EF REVUE DES CULTURES COLONIALES + LA > Secrétaire de la Société. d'Horticulture de St-Maur (France). & Le < > Professeur à l'Ecole d'Agriculture de Huy. . 22francs Unan... LA SEM: AIN NE HORAISUPR et du er tons ceuz qui S'intéress'nt de] _ ch de de loin à l’horticulture. 7 0 —— jus portons à la connaissance des personnes ig'e: sentes qui savent re la réclame et l’ an- TARIF DES $ ANNONCES : 3 de colonne ou 1/ spé de page parantr. 60 L; id. 11 id. =. 7 id its 7 FES id. - 80 id. 1/2e id id. 100 id. l/le id. id. 130 i1. 1/6° id. id 180 id. LA: A6, id. 270 Re entiè , id. 350 }/4 de page sur cs clones, | id. 270 ; id, id. Li id. 350 ic id. 2 Ver 525 3/4 id. id. re id, 775 DRDMU OMR : : dis à, id. 1000 _ Pour les se de plus courte durée, x par correspondance. Anno — Les annonces pour la semaine cou- rante NES Le au bureau le mercredi à 5 heures soir au plus tard. 1 des Res a peut abs- 4 pranr la place de l’annonc une pour Ï page sx: ppt ue 1/2, 1/5, 1/4, a lé ou u une colonne entière ni des annonces. mandats pour nt faire Anar sans nom, se où autres indie tions, sauf le cachet pos < xpéditeur ; cette mallièré d'agir nous équemment on ne Dit ns instamment les ns ee xæ- ZA SEMAINE HORTICOLE ne publre d’insertions Tee que dans l'emplacement réservé aux annonces, Sur es feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffres romains. Offres et Demandes d'Emploi ureau pour r demande etoffre d'emploiest m ‘a pas tr sire ia > nom reste au registre, 11 faire Ia Fe ns II faut Pop aussitôt que l’on a trouv emploi Une liste des jardiniers inscrits sera fournie AUX à abonnés s qui en feront la demande. On demande un Commis- Rédacteur, sachant par fai- tement rédiger en langue française, connaissant l’allc- mand et l’anglais, bien au courant de l’horticulture. adresser au Bureau du Journa __On demande un-bon- RP nien-au courant-de son état, connaissant la floriculture, l’arboriculture, la rs maraîchère, forceiiss et la culture des plantes de S'a sdteer au Bureau du Journal. On demande un jardinier, célibataire, connaissant le jardinage, la taille des arbres fruitiers et la culture des ere pour soigner u une AE DD DeIÉtE de vingt ares et une petite serre à orchidée S Nr à M. Tovussaint-Legr ne à Sedan (Arden- nes, France). Un architecte de jardins, très compétent au point de l'entretien est demandé pour remplir les Soreise ps x os du bos de Chapültepec, à Mex e du contra serait de 3 a és au minimum =. ge ao de 500 francs par mois. 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C'est parmi nos importations qu'ont été trouvées les plus fameuses variétés qui ont fleuri dans ces dernières années, telles que : | Gumpsin crispum augustum Odontoglossum crispum Rayon d’or » » Lindeni » » archipel nr. » Luciani » » tigrinum » » - Moortebeekiense » » funambulum » _ » . Kegeljani » * Le Car 3 » … Reine des Belges » » metallicum + » maculatum » » mirabile 4, » musaicum » » rotundifolium » deliciosum » » Mre de Hèle _» La Merveille » » del Tecto ,» Matador » » Chotekianum » Soleil de jee » » Jeffersoni Surpus. » ». Duchesse de M . temart etc, etc. Odontoglossum crispum, var. augustum Fe um etO. Porn qui vue pos une Si cs sensation aux Peters es de Manchester et Ï ,. ï n'ont . encore fleuri, — Plantes établies de toutes for le plaisir de faire, SAMEDI 13 JANVIER 1900. CHRONIQUE Arrosage hivernal. N a l'habitude de conseiller, surtout en hiver, d'employer our l’arrosage des plantes dans les serres et les appart tements de l’eau ayant séjourné dans les bassins des serres et ayant eu le temps de prendre la température de l’intérieur. Ce conseil est fréquemment erroné. Les bassins, en contact avec le sol, prennent rarement la température éle- vée de l'air qui se trouve au-dessus. En outre, l’eau a le temps, sinon de se corrompre, tout au moins de prendre les germes d’une série decr yptogames qui ‘sont ensuite distribués à profusion à la surface des pots. Là, ces germes se développent et deviennent nuisibles à la culture. Il vaut infiniment mieux prendre de l’eau fraîche et pure prise en dehors, eau de pluie ou eau de rivière, quand c'est possible, et ajou- ter à cette eau, au moment de l’em- ploi, un peu d'eau chaude, de manière à couper ou modérer la température trop froide. Plantes gelées. L'hiver rigoureux et précoce que nous avons déjà subi à la fin de 1809 aura causé bien des dégats imprévus it par pénétrer dans les habitations et, là surtout où le chauffage n’est pas général, occasionne le gel des plantes frileuses. En ce cas, il faut éviter avec soin un dégel rapide et laisser celui-ci se produire lentement et successive- ment. En eflet, un brusque dégel occa- sionne la dislocation des tissus et fait beaucoup plus de mal aux plantes que la gelée elle-même. Les fruits dans les bouquets. Vers la fin de juin 1893, nous eùmes avec la Société royale de Botanique de Belgique, une excursion dans le grand-duché de Luxembourg, à l'occasion du 25° an- niversaire de la fondation de la So- ciété des Botanistes du Luxembourg. Un banquet fut offert le 25, au soir, aux botanistes belges et nous nous PEER has de rosiers chargées de leurs fleurs et de leurs fruits. Des bouquets de ce genre trouveraient certainement leur place dans des circon gues. Nous savons bien que les fleurs absentes ne sauraient jamais être rem- placées par des fruits; cependant, à la Fig. 1. — Chrysanthème Robert Holmes. rappelons que la table, garnie de très jolies compositions florales, avait un aspect des plus gracieux à cause de ses bouquets de toute forme et de toute couleur. Un de ces bouquets nous frappa particulièrement; c'était un assemblage harmonieux de tiges Mo.Bot. RS 901. fin de l’automne, la verdure et les fruits réunis présentent un charme général qu'il n’est pas difficile de varier. Un journal français donnait, dans un récent numéro, la photogra- phie d’un bouquet composé de sym- phorines, de cotoneaster, de Physalis LA SEMAINE HORTICOLE Francheti et d'un rameau de rosier, probablement du Rosa rugosa chargé de fruits asseznombreux. Ce bouquet a nu aspect des plus gracieux et fournit à M. Jules Rudolf l’occasion d’énu- mérer un grand nombre de fruits de couleur variée pouvant intervenir dans la composition de ces sortes d’arran- gements. Les fruits à crie rouge sont surtout nombreux; entre autres l’Asparagus o ficinalis, 4 ne japonica, le Cornus Mas, les Crategus Aria, oxyacantha et pyracantha, le Shkimmia japonica, le Sorbus aucuparia et le Viburnum opulus. Parmi les fruits spinosa, le Viburnum — le Ma- honia repens,.le Coruus.serie ones fruits blancs, le RENE le Cornus alba, l'Ilex aguifolium fructu albo. À côté de ces fruits, il en cite d’autres remarquables par leur forme comme la clématite des haies, le ba- guenaudier, le fusain, certains sola- num etles piments. Ces bouquets nous mettent en mémoire les vases immen- ses ayant la forme de flûtes à cham- pagne que l’onrencontre assez souvent ans les salons des châteaux en Angle- terre et dans lesquels les jardiniers posent en guise de bouquets des branches d’arbres entières avec leurs fleurs. Pour avis. Un ancien élève d’un institut agri- cole allemand a rencontré, en Angle- terre, un produit désigné sous le nom de Veltha et destiné à garantir les plantes contre diverses maladies et à leur fournir de la nourriture. Ce pro-. duit a été soumis à l’analyse chimique sorte den’accorder éance 4 ce moyen préventif ns aucune valeur. On fera ppeler le nom de Veltha mystification. ne. sous le nom d'A linite nn RTE par rs cole belge comme l’a ét Son aîné. C'est un rs stions ui S présentent dans la de l'a icu ulture. En dehors _ à l'institut pomologique de Proskau, ar le D nard Otto et, d’après PQ se rap} savoir qu’on, se trouve devant Il paraît qu'un des matières que doit contenir tout calendrier, celui-ci traite de l'emploi des engrais du commerce, de leur application, des quantités àemployer, du fumier d’étable, de la potasse, du nitrate de soude, de la culture maraî- chère, des résidus desbrasseries ; des prairies, du rucher, de l'emploi du ni-rate de soude en sylviculture, en arboriculture fruitière, en culture ma- raichère. Il traite aussi de l’industrie laitière, etc. Cet almanach est publié dans les deux langues du pays par MM. Aebv, Crispo, Damseaux, Graftiau, Schreiber, etc: ; 1 sort de lPimprimerie Louis Vogels, rue Verte, 38-140, Bruxelles. Cire à greffer. Cette cire a été employée avec suc- cès dans le Jardin botanique de Gra- hamstown et consiste en un mélange de trois parties de résine et d’une partie de cire; la préparation se fait dans un pot de fer. Avant l'emploi, il est préférable de mettre le mélange dans un pot à colle de charpentier, et quand la cire est prête à êtreemployée on l’applique au moyen d’un léger pin- ceau. L'usage de ce pot aura un double avantage : d’abord, il empêchera la cire de s'élever à une température nui- sible aux greffons; ensuite, il retiendra plus ee le mélange à l'état d'emploi; sans ce bain-mari le, on sera dans no de faire de la cire à grefler qui ne soit trop chaude pour l'emploi. Vers de terre. En général, les vers de terre sont mal venus et on leur fait volontiers la chasse. L’utilité des vers de terre n’est pas suffisamment connue, et pourtant cette utilité est ré : fesseur Wollny, étre autres, a démontré par l'expérience que les vers de terre contribuent beaucoup à fertiliser le sol. Parmi leurs ennemis, on mentionne les mulots, les musa- raignes, les hérissons, beaucou d’oi- seaux, les grenouilles, “les hannetons, les mille-pieds et même les taupes. Ces dernières détruisent beaucoup de vers, de sorte que l'utilité des taupes peut être considérée comme ayant été un peu exagérée, abstraction faite des dégâts qu’elles causent parfois dans les jardins et les champs de lin. L’ Opi- nion que les vers de terre rongeraient les fines racines des plantes est abso- lument controuvée. Ils vivent exclusi- vement de substances végétales en _d’années par M putréfaction; pour ce motif, ils tirent des feuilles, des brins de paille et autres matières analogues dans leur trou, pour les y laisser putréfier. L’uti- lité des vers de terre consiste en ce que, avec la matière visqueuse, les déjections et les petits tas réunissent au-des lisent considérablement la outre, leurs trous servent à aérer et à drainer le sol. Ces trous vont jus- qu’à un et deux mètres de profondeur. On ne connaît pas de qualités nuisibles aux vers de terre. Exemples à suivre. Un journal allemand, le Handels-. gacrtner, fait connaître que l’Adminis- tration communale, de. Berlin a réservé une Somme de 2,000 marks pouf l’achat de plantes à placer dans les hôpitaux. As L’arboriculture fruitière est de plus en plus encouragée en Allemagne. La Chambre bavaroise a voté récemment un subside de 80,000 marks pour le développement de l’arboriculture frui- tière en Bavière. Rosier funéraire. L'’horticulteur américain Charles. Henderson a donné au Rosa Wichu- raiana le nom de Memorial- Rose. Cette endre ticulièrement à la décoration des tombes. Peu d’espèces se développent avec autant de rapidité que cette plante rampante, originaire du Japon. Bien peu ont un feuillage aussi touffu; fleurs blanches. VPEcole d’horticulture.de Gand en pré- sente un bel exemplaire. Arabis Snowdrift. Sous ce nom les fleuristes amé ricains ont accueilli l’Arabis alpin à fleurs doubles trouvé il y a p . Lenormand, de Caen (Calvados). C’est la corbeille d’arget à fleurs doubles. Le bouturage f immédiatement après la floraison bien encore la séparation des touffe fournira le moyen de multiplication cet Arabis à fleurs doubles ne d nant pas de graines. C’est une obt tion du hasard. Elle est surtou recommandée en fleuristerie. | Em. RopiGas. SAME Dr 13 3 JANVIE R 1900 PETITES NOUVELLES Conférences publiques et gratuites sur l’arborieult Sonità et la culture maraî- chère. A. — À l'Ecole d'horticulture de Vilvorde. La première conférence aura lieu le 14 jan- vier 1900 1o En langue française, à 10 heures. 2 En langue flamande, à 2 heures. B. — À l'Union horticole de Boitsfort : Le 14 janvier 1900, à 3 heures. — À la Société sa des Conférences agricoles et hsticoles d'Ixelles Le lundi 15); janvier, à à 8 heures du soir. Local : Au Grand Turc, chaussée de Boondael. Cours publie d’arboriculture fruitière. — M. Nomblot, le distingué praticien bien connu, don- nera du mois de janvier au 3 juin, les dimanches atin, des conférences publiques gratuites d’arbo- ridiliurs fruitière dans les jardins du Cours muni- ES et départemental à horticulture et d'arboricul- , 1, avenue Daumesnil, à Saint-Mandé, près ris. Ce CORFATRNESS st ÉRoriques et pére er Le i concerne aya- fon du sol, la culture, la taille et les that à phy- siologie végétale nécessaires pour la pratiquer avec intelligence, les diverses parer l'étude particulière des différents arbres fruitiers, la récolte, la conser- vation et l'emballage des fruits, les maladies des arbres, les insectes, etc. % Le Congrès international d’hortieulture de Paris aura lieu les 25 et 26 mai pet ; celui d'arboriculture et de pomologie, les 13 et 14 se Mere us celui de chrysanthèmes, à l sion Ce dernier oincidera avec l'exposition chrysanthèmes dé aura lieu dans le Palais de PHoéonllere; à l'Expo- sition universelle. us renseignements, s'adresser au secrétaire général des Congrès, me vue de HER Paris M. R. Seidel, horticulteur à Laubegast, la croix de 3e classe du même ordre «te LT Petites notes et communiqués. — Les Socié- tés d'horticulture qui voudront bien nous signaler leurs . con férences, séances, Ou wHous trans- mettre d, i le concernent » Sont pribes de nous be sd Parsnir au ta , pour être publiés dans 6% numéro du samedi suivant. Nous les insére- rons toujours avec le plus grand plaisir. Cv Boîte aux lettres. — Nos abonnés et lecteurs sg nous adresser en here ee des Comet sept plantes x prier fouilles, fleurs ou fruits et même racines), ainsi g des demandes de renseignements, eve ou autres. Il leur sera toujours répondu plus bref délai à la rubrique indiquée ci- FF. et placée à la fin de chaque numéro. ONE Er Lea VUE Cr CAUSERIE L'ANNÉE 1899 Lee Le nn Le Le Le ’ ANNÉE qui vient de se terminer aura bièn marqué sa place dans l’histoire de l’horticulture; elle devra être considérée comme une année de progrès et de grande activité, malgré la rude sécheresse de l'été, qui a fait beaucoup de tort à certaines cultures, et dont les pépiniéristes, notamment, garderont quelque temps encore un mau- vais souvenir, et aussi malgré ce fait que beaucoup d’horticulteurs se sont abste- nus de montrer leurs nouveautés les plus sensationnelles, les réservant pour la grande Exposition de 1900. ition univer- ji ie 4 LÉ The ie den, / and journat ESS a +7 il peau neuve. Sa nouvelle directio i a donné une allure die “noté dans pere ture. Le premier numéro de cette année que nous avons ( evant s est vraiment splendide : papier, impression, clichés et rédaction, tout est de premier ordre. Sont- ils veinards, ces Anglais, d'avoir assez de lecteurs gr per De es journaux comme le Garde- * Chronic le, La Gardeners’ nnerine et Le dE n! L arc de la Société Impériale et nn. 0. Drude, directeur du Far- din botanique de Dresde, vient de recevoir la croix de > classe de l'Oritre russe jdianses rh S'adresser au Den, de la Société, Park- ie, ” Vienne, pour les renseignements et le pro- am, selle de Paris aura donné à ver ticulture, comme aux autres branches de l’industrie et du commerce, une puissante impul- sion ; dès maintenant, tout le monde s’en occupe. À la Société Nationale de France, le jour de la dernière assemblée générale de l’année, M. Viger, réélu président avec la totalité des suffrages, s’est félicité de cette unanimité en disant qu’il fallait l'accord et la bonne volonté de tous pour que l’horticulture française soit brillam- ment représentée à cette grande manifes- tation. La presque unanimité des votants s’est encore trouvée réunie pour donner à M. Henri de Vilmorin, comme premier vice-président, un digne successeur dans la personne de M. Albert Truffaut, le grand horticulteur versaillais, honoré et aimé de tous ses collègues; et si les compétitions ont été plus vives pour cer- tains postes, les amis de la grande Société française n’y verront pas un mauvais symptôme; c’est la preuve que ses mem- bres s'intéressent activement à la voir bien * administrée. Nous venons de parler de M. Henri de Vilmorin; sa mort a été une grande perte pour l’horticulture en général, et non seulement pour la France. Parmi les autres noms connus qui figurent sur la liste nécrologique de l’année 1899, citons ceux de MM. Charles Naudin, l’éminent directeur de la villa Thuret, Malcolm Dunn, Dickson, James Anderson, Major Musiou, T.-W. Girdlestone, Francis Ri- vérs, James Martin, S. Courtauld, Pro- theroe, Outram, Ferdinand Bergman, récemment retiré du domaine de Fer- rières qu'il avait dirigé avec talent de longues années. Rappelons aussi l’inau- guration du monument élevé à Jean Lin- den par de nombreux amis et reconnais- sants admirateurs. Onreverra, en parcourant les pages de notre précédent volume, défiler la liste des nouveautés remarquables qui ont illustré l’année 1899 ; beaucoup d’années ne pourraient pas en offrir autant. Les expositions de Chrysanthèmes, de Dah- ias, de Glaieuls, de Cannas, ont été splendides et ont témoigné de progrès considérables ; M. Lemoine, notamment, a exposé à Paris de nouveaux Glaieuls qui ont fait sensation ; les amateurs de Roses, de Pivoines, de plantes bulbeuses, de Bégonias ont trouvé aussi amplement Dee à satisfaire leur goût ; les res entales, Fougères, Caladium, etc., cu Ex pas été moins remnent représentés, à Londres notamment, à la emple Show, et sur le continent. Les Orchidées, qui restent toujours les plantes de choix par excellence, obligent leurs fervents à épuiser toutes les for- mules admiratives, et se surpassent con- stamment elles-mêmes. Les importations ne cessent pas de révéler de nouvelles merveilles, et si les espèces inédites deviennent forcément plus rares, en revanche les espèces anciennes semblent se renouveler et nous offrent des beautés bien supérieures à ce que nous connais- sions; c’est ainsi que les orchidophiles ont pu admirer en 1899 de nouvelles variétés splendides de plusieurs Cattleva célèbres, de lOdontoglossum crispum, de es l'Oncidium varicosum et de l'O. Forbesi, du Miltonia vexillaria, de V'Odontoglos- Sum X Adrianæ, de plusieurs Cypripe- dium, etc. Quant à l’hybridation artificielle, elle marche maintenant à pas de géant, et transforme la physionomie de la famille des Orchidées ; un nouveau genre hybride a fait son apparition à Bruxelles, le Zygo- batemania ; les hybrides d’ Odontoglossum, naguère si rares, commencent à devenir nombreux; les Cypripedium abondent, et chaque nouvelle espèce introduite con- tribue à produire des sections nouvelles qui promettent beaucoup, comme dans le cas du Cypripedium Charlesworthi; les Ca- lanthe, les Phaius, les Dendrobium, etc., fonrnissent de. précieuses sponioiti ns. notamment pour les floraisons d’hiver ; les Cattleya et Laelia produisent des merveilles incomparables, et souvent . tous ces produits artificiels ont une vigueur et une floribondité bien supé- rieures à celles des parents, ce qui con- stitue pour l’horticulture un bénéfice énorme. Les noms des principaux semeurs sont bien connus de nos lecteurs: faut-il leur rappeler : en Angleterre, MM. Veitch, Ingram, Cookson, Sander, Law-Scho- feld, Measures, Statter; en Belgique, MM. Jules Hye, Linden, Huces Moens, Peeters, du Trieu de ferdoneke, Miteau et Visbsteke: en France, MM. Bleu, Maron, Mantin, Cahuzac, Treyeran, Cappe et fils, Page, Doin? M. Maron, en particulier, a obtenu depuis deux ou trois ans, des succès retentissants, et dépasse ses plus illustres devanciers. Les Orchidées n’occupaient qu’une partie (un peu trop restreinte peut-être) du Congrès de Fhybridation tenu à-. Londres à la fin du mois de mai. Ce Con- grès, dont nous avons rendu compte, et dans lequel des savants et des praticiens distingués sont venus rendre compte de leurs travaux et de leurs observations, restera comme l’un des grands événe- ments Horticoles de: l'année, Rappelons auss il | Pétersbourg, à laquelle ont pris part de nombreux cultivateurs de toutes les parties de l’Europe. Pour en finir avec les Orchidées, con- statons que la culture dans le terreau de feuilles continue à attirer beaucoup l’at- tention des ee si quelques- essai, d’autres LA SEMAINE HORTICOLE déclarent s’en trouver fort bien, et les essais deviennent de plus en plus nom- breux. Attendons encore un ou deux ans pour pouvoir porter un jugement précis, renseigné et peut-être définitif. Dans l’industrie horticole, on a peu de nouveautés à signaler; dans cette branche aussi, sans doute, beaucoup se réservent pour la grande Exposition de Paris, où Fon verra certainement des choses inté- ressantes. L’emploi du verre « cathédrale » tend à se répandre beaucoup pour les vitrages de serre. En fait de chauffage, la nouvelle année nous promet des ren- seignements utiles au point de vue théo- rique et pratique, au Congrès et à l’'Ex- position. La question des engrais est toujours à- l’ordre du jour dans le monde de l’horti- culture, et donne lieu à des recherches et des travaux qui promettent beaucoup. Dans la pratique, on a pu voir encore à plusieurs reprises, aux diverses exposi- tions de 1899, des plantes témoignant des bons effets des engrais Georges Truffaut. Les insecticides, également, consti- tuent pour tous les cultivateurs des sub- stances. de première nécessité, et de nombreux industriels s’occupent con- stamment de les perfectionner. Nous avons eu à signaler cette année un nou- veau produit, l'Hypnol, lancé sous le patronage de plusieurs cultivateurs expé- rimentés, et dont M. Page, de Bougival, dit besoauh de bien. On tend aussi à employer de plus en plus sur le conti- nent l’'XL All, qui donne des résultats excellents. A propos dé ce dernier insecticidé, * peut être RARE de: -Signaler curieusé décision rendue ! fs par le EM de Londres, siégeant comme magistrat de l’ordre judiciaire; ce magistrat a condamné pour vente illégale de poisons des marchands grainiers qui avaient vendu de l’XL All. Il résulte des analyses officielles soumises au tribunal que cet insecticide contient 37.3 p. c. de nicotine, 34.5 p. c. de camphre, 15.1 p. c. d’alcool, et de l’eau. Or, la nicotine (non pas le jus de tabac, que l’on désigne par- fois sous ce nom dans le langage vul- gaire, mais l’alcaloïde végétal extrait du tabac) est un poison violent. Le Dr Tho- mas Stevenson, expert officiel, a déclaré qu’une goutte versée de la bouteille avait tué un lapin en deux minutes et demie, ET Re Re et que 3, 4 ou 5 gouttes pourraient tuer un homme (1), Dans ces conditions, il paraît que la vente de l’'XL All devrait être, régie par les prescriptions de la loi sur la pharmacie; on ne devrait fournir cet insecticide qu’aux personnes connues du marchand, et la vente devrait être inscrite sur un registre portant le nom, l'adresse et la signature de l'acheteur, avec l’indication de l’usage qu’il entend faire du produit; enfin, là bouteille devrait être ornée d’une étiquette por- tant l'inscription « Poison » ou encore « Médicament pour l'usage externe... des plantes ». * Ce jugement étant frappé d’appel, les commentaires sont à peu près superflus. Remarquons..seulement que l’on ne se figure pas bien un jardinier cédant à la tentation de boire de l’XL All, dont l’odeur n’a rien de particulièrement allé- chant. Espérons que l'Etat fr nes qui vend lui-même des jus de tabac, n’aura pas la fantaisie d'adopter de pareilles forma- lités; nous ne savons pas exactement ce que ces jus titrent en nicotine, mais ils ne doivent pas, en tous cas, être aussi terribles que la solution dont parlait l’ex- pert anglais. Si l’on doit en venir un jour à vendre les solutions de nicotine chez les pharmaciens, espérons que les choses se passeront comme dans cette ville des Etats-Unis où les autorités ont résolu- ment adopté la même mesure pour les alcools; depuis ce jour, chaque famille est munie d’une ordonnance de médecin prescrivant pour ses membres une forte quantité d’alcoo!l Il ressort du asfoie que nous venons -de tracer, que: dhorticulture, dans nos ays, vient de terminer une année pros- pére et brillante. Mais ce tableau ne serait pas complet si nous ne parlions pas des efforts qu’elle fait pour tirer meilleur parti des richesses inutilisées dans les pays lointains, et pour mieux mettre en valeur les colonies. Les cultures colo- niales, sur lesquelles se porte de plus en plus l’atténtion de tous les gouverne- ments et des hommes soucieux de l’ave- nir économique de leur pays, commencent à donner des résultats considérables ; RS Rue eut | as (1) On se rappelle encore en Belgique une vieille affaire criminelle, dans laquelle il s’agis- sait d’un cas analogue, une femme nee par son mari à l’aide de nicotine. malgré quemment par les guerres à ces travaux pacifiques, il y a là pour la vieille Europ de très grande prospérité, un les entraves apportées trop Î un avenir espoir de renouveau et l’occasion d’uti- liser beaucoup de forces précédemment sans emploi. Le fait le plus important de l’année, Un Nouveau Chrysanthème australien Chrysanthème Robert Holmes (Voir fig. 1, page 1. Les plus belles introductions de chrysanthèmes faites pendant ces der- tionnelle, ayant beaucoup de ressem- Pockett, elle est supérieure a celle-ci en sub- blance à la variété Fohn mais stance et én coloris. La plante est d’une grande robusticité, la tige cst très rigide et possède un beau feuil- lage; la culture en est très facile. .—. û ue dans le mouvement colonial, est donc la constitution de l’Horticole Coloniale et la construction de ses Serres de Linthout où sont mises en cultures, sur une vaste échelle, toutes les essences utiles pour les colonies, Un établissement de ce genre, dirigé par 1he right inen in the right place, est certainement appelé à rendre les plus crane services à l’agriculture colo- niale. . — Adiantum tenerum var. Farleyense. nières années proviennent d'Australie. Parmi celles-ci, nous devons signaler le chrysanthème Robert Holmes, une très belle forme javanaise incurvée. Le coloris est d’un riche pourpre écar- late, avec des rayons jaune clair. Les pétales sont très larges, rigides etincurvés, produisant des fleurs d’une forme globulaire, d’une beauté excep- Elle est non seulement remarquable pour figurer avec succès dans les expositions, mais en tenant compte de son beau coloris, sa robusticité et sa forme, les cultivateurs de chrysan- thèmes trouveront à l’employer avec succés comme variété décorative et pour la fleur coupée. .. ed des d'u UNE NOUVELLE ESSENCE À CAOUTCHOUC pu Coco Une nouvelle plante décorative de ee avenir FICUS ERTVELDIANA L. Lind. E Ficus Éetveldiana que nous pré- sentons à nos lecteurs, dédié à M. le Baron van Eetveld, secré- taire de l'Etat Indépendant du Congo, est une espèce nouvelle appartenant à la famille des Urticacées, dans laquelle est également placé le Ficus elastica. C'est un très bel arbre de taille moyenne provenant des rives boisées et non inondées de la rivière Sankuru, un des nombreux affluents du Kassaï, au Congo belge. On le rencontre par- fois, isolément, près des villages voi- sins de ce cours d’eau, dans des ter- rains dénudés, légers et secs Son tronc, aux bords des forêts. et ‘en société dottres essences, atteint I à 20 mètres, de hauteur. Ses nom- toutes au sommet, sont resserrées : tandis que, isolé, il se ramifie déjà à ou 8 mètres du”sol. Son port est alors très évasé et rappelle, de loin, celui d’un gigantesque ponimier. L’écorce est lisse, de couleur havane très pâle avec des nuancès verdâtres, Il est très vigoureux dans son jeune âge. Ses rameaux sont très gros et corsés; ils atteignent souvent plus d’un mètre de longueur. Ses feuilles, peu nombreuses, sont alternes, d’un beau vert luisant et foncé; le Tinbe est un peu oblong, très arrondi au sommet, légèrement acuminé à la une pe Sreics ER _de long sur - _3ocentin es de large; le pétio de est is arrondi et. très fort. Jess t aux fleurs et a r disposition, 2 enant à la même 1 que les Ficus re et son cette “épée “paraît être mo s- à émettre, comme ses congé nères, te Br: ‘développer. des. racines adventives;. toutefois, il RP de remarquer que les s} 1ens : trés, croissent toujours en tie plutôt secs ne LA SEMAINE HORTICOLE Le latex que l’on peut extraire en abondance du Ficus Ecetveldiana est épais. Quelques récoltes faites par simples incisions, Ont immédiatement donné au contact de l'air chaud une gomme grisâtre assez collante. De nouvelles expériences pourront nous fixer définitivement sur la production et sur la valeur du latex produit par’ cette nouvelle essence à caoutchouc. re Ah le peu que l’on sait est de bon augure et nous avons, dès main- tenant, la certitude que le Congo, comme les Indes, possède un Ficus, capable de riv aliser, comme produc- tion, avec les meilleures espèces des régions asiatiques et malaisiennes. Dans tous les cas, le Ficus Ecetvel- diana .est un arbre de tout premier ordre et de grand avenir: son mérite est d'autant “plus grand qu’il se.con- tente d’un sol sec et pauvre. Il pourra servir, par son aspect ornemental, former, sous les tropiques, des ave- nues splendides et des ombrages bien- A CRE ; pour les colonies, ce superbe végétal possède des propriétés écono- niques et utiles, incontestables, il nier: par sa ‘grande vigueur, son port élancé et majestueux, son élé- &ance et son aspect ornemental, ses. feuilles 6 énormes, quiontune dimension de 40 centimètres de large sur 55 cen- timètres de longueur, presque rondes D- ? d’un beau vert luisant, un élément précieux pour la garniture de nos serres et Jardins d’hiver. Il pourra être. placé au premier rang des plantes à feuillage décoratif et fera certainement sensation dans le monde horticole. Le Ficus Ectveldiana à été décou- vert et introduit par . M. MERE court, horhéuiens et ial dis é, ancien élève PHorficole Doha qui a be voulu offrir à M. Lucien Linden,-son ancien directeur, les quelques exemplaires qu'il possédait de Lente magnifique , M. Lacourt fut engagé comme chef de plantations par l'Etat -Indé- pendant du Congo et parvint, dans la suite, à établir, au prix de mille. dicuités des Plantations modèles dans les régions Jusqu'ici peu explo- rées : et péu' connues. du’ Sanku ous. ns le. plaisir de publier: sous. peu quelques: PRO rIPRIeS très intéressantes de ses. pépinière Les Serres dé Linthout possédént èn cemôment une douzaine de spécimens - + chou B re | NE + d'exposition de ce Ficus, dont la cul- ture est des plus facile. La plante pousse très: vite et atteint en peu de temps de grandes : proportions. La photogravure que nous en donnons ci-contre (voir fig. 3) a été faite d’après un pe cultivé pendant quel- ques m Céhmé plante décorative et orne- mentale, nous ne pouvons que répéter ce que nous en disons plus haut. Un brillant avenir lui est réservé et cer- tainement elle oecupera,-dès. qu’elle sera mise au commerce, une place distinguée dans toutes les serres et jardins d'hiver. EM. LEBRUN. RSS S ADIANTUM TENERUM VAR. FARLEVENSE (Voir fig. 2, page 5) ETTE ravissante fougère in- troduite, en 1864, des îles Barbades, par les soins de M. Briggs, de Farley Hill, fut expo- sée, la première fois, à South Ken- sington en 1865, et frappa tous les -amateursetho rticulteurs par sa beauté, Sa verdure délicate, retombant en cascades légères de feuillage suppor- tées par des fils d’un noir d'ébène. Les frondes de l'A. Farleyense sont subdécomposées, les pinnules mem- raneuses parcheminées, légèrement glauques dessous, rhomboïdales, les terminales cunciformes à. la base, celles des frondes stériles largement gidales, le bord posté- l antérieur Po ndement IDE les lobes à à lacinies dichotomes avec des segments entiers; les pinnules des frondes fertiles plus petites, rhomboïdales oblongues, légé- rement lobées; les soies pressées, ; oblongues au sommet des lobes, l’in- dusie entière; les stipes et rachis d’un beau noir d’ébène 13 mio plante’ ‘qui nous occupe, atteint 50 centimètres de hauteur et se cultive en serre chaude. Les ‘soins principaux à donner sont un bon drainage, un compost deterre fibreusé, de terre franche'ét de sable. C’est certainement: un. des plus: eaux Adiantum connus anse ici. dre RIvoIs. 14 DUR, ORCHIDÉES $ ALGRÉ deux ou trois jours de dégel vers le 20 et le 21 dé- cembre, et une nouvelle série pendant les fêtes de fin d'année, l'hiver peut être considéré comme très rigou- reux, et il y a tout lieu de penser (autant qu'on peut prévoir quelque chose au sujet du temps), qu’il le res- tera jusqu’au bout. La question du chaufiage est donc une de celles qui doiventattir t l’atten- tion du aieue. Il faut avoir soin d'entretenir les feux régulièrement, de bien régler les vannes de façon à maintenir une température constante, et si l’on ne peut pas assurer une sur- veillance de nuit, il est prudent d’avoir un thermomètre avertisseur automa- tique, prévenant le jardinier par une sonnerie dans le cas où la température descendau-déssous d’un minimum fixé. La question du chauffage est une de celles qui figurent au programme du Congrès de Paris de 1900, Congrès qui aura, il faut le supposer, une im- portance exceptionnelle. Espérons que le Congrès, ainsi que l'Exposition, feront connaître de nouveaux progrès dans cette industrie, qui intéresse à un si haut degré tous les cultivateurs. Il faut user du chauffage artificiel avec beaucoup de prudence à cette saison. Comme il est tres difficile d’aé- rer, l’air extérieur étant trop froid, l'atmosphère des serres se dessèche, et les plantes subissent alors une éva- poration active qui les fatigue et oblige à les arroser très fréquemment; dans ces conditions, l'assimilation qui doit s Rues pendant le repos ne s'effectue pas bien. Il est donc nécessaire de … maintenir la température aussi basse que possible, surtout pendant les périodes où l’on ne peut pas aérer, et il vaut mieux donner aux p antes une température trop basse, jusqu’à une certaine limite bien entendu, qu’une température trop haute. Un excès de chaleur a souvent aussi ur résultat, comme nous le rappe- lions Feu de faire avorter les boutons floraux: on perd alors le _ plus grand ( charme Ni serres pendant la mauvaise saison, les fleurs qui con- stituent, surtout ee hiver, le grand attrait = orchidée # Tout ce qui ce l’atmos, phère, | np aussi la floraison, h faut v eiller à maintenir les serres bien LA SEMAINE HORTICOL E closes dans les localités où l'air est chargé de brouillards ou de fumées. Le l’anda cœrulea ne doit pas être soumis à une température trop élevée pendant l'hiver; c’est un point par lequel pêchent. beaucoup de cultiva- teurs; la serre chaude ne doit pa forcément être une serre surchauffée et renfermée, surtout dans le cas de la plupart des Vanda. En ce qui con- cerné cette espèce en “particulier, C.-B. Clarke écrivait en 1887 dans le Gardeners Chronicle : « À Shillong, dans les monts du Khasia, à une altitude de 1,500 mètres, 1l n’est pas rare de voir des gelées de 7 à 13° C. pendant le mois de ; janvier. A cette altitude, et même à une altitude _supérieure, le V’anda cœrulea pousse ‘très activement et donne des fleurs en abondance. » Un amateur anglais qui cultive fort bien cette plante et qui en a présenté à la Société Royale de beaux exemplaires, M. Woodall, disait dans une note adressée à l’Or- chid Review : « Pour réussir avec cette superbe orchidée, le secret — si c’e est un — c’est l'air; lui en donner en abondance, toutes les fois que c’est possible, et en même temps une atmosphère suffisamment humide pour combattre l'effet trop desséchant de la ventilation. Un traitement dans la serre chaude du milieu de mars au milieu d'octobre, l'hiver près du vi- trage dans la serre aux Cattleya, et au commencement de février ou à la fin de janvier une période de repos à froid et à sec dans une sérre où se plaisent les Primevères et les plantes analogues, voilà ce qui assurera le succès, pourvu que l'air soit pur. Je suis persuadé que cette orchidée a une antipathie particulière pour la moindre trage de tumée mélangée à l'air. » Le Vanda teres, le Fr FR et autres plantes à feuillage cylin- drique, comme les recevoir très peu d’eau pendant le repos. Toutefois, on peut les serin- guer légèrement quand le temps est bien clair et que la serre est chaude. Dans la serre tempérée-froide ou mexicaine, les Laælia anceps, antumma- lis, albida, etc., qui ont achevé leurs pousses, doivent être placés près du vitrage et recevoir de l’eau très rare- ment ; il suffit que leurs pseudobulbes un Le) nese ratatinent pas trop, et il n’y a pas d’inconvénient à ce qu'ils soient trés ridés, On peut en dire autant de lOdontoglossum PRE cette ravis- sante espèce, dont la floraison est abondante et na 7 le di Luisia, doivent . a été exactement ntls Elle ré- clame un peu plus de chaleur que la plupart des Odontoglossum et ne doit pas être exposée au froid pendant cette saison, quoiqüe pendant la sai- son active une aération abondante lui soit très favorable. L'’aération, d’une façon générale, est un des facteurs les plus impor- er ants de la culture des orchidées. De l'air, de l’air autant que possible, c’est ce qu'il faut pour faire prospérer ces plantes, et ce qui leur manque le plus souvent quand elles ne se portent pas bien Nous signalions tout récemment des floraisons: luxuriantes d’Odonto- glossum crispum en Angleterre; à ce propos un jardinier anglais M. Gar- nett, écrit au Gardeners’ Chronicle qu il obtient de très 548 résultats avec l'O. crispum, qui lui donne par- fois des grappes de 20 à 24 fleurs, et en, décrivant la méthode de culture qu'il suit pour arriver à ce succés, il mentionne en première ligne: de l'air en abondance. Il n’y a là rien de nou- veau pour la plupart de nos lecteurs, pour ceux qui ont visité les serres de Moortebeek ou du Parc Léopold, pour ceux qui ont suivi la propagande active que, depuis de longues années déja, M. Lucien Linden à faite pour la méthode de culture dite méthode belge, et quis’est, petit à petit, répan- due partout. Tout à l'heure encore, en parlant du Vanda cœrulea, nous citions l'opinion d’un cultivateur habile pour qui le grand secret, c’est l'air. Seulement, nous le répétons, l’aéra- tion pendant l'hiver offre de grandes difficultés, surtout en serre chaude. Mais ces difficultés ne sont pas invin- cibles. Meme pendant les hivers rigou- reux, il y a dés journées où la! tem- érature est assez douce; il suffit de Surveiller le thermomètre extérieur pour pouvoir profiter du moment favo- rable et renouveler l'air dans les serres. On peut aérer pendant dix minutes ou un quart d'heure en déplaçant les plantes qui se trouvent juste au-des- sous des ventilateurs, pour qu’elles ne reçoivent pas directement l'air froid, ou en chauffant beaucoup en même Ne pour activer le renouvellement l'air et empêcher l'effet nuisible de de l'air froid, Enfin on pour- _rait, au moins dans les collections pri- _vées, 1 installer à la partie basse des serres un ou deux petits ventilateurs mus par la vapeur ou l'électricité, qui Antroduiraient de l’air frais dans les serres, en ” faisant “passer au besoin par un manchon où il pourrait être chauffé ou chargé d'humidité ; ‘on pour- rait aussi le filtrer très aisément, et ce système rendrait de grands services dans les villes où l’air est chargé de fumées industrielles, comme à Lon- dres, à Manchester ou à Birmingham. La dépense serait insignifiante en compal aison de la valeur des plantes dont 1l s’agit de proté- ger la santé. La chaleur artificielle favo- rise souvent le développement des thrips et autres insectes, qui détériorent les feuilles de certaines orchidées. On les combattra à l’aide des côtes de tabac et de divers insecti- cides, notamment de l’XL All. En outre, il est bon de laver à l’occasion le dessous et les replis des feuilles. Les Dendrochilum qui com, mencent à allonger leurs bour- geons devront être rempotés sans retard avant que leurs nouvelles racines se soient dé- veloppées. Ces plantes si flo- rifères, agréablement parfu- méesetd’unaspecttrèsélégant, demandent un bon drainage et beaucoup d’humidité pendant la végétation. Elles se culti- vent en serre chaude ou tem- pérée-chaude. ans la même serre, les Dendrobium nobile, Wardia- Hum, crassinode et divers hy- brides, tels que le X D. A spasia (aureum-W ardianum/montrent leurs boutons sur les derniers bulbes et commencent souvent aussi à présenter une tendance à pousser. Il faut les arroser. le moins souvent possible, et arrêter le développement de ces pousses trop précoces, qui nuiraient à la floraison; il faut aussi, pour la même raison, se garder d’élever trop la tempé- seront assezavancés,on pourra élever légèrement la température, mais il est préférable que les plantes ne commencent à pousser que quand la floraison tire à sa fin. On peut en dire autant du D. aureum, du D. X Leechia- num Où Ainsworthi, et de beaucoup d’autres hybrides, D. X Juno, D. X endocharis, D. X Cybele, D. X chryso- discus, etc. G.-T. GRIGNAN. LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM XIX.— Odontoglossum crispum var. Papillon Une variété fraîche et charmante entre toutes que celle-ci! Elle vient SAMEDI 13 JANVIER 10900 étoflées et les divisions sont richement tachetées de grandes et petites macules brun pourpre. Cette variété est bien digne de figurer dans notre « Livre d’or des Odontoglossum », car elleréunittoutes les qualités exigées pour être signalée Fig. 4. — Odontoglossum crispum var. Papillon. de fleurir dans la jeune collection de M. TJ. du Trieu de Terdonck, à Muysen. Le nom de « Papillon » a été heureu- sement donné et c’est, en effet, à un papillon aux ailes déployées que res- semble ce magnifique odontoglossum qui appartient au meilleur type. Les fleurs, bien rondes, sont larges et à l’attention des amateurs. La forme est excellente, le fond est très blanc, plus cristallin même que chez la plu- part des grandes variétés. décrites jusqu'ici, et les macules sont superbes. ARNOLD WHITE. Le LA SEMAINE HORTICOLE PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D’ORCHIDÉES Cypripedium X Lord Roberts. — Hybride du C. Charlesworthi et du C. X Orion, et le plus beau de tous ceux qui sont sortis jusqu’à présent du premier. Le pavillon est large et plat, rouge améthyste pour- pré, avec des veines plus foncées, et la partie “pie e blanche veinée de pour- pre. Les pétales sont ovales-oblongs, rose pourpré, veinés de brun clair; labelle est rose pourpré, le staminode ù lilas avec une protubérance centrale jaune. Tous les organes sont luisants. Cet hybride, présenté par MM. Char- lesworth et Cie à la réunion de Londres du 19 décembre, a reçu un certificat de 1 classe. Cypripedium X conco-caliosum, — be ride présenté à Londres par M. le capitaine Law-Schofield. Il a le sépale dorsal blanc, avec des stries vertes à la base, e, sauf une étroite pointillés de pourpre, avec la base verte et les extrémités blanches. Le sabot est jaune verdâtre, lavé de rose brunâtre en avant. Cet hybride a reçu un certificat de mérite. Dendrobium spectabile, — Belle espèce récemment introduite de la Nouvelle- première fois chez M. Sunningdale. Elle a se un certificat de 1° classe à Londres, le 19 décembre. Les fleurs, produites en grappes D es sont grandes et d’une forme particulière, le labelle ayant à peu près la même forme que les autres segments en plus grand ot: ton obe an a us SnTOlL, Diane , élégamment veiné _ de pourpre clair. ane espèce avait été fgurée dans la : , Sous le nom de Latourea . tabilis. Le genre l'atoures, rattaché _ enre robi En. _ est conservé par d’autres, pvp par Ta ot Il se distingue par des caractères assez importants, pa articuliè- . belle sont réunis en forme d’anneau. Max GARNIER. caractère. ne à téraux du CULTURES COLONIALES Conservation du Cacao ConNSEILS DESTINÉS AUX PETITS PLANTEURS Le premier point important à observer pour conserver le cacao est de le récolter lorsqu'il est tout à fait mür, sans l’être trop. Les cabosses doivent avoir atteint complètement leur Fes quelle qu’elle soit. Si en secouant les gousses, o entendait remuer les graines, cela rende qu’elles sont trop müres. La raison de cette nécessité en est que si elles ne sont pas dans un bon état de maturité, la matière mucilagineuse qui les recouvre n’est pas convenablement déve- loppée pour se prêter à la fermentation; si, au contraire, elles sont trop avancées, le mucilage commence à se liquéfier. Le SES récipient qu’un petit planteur peut emplo faire fermenter tacant à Ee ordinaire. Pour le préparer à recevoir les fèves de cacao, il faut d’abord percer une douzaine de trous d’un demi-pouce de dia- mètre au fond du tonneau, y mettre ensuite dix pouces de déchets de bananes ainsi que sur les côtés en une couche assez épaisse, et avoir soin de posséder une quantité suffisante de ces déchets pour recouvrir les fèves dans le tonneau. Celui-ci étant prêt, on brisera les cabosses entièrement pour en retirer les graines qui seront placées. dans cn On laissera celles-ci, après avoir é uv de déchets de bananes, fer- menter pendant deux jours : on enlèvera ensuite un tiers des fèves et on les placera en tas sur un plancher pour les mêler alors complètement. Enlevez après ce qui reste de fèves dans le ton- neau et remuez-les également, mais en ne les mélangeant pas au premier tiers. Après avoir regarni le tonneau de nouveaux déchets de bananes, mettez-y au fond les fèves qui étaient au-dessus et sur celles-ci, celles qui étaient au fond. Recouvrez de débris frais de la manière indiquée précédemment et laissez reposer le tout endant deux jours, puis, refaites la même opé- ration. Il faudra encore laisser les fèves deux jours dans le tonneau, les enlever ensuite et les laver complètement. Le jour.que l’on retirera.les fèves pour la dernière fois, il est nécessaire de nmencer le travail très tôt le matin, pour avoir le plus de soleil possible le premier jour, car elles moisissent très vite. Aussitôt sorties du tonneau, ns doivent être lavées, cela aide à les maintenir S. La Eté convenable de cacao à mettre fer- menter dans un tonneau, est celle qui est obtenue par mille cabosses de grandeur ordinaire. Si l’on en met davantage, la fermentation est trop forte et les tèves deviennent noires. En moindre quantité, soit en dessous de 7C0 cosses, il faudra alors employer une plus grande quantité de débris de bananes, et placer au-dessus un poids ne rise > 28 livres, pour aider à la fermen- tat ant le séchase du cacao, il n’est pas à conseiller de l’exposer, après les deux premiers jours, à la forte chaleur du soleil du midi; il vaut mieux le rentrer vers 9 heures, et le mettre de nouveau à l'air entre 3 et 4 heures. Ceux qui différences qui Comme le nom es Kickxia devrait se servent d’évaporateur, doivent se méfier d’une forte température Lorsqu'on enlève les cabosses des arbres, il faut y apporter de grands soins : les couper avec un couteau tranchant et ne jamais les mnt Si on les arrache, le petit bourgeon qui s trouve au bas de la tige de la cabosse est blessé, et l’arbre ne fructifiera pas à cet endroit l’année suivante Si les cabosses sont coupées soigneusement, l’arbre continue à donner ses fruits à la même place d’année en année W. CRADWICK. Le Cours spécial de cultures coloniales Par arrêté royai du 4 août 1899, un cours théorique et pratique d’agriculture coloniale est organisé à l’Ecole moyenne pratique d’horticul- ture et d'agriculture de l'Etat, à Vilvorde. Ce cours comprend 40 leçons de deux heures par emaine Les tétons sont données : a) Le jeudi, de 4 1/2 heures à 6 1/2 heures, par M. le professeur Lacourt; b) Le samedi, à la même heure, en langue fla- mande, par M. le professeur J. d: Beucker (arrêté ministériel du 22 décembre 18 Les personnes qui désirent suivre les leçons de ce cours, sont priées de se faire inscrire chez M. le Directeur de l'Ecole de Vilvorde a fin du cours, il sera institué un examen spécial sur les matières du programme; et ceux, parmi les auditeurs, qui obtiendront au moins les 5/10 des points, recevront un certificat de capacité Notre “Sorel publiera le Mn rendu des leçons, à partir du prochain numéro Æ Plantes à caoutchouc A la séance du 7 décembre de la Linnean Society, à Londres, le Dr Otto Stapf a présenté des échantillons de diverses espèces de Kickxia de Malaisie.et d'Afrique, pour faire ressortir les t entre les Es races. tre réservé pour les espèces de Malaisie, il ne de donner aux espèces africaines le nom de Funtumia, dérivé de Funtum, nom donné dans le pays au F. elastica. 11 fait remarquer aussi, en présentant des échantill de fl tde fruitsdu S.africana (Kickxia africana BENTH.) et de F. elastica (Kick- sea elastica PREUSS), que ce qu’on appelle le caout- uc du Lagos provient du second, et non du mier, comme on l'avait d’abord supposé. Les te Due du Dr Preuss For l’origine de cec PAONICRONE sont ainsi On a présenté à la même be ra “st 1ouc tiré du Castilloa elastica par un nouveau procédé, ainsi que des échantillons de caoutchouc dérivé du Kichxia elastica. O 5 SAMEDI 13 JANVIER 1900 Serres pour la fleur coupée A culture des plantes pour la fleur coupée ne date que de fort peu d'années; elle s’est déve- loppée avec une rapidité considérable dans toutes les contrées où la bou- quetterie est en honneur et où celle-ci doit être alimentée d’une façon per- violettes, œillets, vers toutes les capitales; le reste de l’année, ce sont les serres qui doivent les fournir; d’autre part, certaines fleurs, les orchidées, les lilas, les gardénias sont, pour ainsi dire, CRT LA AN rique septentrionale, où les cultures établies en vue de fournir la fleur cou- pée pour les décorations florales ont plus que décuplé dans les dix dernières années. M. W.-Th. Goethe, fils de M. le professeur Goethe, directeur de l’Institut de Geisenheim, dans un voyage qu'il a fait aux Etats-Unis, a eu l’occasion d'étudier de près l’or- ganisation des établissements créés en vue la spécialité qui nous occupe et a transmis à la plupart méritent d’être signalés à _ nos horticulteurs. = M. Goethe commence par constater que la culture sous verre est devenue importante dans les dernières dix années et que cette importance es " a Q dÂvte DOPUTE baines et le développement du gout de cette population pour les plantes décoratives et pour les fleurs. Il établit ensuite, d’après la statistique offi- ; cielle, le nombre des établissements _ culturaux dans les Etats de l'Est. L'Etat de New-York seul comptait, déjà en 1891, 793 établissements d’une valeur globale de plus de 9 millions de dollars; le Massachusetts en comp- _ tait 407, ayant une valeur de plus de _ 2,660,000 dollars. Il estime que dans _ces dernières années ces nombres ont dû, pour le moins, doubler. Néan- mOIns, | d à fleurs de Belgique, d’'An- et des Bermudes ont encor ne grande extension. L'industrie en rapport avec l'accroissement géné- r d'établir ses äbris avecun de la culture et de la vente des fleurs coupées, de son côté, a acquis une réelle importance. Les fleurs son devenues un véritable besoin. L’Ame- rican Florist Companies Directory donne pour l'Etat New-York 344 magasins de fleurs et intérmé- diaires, 182 établissements pour la fleur coupée et 242 établissements pour la fleur coupée et les plantes à feuillage. L'Etat de New-Jersey compte 1,083 de ces établissements mixtes; le Delaware en possède 849 et la Pensylvanie au delà de 500. Le rapide accroissement de l’horticulture pour la vente de la fleur répond évi- demment à l’amour grandissant du public pour les fleurs. Cependant, M. Goethe est d’avis que le dévelop- pement de cette culture provient aussi de la simplification de celle-ci et des frais relativement minimes auxquels donne lieu la création de plus grands établissements. Il faut tenir compte es aussi de l’éducation plus complète . des gens du métier, qui savent four- nir, grâce à une culture soignée et à un choix meilleur des variétés, la marchandise désirée. L'art de l’em- ballage et les facilités du transport sont d’autres motifs, puisque ces con- ditions permettent d’amener au mar- ché des produits conservés dans un état suffisamment frais. Le jeune voyageur a parcouru de nombreux établissements de New- York, Boston et Philadelphie. Il s'excuse de traiter diverses matières avec quelque longueur, mais il pense qu'il eût été impossible de réduire les détails ou de les donner superfcielle- ment. Le cultivateur de l'Amérique sep- le est le plus souvent obligé ris avéc un soin pa culier, parce que les hivers de ces régions sont rigoureux et parfois d’une longue durée. Celui qui visite les cultures américaines pour la fleur coupée constate que l'installation des serres et l'emploi de certains moyens accessoires répondent à des conditions déterminées et donnent la mesure d’un développement élevé de la culture elle-même. A l’exception de quelques établissements très étendus, comme celuidel’Amecrian Rose Company avec ses 48 serres et celui de Asmus and Son à West-Hoboken avec 60 serres moindres, le plus grand nombre des établissements de l'Est, pour la fleur coupée, ne dépassent pas une étendue moyenne. Rarement un établissement trop modeste est rémunérateur, parce très durable et résistant. rtie PE qu'alors, en présence d’une sérieuse concurrence, 1l lui est impossible de fournir en peu de temps un nombre de fleurs suffisant. Aux environs de New- York, l’horticulteur commence d’or- dinaire avec trois ou quatre serres et s'agrandit selon le besoin jusque huit ou dix. Des agrandissements plus considérables exigent un écoulement certain et l’augmentation d’une main- d'œuvre coûteuse. Le nombre des tra- vailleurs ne semble pas être dans la proportion de ceux qu’on rencontre dans les établissements d'Europe. Dans la plupart des cas, la simplicité des procédés de culture rend suffisant l'emploi de deux bons ouvriers pour quatre ou cinq serres de 40 mètres de long sur 4 ou 5 mètres de large. En outre, ces ouvriers sont presque toujours dépourvus de connaissances du métier. En effet, pas plus qu’en Angleterre, il n'existe en Amérique un enseignement spécial à cet égard. Le contre-maître seul ou le directeur de l'établissement possède l'expérience nécessaire pour la direction et la sur- veillance. Il est à remarquer que les ouvriers, une fois admis dans un éta- blissement, y passent leur vie entière et acquièrent ainsi les connaissances Etats-Unis sont tellement riches en bois approprié, que le matériel néces- saire est obtenu rapidement et rela- tivement bon marché. Le bois de Taxodium distichum, de Chameæcy- paris sphæroidea et d’autres cyprès convient fort bien à cet usage ; il est “coûte moins que les meilleurs sapins d u commerce, se laisse peindre fort bien et ne souffre pas de l'influence de la chaleur. Pour les pignons, on est moins exigeant et on utilise du bois encore moins cher. Ces cloisons en bois de sapin sont doubles: l’espace compris entre les deux, qui est de 10 à 12 centimètres, est rempli au moyen de sciure de bois ou de cendres. Dvux Ouvriers intelligents sont d’ordinaire en mesure de construire et d'achever (A suivre.) EM. RopiGas. 12 LA SEMAINE HORTICOLE POMOLOGIE Etude et analyse chimique de quelques bonnes variétés de fruits POIRES 1° Le Beurré d’Hardempont (en France, Beurré d’'Arenberg). — Cette variété a plusieurs synonymes, Le plus connu, c’est le G Goulu Morceau. ‘Poids moyen d’une Liens ds 350 gr. Circonférene a. F. 2 + + 090 Mn. Densité du ju . 1,002 gr. Sucre total is as li és de jus. : 136 gr. 2 Acidité dus tee de es. & 1 gr.11 ; annin id. id. “4e 0 gr. 64 Variété pour espalier, particulière- ment pour le levant; ne vient plus n en plein vent, ni en pyramide; variété frilezse exigeant un minimum de 2 de température pendant sa végétation. La fertilité est bonne, mais avis, capricieuse même. L'arbre, quand il a froid, ou, placé aux expositions hu- mides ou fouettées par le vent, laisse tomber ses jeunes fruits et ses feuilles noircissent. Cette variété est vigou- reuse, donne de bons rameaux frui- tiers, garnis d’yeux gros, écailleux, se prêtant ainsi à une taille facile d'hiver; se greffe bien, sur coignassier et sur franc; touteois, ce “dernier sujet est préférable. Demandant le minimum de chaleur indiqué ci-dessus, cet arbre, pour avoir toutes les qualités voulues du fruit, ne doit toutefois pas recevoir une ‘chaleur excessive en terrains secs, sablonneux surtout. Il aime un peu de fraîcheur au pied, un sol franc, fertile, riche en substances minérales; l'excès de calcaire lui est nuisible, surtout s’il est greffé sur coignassier ; dans ce Cas, + “R ro 2° Do 1é d’h — Cette variété lus dé 25 ppeltions différentes ; deux synonymes les plus usités | ct de Pentecôte, Pasto- pain. NM M. ne Variété des plus méritante; mal- arbres deviennent a aisément chlor 0- leuse à l'excès; ses fruits se gercent, se fendillent, se couvrent de moisis- sures. Elle boude volontiers sur coïi- gnassier; mieux vaut la grefler sur ranc. Elle ne peut être cultivée qu'en espalier aux expositions les plus chaudes, les plus ensoleillées (midi, levant). e d'hiver craint les extrêmes : la sécheresse et l’aridité des sols sablonneux et mobiles, l'humidité des terrains glaiseux, forts, marécageux; il demande une terre extra fertile, non seulement en prin- cipes minéraux, mais aussi en azote, un minimum de température de 27 pendant sa végétation annuelle. Cette variété est usée, assimile mal Doy enné les éléments de nutrition, de là ses exigences. Quand on n’abuse pas de la taille à outrance de ses rameaux frui- tiers, elle est fertile naturellement; le pincement prématuré de ses rameaux feuillus est pernicieux ; enfin, elle émet facilement des têtards, ou têtes de saule. Le Doyennéd’hiver müriten janvier, mais la maturité se prolonge jusqu’en avril-mai. Dans les terres fertiles, les fruits sont parfois volumineux et peu- vent atteindre 3/4 de kilog. 3° Olivier de serre. Poids moyen d’une poire , . . Circonférence um dt Lie Densité dujus . 1,08 Sucre tatal (élue dse) par Hire des jus. 165 gr. Acidité par litre de jus. . . 1 gr. 30 Tannin id. id. ÉD 1 gr. 50 Cette variété est jeune encore et partant rustique (ce qu'indique la forte dose de tannin). Elle est peu répandue malgré é ses grandes qualités. Elle viént sur coi nassier et sur franc, e boude assez facilement sur le pre- el mier sujet, lui préférer le second. Elle heureusement, elle vieillit, devient Étte forme de jolies colonnes, de belles pyramides naturelles. Nous préférons, pour notre pays, sa culture en espa- lier, en contre-espalier et son ere sur ‘franc. Ses rameaux sont gros, bien Le. tification précoce, à une lité. Variété exigeante : terres fertiles, riches d'engrais minéraux et azotés. Somme moyenne de température de l’année : 2,200 degrés. Epoque de maturité : février-mars. (A suivre.) C. BouiILLoT. Samedi prochain : Une nouvelle _ nouvelle lar _ décorative Hi + er € “Hoite auxiettres 2 : Voyage au Fernan-V'az (Congo fé à par M. G. DE BRAN R. Les premières fleurs de l’année, par J. DAaIGRET. Les plantes a bêtes, par An. Vax DEN HEEDE. Les plantes pour appartements, {Causerie pour gens du monde). Fruits et légumes, par N. DUCHESKNE. Etc, eic s ». 2, s. s. De. PRESSE. TEA ri = Æ ri CA C4 #” BOITE AUX LETTRES O. O. à Paris. — Semaine prochaine. D., An. Van»., N. Ducn., Im. à V., C. P. — Reçu; notes paraïîtront numéros suivants; merci. E. Lar. — Vos Cattleya sont attaqués par l'Isosoma Cattleyæ, insecte au sujet duquel nous vous écrirons. : Cu. Pir. — Nous publierons certainement de nombreuses cultures dans tous les genres de plantes L. VANG. — Prenons note de votre demande; prochain numéro. J. M. — Envoyez quelques feuilles. 22 H. F. — Vos demandes de renseignements seront toujours bien accueillies. RAT EE Er T CA ” CA _. SOMMAIRE : jrs ; PAGES 5 Chronique. es ee LE. Petites Tes : DRE Re ee 3 Causerie : L'année 1899 . 3 ÿ n Nouveau Chrysa santhème satieit î Chrysanthème Robert Hoïm essence à à caoutchouc: ag: ss avenir : Ficus Eetveldiana L. Lind. ; Adiantum tenerum var. Farleyense . SRE Petites notes et nouveautés d’orchidées. . Cultures coloniales. . ; ‘ Serres pour la der de : Pomologi Fig. 1. Chrysanthème Robert Hobmes : » 2. Adiantum pti var. Farisyese à » 3. Ficus Ectveldiana L. Lind. 4 ds its Can var. Pabil imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles. | ER * L'HORTICOLE COLONIALE , : Sièse social : Rue Wiertz, 79, BRUXEIIES ss télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) SERRESÆGOLONTAEES DE LIN FHOL:T CULTURES EN IMMENSES QUANTITÉS me DE = VECrEIL' AUX pour les COLONIES (Caoutehoue, Gutta, Cacao, Coffea, ete.) Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies « L’Horticole Coloniale, — «€ Une partie de la galerie centrale des Serres de Linthout. 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LOT, Directeur de l'Ecole moyenne bre ae et An de l'Etat, à Vilvorde, LA SEMAINE HORTICOLE TROUVERO NT DANS La meilleure et la plus large publicité journal est vu et Lu par tous ceux qui s'intéresserñt de près ou de loin à l’horticulture. _ Nous portons à la connaissance des personnes intelligent es qui savent que la réclame et l’an- ; nonee sont, aujourd’hui, le plus puissant levier SEMAINE TARIF DES S ANNONCES : e colonne ou 1/21e de page . parantr. 6 bis LS 10. id. 0 ITIBE TRE sn 80 1/12 id. 1. _ I0Ù 1/3e id. id. 130 1/6° id. id. 180 EE: id. id. 270 ; id. 350 page : sur plusieurs cotoiitiè. id 270 Ce id. 350 id. ne id. 52 id. ; id, 775 À id. 1000 Pc our les insertions de plus courte durée, : prix nr eg Annonces.— Les annonces pour la semaine cou- à ess À au bureau le mercredi à 5 heures t des annonees. — On ne peut abso- pes £a Er la place de l’annonce, pie pour occupent une page at une 1/2, 1/3, 1/4, /6 où- une € colonne entière dé ue LA SEMAINE HORTICOLE ne publre d'insertions payantes que dans l'emplacement réservé aux annonces, sur 4 Zes feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en. chiffres romains. Offres et Demandes d'Emploi Un b ureau pour demande e: et offre d'emploi est annexé à la SEMAINE HORTICOLE et HE rs d’une annonce comprend une insCriptio mois, Si à la A pre Kentia Forsteriana. et Belmoreana Nous avons actuellementen… mains et nous continuerons à" recevoir à courts: intervalles Fe BONNES CRAINES BIEN FRAICHES de ces espèces. sire que le n1 stre, 11 suffit d E Ja mt II faut vert aussitôt que 1’on a trouvé un emplor. Une 1iste des jardiniers io Sera fournie aux abon nés quien feront la. demande. On demande un Commis- Rédacteur, ARE tement rédiger en langue française, connaissant l’alle- mand et l'anglais s, bien. au courant de l’horticulture. S’adresser au Bureau du Journal. n demande un bon jardinier, bien au courant de son É étai at, connaissant la floriculture, l’arboriculture, la 2 maraîchère, forceries et + culture des plantes des peser au Bureau du RE Prix par correspondance “. sur demande Chez MM. WATSON et SCUL 90, Lower Thames street, LONDON, E. 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Rayon d'or « » Lindeni » archipel »y Luciani » tigrinum » Moortebeekiense » funambulum __» Kegeljani » Le Czar » Reine des Belges » metallicum » maculatum » mirabile » musaïicum » rotundifolium deliciosum » Mn: de Hèle | La Merveille » del Tecto MAtRAOr » Chotekianum y Li @ a Le Ô = + Soleil de Muysen | --mbDuehésse de M ; us a TS EU Odontoglossum crispum. var-HKegeTami. | WMikéonom et O. Adrianæ qui ont produit une si grande sensation aux dernières expositions de Manchester et lui. sille d’or, ainsi qu’à Londres où ils ont obtenu la < silver eup », l’année dernière * ées et demi-établies qui n'ont pas encore fleuri. — Plantes établies de toutes 0 ‘ OFFRE SPÉCIALE SUR DEMANDE DE VARIÉTÉS D'ÉLITE an Æ bissent _ parlé déjà de cent millions de francs << h Ge re MAINE HORTICOL SE EN re VOLUME IV..— N°2. SAMEDI 20 JANVIER 1900. CHRONIQUE Chenille du chêne. ONSIEUR Paul Serre a envoyé de San-Francisco, à la Société nationale d’horticulture de France, une note sur le Phriganidia californica, chenille de l’ordre‘des Lé- pidoptères, qui se trouve encore en Californie seulement, mais où elle a déjà fait de grands ravages en 189 et 1895 en dévorant les feuilles des Chênes vulgairement connus sous les noms de white oak et live oak. L'insecte se reproduit deux fois par an. A l’état de chenille, il mange les feuilles depuis le commencement de l'hiver jusqu’à la saison fin de mars, il est arrivé à son complet lichen, de bois ou de champignon, et cêtte apparence lui offre une certaine _ Onsignale précisément que les habi- _ tants de l’Apuülie et de la Ligurie $ des. pertes notables — 6n -— Par suite des dégâts causés par un ) e, Mosca olearia.-Le moyen de _ destruction de cet insecte n’est pas €ençore trouvé. : | L’olivier et l’huile d’olive. Ceux qui ont voyagé dans la région méditerranéenne ne seront pas surpris d'apprendre que par suite de la né- gligence dans laquelle se trouve dé- laissée la culture de l'olivier, celle-ci subit dans son rendement une dé- dans lequel il traite l’histoire natu- relle de l'olivier, sa culture, les pré-: parations et usages de l’huile d'olive et les falsifications de ce produit. Si l'on n'y prend garde, l'olivier, faute: de soins bien entendus, disparaîtra complètement des pays méridionaux: d'Europe et donnera lieu à l’appau- Fig. 5. — Cyrtodeira fulgida (voir p. 16). pression notable qu'il serait certes facile de relever en améliorant les procédés de culture et en faisant sé- rieusement la guerre aux parasites. M. P. d’Aygalliers, professeur à l'Ecole d'agriculture, à Oraison (Bas- ses-Alpes), vient de publier un volume in-16 de 350 pages avec 64 figures, vrissement des ojéiculteurs. En Algé- rie et en Tunisie, la culture de l'olivier pénètre et se développe en même temps que la civilisation européenne et commence à faire la concurrence aux producteurs européens. Les meilleurs procédés de culture sont décrits dans l'ouvrage que nous venons de citer. LA SEMAINE HORTICOLE Un nouveau Lilium. La Maison Vilmorin-Andrieux et Cie reçut en 1895 des graines d’un lis nouveau trouvé par le zélé collecteur de plantes, l’abbé Farges, dans la par- tie orientale de la province chinoise e Setchuen. Ces graines germèrent Robien et les premières plantes eurirent déjà en 1897, ce qui permit de constater leur valeur ornementale, Le Lilium selchuenense FRANCHET peut être classé entre les deux espèces asiatiques Lilium figrinum et Lilium as Mac mais sa Croissance est ncore moins élevée, puisque sa tige ne dépasse guère 40 à 50 centimètres de hauteur. Les fleurs sont pendantes, à segments retournés, ayant de 6 à 7 céntimetres de diamètre: elles sont du même coloris que les de eux précitées avec des ponctuations brun foncé à l'onglet des pétales. La fleur du nouveau venu se distingue cepen- dant du Lilium tenuifolium par sa colo- ration plus foncée et plus chaude, par sa floraison plus précoce et son feuil- lage plus érigé. D’après M. Mottet, cette haute nouveauté trouvera sa place à côté du Lilium tigrinum et pourra être aisément soumise à la cul- ture en pot. Epimedium en culture forcée. Nous possédions naguère, au Jar- din zoologique de Gand, dans un sol argileux et humide, de nombreuses et fortes touffes d'Epimedium trouvant sous les massifs d’arbustes les condi- tions voulues pour prospérer. Elles gar- nissaient le sol et étaient de cette façon admirablement utilisées. Nous y avions entre autres l’Epimedium niveum, plus bas et plus touffu que l'ordinaire: VE. grandiflorum, aux inflorescences rosées et plus déliées et l’Æ. versicolor. Le jardinier, connaissant notre prédi- lection pour les plantes vivaces de quelques URSS q qu ’ilne | Fisait eue que la seconde année. Aujourd’hui, M. J. Rudolf récom- mande le forçage de cette plante dont les fleurs, dit-il, dans un journal fran- çais, sont très propres à confectionner de petits bouquets, à entrer dans les rnitures | et-àa orner les jar- dinières dans les appartements. Leur feuillage décoratif est d’un beau vert, semi-persistant, et leurs fleurs origi- nales y n en hiver, très bon effet. On dit qu’en Angleterre les fleurs entrent dabé la composition des but- ton-holes. a pub a 12 octobre de we Pari La multiplication des Epimedium se fait à l’automne ou au printemps par la division des rhizômes. Les plantes ainsi obtenues sont empotées en terre de bruyère; elles sont hivernées en serre tempérée près du vitrage; la floraison se produit six semaines plus tard. Après la floraison, on enlève les feuilles et, au printemps, on remet les plantes en pleine terre où on les laisse reposer une année. Alors on peut recommencer le forçage. Charlatanisme. Un journal PR à De Veldpost, donne à ses lecteurs l’avis de se mé- fier d’un certain Se de remèdes recommandés de droite et de gauche pour la destruction des insectes : ali- nite, dur itine;hypnol,.crépin, naphtol, negroline, nitrobenzoline, phytochi- line, pomine, proposiline, sulfurine, veltha, cochilite, halali et rio. L’em- ploi et les recherches ont démontré, dit-il, que ces matières ne répondent pas aux recommandations. Enseignement forestier. Les dotations de certaines univer- sités américaines sont fabuleuses. En voici une nouvelle preuve, La Cornell University a pu acquérir, en 1808, pour les besoins de son Département forestier, un terrain boisé ayant une superficie de 12,000 hectares, situé dans les monts Adirondack. Dans ce vaste terrain, divisé en un certain nombre de sections, trouveront, sou professeur John Giffard, les éléments les plus variés pour étudier, d'avril en octobre, toutes les questions pra- tiques de l'art forestier ; pendant l’hi- ver, d'octobre en avril, ils s’occupe- ront d’études théoriques. ic nses des A | à grandes fleurs. me e. Il Seraï Fe \ tard pour en faire mention si nous n'avions ainsi 'écesiont de répondre à un de nos lecteurs qui nous demande de lui in- diquer quelques variétés recomman- dables. Nous pouvons lui signaler les fleurs suivantes dont la floraison à la date indiquée ci-dessus était parfaite : fubilee, Louise, Ro eut Lo dame Gabriel Debrie, M .W. M Oceana, Rayonnant, ‘Soleil done we Volcan. ——— Pour prévenir la germination des pommes de terre, Pour prévenir la germination des pommes de terre, on recommande un moyen assez facile. On répand sur le sol du souterrain dans lequel on garde la provision de pommes de terre, une couche de charbon de bois finemen pilé, à l'épaisseur de 1 1/2 centimètre. Sur cette couche on étend les pommes de terre qui attendront beaucoup plus longtemps avant d’entrer en germina- tion et qui conserveront indéfiniment leur bon goût. Garantie des graines. L’Etat de la Floride a décrété une loi déjà exécutoire et obligeant les. marchands, de ,graines..de joindre à chaque paquet qu'ils vendent une sorte de petit billet-garantie qui mentionne le lieu et l’année de la pro- duction des graines ainsi que le nom du producteur, Mode nouvelle. Naguère les fleurs de Gardenia et les violettes brillaient à la boutonnière des élégants de la capitale de la Russie. Devinerait-on ; Jamais par quoi ces fleurs parfumées sont remplacées aujourd’hui? — Par des fleurs de cire! Il faut espérer que cette mode ne sera pas de longue durée et que la faveur reviendra aux vraies fleurs qui la méritent si bien. Les Avelines en Espagne. Les noisetiers ne sont pas en Espagne les buissons et petits ar- bustes que nous connaissons dans nos contrées. Non seulement ils couvrent v Grenade et de Bretons de ÉTAT étendues de terre, mais duisent des fruits très estimés - sont expor- ées en Étnce, en Antlétesée et ail- leurs. Fréquemment, nous avons. en-. comprend des amandes; c’est là une erreur, Ces soi-disant amandes sont des fragments d’avelines venant d’Es- pagne. Dans ce pays, les noisettes se payent à un prix plus élevé que les noix et les châtaignes. Aussi la culture du noiïsetier y est l’objet de soins attentifs. EM. RopiGas. Yr:; loppent en Véritables arbres et Te FN S É à ge jp de Sie ae ES GÉÉE TS de PE a PERS 5 PET RAR RE A PE « ÈS France. D en, LPO pour SAMEDI 20 JANVIER 1900 PETITES NOUVELLES La Société pour l’avaneement de l’horti- culture en Prusse organise en 1900 une exposi- tion florale dans les locaux du Luisenhof, à Berlin, du 22 au 28 février inclusivement. De nombreuses médailles sont offertes par les pouvoirs publics; un prix d'honneur, médaille d'or, sera décerné au nom de l'Empereur. Le programme, qu'on peut obtenir chez M. le Dr Witimack, secrétaire général de la Société, Invalidenstrasse, 42, à Berlin, contient 115 concours. Un grand nombre de primes variant de 100 à 300 et même 500 marks peuvent être décernées par le jury. LA % Vœux du Conseil supérieur de l’Agrieul- ture. — Ce Conseil a émis, en séance plénière du 4 décembre dernier, le vœu de voir régler par une loi spéciale la réparation des dommages résultant des accidents du travail agricole. Il a transmis au Gouvernement le texte d'un projet de loi à soumettre à la législature. L'horticulture est évidemment com- prise dans les LR EVA diverses de ce projet de loi. mis, en séance plénière du D décembre 1899, vœu relatif aux mesures à em pour établir : une surveillance plus efficace des frontières dans le but de combattre l'introduction frauduleuse du bétail. sg Jubilé du professeur Carl Hansen. — Nous aimo:s à faire connaître que ce sympathique profes- versaire de son entrée dans l'enseignement. se se 7” de ae son buste dans ss ] tés d'envoyer leur cos à M. Carl Olsen, chef de culture au Fan zoologique de Copenhague. Le Le prochain meeting de la Société royale d’Horticulture de Londres aura lieu le 28 jan- vier nu au rés Hall, Fames street, West- Thomas Owen, inspecteur des jardins royaux de Windsor, vient de recevoir l'Ordre de la Cou- ronne de 4e classe, de S. M. l'Empereur d'Alle- magne. LS 28 Protection des oiseaux insectivores.— Le Conseil provincial du Luxembourg, convaincu de l'utilité primordiale qu'il y a à protéger les oiseaux, re sont les aides de l'agriculteur, avait établi déjà # 1892 une taxe annuelle de 50 francs par filet sur fs oiseleurs. Dans sa dernière session, il a résolu d'élever de 50 à 100 francs la taxe établie en par Le Gouvernement a approuvé cette HS Ces là un excellent et énergique exeï qu'on me recommander aux autres Conseils PE id 1+ . M. François- Foseph, empereur d re possède un rucher dans son jardin prir a Hofburg, non loin d'une des Se de ses pa its, tellement l'empe- reur aime à observer le travail prodigieux abeilles. Le not austro-hongrois alloue tous les ans environ 120,009 francs pour le dévelop- pement de l'apiculture. SP énéreux donateur. — Le journal de la Société Horticulture des Deux-Sèvres fait con- naître qu'un grand amateur de plantes, à Nantes, M. Daubree a fait à la Société d'Horticuiture de cette ville un legs de 300,000 francs 2 Exposition de Paris. — L'Association géné- rale pour la culture des plantes bulbeuses annonce dans Sempervirens que sur un terrain de l'Exposi tion universelle de Paris on a planté 8,000 jacièshes, 20,000 éulipes, 2,000 narcisses et 4,000 Scilla cam- panalate provenant de cette Association. £- Monument Alphand. — L'inauguration du monument élevé sur l'avenue du Bois de Boulogne, Le COM D la blindé orchidées se à Paris, à l'ingénieur Alphand, auquel Paris doit Mr à l'heure ue. c ststione à midi. ses grands embellissements, a eu lieu le 14 décembre 1899, à 10 1/2 heures du matin, par une température F E _ sibérienne. Le 2 l est l'œuvre du célèbre sta- % “+ valse pre PE ni énitri FU Société nationale - pere TT ortenltire de nommés aux élections du le renouvellement du — Ont & ité : . Com … MM. Viger, président; Alb. Truffaut, premier vice-président ; SES D. Vitry, Ch. Baltet, vice-prési- dents D en, secrétaire général ; étai énéral adjoint ; HAE élaires ilmorin, G. Oxanne, Vi. lard, _—. Ausseur-Serti ier, Chemin. gs entouré de ses collaborateurs qui l'aidèrent on grand travail. Plusieurs de ceux-ci sont de véritables portraits. Distinctions honorifiques. — Za d’officier de l'Ordre du Mérite agricole a été and à MM. Gabriel Debrie, horticulteur, à Paris; Louis F ; - y teur, à Brunoy, et Henri Denaiffe, pride à Cari- gnan. Ces distinctions ont été remises à l’occasion de l'Exposition internationale d'horticulture de Saint- Pétersbourg, qui a eu He asie dernière. NÉCROLOGIE M. Hubert Van Hulle, AE fard rues a de l'Ecole Ehortonliuse de Gand, inspecteur honorair e des plantations de Loi oilles est décédé on inément à l'âge Le défunt a fourni une pre ne domaine horticole ; à brugge en y aonna arrièr dre dans. Le +73 un des 44 emier. r l'arbor pr fruitière. 1 fut pti ess vs dé Strs à “publi ou sur l'arboricullure et la culture pota, collaborateur assidu des ulletins daréorie Comme praticien, il a rendu à l'horticulture et au jardinage de ons Ep irs qui Vus valurent de hautes distincti é cier "Or Mérite a étre promu au grade À proies: de l'Ordre du Christ de Portugal. Ses bises gore ces eu lieu le 16 Fou au milieu d'un grand © A LRyreon rlenan toutes ve clas 1. fr nes e Pré Dust de "PA die dopé jouissait le à M. Edmond Vaucher, directeur de l'Ecole d'horticuliure de Che. Genève Féemes est décédé inopinément le 9 décembre 1899, dans sa b8e a année. L'horieulture perd en M. Vaucher un de nommé “chevalier re l'Ordre du Mérite HT Jut délégué par le Gouvernement suisse au Congrès de dernier, à haie du judbilé du nmene 4 la fondati _. l'Ecole d'horticulture. Il laiss meilleur sr r radin A com nu, associé de la maison Dippe frères, de Quedlinbourg, est décédé, ily a quelques jours. Mne W. Paul. — Les nombreux amis es Wil- liam Paul, de Lépine Cross, apprendront avec regret la m de emme, décédée # gro Cross, le 7j janvier He: à l'âge de 67 ” dns $ Boutemy. — Nous apprenons avec le blu ne Hors regret la mort de M. Fous Bondemy, à Lille (res France, dans L'enterrement, auquel assistai ds ANS À a eu lieu lundi, 15 pie M. Fules Boutemy avait réuni ra de Lannoy, de belles collections notamment d'orchidées ations. Il unanimes regrets et l horés culture perd en lui un de ses fidèles protec- Nous présentons à sa Jamille nos condoléances les plus sincères pe, 53 E # Æ. Æ, Æ. T. Æ. LS LS LS LS LS Samedi prochain : Les Pellæa; Le Cypripedium Gertrude Hollington var. illustre; Serres pour la fleur coupée; Des ne et de notr. composts employés en cultu otagère de Sriniékréz Les plantes pour appartements, CAlorose; Fruits et Légumes, 16 LA SEMAINE HORTICOLE _Les premières fleurs de l'année L faut, dit-on, trouver un côté agréable à chaque chose; cela me - semble pourtant difficile en bien des cas. Je trouve, par exemple, impossible d'apprécier le froid. Je n’y vois que tristesses et souffrances ; et les quel- ques avantages qu’un esprit très bien- veillant peut lui accorder, sont süre- ment effacés par la vue du manteau glacé qui couvre les jardins, les bois, la campagne, tout enfin, et étend sur l'esprit même un voile de mélancolie. Allez donc prendre un plaisir sans mélange au patinage, par exemple, quand, hissé sur les lames ui NO vous pensez geler, et que Hire mt à nt cailles et le fleuriste! Maigre conso- lation, aussi, que de se promener philosophiquement dans une serre bien chauffée ! Peut-on ne pas songer, dans cette atmosphère tiède et parfumée, aux. malheureux qui, dehors, ont faim et froid, et qui, eux aussi, comme les päuvres eme subissent les rigueurs de décembre! Peut-être est-ce un genre d’égoïsme raffiné, mais je voudrais les savoir tous à l’ abri, pour jouir Eat de la douce chaleur de la serre ee ‘1l est encore un méfait à Enfin, Se SRE au temps détestable que nous avons en ce moment, et j'ai bien peur que la petite fleur des Rois ne s — + rune pas, cette année, au jour venu. J'ai surnommé ainsi l’Eran- Bis hyemalis (renonculacées). C'est a celle-là, une méconnue, une te gs VT ène av vec tt son cortège des emières fleurs, elle s efface pour laisser la place aux violettes (que je mai jamais pu trouver si timides, quoi qu’en dise le proverbe), et ne garde, elle, qu’un petit rhizome invisible, “phaerss les yeux, l’année suivante. En un mot, c’est un de ces humbles Po que la Providence à fait jolis, pour que tous, pauvres et riches, Ç aient leur part de : » Je Fai surnommée la eur des Rois, parce que c’est tou- jours vers l'Epiphanie qu’apparaïit la petite touffe fleurie; un peu plus tôt, un peu plus tard, mais très générale- ment dans la première semaine dé C’est presque une carte de nous envoie le jeune chevalier Printemps. 2% Un arbuste aussi, un peu jaloux, sans doute, de l'attention portée à l’'Eranthis, s'efforce d'attirer les re- gar 1 n’est pas éclata nt, certes, le Chimonanthus fragrans (Calycanthus præcox), (calycanthées). Ses fleurs, d’un blanc terne, n’ont d’autre orne- ment qu'une couronne brune au fond d’une corolle bien insigmifiante ; maïs si on passe près de cet arbrisseau, - encore dépouillé de ses 1 reste un instant sous le orme tant le parfum, qui se diesge de ces petites , èst exquis et délicat. Le froid pv il? tout sem- ble se flétrir, pour s'épanouir aussi frais et aussi parfumé au premier rayon de soleil. Comme notre Eranthis se trouve au pied du Chimonanthus, par une injus- tice qui n’est pas rare, le profane, qui ne voit les choses que de loin, attribue tout le mérite au premier, qui seul frappe les regards. Je n’énumère pas, bien entendu, toutes les jolies fées printanières qui nombreuses, viennent ensuite se ré- jouir à la brise de mars; je voulais simplement parler de ces deux espèces si différentes comme port et comme mérite, et qui devancent, de beaucoup même, le perce-neige. Elles sont le prologue du livre divin que la nature va effeuiller devant nous, et ce pro- logue, toujours, me fait rêver : depuis na le dernier pus an a courbé sa des quel- , et qui sont, jours qu ‘a brillé, à lui, son existence entière, se d'évé- nements tristes ou Joye ou de rèves réalisés! Alors, 1l est bien permis de se demander ce qui va se passer d'ici à ce que la plante déve- loppe, au prochain mois de janvier, sa corolle fragile. Le bonheur n’est-il pas plus fragile encore ! Un vent trop froid, un ira l’anéantissent sans retour. + Mais, grâce au Ciel, il est un jardi- nier puissant et bon qui veille; et puis, pas n’est besoin d’être botaniste, ama- teur ou jardinier pour savoir cultiver cette plante Der Je me le figure ce bonheur, si difficile à conserver, comme un a pars idéal; il y suffisant; il faut surtout évi désirer la rose bleue ou le perce-neige rouge, et se conformer à un joli qua- train, que je me rappelle avoir lu : De leur meilleur côté tâchons de voir les choses. Vous vous plaignez de voir les rosiers épineux ; Moi, je me el et je rends grâce aux dieux les épines aient des roses. J. DAIGRET. fr Lit HRSESSSEISINRERSSSIENSS NOS GRAVURES CYRTODEIRA FULGIDA.— Délicieuse at, plante rentrant dans na section des S- neriacées rampante es en Europe, de la No PT ere Elle fait actuellement l’ornement des se pe chaudes. On l’emploie avec succès suspensions ou Sur les rocailles qu ‘elle garnit de sa végétation vigoureuse. Toute la plante est d’une rare beauté lorsqu'elle est Le ntée par un fort exemplaire (voir fig. 5, p. 13) couvert de ses belles Tue étuis et deses corolles PRE oS Les feuilles en ds forment une touffe épaisse à stolons rampants sur le sol; sur ceux-ci qui nent générale- leur récipient leurs rosaces brune détachent les fleurs comme des roll tube velu de 4 rates de na au ndrique, pr eue ar er centimètres de diamètre, presque régulie r, à Jobes x arrondi, S, 1iITÉ ment forts. de 210à 5 centi taires mètre long. La lante fleurit ordinairement en dans. “us SA famille! que depot déçus La couleur du feuillage, qui est des lus charmant, est chamois ne ombré de vert émeraude, sur le milie u duquel tranche la zone hétiäne satinée et argentée. Nous signalons aux amateurs ce bijou a. Ah semble ss SES un peu et nous Mr TE aucoup à profiter des tes effets qe DEA cette gra- cieuse petite plante lorqu’elle fleurit, pour en orner leurs serres et jardins d'hiver. SAMEDI 20 JANVIER 1900 17 _TILLANDSIA TESSELLATA. — Le Tilland- sta lessellata dont nous publions une pho- pare (voir fig. 6), est QHEDMES de la province de Sainte-Cat a Brésil, d où LATTES nos Me ue bromeliac [er € nes sont coriaces, rigides, Ca- Dlicutées et bigarrées de vert et de jaune, Le Tilndee tessellata se distingue surtout par ses zones de mar ueterie, placées transYennienen et alternative” ourt et mucroné des Cette bromeliacée peut être classée parmi les plus belles de l'espèce et con- stitue une plante décorative de premier ordre. Cultivée en pee en, elle forme toujours une diversion agréable aux expositions dans un upe de miscel- lannées et de plantes à feuillage panaché ou ornemental. Les Tillandsia se cultivent facilement ; ils aiment la pleine lumière, une tempé- rature élevée pendant l'été, des arrose- arrosages. Leur multiplication s’effectue par se- mis et par séparation de leurs rejetons. Le printemps est la meilleure saison pour les détacher des pieds-mères. UNE TOMATE NOUVELLE : Tomate Up- lo-date. au commerce, cette année-ci, par M. Robert Holmes, Tucks- wood Farm, Norwich (Angleterre), cette nouvelle amet (voir fig. 8, p. 21) est reconnu urd'hui comme variétés Fo ae les plus importantes de marché. Elle est déjà cultivée en grandes quantités dans certains districts € ce pays. La plante produit continuellement, fructifie avec grande facilité et donne de grandes grappes portant jus- qu'à 15 fruits, de grandeur moyenne, de « belle couleur et de bonne forme ; la sub- _ stance len vons ajouter e c’est, en même temps, Ein air, ABRICOT PAVIOT. — L’abricot Paviot est une variété très recommandable, produi- sant-des fruits très gros, coniques, enflés sur les joues, gant la peau entièrement fine, ni très sucrée, dé icieusement par- . La gravure que nous publions de obligeamment prêtée Morel, architecte paysagiste, à Lyon- Vaise (France). très beau et très bon abricot mürit tardivement entre la fin de juillet et le 5 août EM. LEB. Beaucoup d’autres genres sont sujets aux insectes; en général, du reste, toutes les plantes ont leurs ennemis, comme insectes, sans parler des cryp- togames. Généralisons donc par hypo- èse : donc, il n’y a que des plantes à bêtes! Pourquoi est-on plus maladroit dans la culture des trois genres cités ci-des- sus? C'est parce que, comme chez beaucoup d’autres plantes de serre chaude, elles sont visitées par la co- chenille, le thrips et l’araignée rouge. Certainement, ces insectes-là sont tenaces et de multiplication rapide. Mais, pour moi, je tiens à l’énoncer de Les Plantes à Bêtes est solide et d’une saveur excel: C'est une variété spécialement recom- mandable 4 ds et nous pou- la meilleure Due du jour tant pour la culture sous verre que pour celle en ELLE est l’expression employée par des horticulteurs et des amateurs, lorsqu'on leur parle de certaines plantes. %e ne veux plus de ces plantes-là, disent-ils, après quelque déception. Ils désignent ainsi bien des plantes à floraison superbe et beau- coup de ces beaux feuillages dont l’or- nementation des serres et des apparte- ments est tributaire. Et ces mécontents — de leur faute — font jeter au fumier les plus belles plantes de leurs serres. Je ne nommerai pas tous ces vêgé- taux de premier ordre ; Je citeral seu- lement comme plantes a splendides fleurs, les Gardenia, les Stephanotis et les Zxora. suite, il n’y a pas de plantes a bèétes, plus spécialement. L'amateur et le praticien qui ne sotgnent pas bien leurs Serres ‘ont Cer- tainement des insectes, c’est inévita- ble. Au contraire, ceux qui soignent bien leurs cultures n’ont rien à crain- dre de ceux-ci. Je m'explique : Le seul procédé pour éviter les déprédations des insectes, c’est de. ne pas en posséder. Et pour ne pas en avoir, le seul moyen, c’est la methode preventive. La méthode préventive fait partie des soins à donner aux plantes. Rien ne sert de rempoter, d’arroser, de chauffer, si l’on ne fait pas ce qu'il faut pour empêcher la venue des insectes. 18 LA SEMAINE HORTICOLE Voici donc ce qu’il faut bien mettre dans la tête de ceux qui cultivent : la séquelle des ennemis de l’horti- culteur. Comment les prévenir ? Voici. Prendre l'habitude de traiter toutes ses plantes avec un bon insec- ticide — XL All, ou essence de jus de tabac, ou soufre nicotiné — que l’on connaît efficace, une fois par semaine, exactement, surtout lorsque la: serre est chauffée artificiellement. En hiver, les serres sont fermées pour le froid, on chauffe souvent trop : sansles soins préventifs, les ennemis arrivent et gomméttent toutes sortes de méfaits, __ C’est bien entendu, chaque semaine, au jour indiqué, vers 11 heures à midi — afin que ce soit séché le soir — on doit pulvériser l’insecticide sous les feuilles, sur le bois, sur les feuilles, sur les boutons et même sur les fleurs. Pour ce faire, la solution doit être fable: 2304 30 pb: c. d' XL AÏ, tp.c. d'essence de jus de tabac et prendre de l’eau propre. Cette pulvérisation donnée régulièrement empêchera la venue des insectes : 2 #’y aura plus de plantes à bétes. Le vaporisateur Muratori, ou tout autre aussi bien fait, sont excellents pour ce travail, qui demandera, par serre et par semaine, environ un quart d'heure. AD. VANDEN HEEDE. gg ogg og orme Voyage au Fernan Vaz (CONGO FRANÇAIS) E Nues Vaz RE Le lac de la a avec vu par plusieurs : Aÿan _été chargé d’une mission d'in n de la région située depuis , à côte jusqu” au pays des Eshiras, | nous avoris pu nous rendre compte de la diversité d'aspect de la contrée, et , dans toute sa splendeur, la fdeutianté végétation de V nous espérons que les quelques notes qui vont suivre, prises au jour le jour, intéresseront nos lecteurs. 2% - Pour arriver au Fernan Vaz, il faut d’abord se rendre au cap Lopez. Ce point est desservi par plusieurs lignes de navigation françaises, anglaises et allemandes. Les steamers de la ligne des Char- geurs réunis font escale à Ténériffe, cinq à six jours après leur départ de f : c'est à bord d’un de ces navires que nous avions pris passage. Ténériffe est célèbre par son pic (Pico de Teyde), qui s’élève à près de 4,000 mètres, et que l’on aperçoit, en temps clair, à plus de 180 kilomètres en mer Nous arrivâmes en vue de Ténériffe le soir, par un clair de lune merveil- leux; les montagnes qui entourent la ville de Santa- Cruz détaillaient leur profil tourmenté, et, à ied, _s’étendait la ville, dont les feux élec- triques contrastaient violemment avec la clarté calme de la lune sur les ro- chers : vu ainsi, l'aspect de Santa- Cruz est cértainement un des plus admirables tableaux qu’on puisse ima- giner, : e lendemain matin, nous descen- dions à terre : la ville, avec ses petites maisons espagnoles, a un cachet tout particulier; elle est très animée. Dans le haut se trouve un joli jardin public, où les dragonniers donnent une ombre épaisse : de-ci de-là, un pal- mier. Ce n’est qu’à plusieurs kilomètres au delà de la ville, lorsqu'on a franchi la ceinture de montagnes dénudées qui entourent l’ile à l'est, que la végéta- tion devient belle. es routes sont excellentes : notam- ment celle de la Laguna, qui conduit à Orotava, sur la côte ouest; Orotava est un endroit fréquenté des touristes; c'est de là qu’on part pour faire l'as cension du pic Celle-ci est des plus aisée : les En ns er dsl si es +. ne E. gard em | et détoivre tout l empéls L'ile possède d’excellents vigno- bles, qui produisent un raisin exquis et un vin muscat réputé. Vue de la rade, la ville, avec ses tites maisons carrées peintes en cou- leurs claires, présente l'aspect d’une boîte de jouets d’enfants. En la quittant, le steamer ne toute la côte est, au-dessus des mon tagnes de laquelle on aperçoit bientôt la cime majestueuse du pic, qu’on voit encore pendant six ou sept __— se profiler dans le ciel. De temps en temps, une multitude de petits points blancs piquent le flanc des montagnes : ce sont de petites villes, telles que Puerto-San-Blas, que l'éloignement fait paraître microsco- piques. De Ténériffe à Dakar, quatre jours de mer. C’est alors qu’on commence à voir lès poissons volants et d’immenses bandes de marsouins qui accompa- gnent quelque temps le navire, en bondissant hors de l’eau. Le steamer se rapproche peu à peu de la terre, et bientôt on aperçoit à l'horizon la côte d'Afrique : on double le cap Vert, près duquel on voit l'épave d’un grand apeur, on dépasse l’île Madeleine à l'extrémité de laquelle se trouve une grande arche naturelle, et bientôt on passe devant l'ile de Gorée. Gorée est un des premiers points occupés par les Européens sur la côte d'Afrique : elle a été occupée succes- sivement par les Portugais, les Hol- landais, les Anglais et es Français. C’est un rocher “stérile, dont la partie haute porte un fort et au pied de laquelle s’étend la petite ville qui est reliée à Dakar par un service de petits bateaux à vapeur. Deer. a enlevé à Gorée toute son importa Cette “sille est reliée à Saint-Louis par un chemin de fer, et est devenue un des points les plus actifs des pos- sessions françaises en Afrique. C’est d’ailleurs un port d’escale des plus im- portant. La température y est très élevée, et beaucoup de colons y paient leur tribut à la fièvre. Le sol en est accidenté; Dakar a un petit jardin botanique assez intéres- sant, mais le sol semble se prêter peu à la culture. De l'endroit où l’on débarque, un boulevard, garni d’arbres entourés de « crinolines » en fer, conduit à la poste et vers la ville haute, où se trouvent la caserne et l’ hôpital. Dans la rade, de nombreux négril- lons circulent en. pirogue autour des Steamers, demandant qu’on jette dans l’eau des pièces de monnaie, à la re- cherche desquelles ils plongent avec une agilité de singe. Mais Dakar est un type de ces villes hybrides, où il y a un mélange de civilisation et de vie africaine qui lui enlève toute originalité. (A suivre.) G. DE BRANDNER. ” FRS PA EME 2 HERO CRISE MERE ORCHIDÉES Une Serre de Cattleya fleuris en Russie A photogravure que nous publions ci-dèssous représente la serre à Cattleya de M.AlexisVarjenewsky, Maréchal de la noblesse, à Mojaïsk prè Moscou, au moment-de la floraison d’un groupe de ces charmantes orchidées. Amateur enthousiaste de Cattleya, SAMEDI 20 JANVIER 1900 LE CATTLEYA GRANULOSA et sa variété BuYssONIANA Il arrive assez fréquemment que des Cattleva granulosa ordinaires, ou peu différents du type, sont pré- sentés aux diverses expositions d’au- tomne sous le nom de C. Buyssoniana ou granulosa var. Buyssoniana "OT abuse volontiers des noms des varié- tés rares. En fait, cette désignation est très rarement justifiée, car la va- I1O coloris. Dans le C. granulosa ordi- naire, les fleurs ont de 8 à 10 centi- mètres de diamètre; les pétales et les sépales sont vert olive jaunâtre avec de petits points rouges très parsemés; les lobes latéraux repliés au-dessus du gymnostème sont d’un blanc jaunûtre, et le lobe antérieur du labelle est blanc, presque entièrement recouvert par des granulations rouge vif, avec l'onglet jaune. La variété Buyssoniana a les fleurs très grandes, mesurant Fig. 7. — Une Serre de Cattleya fleuris en Russie. possible | Maintenant que les Cattleya Trianæ vont fleurir avec abondance, notre plan- e pourra servir d'exemple aux ama- teurs et cultivateurs d’orchidées ‘et leur montrer le parti que l’on peut retirer de E. L. la floraison de celles-ci. riété dont nous parlons n'existe cer- tainement en Europe qu’à un très petit nombre d’exemplaires. C’est en 1890 qu’elle fit sa première apparition, parmi des importations de lHorticulture Internationale, à Bru- xelles. Elle fut exposée à la séance d'octobre de l’Orchidéenne, où elle ob- tint un diplôme d’honneur de 1'° classe à l'unanimité, et quelques jours plus tard à une séance de la Société Royale d'Horticulture de Londres, qui lui écerna un certificat de mérite. Elle se distingue du type par la grandeur de ses fleurs et par leur 13 à 14 centimètres de diamètre; les pétales et les sépales sont jaune paille vif, sans aucune tache rouge; le labelle a les lobes latéraux blancs et le lobe antérieur plus blanc que dans le type. Il existe sans doute des formes plus Ou moins intermédiaires entre le C. granulosa et la variété dont nous venons de parler, c’est-à-dire ayant les fleurs de grande taille et d’un coloris un peu jaunâtre; mais toutes ne constituent pas des formes d'élite. e Cattleya granulosa, découvert par Hartweg en 1840 et décrit par 20 LA SEMAINE HORTICOLE Lindley en 1842, est une espèce assez variable. Les variétés les plus connues sont les suivantes : Var. Russelliana(1845), distincte par la grandeur et la largeur de ses fleurs et le coloris plus vif du labelle ; Var. asperata (1886), sépales et pé- tales brunâtres, tachetés de pourpre foncé ; labelle à He antérieur pourpre vif, bordé de blan V ar. CPR T RS (1882), désignée souvent sous le nom de Caftleya Scho- feldiana ; ellea lesfleurs assezgrandes, d’un jaune brunâtre clair avec d’ abon- dantes macules rouge pourpre, le lobe antérieur du labelle entièrement cou- vert de papilles pourpres et les lobes latéraux blanc crème. Le Cattleya granulosa passa long- temps pour avoir été découvert au Guatemala; toutefois, il y a heu der gun insigne penser que cette indication était erro- née, car l'espèce a toujours été im- portée depuis lors du Brésil, notam- ment de plusieurs districts où l’on collecte aussi le C. labiata. Æ LES CYPRIPEDIUM HYBRIDES | DU LUXEMBOURG Nous recevons la lettre suivante : « Je lis à l'instant même, dans le n° 50 de la Semaine horticole du 16 dé- cembre 1899, page 494, dans les petites notes et nouveautés d’orchidées : Cy- bripediumX Harrisianum-insigne Chan- » À cet effet vous Pate que je présen- tais plusieurs formes du croisement ei arr RS * Chantini, assez différentes entre elles et dont la meil- leure était assez jolie. » Vous dites que ce croisement a 0 : e ne s pas s nos cultures, C. X PAM) 2 a Lx FF pue Ent Gayot, C. X Wada oin, C. Madame Coffinet, €. Px Cu Carine Scellier de Gisors. i bien présenté ces plantes dans le dou d’orchidées du 23 novembre dernier, et je suis parfaitement de votre avis en reconnaissant que ce croisement a reçu trop de noms dif féren _» “Mas la rédaction de votre petit _ donne à croire que c’est moi | pellé Le l qui ai dénommé toutes ces plantes ; je journal en disant que l’auteur de ce que vous avez signalé, n'est pas M.Opoix, mais bien son prédécesseur, feu M. Jolibois, un des premiers quien 1888-1889 a présenté ces plantes. Vous savez qu’à cette époque, les beaux hybrides en Cyp. étaient encore bien rares et que le Comité de floriculture de la Société nationale d’Horticulture de France était très heureux d’avoir a en juger. Ces premiers hybrides, quoique appartenant à une même fécondation, ont été tous récompensés comme plantes de premier ordre (a cette époque). »_ Une seule pla ante issue du C. Har- sentée et nommée par moi; c’est le C. Madame Coffinet, et je dois vous dire que cette dernière, tout à fait différente des autres, ne ressemble pas à un C.ænanthum et méritait vraiment de ne pas rester parmi les inconnues. » Puisque nous sommes sur le cha- pitre des hybrides de Cypripedium, je rofite de cette occasion pour vous re- parler du Cypripedium X es do Opoix, dont vous avez donné la des- cription dans le n° 41, ) . page 402, et sous la signature G. T.G., qui dit d’ ailleurs que cet hybride est très agréable. Ce métis provient d’un croisement du C. Madame Coffinet X C. Fairieanum. » Le premier est à peu près d’une même hybridation que le C. œnanthum Harrisianum X insigne Maulei, mais le second est tout différent. » Donc, lorsqu'il est dit que le C. Germaine Ofpoix rappelle beaucoup le C. œænanthum, je ne puis être du même avis, Car Je vois entre ces deux hybrides, surtout en les comparant, s ; one plus guée, C. Arthurianum, bride même dû C. insigne X C. F airieanum, et je termine en disant qu'il existe entre le C. X Germaine Opoix et le C. œænanthum une différence aussi vrai- semblable comme du jour avec la nuit. » Du reste, beaucoup de connais- seurs sont de mon avis, et les offres avantageuses qui m'ont été faites en rex une preuve. e tenais à vous donner tous ces détails, pensant bien que vous com- e Chantint a été pré À Ales, quelles ae prenez que chaque semeur a son amour- propre, et ensuite pour remettre les choses à leur place. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, pour l’empressement que vous mettez à signaler tous nos hy- brides, l’assurance de mes meilleurs remerciements, ainsi que l’hommage de mes plus respectueuses salutations. » O. OPOIx, » Jardinier en chef du jardin du Luxembourg. » Nous ne voulions certes pas don- ner à penser que les nombreuses déno- minations signalées étaient dues à poix; nous savions fort bien, comme à peu près tous les orchido- nt de M. Johi- bois, et si nous ne l’avons pas men- tionné expressément, c’est parce que le fait était suffisamment connu pour n'avoir pas besoin d’être rappelé. Nous avons exprimé bien souvent l'opinion qu’il était légitime de don- ner deux noms différents à deux hy- brides issus des mêmes parents, quand ils sont tout à fait distincts. Toutefois, l’abus serait évidemment fâcheux, surtout quand il s’agit de noms aussi démesurés que celui du Cypripedium X Mademoiselle Germaine Scellier de Gisors. Nous avons saisi une occasion de montrer les inconvé- £ quer avait évité, lui, nouveaux à plusieurs formes différentes qu’il présentait au concours d’orchi- dées de Paris. Quant au Cypripedium X Germaine Opoix, nous n'avons pas dit qu’il rap- pelle beaucoup le C. X œnanthum, et - il y a là un petit malentendu, comme on le verra en relisant attentivement la petite note de la page 402. C est du Ce. 4 Da Dpt é ter rs MARGE rellement, ce qui ne veut pas dire qu'il lui. ressemble); et nous ajoutions : è mais d’un coloris sensiblement plus clair; le pavillon notamment est vert clair bordé de blanc, avec un grand nombre de lignes de points pourpre brunâtre », Cette description montre suffisamment qu’à notre avis, comme à celui de M. Opoix, il y a une bien grande différence entre les deux hy- brides. CULTURES COLONIALES La Vanille au Mexique On a longtemps considéré l’Etat de Vera-Cruz comme la patrie de la Vanille, mais d’après les essais récents, il est certain qu'elle peut être cul- tivée dans l'Etat Tobacco et l’isthme de Tehuantepec. La véritable patrie de la Vanille, la région où elle prospère le mieux, à l’état naturel, est une étroite bande de 48 kilomètres de largeur environ, à 8 kilomètres de la côte, et s'étendant ur une longueur de 144 kilomètres. L'extrémité supérieure de cette bande se trouve à 80 kilo- mètres au sud de Tampico, et s'étend le long de la côte à 144 kilomètres vers la ville de Vera- ; inférieure longe les rivières Tuxpan, Casonez, Nautla et les ériques voisines, et constitue les slsutiions les plus riches. Dada cette région, les variétés cultivées produisent le plus souvent sans fécondation so na soit parce as + abeilles sauvages abonden suite d’une auto-fécondation que cttainés per- sonnes déclarent impossible. Le consul des Etats-Unis à Tuxpan dit qu’il est nécessaire de pratiquer la fécondation artifi- cielle pour obtenir des gousses en quantités commerciales. plante de Vanille est une plante grimpante d’un vert vif, à écorce lisse, transparente ét cireuse. Ses feuilles sont épaisses, d'aspect cireux, d’un vert clair, longues de 15 à 22 centimètres, ‘larges de 4 à 5 centimètres, à à pointe aig ‘tige émet des racines adventives qui s’attachent solidement à l'arbre qui lui sert d'appui, mais SAMEDI 20 JANVIER 1900 ne se nourrit pas aux dépens de l'arbre, comme le croient quelques personnes. La meilleure époque pour planter les boutures est avril ou mai. On prépare les boutures en coupant des morceaux de tige, d’une longueur de 75 à 90 centimètres en général. On peut même les os plus courtes de moitié, selon le nombre des articulations. Il suffit qu’il v ait deux ou trois articulations sous la terre; et autant au-dessus. Ces boutures se multiplient lcisrsent, et elles ont en somme la vie dure, pourvu qu'elles ne soient pas brisées. On peut conserver une bou- ture à sec dans la maison, elle y restera vivante pendant plusieurs mois sans subir aucune modi- fication extérieure appréciable. Pour établir une A HR de Vanille, le choix x qu'elles réussiront à cette place. Il ne faut pas une terre sablonneuse, qui serait sèche, ni une terre argileuse, où les plantes pourriraient pen- dant la saison des pluies. Il est bon beaucoup de petits arbres, a peut planter les Vanilles; les meilleurs arbres pour cette culture sont ceux qui ont l’écorce lisse, qui ne perdent jamais leur écorce ni leurs feuilles, et qui ne dépassent pas 5 à 10 centi- mètres de diamètre et 2n10 à 3 ME, de hau- teur. On en rencontre ordinairement beaucoup de ce genre sur tous les terrains sauvages, et tous sont bons, pourvu que le tronc de l'arbre soit lisse et très séveux Quand on débarrasse un terrain, si l’on n'y trouve pas un nombre suffisant d’arbres de ce n qu'il y ait au pied desquels on Fig. $S. — Tomate Up-fo-date (voir p. 7. de l’emplacement a une grande importance. Le premier point est de choisir un endroit où les l'être volées quand elles plantation de quelques acres (l’acre vaut 4,0C0 mètres carrés) ne tardera pas à donner de bons bénéfices si la soigne bien et que l’on féconde les plantes quand il le faut. Le grand secret pour réussir, c’est de soigner patiemment la Vanille et de faire les travaux nécessaires en temps voulu. La plante demande une terre riche, de la cha- leur, de l’air, de l’ombre et de l’humidité. Les meilleurs emplacements sont des « poches » de bonne terre le long des criques et des cours d’eau. Quand on voit des quantités de Vanilles sauvages ‘de toutes sortes poussant dans une jungle, avec “beaucoup Gé terre pas trop compacte, laissant arriver l’air aux racines, c’est le meilleur signe genre déjà établis (il faut compter 1,500 à 2,000 Vanilles à l’acre), il faut en planter le nombre voulu, et l'on Choisira les essences qui poussent le plus rapidement ; il y en a des quantités, et l’on en détruit ordinairement des milliers chaque fois que l’on nettoie un terrain pour le mettre en culture. faut avoir soin de débarrasser le soft des végétations sauvages ; toutes les herbes et plantes nuisibles sont arrachées et amassées au pied des Vanilles,où elles RE SER et servent d'engrais. es e pas remuer le sol au pied des Rp On RE une ou es Vanilles au ie ,; par exemple des bandes de feuilles £ HUÈYRR ou de la fibre de Plantain. Il ne faut pas employer de corde ronde, pH couper et blesser la tige succulente de a Vanille. On ne doit jamais laisser aller bétail sur une plantation de Vanille: le HT de FE ND [ee LA SEMAINE HORTICOEE est de toucher le moins possible aux tiges et aux racines. La Vanille n’a pas besoin d’être taillée ni rabattue; on coupe toutes les autres plantes Éfieriäntes sauvages pour empêcher qu'elles ne génent la végétation des Vanilles. On taille la tête des arbres pour empêcher que les plantes ne s’élè- vent trop haut, afin que l’on puisse atteindre les fleurs à Ja main. (À suivre.) CV CORRESPONDANCE Monsieur Lucien Lin Rédacteur en chef de la AE Horticole. Je lis dans votre Ps publication, no 51 du 23 décembre 1899, qu'un rapport des postes et télégraphes accuse à l’a se se, pour le produit du Dichopsis Krantziana de Rp (Palaquium Krantzianum de Pierre), 81.9 p. de substagée analog gue à la gutta-percha. représe ésente Wans dote à proportion dé gomme et de résine (albane et fluviatile); en ee nos analyses locales sur des produits purifiés par moi et considérés comme les meilleurs obtenus jusqu’à ce jour, n’ont donné qu'un rendement de 48 p. c. de gutta pure, ce qui est encore appré- ciable, la gomme du Palaquium Gutta, 1re qua- ss n'ayant jamais dépassé 70 à 75 p. c. de gutta bre rendement fait donc du 25 cochin- jun un produit de seconde qua oyé en mission dans le cours Hé 1899 Perret de rechercher l’Isonandra de Hooker un notre domaine colonial, je n’ai pu rencontrer cet arbre précieux, mais à son défaut, j'ai étudié les diverses variétés de nos sapotacées productrices, et j'ai Sp la ATOS toutes DRetIens es faites, que 1 ce que nous avons sous la main; en effet, si la proportion de gutta pure est motte chez nous ue . altitude plus considérable ; de plus, les feuilles robustement nervées par sujet est au moins double de celui de Singa- pore (ire qualité); ce que l’on perd d’une part dans la gomme comme A Me on le retrouve e donne que A SE je incision ; de sd Ja main- Sens, pr que no Île reste Mendne plus tard, d: ÿ:4 mais avec que d’ tra, certains Dracœæna, certains provenant du pays, qui trouvent cependant pre- neurs, puisque à part les gommes qui en notable quantité sont passées par Bankock et tombées entre les mains des Anglais à Singapore, qui nous les ont servies après coup comme des produits des îles de la Sonde, la statistique commerciale de 1891 accuse pour 2,800 francs d’exportation en France, de notre produit cambodgien. Aussitôt que les expériences que l’on a entre- prises au loboratoire des postes et télégraphes à Paris seront concluantes, au point de vue de l'électricité, nous pourrons appliquer avec succès le procédé de MM. Lefeuvre et Lourme, c’est- à-dire le traitement de la gomme par l’éther sulfurique à froid avec récupération du réactif, Voilà le point où en sont les choses; de plus, chez nous, on n’abat pas les arbres, on les sou- met ue ent à l’incision périodique de 3 à 5 ans; pour le moment, nous pourrons donc, en haut mieux, ce qui saurait tarder, car lPadministration cochinchinie travaille dans ce sous la main; /edeboer aura peut-être de l’avantage à venir appliqer son pro- cédé dans nos forêts. agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération très distinguée. LAURENT LÉON, P,-$. — Quant à ce qui est de la question de solidité et de résistance du produit à l'immersion, vous savez que c’est une question de simple mani- pulation et d’adjonction de caoutchouc suivant le cas ; les ingénieurs ont des formules pour cela; au reste, on pourra aussi expérimenter sur nos mimusops cochinchinois, et même d’autres plantes d'espèces PR Causerie pour les gens du monde LES PLANTES POUR APPARTEMENTS E goût des plantes se répand de plus en plus e plus parc ainsi que dans le plus petit jardinet, dans le salon le plus élégant comme dans la plus pe- tite chaumière, vous apercevez des plar és ci S e nou app ons petites frileuses qui garnissent nos croisées. C’est surtout en hiver qu’elles nous _sont le plus chères; au dehors, tout est mort ou tout au moins endormi; nous n’aurons à cette époque, il est vrai, pas toute la série de jolies potées dont nous pourrons is pendant l’été, elque appartement, têlles que les Aspidis- tant d’autres nix, Latai nia, Areca et s bonnes plantes hœ- EE les matières nutritives et souffre ;: trop pourrissent et la plante meurt. our : certitude, nous attendrons que la sur- face de la terre devienne grise et nous plantes à feuillage, nous pourrons am- plement animer “d’un peu de vie nos salons qui, sans cet appoint, seraient d'un aspect absolument trop sévère et un peu triste. Les plantes que nous rencontrerons dans la chambrette de l’ouvrière n’au- ront certes pas l'ampleur et la grâce de celles qui garnissent nos salons, mais de quels soins jaloux sont-elles saison pour apercevoir l’éclosion de la première fleur. Que ces plantes se trouvent dans un salon ou sur la fenêtre de l’humble habitation, elles ont les mêmes exi- gences, c’est-à-dire qu’elles ont besoin Pune comme l'autre de chaleur, lu- Lens ai bte ‘ces divers éléments se- ront en Pronos ou front défaut, la plante sera saine ou malade. C’est pourquoi nous pensons être utile à tous et en particulier à nos lec- trices en nous permettant de leur donner quelques conseils pratiques, grâce auxquels ils pourront maintenir leurs plantes en parfait état de santé. Toute plante demande pour se dé- velopper un minimum de chaleur, il y a également un maximum au delà du- quel la végétation n’est plus possible; il faudra donc bien connaître l’exi- gence des plantes que l’on veut culti- ver, point très important et qui est. rarement connu. Pour la lumière, il est à peu près inutile d’insister sur ce point qu'il faut donner aux plantes le plus de lumière possible, et en cela nous ne ferons qu’appliquer les principes d’après les- quels ces plantes ont été antérieure- ment cultivées; d’ailleurs c’est sous l'influence de la lumière avec la colla- boration de la chlorophylle ou matière verte que sont absorbés par le travail | = = > » ee pui- sêc uence, ; US. ment trop souvent encore, 14 L’humidité, en d’autres termes les 4 - pP'Pe d eau, la De ne peut pas rer d’eau, la terre s’aigrit, les racines ter cette opération avec éviter de . arroserons abondamment, de façon à ce que la motte soit trempée d’outre en outre et ne pas se contenter d’ar- roser superficiellement comme on le voit hélas! trop souvent. Une pratique à condamner est l’em- ploi de soucoupes : l’eau d’arrosage en excès qui y séjourne fait pourrir les racines; si toutefois 1l n’était pas possible de s’en passer, il faudrait avoir grand soin de les vider quand la terre du pot est bien égouttée; on peut aussi, et avec avantage, se servir de pots fabriqués à cet eflet et munis à la base d’une excavation de telle fa- çon que l’eau qui s'écoule en excès ne se trouve pas en contact avec les ra- cines : prochainement nous décrirons CES pots spéciaux ire aux engrais à leur appliquer, e crois qu'il Sera préférable d'en par- ler un peu plus tard; en ce moment, les plantes qui LÉ RE SER nos de- meures sont bien en vie, mais elles subissent un os: -repos qu'il serait téméraire de venir troubler. Il est encore un point très impor- tant à envisager : ce sont les soins de propreté; par les foyers que nous en- tretenons et les nettoyages que nous opérons, il se produit des poussières O 0 ganes par lesquels la plante bi: (A suivre.) HORTULANUS. CERELEEREERENAEREEEREES CHLOROSE ou JAUNISSE DES ARBRES FRUITIERS ES feuilles de nos arbres, dans Jens état normal, sont vertes Île que renfermentles cellu dé leur parenchyme. La FAST vu son importance exceptionnelle, dans la vie végétale, mérite une étude un peu longue et spéciale. C'est ce - Que nous ferons prochainement. Cette substance se montre unie à la masse protoplasmique fondamentale de la cellule, et ne doit pas être consi- rée comme une individualité chi- mique : dans la masse du protoplasme, 1 se forme des condensations, des gr , des SH appelés leucites, viennent se joindre, se mé- SAMEDI 20 JANVIER 1900 dâtre; l’autre jaune, la Xantophylle, et l'on a ainsi les Chloroleucite $, Où moins bien, les grains de chlorophylle, ou les corps chlorophylliens qui consti- tuent l’organe d’assimilation des végé- taux v erts. La chlorophylle est sujette à des altérations. Dans le cours de la végé- tation, les feuilles, ou les parties vertes qui en tiennent lieu et qui se déve- loppent dans l’obscurité (caves, cel- hers, semis trop serrés, trop drus, etc.), ou qui, accidentellement, sont privées de lumière (buttage, liage, étiole- ment, etc.), perdent leur “coloration verte, et les jeunes pousses qui se développent restent blanches; les plantes sont alors pâles, décolorées, étiolées, blanchies (albinisme). Dans ce cas, on constate, au lieu de grains ‘erts, des quantité s considérables de rend ou leucites d’éfioline dans la aux grains mélange a Es une substance colorante jau C ette altération — étoiles et l’albinisme qui en résulte — n’est que passagère, momentanée : on la fait disparaitre en exposant graduellement la plante à l’air et à la lumière : en un mot, en faisant disparaître les causes de l’étiole ment. utomne, avant la chute des celles-ci C vierge, sumac, etc. Fe 4: cette coloration rouge est ue un pigment spécial (Ery- hrine) dissout dans le suc um surtout dans les cellules du paren Es palissadique de la face supé- Run feuilles qui jaunissent perdent, dans leurs corps chlorophylliens does, ou la forme, ou la couleur de arait la COlOration | jaune qui per siste, tandis que la substance des chloro- leucites se dissout dans le proto- plasme, pour passer avec lui, et faire ainsi sa rentrée dans l'arbre, dans les cellules des parties de réserve). Miohie) en hiver sous l’in- fluence du froid, les feuilles de plu- sieurs de nos conifères Se d'Orient, tc.): et d’autres à feuillage FRE buis, mahonie, etc., prennent une couleur brune, surtout du côté le plus exposé au soleil : ce phénomène est dù à une modification passagère de la chloro- À lemen l'obscurité phylle : il se forme un pigment brun qui se dissout dans le protoplasme, et les leucites chlorophylliens sont dé- sorganisés. Cette désorganisation n’est que mo- mentanée : en portant des rameaux brunis (roussis) de tuias dans une serre, dans un local chauffé, les grains de chlorophylle se régénérent et le feuillage reverdit : le phénomène du reverdissement a lieu en huit ou dix jours, avec une température de 15 à 20° C. C’est ce qui arrive au prin- temps : les plantes vertes, brunies en en hiver, reviennent à leur état primi- Fig. 9. — Abricot Paviot (voir p. 17). tif sous les premières caresses du er En mars-avril, les conifères TOUS- sissent fortement (parfois même, le phénomène est si intense que les par- pe + dessé- ties atteintes sont brülées, chées) sous l'influence d'un abais- sement de températüre nocturne et, surtout, du vent froid et desséchant du Nor : Nice avons dit plus haut que l'étio- des plantés développées dans est un accident plutôt qu'une maladie, que la lumière finit généralement par le faire disparaitre; mais 1l est des circonstances où l’étio- lement, que nous nommerons ici spé- cialement albinisme, se produit et per- siste dans le végétal; il est alors une anomalie, une maladie et ses causes multiples, souvent insaisis- sables, sont dues à des circonstances débilitantes : l'hygiène, les soins, la onne nourriture font plus que tous les remèdes qu’on pourrait appliquer aux plantes albinoses pour les guérir. (A suivre.) C. BouiiLor, 24 LA SEMAINE HORTICOLE Fruits et Lévumes ES temps critiques que l’agricul- ture doit traverser, depuis si longtemps déjà, ne ‘constituent pas, croyons-nous, une véritable crise. C’est plutôt une situation qui suit un cours normal et qui est à même de continuer encore pendant de longues années, conséquence assez certaine d’un système de culture qu'il faudrait non seulement améliorer, mais renou- veler presque compiètement. Il est admis qu'un hectare de fro- ment ne peut plus guëre rapporter 100 fr. de bénéfice net à l’hectare, somme bien insuffisante pour le culti- 7 et principalement pour le loca- tair La S de terre ne, vaut di dd à betterave, nes dernière ‘ressource de last iculteur, ‘parait suivre le même courant depuis ces dernières année Un hectare de 1 de carottes, d'oignons, d’asperges, de poireaux, de … porte-graines quelconques, peut pro- duire, sans SN un bénéfice réel de 800 à 1 ,000 fran S1 nous prenons la tee fruitière, les cent arbres d’un hectare produi- ront autant avec d’autres avantages. Il ne s’agit pas seulement de dimi- nuer les plantes de grande culture qui ne rapportent presque rien, mais aussi de faire disparaître certaines combi- naisons que l’on rencontre encore trop souvent et que chaque cultivateur réfléchi est en droit de critiquer. Pourquoi, par exemple, faut-il en- coré planter les peupliers, les ormes, les érables, etc., le long des routes, dans les prairies et même au bord des terres cultivées? En admettant que chacun de cés arbres rapporte annuel- lement en bois, de un à deux francs, 1l est compréhensible qu'il occasionne souvent une perte bien plus élevée, si ….{u, on ne peut assez gé + e ces ! Le jardin légumier, par exemple, et a. celui de l’ouvrier, devrait pro- uire beaucoup plus de légumineuses re eu pois, fèves de marais). est à remarquer que les graines de ces plantes intéressantes représen- tent un aliment plus ou moins complet (azote, potasse, chaux, soufre, acide phosphorique, etc.). Les légumineuses contiennent environ deux fois autant d'azote que les céréales. Quant à la légumine, principe très nutritif, ou caséine végétale, rencontrée dans les pois et les haricots, elle dr envi- ron 51 p. c. de carbone, _d'hydro- gène, 14 à 17 d'azote, Ait 26 1/2 d’ oxygène et 0.40 à o. 50 de soufre; on constate au moins 2 c. de plus d'azote chez le pois. Toujours est-il T ecommander duction de ces plantes dans le jardin, sans parler des autres légumes qui ont également leur bon côté, tant au point de vue de l'hygiène que sous le rapport de la nutrition. Les fruits, par leur composition et leur préparation, devraientaussientrer davantage dans l'alimentation natio- nale. Nos ancêtres vivaient en grande partie de racines et de fruits. Actuelle- ment, beaucoup de personnes s'éver- tuent encore à faire l'éloge du pain de froment bluté (pr obablement parce qu'il est plus beau), alors qu'on rejette l'enveloppe ou le son qui présente la matière azotée la plus importante ou la cérealine. La dégénérescence et la mortalité des générations présentes sont bien en rapport avec les falsifications, les pro- duits frelatés de toutes sortes qui sont absorbés par les masses et agissent d’une manière si pernicieuse sur l'or- ganisme. "+ Chassez le naturel, il Faviout au galop. C’est pourquoi : des’ sociétés de végétariens commencent à se former et. qu 31 serait très utile, humanitaire _. de Poutee, les € s de fer, les : ons pignons, les cours, etc. Qu fruiti - l'anterre. Si la culture a 1. en serre, on ie É + Corbie jt _ pu A suivre. e) PE F. ver _—.. sa . au soleil, même de Tong des canaux. : ds DE se SE , à Charleroi Engrais salins Jeu croit En Un mélange Snlfate d'ammoniaque. > . parties Nitrate d’ammoniaque. id. cette _ ndépëndamment des arrOsemienes habituels et nées aires. nu des plantes vigoureuses, | des mr larges, Hién faites, en arrosant en outré, … de te sn —. de l’eau dans laquelle on « svali prise de la 29... M: J.F., à js fort, F La v vigne est exigeante : sa Croissance, Sâm À ad sa eee à south ie sont sous la … endance de éléments réunis ; pe cu phosbhorique, folase, chaux 5 parties Su ete sphate d'os O id. . . te bc pot sie id. É PR RTE Vapphque sn a largement à plusieurs reprise L res de bois, ne iaque Orge 1. ñique (sang desséché, fans frais, poudre déc mr à & déchets de lai raqu ne d’autres formules pour lesengrais donner aux vignes et aux arbres den « ge < en voici une : 2 Pour 100 kilos : ; RARES de Chaux : 40 Lis: Nitrate otasse5.1496 id. 4 Same de np (p Atre). 22) 40:31: 150 gram au mètre St 4 CLP: — Prochain numéro, m A.V., Ch.L.;L:L./Brest. !Préchai numéro. LP, res — Très bien, prochainement. - M. — Très belle variété. É LEG., AITAS. + CORAENER nombreux articles aux GrcRtdées w À SOMMAIRE : o PAGES Chro nique - n . ire . “ PAT TT 13 ge nouvelles IR TEEN et GONE CE Nécrologie es ou Les premières fleurs de V année | re : rtodeira fu Lire ouvelle: Tomate aise Abricot Do ot ; pates ! k des rs fruitiers i LeLNREE © Wlandsia tessellata Les E > LA nds serre de Cattieya feuris ee © à 5 sie Se, 22 . ès 8. Tomate Uf-fo-date | . sa a 9. Abricot t Paviot. . Re S AN [EDI 20 JANVIER 1900 V ‘ L'HORTICOLE COLONIALE ,, SOCIÉTÉ ANONYME Siège social : Rue Wiertz, 79, BRUXEIIES ë (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) k. 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PL ec FOIS AOIN RU à de re, à Lie, VASSEUR, Prin à 'Aéeepl de Ram. | BUREAUX DE LA Répaenon | «ner Amon à LA SEMAINE HORTICOLE “Le Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < [a Semaine Horticole > Fs La meilleure et la plus large publicité #8} curnal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent e près ou de loin à l'hobsedliute. ph 0e Nous PE à la no des personnes intelligentes qui savent que la réclame et l’an- noncee sont, aujourd’hui, le plus puissant levier Pindus ie et du commerce, que « LA SEMAINE TARIF DES ANNONCES 1 15e de colonne ou 1/24e de page 1/6 id. | id par an fr. id HE : : LÉ 7 Per œntuère eu 1000 les insertions de plus courte durée, prix par correspondance. Annonces.— Les annonces pour la semaine cou- te doivent parvenir au bureau le mercredi à 5 heures lu soir au Die tard. des annonces. — D ne Le abso- ument pas garantir 1 Ht place de l’annonce, excepté pour celles Ses er po ne page entière, al 1/2, 1/5, 1/4, /6 ou une colonne entière dé tr. AUONS rect annonces à pe reparaître, sans n Dans plusieu L st d'a auf le _cachet _posal donner leurs noms et adr. ann nonce qu 1s ésironte fre cofaritré mode de paiement le ue 3 LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d’inserti ayantes que dans l'emplacement réservé aux annonces, es feuilles coloriées de garde et de couverture paginées chiffres romains. Offres et Demandes d'Emploi Un bureau pour demande et offre d'emploi est annexé : la SEMAINE HORTICOLE et le prix d’une annonce comprend une inscription £Ta- mois. Si à la fin du l’on atrouvéune Une liste des jardiniers inscrits sera fournie aux abonnés qui en Za demande. LiSÉr u faire la demande. I] rs avertir aussitôt que mplo n demande = Commis-Rédacteur, RP parfai- ent rédiger en langue française, connaissant Falle- se # et l’a cn bien. au courant de P ROrTICRTEU EE S'adresser au Bureau du Fes On dem ande un bon jardinier, bien au courant de son état, connaissant la-floriculture, l’arboriculture, la Sa maraîchère, forceries et la culture des plantes serre "arr au Bureau du Journal. On demande un jardinier, célibataire, ee le jardinage, la taille des arbres fruitiers et la culture des orchidées, pour soigner une pre MRRTTe de vingt ares et une petite serre à orchidée es à M. Tata tcsa à Sedan (Arden- nes, France). . architecte de nn is re au point e de la construction des chaussée: s, de l’entretien n LS ; dé pour remplir du bé sr ÈS Pit Fe Mexico. serait de 3 a 500 Be Frs S’adresser au fureie du Journal. Sd conservateut LdUré e du contrat um et les ipoiniements de Kentia Forsteriar et Belmoreana Nous avons actuellemen mains et nous continuero recevoir à courts interval BONNES GRAINES BIEN FRAICH de ces espèces. Prix par correspondance sur demande Chez MM. WATSON et S 90, Lower Thames street, LONDON, ELU ES Rue du Noyer, B FABRIQUE DE POTERI SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR OR( Ferrines, Soucoupes, ete. PRIX SUR DEMA USINE A VAPEUR SPÉCIALEMENT MONTÉE POUR LES CONSTRUCTIONS HORTIC FONDÉE EN 18376 ais postaux. ? ple est l'envoi du prix de l'abonnement ou de la Vo ds do à Ris Pm t& C2 età FE En seat Éibimrraner2à en 1894. LAIES A OMBRER SIMPLE SIMPLE ET 1 thermosiphons en t À MÉCANIQUE | uyaux neufs et de rein loi ie pt tre ___——… ete. - _ d EN Me . — Nos abonnés et lecteurs se rappellent le ak Î succès de ds M pépsisnit or. garnie, au mois d'octobre dernier, aux Serres arc Léopold, à Brux 0% Nous croyons devoir annoncer, dès à présent, qu'une Grande Exposition générale de ses cultures et de ses produits aura lieu au mois de mai prochain, dans les mêmes ni Elle compren- dra les plus beaux exemplaires d'orchidées fle PCR notamment de: superbes Odo: re, Cattleya et mi ee des Serres de Moortebeek, les (he F4 y do À # +) telles q nus Fran. fficinales et dlithusets, Mlle à fruits des tropi dés végétaux variés pour les colonies, cullivées, en immenses quaï- tités, aux Serres thout, ainsi que des plantes sa oratives et ornementales, palmiers, fougères, etc. c , qui constituent Age grandes ER des Ex: PES me de L'Horticole Colon elte E éshtios "4 sera une des exhibitions les plus remarquables organisées dans ces derniers t.mps. uera certainement un événement horticole important de cette année et Et à _. titre, être appelée une Exposition fin de siè 2OUC, € plan tte S utiles, Société agricole du Limbourg. — Société organisera du ler au 8 juillet Hasselt, une exposition régionale agricole avec le concours _ l'Etat, de la province el ” " par de Hasselt. P a1lforws la culture 7 er “ “lie, le jardi- S peuvent encore être Re en mesure d'y contribuer, à a dE à cette utile propa- gande. Pour * pe ils SES s'adresser : Berck, secrétaire de la Commission provinciale à A à es Ja Société d’Horticulture dm — L'assem- nt np ui A G janvier été pa 17! ulréFetiten "11 PPesS } 5. files y assistaient La été décidé que trois concours de greffage Serarent organisés cetle anné : le mier CO7- cours (gr reffe en fente du Dr 04 Prune etc.) aua lieu le dimarche matin 18 ke de eu- xième concours (greffe en courosrne de ‘y olivier) aura lieu le dimanche 1et avril: le troisième con- cours, spécial au néflier du ben à aura lieu le dimanche 1 10 juin. Les heures et re seron greffer dans les espèces désignées et en quantité assez importante. L sczimhl5s 4 > À. its nau% élertinnce nammuollre pour le », renouvellement du os. Voici les . tais : président, M. le Dr Trabut ; vice-présidents SAMEDI 27 JANVIER 1900 MM. Ÿ. Breillet, Roger Marès, A. Amiot, KR. ny le Dr Noël Martin; secrétaire : A. . Porcher secrétaires adjoints : MM. Ed. Lombart, V > Mere trésorier : 5. Pellet; trésorier adjoint : M. F. Mortel ; Conseil d'administration : MM. E. Caire, L. Gonzalve, Paul Basset, 7. Simon, 7. Himbert, C. Dugenet, E. x doc Fi Falicon. M. le Dr Trabut, président, remercie au milieu des re A de l'unanimité avec laquelle les sociétaires ont réélu l'ancien Bureau, lequel va continuer tous ses efforts pour faire progresser l'horticulture algérienne et augmenter le nombre des élire qui sfererse.e 500 , LL +! 1 ALT +! 14 — La Section des SRE 27 de cette Société nommé dans sa séance du 1 caurané, pris rédacteur M. C. Po rs comme délégu é de cette Section au Comité des engrais et insecti da a Section des Res ne pouvait faire ur HF choix. Nous sommes certains que Fig. 10. — Vue de la rade de Conakry. notre rédacteur saura remplir, à l'entière satis- faction des intéressés, la tâche qui lui incombe dans cette missio:1. Agriculture “sr de France. — M. Fean Dybowski, directeur du Fardin colonial de Nogent- sur-Murne, a été nommé inspecteur général de agris culture coloniale. Chatl£sse Ps | à 1" A e 14 SRE UE — Le Bureau pour l année 10 a été composé comme suit : Clva uveuu, vice-présulert ; es Passy, secrétaire perpétuel ; 7.-B. Ben ard, vice-secrétaire ; Liebaux, éttr perpétuel. ss W. Ramm, à Borschom, a fêté le 22 décem- bre dernier, son jubilé de 40 ans de service auprès de S, À. I.et R. le grami-duc Michel Nicolawitsch de Russie, NÉCROLOGIE Mae Vve Chantin, née Neumanx, horticulteur à te en est décédée, le 14 janvier dernier, à l'âge de 67 a Nous présentons à La famille, nos sincères Arr de condoléances. Voyage au Fernan Vaz FRANÇAIS) (Suite, voir p. 18.) ’ (CONGO ARTIS de Dakar un vendredi, à 5 heures, nous passions les îles de Los le dimanche matin et nous mouillions en rade de Conakry. Conakry est situé dans une île séparée du continent par un étroit bras de mer. Cette localité, qui est appelée à un grand avenir, est un des plus jolis points de la côte d’Afrique : de grandes avenues, bordées de jardins au milieu desquels sont les habita- tions, aboutissent à la plage, ména- geant de ravissantes échappées sur la mer, Une végétation splendide, des fleurs partout, contribuent à rendre l’aspect de Conakry des plus agréable : certains arbres sont couverts de nids en forme de poire et fourmillent d’oi- seaux babillards. Conakry est la tête de ligne du chemin de fer du Niger dont on vient d'entamer la con- struction. Un jardin d'essai est situé à quelques kilomètres de là; le temps m'a malheureusement fait défaut pour aller le visiter. La Guinée possède des plan- tations de coton qui réussis- sent, mais les produits ne peu- vent entrer en concurrence avec ceux d'Egypte. Les indigènes apportent rire marchandises au marché de akry, notamment le caoutchouc ne, se me à des prix très élevés. ous devions nous rendre de Cona- Mais les nouvelles de la fièvre jaune qui régnait encore à Grand-Bassam étant peu rassurantes, le commandant décida d'aller prendre les kroomen à Grand-Sesters (Libéria) et de se rendre de là directement à Cotonou. Deux jours après notre départ de Conakry, nous étions devant Grand- Sesters : une plage avec quelques rochers, et, en arrière, un rideau de palmiers et un village indigène formé de grandes cases rondes à toits coni- nues Une des particularités des côtes du golfe de Guinée, est le roulis invrai- semblable que les lames impriment au bâtiment au mouillage : nous en eûmes 28 LA SEMAINE HORTICOLE en rade de Grand-Sesters un spéci- men des plus réussi. Quelques coups de sirène; des noirs courent sur la plage, amènent leurs pirogues, et quelques instants après, accostent le steamer, et une Se de moricauds grimpent à bord : sont de solides gaillards, qui s ra gent pour une traversée, et que le bateau débarquera où il les a pris à son retour d'Europe. Deux jours de mer, avec, par mo- ments, la vue de la côte dans le loin- tain, le soir, des éclairs violents vers le nord. Nous voici devant Cotonou; un pier métallique s’avance vers le large, sont des ERREURS et deux grands hangars et abandonnés, qui - ont servi jadis be de Ja campagne du ome sé Quelques passagers détéfanent on les amène en chaloupe jusqu’au pied du pier, où ils s'installent dans une sorte de panier et une grue les enlève comme de simples colis jus- qu’au niveau du plancher. C’est au Dahomey que les D'S Gou- zien et Rombert ont fait des expé- riences qui paraissent concluantes sur l'efficacité du faux Kinkelibah (Cassia occidentalis) en Cas d’hématurie. Après quelques héures du roulis traditionnel, nous nous remettons en route vers Libreville. (A se G. DE BRANDKER. Les Pellæa | Es Pellæa sont de charmantes fou: gêres originaires de l'Amérique u Nord, de l’Amérique cen- tale, te PAyEtTlE. te ! Rte méri- EL ges dés les frondes = les joe Cette espèce habit ches, mais sans excès d'humidité; on leur donnera un compost bien drainé, et l’on aura soin de ne pas trop en- terrer leurs racines. Quand on les cultive dans de trop grands pots, où les racines manquent d' air, et surtout quand elles sont noyées dans un excès d’eau, les plantes ne tardent pas à mourir. Un petit nombre d’espèces perdent leurs frondes pendant l'hiver ; il faut alors leur donner très peu d’ humidité, sans cependant les laisser sécher tout à fait. Voici l’énumération de quelques- unes des principales espèces : P. andromedæfolia. Les frondes ont 30 à 45 centimètres de longueur et environ 15 centimètres de largeur. Elles sont à peu près ovales dans l’en- semble, deux ou trois fois divisées, dE petites pinnules d’un vert foncé. L'’es- es habite le sud de la Californie et de l’Afri P. aspera. . Jolie petite espèce, ne dépassant guère 20 centimètres de hauteur. Pétioles noirs à écailles brun pâle, fronde de substance épaisse, presque coriace, deux ou trois fois divisée, à segments vert pâle, revêtus de poils blanchâtres courts, plus ou moins nombreux F. angustifolia. Frondes hautes de 30 à 60 centimètres, quatre fois divi- sées, à pinnules découpées jusqu’au rachis en segments’ oblongs aigus. Originaire de l'Amérique centrale, du Mexique au Venezuela. + 00H. Frandes hautes de 20 à 25 centimètres, à pétioles noirs, bipin- nées, à divisions primaires linéaires- oblongues, réunies par quatre à six, mucronées. Espèce introduite'en 1875 de la Californie. P. brachyptera. Espèce de serre froide, originaire également de la Cali- fornie et introduite à la même époque su É fe en me ARR sise Cali- etla tr du ee Elie réussit serre f ‘ P. Bridgesi. dE SDécE Laon fornienne comme la RER ‘Ses etules . à 40 centimètres, - foncé, pleine pinnées, portant de A tn es es dans d’un rouge brun brillant sont dépour- vus d’é cailles. Ses frondes atteignent une hauteur de 22 à 25 centimètres et sont simplement at Les pinnules sessiles, oblongues, à peu prés cor- diformes à la base, coriaces, ont un coloris vert clair. P. cordata. Espèce de l'Amérique tropicale, qui a été figurée dans le Botanical Magazine sous le nom d’Al- losorus cordatus (le genre Allosorus est rattaché généralement au genre Pellæa). Ses “frondes longues de 50 centimètres et plus ont le pétiole jaune clair et les divisions deltoïdes-lancéo- lées, pubescentes. | P. densa. Très belle espèce formant des toufles compactes, ne dépassant pas une hauteur de 15 centimètres. Les pétioles grêles, d’ un brun vif, sont rigides ;"les frondes à peu près del- toïdes, tripinnées, ont les pinnules étroites, grêles, aiguës ou mucronées, d’un vert foncé. Espèce de Californie, qui se cultive en serre froide P. ornithopus. Jolie espèce de serré tempérée, l’une de celles qui perdent leurs frondes pendant l’hiver. Elle est originaire de Californie et fut intro- HR en 1875. Ses frondes ont une hauteur de 20 à 30 centimètres et sont bipinnatifides. Les divisions primaires, étaléés, rigides, portent de chaque côté de nombreuses paires de pinnules, sessiles, très ÉARACSES, andre CO- riaces.… On rattache parfois le P. brachyt tera à a cette espec .P. falcata. Espèce de serre. froide, à rhizomes rampants, d'assez haute taille. Frondes linéaires - - oblonguës, simplement pinnées, portant de chaque côté 10 à 20 pinnules lancéolées. P. pulchella. Jolie petite Here. ce ginaire du Mexique et des Ande l'Amérique tropicale, dépassant ment 15 centimètres de ur à pétioles brun ne es, de I0-.à 12 de Rite coriaces, ux faces. mins à 14 iue À au Phi sueur dE 30 à Pétioles forts, “brun centimètres, for- AS ANT EEE TES TA mant des toufles compactes, à pétioles dressés, brun foncé. Frondes quatre fois divisées, à divisions primaires inférieures beaucoup plus grandes; pinnules lancéolées-deltoïdes. Cette espèce habite le Chili et le Mexique, et réclame la serre chaude. Elle a été aussi désignée sous les noms de Pferis glauca et B. hirsuta. Une autre espèce moins répandue, le P. gracilis, a été parfois aussi clas- SAMEDI 27 JANVIER 1900 NOS GRAVURES LE BAOBAB (Adansoma digitata) (fig. 11). Le baobab est un colosse du monde végétal; à Kinchassa (Congo belge), s’en trouvent des spécimens célèbres dont un ne mesure pas moins de trente mètres de tour. On le rencontre depuis le Sénégal Equateur. Son aspect un tronc gris, jusqu’au sud de est monstrueux ; énorme, 2Q tirent des filaments dont ils font we cordes ou des étoffes; ils utilisent aussi les feuilles et l’écorce dans l'alimentation et aussi comme médicament. Le bois est inutilisable, vu sa porosité. Il atteint un âge très avancé ; on donne à certains de ces arbres plus de 1,500 ans d’existence La similig ravure du groupe de baobab que nous reproduisons ci-dessous a été faite d’après une photographie prise au Sénégal par M. G. de Brandner, adminis- Fig. 11. — Groupe de Baobab (Adansonia digitats) d'après une dns prise lors de son sée dans le genre Pteris, sous les noms de Pteris Alan et P. Stelleri. a pour syno- nymes P. at et P. Wrighk- tiana, est presque rustique sous nos climats; ses frondes, qui ont une hau- teur de 15 à 25 centimètres, sont bipinnées, à pinnules linéaires-oblon- gues,espacées, enroulées sur les bords, mucronées au sommet. Il est origi- naire du Mexique et a été introduit n 1865. G.-T. GRIGNAN. voyage au Fernan à l'écorce rugueuse, portant des branches noueuses et contournées d’une forme extraordinaire. Les feuilles sont Jparrmes et rappellent par leur forme u marronnier; les fleurs, très Éies et de grandes dimensions, sont blanches avec des éta- mines jaune orange. Le fruit est une grosse capsule, sus- | png aux branches par un filament et nne à la cime de l’arbre un aspect par ri Il renferme une pulpe sucrée et légèrement acide. L’écorce, que les indigènes enlèvent autour. du ‘tronc, se reproduit; ils en z (Congo . ) u Sénégal par M. G. de Brandner, trateur-délégué de la Société anonyme d’études de plantations et d’entreprises aux colonies, lors on voyage au Fernan Vaz (Congo français), dont nous publions actuellement un compte rendu. UNE ROSE INTÉRESSANTE (fig. 13, p. 33). auc dé d'amateurs de fleurs. Chaque péta au lieu d’être rond, est pointu, déc coupé, et hordé comme l’œillet picoté ou de fantaisie avec une 30 LA SEMAINE HORTICOLE bande étroite d’un blanc pur, la couleur du fond étant rouge rosé foncé, ou même aussi foncé que le marron cramoisi. Elle diffère tout à fait des autres roses et con- 4 in, OÙ s et ses couleurs m dhiéées sont attrayan- tes. L’arc-en-ciel, la thé ou la chine a de grandes rayures larges, blanches sur les sont ant “4 ins roses, et parfoi spin Ah dans sa teinte jaunâtre que l’Zdéa Les roses striées peuvent être décrites comme étant toutes curieuses et _ nous pes parmi € i,ung no dntre de variétés aussi Hate les unes que les autres. Nous eV sadtons cape de prochains articles, car le collection- neur, sice personnage existe parmi les amateurs de ces fleurs si gracieuses, trouvera co roses jolies, curieuses et intéressantes La ee Lambertin dont mn publions le portrait ci-contre a extraite du Chr s Magazine, un des principaux journaux d’horticulture de Londres ainsi Es les quelques notes ae l'accompagne E. = LE CYPRIPEDIUM X SR TON VAR. ILLUSTRE (fig. 12, p. 31). — bel por ere nous publions le po trait d’après une aquarelle de M. ].- Macfarlane, qui sera prochainement re- produite dans la Lindena, est un des plus splendides du genre et fit sensation à son apparition. Il est issu pd Ka ciliolare et du C. bella- tulum et fut obtenu par M. Ayling, jar- dinier chez M. ose, l'orchidophile anglais bien connu. Il fut présenté pour la première fois à Londres le 14 mai 1895, à une séance de la Société ri À AAIOF: iculture, par M (L.. ELLE) Van a. la nerv ure médiane légèr RRIE concave ers le etre n am + depuis lors des variétés supé- eures, la variété burfordiense notam- ae et l’on peut assimiler ces deux hy- brides, tous deux variables, et véritable- ment splendides dans leur plus beau pe. La plante qui a servi de modèle à M. Macfarlane est une variété supé- rieure de C. X Gertrude Hollingto, Ja variété rnb qui a fleuri pour la pre- mière fois au mois de ] juin 1897 et a reçu deux certificats de mérite à Manchester, à la Société Orchidéenne et à la Société Royale Botanique. Cette variété est remarquable par l'éclat de son coloris et par l’abondance des petites macules qui recouvrent les An et le pavillon. Ces organes ont une forme très ana- logue à celle du Cpripadiun bellatulum, Le pavillon mais Sont moins large , qui ve Ë oris rouge améthyste pourpré à la je et jusque près de la moitié ; à deux ou trois places seulement apparaissent des stries jaunes; la partie nt ir est blanche, sauf une macule vert clair au milieu et recouverte, presqu : Heu au sommet, de nombreuses stries a < d’un rouge pourpré vif. Le coloris des pétales est ORAN le même, sauf l’absence de vert; la base est rouge pourpré, la moitié supérieure est blanche recouverte d’une infinité de petits points pourpre foncé, laissant seulement une fine bordure blanc minode est rouge pourpré avec une fine bordure blanche. La hampe est très den- sément ciliée ; le feuillage remarquable- ment vigoureux a quelque chose de celui des Phalœnopsis Ce magnifique hybs ide fait partie de la riche collection de M. ]. chester, dont nous U l’occasion de signaler les brillants succès. G: T0 («] [es ‘2 ax eh re et du C. Pass Reineckeana, pré- senté à Londres, le 19 décembre, par . Ingram, « Les fleurs, dit le Gardeners Chronicle rappellent. beaucoup celles du 14 Prince of Wales. Les péuie et les sépales sont blanc rosé, le art très De amen veiné et strié de rose cramo avec des lignes orangées et He à la base. » La plante a reçu un certificat de mérite. Le nom de C. X elatior pourrait don- Labprybridés du C. Schil- ner lieu à quelques confusions sur les- quelles il nous semble utile de mettre nos lecteurs en garde. Tout d’abord, ce nom a été donné par Lindley à une plante Fi peu mystérieuse, que son auteur a plus tard rattachée au ‘2 guttata, mais qui est conservée comme distincte par d’autres orchidographes, et est très pro- bablement la même que M. Kränzlin a £ s années, sous le M. Georges Mantin a présenté à Paris, il y a deux ou trois ans, un h bride auquel il avait également donné le nom de C. X elathior ; toutefois, il a supprimé ce nom dans la suite, et l’a remplacé par celui de C. X intermedio-Skinneri. Laeliocattleya X Wellsiana var, ignescens. — Nouvelle variété présentée à Londres, le 19 décembre, et . a cbtent un certificat de mérite. Elle a les fleurs. particulière- ment belles et bit tôrées es pétales et les sépales sont d’un rose lilacé, avec la base blanche, et le labelle d’un rouge rubis, avec le centre jaune pâle. ax X Amesia — Hybride du Ein brachypetalum et du Colax JULOSUs, ne nté à Londres le 19 dé- cembre et récompensé d’un certificat de mérite. Les fleurs sont plus grandes que celles du Colax, et ont les pétales et les sépales vert pomme, maculés et barrés de brun pourpré; le labelle est blanc, et orte à la base de petites stries violettes en éventail. Cypripedium X Morteni. — Un hybride pré- senté à Londres sous ce nom, le 19 dé- cembre, par M. Appleton, peut être con- sidéré comme un synoyme x 2 . Page. Les parents dénient le C. Lecanum sert et le C. Chan provisoire de wianum, mais avec le sabot rougeâtre. Cypripedium insigne var. Oddity. — Le nom de cette variété signifie bizarrerie, ano- male ; il est bien mé rité, € car la variété en ie POSE à (Londres pa nor- , RP toi à 5178 donna eg comme . lames d’un ris. à n'avaient pas d’anthères. Cypripedium hybrides nouveaux. réunion de Londres du 19 décembre der- nier, M. Reginald Young a db PE sieurs hybrides naquit: lus (Harrisianum nig | Misiersana lkC.X de LS 28 ( tar me O7 IE — we L] — ‘ st par Mastersianum Lachesis (Cros- S1AaHumn P AT 247107 ( ophyllums) etun hy br ide [es . callo sum et de € microchilum à peu près ident ique au premier, et pré- senté, pour cette raison, sous le nom de C. callosum. lest curieux de constater que, dans bien des cas, A CHAeRE des C. niveum, concolor, etc c d’autres Cypripedium se tenant à ‘à tes sections, a donné roduits où l'influence des premiers n 'apbarsisusit nullement. Toutefois, no- tons que le croisement calloso-niveum avait donné un hybride sensiblement intermédiaire entre les parents. Il sera intéressant de rechercher, quand on con- naîtra un nombre de cas suffisant, quelle loi préside à ces variations Cypripedium »X Sir Redvers Buller, — Hyv- bride présenté à Londres, . 