette He vulgaris); le Cotoneaster Gi.
garis, le Coronilla Emerus, le Rosier à feuilles
de Pimprenelle, le Groseillier des Alpes (Ribes
alpinum), le Micocoulier (Celtis australis), etc.
opper, ou
rigueur dans le courant de | de façon
que les racines puissent bien prendre possession
du sol avant les grands froids.
n ce qui concerne les sapins, s'ils ne sont
pas très grands, il est bon de les planter un
peu _. quitte
n'est pas tant po
sol (dans les circonstances ee il s’agit ici, on
pourra arroser en cas de besoin) que pour
modérer d’abord l’ allongement Le branches laté-
Br :
Fe
®
a
(ox
Q
Q,
©
LE
— ©,
Les |
D
2,
[er]
mn
+
È
en
Le)
o
. rales si favoriser la croissance en hauteur. On
pourra, par sarl planter à 50 ou 60 cen-
hote selon la grandeur, et éliminer ensuite
un arbre sur deux, de façon à avoir un espa-
cement de 1 mètre à 1m2
Il va sans dire que les ‘arbres ou arbustes
ne devront pas être alignés comme au bord
des routes; le coup-d'œil ne serait pas fort
gracieux, et il serait assez diffcile d'obtenir un
rideau contin
espaçant sur divers plans,
la vue sera Frans te masquée, et les sujets
paraîtront se toucher, quoiqu’étant parfois assez
distants, comme
ux être très rapprochés, et
pourront l'être sans inconvénient. Pour les ren-
forcer, on peut mettre en second rang et du
côté du nord, des Fusains du Japon, ou encore
des Houx qui vivent ie bien à l'ombre.
——————
CORRESPONDANCE
Lyon, le 23 octobre 1807.
MONSIEUR LE RÉDACTEUR EN CHEF pe La
Semaine Horticole.
son numéro du 2 octobre,
Hortols publiait les lignes suivantes
« Parmi les nouveautés obtenues par la Maison
« Soupert et Notting et qui étaient én fleurs,
« chez M. Pauwels, au moment _ notre pr
« les plus belles étaient, à notre avis, Mme
« Andr HE ed Rivoire, V'iolel Queen n
« André Sibour
Or, en de ces Hroade ayant été obtenues
non par la Maison que vous citez, mais bien par
des membres du Syndicat des horticultewrs lyon-
nais, je crois de mon devoir, en ma qualité de
Président, de vous démandès une petite recti-
fication.
Je le fais d'ailleurs d'autant plus volontiers
que je sais Lg que La Semaine Horti-
cole tient beauco
La Semaine
d’avoir cette occasion de rétablir la vérité.
Donc, la Rose Mme Yean André a été obtenue
par M. Pelletier, de Lyon; Antoine Rivoire par
M. Pernet fils-Ducher, de Lyon également;
André Sibourg par M. Reboul, de Montélimar;
t enfin Wzolet Queen par M. George Paul, de
Londres.
euillez agréer, Monsieur le Rédacteur en
chef, l'assurance de mes sentiments bien dévoués.
R E ANT.,
Président du Syndicat des Horticulteurs
lyonnais,
Paris, le 24 octobre 1807.
Mox cer MonsIEUR DE BossCHERE,
Je suis heureux d’avoir une occasion de me
LG à votre bon souvenir.
Je viens de lire dans La Semaine Horticoke
la eritiie e
San
défendre les Roses de toute re propre;
mais je crois que Mlle Alice H. n’a pas tort n0n
plus. Le phénomène fort Asa e ab qu'elle
signale a __. été ge bien ee fois se on lui
donne pour cause, c beauc
les maladies cryptogamiques qui contr re la
végétation des Rosiers.
Bien cordialement à vous. A. CHANTIN-
Un médecin doublé d’un chimiste pourrait
peut-être indiquer un moyen pour échappet 23
atteintes de ce mal très réel et très douloure
BOITE DU JOURNAL
Lettres reçues : A. W. parer en
Mésard; > LL G; Me
ou, denis
de B. (les 3me et qme tivesiioi ee la pe
pnant ensemble dans le courant du m0
TS . Seth L,: 2 0H
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{ks à lancéolécs aiguës, presque glabres; en outre
Samedi, 13 Novembre 1897
CHRONIQUE
hdea japonica. — Cette jolie plante à
feuillage doit être rentrée pendant l'hiver dans la
mage appréciable, mais ses
feuilles risquent d’être détériorées s’il se produit
des froids assez vifs, et il est plus prudent de la
protéger.
Ses feuilies persistantes, épaisses, longues de
25 à 40 centimètres et larges de 6 à 8 centimètres,
ont quelque analogie avec celles de l’Aspidistra
1 u
rillant, panaché de larges bandes
jaune clair dans la variété aurea.
Phytolacca dioica. — Ce bel arbre doit
ne fois qu'il a perdu ses feuilles, il est bon de
k tailler énerg juer , Si l’on veut maintenir sa
te bien garnie, Nous avons remarqué au Mu-
Sum, où il était encore en plein air dans le
octobre, les premières gelées
Courant d’ que
Ravaient pas atteint son feuillage.
Lonicera fleurissant l'hiver. — Parmi les
arbrisseaux qui fleurissent pendant l'hiver, le
Lonicera fragrantissima et le L. (Chamaecera-
US) Standishi attirent l'attention par l’abondance
de Jeurs jolies fleurs blanches et leur parfum
délicieux. IIS appartiennent à la section des
Chèvrefeuilles non volubiles, mais on peut les
er contre un mur, où i
leur revanche à
Wron. La floraison dure fort longtemps.
Ces deux espèces furent introduites de la Chine
Robert Fortune. Elles |
finement ciliées ; le L. fragrantissima
. Cypripedium
SAMEDI, 13 NOVEMBRE 1897
ila les tiges beaucoup plus ramifiées. Tous deux
rendent de grands services pour la confection de
bouquets.
Ces deux Lonicera sont peu exigeants au point
de vue du terrain, mais il est bon d
C'est ainsi que le
L. Standishi est cultivé au Jardin des Plantes.
es fleurs apparaissent en même temps que les
feuilles commencent à évoluer.
Nécrologie. — Le révérend C. S. Parish, bien
connu de tous les orchidophiles, est décédé le
18 octobre, à l’âge de 75 ans, à sa résidence de
Roughmoor (Angleterre). Il avait vécu en Bir-
manie de 1852 à 1876; il y avait fait des études
et des recherches très intéressantes et très fruc-
tueuses sur la flore de cette région, et spéciale-
ent s 1
pripedium, à un Vanda, à un Dendrobium, à
un Phalaenopsis, etc. |
La température, à partir du 8 octobre, s'est
notablement relevée, et le ciel d’une p “
vers cette
époque que s’est produit le terrible ouragan des
Philippines. Le 15 et le 16 octobre, on enre-
gistrait à Tunis des maxima de 33 et 34°
Anemone multifida. — Cette espèce attire
l'attention à l'automne, lorsqu'elle est en graines,
plus encore que pendant sa floraison, qui n'offre
rien de bien remarquable. Ses graines sont
munies d’une longue arète plumeuse, comme
celles des Pulsatilles, et les hampes forment ainsi
de longues houppes d'un bel effet. La plante reste
ongtemps ainsi ornée, car les graines mûrissent
lentement; en coupant les tiges avant leur matu-
ration complète, c'est-à-dire avant le moment où
les graines se mettent à tomber, on peut les
conserver dans des vases et en confectionner de
jolis bouquets d’hiver. F
La plante est originaire des États-Unis, et
rentre dans la catégorie des plantes alpines. Elle
se plaît dans les terrains un peu frais et abrités,
et y forme de fortes touffes, que l’on peut diviser
au bout de quelques années.
Chrysanthèmes parfumés. — Un lecteur
nousdemande s’il n'existe pas des variétés par-
fumées, car l'odeur habituelle de ces plantes lui
répugne.
Il y en a certainement, et nous pensons qu'il
s’en procurera aisément chez les spécialistes:
parmi les plus connues, nous citerons les Chry-
santhèmes Docteur Sharp, récurvé rouge:
Gustave Harris, lilas vif; Mrs. Langtry, rose
pâle; Nymphoea, blanc, qui a une tendance à se
réfléchir ; Annie anda,
Exquisite, simple blanc,
étroites, etc.
» pubescent ;
ligules longues et
Boltonia latisquama. — Cette jolie plante
mérite une mention parmi celles qui embellissent
les jardins vers la fin d'octobre, et nous mé
encore quelques joies, alors que la chute des
feuilles annonce partout l’arrivée des frimas, et
que les campagnes s’embrument. C’est la com-
a des Asters, des Chrysanthèmes et des
derniers Helianthus.
+23
C'est aussi une Composée. Elle est originaire
de l'Amérique du Nord, et parfaitement rustique
dans nos contrées. Elle a des fleurs gracieuses
és
S q
de demi-fleurons linéaires minces asse
étalés, d'un ro é
bien tenues, et ont les rayons d'un blanc à peine
rosé
Ce.
Ces deux plantes demandent les mêmes soins
que les Asters, ont à peu près le même mode de
n, et rendent les mêmes services. On
peut les employer à la confection de belles cor-
“
s £
fleurissant à la même époque; on peut en former
et y épanouissent même leurs boutons. Elles
demandent un terrain assez frais et compact.
calice rougeâtre, et exhalent une odeur déli-
cieuse; elles sont disposées en grands bouquets
terminaux.
Cette espèce est l'une des plus rustiques, sinon
la plus rustique, du genre Clerodendron. Pourvu
qu'elle soit
terre dans nos régions. Elle est peu exigeante au
point de vue du terrain, et craint seulement un
excès d'humidité,
trom
qu il possède dans son parc, mais dont il regrette
ouvoir nous envoyer un échantillon,
les feuilles étant déjà tombées. Ce qui intrigue
notre correspondant, c'est que cet arbre n’a pas
d'épines, et il a toujours cru que le G. friacan-
thos en avait de formidables.
En effet, mais il existe une variété qui en est
dépourvue, et qui a reçu le nom d'inermis. Peut-
être est-ce cette variété
Fécondation des Phlox. — Une abonnée
nous écrit qu'elle aurait voulu féconder artifi-
ciellement des Phlox dans son jardin, mais qu'elle
n
passage. :
Cela est exact, mais il y à un moyen d'éviter
ces inconvénients, c'est d'ouvrir la corolle au lieu
e l’arracher entière; en outre, il faut opérer
directe. En effet, les organes se développent
pendant plusieurs jours après l'épanouisse-
ment de la fleur, et notamment le style, d’abord
très court, s’allonge jusqu'au niveau des étamines
et finit par les dépasser.
Voici donc la façon d'opérer. Dès que la fleur
est épanouie, ouvrez la corolle en tirant sur deux
bes opposés, ou fendez-la dans sa longueur, au
moyen d’une aiguille, puis coupez le tube. Vous
enlèverez ainsi les ines; mais il faut avoir
soin de ne pas endommager le style, Vous lais-
serez passer trois ou quatre jours, puis vous
déposerez le pollen sur le stigmate trifide; pour
plus de sûreté, il sera bon de recommencer la
fécondation deux ou trois fois à quelques jours
d'intervalle
Exposition de Chrysanthèmes à Paris. —
La grande Exposition de Chrysanthèmes s’est
ouverte le mercredi 10 novembre, au milieu d’une
affluence considérable, trop considérable même,
car la tente installée aux Tuil eries était trop petite
pour contenir tous les visiteurs, et il était bien
difficile d’apercevoir les superbes fleurs exposées.
M. Félix Faure est venu visiter l'Exposition
Fig. 161. — L'entrée du « Salon des Orchidées » à Bruxelles (voir p.
Photographie de M. Léon Capart
vers 2 heures et l’a parcourue en compagnie de
MM. Viger, Méline, Blanc, préfet de police,
l'ambassadeur d'Italie, etc. Nous publierons la
semaine prochaine quelques notes sur cette
Exposition très intéressante.
L rt de Chine ou la laque nommée
Le avec laquelle on obtient en Chine les
magnifiques nuances vertes sur la soie et sur
le coton, provient de l'écorce des branches de
deux espèces de Nerprun, les Rhamnus utilis
et chlorophorus.
Les Gilia tricolor et capitata doivent être
semés en place du mois d'octobre au mois de
LA SEMAINE HORTICOLE
novembre. Ces NAT plantes, au feuillage
élégant, se couvr de fleurs pendant l’été. La
première forme de touffes compactes qui ne dé-
passent guère 50 centimètres de haut. Ses fleurs
sont blahcties lavées de violet ou de rose, avec la
gorge pourpre, et le tube jaune ou orangé. La
seconde a le feuillage très découpé et très léger,
et les fleurs bleu clair, réunies en bouquets,
comme l'indique le nom spécifique. Les tiges
s'élèvent à 80 centimètres environ.
On peut faire le semis plus tôt et repiquer en
planche dans un endroit un peu me N. passer
l'hiver, ou semer sur place au printemp
a même culture s'applique au N'enuphita
insignis et à ses variétés, qui réclament toutefois
nte et forment
des tapis ou des corbeilles d’un it très frais.
Les Araucaria à Las Palmas. _— Dans
une des nombreuses et Pons: intéressantes
correspondances que M. Z. Z. adresse régu-
lièrement au Précurseur d’ ve sur les îles Ca-
naries, nous découpons le passage suivant :
« Rien ne peut rendre le sentiment de bien-être
et de voluptueux repos que l’on éprouve sous
les ombrages de la Quinta, après avoir trouvé
un paysage qui n'avait pour horizon d’une part
que la mer et de
Il me faudrait un volume Pour décrire ]
des jardins... Une chose m’avai te
d’abord, c'étaient de superbes Araucaria bien
garnis de leurs cônes. Un horticulteu de Gan
n’en avait demandé et j'avais en vain cherct
à m'en procurer.
pourrai satisfaire au
vieil ami Phottéitédee
O surprise! Nous détosé tout à co:
un Pret naturel formé de gigantesques p pal
miers (il y en a quatre qui s'élancent on
souche commune) et un autre qui paraît avoir
été couché par terre lorsqu'il était tout jeune
encore, et qui tout à COUP se redresse et S'élance
l'autre d’arides Montagne
1p
425).
res
vers la lumière pour former avec ses congénè
au
une partie du berceau. L'intérieur du rar
:
be
« Au centre F4 berceau se trou . une ta
rustique entourée de chaises de jardin... ?
L'ivoire végétal provenant de l bee ja
fruit du Phytelephas MERE rare gs
de l’ivoire animal que l’aci Êe sul me
concentré dév eloppe, au bout de dix à quinze 1
nutes, sur l’iv roire végétal, une teinte rose
simple lavage à l’eau fait disparaître, t
; animal.
ne produit aucune coloration sur l'ivoire
Dre
_ ne
hé me + RL
EEE RENE EN AU UE TORRES RE
Dee er
fois Vous ne |’
LE “ SALON DES ORCHIDÉES
A BRUXELLES
L'Exposition de « L’Orchidéenne ;
des 7, 8 et 9 Novembre 1897
nneur nous est échu de rendre compte
Cattleya labiata (Wa-
. D’au-
tres, plus âgés, ayant plus vu, visité plus de
pays et plus de centres horticoles que nous,
n'ont pas hésité un instânt à déclarer Tr que Céttée
Exposition est une merveille, tant comme richesse
en scène hors ligne qu'est le directeur de L’H
TICULTURE INTERNATIONALE. Nul mieux que lui,
tout le monde dans lhorticulture est forcé de
le reconnaître, qu’on le veuille ou non, sait ma-
nœuvrer avec les masses de plantes et de fleurs
avec cet art consommé et cette distinction native
qui lui dent, de créer des tableaux d’une
OR-
Il peut, à d’aucuns, paraître étrange, de voirun
des rédacteurs du journal faire ainsi l'éloge de son
rédacteur en chef. Mais outre qu’en l’occurence,
c'est le secrétaire du jury de la présente exposition
qui tient la plume et qui se fait le fidèle inter-
prête de ses collègues, il ne nous déplait nullement
pouvoir donner libre cours à notre admiration
ans excep-
n, devraient une bonne fois faire abstraction
de leur Détérences Me ee parti pris, et venir
prendre une lecon là un Enipes mers e
ù il ne ie a
pl
u progrès général dominait les
mesquines préoccupations de personnes ou la
Plus Coupable indifférence.
+ L'OrcHrpé
Ft merveilleuse, cette Exposition
E?
ez-en .: -même, cher lecteur, si toute-
avez M en cC vous
Yerrez Si notre langage
exagéré.
us Srand hall de Étant du Parc
est, avec son parfait éclairage, son sol
l, SeS parois peintes d’une nuance
SAMEDI, 13 NOVEMBRE 1897
< esthétique anglaise » faisant à souhait res-
sortir les feuillages et les fleurs, sa méticuleuse
propreté, son aspect toujours gai, vraiment
séduisant, Eh bien aujourd” hui, le coup d'œil
dépasse tout ce que, jusqu'à ce jour, ce hall a pu
offrir de beau, de nee de majestueux,
ant même d nétrer, dès l'entrée, de
loin déjà, les feuillages des. Palmiers et des
Fougères arborescentes, les Chrysanthèmes aux
gros bouquets mukissalte les Cattleya par cen-
taines (voir fig. 424), vous appa-
raissent en un mélange harmonieux, serti en un
cadre luxueux et combien superbement Fil
La première impression est toute de fraîcheur,
et de grâce que l'examen détaillé, loin d’affaiblir,
ne fera que renforce
Décrire avec ue et avec ordre serait dési-
rable, mais, ici, où l’œil est sollicité de tous côtés,
il serait difficile d'établir une suite rigoureuse
dans la succession des attractions toutes d
re.
ü premier or
avohs aperçu, en pénétrant dans ce mo-
derne on de Flore, sur la gau
d
ces superbes fleurs mauves (voir fig. 162, p. 427),
t de fantastiques oiseaux aux ailes
déployées line dans le ciel limpide d’un pays
du rêve! Vit-on Cage spectacle pareil? Nous
en causâmes avec M. .
dont la Frs de Cattleya, à la première
Exposition Universelle d'Anvers, en 1885, comp-
it au nombre des plus BR Hu) exhibitions de
ces Orchidées brésiliennes ; il nous raffermit dans
notre opinion qui d'ailleurs était Er de tous.
Il faut avoir contemplé le groupe de ces 3000
superbes fleurs pour comprendre tout le charme
qui se dégage de ces incomparables Orchidées,
lesquelles, comme la fleur automnale du Japon,
viennent réjouir . Le au moment de la finale
défaillance de la nature.
De l’autre ee du 1 HA — jamais nom ne fut
groupe M école, comme jamais on n’en vit à
aucune exposition! Là, les plus exquises des
reines tropicales étalent les need de leur
souveraineté dans un cadre somptueux (voir
fig. 163, page 429). Voyons és Eléments du
tableau : des Cattleya He boss e nn
beauté; des Vente coerulea
naiatotarsas
FE et ps. de cette pdrs qu'est le Luciani
que uinées anglaises ont ravi à notre admi-
ration; des Cattleya aurea et gigas avec des fleurs
d’une surprenante beauté; des SYPAPENE ee
veaux ou rares, espèces ou hybrid
méritants; des Oncidium Mie re
le labelle du plus pur jaune éclatant produit un
éblouissement; des Miltonia, des RO
des Vanda Sanderiana, des Catasetum toujours
curieux et attirants, des So Er cit, Cr.
Autant d'Orchidées de choix dont les charmes
sont rehaussés par les feuillages des Palmiers,
des Fougères, des Maranta, des Dieffenbachia,
ar Po larme des Leea, des rire
cimens bien fleuris de Chrysanthèmes. Loin de
superbe, unique, inimitable
+25
nuire à l'effet des fleurs d'Orchidées, ces « exhale-
sues de parfums amers » leur ont ajouté un
piquant généralement lou
Cette masse
an
un tablette, toujours des
Pa +4 beaux Cattleya Warocqueana séparés,
pour les distinguer les uns _. M non pe y par
une baguette ou un bou s p
de sion Aa PEN F- Coin mon-
tan
Le saga duhall avec ses grands Palmiers arrive
point ici pour reposer les yeux éblouis d'un
tel rte Dans le centre du Salon ce sont,
partout, de remarquables 7 lo de Palmiers,
son caractère se dessine nettement, ses qua-
lités ornementales retiennent le regard. C'est
superbe
Ravissant, le grand Cocos Bonneti avec ses
mal - + L £ + rs +
placé comme il l'est ici sur un monticule de fine
— Ce monticule est garni de
Chrysanthèmes de toutes nuances, pâles, sr
foncées, mauves, blanches, jaunes
pourpres, or; de Cattleya Warocqueana encore,
et de Palmiers, de Fougères et de Dracaen
Beau, cet Areca sapida dont la cale
entourée de Kentia, Areca, Nephrolep is, Trade
cantia, soulignant quelques paniers ou pots de
Cattleya Warocqueana, encore et toujours!
ces groupes et entre ces spécimens
isolés, les rm ne SRE ou prennent place
sur un d sièges autour des tables
qui garnissent cet “Éden de prédilection. Sur ces
tables, d’ incomparables hybrides d'Orchidées,
artisti
:
encore une merveilleuse variété 5 hd CR
Rossi aux pétales jaunes et par surcroît d’autres
fleurs coupées.
Telles sont, en larges traits, les principales
attractions de ce salon qui attest
matin du jour de l'ouverture, le public a
à léxostion du Parc Léo
Je de la journée, des
sadeurs, des sénateurs, tout A eh life bruxe-
lois, seal nnai
venus du die: et de la province, dont
administrateurs de Rat raies d’horticulture
dont nous avons pu apprécier le désir de faire
progresser les cult rie
#*+
Le lecteur Prog qu'il est difficile, js
impossible, de tracer, à la hate, un portrait q
426
LA SEMAINE HORTICOLE
que peu fidèle des plus distinguées d’entre toutes
ces superbes Orchidées. Il nous excusera si nous
nous bornons à la transcription des notes prises
au galop; certaines nouveautés d’ailleurs seront
ultérieurement l’objet d'une description minu-
tieuse.
Le groupe de « Miscellanées » de M. Linden
a enlevé un Objet d'art, avec l'expression de
l'admiration du Fury, qui était composé comme
suit : président, M. Ferd. Kegeljan ; secrétaire,
De Bosschere; membres, MM. de Lom-
gnifique mpe, chose
rare en toute saison; Oncidium Marshallianum
a mment tacheté; Cypripediu ellatu-
lum Boxalli, un bel hybride: Oncidium
thorynchum album, jours le bienve
Odontoglossum
t
es sont constantes; Miltonia Blunti
Lubbersiana avec des fleurs de dimensions et de
1-
rt remarqué au
précédent meeting; Laeliocattleya X illuminata
(Warneri X Laelia purpurata) avec des dimen-
sions énormes et un coloris d’une surprenante
distinction — ce beau Laeliocattleya donne assu-
rément tort à
Lucien Linden et Cie, un Objet d'art,
par acclamations. « Autant de fleurs, autant de
variétés » nous faisait remarquer M. F. Kegeljan :
impossible, par conséquent, de les décrire, mais
quel bel éloge !
MM. le chevalier de Wargny et du Trieu
de Terdonck obtiennent chacun un Objet d'art
pour leurinté lot de Cattleya Warocqueana
composés tous deux de très méritantes variétés
fort bien fleuries.
M. Kierstein, de Bcrdeaux,
enlève une mé-
exemplaires
de Cattleya, bien épanouis. |
L'Odontoglossum Rossi dont nous parlions
plus haut et qui se fait remarquer par ses pétales
d’un beau jaune et ses sépales fortement tachetés
Sur fond jaune, a valu à M. Guill. De Bosschere,
ün diplôme d'honneur de re classe : séance
tenante, il a été dénommé var. De Bossche-
rianum, par le jury.
. Gibez obtient un diplôme d'honneur pour
son Cypripedium argus x villosum; M. le vi
comte d’Applaincourt, président de la Société
d’horticulture d’Abbeville (Somme), présente
un Miltonia spectabilis de fortes dimensions et
un Cymbidium ou Cyperorchis elegans qui lui
vaut un certificat botanique.
Il nous reste à signaler les hybrides qui
composent le splendide envoi de M. Georges
fantin, au château d'Olivet, qui a obtenu un
diplôme d'honneur avec félicitations du jury.
En voici la liste :
Cattleya species de semis (C. Mossiae var.
Roezli X C. Schilleriana), superbe! Laelio-
cattleya Pallas var. inversa crispa var.
Buchaniana X C. Dow
Laeliocattleya
rata X C. Forbesi var. Bl
Pedium acis var. inversum
*
*. *X
P
Sr ui a possédé les
premiers types de Cattleya labiata introduits, il
y a une cin i i
première importation.
Cette seconde introduction est donc une véritable
bonne fortune pour les amateurs d'Orchidées.
ujourd'hui c'était la fête du Catfleya Waroc-
queana, fête brillante et inoubliable.
CH. DE BosscHERE.
7 novembre.
DERNIÈRES FLEURS
même pas aperçue, attire l'attention, caresse la
à 2
encore Saisies, sont commé autant de bonnes
fortunes inespérées, d'autant plus précieuses que
leur rencontre est plus problématique. Il nous
__
——
semble qu’au déclin de la bonn
‘attente anxieuse des froidures
"'1es
e Saison,
! urs_ d’arrière.
préserver les attardées
nocturne
de température. Ce serait prolonger, peu si vous
des yeux, la satisfaction d'intime et délicate
jouissance, ce serait enlever à l’ -
C'est ainsi que le dernier jour d'octobre, parmi
toutes les belles journées de ce mois la pl
radieuse peut-être, nous avons, en flanant dans
les chemins d’un beau parc privé, salué des Pxi.
mevères auricules, roses et rouges, pas des quan.
tités, mais en assez grand nombre pour que leur
vue nous causât un très vif plaisir. Tout un coin
de Tricyrtis hirta, vieille espèce tombée dans un
impardonnable oubli, quoique ayant souffert des
récentes gelées, a encore le prestige qui
rose. Dans les anfractuosités d’un grand rocher
artificiel, çà et là, pointent encore les corolles
d'un si beau jaune des Papaver nudicaule. Sur
les flancs de ce coin de montagne, — une mo:
tagne! illusion bien compréhensible que arta-
geraient ceux qui auraient eu la faveur de visiter
le parc, des gazons d’'Aubrietia deltoidea graeca
charment par leur feuillage blanchâtre et leurs
jolies fleurs d’un pourpre clair. Partout, sur cette
montagne, courent en se faufilant dans les
moindres fissures, en les sautant ou les évitant,
la mignonnette qu'est la Cymbalaire avec ses
ravissantes fleurs tendres. Des Alpes nous est
venue une autre Linaire — la Cymbalaire a pour
vrai nom : Linaire Cymbalaire (Linaria Cynr
balaria) — la Linaire des Alpes (Linaria alpina)
avec ses corolles d’un violet bleuâtre, au centre
desquelles l’on aperçoit un cœur jaune d'or; réu-
nies en petites grappes, ces Linaires produisent
un très joli effet. Quelques pas plus loin, des
Véroniques alpestres sourient modestement en
voisinant avec des Gentianés, dont le bleu
bre fait i 1 Î nt iever les yeux vers
SUHIUILIC IdIl
l’immaculée voûte azurée. -
Des Ericas aussi ont, à leurs brindilles, atta-
nuan
belle journée chaude, radieuse…
ujo mbre, que tout
est loin déjà, il fait froid, un (éé
cache l’azur et fete à
cela
; ur F au”
pour goûter son ineffable charme, RRNT Se
drait-il, dans tous les parcs, dans tous les j re
aux dernières limites de la belle saison, Le x
quelques fleurettes si modestes ou méêm
insignifiantes qu’elles puissent être. :
huitan St 5 -ieh
SEEN MUST SEL
Une partie du greupe
1
e
500 Catileya Warocqueana, exposé par MM.
Lucien Linden et Cie au
Photographie de M. Hesbens.
« Salon des Orchidées,
les 7, 8 et 9 novembre 1897, à Bruxelles (v. p. 425).
LA SEMAINE HORTICOLE
TRAVAUX DE SAISON
Un orchidophile nous disait, le 2 novembre :
y a un mois que j'ai fait enlever les toiles
d'ombrage de mes serres; l’année dernière je les
avais même fait retirer plus tôt; et cependant si
je ne m'étais pas conformé à l’ habitude prise ici,
si je les avais laissées en
D pour les Orchidées qui entrent en
repos et finissent d’aoûter leurs pseudobulbes.
Le re danger qui peut résulter de cet état du
propos de chauffer les serres pendant la nu
mais très modérément pendant que le soleil brille,
c'est à dire entre 10 heures et 3 heures environ.
Dans tous les cas, il faut éviter de trop chauffer
pendant la mauvaise saison, et dans certaines
excès.
Quand la température est trop élevée, si la serre
est assez humide, les plantes sortent de l’état de
repos et développent de nouvelles pousses: si la
serre est sèche, la végétation peut être entravée,
mais alors les bulbes et les feuilles abandonnent
ucoup d’eau à l'atmosphère et s'épuisent.
Parmi les Orchidées en fleurs à cette saison,
ces sections tiennent le PERRRE
rang. Que d'acquisitiohe brillantes sont
depuis six ou sept ans, enrichir les hors et
tait encore entre le
dité et la date de floraison offrent déjà un très
grand intérêt. Les re de Cattleya, désormais,
de fleurs d'un bout de
viennent à produire de nouveaux hybrides fleuris-
sant toute l’année, comme le C. X Parthenia,
dont les diverses v sers n'ont pas cessé d’être
en Bus depuis deu
Les dE nintes À Pleione (Coelogyne) Hooke-
riana, son 4 Re praecox et son allié
P: resté viennent de terminer leur floraison,
et les plantes ne montrent plus à la surface du
compost que lé petits pseudobulbes plissés et
jusqu’au moment où les nouvelles pousses com-
menceront à se montrer.
L'Habenaria carnea vient de fleurir également.
Cette espèce est d'introduction encore récente et
n'est pas très connue, mais elle est très “belle et
digne de rivaliser avec le célèbre H. malitaris.
Ses fleurs sont plus g grandes que dans celui-ci, et
naria carnea devra aussi être mis au repos absolu
après la fin de la floraison; généralement o
arrache les tubercules une fois que les feuilles
sont desséchées et qu'ils ont pu s’aoûter progres-
sivement, et on les met en réserve pendant l’hiver
dans un endroit sec et frais. On les rempote au
bout de trois ou quatre mois dans un compost
substantie
L'nlos ère Krameri est une espèce
moins répandue que beaucoup de ses congénères
et qui attire l'attention au mois d'octobre d'autant
S eu
ont un cachet tout à fait distinct.
admiré tout récemment chez M.
qui est extrêmement r
. pu
fleurs sont d’un blanc de lait, avec une macule
jaune foncé sur le disque.
. Krameri, originaire de l'Amérique cen-
trale, deman de un peu plus de chaleur et un
repos plus prononcé que ses congénères de la
Colombie. Il réussit bien dans la serre tempérée
ou tempérée-froide, à côté des Oncidium mexi-
cains et de l'O. Harryanum.
Un des bijoux de la même serre, c'est le Vanda
amesiana, dont la floraison commence maïinte-
nant. Ses fleurs, d’une forme gracieuse, sont
Mules & plus ou moins nuancées
ÈS Kimbal liana,
en même temps,
demande moins de chaleur que ‘les autres Vanda,
Dans la serre chaude, le Renanthera matutina
achève sa floraisaison et l’ Arachnanthe Cathcarti
remarquable, que l’on retrouve, plu
nuancCé, dans tous les Renanthera; car il semble
que parfois certains genres ont une couleur
propre, qui se retrouve à à peu près dans toutes
les espèces. Chez les Renanthera c’est un rouge
écarlate mélangé de cramoisi pourpré, d’une
intensité superbe; à mesure que les fleurs com-
mencent à perdre de leur fraîcheur, le rouge
ramoisi, qui semble former une mince couche
Pan disparaît, et la fleur devient orangée.
eur dure assez longtemps, et comme
les ep ne s'épanouissent en succession assez
lente, la plante conserve longtemps sa parure.
L’Aeri res fleurit en même
temps que le R. matutina; c'est une splendide
espèce, mais qu'il “Haut juger d’après des exem-
plaires authentiques, car on donne assez so
dans les expositions le nom d'A. Lawrenceanum
à des types bien inférieurs, voire même à d
simples odoratum. Les fleurs de l’'A.Lawrencea-
num sont relativement très volumineuses et ont
8
un fort beau coloris blanc de cire un Peu trans
is relevé par des macules Couleur cerise se aux
ntes des segments et sur les lobes la
label le. *éraux du
Les Aerides, comme les Renanth
era et
Vanda, ne peuvent pas recevoir un r ”
pendant quatre ou cinq semaines pas af
raison. Il faut seulement calculer les |
e façon à ne pas faire ot js née et à
ne pas faire tomber les feuille
1 rales,
quoi qu'en disent quelques orchidophiles qui le
considèrent comme difficile à cultiver et à faire
eurir.
Rappelons que les Catasetum et Mormodes
doivent être tenus au sec et À une température
modérée pendant tout l'hiver, après l'achèvement
de leur floraison,
NOUVEAUTÉS
Laeliocattleya Juno. — Cet hybride
X hyb
nouveau est issu du Catileya Mossiae et du
Laelia majalis, et a été produit par M. Norman
Cookson, le grand semeur anglais. La fleur est
décrite comme de forme élégante et compacte,
d’un rose très pâle, avec les sépales légèrement
teintés de rose aux pointes, le labelle d’un rouge
« pas très foncé, » la gorge orange, avec
veines couleur crème.
Cet hybride a reçu un certificat de mérite au
meeting de Londres du 2
Laecliocattleya Ra ue, issu M. Lacs
Purpurata et du C. Dowsana (M. Ingram).
Laeliocattleya X Ruby Ca, issu 4 Cattleya
awrenceana et du L. elegans (M. Ingram).
Cypripedium X gracile, issu du C. Ha ynal-
dianum et du C. swanianum (M. Ingram).
Cypripedium à sara À . F C.
kerae et du C. Stonei (MM. V
Ces quatre As Kvbrides SR été présentés
au meeting de Londres du 24 août, sans recevoir
de récompen
Cattleya Harrisoniae var. guttata.
nouvelle variété a les pétales et les sépales cou
verts de taches régulières couleur cerise sur fond
rose pêche. Elle a été exposée à Manchester, Par
M. ]. Anderson.
Cattleya x Mary Ps. cape
du C. Harrisoniae et du C Sale
fleurs sont maculées comme celles du C. pe 7
diana sur un coloris de fond de la même ne
que dans le premier parent. Cet hybride 4
exposé à Manchester, par M. S. Gratrix.
attleya Trianae var. Empress Queen. —
Nouvelle et superbe variété qui a fait son app”
rition au début de cette année dans les import?
tions de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE» *
Bruxelles.Ses fleurs ont des dimensions énorme
ee pétales gracieusement courbés, très es"
s frisés, sont d’un blanc nuancé de
se, et panaché de rose lilacé sur les bords. Le
labelle, très grand et allongé, a la base Lee
le disque j jaune pâle de dimension restreinte, les ur
deux côtés de l'ouverture du tube blancs,
lobe antérieur très richement maculé de rouge
pourpre intense.
Var. Diamond Jubilee. — Autre variété de
Ja même origine que la précédente. Elle a le
labelle très analogue à celui de la variété Em-
aais les pétales rose vif, trè
nervés de blanc et de rose ou de
pourpre, que présentent ces deux formes nou-
velles, et spécialemer nt la seconde, est très nou-
veau et très beau.
Laeliocattieya %X Broomeana. e
plante a été reçue directement du Brésil par
NOVEMBR
r£
1
SAMEDI, 13
Les sépales ont 2 1/2
près de 7
14
ovales et non ai; eus ont
larger ir, et 7 1/2 de lo
cen timètres uc longueur: les pétales
sont d’un rose mauve clai s pétales veinés de
uance un peu plus vive. Les lobes latéraux di
1
x Le tt Kilos n
belle sont Diaï pur, a ies pointes co lorées
pourpré, relié une large
pourpre et porte sur sa surface des veines couleur
vin \d Espagne, avec une légère teinte orangée.
l’une des formes les plus belles et les plus
6 centimètres de hauteur :
11 mar j° LL. ,
11 parait que G autres, issues du même semis, son
12: L Si 1 i 11
déjà no en ent plus fort las elles n ont
pas encore donné «
Les pét: rappellent beaucoup
e Laelia pumila et bien étalés; quant au
labelle qui attire toute l'attention, il ne ressemble
pas précisément à celui du Cattles ya aurea, c'est
, celui d'un C. labrata, très foncé,
; Mantini. Le \obe antérieur
est bien épanoui, et va en s'élargissant vers le
sommet ; il ondulé sur les bords; son
coloris est un beau rouge pourpré foncé. Le jaune
iles et les sér pales
sont
Fig. 163.
grmateur anglais bien connu, M. Joseph Broome,
Ù Llandudn . M. James O’Bri
e “em Chronicle dans les termes suivants:
e
da
®S aucune d'elles, et presque aussi larges que
quelques-uns des Cattleya à grandes
« Les
mètre d urs ‘SE une quinzaine de centi-
étalés $ de largeur: tous les segments sont bien
€ bonne pr et d’un vif coloris.
— Une pertie du groupe des Miscellanées mener par M. Lincen au « Salon des Orchidées »
ographie de M, Léon Capar
meer du groupe auquel _ appartient, et il
est regrettable que origine ne puisse pas
être connue d’une façon plus Dis 56.2
Laeliocattleya X Pineli-aurea. — Ce nou-
vel hybride a été obtenu par MM. Cappe et fils,
du Vésinet. Il est issu du Laelia Pineli ou pu-
mila et du Cattleya aurea, et a été présenté pour
ciété d’Horticulture de
ue ses fleurs soient
ptites et rappellent beaucoup plus le L. pumila
que l’autre parent; mais à vrai dire il est difficile
de Le juger sur cette première apparition, car la
plante présentée à Paris était très jeune encore.
Chose curieuse, c’est une des plus petites qui a
fleuri, et son plus grand bulbe, non encore
à Bruxelles (v.
P- 425).
d'or du Caitleya aurea est à peu près absorbé
par ce rouge pourpré; seulement, sur le disque,
on aperçoit un peu de jaune va Va caché par
des stries divergentes rouge brunâ
Le Laelia pumala et le En rene 20h ui peut
ensemble, surtout quand il s’agit de fécondations.
Nous ne connaissons pas de vue tous les hybrides
férent du nouveau venu, et n'a pas
allure, ses pénis bi
coloris tout différent et carte plus pâle
LA SEMAINE HORTICOLE
LE GRAMMATOPHYLLUM SPECIOSUM
L'attention a été attirée sur = cRAE Orchidée au
meeting de Londres du Ag ao
présentation faite par sir
a été, dit le Érerdeners. RE
de la semaine. Notre confrère consacre à cette
plante deux aa Le gravures, dont l’une la
PRE dans son ensemble, très réduite naturelle-
nt, avec une fleur et un bouton en grandeur
nature, Le hampe florale avait, parait-il, plus
2% e fle
merveilleux coup-d’œil au’offre l’ensemble.
Les segments sont jaunes, entièrement zébrés
de taches rouge brunâtre pourpré; le labelle rela-
tivement très petit, trilobé, est légèrement strié
de rouge ; il a les lobes latéraux relevés des deux
côtés de la M et le lobe antérieur oblong
aigu, un peu récu
a plante data par Sir Trevor Lawrence
péGstair une parti
nous ne croyons ps
présent. Elle portait à la base de la mie florale
deux fleurs anormales ayant quatr segments
seulement, Re en étoié étre és er
nne était courte et gr
Le G. HT atteint souvent dei Sr
sions gigantesques, et est cité par les voyageurs
comme une des 3er les plus belles et les plus
uisse voir ; ses pseudobulbes
e auteur. Le Gar-
bé Chronicle mentionne qu il avait reçu il y
quelques années de M. Curtis, de Penang, la
rs aphie d'une magnifique plante de cette
espèce, « de dimensions qu'il hésite à citer. »
Notre confrère a publié au sujet de cette même
Orchidée, il y a déjà un certain nombre d'années,
des renseignements qu’on lira avec intérêt :
« Le genre Grammatophyllum fut fondé par
Blume pour cette plante, qui
par Griffith dans la presqu'île de Malacca, ayant
une hampe de 1"80 de hauteur et mesurant
2 1/2 centimètres de diamètre à la base.
« Le G. sheciosum est cité comme ayant été
intro en 1837, mais il fleurit pour la première
fois en Angleterre en 1851, chez MM. Loddiges,
de Hackney. Toutefois ses fleurs étaient petites,
et pour la plupart malformées. C'est cette floraison
qui servit de modèle pour la planche publiée dans
le Flower Garden, de Paxton (pl.69). Un modèle
beaucoup plus beau fleurit en octobre 1859, dans
la collection de M. W. G. Farmer, à Nonsuch
Park, Ewell, confiée aux soins de M. Carson
‘qui avait une grande réputation à cette époque
comme cultivateur de premier ordre. Les tiges de
cette plante avaient de 2 mètres de hau-
teur, et la tige florale, issue de la base, mesurait
+
mètre, et la hampe en portait plusieurs. Les
appliquées à à la base, et sont garnies plus haut de
feuilles distiques, en forme de lanières, aigués,
< st membraneuses, longues de 45 à 60 centi-
SR se l état sauvage, d’après Blume, les tiges de
EE Fe s’élèven: 60 à go centimètres et
mesurent de 2 a à près de 4 rer de
diamètre. Elles argées vers leur met
feilles très rapprochés, distiques, “sers
retombantes-infléchies, lisses et luisantes, canali-
Éulées et formant en- dessous une côte émoussée.
La hampe florale, issue de la base de la tige
feuillée, Ee dressée et s'élève à 1"50 ou 1"80 de
hauteur; elle porte une profusion de fleurs sur la
moitié environ de sa longueur, chacune supportée
par un pédicelle courbé de 7 1/2 centimètres de
longueur environ, et ayant un diamètre égal ou
supérieur. »
La plante exposée à Londres par Sir Trevor
Lawrence a reçu une médaille d'or et un certificat
de 1re classe. Ces récompenses ar d'autant
plus justifiées qu’à en juger d'après ce qui pré-
cède, il semble bien que les résultats ARE ici
par la culture étaient plus beaux que ceux
observés à l’état naturel.
LE JARDIN FLEURKTE
LES CHRYSANTHÈMES ET LEUR
CULTURE
(Suite, voir page 391)
CULTURE DE PLEINE TERRE. — Il faut aux
Chrysanthèmes un sol gras, riche en fumier
court, engraissé et préparé dès l’automne par un
bon labour. La floraison est souvent assez tardive
sous notre climat et l’on est obligé de Sas
avant celle-ci; en prenant certaines préca
tions, ilya lieu cependant d’assurer une bérihe
reprise.
La plantation à lieu vers le 15 mai pour les
boutures et en avril pour les éclats; la distance à
observer entre les pieds est de 50 à 60 centimètres
et on pince deux ou trois fois jusque vers la
moitié ou la fin de juillet.
En vue de la rentrée, on peut commencer en
septembre à couper les racines autour du pied. Si
ce travail n’a pas été fait, il faudra les enlever
également en octobre, avec une bonne cp
pour les mettre dans des pots assez grands,
l'abri Re er du soleil, et en soignant es
arrose
Pe ent ‘l'été, les mouillures au pied et les
bassinages seront abondants. A partir de juin, les
engrais liquides peuvent être employés deux ou
trois fois par semaiï
ans une citerne de
la bouse de vache, des crottins de cheval ou de
mouton, de la suie, du guano, etc., avec de l’eau
de pluie ; le mélange, rendu bien homogène,
pourra servir au bout de quelques jours. Quand
les racines se montrent à la surface, il est utile
de pailler le sol avec du fumier court.
our obtenir de grandes fleurs, il est nécessaire
aussi, à partir de la mi-août, de supprimer les
boutons latéraux et superflus. Les Chrysanthèmes
sont rentrés dans une serre bien claire et, après la
floraison, on met les souches au pied d’un mur
où l’on pourra facilement les abriter. Les variétés
dites
pots, peuvent être traitées comme la plupart
des plantes vivaces, c “est-à-dire LR on coupe les
tiges en automne et qu'on couvre le pied d’une
couche de feuilles ou de litière à l'approche des
grands froids.
Cuz
un troisième et dernier rempotage dans des so
de 20 à 22 centimètres, et 25 à 30 au plus pour
les variétés vigoureuses et à grandes fleurs.
ES 1
n bon drainage est nécessai |
Rte ge de terre de jardin ou de gazo
de terreau de fumier, de terreau hs feuilles ets
sable. Un peu de suie ajoutée au mél %
pêche les vers de terre de vénédis dans 0 > à
Nous ajouterons que les composts changent avec
il
la nature des terres; c’est ai
re ainsi qu'un |
On Conso
Î
*
thèmes qui ne comptent qu’une courte période de
croissance exigent une terre plus fertile.
es gazons destinés à entrer dans la terre à
rempoter doivent être préparés avec des Engrais
ne au moins AE mois en a ance
tuteur et de supprimerles pousses qui apparaissent
à l’aisselle des feuilles. Enfin, pour avoir de e
grandes fleurs, on conserve seulement une
x
ne.
n peut des aussi les Chrysanthèmes
à la forme en boule, en pyramide, en espalier.
Pour la forme en
ntemps suivant,
e est pincée à la hauteur désirée, puis pu
ER sont livrées à la pleine terre oùl'onne .
négligera pas les pincements répétés. 4
Pour la haute tige, on bouture généralement
des pousses vigoureuses en décembre.
conserve, suivant les variétés, de 25 à sofleurs
sur chaque pied
Par exception, on voit des plantes spécimens
en forme de buisson qui prnentent pa bn
mètre dedi
Ces se modèles proviennent également &
boutures faites en décembre avec des variétés
vigoureuses.
e deuxième rempotage et pratiqué dans des
pots de 10 centimètres environ, Vers la fin de
juillet, on procède au dernier rempotage dans
des vases de 25 à 30 centimètres
Ilest bien entendu que les plantes se hrs
"à partir du T5 au 20 _—. en plein’air;"
au soleil et à l’abri des
ne fois les oi terminés, on pourra
s’occuper de mettre des tuteurs, de distri ibuer et
de lier convenablement les nouvelles pousses:
SOINS DIVERS.
des boutures. Il est à fertile
d'air et de lumière, ainsi qu’une terre trop db
et des engrais trop concentrés, produisen nt du
mal aoûté, des fleurs me formées et peu vigou
reuses, quoique gran 1
Pour obtenir des is tes naines €t Fan |
he ace en Re il faut gs |
seulement en mars-avril et pincer jusque “
de juillet ou commencement d'a. tient |
A
oût:
Dès que la rentrée est effectuée, On
serre à Chrysanthèmes on he ouverte
longtemps que possi ible. ent
Pour prévenir les dégâts que les coups de :
=
Vo hamedt,
pourraient causer, on enfonce en terre des piquets
ts qui sont reliés au moyen de latt
le pot. ; :
Les déjections solides du cheval, de la vache,
du mouton et la suie peuvent être utilisées avan-
fate d'ammoniaque; cette quantité peut être
dissoute dans dix litres d’eau et on peut s’en ser-
vir pour arroser une fois par semaine. Il est utile
de tremper la motte, en temps opportun, avec de
l'eaw renfermant trois ou quatre grammes, par
litre, d'un mélange de deux parties de sulfate
d'ammoniaque, d'une partie de chlorure de po-
tasse et d'une partie de superphosphate de
chaux.
Les fleurs du Chrysanthème se conservent
fraîches, pendant assez longtemps, en enfonçant
les pédoncules dans du sable mouillé ou
de maladie, le blanc, champignon qui
se présente sous forme de poussière blanchitre,
estce qu'il plus à craindre. Comme
Sulfure de chaux (eau, chaux et soufre).
plus de certitude, il y a lieu d'utiliser la bouillie
delaise dont nous avons donné la description
étle mode d'emploi. Le blanc apparaît surtout
dans une atmosphère humide.
Vers le commencement de septembre, il arrive,
Surtout après de nombreuses pluies, que les
feuilles se recoquillent. Cet état de chose provient
dé
d'un
Mécessaire de donner un abri aux plantes après
à leur toilette. Elles sont
: une serre froide en ayant soin de
Yentiler convenablement pour éviter une trop
Srande humidité. ;
Lorsque les fleurs sont épanouies, on place les
Chrysanthèmes où l’on veut, et tout particuliè-
lement, À
moment, un
ent.
dans la serre, à faire la chasse
Le limaces, chenilles vertes et perce-oreilles qui
sent les feuilles et les boutons.
SAMEDI, 13 NOVEMBRE 1897
LES CEANOTHUS
intéressent le plus tout au moins, proviennent de
eux types : le Ceanothus americanus et le Ceano-
thus azurus. Le premier croisement entre
deux espèces, a produit
.
jours les variétés connues, croisées entre elles,
fournissent tous les a aux horticulteurs le
yen d’en accroître encore le nombr
Le C. americanus est une espèce qui peut
’à qui porte des grappes
Il a été importé de Virginie
en 1713, de tempérament vraiment rustique et
peut vivre à peu près dans tous les sols, bien
431
tures basses, c'est l'ensemble des qualités qui
sont inhérentes à ces arbustes : ‘élégance
port et du feuillage, les nombreuses inflores-
cences qui portent les ramifications et, surtout et
par dessus tout, l'époque à laquelle s'épanouissent
les fleurs et la durée de la floraison.
Sans doute la gamme des couleurs n'est pas
très variée dans les Ceanothus et les coloris qui
existent n'ont pas l'intensité de tons que l'on
remarque chez d'autres espèces; n'importe, ce
sont des arbustes de réel mérite et qu'il convient
de ne pas oublier.
Je sais que la résistance aux gelées est une
question qui contribue un peu à produire de
l'hésitation, lorsqu'il s'agit d'utiliser les Ceano-
thus, j'en reparlerai et montrerai que rien n'est
plus facile que de préserver les charmants arbustes
des froids excessifs. Comme chacun le sait, les
variétés actuellement au commerce sont assez
nomb
ques-unes de bien jolies chez
et fils, horticulteurs, à Nancy.
»
M. V. Lemoine
Fig. 164. — Cattleya labiata (Warocqueana) (voir p. 425).
qu'il préfère ceux faciles à
et sains par conséquent.
Le Ceanothus azurus fut introduit en Europe
beaucoup plus tard, en 1888. Ses fleurs, d’un
beau bleu d’azur, firent vivement apprécier cet
un
1,
s'échauffer, légers
arbuste qui peut atteindre à des dim ions
peu plus élevées que celles du C. americam
environ 1"50 à 2 mètres, suivant les conditions
de culture. Originaire du Mexique, il en résulte
qu'il est plus exigeant à l'égard de la température,
voire même du sol, celui-ci particulièrement
léger et chaud.
Ces deux espèces étant incomplètement rus-
tiques sous notre climat, il n'était pas possible
d’espérer d'eux des enfants plus résistants. ‘
L'effet le plus immédiat, celui qui a contribué
à populariser, si je puis m'’exprimer ainsi, les
variétés qui en sont issues, ce n'est pas à propre-
ment parler leur demi-résistance aux tempéra-
J'indique seulement
les noms de celles qui
de:
grappes portées par cette
variété sont obtuses, ramassées sur elles-mé es,
de forme presque sphérique. Les fleurs sont bleu
clair.
Brillant. — La couleur des inflorescences est
un violet pourpre à grand effet.
armen. — Variété vigoureuse produisant
de volumineuses inflorescences d’un
iné.
Gladiateur. — Variété relativement naine,
mais très floribonde, aux inflorescences allongées
portant des fleurs d'un rose grisâtre supportées
par des pédoncules violets.
Othello. — La variété ainsi désignée est re-
marquable, les inflorescences lilas bleuâtre pro-
duisent beaucoup d'effet.
Palmyre. — Les grappes globuleuses bien
432
LA SEMAINE HORTICOLE
fournies, d’un rose violacé, font de cet arbuste
une variété FRAC ble.
Leviathan. — Inflorescences
bleuûtre, ne original.
Ibis rose. — Le nom indique suffisamment la
coloration des fleurs qui sont portées par des
ramifications vigoureuses.
nfin, Elensis, le plus foncé des Ceanothus
Das il est à ce point de vue très recomman-
dable.
gris de fer
La distribution des Ceanothus dans les jardins
ne réclame pas d
les plantes per d’autres susceptibles de les sous-
traire aux regards. D'un autre côté, bien que le
port, le feuillage, soient loin d’être négligeables,
la valeur de ces plantes réside surtout dans les
fleurs qu'elles produisent ; les Ceanothus doivent
donc occuper les parties extérieures des massifs.
En groupe de trois, cinq, isolés, en massif com-
pact, ils produisent ‘beaucoup d'effet
La culture de ces charmants arbustes est des
t ceux qui p
qui sont ae _— je ee = vu réussir
dans des terres argileuses et com
La maltiplicaton | s ordi LS de
est une pr atique qui n’est à recom-
mander qu’à ceux qui recherchent les nouvelles
variétés, elle n'a aucune valeur pour la propa-
gation des formes connues.
Le marcottage donne entière satisfaction, mais
le bouturage est sans contredit le mode le plus
avantageux et c’est lui qu'il faut préférer.
Les boutures se font à l'éfouffée, sous cloche,
à la fin du mois de juillet ou au mois d’août, en
choisissant les sommités des bourgeons semi-
rées comme toutes les autres boutures sont repi-
quées sous cloche en terre légère sableuse.
Lorsq
u’ eues
adventives, après un mois et un mois et “denis
elles sont enlevées séparéme eu he repiquées
dans de petits godets, qu’on es
coffres où elles passent l'hiver, Dee seulement
d'un châssis et de paillassons. Refirées des godets
au printemps, elles sont disposées en pépinière en
pleine terre en attendant la Fhtation définitive,
préférablement au printemps suivant,
Le bouturage peut être pratiqué différemment,
comme je l'ai vu _—— chez MM. Lemoine, avec
le plus grand su
Les va ne à ie sont toutes mises en
à l'automne et rentrées en serre froide, Au
mois de } De les mêmes arbustes placés dans
une serre chaude, produisent de nombreux bour-
gone Heipacés Ceux-ci bouturés en serre à mul-
tiplic on, t. Rempotées
dans : petits er elles attendent en serre
l'époque de la mise en place nn en pépi-
nière, c’est-à-dire, le mois de
_ Les Ceanothus, pes en Les Re ri ou
i d’autres arbust enfin isolés, ré-
clament quelques soins à ianpache ue froids de
Thiver. Nous sav ons qu'ils See la plupart
du temps aux froids or s le climat de
Paris. Seulement, il est prudent 5 supposer que
nes sera dépassé et LEA on peut avoir l’ex-
rtal
…D'aille urs, les à à prendre que je
ai: vais indiquer sont à la portée de tous et rien n'est
+ aisé que de les mettre à profit.
mois de novembre ou au commencement
du mois de décembre, tous les Re us doivent
être rabattus à environ oM20 ou o" u-dessus
du sol. Les touffes ainsi limitées sont entourées
et recouvertes de feuilles ou de fumier très
pailleux maintient appliqué contre les
lantes au moyen d’un léger buttage de terre
prélevée tout autour des Ceanothus. Parcemoyen
ils franchissent les plus mauvais hivers.
rintemps, le buttage défait, les ramifica-
tions coupées poussent de nombreux bourgeons
qui ne tardent pas à former de belles touffes.
Comme on le voit, rien n’est donc plus facile.
Maintenant quelques es pour prolonger la
floraison chez ces arbus
ous savons que x ie commencent à
apparaître au mois de juillet et qu’elles se suc-
cèdent, abondantes, jusqu'au mois d’août, par
conséquent, pendant deux mois que les fleurs des
autres arbustes sont rares.
En choisissant sur chaque arbuste, quelque
temps avant l'épanouissement premières
grappes principales, quelques ramifications qu'on
pince, on force les bourgeons placés immédiate-
ment en-dessous de ce pincement à se développer,
les ramifications tardives se terminent également
par des fleurs qui s’épanouissent plus tard; une
deuxième floraison succède donc à la première
qui rend encore plus précieuse la fréquentation
de ces arbust
Les ramnifiéatihs fleuries des Ceanothus
peuvent être coupées et utilisées à la confection
des bouquets. Elles peuvent être placées dans
des vases pleins d’eau, maintenues en dass
ment, mais leur durée est assez éphém
ss He
FEUILLAGES CLAIRS ET FEUILLAGES
FONCES
Dans la plantation de nos parcs et jardins, le
mariage des couleurs du feuillage joue un grand
rôle pour faire ressortir l'habitation, _
à l'un ou l'autre style architectural,
qu'une construction dans laquelle on a fait usage
de la brique rouge associée à de la pierre de taille
bleue présentera un tout autre ton que celle érigée
en pierre de France ou toute autre pierre blanche.
La première 7 présentera une teinte
plus ou moins sombre; la seconde, au contraire,
accentuera une Éoulees des plus claire
Prenons comme exemple une villa du style
renaissance flamande, nous aurons des façades où
le rouge de la brique M avec association
de la teinte bleue gris de la pier
à la construction une
teinte plus ou moins sombre.
u contraire, une villa construite en matériaux
blancs ou gris pâle, produira un tout autre effet
que la précédente. Ici tout est de teinte claire; la
toiture seule est de couleur sombre
es deux cas se sont présentés dans deux villas
construites au pied d'une côte:boisée en chêne de
utaie et en taillis de charme. Entre les construc-
tions et la partie boisée règnait une bande de
terrain libre de mètres environ; la partie
boisée est en dehors des deux propriétés, c’est un
bois communal. En avant construction
Fe deux grands jardins, très étroits mais
très
Pour AS ressortir les deux constructions
adossées à la montagne, nous avons Opéré
plantation garnissant une bande de 10 nil
espèces suivantes :
FEUILLAGES CLAIRS FEUILLAGES FONCÉS
re. mn re. Bouleau pourpre.
Boulea
[e]
Orme pourpre
Prunier Fe Pissard
€ pou
more à feuilles
ée marais.
He sect
Tes.
os
in negundo à | eu pa- feuilles
achées bla
Hè Fe:
Peuplier blanc de “Hollande.
Orme # “Hollande. |
Peuplier blanc pyramidal
na Bolle
e à feuilles ‘d Aucuba.
Tilleul argenté
Vernis du Japon.
A l’avant-plan de ces deux massifs, on a planté
see panaché de blanc, quelques Spirées ont
ormé le fond de la plantation claire.
ALFRED WESMAEL.
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Lettres reçues : J. Ce (La « Chronique » de
ine Horticole appartient à tous Iles
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CHRONIQUE
Le black-rot.— Dans une note communiquée
à l'Académie des Sciences de France,
Prunet a rendu compte récemment d’ observations
d'une mission
r le Ministère. Il
vigne, semble procéder régulièrement par « in-
vasions » de er assez courte.
utes les variations dues au climat,
ale, une in-
organes axiles, a lieu à une époque plus ou moins
voisine de la Horuisori: et une autre, d'ordinaire
la plus grave pour le fruit, de trois à cinq se-
maines plus tard, quand le fruit a, en moyenne,
grosseur d’une forte graine de pois. »
Chaire d’horticulture. — M. Grosdemange,
chef des D. au Museum d'histoire natu-
relle de Paris, vi ’être nommé professeur rs
la Société ofcoitute de Se = t
issOns en remplacement de M. Lamb
Ximenesia encelioides. — Pour ne pas effa-
roucher nos LE il serait _. -être préférable
de dire : Ximénésie à fleu ia, mais
avouons ne déni sis mince.
m peu attrayant se cache une jolie
Composée 1 Sen moins des que son éti-
quette, et qui mérite de figurer d
‘Pmpagnie des Ch Ue :
COrOnarium, d
cultivés: Ba floraison commence. en juillet et se
& jusqu’en octobre; elle est abondante et
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c. “Wysanthème Mme L Louis | Remy. 445
Les uthème Swantey Giant 440
nc ne s en à Angleterre. dvi 6 100
Le] 440
; oral a. Orchidées : Notre enquête orchidophile 448
Fu ovale ms de Chrysanthème .. 1
u Chrysanthème avec ou sans « ” Engrais-
Ts Papills ns . + tie. 1
ue Semis de Chrysanthème es 451
1 era de Dos en France 451
à Res Santhème à Amsterdam : 452
F u Journal 452
Fi
xs a à Chrysanthemum William Falconeri 443
; 2 Carysanthemum Yellow Dragon 444
ÿ “6 Chrysanthem: me Louis Remy. 445
“ Curys themum Swanl ant . 447
* RS Chrysanthemum acrocliniaeforum. 450
174 4: Chrysanthemum Gloire rayonnante 451
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Le comité floral a eu à juger de nombreux
apports de nouveautés. Huit certificats de mérite
ont été décernés rs md sh es à M. Nonin,
quatre à MM. ères, Rozain et J. Hérault.
* L'exposition d’ horticuiture EE en même
lemps 4 été très intéressant
lLa été décidé que le Céngrès de 1898 se tien-
à Troyes.
rs.
Depuis quelques années, l’horticulture a été
bien représentée au concours agricole et n’a pas
peu contribué à son éclat. Il est à souhaiter que
d' ition se conserve; le local actuel y est
ailleurs beaucoup plus favorable que le défunt
Palais de l'Industrie.
— uettes élégantes. _— A l'exposition de
a senthèmes des Tuileries, tout le nee ke ot de
êmes exposé par M. J. Lenaerts, de
2 p
| Ces ét quete ue à l’ensemble du
SAMEDI, 27 NOVEMBRE 1897
groupe un cachet rh éées et de soin délicat
qui a été fort appréc
Un jubilé. — On vient de célébrer avec éclat,
à Leiden, le trente- -Cinquième a
fessorat de M. . Suringar,
.
. Il occupe
la chaire de a hs à Dre à de Leiden
d On lui doit des études très appré-
ciées sur la flore des colonies néerlandaises, qu'il
visita en dote
Tous ses anciens élèves, parmi lesquels les
rofesseurs Treub, Molengraaf, etc., ont parti-
cipé aux fêtes jubilaires organisées en l'honneur
de l’éminent savant.
Fig. 169.— Chrysanthemum William Falconeri (voir p. 452)
La mission Raoul.— Ainsi que nous l’avions
annoncé, M. Raoul, professeur du cours de cul-
tures tropicales à l'école coloniale de France,
avait été chargé par le gouvernement d’une mis-
sion d'étude dans les Ines orientales; il vient de
rentrer à Marseille après s’en être acquitté heu-
reusement, non sans rencontrer beaucoup de
difficultés et d'obstacles de toutes sortes. ;
M. Raoul, qui était accompagné de M. Lehi-
deux comme adjoint, a exploré Ceylan, Java et
Sumatra dans le but d'y rechercher les plantes
économiques qui pourraient être utilisées pour
l'acclimatement dans les collections françaises.
Il a rapporté des collections très importantes,
comprenant plusieurs milliers de plants, qui ont
été dépot provisoirement au Jardin botanique
de Mae ille.
On annonce que parmi les plantes utiles rap-
portées, se nu de nombreuses espèces nou-
+43
velles pour la science, entre autres plusieurs
textiles inconnus d'une remarquable ténacité,
supérieurs à la ramie; aussi des caoutchoucs de
variétés spéciales, des guttas- perchas, des arbres
à entr à tannin, à vernis, à huile, e
Tous ces végétaux présentent pour les colonies
intertropicales un haut intérêt éconon nique. Les
spécimens rassemblés par la mission seront ulté-
rieurement envoyés en Indo-Chine, au Congo, en
Gu uyane, où sans doute on réussira à les accli-
mate
Il s'agit précisément d'essences qui manquent
dans les colonies françaises, alors qu'elles font la
fortune des Indes néerlandaises. On
espérer qu'il mag vod de ]
ces possessions des profits appréciables pour leur
dév gent si désirable.
Orchidées et Chrysanthèmes. — Le public
mondain qui était venu en foule admirer l'Exposi-
tion de Chrysanthèmes ouverte aux Tuileries, au
commencement du mois, a pris le plus vif intérêt
aux quelques Orchidées qui, Rs s'étaient
montrées une série de cinq ou six belles
plantes de Cattleya W ie de M, Le
coupées exposée
ment profane en re : d' Orchidées (quoique.
ou parce que ?)
L'on | peut tirer une conclusion de cette ten-
ande Exposition d’horticulture
presque aussi Rain que celle du printemps,
comprenant les Orchidées sur le même pied que
les Chrysanthèmes? Les Orchidées peuvent dé-
sormais fournir au mois de novembre de magni-
fiques exhibitions, on vient de le voir à Bruxelles.
Reste seulement la question du local. Quand
Paris aura-t-il son palais de l'horticulture ?
La sécheresse de l'automne. — Vit-on
jamais plus bel automne? D'ordinaire la mélan-
colie très fine de cette aimable saison s’attriste,
en nos climats, de pluies qui larmoient sinistre-
ment durant de
point le timide soleil d’hiver, mais le beau soleil
à peine en son déclin, que l’on aime à voir dorer
septembre.
Nos météorologistes viennent de donner à ces
tembre au
d’eau, ou moins que le quart de la quantité nor-
male. Du 14 octobre au 5 novembre, soit pendant
CPÉTRTeN jours, la majeure partie de la Belgique
Le gouttes, seulememt, sont tombées à deux ou
trois repri
En d'autres points du pays, on a noté, du
23 septembre au 16 novembre, les totaux de
pluie suivants: Fo ne 28, Maeseyck 42, Spa 13,
Arlon 11 mill:mètr
a sécheresse ART 1897 est l’une des
plus remarquables des soixante-cinq dernière
années.
444
L’horticulture à l'Exposition universelle
de 1900 à Paris. — Le Yournal officiel du
18 octobre à publié la liste des membres des
comités d'admission à a pores indie
de ne. Voici la composition de ces comités
LASSE 43. Mat trie) et ‘SHODEEE de l’Horti-
culture et de l’Arboriculture. — MM. Éd. André,
ubry, Bergerot, le Dr Bornet,
Abel Chatenay, L. Chauré, D'orléans, Forestier,
Formigé, Paul Lebœuf, A. Mathieu, Ozanne,
ra Pradines, ]. Rothschild, Sobier, Viger,
Villar
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‘y a pas de meilleur moyen
ee le goût des fleurs.
_ Teintes automnales. — Les beaux jours
_ensoleillés dont octobre nous a _gratifiés, ont
reh P , qu’au
ile BA SEMAINE HORTICOLE
déclin de la belle saison, offrent les jardins et la
campagne. Les feuillages ont revêtu des tons de
perbes sont, entre autres, certains Poiriers, des
Cerisiers, les Hétres, les Chênes, les Vernis du
apon, les Érables, mais aucune couleur ne nous
séduit au même titre que celle dont se pare un
Evonymus (étiqueté alatus, quelle est cette
espèce ?). Quelle splendide pourpre répandu
la moitié supérieure de cet arbuste cultivé en
forme de grande sphère, Fra que la base était
d'un vert uniforme et frais encore: jamais nous
n'avons Fe pareille teinte produisant un
tel effet
D
Fig. 170. — Chrysanthemum Yellow Dragon (voir p. 452).
La décoration automnale des bois et des taillis
devrait davantage préoccuper les architectes-
paysag'stes, car, avec un peu d: science et pas
mal de talent, il est vrai, ils pourraient revêtir
leurs créations, à l’arrière-saison, des inimitables
coloris que la nature prodigue et que peu de gens
ss apprécient. Une . À la cam-
pagne, par une de ces magnifiqu S journées
d’ octobre, procurerait de éntbrenses occasions
de voir et d'étudier des coins de paysages natu-
rels, qui sont de vrais modèles du genre.
Ce qui attire les insectes sur les fleurs. —
Dans plusieurs mémoires spéciaux, M. Plateau
avait étudié cette question et répondu que c'était
le Éd um des fleurs, non leurs couleurs, qui atti-
t les insectes. Sir John Lubbock vient de
riences de M. Plateau, qui, mment, avait
dépouillé des Dahlia de leurs FEyoi et avait vu
EE
les abeilles les visiter après cette su
savant anglais rend
auxquelles F s’est livr
ment sur |’ Eryne DLUM amet
Sir John Lubbock a séparé des fle urs dec
espèce les bractées d’un a brillant quil’
rent, et il a constaté que les abeilles $a portaient
beaucoup plus sur les bractées que sur les fleurs
En résumé, la conclusion de son mémoire po
PPression, Je
Fee des observatio ons
nt Po notam.
les insectes et à les attirer vers le miel qu'ils
t
recherchent.
Bananes et bananiers. l
téressant article de M. A. 1 sur Le ut
du bananier et le commer s ban . Cet
article a paru dans la Revue cénét dés PR
numéro du 30 octobre
Russelia juncea elegantissima. —
de la 5008
nre af de la famille des Scrophu-
née compren des arbrisseaux du Me
à rameaux anguleux, à feuilles opposées, quelque-
fois très petites, et à fleurs rouges, rappelant, en
plus petit, celles La Pentstemon ou des Chelone;
il est ns les cultures par deux espèces
d'un aspect fort différent :
Le Russelia juncea a e nombreux rameaux
etomban
assez grande taille, d’un rouge vif, sont
éparses en pires panicules isolées vers l’extré-
mité ri s.
Salé sarmentosa a de grosses tiges
toutes petites fleurs rouges en panicules très
Lemoine, de Nancy, ont obtenu par le
belles plantes pour suspension q
imaginer. D'un vase de taille moyenne, suspendu
vigoureuses, d’abord demi-ascendantes, puis gra-
cieusement courbées vers le sol, garnies de petites
feuilles ovales.
n e
inouïe, leurs rie hrs. de fleurs.
Les Jardins du Luxembourg, à Pari
Une délégation de la Société mer
ticulture de France est allée visiter, au m08
d'août, les cultures et plantations du Jardin
Luxembourg. Le rapport rédigé à la
tations estivales, nt d'être p tion
Journal de la Société. Nous signalons à à l'attent”
d ée et ta
intéressante: elle est accompagnée d
photogravures représentant divers poin
du jardin.
à:
VE
ts de vué 1
à boutiques en plein air et des
, Partout il répand son
charme ou sa beauté. Il est la fleur à la
mode, — mon Dieu oui, à la Mode, tant il
pr vrai que sutie reine tyrannique exerce son
empire sur les fleurs comme sur les bijoux et
les chapeaux. et
Le joli nom! d'une sonorité si élégamment
féminine qu'on se demande quel cruel arbitrage
Je classa parmi les genres masculins. Et la mer-
valleuse fleur! toute faite de grâce, æ clarté,
de fraicheur, de délicatesse — et aussi de
omme elle symbolise délicieu.
pénétrant d'un été qui
sachève, cette Jieur d’or ainsi que l’exprime
son nom!
Fleur d’or, en effet, dernier rayon d'un soleil
ou de son éclat neigeux,
nos appartements envahis par l'ombre mélan-
colique de l'automne.
Les mondaines fanatiques du Chrysanthème
— il y en a, commè d’autres éprises de l’orchidée
ou de l'iris — ont-elles jamais éprouvé la curiosité
de savoir comment on obtient ces fleurs presque
monstrueuses par leur volume et d’un dessin si
recherché? Se rappellent-elles l’'humble Chrysan-
thème de jadis, malingre, chétif, aux branches
dénudées,
1 de devenir ce qu’e
aujourd'hui. Quelle étape triomphante parcourue
tonsiste à supprimer la totalité des boutons de
chaque tige de la te, sauf seul —
bouton terminal —— au profit duquel est réservée
toute |
Voilà
pour la » 59 ?
Mrs. C. H. Payne (Calvat) 45 >» 53:*
E. Molyneux (Cannell) 39 » 53 ?
Mlle T. Rey (C He 36 » 42 ?
Sunflower Mons ell) 35 > 39 ?
me Marie Hoste (Lacroix) 35 > 7
Étoile de Le TEnéchett) 31 » Fe?
Miss D. Shea (Sh 25 > 49 ?
W. Seward (Sewar — 32 ?
W. H. Lincoln (importé) 30 » 28 »
Duke of York {(Cannell) — re
Madame Carnot (Calvat) —— 30"?
G. C. Schwabe | 27 » 36 »
M. Serie api Le — 28 »
Colonel W. B. Smith Spauiding) 21 à JL
On v
bon rang dans ces deux lis
variétés Topaze Orientale, ET ae d ;
court, Chenon de Léché, Louis Bochmer, Soleil
d'Octobre, Président Non: in, etc., ont été très
appréciées aux expositions de Loncin
t que les semeurs ivngls tiennent un
te an année, les
T. G.
CHRYSANTHÈMES NOUVEAUX
Voici une ER tien sommaire de ue
unes des principales nouveautés remarque
l'Exposition de Chrysanthèmes tenue à Part ai
O au 14 novembre. Nos notes, comme purs
l’avons expliqué dans le us e rendu de
DES forcément incomplètes;
te l’occasion d'y ajouter q
Suppléments oh la suite,
alé
uelques
De ins ee beaux groupes de MM. Vilmorin-
And
Made jme Edmond Roger. Incurvé très com-
t Nil un peu plus foncé vers le centre.
“dame robe Incurvé rouge brûlé
. revers cham
Comtesse de Baul aincourt. Japonais jaune vif
nte
teinté
Saint Sauveur.
éc le centre jaunA
apfidame Ch.
aché de rose à la périphérie.
5 B.
blane
Bea:i
NOVEMBRE 1:8a-
SAMEDI, 2;
ule grenob loise.
jaune primev ère.
)1 71m V I
revers orig ar ON NN IVNE" ( ! |
revers gris argent. Japonai tu e, rappel a
Luc | : r 1 à P
‘ Madan (42) e Lai (Yenceé Zeédeé. nu étal ; . D Lt, : ( t ose ft uvt
a ac 2 | feat à V4 |
ph rose vif, ceux de la pér PC Paire : iY JAPOnaIs vi \u
1 1IBIICTIC GG ur } { :
plus cl air. î 1 € CHCLS QOoreés et! s pâles (Calvat
K ) Pi rt. In Ie
Souvenir ae Po: Lt À onon Inc 2 EL CC pact, panacht e rose et
n pe 1e. F1] forme d’artichaut 3
artiChaut SCcAaliAara
Japonais incurvé, rose pâle
atre
Brun. Incurvé blanc, légèrement
Verlot. Incurvé rose, centre presque
tales tubulés, couleur tabac nuancé de rose.
M. de Center À Incurvé jaune clair.
de
Général Béz1 fleur jaune avec
de res singe brun clair près de la péri-
"A ice e Dezaphy. Japonais blanc.
TEV
M. VA Japonais incurvé rouge brûlé v
ers vieil
Madame pr Incurvé rose à revers pâles.
D Sp Incurvé rose tendre tirant
ur le mauve, pétales très larges (Calvat).
(A suivre.)
LA SEMAINE HORTICOLE
NOTRE ENQUÊTE ORCHIDOPHILE
Conclusion
Nous avons publié, d’abord dans le Journal
des Orchidées, puis dans ces colonnes, _un certain
m
opinions qui se dégagent de cette se
en prenant les questions une par
La 1'° question était une ile formule de
présentation; nous n’y inSisterons pas.
La 2° question également présente un intérêt
en sine sorte statistique. Nous voyons que la
propagande qui répand le goût des Orchidées
une importance considérable, et sur laquelle il
faut bien appeler l'attention, car si le ges bat
extrêmement simple et clair comme le jour, il
dévie singulièrement dans l'application. Mais
nous reviendrons sur ce sujet à propos d’une
— question.
& 2 ere st
de réponses, la persistance des ere ep
qui représentent les Orchidées comme très di
ciles à cultiver, légendes que l’on Dbetaie croire
dissipées depuis longtemps devant les faits, mais
qui décidément ont la vie dure. Beaucoup d’ama-
teurs actuels les ont rencontrées à leur début, et
ont hésité longtemps à entreprendre ce tour de
il y a pro-
bablement des Lens qui n’ont sé osé com-
mencer, et qui se sont privées ainsi d’un plaisir
très vif.
me QUESTION.- — - Les premières À Res Ÿ
huile les d TS CO
tions sont d’o aire des a “ serre Éoits
— les plusfaciles à cultiv e serre quel-
conque consacrée précédetietà à des Camellia,
des Azalées ou des Geranium ; en outre, d’autres
Orchidées à floraison, brillante dont la beauté a
sg l'amateur du Si La et Fe naître
chez lui la vocation. C'’es voyons
la un des utiles hante ne le
noyau de leur collection parmi les espèces sui-
vantes : nt us crispum, Pescatoreï, lu-
7 ver rande, etc.; Masdevallia divers,
He Un Gr sas Cypripedium
insigne, barbatum, eanum, Cochlicda
N rs Oncidium HE vi Miltonia vextllaria,
ax ifre , Houlletia, puis les Catt.
lab, Trianae , Mossiae, __. citrina,
giga les Laelia penser ancefs,
autumnalis, les Dendrobium Wardr no-
A
aecum dm Stan-
hopea, Catasetum Eungeroihs. Cypripedium de
serre chaude, Saccolabium, Aerides
nc bien difficile d'établir dans les pré-
séances un ordre précis, que beaucoup de nos
correspondants n’ont pas pu se résoudre à déter-
miner; nous pouvons néanmoins dresser une
liste, non pas de douze, mais de vingt-cinq espèces
qui figurent à peu prè ès dan s toutes les sélections :
D'abord les Caitleya labiata et l'Odontoglos-
Sum crisbum; il y a pour ainsi dire unanimité
pour les placer aux deux premiers rangs; mais il
va sans dire que par gl labiata, nous en-
tendons non seulemen . Warocqueana, mais
aussi les Trianae, Moibes arr a
dorado, ainsi que le X Hardyana.
près
S 23 suivantes peuvent être à peu
classées ainsi :
Vanda coerulea. ee X Leeanum
na. (var. superbum, impe-
Cypripedium Rothschildia- ns etc.).
: num. - Laelia tenebrosa.
_. X Morganiae Cochlioda Nôtzliana
un certain nombre de ré- re Bungerothi et ses
Sas cl t avec c hybrides pe mr)
hybride le C. Séonei) Miltonia X Bleu
Miltonia vexil oezli.
ae
Phalaenopsis Schilleriana.
psi Cattleya amethystoglossa.
Vanda cars et tricolor.
Laelia purpurata. Oncidium Kramerianum et
Se FD Capee Papili
cattleya R Anbocet re ns
OnCDr AT.
h
ymbidium uéieus Stanhopea ti
Phaius cb dloons.
Bien près des précédentes viennent se ranger
les Coelogyne cristata, Pape à ge ee
Lycaste Skinneri, Dendrobium nobile et War-
dianum, Cypripe din à insigne et exul, Oncidium
Phalaenoÿsis et macranthum, Trichopilia SUAVIS,
Masdevallia Veitchi, Lindeni, Harryana, Mil-
tonia Spectabilis, Aerides suavissimum, Lawren-
ceanum, Fieldingi, Saccolabium .. et coe-
leste, Disa grandiflora, Dendrobium formosum
et Phalaenopsis, Odont doglossum grande et luteo-
Purpureum, Oncidium Forbesi, Vanda
m Fonesianum, Zygope-
talum Linden: et Lindeniae, Aganisia cyanea,
Pescatorea Klabochorum et c cerina, Maxillaria
Sanderiana, Peu et. here
ares
rs C
toglossum, pue eya, *Epidendrum, “ee sans
er de beaucoup d’h es, Cypripedium et
A surtout, sur ana les votes se
sont re
ESTIO La gr rande rte des
FD sont PAPE ram à la campagne; il y a
pour cela des raisons d’ordre divers sur lesquelles
nos correspondants n’ont fait en général aucun
commentaire. La plupart, cependant, se trouvent
dans les environs de villes.
TT
ns pie admettre en principe que les Orchidées
t au moins du: d'Orchidées _
RH A mieux à la mpagne
grandes villes industrielles, où l’a
de Manchester et de Birmin
8me QUESTION. — Nous
constater que
et qu'ils sont satisfaits des résultats ainsi cible
gme QUESTION. — Il s’agit ici des causes pro-
bables auxquelles doivent être attribués le succès
ou les échecs dans la culture des Orchidées, c'est.
fe
'
en
=
br |
®
®
[e)
2]
:
@œ
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Le)
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po]
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en
[en
+
Le
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vd
®
=
©
el
+
Fe]
=
D]
à un degré de certitude aussi és à part de
rares exceptions, que celle des plantes ro
qu'elles ont remplacées dans la faveur pu-
b se
me QUESTION. — L’immense majorité de nos
correspondants n ‘emploient pas d'engrais, et se
contentent de l’eau de pluie. de ne traiterons
as à nouveau une question a été souvent
es donné par notre que
1ime et j2me ESTION Eh bridation !
Voilà le grand mystère, Æ Lai d'interrogation
gigantesque qui se dresse actuellement devant
ès grand nombre, de bou-
leverser bientôt,ou ne d’encombrer et de sur-
charger les cadres des espèces que l’on connaissait
naguère, cela n’est pas douteux. Au point de vue
du nombre, il faut s ‘attendre, d'ici à à quelques
thiques. Un tassement se produira; que restera
t-il de ce grand effort ?
ela est bien difficile à prédire. La Re à |
nos correspondants ne se prononcent pas;
résultats acquis jusqu'à présent ne ie pe
nombreux pour que l’on puisse hasarder U ë
appréciation. Deux orchido
Ter deux tableaux détaillés, très différents,
l'un assez sombre, l’autre pos
Bite les relire dans ces colonnes, pages : cp
8. Nous avouons pencher Dlutôt vers l'opin
“
nsolant; OR |
con ce |
tot ne OO US......L.LELELL LS
ee ee sé inidirinnsnmansemenaerr sa ntm iirté
ARS Lu no Er CPR ONE RTE UT
2 par M. de Meylhand, Jusqu'i ici,
cas, les orchidophiles n’ont
qui concerne les Orchidées,
néant, . même à Ha ambourg ;
mises en Fr a une façon saisissante par
notre Enqué
La première, c'est l'habitude prise un peu par-
toutd'instituer dans les expositions des concours
collections rivales. Les premiers organisateurs
pensé sans doute que leurs locaux seraient splen-
didement R lorsqu’ ils ont rédigé leurs pro-
grammes, et u’ils y ont inscrit : Îe plus beau
groupe de cent Orchidées; le plus beau groupe de
cinquante Odontoglossum, de cinquante Cattleya,
de cinquante Cypripedium.. . Pour peu que chaque
concours réunît trois ou quatre exposants, cela
néttait un spectacle merveilleux. Malheureu-
sement, ce système a produit de tout autres résul-
a ee réne d’une col-
e peut servir au
progrès horticole. pure, ils offrent l’incon-
vénient de provoquer des dépenses considérables
pour les exposants, les plantes présentées étant,
en grande partie, achetées à grands frais pour
cette occasion. Dans ces re EE le pro-
priétaire de la collection primée n d'autre
honneur ges celui d’avoir débéiisé une grosse
somme.