9 janvier, par M. Appleton et récompensé d’un cer tiécat de 1'° classe. Il a quelque analogie X Swinburnei magrifi- , qui est issu du C. insigne Maulei et u C. Argus Mens, mais il a les fleurs plus & grandes us brillamment colo- rées. Le pale n 5 sal très grand et bien étalé est vert émeraude à la base, blanc pur à la. moitié supérieure, avec des Le de gros points pourpres à la base, e pourpré sur la partie blanche. Les Détile) sont jaunes lavés de rose et ma- culés de pourpre foncé; le sabot est jaune lavé de rouge. Cypripedium »X Président Kruger. Hy- X Harrisianum superbum et bride du C. du C.. insigne Sylhelense, oc ité par M. Dur is, le 28 décembre. Ses fleurs de Pen ont un Per quee is général vert clair; le pavillon oblong, presque elliptique, est rte avec des dessins vert brunâtre en damier Avec le RAS le C. X Lord Ro- beris, le C. Sir George White, etc., nous avons une série de Cypripedium commé- moratifs dont les noms auront au moins l’avantage de fournir aux orchidophiles un excellent moyen mnémotechnique de se rappeler l'hiver 1899-1900. ns Wiganianus. — Hybride du Zygopetalum intermedium et Colax jugosus, présenté à Londres par Sir Fre- derick Wigan, et récompensé d’un certi- ficat de mérite. Le port de la plante rap- pelle le Zygopetalum; fleur a les pétales et les sépales vert pâle, barrés de brun clair ; le labelle est blanc avec des + violettes en éventail. ax X as var, Wiganianus. — Là meraude, régulièrement cuuverts de stries serrées d’un brun rou- geâtre. Le labelle est violet, avec des SAMEDI 27 JANVIER 100 macules pourpre noirâtre autour du disque charnu. Sophrolaelia >» Marriottiana. — Sir Wm. Marriott a présenté à Londres, le Q jan- vier, une nouvelle forme de cet hvbride, issu, comme on sait, du Laela flava et du Sophronitis grandifiora. Cette variété pré- senté un culoris analogue à celui de cer- J1 Cypripedium Leeanum grandisepalum. — Variété présentée en même temps que la précédente, par M. Law-Schofñeld; elle a le sépale inférieur développé d’uné façon exceptionnelle et aussi beau que le sépale dorsal. Cypripedium >» Leeanum virginale. — Va- rieté présentée à Paris, le 11 janvier, par Fig. 12. — Cypripedium X Gertrude Hollington var. illustre (voir p. 30). tains ue à org fleurs ; elle a les pétales sépales jaunes, marbrés d’orangé tie le long des bords, et le labelle rouge orangé foncé. pedium Lesanum rubrum. — velle Hat à sépale ci Hiaculé de rouge pourpre; elle a été présentée à ones par M. G. Law-Schoñfeld. M. Peeters. Elle a le ci PR dorsal imma- culé, blanc lavé de jaune primevère le long de la nervure ou. qui est d’un brun c Odontoglossum X Adrianae ornatum. — Nou- velle variété de ce superbe hybride natu- rel, présentée à Londres, le 9 janvier, par l’Horticole Coloniale, ’de Bruxelles. en [ne] Elle a les fleurs d’un jaune primevère clair, régulièrement tachetées de rouge- brun, et le labelle blanc avec une grande acule brune et a a autres plus petites de la même couleu Mormodes buccinator Rolfeanum, — Variété colorée de rouge-brun, introduite par A Colonial et présentée à Lon- » par vor Lawrence. [lle a ton un Etbcut tsar Laeliocattleya > Lucasiana. — Hybride du Cattleya labiata flammea et du Laelia grandis tenebrosa, présenté par M. Maron à la réunion de Paris du 11 At ne. fleurs ont une forme analogue à cell Laelia, avec un papes coloris rouge sombre que l’on mparer à à celui du L. elegans one Le labelle, de forme allongée et L pOiDéS est tout entier to s M grandi tenebros nte cure pour première fois ; x mes très probable qu ile gagnera beaucoup par la suite et consti- tuera une acquisition de premier ordre. iocattleya X Marianae bride à bien connu en anetetes re et sur continent, mais elles avaient le ns eut-étre un peu plus Aues et d’u rouge pourpré pee intens GARNIER. ® - e Vie NE Le VA RS Po Re EP er En RE A PO NO Nr NE R Des terreaux et de notre 10am-compost employés en culture potagère de primeurs A saison pour la culture potagère de primeurs bat son plein pour le moment; aussi est-ce un peu avec l'intention d’ _ nos lecteurs _sur ces sortes de c LE LLL LA SEMAINE HORTICOLE chaudes et couches tempérées) et 2° les bâches spéciales construites ad hoc pour ces dites cultures de primeurs avec leurs chauffages soit à la fumée ou soit à l’eau chaude, alors appelé thermosiphon. ous passerons sous silence l’amé- nagement et la construction des cou- ches et des bâches; de même, nous ne nous occuperons nullement des moyens de chauffage, vu que notre article n’envisage que les matières qui recouvrent celles- -ci (fumier des cou- ches et planches des bâches) et dans lesquelles matières sont semés ou plantés les légumes qui nous inté- ressent. Elles sont de deux sortes : erreaux et 2° _ les composts, 1° les ches ou de fumiers abattus en planches spécialement à cet effet, ou soit de feuilles. Les terreaux de couches ou de fu- miers sont noirs, légers, doux au tou- cher et légèrement onctueux lorsqu'ils sont humides; ils s’échauffent facile- . ment sous la moindre action solaire, sont très riches en humus et contien- -nent de très fortes proportions de ma- tières azotées, principes généraux recherchés en première ligne par et our la végétation des plantes. Ils sont de tous les terreaux les ee em- ployés, soit seuls ou mélang Ceux de feuilles sont A ide délaissés dans ces cultures, vu les grandes proportions de tannin acidulé qu'ils tiennent en suspens et les forts dégagements d’acide carbonique qu’ils rejetten nt. Depuis peu, on emploie aussi les composts qui ne sont autre chose que des sortes de terreaux provenant de mélanges préparés spécialement en vue e de jee ou telle culture; ils sont ) n AU matièr minérales : ce qu’il chercher de | atteindre dans ces es, c’est d’avoir un _ sortes mé composé qui soit à la fois meuble, nur et surtout fortement substantiel, ni trop tenace, ni trop facile à se des- sécher. Il est un Éppus qui est très en renom chez nos confrères d’outre- : Manche, nous voulons parler du loam à base de terre franche, C’est un peu _. terreau employé provient de d’étable € —. Hs issues différentes, soit de cou- sur ses données et à l’envie des résultats de culture obtenus (I) par nos col. lègues anglais que nous nous sommes basés pour la préparation de notre loam-compost: qui nous à toujours donné de très bons résultats en nous assurant de plus, des produits luxu- riants, supérieurs et pleins de vie, ayant une er parfaite et brèva au possil Il est à es de terre franche (terre à blé) provenant d’une prairie; les plaques de gazon sont levées par un. temps sain sur une épaisseur qui varie en raison de la nature du sol, mais qui ne dépasse jamais dix centimètres. Elles sont ramenées à pied d'œuvre et mises en tas, n ‘ayant soin d’en alterner cs ss av ec moitié bon fumier oitié bonfumier de che- val, tous — ds Roéréent con- somimés, auxquels on ajoutera une M pointe de terreau de feuilles à moitié décomposé. Parfois, s’il nécessite d'être préparé un peu plus léger, alors là on y ajoutera un peu “de silice pure ou de la terre de bruyère très sableuse. ; Ce tas de compost sera coupé e brassé à plusieurs reprises afin de le rendre le plus homogène possible tout en en accélérant la décomposition. A chaque brassage on augr principes fertilisants en l’arrosant à l’aide d'engrais ue ne L danges, e ste: e même, autant que faire se pourra, profite dé A ss ie ne plantés is On n’a pas toujours à sac position une bonne et réelle terre che; alors on est obligé d’y remédi en en corrigeant l'élément domina r des apports d'argile, de silice o calcaire, afin d’a procher aussi que possible des bases de celle-ci pourront être de 25 à 30 p.c. d’argil (1) Le loam des Anglais n’est employé floriculture, Les résultats culturaux tree toujours été notés et confirmés dans cette si et met tk branche de l'horticulture; le cas traire est toujours resté à notre insu. et 75 470 p. c. de silice et de calcaire [1 sera bon alors de faire ces apports d'amendement quelque temps avant d'effectuer le mélange du compost. Ceux qui ne peuvent se procurer des terres gazonnantes, devront se borner à la puiser dans un endroit quelconque du jardin, elle sera amen- dée si sa nature l'exige et fertilisée par les apports des fumiers et des engrais tout comme si l’on agissait avec les plaques de gazon. Notre loam- -compost devra tou- jours être préparé au moins une année avant son emploi; une fois qu'il aura servi, il séra remis en tas à la fin € la saison culturale pendant au moins une annéc ét retr aité à nouveau SAMEDI 27 JANVIER ro6o par des apports d'engrais et amende- ments nécessaires, ceci en vue de lui restituer les prince ipes s fertilisants qu'il a perdus pendant qu'ilétait en c uttüte: De ce fait, on aura toujours à position, en en ayant deux tas, un roulement de terre reposé de toute sa dis- Fig. 13. — Rose Roger Lambertin (voir p. 29). culture pendant l’année que précède sa mise en activité. Terreaux et composts feront bien d’être abrités par un hangar si on ne veut pas les voir exposés à perdre leurs principes humifères et fertili- sants sous l’action des neiges et ve pluies qui, en tombant sur eux, laveraient trop facilement les DE cules, s'ils n'étaient recouverts. CG POTRAT. 33 CULTURES COLONIALES La Vanille au Mexique (Suite, voir p. 21). De l’air et de la lumière pour les parties basses, un abri contre le soleil pour le dessus, un repos et beaucoup d'humidité sans que le sol reste cou- vert d’eau stagnante, tels sont les points essen- tiels pour la bonne végétation des Vanilles. Une particularité de ces plantes, c’est qu’au bout de trois ou quatre ans après la mise en place, la tige dites au collet, et la pourriture gagne jusqu’à mètre de Bee environ, sans que la partie supérieur perde sa couleur verte et son aspect petites radicelles, semblables à des fils, qui, s’allong- nt jusqu’au sol. Ces fils qui courent le 34 long du tronc d’arbre sont si délicats et l'aspect de la base de la tige, toute décomposée, est si mA nes Fa la plante à l'air de vivre indépendai «Fou sol, et c'est ce qui l’a fait considérer comme une plante aérienne. Elle ne meurt pas quand ei se trouve dans cet état, mais pour qu’elle pousse réellement et qu’elle produise des fruits, il faut qu’elle reprenne contact avec la terre nourricière uand on établit une nouvelle plantation, la Vanille commence à produire la troisième anné et l’on peut compter sur le plein rendement # cinquième année. Un pied porte de 15 à 45 gousses par an; on en a vu toutefois qui donnaient jusqu’à 65 gousses à la fois. Le chiffre de vingt par pied est une bonne moyenne Il est rare que ce sion les cultivateurs qui soignent eux-mêmes les fruits et les mettent sur le marché. Il y a des gens qui achètent les gousses vertes et font le métier de les préparer et de les exporter. M. le consul AGE dit ue les voir s’en- richir tous dans c Lui É gousses séchées, Nc est amené à penser qu'il doit y avoir plus de bénéfice à préparer les gousses qu’à cultiver les Re: : Néanmoins, étant donné le prix de la Vaniile et la consommation qu’on en fait dans le monde entier, chacune de ces pro- fessions doit largement payer sa peine. Les ter- rains en friche propres à la culture de la Vanille se vendent de 25 à £O francs l’acre; il y a aux environs de Papantla des plantations de Vanille que l’on ne pourrait pas obtenir pour 2,500 francs l’acre. Quant aux frais à faire pour transformer un terrain en friche en une plantation de Vanillss, estimés de diverses façons. On peut compter à peu près 425 francs par acre, ce a est très modéré pour une culture si avantageuse. plus grande partie de la Vanille du nu de Tuxpan est cultivée aux environs de Papantla, et l'on en exporte beaucoup par Vera-Cruz, car il est plus facile de se rendre à Vera-Cruz par eau qu’à Tuxpan par terre. Il y a deux saisons dans l’année où les travaux sont actifs : la saison de la fécondation, soit mars, avril et mai, et la saison on ne doit pas toucher à la plantation, si ce n'est pour enlever les herbes et autres végétations spontanées, Beaucoup de gousses sont cueillies en octobre, s Espa- métier. Les ce É considérer la us vettes mn ne Sonde les LA SEMAINE HORTICOLE cédé qu’on emploie est long et laborieux. Le secret consiste à faire évaporer l’eau tout en conservant l'huile, et à avoir-bien soin de ne pas endommager les fleurs, La Vanille du Mexique ést exportée principalement aux Etats-Unis; cette exportation représente environ 10 million de francs par an. (Fournal of the Society of Arts.) Le café Libéria à Hou-Héo, en Cochinchine On a beaucoup médit en Europe au sujet de nos colons de de dont ona été même Jusqu'à nier l’exis Cependant, le ee si l’on peut comprendre comme tel tout individu qui, avec des ressources généralement modestes, a consenti à s’expatrier pour aller affronter les aléas d’une exploitation agricolé dans ce pays, ne manque pas en Cochin- chine. Il est à remarquer que l'élément colon le plus bardi a été l'élément des Allemands, etc., #. tard nationa- Fig. 14. — Vanilla planifolia. lisés ‘se qui ont tenté les premiers efforts fructueu Ces efforts ont porté sur diverses cultures, parmi lesquelles, en première ligne, on peut compter le café Toutes les variétés susceptibles de donner un bon produit y ont été expérimentées et finale- ment, malgré ses ennemis habituels, sa larve VIOnNAge. SON SCara Ée e à hémilia à ; i d'a Fest; Lrdrridi Bourbo: Y ; ++ | Reilhae, planteur de jé Tè, à Chando autres, MM. Kieffer, Beneckett, Guéry, Bus, etc., ne plantent pour ainsi dire que du premier, qui, malgré les redites pessimistes qui tendent à Sn cette qualité, a encore un bon cours en France. Les Chinois collecteurs ou plutôt raccoleurs le paient à l'indigène jusqu’à 80 centimes le kilo. uropéens surtout, grâce aux soins bou appropriés dont ils entour.nt leurs plantations tétrangers,.ce. sont, des . en y entretenant un écoulement des pluies cons- tant, en fumant et en buttant leurs plants, ont acquis de beaux résultats, maïs nulle part, je dois ee e, je n’ai rencontré de cerises aussi grosses à l’île de Hou-Héo, rt de M. Blanc. FE dernier mérite une mention spéciale : en effet, avec de modiques ressources, quelques éco- nomies réalisées au cours de sa carrière de fonc- tionnaire des douanes, il a osé dans des conditions très ie en d’autres mains que celles d’un omme eux et raisonnant juste, affronter 1e häsardi de cette culture alors très pie par nos concurrents anglais et hollan- © + “Bien plus, il s’est rendu novate uelques constatations salcaliere qu il avait intéressante à faire sur la question si ardue de a Sid et de la bonification de l’arome dans ir n "hési pas un moment et fit la JÉTHANE JE qui ont abie, du Bourbon où, à l'aide d’ énergiques efforts pour le défriche- ment de sa concession, il arriva à y faire pousser ité de plantes considérable qui, à l'heure pes ne doit pas être éloignée de 50,000 pie Avant de Se béadrs sa méthode curieuse de conservation du café, il est bon de donner aux lecteurs quelques écairissements au sujet de cette plantation uni L'île de Hou-Héo le des Porcs) est la plus grande des îles de cet archipel, située en face du: cap de la Table, dans le golfe de Siam, que l’on nomme impropremeut les Bà-Lùa sur les cartes Merde: altération due à ce fait qu’en « quoc ngu’ », pour conserver sa prononciation conventionnelle, le D doit être barré, d’où d à-Lùa (Pierre à feu), nom d’un groupe de roches qui en font partie, et où trois soulèvements, dont un très récent et contem l’éruption du Krakatoa, sont n Ba-Lua. Il est dès à présent ie de dire que cette île a une origine nie enne. omposée de deux mamelons inégalement élevés, reliés par une bande de sable où sont situés les bâtiments, elle est ferro-argileuse et siliceuse, on y trouve quelques rognons de quart- zite unis aux schistes rouges et bleus dont ces éminences sont formées. Le café, qui y pousse admirabletiéné, a Soi- gneusement été étêté en Ron: voulu, et de s NL. RBlan V 15 consenti à 1 b ient kéche + conservé dans sôn € dre corné, est mis en sacs de gunnie à chaque récolte, et empilé dans des han- gars I n’a dis été mis en vente! Après la première année de repos, il se bonifie déjà, la ss année, LÉ Far perce avec plus et sa Falède à emble sa cofservér bien au delà de cette limite, en prenant encore de la consistance. J'en ai goûté chez ce ser qui m'en a remis des échantillons à div rses reprises, et de toutes les années; j'ai été obligé. avec ceux qui comme moi en ont éprouvé les diverses qualités, de me rendre à l'évidence. nn . rs SAMEDI 27 JANVIER 1900 Ce café s'améliore comme le vin en vieillissant, aussi il peut atter dre l’acheteur en gros e dira que pour se livrer à des expé- riences pareilles, AnaAbisant les capitaux que le personnel y emplové est presque exclu- sivement d’origine chinoise et venant de l’île de Haïnan, lequel est assez rémunéré pour ses qua- lités agricoles, il es disposer de ressources spéciales ; cela va de oici comment re. ingénieux planteur y a pourvu : situé en face de Honchong, la région la plus pipérifère de toute la Cochinchine et du Cambodge, il y a établi un pied-à-terre, et lors de Ja récolte du poivre, il engage des transactions avec les Chinois producteurs, en fournit cer- tains mr de Saigon qui son même temps ses bailleurs de fonds, et avec les gains 2 il réalise dans ccs opérations, trouve le moe de déintéseses au fur e$. à sue ses ge F dt Sir lui est devenu obligatoire de puis que - sa coura- geusesœurest venue d'Europe pour l'aider dans ses entreprises. Enfin, avec une flottille de chalands qu’il-s’est procurée pour ses besoins, ilembarque son poivre en pleine rade de Honchong, où touche le paque- ENS LE + de 8 aussi, il s’est bientôt trouvé assez fort pour se passer des ressources de ses fonctions qu’il a résignées Croit-on que j'exagère maintenant, en disant que nous avons, en Cochinchine, des colons dignes de ce nom, et que la culture du calé y est bien placée en des mains si diligentes ? : LAURENT LÉON. . ». S. . ». . .. E Æ + # Æ Æ 7 > Causerie pour les gens du monde LES PLANTES POUR APPARTEMENTS - (Suite, voir p. 22) L est donc de toute nécessité de tenir le feuillage dans un parfait état de propreté, ce qui est très aisé en le frottant sur les deux faces au moyen d’un petit tampon de ouate. Certaines plantes à feuillage pana- é délicat, les Coleus par > F sées de petits poils (Begonia, Hétio- trope), ne peuvent être nettoyées à la un bon bassinage en aura - Pour les plantes qui demandent une ” atmosphère plus humide, on se ser- | vira avantageusement du vaporisateur pe humecter assez souvent le feuil- “Be heureux sont ceux qui ont à leur disposition une véranda où une crocus, tulipes, jacinthes et autres ntes bulbeuses : bientôt aussi ils ver- ront s'épanouir les capitules des ciné- raires aux couleurs chatoyantes, sans compter les primevères, cyclamen, etc. qui pour être de taille plus modeste n’en sont pas moins les bienvenus en cette saison moro En rentrant en ce moment quelques plantes vivaces, préparées à cet effet, telles que Deutzia gracilis, Spiraea, divers œillets, Dielytra, etc., l’ama- teur jouira d'une succession ininter- rompue de fleurs jusqu’ à l’époque où le jardin lui fournira à son tour son tribut aussi joli que nombreux dans sa variété. Toutes ces belles espérances ne doivent pas vous faire oublier les exigences matérielles de certaines de petites pensionnaires telles que cinêér air Es, primev ère Si accOom- plhissent leur cycle de végétation pen- dant l'hiver; aussi nous des ons veiller a ce qu’elles ne se trouvent pas à l’étroit dans leur pot et de temps en temps les examiner et rempoter celles qui en ont besoin. Pour s'assurer qu’une plante doit être rempotée, il faut renverser la plante en tenant la motte sur la main et frapper le bord supérieur du sur un objet quelconque, on retire le ot de l’autre main et si les racines tapissent les parois du pot, la plante doit être rempotée. Cette opération consiste à donner à la plante un pot de 2 à 3 centimètres plus large que celui dans lequel elle se trouvait précédemment, en ayant soin de placer sur l'ouverture inférieure du pot quelques tessons comme drainage ou mieux une poignée de cendres de houille; dans le cas qui nous occupe, c'est-à-dire quand on rempote des plantes en pleine végétation, il ne faut jamais défaire la motte; après avoir recouvert le nue d'un peu de | ie on plac a plante bien au u pot de ne que la tige soit un peu plus enterrée et cela afin que, sur la partie recouverte, il se développe de nouvelles racines qui contribueront à fortifier la plante ; on remplit de terreau l'intervalle entre la motte et le pot en appuyant légère- ment pour que le terreau soit bien en contact avec les racines. On laissera un espace d'environ un doigt d’épais- seur entre la surface de la terre et le bord du pot pour les arrosements. Les pots et tessons devront être lavés à fond avant de les employer, afin de les désinfecter et de faciliter la péné- tration de l'air. Quant au terreau, il doit, sans être trop lourd, avoir une certaine consis- tance ; un terreau trop léger se laisse traverser trop facilement par l’eau, sèche très vite et 1l en résulte qu'il est vite épuisé par les fréquents arrosages qui lui enlèvent promptement ses ma- tières nutritives Prochainement, tout en donnant une large part dans nos causeries aux plantes ‘de nos jardins et de nos de- meures, nous ne négligerons cepen- dant pas de donner quelques conseils d'actualité en ce qui concerne le petit potager. (A suivre.) HORTULANUS. FERELELES LELLAELYELLEELLS TT LURUSE OÙ JAUNISSE DES ARBRES FRUITIERS (Suite, voir p. 23) ORSQUE l’albinisme est incom- plet, les plantes sont dites pana- chees; elles sont panachées de jaune ou de blanc selon que les leu- cites sont incolores ou n’existent pas, ou qu’ils sont unis à la couleur jaune (xantophylle) (1). La panachure est souvent tenace, résiste à tous les traitements, à toutes les influences. Plus tard nous nous en occuperons d’une façon particu- lière. Mais parmi les altérations qu’é- prouvent les corps chlorophylliens, il faut citer la chlorose et la jaunisse, si préjudiciables, surtout la première, à nos arbres fruitiers. ien que généralement cord sous des noms que l’on fait syno- nymes : chlorose, jaunisse ou ictere, etc., ces deux affections doivent être séparées. La première, la chlorose, est un état maladif, de longue durée, tenace, s'étendant à tout un arbre où à une partie notable de cet arbre, se tradui- sant par l’altération, par la décolora- tion des tissus, et les feuilles deve- nant d’un jaune verdâtre, parfois même, aux extrémités des rameaux surtout, complètement blanches. La jaunisse est, ou une affection plus restreinte, ou, si elle s'étend à toute une plante, elle est moins péné- trante, c’est-à-dire que les tissus sont moins altérés; c’est, si l’on veut, la (1) A Ever peut être due aussi à de l'air interposé entre l'épiderme et le mésophylle. L 36 chlorose à l’état aigu dont la guérison est plus facile. Une plante peut être jaune parce qu’elle à faim ou soif, soif surtout, ou bien parce que le terrain où elle est cultivée (sol, pot, caisse, etc.) est gorgé d’eau stagnante, empêchant l'aération du milieu et les réactions de nutrition qui sont sous la dépendance de l'oxygène de l'air 2. : favoriser l'écoulement des eaux superflues, aérer le sol, appliquer des engrais solubles, arroser dans les cas de sécheresse, la jaunisse disparaïtra. ous aurons l’occasion de revenir sur l’étude des arbustes jaunes, dont l'état permanent de jaunisse constitue une variété hortice tsassez prisée des SE paysagoles (troëne, su- eau ler, etc. eu a | eur “pénis Ro Dre travaux de HY Rte de E. Gris, on a attribué à l'absence ou à l'insuffisance d’un élé- ment de nutrition d'ordre secondaire, le fer, la principale cause de la chlo- rose : de là, l’emploi du sulfate de fer pour la combattre et la guérir. Nombreux sont les insuccès obtenus par ce traitement et, déjà en 1869, dans les Annales d'horticulture en Belgique je les signalais et consi rais l'emploi abusif du sulfate EE comme pouvant, dans bien des cas, dévenir dangereux. Des travaux récents ont donné plus de rot à ces premières observations; résumo En faiéant l'analyse chimique de jeunes sarments de vignes (bois et feuilles) ou de jeunes rameaux feuil- lus de poirier — d’une part, de ceps ou 1° Le fer est plus abondant dans les ep jones que dans les parties n’est pas rare de constater ESS et PE à done Ta os précipités. | foursà LA SEMAINE HORTICOLE dans les parties chlorosées et dans les organes sains et verts; 5° La silice est en excès dans les organes chlorotiques, souvent enquan- tité double et triple de celle décélée dans les organes verts; 6° L'’azote, le carbone, en un mot les organisateurs de la matière plas- tique du protoplasme, etc., sont en quantités inférieures dans les plantes malades. Voilà pour l'analyse chi- mique qui amène ia conclusion sui- vante : les arbres chlorotiques ne manquent pas de fer, au contraire, 1ls en ont de trop. (A suivre.) €. BOUILLOF, maladie Cry SOS QUES appartient au éme groupe de produits que la Cré le Solréol, etc.:; ce t Crésylates alcalins, et dans le Phénol impur. Les Gi te ne As forment la base de tous les remèdes, ons, de toutes les nal, page 14, n° 2), — En ontré que ces nine » fécomirnan sayer le Lysol, # Créoline, molles : 1p "Si vous ones etc., employez pour té plantes euses : 1 partie pour 20 parties érisez et seringuez avec ce mélange. M. J., à Boitsfort. — Le champignon récolté au pied de hs ae est le Ba nsc Li perde > ne pas trop vous alarmer. Ce cham est Le plus destructif que cela : s’il pa nu si Fous t dan e bois, c’est que les hêtres sont Er et m M. B., à Asa — bi s pêchers et vos vignes sont bien malade s sont porteurs de légions de gallinsectes Lui persicæ et Le: Os le soi < 4 uw ns. one de potasse, du are rs du ate de potasse où Les rameaux de poirier ués area un pes nommé Cardin nt donc : a Monte ph UT CaUS. ainsi que vous DA re Serie nel briques voisins nter tati tion :. puriner forte- ee É is Lobeee e — Oui. Je vous conseille a es plants vous-mêm soit en achetant CH., La Piscine, près (Adamsonia digi- 5-4 au : intéress he SEE Ping a Cor : Holington anille au Mexique 33 Hou-Héo . , 34 Les plan A en ite) “ 35 Chiosose ou | jaunisse des arbres | fruitiers Boîte aux lettres RER es US He 36 Fig. 10. Vue de la rade de C na sn ù 1. Groupe de Baob RAM digi = la) d'après une photographie = __— Sé par M. G. de Me »,. 12. Cobripaliam u X Gertrude Holiingion ” ». 13. 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LA SEMAINE 1 HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS De La meilleure et la plus large publicité #ÆM} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'horticulture O0 e— Nous portons à la connaissance des personnes intelligentes as savent que la réclame et l’an- _ nonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES : 1/8 de colonne ou 1/24e de page . parantr. 60 id ER id. id. 70. ie dr S. Hs id. di NE id. 100 id. Ne M: id. 130 id. 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Rayon d’or ÿY » Lindeni archipel Luciani ÿ tigrinum À Moortebeekiense Ÿ ï ne funambulum _Kegeljani s'té C Reine des Belges >» metals 4 maculatum » mirabile : musaicum à » rotundifoliuts deliciosum She dé Hèle La Merveille Matador Soleil de Muysen 3 un É ë 5 res » - Duchesse a * ? oglossum a crispum, var. Reine des se etc, ete cum et O. tuer qui ont produit une si grande sensation aux dernières expositions de | Manchester ét or, ainsi qu ’à Londres où ils ont obtenu [a « silver eup », l pans année dernière. ER ee et demi-établies qui n'ont pas encore fleuri. — Plantes établies de outes! 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Les pommes, les poires, les prunes, etc., de qualité supérieure, trouveront toujours acheteur à un bon prix, tan- dis que les autres peuvent être livrées à l’industrie et transformées avanta- geusement de différentes façons. _ Malgré la grande exportation de tous les pays vers l'Angleterre, qui s’est élevée à 15 5 millions en 1882, ce producteurs de l’ancien et du nouveau continents. À ce sujet, il y aura lieu plus loin de parler del installation des fabriques de confitures et de la remise du droit d’accise sur les sucres destinés à cette industrie. Il est surtout curieux de voir com- ment l'Amérique a progressé en créant des vergers dont bon nombre com- prennent plusieurs centaines d’hec- tares. En 1882, ce pays avait doublé ses exportations, au moins quant à la qualité, et en 1885 déjà il évaluait ses récoltes de pommes à 250 millions de francs, celles des pêches à 280 mi li “Eu à en 1880, la récolte totale des ‘ _fruits en Amérique était estimée à 1,500 millions de franc Per pars enté dans y à cependant lieu de réaliser de Plus grands bénéfices, en transformant beaucoup de terres en culture légu- mière et en prairies-vergers. Pour alimenter le travail national et paralyser la crise au profit du ER teur, il s'agirait de livrer sur le plus de fruits possible à Hédustie et d’en exporter en masse. étude du sol, l'emploi judicieux des engrais, la culture plus développée, plus intensive des légumes et des fruits, ainsi que plus de prai- ries-pâturages parviendraient assuré- ment à diminuer le mal qui nous étreint. 47 Ce n’est pas seulement à Londres que l'on constate la grande consom- mation, mais dans toutes les capitales et grandes villes de l'Europe. C'est par centaines de millions de kilos, qu'il faut considérer l’utilisation des fruits verts,et, cependant de bien plus grandes quantités sont employées de toutes les façons par l’industrie. En 1881, la France produisait envi- ron 17,122,285 hectolitres de cidre, et en 1833, elle livrait au pressoir plus de trois milliards de kilos de fruits, sans compter ceux de table ou de premier choix. IL faut cultiver, les yeux tournés vers le marché, en faisant un choix de légumes qui conviennent particulière- ment pour le commerce intérieur et l'exportation, et en créant des prai- Tr1eS-VETgers pour ÉroAuiee des fruits, du bé tail, du lait, du beurre, du fro- mage, des œufs, etc. Elevons de nouvelles industries sur les ruines de l’agriculture mourante. Légumes. — Produit et rapport. Ail. — 4,000 kilos de bulbes par hectare, 25 à 30 francs les 100 kilos, soit 1,000 à 1,200 francs de rapport brut et 500 à 800 francs de bénéfice net. Il est à considérer que l'ail n’oc- cupe le terrain qu’une partie de r lues comme différents produits du potager. Comme point de comparaison avec leu et les autres plantes qui vont Le Blackroot, les maladies cryptogamiques et les orages ONSIEUR Descamps a adressé à _ des sciences de Paris, une note relative à l'influence es agents physiques et chimiques sur l'apparition du Black- root. Ayant visité, dit-il, un matin un vignoble de la région ‘de Lectoure, il n’y avait aucune trace de la maladie. Le soir, un orage survenait et était suivi d’une pluie fine. Deux jours plus 48 LA SEMAINE HORTICOLE tard, le vignoble était envahi par le Blackroot : trente ou quarante feuilles par souche portaient des taches; la moitié ou les deux tiers des grappes étaient atteintes. Les plus attaquées étaient celles qui n'étaient pas cou- vertes par les feuilles. . Cette remarque a suggéré à l’auteur ozonées et nitriques, il a pu reproduire à volonté les traces du Blackroot sur les feuilles et sur les grappes. L'observation faite Des- camps est réelle et fondée, maïs elle n’est pas neuve : 1l y a longtemps — presque un demi siècle — qu'elle a.été eurs Dn its etc., etc. det | Crest à L suite d'érages — en juin- ; prie - suivis de pluies ou de brouil- lards persistants, qu’apparaît la mala- die de ces plantes (le a à infestans, parent du Blackroot) et lenvahissement rapide, par le cryp- togame de toutes les parties foliacées. En effet, le lendemain d’un orage, le temps restant couvert et humide, on perçoit, en passant près des champs cultivés en pommes de terre, cette deur sui generis, caractéristique de l'infection, et la virulence de celle-ci est telle qu’en quelques jours, le feuil- lage, tiges et feuilles, brins, ‘desséché, brülé, gâté. L'année dernière, en juillet, nos jeunes pépinières de vignes ont été effeuillées par la maladie en moins de trois jours, à la suite d’une forte Journée d’orage. Une chose digne de remarque, et nous complétons ainsi l’observation de M. Descamps, c’est que les mala- ns D ne sont provo- qu'à 1 DL) époqi penee pbacés et ligneuses. est frissolé,. mulent beaucoup de fécule, de sucre. Le chêne, quand les canicules sont chaudes et pluvieuses, offre dans sa ramure, dans sés cépées, ce fait parti- culier, si bien connu des forestiers, la mort spontanée, l’apoplexie de ses branches. Nous pourrions multiplier les exem- ples, mais un plus grand nombre d'arguments n’est pas nécessaire à la démonstration de ce fait, le phéno- mêne étant connu de tous les observa- teurs, à savoir que les pluies d’orages, arrivant au moment de la véraison, prédisposent, aident, favorisent l’appa- rition et le dé éveloppement rapide des maladies cryptogamiques sur les de nos feuilles, les rameaux, etc., lettes de la rosée condensée et dépo- sée à la surface des organes foliacés: Il y a dans ces eaux météoriques, dit- on, une occasion de nutrition nulle- ment négligeable pour les arbres affa- més, comme ceux de nos promenades, ns SA ER Tel n’est pas notre senti- ent; les x de précipitations, de ein ra les plus riche en combinaisons azotées, peuvent être nuisibles aux arbres, en se déposant longtemps à la surface des feuilles, soit directement ou indirectement, en provoquant la venue des parasites, ét au surplus, leur azote n’est pas absorbé par les organes foliacés. : C. "HODILLOT: an a: 4 ET, "FR Samedi prochain : Ie Ge Les plantes alpines; Chlorose (suite); Culture des Sélaginelles (suite); ÉON Goss. — Ra lettres et feuilles annon- 1 E cées, prochain numéro A. SCAL. — Püblerons note. + D. — Deux livraisons du 15e volume de la Lindenia où ont “été publiées, E troisième paraîtra la semaine pr ns encore une collec- tion complête < sé verte Me ie dure © Envoyez-nous dus: 20 Il est se e par es Hoi ote or en j'aie ct poids der Pos de Cha uls “4 pi aiarraps en ms A dans les goutte- É : Balata da are Causerie pour les nécessaire d'arroser davantage; 30 Mettez-les plus près du verre H — Vous déicersus toute satisfaction. 0. Tâcherons de vous procurer le jardi- nier Se A KR. D,, |. LD Ducx. — Room ae "NaARDY père. — at M. B,., à touvéiue atteints par le pathible si commun aujourd'hui dans nos environs, le blanc du hêtre, le Crypto- coccus fagi. Ne pas vous alarmer outre mesure ; cet insecte à lui seul ne peut faire périr vos belles drèves de hètres : les brosser c'est ce qu'il y a de re moice Vos hêtres sont MD du bétail, par exemple — un seau de cendres de bois, ou à défaut 2 kilos carbonate de soude (sel de soude), puis on remplit d'eau. On chauffe; de jones en dnpee on: “ajoute on continue à chauffer, on brasse, on remue, et on porte à l'ébullition. Après 10 minutes, on retire le feu, on laisse refroidir et reposer. Au fond de la cuve il y a un dépôt, au-dessus une ue claire, un peu jaunâtre. Après repos, on décante liquide, et c'est lui qui, par l'intermédiaire de la brosse, va laver, nettoyer le tronc des hêtres et les débarrasser a flocons blancs. aussi pour s faudra-t-il la délayer dans cinq fois son volume d'eau A cette lessive, nous ajoutons, pour bien laver AU H oœ n [en (o) ne) @- + Lei © es (ee) © fa: S. @ Fe) [an [e] Far La ss A Rs œ S pa (a) [rie H p in _$, de cette façon, on ' huiles et l'on fait un savon liquide, peu couteux. et donnant d'excellents résultats pour la destruc-. tion de toutes les vermines SOMMAIRE : Chronique Petites nouvelles . rres pour la fleur coupé (suite je) . Nos gravures : Cattleya Douiana var: ‘ Moor- ‘ _ tebeekiensis iales FL L'exploitation “du: es Guyan : Les plantes a artements si jf HP .. ruits et légumes (5 Ga ik 2 Blac o0t, les maladies 5 cryptogamiques et les orages its ae lettres . Fig. 15. core Crista-galh . a} » 16. Catt Pt 4 vai. ioortebe. ». 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RODIGAS, Directeur de l'Beole d'Hortculture de l'Etat, à Gand. ; | r BOUILLOT, Darveient de l'Ecole moyenne is Pa | G.-de BRANDNER, Aiministrateur-délégué de la Société anonyme d'Etudes, D. de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. Ma ah ri su. à va tance “Una rs 15 francs Ch. DE BOSSCHERE, Professeur de Sciences naturelles Six mois , . ..... : Six mois . . . . . dr: à à l'Ecole normale de Lierre. ÉTOIS MIO LE. 0 à TO (DO sue 5 à VANDEN HEEDE, Vice-Président de la Socièté d'Horticulture du Nord : de la France, à Lille ; ch. VASSEUR, Professeur à l'Ath is ei de fan r ner G. — BUREAUX DE LA RÉDACTION ET DE L AMIS TRATION ; i Rue Aus 79 BRUXELLES. Les Annonces Horticoles =. est vu et Lu par TARIF DES ANN 3/: id. 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Bien peu de ces espèce es sont connues dans les cultures européennes et il y a lieu de le regretter puisque les nou- veautés qui sont introduites de temps à autre sont presque toujours fort re- marquables. Telestlecas du Passiflora Îm Thurli que le D' M.-T. Masters décrit dans le Gardeners Chro- nicle (x). Cette espèce est voisine du P. glandulosa; ses fleurs sont d’un écarlate brillant avec les sépales rouges et blancs; ces fleurs sont dres- sées et ont un diamètre de o"12. La plante croît sur le bord de la mer dans la Guyane anglaise et dans les forêts; on y rencontre encore le Passiflora pruinosa et diverses lianes telles que Aristolochia et Micania. La seconde nouveauté est un hy- bride provenant du croisement + Passiflora Buonapartea avec le P. c rulea. C'est le Passiflora M joÉarst w ilson. Ses fleurs sont dé hicat ates, les feuilles présentent trois foli qui est fort rer | , ou PATCH RAS siens L thissa seul lobe, tandis que l’autre les a quinquelobées; or, le produit du croi- sement est trilobé. Les Fuchsias. u de genres ont joui d’une faveur les petits jardins; c’étaient des fleurs dont la présence était obligatoire à toutes les fenêtres. Plusieurs ae a & 1898, p. 305, t. 114. "autres venues les .unés d'origine mexicaine, les de lFAmérique aus- trale, d’autres même de la Nouvelle- Zélande, étaientrépandues à pr GRO dans les ‘cultures euro- éennes. Parmi les pe bellesespèces, n peut citer le Fuchisia arbores- cens devenu fort rareetquisedis- tingue par la hauteur qu'il atteint, par. ses grands panicules defleurs Fig. roses ou d’un joli mauve et par ses feuilles rappelant celles d’un laurier; le Fuchsia mdcrostemma, arbrisseau d'un mètre, à rameaux glabres, aux feuilles verticillées, ovales dt Ces aux fleurs à calice écarlate et à pétales D. plus courts que le Mo. Bot.Garäen, 1901. 18. — Solanum Wendlandi (voir p. 53) ces le Fuchsia globosa en est une variété qui a donné lieu aux formes les plus diverses offrant des fleurs différant d'une manière notable et par leur co- loris et par leurs dimensions. Déjà en 1840, les hybrides et variétés étaient fort nombreux et parfois réums eñ belles collec- tions; le Fuchsia corallina est une des formes les plus rustiques et il avait sa place parmi les plantes herbacées nantes ; corsmbiflora, origi- e du Pérou, est in fort dis- tinct; sesfleurs d’un beau rouge violacé disposées | par trois sur des pédoncules desplusgracieuses. Le Fuchsia fulgens est très voisin du récédent; il est Zélande; le calice en est pourpre, les pétales en sont vio- lets. Le Fuchsiama- crantha fut importé ges et Pole: les fleurs, disposées en larges bouquets de nuance rose rou- geâtre avec la pointe des pétales vert pe as les plus grandes du vien £. fribhylla qui fut la première espèce connue, puis le F. procumbens, de oo Schipka 50 LA SEMAINE HORTICOLE Nouvelle-Zélande, et le F. syringae- flora. La plupart de ces espèces, si elles ont disparu, sont assez remar- quables pour valoir qu’on les réintro- duise et elles deviendraient une source féconde de nouveautés entre les mains de ceux qui s'occupent d’hybridation. Cytisus leucanthus var. Shipkaensis. L'espèce type est un arbrisseau de 60 centimètres de hauteur, aux ra- meaux cylindriques et pubescents comme les feuilles. Les fleurs, qui se produisent en juin-juillet, sont réunies au sommet des rameaux en capitules, Leur coloris est d’un blanc jaunitre; elles sont munies de bractées. La va- riété a été découverte, il y a peu d’an- ÿ M 4 d LLC rochers ; le D‘ Mische, qui la découvrit, l’intro- , &arnissant les duisit en Allemagne dans les cultures du Df Dieck, à Züschen, et dans la pépinière de M. Späth, à Berlin. La variété schipkaensis est plus jolie que le type; elle est d’un port compact et peut venir à point pour orner les ro- cailles et toutes les parties fortement exposées au soleil dans les jardins al- pins. Voici comment elle est décrite dans un journal français : Arbuste nain, touffu, -de 20 à 40 centimètres de hauteur, produisant, au mois de Juillet, des capitules multiflores d’un lanc pur. C’est une excellente va- riété dont on ne saurait trop recom- mander la diffusion rapide; elle se distingue, en outre, par une rusticité absolue. Congrès internationaux. Nombreux seront les Congrès aux- quels les spécialistes de l'Europe en- tière seront conviés à Paris en 1900, à l’occasion de l'Exposition univer- Es on sols calcaires. Défenses contre les incendies. Avantages comparatifs du bois et du fer, durée, conservation et résistance.Cartes botanico-forestières. Le Congrès de sylviculture aura lieu du 4 au 7 juin. Emploi du pétrole. Le pétrole a été recommandé, délaissé, puis recommandé encore comme un remède des plus efficaces contre les pucerons et autres insectes qui attaquent les arbres fruitiers. spyenen or. et von. Toutefois, ces dernières sub- stances se séparent immédiatement selon leur pesanteur spécifique, le pétrole n'étant suffisamment soluble ni dans l’eau ni dans le lait. Le pétrole tue l’insecte, dit ce Bulletin, mais ila le grave inconvénient de nuire aux jeunes pousses et aux feuilles. Ceci provient uniquement de ce qu’il estemployé à une époque où il est fata- lement nuisible aux arbres eux-mêmes; on ne peut s’en servir que pendant l'hiver, alors qu’il n’y a ni boutons ni feuilles à endommager. quer que le pétrole, comme d’autres huiles grasses, a la propriété de s'étendre autour des points qui en sont humectés. En s'étendant partout sur la tige et les ramifications, cette substance pénètre dans tous les creux et dans tous les trous auxquels la brosse n'arrive pas. L'opération se fera le mieux au moyen d’une brosse à badigeonner, ce qui permet d’arri- ver dans les fissures, crevasses et creux de l'écorce. En France, on re- commande d’e > DUT nOv _ bre ou le printemps. On sème en pots, terrines ou cais- - settes, bien drainés jusqu’au tiers de - voie de semis est meilleure, plus sûre et ne cause aucune nuisance. L’esti- mable directeur du Jardin alpin de Genève a parlé dernièrement de ce mode de propagation. Il conseille de préparer un terreau léger, sablonneux, juste jeunes plantes. Il compose ce terreau d’un tiers de terre de bruyère ou ter- reau de feuilles, un tiers de terre franche (terre de jardins) et un tiers de sable. À part quelques espèces, Anémones, Edelweiss, Composées et en général les graines munies d’ai- grettes, qui lèvent mieux étant semées aussitôt après la maturité, le moment le plus favorable au semis est fin embre, commencement de décem- leur hauteur; puis on met la terre préparée, on recouvre très peu les. graines, surtout celles qui sont très - #8: PORT M PE ne I SO CMP RERE Le fines; celles-ci peuvent même n'être - s’il tombe de la neige, onlaisse celle-ci que la germination de certaines espèces est chose capricieuse et qu'ilne faut jamais supprimer, avan PETITES NOUVELLES Encaissement des abonnements. — Nous prévenons MM. les abonnés qui n'ont pas encore réglé le montant de ET pour l'année 1900, que nous leur ferons prése à partir du 15 courant, leur quittance. Nous L les mes de bien vouloir lui réserver un bon accueil. sé — Quelques abonnés ont reçu le premier nurtéro ‘de cette année mr usement rogné, Ceux qui désirent le remplacer : exemplaire du méme format que le nwméro PE peuvent nous le réclamer. Nous nous empresserons de leur donner satisfaction. es infor- d’inté- pes” rar, Nous les insérerons avec plaisir dans LA SEMAINE HorTICOLE. Nous publierons également les clichés des plantes se lerpe des légumes et des fruits nouveaux, des vues de serres pares et sites ne que 1105 FEES voudront gr nous EnVO ur Ms en même temps que La SEMAINE HORTICOLE est le journal de tout le monde et qu'il parlera impartialement des faits RAPIEU TS qui lui seront communiqués ou qui arriveront à connaissance. * ns et EE VE — Nous … _ L'administration de T'Horticole RES LS Pre LE FurP cite firme L'Horticulture {Internationale jrs toutes les actions de ce: ocial, 79, rue W di de capital et 5 oi de fondateur é L'Horticole Colo- niale par action de L'Horticulture Internationale, Une exposition de fleurs coupées, bouquets, corbeïlles fleuries, couronnes, gerbes en fleurs natu- relles aura lieu . ré he re S'adresser bert de Neufville, membre du et 97: mars, 13 et 27 ; avril, 10 et jé Temple Show (Espostion du Temple), , 4 juin, 27, à Ri Te sa, 8, L° et 31; août, 14 dos ER re, 11 et 25; Expo- sihion de féits. Crystal Palace septembre, 27, 28 et 29 ; octobre, 9 et 23; novembre, 6 et 20; décembre, 4 me nÉ janvier, 15 et 29, 1901: éori Pratique » »» à Hilver= _.—. SAMEDI 10 FEVRIER 1900 Belgique vient de publier, en opuscule, les listes des membres de la Commission pee de patronage du Commissariat u Gouvernement, des Comités de groupe et Comité de la presse, du bureau des Congrès et du personnel administratif et technique Le grou abs VIII Renée l'horticulture et l'ar- boriculture se compose M. le comte Oswald ss Ker chove de Denterghem, président de vs Société Royale d'Horticulture de Gand, préside M. le Met vas ad Bossche, sénateur, à Tirle- mont, vice-préside M. L. Lu AM chef des cultures au Fardin bota- nique de l'Etat, à Bruxelles, secrétaire. Délégués : général à Classe MM. Pynaert-Van Geert, EG à Gand; Fuchs, architecte de jardins, à Bruxelles. 26 lasse 44 ancien directeur de l'Ecole d'horti- MM. Gillekens, a culture, à __—. de; Burvenich, F., fé rs à Gentbrugge. M. Millet, H., pépi son à Tirer it. asse MM. Closo:, Vopnge de la Hs Facob-Makoy, à * Liëêge ; Rodigas, E., directeur de l'Ecole d'horticul- ture, à Gand. c 4 MM. x Lucien, traiter éélèee di- ecteur a al de L'Horticole Coloniale, à Brux Hye-de er, Ps propriétaire, à Gand ; Desmet, Romain, de la firme Desmet frères, à Ledeberg. m£ e exposition re sera oga- nisée pour les horticulteurs des pro: de la HAS ra el de de Wicsbaden, 1, du 27 avril au 7 mai 1900, au palais des Expositions, à Dresde. La Lindenia. — ZLa troisième livraison du XVe volume ds dus intéressante iconographie vient de paraître et contient les planches Su ei dendrum elegans; Cattleya Harrison alba; Lœlia rubescens; Cattleya via var. Alfrediana. en a Les Plantes alpines Les Androsaces ’EST-IL pas vrai que chaque ep évoque, par son nom , le paysage Le particu- lier de l tree où elle vi Les Orchidées Hier : à l'imaginar tion de la richesse tropicale; et, sans même avoir visité ces pays pitt on croit voir ces plantes Somptueuses se balançant, entre les lianes flexibles, pareilles à de grands papillons magni- fiquement diaprés, dans des forêts dignes des Mille et une Nuits, où tout scintille, fleurs, oiseaux HR sous un soleil toujours étincelan uguet, lui, rappelle si Te — les grands D >ois, où, dans l'air tiède de mai, on va le cueillir, avec un plaisir toujours attendu, qu’on a peine a le reconnaitre s’il apparaît, entouré de roses et d’œillets, dans un riche magasin de fleuriste. Alors, tout naturellement, il suffit de nommer les Androsaces, pour se croire encore au milieu de ces prairies immenses, de ces rochers abrupts, où on les a récoltées; et c’est un charme exquis de revivre, en pleine saison d'hiver, les instants de radieux soleil, ü on cherchait gaiement les petites sauvages, dans l'air limpide des sommets. Peut-être, en causant avec vous, ers lecteurs, oublierons-nous ARR nt Fer des alliées de cette famille), mais je trouve, pour mon compte, beaucoup plus de ressemblance avec les fleurs du Myosotis, qui fait, comme lon sait, partie de la famille des Borragi- nées ; mais si on s'occupe des étamines, pistils, etc., il faut naturellement con- venir de son erreur. Le principal pour du reste, c’est qu’elles sont ER nee toutes, et sont bien le type plantes alpines des hautes altitu Je. EEE qu elles vivent dans les rochers et dans les prairies, Elles peu- vent se diviser en deux groupes : les 52 LA SEMAINE HORTICOLE 2 description dans un livre botanique, pour offrir, séance tenante, mon savoir au lecteur. Je crains toujours, dans ce Cas, de commettre quelque méprise, et préfère ne m'occuper jamais que des espèces que je connais particulière- ment. Je peux alors faire part, en toute tranquillité, de mes démélés peu faciles, ou des rapports aimables, que j'ai eus avec mes Jolies pensionnaires. C’est toujours préférable, je crois, de ne relater que les essais fructueux ou non, qu'on a pu faire; d'éviter, en un mot, la botanique en chambre. On ne risque pas ainsi de recommander, comme étant de culture facile, une plante qu'on n’a vue souvent qu’en herbier, et encore! (A suivre.) Androsaces indigènes et les espèces qui nous viennent de l'Himalaya; et même le premier de ces groupes peut encore se diviser en deux. Les premières sont, dans leur toute petite taille, d’incomparables bijoux. La plante est composée de rosettes mignonnes, serréés les unes contre les autres, comme pour se réchauffer, car on ne les trouve guère que vers les hauteurs de 2,500 mètres. Elles ont une teinte grise, argentée, qui se con- fond avec les rochers, d’où il faut sou- vent un invraisemblable travail pour les retirer intactes. Une fleur acaule, rose ou blanche, couronne chaque rosette, et la dépasse en grandeur: c'est alors, au moment de l’épanouis- sement, un coussinet délicieux. J. DAIGRET. les alentours de l'habitation à l’époque où elles sont en fleurs, et au début du printemps on peut voir un panneau de bouturés sur lesquels on veille comme sur un berceau. » . Causerie pour les gens du monde LES PLANTES POUR APPARTEMENTS (Suite, voir p. 46) A vraie terre de bruyère, celle que l’on trouve dans les contrées où croissent les bruyères en abon- dance (Campine), est très raré: elle se présente sous forme de terreau très noir, mélangé à une partie du sol" tions. à did, : ji re es gadrasue tubricale aux rosettes . nt CRT RSS L vd QT as Htéce Th Wa où bg di ds pp Pere 2 ruse “a bnteare es nn has AE rar Es à ana Ex: Ÿ : . * es arg ( son nom SR NE ESS ESS Sn Los PES 2, 1 Androsace argentea), a de charmantes fleurs blanches, avec la gorge: purpurine. Pour retirer cette espèce des fissures du roc, où elle est implantée, il faut un temps, une pa- tience et souvent une force que ne désavouerait pas Hercule lui-même avec ses légendaires travaux. L’Androsace pubescens, aux fleurs blanches aussi, aux feuilles laineuses (si l’on peut appeler feuilles ces sortes peu aux lulipes, moins qu’à toute de petites écailles), est un peu moins autre fleur, peut-être parce que le récalcitrante que la précédente, mais climat du sud de l’Afrique ne leur ‘un caractère difficile quand même. convient pas. Cè n'est pas qu'il Son plus grand plaisir est de croître dédaigne toutes les plantes bulbeuses, sur des rocs à pic ou sur des sommets car le Narcisse est une de ses plantes inaccessibles, d'autant plus belle que la favorites. Pendant de longues années, il a fait venir des Narcisses d'Europe, main du botaniste, ou la dent du cha- mois, l’ont plus respectée, et pour mais, hélas! il ne peut pas les faire pousser... Son jardin de Phlox fait la gloire de Prétoria, et chaque matin, cause; elle brille là d’un doux éclat, mettant sa blancheur laiteuse sur le de bonne heure, lorsque les Burgers arrivent au Palais exécutif, ils trou- grand rocher sombre. La seule res- source, en ce cas, est de la trouver ou vent leur président assis ou debout près d’une table qui porte toujours trop fleurie, ou trop grosse, ou... quatre vases garnis de ces fleurs, « trop verte ». rouges, blanches et roses, et parfois GA FLOTTE M. Krüger et ses fleurs Le président de la République du Transvaal, l'oncle Paul, comme on l'appelle en Angleterre, est un grand amateur de fleurs, à ce ous apprend un journal anglais, l'Evening Sun. « Chose curieuse, il s'intéresse L’Androsace Helvetica, aux rosettes plus petites encore, a « eurs blan- ÿ | en fer. arrivé à la place tation, on remarque angées de tablettes char- lantes en pots. Les Géra- sont l’objet ile soins t M. Krüge tement ressuyés, de as! tn LTAT SUT 1leqQuer ee TEPOose; d’ailleurs, elle se trouve toujours par couches excessivement minces vu le peu de débris que fournissent annuel- lement les bruyères. Aussitôt arrivée à domicile, la terre de bruyère sera rentrée dans le hangar et arrosée à l’engrais. à Pour les mélanges ultérieurs à effec- tuer pour les différentes espèces de « plantes, il sera. prudent de faire une M petite provision de bonne terre de jardin. 1 A bris pour terreaux.— Tous les ter- reaux aussitôt préparés ou à préparer doivent être rentrés sous un hangar; ils seront préservés de la gelée par des - nattes, paillassons ou autre moyen; . ceci paraîtra peut-être superflu de. prime abord; après leur dégel, les terreaux sont gorgés d’eau et de même que les terreaux exposés à toutes les intempéries, lavés par les eaux de pluie qui leur enlèvent une partie dé leurs matières nutritives, ils ne sont pas immédiatement utilisables et il faudra attendre qu'ils soient complé- si & a € ons maintenant -nOS pas Vers. tites serrés ou vérandas et” voyons quels sont les_soins qu’elles | réclament de notre sollicitude. ” … La température relativement doucé dont nous sommes gratifiés en ce mo ment nous permettra d'aérer large- même manière et ayant les mêmes be- SOINS que nous, il est donc aisé de Comprendre qu’un air confiné leur est. on ne peut plus. nuisible; c’est d’ail- leurs la cause de plus d’un échec dans la culture de certaines plantes. Cependant nous avons encore d’autres serres plus chaudes et qu’il convient également de ventiler : le renouvellement d’air y sera d'autant plus profitable que toutes les plantes qui s’y trouvent sont en pleine acti- vité de végétation; nous veillerons 1c1 à ce que les plantes ne subissent pas des changements brusques de tempé- rature, et, à ce sujet, je citerai un mode de ventilation eue déjà depuis pas mal d'année ns certains grands établissent d horticulture et qui l’on ferme au moyen d'une planchette ou encore d’une plaque de tôle, l’une comme l’autreenfermée dans un cadre: - ils sont munis d'une erémaillere, de facon à donner de l’air à volonté. Ces ventilateurs sont placés dans le mur de soubassement, en contre- bas de la tablette et à même hauteur que les tuyaux de thermosiphon; par que se passe-t-il. L’air froid venant du dehors se précipies sur r les ya ux du thermosiphon k à ® CE Ü ww Prier, se mélange eds petit aux couches supérieures plus chaudes, de sorte que la transition a lieu insen- siblement; tandis que si l’on ouvre le moindre petit coin des ventilateurs du haut, l'air froid tombe directement sur les plantes, ce qu'il faut éviter à tout prix. L'amateur qui possède une serre chaude fera bien de semer les Begonia tubéreux, Gloxinia, Coleus divers, 7 ce moment de leurs pension- naires habituelles. SAMEDI 10 FÉVRIER 1000 Fig. 19. — Le Palais de l'Horticulture à Paris. Il est temps également de bouturer Héliotropes, Géranium, Coleus, Iré- sine, Achyranthes, etc., sur chaleur de fond, et les Calcéolaires vivaces en terre de bruyère sableuse dont on a empli un coin de tablette dans la serre froide; il est inutile d'essayer à chaud, Ne pas perdre de vue, pour cueillir des fleurs en abondance, de rentrer successivement Jacinthes, Tulipes, Muguet, Lilas, Violettes, Œillets, Rosiers, Deutzias, etc. Par ces temps doux, il est indis- pensable de découvrir tant soit peu les différentes plantes que l’on a abri- tées, en ayant soin de les recouvrir à nouveau à la moindre apparence de gelée. HORTULANUS. RUE Re HR De CRUE VOUS DCUUDS A NOS GRAVURES SOLANUM endlond. (Ag. 18, p. 49). — Le Solanum charmante SA de serre Dies a Se ENT dans les reuses, COUTÉES C Les feuilles, d’un vert ga, ont de 5 à 25 centimètres de longueur et 4 10 centimètres de largeur ; les supérieu- res sont simples, oblongues, acuminées, cordiformes à la base où trilobées, avec les lobes subégaux et parfois lobés iatéy ralement, ou trifoliolées et à folioles igales ou inégales; les inférieures, de 15 à 25 centimètres de longueur, sont pin- nées à la basc et pinnatifides supérieure- ment, ie quatre à six paires de folioles ovales u oblongues, entières et acu- min “16e lante fleurit en août et produit Lu fleurs d’un bleu lilas, de 6 centimètres jamètre, réunies en cymes de 15 ce ad mètres ou plus de large. Elle a été dédiée 7 pe “e— SR ST En D = au D' Wendland, pores du Palmen- Garten de Herrenhausen. Comme plante grimpante, ellc a d É qualités. Nou on t admirablement sur le coloris des feuilles et jette une note gaie parmi les autres plantes cultivées avec elle. Pour s’enfaire unc idée, nous renvoyons nos Mrs Ts au por traitrepr ésentant un rameau fleuri de cette gracieuse et belle MR e LE Ages DE eat ne Eur A PARIS (fig. 19). — On commence à parler déjà des sc Se qui occuperont à Paris j'emplacement de toute une ville. HU côté elles remplissent les vastes es du Champ-de- es " de FR e es Inva lides, de l'a e du Palais- ia un splendide paysage; c’est là ass, r 3 le pavillon de la ville de Paris, vers le lides, et le palais pont des Inva Con- le p ont de l’ e lont deux sont construites parallèlement a la Seine. La TETE en est marqu " par une série de gracieuses ao du genre dit bou-window. Entre ces deux serres sera tracé un jardin fr dict don- nant sur une avancée formant un jardin flottant. La troisième serre, au milieu, est en arrière du plan général et forme à ce gracieux ensemble. Les r Le gradins ; toute la base de la ciao en sera ornée en même temps que les bow ows en offriront d'énormes cor- beilles. Ce sera là, comme disait récem- ment un see, la maison des fleurs et elles y règneront en maîtresses et comme c’est là aussi le lieu réservé auxfestivités, ce sera une riche tribune pour les fêtes. 54 LA SEMAINE HORTICOLE L'HORTICOLE COLONIALE avait convié, imanche dernier, ses amis, les abonnés de la Semuine Horticole ainsi que les prin- cipaux amateurs, à venir visiter son expo- sition de Cattleya Triane et principale- ment ses grandes variétés épanouies en ce moment. eu une affluence considérable de visiteurs; mais aussi, l'exposition était réussie en tous points et les grandes va- riétés ont fait sensation. Parmi celles-ci, nous devons tout particulièrement citer : intense très velouté. 2° Cattleva Trianae var. Imperator Lin- de fig. a 5) FORTE ETES N cation, les fleurs sont encore plus riches de coloris intense et plus grandes que celle-ci; : 3° Cattleya Trianae var. lucida (fig. 20, es s 1 P. 55), grandes fleurs roses, pétale se 49 Cattleya Trianae var. Véronique, Sépales et pétales blanc pur, labelle violet clair, forme parfaite. L aJOuterons à ces quatre variétés, qui constituaient le clou de cette exhibi- tion, les suivantes qui peuvent certaine- -Mment rivaliser avec les plus belles ayant fleuri jusqu'ici en Europe : Henryana, triom 1 Royal Siandard, Blanchette, lilacina, Amiral, amabilis, Annae, Mars, etc. Cette exposition fait bien augurer de celle que la grande Société bruxelloise a qui, cette fois, se composera de l'é des Odontoglossum et des Cattleya fleu- riSSant à cette époque et se continuera Jusque la fin de mai. ORCHIDÉES Quelques généralités sur la culture des Orchidées (Suite, voir p. 42). A question des arrosements est une des plus importantes que les cultivateurs aient à consi dérer; M. Watson fait à ce sujet les réflexions suivantes : « Arroser d’une façon méthodique et prudente, c’est la clef du succès, et celui qui ne sait pas arroser une plante ne sait pas la cultiver. Quand on arrose trop, le compost est envahi par une humidité stagnante, et la plante-s dans. tranvea 1- , alors 11. etat poussent dans des conditions où la nourriture leur est fournie unique- ment par l'humidité et l’air, car on ne leur donne comme milieu végétatif qu’un bloc de bois, des te$sons ou du 4 sphagnum vivant. » [l va sans dire que les plantes qui exigent une nourriture très substan- telle réussissent particulièrement bien dans un compost très nutritif; mais je crois qu’on pourrait leur fournir cette alimentation, quoique peut-être d’une açon moins convenable, si leurs ra- cines étaient plongées dans du sable. ous savons par expérience que cela est possible. Le point sur lequel il faut insister, c’est que l’eau, plus que le compost, joue à l'égard des plantes le rôle que les aliments jouent à l'égard PRES D NN TR Ure. a ne” décrite dans cette publi- s animaux. et qu'1lest:imnortant de à } porta analogue à celui d’un animal qui se noie. Plus le compost contient d’eau, moins il peut contenir d’air, et comme toutes les plantes, à part les plantes aquatiques, ont besoin d’air autant que d’eau à leurs racines, quand le compost est maintenu à l’état de satu- ration, l'air en est chassé, de sorte qu'il s’aigrit (sic). La présence de l’air est évidemment une condition essen- tielle pour que l’oxydation et la dé- composition s'effectuent activement; aussi un compost poreux et perméable est-il beaucoup plus favorable à l’'oxy- dation et à la nitrification qu’un com- post très serré et compact; c’est ce qui explique l'utilité de mélanger des substances poreuses, comme le peat, le charbon de bois.et le sable, aux composts trop denses employés en horticulture.. Une certaine quantité d’eau est indispensable pour entretenir l’activité de tout être vivant; l’oxyda- tion et la décomposition sont beau- coup plus rapides dans un sol humide que dans un sol sec. Pour satisfaire à cette condition, dans les cultures bien employer n'importe on avis, du moment ir qui sait bien arro- beaucoup Orchidées, qui connaître la quantité d’eau que de- mande chaque plante et le moment auquel il faut la lui donner. Dans la culture en plein air, la nature, aidée généralement par l’homme, règle cela: mais dans la culture en serre, où tout « est artificiel, il est indispensable de connaître le rôle que jouent les arro- sements. Un jardinier qui sait bien M arroser est « un trésor » dans la cuk- M ture en serre. » 4 personnes négligent ce point essentiel quand elles font construire des serres. d’une serre serait une bulle de verre aplatie; chaque centimètre de matière .: (1) Il y a des constructeurs qui ent comment doit ‘mais: solument ignorants des besoins des “plantes, qui leur font des logements inhabitables 7" ,x0lt-(N. dela Réd.): 0] PR Trianae var. lucida. — Cattleya Trianae var. Imperator Lindeni (voir p M grandeur naturel 56 LA SEMAINE HORTICOLE opaque qu'on y introduit diminue d'autant sa perfection. Le construc- teur SRE \ der des charpentes mas- sives et des ornements inutiles l'tur et à l'intérieur; il assure que tout cela est nécessaire pour la solidité ou le cachet de la construc- tion. Il faut donc que le cultivateur connaisse suffisamment les principes de l'aménagement des serres pou pouvoir empêcher qu'on les surcharge ainsi de parties qui obstruent Ja clarté. » Une serre doit être construite de façon à satisfaire aux besoins des plantes pendant la saison la plus défa- vorable. Il est facile d'arrêter un excès de lumière, mais renforcer la clarté natyrelle, cela m'est Lo Frs de 2 qua mo trécor dé > science oricolé qu est cr pœdia of 0} Le I des rénients qu il ya à confier aux fantaisies d'un nd ect le plan d'une serre. Il y écrivait : « On peut dire » que la grande cause des perfection- » nements qui ont été apportés aux » serres, c’est que leur construction »_n’est plus dirigée, comme autrefois, » par les architectes des habitations. » Elles rentrent certainement dans le » domaine de l'architecture civile » pour ce qui concerne les principes » mécaniques et ere les lois de » résistance et » à notre avis, est l’adaptation au but » qu’on se propose, elles ne sont pas » plus soumises aux règles de l’archi- » tecture qu’un bateau ou une forte- » resse; les formes et les composi- » tions qui sont appropriées et belles » pour loger des êtres humains ou des » animaux ne out pes PÈRE fo PDT “Re conséq MU dans des » Ne donnez pas aux serres 30 cen- timêtres de hauteur de plus qu'il n'est nécessaire pour les plantes. Je n’ai pas besoin ici d’insister sur l'importance qu’il y a à tenir les plantes dans les serres aussi près que possible du vi- ’ trage, cartousles jar dimers savent que plus les plantes en sont rapprochées, pluselles poussent d’une façon saine et vi em euse. Les cultivateurs commer- çants, qui savent parfaitement cela, construisent Jeurs serres basses. » La quaïité de verre Pope pal les serres doit être solide et bonne; à Kew, on se sert de crown- glass de Fa onces. Le verre de qualité médiocre n’a pas seulement l’inconvé- nient de se briser facilement, il arrive prouvent que les . sont Dritlées ont la main lourde! Mais cela n’est pas pratique, lorsque l'on fait de la multipli- cation en grand. Pour le semis, dont nous allons par- ler, cela me paraît absolument néces- saire. Semis des Sélaginelles Tous ceux qui possèdent des serres et des Sélaginelles ont pu remarquer, vers Jes mois de juillet-août, des semis natu- rels de Selaginella denticulata et d'apoda sur les tablettes, dans les cendres où les pots ont reposé ct sur les murs. Ils se sont dit : On peut semer les Denis Ce mode de reproduction est très rare-. ment employé. Et, cependant, il est pos sible : un in jour ou l'autre, 11 deviendra M F L fauts qui soleil. Les barres de charpente ne doivent pas être faites plus larges que ne l'exige la stabilité; toutes les serres, sauf des cas très spéciaux, doivent être construites face au sud; celles qui ont la direction du nord au sud, comme il y en a tant à Kew, sont une erreur. » (A suivre.) G.-T. GRIGNAN. CULTURE DES __— (Suite, voir p. 44.) OUR arriver à ce résultat, rien n’est plus simple; faites bouillir votre terre de feuilles; rendez-la propre aux manipulations, en la faisant sécher un peu au jour, et comme disent les cuisiniers : Servez! Le vere placé sur les boutures empêchera Ia germi- nation des s ores, de JNOUSSeS, que les que J'ea | pluie RÉ es la faire bos bouillir au préalable, l’on Doro 0 0: VAS s pots sont Fe ce du se Souvent les tisse i concentrent Es rayons ÉS : 7. it l’ar- rosement par capillarité, c’est- ä-dire que Donne rien n'est sie à Les horticulteurs et amateurs ont dé observer que les Sélaginelles à certains M moments de l’année, surtout vers l’hi- ver, portent au sommet de leurs ra-. meaux légers des sortes d’épis foliacés… ou chatons. Là, sont les SPORANGES con: tenant les SPORES. Le phénomène de la spures se détachent, sous formc de pous sière rougeâtre; celle-ci tombe sur le sol ou sur les murs. Au bout quelque temps, un pseudo-thalle se forme, Fi les anthérozoïdes res or que iatère pour faciliter travail, met en présence les quantités ganes mâles), contre 100 archégo (organes femelles)! Il suffira donc pour le cultivateur qui veut semer certaines Sélaginelles, dés irondes, vigoureuses Ch du; un sec, dune des sacs en papi bien fermés, et de laisser reposer ces Si: chets dans une pièce chaude et sèche. Au bout de huit à quinze jours, S€ les espèces, l’on trouvera dans les une quantité considérable de spores € chées, d’un rouge cinabre pointé E Les grains rouges sont les androsporé et les blancs sont les gymnospores: premiers contiennent les anthéro20! et les seconds, les archégones. vous démontrerai pas l'admirable ; SAMEDI 10 FÉVRIER 1900 vail de cette fécondation curieuse : je ne suis pas assez savant pour cela; je vais seulement, en praticien, vous parler du semis Puisqu'il y a deux sortes de sporanges, on conçoit que l’on doive semer très dru, afin de ne pas échapper le mélange qui se fait, paraît-1l, en deux mois au moins. Il faut donc de la patience. C'est aussi pour cela que, pour éviter l'invasion des mousses et des algues, il faut absolument employer de la terre stérilisée ou de la brique pilée. Nous pré- férons, quant à nous, la terre de feuilles tamisée à moitié fin, et bouillie à 100. On place cette tps en terrine dans un _ four de c dans le A ns et on rre s’est Bo taemment essuy ée. Nous plaçons aloïs cette terre dans des pots de 10 cent. avec un bon drainage; nous semons très dru les spores et nous couvrons le pot avec une feuille de verre coupée en rond, comme le pot. Cela fait, nous plaçons chacun de ces pots dans une soucoupe, et nous atten- dons quelques jours avant de mettre de l’eau de pluie bouillie et refroidie dans celle ci. H faut de temps à autre enlever les verres 5 retourner, afin d'éviter l'excès de l'humidité Chaque fois que l’on retourne le verre, on essuie propre- ment le côté sec. Sans cette précaution, on pourrait introduire des spores de mousse ou de marchantia. Celles-ci, plus pressées de vivre, auraient bientôt cou- vert la surface du sol! - Ces pats de nous, sous châs: sis, nécessaire. Lorsque les pseudo-thalles sont vi- sibles, il faut prendre soin de ne pas laisser les pots sans leur verre couver- ture, car il ne faut pas oublier qu'à l'instant de la fécondation, les vibrions des anthérozoïdes se meuvent, sont pro- és avec force; de là, des mécomptes qu’on évite en laissant les verres sur les pots. Chaque fois qu'on retourne ces verres, on laisse couler tout doucement Peau de la buée sur le sol du semis; dans _. us eau, il ss a certainement des ue Une fois les roues chez pes Fou- gères, ou pseudo-t Îles, assez développés pour.se toucher, on doit les repiquer sor-même,avec les mêmes soins que pour le semis. On continuera les mêmes opérations jusqu” à l'apparition des Dante qu'on repiquera en terrine et qu'on tiendra chaudes, humides et ombrées. Cette culture est minutieuse, mais que de joie à la réussite! Rien n'est plus agréable, n’est plus pur que la satisfac- tion éprouvée par l'amateur ou l’horti- culteur, lorsqu'ils voient les résultats amenés par leur patience et leurs soins. Les Sélaginelles ont un avantage sur les Fougères; elles peuvent quelquefois supporter la séc heresse, la soif, sans mourir, surtout chez les espèces à fr ondes placées en rosette, telles que les S. cus- pidata, lepidophylla et Emiliana (variété très employée, ainsi qu'une autre amæna). Lorsqu’elles sont absolument sèches, tncurvées comme des copeaux, il suffit de les jeter dans l’eau. Une heure ou deux après, elles sont redevenues fraîches et belles. _ En Californie, des montagnes sont couvertes de Selaginella lepidophylla ; dans la saison sèche, il semble du foin bien blanc ; arrive la saison d'hiver et la pluie, cette prairie, sur les montagnes, rede- vient en quelques jours ue vert admé: Gand. Ces mignonnes, ainsi présentées, ga- gnent de l’ampleur unie à leur grâce. Une collection cultivée ainsi est très intéres- nte. Les Sélaginelles, pour bien prospérer, réclament, en résumé : terre fraîche d'humus pur additionnée d’un peu de sable, température douce en toute sai- | son, lumière modérée, humidité atmo- sphérique et des En ibbe or au PURE PSN RAR CRUE keine Hecoë. * trois ou quatre fois par semaine CULTURES COLONIALES Cours spécial d'études coloniales donné à l'Ecole d'horticulture de Vilvorde Résumé de la première conférence de M, le D' Dreypondt HYGIÈNE DES PAYS CHAUDS M. le Dr Dreypondt, invité à venir entretenir s élèves du Cours spécial d'études coloniales, pendant trois ou quatre leçons, de l'hygiène à observer dans les p Quelle sav wi c HQE 5 e, si bien dite, si pleine d'intérêt. Aussi les applaudissements spontanés ont montré au os EE à combien a été goûtée sa brillante pérora et combien ses auditeurs le remercient pts sa gere van de son dévouement, No heureux de us somm pouvoir publier ci i-déssous un pâle résumé de cette aprés niaux. sa colonisation possible, puisque d’ elle rent ta santé du colon et partant son travail utile. La mauvaise réputation des pays chauds est due prog toujours à deux causes ‘’insouciance, aux imprudences, aux écarts d'une bonne hygiène, des jeunes a 20 Aux exagérations intéressées de c ont des capitaux engagés là-bas, ou à lénébétéoes de langage de ceux qui, pour se glorifier, donnent ibre cours à leur imagination fertile et inventent des récits fantaisistes, etc. Insalubrité. — Les causes se ramènent à deux groupes de facteurs : a) Aux Pa entre MR météorologique ; dant la seconde, il fait excessivement sec, la pie étant rare ou nulle. s deux saisons se subdivisent, elles-mêmes et Pistes en deux sections ou périodes. La saison des pluies comprend la partie pen- dant laquelle il pleut abondamment, avec inten- sité, et celle où les pluies sont moins fréquentes. . La saison sèche comprend la période à séche- resse etre et bee à one relative. La sage du soleil, allant du tropique du Capricorne au tropique du Cancer, et celle des petites pluies cotrespond à la direction opposée. Chaleur. — Le soleil agit de deux façons par #e re et par ka clarté ou la luminosité de ses rayons : ceux-ci sont en efiet (voir le spectre 58 solaire) ou calorifiques (rayons rouges) ou lumi- neux, chimiques (rayons violets). Ces derniers agissent sur le pigment de la peau et y occasion- nent des éruptions, ou exanthèmes appelés coup de soleil. C'est avant tout de la clarté du soleil qu'il faut se garer, afin d'éviter l'insolation. Ne jamais aller tête nue. Etre coiffé d'un casque ou tout au moins d'un chapeau à large bord, garantissant et la face et la nuque. Ne jamais travailler au soleil, sur- tout entre 11 et 3 heures. Les rayons chimiques n'existent pas dan lumière rouge. Or, la pigmentation de la peau je négre est non pas noire mais rouge orangé par transparence; elle paraît noire par opacité voilà pourquoi les noirs ne sont ee ve d'in- et , quand = solation ; du reste, en chimat le moissonneur est bien jauni, bien bronzé, bruni par le soleil de juillet, il craint peu les coups de soleil sur les parties du corps qui sont habituées au découvert. Lee SRE s HA DIESSE de blanc Part év iter la empêche, en de le br du corps de se perdre, de se répandre au dehors; il y a ainsi pré- _ disposition aux accès fébriles La température normale a corps est de 360 à 3605 3605, qui peu (dans les hautes herbes où l'air est confiné, avant les ie lorsque Re est FE de ‘eau, etc.,etc.), quip nous, à 3705 et même plus. A titre de simples renseignements, voici — ques températures les plus élevées constatées A 'AlexanGrie : “ :..:: , 3208 A Massouah . 500 Au Sahara . e à 550 A Bom 29 eat à rites dé r aibbphèrs, k chaleur peut entraîner la mort, surtout si la pression atmosphérique est basse. Dans cette situation, la chaleur extérieure empêche les exhalations et exsudations du corps et provoque la maladie ou la mort par intoxication des produits d'élimination nn) ee ne peuvent s'échapper de Forgée nisme et l'empoisonnent. C'est re cette raison que les bains journaliers sont à recommander : on se bai a après le trerail vers 3 à 3 I l2 heures du soir ; es. douches vantageuses, les Et und LA SEMAINE HORTICOLE moyen de lunettes enfumées ou bleues, et en ne Sig) En à la réverbération des grandes Tension biqut EE comme elle est dans les pays chauds, elle surexcite le système nerveux et ste e malade moins apte à lutter contre les mala ru F tabire des vêtements. — La chemise de flanelle, de soie ou de coton. Jamais de vêtements de toile. Toujours porter une ceiñture de flanelle, qui fasse trois fois le tour du corps. Les vêtements extérieurs seront légers, clairs et amples Nourriture. —Bien soigner la nourriture, et bien se nourrir. Les aliments les plus appétissants sont les mieux reçus con- séquent les mieux digérés. On se viandes et de légumes. On pourra manger des fruits, sans cependant en abuser, surtout le soir. Boissons.— Jamais d'apéritifs. Exclure complète- ment l'alcool. Quant à l’eau, il est préférable de n'en boire que de thé ou de café. Quand l'eau est amd DHone, mais 4 une façon sous forme g ét tifandié run ait été “bouillie avec ou café ou du thé. amais recueillir de l'eau en aval d'un vil- ae à mais toujours en amo ment. — Loin de marais, et loin des ‘ombrage, éviter les endroits exposés, én plein, au vent. Eviter les hautes herbes RE ga Avoir e lit assez élevé au-dessus d cer € dessous une natte ou une toile ae PA: able pou intercepter les émanations et l'humidité du cr Ne jamais coucher à terre, être bien couvert la nuit, et ne jamais dormir à la belle étoile, ou avec portes et fenêtres ouvertes (A suivre.) C> Mes. 3% Erpata. — Dans l'article que nous avons yet sur le Café Liberia en Cochinchine, de M. nt Léon, p. 34, no 3 de cette année, se a ed dec petites erreurs, que nous tenons à rectifier C'est Hox- Line à qu'il faut lire au lieu de Hou- Ho, et c'est « 80 cent. » ou centième de piastres qu'il fallait au lieu de « 80 centimes » le kilo, Cette dernière di mr a surtout son impor- tance mo on parle de détaxer en France les cafés es ses colonies. es rh Pr intérêt pnsid ble | pour « toutes les personnes | | mise en valeur des Ets à lac pee ee dans chacune d’elles des plantes économiques les plus es plus ne au rapport es trouve- Fonk dass te catalogue is liste très lète, très méthodique, très instruc- ——_—— ————————— tive, des divers végétaux susceptibles de produire des richesses entre les mains des colons antelligents et doués d'initia- tive. Depuis quelques années, dans toutes les classes de la société, et sans doute à # des points de vue divers, un mouvement puissant se produit qui tend à réclamer la mise en valeur de ces vastes territoires conquis souvent au prix d’efforts et de frais considérables, et sur lesquels, une fois la propriété admise sans conteste, les arts de la paix doivent succéder à la guerre. Tout le monde reconnaît que ces . territoires offrent des débouchés mer: … veilleux aux activités et aux capitaux qui manquent d'emplois rémunérateurs dans notre vieux pin tout le monde reconnaît c'est l’agriculture avant tout qui Due féconder ces con- quêtes et faire sortir du sol les richesses accumulées; mais quelles cultures entres saires pour créer une plantation”? Ce problème se pose avec une gravité singulière à tous les Européens —1ls son sont amenés par leurs relations, leu esprit d'initiative, ou le désir fort lé time de trouver pour leurs capitaux placement plus fructueux que ceux s'offrent sur les marchés du vieu monde, de s’occuper d’exploitation cole aux colonies. À ceux-là, le catalog de L’Horticole Coloniale apporte des rens gnements des plus précieux, en leur four nissant une énumération détaillée à presque tous les végétaux pouvant ét utilisés aux colonies pour une els sables à notre époque D iohape, laques, textiles, huiles, Les’ Caoutchoucs, à eux seuls, PR une dpi ae distincte import parmi les diverses essences, au poin vue de la qualité du latex et au poif vue de l’introduction des races qui Fr le mieux à un climat d Vient ensuite une longue énumération de plantes économiques utilisées aux co- lonies pour divers usages : Gommiers, Caféiers (qui forment une sec tion impor- tante aussi), Coca, Quinquina, plantes tex- tiles, plantes comestibles, aromates, colo- rants, parfums, Raphia,camphre, etc. etc. Un grand nombre de gravures permettent de reconnaître aisément les végétaux cités, et donnent une idée précise de leur port, de leur production, etc. Chaque nom est d’ailleurs accompagné d’une description plus ou moins étendue, indi- quant les services que rend la plante. En outre, le nom latin est suivi du nom français, s’il y a lieu, du nom Gienes et du nom anglais. Exemple : odornta (Conmarouma odrata). — Fêve de Tonka-Tonga bean. Ce catalogue rendra encore un autre service, d’une importance non moins con- sidérable, aux personnes dont nous par- lions tout à l'heure, colons en activité ou en puissance, en leur montrant l’impor- tance des cultures et des moyens d’ac- tion que met à leur disposition L’Horti- cole Coloniale. On a dit souvent que notre époque tendait à industrialiser tout, à produire tout en grand, à remplacer mille petits commerçants par deux ou trois, fleuves vers lesquels rayonnent tous les petits ruisseaux d’autrefois. Dans quel commerce cette centralisation, cette spé- cialisation aussi, serait-elle plus néces- saire que dans celui qui consiste à étu- dier, à pays, à les faire venir de leur patrie, à les essayer, à les SRE: à les produire par masses, monde entier? ve telle entreprise n peut être bien qu’à : on lôgue dont nous parlons, de jeter yeux sur les 125 pages de listes de lantes, sur les photographies remar- quablement réussies des Serres de Lin- thout, des Serres de Moortebeek et des Serres du Parc Léopold, et enfin sur les descriptions de ces établissements, empruntées aux principaux journaux spéciaux, pour se rendre compte des pro- digieuses ressources qu'offre L’Horticole | e, d’une conception à la fois gigantesque et pratique dans les moin- dres détails, et certainement unique au monde à l'heure qu'il est. PE TouroN. connaitre les végétaux de chaque es réexpédier dans SAMEDI 10 FÉVRIER 1000 CHLOROSE ou JAUNISSE DES ARBRES FRUITIERS (Suite, voir p. 35) 7° Ce qui appuie davantage la con- clusion précédente, c'est que, et la pratique le sait, les terres où les arbres jaunissent, vignes ou poiriers, etc., Sont sont souvent très riches en fer; 8° L’excès de calcaire abs le sol prédispose les arbres à la maladie, surtout en saison chaude et sèche, et l'intensité du mal est en raison directe du peu de profondeur des racines : les poiriers greffés sur coignassier sont affectés davantage que les poiriers greffés sur franc. En 1808, les vignes, les arbres frui- tiers ont été chlorosés presque par- tout dans les terres calcaires ; 9° L’examen microscopique montre à son tour une perturbation profonde dans le protoplasme cellulaire : les Re de leucites sont petits, de faible réfringence, se fractionnent difficile- ment et paraissent comme fondus, émulsionnés dans la masse protoplas- mique fondamentale. De aits il résulte que si les causes de la chlorose sont encore obscures, on peut en déduire, toute- fois, pour nos arbres fruitiers : a) Qu'il n’y a aucune relation entre le fer et la chlorose; que l'insuffisance du premier ne provoque pas la se- conde, de même que l'application de sels ferreux ne la guérit pas; b) Que c'est à ‘des causes débili- tantes qu’il faut faire remonter le point de départ de la chlorose et de presque toutes les maladies : épuisement par une fructification prématurée et ex- cessive; inanition par le défaut ou l’in- suffisance de substances assimilables dans le sol (potasse, acide phospho- rique, acide sulfurique, azote), inani- tion aussi par le manque d’eau (été chaud, sol brülant, léger), ou bien ?#4- nition encore (c’est le cas le plus fré- qu ns par suite de la non-oxygéna- tion du sol, par défaut de la libre “lébeR Le l'air : sols durs, compacts, us-sol imperméable, où Peau oiine. terres basses, humides, etc., D 60 et enfin dans les terres calcaires, qui corrodent les racines et absorbent l'oxygène entré, l'empêchant ainsi de se mettre en réaction avec les élé- ments nutritifs et de les oxydéer au maximum. . Voilà lescauses principales de la chlo- rose; il est facile d'appliquer un vrai rem mêde : arrosement, irrigation en cas de sécheresse; drainage, pour évacuer les eaux surabondantes : plantation su- perñcielle, sur butte dans les sols durs, schisteux, glaiseux, humides, maréca- plication d'engrais Salins, nitrate de soude, de sulfate d'ammo- niaque, de su erphosphate acide, de sulfate ou de carbonate de potasse; LA SEMAINE HORTICOLE rité à aller à l’encontre de ce fait vérifié, contrôlé, affirmé par tant d'expériences directes; mais de là à vouloir faire remonter uniquement au fer tous les cas de chlorose et ne vou- loir la guérir que par l'emploi de solu- tions ferreuses, il y a une grande dis- tance. C'est du reste aussi l'avis du Dr Sachs, qui, répondant à Knop, dit : Je connais fort bien l’aspect maladif des plantes qui ne reçoivent pas assez de nourriture azotée ou d’acide phos- phorique, et je sais fort bien aussi qu’on peut les guérir au moyen de ces éléments; mais cela n'a rien à faire avec l'influence du fer. est évident que les grains de chlorophylle (formés du protoplasma et d’une matière colo- 1 enfin, dans les terres calcaires, ad- tion ss EUe à lisent le calcaire en le transformant en carbonate, en sulfate, e D'après nos Re nee. l'acide sulfurique joue un grand rôle dans la nutrition générale des végétaux; et c’est certainement à l’élément acide, du sulfate ferreux, que celui-ciaune cer- _taine action sur la chlorose:; il en est de même du sulfate de chaux (plâtre), du sulfate d’ammoniaque. Les conclusions tirées de l’exposé qui précède ne sont pas neuves : déjà en 1803, le savant Knop écrivait « La chlorose est due à différentes causes; elle provient d’un trouble général dans la nutrition, et peut être occasionnée par un manque absolu de fer; mais le rôle qu’on attribue à ce métal dans la formation de la chloro- phylle et par là dans la coloration des plantes, n’est pas exact; et il ajou- tait : J'ai de plus remarqué qu’on peut faire cesser la chlorose, aussi bien par _les sels ammoniacaux que par l’acide phosphorique libre. » es Re be Bed sont tr op Marique dilué, à qui neutra- fanté ont DÉPOE Ro se développer, zotés et e phc sphates; à j =”: ‘bien connu que l'insuffisance de ces éléments arrête le développement de toute la plante et, en particulier, du protoplasma; natu- rellement, si la substance de la chloro- phylle ne se développe pas bien, les Fr resteront d'un vert pale; mais ur état n'aura aucun rapport avec la es. S1 l’on voulait désigner sous ce nom tous les cas où la chlorophylle est incomplètement développée, les plantes étiolées seraient aussi chloro- sées. Pour la formation complète de la chlorophylle, différentes choses sont nécessaires : I) la matière colorante; 2) une température convenable; 3) du fer ; ne lumière suffisante; 5) /a presence du protoplasma, matière pre- miere des grains. Maintenant le proto- plasma se compose de carbone, d'azote, d’hydrogene, d'oxygène et de soufre; de plus, il ne se développe qu’en présence de l'acide phospho- rique (nous ajouterons, nous, de la potasse). (A suivre.) C. BouILLor. LS clement, s'il renferme Eurya latifolia PRIE DA p de canne, comme celui de jetterave, sr een forte dose de salins (sels de potasse). — Voilà ment et enrichi né cette lg de ch quantis de carbonate de potasse potasse empêche ou si : sucre dé se rt sucre pe reste Hele CR ES ENT PAT LT EE SD ï Wetter tura arborea ; 2. Dasailié Aisssioi 3. Asplénium F A 4. M: 1. FIRE C di se da ? (impos échantillon ne Le trop petit); on m frutescens : 13. Mesem rianthe emum COr- dom var. fol. se ; 14. Libonia floribunda; 5. (Impossible à erminer, faute d' éléments d étude): 16. ent OR 17. Anthu- FIM ? (l'espèce, … ne sait pas la déterminer . Éus l'échantillon) ; S1IAS “ex je re RS 19. Phrynium LUbbE Sen cerium Justicia super erba né anium (pelargonium protculirienlf 23374 a) . C. (Variétés très s belles, — M. P. (Cultives en fée tempérée ch ude). — L. V. (Sommes tou- jours n pour vous Communiquer, + y voie les D AT SE de cul- ni ré vous nous demanderez).— CES bic di de éuinté ne iqué). — T5. ES. Lada continue tou np sà HS la trois livraison a ee du XVe pu semaine; la hate paies ri 15 jou u’ de exactitude seront encore ++ vous dire vant avec la Re peu, des améli Gatons le but de placer cette publication rang des ouvrages de ce genre. Nous mis votre demande d'abonnement à l'administra tes ge vous Snénie les sRiméros pers )}— G'N. — CH. J. —B. D. — — F. M. LG! RAA SOMMAIRE : Chron ide Petites nouvelles -Les plan sites albiées Les Androsaces. M. Krüger et ses he Caen pour les gens du mo he mi ARS CA Les -_ ture des Orc Culture des idées (Su e Cultures coloniales : Hygiène des pays ne ur des plantes économiques pour Chlasa = L f ag N Boîte aux ti Fig. 18. Solanum Wendlandi » 19. Le Palais de l'Horticulture à Paris 5-20. Cattleya Trianae var. memoria Lin- » 31. Poire Sénaieur. Bèlle. : Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles, Mu Rs ren se S AMF EDI 10 F ÉV RIE R 1000 vV L' HORTICOLE COLONIALE SOCIÉTÉ ANONYM "e Siège social : Rue Wiertz, 79, BRUXEILIES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899, ponr fusionner les trois Etablissements d°’ dans le monde : A. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennemeut L’Horticulture Internationale); (Exposition permanente. Grands magasins de vente de diverses spécialités de la Société. (Entrée libre.) B. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT., Avenue Jean Linden; (Végétaux pour les colonies, plantes ornementales, etc., plusieurs centaines de mille plantes en culture.) C. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en culture, Plantes en fleurs, etc.) Iorticulture sans rivaux, en leur senre, CUITURES EN IMMENSES QUAINTITÉS NÉCEÉTAUX pour les COLONIES (Caoutchoue, Gutia, Cacao, Cofea, ete.) Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies 2 LE ANS NT A ue a. ZOY EXPÉDITIONS ds toutes + parties du monde “ _ nn, Spéciaux qui assurent la | bonne arrivée des envois x PLANTS ST GRAINES. : Prix les plus réduits et conditions très avantageuses pour de grandes quantités. Lu d Les commandes sont exécutées dans le plus bref délai possible 2j Le Catalogue illustré et desGHpUr est envoyé aux personnes qui en à font la der ma A NES AUX HORTICULTEURS ET AMATEURS qui n'ont pas encore fait usage des _ Engrais Truffaut Je ne saurais trop engager les Horti- culteurs et Amateurs à s'informer le plus tôt possible des magnifiques résultats obtenus par tous ceux qui ont appliqué EUSEMEN Tnos engrais. Ils pourront constater par eux-mêmes tous les avantages que l'on peut en 110 mique. Arthur AMEYE HORTICULTEUR _ SAFFELAERE ; + Agent général pour la Belgique et la Hollande 4 ON DEMANDE A ACHETER - Le premier Volume LINDENIA : s ‘adresser au Bureau du Journal. Fr au point de-vue pratique et |? #ouue, LA SEMAINE HORTICOLE pen —— #02 LINDENIA ICONOGRAPHIE DES ORCHIDEES. Publication mensuelle in-folio j We à Le NP j Chaque livraison contient quatre planches richement coloriées FONDÉE, DIRIGÉE ET PUBLIÉE PAR RTS CN DENT 117, RUE BELLIARD, BRUXELLES ue. 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Cultivateur et Exportateur d'Oignons à fleurs LISSE près Hanrlem (Hollande) BRAHY-MARCHAL à CHANLY (Luxembourg belge) Sphagnum, terre fibreuse, églantiers, perches d'emballage et tuteurs PRIX PAR CORRESPONDANCE Der Handelsgäriner JOURNAL COMMERCIAL POUR L'HORTICULTURE D'ALLEMAGNE ADMINISTRATION : Bernhard THALACKER | LEIPZIG -GOHALIS Prix de l'abonnement : Etranger (pays de l’union postale universelle) 10 FHANCS Spécimens gratuitement et franco de port AQUA _ ORN MENTALES ET RARES LAGRANGE Horticulteur _ à OULLINS (Rhône) NOUVEAUTES CANNAS FLORIFERES ] LECTION COMPLÈTE ET NOUVEAUTÉS Demander le catalogue général J. -B.-A. DELEUIL & à HORTICULTEURS à HYÈRES (War) FRANCE Fils ke culture d'Amaryilis hybrides, Cyclamens, ete. et. | EE Le plus beau et le plus complet Ca sant en France, Ro tr à =, plus de sous riche couverture colorié era env pour part d’affranchissement. # MICHIELS FRÈRES PROPRIÉTAIRES DES PÉPINIÈRES DE MONTAIGU Spécialité de Graines pures pour Prairies, Gazons et Sapinières ARCHITECTES-ENTREPRENEURS DE PARCS, JARDINS ET VERGERS : MONTAIGU Ge talogue pa 300 eg ane ||) sur demande acco inpag mée d'un timbre “. Of. 45, RIVOIRE °&* Père e Frs ESF LYON - 16, Rue oo. - LYON \ | SO HECTARES + C se à louer. anco |!à +. A. a Pour tous les travaux de peintu T JE à! ha revient à?» PEINTURES TOUTES PRÉPARÉES * *“vre,acacoie, EE e, et pouvant être appliquées par toutes personnes avec la plus grande facilité. centimes le mètre carré, à 2 couches. à L'ALIBASTINE revient à Æ centimes le ke carré, à 2 couches. Envoi de cartes de teintes, tarifs, circulaires et renseignements gratis. A. 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DE-BOSSCHERE, Professeur de Sciences naturelles Six mois ....... 7 » Six mois... ..\"... 8,2 à l'Ecole normale de Lierre. VOIES. 4 >» “POS told RS + VANDEN HEEDE, Vice-Prèsident de la Socièté d’Horticulture du Nord eat de la France, à Lille, Le Jn, LR à s DRALÉ E | yal de Namu | Max GARNIER, G. RIVOIS, a. ; BUREAUX DE LA RÉDACTION | ETDE L'ADMINISTRATION : RU Rue Wiertz, 79 BRUXELLES. LH LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS La meilleure et la plus large publicité . est vu et lu par tous ceux qui s'intér essent e près ou de loin à l’horticulture. DNS dE Nous portons à la connaissance des personnes intelligentes qui savent que la réclame et l’an- one ujourd’hui, le plus puissant levier de 1 industrie et du commerce, que.« LA SEMAINE HORTICOLE ; est l'intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/5° de colonne ou 1/21e de page parantr. 60 1/6° id. 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CHRONIQUE Limaces. de remèdes ont été indi- Armenes. ont.été.ir ables insectes, tant d'efforts ont été, faits pour les combattre, et leur résistance est invincible, L’au- très favorable, aussi ont-ils envahi les 6 # les jardins. Dans les couches, à leur présence. Les jeunes athlon. les plantes délicates, les semis, tout y passe, et il faut leur faire une chasse journalière au moyen d’une lanterne afin de les surprendre au commencement de la nuit. Dans les jardins et sur les champs, le meilleur remède consiste à répandre de la fine poussière de chaux vive, bien sèche. Ce remède ne peut être appliqué par les temps de pluie, ni lorsque la pluie est prochaine ; parfois l’épandage sera répété une heure après la première : application. L’emploi de la chaux pul- vérisée n’est pas nuisible du tout aux plantes, comme s100ies Rd le prétendent. ‘La dextrine da dans Jes plantes, La a plié des p phy< sur l'aqoE LraprES M. ce pr Du ablon, tes recherches faites sur de nombreuses plantes semblent indiquer que cette manière de voir doit être modifiée. L'examen fait sur des bulbes de jacinthes à différentes époques de leur croissance prouve que le maxi- mum de dextrine est contenu dans les “Hate pendant l'état de repos de : ceux-ci. Les bulbes de tulipes et de lis donnent le même résultat. La dextrine égale à celle contenue dans les bulbes des végétaux. précités. RE 2 n'a donc pu se transformer en dextrine et cette der- nière doit être regardée comme une substance servant de réserve. L'auteur conclut dans les Comptes-rendus de l’Académie des sciences, 1800, P. 945, en disant que la dextrine, doit être considérée comme jouant Trois rôtés différents : 1° comme une réserve dans les Or ganes en formation pour servir a former l’amidon, 2° comme un produit de l’amidon et 3° canime une substance de réserve indépendante de l’amidon durant la période de repos. Myosotis Kôünigsblau. Le Myosotis alpestris stricta, qui se distingue par sa croissance en forme de colonne, est aujourd’hui surpassé par le Myosotis bleu de roi (M. Kônigs- blau) qui donne des fleurs considéra- blement plus grandes et d’un bleu foncé intense. Comme plante de par- terre et comme plante à cultiver en pot, cette variété effacera, d’après LL Gartenseitung de Vienne, toutes FAR d’un ET: 4 HEUT COUPÉE, LE C al ners Chronicle figurait dernièrement un champ situé à WW orthing et occupé cette variété de Chrys santhème Il comprenait 37,000 exem- plaires de cette seule variété. On éva- lue à 230,000 la quantité des fleurs qui y ont été. récoltées. Les oiseaux et les graines. On sait que les oiseaux concourent à la diffusion Ils bre les graines dans leur bec, dans leur esto- mac et dans leurs déjections. L’Indian Forester en a donné une preuve évi- autres formes de Vergissmeinnicht. à Elle est d’une cr oissance us eta n Lobeli vu dente en rapportant qu’un bois planté de Dalbergia Sisso RoX8. fut en partie dérodé tout en réservant les arbres porte-graines afin d'obtenir une pro- duction naturelle de jeunes Dalbergia, ientôt, au ae À on constata que le terrain remué en arbres réser- vés, au lieu de se touvrir de : jeunes Dalbergia, était entièrement occupé par de jeunes müriers. Il résulta d’une enquête qu’un oiseau, le Pastor roseus, qui se nourrit surtout de mûres, s'était arrêté, en grande quañntité dans le bois de Dalbergia et y avait era des milliers de graines de mû Les müriers supportent pfhiteraent l’om- re; les Dalbergia, au contraire, ne supportant pas l’ ombre ont été étouffés par les premiers. eu d’années, dit avec raison Sempervirens, l’inter- vention des oiseaux aura remplacé un bois de Dalbergia A un bois de müri ersS. Amacaithacées et Dioscoréacées | CR tete AL _ + tas s . sn pour l’une d’elles, établir un genre nouveau, le genre Higinbôthamia, voisin du groupe des Dioscorées décrites par le D'Pax dans Pflanzenfamilien XX, 5, 133. Les recherches faites dans les herbiers les plus considérables d'Europe et d’Amé- rique n’ont fait découvrir aucun exem- plaire de Dioscorée réunissant les caractères du genre nouveau Higinbo- thamia dédié parle D'Uline à M. Har- low N. Higinbotham, protecteur et donateur du Département botanique au : ield Columbian Museum, Chi- cago. Le genre nouveau est carac- tune par la présence de trois et sure 62 quefois quatre graines parfaites dans chaque cellule de la capsule. Pour le reste, la plante ne diffère guère de l'aspect des Dioscorea. Jusqu'ici, le genre nouveau renferme une espèce unique, c’est le H. synandra qui fut trouvé dans le Yucatan. Le Dr Uline décrit dans ses études, faites à l’herbier du Columbian Mu- seum, deux autres espèces de Dios- corea, le D. yucatanensis et le D. matagalpensis. Icones selectæ Horti thenensis (1). La deuxième livraison de l’icono- graphie de plantes ayant fleuri dans les collections de M. Léon van den ossche, ministre résidant et sénateur à Tirlemont, vient de paraître et pré- sente de nouveau un réel intérêt. Le premier fascicule renfermait : 1° le Hakea suaveolens R. BR., 2° Trymalium Billardieri FENZL. ; 3° Muraltia mixta Dc.; 4° 4 gatosma villosa WiLD.,Oxalis n ferme les Thomasia solanacea, Acacia calamifolia, Pomaderris racemosa, Cis- sus Baudiniana, Caccinia strigosa. Le descriptions de ces espèces comme » Monnom, 32 ne LA SEMAINE HORTICOLE se produit chaque année au premier printemps et dure six semaines à deux mois. Dans les fleurs, les sépales sont blancs tandis que les organes sexuels sont d’une couleur brun pourpre. Le feuillage est vert olive; les contours e nuancent, avec l’âge, d’une teinte jaune ferrugineuse. L’A cacia calamifolia SWEET est éga- lement une espèce australienne. C’est un petit arbrisseau glabre, glauque Le Cissus Baudiniana BROUS. estune ampélidacée appartenant aux régions boisées du Queensland et de la Nou- velle-Galles du Sud. C’est une plante à tiges grimpantes, rameuses, munies de vrilles, à feuilles alternes, stipulées, ovales aiguës, dentées sur les bords, velues sur la face inférieure. Fleurs petites, recouvertes de poils rous- sâtres, bractéolées, corolles blanc verdâtre. A Tirlemont, la plante est établie à demeure dans une serre froide. Le Caccinia strigosa Boïss. est une plante vivace, grasse, glaucescente, à tige dressée, glabre, rameuse, pani- culée et munie vers sa partie supé- rieure d’aiguillons. Les feuilles sont auques, sessiles, oblongues, garnies se harnues, ovales oblongue ment acuminées, donne en juillet-août, dans nos serres, des ombelles de fleurs rosées d’un bel as Hoya ou Asclepias carnosa. en Cet arbrisseau voluble, aux feuilles charnues al S, Courte- -osées d’un aspect. Si parfois la floraison fait défaut, c’est la faute du Jardinier qui, trompé par la sécheresse des rameaux floraux, enlève ceux-ci. Il ne sait pas qu’en même temps il coupe le siège de la floraison de l’année suivante. On peut pincer les fleurs fanées ou desséchées, mais on doit ménager le reste. Les Pavots. Les Pavots (Valmuer), par €C Hansen. — En Suède et Norvège, les écrivains lancent volontiers et le public accueille avec plaisir des tracts fai- sant connaître un genre ou quelques espèces de plantes. Les Danois sem- blent vouloir imiter l’exemple de leurs voisins du Nord. Nous avons sous les yeux une brochure de vingt pages seu- lement, avec tout autant de jolies” vignettes dans, lesquelles l’auteur, ] Ly des plantes. Pralinage des graines. M. L. Bauwens, agronome de l'Etat, à indiqué récemment dans le- fournal d'Agriculture pratique le moyen de prémunir les graines contre la rapacité de certains oiseaux. Le pro- cédé qu’il considère comme le meil- leur et qui est beaucoup employé par les cultivateurs des Flandres consiste à praliner les semences dans du minium humecté au moyen d’un peu d’eau ou d’un peu de pétrole. Ce moyen n'est as coûteux puisque le minium peut s’obtenir chez les droguistes à 80 cen- times le kilogramme. Naturellement ce remède préventif s'applique à toutes les semences quelles qu’elles soient. :.: : Chrysanthèmes de boutures. = On demande actuellement que les plantes de chrysanthèmes soient plutôt ines ét pour cela on conseille de plan- na ter ensemble, un-seul-pot, cin , EM. RopiGas. SNTANES Arbre rt PETITES NOUVELLES La Lindenia. — Un de ses plus enthousiastes abonnés nous écrit pour protester : 10 Con tre la qualification d'intéressante qui est ette publication dans nos dernières Petites ce qui a paru dans la aux Lettres du même dernier suméro au sujet de cette merveilleuse (es-tu content, Ô dant?) SRE 3oîte aimable correspon- « La « Lindenia » est certainement plus qu'in- » téressante, dit-il. C'est un ouvrage de tout pre- » mier ordre. Dire que l'on fera des améliorations ». pour la placer au premier rang est presque une ». méchanceté dans votre propre journal. Mainte- ».nez-la au degré de perfection où elle est arrivée; » c'est tout ce qu'on peut demander à un homme » aussi occupé que vous devez l'être et qui fait » Fret cependant, les deux premier journats ) rticulture publiés en langue française Notre charmant et troh élogizux . parfaitement raiso:. Mais là où il découvre de lu méchanceté, nous n'apercevons qu'une 1aîvelé OpUS- culaire un peu grande d'un rédacteur intérimaire qui nous a remplacé pendant une absence, la semaine dernière. La Semaine Horticole s'est pas insensible aux preuves nombreuses de sympathie qui lui arrivent depuis son « heureuse transformation ». Sox admi- nistration et sa rédaction se joignent à sa direction our remercier les ee nés de toutes leurs gracieu- setés. Petit poisson deviendra grand : La Semaine Horticole emploiera tous ses béniéfe es à s'améliorer ncore. Ld Ne Cercle horticole Van Houtte, à Ledeberg rand banquet, offert aux auto- grande salle des fêtes de la Maison commuriale de Ledeberg. %- Un Congrès international de sylviculture se tiendra à Paris, au cours de A ne t11iver - selle de 1909, dans le Palais des rès ; sa durée SeFA'dr "qUNAtre JONPS (ON À UN T HS nON Compris le temps qui pourra être consacré à des excursions en forêt. Les communications relatives au Congrès seront reçues par M, Charlemagne, conservateur des eaux et foréls, secrétaire général, rue Faraday, 15 (Les Ternes), à Paris. Société française d’Horticulture de Lon- dres. — M. George Gordon, directeur du Garde- ners Magazine, «a été élu, lLonoraire de celte à sgiée membre vivante Socté De Une exposition de fruits se tiendra, du 8 au 12 septembre 1900, à Würzburg, à l'occasion de la grande exposition d'apiculture. SAMEDI 17 FÉVRIER 1000 LES BRUNFELSIA Le genre Brunfelsia, auquel on rat- tache généralement aujourd’? hui le Fran- ciscea, se compose d’une v ingtaine d’es- pèces environ, nombre qu’une revision soigneuse ramènerait sans doute à une Ne au plus, car il existe dans l’hor- ticulture plusieurs espèces douteuses, et le genre est assez confus. es Sr sont originaires pour la plupart de l’Amérique es Sud, par Lntinanens du Bré arbrisseaux élégants et produisant de belles fleurs, qu j ce prêt à l’ornementation des re d'hiver un 03 violettes, puis lilacées, et passant finale- ment au blanc, que l'on pourrait compa- rer à des Primevères de Chit aine très apla- ties, et Lame plus de 5 centimètres de diamèt Etant Cette espèce également flaubit. en mi et exhale un par fum déli- cieux. Elle est très florifère quand elle est bien cultivée, et ses fleurs passent progressivement du bleu violet au lilas pâle et au blanc. Elle est plus basse que la précédente et a le feuillage plus large. B. milite a sh espèce la plus élevée du genre. odorantes sont jaunes et passent ensuite au blanc; elles se pro- duisent en été — Primula péu chauds; plusieurs ont des fleurs très agréablement parfumées. us gps et les plus estimés sont ve suivan B.calycina. Très belle espèce à grandes fleurs d’un coloris assez variable, rose ou rose pourpré, se conservant long- temps. Le feuillage lancéolé, d’un vert clair luisant, a beaucoup d’attrait. n rattache parfois au B. calycina le B. paucifiora _. même le B. eximua, autre belle espèce très appréciée, au port gra- cieusement het: produisant depuis le mois de janvier ou février jusqu’en juin et juillet de nombreuses fleurs d’abord ObcomCAa grANAtOrn (Voir p. 667. e B. macrantha de Lemaire doit être none he au B. calycina. Le B. Lindeniana en est assez voisin, mais cependant aistinct, à fleurs d’un coloris pourpré foncé avec un œil central clair. Le B. latifolia, à feuilles d’un blanc gri- sâtre, largement elliptiques aiguës, fleu- rit dans la seconde partie de l'hiver. Ses fleurs terininales, formant EE des cymes, ont le même coloris que celles du B. eximia, ou païfois plus nb bleu lavande. Elles sont très parfumé B B-Hopeana. Synonyme du B. ie. B. confe rliflora. Fleurs se produisant de janvier à juin, nombreuses, disposées en 64 LA SEMAINE HORTICOLE ne terminales. Les feuilles oblongues ciliées, Me CRPRere en dessus, se one sessl v sa L'un des plus gra- cieux : eu disposées en grandes cymes termina » un peu comme dans les Hor- tensia, “ d’un joli coloris bleu violet; feuilles Hong de 30 centimètres. s ces plantes demandent la serre Ébtec ion ude ou tempérée; on peut les conserver vivantes dans un jardin d’hiver maigre us elles y poussent avec convient le mieux est de la terre de bruyère. mélangée d’un peu de terre franche et de terreau; on peut, en outre, donner pendant la végétation quelques arrosements à l’engrais liquide très dilué. Lorsqu 1ë Brunfelsia n’atteignent pas une trop ee ré on a avantage à les pl l'été en plei être soumis à des courants d coups de vent trop violents, a multiplication s "opère Rom par boutures, que l’o sable et que l'on Lie sous 5 Dai . sous cloche ; une fois qu’elles sont bien enracinées, on les rempote en godets dans le compost que nous avons indiqué plus aut, ou micux dans un compost un peu plus sableux, On donne ensuite des pots de plus en plus grands selon que le dévelop- pement des plantes l’exige. La floraison se produit de bonne heure, lorsque les Brunfelsia sont encore de petite taille. G.-T. GRIGNAN. Les Plantes alpines Les Androsaces (Suite, voir p. 51.) BORDONS pe la seconde partie du 1* js ous Ar osaces carnea et obtusifo ke stères parmi ce mx Side sont très laineuses, ce qui leur donne Q bâtre : bien plus importante; ses fleurs sont roses (comme son nom __.—. du rs d’un joli rose carminé. 20 L’Androsace obtusifolia, aux feuilles plus larges, et aux fleurs blanches. 3° Ces deux variétés ont donné naissance à une troisième espèce, hybride, dont les fleurs sont plus pâles et les feuilles plus larges que chez la carnea, et qui ne se rencontre que dans les Alpes de Briançon; d’où son nom de Androsace-Brigantiaca. uelle bizarrerie de la nature que ces stations de plantes qui ne vivent que dans un cercle restreint! Pourquoi cette Androsace hybride ne se ren- contre-t-elle que là, quan ans mille autres endroits sr frs les ue aux à L'Androsat chamæjasme, fleurs blanches PL A ndrosace, lactea plus élevée de quelques centimètres et aux fleurs blanches aussi. 6° L’Androsace Laggeri, a des fleurs roses, disposées en ombelles, et des feuilles qui rappellent un peu celles de l’Erica cinerea. 7° L’Androsace villosa, aux fleurs 8° L’Androsace arachnoidea, dont les rosettes minuscules ressemblent bien un peu à celles du premier groupe, mais dont les fleurs sont en ombelles. Viennent enfin les Androsaces de l'Himalaya. Toujours les feuilles sont disposées en rosettes et les fleurs en ombelles. L’Androsacesarmentosa,un peu plus élevée que les précédentes (0.15 centi- mètres environ), à retombantes qui donnent naissance à un jeune individu: sés feuilles personnes qui ont de grands caprices et un caractère bien difhcile. Des fissures entre les pierres, le plein soleil et beaucoup d'humidité non stagnante; allez donc arranger cela! Inutile de penser à séparer les touffes, car elles ont le plus souvent. une racine unique; puis, 1l est si peu. commode de les conserver en bon état, qu'il faut déjà se considérer comme bien heureux d’en posséder un exemplaire. Reste le semis, si l’on a la bonne fortune de les voir fleurir. . Les plantes du:second groupe se cultivent mieux; il leur faut de ia terre de bruyère mélangée de sable. Elles aussi veulent du soleil et de l’humi- dité. Le semis et la division desi« touffes, s1 elles semblent, .de force à Fcetté opérat supp. t préjudi- ciable souvent. Les espèces asiatiques se compor- tent bien; un peu d'ombre leur plaît, et de l'humidité toujours. Rien de plus facile que de séparer les touffes de l’Androsace foliosa. Quant à l’Androsace sarmentosa, elle se charge elle-même du soin de la multiplication, en lançant, de droite et de gauche, des rosettes; et lorsqu'elle se plaît là où dé est, elle devient un peu encombra Ces Ve Hope dit-on, ne portent pas graines gions; la sarmentosa, donné ces deux derniers étés, de nom- breuses semences, dont quelques-unes se sont ressemées d’ellés-mêmes, et j'attends avec impatience le printemps pour constater ce que deviendront les jeunes plantes. Au cours de notre voyage « d’explo- ration » de cet été, nous avons ren- contré une variété qui doit être une Androsace hybride entre la pubescens. et l’obtusifolia. Êe FEAR rsRenDiee soh aires me ge 4 sur Elle elle ar HS; ses Dot ter comme vigueur et rusticité. Te variée … cette denis: a le Es mn main; c’est Édfa: VA fdrésaëé : foliosa atteint une vingtaine de centimètres; ses feuilles amples et ses jolies fleurs roses lila ee en font l'espèce la plus ornemen- tale de toutes. À Quant à à la dibure. c est, pour le pre- . mier er grou surtout, une chose très délicate à aborder. Ce s sont de petites VA ndrosace | Voici ce que l’on peut dire sur ces jolies. plantes; malheureusement elles sont, je le répète, difficiles à conserver. Elles aiment leur pays, et, loin de leurs montagnes, de leur air pur et de leurs glaciers, elles s’étiolent peu à peu et, prises, elles aussi, de spleen, elles s ’alanguissent et meurent de la vie de nos plaines. J. DAIGRET. Voyage au Fernan Vaz (CONGO FRANÇAIS) Suite, voir p. 18 EUX jours après, nous entrons et Libreville se dé- en rade, roule devant nous, avec bâtiments blancs tranchant vivement sur le fond vert de la végétation. … Pie 2 0 "2 Lei al anne MIE E Eat Fig. 23. — Allée de cocotiers (Cocos nucifera) à Libreville La ville s’étend en coteau le long de la côte : les bureaux y occupent des bâtiments spacieux, d’où l’on a une vue étendue sur la rade; Gouvernement se trouvent deux su- erbes spécimens d’Oreodoxa qui dressent leurs fûts élancés, semblables à des colonnes de pierre. . Une belle avenue de cocotiers, le long de la plage, relie la ville avec la mission vers le nord. et se prolonge vers le village indigène de Glass au sud (voir fig. 23). ses SAMEDI 17 FÉVRIER 1000 | PR : | PE | tne ] . Partout des plantes et des fleurs : beaucoup de jardins où des rosiers fleuris coudoient les plantes équato- riales. l Près du Gouvernement se trouve un grand parc où l’on rencontre en abon- dance d'énormes manguiers, des bam- bous de Chine et d’autres spécimens de la flore des pays chauds. Une des plus jolies promenades de Libreville consiste à en faire le tour, en montant par un chemin en pente douce, ombragé d'énormes manguiers et de palmiers, jusqu’à l'hôpital, vaste construction située sur la hauteur, et à redescendre vers la mer au delà du Jardin d'essai. Celui-ci, dont la création remonte à 1887, a été créé par M. Ballay, alors gouverneur du Gabon. Il constitue, pour le voyageur, la principale « attraction » de Libreville. M. Chalot, le directeur actuel du . de Brandner), 65 Jardin, bien connu par ses intéres- sants travaux botaniques, nous a fait les honneurs de ses plantations avec une obligeance et une amabilité auxquelles nous tenons à rendre hom- mage, Il a bien voulu nous donner des détails précis sur les origines du Jar- ,* , « " din d'essai et sur les plantes qui y sont cultivées. ‘ voir p. 66). C’est M. E. Pierre, ancien élève de l'Ecole nationale d'Horticulture de Versailles, célèbre par sestravauxsur les plantes coloniales, qui en fut le premier directeur. De 1887 à 1802 il eut à lutter contre la paresse de ses ouvriers noirs, ce qui nécessitait de sa part un travail excessif auquel un Européen ne pouvait résister; aussi succomba-t-il à la peine le 21 octobre #. Mais il avait pu établir des pépi- nières, introduire de nombreuses és V Fais 66 LA SEMAINE HORTICOLE plantés utiles, et poser ainsi les premiers jalons d’une entreprise qui aujourd’hui, grâce à la science et à l'esprit d'initiative de son successeur, rend les plus grands services aux plan- teurs et aux colons. Le Jardin d’essai proprement dit, sans ses annexes, se trouve en plein Libreville, à quelques mètres seule- . ment au-dessus du niveau de la mer. et à 250 mètres de celle-ci. Il occupe une superficie de près de 6 hectares. La moitié, du terrain, en plan incliné, est réservée aux diverses cultures, et l’autre, qui est plate et basse, est utilisée pour les pépinières. Au début, il y eut beaucoup à faire pour assainir le terrain, qui était ma- récageux en divers endro is. d'hui, de Ligier fossés co les eaux d'écoulement à es mer, te ce n'est qu’au plus fort de la saison des pluies qu’il y a encore un peu d’humi- dité dans quelques carrés. On accède au Jardin d’essai par une large avenue de 8 mètres de largeur, qui conduit à la maison d'habitation et se termine en demi-cercle. Cette allée principale, qui partage le terrain en deux parties, est bordée de ptates- bandes garnies de plantes d'ornement. Le terrain consacré aux cultures d'essai est divisé par carrés de 20 mètres de côté, lesquels sont séparés par des allées de 4 et 5 mètres de largeur, se coupant à angle droit et se trouvant, par suite, parallèles ou perpendiculaires à à la maison d’habi- tation C'est un tracé simple convenant bien à un Jardin d’essai comme celui de Libreville, qui est plutôt un champ d'expériences, car il permet de se rendre facilement compte du coût et du rendement des cultures, et simpli- fie beaucoup la surveillance des tra- ailleurs. , F our orter : ie: près st Sr y ivi ère, le les petites plantes qui se trou- RON CRUE enr ve . LIBREVILLE (CONGO nn se 68 — Notre vue œ nes e Lords du rie N'Komo, où tiers vers le s le terrain est plus propiceau but pour- suivi. L'awalyse a démontré que le sol de Libreville-se compose de 80 parties de sable et de 8 à 10 parties d’argile. uivant les terrains, 1l est assez riche en azote et en acide phosphorique, mais pauvre en pr en magnésie et- en potasse. On-peut espérer une ou deux bonnes récoltes dans les nou- veaux défrichés, mais les indigènes ayant l'habitude de couper tous les arbres pour établir leurs plantations, les terrains une fois déboisés s’appau- vrissent rapidement. Le budget du Jardin s’élève annuel- lement à un peu plus de 15,000 au chiffre remarquable par sa "modicité s lon Sonde les.résultats od. Nous passons ci-dessous en revue les ne Duiee espèces cultivées au Jardin d’essai. Cacaoyer. sr variétés. paraît être la culture d’avenir du Congo, à condition ch ne planter que dans les vallées abritées, à sol riche et profond, où il n’y a pas de sécheresse prolongée. Le nombre de cacaoyers existant au Congo peut être évalué à Le: 000. Presque toutes les graines t ils ee issus provenaient du Jardin d’es (A Re G. DE BRANDNER. ge D er ee ru NOS GRAVURES PRIMULA OBCONICA GRANDIFLORA (fig. 22, p. 63.) — Malgré l’éruption de la peau causée à quelques personnes ne suppor- tant pas le contact vs feuilles du Pri- ne jme cette plante a vu s’accroître ne manière soble la faveur dont elle jouit. De plus, la US a déjà donné lieu successivement à des amélio- rations notables, et l’on a vu changer le a flore rubra. es a NON de mt race à fleurs mbriées su D. et era en rien au ee FE, R: ALLÉE DE COCOTIERS one NUCIFERA) A g.23,p.65 om 2 PAR de coco- - La construction qu'on belle | obconica ica gran M. P ax de Minor, . décrivant cette . x à droite est le marché indigène, Le Cocos nucifera, qe atteint jusqu’à 15 mètres de hauteur, porte quinze à vingt fruits volumineux dont l’amande blanche constitue, à l’état jeune, un ali- ment sain, recherché par les indigènes; Ia cavité centrale renferme un liquide sucré, RASE connu sous le nom dé t de am un mets délicat, comparable au meilleur chou-palmiste. L” enveloppe de son fruit donne une fibre servant à fabriquer des et nul fibre sont employés par eux dans les serres à peu près comme la tannée chez nous. LYCASTE SKINNERI VAR. ALBA RONSE- LEANA (fig. 24). — La superbe variété de ycaste Shinneri “ee que nous représen- tons à 7 appartient à la belle collection du château de Ronsele. Les segments sont d’un blanc de neige le plus pur, de grande dimension, et la fleur, dans son nn constitue, sans aucun doute, la forme la plus parfaite qui ait er jusqu’ici ais les cleions euro- péennes. Les pétales, étalés, ont une longueur de 7 centimètres et une lar geur e 4 centimètres, et le sépale supérieur, environ 8 centimètres de pe sur 4 1/2 centimètres de largeur mbreuses formes de Lycaste SAin- neri alba, à segments plus étroits, se trouvent dans les cultures; mais nous ne pensons pas qu’il en existe ‘de supérieure à celle ci-contre. La variété blanche mé- érée et se recommande + la facilité de sa culture et l'abondance de ses fleurs. TOMATE sr Au oceag Cross (Ag. 25, p. 71). — e grande variété SonVos est une Pre distincte de la tomate | Th- ont nous avons a une gravure dans le 2° numéro e cette année. Elle est … meilleur pro- - duit d’un lot de semis provenant d’un de cette dernière variété avec te d’une constitution très robuste ” gi croissance D nes saine. Elle possède largement les carac- tères de Up-to-date, sn pre fruits sont plus grands. La plante est d’une crois- “ sance vigoureuse, possède un feuiHage roduit de nombreuses grappes de fruits volumineux, très serrés sur la tige, ruit est d’un coloris carmin foncé, d’un très bel aspect, la saveur est excellente; en outre, plantes sont réfractaires aux mala qui attaquent ordinairement les tomates. E . - les G4 Éret DEC ls PE Me RS A INSEE EE ee de de car SE ST En TP : rl CU 4 pe Re ne ORCHIDÉES Quelques généralités sur la culture des Orchidées (Suite, voir p. 54.) L nous a paru intéres- le connaître en entier. Cés réflexions s’appli- quent aux plantes de serre en général; nous y ajou- terons quelques mots en ce qui concerne les Or- chidées particulièr ement. beaucoup la culture dans le terreau de feuilles; il est bien certain que lors- qu’on change de compost il faut modifier tout à fait la façon d’arroser les orchidées. C’est cé qui explique les échecs de quelques cultivateurs qui ont essayé du terreau, et, PEEERES en gran artie radtres. MRAEMDT A Au point de vue de la construction des serres, M. Watson insisté béau- coup sur la nécessité de. faire les locaux juste assez grands pour pouvoir COn- tenir les plantes, celles-ci arrivant tout près du vi- rage. ertes, PR ne méconnaît l'influenc bienfaisante de la clarté ds: jour; mais il y à un autre élément dont il faut tenir compte aussi, c’est le cube d’air fourni aux plantes. Si les serres sont trop basses, et pour ainsi dire remplies par leurs habitants, l’air y sera rapidement SAMEDI 17 FÉVRIER 1000 vicié; il faudra donc aérer très fré- quemment, et cela n’est pas toujours facile, surtout dans ces conditions, les plantes se trouvant tout près des ven- tilateurs du haut; on arrive alors à supprimer ne l'usage de ceux-ci, comme M. Wat E on. n cette LRQ il nous semble abondamment; mais pour la culture tempérée, et à plus forte raison pour les plantes indiennes, nous croyons préférable de laisser un cube d'air plus considérable. Nous mettons à part, bien entendu, la ge paca et certaines plantes qui aiment un culture assez étouffée. Fig. 24. — Lycaste Shinneri var. alba Ronseleana (voir p. 66). qu'il faut s’efforcer de concilier les deux exigences dont nous venons d parler; nous n’hésiterons donc pas conseiller les serres très basses pour la culture froide ou tempérée-froide, où l’on n’a pas à craindre d’aérer D: © Enfin, dans la culture des Orchi- dées, il y a une théorie générale qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est qu’il ne faut pas traiter ces plantes d’une façon trop régulière, les choyer, les dorloter à l'excès. Nous avons entendu 68 LA SEMAINE HORTICOLE émettre à ce sujet des réflexions extré- mement intéressantes par M. Bleu, qui, comme on sait, n’est pas seule- ment un semeur illustre, mails ausis un cultivateur de premier ordre. La première chose à faire lorsqu'on veut entreprendre la culture d’une plante, c'est, disait-il, de s'informer des con- ditions dans lesquelles elle pousse dans son habitat naturel. Or, il suffit de lire quelques notes d’ explorateurs pour savoir que l'immense majorité des Orchidées poussent sur les arbres bordant les forêts, ou sur le sommet des autres, ou sur des rochers nus; qu’elles sont constamment exposées aux pires intempéries, parfois dessé- chées pendant des semaines, ses noyées de 54 rents d’eau; parfois rillées par le soleil, parfois mime a des températures très basses, etc. M. Watson dit avec raison qu'il faut donner aux plantes de serre, la nuit, une température notablement plus basse que celle du jour; pour les Or- chidées, cela ne suffitmême pas. Il faut les soumettre un peu dans nos pays aux variations et aux aventures qu'elles connaissent dans le leur; il faut insti- tuer un traitement, de parti pris, et régulièrement, irrégulier. Par exem- ple, certains cultivateurs s’attachent nature, il vaudrait mieux les arroser abondamment pendant quelques jours (leur faire subir des espèces de dou- ches), puis les laisser un certaintemps se ressuyer. Il y a longtemps que M. Lucien Linden a préconisé dans le Fournal des Orchidées ce système de repos partiels intercalés de temps en temps dans la phase de végétation, et alternant avec des phases d’arrose- ments abondants. Nous savons que ce Sys stème a. donné dés RÉNELER excel _— NOTES | NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES deners Chronicle. M. Warburton a'écrit à ce journal pour dissiper la con usion. On se rappelle d’ailleurs qu’en voyant Ie BUTEUR publié par notre gene confrère anglais, nous avions trouvé la variété différente de celle que nous connaissions. Pousse sur une hampe de Cypripedium. — Le Gardeners Chronicle publiait dernière- ment la note suivante : « M. G.-W. om de Balmedie, Aberdeen, a l’oblige e nous adres- ser une hampe iale de Cypripedium X Lathannanum portant une capsule à la base de l’ovaire une plante minuscule que l’on pourrait aisément prendre pour un semis. Toutefois, en l’examinant avec une forte loupe, on voit que la pousse est réellement en contact avec la hampe florale de la plante, et que c’est une pousse ady rentive Issue. de..cette. panne de la même nature exactement que les pousses adventives ques que es observe souvent sur les tiges florales, et parfois sur les racines, des Phalænopsis et d’autres Orchidées. Dans les Cypripe- dium nous avons remarqué des .pousses analogues en plusieurs occasions, et presque toujours lorsque l'ovaire avait péri avant sa maturité, ou lorsque la hampe florale périssait par la base. » Cette petite curiosité nous en rappelle une autre bien plus extraordinaire que M. H.-]. Ross, de Florence, signalait il y a quelque temps dans l'Orchid Review. Î1 s’agissait également d’un ypripedium hybride portant une capsule de graines, à la base de la aquelle, disait M. Ross, une ne avait germé et un jeune sem était développé, portant déjà cudtte racines. n voit l’étroite analogie qui existe cute les deux cas; malgré le respect que cher se penser qu'en recourant à une forte loupe, comme le rédacteur du Gar- deners Chronicle, il serait très probable- ment arrivé à la même constatation que dans le cas de M. Cummins. es dans de reed aimée où brûlées p la chaleur ; as vita Schlegel était, Pit une des plus répu- tées des environs de New VOL. tn les plantes détruites, on cite us Phalænopsis, estimés à 600 dollars; le Laelia Arnoldiana, \e Caitleya A Le ee Gderiana, alba, 1: . / anderiana et deux be belles Coin x X Morg: phntes de colleets Cypripedium, gen breux Cattleya, sans parler d’un lot im- portant d’Anthurium. L’intention ai SrOpHétaire serait de faire reconstruire immédiatement ses serres. Cypripedium X bingleyense var, longwoodense. — Cette variété a fleuri en Amérique peu de temps après le type, qui avait fait son apparition en Angleterre. Elle a été ob- tenue par M. Rothwell, de Brookline, et présentée au mois de novembre 1899 à la Société d’ papas du Massachusetts, M. Oakes Ames la décrit dans l’ American Gardening (qui en publie en même er it la le C. insigne comme étant l’un uÉ ce qui donnerait 2 Llnireamms mais comme le croisem ment n’a pas ; opéré dans la collection de M. Rothwell, et que sept semis sont sortis du croise ment indiqué ici, lesquels se ressemblent tous plus ou moins, il est possible que la couleur et la forme du staminode soient ues au C. villosum, l’un des parents du C. X Harrisiammn. » Notons cependant que d’après la pho- togravure, la fleur paraît en effet très analogue au C. X Elmireanum. Odontoglossum Wattianum. — Lorsque cette plante très rare mière appari- tion, en 1890, elle fut considérée immé- timètres de diamètre, avaient les pétales de les sépales jaunes, avec des taches plus volumineuses sur les sé- ns. à —. cordiforme, ondulé, était blanc me avec une grande macule brune et Ps autres plus petites. On avait ant é à l'O. comme parents, l'O. lute l'O. D Lun Toutefois l’hybridation artificielle vient de jeter un nouveau jour sur la question, et il nous paraît intéres- sant de signaler à _ que donne le CARE Grpcie de la. Sr te de Manchester du 11 janvier, résentait à Éctie réunion une parents. Laeliocattleya X novelty. — M. Oakes Ames fait remarquer dans l'American Gardening que cet hybride est le premier Laeliocattleya d’origine américaine. Il fut rs par M. Harris, de Lamber- hurst, chez qui il fleurit pour la première is en 1887, trois ans avant d’être pré- senté en Angleterre par MM. Veitch. Il est issu, comme on sait, du Laelia du Laeliocattleya elegans ou se es ent Aussi le désigne-t-on fré- que nt en Angleterre sous le nom de Lada k novelty. Laeliocaitleya X Cappei. — Cet hybride, issu du C. gigas et du Laelia po avait fleuri pour la première fois au mois de janvier 1899 et avait été présenté époque par ses obtenteurs, e et fils, uniquement pour prendre date. Il a fleuri de nouveau à la fin e décembre dernier et a été exposé de nouveau à la re pere France. Ses fleurs avaient beauc étaient notablement plus nt les pétales lancéolés sépales ee res-oblongs, us ces Serbe» pr ‘un colo- s jaune orangé Leu Ur nzé; le : labelle très im un jai incurvé, un peu rt extrêmement frisé sur les bords ondulé, est d’un beau rouge cramoisi; : disque . jaune strié de rouge; la pointe est lavée de jaune brique n somme, c’est une fleur de Laelia cinnabarina très agrandie, modifiée dans sa forme et ayant le labelle rouge et très allongé; on voit bien qu’une autre plante à labelle pourpre est intervenue, mais rien ne fait penser au Se gigas plutôt qu’à une autre espèc Parmi les dv bdes du L. cinnabarina, dont le Laeliocatileya Hippolyta est un 1 des lus connus, celui-ci est peut-être le Fo Mob t que nous osiicrs Max GARNIER. EXS- CORRESPONDANCE ESTION . Dans le numéro du 13 janvier, à Partie” Train de saison, je lis une chose bien Songant à savoir le 00 m supporte des gelées de. 7 à 13 egrés, PTE GUÜUOTGU TO , RÉPONSE. — M. C.-B. Clarke écrivait textuellement : « It is not unusual for 8 to 10 degrees (Fahr.) of frost to occur in the month of January. » Nous avons reproduit exactement son texte; nous ajouterons que le fait en question ne nous raît invraisemblable, car nous Lair nee, er une observation qui fit sensation, à pro- pos d’un Epidendrum qu à avait vu couvert F2 glace; on a recueilli, depuis cette époque, une foule d'obsottaiie analogues. En ce qui concerne spéciale- e Nous c’est-à-dire 7 à 13 degrés SOUS. Zéro; n'y. dans l'Orchid es il rreur d'in cd SAMEDI 17 FÉVRIER 1000 ment le Vanda cœrulea, nous pourrions vous citer des récits d’autres voyageurs; voici notamment un r n connu qui découvrit le Cypripedium Charlesworths; il s’agit des Shan States : « Le fort Stedman est construit sur la rive est du lac Inle, et c’est dans un espace de 30 à 40 milles au nord, au sud, à l’est et à l’ouest de ce lac que l’on trouve en abondance la plupart des pa des Shan States. e climat est tempéré, Es du niveau de la mer est de 1,500 mètres, et le chermomètre va de 270 C. pen dant l'été, à quelques degrés au-dessous du point ‘de he 1 pen- dant l’ cd Les gelées ne pénètrent as au-dess t s équentes entre ; milieu de décembre et e commencement de mars....Il y a de fortes rosées en hiver, décémbre. » M. Moore mentionne diverses Orc dés qui poussent dans ces ie Pa “ cp autres le Vanda cœrulea : ’ai vu des Éanda cœyulea d’un type très foncé sur des arbres surplombant un cours d’eau, à la même _. ones mètres), mais pas dans une ombr épaisse. Il y a des bois rss PE ur la route du fort Stedman à Staunggyi, mais je n'ai jamais vu le Vanda PE crois - sant sur les arbres à cet endroit. » Et puisque nous se lOrchid Review de 1895, voici un autre ê volume qui mérite dattes l'attention à propos de la question dont nous nous Pere ici. AS “ LU LU LS SOMMAIRE : Chronique . : . Petites nouvelles - RG Les plantes alpines : Les Androsaces (suite). Voyage au Fernan Vaz (Congo français) (SHOT DT So rte Nos gravures : Primula obconica grandiflora AllkaA PÉRE À É 5 Vobah LA ongo français ss À CHE 7 Es: mises : a Cr e : Tuckswood Cross . Orchalées : Quelques prier sur la éd ées (sui ture des Orchidées (suite) . è Petites notes et nouveautés d'éfchidéns ; Correspondance . : Rose La France oem e). Cultures coloniales : L’ exploitation ‘ak ata dans les re (suite) : Herbe du Para (Pan Molle Sw. 0 Le puceron es Boîte aux ès. Ps Fig. 22. Primula os pe grandiflora -» 93. Allée æ cocotiers à Libreville. , » 924, Lycast HEY » 25. Tomate ___ Cros. Ra Pl E, 79, rue Wiertz, Bruxelles, SAMEDI 17 FÉVRIER 1000 4 LAMORTICOLE COLONIALE SOCIÉTÉ ANON + Sièse social : Rue Ge 79, EARUXEILr.ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) éé A été eréée, en 1899, pour fusionner les trois Etablissements d'Horticuliure sans rivaux, en leur &enre, ans le monde : A. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L'Horticulture Internationale): (Exposition permanente. Grands magasins de vente de diverses spècialités de la Société. (Entrée libre.) B. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT, Avenue Jean Linden: (Végélaux pour les colonies, plantes ornementales, elc., plusieurs centaines de mille plantes en culture.) C. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en culture, Plantes en fleurs, etc.) LIRE DT ————— CUITURES EN IMMENSES QUANTITÉS NHCGE'L'AUX pour les COIONTES (Canoutehoue, Gutina, Cneno, Coffen, ete.) Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies a art TE D —// ee ” P ai L She (7 J ; dans toutes les parties du monde spéciaux qui assurent la bonne arrivée des envois ss PLANTS EL GRAINES Prix les plus réduits el conditions très avantageuses pour de grandes quantités. 2e Les commandes sont exécutées dans le plus bref délai possible 72; .. Le Catalogue illustré et descriptif est ENVOYÉ : aux personnes qui en font la dema VI LA SEMAINE HORTICOLE AV LES AUX HORTICULTEURS ET AMATEURS qui n’ont pas encore fait usage des es Truffaut _ de ne saurais trop engager les Horti- _culteurs et Amateurs à s'informer le plus tôt possible des magnifiques résultats obtenus par tous ceux qui ont appliqué S'OZGNEUSEMEN T'nos engrais. Ils pourront constater par eux-mêmes tous les avantages que l'on peut en retirer au point < de vue en Iqua £l VAR. 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Lo » [roi RE ce ro 5 + VANDEN 2 HEEDE, 1 ; "apte i Socièté d Horticulture du Nord Foi s L : rois. mois » . tés S Ë à ; : k à in ER 0 dela France, à Lille, Cr , BUREAUX DE LA RÉDACTION on she ue Les Pr A PRESS Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine HortCOIe > LS La meilleure et la plus large publicité Ce journal est vu et lu par tous ceux quis ce de près ou de loin à l’horticulture Nous portons à la connaissance des personnes _ intelligentes n savent que la réclame et l’an- sont, a mé ms Les puissant levier de l’industrie at dé ommerce, que «“ L AINE HORTICOLE ; est Mntérétitse le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/8e de colonne ou 1/24e de page . par an fr. 1/6€° id. 1/18e. . i - 1 RON ED | RES IR nn id. id. Ie M id. id. FORCE. id. id. FE. id. Fe id, plusi olonnes. . id. id, id. + id. id. id. = id. 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Nous pr ions instamment les don nom ‘annonce qu ‘is lésion faire reparaître. x. — Le mode de paiement le plus de l’abonnement ou de l’an- | soigner vaches et po Il ent y avoir 2 où 3e LA SEMAINE HORTICOLE chiffres romains. ng ZA SEMAINE HORTICOLE ne publie d'insertion payantes que dans l'emplacement réservé aux annonces, & Zes feuilles coloriées de garde et de couverture paginées & Offres et Demandes d'Emploi Un bureau pour demande et offre d’emplor est annexé à la SEMAINE HORTICOLE FE md d’une annonce Sn ee 7: ndune inscription £ra- tuite au Feed po 15. ro à la fin du mois On2 pas trouvé d'emploi ÉQue l’on dé- sire que le nom reste au ose 11 suffit d’en faire la nait FZ sé avertir aussitot que l’on a trouvé un emplo Une ne des jardiniers Se ue sera fournie nde. aux x abonnés gui. en fe feront . at la dem “0 ri un bon jar | jardinier marié, sachant parler français et flamand, _ au courant de la culture fe ME des plant s or a e la flori culture, capable + diriger une pre oprié É € d'agrément de 10 hectares avec un p« ersonnel dé jà ancien de 6 ouvriers où il y a potage (Pertes. serres à vigne t à fleurs diverses. 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LEMOINE et Fils, à Nancy leine est spécialement consacré à la production des nouveautés en plantes de serre et de p terre, telles que : Begonia, Fuehsia, Green Delphiniaom, Phlox a, Lilas Gla diolus inei et reed Mo reit. oi. + CATALOGUES cn DEMANDE | IV LA SEMAINE HORTICOLE < L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BEUXELLES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899, pour fusionner les trois Etablissements d’Hortieulture sans rivaux, en leur genre dans Île monde : À x We A. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD EEE L’Horticulture 4 (Exposition permanente. Grands magasins de vente de diverses spécialités de la Société. (Entrée libre.) DE" LNROUT, Avenue Jean Linden: ( Végétaux pour les colonies, plantes ornementales, elc., plusieurs centaines de mille plantes en culture.) C. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en culture, Plantes en fleurs, etc.) CESR TS —— La Société organise du 15 AVRIL à FIN MAI UNE POSITION D'ORCHIDÉ A FLORAISON PRINTANIÈRE et comprenant plus spécialement ses variétés classées de PS ” re - ui SEMAINE HORTICOLE Lo VOLUME IV. — N°7. SAMEDI 24 FÉVRIER 1900, CHRONIQUE LR MOT Black Beauty. Le de. nom AT une. variété, de on beau feuillage brun C'est la vante la Se pere connue jusqu'a ce jour. noir. Le bois de tulipier. e bois de tulipier prima tulipifera) répandu en Virginie et s toute une étendue des Etats-Unis ae aujourd’hui préféré par les fabricants de cigares pour la confection des boites. Ce bois est considéré comme le meilleur de l'Amérique septentrio- nale. Le cèdre qui servait autrefois uniquement à fabriquer ces caisses est devenu trop rare et par suite d’un prix trop élevé a essayé successive- ment un an nombre d’essences : baobab, châtaignier, noyers améri- _ cains, orme. Le tulipier a eu la pré- férence. tés dans les 13 novembre dernier. Les expérimen- tateurs affirment qu’une immersion dans es l’eau chaude à 53 degrés cen- ne résisteront pas dav antage à l'eau chauflée. Après cette immersion du- rant les cinq minutes, les plantes vivent et continuent de éroflre comme auparavant. qui attaquent les rosacées. Remede. Cette question a été traitée au Congrès horticole de Paris, le 26 mai 1899. M. l'abbé Ouvray qui, depuis 25 ans, dit-il, a eu l’occasion sur parasitaires peuvent être traitées par à bouillie bordelaise. Le moment de l'application du traitement est le mo- ment où commence la nouaison, mais on ne peut tr aiter tous les arbres à la même époque; l’ordre dans lequel l'opération peut s'effectuer est, en général, le suivant : amandiers, abri- cotiers, pêchers, cerisiers, unie | poiriers et pommiers. M. O observé l’année derniè née, abonde de ne pas l'utilisèr complètement. Cette matière entrera au préalable dans les tas de compost et par la confection de ceux-ci le tan se sez EL are Dans recom- paille. Ensuite cette litière sera encore utilement exposée quelque temps à l'air et mélangée à de la chaux. La ortes mais pauvres en humus. PT.CT Tr Ventes D'après le Yardinil y aen Allemagne 117,279 hectares cultivés en vignobles; en Autriche il y en à 254,729 et en Roumanie 130,220. Trois nouveaux légumes recommandables, Haricot Prince noir. — D'après des expériences comparées, ce haricot surpasserait le Noir de Belgique en ce u'il produit ses gousses dix à quinze jours plus tôt. C’est une variété très distinguée, cons jante, hâtive et ext ê meme breuse: ment ét montent moins vite en graines. Cette variété se recommande pour le forçage du printemps et de l'été. Semée en hiver et repiquée sous chàs- sis vitré, elle peut etre coupée comme les laitues hâtives d'hiver. Pois es Laxton. — Nouveauté 74 LA SEMAINE HORTICOLE mée en avril, cette variété fleurit au commencement de juinet les premières gousses ont pu, dans ce cas, être cueillies le 4 juillet. Nos jungunt Rosæ. Les roses nous unissent. — Sous ce titre il existe en Hollande une société qui a pour but d'étendre la culture des rosiers. Jusqu'ici, elle a donné des conférences, a distribué des médailles, etc.; et maintenant, elle publie son propre organe, un recueil périodique qui paraîtra tous les deux mois sous le nom de Rosarium. Les principaux rédacteurs sont MM. P.-L. Baudet, ancien élève de l’Ecole d’horticulture de Gand et J.-K. Budde, à Utrecht Le premier numéro renferme entre Fos bus le Midi. Nous y trouvons encore ie commencement d’un travail sur les insectes nuisibles aux roses, dû à la plume compétente d’un ancien élève de l'Ecole d’horticulture de Gand, M. W.-C: Noske. I y signale particulièrement les ravages commis par les dolères et les cynips, sortes de guêpes qu’ilconvient de combattre. Deux nouvelles espèces de Begonia. Un des derniers numéros du Bota- nical Magazine figure, pl. 7585, le Begonia Hemsleyana J.-D. Hook., qui fut A le D' Henry, en 1898, près engtze, dans le dis- trict de Vas à une altitude de 1,500 mètres. La graine en fut envoyée aux : Le royaux de Kew. C’est la pre- espèce asiatique qui présente des fouilles digitées. Une année à ine après le semis, ce Begonia à à Kew où ee été tenu en plante dressée, assez élevée, ayant un rhizôme rampant à peine ramifié avec les tiges; les pétioles, les nervures et la page inférieure des feuillés de cou- leur rougeâtre. Les feuilles sont quelque peu divisées; les inflores- cences portent des bouquets de cinq fleurs, celle du milieu et les deux exté- rieures sont mâles et longuement pé- donculées, les deux autres, situées. entreles précédentes, sont courtement pédonculées; les fleurs latérales sont munies de deux bractées blanches, les pétales sont quelque peu rosés. Le journal précité annonce la publication d’une seconde espèce qui sera égale- ment décrite par M. le professeur O. Warburg, sous le nom de Begonia PACS, originaire de Kameroon. Le blé produit dans le monde entier a été évalué dernièrement par M. Wil- liam Crookes, dans une séance de RE — paie pour l’avan- ent des sciences, à 745 ue d'héetélitres. Il a calculé que dan 30 ans l’accroissement constant de la opulation exigera plus d’un milliard d’hectolitres. Il s’est demandé com- ment on comblera alors le déficit pro- bable et il répond : par l’emploi d’en- grais azotés. Sans étendre la surface ensemencée en blé, laquelle est de 65 millions d’hectares, on re aug- menter le rendement moyen par hec- tare de6 1/2hectolitres. L Agriculture rationnelle étudie l'affirmation de . W. Crookes, et conclut que pour augmenter la récolte du monde de 6.6 hectolitres par hectare, il faudra appliquer annuellement au sol environ 190 kilogrammes de nitrate de soude par hectare. Missouri Botanical Garden. (Jardin botanique du Missouri. Tenth Report.) Le blé pro odui dans le monde entier. ché, est une nourriture pr éférée 2 la. | Le volume renferme une autre étude scientifique, notamment sur une mala-. die de la betterave. Il contient ensuite une esquisse biographique de E.-L, Sturtevant; un beau portrait de ce savant qui fut en même temps l’un des promoteurs du Jardin botanique de Saint-Louis, sert de frontispice à ce volume. Le Jardin botanique de Saint-Louis est dans une situation des plus pros ère. L'exercice de 1898 solde paruné encaisse de plus de 70,000 francs. Lathyrus sylvestris. Un lecteur de Sempervirens fait con. naître à ce journal que le Lafhyrus sylvestris, quand cette planteresta l'état chèvre, le mouton et le veau, qu V acceptent déjà volontiers à | l'états vert. La plante est recommandable à cause des matières alimentaires qu'elle renferme, ce qui fait que les animaux n’en exigent pas une grande quantité. Etiquettes dans les plantations L'étiquetage des arbres et des plantes en général dans les parcs et jardins publics mérite d’être encou=. ragé comme une œuvre des plus utiles Dans le parc de Gand cet étiquetage a. sont généralement placées isolém sur des tiges de fer et munies dans le bas d’un petit arrêt permettant de les fixer, comme on veut, dev ant plante. Plusieurs géographiques. 2 es leurs, Les LT M EE, ei TS mestre ss le, trouvant que © système d’attache étaitdu vandalismé a fait faire d’autres étiquettes consis tant en une plaque de zinc, courbée est reliée à deux ressorts en fil lique prenant derrière la tige une au pans devant les retenir. Lors arbre grossit le ressort se détenc le fil métallique ne peut montré dernièrement au meeting dela Société d'horticulture à Berlin. Em. a ù * "A T T x PETITES NOUVELLES Revue des Cultures coloniales. — la demande de notre excellent confrère, M. Milhe-Pou- directeur de la Revue des Cultures colo- , publiée à Paris, nous avons changé le sous- titre de La Semaine Horticole, qui aurait pu faire croire à une fusion des deux publications. La Semaine horticole porte depuis le dernier numéro le sous-titre de Guide des Cultures colo- iales. Nous sommes heureux d'avoir pu étre aussi facile- ment agréable à un confrère de relations si parfaite- ment courtoises. tingon, niales, La Société royale Linnéenne de Bruxelles s'est réunie en assemblee générale le 17 décembre _—Hépnier Ila été procédé au renouvellement du tiers sortant des membres de Conseil d'administration. Les Meribres sortañts qui Ont élé digne sont: M M. dé Mi k cie EM AIT ss evrieu rétai Coomans, , administrat ur £ Delchevalerie, Vincke-Dujardin, id Dupuis, D'Argent, rs 43 La Société d’hortieulture de Pankow- Sehôünhausener organise, du 19 au 24 mai pro- chain, une exposition générale L our les renseignements, s'adre à W. Kre mann, horticulteur, à at Ho tsch- Association des anciens élèves de l’Ecole nationale d’hortieulture de Versaille Le Conseil tm a été Jconstitué de; la manière SUivan ireau pour l'année 19 Présiden sen age ré Viger. a Président de la Société onale d'Ho rticulture de France ; Nanot, Direc- me "Eco Président Hair É Magnien done rice-Préside ent : M. Cayeux (Ferd..). Secré aire Trésorier perpétuel : M. + Secrétai ee, Pollet. Secrétaire adjoint : M. Fossey. ae de fa, Gratis 1901 AU De Gé- rome, Ca Ferd.), Een et ossey, amaye. eos re 1901 : MM. Nom- à La RE É silent: Lenient, pe de élus er + 1900 : MM. Magnien (Ach. k Bérat, Mathien (Fules), Pollet. Composition du C mité de Rédaction : Membres : MM. | Gérèmes LIT Le Clerc, Martinet, Nomblot Ci }, } La prochaine assemblée aura os # jeudi de l'Ascension (24 ai 1900 e professeur D: Zacharias, directeur du pari botanique d'Hambourg, vient d'être promu grade d'officier du Mérite agricole. M. J.