Cette rivalité, qui ne va pas toujours sans
quelque aigreur, ne devrait pas exister entre ama-
teurs de | rip ni M entre
our se montrer
leurs plantes et échanger leurs PS nee sur
_ les mérites de chacune d'elles.
étoide cause de Pan, que les
: pare Hope pô les expositions,
_h vue _e leurs trésors les personnes qui s’ a inté-
Sent; la passion des plantes n’est pas un sen-
oiste. Mais ils craignent de les lie
passer Des) jours dans des locaux mal appro-
Priés où santé pourrait être gravement
| x 3 il . déplaît de les laisser à la portée
ts de profanes quelquefois mal inten-
réformes qui s ‘imposent consisteraient
© ESsentiellement — c’est la réponse à notre
Question — à laisser le jury maître de dis-
<> Sans conditions préalablement imposées,
ases à accorder à chaque exposant,
SA ANEUI E, 29 CSSS MBRE 1897
8 97
un décor + 2 AV et où
elles ne risquent pas d’être détériorées
NOUVEAUTÉS
Mon te X Ridolfiana var. Armain-
villierens LA 0 Ridoliahe issu
du Lueb peer aurorea et du Catt
Mossiae, fleurit pour la premiè
de
+ pis
ÉR ernse qui en est iste: est for
belle. Elle s fleurs de grande RARES.
Les ce es Anis: très larges, ondulés
sur les bords, sont d'un mauve violacé très légè-
rement veiné de rose mauve intense. Le labelle
strié
une macule transversale pourpre An par
des stries en éventai qui vo se dégradant
vers le sommet. La partie ant du labelle
et le tube ont le même coloris que les pétales
et les sépales; les bords du lobe antérieur sont
très frisés.
ae variété est, comme on le voit,
distin
Rsspde ns que le croisement auquel elle doit
son origine a produit également le L. x Canha-
miana, et deux PAR qui ont fleuri chez
M. Bleu et M. Maro
bien
Cattleya X Hardyana var. Moorte.
beekiensis. — Nouvelle variété de ce fameux
hybride, apparue cette année dans les impor-
tations de Te Le Lucien Linden et Cie,
à Moortebeek. Ses fleurs, de très grande taille,
nt les sépales roses marbrés de rouge sur les
bords, et lavé ose vif aux pointes; les
pétales très RE et très ondulés sont entière-
ment panachés et striés de rouge sur fond rose;
le labelle très ample, ondulé et frisé sur les
macules j |
de la gorge, et le disque strié à peu
près également de jaune et de pourpre. L'en-
semble est d’un coloris très riche.
Cattleya x Hardyana var. reginae. —
Autre variété Pre très pre “is
pour première fois cette ann
l'Établissement de Mtebeet: Elle a les IA
et les sépales jaune paille ; le labelle, de forme
parents,
Lis
breuses stries pourpres et brunes. Le
entre le coloris du labelle et célti des aütres
segments est superbe.
Cattleya x Miss Endicott. — Issu du
C. maxima et du C. NE
M. Chamberlain à la
9 novembre.
res du
+49
Cattleya X Portia.— Obtenu par MM.Veitch
du croisement Bowringiana X labiata, et exposé
à Londres le 9 novembre.
Cypripedium x Acteus. Hybride du
C. X Lecanum et du C. insigne Salites,
exposé par MM. Veitch le 9 novembre à Londres.
Il ressemble au C. X Lecanum, mais avec une
teinte plus jaune.
Variétés de Cattleya aurea. — Voici un
choix de quelques-unes des formes se pos remar-
quables et les plus distinctes de C. t
fleuri cette année à Mo
superbe
nous décrivons sommiai Ro leurs
° Var. splendens. Cette variété a le labelle
remarquablement grand, très ondulé sur les
partie antérieure est d'u un rouge pourpré intense,
avec une fine bordure rose pâle.
2° Var. spa Le labelle porte des deux
côtés de la gorge deux très grandes macules d'un
jaune éclatant, séparées au milieu par une bande
étroite de stries pointillées rouge pourpré, la
partie ee est cramoisi pourpré
3° Var. Chotekiana. Variété très distincte et
curieuse, dans laquelle le labelle est ose
stries rouge foncé disposées en
éventail, et s'étendant jusqu'au sommet; enfin,
tout le lobe antérieur est entouré d'une bordure
d’un rouge vineux très fonc
4° Var. musaica. Grandiose variété d'un coloris
clair très élégant. Le lobe antérieur du labelle est
couvert d'une fine moucheture de points rouge
pourpre disposés à peu près en lignes ; les deux
macules jaunes, très étendues et se rejoignant
presque,
une teinte orangée; tout autour règne e bor
dure rose clair, qui est également pointillée de
rouge vif. Le labelle porte à son sommet u
macule peu étendue, rose relevée de stries bites
intense, bordée de jaune à la partie anté-
Le
©
ure
ge Var. aurantiaca. Dans cette variété, les
Ps macules du labelle ont un coloris
intense, et sont si ri 28 que l’on get dire que
le jaune orangé domin cet organe.
bande médiane cramoisi fon est bordée des
deux côtés de courtes stries divergentes; au
nr apparaît une bande cramoisi pourpr
z étroite; une fine bordure rouge entoure
tout le lobe antérieur ; enfin, le tube est jaune
orangé, zébré de stries ee sait
Cette superbe est pas sans analogie
avec la variété Sfatter forme célèbre qui a
figurée dans le iañe VII de la Linbiuis
mais elle a le coloris du labelle plus vif.
Tainia p — Cette curieuse Or-
chidée vient d’être nie dans le Botanical
Magazine. pres a de petites fleurs étoilées, d'un
brun fauve e blanc, avec une côte
saillante j jaune a la partie centrale du lobe anté-
rieur, qui est ovale aigu.
Le genre Tainia est proche voisin du Chysis.
Il se compose d’ TR
ture
UNE NOUVELLE RACE DE CHRYSANTHÈMES
Depuis les pes pee de Chrysanthemum
indicum aux fleurs d'or et le Chrysanthemum
sinense aux es. Jouve, d'innombrables va-
riétés ont vu le jour, au Jap
nouveautés qui occu es une place marquée
dans les collections d’é
Seulement, il paraît + Vi ne suffit plus à l’am-
bition des semeurs, de travailler les espèces et
variétés de Chrysañthèmes les plus disparates,
voici qu’un amateur bordelais, M. Martin Cahu-
nouvelles. Nous avons sous les yeux six fleurs
résultant du croisement inattendu de ces deux
genres, nous affirme l’orchidophile réputé qu'est
et des Dahlia. Qu'ils se souviennent que ces deux
genres appartiennent à la même tribu des Com-
posées, celles des Radiées. Celles-ci, botanique-
ent rlant, renferment des fleurs de deux
berculeuses, originaires du Mexique et de l'Amé-
rique Centrale. Les
axillaires et terminaux, longuement dbicies
et entourés d’un involucre double, à écailles exté-
rieures RU unisériées, les intérieures mem-
ran riées ; les fleurons du centr
ranituloc
mprimés, dépourvus d’aigrette. Les
feuilles sont pinnatipartites.
Le Chrys également les
s. Le réceptacle est nu, hémisphérique ou
lan- “convexe, les fleurons ont le tube comprimé-
ailé à limbe 5-4 denté; les achaines sont tous
‘breuses; les supérieures sont entières; les demi-
fleurons sont plus Res que l'involuere. L e Chry-
santhemum sinense Sab. (Anthemis pe
Ramat.) diffère de l'espèce précédente par ses
féuilles coriaces, ses capitules 2 ou 3 fois plus
(r} Nous donnons ici la figure d’un Chrysanthemum indi-
cum granc um var. acrocliniaeflorum qu'a voulu
nous prêter la ma‘son Vilmorin-Andrieux et Cie, d’abord
pour ler la forme d’un Chrys. indicum, ensuite parce
que cette variété ag em ieuse par sa taille naine e
; a in d’aucun pincement autre que le
j imifier Ja plante i forme une
bou : de fleurs. i sont d’un rose vif lilacé,
LS très irrégulière et à ligules laciniées.
LA SEM, AINE HOR HRBLE
grands et par ses demi-fleurons dépassant de
beaucoup l'involucre.
Étant donné les caractères des ie ee
Dahlia et Chrysanthemum, il n'y a rien d’é
nant que l’hybridation ait donné ca oies
cette hybridation est ce qu’on appelle Late
La question qui se pose maintenant et to
naturellement est celle de savoir dans quel ut.
l'amateur bordelais a eu recours au Dahlia pour
produire des nouveautés. A:-t-il reconnu dans
tige, le feuillage ou la fleur du Dahlia certaines
qualités qu'il serait désirable de voir passer, au
moins en partie, aux Chrysanthèmes? Si oui,
quelles sont ces qualités ? Pour ma part, jenen
eh
e, leur forme, leur coloris qui ont séduit
l'hybridateur ? Il n’y a guère que le coloris plus
chaud, plus luisant qui aient pu, à notre avis,
attirer son attention, mais pas les nuances plus
ou moins éclatantes des fleurs de Dahlia, puisque
la gamme des nuances actuellement existantes
chez les Chrysanthèmes, nous semble pour le
moins aussi ape que celle des Da
Mais enfin, le fait existe. M. Cahuzac nous
garantit que Ro bridation annoncée a eu lieu;
c'est à lui qu’il appartient de nous édifier sur les
Nr RU
Fig. 173. — Chrysanthemum acrocliniaeflorum.
raisons qui l'ont guidées dans son essai; nous
til X
€ M. Cahuzac a envoyées à la rédaction de La
Die Horticole.
Ces six fleurs sont toutes dans les tons foncés ;
trois sont de forme globuleuse ; deux plus o ou
mo ins aplaties, étalées, la sixième : a la partie cen-
une espèce d'aigrette, le reste déjeté. Deux
d'entre elles semblent tenir un peu de la fleur de
Dahlia; est-ce peut-être parce que nous connais-
sons leur provenance ? La chose est bien possible,
cependant elles nous semblent plus touffues, plus
remplies que les vraies fleurs de Chrysanthèmes.
résultats auxquels il est
Le coloris pourpre ou pourprelilacé n'est
nouveau et nous croyons que, placées dans “ts
collection nombreuse, ces fleurs ne se ferai
pas remarquer, sauf peut-être l’une d'elles qui a
les pétales très pointus et le mili
d'habitude; et une autre
venir de Toulon, avec cette différence toutefois
que les pétales extérieurs, au lieu d’être i INCurvés,
sont ca cette fleur est elle.
nières années.
Une ue qu'il nous faut encore ajouter est
celle-ci : dans la caisse où furent emballées
emis nouveau obtenus
au château de Sibyrol; toutes ces fleurs étaient
fanées au point qu'il serait malaisé, en tout cas
émeux
(n° 97), l’autre (n° 95), rose lilacé à la face supé-
rieure, l’autre gris perle à la face inférieure des
pétales qui sont d’une belle largeur. Une troisième
es
Q
DS
=D
e
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RÙ
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avaient es été coupées.
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RES T pe la primeur d'une
aussi intéressante nouveaute
CULTURE DU CHRYSANTHÈME
avec ou sans « Engrais-Papillon »
M. de Lange, horticulteur-fleuriste à Rotter-
dam, à son exposition de Chrysanthèmes de cette
nnée, a montré “tiiénent des plantes cul-
tivées d’après la méthode ordinaire, sans engrais
artificiel, et d’autres avec l'Engrais- -Papillon. La
différence sautait aux yeux des visiteurs les moins
de la différence des résultats
ITiVÉ ;
dE:
th mi
arri ;
feraient de la sorte souvent des progrès signif- :
catifs. à
Re
Nous ro dnanus ie ici se facies Lu variété japonais
, un
(1)
duveteuse, Willia Falco
se
us jolies, ce
-Andrieux et Cie nous ont aidé par le prêt du
fleur be pleine,
LES SEMIS DE CHRYSANTHÈMES
Il se produit tous les ans un assez grand
nombre de variétés nouvelles de Chrysanthèmes,
mais toutes ne sont pas issues de la fécondation
artificielle.
É
Es
5
@
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Un
Q
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le
rs
[e)
Fu Pos,
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pa |
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(e)
Q
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an
on
Lie à
©
“
er
a
pris du désir d'opérer des croisements nouveaux,
y renoncent bien vite lorsqu'ils se rendent compte
des difficultés qu'ils entraînent.
nombre de fleurons dont se compose un
capitule est très considérable. Le semeur se borne
ans pour savoir à quoi s’en tenir.
On voit donc que les semeurs doivent savoir
Sarmer de patience et se donner beaucoup de
. Pénepour arriver à des résultats très incertains.
Non seulement on ne peut pas affirmer quel est
lun des parents, le porte-pollen, mais encore le
mis peuvent ne pas ressembler du tout à celui
_ M au moins ne fait pas doute, au porte-
de né es
Ne Depuis quelques années, la vogue des Chrysan-
s. thèmes ne fait qu’augmenter; la
"ANE On peut dire que peu à peu, grâce
tà l'impulsion de quelques grandes So-
t de quelques chrysanthémistes éminents,
ar
* de perfection.
Srandeur des fleurs est déjà extrémement
JURA
e beaucoup : mais on peut espérer d'exercer
SAMEDI, 2; NOVEMBRE 1897
utilement la sélection
vigueur des plantes, de
l'obtention de
bie
pas encore été obtenus.
fois un Chrysanthème bleu,
,
papier. Rien n'empêche d
stitueront aussi des ac uisitions intéressantes.
Le vert délicat du Chrysanthème Mme Edmond
»
de doute qu'elle ne fera qu'augmenter grâce aux
semis. Tous les producteurs, en élevant et en
Fig. 174.— Chrysanthemum Gloire rayonnante (voir p. 452).
repiquant leurs jeunes semis, opèrent naturelle-
ment une sélection en supprimant les plantes qui
ne vont pas bien, et paraissent rester
grande
popularité qui s’attache actuellement à ces fleurs.
G. T6
EXPOSITIONS DE CHRYSANTHÈMES
EN FRANCE
Il y en a eu, comme on peut le penser, un peu
artout ce mois-ci.
A Lille, l'Exposition organisée par la Société
régionale du Nord de la France, au Palais
Rameau, a été très réussie. Voici les noms des
principaux lauréa
ts:
Mn: veuve Caillou, MM. Wulveryck, Verack,
Nisse, Alidor Galland (fleurs en pots); F. Da-
451
gniaux, Poutre, Lestriez, Lefebvre, Grizet, Ver-
voort (fleurs coupées); Delobel-Dupont, Delannoy
(ornementation).
Le jury a voté à l'unanimité des félicitations et
es remerciements à M. A. Van den Heede,
vice-président de la Société, Pour sa partici-
pation à l’ornementation de l'Exposition
À À nt été
décernées à MM. Pocquereau-Lenfant, Picherit,
Verrier-Cachet et Blot.
Le comité de chrysanthémistes de l'Association
horticole lyonnaise, dans sa réunion du + no-
a décerné à MM. Beney, Lamaud et
Musset, Bouquet, Verne et Charmet, des certi-
ficats de première classe pour Chrysanthèmes
inédits.
La Société horticole de Cherbourg vient d'or-
ganiser sa 27m Exposition de Chrysanthèmes et
frui
Le jury, composé de MM. de la Crouée, Dela-
haye, du Mesnil de Montchauveau, Martin
ville, Legraverend, a m
à MM. Cavron, Girard, horticulteurs à
a
thèmes.
L'Exposition de Chrysanthèmes organisée à
Troyes du 13 au 15 novembre par la Société
e prix d'honneur des praticiens a été décerné
au lot remarquable de M. C. Baltet, qui obtient,
en outre, une grande médaille de vermeil pour
ses Œillets remontants.
prix d'honneur des amateurs est attribué
aux belles plantes de M. Camusat ; médaille d'or
à M. Boulat et à Mme Blondel,
Le prix des chrysanthémistes échoit à M. Hu-
uier.
r Le public a admiré les lots de MM. Maréchal,
Mouginot, Bourguignat, Vallée, Royer, Mary,
Martin et de MMes Marquès, Gamichon, Soubi-
rous, Hirch, etc.
a section des semis inédits était représentée
par les apports de MM. Socquard, de Troyes et
Héraud, de Pont-d'Avignon.
Très brillante la première Exposition de Chry-
santhèmes organisée à Mantes par la Société
départementale d'agriculture et d’horticulture,
présidée par M. Guesnier.
Le jury se composait de MM. Loutr
nare, Gosselin, Mathieu, Bellan
euil, Ave-
et Duval-
Hugé. :
Voici la liste des récompenses attribuées :
I. SECTION DES AMATEURS. — Médaille de ver-
meil grand module à M. Léon Tesseyre ; médaille
M. Tres
II. SECTION DES JARDINIERS D'AMATEURS. —
Médaille d'or offerte au nom des dames patron-
nesses à M. Thomas Jules, jardinier-chef chez
e
M. Thiberville, jardinier chez Mme Korts, à
ill il grand module
à M. Gervais, jardinier chez M. Lasson, à
Mezy.
III. SECTION DES HORTICULTEURS-MARCHANDS.
= Médai
Mantes ;
médaille de à M. Noyer, horticulteur à
Magny-en-Vexin.
LA SEMAINE HORTICOLE
LE CHRYSANTHÈME À AMSTERDAM
première exposition organisée par le Neder-
Fin Chrysanthemum-Club. d'Amsterdam,
fondé le 20 janvier 1897, a brillamment réussi,
bien que, pour des raisons diverse n rand
e et d'hortic ulteurs inscrits
n automnal » si artistiquement
! Avec plus d’apports, celui-ci aurait im-
ccor aux
ns constitutifs ont pu être classés dans les
meilleures conditions. Aussi l’ aspect de la grande
salle de concert et de la non moins grande véranda
y annexée de l'Artis Natura Magistra ou Jardin
zoologique, le premier, avec ses belles pelouses
rasées, ses parterres et ses plates-bandes en terre
ses larges chemins, ses splendides apports
de Chrysanthèmes et de plantes ornemen il
le second, avec ses parterres et ses i
étalages de fleurs coupées, ses plantes Nr
ré t avec les us du; a et les nombreux
représentants de la presse qui, la veille, avaient
joui du Et attaché à à leurs fonctions
l ne peut rer dans nos vues e Pts
une cr bton "détaillée de l’arrangement du
Salon; parlons plutôt de la culture des Chrysan-
thèmes. Celle-ci ne laisse, chez la plupart des
exposants, rien à désirer : les plantes sont trapues,
vigoureuses, les tiges bien ue les feuilles
robustes et d’un vert sain, les fleurs de bonnes
dimensions, les variétés de premier choix. Quel-
es ‘desiderata, mais ils y arriveront
sûrement l’an Fier d'autres, et ils sont assez
mbreux, ont une prédilection .trop marquée
pour le tuteurage ; qu'ils laissent à leurs favoris
un peu plus de liberté d’allure, ceux-ci n’en
auront que meilleur air.
Comme cultivateurs arrivés presque à la per-
nder-
water (jardinier en chef, M. + Blankenstein),
dont les plantes sont très trapues, ile
les praticiens, MM. Gr roenewegen et Cie, ‘ES,
entre autres, les nouveautés de 1896 et 1897 sont
présentées en de fort jolis spécimens garnis de
bonnes fleurs; — M. . Vis,
dont la culture est irréprochable, et M.G. J.B
de Nieuwekerk Es Yssel, qui serre de ah son
: SRE d'Ams
pr EC
fleurs co dE “étaient plus nombreuses
qu Chez ne le sont d'habitude à nos expositions
belges. l'avis des gens les plus compétents,
elles étaient aussi grandes et aussi belles qu'ils
pis e de les souhaiter. Un soin particulier
en général, sidé à leur arrangement, à la
es de les présenter. Beaucoup encore sont
_couchées “bois, sur
: mousse à PE | £1 OS |
.. ne saurions approuver, ne fôtce que parce qu vil
véritable caractère | ni
nne pas à la fleur so
rité d’app
échevelé, vieil o
a manière employée par un très grand nombre
d'exposants et qui consiste à tremper les fleurs
munies d’une longue branche garnie de feuilles
ans des vases en verre. Ce qui nous a plu surtout,
c'est le système des ARE fleurs d’une même va-
riété, placées dans un même récipient; non seu-
lement ce mode d’ see est plus pores mais
il permet de juger en parfaite connaissance de
cause du vrai mérite des variétés.
Les plus belles fleurs coupées étaient celles de
MM. Anatole Cordonnier, Onderwater, Groene-
wegen et Cie et Bier. Beaucoup d’autres expo-
sants avaient présenté de jolies fleurs, mais nous
avons tenu à faire un choix rigoureux et à ne faire
l'honneur d’une citation qu'aux premiers parmi
tous les méritants.
La Société anonyme Corona d'Amsterdam
avait fait l'étalage dont nous avons fait mention
plus haut et qui a été un des clous de cette
magnifique exhibition. Signalons dans le nombre
des jolies choses dont il se composait, trois cou-
ronnes en fleurs de Chrysanthèmes, dont deux
surtout, l’une à fleurs blanches, l’autre à fleurs
roses, ont fait impression.
n groupe méritant les honneurs d'une men-
tion toute spéciale, c’est celui dont MM. Groene-
wegen et Cie D ré décoré le fond de la salle
de concert. Devant un gigantesque rideau de
grandes plantes de |” Ah, ces messieurs avaient,
avec de très beaux Kentia, de nombreux et grands
Cocos Weddelliana, des Cycas, des Araucaria
et autres plantes, relevé la diversité de coloris de
leurs plantes de Chrysanthèmes. groupe
était d’une composition et d’une ordonnance
magistrales.
MT
@œ
Quelles étaient les variétés les ms Seti
quables e Chrysanthèmes à A ? Nous
avons annoté : Modesto, Pot ‘3 Galles,
H: Eire Australie, Mad. Carnot, Calvat's
Australian Gold, Goo d Graciou us, M. Chénon
de Léché, Bertha Flight, Geo
Val d'Andor . Demay Taillandier, E. G.
W huttle, Charies Davis, Mis iss Meggia Blenkiron,
Lago de Maggiore. : Soleil ê ‘octobre (1897),
Président Nonin À 897), Directeur Liebert(1897),
Surpasse Amira 1 (1897), M" Edm. Roger (1897),
M. André (1896), Calvafs Gold, E7 ubilee, Mar-
quise d'Ayguisvives, Mad. Chas. Yophan, Mad.
endide envoi de M. Cordonnier —
Praberené en parterre de ces fleurs ferait sou-
haïter vivement l’organisation d’une Exposition
composée exclusivement de fleurs coupées, que de
choses ravissantesily aurait à créer! —il faut citer:
Nouveautés de AT dico at Xe Walle, jap. ,
rouge ; e Cordonni
jap. blanc lacinié: Fée du Éharnpsisir, AE Banc
; Congrès de Bourges, jap., pourpre vif. —
plus pâles. Puis : Julian Hillpert, américaine,
immense jap., tubulée, chamois pâle; raphic,
nouveauté anglaise, mauve rosé, revers argentés ;
Mrs. Henri Robinson, américaine, énorme boule
blanche; Viviand Morel, Souvenir de petite
amie, Héroïne d'Orléans, Mrs. F. D. Adams,
comprend quel chemin énorme l’on a
depuis l'apparition, sensati onnelle à à cette époque,
de la variété Gloire rayonnante, du Yellow Dra-
gon (v. fig. 169,170, 173 et 174)c que nous figurons
grâce à l’obligeance de MM. orin-Andrieu
et Cie, Il faut ainsi, dé temps à autres se rappeler
L
les débuts; cela permet de mieux mesurer 1
l'étendue du progrès réalisé et fournit eee |
le plus éloquent de ce que peuvent l'intellig ple |
alliée au tact et à la persévérance. — |
1
Il y aurait bien des choses poe à dire
sur cette Expositi s
beau-
coup intéressés à l’ Exposition, nous donnent sur
ce concours des a auxquels nous
en empruntons quelques-u
Le concours consistait à as sur place,
des fleurs de Chrysanthèmes dans une co- “beille,
Il eut lieu dans la grande salle de restaurant
de l’Artis
Neuf petites tables, séparées par des cloisons
— à l'insta
préparées pour
pouvaient donc per
sonne présente avait le privilège d és: les voir toutes.
Le tout était drapé fort gentim
Chacune de ces damss Fev une botte de
feuilles de Fougères, une branche de Lierre, une
|
|
|
É
es); on
ments, employer autant
thèmes (8 blanches, 8 jeunes et 8 brun
pouvait, de tous ces élé
et si peu quon voulait.
Parmi les neuf dames-concurrentes, il y avait
deux professionnelles, les autres étaient ‘des
amateurs
La séance fut ouverte par M. Onderwaterqui
imitateu k de Wit appela l'atten-
tion sur Le concours semblables ouverts déjà en
France et offrit à chaque dame, a du jury,
un fort joli bouquet de Chrysant thèm
L
bourgmestre d’A
d’une heure, les mare qui n'ont pas hésité à
travailler sous les x du public et à procure
ainsi à la sr organisatrice le concours d'une .
puissante attract
Les prix — ones érite d’ être noté — con-
sistaient en un vase = ou lois(?) garni de
Chrysanthèmes; une statuette portant unthermeo-
mètre; un cache-pot avec Dracaena Bruant;
ia
La ST RER So BD A Hs si se een LT res
un avec d’autres fougères
de Chrysanthèmes. Les professionelle reçurent
des médai #
Ces < bien modestes nous See une
hr faite, à une séance du N landsche
Chrysanthemum-Club par un amateur dd Ame
M. van Leeuwen : « Les amateurs n'acceptent
pas de médailles ou des primes; ils se contentent Î
du diplôme mentionnant le prix rempor
el ee ent, ils ne mi
d'amateurs. CH. OSSCHERE-
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: _. 1895. Mais, en 1896, on constate un bo
de
D _—
Samedi, 4 Décembre 1897.
"CHRONIQUE
Les Abonnés nouveaux qui prendront un
äbonnement à La Semaine Horticole pour
l'année 1898 recevront le journal gratuitement
jusqu’à la fin de l’année courante.
Le Musée forestier de Belgique. — D’après
ln projet de l'administration forestière, l’exposi-
nisée à Tervueren
,
le noyau d’un nouveau musée de l’État sur un
>
tion des eaux et forêts, si intelligemment orga-
int deviendrait
serait d'un grand intérêt commercial.
À côté du Musée serait établi un arboretum,
ou, si vous aimez mieux, un champ d'expérience
de culture forestière, tel qu’il en existe en Alle-
00
nes, et 300,000
#ppartenant à des particuliers. Les bois appar-
an a La .
à
fenant à l’État, environ 25,000 hectares, rap-
Portent annuellement au trésor un r u
500,000 francs, ceux rtiennent aux com-
Munes
C P
ÆS €t établissements publics rapportent
# millions par an.
à dédaigner déjà
Par eux-mêmes, la question devient beaucoup
mn , et le chiffre de
millions de francs. Le
L «ie Intérêt économique à produire lui-même le
SAMEDI, 4 DÉCEMBRE 1897
rité du fruit, en mars-avril, tout le cep se flétrit,
pour repousser plus vigoureusement vers la mi-
Ne
juillet.
Du sucre de canne extrait des pommes de
. =" Ee D'H. Prinsen-Geerligs, directeur
de la station expérimentale de Kagok-Tegel, à
Java, dans le but de s'assurer la priorité de sa
découverte, a adressé une lettre cachetée à l’Aca-
démie des Sciences qui sera communiquée en son
temps et dans laquelle est décrite une méthode
permettant de transformer la fécule de pomme de
terre en sucre de canne. Il faudra encore du temps
ans doute une
grande influence sur la fabrication actuelle du
sucre. _:
Exposition de plantes alpines et de
plantes de rochers. _— Partout, depuis quelque
temps, l'on s'ingénie à mieux présenter les collec-
tions de plantes et de fleurs, à donner aux Salon
de Flore un cachet plus artistique. Sous ce rap-
port, la magnifique Exposition de Hambourg
construit une rocaille —et cette construction peut
se faire sans grands frais — dans laquelle nous
voyons fleurir de l’Edelweiss, des Œillets alpins,
des Opuntia, des Saponaires, des Anémones, des
Gentianes, etc.; il s’y voit des Adiantum pedatum
et quantité de plantes à feuillage. La vue de ce
coin alpestre est un vrai paysage, la photogravure,
un délicieux petit tableau. -
e goût de pareils arrangements s'étendra,
quand tout le monde aura compris qu’il ne faut
exposer que les produits de ses propres cultures
et les présenter sans être lié par aucun concours,
Alors seulement nous assisterons à une véritable
transformation de nos Expositions florales.
onia Gloire de Lorraine, dont La
Semaine Horticole a déjà fait valoir les grandes
qualités, jouiten Angleterre d'une énorme faveur;
on l'y considère comme une des plus méritantes
plantes à floraison automnale; bien cultivé, ce
L4
se couvre littéralement de fleursr
©
ture de Londres, le 23 novembre, a obtenu un
très vif succès.
Fleurs en novembre. — M. F. Mitchell, de
Rusch Green, Hertford, communique au Garden
la liste des plantes en fleur en plein air, le
+53
14 novembre. Le temps exceptionnellement doux
et beau de l'arrière-saison nous a valu comme
lantes vivaces peuvent
+ à * en
Pareille occurrence, contribuer à embellir
urs.
: les
derniers beaux jo
ARBUSTES
Chamaecerasus Morrowi. Fuchsia coccinea.
Clematis Henryi flammula. — Riccartoni,
Ceanothus Gloire de Ver- Genista tinctori $
Sailles. Hypericum Moserianum.
Diplopappus. Spiraea Anthony Waterer.
Fuchsia pumila, siers.
PLANTES VIVACES
Anemone (japon.) Lady
Ardilaun, nium striatum
Achillea Eupatorium. Linum flavum,
Auricula alpina. Matthiola (Brompton). ù
ster Novae-Angliae et Menziesia.
Novi-Belgii, Œnothera You:
Astrantia major fruticosa major
Orrago officinalis — biennis
themum maximum
Campanula pyramidalis Pensées.
Backhousei. Potentilla
Centaurea cyanus
Doronicum plantagineurn
excelsum,
Dielytra eximia.
Dianthus barbatus.
Erodium,
Erigeron caucasicus.
Funkia marginata. Senecio p À
Geranium sanguineum Thalictrum glaucum.
— Endresi. Tagetes erecta.
Geum montanum maximum. Tradescantia virginica alba.
— coccineum. Tropoeolum majus et minus,
Gaillardia maxima, Viola californica.
Hellebo: Veronica prostrata et les
Hieracium aurantiacum. formes arbustives,
Les Jacinthes en 1768. — Nous cueillons
dans l'article de fond du Gardeners' Chronicle
du 27 novembre, consacré aux Jacinthes en 1768
et signé W, Rob
da
ai
formes nouvelles. En feuilletant ce catalogue,
on :
de 338. Dans un carré de Jacinthes de J. Kreps, il
y avait six rangées avec quarante-et-un bulbes
chacune, et finalement, un carré formé par un
amateur (M. Cock) avait sept rangées avec
trente-sept bulbes,
Fougères rustiques pour composition de
très soignée sur
ce point, dont nous extrayons la liste des
recommandées: À
Adiantum nigrum,
ten
ix-foemina; Blechnum Spicant; C
ua Hit hegopteris, vul, Éystich
teris, Phego; , vulgare; Polystichum
AS ; pe Pteris aquilina; Scolo-
pendrium vulgare.
454
LA SEMAINE HORTICOLE
Rectification. — Dans le précédent numéro,
p- 446, 1. 61, veuillez lire l’incomparable Mrs.
san Robinson et non l'ins: upportable; s'il y a
un insupportable, ce ne pourrait être que le typo-
graphe et il n’y en a pas de pareil à l'imprimerie
de La Semaine Honic C ent ce ter
insupportable a-t-il pu glisser dans un article sur
le « sport » des Chrysanthèmes; c’est insuppor-
table, ça!
ès RES de 1898 à Paris. —
Questions à l’étude. — 1. Du forçage des je
au point de vue ets et commercial e
France.
2. Des styles et des genres de l'ornementation
des a et leur application.
3. Quelles sont les meilleures variétés de Roses
à Aie au point de vue de la fleur coupée ?
. Moyens les plus pratiques à re pour la
conservation des légumes verts en hiver.
s assolements en culture He prin-
Sms étudiés pour le jardin du propriétaire
ou du particu ier; indiquer tout ce qui est de
nature à favoriser la succession régulière des
6. Étude des parasites végétaux qui attaquent
les rosacées usitées en horticulture. Exposé des
moyens propres à en prévenir ou à en combattre
l'action.
7. Comparaison des serres en fer et des serres
en bois.
oteries usuelles et de leur importance
dans 'hortcuture,
De uence du sujet sur le greffon et du
greffon sur «S sujet.
10. Des arbres et arbrisseaux d'ornement de
plein air cultivés pour leurs fleurs. Opérations Ée
taille en rapport avec la connaissance de leu
mode de floraison.
ect mes plante fleurissant l’hiver. —
Un ur communique au MNederlandsche
T'uinbouroblad la méthode qu'il emploie pour
obtenir une belle floraison de la Rose de Noël
qu te niger). La voici : Lorsque la plante
défleurie, je la transporte, dit M. C. ikot,
ent dans une bâche froide (une
place à la fenêtre d’une chambre où ilne géle pas
Ce _d'avril, plantée en pleine terre à un
enaro au maximum,
deux HS0tSS de soleil : elle reste là tout l'été —
parce que, à son ancienne sis il . ge plus de
soleil; au commencement de n e, la plante
retourne dans la bâche froide | des * de rire ne
reçoit plus qu’une heure de soleil, hélas); vers la
mi-novembre, alors qu’elle est bien boutonnée,
elle est replacée dans la chambre, devant la
fenêtre. Elle fleurit alors en décembre avec une
que longtemps dehors, on peut les faire fleurir à
jupe plus reculées.
a pas nécessaire d’ pie ici LB l’'Hel-
ere niger ne doit pas nécessaire être
au traitement Si dene si Le désire sim-
t obtenir des fleurs l'hiver. Chacun sai
| del Rose de Noël fleurit tente nd à À l'air
. rs s’il gèle très St à la Noël, on n’aura pas
_de fleurs, évi nt, mais aussitôt que le dégel
arrive, les plantes se reméttront t à fleurir; même
quand il gèle légèrement, mais à condition qu'il
y ait du soleil, lés fleurs seront encore belles et
fraîches
Association pour la création et l’entre-
à Tiel (Hol-
e n s
ayant pour but, en créant ce jardin : 1° d'arriver
ainsi à une nomenclature plus exacte des espèces
fruitières ; 2° de fournir aux intéressés un exemple
de ia façon dont un arbre fruitier doit être cultivé
£
4° d'apprendre quelles variétés conviennent Spé-
cialement au
champ d'exercices aux élèves de l’École d’horti-
ne hivernale de Tiel.
e but poursuivi par cette nouvelle association
est trop louable pour que nous ne nous empres-
sions de lui souhaiter le succès le plus prompt et
le plus brillant.
L'Association coopérative « Gelria » pour
le commerce des fruits et des légumes, ayant
son siège à Tiel (Hollande) a pour but d'améliorer
mmerce des fruits et
l'étranger et l’intérieur, afin de s
membres un meilleur débit et d'obtenir des résul-
tats financiers plus favorables. Pour atteindre ce
b
seront confiés effe
cherchera à Halles des bénéfices wniquement en
tâchant d'obtenir des” lus élevés et ce
surtout : 1° en surveillant la qualité, la quantité
et l'emballage des produits à expédier
vente; 4° en recherchant de nouvelles occasions
de vente.
La direction de l'association est ue de
rayer de la liste des membres : 1° ceux qui se
rendent coupables de tromperie; 2° ceux qui ont
encouru une condamnation judiciaire pour la non-
‘observation des engagements contractés vis-à-vis
l’association ; 3 ceux qui ne paient pas ce qui est
dû à l'association,
Une constatation pour le moins très rare
dans les annales de l’horticulture belge est celle
M. Henri Vanderlinden, trésorier de cette Société
depuis 32 ans, bâtit sa première serre en 1857,
longue rue des Aulnes, en cette ville; il engagea,
mme jardinier, M. Jean-
I servit fidèlement son
maître jusqu'à sa mort; il fut t remplacé par
M. Corneille Blom qui continue à soigner avec
beaucoup de er les cultures du doyen des
amateurs anversois. Celui-ci exposa, pour la
première fois, a 1858, à Gand, au Casino; il y
vec ses Jacinthes 5
lbeuses ; le second prix échut
M. Louis Van Houtte. La même année, M. Henri
Vanderlinden tir avec ces mêmes Ja-
cinthes, un premier prix, à Anvers. Depuis cette
année 1858, pas wne pars exposition ne fut orga-
nisée dans sa ville natale sans qu’il y prit part et
il s’en est ouverte tous les ans, sans aucune
interruption; là, comme dans d’autres villes de la
Igique, il s’est fait connaître par son goût
———
se 0 et sa passion pour les plantes bulbeuses
Ya * il dans notre pays,un second amateur qui,
dant 39 ans,
a
a 40€ année d'e
Ne serait-ce pas, ok le monde Mae >. cas
e occasion pour fêter digne 3
état de service d’un ao ER LA
qui en même temps, le plus loyal, pu 4
consciencieux et le plus obligeant des hommes?
Les Dieffenbachia. — Les Di ieffenbachia
sont de belles plantes herbacées, TT de serre
chaude, toutes originaires de l'Am érique tropi-
à feuillage d’une grande beauté, souvent
émis panaché. Ces
grand
Depuis le temps où les coll
8
[eo
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D
(je)
Le:
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le
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À LA
&
Le D. 1mperialis est surtout remarquable par
la grandeur de ses limbes verts et la noblesse de
son feuillage ; le D. Bausei forme des toufles très
élégamment panachées de jaune; le 1). Parka.
loret ressemble à un énorme Anthurium Hooker:
le D. magnifica se distingue surtout par la belle
panachure de ses feuilles ; le D. olbia richement
rasta iter nette
elles-mêmes par de petites taches et un pointillé
de poudre blanche; le D. meleagris est caracté-
risé par la panachure des pétioles des feuilles.
Le Dieffenbachia Leopoldi, dont nous repro-
duisons une gravure ci-contre (voir fig. 175,
Éngdesdet taire Le :
EVE
Pi
$
son milieu par une large bande d’un blanc d'ivoire
accompagnée sur les côtés par une zône blan-
châtre. Ce contraste produit un effet superbe et
il est peu de plantes à à feuilles ornementales d'un
ant et aussi distingué. Le
à S. M.le
nes Ai SORTE
e C
ent, destiné à loger à es Ë
expositions fu ttes: et de distribuer le ‘14
aux pauvres. F
Il faut le déclarer hautement, Hamboes
donné à la plupart des pays du continent
grand Sens qui mérite d'être médité:d'a
en faisant 375,000 francs de bénéfice à son €* |
sition; ensuite, en se hâtant d'en nie mo +
assurer aux expositions à venir un abri certai” 4
T1é me.
Actuellement, ni Paris ni Bruxelles sue
palais de l'horticulture, et les inconvénients
F
e lacune, en ce qui concerne Paris tout au
sautent AUX yeux. ee %
nombre des visiteurs, à l'exposition de
Chrysanthèmes qui vient d'avoir lieu, a été
moins,
u J mpressées
d'aller chercher au dehors l’air pur, la fraicheur et
oule de visi-
teurs a renoncé galerie où les
fruits et les légumes étaient exposés.
Les exposants, d'autre part, n’ont eu
beaucoup plus d'agrément. Ils ont eu fort à faire
Pour rester à leur place et protéger leurs plantes
tre les poussées (quelques chutes dans les
Massifs n'ont pu étre évitées); les plantes ont
muflert de la chaleur excessive et de la qualité de
atmosphère ; enfin, elles n’ont pas été vues
Me il aurait été désirable qu'elles le fussent.
es local était donc insuffisant, de l'avis général.
: ae ;
srande tente qui sert au printemps, n'aurait
e “TOYons-nous, rien d’excessif, Ses dimensions
SUrai
“ent permis d’espacer davantage les superbes
SEOupes qui se trouvaient réunis, de les mettre
Mieux en vue, de leur donner une disposition
Plus artistique encore. Nous ne doutons pas que
SAMEDI, 4 DÉCEMBRE 1897
la tente n'eût été facilement remplie, car plusieurs
chrysanthémistes auraient pu envoyer des apports
plus considérables, s'ils avaient su que l'espace
disponible était suffisant ; l'exposition de fruits et
de légumes aurait pu en mêm
,
sition automnale eut été digne de
printemps, digne de la Société et digne de
Paris.