-B. Carruthers, un des fils de M. William ter, ancien chef du département botanique au British Museum, a été nommé directeur-assistant et MM. le Ministre de l'Agris SAMEDI 24 FÉVRIER 1000 mycologiste au (Ceylan). Jardin botanique de Peradenya Le Les Société royale de Flore et Société royale Linnéenne organisent, avec la participa- tion du Gouvernement et de l'Administration commu- nale de Bruxelles, une exposition générale d'horti- culture qui s'ouvrira au Palais du Cinguantenaire, en coïncidence avec les fêtes nationales, les 21, 29 28 juillet 1909. Elle aura pour but principal de per- mettre aux amateurs de plantes et aux horticulteurs, aux a É aux industriels, aire valoir les M. de l'art et du commerce horticoles dans leurs diverses applications. À cet effet, une grande importance sera donnée au concours de plantes dites « de commerce », À l'ornementation florale dans tous Ain A'acent “SJ Un Catalogue des plantes économiques. — Parmi les nombreux compliments que L'Horticole Coloniale reçoit Pre teen des sommités bota- niques et coloniales de toutes les parties du monde à son Sujet, nous extrayons : une lettre reçue ces jours-ci du Directeur des Roy al Botanic Gardens de Dublin,et qui no l'appr éciation suivante : 110 PCÉ n # 2 Le cette Société, « Je reçois à l'instant votre intéressant catalo- » gue de plantes économiques, C’est l'ouvrage le » plus complet et la chose la plus intéressante du » genre que j'ai jamais vue. Il sera d’une grande » valeur pour moi comme références. » Ce catalogue est envoyé à toutes les personm:s qui le demandent directement à L'Horticole Coloniale. Fr # : ne. ‘ Ce pe Ar " Can, nil ess Fig. 26. — Cocotier royal de Pemba au] ses développements, aux Plantes décoratives, à la riculture de serre et de e plein air, aux collections d'espèces le plus en vogue, 4 ainsi qu'aux fruits et aux HER de la . ee. aura re as citeurs Le s prod: et des nombreuses industries se rabachant “ l'horticulture. Les Sociétés organisatrices adressent un appel à tous les producteurs, tant aux artistes qu'aux ama- teurs de plantes, aux industriels et aux cultivateurs. Elles les engagent vivement à participer à l’exposi- tion et à en rehausser l'intérêt et l'éclat par l'envoi des spécialités de leur travail ou de leur culture. Des récompenses nombreuses et importantes sont affectées aux divers concours. De grandes facilités seront accordées aux exposants pour le transport de leurs Aer Les Sociétés ne cer devant aucun e pour donner à leur néreprise 4 ne sheet gp) sé la capitale d'un pie où l'horti- culture est en che. plus 5. pi el les plus populaires de l'activité nation tale Hs Tr ihenselils ohat SP PR à Ain er à TO 2 Leur rte PTS 3 w sait que le beau C#: 17/72 Le Carnot, Vune des variétés les pis po, pe st ent,a produit sport ja également très ent pendu, fé LP Chronicle Tente une nouvelle variété à fleurs cramuisies, qui est, sinon un sus ort,tout au moins très analogue au C. Madame Carnot. Le stock a été acheté par MM.Wells et Ci, d'Earls- wood; on verra sans doute ue nou- veauté sur le continent cette an olanum Worsley Motte ses résilienne intr he par M. Worsley, d'Isleworth (Angleterr à; et figurée dans le Gardeners Ghronicle. Elle a d’étroites analogies avec l’Aubergine (S.Melongena) mais elle n’a pas d’épines et ses fruits mûrs sont écarlates. Au point de bis de la rusticité, elle peut être mise sur le même rang que la tomate. Il EE Es dans la région de Pétropolis ses fruits, qui mûrissent en sé sont utilisés comme légumes et très est1 76. LA SEMAINE HORTICOLE Une plante peu répandue - Dermatobotrys Saundersi EPUIS quelques années, je pos- -sédais dans mes serres cette scrophularinée : elle ne fleu- rissait pas. Il est vrai qu’on la taillait toujours, pour l’empêcher de s’envo- ler, de filer, suivant le terme consacré. La plante se ramifiait et ne donnait pas de fleurs, n1 en été, ni en hiver. Quelle fat ma surprise, lorsque je vis, ces derniers jours, un Dermatobo- trys en végétation, avec des fleurs en couronnes sous les nouvelles pousses! Voilà qui est original, m'écriai-je! Ces. fleurs, singulièrement placées, sont tu- bulaires et d’un rose vif très agréable. D'autres pieds fleurirent ensuite. LL ice re mètres sur 5, 6,9 ratanears de argus Fée ‘herbacé à à 5 sépales es acuminés; corolle longue, tu- euse, à 5 lobes ovales-arrondis; 5 étamines à anthère droite, ovaire, biloculaire; style filiforme. » (J- Hoo- ker : : Icones plantarum, vol. après M. à Kew, a cette époque, 1894, — « cette plante ‘singulière est originaire d'Et- shove et du pays des Zoulous. Elle fleurit en juillet-août ! Dédiée à Saun- ders, de Port-Natal, cette espèce mo- nogénérique a été découverte en 1875, par Gerrard, qui en envoya des fruits à Kew. Saunders décrit la plante comme parasite, mais M. Wood, con- servateur du Jardin botanique de Port- Natal, la donne comme épyphite, vivant sur les arbres. » À propos de ce qui m'est arrivé, l'utilité de la lecture est encore dé- montrée : si j'avais, de suit ait chant aux arbres. En lui donn bon tuteur, je ne l’aurais pas autant us je l’aurais laissé aller. Elle _ m'aurait plus vite récompensé de sa floraison gentille. On ne lit pas assez et on se fie trop sur son petit savoir. On devrait tou- jours s’enquérir, quand on le peut, comment font les autres. Et les livres sont écrits et imprimés pour donner aux lecteurs le profit des études, des observations des savants et des prati- ciens. iret, — qui se trouvait à première en septembre et la seconde C’est en serre tempérée que nous élevons cette jolie scrophularinée, qui n’a qu’un défaut : celui de porter un nom qui semble barbare à ceux qui n’ont pas fait leurs humanités, de même qu’à ceux qui les ont totalement oubliées. -Dermatobotrys vient de deux mots grecs : Dérmas, peau; botrys, grappe. Cela indique peut-être que les fleurs sortent de l’écorce sous:la branche? _Saundersi est une dédicace à un savant botaniste bien connu. AD. VAN DEN HEEDE. Voyage au Fernan Vaz _ (Suite, voir p. 65.) caf rte Libéria (Coffea Hberica}: — Il vient bien aux faibles altitudes et donnera un bon rendement à condition d'opérer des sélections sur les graines _ destinées aux semis. Certains pieds de _caféier de Libéria produisent en effet DéARcene et sont de fructification régu- peu de fruits. Cette observation, con- firmée. par M. Rousselot, est extrè- mement im portante pour les planteurs et il y aura lieu d’en tenir compte pour le choix des semences qui de- vront être récoltées avec soin sur les sujets les plus productifs. Les caféiers dont il s’agit portent les uns des fruits de couleur rouge incarnat, et les autres des fruits de couleur rouge orange à leur maturité; ces fruits sont presque ronds. Ceux que l’on ne doit pas multiplier produisent des cerises oblongues -de couleur rouge clair. Les caféiers types ont deux floraisons principales : la pour arriver à stine Pour à u’une plantation de caféier réussisse, il est de toute nécessité de la garantir contre les vents régnants. Il faut aussi ré- server de place en place des arbres pour ombrager les caféiers. On recom- mande de tailler et d’étêter les caféiers au bout de 3 ou 4 ans. Comme rende- ment, on peut tabler sur un bénéfice net de un franc par pied après la sixième année. Cafeier du Kouïilou. — C'est le Coffea canephora, qui existe également d'es ents rés est en voie d’ex: à l’état spontané dans le pays des Eshiras. Préféré à tous les autres dans le sud de la colonie à cause de sa rusticité, il est maintenant cultivé sur une grande échelle; son grain est de très bonne qualité. Actuellement; on peut évaluer à 400,000 le nombre des caféiers existant dans les diverses exploitations agricoles de la colonie, Au début, tous les plants, soit environ 100,000, ont été fournis par le Jardin d'essai: Cajeïer sa San-Thomé (Coffea ara- ica a. culture a été abandonnée sur le Ettoral, car la plante s’y com- porte mal et, de plus, est attaquée par de nombreux insectes. Il faut, en effet, à ce caféier une altitude d'au moins 40€ mètres et un sol très fertile t , jea Chaloti dés terres humides », à cause de sa végétation parfaite danis les terrains inondés. Spontané sur les rives de l'Oubanghi, le Jardin d’essai en a délivré de nombreux pieds aux plan- tations. On peut alément fonder des espé- rances sur le caféier dé Bourbon, cultivé depuis quelques années à la mission catholique de Libreville. . Tout récemment, on a introduit le. café Maragogipe, originaire du Brésil. _Cocotier (Cocos nucifera). — Nous ardin un bel ment bas, les noix étant. à hauteur d'homme (voir. fig, 26) : Nous avons spécialement apprécié cette variété, ayant failli recevoir sur la tête, au Borde de là mer, une noix qui s'était Sue es un «palmier de ix mètres de ha V'anillier (panillé Pme Introduit en 1873 par le P. Klaine de an produite au Son a-été reconnue comme étant de très bonne qualité. Arbres à caoutchouc et a gutta. Parmi eux, les Manihot Glaziowii, Hevea brasiliensis, Castilloa elastica, Palaquium nero ium existent ae tenant au Jard in d’essai. À part Manihot Glaziowii, dont le RER ’est pas très élevé, les autres sont d'introduction trop récente pour que l’on puisse en parler en connaissance de cause. n, 2 | pu ; Pbeue — Appelé aussi « Caféier plants provenant, comme beaucoup. ‘« - 1, TE ce CL LJ QG | t t 4 t c( S é { S Le des hanes « ré D Cir 4 I! En — 1 » Lt { \ 4 SCIenzL a 1} ( 1 eXISTCE pIUSIEUTS ir S port. De nombreux | : \1 ] int l'uste Di issus des pieas introauits, ont aux colons. Tabac (Nicotiana tabacum). — Il donne un excellent produit sols riches et légers. Le feuilles seul présente certains incon- vénients si la récolte est faite pendant séchage des Lu à | 1 SAME )[ TL LA 4 pet € ' { CHIUTI { { ue n = _ s, 4 rs ( ( = iDonadaante el } eu onereuse. I Co1£c RÉ GAL nous x A > ae donne et "qui pr oviennel aes tn ni * notes d [ Chalot lu l1- meme, mon- trent de quetle utilité peut etre pour La End SE ] OA PRE les planteurs et les COlons, un jardin comme celui de Libreville, dirigé par un homme d’une compétence hors ligne. La route vers le village de Glass est Fig. 27. — Une allée au Jardin d'essai de Libreville (photographie de M. - + T1 ! Dluvieuce Îlest donc née saire, pour que la dessiccation des feuilles se fasse parfaitement, d’effec- tuer les semis en janvier, ce qui per- met de récolter en mai ou juin, c’est-à-dire pendant la saison sèche. Coton (Gossypium herbaceum). — I] est à peu près prouvé, maintenant, qu'il n’y a rien à attendre de la culture du coton faite d’une façon extensive au Congo. Dans les régions exploi- tables, la saison des pluies est, en effet, trop longue, et l'humidité atmo- sphérique trop élevée pour que la récolte puisse se faire dans de bonnes conditions, but de hauts cocotiers: c'est de ce trouvent 1es bureaux Du té aux, “ie marché, le palais de justice, qui présente : aspect d’une factorerie deux étages; le chemin devient ensuite plus sinueux et serpente entre des massifs d’arbres touffus alternant avec des espaces découverts; par endroits, il est entie- rement longé de vé itables fourrés de sensitives qui au indre contact referment vivement juré frêles folli- cules. Dans un chemin transversal, se dirigeant vers la mer, nous voyons, picorant sur le sol, une troupe d’oi- de Brandner), a gueEre q Patisa 51 = { 5 ] { s oc 10m pour des o S es IS etre appro- ches L stato que c’est: une Ssse« P lets... uont cef- | S empres sé trouvent encore rranri 11n111 ns ne SOTLE ue gran poulalier; st un no! qui àa trouve ce moven volatiles souvenirs exotiques, Et P: irtout cette puissance énorme ae vé ge Ci tion, mullent des d'énormes « de terre. pratique de fournir de ces les amateurs de lourré s serrés où four- myriades d'insectes et tourlourous » ou crabes (voir p. 78). De Libreville au cap Lopez, il ny que sept mer 2 heures, nous aperce- vons vers 4 heures les côtes basses de l'embouchure de l’'Ogooué. D’ as la baie de Nazare, puis la point Santa Clara et enfin l'estuaire nr cipal. Le vaste golfe s'étend à perte de vue, bordé ‘d’une végétation touffue et sombre. Les établissements du cap Lopez se dessinent en blanc vif; à l'ancre dans le fleuve, l’Avant-Garde, bateau- annexe de la Compagnie des Char- geurs, qui dresse sur son avant sa heu re s de 78 LA SEMAINE HORTICOLE haute cheminée, présentant, avec ses roues placées à l'arrière, l'aspect par- ticulier de ces steamers destinés à naviguer sur des fleuves peu profonds. Près de la rive, deux carcasses de vapeurs, rongées pe: la rouille, achè- vent de se détruire 4 heures, nous jetons l'ancre, mais ce n’est que le lendemain que nous pourrons descendre à terre. (A suivre.) G.DE BRANDNER. lotte eleteseteresetperereseseseserere) NOS GRAVURES JARDIN À gen r ee | (Congo français) (fig. 2 27; Pp- t 77). — No de Pemba; d’essai dei au compt publions page 76. Ils y trouveront des ents utiles au sujet du Jardin d’essai de Libreville. qui est actuellement placé sous . Races très compétente de M. Chalo allée au Jardin ta M les renvoyons RIF LER (fig. 28, P- 79). — Nous avons donné dans le n° 3 du 27 janvier, la rene de ce magni- fique hybride. sen PT ré d’hui le en qui nous a été commu- niqué par le Yournal of Patents. de Londres, un des meilleurs journau x hor- ticoles anglais, qui l’a publié avec la des- cription suivante : « L'esprit proies et martial qui émeut, en € ment, les membres de l'Empire bifanfiqne ‘dans toutes les parties du monde s’est manifesté jusque dans les cercles d’horticulture les plus essentiellement pacifiques. De tous côtés nous trouvons des nouvelles formes ie diées à nos s che Ga lPAfri ‘ique du Su ES parmi les dern citer le Cyhripediun ose Reduers Buller. ét C. insigne. Le dr dore est superbe, La couleur du centre est com lignes proéminentes : De Deus chotubet, Le rouge “de. Pat de ce e Cypr ripe- dium était M. : M. dater, Weston- Sep Mare nd - 7 - . ce ous présentons aujourd'hui à nos lec- e rendu de son voyage que nous P écrivain énormes qui arrivent sur le marché pen- e notre pays! it enco : _ d'Argenteuil ne se Sénd pas à Londres. PAVIA ALBA (fig: 29, p. 83). — Le avia alba est un arbrisseau buissonnant, à racines stolonifères, provenant l’Amérique du Nord. Il atteint une hau- Fi de 1 à 3 mètres, se ramifie large- nent, de manière que br anches de forme de grandes Éouttes épai us grappes, à 6 ou 7 ve mines, trois fois aussi longues que 1 “olle ; les pétales presque sem A blabiee à ot plus long que le calice. Les feuilles ont 5 à 7 _folioles ovales ou obovales, aiguës, dentées, vert foncé en dessus, pubes- dc -incanes en dessou sieurs auteurs is réuni les Pavia aux tre et l'espèce qui nous occupe est très souvent désignée sous le nom de Aesculus parvifiora W ALT. is en ss ent 2e par le 1ce x, le étales _ | Cp de Lors Leur emploi, leur traitement e mode de multiplication sont les IL ut regrettable qu’on ne rencontre pas plus souvent ce charmant arbuste dans les parcs et jardins, d'autant plus que cette plante résiste aux hivers les pus rigoureux et fleurit à une époque où rs sont encore assez rares, Le Pavia alba dont nous publions une gravure représente un exemplaire ayant un diamètre de 5 1/2 mètres et une hau- teur de 3 mètres en fleurs, au Le grand- ducal de Karlsruhe (Grand -Duché de 7 placé sous la direction de notre ,; M. Graebener E;L: th dution: hr prhaqhen ppt Les asperges en Angleterre. — La eve horticole, de Paris, ayant avancé que la culture des asperg ges, forcée ou non, était à eu près nulle en Angleterre, le Garde- ners Chronicle fait remarquer, au con- traire, qu’il n’y a guère de POIRECE dans le pays qui n’ait son asperg si pouvait voir les” dre Fe si dans e que l’aspe Elle se vend à Londres, mais à un prix exorbitant. Le n’est pas d'une consom- mation cou vrai dire, l’asperge d’ Argenteuil a besoin d’être préparée d’une façon différente, » La Revue horticole perle. ie de os qu’elle ne connaî ' H. M AGNE. ï es dressées, leur Eee non hérissée de À orites ct par leurs folioles méri PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Catleya X Marianse, — Curieux hybride présenté à la séance de Paris, du 25 jan- vier, par M. Maron.Ilest issu du C.dolosa et du C. Tous alba, mais si l’on n’était pas averti, l’on serait porté à penser au Laelia majalis en voyant son labelle en forme de cuiller très plate, dont les lobes latéraux sont à peine concaves et à peine distingués, par une légère échancrure, du reste du limbe, largement oblong- elliptique. La fleur tout entière est d’un pose mauve très tendre; le labelle porte artie centrale une bande longitu- dal jaune pâle prolongée jusque près du sommet, et en avant de laquelle se pr ésentent plusieurs c fan arr "CT v- caste X Cappei. — Hybride du L. Skin- neri et du L plana, obtenu par MM. Cappe © Les 5 [#2] ® cÆ "TT | ® un 2 4 + vw > CS pe] Leg) o® [en " ESP aL Fe] Ler | [= A 1 p— ® Manchester, il y a deux ans; mais l’hy- bride de MM. Cappe a pris beaucoup plus du rose du L. Skinner: que l’hybride anglais. Les pétales et les sépales sont lavés de vieux rose soyeux sur fond brun clair; au point de vue de l’ampleur, ils sont à peu près intermédiaires entre les Le tube du labe lobe antérieur est jaune pâle, Doiftillé de rouge. Laeliocattleya X purpurato-Schilleriana. — Cet hybride, dont le nom indique l’or gine, était présenté r M. Maron Paris, le 25] hoe Il a les fleurs aussi grandes que € de Laelia pans, mais plus grêles, les segments trop repliés. Les pétales et les sépales sont d’un rose brunâtre clair, à reflets soyeux, veinés de rouge, brun foncé. Le tube E Jui si Jane crème, et le lobe à Laeliocattle eya X Charlesworthi. — Cet hy- rs Brésenté art MM. ER et Cie à Lon gigas à donné des fleurs plutôt ; Jaunes. Le labelle est maculé de rouge pourpre vif. jet By bride a reçu un certificat de. courtes stries’ rouge k . -et qui. a obtenu Laeliccattieya X Sunray. — Hybride du Laelia cinnabarina et . Cattleya superba, présenté en même temps que le précé- ‘dent par MM. Charlesworth et Cie. Ses eurs ont une forme distincte et curieuse ; le labelle notamment, qui dans per, etc. présente centre jaune. Cet hybride a reçu un certificat de mé- rite. Laeliocaltleya X Fanny Leon. — Hybri du L. X exonensis et du Caitleya baies présenté à Londres, par M. H.-S. Leon, un certificat de mérite. Le le a quelque analogie avec le L. X ais le labelle rap ETES ee sa — me celui du L. X exontensis. Epidendrum X Wallisio- gare, superbum. — ouvelle variété présentée à Londres, le 5 Res par MM. Vei L. 0 qui con- notable amélioration e l’hy- nu, Ses s ont les le ales et les BAR PTE jaune GE et le labelle blanc tacheté de rose pourpré. Elle a reçu un certificat de 1'° classe, Tainia penangiana. — Cette espèce encore nouvelle, qui a été figurée il y a deux ans dans le Botanieal rs et ont nous arlé à oque, vient de rire Ras la collection de Sir Trevor aw ui la présentée à la Société ss à — AS Elle a reçu un certi- ficat botanique. Laelia X Mrs Gratrix var. Pose — Nou- velle variété, à fleurs jaune clair, avec le labelle très free Cébtifest de mérite à Londres, le 25 janvier (MM. Veitch). Anomalie. — M. Régnier, — DAV sous-Bois, a présenté à Paris, le 25 vier, Un Curieux Phalenopsis amabis qu “il dit provenir d’un semis de cette es pondre par na et qui présente alformati. fle avait de la même façon plusieurs années de suite ; le ité Im ésir de la revoir _ l’année prochaine. Laeliocattleya X Marianae. — 1. plante que nous avons décrite récemment sous n’y a donc plus de L. X Marianae. Phalænopsis X Schilleriano-Stuartiana, jones hybride présenté par MM . Hugh et Cis à la stance de Londres, du SAMEDI 24 FÉVRIER 1000 25 janvier, et récompensé d’un certificat de 1re classe, Ses fleurs, bien arrondies, sont bien intermédiaires entre celles des deux parents. Elles ont un coloris blanc, délicatement nuancé de rose, et le labelle a le disque jaune avec des dessins r ouges. Cypripedium X Sanderiano-Curtisi. — Très bel hybride nouveau obtenu par M. Nor- man C. Cookson, et dont le nom indique les parents. Le feuillage rappelle beau- coup le second, ainsi que le labelle et le staminode; les es arqués et déflé- chis, Los d’une Fée t de centimè- Fig. tres, tiennent beaucoup, au contraire, du Sanderianum ; +: ils ont un coloris blanc é Le lanthe Régnieri hololeuca. — Variété à fleurs blanc pur présentée à Londres par Sir Trevor Lawrence; elle a mé un cer- tificat de mérite. 28. — Cypripedium Sir 79 Chondrorhyncha mystacina. — Cette curieuse sa première apparition chez M. Kienast- Zülly en 1881, et avait été déctité par Reichenbach sous le nom de SRE mystacina. Elle est très proche v e du Kefersteinia graminea (Eygopeialum ge mineum), autre espèce rare, mais OL indique qu’elle a le clio tran labelle beaucoup plus ax} le limbe iiangutir obtus dé- coupé en longues franges et la colonne dépourvue de carène sous le stigmate. — Redvers Buller (voir p. 78). Ce dernier caractère indique nettement que la genre), ni un Zygopetalum, mais bien u Chondrorhyncha, et il LR | peer ire le portrait en photo re que vient d’en publier le Dies Chr cle (p.50, sous E nom de Zygopetalum mystacinum) pour reconnaître en effet l'allure géné- rale Fes A FRORSROEENRCES dans le por et Ja florai Les be et les sépales sont jaunä- tres, le labelle d’une nuance plus claire, 80 LA SEMAINE HORTICOLE avec le callus et la base blancs, poin- tillés de pourpre. Cypripedium X Gaston Bultel. — Hybride provenant des serres du Luxembourg, présenté à Paris, le 25 janvier. Il a les mêmes penis que le X Germaine )Jpoix, e forme nent iden- ti no Me Su coloris tout différent et très rouge. Le pavillon est fortement lavé et strié de rouge brunâtre sur fond blanc, jaune clair à la partie centrale; les pétales oblongs, assez larges vèrs le sommet, sont jaune clair, striés de rouge- brun, surtout sur la moitié longitudinale supérieure. La fleur n’est pas très grande, mais elle est large et d’une belle tenue, et son coloris est très séduisant. Cypripedium Boxalli de semis. Nous avons souvent émis l'opinion qu’il pour- rait y avoir un grand intérêt à reproduire directement énts qui, parfois. Le düniient riet bon. M. a ray avait eu la même idée, de et il a présenté à Paris, le 25 janvier, un pri _ Borel provenant d’une fécondation EE fleur était su- perbe, grande, d’un très beau coloris, et bien énee en ie aux C.Boxalli que nous connaissons. Max GARNIER: Un nouveau Cypripedium italien. mo la petite et Jolie ville que le lac b bé et les montagnes entouren nnée passée une exposition nettes d'é lec- tricité et d’horticulture, ne pd D rm ont ns TUE = charmes e exposition. Je cette fois pisiér pa nouveau Corbin Onore es obtenu par M. Francesco Della Porta, horticulteur à Como. Ce nouveau Cypripedium réunit rnb ses qualités dans le gracieux colori la nature lui a donné; par sa facile et 4 sa grande floraison 1l dei ir re le Cypripedium barbat La eue du pavillon et des pétales est blanche nuancé C petites lignes blanches sur les Tobtés: Le Jabelle est rouge carmin “esté. un peu plus clair que dans le barbatun Telle est la Fons du nouveau s oltae © An AO pripeaiüm CORRESPONDANCE : QUESTION. — Il y a deux ou trois Ha i it avait été question dans votre jo d’essayer époques de végét ation n de tou les "Orchidées, du moins de lobtes cells qui montrent une ten e à pousse hiver et de celles qui senaant leur tt tation souffrent beaucoup d’une chaleur estivale trop forte et longue dans certains pays, de manière à profiter de la chaétir ar de SR RTS ces rien raisonquien fait L sèche de l’été pour les mettre en repos complet, le soleil et la lumière pendant l'hiver ne faisant pas défaut dans cer- idi de l’Europe omme dans le Nord, plus ou moins bru- ma durant de longs mois. Ces essais ont-ils eu lieu? Quels résultats ont-ils donnés par ppt à la culture suivie dans le Nord? RÉPoONSE.— Nous ra rs de devoir vous dire que nous n’avons con issance jusqu’à présent d’aucun essai de ce genre. Nous ne désespérons pas cependant d’ap- rendre un jour ou l’autre qu’une expé- rience a été faite par un amateur pouvant isposer d’une petite serre ou d’un com- partiment à cet effet. Mais nous compre- nons parfaitement que l’on hésite à se Jancer dans ces essais quand il s’agit de les pratiquer sur un grand nombre de Fa car si l’on ne risque pas de perdre oins une an e charme essentiel, sans parler du supplément probable de frais de chauffage. Le malheur est que, dans ucoup de cas, les amateurs comptent sur leur voisin pour faire les expériences qu’il Ra sourit peu de faire eux-mêmes. us devons ajouter toutefois, à ce pro pos » que eee n'avions proposé ces essais ae ’av pru e, précisément parce que “kr comprenons fort bien qu’on hésite en pareil cas. Nous n° avions pas parlé de toutes les Orchidées, il s’en faut de beaucoup — ni même de toutes cel qui ont une om à pousser en hiver; nou niquement, au début, du Cable Li labiats, +1 pos d’ob- ser vations climato logiques, ee si nous avions naturellement généralisé un peu la théorie, nous nous étions _bornés, au point de vue de la pratique, à conseiller les essais sur le Catileya labiata. T1 aurait toujours été temps, à notre a avis, de faire porter ces essais sur un certain nombre d’autres Orchidées s’ils avaient réussi — ce qui nous paraît probable Nous ajouterons que le problème ne nous semble se poser que dans les pays du Nord, précisément, parce que la clarté #4 fait défaut l'hiver et que l’aéra- tion n° est pas facile. Dans les pays m Hya dans Midi de la France, en Italie, en Espagne, et celle que nous pratiquons en Belgique, en Allemagne, dans le Nord de la France et dans Le partie de l’Angle- différences très importantes 4 À désté: 1, celle ee | gas hivernale, très iRicile danse ile pour OUUS, gti on jisque tout au mans de. entre la culture des Orchidée s Aération QUESTION. — Vous arrive-t-il de r ne RE oir, ni par en haut, ni par “ bas, aucune aération même momen- tanée à toutes les catégories de serres ant cinq à six jours de suite, sans în- convéient it la santé des plantes? ÉP ui, mais cela dépend ere de la construction et du cube d’air des serres. Il est très difficile de par r d’une façon générale en ces matières, de que la situation peut varier considérablement, ainsi que la qualité de l'atmosphère, s selon que la serre est plus z notre article oleil. Voye intitulé Quelques généralités sur la culture des Orchi partie dées, et spécialement la seconde ” L'Électricité dans la culture QUESTION. — On étudie encore l'effet des verres colorés rouges ou verts sur la végétation des plantes: a-t-on es que deviendraient la végé floraison des Orchidées so e d’un éclairage électrique remplaçant le soleil, toutes les autres conditions de vie étant données par les moyens ordinaires en usage ? RÉPONSE. — Des essais ont été entre- pris, depuis au moins une dizaine d’an- nées déjà, en vue de déterminer l’in- fluence de épi sur la végétation mination; ces es observations pu- bliées jusqu'ici permettent de porter un jugement définitif, ni que ces observa- C'es ré en Arret surtout, à la Cor- nell Experiment Station notamment, es ont été faites des expériences instruc- tives sur ce dou z Jane citer aussi celles De . CULTURES COLONIALES Cours spécial de cullures coloniales : donné à l'Ecole d’horticulture de Vilvorde (Suite, voir p. 57) B. — FACTEURS INFECTIEUX, a) Maladies d’origine paludéenne. b) Maladies d’ origine 2: c) Diarrhée, dysenteri aludisme ou ndahe appelée fièvre palu- déenne, des marais et en général paludisme, con- SAMEDI 24 FÉVRIER 1900 SI tribue à donner l'hématurie et la fièvre bilieuse. Le paludisme est une maladie grave, et est répandu dans toutes les parties du monde Commun Espagne, Calabre, sud de la Francé, en Grèce, etc. drainage et la culture intensive le font disparaître (Gand, Anvers); on ne connaît pas de régions absolument indemnes. Causes du paludisme. — Les habitants des Con- plus prédisposés à la les blancs plus que les trées marécageuses sont malaria que les autres; noirs Frappe les _… sexes, et à tout âge. Moins fréquent de 25 à La présence de marais n'est e LEE e pour la propagation de la fièvre : L'humidité du re seule, suffit pour sa propagation. (Les marins arge, ne sont jamais atteints.) Le paludisme est La un certain microbe. La rich ob esse Se joue un rêle dans son évalution. Enfin, il faut is qu'à partir de paludisme disparaît (diminution de la témpéra- ture, moindre quantité d'eau stagnante). Les petits plateaux constamment balayés par les vents exposent les RU aux refroidisse- ments qui, comme no v. essus, EE aux ma use Il faudra ae cher- r les hauteurs élevées et abritées contre le se (colline, bois). Eviter les endroits sujets aux inondations. Le sulfate de quinine tue le microbe hém ato- zoaire dans les D de laboratoire, mais pas dans le corps de l'homm La quinine n'est utile qu avant la fièvre ou après, mais pas pendant. Elle sert à prévenir la fièvre. On la prend à la dose de 50 centigrammes pendant les quinze pre- miers jours d'arrivée au Congo, et ce, le matin. nsuite on prendra la mé dose tous les FenE] jours, pendant quinze jours, et enfin, la sup- rimer. Propagation de la ma alaria. — Ne se propage que . inoculation ‘élément MLuIbE est un insecte appelé 440- ere espèce de cousin, gris foncé, à ae tiquetées de noir, Cet Ft ayant piqué tv individu atteint de fièvre, absorbe une Rte quantité de sang infecté. Piquant une autre per- sonne, il lui inocule son venin en même temps n D? rot 1 FN F9 TNT PR ans lé c or] hu À da à ÿ devient sexué dans le corps dé LABS in É de s larves sont déposées dans les arai dans les excréments l'insecte. Les larves y croissent et se RARE alors ‘en microbe parfait. Ces expériences ont été faites par les docteurs Bignami et mr: re me Rose Gaga la étudié, puis Koch. LES ts de la fièvre ne se produisent pour ainsi dire jamais chez les noirs. Pa + ste % Deuxième conference de M. le D' Dryepondt limat. — Le SA exerce une influence pré- pondérante sur l'état de l'émigrant, et l'élément | princ ipal de cette influence est le degré de cha- — 800 _ 1. 00 nettes seulement le que le ‘microbe que 7 ren Pier finies sa pie in, at Ets leur qui règne dans une:région. En général, il est certain que le climat où Fon est né et le milieu ans lequel on a grandi sont, ceux qui convien- nent le mieux à l'indigène de ys, mais il est vrai aussi LS l'homme, par és die de son intelligence, par raison, par sa volonté, est de tous les Fa le plus EU de Mk) de remédier aux désavantages, aux incon nients, aux accidents qui pre ent des enr climatériques et autres venant du deho partant de s'acclimater dans les diverses régions du glabe. La race humaine EE er et par- car ENNo les Européens et les Américains du Nord, sont ceux qui Rome au Ten haut degré ifaculté d'acclimatatio climat qui nous intéresse le plus, c'est celui des tropiques ; il agit sur l'organisme humain par sa température élevée äé 20 à 30 degrés). Celle-ci OTS, — €t rend l'air plu s léger et, comme conséquence, on y Se moins d'oxygène : la vie du sang et Fa d issus muscles), qui ont 1e, y sont moindres, d'où la fai- blesse, la débilité dues à la température élevée dans les pays chauds, mais qu'il est facile de pré- venir par une hygièn n enten climats se groupen en ae insufsires. côtiers et contine . Le climat, insulaire (ou des îles) des rare est celui qui. rhone le mieux à l'acclimatement des Européens : l pos- sède un air doux, chaud mais rafraichi et ep par suite de RER de l'eau qui baigne les îles ; aussi le Ne la rosée et la pluie y sont fréquents abondan chaque refroidisse- ment par les vents oi le soir, le matin et dans les saisons es L'air y est pur, ae miasmes infectieux % gent sont rares : la nappe liquide l'océan étant en quelque sorte aseptique, la ra régulière sans écarts brusques et les ons moins MaAr- quées, moins tranchées qu ie 15. Le climat côtier, ou des côtes des continents participe beaucoup des avantages ae Rs rs laire sans pourtant l’é inconvénients, entre autres la brise de terre qui le soumet à des variations plus brusques de tem rature et aux effluves de terre, lui apportant les ux sont plus variables, plus excessifs ia leurs températures maxima inima, n'é pas, C re ma _— La rem rafrai c MAR 2 VO MUR plu + ne ca uses terriennes en modifient la the Brio be nt le tempérament :,le sol: sa constitution “géolo-." gique, sa composition, ses reliefs, son altitude, sa richesse en végétation, ses cours d'eau, ses terres basses, marécageuses, sont les di fant la climatolo ogie des régions continentales des tropique S Dans le voisinage des re lacs, le long des rives des grands fléuves, par suite de l'évapora- tion de l' eau, le ddr à se rapproche en général du climat côtier: Dans les piomes- de es généralement plus ice ‘air y devient plus léger, plus plus sec ; le contraste entre la chaleur du jour et celle de la nuit y est très mportant. Sur les mon- tagnes élevées, Fair en général x est plus léger encore, plus pur, plus sec, la SR 4 7 ET plus basse, la lumière plus forte, de même que sion électrique; les changements de criant sont fréquents et rapides. Dans les vallées: l'air \ 4 devient plus au moins chaud, selôn qu'elles sont plus étroites ou plus larges, suivant leur direction: leur exposition. Les fluctuations de l'air atmoi pt EN sat hrs nulles dans les vallées ites, e va arge, traversée HS un cours d'eau, il s'y foin soir et m sens inverse, des cou- rants d'air rene refréfdissant ou échauffant rapidément le fond du vallon, ce qui accentue davantage son insalubrité : si on doit séjourner dans de semblables localités, il est nécessaire de redoubler de vigilance, de surveillance, à l'égard des précautions à prendre contre le refroidisse- ment du corps. : «PES F sr tEeL Les vallées larges, principalement quand elles sont traversées par une rivière, sont plus salubres, et le courant d'air assez fort, qui y règne toujours, contribue à modérer, à régulariser la chaleur et à purifier l'a DTPARRER à ce que l'on pense me ment, les grandes forêts, les puis m arbôr Éééénsts rendent la température à la région : boisée plus chaude, plus ardente, moins suppor- table : leur grande surface foliaire provoque la RE des vapeurs d’eau de l'atmosphère, qui se résolvent en gouttelettes, en brouillards : puissants, en pluie; cette précipitation aqueuse met en liberté le calorique potentiel qui mainte- nant l'eau à azeux, Ce qui augmente d'au- tait la température ambiante ; de plus, la fermen- tation des matières humifères de la forêt, les marais tourbeux - Dies inévitablement les eaux de condensation et de pluie sont autant de causes favorables au développement du ne : disme et des accès fébriles: Toutefois, de loin, grande distance, les parties boisées sont a a- geuses à cause de la formation plus “AR EE d'oxygène et de l'abri qu'elles offrent contre les vents dominants, C. BouiLccor. PETIT GUIDE MÉDICAL PRATIQUE. VovaGEpRe. AU CONGO : . a Ed par le Dr see médecin ” l'Etat du ap ? + 7 FE: Ce ur ouvrage qui vient de paraître rédigé spécialement à l'usage des voyageurs en Afrique centrale et dont l’auteur a soigneusement banni point de vue exclusivemen ons Vade-Mecum de Se nas I ranf e d'une LUS renseignements De et de médecine é ua . > niales, 11, enstein , Bruxelles 20 ue l'auteur, 36, rue de Vienne, Ixelles 82 LA SEMAINE HORTICOLE Le petit potager ANS l’article publié précédem- ment sur les plantes pour appar- s que nous nous occupérions des quel- ques travaux que réclame le petit potager. En premier lieu, nous aurons les couches à primeurs. Qu’'entend-on par couches ? On donne le nom de couche à un amas de matières, quelles qu’elles soient, susceptibles de fermenter et, de par ce phénomène, de donner une cer- taine dose de chaleur; chaleur que l’on utilise pour favoriser le dévelop- pement de certains légumes ou fleurs et leur obtention à une époque de u de frais, égumes ont aux yeux d ES autant plus de ie qu ils so Le résultat de ses peines ; et avec quel légitime orgueil n’offrira- til pas à ses convives les AIEUrs de son jardin. Pour arriver à ce résultat, il fiat nécessairement posséder quelques connaissances élémentaires que nous allons résumer, Dans une couche, nous aurons Re parties bien distinctes : 1° le fumier qui, comme nous l'avons vu, fournit le calorique et 2° le lit de terreau qui donnera aux plantes les éléments nu- tritifs; elle portera différents, noms selon l'épaisseur que nous lui donne- rons, et nous verrons ainsi sUCCessi- vement la couche chaude, tiède et sourde. Couche chaude. Au plein cœur de l'hiver, si nous établissons des cou- ches, il faut évidemment le faire de feçge que ee pan que £ nous y se- mons si. rs qu pter sur. le concours Fes _ rayons so. mere l'é ur de fumier ne dre plus être aussi forte (40 à 50 centimètres suffiront): c’est ce que nous nommerons we couche tiède. À partir du 15 avril, à part pour certaines plantes qui demandent une l’année où 1l est impossible de le faire chaleur de fond comme les melons, alternantheras et autres plantes a bou- turer pour les parterres, nous n’établi- rons plus de nouvelles couches, et les diverses cultures se succéderont sur les couches établies précédemment. Il arrive également que l’on veut, avec succés, ‘cultiver les melons et concombres en plein jardin, malgré tous les soins qu'on pourra leur pro- diguer, nous n’y arriverons qu’en leur fournissant de la chaleur de fond ; nous ferons un trou de 40 à 50 centi- mètres de côté et autant de profon- deur, que nous remplirons de fumier mélangé à à des feuilles ou autres débris capables de fermenter, ou bien nous creuserons une tranchée sur toute la longueur à planter; une partie de la terre Sour« ie | Comment monter notre couche? lus ss possible, et mélangeons le bien intime- ment, en ayant soin de bien diviser, du bout de la fourche, les plaques de fumier ; ceci fait, établissons en un lit e 25 à 30 centimètres d'épaisseur sur toute l'étendue de la couche à monter, et piétinons fortement; on place un second lit et ainsi de suite usqu’à ce que nous ayons atteint l'épaisseur voulue. De cette façon, notre couche sera d’une épaisseur uniforme dans toute son étendue, tandis que si l’on place le fumier tel qu’il est amené et de façon à obtenir en une fois l'épaisseur voulue, il y aura inévitablement des places où le umier ne pourra pas être aussi com- primé qu’à d’autres, et il s’ensuivra que le terreau s’affaissera davantage à certaines places etformera des trous, ce qui offre divers inconvénients. i le fumier était un peu sec, il serait très avantageux de l’arroser de [UCI1( A x ( Ci NLeIeTAaDiEs. reste maintenant à charger couche, en d’autres termes la garnir de terreau, opération qui ne sera amais faite en une seule fois sous peine d’étouffer la couche, et toute la nt on y procède : aussitôt les coffres posés, nous met- tons une épaisseur de 7 à 10 centi- mètres de terreau, nous installons des provenant des trous.ou PER sondes (baguettes que l’on enfonce dans la couche), et nous couvrons de châssis ; s’il gelait, recouvrir les châs- sis de paillassons; quelques jours après, au moyen des sondes, on se rend compte de Ia Érmehtatrôn et généralement au bout de trois à cinq jours il est possible de compléter le lit de terreau jusqu’ à concurrence de 15 à 20 centimètres d'épaisseur. Les couches sont alors prêtes à être ensemencées ou plantées. Rechauds. Pour les couches établies pendant les grands froids, il est impos- sible de laisser les coffres exposés aux intempéries, sinon il arrive que la chaleur ne peut plus se répartir unifor- mément et il s'ensuit que la germina- tion des graines ou le SPP ges plantes a lie SL gulièrement. ons au at désiré atteinarons au résu en non nos couches jusqu’à hau- teur des châssis, d’un réchaud qui consiste en une certaine quantité : 46 fumier neuf et propre à fermenter. Ces réchauds seront renouvelés tous les quinze jours ou trois semaines; il sera très avantageux de recouvrir les réchauds de planches. Paillassons. Il est indispensable d’avoir à sa disposition une certaine quantité de paillassons afin de préser- ver les plantes et semis des froids; ils se font en roseaux ou en paille; ces derniers sont préférables ; ils sont plus serrés, plus chauds. est aussi très recommandable d’être en possession de panneaux en bois (pleins) qui, en cas de forte gelée se placent sur les paillassons et les préserveront en cas de pluie; ensuite, lors des gelées de peu d'importance, les panneaux suffiront pour abriter les couches; par conséquent, économie de paillassons, qui, au lieu de durer en an ou deux, se Rae pendant quatre ou cin A7 QRS maintenant 1 quelles sont les ées en sep faudra pas omettre +58 semer un châssis de laitue à couper. Les laitues seront plantées à 15 ou 20 centimètres de distance ; les inter- jus rie h D valles entre les lignes seront OCCUPÉS par un semis de cresson; avoir soin également de joindre une ou deux touffes d’estragon. Variétés : Laitue otte à graine blanche ou L. gotte dorée. (A suivre.) G. IMPATIENT. ' # Nos premiers semis de Poireaux "IL est facile de hâter les légumes à évolution rapide, il n’en est pas végétation lente; le poireau, lui, rentre bie n dans cette dernière catégorie, puisqu'il met dix mois suivant l’es- èce, pour atteindre son complet déve- ”" le même de ceux à au moins huit à loppement; et penser à le hâter constamment sur en couche, serait, il nous semble, une véritable utopie. Cependant, il est nécessaire, SAMEDI 24 FÉVRIER 1960 Dans nos cultures aussi avec beaucoup de succès les deux variétés suivantes Gros court ou d’ete et tres gros jaune du Poitou. Soit l’une ou l’autre atteindre grosseur, vendable ou livrable consommation en juin, quelconque (bourgeoise ou teur) . nous employ ons de ces trois variétés, voici le but qu'il nous faut : avoir du poireau de demi- ä:la suivant que l’on à travaillé pour le marché ou la consommation directe d’une maison d'ama- | | Gi faudra-t-1l éviter dans l’aération l’ac- tion intense du froid, si on ne veut en arrêter la croissance. Les châssis de la couche seront recouverts chaque soir d’une ou de deux épaisseurs de paillassons, suivant l'intensité des intempéries, pour être retirées le len- demain matin au lever du soleil. On arrive ainsi jusque dans les pre- miers jours de mars au plus tard, époque à laquelle on doit procéder au repiquage de la première saison; pour cela on prend les plus forts plants du semis que l’on transplante très près nir Free bonne si l’on veut faire suite à ceux de la pleine terre qui, au sortir de l’hiver, ne demandent rien mieux que de monter au plus vite à graine, situation qui, malheureuse- ment, les rend impropres à la con- sommation. Pendant longtemps, les maraîchers Le Les firent appel pour ce genre à la variété long d ’hiver de aris, mais s'étant vite aperçu de leur méprise, en tant que variété à évolu- tion lente, tout en ne restant que d’un faible rapport, ils l’ont totalement abandonnée pour reprendre celle dite très gros de Rouen. Fig. 29. — Pavia alba (voir p. 78) Pour obtenir ce résultat, on sème dru sa graine e sur couche cha ude dans la première quinzaine de janvier; afin d’en activer la germination, il est bon de la faire tremper pendant une dou- zaine d'heures dans une eau dégour- die; dès qu’on voit la radicule d’une des graines, on juge qu’elles sont assez trempées; alors, on procède immédiatement au semis, qui est très peu recouvert et bassiné tous les j jours jusqu’à sa complète levée avec une eau aussi légèrement dégourdie. Lorsque la levée est opérée, on me un peu se pendant les jours doux, ceci en vue d’obvier à re de du jeune Hat: toutefois les uns des se Re habillage, sur couche tiède; un fort bassinage en assure la be avec une privation d’air d’une couple de jours. Ce qui a été laissé sur la première couche après le repiquage, ou plutôt le reste du semis de pépinière, est laissé tel quel sur place; cependant il est bon, au lieu de les laisser ainsi, d’en rasseoir et borner les plants qui ont dû être soulevés lors de l’arrachage des plus forts en semant du terreau fin dans les places vides et en arrosant le tout. De même que pour le repiquage, une privation d’air de quelques jours ne nuit pas à les remettre en état d'équilibre. 84 LA SEMAINE HORTICOLE Semis et repiquages suivent alors le même régime cultural : aérages et arrosages suivant le tem 1ps et _le besoins jusqu'au moment ou ils doi- vent subir leur mise en place en pleine ° re. Cette plantation à demeure a lieu, pour les premiers, en première quin- zaine d'avril, et pour les seconds, en fin du même mois ou dans les premiers jours de mai au plus tard; elle s’effectue Léo terme A cet effet, on prépare en bonne terre che fortement fumée avec du fumier très décomposé, des plan- ches de largeur variable sur lesquelles on trace des rayons creux de 3 à 4 cen- timètres, à 25 ou 30 centimèêtres d’in- tervalle les uns des autres. Ce sera t s’écart Ne enr de ce re iqduage se it tojour au ske d’une forte mouil gétation et l’évolution de ceux-ci en les gavant sciemment de matières fer- tilisantes. Ce gavage aura lieu au moyen d’arrosages à l’engrais hquide; ils ne devront prendre leurs débuts que quand le plant aura montré qu'il est en bonne voie de végétation et seront donnés à base, soit d’engrais flamand, de tourteau de colza, de poudrette, desang desséché, de colom- bine ou ce poulinée bien pulvérisée, d’ himiqu in 2 et fournir ainsi la jonction des dans le fond de ces rayons, à tous les. | ement . aille des arbres fruitiers. poireaux conservés à ceux des pre- miers semis de la pleine terre, parce que ces deux saisons couvrent facile- ment les mois de juin, juillet et une partie d’août. C.. POTRAT: ES Æ D z æ z Æ LS LS LS LS LU ES LS Begonia Feasti, — Cette plante, qui est encore fort peu connue en Europe, est un hybride obtenu en Amérique entre le B. hydrocotilifolia et le B. manicata, deux espèces mexicaines. Elle est fort jolie et a l'avantage de fleurir l’hiver, ordinaire- ment EM et février. Elle es tiges traçantes courtes, grosses et très char nues, très ramifiées, et forme une masse compac cte de feuilles épaisses arrondies, d’un vert sombre. Elle Fe roduit une | abord ance de Rte s rose e | Same prochain : Culture et best net Azalées, tar et Caméiias 1 Allemagne; gelées, Ja confiture de gross pe d’autres fruits menacées Un D ant ar la fraude. | BOITE AUX LETTRES Pa , à Bru sel — ue la pare reçue Re Elle se nomme : Massette à fils pe ee ypha tif, vulgairement : : e, que Ile, rosea tangs, canne d jonc, masse pr Elle . “e tiges raides, robustes, de un à deux mètres.Croît spontanément dans nos étangs, canaux, lieux marécageux, humides. Ces feuilles planes servent à divers Je notamment au rempaillage des chaises. Nul doute qu’ che, croisse avec vigueur au Congo M. <. D. à Malines. — La cerise que nous avons reco ée pour le commerce d’exporta- tion c'est l'Abbesse de Mouland, variété bien connue dans la Hesbaye et dans la Les du Geer. On l'appelle aussi la Duchesse de Mou M. G. S., à La Hulpe. — L'insecte nous envoyé est le charançon des pommiers, mieux les _« Pie et légumes », du 3 _ fait ressuyer _ de l'année suivante. : 1t à état, SP ontané ; dans tous Le petit potager . FIG Es | Nos premiers semis ‘de poireaux DS RAT 0 ae Er RE 2 LR mm E nr, des ri l'un des plus nuisibles à notre pom st lui qui fait roussir les boutons des nniiesée et avorter ainsi, au berceau, Ja floraison. Cet ennemi vaut un article spécial; É: c'est ce qui sera fait prochainement. 1 Baron DE B., Maartensdyk. iété de F Cyp. Rothschildianum ; 20 Odontoglossum Ruckeri. À DE B., Anvers.— Les graines nous paraissent bo mais pour pouvoir vous renseigner sur leur qualité germinative, il est nécessaire de les semer. Nous vous communiquerons plus tard le résultat obtenu T. S., Sedan. — Les feuilles envoyées du Sas colabium giganteum ct du Zygopetalum Mackayi S ée les insectes ; il suffira de les Fe icotine. On peut également he de un défaut dans le vitrage, cé qui arrive assez ei fréquenuent. + ch FS). — V. rs . Voyez aride, D A. M, F Genève (Les T és aiment F Sn et la terne de bruyère). — E. H. D. V.—. Comte DE G. +1 Re E R. — NES Bologne. — M. B. Uhlhorn jun., horticulteur- pépiniériste, à Grevenboich (Allemagne). £: ane), à — N. LR Re B., Anvers. — On ee les bulbes de glaïeuls de mars en avril; n peut aussi ea. commencent à jaunir, on enlève les bulbes, on les à l'air et on les conserve dans un endroit sec, à l'abri de la gelée pour la plantation | JE: Lex, Amiens. - — La table des matières, année 1899, est sous presse. L'article « Les Re du mois de Marie » est en notre possession, 17 sera re en +. utile. Merci. . so ANR ds Chronique. petites pif 1 : Un c De Roi répandue : pére: Le Dermatobotrÿs Boîte aux lettres . 84 Fig. 26. Cocotier royal de Pemba 75 » 27. Une allée au Jardin d'essai de Libreville x 4 » ns : Gobripadium S Sir Redvuers Buller - « Le » . Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles, es VRIER 1000 Ÿ 2 HORTICOLE COLONIALE ,, SOCIÉTÉ ANONYME Siéèse social : Rue WV'iertz, 79, BRUXEI_IES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) SERREAS::COLONITALES DE; LIN THOUT CULTU TURES EN IMMENSES QUANTITÉS à V ECHHMEA-UV XX pour.les COL ON.LES (Caoutehoue, Gutta, Cacao, Coffea, ete.) Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies L’Horticole Coloniale, » — Serres de Linthout. 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D'après le journal ; ous, les jardins impériaux ren- ferment tant de rosiers que les fleurs de ceux-ci donnent annuellement pour plus de 60,000 francs d’essence de roses. On sait que Christophe Colomb trouva la rose chez les Péruviens qui appelaient le rosier l'arbre du ciel. Encore une pomme belge. En 1805 , M. Charles Descardre, pé- piniériste, à Chênée lez-Liége, a adressé à la “Société pomologique de France des éch ons d’une ; ses amis, M. dvur: Voici app ciation qui est faite de ce fruit dans le numéro du 1° janvier 1900 de la Po- mologie française : _ … Pomme Radoux. Fruit au-dessus de _ la moyenne, pee onique, tron- _qué à la base, uni dans son pour- tour, one aan ovoïde. Queue de : re a Pr tr Fendi forte, parfois È es ondulée sur les bords. Peau juteuse, atrie d'Homère. A l’époque de. ent parfu Le un peu profonde, bien lisse, à peine onctueuse, jaune pâle, presque entièrement recouverte pourpre carminé vif, parsemée de points gris,marbrée de fauv eléger dans la cavité de la queue. Chair blanche, fine, tendre, presque fondante, bien sucrée, acidlulée, agréable- mée. Loges petites, mi- pleines. Qualité très bonne. :Matu- rité fin d'octobre. A cette description, M. L.de la Bas- tie, président de la Société pomolo- gique dE F dre ajoute que la pomme doux est très PAT fruit, très nporte bie Une heureuse expérience. Une Commission nommée dans le département de l’Aude pour ab tion de la prime d'honneur à l’horti- culture a récompensé des horticul- teurs de ce département qui ont employé avec succes les pars chi- miques. Le rapporteur, M. Fa Saba- tier, a signalé M. B. Raynaud, culti- vant un jardin aux portes de Conques et appliquant depuis deux ans le su- perphosphate dans la culture des to- mates. Cet engrais a doublé la récolte et a permis, en outre, à M. Raynaud, d'apporter ce légume sur le marché trois semaines plus tôt que ses voi- sins. Cette précocité, dit M. Sabatier, a doublé le prix moyen de vente. La récolte doublée et puis le prix de vente doublé, voilà certes des résultats ex- traordinaires. L'emploi du super phosphate a par- ticulièrement réussi dans la culture des asperges, comme l’a constaté la même Commission chez M. Cathary, a Canet. Cette jolie espèce “pus peut- être bien la meilleure pour la culture n pots, bien qu ‘lle n'ait été intro- duite que depuis peu de temps, fait déjà son apparition dans beaucoup de nt éme EUr opéc ennes et américaines. Wa oinent, l'emballage et les longues traversées donnent leu à beaucoup de dégâts. En outre, la cul- ture en est mal connue. Voici, d’après le Gardeners Chronicle, comment il convient de traiter ce lis qui croît dans la partie septentrionale du Japon et est fort rustique et qu’on rencontre dans les forêts de Conifères parmi les sous-bois de bambous et d’autres buis- sons serrés sur un sol sec et pauvre. On place les bulbes par trois dans un 86 pot de 12 centimètres; ce pot est rem- pli d’une argile maigre etcompacte. Le pot est tenu à une humidité modérée; trop d’eau fait périr les plantes. Les pots sont placés à l’ombre. Ce lis acquiert o"30 de hauteur et est d’une crois- sance vigoureuse. La fleur est char- mante, elle se produit en avril ou même plus tôt et peut être nommée une perle des serres froides, À Yokohama, l’es- béce fleurit en plein air en avril ou commencement de mai; on la plante sous divers buissons sans autres soins. Ailanthus glandulosa. Ce bel arbre, souvent recommandé pour les plantations urbaines et les avenues, Considéré fr équemment aussi comme nuis SIENS ja Sante pu x de gorge, € Pen l français, La Province NE comme vénéneux par ses feuilles. Un ave de canards constatant une . successive parmi ses oiseaux finit par soupconner l'influence nocive des Éuilles d’Ailante. Pour s’en assu- rer, il fit hâcher quelques feuilles et les donna aux canards. La mort de ces oiseaux survint quelques heures lus tard. Le suc âcre et résineux de ces feuilles avait provoqué chez eux une forte inflammation intestinale. Le Petit Jardin 2e édition. Nous n'avons pas à faire ressortir les mérites de ce manuel dans lequel . D. Bois, assistant de la chaire de culture au Muséum, passe en revue les données générales du jardinage; il suf- firait de dire que c’est la deuxièmeédi- tion, modifiée et complétée, d’un excel- lent livre. Ce manuel comprend la création et x ‘entretien du jardin, les opérations multiplica- blique : rel L gile. On ces produits dans les mortiers D an … Dans l’article qui a parule 3 février, | page A1, sur les enrochements et es d’eau, il à été question de ‘emploi de trass et de tuf. Un de LA SEMAINE HORTICOLE nos lecteurs nous demande la diffé- rence qu’il convient d'établir entre ces diverses substances. On donne le nom de tuf à des matières d’origine éruptive-qui, entraînées à l'origine | par es eaux, se sont déposées au fond des mers. Modifées plus tard par leur ts,elles ont fini par former des composés différant notablement des dépôts primitifs. On arrive à distinguer ainsi des tufs cal- caires, siliceux où volcaniques; quand on peut déterminer l'espèce des corps inorganiques qui s’y trouvent mélan- gés, on les caractérise comme tufs por phyriques, diabasiques, trachyti- ques, etc. ; Le trass est une sorte de tuf volcanique blanchâtre dont la base reconnaît ai origine ES débris de un ciment van apparences de l'argile, mploie liques. C’est près du Rhin, non loin d’Andernach, dans le Nettethal, qu’on trouve le plus le trass dans les carrières de tufs et c’est delà que cette substance est envoyée dans toutes les parties du monde. Le bananier du Hamma, son amélioration par voie de sélection. C'est par voie de sélection que le nouveau bananier, dit du Hamma, a été obtenu par M. Charles Rivière, l’habile directeur de ce jardin africain. Ë 11 ds co à É te vo ée par M. Glaziou, l’éminent directeur du Jardin botanique de Rio-de-faneiro, mais la plantation qui en fut faite eut à subir le froid très vif et les abon- dantes neiges de janvier 1891 et resque la bananerie entière en fut détruite. Plus tard, les plantations furent reconstituées par. quelques touffes d’une variété venue du Brésil ne stérilité absolue qui ire So M Cependant le la chair saumonée » le parfu de quelques fruitsattirèrent l'attention sur ces régimes. a culture fut alors continuée, on multiplia les rejets des touffes fructifères et on obtint bientôt des fructifications normales. Aujour- d'hui M. Rivière déclare que les régimes sont complets et homogènes; que les fruits mürissent en toute saison et pendant l'hiver et que la mise à fruit est aussi rapide que celle des autres bananiers comestibles, Il n'a pas hésité à RER les bana- neries du Hamma avec ce nouveau bananier dont la multiplication se poursuit avec per sévérance. Sibthorpia europæa foliis variegatis. Plusieurs de nos confrères ont parlé de cette gracieuse variété à feuilles” panachées. Elle est bien connue dans nos cultures, seulement on a tort, le « plus souvent, de la traiter dans une serre à température élevée et M. Le- sueur, horticulteur à St-Cloud (Seine- et-Oise), a raison dedire, dans la chro= nique d’un journal français, qu'il suffi de lui donner une place dans une serre. a PES tempérée, k à 10 degrés, serre 1C s altérée es. 88 % toutes les MONT al exemple, UUL voir cette Re tihite Scrofularinée se … développer à merveille. Le Sthrpte europaea type est déjà, par lui-même, une jolie espèce. Plantations urbaines en Allemagne | et en Néerlande. ; Notre confrère Sempervirens publie la liste des sommes qui ont été affec- sure des progrès horticoles réalisés | dans ce pays. Les voici : Berlin, 302,582 marks; Hambourg, 1 179,000 marks : Breslau, 169,600: marks; Cologne, 107,497 marks; Magdebourg , 96,500 marks; Munich, 84, 300 marks : Francfort, 70,380 marks ; Leipzig, 73,622 marks; Dresde, 61,200 marks; Hanovre, 59,150 marks. Cela fait par tête + dent POS Breslau, 46 PIRE see F rancfort, D. 33e bou Ts n Vetande, la dé- ense chiffrée, la même année, de a manière suivante : Amsterdam, 60,750 florins; La Haye, 37,400; Rot- terdam, 30,900; Utrecht,..2r,279; Arnhem, 13,000; Nimègue, 12,052 : É Groningue, 12,040; Haarlen, 10,660 orins; ce qui fait par tête d’habitant, pour Amsterdam, 12 cents; La Haye, 19; Rotterdam, 10; Utrecht, 22; Arn- = Groningue, … hem, 23; Nimègue, 31; 18; Haarlem, 16 cents. EM, RoODIGAS. s RE NE RE PVO PETITES NOUVELLES Les Serres de Moortebeek é rain en fête jeudi dernier. Elles avaient invité L iles à venir admirer une cinquantaine & Cattleya Trianæ, comme on n'en vit jamais de semblables en Europe. était La troisième série des grandes variétés fleuris- sant cette année : Gemma, eminens, princeps, fas- cinator, excelsior, excellens, maxima, regalis, ééc., brillaient au premier rang. En fleurs également tout un lot d'Odontoglossum Adrianæ, aussi variés que superbes, et trois it pum, hors classe, les fameux Lindeni, primatum Emmæ (dédié à S. M. la Reine de Hollande) ai un trio merveilleux d'avant-coureurs des grandes varié- tés uniques qui font la cat des Serres de Moortebee EE pd C “foule, FA à Moortebeek, et tout Exp Coloniale du 15 avril à “à mat, 0 défileront, en bataillons serrés, toutes les splendeurs de ses collec- tions sans rivales en Europe. Dr Ernst. — Nous avons appris avec regret la mort du Dr Ernst, directeur du Musée national de Caracas, Venezuela. Il était correspondant de notre journal. Le Dr Robinson, curateur du Gray Herbarium de Cambridge (Mass. U. S. À.), vient d être nommé di de botanique systématique à l'Université d'Harvard. Le nouveau dust remplace le Révérend Asa Gray. Grand LEE eètre Gala. — La grande fête aura lieu fa 13, 14 et 15 juin prochain, à Field, York. Les prix, dont le montant total s'élève à £ 750, ont été répartis comme 00 pour les orchidées et plantes de serre; £ 200 pour les pelargo- niums, œillets, begonias, etc.: £ 160 pour les roses, fleurs coupées, etc., et £ 90 pour les fruits et végétaux. . attention sub est attirée sur les classes 29 et 30, rosiers en pots, pour lesquels de grands prix sont offerts. Le 1er prix pour orchidées est de £ 19, les autres sont de “ 4 Le et 4. Hya gunens pour pr de fruits % Lure effet e 100 perse es amamqacrin et programmes, s'adresser au secrétaire, M. Charles-W. Simmons, The York Hotel, York. _ La Société nationale d’Hortieulture de lioration. Il contient 104 se bien imprimées sur papier supérieur ; l'article de fond és? que à tfiont les portraits des arms notammen : JERE vi- à ayen, rss de Morny, l Vaillant, À: ont: niart, duc Decazes, no _ Lavallée, Léon Say et Viger. "Éddaslies: k More de Chine. en, à ie ï Sn ” 7 | CR Et et PERS Dé Sd in je + ” ah ré me à J COVELUS HCES » SAMEDI 3 MARS 1900 87 Ce bulletin publie aussi la liste des cours publics et gratuits d'horticulture ou des sciences se rattachant à ticulture professés dans Pari ss Congrès d’hortieulture de 1900, à Paris. — La Commission du Congrès d’horticulture de 1900 a, dans sa séance du 95 janvier dernier, élu M. Viger, comme président, en remplacement de M. H. de Vilmorin, décédé. M. A. Mackellar, directeur des cultures des jardins de Sandringham, vient de recevoir de S. M. l'Empereur d' a l'Ordre royal de la Couronne de 4e clas ERÈ Décorations. — Parmi les nombreuses décora- tions du Mérite agricole décernées dans le courant de février, citons les suivantes : Officiers : MM. Boutigny, Ferry, constructeur de serres à l'Isle-Adam; Huard, trésorier de la Société natio: ticulture à Loverdo; Fules Roques, publiciste ; Guillaud, horti- culteur à Caucide; Lange, horticulteur à Par Chevaliers : MM. Balme, horticulteur à MS Ba Troyes; Chantin, rar à aris; Driger, je ardinier à Ville-d’ ; Enfer, jardinier-chef à Pontchartrain ; Hs bats. ubliciste à Paris; Len eau, jardinier en chef de la Compagnie des Grands Hôtels à. Monte-Carlo supérieur ; Ballu, jardinier-chef à Maincy; Victor Bérat, horticulteur à Roubaix ; Henri Chantin, hor- ticulteur à Paris; Congy, ch-f des cultures rats au château de Ferrières; Debré, jardinier-chef du Tardin botanique de a Levieil, horticulteur à Saint-Maur-des-Foss nee directeur du Fardin d’acclimatation de Toulon Se Rp des concessions coloniales eF — Sont nommés, par arrêtés du Minis- tère des AE en date des 13 et 20 décembre 10e membres de la susdite Commission MM. Morel, RS de da PE de rosiériste à Rouen ; nale d'hor = Fra | Lure sr pré de la Chambre à decommeree merce de Marseille ; Emile Maurel, délégué de la Chambre de com- merce de Bordeaux Louis Dubochet, député, A de la Chambre de commerce de Nante er io de la Chssbre de commerce Wall déni de la Chambre de commerce de as s Totrun, délégué de la Chambre de com de Dunkerque ; . Colson, bee d'Etat. Sont nommés secrétaires de la Commission : MM. Desbordes, commissaire adjoint des colonies, détaché au Ministère des colonies ; ares si. \ auditeurs au Conseil d'Etat. L É Ren à VIFrABE, mobile ; elles con- nen l'hiver les : Charles fuuz. délégué de la Chile . com - CULTURE ET MULTIPLICATION Azalées, Rhododendrons et Camélias EN ALLEMAGNE ’ÉTABLISSEMENT horticole T.-]. Seidel est bien connu pour la spécialité qu'il s’est faite de la production de trois plantes de terre de bruyère : Azalée, Camélia, Rhodo- dendron. À différentes reprises, ses cultures à été signalées dans des revues périodiques "belges et fran- çaises, et, presque à chaque fois, des louanges étaient adressées au grand horticulteur qui les exerce. Plus rare- ment, on a donné une description détaillée de ces cultures, malgré tout lintérét qu'elles présentent. C’est cette petite tâche que nous allons entreprendre, en nous servant de nos observations et constatations faites de visu, résultat d’un assez long séjour dans l’établissement. Avant de décrire les cultures pro- prement dites, nous nous voyons obligés de donner quelques détails sur les locaux destinés à renfermer les plantes, car leur construction est tout à fait spéciale Se adaptée auxinfluences du climat saxo L'é Rene possède, appro- priées avec le genre de cultures qui s’y trouvent, trois sortes de serres : 1° des serres à forcer le Camélia, dont deux servent également en temps utile pour hâter la floraison des Rhododen- drons et des Azalées; 2° des serres à multiplication, les unes à panneaux mobiles, 4 servent ce Le 39 le Fer e, | du € 30 des serres froides. Ces serres ; sont ; en . a FE: su laitnée suivante. Le Rte de ces serres opposé à la lumière solaire est, non vitré, mais couvert de plan- ches que l’on recouvre en hiver d'une couche de sciure de bois, en ména- geant de distance en distance une ouverture vitrée; ilestutile de dire que toutes ces serres peuvent être recou- vertes de planches. Ces planches ont double but : en hiver, bien jointes la nuit, elles servent à éviter une déper- dition de chaleur, de là une économie de charbon. Elles servent également pour l’ombrage. En cas d'orage, tout est recouvert, pour préserver les plantes comme les vitres contre la grèle dévastatrice. 88 Un pavillon vitré (Schauhaus) con- tient de grands Camélias, des Rhodo- dendrons ponee del Himalaya, et, au printemps, s’y étale une remarqua- ble exposition d’Azalées fleuries de toutes dimensions. .… Toutes ces serrés sont à charpente en fer, à double pente, selon l'usage allemand: le service y est facile et l'éclairage suffisant. Elles sont chauf- fées par un seul appareil,- comprenant deux chaudières qui fournissent la vapeur. Celle-ci s'épand d’abord par le système dit thermosiphon, dans deux gros tuyaux abducteurs, qui sont suspendus dans le tunnel où dé- bouchentles entrées des serres, et d’où partent en nombre variable, les tuyaux qui réchauftent chaque serre. Devant nçu et ne gran « honneur à ceux et —. exéc c'Les oc tons qui frappent la ‘vue du visiteur étranger au pays, sont ‘certainement de vastes abris en plan- ches, sans vitrage aucun en été, qui servent à cultiver les jeunes plants a de Rhododendrons et de Camélias. Le biens nom qu'ils portentici: « Japan » (Japon) anaturel- ement une origine : Un voyageur ayant longtemps séjourné au Japon, visitait un jour l'établissement, et voyant la vigueur et la santé des plantes, en par rticulier celle des Camé- lias, comparait volontiers leur puis- sance de végétation à celle que ces nl possédent dans leur pays d’or ; M. TT. h Seidel est l'inventeur de ces « Japons », dont l’usage s’est géné- ralisé dans toutes les parties froides de l’Allemagne. D'une construction fort STD ides as al PEAR. ATPNTE ENS) ME ETLERAS mplacent les serres fro le, ils , beau- tien- urs de planches entre on m de der E sciure de br L'hiver, ee « Japons » en sont | également recouverts, Car cette sciure est mauvaise conductrice de la cha- leur. Quand le thermomètre descend dans le « Japon » à moins de 1° au-dessus de zéro (centigrade), l’on se sert d’un léger appareil de chauffage, également à thermosiphon. U n seul tuyau fait le tour du « Japon » à o"80 du sol. Che Multiplication et culture du Rhododendron. A l'encontre des procédés employés par les horticulteurs belges et fran- cais, où les Rhododendrons Ponticurn et Cafawbiense jouent le rôle de porte- greffe, la maison An si a un autre sujet, qui lui nvient mieux : c'est le Rkod. C wminghami White. Il est très rustique, très vigoureux, d’un beau port, d’une floraison blanche très abondante. Ce Rhododendron est tr ès employé dans les contrées froides, où il rend de grands.services pour la décoration des | parcs et des jardins. Ni le Ahod. Pontique, ni le Rhod. Catawbiense ne résisteraient aux in- er des g1 HE Ars ers n les e bouture; ment pour le greffage de l’Azalée, nous décrirons Son mode d'obtention en traitant de cette dernière plante, Quelques jours avant le greffage, qui commence fin de février, les sujets âgés de dix-huit mois environ sont ren- trés dans des serres destinées à cet effet. Le mode de greffage employé est uniformément l'anglaise simple, L'on greffe un peu au-dessus du collet, en ayant soin de conserver un œil à la base du greffon et un autre au som- met de la coupe du sujet. Autant que possible, les deux parties à assembler doivent être de la même grosseur. On veille à ce que les écorces coïncident, au moins d’un côté, et l’on ligature avec une laine douce et forte en même temps : trois tours bien serrés, cela suffit. Nous avons remarqué que des gref- fons déjà quelque peu lignifiés sont bien Aa ables à à ceux encore es États sl journé eil se Au bout de deux “is la sou- dure est faite, et on peut donner un peu d’air, en soulevant les châssis de la serre. Peu à peu, avec les beaux jours, les jeunes plantes s’accoutument au grand air. On enlève alors défini- tivement les panneaux de la serre, en ne conservant sur celle-ci que les planches qui servaient précédemment à la recouvrir et qui serviront mainte- nant à ombrer pendant le jour et à couvrir pendant là nuit. LA: SEMAINE HORTICOLE ux est obte _ comme on s’en sert égale- LASER Ces, grosses fleuri Trois mois après le greffage, G peut couper le fil de laine de la greffe, qui commence a pénétrer dans les. tissus. La nouvelle plante est faite. Ce pro- cédé donne des résultats rema quables, et le visiteur jeunes plantes et on lés livre à. pleine terre, après avoir habillé 1 racines, sous des abris en bois à de pentes. Ils y séjoürnent deux années, dant lesquelles on les soumet n: cit sont ensuite rempotés pour tre livrés au commerce, les a destinés à devenir de fort tes plant d'ornement, continuent à être culti- vés cn pleine terre. Les espèces rustiques sont trans- portées dans une annexe de l’établi sement principal, sise à Striesen, non loin de Dresde. Cette ee se compose d’un bois de hauts sapins, reposant sur un cssohbiellement sablonneux ; les arb et, en hiver, abritent les jeunes plan des vents arides. végétation prouve l'excellence d conditions dans lesquelles ils se trou- vent placés. Le coup d’œil d'ensemble, au m ment de la floraison Doom ravissant par la diversité des € | OL cCene es ous de gigantesques ons », dan sré M cement principal, pour les avoir à portée de la main e aussi pour régulariser leur floraison. (A Suivre.) Louis PONDAVEN. XL Samedi prochain : Culture des fougères en appartements; Le petit potager (suite); # Un nouveau mode de taille rationnel e Za branche fruitière de la vignes NOS GRAVURES FRAISIER REMONTANT A GROS ds SAINT-ANTOINE DE PADQUE (fig. 30, p. 85). La fraise Saint-Anloine de PURES été obtenue par l’abbé Thivollet. C’est le résultat heureux d’un croisement entre la fraise Saint-Foseph et la Royal Sove- reign. Cette nouveauté se distingue net- tement entre toutes les autres fraises par une vigueur beaucoup plus grande et une végétation estivale plus soutenue. Son feuillage est plus ample et moins bleuté que celui du fraisier Sasnt-Fosebh. Ses hampes A franchement élevées au-dessus du feuillage. Les fruits sont beaucoup plus ts, d’un rouge très vif que la plante tient de la fraise Royal Sove- reign; ils sont de forme Rap par _ un ed Ep et a a Le énisior Rite Anidiné de P a- doue Se montre mieux re- montant que les autres au ur de l'été; c’est là un très grand avantage. Il vient d’être mis au com- merce par MM. Mr Andrieux et Ci, à Par EEK: CAMPANULA FRAGILIS (fig. 31). — Le Campanula fra- gilis est originaire du su de l'Italie et forme une ve à mante plante à ro- ailles fleurissant en juil- \ét-août. Les feuilles sont pétiolées, les radicales réni- formes ou cordiformes, arrondies, assez profondé- ment lobées, les caulinaires cordi s sont dé lilas clair, blanches centre, soli- r es axil- taire ou génie Ma sr se Sür des rameaux étalés. Cette campanule est excellente pour l’ornement des sus- pensio ns, les caisses des balcons, etce., qu'elle garnit dlititabiéaist. On la rencontre pr D au sud de Naples, ainsi que sur tous les rochers calcaires des RE: elle aime surtout les vallées et s’attache principalement à de vieux arcs de ponts, murs, etc. Notre gravure aaceénepte la vue d’un pont d’une centaine %e mètres de rene photographiée par M. W. Wulle, de Naples, te md à MR de a anula fragils que les arcs semblaient être dre effet vert et de pourpre lilas. L”’ pro- me était extraordinaire et de toute beauté FA 7 ‘tantôt Sur SAMEDI 3 MARS 1Q00 CATILEYA re VAR. HARRISONNIÆ ALBA (fig. 32, p. 91). — Le Catileya Lod- digest fut le AA Cattleya introduit en Europe. Il avait été expédié de Rio- de- Janeiro à MM. Loddiges, de Hackney. Il reçut le nom d’? Epidendr um viola- ceum, le genre Cattleya n’existant pas encore à cétte époque. L ré v Lindley le fonda, en 1822, pour le Cattleya la- biata, il y fit rentrer comme seconde espèce le Cattleya Loddigesi en le dédiant à l’habile introducteur, au re de conser- ver le nos primitif, d’après les usages, serait devenu Catlleya ghiacse Le Catileya Lodge est répa sur une aire très v à Brésil tone et croît dans Ja posts très variées, 89 niæ ou C, Harrisonniæ, comme on dit souvent dans |l’ Rortulture: la plus con- nue et la plus brillante est la variété violacea, qui a les fleurs d’un Re intense à reflets violacés soyeu éclat souv ent superbe. C’est sans S AoURE une forme analogue qui ne été première introduite et avait v à l’es- pèce le nom d’Epidendrum par vi et c’est probablement, de tous les Cattleya, celui qui, dans l’ensemble, se rapproche le plus du violet clair. La variété alba, dont nous donnoris ci-contre le portrait, est extrêmement ag e (les fleurs sont du blanc le plus pur) a fleuri récemment dans les serres de l'Horticole Coloniale. Fig. 31. — Campanula fragilis. ICS "arbres, tantôt sur des roches nues, par fois abrité, parfois ex- posé. au soleil ou aux intempéries. Etant donné ces variations dans l’ha- Dai il n'est pas sur prenant que l’espèce oit assez variable. La forme la plus dis- net est celle que nous figurons ici, et été considérée par les différents ES tantôt comme une variété, tan- tôt comm= une autre eJersuadé que la Culture de l'asperge c est une des plus | rémunératri 6 À recommander à nos lectrices, 5 traité : Les Parfums artificiels, par CHARABO enances, nous avons rencontré. “à gélose mélangée au jus cuit de gro- e même que. Rapport. — Nous comptons 10,000 pieds à l’hectare, produisant 5,000 kilos de turions, vendus 5 ,000 francs. En déduisant, pour être large, 1,500 fr. comme dépenses annuelles, il reste encore 3,500 francs. Sans aller aussi loin, nous pouvons affirmer qu’en terre convenable et bien traitée, un hectare d’asperges peut facilement donner un bénéfice net de 2,000 fr. graine des v ariétés communes se ed de 1 à 2 francs le kilo en gros, tandis que les semences des sortes choisies dépassent mème 5 francs le kilo. Elles sont bonnes pendant deux ou trois ans. Les griffes, pattes où plants de l'asperge ordinaire se vendent à un prix moyen de 20 à 25 francs le mille, et la vr: ue si d'Argenteuil, de j 1€ A do à u ” ST Me ne » * > h tranc hées’ pour porte- graines et plantation en mars-avril à 60 sur $o centimètres. On choisit, en sélectionnant, les sujets de la récolte provenant d'un semis printanier. L'usage de la betterave est assez répandu dans le nord de l’Europe, soit comme salade, comme plat, diver- sement préparée. Rendement en graines. — Nous comp- tons 1,000 à 1,200 kilos vendus 60 à 70 francs les 100 kilos. Les dépenses de culture pouvant être estimées de 400 à 300 à 600 francs de bénéfice net par hectare. On récolte en août et succes- sivement. arotte. — Pour bbrtsipraibts. Se- mis mi-juillet, hivernage en silo et plantation en mars- avril, à une dis- tance de 40 à 50 centimètres. Pour être plus certain, on choisit lors de l’arrachage parmi les racines bien for- mées provenant d’un semis printanier. La récolte a lieu en août et successi- jement. EE à 1,000 kilos à l’hectare, _persillées, ven ndues en lte, nous. pouvons coter sur des Sent de 800 à 900 francs et des recettes de 1,600 francs, c’est-à- dire 20,000 à 25,000 kilos de racines, à 6-8 francs les 100 kilos. Céleri. — Pour cette plante, c’est surtout le céleri-rave qui présente de importance, offrant le grand avan- tage de pouvoi pendant l'hiver, comme les pommes de terre. La récolte a lieu en automne, 500 francs, il resterait encore kilos de graines à hectare. hicoree oof mais en conservant ce légume jusqu’au printemps, il se vend bien plus cher et on peüt en obtenir alors de fr. 1.50 à 3 francs la douzaine. Pour les porte-graines, on sème en avril-mai pour repiquer et conserver. sur place avec couverture. On plante en mars-avril suivant à 60 sur 40 cen: timètres. La récolte a lieu en sep- tembre- octobre; environ 600 kilos de graines à 2 francs, soit 1,200 francs à l’hect Champignons. — Dans les environs de Paris, où la culture est surtout pra- tiquée dans les anciennes carrièr es, on estime à plus de 10 millions de francs la valeur de cette production. Avec un mètre cube de fumier, réduit: par les don ae cu successives 1 volume)};et qui v e 6 à 7 fran ancs, on peut faire environ 13 mètres courants de meules, ce qui représente une valeur de 50 à 60 cen- times par mètre En comptant le fumier, la location de l'emplacement et la main-d'œuvre, on pourra arriver à un total de fr. 1.50 environ de dépenses nécessitées par éc BÈé fumier qui doit rentrer dans les re- cettes. Nous arrivons ainsi à un bénéfice net, par mêtre courant, de 2 à 3 francs au moins. On pourrait aussi pratiquer la culture du blanc ou mycelium qui est vendu en France de 30 à 40 francs les 100 kilos lorsqu'il est frais, et le double à l’état sec. Chicorée-endive. — Pour les porte- graines, il faut semer en août, hiverner contre un mur, en tranchée où sur couche froide, couvrir légèrement pour planter en mars à 60 sur 40 centimètres? En septembre, on récolte 500 à 600 u Asmeliorée a Voilà encore un ble et qui est pour ainsi ns péciMité de la Belgique. tivée jusque ces dernières années que dans les environs de Bruxelles. Les maraîchers de Huy commencent à pro- duire cette plante dans de bonnes con- ditions. La graine se vend de 150 à 200 francs les 100 kilos, mais aussi beaucoup plus. Dix à douze chicons représentent 1 kilo, qui est vendu 50à 6o centimes. (A suivre.) N. DüCHESNE. Cependant la plante n’a guère été cul- : CHLOROSE JAUNISSE DES ARBRES FRUITIERS (Suite, voir p. 59) ES six éléments sont donc néces- saires, et si l’un vient à man- quer, la couleur verte des feuilles en souffrira, mais devra aussi pouvoir se rétablir si l’omission est réparée à temps. Nous avons tenu à citer ce passage du travail du D' Sachs qui résume bien la situation de la question qui nous occupe et donne, en quelqu notre manière de voir distinctions entre les maladies confon- dues sous le même nom de chlorose. En effet, C'est bien cet ctat maladif, caractérisé par une coloration vert pâle, jaune verdâtre qu'offrent nos arbres fruitiers chlorotiques, et cet état est dû surtout à l'épuisement, au défaut de nutrition, et ici le fer ne manque pas et son rôle est réduit au minimum d’actiot En analysant ne feuilles chloro- tiques (nous tenons pour le mot), on trouve une teneur en fer trois et quatre fois supérieure à celle des feuilles saines : cela se conçoit et il doit en être ainsi, puisque la matière plas- tique de la chlorophylle manque ou est amoindrie, l’autre partie, le fer, augmente d’autant et proportionnelle- ment à l’absence de la substance du protoplasme. Du reste, les choses se passent partout de même; la potasse, par exemple, abonde dans les organes, tubercules ou racines jeunes, et dimi- nue ou disparaît à mesure que la fécule et le sucre augmentent dans ces organes. ka conclision de. Fr article, — nous en avons nr. les pré tier toits choses égales d’ailleurs, ne ere être combattue que par une nutrition active et dont les éléments sont d'absorption facile : arbres rare tels sont le nitrate de soude, le nitrate de potasse, le nitrate d'ammoniaque, le phosphate de potasse, le phosphate précipité d’os, le superphosphate et le carbonate de potasse. Nous ont donné satisfaction : le carbonate de potasse, entière le nitrate de potasse, le nitrate d’ammoniaque et le phosph de liquides enrichis de quelques poignées de ces sels constituent la meilleure formule d'application de ces substan- SAMEDI 3 MARS 1900 ces alimentaires. Seulement, ce n'est pas tout de placer cette nourriture ré- confortante au pied de l'arbre, il est e que celui-ci ne boude pas à son absorption, et c'est ce qui arrive souvent quand l'arbre est chlorotique par épuisement (fructification abon- dante et exagérée) ; il n’y a pas alors assez de nourriture de réserve au printemps pour provoquer la forma- tion de nouvelles racines ou l’allonge- ment des anciennes racines : dans ce cas, malgré les soins, la chlorose est difficile à guérir et l’arbre reste long- temps en mauvaise posture. On fera 4 LE Nitrate de soude en culture maraichère EPUIS que nous utilisons le nitrate de soude en culture potagère, nous sommes arri- vés à obtenir des produits plus abon- dants, plus tendres et plus beaux que lorsque nous ne faisions usage que de fumier de ferme et de purin, Son em- ploi nous permet aussi d'économiser une forte quantité de fumier et de ne plus consacrer de journées d'ouvriers pour charrier et distribuer le purin aux plantes. Fig. — 33. — La Poire Triomphe de Vienne (voir p. 89), bien en cette circonstance de déchaus- ser avec précaution le corps radicu- laire, de mettre à nu les grosses racines les plus superficielles, de les inciser longitudinalement, de 1 baigner dans du terreau noir et actif, ensuite d'irriguer avec abondance avant le départ e la végétation surtout et si es arbres sont soumis à une taille régulière être sobre de coupes, de tail dans la partie raméenne. Enfin, Ps ent d'un excés de (el an ire 2 le sol, des arrosements larges et abondants à l'acide sulfurique dilué au centième seront suivis d’heu- reux résultats : nous ne nous expli- quons pas autrement, c’est-à-dire l'influence de l’acide sulfurique, les résultats obtenus par le badigeonnage du collet des arbres chlorotiques, par une forte solution de sulfate de fer, 25 grammes par litre d’eau. Nous avons guéri la chlorose par une forte dissolution de suie de cheminée dans e l’eau enrichie de quelques poignées des sels nutritifs cités plus haut. C’est, à notre avis, le meilleur remède. OUILEOT. Nous pratiquons l’assolement trien- nal et nous employons 500 kilos de fumier à l’are, enfouis avant l'hiver pour les choux rouges, choux-fleurs, choux de Milan, cardons, céleris à côtes, laitues, pommes de terre hà- tives. L'année suivante, nous culti- vons dans le même carré, les légumes gnons, chicorées à grosses racines. Es troi- sième année, les lég gumineuses : hari- u cots, pois, fèves de marais. La même parcelle de terrain n’est fumée que tous les 3 ans Voici le mode d'emploi du nitrate de soude qui nous a donné le meilleur résultat pour les principales espèces potagères. Choux-fleurs, choux rouges, choux de Milan. — Cultivés dans le carré ayant reçu du fumier de ferme avant l’ hiver, plantés au printemps. Nous répan- dons 7 à 8 kilos de nitrate en 3 fois, au pied des plantes avant le binage. Cardons. — Les effets du nitrate raninAcr mie sont surprenants pour cette espèce dont on consomme les côtes de ses Cultivés dans le grandes feuilles. LA SEMAINE HORTICOLE _ carré ayant reçu du fumier de ferme _âvant l’hiver, semés en mai. Nous _ répandons 8 kilos de nitrate aux envi- se rons du collet des plantes; 4 kilos _ quand les plantes ont 25 centimètres de hauteur et le reste un mois et demi lus tard. Céleris à côtes, — Cultivés dans le carré ayant reçu du fumier de ferme, plantés en mai-juin. Nous répandons 6 kilos de nitrate : 2 kilos avant la plantation et 4 kilos en deux fois entre les lignes, pendant la végétation. Les jeunes plantes étant facilement enle- vées avec motte de la pépinière, les racines peuvent absorber de suite le nitrate répandu avant de planter. Laitues. — Cultivées dans le carré ayant reç u du fumier de ferme, plan- tées D de mars en juillet. mière Pour l'artichaut, nous employons avantageusement 4 kilos de nitrate en mai et nous recouvrons le sol d’un paillis de fumier avant l’hiver. Les doses renseignées de nitrate sont em- ployées pour un are de terrain. E. FRANÇAIS, Jardinier-démonstrateur 4 are agricole de Gemblou ES BOITE AUX LETTRES M. L.-Cu. G., à Bruxelles. — A l'exposition de Lacken, à propos de betteraves, je vous ai promis de vous communiquer les résultats de nos expé- riences, les voici de avons Cultivé les variétés suivantes, dont dus ares racines analysées ont déinc comme ÿ bet +. jade de là matière sèche produite à l’hectar _ 19 Faune ovoide des Barres à ids de la sois D- sèche à l'hectar: kil.” 11,384 | 20 Disette ait Fi ) 10,580 _ 30 Diseite d'Allemagne Sue 9,840 *. Tunkard j jaun e (id.). k | 8,140 Ga Par la comparaison de FR on à voit que la . mangé à tés re incommodé. gière, à Clermont- Ferrand (France). Etiquettes de botanique, pour l’horticulture, inaltérables, sur zinc préparé chimiquement. Plaques de rues, de routes, numéros de maisons. M. L. M. à Bruxelles. — L'analyse de la terre de votre propriété de Vote Boitsfort a onné les résultats suivants 1,000 parties de terre ha renferment : Azote ammonia 0.018 Azote nitriqu 0.022 Azote organique 3.278 Acide or 1.574 Potasse . PU RE 0.895 RARE. M ne CSN Magnésie Cette terre sk woÿ sivbre pour da éaltuéé dé hi> vigne. Avant de construire les serres, il serait nécessaire de donner largement des phosphates et des sels de potasse. Ces deux substances (acide: phosphorique et potasse) sont les dominant es de hosphates de scories, 1, ss kilos; su tasse, où ser de Li bi la vigne. te. de L e but ca dtculé à l’hectare nsuite il faut Hate. le calcaire n’est re quantité suffisante. Mme B. O., à Anver nt moisissure qui vient sur les Rte sa un champignon du om de Penicillum ed il: se développe aussi sur les corps aqueux mous en putréfaction et acides : il n'est: pr ns nous en avons Mme D. B., à Alost. — La plantereçues ‘appelle communément : Lierre des salons. C'est une com- nn urit rarement ae mr est jaune), d'où e saison, des pomi erre ess die ‘Nous ébédons & kilos sate - 2 OS VC le cie et variété Jaune ovoide des Barres, ne le rende- Gius avan- 3 los en deux fois pendant la végé- 4 Ft fiqu : Mikania scan js ; be iid ulturs . tation tageuse à la w sé pu isqu ‘elle donne la somme argus où Eupatorium scandens.… Here de Poireaut.— Plantés dej juin en août | | la plus élevée de matière sèche à re ds . : Ré: De Enigre gs 74 ASC din le terrain laissé libre par la ré- egonehe ji à c'est la matière séche seule qui doit entrer en ligne de compte dans l'alimentation ; $ net colte des légumes de première saison. pa l'eau, ne doit pas être se &= Nous répandons 6 kilos de nitrate : our ces motifs : He 2 kilos avant la plantation, enfouis au 10 Que dans les expositions on prime souvent #fident, et 4 kilos en deux fois LE des produits gros, RE qui ne ent Lot la v égétation être récompensés, au contrairt Pour nee ira / tes, les oignons, tés 20 Que, pour juger tas Rs nos COR, cours agricoles, horticoles, etc., il faudrait, pour. scorsonères, les chicorées à grosses ra- | cines, nous employons 2 kilos de nitrate en ride fois : Lo et spres Nos gravures : Fraisier à fruits Sa Antoine de Padou Que. : "et fragil: Se TR var. Harrisonnié : La Paré RE it de eh tent L asseoir son jugement, recourir davantage à science, à l'analyse chimique et ne plus se laisser séduire par les apparences, par la vue, par le... 4 on LE fs 11N & iture de groselles et gelées, 1 do res da nice tr la fr n3: en poids, si elle FD Fraits e et FRine (suite) . DR A | cette autre récolte. Dès fruitiers(suite) 95 Le nitrate de soude en culture maraîchère . 935 Boîte aux lettres. . > + 96. mali èche pourquoi ne pas accorder la prime aux racines qui donnent le plus haut poids en matière sèche à l'hectare ? Amour-propre, habitude, parti Pe" trois bornes au progrès. Fig 80. Fraïsier remontant à gros re + Bouirror. Saint-Antoine . Padou Ré 85 31. Campanula fragili 87 » 32. Caitley > re var. Harrisonnie. 91 » 33. La Doi ha pes de V. TA M. L. D., à Ixelles. — Nous ne connaissons pas en Belgique de fabriques pour étiquettes en zinc. _ A l'Exposition de Bruxelles, nous avons pris note : de la firme suivante : Girard-Col, place Font: + frprimétie de LA S 79, rue Wiertz, Br Ll SAMEDI 3 MARS 1000 V * L'HORTICOLE COLONIALE ,, ÉTÉ ANONYME Sièse social : Rue WW iertz, 79, BRUX EI I. .ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) SERRES :GOLONIALES DE LINTHOUT CULTURES EN IMMENSES QUANTITÉS VECHH LA U-X.pour.les COL RTEESSS (Caoutehouce, Gutta, Cacao, Coffea, ete.) 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LA SEMAINE ORTICOLE ET GUIDE DES CULTURES COLONIALES PE nn Divecteur-Rédacteur en chef : Lucien LINDEN \ Secrétaire de la Rédaction .« Emile LEBRUN | PRINCIPAUX RÉDACTEURS : Administrateur, :. + * Fnls PRINGIERS Em. RODIGAS, Directeur de l'Ecole d’Horticulture de l'Etat, à Gand. C. BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique : d'Hortiealture et d'Agriculture de l'Etat, à Vilvorde. de ne : G.-T. GRIGNAN, Secrétaire de la Socièté d’Hortieulture de St-Maur (France). PRIX DE L’'ABONNEMENT : N. DUCHESNE, Professeur à l'Ecole d'Agriculture de Huy. BELGIQUE ÉTRANGER | GG. de BRANDNER, 14 AUMIDISE trateur del g à de la Sociète Y d'Etudes Un AD 12 francs Un F4 à PA PR en 15 francs de : de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. Six 1008. 0: 7 Cr PR S. ] is moi - re” Fe MAO 2. o » Ad. VANDEN HEEDE, Viw-Président de la Société d'Horticultare du Nord Rs Lee Le de la France, à Lille, | : Ch. VASSEUR, Professeur à l'Atliénée royal de ide Max GARNIER, G. RIVOIS, J. DAIGRET, Jean TOURON, IMPATIENT, A. DUCOS, HT ana à BUREAUX DE LA RÉDACTION | “à ET DE L'ADMINISTRATION : : J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, Rüe Wiertz, 70, BRUXE ES. = L. BERTHIER, POTRAT et D' von HEERDT. 1 LL IT Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS _ Zygopetalum intermedium, » L'HORTILOLE COLOI (SOCIÉTÉ ANONYME) Parc Léopold, 79, rue Wier BRUXELLES Adresse télégraphique : HoRTICOLE-BRUXELt OFFRE SPÉCIA BELLES ET FORTES ORCHIDÉES Toutes les plantes offertes sont gé ralement deux et trois fois plus fortes celles offertes-ailleurs. Elles sont toutes force à bien fleurir et de culture parfaite. bonne plante, àfr. » Aerides crassifolium, » nobilior, > Tr » Warocqueana, » Cochlioda Notzliana, > Cœlogyne cristata » Cymbidium eburneum, > CRRPSE Argus, bellatulum, » » Ph, » » callosum, » insigne mon A D. Dh » Par er RpERe plante, > Spice anu > AL » Aa, » 5, » villosum, > un un crassinode, » ormosum ééanieunt, b. pl, » nobile, bonne plante, Wardianur Lœælia grandi tenebrosa, » » ja > Sp purpurata, €o-purpur Sonia, b. pl. Prix par correspondance des exempl de force supérieure | Grand choix de variétés ez OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE 1 - are LL LA SEMAINE HORTIGOLE Be VOLUME: IV. — N°09. SAMEDI 10 Mars 1900. CHRONIQUE Criocère de l'Asperge. N nous demande comment on peut éviter les dégâts que cet insecte fait dans les asper- geries. Le mieux est de commen er par lui abandonner par-ci quelques tiges sans les cueillir. tiges se développant les premières sont choisies par les insectes qui y déposent leurs œufs. Bientôt ces tiges sont couvertes de larves de crio- cères ; alors on roule un solide papier autour de ces tiges, puis on coupe celles-ci -et on les brüle avec leurs enveloppes. Un journal français rap- pelle ce moyen et en indique encore un autre qui consiste à saupoudrer la plantation avec une forte quantité de cendres de bois. On se sert d’une brosse, d’un balai ou d’un torchis de paille pour brosser les tiges à l’époque de la ponte des criocéres qui se .ter- mine au commencement de mai. Les larves PRE dans la cendre FL s'y brûlen -Didiera mirabilis. C'est une curieuse plante qui croît dans les fossés du jardin de Kew. Elle présente. des ( caractères tellement étranges que jusqu'ici on n’a pu classer dans aucune famille. Elle res- semble un peu à un Euphorbe Charnu:; sa tige est hérissée d’épines et pour- “de longues feuilles linéaires. Les fleurs sont réunies -en inflores- cences pendantes . 100) ] 7 beuse, originaire de l'Amérique du Sud, qui, sans être absolument nou- vellé, est cependant trop peu connue: Il en existe des variétés différant suivant le coloris, qui est bleu foncé et sans macules blanches dans Ja variété a et he est moins foncé, 98 LA SEMAINE HORTICORE sur les montagnes, formant des grou- pes compacts. La plante est absolu- ment rustique. Les graines tombent au pied de la plante et y germent; les. jeunes sujets produisent un long fila- ment qui pénètre dans le sol, à une profondeur de 8 à 10 centimètres. C’est à ce moment que les bulbes se forment. À cette profondeur, ils ren- contrent les anciens bulbes et les bul-_ billes provenant des plantes plus âgées. L'ensemble ne tarde pas à former une masse parfois plus grosse que le poing et composée de plusieurs centaines d'individus. La plante n’aime pas à être déplacée. On recommande de planter le Crocus du Chili, comme on l’appelle encore, à l’automne, plusieurs bulbes réunis dans une terre fertile et bien saine, en ayant soin d’abriter les pla du froic es. inte Crise [e) placer en serre froide Trois ee dphéas On a a compris g généralement que les pièces d’eau artificielles peuvent être considérablement enrichies au moyen des nénuphars de coloration difié- rente et ce n'est plus seulement . Latour-Marliac qui s'occupe spé- cialement de la production des nou- veautés. M. Henry Dreer, un horti- culteur de Philadelphie, vient de se signaler par l'obtention de variétés nouvelles d’une rusticité absolue, résistant à nos hivers aussi bien que les nénuphars de nos étangs. Les trois nouveautés qu'il a obtenues et dédiées toutes trois à des directeurs de parcs publics américains, ont été primées par la Société d’horticul- ture de Massachusetts. La variété VW Doogue (nom du directeur y om du directeur du parc ower Grove, Saint-Louis, tique de l'Afrique pote S m ue tar James veautés seront dignes d’être compa- rées avec les N. Laydekeri et Mar- lyacea gigantea, etc., qui, depuis peu d'années ont enrichi notre flore aqua- tique. Freesia refracta. és 4+ 1 + VAS depuis le mi- lieu du xx sièclea été successivement désignée sous les noms de Gladiolus, Tritonia, Freesea et Montbretia. Au- jourd’ hui, on semble être d'accord sur appellation de Freesia refracta. C’est une gracieuse Iridée originaire du Cap de Bonne-Espérancé, ayant de grandes et belles fleurs agréable- ment odorantes, disposées en épis. Ces fleurs sont blanc de neige. La plante appartient à la flore : demi-aqua- Cette jolie. tenais fut décou- vote en 1807 dans la Califorme du Sud ct décrite alors par le D' Kellog. D’après le journal de la Société nationale d’horticulture de France, c'est une plante vivace grimpante à tige quadrangulaire pouvant atteindre 3 métres de longueur. Les feuilles sont pennées, à folioles sessiles, dont les unes sont linéaires et les autres ovales, plus ou moins obtuses, glabres, glaucescentes, munies d’une vrille à l'extrémité. Les inflorescences sont axillaires, à pédoncule robuste; as portent de 9 à 12 grandes fleu pourpre écarlate, et dé V'étendard arrondi, échancré, atteint au moins 2 centimètres. La ‘carène a à peu près la même longueur et les aïles un peu moins. Les gousses, longues de 7 à 8 centimètres, sont aplaties, brunes, et portent des graines atteignant la gros- seur d’un pois ordinaire, M. Micheli, a fussy, par it fournir des au château du Crest, à ève (Suisse), pourr sponc Gardene bles a envoyé à celui-ci un spéci- men de Refinospora plumosa produit maintenant sur un pied de Chameæcy- paris ja Lite où Retinospora fisifera consi comme ünñe espèce bien re Il serait difficile, peut-être même impossible, d’assigner une rai- son probante à ce brusque change- ne L2 | couvert “a paillis, de feuilles ou de | projections très curieuses donnant. Musa japonica. Ce bananier, connu encore sous le nom de Basjoo, a l'avantage sur les Musa Ensete et M. Martini de résister en place dans les régions méridionales, À la fin de l’année dernière, un exem- plaire était en pleine Aôraison dans le magnifique Arboretum de palmiers de xürz. Cet exemplaire est planté sur un talus assez prononcé dans un ter- rain bien fumé, bien meuble, où ses nombreux rejetons forment un lar massif et permettent la multiplication la plus facile. Bien que la plante soït située dans un endroit relativement. sec, jamais elle n'a besoin d'y être arrosée, ce qui n’est pas le cas pour Musa Ensete. Elle se passe pour ai dire de couverture et résiste à la sai. urvu que le pied.soit fumier. Par précaution, on donne aux tiges un capuchon paille que, d’après la Wiener Illustrirte Garten- zeitung, on pourrait laisser de côte. Dès la seconde année, les pousses . atteignent une hauteur de 4 mêtres; les feuilles sont réellement g gigantes- à ques, leur longueur atteint jusque 8 mètres et leur coloris est d’un verte plus gai que celui du Musa Ensete. hi Cereus Pringlei. 4 C'est, sans contredit, une des es- pèces les plus élevées du groupe des Cactées. La plante dépasse une hau- teur de 10 mètres; elle a été trouvée ar M. Léon Diguet pendant ses voyages botaniques dans la Basse- Californie, dont les régions sont remar- quables par leur aspect désertique et où une extrême sécheresse imprime à la végétation un caractère tout spé- cial. Celle-ci se compose surtout de grandes Cactées fournissant aux indi- gènes des TCSSOU CES ari es déb À RES Ep CURE 2 ES ST PONT ME 0. 2e UM I RS REA RES PS TU Ep Lai ser FE AR ESS ee Se és animaux ans une séance-de la iété nationale d’acclimatation de Mie M. Diguet à fait voir des une idée des singulières formes végé- … tales qui sont répandues dans la con- ses Il est certain, d’après la Revue des ns naturelles, que beaucoup de es Cactées pourraient être utilement . introduites au Congo. : Em. RopiGaAs. PETITES NOUVELLES Les fruits étrangers à l'Exposition de Paris. — Jl paraît que des poses américains ont l'intention d'exposer à Par 4 compartiment de l'horticullure, des fruits clés de eur pays; et expédiés en Europe dans des bateaux munis d'installations frigorifiques. > fruits seraient renouvelés périodiquement. Cette exposition que l'on n'avait pas prévue occu- pera une partie de la. serre qui était réservée aux Nes par l'Administration de l'Ex position uni- ers Les Expositions mensuelles de « L'Horti- cole Coloniale ». — A /a demande générale des orchidophiles, L'Horticole Coloniale r reprend la suite des expositions fr autrefois dans les rres du é0 79, rue Wiertz, le pete dimanche de chique a première de ces à En s'ouvre uns. 11 courant, et se continuera toute semaine fpro- chain $ due. de La Semaine horticole sont spécialement invités à la visiter. Le Congrès international des Chrysan- thémistes aura lieu les 24 et 25 octobre 1900. La Commission a êté ee comme suit : Lire D'ORGA : M. Viger. Vice- Président ts : MM. de la pe S. F.C.; V. Wulveryck, S.C. N.; Calvat, a SPA Lohalés, SV Sicréliite général : M. À. Chatenay, S. N.: : Ph. Rivoire, Dela- t, Paul; Truffaut, A.; RE harlat ; Diva, Léon; Fatzer; ini: Charmet; Combet, Ant., C.; MM. Emile Mulnard; Farry- Da: Difah: Becthum, MN: FE ares SOUMISES AU CONGRÈS : s raisons qu’il y a à cultiver le Chrysan- thème à à re grande fleur ou à la demi-grande fleur : ë Au point de vue esthétique. Au point de vue commercial. 2. — Cia ds règ s flora | “ — Historique de l'introduction dé pe. thème ex France et à l'étranger. es causes de . maladie de la rouille : Dis: moyens de la Fr. e l'influence de du culture intensive sur son ns Die. NÉCROL GES M. Emmanuel Liais, mai Cherbourg, _ vient de décéder. Il avait res dans sa propriété les admirables collections de cs LS pris qu'il avait rapfortées de l'Amérique du : sms habitants de m gnifiques funérailles au grand citoyen qui présidai naguère encore à leurs destinées munici- Pales. Toute la ville est en deuil et la plupart des : établissements publics ont mis leurs pavillons en + Ox devait bien ces honneurs posthumes au savant éclairé que fut Emmanuel Liais. herbourg ser à faire . fon ee SAMEDI ro MARS 1000 Notre secrétaire de la Rédaction, M. Em. L CH 1, vient d'être douloureusement éprouvé par la sort de son « ‘pouse, enlevée à son affection, MERE une cr me maladie L' pniohrenion! a eu lieu mardi Pete au milieu d'une grande affiuence de monde et d'a fous adressons à notre dévoué Ras AE nos blus sympathiques condoléances. CULTURE DES FOUGÈRES EN APPARTEMENT UEL est celui d’entre nous qui n'a pas jeté un cri d’admira- tion, lorsque passant dans un ois, dans une forêt, il ren- contra ces agglomérations considéra- bles de Péeris aquilina, — la Fougère- Aigle, — au feuillage si frais, si OUR? Prenant vite de grandes proportions, elle a énvahi des sous-bois de plusieurs hectares : ces fougères bordent les chemins et les fossés de plusieurs kilo- mètres. Rien ne peut la faire disparaître et les déprédations commises par les hommes et les animaux plutôt en faire augmenter l’envahisse- ment. Mais, à côté, une autre fougère lui dispute la place. C’est la fougère mâle : Lastræa filix mas, aux frondes verticales, plus so- lides, au port plus régulier, puis c’est le Lastræa Alix faemina qui, souvent, cède le pas à une plante plus tenace : le Polypodium vulgare. Cette dernière espèce vit dans tous les sols, même dans les mauvais! Aux endroits marécageux, là où les pieds s’enfoncent mollement dans une bouillie faite de feuilles d'arbres tom- bées et d’infiltrations aquifères, trône l'Osmunda regalis, la Fougère royale! Celle-ci prend de hautes ‘dimensions, sans doute pour justifier son nom : on Le] c+ seneentee des frondes: de. 150 de haute Ah! ( voilà la jolie petite fougère tant recherchée des fleuristes : l'AS splenium adiantum HISrUM ; _Sur ce rocher Crois- sent des S Et, partout où il: Y: a un peu d’hu- midité et dx st si ! l'on veut s de és. :. Ÿ eo < ti Asplenium, Éssbpler, ‘Onccle, Pa PME? 5 f «5.1 Pass de France ou ne nn mais si l’on se dirige vers l'Est on admirera, 99 ee les forêts de l'antique Germanie, la belle fougère au nom un peu long : Struthiopteri is germanica. Le fait est que si le botaniste Wildenow lui avait donné un nom moins pourvu de lettres, elle n’eût pas été moins intéressante ! Cette fougère très remarquable forme d'immenses nids, bien duveteux, où souvent les Allemands et les Autri- chiens trouvent des œufs de perdrix ou de faisans.Ces femelles paresseuses ont plus vite fait et quel joli tableau pour un peintre ou un photographe que cette couveuse dans une vaste fougere! Si, dans une journée chaude vous voulez descendre dans une de c grottes mystérieuses que le Édbrres ét le Midi se à — Je ne parle pas de celle de Calypso! — vous trouverez, dans la: fraîcheur de ces délicieux endroits, contre les parois ruisselantes des Adiantum capillus veneris (la capil- aire aux cheveux de Vénus, pour ne pas sortir de la mythologie!). Là, vous pourrez vous étendre sur la mousse et au bruit charmant du ruisseau voisin de la cascade, vous reposer et vous rafraîchir l'esprit et se sens. Mais, chers lectéurs, que nous sommes loin des appartements. Pa- tience! Nous allons y arriver. Lorsque l’on revient d’une de ces excursions au bois, le grand plaisir, c'est d’en rapporter quelque chose — un lapin ou un faisan, quand on le peut — et surtout des fleurs, des feuilles, des fruits sauvages. Ce qui charme le plus les yeux en ces circon- stances, ce sont les frondes de fou- ut gères. On ne peut résister au désir | d’en emporter! Le fàcheux c’est que, presque to jours, à moins qu’une pluie soit venue Laissons les fougères di nos bois là où la nature les a placées, pour abriter ses habitants aïilés ou poilus, et cultivons des fougères dans nos appartements. Celles-ci ne seront plus celles de nos bois et, cependant, elles pour- ‘raient vivre ihé notre maison, mais seulement quelques mois. Nos fou- -gères, en général, n’ont qu’une foliai- son estivale, et leur séjour en apparte- _ “ment leur amène des insectes : _ et araignées rouges. Il y a donc un choix à faire : nous _ y reviendrons. En D ce | ie à la culture. PSE, PER es fougères Pa TOO otit d’abord deux ennemis et un troi- sième.., qui va avoir son tour! Les deux premiers sont la sécheresse at- rhosphérique et la poussière I ‘est difhcile d’énlever la Sèche resse des appartements; on conçoit qu'on ne puisse arroser le sol comme dans les serres. Les habitants et hé murs de la mai- son pourraient en souffrir, les premiers moins ;aùe les dérniers cependant. est à cause de cela qu'il y a une do à faire : choisir les espèces qui résistent où qui résistent le mieux à la sécheresse de l'air. La poussièré est facile à enlever une délicate :éponge humide, passée doucenrent le matin sur les frondes de fougères, l’enlèvera doucement. Elle rafraichira la plante en même temps, DS es: blantes-iiseæ:à- cu ei Tel l'enfant cian -pas à dorloté par sa mère : il vient toujours mieux. que dans. des. mains merce- naires. : Les fougères doivent être Disoten à la fenêtre, au nord, au levant où au couchant, jamais en plein midi. i même le soleil était encore ardent à son lever et à son coucher, une fine aze entre les vitres et les. plantes serait bien agréable pour les fougères et pour les habitants du salon! Voilà pour la place à adopter. Comme soins, des arrosements fré- uents, sans cependant faire de Ia outils dans les pots; des rempotages deux fois l’an, au printemps et en juillet, dans de la terre formée d’hu- mus pur,avec un peu de terre franche, ts plutôt, petits que grands et très remarquables. CC sé par une ou plusieurs fleurs, ce qui LA SEMAINE HORTICOLE NOS GRAVURES LE DOLIQUE POURPRE DU SOUDAN (fig. 34, 97). — Le Dolique pourpre du Soudan est un des représentants les plus curieux de la famille des Papilionacées. MM. Au Andrieux et Ci, qui l'ont introduit, il y a environ deux ans, dans leurs cultures de Massv, avaient reconnu de suite le grand mérite _——. ratif de cette plante. Le Dolique d'Egypte se trouve main- tenant surpassé par la variété pourpre du Soudan, qui présente l'avantage d’être beaucoup plus hâtif et plus florifère. Celui ci, à tige volubile et à feurHage rs donne jus u’aux gelées de longues elles fleurs, d’un beau rose violacé, tu produisent des gousses rouge vineux, ces. ts bre a souven donne aux tiges ainsi garnies une tres grande Frs comme aù reste. aus: ses e, pour pousser vi- gour cusement et acquérir un beau. déve- oppement, une exposition abritée et Aie une terre légère, er ferule, ainsi pieux arrosages; tou Fes tete rendent cette AN Ha lente pour l’ornementation des murs et palissades en plein midi; on peut égale- ment en tirer de très bons résultats pour la confection de AureS corbeilles d'appartement, etc., La multiplication dot Do iques : S cf. tue par bouturage et semis. Le pre mode est employé pes les ne M -vaces. Le semis s'effectue au printemps sur couche et en godets; la mise en place a lieu vers la fin mai. Hi. C ble conditions dont il con- compte pour réussir dans ces constructions. ure que nous re- ‘présentons d’ après la Gartenwelt (fig. 35, P.101) montre une belle partie de roches et une chute d’eau du jardin public de Cologne. Ces enrochements sont établis + façon si heureuse qu’on pourrait re jetés là par la nature et nullement artificiel. 1 Ici l’architecte a bien compris l'effet qu’il faut obtenir d’une telle com- position. Celui qui s ‘imaginerait qu’un enrochement peut avoir n'importe quelle forme, n’importe quel aspect, puisque les. anfractuosités, ce que les jardiniers prati* ciens appellen it des poches, se remplissent: quand même de végétation, commetti ait la plus grave erreur. La forme à choisir doit, avant tout, répondre aux conditions naturelles du voisinage. En effet, une construction de cé genre devient des plus grotesque lorsqu'elle ne constitue qu’u amas sans ordre ne rappelant en rien le rôle joué par la nature, Il est facile d trouver des modèles de disposition sur les bords du Rhin, et sans quitter parages on peut voir sur les rives d Meuse et dans.les gracieux paysages d l'Ourthe et de Ja. Ve esdré” “AL pd qu'il ne sera pas me dispendieux d’ini- ter. Citons encore ici SP ans a. r avec cascade et chute éta au Kerchove de CR à Gand, a été constr uit de la n À ‘notre territoire. a profondeur du bassin dépend év demment des proportions de. l’ensemble et du but qu’on désire atteindre, S'il. s’agit d’y faire la pêche ou d’y condui .des barquettes, la profondeur en être d'environ 1m50, Si qu’à des cultures, la moitié de cette. pro= fondeur sufñra : dans l’un et dans l’autr ns pas non «1 sur 1gs plantes auprès des bassins & intérieur des serres. Il sufñrait de jete: un coup d'œil dans les dispositions adop tées à cet égard dans es parties € l’Horticole Coloniale : Fou ‘comme FES variété en sont extremement considér: ablsas mr TRIANAE VAR. EXCELSIOR (fig. 36,p. 103).— Nous avons, dans un article ublié nés semaine dernière dans nos Petites nouvelles, rendu compte du succès ss ER par |? exposition d’une troisième série des grandes variétés de Cattleya Tri anae qui ont fleuri cette année dans les serres de Moortebeek.: Les nombreux amateurs qui ont visité les cultures de cet établissement mo- SAMEDI 10 MARS 1GQO0 jaune d’or dans la gorge. Il rappelle les dispositions d’un Pelargonium zonale à re fleurs. Notre gravure ne donne qu’une faible idée : la splendeur de cette variété admi- rable LE MURIER « RATHBUN » (fig. O7, P. 107). — Il est rare de trouver un fruit de ce espèce ne contient pas de noyau, mais quelques pépins; elle supporte facile- ment l'expédition. cu goût est très fin et l’arome est pré- cieux. L’arbuste est très vigoureux et (oedS une espèce de buisson qui est, lorsqu’ il est en fruits, tellement chargé qu’on croirait que la plante va céder sous le poids des baies Le mûrier Rathbun ne possède pas ig. 35, — dèle ont été émerveillés de la beauté des Yariètés en ous devons tou Î étalée la variété Bxe Por dont nous publions le portrait et qui doit être classée au premier rang. étales, d’une très grande largeur et d’une belle dE sont “d’un blanc pur, ainsi que les sépales. Le labelle, d’une très grande allure, large et bien arrondi, d’une forme parfaite, d’un pourpre velouté riche, bordé de rose, porte une grande tache de trs Les enrochements et les pièces d'eau- du jardin public de genre, de première qualité, qui possède toutes les propriétés lant et de grandeur énorme LR Le dis- tingue Lane des autres mûri Pour garnir ne petite corbeille, on em ploie Le 164 baies de la variété Syyder, tandis que he mûrier Rathbun 45 baies suffisent amplement pour la remplir. Malgré sa grandeur, cette nouvelle Cologne (voir p, 100). d’épines comme les autres sortes et sup- porte certains degrés de gelée. La maturation des fruits est précoce comme la variété Walsons Early. uand On considère sa beaute, sa grandeur, sa précocité et son goût, on pourrait dire avec raison que le müûrier Rathbun est une véritable mer veille. Nous devons la repro duction de la g vure de cette espèce à M. Wilh. Kben, de re qui a bien voulu nous peter le clic 402 LA, SEMAI NE HORTICOLE ORCHIDÉES Le Mormodes buccinator E nom de cetté espèce signifie ‘joueur de trompe. Il fait nsion à la forme du labelle, incurvé en croissant, et dont les bords enroulés ét se rejoignant en dessous forment une sorte de tube à peu près fermé. Il faut remarquer toutefois quela plupart de sorte que amateurs de systèmes peuvent remar- quer que cette structure facilite con- sidérablement la fécondation par les moindre contact et f roee À les: poli nies, à peu près comme cela se passe dans les Catasetum lorsqu’ Fa touche l’une des cirres. (Voir Darwi Le genre Mormodes fut “établi par Lindley en 1836; c’est en 1840 que fut décrit le W. buccinator, d’après des échantillons reçus de M. Willmore, d’Oldford près Birmingham. D’après la description de Lindley, les fleurs étaient vert pâle avec le labelle blanc d'ivoire. Quelques années plus tard, une variété à fleurs orangé som- bre tachetées de brun fleurit chez MM. Loddiges, à Hackney; elle était originaire de La Guayra. Beaucoup d’autres se sont révélées depuis lors ; Reichenbach disait que cette espèce était l’Orchidée la plus polychrome qui existe au monde; dans les Annales de W alpers, il lui rattache comme syno- mes six espèces de Klotzsch, les M. Orachystachyum, flavidum, leucho- chilum, marmoreum, vitellinum et ef RTE ainsi que le M. lentigi- à , Hooker dans 1 terre; on à connu aussi une variété rouge-brun pâle couverte de points une rose blanchître, plu- sieurs tachetées de nuance plus fon- cée, une jaune sombre, etc. traiter les pseugobulbes comme can tie est originaire des Andes de Venezuela et de Fe Colombie. Le genre Mormodes est voisin du genre: Rs mais ses fleurs sont ‘faciles à en distinguer ; il est à remar- quer dotamment que la colonne est dépourvue de cirres; c’est dans le bec de FREE que fonctionne le ressort qui, oindre contact, projette Eeere Le les pollinies. Quant aux organes végétatifs, 1ls sont presque identiques à à ceux des Catasetum, et il faut une grande habitude pour les distinguer; ils sont généralement un peu plus allongés La culture dès Mormodes est la même que cellé des Catasetum. Ces plantes demandent un bon repos, et le meilleur procédé pour les faire bien pousser serait très do ce de es M pI'etemM puis et de res LABEL R ans roit sec, peu chauffé et ra ment aéré, et de les remettre en végé- n un mot, à traiter les plantes chaque année comme des importations; c’est un système qui réussirait sans aucun doute avec d’autres Orchidées aussi, et que nous sommes sh de ne pas voir déjà mis en pratiqu En ce qui concerne we Mormodes, setum, la vigueur des comme les Cata importations est merveilleuse. Lors- que ces plantes arrivent en Europe et sont mises en végétation, elles émet- tent de nombreuses pousses qui se développent d’une façon luxuriante de tous côtés, et même fréquemment sur les hampes florales, lorsque les plantes en portent en arrivant. Le M. buccinator produit des grappes assez denses, portant 8 à 12 ou 13 fleurs. Ces fleurs sont épanouies en même PRE et ont une assez S NOTES n NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES n € Rogeri. Hybr ide du um insigne Chants et du C.C sa Pi obtenu par M. Page et présenté par lui à Paris le 22 février. Cet hybride est très proche voisin par sa parenté du C. Louisa Fowler, pré- senté en Angleterre l’année dernière, et il en paraît très voisin aussi par sa florai- son. Ji est fort joli et: d'un cachet tout à « notablement fait particulier, Sa pt plus grande et plus large que celle du C. Marie, est bien se ohaes elle a le pavillon arrondi .asse and, d’un coloris curieux difficile à “définir, et que nous avons déjà observé dans “d’autres hybrides du C. Chamberlainianum.: mn aune gomme-gutte luisant, avec des lignes de gros points bruns, assez espas cées; toute la fleur est couverte d’un glacis analogue. Cattleya X Fabia, variété de Bru 2 dar est issu si C.ke La fleur de Lee nouvelle variété est remarquable par un coloris très Curieux et distinct; les pétales et les sépales sont ’un rose saumon, les sépales un peu plus jaunâtres que les pétales, qui ont beau. coup dè fraîcheur. Le labelle est lavé et veiné de rouge cramoisi vif. La fleur Rae es gran fcompa rents, mais elle excellente Lorie. Elle répand un Datéi tout à fait exquis. Cypripedium X Salliero-ciliolare. — Ce croi- sement a produit une fleur curieuse, de … erne, et dans ÿ ine pence taille, mais un serie le coloris de laquelle o jamais l'influence du €. pavillon allongé est d’un ; jaune vert, lavé et strié de gris brunâtre; les pétales, forme noy. — On. raison a a | à AT à Lo d’assez rss taille, larges, un peu en ‘ de fau unes, avec une … jolie a ré brun dif _ la moitiéla plus rapprochée de la bas Cypripedium X Schusterianum. — Hybride yor pres à « CHER coloniale 1 e llosum eu, vec te labelle _plus arron et le ole dirt plus gran Cypripedium X Favarger. — H ybride du C. Charlesworthi et du C. X concu, ssu qui est lui-même, comme on sait, du C.: X Haprisiahtins, ou du C. M et du C. purpuratum. T1 a le sépale dorsal rose à ih base, blanc à a y supé rieure, avec d | chocolat Car c’est bien manifestement, et de l’avis à es lui-même, une de M. Barbosa Rodrigu variété de C. ele: er variété ‘dans . t hybride a été présenté à Londrei le 13 Éévriér D par! M. Frank A. Rehder. laquelle les pétales ont la couleur et presque la forme de‘labelles, comme cela s’est déjà produit dans endrobium nobile Pr et dans divers Cypri- pedium. Mie Le Gardeners Chronicle vient de publier, SAMEDI ï0 MARS ‘1006 tique à- celle décrite par M. Barbosa es Rodri qu il en soit, il faut constater que oi lespélories de cet ordre ne sont pas inté- ressantes seulement comme curiosités, mais qu’elles ajoutent notablement à la 103 généreusement pour favoriser era de déranger les traiter leur activ vite: on évit racines ; à ce mo- ment, la végétation de un élan nou- veau. et l’on peut rempoter les plantes Fig. 86. — Cattleya Trianae var. excelsior (voir p. 100). dans son numéro du 10 février, un por- trait en photogravure de cette fleur sin- gulière, is des ÉCRRUEE Lun us 4 LA - r nous sem le pas que cette rire soit st à fait iden- beauté de la fleur, au moins dans le cas des Cattleya et Dendrobium, sinon dans le cas des Cypripedium. actuellement, ses vigou- Chysis développent pour la sm reuses et leur cas des qui en ont besoin avant que les jeunes racines aient pris trop de SN de de n leur donne un compost form noité ou des deux tiers de sphag FE, et le reste de terre fibreuse, avec un fort drainage, et on les arrose ‘abondamment pendant la végétation. Eviter les rayons directs du soleil, qui gâtent et tachent les feuilles M LA SEMAINE HORTICOLE GREF FAGE © LILAS COMMUN SUR FRÊNE IE aurait Avantage pour un grand Ho: de à introduire dans les es rm boulevards, jar- dins publics, des plantations de ‘frêne commun, ge Fée sur lequel on grefferait les uses variétés de lilas que sénoède: la Péieutés ure. Ces deux essences appartiennent à la famille des oléacées, mais à us différentes; le lilas appartient à la tribu des oléées et le frêne à celle des fraxinées. usieurs cssais de greffage du lilas sur Fo ont montré la grande affinité que possède le lilas, Syringa vulgaris, pour le frêne Fraxinus excelsior. Pour faire des’ arbres d’avenue, il fau- drait planter des arbres déjà développés et, après deux à trois ans de ep ise Qutlqus dis obs sur ni Bombyx ligniperda De nombreux insectes parasites com- promettent incessamment l'existence des arbres employés pour l’ornementation des jardins et des promenades bues Ilyenade tout petits qui ne pre ible si 6 itaines, par milliers qu’ils Se EN un arbre et, vivant aux dépe e son tissu, le désorganisent, cnavent la cir- culation de la sève et en déterminent la mort. Les différents Scolytes très nuisibles aux plantations d’ see appartien- nent à cette catég es, au on raire, atteignent à l’état de chenille des dimensions assez considérables et quelques-uns seulement suffisent pour provoquer le dépérisse- ment et même la mort Sun arbre. Les ; de ce nomb mus Dampiers , attaqués de de sa cheat, observer qu’elle secrète une liqueur d’une odeur très prononcée et que sous son ction, ces détritus subissaient un ramol- lissem ent et une onctuosité caractérisée par l'odeur fétide de la sécrétion - Celle-ci a donc une action réductrice sur Le se se en le transformant en une pâte compacte, susceptible d’être mâchée par fes mandiPéllé de l’insecte, lui per- mettant ainsi de se nourrir et d'avancer dans l’œuvre de destruction. N. SEVERI. EPÉ LES LÉGUMES AUX EXPOSITIONS organisation des expositions est une matière délicate; la façon d'attirer les exposants, la Pson de les placer pour attirer le public, la façon de juger et de répartir les ” récompenses ont une e impor - tance consi ér able, 1 est bi PR ar d’une c hilosophie à LTégard à des One inévitables ; Mais u une so- "ses programmes, it a oint de vue du mode de présentation, soit au point de vue de la nature de la r Parts e qui concerne les légumes, nous Hors des exions intéressantes ans un article de M. Lucien Chauré publié dans le mt de la Société Na- tionale d'Horticulture de France (compte rendu de l'Exposition de la Société d’Hor- ticulture de Loir-et-Cher, tenue à Ven- dôme du 16 au 19 novembre), et nous croyons que les organisateurs d’exposi- tions feront bien de méditer le passage suivant : « Le maraïîcher est un travailleur que guide plutôt l'intérêt que la gloire, et qu'une médaille tente peu. Il n’envisage que la perte, et de son temps, et de ses produits, que lui cause une exposition. Une PRET fût- cie en or, ne le fait pas sophengher de préférence comme : four- t ne. l ss 2 ve rues des d. es de auxqu su seraient _très grande i imp anne à cette intéressante branche de cultu » Du reste, nous avons u juger è Lex résultat dé cette. 2 sons p À ar à “exposition de Sens, où elle se pratique. » : Rss mettra fin iêtés, er. pour la culture nu chaud. Ses _—. d’ “NOT ES COLONIALES La: Cüyane française Le Conseil général de a Guyane, sûr la pro- position de M. Mouttet, gouverneur, a décidé l'intérieur. al emps, exprime l'espo oir que cette création mettra en valeur une colonie trop négligée, et fait à à ce sujet les réflexions suivantes « Un dore anglais, M. Pr com parals en 1897 les et, après avoir coabEté l'activité et le bai ee ise et dans la qui régnaient dans la G gla Guyane hollandaise, il jou Ait : « La même chaîne continentale continue vers le sud dans la ue française, où l’on a trouvé . les plus riches placers de l'Amérique du Sud. Mais le gouvernement colonial ne fait pas d'amé- eus à l'intérieur et ne protège ni la vie, ni s droits, ni la PEOPAR GES GTS. où. Fe » it hoeun de fer en Pet vant les principaux à cette barbarie, . Une exploitation de l'or vraiment indus- téce et s’aidant des machines pourra succéder à la sauvage ApIoi oitation Si Sans ‘doute, aucun plan définitif d'av ne peut être fondé pour un pays vmigement sur les mines, parce que les mines s'épuisent; mais, quand il s’agit de contrées encore vierges où il faut commen- cer par attirer l'Européen ave apitaux, on intelligence et esprit d'initiative, c'est HER # il faut l'es ete une bonne fortune que d’avoir le prestige de l'or +510 comme moyen d'attraction. Quand les exploitants seront en nd sources de r pas dietiqes. Etil y en a. La Guyane n'ést qu'une forêt, une forèt Résa pates T4 + VE u ainsi pris subitement une grande valeur. Celles de la Guyane sont Re riches à point de vue, et la mise eur en est à peine commencée. En outre, le cacaoyer qui se cultive sous bois, est là dans sa patrie d'origine, et ilen existe dès maintenant ans la Guyane hollan- a légende. » Se Les fibres d'aloès de l'ile Maurice On sait que, depuis quelques années, l'Angle- : £ eITé a essayé de donner de l'extension à la cul- ture de l'aloës dans sa colonie de mo où cette plante pousse à l'état sauvage et où une variété, le Fourcroya SH rnb peut dre facile- ment cultivée Pour ses On sait que la plante se ee sur un sol sec et un beau vert, sont épaisses, res. Notre colonie * hérité qu'on ima- s'il existe d'autres 4 Re: ichesse que l'or, ils ne les laisseront raides, pointues et terminées par une forte épine ; elles sont longues de 2 mêtres à 2m40 et larges de 15 à 18 centimètres. La hampe, qui atteint 10 mè- tres, est rameuse et porte des fleurs blanches L'extraction des fibres se fait, sans rouissage, à l'aide de machines appelées dans le pays « grat- la pulpe a uné odeur nauséabonde et est Les feuilles d'aloès teuses » ; employée donnent environ 5 C'est en 1891 que les fibres d' re fig urent pour comme engrais. de leur poids en fibres. " ae — a première fois sur le tableau la colonie; de 1887 à 1890, les Atos ont varié de 1,900 à 2,700 tonnes ; mais la concur- rence d'autres plantes textilés de la même famille, comme le sisal du Mexique, fit rapidement tom- ber les prix et arrêta dans son développement cette industrie nouvelle. Elle présente cependant l'avantage d'utiliser les terres impropres à toute autre cultur AE commerce des fibres d'aloës a repris, depuis 1es moi is, une certaine activité, en raison de Avant d'aborder la Re xinée, dirai que dans les Vignes. à gros bois, ... 106 LA SEMAINE HO RTICOLE ainsi si que sur celles où les sarments se sont trouvés étiolés ou: bien encore qui ont des mérithales très grands, je garde trois yeux et n’en éborgne qu’un seul ou deux suivant la taille. Le troisième œil, c’est-à-dire celui laissé inter médiaire, doit me servir, ap lPété suivant, d’appel-sève il est € uelque sorte le relai de celle-ci pour té permettre. d’at- pi facilement le sarment supérieur; on pincément estival sera très court : deux feuilles au plus. ». (A suivre.) C.: POTRAT. LR SR A ME Ve an Ar WP pe AN RER Ge aa Cr Un Ne Le petit potager . (Suite, voir p.82.) u À Die variètés es il sera nmoins nano plus avantageux esta la laitue à bord rouge ou _ mieux la L. du Trotadéro, syn. oi Lor- thois ; elles forment des pommes beau- gains que tof ait re en écite maraîchère pendant ces dernières an- nées; elle mérite réellement la culture et ne devrait manquer dans aucun jar- din, aussi bien chez le maraicher se chez l’amateur. Voici un moyen par: lequel Ha sera très facile de jouir de laitues du 15; jan: vier au 15 avril et souvent plus tard, et cela d’un seul semis. 15 décembre, les laitues gotte seront semées en ‘terrines ou dans de petites caissettes peu profondes, que l’on place dans une serre (la plus chaude e); à défaut de serre, on ‘ vers jé saire pour former aisément leurs pommes. Une partie de ces plantes destinées à être éclaircies seront avec une motte de terre aux racines et serviront à planter les. couches que nous monte- rons-au commencement et à la fin de février et ainsi nous aurons une suc- cession ininterrompue de laitues pen- dant la période que nous “En its plus haut. En règle générale, les laitues pom- mées ÉCEOUE ‘bonnes à récolter six se- maines. où deux mois au plus tard après la plantation, cela dépendra de la saison. Carottes. — Vers la fin de lhiver les carottes de provision ont perdu beau- ALT de fegre que alités Cole il ouvelles.… Nous ferons tent en:sorte de nous procurer au Sn tôt. Ce: pireleux légur me. % La Cardtte courte bätive a châssis ou C. grelot et la C. rouge à forcer parisienne conviennent plus ra hèrement pour la culture de primeurs, car leur feuillage est moins élevé que celui d’autres variétés plus tardives. Montons une couche vers la mi- décembre, semons-y nos carottes qui, aussitôt levées, seront éclaircies de façon à laisser” entre elles un espace de 4 à 5 centimétres; renouvelons les réchauds en temps utile, n'obblione pas de couvrir de paillassonis pendant les nuits froides et vers la fin de mars au plus tard, nous aurons le plaisir de pouvoir récolter ce savoureux légume; fin janvier, nous établirons une se- conde couche et une troisième fin février; pour ce dernier semis, il sera avantageux d'employer la C. demi- longue nantaise. dont le produit est icoup plus abondant et d’aussi ais ment, le radis vient à point pour - placer une culture disparue, la laitue Couper par pen eh donne ses duits a: MER et 2/3 de terreau de fumier; le feuillage. sera moins abondant que dans le ter reau pur; la racine sera aussi de cou- leur rouge plus intense. Le :semis-.se {era à la volée, c etai 4 à-dire que l’on répandra les graines le plus uniformément possible sur toute la surface à ensemencer; les graines « sont généralement enterrées au râteau; il est infiniment préférable de recou- vrir les graines äu moyen d’un peu de. terreau répandu, la levée des graines sera régulière, tandis que dans l'autre Cas, les graines étant enterrées à dise verses profondeurs, elles lèveront les à unes après les autres. Dans l’un comme dans Pawtte dl le surface ensemencée sera raffermie au moyen d’une planchette 10ÈESS battoir. © © En même temps que les Le on jettera sur la même couche quel- qués graines soit de laitues, tomate choux-fleurs, etc., toutes plantes au bout de 10 à 12 jours peuvent être repiquées. Fr'Pes carottes se récoltent environ trois mois après le semis. Etes-vous amateur de melons? Pla- cez quelques graines dans un pot de 10 centimètres de diamètre et hauteur èt enfoncez-les dans le terreau de la couche (aux encoi ignures) ; ; nous atten- év conseils au sujet de cette culture. Il nous reste quelques mots à dire d’une plante qui, quoique légume de second ordre, n’en est pas moins le bienvenu sur toutes les tables : c’est le radis. à Comme pour tous les fomes de primeurs, nous dônnerons la préfé- rence aux variétés hâtives qui sont passablement nombreuses et peuvent de par leur So faire Fes à tous les goûts 1 pas ‘de ébaleur de fond, aussi y cbTHESS montées à cet effet ne devront avoir que peu d’ épaisseur ; mais générale- rem- ; Le. Tuparienr, Rae M ms ce ere a Et Cé d DEEE . La Maturation des fruits et son processus chimique os lecteurs se rappellent sans doute que l’une des questions bosées au Congrès horticole de 1899, à Paris, était ainsi formulée : « Du rôle de la lumière et du renou- vellement de l’air dans la conservation des fruits. » Aucun mémoire ne fut retenu pour l'impression et la ques- tion ne fut pas traitée au Congrès; M. Mussat fit seulement les observa- tions suivantes : « Les auteurs des mémoires ont mal- heureusement montré qu'ils n'étaient pas au courant de l’état actuel de la question. ») En eflet, la maturation d’un fruit consiste dans l OXY dation des acides et du tannin qu’il renferme au jeune âge ; en la transformation de son amidon en sucre réducteur. M. Gerber, professeur à la Fa- culté de Marseille, a fait depuis deux ans une série de mémoires très intéres- sants sur ce sujet; il est arrivé à don- ner l'explication d’un certain nombre de faits connus de tous ceux qui ont de de conserver des fruits. » Il a montré, par exemple, qu’une à mürit parfaitement à la tempé- rature moyenne de 10 degrés, tandis qu’ une orange ne mürit pas dans les mêmes conditions: cela tient à ce que ’acide malique ce cntenu dans la pomme se détruit 10 degrés, tandis que l'acide citrique de l'orange ne subit une transforination analogue qu'à 28 ou 30 degrés. » Ces mémoires, publiés dans le Bul- letin de l'Association française pour l'avancement des sciences (sessions de Tunis et Saint-Etienne), contien- nent des études fort Re pour les horticulteurs et pour les amateurs. M. Gerber poursuit ses travaux, et je suis convaincu qu'il obtiendra d'excellents résultats. » Une intéressante contribution à cette question vient d’être apportée par un savant belge distingué, le D' Van- derstichele. Nous citerons simple- ment un court extrait de la note dans laquelle il rend compte de ses re- cherches, qui . d’ailleurs en voie de continuatior M. Vbdetctehée a été amené à penser que le phénomène d’oxyda- tion, qui constitue la respiration des plantes, doit se passer par l’interven- tion de ferments appartenant au groupe SAMEDI 10 MARS 1900 des diastases oxydantes ou oxy- dases. Il a étudié alors les organes végétaux à respiration active, jeunes feuilles, fleurs, fruits en voie de matu- ration, et 1l a trouvé des oxydases eee Fig or. presque partout. La spathe de l’Ayum italicum, où la respiration est si ac- tive, lui a donné un extrait très riche en substances présentant les réactions des oxydases. En ce qui concerne les fruits, nous citerons textuellement : « Tous les fruits en voie de matu- ration nous ont donné des réactions d’oxydases : poires, pommes, nèfles, citrons, 107 oranges, etc. Les citrons et oranges notamment semblent accumu- ler les oxydases dans leur pelure. » Les essais qui nous ont donné des résultats intéressants ont précisément — Mürier Rai/:bun (voir p. 100). porté sur ces fruits , et vu la con- stance de la présence de ces diastases pendant la maturation, nous avons attribué cette maturation à l’action des diastases. » Il s'agissait de savoir ce qué ces oxydases brülent. Pour nous, la question est résolue par ce que l’on peut conclure de quelques expériences _ adopté pour c faites à ce sujet. Pendant la matura- tion des fruits, les oxydases brülent les matières tannantes, en font des acides organiques bibasiques (acide malique, tartrique, oxalique) et de l'acide car- bonique. » Cette conception est contrairé à l'idée que l’on se faisait jusqu'ici de l’origine des acides dans les fruits. » ESS Les importations de fruits du Cap et d'Amérique M. Buisson a pris la parole devant la Société nationale d’'Horticulture de France, à la séance du 22 février, pour faire une brève communication sur ce sujet. Il a monts le mode SERA expédi ons£ seille his es lation, soit à + 2° C. environ. Les fruits arrivés de ne se année étaient beaux et bons; e pas encore juger d’une façon ee a ce premier essai, des résultats financiers que Cor une nb de ce genre. É ces fruits, de même que Rs du Cap, _. rivent pas à la meil- leure saison, et en ce qui concerne au moins les envois Fr, Cap, M. Buisson estime qu’ils ne feront pas de tort sé- rieux aux producteurs français, BIBLIOGRAPHIE Les Plantes de serre. — Re a se Pa ture, emploi des espèces ornementa intéressantes cultivées dans les de de l’Europe, par MM. G. BELLAIR, jardinier en chef du Parc ct de |’ Orangerie er- sailles, et L. SAINT-LÉGER, jardinier en Lie de la ville et du Jardin pi de ille. - : FMOUE res eu une fusion sson con- conserver à un SR légèrement supérieure au point de nee nue ans pommes, la cos insu se chan ou dés branches au moyen _geons, r LA SEMAINE HORTICOLE - BOITE AUX LETTRES MC. K, à Wettere posée n'a pas jusqu'ici réponse ne pas 1. qu une bars ; Lie caviar A da — La que re nous 2 solution certaine; la 1 Citrus vit en 1644, semis ; le Cy fe do SAME obtenu en “1826 des Chu Laburi Le SEE eus, sont des hybrides s deux générateurs ne sont Des mimi “ensenbie et restent bien distincts, à tel poin e la première porte sur le même pied et souv Si NE même branche des er des citrons, des limons et des fru é diaires ; la seconde produit sur les mêmes rameaux des feuilles, des fleurs et des demi-fleurs des deu: parents (fleurs jaunes Met Toug eâtres, stC:} er ces bizar , on dit qu'il y explhiqu d’'e beyond “multiples d'une ême graine, dont chacun ni été fécondé par un pollen d différent o ou dans la greffe o gr l'ap- proche de Ônes Vorbis en croissance de deux jeunes sujets dont les tiss seraient entremêlés ainsi, en rest ah distinc ts. “Nous ne le pe pas. Pr ochainemen rons à cet curieux extraits S., un vieux iv re d’arbo- noce ue ur et de lum des ova lification OU ne Gent Ur croît ; pui nt ila éme ed LE. les Fansformations mbthiques intervienne t dans do. NT ann ® LS œ Q 7 cu l'influence des acides citrique, * malique ; puis intervient la pectuce, ve ment qui ee: rs orme la pectine en acides gélati- neux - correspondants (acide pectosique et acide = 1e). Lu fférents acides agisse sent, “réagissent sur don: ee ucre, la cellulose, etc., et de ce tra- vail, de ce chimisme résulte la maturité du fruit. C'est alors que se forment, au mi ë ge ces Se she éthers particuliers Lu essences, : qui donnent à chaqu res A ruit s ad particulier : saveur out e chez d'aucuns, prof cerbe, amer, âcr d’autres. Tous ces. mena sont d'a t plus avancés, se présentent plus tôt, que l'i Pde la chaleur et de la lumière reçues par les fruits’ est plus grande. Or, , la fin surtout de l’é 899,.a chaud et clair; voilà pourqgdoi les tft os _ la Tr ont été précoces, d'autant s qu'au début de la croissance des jeunes Le noués, T élaboration PDP lienne contrariée emps charnues Pi À augmenté de peu en fait de maté- riaux utiles :amidon, sucre, -pectose, tannin, etc., et par gonsé AE les r éactions ont-agi-promp ment, sur p ces à trans a x) lo: aspect d'un colonie es donne Jamais R bour- geons ” Ë Le rs us : cocher: le Er par des fleurs ès restés j jusque là latents. eue. AE l'Euphorbe des Canaries, È > bourgeon ET re nt 10 à 20 ans et même repos est Lapicepe be è LAGES Chronique. NE à 0 “Petites nouvelles ‘1/72; 510 SECTOR Nécrologie 9H Culture es fénhétés en n appartement, SR ERS e Dragonier ne forme, que quand son bour- _ eon terminal fleurit, des branches provenant-des bourgeons placés à l'aisselle ses derniè res ue #1 reste sans se ue : jusqu'à ce qu'il ait . trouverons plus sets l application de ces a ie de végétatic “ à Watermael. — Nous tenons, ainsi qu'il a été à es les mines & 1 es et de Boitsfort — pour la SE re de la — plus aux engrais chimiques qu'au fu imier ‘sé hé mê cel ut i de mouton, tant pee par M. Je C'est une conviction non de caprice, mais résulte de nombreuses expériences (du reste, nr - connaissez nos cultures). Je ne suis pas seul de cet a « L'absence pi dise rentre dans °nEe Odart écrit : de ss de nos res parmi les causes de la bo qualité du fruit. Thomson dit tique ee ee a eniteir fumier de bu dans ol angées vignes ; mais je g< suis assuré que TR a tort delé. faire quand on dés ue la vigne cnrs e de 18 produits pendant pLusisuts ann s. jai discons 4 pratique depuis do es ans et je sus # de ps. en plus convaincu que j'ai agi ge men Fe y à tout au ue BANC _ Ron dans une telle fumure. Conséquent avec ses observa- tions, Thomso à fabrique un épis . vignes, _ prisé au delà de la manche. Cet engrais renferme : ‘ae la farine d'os, du M sulfate de potasse Lee nitr ate de soude, du car- ate de potasse et un engrais organique moulu, soit de la corne, de du cuir torréfié et moulu, C'était une pr Mi une 1 ra uantité de SOMMAIRE : = Nos gravures : Le Dolique pourpre di : 71 , a ÿ . É d . : : 100 -s Les enrochements et les pièces d'eau ; 1 Cattleya Trees var. excelsior 101 Le Müûrier Rat 101. Orchidéés : Le PRE LT à 102. Petites notes et nouveautés d’ rire a 102 Greffage du lilas commun sur fré 104 here observations sur le Bye ii * 54) era. J0E Les légumes aux PAR AREN se RE SNS ter Ps La Guyane fratiqiei ; 104. es d'aloès.de ile Maurice 104 a x : QU 106 et son Processus. “à | s de fruits au "Cap et Ld'Amé- #4 ce : 108 | 108 Fig. 34. Le he pourpre du Soudan . 7: » . 35, Les enrochements etles pièces dés , du jardin public de Cologne : : 101 » 26. Cattleya Trianae var. excelsior . . 103 cn 57. Le Mürier Rathbun * 107 is 4 mireehe : EE * Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 39, 1ub Wieriz, Bruxetiess 2] SAMEDI 10 MARS 1900 v * L'HORTICOLE COLONIALE SOCIÉTÉ ANONYME) Sièse social : Rue Wiertz, 79, BRUXEI_IES J (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) VER REÆS- COLONITIALES DE: LIN THOUT CULTURES EN IMMENSES QUANTITES VÉGEÉTAUX pour les COLONIES (Caoutehoue, Gutta, Cacao, Coffea, ete.) 77 * Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies « L'’Horticole Coloniale, » — Serres de Lint Tableites de Castilloa dlaisic: et autres plantes économiques, utiles, tin : arbres à fruits des tropiques. 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Emile LEBRUN PRINCIPAUX RÉDACTEURS : Administrateur. Fritz PRINGIERS Em. RODIGAS, Directeur de l'Ecole d’Horticulture de l'Etat, à Gand. C. BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique | + La FFE d'Horticulture et d'Agriculture de l'Etat, à Vilvorde. GT GRIGNAN, Secrétaire de la Société d’Horticulture de St-Maur (France). : .. PRIX DE L'ABONNEMENT : de N. DUCHESNE, Professeur à l'Ecole d'Agriculture de Huy. BELGIQUE ÉTRANGER G: de BRANDNER, Aiministratgur-délégué dela Société anonyme d'Etudes D a Dune Dods. 53 traes de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. TAHOE. CU 7 SE OS Cu 8 Ad. VANDEN HEEDE, Vice-Président de La Société d'Horticulture du Nord A Re ce à Taie mais in de la France, à Lille. Ch. VASSEUR, Professeur à l'Adhénée royal de Namur. ALL Max GARNIER, G. RIVOIS, : J. DAIGRET, Jean TOURON, IMPATIENT, A. DUCOS, BUREAUX DE LA RÉDACTION J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, re L. BERTHIER, POTRAT et D: von HEERDT. : Rue Wiertz, 79, BRUXELLES. L IT Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Hortcole 2 La meilleure et la plus large publicité 75 nal est vu et lu par tous ceux qui s és de près ou de loin à l’horticultus Nous portons à la connaissance des personnes intelligentes qui savent que la réclame et l’an- nonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du ecommerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE ; est l’intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES : 1/8e de colonne ou 1/24e de page paranir,. 60 1 Hi miss: ciérementu 70 Mr VS id Le dE. id. die de 4 W 4106 id 1/9e id. id 130 id. 16e id. id, 180 id. PJ et | “id — 270 1 colonne entière . , lies ide 350 1/4 de page sur plusieurs ions: . id. 270 1/3 id. id. ee id. 350 1/2 id. id nt id 525 3/4 id. id. ie id, 775 De tu en à id. 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance. onees.— Les annonces pour la semaine cou- rante doivent rien au bureau le mercredi à 5 heures du soir au pius Placement Fe es annonces. — On ne peut abso- lument pas ati. la : place de l’annonce, excepté pour celles qui occupent ü & page SO HERrs une 1/2; 1/3,:1/4; 1/5, D ou une colonne entiè Mandéts Fe et d'indiquer l’annonce qu’ils désirent me bise ndats postanx.— Le mode de paiement le pie “ simple est l’envoi du prix de l’abonnement ou de re andat postal payabl A NE HORTICOLE» » 79, Rue Wiertz, BRUXELLES et des abonnements. capable de condu prié de radrener à | Padiminés- LA SEM AINE HORTICOLE 3e ZA SEMAINE HORTICOLE ne publie d'insertion payantes que dans l'emplacement réservé aux annonces s}} Zes feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffres romains. _ Offres et Demandes d'Emploi bu reau pour à demande et offre d'emploi est annexé a la SEMAINE HORTICOLE et le prix d’une annonce comprend une inscription £ra- sire que 1e fit d faire la RÉ je PE. faut avertir Aussitôt que l’on a trouvé np101 Une Zriste des jardiniers inscrits sera fournie aux abonnés qui en feront la demande. 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Jules Gravereaux met à la disposition des établissements scien- des greflons, rameaux, graines ou jeunes pou des espèces de rosiers de sa collectio Boltonia asteroides. Cette espèce assez voisine du Bol- lonia latisquama appartient à un genre très rapproché des Aster et semble destinée à supplanter ces derniers. D’après l'American Gardening, il est préféré aux Etats-Unis à cause des proportions plus grandes des fleurs et de leur coloris d’un-rose plus vif. C’est surtout dans le commerce de la fleur coupée, au moment où les fleurs deviennent rares, que le Boltonia aste- roides se trouve apprécié davantage (030 ET VORRÉ s’en étend chaque j jour. - UE Fee) dé 1 ie id cp Lir L'auteur de l'ouvrage « Les vilaines bêtes », M. Armand Levyritz, a con- sacré un intéressant chapitre à l’arai- gnée et classe cette bestiole parmi les animaux utiles. Son seul défaut est sa laïideur, à laquelle il faut joindre la brusquerie de ses mouvements et la cruauté pe ses attaques. Dernière- ment, réunion d’arbori- culteurs, se a agité la question de Savoir si l’araignée doit être où non détruite sur les espaliers. La majorité a émis l’avis qu’il fallait se garder de la détruire. Toutes les araignées, d PURE ne se nourrissent que de toujours os de vigueur, proies vivantes et le nombre des insectes nuisibles qu “elles HA Gares est considérable. Pois de ge Nos amateurs de jardinage n’accor- dent réellement pas assez de faveur à ces jolies espèces de lianés vivaces que les _—— ulteurs américains met- ter raison, au premier rang de is. ultures. Voici les noms de q uel- ques nouveautés de premier ordre : Sadi Burpee, d'un blanc pur; Modesty, rose chair; Prima. doua, d’ un beau rose; Lady Mary Currie, rose orangé; Prince of Wales, rose foncé; Salopiun, rouge de mûre; Lotfie Huitchins, beige nuancé de rose; Gorgeous, orange et rose; Lady Grisel Hamilton, d’ un riche a à lavande; Navy blue, bleu violacé fonc Un Ilex géant. Dans le pays de Galles, près de Lhanidoes, au centre de la ‘propriété de M. Lioyd-Verney, existe un houx colossal qui fait l'admiration des tou- ristes et des savants. Cet arbre est âge d'environ six siècles d’après le Bulletin de la Societe centrale forestière ; on peut le considérer comme le doyen de tous les houx d'Europe. Il mesure aujour- hui 10 mètres de circonférence; 1l soie 16 branches principales cou- une apré de 22 mètres de et admirable exemplaire, produit chaque année de nombreuxet superbes rejetons. Palissage instantané du pêcher. M. Damerval, 6, rue Montmartre, à Paris, a fait connaître un palissage dans lequel tout attachage est sup- rimé, On peut voir le mode établi à l'Ecole d’arboriculture fruitiére du Luxembourg. Des encoches d’environ un centimètre carré d’ouv erture on été pratiquées de 5 en 5 centimètres sur les lattes qui garnissent l’espalier et auxquelles on attachait les rameaux à l’aide de joncs, de raphia ou d’osier. SAMEDI 17 Mars 1900. Au-dessous de chaque encoche du côté de la branche charpentière d’où art le rameau, un évidement a été pratiqué sur le côté de la latte, de manière que le rameau passe dans l’encoche sans être froissé par son arrêt de ce côté. De l’autre côté, l’évi- dement est fait au-dessus de l’encoche Fig. _— — Hibiscus Manñshôt (Soir P- D. de manière que le rameau ne soit pas non plus froissé lorsqu'il tend à se redresser en sortant de l’encoche. Il suffit de diriger doucement lé rameau avec la main pour le mettre à sa place. Solanum betaceum. Cette Solanacée, connue encore sous le nom de Cyphomandra betacea, ori- ginaire de la Nouvelle-Grenade, est répandue aussi dans d’autres régions tropicales et subtropicales de l'Amé- rique du Sud, où on l'appelle arbre à tomates à cause du riche coloris de ses fruits qui rappellent ceux du Passi- flora edulis et sont comestibles comme ceux-ci. La plante fut introduite au Jardin de Kew dès 1803. Sa fertilité. sie, la fait cultiver fréquemment aujour- d’hui dans sa patrie et les fruits bien mürs y sont employés en guise d tomates. Ces fruits ne sont pasaqueux, mais ils sont plus aigrelets et on un goût aromatique. A Kew, la plante fructifie dans la serre tempérée. o Porosité du sol. Il est indispensable de maintenir le sol à un état parfait de porosité au- dessus des racines des arbres d’orne- ment comme des arbres fruitiers, aussi bien pendant l'hiver que pendant reter Il est généralement mauvais de main- tenir ‘da gazon autour des ar bres, parce que le gazon prend au sol beau- coup trop d’ humidité, et en se tassant, il enlève en même temps une grande ie de l'air. C'est: contra évapore- ohne _ plus d’eau en ortion de la profon- deur des. racines. Il convient, pour cette raison, d'enlever les cultures jusqu’à une certaine distance du tronc des arbres. L’araignée rouge. + Le.ñouire est, sans conteste, un remède efficace contre cet ennemi de nos plantes de serres, mais il s’agit d’en faire un prudent usage. D’apre ès M. E.