1 y a, comme on le pense bien, un empêche-
ment à la réalisation de ces rêves; c'est la difñ-
culté pécuniaire. L'organisation des expositions,
l'installation de la grande tente et de ses annexes
eu un cercle vicieux? Le public payant est
assez restreint parce que l'exposition ne paraît
pas très grande (et que le prix d'entrée est ré
et l'exposition ne peut pas être faite avec l'am-
pleur voulue, parce que les recettes ne sont pas
rtes.
mes chat ajouter que les expositions sont pe
peu nombreuses à Paris; une exposition générale
au mois de mai ou juin, une de Canne à
l'automne, est-ce suffisant pour satisfaire e ge
des Parisiens pour les fleurs et pour développer c
[=]
455
goût ? L’habitude se prend de profiter du concours
agricole pour 5 de plus les pro-
duits de l'horticulture, Il nous semble qu'il y a là
un symptôme et un enseignement.
En Angleterre, en Amérique, il sufñrait de
faire appel au concours généreux de quelques
grands amateurs pour réunir la somme nécessaire
et mettre les expositions d'horticulture + dans
leurs meubles. » Il n'est pas nécessaire d'examiner
€ 1900 est
qui, nous n'en doutons pas, sera conservé grâce
à l'intervention de la Société Nationale et de son
tout-puissant président. Les amateurs de plantes
pourront sans doute alors y admirer pendant
tout le cours de l’année plusieurs expositions suc-
e
que ceux créés provisoirement aux Tuileries,
456
LE LIS DORÉ
LILIUM AURATUM
em
.
miration enthousiaste; voici la description
qu’en faisait Lindley, et qu'il est intéressant de
relire :
« Si jamais fleur a mérité le nom de glorieuse,
c'est celle-ci, qui l'emporte de beaucoup sur tous
autres Lis, que nous considérions sa taille, son
odeur délicieuse ou l’arrangement parfait de ses
couleurs. Imaginez, à l'extrémité d’une tige
pourprée qui n’est pas plus grosse qu’une badine,
P
d’un jaune satiné se fondant graduellement dans
pas sur les nerfs les plus sen-
Tout le monde aujourd’hui connaît le Lilium
auratum, et lon peut constater que la descrip-
tion ci-dessus n’exagérait pas ses mérites. Il est
donc surprenant qu’il ne se soit pas répandu
davantage; actuellement encore il n’est pas très
cultivé, et cela tient à ce qu’il a une m
climats; d
La
bulbes qui ont fleuri par de nouveaux, importés
Lis, car comment
s'attacher à une plante qu’il faudra jeter à la fin
tr
il continue à
donner chaque année de magnifiques floraisons.
Nous connaissons des jardins dans lesquels il
atteignait régulièrement une hauteur de r"50 à
nl à PAS 1 hi ii. à : {4
par tige, parfois même jusqu’à vingt-cinq. Cultivé
avec des soins plus attenti
donnait en
tige c
LA SEMAINE HORTICOLE
mètres de diamètre; d’autres plantes ne com-
mençaient à fleurir que vers la seconde semaine
de septembre de sorte que la floraison se prolon-
geait sans interruption de juillet jusqu’à la fin
d'octobre.
M. Guïhéneuf, dans son intéressant ouvrage
sur les plantes bulbeuses, écrit ceci : « J'ai vu à
Nantes pendant cinq ans un L. awratum planté
au pied d’un mur, dont la tige mesurait 2"50 de
haut et portait quatre-vingt-dix fleurs environ. »
n peut se faire une idée du merveilleux coup
d'œil que devait offrir une telle plante.
Il nous semble donc bien prouvé qu’il est par-
faitement possible de faire vivre et prospérer le
is doré sous nos climats, et que la réputation
? 4 4 4
qu'on lui a faite repose sur une simple légende.
eo
on, €
la plupart des amateurs croyaient devoir cultiver
le Lis doré en serre; or, c'était une erreur
absolue, et le voyageur qui l’avait découvert,
M. J. G. Veitch, a écrit à ce sujet : « Je me suis
assuré moi-même que dans les
e , les indigènes eux-
mêmes les expédiaient peut-être en mauvais
renseignements intéressants qui ont paru jadis
dans le Garden :
Il est à remarquer que c’est surtout dans les
clairières et sur la lisière s i
‘ <
les fleurs se trouvent en plein soleil; cette parti-
cularité explique clairement pourquoi les Lis
dorés réussissent si bien chez nous, cultivés entre
des Rhododendrons plantés à une exposition
chaude et saine. Il convient aussi d'attribuer une
grande partie de nos insuccès au mode d’arra-
chage des bulbes adopté par les Japonais. Ces
derniers, en effet, ont la fâcheuse habitude de
d'être expédiés. Il n’est pas douteux que cette
façon d 1
iable à leur conservation et surtout À la multipli-
cation. C’est principalement le sommet du bulbe
qui souffre le plus; il arrive même souvent que
“ Là #
so
les écailles dont il est formé sont, à leur arrivée
en Europe, complètement mortes à la base tout t
en conservant des apparences de vie. »
En dehors des conditions d’abri et de sol men-
tionnées plus haut, la culture du Lis doré ne
présente aucune difficulté particulière.
On le cultive parfois en pot, et ce système
donne de très bons résultats. C’est un principe
assez général, pour les Lis, de mettre les bulbes
toute l’année et accomplissaient toute leur ré ‘3
bien et donnai
beaucoup de fleurs. Nous croyons cependant qu'il
mêmes
st a Mmateur a ainsi
le plaisir de jouir des fleurs en succession pendant
une très longue période.
Ajoutons que l’on a signalé en Angleterre, ily
a deux ans environ, une race naine ne dépassant
rapport au type, c'est qu'elle produira moins
de fleurs. Ge
1
;
t
LE CEREUS GIGANTEUS
OU « CIERGE GÉANT DU MEXIQUE »
(Voir fig. 176, p. 457)
l'épaisseur sont très variables. Ces côtes portent
sur leurs crêtes des aréoles velues ou garnies de
fascicules d’épines de consistance variable et
desquelles émergent aussi les fleurs qui sont
andes, souvent éphémères, s’épanouissant
quelquefois la nuit.
ous publierons prochainement un article
spécial sur la culture, la multiplication et les
soins à donner aux Cereus et, en général, à
toutes les espèces de Cactées qui sont un peu
négligées de nos jours.
Nous donnons, en attendant, ci-contre le por-
trait du Cereus giganteus qui a été découvert
en 1851 par le colonel Emory-Washington, en
Californie. Quelques exemplaires de cette plante
furent soumis au Dr E ann, à Saint-Louis,
qui. lui. donna le. nom de
Eos Et td
re etroie =
le Senora, au Nord de la rivière Gila, mesu
une quinzaine de mètres. Ils formaient d'énormes
tiges cylindriques cannelées, rameuses, Cou-
vertes d’épines blanches, prenant souvent l'aspect
de candélabres, dont les extrémités se déchi-
t en maï-juin. Des fruits
ovales, de la grosseur d’un œuf, vert rougeâtre,
leur.succèdent. ;
L'aspect que présentent ces Cierges géants
ramifiés est des plus saisissant. Ils forment aus!
loin que l'œil peut s'étendre, des colonnes comme
de grands points d'exclamation. Ces plantes sont :
d’une très grande longévité et atteignent un âge
très avancé. Ce n’est que dans leur vieillesse que
leurs extrémités et souvent les plantes entières, s®
fendent et tombent en morceaux.
E. NURBEL.
#4
%
CL Z
am le
CA
=
=
EE
= -
LE CATASETUM SACCATUM ET SON HISTOIRE
Les espèces de Catasetum répandues dans les
cultures ne représentent qu'un très petit nombre
de celles qui existent et qui ont été occasionnelle-
coup à € n impo orter,
cause de la réputation dde ces plantes mat
auprès Dee amateurs.
Bea d'espèces ne sont donc connues que
par des Éibtillone secs, plus ou moins faciles à
reconnaître, ou par des descriptions souvent très
se s mépris sur
et des fleurs hermaphrodites; en so e l’on
st parfois obligé, pour reconstituer l’histoire
trois genres différents : Catasetum, Myanthus et
Monachantus.
Le C. saccatum, sans parler de la forme
Il fut décrit pour la première fois par por
en 1840, et figuré à peu près dans le Sert
Orchidacearum.
ti
bd
© ©
Un
» dé
in car il joignit cette fleur dans son herbier
celles de son C. saccatum.
Il est à remarquer toutefois que l'échantillon
as diges, avait été
désigné à Lindley t de la
SR anglaise (Deals “tandis que celui
collect: arscewicz provena t du Pérou
Il est assez vraisemblable qu’une ES avait été
commise dans le premier cas; en me c'est au
Pérou que le C. saccatum a été trouvé lors de sa
Le ps par L'Hon te Di INTERNA-
TIONALE, en 1890.
Le Cash Baraquimanum fut décrit en
1862 par Ch. Lemaire dans L’IJustration Hor-
surtout le C. 2ncurvum; il ajoutait crane
EE en différait essentiellem ment ; mais |”
de la noire annexée à cette eee
Le np sur l'identité des
seule différence consiste dans
_ le coloris, qui est Die “ir dans le C. Bara-
4 une distinction très secon
ns l'obsdes, Car le Cstatsiune
LA SEMAINE HORTICOLE
“
SaCCatum est assez variable à ce point de vue.
une espèse à grandes fleurs, de form
étrange. Les Hétales à les sépales sont Res.
un peu repliés en verts,
près réuniforme, et entouré d’une large bordure
blanc ras
ur décrite par Lemaire était plus verte,
et sculéihent pointillée de brun pourpré.
Cette remarquable espèce réclame le même
traitement que le C. Bungerothi, . Fine-
tranum, le Mormodes, etc. Elle est d’une vigueur
remarquable, et produit des racèmes pluriflores
La partie centrale du
labelle paraît osseuse, et fait penser plutôt à un
animal qu’à une fleur
PETITES NOTES. — NOUVEAUTÉS
Cattleya labiata malformés. — ee Fr. K.
ne de Coombe House, Croydon, a commu-
é au Comité scientifique de la Société Royale
'Hortitiiture de Londres, le 26 octobre, deux
grappes de Cattleya labiata, portant plusieurs
fleurs dans lesquelles deux des sépales avaient la
forme de labelles. Il paraît que la plante avait
déjà présenté la même particularité l’année der-
nière, mais à un degré moins prononcé.
D'autre part, le Dr Masters a fait remarquer à
ce propos, dans la séance suivante du même
comité, qu’il avait reçu cette année à plusieurs
Se et de différents endroits des fleurs offrant
même malformation.
© Voilà ui est assez remarquable, et. il serait
très intéressant de savoir si Sn cas analogues
ont été observés sur le contin
Comparettia coccinea. — Cette charmante
petite Orchidée, quoique fort ancienne, n’est pas
très connue aujourd’hui, et se rencontre —. les
cultures beaucoup plus rarement congé-
nères C. falcata et C. mmacroplectron. Elle mérite
cependant de figurer à côté d'eux, et c’est avec
beaucoup de plaisir qu'on l’a revue dans un des
groupes exposés aux concours de Paris du 25 no-
vembre
C’est une de ces gentilles petites plantes qui se
suspendent au vitrage etn - tiennent pas de place
dans la serre, mais qui l’ornent très gracieuse-
ment à l’époque de leur floraison. Son port
quelque analogie avec celui du Sophronitis pue
diflora; ses fleurs ont sensiblem
orme que celles du Comparettia are avec de
même éperon grêle aussi long qu que eur, et qui
lui donne un aspect si curieux; mais elles sont
tout entières d’un coloris vermillon orangé, qui
n'est pas commun et attire toujours l'attention.
p
3
œ
Cypripedium Beeckmani. — C'est cer-
tainement la nouveauté la plus distincte et la plus
remarquable qui ait fait son apparition depuis
longtemps dans le genre Cypripedium. Ce superbe
men obtenu dans les serres de L'HorricuL-
NTERNATIONALE, à fait sensation aux
a de Londres et de Manchester, les 23 et
5 novembre, et fera sensation dans la Lindenia,
où il sera figuré prochainement.
Ë
"du
D.
Le pavillon largement arrondi, un peu rétréci
à la base et apiculé au sommet, est d’un beau vert
allongée assez étroite, est d'un beau rouge vineux
brillant, bordé de jaune le long de la base. Le
staminode est jaune. Le sépale inférieur, très
à : vert clair
mis p ortait sur les étiquettes l'origine
GC: “Borall Superbum X C. bellatulum. Les
membres du jury de Londres et F4 Manchester
ont émis des doutes sur cette par
N'est-il pas étonn ant à l’ ps a ” la présen:
tation du Cypripedium aux Meetings
de Londres et de Manchester de constater, com-
ment dire ? — la lc hà — des jurys orchido-
philes de ces deux villes, qui n’ont pas voulu lui
décerner de certificat de re classe (ce qui a
parents renseignés étaient douteux ! Jugeaient-ils
donc les parents ou la pue exposée ? Qu'importe
d'où elle provenait, la jol ie ones pourvu
qu’elle fut méritante, on n’est aussi bizarre
sur le continent! Des connaisseurs, tout aussi
forts que les Anglais, ont parfaitement accepté la
Pe du bellatu
e le père soit bellatulum où un autre, peu
importe, le Cypripedium Beeckmani, dédié par
M. Lucien Linden à M. Beeckman, chef du dé-
Donene des semis or à L' HorTICuL-
TURE INTERNATIONALE, n’e e pas moins une
grande et superbe A disition F- un des plus mer-
enr hybrides de Cypripedium obtenus jus-
qu'
Cypripedium X Lebrunianum. — Cett
charmante nouveauté a fait son apparition au
mois d’ sas dernier 2 à L'HoRTICULTURE INTER
NATIONALE, parmi des porn de Cypripe-
dium Shane On peut donc la considérer
comme un hybride naturel de hé espèce.
Il a un cachet très distinct et très intéressant,
Ses fleurs sont grandes, de forme assez ao
le pavillon, replié d'abord e ment
étalé vers la partie supérieure; il est d’un rouge
brunâtre pourpré, dégradé et prolongé en stries
vers le sommet, qui est blanc pur; la ligne mé-
diane est rouge-brun n pourpré foncé; la base, sur
une très faible étendue, est re pointillée de
arri ère, est
en
crèmeux, lavé de vert clair. Les
pétales, longs et assez étroits, sont d’abord hori-
zontaux, puis” tordus et défléchis à l'extrémité:
ils sont verts à la base, jaune verdâtre clair au
milieu, avec quelques lignes de points brun noi-
1
et ont les bords ondulés, lavés de rose rip
ciliés . places. Le sabot est lavé de rose violac
clair à la partie antérieure; le sommet et la face
inférieure sont vert clair, Le staminode est r05*
violacé se avec une petite dent vert foncé È
centre. mpe est brun violacé poufpré
hérissée gs poils courts.
Les deux caractères qui frappent surtout dans
ce Cypripedium, et le distinguent du C. PE ceriar :
sont le coloris rouge apparai
num, sé
presque toutes ses parties, et on forme son
Îl semblé +à ient -
s ce Fes
par l'influence du C. purpuratum, et dan
a TES
ot
$
1
— —
l'hybride serait aie plus grand que ces deux
ce qui t pas sans exemple. À serait
intéressant de le comparer avec le C. X May-
ent prése logie, d'apres
leur D ion, avec calé db nous venons de
parler.
LeC. x Lebrumanum a ae un Certificat de
mérite de 1e classe au meeting de L'Orc-
pÉENNE du mois d'octobre dé Il est dédié à
M. Émile Lebrun, administrateur de La Semaine
le.
Horticole
Laeliocattleya X Pallas inversa. —
hybrides de ce
groupe qui ont été les plus marqués. M. Georges
Mantin a pen le croisement inverse (C. Do-
L. crispa)..dont il a exposé des fleurs
coupées à la séance du 25 novémbre, à Paris
Ces fleurs ne sont pas très grandes (à ce point de
… vüé elles tiennent tout à fait du second parent),
… mais elles ont un coloris exquis. Le labelle, tout
fait distinct, a une forme ovale, presque arron-
die, et est très frisé sur les bords: il est d’u
FDA
disque une macule jaune d’or dégradée en blanc
des deux côtés, et couverte d’un ravissant réseau
de fines stries rouges ou brunâtres. Les pétales
et les sépales sont d’un blanc légèrement rosé;
. les premiers portent vers le sommet des stries
_ roses d’un gracieux effet,
Oncidium tigrinum Berti. —— Cette Mont
_ Cette variété a été exposée par M. Bert à
Paris le 25 novembre
Cypripedium x Sallieri Neuillense. —
_ A J. Sallier, à Neuilly-sur-Seine, a reproduit
. More le Cypripedium x Sallieri, hy-
7
“ osé en temps 3 le précédent
par M. Sallier. Il rappelle beaucoup, comme
: sr générale, le C. x D
[e)
ordinaire, qu'était issu le C. x Desboi-
“e Sroisement a donné un résultant intéres-
13
et d'un cachet très distinct, et nous ne
eaucoup d'effet; ces essais tente-
un D"
x Daphne. — Hybride
diganss D: et du C. Mossiae, céic
es par MM. Veitch le 9 novembre. Il a
rs à Per près de la même dimension qu’un
a Mossiae, d’un blanc lilacé, avec les
SAMEDI, 4 DÉCEMBRE 1807
mp
pétales veinés de Pourpre sur les bords, le labelle
blanc avec le Su Lu. Jaune clair et la partie anté-
rieure pourpre
paraît, d’après cette figure, être absolument iden-
tique au L. cinnabarina dont le portrait a paru
dans la Fe pire vol. IX.
particulièrement
même de le faire, le L. Denningiana Y ant été
décrit par Reichenbach dans ses colonn
Cypripedium hybrides. — M. Page, l'habile
semeur français, a présenté à la Société Nationale
d'Horticulture de France, dans sa séance
23 septembre, un bel hybride de la même origine
que le Leonae, un semis de L'HorricuL-
£
TURE INTERNATIONALE qui a été figuré dans la
ee 8 L'hybride de M. Page ressemble énor-
u C eonae
Colère ” TETE le même superbe pavillon,
rappelant bien . ee Sert mais plus étalé et
à veines moins r
M. B
u Rés en asürs au commencement
rouge. L'allure Fran et surtout la forme des
pétales et du sabot, étaient à peu près identiques.
Nous signalons cette ressemblance, parce qu'elle
nous paraît présenter un intérêt tout particulier,
étant donné que l'origine du C. X memoria
Moensi n’était pas connue. Or, l’hybride de
leu provient du C. Spicerianum et du C.
Gode royae. Avis aux semeurs. Il est certain que
‘on ne se serait guère attendu à cette origine, car
aucun des deux parents n’a beaucoup de rouge,
sur le pavillon ni sur le sabot,
Ajoutons que le C. X memoria Moensi paraît
bien acquérir la réputation que nous lui prédisions
en le décrivant dans la Lindenia. Il a figuré à la
fin de l’été dans beaucoup d’expositions en Angle-
terre, et y a remporté plusieurs récompenses.
Cattleya X Parthenia var. gigantea. —
Vs une grande surprise. Le bel hybride de
ue l’on connaît comme ayant sensible-
andeur du C. snter
L’allure de la fleur est superbe, et un peu plus
majestueuse que dans les autres variétés; le
coloris est le même que te du C. x Parthenia
ordinaire, avec le labelle bien coloré et tessellé
de rouge cerise vif.
Odontoglossum Krameri album. — Cette
variété extrêmement rare était en fleurs à L’Hor-
er cé. vas et chez M. A. Bleu
à Paris, à la fin du mois d'octobre. Ses fleurs
sont nt blanches, à part la crête du
labelle qui reste jaune comme toujours.
ocattleya X — Issu du
L- Paris et du . Pa TE (M. Ingram).
Laeliocattleya X Lady Rothschild.
Issu du L. Perrini et du C. gigas (M. Ingrun).
Laeliocattley. Homère. — Issu du
L. Perrimi et FA Ce. Par SEE (M. Ingram).
459
Cattleya X Adonis. — Issu du C, Mossiae et
du C, gigas dans la collection de M. Briggs-Bury.
Cypripedium x Haynaldo-Chamberlai-
nianum. — Le premier hybride issu du C. Pa
or pr ar il a été exposé à s par
M. Elijah Asworth au mois d'octobre aride et
a reçu un certificat de mérite
Cattleya X Olivia. — Issu du C. infermedia
et du C. Trianae. La fleur a un coloris uniforme,
La de Pêcher (MM. Veitch).
Cattleya x Malpomene. — Issu du C. Mew-
deli et du €. Forbesi MM. Veitch).
Cypripedium x Vannerae. — Issu du C, sw-
erbiens et du C. selligerum die présenté à
ondres le 9 novembre par M, Va
Calanthe x Veitchi alba, — Lesie rt
nouvelle a reçu un Certificat de are
meeting de Londres du 9 novembre,
Cattleya x Comfrey. — Hybride issu du
C. Law M prose et du C. gigas, et obtenu par
M. Ingr
Nouveaux hybrides. M, Maron nous com-
munique u sur ses hybrides de cette
année, provenant tous des genres Cattleya et
Laeli n voici une brève énumération :
Cattleya X Astraeu (Skinner nnert-Loddigesi).
Cattleya X Fernand pe me A
Port A le premier parent; «
pétales rose clair pourpré, parsemés de ms
violet as principalement sur les bords des
pétales t formant ainsi une ligne ue
continue ; “labelle bien étalé à gorge ne
ouverte; segment inférieur large e t, d'un
sétoiie brillant qui ai pare äu C. gigas,
avec deux macules jaune crème à la naissance
des se SRE as «som . si, largement
ouverts.
Cattleya X Feuillati (Leopoldi-superba). Seg-
ments rouge pourpre très foncé, avec des poin
noirâtre
Catt Le
M. Maron décrit la eur comme étant rose a
le labelle violet pourpré.
Cattleya x M SPA ne du Trianae
et du C. Harr n mauve
clair avec une pre am ra de le idee Il est
curieux de voir apparaître la même année, chez
le même semeur, deux semis de Cattleya colorés
de violet, et promet du nouveau.
ya X Breauteana (Loddigesi-superba),
vec
owringiana-blesensis. La plante
ne s'élève pas à plus de 20 a serai de haut
Les fleurs sont d’un beau rose,
Laeliocatileya x purpuratrMosia et om à
ee . Le premier a déj décrit lors
l'Exposition de Paris du mois pre juin; le «
est bien connu.
Lasliocattleya _X Ar 0 san pie 20
(&. clegons Stélneriana-C. TR
rose clair un peu plus # en 4
roses avec une nn rt presque
blanche dans le milieu. Labelle pourpre magenta,
frisé sur les bords, avec deux macules blanc
crème à l'entrée de la gorge
Un psg Praestans portant une belle
hampe a uatre fleurs a été présenté par
M. Régnier # fa réunion de Paris du 28 octo
eta été très admiré. C'est u KA e vraiment
superbe, et qui a un cachet d'élégance très remar-
quable. C'est devenu, en outre,une grande rareté.
Max GARNIER.
LA SEMAINE HORTICOLE
IRAVAUX EN SERRE
Les travaux étant ralentis à cette époque de
jardinier a quelques loisirs qu'il
nt pen plus moins
sse et de cfeovus après les arrosages
tres de l'été.
Les Amaryllis doivent être en repos depuis
le mois d'octobre environ et ne doivent pas étre
uw q
ne soit pas tro
: soient plongés dans la tannée. Ils ont perdu
ès Hupes ne feuilles, et l’on enlèvera
celles qui restent encore aussitôt qu’elles se
faneront. dei Dos D 73 nt peu de chaleur,
e mieux est de se borner pendant l'hiver à
les ss _. les ge ms amie tem SE
de 5 ou suffira parfait . On aëèrera
tant que FR sos se tion ec oux.
Les j jeunes rage provenant de semis effectués
ette an repas être arrosées modérément,
œur, Les
ns les andere jours
reg s'occuper de préparer
le t pour eu usage. Un excellent compost
est celui que l’on forme d’une moitié de terre
franche, un quart de devais de feuilles et un
quart de fumier bien décomposé. On peut aussi
ajouter un peu de terre de bruyère fibreuse et un
peu , pour faciliter l'écoulement de
l’eau. re enterre le bulbe jusqu’à la moitié de
sa hau
Le Rotent est venu de rentrer les Richardia
ou Calla dans la serre froide ou tempérée, où
ils ne tarderont pas à commencer leur floraison.
E ra ne doivent pas étre laissés com-
plètement secs pendant l'hiver; ils demandent
beauc rs de chaleur et beaucoup d'humidité.
-Le bouturage des Ixora peut se patiauce à
peu près en toute saison, r y est
particulièrement propice. On bou ou très faci-
lement les rameaux en les plongeant dans l’eau,
rer avec chal de fond; une
fois que les racines sont bien développées, on
met les boutures en none puis on les pince pour
e faire ramifier. Comme compost, on prend
un mélange de terre de bruyère et de terreau ®
feuilles. Les pots doivent être bien drainés.
peut donner de l’engrais liquide en abondance
surtout pendant la première phase de végétation.
La floraison d
des Eucharis grandiflora où
jusqu’au
milieu de janvier. Ces fleurs d’un coloris blanc
pur, d'une forme si élégante, produisent un effet
Les Eucharis sms faciles à à cultiver dans un
; e franche e t d’un ré
É , . un peu de
engrais liquide À sa
la végétation et en les
laçant dans une serre tempérée bien humide,
on obtient d’excellents résultats
L'Hedychium Gardnerianum devra être tenu
en serre froide et en repos complet pendant ss
n
grande partie des racines,
n
beaucoup de chaleur pendant deux mois environ
après le rempotage; pendant l'été la plante peut
rester en plein air dans un endroit chaud et semi
ombragé. Elle produit un très bel effet avec son
feuillage élégant et son superbe thyrse de
la fin de l'hiver ; ce procédé de multiplication
est très facile à pratiquer ; ke 2. tures s’enra-
cinent au bout d’une quinzaine de jours avec
une chaleur de fond mode Dette belle Shut
de serre devrait être plus répandue; ses fleurs
ro mais les fleurs se succèdent pendant plus
d’un
Le Por pulcherrima montre déjà ses
superbes bractées rouges, et fleurira vers la fin
de décembre. Cette plante est d’un effet décoratif
très remarquable; on peut obtenir un coloris
plus vif et des FES plus grandes en l’arrosant
un peu d'engrais liquide, mais il faudra le faire
avec précaution, et n° employer qu’une faible
dose d'engrais, sans quoi on s’exposerait à voir
la gage perdre beaucoup de feuilles.
À partir du mois d'octobre environ, le P. pul-
PR doit être soumis à une température
de 15 à 20°, et l’on doit avoir soin de le placer
près du vitrage et de lui donner de l'air toutes
les fois que le temps le permet, afin
plante reste aussi trapue que possible. Cette
année, l'automne a été éminemment favorable
à ce point de v
mateurs de Fougères qui se proposent
de les multiplier par semis ne doivent pas
tarder à recueillir les spores s'ils ne l’ont pas déjà
fait, car c’est surtout sur les frondes formées
pendant l'été que l’on a des chances de trouver
des spores bien müûries. Il faut savoir choisir
le moment propice, à savoir celui où les sore
commencent à crever. On recueillera les spores
avec les soins voulus, et on les mettra de côté
Se la fin de l’hiver ou au, début du prin-
tem
ee Epiphyllum greffés sur Pereskia doivent
être tenus repos et en tempér érature très
modérée jusqu’au mois de février ou mars. Ces
plantes 4 un cachet particulier très attrayant;
le coloris de l'E. éruncatum et de ses variétés,
| de pre fes sa floraison, lui donnent beaucoup
e pri
Pendant la végétation, ces plantes doivent
recevoir des arrosages fréquents, mais pas trop
abondants, car elles font pe e racines et
craignent un excès d’eau. Comme compost, on
leur as un Sr de terre franche et de
uilles,
Ds
p
n
terreau de feui itionné d’un peu de
plâtras cmisé
Le turage des Gardenia Pourra commencer
Dont à à partir du mers de janvier à peu près
ou avril. On choisit de petits
rameaux bien ses que l’on pique dans des
godets bien drainés, dans la terre de bruyère
mélangée de beaucoup de hp blanc, On place
“des ee Il faut e
= ——.
ces godets sous châssis dans la serre à m
plication, Réioite dans la tannée ou la +4
Au bout
enracinées.
fin de septembre, on mettra les plantes en repos
graduellement jusqu'aux premiers jours de
janvier.
ES on veut cultiver les Gardenia en grand,
au poi de vue commercial pour la fleur
Ce on se trouvera mieux de ne pas les
mettre en pots, et de les cultiver °h À pans te
dans la serre
%
* *
Disons, en terminant, quelques mots delà
façon d'arroser en géné
La question des arrosements est toujours l’une
e celles qui ont le plus d'importance dans
culture des plantes en pots. C’est celle qui em
ERA le plus les rar celle sur Mdoelle
ils éprouvent le plus d’éc
Cette question se pr intimement à une
autre, qui est celle du rempotage et du choix du
compost. Il est très difficile, en effet, d'indiquer
d’une façon générale quand il faudra arroser une
espèce donnée, parce que la quantité d'eau doit
dépendre forcément de la a ee pot, pe la
perméabilité et du tassement du ost,
parler du drainage, . l’aération, 4 “ humidité,
de l'exposition de la serre.
Un cultivateur sn n’a pas beaucoup d'expé-
rience et qui ne connaît pas bien la culture d'une
certaine plante, doit toujours étudier avec soin
ses racines, leur abondance et leur volume par
pport aux ee LR leur direction,
leur es d'autre part, la croissance plus
ou moins rapide ee fa plante doit Gushit aussi
ir comment
en
x RE Ce RNA
er
ve RTE
car une plante qui est dans le même pot depuis
un an ou plus et qui l’a rempli de ses racines,
ne peut pas être traitée de la même façon qu ’une
autre qui vient d'être rempotée ou qui a peu
de racines.
Pour être sûr de ne pas noyer les plantes
dans un excès d’eau, certaines personnes arr
par petites quantités et souvent; c’est parfois un
système détestable, car si la plante a une mass*
"D
ps]
D
ect
o®
p
5 À
O
[er]
D °
@
"+
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eo]
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[=]
so
—
>
2
o
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Las.
am
8
E
demeures. PRISES ere quete pt romains 2 à ému sen ds
qui se trouvent près du drainage, ne sont j
humectées ; elles ne tardent pas à périr
fréquemment que celles qui vivent dans une NÉ
argileuse ou très compacte, où l'humidité s 2
qu’
Mets: 4!
Enfin, il ne faut pas perdre de vue ne toutes” |
de repos pour aoûter leurs organe
développent leurs racines pendant pee le
e l’année, et qui par conséquent SOU?" SE
’être tenues REbee Tel est le cas des Ixora, me
ct after Doro dns met dd dé
sr : ie épi et m
1 forme de cercle; la
a Ris TT
exemple. Il est bon de leur donner moins d’humi-
dité parce que leur croissance se ralentit, et que
J'eau ne s'évapore plus aussi rapidement qu’en
été, mais il ne faut pas les en priver.
DEUX
FRAISES NOUVELLES REMARQUABLES
Sensation. — Nous recommandons à nos lec-
ferme, rose orangé saumoné, de très bonne qua-
lité; c'est la plus grosse et la plus belle de toutes
les fraises. Elle vient à maturité, lorsque les pré:
coces sont passées.
Souvenir de Bossuet. — Variété de grande
valeur, plante trapue, feuillage épais, végétation
robuste, fruits énormes, arrondis ou en cœur, d'un
“
Établissement horticole Bruant, à
Poitiers, dont les cultures jouissent d’une très
bonne renommée et d’une belle réputation.
NOTES DE VOYAGE
(Suite, voir p. 440)
Le bouquet avec ruban s'emploie comme
cadeau les jours de fête, les anniversaires, les
réceptions et les fêtes. On les fait avec des fleurs
d'une seule espèce ou bien avec des fleurs variées,
dont le principal attrait réside alors dans l’har-
monie des couleurs.
Les bouquets de bal, de fiançailles, de circon-
(réceptions, retour
pr etc.), ensuite les bouquets à offrir aux
À variés.
liste des corbeilles de fleurs est longue. Il y
à la corbeille Pretty thing à deux couvercles
rabatt s et i
Fer à cause de sa simplicité, se prête à
£ tort jolies combinaisons; les Viennoises, qui
De des plateaux ovales ou
x
Let beau, fait de tiges de bambous fendues
Fa
es plus simple, plate,
F
ä
EI
@œ
ee
+
®
(el
eu
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Lu
©
[e)
8
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Sp
£
a
l
| Placée “4 Une corbeille en fin osier bien blanc,
Plac sa .
SAMEDI, 4 DÉCEMBRE 1897
modèles les plus faciles à garnir de charmante
façon ; l'Abondance, un panier ovale à couvercle
à demi soulevé et rempli de fleurs: l'anse €
garnie d'un beau bouquet de fleurs ; la Parisienne,
modèle déjà ancien, mais fort recherché toujours :
c'est un panier carré à couvercle à demi soulevé
d'où s'échappe une profusion de fleurs; sur le
couvercle s'attache un nœud de soie ou de satin.
Fig. 177. — Fraise Sensation.
Signalons encore le vase à fleurs en bambou
appelé Printemps; i
s tiges sem
“réunies en bas par trois baguettes qui s’entre-
Fig. 178. — Fraise Souvenir de Bossuet.
croisent. Ces bambous étant creux, forment ainsi
sept vases qu'on garnit fleurs au gré de
chacun. Inutile d'ajouter que cette garniture peut
être très artistique.
ous ne nous arrêterons pas aux harpes, cous-
sins, éventails, écrans et autres fantaisi
n semble, ici comme ailleurs, attacher
une faveur spéciale; nous dirons quelques mots
encore des couronnes. Voici la Couronne de
461
lauriers, tressée de feuilles de cette plante si
connue, garnie d'un joli bouquet de fleurs et de
rubans et destinée aux la
raires Espérance, i
assez pour donner une idée de l'extension que
l'industrie florale a prise à Amsterdam.
HT. — La culture et le commerce des tlantes
Notre trop court séjour dans la capitale aux
nombreux « Grachten » et « Sing us
e l'importance de
visité que l'établissement de MM. Groenewegen
Cie. Celui-ci se compose à vrai dire de deux
établissements, l’un,
ourante com ét
blissements similaires, mais, nous le constatons
dance de grappes de ravissantes fleurs orangées.
Nous signalons cette excellente espèce originaire
du Sud du Chili à l'attention des jardiniers-fleu-
ristes.
Une autre intéressante culture en pots est
celle des Campan edium calycanthema,
i isti ordinaire par le
é
quantité énorme de fort jolis exemplaires à fle
blanches et à fleurs bleues. Nul doute que cette
plante ne serait fort recherchée, si on l'o
dans de bonnes conditions de culture.
L'établissement de graines et de bulbes sis rue
Linné a une grande importance; il comprend les
bureaux d'administration, section des semences
de fleurs, des magasins de semences d'herbes et
de semences agricoles, un bureau pour les expé-
ditions, un magasin d'emballage, etc. Tous ces
locaux sont répartis entre deux bâtiments à
étages avec de grands greniers. ;
Indépendamment de ces installations, il y a
ici également une imprimerie servant unique-
ment aux besoins de la firme. On y imprime les
sachets et les étiquettes, les prix-courants et les
circulaires que la maison distribue tous les ans
par milliers. L'imprimerie est pourvue d’excel-
lentes machines et d’un moteur à gaz. Outre les
articles susnommés qui sortent des ateliers de
cette imprimerie, rappelons que le journal Sem-
462
LA SEMAINE HORTiICOLE
pervirens que nous avons signalé à l'occasion de
notre visite au Jardin botanique : Leiden, est
également imprimé ici.
ous ne pouvons quitter l'établissement de la
firme Groenewegen et Cie sans attirer l'attention
spécial qu’elle édite sous le titre de : Han ce
voor het kweeken van planten in huis (Guid
pour la RER des KE dans la m een) Ce
guide très minuti t suivi d’un catalogue-
FO MIEE illustré de “tr de ces Re qui
sont les plus recommandable
(A suivre.) CH. DE BosscHERE.
CORRESPONDANCE
Colline de la Paix, par Villefranche s/Mer (A. Mar.),
8 novembre 1897.
MONSIEUR,
Je lis ce soir avec grand intérêt dans La
Semaine Horticole, votre article sur les Fou-
puis me procurer ces Br LR Enr les at-il, et
surtout sont-elles bien nomm
Je ne suis pas assez bien rs pour vous pro-
poser des échanges. J'ai Ç
du Congo français deux Fougères épiphytes
rhizomes traçants, attachées à des OS e
qui sont peut-être intéressantes. L'une est très
belle, grande; les frondes ont environ 20 centi-
mètres de long; l’autre est double de mon dessin,
et les srques De très rapprochées les unes des
autres. Les c ne ? Toutes deux sont
d’un vert Has et brillan
Ignorant votre rente es suis AS d’user
du ra pour vous faire parvenir ce billet.
vez, Monsieur, l'expression de mes senti-
ments distingués.
ROBERT ROLAND-GossELIN.
RÉPONSE, — Quelle bonne fortune, Monsieur,
que de rencontrer un amateur de Fougères!
Notre goût est, hélas, si peu répandu, ee ’aug-
menter notre collection en France est chose diffi-
cile ; ; quelques horticulteurs-amateurs ont bien un
certain nombre de variétés, maïs la liste en est
terminée. « Que voulez-vous que nou om
brions nos serres de plantes invendables? nous
disent-ils. »
sie réponse nous est faite lorsque, désireux
d'augmenter le nombre de nos plantes de la
Nouvelle-Hellande nous cherchons quelques
is Mimosées, par exemple.
à À Checmant Rondeletia couvert de ses dé-
pa fleurs feu, a été pote par M. Sallier
à chaque visiteur ne as trop. rou-
tinier ; un regard distrait était la seule réponse, et
le pauvre Rondeletia, rouge cette fois de honte,
ns les rangs. Qu'il y en aurait à dire
laissement de ces plantes intéressantes!
our revenir à nos Fougères, après en
moments passés dans son délicieux catalogue !
Là, tous les ans, deux ou trois envois montent
petit à petit notre collection.
Quant aux minuscules espèces que nous avons
en partie maintenant, en voici une liste :
Davallia (humata) Ras
ile
RHpAopeus peltata, sus-
assez dif ible.
et délicate. — gra dima, susceptible.
— — ere assez diff- Anapetis Én vr oides.
cile et délicate.
pes cry ploselloide Arthropieis pese ella.
(ru s plus naines). Si obolus rupestris
— Fhoes um. Polypodium rullolui,
Cette dernière est charmante en petite terrine
suspendue,
Le dessin de la Fougère n° 1 de votre lettre
nous est inconnu, le second semblerait être
Men pie
ne charmante espèce toute ram-
“ “pan aussi en coibeille, la Lopholepis
FES
ous vous envoyons un échantillon de cette
dernière sise: plus u
chidées ; ; J'espère qu’elles arriveront en assez bon
état.
Nous écrivons à la maison Birkenhead, afin
qu'ils nous fassent parvenir un catalogue.
Veuillez recevoir, Monsieur, l'assurance de ma
considération distingué ée.
2. DAIGRET.
MONSIEUR LE DIRECTEUR,
Je viens de lire l’intéressant article de La
Semaine Horticole sur les Aurantiacées exposées
à Hambourg, et comme elle sollicite quelques
renseignements complémentaires, je me permets
de lui communiqu er ceux que je possède.
dernière révision du — _n est, je pense,
celle d’Engler qui a 1896 dans ses
Natürliche Ppanzenfamilien (ami des Ruta-
cées). Pour le savant botaniste de Berlin, le
genre Citrus contes deux en S :
I. Pseudaegle, avec une seule espèce, le
C. trifoliata, du Japon. C'est un arbrisseau très
épineux ; les feuilles à trois folioles sont caduques ;
les fleurs très grandes sont blanches, odorantes,
très abondantes. Nos prince RS vs horticulteurs
vainement essayé
jardin; elle n’a même pas résisté à l’hiver de
1896-97.
Il. Eucitrus : feuilles persistantes, à
foliole. Cette cg comprend si
1. C.australis, du Queensland, mr atteignant
10 ee. de ha
+ ss ustralasica, de l'Australie orientale,
ne érineu cle,
2. obilis, de la Cochinchine ou de la
Chine. C’ est e Mandarine que l’on importe
maintenant ici en si grandes quantités : issu
à feuilles pci à à fleurs réunies en bouquets.
4. C. aurantium, orange.
5. C. medica, le citron.
6. L. Robe de l’Archipel indien, à à pétioles
très larges, dépassant parfois la largeur de la
feuille ; les fleurs sont petites, les fruits slotuions.
Les espèces 5 et 6 demandent à êtr
de plus près, car elles se divisent en
une
our le C. aurantium, les sous-espèces sont :
A) Amara, la bigarade; naranj en arabe, d'où
gigantesques. Il faut y re encore le mie
folia
çâtre; pulpe presque nulle ou très sèche.
l'espagnol arancio et le fran
a 2 sé
feuille est très aromatiq “ ge; l
est la fo orme
‘a plus résistante au froid. Les fruits fournissent
ux officines l’écorce d'oranges, à la parfu
l'huile de bigarades, ils acrent à la falsification
du curaçao; les fleurs donnent l’eau de fleurs
d’orangers.
B) Bergamia, la Bergamotte : petites fleurs à
odeur douce, fruits
généralement terminés par un mamelon: je À
orangée, acide.
D) sinensis, a. douce (appelsines des
Allemands, portogallo des Italiens). Inutile
d'en donner la “eee
M. considère comme FE de
l'orange douce : 1° la sanguine; 2° le
(Sweet line); 3° la decumana, pamplem a
Shaddock, et ‘ee ne re pas cette forme de la
Pomme d'Adam. On sait que le fruit énorme
pèse parfois jusqu'à 3 logramibént certe variété
araît originaire de 1
P
Chakotra K
es, pyri
E) Yaponica, que les pr font confire au
sucre sous le nom de K7n- vert, je pensé,
l’'oranger dit de Tahiti “653 nos horticulteurs
font grand cas en serre fro
F) Suntara, bigaradier Es également cul-
tivé au Japon d’où on l’importe fréquemment en
Europe sous le nom de Kumguat.
G) Ke onla. Les fruits rouges ne sont comes-
tibles qu’à un état avancé de maturité.
H) Fambiri. . fruits jaune-citron ne de-
viennent jamais do
Enfin, pour le Ci medica (espèce n° 5),
voici les sous-espèc
A) Genunia, Ruit à écorce très épaisse, dou-
DE reprit. in A ES
8) Bajoura, le cédrat, bien connu des amateurs
de pain d’épice
c) Lim Ontim, le ca citron, # comprend
diverses variétés : le c ordinaire ou limon de
Malte, la Lumie 2 - FS mer re # Limetia
ou citron doux, le Citron géant, le Citron du
Népaul à fruits dobaiene. pâles, le: Se
écorce brunître, le B rme
Si ces notes sans prétentions vous paral
avoir quelque intérêt pour les lecteurs de a
Semaine Horticole, je les mets à votre dispo-
sition.
s +4
ecevez, cher Lee l'expression de mes
sentiments distingués
L. V.p.R.
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7 = anda coerulea. — Le Cattley
Sons les cr a. — Petites Note Nouveautés 468
Glanage à. de l’oranger : Les parcs et les jardins. 470
Le jardin f, otes pratiques 471
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rsent, grand module, à Meaux (Seine-et-Marne) le 25 septembre 1897.
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ni ebilee GX Le à : - elle nous conduit récompenses ont été attribuées à MM. Laffont,
rt D. J, qu à la lettre M et se termine par le début Raccaud, Vidal, Cazemajou, Lacroix, Jouando,
< : EE une étude sur le Malus.
FRA SES
ie
Pujol, Pauchon, Délaux, Gavaret et Me Méric.
FE Maladies de la vigne. __ Un viticulteur, Un exemple de sagesse, — L'Union com-
X M. Martineau, préconise dans la Science fran: merciale des horticulteurs et marchands-grainiers
MS gaise l'emploi du sulfate de fer au lieu de la € France ayant consulté ses mbres sur 1
« bouillie bordelaise pour le traitement du mildiou question de savoir s'il était désirable de voir
et d’autres maladies cryptogamiques d la vigne établir des droits entré nouveaux ou plus
1 Selon M. Martineau, je propriétaire d'un élevés sur les produits étrangers, tous les
vignoble a obtenu des résultats très satisfaisants membres, sauf deux, se sont prononcés contre
par le procédé suivant, facile à emplover : cette protection.
= À 1° Faire dissoudre ilos de sulfate fer En conséquence, L'Union a adopté un vc
Samedi, 11 Décembre 1897. dans 30 litres d'eau Mr ro Ds + rs 2 2 etre
: aveur du maintien du statu quo, et « au besoin »
2° En badigeonner les bois et les ceps tout de la suppression des droits existants.
de suite après la taille. Nous nous félicitons, dans l'intérêt de l'horti-
Il ne serait pas prudent d'appliquer ce procédé culture et du commerce ji
ve.
nternational, de voir
après la reprise du cours de la sè prévaloir en France la doctrine de la liberté,
CHRONIQUE Pour les vieilles vignes, on peut employer de même que nous avons été heureux de la
jusqu’à 6 kilos de sulfate de fer. voir affirmer à i
P
Les personnes qui prendront un abonnement Expositions de Chrysanthèmes. —— La notammen
La Semaine Horticole pour l’année 1898 rece- Société artésienne d'horticulture a tenu s6
vont le journal gratuitement jusqu’à la fin de exposition de Chrysanthèmes et
e plantes d'intérêt social et commercial bien compris.
l'année courante. diverses le 14 novembre, à Arras. Elle a décerné
Lathyrus odoratus « Cupidon rose et
Grandes fleurs de Chrysanthèmes. __ Une blanc. » — D s après l'introduction du
réaction commence à se faire jour, un peu par-
eux an
nouveau Lathyrus < Cupidon blanc pur, » le
tout, contre les dimensions exagérées de ces
oupé ou désignent sous le nom de « têtes
d'artistes » et qui, en tout cas, sont dispropor- ; ! 1 î
tionnées avec l'allure de la plante. Nous avons pluie continuelle de l'année 1896. Là, où le
Cupidon blanc fut cultivé l'été dernier, les plantes
FA ant qui, d'ici peu temps, fera furent littéralement couvertes de fleurs.
? ? .
revenir les chrysanthémistes à une plus saine * Le Lathyrus odoratus « Cupidon rose et blanc»
conception de la beauté d’une plante et les die ous Agurons ci-contre (voir fig. 179)
traînera à nous faire voir des spécimens supé- constitue une nouveauté de Pois de Senteur nain,
m
15 centimètres. Plusieurs journaux s'expriment
en ce sens et aideront à faire sonner l'heure où
| = C
: be sb 23 5 à EU Ci ti me tivé en pots, le Cupidon rose et blanc est une
obtention de ces « monstres » ne HEURE, L < his Cup
“omme un « record dans le sport des Chrysan- %
. >»
eu
de haute curiosité 3
thèmes
Nous devons le cliché que nous publions de
cette nouveauté à la maison |. C. Schmidt, à
Erfurt, qui vient de mettre ce Pois de Senteur au
La Société Royale d’'Horticulture et
Ï é
+ ro d'Anvers me mue l'année Fig. 179.— Lathyrus odoratus « Cupidon rose et blanc. » mn
Prochaine, dans les superbes locaux du Jardin da di hs
ge nogique, deux Expositions, l’une de Roses et _ Yr 2 set r pri ben à
EUrS Cueillies, de garnitures florales, etc. M. L. ù ge
à la fin du mois dé Fe — l’autre de Chrysan- en même temps un certain nombre de médailles Le Moniteur CL Horticulture, Free Frs
thèmes, le deuxième dimanche de novembre. de vermeil, d'argent, etc., aux jardiniers et aux reines res ter pvp varie Ms 5
ad mes de ces Expositions paraîtront instituteurs du département dont les effort aire fleurir eux-mêmes pe
s ; L
t de ce moïs. À l'occasion de son avaient été le plus appréciés aux prés de visites por SAIS ra D
PS ag estivale, la Société d'Anvers organisera faites dans les jardins pendant l’année 1897. paraît-il, d'o ,
és
x L 4 1 d le) i-
.ement un Salon des Beaux-Arts où tous les Dans le département du Nord, où l’horticul- a se aux serres chauffées des horti
arüstes seront admis à exhiber des tableaux ture est en voie si prospère, comme nos lecteurs : Voie Foôinitiehltt Most AGE VEN Sue SEE
peints à l'huile, des aquarelles, des gouaches, des le savent, l'exposition de Chrysanthèmes orga-
: : à | à e deux pieds environ un
BE et des dessins représentant des plantes, nisée par le Comice ne de PR A D here 2 RE st Aus
à i iré e visi ; -
* Heurs ou des fruits. gr get RATER prix d'honneur : un vase placé ne gs ner rrores hs
i ; vase est rempli d'eau e
‘Ha PS livraison du PACHONNENrE PEN. M Ouais, rt See En re A M % dr té les des n
Horticulture et de Jardinage, de M. G. Ni- Toudelier, Coquette, Mme Debergue. ,
3
sd : : f n tiède; en le faisant on
cholson Kew, traduit par M. S. Mottet, vient Hors concours, M. .Cordonnier exposait Ses Er rar ne bichos qui doivent
de paraître ; elle continue la lettre S jusqu’au mot beaux Chrysanthèmes à grandes fleurs. de toujoufs rester dans leur position primitive. La
Sisyrinchium : la description de ce genre est L'Association horticole de Villefranche (Rhône) Hitéisén à HOME Généralement au bout de
PréSque terminée. Cette livraison renferme une a organisé du 13 au 15 novembre une remar- i i
mbreuse f prend bien les
ds iti È et autres trois ou quatre semaines, Si :
d pl sur les SETTES accompagnée quable exposition de CRETE - : di . on
Di cti : : R 1 Ch bonnel Clu- rapide que l'atmosphère sera plus haude €
onna été MM. Dunand, avenel, ar . I : : Aite C t
er v i i i d, Romanet et Party. plus saturée d'humidité. »
D. "Hor ticulture illustrée par miot, Falconnet, SRE ’ ï |
5 li vraison de ce charmant La Société d horticu ture de a Haute-G aronne a Nous con
firmons ce fait et même nous dirons
.@ + papy s encore, on peut par Ce même procédé faire
t de paraître à la librairie tenu également son exposition, oùles principales plus € ; £
1
date L
Onnaire vien
464 ES
fleurir presque tous les arbustes à floraison pr
tanière EPP'REs: Forsythias, Pêchers, Aman
diers, etc.)
Sous le nom de Doerion, les Javanais et les
Hollandais qui habitent les Indes néerlandaises
estiment fort le fruit du Durio zibethinus en
Ce fruit, que nous avons vu récemment au musé
colonial de ap a envi ron la pt je une
tête d'homme. Il est très savoureux, une vraie
crème s FETES nous dit RER re sous- dre
teur du Fees M. le D' M. Greshoff, qui a passé
ava; cette crème semble réunir toutes
gréable où l’ail domine; lorsqu'il arrive à l’état
de décomposition, cette odeur devient nauséa-
bonde. Aussi existe-t-il, dans la population de
l’île, deux partis, des amateurs enthousiastes ou
. Le se basant sur Se
olfactif. Nous n'avons pu nous ranger dans l'un
ou l’autre de ces partis extrêmes, le n que
nous avons vu étant conservé dans Yaranle il
remplissait un énorme flacon.
Jardins botaniques. — Aujourd’ PRE jar-
dins botaniques existent dans le monde : ils sont
répartis comme suit : France et colBnièss 25;
Angleterre et Irlande, 12; colonies anglaises, 27;
Allemagne, 36; Italie, 23; nés et Sibérie, 4. ;
Autriche-Hongri rie, 13; Scandinavie, 7;
gique; 6 (1); Hollande et colonies, 7; Rosso
et colonies, 5; États-Unis, 10; Portugal, 3;
É
e, Guatémala, Japon, Pérou, Serbie,
1 pour CRAN pays.
Des plus grande partie des jardins botaniques
sont entretenus _ les-États; 11 p. c. par
les villes et 5 p. c. par des donations déve:
Sur le même nombre, 94 p. c. sont toujours
ouverts au public; 70 p. c. le dimanche, et 73
seulement contribuent par des rapports ou des
publications à l'avancement des recherches
scientifiques.
2
+
L’état actuel de la parfumerie en France.
— La Revue générale des Sciences pures et applr-
quées du 30 août 1897 publie, sous le titre
Fourn al de ta Socle Nationale à Horticulture
de Fra
« De cette intéressante étude, nous donnons
les renseignements qui suivent sur la production
des fleurs et dés autres SAS premières d’ori-
gine pere à la parfume
ur le commerce des ares preneres
e, Grasse,
parfumer:
Er et Nice forment un centre de produc tion
unique dans le monde et qui a donné j jusqu'ici à
la parfumerie gi rom la Suprématie, Dans le
ment Maritimes, os compte
environ 40 nie faisant un chiffre d'affaires
de 12 millions et occupant 400 ouvriers “
1000 ouvrières. On annuellement, dan
ces ris, les de 5 millions de kilos de hote
ane
_ (1) Anvers, Bruxelles, Gand, Liége, ss et Malines.
LA SEMAINE HORTICOLE
« Avec ces RE on produit 400,000 kilos de
pommades parfu 100,000 kilos d Lee
parfumées ; 4 er de litres environ d’ea
Rose et de fleurs d'Oranger; 2,000 kilos AE
de Néroliet 50 kilos d'essence de Rose.
« 1,000 kilos de fleurs d'Oranger donnent
1 kilo de Néroli; 10,000 kilos de Roses fournissent
1 kilo d’ essence. La Menthe est aussi cultivée
kilos de Lavande, 40, 000 de Thym; 25,000 de
Romarin et 25,000 d’Aspic.
« Mais la production des autres pays est égale-
ment considérable, Depuis quelques années, la
SE des plantes aromatiques, PRFUSANP IEEE
le Geranium, a pris en Algérie une grande exten-
aux environs d'Alger, à Staonéli, dans la
ae de Mitidja. A Coufarik, on compte plus de
500 hectares de Geranium, 170 de Cassie; on ne
néglige nila Violette, ni l’Oranger. La produc-
tion d’essence de Geranium dépassa 6,000 kilos.
« L'Italie nous envoie les rhizomes d’Iris et les
Fig. 180. — Lobelia erinus pumila splendens.
essences de Bergamote, de Citron. Les Iris sont
irons re
près de 350,000 kilos. Les essences d’Aurantiacées
se distillent en Calabre, en Sicile: leur valeur
dépasse 8 millions de Pour produire
1 kilo d'essence, il faut environ 200 kilos d’écorces,
soit 2,000 fruits. _Un ouvrier habile écorche 4,000
Citrons ; par jour
« La Rose vient de Bulgarie; elle est cultivée
à Késanlik et dans toute la vallée de la Tourdja.
Un hectare peut fournir 3 millions de fleurs (soit
Ye kilos), ge donnent à la distillation x kilo
essence. Le kilo de fleurs (1,000 Roses environ)
à paie sur place de 15 à r8 centimes; la cueillette
des fleurs 2 centimes le kilo.
« enthe et la Lavande sont Sr rs
ssie, à Krasnoyé,
on traite D GOùE ne intaux de semences d’Anis:
100 kilos produisent de 2 à 3 kilos d’essence.
nn
« L'Amérique fournit 200,000 kilos S d'essence
de Menthe poivrée. On cultive la plante TR ©
États de Michigan, d’Indiana, de New su
une étendue de 3,000 hectares: On PE 2m
ces pag 3 des sillons qui ont
. À Lyous ete on produit 1
d'e essences de Menthe.
« La Chine envoie la Badiane et la Cannelle,
Les Indes, la Citronnelle, Manille, SE 2 de
Ylang. Cayenne, l'essence de Bois de Rose
F5
100,000 livres
Programme des fêtes d’un cercle horti.
cole._—
des fêtes que le Cercle horticole Van Houtte
offre à ses membres et à leur famille, dans le
courant de cet hiver. Nous y relevons trois repré-
sentations théâtrales, une
e janvier, il y aura grand
concert militaire, en la salle des bains, Place
Van Eyck, Gand.
La gEcuiaire, ok ce ce programme,
r fin août 1898,
programme spécial paraîtra en
janvier prochain
Il peut, à première vue, paraître assez étrange,
qu'un cercle qui s’est mis sous l’égide du nom du
grand Van Houtte, consacre tant d’im
que membres honoraires exige l'organisation de
fêtes semblables à
de
titre — cela frise l’invraisemblable, mais c'est
pourtant ainsi.
elia erinus pumila splendens. — Ce
et le port compact de la plante sont identiques à à
la variété « Schwabenmaädchen. » Cette variété
est d’un coloris remarquable, violet pourpre foncé
comme les plus belles violettes odorantes. Elle
fleurit abondamment et constitue un. Lobelia! de
tout premier ordre pour mosaïculture.
Beaux Conifères. — La maison de cam
que possède le vice-président de la Société Royale
d'Horticulture d’Anvers, M. Jean Everaerts,
à Vieux-Dieu, est renommée pour le ce
besHllate du ARS de 6 mètres
un Thuya Lobbi dont le développement est
uteur de
pagne du distingué amateur ;ce spécimen uni
on
a un tronc de 60 cer mairée de 50 de
gelées. Ces soins se justifien Rs
on considère l’exceptionnelle Beauté de Ée { arbre.
see ire)
nue ac
E
Fig. 181. — Chrysanthemum « Hairy Wonder » (VO p. 407).
466
A propos de l'oignon cher aux anciens
Égyptiens ! — L’ oignon rend de grands services
On l'emploie en cataplasmes dans les cas de
croup et dans les maux analogues.
e cœur rôti d’un oignon mis dans l’oreille
aussi chaud qu’on peut le supporter, soulagera
souvent les maux bee lorsque les autres
remèdes ont échou
n peut faire un sirop excellent pour la toux
en mettant une demi-tasse d’oi ignons hachés dans
une tasse moitié vinaigre, moitié mélasse. On
fait mijoter sur le feu pendant une demi-heure et
l’on filtre. Une cuillerée de ce sirop répétée fré-
ses soulage la toux et guérit l’en-
rouem
nons sont excellents pour purifier le
sang ; ls fortiflent et sont tout à fait inoffensifs.
our les nerfs, ils sont très bons cuits ou crus,
3 rs bi: Nr
Et que dire de sodiéé qualités culinaires !
os rédacteurs, M. Charles De Bos-
schere fe le 12 décembre, une conférence au
alais ‘Rameau, à Lille, ayant pour objet : «
voyage horticole en Hollande; » cette conférence
donne sous les auspices de la Société régionale
d'horticulture du nord de la France. Le 21 du
- De Bosschere fera une autre
5
; Sujet : : travers le
monde végétal, » avec Hoitions lumineuses.
Les amateurs et leurs jardiniers aux
expositions en Hollande. Nos lecteurs
connaissent la déclaration bhe à la séance du
Mgr Chrysanthemum-Club, à Amster-
le 12 novembre dernier, relativement
+ cime obtenues par les amateurs.
Complétons aujourd'hui ce renseignement en
faisant rem
organ
par ce Club, les jardiniers des amateurs enr
pas oubliés. Dans tous les concours ouverts aux
amateurs, à côté du prix alloué à ceu x-Ci,
raient des gratifications pour leurs jardiniers.
Un exemple :
Concours 15. — 10 Chrysanthèmes d’un an,
10 variétés remarquables par leur bonne culture
êt leurs grandes et belles fleurs.
1" prix. Un objet d’artde la valeurdefi. 25( e < )
Prime pour le jardinier (tuinbaas) de
2° Ecère Un objet d'a rt de la valeur de a I ie
v se Un objet d'art de la valeur de fl. ro
Us curé de village, en Hollande, avait cette
ée, d’après les conseils d’un de ses amis, bo
t de he en plus
de qui nur, “5
Rires en fleurs de Chrysanthèmes.
dans les centres où l’industrie florale
jouit d'ane rare prospérité, on ne parvient plus
LA SEMAINE
que fort difficilement à engager les fleuristes à
exposer quelques spécimens de leur art. Leo
grande fleur a tué les iii
en Chrysanthèmes. Comment voulez-vous, avec
de pareilles monstrueuses fes faire un bouquet,
qui aient un cachet
sont jugées par des chrysanthémistes qui n'ont
d'yeux que pour les nouveautés, d’admiration que
pour les grosses fleurs. C’est d’autant plus dom-
de. de avec les formes variées et l’infinité des
nuances qu'on rencontre dans les Chrysanthèmes,
il serait possible de produire du beau, plus m
qu'on ne pense. » Nous livrons ces réflexions à
l'attention de Monsieur Qui de droit.
a section leidenoise de la
Société Néerlandaise d'Horticulture et de Bota-
nique, a préconisé la création, au sein de la
section, d'un cercle de jeunes gens qui s’exerce-
raient dans l’art du conférencier. Excellente idée
à laquelle nous ne saurions qu’applaudir, mainte-
nant surtout que l’horticulture se démocratise
chaque jour davantage.
Société des Chrysanthémistes français.—
Au ux certificats de mérite décernés au Congrès
rléans, il faut ajouter ceux ob par
M. Anatole Cordonnier, de Bailleul (France).
Ce chrysanthémiste distingué a vu certifier
83 points et
Mne Louis Eu avec 84 points.
Un de nos abonnés nous demande si l’un ou
l’autre de nos nombreux lecteurs ne voudrait
lui faire le pe de lui indiquer à quel
traitement il faut soumettre les Bouvardia et les
Muguets pour les avoir en fleurs vers le mois de
septembre? Il lui en serait bien reconnaissant.
Exemple d’une rapide et féconde multi-
plication. — Si toutes les pommes de terre,
à une près, disparaissaient de la terre, alors on
pourrait, en dix ans, de cette seule pomme de
terre, obtenir à nouveau dix mille millions de
sujets. Tout le globe serait ainsi encore une fois
pourvue de plants et de grain
UN COURS DE FLEURISTERIE ,
ernement vient pire la créa-
tion à l'École d’Horticulture de l’État,
d'un cours théorique et pratique de fétséarre
Rose ë sé saurions qu’applaudir à cette excellente
mesure, due au savant directeur M. Em. Rodi
et à la consécration qu'y a donnée M. le Ministre
de l'Agriculture.
Ce qui nous étonne, en tout ceci, c'est qu'il a
fallu tant d'années avant que l’on ait compris
arr ron nécessité d’un co
S qui se pratique dans
rincipal centre Noces belge. On peut avancer
e d ne s’est occupé que de grandes cultures
en vue de l’exportation; ses horticulteurs, à de
HORTICOLE
rables exceptions, nous en conn
= — "5
rares exceptions près, n’avaient De ee clientèye
e. Dè
ès lors, l'esthétiqu ue, dan t cela
—
[e)
mais à aussi
ent,
une insuffisance véritable de sentiment artistique
ff
affiné.
La chose est certaine, bien que, de
ques années, de très lotiblés efforts ai
faits, de sensibles progrès réalisés, sous Ma im.
pulsion plus favorable et plus intelligente qu'au.
trefois. Peut-être aussi, la
3 A
à première vue de peu d'importance, gagne
à mesure qu ‘on réfléchit aux conséquences qu'elle
peut entrainer.
oyons à présent en quoi consiste le nouveau
cours créé à Gand et à créer, sans “un tarder,
dans toutes nos écoles d’horticultur
de l’année, nous apprend le Bulletin
d nn de foriculture el culture
ère de novembre
bent leçons et comprend un ee. pd étendu
dans lequel feuillages et fleurs, outils et acces-
soires, bouqu ets de toute nature, Sr
florales variées, corbeilles, vases, guirlandes,
l’ornementation de la table et des salons, en un
mot tout ce _., concerne l’art du fleuriste, sera
passé en revu
Eh bien, franchement, c’est ça qui manque à
un très grand nom e de nos horticulteurs et
même à beaucoup de fleuristes n'en déplaise
quelques-uns. La preuve ? Regardez autour de
vous aux expositions, aux banquets, aux grands
dîners, aux soirées, et constatez s’il n'arrive pas
FRA que des arrangements lourds, prétentieux
ent la vue des de goût. Combien de
fois n con pas attiré notre attention mur
point! En combien de circonstances ne l'avons
nous pas constaté nous-même? On est d'accord
pour reconnaître le talent de cultivateur de n0$
horticulteurs, tant de Gand que du reste du ee
mais il n’en est plus de même quand il ue
celui qui consiste à créer des groupements e :
compositions. Qu'on ne nous cite point d'hon
aissOns ; TE
place même, nous avons fait l’éloge d'un ma
ès-arts floraux; dans d’autres circo #
notamment à propos d'expositions, n
pu faire l’é 5. de l'architecte du salon 2
1 exposants; si, presque toujours, Œ
quelques expo: ,
nous sommes abstenu de critiq see
goût de certains collaborateurs, €
chose délicate, toujours, que de c
ment ceux dont la manière de
Æ Œ,
S avons
DRE
"©
plaisait. Mais des critiques générales, nous en
idé
mises à exécution ou m
et pas toujours sans succè
Le ad 52 à M. “Louis Van Haute, de
« fleurister. néologisme | passera-t-il
dans le A horticole? De même peut-être que
Li «ri lancé jadis par Charles Morren, pen-
— répond à des préoccupations qui
et toujours les nôtres; dans vs nos voyages,
en toutes Éirconistänces, nous avons prêté u
sérieuse attention aux applications pra esthétique
florale. Si, d'un côté, nous avons pu nous con-
vaincre que, chez nous, on était en retard sur les
voisins, nous avons pu, d’ autre part, avec d'autant
plus de raison, applaudir à la création dü nou-
veau cours à l’École d’ Hoi de Gan
Nous constatons avec beaucoup de éatisfaction
à apprendre parce
que, pour qu'une garniture florale de salon soit
méritante, il faut qu'elle soit en harmonie avec
le style et l’ameublement du salon! A voir les
garnitures telles qu’ on les conçoit aujourd’ hui,
L 3 ’ la
- deux de moins et quelques fleurs de plus? Cela
ne nuirait nullement à l'estomac des convives
ds Heure Pme pas mal non plus à celui
euri
Cette en de la « me » d’ailleurs est
voyons pas
É ous su Si pour le mo-
ment d'y avoir attiré l’attention des lecteurs de La
Semaine Horticole.
LA VIE DES RACINES
M. le professeur Oliver a fait à la Société
É d'Horticulture de Londres, le 9 no-
Le qui mérite d'attirer
oi des cultivateurs. Nous la résumons
# ARE d'après notre confrère le Gardeners’
en attendant que le journal de la
ii Ce en publie le texte complet.
de mémoire d e M. Oliver a trait à la faculté
Dee. se rs bulbe, ou le rar
la
la profondeur v En même te
agasi
|_nutritives, et par s
n se pro bahtié SRE FE dans les
Corticales centrales et
a cite Nue ra acines charnues d’un
rire qu’on observe dans les Che
SAMEDI, 11 DÉCEMBRE 1807
et les Scilles,
plantes, c
sèdent ce
à
en se Contractant tirent la plante tous les ans
dans les creux du sol, d’une quantité égale à
l'allongement de la tige. En outre, l'extrémité
de la tige meurt,
a
se prêtent pas bien à p s, dit Kerner
les Auricules poussent mal, et leurs tiges s'élè-
vent au-dessus des bords de la crevasse ; la plante
entière finit par s’affaiblir lentement, elle ne
fleurit plus et périt au bout de quelques années.
CHRYSANTHEMUM “ HAIRY WONDER
(Voir fig. 18r, p. 465)
L'apparition du terne F me A/pheus
, En 1890, inaugurait,
à n aspect étrange, considéraient
cette variété comme une nouveauté et, au bout
de peu de temps, tous les spécialistes Oééésicht
des exemplaires de c me hérissé
et couvert d'un duvet poileux. Son succès a été
um Society » de dres créa pour elles la
section is Chrysanthèm espoi us.
e de ces variétés n’a donné plus de
satisfaction que le « Haiïry Wonder » qui est de
même forme que le véritable type japonais, mais
entièrement couvert d'une véritable soie se déve-
loppant à la partie postérieure des fleurons tubu-
ires.
En ce qui concerne le coloris, les fleurs varient
du brun clair à un autre plus foncé suivant le
degré d'avancement de la floraison. C'est sur-
tout dans la première période que ces dernières
ils ont le singulier
illées us tard, Mines les
fleurons s'allongent, ils dibésé sur eux-mêmes
et donnent ainsi à toute la fleur un cachet des
plus gra
acieux
Cette variété a été mise au commerce en 1894
Sociétés horticoles. Le mier
présenté par M. H. J. Jones, Ryecroft Nursery,
(1) N'est-ce pas le cas de diverses Orchidées rustiques ?
467
Hither Green, Lewisham (Angleterre) qui a bien
voulu mettre à notre FRpRtION le clic hé que
nous publions ci-contre BEL.
| CHRYSANTHÈNES NOUVEAUX
(Suite, voir p. 446)
De M. Non
Baronne à Dietrich. Incurvé rose “4 revers
plus clairs, pointes jaune vif vers 1
Madame Jean Brulat. Incurvé très sa3 4
lie de vin clair.
Miss ag D. sr ras de très belle
forme, d'un 2 de jau ‘or, rouge orangé
aux revers (Cert at de Mécite
th vs Ds Très grd fleur
incurvée à ligules larges, café au lai
tana. Japonais incurvé, rose vif à pointes
soufrées. Très grosse fleur.
Mrs. se Kloss. Japonais à longs pétales
feu d'un beau Foi: orangé clair, Grande
eur
Fa a rose donk
Aus Incurvé. Énorme fleur à
pétales, rose nuancé de lilas (Certificat de mérite),
ar rank Hardy. Sport de Good gracious, blanc
M7 an Hilpert. Belle fleur de forme élégante,
couleur chamois pâle ou primev
Lady Hanham. Sport à Viviand Morel, rose
cerise sur fond jaune ocre.
M": Edmond Roger, Président ce M.Le-
gouvé, M. B. Verlot (déjà GER
pee Louis Se Sport de Har arman Pa né,
et plus ent. d'un blanc laiteux,
teinté de rose à la défloraison (Cord.
Mrs. W. Blake. Fleur de belle forme, à
longues ligules mn à QE blanc pur. Semis de
Viscountess Hamble
Yellow . nt. Sport jaune canari de
Mr: Carno
N=
"E
ester King. Japonais incurvé, grand et
massif, d’un blanc pur.
Mademoiselle Toni Brossillon. Japonais à
fleurs très grandes, blanches, à ligules énche-
vêtrées. Présenté par M. Lemaire à la séance de
Paris du 28 octobre
Nous avons nest remarqué les variétés
suivantes à la réunion de Paris du 28 octobre :
Topaze orientale (Calvat). Incurvé jaune
ms à centre plus vif, fleur très grande et très
Nobile Yubilee. Incurvé d'une délicate nuance
lilas mauve.
Madame Desblanc (de Reydellet). Japonai
incurvé à larges ligules légèrement Hovééés
d’un rose lilacé délicat
Wim. Tricker. Japonais à grande fleur pleine,
rose lilacée, à revers et pointes pâles, presque
b
George W. Que Japonais rouge grenat
dés revers vieil or ou chamois.
rs. C. Harman Pipes. Superbe Ca PES
nais tan rose lilacé vif à revers arg:
en suivant les notes que nous avions prises rue
de Grenelle.
LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM
XI. Odontoglossum crispum var. «surprise »
C’est une surprise, en effet, que “rspoie
d’un aussi surprenant Odontoglossum | La fleu
est grande, très grande mé
meilleures formes du ty
bordés de petites macules allongées d’un rouge
violacé vineux
Les dontoglossum belges jouissent d’une
tations étrangères, les orchidophiles savent les
apprécier et les « payer » à leur juste valeur.
unes que La Semaine
Horticole publiera l’année prochaine. Elles sont
appelées, pensons-nous, sinon à éclipser celles
es déjà ici, au moins à les égaler.
dent leur publication avec une impatience très
compréhensible et nous sommes très hobrètes
leur être agréables en toute occasion.
ARNOLD WHITE.
LE VANDA COERULEA
Dans notre Enquête orchidophile, nous avions
demandé aux amateurs de nous dire quelle était,
à leur avis, la plus belle Orchidée. Un assez
me nombre ont répondu : c’est le Vanda
coerulea. D'autres l'ont un peu perdu de vue et
ont subi plus fortement le _charme des Orchi-
dées qui étaient en fleurs au moment où ils
écrivaient, car le choix est er ms difficile ;
mais lorsque ce merveilleux Vanda coerulea,
e commencement de novembre, a montré
q
revient la Pres Certes, il est impossible de ne
P épro ouver, une vi ive —
be ; mais.le Y. Gn.
cachet d'élégance vraiment aérien
; Pcge avons vu lé mois de non sans Sur-
variété de Vanda coerulea dont les
a étaient blanches, avec une bordure rose sur
LA SEMAINE HORTICOLE
les pétales et le sépale dorsal, “s le labelle rose.
C’est une paraton très rare s s doute, et très
curieuse. Mais, outre que se Lu n'avaient
pas la belle tenue Date dans cette espèce, et
tachetées de blanc en damier, au labelle bleu
intense! C’est là que la plante se présente dans
toute sa beauté, comme nous l'avons admirée un
peu partout à cette saison, et notamment à
Moortebeek et à Rambouillet.
Le coerulea n'est pas difficile à cultiver, à
SR Rs qu'on ne le cultive pas à l'étouffée. Il
que possible. Vers la seconde moitié d'octobre on
iminue les arrosements pour suspendre la végé-
tation et laisser toutes les forces de l'organisme
à la formation à la floraison. Les
pen nt,. à. Ce
comme dans l'habitat naturel de cette sepÉSee
qui fleurit dans l'Inde vers je mois d’octobre,
la fin de la saison des plu
La floraison dure plsieurs semaines; quand
elle est terminée, on lai en repos
(sans sécheresse, bien mr jusque vers le
mois de mars.
Le Vanda coerulea fut découvert en 1837 par
Griffith, le grand explorateur de l’Inde, et men-
tionné par lui dans ses notes de voyage; sa pre-
mière description fut publiée Æ Lindley dans le
Botanical Register, en 1847, d’après un échan-
tillon sec reçu de Griffith. La gloire de son
introduction revient au collecteur Thomas Lobb,
qui l’envoya à MM. Veitch. La première floraison
de cette plante en Europe se produisit en 1850.
riffith l'avait trouvée de les monts Khasya,
à une altitude suprama
< Dans les bois de Chênes, près du village de
Lermai, le Vanda coerulea croît en abondance
Les hauts plateaux gazonnés qu'il habite sont
élevés de mètres ; les arbres sur
lesquels il pousse sont petits, noueux, maigre-
ment garnis de feuilles, de sorte e que le Vanda
est très exposé au soleil, à la pluie et au vent. Il
n'y a ni mousse ni. lichen sur.les branches où
pousse le Vanda, et ses racines s ’allongent sur
écorce sèche et rugueuse. L’ atmosphère est en
général humide, et elle l’est énormément pendant
les pe mais _. n ny a pas de chaleur humide
tagnatio
ni de
» et l’air et l'écorce de
endant la journée. En juillet et
août, pendant e Baies: la température est un
peu plus haute, mais en hiver elle descend beau-
coup plus bas. » G G.
LE CATTLEYA PERCIVALIANA
Ce bijou du genre Cattleya va SÉpoutr ses
fleurs vers la première quinzaine de ; . un
peu après la disparition des derniers C. War
effet, = nous oblens u’un C. Per
queana et un peu avant les C. Tria
ce moment, on pourra rafrathe de
plus fréquemment et le tenir moin
aller cependant jusqu
végétation trop tôt.
ment t de la flor t, que
nger
L” époque de sa floraison a valu dès le …
une grande vogue à ce Cattleya, car à l'é
de sa première introduction, en 1882, les Cattleya
à floraison hivernale étaient fotk rares. S’ila perdu
une partie de ce mérite relatif, il a conservé une
excellente place dans l'eatinne des c connaisseurs
beau
assez variable sur le labelle de cette espèce, Le
lobe antérieur est rouge cramoisi OMS mélangé
de brun intense d’un superbe effet, et souvent
bordé de rose clair ; le disque et la base des lobes
latéraux sont d’un ]; Jaune d’or nuancé d’orangé et
de brunâtre, et strié de rouge et de brun ré
La macule ‘du lobe antérieur remonte plus ou
et nous sommes surpris de constater que l'on n'a
produit jusqu'ici aucun hybride issu de lui. Cette
acune sera sans doute prochainement réparée,
Il existe une variété blanche du C. Parme
liana. C'est une très grande rareté, qui a
en 1884, mais qui n’a plus fait parler d'elle, et
dontiln ’existait peut- -être qu'un seul exemplaire,
la petite pue payée par M. le baron Schrôder
475 fran
l est à de que la même année, une belle
ARE de Cattleya Percivaliana a été vendue
o francs à la salle Protheroe, à Londres. La
auprès de beaucoup de Pa Per urs. Et
ivaliana blanc
est un contre-sens, ses serait un
ne Sn Fr G.T.G
PETITES NOTES. — NOUVEAUTÉS
Cypripedium x Chantino be egnieri. — — Cet
1 igi mettait à coup sûr
ès intéressant, Fe a fleuri pour
la première fois au mo is de etre dernier
chez M. Alfred Bleu, à Paris. Malheureusement
il n’a pas réalisé toutes les espérances qu ‘on pour
vait placer en lui, en ce sens qu ’il tient presque
uniquement de l’un des parents, le C. #nsigné
Chantini. Il a cependant les pétales plus larges
et d'une allure un peu différente, et le pavillon
orné de taches rondes d’un noir brillant, un peu
comme dans le C. Sallieri, au lieu des m A
plus grandes et plus claires que l’on voit dans
C. insigne. HE
Le Fe obfaitel était le C. insigne CHE
il sera curieux de voir si l’on obtiendra un
différent en renversant l'ordre, et en pren
comme porte-graines le C. concolor Regnieri.
kmani. — Voicil rappré-
Cypripedium x Bee
Ciation du Gardeners’ Chronicle su
r ce nouvel |
a
PES
indiens
» L. Lind.
25€
ispum var. < Surpr
2 grandeur naturell
‘
I
Fig. 182. — Odontoglossum cr
L ss
hybride qui vient d’être vendu 160 livres(4000 fr.)
en Angleterre — le prix le plus élevé atteint
jusqu'ici “ii un hybride de Cypripedium
« Le plus grand et le plus beau de sa section.
Sa or: massive avait le sépale dorsal d'un vert
émeraude vif, abondamment tacheté de noir et
bordé de blanc; pétales très larges, rouge marron,
; toute g" fleur avait un aspect
‘ me que dans le cas
beau C. X Lucienanum, dont il se rappro
‘emploi du C. 2e Li
oute par
beaucoup de membres du Comité. En tout cas,
c’est une superbe fleur. »
Ajoutons que les plus grands connaisseurs,
MM. Veitch, Seden, pers Thom pson, etc.
be [latulum.
Cattleya X olivetensis. — Nous avons été
à la réunion de Paris du 25 no-
clair os ls bride de M. Mant, et blanc pur
Turneri. Le labelle a le disque jaune doré tirant
un peu sur l’orangé, et la partie antérieure rose
vif, le tout finement réticulé de rose vif, tout à fait
c
r le C. X olivelensis du
C. maxima ét du C. Loddigesi cs labelle est Lien
ER ee tandis que le C. X parthenria est
sorti du C. X fimbriata et du ci ossiue.
Odontoglossum Dayanum.— Cette plante,
qui tient son nom, parait-il, du Ho
f. l'O. praes-
tans, ges dans la Lindenia. Elle a été exposée
M. le baron Schrôder au meeting de Londres
du 23 novem
oilà donc une nouvelle nr à l’his-
aestans.
LULIR AJDC
Laelia X Olivia. — Issu du L. xanthina et
du L. crispa. Sépales et pétales jaunes, les
seconds légèrement teintés de rose. Labelle jaune
à la base, lobe antérieur rose tendre obscurément
veiné de jaune (MM. Veitch, 23 novembre).
_ Cypripediim um x Dee
Eve
ianum.— Hybride
à Londres le 23 novembre par M. B.
t issu du cerianum et du
C. Chamberlainianum, et ‘rappelle beaucoup le
C. X Haynaldo-Chamberlainiana.
Miltonia Binoti. — Curieuse espèce nouvelle
qui était exposée à à Paris le 25 novembre. Les
fleurs ont à , près la grandeur de celles du
M. candida. D pre et les sépales, dont le
coloris rappelle cette t plus lancéolés ;
espèce, P
ils sont d’un marron clair, avec les pointes jaunes
_et quelques stries jaunes rès du
sommet ; le labelle étalé, assez gran
carré dans son ensemble, apiculé, est d’un violet
_rosé clair, pi foncé autour du disque.
- La fleur est racieuse; nous ne
serions pas surpris qu’elle eût quelque parenté
co le M. Clowes ou le M. Regnelli.
à peu près
LA SEMAINE HORTICOLE
Cattleya x Chesneliana. — Issu du C. à
color et du C. Bow ol A dans la collection u
eorges Mantin urs sont à peu près
intermédiaires au point de vue de la grandeur et
de la forme; les pétales, courts et relativement
larges, Rat d'un rose assez vif, ainsi les
sépales. Les lobes latéraux du labelle sont très
courts, et laissent presque entièrement à nu la
colonne, remarquablement grêle ; le lobe antérieur
assez petit, réniforme, est précédé d’un large
onglet blanc; il a un coloris rose violacé vineux
peu agréable, qui remonte sur l’onglet en bande
médiane étroite.
a hampe porte une panicule terminale de six
fleurs.
Cattleya x labiata-Bowringiana.— Obtenu
ar M. Georges Mantin. s à ne peut mieux décrire
de hybride que comme une miniature de C. la-
tata d'un coloris pas très vif, ayant la floribondité
du C. Bowringiana. La hampe porte sept ou huit
fleurs. Les PRES sont un peu plus relevés Lau
dans le C. labia Max GaARNIE
SOUS LES CIEUX DE LORANGER
LES PARCS ET LES JARDINS
(Suite, Voir p. 375)
us avons dit comment sous la douce tem-
pérature hivernale de ces cieux, la lente gradation
vers les abaissements extrêmes de cette tempéra-
ture, contribue puissamment aux acclimatations
SE rame tropicaux et intertropicaux.