-G. Lodeman, de. l’Université Cornell, le mieux est de lemploy er par voie d’ évaporation en évitant avec le plus grand soin que cette matière prenne feu, car alors les plantes sont détruites en même temps que les insectes. L’araignée rouge etlesautres insectes de cette catégorie ne résistent guêre aux famigations de soufre; par- fois même 1l suffit de. produire la va- peur en plaçant le soufre au-dessus des tuyaux de chauffage. Il est bon de méler le soufre avec une égale quan- l'avons vu parlent résiste _. Fr mile, _plus gr LA SEMAINE HORTICOLE ensuite on le laisse reposer et on enlève le liquide clair pour mettre le reste en bouteilles. Lors de l’emploi on prend une partie du mélange sur 100 parties d’eau et on répand à la seringue. Eulalia japonica zebrina. Un parterre de cette belle graminée vivace décore une partie du parc de la ville de Gand. Peu de plantes offrent un plus bel effet. Outre leur gracieux feuillage, les plantes pro- duisent des tiges florales de 2 mètres de hauteur, POrERS de magnifiques panaches qu’on peut conserver long- temps en hiver. Tous les terrains conviennent à cet Eulalia. On dit que les étés secs lui sont nuisibles; nous aux 34 ii É snultiplie Reine-Marguerite de Chine à très grandes fleurs simples. …ices pour les -bonquets,-la garnit À des vases d'appartement et en par Plusieurs fois déja nous avons appelé l'attention sur la valeur déco- rative et l'utilité pour les bouquets que présente la nouvelle Reine-Mar- guerite, d’origine chinoise, type pro- bable des Aster doubles qui garnis- sent nos c’est-à-dire l'Aster ou Callistephus sinensis tel qu’il croît à l’état sauvage dans son pays natal. Le Garden a consacré à la plante en 1898 une planche coloriée; le Gar- deners Chronicle a figuré la nouvelle venue en 1899. Le Garden du 13 jan- vier 1900 revient sur les éloges qu'il donne à la Keine- Marguerite à très grandes fleurs simples ; il la place bien au-dessus de nos races doubles, qu’il trouve raides et massives. Il n’est pas dcuteux, dit-il, que très souvent les- pèce typique soit beaucoup plus belle, acieuse que les formes obte AS SOU "hére, MM. een et ee pr aient de la dégénér: | races doubles. Le cœur en gras sou- vent Hntenrémens grand s plat, les iles Peine es Le se dit à ce sujet M. Kingsmill, dans lé Garden, que les formes provenant des cultures puissent Jamais retourner d’une façon exacte à leurs types pri- mitifs si on les livre à elles-mêmes. Or, le type simple introduit de Chine est tellement supérieur aux variétés simples horticoles obtenues dans les cultures, que celles-ci seront très promptement abandonnées, et que la nouvelle venue, grâce aux soins de ses grandes fleurs d’un bleu violet tre agréable et sa floraison tardive, est appelée à rendre de précieux se culier les décorations légères, tell que les guirlandes et les surtouts!de table, à une époque où les fleurs, les bleues surtout, sont peu de La Reine-Mar guerite simple mé donc sous un grand nombre de SE de vue d’être ‘recommandée à l’atten: tion des amateurs de belles plantes. Le noir de l’Erable Sycomore. Le noir est un champignon asco mycète, appelé Rhytisma acerinum, dot l'apparition se manifeste des le mo de juillet, sous laspect de taches ” jaunes qui se foncent de plus en plus et se transforment en une croûte noire rugueuse. MM. Emile Marchal ment, le noir occasionne de grand dommages, et on n’a pas encore indi | OR dans le travail d ” ee net. RO eiat | LS ni Le + + + «A ve. PETITES NOUVELLES La Société royale d'horticulture de Lon- S. — Ceite Société comptera en 1904 un siècle d'existence. Nous apprenons qu'à cette occasion elle a le projet de déplacer son jardin d'expériences à Chiswick dans des conditions meilleures. Les essais dans le jardin actuel sont devenus impossibles. Les brouillards sont de plus en plus désastreux. GRÈ M. J. Hartwig, inspecteur des jardins de la Cour, à Weimar, prendra sa retraite le 1er avril # LL à Le dernier numéro du « Gardeners’ Maga- … #ine » est particulièrement soigné. Cette publication s’est pi dans les de mes nt A € À rang daires ang Sans prétention et sans pe nta in de torale, UE jours bien renseigné, 1l rend les plus grands services à l'horticulture. Son texte impartial, sans à ME anglais, doit certainement plaire aux lecteurs de ce côté-ci de la mer. AS té permanent de la Chambre synds- cale des Horticulteurs belges a décidé, dans sa séance du 3 août dernier, qu'à partir de 1900, il sera à la fin de chaque année mis à la disposition de ces expo- sitions : ne médaille en or, deux care en vermeil et cinq médailles en argent, qui seront décernées aux ° membres ayant érgroe pendant l'année, le plus de certificats de mé Les membres pe du Comité résidant à Gand, font abandon des médailles qu’ils pourraient obtenir, les laissant ainsi comme stimulant et encouragement à une participation plus générale. Se rogramme et règlement 4 Congrès international d'horticulture qui se tiendra à Paris, les 25 et 26 ma SAMEDI 17 MARS 1000 Les exposants perma nemts Pre op le droit fixe d'inscription de 109 francs n'auront pas d'ir scription à payer pour les concours parle F ne leur sera réclamé que le paiement de la superficie supplémentaire qu'ils pourraient occuper en plus de celle de leur exposition __ nente La demande ofñcielle doit être faite six semaines avant chaque concours et adressée au commissaire général de l'Exfosition, 97, quai d'Orsay. Le verse- ment des droits mentionnés ci-dessus doit être effectué quinze jours avant l'ouverture du concours entre les mains du trésorier, e Auguste Chantin, 83, rue Amiral Mouchez, à Par Une demande spéciale et es doit être faite pour chaque cONCOUrS. Dans le cas où des économies seraient réalisées sur les préviftons de dépense, une restitution sera opérée, après la fermeture de l'Exposition, au prorata de sommes versées par chaque ex Voici les dates des concours inbotaires:s 18 avril, 9 et 23 mai mai, 13 et 27 juin, 18 juillet, 8 et 22 août, 12 eP26 septembre, 10 et 31 oclobrr. = CULTURE ET De ON Azalées, Bnioierirs et Camélias EN ALLEMAGNE (Suite, voir p. 87) Le Camellia PART quelques variétés que l'établissement obtient de pied franc, le Camellia est propagé par greffage. Ce greffage se fait dans l a serre à multiplication, sur boutures enracinées de 36 mois. Les sujets uniquement employés sont ceux de la variété dite Lady Campbell. Le bou- turage de ces sujets se fait en automne dans une serre bien close, avec de aux jeunes rameaux de l’année, taillés sur conque. Le montant de la cotisation de chaque adhérent est LA à la somme de 5 francs. adhésions et toutes Der doivent _ être esse au secrétaire génér sion, rs Grenelle, 84, à Paris Le Exposition de Paris. — Le Comité d'admis- ditinh cie 47 (section française) vient rs exposants e la Commis- _ d'adresser aux Nat drèir de à francs D HS Lo el (minimum de de perception, un mètre). 4 à 5 feuilles; ces boutures sont pi- quées dans du sable, qu’ TE a soin de recouvrir l'une mince couche de retient l’hum sidi ité. L’enra- > apiden En mai le Lobtures sont suffisamment enra- cinées pour le rempotage. On les met en godets de 6 centimètres, dans une bonne terre de bruyère mélangée de terre tourbeuse et d’un peu de sable. es boutures sont replacées dans une serre légèrement chauffée pour assurer la reprise, puis, quelques semaines après, transportées en chassis froid, en attendant le moment de s’en servir. Au moïs de décembre de la troi- sième année, alors qu’elles ont atteint la grosseur d’un crayon, on les rentre dans la serre à employé est une greffe à biseau plat; le greffon ne conserve que deux yeux. _« japons » » ie: avec cure u début. très gr en ve qui il Aipère) à greflage. Le procédé ETT L'on pratique une entaille dans l’au- bier, près du collet, et on y engage le jeune g greffon. Point d'englüement ni de ligature. À peine, si l'entaille est trop faible pour retenir le greffon, emploie- t-on un simple fil pour resserrer les deux parties. Une bonne chaleur de fond est nécessaire. Au bout de quel- ques semaines, la soudure s’est pro- duite. En mars, l’on sèvre la jeune grefle; et aux premiers beaux jours, on sort les plantes pour les disposer sous des châssis vitrés assez profonds, dans lesquels on a étendu une bonne couche de fumier neuf et apres qui donne une chaleur de 14° à 15° envi- ron. Sur ce fumier repose une légère couche de sable, sur a on arrange les jeunes plantes en pots. on pratique quelques fumigations pour détruire les pucerons qui ne manquent pas de s'attaquer aux jeunes pousses. Lorsque le temps est beau on aëre, au commencement de l'été, on enlève définitivement les pan- neaux, pour ne conserver sur les coffres que les planches servant à l’ombrage. En août, on livre les jeunes plantes à la pleine terre, dans un « japon », de préférence sur le côté ombragé, où elles semblent se mieux plaire. L'été de leur deuxième ou troisième année on les rempote, en mélangeant au compost de terre de bruyère, de tourbe et de sable de rivière, un peu de farine d'os. Une grande partie de ces js autres restent pour le : forçage. ds plantes : rempotées sont mises dans d. des reux au e çage du nn qui nou La dan HE + nous. La Hunte à forcer est âgée LE trois ou quatre ans. Rempotée de nouveau en hiver, elle est rentrée dans la serre à forcer à cette époque. On la soumet a des lavages qui ont pour but de net- toyer les feuilles de la fumagine et des impuretés qui y adhèrent. On tuteure la jeune plante et on la palisse soigneu- sement, de façon à lui donner une forme commerciale. Finalement, on trempe entièrement chaque plante dans un baquet rempli de] is de tabac étendu d’eau. Les plantes sont placées sur des gradins en planches, à 25 centimètres environ du vitrage. Le hadge De assuré deux conduites de —. us 112 LA SEMAINE HORTICOLE qui font le tour de la serre et une autre qui circule sous les gradins. . La température de début est de 1 7 à 10° C. Le moyen employé pour forcer les jeunes Camellia à se mettre en boutons est celui-ci : Pendant trois ou uatre semaines, à partir de la f d'avril, on fait subir aux jeunes plantes une Chaleur de 22° à 24° C. et on ne les arrose qu’en cas d’absolue néces- sité, c’est-à-dire quand la motte de la rement. Au bout de ce temps, on peut se. convaincre que tous les bourgeons de l’année sont terminés par des bou- tons floraux. L'on arrose alors nor- malement, copieusement même, pour redonner de la vigueur aux plantes afflabhes it la fn « Les sont remarquat les en ce. que les + plantes sont saines, même, bien que couvertes de boutons floraux. :(Æ suivre.) . Louis Pr à ie _NOS GRAVURES | HI2ISCUS. MANIHOT (g- 38. p. 109). L'Hibiscus Manihot est une belle plante de atteint jusqu’à 1"50 “de hauteur ; il it un très bel effet en massifs aussi Hier que dans les plates bandes. Cet Hibi celui des Cou _. per le FF. er rang parmi l es de haute décoration. ee 4 Seleniped vi goureuses {res “er scus, par son feuillage ample, élégant, rappelle plissé et à limbe à cinq lobes courts. Les feuilles sont elliptiques-oblongues, très entières, glabres en ge et à peine pubescentes en dessou Il est originaire du Meieue et atteint une ns de 3 à 5 mètres. Il fleurit en ao es Datura aiment une atmosphère relativement chaude Ent leur période rs égétation®active, ndant l’hi- ér, il convient de les toire secs et dans . un endroit froid. SELENIPEDIUM CAUDATUM VAR. WALLISI (Ag. 40, p. 115). — Cette brillante fariété a été découverte sur les versants tempérés chauds de la Cordillière orientale de la République de l'Equateur, sur le terri- A toire des Indiens Xibaros, à une altitude ter certainement un be plus beaux ium connus. Le pavillon, ovale allongé, est vert pâle veiné de Hé iae vert er les pAFAIEE assez larges à Le se, attén en queue très étroite sont inc réticulés de vert et teintés de rouge brunâtre vers la pointe. Le labelle, blanc tacheté, veiné de rouge, est bordé de jaune à à l’orifice; les lobes ue sont blancs La gravure que nous baBtioils de ce Sélemipédiuti est la reproduction d’un exemplaire qui a Étieen l’année dernière dans les serres de l’'Horticole coloniale. ®POMME DE TERRE GÉANTE DE L'OHIO .119). — La pomme de terre Géante de l'Ohio est une variété de grande culture, dont les rendements peuvent être : ommes de terre assimilés à ceux des linperator et Géante bleue; mais au lieu d’être tardive comme ce Îles- ci,-elle s’en distingue par une précocité sensible. Elle est de qualité parfaite, à chair blanche, ce Qui: est considéré Die n à tort, à été aie p par le oser! Rei- vait \ un jour dans le PTS Chro-. ORCHIDÉES Le Dendrobium Wardianum E magnifique Dendrobium, l’um u principaux attraits des serres à Orchi- ées au début du printemps, et s'il n’exigeait pas autant de chaleur, ce serait certainement une des Orchidées. les plus répandues, et les plus utili- sées notamment Re rs la fleur Co assez reconnaissable. iwateur anglais, M. Douglas, écri- nicle à propos du D. Wardianum : « I y en a deux formes distinctes. La, forme de l’Assam fut introduite dès. 1856, et fleurit en mars 1858 à l’éta- blissement Jackson, à Kingston. Sir . Hooker l’a figurée dans le Bota- nical M agazine (pl 5058), sous le nom de variété du D. Falconeri, et jusqu'à sa floraison chez le D' Ward, à SOU thampton, la plante ne fut pas consi- ; dérée comme une espèce distincte. » Cette variété était très rare, ets. elle l’est probablement encore, mais. elle est très probablement oubliées. apton, était beaucoup plus profitable d’ache: ter des exemplaires plus petits et plus st la e lement aujourd’hui dan ultures, r ai acheté quelques-unes emièr. er : © est même un des déf er qu'il s'agisse de 1: été de l’Assam où pu celle dé: Bir- Es nr é qu'au mois de mai, l’année dernière Elles paraissaient desséchée es, et l’on aurait pensé à les voir qu | un ou deux ans pour qu’elles re- prennent leurs forces. Elles furent plantées avec soin dans des paniers de bois, et le résultat fut que ch: icune des fit des pousses vigoureuses vers la fin de la saison. Elles étaient cultivées dans la serre la plus chaude, où la température s'élève dans Faprès- midi à 35 et 38° C. J'y ai noté une fois plus de 40° C., mais je ne voudrais pas voir la température dépasser 38° une fois que la serre est fermée l’après- midi. Le résultat de cette cha- leur et dé cette humidité fut très satisfaisant, les plantes fireut des pousses vigoureuses, dont quelques-unes avaient 60 actuelienient S gées de boutons. Les plantes demandent à avoir une atmosphère humide, et à être abondamment arro- sées aux racines pendant qu'elles sont en végétation; mais une fois que les pousses sont achevées, il faut dimi- nuer graduellement les arrose- ments ettransporter les plantes dans une serre tempérée, puis dans une serre tempérée- froide. Deux points sont absolu- ment indispensables dans la culture de ces plantes, à savoir une période d'activité et une période de repos; pendant le repos on peut suspendre com- plètement les arrosements, sauf, bien entendu, lorsque les jeunes bulbes ont l'air de se faner ; mais il ne faut pas aller trop oin à cet égard, et il est bon de donner une petite quantité d'eau de temps en temps ai empê- cher les plantes de souffrir. J'ai un gradin dressé contre le mur d’une ancienne serre à vignes, et c’est là que je place mes Dudrabiant Depuis près de tr ente ans, je suis la même méthode, et j'ai constaté que la serre à vignes, même avec les feuilles sur les plantes et les grappes de raisin pendantes, est unlocal admirable pour mes Dendrobium au repos. J'ai es- sayé plusieurs positions pour eux, et j'ai trouvé que la meilleure est le mur de fond d’une serre adossée. » (A suivre.) ER ÉAUE SAMEDI 17 MARS 1QOO PETITES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Un beau Cypripedium Rothschildianum. — L baronne Ad. de phié elle-même un superbe spécimen de Cypripedium Rothschildianum en fleurs dernièrement dans sa collection ; le Gar- deners’ Chronicle publie la reproc luction de cette photographie. Nous ne croyons pas qu’on ait jamais vu jusqu'ici un exem- plaire aussi remarquable de ce roi des Cypripedium. La plante a près de 90 cen- timètres de diamètre, et porte près de NOTES — 200 feuilles; la photographie montre a Rothschild a photogra- £19 PARA X loochristiense var, Kim- berley. — Variété nouvelle présentée par M. l'hompson en même temps que précédente, et qui a obtenu également un certificat de mérite. Elle a les fleurs d grande taille, jaunes, tachetées de rouge- brun, et légèrement nuancées de rose au revers. Laeliocattleya X Antimachus. — Hybride du Jominyana et du Catileya gigas, présenté par MM. Veitch à Londres le 27 février.Il n’a pas reçu de EG ca Ses fleurs ae ea en plus petit à celles du L. X exin On sait que le X Dominyana est issu du ZLaelia PATES et du Cattleya Fig. 39. — Datura suaveolens (voir p. 112). ME 31 fleurs. Cette même plante ait été achetée il v a neuf ans. Elle était alors toute petite. Laelia X Edissa. — Hybric a du L. anceps et du L. purpurata, pré senté à Londres le 27 par NME. \ eitch. Ses fleurs ont une 40 me analo, pue à celle févrie à d'un rose face du labelle eur pre 1 classe. foncé. (Certificat de “RSS X Adrianae var. Lord Roberts. — Belle variété qui à obtenu le 27 février un certificat de mérite à Londres, où elle était présentée par M. W. Thompson. Elle a les fleurs blanc crème ,tachetées de brun pourpré. aurea; c'est une famille fashionable s’il en fu Zygopetalum Balli. — I£s présentée par M. G.-$S. Bal Le Etes dernier } ficat de mérit d'un certificat de mér1 belle et la plante parait x . 1 r7 ineme section as Le “+ +. es pé étale S sont presque entière rose pourpré, un peu ze a parti e phpérIeurs; maculé de pourpre autour € Odontogiossum or ie "um grandifl orum, — Une variété d’O. scepirum qui obtient un cer tificat de 1'° classe, ce n’est pas un fait banal; c’est ce qui s’est produit pour une plante exposée à Manchester le 22 février {TI -par M. W. Thompson, en même temps Gardeners termes : des plus su et des ue remarquables Odontoglossum que nous ayons Jamais vus; pour décrire ses pétales et sépales, on pourrait les comparer à l’acajou poli, avec çà et là une touche de jaune; cette ‘plante, por tantenvir on seize fleur S, 'offr ait un coup ‘œil que l’on n’oubliera pas aisément. » Csttleya Trianae var, de West Bank House. — ‘Très belle variété, d’allure très dis- tincte, qui a été présentée à Londres le 27 février par M. J. Lcemann, et a reçu uñ certificat de mérite. Elle a, ‘dit le Gar- deners’ Chronicle, une cer laine ressem- blance dans son port et sa floraison avec lc C. gigas. Ses fleurs sont grandes et de _Oncid [ — Encore une ne fort peu connue qui vient de faire réap + He dans la collection de Mme jé Brandt, à Zurich. M. O’Brien lui consacre dans le Gardeners’ hrontcte l’intéressante note que voici : « Sous le nom cucullatum certains auteurs ont rangé une série très hétérogène de plantes, Dre l'O. olivaceum, YO. nubigenum et l'O. Pha- lœnopsis; en “défendant l'O. nubigenum comme espèce, feu le professeur re chenbach Disait dans le Gardeners’ Chro nicle de 1867, les intéressantes remarques suivantes : « Du temps où le regretté D* Lindley était un jeune observateur aux yeux de Bars il avait appelé cette plante une bonne espèce. Devenu plus âgé, à une époque 5e c'était devenu la de de combiner des types très hété- dis en une seule espèce parce qu il y avait trop d'espèces, il crut qu’il était de son devoir de ppt quel- ncidiun ORMEEE ques-unes des siennes _. vis, et te Sos Énéte Brandt, continue M. O'Brien, À à nous hdi une lant, le lobe antérieur cramoisi bourpré f, avec une bordure rose clair frangée. LA SEMAINE HORTICOLE inflorescence d’une très belle forme de cet Oncidium; l’absence complète d’on- glet au labelle, indiquée par le professeur Reichenbach, comme le distinguant des autres de la même section, est très carac- térisée. > Au point de vue du coloris des fleurs, les plantes varient beaucoup, quoique présentant toutes certains traits com- muns. Les pétales et les sépales de la variété que nous avons reçue sont blanc crème, densément marbrés de rose pâle. avant duquel est pourpre, et le limbe du labelle est rose blanchâtre pâle. Il semble se rapprocher surtout de l'O. Pia dont il se dis- tingue nettement toutefois par les carac- tères qu’indiquait Reichenbach, et 1l est bien différent de la plante connue dans A Een sous le nom d’O. oliva- PATTES Q..cucullatur. his L'habitat indiqué € de chaîne d’A: . Hquateur, 4 ohe alitude de 3, DDOnetree Ÿ sé CULTURE DES FOUGÈRES EN APPARTEMENT (Suite, voir p. 99) OUR plusieurs raisons, il faut, autant que possible,employer de l'eau de pluie pour les fougères comme lavages et arrosements : 19° Parce que l’eau de source — sur- tout dans certaines contrées — est cal- caire : les fougères ne peuvent souffrir cette eau-là : il leur faut la bonne eau de pluie ozonée des nuages! Il y a des exceptions dans les bois; dans les fou- gères d’appartement 1l n’y en a pas! 2° O n n’arriverait pas à avoir des feuilles bien propres avec de l’eau de source; elle déposerait toujours du calcaire. Et les frondes seraient blan- châtres : elles ressembleraient aux feuilles de l'olivier! e pots pbs, que grands. » On pourrait craindre la noyade des racines; avec ceux-là, l’évaporation se faisant mieux, elle n’est pas à craindre, si l'amateur ex2_ mine un peu sa soucoupe et la ré P terre Un m moyen pratique pour recon- naître qu’une P— demande de l’eau parler réussite extraordinaire dans avant de le démontrer par la fanaison. de ses frondes, c’est celui-ci : frappez doucement sur le pot avec le do plié; si celui-ci sonne clair, cela mat que d’eau; si le son est mat, “me d’arroser. Cela s'explique : quand la motte est 1 si la motte est gonflée d’eau, ell adhère au pot, d’où un son mat : « tralto au lieu de soprano ! donnerons de bonnes idées : l'heure! Pour la saison d'hiver, c 7e: d'octobre à février, 1l faut dimin beaucoup ones -osements,sans Ç£ ant laisser dessécher les plantes mieux. Dame! les plantes ont 1 caprices tout comme les coquett qu’elles sont après La température d’été pourra naturellement de + 10° à 20°, cellet l'hiver ne doit pes descendre dessous de à 8° à onn FRE jamais; gères, est le moteur de l’existence. Si ce moteur doit être modérét été pour les hommes, qui cherche alors l’ombre, 1l ne doit plus l'être hiver, pendant lequel on cherche. soleil ! Ai-je bien tout dit? Vous parler de multiplication? Non, n'est-ce | Vous dirai-je un mot de la merveill reproduction des fougères ? Cela m ène rait trop loin. Si vous le voulez, et si cela: ne vo ement, pe des véritables OL culture. Il y a d’abord les serres-fenétr ensuite les fougeraies ou fernerie es Anglai ais. Chacun sait qu’en Russie toutes! fenêtres sont doubles, c’est-à-di qu’elles ont une double cloison vitré Du côté de la rue, la fenêtre est avec prise d’air mobile dans le hé et du côté de la pièce il y a une sur- face vitrée, verticale et mobile. Entre ces deux cloisons séparées de 30 à 50 centimètres, au goût de l'architecte, existe une tablette qui reçoit les plantes. Des rideaux légers et mobiles sont placés à l’intérieur contre la fenêtre extérieure; on peut encore en mettre contre la seconde cloison, en dedans de la pièce. Vous comprenez bien l’économie de ce projet; en voici les avantages : 1° Plus de poussière dans les appar- tements ; 2° Appartement plus frais en été, par suite du tampon d'air contenu entre les deux cloisons; 3° Appartement plus facile à chauf- fer en hiver par suite du même tam- poh, mauvais Conducteur. Résultats remarquables auxquels on doit ajouter plus de facilité pour la culture des fougères et autres plantes en appartement : elles souffrent moins de la sécheresse atmosphérique. Voulez-vous chauffer vos plantes en hiver? Vous ouvrez la fenêtre en dedans. Voulez-vous apporter un peu de chaleur en été? Vous fermez en dedans. | Voulez-vous aérer vos chères mi- gnonnes? Avec une corde ad hoc vous ouvrez une partie du châssis extérieur roulant sur des coulisses. Et pour couronner le tout, vous regardez les passants à travers des dentelles végétales infiniment plus belles que celles tissées par les hommes! La fougeraie indique une serre spé- ciale pour la culture des fougères. On en voit communément en Angleterre, où elle fait fureur. Souvent, elle est construite en forme de petit jardin d’hiver avec rocher, cascade, cours d’eau et plantation de fougères avec pelouses et bordures de sélaginelles. Cette serre reliant deux corps de bâtiment, est un endroit délicieux, chauffé en hiver avec le thermosiphon, que les Anglais ne pouvaient manquer d'adopter, eux qui ne vivent que pour le confort! Là, dans la bonne saison, après les affaires du jour, on vient en grande toilette prendre le dîner avec sa fa- mille et ses amis et la journée se ter- mine en admirant les plus belles œuvres du créateur! Lecteurs fortunés, créez-vous une fougeraie! SAMEDI 17 MARS 1900 Dans ces ferneries anglaises, on voit souvent une ou deux ou trois fou- gères arborescentes au tronc noir de 2 à 3 mètres de hauteur, couronné de frondes splendides : c’est, le plus sou- vent, le Balantium antarcticum. Après vous avoir donné la liste des CULTURES COLONIALES La culture du Cacao à l'Equateur Le Cacaoyer est cultivé dans cinq provinces : El Oro, du Guayas, Manavi et de l'Esmeraldos. On ignore à sur les bords de l'Equateur, du Rio d meilleures fougères d'appartements, je l'appréciation d’un savant sur les plantes dont je vous ai peut-être en- tretenu trop longtemps. et sélaginelles vous donnerai (A suivre.) AD. VANDEN HEEDE. RAM AN # RM . — Selenipedium caudatum var. Wallisi (voir p. 1192). quelle époque précise le Theobroma Cacao fut introduit dans cette région, mais il est établi qu'en a production du cacao y était de 35,000 à 40,000 cargas, de 81 livres chacune. Jn sol profond et humide est le mieux adapté aux plantations du Cacaoyer : la terre légère, si- licieuse est spécialement préférée ; l'acide phos- phorique et la potasse sont indispensables au développement de la fève. On choisit générale- LA SEMAINE HORTICOLE ment les np des rivières navigables en vue des facilités rt; mais on trouve des planta- ions importante à à une distance considérable des cours d'eau. On emploie des semences fraiches pour la plan- ‘tation en place : des trous disposés en rangées à ‘une distance de 5 yards, sont préparés pour rece- voix quatre ou minq Pres age se étaient ds (1) : 'était peu, et les plantes n'avaient un é employé, même après un siècle de culture; les irrigations ne sont pa davantage pratiquées : les dépôts, les ns apportés par les pluies et les végétaux e position paraissent fournir des matières nutritives en quantité suffisante. Dans certaines haciendas, les RARE entassent des feuil les et autres atteint sa maturité complète. e une livre de cacao ssent en une récolte 7 ou 8 troi de cacao Dans la province d'Oro (achals le Soit Desrrcir vue de I 1/28 2 es SAT ses à feailles sont toujours vertes ; il est en fleurs rieurs. mûres, sont coupées à l’aide de serpettes très tran- chantes attachées au bout de longs bâtons : une 5m: nde quantité de ces gousses est perdue par la négligence des ouvriers :et fait qu'il leur répugne de cueillir les fruits des branches supé- Les cabosses sont aussitôt ouvertes pour en extraire le contenu : les enveloppes et le pro- duit pommeus ‘n8 servent, dans la culture de r Equateur, qu'à fertiliser le so e ha s fèves se fuit sur des claies ouvertes, faites de bambou et de branches de palmier. Sur ces claies, le cacao est exposé au soleil pendant trois ou quatre jours et, dans le but d'obtenir un séchage uniforme et complet, les ouvriers le foulent avec les pieds complètement desséchée peut ation; mais trop desséchée, elle se re et devient noire. Les séchoirs sont SR de bâches qui les abritent contre la . Des tentatives ont été faites pour introduire re étuves à vapeur, mais elles ne sont encore utilisées aile past Après en 1, pour y être vendu. — des trafiquants, st dire — auraient, si essayé de tr. per l'acheteur en vendant des fèves ue + "2. inférieure, qui, après lavage, ont l’appa- ence A Guayaquil, le cacao est soumis à une purifi- cation : les morceaux de bois, les fèves souillées et défectueuses sont éliminées, et les fèves de bonne qualité mises de côté et soumises à un séchage répété av. de Par ce procédé, le cao “es on poids. Les sacs desti- nés à l' exporition hat à de 60 à 70 kilos Les bénéfices d'une plantation dépendent % plusieurs pars avant tout, de la qualité du sol, puis de la direction, de l'administration des cul- tures, et ensuite de la facilité des transactions, des échanges, des transports, de la proximité du marché ; mais d'une manière générale et approxi- mative, on peut compter su wp:cC; et La surface totale occupée par la culture du cacao dans les provinces littorales de l’Equateur ill s et ne re présente es 19, Loose es carré on constate que 2 Cacao ri av Dos. #4 Le Lis) & iris (4 l © de A Rien duction plus rationnellés, plus scientifiques, avec des capitaux plus nombreux; mieux utilisés, l'a r un bénéfice de ke à t cela pour une période indéfinie : le Dr Cacao survivant à plusieurs pe le mo: itif de ; cülturé de Rai que MAIRES FR rapporte de grands = ltotiietienens. avec des méthodes de -pro- façon de tirer des richesses de certains pays tropicaux: de notre colonie et de l'île de Saint- mi p xemple, pri une nouvelle Gousse de graines de Cacao var. Criollo, de Car un climat chaud et humide, il peut être cultivé à une altitude de 2,000 pieds au-dessus de la mer, à gr de l'Erythrina umbrosa, … à cause sa protection, la mère du cacao “Date r DL a industrielle, au lieu de faire des semis en place, — ce qui retarde les premières récoltes au moins de deux ans, — il serait préfé- rable de planter de jeunes plants. Or, en ce mo- ment, l’Horticole coloniale a un stock de jeunes us sains, vigoureux et de belle croissance, art taux variétés les plus estimées, t etre autres, la Criollo ou Cacao de Caracas. GBovILLOT. M menacée d’une exter- mplèt vers à re pes à qui mt il ya Fe es a se pro- duire en France eten Italie, décrets à que tte Arr a conjuré en arrêtant dans sa marche la maladie des res memes. s de 10 soie. ‘affirme r : M ble commissai le rapport d à Shangaï — on peut dire que presque tous les vers à soie en Chine sont entachés de la maladie et celle-ci a une influence désastreuse sur la pro- duction de la soie. M. Roc a con eillé au. vice-roi de porter : té ñn Ces a mandées par. Pasteur, à savoir : la sélection des vers sains à l'aide du microscope, en vue d'ob- tenir des couvées indemnes par d'œufs sains, etc. Puiss sages conseils être écoutés à temps : déjà, paraît-il, ont été établies des magnaneries expérimentales dans les pro- e Kiangsu et Chekiang. bre ans, M. Rocher conseilla aussi de prendre des mesures contre là décadence du com- merce du thé la reproduction e ces vinces € Et nous, ne pourrions nous pas étudier de plus près la sériculture et essayer certaines régions saines, colonie ? de l'implanter dans élevées de notre vaste ch < Le Cocotier commun Ep de sa culture aux Philippines "Dans le went dèst ptites _—— pour les colonies, publi | es.122 et 123, Ft est PTE une courte mais substantielle TN du Cocotier commun, fera, et de ses produits d’une si grande valeur dans Re alimentaire, l'économie industrielle, l'économie domestique des pays chauds, Ce palmier est répandu aujourd'hui dans toute la zone intertropicale, mais souvent cultivé par pieds isolés et utilisé incomplètement. Des quantités considérables d'huile de noix de coco sont fabriquées aux Philippines; cette huile est très Rays par les indigènes, hommes et f s'en servent pour les soins de leur toilette et de leurs chevelures. L'huile inférieure ‘sert à Féclairage des rues, des maisons, à la fabrication ere savons de men Lars etc. 5 000 pesos Cu livres) de noix de coco pour la Chine et les Indes anglaises, et 30,000 pesos (5,000 livres). d'huile de ce fruit “ES la Chine Palmier à pla dans notre colonie (voir PP. 66 et 76 de notre journal). D De Contre la dysenterie La Politique coloniale. a re dans son numéro dati asolerolatt À 12 v erte, par le Jardin co Onial Fe Vincennes, Ye un. nouveau remède contre la dysenterie. Elle reçoit, à ce propos, une longue étude due aux docteurs Heckel et M à dont l'étendue même nous interdit la reproduction. A e travail se trouve senc une Te par un pro- fesseur de l'école phar nsérée dans le Bulletin des sciences SU ” dont les conclusions sont identiques. 11 résulte des. tions de ces auteurs autorisés que la découverte du Jardin colonial « ne renferme rien qui soit, ni L 2 . . . LA Mage d'une nouveauté saisissante, ni d’une précision malaisée ». - « Le nouveau remède contre la dysenterie de M. Dybowski, n'a rien de nouveau ; les Abyssins _ Femployaient de temps immémorial », et tous les ouvrages classiques mentionnent la propriété de seit plante Pharmaceutique. SAMEDI 17 MARS 1900 Un nouveau mode de taille rationnel dela branchefruitière de la vigne (Suite, voir p. 105.) » 2e année et subséquentes, — Ce que nous allons indiquer icicomme traitement relatif au sarment remplacement se répercute iidéfitinienté année en année, tant que a courson vit. intemps, Es deux bourgeons laissés à FR taille commencent à se développer ; je. les Jai 2AHérnenE adventivement; puis, sitôt que je ‘pe pincer. le rameau fructifère, je le fais; re iue, quoiqu M me SOIT : aa indifférent du genre de pincement ap pli- qué au sarment fructifère, je dirai cepen- dant que je préfère av ant tout le pince- ment Ep notre collègue Bonnet (1) pourles sarments les plus vigoureux et pour les cépages à végétation excessive, étant donné qu’il arrête le plus tôt possible l’élongation de ce bourgeon, qu’il fait profiter le fruit le plus promptement pos- sible d’une grande abondance de sève, et qu’il facilite rire du sarment de A sur lequel nous allons opérer. Pour tous les prie nous es quons le pincement ordin fouille au-dessus de la grappe. > Malgré que j'aie préconisé ici le pin- cement Bonnet, je dirai que les autres n’entravent en rien l’application du trai- tement du sarment de remplacement ; mais cependant, je déclare que si l’on était par trop longtemps à pratiquer le pincement de la branche fructifère, on pourrait — et le fait est avéré, puisque je l’ai essayé é confirmé moi-même — presque enrayer l’ascension de la sève dans le pêcher l’évolution de celui-ci au l’autre sarment, ou, i découlerait forcé- ment une non-ré -», L’évrillage a DS d’être : le palissage en vert du sarment fructifere est opéré en temps et heure voulus; seul et libre est maintenant notre avenir... le rempla- cement..…. Sur lequel nous Ut nos espérances pour la récolte future. Il est pincé sur la 4° ou 5° feuille, bien déve en suivant la sites et les conditions ci-dessus ndiquées Après qi uo 1 a et le} bourgeon qui naît de suite ausiesus ce pincement, c'est-à-dire celui qui accomp se le der- nier œil; Fe autres, si toutefois il s’en développe, sont pincés strictement à une (1j Ce pincement doit être * sésbatichsont inconnu de nombre de nos lecteurs; alors il leur sera décrit en temps opportun dans les colonnes de la Semaine horticole. 117 “ee feuille. Le sous-œil ou rer 24 ourgeon laissé, prolonge, par la suite, le remplacement So php a arrêté par le pincement fait à 4 euilles. Plus tard, en saison il est à are tour pincé et arrêté définitivement Lait il atteint une longueur centi- mètres, toujours suivant la vigueur du cepet l'espèce. Il ne reste plus mainte- nant qu’à traiter le tout (remplacement et faux- bourgeon), comme un seu bourgeons quise développeront sur tout son parcours, afin de concentrer la sève dans les bourgeons et dans le fruit, ce: qui permet une maturité assurée au fruit. et un parfait aoûtement au bois. F’ai dit « concentrer la sève dans les fruits » : on. comprendra mn Hu dans cette. taille, il est à peu près n que lesar- ment de Fémphncement, an que son faux-bourgeon, ne doit produire aucun, fruit (1); mais en concentrant et en refou- lant la sève, par des pincements répétés sur les A ee dans les sar- ments de remplacement, le fructifère du même FPE en bénéficie toujours. ‘alors tout va bien, les choses sont Jia nettes ; ne F y à encore un point obscur à éclair our mes Co lègues, et 1l est : Quandiaut-il pincer le sarment. placement le que ce soit un ns pe eRPORES emballé pour bien dire (un gourmand). Ce fait est très rare; c’est AL ne fais que le mentionner. Normalement, il est pincé le second, c'est-à dire après le sarment fr uctifère : voici pourquoi : les raisins apparaissent toujours juxtaposés aux 4° et 5° feuillés ou aux 5° et 6° feuilles, suivant les variétés, et les deux sarments grandissent à peu Comme je pratique le pe 2 Bonnet pour les plus vigoureux et le pinc EE _. HE le remplacement est trop herb: 4c et 5° feuilles, je suis donc tendie encore quelques jours bo ur “ie veux opérer. CON ATORS Si je pinçais un tel sarment, je risquerais d’annuler l'œil, étant donné que le faux-bourgeon partirait de suite en rejetant l'œil de côté et en Epei #4 toute la sève à son profit. Il n'y aurait e végétati coupe. Donc, il faut que le s: CR eue l'endroit où l'on va opérer le “ Sept à huit ms sur dix nos remplacements | LM fruits, mais cette fr ncifcston n'entrave, ne gène enr pess notre traitement qui reste tou- jours le même pour ce sarment, malgré le ou fruits qu'il porte. nt, ce qui n’a guère lieu avant de tr lequel deviendra plus tard,en hiver, mon œil de taille et mon œil à fruit, ainsi que sur son faux-bourgeon qui ne tarde pas à se développer, et que je laisse "HDFe toutes les opérations estivales sont ter- minées, à part les pincements répétés des lopper sur toute la longueur du rempla- cement (bourgeon et faux-bourgeon compris). » Taille hivernale en sec. — A l'hiver, A comme née suivante. — Pendant le cours de Pénaéé suivante, les deux sarments qui vont naître de cette _. seront traités identiquement à ceux que nou venons de suivre et de décrire ci-dessus, >» Tel est le mode de taille rationnel et progressif de la branche fruitière de la vigne que je tenais à soumettre à l’appré- ciation de mes camarades. » C. POTRAT: PA PSE PATES RE PME S DU POMMIER Sa eulture. — Analyse de pommes, — Vente. — Séchage des fruits. — Cidre et vi ‘ 2 de LA SEMAINE HORTICOLE Et ce n'était pas sans une fine pointe de malice et d’ironie qu’on nous disait : « Quand nous aurons planté des pommiers dans nos champs, Île long des chemins, dans les terrains vagues, dans les montagnes, Si ferons-nous de toutes ces pommes”. Et les plus malins RÉDQROEE eux- mêmes : « Des pps cuites. Non, disions-nous, ces RTS trouveront facilement ets la bonne partie, mangée fraiche, sera vendue sur les marchés de Londres, des villes d'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, etc. ; de celles qui nous reste- ront, nous ferons du cidre, du vinai- ocre, ou nous les ferons sécher dans des fours SpéCIAUX . Notre PONAIDREIRENE est re sur étruits par le ter F870-80 sont à peine rés Chers lecteurs et chers auditeurs d’alors, permettez-moi d’invoquer les faits ; peut-être, dans leur froide réa- lité, feront-ils plus que l’enseignement le plus entraînant. Voici l’étalage d’une boutique d’épi- cerie!.….. Quelle jolie caisse de pommes séchées! Comme elles sont belles, affriolantes sous leur robe de bistre ! Et, plus loin, voyez donc, quelles déli- cates rondelles de pommes évapo- rées; voici encore une autre as rod de ces fruits séchés; ils nous rappel- lent les antiques oreilles de béguines, avec lesquelles nos braves grand”- mères récompensaient notre soumis- | Comme Mais à propos, d’où cela vient-il? Cela, chers amis, vient de bien loin, de l’autre côté des mers, de l'Amérique enfin!... C’est drôle, les oreilles de béguines qui faisaient les délices de nos jeunes ans étaien du Nouveau Monde. Et Pourquoi les pommes évaporées | de D ont ARS les nes es de no . ses, tant, versèrent sur les marches d r aller prendre racine ne endez, ce n'est pas te vOyes vous cette caisse où sont a à avec ordre, avec goût, avec délicas tesse, au milieu des dentelles, des fruits veloutés, des pommes ver meilles ? — Oui, eh bien? — Tout cela … vient de bien join encore? — Même. les pommes! Allons donc, des pommes fraîches venir, sans être blessées, froissées, de l'Amérique! Je s’en crois rien, du moins. — Incrédules, impré= voyants! Vous ne nierez pas au moins l'éloquence des chiffres. Ecoutez : Pendant que nous, Belges, nous ne faisions rien du tout pour la culture fruitière en plein champ, là-bas, on. plantait des millions d'arbres fruitiers et aujourd’hui, la République des Etats-Unis évalue la récolte de ses pommes à 250 millions de francs, celle de ses poires à 100 millions, et celle. HAE eo général à près de E écolte de blé! eau jour, un navire, puis deux, puis trois,. le nombre alla toujours en augmen- Royaume-Uni des pommes, des poires, des prunes, qui ont terriblement con- currencé nos fruits. Du reste, si nous avons laissé prendre notre place sur les marchés par les produits étran gers, faisons un grand ea culpa; c'est notre faute et notre très grande tout n’est pas perdu; soyons el prévoyants et surtout confiants dans … notre valeur personnelle, c’est-à-dire. ans notre valeur de cultivateur Travaillons, peinons avec intelligence n et science : à ce prix, l'avenir est à nous. pour la vente, il faut, selon l'expres- sion heureuse de Mathieu deDombasle, r que Îles de ce fruitier qui sont du os des autres, c’est-à-dire des ache- “D autr é part, la composition des fruits due soit à la fabrication du Ep S “Es postes séchées ou à à celle une influence très gran a au ualité, la valeur commerciale des : produits fabriqués : la richesse en sucre, en mucilage des pommes, leur degré d’acidité, eur teneur en tanin étant en relation étroite avec la qualité du sirop, la richesse en alcool, en principes astringents et le degré d’ aci- dité du cidre, il est de notre intérêt à bien connaître les qualités de nos fruits de vergers et à ne multiplier et cultiver que les variétés qui pro- duisent les pommes les plus riches en sucre, en mucilage, en tanin, etc. C’est dans ce "but, et pour faciliter les recherches des planteurs, que nous publierons dans notre journal une série d'analyses de nos principaux fruits. Règle generale : Pour faire du bon sirop, des pommes séchées, il faut des fruits denses, riches en sucre, en mucilage ét en parfum ; de même pour faire un bon cidre, 1l fa coloré, riche en sucre, en tanin, en mucilage ou pectosine, en parfum et pauvre en acide. Le sucre donne par la fermentation l'alcool; le tanin éclaircit et conserve le cidre et lui donne le ton; le muci- lage donne le moelleux à la boisson, concourt à sa conservation et l'em- de tourner au vinaigre; le cidre savoureux et ut u 1% U un Jus parce qu ne rendent le re aigre, désagréable à boire et irritant pour les organes digestifs. (A suivre.) C. BouILLOT. SP NOS AVENUES UL n’ignore que les avenues sont d'une importance réelle pour les villes, remplissent un double but : celui de former de romenades publiques et ensuite celui er, de purifier l’air vicié par lés nee centres de population. Examinons d’abord les pr incipales con- ditions qu’il convient d'étudier a d’effectuer une semblable prions : 1° Choix des essences d’arbres; 2° La distance que l’on dus réserver sa les arbres ; ° Le nombre de lignes d rarbrés de l'avenue et la disposition de ceux-ci, les uns par cr aux autres, Sur ces diffé- rentes ligne La première condition à remplir pour assurer le succès d’une plantation d’ali- gnement. c’est de choisir les espèces les plus convenables pour la localité, ne espèc e _ étant organisée pour vi vre au belles 6L.s€ SAMEDI 17 MARS 1000 c’est pourquoi on ne saurait trop recom- mander aux architectes, auxquels incom- bent les soins de créer de nouvelles avenues, de bien choisir les arbres qu'ils destinent aux plantations qui nous occu- pent. Cette question ne saurait être trop nee malheureusement, on la néglige beaucoup de nos jours ét pourtant c’est d’elle seule que dépend ren le succès et l’avenir d’une plantat Je reviendrai plus tar Fi sur ce € chapitre, “ mais ayant sie tiens à dire quelques mots sur ultat des influences actuelles sur la talus en général. On entend par influence, non pas des causes occul- tes qui agissen it à distance et comme par enchantement, mais des effets apprécia- organisé qui y vit et s’y développe. Vivre que chose ; l'influence est ce qui fournit, concourt ou s’oppose assimila- tion. Comme le Le sue bien un auteur célèbre, la végétation est une EN sation résultant de HR maison de molécule organique avec les bases . reuses ou ammoniacales. La molécule Fig. 41. Fe Pomme de lerre Géante de l'Ohio (voir p. 119). ana était dû, en velopper, c’est s’assimiler quel- notre joli boulevard Botanique se t 1:19 organique se compose d’une molécule d'eau et d’une molécule de carbon Mais cette association ne peut avoir lieu au-dessous où au-dessus d’une certaine température : le froid l'empêche ou détruit avec la plus gran rapidité, le froid condense trop les liquides ou les gaz pour que de Sa à ag mélanges favorisent de nouvelles combinaisons ; l’excessive chaleur éloigne trop les molé- cules pour qu'il s'opère un rapproche- ment sans lequel 1 lieu. La température fa- la vé- gauens css com- ris es rc qu’elle intercep- te le rayonne- ment ; mais rien à | bia ou eus étreadmisecom- me une excep-+ tion à cetterègle. Sanseau,point de végétatiori u, toute végé tation’ meurt de sécheresse ‘et d’ épuise- ment ;°c’est ce qui a lieu actuellement à Br uxelles, sur l'avenue Louise. Les aux nt celle-ci sont dans un grave état de dépérisse- | u’a nque d'humidité. Rvie Grasse 1. de Belgique.) Les platanes qui garnissaient res rou- vaient dans le même cas, leur végétation fut très languissante à cause du manque d'humidité. Ces arbres qui se plaisent de préférence dans les vallées et qui aiment surtout le voisinage des eaux courantes . 120: : LA SEMAINE HORTICOLE avaient été plantés dans un terrain sec tant Rp nant mieux à une telle plan- ment. Mais ce sel prodgn d'autant plus d'efets qu'il est appliqué par dose fractionnée et pendant oment des semi 1 au possible et situé en pente rapide, ce tation a v égétation of, à ce moi qui a fait qu'aucun atome x _ ne put su portrégulier,son feuillage compact s'appliquera qu'une légère dose, un t quasi profiter à la végétatiot ui a et dense, son aspectornemental, ne sont- quantité à utiliser, € et on la mélangera entièremeñt _ quasi e q -occasionné le dépérissement et te mort. ce pas là toutes les qualités nécessaires au sol, pe 4e atissage ou le hersage : tout danger, ‘ainsi es . Ces arbres ont été remplacés par des à un ts arbre ee Re sp Lut Le nitrate est, nous le voulons bien, corro ormes (essence moins difficile et beau- essences, encore telles : Pavia lute if quand il est employé sur les feuilles re coup plus volontaire), qui sont ss D tous hyramidalis Ulnus Weathleyr, “à à plusieurs reprises. or on id aujourd’hui d’une belle force et d’une wmbracu lifera, Fraxinus ornus, Fraxinus accidents. Il e s plantes qui sont plus lées is d'autres : les Pet belle vigueur. monophylla, Acer atropurpurea, Acer globo- lement Ars £ 1 Je pourrais citer encore de nombreux swm,Cotalpa Bungei,nana, Alnus cordifolia, Rires sont ré ue pointe RER: cas où le manque d’eau a causé ou cause Cotalpa seringæfolia, Acacia nou ru et de même les plantes à fouillage pass auquel le dépérissement des arbres. Aussi est-ce Acacia Bessoniana, Acacia monophylla,Sor- vernissé, etc. la question la plus importante et celle bus hybrida, Sorbus aucuparia, colin les jus Pen ne survient que quand. on fait qui ne doit surtout pas être négligée. Craetegus, les alisiers, les Aria, etc.,etc., Sans air atmosphérique, nulle végéta- et tant d’autres n’offrent- elles pas es dns gère HSE AE DE : LCI La - tion n’est possibie; sans air, toute mêmes avantages? Pourquoi donc relé- ja volée, le nitrate que sur des orga Ses végétation meurt d° asphyxie et d’inani- uer ces arbres dans no$ collections? secs, ou bien de choisir le moment qui préc tion. Sans un milieu chargé de sels Pourei ne pas les multiplier ? N'avons- grandes pans el rh DS terreux, la végétation languit et s ’arrête nous pas tout intérêt à varier le plus les eaux lavent les feui 7. Ni Je SU pr dans l'emploi du nitra gi nos ne ne fat ce LS Lt arr cultures où après avoir épuisé ses QrEAneS d’ ADP e tout A7 à hivrh mifère. Ce méla nger daantage sur les organes herbacés, où il s'agt tine à la dissolution du nitrate, ei ‘devient ainsi L gite corrosif. BouILLOT niéristes, rappelez-vous | YArt appliqué à la rue. AM. + prunes: __ Dans la boit : Pet lettres du 24 février dern nier j'accu Le. SRE Ne sais la (A suivre.) À. HUBAUT. . ” nantes atifolia...; il parait qu'au LES M. sont ntre le T ypha ee ut ox 8 ments an Es MERS. dit-on, serait à appété par les égétative. Si ces SRE ue ns ce qui nous est er ee un PR en observés, s'ils ut mue rié un. rs de une station vo és car re on ER où se oué dit-on, ce T ypha, de HE vou nou: peut Mot ee ep PRE BOITE AUX LETTRES Se: en ee des échaitilon £ tion d'avenir et dont dame Kite n its ce : G: nvers. — Vous pourrez obtenir : pas à rougir. NE: Dre au chat teau Et Sch., par AH À © Rain chez ee cs vant de terminer la première partie - Elewyt. — À plusieurs reprises notre journal s’est EE A à de mon article, je tiens à citer quelques CSP: de Femploi ques te See Surent Sir, Pans. = Voir réponse Gi dessus p s _ FREE (voir les nos 36 et 42 de 1899). Le je müûrier. Prochain numéro pour les yes h (e choix des essences à employer dans les phate de potasse, un gramme de chacun de ces plantations d ‘alignement ( Plantation d’ali- Sels eo litre d'eau, donnent une ne nutri- e quants. gnement, _. Georges Lefe bvre, conduc- r la culture potagère, les renseignements _— des ponts et chaussées, à Paris) : nés au so é : he irven Me ho 2 d m des voies à planter constitue sera du 3 mars dernier, sous la sigrdture de Chronique. le re préliminaire au choix des M. Français, sont fondés et réels; Là nié “jou fete, nouvelles : essences. En effet, celui- ci est pou ter vous ir apaiser les crain Lies Cultu ee mult tiplication. des Azalée de endrons et Camélias en at or LÉ application du nitrate de soude Dit se faire d sgétati pe RNA at die à Sr sn à ir à red rs we : 8 ne Tue Ordnalré, brûlures. Il y a toutefois certaines précautions à Nos gravures : Hibiscus Manihot trat be f la nature et la composition du sol, les prendre, voici. Le nitrate de soude absorbe faci- UAVEO : ou conditions rticuhières déterminées par. lement l'humidité de l'air et des particules de Selenipedium caudatu m var, Wallisi. à Li héaidiié des-daisoduet le Hoi terre l te il est en act: aussi, OmTILE #4: éante 10 point de vue répan ison, en Pride peer sèch Orchidées : Le Dendrobium Wardianum + pen » 2 se Ca fluser Petites notes et A anne iques lignes ne présentent, à Fat sol: nt PA .C lture des foug _ Re à mode de taille rationnel de ta branche! fruitièe de la a vigne — ri ” : énities. $ dé À Fa ‘ ; . . È : Boîte a aie lettres . à cas où € n aurait aussitôt raison ue le nitrate, Fi 89. er dé È Eye + 18 _ ro Manihot. à âge; mais pour ce, il premier inribes Fe 4 Fan rl faits SAMEDI 17 MARS 1900 V " L'HORTICOLE COLONIALE js SOCIÉTÉ ANONY Siège social : Rue PRIS 79, BRUXEX HIT. ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) SARRES : COLONTALES DE LINTHOUT CULTURES EN IMMENSES QUANTITÉS VÉGÉTAUX pour les COLONIES (Caoutehoue, Gutta, Caeao, Coffea, ete.) 18 Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies « L’Horticole Coloniale. » — Serres de Linthou ; Tablettes de Castilloa elastica et autres plantes économiques, utiles, officinales “ arbres à fruits des tropiques. PI A DIE Re RAILS Prix les plus réduits et conditions très avantageuses pour de grandes quantités: — Eïcpédition Pont toutes les parties du monde. 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C'est un liquide clair et délié qui décolore à pe ine l’ec Il détruit les pucerons, les thrips, les araignées rouges, les chenilles et, en gé énéral, tous les insectes qui infes- tent les jardins; il est efficace pour les maladies des écorces, etc. Il peut être employé sans danger pour les plantes délicates, telles que les Orchidées, ainsi que pour léé jouées il arbres fruitiers, le houblon, Pour éponger, seringuer!, treinper toutes espèces de plantes et d'arbres fruitiers en pleine croissance, ou bien encore pour la préparation hivernale des vignes, des figuiers, des pêchers, ainsi que d’autres arbres fruitiers, cet insecticide a été reconnu comme le plus préservatif, en même ee que le plus précieux de toutes les prépara tions vendues et cran art à ce jour. Il satisfait le | danger le 6 es tlirips, ainsi que toutes les larves a pour extirper sûrement et sans ins aucun mauvais effet pour les bour- feuil gré brillant, } Lie orand désir exprimé depuis longtemps par les ad à rs. geons. 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Vérifñ era nt si a capsules recouvrant les bouchons n'ont päs été brisée be s'assurer de la véritable-valeur de l'insecticide, on ne doit revient un gallon délayé pi l'eau et assez fort pour prod Voici un exemple pour démontr ér la fo ties d’eau, on obtient un liquide Feuille de Vigne et Monogramme), sans. s. pas considérer son prix à l'état pur, mais calculer à combien. t sur les insectes, sparation : Dans la proportion d'une nr, d'insecticide sur quarante a assez fort pour détruire éaal est les mouches noires et vertes ree de cetle pré Cela ne revient donc qu'au priæ minime de 3 6 centimes par gallon, Adresser les ordres à M. H. 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Il n’y a pas si longtemps, le décor floral des tables se bornait à un bou- quet de milieu, plus ou moins riche, plus ou moins élevé, et deux bouquets moins élevés, moins larges, placés vers les deux bouts de la table. Bien- tôt on a placé devant les couverts des petits bouquets, bouquets de corsage pour les dames, bouquets de bouton- cieuse orchidée, plus ane des Odontoglossum ou quelques autres fleurs. Plus tard sont venues des lianes et l'Amérique nous a fourni les Medeola ayant l'avantage d'offrir une assez grande variété et une très grande facilité dans le placement. Aujourd’hui, Paris nous envoie une innovation fort originale, qu’on pour- rait appeler le décor par illusion. La nappe blanche, indispensable dans les vieilles familles, a disparu; elle est remplacée par un tapis de soie de cou- leur variée ou bien encore par un pla- teau en argent avec des fleurs variées en métal, le tout recouvert d’une épaisse plaque de verre. Il appartient à la maîtresse de la maison d'offrir ses convives une surprise en donnant à sa table une disposition aussi artis- tique que possible, et laissant libre cours à sa fantaisie et à son goût, afin de produire tout ce que peut inspirer d’artistique et de gracieux un talent inné. Afin de donner une idée de ce ue peut être une telle ornementation, la Gartenflora décrit une table arrangée d’une façon charmante, dans une mai- son aristocratique. La dame avait gentilles plantes à sur les glaces et afin d'éviter le cli- quetis des assiettes, des verres et des carafes, on leur avait donné comme supports des garnitures de fine paille tressée. Comme milieu de table il y à feuillage. Les ro- Fig. 42. — Sur la M'potunié. — L'entrée dans le lac Hegn Vaz. ee de M. de Brandner, voir p. composé en quelque sorte un des plus ravissants tableaux de Watteau, rap- pelant l’usage, encore si fréquent chez les Parisiens de toutes les classes, de faire un diner sur l'herbe. L'illusion de ce repas au milieu de l’hiver était complète. Une plaque de verre cou- vrait la table; sur cette plaque était épandu un tapis serré de graminées fraîches, de lycopodes et d’autres plantes ornementales et légères; le tout recouvert d’une seconde pla ue de verre. La fraîcheur et l’humidité nécessaires étaient maintenues à ces végétaux. Les couverts étaient déposés seaux étaient reliés entre eux au moyen de légères lianes et de corde- lettes de mousse avec des fougères naines. Ces lianes (probablement des Medeola), avec leurs légères ramifica- tions et leur gai feuillage, entouraient porcelaines et baient en … ou. L'’im- pression produite par une table ornée de cette façon et éclairée à la lumière Sr de doit être réellement ravis- sa Le Rosa canina uralensis. Nous avons parlé l'an dernier de la beauté et du développement des roses obtenues en Russie, et dont l’Expo- sition montrait des échantillons re- marquables à Saint-Pétersbourg. Ce développement est attribué par M. ]. Leconte, un Français qui habite T ifiis (Caucase), à l'emploi comme sujet du Rosa canina uralensis,variététrès vigou- reuse, décrite par Regel. M. Leconte écrit dansl'Horticulture nouvelle que ce rosier sauvage est répandu aujourd’hui chezla plupart des pépimiéristes russes et finlandais. M. P.-V. Kvees, pépi- niériste à Tiflis, en vend des graines sous le nom de Rosa canina caucasica. Le choix du sujet ou porte-g8 greffe des rosiers a toujours une gr ande Hp pQr: le feuillage e des bre Sir levés. Il a été rencontré par le a ‘Sargent dans son voyage ‘botanique au Japon, d’où il a rapporté _ ‘tant d'espèces ornementales et utiles. ‘Cependant, M. Max Leichtlin, de ‘Baden-Baden, l’introduisit déjà en ‘1878 aux jardins de Kew. Les inflo- réscences sont disposées en ombelles, et elles recouvrent de leurs fleurs ‘blanches l’abondante verdure qui les garnit. Au Canada et dans plusieurs régions froides des Etats-Unis, l’Hy- drangea petiolaris porte le nom popu- _laire d’Hortensia grimpant. Il est ori- ginaire de l’île de Yeddo (Japon septentrional) et résiste aux hivers les plus rigoureux. C’est donc une acqui- sition à Joindre à nos espèces grim- pantes. Belles pelouses. La composition, l'entretien, le colo- : ris vert foncé et la régularité des LA SEMAINE HORTICOLE rent sera la même; le public sera en mesure de juger de la composition et de l'entretien de ces diverses parties des peloëses. Tomate Lister’s Prolific. Un correspondant du Gardeners’ Chronicle rappelle qu il a reçu naguère d’un amateur américain, différents paquets de graines de tomates qu’il donna Lister, horticulteur, à Rothesay. Celui-ci les soumit à des expériences et à des fécondations croisées et il a fini par obtenir une variété méritant une attention spé- ciale. La difficulté, dit le correspon- dant, est de bien la décrire. C’est une plante compacte, vigoureuse, très productive et conv enant à la culture © : cultures tardives la livre; ils sont vif, à peau cree à d'un coloris très Tome bien ondie, La chair est solide et d’un très bon goût. Un tilleul colossal. Lyon horticole a mentionné récem- ment un tilleul fort remarquable, ui, d’après les habitants du pays, aurait été planté sous le règne de Henri IV. Il existe au site de Rive- rie, dans les montagnes du Lyonnais, sur la route de Mornant à Sainte- Catherine, à 30 kilomètres de Lyon. Son tronc mesure 5"70 de circon- férence, le développement des bran- ches est en harmonie avec les dimen- sions du tronc. C’est un des beaux arbres de la région. Inconvénients du bouturage. Une des causes les plus certaines de la dégénérescence des variétés est le bouturage répété. Nous avons pu constater par expérience, que des docs de Phlox modifiaient . CINEN % __110ra On que | peine en ren- ltures. A encore exemplaire en bonne sa Sabots cœrulea. Len présentant au mois d’octobr. re ernier cette ses A samb Société nationale rares ue France sablonneux, frais et riches en humus RON EE TER) + LS À Fra par-ci par-là un nté. M. Maurice de Vilmori accompagna cette présentation si ont nous extrayons quel passages. Ce Sambucus, connu sous le nom des. glauca ou S. califo nica, est un arbre de troisième g deur, dépassant plutôt les propo du S. racemosa. Il est originair nord-est des Etats-Unis et son aïrede. dispersion s’étend vers le nord; jusqu'à la Colombie anglaise. L’arbrees donc parfaitement rustique. Il convien surtout au climat froid de l’est et sud-est; son abondant feuillage x est fort beau. En octobre, il porte grappes de fruits charmants bleuàt qui contrastent d’une façonsupe avec les baies rouges du S. race L'arbre vient fort "bien dans les Cornus Cet arbrisseau toujours vert, D'après le Garden, on le renc en culture dans le sud de l’ Anse te: ches en ue | capitules sont blanches et se produi durant tout l'été. Les capitules on le multiplie de marcottes boutures. men unes plus belles que les autres coloris le plus riche et le plus df 4 est question de fèter en Anglet l'introduction deux fois sécula DÉE » MEL El RE + SAMEDI 24 MARS 1900 PETITES NOUVELLES Société régionale rm du nord e la France. — La distribution solennelle des récompenses proposées par la Société régionale d'Hor- lture pendant l'année 1599, aura lieu au Palais Rameau, à Lille, le dimanche 6 mai prochain, à 5 heures précises du soir. Se Société royale d’Horticulture et d’Agri- culture d'Anvers. — Des SF rt ue viennent d'être organisées au Palais a Société royale de Zoologie par cette Sani. Elles atront ss aux dates De = comme suit, à 11 heures du -25 maxs wc 7 RS L'arbre, sa vie, sa nutri- #i0n, par M. C. Bouillot, directeur de l'Ecole moyenne pratigue d'horticulture et d'agriculture de l'Etat de Vilvorde ; ler avril (en flamand) : L'agriculture des contrées équatoriales et spécialement dans l'Etat indépendant } e ; 8 avril (en français) : Les plantes utiles et l'agri- culture dans l'Etat indépendant du Congo, par M. Lacourt. Société royale d’'Horticulture de Londres. tn uns modifications sont annoncées, ur celte année, dans les dispositions prises jar cette vocibts: à n vue du meeting du mercredi 27 juin. Celui-ci ne sera pas tenu à Drill Hall, mais il aura lieu à Richmond, conjointement avec l'Exposition annuelle de la Richmond Horticultural Society ; cette occasion, le jury chargé de juger les orchidées se réunira à 11 12 du matin. Les plantes uniques pourront êlre admises le matin même de l'Ex, et retirées le même jour. Les groupes ou collections devront cependant être inscrits avant le 16 juin et rester exposés le second jour (28 juin); ils ne pourront être enlevés qu'à partir de 7 heures de relevée. Un lunch sera ere aux comités et membres du jury qui recevron effet des invitations spéciales en temps utile. EN re de traités élémentaires d’horti- culture.— Le Cercle royal Sal Ktm te de Liége ouvre ms concours pour la publication de trois trai- tés élémentaires sur nr, la Lan la culture Ces traités devront it aussi Tr et aussi succinctement que possible, pour les petits jar- / uvriers, d'employés, etc. (quelques ares de Superficie), les procédés dé culture les meilleurs et S plus pratiques, les espèces et sérié les blus avantageuses et les soins les plus ru res. Les manuscrits devront être ph très lisiblement et seulement au recto des pages. Î l'auteur croit devoir intercaler des sion. en DRE (autant que possible asie PRIE f faire 4 mpagnés d'un be Phre bent. le nom et l'adresse de es dons être adressés franco, avant le 39 no- dans son œuvre, il fournira les planches à l' impres | mbre 1900, à M. Hy acinthe sois, président du Cercle rue Bec Fe, 93, à ge, auquel on devra s'adresser pour tous autres Ds c25 M ris. Le Ecole cantonale d’'hortieulture, de culture maraîchère et de viticulture de Genève. — On nous annonce qu'une inscription est ouverte au bureau du département de l'instruction publique à Genève, du 15 mars au 15 avril, pour la place de directeur de l'Ecole cantonale d'horticulture, de cul- ture maraîchère et de viticulture Il ne sera fait aucune acception de nationalité. Pa ets forgot Da ind au secrétariat du dé , Hôtel de Ville, 10, Genève. 4 Le Congrès des rosiéristes, TA aux 14 et 15 juin, sera présidé par M. Viger. Les bres ront cotisation à payer, comme à tous | Congrès organisés par la Société national: de France 4 Son Srège. Le Cougrès de l'enseignsment agricole, qui se tiendra à l'Exposition (salle des Congrès) du \4 au 16 juin, sera présidé par M. Casimir Périer, ancien président de la République. Il ne sera perçu aucune cotisation pour ce Congrès. Parmi les questions qui y seront traitées, il en est une relative à fie rl tion de fe mer agricole colonial; M \. xime Cornu et Dybowski sont les ii dés désignés pour cette question Le Congrès de botanique phrétiile sera présidé par M. Prillieux, sénateur, membre de l'Institut. Il s'ouvrira le 1er octobre et durera dix jours. La coti- sation est fixée à 20 francs. Congrès international d’horticulture à Paris. — Les séances de ce Congrès auront lieu à 3 heures de l'après-midi, au Palais des Congrès, le vendredi 25 et le samedi 26 mai 1900. Voici quelques- unes des questions proposées : 19 progrès dans le chauffage des serres ; 20 création de jardins publics sous les diverses latitudes; 30 ornementation des promenades publiques et étiquetage des arbres et arbustes; : 4° praladis des clés ns w l'art d du floue 70 rôlz de la Most: 4 artificielle ; ; 8 face ‘de la lumière dans la végétation ; 9 rôle de l'électricité ; 100 sélection des graines et fixation des variétés hor- ticoles. Tr; 2 . 22 a: PRES Les premières fraises. — Ox a vendu lundi J 2 à LEURS | à F 1 2 à 1 g . LAZALLT ZA Le J de l'année. Il y en avait douze, de la variété Vilmorin, etelles ont été vendues un franc pièce. Elles étaient grosses comme une noix. | OUVERTURE de HSE ap- proche, et les concours tempo- _raires, Le nous avons indiqué récemment les dates, vont commencer dès le 18 avril. nc à cette 123 occasion, les grandes lignes du règle- ment du 27 avril 1899, auquel les expo- sants doivr ent se conformer Dans chaque concours, les apports collectifs, les apports d’amateurs,ceux des horticuiteurs, ceux des établisse- ments publics ou d'enseignement con- courront séparément. La réception et l'installation des produits auront lieu pendant les deux jours qui précèdent chaque concours temporaire et devront être terminées la veille de l’ouverture avant 5 heures u soir, terme de rigueur es exposants de plantes sont invi- tés à s'entendre avec des exposants de serres pour utiliser une ou plusieurs de ces dernières; ils devronts’engager HE les fleur gumes fanés ou be devront être enlevés et remplacés par les soins des exposants, faute de quoi cet enlève- ment sera fait d'office par l’administra- on. Chaque plante exposée devra être munie d’une étiquette portant à la fois son nom vulgaire et son nom scienti- fique (espèce ou variété) écrits lisible- ment et correctement. Les végétaux, fleurs, etc., présentés comme des nou- gaire et leur nom scientifique, le lieu de leur origine, la date de leur obten- tion, de leur introduction ou de leur importation. n même spécimen ne pourra pren- dre part à plus d’un concours. Ne seront considérées comme nou- velles, qu’elles proviennent de semis, d'introduction ou d'importation, que les plantes qui n SE pas été mises dans le commerc Les plantes oioleS pourr présentées en plusieurs one : A chaque concours, les jurys clas- seront les objets, produits et plantes exposés en e. attribuant des 1‘ prix, 2 prix, etc., et des mentions hono- rer “rare lieu à la délivrance ertifi ar le commissaire géné- . nt le jury 5e chaque classe fera la des prix attribués 4. chaque lauréat pour pr des concours temporaires. Les ré ie ainsi obtenus serviront de base au jury du groupe VIII pour l'attribution a géné des récompenses prévues par lesar- ticles 88 et suivants LS regenent : 124 LA SEMAINE HORTICOLE CULTURE DES FOUGÈRES EN APPARTEMENT (Suite, voir p. 114) Fougères exotiques d'appartement APRÈS nos observations, les fougères qui résistent le mieux sont les Platycerinm (ou Acro- stichum) et surtout le P/. alcicorne. Ces D sont . aordinaires de forme : sur une base en forme de lichen blanc, Éd Sr feuille dite stérile est ‘fraîche, s’élancent des frondes fertiles, coriaces, épaisses et larges, ressemblant & îles cornes de éérf, d ou son nom spécifique. n suspension, OU sur planche po- reuse, nous avons souv ent LOEE . son _ Comme ads pour es abat me viennent ensuite les Péeris, dont le nom indique l'élégance. Ce sont des plumesen forme d’ailes. Parmi les Pteris, voici les meilleurs types : arguta, cretica, cretica albo-lineata, tremula, Plumieri, umbrosa, Wimsetii, serrulata et variétés, Ouvrardi et varié- tés, argyræa, Carrieri et ascensionnis. T1 yena beaucoup d’autres, moins faciles. Puis viennent les Davallia, aux rhi- zomes abondants et velus, qui les font appeler pattes de lièvre. Leurs frondes sont finement dentelées et souvent colorées, lorsqu'elles se développent. Citons les Davallia canariensis, polyan- tha, tenuifolia, stricta, Fydgiensis, Fyd- giensis plumosa, elegans et Tyermanni. Les Asplenium Colensoi, dimorphum, lucidum, Bellangeri, alatum, bulbife- rum, fæniculaceum résistent bien, ainsi e le Rs A EE japonieunr. ie et pustula- roupements les Lomaria rteraient chet spécial ct. FIELIEROCT ibba, L’E à l'état ; jeune, et Fabre sont encore s-C1 SOnt trop n de l’homme. des plantes pour appartement. On peut encore y cultiver le charmant Sco/o- pendriim undulatum. our terminer avec les fougères, parlons des Adiantum et des Lygo- dium; ces dernières sont grimpantes, sarmenteuses. Vous voyez leur emploi dans la serr Rare et mème sur la fenêtre ordinaire; sur de minces baguettes, elles $ Mb EER comme le Cobæa, mais combien elles sont plus gracieuses avec leurs frondes légères et fines Les Adiantum demandent en appar- tement une culture spéciale. On ne les fait pousser qu’en été, à partir du printemps. Pendant l'hiver, on entre- tient la vie en les remisant quelque part où il ne gèle pas et où les frondes $ , QLEi C- Q ° (] d ' JOL É | e toutes les les “ ondes ils. vepoussnt en montrant la frai- s cheur, insigne de leur végétation si Se tee ucérons sont à craindre. Un dits préventif, tous les huit ou quinze jours, leur sera donné. On aspergera au moyen d’un vaporisateur es. plantes couchées par terre dans k cour, à l’aide de l'essence de jus de tabac dans l’ eau, à 1 p. c., c’est-a-dire 1 centilitre au litre d’eau. Les os égouttées sont remises en place e adieu les pucerons. Ce système doit être employé pour toutes les fougères et les autres plantes d'appartement. Il y a, dans le commerce, des vapo- risateurs ir ingénieux; à noter celui de M. atori. Nous avons passé une revue des appartements. II y en a bien d’autres, n’en parlons Das. Laissons-les aux coliéétontenrs dont elles font la ; joie, le pere qe . plusasréable, da e 6ILES OU ; . e plus, Le ractères es es, dont je ne dois vous entretenir — pie il s'agit de culture — qui les rendent faciles à ne pas confondre avec les fougères. . _n . dt ere tous, vous z pu mirer des elouses cs. Dern). dans les tds d’hi- r. En pots, on cultivé avec succés les M artense, apoda, amæna, _misphere austra cuspidata et lepidophylla.. Les. quete dernières ont une qualité que < pas souvent les fougères. Si Las sonne qui les soigne oublie L arroser, elles detienpent toutes bougries, incurvées sur elles-mêm mais elles ne sont pas mortes, Il de les plonger dans l’eau pendant: demi-heure : elles redein dl fraic comme devant. A propos des fougères en arb: ne puis mieux achever ce trop travail, trop long surtout pour qui ne possèdent pas encore l’amo des plantes et le feu sacré, qu’ en donnant les lignes suivantes, | éc nature : minees dans les contrées chaudes. terre. Les fougères arborescentes,: vent hautes de 35 pieds, ressem es palmiers; mais leur tronc es élancé, plus raccourci et moins: teux, leur feuillage plus delicat, contexture plus lache, est tram légèrement dentelé sur les io * fougères gigantesques sont pour la part indigenes, de la zone torride; elles préferent à l'extrême chal climat moins ardent. » L’abaissement de la temper étant une consequence de l’élevatic sol, on peut considérer comme le principal de ces fougères, les mont élevées de 2 à 3,000 pieds au-dess niveau de la mer. Les fougères & ment la douceur du printemps. E | trouvent dans l'hémisphère a que sous le 33° Lise et dans: dc ue sous le 4 “es ‘à equate ; CITA, 5e rh à Madère; et l'a (D . (BALANTIUM) ANTARCTI les tiges ont IS pieds de haut, à l velle-Zélande, dans l'ile Van Di ments, pour nos fougères nous-mêmes. _ Voilà tout le secret de la cultur fougères en appartement. | AD. VANDEN H Voyage au Fernan Vaz SP Lopez est le point de la embarque région de Bie n qu'il ne comporte que quel- ques factoreries, son import: ince auc- mente de jour en jour au point dé vue commercial. es factoreries sont échelonnées le long de la plage, avec le poste et t la douane. À côté de celle-ci, le petit cimetière qui est baptisé du nom joyeux de Jardin d'acclimatation. Der- riere les maisons s en une sor te vde pl: \ine Tim ‘tôén par la dans nent quel que fois prendre >: le jusque près des habitations. Quelque temps avant mon arr Ivée, un E uropéen avait été tué En un de unimaux : au moment où1l le visait, son boy tira maladroitement un c AS de feu qui atteignit le canon de l’arme de son maitre; l’éléphant furieux fon- dit sur le malheureux dont on retrouva le corps broyé à plus de trente mètres de la. Le sol est très sablonneux et les chiques y pullule nt : ces désagréables petits insectes s’introduisent sous là peau du pied, et si on ne les extrait E pas à temps, y pondent leurs œufs, ce qui amène souvent la gangrène et la Se des doigts. : L'eau potable (?) au cap Lopez est de la couleur du café : aussi est-il nécessaire de la filtrer plusieurs fois pour la décolorer. Cette teinte est due probablement aux couches végétales enfouies sous le sable. Pour remonter au Fernan Vaz,nous devions prendre place sur un chaland, __— coque. en fer, rempli de sacs de Cime1 remor a 1e par un ] petit steamel le Commandant Mar met. L'histoire de ce chaland est cu rieuse : primitivement c'était un va- peur nommé l’Angelina, dont ses propriétaires avaient fait pour ainsi dire une petite factorerie ambulante. Un jour, forcés de s’éloigner, ils lais- sèrent le steamer ancré dans un_ des bras de l’Ogooué; des noirs des envi- rons s’approchèrent, mais ce ne fut qu'au bout de plusieurs Jeu qu'ils Ces « , tourné autour du bateau, frappant sur la coque avec leurs pagaies pour savoir si personne ne s’ y trouvait. A af ' " 1 AMEL HARS 1e) Alors « lag us, les AT Tes ] 4 CE CS» 4 { 1€ \ CL | > aans une ( e etr e où 11$.16 COuU- lerent, et t rent en travers.ae la s rivière un barrage de feuillage e nu ] readers 1 } Et lorsque les propriétaires du: ba- teau s t » CCIUI- Fig. 43. — Couronne de fleurs ci, ils arrivèrent à ce barrage sans se douter que leur steamer était à quel- ques mètres d’eux. Ce n’est qu’un an après qu’on dé- couvrit les pillards; ils avouèrent, et le bateau fut renfloué. La machine fut utilisée pour une scierie et la coque, entièrement désarmée, fut utilisée comme chaland. Nous voilà donc en tant le fleuve, bordé route, remon- d’une épaisse ceinture de forêts. Par averses tombent, réfugier couvert, Au bout de quelques heures, entr dans un des bras du moments, nous forçant de sur le petit steamer, qui nous fleuve ons qui le relient au lac Fernan Vaz. d'orchidées (voir p. 1:6). C'est d’abord la Yombé, puis la M'fogozo, rivières larges, dont les rives sont un impénétrable rideau de vérdure; pendant des kilomètres, les raphias étendent leurs immenses palmes, sur lesquelles s’attachent des liserons aux grandes fleurs roses. De temps en temps un oiseau aqua- tique passe rapidement, effleurant l’eau dans son vol; au-dessus des pal- miers de la rive se dresse parfois un 126 LA SEMAINE HORTICOLE haut fromager, arbre bizarre, sans feuilles, sur les branches duquel se tient un vautour blanc. Nous entrons dans l’Ogololé : ici la navigation devient plus difficile; le lit de la rivière est éncombré de bancs de sable et de troncs d'arbres, et comme les eaux sont basses et que le petit steamer a pour ses dimensions un tirant d’eau considérable, nous nous échouons deux fois. a seconde fois, comme la nuit approche, nous décidons de rester où nous sommes. Après un frugal repas, nous nous installons sur notre chaland pour y passer la nuit, avec le ciel constellé d'étoiles pour plafond ; nous entendons dans Ia brousse les hurlements des loperée et ent, les milliers fluence de la marée, nous nous déga- geons, et en route. Le lit de la rivière se resserre peu à peu, bientôt les arbres se rejoignent au-dessus de nous, avec d'immenses lianes qui pendent de l’un à l’autre. Des troncs échoués obstruent le passage; par moment la quille du vapeur racle le fond. Bientôt la navigation devient extra- ordinaire : on détache le chaland qui ne cale que très peu et que des noirs pousseront à la perche, et nous voilà sur le petit steamer, nous livrant à une course d'obstacles. Grimpant littéralement par moment au-dessus d’arbres, passant au-dessus des bancs de sable, énorme est tombé dans la rivière. On a entaillé à la hache un passage, sous l’eau, pour la quille du Marmet. ras Parmi ces hybrides, beaux dont pi seur d’un én ‘entravait Rire marche. Nous attendons le chalnd tarde -_ œuvres q pour examine attendre le chaland. Un ge + ur ge le propul- e amas d’herbes qui qui ne pas à arriver, ayant passé par- tout sans encombre, et nous remon- tons la M’potunié qui va nous con- duire au lac. De nouveau des raphias . en ‘rideau épais, auz mêler les pandanus et les palétahiers. avec leurs racines et leurs mÊgr plongeant dans l’eau. C’est Fe le même calme, le même silence, troublé à péine de temps en temps par le vol d’un oiseau, qui semble avoir peur de faire du bruit. (A suivre.) G. DE BRANDNER. NOS GRAVURES sue LA M'POTUNIÉ (fig. 42, 121). Notre gra puise PRES te . en ° M. G. de à au Conso D ue. | l'année defrière, La M'potunié est un des nombreux bras de rivière qui débou- chent dans ce lac. Nos ps à trouve- ront dans la relation de age (voir p. 125) de nombreux renseignements au sujet de cette partie si intéressante de l’Afrique. COURONNE DE FLEURS D'ORCHIDÉES (fig. . 125 otre gravure représente une couronne de fleurs d’ orchidées, exé- cutée avec beaucoup de goût, au mois de novembre dernier, par M. E. Hautmont, de l’Horticole Coloniale. îlle se composait de Cattleya labiata, Re crispum et Cybripedium variés disposés d’une façon gracieuse, présentait un effet superbe et Fu l’ad- miration de tous ceux qui ont eu le a voir. C’était un Dvail artistique qui fait honneur au monteur. Elle nous Es dans tous les cas, le parti que l’on peut tirer des fleurs coupées d’orchidées qui se prêtent admi- rablement à toutes les garnitures et tra- vaux floraux, et permettent 5 faire des 1e l’on obtien s di fcile- x dont quelques-uns sont connus depuis la moitié du xix° siècle. Malheu- usement, ils n’ont pas été accueillis avec la faveur qui leur est due, À nd qu’on leur a fait le reproche de être suffisamment rustiques. Et pou dès avant 1850, le D' J. Hooker fils s’inscrivait en faux contre cette asser- tion. Le Fourna l d’horticuliure pratique de Belgique, rédiné alors à Bruxelles, par ” lorsque u'ila ere C’est de M. H. Galeotti, rappelait que les Rhodo- | uts dendrons Leripine ir hauts sommets de l'Himalaya y croissent dans un sol frais, toujours umide pendant les mois du printemps, tandis que dans nos con- trées, le soleil de mars et d’ayril dessèche L. | rapidement le sol et nuit ainsi aux racines de ces plantes de nature alpine. Il importe donc de trouver les moyens les plus effi- caces pour parer au dessèchement rapide du sol. Galeotti conseillait de le recouvrir e ue dans les régions élevées, la temf rature, plus froide que celle ‘de nos COn- trées, n’éprouvé pas Comme chez nous de oscillations UN el et subites, si nuisibles aux végétaux en général, Ces: considérations ont surtout guidé P sement horticole _ el, de. e, veciSUCCÈS 16 Eu de RP oendrons qu 11 possède ajoure là que provient la superbe me que nous reproduisons dans la Se superbes inf 10 centimètres de diamètre.Les segments floraux sont larges,ondulés sur les d’un blanc pur, le centre de la corell lavé et maculé de jaune pâle, les étamines d’un brun vif ressortent vivement sur le fond blanc et à tout cela vient s’ajouter un parfum exquis des fleurs. Les feuilles sont coriaces et relativement petites, Les au-dessus, d’un re foncé et légè- la bise ire. Eu. KR. Nos renvoyons nos lecteurs à l'ar- ticle : Des premières saisons de pois de à pleine #0 ierre, publié page 130, de notre collabo- rateur, M. C. Potrat, cerne la description de cette variété. E. me nous l’avon vons dit, Fe n contre u en tro: trop 0 et aussi contre | f h = A ER M LE À : “ pour ce qui con . SAMEDI 24 MARS 1900 ORCHIDÉES Le Dendrobium Wardianum (Suite, voir p. 112) M. Douglas dit que la situation u’il a reconnue la meilleure pour le Dendrobium Wardianum est le mur de fond d’une serre ados- sée ; et 1l ajoute : « Quand on le place dans le courant d’air qui s'établit entre les ventilateurs de la partie antérieure et du sommet, il risque de souffrir; même les plantes en paniers, nous les posons sur le gradin plutôt que de les suspendre, "5 De! 14)"serre, tempérée- froide, les plantes sont trans- férées dans une atmosphère plus hümide et plus chaude lorsque le besoin s’en fait sen- tir. La meilleure température pour les mettre en végétation est de 10 à 13° C., et elles n’ont pas besoin de plus de chaleur jusqu’à l’époque où les fleurs sont passées. En fait, le fleurs dureront notablement plus longtemps dans une serre tempérée-froide, même si la température descend au-des- sous de 10° C. J’aieu de beaux exemplaires de D. Wardianum, et aussi de D. nobile, en pleine beauté jusqu’au milieu de juin, après avoir été gardés dans la serre à vigne, comme je l’ai dit plus haut, jusqu’à la fin de mars. Dans ces conditions, on peut entretenir une succession de fleurs du D. Wardianum, : - du D. crassinode, du D. nobile, du D. X Ainsworthi, du D. X Léechianum, etc., pendant six bons mois, à partir de janvier. Il va sans dire qu’un certain nombre de plantes sont trans- ortées dans la serre chaude à intervalles réguliers, de la même façon qu’on force d’au- tres plantes; et les plantes qui fleurissent les premières une année sont aussi celles qui fleurissent les premières l’année suivante. » Bien entendu, aussitôt qu’elles sont défleuries, les plantes sont rem- potées si elles en ont besoin, et elles sont immédiatement placées dans la portées les premières dans cette Serre sont celles qui poussent les premières, et qui sont mises les premières au repos dans la serre tempérée, puis dans la serre à vignes. » Tous les Dendrobium, dans leur période de végétation, doivent être placés près du vitrage de la serre et avoir beaucoup d'espace pour se déve- l'année, ces pousses sont durcies à une température assez froide, et ont un repos qui ne dure pas moins de deux mois; ilarrive alors généralement qu’elles se couvrent de boutons floraux sur les deux tiers au moins de leur longueur. » Comme exemple d’un traitement Fig. 44. — Rhododendron Forsterianum (voir p. 126). ques centimètres du vitrage. Lorsque les plantes ont passé dans de bonnes conditions les diverses phases de différent, je puis citer douze plantes que j'avais achetées il y a une quinzaine d'années, qui avaient fait leur saison de végétation dans de petits pots, et se trouvaient serrées les unes contre les autres sur la tablette d’une serre adossée. Les jeunes pousses de cer- taines de ces plantes avaient 90 centi- mètres de longueur; mais j’eus peu de -128 LA SEMAINE HORTICOLE fleurs à la saison suivante, probable- ment parce que les plantes avaient été trop éloignées de la lumière et trop serrées. Je les tirai de leurs pots; Je les plantai trois ou-quatre ensemble dans des paniers de bois, et l’année suivante elles formèrent de superbes touffes de fleurs. Il va sans dire que toutes les Orchidées ont besoin d’une saison de repos et d’une saison de végétation, et le cultivateur qui sait choisir les époques favorables pour l’une et pour l’autre est celui qui obtient _ meilleurs résultats avec ces plant » En ce qe concerne le D. Wardia- num, tous les cultivateurs savent que les plantes ne conservent pas leur vigueur pendant de longues années. dans un touven panier, en oyant un mélange par parties rales de ne re et de im fibreuse & très bonne qu Le D. Wardianum à A été utilisé pour produire plusieurs hybrides, parmi lesquels plusieurs de aut mérite. En voici la liste probablement complète : D. X Alcippe, avec le D. lituiflorum. D. X Aspasia, avec le D. aureum (keterocarpum). D. X Berkeleyi, avec le D. X Cas- siope. D. X Bryan, avec le D. luteolum. D. X chlorostele, avec le D. Lina- WIanum. D. X Clio, avec le D. X splendidis- simurn. D. X Euryclea (même origine que le D. X Alcippe). D. X Euterpe, avec le D. nobile. D. X Findlayano-Wardianum. D. X Juno (même origine que le £ rose & D ei don le D. X melan- Lor ‘squ't une plante commence à es ophthalmum où D. X crassinodi War- dianum, hybride naturel entre les deux espèces qui figurent dans ce dernier nom, décrit en 1886 par Reichenbach, et très apprécié pour sa beauté et sa floribondité. ER PBEITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Peristeria elata. Cette remarquable orchidée, dont la | Lindenia a publié le portrait récemment, atteint quelquefois de très grandes dimensions dans les cul- tures, et avec ses pseudo-bulbes fins neux. ses feuilles longues et amples, elle fait alors un grand effet. _Le Gardens, , un existant dans les serres de Cire. i mérite une mention : « Au mois ® août dernier, cette plante portait neuf tiges florales, d’une hauteur de 1"80 ou ‘pp et un total de nes fleurs, soit une moyenne de 54 par ri TS nd le plus beau dé Peristeria elata qui existe en Angleterre; elle vient d'achever onze belles pousses. » Le traitement qui lui a ETES est simple : la plante occupe e l’année une ne bien éclairée, be rs 1e serre chaude humide ; on gr donne de l’eau en blanc pen ndant a végétation, et de temps en temps un oe à l’engrais, préparé avec du longe de vache, Il faut moins d’eau lorsque les pousses sont achevées. l nr indispensable de donner un fort drainage. Le compost est formé utighenent de la partie fibreuse de terre rap quantité de sable. On n ’emploie pas de sphagnum pour surfacer, mais un peu de terre de gazon fibreuse. » L'Odontoglossum X Adrianae vient encore d'obtenir u Angleterre. Voici dans u cé- Un vote de remerciements attri bué Le ex groupe. rs " D'autre part, à la même réunion, Leemann présentait une autre variété, l'O. X Adrianae var. Metcor, qui a reçu un certificat de mérite. On voit que ce superbe Odontoglossum l’époque, encore très rapprochée, oùila été mis au + a pour la première fois par M. Lin Dendrobium Jerdonianum. — Le Comité des Orchidées de la Société Royale d’Horti- culture de Londres a décerné récemment 7 février) un certificat botanique à une orchidée présentée sous ce nom, peu connue dans les cultures C'est très pr Sbeblient une forme locale, sinon un simple synonyme, du D. nd de Lindley, qui se rencontre à Ceylan et dans la péninsule, Cette md forme des ro hautes de 15 à se) RUES “ôl. uit des petits, sk 41 LE à l’aisselle des trié ces fleurs ne sont pas tr ndes, et ne s’ouvrent pas tout à fait bien ; mais elles ont un joli coloris jaune SE Les feuilles sont un peu cori Lindley, chose curieuse, décrivait les fleurs . étant blanches nuancées de vert; il doit y avoir là une erreur, toutefois, ie Sir J.-D. Hooker ne con- naît pas de orme de ce coloris. Ce dernier auteur paraît considérer le D. Yerdonia- mum comme une variété du D. nutans, ayant les fleurs plus grandes et les pseudo-bulbes beaucoup plus robustes. BR RIRNRRRERRRSRRLES CULTURES COLONIALES Résumé du Cours spécial donné à l'Ecole d2 Yilvorde LA CULTURE DU DATTIER PHŒNIX DACTYLIFERA Arabe : NAKLA ; Anglein COMMON DATE PALM Les branches d'un dattier vers sa main sont pets à 54 Il en cueille les Ed il apaise FONTANES: Il est ta Prévidense 1 la grande ressource pe oasis et du désert : « Sans le chameau et le datti à e désert serait Fr grd et inhabitable. » me | ee a: Par son mode de germination, par la consti- tution de sa racine, a la Gel de vivre dans des régions à terrains absolument secs, et son fruit, tants de ces régions chaudes et déshéritées. Plu- sieurs millions de pieds ont déjà été plantés dans ces contrées du désert et le nombre augmente à sms pi. mené les Ps “eraremaens creusés dans eten Tunisie deviennent plus nombreux. On peut donc dire, à l'heure qu'il est, que de vastes étendues ont été do ed A RE la datte, est presque la seule nourriture des habi- = Te ; RE À _ haut, il nous sera permis. de faire sexe on n’est pas ce : l'arbre, n see femelle, “provenant de AT OPETE au profit de l’agriculture par le dattier. vance assez vers le Nord. Il est répandu Sr le pourtour du b méditerranéen. L'Egypte est la patrie, pour ainsi dire, du bon dattier à fruits : ses colonies, ses plantations sont nombreuses ; la statistique fixe à plus de trois mil- lions et demi le nombre de dattiers plantés dans ce pays; les produits sont excellents et de haute qualité. Les dattes du Dierid en Tunisie, de l'Oued Draa au Maroc sont des plus estimées et sont celles dont la valeur marchande est la plus considérable par eur de la proximité de la mer qui facilite l'expor Maisen E les aire: du Phæœnix mûrissent mal ou éme pas du tou Il Lu nécessaire de placer ici deux observations de haute importance de culture, savoir : _10 Le dattier, comme du reste la plupart des plantes ligneuses à fruits, dbit, pour bien fructi- ge fier, avoir me pts d'activité et time ie de” repos. Si pour des causes quelconques la végéta- tion est toujours Mises la fructification se fait mal ou difficilement 29 Le dattier de semis en général fructifie mal ; celui, au contraire, qui provient d’œilletons, de Ses d'un pied de bonne EN donne tou- jours de bons résultats. L ou égrains disant _ dora _ page cultivés dans les sh à pulpe acerbe, tombant avant la inaturité à cause de la végétation foliacée continue de ces pieds venant de se « Tai cru pendant de longues années, dit voilé une bonne partie de l'hivernage) et à l'humi- dité en rt qui . permettait pas au dattier vigne l'arrêt ou tout au moins le repos a végétation n nécessaire à une bonne fruc- tification. Aujour i, je me suis convaincu par ns que dieu au moins dans la partie déser- e de la zone intertropicale, les échecs prove- nt de la reproduction faite par semis. En plantant des mme de bonnes qualités, au lieu de semer des graines, on peut obtenir d'excellents fruits .» On ne peut plus dire aujourd'hui que le dat- intertr lier n'est pas une Plante ropicale; tout ce qu'on ourrait dire au plus, c'est qu’elle n’est pas équatoriale: Je n'irai même pas si loin, et nous ajouterons que le dattier n'a pour limite, vers la région équatoriale, que le point où la continuité des pluies nr sans cesse le développement foliacé et empêche l'arrêt de la végétation néces- saire à la Fr fructification de ce palmier. » Voilà ce qui est bien encouragslsüur pour notre Congo. nous, 1S es de dattiers. Du reste, des p anta | ont bien réussi dans le Congo françai depuis 1898 qu'on a commencé résultat SAMEDI 24 MARS 1900 Il est donc plus rationnel de recourir au pro- cédé généralement suivi du reste, de multiplier le dattier par les rejetons, espèces de boutures ou de marcottes que l'on détache, soit de la base, soit de l’aisselle des feuilles. En prenant ces reje- tons sur des dattiers femelles, on aurait naturelle- ment des plants du même sexe, qui porteront des fruits au bout de quelques années, 4 ou 5 ans après la plantation. la germination, le Phœnix prépare une souche résistante : par un allongement considé- rable de la partie vaginale du cotylédon unique entourant la plumule, l'ébauche de la jeune plante est enfoncée de plusieurs Eee dans la llongé d'où ches des terrain densité vet Ta sa TRS arréteraient nombre d'autres espèces végétales Dans ses premières années, le lattier a une forme buissonneuse et ne présente qu'un large bouquet de feuilles; mais peu à peu la tige sort de terre, sous la forme d'une colonne élancée. Un stipe couronne toujours la riche frondaison des palmes ou feuilles. Les dattiers du nord de l'Afrique atteignent de 10 à 20 mètres de hauteur, suivant la latitude, avec un tronc de 40 à 75 centimètres. Ce sont des COR végétales, les dattiers qui ont près de es de haut ; ils sont rares, paraît-il. Hbétäoss la culture de cet arbre si utile, cul- ture qui peut se résumer par le proverbe arabe : « Les pieds dans l'eau, la tête dans le feu. » (À suivre.) C. BouILLOT. #e Une Culture menacée On sait que l'indigotier est cultivé dans toutes les parties du Cambodge où le fleuve A pen- dant sa crue annuelle, son limon fertilisa En d’autres colonies également, les pneu s'adonnent volontier à la culture de l'in Mais voilà ce pr roduit agricole menacé à son tour par un produit industriel. La Réforme é se mique nous apprend, en effet, que la la chimie est voie d'opérer en ce,mom au sujet de « l'indigo, une véritable cpacté Lars par suite de la A tion dans l’industrie de la teinture, de l'indigo créé à l’aide de procédés de laboratoire, à la pente qui, jusqu'à ce jour, a fourni cette couleur La solution du problème a été incl: dès M 1865, par n Bayer, mais Li seu t industriellement FER 129 M. Maxime Cornu a commencé le 5 mars, au Muséum d'Histoire naturelle, à Paris, un cours de culture qui se continuera les lundis, mercredis et vendredis, à 9 heures du matin Ce cours aura pour objet l PR des cultures de l'Amérique, principalement de celles qui sont usitées dans les possessions françaises et dans es régions voisines où analogues, l'étude des cultures qui peuvent être entreprises par nos colons : plantes veus QE ie alimentaires, oléa- gineuses, aromatiques, thé, quinquina, café, tex- tiles, caoutchouc, ÉRE rcha, à épices, giroflier, muscadier, canellier, poivrier, etc., et des végé- tar st ht 4 oi ee 1 : 1 durs à huile, à cire, à résine, sagoutier, bois précieux et bois de construction, etc. Les leçons du mercredi seront des leçons pra- tiques (étude des végétau es produits en relation avec le cours); aisé pd lieu au Labo- ratoire de culture, rue Buffon, 61. ulemen : tent le mieux au froi ré Le de . - 6°. Quelle : able P par es sa forme, sa —— pa | “ie Pom bp CORRESPONDANCE Her le Directeur-Rédacteur n chef de la Semaine horticole, Votre bienveillance est si grande pois ous, et pour toutes choses, — surtout Lt celles qui concernent l'hor fouitée e, — que je me permets de vous demander de fat faire, par la voie de votre jour- nal une petite, pardon, une grande con: sultation publique, — un plé ébisciste quoi (oh! combien utile celui-là, et pas dan- a roses (ce sont, à avec la mode, etc, etc. Voici donc mes questions : 1° Quelle est la rose la plus, la plus répandue? 20 Quelles A les es par leu : , su A SO Done les dix roses les plus remontante 4° Quelles ‘sont les dix roses remar” os ur parium : uelles Es les vingt roses qui résis. d id ? ë est Ja rose mousseuse la plus lé êst: la reine des #06, la pu 130 oilà, Monsieur le Dr aNAU ER eEEene en chef; vous voyez je suis bien un curieux assez difficile à ie, et qui se permet d’être un peu trop peut-êtr sans gêne; mais 1l c () vouloir et le savoir de vos collaborateurs et de vos correspondants. Merci, et agréez, etc. + (e) a [= ge) + © ss ri ® 5 à Un de vos lecteurs assidus, LA È Rome, le 15 mars 1900. Monsieur, j° viens de lire, dans la Semaine horti- cole, un article signalant la résistance du Musa japonica dans les régions méridio- 1ales Dans nos jardins publics de Rome et re ee nc sta s en place s couverture ‘aucu nd préutt élémentaire pour les défendre du froid hivernal. Ces _ plantes ont généralement cessé de végéter vers la mi-décembre, leurs tiges n’ont nullement été offensées et déjà en mars la végétation commence à se US L'année dernière, ces mêmes plantes on nt prodigieusement végété;en été, leurs feuilles ont même dépassé la hauteur de huit mètres, CHARLES PALICE, Directeur des jardins publics de Rome. ÈS Des premières saisons de pois de pleine terre Un conseil pratique sur la façon e les ramer en petite culture EST généralement dans le courant des désavantages ete Le du sol, de mars que s ‘effectue en n grande LA SEMAINE HORTICOLE soins culturaux et forts risques pendant la période des gelées, sans compter les déboires qui se pr oduisaient à la récolte; et 2 parce qu’elles sont remplacées avantageusement par les semis printa- niers de mars, effectués au moyen des variétés pr écoces ou hâtives dont on dis- pose pour le nent c’est paérauoi, disons-nous, on les a supplantées par ces dernières Be qui. font aujourd’hui l'objet de notre article. Le commerce fournit une quantité de variétés de pois hâtifs < et extra-hâtifs qu’il améliore et sélectionne encore d’année en année; les plus méritants tout en res- tant recommändables en culture sont (1): Le s Prince Albert, qui est extra- hâtif, + vrai, mais il a le grand défaut d’être peu productif. Le Pois Express. lui sous tous les rapports, caractères végétatil est prelerante bien que se à peu _ en est pas ns : que son re nent est rela- ti exent. considérable par: apport à celui-c Toboe Blne Alaska eut rivaliser. avec le pois se dont il est d’ailleurs très: VOISIN. Tous ces pois sont excellents, mais ils ont malheureusement pour eux le défaut de voir durcir leurs grains dès qu'ils prennent de la grosseur et il en est de même pour toutes les pese pie à grains ronds; par bonheu par contre, nous avons en culture elle dites à grains ridés, qui n'offrent pas cette particularité, aussi est-ce pourquoi nous recommandons hautement la variété dite Pois Gradus (fig. 45, p. 131), qui rivalise comme précoci cité avec les variétés ci- dessus; ses tiges, bien dressées, attei- guent, suivant la ‘quali ité du terrain, de mètre au plus e hauteur et portent un feuillage assez se et des cosses extrêmement larges, qui accusent jusqu’à 10 et 11 centimètres de longueur, bien garnies de grains d’une belle gros- seur et très sucrés, Ra nes: alors même qu'ils sont devenus gro Cette variété s’est Pt montrée rustique et très productive. rreur prof contraire, comme on ne se sert jamais de are il faut lui laisser une place suff- or- s Sante pour taler, comme le dit vulgaire- (1) A noter que nous passons sous silence les courantes vu leur faible rapport. é P: ment le cultivateur, sans étouffer son voisin (on entend par cette express | ayoir suffisamment de place pour ram sur le sol après le buttage, sans queles u plants de pois du dit rang recouvrent les fleurs du rang suivant). Le cultivateur de la plaine sème self celui-ci; dans e cas, ib- rayonne avec un instrument “spécial fort rayonneur soin à son extrémité d’une barre mant T avec le manche, sur lesquels Fier : ce T circulent des fers? mobiles, en forme de triangle, dont les bords en sont légèrement renversés en. arrière, Ce sont ces lames de fer qui, une fois plongées dans le sol, laissent après . le traînage de l'outil, le rayon nécessaire au semis; de ce fait, il ouvre pour ae. A moins deux rayons à la fois. La distance à observer entre ceux-ci vauce de 40 à.90 et même.60 centimètres "a “suivant la richesse du solet l'espèce de pois employée. Après la levée et seu | nes quand les pois ont 10 à 12 centi- 4 mètres de hauteur, on pratique leur but: es opération qui consiste à amonceler 4 é avec la binette de chaque côté du rayon, diatement au- r ARTE se fait généralement d’une seule fois, rarement en deux; cependant lorsqu'on procède ainsi, on passe, en les visitant rang par rang et c’est en les: déversant l’un sur l'autre croseur) Fois. moyens et pois ou fleur de D oute 44 rt ou plutôt en culture bourgeoise, on pratique différemment, puisque l’on remplace ici l’écimage } la rame qui soutient la tige du pois, tout - en lui permettant : 1° une libre élongation sans gêner sa voisine, et 2 une floraison indéfinie qui d'ordinaire varie toujours entre six à huit tiges florales au plus. Dans ce genre de culture, SA effec- Dons depuis longtemps déjà, n nos semis ee era and succès et abondante récolte de la pb Suivante : nous classons d’abord nos pois en deux asie bien distinctes : 1° les pois nains et demi-nains (c’est-à-dire tous ceux qui n’atteignent pas plus de 80 centimètres de hauteur); 2° les pois à rames (soit tous ceux qui atteignent plus de cette dernière mesure). Le semis des uns, comme celui des autres, a lie dans les mêmes See 2 2 Rome la distance à observer entre les rangs est un peu plus grande pour lea seconds, parce qu’en raison de Jeur- grandeur, ils demandent pour vérétir un peu plus d’écartement à leur base. es premiers sont semés en P lanches de 60 centimètres de largeur, sentiers de 30 centimètres, ceux à rames) nous donnons à la planche seulement dix centimètres de plus, ce sont ces dix centimètres qui nous La - mettent d'augmenter et distance entre les rangs qui se cu ce fait d'autant plus grande, soit 50 centimètres; les sentiers restant les mêmes Celui qui fait la culture des pois sur une échelle un peu plus grande, ne prend souvent même pas le temps de tracer ses Lam af contente, tout simplement, marque "emplacement des rayons à ere qui He ouvre de la façon suivante : our les premiers (Pois nains et pois demi- nains), les deux premiers rangs qui com- mencent le carré à 0"40 de “distance, le hay à à 0"50 du second, le quatrième 10 du troisième, le cinquième à 0750 ré culiure sans rivaux, en leur ; _ A été eréée, en 1899, pour fusionner Îles trois Etablissements d’Hort dans Île monde : à À A. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L’Horticulture Internationale); (Exposition permanente. Grands magasins de vente de diverses spécialités de la Société. (Entrée libre.] A POSITION D'ORCHIDÉ A FLORAISON PRINTANIÈRE comprenant plus spécialement ses variétés classées de 4: Année (Nouvelle série). N° 12. — 31 Mars 1900. PARAIT TOUS LES SAMEDIS LA SEMAINE ms IORTICOËÉE EI GUIDE DES CULTURES COLONIALES Directeur-Rédactèur en chef : Lucien L INDEN PRINCIPAUX RÉDACTEURS .: Em. RODIGAS, Directeur de l'Ecole d'Horticulture de l'Etat, à Gand. C. BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique d’Horticulture et d'Agriculture de l'Etat, à Vilvorde. G -T. GRIGNAN PRO PP me LS DRE « AS D QUE O y 1 DIOPPL DO D FORTUNE * Je L2 de à ; de [TX VERTE VE DETENTE FAURE e N. DUCHESNE, Professeur à l'Ecole d'Agriculture de Huy. G. de BRANDNER, Aüministrateur-délégué de la Société anonyme d'Etudes de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. Ad. VANDEN HEEDE, Vice-Président des ia Société d’Hortieulture du Nord de la France, à Lille. Ch. VASSEUR, Professeur à l'Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, J. DAIGRET, Jean TOURON, IMPATIENT, A. DUCOS, J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, L. BERTHIER, POTRAT et D: von HEERDT. Secrétaire de la Rédaction . Emile LEBRUN Administrateur. . . . . Fritz PRINGIERS 4 A SAR - : PRIX DE L'ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER LR EUR te RE XS Haies: VIA Re ice td 15 francs DES ROLE ed ou PE DIE MIO do ee 8 _» FOIS Mois, 7 4 Lroisimois sisi Sa BUREAUX DE LA RÉDacTION ET DE L'ADMINISTRATION : Ruë Wiertz, 79, BRUXELLES. :E & È SEMAINE H HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS 4 demande GARDE ju Horticulteurs à COLLORGES (Rhône) FRANCE le RES si pois ible. “ACTE NE RES Kentia Forsteria et Belmorea Nous avons actuelleme mains et nous continuer recevoir à courts inter BONNES GRAINES BIEN de ces espèces. Prix par correspond sur demande Chez MM. 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Loœlia grandis tenebrosa; v bd RE s _ 10718 .…» 5 d es 6, L , m crispum, >» 8h . Cirrhosum,-.» ke. —graf É To LA st b: luteo-purpur., 5, Schicbe Di ies b. Ds 5, On crispum, nne plante, 7, orbesi, >» 8, Yands FRE » » rulea, » » Kimballiana, » » br de » color » {Zyeopetalum terme, » OFFRES a rl SUR pes f nn — se LES 2%. LA SEMAINE HORTICOI SR SE pm . Le) PHETTS Ke PAS LÆ = K AR _e = VOLUME IV. — N°12. | SAMEDI 31 Mars 1900. Begonias tubéreux. la mise en place des tubercules en à plein jardin est relativement tardive, E H R ONI Q U E Le moment est venu'de provoquer puisque, alors, les gelées ne peuvent la végétation de ces Begonias quecer- plus être à craindre, Aussi, quand on a tTÀ tains horticulteurs, peu lettrés sans les mettra dans le parterre, le déve- Ribes fuchsioides. doute LEP à tort Begonias Hate loppement des plantes devra être par- 2 | E Ribes fuchstoides a été introduit de Californie en 1827, dans les cultures européennes. Cet ar- buste atteint 2 à 3 mètres de hauteur et porte des feuilles d’un beau vert longtemps persistantes, se nuançant de rouge en automne. Au printemps, en maijuin, ses nombreuses petites grappes de fleurs d’un pourpre vif, rappelant celles du Fuchsia Riccar- toni, produisent un charmant effet jet déroutent de prime abord l’observa- teur. La plante est connue encore sous les noms de ÆRibes stamineum, R. spe- ciosum et Robsonia speciosa. Le es éta- mines sont rouges et ont le double de la longueur du calice, de là le nom de stamineum. Le fruit est une baie arron- ie, d’un pourpre très foncé, couverte de poils glanduleux. Les rameaux sont munis de petits aiguillons épars; les feuilles sont luisantes , presque sessiles, a plante se multiplie par boutures et par marcottes. boutons se trouvent déjà en vue Pour assurer une bonne végétation et saire,d’aprèsunjour- couche chaude, de provoquer la sortie dupremier bourgeon dechaquetubercule. Cette opération se fait en serre,en mars, de la façon suivante : on choisit des ter- rines, des boîtes très peu profondes, lais- sant perdre le moins de place possible. Ces terrines ou bot- tes sont garnies de _ terre de bruyère hu- Dide OHES ce lit, on Eréhpilées glabres et velus En parlant d’une variété du Mat- thiola sinuata, à fleurs blanches et en- tièrement dépourvues du tomentum grisâtre propre au type, le Botanical Magazine Signale. la particularité de voir des individus d’une même espèce, onias touche à touche, en n’enterrant que leur partie inférieure; la plus grande partiedu tubercule reste ainsi pè ; à l'air. Le tout est les uns entièrement glabres, les autres LR CTE CAES di ee sur la tablette très velus, croître lés uns parmi les bp . Fig. 46. Fe Fr Lee tES a ME à I és sisi ou la bâche de la autres. C’est ce que l’on constate chez -.… serre. La sortie des les Matthiola incana et M. insinuata, culeux, absolument comme si ces RASE s'effectue plus ou moins les Borrichia arborescens et B. frutes- plantes étaient atteintes de tuber- vite, selon la chaleur qui règne dans cens, espèces des Indes occidentales. culose. Peu de végétaux jouissent, au la serre. Les tubercules placés non € Chronicle mentionne contraire, d’une vigueur et d’une santé loin du vitrage se montreront plus également le Greyia Sutherlandi qui aussi considérables et aussi perma- produit sur la même plante des feuilles nentes que les Begonias. Seulement, glabres et des feuilles poilues. on doit se rappeler que l’époque de 134 les plantes sur couche chaude, dans la serre à multiplication, et les enfon- cer davantage dans la terre de bruyère. _ On obtiendra ainsi des plantes vigou- reuses, trapues, bien feuillues et florifères. Framboise Congy. Cette excellente variété, figurée dan notre confrere Le Jardin dite ar M. H. Martinet, provient d'un semis de la framboise Merveille des quatre saisons où Merveille rouge. Congy est le nom de son obtenteur, chef des cultures du Potager-fruitier de Ferrières-en-Brie. Non “seulement la variété est très vigoureuse, mais aussi la qualité du fruit est excellente. .De plus, les ramca e l’année ea: are de cette variété amé- à sine ee sie et juillet et la de nce en septembre. Cette Hañbôtée est appelée à un grand avenir Hibiscus hybridus Archerianus. Cet hybride a été obtenu du croise- ment de l’ÆHibiscus rosa sinensis avec us ibiscus pe ge à Il porte le m de ‘Antigoa, qui a fait L'Ebybridations" Il est signalé par le Garden et constitue un excellent ar- pour la serre. Parmi les sujets assez nombreux pro- venant du même croisement, cet exem- plaire est le seul qui possède les carac- tères des deux ascendants. Il présente le facies de À rOSa SiNensis, mais il a a Les fle uUSsses ] semble avo s te avecle R. er à ds le Pas LA SEMAINE HORTICOLE fois est très poilu et porte de plus nom- breuses fleurs, érigées, à corolles cupu- hformes. Chez le Rhododendron 11104es- um, les laciniures du calice sont très irrégulières; enoutre,lesbellesmacules qui se trouvent sur le dos de la corolle sont d'autant plus remarquables que, par la position inclinée du pédoncule, elles sont directement tournées vers le spectateur. La patrie de ce rhodo- dendron n’est pas connue. Il fut envoyé aux jardins de Kew de Cal- cutta en 1887, et fleurit pour la pre- mière fois l’année dernière. C’est un buisson peu élevé. Salisburya adiantifolia. Il est permis de regretter que ce fe ui res- ent plutôt à a celles a re fou- gère et par son étrange aspect et son grand développement. Bunge raconte qu’il vit en Chine, devant une pagode, un exemplaire immense de cet arbre dont le tronc mesurait plus de 13 mé- tres de pourtour. Ces dimensions dé- passent de loin celles que montrent quelques exemplaires que nous possé- dons dans notre pays. Il en existe un spécimen dans le jardin de l’ancien couvent des Dominicaines, rue Terre- Neuve, sur l'emplacement actuel SK la fabrique de M. Van Loo, à à Gand. circonférence du tronc, à 1 mêtre au- dessus du sol, mesure 240; l'arbre à 18 mètres de hauteur; tout le pour- tour de la couronne est ample- ment garni de feuilles et cet arbre vaut largement la peine qu’on se dé- range pour aller le voir. D’après Charles Morren, le Salisburya adianti- folia fut découvert par Kaempfer, au Pa en 1690. André Thouin ra- onte comment il arriva à Paris en maître sittée rue bris des Bateau _ à Malines. L'arbre y fut pur 1788. Un autre exemplaire croi au SPAS botanique de FR a un gère pre ie 1 autre encore au Jardin zoologique de Gand, mais le plus considérable est celui que nous citons comme un des plus vieux du pays et qui existe actuelle- ment rue Terre-Neuve, à Gand. Nous connaissons également un bel exem-« plaire dont la plantation a été faite : F y à 55 ans par M. . de Smet, Maldeghem. Le tronc mesure 1m30 à à la base et l'arbre a plus de 10 mètres de hauteur. C’est un très bel exem- plaire fort bien entretenu. En Chine et au Japon, on fait grand usage des … noix de Salisburya ou Ginkgo, on les grille comme les marrons. Liarbté est d’ une rusticité absolue; il se multiplie Fa l us boutures ou de marcottes, maisle M cilleur procédé est le semis. Plantes nouvelles de plein air. M. Grosdemange à fait, l’an dernier, une série d’essais de culture au jardin- école de la Société d’horticulture de Soissons. Nous signalons particulièrement … quatre plantes qui nous semblent être | très méritantes. D'abord, le Nicotiana sylvestris, qui acquiert 1m30 à 150 de hauteur et. dont le feuillage ample et les superbes . panicules de fleurs blanches longue- ment tubuleuses produisent un splen- dide effet. Malheureusement, la plante n'est pas rustique; mais, semée en 3 quiert un beau développem a seconde est le pl ‘acaulis ; aveur depuis une couple d'années C'est une bonne plante à floraison. printanière, pour bordure et pour. rocailles | Les deux autres sont des Rud- beckia. L'une, Rudbeckia bicolor Su Ac: ba, chuis > espece Em. Rop1GASs. SAMEDI 31 MARS 1900 ENS Lee PETITES NOUVELLES La colonisation en Algérie. — M. Tisserand a présenté à la Société nationale d'agriculture de FRS dans sa séance du 93 février, un ouvrage t à fait gertieen de MM. Rivière et Lecgq, pets : « Manuel de l'agriculteur algérien >. L'éminent dire nes honoraire de l'agriculture pro- ae ressortir toute l’im- lis dans notre colonie africaine. À l'opinion généralement accréditée que u Français sont des colonisateurs médiocres, M.Tiss rad oppose l'évidence des faits, l'éloquence de chiffres. M. Viger, qui pr enait séance le même jour comme membr exprimé l'opinion que l'ouvrage de MM. Rivière et Lecq devrait pis livré à la médilation des membres du Parlemen M. Corse es aussi dans qu Le a are à médire de l'esp + Br à soie un mot du voyageur allemand ulaient p 4 vL Robs qui trait inqguante GRÈ Assoeiation je exportateurs d'oignons à eurs. — Les exportateurs d'oignons à fleurs de Hollande af établir une association pour la protection des intérêts mutuels de leur commerce. Un bureau d'informations commerciales et un bureau d’ cr mer ot ne travail sous peu sous la direct e docteur en droit avoué au tri anal de His L'association se divise en six ph pour les pays les de EU qui mie les oignons à fleurs, sa 19 Les Etats Unis et le Canada; 2% la Grande- Bretagne et l'Irlande; 30 l'Allemagne et PA RUES ; 40 la France section américaine se compose des membres de l’an- _cienne association d'exportateurs à Lisse. Les présidents des sections sont membres du con- seil général. M. T. van Waveren est ses ST tete vice-président, F.-H. Wenth jrs em ion, établie depuis un mois sets compte déjà 115 membres de er de sorte re la re sérieuse PET or, sms promet siège de l'ass loft Distinctions + LE — M. Ph. Hed, inspecteur Hohenheim, ! W. Hering, jardinier de la 3% à Stuttgar rt, et es Muller, jardinier en chef de la Wilhelma, près : Step se reçu la médaille de l'Ordre de la Cou- onne de Wantonber erg. Le professeur Dr W. Pfeffer, Bécibas dr Jardin botanique de Leipzig, a été nommé membre correspondant de l'Académie de France. Re universelle de Paris 1900 (Vil- cle lage suisse). - — Dans le Mazot de Bourg-St- : Æ Eerre au 4 Village suisse, se trouvera, durant toute RS A fou é Le ne pr réalisés en Algérie depuis M. Houllet, 135 la durée de l'Exposition, le bureau d'adresse du "Pt d'acclimatation. A ra se ocurer , outre les graines et les plantes des Alpes, tous les ouvrages de _ See : d'horticulture qui sont en vente au Fardin alpin. Pour tous rncigrements s'adresser Correvon, Directe tion à Genève ah . à M. Henry du Fardin alpin d'acclimata- Choisya ternata Ce charmant arbrisseau, originaire du Fr Pa e par En rustique dans midi de la France et la région d tes il ne même ji faitement sous je climat de Paris et ms 1s la AE LR t des cotes de l’Angleterre, aux hivers qui t pas très us EN il E uw PA asse: fréquemment, dans c ÉgIONS, . LA SEMAINE HORTICOLE pensable aux Orchidées, l'air ne l’est pas moins, et il serait imprudent de renfermer ces plantes dans un local trop petit, et ne contenant pas le cube d'air dont elles ont besoin. I ne faut pas oublier que Paération, comme vous l'avez dit souvent, n’a pas seulement pour but de renouveler l'air vicié, mais aussi de restituer Là atmosphèr e une proportion sufhsante de vapeur d’eau; de sorte que dans un espace trop restreint, dans des serres trop petites, les Orchidées ne manquent pas seulement d’air, elles se dessèchent aussi d’une façon exces- sive, ce qui est peut-être pire encore. Quand la serre est haute, l'air chaud monte à la partie supérieure, et la parte a est à une Eee D pas FS même run ygro ue dans toutes les parties d'une serre, et l’on ne peut appliquer ici la théorie de la tension de la vapeur d’eau dans un vase clos. L'humidité se dégage petit à petit des sentiers et des tablettes, et l’air se charge de vapeur à leur contact. Si l’on pouvait ouvrir toutes les heures, ou au moins plusieurs fois par jour, toutes ces difficultés n’exis- teraient pas, et je serais très partisan des serres extrêmement basses, où les plantes sont tout près du jour. Mais autant supprimer les serres; on pourrait aussi bien cultiver les Orchi- dées en plein air, si l’on pouvait ouvrir à chaque instant les ventilateurs et les portes. Nous sommes loin, mal- de ee de cet idéal. Si voulez bien m'accorder L'AdéIÉté dans votre excellent jour- nal, et si vous ne craignez pas que je fatigue vos lecteurs en Fnsistant sur ce sujet, si HAPOrtANT ? à mOn avis, bd me trai. PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D’ oi. X Impératrice de — Ce bel bride, qui avait fleuri RE nr pre- D. AOE S DU De tn À nn recevoir un certificat de 1r° classe à Manchester, sous le nom nouveau de is . x Empress of Russia. N était présenté ; ar M. J. Leemann, quia obtenu la même récompense ave c le Laeliocaltleya Ernesti à var. Prince of Orne Cet hybride paraît donc fleurir régulièrement en février et" mars. en YF & Odontoglossum crispum var. primatum, — Cette variété nouvelle, issue, comme bee sa cHBbres depuis trois ou quat des importations de l’Hor- A Dolomate, est un véritable bijou. Ses fleurs, d’une grandeur moyenne, sont d’une harmonie et d’une élégance | lignes irréprochable ; la délicate frisure bord des segments les empêche de paraître massives. Elles ont, avec cel; 5 le coloris le plus me maculé que F l on puisse imaginer, égard elles us pales aux Var jétés va célèbres. iles porten: rand nombre de Fe Pre nteres . rouge prune, plus foncées par places; sur les pétales, ces macules n’en forment qu’une énorme, médiane, surtout vers la pointe. CPFOPCECPOCRC RCE CPC CFO CPC] CUT A + .e Le Le ke Re LR Le Le PRRLLLELES Sri re Sr re Vi De là te des Serres ANS vos derniers numéros de la Semaine horticole ont paru de articles fort intéressants, touchent tous les deux au problèmedi la construction des serres ; l’un par V ae à | rique be ptentrioniale. Ces Re = sont une garantie quant à des deux Shen et invitent à l'étu la plus minutieu Toutefois, il est de la plus grande importance pour ceux qui désirent étudier et pratiquer l’horticulture, de suivre de près tous les raisonnements dignes d'attention et de les compa- rer avec les résultats de leur observa- tion personnelle, afin d’en tirer des conclusions logiques et de concilier les diverses opinions émises. C’est dans ce sens que je vous prie de me permettre d'entrer un peu dans les détails de la construction des serres, car c'est de celles-ci que dépend en grande partie le succès de la culture, et de Îa bonne conception de leur installation jusque dans les moindres détails, que des soins du cultivateur résulte une source de plaisir; tandis que dans le cas contraire, elles pro- 2 d'inconvémients qui ont s S'Aggrav an « L'idéal d'ids serre serait une boule de verre aplatie », dit M. Wat- son. Au point de vue de la clarté, je suis de son avis; mais en considér ant que l'air est d’une nécessité primor- diale pour les plantes, j ajouterais une boule de verre, oui, mais très poreuse, à travers toute Ja superficie de laquelle pourrait se produire le A er d'air, sans que celui-ci aucun courant Sensible. Chastasris comment en pratique l’on peut arriver à donner considérable et aussi bien répartie que possible. Pour ce faire, il y a d’abord l'emplacement à choisir, et au point que nous avons en vue, une place en plein champ est la meilleure, car nulle part les rayons solaires directs où réfléchis ne seront obst sud, l’est et l’ouest, il est de toute nécessité que de ces trois côtés au moins aucun, _objet Ti . Sinterf Jr Pi faille en faire mention, la forme la plus convenable de la toiture est de deux versants, en général égaux quant à l'angle et la longueur. Exception faite pour les petites serres qui, de chaque côté du sentier central, auront e plus grande largeur seront divisées en trois arties : deux tablettes de côté et une bâche, tablette ou gradin au milieu. L'économie exige qu’on perde le moins de place possible, et l’on place donc au milieu de ces serres les plus - hautes plantes, ou bien l’on recourt au gradin. C'est ce mode de disposer les SAMEDI 31 MARS 1006 plantes qui doit déterminer l’orien- tation de la serre. Si je consulte à ce sujet les deux articles nommés ve ut, j'apprends d’après M. Wat- S serres qui ont une direction du nord au sud sont une erreur. » (Sauf des cas très spé- ciaux.) Selon M. Goethe, les Améri- cains auraient trouvé que« cette forme ne permettait pas d'admettre les rayons Solaires du sud, lorsque les serres étaient dirigées de l’est à l’ouest, Fig. 48. — Chysis Bractescens (voir p. 136). mais conviennent étant dirigées du nord au sud ». Je ne puis expliquer cette différence de théorie qu’en accep- tant que M. Watson parle des petites serres sans le groupement de plantes central, et M. Goethe des serres dans lesquelles ce même groupement seul pes obstruer l'accès du soleil. Il faudrait, pour être plus exact, faire la distinction de la manière suivante : Pour des serres à deux versants égaux on choisira Le Direchion nord-sud, si la serre est divisée en trois ou si la partie 139 centrale doit être occupée par des plantes plus hautes que celles des tablettes de côté; 2° Direction est-ouest, si les serres étroites n’ont que deux tablettes et si les plantes sont peu élevées. Mais dans ce cas, l'orientation de la serre n'a point la même importance que dans le premier, et si, par suite de l'entourage, cela était désirable, on pourrait toujours revenir à celle du cas précéc 1, es serres à deux versants égaux sont affectées à la cul- de la symétrie on a des facilités d’ar- rangement de l'intérieur fort mais les cCul- tures hivernales (surtout pour la fleur coupée) sont effectuées dans des conditions beaucoup moins favorables que les pré- cédentes, parce que la lumière est bien plus faible, le soleil Det appreciables | : ; e ces circonstances défavorables soient corrigées dans la mesure du possible par des construc- (J'aimerais tures permanentes, telles que les Orchidées, qui demandent en hiver, les recommandations suivantes sont bonnes. ) C'est parle principalement ent M. the; mais je regrette que, Por une raison quelconque, la tra- die dans la Semaine cieuses, etc. k versant da. nord placé verticalement et celui du sud beaucoup plus arge et osé aussi plat que pos- 1 sible etc. En hiver, les rayons solaires tombent à angles droits sur les larges toitures inclinées vers le sud. » il Y a là évidemment une erreur. Pour incliner le versant sud le plus possible à angle droit aux rayons solaires alors qu’en hiver le soleil s'élève le moins au-dessus de l'horizon, il faudrait que cé versant soit le moins horizontal possible, et de fait on donne en Amé- rique au côté nord une inclinaison se rapprochant de la verticale (mais non verticale comme le dit M. Goethe), de 140 manière à pouvoir allonger le versant sud sans devoir trop l’aplatir. Cette façon de construire apporte certes une amélioration à celle en vogue en Eu- rope. Les avantages ressortent surtout lorsqu'on regarde la disposition des plantes dans la serre, car dans ce cas, ce n’est point pour la relation des angles des toitures et des rayons SO- laires que les rosiéristes américains ont adopté la toiture irrégulière, mais bien pour pouvoir placer îles tablettes à des niveaux différents, celle du côté nord la plus haute et celles vers le sud plus basses. Aussi le mur du nord est toujours plus élevé, atteignant par- fois le double de la hauteur du der- nier. Par ce système de gradation des tablettes, on obtient l’avantage sui- 1 Q evre Le Un autre ue as erreur. La situation : se comprend à peu près comme suit : Pour permettre aux rayons solaires de tomber à angle droit dans la serre, on a posé le versant sud à un angle très élevé (mais pas vertical), perpen- diculaire aux rayons solaires de la mi- hiver. Ceci avait le désavantage qu’on devait, pour obtenir une largeur de serre convenable, allonger le ‘versant nord, donc le poser à une inclinaison réduite (mais pas du tout à plat). Le désavantage s’aggravait, comme le dit M. Goethe, parce que la neige y restait | tobés vs se Au sujet des serres irrégulières, je tiens encore à attirer l’attention sur l'avantage qu'offre un terrain incliné. Si J'ai dit tantôt que l'emplacement d'une serre devrait être en plein champ, j'ajouter ai maintenant : sur un terrain incliné vers le sud, si possible. Pour tout genre de serres, il l'avantage d'être abrité contre le vent froid du nord et d’être plus chaud et éclairé, étant mieux exposé au soleil, avantages très sérieux et dignes de la plus g grande attention Pour les serres à toits irréguliers, 1l offre l’avantage qu'on peut” les con- struire jointes les unes aux autres — en bloc — sans que l’une masque l autre. Il est important, dans ce cas, qu’une saga solide soit établie entre les ant pour chacune la construction de la serre, De: M. Watson dit si bien : « Chaque cen- timètre de matière opaque diminue sa perfection »; cela veut donc dire : les traverses aussi minces, les carreaux aussi larges que possible et les sou- tiens du toit en fer. Si les joints sont bien faits, au besoin consolidés par des angles en fer, on peut construire une toiture très légère et pourvu le bois soit bon, en même temps très solide. M. Goethe constate que les vitres de 0%25 X 075 sont surtout employées en Amérique. Je ne vois pas la nécessité de se borner à une largeur de 0®25; au contraire, j'ai vu et construit des serres au vitrage d’une largeur de 0"40 environ et sous tous les rapports celui-ci était préfé- rable. (En Amérique, onen trouve bien qui ont 0"50 et davantage.) La largeur doit naturellement trouver sa limite dans le prix et la résistance du verre. La première condition se décide selon le prix du marché au moment de la ruction ce qui erne la souffrir de la grêle, les sont montrées plus résistantes à à cause de dur flexibilité nr s” + (4 sui pe Tako. Ecx LA SEMAINE HORTICOLE a RE ue Fe A “à ment la D ane des sexes dans l'es CULTURES COLONTALES Résumé du Cours spécial donné à l'Ecole de Vilvorde LA CULTURE DU DATTIER PHŒNIX DACTYLIFERA Arabe : NAKLA; Anglais : COMMON DATE PALM (Suite, voir p. 128.) + 2 5 PLV ES ce) En théorie on peut exprimer les préférences, les désirs allions-nous dire, de la plante que l'on veut cultiver en fait du choix des terrains qui lui con- qu'il se plaît de préférence dans le sol léger, sablonneux, frais, même un peu humide; qu'il préfère les sables des bords des rivières, et sur- tout 2 HER de la mer et des grands lacs salés, iLacquiertson plus beau dévelop- tméne mieux, que l'eau salée ou saumâtre excerce une action des plus favorable sur sa végétation. Ce sont là des milieux Rte à la belle croissance de l'arbre du désert, mais en pratique sa culture est possible à cie des terres, dans des terrains médiocres pourvu qu'il ait s0% 1 dans l'eau et sa tête dans le feu. le rt, c'est dans le voisinage des urces, des ruisseaux ou es ins” se tibles d’être arrosés, irri ù férence le dattier. Une pt APN pr la prise 5 d’eau se fait dans le ruisseau, dans la source, dans un puits, dans un réservoir, etc., etc., au moyen de ue Mr de amène l'eau dans des. petits fossés bords ee relevés, et” cernant AS pied de datti : ans eau d'irrigation, assure Alèté la récolte serait petite et les fruits de médiocre qualité. Le dattier peut se multiplier le semis de ses” graines. Cette le aie qu'il est di À À présente de graves inconvénients cuk 1° “oë ’est pas certain du sexe des sujets et ce sont les ses que l'on cherche à propager : les poules seules pondent des œufs et les dattiers femelles seules portent des dattes 20 Les égrains ou plants veniiit de semences | sont plus lents à se mettre à fruits 30 Deve adultes, ils, sont fi fructifères et légendaires, cett qui assurait, ps Voases on pouvai dattiers femelles ou mâles, et ce, en Disc en terre la graine dans des positions différentes : tournant vers le ciel la face de la graine qui pré- sente une longue r. ; reinte arrondie. C'est proba- ein de là qu'est venue l’idée d’un savant doc- moderne qui voulait aussi, lui, régler à hum . Seulement il a omis de dire comment il fallait s'y pren C'est donc au RER de multiplication générale- ment suivi qu'il est plus sûr de recourir et qui consiste à y NE le dattier par les rejetons que l’on sépare, que l’on détache de la base du parfois de l'aisselle des feuilles. Multiplications «4h œilletons, dirions-nous, s'il s'agissait de la culture de l'artichaut. Ici le rejeton se nomme arsas. Les rejets on rharsas peuvent être âgés de six ans avant de les planter en me il y aurait avan- tage de les détacher du mère avant cet âge et de les CRT en on d'élevage avant la plantation définitive. - Ce sont des femelles naturellement que sable ts assurer la fécon d'un 2 de Se P PAT cordon autour Fmauite de ont D de Fleurac, le palmier se rectangles dont la terre, relevée sur les bords, étermine en vue de l'irrigation, autant de petits bassins, au centre ou sur les arêtes desquels — à des distances variant de 6 à 10 mètres — s'élèvent les RE e plantation le plus ancien tombe en désuétue, ct les pe de ne RES plus s ‘assujetti très mn à dont la plus employée était le quinconce. Quoi qu'il en soit de la disposition de la forme à nement terre que l'on a posts préparés à l'avance en en vue de la plantation. Les rharsas amenés à d'œuvre sont liés en botte ou en faisceau ré on ar c'est-à-dire que leurs feuilles sont Se à au moyen d'une ligature et ‘une natte, et ce dans le but d'empêcher = top nee évaporation organes verts; il nt plantés dans cet cet état, : préférable de planter en terrain sec qu'en terrain humide; on conseille mème d'éviter celle-ci, en excès, au début de la plantation. Les rharsas nouvellement plantés sont préser- vés de la chaleur du jour et de la fraîcheur de la reprise. L'abri est une sorte de chapeau en tiges, en feuillages de palmier. Pendant quarante jours, dit M. de Fleurac, le palmier ne doit être arrosé que de deux glel (cruches) par jour, mais alors les branches vertes et nouvelles commencent à apparaître au travers de l'abri, resté en place depuis la plantation, et l'arrosage se fait comine pour les ra Ees- soins de culture sont nom : l'irri- gation à surveiller, à diriger, à con vai: le ere des pieds de pn dattier, fètis “de pes a Msn. + a NE oc rairement (à Ceylan : SAMEDI 31 MARS 1900 terre de om50o autour de la base de chaque arbre afin de protéger ses racines superficielles : l'émon- dage ou l'élagage des branches gourmandes, la destruction des insectes nuisibles, telles sont les opérations d'entretien qui, pendant toute l'année, doivent être pratiquées d'une manière soùtenue et constante. (À suivre.) C. BouiLzLor. + «&« L'HORTICOLE COLONIALE » d'hommes + chimistes, pour faire les s'est entourée ingénieurs, es des terres, dresser les plans des ie. series que l'on voudrait éta- blir dans les colonies Se Nouvelles lianes à caoutchouc en Annam D'après le dernier rapport économique de M. le r en Annam, ! garde pri chef de poste administratif de ua-ra0, au confluent du Nam-neun et du Nam-mo (moy en aie a), cipal Breugnot, 6 rait découvert e iane à ne appelée par les indigènes Ho Elle est particulièrement abon- dant yen de Tuong-dong. Des instructions ont été données pour l'envoi, à la Direction d'Agriculture de Hué, d'échantil- lons complets de la liane (feuilles, fleurs et fruits) pour la détermination botanique, et des essais de culture vont être entrepris à l'Ecole d’Agricul- ture. ans un récent voyage, M. le docteur Yersin aurait découvert une liane analogue dans le bas- sin de la rivière de Hué, en amont de la rivière de ông, et ee deux autres lianes donnant un latex abondan me sets" d'exploitation ont été ol sur la rivière de Hué par l’adminis teur-résident de la ES de Thuatien (Hué). pe mena mt 147,310 hectates plantés: 110,483 hectares en plein rapport). La quantité de thé produite a été de 49 millions 409,300 kilos (à Ceylan : 57,078,000 kilos). La sn forte ee sud hectare a été de 510 kilos circonscription de Lakimpur (à Ceylan, " rouen, en Ps UE est au minimum de 3 et au maximu 20 ki- los par rs Cependant, A champs exceptionnels peuvent rendre jusqu’à 1,000 kilos ectare, avec des engrais). Le prix moyen des thés de la vallée de Sarma a été de fr. 1.15 le kilo (en 1897 : fr. 1.37) et de ceux de la vallée de Brahmapoutre, fr. 1.54 (en 7087. fr, 1376:) (Le prix moyen des thés de Ceylan, à Londres, a été de fr. 1.76 le kilo en 1898.) "éVaporation ;- 141 De la propagation des plantes OICI arrivée l'époque où doivent être propagées les plantes que nous destinons à l’ornementation de nos serres, vérandas, jardins, ainsi que celles qui doivent peupler nos appar- tements et même le petit potager ; le mo- ment nous paraît opportun de présenter à nos aimables lectrices, ainsi qu’à nos nombreux lecteurs, quelques considéra- tions sur la multiplication des différentes plantes que nous allons cultiver. Ces moyens sont au nombre de quatre : le semis, le bouturage, le marcottage et le greffage. Semis. — Le semis consiste à confier à ter graines Qui ge ment et AUS Brocurent autant d'indi- vidus nouveaux. PER Ar Quelles sont les conditions requises : pour qu'une graine germe? Il lui faut un certain degré de : 1° chaleur, 2 humidité, 3° air. Ce degré ne peut être établi d’une manière fixe et variera souvent d’une manière fort sensible entre deux genres voisins et même entre les espèces d’un même genre. Les graines que nous aurons à semer seront de différentes grosseurs et, de par là même, exigeront plusieurs manières de semer : ainsi, les graines excessive- ment fines Se eh Lobelia, Hrstrae) urface, ; cette feuille de verre devra. être essuyée plusieurs fois par jour pour en enlever l’eau de condensation. Pour les différents semis, l’on se sert de terrines rondes ou carrées (ces der- nières sont préférables, car l’on perd moins de place), ou bien de pots ou encore de caissettes. Si l’on établit des couches, nous le ferons aussi avec avantage en plein terreau de ces couches ; et, dans ce dernier cas surtout, il est un système à La rs pour faciliter la levée de s graines ; voici en quoi il consiste : ere avoir semé n'importe quelles . graines, qu’elles soient recouvertes ou non, nous étendrons sur toute cette sur- face, préalablement arrosée, une légère couche de ouate commune (surtout ne pas arroser après avoir placé la ouate); ce tampon empêche la trop grande évapora- tion du sol, maintient l'humidité et la chaleur dans le voisinage immédiat ces graines et en accélère la germination ; aussitôt que les graines germent et mon- trent leurs cotylédons, nous enlèverons immédiatement la couverture; si, à ce moment, les rayons solaires étaient trop ardents, nous agirons prudemment en les ombrageant pendant quelques jours; en opérant de cette manière, nous serons certains que toutes les graines ayant conservé la faculté germinative à degré quelconque germeront. 8 Le epnloie con un és; défaut rons très avan- gros nm tamisées conviennent égale- ment pour le semis de certaines plantes : les fougères, par exemple. De quelque façon que le semis se fasse, les pots ou terrines seront placées le Poe près possible du vitrage. Toutes les graines de plantes et surtout celles des espèces tropicales, germeront avec beaucoup plus de facilité si elles sont semées sur chaleur de fond, c’est- à-dire lorsque Ja couche sur laquelle les graines ont été semées, ou dans laquelle les pots ou terrines auront été enterrés, possèdera une certaine chaleur intrin- sèque, produite soit par le fumier ou hien par des tuyaux de Fr mi que LA SEMAINH HORTICOLE ne pourra faire qu'actiser la germina- tion. < Il y aura également lietf ici, et surtout pour les plantes délicates, d’ombrager pendant les premiers jours, suivant la levée, si toutefois le soleil est ardent. (A suivre.) G. IMPATIENT. st CU S RE nee + dans la Hesbay _ du Limbourg, porté plusieurs fois, et DU POMMIER Sa culture. Analyse de pom Vente. — Sé age des fruits. — cie et vinaigre. Suite, voir p. 131.) us, Plus haut nous disions que Court- Pendu, Beile-Fleur, Calville des ver- le st de toutes eur autour . nous, "éans: la partie sud ten aux envi- rons de Loez, de Saint-Trond, on trouve en pre quantité des pom- miers dits : Gueule de Mouton, de Grise, de Pôtimes roses. Ces trois variétés se rencontrent dans tous les vergers, y sont cultivées en grand et prennent même le pas sur les Double Belle-Fleur, Court-Pendu et autres bonnes pommes La Gueule de Mouton, aussi 7 rogne de Mouton, Schaapsmuil, Keuleman, est la variété la plus cultivée du Lim- bourg. Dans le pays de Looz surtout, on est certain de trouver sur 100 pom miers, 60 Gueule de Mouton. L'arbre est très vigoureux, très rustique, très fertile et n’est jamais attaqué par le puceron lanigère. On cite un vétéran de cette variété dont la tige mesure 2 mètres de circonférence et la cou- ronne 20 mètres de diamètre; ïl a de 200 millim. et le poids moyen ARE IT SE table, de bonne qualité comme fruit fru à cuire. Ce it donne heu à une grande exportation vers l'Angle- - terre. Le 9 mai 1884, M. Hennus . dit avoir vu charger des wagons à la Fa gare de Looz, au prix de 22 francs les | roo kilos, et cela malgré l’extrème Ébontasce de ces fruits en 1883. Cette variété est vigoureuse, se comporte bien en pépinière, sa cou-. ronne est belle en tête arrondie, un peu irrégulière à l'instar de celle de la Belle-Fleur. Son bois est fort, déprimé, aplati sous les yeux; son écorce est d’un brun cougeiie et striée d’efflo- rescences grises et enfin recouverte … de léntiéelles D. et pointil- lées. La pomme Gueule de Mouton est un des fruits que nous avons le lus # au laboratoire. Voici quelques. étudiés Fes d'a alySE : 11530 SIL É oo à 5 fruits étaient penès “circonférence | JUL pui À. Ta = FAR fruit). A années précé-. dentes, la circonférence moyenne était 105 gr. (ou environ 10 fruits pou un kilo). La densité du jus et la teneur en sucre sont relativement faibles. La remière est de 1,040, c’est-à-dire qu'un litre de jus pèse 1,049 grammes. de sucre p. c. de son fruit. L’acidité et. le tannin sont en quantité notable. La L’acidité totale par litre de jus est de 4 gr. 67; le tannin total par litre de jus est de 3 gr. ; our 1,000 kilos de pommes : ana= lysées, nous avons trouvé Eau DE es Cette. tres que, très vi vigobibise et ferti ‘ Elle forme naturellement des cou- elle est tres et pour en faire des conserves variées. Le fruit est de couleur bronzée, lavé de rouge d’un côté ; il est tronqué aux deux bouts, aplati et plus haut que large. Il est de grosseur en des- sous de la moyenne, sans être petit; il résiste parfaitement aux vents et il supporte bien les voyages. Il est utihsable à partir de la mi-octobre et se conserve jusqu'en mars. Cette année cependant la garde a été moins longue ; à partir de janvier, les Petites- Grises mises en observation étaient toutes ratatinées ou blettes. So ER d'une 161 millim. dids ° Densité é du) re par litre . à _— tota id. ET 192 gr cidité totale 3 FEES L $ ÆEannin par-itre er 0 , L QT. 70 POMME DE ROSE, POMPE ROSE, MarTrar DI MaRIHA (des Wallons de la vallée du Geer). — Pommier de force peu commune. On rencontre des sujets de 1 1/2 à 2 mètres de cir- conférence, supportant des cimes à grandes envergures. L’arbre ne de- vient fertile que vers l’âge de 30 ans. La pomme est arrondie, plus large que haute, à pédoncule très court et très solide : elle est d’un beau rose forte- ment lavé de rouge-carmin d’un côté. qui fait parfois confondre ce fruit avec la Reinette étoilée, dont il est cepen- former une marmelade passable. Il est de longue garde; il se conserve en année à l’autre; il est de gts: ee rie tee a d'autre méri te de e” flatter l'œil et de résister aux voyages les plus longs et les plus fatigants. Malgré tous ses défauts, c’est la Pomme de rose qui est la plus recher- chée pendant les mois de janvier, février, mars. tte pomme se cote toujours deux francs de plus aux cent kilos que la Gueule de mouton. On cite des arbres de cette variété qui ont produit plus de 1,000 kilos de fruits qui, vendus à 16 francs les 100 kilos, font pour la récolte annuelle 160 francs. Circonférence . d'une po : 230 millim. Poids pente 193 gr. Densité du ; rs par heros a 1,053 gr. recherchée pour sécher Sante sé 0001, 200 SAMEDI 31 MARS 1900 Sucre total ser litre 109 £r. Acidité totale . , RCD 1 LT. 49 si Qui dr “AE Se > Er 71 (A suivre.) C. BouILLOT. 2€ Fruits et Légumes (Suite, Voir p. 94.) Choux. — Sans entrer dans de trop longs détails, nous dirons que le chou d'York, comme première récolte, peut rapporter un bénéfice net de 500 francs à l’hectare, et que vers le milieu de mai le terrain est disponible pour une autre culture. Si, par exemple, cette dernière con- siste en choux de Milan (c choux vel ts frisés pommés), on arrive à un bénéfice total et cer- täin de 1,000 à 1,200 fr. Un hectare de choux rouges peut facilement produire ,000 à 20,000 pom- mes qui, comptées seulement à 8 centi- mes, rapporteraient encore environ 800 francs de bénéfice réel, sans tenir ipte de l’entre- culture. n tare de choux-fleurs, com- nant 15,000 à 0,000 pommes à francs), nous donne- rait encore un béné- ficenet degooà 1,100 francs, si nous dé- DE gras, Tibours s, éle- Fig. vage, etc. La culture du chou cabus blanc our choucroûte serait également très rémunératrice. En Allemagne, à peu près chaque ménage fait sa pro- vision. Suivant les années, on vend les 100 pommes de 15 à 25 francs. En admettant 650 à 700 francs pour les frais de culture, et d’a 20,000 pommes à bénéfice net sera représenté approxi- mativement par 2,100 00 ou 1,400 francs. sait que la choucroûte est le produit de la fermentation des choux ir ms M LU 0 143 blancs coupés, ràpés et préparés dans des tonneaux. 100 kilos de choucroùte sont à peu près l'équivalent de 125 pommes. Sous le rapport du grand com- merce, c'est surtout la ville de Stras- bourg qui fabrique ce produit. Lorsque ce dernier est confectionné avec soin, le prix peut aller jusque 60 et 70 fr. #9. — Poire Souvenir de Fules Guindon (voir p. 136). les 100 kilos de choucroùte sèche, l’eau fournie par les choux pendant la fermentation ayant été exprimée. En général, un hectare de choux en porte-graines peut coûter 700 à 800 francs pour toutes les dépenses et produire une récolte de 900 kilos, vendus 250 francs les 100 kilos, d’où un bénéfice net de 1,450 francs, sans faire entrer en ligne de compte, comme recettes, les plantations intercalaires. Crambé maritime ou chou marin. — Excellent légume qui consiste dans l'emploi des pétioles des feuilles blan- 144 LA SEMAINE HORTICOLE chies par la privation de lumière. On les mange comme des asperges ou des cardons et, en Angleterre, on en fait une grande consommation. Pour le blanchiment, on couvre les plantes au réveil de la végétation avec des ts à fleurs parfaitement fermés et bien en contact avec le sol. Il est plus avantageux d'employer des pots cy- lindriques, faits exprès, en terre cuite, qui se ferment avec un couvercle S bouton. On peut aussi les forcer sur place ou les transporter sur couche, car 1l est à noter que le Crambé d'Angle- terre se vend 3 à 4 francs le kilo en décembre-janvier, et même encore de I franc à fr. 1.50 en mars. si ENS: pré ,000 Fes TI est vrai sont assez élevés pour les is, la cueillette, etc., mais, même la moitié constitue encore un beau bénéfice. _ En Angleterr possèdent des res de plus 100 hectares. aricots. — Les bonnes variétés naines, flageolet, etc., ue récolter les grains secs, se sè en mai à 50 centimêtres de dt entre les lignes et 15 centimètres sur la Us “On récolte environ 3,000 à 4,000 kilos à l’hectare qui sont vendus 30 à 40 francs les 100 kilos. Laitue. — Pour la graine, il s’agit A semer sur -COUCRE en février-mars e, certains cultivateurs lus de 10 centimètres sur la ligne. La récolte se fait en août-septembre, 800 à 900 kilos de graines à l’hectare. On obtient ainsi un rapport brut et moyen de 2,500 francs à l’hectare pour l’oignon de garde. Poireau. — Dépenses : 8 à 900 fr. à l’hectare. Récolte : 250,000 à 300,000 (25 à 30 par mètre carré) qui CE vendus 2,500 à 3,000 francs. Il y aur un bénetiés d’au moins 1,500 fees Pour les porte-graines, il faut semer en mai, planter en octobre à 35 centi- méties sur 8 à 10 centimètres, \ récolter en septembre-octobre de l’an- née suivante, 600 à 800 kilos de graines à l’hectare, véfdus environ fr. "2.56 à 3 francs le Fa “a France. 51 oulait, © Jieu, pour 1 consommation, à 40 centimètres sur 8 © êtres, on mettrait, il est vrai, pe cs plants, mais il y a des déchets ; parfois aussi on les vend à un prix plus élevé. Le pois est à même de donner à peu près le même résultat. NESTOR DUCHESNE. BOITE AUX LETTRES LES — Cypripedium miveum biflore ; cela se présente utois. Il y en a eu un notamment exposé à Paris il ya ds ans, à cette saison-ci, par M. Doin; vous en trouverez sans doute la mention dans le Yournal de la Société nationale de France. Nous en avons eu aussi à Bruxelles. J. V.D. nous demande de lui indiquer quelles sont les essences d'arbres qui attirent particuliè- rement la for Nous avons . plusi eurs f is Vel des stati az on des c« né g PR Fe ÿ ®, . dans _— cas. Toutes conclusions d'une saison précédente, portant déjà des gousses de Are ou moins avancées, Nous avons déjà signalé dans la Semaine horticole le cas d'un raine si lionia Merde qui, en 1890, avait présenté phén e dans la ATTOES à de M. Ragot , Orchid Review a mentionné, en 1895, un Cypr& pedium Boxalli, appartenant à M. Lutwyche, lé gran nd amateur an gi is, et qui avait fleuri en septembre, alors que la même hampe portait une capsule formée depuis le mois de février. On trouverait dans les publications spéciales d’autres anomalies du même ordre; ce ne sont toujours que des anomalies, que la science ne peut expli- quer.” , L. D., M. T., baron DE S. — La 5eli. vraison cdi 15e volume de la dissts qui] vient e paraître, CORMERS les planches sui écutées : Cattleya résité à or MeESian «a, QUES 50 et Odontoglossum crispum var. Papillon. est E15€ ge joire abonnement. DE Le Maréyeruvte matériaux rs es pouvoir déterminer. DU LV: E. D. ].P. E.:V., L.E, ©. We Es H; SI os — Vous trouverez les nouveaux Nymphæa chez eu pc é Dreer, horticulteur, Pme (U. S. A}. . N. S.., à Rome. — Nous satisferons avec plai- sir à votre demande. , à Orléans. — Odontoglossum præstans, rte ea Oéoéaiossun excellens. SOMMAIRE : Chronique. . . Petites nouvelles Choisya ternata Culture et mu Rho SEE ons magne (suit ; Nos graines Tillandsia \Linélôné | 10 Le Chysis aurea : . . ue. Chysis Drétso 0 Poire Souvenir de ules Guindot: UE Orchidées : Les Chysis. : Aér ation et ventilation des croi ” 5 ess FES à RE je iGsatipée res a rs et Camélias en Alle- #74 r (suite). ds Fruits et lgumes it) Boîte : aux lettr Fig. 46. Tilandsia Linden. Cu el S Bonne note £ s pe f . 5 éé ÉMORTICOLE COLONIALE 77 SOCIÉTÉ ANON Sièse social : Rue Wiertz, 79, BRUXEILIES (Adresse raphique : HORTICOLE- BRUXELLES) AN kRES COLONIALES DE LINTHOUT CUI TURES EN IMMENSES QUANTITHS VÉGÉTAUX pour les COLONIES (Caoutehoue, Gutta, Caeno, Coffen, ete.) Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies Os a J Une tablette d'Hoemanthus et bâches à multiplication. CN mL CHR AINES Pris les plus réduits et conditions très avantageuses pour de gr. antles quantités. — Expédition dans toutes les parties ou m Emballage Spécial et soigné qui assure la bonne arrivée des plantes. d Eh Les commandes sont exécutées dans le dre bref ue Les —.. 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A Société nationale des Dahlia à Dublin vient de tes un des de 1808. 