Noust oublier de relever la remarque
niténhesit intéressante que, pour un grand
nombre des acclimatations des végétaux re
de régions du globe où les saisons sont à l’oppos
des nôtres, par exemple, de l'Australie, ces vé-
gé ont sous nos cieux de l’Oranger, — qua-
lité éminemment en pour l'ornementation
hivernale des jardins — gardé l'époque de flo-
raison de la patrie d origine.
Ainsi les Mimosées si nombreuses, les Papilio-
nacées, Kennedya, Polygala, etc., les Myrtacées
et en neo Kakea, Callistemon
et Melaleuca ” etc. fleurissent en plein hiver
sous les cieux ds de l’Oranger, en conser-
vant l'époque où ils fleurissent en Aust
es floraisons en plein hiver, sous ae cieux de
Europe, des si nombreux végétaux australiens,
d’autre part si différents, en général, de ceux des
autres Long du monde, végétaux tous de ie
ou d'in sant ornement, ont fait très justement
do sr sh dits ts végétaux une très large place
dans tous les jardins européens, et d’ailleurs, au
reste, sous les cieux de l’Oranger.
Ces floraisons hivernales des végétaux austra-
liens dans les jardins des bords méditerranéens au
climat de l’'Oranger, y fournissent, d’autre part
une importante exportation hivernale de fleurs
fraiches. Et cette importance est, chaque année,
es
Li
grandissante,
te littoral ne d’ re à Rp exporte,
de novembre à centre et a
il
,
Pline, form, Le éne eee et
surtout dealbata. Cet rniè é se déve-
loppe en très forts et Did sujets. D'elle surtout,
on a fait des plantations spéciales pour la pro-
duction des fleurs d'exportation. Ces plantations
nn
—
sont cultivées avec soin et leurs arbres ration
à re lés
us le répétons : les végétaux de la flore
australienne et spécialement ceux dont nous
l’Europe et d’autres parties se monde.
Plus loin, nous disons en détail quel parti
obtient ou peut obtenir l'architecte: payaai
des végétaux australiens en général, en plantant
les parcs et jardins sous le climat de l’Oranger.
Parmi ces végétaux il en est aussi de spécialement
ornementaux par leur feuillage. De ces derniers,
nous voulons déjà rappeler ici le Dracaena ou
Cordyline indivisa. Le paysagiste . plante isolé
et quelquefois en grands groupes de bel et
exotique effet, quand la plante adulte et fleuris-
sur un tronc haut de 4 à
superflu de rappeler, ce que tout le monde sait,
Ë indivisa est élevé par
millions par l’horticulture européenne pour l'or-
nementation des serres et des appartements.
ore japonaise, celles de l’Amérique du
e l’Afrique, de l'Asie en
Dans les lignes qui vont suivre, nous nous pro-
posons de signaler, en les décrivant et en en don-
nant quelques fois des vues, quelques- “unes ”
exotiques, aujourd’ hui existants sous les cieux
européens de l'Oranger, créa tions que nous
connaissons déjà ou que nous visiterons et EXa-
mi
nerons comme elles le méritent, et pour pou-
voir en parler utilement aux honorables lecteurs
de Tv ine Hori
ans cet exposé, et Aprés s Les descriptions de
beautés créées et exi nous ajouterons,
dans les plantations, celle de leurs groupe
divers nu et des oppositions combinées de
divers végéta
La sétee & l’art d'employer les ve
quelques pas en avant à cette science
Nos prochaines lignes seront consacr
me, : ||
visite au vaste parc, très riche et très bien plan me .
de la villa Victoria, appartenant à Mw< la
de Rothschild, à Grasse (Alpes nn
NaRD
(À suivre.) orale pa agi, F
Set ag
GLANAGE DE NOTES PRATIQUES
Des soins à donner aux plantes d’apparte.
ment pendant la saison d’hiver
C'est en voyant approcher le monotone et
jal hiver avec son manteau d’hermine et ses
longs mois tristes, tout dénudés des sourires de
=
, D
8
À
e]
nd
[ul
re)
Sp
‘©
+
gaîté et de la joie, dont il peut nous être permis
de jouir par le ségayantes fleurs et les attrayantes
verdures que l’on confine chez soi (dans son
dans sa chambre), comme de véritables
yue, se récréer €
lassitudes journalières pendant et à l’abri de cette
mauvaise saison
Ces soins, qui ne seront que des Po conseils
ailler lon-
lornement du si ou de la modeste chambrette
qui les .
La m É dés Hébté d'appartement provient
presque t jours, soit de la dessiccation du tissu
des organes foliacés et floraux, soit de la pourri-
ture des racines
Quoique les soins hivernaux soient très méti-
culeux et surtout plus multiples en cette saison
‘en toute autre, ils peuvent cependant, lorsqu'ils
sont bien conn nus et ponctuellement suivis,
dévenir un travail facile et une véritable distrac-
pour celui ou celle qui les pratique.
Voici d’ailleurs les points principaux et fonda-
entaux sur lesquels il faudra surtout san
1° Éloigner le plus possible les plantes des
poëles, des bouches de calorifère, des cheminées,
s de gaz, des lampes électriques, etc.,
enun mot de tous les foyers calorifiques.
2° Entretenir une bonne moiteur aux racines
Par les arrosages judicieux.
_g Donner quelques bassinages très légers sur
toute la plante à l’aide d’un petit pulvérisateur;
A Îlest quelquefois urgent d’ ‘essuyer ou d'épousseter
cup de précautions la plante, soit avec
un chiffon ou un plumeau très léger avant le
» Si celle-ci est recouverte de poussière,
afin de ne pas former une bouillie compacte qui,
_ © venant se coller sur les parois des feuilles ou
urs, nuirait à sa respiration et à son élabo-
ration pl de bassiner les fleurs, surtout dans
les Orchidée
| Fe F lrdépentamment re laver de
5° Les aérer toutes les fois que faire se peut,
de Pour mieux dire, se ee fois que la
re extérieure le permet
onn mme PE hnise sufñ-
“nun 7° Ne pas leur faire subir de trop
es changements ou variations de tempé-
SAMEDI, 11 DÉCEMBRE 1897
Si nos lecteurs ou nos lectrices se tiennent
rigoureusement à ces nt des
règles, ils auront toujours des plantes splendides,
P leu eur et de santé et défiant tout
concurren
C. Porrar.
LE JARDIN FRUITIER
LA MATURATION DES FRUITS CHARNUS
M. C. Gerber vient de présenter à la Faculté
des Sciences de Paris une thèse portant sur
cette question, et dont nous nn. une analyse
sommaire dans la Revue r
Dans cette thèse, M. Cds étudie les va-
riations du rapport entre la quantité d'acide
carbonique dégagé et l'oxygène absorbé, et il
rrive à diviser les fruits charnus en trois
catégories :
1° Ceux qui renferment des acides fixes,
citrique, tartrique ou malique Cuers. Cubne om
certaines pommes non parfumées, etc
po]
ET avec des alcools (kakis, Pam etc.);
ux qui contiennent à la fois des acides
fixes ét. des acides us (prunes nèfles,
sorbes, pommes parfum
-La conclusion des recherches effectuées par
M. Gerber est la suivant
17e CATÉGORIE. — re qua antité d'acide carbo-
nique dégagée est ee grande, lorsque les acides
pus en grande qua tité.
me CATÉGORIE. — La quantité d'acide carbo-
e dégagée est d’abord faible et inférieure
à lle de l'oxygène absorbé; puis le fruit blettit,
onséquent
nb d'acide carbonique en même temps
que d’alco
qme Garédts — Les fruits étant d'abord
acides, la quantité 6; d'acide rh dégagée
ést assez forte; puis les acides disparaissent,
et elle devient inférieure à à “ quantité d'oxygène
ientôt les alcools volatils et
les éthers apparaissent, et la quantité d'acide
dégagée augmente de nouveau. C’est
e combinaison des deux
“0ù voit que ces études présentent un intérêt
pratique considérable ar
exemple, la rapidité avec laquelle les divers
fruits subissent les transformations chimiques
ludent à leur décomposition, et de 1
cas, d'achever la matu-
fois cueillis, en les
tta une températ ure appropriée.
importerait, toutefois, de bien déterminer le
le précis où de: fruit prend une vie propre
et ne participe plus de celle de l'arbre, celui
où la pulpe cesse d'acquérir et évolue vers la
destruction. Ce point de vue physiologique, qui
À rom
Lee]
sous les _
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apparaît so
onne un
d’un charme nn et met ne d'intimité d dans
les relations entre les fervents de la fleur de
mne dont, ce br ils Rosa l'apothéose.
el que nous le voyons là, dans ce féerique
salon, le Chrysanthème M paraît sédui
plus” mélancolique qu'e
j
re mieux et nous pé
puisque, à tout pr
lumière indécise, mourante, de la « brume autom-
nale » pero appellent, eux-mêmes, le es Japonais.
z dire combien no é
vers ce but M doivent tendre nos efforts, Aimer
la fleur pour elle-même est certes la chose la plus
délicieuse, + plus élevée, mais la pr
e
et or os at onne la foule et aide dans une large
mesure à répandre le pré des fleurs. Cela aussi
est rois de nos efforts.
M. de Lange donc a transformé son “x à
d'hiver — nom peut-être un peu pompeu
ses deux serres con mesurant sibiable
vingt-trois mètres de long sur douze mètres de
large, mais que nous croyons pouvoir émployer
sans inconvénient — en un superbe « Salon des
Chrysanthèmes;» ce nom-la, nous le maintenons
absolument. De la rue, une porte conduit dans
la première serre; cale est en communication
avec la seconde par deux larges baies
sont enlevées pour la etapes As et avec la
demeure du propriétaire. Des ten As
ces différentes ouvertures et font le meilleu eur
statues
472
+
LA SEMAINE HORTICOLE
blanches, représentant les quatre saisons, éclatent
dans les massifs de verdure; des vases garnis
d'énormes gerbes, des corbeilles ornées de belles
plantes, des tiges creuses de bambou remplies de
plantes bien cultivées, luxueusem
appartenant aux meilleures variétés, des fleurs
coupées, brillantes, monstrueusement grandes
ou délicieusement nuancées, vous en avez le
choix et quel choix
De grands Palmiers, des ete à feuillage
décoratif, mais toujours vert, il n n faut pas
tions où il faut présenter des collections renfer-
mant le plus de gs possibles
Le plan géné | du Salon est bien tracé;
nous n'essayer. d'en donner une idée ;
pour ce faire, il ai pouvoir mettre le tracé
yeux du lecteur. Nous ap
RE dans son bec une branche d'Olivier,
usq
s'élever au-dessus d’une magnifiqu
Chrysanthèmes roses entremélés de feuilles de
ycas. L'autre parterre voit surgir un piédestal
thèmes art sort un admirable
bouquet de fleurs, toujours. de la même nuance,
arrangé par une main d'artiste.
Nous n'analyserons pas les multiples garni-
tures florales,toutes npignant d’une conception
artistique e élevée: rarem nous avons ren-
contré une esthétique orale comparable à celle
de de Lange ; nous n'hésitons pas à le
déclarer et nous ajouterons qu'il nous paraît
hautement désirable que, dans nos expositions
miers, entre lesquels deux glaces ; sur le cadre, en
écorce de liè e, est jeté sonne une guirlande
de menues feuilles vertes; à un des coins d’en
_ haut, un ravissant bouquet de A de re
thèmes. Devant ces glaces, un fort joli parterre,
iposé de tout petits Palmiers et d’Araucaria
entremêlés de Fougères; c ’est le fond d'où jaillis-
gent, à des distanc assez grandes, de superbes
de Chrysanthèmes. Cet arrange-
salon, on a devant
stral où Palmiers, Plantes de
cot
charme qui émane de toutes ces séductions.
Et, au milieu de ces attractions, le patriote n’a
pas oublié que la Néerlande a le bo
Reine-Régente Emma et de la jeune Reine Wil-
helmina sont placés ici aux meilleurs endroits et
si le « Salon » créé par M. de Lange est l’apo-
théose de la « Reine de l'automne,» la présence de
ces images vénérées est le témoignage éloquent
de l'amour que tout Hollandais professe pour ses
Souveraines. À une fête des fleurs, mieux qu'à
n'importe quelle autre, il faut rendre hommage à
la femme, expression la plus élevée de la beauté
et du charme dont les fleurs sont les poétiques
symboles.
Cx. DE B.
CORRESPONDANCE
Château du Crest près Genève.
Monsieur le Rédacteur de La Semaine Horticole,
Bruxelles,
MoNSIEUR LE RÉDACTEUR,
Permettez- moi de compléter en quelques lignes
l’article consacré dans votre numéro du 20 no-
vembre à | 2 magnifica. Je ne puis que
confirmer ce que dit M. Nurbel relativement au
érite exceptionnel de cette plante que je consi-
dère, en effet, comme une des plus belles intro-
ductions de ces dernières années.
L’ Ostrowskia n'est point une plante délicate
Cependant sa cul-
ainement pas la tempéra-
ture qui l’ RER de réussir à Saint-Pétersbourg.
Dans son pays d’origine, sur les plateaux du
Turkestan, le thermomètre descend plus bas
qu’ en aucun pays de l’Europe. Ce qu’elle réclame
impérieusement, c'est une période de repos
absolu pendant les mois de juillet, août et sep-
t
F4 ue x
pendant les grands froids, vient une période
d'arrêt et à partir du mois de mars, le développe-
ment marche rapidement. La floraison a lieu en
mai juin, et sitôt après la maturation des graines,
la vé
s CC rhizomes -
ce moment-là absolument secs et comme ils
fort gros et fragiles, par conséquent difficiles à
seven, le ee ue de les abriter a en
d'une plaque de e, qu'on retire au commen-
cement be. Cette méthode m’a admirable-
ment réussi et
s jusqu'à
2 ee et plus, font l'admiration de tous c ER
ui les voient. Les graines müûrissent bien e
Sn penE PPT mais le développement de
la jeune plante est fort lent et ce n’est guère qu’au
bout de six ans elle est de force à fleurir.
Marc Micnerr.
M. le Dr Udo Dammer, conservateur du Jardin
PORTA royal. de Berlin, nous a adressé l’inté-
e communication rs ue nous ne
gétation cesse et la véritable période de
_ repos commen pe va ie
voulons cs ue de mettre sous les
nos lecteu TR
Gross Lichterfelde IL, P, B.
HonoRÉ Monsieur,
Dans le n° 41 de a han Semaine hor.
ticole, je lis qu’un de ecteurs cherche à
procurer la Vegetable Teratology à Masters,
Vous lui répondez que l'ouvrage est épuisé. À
Permettez-moi de signaler à ce propos que j'ai
fait en 1836 une traduction allemande cet
ouvrage, traduction à laquelle le Dr Masters à fait
de nombreuses additions, presque à chaque page,
et à laquelle feu le prof. Dr Caspa le
prof. D Magnus et l'inspecteur royal d'hgk
ticulture Goeschke- Proskau
e
1
édité par H. Haessel, 1886, XVI, cu. pages i
Prix : 16 Mark.
propos de votre article sur la rusticité des
Palmiers, publié dans un des derniers numéros,
je remarque qu'au Jardin botanique de Berlin,
nombre d’au
ici 8° RK.; n que je cultive depuis un an
ant. ia dans Véro
Veuillez agréer, etc.
D' Uno Dammer.
Le 8 décembre 1897.
MosIEUR LE DIRECTEUR,
ouvez-vous me dire s’il existe encore dans les
erres européennes ; ent -être dans les jardins
botaniques es Begonia radiata, Maranta
sc
depuis longtemps # n'arrive plus à e retrouver.
Si vous ne pouvez vous-même me
ce sujet, la Ce circulation de AE précieux
journal vous mittra peut-être à même de pouvoir
satisfaire à ma dem ande.
Je suis heureux de saisir cette occasion pour
vous dire que La Semaine Horticole me fait le
plus grand plaisir. C’est, sans contestation pos-
sible, le meilleur journal d’ DORE qui =.
raisse et, ce que j'admire.
quoique appartenant à un Fo cape il sait
rester indépendant et parler de tout ce-qui peut
intéresser tout le monde en horticulture.
Veuillez agréer, etc., etc.
P. MÉVILLE.
——— — =
BOITE DU JOURNAL :
Lettres reçues : P. Méville ee é savons enfer
Gén L Gosse
de nos abonnés pourra a-til v
(le n° 7 Odontog lossum mac claims 5 2 ee x
ganteum; n° 3, Miltonia cuneata). — PS
Peu ve numéro A. Griessen pee "non —
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Le Petites notes . SR Pr SE” 47
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ire — le rôle d'inscription sera rigoureusement exercé !
SOLE EBSER AU’ BUREAU DU VOUERHIN Ar.
Po en me ne
= er : As
: Peut obtenir a raisins blancs
F Périence réussit toujours, et
Curieux 4 le résultat AUTRE on a des ceps qui
blancs
Samedi, 18 Décembre 1897
CHRONIQUE
Pauvre Marronnier du 20 mars. ans
son journal, Le Fournal, du 28 novembre dernier,
IT directeur, relate la notice
t bien en faire notre deuil,
o vieux. TH “es er sont comme si
café du Roi Louis, elles f....….
Finie la légende Fa Marronnier du 20 mars,
&
Fest
©
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At er
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es
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[er
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©.
un
ÿY
mis des arbres (1) te verse
des pleurs, l'horticulture générale n’en reste pas
moins pren nnée, parce qu'elles voient toutes
deux en ta personne non seulement la disparition
d'un Mir, mais bien encore celle d’un d
leurs doyens et d’un de leurs amis.
L’arboriculture d'ornement et la sylviculture
vont perdre en toi le vieux vétéran de l’espèce du
Marronnier hâtif. Mais en nous quittant, pars sans
ets et sans arrière-pensée, nous avons un
maître émérite qui à veillé au grain, en voyant
trépas
r ses pépinières d'un de tes
congénères qui est arc à te succéder et même
àte supplanter. ses avant de fermer Lt Le
Jardin du 5 avril 1893, page 74, q
« Le même présentateur (M. Ch. Baltet) De
apporté (2) des ra x d’un marronnier précoce
qui enfonce celui se 20 mars. À la pépinière de
Croucels on cas a Lsonpe le nom de Marronnier
du 20 février.
Tu ee que toi aussi fu es venu trop tard
un monde trop vieux
On phande É tête d’un viticulteur émé:-
rite. — Un viticulteur émérite u’on
et des raisins
S sur À même cep par le procédé suivant :
x sarments, l’ un donnant du raisin
n’est plus
Portent
#3 à même des raisins moitié noirs et
= blancs, dont la qualité ne le cède en rien
: eux des ceps ordinaires.
au lieu de les mettre dans l’eau froide.
ju Poe “irÀ eg amis des arbres a son siège à Paris,
Ses National d’Horticulture de France, séance
SAMEDI, 18 DÉCEMBRE 1897
Lorsqu' elles commencent à se faner, les tiges
doivent être mises dans l'eau boui
un tiers de leur longueur envi
sera sa ere froide, les fleu
fraîcheu
La Linie qui aura trempé dans l’eau bouillante
devra être coupée et les fleurs replacées dans
l'eau froide.
À nos lectrices à à Essayer ce mode de conser-
vation.
es
—
—
Le]
|
+
oœ
—….
[e
n
Fe]
€
4
rs auront repris leur
La morille, très estimée Pour son goût délicat,
n'a pu, jusqu'ici, être l’ objet d'une culture comme
les autres champignons ; aucun spécialiste n'a pu
trouver le secret de la multiplier
Pour la première fois, à la Société de myco-
logie, un membre a an nnoncé qu'un habitant de
Pontarlier avait réussi à produire deux grosses
morilles en semant des débris de morilles sur une
couche composée de terreau de sapin pourri, en
poudre, et de boue de sable, au pied du vieux
mur d’un bücher humide.
S' ensuit- il Que le terreau formé de vieux bois
‘une culture qui leur a échappé jusqu’à ce jour.
Jusque là, le journal auquel nous empruntons
e? Nous accueillerions
sa communication avec conne
n fromage d'origine végétale! — 8 a
naissez-vous le fromage de pommes … t
Si vous étiez passé en Thuringe ou as
SRE | parties d i
l'occasion d’en manger.
Voici la recette :
On prend des pommes de terre de bonne qua-
lité, on les fait bouillir et on les laisse refroidir ;
après quoi, on les pile dans un mortier ou on les
râpe. On y ajoute alors un kilo de lait aigri _
cinq ie : pomme de terre, on pétrit le tout
et on lai uatre ou cinq jours,
On HE une fois encore et les fro-
t l’on place
mages dans de petites corbeilles qui laissent
échapper l'humidité superflue
On les fait enfin sécher à ‘l'ombre et on les
Re it a grands pots où on les laisse
séjourner quinze jours; comme le vin, ils se
arr en FE dia t.
es tiges des Rosiers, dans certaines va-
y sont trop faibles pour soutenir les fleurs,
et s’inclinent, au grand désespoir des amateurs :
il suffit, parait-il, d’arroser le Rosier avec une
solution de sulfate de fer alors que le bouton est
déjà assez avancé, pour que les tiges acquièrent
le résultat annoncé
Noms de Chrysanthèmes æ Un a jet né
ue si cie es trois ettres
nous demande ce q £ le ss
$ lee (N. C. S.).
2 +47 be National Chrysanthemum
sr c'est une de ces abréviations qui sont
d’un emploi courant en Angleterre pour les dé
de Sociétés, et que tout le monde y compren
N.C.S. Fubilee sh done he ss de À See
nale de C
Ses Kai fort long, la plupart des étiquettes
l'avaient libellé tel que nous l'avons spi
+73
lé mot gas restera seul dans l'usage, très
probablement é
Valeur des Orchidées. — Jamais, à aucun
époque, les Orchidées — les Li rs
s'enten d — n'ont atteint des prix s
qu actuellement : 12,000 fran cs l'Odonto Sr
Crispun var. Luctiani est le record atteint jus-
E ici et 7,500 francs pour l'O
e blanc du Rosier est occasionné par le
Spharolhea pannosa; le champignon du raisin
concerne e parasite du Rosie
Une ET: d'Orchidées organisée
dam e
r rl
rh rs et amies des malheureux. Rien de plus
re À eh que les dam
es s'inté
fleurs et aux pee mais à pirate don
par la Sociét é danoïse n’en est pas moins très
Pnéritatit et très louable
ourquoi ne l'imiterait-on pas ailleurs? A
Paris, par arm rage de ourrait fournir aux dames
t l'initiative de pareille exposition
qui prendra
toutes les facilités désira rables. Nous conseillerions
s ch rrait réunir sous la
tion de quelques phcicies dames! A Porte
cette exposition d'un nouveau genre ?
Un nid de merles dans une serre froide. —
Dans une fedora pour plantes de serre froide
de « Ger à Heest, set l'hiver der-
nier, ui autres, un Élues agnus macrophylus
aureo-var. de 1 1/2 m. de haut tant
ouverte oies pendant un certain
un couple de merles avait jugé opportun d'y faire
son nid.
tannenrbhafla ln aentann nù1 1 +
sortir à l'air se Je POEIEERRS eut des craintes
que la nichée n e et pour la préserver,
il se décida à sas le anse le plus Sr
av +
jirri, sjirri, Chérie,
rokkokokok, » « Taïs toi ! » “répond doucement
la femelle, « ils m'ont transportée ici
quer quoi que ce soit; restons-y mitolicnnse
à couvert
Un bon fruit. — Nous avons récemment fait
mention du fruit comestible de l'
qu’on mange be
Voici que le
maturation du fruit du Cereus triangularis
la serre aux ées de Kew. Dans cette serre se
trouve une vieille plante de cette espèce qui
474
LA SEMAINE HORTICOLE
fleurit chaque année, mais cet été d’une go
exceptionnellement riche : 150 fleurs, dont 30
la fois. Ces fleurs ont 30 centimètres de ombre,
les éraidk sont verts ou Jaunes, les pétales blanc
pur ; la fleur ressemble à une
forme e coupe au centre avec
fines étamines munies d’anthères j : épRrs I n'y
it année, on a
e pollen de
Cereus grandifiorus; on n'avait pas au préalable
enlevé les étamines, de sorte qu'on ne peut pas
affirmer positivement avec quel pollen la fécon-
dation 8 est faite, mais puisqu ‘aucune des autres
fleurs n’a
pesait environ un kilo, sa couleur était d’un beau
1ouge carmin. Autour de la chair blanche, tendre,
dans laquelle étaient dispersées de petites graines
‘un noir brillant,
ne t
collaborateur du journal anglais émet l'opinion
qu'il faudrait cultiver la plante pour son fruit, ce
ui d’ailleurs se fait déjà en Amérique. Ces
Concours pour un ouvrage de Géographie
Mine au point de vue horticole.
Ce concours est ouvert par la « Nederlandsche
ntk
comme guide dans l’en-
seignement horticole.
Une commission spéciale désignée à cet effet
pourra décerner la médaille d’or de : Société et
deux cent EN Le Fais (500 francs).
Les ré nt être rédigées en néerlan-
ais et 5 — is être écrites de la main de
l’auteur. Elles devront être adressées au secrétaire
ui
qui pue sur la réponse et contenant le nom et
l’adres
La irculaire faisant connaître les conditions
du concours est accompagnée d'un mémoire des
tiné à fournir les principes généraux qui pour-
raient servir de base à l’ouvrage demandé.
Exposition Universelle de 1900. — Par
arrêté de M. le Commissaire général de l’Expo-
sition universelle de 1900, le cadre du service du
jprhnaec et des plantations de ladite exposition
constitué comme suit :
. Jardinier en chef : M. Lion
IM I uquet et Vachero
Conducteurs : MM. Botte, Tiard, Guernier .
oly.
Comptable : M. Souillart.
Expéditionnaire : M. Michau
Attendons-nous donc à vois bientôt com-
mencer les travaux de création des jardins de la
future exposition.
_ Origine du Topinambour.— Il est étonnant
me du rue des a les plus «
r quer M. P, Hariot
cultivés, fait
dans Le Fardin, soit
ourée
le considérait comme une forme de
L'Helianshus Le jusqu'en 1884. Le
Pérou, le Brésil et le Canada lui ont été succes-
sivement dés comme patrie. Depuis s quel-
ques années seulement son origine est certaine
et c'est dans la région des lacs du Canada dans
le Saskatchewan. le Sud de l’Arkansas, la
Géorgie centrale qu’il faut la chercher.
Notre distingué confrère, M. H. Martinet,
directeur-rédacteur en chef du Jardin, a reçu,
des mains du prince de Bulgarie, les insignes de
commandeur de l'Ordre du Mérite civil de Bul-
garie en reconnaissance des excellents et loyaux
hi qu'il lui a rendus, notamment dans la
n parc d’ pe bars Toutes nos
félicitetiobs et les meilleure
L’Exposition de Chrysanthèmes de Paris.
— L'Exposition de Chrysanthèmes qui vient
d’avoir lieu au Jardin des Tuileries, dont nous
avons rendu compte dans nos colonnes, a été un
véritable succès pour la Société Nationale d'Hor-
ticulture. Il est vrai que les lots étaient iTTÉPrO-
chables et que la quantité n’a pas nui à |
qualité. Les recettes se sont élevées à 38,000 Sn
tandis qu’en 1896 elles n'avaient guère dépassé
25,000. Près de ?,000 (le chiffre des mille a
sauté probablement lors du tirage définitif du
journal) pots de Chr ysanthèmes ont été offertes à
l’admiration des visiteurs avec 25,000 fleurs; un
bon statisticien disait de suite que chaque fleur a
rapporté plus d’un franc. Ce qui s'impose à la So-
ciété, c’est d'agrandir son local d'exposition l’an
prochain et de ménager une bonne et large place
à l’arboriculture et aux fruits. À propos de cette
ée d’ g # B- ts 1 4 PP 11 4
l’article publié dans notre numéro du 4 décembre
sous le titre de Palais National d'Horticulture.
A;
Trois variétés de ae Colvillii. —
Une des planches du Florilegium Harlemense,
cette splendide publication chromolihographié
des De Erven Loosjes, de m, éditée sous
le patronage de la Société de aire, donne
le portrait Re sara ge var. Ruber
Lite >» Le
iale très
recherchée obtenue en 1823 dans æ cultures de
rdi
naissance chez deux cultivateu rs à Overveen-lez-
aarlem, à une variété à fleurs blanches, qui fut
offerte dans les ose de 1872 sous le nom
de « albus, » mais le pollen et les anthères _—
restés rou. ans ces dernières années, on
obtenu une variété blanc pur avec des anthères
tout à fait blanches et du pollen blanc, laquelle,
comme la Fiancée (the bride), est d’une valeur
inappréciable pour les fleurist
Les bulbes sont plantés à l’arrière- -saison; la
floraison a lieu en mai et juin. On peut forcer ces
plantes avec succès en les plantant à l’arrière-
aison dans une bâche froide.
J. K. Budde, hortulanus du Jardin bota-
nique d'Utrecht, nous apprend que depuis que
La Semaine Hortic cole, en tête de sa chronique
du 27 novembre, a signalé à ses 1 . le
e de l'Exposition de Chrysan
d'Amsterdam, il est assailli de demandes cm
de ce catalogue. Il nous prie de faire Pétarduet
que celui-ci n’est pas en vente chez res mais
à la firme Holkema et Warendorf à Am
N ù
cation, car elle prouve une fois de plus q
RE
La Semaine Horticole compte non seulemen
de nombreux lecteurs, même en de, 1
suc udde
la direction du Nederlandsche 2, Bad a
Club qui a eu l'excellente idée d'accueillir le
travail d’un de ses membres les plus distingué,
Lilium Browni. — Il est peu connu proba.
blement que les bulbes dell ce superbe Lis sont
offerts en vente, dans les rues de San Fran ncisco,
par paniers entiers ; ces bulbes d’un blanc; jaunâtre
avec de grandes écailles: sont bouillis et puis
mangés; on ne nous apprend pas quelle est leur
saveur et nous n’en avons pas goûté encore,
Aux funérailles de la duchesse de Teck,
nièce de la Reine Victoria, il n’y avait pas moins
de six cents couronnes et autres œuvres florales,
parmi lesquelles une très belle couronne de fleurs
blanches envoyée par les Reines de Hollande,
composée d'Orchidées, de Lis et de Muguets,
réunies par un ruban sur lequel se voyaient, en
argent, la couronne royale et les armoiries de la
Reine.
Lorsque toutes les œuvres florales Re
1000 pieds carrés.
Luxe de fleurs à Paris. — Le ir des
fleurs, à Paris , dépasse tout ce qu’on T
jusqu'ici. Partout, des fleurs brillent sur ls
appatements, de erres
augmentent davantage encore l'illusion du prin-
emps.
On prend, chez les fleuristes, un abonnement
dont le prix varie de 50 francs à des centaines
de francs.
Il est connu qu’une dame du grand monde,
chaque hiver, dépense de 20,000 à 25,000 francs
pour des fleurs; un El sier, dont la vie luxueuse
étonne même à NReXE mensuelenens plus
a
ien que, sous le second Empire, les a
de fleurs prirent déjà une extension 24
rres qui jouissent d’une réputation
particulière, sont celles de feue Madame Furtado
Heine à Rocquencourt, celles du duc de Massa
Vanderstraeten à Chalon 5
Sn énd
î à Olivet, Doin à Semont,
Meaux, Lionet à Brunoy, Champi
a RSR, RE: ‘
Brains, Mat thon à Roubaix, Boutemy à Lannoy,
Fanyau à Lille, Bleu à Paris, Truffaut et Duval
à Versailles, et celles du barok de Rothschild à
Ferrières, lesquelles serres excellent par un grand
| trésor d’ Orchidées.
£ Noix de Kola. — Un produit du Congo
é à un grand avenir, c’est la noix de Kola.
C’est le fruit d’un arbre très lent à
d'un bois très dur, C’est une noix amère, très
prisée par les habitants des rives du Niger. Elle
e des qualités nutritives exceptionnelles ;
dant un jour. Elle existe en assez grande
quantité sur le Congo. Les indigènes mâchent
, par contraste, le vin de palme
le plus be leur semble alors doux. Cette noix
| aété analysée en Europe; elle renferme plusieurs
: principes très prisés, entre autres, beaucoup plus
de caféine que le café. A l’état frais, elle vaut
paraît leur trouver des applications nombreuses.
| La légende du Thé. — Dharma, le divin
E ascète, était le fils d’un roi de l'Inde, il arriva
pu Ash ant la boisson parfumée qui chasse
meil. C’est beau la légende !
Les rés et les plantations dans les
villes. — Fierens-Gevaert publie, dans la
Revue de Paris, un article sur « L’art ublic, »
ipliez encore les verdures et les
leurs, vous MMboIR ES à Mais, si vous déboisez
Ses places et ses ue si vous livrez ses parterres
_ 8 architectes et au maçons, vous travaillerez
d'une façon cétaRe frrémédiablé, à son enlai-
dissem ment. C'est là, je crois, la seule règle
tique qui soit indiscutable, quand il s’agit
S ne moderne.
es arbres dissimulent la laideur des archi-
Contrastes trop que font
vieille cité les constructions de tous les siècles,
les +
Lé
C es d i
. des jardins sont le luxe, la sat,
od +
s de leurs feuilles, ils sont comme un
SAMEDI, 18 DÉCEMBRE 1897
Ri
que d
ors on n'avait pas de
belles constructions, des fontaines artistiques et
des statues, les grandes villes mériteraient-elles
encore leur réputation ?
LE GLAÏEUL REINE WILHELMINE
pe très intéressante nouveauté de la maison
. Krelage et fils, de Haarlem, a obtenu,
l Expositiôo A PES de Hambourg, un très
ge succès. Présentée à la dernièr e Expositi ion
de la Société Royals dHérticuiturs d'Anvers,
concurremment avec quelques autres fleurs, dans
une gerbe garnissant un beau vase, cette distin-
LA
Fig. 183. — Glaïeul hâtif. Reine Wilhelmine.
uée variété a attiré tous les regards par sa grâce
sac et son serial _…. extrème délica-
esse. Notre gravure don
Lées pa de la tige florié et des fleurs qui
. Re ‘ ouvertes, d’un blanc déli-
ère teinte carmin
oi d'orange. L'épi de ces Roué mignonnes,
à neuf, er re Re
donné d’ailleurs avec le consentement céhe.
une bonne idée du
hâtifs l'attention des amateurs,
+75
pouvons mie
tous points, un de roma. avec 4 incompa-
rables Orc
for.
Ajoutons que le Glateul Reine Wilhelmine
est précoce et que, comm ire de cette
espèce, les Colviller, pre pret , il peut
hiverner en pleine terre à condition” are 3. de
le couvrir Drm le convient également
fort bien pour la culture
Le Glaïeul qui nous pds a été, ailleurs qu'à
ambourg et à Anvers, accueilli avec faveur: il
a obtenu à la Société Royale Néerlandaise d'Hor-
ticulture et de Botanique un certificat de première
ec The Gardeners' Chronicle du 11 juin r896,
ardin du 20 juillet et le Wiener tMustrirte
Gartensaitung de la même année, lui consacrent
= articles élogieux. Nous serions bien charmé
a Semaine Horticole pouvait, à son tour,
dr à répandre cette excellente variété d'un
genre fort riche,
Le genre Gladiolus, en éflet, ne compte pas
moins de 140 espèces, dont certaines se rencon-
trent dans les pays le long de la Méditerranée,
quelques-unes en Perse et les pays limitrophes,
mais la plupart dans le Sud de l'Afrique
Ce sont surtout les espèces sud- africaines, nous
rappelle M. Ernst H. D dore le Tijdschrift
Tui onnèren gen
Au groupes des tardives qui, dans nos jardins
se succèdent de re en novembre, appar-
mere les race s ga andavensis, Lemoineï,
ds, riens (Childsi), etc. "M. Krelage
tableau qui permet de juger d
cote: æ de la parenté “ ces rAces ; nous
le reproduisons bien volontier.
psittacinus TR
|
Saundersi hybr. gandavensis (1841) Purpureo-auratus
| |
hyÿbr. ana qé hybr. Lemoinei ee . Saundersi
hybr, Childsi
hybr. nanceïanus (1889) :
Tous ces Glaïeuls tardifs ont une période de
repos qui va d'environ mi-novembre à mars; on
les plante au printemps. Certains paraissent
passer l'hiv e en pleine terre moyennant une
couverture S :
Les Glaïeuls hâtifs fleurissent en juin-juillet ;
erre
ture. Ils se prêtent, a mieux que les races
tardives, à la cu en pot.
Il serait fort difficile d'indiquer la descendance
et le degré de parenté des Glaïeuls précoces qui
sont trop embrouillées; les données Arr
font défaut. On sait qu'il y a du « sang »
blandus, cardinalis, ramosus et autres, As
déterminer ee we des es Le
à ces espèces, serait q
but d'attirer sur ces jolis Glaïeuls
tu Line d’ —.
ticulture d'Anvers a inscrit, à son programm
de l'Exposition estivale de l'an prochain, =
concours pour _… collection de ces Iridées qui
t d’être connus, car, alors, ils
pssirn cultivés here Cu. Ds B:
476
LA SEMAINE HORTICOLE
MESDAMES,
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément
a dit Boileau.
Pourtant, je SRE a LA vous convaincre,
mes, Car C "est à vous que je m'adresse
Et puis, faut-il vous confier une faiblesse ?
Je n’ose vraiment pas tro
Mais vous serez indulgentes, j j'en suis s
Eh bi
üre.
une petite plaidoiries-etn ayant aucune chance de
Er une étoile du barreau, je me charge de la
use de fraîches et jolies clientes, qui, certes, ne
m'en voudront pas si leur procès n’est pas
Elles sauront bien que ce n'est pas faute de les
aimer, mais de n'avoir pas su rendre ma plai-
doirie assez étincelante.
Donc, je PRIE et entre immédiatement
dans le vif de mon sujet.
Pourquoi donc, Far mes, en est-il si peu,
armi nous, qui recherchent des distractions, des
joies si attachantes, je dirais même
d'exagérer un peu,
h
c et les peines, au moins
nous ublibue tous
lo:
L'on ne peut be à à es point elle repose et
élève les idées, en faisant découvrir une multitude
de ds auprès desquelles on passait in-
différe
To LE un monde inconnu nous charme, nous
attire; le plus petit brin d’herbe est suje et de
remarques que l’on n'aurait jamais imaginées.
Que diriez-vous si nous passions au milieu de
diamants et de perles répandus autour de nous,
sans leur jeter un regard, et sans apprécier ces
jo: aux ! ?
en est-il pas de même? Et les fleurs sont-
elles moins brillantes? Le x? SES le Muguet,
la Jonquille, sont-ils moins délicieu
général, avons bien te heures de
des LE ee de notre choix
tant de moments souvent perdus en frivolités
mondaines Fer "A Br re passer près
ra cette étude charm
N'y a-t-il donc de LR r que pour les très
rares doctoresses qui, après de pénibles études, des
un diplôme
qui leur permet de couper proprement une jambe,
ou de soutenir le droit d’une épouse divorcée ?
Non; ER BAS à de faire preuve de notre
en guérissant le rhume ou la
à nos talents oratoires, je n'ose vous
conseil de demander l'opinion de nos maris
l’art que nous RE RE pour obtenir d'eux
y que nous dési
crois es que nous sommes plus faites
: Soigner ces jolies créatures, vivantes elles
e sont les plantes.
Notez bien que je ne conseille pas, lorsque juin
aura vu fleurir et faner les roses du jardin, d'aller,
armées d’un joli panier et de mignons ciseaux, les
mains défendues, par des gants blancs, contre les
ardeurs du soleil, couper philosophiquement ce
qui fut une fleur parfumée ; ou bien, le printemps
a
lus.
| tem, serait bien plus agréable, et toujours nous
revenons à la botanique.
Mais ma botanique, à moi, est bien plus jolie
que celle des savants : il ne s’agit pas _ cueillir
d’abord des échantillons ; puis, armée d’un
j'ai nommé le papier gris, si
à leurs Bag couleurs); et d'empiler
ensuite, sans trève ni merci, ces vilains cahiers
couleur de deuil.
Au contraire, au lieu de tuer, je m'efforce de
faire vivre ces jolies mignonnes, dans lesquelles
le » comme nous disons en Am
riq
ee vaste Me 1" 2 est destiné à la produc-
tion de fleurs ut évidemment fournir
considérablemelà à Éta RME BE 2 de Paris,
du restant de la France et des pays méridionaux,
qui sont abondamment pourvus de fleurs, même
pendant la mauvaise saison, mais qui n’ont pas
chidées. Nice envoie ses Violettes, ses Roses,
ses Tubéreuses; le Nord lui expédie ses fleurs
exotiques : Ses qu de l’ingéniosité
humaine sur lan
e ne parlerai pe du trajet de Paris à Ram-
bouillet; mes lecteurs connaïssent mieux que
moi les ‘splendeurs de Versailles et les souvenirs
austères de St-Cyr. Le voyage ne dure guère plus
d’une heure, et après une heure pendant laquelle
RS pleine de fleurs splendides et de ravissants
feuillages délicats ou majestueux. Je note
variétés supérieures de Cattleya labiata, dont la
floraison est à peine commencée, des c. aurea,
le C. x Mantini, issu d’une fécondation opérée
par M. Dallemagne, des Odontoglossum crispum
de premier choix, y compris un ©. ge um
ès grand et très séduisa l'O.
Triomphe de Rom à une perle célèbre dont
la Lindenia m'avait déjà fait connaître les
mérites ; deux Vanda coerulea d’un coloris très
F Maranta, Dracaena L
rs Begonia Rex et liés, Shrelitia css
cieuses plantés _grimpantes, Pantin, et
; Clerodendr
(à Le courrier Précédent qui ‘devait nous apporter. la
suite pd « Orchidées _… vues pes or.
cain » ne ous la publierons ultérieu-
; Réd.
LA SEMAINE HORTICOLE
Les Orchidées fleuries sont placées, tantôt sur
des supports de hauteurs différentes, tantôt dans
des creux de rocailles et dans l'entourage le plus
propre à les faire bien ressortir. Rien de plus
exquis que cette décoration très variée, compre-
nant une foule de belles plantes, et cependant
discrète et nullement surchargée. Un grand
nombre de personnes pourraient circuler à l’aise
. Dalle-
magne doit passer des heures délicieuses ; quel
cadre plus enchanteur pour se délasser l'esprit et
laisser l'imagination courir dans les rêves ?
moins éblouissantes que la galerie d'exposition,
elles me rappellent le côté pratique et utilitaire
que l’on oublierait si aisément avec un pareil
spectacle sous les yeux.
Les petites serres qui s'ouvrent à droite et à
gauche sur«la galerie d'exposition sont-en com-
munication entre elles comme celles que j'avais
remarquées à Moortebeek. Elles sont garnies de
diverses espèces d’Orchidées à belles fleurs, pré-
sentant tous les signes de la santé
reuse : n
Nôtzliana, Cypriped
idium heu, Lycaste Shin-
variétés, Cym
neri, L. aurantiaca, Pleione Hookeriana, qui
sum nebulosum, grande, Schlieperianum, etc.,
Laelia majalis, Catileya Trianae, etc. La plu-
part des serres présentent, comme fond, un
remarquable spécimen, et j marque notam-
ment une énorme touffe de Dérobliun Specio-
espèce d’une grâce si délicate, et un
Odéntoglossunk Edwardi également très volu-
mineux.
Nous arrivons ensuite à la Sands serre des
Cattleya. Ici le coup d'œil est imposant et
splendide. L’énorme étendue de cette serre, la
hauteur des gradins, couverts de plantes en pots,
par d’excellentes
e comme rareté, sans parler des
rouges les he intenses, deux plantes qui ont le
labelle blanc crémeux maculé de cramoisi, à peu
près comme dans le C. Mendeli, tandis que les
pétales et les sépales sont d'un rose vif.
Parmi les Cattleya non fleuris, je note des
milliers de plantes de toutes les belles espèces :
Trianae, Mossiae, Mendeli, citrina, intermedia,
Alexandrae, Warneri, Rex (fig. 185, p. s sremes
ainsi que des Laelia purpurata, L. Dor
niana, anceps alba, etc., des Sobralia, cn.
bidium, Bifrenaria, “es Frs ces s plantes sont
admirablement cultiv . Une série de Vanda
Coer sont couverts tiges S.
La grande serre des Odontoglossum, qui fait
suite * celle des Cattleya, a la même longueur,
et l’on imagine le superbe coup d'œil qu'offre
une serre semblable entièrement remplie d'Odon-
toglossum au feuillage luisant et irréprochable,
aux bulbes énormes et bien mûrs, qui produisen À
assez souvent deux hampes chacun. Les tige
florales se mnt par milliers, mais un er
nombre
nt qu'à la moitié à peine de leur
développement. Les fs que je vois là sont
fort belles; c'est certainement une sélection des
meilleurs types de Pacho.
—_— ns
eh
Ya pour
ni] ,
Je repasse par la serre des Cattle
ibr
S premiers mois
de ébtie ho: Cette Sr comprend une
serre tempérée, très vaste, une serré chaude
est englobé
e même corps de bâtiment et installé en
sous-sol.
Ces deux serres suffraient à constituer une
très belle et très vaste collection. J'y note un peu
rapidement un grand nombre d'espèces et de
variétés choisies, parmi Ride des bijoux de
tout premier ordre : CHERE X Pa
Faure, un brillant élève de la
moria Moensi, C. Bothechild dit É. ce
C. grande, C. Spicerianum, C. bella lun, en
superbes variétés + Schrüderae, C.
gerumn, C.praes : Lt indleyanum, Catiale
vestita, Pr AOT sie giganteum en plantes d’im.
tion récente qui font plai
burgh, et des précieux V. Sanderian
couvrent de boutons et montrent une première
fleur magnifique, ]
Wardianum,-etc., Aerides Lobbi, Augustianum,
Lawrenceanum, Angraecum Scottianum, Four-
nierianum, Sesqui ou Oncidium Pa apilio,
Lanceanum, amplia jus, Kramerianum,
Grammatophyllum Ellise et Fenzlianum, Den.
drochilum M ces ainsi que des Anthurium
ea
ans la sèrre Hé R une riche série de
éasiéa labiata, A maximüa, Trianae, Aclan-
diae, aurea, arayen
Perrini, anceps, etc., des Laeliocattleya bien
choisis, Cybripedium exul,, Charlesworthi,
Desboisianum, Lawrenceanum Dallemagnet,
X
x Arthurianume Dauthieri, Milionia, Phalae-
Lanceanum, Cy mbidium eburneum, Od
drum viteHinum, pris-
d'Orchidées. Ainsi dans la serre teinpérée, iya
bien 5 ou 6000 See À des diverses espèces ;
les Cypripedium sont breux aussi. Les’
Milionra vexillaria onE au nombre d'un mil-
lier environ; je n'en ai jamais vu d'aussi
vigoureux.
concourt d’ailleurs à produire ici des
résultats excellents : la qualité de l'air, qui dans
ce site si bien choisi doit étre extrêmement pur
attachent avec raison mportan t que
l’on néglige trop souvent alloués enfinl habileté
des cultivateurs.
Après avoir encore visité une serre adossée
plus petite que les précédentes, et où prospèrent
de belles Orchidées de collection : Phalaenopsis:
santé, Angraecum
lum (le joli B. Done den que je 7 ns
pas encore, est en fleurs),
superbe Rodriguezia Linden, ou cou
grappes florales tantôt blanc de neige, “ssl
eff
d congé
le cabinet de M. Dallemagne, où j'admire o
passant le grand vase de Sèvres offert par
ta
3
ke
:
àPhab;
_ Avec Son
des Orchi
a.
alors simple amateur.
à Mesdames Dallemagne et mes vives félicita-
\
#
J
\
\
\
\
.
En même temps que mes remerciements,
le orchidophile qui a su créer, de concert
associé belge, ce magnifique temple
dées
THos J. JEFFERSON.
: HE UE mt
—
SAMEDI, 18 DÉCEMBRE :
espèce, décrite par Reichenbach en 1871et re
CL
185. — (voir page 478).
fleurs solitaires, issues : du pseuc
bulbe, sont grandes, mais plus singulières qu'at-
extrêmement rare, vient d'être figurée dans le
897 479
PETITES NOTES trayantes. Elles sont d'un jaune verdâtre, cou-
vertes intérieurement de petits traits et de gros
Dendrobium Coelogyne. _- Cette curieuse
points pourpre sombre. Les pétales sont linéaires
projetés en avant; les sépales
base,
stée étroits, longs,
très larges à la forment des triangles
allongés ; le labelle trilobé, assez ample, est d’un
brun noirâtre, strié comme les autres segments.
Phalaenopsis Schilleriana. — Cette magni-
fique espèce forme actuellement ses grappes flo-
480
LA SEMAINE HORTICOLE
rales, qui seront l’une des merveilles des serres
d'Orchidées au cœur de l'hiver.
Pour avoir la floraison dans toute sa beauté, il
est utile de veiller à ce que la hampe soit toujours
tournée vers la lumière. Elle s’allonge alors dans
la direction de la clarté, en s’infléchissant légère-
ment, les ramifications bien étalées des deux
d’une forme et d’un coloris si distingués et si
délicats, se présentent dans le même sens. L'in-
florescence très longue et très ramifiée, portant
rable ; pa se conserve ainsi plusieurs semaines.
adoss nvient à merveille pour
cultiver + P. Sibdleriana et le faire bien fleurir.
Rhynchostylis coelestis. — Encore une ra-
vissante Orchidée colorée de bleu, et quoiqu “elle
toujours l'attention dans les serres à cette époque
de l’année. Elle a, comme la plupart des Sacco-
labium et Aerides, cette inflorescence compacte
qui a valu à une espèce le surnom de « queue de
renard.» Ses fleurs ne sont pas très grandes, mais
le racème dense, assez long, dressé à peu près
verticalement, forme une masse fleurie d’un très
bel effet.
Les Es et les pétales sont blancs, de ce
blanc délicat que l’on trouve dans les Saccolabium
guttatum, odoratum, giganteum, etc.; ils portent
au sommet une tache bleu foncé, rent sur l’in-
digo plutôt que sur le bleu ciel (bleu de ciel
d'Italie, disait Reichenbach). Le labelle a toute
la partie antérieure largement étalée, d’un bleu
0
n 1883 que cette superbe plante fut in-
dirt PA fleurit pour la première fois en Europe.
. Roebelen a indiqué qu’elle croît sur des arbres
isolés dans les champs de riz du Siam. Elle réussit
très bien dans les mêmes conditions de culture
que les Saccolabium dont nous venons de parler,
ou que les. RL h qu’elle rappelle beau-
coup par son port culture en paniers lui
convient à merveille, se point de vue de la tem-
pérature, il es A que l’on pèche bien
souvent à ar excès plutôt qu’autre-
ment. Le R. “oélestis (ou re mer ne
pousse parfaitement dans la mêm e que le
Cattleya aurea, pr à guttata, de: AL demande
seulement plus d'humidité.
Max GARNIER.
ENCORE LES CHRYSANTHÈMES
Les Expositions de Chrysanthèmes, telles
qu'elles sont organisées d’habitude, fournissent
aux connaisseurs une excellente occasion de voir
et de juger . sage sur variétés ; mais sont-elles
bien faites armer le public ordinaire et
pour lui fie 0 Fe ces plantes? Ceci est une
autre question.
Il nous semble qu’ on ne se préoccupe pas assez
; de faire valoir les Chrysanthèmes au point de vue
On peut obtenir des effets superbes avec des
ti
jo
: nou boues des plantes en buis-
| sons où sur tige basse, portant un grand nombre
_ de fleurs, et | it un beau coup-d En tant
le port des plantes que par l'éclat des
Rares tirer un excellent parti
des petites pre naines uniflores ui vs au
moyen de boutures faites au mois d’ao u de
septembre, et 5 es dire cultivées d’une res
penireees pour les disposer élégamment entre des
P ,d
L’'HORTICULTURE INTERNATIONALE fournit un
excellent exemple des résultats superbes que l’on
peut obtenir dans cette voie. Mais les plantes
cntasséen, serrées l’une contre l’autre et n’offrant
près rien, têtes sans corps (au moins sans corps
apparent) n'offrent qu'un attrait relatif, et nous
avons entendu plus d’une personne exprimer cette
opinion.
Les Japonais, qui n'aiment que les gerbes déli-
cates et peu fournies, et qui comparent la plupart
des bouquets parisiens à des choux-fleurs, repro-
cheraient probablement à nos massifs de ressem-
voir réagi contre
l'abus je Chrysanthèmes cultivés pour a grande
fleur, et nous avons constaté cette tendance avec
plaisir à à l'exposition de Paris. Il ferait un nouveau
et très appréciable progrès en É rivant les
étalages surchargés, en substituant à la quantité
la qualité ER nt chose et artistique-
ment présentée.
La quantité — elle est à la portée de tout le
monde, et nous imaginons que tous les exposants
auraient pu sans peine envoyer aux Tuileries des
lots encore dix fois plus nombreux, si le local
avait pu les contenir. Mais à quoi bon? Les
variétés vraiment méritantes disparaissent dans
la foule, ne se présentent pas bien, et le public,
noyé sous le flot grossisant chaque année, ne
parvient plus à se passionner pour telle ou telle.
oici le résultat. Nous empruntons cette cita-
tion à Hs confrère le Fardin, sous la signature
de M. mené : « Tous les marchés français et
écrin dé en sont inondés et le prix auquel on les
vend est dérisoire. Un commissionnaire en fleurs
rencontré dans |’ Exposition se ee qu'il avait
reçu le matin même une e d'un commis
sopae anglais qui lui re : « J'ai en ce
m nt des tonnes de Chrysanthèmes en stock;
fÉragte. je puis en vendre, je ne fixe même plus
de prix, je les ne au prix qu’on me propose, si
minime qu'il soit. »
L'excès du 4 de en lui-même son remède,
et les choses arrivant à ce point, il est évident
que la production pa à forcément par se ralentir ;
mais les crises de
du possible. a appartient aux intéressés d'y
DS Mais en ce qui concerne les sociétés
d’horticulture, Hi nous semble qu'elles LS
y COLE partiellement en limitant le n
es expo:
ses spéciales upes décoratifs les plus
réussis, dans lesquels les Chrysanthèmes seraient
associés à des Fougères, à des Palmiers, etc.
Une société qui adopterait ce programme pous-
serait à l’ établissement d'une sélection rigoureuse
0
on élégante et artistique,
dans laquelle les plantes seraient mises en valeur
et mea nt appréciées du public dans leur
e:
EF AÙ t À
LES OLEARIA
L’attention du public horticole anglais est
appelée en ce moment sur le genre Olearia
famille des Composées. The Gardeners’
nicle, dans son numéro du 2
accom
d’une belle gravure ; The Gar den de la LE
que ces plantes méritent d’
tous les amateurs. C'est
en occupons à notre to our.
pourquoi nous nous
Fra en c d
nifiques buissons isolés ou placés sur le bord
re AT d’arbustes ; il ést pour ainsi complète-
ment rustique et s’accommode de tous les
terrain
Les Olearia ont des fleurs en capitules de
dimensions diverses; les fleurons rayonnant du
centre sont b
s raremen
pourpre bleuâtre. Les feuilles sont entières
ou
Les espèces les plus recommandables sont :
L'O. insignis Hook. f., us remarquable,
introduite en 188g. Ses fleurs ont 2 1/2 centimètres
de diamètre et sont solitaires au bout de pédon-
de grandes touffes. Ses fleurs ont à peu près 3 cen-
timètres de nom-
jaunâtre. C'est un fort joli arbuste à fleurs qui
réussira probablement très bien, remarque The
Garden,
dans le midi de l'Angleterre. Il est
presque ne en France
L'O. Gunniana Hook. ee presque rustique
dans le Midi de l'Angleterre et qui l’est en France
à l’aide d'une légère protection pendant l'hiver,
* un très bel arbuste avec des feuilles petites,
vertes, tomenteuses sur la face inférieure, de
même que les tiges et les rameaux. Les fleurs,
très abondantes, blanches avec un cœur jaune,
‘environ 2 centimètres de large, sont réunies en
panicules lâches. C'est aussi une bonne plante
d'orangerie. Elle nous vient de la Tasmanie et
est connue aussi sous le nom d’Eurybta GW
niana
. Ha asti Hook. f., est un arbuste rustique
_ en grand nombre, il produit beaucoup d'effetavec
de l'Aster,
ses fleurs ressemblant à celles
blanches, courtement pédicellées et réunies en
cymes corymbiformes, qui apparaiss ne Ut. |
A la Nouvelle-Zélande, d’où il est aires
ro ie As
us forme d’arbrisseau. Chez nous,
130
il ca EE la ae d'une plante de Buis.
Re à une altitude Le" 1200 À:
f
k
Ë
Ê ovales, vertes au-dessus, blanches
couvertes comme elles le sont d’un
feuilles sont
us;
L'O. Forster: Hook. f., originaire du nord et
du centre des îles de la Nouvelle-Zélande. Lors-
| quiln'est pas en fleurs, il ressemble à.certains
L i , avec ses feuilles coriaces, ondulées,
duvet rose ou crème. ques,
… minces, sont fasciculées, et ne portent ordinaire-
_ ment qu'une seule fleur, dont l'odeur délicieuse
est une qualité importante qui fera rechercher
| cette espèce convenant surtout pour les contrées
+ | ju sudet de l’ouest, mais de préférence près de
er.
: TA furfuracea Hook. f., est un arbre rustique
_— dla Nouvelle-Zélande, avec des feuilles de 4 à
_… fcentimètres de large, ovales-oblongues, obtuses,
_ ondulées, réticulées sur ace supérieure. Les
; aux sont arrondis et effilés. Les capitules de
Do de diamètre, sont nombreux et
à
sseaurustique introduit de la Nouvelle-Zélande
1886. Ses feuilles sont elliptiques-oblongues,
ondulées, grossièrement dentées, rappelant un
peu par leur aspect celles des Houx. Les capitules
sont blancs, petits, semblables à
d'élegants bouquets, lorsqu’en septembre
_étoctobre, elles couvrent toute la plante. Cette
éspèce est originaire de la Tasmanie, de la Nou-
du Sud, etc.
une des premières espèces
uites en Angleterre. Il croît à la e
“Zélande en 1887, a des feuilles planes,
es,acuminées, entières, glabres et luisantes
sus; duveteuses-soyeuses en dessous ainsi
panicules et les rameaux. Les capitules,
nombreux et petits, forment des cymes pani-
très rameuses, nombreuses, axillaires et
ts à si
earia se multiplient facilement par bou-
S de jeunes pousses à demi aoûtées faites sous
et à l'ombre dans une terre légère.
L. DEsBors.
VÉMONE CORONARIA FL. PL
« LA FIANCÉE »
Onnaître que notre appréciation a été
Exacte, C’est une bonne acquisition, si
SAMEDI, 18 DÉCEMBRE 1897
ee
481
l’on considère que le blanc pur manquait dans les
variétés de ce groupe, La Société Royale Néerlan-
daise d’Horticulture et de Botanique lui a décerné,
le 12 juin 1897, un certificat de première classe.
ette variété est, Comme on sait, issue de |’ Ané-
ancée » à fleurs simples, une des
belles variétés de l’Anémone des fleuristes qui
comprennent notamment les célèbres Anémones
de Caen qui se distinguent par la vigueur des
plantes, la grosseur des pédoncules et la largeur
ainsi que les brillants coloris des fleurs
à côté de toutes ses belles filles de Caen : sa grâce
pudique la fera rechercher pour la confection des
œuvres florales et pour la garniture des vases en
fine porcelaine ou en cristal d'une belle trans-
parence.
Voici, pour compléter ces quelques notes, la
description que donnent de la gracieuse Anémone
nouvelle MM. Krelage et fils :
Racines tubéreuses, pattes aplaties, noirâtres,
souvent rameuses, d'où naissent de toutes parts
Fig. 186. — Anémone « La Fiancée. »
des racines fibreuses. Tiges hautes de 30 centi-
mètres, très fermes et droites. Feuillage bien
découpéet épais. Fleurs nombreuses, très pleines,
d'un blanc légèrement verdâtre dans le b
sur les autres. Etamines
toujours transformés en pièces pétaloïdes. Pistils
transformées le plus souvent, mais conservés
quelquefois comme une agglomération en forme
de tête conique.
Cu. DE B.
FORÇAGE DU LILAS
A propos du forçage du Lilas, dont nous par-
lions dernièrement, une abonnée nous écrit pour
nous demander s'il est vrai, comme on le lui a
dit, que ce forçage puisse s'opérer dans l'apparte-
ment; car elle n’a qu’une petite serre qui ne se
prête pas du tout à loger des Lilas, et où il n'y a
plus la moindre place. .
Il est hors de doute que l’on peut parfaitement
pr
-
à une moyenne de 1
dant le forçage ; tout dépend d’ailleurs de la date
pour laquelle on veut obtenir la floraison ; mais
il faut avoir soin d'augmenter le chauffage pro-
gressivement depuis le début jusqu’à la fin, et de
ne pas descendre pendant quelques jours à 10
où 12°, par exemple, après avoir passé plusieurs
jours à 18 ou 20°, quelques refroidissements
passagers, pendant les nuits notamment, n’ont
pas grande importance,
Quand on force du Lilas, on enlève souvent les
bourgeons à feuilles, en ne laissant que ceux à
deux
t même quelquefois difficile de les
sauver lorsque la saison de floraison a été beau-
coup avancée.
Cette année-ci, le forçage très hâtif aura pré-
senté des difficultés particulières, parce que l’au-
tomne a été très doux et que les froids n’ont
dès qu'on les soumet à une douce température.
Dans certaines années, on peut les forcer dès le
r au commencement de jan-
vier, et avoir les fleurs un mois plus tard environ.
G. 2,6
UTILISATION DES RÉSIDUS
Provenant de la taille ou de la toilette
hivernale des Rosiers
Doit-on jeter tous ces résidus ou rognures que
le sécateur.…. pardon le praticien... à mis
parce qu'ils lui semblaient inutiles et qu'il ne
voyait pas l'avantage de laisser persister ces bouts
de branches ou de rameaux à la taille ou toilette
hivernale que l’on fait subir aux rosiers aux envi-
rons de cette saison ie
videmment non! Quoique vulgaire rognure,
banal résidu, il est encore utilisable. :
Voici d’ailleurs, ci-dessous le e parti que
l'on peut en tirer : Il suffit tout bonnement de
les ramasser proprement, de les sectionner très
nettement au-dessous d’un œil, de les couper de la
longueur d’une bouture ordinaire (trois à quatre
eux au moins, suivant et d’après la longueur des
rameaux) et de les ran r espèce en petits
botillons que l’on repiquera ou plutôt que l’on
mettra en jauge dans le sable humide d’une cave
quelconque ; pui ivé au printemps, on cou-
pera les liens qui les retiennent, et on séparera
de résist
482
A : SE MAINE HORTICOLE
toutes celles qui sont bonnes et aptes à donner des
c'est-à-dire toutes celles qui sont encore
douteuses et les noircies sont jetées aux dé-
combres.
our clore D'HtHHANon des résidus pro-
Enfin
venant de a taille ou de la ette hivernale des
e soins
sur des branches que l’on destinait aux immon-
ces.
Quand on cultive, on est toujours exposé aux
pertes ; pepe il est clair de reconnaître maintenant
que c'est tout de même quarante ou cinquante
rosiers Es de pied q
LA SYLVICULTURE PARKIENNE
M. A. Collet, dans la Science Française, passe
uné revue intéressante et parfois amusante
produits de la sylviculture à Paris. Il s'y ren-
et dans laquelle on va m cognée. Cette
forêt ni était une des curiosités du quai
d'Or
Un. HART pr. Jules Vallot, en : dressé le
catalogue, il y a douze ans; il a trouvé à
cette époque 152 espèces de ‘Hantes ones,
venues on né sait d’où, graines apportées par
les rafales ou Free pe quelque gamin flâneur.
Au milieu des ru calcinées fleurissent le
myosotis, la pr ie la giroflée, le coquelicot,
la violette; dans les Re au fronton des
ère sème ses baies violettes;
la moutarde, le chou, le te. la lentille, la
ouce-a
fouillis m4 malvacées, d’euphorbiacées et d'om-
bellifère
Dans Le fentes des murs, grimpent le lierre
et le volubilis, mürissent la framboise et la fraise;
la linaire cymbalaire fleurit et les graminées
t dt aigrettes blanches; la > yérrie: la
cieuë, la bugle, poussent dans les coins sombres;
…. le re donne pâture aux petits des pierrots
_ qui, ainsi és: corneilles bavardes, nichent
: dans cette forêt profonde.
M. Collet s'occupe également de la
pes du choix des essences 1e plus capables
Pi M
Er 4
?
Æ 4.
ren M Vo
nue les
pe.
+ Les plus s —. sont incontestablement les
ur nes, mais ils us leurs
dé
RE ren Ste
très Le DE ICE e prend, ju,
de tels développements, qu'il ne peut subsister
qu'à condition d’être taillé tous les dix ans
comme un vrai manche à balai
Le sycomore, le tilleul argenté, le noyer noir
nos promenad
difficile de prévoir combien de temps ils sauront
résister.
L'acacia, en revanche, ne borde plus guère
que les avenues des bois : on lui reproche de se
déformer trop vite, d’avoir un feuillage trop
mince, trop menu, et de ne pas donner assez
d'ombre.
Le vernis du Japon, dont on s'était très
engoué il y a quelques années, est aujourd’hui en
complète défaveur ; il est délicat et fragile, il se
casse facilement, ne se garnit de feuilles qu’assez
tard, de plus il dégage, au moment de la floraison,
une odeur désagréable et nauséeuse. Ce sont là
de si gros inconvénients, qu'on a enlevé tous
ceux qui avaient été plantés rue Royale.
"orme, qui était primitivement l'arbre le plus
répandu à Paris, et qui jadis faisait l’ornement
de nos vieilles chaussées royales, est aujourd’hui
presque abandonné, et c’est regrettable. Il est
dur, solide, vit longtemp s — près de deux cents
ans — a un joli fa fin qui se découpe d'une
manière charmante sur le gris-bleu du ciel pari-
sien. Mais il a le défaut de pousser avec une
lenteur désespérante ; il en reste encore quelques-
uns aux Champs-Élysées, d’un port superbe. Ils
ont se plantés en 1723 par le duc d’Antin.
s le plus merveilleux de tous est celui des
Sons Muets. On l’aperçoit des quatre coins de
l'horizon, de Châtillon comme de Montmartre,
de Bicêtre ou des Buttes-Chaumont, comme du
Mont-Valérien. Son dôme de feuilles qui s’arron-
dit et se profile entre ceux du Val-de-Grâce et du
A me n'est pas le moins curieux des trois.
Il écrase de sa masse de verdure où nichent et
jJacassent les corneilles, … pepe tour de Saint-
En 26 aut-Pas où, quo u'on en ait pu
dire, Pascal a fait ses a fameuses sur
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six mètres et, mesurée de la base au faîte,
hauteur est de quarante-huit mètres; deux m ses
de moins que la colonne de ae quatre mètres
de plus que la colonne Vendôme; les maisons
de cinq étages qui l'entourent tient des
bicoques. Bien loin d’accuser la He trace de
Re il arbore une santé super
appelle du nom générique « dite de
Sully.» Mais il est bien plus vieux que le ministre
de Henri IV. Il faisait partie d’une avenue
plantée par les moines de Saint-Magloire un siècle
au moins avant le règne du roi Poule au pot. »
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UN MATCH DE CHRYSANTHÈMES EN 1898
Les concurrents qui, sc une Exposition,
prennent part à un même concours, savent com-
bien il est difficile, quelquefois impossible, de
décerner, en parfaite connaissance
ex ue pe toutes les sociétés n’admettent pas;
ou le fi au sort, auquel, en désespoir de
cause, on recourt Er re dans des cas trop
embarrassa es deux solutions n’est
de nature N satfetaiee" fe intéressés. Ces diff-
cultés naissent de causes bien diverses, bien
connues et ne lesquelles il est inutile de revenir.
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ennuis qui en résultent, serait la suppression des
concours; On y arrivera, mais en atte
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tions d’ rl EE et de lumière soient exacte-
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sur autant de ligue droites parallèles qu'il y aura
de concurrents et toutes dans le même ordre, de
sorte que les exemplaires d'une même variété se
enri;
es
S
(qui doit être celle sur tige unique) et de la
floraison. Le cercle dans lequel le jury aura à se
mouvoir sera ainsi bien défini, D'ailleurs, toutes
les conte eRE seront, d'avance, soigneusement
déterm
Ce concours que nous pourrions intituler
Concours d'honneur, peut ou aussi bien s’ap-
peler le Match de Chrysanthème
La participation à ce match sr d'autant
plus avantageuse aux intéressés que le re° prix
qui y est alloué acquiert, par la haute personna-
lité du donateur, une valeur morale considérable.
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dans le monde horticole de tous pays. Nous est
avis que ce prix sera vivement disputé et que la
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pour 520 francs pour 200 francs pour 125 francs
Cest donc une véritable PRIME-ÉTRENNES qui leur est offerte
ms LE NOMBRE DE 12 COLLECTIONS DE CHAQUE SÉRIE EST STRICTEMENT LIMITÉ =:
Sur ce nombre, quatre collections seront réservées pour les pays lointains
Nous croyons devoir engager vivement nos abonnés à ne pas perdre de temps pour se faire
scrire — le rôle d'inscription sera rigoureusement exercé !
S'ADRESSER AU BUREAU DU JOURN AI.
ss ; Smith Dies + nusians
à “à,
Samedi, 25 Décembre 1897
| CHRONIQUE
quer, bref, nos amis entrevoyaient toutes espèces
de difficultés
Audaces fortuna juvat ! L'audace a souri à
| La Semaine Horticole et celle-ci sourit à son
tour à ses nombreux souscripteurs. Elle les
remercie bien cordialement pour l'excellent ac-
; cueil qu'ils lui ont fait jusqu'ici.
4 La Direction, la Rédaction et l'Administration
du journal présentent aux abonnés leurs meilleurs
compliments de saison et leurs vœux de pros-
périté, les meilleurs, pour 1898.
La Table des Matières du premier volume
de La Semaine Horticole sera jointe au prochain
numéro qui paraîtra le 1°r janvier 1808.
Suivants : Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-
Inférieure, Oise, es
+ Manche, Aube, $ = $
Syndicat a pour but de servir les ‘intérêts
1° De réclamer les réformes législatives que
Peut exiger l'intérêt des associés; d'intervenir
Pour leur réalisation près des autorités et pou-
Voirs compétents ;
SAMEDI, 25 DÉCEMBRE 1897
2° De rechercher les meilleurs moyens de vente
des produits, de réprimer les abus, de prendre en
toute circonstance la défense des intérêts du
icat.
Synd
Protection des plantes alpines en France.
Le préfet de la Haute-Savoie a pris un arrêté
interdisant l'enlèvement sur les propriétés com-
munales, dans un but commercial, des plantes
alpines, telles que : Cyclamen, Leontopodium,
Genepys, Arnica, Gentianes, Rhododendrons,
Saxifrages, etc.
—
Le Journal de la Société nationale d’'Hor-
ticulture de France, qui se publie mensuelle-
ment en une fort jolie brochure et forme à la fin de
l’année un volume de 1200 à 1300 ges, a com-
mencé récemment à illustrer certains des articles
donnera à sa publication
u
Les jardins ouvriers. __ L'œuvre des jardins
ouvriers vient d'être inaugurée à Nantes, Le
dimanche, 24 octobre, avait lieu une distribution
de terrains à d'honnêtes pères de famille que la
perspective de 180 mètres carrés à cultiver aux
€ au sort s'effectua. Aujourd'hui, les
travaux sont commencés.
ieu d’un secours pécuniaire dont le moindre
défaut est d’être toujours insuffisant, cette œuvre
confie à l’ouvrier, que de nombreux chômages
vont réduire à la misère, quelques ares de jardin.
Ce jardin, soigneusement cultivé, rapportera à
son heureux possesseur les légumes nécessaires à
sa famille. Les résultats obtenus partout sont fort
appréciables. Un jardin d’une valeur locative
annuelle de cinq francs, assure une somme d’un
franc par semaine.
Contribution à l'étude de l’organisation
des Expositions. — M. Foussat, dans le n° 5
du Bulletin de la Société centrale d'Horticulture
toute à l'avantage
des sociétés et de l’horticulture.
Voici le passage visé :
sociétaires pouvant être compris dans cette caté-
gorie et qui se désintéressent trop de nos exposi-
tions en général.
formel :
ne sauraient donc redouter que leurs lots fussent
un seul instant comparés avec ceux de nos pro-
fessionnels. Rien n'est plus logique. Mais ce qui
l'est moins, nos sociétaires sachant cela, c’est
qu'il n'y en ait pas un plus grand nombre pour
donner le bon exemple. 11 me semble que la
Société aurait quelque chose à faire de ce côté.
Je m'explique.
À nos expositions, les lots de tous les expo-
Sants sont jugés a manière suivante : les
jurés sont divisés par sections, chacune d’elles
Qt
bien, à mon a
et qu'il soit considéré
comme mesquin lorsqu'il ne saurait en être ainsi.
portant.
que je dis des fruits pourrait s'appliquer à tous
les produits des autres catégories de l’horti-
culture,
« Mais alors quoi faire? Nommer à chaque
exposition un certain nombre de jurés spéciale-
meñt et uniquement chargés d'examiner les lots
des amateurs et rien autre. Par ce mo les
amateurs n'auraient es
« C’est une proposition que j'émets et qui, il
me semble, mérite d’être étudiée. »
Destruction des guêpes. — On rapporte que
les abeilles, dès qu’elles ont découvert un riche
butin, se le disent les unes aux autres. « Je suis
assez porté à croire qu'il en est ainsi pour 1
guépes, dit M. L. Ouvray, curé de Saint-Ouen,
estion : Vous
êtes donc envahis, que faire pour vous défendre ?
is c’est
tout simplement suspendez, en grand
bouteilles, des fioles remplies à
moitié d’eau sucrée ou miellée. Vous en prendrez
ainsi des quantités prodigieuses et sauf dans les
es de grande invasion, on finit, si
ee)
©
E|
©
"4
mais, outre quil est dangereux, ce moyen ne
as toujours, en raison de la distance
entre le nid et le trou de sortie, et il arrive souvent
autre moyen : le soir, les
pour qu'elle ne soit qu'imbibée légèrement, puis,
rapidement, on verse le verre d'essence dans le
trou, qu'on bouche avec le tampon d’ouate:
recouvre le tout avec une pelletée de terre et l'on
api floral
484
LA SEMAINE HORTICOLE
piétine bien. Généralement, as une n'échappe,
elles périssent toutes par asphyxi
2 pri moyen : dès qu’un nid est connu, on
a le soir avec une cloche de jardin, un verre
t
d'essence, on met la cloche sur le tout. Pour qu'il
n’y ait pas de déperdition des vapeurs de l’essence,
on fait un bourrelet de terre autour de la cloche.
Le lendemain, avant midi, les guêpes n ’existent
« L'année dernière, j'ai détruit ou ait détruire
r ce Seth cat vingtaine de nids, avec un
succès complet et sans aucun ibn »
Un néprhétaite, 0 un nid lui est signalé,
u: de sortie, une bouteille
uépes viennent
s'entasser dans les rebords_ intérieurs rempl
d’eau de savon et y périssent pour la plupart.
Il est facile, dit le Gardeners’ Chronicle, avec
du sulfure de carbone ou du pétrole, de détruire
les nids logés sous terre, et le feu fait disparaître
les nids accrochés aux arbres : mais on ne sait
souvent trop comment s’y prendre pour exter-
miner les colonies Le se ne établies dans un
toit de chaume ou ou dans les interstices
de la cha 2 Voi oici une recette ingénieuse :
on prend un flacon à à goulot large, au fond duquel
on place quelques morceaux de sulfure de fer
avec un peu d'eau; ce goulot se ferme par un
bouchon percé d’un trou que traverse un tube en
verre à l'extrémité extérieure duquel on adapte un
st à
un
et l’on introduit le bout du tube dans l’orifice qui
conduit au nid. Avec un peu de terre ou d'argile
humide on ferme cet orifice. L’hydrogène sulfuré
qui se produit dans le flacon est conduit par le
nicle, qui recommande cette nr l’a employée
plusieurs fois avec grand succ
| RS C'est, en ces
i, certainement la plante qui, à cause de
_temps-c1,
la couleur de ses fleurs, produit le plus d’effet
dans la serre chaude ; cette couleur est d’un bleu
foncé intense très sombre, tellement riche et de
plus ppdtient tant d'effet, qu’on se demande
naturellement pourquoi une si RoRee plante n’est
pas plus hlnisment cultiv Sa culture
cependant est facile. Elle nous Lerse du Brésil
où _ atteint trois ou quatre pieds de haut.
a deux pieds de long, la portion
fleurie Viren de 15 à 22 centimètres,
Fuchsia fulgens. — Cette vieille espèce oc-
cupe encore une situation enviable dans le genre
dédié au botaniste allemand Fuchs (1501-1566)
et restera ones ce ré ‘on pourrait appeler
1se it de so n feuillage
t unique.
Rod ®
t OrACIeEUX sinon
E CeF Fachsia convient Lu LE Bou de grande
Lars que nous ee
amateurs.
u pour garnir de grands v. déc
ces. erplois permettent de bien juger del ‘effet
vale c
à l'attention des
s d'école. — Dans un article publié
we
me More, M. Gomot, na
teur, ancien ministre de l’agriculture, préconise
la création, en annexe aux écoles primaires, de
petits jardins dans lesquels les enfants prendraient
le goût de la vie rurale. La réflexion suivante,
extraite de cet article, intéressera beaucoup de
nos lecteurs :
« J'étais frappé à l'Exposition “Ah AE
de Belgique de l'importance que nos voisins ont
donnée à l'enseignement de l’ ane ttes chaque
école a son petit jardin, chaque école expose
ses produits avec une étonnante émulation.
Profitons de ces exemples. »
Bonnes plantes à DA ES — En réponse
à la demande de Mr: E, a vulgaris où
Lilas commun, Viburnum Pat sterile ou
Boule de neige,- Deutzia gracilis et crenata,
Amygdalia en espèces et variétés, Cytisus La-
burnum ou Pluie d'or, Wergelia ane rosea
et variétés, Azalea mollis et pontica, nee
Paeonia Moutan ou Pivoine en arbre. Ledum
palustre, Slaphyllea colchica, Prunus sinensis
albo Aer Clematis indivisa, Kalmia rubra
nana,
Une jardinière. — Une jardinière placée
devant une glace dans l’antichambre d’une
demeure seigneuriale était garnie de baies jaunes
et rouges de Houx, de grappes noires de Troène,
de blanches perles ‘du Symphoricarpos, de baies
du
mignonnes perles de corail enfilées sur des bran
chettes étoilées de minuscules feuilles brillantes
du Cotonea jolis fruits
gianes dans ra Jesus de Houx, de
vert et panaché, de Thuiopsis
NE de ionure japonica et d'Evo-
mus
Cette jardinière fait beaucoup d'effet le jour,
mais le soir, lorsque fruits et feuilles de con-
sistance dure et de surface luisante réfléchissent
elle
eux parterre où les pierres
D scintillent entre l’'émeraude des feuil-
Nois pensons que tous ces fruits d’arbustes,
ration des tables, aussi bien pour l’ornementation
des cristaux que pour la composition des milieux
fleuris. Les baie
flor où domineraient les élégantes grappes
d’ Me du crispum aux mates blan-
cheu
au distillée de laurier-cerise, l'huile
essentielle d'amande amère, Hosts les mure
de nos fruits à noyau, les pe pommes
de poires, et, en général, “ape les Re
qui renferment de l'acide cyanhydrique, sont
des poisons redoutables, à de très faibles doses.
usa
le conseil d’un ami, d’une ton de feuilles
fraîches du pêc RÉ. Le même journal
apprenait, en 1852, la mort presque subite d’un
enfant d'Arles, qui avait mangé les amandes
de deux atricots-pêches.
La fiore des sources chaudes. — Il est
curieux de constater la faculté d’adaptation de
Certains végétaux aux températures élevées.
ans une intéressante notice sur la flor
sources thermales
92 degrés centigrades.
ns les eaux de 40 à 50 degrés, on rencontre
des use de toutes couleurs, rouges, brunes,
rtes.
€
(el
De 55 à 65 degrés, les algues vertes — d'un
beau vert émerau a — sont prédominantes. Pui
matièr.
gélatineuse constituée par des amas de micc0lS
du genre Beggiaton.
a température de 85 degrés paraît être la
mite compatible avec la vie de ces végétaux
iiféhieurés Au-dessus d'elle, on ne rencontre plus
aucune forme vivante.
L'École nationale d’Horticulture de Ver-
sailles. — M. Félix Sahut nous envoie, sous ce
titre, une brochure dont le tenu est extrait d
An nales de la Société d’horticulture et d'histoire
naturelle de l’Hérault, dont il est le président.
Nous la signalons d'autant plus volontiers que
cette étude fourmille de renseignements inté-
ressants qu'apprendront avec plaisir tous ceux
que l’enseignement horticole préoccupe — et ils
sont ou devraient être nombreux.
Le Pendanus furcatus. Le Pandanus,
avec ses racines aériennes et ses touffes termi-
nales de longues feuilles gracieuses, est connu
par eg de figures, mais peu de gens en
angé le fruit. Par la forme et la taille,
pomme de
végétal alimentaire. Le goût en . insipide, et
l’odeur, désagréable, La fleur est charnue et
cdoranté, et les médecins hat en font usage
dans l'Inde pour composer les philtres. . qui
de flottant de tissu cellulaire, qui est résorbé
aussitôt qu’elles viennent à rencontrer le sol.
1
mités le long du tronc, en formant un abri er
plet contre la pluie, et la conduisant là
elle est la plus nécessaire.
M. D. Bois, ae ET 14 de la Société …
sa démission des fonctions
parisienne, a donné
de bibliothécaire dont il at HébEe titulaire. On
sait que M. Bois, assistant au Museum d’histoire
naturelle, et auteur de Semen san
botanico-horticoles, a des
ment de la Société crée
de ct RE
devant pren
aux séances Tr la Société, et étant par es
empêché, un jeudi sur deux, de se trouver
bibliothèque.
EL TU 7
np MM dE
Fe ee
be
LA VICTORIA REGIA
aux Jardins royaux de Kew
En septembre dernier, nous appelions l’atten-
tion des lecteurs de Le Semaine Léa: ole sur la
Noce ect déjà un
ae: sx pire. et prévoyions un succès
bien supérieur si nous étions favorisé d’un autre
mois de soleil.