2€ ( ra lt ( que ce supplément renferme quarante- trois nouveautés appartenant à di- verses séries dans lesquelles celle des Cactus occupe une large place. Cette dernière série ramène de plus en plus a la mode les Dahlia d’autrefois et sur- tout ceux à fleurs simples. Un superbe conifère. L’Abies Engelmanni, connu sous le nom de Picea pungens et sous celui de Picea Parryana, est le plus imposant et en même temps le plus rustique des conifères de l’Amérique septentrio- nale, riche pourtant en espèces remar- quables de cette famille. Il fut décou- vert par le D' Engelmann, botaniste et médecin à Saint- Louis, Missouri, à qui 1l fut dédié par le Dr Parry, un autre botaniste américain. Dans plu- sieurs stations naturelles de sa patrie, les Montagnes Rocheuses, depuis le Nouveau- Mexique jusqu'aux sources du Missouri, il présente, à des altitudes de 3,000 à 4,000 mètres, des exem- Dlaires dépassant 30 mêtres de hou- teur; là, ses sommets sont pointus, tandis que plus haut encore, l’arbre offre une tete arrondie et parfois même un arbuste assez élargi. Il en existe des variétés se distinguant bien du type par la couleur du feuillage, dans laquelle le vert originel de l’es- pèce se borde d’une teinte glauces- cente passant même au gris bleuitre. Cette variété est superbe. On signale plus spécialement aussi la variété Abies Engelmanni glauca (Picea_ pungens argentea), dans tous les’ terrains et pour ainsi Il résiste rigoureux de la dire à toutes les expositions aux hivers les plus 1 Russie septentrionale. Trois nouveaux Résédas. Grandeur, coloris, parfum, toutesles Lonvtses du résédd ont été successive- ent hfiées par le semis et la tions. Le réséda Bismarck nouveauté de premier ordre dans cette race ; elle est accueillie avec faveur pour les compositions florales, elle dépasse du double le diamètre des plantes Wachet. La croissance est plus lente et plus compacte dans le prin- cipe, elle atteint 0"30 de hauteur et forme une touffe serrée est une et extréme- e lac Fernan Vaz. — Rive de l'ile Ninguc-Sika. Photographie de M. de Brandner, voir p. 149 sélection. Malheureusement les divers ment robuste. Les fleurs, d’un coloris perfectionnements que les producteurs {ont subir à leurs gains ne persistent pas toujours dans les cultures, parce que les jardiniers ou amateurs ne donnent pas à leurs plantes la terre et les soins qu’elles réclament. Voici encore des nouveautés venant de plusieurs maisons de graines de Qued- linbourg. Déjà l'établissement D. Sachs était connu pour la production de variétés dans la forme Machet, remarquable par ses grandes propor- rougeatre, s'élèvent au-dessus de très fortes tiges que, malgré leur élégance, on dirait faites de fer. L'Ilustrirte Gar- tenz dé g en donne une jolie gravure deuxième variété obtenue par 1ébÉbtiéseent Sachs porte le nom de Neunzehnhundert (1900). D’après l’ob- tenteur, elle mérite une place à côté de précédente. La plante forme une touffe demi-globulaire de 0"60 de dia- mètre et compte souvent 400 tiges flo- rales. C’est le réséda le plus régulier, 146 LA SEMAINE HORTICOLE le plus parfait et le plusflorifère connu. I1 est d’une constance remarquable. Le réséda Rote Goliath est -une obtention de la firme Sattler et Bethge de Quedlinbourg. Les obtenteurs la considèrent comme une des plus gran- dioses et des plus méritantes nou- veautés du siècle. Le coloris est d’un rouge brillant intense; les étamines, également rouges, forment une masse si serrée qu’on pourrait dire que les fleurs sont pleines. La plante a un ort en candélabre, de sorte que mandée par la Gartenflora. Cyclamen fimbriatum splendens. La race des Cyclamen Papilio gagne produit un effet des plus curieux. La dernière venue provient du Cyclamen persicum primitif croisé avec le C.Pa- pilio. La marge des pétales des fleurs est découpée et hérissée comme chez le C. Papilio, mais le coloris est com- plètement modifié. Le centre des pé- tales est blanc, muni d’un œil rouge vif et d’un bord également vif. L'effet produit par ces yeux est singulier. Philadelphus hybridus Lemoinei de plus en plus du terrain. En voici fleurs Mont-Blanc. Ce charmant arbuste n’a peut-être qu'un seul défaut, c’est la longueur du nom dont il est aflublé. Avec ses rameaux inclinés sous le poids de la neige blanche de ses fleurs, qui vont jusqu’à toucher l’herbe de la pelouse, ilse distingue par un port des plus gracieux, surtout lorsqu'on a laissé à la plante toute liberté de pousser comme elle l’a voulu, C’est une variété : séri ntes parmi lesquelles la va- riété de le nom se trouve en tête de ces lignes. Un journal français insiste sur l'effet décoratif qu'une pareille plante produit étant isolée sur une pelouse, mais il ajoute que cet effet a été produit sans taille et que, s Si. avait été mutilé par la taille, il n'aurait pas donné en dix ans autant de fleurs qu’en une seule année. La multiplica- tion se fait aisément de boutures exé- cutées en mars-avril avec des rameaux d’un an ou bien avec des pousses de l’année placées sous cloche à l’étouftée, en juin-uillet. Le marcottage peut être employé également. Codiaeum. Les Codiaeum ou Croton sont de plus en plus en faveur. Leur feuillage de coloris variés contraste comme des Jarmi les feuillages verts, et plus i les plantes trouvent aussi un emploi Héquent avec les fleurs coupées; les feuilles elles-mêmes des Codiaeum sont fréquemment coupées, surtout quand il s’agit de variétés d’un coloris ‘rouge vif ou d’un beau jaune. L'’es- sentiel, si l’on veut produire de bonnes plantes, est de choisir comme boutures de bonnes têtes. Celles-ci doivent être préservées avec soin de l'atteinte des thrips et de l’araignée rouge qu’il faut prévenir, car vouloir les com- battre, quand ces insectes ont entamé les feuilles, serait une besognetardive. La multiplication peut commencer en hiver. ne bon système consiste à pratiquer, au moyen du greffoir, une entaille nt la longueur de la tige et à insérer un petit coin de bois dans l’entaille. On entoure ensuite celle-ci de mousse avec du sable en tenant le tout humide. Bientôt il se forme des racines, alors on détache les têtes et n les empote dans un compost sablonneux. Les pots sont temporai- rement mis dans une serre à multipli- 1 les plantes de les ex exposer es. Il faut aussi habituer jeunes plantes à une température moins élevée et à une humidité moin- dre une dizaine de jours avant d’en faire usage, Apocynum venetum. A a de venelum, nouvelle pl plante textile. Il y à quelques années, gLdent pe, à sos FR l'attention du gouvernement russe fut appelée sur une plante dont les fila- ments des tiges étaient employés par les riverains de lAmu-Darya pour confectionner leurs filets. En 1805, le gouvernement russe commença à employer les fibres de cet Apocynum à la fabrication du papier destiné aux billets debanque. Depuislors, la plante est cultivée à Pultava avec bonne réus- site, ce qui n’a rien d'étonnant puis- qu elle croît naturellement dans la Sibérie, l’Asie-Mineure, l’Inde sep- téntrionale, la Mandchourie, le Japon, et même en Europe où la solidité de sa fibre n’est pas imconnue. Celle-ci est d'autant meilleure lorsque la plante est coupée au milieu de l'été, à Pépoque M de sa plus grande activité. Les Tor | comans |’ emploient, pour en faire deg n me cordages. Se enpervirens parle dé la plante et de l'importance qu’elle \ semble appelée à acquérir dans les contrées centrales de l’Europe; il dit qu'il s’agit d’une espèce vivace, her bacée, parfaitement rustique et nulle ment d’une sorte d’arbuste. Elle at« teint 3 mètres de hauteur et réussit le mieux dans les terrains humides. En Russie, elle est connue Dans ce catalogue, on a suivi l'or alphabétique pour les noms des ge et des parer etona PME une n0- ant’ orth ta mp des jardins précitée s'es . quel cas il fallait Em. RODIGAS: PETITES NOUVELLES Exposition d'Orchidées de l’Horticole Co- loniale. — La persistance du mauvais temps retarde les floraisons et oblige la grande Société bruxelloise à remettre l'ouverture de son Exposition spéciale au 29 avril prochain. L'Exposition septennale d’hortieulture organisée par la Fédération des Sociétés Royales Horticole et Agricole de l'arrondissement de Huy et des cultivateurs, du et vignerons de Huy aura lieu.du 15 au 19 août, au jardin créé dans la prairie de l'ile de CREME A mise gracieusement à la disposition. des sociétés par M. Léopold Godin. Cette exposition sera honorée, le 16 août, de la vit SR k prince Albert de Belgique et de eur de la province de Liége Des bonnes notes aux vaillantes Sociétés ont - 10 D'abord de s'être fédérées : l'Union fait la force ; 20 D'avoir innové daus le programme des con- cours; de n'admettre en culture maraîchère que les variétés recommandables et à propager ; ce n'est plus le nombre qui sera récompensé mais la qualité. C'est bien ; 30 D'avoir une section, la 5e, réservée à l'Exposi- tion coloniale : c'est là un progrès. Nous comptons bien aider, en participant à cette exposition, aux efforts des sociétés fédérées Pour le programme et autres renseignements s'adresser au secrétaire de la Fédération, M. Fran- çois Faniel, à Statte-Huy. es » La fête des arbres en Italie. — L'Italie, qui a eu beaucoup à souffrir des déboisements inconsi- dérés, vieñt d'instituer, à l'instar de ce qui existe aux Etats-Unis, une fête des er grâce à l'initiative de la Société Pro montibus, créée à Turin en vue de provoquer le pres et d'inciter la jeunesse au epeei den bres. La fétea lieu au mois d'octobre, de G après la s automnale des exa ; baire og NC À DS Si à RÉ US co Prendre nne Part active et à ton. Pare de la Tête d’Or, à Lyon. — M. 4. Chou- let succède à M. F. Chrétien comme chef des cultures florales. \ 2 Services des promenades et RARE de la ville de Paris. — Le programme du con- | cours pour l'admission à deux ou trois postes de jar- diniers vient d'être publié. «= Ce concours aura lieu dans le commencement de - juillet 1900, et le programme est à la disposition des intéressés, qui devront le demander à la direction du personnel à la préfecture de la Seine. NÉCROLOGIE Jules Chrétien, que l'horticulture lyonnaise vient de perdre, né à Versailles, dépassait aujour- d'hui l'âge de 80 ans. Il avait été appelé à Lyon, il y a plus de 45 ans, par feu Gustave Bonnet, ingénieur en chef de la 2e ville de Cyance et 501 n Fons: teur. En G. Bonnet plaça 7. Chrétien à la tête du fleuriste du grand et superbe parc public de La Tête d'Or. C'est là que ce jardinier émérite qui, comme homme et comme savant praticien, emporte l'estime de l'horti- culture française, dirigea pendant 45 ans, la multi- lication, Is nr» de la cité et à celles des massifs du Parc si étendu de la Tête d'Or. Tous ceux qui ont vu ces jardins et ce parc savent combien étaient variées et de rare en toutes saisons, les plantations florales en compo- sant les massi Ep Rohenthrre #ovats ét retevable à Ÿ. Chrétien, sélectionneur et hybridateur d'une rare intelligence, et très fin observateur, de nombreux gains et amé- liorations végétales horticoles, tous et toutes üe grands mérites. Nous cilerons seulement l’un des sie celui du premier des cannas florifères. Le a Bihorelii, vendu il y a 35 ans, par l'établis- pr horticole lyonnais Nardy FRA était une obtention du semeur Ÿ. Chrétien. Et cette plante fut le point de départ de la lignée de plus en plus nom- breuse des cannas florifères, de si haut ornement par leurs ere” et grandes fleurs, et obtenus succes- sivement encore par F. Chrétien, puis par d'autres semeurs habiles Puissent rhorticuthirs. les sciences et les art. devenir en toutes leurs branches, riches en maîtres cœur ce souhait en souvenir PERMET d'un horti- culteur qui sut faire de ses élèves beaucoup d'habiles ouvriers, dignes à ee ane et 2 er maître. ra Th. Guillermin, Bebe LS + Fi FEES ÉRDL ie CONGO FRANÇAIS) (Suite, voir p. 125) IENTÔT la rivière s’élargit encore et nous débouchons dans lelac. Nous ne pouvons faire mieux que de reproduire 1c1 les lignes que consacre à la description du lac, M Auguste Foret, administrateur co- nial : « Le nom de Fernan Vaz a été donné à ce lac ou lagune par les Por- tugais, au temps où ils y pratiquaient la traite des noirs. Presque tous les points de la côte du Congo portent des noms portugais : cap Lopez, SAMEDI >; AVRIL 1900 147 Fernan Vaz, Setté-Cama, Mayumba, Loango, Panta- -Négra, etc. Les indi- gènes — les N’Komis — qui ne sont établis à Ja côte que depuis moins d'un siècle, lui donnent le nom d’Eliwa- N’Komi (lac des N'Komis). Tout fait supposer que cette région côtière était habitée autrefois par les Bavilis, au- jourd’hui fixés dans le Mayumba et le Loango, et une autre branche fixée dans le Bas-Ogooué, sous le nom d’'Ivils. Les ne s* fait des cartes de ces pays que ’affirme se trouver dus les bibliothèques du Vatican. » Le Fernan Vas, que l’on repré- see Fr tomet gs: un lac, tantôt agune, est situé par 1030 latitude et Gao" longitude. C’est une petite mer intérieure qui a des largeurs de plus de dix heures de pirogue à rames etdes fonds variables. Il est alimenté par une belle et longue voie de pénétration de 30 à 40 mètres de large, la rivière appelée le Rembo N’Komi qui traverse le pays des Akélès, des Eshiras, des Kambas, pour aboutir non loin des sources de la rivière N° mA au massif de Koumou-N’Abwa » C’est: dé ces baies régions, si riches en produits divers que les mai- sons de commerce — toutes anglaises ou allemandes et françaises (1) — éta- blies sur le territoire de nos postes de Nyanga, x Setté-Cama, Ar et Fernan Vaz, ont tiré et ob- tiennent encore d'énormes bénéfices avec le caoutchouc qu’elles ex sn sur le marché de LW | ls sont ob vec le cap I EE Lane Ogooué. C’est au cap Lo que les vapeurs anglais, allemands mA français chargent les produits prove- nant de l’intérieur. » Lelac atroisembouchures qui ne sont plus pratiquées, mais qu'autre- fois les petits vapeurs négriers ne crai- gnaient pas de traverser pour se livrer à l’ignoble trafic de la traite des noirs; ces barres portent les noms de : barre des Portugais, barre de l'Arabe, barre du Fernan Vaz. (x) La Compagnie du Fernan Vaz a des tes à Ningué-Sika, Aguma, Eshiras 148 LA SEMAINE HORTICOLE » La marée se fait sentir jusqu’à l'embouchure du Rembo N’Komi, situé en amont du lac. » Il est divisé en quatre parties distinctes : le Fernan Vaz, la lagune N’Chonga, l’Eliwa-N’Komiet la crique Ashébé; on devrait même ajouter une cinquième partie, le M’'Pivié où :i existe de nombreux villages. La pointe est occupée par la mission catholique Sainte-Anne qui a là un établissement important. Toutes ces parties sont séparées par de grandes îles générale- ment sablonneuses, comme les iles Balé, Bélé et Brigthon: une seule exception en faveur de l'ile Ningué- Sika (ou île d'Argent) qui est très fertile; les indigènes y font des plan- tations de manioc, de bananiers, etc., et A RENE à É abri EE léGper ds leurs tr tres îles sont rte LA nes verdoyantes. et de forêts épaisses où sont agglomé- rées les essences de bois propres à l’ébénisterie et à la construction. » Si le Fernan Vaz est très pitto- resque avec ses contours, ses grandes îles et ses rives boisées, tout le PR intérieur ne l’est pas moins ; à 150 m tres du rivage le terrain s élève : il si tout mamelonné; l’on traverse des plaines, des forêts. Ce n’est plus le sable aride et brûlant des rives, mais la grande terre vierge et fertile, com- posée de grands bois mystérieux, de forêts aux arbres géants entrelacés d'énormes lianes; de plaines et de prairies aux he rbes fines et drues Lie sollicitent des troupeaux; de belles vallées verdoyantes, enfin tout un en- semble grandiose qui donne au voya- geur le souvenir de nos superbes cam- pagnes de France! » Les forêts et les bois sont peuplés des essences les plus précieuses, on ne saurait trop le répéter, et la flore des es tropiques ya des représentants qui y RE à profusion. À chaque pas tière. L’attraction est inconsciente, on s'oublie dans la contemplation du spectacle combien de fois renouvelé en un jour. Et l’on ne s’étonne plus de l'amour effréné des N’Komis pour la liberté, pour la danse et le chant : leur pays est si beau, siriant! » La description de M. Foret est exacte. En arrivant dans le lac, on aperçoit les îles, dont certaines pré- sentent une riche végétation. Elles sont élevées: et sur leurs pentes douces s'élèvent des forêts d'arbres majestueux. Dans les plaines voyagent des trou- peaux de bœufs sauvages et sur leurs bords sommeillent les “hippopotames. En arrivant dans le lac on aperçoit vers l’ouest une factorerie abandonnée, rh les. noirs.n-0sent se. rendre, Car. s'y trouve un cimetière de blancs, dont les âmes inquiètes pourraient sé venger des . qui trouble- raient leur re Le petit Mossièr continue à navi- guer sur la surface unie du lac, après avoir passé sous le fil télégraphique qui relie Cap Lopez à Loango. (A suivre.) G. DE BRANDNER. IE CULTURE ET MULTIPLICATION Azalées, Rhododendrons et Camélias EN ALLEMAGNE (Suite, voir p. 135) Greffage sur Rhododendron La maison Seidel a inauguré, il y a quelques années, un nouveau mode de greffage, par lequel elle fixe l’Azalée sur le Rhododendron Se se White Les _su jets s’o d un léger tan celui de s’emporter, 4 c’est-à-dire d'émettre des rameaux flo gneusement, sitôt que le soleil échauffe a température extérieure. Au mois d'avril ou mai suivant, les jeunes bou- tures sont bien enracinées. On les en- lève, en laissant la tourbe qu’elles emprisonnent dans le réseau de leurs ë radicelles ; on les habille avec le cou. : teau et on rempote les jeunes plantes en godets. On les fait séjourner quels que temps dans une serre chauffée | pour assurer la reprise. Elles restent asser l'été sous cet abri vitré et émettent pendant ce temps une longue pousse. À l'automne, Cat | jeunes plantes dans leur sont spécialement destinés. Ce sont des espèces de châssis, s’ouvrant d’une profondeur de: deux pentes, etres sur_ lesquels Se. e sciure de, 4 dans le sol, 1 mètre à 120 à couverts, de. phpchess… on répand une che bois Pendant lé Phiver. Les sujets encore herbacés sont rentrés en janvier dans la serre à multiplication. Peu de temps après, on les greffe avec de jeunes rameaux également semi-herbacés, au moyen de “la creffe anglaise simple. Le greffon est naturellement moins gros que le sujet. Il ne peut donc coïncider Fe sur un côté de la coupe . On lie avec du coton sage copieux, surveiller l’ombrage, une lumière trop crue même est mak faisante. La soudure est généralement complète au bout de deux mois; on aère alors progressivement et on sou- met la plante à un premier pincement, sur 8 ou 10 feuilles. Au mois de juin, la plante subit encore un deuxième pincement, puis on la dépote et on la livre à la pleine terre. A l’automne de la deuxième année, on peut les rempoter comme ven- dables ; elles ont donc 33 mois à. peine. ILest facile de voiren constatant leur force de végétation, que le résul- F ab lie VE GUIST A : Elle ont R st ères qui dépassent de beaucoup la tête de la plante, Est-ce là un défaut? — Oui, dirons-nous, comme homme de métier; le difficile est, en effet, de pincer ces plantes; car, pour conser- ver la forme, on est obligé de rabattre No, dent en général les profanes, que la vue de ces fleurs, inégalement distri buées sur la de distrait de la boule FORME AS RM Et SA nr Se te RD 2 UE à uniforme fleurie. Nous serions peut- être tentés de nous ranger à cet avis. Telles sont, succinctement, décrites les intéressantes cultures de ce grand établissement. Tout y est, même dans les moindres détails, exécuté avec la plus g grande inte lligence et beaucoup e cir >ction, ce qui faisait dire à un grand horticulteur français que les dites cultures sont bien près d'atteindre la perfection même. Tout porte à le croire; dans diffé- rents Concours et expositions, la mai- son Seidel a su affirmer l’excellence de ses procédés en ce qui concerne ces trois cultures spéciales, appropriées, comme nous devons le rappeler, au climat dont jouit l'Allemagne et, en général, aux pays froids : Autriche, 2 e auvquels l'établissement livre beaucoup. e noml visit s'extasiaient devant les exempl: d’Azalées magnifiquement fleur ie s que contenait le Palais de Tauride à l'exposition de Saint - Pétersbourg, cette année même. Dans quelques mois à peine, chacun pourra, si les circonstances le permet- tent, se convaincre de visu de leur valeur, en comparant les produits de cet établissement avec ceux de l’hor- ticulture belge et française, dans un cadre plus vaste et plus grandiose encore. Nous voulons parler des con- cours qui auront lieu à l'Exposition universelle de 1900. iDreux urs 11reS LOUIS PONDAVEN, NOS GRAVURES VUE DU FERNAN VAZ (fig. 50, p. 145). — La jolie vue du Fernan Vaz que nous reproduisons onRE l’aspect de la végé- tation sur les rives de l'île de Ningué- i n orVE la rive ouest du lac, recouverte d’épaissés forêts. Nous renvoyons nos lecteurs au compte rendu u voyage effectué, l’année dernière, par M. G. de Brandner au Congo français pour explorer la région du Fernan Vaz. . re THÉ SOUVENIR DE PIERRE NOTTING (fig. 51). — La rose thé Souvenir de Puerre Nolting a été obtenue à l'éta t provient d’une hybridation entre les variétés Maréchal Niel et Maman Cochet. le surpasse “a Nip et comme beauté cette dernière v et sa floribondité est supérieure À elle de toutes les variétés connues. La plante est très SAMEDI:7 AVRIL 1Q00 vigoureuse; le bois est rougeâtre et le feuillage est d’un beau vert très foncé C’est une des roses les plus rustiques qui existent, aussi n'est-elle jamais atta- le mildew, maladie dont les Les fleurs sont grandes, très pleines, bien fermes et s'ouvrent facilement ; . coloris est jaune abricoté, lavé de jaun d’or et mélangé de jaune ‘orange, le bôrd des pétales est nuancé d’un beau rose carmin ; le bouton est allongé, d’une belle forme et d'une gracieuseté admirable. Sa floraison se He à quelquefois pendant plusieurs sema La rose Ses de Pierre Notting fit l'admiration générale de tous les con- 149 naisseurs et amateurs aux grandes exXxpo+ sitions où elle a figuré et obtint les plus hautes récompenses. Nous devons la reproduction de cette Ée, rose à M. Ludwig Müller, directeur du Deutsche Garitner Zeitung, qui a bien voulu nous en prêter la gravure, CYPRIPEDIUM WOTTONI (fig. 52, p. 151). — La collection d’orchidées de M. R.-]. Measures, si bien entretenue par son ex- cellent jardinier, M: Fi. apman, Cambri odge, Camberwell, est par- dédlehement riche en Cypripedium dont plusieurs d’entre eux sont des hybrides obtenus et bee dans ses serres. Les anciennes espèces et variétés sont égale- ment très bien phacntes dans cette 150 collection qui comprend, en outre, d’au- tres _.— s qui a: ont cultivées d’une façon parfait :vallia, Cattleya, Lælia, ann Dendrobium et autres espèces sont superbes ous présentons à nos lecteur s le la Société royale dres a décerné un certificat de mérite. Un rat 4 regard jeté sur la gravure suffit montrer que la fleur est singulière- Fée massive. Elle résulte d’un croise- Fast obtenu par M.H.-J Chapman Hs e Cypripedium bellatulum et le Cypri rs callosum. Le sépale dorsal est tr # qui est blanche. Le labelle est d’un car- min foncé; quant aux pétales, ils Ee d’une teinte plus pâle, parsemés de Bo étendant de la base a : A CACTUS « : ss, 55). — Belle Variété dé Ja Fe Menlie des Dahlias Cactus, d’une cou- leur carmin ns + brillant, avec le bout des pi + Pa > rnes de Sc et ayant une a n flûte me dans tous les Dahlias ke cetté rnille La seule nouveauté qui est à remarquer d variété Progenitor est la sépa- ration en fourche des pétales; chaque division finit en pointe, donnant à chaque pétale une ressemblance à des cornes de cerf. Cette variété sera mise au com- merce en mai prochain, par MM. Keynes Williams et C°, Salisbury (Angleterre). Elle a obtenu un certificat de première classe du H. D.S. de Cheltenham et une ni ts de mérite du R.-H à Londre ETS- PLÉBISCITE DE ROSES Un de nos lecteurs a bien voulu nous adresser une lettre que nous avons publiée dans le n° 11 de la Semaine LA SEMAINE HORTICOLE ORCHIDÉES Le Lælia Dighyana et le L. glauca Es deux remarquables. Lælia occupent une place à part dans le genre; si bien à part même, que pendant ‘fort longtemps on les désigna couramment dans l’hor- ticulture, sous le nom de Brassavola. Pourtant Reichenbach, puis Bentham et Hooker, avaient fait remarquer avec raison que ces plantes seraient beaucoup plus justement placées dans e genre Lælia; mais certains usages sont ‘très difficiles à déraciner. On peut espérer toutefois que l’hybri- dation artificielle fera disparaître les ns et ne courants.ceux obyana et L. glauca. Ces Le Orchidées, en Relet (la première es art qu été utilisées par les semeurs pour produire des hybrides remarquables, dont quelques-uns sont déjà populaires sous le nom de Læliocattleya; et ce nom entraîne celui de Lælia pour l’un des parents. Le port des deux plantes dont nous parlons est bien celui de Lælia; les pseudobulbes sont espacés de 2 2 CD à centimètres sur un rhizôme assez gros, et portent une seule feuille, blongue, coriace, et semblable à celles des Lælia, sauf une apparence un peu glauque. Ces pseudobulbes sont allongés, fusiformes, hauts de 8 à 10 centimètres. Les fleurs ont une dizaine de centimètres de diamètre; leur aspect un peu massif, l'allure générale pourraient évidemment être comparés à ceux des Brassavola, mais de Brassavola géants; ils appar- tiennent plutôt à de véritables Lælia. Le L. glauca, originaire du Mexique et introduit en 1837 par Hartweg, a mms #} ne p ! est c à peu près de s son Tebelle. ue, une rage Es aspect fort curieux, que l’on peut comparer à celle du Dendrobium Brÿmerianum, mais moins Fvve Dais les deux LH dont nous ve- nons de parler, Le fleurs sont douce- ment parfumées En E Digbyana est originaire de l'Etat de Honduras, dans l'Amérique centrale. Il fut introduit en 1846. Dans leur Manuel (2° partie, publiée en 1887), MM. Veitch faisaient à à pro- pos de cette espèce la remarque suis vante : « M. Bentham ne LU je. avoir su que la capsule du LD byana (et probablement celle dup glauca) diffère de celle des autres Lælia par quelques détails de struc- ture... On aurait pu supposer que les opérations des semeurs feraient appa raitre de nouvelles preuves des aff- nités du L. Digbyana et du L. glauca avec d’autres Lælia, mais les résultats obtenus jusqu'ici sont trop indécis pour permettre une conclusion directe PENSE » 4 - Deux ans ne s'étaient pas écoutés cependant que le premier hybride de # cette section fleurissait en Angleterre ; Jin le Leliocattleya X Digbyana-M os- æ, où, comme on lenomma au début, le Brassocattleya X Digbyana-Mossie, remarquable par son élégance bien supérieure à celle du Z. Digbyana, et par la persistance de la belle frange. du labelle, qui était son principal attrait. Depuis lors, le Laæliocattleya X Digs byana-Trianæ, présenté pour la pre- mière fois au mois d'avril 1897, n'a un autre hybride assez proche voisin des deux précédents, le Laliocattleya X I mpératrice de Russie sition de RÉ Péétoure Le LeliocattleyaXT horntoni, quidat de 1808, est issu du Cattleya Gask liana et du L. Digbyana. C'est encore un di AA ie 0 terr me le prèce la ee année. (Voir … ; e horticole.) Le Lelia X Mrs. M. Gratrix, tou Fébént, est i at du Z.Digbyana et di ue cinnabar IHya er lieu de penser que ces hybrides ne tarderont pas à être suivis d’autres. car la beauté des premiers engagé les semeurs à recourir au Le Digbyana. : Les deux espèces dont nous venons de parler se cultivent de la er façon que le L. autumnalis. G. T. G. Les Dendrobium hybrides A la réunion tenue le 13 mars par la Société Royale d’horticulture de Lon- dres, l’un des grands succès a été rem- porté par une série de Dendrobium hvbrides présentés par M.T. B. Hay- wood, l'amateur bien connu ; : déjà les Dendrobium hybrides avaient formé l’une des principales Re à une séance récente. Il y a dans ce genre un certain nombre pe semis dé grand avenir, et qui donnent naissance en peu d’années à une nouvelle descen- dance, ce qui promet une « amélio- ration » rapide. Déjà la famille du D. nobile est fort étendue; M. Hay- wood s’est attaché particulièrement à à l’un de ses rejetons, le D. X splendi- dissimum, et en a tiré divers semis qui viennent d’être admis en Anglet terre Sir Trevor Lawrence, Ve itch, ont à leur actif également de belles obtentions. Voici la liste sommaire connus D ePAeUts bien enten D. x A Re (Pierardi-superbum). D X Æneas (japonicum-crystalli- num). D. X Ainsworthi(aureum-nobile)(1). . X Alcippe (lituiflorum-Wardia- > des hybrides sauf omission num.) D. X Andromeda(X Leechianum- X Cassiope). D.X A are: d même parenté que le D. X Ainswor D. X Aspasia net -Wardianum). D. X Astræa (luteolum-crassinode). . X Backhousei (tortile-thyrsiflo- rum). D. X barbatulo-chlorops. D. X Benita (aureum-Falconeri). D, X psc (X Cassiope-Wardia- “X17 LA JE ju \ anum X Dominya- nUM- Findlaganum), Vient dé recevoir un certificat de mérite à Londres, le 13 mars dernier, mais date de 1807. D. X burfordiense (Linawianum-au- reum). D. X Cassiope (Gaponicum-nobile). D. X cheltenhamense (luteolum-au- reum). D. X chlorostele (Linawianum-War- ms X chrysodiscus (X Aïinsworthi- Findlay anum). (1) cp Rs le D. aureum est connu aussi sous le nom de D. heterocarpum, et le D. biens à sous celui de D. moniliforme. SAMEDI 7 AVRIL 1Q00 >. x Clio Wardianum). D Clytie (Findlayanum- X Lee- chianum), parenté très voisine de celle du D. X chrysodiscus. D. X Cordelia (X euosmum leucop- terum-aureum), 3° DEGRÉ . X crassinode-W ardiantm (voir X melanophthalmum). | crepidato-nobile. D. X Curtisi (X Cassiope-aureum). D. X Cybele (Findlayanum-nobile) dont M. Cookson a présenté l’année dernière quatre formes bien distinctes. (X splendidissimum- Fig. .X dell se | Pe D DS UT à | + < splendidissimum). D. X Dido (Findlayanum- X Ains- worthi}, voir choisis. D. X Domicassio (X Dominyanum- X Cassiope). D. X Dominyanum (nobile-Linawia- num). D. X Doris (X Leechianum-Lina- wianum D. X dulce (Linawianum-aureum). D. X Edithæ (nobile nobilius-au- reum). D. X endocharis (japonicum-au- reum). D. X Ethel Gaponicum- X Rolfeæ roseum), tout récent. D. X euosmum (X endocharis-no- bile). D. X Euryalus (X Aïinsworthi-no- bile). D. X Euryclea (Wardianum-lituiflo- rum), synonyme de #”icans. D. X Euterpe (nobile-Wardianum), synonyme de murrhiniacum. D. X Findlayano-Wardianum. D. X formoso-Lowi. D. X Galatea (Linawianum- feæ roseum). D. X Harold (Findlayanum-Lina- wianum). X Rol- 52. — Cypripedium Wottoni (voir p. 149). . X Hebe (Findlayanum- X Ains- worth1). EL heissleiense Findlayanum- X splendidissimum). D heterocarpo-nobile, synonyme du D. X Ainsworthi. D. X Imogen (X euosmum leucop- terum-signatum). Un des nouveaux hybrides de M. Haywood. D. X Juno (Ward Wardianum-Linawia- num), voir chlorostele. . X Kenneth (Bensoniæ-Maccar- thiæ). D. X Leechianum (nobile-aureum), inverse de Ainsworthi. D. X luna (Findlayanum- X Aiïns- worthi). 152 AR oo Lee X splendidissimu D. X melanodiscus (Waïdi dianun 7 um), le plus ancien as deux (1887). D. X Melpomene (signatum X à didissimum). D. X Mentor (superbum-primuli- num). D. X micans (Wardianum:-lituiflo- rum + Murray LE eo et nobile D. x murrhiniacum (nobile-War- dianum). D. X Nestor (Parishi-superbum). D. X Niobe (tortile-nobile). . X Owenianum (Linawianum ma- jus-Wardianum), proche allié des hi), voir Dido et chrysodiscus. rhodostoma (Huttoni-sangui- DORE =... ee 4 X Rolfeæ (primulinum-nobile). D. X Schneiderianum (Findlayanum- dre), D. X specio-Kingianum. D. X splendidissimum (aureum-no- bile), voir Ainsworthi. D. X striatum (Linawianum-pul- chellum DK sératius (Linawianum-Dalhou- sieanum). « X sybil (Linawianum-bigib- x Thalia (X Aïinsworthi-nobile nobilius). . X The Gem (X Ainsworthi-au- reum). X The Pearl (Findlayanum- X Ainsworthi), voir plus haut trois autres ms. D. X Thompsonianum (nobile- X Shochenéeec) LA SEMAINE HORTICOLE Te es . X xanthocentron (Linawianum- Wardianum). Voir ÿ#n0, chlorostele, Owenianum. La liste est déjà fort longue. Com- bien des hybrides qui y figurent sont- ils connus sur le continent? Bien peu, sans aucun doute. Une chose curieuse à remarquer, c’est que le D. Phalænopsis n'a pas encore produit d’hybride; mais cela ne tardera certainement pas. G. EG. PELITES NUIES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Fons à X Baroness Schrüder, — A >s prenêr enboraisons du 6 a ette rem dont nous venons d'inscrire le nom en tête de cette note. Il serait désirable de voir élucider une bonne fois ce mystère, dont nous avons déjà arte; LA plante dont il s’agit est- elle un Cattleya ou un die jes A-t-elle, oui ou non, Laelia Fongheana : ? Nous avons d’un côté l'affirmation du Kew Bulletin et du Gar- rit Drm ; mais voici que l’Orchid e range e de l’autre côté. Il semble que T'état civil du fameux hybride se soit modifié, et petit à petit la plupart des écrivains spéciaux se sont mis à dire Laeliocattleya. Nous signalons ce pro- blème à l'attention des Œdipes. M Ie La température de l'eau À alTOSage E journal American Gardening a rendu co Dec dermérement _de mars) fait arque qu’il existe dé un h Étide de cette espèce, celui - réflexions au Gardeners’ Chronicle, qui. quelle ils arr. es pour la ADO 0 ve ages. elles ont été reproduites pl reprises, et ont porté sur des répea de Coleus, des Tomates de 1 x Wiganie (signatum-nobile). l'eau à diverses températures va poones, és Pois, des Radis, des On: Le em; ne dans ces Soiciethes riant de 09 à 38° C. Les plantes qui recevaient de l’eau à o C., ture de congélation, poussé, et produit autant, que celles qui Lo. recu de l'eau à 21° où à 38° C. « La terre qui environne les racines robe end si rapidement sa tem pér ature primitiv e; que l’on ne risque 4 pas . d'interrompre Pactivité végéta tive. » Ces expériences ont été effecs tuées en serre froide; en plein air, on a arrosé les Pois et les Radis avec dé l’eau provenant de la glace fondante, et lon a obtenu d'aussi bons résultats . qu'en employant de l’eau chaude. D'après les résultats de ces essais, et de beaucoup d’autres, il paraît abso- lument acquis que la température dé Hs dont on peut disposer ordinais ement pour lés anrosements, n’à pas d influence sur la végétation des Dane tes de grande culture et de jardins. La publication de ces observations dans le Gardeners” Chronicle à pro- voqué des communications de corres- pondants de ce journal ; un M. Harris, jardinier à Coedriglan Park, Cardiff, écrit à ce propos que «il y a des ques tités de chefs jardiners qui se figurent encore qu'il est indispensable “d'em- ployer de l’eau chaude, et la main- | d'œuvre nécessaire pour cela fait dé- faut pour d’autres parties dela culture. M. Mac Indoe, jardinier à Hutton Hall, Guisborough, produit les fruits | les plus beaux, et les obtient de très bonne heure; jamais il n'emploie d’eau chaude à aucune phase de la és tion ». A son tour, M. A. Hemsley vient d'adresser à ce sujet d’intéressantes | ch les publie dans son numéro du 3 mars « J'ai fait, écrit-il, beaucoup d’expé- riences, et j'ai discuté aussi la ques- tion avec d’autres personnes, et je crois que la plupart des personnes OnSe. s OR Fate TT TX] 4 x C L. due t eaucoup dé cas l'éau hard faire du tort aux plantes. » Le cas le plus ancien que je me rappelle est celui du Réséda. Les plantes mises en expérience furent soumises au même traitement de tout point; la seule différence fut que les unes furent arrosées avec de l’eau chauffée dans un bassin construit au- dessus d’un générateur, et les autres avec de l’eau absolument froide. Ces beaucoup plus faibles et ne fleurirent pas d’aussi bonne heure. » J'ai constaté que pour la serre de et Lester également, il vaut AO employer l’eau un peu au-des plait qu Shiécssns de la RE 1es personnes qui ‘ont confirmé mon opinion à cet égard. Je puis citer feu M. Bause, qui fut l’un des éleveurs de plantes les plus habiles de son temps. » Il ne serait pas bon, toutefois, de tomber dans l’excès dans un sens ou dans l’autre, surtout avec des plantes tendres, de serre chaude, en employant de l'eau trop froide, et pis encore en employant de l’eau chaude pour celles qui demandent de l’eau froide. » L'eau de pluie est incontestable- ment meilleure que de source, particulièrement dans les régions crayeuses; mais ce n’est pas pour l’arrosage aux racines que cela a le plus d'importance, c’est pour les seringuages, car le dépôt calcaire qui se forme sur les Palmiers et les autres plantes à feuillage que l’on seringue souvent ne les dépare pas seulement, 5 a aussi l'inconvénient de boucher pores et d'arrêter l'absorption naturelle d'humidité si nécessaire à santé nourris m1 CULTURES COLONIALES Résumé du Cours spécial donné à l'Ecole de Vilvorde LA CULTURE DU DATTIER PHŒNIX DACTYLIFERA | Arabe : NAKLA ; Anglais : COMMON DATE PALM (Suite, voir p. 140.) Comme les agents naturels ne suffisent presque toujours recourt au procédé de la fécon- dation artificielle. C’est là encore, un dés princi- paux soins d'entretien de la culture. SAMEDI 7 AVRIL 1900 Le dattier cultivé produit ses premiers fruits cinq ou six ans après sa plantation ; st alors médiocre, mais elle va en s'améliorant graduellement; à huit ans la production est bonne mais elle n'est réellement à son maximum qu'à vingt-cinq ans. La floraison du dattier dans le nord de l'Afrique se fait de fin de février à avril : c'est alors que la fécondation artificielle a oi On coupe les régimes ou les inflorescences mâles dont les fleurs commencent à s'épanouir; on les descend de l'arbre avec précaution afin de ne pas M: secouer, avec une corde. Ces régimes sont divisés en bou- quets, autant qu'il y a de femelles à féconder ; chaque bouquet ou fragment de l'inflorescence, aura au moins une douzaine de fleurs. Se rendant au sommet des dattiers femelles, on secoue la r mâle afin d'en fi ber le pollen ou la leur qualité u aire tom matière fécondante sur le spadice ou l'inflores- Far e femelle, dont il provoque et assure la fécon- on des ovaires et par suite la bonne venue des dattes: le ent de l'inflorescence attaché au nid d'une ligature au milieu du spadice femelle I . mâle est ensuite 1 récolte des fruits a lie u avant la maturité complète, c'est-à-dire quand les dattes sont encore fermes. Dans glsiurs exploitations, on achève es phénomènes d maturation, en mettant les dattes ent cb en tas où la fermen- tation donne la maturité ultime. L non encore complètement mûre est à peine sucrée, sa saveur est agréable et l'on peut ans cet état en consommer d'assez grandes quan- tités sans trop Enr da l'estomac. es dattes commencent par être blanches, deviennent ensuite FAR puis passent au jaune pie moins honte coute qui ne res es = = plus ; leur qualité, Le dattier au point de vue de la fécondation de ses ovaires a beaucoup Pre avec la vigne. De et d'autre Es à la fin de la km année, francs. 153 cinq ans; à cet Âge chaque pied donne une moyenne de 15 kilos de dattes, soit 3,000 kilos à l'hectare, puisqu'il a été planté, sur cette super- ficie, 200 rharsas. À six ans, la production est de 20 kilos de fruits par pied, de 30 kilos à sept ans, et de 40 kilos à ht iit ans, soit 8,000 kilos de po à l’hectare. C'est là une faible moyenne car dans le Sud algé- rien un dattier femelle produit entre 72 et 360 kilos de dattes; un arbre de ra t moyen produit 120 kilos de fruits ; en Egypte il n’est pas rare de récolter, par pied, 178 kilos, a création d'un hectare de palmeraie occa- sionne une dépense de 500 francs, somme se décomposant comme suit On bte 200 pieds, à l' Rs : 10 Achat du plant, 200 rharsas à fr. 1.25, ci. 250 29 Transport du plant (variable), soit. . . 26 30 Fouille des trous ou fosses, à fr. 0.09 unité. . 18 (c’ est peu ce chiffre Po. le chéiement d'une fosse.) pe Mise en place ou plantation des rejetons. 60 0 Frais de rigoles d'irrigation . 5 Total des frais de la RE Es Ja à 60 Frais de façon d'entretien, d'ameublisse- ment du sol, de , des reje- tons non repris, soit . . STE LR à < dite ADD À ce dernier chiffre ajoutons une somme de 50 francs pour frais ne de labou- rage, d'imprévu et on arrivera au total de. . - De: En plus il convient de inbbecter l'intérêt de CROIRE CA AU ui H ." 25 Total général. .fr. 3525 Les frais d'entretien, portés annuellement à 50 francs, et les intérêts des sommes engagées donnent, avec les frais de la rende installation, total de certains certaines fleurs panent difficilement le ue de leurs restent stériles, ils coulent, pour servir de l'expression n des horticulteu disposition résulte l'avortement et noyau, et par du restent 1 peut, pour … raisons qui ne trouvent pas js ici, se rencontrer des variétés de dattier qui donnent d'excellents fruits sans noyau, tout comme certaines poires sans pépins, arrivent à développement complet et à maturité parfaite. A la limite de sa culture dans la zone intertro- picale, là où tous les agents sont réunis, pour une végétation particuhère et continue, le dattier donne deux récoltes par an. Maïs, comme nous l'avons vu plus haut, un repos est nécessaire à la végétation du dattier pour assurer une récolte régulière et abondante; la seule bonne récolte, ici, est celle qui suit la saison sèche ; la deuxième récolte, qui a lieu à la fin de la saison des pluies, es des fruits gras, mais aqueux, pe sucrés, et de mauvaise conservation. Le dattier commence sa production fruitière à Vensene ion, etc QUE Intérêt, amortissement . . 23 40 220 40 Reste un bénéfice de fr. 739 60 A ce chiffre, il conviendrait d'ajouter le chiffre SE par la culture intercalaire qu’il est possible e pratiquer vu l'arr e abondant donné par mn Comme, & autre part, il y aurait cer- taines défalcations à faire sur les recettes de la cul- ture, notamment l'impôt, qui à partir de la seixième année pres sur F cette CpAOres, nous nous SRE RE les rés ssl chiffre devient siore débeitit ; jusqu'à la cen- a année environ. 4) P. Sacor, Manuel pratique des cul icale 154 LA SEMAINE HORTICOLE Ces données sont relatives à une exploitation en faire valoir direct. Analyses des dattes par le professeur Kletzinsky, de Vi Ces fruits renferment 85 p. c. de chair, 10 p. c. de noyau et 5 p. c. d’enveloppe. Privés de leur noyau ils ont donné à l'analyse pour 100 parties en poids : RAR Pr ee ONE 30 CROSS Le 30 FA AIUEUX F5 7 22. Pectine et Bu os : 8.5 ellulose . 14 = Acide sHrienié 0.5 Cendres . : 0.8 Matière azotée . 0.2 Total: 100 | La récolte des dattes ne se fait pas sans diff- cultés quand les arbres sont élevés : ‘aident d e ‘une les Arabes omme de la plupart des palmiers on peut extraire du dattier 10 Un bourgeon terminal fort délicat, apprécié des gourmets, espèce de chou-fleur si l'on veut, LR RES kilos ; res textiles ; 30 dei sorte de miel qui bg des fruits mûrs soumis à une pression lent 49 Un alcool par distillation de fruits écrasés et aie en fermentation dans deux fois leur poids d'eau 50 Ets lorsqu'un dattier est vieux ou cesse de produire, en pratiquant à la base du bourgeon une ouverture il s'écoule, pendant plusieurs mois, Le on un liquide capiteux dont on peut extraire l'alcool. Les tiges ou stipes dés sujets âgés donnent un bois très dur, qui se conserve longtemps et qu'on mploie pour les constructions où comme bois de chauffage: lanières.sont. d'un onsidère le dattier eux présents que la Pro- de: vidence ait sg aux peuples orientaux. boisson ferment ae te: ee tte. Cet liqueur fermentée, par. Ft donne l'alcool, une eau-dé-vie très for - Desséchés complètement et RÉGIE à ces foire donnent la farine de dattes, si neue du MR du désert, Sn PAR LE TS d'un sirop très sucré et qu sert de sauce d'assai ment à beaucoup de préparâtion culinaires, de confiserie, etc. Concassées avec leur noyau on en fait une pâte alimentaire, qui pressée en gâteaux forme espèces de pains ( — se conservant longtemps . surtout dans le Sahar in, un grand commerce de ce fruit se fait avec l’Europe. Les dattes, dit P. Sagot, doivent probablement leur PAR à la présence de la koumarine, s stance qu'on extrait de la fève Ton Les variétés de dattes sont nombreuses, nous ne pouvons pas dans cette courte description en donner la lature | ï k C: BOUILLOT. D R propagation des plantes (Suite, voir p. 141.) | Quant aux ue 2 sur couche en plein air, il sera. avantageux de laisser les Pris recouverts de pail- lassons même pendant la journée jus- qu’au moment où les graines germeront ; la lumière n’est pas un agent indispen- sable à la germination, tant s’en n faut, e de plus, ce faisant, la Chaleur sera na concentrée sous les châssis ct favori isera une prompte g germination, ce qu'il faut toujours recherc Aussitôt les graines germées, de même que nous l’avons vu pour rep pa recouverts de ouate, de grandes précau- tions sont à prendre pour éviter les coups de soleil. si celui-ci a déjà une certaine force : veiller donc à ombrager au moyen O1LES PET à ‘à + venant Fe Nate ur qu e nous exi- r développer; pour celles-ci nous à nr mire en les semant dans le courant. en pots de di centimètres sig à finalen s dans lesquels les plantes se dévelo nent les confier mars, directement en serreet diamètre terre, vers la fin du mois de mai. Il:va de soi que plus la température de Ja serre dans laquelle le semis a lieu est haute, plus rapidement aussi les plantes ns ce cas, 1l1y n œ en [eo 4 LA © mL ee] ® 4 (=, æ] ot (e e+ = seront les parois du pot, de procéder à un rempotage dans des vases de 15 conte mètres de diamètre D'autres plantes, ‘se trouvant dadi le même cas (quant à la transplantation) que les précédentes, billes que le Réséda, s Pavot, ne sont pas aussi exigeantes et . ous pourrons semer ces dernières direc- Hsent en pleine terre; il est toujours à recommander de recouvrir les graines à l’aide de bon terreau bien An Que le semis se den ap da, db feu “ F levées, se ner mutuellement et filent, c'est-à-dire s’allon our chercher u terreau une stagnante où l'air ne peut circuler sufi- ME laquelle humidité est exc de algue de les jardiniers nomment cs munément toile, à cause que les filament: qu’elle forme à la surface du sol s ’entre- lacent à à l'instar des toiles d'araignées; ape joit très bien le matin alors que l’hu dité atmosphérique s'est déposée en | à la surface du sol, i toutefois, pour l’une ou l'au Ep le semis a été fait dru, il y aura , et cela sans aucun relard, de repique le: jeunes plants aussitôt que les cot lédons se montreront et surtout ne pas bar #4 r u’est-ce que le le repiquage ? Le repiquage est t l'opération qui ce quin 'est pas un la déplantation, ca se, est absolume de D - = séquence, une floraison plus brillante et beaucoup plus abondante. Quant aux soins que réclament les repiquages, ils consisteront en bassinages assez fréquents, à ombrager jusqu’à com- plète reprise desplantes, à biner de temps en temps entre les Fe et, si le repi- quage a lieu en serre pour des espèces délicates, nous les recouvrirons d’une cloche au moins pendant les quelques jours qui suivent l'opération Si le repiquage a lieu en plein air sur late-bande, il faudra toujours, apr avoir fumé la terre au moyen de fumier à peu près CS déposer à la sur- face du sol u uche d Se 4 rs mètres d'épaisseu bot l'on mélange à a. co uche superficielle FE terrain à repiquer, de façon que les racines trouvent one vs: voisinage rande quantité de matières ne. qui contribtierant Frs beau- Coup à nous fournir des pl et robustes. (A suivre.) te terreau antes saines GEORGES IMPATIENT. SR L'ÉRABLE SYCOMORE dans les Parcs, les Jardins et les Bois RBRE plus ou moins élevé, à écorce d’un gris jaunâtre mat, lisse jusqu’à l’âge de 30 à 40 ans, S’écaillant ensuite comme celle du platane, mais en plaques plus petites; bourgeons gros, obtusément à quatre angles, glabres, à écailles herbacées vertes, étroitement bordées de noir brun. Feuilles blanches en dessous, palmatilobées à 35 divisions crénelées-dentées, à dents obtuses; nervures de la face inférieure poilues. Fleurs verdâtres, en panicules race- miformes Coques glabrescentes. Aûïles très rétrécies à 1à base, peu divergentes. Fleurit en mai. Fructifie en juin, juillet. e port touffu et élégant de cet arbre, ainsi que sa croissance assez rapide lui assignent une place dans nos parcs et nos jardins, surtout en présence des nombreuses variétés nées soit par accident ou par semis, fixées par la greffe. Le sycomore ou érable blanc de mon- tagne est un des plus beaux arbres forestiers de l’Europe. Il croît dans le Midi, ainsi que fort avant vers le Nord et se plaît surtout à l’ombre des grandes forêts ou dans les expositions SAMEDI 7 AVRIL 1QO00 septentrionales des montagnes. Un sol frais et fertile est nécessaire à son parfait développement. On estime sa durée à environ deux cents ans. Le sycomore, lorsqu'il est cultivé en massif, dév eloppe une longue tige nue, rarement droite à la base, Hd. nairément légèrement cintrée et une cime assez fournie. La racine déve- E99 ment rougeûtre assez clair. Il prend un beau poli, se tourmente et se gerce peu et n’est pas sujet à la vermoulure. Il est usité par les luthiers, siers, tourneurs, etc. t im- propre à l'usage extérieur, il pourrit rapidement à l'air. Tous les jolis objets que tout le monde connait, fabriqués à Spa, sont en bois de syco- Fig. 53. — Nouveau Dahlia Cactus Progenitor (voir p. 150). loppe beaucoup de chevelu. La crois- sance du sycomore est active dans la jeunesse, mais à l’âge de l’exploita- tion, il y a égalité de produits entre cette espèce et le hêtre. L’enracine- ment des vieux sujets consiste en une souche d’où partent beaucoup de lon- gues raciñes qui s’amincissent rapide- ment. On en retire, lors de l’abatage, 20 à 25 p. c. du volume superficiel. Le repercement sur souche se main- tient pendant les premières années, mais avec l’âge il diminue considéra- blement. Le bois a la fibre fine, très homogène, il est blanc ou très légère- “ more soumis à une teinture grisâtre dans le polissage et la peinture Le sycomore est un bon combus- tible, produisant un haut degré de chaleur, mais dont la combustion décroit rapidement par suite de la prompte extinction des charbons. Il fournit un charbon qui équivaut à celui du hêtre. Le sycomore entre dans la compo- sition des taillis en sols légers même secs. Nous l’avons utilisé bien sou- vent dans des plantations forestières des sables surmontant le terrain cré- tacé du Hainaut, Ghlain entre autres, 156 LA SEMAINE HORTICOLE Si: à Toi nai reçu poires et ame . Les on resscinblent a au Beurré d'Har- Dont Rien d'étonnant que ce dernier ne soit. un des parents de la variété nouvelle car nous la ns eau feuillage maculé de blanc sont à utili- ser là où l’on veut avoir des effets de lumière. Au contraire, d’autres va- riétés à feuillage Sombre sont à fee employer dans les parties du jardin à où l’on recherche l’ombre. En plein soleil, on doit faireusage du mariage de variétés claires dont les teintes «bars monisent bien entre elles : le rouge avec le blanc; le rouge avec le jaune, par exemple; le jaune avec le blanc, lin ces dernières pour les parties très lentes DORA as feuillage dé- et toujours nous avons obtenu d’excel- lents résultats. L'érable sycomore est une des espèces arborescentes qui a donné le lus de variétés. Les unes sont carac- térisées par la forme de la feuille, d’autres, et ce sont les plus nom- breuses, par la coloration de celles-ci. . Pax, dans sa monographie, dis- tingue neuf variétés et cinquante formes que nous rencontrons presque toutes dans les grandes pépinières de in fru ee venir. Il serait ns nouvelles enr de dé éter- oir ve été se urvu de tous les éléments d'études. Si Tr, — La poire reçue se nomme le * | Ro Et à ‘cuire * È reffez beaucoup de Ce: se Rae re “Reneles deux pommes excel- Ée de culture, le commerce. he . Clethra arborescens: 2, arf Belgique et de Hollande. éclairées. Les formes à É= UE - mary is aulica ; azania splen ol. v 5 Pour s’y retrouver, les nombreuses coupé sont assez nombreuses, elles }. Geranium bronzé Hoppy Thoug L: à LS ES variétés sont groupées comme suit : euvent jouer un RS heureux dans la podium denticulatum; 6. Begonia metallica; 7, M . — QUINQUELOBUM, feuilles fran- plantation d’un massif. Les variétés Begonia rex Louise Chrétien ; 8-Neriuu SSSR ï t 1058 © Lrnal Rat 1 fol. var.; 0. Sax a sarmentosa le chement quinquelobées. crispum et ternatum font très bien Jaria rugosa; 11 +R 1. var. normale: 2. var. clausum; comme plantation en première ligne. cactus? 13. hyllum truncatum; 14 Hoyt lum truncatum ve Il Le sycomore reper çant très bien sur A oO it , S u als. Sedum-51ebo PS m iolaceum ? ; 18. , dont le Anthericum Da re fol. Ta 'uJ< lus bea eau, plus zebri . Tradescantia viridis var; ; 27. Abut que celui qui se déve- lon olrertti OL Var: 28: Ft ichsia aurea ; à Sa: ST San =? 3. var. ANS ea 4. var. euchlorum; D LE unray ; 30. Fuchsia globo bee sur de vieilles plantes. cheziæ nobilis: 32. E hemum nerv à Harmonisons donc bien nos cou- etallica ; dre LE ne Echeveria Sri tata 35. onia ES folie var.; % Le 9. (?); 4 Le ; leurs de façon à ce qu’elles tranchent bien les unes sur les autres; mettons uclque ois € ées, de l'art dans la plantation de nos mas- Chrysan saut Here ns; 43. Geranium gros 14. var. be: 15 var. terna- sifs; n'oublions pas l'esthétique des sularium ; 44. (2); 45. Polystichum spinulosum “h: diffé 5 46: (NAT. (95 48 Prects arcuta ; 49. (?); 50. @ ifférents tons et alors, seulement, 5x. pores siDbtOSà - Lr, Es feuilles diverse- nous aurons des groupes véritsble: Fe : ros des autres La étant maculés ment colorées. ment art ; effac “+ Fe ui impossible d’e nner les noms. istiques qui charmeront l'œil ière de bien vouloir A réost Pate échantil 16. var. sanguineum; 17. Var. Cu- du promeneur. N'oublions pas encore preum; 18. var. metallicum; 10. var. une fois que le sycomore préfère une F.M.—L. V.— Cu. P.—J.R.— H.C. ù Worlees (lutescens hort.); 20. var. terre légère à un sol fort. Dansle pre- Baronres. L.r.—0.T.—N. BG. 068% flavescens; 21.var.Cconcavum; 22. var. mier, son système radiculaire se déve- | s: Albertsi; 23. var. Corstorphinense (lu- loppera normalement; dans le second, “"*T* LES, ASS ESS tescens novum hort.); 24. var. aureo- au contraire, il aura u | : . VAT. ne v : é végétation SOMMAIRE : moins tredane Avec un bon choix e variétés et une terre convenable, + Chr ronique on sera récompensé de ses peines. Rasee] po be ALFRED WESMAEL. variegatum; 25. var. aucubœæfolium ; 26. var. albo-variegatum; 27. var. Leopoldi; 28. var. tricolor; 29. var. quadricolor ; 30. var. Annæ; 5. var. insigne; 32. var. discolor (puncta- Cr au Fernan Vaz (Congo français) uite tum que à LLES Culture et multiplication à re Azalées, E. — RuBRUM, feuilles d’un vert ne CR En très foncé ou rouges. BOITE AUX LETTRES Nos grav : Vue LR ar _yar. Roé ose “thé Souvenir de Pierre Nine +R rpurascens ; OPEN de ., à Maline . Eee: Culture du Dattier ite) «De la pr : ppagation des plantes (suites | rh e Deer les HR is jer- Boîte aux Frog te Ar 4 . AN . , 10 me 0e re ent ihsant le méla sui 2e bai Fig. 50. re + Rive de l'ile in +. D: Souvenir de Pi » 52 Gr rein Woite ierre Notting eau Dahlia Caetus er . © parties ee , Bruxell .. 1Q00 AVRIL SAMEDI # À ” L'HORTICOLE COLONIALE SOCIÉTÉ ANONYME 79, BRUXEILIES ièse social : Rue WViertz, -BRUXELLES) " ’ HORTICOLE MISE EN VENTE E (Adresse télégraphique : N GROS A | 4 à JPERBI U DU S Haemanthus Lindeni 2 D Dr um à Te Hacmanthus Lindeni. Le 15 Mai prochain LA SEMAINE HORTICOLE ORCHIDÉES EXOTIQUES _* LEUR CULTURE EN EUROPE PAR LUCIEN LINDEN TRAITÉ COMPLET consacré à la culture des Orchidées L'ouvrage, comprenant 1,000 p. in-So et se nombreuses gravures, est mis en vente au pri 25 francs l’exemplaire broché. = es NITRATE DE SOUDE DU CHIEI ; i . 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(Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899, pour fusionner les trois Etablissements d’Hortieulture sans rivaux, en leur genre, dans le monde : UE à LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L’Horticulture Internationale} (Exposition permanente. Grands magasins de vente de diverses spécialités de la Société. (Entrée libre.] ? lure.) GEAR IS S —— La Société organise du 29 AVRIL à FIN MAI TUTINE POSITION D'ORCHIDÉ sen 0 à = A FLORAISON PRINTANIÈRE comprenant plus spécialement ses variétés classées de a PARAIT TOUS LES SAMEDIS ju N° 14. — 14 Avril 1900. ni EMAINE Directeur-Rédacteur en chef : Lucien LI NDEN ,, LATE ss N. DUCHESNE, Professeur à l'Ecole d'Agriculture de Huy. BELGIQUE ÉRRCU ss G. de BRANDNER, Administrateur-délégué de la Société anonyme d'Etudes de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. À See el 07 Six mois Ur. - 08 0 Un bai: Lu 4 tata CRM Ter: 15 francs rom NO 4,7 4 ÉTORS MOI, 0 0 LA SE MAINE HORTICOLE | - 2 LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d'insertions… Les Annonces Horticoles et Industrielles | payantes que dans l'emplacement réservé aux annonces, sur les feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en chifires, romains. < La Semaine Hortcole > Lors ot Demanées dEmpb |Kontis Forte: UF La meilleure et la plus large publicité -Æ8l} TROUVERONT DANS - Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent Un bureau pour demande et offre d'emploi est et Bel EF TROT de près ou de loin à l'horticulture. annexé à la SEMAINE HORTICOLE ef le prix 0 3 nnonce comprend une inscription £gTa uite au registre pour un mois. S1 à la fin du t Nous portons à la connaissance des personnes | ;20is on n’a pas trouvé d'emploi et que l’on dé- Nous avons actuellement Le intelligentes qui savent que la réelame et l’an- pri ES Je pe au _. sa SE dub mains et nous continuerons de D PE DATE Zn à érouvé un em recevoir à courts intervalles de l'industrie et du comm e, que « LA SEMAINE Une liste des Sardiniers inscrits sera fournie __ HORTICOLE > est rare LR le plus précieux | 2x abonnés qui en feront la demande. K E entre le produeteur et l’acheteur. Lee ae ee RS. Nes ù D On demande un bon jardinier ee, sachant BONNES GRAIN $ BI \ FRAICHES parler français et flamand, bien au courant de la enlare de ces espèces. 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SAMEDI 14 AVRIL 1900. CHRONIQUE Do de détruire les mauvaises Se N vigneron de la Champ: gne, au cours de ses travaux de pul- vérisation par le sulfate de cui- vre, remarqua que le sené et les rave- nelles étaient très sensibles à l’action de la solution cuprique, tandis que des toufles d’avoine s’en montraient nullement affectées. Il expérimenta la même solution à une pièce d’avoine et constata que les mauvaises herbes qui viennent d’être citées furent détruites. . Graftiau vient de résumer, dans l'Ingénieur agricole de Gembloux, les expériences faites en diverses régions sur le rôle des Les 8 minérales “dans ladestruction des mau herbes. Le développement des mousses peut être combattu par l’apport d'engrais miné- raux appropriés. Le sulfate de fer finement moulu, employé à raison de 4 300 kilogrammes à = à une solution de sulfate de cuivre à 6 p. c., le sulfate de fer a produit par- tout des effets satisfaisants, surtout en mélange avec le nitrate de soude; ee btatene ‘doivent être, autant possible, préparées avec de l’eau de pluie. Le Nénuphar blanc. Nous avons eu récemment l’occa- sion de faire l’éloge des nénuphars à fleurs colorées. Il convient de rap- peler aussi que le Nymphea alba, Né- nuphar blanc, indigène de nos régions, n'est pas assez répandu dans nos jar- dins dont il ornerait de mai jusqu’ en août les pièces d’eau. Nous n'avons croyons pouvoir citer exceptionnelle- ment une firme indiquée par Semper vi- rens, celle de M. Willem Rivière-Ver- ninas, rosiériste, à Standdaarbuiten, près d’'Oudenbosch (Pays-Bas), qui annonce le débit en grand du nénu- phar. Depuis des années il s'occupe de la transplantation des rhizomes À N ymphæa, il les fixe dans un tuyau grès qu il Sufht de faire descendre à à LE place où l’on désire que la plante s’en: racine. Dès la première année, quelle que soit la profondeur du bassin, le beau feuillage vient à la surface de l’eau, tandis que fréquemment les fleurs se montrent aussi. La seconde année, la plante a pris possession du sol et les fleurs surgissent abondam- ment. Il suffit de quatre ou cinq exemplaires pour couvrir bientôt une surface de 2 mètres carrés. Variétés nouvelles de Canna. Les efforts des semeurs continuent d’avoir partout des résultats heureux. Voici encore une série de variétés ita- liennes provenant de l'établissement Dammann et Cie, à San Giovanni a Teduccio, près de “Naples, dont les gains antérieurs ont été accueillis avec faveur. aja. — Hauteur 60 à 80 centi- mètres, feuillage vert clair, fleurs cra- moisi foncé bordées de esse pâle, hair abondante. | avou Ne ‘dépa sant guë ére 60 temelre es, feuilles vert clair, grandes grappes de fleurs carmin pourpré, bords ondulés. Emilia. — Hauteur 1"50, feuillage pourpre brillant, végétation vigou- reuse, fleurs rouge cinabre marbré de chamois. Fœstum.— Hauteur 1 mètre,grandes feuilles vert grisâtre, fleurs jaune chrome vif régulièrement ponctué de carmin, grands bouquets isolés. eta. Hauteur 70 à 80 centi- mètres, grandes feuilles vert gris, fleurs jaune chrome striées et ponc- tuées de marron. Nero. — Hauteur 1 mètre, feuillage brun rougeâtre foncé, fleurs rouge cerise. Romagna. — Hauteur 1"50, feuilles brun foncé, fleurs écarlate et minium avec des lignes ; jaunes nettement sépa- rées, très florifères. icilia. — Hauteur 80 centimètres à I mètre, feuillage vert clair, beau port, très grandes fleurs jaune chrome, pétales inférieurs légèrement sau- mones. Solfatara. — Hauteur 1 mètre, vert Pr A) QT LL ) " LT | Ft. 8, PUR Fig. 54. — Fraise Pêche de Juin (voir p. 162). mat, très grandes fleurs orange vif avec reflet carmin. Toledo. Hauteur 1"20, trè grandes fleurs rouge minium parfois bordées d’or. Umbria. — Hauteur 1"50, feuilles brunes à reflets métalliques, fleurs cerise carmin brillant avec stries cha- mois nettement marquées. Les semences de Canna sont, en général, très dures. On peut en hâter la levée en les trempant 24 heures 158 LA SEMAINE HORTICOLE dans de la saumure, ou bien en don- nant en un point quelques légers coups de râpe. Machaerium tipa. Le Tipa, de la famille des Légumi- neuses, est un arbre originaire de la République Argentine, un des plus précieux pour orner les jardins pu- blics et les boulevards des villes des régions tempérées chaudes. On l’uti- lise de la sorte dans l'Amérique du Sud où aucun arbre ne le surpasse sous ce rapport. Charles Naudin, le savant directeur de la Villa Thuret, à Antibes, près d’Hyères, en fait un grand éloge dans un de ses der- qu'il communiqua à la Revue des Pos naturelles appliquees, le 2 mars 18 ourut pi. mois. Ses ieuilles, dits, sont > don beau: vert; ses nombreuses inflo- ee decorymbe ss de fleurs d’un jaune vif avec une m Ce violette à la base. L’arbre se die tingue par son port élégant et son épaisse frondescence à demi étalée et arrondie en dôme très ombreux. Le Tipa est comparable aux Eucalyptus par sa croissance rapide et par une certaine résistance au froid modéré. Son bois léger est propre à tous les travaux de menuiserie; son écorce est riche en tannin et ses feuilles sont un bon fourrage pour les bestiaux. Son introduction serait avantageuse au Congo et dans des contrées où réus- sissent les Orangers et les Eucalyptus. Centropogon Lucyanus. Ce sous-arbrisseau, de la famille des Lobéliacées, est un hybride ob- tenu en 1856 par M. Desponds, hor- ticulteur à Marseille: du croisement du Centropogon fastuosus avec le Sipho- CAMERA betulæfolius. A PPS par n'appartien à 1 à la éuiture en pot. de s ble ties ae eau, on obtient. un liquide assez fort pour détruire NAME Fe mouches noires et vertes. Cela ne revient donc qu'au prix minime dé 30 centimes par gallon. Adresser les ordres à M. H. Schuster 56, rue de inenbour, Bruxelles, on au en radaees 3 M. G. “H. 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CHRONIQUE Le potager d’un curieux. s’agit de la 3° édition nouvelle- ment publiée du livre utile et inté- ressant de MM. Paillieux et Bois. Cette édition considérablement aug- mentée et entièrement refondue com- prend 678 pages illustrées de gravures nouvelles. Celivrerend des services de lus en plus appréciés. M. Paillieux, le vénérable collaborateur de M. D. Bois, n’a cessé de travailler à ce livre jusqu’au moment de la publication de cette 3° publication : il est mort à l’âge de 85 ans. Icones selectæ Horti thenensis. Le 3° fascicule de cette iconogra- phie, publiée par MM. van der Bos- sche et Im. de Wildeman, a paru en février. Ce fascicule renferme la figure et la description du Berberis tenuifolia, du Grewia parviflora, du Carmichelia australis, du Ceratopelatum gummi- Jerum et du Pisonia hirtella. Le pre- mier est un arbrisseau originaire du Mexique, se distinguant par ses inflo- en nombreuses petites fleurs. Il se 1 différencie de toutes les espèces du sous-genre Mahonia par ses racêmes floraux allongés. T1 croitàT ,000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le Grewia parviflora est originaire de Chine et de l’Archipel coréen, il est caractérisé par son fruit lobé et bacci- forme et par ses fleurs à petits pétales et réunies en fascicules courts. Il appartient aux Tiliacées. Le Carmi- chaelia australis où Lotus arboreus est ouvelle- Zélande. La fleur, malgré sa ténuité, disent les auteurs des Zcones selectae, est vraiment charmante et les riches teintes violettes foncées des stries de l’'étendard tranchent sur l’émail du fond avec une intensité qui ferait les délices d’un coloriste. Il est vraisem- -_blable que la plante est rustique. Le PA PAratER gumimiferum. est un arbre de 9 à 10 mètres, d’origine aus- tralienne, il habite la N ouvelle-Galles u Sud. Il appartient aux Saxifra- gacées, ses rameaux sont quadrangu- laires. A Tirlemont, la plante fleurit abondamment sur une tablette Serre froide et ses fleurs sont oracieu- sement teintées de rose suffusé de carmin et de blanc faisant un ensemble des plus délicat. Le Pisonia hirtella est un arbrisseau rameux habitant le Mexique, le Pérou et la République Argentine. À Tirlemont, il a fleuri à la fin d'octobre, en serre tempérée, avec une température moyenne de 10 degrés et placé de façon à ne recevoir les rayons solaires qu’après- midi. Nicotiana sylvestris. Dans le genre Nicotiana, on dis- tingue plusieurs espèces d’une valeur décorative incontestable ; tel est le N. sylvestris quand il se trouve planté en groupe sur un terrain bien préparé. Pour la forme, les fleurs du N. sylves- se ressemblent à à cotes du N. aies, ps Elles sont du Ne ee Fe pur repla et ont le même parfum ; feuillage est plus fourni et plus solide etila,en même temps,un aspect plus distingué. Le Gardeners’ Chronicle en Dobne un joli dessin d’après une photographie. Hæmanthus hybridus Konig Albert von Sachsen. Le groupe des Hæmanthus compte une trentaine d’espèces appartenant à l'Afrique australe. La plante qui nous occupe est un hybride qui fut obtenu par M. J. Nicolaï, à Coswig, près de Dresde, et qui obtint, au mois de juillet dernier, un certi ificat le mérite à la Société d'Horticulture de Berlin. La tandis qu’il tout au Crrentieté et la Gartenflora lui ont consacré des descriptions et des late, méritent d’exciter l'intérêt. Chose digne de remarque, c’est que la plante est infiniment plus grande que celle qui a reçu le pollen fourni par l'H. Katherinae, elle est en même temps plus grande du double que ce dernier. Il suffit d'avancer la mise en végé- tation du bulbe pour avancer d'autant l’époque de la floraison. La plante peut vivre en touffe ; toutefois, en 1so- lant le plus fort bulbe, on en obtient une hampe plus forte terminée par une ombelle plus dense et composée de terre de bruyère, de terre franche et de sable, ainsi qu’une bonne serre tempérée sur chaleur de fond lui con- viennent le mieux. Jacinthes et Montbretia. coup de it bulbeuses se trouvent assez co t sous l’in- ui : moins RE ee de. la jacinthe, Tylenchus Hyacinthi, cause souvent de sérieux ravages; ceux-Ci sont accélérés quelquefois par un aca- rien du genre Tyroglyphus et il im- porte de es combattre l'un et l’autre. Un journal français a recommandé der- nièrement de faire d’abord un triage des bulbes et de jeter au feu ceux qui présentent des altérations. Ceux qui paraissent sains sont rangés par lits superposés sur des claies, dans une caisse pouvant être fermée herméti- quement. Quand la caisse est presque pleine, on place sur la claie supérieure et au milieu une soucoupe ou tasse FRE laquelle on verse 25 ou 30 centi- 170 LA SEMAINE HORTICOLE SSI FPE ER mètres cubes de sulfure de carbone; puis on ferme la caisse pendant vingt- quatre heures. Au bout de ce temps, on expose les bulbes à l'air et les anguillules ainsi que les acariens seront tués. Nous avons vu parfaite- ment réussir ce moyen pour des glaïeuls et des renoncules de Perse, seule- ment on évitait avec raison de planter les bulbes à la même place, on avait soin de relever l’ancienne terre et de la remuer deux ou trois fois pendant l'hiver en y ajoutant du terreau de fumier. Les manipulations de sulfure de carbone ne peuvent être faites qu’en dehors de l'habitation et loin de tout foyer. Les Solanum Pierreanum rs ie rss ARR PTS ville. MM. Pailleux et Bois lui dédiè- rent la plante. Il a un aspect buisson- nant; ses branches sont cylindriques, d’un coloris violet foncé, couvertes d’un duvet rougeûtre, les feuilles sont vert foncé sur les deux faces; les fleurs sont petites, blanches, avec un calice violet également duveteux. Les fruits disposés isolément ou par paire au sommet des branches, sont des baies arrondies, côtelées, de 3 à à 4 centi- mètres de diamètre et déprimés à la base. Dans le principe, ces fruits sont verts striés de violet foncé, puis ils passent à un coloris blanc d'ivoire, ensuite au jaune d’or et finalement à un écarlate vermillon intense, tandis que les stries violettes persistent con- stamment. La plante porte en même RÉ des baies de toutes ces nuances. W'end ot pourpré. “A Busford Lodge, Dorking, elle croît en plein air depuis _ la fin de juin jusque bien en octobre, _ elle a été chargée de fleurs. Il lui faut une bonne exposition dans un coin bien chaud et l’abri d’une serre en hiver. Au jardin de Kew, la plante est cultivée avec succès dans la serre aux ets. = mentale qui a dre r nie Ps nier au ai botanique de Montpel- lier. Il est originaire de Gabon et fut envoyé en France par feu M. Pierre, directeur du ire colonial de Libre- Nymphæas ainsi que dans la serre aux plantes grasses, de sorte que l’on peu dire qu’elle s’accommode à toutes les situations, pourvu qu’elle soit bien soignée. | Nouveaux légumes de 1899. M. Ch. Grosdemange, chef de cul- ture au Jardin-école de la Société de Soissons, a continué la tradition de son prédécesseur en soumettant à des expériences culturales les nouveautés potagères et autres à mesure qu’elles sont mises au commerce. Ces expé- riences sont faites en sol sablonneux léger, très modérément fumé; quel- ques-unes, comme pour le melon, par exemple, sont faites sur couche. Les appréciations émises par l’expérimen- pese de a 2 1/2. Laitue blanche d'automne. L'expé- rience faite à Soissons a démontré que cette variété, semée fin de mai et mise en place au commencement de juillet, donnerait, deux mois et demi nue ‘la plantation, de très belles laiï- ues d’arrière-saison. Semée fin août = plantée sous châssis sur une an- cienne couche à melons dans les pre- miers jours d’octobre, cette variété a supporté la basse température de 17 ee sous Zéro le 16 décembre dernie Mel Cantaloup de Vauriac. Cette variété fut répandue déjà au printemps de 1898 par la maison Vilmorin. C’est unc intéressante nouveauté qui s’est révélée à Soissons comme vigoureuse — et de bonne production. Le cie, qui 2 ie ET tateur Déhyen être prises en considé- on CESR “te É léür Tige sde CET: | PT 7 ; de lecbmpartialité, - icoree frisée de Pâques. plutôt élevé qu'étalé, peu serré mais bien garni de feuilles à divisions mi- e 30 centimètres de . Partis comestibles : 170 grammes. Chicorée ES de la Correze. Plante bien ée, dense, étalée; feuilles à ie très large, comme charnu, bords et sinus frisés. Parties développement et pour sa résistance à la sécheresse et au froid. Chicorée Reine d'hiver. Pouvant atteindre 40 centimètres de diamètre ; feuilles du pourtour largement inci- sées, celles du centre plus fines et plus étroites. Parties comestibles : 250 grammés. Haricot Empereur de Russie. Variété excessivement fertile et donnant rapi- dement son produit. Hauteur : 50 cen- timêtres. Peu ramifiée; fleurs d’un blanc jaunâtre, gousses de 10 à 13 cen- timètres,- arqué he de 2 centi verdâtre, ensuite nuancé lilacé Dur urin sur fond blanc jaunûtre. Haricot Roi des noirs.Variété naine, très productive, recommandable pour le produit comme haricot vert, se ramifiant dès la base, atteignant 50 centimètres de uteur, fleurs vio- let pâle, gousses arquées, lisses, vert pâle. M. Grosdemange a compté 3? gousses régulières sur un pied unique: . — RAR LE RE AE ST ueuse, à GE Doaliqne Heil ar- gent tout à fait remarquable. La chair est rouge, dense, ferme, veinée, fon- dante, bien juteuse, sucrée, exquise, de première qualité Pois gs Ce pois ést remar- quable par sa forte végétation; il est d'une production moyenne, il sera précieux pour les saisons de juillet däns les sols sablonneux un peu frais. C’est une variété à rames, à grains ridés, haute de 2 mètres, Portes gousses géminées, arquées, longues de ro centimètres, renfermant "5 à 6 grains énormes, méplats, nee moel- leux et sucrés à la cuiss on. Pois Héroïne. Variété à rames, a ridés, tardifs, fortes tiges de au maximum. Gousse soli- ti pare grains gros, aplatis, moelleux et sucrés à la cuisson. Végé- tation lente mais soutenue Pois ridés Duc d'York. Variété à rames, demi-tardive, vigoureuse, tiges m$0 à 160. Gousses solitaires, géminées, longues k de Fi à € s. Variété es, précoce, de 120 à 1"30. Gousse soli- taire avec 6 à 7 grains assez gros, exquis. Variété recommandable pour P amateur. Production moyenne. Scarole d'hiver du Var. Les feuilles du pourtour ont 30 centimètres de long, cœur peu serré, plutôt dressé qu’étalé, se coiffant comme la Romaine. Cœur blanchi, rosettes. Parties comes- tibles : 150 grammes. EM. Ropicas. PETITES NOUVELLES L'Horticole Coloniale, 7 Ho more … rt me 9, rue Wüiertz, invite à Peer sa MErv erres 92 avril à fin mai. _ Entrée CE Congres international des Chrysanthé- mistes. — Ce Congrès aura lieu décidément les 3 de la Société nationale du Parc “sentehe », du libre É.ddoD ident les se sain rs MM. de la Rocher, Wulveryck à > Loniat ll sus Chatenay les secrétaires M. _—_— Ph. Rivoire, À. Cor- donmier et Lion Il y aura deux 3 novembre, nces Le la premièrè à 9 1,2 heures rs is: la seconde à 2 1/2 heures après-midi. Le 4 novembre est un dimanche; il 3 aura séance l'après-midi, si Le De" s'en fait sentir. Voici le programme du Con 1. Pour quelles raisons és Se le Chrysan- thème à la grande fleur ou à la demi-grande fleur : 10 Au point de vue esthétique ; 20 Au point de vue commercial. ?: Unification des règlements flora 8. Historique de l'introduction du PR on en France et à l'étranger. 4. PE causes de La a de La rouille. ; la guë De tds de la NÉ intensive sur son déve- lo pement. 5. Quels sont les meilleurs engrais à employer r obtenir un très beau résultat dans la culture du Mrs dre 2 s PRESS: stef East meer. Fa terre et cela à chaque rempotage et à rh Ends de pas quelle the ut les éléments : silice, doivent 6. Dan ve Flame et humus ils entrer dans le compost pour la culture en pot? ae à d'une pu pad. les rauré pré fleurs. 2 pations. — M. %ean Dupuy, munistre Fritée agrieuire s'étant rendu dernièrement à Vincennes, y a remis les décorations rm M. Gentilhomme a été nommé afficie Mérite agricole; MM. Layzir, Re et A ont été nommés chevali u même Nous adressons parcuirenen nos meilleures félicitations à M. Gentilhomme ce 2 Lo2 é * Linnéenne An De Li sit L 4 15 ts SE he 90 auvyil CUTE, à 101,2 heures dusnitite, dans la salle de l'ancien Hôtel de Brabant, rue du Marché-au-Charbon. US les se SAMEDI 21 AVRIL 1900 Es Horticole Coloniale Extrait du rapport du Conseil d'administration présenté le 19 avril 1900. « Les Serres du Parc Leopold ont été améliorées et transformées de façon à répondre aux exigences de leur nou- velle destination. Elles forment ac- tuellement une exposition permanente, de vastes magasins, où nous mettons en vente toutes les cultures de la Société. Elles renferment des échan- tillons des plantes économiques pour les colonies, cultivées aux Serres de Linthout, des plantes ornementales ou de collections élévées au même éta- blisse nent ainsi que des produits des Serres de Moortebeek dont la réputa- tion est aujourd’hui mieux établie que jamais. » Le grand jardin d’hiver a subi une complète transformation qui permet d'y organiser des expositions succes- sives de nos diverses spécialités et de lus beaux spécimens. Il se prête sde ablement à la mise en vente de nos plantes ornementales pour appar- tements, qui sont devenues un fruc- tueux produit pour la Société. » Les diverses expositions ouvertes pendant le dernier exercice ont obtenu un très grand succès et nous assurent pour l’avenir une excellente clientèle. Celle-ci augmente de jour en jour et établi s OT pc nous donne la certitude compter sur un rt sea ils rres os PE en partie refaites; nous avons aussi construit de nouveaux bureaux. » LesinstallationsdesSerres du Parc 120 sont donc aujourd’hui par- faites. » Nous avons, pendant ce premier exercice, organisé etterminé les Serres de Linthout qui, de l'avis unanime, forment l'établissement le plus complet qui existe. Non: seulement, nous l’avons besoins de l’ agriculture RÉ et de l’horti- culture les plus perfectionnées, mais encore, nous l’avons rempli de « mar- chandises » de premier ordre. Les végétaux pour les colonies y sont cul- tivés par milliers d'exemplaires et sont ue santé parfaite. É our est absolument prêt et ses services organisés de manière à don- ner satisfaction à la clientèle la plus exigeante. Il en est de même de celui des plantes ont ou de collec- tions, » Notre troisième établissement, les Serres de Moortebeck, destinées spécia- lement aux orchidées, fait l'admiration des visiteurs, tant par ses cultures que par l'excellence des variétés qu’il con- tient. Les plantes qui y sont cultivées ont acquis aujourd’hui, aux yeux des connaisseurs, une valeur telle que leur estimation peut à elle seule couvrir celle des inventaires établis pour nos trois établissements. Il n’est pas un seul visiteur, quelque peu apprécia- teur du prix & actuel des orchidées, qui ne puisse RE re ou approuver l'exposé ci-dessus. » Nous avons, pendant cet exercice, préparé un catalogue des plantes éco- nomiques pour les colonies qui a reçu le meilleur accueil du monde colonial. » Notre clientèle pour les plantes de collections et les plantes décoratives s’est notablement accrue dans ces der- niers mois et les demandes qui nous sont faites de différents côtés prou- vent que nous pouvons également compter sur une clientèle coloniale très importante. Nos prix de vente modérés, l’excellence de nos ne nos PS etes largement et s. Ces trois Drentte nos dé 1900, c'esta-dire “ti second exercice, soldent par un béné- fice net de 1,366 francs, frais de toutes espèces déduits, » Les mandats de MM. de Lansberge, président, administrateur sortant, et Jules Mussely, commissaire sortant, ont été renouvelés. . . BE Samedi prochain : Les sections du genre Cattleya; Les plantes tinctoriales et la concurrence chimique; Culture rationnelle de l’asperge. 172 LA SEMAINE HORTICOLE Exposition Universelle de Paris he PREMIER CONCOURS TEMPORAIRE Le concours du 18 avril, favorisé d'un succès. palais, qui est sat el contraste avec la fâcheuse tente d'autrefois! Les ra ont enfin un logement digne d’elles. La décoration de couleurs ten- dres, où: ponte le blanc et le vert, est fort gracieuse. Des corbeilles Rte placées sur se colunnades à une grande hauteur, étaient garnies de fleurs et. de feuillage élégants : enfin, c'était un énchantement- et la Commission de pla- cement peut être fière de son œuvre, accomplie d’ailleurs avec: une célérité extraordinaire. car rien n ‘était commencé le 16 au soir, et le sol n était Fr ivelé amplement garnie, et nc nou dons si ae sera assez grande au juillet. Nous décrirons tout en ‘détail la semaine ee et nous etes en même temps la liste des ré le jury ne se éuthié que le detre ème jour, au moment où le journal sera sous presse. no. seulement les principaux été n fait d'Orchidées, le lot le plus nou- veau et le plus. remarquable est celui de M. Maron, qui expose une série de Catt- loelia de ses semis, notamment le fameux Lacliocalileya X Impé ératrice de Russie, splendide, un L. X callistoglossa colossal, le L. X highburyensis, etc. D'autres jolis lots d’Orchidées sont présentés par M. Beranek, ce : D a ment des Phaius X Cooksoni ” Normani, un Odontoglossum Morte reum avec une hampe florale colossale un Dendrobium nobule Cooksonianum, D. qui à lescens, dés Phalcenopsi Den choisis, des Cypripedium, étc.; M.Cappe et fils, quiexposent notam Hd un beau Cattleya Mendeli, par M. Dallé et par M. Magne. En dehors des Orchidées, de beaux de ornementales, Pal- massifs “JO planes Sarces de M. Sa _ Amaryllis de M. Férard, les Œillets 7 M. Kaczka, les Anthurium, Dracær Sanderiana et Broméliacées de MM. Du- val et fils, les Cactées de M. Simon, les Roses de MM Levêque, les Lilas et les Violettes de M. Millet, et de superbes uits et légumes dont nous reparlerons ha semaine prochaine. G-F.6. _. H est oo cher. La Culture des Œillets en Amérique (Suile, voir p. 161.) Il y a quelques années on enlevait les plantes avec une forte motte de terre, mais cette méthode est abandonnée de nos jours. On ne gagne rien à & PAU ter cette terre à l’intérieur des se Si l’on a soin d’ombrer cts: -C1 dant deux ou trois Jours, ss “plantes n ne souffrent nteniéfe de la transplanta- tion. Il est nécessaire, à ce iHotent de la culture, de surveiller l’arrosage et le seringage qui doivent être fréquents. La première cueillette de fleurs se fait douze semaines après la plantation ; tefois, il n’est pas rare de pouvoir cueillir déjà des fleurs un mois après cette opé- ration. tembre, la plantation tardive en serres a ois de de grands avantages. Elle favorise gran- ement une floraison abondante qui a lieu vers la Noë Onn apprécie réellement l’œillet qu’au moment floraison du chrysan- thème est terminée. Les soins à donner aux plantes en hiver sont fort réduits; il suffit, lorsque urs raccourcissent, d'abandonner ges, les arrosages sont faits avec Brécadtr on et l’eau est répandu soigneusement entre les rangées de plantes. La ans rage est maintenue à 50° le jour et 45° lan Lorsque le fécipe rs doux, il est avan- tageux d’aérer la ser e tout en mainte- nant la température ge précédem- ment. Les œillets aiment un air sec et les fleurs s’épanouissent mieux sous l’action de l’air frais Certaines variétés réclament un sup- port, on leur en établit à l’aide d’anneaux en fer galvanisé SM D et fixés à des tuteurs en boi Les anneaux téinélacent avantageuse- ment les DESUES et donnent aux nr fleurs we a p par ce prix des meilleurs va jusqu’à né _— le filles Ils Adrent ? ou 8 an Dans ces ‘culture, l'alimentation des plantes doit être rée comme une chose très importan La distribution ré l’eau rer . faite à l’arrosoir prend trop e temps; on tale généralement pour ce travail une pompe à vapeur qui prend l’eau dans les réservoirs. Il est utile de recouvrir fréquemment les tablettes d’une couche de terre fraiche à la aquelle on ajoute du fumier décom- posé, de la cendre de bois et de l’engrais ge L’ébourgeonnement . une opération fort importante; il faut 1 vue de ne faire donner à qu’une bonne fleur; on a soi s autres boutons. C’est un travail qui coup de temps, mais il est EE tréerpent utile. Le premier bourgeon est le meilleur; dans de Hands établissements, ce sont des jeunes femmes qui sont employées à cette besogne. Tout le monde a remarqué que le calice des œillets se crevait fréquem- ment; de cette façon, la fleur perd de sa valeur, elle ne peut même Éd pe — rouver Fab à k j LU: le choix des er que d'a il Luis Miner ceux Ant les bourgeon s sont courts et gros; ces derniers n . aucune valeur, uelle que soit la couleu Ge n’est pas D beretit la forme des bourgeons qui fait prévoir que le calice d’une fleur va se crever, d’autres consi- dérations entrent dans la nature de cette calamité. Dans les variétés bien établies, la moyenne des calices crevés varie de jour en jour. La température extérieure, la clarté Ur un grand rôle à ce suje et, e même u’un 1 changement subit de température doté en être une des principales causes. Les journées sombres, les serres co vertes de neige, l’excès d’ nait es également les facteurs de ce m blissements aiericains thème lorsque ce dernier a fini de fleurir, ernier étant souvent cultivé sur les même tablettes. En février-mars, il récolte continuelle de fleurs deses serres; pour ceci, les œillets sont plantés au commencement d'octobre dans des ter- rines à côtés mobiles, d’une lon ngueur a froids. s ont fini leur floraison, ils sont m "+ l'extérieur ; toute la terre est enlevée des tablettes, les terrines sont alors placées dans celles- ci et au bout de très peu de ee ils énient une floraison abondan La coupe des fleurs se fait “toujour 24 Hétibes vai d’être expédiées au marché. Le transport se fait générale- ment par chemin de fer, car les établis- sements sont pour la plupart situés à une longue distance de la ville. La quantité des variétés est très nom-: breuse et est augmentée par la production d’une variété de plus ou de moindre faut avoir une: 4 valeur. Peu de celles-ci restent longtemps en culture, car elles se détériorent bien vite et, quand elles sont attaquées par des maladies, elles ne peuvent y résister. La détérioration est montrée par la grandeur dégradante des fleurs, le brisage du calice et leur dégénéres- ence. Il a été dit beaucoup à 30 des causes de détérioration. La plupart des experts croient que c’est la trop grande multiplication qui la provoque. L’œillet est très sensible aux changements de température. L’œillet, comme beaucoup d’autres plantes cer de, est attaqué par plu- ctes ou nimaux fungoïdes : rouille, « mens rt de la tige », plai beaucoup de mal Lorsqu’ on s’y mn. à ten prie la tache noire et la rouille peuv ent être facilement guéries par l’application dite « Bouillie bordelaise ». La maladie dite « décompo- sition de la tige » est la plus destructive; elle cause tous les ans aux horticulteurs de’ fortes pertes. Ceci arrive générale- ment les œillets sont sionne ent aux ques derme, devient de plus en plus visible; les feuilles tombent et la plante devient complètement sèche et dépourvue, la tige se brisant au collet. "Les tissus sont complètement détruits et on trouve une masse de fibres sèches ; les racines pourtant, n’en souffrent aucu- nement. Les plantes peuvent tout aussi bien l'extérieur qu’à éparpillées dans les Parterres, Mo être attaquées et mourir isolées ; d’autres foi s,de grandes qua os peuvent ir déc une rapi- dité éto a à te _——. les pes ps facilement lorsque les terres ont été nendées avec des funnérs frais; fa terre lertlisée avec l’engrais chimique est la plussüre. Les œillets plantés trop proton- en es la terre sont aussi plus s sur les autres plantes qui les entourent. Trop d'humidité joue aussi un grand rôle ici. nanas l’on cultive les press en ots, eut contrôler les besoins de See d’elles mn facilement di on à peut ‘leur donner des soins individuels même lorsqu’elles sont caltivées en grand nombre. D'un autre côté, quand toutes les plantes dans la même terre, elles doivent toutes être traitées de la même façon, les besoins individuels ne SAMEDI 21 AVRIL 1900 pouvant pas être considérés. Pour avoir des plantes pour spécimens ou des fleurs de fantaisie, les œillets doivent être mis mais comme il n’y a jamais une grande demande de ces derniers, il est difficile d’en faire de grands pr ofits. Pour retirer des profits d’un commerc 173 Espérons que, plus tard, la méthode américaine sera pratiquée Surope. Déjà, dans le sud de l'Allemagne, plusicurs grands établissements cultivent l’œillet , d après les principes et manières améri- Cains. A.-E. CASSE. o Ë es) [e/ le: [en — o © [er mn ce 2) pe [e D [æ] C — (af “ s — o® um "TD mn D =) pus œ a ner, toutes les fleurs, on celles avec oignons; et celles vendues à New- York ne sont en aucun cas inférieures à celles vendues ici. Araucaria chilensis ou imbricata (voir p. 174 NOS GRAVURES ARAUCARIA CHILENSIS OÙ IMBRICATA (fig. 59, p. 173). — Les Conifères — qui, pour le grand public, sont les pie. les arbres verts, es résineux t joué un x fèle considérable à toutes 4 dé régions froides et élevées, les Sersiits LA SEMAINE HORTICOLE | ‘174 nord des montagnes ; cn autres, les ons ét les îles dès me s australes : régi c’est là surtout que se enéontrent le plus qui ne s’y rencontrent que rarement. : Pour le botaniste, ce sont des arbres ou des sous- -arbri isseaux, ou des arbris- I offrent tant d'intérêt d'étude par la struc- ture spéciale de leurs tissus, de leur bois, par les particularités que présentent leurs feuilles, fleurs, fruits, graines. pour nous, paysagistes, ce sont des arbres à feuillage toujours vert, à lige d’un seul jet, “droite, élancée, cylin- drique, colonnaire, à rameaux verticellés imposante, se cer ofilant, ar rone, se détachant en u Le forestier, Tube rindé parmi les végét Fhonmets Ë avec leur concours, il met en valeur les terrains incultes, les grandes Men stériles, lés zones à terrain cré- tacé, les dunes ; avec eux il fixe les sables mouvants et il les plante sur les côtes soumises à l’haleine salée de l’océan, sur le: mmets froids, neigeux et ro- s hautes montagnes. Par leur propres aux cC navales ; ils fournissent à l’industrie “4 résine, le galipot, la poix, le Sur la térébenthine, le braï, etc., et à la méde- 0] PS nullement à dédaigner dans certains € Enfin, le “bot des Conifères est le com- bustible par excellence des régions où manque la houille, et leur écorce sert au tannage des cuirs, etc. C’est donc avec raison que le Conifère est l’arbre le plus utile, us agréable à l’homme. les. ct gigantea, Conifères de la Calfot- et _. étque “ atteignent une hauteur de 300 pieds et dont le tron n esure 30 trees et plus de circonférence, et Q Shers RE Les aria, appelés d’abord par Bosc et “Baudrillard Araucaires, tirent leur nom du pays où l’on a découvert la double, se renfle la us et se terminent assez brusque- en une pointe se À elles s’im- autour a tige, des taux les “ — Lee prémière ee ‘du genre, l’Araucan capitale Arau petite contrée située dans la par tie méridionale du Chili. ; nre comprend deux groupes ou soub-cut es, les Colynbes et les Entactas, se différenciant par leur mode de germi- nation spéciale à chacun des groupes. C’est dans le premier des sous- RATS que se trouve classé notre arbre, l’Araucaria du Chili ou à ferilles Pr Chilensis ou imbrica e Conifère a eu teurs parrains et chacun y a été d’un nom par ticulier ; il s’appelle doncencore : Sapin d’Araucos, aie de Sn à Sapin du Chili, Pin du Chili, C’est un te original d’aspect, de es mais qui attirent le regard, le retiennent et S TUE par l'originalité peu me, à défe td’ élégar loi igues. de près du nt un peu R6-debsus de e du sommet se oppe le v LOTS des branches qui s’étalent d'abord horizontalement et re- dressent ensuite leur extrémité. Ces branches donnent çà et là, épars ou op- posés, des petits rameaux grêles et peu nombreux. Cette disposition des bran- ches, le peu de développement pe feuilles et des rameaux latéraux, 1 ur, la rectitude du tronc, ÉGni ent avé jeunes Araucaria du Chili un air, un aspect de nn à plusieurs rangs de bras superposé e ton du feuillage est d’un vert vif, féiaint, bronzé, ce qui ajoute à Mllusion d’un candélabre bronzé artistement. Menzies introduisit l’Araucaria im- bricata en Aetet en 179% et l’offrit à sir Joseph Banks, qui planta Fun des sujets dans sa propr iété de Spring Grocke et adressa les autres plants au jardin royal de Kew Su une qusrsn eine 4 années, il a : C’est en rendant u res du Chili, et qui n sr f jeunes années, hélas! trop tôt envo- , que nous avons songé à écrire le présent niticié Eh bien, oui, ils sont en- là bien verts ces * Araucaria, — un ped | dégar rnis du pie rni qu’on a masqué en entourant gs AIME de lau- riers-cerises; ils ont bravé bien des hi- vers rigoureux, et si leur végétation est lente, on peut dire qu’elle est rustique, et nous croyons que l'excès de chaleur, la lumière intense de l’été er seraient plus préjudiciables que le fro L'expérience se faite, elle remonte à 40 ans, et il no semble que l’Aranca- ria imbricata it prendre une place plus large dans nos plantations de parcs, -de squares, etc.; l'exemple est donné et nous connaissons un grand amateur, dans les environs de notre capitale, qui a ver , il y a deux ans, tout un massif de ces Conifères décoratifs, et bravement ils ont résisté 1 hhsse ‘température de l'hiver actuel, — e qu'il faut à pi arbre, c’est un sol ve mur a mais ne retenant pas és eaux en hiver, une situation peu “élevée … abritée des grands courants aériens, froids et desséchants. Pendant l’enfance, on l’a fait au Bois de la Cambre, les jeunes plantations d'Arau- cayia, se trouveront bien, en hiver, di CIRE abri tout simple : que el s rames, 1 à ages 16 SafF j F e hêtre, etc. (1). | C. BouiLLor. -_ LA SERRE AUX VANDA DE L'HORTICOLE COLONIALE (fig. 60, p. 175). — La gra- vure que nous reproduisons de. gett serre nous la représente telle qu ‘elle pourra être admirée par les amateurs qui vellerent, l'exposition printanière ouverte jus n de mai dans les Serres du Le Léopold. Elle es considérée, à juste titre, comme une des plus belles que l’on puisse voir. ‘Elle renferme en ce moment aussi bien dans leurs formes que dans leur co En ce m moment, cette nn esttout embaumée par les exquises émanations es magnifiques fleurs de rs SUAUIS et fricolor, dont un fort contingent de beaux spécimens se parent si admirable- ment. Ces Vanda occupent le centre de la grande serre. A côté de ces chefs- d'œuvre de la flore orchidéenne, on y Qu No planter | du sup -Anspach, dans les corniches € et les s poches pe d'Araucaria témbridata arbres concol, entremêlés çà ä là de Ce tte plantation serait omme architecturales du monument et de la place de Brouckère. Ces arbres ne devraient mm pas « ils ser exemple, par de plus jeunes sujets préparés, cul- tivés en panier et tenus en réserve jusqu'au moment de leur emploi La dépense serait inbighifiante en procédant de cette façon pour les plantations successives, # trouve des coerulea, Sander "LA, AMOEN 1, Dodiits thyrsiflorum, Cypripedium, Saccolabium giganteum, et autres espècés qui, en fleurs au bellissement de & elle-ci formera nul des clous de cette sans Vanda Lowi, Kimballianà, Ameéstana, des Cymbidiumn eburneun et Lowi en yrosses ainsi qu’une belle série de Den- s, des quan- d’Aérides variés, de de Dendrobium moment de leur floraison, doivent contribuer à l'em- ette magnifique serre doute un exposition et obtiendra SAMEDI 21 AVRIL tro0o ét duvetéux. dix-sept à vingt et oblongues- lancéolées. blanchâtres en des ssous une folioles, g* soi-même de se souiller et les feuilles qu’on leur supprime. Malgré leurs propriétés vénéneuses, les Rhus sont très propres à la décoration des bosquets, mais il convient de ne pas les laisser toucher aux enfants, d’éviter les mains de leur suc et de laisser trainer les branches A l'automne, certaines espèces, et no- Les feuilles possèdent de sont dentées en scie, ORCHIDÉES Quelques hybrides du Cypripedium Spicerianum Le « Yr ipedium Spicerianum est une des espèces qui ont jeté le plus de lustre sur l’hybridation artificielle à ses débuts et qui ont le mieux réussi comme « parents ». C’est aussi une Fig ©. — La serre aux 60. certainement un succès très mérité pen- dant toute la durée de celle-ci. RHUS GLABRA (fig. 61, p. 179). — L: Rhus glabra est un arbrisseau ou petit arbre “traçan nt, originaire . l'Amérique du Nord, et atteignant 1°50 à 3 mètres et méme ju squ’à 6 mètres de hauteur. Il est désigné également sous le nom de Vinai- grier et pro oduit en juin des fleurs mâles vert jaunâtre et femelles rougeûtres toutes paniculées. Les fruits sont rouges Vanda de « L'Horticole Colon (Serres du Parc pold.) tamment le Rhus glabra, prennent une teinte d’un grand éffet décoratif. Toutes celles qui sont dr aiment les terrains légers et chauds. On les mul- tiplie facilement par la séparation des drageons, par boutures de tiges ou de ra- cines et même par marcottes et par semis. ante dont nous publions la gra- vure est un exemplaire photographié au Jardin grand-ducal de Carlsruhe (grand- duché de Bade). Il a une hauteur de 250 et un diamètre de 6 mètres. | Er r p. 114) de ce Je qui impriment le plus nette- nent leurc achet sur leur descendance, en Ste que d dans les hybrides qui en sont issus, on reconnaît MATE ment, presque sans exception, vention du C Spicerianum. Parmi ces Fi Sr deux grot upe es sont devenus partic atièrement A 1- laires ; ce sont le groupe du C. X Leea- nur ei celui du C.X Latham in OÙ Spicero-villosum. Le C. X Leeanum, dont la première nter- 1anu) 176 LA SEMAINE HORTICOLE apparition date de: 1884,a pour pa- sait, le C. insigne et eme ceux variées de hybride en employant des variétés des parents ; c’est ainsi qu’ont pris naissance la variété Maseree- lianum, la variété superbum, la variété de Burford Lodge, qui a le pavillon très largement étalé, la variété PR hardte, remarquable par un color très jaune, la variété 4 Dertum. qui a les fleurs asse ites, mais et1 d’un coloris vif; ariété imperiale, de M. Page, etc. Le C. X Leeanum a été croisé lui- même avec des espèces ou d’autres hybrides, et a donné des produits par- foi en ble ‘est ainsi TION C. X Acteus avec le C. insigne. Le C. Proserpine et le C. X Zampa, avec le C. hirsutissimum. Le C. X Clotilde Moens, avec le C. Haynaldianum. Le C. X Angele,le C. X lacteum et le C. X variabile avec le C. Sallieri. Ce croisement a déjà reçu trois noms en l’espace de moins d’un an. Il est vrai qu’il est extrêmement variable. Le C. X Ashworthie, auquel on attribue comme parents le C. X Leea- num etle C. X selligerum. Le C. X Beatrice Ashworth, issu du C. venustum. e C. X Brunnianum, Pr (? Le C. Clarence et le C. X Bruno, issus du C. Spicerianum. e X Charlesianum, issu du C. Sallieri, à mais beaucoup plus ancien en issu du C: UE avec le C. says Ë. x Mrs. ns et Æ EX © Loyensi, avec le C. X nitens Eat D Wim. Le C.: X Louise, avec le C. X Ash- burtonie (douteux e C. X maculatuim, avec le C. ton- sum. e C. X Marjorie, avec le C. insi- gne MDI DES Le C. X Marie, avecle C. Chamber- aan, Le Cox Norrisianum, avec le C. purpuratun. Le C. x Pegasus, avec le C.X Mor- £ganie. Le C. X Reginæ, avec le C. Fai- riean um. Le C. X Sir George White, avec le C. concolor. e C.X The Gem, avec le C. X Ca- lypso. (Ce nom existant déjà, il est préférable de l’abandonner et de con- Evelyn RS ) VC L précise n est pas connue, mais qui pa- raît tenir du ifens. LeCEX Lathamianum, plus récent ue le ZLeeanum, n’est pas encore aussi répandu dans les cuitui e mais la faveur dont il jouit déjà permet de penser qu'il rivalisera avec le précé- dent. Il a une forme un peu moins élé- gante peut-être, et un coloris moins fin, mais en revanche ses fleurs plus compactes, plus trapues, ont beau- coup de substance et un coloris jaune et brun qui fait un grand effet. C’est en 1890 que le C. X Latha- mianum fut exposé pour la première fois par son obtenteur M. Latham, vante présentait un autre semis issu es mêmes parents, le C. X Spicero-villo- SU. Les divers hybrides dérivés de ce croisement présentent entre eux de grandes différences de es me :: lès a | be oi es la st recou- e brun Uipré jus- qu’à la moitié fs s hauteur ou même davantage. Nous avons eu l’occasion de faire de curieuses comparaisons chez M. Bleu, qui a obtenu de ce croisement plusieurs variétés bien dis- inctes; toutes sont belles, d’ ailleurs, mais certaines bien plus que d’autres. Il y en à dont la forme = sensible- a C. villosum ; 11 y en a d’autres qui res- semblent tout à fait par leur forme au . Spicerianum, en plus grand bien entendu. Cette espèce exerce une in- fluence très caractérisée. Aussi trouve-t-on dans la famille du C. Spicerianum plusieurs hybrides qui on entr re eux d’étroites analogies. Nous n’en citerons ici qu’un exemple, celui du C. X Buchanianum, qui res- semble beaucoup au C. X Lathamia- num, quoique ayant le C. X Druryi pour parent à la place du C. villosum, mais aux formes les plus ramassées du C. x Lathamianum. Son pavillon très ample, bien étalé, atteint une largeur de 6 centimètres dans _ Le Va- es, € t port un : ligne m édiane foncée qui ea l'influence du C. Druryi. Les hybrides du C. X Lathamianum ne sont pas aussi nombreux que ceux u C. X Leeanum, mais ils ne tarde- ront pas à augmenter de nombre; en voici les principaux : C. X Ami Paul, issu du C. Char- lesworthi (1809). . X Calliope, issu du C. callosum. Cx x A issu du C. villo- sum (1900). C. X Geo Botterill, issu du C. X Sa- VALeanum. C. X Grovesianum, avec le C. X Leea- num. C. X Lathamiano-Boxalli (1899). C. X Pryorianum, issu du C. X Har- risianum Les autres ee du C. Spiceria- runâtre; le. X Char- ianum, est issu du beau €. X Morga le C. X Masoni, issu du C. Sfonei, le C. X scitulum, l’un des plus récents, qui a pour pa- rent le C. Chamberlainianum, etc. GsT 0 BU nt qe ch some pe Fire end (x) Cet t hybride a Ban aussi le a de C.X ex- eme nom _. se e d rité, mais par. ce qu'i il existe un die e # ybride, d'une autre parenté, qui porte la même appellati Fra role est d’ailleurs beauco Peu ux hybri Le Es. Le Cypripedium Sanderianum el le Cypripedium insigne Sanderæ La Revue horticole est décidément malheureuse quand elle veut s’oc- cuper d'Orchidées, et les collabora- teurs ou remplaçants à quile rédacteur en chef a passé la main ne réussissent pas mieux que lui dans cette ma- tière. L'Orchid Review fait remarquer qu’il n’est pas surprenant que la nomen- clature orchidéenne soit parfois em- brouillée, lorsqu'on voit une publica- tion horticole, autrefois très réputée, commettre des Se : le Cypripedium Sanderianum pris pour le C. insigne Sanderæ!! Un article de la Revue horticole traite des hybrides du.C.wnsigne Sandere, etren mentionne un certain nombre, tels que le C. X Sandero-superbiens, le C.XH ar- risander, etc.!! En rev connu, car 1l date de trois ans déjà. e Cypripedium ne qui p plus ancien que le C. insigne are est une espèce fort belle et très estimée, qui appartient à une tout autre section. On pourrait le comparer à un Cypri- bedium philippinense ayant les fleurs plus allongées et un peu plus grandes que d’habitude: il y a d’autres diffé- rences, bien entendu. Mais le C. Sande- rianum appartient bien au même groupe, et son feuillage a beaucou analogie avec celui du Cypripedium Rothschildianum. La plante est pares- ne fleurit pas souvent dans les cultures : cela ne l’a pas empêché, heureusement, de produire . He KE brégii à À 2 A hrattleya este var.Madame -BERT HYE. C’est par erreur que été belle Ofchidée, dont nous avons | Le le portrait dans notre numéro eee avril, a été inscrite sous le nom | udora. C’est, en effet, li et le Lelia purpurata, qui a dene pour la penis fois par Évees en 1897. On a pu voir sur notr re gravure que l’hybride mani- Ne LinBuense des deux pa- confusions comme Depuis cette épc ue mbre « SO EE M BE à hf Ar ? savants français et étrangers se Sont occupés de SAMEDI : 21 AV RIL 1900 . CULTURES COLONIALES Le Quinquina nom guinquina a été tiré du mot péruvien quinaquina, ui signifie l'écorce-écorce, c'est-à-dire l'écorce par excellence. Le quinquina est originaire de l'Amérique du Sud. C'est du Pérou qu'il futapporté en Europeen 1640 ; mais il ne fut connu en France qu'en 1679. Une vice-reine du Pérou, la comtesse del Cin- chon, ayant été atteinte d’une fièvre rebelle, en fut débarrassée par la poudre de quinquina, que lui conseilla de prendre le corrégidor de Lox Dès lors fut faite la réputation ÉTÉ du quin- quina, réputation qui n’a fait que grandir À ue cette époque, A son retour en Espagne, la comtesse del Cin- cour et bientôt à tous les fiévreux, auxquels la comtesse la distribuait elle-même sous le nom de poudre de la comtesse. Une telle prodigalité eut vite raison de la petite quantité de poudre qu'avait apportée la vice-reine. )Jrécieux médicament commençait à manquer, lorsque les Jésuites, qui étaient parvenus à découvrir ce que c'était et d'où était tirée la poudre de la comtesse, firent venir du Pérou une énorme quantité d'écorces de quin- quina qu'ils vendirent en poudre pendant long- temps sous le nom dre des ÿésuites. La ne Pa de cette poudre augmenta à un tel Re qu'un Anglais nommé Talbot débitait à Paris, à ce que rapporte Mme de Sévigné, de la poudre des Tésuites à 400 pistoles la dose. Louis XIV, vou- lant faire profiter ses sujets des avantages qu'of- frait ce précieux médicament, fit mander l'Anglais et lui acheta son secret. C’est alors, en 1679, que Louis XIV, es le mystère au public, fit connaître en Franc l'écorce de quinquina. En 1736, La DRE envoyé au Pérou re ï | mesurer un degré éridien, Ya quinquina. Il fut a ses recherch taniste arr de Jussieu, qui a né la ion française. C'est aù lil découvrirent que les arbres qui fournissaient le nquina croissaient aux aux environs de la question du Re de sorte que, s’il est vrai de dire nous ne connaissons pas encore toutes les variétés du quinquina, nous sommes fixés d’une façon certaine sur la valeur des écorces au point de vue médical. Le Quinquina, qu’on appelle encore Cinchona, du nom de la comtesse del Cinchon, est un arbre de la famille des Rubiacées. rie elques-uns attei- gnent une grande hauteur le acquérir la grosseur du co m “ont bd nombreux rameaux à feuilles opposées et e l'Amérique mire ct sur les montagnes de la anse des es, au milieu des forêts vierges du Venezuela, “ sé Néte te remis de l'Equa- teur, du Pérou et de la Bolivie. Ils n'aiment ni les réunit en ballots et les transporte lui-même ho bas-fonds ni les hautes montagnes; ils se tiennent à une hauteur moyenne de 1,500 à 2,000 mêtres. également à l'abri des grande froids et des grandes MR Dans les immenses forêts où ils croissent, les Ci mers et tantôt réunis par petits groupes formant comme des bouquets épars çà et là, auxquels les Péru- viens donnent le nom de faches. Leur recherche est souvent fort difficile. Pour les découvrir, les cascarilleros (c'est ainsi qu'on mme ceux qui récoltent le quinquina) grimpent sur les plus hauts arbres de la forêt et é leurs regards au loin jusqu'à ce qu'ils a reconnu le Cinchona à la couleur de son feuil- 5 qui tranche sur celui des autres végétaux « Souvent, dit Weddel, les feuilles sèches que rencontre le cascarillero en re egardant à terre suffñ- sent pour lui signaler le voisinage de l'objet de ses recherches, et, si c'est le vent qui les a ame- nées, il saura de SRE côté elles sont venues. Un Indien est intéressant à considérer dans un moment sembl tte allant et venant dans les étroites percées de la forét, dardant la vue au travers du feuillage ou semblant flairer le terrain sur lequel il marche, comme un animal qui pour- suit une proie, se précipitant enfin tout à coup lorsqu'il a cru reconnaître la forme qu'il guettait. our ne s'arrêter qu'au pied du tronc dont il avait deviné pour ainsi dire la présence. » Il s'en faut de beaucoup, RE que les recherches du cascarillero soient toujours suivies d'un résultat favorable ; trop souvent il revient au camp les mains vides et ses provisions épuisées ; et que de fois lorsqu'il a découvert sur le flanc de la montagne l'indice de l’arbre, ne s’en trouve-t-il pas séparé par un torrent et par un abime ? Des journées peuvent alors se passer sans qu'il. atteigne un objet que, pendant tout ce temps, il n'a pour ainsi dire pas perdu de vu L'arbre une fois trouvé est abaitu le plus près possible de la racine, débarrassé des lianes qui le recouvrent et ensuite décortiqué depuis le tronc jusqu'aux plus petites branches. Pour cela, rt Le de sur l'é des u'au sie: de la forèt. Il y a, dit Weddel, tel district où il faut que le quinquina soit porté de la sorte pendant quinze ou vingt jours avant de sortir des bois qui l'ont produit. Les cascarilleros travaillent en général pour des compagnies dont les agents font un triage des écorces au sortir de la forêt ; ils les enferment dans des caisses pour les expédier en Europe. Les meilleurs quinquinas nous viennent de la Bolivie, où le gouvernement a pris le mono- pole de cette exploitation. La consommation du Jr est telle qu'on a craint à un moment voir disparaître ce végétal de la surface du ares C'est sa es le gouvernement hollandais, ému pective, fit faire en 1854 des plantations de quin- quina dans l’ l'ile de Java Le transport du jeune 178 LA SEMAINE HORTICOLE lein succès. Un peu plus tard l'Angleterre, imitant la Hollande, fit également dans les Indes des plantations de quinquina. Enfin, aujourd'hui on fait avec succès des essais du même genre dans de nombreux autres pays. qu'on n'a plus à craindre maintenant la disparition du quinquina, (À suivre.) Docteur 1ZARb. Le « L'HORTICOLE COLONIALE » vient de recevoir en splendide condition, une importation de grai- P , nes fraîches de Mimusops balata. On sait que le balata, qui est extrait de cet arbre par incisions, forme la gutta-percha. Son bois, d'une belle couleur rou- transition entre le caoutchouc et la RC EN bandes et des lanières de toutes sortes, très sou- _ ples et très résistantes; on | itilise encore Pour la fabrication des instruments de chirurgie, C'est donc une essence de tout premier ordre qui est à recommander tout spécialement et sur laquelle il y a lieu d'attirer l'attention des agri- c Coloniale » des graines et des jeunes plants dont l'introduction est très diffcile. De la Construction des Serres (Suite, voir p. 138) PRÈS la lumière, l’aération dé- mande l'étude la plus attentive dans la construction desserres. L’aération modèle serait celle qui _ constamment placerait l'air à me- ri ec le: sation. À part 8es que Céci entraîne pour l’aé- rage, il y a encore ceux que présente la végétation de cryptogames dans les interstices, obstruant le passage de la lumière et l’infiltration de l’eau qui s'égoutte ensuite dans la serre. Le meilleur moyen d'éviter ces inconvé- nients et en même temps d’assurer une respiration aisée, est de ne superposer les vitres que le moins possible. Si l’on a choisi une bonne qualité de verre, bien coupé à angle droit (l’éco- nomie .même l'exige), on peut con- struire une toituretrès solide en posant les vitres de manière à ce qu’elles ne se dépassent l’une l’autre que de un ou tout au plus deux millimètres. Dans toutes les parties verticales d’uneserre, les vitres seraient juxtaposées. Les avantages se comprennent bien, idere.q its inter- (ll (provenant ou de la pluie ou de la condensation). Dans ce cas, ce volume minime est facilement évaporé ou déplacé par le courant d’air qui se produit par suite de la différence de température entre l’intérieur et l’exté- ieur. Dan S.CES Jin lors sé sl us les carreaux tournés dans le même sens, le Convexe au-dessus, ce qui permet e les poser bien solidement sur les traverses et leur donne une plus grande résistance contre les influences du dehors. Il est aussi bien utile de trier les vérres et de réserver tout car- reau imparfait pour le côté nord ou _ densation à l'intérieur. Po: pour les parties basses de la toiture. Pour les toitures à angle élevé, il vaut bien la peine d’étudier le système de juxtaposition des carreaux. En Amérique, on à fait des expériences sérieuses sur ce genre de vitrage. Quoique j'en sois tout à fait partisan en théorie, je n’ai pas eu l’occasion d'observer suffisamment les avantages de cette innovation, mais je puis assu- rer que ceux qui ont essayé ce système en font l’éloge, et pour cela je tiens à le décrire. Par l'emploi de ces vitrages, on évite à un plus grand degré l’égoutte- ment et le verre reste plus propre, parce qu'il ne présente pas de place qui ne soit fréquemment lavée par la pluie à l'extérieur et par l’eau de con- , Pour pouvoir choisir Le coupures les deux les plus convenables, lés plus droits, pour faire les joints. On pose toujours le bout le plus épais en bas (presque toutes ces vitres sont un peu d’épais- seur inégale), de manière à ce que des eux extrémités formant le joint, ce soit celle de la vitre supérieure qui soit la plus grosse, l’eau s’écoulant ainsi sans rencontrer d’obstacle. Si les traverses ont été soigneusement faites, on n'a besoin que d’une très mince couche de mastic. On fait très bien de lui ajouter à peu près un quart de céruse ou de le remplacer tout à fait par celle-ci. Dans ce cas, on fait avec de l'huile de lin une pâte semi-liquide qu’on applique soit avec un pinceau, soit avec un petit outil fait exprès : petit ballon en caoutchouc (semblable à celui qui sert à la fleuristérie) que termine un petit tuyau conique en zinc. Avec un peu de pratique, on peut très vite appliquer la couche voulue aux traverses. Les carreaux sont ors appuvyes.s _ QuChes.Ge > + r se- les per » des Américains, qui ren- latte de dessus (voir croquis Ci-Contre) servant à tenir les vitres en place, Ce système a été employé et il est préco- mise par beaucoup. Seulement, s’il ya casse, le remplacement d’un seul car- reau cause beaucoup de travail, Autre- ment, il fait du vitrage un travail très solide, propre et-joli. Il est à recom- Ir ce vitrage ps Taser L Rio dent tout masticage inutile, la petite -. mander pour les parties verticales surtout. PR IAtOoiture vitrée en elle-même présente un bon système d’aération serre, 1l est pour purifier l'air dans la nécessaire dans tous les cas de recou- rir à une ventilation spéciale pour re- gler la temperature et l'humidité rela- tive de l'air qui est enfermé dans la serre. Aussi réclame-t-elle impérieuse- ment une étude des plus approfondie, car pour de nombreuses cultures, sur- tout hivernales, elle est très impor- tante. La ventilation doit être efficace sans jamais entraîner de mauvais ef- SAMEDI 21 AVRIL 1000 La lumière et la vie de la plante UI pourrait décrire les phéno- menes que les seules varia- tions de la lumière produisent * Age 2 x nr . e a la surface de notre planète, dans l'atmosphère et sur le sol, au sommet des montagnes et dans les vallées et les des pôles ? Qui pourrait comprendre son rôle immense sur la santé, sur le bien-être, sur : S plaines, dans les contrées torrides et dans les zones glaciales la conservation de tout ce qui a 179 Sans lumière pas d'élaboration chlo- rophylienne, sans chlorophylle pas de nutrition végétale possible. A l’ombre, où placés au nord, les jeunes rameaux seront mal aoûtés, les feuilles seront grandes, les fleurs rares. En un mot, a lumière est indispensable pendant toute la durée de la vie de la plante. Pourquoi cette nécessité absolue, indispensable ? C’est que les radiations solaires ne sont pas seulement lumi- neuses, mais simultanément calori- fiques et chimiques. Si dans l’intérieur de la chambre obscure, on reçoit directement sur un écran blanc la md , « . . . fets, Cest-à-dire les courants d’air nui- sibles. . En première ligne, c’est la ventila- Üon au Soïimet de là serre qui de- mande notre attention. On y installe donc des lucarnes vitrées, qui sont fixées au toit au moyen de charnières. Il est évident que leur efficacité aug- mente en proportion de leur largeur. En posant les ventilateurs tout le long U toit en ligne non interrompue, toute la serre est desservie également. ment dans la même direction. C’est ONC ainsi qu'il faudrait installer les ventilateurs. (4 suivre.) TH£o. EcKkaRDT. vie? Qui pourrait mesurer toute son influence, toute sa puissance non seu- lement sur les animaux et les plantes, mais même sur les matières brutes du sol, sur le monde inorganisé? La lu- mière est l’image de la vie, comme l'obscurité est celle de la mort. Examinons les plantes privées quel- que temps de lumière : pommes de terre dans le cellier, chicorées, en- dives, céleris mis à l’étiolement, et voyonsles effets produits par l'absence des bienfaisants rayons lumineux. ui, ces pommes de terre germe- ront, mais combien ces jets seront décolorés, pâles, jaunâtres, transpa- rents et faibles. Les mérithalles seront d’une longueur démesurée et la plante s’efforcera d’atteindre cette lumière qui est pour elle la vie. lumière solaire, après qu’elle a passé par un trou percé dans le volet, l’image du soleil sera une tache ronde et blanche. Maïs cette lumière blanche n’est pas simple. C’est un composé d’une multitude de couleurs qui sont elles-mêmes autant de couleurs sim- ples. C’est le spectre solaire étudié surtout par Newton. Voici dans quel ordre s'y succèdent les couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, in- digo, violet. Or, l'étude des trois spectres lumineux, calorifique et chi- mique a conduit à conséquence d’un haut intérêt : c’est que le spectre lumineux ainsi conçu est loin d’être complet, c’est-à-dire qu’il y a des ra- diations calorifiques et des radiations chimiques au delà des radiations lumi- neuses. Et ce sont précisément celles- 180 LA SEMAINE HORTICOLE là qui jouent un rôle de la plus haute importance dans la vie de la plante, rôle que nous étudierons tout à l'heure. Si l’on compare les intensités lumi- neuses des sept couleurs principales, on réconnaîtra que c’est dans le jaune que se trouvera la partie la plus bril- lante. À partir de ce point, l’intensité diminue, que l’on aille vers l’extrème rouge ou vers le violet. Il suit de là que les couleurs peuvent se diviser en deux grandes catégories, la pre- mière comprenant da “couleurs luini- neuses : le rouge, le jaune, lé bat la seconce les Mir s somères : l’indigo, le violet et les rayons de l'extrême rouge. Si, par exemple, on reçoit les rayons du spectre sur un bd (@) —i V nd à (ee [er s ue se | ant isité lumi- \, neuse e plus grande inten- sité ti à se ns de au maximum de chaleur? Cette chaleur maximum fut trouvée tantôt dans le jaune, tantôt dans le rouge, tantôt dans l’extrème rouge. Melloni a prouvé que la température des rayons va en s’élevant du violet au rouge; c’est au-delà du rouge, dans le prolongement du spectre que se trouve imum, maximum qui décroit alors insensiblement. Cette étude de l'influence de la lumière et de la chaleur sur la végé- tation est donc de la plus haute importance Quand à l’action chimique son rôle n’est pas moins grand, par les décom- poatons ou combinaisons de sub- ctfarn = n € _ plus tar. devient même languissante, somno- lente; _ milieux POMOLOGIE Etude et analyse chimiqu de quelques bonnes variétés É fruits POIRES (Suite, voir p. 167) 7° Duchesse TAPER oids moyen d’une poi 388 gr. Circonférence moyenne gs toiré 280 mm. Densité du jus 1,057<0T: Sucre total fhicoke) par tue ere 129 gr. 2 Acidité totale par litre de jus. . …. I QT. 47 Tannin par litre de jus La Duchesse d’Angoulème, à tige et en plein air, a un gr and défaut : c’est e laisser couler ses fleurs. À une abon- dante HOT aise succède une ee (A suivre.) ux ou trois ans, mai to se tentes ét il est préférable, pour une bonne végétation que la Duchesse soit entée sur franc. Cette variété, dans des sols conve- nables, dans des situations chaudes, est vraiment remarquable par sa ferti- lité et la grosseur de ses fruits. Nous en avons pesé des quantités dont le poids variait entre 500 et 800 grammes. La qualité du fruit est discutée et discutable : fruit de première qualité dans les terres riches, chaudes, plutôt sêches, — de seconde, même de troi- sième, dans les terres froides, humi- des; c’est peut-être l’une des variétés et l’acide phosphorique surtout, en même temps de l'azote sous la forme cette variété est DRE la Sion en espa- lier ee: cours, des emplacements res- serrés entre murs, en mot, eux à air confiné, surchauflé ss soleillé. — Cette variété est plus fruc- tifère à haute tige qu’à basse tige; quelle que soit la forme, il est néces- saire que le premier étage de branches commerce à plus d’un mètre du sol. Eviter la taille sur empatement des rameaux fruitiers; ceux-ci doivent être gros, à mérithalles rapprochés. Les petites brindilles fluettes donnent de petits fruits. Cette variété, plus que les autres, donne des boutons en lieu et place des yeux raméens. Bonne poire de marché, variété pour plein air (contre-espalier, pyra- mide); en espalier à toutes les exposi- tions ; mürit d'octobre en décembre; trés riche en éther de méthyl (essence de poire), d’où son parfum, son arôme. _ BOITE AUX LETTRES J- D. (En Lt hr té HAS fleurs, nous vous les Free nt). — CH. B. (Votre icle passe Len ne ES V: + pr fariètés, font es nos 3 et 5). . (No ier hainement un article sur le suiét . que vous nous signa re — G. DE B E. D. (Il faut donner plus d'air vos RSS — D. riau el EA H: ni gnements demandés ar correspondance). R. S. (Odontoglossum Adrianæ, belle variété : mer gr Le a inechiana, très joli). — B. T. HS. — — A. R.—L. D. — Baron DE VTT Bar P Rep H ‘ LS Z 2 # Z _ A _ ee SOMMAIRE : PAGES Chronique. 169 Petites nouve oies EE nn: 171 L'Horticole Cobhiale, en de 171 Exposition Universelle de Par 172 La Culture des Œiüllets en Règne (suite). 172 Nos gravures : Araucaria chilensis ou imbri- cata La serre aux res de « L'Horticole ROULE AE de tee La 1 et la vie des eee AE Pomologi Gin suite). . Hi She Boîte aux lettres. < . Fig. 59. Araucaria chilensis ou imbricata _. 6: serre aux Vanda de « L'Horti- cole Coloniale » . 1 » 61. se perte au . grand-duc ruhe FR Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles. I1Q00 AMEDI 21 AVRIL ” L'HORTICOLE COLONIALE 7? (SOCIÉTÉ ANONYME 1Z, 79, BRUXEILIES : Rue WW ier al i _ iése soc HORTICOLE-BRUXELLES) (Adresse télégraphique : N GROS MISE EN VENTE E DU SUPERBE Haemanthus L _ + de in >: ee VI … Etablissements Jean Malvaux (SOCIÉTÉ ANONYME) Applications photographiques. ototypogravure sur euivre et zine. Photo-chromogravure en trois Couleurs. otogravure. Photolithographie. PARIS, rue de la Crèche, Grand-Montrouge (Seine). BRUXELLES, rue de Launoy, 43. OUEST) B'eléphone E 226 Fournisseur des clichés de ‘ La Semaine Horticole ” LA SEMAINE HORTICOLE es NITRA TE DE SOUDE DU CHILE (15 1/2 p. donne les plus fortes récoltes de céréales, de betleraves, de pommes | de terre, de légumes, etc., par l'emploi simultané d’engrais phosphatés et polassiques, NITRATE DE SOUDE DU CHILI 4 (l’engrais livrant l’azote au prix le moins élevé) d'azote nitrique directement assimilable) Renseignements, brochures, etc., s'obliennent gratuitement sur demande à la DÉLÉGATION DES PRODUCTEURS DE NITRATE DE SOUDE DU CHILI | POUR LA BELGIQUE ET LA HOLLANDE ANVERS, 3, rue des Princes. COLLECTION DES PLUS . 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GRAY, ! “VIII LA SEMAINE HORTICOLE € L'HORTICOLE COLONIALE D 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BE UXELI.ES (Adresse téléeraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) été créée, en 1899, pour fusionner les trois Etablissements d’forticuliure sans rivaux, en leur genre, , » LE dans fe monde : A. LES PERLES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L’'Horticulture Je ( ui | rses S SpeEciattes de la Sociétés, A FLORAISON PRINTANIÈRE comprenant plus spécialement ses variétés classées dé : CATTLEYA, ODONTOGLOSSUM, VANDA et autres genres populaires. sans rivales en Europe Ph G heures de relevée Lane Fe à, » 4 Année (Nouvelle série). PARAIT TOUS LES SAMEDIS N° 16. — 28 Avril 1900, LA SEMAINE HORTHGOËS EP GUIDE DES CULTURES COLONIALES Directeur-Rédacteur en chef : Lucien LINDEN Secrétaire de la Rédaction . Emile LEBRUN PRINCIPAUX RÉDACTEURS : .… Administrateur. :; :..., Fritz PRINGIERS.: : Em. RODIGAS, Directeur de l'Ecole d’Horticulture de l'Etat, à Gand. C. BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique SHorticulture et d'Agriculture de l'Etat, à os G.-T. GRIGNAN, Secrétaire de la Société d'K N. DUCHESNE, Professeur à l'Ecole j JET de Huy. PELCIQUE RANGER G. de BRANDNER, Administrateur délég Eat oO \ AE J US SNA pe 9 ‘de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. Una ss. sa: 12 francs Unan 15 francs Si PR ee > SES MOIS se noue 5 > à. VANDEN HÉEDE, Vice-Président de la Société d'Horticulture du Nord AVIS ME. à: : 0 di. ‘Lrois Mo Nu 5e S< > de la France, à Lille, Ch. VASSEUR, Professeur à l'Athénée royal de Namur Max GARNIER, G. RIVOIS, RL A. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, IMPATIENT, A. DUCOS, Le RaDaGrioN J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, ET DE L'ADMINISTRATION : L. BERTHIER, POTRAT et D’ von HEERDT. ‘ Rue Wiertz, 79, BRUXELLES F RE è < # : | LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles | TROUVERONT DANS CL semaine Horticole > La meilleure et la plus large publicité . Journal est vu et lu par tous ceux qui s ee. essent de près ou de loin à Tdi. D 0 Nous portons à la connaissance des personnes intelligentes qui savent que la réelame et l’an- nonce sont, aujourd’hui, . plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est cn le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/5° de colonne ou 1/21e de page . par an fr. 1/6e id 1/15 id. id. Pour les insertions Re piés courte durée, “e = prix par correspondance. Annonces. — nonces pour la semaine cou- Les e doivent hui é ais le mercredi à 5 heures du soir au pius tard. Pa Placement des nees ne peut abso- Dent pas Ca ee nes de l'annonce st pour celles qui occupent une page entière, une T2, 1/3, 1/4, 11/5, nd ou une st entièrè Mo a à aa us avons reçu des RNIDES pour le pa d'annonces à faire reparaître, san m, : adresse ou res indications, sauf le rions instamment les lanrsn mMmIS oir bien don êt d'indiquer Ve annonce qu "ls désrene faire reparaître. q P orne ostaux.— Le mode de paiement le plus Sp imple “ywr envoi . prix de |” Gene ent ou de l’an- yable à Br où il | bien au courant de LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d'inéértiones ay ue dans l’emplacement réservé aux annonces, euilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffres payantes f romains. sur les. Offres et Demandes d'Emploi Un bureau pour demande et offre d'emploi est annexé à 12 SEMAINE HORTICOLE et le Re fl nonce comprendune inscription gra- re n INOIS, S1 a a a tuite au registre pour u 2 pr au is on pas trouvé d loi et que l’on dé- Sire que le nom reste au ie il suffit d’en fair re la aie na tee II pa ét avertir aussitôt que 21 a (rou mp10 Une Ziste ‘des jardiniers ne sera fournie aux abonnés qui en feront la demande. On demande un bon jardinier marié, sachant parler Re et pas és au courant de la culture des orchi ple ntes ornen mentales, de la flori- culture, a ble de dr jger une PERTE d’ agrément de 10 hectares avec un personnel déjà ancien vaches et e poules. et. pire 1e Rae avoir 2 ou 3 enfants maximum : journal. faite- t forcer e jardinier en chef, en Belgique. … Sa ONE T au où Buieny du journal. Jardinier ren red +0 cültivateur d’orchidées et es les branches de culture, demande place. Rétences de érniee ordre S’adresser S., au Bureau du journal. 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OUTES les roses devraient être bien parfumées ; 1l n'en est pas ainsi: la plupart sont loin d’ar- river au parfum de la vieille Rose a cent feuilles. Quelques variétés parmi les: plus belles sont pour ainsi dire dépourvues de parfum. Notre confrère le Gardeners” Chroni- cle présentait récemment une étude sur cet objet et citait parmi les hybrides remontants comme les plus parfumés Beauty of Waltham, Crown Mrs: ÿohn Laing, Charles Lefebvre, Madame Gabrielle Luizet et Captain Hayward. Presque toutes les roses de Chine ont un parfum délicat. De ce nombre sont Madame Laurette Messimy ct sa Sous-variété Madame Eugene Resal ; Queen Mab et Duke of York. Les roses Polyantha sont aussi généralement très odorantes, surtout la jolie petite rose blanche Anne-Marie de Montra- vel, véritable bijou floral dont le par- fum rappelle celui de la violette. La rose Maréchal Niel se distingue aussi par son parfum; il en est de mème de /'Zdéal, Gloire de Dijon et Belle Lyonnaise, Bouquet d'or, Souve- nir d'unami et Souvenir deS. À. Prince, l'une des variétés les plus jolies et les plus florifères parmi les roses Thé. Les roses hybrides de Thé sont géné- ralement aussi douées d’un riche par- um. On peut citer plus spécialement Bessie Brown, Aurora, Alert Stopford, Mrs. W. ?. Grant, La France, Duchess of Albany, Caroline Testout, Augustine Guinoisseau et Viscountess Folkestone. Société royale d’Horticulture de Londres. Cette société se propose de consa- Crer par deux faits très importants l'anniversaire de sa fondation, il y a un siècle. Ils’agit dequitterles anciens jardins de la société à Chiswick et de transférer ceux-ci à la paroisse de Limpsfield dans le Surrey, en un endroit à l'abri des brouillards qui, comme ceux de Londres, ressentis à Chiswick, compromettent toutes les cultures. ‘ai : en second leu créer, avec le concours du gouverne- mm Le ee Végétaux propres à la fabrication du papier. Un ancien élève de l’Ecole d’horti- culture de Gand, M. Fleury P. du Sert, vient de publier, avec la collabo- ration de MM. Rostaing, un beau vo- lume grand in-8°, orné de 50 planches oO ment, de l'Université de Londres et des administrations des comtés, une école d’horticulture pratique et scien- tifique qui pourrait être annexée aux jardins de Limpsfield. Ceux qui s’inté- ressent à l’horticulture formeront avec double projet que la d’horticulture de Londres réaliser. compte Fig. 62. — Begonia double Madame la Baronne de Saint-Didier ir p. 186 photocollographiques, contenant un précis historique, descriptii, analy- tique et photomicrographique des végétaux convenant à la fabrication de la cellulose et du papier. Le volume est lui-même un bel échantillon de papier fabriqué au moyen de chifions. Il traite des recherches et expériences faites pour remplacer le chiffon dans la fabrication du papier, des carac- 182 LA SEMAINE HORTICOLE tères botaniques des organes végétaux employés par la papeterie, de l’orga- nisation des tiges, de la cellule et ‘du donnent des échantillons dote phiques de tous les éléments végé- taux servant à faire le papier ainsi que de différents papiers historiques. Les données scientifiques exposées dans cet intéressant ouvrage permet- tront de s'affranchir dans le mou- vement journalier des achats et des ventes, des incertitudes et des entraves que l’on rencontre dans l’apprécia- tion des fabricats. Plantes résistant à la fumée du gaz d'éclairage. Aucune plante ne résiste à cette _ fumée si elle n’y est soustraite fré- quemment et lavée 2 à l’eau pure. Quel- tunei ÿ pe employé et que les Rnb sont fré- quemment ouvertes ou que les cham- bres sont aérées. Crinum Powelli album. Le Crinum Powelli est un hybride de couleur rouge pourpré entre le Cri- num longifolium où Cr. capense, espèce rustique et le Cr. Moorei. Abrité sous une couverture, l’hybride résiste à nos hivers et c’est une superbe plante pour les jardins de nos régions où ses nom- breuses fleurs liliacéés portées sur de sie pédoncules SR RRETENS au sein collection de livres, Me bibliothèque comprendra un bâtiment où seront exposés les neilléuié spécimens de l’art américain moderne. M. Carnegie a l'intention de pousser le montant de ses dons jusqu’à la somme de cinquante millions. Begonia Vallerandi. C'est une nouveauté fort remar- quable que nous trouvons annoncée dans Xrelage’s Bloemhof. On peut dire que c’est un Begonia cristata dont les feuilles sont munies de crêtes aussi bien que les fleurs; ces crêtes, généralement d’un coloris rouge, font songer au Begonia Rex. A propos d’échenillage. C’est le moment d’insister sur la nécessité de l’échenillage et de signaler lanégligence intolérable avec laquelle on traite nos plantations fruitières et autres. Partout où, après cet hiver si long et si rigoureux, l’observateur porte ses pas, il constate que l’extré- mité des rameaux est souillée par les sales nids de Liparis chrysorrhaea qui bientôt montreront leurs vilaines che- nilles brun grisätre marquées à droite et à gauche de deux raies longitudi- nales lisérées de blanc. Ce sont les chenilles du cul brun; il leur suffit de uelques jours pour dépouiller com- plètement de leur feuillage les cimes qui les portent. À côté du cul brun il faut constater aussi la présence de la chenille du papillon blanc, Pieris crataegi, dont les nids moins ‘grands renferment néanmoins d'innombrables ennemis. On doit, dès à présent, pour- suivre et détruire ces chenilles si l’échenillage a été négligé en hiver. Le Bulletin d’arboriculture du mois ir demande, par la voix de M. le De Nobele joies séum “d'histoire naturelle de Paris. M. D. Bois a réuni dans le Yournal + de la Société d'horticulture nationale _ une liste des arbres et des arbrisseaux décrits par M. Franchet et présentant le plus d'intérêt au point de vue or- nemental. Quelques-uns d’entre eux sont déjà introduits en Europe, mais la plupart nous sont encore inconnus à l’état de plantes vivantes. La liste de M. D. Bois comprend 45 pages du journal précité et renferme un très grand nombre de belles espèces, la plupart découvertes dans la Chine oc- cidentale par le R. P Delavay. En raison des grandes altitudes des pays d’origine, ces plantes pourront résis- ter aux hivers de nos régions. Il en est ainsi de certains Clematis, du Paeonia Delavayi et du Paeonia lutea, du Magnolia Delavayi, de plusieurs Berberis, de plusieurs Tlex et Evonys mus, Prunus et Spiraea, Deutziaset Araliä, Lonicera et: Rhododendron, entre autres Rh.decorum, Rh. Delavayi, Rh. Fargesi, Rh. lacteum et une cin- quantaine d’autres espèces; l’Aristolo- chia yunnannensis, belle et grande liane à feuilles cordiformes, tomen- teuses en dessous, aux fleurs de couleur pourpre, en forme de coupe, d’un co- loris vineux pourpre foncé. Pavots simples à fleurs variées” NA Les coquelicots simples grandi- flores, dits Pavots Shirley, sont aujour- d’hui en grande faveur et comprennent un certain nombre de variétés super- bes qui sont très cultivées dans les parcs et jardins. Nous aimons à relater l’historique de ces belles fleurs. En 1880, le révérend Wilks, aujourd’hui secré- taire de la Société royale d’ horticul- ture de Londres, avait remarqué dans un coin inculte de son charmant jar- din de Shirley Vicarage, situé à Croy- don, près de Londres, que sur un pied de coquelicots ordinaires provenant d’un champ voisin, une fleur unique résentait une lé bor e b anche É téûte la floraison, M. Wilks se Teva tous les matins à 3 heures pour sup- primer avant la venue des abeilles les fleurs qui ne lui convenaient pas. Em. RopiGas. GE mir PETITES NOUVELLES La de semaine des Odontoglossum. — À l'Horticole Coloniale, l'exposition d'orchidées bat son plein et devient de plus en hlus belle. La semaine prochaine appartiendra aux Odonto. é] artir d'aujourd'hui, une centaine de variétés hors ligne — dont plusieurs de première classe — seront exhibées et présenteront un ensemble de merveilles comme il n'en a jamais été réuni nulle ré. Après les Odontoglossum, dans une quinzaine de jours, ce seront ris) rs # ittleya qui domineront. Nous ne saurions don ez engager les amateurs à visiter celte dos me changera à Herr instant d'aspect. Les grandes variétés se succèderon pendant toute sa durée et si une visite actuelle est un - plaisir pour les connaisseurs, elle s'impose aux comme école. Il ÿ à eu ces jours-ci une foule de visiteurs. Parmi eux, nous avons reconnu des Ministres d'Etat età Le SÉS ainsi que des 1 pou Lil mond, ou de l'horticulture, .. S. "à “à Gérard, ministre de Frar es M 7 ie d ‘Allemagne: d'York; van Ypersele de Srihou ; vander Elst : Le Does de Ligne ; de Smet ; À. White ; Le comte Visart de Bocarmé; T. Brown; Ohlen- dorff ; «érral Her “ la Société d’Horti- culture du Nor. ; Wagner ; le prince Ratmanoff ; de. le com 7 ; Kimps, consul du Salvador; le trs PKint: "A. Trower, etc., etc Il faut ajouter que jamais, à aucune époque, le. « Serres du Parc Léopold » n'ont été aussi Brit. lantes qu'en ce moment. C’est un véritable régal pour + visiteurs tant soit peu amateurs d'horti- La jardinier chef de P ESpusiiions a été nommé che- valier de la Légion d d'honneur. Voilà une décoration igagnée. * Exposition de Paris. — "eu M L’horticulture ae qu” ed le verra plus loin, les ministres français Fin orne à Ps de roches Les pommes des ge _ « Oiciel 2 la Orient R. M. S. C. J. annonce de un d'Australie des Steamers Ormuz SAMEDI 28 AVRIL 1900 avec 10,500 caisses de pommes, l'Aberdeen avee 18,000 caisses et le Victoria avec 9,400 caisses, soit en tout 37,900 caisses M. ÀA.-E.-P. Griessen, anciennement attaché au Fardix royal botanique a, vient d'être nommé superintendant des jardins de Taj, à Agra (Dides anglaises). Le Club des Orchidophiles néerlandais. — La seconde exposition d'orchidées a lieu le vendredi 18 mai Frs #. su M mage. s'adresser à M. le P. ésident, bar .-C. Boeizelaer, au châtea 6 he nn. d'Utreché, ou à M. oui se an ne secrétaire, V. D. Spiege straat, 8, à La Hay NÉCROLOGIE Milne-Edwards. — J! est des dynasties de sa- FN Telle la dynastie des Becquerel. Telle celle des rand sur laquelle semble s'acharner la mort. sat enfin celle des Milne-Edwards, qui vient de s'éteindre avec le vice-présilent du Muséum d'histoire RS mort de l'influenza le 21 avril, dans sa nn du Fardin des Plantes, à l'âge de soixante- quatre ans. | Alone Milne-Edwards n'aura peut-être ph eu e carrière aussi brillante que son père r en 1885, dont l'histoire s'identifie en sl sorte avec Phédioire des progrès de la zoologie au dix-neuvième siècle. Mais il n'en aura pas moins tenu ue place ee dans le mouvement scien- tifique contempor C’est en grande da à ses efforts que le Muséum ge 6 nr et le Fardin des Plantes, don on père lui avait légué la direction, doivent » meil- Fab d'un prestige et d'une prospérité qui, malgré la modi ee des crédits dont disposent et en es. rance les honneur à ce pays. C’est également lui qui organisa, de tions du Travailleur #, Lie hall nn. 2 A l'occasion de l'inauguration F Lai hie. . demeurant, l'œuvre qu’il laisse est immense, et je n'essayerai même pas de dresser ici la liste de ses innombrables mémoires, dispersés un peu partout, sur la paléontologie, la zoologie, la‘ physiologie mé- dicale, etc. Quoique le nom de Milne-Edwards sonne d'une façon quelque peu insolite er des oreilles nationa- listes je le père et le fils furent d'excellents atriotes, at Fe doit rai à l’un 17 a droit de servir ne peut jus rable estomac : elle a tôt fait de digérer les ibrcots pen d'où qu'ils viennent, attirés vers elle par le en de son charme. EmiLE GAUTIER. 183 L'HORTICOLE COLONIALE Nous lisons dans la Chronique de Bruxelles : « L’Horticole coloniale, constituée l'an dernier au capital de 2,400,000fr., a clôturé son premier exercice. Elle étale en pleine lumière une situation débordante de vitalité et riche en pro- messes. Son organisation est merveil- leuse ; ses établissements de Linthout, détail que l’on ignore peut-être : c’est que les établissements de «l’Horticole coloniale » fournissent des plantes d'arbres à caoutchouc aptes à être cultivées dans les contrées exotiques qui en sont dépourvues. Le programme de l’'Horticole coloniale, on le voit, est des Ed vaste. Et comme l'exé- cution en est confiée à une personna- lité de grande compétence et de haute valeur, portant un nom illustre dans les annales de l’horticulture et de l'exploration savante, on peut COnsi- dérer que la société dont il s ’agit est en droit d’ambitionner des destinées brillantes. » 2x « Nous signalions l’autre jour la son collègue Edmond AE les fameuses pa - Ka té ar s er » Voici un détail démontre péremptoirement quel Fe ticole colo- niale a des éléments de succès immé- diat : Les trois premiers mois de l'exercice en cours, généralement les plus mauvais de l'année, ont laisse un bénéfice de 74,366 francs, déduction faite de tous frais quelconques. Nous tenons en outre de bonne source que le carnet de comman des est des plus important. » ALFRED WAECHTER. A) L'existence À de la Société a pris nais- sance le ler mai 1°9) et Re s'est terminé le . 31 décembre de . 184 EXPOSITION DE PARIS Le concours du 18 avril. Complétons la brève description esquis- sée dans nos notes hâtives de la Semaine dernière. L'ensemble de l'exposition d’horti- culture (sans parler des parterres de plein air au Trocadéro, au Champ de Mars, à l’Esplanade des Invalides, des arbres fruitier s, etc.) Se compose, comme on sait, de deux grandes serr 30 mètres de longueur, situéesau bord de la rive droite de la Seine, u pont de l’Alma, et sépa rées par une terrasse d’où l’on jouit d’une vue superbe, et d’un vaste pavillon Situé un peu en arrière, et qui renfermera des plans de jardins, le matériel de M horticulture, etc, Ce pavillon n’est pas encor énagé à l'intérieur ; la serre FRS nest pas _ encore garnie, La ser e française seule aété utilisée pour concours EVA ie jardiniers p raie tout Près «ue seront installées sur l'Esplanade es Invalides. grande serre, lorsqu'on y entre par la terrasse, offre aux yeux un vaste re angle bordé, sur les deux côtés, d’él is Ha et te lesquelles Je “ham s, Phœnix, etc., app partenant à la principauté é de Monaco, et logées là en attendant l’achèvement des locaux réser- vés à cet Etat, Nous avons dit combien la serre nous avait paru charmante. Le ai visiteurs étaient tous po l’'admirer. es seul défaut, “était d’être excessivement chaude, en dépit pu badigeon provisoire qui avait été posé la hâte du côté Le soleil; mais les aies ne tarderont È es en a : à être M ise et ce défaut mars Es ariblément ss nué. Nous a a paru un peu moins beau distingué amateur de parer avait envoyé, à côté LA SEMAITX E MORTICOLE d'un petit massif de beaux sr un joli groupe d'Orchidées : Cypripe- dium X Ashburiomiæ, C. X Emperor (syn. Bragaianum, Germinyanum, etc.), un autre hybride voisin du C. drastus, etc., puis un mp ver à RS bien “gs une bonne touffe d totes bicolor, le Scuticari ia Sleelet, dont px Reciravéit été malheureusement redres et faisait moins d’effet que quand ta tente sc pré- sente avec son aspect naturel. M. Dallé avait composé un joli groupe avec quelques Orchidées mélangées à d’autres parcais nes Acacia grandis, À. spira e charmant Ri- ceana, à rameaux gr à feuilles très grêles et à petites fle urs abond antes, Ar- thurium Del 0 NPA, De dune ons Duviviertanum, se Medinilla en bou sa et EHObe M. Dallé avait aussi 1. groupe de petites Azalées en pyramides, comme on les . en MALE é,-et de coloris bien vari M. “Sallie er, qui affectionne les plantes de collectionneurs que tout le monde n’a de jolies choses un joli petit massif bien présenté dans equel nous avons remarqué : Lopezia miniata, ne rh 2 azureum, tr : gr acieu- t ercles concentri hori- semen zontaux, at rot une sorte ï onibrelte au sommet d’une ] pæolum ‘tricolor, serrulata, de Lorraine, etc Une charmante collection de Prime- vères : obconica, verticillata, Aottregs acauks, etc., etc., était és c près de par MM. Vilmorin-Andrie Les arbustesfileuri d'antan de M. Croux, ses Lilas et os de MM. Boucher. iklaus et Lévé qu mai où juin ux seulement élsicnit fie ental. “dées, Sri ces, etc. x MM. Edouard et Gabriel Délie à ont Et jugés di . que les fruits, dont ous reparler: xl jh. mess de u _ , par rs . uets et gerbes fleuries d’'Orchi- L’ inauguration de la serre a eu lieu le jeudi 19, à 10 heures du matin, par les ministres +" l’agriculture et du ae ui sont venus Jean Dupuy et Millerand, ns été reçus ar M. Viger, prési ent de la Société nationale, assisté de MM. Albert Truf- faut, premier vice président, et Châtenay, secrétaire général. Les ministres ont fait vs visite détaillée, se sont fait présenter les exposants et les membres des commis- sions d’ di cé et se sont retirés enchan ne TER critique « en terminant. Le « Catalogue » du concours, liste toute sèche ns exposants, qui n'a pas Six ages et que l'AS donne pour un fete. devrait être au t complet pour ce prix. Es partie de l’organisation, parfaite au reste, FRE aol ée pour le de concours onédalesnleie. gni Fr | OT: Voyage au Fernan Vaz (CONGO FRANÇAIS) (Suite, voir p. 147.) E temps en temps on voit sur la rive un petit village de pêcheurs avec quelques pirogues dissi- mulées dans les roseaux. Vers le soir nous arrivons au poste, situé sur la rive ouest du lac. Un petit appontement s’avance dans le lac, nous y accostons en pirogue et nous sommes cordialement Aves par le chef du poste et sons Près de ani rape qui est bien installée, se trouve la case du télé- graphe. Plus loin, dasictées cases d’in- digènes, des plantations et la forêt. Le lendemain matin, avant de nous remettre en route, nous envoyons un télégramme au cap Lopez pour savoir s’iln’e adr Een à accadé du récepteur qui inscrit lignes cet les points du message, arrivé de si loin,.… que veut-il dire Bonnes où mauvaises nouvelles?.