Comme nous l'avons fait ressortir, cette majes-
tueuse Reine des eaux est cultivée ici comme une
annuelle, et.grâce à l’introduction de ce nouveau
ri nous avons joui d'une floraison ininter-
rom
à Airibondité de cette espèce et le curieux
aspect de ses feuilles, quoique d’une énorme
dimension, en font certainement une plante pleine
d'intérêt. Afin de démontrer la vigueur de l'espèce
supposée améliorée de l’établissement Dickson et,
porno la variété qui nous occupe aujourd’hui.
elle se chargea de remplir
d'énormes feuilles en l’espace de quelques se-
maines.
Disons aussi que la plante semée le 2 fé-
vrier 1897, fut plantée en place le Vendredi-Saint,
elle épanouit sa première fleur le 27 juin. Un
mois après, nous comptons déjà 12 fleurs; le
accomplie ; nous ROIECRRS ajouter deux lignes
empruntées à Raci
N'est-ce donc que pour toi, que tu ar la vie,
Ton ouvrage achevé ta carrière est fini
C'est ainsi que le 6 novembre dernier elle avait
quitté sa demeure et flottait sur l’eau du bassin.
premières danpés. Notre opération fut faite sur
la 18me le ro août dernier, et que e les
graines em récoltées le 18 septembre, époque
à laquelle la 36e fleur s'épanouissait.
Le nombre de graines récoltées cette fois s
toute de la grosseur d’un gros pois, ce qui nous
uelle profusion ces plantes
doivent être disséminées sur les rivières du Brésil
et de la Guyane anglaise.
Disons aussi, avant de terminer, que le dernier
e
record remonte à
X communiquer au n
l'horticulture les HAE LE AU PA de la
nouvelle venue laquelle, tout en ne vivant que
de mois, nous a doté de ses 532 splendides
EuTs
ALBERT GRIESSEN.
SAMEDI, 253 DÉCEMBRE 1897
SOUS LES CIEUX DE L'ORANGER
LES PARCS ET LES JARDINS
(Suite, voir page 470)
Le Parc de Mada la Baronne
Alice dé Rothschild. à Grasse
Grasse, la parfumée et la parfumeuse du monde
entier, est aussi,
de
montagnes boisées, une agréable et bien Ha
cité.
De Cannes, le chemin de fer et la route y
montent en sinueu)
me, etc., toutes plantes dont les fleurs sont
employées à la fabrication des parfums. Çà et là,
pourtant, restent des Oliviers séculaires, très
élevés comme ils le sont dans les Alpes Mari-
455
vents froids venant du continent,
collines qui dominent la cité au nord d'e
Aussi, Grasse et son si grand territoire, sont-
ils à bon droit, et malgré leur quelqu'éloignement
du bord de la mer, classés parmi les chaudes
régions de l'oranger
Et il faut le dire, il est tout particulièrement
intéressant de retrouver, à plusieurs centaines de
mètres au-dessus du vis de la mer, ce climat
de l’oranger et les plantes des régions tropicales
ou intertropicales, D te À acclimatées et
se développant avec luxuriance à une altitude
qui, déjà, appelle les Alpinistes.
Aussi nous ne saurions nous étonner qu'une
femme de goût, aimant toutes les Done na-
turelles, une femme qui, de plus, est aidée du
dieu de nos jours, dieu-nerf de eisaltene
autant que de la guerre, ait trouvé souriantes
Grasse et sa région, et ait voulu y crée cC
les hautes
princier que, à grands traits, nous allons décrire.
ISO d que
” Fig. 187. — Groupe d’Agaves dans le parc de Madame la Baronne Alice de Rothschild.
times, Le feuillage cendré de l'arbre de la paix
fait ressortir davantage le vert gai du pin d’Alep
qui peuple au loin les coteaux non encore dé-
frichés
De la ville, et. plus encore quand on grimpe
les pentes élevées au-dessus d’elle, on jouit d’un
coup d’œil absolument féerique. Partout, au loin
comme de près, une riante verdure émaillée de
demeures. Puis là-bas, au-delà des collines qui
cachent Cannes, assise au midi d’elles, apparaît
la mer bleue.
L'air est très pur en la région Grassoise, région
a commencent à s'élever les pentes qui vont
rs les premiers contreforts des
Haleré cette relative élévation,
région ne restent pas moins favorisées d’un
Ég hivernal qui n’est que de très peu infé-
r — et encore n'est-ce qu'en de rarissimes
Éénaoné seulement — à celui de Cannes, de
Nice u d'Hyères. Grasse et sa région doivent
2 Evèue EN à leur peu d’ éloignement
core de la Méditerranée, et, beaucoup aussi,
FN Le à aux abris naturels qu'opposent aux
hectares. Dix hectares à la partie inférieure, et
entourant une belle et confortable villa, sont
, S’approche
lanchit le sol à cette altitude, les cultures hor-
ticoles, à trois ou quatre cents mètres plus bas,
continuent à jouir de la douce béastee du
climat de l’oranger.
Une belle et large route carrossable, très
soigneusement entretenue, appelle, sur un .
loppement de plus de trois kilomètres, les prome-
nades les plus sdorce dans le parc Éd
au-dessus de celui horticole.
Ce parc RAepeaË n ra faut dire, n’est point,
tout en gardant ce nom et le méritant, resté sans
retouches rte dues à la science et à l’art
horticoles.
Dans les parties couvertes d'Oliviers géants et
séculaires — il est là six à sept mille de ces
rbres — autant que dans les sites agrestes, les
D. ont marqué leur passage.
ux contours de la grande voie carrossable,
beau point de vue, il a été jeté
de circonstance. De même les sites agrestes s
pe 7e plus richement sauvages par la Slérita.
n de végétaux exotiques, tels que de grands
ni et Cactées, des Agaves divers, etc. De
tels sites sont ainsi devenus merveilleux.
Nous comprenons que les richesses et les agré-
de la libre, douce et plus belle nature, la politique
et les gênes convenues des palais
LA SEMAINE HORTICOLE
météorologiques, que des sols où les végétaux
ont dû être plantés, des travaux préparatoires, des
amendements e s ont
F É
séparées toutes les plantes si diverses et origi-
naires de tant de régions du globe, plantes qui
peuplent le parc où nous sommes.
Dans aucun jardin ou parc du Midi — bien
rarement ailleurs — autant que
d
sporum sinensis à feuilles panachées, les Troënes
u Japon diversement panachés et les Evonymus
Fig. 188.
Le parc horticole pris dans son ensemble est
assurément parmi les plus belles, les plus riches
et les plus artistiques créations que l’horticulture
ait réalisées sur le littoral méditerranéen français.
Nous n’hésitons pas à dire spécialement aussi,
n.
pouvant être dites les plus rapprochées de
perfecti
andes ont été et sont chez les créateurs
hivernal
à cbtenir des sites et des points de vue, celle des
développements et des facies des végétaux, celle
aussi des effets demandés au coloris du feuillage
de ces végétaux plantés isolés, groupés ou placés
en savantes oppositions les uns aux autres.
. Non moins grande a été et est chez ces mêmes
créateurs et directeurs, la somme de savoir hor-
ticole, scientifique et pratique, de connaissances
ofondies et spéciales, tant climatériques et
— Agave Salmiana var. Bonneti.
où Fusains, aussi du Japon. Ces derniers arbustes
charmants — sur le littoral ils deviennent des
arbres — s’enrichissent chaque année de nou-
velles variétés montrant, en leurs feuilles, de
plus riches et plus distinguées panachures.
’or n'a point manqué et ne manque point
aux créateurs et aux directeurs horticoles du
PE horticole de céans. Mais nous ne saurions
e pas dire à la louange de ces travailleurs horti-
ts que parmi les créations jardiniques du Midi
en général et du littoral en particulier, auxquelles,
de même, l'or n’a point manqué et ne manque
point, rarissimes sont celles où l’art et la science
horticoles aient su, aidés de cet or, faire à la
fois aussi grand et aussi réellement bien qu'ici.
ussi nous citons hardiment le parc de la Villa
Victoria, et surtout sa partie horticole de dix
hectares, comme un des plus remarquables et
plus triomphants témoins de cette vérité jardi-
nique, maintes fois Mes mais qui n’est pas
toujours entendue e - e peut
l'être : Tout est Bossiblé en horticulture, quand
—_—
Part et la science sont aidés par le nerf de,
guerre.
Nous voudrions passer en revue toutes Jes
richesses et toutes les principales créations du
parc horticole de la Villa Victoria, mais ce serait
entreprendre de trop longues pages. A notre
d'autre part, par des photographies te
ici dans le texte, montrer aux honorables lecteurs
de La Semaine Horticole:; quelques-unes des plus
remarquables plantes exotiques que. possède le
parc que nous visitons.
Nous avons très rarement vu les Agav ves se
développer aussi forts et avec autant d'activité et
de luxuriance qu'ils le font dans ce parc. La terre
très argileuse semble leur convenir particulière-
ment bien. Les photographies (voir fig. 187 et 188,
autres
dans les sites enrochés a nt a ous
avons vu grand l’Agave ferox — si féroce en
effet par les épines terminales de ses feuilles et
amateur lillois qui était bien horticulteur et dont
la plume était aussi praticienne qu'élégante.
Au milieu des palmiers nombreux et divers du
parc de la Villa Victoria, est bien démontrée la
par les autres sylvestris.
quand, par contre, le Ph. canariensis où tenuis,
déjà plus résistant que le Ph. dactylifera, est
plus ou moins atteint, et ri - gravement ses
EEE et surtout leurs poin
h. senegalensis ou Re doit, en
raison de cette très remarquable et assurée résis-
tance relative, être très recommandé.
rent-ils, parfois, des têtes moins touffues:
Ses SA MEics et leurs folioles ont une teinte légère-
mentscendrée, argentée, et sur laquelle ressort
vivement le coloris amarante-violacé des gros
régimes de fruits que donnent les nee femelles.
La photographie que nous donnons d’un gran!
groupe ge Dracaena ou Cordyline ‘indivisa (voir
aves e autres
plantes A ditax avec éloquence _ un ds ôles
Nous le répétons encore : chez
qui a créé des parcs et des jardins, sous ces cieux;
l'art de se servir savamment des végétaux Ex0"
tiques d'ornement est quelque peu le principal.
Ce n’est pas que nous voulions dire que ©
1 puisse oublier les végétaux indigènes,
A que ceux venant de zônes froides étran-
à l’Europe, végétaux acquis de même P
lscchiinatiéion aux terres du climat de l’orangef:
Nous trouvons au contraire que, trop souvent;
rm
SAMEDI, 25 DÉCEMBRE 1897
beaucoup de ces végétaux, et surtout parmi ceux
à feuilles persistantes, sont très à tort oubliés dans
les plantations des jardins et parcs sous les cieux
n'est point commis dans le parc
de la Villa Victoria. Nous le constatons avec
plaisir.
Si nous jetons les yeux sur les pelouses, nous
les trouvons ondulées
entretiennent la belle uniformité de ce vert tapis.
C’est partout, au reste, et pour tous les vé-
Fig. 189. — Groupe de
gétaux, qu'est soignée, en son abondance utile
et en son choix, la distribution des € engrais. Les
mêmes soins président en été à la distribution
des arrosages.
Profitant de tels soins, plantes, arbustes et
arbres, donnent partout dt op et sou-
vent ue SMS végétatio
C'es ec une tie vérité que nou
Hééons « aussi de luxuriante la végétation des
Bambous dans le parc de la Villa Victoria. Il e
est partout. Ici ils couvrent de leurs tiges Aexibles
une sombre promenade, là ils constituent de
grands groupes; ailleurs, mêlés à d'autres végé-
taux, sous les grands oliviers, ils complètent
leurs multiples tiges l’inextricable fouillis qui
constitue les clôtures du parc horticole.
Aux points très ombrés ou bien sous quelques
végétaux très serrés, le fin gazon obtenu par le
semis du Ray-Grass, viendrait mal ou ne pourrait
être entretenu. Il a fallu d’autres végétaux pour
verdir là le sol et, parfois, le fleurir. Nombreux
sont ces végétaux dont les jardiniers savent là
obtenir les plus jolis tapis.
ous citons parmi ceux de ces petits végétaux
qui remplissent le mieux leur rôle, les cinq ou
six variétés de Violettes à fleurs simples si belles,
s
variétés si largement cultivées à Hyères pour
Le]
Dracaena indivisa dans le Parc de Madame la baronne Alice de Rothschild à
+ s DL - RS ct 487
line indivisa à feuilles pourpre. Cette intéres-
sante variation du Dracaena indivisa n’est point
encore dans le commerce horticole. Se est due
à des semis et sélections soigneusement suivis
par l'un des vétérans de Môctiétibure Hyèroise.
Nous les croyons promettre, pee un avenir peu
éloigné, la méritante production par le semis, de
D.indivisa et D. inditr isa Grp aux feuilles
de diverses et riches colorations.
Horticulteur aimant d'amour toutes les flores
si diverses, et toutes si belles que de successives
nous avons, pendant des heures longues, mais qui
nous ont semblé bien courtes, admiré les richesses
Grasse.
l'exportation hivernale de leurs fleurs, les Pâque-
rettes, la Primevère obconica, l'Ophiopogon
H aponica, |’ rise aux Turquoises, d'Alphonse
Karr — la rampante et si verte 4 rèthre de
Tchiathew, puis diverses plantes asses. On
p d es
ces pelouses spéciales, en notant qu
rettes seulement y entrent au nombre de cent
mill
e.
Disséminés çà et là sur les pelouses et y faisant
déjà bel effet, sont quelques Dracaena ou Cordy-
horticoles réunies au parc de la Villa Victoria.
Et, non sans orgueil pour l’horticulture, nous
avons supputé la somme de rudes, sav e
intelligents labeurs qu'il a fallu dépenser care
créer de telles merveilles.
Et le vieux jardinier prie la femme créatrice de
cet Éden, et ses collaborateurs, d'agréer sa grande
et plus sincère admiration pour leur si belle
uv
(A suivre.) NarDy, père,
Horticulteur-Paysagiste à Hyères.
_ quel plaisir on se priverait! Il suffit
saison où la na
LES ORCHIDÉES ANGLAISES
Une visite aux serres de Sir Trevor Lawrence, Président
de la Société Royale d'Horticulture de Londres
C’est, comme on le sait, à Dorking, dans l’une
des parties les plus pittoresques du comté de
Surrey, à l'abri du fameux Boxhill, que se trouve
la belle résidence de Sir Trevor Lawrence, Ba-
ronnet, président de la Société Royale d'Horti-
la Grande-Bretagne; c'est là que le
| visiteur accueilli par sa courtoise bienveillance
peut admirer sa + ES d'Orchidées, célèbre
dans le monde
mbre ne puisse pas
5
Y
Q
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Le.
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se
[er]
1 s pièces uniques qu
renferme la collection ont: nous allons pré le
1 ALICE t
superbe et incomparable.
Nous admirons d’abord un massif de Calanthe
hybrides obtenus à Burford Lodge, et qui offrent
aux yeux une richesse et une variété de coloris
qu'il serait difficile de trouver égalées ailleurs à
cette époque de l’année. Depuis le blanc du cristal
le plu us ue d'un semis non encore dénommé,
jusqu’ gnifique rouge pourpré du Calanthe
X Le For LORES pe tons intermédiaires et les
nuances les plus tendres, les plus délicates ou les
plus chaudes de rose, de rouge ou de mauve se
trouvent harmonieusement combinés dans une
Montre série STE où nous notons les
F etc.
On ne saurait trop souhaiter de voir ces belles
plantes se répandre davantage dans les cultures et
produire, grâce à de nouvelles fécondations croi-
sées, une 7 igne d'elles. A cette
i sombre et nue, où la
plupart des serres à Orchidées mg ne
renferment qu’un petit nombre de fleurs, l’éclat
de celles-ci produit un re prets es
-la même s observons un très
grand nombre de rep résentants choisis des genres
Bulbophyllum, Bollea, Cirr
sante d’'Orchidées bot.
de la mi Fa t faire croire à certaines
person ces Orchidées ne méritent pas
d’être pe Quelle erreur ce serait, et de
ur s’en
rendre compte, de voir en fleurs quelques-unes
de ces plantes si curieuses, si variées et souven
et d'une végétation luxuriante; une nombreuse
Catasetum
nice
ses, comme nous les avons vues ici.
Phalaenopsis suspendus au vitrage,
_—— dont l'exem-
LA SEMAINE HORTICOLE
plaire cultivé ici e probablement le seul qui
existe en Europ n Schomburgkia, espèce nou-
velle, qui nu. nes hampes s florales vigou-
reuses; un remarquable exemplaire de Van a
espère qu'ils seront semblables à la plante porte-
graines; dans ce cas ce seraient des acquisitions
précieuses, les semis possédant généralement un
tempérament plus robuste que celui des parents.
N
Burford, et ayant dépassé la période critique;
plusieurs montrent des boutons.
Plusieurs hybrides Sr ANG ont” déjà été
obtenus ici dans ce genre; valeur, au point
de vue notamment de la Ar bsbo hivernale, ne
paraît pas, jusqu ici . de te sur le continent
comme elle devrait l’ê
Dans la serre suivan ne e, nous remarquons une
très belle collection d’Aerides et de Vanda, com-
prenant beaucoup de plantes rares ou de mérite
supérieur. Sir Trevor Lawrence a la passion de
ces Orchidées indiennes, et en effet, non seule-
ment elles sont superbes, mais encore elles ont
l'avantage de fournir une floraison abondante en
toute saison, et de charmer la vue toute l’année.
Une serre plus petite, dans laquelle nous péné-
trons ensuite, renferme un nombre considérable
de semis à toutes les périodes de développement :
Cattleya, Cypripedium, Laeliocattleya, Dendro-
rand nombre pour que
n mais qui réservent
DE Fa encore des surprises pleines
d’at
“ ‘Beaucoup de Cypripedium PARU té en
re mnmént
lan “ “concis Le D ie Hugh
tk 5 abile, que nous remarquons non
loin Po son do ft on ne
connaît pas d’autres exemplaires dans les cultures.
Dans la serre aux Odontoglossum, qui renferme
une très vaste et célèbre collection de ces belles
Orchidées, nous admirons une vigueur de végé-
tation, un aspect de belle santé qui font honneur
stanum, encore une plante unique si nous ne nous
trompons de
a serre suivante offre un ravissant coup-d’œil ;
elle est ie de beaux Cypriped
Lum X Lecanum,
parmi lesquels nous remarquons le vrai gigan-
1616 Dr et d'autres semis du même groupe, qui
Nous
impatience; le brillant Ébbontts À Vache
et d’autres hybrides de premier ordre. La partie
centrale de cette serre est occupée par de nié
spécimens de Sobralia, parmi Fos le ravissant
S. Lindent est justement en fleur
ne serre tempérée, qui fait nu à celle-ci,
contient un grand nombre de Miltonia choisis, de
Maxillaria, des Vanda Kimballiana, plus pros-
pères que dans leur patrie, eic., etc.
Un petit compartiment, réservé à un choix de
formes blanches du Laelia anceps, promet à bref
délai un spectacle merveilleux; les plantes portent
en ce moment un grand nombre de hampe
florales.
Plus loin, une belle collection de Cypripedium
hybrides très choisis; beaucoup de ces hybrides
ont été Do À Bord Lodge, RS A
x Lawrebel, C. X concolawre, C. x &
bellum, etc
La collection de Maxillaria est assurément une
des plus complètes qui existen É
(nigro-hirsuta). Sir Trevor Lawrence nous signale,
une légitime satisfaction, que cette
plante est dans ses serres depuis v vingt ans
La collection de Cattleya hybrides et Laelio-
s
remarquables ; nous citerons seulement les
Le x Digbyanar joe ady Wigan, Hon.
is Astor, stana, etc., tous en très bel état
de santé; puis rs ass spécimens de Caftleya
Lawrenceana, be net
C. gigas, C. Eldorado et sa variété alba, ete.
Notons aussi le logyne Gardneriana,
en fleurs actuellement, une charmante collection
de Luisia, etc.
er ans la grande serre au termine cette magni-
Grammatoÿhy lun spcio osum qui a fait sensation
aisOn, il y a peu de mois,
a dont il a été fait me: dans s ces colonnes; et
en fleurs, qui n’est pas indigne d’être cit
brillante compagnie. La Semaine horticole a déjà
décrit ce superbe se il sera figuré prochaine-
ment dans la Lindenia
Un autre spécimen remarquable, qui témoigne
d’une culture singulièrement habile et soigneuse,
c'est le Platyclinis filiformis, qui a figuré à une
des récentes réunions de Londres avec 94 tiges
Gr
e : 14 En 4 £ 4
1 # BR or de Masdevallia, la pr ae
comme on sait, qui existe en ope; nous re-
grettons de ne pouvoir rer en détail tous
ces bijoux rares et exqui
Toutes ces plantes bit admirablement tenues
et soignées, et leur vigueur ne laisse rien à
désirer.
CATTLEYA GIGAS
Cette Pire plante, qui fut introduite
en 1872 par M. J. Linden, est toujours restée un
des Célee préférés des amateurs; il est bien
ue nous sommes arrivés à avoir son
abondante et une vigoureuse at Voici
de quelle dis é traitons nos pla
Le Cattleya gigas entre en végétation fin
janvier commencement février et c’est du traite-
ment de Us que dépend sa floraison et
sa bone S
ue.
Aussitôt âne l'œil paraît, il faut mettre les
plantes aussi rapprochées que possible du verre
et dans la partie la plus chaude et la plus éclairée
de la serre à Cattleya. Les plantes ne doivent
dant les qui
ment dans l'œil. La pousse grossit, elle
qu ou
commence à s’allonger. C’est seulement à partir
de ce moment que l'on pourra donner un peu
d’eau à la plante.
Si, au contraire, ce qu’on fait généralement,
on arrose la plant e au moment où l’œil apparaît,
on la force à la végétation, la pousse s’allonge
vigoureuse, on je d'en avoir successivement
dans la même an deux mauvaises.
Le Cattleya pee met de cinq à six mois
pour faire sa pousse, de janvier à juillet. Pendant
fleurs; on
arroseme
avoir eu de repos, la plante ferait alors de suite
une nouvelle pousse pendant l’hiver et n'aurait
composé d’un tiers de sphagnum et de deux tiers
de polypodium hachés et mélangés.
Beaucoup de personnes croient qu'il faut faire
pas sans l’a
Il arrive oh sf que l’on a des plantes dans
des paniers ou
très difficiles à rétablir. Il faut que les plantes
Soient rempotées régulièrement chaque fois
qu’elles en ont besoin.
à notre avis, la culture en pot est préférable à
ire à chaque époque de la ééétition.
DALLEMAGXNE et CHOLLET.
SAMEDI, 25 DÉCEMBRE 1897
DEUX DÉMENTIS CATÉGORIQUES
De mauvaises langues — il y en a toujours —
font circuler les s faux bruits suivants :
1° J'aurais donné ma démission de directeur
de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE
Ce n'est pas la première fois que j'ai à démentir
ce bruit qui ne repose sur aucun fondement.
2° Je serais en « inimitiés » et à « couteaux
tirés >» avec mon associé de Rambouillet.
Je tiens à déclarer publiquement que jamais
une discussion quelconque ne s’est élevée, sur
s que nous
ous connaissons, dans la meilleure et plus cor-
diale intelligence, « comme deux têtes sous un
même bonnet, » sans qu'aucun motif d'inimitié
ait jamais pu naître entre nous.
Voilà qui est net et clair, n'est-ce pas ?
LUCIEN LINDEN.
‘4 489
(voir fig: 190), y obtint un certificat de mérite
de rre
L'Odontoglossun crispum var. Starlight
a les fleur nches, d’une forme remarquable,
Égééoéne res de rose. Les segments sont
marqués d'une profusion de petites taches d’un
run rougeâtre. rt variété qui a été très
appréciée en Angletér i
fleuri ou viendront à fleurir dans
les collections européennes.
ARNOLD WHITE.
PETITES NOTES
Laelia Gouldiana. — On considère géné-
ralement cette jolie plante comme un hybride
Fig. 190. — Odontoglossum crispum var. Starlight.
LE LIVRE D'OR DES ODONTOCLOSSUM
XII. — Odontoglossum crispum var.
« Starlight » (lumière des étoiles)
Nous een aujourd’hui aux lecteurs de
a Semaine Horticole une des belles ete
d'Odentoglossum criSpum, qui à fleuri
année en Angleterre et a été exposée avec
succès au Temple Show de la Société Royale
d'Horticulture de Londres, en mai dernier, par
M. R. Brooman White, de Ardarroch (Gare-
Tr tenait d'Or-
Odontoglossum, que nous figurons ci-dessus
naturel entre le L. aufumnalis et le L. anceps,
car elle est bien intermédiaire entre les deux
espèces, tant au point de vue du port qu’au point
de vu raison. Ses pseudobu
formes asse. à section arrondie, sur-
allongé
montés de deux feuilles Te dressées, sont
d'un vert clair. Ses fleurs ont un charmant
coloris analogue à celui du TL. autumnalis, assez
intense, surtout sur le lobe antérieur du Fu
mais elles ont pins de substance, t le
tube un peu strié de jaune, ce qui rapelle le
L. anceps.
C'est une plante rare, mais dont le nom est
assez fréquemment attribué à des Laelia autum-
nalis quand ils ont un coloris plus vif qu’à l’ordi-
naire. Elle a été LS aps er séance de Paris
du 9 décembre par M. Gaut
»
les noms
Link. et Veltheimia
hampes élevées, droites, simples, portant à leur
. extrémité supérieure un magnifique épi de fleurs
LA SEMAINE HORTICOLE
LE JARDIN FLEURISTE
LE KNIPHOFIA ALOIDES GRANDIFLORA
même jusqu'aux gelées dont nous avons été
épargnés pour ainsi dire jusqu'ici; on ne peut
en re compter les deux jours où le
o. Cette opération mérite même d’être
si l’on a soin de les arroser copieusement pen-
dant les chaleurs.
es Kniphofa se multiplient aussi de semis
aux mois de mars, avril et mai; ce semis se
fait alors en terrines qu'on place sur couche;
en plein air, il se fera de juin en juillet.
Ces plantes, de la famille des Liliacées, tirent
"nom d'un professeur de médécine qui
professa à Erfurt au XVIII: siècle (1704-1763),
Johann Hieronymus Kniphof, Elles sont plus
connus sous le nom de Tritoma, qui signifie
trois fois coupé : les set la carène
feuilles sont rudeS et finement denticulées: en
faisant glisser ces feuilles un peu rudement entre
les doigts, on peut se faire, d’un coup, trois
coupures. Des deux noms Kmphofia et Tritoma,
c'est le premier qui est le plus anci
mériterait donc la préférence, si
“
à un genre de plantes fort
jolies qu’on aime à rencontrer dans les parcs où
elles ornent parfaitement les plate-bandes ou
forment de belles touffes isolées dans les pelouses.
To les espè connues, au nombre d’une
vingtaine, sont originaires de l'Afrique tropicale
et australe et de Madagascar. La plus connue de
toutes est le K. aloïdes Moench, ou Tritoma
Uvaria Wildd. La figure
î Se QI É
re gi ne Ju dr Er ner
NS % OURS LA Die È
ne plante
d'un beau rouge corail, comme une fusée laissant
beaux
variétés du X. aloïdes méritent
d’être signalées : K. aloïdes major ou T. ria
(7 difiora est, parmi elles, la variété la plus
. recommandable; c’est celle que représente notre
en ce que la plante
hampes plus robustes
.
L'Pie De :
ue le type,
de l'Afrique (1859); elle
Gartenflora de 1889. Le
+ est une variété beaucoup
plus élevée que le type, à hampes plus fortes
et à épis plus longs. Elle fut introduite des
États libres d'Orange en 1862 et décrite dans le
Botanical Magazine.
Au nombre des espèces de Kniphoñia qui
méritent d’être cultivées figurent le X. Burchelli
Kunth (T. Burchelli Herb.) de l'Afrique aus-
trale avec des fleurs écarlate et jaune, à pointes
vertes; la hampe 1
; T. Mac-Owani Hort.)
de l'Afrique australe (des monts Boschberg —
à remarquer, en passant, ce nom purement
néerlandais, composé de bosch, bois ou forêt,
et berg, montagne); — cette très belle espèce
ne fut introduite qu'en 1874. C'est, comme le
disent MM. Vilmorin-Andrieux dans leurs Fleurs
de pleine terre, « un dimunitif du T. Uvaria. Ses
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boutons sont d’un rouge orangé vif, et les fleurs
ouvertes plutôt jaune orangé. »
« La floraison est presque continuelle, dans
cette jolie plante, depuis le mois de jui
jusqu'aux gelées. Si elle fait moins d'effet
le Tritoma Uvaria dans les grands jardins, par
contre, elle a certainement plus de mérite comme
fl à er et.se prête bien mieux à la
confection des bouquets et garnitures d'appar-
tements; ses épis se conservent parfaitement
dans les vases. »
Le K. nobilis Hort. a de nombreuses fleurs
rouges avant l'épanouissement, puis orangé vif;
elles forment un grand épi compact. Cette espèce
fleurit de juillet en octobre; elle est robuste et:très
o 2
de long; des fleurs d'un rouge orangé intense,
persistant pendant toute la durée de la floraison,
sont disposées en épis ovoïdes, atteignant jusqu’à
25 cent. de long, sur des hampes de 2 m. et
plus de haut.
Toutes les espèces et variétés de Kniphofña
préfèrent une terre légère, siliceuse, très fertile
où fréquemment et fortement amendée sous
forme de paillis et de copieux arrosements au
printemps et en été.
rw de nos lecteurs qui voudraient avoir
sous les yeux une planche coloriée du K.aloïdes,
la trouveront dans la Belgique horticole, tome V,
1855, p. 225, pl. 35, ou dans la Flore des serres
de Van Houtte, t. XIII, 1860, p. 187, pl. 1393.
Les teurs coupées jdes Kniphofña peuvent
rendre de très grands services dans la garniture
de grands vases et des corbeilles de tous genres.
Nous donnons ici une liste de bonnes variétés
cultivées sur une grande échelle dans l’établis-
sement de M. A. P. Hendriksen, à Zeist (Pays-
Bas); la couleur, généralement orangé, varie un
peu du jaune au saumoné et au rouge. D'autre
variétés méritent probablement aussi une recom-
S citerons volontiers si l’on
ta
veut bien nous les signaler.
Kniphofia Eduard von Regel, saumoné clair
sur fond jaune. :
EE —_
Graziella, euge minium, une variété très fine
é LA
non épanouis vert émeraude aux extrémités,
Foh. Benary, rouge foncé passant à l’orangé
clair. CKH. DE B
1
et d'exposition données, Les sols secs, arides, ceux
placés dans des situations brüûlantes, ne recevant
que peu ou point d'eau, ne peuvent être utilisés
à recevoir nos plantes horticoles les plus connues
qu à la condition de ne i
et les arrosages.
produire un effet quelconque, sans qu'on soit
ffet, ce qui n'empêche que dans
des cas particuliers ils peuvent devenir très déco-
ti
a
p
Nancy, je n’ai rencontré les Hélianthèm
décoration d'une bordure
de plate-bandes, dont la terre est surélevée de plus
de o"50 au-dessus du niveau du sol. Cette plate-
bande adossée à un mur de serre, est maintenue
dans ses limites par une
muraille en pierres de
sur certaine hauteur: il suffit alors de les
rabattre toutes, à 2 ou 3 centimètres a sus
d breuses ramifications se pro-
duisent et reconstituent la plant
D'ailleurs la multiplication
est facile.
Toutes les formes de l'Hélianthème rose à fleur
simple peuvent se reproduire de semis faits au
SUR 75 CE CAMP ER
me
tee
€. 2
de l'Hélianthème
ARE
|
printemps sur couche légère et sous châssis. Pour
celles à fleurs doubles i
©
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D
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&
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Ô
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FF
œ
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(1
u 4 centimètres seulement,
- peuvent être faites toute l’année, à l'étouffée,sous
cloche légèrement ombrée. Foussar.
LE « BEGONIA FROEBELI » ET SA
DESCENDANCE
A l’époque où le goût du public se porte plus
roe-
est semi-rustique 0
climats tempérés. Elle rend d'excellents services
pour la formation de massifs en été.
a peu près, des variétés à
ont fait leur apparition, et ont obtenu immé-
diatement un grand succès.
Le B. Froebeli incomparabilis, qui a ouvert
la voie, a été Angleterre par
. T. Bennett Poe, et a été exposé pour la
: première fois à la fin de
| issu du B. polypetala, autre espèce due égale-
, ment à M. Frœbel, qui est plus exigeante et
demande la culture en serre chaude; le B. pol
| Petala, dont les fleurs ont neuf ou dix étales,
- feuriten hiver. Le B. Frocbeli incomparabilis
| lui a pris sa date de floraison, tout en emprun-
tant à l’autre parent la plupart des autres
8 centimètres de
diamètre. Elles ont un très beau coloris écarlate
dancé de cramoisi. Les h
Surent 60 centimètres de hauteur. Le feuillage
est très ample, et certaines feuilles ont jusqu'à
et 45 de longueur.
F
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Le
sont de grandeur moyenne, d’un très joli coloris
écarlate uniforme. D'après M. Sallier, cette
_ Plante, rentrée en serre froide ou tempérée,
fleurit jusqu'au mois de janvier. G.T.G
SAMEDI, 25 DÉCEMBRE 1897
NOTES DE CULTURE
_Pteris cretica Ouvrardi. — Cette variété se
distingue du type bien connu par une végétation
plus vigoureuse et plus résistante. Elle est un peu
plus grande, et a les frondes bien développées,
élégamment décampées. Elle résiste mieux que le
Souvent apparaître sur les frondes de l'espèce-type
-
des taches noires qui la déparent. Elle est donc
491
plantes pendant quelques jours dans l’apparte-
ment, et lorsqu'on désire les utiliser pour ce
genre de décoration on les cultive aisément dans
des vases ou des pots ornés.
Poinsettia pulcherrima. —— Le Poinsettia
reprend bien de
quatre pouces, contenant un mélange de terre
franche tourbeuse, de terreau de feuilles ou de
fumier bien décomposé, et d'un peu de sable.
On met ces potées soit dans une serre, soit dans
Fig. 191. — Kniphofia aloïdes grandiflora (voir page 490).
mieux appréciée à
beaucoup d'avenir.
Ile est de culture facile, pourvu qu’on lui
donne beaucoup de clarté, une atmosphère suffi-
samment humide et suffisamment chaude, mais
sans excès, car il arrive assez souvent :
la culture commerciale, et a
qu’on
donne à ces plantes une température trop élevée ;
15 à 16° C. suffisent parfaitement.
Rien n’est plus gracieux, plus ornemental que
ces feuillages délicats. On peut transporter les
on
pourra les placer, pour les y laisser pendant
trois mois, sous un châssis tempéré, en réglant
a température par la ventilation, afin d’assurer
leur bonne végétation.
E. Nursez,
LA SEMAINE HORTICOLE
JARDIN POTAGER
LE CHOU DE MILAN « TÊTE DE FER »
On compte actuellement un grand nombre de
variétés de choux de Milan, mais toutes n’ont pas
les qualités que l’on désire d’un bon légume de
ce genre. Un grec nombre laisse plus ou moins
à désirer : les unes sont trop petites, comme
Tom Thumb, de ar n d’autres ne sont
pas fermes et mon constantes — comme X1i-
zingen, joanes,
La variété «Tête de fer » dont nous repro-
duisons la gravure ci-dessous (voir fig. 192), que
nous devons à l’obligeance de la maison
Schmidt, d’Erfurt (Allemagne), ne possède aucun
_ ces côtés faibles. C’est le chou de Milan le plus
âtif, d’une jolie forme ronde, d'une couleur
Le. vert foncé, passant au vert jaunâtre vers
Mn RS :
le milieu, large comme une variété tardive et,
avec cela, aussi ferme qu’un bon chou pommé.
variété qui sera bientôt prie
aussi bien au maraîcher qu'à l'amateur.
pourra se procurer des graines de cette at
à la firme précitée.
BUTTAGE DES ARTICHAUTS PENDANT
L'HIVER
A l'entrée de l'hiver, on a l'habitude de butter
les plants D. pour les préserver de la
gelée. À cet effet, on coupe près de la racine
sn tiges oi ont fleuri, on retranche les plus
Lo feuilles et on ramène la terre autour des
jusqu’à 20 ou 25 centimètres de hauteur.
Si ss froid est un peu intense, on ne se contente
ce buttage : on recou
feuilles sèches ou de litière,
restent enfouis sous cette couverture jusqu’à c
que le temps, s'étant us on puisse les aérer
Pour éviter la pourritur.
D'après P. Joigneau artichauts redoutent
k Sao l'humidité RE le en et les pré-
les à des échées
#uraient € peut pa Fri en
font souvent périr un grand nombre. Les pluies
mouillent la couverture, y déterminent la fer-
mentation et amènent la pourriture des souches.
Joigneaux avait reconnu qu’une simple butte de
terre battue sur les côtés et coiffée d'un vase en
exemp
des feuilles ou de la liti
le mérite de ne pas échauffer la souche, de ne pas
produire de fermentation et de ne pas laisser fil-
trer l’eau des pluies, qui ruisselle d'autant mieux
à la surface qu’elle a été convenablement battue
a èche. Avec cette butte, on
n'a pas à i
ape qui presque toujours se produit sous
les feuilles mortes et le fumier avant la fin de
l'hiver et provoque l'émission is pousses étiolées
qu'une gelée blanche détruit.
M. Potrat recommande, de la Revue horti-
cole, un procédé analogue qui lui réussit parfai-
Fig. 192. — Chou Fr Milan « Tête de fer. »
tement. Après avoir enlevé le feuillage superfin,
il coiffe les pieds d’artichaut avec de grands pots
hors d'usage de 36 à 40 centimètres de diamètre,
et, à défaut de pots, avec des sortes de coffres en
bois faciles à établir, ayant la forme d’une pyra-
m
litière est enlevée en un tour de main de manière
à aérer les plantes par les trous des pots ou par
être ainsi garantis contre les froids les plus vifs
tout en étant préservés de l'humidité.
ARBORICULTURE
Chênes et hêtres gelés au mois de mai
M. Éd. Griffon a communiqué à l’Académie
des Sciences de France, une note sur l'influence
de la gelée du 12 mai dernier, sur la végétation
du chêne et du hêtre.
L
Cette. gelée, pOnRRnE laquelle le thermomi all
est descendu # 8° au-dessous de zéro, et qui aété
si RneeUEle pour les vignobles et les jardins,
a causé aussi de sérieux dégâts es les for
L’ PME a pu étudier, à
En particulier. le long de la ligne du chetiié
de fer de Lyon, dans la Fo de Bois-le-Roi, les
arbres ont beaucoup souffert
endroits très découverts, sont restés indemnes
alors que tous les jeunes pieds dé hêtre, isolés
ou mé élangés aux jeunes chênes, ont été très
éprouvés.
Les pousses gelées ont été remplacées vers le
ERA conduit
1° Les pousses de one produites à àla
suite de la gelée printanière de cette année sont
tout, un développement moins important que
celui des pousses normales
2° Elles présentent un état ee infériorité sa
des tissus de soutien et de pro tection; €
tissus, comme les fibres du liber
cellules scléreuses de l’écorce, font mm
dé ;
DLLUILIUAREL LR
2
3° Leurs feuilles ont un tissu en palissade
moins différencié que dans les pousses normales.
CORRESPONDANCE
MONSIEUR,
Votre t L. V. d. K. se plaint d de
la non rustici
comestibles qui embaument.
fois par cet été archipluv:eux. Ne pas le confondre
avec le Limonia trifoliata, de serre chaude ici.
B°r DE COLOMBY.
Balyros (B. Pyr).
BOITE DU JOURNAL
UCIEN rt habite, depuis le 20 dé-
mt 117, Prière d'en prendre
at reçues : V. Ostinelli (échantillons
Opuntia arrivés, prochain numéro). — L. D. —
V.
P. — C. Delaire RS publierons dans un
prochain numéro). — F. L. — M.U. —N.%
O0. HiteoB il. Es Ne d PR
“À G. de la R. C. (pris en note).
K. (pr
en note). — N, Duchesne (prochain RAA
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Amaryllis de Veitch (Variété d’ }= 234, 241
Amateurs Se eux (Les). M. A. Varjenevaly nt.00
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M.
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gracht, à Amsterdam
Magasin de fleurs de a Société « Corona, > Regulier-
breestraat, à Amst oi
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Miscellanées 4e on de plantes) exposées par
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Miscellanées (re rtie . groupe des), exposé par
M. Linde à Ai des Orchidées » à Bru
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Nouveau Pr d’exposition des plantes pour apparte-
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Nouvelle reliure américaine
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Serres de Cattleya rie petites), de Moortebeek .
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Vue dans le Parc central de N ew- Voré: — nes fontaine |
de Bet
» dans le jardis botanique de Saint- Pierre (Mare
inique
» men . jardin botanique de l'Ile de la Réunion
dans les jardins de Montserrat . RS
Vis dans le fin. botanique de Buitenzorg.
W.
Witt, M. H., hortulanus du Jardin botani
Leiden. ve ET . . . n . 0 . . .