… Bonnes, heureusement... Venues en quelques heures du pays, elles sont parties d’un bureau télégraphique qui, otre ne rappelle pas celui-ci. n st pas arrivé de dépêche à notre peut anälyser! Les 4 se l'appareil A neuf heures et demie, en route pour Ningué Sika. Nous apercevons de loin une piro- gue à voile, dont nous nous appro- chons rapidement. L'embarcation glisse doucement sur les eaux du lac; à l'avant, un noir frappeen cadencesur un long tambour ; au milieu deux hommes se tiennent à côté d’un objet oblong... C'est un mort que l’on conduit à sa dernière demeure. Le bruit du tam- tam doit chasser les mauvais esprits; et la pirogue s'éloigne lentement, me- nant le défunt à l'endroit écarté ou il va dormir son suprème sommeil. Vers midi, nous abordons à l’île de Ningué Sika, après avoir passé devant là mission de Sainte-Anne du Fernan ra: La rive est élevée; au sommet se trouve la factorerie, que précède une vaste terrasse dominée par le mât de pavillon. Nous voilà arrivés à notre première étape. L'ile de Ningué Sika est très éten- due ; elle doit, en effet, mesurer près de quinze cents hectares ; elle est cou- verte de plaines et de bois. Les rives sont couvertes d’une épaisse végétation qui comprend de nombreuses plantes à caoutchouc. Étant un jour allé faire une excur- sion en pirogue le long des rives du lac, nous pénétrâmes sous ces taillis épais; mal nous en prit, car quelques instants après nous avions la partie inférieure du corps couverte de chi- ques ; inutile de dire avec quelle rapi- dité nous regagnâmes notre embarca- on pour nous débarrasser de ces malencontreux insectes. . L'ile abonde en serpents et en Insectes de toute espèce; le serpent le plus redoutable est la vipère cornue ; On nous en apporta un jour un spéci- men vivant de près de deux méêtres de Ong et gros comme le bras. Cet ophi- dien est surtout dangereux à cause de la lenteur de ses mouvements qui ne lui permettent pas de fuir à l'approche € l’homme: on trouve aussi en Srande quantité les serpents bleus et verts des bananiers, puis un petit ser- pent noir très venimeux, ainsi que des boas et des pythons énormes. Mais on né trouve pas dans l’île d'animaux féroces. Parmi les insectes, un des plus bizarres est le phasme géant, qui a absolument l’aspect d’une petite bran- che d'arbre; nous en possédons un exemplaire dont le corps a 25 centi- SAMEDI 28 AVRIL 10900 méêtres de ron. Les long et les pattes 13 envi- : indigènes nous apportérent aussi un JOur un superbe varan — dit « gueule tapée » — mètre de long. C’est une espèce de grand lézard, dont la langue, longue et fourchue, est d’un beau violet. On nous fitaussi hommage de toutes sortes d'animaux, notamment d’une petite tortue rouge dont la rapidité de mouvements démentait le renom de de plus d’un 185 rouge jusqu’à l’oiseau-mouche,-on en voit de toute taille et de tout plumage; les foliotocoles aux reflets chatovants, les échassiers blancs, les marabouts, les touracos bleus et les pigeons verts animent l’espace de leur vol rapide. Les habitants de l’eau sont aussi des plus intéressants; des lamantins filent lentement entre deux eaux, les caimans bâillent au soleil, allongés sur les troncs d’arbres échoués sur les et de nombreuses espèces de poissons sillonnent les eaux du lac; Fig. 63. — Begonia double Rosebu (voir p. 186). lenteur habituelle de ses congénères. soir, de nombreuses lucioles raient l'air de leurs zigzags capricieux : rien de plus joli que de voir ces petites lumières monter et descendre dans l'obscurité; le point lumineux de l'in- secte est placé sur le ventre, et la lueur qu’il répand est des plus vives; on les voit de fort loin. À certaines époques, certains arbres en sont litté- ralement couverts, et donnent l’idée d’une illumination fantastique orga- nisée par les esprits de la forêt. Des oiseaux aux couleurs multico- lores peuplent la cime des arbres; depuis le perroquet cendré à queue on trouve en quantités énormes une sorte de petite carpe dorée, puis de grands poissons dont le dos semble être de bronze; on recueille aussi des crevettes de la dimension d’une grande écrevisse, dont la chair est exquise, mais à laquelle les indigènes attri- buent des propriétés malfaisantes. En général, la faune du Fernan Vaz est des plus riches; l’éléphant y abonde, ainsi que le gorille; le chim- panzé, de nombreuses espèces de singes, les léopards, les bœufs et les porcs sauvages, s’y rencontrent en quantité. (A suivre.) G. DE BRANDNER. _186 LA SEMAINE HORTICOLE NOS GRAVURES BEGONIA TUBÉREUX A FLEURS POVBLES (fig. 63, p. 181 ct fig. 63, Fe culture des Begonias Moon a a ris, dans les dernières années, une extension fort considérable. Sous ce rapport, elle dépasse même les progrès réalisés” par les Chrysanthèmes dans les cultures de plein air et rchidées dans ue. cultures de serre. En outre, e es elle-même s’est tellemen odifiée . la voie des semis que les ns actuelles n “ont ne rien Fe com- parable avec les infl imi- tives des premiers 1ypes; : les hybr ke ct les variétés qui ont été successivement produits dépassent certainement toutes les prévisions et ne permettent plus de reconnaître, même de loin, ni les pro- “ porones Ne le port, ni même les coloris . . des plantes primitivement lancé traits des JUX tés qui se font re les cultu s. Les Iteur: . Fou compris qu'il fallait se: er à admettre les formes les plus parfaites, les fleurs les plus arrondies aussi bien parmi les fleurs simples que parmi les fleurs doubles et s’appliquer à voir un feuillage solide. La floraison la plus abondante, la bonne Me Si t dont la PP hort re- DÉOAUE li fHage d’a te Garléoek. réunit M ue les conditions de la perfection. Le port de la plante, sa croissance vigueur, son superbé feuillage ne ne rien à désirer. La fleur, comme le montre la figure, est fort grande, elle atteint Om12 de diamètre, la forme est parfaite; le coloris est d’un beau jaune soufre qui, vers le bord des pétales, passe au jaune de crème. Une autre forme que l’obtenteur con- sidère comme idéale à cause surtout de la finesse du coloris, est la 0.MTe RER Descombes. Cypri ipedium — Nous avons reçu de MM. rer ape et es horti-_ culteurs à Lyon-Monplaisir des fle et intéressant hybri ondation art généralement mme parents Île X Amandinae fleurit pour la première fois en 1897, et fut décrit à cette époque par M. Gérard, directeur du Jardin botanique de Lyon, dans le Four- nal de la Société d’horticuliure pratique du Rhône. I a le feuillage du C. Spicerianunt; ses fleurs, qui mesurent 9 centimètres de diamètre, ont le sépale dorsal très ana- logue à celui de la même espèce, mais mieux étalé et à peine plissé au sommet, blanc, avec une macule vert jaunâtre à la base et jusqu’au tiers de sa hauteur; il est PRES et strié de brun, et les stries se — Do 188 LA SEMAINE HORTICOLE moitié supérieure lie de vin et la moitié inférieure verte striée de rouge ; le sabot est couleur lie de vin. Phaius X Opoixi. — Cet hybride avait fait une première apparition à la Société Nationale de France, il y a deux ans à peu près, mais à ce moment nous ne l'avions pas vu, et nous croyons qu’il n’était pas encore dans toute sa beauté, Il vient de se révéler d’une façon ares ris du 12 avri pré ésentait douze reuses et richement nier étaient presque aussi les plantes, les unes Mu claires, les autres plus foncées, mais dans ensemble cet hybride, qui a pour parents le P. Wallichi et le P. Humbloü, HÉSITE Le : muste À analpgier -de: forme P.. *£ ue nos lecteurs re Lie RAA 5 X Norman. Le Comité a “see pour lui décerner un certificat de 1 classe avec félicitations, la variété _aureus, qui a le labelle d'un n coloris exquis, assez ce, avec beaucoup de jaune és: 1 rié aires a été aussi très nine toutes d’ailleurs ont eu beaucoup de succès. La collection du Luxembourg av vait produit surtout des Cyprsedlidi) ga présent, en fait d’hybrides. C'était u spécialité un peu étroite. et fois, elle vient de se aire par un coup d'éclat réjouissons d'autant tions de ne pas voir pe souvent sur le continent ces magnifiques Phaius hybri- des si appréciés en Angleterre, et si pré- a floriculture. Nous avons de ien qui finit bien. À t le tour des Cas her ons aussi une plante de Cypripe- din Sanderianu. PFÉPRRRRE par M.Opoix à la même séance, t qui por tait cinq Abe s sur une Date C’est un exemple rare. des Orchidées quelques ren- seignements intéressants. Ses plaies, P à Uhbetieulhire fran- : qui étaient très prospères, ont été culti- vées dans de la fibre de terre de bruyère; . Opoix naiot dans la terre de bruyère les parties fibreuses, apaAuete cependant adhérait encore un d’ mus. Il surfaçait seulement avec un seu des PESTE Il y avait donc là un pro- céd peu près intermédiaire entre la core a polypode et sphagnum et la culture dans le terreau de feuilles. M. Fe” a dit aussi que les Phaius X poixi, par une exception dont il y a d'auttéé exemples, aimaient à être fré- quemment rempotés et a bien avec deux rempotages dans l’ann M. Me Les Le as ont étudié avec beaucou coup d soin les caractères des écorces de quinquina, afin de rire les différentes espèces de ce végé- tal; mais, malgré toutes leurs recherches, il règne à ce sujet une grande obscurité, et, pour en sim- plifier l'étude, on les a divisés, au point de vue médical, en trois sortes principales, qui sont : les quinquinas gris, les quinquinas jaunes et les quin- quinas rouges. Quinquinas gris. — Ils sont ainsi appelés à cause de la couleur de leur épiderme. Ce sont des : écorces généralement très petites, roulées sur elles-mêmes, minces et longues d'environ 30 à 50 centimètres lorsqu'elles n'ont pas été brisées. La couleur de l'épiderme est tantôt d'un gris clair, tantôt d'un plus ou moins foncé ; leur cas- sure est ordinairement nette ou peu fibreuse, et la coloration intérieure jaune pâle ou fauve rou- geâtre, s’avivant au contact de l'eau. La poudre de ces écorces est fauve grisâtre ; la saveur en est amère et astringente ; peu ou point d'odeur Quinquinas jaunes. — Ils se présentent sous rm écorces beaucoup plus grosses que les quinquinas gris. d'une mt qui varie entre FoHtmELreS, d'une épaisseur de 5 milli- mètres à 1 centimètre environ. Elles ne sont jamais roulées comme les précédentes, À lLinté- su dé is il une pellicule oujours recouverte d'une EouER parasitaire de lichens foliacés Le type de ce genre est le ins calysaya ou quinquina jaune royal. C'est avec juste raison le plus estimé de tous. Sa poudre est d’un jaune save? sa saveur, très amère et peu astringente. Ë FER ol 5 très astringentes; beaucoup plus grosses et plus épaisses que les précédentes. L'épiderme est ugueux, crevassé et dépourvu de lichens, La couleur varie du rouge pâle au rouge orangé ou au rouge vif. Sur certaines écorces on observe un grand nombre de petits mamelons rugueux, ce qui a fait donner à cette variété le nom de quin- quina verru Propriétés dit — Un grand nombre de chimistes se sont appliqués à découvrir par l'ana- lyse les propriétés médicamenteuses du quin- quina. C'est ainsi qu'ils ont trouvé dans ces écorces six alcaloïdes ainsi nomm quinine, pres is Heckoiié seu cint- chonicin n y trouve encore du tannin, de la iè ‘amidon, de la gomme, de s rapeutiques du quinquina, son i première seule possède la vertu de guérir.les flèvres, la seconde na que des pro- priétés toniques La d'un est _— ses ‘ae ‘il posséde ‘the plus ou | as surtout la quinine qui rend ce médicament pré- cieux. Aussi toute écorce ne renfermant point de quinine doit être rejetée comme faux quinquina, et par contre le quinquina le plus riche et le plus recherché est celui qui contient le plus de qui- nine. Les quinquinas gris renferment très peu de quinine et ane : de cinchonine. Peu estimés, ils ne sont bons qu'à faire de la tisane ou du vin de nr s quinquinas jaunes, et rbithérement le nn. calysaya, sont les plus riches en qui- nine, les plus recherchés et ceux qu'il faut tou- jours choisir de préfére Les quinquinas rouges ein pour ainsi dire le milieu entre les quinquinas gris et les quin- quinas jaunes. a quinine, avons-nous dit, est le principe antifiévreux contenu dans l'écorce de quinquina : c'est une substance blanche, amorphe, friable, très amère et très peu soluble dans l'eau. On l'emploie rarement seule en médecine : on la com- avec l'acide sulfurique pour former ce qu'on appelle le sulfate de quinine; c'est sous cette forme qu'on administre pour combattre les fièvres et souvent aussi les névralgies Lorsqu'on veut user du quinquina comme tonique, on le Prépare ; ba 10 en tisane, 20 en pilules avec de l'extrait; 30 en teinture alcoolique; 4° peut la faire par par infusion. La trouble. La quina | par litre qu C'est une tisane très fai répare des pilules ext ment toniques «s l'extrait aqueux du pr quina qui présente l'apparence d'une gelée de sir se un peu ferme. On fait des pilules de 5 cen- igrammes et l'on en prend une avant chaque repas. 30 Teinture alcoolique On fait macérer 60 grammes de quinquina jaune dans 350 gram- mes d'alcool à 60 degrés ou dans un demi-litre de bonne Corée Au bout de quinze jours on filtre avec expression et l'on a une liqueur extrè- mement tonique, appelé feinture. On peut s'en +. es EE à + servir pour mettre dans le vin et faire ainsi du vin de quinquina. On peut aussi la mettre dans tout autre liquide : sirop, etc., sera ainsi rendu tonique. C'est cette teinture de quinquina que je prescris souvent dans les formules de lotions toni- ques pour les cheveux. 40 Sirop. — Les sirops de quinquina se trou- vent dans toutes les pharmacies. 50 Vins de quinquina. — Le vin de quinquina est la forme sous laquelle ‘les malades préfèrent généralement user de ce tonique. Mais il ne faut pas croire que ce soit le quinquina seul qui donne au liquide toutes ses qualités réparatrices: le vin y est pour beaucoup et l'alcool également : c'est pourquoi le choix du vin est d'une grande impor- tance dans la fabrication du vin de quinquina. Les meilleurs vins pour cet usage sont les vins de Bordeaux, de Bourgogne, de Malaga, de Fronti- gnan et de Madère. Pour un litre de vin prenez: ee ve os 1 à ’Alc 30 SE 60 nn. ps bios en menus morceaux, versez l'alcool dessus et laissez reposer dans un vase bouché, pendant vingt-quatre heures; puis ajoutez un litre de vin et laissez macérer pendan huit jours en agitant de temps en temps. Au bout de huit jours filtrez Si l'on emploie le quinquina gris, il en faut 60 grammes au lieu de 30 Si, au lieu des vins de Bordeaux ou de Bour- gogne, on emploie le Malaga, le Madère ou le Frontignan, on ne se sert point d'alcool, On met directement l'écorce dans le vin, on laisse reposer . dix jours en agitant de temps en temps, puis on Docteur IZARD. + PSC Les plantes tinctoriales et la concurrence chimique ERAIT-IL vrai que les plantes - les unes après les autres, ne pourraient tenir long- temps à sé conturrente irrésistible des teintures chimiques dérivées des ma- tières minér ales? _ A Yoir ce qui se passe, À \ progrès réalisés - —- par les béné S es sciences chimiques, les chimistes allemands — dans la fabrication des couleurs, notamment dans la région 4 près ss te garance, “rédatte:à l’inac- tion depuis plus de trente ans, par l'alizarine minérale, voici l'éndigo sé- rieusement menacé par des produits dérivés du goudron de gaz, où prove- nant de la abricition du coke, etc. (naphtalène, toluène, etc.). I ne nous Si ge pas de mettre + SAMEDI 28 AVRIL 1900 ici, au point de vue de la teinturerie, en relief les qualités et les avantages de l’indigo naturel, les défauts et Îes désavantages de l'indigo artificiel ; non, ce parallèle n’est pas à établir par nous. Nous signalons un fait, c'est tout; et nous rappelons comme conclusion les lignes écrites par M. le D' Armstrang au Times : « Je cro que les planteurs d’indigo devraient sans délai mettre leurs maisons en ordre, chercher par tous les moyens à perfectionner le mode de culture de la Plante et les procédes d'extraction de l’indigo. Il serait der de savoir si, au MOINS, un se ©. mn question et si le s’est pénétré de l ele du con- cours de la science dans cette industrie. » C’est, en effet, là que réside tout le secret et l'issue de la lutte : à la science il faut répondre par la science et c’est ce que l’on oublie malheureusement trop souvent en agriculture Nous rappelons qu'il existe plu- sieurs espèces d'indigotiers : l’]ndi- gofera Anil, originaire de l’Amérique CR et des Antilles, fort arbris- au qui, dans les bonnes terres drai- nées, riches, bien entretenues, donne encore une culture rémunératrice. L’'Indigofera tinctoria, espèce la plus répandue dans les pays chauds (Asie, Afrique, Amérique). Au point de vue du commerce, il y a plusieurs variétés de produits tincto- riaux, ou indigos, dont les qualités dérivent non seulement des pays de production, mais surtout des soins apportés à la culture et à la prépara- tion des produits : l'abondance et la richesse de la couleur dépendent donc et de la culture des Indigofera et de l'extraction, de la manipulation intel- RS de leurs hu Le rose Re) Ba ns di Lol Il y a une soixantaine d'années, on a planté beaucoup de Cactus N opal ou Cactus à cochenilles aux îles Canaries. De grandes fortunes ont été réalisées du fait de ces plantations qui, en eflet, avaient une véritable importance éco- nomique : les cochenilles récoltées sur les feuilles des Nopal s ’élevaient, il y a quelques années, comme production annuelle, à plus de deux millions de kllogrammes, production dépassant les deux tiers de ce quiétait produit en cochenilles dans le monde entier. Là aussi la production et partant l'exportation de ce produit tinctorial a sensiblement décru dans ces der- nières années, et l’on prévoit que la culture du Nopal à cochenilles ne pourra résister non plus à la concur- rence des teintures CHQReS. Ce n’est pas encoura ur les planteurs des iles fortunées, mais faut céder à la première alerte, au premier choc? Nous ne le pensons pas; il faut résister, étudier, livrer combat à armes égales : bref, comme pour l'in- digo, opposer le savoir, la science, aux études du laboratoire et se rappe- ler les paroles d'un penseur : Notre Pouvoir dépend de notre Savoir. C. BouILLOor. EL CULTURE RATIONNELEE DE L'ASPERGE A culture de l’asperge n’est ni n'est pas du tout celle que la nature indique pour cette plante. L’asperge ne demande qu'une bonne terre de jardin bien meuble, plutôt sablonneuse qu'argileuse et la station naturelle de l'espèce type, Asparagus offcinalis Linn., qui croît spontanément dans les dunes des côtes occidentales de l’Europe, ainsi que le mode de végé- tation qui lui est propre, indiquent ne les soins que l’asperge réclam ET plante redoute l'humidité; plus que d’autres, elle veut ae Pair parvienne à sa souche, et pr miers rayons du soleil activent sa précoce Sp nre Elle Fepl en. CA, 4 me plaï See de racines Monronenenent isa "à om7 et même 1 mètre de son centre. Ces données doivent être le point de départ du système de culture. Le sol doit être préparé comme pour les choux ou toute autre plante, potagère; il doit être bien défoncé avant ou pendant l'hiver et recevoir une bonne fumure ordinaire. On plante au printemps, à la fin de mars, en se servant de plants de deuxième ou troi- sième année et en-ayant soin de ne pas € endommager les jeunes racines, sinon il faudrait les couper nettement et les faire sécher. Le terrain est divisé en tranches de 120. Au milieu de chaque tranche on L ETS nouveau une surface unie, FÉSLER oi 2" r l’ade 1 de funrièr 190 LA SEMAINE HORTICOLE ouvre à la bêche une fosse de 1"40 de large sur 0"15 de profondeur. La terre de ces tranchées est distribuée à droite et à gauche. Le fond de celles-ci reçoit une couche de fumier bien con- sommé ou de terreau à l'épaisseur de 007 à 0"08. Sur ce lit, on ajoute de la terre de jardins à une épaisseur de 0095. On marque ensuite l’emplace- ment de chaque plante à 0"70 de dis- tance dans les lignes; que celles-ci sont à 120 l’une de l’ autre. Chaque point de plantation est in- diqué par une baguette contre laquelle on dépose une griffe en étalant les racines presque horizontalement , puis on remplit les tranchées de terre bien meuble. Le terrain offre donc de mps de ra détiiome année, plants morts où souffreteux sont remplacés par des griffes plus ro- bustes. On ajoute un peu de terreau et l’on donne une fumure d’engrais liquide. En été, chaque plante recoit un tuteur autour duquel on attache les jets, à moins qu’on ne lie ceux-ci en faisceaux. Il ne faut pas perdre de vue que chaque tige renversée par le vent constitue une “véritable perse pour la suite. La troisième année, au commence- ment d'avril ou déjà à la fin de mars, quand la surface du sol est réchauffée et que les asperges reprennent leur végétation, on butte les lignes suivant leur longueur au moyen de la terre ameublie, antérieurement retournée et déja réchauffée, des espaces inter- médiaires. Cette troisième année, ces buttes ne devront avoir que o"50 de largeur, À Perd que les griffes elles- mêmes n'ont pas encore + de Gran: (ex ze xte ” touffe; bois brunâtre garni Est-il nécessaire d'ajouter que, du- rant les premières années, les inter- valles pourront être consacrés à diverses entrecultures! L’asperge ainsi cultivéene demande que les soins ordinaires de toute cul- ture : sarclages, binages et même arrosements durant les sécheresses. La récolte commençant plus tôt, il serait imprudent de la prolonger au delà de la fin de juin. Em. Ron. ROSES NOUVELLES Voici une série de variétés nouvelles . SL de métis obtenus AE quelques-uns des | ux rosiét | ROSIER R BENGALE FkaU Ryan Roe- — C'est un métis obtenu par .P.Lai \bert, de Trèv rèves (Luxembourg du croisement ‘des rosiers . Ares 2 Croissance presque Frs gr feuillage FA bent fleurs de trois sur tige solide; ces fleurs so er un peu pendantes lors de l’épanouissement complet, de grandeur moyenne, at en coupe; pétales extérieurs larges, du milieu plus étroits; boutons très tsbge s’ouvrant fort bien, “coloris jaune pur brillant nuancé de rouge cuivré et de rose pêche. Cet hybride fleurit abon- damment et a un parfum très agréable, prononcé. La plante races pour la culture en pot et la haute ROSIER POLYANTHA ÉvcENE La- MESCH. — Hybride obtenu du croisemen de Aglaia avec William Allen me tre Plante touffue, basse, de croissance vi- goureuse, rameaux garnis d'épièes eu nombreuses mais fortes, feuillage moyen. Les fleurs, de gran ideur moyenne, se produisent ‘de 5 jusqu’à 30 sur une seule tige, se succédant durant tout l’été en grands bouquets déliés : les yeux latéraux percent facilement et forment toujours _des boutons, La GOLlEur RES Douions est t au # ee e Aglaia avec un . Plante vigoureuse vie à 50 CEE de hauteur, en d’épines petites ou moyennes, bien pleines, glo- u (e ingue par un coloris rouge cuivré Ciel brillant aussi distin- é. Le centre est d’u gue pétales sont plus fé sur la face i n beau jaune. Les nfé- rieure et sur le bord + rm ainsi qu’à l'intérieur qui est ombré ois la fleur e rouge Cuivré. a l’aspect d’une x ro “ rosette tricolore. Le bouton, lorsqu'il est citron _ revers des d’argen r un Jau pétales est blanc Pont MADAME Louis PONNERT (P. Guillot). — Cette variété forme un buis- tation en grou uveauté recommandée pour la plan: . THÉ MADAME RAVARY (Pernet- Ducher). — Appariient au groupe des hybrides de thé, LIPE (Bomnair SE rhone vigoureuse. pleines, aux pétales rouge cramoisi rar allongés et PAR R. THÉ M. BuN — Hybride thé à grandes. fleurs, très bords: LOSe rouge, Vif. variétés M feuillage, pâle. Cette plante fleu urs mi- serrés, se + T (Pernet- Duchéi feuillage vert vif; très pleines, à pétales d’un coloris rose pêche sur fond j a. et s'éniés ee et M. Eu ne me D'Eauu oil rustique à beau — Bui Détaies blancs É ties #5 rose con- stamment. La SOC Pen en de Lyon luia décerné un certificat de mérite de 1'e classe ainsi Ho. et 7 Ros ICOMTESSE Se ‘aux roses thé Jules R. DE SAviIGNY (Guillot). — Ce buisson vigoureux porte onne une rouges, ndes et isolées. Feuill ‘ r 1 age des roses très parfumées très ss ë ges ou: et ro = moyen, petit; face Eclair FI rouge brun, pleines, bien formées ar blanc - u à supérieure vert clair eurs souvent a : ; ‘éserver contre ke vent; isolées, Souvent aussi par deux à sed ; »… rose auto Re Rob 7 DU POMMIER Sa culture. — Séchage des fruits. — Cidre et vinaigre. ms Suite, voir p. 142) ES trois dernières variétés, Gueule de mouton, Pomme de grise, Pomme de rose, d’après nos essais, ont donné, soumises au pressoir un cidre de bonne qualité, fort, bien corsé, de longue garde; il devient de haute qualité quand au mélange, on ajoute des pommes riches en sucre, telles que Court-pendu Reine des reinettes, etc. Sous ce rap- port, en conseillant la fabrication du cidre en Belgique, nous n’avons pas à planter d’autres variétés : les nôtres Sont supérieures à la grande majorité des pommes cultivées spécialement pour cette fabrication. Comme avant tout notre production fruitière est dirigée vers la vente et l'exportation, nous ne pouvons passer sous silence la liste de quel- ques pommes d'élite répondant bien, par leurs qualités, à l’adaptation du but visé. Telles sont, parmi les meilleures variétés : 1° Antonowka. — Pomme russe, re- baptisée en Belgique et en Angleterre sous le nom de Ce/lini : excellent fruit de commerce; arbre assez vigoureux, rustique, de floraison tardive, de fer- tilité régulière et abondante; fruit moyen de belle forme, coloré, de bonne qualité, résistant au vent et, enfin, supportant bien l’emballage et le transport. La Pomme de Cellini est cultivée en grande quantité, se rencontre surtout dans les bonnes terres du centre du pays (1). .2° La Reine des reinettes. — Arbre vigoureux, de croissance rapide, très fertile ; fruit moyen Ou gros, d’un jaune paille ou cire, qui lui donné un carac- tère tout spécial et qui plaît; fruit x des variétés à végétation lente et a Reine des reinettés craint l’humi- , @®) Un de nos propriétaires, qui comprend bien l'avenir réservé à la production fruitière de notre Pays, M. L Stouffs, avocat, membre | des représentants, a planté Propriétés de Genval, plus de 15,000 pommiers de Cellini, 5,000 Reines des reinettes et 5,000 Rein transparentes ; bon nombre de ces arbres seront déjà en rapport de fruits, cette année. SAMEDI 28 AVRIL 1900 dité aux racines et l’air par trop vif. Ce pommier est assez facilement atta- qué par les pucerons lanigères dans les terres basses, argileuses et hu- mides. 3° Le Rambour d'automne. riété connue aussi — Va sous le nom d Streping; excellente pour la culture des vergers. 4° Le Rambour Papeleu. — Pom- mier bien connu dans notre zone lié- geoise et se rencontre un peu partout 191 Belle fleur. Beau fruit rouge, cultivé surtout le long et dans la vallée de la Sambre. Fruit préféré des Anglais et faisant l’objet d'une grande exporta- tion. Arbre rustique, vigoureux et fer- tile vers l’âge de quinze à vingt ans. Demande beaucoup d'engrais. 7° Reinette Descardes. — Fruit pas assez Connu, ni assez planté. 8 Reinette grise. — Appelée en fla- mand grauwe Reinet, est une excellente pomme de commerce, d'exportation Fig. 65. — Dahlia Cactus Loyalty (voir p. 186). dans les terres de bonne qualité. Nous considérons, pour la production, la vente, etc., le Rambour Papeleu, su- périeur au Rambour d'automne. 5° Dans cette catégorie de fruits, nous avons encore le Rambour Mor- tier, fruit de bonne culture à haute tige. 6° Le Double bon pommier ou Double fleur, que l’on confond avec la Belle eur de France. Le Double bon pom- mier appartient plutôt à la classe des Rambour qu’à celle des Croguets ou et pour le séchage. Nous avons cru longtemps que cette reinette et la pomme de grise (voir page 142), cul- tivée dans le Limbourg, étaient de même variété; une étude plus attentive ne confirme pas notre première ma- nière de voir : l’une est peut-être la sous-variété de l’autre. o° Ces fruits sont souvent, à tort encore, confondus avec une pomme grise-bronzée, queles Wallons appellent gris Braibant et dans le nord de la France, dans le département des Ar- 192 LA SEMAINE HORTICOLE dennes, dénommée Courtpendu gris. e gris Braibant est un arbre vigou- reux, à cime étalée, à feuillage duve- teux, à floraison précoce, à fruits moyens, pars, roux, bronzés du côté du soleil : c’est, à notre avis, l’une des etes Def ifra à cuire et à _ o° La Reinette dorée, la Reinette enduroie Jacques Lebel, sont des pommes de qualité et convenant à la vente en gros. 110 La Reinette de Furnes est une pomme de haut mérite et cultivée en grand dans la zone herbagère de nos Flandres. Quelques planteurs paraissent don- ner une préférence marquée aux à ie sans dde est un arbre vig _ pyramidal et fertile dont les fruits se vendent facilement. (Il nous reste à le déterminer exactement, c’est ce que nous ferons cette année). (A suivre.) CG. BOUILLOT: SD ERKATU NM Traductor traditor. — La traduction est trai- tresse, si l’on veut bien nous laisser traduire libre- t; nous venons d'en essuyer encore un de traits a es e 101 de notre revue, nous ES du Mürier Rathbun dont la figure est à la e 107 En examinant celle-ci, il est facile, au pe coup d'œil, de voir qu'il s’agit non d'un Mürier mais bien d'une Ronce, d'un Rubus et non d'un h d’avoir BOITE AUX LETTRES M:D.,B.:24 Anvers. rue lante reçue est le Balsamita suaveolens, RE aussi : Balsam mmait rénacetits PR M rm Ses noms français sont Stas nombreux en Coq, Coq des jardins, Baume-coq, Grand bail Herbe à omelette, Herbe au coq, Herbe Sainte- Marie, Menthe à bouquets, Menthe-coq, Menthe Sainte-Marie, Menthe grecque, bre Notre- Dame, Pasté, Tanaisie des jardin Tous ces noms indiquent les SOA qu'on attribuait autrefois à cette plante, et malgré que c baume soit peu usité de nos jours, elle se trouve dans la plupart des jardins, ne fût-ce que pour la mettre en petite quantité dans les fournitures de salade. Cette plante, d'après les admirateurs des simples, est stimulante, tonique, anti-spasmodique et ver- mifuge. moin- or les noisettes à elles nt l'arbre, de les jeter au eu, ou de les fouler aux pieds et écraser ainsi les Cette opération doit commencer dès le 15 août et se continuer tous les jours jusqu’au moment où on fait la récolte totale des fruits 29 Il n’est pas prudent de semer dés pois bruchés c'est-à-dire ein nous né Lg gs re dire que tous les pois en trouve ans le nombre : qui lèvent et Fi comme s'ils étaient sains : ce sont ceux dont le germe a été épargné; il est essentiel de ne semer que des pois intacts. Le nom de l’insecte c'est la Bruche (Bruchus bisi). y a aussi la Bruche de la fève (Bruchus rufi- manus) qui ronge la fève comme l'insecte précé- dent se comporte dans le pois La fève nourrit souvent deux larves. On trouve l’insecte à l'état parfait vers le 20 mars. Ces insectes se rangent dans l'ordre des Coléop- ères, dans la famille des porte-bec, dans la tribu pr 7 SHueS et dans le genre Bruchus. REMÈDES a) Faire un choix scrupuleux des semences; ine. Le petit le pois ou dans la jeune fève et le “r entement tout ten en faisant son habitation AHSCLIC éme véreux es pes qu mangent de ss} ; er e petresenht are ve verts mangent aussi, dans ce cas, une quantité considérable de petits vers; elles n'en éprouvent ni dégoût, ni incommodité, parce qu'il n'y a rien de malsain dans ces i stance végétale s'aperçoivent pas de la présence des petits vers. (I en est autrement quand on fait la purée aux pois secs ros vers, même les insectes par- faits sous très visibles, d'où le dégoût qu'on éprouve.) Les pois blancs sont Eh attaqués par . Les pois sucrés, les ant on rencontre encore des femelles mb à la fin de juillet. E arrosant les pois, les fèves de marais — enc tdela se une Do. sur les pois et les fèves en pas du goût de la Bruche; le tiendrait à distance aussi cet tion qui, pulvérisée sur fleurs, ne serait soufre, dit-on, insecte. Pour arriver à un bon résultat, il Rs que tous les cultivateurs d’une région s tendis- ur préserver les p deuses. Mais allez Eee de 5" ces idées aux gens. Moi, j'y ren A.F.—CuH, P. —G.V,—E.R.—B.M.— O. Q. — Comte DE R. — P. G D Æ. Æ. FPE Æ Æ. Æ, Æ, nu AS LS LS = > LS SOMMAIRE : ; PAGES Chronique. si VA 181 Petites oivoilés: Ra T 183 Nécrologie. Te un mere EU L'Horticole Cotonial A 15e 183 Exposition de P 184 Voyage au Pa Vaz (Congo français) suite). 184 Nos gravures : Écgot subérérié à flèuis oubles ITTS SERRES 186 F rie Cééralsisens CR 186 1 Errat Boite aux iettras Fig. 62. Begonia double Mada Madame la Baronne de Saint-Didier e 151 -». 63. Begonia double FF où , ; . 185 » 64. Vanda Cœrulescens . Eu de 187 » _ Dahlia cactus Loyahiy ED PR PRE MERS 79, Pr + 2 ; nd 1 Nue VYIertz, Bruxelles, HORTICOLE COLONIALE 79 ? Le sé r (SOCTETE ANONYME) r 79, BRUXKXEI TI.ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) Rue VW iertz, 1iese social : Es ss N GROS MISE EN VENTE E DU SUPERBE j a Le g À : LA SEMAINE HORTICOLE Etablissements Jean Malvaux (SOCIÉTÉ ANONYME) Applications photographiques. Phototypogravure sur cuivre et zinc. Photo-chromogravure en trois Couleurs. Photogravure. Photolithographie. PARIS, rue de la Crèche, 16, Grand-Montrouge (Seine). carter mt rue. de Launoy, 43. (ou E'éléphone 1236 Fournisseur des clichés de ‘ La Semaine Horticole ” es NITRATE DE SOUDE DU CHILI (15 1/2 p. c. d'azote nitrique directement assimilable) donre les plus fortes récoltes de céréales, de hetteraves, de pomm de terre, de légumes, etc., par l'emploi simultané d'engrais phosphatés et potassiques. 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Si à la fin du mois on n’a pas trouvé d’emploi et que l’on dé- Nous portons à la connaissance des personnes | sire que le nom reste au registre, il sufñt d’en Nous avons actuellementen intelligentes En Di Re cum Des faire la er. cmpjot aut avertir aussitôt que mains et nous continuerons à. x # Une list # di {2 fournie 1 > 1 de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE aux abonné à des j nee ita __. +. recevoir à courts intervalles | HORTICOLE » est l’intermédiaire le plus précieux On dema ane de ae bon jardin marié, sachant Ne prpdtaur 2 Pashatnr PE RO RE EL BONNES CRAINES-BIEN FRAICHES ] d culture, capable N ter une pro OP at été pue de TARIF DES ANNONCES = 10 hectare s avec un personnel déjà anc ien de 6 ouvriers de ces espèces. : 8 où il ya potager, forceries, serres à vignes et à fleurs “quete, SP 1/5 de colonne ou Je de de page . . paranfr. 60 ALES femme doit connaître la basse-cour, id. id. " id. 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Le boutu- rage, disent-ils, diminue l'abondance des fleurs et finit par produire la dégé- nérescence des variétés, tandis que par le semis on obtient à la fois la nouveauté dans les formes et les cou- leurs ainsi que l'énergie de la végéta- tion. Certaines variétés produisent plus aisément des graines que d’autres; tel est le cas pour le P. grandiflorum. (e) Lobelia intertexta. C’est une jolie petite espèce ori- ginaire du plateau d’Irgika, dans l'Afrique centrale anglaise, où elle croît à une altitude de 2,000 mètres. Elle a beaucoup d’atfnité avec le Lobelia Erinus, surtout avec la variété bicolor ayant également des tiges poilues. La plante est publiée dans le Bofanical Magazine, tab. 7615. C’est une touffe disposées en grappe. port très gracieux et convient surtout à la culture en pots. Veronica chathamica. Sommet des branches; la corolle est grande, pourpre foncé. La plante figurée l’an dernier dans le Gardeners’ Chronicle, y est recommandée comme Constituant une addition des plus bril- lantes aux espèces à cultiver dans les rOCailles, même dans nos régions où elle résiste aux hivers ordinaires, mais souffre parfois des saisons rigou- reuses. Musa Ensete. Le Bananier d'Abyssinie est une des plus belles plantes pouvant don- ner aux parcs et aux jardins, pendant plusieurs mois de l'été, un caractère régions chaudes. Seulement, il fauttrouver, pour les exemplait es con- fiés au plein air, un emplacement à l'abri des vents qui déchirent promp- tement les larges feuilles et détruisent ainsi leffet que ce grand feuillage peut produire. Ce Musa n’a pas be- soin d’une serre chaude pendant l’hi- ver. Il résiste même à 6 degrés sous zéro; il supporte beaucoup moins l'humidité à son pied et il faut éviter aussi que l’eau d’arrosement pénètre dans les aisselles des feuilles, sinon on risque de voir la tige périr par pour- riture. Le Bananier d’Abyssinie sert, dans son pays d’origine, à divers usages de construction, en même temps que le centre de la tige consti- tue un excellent légume; bouilli il a le goût du meilleur pain de froment; la moëlle blanche est mangée aussi après cuisson avec du lait ou du beurre. Ce ces geables comme L naires; ils sont secs et coriaces. À jourd’hui, les jeunes plants du Musa Énsete sont fréquemment employés dans les pelouses des jardins publics de nos grandes villes. Cyclamen frangé. LesCyclamen Papilio ont rapidement fait leur chemin dans tout le monde horticole et ont valu à M. De Langhe, de Bruxelles, un très grand renom. Après les fleurs voici venir mainte- nant l’ébranlement du Cyclamen lati- foliunm dans ses feuilles. La Société horticole de Saint-Georges, Hanwell, avait montré à l’un des derniers meetings de la Société d’horticulture e Londres, des plantes de Cyclamen qui excitérent vivement l’intérét de nombreux visiteurs. Le Gardeners Chronicle ÿ consacre un de ses articles et y voit le commencement d’une race nouvelle fort remarquable. La marge du limbe des feuilles est lobée dans un triple degré, les lobes sont les uns oblongs obtus, les autres variés dans leurs formes et quelquefois portés sur uncoutrtpétiolecommeilarrivesouvent dans les fougères. Ces lobes et lobules Fig. 66. — Œillet remontant Soleil de Nice ; 198). (VOIT donnent aux bords des feuilles comme une couronne de dentelle réellement jolie. Elle suggère a l'auteur de l’article précité l’idée que cette race pourrait se multiplier rapidement par le boutu- rage de ces mèmes feuilles étendues à la surface d’un sol humide, sous . cloche ou dans une serre à multipli- cation. Une fois l’ébranlement survenu dans la constitution d’une plante, nul ne saurait prévoir où s'arrêtera l'évo- lution. D ee 2 pe de 194 Souricière de jardinier. Nous empruntons au Bulletin d’ar- boriculture du mois d'avril la petite note qui suit : Placez sur une tuile, soucoupe ou brique plate, un godet de 10 à 12 centimètres de diamètre; on le soulève de la hauteur d’une noix debout qui aura été au préalable creusée d’un côté; on tourne le côté cassé en dedans du pot. Le mulot ou la souris, sentant qu’il y a une partie plus commode à attaquer, se tourne sous le pot et attaque la noix; celle-ci, mise légèrement sous le bord du pot, glisse et retient le rongeur prisonnier sous le pot. Encephalartos Hildebrandti. eur leur aspect particulier, leur structure et l'intérêt qui s’attache à leur origine dont on retrouve des traces même dans les couches préhis- toriques, tout excite l’admiration de celui qui a l’occasion de contempler une collection telle que celle qui dé- core la serre aux palmiers des jardins de Kew. Le Gardeners Chronicle a figuré dernièrement un spécimen d’En- cephalartos Hildebrandti montrant à la fois sept épis floraux mâles. Cette espèce fut découverte à Zanzibar par Hildebrandt et introduite en Angle- terre par M. William Bull, en 1878. Les feuilles adultes sont glabres, mais tant qu’elles sont jeunes elles sont couvertes d’un duvet laineux blan- châtre qui leur donne un aspect parti- Seminum du Jardin b Be: dc adlfai L'an AE his : NL. : otanique de LA SEMAINE HORTICOLE née, confondu jusqu’à présent avec ‘autres espèces bien diflérentes, a peu participé à la population de nos jardins. C’est le Ribes domesticum dé- terminé par M. Ed. de Janczewski et venant de l’Europe occidentale qui a donné naissance à la plupart des va- riétés horticoles; sa culture paraît la plus ancienne et doit avoir été iInau- gurée dans l’un de ses pays d’origine: la Grande-Bretagne ou plutôt la France. L'auteur estime que les descendants horticoles peu nombreux du ÆAibes rubrum ont peut-être toujours été des hybrides. Azalées de l'Inde greffées sur Rhododendron cœælestinum. Cour, M. Bayer, montra à l'assemblée une magnifique collection d’azalées fleuries qui étaient greffées sur ARho- dodendron cœlestinum. En employant cette espèce comme sujet pour les azalées, on obtient une forte végéta- tion en même temps qu’une floraison abondante et une grande résistanse de la fleur. Les plantes d’azalées obte- nues de cette manière conviennent parfaitement au forçage. On sait que l’affinité entre l’azalée et le rhododen- dron est telle, qu’en botaniqueles deux groupes ne forment qu’un seul genre, celui des rhododendrons. Le parc de Palluau. Ce pare, qui appartenait autrefois au D" Bretonneau, un ami d’André Leroy, renferme encore beaucoup d'arbres provenant de ce dernier et dont plusieurs furent plantés entre 1820 et 1830. L'ouragan du 13 février dernier a déraciné une grande quantité d'arbres séculaires, entre autres un Aspidistra. Peu de plantes se prêtent à la cul- ture en appartements autant que les _Aspidistra; nous ne savons même s’il convient de dire culture, puisque, en réalité, elles ne font que séjourner des mois et des mois dans des situations où presque aucune plante ne passerait deux semaines. L’Aspidistra elatior, aussi bien le type à feuillage entière- ment vert que la forme si riche à feuillage panaché, fleurissent pourvu qu'on n'oublie pas de donner aux plantes un peu d’eau de temps à autre; il est vrai que leur floraison passe inaperçue et que les feuilles seules suffisent à l’'ornementation. La multi- plication des Aspidistra se fait sans peine par la division des souches et il suffit de placer ces parties de souches dans une serre tempérée chaude ou mieux encore sur, un peu de chaleur de fond pour les voir reprendre et se développer avec vigueur. Les feuilles des Aspidistrasont rarement attaquées par les insectes; RE 4 Ÿ a pa “ir C se co de taches brunes ct se dessèche. Polemonium confertum var. melittum. Un certificat de mérite a été décerné à cette variété qui fut présentée au meeting du 10 avril 1900 de la Société royale d’horticulture de Londres. On dit que la plante provient d’une région des Montagnes Rocheuses inférieure à celle d’où nous est venu le type à fleurs bleu pourpré; par suite, la nou- velle venue serait de culture plus facile. se Nouveau melon. Le melon Gunton Scarlet est un fruit de très belle apparence, de grandeur moyenne, de la race des melons bro- dés ou réticulés; le coloris en est fort beau, la chair est bien fournie et le parfum en est délicieux. Un certificat de mérite fut décerné aux obtenteurs, MM. J. Veitch et fils, de Chelsea, en. octobre 1808, par la Société royale = À la page 186 dela e } e nous avons dit que cette variété avait été obtenue dans les cultures de M. G. Bornemann, de Blankenburg. La fleur reproduite par la figure 62 provenait de ces cultures; mais, la variété elle-même est un gain e M. F. Crousse, horticulteur, à Nancy, qui l’a mise au commerce en Loi époque en font foi. Em, RoDIGAS. ana- les catalogues de. cette celles qui ont lés we Re din, APE TTNUN FX à: PETITES NOUVELELES Société française des Chrysanthémistes. — Critte Société vient de procéder au renouvellement du tiers sortant de son bureau. Ont été élus ANNE ë L- Bruant, de Poitiers, Couillard, de Bay t Treyeran, de Bordeaux ; nt membres du Comité il MM Chäré, Ghys, Hirout, deb À Charret, D' Der et Pitiot ; membr ral : MM. Ch Re, Choulet Anis FA Un nouveau La rene Ê adopté é en assemblée gên rale, je 7e on de réunions | du Comité oral ns diver ns le France, à l'occasion des este itions EE ranitAs par les Sociétés affiliées à la DC ns tte décision consacre une fois de plus le-principe nn S qui est contenu dans le titre méme de 1aiure à accroître encore son E ni FRE influence ns notre pays , EE sue * : La 80e ee nationale ares rad de meuf. et Ltd Per _ #i Comité des beaux-a e pr nn: inviter cette Fish ee membres LS Comités de l Éspacon fn s a presse ss les principaux confrères érangers jrs is à Par Une exposition d'œuvres d'art se ra apportan l’horticulture Mrs lieu dans la première ré de juillet. ER Exposition d’Orchidées La grande semaine des Odo Douanes. a obtenu RO succès ASE snimanic nntn belles variété n'ont paru semble # ue spectacle aussi mer- vérrm n'a été offert ___n des amateurs. r Que ceux qui ne les jé Jus ras e vus se pressent ; à Partir de anche soi s uniques variétés vont être dispersées ; les unes fete posées : rer Hart 4 autre Ju è Y quar- r d'été à ee sus ge Ford. 4 plus célsbyes Slions d'a pue iteurs enco SR emaine. qu urs et h # francais AUS ds, hollandais, même de. " méricains ont “passé, enthousiasmés, par le Serres du Parc Léo Puis, ét les sors les plus TE apue Lis avons remar inte Sat istre rings, Les 4 | és et de Villa leuts direc- teurs ef prof. les Hye (2e visite), le marquis ‘Mey- landt, de comte Ma Bo van den Br. hmatzer, Mme Ost de Sc. M. Che arte Cher . culiures du PE n bota- Aique impérial de she etc. ast, Lu gel de régionale d'Horticulture du Nord Le ni a ee ep des ; bendant année 1509, est a an laimenche 6 6” mai pro- _ Société de ia Frar Celle petite fête de famille aura lieu au palais Rien rande salle du rez-de-chaussée), cinq re es préci M. Pierre Dunes AE énéral de la Société d 2 Hortieulture de Pica à RAS, donnera une Les rt AS l'ont France; et “sé SAMEDI 5 MAI 1900 Une visite aux serres du Parc Léopold par un élève de l’Ecole d’horticulture de Vilvorde. "HORTICOLE COLONIALE aouvert, avec le plus grand succès, soi exposition printanière d’orchi- dées. Ses vastes locaux de la rue Wiertz sont richement décorés de toutes les beautés que peut nous offrir, en avril- mai, la flore des régions tropicales et tempérées chaudes. La plupart. des familles de plantes y sont représentées par leurs plus beaux genres, leurs plus riches va- riétés. Par le premier coup d'œil jeté sur l’entrée, tout le monde est porté à aller admirer ces merveilles florales si nom- breuses, si charmantes. En premier lieu apparaissent les orchidées de la serre-fenêtre située dans le hall d’entrée. Elles nous offrent de superbes exemplaires de Dendrobium thyrsiflorum. dont les grappes de fleurs blanches, à labelle jaune orangé, sont du lus bel effet ; des Cypripedium Lawrenceanum ; des né crispum; au-dessus de ces espèces, un magnifique Cattleya Skinneri montre ses inflorescences du plus beau rose. Tout autour de nous, des Areca, des Cocos Weddeliana, des Dracænas à feuilles pourpre, des Araucarias, des Aralia Sieboldi fol. var. sur un fond d'Adiantum macrophyllum et de Pte- ris. De magnifiques azalées et rhodo- dendrons présentent leurs colori ris si varié d'hiver et : trons dans le vaste jardin oici à l’ombre gigantesques sy pes aux feuilles ses tôt palmées de Corypha, tantot pennées des Areca, des Kentia et des Phœnix qui montrent la plus luxuriante vêgé- tation et justifient bien leur titre de « Rois de la nature ». Danslesrocailles qui entourent leur récipient, ayant de 80 centimètres à 1 mètre de diamètre, de même que dans celles qui forment les tablettes latérales et le bassin du roses ou os. Des deux côtés du bassin où nagent 195 des poissons rouges s'élèvent deux grands Cyathea medullaris et Cibotium Princeps aux frondes si charmantes et si imposantes. Sous ce splendide feuil- lage, de superbes Amaryllis Ryprides aux grandes fleurs si div riées, des Haemanthus Lindeni, ee nouveauté florale qui ne manque pas de faire sensation, des Dracænas variés et autres charmantes plantes à fage panaché florales exposées dans ce vaste hall d'exposition, entourées de liège d’où retombent gracieusement des Aspa- ragus Shrengerii, des autres plantes rampantes sent des Odontoglossums et des Cypripediums, s 'étale un parterre comprenant un 1m groupe de Dentiobh nobile chinensis, en variétés remarquables, et D. fhyrsi- florum dont les fleurs tranchent adimi- rablement bien avec celles des Anthu- rium Scherzerianum aux grandes spa- thes rouges, roses ou blanches, parfois pointillées de rouge ou de blanc. Tournons à droite et entrons dans la galerie centrale. Quelle Écbasee L'on se croirait au milieu des forêts tropicales. Un groupe de plantes, des plus belles espèces, croit, pour a dire spontanément, dans toute la lon- gueur de ce superbe Eden. roches qui one RÉ in ornées de lé * Re et Les c entral sont 0 légére Ac qi cette corbeille exotique : c’est le Fit- tonia qui nous vient des régions cha des du Brésil. Il en existe deux variétés : le Fiftonia argyroneura aux feuilles veinées de blanc sur un fond vert clair et le Fitlonia Pearci d’un beau vert bronzé, à reflets chatoyants : ét à nervures carmin. Ces végétaux exigent une terre de bruyère g grossière et un démi-ombrage en serre chaude Me n peu partout de splendides Bego- nias à feuillage ornemental. Dans le creux d’une rocaille pousse vigoureusement un très fort ex em plaire d’Anthurium veitchi. Dominant tout cela, une | giganr 106. LA SEMAINE HORTICOLE tesque fougère arborescente, le Cibo- tium princeps. À ses pieds, le Philoden- dron Willamsii, cette riche aroïdée, aux belles et grandes feuilles bariolées. Ici, un magnifique Pandanus Pancheri au port pittoresque; là, de grands exemplaires de Croton d’une hauteur de 1"50, au feuillage richement co- lorié. Plus loin, un beau palmier du Pérou, le M artinez ia éroza, un ananas à feuilles panachées, un Phyllanthus mimosæfolius, d'immenses palmiers, tels que Asérocaryum mexicanum, Cha- m@ærops stauracantha, Calamus palem- banicus et autres, Cocos Yatai, Areca sapida; le toùt d’une culture parfaite. Sous un Superbe Cyathea medullaris nous admirons un A#{hurium magnifi- cum aux ROLE en cœur d’un vert un Us: grosses “émettant de sy ru racines adventives et por- tant de distance en distance de larges vert intense. Que peut-on trouver de plus beau et de plus riche? Quoi de plus charmant que cet assemblage des plantes de serre chaude et tempérée ? ? Visitons maintenant les autres sèrres din Ici, Palmiers, Anthuriums, Dra- cœnas, Crotons sont réunis avec de magnifiques Cycas. Plus avant dans la serre, des troncs de Fougères aus- traliennes supportent des plantes épi- phytes, Orchidées, Platyceriums, etc. Là fleurissent abondamment des Odontoglossum crisfum et des Dra- cænas, Araucarias, Palmiers et Fou- nn associent leur riche feuillage aux d’Az Res ee et: k alées. t étalées, fleurs bien éndes 3 à fond blanc rosé, portant sur les sépales et les pétales de larges macules brun foncé; le labelle est également forte- ment tacheté. ea 2 Pt crispum var. MAgis- ler. ne belle forme pre Me d’un blanc pur, tache- tées sur toutes les divisions de pour- pre foncé. Odontoglossum crispum var. zebri- num. Grandes fleurs, d’une élégance de ligne irréprochable, à fond blanc, maculées largement sur les sépales et les pétales de brun foncé; le labelle, d’un beau dessin, a le centre jaune et est délicatement bordé de points bruns. Odontoglossnm crispum var. tessel- latum. Variété à larges divisions, d’un coloris richement maculé de brun, le for et fai Roc. Fe Neige. Admsitabe VaPiete: k très grandes fleurs, bien rondes, du blanc le plus pur; le labelle est marqué d’une large macule jaune. Odontoglossum X rutilum dans le genre de l’Odontoglossum X Harveng- tense; Odontoglossum Adrianae var. leopardianum; Odontoglossum crispum var. fascinator; Odontoglossum cris- pum var. mignonette; Odontoglossum crispum var. lyratum, etc., etc., ainsi que d’autres variétés hors lig ne. Disséminées un peu pactoit nous trouvons les Fougères épiphytesappe- lées Platycerium, si De rs au oint de vue botanique. Elles nous montrent à la fois des Feuilles stériles, sessiles, formées d’une nsion mince, scarieuse et des frondes fertiles dressées, coriaces, lesquelles, suivant les variétés, sont tantôt entières, tan- tôt lobées ou palmées. Sur le tronc de l’énorme Livistona Sieboldiana, placé au milieu de la cristallinum aux feuilles si richement _ colorées de filets argentés. Le mur du fond de ce jardin PHivés, | de rocailles et de glaces, est tapisse d’une riche verdure; on entend le léger bruit fait par une cascatelle nt tés a gdnirase ds toutes les à ida et de : eana et et sur un tapis dhdian. è tum, s relève un ampiéque Anthurium d’eau cristalline qui descend des hau- teurs des rocailles. Admirons par- dessus tout, rand Anthurium V'eitchii dont les belles feuilles retom- ent pour cacher quelques souches d’Asparagus qui laissent serpentiner leurs phyllodes sur les rocailles, Par- tout des Orchidées en fleurs, de nou- veaux Philodendrons rampent dans tous les sens et semblent envier la place de cet Anthurium. Un fort Dick- sonia ombrage légèrement de gracieux Crotons aux coloris si multiples. Des semis admirablement réussis: d’Anthurium ne zerian um, à grandes spathes si rsement orées , produisent l'age le plus char- mant. Nous y remarquons des varié- rouge le plus foncé. Aù fond de le serre, un Anse Tel congoensis nous montre un type des Orchidées congo- laises. Ici, une autre serre garnie de Van- da aux feuilles distiques. Le long des chemins sont suspendus quantité: de Nepenthes, ces plantes très orne- mentales et si remarquables par leur organisation bizarre et le coloris des organes foliacés. Y a-t-il végétal plus intér essant que celui-là ? De l’autre pa Se la galerie cen- trale, se trouv de onu serres contenant de Orchidées de tc., associées s tablette ou formant des entiers. compartiments Là, nous retrouvons nos N chine, Crotons, Araucarias, etc. Plus loin, dans des serres spéciales, des plantés économiques : Theobroma Cacao, Coffea robusta, Sapium Toli- mense,. evea brasiliensis, n déf ôt- le vaste établissement de Linthout. réalisés dans cette branche. Malgré nous, en a les richesses flo- rales de la rue iertz, notre esprit était ailleurs, là-bas, bien loin, au milieu des forêts des tropiques, de l’équateur, le long des grands fleuves, sur les cimes élevées et neigeuses des hautes montagnes, et là, au milieu a M hreuses es” Micultivées dans? : CE Belgique doit être fière de ses ant , de ceux surtout qui s’adon nent à l’horticulture : que de progrès FAN 10 Gastilloe f ANNEE 1 = des éaux, en plein soleil, parmi les éboulis pierreux, à l'ombre des grands arbres, lacis des lianes, notre esprit, disons-nous, voyait un chercheur, un travailleur, un savant d'élite, Jean Linden, à qui nous de- vons toutes ces plantes rares, le père du fondateur de l’établissement sans rival que nous venons de visiter. Et celui-ci est un maître metteur en scène, car si les plantes sont belles, de culture et de variétés idéales, elles sont admirablement présentées au pu- blic dans un cadre merveilleux et un site qui les fait superbement valoir. SCHEPKENS. sous CS ÈS Promenades à l'Exposition de Paris ES plantations de plein air avan- cent rapidement. Inutile de dire qu’elles seraien nevées depuis plusieurs semaines s’il n’avait tenu qu'aux exposants; mais 1l fallaitattendre, des gros camions et des amas de maté- riaux, Trocadéro, les garnitures florales occupent beaucoup de place autour de la grande fontaine. D'un côté, la Société générale néerlandaise pour la culture des plantes bulbeuses avait installé, depuis la saison dernière, des parterres de Jacinthes, Tulipes, Fritillaires et Scilles, qu ont fleuri à leur époque normale et ont produit un superbe effet. Au moment où nous écrivons (1% mai), la plupart des Jacinthes et des Fritillaires sont passées, mais à peu près toutes les Tulipes res- tent en plein éclat et sont très admirées. a ? Ni r l de Rosiers de MM. Ponce fils, de Noge Sur-Seine ; Lévêque et fils; Baltet frères ; Lébossé, de Paris; Niklaus; Deseine, de Bougival ; Griffon, de Lyon Quelques Palmiers et plantes exotiques figureront sans doute dans l'Exposition coloniale qui est groupée devant le Tro- Cadéro; mais les installations ne sont pas achevées, S haut, aux alentours du Palais de . SAMEDI 5 MAI 1000 et fils; tout cela ne dit rien encore. la floraison ne tardera pas. L'installation du matériel de jardins, kiosques, bacs, chaises, etc., est déjà très avancée et s'étend derrière les serres jusqu'au pont des Invalides. Pui+, le long de la Seine, sur le côté des deux palais des Champs-Elysées, de grands et beaux massifs de Conifères variés, envoyés par MM. Croux et fils, sont en voie d'achève- eS Nous reparlerons de tout cela en étai ail, MAIS 197 Vignes en terre le long des ventilateurs. long de la Seine, des deux côtés, sur les berges, entre le pont Alexan- dre III, on achève la plantation d'arbres iruitiers, que nous irons voir bientôt de près. Enfin, en débouchant du pont sur l’esplanade des Invalides, on remarque, à droite-et à gauche sur la grande place ménagée entre les palais et au-dessus de la gare, de vastes massifs de Rosiers de MM. Lévêque ct fils, Soupert et Not- ting, ctc. € Fe KE € À Fig. 67. — Caryota urens (voir p. 198). Plusieurs grandes serres sont, à peu près toutes, achevées, mais vides ; elles sont exposées par MM. Grenthe,Michaux, Cochu (serres en bois), Ferry. La serre de M. Ferry est seule occupée. Nous y voyons des Vignes exposées par M. Salo- mon, le spécialiste bien connu. De chaque côté du sentier du milieu, il y a deux ran- gées de grands pots enfoncés jusqu’au ras du sol et contenant chacun un pied de Vi puis, derrière ces rangées, trois tuyaux de chauffage placés côte à côte et, enfin, une dernière rangée de De a Construction des Serres (Suile, voir p. 178.) toute la serre est utilisée à la même culture et peut être traitée d’une manière uniforme, on Or- donnera une transmission telle, que par une seule action, tous les ventila- teurs soient mis en mouvement, soit à l’aide d’une manivelle ou d’un levier, d’après le système préféré. Je tiens à faire ressortir l’avantage de ces sys- 198 LA SEMAINE HORTICOLE tèmes de transmission, gui facilitent énormément le travail et qui main- tiennent les ventilateurs en toute po- sition voulue, ouverts ou fermés. Pour éviter restée du vent dans la serre, on devrait avoir une double ran- gée de ventilateurs, une de chaque côté. Généralement, les ventilateurs sont fixés en haut, s’ouvrant alors du bas. Dans cet arr angement, la petite quan- tité d’air qui se loge au faîte de la serre, pour sortir par l’ouverture qui st en dessous d’elle, contrecarre quelque peu l’aération. Elle fait naître des Contre-courants qui, en s’éte dant, pourraient nuire aux plantes tendres. Pour des cas spéciaux, il se- rait raie de OBYO éviter cela. n : nt les charnières en s, don nant ainsi F crane par se plus haute partie de la serre. L'air chaud ascendant peut donc s’échap- per par celle-ci sans. le moindre obstacle. Le système a fait ses preuves, surtout pour les serres à ro- siers, et sans doute il remplacerait tout à fait le ss ancien, s’il n'avait pas le désavantage de laisser entrer la pluie, Je l’ai employé dans la grande culture des rosiers dans: l'Amérique du Nord et n’ai jamais eu à m'en plaindre; mais pour d’autres cultures, et surtout dans le climat pluvieux de la Basique il ne serait peut-être pas à recommander en général; pour les forçages sise l'hiver, pourtant bi vien. La ventilation du haut, dans la plu- part des cas, devrait suffire, parce que, à mesure que l’échappement d’air se produit par là, le remplacement se fait à travers le vitrage. Il est bien important de veiller à ce que l’ouver- ture den. issues du Dole soit calcu- — sous les os la tra- voi u donner Fe ema ortic rt bien remar u’en la CRT RTE Hire par le bas de la serrenes “emploie que rarement (p. 39), quoique les chan- gements de température soient subits dans ce climat. Les résultats sont, du reste, de bonnes preuves de l’excel- lence de la méthode. Si toutefois le système double est établi, les ventila- teurs latéraux doivent ‘être placés aussi régulièrement et aussi rappro- chés les uns des autres que possible, tout le long dela serre. En en augmen- tant le nombre, on peut naturellement diminuer les dimensions de chacun. Dans quelques établissements, on a adopté un système de perforation du bas des murs (p. ex. pour serres froides d’Orchidées) en faisant alter- ner une brique avec un espace libre. Quand la saison froide approche, on ferme ces issues, qui sont restées ou- e de la ré de l'humidité. de se modifiera i assez pour ne pas nuire aux plantes. Si, au contraire, on laisse entrer l'air en grands volumes par un petit nombre d'ouvertures, l'application contraire serait de rigueur et dés- avantageuse, au moins aux plantes les plus exposées. J'ai déjà dit que la ventilation sert aussi bien à régler la température qu’à Lab gr l'humidité de l’atmosphère enfermée dans la serre au degré dé- siré. Æ ra s'il était bien en- tendu, ne devrait jamais faire surgir la nécessité d'ouvrir les ventilateurs pour régler la température. Ils s’ou- vriraient seulement pour balancer l'influence du soleil ou pour diminuer l'humidité relative de l'air. : En tout cas, il est préférable d’ef- fectuer la ventilation graduellement. On commencera toujour s par une très pétite ouverture, qu’on élargit après selon les besoins, de manière à donner aux plantes le temps de se préparer ke dit GS. "€ É7e onC- - ivé par un mauvais système : ou : les ventilateurs sont posés à in- . tervalles suffisamm ent ds. pour causer un courant d'air latéral rar pour l'éviter, on préfére ne pas à rer du tout t), où qu’il manque une transmission, et alors le travail paraît trop considérable pour un effet en ap- _parence minime Le cultivateur soigneux sait que la vertes pendant ‘tout L'été. Loir dE plupart des maladies des plantes sont causées par une. mauvaise aération, Les changements subits de tempéra- ture et l'irrégularité de l’humidité de l'air sont suivis par une invasion de pucerons, de mildew, etc., l’air sta- gnant fait naître les scales, pucerons blancs, etc., et l’air trop sec ‘les thrips, araignées rouges, etc. L'on ne peut donc trop soigner les dispositions concernant l’aérage et elles devraient entrer comme facteur de la plus haute importance dans le plan de toute serre THEO ECKARDT. “œtLeT RENO NTANT SOLEIL DE NICE fig. 66, p. 193). — Les personnes qui fréquentent les halles de Pa œillet venant du Midi en assez grande quantité. orté par des tiges rigides, de hauteur So pp cet œillet franchement remon- tant, à fleurs remarquablement grandes, Se doubles d’un jaune clair, légèrement uancé de rose s if au centre e s déli- catement piqueté de carmin, con tué nues s plus tt variétés du Très estimé par les fleuristes du litto- de l’étranger, cet œillet obtiendra beau- coup de succès quand on aura été à même d’apprécier sa vigoureuse YéReaion ainsi que sa floraison sr et cris n pourra se procurer ou, rbe œillet chez MM. Vilmorin- Ferre et Cie, de Paris. A CARYOTA URENS (fig. 67, p. 197). = e Caryota urens est originaire de l’Asiés pions, de l’Archipel malais, dela Nous tile, Australie tr D on plus grande du ge est forte, il deu at ns étre à : auteur. Ses feuilles sont inées, étalées, Successivement jusqu’à la base du tronc. Son port majestueux le rend très propré à servir pour la re pittoresque des ae et jardins d’h u point de vue peer a la eue ture de ce palmier est une source grands rapports. La dat fermentée du aryota urens renferm tité d'alcool; par la “distillation on en d =. F0 obtient une liqueur très capiteuse dans le commerce sous le ou 7acx. Ii n’est point de colon dans les Indes ou en Afrique qui ne prépare lui-même cette liqueur par des RE: de distilla- tion assez primitifs et qui lui donnent un alcool! incolore titrant 20 à 21 degrés. e liquide que l’on extrait de ce pal- mier est assez riche en substances saccha- rines qu ‘on peut aisément séparer. Sous les tropiques, de temps immémorial, les ’ nom d’a7ac connue SAMEDI 5 MAI 1900 MAGNOLIA HYPOLEUCA (fig. 69, P. — Le professeur Karl Koch décrit € Sa Dendrologie plusieurs espèces Magnolia originaires du Japon et « Chi ine, en trionale, telles que Magnolia Yulan, Magnolia obovala ou Purpurea, Magnolia tréumphans, Magnolia gracilis ; i] rappelle même que par la fécondation artificielle du Magnolia .- Yulan avec le pollen du Magnolia obovata, Soulange 201). ans de e la répandues dans les cultures de plein air de l’Europe centrale et septen- -Bodin avait 1Q0Q 1845 par von Siebold et Zuecharini. Le jardin de Heidelberg en reçut des graines en avril 1877. par ‘intermédiaire du ministère de Pindustrie du grand-duché de Bade, Ces graines germèrent parfaite- ment. Tandis que de nombreux semis furent cédés en échange, un exemplaire fut conservé au jardin et y fleurit pour la première fois dans l'été de 1898. L'arbre est fort remarquable par sa beauté et déjà répandu pour ce motif depuis une trentaine d’années dans l'Amérique sep- Fig. 68. — Populations savent, par un traitement primitif, extraire de la sève de ce palmier les principes sutrés qu’il renferme Le tissu cellulaire qui RE us 4 centre du tronc renferme une fécule a r \ ur produit y a, Pour l'alimentation, Pimportance du fro- ment et du seigle en Europe. Groupe de Dendrobium obtenu dans son jardin de Fromont, près < We ni un hybride des plus intéres- ï u encore aujourd’hui sous le om à: Magnolia Soulangeana. Il existe encore d’autres hybrides tels que Magnolia speciosa, M. cyathiformis, M. grandis et sans doute d’autres formes. Le Magnolia ones est une superbe espèce, égale- ent d’origine japonaise, qui vient s ’ajou- ter aux représentants de ce beau groupe ’arbres sure 4 est aber par le pro- fesseur E. directeur du Jardin botanique de Hetflere. et figuré dans a Tome qui en ec E l DORE Nous en reproduisons le ait. L’es- pèce Dons béiolines ht natituéé en et d’Anthurium à l'Exposition de l’ « Horticole Coloniale » (voir p. 200). tentrionale. Son feuillage et ses fleurs méritent vivement L’atter ation. L'arbre du jardin de Heidelberg a Hénin G mètres de hauteur. Le diamètre du tronc à un mètre au-dessus du solmesure 8 centimètres, les premières ramifica- tions partent à 105 de hauteur et for- ment une large couronne ovale de 4 mè- tres de Harmètre. Le rameau du sommet s'allonge chaque année jusqu’à ce qu’il se termine par un bouton. Il en est de même des ramifications latérales. Après la fructification le rameau prodnit une pousse latérale servant de pro nent # ois de la tige et ameaux, d’abord brun clair, devient nr d’un 200 LA SEMAINE HORTICOLE gris foncé. Les feuilles Rae: de 10 à 25 centimètres; le pétiole a 2 1/2 centi- mètres, Le limbe est dl vert jaunâtre à la face a games gris blan Paie en dessous. compte une vingtaine de nervures de chaque côté de la ner Évue centrale. En automne, la feuille se colore après le développement complet des faites: et a: see le plus celles du Magnolia gran s ont jusque 5 de dia mètre. “ADTÉS que les sépales pétales restent encore environ un jour de jaune pâle, ce qui donne à la fleur un aspect particulier. Les se Lors flo- raux sont très coriaces, se rétréciss la base, se terminanten pointe et réfléchie au sommet, blanc- ARR de coloris; souv tales ouliers. t PE DE DENDROBIUM ET D'ANTHU- L'EXPOITION DE L'HORTICOLE pa = Ed du He d'hiver Ce groupe présente un effet ravissant Les coloris si variés des nombreuses va- riétés de D. nobile contrastent admirable- ment avec ceux des grappes majestueuses des D. thyrsiflorum et les teintes superbes des Anthurium à g1 andes spathes roses, rouges ou pointillées de ces deux cou- leurs ou de blanc. Le tableau formé par ces SES ravis- santes captive les regards de tous les visi- teurs de cette exposition, qui cat ent surtout la richesse des variétés exposées. TOMATE MERVEILLE DES MARCHÉS (fig. 70, p. 203). — Cette jolie tomate, vigou- Elle vient d’être commerce par drieux et Cie, de Paris es la vue de Ds Die à éentres et à u la maison Vilmorin-An- ORCHIDÉES L'absorption de l'eau par les Orchidées vient de ier sous ce titre une intéressante et importante étude rédigée par MM. Robert G. Leovitt et Robert M. Grey, de l’Ames Laboratory, North Easton (Massa- chusetts). Ce travail mérite d’être mis ous les yeux de nos lecteurs, et sa publication se produit précisément à un moment où l'attention est attirée sur des questions tout à fait connexes. Nous le traduisons donc presque en entier, quoiqu'il ait une certaine éten- E journal American Gärdening publi _ Pour bien cultiver le à Orchiéèss, il “hot compter sur espérons pratique plutôt que sur la théorie de leur phy- siologie; néanmoiïns, la manière dont ces plantes absorbent l’eau, les gaz et les substances nutritives, a toujours présenté de l'intérêt par elle-même et en elle-même, tout au moins en ce qui concerne les Orchidées épiphytes, qui sont placées à l’état naturel dans des conditions si singulières. Car dans le cas de ces plantes, on voit ce fait remarquable : un être vivant qui construit un édifice solide avec des substances aussi impalpables que l'air même. Quoique le processus de la nutrition ne diffère sur aucun point essentiel de ce qu'il est dans les plantes terrestres, le phénomène de la transformation des liquides et des gaz en substances solides constitutives de la plante est rendu plus apparent et plus frappant par l’absence de tout substratum solide pour fournir les er _ éléménts de croissance. En outre, les ‘0 ; ent si nouveaux membres, tiges, à les rendre célèbres, que l’adapta- tion de leur structure à la vie épiphvyte ou la beauté et l’é étrangeté d be fleurs... Dans toute plante, la fonction qui T rceaux plantes, que l’on pour- »erdues, reprennent vie et Jon feuilles et racines. Leur tenace viva- consiste à se procurer de l’eau joue un rôle fondamental. Lorsque des plantes ne peuvent pas en puiser aux sources ordinaires, comme c’est le cas pour les plantes épiphytes, elles sont obligées de recourir à des moyens extraordinaires pour se procurer de l’eau en quantité suffisante en utilisant les pluies et la rosée,ét peut-être douées d’ une façon extraordinaire pour mettre à profit la quantité de vapeur d’eau Gi existe toujours dans l’atmosphère. En tous cas, les cultivateurs d’Orchi- dées sont généralement d'accord pour attribuer à ces plantes une faculté d'absorption exceptionnelle à certains oints de vue. C’est à L fois dans le É de véri- l’e tude de praticiens auraient intérêt à connaître, que nous avons fait les expériences suivantes : Voici les questions sue nous nous sommes posées : Quels sont, parmi les organes végétatifs (feuilles, bulbes et tiges, écailles bulbeuses et racines), ceux qui sont capables d’absorber l’eau? Et sous quelle forme (liquide ou gazeuse) peuvent-ils l’absorber: Il faut bien comprendre que notre enquête ne tend pas à préconiser tel ou tel mode de culture. Nous ne nous occupons que des faits. Nous ne nous occupons pas de savoir s’il est utile ou non de seringuer de l’eau sur les feuilles, par exemple, ou de maintenir l'atmosphère humide dans la serre; nos expériences ont pour but précis de déterminer, par exemple, si les feuilles absorbent de l’eau quand on les seringue, ou de la vapeur d’eau quandla serre est humide. Quand bien même il serait acquis que les feuilles n'empruntent pas d’eau à la vapeur dont elles sont baignées, cela ne vou- drait gai dire qu’ une humidité é que e les racines n'ont pas une Bee spéciale de condenser la va- peur d’eau, cela n'infirmerait pas la théorie d’après laquelle l'humidité de l'atmosphère est favorable aux plantes. Nous nous proposons d'isoler dans chaque cas une sorte d’action, que nous considérerons séparément, sans discuter ses relations avec d’autres modes d'activité qui se manifestent dans la vie végétale, et nous laissons à abon- ; he 1164. n état L chacun de nos lecteurs le soin de dis- cuter ce sujet, si les résultats donnés par nos expériences ont une portée pratique. Pour résoudre les problèmes posés, l'observation ordinaire ne suffit pas. Les apparences sont trompeuses, sur- tout quand on s'attend à un résultat donné. Quand une plante a une crois- sance régulière, cela ne prouve pas toujours qu'elle absorbe, comme on le verra plus loin. On ne peut pas être absolument certain que les choses se passent d’une façon normale dans une serre, par exemple au point de vue de l’absoprtion de vapeur d’eau: des plantes qui sont abondamment aérées reçoivent quelquefois de la rosée; on remarque, parfois un brouillard dis- inct apres un seringace; 1l peut arriver aussi Qu'un ouvrier manie maladroitement une lance d’arrosa ve. Our pouvoir apprécier d’une facon certaine l’absorption de vapeur d’eau, il faut être certain qu’il ne s’est pro- duit aucune précipitation sous forme liquide. Pour que les observations soient concluantes, il faut qu'elles soient effectuées avec méthode, il faut que l’absorption soit prouvée par une augmentation effective de poids, con- Statée par les balances, et que toutes lès conditions de l’expérience soient réglées avec soin. … L’absorption de vapeur d’eau peut s'effectuer de deux manières. Ainsi, d’abord, diverses substances, comme la potasse, le sel ordinaire, la glycérine, empruntent de l'eau à l'atmosphère par une attraction qui a quelque analogie avec une affinité chimique. C’est un peu de même, quoiqu'à un degré ÜSSus végétaux séchés, et même cer- taines plantes vivantes, 5 d'humidité, En second lieu, un objet Poreux peut être plus froid que l’air, Parce que l’air venant en contact avec l'absorption directe, quoique le méca- à id t assez différent. Si les racines aériennes ont un pou- Voir Spécial d'absorption, il faut l’ex- pliquer par la premiére cause ; » température. (A suivre.) SAMEDI 5 MAI IQ YO CULTURES COLONIALES Cours spécial de culiures coloniales donné à l'Ecole d'horticulture de Vilrvorde Résumé de la troisième conférence de M. le D' Dryepondt HYGIÈNE DES PAYS CHAUDS (Suite, voir p 1641.) Les aliments frais. viandes et légumes, seront choisis de préférence aux produits conservés. pour la nourriture habituelle : les c nserves sont 201 devrait travaillé d'une façon spéciale, à froid. ke beurre être fabriqué ici | à basse température, dans la glace, afin que là, à sa destination, au repos, 1] puisse en quelque sorte se re nistalliser, se durcir, au lieu de rester mOU, gralsseux et hui- IEUXxX, Le beurre est le meilleur des aliments gras, dans les pays chauds. Quand il fait défaut il est remplacé par des huiles végétales. Les fruits sont en général le complément d'un facilitent la digestion, agréables au goût et rafraîchissent : des fruits est à proscrire : on a vu des dysenteries, des maladies d'intestins, des mauvaises indiges- tions survenir après avoir pris immodérément des Fig. 69. — Magnolia hypoleuca (voir p. 199). des compléments agrémentant, par la variation, les repas ou les complétant en cas d'insuffisance de produits frais : il est nécessaire qu'elles ne soient pas la base de la nourriture; il ne faut pas en abuser ; elles sont moins digestibles et souvent répugnent à l'estomac : c'est du reste ce qui arrive chez nous pendant la période des chaleurs d'été. Toutefois, il ne faut pas rejeter les conserves, et lire t 1 i itre leur utilité elles ont un mal Lu és + L : rt int à incontestable dans bien des cas, avantage, pas trop à dédaigner, c'est de rappeler au colon la mère-patrie, de lui apporter comme une parcelle, une cristallisation de son sol, de Sphère, et c'est quelque chose pour ‘absent, pour le pionnier que ce doux souvenir. Parmi les produits exportés dans notre colonie, le beurre tient une bonne place ; seulement, en vue de cette exportation dans les zones torrides, bof fruits aqueux, sucrés surtout, tels que ananas, etc. Lés fruits feront partie du repas du matin, jamais de celui du soir. Parmi les fruits à recommander. vient en toute première ligne la banane, qui est presque un aliment complet. CONDIMENTS Les épices, aromes ou substances aromatiques qui servent de suppléments aux aliments, ne coo- pèrent pas à la régénération des parties du sang, donc ces substances ne sont pas, au sens propre, des aliments : elles sont employées pour améliorér e goût, l'exciter et pour favoriser en partie la digestion en augmentant les sécrétions de la bouche, de l'estomac, des intestins, en excitant ainsi les mouvements de ces organes. Certaines épices ont aussi quelque influence sur l'activité du cœur, qu’elles raniment, qu'elles réchauffent 202 LA SEMAINE HORÆICOLE en Kahelque sorte : l'emploi des épices est recom- les pays chauds, surtout le piment (pilili des noirs), qui en même temps serait un fébrifuge. Autant les aromates ou épices simples et naturels sont recommandables, autant sont à rejeter les épices artificielles ou fabriquées, telles que les pikels et les produits similaires Résumé de la aire coul conférence de M. le D' Dryepondt DES HABITATIONS L'habitation, qui fournit à l'homme un abri contre les HER du monde extérieur, et sou- nt, en même temps, un local pour l'exercice de sa profession, Ke répondre, autant que possible, aux meilleures conditions de salubrité. Mes £. es emplacements nt meilleurs ac sont à bits élevés : moins. shaud. et des. eaux 5 écoulent t pl ‘sont il fait cie logique serait bonne, de placer l'habitation dans un pli de terrain faisant cuvette avec les environs plus élevés : cette mauvaise situation se présente et d’une ici dans souvent sur les plateaux même me certaine étendue. (Ces nos hautes Fagnes.) courant de la rivière sera suffisamment rapide pour pouvoir, par aspiration souterraine, drainer du sol voisin les eaux qui pourraient s’y accumuler. 2 plus vrai de dire souvent la dattes a dans l'extrême sud de l'Eu- cause de la formation plus considérable d'oxy- gène, de l'abri qu'elles offrent contre les grands courants aériens et les grandes chaleurs (A suivre.) C. BouiILLor. LE DATTIER (PHŒNIX DACTYLIFERA) Au cours de ses très intéressants articles ans la ge horticole, sur les Cultures coloni ne M. Bouillot, le savant directeur de l'Ecole d’ re ss de Vilvorde (Belgique), traite, dans le nu di edi 24 mars, du dattier. Nous venons de lire cet article spécial, et nous croyons O des cueillis de visu, dans le Sahara algérien, sur la multiplication très intelligemment faite de ce palmier par les Arabes, puis l'indication tout partiquliérement intéressante de l'existence ue uméro renseignements IS Vi Cri à pas n, peut-être dit-il mauvaise qualité des rope, notre avis, une autre cause, 0 nous ne plus loin, en motivant notr opinion. La station de dattiers que nous avons vus et admirés en Espagne, est Donne petite ville, non loin de la Méditerranée ets r le chemin de fer qui va d’Alicante ur Les da ttiers y Pétse ainsi que nous venons que les dattiers des belles oasis sahariennes dont nous parlerons plus loin Notre passage, il y a dix ans, à Elche, a, nous oasis européenne de dattiers et rec ral son origine, son âge, etc. Son origine, nou celle des sujets là importés et plantés, serait par- ROUE intéressante à connaître, Nous ons pu que voir les arbres et en constater la ifications telles venaient jusqu'à nos os? Autant de Here journées d'études M. Bouil PFECIeUX., : créa plant ts ? ? Comment Re illot est bien sensible à la lettre aimable qu’a bi ; voulu lui adresser M. B-Na ardy; il le remercie vivement de ee et des __. en eq mm mg mo 7 LS et de recherches sur PR amèneraient peut-être quelques réponses u Aux chaudes régions entre Elche et Murcie, le dattier, mais en sujets iso rencontré. r le palmes Méiliice servent à l'ornementation dans les rues et aux fenêtres et balcons des Inaisons, lors du passage des processions de la Fête-Dieu, Le blanchissement de ces feuilles sur l'arbre se fait de cette simple fa potager nous ramenons ensemble et attachant, les feuilles des chicorées, des céleris, etc., pour les faire blanchir avant de les consom- mer, les feuilles ou palmes couronnant le stipe du dattier sont rejointes ensemble et solidement liées, et, a le faix . his ES ra nfermé dan tant ” lumière. Ainsi traitées, + aies ban jai hu | Ce autres Tes de M. tillot : « 3 brie a sémis, en général, “ia e mal; celui, au contraire, qui provient jeto: pied bonne donne toujours dé bons résultats », nous Déni utile de donner sur la même quessons des indications plus complètes, plus étendues et en même tem s très sûres. C’est per- ROSES LE que nous les avons + sd dans le Sah sud-est attier sous toutes les autres régions de l'extrême sud de ne qui cos aussi du climat _ rer Érsnar qui possède ‘en sa plantation arabe LS ancienne, de plus de cent mille dattiers, l'une des plus importantes et plus belles oasis du Sahara algérien, nous avions, lors de notre pr 3 d'études aux dattiers de ce Sahara, le bonheur de . vieux Français, RS in sé me, alors maire de la ville, après ir été RIRES et dès l'époque de l'occu pEMOR d Biskra par l'armée française, le directeur ar rer un .— que 1m ces ient is dattiers } r le semis, o peu au-dess par. moyen seul que, à . volonté a var les Arabes propagent s dattiers sexes diffé- rents et aussi des asie qu'ils ie. Notre rampes nous faisait en même temps € unes, beaucoup même de ces variété, 4 ses avantages, rtisans différences marquées entre les fruits, quant Jeurs formes et grosseurs, leurs époques de matu- rité, leur saveur, etc. L'oasis de Biskra, nous guide, compte plus de cinquante variétés de dattiers réellement distinctes entre elles et reconnues par les Arabes. (A suivre.) B. NarDy: Le forçage des melons N abonné (F. T.) se plaint de cet hiver du Cantaloup noir des Carmes ; la récolte qu'il vient de faire a été « assez: abondante, mais de qua alité ito oyabl e», et il nous demande à quoi cela tient. Il =. demande aussi s’il vaut mieux forcer les melons sur couche ou en PO ro 20100 NO Sue. Il est difficile de deviner pour quelle raison notre COrr espondantn” a pasr dunsé alors que nous n’avons aucun renscigne- ment sur la façon dont sa culture a été conduite, et dans ces ne nous ne les principes pourrait nous mettre sur la voie, c’est ce fait que la récolte a été assez abondante. Il est certain que si l’on laisse trop de fruits sur chaque pied, on a beaucoup de chances de les M rester en route, ou . en tous ca es fruits très médioc eee où trois sont le maxi- mum re à e faut pas dépasser, et nous aimons Rene mieux ne laisser qu’un fruit sur les plantes forcées, surtout en a de dire qu’il faut aussi choisir le moment pour cueillir les melons. Il A était peut être un peu trop tôt à la dateindi- quée sur la lettre de notrecorres: ondant, surtout pour cette année, où la mauvaise Saison s’est prolongée si tard. L'art de Sheiilir es melons per à à PO ne S’ac- chacune a aussi ses Il ne faut pas oublier de la culture du mélon. et surtout du melon forcé, est un aussi une nourriture très substantielle. Il faut s "efforcer de jeur donner de l'air le on le plus possible, notamment au SAMEDI 5 MAI 1900 début; si elle languit, on a de grandes chances de ne pas obtenir de fruits. C’est pourquoi lon choisit pour la culture forcée des graines de la première année. Beaucoup d'amateurs qui ont des serres font le semis et la première éduca- tion en pot, et replantent ensuite les jeunes plants en pleine terresous châssis. C'est un moyen terme. D'autres con- servent les melons en pots jusqu’au bout, et ue ce procédé D — 5 ad n + dition que tes DEN ER beaucoup de chaleur aux racines , précisément, il est plus facile de HRRAUE une bonne - Chaleur de fond régulière avec un chauf- fage artificiel que sur une couche. Les plantes cultivées en pot fleur Frans et leurs mailles nouent plus facilement, tandis que quand les racines s ’enfoncent librement dans un compost très sub- stantiel, la végétation prend un dévelop- pement excessif, aux dépens parfois de a fructification. Quand les plantes sont cultivées en pots sur couche, on peut facilement recharger lacouche en enlevant la surface du fumier ct la remplaçant, et l’on n'a pas à craindre de déranger les racines Il ne faut pas trop viser à la quantité. Les de fruits, pourvu très bonne heure et qu'ils soient beaux et bons On aura soin de bien tasser place sur laquelle on posera les afin d'éviter que pousses se Rent par suite de tassements si elles sont palissées. La façon de faire les semis a beaucoup paraît le moins tn à des deux. D’autres ne sèment qu’une graine par pot, et es est préférable à notre avis. Il arrive parfois qu'au moment où il faudrait transplanter les jeu plants et les mettre sur couche, la est pas encore fibre TETE arte értout ! pour les semis de la seconde saison, lorsque la ri aussi tôt Alors le cultivateur laisse les RS attendre quelques jo ours de plus dans leur petit pot,où finalement elles netrouvent plus aucune nourriture il en résulte un arrêt, ou du moins un Feet dans la végétation, qui eut ir des conséquences. très EF L'emploi des engrais chimiques, aux- quels on ne recourt pas assez dans cette culture, pourrait du moins parer à cet inconvénient. Il faut avoir soin de placer les pots près du jour, sans sue les jeunes semis s Logo et s'ét . es La taille, enfin, e grande impor- tance ; vous la tan exposée en détail dans les traités spéciaux. | NS © | Lys Fruits et Légumes (Suite, voir p. 143) Conservation à l'aide dela dessiccation U moyen d’évaporateurs, on est parvenu à sécher la plupart des produits du potager. Cette industrie devrait être plus connue , plus répandue, car les légumes ainsi pré- parés sont très estimés : ; chaque ména- gère serait heureuse de s'en servir, lors des mauvais jours, en remplace- ment des produits frais. Les légumes secs sont d’une conser- vation facile, tout en occupant peu de place; ils agit seulement de les mettre en boîtes, à “ abri de toute humidité. Chaque ration par personne peut am- Slément être représent ée : par 20 4 à 25 grammes. Si la dessiccation a lieu dans. de bonnes conditions, il est à remar- quer que. les principes .nutr itifs,. la. saveur et le goût sont par faitement conservés. Lorsque les légumes secs contrac- tent une mauvaise odeur en vieillis- sant, c’est qu’ils ont été mal pr éparés. Les matières albuminoïdes n'ayant pas passé par la coagulation avant le séchage, il en résulte une décomposi- tion lente. On fait done d’abord passer les légumes dans de la vapeur ou de l’eau chaude à 70° centigrades environ, pen-. dant cinq minutes. Ce travail est sur- tout indispensable pour les haricots, les pois, etc., plantes renfermant beau- 204 coup de matières albuminoïdes. Après avoir retiré les légumes, on les laisse sécher, pour les placer ensuite sur des claies et les introduire dans l’évapo- rateur en couches peu épaisses. L'air du fourneau doit être chauflé à environ 75° centigrades et il fau prendre beaucoup de précautions pour ne pas laisser brüler les produits, plus tendres que les pommes et les poires. Suivant la manière dont on les coupe et l’eau qu'ils renferment, les légumes sont laissés plus ou moins longtemps dansle courant d’air chaud, mais il en est qui doivent rester tout au plus une heure. Pour placer et distribuer plus faci- lement les légumes séchés, on en fait les tablettes d'environ un centimètre puis on les laisse macérer dans l’eau ee tiède pendant 4 à5 heures, et cela, dés la veille du jour qu’on veut les man- ger. S'il s’agit d’une soupe, il est inu- tile de les faire tremper à l'avance. Dans l’eau tiède, les légumes gonflent et reprennent le volume qu'ils avaient à l’état frais et sont préparés de la même façon: Carottes. — Elles sont nettoyées, pelées ét découpées, soit à la main ou avec de petites machines, a passées dans la vapeur ou l’eau chaude pen- dant 5 à 10 minutes, suivant qu’elles sont divisées en quatre, en tranches ou en lanières. On les dispose ensuite sur les claies pour les soumettre à la dessiccation. De 100 1 goes de sion est Mein Me avant de s'en servir + #e _ froide min enlever les poussières, NESTOR DUCHESNE. LA SEMAIXN BOITE AUX LETTRES D. B. V., à Hoeylaert. — La demande que vous voulez bien nous faire comporte une autre éponse que celle que l'on peut donner dans une simple Boîte aux lettres. En attendant un article spécial sur l'éncision anmmlaire, appliquée à la vigne, voici a) L'incisios annulaire, connue depuis long- temps, est lente à se ns dans la Paie dans la culture sous-verre de la vigne dans no environs (la plus importante du monde), elle n “à pratiquée nulle part, et Ce avec raison, penso nous, lq e donné b) Cette opération a eu de nombreux échecs, plus nombreux que les succès que l'on prétend avoir retiré de son application. En règle générale, dans nos essais, l'incision annulaire a été nuisible, et si la vigne pas tou Es HE PL < cette CRETE A le doit raison ane ses FRACERNE ses protecteurs, la préco- à / ig AL tai 1 4 E … pluvieuses. septentrionaux, ou encore dans les cépages à folle encore, l’incision peut éfras- r une maturité plus à & Fe: 2. ci prises, j'ai analysé du raisin étranglé et l'ai toujours trouvé moins riche en sucre m les raisins non incisés. , dans nos serres non chauffées artifi- r ‘inubtiatios des sarments feuillus et fructifères : l'incision se pratique immédiatement au-dessous de la jeune grappe. On peut ausei faire un cran circulaire à la base du sarment de l’année précédente et non sur la us nn: herbacée, ainsi qu'il vient d'être dit. ez, mais notre confiance est plus grande dans ra application de solutions salines données en arrosage (phosphate de potasse, phosphate d'am- enr nitrate de potasse). Nos raisins ainsi aités so à vigne malade nesue ARE PRE 'hetihindoes ts: il à 4 pis ui CR Rue PTE din - usb PE plusieurs bonnes raisons : A} Pour faire tomber L tes perles d'eau, qui en uèle, us de a froid qui, au point de contact de le tn d'eau NE HORTFICOLE a Diese fi sur] psc és DEPAUS Boîte aux lettres e ue. et de la feuille, désorganise les tissus et provoque des espèces de brûlures; ) En faisant tomber l'eau, l'évaporation ne laisse ae sur les feuilles des résidus calciques qui souillent les tissus épidermiques et empé- chen ts LE tio c) En même temps, si la vigne est en floraison, on éparpille, on dissémine mieux le pollen des anthères et la fécondation est mieux assurée. e soir, il faut rabattre l'air des serres à vignes de bonne heure, 4 heures, 5 use suivant la luminosité du ciel, la tempéra ure, à tion, etc. La chaleur de de L térieur doit flotter Rae: mt et AE ses n'est pres» et surtout de laisser des châssis, des ouvrants, des tabatières, etc., ouverts pendant la nuit. Tou- jours on exagère l'aérage des serres à vignes. Enfin, les courants d'air sont nuisibles : don nez de ot seulement par le dessus de la serre, et siens dans de rares print serge le | très = ee € ed du 15e volume de la t de paraître et contient les plan- Lu Rte Dre, Etude Haingon var. superbum, Sophronitis viclacea, Acineta Hum boldti, Odontogloss ur Her ati ar. primatumt ; ce volume sera complet au mois d'août prochain. L. V. —CH.B.— R.N.—O.L.—E.D.— JPG, Lie Ei TD) 8, D'EAU e N.C.— E. D. — CH. M. Nous prions nos abonnés, qui désirent obtenir des renseignements po Mes de culture ou autres, de nous envoyer, mps que leur demande, le plus d’ PRE possibles afin de pouvoit leur donner une réponse immédiate Æ. Æ. F FA Z, Æ. SE MR LS LS LS LS LS LS LS ; SOMMAIRE : PAGES Chronique 193 Petites nouvelles 195 Une vi es aux serres au Parc Léopold de : rticole Colon Re 195 Prénierites C3 ROOMS on n de P ris ! 197 De la me ne des serres (sw uit) 197 Nos gra : Œiüillet remontant Soleil de Le Carsota urens hpoines Mag melon fes s (suite. Fig. 66. Œillet remontant Soleil de di. . 67. urens. _» 68. Groupe de Dendrobium et {d'Anthu rium à l’ ion de l’« Horti- cole Coloniale » - » 69. ; Ë 6 de ». T0. Tomate Meérueille des marchés: AMEDI 5 MAI 1900 4 » RER E SRE EST RER RER NEEE _————————— rm L'HORTICOLE COLONIALE , éé (SOCIÉTÉ ANONYME) riz, 79, BRUXEIrI.ES 1e Rue Wii iese social : — HORTICOLE-BRUXELLES) (Adresse télégraphique den: 11 N GROS UPERBE DU $ MISE EN VENTE E Haemanthus L 1) . VI LA SEMAINE HORTICOLE s- donne les de terre, FA Hassan 16 Jean Malvaux (SOCIÉTÉ ANONYME) . ‘Applications photographiques de légumes, etc., Photo bite sur cuivre et zine. re en trois couleurs. 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C’est un liquide clair et délié qui décolore à peine l’ea Il détruit les pucerons, les thrips, les araignées rouges, les chenilles et, en énbtaL tous les insectes qui infes- tent les jardins; il est efficace pour les maladies des 6 écorces, etc ” Il peut être employé sans RE pour les plantes délicates, telles que les Orchidées, ainsi que pour les jeunes | 4 arbres fruitiers, le houblon f #4 Pour éponger, seringuer à à tremper toutes espèces de plantes et d'arbres fruitiers en pleine croissance, ou en encore pour la préparation hivernale des vignes, des figuiers, des pêchers, ainsi que d’autres arbres fruitiers, cet #3 | imsecticide a été reconnu comme le plus préservatif, en même temps que le plus précieux de toutes les prépara- : tons vendues et préconisées jusqu'à ce jour. 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Envoi franco sur demande Catalogues et Echantillons Veuillez vérifier si chaque bouteille ou récipient porte la marque de fabrique déposée (Feuille de Vigne et Monogramme), sans cel il n’y à aucune a rantie Vérifier ae nt si da “hisoide recouvrant les bouchons n’ont pas été brisée ; Pour s'assurer de fe véritable valeur de l'insecticide, on ne doit pas sions son prix à l'état pur, mais calculer à combien . L | revient un gallon délayé dans l'eau et assez ma pour produire son effet sur les insectes. Voici un exemple pour démontrer la force de cette préparation : Dans la à proportion d’une es d'insecticide sur quarante par je - ties d’eau, on obtient un liquide assez fort pour détruire cn sn mouches noires et vertes. ‘ ORNEM ENTALES ET RARES Cela ne revient donc qu'au prix minime de 80 centimes par gallon. Adresser les ordres à LAGRANGE : Hbeuians M. H. Schuster, 56, rue de Luxembours, Bruxelles, à OULLINS (Rhône ou au pere M. G. “H. 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L, He i (Adresse téléseraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899. pour fusionner les trois Etablissements d’Hortieulture sans rivaux, en leur senre, dans Île monde : (anciennement L’Horticulture : RES D # FE es 1? - é lantes orn les, etc., plusieurs centaines de DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. en culture, Plantes en fleurs, etc.) f XPOSITION D'ORCHIDÉ A FLORAISON PRINTANIÈRE OUVERTE JUSQU’A LA FIN DE MAI PARAIT TOUS LES SAMEDIS 4 Année (Nouvelle série). No 18: — 12 Mai 1900. LA SEMAINE — -HORTICOE ET GUIDE DES CULTURES COLONIALES Divecteur-Rédacteur en chef : Lucien LE NDEN Emile LEBRUN Fritz PRINGIERS Secrétaire de La Rédaction . PRINCIPAUX RÉDACTEURS : Administrateur. : Em. RODIGAS, Directeur de l'Ecole d'Hortieulture de l'Etat, à Gand pie à Ex ë. à C. BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique a 6 d’Horticulture et d'Agriculture de l'Etat, à Vilvorde. | G. -T. GRIGNAN, Secrétaire de la Société d'Horticulture de St-Maur (France). PRIX DE L’ABONNEMENT : N. DUCHESNE, Professeur à l'Ecole d'Agriculture de Huy BELGIQUE ÉTRANGER G. de BRANDNER, Aüministrateur-délégué de la S d'Etudes ; : Una res Nr trants.: Ua 45: L'un. 15 francs de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. SIL MOIS a eue cn 7: SIL MOIS ee 0e 8 + HÉTOIS MeiS u 4. > ÉTONS MOIS del D» Ad: VANDEN HEEDE, vice-Président de la Société d'Horticulture du Nord de la France, à Lille. Ch. VASSEUR, Professeur à l’Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, A. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, IMPATIENT, A. DUCOS, J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, L. BERTHIER, POTRAT et D’ von HEERDT. BUREAUX DE LA RÉDACTION ET DE L'ADMINISTRATION : Rue Wiertz, 79, BRUXELLES, IT LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS _< La Semaine Horücols > La meilleure et la plus large publicité 4} est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture. SN Nous portons à la connaissanee des personnes intelligentes qui savent que la réclame et l’an- nonee sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du ecommerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE ; est l’intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/5e de colonne ou 1/24e de page . 26e. id, l/186 id par an fr. : Pour | be insertions de plus courte durée, prix par correspondance. : Annonces. — Les annonces pour la semaine cou- rante doivent parvenir au bureau le mercredi à 5 heures du soir au pius tard. Placement des annonces. — On ne peut abso- . Jument pas s garantir la Le 3 de Lisnon nceé, xp pour celles qui occupent e page ne une 1/2, 1/3, 1/4, 1/5, 1/6 ou une ue entière s Pr: Dans pe rm cas nous avons reçu es mandats pour le paiement So om adresse au s pour reconnaitre T expéditeur ; cette as sd’ agir nous donne beaucoup d’ ent et RH mment on ne peut découvrir T expédit Nous m intéressés de vouloir bien don ge om et d'indiquer l’annonce qu “ls désirent faire reparaître. Mandats postaux.— Le mode de paiement le plus le est l’en ix de l’a ent ou de l %æ LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d'insertio payantes que dans l’emplacement réservé aux nonces, sur an feuilles coloriées de garde et de couverture one en cChif romains. Offres et Demandes d'Emploi | Un bu reau pour demande et offre d'emploi est annexé à la SEMAINE HORTICOLE et RE e annonce compréndune inscription tuite au registre po n Za s ie ouvé d'emploi et que l’on dé- sire que eau re sufit d’en nom re re, 11 SU ES . demande. II faut avertir aussitôt que l’on ouvé un emploi Une Ve des jardiniers inSCrits Re fournie aux abonn nés qui i en feront nt la dem nde. On demande un bon jardinier marié, sachant parler Fees et flamand, bien au courant de Ja cu Lure se orchidées et si nlantes ornementales, de la flor e diriger une 7 HS d'agrément de 10h 1ectares ave qe pers ee déjà ancien de 6 ouvriers ù il y à potager Res rie 2rres à es ns à st divers. La femme doit connaître la bas soigner vaches © les et aire le beur demande Re k France ou à Ts S’adresser Tr au Bureau ke Mt -Jardinier fra eve ve , bon cultivateur d’orchidées et bien au courant de toutes les branches de culture, ps place. Références de premier ordre. S’adresser S., au Bureau du journal. Spécialiste. — Œillets, A g verdures, orchidées ; EE expérience en Améri et en Europe, cherche pa ace comme chef de cube “onnatt les db de elgique . de Ponanes té S’adresser A. B., au Bureau du journal. 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Il existe divers moyens de destruc- tion de cet ennemi de la vigne qui demeure caché sous l'écorce en forme de chenille, Ron paraître au mois de mai sur les grappes qu'il dévore complètement. Cette petite chenille est d’un blanc clair, à tête noire; elle a 16 pattes et une PU de 10 à 12 millimètres. Elle se transforme en Arpre dans le courant de juin; le lon naît en juillet et pond ses re _ œufs sur les raisins. Dans le courant , l’insecte donne naissance à une seconde pes de larves qui per- ent dans leur JS grains, intérieur et Le vident. En attaquant es grains de-ci de-là, ces insectes oquen ent le développement du Bo- Fans cinerea. M. le D' A. Menudier recommande le moyen curatif suivant la Revue horticole : Dissoudre 30 kilogrammes de sulfate de fer dans 1 hectolitre d’eau et y ajouter 3 à 4 li- tres d'acide sulfurique à 60 degrés. | Bien faire fondre et badigeonner com- ètement le cep, en ayant soin de ne au bois de taille qu’en remon- toucher x re s le décorticage des ceps en jan- ue mois de mai, la Cochylis ve les ; Aie grappes naïssantes; alors il faut y insuffler de la chaux tamisée et naphtalinée. Cette opération devra être répétée deux fois après vingt jours d'intervalle. Cours pour gardes forestiers. Des miliciens de la classe de 1900 pourront être admis aux cours prépa- ratoires à l’emploi de gardes forestiers donnés en langue française à l'Ecole régimentaire de Bouillon et, en langue flamande, a l'Ecole régimentaire de Diest, Pour pouvoir entrer dans l’un de ces cours, les miliciens devront remettre au commandant de la pro- vince une demande d’admission et satisfaire à un examen d’admission comprenant une lecture, une dictée, des exercices élémentaires d’arithmé- tique. Quinze élèves pourront être admis dans chacune des deux écoles. Plantes grasses. Le goût revient aux plantes grasses. Beaucoup de nos lecteurs apprendront avec plaisir qu'il existe à l'établisse- ment de M. Frantz De Laet, à Contich, près d'Anvers, une riche collection de ces plantes auxquelles notre confrère, le Gardeners Chronicle, cour un article et des vignettes destinées à en faire ARE la quantité et É variété. I s cette collection des Echi- RE M “entre AUITES E. Grusoni, hs. cylindraceus, E. Le- .E, Wi conter, de ns a et des Euphor- bia comme E. grandicornis, E. nata- lensis. L'une des vignettes montre une planche contenant environ 100,000 semis d'Echinocactus. Agathaea amelloides. ue mms L r r per désignéeencore us les noms de Agathaca capensis, 4. coelestis et Cineraria amelloides, est à feuilles persis- opposées, bis: courtement Htees en pétiole. Les inflorescences sont disposées en capitules solitaires. Les fleurs sont d’un beau bleu de ciel. La plante est trop oubliée; elle peut être traitée comme les diverses plantes molles qui sont usitées pour la garni- ture des jardins en été. On peut donc a bouturer à l’automne et l’hiverner en serre. M. Dauthenay dit qu’elle a un autre mérite, celui de procurer aux serres froides et tempérées une abon- dante floraison depuis novembre jus- qu'en février; suffit, pour cela, ditl, dans sa chronique du 16 av vril dernier, de rentrer de bonne heure des plantes levées de la pleine terre en septembre, de les rabattre et de les mettre en pots. Cette plante s'étale volontiers sur le sol, comme les Ga- zania ; elle est originaire du Cap, d’où elle fut introduite vers 1750. Le printemps. La saison printanière de 1900 a été marquée par une absence presque complète de soleil, aussi la floraison denos arbres fruitiers était en retard de tout un mois sur l’époque ordinaire. I1 a suffi de trois belles journées, à partir du 21 avril, pour faire éclore à la fois les fleurs denos pêchers et celles d’un grand nombre de poiriers aux- “ep les gelées, qui ont suivi bien- ont pe fait de dégâts. Nos us avec plus e plaisir encore. Dans l’en- rochement + l'Ecole d’horticultur à Gand, l’'Anémone hépatique, dont on connaît une série de variétés, a été la première à s'épanouir en même temps que l'Eranthis hyemalis, un autre bijou de la flore rustique Maintenant, le 1° mai, toutes les fleurs printanières viennent à la fois; citons le Doronicum caucasicum, gra- cieuse composée aux nombreux capi- tules d’un beau jaune orangé passant au jaune vif; l Omphalodes verna, véri- table joyau aux fleurs bleu de ciel for- mantun tapis ; l'Arabis alpina, aux fleurs blanc pur dont il existe une variété à feuilles Fe one de blanc; ; 'e Le] TE 248 . LA SEMAINE HORTICOLE Te A EE ER A A PTE ÉPIRERE Se 50: Mad arte : DATE Al red SEM | que « cette fonction, dont Duchartre d’abord, puis Schimper et Goebel, ont déterminé la nature, n’est pas en contradiction avec la théorie soutenue par des chercheurs plus anciens, d’après qui l’enveloppe des racines, grâce à sa texture spongieuse, est capable de condenser la vapeur d’eau et d’autres éléments gazeux de l’atmo- sphère (par exemple l’ammoniaque) et de fournir ainsi aux feuilles de l’eau et diverses substances nutritives ». Vines, dans son admirable EE a de date récente, parle « du velamen plus ou moins développé, qui ser absorber la vapeur d’eau ct les gaz de l'air », sans mentionner qu'il absorbe l’eau de pluie, autant que nous pou- vons Le PR PS capab | biber et d’absorber non seulement la vapeur de l'atmosphère, » COMMENTAIRE. Sur quoi étaient fondées ces affr- mations? Sur certaines expériences et presque autant, semble-t-il, sur la structure des racines et les conditions naturelles 2 in dans lesquelles on trouve les plante On s’est fondé rnplenent sur l'expérience qui consiste à enfermer les racines QE dans un récipient contenant de l’eau pour saturer l'air. A déf auf ! d'indications dans le sens que si on va € : . Ÿ “4e k ules (du me noie sont Ja pl uie et la rosée, mais Epidendrum on Gaticuti Oncidium am- est ment en e; On va continuelle gmentant. Dans toutes les expé- riences (sauf celles que nous allons citer) qui durent un jour ou à peu près, et qui aboutissent à une aug- mentation pare du poids des ra- cines,: la rce d'erreur que nous venons d'ibdiquer ed tribué à vicier les résultats La preuve en est assez it Eslont fournie dans les travaux de Nabo- kich {1), qui a expérimenté sur onze espèces, représentant neuf genres. Il laça les racines dans un thermostat, c'est-a-dire dans un récipient à tempé- rature constante où il les conservait généralement de quatre à huit jours, en faisant de nombreuses pesées. Dans un cas seulement il y eut augmenta- tion et, d’ailleurs, éxtréniéhent faible. AA: « Ta environnait Jes racimes était où laissée pendant un an sans l’arroser. Pendant ce laps de temps, _elle fit quatre feuilles nouvelles et de. nombre uses racines aériennes. Elle doubla à peu près de noce Due fait remarquer que cette croiss Fc augmentation de poids si considé- tion de vapeur d’eau et une nutrition active aux dépens de l'atmosphère. C’est là un cas unique. Le Spironema Jlagrans (Commélynées) a des racines aériennes sans velamen, et ce fut le seul des trois sujets traités de la même façon par Unger, qui indiqua une absorption de vapeur d’eau. Son Epi- dendrum elongatum (la seule Orchidée mise en expérience) mourut au bout e 90 jours. —. Orchidées de Du- chartre (2), Dendrobium moschatum, à la quable activité érarss onema AAA (1) Bot. Centralb'att, LXXX, P. 336. (2) Duchartre concluait que la vapeur d'eau n ‘était pas abso rbée. “ S'il existe à l’heure actuelle une preuve indiscutable, sous la forme d'expériences rigoureuses, del’absorp- tion sr ot e vapeur d’eau, sous orme de vapeur, par les racines aé- riennes d’Orchidées, après avoir atten- tivement dépouillé la littérature bota- nique nous ne connaissons pas cette preuve. Tous les auteurs qui ne se bornent pas à admettre cette absorp- tion comme un fait acquis semblent même reconnaître la maïigreur des preuves expérimentales apportées, et invoquent pour donner plus de soli- dité à leur raisonnement la structure anatomique du velamen ét les condi- tions d’existence des plantes. Le raisonnement basé sur la struc- ture, ramené à sa formule la plus va des racines est poreuse; _ l'envelo pus | Done elle absorbe de la vapeur d’eau (en quantité, et elle la transmet aux feuilles); ou celui-ci : toutes les struc- tures végétales ont une signification à laquelle correspondent des fonctions. Les cellules capillaires du velamen signifient absorption de vapeur d’eau; onc la fonction du be est d’ab- sorber de la vapeur d’e Des raisonnements ss ce genre ne signifient pas grand’chose; on peut se baser sur une adaptation « évidente », comme Kerner et Haberlant, mais sur ce terrain il est une conclusion exactement opposée et tout aussi plausible. Ainsi Nabo- kich soutient que l’épiderme spongieux est principalement une adaptation à la saison pluvieuse, pendant laquelle les racines sont actives, et que pour ce qui concerne les racines, les plantes sont sensiblement aquatiques, puisque quand l'enveloppe est saturée d’eau, les cellules vivantes des racines sont submergées; la preuve est que les furent faits sur Re or P Etre espéces de (6 suivre.) | LE LIVRE DOR _ DES ODONTOGLOSSUM XXI, — Odontoglossum crispum var, radiosum En décrivant, dans un de nos précé- dents numéros, l'Odontoglossum CYis- pum var. Boule de neige, nous émet- tions l’espoir de voir figurer dans La Semaine or les variétés d’élite qui-avaient été présentées à l’exposi- tion printanière de « L’Horticole Coloniale ». Nous sommes heureux de pouvoir publier aujourd’hui le portrait d’un Odontoglossum qui a obtenu un très _ grand succès et qui peut certainement être classé au premier rang, à CUTE pubhées dans notre Livre d’ot Il porte le nom d’ Gaston cris- et, très bonne, bien ronde; les pétales, les sépales et le labelle sont larges, bien étalés et portent de grandes macules pourpre foncé, disposées d'une façon charmante sur un fond blanc rosé. Ce magnifique Odontoglossum a passé dans la collection de M. Jules Hye-Leysen, de Gand, une des toutes premières collections d’ amateurs d’Eu- rope. ARNOLD WHITE. ME PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D’'ORCHIDÉES Laeliocattieya X G. S, Ball. — Fe. bride du Laelia cinnabarina et du Cat a Schrô- + Cuivré. po re — - Jolie petite es- pèce présentée par M. R.I. Measures à Londres, 8 mai. Elle Det une pro- fusion de fleurs jaunes barrées de pourpre. Elle a a reçu un certificat botanique. Odontoglos ossum x Wendlandianum. — Ce cu rieux et charmant Odontoglossum fit sa première a se mit en 1889, et fut ss Perte comme un hybride Bras rose . Ro fes assigna comme atvaté VO. crispum et l'O. cirrhosum. . O’Brien s’en occupe dans le Garde- ners’ Chronicle à propos d’une variété nouvelle qui a été présentée récemment et dont ce ton a publié le portrait, la variété Crawshayanum; il montre qu’en SAMEDI 2 JUIN 1000 réalité cet hybride naturel a r # rents l'O. crispum Lehmann: et FO. as dorhinum, avec lesquels il a été Rtroduies Dendrobium rhodopterygium. — Cette espèce est fort gracieuse et d’un coloris tout à fait unique. Il est fâcheux qu’elle ne soit pas plus répandue dans les cultures. Elle est originaire du Moulmein, où-elle fut D Fe 1874, et irmanie, ù le colonel, puis général er keley a ter à int eurs reprises, Elle a sensiblement le sn le feuillage et dci su du D. Parishi d, mais ses fleurs sont I randes, et atteignent 7 1 je centimètres A diamètre. 249 commence iars eau ee après la flo- raison, parfois en même temps, et dès lors le repos doit prendre fin. Cypripedium X Sir George White. inscrivant ici ce nom, nous supposons qu’il n'est que provisoire, car il a été déjà donné à un autre nos lecteurs le savent. pre nouveau venu est issu du C. Boxalli e hybride ainsi qué + du C. Sionei; il a été obtenu par . Drewett O’ Drewett, en der. di présenté récemment à Manchester. . O. Brien en publie la description dans le Gardeners’ Chronicle; ses fleurs sont bien intermédiaires entre celles des parents. Fig. 84. Ces fleurs _—_ rose pourpré, souvent marbrées de rose pâle ou dé blanc, avec le labelle épanoui en un limbe arrondi, rouge pourpré foncé, ue sur les bords et marginé de blanc ou de jaune pâle. Elles se produisent à Khes nœud au nombre de deux ou trois sur un pédon- cule court, et garnissent ainsi toute la longueur des pseudobulbes robustes, cylindriques, généralement dressés, C’est une espèce qui perd ses feuilles pendant la cime de repos, et peut alors être laissée à sec da e serre tempé- rée ou liste, Lorsque les bou- tons commencent à appar cr Ds he à se pper, vd donne à la ee un peu plus e chaleur et d’hum idité, ass Le vec prudence ut rs les book utons ne sont pas devenus volumineux. La végétation — Pimelea spectabilis (voir p. 247). Lælia superbiens. — A propos de la plante très bien fleurie de cette espèce qu’il a présentée à Paris au deuxième concours tr. M.O Doin donnait au Comité rchidées, le lendemain, des rensei- gnements que nous croyons intéressant de citer. _ plante qu il a exposée fleurit tous les a e qui n'arrive certes pas à tous les Lélin da Pr existant dans les cultures, il s’en fau ns abri ré re il pate tement qui réussit le mieux à beauc oup centrale. + de la SARA du caoutchouc : j'ai vu quelques LA SEMAINE HORTICOLE CULTURES COLONIALES Le congrès annuel de l'Association française pour l'avancement des sciences se ti cette ahnée, à Paris. du 2 au août. La section d’ i u jour les questions sui- rage et le greffage doivent-ils remplacer les semis directs ; 4 eat qu'il peut y avoir à propager les cultures à hauts rendements autres que celles donnant des produits riches; 5° avantages et inconvénients qui résultent dt façonnage des produits dans les coloni GR Les caoutchoucs du Congo nee: du Comes: s les plaines a « du Stanley-Pool, entre ande 66. ;: » À Léopoldville je fis plusieurs expériences avec le latex provenant de que espèces de Ficus, mais je n'obtins qu'un produit impropre au commerce. Dans les environs de Léopoldville il n° e caoutchouc de racines. Celui-ci se trouve principalement au Kwango, où on le ren- contre dans les plaines sablonneuses, bien exposé au soleil. » Je partis de Léopoldville, par ss. Hainaut et arrivai à Coquilhatville où je rencontrai les irek (Kichsia) et la bossanga, plante dont le suc sert à a coagulation du latex, On s’y occupe beaucoup donne les soins que nécessite leur entretien pen- dant 6: maines après cf PET TS Kimu Dolo, j'ai qéestié une > tabs de rencontré en gr caoutchouc de racines, mais qui n'est pas exploi- té hne : échelle à à trois ram} pes, construite PE semble que l'excellente qualité des caoutchoucs du Congo provient surtout de leur parfait état de iccité. (La Politique coloniale.) La Culture du Giroflier à Zanzibar Diverses méthodes de plantations ont été mises en pratique pour la culture du ram par le département de ar. Dans plantes ont bits resse, il convient donc de faire a de terres argileuses rouges on noires. Les semences bien fraic hes sont mises en terre à s des rangées espacées d'un pied. On les arrose modérément et on leur de bien affermir le sol. Six après la plantation, on peut u de fumier de chèvre ou d e vache es plantes. d'un an ou un an et demi, les plantes commencent à fleurir ; dans certaines contrées de l'île où le terrain est plus fertile, la floraison a lieu quelquefois avant cette date. peu probable que le bouturage donne de bons résultats, mais le marcottage des branches peut être fait avec succès. Il suffit pour cela de les replier vers le sol et de les recouvrir de terre humide. Des racines adventives ne tardent pas à naître et contribuent bientôt à la formation d'une nouvelle pla Pendant la végétation mé la plante, le pe sera Lorsque vient le moment de la cueillette, on place près de l' ES | { riées. Il est ais de les cueillir trop tôt, lorsqu'elles vertes: ‘en séchant orment. it, elles se contrac- pe] sur les marchés, ne préparation consiste e dans le + On veille à ce qu'aucune impureté ne soit nélangée à la récolte ; on évite également de la laisser en tas ou es paniers où elle s'échauffe et s 'altère. Les Arabes sont enclins à entasser les girofles, maisen artivant sur les marchés, elles sont peu appré- ciées. Lorsque les tas restent plusieurs jours sur le sol, ant la saison des pluies, les girofles ou et deviennent noires, Il j Dee nsable, pour obtenir de belles srl, les étaler et de les faire sécher dès ‘elles sont récoltées. Les planteurs, pour obtenir de bons ERA FH construire des magasins spacieux, propre aérés, dans pri ils font sécher la ebohel Les Arabes se “srvent de Koigaté sombres et mal aménagés; c ui est cause de la mau- vaise qualité de Ka produits. Aux magasins, les planteurs annexent: toujours des..hangars ouverts pour y étendre les girofles. Par suite de l’abondant aérage, elles se conservent bien et gardent leur belle couleur brune. € pay vement de ces PERTE et PER sera és: ‘Avant de tes éosportes au marché, elles sont passées au crible, afin d'en séparer celles qui sont d'obtenir un produit plus ou moins propre à la vente et qui se paie fr. 0.60 à 0.70 sur le marché de Londres. On y a remarqué que la qualité des girofles varie, suivant l'endroit de l'ile où elles ont été récoltées et les soins qu'on leur a donnés. bar lorsqu'on lui a apporté les soins mentionnés Dr da at Européens ont apporté denis améliora- tions dans à rm de Re le séc i ] rss Au de deux j jours elles sont sèches. Il est possible que la haute température à laquelle les ER 2 sont soumises, altère leur qualité bien plus que le criblage. Différents : ont on a obtenu de _—. absolument pas condamner la vieille te consistant à les sécher en plein soleil, qui a toujours donné des résultats satisfaisants PROPOS du petit article que nous avons publié tout récemmen t, en réponse à un correspondant, à propos e du melon, il nous paraît intéressant de citer quelques remarques d’un excellent cultivateur, 6: Wythes, dans le Gar hro- nicle; il s’agit d’un mode particulier de culture indiqué par notre ti « Le palissage des Fe en Cordons n n'est Pas un procédé nouveau... ; € propose simplement, en sæ note, designer r certains a de ce mode de culture dans les exploita- tions où l’on n’a pas beaucoup de bon ne is les melons, ni beaucoup » qa Hire fois que j'ai adopté la culture en cordon, c'était en faisant une culture dérobée dans une serre 30 mètres de longueur, à deux versants, qui était remplie d’ autres plantes jusqu’à Ja fin de mai. En cultivant le melon en cor ie ai pu gagner beaucoup de temps, les plantes portant des fruits beaucoup plus tôt qu’elles n’auraient pu le faire par une autre méthode quelconque. » La culture des melons en cordo ons pour la on F a) = 1 de terre, la végé- tation est entravée, et les pousses restent courtes, quoique les racines se dévelop- ent bien dans la fibre de coco. D’ < certains Cultivateurs, la fibre de jadoo est supérieure à la fibre e coco, parce qu’elle ,et les racines n'ont pas besoin de fire autant de che- min à la rec erche d’aliments. _. en réalité, on n’a pas besoin de fibre d’un € acées dans s de 40 ag reine On n'a laissé Mes chaqu plante, et les REG réer tardive- es fleurs étaient déve- pour de le feuillage. Les premières fleurs ont été obtenues sans s difficulté éc sait DL à désirer au point de ind de la : grosseur, de la beauté et du goû » Certaines personnes HE quel avantage ce procédé procure par rapport aux melons cultivés de la façon ordi- naire. Eh bien, nous avons réalisé un _ très gros bénéfice grâce au nombre con- = sidérable de plantes que nous avons pu _ Cultiver, et nous avons aussi Rest beaucoup de mains d’œuvi ’esti qu’il vaut la ne À is Le cultiver es melons de cett ere particulière: ment contre les s d’une serre à ananas, et sur les rs nes de serres élevées qui ne SoIrrndraia pas très pour la culture des melons sur SAMEDI 2 JUIN 1000 » Quant au choix de Rs variété, nous conseillerons de n’en preï qu’une, car il n’est pas pratique d’avoir beaucoup e variétés dans une même serre; en outre, il faut choisir une variété de cro sance vigoureuse, c’est-à-dire une var jété ul onne pas des fruits très facile- Ar quand on lui donne un vaste espace de sol, mais qui fructifie d’une façon satisfaisante lorsque ses racines sont confinées dati un pot. » N appelons particulièrement lat- rade sur cette dernière remarque, qui concorde d’ailleurs avec ce que nous avons dit. SRE DU POMMIER Sa culture. — Séchage des fruits. — Cidre et eva (Suite, voir p. 228) E greffage à “as” doit être des plus simples : greffe en fente, greffe anglaise, greffe en cou- ronne ou la greffe en écusson pour les jeunes sujets. Il sera pratiqué de pré- férence au pied, au niveau du sol. Pour les variétés de pommiers à végé- tation lente, à tige grêle, ou divari- quée, ou arquée, il est préférable de les enter en tête, à la hauteur de la couronne sur des variétés vigoureuses à tige droite, élancée, qui, elles, ont été greffées à basse tige sur le sujet sauvageon. On emploie avantageuse- - par exemple le Freéquin de Chartres, la Noire de Vitry, la Pomme des lb ou bien certaines variétés à coutea telle sont : la Reine dé, HERCAR 1 Pomme des maraïs, etc., Tout propriétaire qui l dés sire faire de grandes plantations fruitières doit, | rbres nécessaires à ces meilleure terre établi une pépinière de jeunes sujets ui, grefiés sur place, deviendront les éléments de la culture fruitière : sans pépinière locale les frais de première installation s'élèvent à un taux élevé résultant de l'achat des arbres, et l’on court souvent à l’insuccès par suite de causes diverses. (Nous traiterons à part le sujet pépinière.) Le pommier est l'arbre fruitier de la grande culture le plus répandu; on le rencontreun peu partout dans l’Europe moyenne et tempérée, surtout dans les contrées où la vigne n’est pas cultivée ; il prend racines aussi dans les régions u Midi, en Italie, en Espagne : une 1à Ut A légende normande veut même que la pomme soit un fruit venu du Midi; les Anglais lui attribuent une origine gau- loise. Il forme aujourd’hui le fond des grandes plantations fruitières des États-Unis, du Ca est rustique et s’avance assez vers le Nord et végète encore sous le 66° de latitude nord Il est l'arbre de la Bretagne, de la Normandie et de notre pays ‘de Herve et en général de toutes les contrées à culture herbagère et pastorale. Là, lorsque le mois de mai vient parsemer les arbres fruitiers « de cette neige odorante du printemps » dont parle le poëte, tout le pays est un verger con- inu et la demeure de l’herbager dis- paraît, invisible, sous les fleurs et le feuillage des pommiers. Ce sont ces eureux pays où l’on recueille ‘les mêmes La ceux dont parlaient les bergers dans la campagne de Man- toue, Vitia poma et pressi copia lactis (des pommes douces et du fromage). urs, il devient l'arbre des planté sur une ou deux lignes, à la limite de deux héritages voisins, ou planté sur les bords des chemins d’exploitation, ou isolé, ou disséminé par petits groupes au milieu des cultures agricoles ou, enfin, om- brageant les routes de sa couronne stalée. Le pommier a-t-il un terrain de choix, de prédilection? Oui probable- ment; mais, vu son aire de développe- ment, il faut se dire que de tous les rains les plus variés et de fo see différentes. semblerait, cependant, que sa végétation es vigoureuse, Sa fructification plus ass Mie plus régu- lière, plus abondante et surtout la plus haute qualité de son fruit, tout cela, disons-nous, est mieux marqué dans les terrains ‘de formation ou de l'ère secondaire, — terrains triasiques, la- siques, Nos oolithiques, cré- tacés, — nés d'éléments variés, mélangés où + calcaire, la magnésie S associent à la silice, à Va rgile : ter- rains riches en marnes, renfermant du gypse, des phosphates, où, enfin, les fragments pierreux de quartz, de silex, e grès aërent le sol et lui donnent la légéreté, la porosité nécessaire au tra- vail des racines. ve € re D - EL ri LA SEMAINE HORTICOLE Là où affleurent les terrains pri- maires, les micaschistes, les phyllades etles schistes de la vallée : apr les grès siluriens, etc., ces région sont généralement peu fatiles et de pre à la culture de l'arbre frui- tier. De même dans les terrains dévo- niens (grès de Vireux, calcaire de Bru- lon dans la Normandie, l’Armorique e, t emplacements, des places, des poches où sa culture Fi LPO RE à l'exclusion des autres frui Dans le st “houiller, schiste et calcaire, là où le limon recouvre ce te 7 pommier y végête avec vigueu fructifie abondamment, tels 4h ci coteaux de ie vallée de jà Co 2) fum y enfouies. s de limon, comme le dates sont des plus pro- pices, des plus favorables à la culture du pommier ; mais il est d'habitude de dire que le plus terrible ennemi de l'arbre c'est le fermier, le cultivateur, le laboureur à grandes cultures : il n'aime pas que l'arbre obstrue l’hori- zon, la vue de ses champs et soit un Sbétacie au tracé des grands sillons, au travail de la charrue, et voilà pour- quoi notre limon hesbayen est veuf de vergers. Ce que redoute le pommier c’est un sol acide, marécageux, tour glaiseux, un sol — quelle que soit d’ailleurs sa constitution géologique — bas, humide, sans écoulement des eaux du fond; enfin les Rens à sous- : dir débaptisée T1 t s'associent dans des pro- nv | a. humide, ni sec, ni aride à l'excès et riche en sels minéraux rt magnésie, potasse, phos Ainsi qu'il re äit plus haut, le pommier est un arbre des climats tempérés mais dont les reliefs du sol ne doivent pas toutefois être trop pro- noncés. Ainsi l'altitude de nos Ar- dennes s'0 l'extension de l'arboneulture fruitière. Pour le pom- mier, dans notre pays 1l souffre au delà d’une altitude de 350 mètres, et à cette hauteur ne viennent et ne croissent bien que les fruits locaux et rustiques. Le pommier est plutôt un arbre des plaines basses, à atmosphère hu- mide, un peu brumeuses, tempérant la grande chaleur d'été : le grand soleil ardent, CRETE Je sa végéta- et sa frt di re haute tige serait trop forte- ment sécoué par les vents du large. * (4 suivre.) BouILLOT. DE BOITE AUX LETTRES. ,àX. — Cusiauibiens après la flo- raison les dbads doivent être « engrais C le moyen le plus sûr d'assurer la nodification des jeunes fruits, de les faire se dévelo venir les maladies et surtout l'é le moindre effet est la stérilité alterne et la chlo- rose. Les engrais doivent ètre solubles, assimi- fables et dénbés en solution aqueuse : tels son les vidanges, le purin, les eaux grasses (eau et se, e de potasse, 10 grammes de mélange Si le terrain est humide, ou s'il pleut, on peut enfouir directement ces sels, 20, 30 ou 40 grammes par mètre carré. — cette variété de vigne rer _ v :: MS » haenle ŒUCL, nr traube (en Autriche € Okorszem- kek, os la fructification, szem (en Hongrie); Volosska, Volovjack et Sri) etc. Dans une exposition à Bruxelles, on avait exposé deux lots, l'un portant l'étiquette de Gros bénéfices. Cette variété doit être chauffée, je ne l'ai jamais vu bien réussir dans les serres non chauffées : il faut La la chaleur à la floraison et à partir de septem Pour le surplus, il faudrait un article spécial. M. S. O. P., viticulteur à Y, — La coulwre de la vigne est due à plusæurs causes; les unes exté- rieures, les autres intérieures, c'est-à-dire dépen- dant de l'individualité de la variété cultivée. Le des moyens d'empêcher la cou- lure accidentelle, de même l'emploi de la bouillie bordelaise. Le pincement et l'incision annulaire c'est-à-dire la continues, de temps la vigne a une Elle Re suite d'excès d'engrais, azotes, etc. A notre avis, dans ce cas de vigueur excessive, le pincement court aggrave plutôt le mal. soufrage est un Parmi les causes internes, nous signalon sit du pistil : la fleur sécrète en Rev une substance mucilagineuse, sucrée, dont se plir leur mission : tel est le cas de la variété Frédérickton. Dans ce cas, nous expérimentons depuis trois ans avec succès, nous pulvérisons de r r pour dissoudre et laver l'excès de ue Le matin il est bon de passer dans les se et de secouer les treilles au moment de la A afin d'aider à la dissémination du pol C.F.—A.E.—F.T.—0O. Hop E; pu C. — Comte pe L.— Cu. P.—E T. n + W.—O.F.—R. PART SOMMAIRE : PAGES Chronique SRE 2 241 ES nouvelles TENNIS + s plantes du mois ke Marie (suite) Mie te ag elges au « Ten Shov Fee: DR Exposition de Paris ut Ë 216 : Tro te. 247 247 219 249 0 caoutchoucs du u Congo . 250 ire Culture du Girofier à Zanzibar . 950 cultivés en cordon SN 2E0 PO mn nn 0 Boîte aux lettres. ns Det àd cie NS cs ed : ni 2, LÉRUA 63. Odonagessum crispum var. yadio- .» e4. Pine spectabts D AU IR au AImprimert, SAMEDI 2 : JUIN 1900 V éé L'HORTICOLE COLONIALE (SOCIÉTÉ ANONYME) 77 Sièse social : Rue VW iertz, 79, EBERUXEI_IES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) BELLES IMPORTATIONS Odontoglossum crispum Lycaste Skinneri £ 4 ncidium splendid Loelia superbiens Prix par correspondance. VI LA SEMAINE HORTICOLE * Etablissements Jean Malvaux 18 NITRATE DE SOUDE DU CHILI ÉOCHETÉ ANONTUE) (15 1/2 p. c. d’azote nitrique directement assimilable) nu, donne les plus fories récoltes de céréales, de betteraves, de pommes . 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RODIGAS, Directeur de l’Ecole d’Horticulture de l'Etat, à Gand. sf BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique d’Horticulture et d'Agriculture de l'Etat, à Vilvorde. GT. GRIGNAN, sccrétir de la Société d'Horieuiar de St-Mar - N. DUCHESNE, RENE AT d RenealturS 0 A Hu G. de BRANDNER, Administrateur-délégué de la Société d'Etudes de Plantations et d’ Étoprises aux Colonies. CE re Ad YANDEN HEEDE, Vice-Président de la Socièté d'Horticulture du Nord à ance, à Ch. VASSEUR, Professeur à l’Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, À. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, IMPATIENT, A. DUCOS, J. du TRIEU de TERDONCK, ee Henri MAGNE, L. BERTHIER, POTRAT, D: von HEERDT, Nic. SEVERI, : _ Theo ECKHARDT et J.-F. LEQUET. Secrétaire de la Rédaction . Emile LEBRUN ACPARISTENT Le. Fritz PRINGIERS . PRIX DE L'ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER On astres 12 Jantes OUR Ai Nr 15 francs Re ne ur. SD. NX MOIS ee &. + HÉPOSROS r - 4 ÆTOIS MOIS 25 - 2 5 BUREAUX DE LA RÉDACTION ET DE L'ADMINISTRATION : Rue Wiertz, 79, BRUXELLES. LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Horticole > La meilleure et la plus rh publicité re est vu et ! * Lot æ qui s'intéressent de près ou à pass à Thor. tie ulture. Nous portons à la connaissance des personnes one qui savent que la réclame et l’an- e sont, aujourd'hui, le plus out levier mA > rte trie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE ; est l’intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. ; TARIF DES ANNONCES 1/5 de colonne ou 1/214e de page . . parantfr. 1/6e id. 1/1Se id. SA id. 60 Fu les fostioee de plus courte durée, = prix par correspondance. nonces pour la semaine cou- Annonees.— Les _rante doivent À rh in Phves le mercredi à 5 heures soir au à ard. œ. 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OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE _S Hoi be remit à M. ges France. S TER" LA SEMAINE HORTICOLE VOLUME IV. — No 22. SAMEDI 9 JUIN 1900. CHRONIQUE Browalia speciosa major. NETTE espèce se distingue entre _ses congénères par ses grandes fleurs bleues’ marquées d’une dre centrale blanche. La plante est rami ce, en. dressée, haute de 30 centimètres et d’une abondante flo- raison. On peut l’employer pour orner les serres et les corbeilles durant l'été. Le type est originaire de la Nouvelle- Grenade. Il a été répandu par la mai- son Vilmorin-Andrieux. Actinostemma paniculatum. Nouvelle Cucurbitacée ornemen- _ tale grimpante, dont les tiges grêles, striées, glabres, plante a un A DEUE très Én et fort gracieux. M. Franchet en 1803, parmi des antilk + l'abbé Fargès, un petit tubercule Qi Paillieux, a Crosnes. La écule du tubercule à uné saveur extré- t amère qui la pere imman- _ Polygonum Baldschuanicum. e plante vivace a été recom- _ mandée comme une des meilleures HR rmi les espèces grimpantes à cul- tiver dans nos RE - Elle fut pe iété nationale d’horticulture de ‘On en disait alors que 1 plante est vivace, ligneuse dans le bas, robuste et s ’élevant à à 4 Ou 5 mètres. Ses feuilles sont d’un beau vert, cor- diformes ou hastées. Ses fleurs, d’un blanc légèrement rosé, sont disposées en longues bel. effet; il leur succède des fruits ailés, d’abord blancs, puis d’un beau rouge, qui sont eux-mêmes très déco- ratifs. Si ses tiges gèlent en hiver, elles repoussent vigoureusement du pied au printemps. Eh plante a été répandue assez vite, mais elle est loin d’être connue comme elle le mérite, sans doute parce que le mode de mul tiphication, le semis aussi bien que le bouturage et le marcottage présen- taient de sérieuses difficultés. Cette espèce est voluble et s’enroule sans le secours de vrilles aux objets voi- sins etsur les supports qu’on met à sa disposition. Pour tailler la plante, on enlève le bois mort, on éclaircit les parties trop confuses et on rabat les. tiges les plus longues de manière à faire éclore des bourgeons à la base. Maladies du melon. Dans la plupart des stations ex rimentales instituées aux Etéts-Unis d'Amérique on s'occupe généralement des maladies qui attaquent les roi cultivées: C'est. ainsi qu’à la station du ecticu “Ea causée par l'invasion du Bacillus tra- cheiphilus, le plus souvent associé avec une espèce de Fusarium qui est sans doute une cause partielle du mal. Une seconde maladie qui attaque surtout les melons musqués est l’4/fernaria DRE ee nigrescens, sorte de champi- non qui couvre les feuilles de taches Cu. Une troisième maladie est causée par le trouble physiologique créé par la rupturede l'équilibre entre l'absorption de l’eau et l’évaporation. On a essayé, comme remède préven- tif, l'emploi du soufre, mais cette substance tend à brûler les feuilles. Le meilleur m oyen est la bouillie bordelaise, Pouréviter le trouble dans | ton a echerché + ma- ant éter Helorr: ière est. l'équilibre entre l’absorption et l’éva- poration, il faut maintenir la vigueur ans les tiges et les branches de la plante, ce qu’on obtient en donnantde temps en temps de l’engrais. Pois de senteur, variétés naines. La Semaine bg a parlé déjà de la prédilection des Américains pour ces iGlies. hours chien dont la variabilité es grande et dont on cbberit sans peine de belles potées bien fleuries. Il y a quatre ans, la variété naine, venue sous le nom de Cupid ou Cupidon, reçut un accueil chaleureux. Depuis lors, d’autres nouveautés de la même série, non moins méritantes et se dis- tinguant par leur coloris et la fixité plus grande des fleurs, ont fait leur apparition et ont conquis d’emblée une réelle faveur. M. S. Mottet en signale six. Ce sont : Alice Eckford, étendard blanc crème strié rose ten- P étendard, légèrement strié de rose à la base, 1 7-1 w. ailes mauve foncé 1 “hé ‘de Sn rose au centre; À irefly, rouge RTE foncé très intense. Dépérissement de plantes par excès d’engraïis. Plusieurs journaux ont reproduit l'étude publiée dans le Bulletin de la Chambre syndicale des horticulteurs maraîchers d'Amiens, concernant les principes de l’osmose telle qu’elle est montrée par la cellule de la plante vivante et l'application de ces prin- cipes à l'emploi des engrais liquides. lus le courant endosmotique doit être fort et rapide et moins aussi le que absorbé par les racines doit 254 LA SEMAINE HORTICOLE être dense que la sève de la cel- lule; puisque le suc de la cellule con- tient environ quatre grammes de ma- tière soluble dans un litre, l’engrais liquide doit contenir moins que cette propor tion. En pratique, cette pro- portion ne doit pas dépasser deux à trois grammes par litre. _. ce qui concerne la quantité d’ea n-, grais liquide qu’il faudrait ete aux plantes, particulier ement aux plantes en pots, les expériences ont démontré que cette quantité ne doit être représentée que par une unité et deux tiers de ce que la plante peut absorber. Trois belles espèces d’Aristolochia. FM sristolochia ar borea est une re- mètres d une * forme. étrange, et insérc pe icules au bas la tige. ss étolle est d’un brun roux marqué de violet foncé. La plante est pra du Mexique et a besoin de la serre. L’Aristolochia Dammeriana est ori- ginaire de l’Amérique centrale, elle est à tige grimpante et son écorce de- vient subéreuse avec l’âge. Ses feuilles sont coriaces, cordiformes, oblongues et aiguës et couvertes de poils réflé- chis pendant leur jeune âge. Lesfleurs, longues de 5 c entimètres, ont la partie inférieure distendue, s’ouvrant en un tube à forme de trompette et terminé par un limbe dont un côté est nes les deux lobes étant séparés par u forme allongé, aigu. L’es décrite par le D' Maxwell T. L'Aristolochia elegans est une _très > décrite par le m ) atée en un de c à fond blan- é-de urpre foncé, tan- que la gorge est jaune verdâtre et _ entourée d’un cercle pourpre foncé. Ces espèces dasietoloehes se trou: _ Fréquemment...les,. çultivateurs. de ignes € re attendent trop long- veront le mieux étant plantées en pleine terre dans la serre ou le jardin d’hi- ver. L’Aristolochia arborea peut être cultivé dans un grand vase. Rôle des abeilles, On sait quel rôle les abeïlles jouent dans la fécondation des fleurs de poi- riers, mais ces insectes ont aussi leurs oublis et leurs préférences. Le journal de la Societe nationale d’'horticulture de France a récemment traduit d’un jour- nal russe un article dans lequel 1l est dit que les fleurs des arbres fruitiers, surtout de poiriers, ont été complète- ment abandonnées par les abeilles et autres insectes qui n’ont butiné que sur les sureaux et les merisiers en fleurs dans le voisinage. Les sureaux et les merisiers ayant été supprimés à la suite Je constatation, les abeilles on rtir de l’année sui- Ut fie sur les fleurs des poi- ers dont la fructification s’est trou- #e dela sorte, abondamment assurée. Remède contre le puceron lanigère. e peut pas désarmer devant le terrible ennemi de nos pommiers. Nous empruntons la recette suivante à M. Muhlberg, professeur à Aarau (Suisse) : Pour appliquer au pan sur les parties attaquées, on dis- soudre dans un litre d’eau Re 35 grammes de savon noir et on laisse refroidir; puis on ajoute en versant lentement et en agitant 60 grammes alcool amylique et 5 grammes tein- ture d’aloès. S'il s’agit “d'appliquer le remède en pulvérisation sur l'arbre entier, on ajoute un litre d’eau à la solution précédente et on agite au moment de l’emploi. Egrenage du raisin. al )E sans aucun Fasiiee pour les s restants. Ceux qui se chargent légrenage ne doivent pas craindre a la moitié des grains. L’opé- ration peut commencer de 10 à 15 jours après la floraison, c’est-à-dire dès que la fécondation est parfaite. On se sert ‘une mince lame de bois ayant l’une de ses extrémités taillée à dents iné- gales pour maintenir la grappe. L’enlè- pouvoir se développer à l’a vement des grains doit se faire avec des ciseaux spéciaux à lames étroites ayant les pointes émoussées. D’après M. Barron, un des meïlleurs viticul- grains. v gros doivent évidemment être éclaircies plus que celles à petits grains, de même que les grappes làches le seront moins que celles à grains très serrés. On ne grain après grain, on semble de la grappe une forme conve- nable; on supprime ensuite tous les grains intérieurs, puis On coupe tous les petits grains et l’on finit par les Er ains extérieur S qui doiv entconserver entre eux l’espace nécessaire pour Les arbres à Paris. Ceux qui visitent la capitale fran- çaise constatent les nombreuses plan- tations d'arbres disséminées partout D’après une à la Sorbonne par M. Mangin, on y Ne plus de 26,000 platanes, 17,000 marronniers, 9,000 ailantes, 4,000 robiniers, 2,000 tilleuls, 1,000 Paulownia et une série d’autres genres représentés par moins le chiffre total étant s comme environ le double pour l’inté- rieur que pour les environs de la ville. L'auteur attribue cette mortalité aux causes suivantes : 1°la poussière qui couvre les feuilles; 2° la réverbération des rayons solaires venant des bâti- ments qui les feuilles et en provoque la chute prématurée; 3° le gaz et autres matières nuisibles des usines et se trouvant dans le sol; 4° les détériorations des troncs et des branches; 5° la RME de air aux e et 6° l'é après Les Écbcég: Hemivent le plus long- e1 sont les marronniers d’ Inde, dont l'âge « est évalué à 115 ans. C’est l'espèce la plus résistante aux intem- péries. L’âge du platane atteint en moyenne O1 ans; celui de l’ailante 54; celui du robinier 42; celui du tilleul seulement 24, et l’âge du Paulownia est d’à peine 14 ans. Ces données ne essences dans des régions entièrement découvertes. EM. RopiGas. PETITES NOUVELLES Décorations. — Le Journal officiel français a jé ces jours-ci les nier 7 Er oe suivantes daus l'ordre de la Lég 11 2 oné promus ou nommés, Ah re se sh de da Léion prie ” 1ÉRREESRON de l'Exposition internationale | a eu lieu er 1899, à re: fficie {. Fean- CR Moser, horticulteur- rite à Le lles É as Henri La 2 architecte-paysa- gi arts, commissaire général de l'Exposition d'horticulture de Soin Pirhour PES pu à 0 EG -séd 2 4 rnb 0 avé mn Plaisir ces distinc- 7 dions si mérilées, eb NOUS spl aux nouveaux décorés — notamment à us ainsi qu’à notre excellent confrère M. Mar MF ur du Jardin, tà M, Georges Mantin, réf distingué — nos bien sincères pitié. xportation de raisins en Irlande. dureau des renseignements por ahnidiion: A produits agricoles fait com irlandais peu raisins u que les envois aient liew régulièrement. # Peut garantir des prix avantageux. Le burea précité, situé rue des Augustins, 17, bp ins A - tiers les adresses des courtiers. CN mination. — ui E. Perrier, professeur de Zoologie, vient d'être nommé directeur du Muséum d'Histoire naturelle, en nous de M Milne- Edwards, décédé. M. Perrier entra au Muséum com e de Sciences FR 1892, Ils st Fe occupé des animaux ps el a publié un grand nombre de travaux estimés. Te PE pi de la ramie. — Ce à Congrès Sera tenu a SOgurin iñchis, Dee Se PORTE STE Cornu, le savant professeur du Muséum d'Histoire _ naturelle : M. P. Marcou, industriel, en est le secré- : _daire généra L. ! - Bien qu qu'il ne soit pas encore publié, nous sommes à même, dès aujou urd hui, de donner le programme dit congrès. … Pendant les journées des £8, 29 et 20 juin, seront cutées, bed les As suivantes : Lo Cullure de la ramie; 2 Décortication méca- Aique, décortication déni; ee Utilisation indus- érielle ; desiderata de l'indus Enfin, en octobre, pores Tia des concours entre ds divers Procédés de décortication. souhaitons à ce congrès le gtx à adhérents . Possible, car les résultats que nous en attendons, tan. 44 point de vue théorique que pratique, iniéressiet tous les 7 Va jaloux de l'avenir des ies françaises SAMEDI 9 JUIN 1900 Promenades à l'Exposition Paris 5 voir p. 197.) S travaux de terrassement et de pa rc ache- , les plantations ont € dé avec M tout e es, de exemplaires de er et de Conifères qui font un effet imposant. Le long de la ME sur toute la lar- geur de la promenade si appréciée des visiteurs, de nombreux massifs de belles plantes : | Azalées mollis de arbrisseaux divers à fleurs SP M. Deseine, de Bougival, un massif de Bambous de M. Rothberg, qui vient d'être planté et que l’on ne s encore bien juger, des arbrisseaux à As pe du même, des arbris- seau arbres u Ho onoré Defresne, Azalea mollis en nombreuses 3 n série d’arbrisseaux à feuilles re trees très gracieusement présentés. Plusieurs serres aussi de ce côté : celle de M. Brochard, comprenant deux ailes avec un PAS central élevé; éhés de MM. Ozanne, Rigault, Leduc, Guil x Pelletier, ‘cette dernière précéd ée d’u joli vestibule-j -jardin celle de MM. Bergerot, Schwarz et Meurer, con- tenant d'intét tre SHOTSRE aphies des travaux effectués cette maison, notament au nouveau Fleuriste de la RATS SATA tite serre-véranda à dhe Serre avec CHR fase e économique ds M. Maillard. La décoration florale joue un rôle important dans diverses installations particulières à l'Exposition. A cet égard, le Vieux Paris mérite une mention toute comprise € Seine, et formée de planches, est garnie de plantes diverses, Geranium, Cobœa, Petunia, etc., qui offriront un coup d'œil charmant dans un mois, lorsque tout cela formera une muraille de verdure et à l’inté- Late à rofusion. Au Pavillon Bleu, près de la our Eiffel, les Cobœa abondent égale- ment, et seront très bien dans la note st ils seront fleuris. hé a © à Il signale aussi l’ oxolate de nicotine, pr 0- 255 Le Congrès d'horticulture Ainsi que nous l’avons annoncé déjà, le Congrès international d’horticulture a tenu deux séances, les 25 et 26 Mai, SOUS la présidence de M. Viger # n'avait malheureusement pas été é possible d'imprimer les mémoires drone. leurs auteurs les s au bureau. Ils étaient d’ailleurs L nom- reux, et ont donné lieu à peu d’obser- ations a T À ra s des progrès réalisés ou à réaliser dans le chauffa uyo ant et MM. Maxime Cornu et Albert Truffaut ont pris la parole. M. Cornu a signalé les avantages des tuyaux à ailettes; M. Truf- f, services dans l'avenir quand il aura été perfectionné. enri Martinet a exposé, dans une intéressante causerie à ropos de 2° question, les principes généraux de la création des jardins publics et les consi- dérations dont l'architecte à paysagiste doit s'inspirer. M. Brunet, jardinier en chef de la ville de Troyes, a lu un mémoire sur s des grandes villes, utilité de l” étiaétabe + arbustes, arbres et fleurs qui entrent dans leur compo- sition). Aucun mémoire n’avait été présenté ntre elle. ‘hygiène : corne aù terrain HS en des tuteurs M. le professeur Gérard, de ver se ds que la nicotine rend beaucoup de ser- vices gps détruire une partie des p iluée à:1/500 s duit qui donne une solution blanche, presque incolore et très — cace M. Rodig gas, notre sav coll abora- teur, dit qu’en Hollande, où à Von fait de très grandes cultures de Clématites, on considère les variations de température comme la cause principale du dépérisse- ment, et pour l’éviter on entoure le collet des plantes d’une manchette de papier goudronné, enfoncée de 2 ou 3 centimè- tres dans le sol. M. Boucher insiste sur la mauvaise influence des tuteurs qui se décomposent, et dit qu'ayant fait des expériences coo- pératives, 1l a eu beaucoup plus de pertes parmi les plantes tuteurées avec du bois rapide à se décomposer a 5° question : e L'art de réumé nid! décorateur, _. dévelop et la place ke “L ent », M. Maumen l Dachaure ont lu deux mémoires très ‘ru : a 8° que tion : « Manière den r et de composer les engrais chimiques pour les dates cultures maraîchères. » Mentionnons lé vœu adopté à l’unani- mité par le Congrès, au début de sa deu- xième séance, et tendant à la conserva- tion, après l° exposition de cette année, du ’horticult belle S'ÉNE di de la florai- son, etc. s’étiolent ne elles sont éloignées du as : il estime que le gg consti- pa de condensateu Bien. le départ soit ris délicat à faire entre la partie re UN ence qui doit être ibuée au sole : qui revient à l'électricité, nous rions porté à penser qu'il y a a du ii lans la théorie, ou plutôt dans l'hypothèse encore vague formulée 3. M. Chantin et qu’elle pour- it mener des progrès techniques très sitér délants si elle était Pr écisée par des expériences d’ailleurs fac À exé- cuter, plus faciles et an plitétioh directe beaucoup plus évidente, nous semble-t-il, que celles de Zantedeschi, Becquerel, etc., sur l'électricité vitale dans les Il a déjà été établi F des qu'a fetes à Ho “ie midi de la Past et alors FORD les cons idee cle la maison MAIRES andre gs, et ont : c'est q Ù la grappe, celles qui sont les premieres formées, produisent Rush plus une taille plus haute que. celles qui pro- viennent des autres graines. M. Dallé produisait à |’ Et de son dire des échan- tillons de régimes et deux Cocos vivants pour fournir une comparaison. Quelques intéressantes age re ont été échangées . À. ce t. Celles de M. Philippe de Vilmorin antent à mon- trer qu'il y a beaucoup d’influences di- verses en jeu dans cette matière, et que des descendants peuvent être inférieurs aux parents à certains points de vue, comnie amé- premier li s l’Avoine, le se ie qui fai saient 1 PAR d'études Leg a FES ve Ja pe “ut à M. 1 le pris a e un gros gr ain, pui certain ss l’on obtiendra de grains; il est possible, en ti qu'il produise une végétation plus API au début, grâce à ses RUES ER rv matières nutritives. Il fau mg“ der contre les Mae ER _. un Les deux excursions qui faisaient par- tie du ir el du Congrès ont réuni un assez grand nombre de membres. Versailles, les congressistes ont visité l'Ecole d horticulture, puis après un déjeuner brillant servi à l'Hôtel des Réser- voirs, et offert par la RencpaRe et la Société d’ bé re de Seine-et-Oise ils nt allés voir les établissements Truffaut et Duval. A Verrières, 1ls ont parcouru les belles et instructives cultures … D p. 250), — NCESSE. DE E NAPLES » s » (fe 85, Princesse de 14 Photude artificiel issu du rh Duc de Vas X Safrano. Cette she rose est d’une végétation vigoureus e Ro d’excellent bois de muliliation et une floraison rare par abnidahes. et sa délic Chacune des RÉ, ou trois ou RE ne tiges florales sont longues, min très raides: Sox feuillage e est “fo ns les feuilles sont petites et éloignées les unes deg utres. Il se ne fuit ces son cts il les siers environnants le se de Naples soient Su par la Nielle, = que ce dernier n’est nullement atteint. La r du ben de — $ SinchinË gracieusement et de cette e présente façon très fa vore een FA quets où elle s'emploie sans fil de-fer. Le bouton affecte une forme allongée; lorsque la tige 5 qui le porte est joues et mise dans l'ea ent, d’üne ma- E Micacieu use. Les pétales de la fleu apparaissent à éétieur Pikhoment teintés de ros l'intérieur, d’un ton rose crème, est ssh clair. Comme dans La France, les Hpétiles se retroussent élégamment le « xhale une odeur suave et tendre, se conserve parfaitement pendant deux ou trois jours lorsqu’on la place dans l’eau. Dans cet état, elle étale sA beauté fine et toute particulière. En se flétrissant, elle prend une teinte 2 et reste belle jusqu’à ce qu’elle s’e Quand elle sera plus répandue et qu'elle se bre ouverte à ses admi- ser nul dou ue le nombre de ces derniers ne d'utoieeten ’ilsnerendent hommage à cette jolie fleur. Elle supporte très bien le voyage et il est presque certai Ï un grand rôle oses sa me er également, Ad s nombre ualités, à la c dune le nor sr “elle "pébiats très Die) je froid et reste fe = en végétation compativement à Safrar o, Papa Gontier, Nabonnand ainsi que d’ me es variétés. ge plen P Notre gravure donne une Re Protéetion pa de cette serre. PHILADELPHUS FALCONERI fig. 87, 263).— Le genre RÉ a pe une its d’espèces d’arbustes rus- tiques et ornementaux à feuilles éhés-ou jaune paille souvent odorantes, fruits capsulaires, coriaces. Feuilles op- posées, entières ou dentées, souvent cou- vertes poils, rameaux subarrondis, conviennent très bien pour l’ornement orment de grands se des pis Élcile, car ils prospèrent pres- ue partout même s apsitpites eu au printemps [4 \ ch appellé vulgairement és nga des jar dins, fleurs lanc térne, RE ra une forte HS Re. P. Coulteri, à fleurs blanches solitaires, d'environ 2 1/2 centimètres de diamètr e : P. Gordo- mianus, fleurs bla nches inodor es, réunies Lemanei, un hybride horticole de P. #1- crophyilns € t de P. coronarius, P. mexica- nus, P Satin, P.speciosus, P. verrucosus. < à éq rrmt fl feuilles de Jierre sance vigoureuse et la facilité de la culture, Ce: sontd excellentes plantes pour garnir des ce ,enété, dure. Ces Pelar pue ee rem lir de grands vases disposés sur des pié effets décoratifs fort >ittoresques. race des Pelargoniums à feuilles de lierre aterip gonium à lies de lierre proprement dit avec des feu à cinq lobes dentés et le un pare A1T., dont les feuilles ont. cin obes entiers, Les espèces furent introduites il a d’un siècle dans les cultures européenn On a pris l'habitude de les traiter cédé Plantes de serre, probablement elles se contenteraient de l'abri d’un châssis; elles hivernent fort bien en serre fr oide, Il en existe de nombreuses variétés dont quelques-unes très distinguées; sieurs sont à fleurs doubles, ce ne même les plus nombreuses. Celle SAMEDI 9 JUIN r900 fleurs simples ne doivent pas être négli- Le) o A = e tt ce Le) [ee [er n = « S _—s 77 o Le) æe] ® | les variétés à fleurs simples Gen, a nuancé chair et poin- tillé rouge . Cannel, PUS abon- dantes oMBelles de fleurs lilac Parmi les variétés à fleurs HUbIes ou semi-doubles : Madame Crousse, à crois- sance vigoureuse et larges ombelles de nombreuses fleurs du plus riche rouge à fleurs rose délicat, à feuilles panachées et marginées de blanc pi ; Abel Carrière, rose pourpré bril ’ ST des fleurs. On ne se figure pas la beauté réelle d’une collection bien choisie de ces Pelargoniums qui, durant Fig. 85. — Rose thé Princesse de Naples (voir p. 256). rosé satiné. C’est peut-être la meilleure de ce groupe pour la culture en pots; c'est aussi une variété déjà ancienne; ane Cochin, fleurs semi-doubles d'un ne: A1 gusta Wouters, variété très ombelles de eur par- à fleurs d’un blanc très délicatement nuancé de c ir À ombelle plate de fe arron centre glacé HR Rosea Ta Jolis En belle variété toute leur floraison, jouissent d’une faveur marquée parmi les plantes dites de marché. Leur multiplication de bou- tures se, fort facile: le mieux est de faire celles-ci en automne avec un peu de chaleur de fond afin d’activer l’enracine- ment. Dès qu’elles sont enracinées, on éc d’une serre tempérée. On les rempote au faune en pots de 20à 25 centimètres; a terre qui leur rai le mieux est un mélange d’un humus, un tiers terreau de feuilles et un tiers sable blanc. N Ut [e 2] LA SEMAINE HORTICOLE ORCHIDÉES L'absorplion de l'eau par les Orchidées (Suite, voir p. 247.) ES théories qui ont été émises relativement au rôle des racines aériennes ont été basées en par- tie sur ce qu’on supposait être les conditions d'environnement des épi- phytes à l’état de nature. Le raisonne- ment est celui-ci : les Orchidées sont forcées de renouveler leur provision d’eau pendant la saison sèche ; or, elles ne peuvent s’en procurer que sous la forme de vapeur diffuse; il faut donc que les Orchidées absorbent cette paraît certain qu'un état de sécheresse comme celui décrit par Kerner plus haut, n’est pas l’état habituel ni carac- téristique, et il n’est pas démontré que ce soient là les conditions auxquelles sont adaptées leurs particularités de structure. Des observations originales faites par M. Grey pendant deux années de collectage dans l'Amérique u Sud pourront offrir de l'intérêt à ce propos, et jeter quelque clarté sur la question En partant de la sa on ae quelques Orchidées mê iveau de la mer; mais pour tonvér réelle. ment en abondance les plantes que recherche le collecteur, il faut s'élever à une altitude de 900 à 1,200 mètres ; c’est à partir delà jusqu’à 3 ,300 mètres, sous ces latitudes (Colombie), que se la grande zone des | ra per sa ses larges Îles caduques, se réduit à un pseu- dobulbe. u-dessous de 300 mètres, on trouve l'Oncidium luridum, VO. car- cree et le Brassavola nodata; et un endroit l’on a observé le Vanilla planifolia poussant en grandes quantités parmi les Cereus, exposé en plein soleil. Dans les vallées plus chaudes, entre 150 et 300 mètres, on voit l'Oncidium ART fixé, à peu de distance du sol, sur l'écorce lisse de Losbee base Crescentia Cujete, arbre à petites feuilles é éparses, qui donne peu d'ombre. Pendant la saison où il ne pleut pas, la chaleur et la sécheresse au cours de la journée sont intenses, si bien que parfois on voi une foule d’arbres ayant les feuilles fanées. Avec la nuit arrive une baisse de température d’une dizaine de degrés, avec laquelle coïncide une rosée très abondantes et les branches + s, LE u1 : ciliare, le Bur- = Hngionia decora 4 le Miltonia vexil- lari sent dans des bois humides -et HE sur le sol, sur de vieilles souches ou sur les côtés des arbres indifféremment. On uve là aussi des Masdevallia de 1 section Chi- maera. ntre 1,200 et 2,100 inètres, les Cattleya sn oeus sur les rochers et les arbres, et dans diverses situations, à l'ombre des forêts assez denses, où épais à l’aube, et où les brouillards se condensent abondamment en fines gouttelettessurles vêtements. M. Gre a porté spécialement son attention sur la façon dont les brouillards se dépo- saient sur les racines des Orchidées, de sorte que des SE Ho d’eau pen- daient à leur extrém Sur le flanc des A ones, dansune situation plus découverte, entre 1,050 et 3,300 mètres d’altitude, entre les hautes herbes et les arbrisseaux, éle- es dans s SbEe se trouvent là, és aux Oncidium; et l’on trouve de petits amas de Catasetum et de Monod terrestres dans les endroits où leur vie est protégée par un peu d ombre pendant une partie de la jour- née. Les rosées nocturnes sont abon- dantes et mouillent à fond la végéta- tion; dans certains Cas, On a même observé que le sol était mouillé le matin à une profondeur ds 25 milli- mètres. On trouve à une altitude de 2,500 mètres le Selenipedium caudatum et le S. caudatum Lindeni poussant aux fourches des arbres dans de la mousse lâche constamment saturée d’ea : Au niveau de Bogota, à 3,000 FF le y est arrosé pendant la saison sèche par beaucoup de sources et de petits torrents: le collecteur a rare- ment besoin de chercher de ‘l’eau à boire, et la mousse qu'il foule du pied dans les forêts laisse suinter de l’eau. Beaucoup d’Orchidées, des Masde- vallia par exemple, poussent dans ce milieu, tantôt sur le sol, tantôt le long du tronc des arbres aux endroits ou celui-ci est couvert de peat, L’'Odonto- beau à Fe ctiime limite supérieure de la région des Orchidées, à 3,300 mètres, qu'à des altitudes inférieures : il a les segments plus longs et plus larges, les fleurs plus grandes, les hampes plus longues et “parfois ramifiées. On a même à cette hau- teur, le soleil direct est très chaud. La différence la plus faible observée entre la température du j; Jour et celle de la nuit a été de 2 degrés, dans la région de Ar a crispun (2,400 à 3,300 mètres). l’on va, l'on est frappé per labo. dance de la rosée nocturne; elle ne se dépose pas, elle ruisselle sur tous les objets. Dans tout ce qui res il est question de la saison sèche. La saison pas moins favorables, au point de vue de l’humi- dité, au Mexique, dans les Antilles êt dans le nord-ouest du Brésil vers la source de l’Amazone. Il est à remar- quer que dans les régions où il y a des sécheresses Quant aux conditions naturelles existant dans les régions qu'habitent (1) Le texte n ns pas de quel thermomètre il s’agit, mais il est vraisembla ble que c'est le Fahrenheit, ce de représente + 6° (N. de la R.) F d r LA. SAMEDI } IT IN 1000 250 les Orchidées dans l'hémisphère orien- tères d brad db nds M ie es cnicees ans L neENnNSspAere Orien- iu Ce r lidverica et du Coffea arabica et on celui d'un Palmier et atteint de 3 à 6 mètres dé XDrIMC 11YC1 : Fl'ÉiE les tr ve seulem lec | BE LÉ OMS ÉPRRRE PR TT A . RU tal, Goebel s’ex “pi me ainsi: « Il faut ES n des 10caltés où les deux hauteur (1). Ses feuilles sont lobées et ressemblent Mr SR ar ÉÉ ere Pl PAPE are espèces ‘ul É DroDaméés encemhle dns ve ete TA S buts avoil fait une excursion (une matinée PRHECE , EL propagees ensemble. beaucoup à celles du Ricin. C'est une plante LC. 1 1 GE ls n'ont pas été troduits par les: planteurse PCR sufñnt) dans 1a reég1ot montagneuse L pas été introduits par les; planteurs dioïque bien ler POP çà et là quelques fleurs = Er à 2 . mme de nouvelles variétés. mais étaien n- , ütéd d'une forêt tropicale pour concevoir HriQiinle:te Rene Dompiètes I } Les fleurs sont por- : ie 4 ; nus avant l'introduction de l'espèce i 13 de mas hite sacs à \ 1: 1 ne MP .: 1C , èc ze afri Cal ae tees en Da cul es » ‘ a quel point les Dois son humides : F 4 ; panicule ; les fleurs complètes naissent à À ne : : Fe l'ouest, le C. liberica. 1 est permis d'en conclure l'aisselle des feuilles. meme apres une nuit sen P luie, et que les plant atermédiair réritable TEE FC x : ét # l ; qu 1! 1e es int ermedla ires sont de véeritapies Le fruit pèse parfois 2 à 3 livres il est légère- constater que l'enveloppe des Te cines hybrides. Un point remarquable, c'est leur résis > qu k ] Pc de t de ÿ Î Y FRE lé, C ESC IEUT resis- ment pointu à l’attache de la fleur ; il est jaune à S C aees est cCapaDie al »SOr! > C4 a ]- mnt atlas Lonttis de | ; des UrcCNIGEE eue pe > d’absc rDer tance contre la maladie du feui llage du caféier, complète maturité et contient beaucoup de J FF Sn fitn1 ite : { ) 111 + À vd corn diti > peut à {tr £ 1 1} i une £1 ande quanüté d'eau Iournie pal condition qui ne peut être attribuée qu'à l'aug- graines; il est comestible, quoique de goût fade, Fig. 86. — Une serre de Cattleya fleuris à « L'Horticole Coloniale » pendant l'exposition du maïs de mai (voir p. 256). 3 1 bi ; entatio é dans constitution de le saveur peu sapide. st utilisé cependa dt la rosée aussi bien que par Ja pluie. » mentation vitalité dans la constitutior ve pe ipide. Il est utilisé cependant € hybride. C'est u verte de grande est de grande ressourc lé, Goebel n’est pas d’avis que l’absorp- Énron he ù Ep Éd ÉTÉ rare D . importance pour le planteur et cela doit l'encou- coupé en tranches, arr e la D 0 7 Vapeur ést une fonction Pr "0 POr Paie et ; rag'er à JOUTSUIVre 1 C ppératic on du cr “sement dan importante de ces racines. bts une voie méthodique, afin d'obtenir des (A Suivre.) de graines améliorées. Sp SA EE # Carica Papaya CULT URES COLONT.: AL ES sr rèe r Flers Figuier des îles, Figuier des animales : une trant che de viande dure, coriact fé] À ' res, Common Papaw (angl), Mamociro. placée entre deux feuilles broyées devient vite Ca elers hybrides (Famille des Papayacées, tendre. ouvernement de Mysore constate dans son anciennement des Passiflorées.) Le suc laiteux du fruit est usité, dans les pays rapport l'existence de caféiers hybrides sur plu- Le Carica est une grande plante plutôt her- sieurs points des Etats méridionaux de l'Inde. bacée qu'un arbre. Il n'a qu'un seul tronc nu (! lant Voir p. 50 du Catalogue des plantes économiques pour l Ces hybrides combinent plus où moins les carac- donnant rarement des branches, semblable lonies, publié par « L'Horticole Coloniale » LA SEMAINE HORTICOLE 260 chauds. helmi Snbl que la p PR dre des nes et des raci idées, Le méue sur est graines employé aux Antilles comme cosmétique, pour effacer les taches de la es produités par » aux indigènes pour savonner ms linge ; enfin, avec la tige creuse on fait des gouttières pour recevoir les eaux pluviales arica est prigineire de l'Amérique inter- ph, ma il est répandu partout dans les pays chauds (côte d'Afrique, archipel malais). Il en existe plusieurs Vu pi notamment une variété naine des mon Nous citons en RÉ sant le Carica cundirama- rensis qui est une petite plante à peine de deux mètres de hauteur produisant des fruits jailties, comestibles, très PER en Colombie et pe ir. Dans es de l'Equateur, il s'élève à 1,000 ot d'altitude et au-dessus. Fneàg espèce dé le plein air sous les cieux ou croît l'oran ‘de Es en ere surtout devraient être essayés dans les cultures notre colonie; nul doute que, bien traités, bien nourris, ils ne s'y développent avec vigueur; à notre avis, ce serait une culture à tenter de suite. a sait si, de ces plantes, l'in- dustrie chimique n’en retirerait pas des produits e haute valeur, de hauts prix, notamment les pepsines si utilisées aujotrd' hi dans ——_— tation des estomacs faibles, etc. C. BouILLor. FES Des chauïfages des serres E prix des combustibles augmen- tant de jour en jour, la question d site . Les pro éhéra encore à passer 'S mains avant R arriver à leur destination, Les pro- n'y roduits des fits doivent donc être divisés et sont devenus tels, qu’ils commandent la plus grande économie dans les cul- tures, donc que l’on simplifie et systé- matise toutes les installations et tous les travaux. Si l’on songe que le char- bon entre pour 20p. c. jusqu’à 50 p. c. dans les frais directs d’un établisse- ment de serres, on s'aperçoit de son importance dans le balancement des comptes. Ce n’est pas seulement par le coùt du charbon exigé par le chauf- fage que celui-ci contrebalance si énormément les profits; mais de son propre fonctionnement ‘dépend aussi en grande mesure la quantité et la qualité des produits. Je n'ai pas besoin d’insister ici encore sur les dé sagré- ments qu’entraîne un mauvais système 2€ seulement considérant tous les détails de chaque cas spécial qu’on peut en déterminer les meilleures dispositions. Il s’en- j'ose espérer qu’elles n'en auront pas moins leur utilité. La première question qu'impose le chauffage est le choix du système. L'ancien chauffage à feu courant ne vaut pas d’être pris en considération. Les parois du canal qui conduit le et les gaz dégagés autour de la serre, deviennent à une température donnée perméables à ces gaz. Cette tempé- rature est déterminée par les matières dont ces parois sont composées. Une source de ee très sérieux résulte donc de ce système, qui d ts e aëété forme dans les établis- sements modernes, on e basent ces ent s. system Mais tous les deux ont leurs avantages et leurs défauts caractéristiques “et ils ont chacun leur raison d’être. : Le chauffage à eau chaude, comme l'indique son nom, se sert ee l’eau comme intermédiaire, pour commu- niquer aux serres la a a qui est * ititos par la combustion dans le foyer du calorifère. Pour l'écondme, on se sert exclusivement, con- duire la chaleur dans les serres, de tuyaux en fer ou en fonte et, comme ces métaux sont de bons conducteur s, ils se prêtent parfaitement à l’ absorp- tion de la chaleur de leur contenu par l'air ambiant. On les relie à leur point le plus élevé à un réservoir d’'expan- sion qui reçoit l'augmentation de vo- lume de l’eau qui se produit par suite de sa dilatation au cours du chauffage et la rend au moment de la contrac- tion. Pour obtenir dans toutes les sec- tions d’une serre une température égale, il faut que la même quantité de chaleur leur Soit apportée. AU sortir dos un n va n augmentant au fur et à mesure que l’eau s éloigne de son point de départ. Donc, à l'entrée on en de la serre, la température de l’eau est sensiblement supérieure à celle de l’eau arrivée à l’autre extrémité de la même serre. Ce défaut doit être cor- rigé par les tuyaux de retour, qui reconduisent l’eau à la chaudière et dans lesquels la Aatioh de la tem- pérature se fait en sens inverse. On voit que, pour cette raison, les tuyaux de départ et leurs retours ‘doivent se compléter pour porter une quantité de chaleur uniforme dans toutes les par- ties de la serre. Chaque tuyau de dé- part, avec son tuyau de retour, forme pour ainsi dire une paire de tuyaux inséparables. Pour que le tuyau de retour fasse son effet, c’est-à-dire cor- rige l'inégalité de température du tuy au de “départ, il est évidemment nécessaire que seulement une partie de la chaleur initiale soit absorbée du tuyau de départ. Pour bien assurer cette condition, il f faut veiller LI RES à ce que la s le petit croquis ci-contre, j'ai ka faire remarquer le mouve- ent t de l’air qui se produit par suite d’un chauffage parfait. L'exemple est des plus simples; mais, dans tous les cas, on devrait arriver à un résultat analogue. On sait que l'air est un mauvais conducteur de la chaleur et qu'il arrête plus ou moins les rayons calorifiques obscurs. C’est donc sur- tout du contact des tuyaux chauds avec l'air que résulte l'absorption de la chaleur et par convection seulement EL * PTE F LA TT PORTES 3 fees ue cette Fee est transmise à un gr and volume d’ai Comme l'indiquent les flêches (voir croquis ci-contre) l’air étant chaufté, donc devenu plus léger, s'élève verti- calement des tuyaux vers le verre et suit les surfaces vitrées à une petite distance jusqu'aux 3/4 environ de la hauteur de la serre. Dans son parcours le long des surfaces vitrées, les plus exposées au froid du dehors, et tout en se mélangeant avec une quantité d’air qui entre par lès interstices laissés entre les carreaux, cet air ascendant se refroidit. Il tombé alors vers le mi- lieu dé la serre pour reprendre son mouvement ascendant après avoir au préalable passé autour des tuyaux. Les plantes restent donc dans une zone "exempte de températures ex- trèmes et de grands courants. Au cas où la température de la serre varie dans ses deux extrémités, cela donne lieu à des courants longitudi- naux, surtout le long du milieu de la serre, et dans un cas très accentué j'ai pu observer un courant très prononcé dans les 2/3 d’une longue serre, cou- rant qui se faisait aussi remarquer par les mauvais effets produits sur les plantes. Celles-ci étant placées en dessous de la hauteur moyenne de la serre, étaient donc placées dans le courant froid, tandis que l'air chaud passait au-dessus d’elles. Dans ce cas, la circulation du chauffage était mau- vaise, ne fonctionnant que dans une partie des retours et pour accentuer encore l'inégalité de la température, une partie de la chaudière et de la cheminée se trouvaient dans la serre. Nous allons d’abord considérer les principes sur lesquels se base le chauf- fage & à eau chaude, seulement au point e vue du rendement le plus élevé 3 + mieux x Rs GE ÉCIÉSE . donner . Nous avons trouvé plus haut, qu’un de uniforme demande que le nombre de tuyaux soît proportionnel àla capacité e la source calorifique. capacité d’une chaudière, qui con- _ stitue la source calorifique, doit être _ éprouvée par celui qui la construit ou _ Quientreprend sa vente ou son instal- . lation. La quantité des paires de SAMEDI 9 JUIN 1900 tuyaux étant déterminée, on doit én placer le nombre maximum dans la serre, c’est-à-dire que la quantité d’eau que contiennent les tuyaux doit être le maximum que, dans son passage rapide par la chaudière, celle-ci en pleine action peut élever à la tempéra- ture maximum. Si la capacité des tuyaux est en excès sur celle de la chaudière, il en résulte non seulement un sur plus de frais pour l'installation, mais aussi une diminution de l’uniformité du CROARRE e la serre Pour être plus clair, soit la ce maximum de la chaudière a nm. Alors ces a m°, dans leur circulation rapide, apportent à la serre toutes les unités de chaleur que produit le feu. Ils absorbent dansteur passage par les parties directement exposées au feu, toute sa chaleur etlarestituent à l'air de la serre. L’addition d’un surplus (a + s m°) à la capacité des tuyaux ne pourrait donner un meilleur résultat. Si, par exemple, étaient répartis dans es passe de tuyaux, 1 eo faudrait ons & six pour les a +s m°. Les te de chaleur qui een td à élever l’eau des quatre départs à Ja température maximum S | Rap LECLELD pas donner la même température aux 261 fer, il y a évidemment une déperdition de la chaleur, donc de combustible. L'élévation de la température de l’eau est limitée selon la pression à laquelle elle est exposée; arrivée à ce degré, elle n’absorbe plus de chaleur et si Je feu en produit davantage, ce surplus passera par la cheminée et sera donc perdu. Nous avons parlé de la capacité de la chaudière et de la source calori- fique. C’est à cette dernière que la capacité des tuyaux doit toujours être roportionnée; mais elle varie natu- rellement d’après les dimensions du feu qui est entretenu. Si un petit feu seulement est fait, si donc la source calorifique est réduite, la capacité des tuyaux doit être réduite également. Ceci exige que l’on puisse séparer üne partie des tuyaux du système entier où qu’un nombre des paires de tuyaux soit pourvu de valves par lesquelles on peut les isoler de la chaud ière. Si la température extérieure ne de- mande qu’une petite élévation de tem- pérature à l’intérieur de la serre, cette petite augmentation ne peut être obte- nue uniformément dans toutes les sec- tions de la serre que si l’on établit la proportion normale entre le feu et le nombre des tuyaux; donc, on isolera une partie des tuyaux de la chaudiere. quand nous parle central des rt établissements. (AS suivre) dt : UX. Tr e À y: de retour, lorsque dans les deux cas toute la chaleur en sera retirée, sera la même. Donc, l'addition des s m° d'eau aura l'eflet de réduire la diffé- rence de température de l’eau entrant et sortant de la chaudière, ce qui ra- lentit É circulation et évidemment trop la chaleur incidente sera Are des tuyaux de départ lais- sant relativement trop peu aux tuyaux de retour. Il s'ensuit que les parties de la serre près de la chaudière seront plus chaudes que celles à l’autre extrémité. Dans le cas contraire, où le tuyau- tage ne contient pas la quantité d’eau que la chaudière est capable de chauf- te jolie plante, était CesGen se récemment fus nos colonnes, un onné nous demande s’il est vrai qu ‘elle ait fait sa première apparition en 1899, car elle figure dans la liste des plantes nouvelles de 1899, que vient de publier le Kew Bulletin. Il n’en est rien, et l’4. Sawitzi date de plusieurs années déjà. Notons d’ailleurs que la compilation des nouveautés de l’année, publiée dans le Kew Bulletin, est loin de ne cs ue des nouveautés. On y trou relire le Cypripedium X a i figurait déjà dans le dictionna ire “ du à de Bohnhof, en 1894, le Lissochilus Graefei, qui avait été pr récé- demment dans le Gardeners Chronicle de 1892, etc. : - THEo ECkaRDT. | LA SEMAINE HORTICOLE La Culture du Nephrolepis Es Nephrolepis en grands exem- In ice serre en été. Malgré qu'ils ap- partiennent à la serre chaude, étant originaires des tropiques, ils réus- sissent admirablement dans une tem- pérature plus modérée. Leur multiplication est des plus fa- cile, elle se fait par la division des rHèümes bu le marcottage des meil- leures pousses naissant à a base des plantes-mères. Dans des pots de 5 centimètres, post sions sont. | vieilles nr on a remarqué qu’elles e donnent jamais des sujets aussi vi- goureux que les pi traitées” par Je marcottage. Les frondes attenantes aux divi- sions doivent être fraîches hs Fu. les frondes jaunes sont enle On place ces divisions sur un fond humide et chaud, on les seringue sou- vent, jusqu’à ce qu'elles soient bien établies. Lorsque les racines tapissent les parois intérieures du pot, on procède au rempotage; cette opération se fait avantageusement au printemps. Les plantes bien établies, dans des pots de 8 à 12 centimètres, rendent de grands services pour la décoration, toutefois, celles que l’on cultive en grands spécimens sont tres nee > les N. RARE en pa- étés \. Pectinata, N. da- al, vides, N. daval furcans con- garnis Je tessons et fquple de com- ax : à ère. ie rises sur les par une : Faues ou met ennent très bien pour ce genre de culture et contribuent à former des ouffes très ornementales. On émploie des paniers en fil de fer au fond desquels on a, au préalable, disposé une couche de sphagnum. On choisit des plantes dont les dimen- sions correspondent à à celles des pa- niers et à qui l’on peut donner assez de terre pour pouvoir s’enraciner et vivre dans ce milieu. Dès le début on seringue fréquemment de façon à maintenir le tout humide, on a soin d’ombrager. blantes, une fois établies, de- etes fortes et forment pendant plusieurs années des toufles du plus xs Lies GR peut a Per Le es iller à laisser A pace plantes en pots ou en paniers. Malgré cette dernière opération, il arrive fréquemment que les paniers se dessèchent; le meilleur moyen pour leur rendre l’humidité nécessaire est de les tremper dans un seau ou un vase quelconque plein d’eau. La variété N. Duff est des plus or- nementale et convient parfaitement pour la culture en paniers, ses frondes sont très originales, leur extrémité se recourbe vers la nervure médiane. Les variétés N. rubescens et N. exe- lata sont toutes deux gracieuses et doivent faire partie de toute collection de fougères de serres chaudes. 24 Notes sur les Clématites Q divisés en s, dit florida, jackma STE tana, eue et iticela e bons résultats l’époque d la pousse doit être surveillée . ue celle de la floraison taille se fait ifféremment pour chaque groupe, car r l'eau, Ha pee met les s unes fleurissent plus aisément sur le sa bois. d’autres sur le nouveau. En renant en premier lieu le groupe des i tre le mieu remar- quera que les variétés de ce dernier sont en fleur du mois de juin jusqu’en octobre. Cela nous permets de les tailler rare CUIR émanent de ces der na e Florida produit pen variétés mois d est trop restreint. Le type Lunuginosa a des fleurs plus larges, eu#tss ant en été = en RÉ à ment les po . L en __— en Les viennent sur de courtes pousses latérales rad, s en été, de là, la néces- é de conserver les vieilles pousses me lengielles elles peuvent également naître. La section Montana perse de petites fleurs, mais très nombreuses, recher chées à cause de leurs grappes axillaires, qui proviennent du vieux bois qui pour cette raison me Ro conserve Généralement ce groupe souffre très peu la taille c ie Ta meilleure espèce qui convienne pour couvrir un objet disgra- ns Une grande pone de fleurs ontre en mai et jui yet fégrtrd Viticella_ ds une grande qui rit en été et en automne, de juillet usa Brs octobre. Les fleurs se S bois, voilà pourquo vaut me: x del les palisser sur un 5 assez restreint. Dans le cas on veut obtenir des fleurs KE bas, on coupe les plantes à une hauteur de deux pieds, mais pour couvrir des surfaces plus élevées, il faut adopter le plan recom- mandé pour les Jackmani, c'est-à- dire se procurer une série de pousses principales, et ret + annuelle chaque t épuisé, ee conserv nécessaire bêcher la tre D Eoton es rable de tailler Fin la plantation. pousses deviennent plus vigoureuses. CAUSERIE E vais évidemment faire sourire le lecteur .: je voudrais le con- vaincre d’une chose dont il ne voudra pas convenir, et lui faire par- tager une nouvelle... utopie. (Une de plus, ou une de moins! Il s’agit aujourd’hui de démolir de fond en comble le piédestal sur lequel est juchée une idole, impie s’il en fut « le veau d’or », pour le nommer. Mais persuader que la fortune, loin de faire le bonheur, y nuit au con- traire, voilà ce qui sera difficile! Comment définir cela? Il arrive à chaque instant que l’on pense, comme ça, à des choses qu’on sent vivement; mais, qu'il faille expliquer ce que l’on pense, cela se complique terriblement. Quant à crire, c’est encore pis. Et, cependant, je désire tant faire partager ma ma- mère de voir, que je vais essayer. Nous allons prendre un exemple; ce sera plus commode. Prenons, si vous voulez, deux ama- teurs de plantes. L'un des deux sera un de ces heu- reux mortels que la for- tune a favorisé de ses dons (lé mot favorisé pourrait ici être remplacé par le mot « écrasé »). Notre riche propriétaire a des serres ‘soignées, et entretenues, à grands frais, par unjardinier chef, aidé dans cette besogne par une armée de gar- çons; et les plantes qu’il peut s’offrir Li à , Il se promène dans ses « nurseries », ce pauvre amateur, c’est évident; mais là, doit se borner son ambition. uil ait un jour, par hasard, le pode, il y aura le manque d'habitude ; de plus, le jardinier chef, d’un air de Entre nous, le jardinier n’aura peut- être pas-tort, n’estce pas? Alors, SAMEDI 9 JUIN 1900 « Monsieur », mettant philosophique- ment ses mains derrière son dos, con- tinuera sa promenade, en se disant que ses plantes sont bien à lui, mais qu'enfin… il n’en profite guère. Voici maintenant le tout petit ama- teur, qui, bien souvent, n’a que le dimanche à consacrer à son cher jar- dinet. Avec quelle impatience il est at- tendu, ce jour béni! Toute la semaine les projets vont leur train; et peu à peu, le jardin, bien restreint pourtant, s’est garni de plantes toutes simples; bon ordre aux envahissantes (Car, dans le règne végétal aussi, il y a les égoistes, qui veulent pour elles seules le soleil et l’air); remarquant une bor- dure qui commence à s'épanouir ; les tiges multiples des pois de senteur, cette bonne vieille plante, toujours Jeune, quoi qu’on fasse. Constate-t1l les méfaits de quel- que insecte malfaisant (il a aussi ses petits chagrins), il s’en console en pensant que quelques graines, d’un prix insignifiant, et le doux soleil de juin aura bientôt réparé le désastre. Fig. 87. — Philalelphus Falconeri (voir p. 256). de celles qui ne demandent qu’un peu de soins pour être belles, de cette beauté rustique qui n’a pas besoin de l'abri coûteux d’une serre; de celles enfin que la nature répand généreuse- ment aux modestes. Enfin! le sep- tième jour arrive, ce jour de repos moral, que ne connaît que bien rare- ment notre premier amateur. Dès l'aube, pour avancer le travail, et aussi pour jouir plus tôt de l’air em- baumé du matin, des premiers chants d'oiseaux, de la joie d’être libre, en- fin, dès l'aube, dis-je, le voilà au mi- lieu de son petit domaine, allant et ds d venant, jetant des regards de ten- esse à cet empire qui est son œuvre; il va, constatant, à chaque pas, un progrès nouveau; mettant Vienne un ami (les amitiés vont vite entre amateurs), il ne mettra nul sen- timent mauvais à faire les honneurs de sa « collection ». Je ne nie pas qu’il ait un vif plaisir à faire admirer une plante nouvelle; mais ce plaisir ne sera complet que s’il peut offrir quel- ques graines qui donneront naissance à la même corolle délicate. Il con- naît, en un mot, la satisfaction que donne l’amour-propre, mais il ignore complètement l’orgueil. Pourquoi voulez-vous que le mil- lionnaire éprouve plus de joie à mon- trer un Cattleya blanc ou un Vanda d’un bleu céleste, que celui-ci à faire admirer un Volubilis orné d’une pa- nachure inédite? Ces trois plantes ont toutes trois des teintes charmantes. - 264 LA SEMAINE HORTICOLE Qu'importe au Créateur si l’une d'elles n’est l'apanage que des fortu- nés! Toutes ont été créées par Lui pour faire compensation aux douleurs dont est affligée l'humanité. Voilà ce que je voulais démontrer. Je ne puis affirmer, bien entendu, que l’on soit vraiment à plaindre si le budget qu grands qui savent, le cas échéant, descendre l'échelle, pour imiter celui qui forcément met la main à la pâte, et qui ne voient dans ces corolles parfumées qu’une source de joies charmantes. C’est une preuve, entre cent, que l’on peut être très heureux sans une Les fru hiver, en général, sont d'abord ÉD as dans un endroit sec et aéré, en couches assez minces pour 1 dent une partie de leur eau ar la Pnirition Quand il s’agit de fruits de table, on les met ensuite dans au rez-de-chaussée et au nord. Il faut une quinzaine de jours pôur que les fruits aient Jete leur feu et puissent être in- troduits dans le fruitier. La tempéra- ture du local doit être maintenue autant que possible entre 5° et 8° cen- : Toma AT cr à l'étage, mais fruits est conservé dans le local et la fermentation est ralentie. Par une tem- pérature trop basse, la maturité est complètement arrêtée ; si elle est trop élevée, les fruits mürissent trop rapi- demen t; trop de sécheresse fait rider les fruits et trop d'humidité détermine les moisissures. Dans un local spécial, un cellier au nord, la température étant assez régu- lière, on bouche les ouvertures avec du linge, de la paille et on capitonne même portes et fenêtres si on craint la lumière et les froids. Des tablettes sont fixées le long des murs à 50 centimètres avec un rebord de 10 centimètres; le fond, à jour, est fait avec des lattes laissant entre elles pées dans du papier, ren des tiroirs et dans une A ee | à température Pistes se gardent assez longtemps. NESTOR DUGHÈSNE. < BIBLIOGRAPHIE Nouvelles espèces d'arbres et d'arbrisseaux du Yunnan et du Su-tchuen (Chine occidentale) ms lture. Ce Ju ure de 46pages, avec descriptions et rein PRE comptes NAS e ! ; a. de rs fleur. Is. Pierr d é BOITE AUX LETTRES M. J. B., à Bruxelles. — Les feuilles de nn es nou po nte jamais aussi belle; le nitrate de potasse et le nitrate d'ammoniaque donnés en arrosage pro duisent une végétation EE 50 par le déve- loppement de la tige et des feuille Mme DE H — Pardon, Madame, ce n'est pas du tout. une DSi htené que l'emploi des fours, gurtout agissan du née et le développement a trouvé, dans ce résidu à l'air, 1.8 ss pc d'azote et plus de 12 p. c. d'acide phosphorique. De même de la suie de cheminée, surtout celle brûle du bois provenant des foyers où l'on Essayez, je vous prie, Madame, une dissolution, ou mieux une boue de suie dans la culture des Ch thèmes, des ets, étc., etc.; bientôt ces plantes ainsi traitées se détacheront du voisi- nage une vigueur de bon aloi….. et les insectes, pucerons, A a ces plantes. mar QUE RE PEAR cit Êt Li rh # = SN en ie cure Dora FREE JOUA CRE Chron onique rites ciné En 4-4 : He Petites elles : 955 des à l'E Éposie E Pat lat: 255 Le Congrès d’horticulture . . 255 Nos gravures : Rose thé Princesse Fe Naples 256 Une serre de Cattleya fleuris à « L'Hor- ticole Coloniale » ten TS du mois de mai, Philadelphus Faoner 8). SUITE Pelargoniums à rs de lier 257 chidées : Labor pion rai l'eau ba. des 258 260 261 . 262 262 a 263 rte Dion Lite er tt AIO Fig. 85. Rose thé Princesse # Mile ir » 86. Une serre de Ca eya fleuris a « Sr rie » pen- dant l'exposition du mois de mai. 259 » LE Eden pt alconeri . 263 “ 4 3 k een 20 ; iertz, 79, BRUXEIIES : HORTICOLE-BRUXELI ES) EEKRKRRES" COLONTALES DE LINTHOUT CULTURES EN IMMENSES QUANTITES VEACGEHLTAUX pour les COLONIES. (Caoutehoue, Gutta, Cacao, Coffea, ete.) ; Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies = Arbres à fruits des tropiques, tion. de Theobroma Cacao et bâches URL « L'Horticole Coloniale. >» — « Serres de Linthout. » — Unetablette d : EN DSe et GRAINES, s s quantités. — Expédition dans toute e des plantes. Prix les plus réduits et conditions très avantag geuses pour de grande : Emballage spécial et soi gné qui assure la bonne arrivée aandes sont exécutées dans le plus bref délai possible KL. 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Voici un exemple pour démontrer la Pine d sparation : Dans la proportion d’une RATE d’insecticide sur quarante par”, ce s$ pré ties d'eau, on obtient un liquide assez fort pour détruire a ue FR mouches noires et v Cela ne revient donc qu'au prix minime de 30 centimes par gallon. F Adresser les ordres à M. H. Schuster, 56, rue de Luxembourg, Bruxelles, ou au fabricant 2 M. G.-H. Richards 128, Satan pour la grande culture. | alimentaires pour le bétail : ee tourteaux, sons, trèfle, luzerne, grami- | nées avoine,orge, ete. Le plus beau et . ge ga he _paraïs- mn en France, pages, plus de 300 gravures, serd envoyé trou ps arié “ demande accompagnée d'un timbre de Ofr. 15, joe part d’aflranchissement QUARTIER LÉOPOLD TRAVAUX DE LUXE, ACTIONS, JOURNAUX, > BROCHURES, PROSPECTUS, ALBUMS, AFFICHES, FACTURES, MANDATS, ÉTIQUETTES, PRIX-COURANTS, ETC., ETC. TABLEAUX À he. bodies: à feuilage, à À fleurs, à 88 aps . bn PEINTURES TOUTES PRÉPARÉES -" ns A LA GOULE, A. 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S rose près de la ré ase et des extrémités _ (2e) ® D 4 = =, © Hs "+ ® 2 AN PS plante établie, la pièce ii. » Les s 40 4 Eu douze SP. T0 Dendietien Wardiannum grandiflorum Magnifique espèce à fleur d’une forme très élégants Sà 0 centimètres de diamètre ] f portan deux Dust pate marron | pour pré des de côtés d la gorge e ourpré à la pointe. Lrè Ponte plante établie . a ( ES SIX 10 40 >» ” Les ‘douze M te 2e Lelia aisé | Charmar ce à fleur d’un coloris très vif et très ant ; ] Le pétales et les DS, TEMPÉRGES OU PROUDES A ORUUDÉES ET AUTRES PAR PROCÉDÉ DURABLE ET_ ÉCONOMIQUE JOMME. “LEFORT le ne s mars te pépini 1andé par principaux proéseuts pr se ue . , 38, re di Salaire, 0 : méfier nombreuses imitations et exiger s vs sque Pot haque _. le em de chez ls | priciens marchands gra node Do . je vilame grain: de. nr 2. ns de rose et ères no de de F : si de Fran D rL aa rance et de de l'étranger, no . sont d’u L établie "CERN À Ji Te douze LAURE sum than plus étroits, n rose pâle; le labelle et les lobes latér: e la ane couleur, striés intérieurement de lie he antérieur, lar gement étalé s s é, est pr Lu (= avant et est d un splendide rouge pourpre, Furet di isque porte fréquemment une mac de e jau avec par les stries rouge foncé. Fleurit en et u Très nai re paire : Se Ta Les si -fr. Les douze . fr. Grand choix de variétés extt OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE le ; Fe N } LP 4 fl 2° OYE D 2 JS SEMAINE HORTICOLE VOLUME IV. — N°23. SAMEDI 16 JUIN 1900. CHRONIQUE 7 Les fourmis. ES fourmis vont reprendre leurs . déprédations, surtout sur les ar- Dres fruitiers. On sait que l’odeur du pétrole Jeur est tout à fait antipa- thique ; 11 suftñt d’en verser un peu aux abords de la fourmilière pour en être débarrassé. Le goudron est aussi un - moyen efficace ; il suffit de plonger une corde dans cette substance et de la nouer autour du tronc de l’arbre, mais il faut que la route soit complètement barrée et n’ait pas d'intervalle. Donnez de l’engrais { aux arbres fruitiers. _ La floraison de nos arbres fruitiers a été tardive et magnifique et elle per- met d’espérer une riche récolte. Ce- pendant, une partie des fleurs tombe- ront ou sont tombées sans avoir été fécondées; une certaine quantité de fruits à peine formés seront enlevés à l'arbre par le vent ou par d’autres Causes; d’autres encore tomberont avant la maturité. Souvent le cultiva- teur, pour expliquer ces faits, se borne à dire que l’arbre a trop porté l’année récédente et qu'il lui faut du repos. L'or. Piper UMRest pas le repos mais la nourriture + : faut à l'arbre, parce que, après U production ARORGADtE, Var bre ét ce: 10 EL ses 5 5 grammes d'acide phosphorique et Le 5 grammes de potasse. Il faut donc restituer ces éléments aux vergers en Be par. 25 ares de surface, 150 kilogrammes de scories de Éposphoration, 5o à 75 kilogrammes s répond avec raison que de chlorure de potassium et 50 à 100 kilogrammes de nitrate de soude. Lorsque la floraison et les conditions dans lesquelles celle-ci a eu lieu ont été favorables, la quantité de nitrate de soude sera utilement augmentée, portée même à 150 kilogrammes et cet engrais sera appliqué jusqu’au milieu de juin. Comme le dit avec rai- son le D' Barth, cet engrais favorise le développement des feuilles et c’est dans celles-ci que se fabrique le sucre des fruits. En outre, l'application du nitrate de soude favorisera de beau- coup le maintien des fruits aux arbres. Les larves des hannetons. Les larves des hannetons causent souvent de grands dégâts dans les plates-bandes. Les laitues et les frai- siers sont spécialement l’objet de leurs déprédations. Voici un remède simple et facile contre cet ennemi. Le sol de la plate-bande étant remué à sa sur- face, on le mouille au moyen d’un mé- lange d’eau et d'acide phénique cris- tallisé, dans la proportion de 100 grammes d’a hectolitre d’eau. L'application de ce remé donné itérativement les meilleurs résultats. Papier de graminées. EE sr de graminées Deaent servir, les unes avec plus de profit que d'autres, à la fabrication du papier,sans exclure le papier fait avec du bois, cr avec du bois de rnal Album der Natuur coûteux suivi en Angleterre pour pré- parer la pâte. Les graminées coupées avant la floraison sont d’abord lavées à l’eau, pour dissoudre l'acide cili- cique, puis traitées par une lotion de soude, puis lavées de nouveau à l’eau et réduites en pâte dans les cuves, etc. Un hecta en moyenne 2 1,506 ire ner de papier. cide phénique sur un Er": PRE £ ctare d’herbages peut produire Poisons de champignons. Les champignôns, même comesti- bles, contiennent un principe toxique dont l’action d'une température de 100 degrés fait disparaître la nocuité. Des expériences ont été faites sur l’oronge vraie et même sur le cham- pignon de couche. Les sucs frais se sont montrés toxiques étant introduits sous la peau; celui du champignon de GS Er Fig. 88. — Fe uitle de s olénte du Të Nyembé (dessin de M. de Brandner), voir p. 26 5 couche a été trouvé le moins actif. Ces propriétés sont attribuées à une sorte de poison soluble ;1l est pré- cipité presque complètement par addi- tion d'alcool, de tannin, de sous-acé- tate ou d’ hydrate d'oxyde de plomb. Il est insoluble dans l’éther, le chloro- forme et le sulfure de car bone. La chi- mie actuelle, par ses découvertes suc- cessives, devient présque effrayante. En effet, si elle indique les sophistica- tions dont sont l'objet nos principaux aliments, elle fait connaître en mème 266 LA SEMAINE HORTICOLE temps la nature quel reuse de certains Le uits q servent de nourriture ou de n fait entrevoir qu'on pourrait be nd jusqu'aux matières premières de l’ali- mentation. Ainsi, les cacaos et les chocolats du commerce contiennent des quantités de cuivre variant de 1 à 3 centigrammes par kilogramme de cacao et de 5 à 125 milligrammes par kilogramme de chocolat. uefois Mes à Chrysanthèmes à fleurs pourpres. M.H. Dauthenay relève, dans la Revue horticole, les appréciations du chrysanthémiste anglais, M. Harman Payne,concernant les meilleures varié- tés de tons pourpre, cramoisi et ama- d’origine américaine, M. Ha Payne ne retient que Barrington, incurvée, aux ligules un peu lâches et $ Bidencope. Dépérissement des boutures. Dans beaucoup de cas de multipli- cation par voie de bouturage, le culti- moisissure propre couches à multiplication qui se répand autour des jeunes tiges encore dépour- vues de racinés et que l’on arrose de manière à ce que de l’eau demeure stagnante au-dessus de la terre des notamment yoCtanine qui diffère ent de l’aniline et qui n Frs pr poison. yoctanine bleu haute par le professeur Stil. rante, dont les fleurs : ne sont L pass géné pâle, ferait un fleur d'exposition. Parmi Le variétés arman ling, de Strasbourg, et constitue un des meilleurs remèdes contre la sto- matite aphteuse. M. Wilke versa un peu de cette poudre dans un seau d’eau; cette eau devint d’un violet foncé, et il employa la solution sur des Boutaris d’Alternanthera malades; elles prirent un coloris entièrement violet et furent complètement guéries. Sempervirensrappelle cette découverte et recommande de ne pas vider entiè- rement le seau et d’y laisser un peu de liquide qu’on peut allonger de nou- veau quelques jours plus tard avec de l’eau claire, afin de recommencer l'usage. La poudre de Pyoctanine peut être obtenue chez tous les dro- guistes. ns fournit, grande quantité de xa Mibne au moyen de laquelle on obtient la caféine et Ja théobromine. Gingko biloba. Nous avons parlé dans un précé- dent numéro de la Semaine horticole de ce bel arbre qui est pe et dont les pieds femelles sont, pour ainsi dire, seuls répandus dé la culture. Le Bulletin de la Societé nationale d'accli- matation de Francerappelle ce fait assez curieux que cet arbre, réimporté en Europe vers la moitié du xIx‘ siècle, a été retrouvé dans les terrains du vieux Paris. Le Gingko appartenait, dans les temps préhistoriques ; 4 la flore lutécienne de l’époque tertiaire. Violettes de Parme. rar mais du même are que la variété ordinaire; Marie-Louise, qui me et fian0. ie en effet, fleurit abisdAet et dé très parfumées, sont be | mac de rouge; M” Astor veauté produisant de très gr 21080 fleurs rose lilacé pleines avec le parfum propre aux violettes de Parme; Madame Mil- let, autre nouveauté aux fleurs rose clair d'un parfum exquis. Cette va- riété fleurit abondamment et convient le mieux au forçage. Pour la culture en pots, Sempervi- rens cite spécialement la variété sans stolons qui fleurit d’une façon surpre- nante et dont les fleurs ont toutes les qualités de la violette de Parme ordi- naire. a, Nymphaea variés. Parmi les nouveautés les plus res ï TPE ji. ET S ry, Acton, a fait voir une série de Nymphaca cultivés dans des cu: velles en plein air dans un bassin sim- plement placé sous châssis. Tous les visiteurs de l'exposition en font le plus grand éloge. Voici comment en parle le Gardeners Chronicle. Les plantes étaient en parfaite santé, comme le faisaient voir leurs feuilles d’un vert nc absolument rustiques, sauf le Nym- ha Stellata, le lis des eaux à fleurs. bleues. Les espèces exposées étaient : Adrian, cramoisi; Gloriosa, cramoisi foncé ; Odorata sulphurea grandiflora, cet exemplaire n'avait qu'une seule noureti, sée; Sanguinea, cramoisi foncé; Mar- liacea carnea, chair pâle, grande fleur; : tu rose pourpré ; Candida, va=' petites fleurs blanches ; Mar- due albida he urs grandes, blanches; A ucCic rouge ils à nom- ne e jaune et Élétenins du m me ces D’autres plantes ne ques telles que Menvanthes tri- ns $ que “Hp. liata, Villarsia sv eme et À po- nogeton distachion étaient également exposées dans des cuvelles d’eau. Notre confrère consacre au ais < Nymphaea Ellisiana un beau dessin d aprés une photographie. - EM, RoDbiGaAS. se fac tiemer _ guérison. Il ava NECROLOGIE J'ai une triste nouvelle à annoncer aux abonnés de La Semaine Horticole : M. EmiLEe LEBRUN, secrétaire de la rédaction du journal, est décédé samedi maladie qui ne pardonne pas et qui l'a torturé longtemps. Il y a deux ans, il avait dû même, à pendant plusieurs mois, abar:donner ses fonc- tions au pue el à 510 ticoles. Mais c'élait un courageux qui a su lutter Fer ee . contre le mal et, plusieurs fois à la mort, il renaissait, plein d'espoir et de projets pour l'avenir. et C'est un rar dévouement que je perds en lui; son service élait sa vie, et il est mort à son poste, car il n'y a pas huit jours qu'il s'occu- Pritencore du journal. C'est qu'il ne s'agis- ut de ds sa vie, _ ms son métier ; SO désir ébuit d'exécuter mes intentions; 1l ne fn sait qu'à me secouer suivant Ses moyens, Le... que je pouvais compter sur lui, comme il comptait sur moi. Et tant d'années de collaboration, vingt ans de dévou-ment ! C'est avec une + ve mélancolie que je songe à tout cela dis s établissements hor- Quelle -terrs ible et lente agonie. Et cette mort de sa femme, venant l'englober déjà dans le crépe quelques semaines avant sa propre fin. Et ces deux pauvres enfants restant seuls ! Sous des dehors un peu sombres, c'était un cœur d'or, un bon et brave garçon, de relations sûres. Il aimait La Semaine Horticole d'une façon touchante. Combien de os, lors de mes visites à so lit de malade, je l'ai trouvé entouré d'épreuves et de manus- mes se Ger jurwal x comen de petites Il se croyait MS en bonne voie de it délogé le mois fassé, avait choisi une petite: maison Las: à la cam- Pagne et allait s'istaller au milieu de fleurs. Que de beaux 4 me à allait être heureux chez lui. s, nous, hélas! qu'il était irémiabement condasiié etour du Temple Show , j'avais constaté, avec douleur, Ls progrès Qw' édit da maladie en huit jours, mais je ne me | # doutais pas que la mort était si Les deuils qui nous frappent quand nous Sommes en pleine santé, en pleine activité, | mous apprennent à être bo: ns, ne fût-ce que par Le regr ret de ne pus avoir rendu justice à quel- de son vivant. Au lieu de discuter, de À ee faire U reproches, de se haïr quelquefois s devraient se plaindre suincile: Triste coi, tculence : : pendant qu'on cases it L se pressaient vers le qu _ bois de la Cambre. Et là tout près de ce beau pans d'Ixelles, où repose mot cher rpone, Lebrr ELA la fête des fleurs battait : son plein… $ L;'L. SAMEDI 16 JUIN 1900 SITE CO « PETITES NOUVELLES Le Longehamps fleuri, à Bruxelles, à été Particulièrement réussi cette année; ; jamais, jusqu'à brésent, il n'avait été aussi animé IL est vrai que la présence de S. AR R. la princesse " meñtine contribuait largement à rehausser cette ivité. Le soleil s'étant mis de la partie ajoutait éalnent son puissant appoint à la gaîté de la fête. Le goût des fleurs semble se développer dns la capital: d'une mn: anière dés Por et vue avons constaté avec un 1 ‘avait rien négligé pour donner Le plus d'éclat possible à cette É v36 Parmi les Mn voitures fleuries, nous en avons remarqué étaient a d'une manière vraiment Fe toutes les de la saison : fleurs des champs et fleurs de Era bluets et orchi- dées décoraient l'éclat miroitant des carrosseries de luxe ou de fiacres soigneusement lavés. réunis n au Casino, Les horticulteurs sc se sont anmia ne au ivre « ns 2 TUITO à Gad, pour protester contre ‘so du fisc con- sistant à appliquer l'impé 1 foncier aux serres, et à les consilérer comme propriétés bâties. Les intéressés ont fait remarquer que sous notre chat tempéré, les serres sont one pour rticulture, el que ce serait ru £ te jusqu'ici, a à lutter contre des droits de ere si pris qu'ils sont souvent prohbitifs Plusieurs députés assistaient à la réunion; ils ont He d'appuyer les réclamations des intéressés. départen des finances avait également Pres des délégués à la séance. s expositions horticoles auront lieu à Pan le deuxième mercredi des mois de juillet, août, septembre, octobre et novembre. L'envoi des participations devra se faire huit jours à l'avance, à l'adresse de M. N.-C. Zwart, secrétaire, Water- ge pi Amsterdam. Du 8 2 novembre se tiendra une exposition de Rimnnrr Er Les adhésions des partici doivent être transmises à M. Hortelanus, secrétaire, à Utrecht, avant le 1er novembre. | L'Exposition des Tlipes s à Copenhague. — Le Club des Dame: enhaoue 4 organisé dernièrement une charmante exposition de tulipes à floraison tardive. Le succès en a été grand et les nom- breux étrangers qui l'ont visitée en ont emporté un très bon souvenir et la conviction que l'horticulture prend dans ce pays un développement très marqué. Lesenvois de tulipes de Hollande contribuaient largement à rehausser l'éclat etle exposition. L maison Krelage, de Ha sen, y exhibait ses plus beaux produits, notamment la tu “4 noire qui 4 provoqué l'admiration de tout Le mou.i L'Angleterre y était dignement apré née par les de MM. Barr et Low, lesquels a ra un envois pr fort beau lot dans Lquel brillait la superbe tulipe viridiflora, E Jp famille royale du Danemark à tenu à honorer de sa présence cette belle expositior. MM. les profes- Hansen et Grisslund en faisaient Les seurs Carl honteurs. 267 EXPOSITION DE PARIS Concours temporaire du 13 juin Un peu maigre en comparaison du précédent. Néanmoins la grande serre est bien garnie, grâce à de nombreux lots de Pivoines de Chine et du Japon envoyés par MM. Paillet, Millet, Dessert, Croux, Honoré Defresne, etc., aux grands exemplaires de Rhododendron de M. Mo- ser, qui occupent le centre de la rotonde, et aux roses de MM. Lévêque, Defresne, etc. Il y a même des massifs de plantes de plein air sur la place entre les deux serres. Nous ne recommencerons pas à décrire en détail des lots qui varient assez peu, et nous Signalerons seulement les parties les plus saillantes. Dans les apports de la maison Vilmorin, il faut signaler les beaux Salpiglossis en pots, de coloris infiniment variés, les jolies Galanes hy- brides roses, les Légumes magnifiques. Dans les Orchidées, plusieurs horticul- teurs exposent de jolis lots; M. Robert Lebaudy en a un très joliment disposé avec des Croton, Dracœna et autres plantes à feuillage, et au milieu, un tronc d'arbre garni de Nepenthes, de Laælia vert de Cattleya, etc. Enfin, M. Maron a un lot remarquable contenant un su- perbe Cattieya Mossiae, quelques autres Orchidées as représentées, et une série des hybrides qu’il a obtenus, et parmi lesquels figurent de très jolies choses. Le X purpurato Mossiae, notam- ment, a là plusieurs excellentes variétés. cœna Massangeana are és pour le mar- ché, M. Simon une collection d'Euphor- bia et des Cactées. Le lot de Cannas de MM. Billiard et Barré est superbe. Peu d'étrangers. Toutefois, M. Hel- big, de Dresde, a un lot de Bougainvillea et de Rosiers Crimson Rambler, et M. Schenk, de Gransce-Berlin, expose de très intéressants spécimens de Mu- guet retardé, griffes commençant à peine à produire des pousses, d’ailleurs très vigoureuses d'aspect. Signalons enfin de beaux Cerisiers en a couverts de fruits, sr pu par M. Georges Boucher, de Paris 268 LA SEMAINE HORTICOLE La lutte contre les insectes nuisibles M. L. Marlatt a prononcé sur ce sujet, en sa qualité de président du 11° Congrès annuel de l’Association amér icaine ue Co signalé à cause de sa portée générale. Faisant allusion à la guerre déclarée ar tous les pays à l’ Aspidiotus perni- s (San José ee M. Marlatt se preah nt si les eff de ce genre ont Jamais un résultat es RER À d’être men- tionné, et s’ils ne rappellent pas un peu la prétention de ce roi qui peer commander à la marée de recule « Pour me résumer à l'avance, je . L de plaider dr ; Aie éson Hate les rts pratic rofitables, et ceux | À Éhstsure édiiine impraticables non proftables, de manière à faire béné- ficier la première catégorie de l'énergie er inutilement dans la deuxième catég Fs æ s Ouund on envisage les choses d’un e les animaux, ont longtemps existé et con- tinueront à exister sans que l’homme ait esoin de les : M. Marlatt le plusieurs exemples et ’ choses, on est non Éane te frappé, mais encore convaincu, tabilité, de la permanence et du moe mes la nature ; le cours des temps cours de la r s plantes, Il infi 1 i I - extirpation des sujets non résistants et aibles ainsi que de ceux croissant dans des conditions défavorables, et le déve: loppement d’une vigueur toujou urs Crois- sante et d’une grande ris de résis- tance chez les sujets sains. » . Marlatt signale un fait intéressant, c’est Ses de temps en temps ete me des insectes nuisibles nou qui se multiplient d’une façon excessive, prennent une importance économique devant laquelle s’effacent les troubles causés par les insectes plus connus. « Ce fait de l’action plus destructive des nou- veaux venus peut être considéré comme universel, c'est un principe aussi bien ae que la loi de gravitation et, dans on livre récent sur Les Insectes à C eylan, M. Green déclare que le fait pour un in- secte de causer des ES EXCESSI SES une preuve de : : : n ’évite Ru venus de es, et de les exterminer t ou d'en en enrayer les Sa doi nai 7 avaient échappé aux mesure préventives. » Pourtant, même dans cette tâche res- treinte, M. Marlatt croit que nous nous alarmons trop et que nos efforts tendent omplir l'impossible et à empêcher l’iné- viable. Fasse le ciel | que cela soit entendu dont l'intervention, bien souvent, a pour résultat d'ajouter un mal à un autre! M. Marlatt examine les influences en jeu, ve côté de la plante et du côté de l’insecte. « En face d’un ennemi nouveau et in- connu, la plante se trouve sans défense, car elle ne possède aucun fond de résis- tance héréditaire directement applicable à ces attaques nouvelles. Vis-à-vis de l’insecte normal, la lutte pour l’existence a produit une sorte d’ équilibre : plante et insectes vivent concurremment sans no- table danger pour la première; mais dès que survient un insecte nouveau, l’équi- l1 étrui désastr eff que peu de dits mmages. De même, le phylloxéra n’a rien de age De ne pour les S ceps américains, alors que les ceps européens, non habitués à vivre avec lui, D re à ses attaques. u point de vue du pr ite st- Édédel HE ou de l'animal ! vs tateur, la situation spé 1 08 un facteur très impo . Il me semble absolument tenontiré que la plante ou Panimal importateurs jouissent d’un très grand a du fait du stimulant de vitalité qui résulte pour eux des nou- velles mitisians de leur vie. Ils sont né- ce a normale pour arriver à st rss les dif- ultés dues précisément aux nouvelles pb aussi, en général, se produit: une réaction qui tend à EE une race is vigoureuse et plus féconde.. » Un examen personnel na conan Que l'existence d’un climat défavorable entrait pour beaucoup dans l'immbfiii relative dont jouit l’agriculture en Eu rope vis-à-vis de l'agriculture améri- gaines Les. £tés plus, court r'ts Siplis froids “centrale, comparables à nos sou à hos débuts d' hiver, ne favo: risent pas la multiplication des insectes re le font nos étés plus longs et Fi chau M. Marlatt dit que toutes les i inspeë tions et mesures de précautions ne peu- vent empêcher absolument TT | e tous les ennemis e typi- que: en 1890, le département importa un demi - cent environ pe = me d’'Egyte et d’Algérie ; la présence d’in- sectes He mm ayant été énitalée Sur les arb n les tint en surveillance a u + dou raitements diférents, ant d cire distribués et planté Bré étonnosssiistet bien queles insecte semblassent avoir en À | cp | il ne fallut que deux ou trois ans pou voir réapparaître, ia mallisante qui s'était feuille arbres, 1 ment impossible d atteindre et de détr uire les insectes logés dans ces parties, à moins gr tuer en même temps l’arbré infesté. On a découvert sur les mêmes spare un insecte perforateur qui vit ofondément enrobé. dans “hors ides to raitement Fee n M. Ma pate ou gsitsr fl sir muraille de la ue ou bien se résou- bir . inconvénients communs Chine, ” Vivre: dre à s . au alé on “ire ‘est trop vaste et les insectes is trop petitset Hopn a breux ue an , Quand on examine e près nos meleuts méthod on reconnaît bien vite que nous n ‘avons pas d’insecticide ni aucun ns _._. parfait et sûr. » ui doit rassurer, d’ailleurs, c’est que l'histoire nous montre toujours tous les insectes nuisibles, au bout de quel- ues années d'introduction, diminuer de nombre et causer moins de dommages, jusqu’à ce qu'onarrive à ce que M. Marlatt appelle une condition normale. Aussi la conclusion de l’honorable président du Congrès des ere est-elle la ss te du _— r faw 1 peut se demander s’il ne Er pas ser on a à l’avenir, de laisser les choses suivre leur cours naturel, au lieu d'essayer d'écarter les insectes nuisi- bles, ce qui crée des entraves de toutes sortes au commerce. Le résultat final serait une condition stable et nous n’au- rions plus à gaspiller nos efforts pour l'établissement de quarantaines sur nos côtes en vue de nous préserver des insectes nuisibles amenés de l’étranger ; nous pourrions nous attacher à la recher “ che des meilleures méthodes pour en- rayer les ravages de nos ennemis. » EEK NOS GRAVURES VILLAGE AU BORD DU REMBO N'COMI 8 s : rideau d’arbres qu’on voit au second plan. Il mere le nom de son chef, Reteno. est là que notre collaborateur, M. de Brandner, assista à la chasse à la poule dont il parle dans son réci Feuille de plante du lac Nyembé, Cette feuille est décrite dans l’article : « Voyage se Fernan Vaz. fl a pas permis de déterminer la plante à bielle elle vue Fey VANDA TERES (fig. 90, p. 271). — Su- perbe variété, très distincte d’allure et d’un port particulièrement curieux. Elle a les tiges et les feuilles pu'inieiques et très minces, semblables à des fines ba- uettes vert clair. Elle se FR oibe eh damment et sine en hauteur d’une fegn remarqua e fleurit ob le mois de juin jusqu’en HS En ce moment. à l’Horticole coloniale, plusieurs oure étalent leur florai- son pleine d’attraits Le Vanda “at : RS. pétales et les Sépales oblongs lavé de rose ci | moins vif avec des veines Lu pere de nuance plus pâle et à la gorge jaune fauve tra- ver # Ps Halo de points rouges. espèce, introduite dès 1829 et tn depui is cette époque, devrait être répandue dans les cultures et figurer dans les collections de choix. Elle e pro das nes, l’Assam, la Birmanie et du nord SAMEDI 16 JUIN 1900 Voyage au Fernan Vaz (CONGO FRANÇAIS) (Suite, voir p. 232.) Les Eshiras ont encore d’autres traditions, dont nous parlerons plus OIn. Sur les bords du lac, à quelques heures de pirogue de Ninguésika, se trouve la mission de Sainte- Anne du Fernan Va Elle nl une église en fer d'assez grandes dimensions, des bâti- ments d’ habitation et d'exploitation, et des plantations. 269 La rivière Rembo N’Comi, qui dé- bouche au sud-est du lac, est un beau cours d’eau aux rives bases et éten- dues dans son cours inférieur. Nous le remontons en pirogue, avec dix-huit hommes, nous arrêtant chez les traitants de la rive, passant la nuit tantôt dans la pirogue, amarrée sous les grands arbres, tantôt dans des cases d indigènes. D'abord la rivière, lar ge et calme, coule paisiblement entre ses rives bordées de papyrus énormes, à la tête ronde, entre lesquels il serait Impos- sible de se frayer un passage pour aborder. De droite et de gauche des Fig. 89. — Village au bord du Rembo N'Comi (photographie de M. de Brandner , Les RR. PP. font lé ducation d’un que se trouve Fritz, le jeune éléphant dressé, célèbre dans le monde colonial. Il est très intelligent et tire aisément ses 1,500 kilos. fl obéit comme un chien : rien de plus drôle que de le voir cueillir des mangues avec sa trompe, ou, au commandement, en- foncer son unique défense dans le sol pour y ramasser une banane avec les lèvres. C'est par la patience 5e les RR. PP. sont arrivés à L'éléphant Labs paraît donc aussi « dressable » que son congénère d'Asie, tout au moins lorsqu'il est encore en bas-âge, plaines alternent avec des bois et de beaux bouquets d'arbres : par mo- ments, l'apparence absolue d’un parc anglais. eu à peu les rives se resserrent et s'élèvent, et les bouquets d’arbres font place à à la forêt Sur les ne des arbres tombés dans la rivière, on voit des crocodiles dormir paisiblement; les tout petits sont très amusants, avec leur gueule ouverte comme dans un large rire, Les indigènes ont parfois choisi avec une sorte d’instinct des sites splendidés pour s’y établir; ainsi, nous nous rappelons un traitant dont la case se trouvait entre quatre bouquets de gigantesques bambous de Chine; un autre s’est fixé au haut de la col- line, voyant la rivière dérouler à ses 270 LA SEMAINE HORTICOLE pieds ses replis sinueux, et devant lui les collines bleues couvertes de forêts se succédant j jusqu’à l'horizon ans un petit village, le chef voulut nous faire hommage d’une poule : comme ces volatiles circulent en voilà toute la famille, petits et grands, pourchassant la malheureuse poule à tte, riant à gorge © déployée. Finalement, l'oiseau, atteint d’un coup de gaule à assommer un bœuf, est mis hors de combat et nous est apporté triomphalement, mais dans un état pitoyable. Les noirs n’éprouvent d’ailleurs, en général, aucune sensibilité à l'égar d + do chez le sanimaux ; 1ls lais- SeE € “ae “Nyembé x 4 ae Lam Fes ts s'étend vers l’est, parallèle- ment à la rivière, et il reçoit divers cours d’eau dont l’un est une rivière fétiche où les noirs n'osent pas s’aven- turer; on nous a affirmé qu'il s’y trou- vait un village de castors(!); nous sup- posons qu'il s’agit du « potamogale » du Gabon, animal dont la forme se rapproche de celle de là loutre. Nous avons trouvé près du lac Nyembé une plante dont les feuilles présentent une particularité bizarre : la feuille, en effet, présente à pre- mière vue, l’aspect d'une feuille ordi- naire ; mais, en réalité, elle se compose de deux feuilles séparées, ayant cha- cune leur nervure principale, et pla- cées l’uné à côté de l’autre, de façon à ce que leurs bords coïncident à peu faitement.. L'arbuste avaitss pres auche 1 anga, puis Nes ives à resserrent ; Pet mo- DCI au-dessus de l’eau, avec de superbes draperies de lianes, formant pour ainsi fAirore ‘ + : À 1 4 ne) + pus me à l'extrémité desquels onaperçoit, dans les tournants, les collines teintées en bleu par l'éloignement. A certains endroits, un géant de la forêt s’est abattu, renversant et entraî- nant d’autres arbres dans sa chute, mais restant incliné, maintenu ainsi par les lianes qui le retiennent comme des haubans tendus. (A suivre.) G. DE BRANDNER. ErS- = ORCHIDÉES ps ption de l'eau par HS Me Pa p.258.) s encore un pa ssage de Fe Schimper dit de la distri À bution des épi phytes en géné- “xx après s'être livré à des observa- ns che Rare : « Les épiphytes mets arbres, aimant le Soie et pres "d'éditer la séche- resse, quoique représentant les des- cendants de plantes qui fréquentent des endroits ombreux et plus humides, peuvent délaisser les forêts où les pluies sont abondantes... elles vont coloniser les domaines des saisons sèches très marquées, les forêts des moussons, les savanes et les forêts des savanes. Elles y prospèrent tant qu'il ne se produit pas des séchéresses durant de longs mois sans être inter- rompues par des précipitations abon- dantes de rosée Lorsqu'il traite de la structure et de la fonction des racines aériennes des Orchidées, Schimper ne fait aucune allusion à l'absorption de vapeur. I1 nous semble donc que la question Q & ( AU Q ne.DOUTT Ë l'humidité est rarement inférieure à 80 p. c. Au bout d’une journée envi- -qu'il y eùt gps : dura les « ron, nous les avons repesés, et nous avons constaté qu'ils avaient diminué de poids notablement. Après avoir fait un nouvel essai à un degré a ro midité plus élevé, essai qui nous a donné le même résultat, nous avons décidé de faire des expériences très précises. Pour cela, nous avons pris une grande caisse que nous avons par- tiellement remplie de sphagnum hu- mide; une plaque de verre a été posée sur le sphagnum, et les racines sur le verre. Une lame de verre a été insérée dans un côté de la caisse, afin que l’on püt lire un hygromètre placé à à l’inté- ur; il a été tenu note des degrés hygrométriques observés. La caisse était fermée par une lame de verre. La ventilation était réglée de façon n degré d'écart x thermomètres de l’hy- nous attachions à près que possible du maximum. Les extrémités sectionnées des racines étaient généralement cachetées. Par- fois nous avons fait sécher partielle- ment les racines avant de les mettre la caisse. Les expériences ont duré de deux à quatre jours, mais beaucoup plus longtemps dans Le arts cas... MM. Leavitt et Grey ont expéri- menté sur 24 Orchidées se à des espèces différentes, en prenant cinq ou six racines de chacune. Dans tous les cas, ils ont observé une perte de poids très prononcée et continue. Toutes les racines qui ont été laissées longtemps dans la boite se sont fanées _et sont mortes, tandis ge celles aux- ideres- a perte u LA He comme on le verra dans le æ £ = ES € Bepéces ë : EE © a = EC] ÈZ 8 Brassia Wra .26 Brassavola cuspida ‘ Le ; 4 Burlin __. à pranadensis $ 0.67 3 15 cora ï 0.31 Cattleya Trianae ET WÈE : rs — arrisoniae , . . 1.40 ï, 2x Dendrobium nobile. . . . 0 3 13 Epidendrum phizophorum . Le UE RUE + On pourra objecter que des racines séparées de la plante se trouvent dans des conditions d’éxistence anormales MM. Leavitt se objection et y ré] 1° que les re vivantes des racines tiennent de la chlor ophy Île, et par con- séquent sont c: apables d’assimile is pré voient ce FE ondent : k l'acide carbonique, de sorte que les racines coupées peuvent se suff dans une certaine mesure; 2° que les racines coupées vivent presque indé- finiment, quand on vei ile à à ce qu’elles ne manquent pas d'eau; 3° se les cel- lules spongieuses de l'enveloppe sont des cellules mortes; par conséquent leurs propriétés sont purement physi- ques, et l’on ne v oit pas en quoi elles seraient modifiées par ce fait que les racines sont retranchées de la planté. Néanmoins, MM. — et parte ont poussé leurs 6xp nces plus loin. Ils ont d’abord constaté que des Dendrobium suspendus dans une serre très humide, et laissés sans eau pendant plus de deux mois, avaient tous perdu beaucoup de leur poids; deux étaient cependant vigoureux, et l’un avait même produit de nouvelles racines et une pousse; le troisième était en voie de se flétrir. Cet essai montrait simplement que si les ra- cines absorbaient de la vapeur, elles n'en absorbaient pas assez pour com- penser la perte d’eau par évaporation. Un autre procédé a été alors ima- giné, dans lequel la pousse était sé- parée du milieu où plongeaient les racines. La partie de la plante au- dessus du collet était plongée dans un bocal bien clos par une feuille de caoutchouc, et près de la pousse était placé un tube contenant du chlorure de calcium, pour absorber la vapeur d'eau émise par évaporation. Quant aux racines, elles étaient lobese dans une atmosphè re non pee, mais aussi près que possible ds Din de saturation. On constata que les racines, qui mw'avaient pas été mouil- lées à partir de plusieurs jours avant l'expérience, perdaient un peu es eau. cines n’absorbent jamais de la vapeur d’eau directement, il semble du moins que la faculté d’ absor ption de la vapeur soit très peu développée chez elles. Ajoutons seulement quelques mots aujourd’hui au sujet de la dernière expérience décrite ci-dessus. I1 nous paraît que son exactitude doit être quelque peu suspectée, à cause de la 271 SAMEDI 16 JUIN 1000 pré sence du chlorure de calcium. S'il s'était agi seulement d’absorber la va- peur d’eau à mesure qu’elle se dégage pour éviter une saturation excessive de l’air du bocal, nous aurions admis ce procédé; mais le chlorure de cal- m est un desséchant tellement éner- 47 gique qu'il a forcément aspiré une grande quantité de vapeur d’eau à travers Le pousse et les racines. Dans Fig. 90. — Vanda ces conditions, totalement différentes de celles de la nature, il est bien 1im- possible de savoir exactement ce que les racines ont pu absorber, et l’on ne doit pas être surpris de constater qu'elles ont diminué de poids. Cette expérience ne saurait donc apporter aucune lumière sur la faculté d’ab- sorption des racines, ni surtout sur la façon dont elles peuvent se comporter dans les conditions normales d’exis- tence. CULTURES COLONIALES Ananas cultivé historique, déclin de la culture forcée, culture en grand, culture industrielle à faire dans notre Congo. Sa culture : L'Ananas est une plante de la famille des Bro- méliacées, se nomme Ananassa sativa, Bromelia ananas. NANA est le nom brésilien LA les Portu- gais changèrent en Ananas; les Espagnols l'ap- } a} teres (voir p. 269). pellent Pinas, son fruit ressemblant à de pin. Enfin, les Anglais lui donnent aussi le nom de Pineapple L'Ananas est certainement le roi des fruits tro- une pomme picaux ; 1l est originaire de } Amérique intertropi- cale et à été introduit pa s Européens en Asie en Afrique et dans tous les Ë p chauds. Her- nandez dit, que cette plante croit état spon- tané dans les régions chaudes d He ti et du Mexique : les Mexicains l'appellent du nom parti- zatli. Chinois cultivaient |’ culier de Mal Les et probablement qu'il Ananas au xvrie siècle a été introduit en Chine LA SEMAINE HORTICOLE venant du Pérou, où il a été rencontré à l'état sauvage dans la vallée supérieuré de l'Orénoque, ainsi que dans la Guinée, dans les provinces de Bahia et de Veraguas près de Panama. ‘ ‘Jean de Lery le découvrit au Brésil en 1555, d'où il passa en Angleterre en 1733, seulement, sous le règne de Louis XV, { ke cultivé A la re fois en France dans les serres des dins royaux. Oublié: a la Révolution #7 Émis il fut cuiti veau sou de Louis XVIII : sig 106 de Choisy-le-Roï en avait conservé religieusement la tradition. Depuis lors sa culture à pris de l’ extension ; les environs de Pari d'Ananas; celles-ci, ordi sont à leur éclin, pour la plupart complètement abandonnées. C'é Lait fatal: il ya ve ou 40 ans, les belles pommes d’ananas, quand elles arri- vaient à la saison a de vente . l'arrière EUR printem y t ni lu sister. concu en Re ntuant, de cavalier régions à uc- tion d'Ananas étant mise ou sur le point de l'âtre en exploitation surtout notre Congo, où cette Bromeliacée se trouve dans un milieu des plus favorable à sa végétation. "Ananas est une plante volontaire et rustique, résistant bien à des variations de chaleur et d’hu- Canaries, en Flor ide, à Saint-Domingue, etc., sa végétation s'arrête avec un abaissement de tempé- rature et reprend vigueur quand le thermomètre s'élèv sol ou croît et prospère l'Ananas varie, pour- rait-on dire, à l'infini : il affectionne Se rrains légers, siliceux, dont es ments la nitiques, volcaniques, gréseuses, etc.; il se ren- our de rultiplic :s mis d'accord à ce sujet. ja an à nous, que les RES caulinaires don- eira Due jour nent des plantes plus vigoureuses; d'autre part, ils sont multiples, tandis que er est unique et topjonrs nu nb e fruit au marché En Floride, l’'Ananas est cultivé, comme disent les Anglais, en grande extension, en plein champs sur la côte Est, et dans l'intérieur 5 tte sous abri. La construction de ces abris protecteurs s'élève encore à un ee x notable et varie de 300 à - lars par acre (40 1/2 ares). L'achat des œilletons de ns aan occasionne aussi une dépense, le prix varie de un cent à 40 cents pour l'unité : on estime qu'en cultivant, soi-même les pieds mères, le coût des œilletons serait de 200 ROIS Ps Lean : un acre (40 1/2 g i les variérés qui y e plus cultivé Hess Sn y A ane, Er City, Gr o ou Egyptian Queen et le Black Famaica. Cependant on cultive plus le Re Spanish que n'importe quelle var parce. qu'il est plus iertile, plus grand cas de la farine de et du noir d'os en mélange de 900 livres de la t de 700 livres du second, avec 300 livres de axe de soude et 200 livres de sul- fate de potasse. On emploie ns D pour la même superficie : 800 livres de tige tabac moulues, 400 livres de farine de semence de coton, 500 livres de sang desséché et d'os, 100 livres de nitrate de soude et 200 livres de sulfate de potasse Un grand nombre de cultivateurs chployeht de fortes quantités de fumier d'étable, enrichi par de arine d'os et du sulfate de potasse. Malgré les fortes dépenses Sage et d'entretien que Res: la culture de l'Ananas sans arbri, elle p année en année plus d'extension en Flo- ride et donne de larges bénéfices aux cultiva- teurs cs L'archipel des Açores est aussi un centre de ne d'Ananas : il est le princ 7. ‘ni voyeur des marchés de l'Europe, de c ait Londres en reçoit plus de 300,000 par an. Bien que le climat des Açores soit absolument maritime égal, très fumidte et sain, la culture de ? À. ; _—.— PT j FE sg: h. ; médecins pour comba affections FR ques rés putrides, etc; le même jus fermenté donne une liqueur aiou. lique très forte. Le fruit Pas trop mür se conserv. assez longtemps, aussi nos transatlan antiques en apportent beaucoup des Antilles, de la Floride, ë colonie du Congo, etc. Enfin, l'Ananas fait l'objet d'une industrie de conserves, il nous arrive ainsi quasi aussi savou- reux qu'à l'état rar conservé dans des Reis soudées. Voilà la plante + nous pts voir cul- iver en culture rationnelle, dans notre belle sur quantité eee là les abris ne sont Dr écessaires, si ce n’est peut-être dans le jeune âge pour la multiplication. Fee voir établir des fabriques ur la mise jus pour en retirer haute qualité : ce faisa rains, les régions, ne peer ons p ropices et con- à la belle végétation de cet liacée on arriverait à d’ puis 2 Ras et l'on créerait des centres agree! indigènes à autre chose qu'à mieux au glanage de ces produits tant convoités 1 qu'i ppepi FES bépéñc es l de prod NE pern de re ue nous ne sommes pas allés au Congo uniquement pour recueillir, glaner les See Te 11 12 3 FA s3. E mais aussi et surtout pour créer, produire des richesses actuelles, pour fertiliser et cultiver le sol, pour aider et alimenter les indigènes et les colons : à ce titre seul nous serons de vrais colo- nisateurs, ne terminerai pas ces lignes sans relater le fait ÉREN cité par P. Sagot, dans son beau : « Pour les ERA froids, où l'Ananas tarde à fleurir, et peut par ne pas produire au moment voulu (c’ de pendant l'hiver que se produit la demande) je signalerai un moyen très intéressant de le forcer à fleurir; il suffit pour cela de produire dans la serre qui con- tient les plants, une rt très abondante qu'on ne avec de la paille ananas, aussi bienles a que les grands, sont en fleurs. » Je ne saurais trop recommander aux out. culteurs de faire des essais pour voir si ce pro- cédé ne __ être appliqué avec succès à. d’autres fruits. cn BOUILLOR Cculatoire de l’eau propageant le calo- rique qui fait la base du chauffage à eau chaude, Il convient donc de se rendre compte des conditions dont dé- la bonne circulation. Il est évi- dent que, plus la circulation est rapide lv les unit » d : Le és oh de D FES RE RAT ie, € Ac er Pan TERRES LL A A de ungsé 'OIRE ES sa voir que la rapidité de la circulation dépend surtout des deux conditions suivantes : & 1. Elle croit en raison directe de la Le différence entre la température de l'eau qui sort et de celle qui revient à la chaudière. . 2. Elle augmente avec l'élévation des tuyaux. … Nous disions plus haut que, pour | Puniformité du chauffage, les tuyaux : de départ et leurs retours sontinsépa- rables et à plus forte raison ils le sont pour la bonne circulation. Seulement, la même quantité d’eau qui sort de la chaudière par les tuyaux de départ peut y entrer par les retours et vice- _ versa. Aussi n'est-ce que l’eau qui ” vient de passer par la chaudière qui est porteuse de calorique. Donc, le nombre de tuyaux nécessaire pour desservir la chaudière du haut est égal à celui qui fournit à la chaudière l’eau dière. de la chaudière forme une partie dut. d. d. (tuyau de départ). Ces deux colonnes sont en équilibre quand leur pesanteur est égale, donc, lorsque leur densité ou leur tempéra- ture estla même. Au moment où le feu est allumé dans la chaudière, la température de cette partie de l’eau dut. d. d., qui se trouve dans la chau- _dière, est élevée. Cette eau est dila- Noir d'expansion, la colonne du t.d.d. devient donc moins dense et moins lourde que celle de l'autre tuyau. Pour rétablir l'équilibre, une quantité rs Mais, comme l’eau : rentrée la chaudière est, à _ Son tour, chauffée, le même procédé se répète, l'équilibre ne se rétablit plus et une circulation continuelle _ SOpère aussi longtem u’il y a du : feu dansla de . ï ; Il se conçoit aisément que, plus _tée; le surplus passant dans le réser- … SAMEDI 16 JUIN 1000 l'élévation de la température de l’eau de la chaudière est subite, plus.la dila- tation en est subite également. Alors, évidemment, une quantité d’eau froide proportionnellement plus grande, va entrer par la base de la chaudière et passer d’un tuyau à l’autre au sommet de ceux-ci et, par conséquent, la cir- culation sera accélérée. L’abaissement de la température de l’eau qui a absorbé la chaleur du feu se fait par le rayonnement de cette chaleur, ce qui se produit pendant son parcours dans les deux tuyaux. Des observations précédentes il découle que, plus l’eau se refroidit, plus la circulation sera encore rapide, car son poids spécifique augmente avec le refroidissement; donc, la pesanteur de la colonne d’eau du t. d. r. ser d'autant plus considérable. Nous 7 c'est fort important à remarquer — qu’un rayonnement ra- tionnel de la chaleur accélère aussi la circulation. Ou comme nous avons dit au commencement, la circulation croît en raison directe de la différence entre les températures del’eau sortant de et revenant à la chaudière. La deuxième condition dont dépend ? de - la bonne circulation est l’élévation des tuyaux. L’élévation des tuyaux règle la hauteur des colonnes d’eau. Par hauteur des colonnes il faut compren- dre la différence de hauteur entre la base de la chaudière et le point le plus élevé du système de tuyaux. Il est évident que, plus les colonnes sont hautes, plus leur poids est considé- rable, parce qu'il y a plus d’unités de volumes pesant sur la base commune. Nous avons déjà vu que le chauffage et l'absorption de la chaleur par Pair de la serre créent une différence de température entre ces colonnes d’eau. Il se comprend donc que si, en aug- s NME 5: 2 3 €: Fe nombre des unités d’eau, dont le poids diffère dans les deux colonnes, est augmenté, les sommes de leur poids seront naturellement encore plus dif- férentes — et la circulation devra se faire plus rapidement. L’élévation des tuyaux trouve sa limite, d’une part,dans la hauteur de la serre ou des tablettes sous lesquelles ils courent et, d'autre part, dans le placement de la chaudière. Celle-ci, pour bien faire, devrait être au moins entièrement au-dessous de la partie la plus basse de la serre. a longueur des tuyaux est ordon- née par la longueur de la serre, dont toutes les parties doivent recevoir de la chaleur et, elle aussi,- influe sur la circulation. 1 l’eau dans les tuyaux se fait par lé rayonnement de sa chaleur. Ce ravon- et, par leur gravité augmentée, ces parties tombent dans un milieu plus chaud. Ce phénomène se produit dans dant, ce phénomène produit des cou- rants d’eau internes qui contrecarrent constamment cette circulation, Dans les tuyaux de retour, au contraire, ils ne peuvent qu'aider au mouvement descendant de toute la masse. Comme dans les tuyaux de départ, la tempé- rature est bien plus élevée que celle de l'air ambiant, la radiation est très forte, le refroidissement très subit et par conséquent les courants obstruc- teurs très considérables. Il est donc désirable de chercher à éviter ce dés- avantage et, pour ce faire, on ien des installations, raccourci le duisent..De ce point, la descente s’opère par un long retour, d’abord vers l’extrémité opposée de la serre et puis en reve- nant vers la base de la chaudière. Dans tout ce parcours, la descente est aidée par les courants internes. Ce système, qui est beaucoup employé par les Américains, a reçu d’eux le nom de « down Hill system ». On ne peut trop le préconiser, même là où les tuyaux courent sous les tablettes de la serre. Dans tous les cas, il est préférable au «up Hill system » et ce qui ne gâte rien son application ne coûte pas un tuyau de plus. nr _ THEO ECKARDT, 274 LA SEMAINE HORTICOLE Plantes et fleurs alpestres ARMI les pee CR sans à ement (com nt de es enrochements de l’Ecole d Le Saxifraga Geum a des tiges de 30 cen- tienètees, les feuilles réniformes arron- que cachées par ses nombreuses fleurs blanches ponctuées de rouge. S. rotundi- 7 aux es, aux feuilles s pourpres CRE de jiins. dur 7 ihfolia; pois être À > AUX t é s gazon ; 1 je sf nt D or, d'un be etite garomante, aux Henred a" un Hebe use bien connue, La fleurit raies mbes de fleurs d’une blan- te attirant de loin les HE Aquilegia canadensis, aux feuilles à petits segments profondément incisés, portant de nombreuses rouges, se ae ee ieurement, cette plante “éfère un ain frais un peu ombragé; Fée tomentesune à tige rampante, feuilles oblongues et spatulées, le tomen- tum blanc qui SORurE le feuillage et la plante presque entière lui donne un SALE Asperula odorafa, petite t les petites Rubia e dont les feuilles et est une aux tiges ges Îles lancéol lées, sd en t ” couvrant de larges Éribpes terminales . . nés de fleurs d’un rouge violacé. Corydalis lutea est une petite espèce vivace, à feuilles lobées, portant des grappes de fleurs blanchâtres, jaunes dans les deux tiers de leur longueur. Le Corydalis nobi- lis est plus s élevé: il a les fleurs disposées en épis denses; elles sont d’un beau jaune pâle, noirâtres au sommet. L'Orobus vernus est lente longtemps cultivé dans les jardins ; 1l en der as Variétés s à fleurs blanches, à fleurs rées, à fleurs roses et durs doute: Le type est à fleurs pourprées. Le Sagina glabra mérite aussi une place parmi les plantes de rocailles, la ee plante forme gazon, elle se couvi nom- breuses petites fleurs bite d’un gra- cieux effet. ES se Magne, Hotaire: ne dont avons eu le plaisir de visiter + er ao belle installation, est un de ces amateurs passionnés dont le nombre est malheureusement tr Op res- treint à notre époque, un amateur qui ares ou su- perbes et de les admirer, mais qui les connait à fond et s’en occupe attenti- vement. Sa propriété est admirablement située, tout près de Paris et cependant à l'écart des fumées, de la poussière, . l'air vicié et des voisinages impor- tuns, sur la lisière du Bois de Bou- logne, près du Parc des Princes et du nouveau Fleuriste de la Ville, dans une exquise avenue où les voitures s’enga- gent en quittant la grande route pour déboucher sur ce superbe champ ï courses de Longchamp. Elle offre attrait pittoresque un peu in on u dans cette partie si connue du bois cher aux Parisiens. Son propriétaire, . à PA 1- ï 1 sp de Las elfe, de coni sa, et de végétaux di- s bien choisis, fournit un site des s s. Près de là, tout un côté du jardin, qui borde la route et se trouve naturellement en pente, est planté de forts exemplaires de Rho- ! dodendron et d’Azalées. Des massifs d'Erables et d’arbrisseaux : à feuillage panaché ou colorés d’une façon inté- - ressante, des Cèdres, des Sapins, des arbres divers de choix garnissent les pelouses; et partout, dans ce jardin comme dans l’autre, des plantes petites ou grandes, mais plutôt petites, tantôt en groupes, tantôt isolées, dont cha- cune mérite l'attention du connaisseur ; ce sont principalement des plantes al: pines, si délicates, si charmantes, sou- vent rares, souvent aussi difficiles a faire vivre sous notre climat, et dont M. Magne, amateur passionné, a réuni une collection sans pareille très pro- a. en France. Beaucoup de antes ont té rapportées"par M. M [agne lui-même, ou lui ont été'en: voyées directe ‘ment ; ‘d’autres s, comme l’ Le AS RL CITES par. lui de rospères plus ue encore > que les exemplaires im- portés des Alpes. Dans tous les cas, M. Magne a observé de près la façon de vivre de chacune de ces plantes dans son habitat naturel, il s’est efforcé de la reproduire, et il obtient des ré- sultats véritablement surprenants, On a pu d’ailleurs en juger à l'Exposition de Paris en mai 1808, et l'on pourra en juger cette année encore près des palais ges Champs-Elysées. ne a notamment des collec- tions re et très intéressantes de Lis exotiques, de Geranium (ne pas confondre avec les FE ARRARS de Dianthus, d’Androsace, d’Eri n, de Cypripedium, Platanthera, Orchis et autres Orchidées rustiques, d’Aqui- legia, de Pavots, etc. es deux serres à Orchidées renfer- ment un grand nombre d’espèces représentées par des types de choix, des hybrides de Cypripediumetautres, le fameux l’anda X Miss Foaquimmo: tamment, une belle collection de Vanda et d’ Odontoglossum, etc. Enfin, nous avons noté dans le jardin d’hiv er; qui avec DIMM rai D: Wer bien compris rément de leurs possesseurs, 1x spécimens de Palmiers et de Fougères d’un ah ie peu commun chez les amateurs Chez M. Alfred . ivenue d’Ita- he, à Paris, n u le plaisir ns des variétés du Cattleya X par- tenta et mt Cypri edium hybrides. Nous Le 1e feuillage pra coloré, et des Caladium nouveaux véritablement ad- mirables. L'un est d’un rouge feu intense; un autre est vert A nervé de rouge avec des macules blanches et des macules rouges, caractères que M. Bleu, depuis tant d'années, n'avait jamais pu obtenir ensemble; une autre a de grandes feuilles d’un blanc nacré, ou plutôt des feuilles en nacre, trans- lucides, a dre asus de rose pâle au centre, et e beauté dont les mots ne sauraient HS une idée quelconque. CHIMIE ARBORICOLE |‘ Nécessité de fumer les arbres fruitiers. 3 Analyse de eerises. E cultivateur sait bien que le froment, la betterave et autres cultures exigent, pour prospé- , une table bien- servie en Re 2 M nebies: il n'ignore pas que “Cultures enlèvent au sol des Habite notables d'azote, de principes fixes (potasse, acide phosphorique, ee magnésie, étc.); il a appris enfin q pour le maintien de la fertilité, ï = de toute nécessité de restituer à la terre, sous forme d’engrais ere les substances nutritives entevéés par les cultures qu’elles a portées ou perdues par le fait de réactions physiques, chi- miques, RéRNe auxquelles elle- même est sou Ces he me ne qu'on admet assez facilement maintenant pour les cultures hebabé ées ou an- nuelles, paraissent perdre, pour beau- coup de cultivateurs, de leur valeur, lorsqu'il s’agit de cultures ligneuses, de cultures _perennes : l'arbre fruitier Let la prairie sont toujours négligés, | oubliés’ dans-la distribution alimen- taire de la ferme. Cependant les lois de la végétation agissent de la même manière sur tous les végétaux; les _ besoins de nutrition sont les mêmes Pour toutes les plantes; si l’arbre accuse d’une façon moins apparente ses privations et sa faim que la plante annuelle, il n’en ressent pas moins les tristes effets, sa tr sa fertilité mures is: qui divet la lui _octroyer largement : les cultivateurs 2e se montrent pas soucieux de la fer- SAMEDI 16 JUIN 1900 tilité de leur verger quand ils le négli- gent, ainsi que c’en est l’habitude. La culture fruitière épuise le sol plus qu’on ne le suppose générale- ment. Telle production de fruit est plus épuisante qu’une culture ordi- naire de blé. C'est pour bien mettre ce fait en évidence que, depuis plusieurs années, nous nous occupons de l’ana- lyse des fruits et de la recherche des exigences des arbres fruitiers, en ma- tériaux nutritifs. Aujourd’hui nous donnons l'analyse d’une cerise appelée dans le pays de Looz, Late Krack Kersen, espèce de bigarreau connu sous le nom de B. gros noir. Ces fruits sont arrivés à notre laboratoire deux jours après la cueillette, et ils ont été analysés deux jours après leur arrivée. ANALYSE Un kilogramme de cerises contenait 244 fruits. Ce kilogramme ou mille grammes se décompose comme suit : a) ete É 4e Fe 0) ie Les A 24 17.56 b) ri de ux mit 98.88 c) Pulpe 8 ma- 00 ju cendres, tières Re D soit : 883.56 .ST. 1,000,00 En un mot, sur un kilo de ces fruits, 1l y a presque 12 p. c. de corps (queues et noyaux) impropres à la consommation. D’après des renseignements précis, venant du pays de Looz, et d’apr nos propres observations, Total. l’hectare à 30,000 kilos de cerises. Ce chiffre même est rarement atteint et nous connaissons quantité de vergers où le maximum de production atteint à peine le tiers de ce chiffre. | Pour fixer la base de nos calculs, Ce rendement a été, pendant une pé- riode d'observation de 15 ans, dé- passé trois fois dans les ceriseraies des Ardennes françaises (Viel-Saint- Remy-Launoy, environs de Rethel), où la culture du cerisier est fortement prisée. L’on nous a cité des rende- ments pendant des années de grande fertiité, dépassant de beaucoup le chiffre de 30,000 kilos. Dans le pays de Looz, les renseignements ont été moins précis, quant au rendement gé- néral, mais plus d’une fois on nous a dit que les bigarreautiers en plein ra: port donnaient de 250 à 300 kilos de fruits par arbre. Anane : Pure ont été analysées Composition du fruit. Un kilo ou 1,000 grammes ren- ferme : Eau. Sucre total 00 Matières azotées 3:55 Matières organiques | non azotées autre que le sucre ; 90.65 Cendres ue 4.80 Total. Les fruits n'étaient pas entièrement ürs, la grosse moitié, au lieu d’être franchement noirs, avaient encore la teinte rouge sombre. Nul doute qu’à un degré de maturité plus complète la teneur en sucre eût été plus élevée. Bien des auteurs fixent la teneur en sucre du bigarreau à 8 ou 9 p. c. Ce chiffre est trop bas. De plus, on dit gé- néralement que la cerise et le bigar- reau ne renferment pas de sucre de «ST. 1,000.00 du fruit; cependant, dans nos lyses, nous avons toujours rencontré chez ces fruits du sucre de canne et pour le cas qui nous occupe nous avons trouvé 2.07. Nous avons, pou cette recherche, suivi de point en fondées, justes et précises dans leur application, #7 Les 17 gr. 56 (pour le kilo) de queues fraîches ont été réduits après dessiccation à 111°à7 gr. 4; ellesren- fermaient donc environ 57.80 p. c. d’eau. Les 244 noyaux frais pesaient 08 gr. 88; un ils ont été réduits à 67 gr. 6; ils contenaient donc envi- ron 32 p. c- eau. - Dans les 67 gr desséchés, la proportion en poi entre la sd et are est :::: PRG 5 ” je. Fe tes parties séparément. l’amande est quatre fois plus riche en azote que les queues, et dix fois plus que la coque du noyau. L’acide phos- phorique a surtout son siège dans l’amande. L % En se basant sur les données de l'analyse et sur le chiffre de 25,000 kilos de cerises comme niet à à l’hectare, on aurait comme production de sucre et comme prélèvement de matières fertilisantes à l’hectare les quantités suivantes : Sucre produit . .:,,.4 kil. 3,075.000 6 +.n > ».: 110,000 Azote DR RICE vues Re oil nf ammes de noyaux su ds. 276 LA SEMAINE HORTICOLE Les cendresse pen cd comme suit donnent : Potasse. . 227. A ri 29, Se KA 500. Ac. phosph. o gr. o; Chaux . ogr. 3 » » . pi 250. Magnésie OgT. 22 » » 5 k. 500. Silice O gr. 40 Chlore Soufre . Soude . 9 gr. 59 © sul- à furique . Otal. , . 4 gr. 80 Comme on le voit, la production du fruit qui nous occupe, donne lieu à une exportation considérable d’azote, produite par la culture de tabac, qui à raison d’une production de 1, kilos de feuilles par” ein race n d'appau- li , On arri _verait à un prélèvement plus considé- rable en matières nutritives que celui réalisé par une culture intense de fro- ment, produisant à l'hectare 30 sacs de grains et 7,000 kilos de paille. S'étonnera-t-on après cela que la culture arbustive fruitière périclite rtout, ou ion. Pour satisfaire aux exigences de cette dernière, l'arbre est obligé de se manger, C ’est-à-dire de fourn if EN vb ses tissus, les matériaux alibiles qu'il. a emmagasinés pendant les années de repos, et voila pourquoi les arboriculteurs prétendent que la fruc- tification € ffa1bli ent dela deur BIBLIOGRAPHIE es cépages américains pour la reconstitir- Ps = vignoble français, par J. Grand- be a 2 rm à départemental d’agri- cultur M. andvoimiet a réuni dans cette étude job descriptions d’une cinquantaine de cépages américains, porte-greffes, pro- ducteurs directs ou hybr ides (franco- américains et américains entre eux) env parmi les plus connus et ceux qui donner rec onEtitattof cépage est représenté par une feuille, organe qui, comme le dit dans sa préface E. Menault, inspecteur général de agriculture, fournit un excellent moyen e les distinguer. Ces feuilles sont repro- duites en chromolithographie, de gran- naturelle, par. un, procédé photo- 552 so au p est < e gran des rvices a teurs 1ons Mitiebles : à l'ex - Deteut par les yeux est, en pareille matière, le plus frappant et celui que l’on retient le mieux. BOITE AUX LETTRES M. V. L., à Bruxelles. — La in pérédss de la SRE de a est de 48,577 ki- lomètres carré. Elle est Mn. peu peuplée : i mètre carré ou au total , des Ca- raïbes, a disparu complètement, une population nouvelle s'est établie : Européen e toutes ortes et nègres Are esclaves, aujourd’hui libres. Saint-Domingue, comme les Antilles du reste, est tout une région nee à t les produits de la culture sont leur principale ressource. Ces îles jouissent, pour ainsi dire, d'un printemps avec 47 planches en couleurs, prix : fr. 3.50. Chez Pare ©. Doin, éditeur, en ay Le tout c'est de ramener la confiance : le vent pes) ". ! 1 4 à: F1. PP & T\ € perpétuel. Les plaines basses sont recouvertes e un bon placement à faire or co a & Ün volume in-40 cartonné, de 112 pages, ” L Le] Prochainement nous reviendrons sur ce sujet. C:, à Bruxelles. — La ante nous rameaux feuillus et florifères les plus forts, les plus élancés. Taillez après la floraison. M.E. F., à Bruxelles. — Les plantes que vous nous avez fait tenir et provenant du sous-bois des forêts de adère, des îi aries sont le Myrica faya, atteignant plus de 12 mètres; les Ilex sont de véritables arbres; le Vacciump jun, le Clethra arborea; les ca arborea et E. Sco- paria : la première de ces bruyères constitue des taillis irréguliers, giogpant LR 0 12 à 14 tres, et ses tige ont. pario Done iolée de Madère sont co M eut Lauri : dans les vallées humides et ombragées, dans g'ss georges fraiches et arrosées se trouve une a orim as com de plusieurs espèces e Lau Lauro (Laurus canariensis), le “ (Oreo-da me fœteno), le Vinhatico (Persea indica), le Barbusana isia Ténériffe, du Laurier du Portugal (Prunus lusi- lanica) _ ances reçues et échangées : A. V., à C. . P., à Bruxelles. — L. J., à Paris. — D:5.,4 por — L. G., à Bordeaux. — B. C., bien ireçle merci, nous vous donnerons toute satis- fa DD RONDS RER nas ns à ER me << SOMMAIRE i PAGES CRTONIQUE. Nécrologie. 2". 2 TRE Petites PT. | Exposition de Paris + 267 La ee contre les insectes Aube 267 Nos gravures : Village au bord du Rembo ‘Comi Vanda teres . Bibliograp set Boîte aux lettres. . Fig es 2 SE u POPES D » 89. de M au “bord du Rembo N'Comi or 271 » 90. Vanda F ES à st 1: <# ARR TEE TER SAMEDI DT IN LEO ‘ L'HORTICOLE COLONIALE , SOCIÉTÉ ANONYME Siéese social, Rue Wiertz, 79, BRUXEILI ES ique : HORTICOLE-BRUXELLES) SERRES COLONIALES DE EINTHOUT CULTURES EN IMMENSES QUANTITÉS DE VÉHCETAUX pour les COLONIES. (Caoutehoue, Gutta, Cacao, Coffea, ete.) | F Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux « L'Horticole Coloniale. > — « Serres de Linthout. » — Une tablette de Theobroma Cacao et bâches à multiplication. à PLANTS ET RÉ | les plus réduits el conditions très avantageuses pour de grandes quantités. — Expédition duns toutes Emballage RE et soigné qui assure la see arrivée des ue es. 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BELGIQUE ÉTRANGER G. de BRANDNER, Aüministrateur-délégué de la Société anonyme d'Etudes 7 — de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. OU Ya trance: UMA. 6. er 15 francs - Ad: VANDEN HEEDE, Vice-Président de la Société d'Horticulture du Nord Sie nids. re 7 >» SE MO, 5: ue 8 » e la France, à Lille Trois mo. 0e". "ou Eromimois 5: #2, TE Ch. VASSEUR, Professeur à l’Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, PRIME A. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, : IMPATIENT, À. DUCOS, J. du TRIEU de TERDONCK, ni Henri MAGNE, L. BERTHIER, BUREAUX DE LA RÉDACTION se POTRAT, D' von HEERDT, Nic. SEVERI, BT DE L'ADMINISTRATION : Theo ECKHARDT et J.-F. LEQUET. Rue Wiertz, 79, BRUXELLES. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Horticole > La meilleure et la plus large publicité est vu et lu prr tous ceux qui s Éeer és de près ou de loin à l’horticultur De Nous portons à la connaissance des personnes intelligentes Le savent que la réclame et l’an- nonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE ORTICOLE ; est l'intermédiaire le plus préeieux ntre le producteur et l’acheteu LA SE M: AINE HORTICOLE es —— ne LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d'insertions. payantes que dans l’emplacement réservé aux annonces, sur les. feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffres. romains. Offres et Demandes d'Emploi n bureau PA demande et offre d'emploi est annéxé à la MAINE HORTICOLE et ne ‘une annonce tombe une inscription tuite au ‘registre pour un mois. mois on n'a pas trouvé d’emploie sire que le nom reste au faire la demande. I] faut avertir aussitôt que l’on a trouvé un emploi. Une Jiste des Jardiniers inscrits sera fournie aux abonnés qui en feront la RCE n dard un bo n ja art nier marié, sachan rler français et flamand, bien au courant de la ‘culture des orchid de lantes ornementales, de la flori- TARIF DES ANNONCES culture, capable « rie une propriété E d'asrens nt de 1/8 d ) ds 10 iétad ave ersonnel déjà ancien 1 de S Be FR ASE : FF * ". ge Le me 70 | où il il Ye a potager, étés, écE es à MERE à fleur | ae se er vaches ue ir A WA NE ED À ROLE ou . ts max PRE DS ad. 180 S” adresser u Bur eau du : du journal. : id. 180 | Excellen t jardinier, marié, marié, connaissant Dar FA Aer D 270 | ment Eee a adore de l’hor nor one. F7 0 350 | . culture des orchidé forcerie, = RAGE DURE “de nr en chef, en NUE en * —. 270 Prince rs anger. : id. 35 S’adresser J., au Bureau du journal. id. 5 SA DEAR 775 Jardinier français, pic ne Se d’orchidées et SAS ee bien au courant de toute nches de culture, 1 page ts Me Die MUR UE EU id. 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance. . MAnnoncees.— Les annonces pour la semaine cou- rante cr parvenir au bureau le mercredi à 5 heures _ dusoir au Le ard. ‘Plae t des annon — On ne peut abso- Rbene: fé S garantie l la place de V anionee, e Nain pour celles qui occupent une page entière, une 1/2, 1/3, 1/4, 1/5, 1/6 ou une Hide e tière Avis à ceux quinous re des annonces. — Dans plu ons reçu des mandats ie À ue reparaître, sans adresse ou autres iPHieatiohs, sauf le cachet postal re pour pans P expédite eur; cette manière d’ agir . donne beaucoup d’embarras et fréquemment on ne veut découvrir n expéditeur. Nous prions instamment les intéressés de vouloir bien donner leurs et d'indiquer l’annonce qu ls désirent faire reparaître. Mandats postaux. — Le peur de aiement le Le demande place. Références es SE or dr S’adresser S., au Bureau du journal. Spéeiali iste. — Œillets, Res Pt orchidées ; rec pe en Amérique n Europe, cherche ce com chef de culture; or les marchés de Belgique. “ + de l'étranger S’adresser A. B., au Bureau du journal. Vincent rues ane à. er pe NE 7, rue Yagielonskaf, é possédan fonds de ne le Fan Das ne affaire bonté cole, sûre et tres luerative. dE Kentia Forsteriana et Belmoreana Nous avons actuellement en. mains et nous continuerons à. à courts intervalles. BONNES GRAINES BIEN FRAICHES de ces: espèces. PSS Prix par “sur demande Chez MM. WATSON et SCULL d 90, Lower Thames street, LONDON, E. C. 3 à : J. 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" Varét er dansé se rs des L au ier rai | Seau Tevêtues d’un tomentum cen PA Se se ones VoLuME IV. — N°24. SAMEDI 23 JUIN 1900. CHRONIQUE La Rose Liberty. £gs-désillusions que beaucoup de rosiéristes ont rencontrées dans la culture de plusieurs variétés nouvelles de roses les ont rendus fort circonspects. D’après l'American Flo- rist, les qualités données pour la rose Liberty méritent plus de confiance. On a trouvé chez M. Ernst Asmus, le célèbre horticulteur américain de West Hoboken, que la fleur y est de première grandeur et que la variété convient parfaitement au forçage. M. smus a donné l’assurance qu’en moyenne il a cueilli durant Îles quatre mois de septembre à janvier, 22 fleurs par exemplaire. La saison n'avait pourtant pas été très favorable. Deux nouveaux Chèvrefeuilles. Dans le relevé fait par M. D. Bois, des arbres et arbrisseaux du Yunnan, On rencontre une douzaine d'espèces nouvelles de Lonicera et parmi celles- ci nous aimons à en signaler deux, le Lonicera thibetica et le L. Delavayi. Le Zonicera Delavayi, décrit par Franchet dans le Journal de En CRE e 1806, a été trouvé dans le et dans le ASE C’est un arbris- section Caprifolium, de grande taille, a tige grimpante, à feuilles largement lancéolées, cordi- formes à la base, glabres en ‘dessus, ré en ne, mesurant 10 centimètres de e Lonicera #hibetica, d’origine thi- me son nom l'indique, pro ovient du voyage d'exploration du Done Henri d'Orléans. Il a été cul- tivé par M. Maurice de Vilmorin et présenté par lui à la séance de la ociété nationale d’horticulture de France au mois d'août 18097. C’est un petit arbrisseau dont les rameaux de l’année précédente sont un peu tomen- teux; les feuilles sont opposées ou ternées, petites, oblongues-lancéolées, à face inférieure laineuse, blanche. Les fleurs sont bractéolées, presque sessiles. Les sépales sont Jancéolés aigus. La corolle, d’un rose violacé, est tubuleuse et munie de soies à l'inté- rieur et de quelques poils à l’exté- rieur; le limbe est quinquelobé. Les fleurs exhalent un agréable parfum de lilas. Fertilité des Figuiers. Le Ministère de l’agriculture des Etats-Unis a fait introduire en C fornie un insecte des régions méditer- ranéennes, le Blastophaga £TOSSOTUM, dans le but d'aider à écondation des fleurs de figuiers, très répandus en Californie, mais jusqu ’ici peu ductifs. L'’insecte s’est multiplié et le succès de la feNaparon a.été complet. Jardin impérial de SR PAG bEE Parmi les curiosités du Jardin art nique de Saint-Pétersbourg, on si deux gigantesques laire dé peupliers noirs (Populus nigra) ayant plus de 30° mètres de hauteur et une circonférence de 5 et 6 mètres à la hauteur d’un mètre au-dessus du sol. On les dit avoir été plantés par Pierre le Grand. Devant l'habitation du directeur se trouve le plus ancien exemplaire de Caragana arborescens qui, de là, s’est répandu dans l’Eu- rope entière. Une autre partie inté- resse toujours les visiteurs c’est l’en- rochement établi au bordde l'étang qui va du bâtiment de la direction jusqu’à l'entrée principale vers les serres. Là croissent des représentants des flores du Caucase, du Turkestan, de l’Hima- laya, de la Mandchourie, du Japon et ali- de la Chine, ainsi que de la Sibérie. Là aussi se trouvent plusieurs Cactées rustiques d’origine nord-américaine. La culture de ces dernières a donné, depuis trois années, des résultats réellement favorables faisant honneur au directeur du Jardin, M. le profes- seur Fischer von Waldheim; Saint- Pétersbourg est bien l’endr oit le plus septentrional où résistent ces plantes d’origine presque tropicale. Jubilé de François De Vos. Le 8 juillet prochain, la Société royale des travailleurs décorés de Gand célébrera le cinquantenaire de sa fondation. François De Vos est un des fondateurs de cette Société. Il fut chef des cultures de l'établissement Verschaffelt pendant 38 années et fut pendant deux ans voyageur natura- liste pour compte de cet établissement dans la province de Santa Catharina, au Brésil, dont il ramena un certain nombre de plantes qui contribuërent F sque, en "1853, le Laelia purpurata fut pré- senté pour la première fois en fleurs à l'exposition du Cas'no, où cette belle espèce remporta une grande médaille d’or votée aux acclamations du jury. La section hortico e la. Société royale des travailleurs décorés veut saisir l’occasion du cinquantenaire de sa fondation, pour offrir à François De Vos un objet d'art, et elle Sn le concours de tous ceux qui s’inté- ressent aux progrès de Vhobticittieré et les prie de vouloir envoyer leur souscription avant le 1° juillet, à -F.Van Driessche-Leys, ami rue d’Akkergem, 87, à Gand Nouvelle Azalée. Len L'Aëalea Duchess of Wellington, figuré dernièrement dans le Gardeners’ Chronicle, est une forme rustique de pleine terre appartenant à la race des d. Elle a été Azalées dites de Gan 278 obtenue par MM. R. et G. Cuthbert, à Southgate. Les fleurs sont disposées en un bouquet terminal; les segments inférieurs sont d’un coloris chair pâle, tandis que ceux du dessus sont flam- més et striés de rouge cerise à leur centre; ces fleurs ont un très joli aspect. Enkyanthus sinensis. Cette Ericacée est encore une des importations des pères Delavay et argès. C’est un bel arbrisseau attei- gnant 5 à 6 mètres de hauteur, diffé- rant de l’Enhkyanthus himalaicus par ses feuilles à face inférieure dépourvue de poils roux appliqués sur les ner- vures, ainsi que par sa corolle à lobes réfléchis. Les inflorescences disposées en gra pes PR en dausses € ombelless A ee D Re de … _ péticcles Méniennes on érieurs dressés. Dr par Get pire Foubes est largement Campanulée. Destruction des guêpes. On place le soir, près de l’ouver- et ON: T l'ouverture du nid et l’assiette d’une cloche à melons ou d’un grand po bien bouché. Le lendemain, à leur sortie, les guêpes sont asphyxiées par les émanations de la benzine. Essence de roses du Caucase. La Gartenflora signale, d’après un journal de Saint-Pétersbourg , les pro- grès qui sont faits par le Gouverne- ment russe dans l'extension de cer- taines cultures de plantes exotiques. De grandes plantations de thé ont été faites ainsi dans plusieurs régions des côtes orientales de la mer Noire ét, fes plus . récemment, rosiers QpE été ; : ; année pr écédente dans la partie obs- se dre qu moitié tee LA SEMAINE HORTICOLE Importance de la lumière solaire. pRte pince n’est mise en doute : cependant, les expé- sur des haricots par pra Clay ton, en Angleterre, font res- sortir nettement cette grande in- fluence. Ayant semé un “champ de haricots, il recouvrit la moitié de ce- lui-ci de facon à intercepter l'accès de la lumière solaire. A la récolte, il constata que le poids des haricots ob- tenus dans l'obscurité n’était que de 29 kilogrammes, tandis qu'il était de 99 kilogrammes sur la partie enso- leillée. L'année suivante, on sema des haricots récoltés sur les deux parties et sans intercepter cette fois la lu- mière solaire. Les haricots récoltés : e la LA due - année le endement fut Mcate ee faible et la quatrième année les haricots prove- ant de la récolte primitive de la moi- tié obscure ne donnèrent plus que des fleurs stériles. Ainsi, dit la Revue générale agronomique, l'interception de la lumière solaire dans le premier été -a: eu ur effet de rendre la plante absolument stérile au bout de quatre ans. Destruction des insectes parasites par voie d'injection dans les plantes. Des expériences ont été faites ré- cemment par le Ministère de l’agri- culture aux Etats-Unis, à l'effet "de détruire les pucerons DAT set sur les plantes cultivées, en introduisant, par es racines, certaines substances dans l'organisme de la plante. On plongea les racines d’un certain nombre d'exem- plaires de la petite ortie, Uréica urens, dans une solution de cyanure de po- tassiun à 0.25 p.c. L'injection ae Gi ; \ “ végétaux en pleine vitalité absolument comme sur les organismes animaux; mais 1l en est autre des éléments passifs où la vie existe à l’état latent et où le protoplasme est en repos, ou ments sont insensibles aux dégage- nts du chloroforme et de l’éther. de permettre de conserver les se- mences et les graines hors de lat- teinte des insectes. Il sufñra de répandre un peu de vapeur de chloro- forme dans le local voulu pour dé- truire les insectes sans nuire aux graines. Les graines doivent être ab- solument sèches, sinon elles sont ins fluencées comme les êtres vivants. ne existe en Plaque sept labora- toires d’analvses : à Anvers, Gand, Hapértanee que ces laboratoires ont prise dans ces dernières années, 1l suffira de dire qu’ils ont eu à examiner en 1809, 24,156 échantillons ne dans les catégories suivantes : I a- tières fertilisantes, Et,430 ééhantis lons; 2° matières slinrentaices pour le bétail, 985; 3° matières alimentaires pour Re nnrne 2,044; 4° éléments divers, . Comme on le voit, les matières pren donnent lieu au dis grand nombre d'enquêtes. Begonia Lehmbachi. C'est une espèce nouvelle core le professeur O. Warburg liée à M. Lehmbach qui a introduit la plante de Kamerun, Afrique occidentale. Elle se distingue par ses grandes feuilles parfois réticulées, ses tiges rampantes munies de racines adven: tices et pie une croissance SES é gets et les limbes portent des villosités dressées blanchâtres. Il est probable, dit M. Warburg, que cette | “a tr section de Begonias possède coup d’autres représentants dans Lenri “Coupin, botaniste pari- , à institué des expériences con- _ l'influence du chloroforme et de l’éther sur les végétaux. Ces sub- Stances. _—— sur les organismes l'itétieur de l’Afrique tropicale. La Gartenflora du 1% juin consacre une planche coloriée au Begonia Lehm- bachi. Em. RopicGaAs. PETITES NOUVELLES siti un se pere or, SA SHipine ve la 1111166 L'expos Grâce au bee DpEL. a Ra 2 et de la ville de Bri es, Le JnCO rlance csptionnel et c san dr on les diver ses “branches e l'artet ge l'industrie horticoles BD ir ants envois sont déjà annoncés Ke les prix se E, vive ment disputés. Le e ry cha de les décer se véunira le 20 jui uille VS Penhstison qui sève tr o1s sr s, s'ouvrira Le lendemain. L’affr D nent des Prospectus — Un mouvement très intéressan progrès se "dessine een. dans laimisralions frai aise des É dernièrement ant F4 Fa Scion de tar augment : du personnel “4 schissement des lettres £ Les la limite maxin 2 prix donné serait fixée beaucoup Gus ha "Union D ale ” horti sp s'e t îte ete né prononcée en fat ñ réalisation pores se auCcurt FM impul- sion cons ne able Ajase : En me ice on ne peut enco tr ue 15 ra nies tre fe times comme lettre, 30 grammes rayé r 30 c 4 alors que les Anglais peuvent expédier 60 Data pour 10 centimes ! ÈS Promenades à l'Exposition de Faris (Suite, voir p. 255.) Il y a derrière le Grand Palais des Champs-Elysées, vers la passerelle qui réunit cette partie à ce qu’on appelle la rue de Paris, un coin À dé sai din pittoresque extrémement réussi, et particulièrement agréable rrain € pente (un passage Se AE pen- dant au passage aérien qu'offre la passe- relle), est trop EN et nous sommes persuadé de rendre service à beaucoup d'amateurs de plantes en le leur signa- lant. Les arrangements de rochers, le pont rustique, la ae: voûte de rochers ont été construits avec beaucoup ût e Boulo ÉANER Er au-dessus, d'intéressants spécime Conifères variés et d’autres arbrisseaux à feuilles sa [e] Lg) © =) be o + 6 petite pièce d’eau garnie de DURE tiques de M. Lagrange, d'Oullir SAMEDI 23 JUIN 1900 enfin |’ exactitude est généralement très bonne, et c’est le principal. On trouve là quelquefois des plantes peu connues, ou tout au moins des plantes dont les portraits n'existent guère en Europe. Nous avons déniché ainsi, dans lAustra- lie, les portraits de quelques Orchidées peu connues (botaniques, à vrai dire), des nn surtout. — M. t Truffaut, de Versailles, a installé aux bee Elysées, tout près de la passerelle, une charmante exposi- tion dans la serre de M. Michaux. On y trouve des spécimens très joliment FE sés de toutes les plantes qui peuvent ser- garnir un jardin d'hiver ou une s vir à 279 Ses plantes “+ Fe + dre fleuri durant l’hiver et le rintemps de l’an dernier et de la us au année. Ce pou- voir de produise des spathes sans inter- ruption semble dépendre uniquement de la conservation des plantes dans de verra les spathes embryonnaires en férents états de développement se mon- trant à la base des feuilles les plus fortes qui en produisent toujo Fig. 91. — Agave applanata LEm. (voir p. 281). serre annexée is sPparements Croton, Begonia, Palmes ougères, etc. et beaucoup d’Or chidées bien mélangées aux autres plantes. .-T. GRIGNAN. RICHARDIA AFRICANA Nouveau mode de culture Le vieux système de culture consiste à laisser plantes s e dessécher duran- les mois d'été pé ils mettre de nou- plante distincte et à son tour fournit son nombre e spat es et maintien ainsi la nature plante. duire des spathes soit qu’elle se trouve en pot aurant toute l'année ou mise plein air et en pleine terre durant l duction de spathes durant les mois de novembre et de décembre, comme égale- ment aux premiers mois de l’année, il n’y a pas de doute que le sb de ne veau en mire n en automne. Ce pro- pas dessécher les plantes sera le meil- cédé a le grand tante d'empêcher frages, leur. Pendant l'été, lorsque après leur Agave re en es plantes tuioihes les plantes de fournir leurs spathes dans culture en pleine terre, on les rempotera, de M. Sim un espace beaucoup plus court. Un cor- le piesz sera de les laisser en plein air ken “se à la section coloniale, au respondant du Garden à Chronicle n’a à leur reprise. Au printemps et en Trocadéro, des dessins et aqua relles de jamais laissé ses plant her et as ï ne leur faut pas une température da ‘a trop élevée mais de l’eau en abondance = jardin ordinaire dans et des fumures fréquentes. laquelle elles ont PP rrroatre persisté. Es. Rop1Gas. les ont exécu nt pas toujours un talent re Hibie: mais “280 LA SEMAINE HORTICOLE Du Congo (fleuve) à l'Aruwini, par la voie de la Lubilu N a peine idécouy rir la Lubilu, petit affluent de la rive droite du Congo, en aval de La Ro- mée (Stanley-falls) à cause des îles qui la masquent et surtout en raison de la façon sinueuse qu’elle prend pour déverser ses eaux dans le grand fleuve. Elle atteint à son embouchure une largeur de 10 à 15 méêtres. Pendant son ane elle se re strécit oùSs ’élargit jusqu ‘à couvrir les riv es qui par LE fait sont transformées en marais. La nav ion y est ÉHmsen 1l faut 1m agin plus calme que celle que DaroMÉe | la _ Lubilu. Pendant deux jours et demi de navigation,onne voit nul vestige de vil- lage et si parfois on ne rencontrait quelques pirogues de pècheurs descen- dant doucement au fil de l’eau, rien ne viendrait troubler le profond si- lence qui règne dans cette région. Lorsque ces gens aperçoivent notre embarcation et qu'ils distinguent l’uni- forme des soldats, ils abordent préci- pitamment la rive pour y cacher leur prise. J'avais beau leur offrir des or et des étoffes en échange d’un peu de poisson, ils me répondaient invari che A pana bwana ! (Nous n’en avons pas, maître). Mes soldats n'étant pas dupes de leur mensonge, sautaient de la pirogue et fouillaient prestement la rive où ils ne tapdaient pas à découvrir le riées et considérables; les palmiers Elais abondent, le Raphia a 2 forme de véritables forêts que lo croirait plantées dans une autre forêt. A certain endroit de la rivière, cette dernière est obstruée par une masse compacte de Pandanus se rejoignant de l’une à l’autre rive. Notre marche est forcément entra- vée par ces végétaux dont les feuilles acérées et hérissées d’épines rendent une trouée très pénible. Enfin, après beaucoup d’efforts, mes soldats, à l’aide de serpes, de aches, parviennent à se frayer un passage dans cette masse de plantes rébarbatives. La route se continue avec la même monotonie et l’on arrive enfin au vil- où 200 femm: ins un costume des plus briniét. ‘viennent danser nant moi, en l'honneur de la visite que je rends à leur chef. Lorsque les danses furent finies, moment que je redoutais de voir arri- ver, il me fallut distribuer toute une caisse de perles, en guise de cadeaux. Ces perles étaient pour moi d’un grand pos car elles représentaient une partie de mon ravitaillement e me SR pour l’é jee de diffé- rents produits. Je fis ample moisson de bonnes plantes pendant les deux jours que Je restai dans ce village, je recueillis de nombreux insectes, et mon herbier s'enrichit également. Au bout de ces deux jours, je me mis en route pour Yambuya, accom- pagné de vingt porteurs. A ce moment, j'abandonnais la 7 bienfaisante qui un peu d dela marche en terrain Lubilu, pour m’engager dans la forêt troncs d’arbres qu'il faut enjamber ou contourner. Le guide, au moment ou il faut faire l'assaut d’un de ces géants terrassés, m’appelleetmerecommandelesilence. De l’autre côté de l’obstacle, dans , 8 . Hi) une éclaircie assez vaste, on aperçoit un troupeau d’éléphants prenant leurs ébats. Lorsque mes yeux sont-epus de ce spectacle si nouveau pour moi, je tire un ce de fusil qui les fait fuir promp- tement FE allais passer ma première nuit en forêt et JjJ'appréhendais assez cette alternative, non pas que j'eusse peur, mais de me trouver seul blanc au mi- lieu de ces bois, entouré d’une faible escorte je me RARES ER Ha soir, on fit halte Fe ÿ & il dans une Ntrière et l’on disposa letout asser la nuit. Les soldats mirent à pour alimenter les feux que l’on fait our éloigner les léopards qui pullu- lent dans cette région. Lorsque je fus restauré, je sortis de la tente pour passer quelques instants au milieu de mes hommes. Une sentinelle était déjà placée de- vant la porte, et cela sans que j'en eusse manifesté le désir. Les autres étaient accroupis autour des feux. Le moment du repos étant venu, je me jettai tout habillé sur mon lit de camp. Le sommeil, lui, ne vint pas, car si pendant le j jour la forêt est silen- cieuse, la nuit elle s’éveille. Les moustiques dont le susurrement est si désagréable à l’oreille et dont les morsures sont douloureuses, se donnent libre essor. Les oiseaux nocturnes font entendre = ] 1d Dlainti ’un. d'eux t les jeunes arbres L où en parcourant a forêt, un bruit Ve un arbre atteint de Je s’effronde et fait trembler le s Tout ce vacarme n'avait guère le don de favoriser un sommeil dont je ressentais le plus grand besoin. Le lendemain, notre marche n’est interrompue que par quelques arrêts nécessair res pour la récolte des plantes ent ur cri sourd | ! Re NE Re en UE cé RÉ A Cle) rit LÉ ” = LA * | 2 MUR us Hu PS Fe EE NRE dir er Te Aer dont j'ai augmenté le nombre et la variété. Vers midi, le surlendemain, donc mr six jours de marche, nous arri- à Yambuya où nous sommes téndus par le blanc qui y réside. J'admire l'installation du poste de Yambuya, où l’on à établi des cul- tures très raisonnées de caféiers, cacaoyers, etc. Je vais enfin jouir d’un repos bien gagné et me retremper pendant quel- ques jours sous le toit d’un compa- triote. EMILE DUCHESKNE. 2 NOS GRAVURES L'AGAVE APPLANATA (fig. 91, p. Présente une rosette de 30 à 40 es dense et sile atteignant environ 30 Fhtnidtres de lo ong sur 6 à 8 centi- es de large, la partie inférieure plane, la supérieure concave terminée en une pointe brune, vulnérante. Son introduction du Mexique ne date que de L'AGAVE ATROVIRENS ou SALMIANA (fig. 92). — Présente de 12 à 30 feuilles dispo- sées en roscettes denses ayant souvent de 1"50 à 2? mètres de diamètre, elles sont d’un vert glaucescent avec la face supé- rieure plus ou moins CONCaVvE etterminées par une épine de 004 à 005 de long. mètres de diamètre ; elles ont les Daldes et les sépales largement oblongs, obtus, les premiers tordus à la base, d’un bleu pâle marqué en damier de bleu azuré vi, Le labelle, très court, linéaire, oblong, parahHèle à la: ré it est bleu foncé. La colonne est blanc L n se produit en Re et dure 2 pourvu que l’on r l’humidité aimosphé a x doté réclame moin plupart s ses congé- rre tempérée et produit DRE de tiges longues de deux à trois pie NYMPHÉACÉES TROPICALES, — Les véri- dû faire au pare de M. Arnold Borsig, à Berlin, dont les serres et die d’hiver SAMEDI 23 JUIN 1900 constituent tous les ans une puissante attraction pour des milliers de ; jardiniers. Plus spécialement pendant l’été le jardin présente des conditions d’un majestueux eftet. Notre gravure n° 94 (p. 285) repro- duit une des deux pièces d’eau du C entièrement garnie de Nymphéacées des tropiques, présentant un immense intérêt et faisant voir que ces végétaux n’ont pas besoin des températures élevées de l’Amé- rique centrale ou des régions du fleuve Amazone pour dé évelopper leur grand feuillage et leurs brillantes fleurs. Les ords de ces étangs sont ornés avec goût de fougères, de palmiers et d’autres plantes choisies parmi les plus beaux végétaux des tropiques ; + SJ le visiteur se 281 ORCHIDÉES Le Cattleya aurea A floraison de ce magnifique Cattleya ne va pas tarder à se produire, ét sera, comme tou- jours, la principale merv eille des expo- sitions de juillet et d'août. Le talent des semeurs les plus habiles n’est pas encore parvenu à produire quelque chose de plus splendide que cette grande et noble fleur pourpre et or. L'usage s’est à peu près généralisé lutlisation des eaux chau Rs End sation arrivant des usines de Moabit, et dont M. Arnold Borsig a su tirer parti depuis plus d’un demi- siècle. Les plantes ainsi traitées sont aussi belles que dans leur patrie. L'AGAVE VICTORIÆ. REGINÆ (fig. 95, 287). — Aux feuilles dures, rigides et lancéolées, de 0"15 de se sur Üm05 de arge, d’une croissa extrêmement régulière, elles sont tien en pointe sans se déchirer en filaments comme le font Fe Ps l'Agave filifera. Elles por- ent un ine terminale qui rend le nas Ent de la plante assez RS KR. sur le continent de dire : C. aurea, tandis qu’en Angleterre on emploie de préférence le nom de C. Dowiana. On est un peu dans le vrai de part et d'autre, en ce sens que a ze n’est qu’une variété du Dowiana, mais 1l est, en somme, Aer plus répandu. L'espèce est peu variable au point de .vue du coloris, quoiqu'il y ait, naturellement, des formes à fleurs notablement plus belles, plus amples et plus riches que d’autres. La plus remarquable peut-être est la variété Statteriana, dont la Lindenia a publié le portrait il y a quelques années. Cette variété, qui est décrite dans Williams d’une façon tout à fait inexacte, a les pétales et les sépales jaune vif, et le labelle en très grande 282 partie jaune, avec une large bande médiane rouge pourpre allant de la base de l'organe jusqu’au sommet, et régulièrement striée de jaune d'or à droite et à gauche, en arête de pois- son. La variété Hardyæ a les pétales et les sépales jaune soufre; dans la variété Wheatleyana, ces organes sont d’un blanc à peine jaunâtre. Toutes ces formes sont d’ailleurs uniques. La variété Moortebeckiensis, dont nous avons publié Ja description et le por- trait, est très distincte aussi, mais le rouge y domine, et son labelle pour- pre, maculé de blanc des deux côtés de la gorge et strié de jaune sur le disque, rappelle plutôt certaines for- mes d ardyana. Cette dernière plante est, comme AVEFIC Gr CUVE. AVREG: E è eur TRS labelle. Go Chamberlainiana, avec le c. D splen ndide, à Gi re F ns avec le C.M ue Très beau. C. X Fabia, avec le C. labiata. C. X Kienastiana, avec le C. Ludde- manniana. Le X Lady Ingram, avec le C. Eldo- ra X Maggie Raphael, avec le C. Triane. C. X Maronis, avec le C. vélutina. Nombreuses variétés remarquables. C. X Massiliensis, avec le C.Triane. avec le C. Men- CE; X Octave Doin, deli. de # ana. | a x Lord Rothschild, vob le askelliana. F1 5e Des avec le … rem LA SEMAINE HORTICOLE L. X Lucilia, avec le L.Schilleriana. L. X Pallas, avec le Lelia crispa. L. X radiance, avecle L. purpurafa, de même que le L. X Apollonia. L. X Sir Wm. Ingram, avec le L. purpurata. Le Dominyana a lui-même produit déjà plusieurs descendants. CULTURE Le Cattleya aurea vit bien dans la plupart des collections, mais il y en a beaucoup où il ne fleurit pas régulie- rement chaque année, ce qui est “d’au- tant plus regrettable que ses fleurs sont superbes et délicieusement par- fumées. ; mais bent le ns le plus rtant consiste à régler l'humidité, d’un bout à l’autre de l’année. Il faut que la plante ait un bon repos pen- dant l'hiver; pendant la saison de vé- gétation, il faut qu’elle reçoive assez d’eau pour se développer, mais sans produirait de mauvais effets. Le C. aurea est une de ces Orchidées, comme il y en a plus qu’on ne croit, qui réussissent moins bien sous l'in- fluence d’un traitement bien ds 500 bien uniforme et soigneusement F dos que quand elles sont soumises à un régime un peu heurté, arrosées une ois très abondamment, lavées à grande eau, puis abandonnées quelque temps sans nouveaux arrosages, et de nouveau trempées, etc. Des rempo- tages assez fréquents (annuels, par exemple) sont propices à la végéta- tion des Orchidées qui sont dans ce entre deux phases dis Ja végétation. celle où l'activité se portait sur un ou plusieurs bulbes donnés, et celle où elle se porte sur un ou plusieurs autres bulbes, apparte- nant à une génération ultérieure. Une fois que les pseudobulbes ont acilesde régler mathé- LL TES se: F ” bus pris leur forme et que l’on commence à voir paraître les boutons à la base des spathes, il faut diminuer brusquement et presque cesser les arrosements; dès ce moment le développement des pseudobulbes est terminé, et ne ré- clame plus d’eau. Si l’on continuait à en donner, ce serait nuisible à la flo: raison et à la santé même de la plante, Ajoutons sue le C. aurea demande un peu e chaleur que les!C. Mossie, PER et Mendeli, et qu'il craint un peu les rayons brülants du soleil, au moins tant que sa végétation n’est pas achevée. : G.-T. GRIGNAN. NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Oncidium nanum. — Cette petite espèce, dont on entend rarement parler dans les. cultures, a été présentée tout récemment Qui ndres, par sir Trevor Lawrence, et çu un certificat botanique. Co omme l'O. Perse l'O. Lanceanum, etc., elle est originaire de la Guyane britannique et elle n’a pas de pseudobulbes. Ses fleurs n’ont pas 2? centimètres de dia- mètre. Elles ont les segments ovales- oblon en forme de large spatule, jaunes tachetés de rouge-brun. Le labelle a une forme analogue à à celle des autres segments, et un coloris jaune vif. Odontoglossum Lindeni. L’exhibition récente dde cette espèce à à Paris, dans le groupe de M. Doin, a excité une vive curiosité, ot il est très rare de contrer en Re “S d’ailleurs une espèce d’un habitus tout particulier, et l'on peut dire qu *elle établit, plus que touté autre peut-être, une transition entre le genre Odontoglossum et le genre Oncidium. Sa hampe florale dressée a une longueur de 60 à 75 centimètres s.Ses fouréd n ‘ont pas sin à fait 4 centimètres se les autres Nr ind Ja e premi ère fois en Læliocattley x ot variété s + ne 5€ How ai, Pari n M. Maron. Elle a les fleur de grande taille, le disque blanc ou couleur soufre, très étendu, et la partie antérieure du la re: très belle d’un riche verse en granuleux, PA rares . LILAS, qui est and ts de cet hybride he pare . la ren- jaune : é est un Lin- i fleurit pour la : rs en 1871. Il est originaire de reenwood, ui figurait au concours temporaire du à de - ms CN AE Oncidium tetrapetalum. — Les Oncidium à port d’Iris, comme celui-ci, c’est-à-dire ceux qui ont les feuilles équitantes et groupées en rs touffes espacées le long du rhizôme, sans DE RAQPRIDES ne sont pas toujours très faciles à cultiver. La meilleure façon de les faire prospérer, c'est de les placer sur une planchette ou un morceau de grosse branche d'arbre, avec quelques brins de sphagnum autour de es touffe de feuilles. On seringue rempe le tout de temps en aps niet l'humidité nécessaire rre renfermée convient bien pour plante, non pas qu’elle demande beaucoup de cha Antilles et l’Amérique centrale), mais ue les variations brusque hygrométrique de Éd lui fe- raient mn 5 ” tort. Il faut éviter notamment l’air : Les se en for me de lame de cou- teau ont u très épais et l’autre très mince, c’est-à-dire qu’elles ont une section tre ubee La plante produit des fleurs en grande abondance à l’état naturel, comme beaucoup d’Oncidium; mais elle en donne moins en Euro Néanmoins,elle mérite d’être citée comme jo mètres environ de diamètre, et les seg- ments ondulés ont un lure très gracieuse. Leur coloris un ge- marron taché et barré de jaune; le labelle large, Ram me, est blanc maculé de rouge et der Max GARNIER. SP La culture de l'Hydrangea N préconise l’emploi de deux moyens, pour établir des plantes d’'Hydrangea à florai- son hâtive ; le premier consiste à faire enraciner des pousses ayant déjà formé des boutons en automne, le second, de faire choix de boutures du printemps précédent et dé lés culti- ver pendant tout l'été. Cette dernière méthode est la plus employée, elle a l’avantage de pro- curer des plantes fleurissant très tôt. Pour le forçage, on prend généra- lement l’H. Hortensensis, c est la variété qui convient le mieux pour cette culture ; toutefois, le bel H. Thos. ogg. à fleurs blanches est tres apprécié malgré qu’il soit plus difficile que le précédent. Ses belles fleurs, qui S’épanouissent en mars, le font recher- Cher par les jardiniers qui, à cette codes, se plaignent de la pénurie de C si pendant les mois d'avril et de SAMEDI 23 JUIN r900 mai que les boutures s’enracinent le mieux. Elles sont mises dans châssis à multiplication, dans sable. Lorsqu'elles sont enracinées, on les met dans des pots de 0"08 dans une bonne terre additionnée de sable Aussitôt que les plantes sont re- des Fig. 93. — Vanda cœrulea (voir p. prises, on les place dans un chässis froid; lorsqu'elles ont émis des bour- geons portant trois paires de feuilles, on les pince, afin de provoquer l’émis- sion d’une demi-douzaine de boutons axillaires. IL est avantageux de les rempoter dans des pots de o"1o, cela favorise leur développement. Les Hydrangea ne sont pas difhciles au point de vue du sol dans lequel ils doivent vivre. Une terre argileuse 283 leur convient pourtant mieux, à la condition d'y ajouter du sable ou du fumier décomposé lorsqu'elle est trop compacte. Pendant l'été et l'automne, ‘ les plantes sont placées à l’extérieur; le s'attache cultivateur pendant cette 281), époque à obtenir des sujets bien déve- loppés, dont le feuillage est large et d’une teinte d’un vert très foncé. La richesse du feuillage est toujours l’in- dice d'une belle floraison. Si les feuilles n’ont pas la teinte que l’on désire, on peut appliquer aux plantes u d'engrais chimique; cela doit se faire vers le commencement du mois d'août, jamais plus tar Vers le mois de septembre, on dimi- nue les arrosages afin de faire mürir 284 pu lé jeune bois; en octobre, on les suspend entièrement St on tient les plantes dans une température -AEs Les plantes les plus appropriées au forçage hâtifsont celles qui conserv Rent bien leur feuillage et qui montrent leurs jeunes grappes en automnc. Vers les mois de novembre ou dé- cembre, après les avoir laissé reposer quelques semaines, onles met en serre chaude; à ce s D moment, un peu d’en- grais ne leur nuit pas; leur floraison a lieu en janvier-février. : Lorsqu'on veut obtenir une florai- son plus tardive, on force les plantes en prévision de l’époque à laquelle on en a besoin. Pendant le forcage, ‘une hante ta pérature leur es RS ee save le plus site Fe ee où les Feng dans de plus grands pots et on les traite comme précédemment. Pour obtenir de bons résultats dans cette culture, il est indispensable de ne pas laisser un trop grand nombre de pousses sur chaque plante; on n’en conserve pas plus de neuf, les autres sont supprimées. On tuteure celles qui restent, au moyen de bâtons, un à chaque pousse. FD: DE | Culture des plantes de serre froide ARMI les mire les plus culti- vées lus estimées en Angletctfi celles de serre froide, communément appelées Plan- es de N ouvaERE Éeue ocghpent e place imp t heu res > et blanche, illeurs, le climat maritime de PRsieete se prête excessivement LA SEMAINE HORTICOLE bien au dév eloppement de ces espèces végétales et c’est, à mon avis,.la rai- son pour laquelle la culture s’y fait ans d'aussi bonnes conditions. Voici quelques-unes des plus répandues dans les serres anglaises : en premier lieu, vient le genre Erica, dont les espèces préférées sont : Erica ven- tricosa, E. candidissima, E. Caven- s Epacris; les Boronia heterophylla et megastigma, les Choryzema; les multiples espèces d'Acacia, telles que À. paradoxa, À. lophanta, A. longifolia, A. dealbata, À. platyptera, À. cordata, etc., suivis par les FSTRRN les Eriostemon, les sont placées à une température un peu plus chaude, jusqu’à la reprise; à petit, on leur donne dé les: porter froide, ce qui se fait te er en mars- “avril : on soigne d’une façon toute particulière É vase al et 1l faut surtout éviter de tenir les plantes trop mouillées. Peu de temps après la reprise, 1 est nécessaire de procéder à un premier pincement qui consiste à enlever la tête de la bouture; ce pin- cement a pour effet de faire dévelop- per que elques jeunes pousses qu’on laissera s’accroître de quelques centi- mètres; du moment qu’elles auront trois ou quatre longs yeux, on leur Dee, la. tête et bon, Hitendra un de donner : de Suitver ces plantes, il suffira de prendre un genre comme type et de _voir comment on s'y prend, la la culture étant, à part quelques petits détails, à peu près a même pos tous les autres la MR cn de la plante : Il faudra surtout songer à donner beaucoup d'air, c'est-à-dire à ne pas tenir les plantes trop à l’étouffée, sinon la pourriture s’y met facilement : on devra également faire attention de ne pas donner trop de chaleur ni d'humi- dité, car un excès dans l’un ou l’autre surtout lorsqu faites à l'automne, sont rebelles à s’en- raciner et, pour certaines d’entre elles, 11 faut assez longtemps attendre avant qu'il y ait des racines ; lorsque Le Doniuses a lieu au mois d’août, Ja poreuse; pour les Erica, la proportion e loam à employer sera très réduite et pour ainsi dire nulle. Après avoir été arrosées, les plantes Re : pincement se répète encore deux ou trois fois dans le courant de l'été, de façon à obtenir une plante. bien ramifiée et touffue ainsi que du bois bien aoûté. a fin de mai, commencement de juin, les plantes sont sorties dans des bâches non chauffées où elles pas- seront la bonne saison Après le second pincement (environ vers le milieu ou la fin de juin) on fait subir PE plantes un ner dans des pots de o" MIO; la terre à Sn est la même sa précédem- ment : loam, peat et sable; seulement, pour certaines espèces très vigou- reuses telles que les Cytisus, on em- ploie ner du loam bien divisé mélangé de sable, tandis que pour les Erica la terre de rempotage est for- mée de peat tamisé additionné de sable blanc. On rempote très serré et l’on donne ensuite un bon arrosage; puis on place les plantes dans leurs bâches respectives jusqu’à l'approche de la saison froide. Les soins de culture dans le courant nents sont faits avec beau- coup He. précaution : par les temps de grande chaleur, lorsque la terre se dessèche rapidement, on donnera na- turellement plus d’eau que par les journées froides et pluvieuses: ces arrosements se feront nes avec une pomme très fi Les plantes peuvent également pas- ser la saison froide en bâches chauf- fées hautes de 0"30 à o"35 à la partie inférieure et de 0"70 à la partie supé- rieure ; ces bâches sont à simple ou à double versant et chauffées par trois ou quatre rangées de tuyaux de 0"06 Q ] 1: ètre erAS - a Où de diametre sulIvant la dus Dès que les beaux seront venus, gs se 1 gran- des bâches. jours printaniers donnera plus d’abondance arrosages se- ront plus fréq QUE. Vers le mois de mars-avril, 1l sera temps de à un rempotage qui se fera dans des pots de o"15, dans un mélange com- posé de parties égales de loam bien avec t les procéder divisé et de peat finement tamisé, le tout additionné d’une bonne quantité > JUIN 1900 tement à donner aux plantes pendant celui-c1 sont les mêmes que ceux de l’année préc édente; l’hiver, les plantes sont 1 en serres ou en bâches et traitées comme auparav: ant; a la fin s l'hiver, c’est-à-dire en janvier- r, On rempotera les plantes une dernière fois en pars de 0°20..én ployant le que celui des rentrees évri mêm sol autres rempotages. Avant la sortie de l'hiver, on fera un dernier pincement dans le courant de l'été suivant, on 285 CULTURES COLONIALES L'elevage des plantes coloniales en Europe Il est un les per- sonnes qui ne sont pas initiées à Ja pratique des point qui surprend souvent des plantes en Europe, qu'on les y sème en serre plus cultures coloniales: c'est que l'on élève ou moins chaude, pour envoyer ensuite es jeunes plantes dans le pays exotique où elles doivent faire l'objet d'une exploitation économique, et où nécessairement elles doivent pouvoir vivre en Ne serait-il pas plus simple d'envoyer | RE Er SE Piein air. Fig. 94. de sable blanc; le rempotage se fera toujours très serré, après cela les plantes seront replacées dans leurs endroits respectifs et tenues un peu à P étoufiée j jusqu’à ce que la reprise soit assurée. Vers le mois d’avril, on procédera de nouveau à un pincement qui se fait comme précédemment ; cette opéra- tion se répète deux ou trois fois dans le courant de l'été: les soins et le trai- — Les Nén traitera les plantes comme on l’a fait l’année d’avant. C'est généralement après trois an- nées de bonne culture que les plantes se couvrent d’une abondante floraison; celle-ci se produit dès le milieu de l'hiver pour certaines espèces et con- tinue jusque loin dans le courant de l'été pour d’autres. (A suivre.) THEO ECKARDT. ? Ques- vingt fois. tout bonnement les graines dan tion que nous avons ndu Fa M. de Loverdo y répond on l'Agriculture n0u- velle, à propos d’une visite au Jardin colonial de Nogent : « … Quant à la propas et des bonnes semences, la cui tés insoupçonnées pour les espèces ro )pi- des plantes de nos vation des bonnes variétés chose présente des cales, La grande majorité colonies ne germent pas avec la même complai- e blé, les haricots fèves. Quel- les graines perdent la ou les sance que 1 ques jours après la récolte, 286 faculté de faire pousser leur germe. Essayez eni petits plants de café ou de poivre avec les graines qui circulent dans le commerce ; e perdue. Pour le cacao et certaines is ous les faire mu directe- les ne Rp pas davantage. Pour qu'elles poussent, il faut que leur voyage s'ac- complisse le plus rapidement possible et que, pendant le trajet, elles soient plongées dans g8 - sable ou mieux encore dans du couard. Malgr ces précautions, pour que la germination réus- sisse, il ne faut pas que le voyage se prolonge au delà de certaines limites. Une graine précoce d ®œ S COn- graines cacao venant des A cependant devient possible, grâce à l'intervention -dit- è onia| a SG secon: Häâtons- u Congo. I essais, destinés ‘espèces nouvelles peu r RS: se su de par l'inter- médiaire des FR d'essai coloniaux et jamais afin dé ne her atteinte au commerce privé. Cepend [e “4 tant au-dessous de l'adresse de l'établissement de Nogent une déclaration signée par D t que les objets contenus dans la ca sont destinés aux collections du Jardin co ibniat. Plus Le une place est réservée pour l'indication de la provenance et l'énumération de ces objets. « On a objecté que les jeunes plants dont nous venons de parler, pére tan dans les colonies, donnent des individus malingres. Les faits ne ju stifient pas cette asserti ion. Dans les colonies bn " ; faculté germinativ. wrive avec les graines d'un arbre LA SEMAINE HORTICOLE intéressant commé plante d'abri : le Musangha. Empilées à l'état sec, ces semences peuvent ger- mer aprè RESTE E de voyage, tandis qu'elles A t à ne rien donner si on les enfouit Lan le même és dans du sable ou du couard. Pour beaucoup d'autres pre et notamment pour le café, c'est le centrair: ia eu lieu. Certaines autres graines, celle du Cas elastica | pr exemple, loin de bouder, éprouvent une te e de se sentir entourées d’une matière terreuse qu “elles se mettent à pousser avant le terme de leur ge. » Cette bee demande encore des pré- cautions et des mesures spéciales. Il ne faut pas laisser pousser les germes à l'avenant, au risque de les voir brisés par le frottement et par les chocs Produits coloniaux s bois (de Jarrah surtout) ayant été employés dans des constructions, démolies au bout de 40 ou 5 de bois a om encore sise intacts. a du même côté de spas fibre d’Aloës, ts par M. Numa Pépin, de l'ile Maurice. G TT , GRIGNAN. 2€ Taches brun-rouge des feuilles du fraisier (Stigmatea fragariæ ou Sphæria fragariæ) N ce moment, dans beaucoup de jardins, les fraisiers sont atteints de la maladie rouge. Les feuilles s phrce et comme à le Ces breuses; parfois elles sont, comm disent les médecins, confluentes: daté _cecas, elles se joignent, elles s’unissent so se confondent PE leurs zones vio- taches sont ses ou peu SUR lacées. La feuille, dans les parties restées saines, jaunit; il résulte de la fusion de ces tons une feuille tricolore quasi aux couleurs nationales. La page inférieure se couvre entiè- rement d’une immense macule irrégu- lière, couleur lie de vin. bordée ou entrecoupée de bandes ou de plaques jaune orange. Les feuilles malades jaunissent et rougissent davantage se desséchent et se réduisent en pous- sière. La végétation s'arrête, la plante s'affaisse, les feuilles tombent et les : fleurs ne nouent pas. Cette maladie est due à un petit champignon qui étend ses filaments nourriciers (mycelium) dans les tissus de Ja feuille et s’y abreuve de leurs ac ta mort. rasite a beau- avec le Mildiou et F4: EL _ coup alogie peut-être qu’en scrutant les choses de près, trouverait-on une _hntné SImi- litude entre les deux maladie Ce champignon dent aux Sphæriacees et porte le nom de Séigma- tea fragariæ où Sphoeria fragarie. On ne connaît pas de remède à cette ma- ladie; cependant, 1l est d'observation qu’elle est plus fréquente, plus intense labourée en terre, au printemps. Nous l'avons rarement constatée dans le sols secs, meubles, D bles. Sa- ntretenus et sans paillis en couverture. Comme cette maladie est fréquente dans nos cultures, nous avons essayé le traitement prév entif à la bouillie bordelaise; jusqu'ici les carrés soumis au traitement c cupri ti t couler leu plus intense dans les os expériences, faites dans la culture SEE du fraisier, + at nous avons arrêté l'invasion FE niaque, phosphate de potasse — 3 à 3 grammes par litre d’eau. Dee CHIMIE ARBORICOLE Nécessité de fumer les arbres fruitiers. Analyse de groseilles à grappes. (Suite, voir p. 275.) ANALYSE ES groseilles analysées appar- tiennent à la variété groseillier rouge ordinaire. Un kilo ou 1,000 grammes de ces fruits se dé- compose comme suit : a) Rafles ou queues 2.0p.c., soit . .gr. 20 b) Pépins 0e M Du dir ol 146 c) Pulpe (jus, cen- 83.4 » dres, matières organiques, sucre), soit , 834 Total. :gr. 1,000 Soit donc, sur un kilo de ces gro- : 4 b seilles, 16.6 p. c. de corps étrangers (queues et pépins) à la consommation. Composition du fruit. Un kilo ou 1,000 grammes d seilles renferme : Eau 5 € grO- M nd dico ur DIS 847.20 pour 100 grammes de jus Sucre total ? !! Y à 8r.6.98 de sucre, ce | ne ÿ qui fait, en tenant c« »mpte !{ des pépins, gr. 5.60 | : Ü DATE TES BORN ET PET PR 1.62 Matières organiques non azotées, ainsi ï Macé onars.. sl dé. ia 91.46 Cendres . PT RS 4:72 Total . .gr. 1,000.00 Les fruits ne contiennent que de la glucose ou sucre de fruits. À côté du sucre trouve abondamment des matieres pectiques, qui ont beaucoup d’analogie avec les principes gommeux et mucilages. Ce sont ces matières pectiques, dont la nature est loin sucre que l’on utilise pour la fabrica- ton de la confiture; celle-ci, somme , à toute, n est guere formée que de pec- merce sont-elles souvent falsifiées par certaines substances mucilagineuses qui, gonflées dans l’eau, produisent une gelée. ou bien, la base des confitures c'est la gélose extraite des Lichens,etc. et aromatisée d’une facon ou de l’autre | Le jus exprimé par la pression des Mains sur un tamis très fin, marquait 1,042 de densité; pour 1 kilogramme de groseilles presséès, comme il vient d’être dit, on a retiré 500 centimètres (1) Voir no 8, p. 93, de notre journal. SAMEDI 23 JUIN 1000 cubes de jus ou 521 grammes de jus. Les peaux ou enveloppes des fruits, débarrassées de toute la pulpe ou sarcocarpe, pesaient 84 grammes; séchées, elles ont perdu 73.80 DC d’eau. Les 20 grammes de rafles (prove- nant toujours d’un kilogramme de groseilles) sont revënus, après dessic- cation à 110°, gr. 7.65, ce qui donne une teneur en eau, pour ces pédicelles, de 61.75 p. c. Les 146 grammes de pépins frais ont été réduits à 70 gram- mes environ; ils contenaient près de 22: DC. -d'eau. Nous estimons un rendement moyen de 15,000 kilogrammes de fruits par hectare. Dans les plantations que nous avons visitées, les groseilliers étaient 287 Fruits et Légumes (Suite, voir p. 264.) Fruits frais et conservation. — En octobre, les grappes de raisin, après avoir été éclaircies, nettoyées, sont mises par un temps sec dans des sacs en papier huilé, en crin où en cane- vas, laissant passer l’air sans concen- trer l'humidité. Si les grains sont bien murs, on serre le pédoncule avec le fil du sac, laissant le raisin sur le cep pour le cueillir à l’occasion. Dans la fruiterie, on le conserve longtemps sur de la mousse sèche, des feuilles de fou- gère ou en le suspendant après un parfait nettoyage. On le garde aussi à l’état frais dans des tonneaux, par Fig. 95. — Agave Victoriæ reginæ T. MoorE (voir p. 281). souvent plantés à un mètre de dis- tance, et nous n'avons pas toujours vu récolter un kilogramme de gro- seilles par touffe; bien souvent même, dans pareille plantation, quand on prélevé 500 à 600 grammes par pied, la cueillette est faite. Il est vrai que ce n'est pas dans ces plantations ser- rées qu'il faut chercher la haute pro- duction fruitière; c’est là où il n’y a que 2,000 à 2,500 pieds à l’hectare, qu’on peut espérer de grandes récoltes de baies; il est bien entendu que ces plantations écartées ne doivent pas ètre soumises à des tailles et à des cassements sévères et corsés, et que la fumure doit réparer les pertes subies par le fait de la fructification ps) . # (À continuer.) BOUILLOT. couches, en ayant soin de remplir les vides avec du son sec. On cou core les grappes avec un ensuite transportées dans le fruitier, les feuilles enlevées, où la partie infé- rieure du rameau est plongée dans une fiole remplie d’eau, et un peu de char- bon de bois en poudre. Pour conser- ver les grappes en bon état jusqu’en avril, sans changer d’eau, il suffit de suspendre les bouteilles, de ne pas les remuer, d'éviter les courants d’air et la lumière, sans faire monter la tem- pérature à plus de 2 ou 3 degrés cen- tigrades. On est parvenu à conserver le raisin pendant assez longtemps dans des caisses en le disposant par cou- ches alternées avec du poussier de tourbe; le goût est resté excellent. 288 LA SEMAINE HORTICOLE Dans ces derniers temps, on.a placé du raisin dans des compartiments où lon a fait évaporer de l’alcool. Ce procédé md Re nR l’atten- tion des pratic ; à nd bmatione des fruits. — Si nous sommes partisan de la culture fruitière et en dénéret ‘de donner plus d'extension à cette production, c’est qu’il y a lieu, par les années d’abon- | bon marché, de trans- former les fruits en produits plus rémunérateurs irop. — Cent kilos de pommes et dé poires. peuvent fournir 12 à kilos de sirop qui sera vendu suivant les circonstances et en moyenne de fr. 0.70 à o. 80 le kilo. Le sirop des Due süres est Ke demi- - accident au fond, puis on recouvre le tout à l’aide d’un couvercle et même d’un linge pour concentrer la chaleur. Dès que les fruits sont bien cuits, ils sont passés au tamis ou pressés dou- cement dans un bassin, en ayant soin de mettre d'abord un lit de paille, puis un lit de fruits, de manière qu'ils ne puissent être pr ojetés en dehors et que le jus s'écoule aussi longtemps que la pulpe n’est pas épuisée. Le mar sert d’engrais, ou bien il est donné au bétail, aux porcs. Suivant qu'il entre plus ou moins de pommes sûres, il y à aussi lieu d’ajouter plus ou moins de sucre par litre de jus réduit. Si l’on procède à une deuxième cuite, on uti- lise du jus de pressoir au lieu d’eau Q création ps nombreux et Une trop longue cuisson fait candir le sucre et donne urie laide couleur au sirop. Il estbon, en brassant, de verser un peu d'huile d'olive qu'on fait aller jusqu’en bas de la cuve. La cuisson, dure environ dix heures; si le sirop, en refroidissant, devient épais et dur, c'est qu’il est resté trop longtemps au feu et à cela il n’y a pas de remède. Quant, au contraire, il est trop clair, il faut le remettre dans la chaudière pour le concentrer davantage. Si l’on ne possède que des pommes acides, on ajoute dans le fond de la chaudière environ un tiers de betteraves à sucre hachées. Dans les grandes siroperies, les fabricants se servent très économique- nous (e) on fruitière, la ands ver- rs et partout des arbres à fruits. Seulement, pere les fruits frais se vendent à un prix dérisoire, il faut savoir tirer Sartt de leur transforma- pe en d’autres produits plus finis, soient en mème temps d’une con- dervation plus facile, d’un transport moins onéreux ct d’une vente plus assurée, plus rémunératrice. Les cultivateurs devraient se grou- per, se réunir, se syndiquer afin de pouvoir acheter l’ ea Mppasare ls pou D- D [eo | © a mi a Q "# © nd a. en S C. © .5 dés vinaigres, des liqueurs, du cidre, du poiré, des confitures, des fruits des- séchés et devenir, en un mot, pro- ducteurs et industriels. NESTOR DUCHESNE. se à insecte qui s Les vignes, ges ne sobt per tous favo- les cépa er rer à l'éclosion du mal : les variétés ou- ‘encore faut-i le c naine nr a d’une machine à vapeur. Ils nt aussi illage complet, : ces ln duvets qui forment les renne un remède notre théra Rs à ue LR: re à ter épard: du reste, ces taches sont peu Mpersates des ME FES à Pit ia eee ste que le mal pt certa gra omm M. J-AssàaX. — Les See reçues sont atta- quées Er ie larves de la Mouche de la carotte Psila 10 æ). Certai ê e Pa n terre en même temps que ae graine. Noëk prier nos observations. M. O. V., à Malines. — La pla = 2 le amier commu n. plante de la famille des Diosco- rées (A sparaginées autrefois), dans rt se trouvent les i nement la ss n (Tamus communis) donne en Gffet 26 NS : pe dépouillés de leur âcreté par la coction, sont comestibles comme ceux de l'Asperge. Mais les turions et la so >uche de cette mn a pu a on “ce pas! ne t'fois pré occurrence ei croire, Me ‘dé Voir, que Prrpimente soi-mêm Lettres — et échangées : GA: ei es Eee — Prochainement le sujet sera traité. M. D. Vi; Hénsaités: — Merci du renseigne- ment. M. H. P., au Caire. Votre article sera poobér sdésdodé renseignements complémen- Miles. à Rome. — Merci des notes que sa avez pu. ut : nous Re _—. nous en solliciter à nouveau pour l'an? Paris. — Rien reçu jusqu'ici M. D. à Mo — Peut-être, dans tous les cas merci. A SOMMAIRE : : PAGES as nique . ete UE MT he nouvelles 279 enades à l' l'Exposition de Paris (uit) 279 Richardia afric 79 Du Co ongo ( (euve) à l'Aruwimi, par la voie de la Lub vu Nos gravures : Vanda cœrulea EPST SON . 981 A m se acées Det ee OT ve applar nd e atr doit ou salmiana .. . . . 981 des ve Victorie Reginæ AS PR See BOÉ Me. Le Cons auTea unis. 201 brun-roug des feuilles du fraisier - Chimie ar ir borieole (eut ruits et TR ré ‘ : Boîte aux lettres : Fe _ Agave applanata er SE Kar LS » 3 Vanda cœ rulea » 94. Fe Nédtiphars au Fésigher Park in. » 95. étés Victoriæ reginæ T. MooRE , 79, rue Wiertz, Bruxelles. , , Sr Le Es 318, gè L'HORTICOLE COLONIALE . SOCIÉTÉ ANONYME Ssiese social, Mue Wiertz, 79. BRUJXEILI.ES : HORTICOLE-BRUXELLES) SERRES COLONTALES DE LINTHOUT QUILTURES EN IMMENSES QUANTITÉS VÉGÉTAUX pour les COLONIES Arbres à fruits des tropiques, Coffea, ete.) 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Variété à grande fleur devant figurer au premier se pu Égrs remarquable jee son Coloris. et sa bonne qui se L pro oduit en Bonne plante, a import : ; fn 40 Les six € » EE douze : fr. 42 cidin um Papilio Superbe espèce à fleur d'un coloris éclatant ressem- lant, comme son nom sépale dorsal et pp sé linéaires, allongés, De ae des plus attrayantes, qui « DrObRI ss effet remarqua 1 Bonne ge semiéablie, la pièce"... fr 0 Les six Mr . Les FT fr. 250 Espèce t fleurs, qui se conservent près de eux Sôe. ‘sont “Jun = 6 tacheté de 1ouge pre tacheté de rou en a ae mesuran cs espèces les plus précieuses à tous points de cvs A plante Re me la pièce . fr. 0 Les douze ,; fr. 60 RE “ A+ Parishi èce, u nomb à les bords, Mes 5 de L lante établie, la | 1 cl » au segm ents sat très RE labelle rl Sombre, ril-mai. Très fps plante ge dite Les 15 Les do um bell Une des Orpi espèces du genre. t de 6 à 8 centim Forte je éabhie la p ‘ “HR Les six 27 » pe douze . Fe 50 OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE D: k an Ce dans la plaine qui large, ee DV NOTE rs LA SEMAINE HORTICOLE VoLUME IV. — N°25” SAMEDI 30 JUIN 1900. CHRONIQUE : De horti thenensis. = «4 E quatrième fascicule de cette ico- nographie; publiée par M.vanden Bossche, ministre résident, à Tirlemont, avec la collaboration de . Em. de Wildeman, vient de pa- raîitre. Il renferme : Escallonia viscosa. — Arbrisseau tou- jours vert, à odeur fortement résineuse, à inflorescences terminales composées de corymbes formés de trois fleurs pédicellées, blanches ou d’un blanc verdâtre. La plante est originaire des Andes du Chili; elle est cultivée aussi dans les jardins royaux de Kew. Melothria punctata. — Intéressante Cucurbitacée, originaire de l'Afrique australe, de l’Afrique tropicale et de l’Archipel malais. Elle a été décrite par M. Cogniaux dans sa savante mo- nOgraphie. La plante est cultivée en toute saison à Tirlemont, dans une Orangerie où la température s’abaisse parfois aux environs de zéro, passe l’hi- ver à l’état sec et, chaque année, recom- mence à végéter avec vigueur pour fleurir dans le courant de l'été. Corcthrogyne filaginifolia. — Plante buissonnante de la famille des Com- posées, tribu des Asteroidées, à feuilles lancéolées, les supérieures réduites à étatdebractées. Le genre appartient à la Californie, l'espèce est répandue s'étend de San Diego à Santa Cruz et dans les parages voi- Sins de la splendide région du Yose- Mite, Un des deux éxemplaires du Jardm de Tirlemont a résisté aux ge- ces du mois de décembre 1899, sim- plement recouvert de terreau de feuilles, Ar vs iSia humilis. — Arbrisseau dressé, _Tamifié, atteignant 7 mètres de hau- teur; feuilles de 6 à 15 centimètres de long et de21/2à71 /2 centimètres de €, Coriaces, acuminées. Fleurs dis- Posées en ombelles, pédicellées, mu- nies de petites bractées, à cinq pétales violacés, ponctués. La plante est ori- ginaire des Indes orientales et de la Chine méridionale. Elle a été introduite en Europe à la fin du xvir siècle. M. le professeur Pax, de Breslau, divise le genre Ardisia en cinq sous-genres auxquels 1l donne les noms de [caco- rea, Stylogyne, Monoporus, “Euardi- sia et Pimelandra. Dansles Euardisia, les anthères s'ouvrent par des fentes longitudinales, ce qui est bien le cas de l’Ardisia humilis. Cette plante parut aux expositions du Casino de Gand en 1863 et 1870. Buddleia auriculata. — Arbuste de la famille des Loganiacées, Originaire du Kalahari (Afrique australe). Mal- gré cette origine, il ne semble pas de- mander beaucoup de chaleur ni de soleil. Au jardin de Tirlemont, il est planté en pleine terre dans une serre froide, en position demi-ombragée et, malgré cela, il fleurit régulièrement tous les ans vers la fin de l'été. L’inflo- rescence forme un thyrse parfois fo- liacé, les fleurs pédicellées ont la corolle à tube allongé, tomenteux, d’un rose bleuître. Nouvelle ronce à fruits comestibles. Le rince Henri d'Orléans et M. Bonvallot ont rapporté de leur voyage d’exploration de l'Asie, une série d’espèces végétales dont plu- sieurs présentent un réel intérêt. Un certain nombre ont été mises en cul- ture au Muséum d’histoire naturelle eu courbés. Les feuilles trifoliolées sont portées par des pétioles pubescents; les folioles sont ovales, aiguës ou obtuses, bordées de dents inégales ; la foliole impaire à une longueur double de celle des deux voisines. Les fleurs sont solitaires ou disposées par deux aux aisselles des feuilles supérieures; les pétales sont blancs, un peu tomenteux extérieure- ment. Le fruit est ovoïde, jaune, co- mestible, à saveur de framboise. Parthenocissus Engelmanni. Certains Vitis sont devenus des Ampelopsis; les Ampelopsis sont maintenant généralement groupés dans le genre Parthenocissus. Bientôt les praticiens ne sortiront plus du dédale dans lequel on les conduit. C’est sous le nom d’Ampelopsis Engelmanni que le pépiniériste berlinois, M. aeth, a répandu l’espèce nord-américaine dont le nom précède. Celle-ci a la tige mince, allongée, à mérithalles assez longs, montrant au printemps des boutons rosés etles sommets des bour- geons rougeûtres. Les feuilles ont une f T Han kLATS 11 : mât ; [æ)] ? Été np Some à elles sont régulièrement dentées, vert a la face supérieure, vert pâle à la face inférieure. Les sarments ont le genre Parthenocissus. P.Engelmanniproviendrait du P. quin- quefolia croisé avec le P. radicantis- sima. Arbres fruitiers dans les prairies. Le savant directeur de l'Ecole d'agriculture de Zurich, M. Schellem- 290 LA SEMAINE HORTICOLE dans le voisinage des arbres contient moins de matières sèches et moins de matières minérales. De plus, la pré- sence des arbres fait disparaitre les trèfles et fait développer davantage les renoncules, le cerfeuil des prés s et la grande ciguë. Il faut donc éviter de planter les arbres trop serrés dans les prairies. On doit se souvenir en même temps que si l'herbe des vergers a moins de valeur, les arbres fruitiers donnent un produit annuel qui rachète cette dépréciation ; d’ailleurs, on arrive très bien à atténuer les inconvénients provenant de la présence des arbres en employant des fumures ration- nelles. L'application de fumures miné- rales phosphatées et potassiques lutte efhcacement contre la disparition des “Légumineuses. _ Koelreuteria bipinnata. Le genre Koelreuteria appartient à la famille des Sapindacées; 1l ne comp- tait jusqu ‘ici que deux espèces appar- tenant à la Chine. Dans sa revue des nouvelles espèces d'arbres et d’arbris- seaux du Yunnan, . Bois signale une troisième espèce découverte dans les forêts du Yunnan, par le R. P. De- lavay. C’est un grand et bel arbre qui, dans son pays, atteint 20 mètres de hauteur; il est déjà cultivé au Muséum d'histoire naturell le à Paris. Ses à 70 centimètres de glabres, à à 8 centimètres de longueur. Les fleurs sont disposées en grandes pani- cules légèrement Denis ainsi que les pédicelles. Le coloris des fleurs est d’un beau jaune better celui du Xoelreuteria paniculata qui fut introduit de Chine en Europe vers une altitude.de 2 à ‘2; EE mèêtres d'altitude; il fév des toufles serrées et basses composées d’articles dressés, gros, ovales, colorés en ver bleu âtre, finement ciliés, munis de piquants courts, jaune brunâtre. Les fleurs, assez grandes, sont d’un carmin su- verbe. L'Opuntia pulchella croît à la même altitude et est une espèce d’une beauté hors ligne; les fleurs en forme d’enton- noir, sont carminées ou d’un rouge rosé foncé. L'Opuntia missourensis var. tricho- phora est une forme sp lendide à ar- ticles ovales, garnis d’épines blanches en brosse. Il à été trouvé dans l’'Utah, sur les montagnes de la Sol, à .500 : à 2,700 mètres. La couleur des Rte est d'un j pig vif. Opuntia pad 2 _. espèce a été découverte altitude ana- logue. Elle se dabigte par ses longs poils blancs; les articles sont grands, arrondis, inclinés; les aiguillons sont très fins ayant jusque 13 centimètres de long, ils sont un peu contournés vers la a Les fleurs sont d’un co- loris orang Opuntia hitiihe. Espèce robuste qui constitue une touffe très ramifiée. es articles sont arrondis, mesurant 18 centimètres de diamètre. Les ai- guillons sont blancs passant au jaune paille. Les fleurs sont jaune clair. L'expérience avait démontré déjà que les montagnes de ces régions amé- ricaines recélaient dans leurs régions élevées des espèces de Cactées rus- tiques, mais on ignorait que les genres Echinocereus, Mamillaria et Echino- cactus comptaient également des re- présentants dans cette catégorie. Tel est cependant le cas et M. C.-A. Pur- pus a le mérite d’avoir découvert un rand nomb veautés pari À amateu tes à er. de plus en plus la faveur celles-ci, à part la beauté de pub leur coloris, la grandeur et la diversité leur forme, présentent l'avantage de durer plus longtemps sur la RE Ou en fleurs coupées. De plus, comme le dit M. Lemoine, dans l’/ Musirirte Garten Zeitung, de Vienne, les fleurs doubles résistent beaucoup mieux à la Marte | sur 100. la sécheresse et à la chaleur; elles ont moins à souffrir de l'invasion des insectes, attendu que la corolle des fleurs doubles donne bien moins accès à ceux-ci. Plusieurs des variétés à fleurs doubles conviennent parfaite- ment à la culture sat .. plus jolies fleurs de ce groupe s : Pre- sident Carnot, Comtesse A A Belle de Nancy, Charles Baltet, Louis Henry, Doyen, Keteleer, Madame Ca- simir Périer, Abel Carrière, Ch. Doly, Madame + Léon Simon, Marc oMi- cheli, etc. Nouvel engrais potassique. Les journaux agricoles des Pays Bas et de l'Allemagne ont signalé les ellets avantageux. .produits.par la Martelline, nouvel engrais potassique apparu sur le marché. M. le directeur A. Petermann a soumis à l’analyse, à la station agronomique de Gem- bloux, un échantillon moyen de cet engrais, dont la composition est comme suit : Eau à 1000 C Eau à 1600 C. Matières organiques. arf is ble dans 7.20 4:20 7.79 (poussier de tourbe), 43.09 Potasse soluble dans 23.40 atires insolubles s l’eau 15.23 (silicates, sables). 00.00 M. Petermann dit avec raison dans son rapport, publié dansle Bulletin de l'Agriculture, qu’il s’agit par consé- quent d’un silicate de potassium indus- triel, mélangé de tourbe, dans le but d'éviter une agglomération du sel potassique, agglomération qui ralen- tirait encore leur solubilité déjà très faible. L'action favorable de ce pro- duit, confirmée par des essais faits au jardin de l’Institut de Gembloux, s’explique donc par la présence de la ses À Anvers, par ur Cres SbO, a donné pour line _ 58 parties de potasse Matières colorantes de la garance. Les progrès de la chimie organique ont fait connaître les moyens de fabriquer artificiellement ces matières colorantes. L’alyzarine et la purpurine artificielles, leurs mélanges et leurs produits de transformation offrent des ressources plus variées que les ma- tières extraites directement de la ga- ran EM. RopiGas. Jeudi 5 juillet ee PETITES NOUVELLES l'assistance de six géologues éminents. L'expédition doit se mettre en route au mois d'août. + "+ + A LEL £ FE 175 AT PTT 4 La Le Éd SU commencement de juin, et, comme il arrive souvent il cas, des orages se sont produits qui ont été, dans certaines localités, tout à fait désastreux. En Angleterre, on n'a pas été plus heureux : un corres- bondantdu Gardenefs' Chronicle, qui habite l'Essex, Si, ; Le) de 340 C. à l'ombre part, il y a eu vers la même époque, dans divers comtés d'Angleterre, des orages de grêle qui ont cahsk de grands dégüts S à Distinetions honorifiques.— Ont été nommés . cier du Mérite agricole : M. Tourey (C.-R.-A.), secrétaire général de la Société d'aviculture de France ; chevalier : M. Brun (Raymond), jardinier à Mérignac (Gironde). Des médailles d'honneur agricoles ont été remises à MM. Dormeuil (Armand-Pierre), jardinier chez M. Loyer, au Houlme (Seine inférieure), et Renard (Adolphe), jardinier chez M. Caillaux, à Mamers (Sarthe). À l'occasion du Congrès des sociétés savantes, les palmes d'officier de l'Instruction Publique ont êté remises, en Sorbonne, à M. Piéton A.-P.), direc- e à M. Gustave Pérès, Président de la Section de colonisation, à la Société de Topographie de France. Congrès international des Syndicats agri- 1 : Agriculteurs de France, 6, rue d'Athènes, à Paris. _ L’Exposition donnera une grande importance à cette solennité agricole qui sera présidée par le mar- quis de Vogüé. Exposition de Roses et de Bégonias. nillet, aura lieu à Bath (Angleterre) Pexposition annuelle de roses et de bégonias ; diffe- Pets prix seront aklribués aux horticulteurs et amateurs qui y prendront part. _ La Société florale de Wolverthampton _ (Angleterre) organise les 10, 11 ef 12 juillet, sa ou: exposition annuelle. 17,500 francs de prix seront répartis entre les igé érents exposants. 4 NÉCROLOGIE Nous avons Le vif regret d'a prendre la mort Subite de M. F.-R. ee? rh tiers I disparaît à l'âge de 82 ans, laissant derrière lui le SOUvenir d'une vie qui peut être citée comme Ha da ou. essons à M. Georges Bruant nos bien ances. SAMEDI 30 JUIN 1900 Promenades à l'Exposition de Paris (Suite, voir p. 279.) L'exposition coloniale est un sujet d'études intéressantes et instructives. Le côté pittoresque, couleur locale, et l’on pourrait dire « le » est secondaire en comparaison des collections de pro- duits naturels de chaque pays, produits végétaux presque toujours. Il y a là, à ce point de vue, beaucoup à voir au Troca- déro, où se trouvent les expositions colo- niales. Les colonies françaises et protec- torats se trouvent vue botanique, mais d’autres, comme celle de l’Australie oécidentale, dont nous parlions tout récemment, méritent d’être visitées. Parmi expositions des colonies françaises, signalons d’abord d ministère des colonies. M. Dybowski ya installé une petite serre dans laquelle figurent des spécimens variés des plantes économiques exotiques, destinés à donner au public profane une idée lointaine des richesses que produisent les colonies ou que l’on peut y apporter, et de l’œuvre qui pourra être accomplie par le d'essai de Nogent. Une de là, contient quelques Palmiers etautres végétaux exotiques ornementaux, mais dont la mine est plutôt attristante. e bâtiment figurent des produits manufacturés, et l’Institut colo- nial de Marse d'une façon assez méthodique ulia, Pentadesma butyracea, etc. a résine extraite de ucaria Cooki produits curieux | o0kt, les du «bois dentelle » (Lagetta lintearia), etc. la Martinique renferme quelques échan- CyMOSA, | regret plus médiocres ou même difficiles à travailler. Dans une vitrine figurent divers fruits utiles de la colonie : An as, Passi- Artocarpus, Chryso- flores, Mangues, phyllum, etc. G.-T. GRIGNAN. 291 CAUSERIE Les jardins. — Bruxelles et ses plantations. — Avenue Louise : la corbeille de Rhodo- dendrons. — Un mot sur les Rhododen- drons. E grand philosophe du xvi‘siècle, Bacon, disait, en Le premier homme fut placé dans le paradis terrestre, immense jardin, afin qu’il le gardât et le cultivât : l’homme est par essence, dès son ori- gine avant tout un cultivateur, un jardinier, un amateur de plantes et de la belle nature. Partout, à travers les âges, depuis la plus haute anti- quité, les jardins existent : ceux de Thèbes, de l'Egypte en général, de Babylone, de Syrie, de Grèce, de Romé, etc., ont été célèbres et la Renommée en détaille, encore aujour- d’hui, le faste, la grandeur et la con- ception géniale, Le jardin c’est l’homme : il est la marque indélébile, le sceau de son avancement en progrès, de sa civili- sation. Les Huns et autres peuples barbares ou errants, n’avaient päs de jardins, tandis que les Perses, les Hébreux, les Chinois, les Egyptiens, végétaux, mais celles-là sont prospères et policées où l’horticulture grandit, “a fleurit, se développe et est aimée des populations. Sans pousser le chauvinisme trop loin, nous pouvons dire avec fierté que notre Belgique n’a rien à envier, sous ce rapport et sous d’autres rapports encore, au delà de ses frontières toutes ses villes, petites comme gran- des, à l’envi ont créé des jardins, des squares, des promenades, des parcs, des bois dignes d’être signalés: dans ces jardins publics vient se délasser, se mettreen présence de la nature, une population active, intelligente, indus- trieuse, qui a travaillé, peiné dure- ment, mais non sans entrain et sans courage, pendant les six jours de laÿ ine. | # . sema LA SEMAINE HORTICOLE 202 Honneur à nos villes qui ont si bien compris ce qu’elles devaient de pures jouissances, d'air, de lumière de verdure et de fleurs à leurs citoyens si ardents au travail. Parmi elles tient la première place, « noblesse oblige, du reste », notre bonne ville de Bru- xelles (1). Notre capitale, à juste titre, est renommée pour ses palais, ses mo- numents, ses édifices, œuvres de tant d'artistes, grands par le savoir et le génie. Mais cette imposante architec- ture serait monotone, un peu triste, un peu anguleuse, si la rectitude de ses lignes n’était épaulée, motivée, appuyée par le cadre extérieur, les jardins, harmonisée en quelque sorte par les Do. des parcs, des boulevards. Aussi, à Bruxelles plus & architecturale rdi lécdrant L la Rene notre tre squa nos x Pr es l'illusion d’ürie té. “batié au milieu d’une grande forêt. Le Bois de la Cambre —. portion de notre antique foret charbonnière — et eo Louise qui y conduit re- ontent pour l'aménagement et la ébastiuctioe à une quarantaine d’an- nées; là, au rond- -point de l’avenue, se trouve la corbeille immense, d’as- pect imposant et décoratif, de Rhodo- dendrons dont notre revue a voulu fixer la splendeur actuelle en en pre- nant une vue ra LE ré répro- duite ci-dessous De même que l’on ne comprendrait pas une ville sans arbres, de même on pourrait dire que la plantation d’un parc, d’un jardin serait incomplète si elle ne possédait pas quelques massifs de plantes à feuillage persistant, on de Rhododendrons, — vue “expositi agée, le nord'ou l'est" ve pre à clarté, Ée ser GT ntours et. rdins : l'arbre la vie, le rossignol et la fauvette, en construisant le berceau de leur future famille. Et les fleurs nuancées d’une prodigieuse variété de coloris tendres plutôt que vifs, toujours d’une délicatesse, d’une fraicheur extrême, d’une transparence qui les fait paraître lumineuses : la beauté en est relevée encore par l'opposition de couleur des points colorés disséminés, chez bien des variétés, sur les pétales de l’inflo- rescence Les Rhododendrons sont de culture facile; celle-ci H'IMpOEE pas de soins extraordinaires, tant s’en faut..…., tou au plus réclament-ils une terre de bruyère sableuse et fraiche reposant sur une couche siliceuse, ou duterreau de es LÉ de os: le plein midi lui sont désavan ntageux ainsi que les emplacements où 1 courants d’air sont violents, rasants et froids; ils supportent bravement les rigueurs de nos hivers; à ce titre, ils sont plus résistants que les Fusains, les Lauriers-Cerises, les Troënes, etc. Dans notre Campine anversoise, ils croissent à l’état spontané comme sOus- bois dans les clairières des sapinières et des taillis ; ils sont particulièrement beaux et vigoureux sur les bords des fossés, des étangs, des marais à ter- rain humifère et tourbeux : la terre re légèrement acide, mais pas Hi a les tourbes oxydées par présentent que des Rhodo- dendrons chétifs et de courte durée. Il serait désirable que cet arbris- seau fût planté davantage dans notre Bois de la Cambre où, sans trop de n magnifiques en tout temps et que rien ne Surpasserait à l’époque de la flo- ISOn. sombres: : ee Rosage ne nn. pas 3 mètres. L'Amérique du Nord donne le Ro- une Hlü “due , la connue et Foot Gt Huet bien dodendrum du Canada, espèce vigou- reuse, forte, élancée, qui, comme la précédente, s ’élève à 6, 7 et 8 mètres de hauteur, à fleurs purpurines sou- vent marquées, sur le pétale supérieur, de taches vertes, jaunes. « L’ Hor- ticulture » en a produit des variétés à fleurs blanches. Franc ce atteint 2 mêtres à 2"50. Son Rage est moins abondant que dans les pré- cédents; ses fleurs blanches chez les sujets … cultivés, grandes et massées en grandes grappes d un bel: effet, aussi cette Espéce en Lphis répar re, la plus sous notre ciel (c’est cette espèce qui forme la corbeille de l'avenue Louise et qui croît spontanément en Campine). Elle a de nombreuses variétés; ses sujets francs servent de porte-g greffe aux autres espèces, à leurs variétés, aux Azalées, etc. Sur les Alpes, croît l'espèce euro- péenne, la plus anciennement remar- quée, le Rhododendron ferrugineux, Ro- sage des Alpes, appelée à tort Laurier rose des Alpes. Cette espèce est cultivée avec succès en Suisse, en Allemagne et dans les localités ‘élevées : notre pays plat de plaines ne lui plait que médiocrement. En compagnie de cette espèce alpestre ntané- ment les Rhododendrons herisses et Chameciste cultivés également avec succès dans les pays élevés; la der- nière espèce a des fleurs d'une grande élégance. Si les sujets enlevés de la montagne reprennent difficilement pied dans la plaine, il n’en est pas de même des sujets provenant de semen- ces de ces espèces ; CHE 6 sen dodendron laineux, belle “sb à jaunes, es, campanulées : lé fuites sont és d’un duvet rougeûtre. Nous arrêtons là la liste des espèces en faisant remarquer que le Rkododen- drum de l'Inde a été classé _par Linné parmi les Azalées : il est originaire de Java et cultivé en Chine, au Japon, urope; ses fleurs sont nuancées de rougé et d’o orangé. Enfin, le RAo- endron à feuilles de Lédium est appelé généralement 4 salée d'Inde; il @ D est originaire de la Chine et donne ou des grandes fleurs blanches rouges. Toutes ces espèces ont donné, par l'hybridation, le croisement et le se- , races, à ‘des mis, naissance à des variétés cultivées en grand dans nos serres, dans nos parterres; ces varia- tions de l'espèce sont reproduites par le marcottage, le greffage, etc. Les Rhododendrons ont des pro- priétés médicinales auxquelles nous ne nous arrêtons pas; on dit même que le miel butiné sur leurs fleurs SAMEDI 30 JUIN 1900 NOS GRAVURES LE MASSIF DE RHODODENDRONS DU ROND- POINT DE L’AVENUE LOUISE (fig. 96). — Nous renvoyons nos lecteurs à l’article ci-contre, dans lequel M. Bouillot décrit ce beau massif qui fait l'admiration des Bruxellois et des étrangers se rendant au Bois de la Cambre. Il existe un projet de faire passer la grande artère centrale au travers de ces Rhododendrons. Comme il pourrait très bien aboutir prochainement, nous avons voulu en laisser un souvenir à nos lec- teurs. blanche au bord antérieur: le disque porte fréquemment une macule jaune pâle, traversée par les stries roûge foncé. Fleurit en mai-juin. Les variétés les plus rares et les plus méritantes sont: L. furpurata var. Aliciae, var. Brysiana, var. fascinator, var. fas- tuosa, var. Lindeni, var. majestica, var. 1 », var, Russelliana, var. Schroderi, var. triumphans, etc. Ccs plantes, avec les magnifiques Laelin grandis tenebrosa, en une centaine de variétés, étalent en ce moment, dans nos établissements, ieur riche floraison. Fig. 96. — Le massif de Rhododendrons du Rond-Point de l'avenue Louise. est narcotique et dangereux. L’his- toire rapporte que les soldats de Xénophon, lors de la fameuse retraite des Dix Mille, devinrent furieux après aVOir consommé du miel récolté sur S Azalées et les Rhododendrons si abondants dans le Pont-Euxin. L'histoire est souvent faite de légendes et dans tous les cas les sont pas si abon- BOUILLOT. LAELIA PURPURATA (fig. 97, g . 295). — Ses fleur 2 à € pâle, parfois aussi veinés de rose pâle; le labelle a les lobes latéraux de la même couleur, Striés intérieurement de lignes rouge pourpre, qui transparaissent légè- rement au dehors ; le lobe antérieur, lar- gement étalé et prolongé en avant, est d’un splendide rouge pourpré, souvent avec une aire plus pâle ou presque AGAVE SCHIDIGERA (fig. 98, p. 297). — ompte une cinquantaine de feuilles dis- posées en rosettes serrées et raides d’en- viron 30 centimètres de long sur 2 à ? 1/2 centimètres de large, dans le genre de l'Agave fiifera, mais à bordure grise. AGAVE GILBEYI (fig. 99, p.299). — Estune torme de l’Agave horrida dont les feuilles marquées d’une strie plus pâle au milieu, forment une rosette compacte ; elles sont pourvues de trois ou q uatre grosses Épines de chaque côté. Cette forme fut introduite du Mexique en 1873. En. KR. Voyage au Fernan Vaz (CONGO FRANÇAIS) (Suite, voir p. 269) N des villages dans lesquels nous passàmes la nuit, s’ap- pelle Olumi, du nom d’un arbre énorme qui se trouve au bord de la rivière. Ce colosse végétal a'une cinquantaine de mètres de haut, le tronc est droit et lisse comme un fût de colonne et la cime est ronde et ré- gulière. Un palmier de belle taille, qui se trouve à quelque distance, paraît un nain à Côté de son immense voisin. À partir d’Olumi, le lit de la rivière est encombré par endroits de troncs d'arbres, d’où de nombreuses colli- On (Q à | en asses bra s a les efforts reurs. Alors, ce sont des manœu- vres extraordinaires pour sortir de ce fouillis de branchages qui raclent et écorchent les dos nus des noirs, sans compter la pluie de feuilles sèches, de fourmis et d’autres insectes que le choc fait choir sur l’embarcation. Aguma est situéenamont del’'Ofubu, au confluent de l’Ovengué'et d’une petite rivière nommée l’'Owambyé. A partir d'Aguma, l’'Ovengué cesse d’être navigable aux grandes pirogues. La factorerie de la Compagnie co- loniale du Fernan Vaz est placée sur a rive gauche de la rivière. En face s'élève une haute colline recouverte de forêts. Un matin, nous vimes un superbe gorille, sur l’autre rive, monter lente- ment sur un arbre qui portait de gros fruits jaunes, et les cueillir sans se ] e] UD Are LA CET faut escalader des troncs LA SEMAINE HORTICOLE par les soldats aux larges pinces ou- vertes. Nous n’eûmes par la patience d'attendre la fin du défilé, qui traver- sait un petit sentier, car le passage dure souvent plusieurs heures. our se rendre d’Aguma aux Eshi- ras, 1l faut t raverser une grande forêt : la première étape est de 35 kilomètres environ. Nous partimes un matin; le petit sentier file à travers une végétation splendide, escaladant les collines, dé- gringolant les ravins. Presque nulle part on n’aperçoit le ciel; de droite et de gauche c’est une exubérance de vie végétale, des arbres énormes, des lianes de toute espèce, des plantes ornementales, à travers lesquelles on ne peut se _frayer needs: NE ruisseaux renversés, et rivières, sser à gué ce ayant de l’eau jusqu'aux genoux ou jusqu’au ventre; à certaines places, les indigènes ont installé un pont (? formé d’un mince tronc d’arbre non équarri; on entend au-dessus de la cime des arbres de grands bruits d'ailes. Bientôt le bruit d’une cascadese fait entendre; nous nous dirigeons de ce côté, pliés en deux, rampant entre les arbres, et nous arrivons près d’une petite rivière dont les eaux tombent dans une sorte de cuve en pierre. A la saison des pluies, le spectacle doit être fort beau. Mais il faut se remettre en route. Nous rencontrons de nombreuses traces d’éléphants; les empreintes sont toutes fraîches; nous tirons un méètre de notre trousse et nous mesu- rons l’une d’elles : quatre-vingts centi- mètres de diamètre! Quelle doit être la dimension du formidable animal qui a passé 1C1? Au bout de trois heures de marche _ Encorequatre heures au moins; par moments le sentier côtoie des ravins rofonds ; la cime des arbres se trouve à notre niveau; nous trouvons un petit caméléon cornu, plus bizarres. nün, exténués, fourbus, nous sortons de la forêt, et nous arrivons au village d’Angoka. à Des femmes et des enfants nous à queue courte, des lam-tam PES TRE chant Ré prendre part..." | | Pour danser le « Couya F'unde aperçoivent et prennent la fuite; nos porteurs nous ont déjà devancés, et le . chef du village vient nous saluer, nous apportant une poule, des bananes-et u vin de bananes. Nous avions dans nos bagages une bouteille à sparklets recouverte de métal; nous y mimes le vin de ba- nanes, qui, ainsi rendu mousseux, était très agréable au goût ; le chef, qui avait assisté à l’opération, manifesta son étonnement en sentant le froïd que la détente de l'acide carbonique avait amené sur les parois de la boule dela « djali bouteye », bouteille fusil! À peine étions-nous étendus sûr nos couchettes, mon Compagnon et mot, que commença, en notre honneur, un de demie clagse, tmbour, ts, danses, hurl > nous avait fait cadeau et qu’on avait attachée dans notre case, se mit à Décidément, il fallait renoncer à dormir : aussi, furieux, nous remimes- nous immédiatement en route. Le tam-tam a lieu à toute occasion; ainsi, un Soir, dans un village du Rembo, on vint nous demander res- pectueusement de fairetam-tam « pour un malade »; alors ce sont des chants et des danses spéciales, auxquelles prend part le féticheur; le spectacle est des plus pittoresques, éclairé par quelques torches; mais les indigènes n'aiment pas en général que les blancs assistent à ces cérémonies. J'ignore d’ailleurs le résultat de cette médication sur le patient; toute- fois il doit avoir le système nerveux peu endommagé pour supporter ce tapage infernal pendant toute.une nuit. Il y a aussi d’aut danse elle QU LU à - rituel, mais à emmes ne peuvent pas tambour. Quelques heures après notre départ Angoka, et après avoir traversé quelques plaines et quelques bois, coupés de rivières, nous arrivâmes à la mission des Eshiras. a (A suivre.) G. DE BRANDNER. PETITES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Culture dans le terreau de Dies — M. Al- bert Truffaut, de Versailles senté à la Société née d’ hôrCuIEMe de France, le 10n lusieurs exemplaires dObnE gloss rip dont un cultivé dans le terreau de feuilles et les autres dans le mélange cédauire de SA et de polypode, dans le but de montre ue les derniers étaient au moins aussi beaux, et plutôt plus, que le premier. Tous, d’ailleurs, = E des bulbes d’une vigueur LOMAPIER NOTES était qu'il n° ÿ à rien d’absolu en horti- culture, et que les cultivateurs habiles peuvent souvent obtenir d'excellents ré- sultats dans des conditions qui st défavorables utres ; d'autre part, le traitement général qui D ecait avec un certain compost doit être modifié quand reste acquis dès maintenant, c’est que la culture dans le terreau n’est à recom- mander qu’à ceux qui ne savent pas cul- tiver les Orchidées; les autres, les bons cultivateurs, continueront à rempoter leurs plantes suivant l’ancien système. Aerides multiflorum Lobbi. L’Aerides onym not ment celui d'A. affine, qui lui fut donné par Lindiey en 1837, le Eos orchido- ue la Coromandel. Les trois noms que nous venons de citer ne représentent que les formes où variétés les plus répandues de cette espèce très variable. Toutes trois fleurissent Avon les a pu les À “La variété Lobbi, la plus re et peut-être la plus cultivée, a les racines très les u plus fon La variété Ft Re Lee oup plus récente est fré nt confondue e donnée Reichenbach, elle se distingue par la grandeur de ses fleurs et la lar- SAMEDI 30 JUIN 1000 geur des segments, et par son feuillage, Elle est originaire de la Cochinchine, tandis que les autres formes en général es de la région de l'Himalaya, d nie inférieure, de l’Inde anglaise, is Moutre mein. La variété Vertchi est beaucoup plus pâle, et a les segments blancs — de rose, avec le labelle se clai —s S L’A. ni Cas tr parfois des hampes ramifiées. C? rtout la variété Veitchi qui Dréénté titi: particularité. 19.3 07 Les hybrides a pue aurea. — Par un nsible, nous avon ’un des ue anciens et des plus connus parmi les hybrides du Caftleya aurea, le C. X Mantmi, issu du C. B Nou de parler de ce beau semis, si florifère et si vigoureux; la Lindenia à publié son portrait 1l y a quelques années; nos lec- eurs auront réparé d’ eux-mêmes cet oubli. Max GARNIER. AVS RCE — Laelia purpurata (voir p. De la propagation des plantes (Suité, voir p. 238.) ANS notre dernier article, nous concluions en ne qu “il fallait préparer pour les boutures un terreau léger. RACE les Abus sont trop compacts que pour être employés au bouturage nous les seu fon plus per- les méab et, par conséquent, aptes à 293). recevoir les _boutures en y mélangeant une quantité plus ou moins grande de blanc (1); la terre de bruyère que avons signalée dans un article additionner un peu de sable. (1) Nous re sur cette dénomination, car les sables jaun Le és pour la maçonnerie sont trop lot a. acts et renferment une certaine quantité pres il faut donc les rejeter impitoyableme 296 LA SEMAINE HORTICOLE Certaines plantes tomenteuses telles que le Gnaphalium demandent à être bouturées dans le sable pur ; il en est de même pour les plantes qu’il est admis de désigner sous la dénomination de de png ées}, pour ces dernières il éer Se ere sable de laisser sécher la plaie même en exposant les bout En en plein soleil, car l'humidité ME a des liquides exudés par la plaie suffit presque toujours à rt la Mébnbcoton de la bou «Nous avons même réussi à bouturer avons simplement introduit la bouture dans un pot vide de 8 à 10 centimètres de diamè s “eposant-sur les re Ré et, en général, toutes les - bout craignant surabondance d'humidité, seront otre avec certi- tude de SL asEE dans des cendrées fine- ment tamis Les rites, tannées sont excessive- sition) renferme beauc oup substance nuisible à la végétation, il sera absolument indispensable de re pi iquer ou d’empoter les boutures aussitôt l’émis- sion des racines constatée. La mousse ou sphagnum est er 2: l cas précédent il fau ut repiquer ou empoter immédiatement après le déve cepe ei des premières racines ; ici il ne it pas de LME défavorable à BR végétation: mais il fau ir ai & ag LE pe: P ; ques. \ k _ Les boutures-se divisent en boutures herbacées cet vues Haneness Ces dernières se font avec ou sans feuilles, Pour le mom LR oO taire e la première ”eRASOte, c'est la plus ‘ue ortante (du moins en ce qui regarde red ulture). nous l’avons vu plus haut, les différentes BARS u la plante sont utili- sées pour turage, mais le BAR souvent la Le ire consiste en une partie de bite ai jou de qu Liqées feuilles; la 10 ongue * de bouture ne peut être précisée et variera (du moins pour les plantes usuelles) entre cinq et dix centimètres ; quand nous pourrons le faire, 1l to Dujours avantage conserver le talon de la bouture, c’est- à-dire de la couper rez la tige sur laque elle elle s’est dé eloppée, car dans cette partie he d’ Se il y a une À Ds >peme en œ t des lc cas où cette parte. . «ie conservée, la bouture os. ‘a ‘feuille L la D plus à infé- rieure; nous opérerons la section sous un nœud, comme l'on dit communément. G. IMPATIENT. PES. Culture des plantes de serre froide (Suite, voir p. 284.) N aura également soin d’enle- ver les mauvaises herbes qui ourraientse produire, afin de faciliter l’acces de l’airetdela lumière, conditions quasi indispensables au bon développement des plantes; l’aération sera surtout bien entretenue, soit en soulevant les châssis, soit en glissant alternativement un châssis en haut, l’autre en bas. Afin de mitiger les rayons du soleil, on recouvrira le verre des châssis d’un léger badigeon de chaux; par un temps couvert les châs- sis pourront être enlevés complète- versant, longues d’en- 5m25 de Fe | ét e haut. Dans certains cas les uteur: immé- Heat ts vient se placer la toiture. Dans la construction de ces serres on s'efforce principalement de faciliter autant que possible l'accès de la lumière, car, en hiver, le soleil nous possible : généralement elles ont 0M35 a 040 de lar rise Fe aérage de la serre est un autre point qui préoccupe les cultivateurs; connaissant les besoins e ces plantes, ils ont en vuede renou- veler l’air autant que possible, et c'est dans ce but qu’ils établissent un grand nombre de ventilateurs (environ tous les 1"50 à 2 mèêtres), tant dans le haut de la serre que dans le bas; afin d'obtenir une ventilation aussi grandé que rapide, ces ventilateur s sont mus over ‘une éspècé d’éngrenage très simple, mais ayant l'avantage de faire gagner énormément de temps. Pour ce qui est du chauffage, celui-ci se fait au moyen du thermosiphon : deux tuyaux de 0"o9 superposés fai- sant le tour de la serre, et un tuyau de chaque côté du chemin; Fr a une largeur de 0"60 à o"70. ns beau- coup mi cas, les serres soit conju- guées, ce qui présente de sérieux Emmtiués. ainsi qu’une certaine éco- nomie, “surtout si la culture se fait sur une vaste échelle. Lors de la rentrée des plantes en serre, on les place tout simplement à plat sur le sol, les unes contre les autres; parfois les serres sont mnnies de tablettes et ce seront de préférence celles-ci qu'on choisira pour hiverner les Erica. Une fois rentrées en serre, la cul- ture de ces plantes ne présente aucune sérieuse difficulté : petit à petit, à mesure que l’hiver te les arro- sements deviendront plus rares, quoi- qu’on ne puisse les FopDEIAES col tement; la températ qu ture extérieure le permet, on _aérer et cela autan ’hi demandée Comme en Belgique, cette plante se multiplie généralement par boutures; epen dans certains cas, c’est- à-dire lorsque le bouturage est très diffici ar ne pas dire impossible, on doit avoir recours au greffage. Les ME. boutures sont coupées au mois de sep- tembre-octobre sur des plantes- mères tenues en pots; elles se font à une lon- gueur variant de 5 à 10 centimètres, suivant les plantes, avec du bois de l’année commençant à s s’aoûter et sont piquées en pots d’environ 10 à 12 cen- timêtres de diamètre le long des pa- rois ainsi qu’au milieu; on donne un bon drainage; les tessons occupent à peu près le quart de la hauteur du pot; puis celui-ci est rempli avec de la terre de feuilles finement tamisée, mé- langée à une bonne quantité de sable DEC: letoutestensuiterecouvert d’une mince couche de sable. Les boutures sont enterrées d'environ 2 centimètres, placées sur les tablettes d’une serre à multiplication et recouvertes de châs- sis, Pour certains genres et espéces, on peut également procéder au boutu- rage Vers le mois d'août; c’est ce qui a lieu pouf les Cytisus, par exemple; 1C1 les boutures sont herbacées, mais on les coupe et traite de même que précédemment avec cette que les pots sont enterrés couche tiède construite à l'extérieur et recouverte de châssis. Certaines plantes de Nouvelle-Hol- lande reprennent très difficilement de boutures ; aussi, pour celles-là, faut-il avoir recours à un autre mode de multiplication : c’est le greffage qui est employé dans ce cas; il se fait à l’arrière-saison, soit en fente, soit en placage; les plantes sont tenues à l’étouffée ; jusqu’à reprise, puis on les traite de même que celles obtenues par voie de bouturage. Comme on le voit, la culture de ces plantes ne présente pas de grandes difcultés, et l’on est certain d'obtenir un bon résultat en se conformant à la façon de cultiver décrite plus haut; seulement, il importe de ne négliger auçun petit détail, si minime qu’il soit, car la non-réussite est, le plus sou- vent, la suite d’un oubli de cette sorte. THEO ECKARDT. Travaux pratiques de saison (Suite, voir p. 236.) LES BORDURES. ES plantes de bordure jouent un grand rôle pendant cette saison dans les plantations de plein air, et méritent une attention particulière. ux qualités principalement leur SAMEDI 30 JUIN 1roov sont nécessaires : elles doivent être relativement naines, plus ou moins selon l'endroit et selon les plantes qu'elles doivent entourer; elles doi- vent être compactes et bien buisson- nantes. Ajoutons qu’elles doivent être très florifères, dans le cas de celles qui sont utilisées pour leurs fleurs. Il faut, autant que possible, que la bor- dure soit tout fleurs ou tout feuillage, ce qui n'empêche pas cependant de tirer bon parti de beaucoup de plantes dans lesquelles l’ornementation est fournie par le feuillage à une époque de l’année et par les fleurs à une autre époque, comme divers petits Bégo- nias, Géraniums, etc.; mais si le feuil il faut que l’on lage est insignifiant, 297 fois une plante délicate, comme 1 précédente, et si l’on veut la semer à l’automne pour avoir une floraison plus précoce l’année suivante, prudent de la protéger, ou de la garder sous châssis pendant l'hiver. Même pendant la saison douce, si l’on veut en obtenir de bons résultats dans le nord de la France et en Bel- gique, il faudra lui choisir un terrain léger plutôt sablonneux et un empla- cement bien exposé. Les Silènes compacts nains que l'on a obtenus depuis quelques années font d'excellentes bordures à fleurs roses. La maison Vilmorin en a obtenu une race naine remarquablement touf- Fig: 98. — Agave schidigera LEm. (voir p. 293). ne voie pour ainsi dire que des fleurs. Parmi les jolies plantes de bordure, récemment le Gilia erbe état, tout cou- de ses bétles fleurs blanc pur, présqué aussi grandes qué des Phlox; le feuillage n'apparaissait guère. Cette vices queleblanc se marie avec toutes les autres couleurs. Malheureusement, elle est délicate et ne réussit pas bien partout, même en bonne exposition et quand le temps est chaud. Le genre Fenzlia, qui est voisin du Gilia, renferme une gentille plante de bordure, le F. dianthiflora, qui forme des touffes compactes, hautes de 10 à 15 centimètres, se couvrant littérale- ment de fleurs dont le coloris varie du blanc au lilas et au rose. C’est toute- fue et florifère, avec un curieux feuil- lage panaché de jau “Les Galanes Fe DES de la mème maison, plantes plus hautes et qui, vrai dire, ont le Fr d’étaler Lu rameaux autour du centre, qui reste n peu dégarni, éneitent de jolis coloris nuancés de rose, de lilas, de rouge et de brunûtre Se rappellent parfois certains Diervi Nous avons remarqué aussi le parti que l’on tire à Verrières, pour cer- taines bordures, de la Fraxinelle rouge, Dictamnus purpureus. La plante est haute de 50 ou 60 centimètres et ne convient pas partout, bien entendu; mais elle fait un bon effet avec ses tiges rouge brunâtre et ses fleurs nombreuses. ous ne prétendons pas énumérer ici toutes les plantes pouvant servir à 298 LA SEMAINE HORTICOLE faire des bordures; un numéro du journal n’y sufhñrait pas. Disons seule- ment un mot de la façon de border ou, si l’on veut, de limiter les allées. Il est facile de faire des bordures beau- coup plus gracieuses et plus gaies que les arceaux en fonte, les morceaux de tuile, ou même le buis, en employant de petites plantes très connues, telles que le Statice armeria (Gazon d’'Es- pagne, Gazon d’'Olympe), le Veronica prostrata, qui fait un bel effet avec ses abondantes fleurs bleues, et la Gen- tiane acaule, dont les fleurs, remar- quablement grandes pour sa petite taille, ont un coloris chaud et superbe. On peut obtenir d’excellents résul- tats, au point de vue de la culture et ication è a Saxifrage hypn zon turc). Ter fleurs se pren è vers la fin de mai et font un assez gentil effet; mais c'est le feuillage touffu et très élégamment découpé qui est surtout apprécié. La plante ne demande d’autres soins que d’être ton- due tous les quelques mois, lorsqu'elle s'étend trop. Parmi les plantes vulgaires qui peuvent être utilisées en bordure, nous citerons le Thym ordinaire, le Thym des cuisiniers, dont le joli petit feuillage de couleur sombre et les fleurs roses, toutes menues, font trés bien dans certains cas. à plante ne demande à peu près aucun soin, et la bordure très lière, très om pactc du coup d'œil, en plantant la Gentiane le. Oo. CE 1er ES ere n ] É 1e = et de malt | es (Ga- comme encadrement d’un ou plusieurs des lots présentés par la maison Vil- morin. Les plantes peuvent être mises en place en avril ou mai (cela dépend notamment de la date à laquelle a été fait le semis, à l'automne ou à la fin de pactes, et se couvrent dance de jolies fleurs qui se présentent d’une façon très régulière. Un certain nombre de plantes bul- beuses se préteraient fort bien à la confection de bordures ; maïs elles ont ur Ja plupart l'inconvénient de perdre leur feuillage et de laisser la place vide de bonne heure. CULTOR. + les données de analyse et sur le chiffre du ren- sent © à l’hectare de 15,000 ki- de 2 de groseilles, on aurait omme production de sucre et comme prélèvement de matières fertilisantes à TAC les is suivantes : ucre pro odui ps à Cendres. enlevées: Le Re à Azote enlev Û Les “à se décomDéEeht comme + QT. 1.88 Acide prorriqne : 1.04 $ : 0.34 pe .. 0,22 Chlère, PT soude, ‘acide sulfurique . LOS LOIGR de 2.72 D'après les chiffres que nous révèle l’analyse de la production de groseilles venues sur un hectare de terre, il fau- das eaux de drainage, et qu’elles soient en contact avec les racines : ce n ’est donc pas de ?’ exagération que de fixer _ ment celle de Renn des études spé sans : tenir TEA des. Per ES t encore fa rat que PSutes ces 1 40 substances soient assimilées, c’est-à- sis dire qu'il n’y ait pas de perte sur les au double de ces quantités d'éléments nutritifs, la fumure annuelle d’un hectare de groseilliers à grappes. #3 ANALYSES DU POMMIER Le pommier est de tous les fruitiers l'arbre le plus cultivé en verger e partant celui qui doit être l’objet des soins les plus attentifs : aussi c’est de l'analyse de ses fruits et de ses divers organes dont on s’est surtout occupé au abor atoire. En France particulièrement, les tra- vaux sont nombreux; sont à signaler ceux d’Isidore Pierre, de Lechartier, e Payen et ses élèves, entre autres M. Pellet, etc., travaux qui sont tou- , NO * ont “It ps Ces et relatives au Es tout à fait remarquables. n pommier n'entre en pleine fruc- tific tion n que 10 où 15 ans après sa plantation et la récolte peut être sou- tenue jusqu’à l’âge de 80 ans, même au delà si l’on en juge dans notre pays, par les plantations que l’on ren- contre encore dans les vergers des mo- nastères détruits ou abandonnés vers la fin du xvrI° siècle. Pendant cette période normale, quatre-vingts ans, le pommier donne annuellement en moyenne les quan- tités de productions suivantes (don- nées de M. Varin-Simon), savoir : & drag à l'état frais: 25 los 2e b) Bois » s Vi Te c)F Fute » Ces différentes productions ont pour composition centésimale (pour 100 ki- logrammes Azote Magnèsie kil, Potasse kil. - Ac. phosph. Chaux Kil. KL ki L santes (2 prés. par hectare année et par kil. 31.100 En phosphorique .400 Potasse 21.300 Chaux 19.100 Masnésie 7.800 C'est la rena ce que j on pour- rait appeler la ration d’entretien et de petite production; mais, pendant les années de grande pr oduction, lors- que la bot monte à 1,000 kilogr. de fruits par pommier, rien que FR pommes enlèveraient au sol ce qui suit par hectare : MARIO RS MR RU RSS 00 noie Em ce A nn cc M ia : 140.000 Mes ux. 14.000 Mag nésie. 2.000 Que ces chiffr es se sfradtisent, res- pegtivement en mitrate de soude, en Do hosponte de chaux, en sulfate de potasse (à la teneur habituelle É ces sels en unités fertilisantes), et l’o sera étonné que le nombre de sacs (100 kilog.) de ces engrais nécessaires pour réparer les pertes éprouvées par e sol, sera, au moins pour l'azote et la potasse, double du nombre de sacs qu'il faudrait pour réparer les pertes subies par le fait l’une /orfe récolte de froment ; et, tandis que l’on fait dili- gence pour. fumer abondamment cette dernière, qui, d'autre part, circule par l'assolement, on néglige, on oublie les arbres, qui, par nature, sont immobiles et restent toujours à la même place. Dans ce calcul, on ne fait pas entrer en ligne de compte les substances nutri- tiv es constatées dans les feuilles et dans le bois, parce qu’onsuppose qu'elles re- tournent au sol ou qu’elles sont réuti- lisées à la sève suivante. Mais encore rameaux, de bois de taille ou d’élagage vont au feu sans que l’on songe à xeporter les cendres au pied des arbres qui ont produit ces bois! reme ge: — ee s'étonne que les arbres t plus comme autrefois, que th Li. s'effectue dans de mauvaises conditions, que les sept plaies d'Egypte les “envahissent de toutes parts, — malgré les liqueurs bleues et blanches et les poudres de toutes couleurs, insecticides fongi- tout ira mieux et sans le concours de la science artificielle de l’homme. (A suivre.) BoOuILLOT. SAMEDI 30 JUIN 1900 Fruits et Lévumes (Suite, voir p. 287.) Cidre, poiré et vinaigre. Dessiccation VANT d'entrer dans des détails sur ces différentes fabrications, il est utile de dire quelques mots de la fermentation. Certaines substances se transforment au moyen d'air, d’un milieu convenable et d'êtres microscopiques appelés ferments. Le sucre de fruits produit de l'alcool ui, à son tour, devient du vinaigre acide acétique, dans certaines con- ditions. Pour qu’une fermentation s’accom- plisse régulièrement, il faut encore une 299 du gaz acide carbonique qui présente un curieux bouillonnement. C’est au travail admirable de ces êtres inférieurs et si simples de struc- ture que nous devons les boissons et les liquides fermentés. Ce sont de bons ferments qui er le vinaigre (Mico- derma aceti), la bière (Saccharomyces cerevissiæ), etc. Les mauvais ferments (putréfaction) doivent surtout être évités lors de la dessiccation des fruits, de la fabrication des liqueurs, des confitures, etc.; ces derniers tra- vaillant à la décomposition des ma- tières organiques, leur présence ne peut déterminer une bonne conser- vation du vin, du vinaigre, du cidre et du poiré Fig. 59, — Agave Gilbeyi Hort. (voir p. 293). matière sucrée, azotée et minérale, de même qu’une température donnée; en dessous de o° et au-dessus de 100°, ce travail n’est plus possible. es matières toxiques ;'acides orga- niques, de même que l’alcoo! dans les proporti 20 p.c.au moins, détrui- sent le ferment où microbe. Comme il existe de bons et de mauvais ferments, il “RSS de faire développer les pre- miers et d'éviter les seconds. Les fr its. suivant les localités, présentent des microbes particuliers, naturels; mais, pour obtenir une ermentation plus rapide et meilleure, on ajoute des levains artificiels, de la levure de bière, etc Dans la fermentation alcoolique, les infiniment petits dé à ses dépens, produisent de l’alcoo! et e cidre, pommé ou vin de pomme ‘et le poire ou vin de poire proviennent du jus fermenté de ces fruits. Le pre- mier surtout peut devenir une boisson commune, saite et agréable, tant en Belgique qu’en France ou onen pro- duit — particulièrement dans les dé- partements du Nord et de l'Ouest — environ 12,000,000 d’hectolitres, pour une valeur de plus de 100,000,000 francs. Cette boisson, la meilleure après le vin, aurait déjà existé, suivant cer- tains auteurs, du temps des Hébreux. Pline, 80 ans avant notre ère, est le premier qui fasse mention dans un écrit, du vin de pomme et, en second lieu, Palladius, vers le ire siècle de l’ère chrétienne. Toutefois, ce n’est que vers la fin au progrès dans la classification des LA SEMAINE HORTICOLE Trop généralement on utilise des fruits avancés ou abimés pour ajouter le j ne extrait à une certaine quantité d’ fruits, le choix et la fabrication, qu’on est arrivé à un produit supérieur et qui a pris une place considérable dans la Fée cb journalière des Nor- “e Do NESTOR DUCHESNE. SR BIBLIOGRAPHIE Traité de la culture fruitière commerciale et bourgeoise, en CHARLES BALTET, hor- ticulteur à Troyes. Troisième ue entièrement revue, rec 350 figures dans le texte, 1 vol. in-18, broché (Mo et Cie, éditeurs), 6 francs L’arboriculture fruitière est entrée pr 1 $ pe PCERE ‘ s. Éés variétés doivent être fertiles, vigoureuses, et les fruits renfermer assez de sucre, puisque c’est à lui qu’on doit l’alcoo!l du cidre; les bonnes pommes en renferment 10 à 12 p. c. et on écarte celles qui en contiennent notablement moins. e tanin, principe acide et particu- lier, concourt avec l’alcoo!l à la bonne conservation de la boisson ; il devrait se rencontrer dans les proportions de 5 à 6p. m., quantité suffisante pour communiquer au cidre de précieuses alités h giéniqu i ndiquer les travaux à faire, és meilleures me _ espèces à cultiver, les modes d’explo ita- t pour déterminer sû tion OU bof sûrs, tel est le but que s’est Lorsqu'il y a peu men de ualités. Dora auteur ésultat d’une _ d’alcool, le jus fermenté ne tarde pas cop expérience, outrase a rencontré d'habitude à à s’acétifier, à se transfor- dès son apparition l'accueil le plus favo- rable, à son succès n’a fait que se confir- mer en vinaigre. 8 mer chaque Le parfum est produit par des huiles essentielles qui se dissolvent La ee “sé publiée aujour- pendant la fermentation et communi- JPui, quent ce goût agréable et bien connu. ©? iteërcd' bé Les fruits doux et doux-amers ren- ferment plus d’éthers, de bouquets, e parfums qui donnent à la boisson une meilleure conservation. En ajoutant aux pommes fades ou non müres 1/3 de poires, on augmente la proportion de sucre et par consé- quent d’alcool qui peut manquer au ar lexpérience et de deux chapitres nouveaux traitant du figuier et du plaqueminier. FES BOITE AUX LETTRES cidre. M Les plantes reçues sont Pour chaque transformation, la 1. Cercus speciosissimus; 2. C s grandi- a une grande + a 3. Echinocatus tubiflorus ; composition ga: ui la fin de mai jusqu'à cette date Prune depuis la Rev ‘Tone ,s dement, Fe débementt à s'enflent ; shès Sont ibus: orneete: Fe, RE sées, dit-on en en terme de métier, puis ms cèdent D UE IVITON; sous la pression des do ‘et tom- on met en bouteilles. bent. is des poire fr en appa- 4. Cissus dis- _ Boîte aux létéces : rence els mais leur Potme en boule ” Li me lesse 1essScC dans la nine toute cette désorganisation est l'œuvre de la larve de l'insecte cité, qui appartient à l'ordre des Diptères, à la famille des Némocères, à la tribu des Gallitipu ulaires, et enfin porte le nom de Cecidomyia nigra. Il paraît que cette en sr a des pareates Let eg C. fyrico etc., nous aire des poirettes véreuses. Beaucoup de mots pour peu de cho Es allez vous dire et vous fe pes un remède mettant entrave aux ravages de la iche : inathei D nous n'en COn- se pas; à défaut, nous conseillons, comme tout le monde, de cueillir les poires set tr et de les brûler : c'est autant d'insectes de moin pour les années suivantes Il en est de même de Lise, 0 ver one vous 7 3 lenom, reaux, les guignes. Ce ver est la | rad EC la e Mouche des CREOR Ostales cerasi). | es : M. P. O., à Bruxelles. — Plus tard, en ce moment le temps nous fait y t. M , à Ixelles. — rnal consacrera sous peu une série d'articles à + saille des arbres. M. P.F.,à — Oui. M. D. J., à Charleroi. — Adressez-vous direc- tement à Gan De De ND, . L,abLiège: M, ©: R., à H. — Merci, nous acceptons. er SOMMAIRE : S PAGES Chronique D Re do ee ESS Petites férvetes RE RE RP Re à Nécrologie. 291 Promenades à l'Exposition dé vu (aie: 291 Causerie . 291 Nos gravures : re HSE de KR ionden: drons du Rond-Point de l'avenue Lot 293 Laclia DEÉREn k 293 Agave pere , 293 des ve Gi %e “He : — 9%6. Le massif de Rhodondendrons du Rond-Point de l'avenue Louise . 293 » 97. Laelia purpurata 295 » 98. Agave schidigera Le, és st » 99. Agave Gilbeyi Hortr, . . . 299 ‘imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, sue Wiertz, anis. SAMEDI 30 JUIN 1900 V k L'HORTICOLE COLONIALE OCTIÉTÉ ANONYME MT social, Rue naine 79, BERUXKEI IE HORTICOLE-BRUXELLES) 37 (Adresse télégraphique : SERRES COLONIALES DE LINTHOUT CULTURES EN IMMENSES QUANTITEÉS DE VÉGETAUX pour les COLONTES (Caoutechoue, Gutta, Caeao, Coffea, ete.) 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Se 75 tion Noëtzlian e dé serre PS ee HE ni elle peut rivaliser avec g10Ssum: son coloris écarlate éfaut Jusqu'i ici, est très apprécié de Mr Forte plante établie, la pièce Lestie i Lorusr à LR Re dl D 3 Les doute; #1" 50 OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE. ri | même re d’où l’o ss tiimatis TT aa NP Sharon CA P NY NT CET UE LA SEMAINE HORTICOLE VoLUME IV. — N° 96. SAMEDI 7 JUILLET 1900. CHRONIQUE ”” Le Kermès de San José. ES recherches faites par la divi- sion entomologique du Minis- tère delAgr iculture des Etats: Unis Ont démontré que cet insecte ne peut vivre sur les fruits secs. Par con- séquent, les importateurs étrangers peuvent introduire ces produits sans aucun danger de provoquer ni d’éten- dre l'invasion de ce pou. Ceci vient contredire les avis provenant des a de commerce de Ham- bourg. Fraise tardive Trafalgar. On ne se contente plus de produire des fraises hâtives et des fraises de saison moyenne; 1l en faut en toute saison. Les fraisiéristes bien connus Pa Laxton frères, de Bedford, ont osé au meeting de la Société royale bre cite de Londres, le 5 juin ernier, une nouveauté, figurée dans le Gardeners’ Chronicle et obtenue par le croisement des variétés Latest of All et Frogmore Late Pine. L'hybride est décrit comme ayant une croissance intermédiaire entre les deux parents. es fruits sont grands, de forme co- nique et de coloris moins foncé que la plupart des semis de Laxton. La chair est blanche, beaucoup plus ferme que celle de la plupart des fraises et le goût en est très relevé. La variété ne, Lafalgar serait, d’après les obten- de de éSsert, mais aussi une variété à , Non ééülément un excellent fruit 4 cultiver pour le marché. Pois de senteur. Les vatbtes du Hs de l’horti- culture à l'Exposition universelle de Paris ont pe remarquer la très nom- envoyée par une firme horticole améri- Caine. Les plantes cultivées en pots étaient arrivées en parfait état et mon- traient des spécimens des coloris les se variés et des nuances lés plus iches. Au moment où l’on se propose da fêter l'introduction deux fois sécu- laire de cette plante dans les cultures européennes, 1l n’est pas sans intérêt de constater tout lé progrès que le Lathyrus odoratus a fait chez les Amé- ricCains. Ennemis des cultures. Le cultivateur a toujours à compter avec de nombreux ennemis qui ren- dent les productions aléatoires. Ici, c’est la sécheresse qui a considérable: ment diminué la récolte des fraises. À Beverwijk, entre autres, le mal est tellement grand, que c’est une vraie catastrophe; les jardiniers qui, l’année dernière, ont eu un produit de mille francs, en auront peut-être cinquante francs cette année. Il sera impossible de satisfaire à l'exportation ordinaire vers l'Angleterre. L’an dernier, Be- verwijk exporta 500,000 kilogrammes de ces fruits. Ailleurs, les chenilles causent les plus grands dégâts. Les cultivateurs de la région de Langen- dijk ont eu, l’an dernier, à lutter contre l'invasion des rats; au commencemen du printemps, les pucerons ont atta- qué leurs jeunes choux et maintenant la commune de Saint-Pancras est en- vahie par les corneilles etles corbeaux. Ua des cultivateurs a eu 13,000 plants e choux enlevés par-ces oiseaux. La Some agricole locale a promis une prime d’un florin pour chaque corbeau abattu. La même Société a formé des vœux pour la conservation des vanneaux, ennemis naturels des cor- beaux Noyer à cerneau rouge. Dans son excellent Traité de la cul- ture e fruitiere, commerciale et boitrgeoïse, . Charles Baltet, le pomologue bien connu, cite plu- sieurs variétés de la noix ordinaire : la noix à coque tendre ou noix à mé- sange; la noix à gros fruits; la noix de la St-Jean; la noix Chaberte ; la noix Franquette; la noix Mayette; la noix Parisienne; la noix Barthère ; puis les hétérophylles et à feuilles mn es au feuillage ornemental et produisant de bons fruits tout M convenant au jar- din de l'amateur. M. Jouin, des pépi- nières Simon - Louis frères, signale dans le journal Le Free une variété connue depuis le milieu duxviri*siècle, sous le nom de Yuglans regia rubra; c’est le noyer à cerneau rouge qui est devenu extrêmement rare ct qui, Ce- pen ndant, mériterait d’être répandu. L'arbre est absolument semblable, comme aspect, au noyer commun; il est de même vigueur que ce dernier. Les fruits sont de bonne grosseur, de forme ovoïde. La Coque, assez dure et très bosselée, est bien pleine. L'amande, absolument comme cer- taines variétés de noisettes, est recou- identiquement de semis, ce qui est confirmé par les essais faits par le pro- priétaire de l’arbre existant encore actuellement à Gratz. M. le Secrétaire de la Société d’horticulture de Vienne (Autriche) a écrit à M. Jouin que l'arbre de semis, âgé de huit ans, avait produit, en 1897 et 1808, des fruits à pellicules bien rouges et exactement semblables à ceux du pied-mère. Bryophyllum crenatum. Le genre appartient à la famille des Crassulacées. L'espèce a été in- troduite de Madagascar et présentée dernièrement à la Société nationale d’horticulture de France. On la cul- tive en serre tempérée presque froide où elle forme des sujets ramifiés, bien garnis de petites feuilles glauques, crénelées, élégantes, surmontés de panicules ‘de fleurs à calice vésiculeux, d’où sortent les corolles rouge stiiue LA SEMAINE HORTICOLE - L'ensemble est léger. Au point de vue botanique, la plante n’est pas nou- velle, puisqu elle fut décrite dans le So ter Ha os en 1884. Voici ce qu’en dit le Bulletin de la Société nationale d'horticulture de « On sait que les Bryophyl- um pré ésentéht cette particularité, bien connue d’ailleurs, de produire sur le bord des feuilles détachées et également dans certains cg que l’on multiplie par ce moyen ». La multiplication du Bryophy Don crena- tum offre donc la même facilité. Le sujet et la greffe. LL ARERCS RUE du sujet sur le de publ uel ues te sur ce double sbiet dans le [ Hetin de la Société pomologique _ aMiet- ui, ayant grefié le Datura noble sur la pomme de terre, constata que les tubercules de celle- ci avaient pris le poison du Datura. I1 mentionne aussi qu’une variété de pommier, nommée President Defays ceron lanigère les sujets de pommier sur lesquels on la greffait. Voici quel- ques règles que M. Sahut considère comme résultant d’un grand nombre d'observations : 1° Si le greffon ap- partient à une espèce ou variété plus vigoureuse, il excite en augmentant la végétation du sujet porte-grefle ; 2° si, Q $ CIIOT 5 à en vie nutrition a e greffon peut er son influence sur le sujet en rs momentanément quelques- renoncé à celle-ci parce x on n’y trouve ni la vig Triomphe de Fodoigne, etc., on aura uns de ses caractères de végétation. Voilà les règles établies par M. Sahut il y a une quinza ine d’années et qui sont pain l'influence réflexe du greffo Pit les règles concernant l'in- fluence directe du sujet sur le greffon, M. Sahut mentionne que dans cer- tains cas, le sujet porte-greffe exe son influence sur la fertilité de l’arbre en faisant arriver celle-ci plus promp- tement; que dans certaines circon- stances, le sujet porte-greffe agit sur a a on de la variété emplo ; que généralement in- quence de rendre la fructification plus abondante, d'augmenter le volume des ruits et d’en amélior er la ANante, u tr -voit, par 1 verses règles, que même chez les végétaux ligneux il se produit des effets fort curieux qu’il y a lieu de comparer entre eux. Sujets Pre le greffage du poirier. La guérison de la vigne ou tout au moins la reconstitution des vignobles au moyen du greffage sur des hy- brides américains ou franco-améri- cains, a appelé l'attention sur la re- cherche d’un porte-greffe nouveau pour le poirier. Dans u s niers numéros de la Revue horticole, M. Georges Bellair entame ce sujet. fait remarquer que le poirier n'avait, vers le milieu du xix* siècle, que deux porte-greffes de valeur, c'étaient le poirier franc et le coignas- sier. Alors aussi on se servait de l’au- bépine, seulement on semble avoir Les iguens ny. de à Oo ngé: dé _. ‘aubépin | é Diel, Beurré d'A ve ur € d'Alençon, bien de la peine à arbres vivants ans. Il faut donc que le terrain soit tout à fait réfractaire au poirier franc 11 et au coignassier pour que l’on tente d’y introduire l’aubépine. Cependant, Duhamel-Dumonceau, rangeant les aubépines avec les néfliers, écrit dans son Traité des arbres et arbustes, que toutes les espèces de néfliers se greffent, les unes sur les autres, la plupart reprenant aussi sur le coi- gnassier et elles peuvent servir de su- jets pour greffer dessus des poiriers qui restent nains et produisent leurs fruits plus tôt que lorsqu'ils sont GalissonsBré près. de poiriers virgouleux greffés sur aubé- pine e donnaient des fruits, quoi- qu'ils sen assez Jeunes. Le livre de Duhamel-Dumonceau, Traité “Æ “Tape grousie es. se taegus, Autre que 3 C. oxYacan- Ha (ils sont au nombre de 60 environ) greffage du poirier et mode de végétation. Il cite particu- lièrement les : Pirus cordata, spon- tané en Bretagne et probablement peu exigeant sur la qualité du sol; P. communis azarolifera, rapporté au précédent par Decaisne et remar- quable par sa faculté de croître dans les terres tourbeuses ou maréca- geuses; P. Balansae, importé de Perse où il croît à 1,700 mètres d’al- titude; P.pashia, qui a sa station dans l'Himalaya entre 700 et 1,600 mètres d'altitude; P. salicifolia, origi- naire de Georgie; P. sinensis, de Chine, comme son nom l'indique: P. be- tulacfolio qui, d’après Decaisne, fut expédié de Chine étant gr effé en une variété Morirale ce qui est une inté- ressante indication Po aT- ier à des plantes à à rvations sur les cet Comes qui, greffés 2 ne Paris PETITES NOUVELLES M. Milne-Edwards, directeur du Muséum d'his- toire naturelle de Paris, récemment décédé, a léguë au Muséum sa riche bibliothèque sie 2 célèbre dans le monde entier. Toutefois, le éum devra la mettre en vente. Il rachètera les he" dont il aura fait choix, et le produit de la vente sera affecté à la chaire de zoologie de cet établissement pour l'achat d'objets de collection. itions. — Des expositions d'horticulture sont annoncées pour le 9 septembre à Orbec, et pour le 23 octobre à Valognes (France). ss Exposition septennale d’horticulture à : — Une exposition qui ne Se répète pas trop souvent a toujours une très grande Chance de réussir, C'estce.que nous avons pu constater cing fois déjà pour l'exposition pm de Huy, Ilen sera de me, nous l'espérons, pour la festivité horticole nr la Fédération des Subiétés royales horticole et a cole de l'arrondissement de Huy, et les bai jardiniers et vignerons, y compris la section apicole de Huy organisent le 15 août Prochain. Le pro- gramme que nOUS avons SOUS les Yeux comprend neuf et le aa amateur doivent pouvoir LE pt ouvrant Si concours à des variétés nouvelles core as conn oc les conditions ges concours et l'hhipastines Pi de RE M. Fr. . Fañiel, à Statte ê. SRE pce t'annoncés à cé V'Arboriculture et de la PenatoMt qui se s #54 is 13 cf 4 septembre. Celui de Botanique générale, du 1er au 10 octobre et le Congrès des Chrysanthémistes qui aura lieu les 8 et A novembre Congrès. —_ DOS On annonce également uñe exposition de plantes ei men feu mries . Anvers, du 98 au 31 juillet. y dans la même ville une exposition de chry- santhèmes ct et de frs, les 10 et 12 novembre. "PES. # 1 lle de1900, à Paris, se tiendra un Congrès nb tin 5 four ë étude des fruits du pressoir et de l'industrie du cidre. Sas > y ciation rires Sn be secrétaire Sénéral Fe ain, professour attaché au Minis- tère de , elc., 21, rue Mayet, à Paris SAMEDI 7 JUILLET 1900 Les réunions du Congrès se tiendront les 11-13 oc- ms prochain. HF des questions soumises au Congrès des mieux entendu Ce es auites intéressent tout le monde, tous les pays Producteurs de fruits; aussi nous engageons vivement nos professeurs d'arboricullture, nos af. res de prendre part aux travaux de ce s. S’adresser à M. le secrétaire général Fourdain, “ vue Mayet, Pari avis. 3{s ES uits. — En ce moment circu- lent dans nos campagnes nombre d'agents pour l'achat de fruits de la saison, groseilles entre autres; ils offrent pour Les cassis fr. 0.30 t Commerce de fr n défendant sa bourse, on obtiendra des prix supérieurs. ais pourquoi ces groseilles doivent-elles prendre le chemin de l'Angleterre ? Mieux vaudrait fabriquer ici, dans notre pays, les gelées, les confitures, puis- que nous avons we deux éléments de cette fabrica- tion : sucre et frt après le ne des Halles de Paris samedi dernier 30 juin, les envois de fruits du Midi ont été très nombreux et n’ont pu s’écouler entière- . merrés malgré les RAERNIKES Gears à cause de cA 1401; f? ro ne cabilale sur le carreau. Ces derniers eux- mêmes ne se sont pas vendus malgré leur bas Dans ces RAR aucune reprise n'est à prévoir pour la semaine prochaine. Ce qui précède s'applique tant aux légumes qu'aux fruits : toutefois, c’est le légume qui pâtit le plus de la grande abondance de produits sur le marché. 1 y a là une indicatior: qu'il conviendrait de sui- vre : d'abord de ne plus cultiver dans le Nord à Hu va vers le Baoulé, à travers la tr du procédait par entreprises Li TE une par-Ci, une par r-là, sans vue d’en bien € cer mine ie son droit. Aujourd’hui, elle considère déci- ac toute la planète, sans er comme son domaine, et c’est a ec la ferme me d'un propr riétaite ee ne veut plus tolérer aucune jachère qu ‘elle s'établit partout. » GT. GRIGNAN. ÀT£S- NOS GRAVURES BOUVARDIA HUMBOLDTI . BIFLORA —. Une lle du Ne Elle fleurit “il le mois d’oc- tobre jusqu’en janvi Cette plante fut ndsecilé à la Société royale d’Horticulture de Londres, elle obtint un certificat de mérite et fut con- sidérée comme une des introductions les plus méritantes de ces derniers temps. LE VANDA LOWII ä 101, p. 307 Cette espèce, en de Re est rareté. Ses dimensions sont Or n en possède des exem- plaires de 2 à 3 mètres de haut, avec des feuilles très larges, de grosses racines et des grappes de distancées, au nombre de 40 et plus, sur une longueur de 3 ou 4 mètres, chaque fleur a de deux ou trois pouces de diamètre. Nous avons déjà signalé l’étrange phénomène qui se pr oduit sur cette plante; les deux pre- mière fleurs de la grappe sont d’une cou- leur différente de celle des autres. L'origine de cette très curieuse plante lui assigne une place dans laserre chaude et humide, désignée sous le nom de serre indienne. Elle ne convient que là où l’on d’une grande . 17 1.1 consiaerapies. pleine floraison dans nos serres Léopold, leur sont supérieurs en beauté. THUNBERGIA HARRISSII HOOK Gg 102 p. 309). Le Thunbergia Harrissii Hook est une plante grimpante de serre chaude, à feuilles lancéolées et de couleur vert oncé. Les fleurs se montrent à l’aisselle des feuilles et sont toujours au nombre de deux ; cependant, à l'extrémité de la tige, elles forment bien souvent une véritable grappe. Le calice est petit, vert foncé, à quatre lobes; la corolle a cinq pétales Le la forme d’un entonnoir. La fleur est de couleur bleu pâle ; cette teinte s affaibl lit ur devenir d’un blanc très pur à la base, tandis que l’intérieur est rayé de jaune-oran unbergia aime à être placé en pleine terre dans la serre cha ude, dans un sol Re de terre de feuilles addi- tionnée de sable. On lui applique un peu d'engrais liquide, surtout lorsqu'il atteint . Lorsque la floraison est passée, 1l faut donner à la plante une taille sévère afin d’obtenir de nouvelles ramifications pour l’année suivante. ROSE THÉ G, NABONNAND (fig. 103,p.311). — Peu de varié étés possèdent les qualités de la Rose Thé G. Nabonnand. Elle peut se cueillir avec tige longue, apparaît bien avant les autres et fleurit très abondam- ment. Le feuillage de ce rosier est très beau etn ’est jamais attaqué par le mildew. Les boutons sont de couleur rose tendre mé- langé de jaune; ils sont toujours d’un charmant effet dans les bouquets, et si on a Soin de cueillir cette fleur en boutons, on en jouit longtemps. La Rose G, Naÿonnand convient par- faitement pour la culture forcée, elle vient également Le en pleine terre; en pot, etc. Nul doute que par ses nombreuses qualités, elle ne soit bientôt remarquée et ne devienne des plus populaire. SAMEDI 7 JUILLET 1900 / Mandungu et l'Itimbiri ANDUNGU est assis sur la rive droite de l’Itimbiri, entre Moenghé et Ibembo, à deux jours de pirogue en aval de cette der- Fig. 100. — Bouvardia Humboldti Corymbifl 5 nière station. Il a été installé en octo- 1: bre 1896 par le commandant Pimpur- niaux, gr rs ne cet officier était chargé de pacifer la région. Tout en ay ant pour mission de sou mettre les trib 1 : Fr | € | 1 is hostiles à 1 Etat. Ï avait surtout pour tâche dyerisl le service de nav igati on et des trans ports sur cette rivière. L’ Itimbiri est la porte de l'Uelé, c’est la voie la plus directe vers le Nil, c’est la route que prennent les blancs et les transports _ 2 ora grandiflora (voir p. 304) LA SEMAINE HORTICOLE flèches et tiraient même des coups de feu sur les steamers. En un mot, ils étaient en pleine rébellion, se mon- traient des plus hostiles à la pénétra- tion des blancs dans leur territoire: et réfractaires à toute entente avec eux. :: Cet état de choses présentait de nombreux dangers pour les blancs qui, pendant la saison des eaux basses, font ce trajet en pirogue. Le commandant Pimpurniaux orga- nisa admirablement le service de “Ja navigation et des transports. Il com- mença par établir des postes-étapes à Inojingelé, Wolikombo, Bongongu et Laka où des travailleurs noirs, sous la direction d’un Européen, construi- sirent des abris pour les blancs devant ésider trouva le moyen d'établir re nstructions très bien aménagées, . co sur un espace très restreint mais placé, il est vrai, dans un cadre mer- veilleux et un site qui les fait super- bement valoir. Sur la pente escarpée de la rive, le poste se détache nettement et l’ensem- ble des constructions très blanches ressort admirablement sur le fond de verdure dans lequel il est placé. A cet endroit de la rivière, la végé- tation offre un exemple de luxuriance des plus frappant. Les grands palmiers élaïs y élèvent majestueusement leur frondaison au-dessus des autres végé- taux, les bananiers dont les régimes plient sous le poids des fruits, sy mêlent aux autre tes, les anan escalader pour forcer l'entrée de la place Le chef actuel du poste, le lieute- nant Mazy, a contribué largement à l’'embellissement de Mandungu. De nombreux arbres fruitiers des tropi- apayers, si appréciés pour eurs fruits à pulpe savoureuse; les anonas, appelés cœurs de bœuf, en raison de la forme de leurs fruits, etc. Il a formé un troupeau de belles chèvres, et les canards qu'il y élève par centaines, constituent souvent un régal pour les Européens résidant dans #7 région. par son affabAILE, il Q L) tallé un village formé anciens old, de V'Btat. Ces gens, très dévoués, servent en quelque _ sorte de rempart contre les cs: Wie des indigènes de l’intérieur. La fort y est défrichée sur un grand espace, et a l'ombre ands arbres que l’on a laissé subsister ur four- nir l’ombrage, on a fait des plantations de caféiers et de cacaoyers. Ces deux essences économiques, dans un terrain très bien approprié à leur culture, poussent admirablement et promettent pour l’avenir des récoltes fort abon- dantes. Un nombreux personnel, com- osé de femmes et de travailleurs, sous les ordres d’un agronome, s’oc- cupe des soins et de l'extension des plantations. Lorsque Mandungu fut installé, le commandant Pimpurniaux s’occupa fait sa soum Pendant ce Rte rieur; ces derniers, croyant le poste dépourvu de soldats et sachant M le de la pacification des tribus riveraines. parvint, après bien ultés * : et Mazy. est maintenant prisonnier de à Nouvelle Anvers, et Likimba iss Mändungu fut attaqué par des indigènes de l’inté- commandant guerroyait loin de là, vinrent une nuit pour le surprendre. Ils furent repoussés par la vaillante petite garnison et depuis, les villages et les tribus de la région viennent effectuer l’échange des produits natu- rels, tels que caoutchouc, ivoire, etc., contre les articles de notre pays. Leurs rapports avec les blancs de- viennent plus familiers, tout en res- ce qui oblige à ne pas se relâcher d’une incessante surveillance contre les retours hostiles de ces farouches tribus Leur apparente soumission n’est due qu ’à l'observation de notre force qui s’accroit de jour en jour et nulle- ment à la Déc de S ApPIQUE SL ne QS>-HT Q ES ss me be. Rats Mens ne + plus primit pas au delà de ce que le sol leur four- nit. Leur alimentation consiste en leur donnent l'huile et le vin de palme, et de certaines écorces de Ficus, ils se font des pagnes. Leur habitation ‘est fort simple, construite en terre argileuse ou en feuilles de palmiers. D'un naturel paresseux, ils mani- festent leur mauvaise volonté chaque fois que l’on réclame d'eux une somme de travail quelconque et si bien rétri- _ buée qu’elle soit. Leur concours ne s’obtiendra véri- gence s’éveillera au point de un tout l’avantage qu’ils séngérut retirer du commerce avec les blancs. E. DUCHESNE. ‘genre Sob bralia se compose d’une trentaine d'espèces, origi- naires des Andes de l'Amérique tropicale, du Mexique, de l'Amérique centrale, du Pérou, du Brésil septen- trional et de la Guyane. Ce sont des Orchidées splendides, d’un port très décoratif et produisant des fleurs très remarquables comme grandeur et comme coloris; cependant on ne les rencontre pas beaucoup dans les cul- tures, et cet oubli nous paraît injuste. Les Sobralia n’ont qu’un seul défaut, c'est que leurs fleurs se conservent moins longtemps que celles des autres Orchidées en général; elles ne gardent toute leur fraîcheur que pendant une semaine environ; mais n'est-ce pas un délai déjà très convenable et égal à la durée de la plupart des fleurs des autres familles ? Les Sobralia sont un peu encom- brants pour les amateurs qui n’ont que de petites serres; pour les autres, 1l ne nous semble pas que ce volume présente des inconvénients. On peut hésiter à consacrer une place assez grande à une seule plante, lorsque cette plante ne fleurit pas beaucoup; mais quand 1l s’agit de plantes comme les Sobralia, produisant un grand nombre de fleurs, et des fleurs énormes, iln’en est plus de même; qu'importe qu’elles forment une masse assez forte, si à la masse de verdure corres- pond une masse de fleurs ? Une collection d'Orchidées, à notre avis, ne saurait être un peu complète sans renfermer plusieurs exemplaires de chacune des espèces de Sobralia les plus belles et les plus brillantes. Voici une brève description de ces espèces : Sobralia macrantha. La plus belle espèce du genre, et la plus grande ainsi que l’indique son nom; voici, en effet, les dimensions que nous avons notées tout récemment sur une plante en fleurs dans nos serres du Parc Léopold : longueur de la fleur entière, 23 centimètres; longueur du labelle, 13.5 centimètres; longueur largeur du lobe antérieur, 9.5 centi- mètres. Le S. macrantha fut introduit en 1839 par M. LINDEN, et envoyé par lui au Jardin botanique de Gand. Les plantes étaient arrivées avec un aspect peu florissant, commeilarrivetoujours avec ces espèces terrestres dépourvues de pseudobulbes et qui perdent à peu près toutes leurs feuilles pendant le AAR, » CHON dans la Flore des Serres en r position de la Société » de botanique et d’horticulture de » Gand, obtint, en dehors du concours, » une médaille d'honneur. Plus tard, SAMEDI 7 JUILLET 10900 » en 1845, la même plante figura dans » le salon de la même Société en une » belle touffe, ornée de trente-six » fleurs épanouies. » Les fleurs, analogues à de grands Cattleya, comme celles de toutes les espèces du genre, sont d’un beau rouge clair, avec le labelle du même coloris ayant le disque jaune très pâle ou blanc. Elles se produisent aux mois de juin et de juillet, et se succèdent pendant une longue période. S. liliastrum. Très belle espèce à grandes fleurs blanches veinées de 307 2,700 mètres. Il existe dans l’herbier de LINDLEY deux exemplaires, l’un à fleurs violet pâle, l’autre à fleurs blanches avec crête jaune; le célèbre botaniste faisait la remarque que les deux échantillons, del’avis de M. Lix- DEN lui-même, devaient être deux variétés de la même espèce. Il est certain, comme l’écrivait également PURDIE, qui, plus tard, la collecta à Maracaybo, que « cette superbe Or- chidée présente de nombreuses varia- tions de coloris d’une plante à l’autre, depuis le blanc pur jusqu’au cramoisi Fig. 101. — Vanda Lowii (voir p. 804). jaune; sa floraison se produit égale- ment en été. S. violacea. Superbe espèce qui fleurit au début du printemps. Ses fleurs ont les sépales violet foncé, les pétales d’un violet pâle avec le centre blanc, le labelle violet clair avec le disque jaune orangé foncé, et une aire jaune s'étendant sur presque toute la surface du lobe antérieur. Le S. violacea fut décrit en premier lieu par le D' LINDLEY, en 1846, dans les Orchidaceae Lindenianae, d’après une plante collectée par M. LINDEN. Il y était indiqué comme très répandu dans les hautes régions de la province de Mérida, à une élévation de 2,000 à et même au pourpre. » Elle est très rare dans les cultures. S. xantholeuca. Très belle espèce à fleurs jaune pâle ou jaune soufre ; le labelle est d’un jaune plus foncé et très ondulé sur les bords. S. leucoxantha. Fleurs entièrement blanches, avec la gorge et le disque du labelle jaune d’or lavé d’orangé. Les Sobralia se cultivent dans la serre tempérée, ou même dans la serre chaude. Toutefois, quand arrive la floraison, on a soin généralement de les transporter dans un compartiment plus froid afin de prolonger la durée des fleurs; c’est ainsi que les amateurs verront presque toujours les Sobralia 308 LA SEMAINE HORTICOLE en fleurs dans la serre des Odonto- glossum ; une fois la floraison termi- née, remet les plantes dans leur local ordinaire; elles ne souffrent nul- lement de ce court déplacement. Les Sobralia demandent des arro- sages très abondants pendant la sai- son de végétation; comme ils produi- sent des racines très nombreuses, formant un réseau extrèmement com- pact, l’eau a quelquefois de la peine à pénétrer le compost, et il ne serait pas mauvais de plonger le pot tout entier dans l’eau si la plante n’était pas trop volumineuse. cause de cette masse de racines, ondoitemployer des potsassez grands, et on y placera un drainage occupant un bon tiers ou même la moitié de la pour les Sobralia beaucoup de péat et de la terre franche. Peut-être ces ma- _tériaux conviennent-ils pour un climat différent du nôtre, mais, en tous cas, les résultats qu’on obtient sur le con- tinent avec des éléments analogues sont peu brillants. Nous employons dans nos serres du Parc Léopold et de Mortebeek un mélange composé de la façon suivante : beaucoup de sphagnum bien haché, une faible proportion de terre fibreuse et de terre de bruyère, et une assez rande quantité de sable de rivière très fin. Les Sobralia réussissent admi- rablement dans ce compost et y for- ment des pousses vigoureuses, nota- blement plus grosses que celles qu’on obtient généralement par les autres procédés. Les Sobralia doivent recevoir un léger repos après la floraison, et pen- dant l'hiver 1 un De le deux mois à de l'hiver, Ù va renaî- nérale, cette opé- ire que tous les L. HELLE. Le choix du com est impor- n =. tant: les cultivateurs anglais emploient De la propagation des plantes (Suite, voir p. 295.) ECI fait, nous enlevons les feuilles il est toujours imprudent de laisser trop de feuilles sur une bouture; dans ce cas, la transpiration sera trop abondante, ne pourra être compensée par l’e e la bouture peut absorber, celle-ci se Sa et les chances de reprise seront d'autant plus limitées que cet état sera arrivé à un degré plus fort et qu’il aura duré plus ou moins longtemps; 1l ne faut pas non De tomber dans l’excès contraire: n’oublions pas que ce sont les feuilles conservées qui fourniront, par leur élaboration, les substances nécessaires à la formation des e ? conséquent, res le plus lus. de feuilles qu ‘a À mi a repris se fasse dans le plus bref f délai Éteible. es de feuilles. — Cette manière à outur bouturer ne peut s’appliquer qu’à u nombre restreint de plantes uit aux familles des Gesnériacées, Begona- cées, Acanthacées. Ce mode de multiplication a l’avantage de pouvoir propager en peu de Gp en grande quantité, certaines espèces ou variétés rares. Cette bouture se compose générale- ment du lim 4 de la feuille auquel adhère au une partie du pétiole; ce dernier Lt enterré jusqu'au point : Roue HS limbe ; cependant, la pré- e du iole, notam ment chez tibres e Be egonias, n’est pas indis- pensable : en appliquant le limbe sur la terre qu’on a humectée au préalable, nous serons certains de voir se développer des plaie, des bourgeons enracinés se déve- lopperont touffée, soit sous us châssis dans la serre à ss _ cloches oRipiieations - ge défaut de celle-ci, “ee choisirons autre serre. Bout: tur res de r: un endroit ombragé racines. — Quelques genres rite de se multi- era Manettia, Bouvardia, Cleroden- dron, etc.; c’est également le mode de Pour les Gesneria, le même fait n’a _ S Que les racines se seront multiplication le plus souvent employé, en culture maraïchère, pour le chou rin. La longueur de ces boutures pes atr ce faire, les racines mo grosses racines étant plus difficiles à se ressuyer, seraient plus exposées se décon tie e du er — Il n’est pas Epogt indifférent de us, pendant toute la durée de leur végéta- tion; les autres, dans lesquelles nous ranger ons les Came Ilia, Aucuba, Evo- nymus, demandent à être bouturées alors que la végétation est arrêtée et que les ; jeunes ousses Soico L moins ao | pas bois se soit faite dans e jeune Séurgéon ; ; cette époque varie suivant les espèces et les rar entre Pas et septembre. D'ailleurs, règle générale, toutes les plantes eut ha ent réellement du bois oivent se multiplier au moment de l'arrêt de leur végétation, tandis que toutes les plantes molles et celles que l’on 2% ranger dans cette pre peuvent se bouturer indé toute la durée de ur rennes nous nous appuyons s ces su x catégories sont Ces t bn tranchées; ainsi, nous avons, à diverses tite. uturé des Géraniums en novembre et décembre, et, bien que ces boutures fussent placées dans les meilleures condition ns possibles elles n’émettaient se . racines, se dé- ps Sr qui ne en aient, dans s les cas, que lorsque cut époque de von était pr SR (Œïllets pour bordures “ŒiLLET le plus "employé-“pour ordur s € 5126 mr nr- IMPATIENT. tiges n dent mètres de hauteur. Ses Durs sont très abondantes et répandent un parfum très agréable; elles sont gracieuse- ment frangées sur les bords, de coloris variable. La plante est facile à culti- ete peu exigeante et facile à multi- plier. Les boutures se font de préférence au mois de juin. On peut aussi multi- . plier la plante par éclats à partir de la fin d'août et jusqu’au mois d'octobre. Elle demande un sol plus léger et plus sec que la majorité des autres Œüllets. La multiplication peut se faire aussi par semis, mais il faut bien noter que les semis PAR 2e très peu de fleurs double Parmi les EH fab variétés cul- tivées, on emploie beaucoup de formes doubles, blanches ou de diverses cou- leurs, notamment les variétés. dites anglaises, qui ont les fleurs de grande taille et généralement doubles, ‘et des variétés remontantes parmi lesquelles la race dite Cyclope, à fleurs portant au centre une grande macule rouge, mérite une mention spéciale. Les semeurs anglais se sont beaucoup occupés des Œillets MAIÉRALEES: et les.ont&beaucoup amélioré Les autres Œiüllets, re les races sont fort nombreuses, demandent plutôt un sol frais, sans humidité sta- gnante. Avant de les mettre en place, il est bon d’engraisser le sol et d'y incorporer une certaine quantité de fumier. On surfacera avec des cendres de bois. On tasse bien le sol, puis on plante les Œüllets avec leur motte à 35-40 centimètres de distance entre eux. 2 tuteure les plantes les plus hautes, pour éviter que le vent les de. Il est bon de supprimer un certain mombre de boutons, et de retrancher ou pincer les tiges faibles. CULTOR. 7 CULTURES COLONIALES L'exploitation du caoutchouc de Castilloa peut-elle donner des bénéfices ? iste, à mon avis, deux façons d'entre- prendre la production du caoutchouc : 19 on peut exploiter les. réserves' naturelles dans: lesquélles on sait ou l'on pense trouver des quantités d'ar- bres à dériolate: il suffit pour cela d'acheter ces terrains et de les soumettre à une exploitation he en recueillant le suc et en encaissant un suivant un plan arrêté et attendre quelques années avant de compter sur des recettes. Pour choisir entre ces deux one: nous sommes amenés à examiner s'il y a u d'arbre à caoutchouc qui se rencontre, localité ou l’autre, en grandes quantités, compa- rables, par exemple, aux forêts de sapins ou de pins de mac aux forêts de pins du Michigan, #8 aux Sequoia ervirens de Californie. Tous voyageurs rs tape des pays tropicaux savent que cela n'existe pas, surtout dans les SAMEDI 7 JUILLET 1900 endroits où il tombe beaucoup de pluies. Il est vrai que l'on observe de grandes différences dans la façon dont les plantes sont groupées, qu'il s'agit de tel ou tel emplacement. d’abord ce qu'on peut appeler les plantes de litto- ral, ou des bords de la mer, parmi lesquelles il y a selon oins d'espèces mélangées que dans l'intérieur des terres. Lorsqu'on s'éloigne de la côte, la flore change beaucoup, presque complètement ; la dif- férence est e au pied ncore plus grande lorsqu'on arrive enfin la flore est es montagnes, et 309 mées d'une infinité d'espèces; il n'y a pas un seul endroit dans ces régions où l'on rencontre une EM pouvant être réellement appelée une forêt, mposée seulement d'une espèce ou de deux, ou même d'une douzaine ; il arrive par- fois _ dans une certaine région telle ou telle espèce est assez abondante sur une superficie d'un acre ou de quelques acres ; mais souvent, on pourra parcourir des kilomètres ensuite sans ren- contrer un seul arbre de la même espèce. Avec de très gros capitaux, néanmoins, il va Fig. 102. — Thunbergia Harrissii Hook (voir p. 305). presque toute différente quand on s'élève aux extrêmes sommets Il faut bien se rendre compte de ce fait, et ne pas s’imaginer qu'il existe d'immenses réserves composées pour une grande partie d'une certaine essence, dans les régions tropicales de l'Amérique centrale ou de l'Amérique du Sud, ou quelque chose d’analogue à des forêts de Castilloa elastica au Mexique ou dans les Antilles; et l’on peut en dire autant des arbres à caoutchouc qui habitent les régions tropicales de l’Asie, de l'Afrique et de la Malaisie. La vérité, c'est que ces forêts sont for- sans dire que l’on peut exploiter avec profit ces immenses étendues de terres vierges qui existent dans l'Amérique du Sud et dans d’autres pays e; Scie à au prix de fr. 0.50 l’acre, ce qui fait une belle somme au total, on pourra compter sur de bons bénéfices, quoiqu'il y ait dans cette vaste recenser Chaque partie d’une aussi grande éten- 310 LA SEMAINE HORTICOLE due, et même en faisant ce travail, il serait bien difficile d'estimer approximativement le nombre pas re or, sans tie matos tout devis e et incer- tain. Mais vouloir maitre en valeur des tes plus petites avec un Capital modéré, c'est souvent courir à un échec, pour des raisons que nous avons exposées, et aussi parce qu'il est pratique- développer les ressources des forêts primitives. Il peut arriver qu'il y ait 50 arbres à caoutchouc à l'acre, et qu'il n'y en ait qu'un seul sur l'acre voi- sine; presque toujours ils sont mélangés d'une fous d'autres arbres, et envahis par une végéta- tion traçante, des plantes grimpantes, etc. m'a posé cette question : S'il existe sous les tropiques de vastes réserves d'arbres à caoutchouc en nombres considérables et encore intacts, n’at- tendant que l’activité de l'homme et des capitaux judicieusement employés pour verser leur flot de dont il n'y aurait avec patience le plein rendement? | Je crois que la réponse est contenue dans ce que j'ai er eh si donc on se décide shgsont plantation illoa elastica d'après le systèm forestier, ñ en bon de faire d’abord ais ac calculs. Si l'on veut mettre en exploitation, par ouver dans 1 Castilloa est indigène, on choisira l'emplacement le plus commode, en se basant notamment sur sa proximité des moyens de transport, sur la facilité de trouver la main-d'œuvre; on choisira un terrain fertile et bien draiïné, et l'on donnera la préférence à celui qui sera déjà recouvert d'une forèt te, renfermant plus où moins d'ar- res à caoutchouc. On peut cbr des terres de ce genre à des prix variables; cela dépend plus ou moins de la quantité que l'on achète, de la proximité des cours d'eau, etc. On paie depuis un sa et demi l’acre, pour des étendues de 100,000 à d’ cinq ou six dollars l'acre, pour de _. parcelles de 100 acres On voit donc qu'il faut moins se préoccuper de la Superficie que du ’ar car la première dép d’ = qu'à attendre i nombre at du conclusion que le capital engagé, y compris les rais d'achat du terrain, pps de 50 75 dollars par acre à l'expiration de la cinquième année, car il faudrait Sa le sol bien nettoyé entre les arbres, les plantes grimpantes et > rs a ge a rase a très vite nce des condi- tdi Rite: (A suivre). J.-C. HARVEY. (The India Rubber World.) RTL NOS AVENUES (Suite, voir p. 119.) ra que j'ai parlé des cipales essences d’arbres à nnler pour l’ornementation d e nos piorenndes publiques aborder ce c très yons d’abord ce ce que de- tion, quels sont les élé- ents indispensables à celle-ci. "L'eastle la terre et la chaleur sont sans conteste les quatre éléments d’où résulte la vie végéutive; ils agit unique- ment d nnaître pour quelle part ’eu “ie rentre dans la combi- nes 604 RS Hs éléments po c'est-à- dire ceux capa se ner ou de e combiner avec l'un ou l’autre de ces milieux, les uns sont de nature à s'oppo- se leur action sur l'ortinislties, comme de simples obstacles, en intercep- tant la communication directe oc leur interposition: les autres, au contraire, su nt de na ture à les re à la végé- tation, en s’emparant à leur profit de es éléments ; en d’autres rs nous 1° des agents asphyxiants ; 2° des adents délétères: les pre hrs pce ne leur présence, les seconds par leur action. De nue de Et: sur la céégion : : oüle aus Met tue À è que pers dt prie les Se elle est en un mot l’agent immédiat de toute circulation. Nuln EE que la Rue et la rosée ‘autres in- exercent les uences Le pa qui FRA de l’aff- nité qu’a le végétal pour l’eau. rie pluies sont utiles, oui, mais pour a PE ‘la Sato cesse, ois que l'heure du repos a sonné. Les racines des arbres, qui s’enfoncent PROS RES t dans le sol, sont protégées et par la chaleur constante de la terre, et par la couche épaisse qui les recouvre, nt Les effets des changements subits rature ; aussi, dans notre climat, Le froid qui fra appe e de mort les bra et 1 onc d’un arbre, gardent-ils bien d’arroser, après grandes chaleurs de la journée, leurs plantes altérées, avec l’eau fraîchement tirée des puits profonds. Il est donc toujours recommandahle dans toute jeune plantation, de mettre un léger paillis sur les racines, tant pour les protéger contre l’ardeu s rayons ires, que contre les froids de nos hivers; car il est : testable qu’un er —— mg de ne est plus s prune à effets de b! un arbre curaciné ds à des années pour la n que ce dernier pos- sède nn a ne pas Me pen a du premier « que Pois considère. Il est de toute évidence, qu’à tout point de vue, l'arbre d° alignement, den os plan- setrouve dans des conditions de vie manifestement inférieures à celles de s CpREÉR ères des parcs et pépinières; et 4 ause de fébe dépérissement ou de leur vé égétation lan- guissante n’est due assurément qu’à ce conditions désav UT dans les- quels ils se trouvent. L docteur en sciences, La blié La sue nt Le ri sante rer ports ntletitre: nb à des de fromanes ges ines et les de t, approuvant pleinement “É sans restriction aucune, la a si clairement exposée, et l'ayant d dAIENTE cxp0te moi-même, PA nr rement, dans un LP PEREE adressé au ds de de Fons e, en 1897, je me permettrai de renvoyer le lecteu cette brochure : _… A. HUBAUT. nés 60e CE pes PME SAMEDI 7 JUILLET 1900 CHLOROSE Le) JAUNISSE DES ARBRES FRUITIERS (Suite, voir p.35 et suivantes.) NOUVELLES ANALYSES NOTRE demande, M. Van En- gelen, docteur en sciences, professeur de chimie à l’Uni- versité de Bruxelles et à l’Ecole d’horticulture de Vilvorde,a bien voulu se charger d’une série d'analyses rela- tives à la nutrition des arbres, à la chlorose, etc. Il vient de nous com- muniquer les premiers résultats consi- gnés dans le tableau ci-dessous. Nous le remercions vivement de sa bien- veillante collaboration à l'étude des ri arDres. oici : Les feuilles chlorosées ont été prises sur des poiriers — Beurre Diel — cul- tivés en espalier au midi, à l’Ecole de Vilvorde. I grammes de feuilles sèches (dessiccation à 1Ioo°) jusqu’à poids constant donnent : Substances Oxyde En p. c. des minérales de fer matières minérales :roapri Fe; O3 Feuilles vertes. 7.86 0.037 0.47 Feuilles jaunes (chlorosées) . 8.83 0.053 0.60 Nouvelle preuve que ce n’est pas le manque de fer qui détermine la chlorose, (A Suivre.) BOUILLOT, SE Fruits et Légumes Cidre, poiré et vinaigre. Dessiccation (Suite, voir p. 299.) ES pommes de première saison, récoltées en août-septembre, sont brassées de suite. Le goût en est agréable, mais le cidre seclarifie assez difficilement etse conserve moins longtemps qu'avec des fruits tardifs; celles de deuxième saison, bonnes en . que les précédents, mais il a L vantage de se conserver très long- €EMPS Sans altération. Le terrain et la localité donnent le goût de terroir et la valeur du cru. Dans les sols trop humides, les fruits sont aqueux et peu savoureux; les terrains frais, sans être mouillés, con- viennent le mieux. Les pommes originaires des terres colorées en rouge par l’oxyde de fer fournissent un cidre qui devient noi- râtre dès qu'il est tiré. Les procédés de fabrication différent suivant les pays, les contrées et les cultivateurs. 311 tard, on obtient ainsi un cidre limpide, orangé, d'un goût de fruit très agréable et apprécié des connaisseurs. Les cidres renferment en moyenne de 4 à 10 p. c. d’alcoo Après la récolte, il faut laisser ache- ver la maturité des fruits tardifs, pour qu'ils présentent plus de sucre, mais à couvert et par petits tas pour éviter à l'intérieur une température tropélevée qui les ferait devenir blets. La pomme Fig. 108. — Rose Thé G. Nubonnand (voir p. 305). CIDRE. — Les fruits, propres, secs, doivent être récoltés à temps et mis à l’abri en séparant les variétés. Il faut travailler des fruits mürs et rejeter tout ce qui est gâté. La pulpe ne doit pas être mouillée et le jus qui sort du pressoir passera dans des fûts très propres et sans mauvais goût. La fer- mentation se produit dans un local couvert où il règne une température de 12° à 15° centigrades. Il faut soutirer uand l’effervescence se ralentit et les précédents. Quelques mois plus exposée à l’air et aux pluies perd de son suc par diffusion, comme si on la mettait dans un verre rempli d’eau où il se passe un phénomène de dialyse. À travers la peau, il s'établit deux courants; l’un, de l’intérieur vers l'extérieur, produit par l’eau sucrée du fruit et l’autre, de l’extérieur vers l'intérieur, déterminé par l’eau pure qui continue à entrer aussi longtemps qu’elle n’est pas aussi riche en sucre que le jus de pomme. Mélange de varietes. — Les fruits oux, amers, acides, acerbes ou âpres, doux-amers communiquent chacun au 312 cidre des qualités distinctes très 1m- portantes. La boisson fermentée des pommes douces est agréable à boire pendant quelques mois, tandis que celle des fruits acides seuls est sou- vent de mauvaise qualité et difficile à utiliser. Les pommes amères-douces, au contraire, renfermant du tanin et dusucre, produisent un cidre de garde excellent. Pour qu'un cidre se conserve bien et soit de bonne qualité, il faut choisir des variétés mürissant à même époque et un peu plus de fruits doux que d’amers, pour qu l gagne en douceur et en goût Quand les fruits sont trop avancés, il y a un commencement de décompo- sition, de fermentation, qui détruit une partie de la matière sucrée ; É* es ts _ fruits en pulpe 27 tt _ morceaux, à l’aide d'un bro eur ou d’un concasseur; de cette manière, on exprime mieux le jus. En se servant d'une meule roulante dans une auge en bois ou en pierre, le tout est réduit en bouillie, en purée, et il coule du pressoir un liquide épais qui laisse un dépôt considérable de lie. L'usage de piler les fruits n’est pas meilleur. Pour avoir un cidre de toute première qualité, il ne faut pas non plus écraser les pépins, si l’on ne veut s’exposer à masquer le goût fin, le parfum, le bou- quet. Dans le cidre de deuxième qualité, le goût de noyau, par suite du dégagement de l'huile essentielle ren- fermée dans les graines, procure un certain bouquet qui cache assez sou- vent le goût de terroir. Renfermant, du reste, peu de princi les D] en x petite LA SEMAINE HORTICOLE 1,000 kilos de pulpe qui Le environ 800 kilos d’eau, 100 à 150 kilos: de sucre, 5 kilos de ir 15 kilos de mucilage, 1 k. 5 d’acides libres, 5 kilos d’albumine, 2 kilos de sels et autres substances. Il faut avoir soin de l moins mécanique, ressort plus de cer- tains faits scientifiques. Une pression lente entraîne plus de principes constitutifs du liquide et on a souvent trouvé plus de sucre et de parfum aux troisiéme et quatrième pressées. Par l'addition d’eau, onarrive à faire. une te op cidre, de BOITE AUX LETTRES RS ëé ro Les moisissures venant sur les substances m glaucum est commun, vient sur les confitures et autres corps mous en putréfaction (c'est le champignon que vous nous avez adressé; il n’a rien de commun avec l'Oïdium). 20 Le chapeau (nous né savons pas trouver un autre mot) charnu, demi-ligneux, coriace, a. reux, faisant partie de votre envoi est un m- pignon connu sous le nom de Polypore Bas porus); il y a plusieurs espèces de ce genre. Ces Polypores viennent sur les nées, sur les troncs de nos arbres : ils prennent pied là où le bois par- fait est mis à nu, soit par abatage du tronc ou la coupe d’une grosse branche. Il est toujours im- prudent de laisser à nu des plaies résultant des e hannetons : je agricul- rg des stations spérimentales dans à ture a étal certaines écoles. Vous pourriez vou ces établissements pour des renseignements ou (le sponme est composé mieux encore pour que les instruments soient mis à votre disposition, pour exécuter des expé- | riences pa Rs d'un pal injecteur et du mé" de carbone à injecter dans le sol, ou bien des globules, des pastilles; de la même ho à y introduire). Essayez. , à Hoeylaert. — ere toutes les isa es A la vigne, Black rot, Mildiou, etc., le traitement RER à la aides Let est ce u'il y a de mieux. C'est 1 de mec : ou d'appliquer la liqueur ous & cuivre. On se sert d'un pulvérisateur spécial (et il ne manque pas de bons instruments de divers modèles) pour pulvériser le liquidé préservateur. A plusieurs reprises notre revue a donné Li com- osition de ce dernier; répétons que général ment on pr 2 kilos de sulfate de cuivre RE bleue), 2 kilos de chaux grasse et o litres d'eau. O au Me — les pommes de terre, les tomates Si l'on se plaint parfois que la bouillie a brûlé les feuilles de ces plantes, c’est que l'on a cn du sulfate de cuivre impur, souillé par du s e — -M.0:D.,àB gnements. ME Ta à M. — Notre journal s'en occupera à bref délai, MD.M.;:MRGTSALF,P.; “M. D. CG. s prions instamment ceux de nos abonnés et pes qui nous adressent ro échantillons de plantes et de fleurs pour les déterminer, de tou que possible, SOMMAIRE : Se Et PAGES Chronique. LUS rt QU . nouvelles MR cn Ne tie ji Nécro 303 me da Set à Tr Espositus D Paris tire 303 Visites coloniales 804 Nos gravures : Boriraile not Cry biflora grandiflora. oh etes ee 7. DU anda Lowii RS 304 er 7 FARMER À Hook 305 Thé G. Nabonnand . 305 HA et l' ÉtimDIT 521. Te 305 Or ChIQPES : Culture des Sobraia 806 308 ). Fruits et mat cuit - Boîte aux lettres. Fig. 100. Bouvardia Humboldti ge 102 Tuner pis Harrissii Hôoh . . » 108. Rose Thé G. Nabonnand. ie 0 Wilorte. Doria LA COLE COLONIALE. SOCIÉTÉ ANONYME Sieése social, Rue Wiertz, 79, BRUX EHILTI.ES : HORTICOLE-BRUXELLES ” L'HORT œ (Adre SERRES GOLONIALES DE LINTHAHOGE CULTURES EN IMMENSES QUANTITÉS DE ACC E'TATUS pour les GOLONITIEHS Prix les Plus réduits et conditions très avantigeuses pour de grandes quantités. End B& Les commandes sont exécutées dans le plus bref délai possible _ (Caoutchoue., Gutta, Caeno, Coffea, ete.) 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BR | J2 LA SEMAINE HORTICOLE nat D Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Horticole > La meilleure et la plus large publicité #8 re _ journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à D'hor ticulture. Nous portons à la connaissance des personnes ii gunte qui savent que la réclame et l’an- nonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l’intermédiaire le plus préeieux entre le producteur et l’acheteur. 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SROE LES Exposition permanente ae : {x + 54 DES PLUS BEAUX PRODUITS j DE LA FLORE TROPICALE La Société as trois établissements modèles : F — Les serres du As Léopold; ee _ ts res de é: — Les A ECe de Lintho OFFRE SPÉCIALE D'ORCHIDÉES D AMPORTATION SEMI-ÉTABLIE Ier Le plantes se sont générale- ment deux ou trois fois “ALES fortes que celles mises en “vento ailleurs . Bi es les fameuses va rt: ue a aadmirce d Ant ee courant del hiver dans les serres de « L’Hor-« u genr. aison qui se P late d'import D dure FE + LATE Sete Le HOUzE 00 Er 6 ilio a Magnifique prés à as Sn coloris ne T'ESSC MEN ue, à des pillons ; bla nt, comme son DR . C’est une espèce des nt Fee s Dion * Let remarquable. 1. ne plante stade, la ee su. fr. 4 Xe ASUS ouze . AE La 42 bons x Emum Variété supérieure au +R à très ide fleurs. I segments ae ux, ae Pa ya sont d’un blanc de tacheté de on. te labelle est égaleme: blanc, tacheté + pet sombre. Fleurit dut en avril-mai, Très bonne plante éfablie es si Les douze . esiana We: . TE 50 > Var Charmante espèc e d’ introduction assez cécale la tige n° atteint que peu de hauteur; _. on, s, qui rent environ 4 centimètres de dia tre, ales ovales- oblongs, obtus le 1 le coloris Re + SR avec..les mer latéraux blancs n a floraison se pote en hires) me. 7: Forte À établie, la piè Les si de D 5 + P lobes és rit de septembre a: CT bonne ue établie. ni : Les M Les douze | je ; Grand ie de var riétés PR res . SUR DEMANDE ‘4 en Fe Re — VOLUME IV. — No 27. SAMEDI 14 JUILLET 1900.: CHRONIQUE Pomme Koritchevoié. "_.N’EST.encore une pomme russe des plus recommandables qui a été envoyée à M. dela Bastie, président de la Société pomologique de France, par M. Simirenko, pépi- niériste à Goroditsche (Russie méri- dionale). L'arbre, d’assez bonne vi- gueur, atteint de grandes proportions dans sa couronne, ; dans son Jeune âge, ilestassezavare, mais sa fructificätion devient abondante lorsqu'il est arrivé à un certain développement; de plus, il résiste parfaitement aux plus grands froids. C’est même dans les contrées du nord de la Russie que le fruit est ité a un goût prononcé de cannelle (koritsa), ce qui le fait rechercher pour les des- serts dans le courant de l’hiver. Ceux qui ont visité l'Exposition an ce de Paris, vers le milieu du mois de juin, ont pu voir une série de poils exposées dans le compartiment russe, toutes du plus brillant aspect. Asplenium Hilli. Cette e jolie fougère est un hybride ent de l’Asple- mium bulbiferum et de l’A. Belangeri. Elle à obtenu un certificat de mérite à la Société d’horticulture de Londres. Ses frondes sont plus fermes que celles de l'A. bulbiferum et moins cieux que l’une et l’autre des deux Crete et leur est supérieure sous tous les rapports. Elle est décrite de billes prolifères, avec un port irrépro- chable, cette fougère se présente comme une plante de collection et de garniture; dès qu’elle sera connue, ce sera une plante populaire pour : ‘les marchés ». La facililité de son mode de multiplication hâtera évidemment cette popularité. Une gracieuse bordure. Tous les ans nous constatons qu’une bordure très régulière établie au jar- din de l'Ecole d’horticulture de Gand obtient un véritable succès. Elle est faite au moyen d’une petite plante dont les feuilles linéaires, cy lindriques et glaucescentes, sont surmontées à partir du milieu de mai denombreuses inflorescences roses, du plus bel aspect. À première vue, on est tenté de prendre la plante pour une variété de mn Plumarius; mais, en y regardant ès, on reconnaît qu’on se ttes en face d’une espèce cultivée dans les potagers pour son feuillage qui entre dans l’assaisonne- ment de quelques mets. Il s’agit de la ciboulette, A/lium schoenoprasum LiINN., petite no indigène dans une grande partie de l’Europe, et qui mérite une staee dans la culture. Plantée en borduré, elle joint l’ Fee ble à à l’uti ile. Triphasia trifoliata D. c. . C'est un arbrisseau toujours vert, en du Japon, où il e le nom de Ko-Kits, et qui se couvre en été de grandes fleurs blanches, odorantes et plus tard de petits fruits ar rondis, d'abord vert clair, puis orangés, d’une saveur agréable lors de la maturité. Ils ont le désavantage d’avoir l’écorce assez épaisse et d’être peu juteux. Le Triphasia trifoliata est souvent confondu avec le Citrus triptera qui est sans épines, tandis que le Tripha- . est armé d’épines droites, dures et intues, qui le rendent réellement rdtttble. La Revue des Sciences na- turelles appliquées Va recommandé pour en faire des haies impénétrables. La plante est rustique et supporte les froids les plus rigoureux. Village suisse, Pa rmi les attractions -de l’Exposi- tion universelle de Paris se trouve le illage suisse, où l'on pénètre par l'Exposition même ou par l'avenue de Suffren. Les immenses enrochements artificiels, qui y rappellent les bor ds du lac des Quatre-Cantons et les superbes paysages de 1 rland bernois, mè- nent les visiteurs au cœur de la Suisse; les costumes nationaux, les chalets, les pâturages, une magnifique cascade, Guillaume urs rhododendrons, Aster alpinus, A iles tomentosa, Potentilla alpestris, Viola calcarata, Aquilegia alpina, Papaver alpinum, voire le gracieux Edelweiss, que n’oublient jamais ceux qui ont vu les Alpes, et une masse d’autres plantes et grands arbres donnent au village un aspect aussi artistique que ete resque. _ nn pires lemand, s’est m à la fois artiste et fatirafiète” son œuvre est celle d’un géologue et d’un botaniste, et ceux qui ont vu la Suisse 4 retrouveront l’image de ce qu'ils ont pu voir. dans Jeur les Alpes de près pourront y de — nn a que peut offrir la nature de la Suisse. Rosier hybride Faye Les rosiéristes MM. Paul and Son, de Waltham Cross, Herts, ont exposé, le 5 juin dernier, à la Société royale d'Horticulture, quelques exemplaires fleuris de la rose thé hybride Tennyson, qui obtint un prix de mérite. Le Gar- deners Chronicle donne une figure de cette belle rose, aux formes exquises. . La fleur est pleine, globuleuse, avec lé centre -serré £êt proéminent, les pétales larges et.bien posés, le coloris est d’un rose vif. La fleur rappelle celle de Lady Mary Fitzwilliam. La plante a un feuillage vert foncé, brillant, denté également sur les b . _ C'est probablement un rosier d’av 314 LA SEMAINE HORTICOLE Rosier Pink Roamer. Cet boite. obtint un certificat de mérite au meeting de la Société royale d'Horticulture de Londres, le 5 juin dernier. Il provient du cr oisement du Rosa Wichuraiana avec une autre es- pèce ou variété. C’est un rosier grim- pant qui donne de longs rejets et qui fleurit abondamment. Les fleurs sont absolument simples; le riche coloris est rose foncé avec le centre blanc pur, sauf les anthères qui sont jaunes. C’est une obtention de MM. W. Paul and Son, Waltham Cross. Les plantes et la potasse. La potasse dissoute dans les eaux du sol, su le Cosmos, est en Se fort t minime, mais GépEnient: rês u ues millionièmes. | prélevée sur le stock, énorme, d’alcali aéelitable non à la fois. C’est la conclusion qui a déjà été formulée à propos de l'acide phos- phoriq ue. Jubilé de M. Fr. Burvenich père. le aux seuls lissolutions qui à en ren- it que quelq est le véhicule de cette potasse relativement dis- sous ; elle en transporte infiniment peu Le Cercle arboricole De Biekorf avait résolu d'organiser, à Alost, une fète en l’honneur de M. Frédéric Bur- venich père, à l’occasion du 25° anni- versaire de son fécond enseignement d’arboriculture fruitière et de culture maraichère en cette ville. La fête a eu lieu le dimanche 24 juin. L’estimé jubilaire, après sa conférence, sa der- nière de l’année, a été introduit dans la grande oil de l'hôtel de e, où M. l’Echevi truction de leur vekidnits et du courage avec equel ils sont toujours venus à ses leçons. Il a remercié M. le D' Mon- fils et M. l'abbé Vanderschueren, agronome et directeur de l’Institut Saint-Martin, pour le soutien qu'ils lui ont toujours prêté. Ensuite a eu lieu, au local du Comice agricole, un banquet démocratique auquel assis- taient plusieurs notabilités, une cin- quantaine de souscripteurs et cinq des fils du jubilaire. Cette fête a été une démonstration de sympathie en l’hon- neur de celui qui en était l’objet. Larix leptolepis. Le mélèze ordinaire d'Europe est un des plus jolis conifères par son gra- cieux feuillage et le Soes is dé celui. J uld s'élève à 30 mêtres garnit de branches nier avec es feuilles linéaires très fines qui, dans le principe,sont d’un vert bleuâtre pour passer au vert clair avec des ner- vures d’un blanc bleuâtre donnant à l’ensemble une teinte glauque. Il en existe une variété, désignée sous le nom de ZLarix leptolepis Murrayana, qui est plus petite dans toutes ses par- ties que le type; mais, d’après les horticulteurs japonais, elle retourne assez facilement à celui-ci. Récolte hâtive sur fraisiers d’un an. Les jardiniers anglais préfèrent la variété Royal Sovereign aux autres variétés pour la toute première saison. Cette année, la production a été géné- ralement retardée partout à cause de la sécheresse et des gelées printa- nières. Le retard a été de 10à 15jours, etona — ns, nt plus considé- s _ précocité du produit compense largement les soins. Les plants qui demeurent en place ont le défaut de fleurir plus tard, de donner des fruits plus petits et d’ occuper un terrain plus considérable, sans compter pu constater, une fois de plus, Kin ng, Lo Dumelow’s Seedling, les pertes qui surviennent chez seule année, peut être plus rapprochée et, si l’on veut en tirer parti plus tard, rien n'empêche de les déplanter. L'expérience fait voir que les fruits ne sont pas seulement plus hâtifs dans leur maturité,mais qu’ils sonten même dire léger et perméable, les résultats sont encore meilleurs. Pommes d'élite. La sélection est nécessaire pour les pommes comme pour les autresfruits, et un arboriculteur anglais, - — Hésiious >s pommes de cuisi ne à cultiver sur tiges en cordons, ee trois D ures pommes de dessert à cultiver de mème, de douze variétés pour la cuisine à cultiver en buissons et de six pommes de dessert à ee également en buissons. M. arson a reçu trente- deux réponses “x lui ont permis d’éta- blir les quatre catégories de la ma- nière suivante : Six tiges pour la cuisine. — Dume- low” s Seedling, Warner’s King, Bram- ley's Seedling, Newton Wonder, Fons Lord Grosnevor. "rois ponrmes de dessert. — King Pippins, Cov Pres Pippin, Wor- cester, Pear Douze Fons de menage pour buis- ons.— Prince Albert, Stirling Castle, Eckimville Bismarck, Newton Won- , Bramley’s Seedling, Pott's Seed- New Hawthornden, Du... chess of ONTERBUR g. Six pommes de desse rt pour buissons. — AA QEsnge RATER SRE Of sdbiRs me nage. — arner’s Sufñeld, Lord Derby, Stone’s, Lord Grosvenor, Bramley, Ecklinville , Blenheim Ora ange, Due Albert, Beauty of Kent, Kesw Six fruits de aie Woréestét Pearmain, Cox Orange Pippin, Blen- heim Orange Pippin, King of -FAPPIES Ribston Pippin, Quarrenden EM. re mes de rd s scsi adressé aux pomolor aux S: 4 * PTE, SAMEDI 14 JUILLET 1960 PETITES NOUVELLES * « L’Horticole Coloniale » était de nouveau en fête pendant les trois premiers jours de cette semaine. s Elle avait invité les orchidophiles à venir admirer toute spéciale, a obtenu à “rs Ds que Les exposi- ons de ce printemps. u grande afiuence d'amateurs venus pour F- Ar ces Laelia si gran- diosement flruris, ainsi que toute une section à Fn Erir Gaskelliana les plus variés et réellement superb gt les visiteurs, beaucoup d'étrangers attirés & par l'Exposition Universelle de Paris, d'autres revenant dAnEiierrs et sis grep Pi ge stater la tenue et ents de « L’ Hortiéôlé Coloniale », Beaux-arts ap pliqués à l’horticulture. ll paraît qu'il . a eu, vers le 4 juillet, à la Société Nationale de France, ouverture dune exposition organisée par le Comité des Beaux-Arts. Mais, chut!...ne le dites à personne. C'est un secret. Exposition de Paris. — J/ existe diverses publi- cations relatives à l'Exposition, mais nous devons signaler tout spécialement un album des plus artis- tiques dont la première livraison vient de paraître, sous le titre « Paris et l'Exposition photographiés en couleurs ». e est la vie même traduite avec tout son éclai, elte première livraison intéressera d'autant es nos lecteurs qu une sta Place y est faite à l'horticulture et à ses palai se . L’Exposition annuelle de la Société d’'Hor- tieulture de Cardiff re dns aura lieu le 18 et le 19 de ce mois ; elle comprendra des concours de groupes de plantes ornementales, de roses et de fleurs coupées. La Société nationale des Amateurs d’Œil- lets de Londres fiendra son D RE annuelle au ta Palace, le 25 de ce e Congrés i internatio nal d'Agriculture à l'Ecole Nationale d’Hortieulture. — Dimanche dernier, les membres du Congrès international Fes quits par M. Méline, président, e M. Sagnier, secrétaire général, après la brillante réception qui leur a êté faite à l'Hô'el de Ville par la re sont allés visiter l'Ecole Nationale d'Hortic Les hi au nombre d'environ 400, com- prenant toutes les notabilités agricol:s de France et même du monde entier, ont été reçus par M. Nanot, directeur, et les professeurs de l'Ecole Le Directeur, , après leur avoir retracé très succinc- re potager , leur a montré les principales cultures de fers bet "Æa visiteurs ont été émerveillés par un ensemble sr varié, aussi parfait, aussi harmonieux de cul- s horticoles et surtout par un jardin fruitier et fous tracé et planté avec autant d'art. En se retirant, M. Méline a vivement félicité et remercié M. Nanot au nom des congressistes. 315 Pour rappel. — L'Exposition générale d'horti- culture, de pomologie, de culture maraîchère et arts et industries qui s’ tachent, ouverte sous les auspices du Gouvernement et de la Ville de Bruxelles, aura lieu les 21, de ce mois, dans les locaux du Palais du Cinquanñtenaire, à Bruxelles, 43 À * s W Les journaux politiques et les fleurs OUS avons signalé parfois les erreurs grossières commises Le r cert voulant consacrer en passa nt une petite mention à l’horticulture, et Leg prenant pas la peine de s’informe mbent dans les céssions les plus M rm Rien ne vaut toutefo ” trois colonnes sur les fleurs, ’écrivain ccuper probablement pour la prière: fois de sa vie. Il faut en citer au moins un passage, nous ne vou- drions pas en priver nos lecteurs : « I] faudrait enfin Écrans telle qu’elle est là exposée, l’o nouvelles, des bêtes étrange comme des hérisso bu uel né de métal; le Hipepiorarpus, dont la feuille unique d e langu fourchue ct re et, par-dessus tout, il faudrait dire la glorieuse et Hsolen te histoire ps Re Alle us Îa faire liquer a au es de Mois Vous vèêrrez . t naît, au tronc es le parasite informe et rustique qui devien- dra la gloire des tables fastueuses. C’est une sorte de gui, en forme de noix striée, quelques boules Re AE poussées es unes contre les . Mais le pré- cl rs De est SE à transplanté, amélioré. La boule s ‘allonge comme un doigt, s’amincit comme une corne, se ms VE comme une lanière et, enfin, apparaît la fleur, d’abord modeste, qui, P eu, sû transforme à son tour et devient le bijou inouï qui ajoute so orgueil à l’orgueil des fêtes million- naires. Sur le linge sas tab les argenteries et les c l et roses comme les environnent, SO: t leurs prunelles, nelles qui les dévisagent, elles triom- fourni D: eylan d’hui. la Chine ne donne plus phent, les sauvages pond dot Das extraordinairement parv ep nce+ ae es, provocantes, soent 0 ne vous NES, fleurs exotique s, fleurs armbitieu ts: et je répo- pr er regard ami sur la planche savo . . légumes. Elle est défen- “pour € , par les replis es du concon beë serpent ; us elle éumitiariée vite et sourit, c la gure réjouie de la pom e]-d'arnod avec l’amusante perruque de la chicorés isée, avec le bedon du ri) « Si » heureusement divisé en tranc » être mangé en famille », avec NS bras de Luther ine, avec la bosse grise et sournoise de la pomme de _ pa la ares derat re ee de la rave tout cela, avec l'idée des Dana fs icots is pa er Va déhéeratie des simples es de France : le petit pois tte le haricot, " carotte et le banal navet. vne Tout commentaire serait superaäu. ÈS VISITES COLONIALES Ceylan et ses produits "ILE de Ceylan a au Trocadéro, ei de l’Inde anglaise, une exposition très ag ctive ; le Congrès inter nation nn épic ciers, qui se tenait récemment à | Par , lui a rendu visite, en quoi il a montré qu’il Pare ra et prenait au sérieux les intérêts de l’industrie se 1 représenta it. n trouve à Lex Elles Sont dues à l’habile initiative de . , 93 p. c. du thé con Péiné en DE Séit de De L'Inde it , rien. Aujour- L'Inde en produit, 155 millions de tes. il nes mil- lions, et pour Cey lan en particulier l’histoire de cette culture est un roman économique. usqu’en 1874, l’île ne contenait ue e plantations de café. Il y en avait 150, ectares qui rapportaient 125 millions dé francs. En six ans le caté isparut,rongé par un petit sa on, l’hemaleia vastatrix, le phylloxera du café; il n’en resta pas un pied sur cent. C'était la ruine. Les revenus du gouv pue baipèrent des deux tiers, la fortune des ‘évanouit, l'Oriental Bank fit faillite. On lutta. Ce fut aussi beau que 316 LA SEMAINE HORTICOLE la bataille livrée pe = dem en . Les all i mouraient de faim s Eu one se Le ent. is crurent he le salut un: En 1 ee ed de "Le a & F tt D + bd Q0 Q0 À 3 d'éco orce, Er de la moitié de ce que produit le reste dumonde, La tés tomba de 24 francs à 30 Guen La born tomba du même coup de.fr. 17.50 à .50. D mate en profita et les planteurs de Ceylan, tout en gâtant le eu par sx surproduction ns Ÿ ga ent du moins de pou goes: qui réussit à peu 6 POLY hectares d’ar cars “culture épée & et le ebintnérée issu Mabatre. l'importation du ete des articles d’ alimentation et d'emballage, le le bet en retour, si je puis dire, atteint 175 millions. Les bénéfices directs ont suffi pour e AAA une tribu de colons entreprenants et une nuée de coolies tamouls appartenant aux plus pauvres régions de l méridionale. Au- jourd’hui, l’île est redevenue l’une des plus prospères et des plus DER colonies qui soient sous les tropique G.-T. or EL£- NOS GRAVURES LŒLIA GRANDIS TENEBROSA VAR. LINDENI (fig. 104, p. 317). — Nous renvoyons nos verte par M.Tho- le jardin de la villa , appartenant au ETES ; de dns nce. A cause de son grand développement, vient de la FE dans une À me serre froide ou dans un jardin d’hiv Ses longues rar qi de Ja gros- seur d’un crayon, sont carrées et por- tent des feuilles aterhes dont trois ou quatre paires sont lancéolées, d’un longueur de 006 et de 0025 de à laiobité- Les fleurs se montrent à l'extrémité 16 de longueur. Le calice est campanulé et la corolle est en forme d’entonnoir, de couleur rose pâle avec des stries me de rouge carmin. s longues capsules contenant les gr aines ont une teinte brun foncé, elles s'ouvrent naturellement au moment de la maturité. e Tecoma Ricasoliana aime une terre très consistant | ROSE he MA AMAN COCHET (fig. 106, p. 321). — C’est une des plus belles et LA meilleures variétés de Rose Thé ; ;elle possède ue les qualités désirables et partout où on la cultive, elle a donné de bons résultats Elle co vient t à toutes les cultures, ch s par les maladies. Elle er bien l humidité et on au froid. Ses charmantes fleu Set appréciées Eh elles sont en boutons; ces derni sont de couleur rose pâle ; cètte téinté dittébe insensi- blement vers la base et devient couleur chair. Lorsqu'elle est cueillie en bouton, elle s’épanouit lentement et dure long- Se mploie surtout la Rose Thé Maman “Cochet pour la fleur coupée ; elle donne dans les bouquets et les garni- tures florales une note d’élégance qui la fait beaucoup rechercher n sol constamment humide ne lui variétés d'& d'élite : P Ab Le Fo 1 1 e: rincesse Alice de M. et Duchesse Marie Salvinti. a e et dès qu'il a atteint un sont Sans avoir une végétation très forte, elle réunit beaucoup de qualités : elle se m L’obte AE Le cette variété fut AE duite de la nière suivante : D’un capsule ébhretant 27 graines, trois ét lement donnèrent un rt l’une ance à la riété Frau Geheimrat von Boch ; 1 FS devin Rose Reichsgraf E. von Hesselstadt dont le mérite est moindre que celui de la précédente; son feuillage ressemble à la vieille et bonne Rose Luciole. La troi- ns Fe. une rose de très peu de vale Le set défaut que l’on ait à DS PÉOENSE | à la Rose Thé Frau Geheimirat von: Bo EAU Ait Em. sd EVA Voyage au Fernan Vaz (CONGO FRANÇAIS) (Suite, voir p. 294) £ A mission des Eshiras est située sur un plateau qui domine la # plaine. sage est superbe : de nom- ? quets, s'étendent au loin, suivant les ondulations du sol; l'horizon est for- mé, de toutes parts, de hautes col- lines que l’éloignement colore en bleu et qui donnent l'illusion de montagnes très élevées. À un kilomètre de la mis- c’est celuide ne js res vigoureuse ” sion, plus bas que celle-ci, se trouve Compagnie la petite factorerie de la Coloniale du Fernan Vaz. Les religieux de la mission — ils sonttrois — nous firent le plus gracieux accueil, et nous firent déguster une lus pit- ue ongo eus: la popu- assez iiiemée “est intelli- se et possède des mœurs et des coutumes particulières. _ Le vol est sévèrement puni par l’ablation des oreilles et même du nez; l’adultère également, et dans ce Cas, c’est généralement la femme elle- même qui déclare au mari trompé le nom de son séducteur; quelquefois le mari se contente d’une réparation en marchandises. Le costume des femmes mariées se compose d’un pagne court; nous disons « des femmes mariées », car la plupart des autres circulent vêtues dé leurs seuls charmes. Le gendre ne peut voir sa belle- mère si ce n’est à l’occasion de pala- bres où de réunions de famille; s’il sen sos il doit se cacher. r les Eshiras, la mort naturelle 'éicte pas, c'est-à- dire que le décès d’un homme est toujours causé par un de ses semblables qui s’est déguisé sous forme de era et qui lui a mangé le cœur; c’est, à peu près, la légende européenne du loup-garou ou du vampire Par conséquent, lorsqu'un Eshira meurt, sa famille consulte le féticheur jt recherèher le coupable. Celui-êi cusé d’avoir causé la mort du dé! oi Alors ont lieu de véritables plaidoi- ries devant un tribunal formé par les chefs, l'accusé se choisit même un défenseur. Les débats se prolongent souvent longtemps, étant donnée la loquacité de la race, et se terminent généralement par la prescription de Pépr euve du boundou. Le boundou est une préparation par le féticheur et la famille du mort. Le prévenu absorbe le boundou en présence des juges; dans certains cas, la préparation agit immédiatement comme diurétique : si l'effet se produit, l’homme est reconnu innocent et on recherche un autre coupable ; dans les autres cas, si l’effet diurétique n’a pas leu, ’homme tombe en syncope; sa famille se Hretite sur lui pour lui faire reprendre ses sens au moyen de frictions et de remèdes appropriés ; mais, dès ce Ronene il appartient à la famille du défu S1 celle-ci rene il peut se ra- cheter; sinon on l’enduit de résiné d'okoumé et on le brüle vif. Ces cruelles cérémonies sont fré- arriva au moment où on allait « allu- ss > le ond; il le racheta: orsqu'on ne la nouvelle au condamné, pas un muscle de son visage ne ess et 1l montra une indifférence absolue. , Chose bizarre, les Eshiras sont généralement très doux et peu belli- queux. SAMEDI 14 JUILLET 1900 Nous visitèmes. un jour, dans la forêt, un campement d’Eshiras qui se construisaient des cases à quelque distance de la. Un vrai tableau de genre, les femmes accroupies autour du foy er où cuisait le repas, les hom- mes occupés à faire des clayonnages en palmier pour former les parois des cases, et les enfants, pris de peur, se réfugiant près de leurs mères. La plaine des Eshiras est parsemée de blocs de limonite et de termitières tent trente pour. deux boîtes d’allu- mettes et cinquante pour une pipe en terre, Au cours de nos excursions, nous rencontrâämes de grands serpents g OTIS, qui rampent avec une très granderapi- dité; on nous a affirmé qu'il existe une sorte de serpent « à bec », qui fait des bonds énormes et qui est des plus venimeux ; quelque temps avant notre arrivée, le chien de la mission avait été tué par un de ces ophidiens; mal- Fig. 104. — Loœlia grandis tenebrosa var. Lindeni (voir p. 316). de toutes dimensions en forme de champignons. On y rencontre d'immenses fourrés d’ananas ; il y en a deux espèces : les jaunes et les blancs. Ceux-ci ont l’as- pect de fruits pas mûrs, blancs avec des veines vertes; la chair en est encore plus délicate que celle des autres. Ce sont des fruits exquis, par- fumés, fondants et juteux, que ne rap- pellent que de loin nos ananas deserre; on en trouve en tellement grande quantité que les indigènes en appor- heureusement, on n'avait pas conservé la dépouille du serpent qu’on avait pu abattre. On trouve dans la région des anti- lopes et de jolies petites g gs dont la chair est très succulen Les Eshiras Eds ent. un tabac léger, dont l’arome n’est pas dés- agréable; leur caoutchouc est excel- so e petites boules, grosses. comme le poing, très ner- veuses et contenant peu d’eau (A suivre.) G. DE BRANDNER. 318 LA SEMAINE HORTICOLE ORCHIDÉES Loœlia grandis tenebrosa AS un mois ne s'écoule à « L’Hor- ticole Coloniale » sans qu’on ait à enregistrer une floraison sen- sationnelle d’un genre ou d’une espèce quelconque d’ orchidée. Avril et mai ont donné le jour à une série unique de variétés d’'Odon- toglos sum. leva: Mossiæ, Mendeli, Lœlia purpu- rata, Miltonia vexillaria, etc., etc. Le mois de juillet s'annonce d’une on se plus sg a =bies par une D ition de Zælia grandis, qu en en au type un Ë ette Vire ment plus grandes que celles du Læ orandis. Elle est considérée aujour- ui par beaucoup d’orchidophiles comme une espèce distincte, sous le nom de Lælia tenebrosa ; elle diffère du type par ses fleurs plus grandes, ses pétales et sépales plus larges et plus plats, en général d’une couleur bronze cuivré avec un labelle PA foncé dont les bords sont plus pâ Spectacle unique et ions be que celui offert, en ce moment, dans les serres du Parc Léopold, où l'on peut admirer plus de 500 exemplaires as ris de cette superbe variété. Que de coloris intenses! Quelle diversité de formes, de grandeurs! La plume n’est pas à même de décrire ces variétés ; une visite est nécessaire pour arriver nve admira né Husion ui semble ee nankin brillant, ombré d’une teinte Les Lœlia grandis thiébosas ne con- bronzée ; la largeur des pétales est de stituaient pas cependant la principale 0"045. Le labelle, d’une dimension a énorme, est superbe avec son coloris ra velouté. Cette variété teur pouvait encore contempler un superbe groupe de Cattleya Gaskel- liana en variétés ravissantes, ainsi que quelques beaux C. gas En résumé, le succès de cette expo- sition a été grand et tout fait prévoir un résultat plus grand encore pour les prochaines expositions mensuelles de « L’Horticole Coloniale ». | G. Rivois. de la mar 2 (voir fig. 104, p. 317). IT. — Zœlia grandis tenebrosa var. Princesse Maud. Fleur à grandes dimensions attei- gnant presque o"20 de diamètre; la argeur des pétales est de o"o4; les pétales et sépales sont jaune cuivré. Le labelle, excessivement large, bien fait, d’une forme irrépr ochable, a les ords très ondulés ; son centre est magenta vif; les bords du labelle sont marginés de rose pâle sur une largeur OI LS Des plantes à bouquets E propriétaire d’un parc ou d’un jardin réclame ouvent de son 77 'febrs "pour la gar- niture des vases de son salon, de la salle à manger, du vestibule et de toutes fes pièces garnies de sa maison. Sauf à quelques époques, le jardinier égale à mais se ete ei son ous rouge sang dragon; le labelle de grandeur moyenne est d’un coloris très vif avec se montre gêné : son potager n'a pas Ou n’a plus de fleurs et il n’ose couper dans les corbeilles ou massifs d’orne- Do à 4 fleurs magnifiques, notable- lia ï des stries d’un rouge velouté arrivant jusqu’au bord de sa base. ment. Nous nous proposons, en ces lignes, de leur montrer à tous deux, au patron comme au jardinier, que © ’est bien de leur faute s’ils ne peuvent moissonner, en tout temps, des fleurs dans le jardin u dans _ serres. IV. — Lalia pus tenebrosa var. Formosa. Comme son nom ne cette variété se distingue des précédentes par sa grandeur exceptionnelle; les pétales et les sépales sont rouge cui- vre; labelle énorme dont les stries . rouge velouté poupre couvrent la plus grande partie de son étendue. Variété extra comme coloris et comme belle forme de fleur. Ù L raient heureuses si des fleurs naturelles V. — Lalia grandis tenebrosa avivaient et embaumaient la maison! var. olivacea Fleur moyenne, différant étrange- ment des variétés ci-dessus par la dela place au potager. coloration des pétales et des sépales Je vais m FREE il n’y a qu’une un jaune citron. ss... chose à REPIERTE c'est que ma pro résultat désirable : un peu d'argent et il her de Far- n’en faut pas beaucoup, mais _ c’est souvent trop quand cela vie nt, jot comme dépense, en dehors des habi. e Papetèe tudes ensemble de la fleur Otantis à la place, il suffira de laisser ine merveille. au ao 2 pa à ans pour . ici mes Sd tions, sans toutefois passer sous silence des va- riétés 'éite ite telles que : Eine tivées avec : méthode: de EEE à nv , Comte de Flandre, récolter des fleurs au printemps Perator, ornata, PC spectabilis, ba - été et en automne. Dans la mauvaise gans, etc., SaisOn, On aura la serre. I1 faut deux choses pour obtenir ce RE A TE Et fes» SNS Rois, HET cap HSM Le jardinier récolte de haricots, un légumes, et tout sera dit ra un peu mo peu moins d’au Dans ces cultures Paie a nous commencerons, si vous voulez, par l'automne, pour les époques de plan- a ” septembre, le jardinier » P: idee ile Û Au mois de prépare d’une vingtaine de mètres sur 1"50 de largeur. Dans la première, il plan- . 50 centimètres entre les lignes t à 20 centimètres entre les oignons, re bulbes de Jacinthes simples et doubles en jolies nuances : blanc, rose, jaune et : cette dernière en minorité. Entre les lignes, il repiquera des Myosotis, des Silènes et des Alys- sum maritimum à fleurs pleines : voilà | holles/nanntilée “prihlam ne AE deux recoit troiscarrés longs tera, à 50 les duibreei pla inche 11 y aura des foO- raisons successives. Dans le second carré, il plantera des Narcisses de plusieurs nuances ét de genres différents. Citons des noms : N arcissus poëticus ornatus, N.poeticus, N. albo-plenus odoratus; ces trois sftes à fleurs blanches répandent un parfum délicieux, surtout la dernière; Narcissus incomparable, jaune doub le: « orange phœnix blanc à centre orange et double et la Jonquille jaune d’or à fleurs pleines. Ces fleurs donneront ment une abondante récolte les planter aux mêmes distances que les Jacinthes et, entre les lignes, on plantera des Pensées Trimardeau, des Violettes, des Silènes, des Corbeilles d’or et des Giroflées jaunes. Le tout bien planté en lignes.” Voilà encore des plantes pouvant donner, d’avril à mai, une très abon- dante moisson de fleurs à couper ! La troisième planche serait plantée en Tulipes aux mêmes distances : la moitié en Tulines hîitives e TT Tulipes anis Voici des noms : dans les hâtives, Duc de Tholl écar- late simple; Duc de Tholl rouge et jaune, simple; Duc de Tholl, double: Pottebaker blanc et Pottebaker : jaune, simples; Standaert d’ argent panaché, simple; La Reine, simple : Tournesol persan Aus On devra aut TC en de bleu double et Chrysolora, Jaune, simple. Jans les tardives, prendre les Tulipes Perroquets, Amiral de Cons- tantinople, cramoisi brillant, et per- jecta, puis les Tulipes à fond blanc 5 be À Le 1? ET ee a a vent 16S li nes on aura planté, ou seme des 1 IDAVET, es rliid, des Co (487 2X des { ps )p} il, de S C vnO- glosses, des Godetia, des Centaurea CVANEUS | Bleuets simples s et double SR 11, nthemtum où Immortelles, des Erysimum, EL PP + / FF a Capa IUia ELU M, des Fig. des Epilobium, des Jberis, des Adonis et des Antirrhinum. Toutes ces sortes plantées en lignes, au centre des cin- quante centimètres, apporteront des masses de fleurs d'avril à juin. Pendant que ces récoltes se sont faites, le jardinier a fait ses couches; il a semé toutes les annuelles qui ne supportent pas les mois d'hiver. au jardin, et après ces plantes arrachées, les oignons remisés à sec, la terre bien labourée et fumée, avec soin, il plantera en juinuillet : les Balsa- 1 _ Rein es-Marguerites, les s Eschscholtzia, les Dianthus, es CL sr ia, les Colinsia, les Delphi- “er ajacis ou Pied d’alouette, les He lichrysum, les Chrysanthemum coro- et carinatum, les Nemophila, les Nemesia, encore des Gypsophila et Cynoglossum, des Centaurea moschata, eh fn me de Le er — [ee fi ne * 1: 4 cut Brre + Q1 (6 105. — Tecoma Ricasoliana Hort. Mort. (voir p. 316). des Linaria, des Androsace, des Sapo- naires de Calabre, des Bleuets encore, des Helianthus, des Iberis, flées quarantaines, des Eucharidium, des Phlox Druni- Farm etc. : a les Ga mondi, des L iscaria, nombre est £ grosiemma y ‘érionale d'Hort Nord de la Fra 320 LA SEMAINE HORTICOLE La chaleur et la vie de La plante N donne le nom de calorique à l'agent qui fait naître en nous la sensation de la chaleur. Mais cet agent exerce aussi une action sur les corps inertes; c’est lui qui fait fondre la glace, bouillir l’eau, etc. Deux systèmes sont émis pour expliquer la cause de la chaleur. Le système de l'émission de Newton et celui des ondulations de Descartes. Dans . système, on admet que la cause de la chaleur est un fluide Meet impondérable, qui peut pas- ser d’un corps à un autre et dont les molécules sont dans un état continuel de répulsion. Dans le système des on- dulations, on admet que la chaleur est. due à un mouvement vi ire res dans l'air. Les es p É chande sont ét ceux 2 2 tire ont une plus grande, amplitude et une plus grande ra ut est des corps qui donnent passage au calorique rayonnant de la même manière que les corps diaphanes laissent passer la lumière; d’autre sont privés de cette propriété ou ne la possèdent qu’à un degré très faible. D’après les expériences de Melloni, sur 100 rayons calorifiques émis, le par : le poli. Le pouvoir diather- mane d’un écran augmente avec le degré de poli. _Melloni a trouvé que les lvariaient dé 12 à Fe degrés en interposant des “rlextrème rouge. E Ainsi que Newton à admis plu- sieurs espèces de lumières : le rouge, l’orangé, le jaune, le vert, le bleu, l’indigot et le violet (1), qui sont iné- galement transmissibles au travers des corps diaphanes et qui peuvent être combinées entre elles ou isolées, de même Melloni admet l'existence de plusieurs espèces de rayons calori- fiques qui seraient émis simultané- ment, en proportion variable, par les diverses sources de chaleur, et qui seraient doués de la propriété de tra- verser plus ou moiïns facilement les substances diathermanes. Celles-ci posséderaient donc une véritable colo- ration calorifique, c’est-à-dire qu’elles absorberaient certains rayons et lais- PA ES les autres, de la même man u'un éne bleu ,parex se s le jau dans uge, “tantôt n: a température va en s’élevant du violet au rouge, et c’est au delà du rouge, dans le pro- de Sir spectre, que se trouve le emple, pour l’enracinement de boutures, on devrait employer les verres jaunes, rouges, violets, puisqu'ils laissent passer les rayons de ces couleurs, c’est-à-dire ceux possédant le pouvoir calorifique le plus grand. Les verres laissant le plus facilement passer les rayons lumineux, c’est-à-dire l’orangé, le vert, seraient délaissés. Cela peut avoir de l'influence dans la pratique, puisqu'il est prouvé que même dans les pays tropicaux, il est avantageux et utile d’empl 1 r aider à la ait tout entière emplo fondre de la glace, elle serait capable de dissoudre une couche d’une épais- _ seur de près de 31 mètres tout autour du globe. Le globe terrestre pere aussi (1) Voir pp. 179 et 225. ée à une chaleur propre qu'on désigne sous le nom de chaleur centrale. En effet, à une profondeur peu LE anale mais qui varie suivant les pays rencontre une couche dont la PRE rature reste constante dans toutes les. saisons; d’où l’on conclut que la chaleur solaire ne pénètre au-dessous du. sol qu’à une profondeur déterminée. Puis, au-dessous de cette couche, on observe que là température augmente en. moyenne ’un degré à mesure qu’on s'enfonce de 30-40 mètres. Donc à 3,500 mêtres environ, on obtiendrait déjà 100 degrés. Les eaux thermales et les volcans confirment l'existence de la chaleur centrale. Tout comme la lumière et l'humi- dité, la chaleur est ncispensable aux plantes. ARS Lintsngité et la Eee rentes ss de p Ent TI y a trois températures à considérer : 1° une limite inférieure au-dessous de aie e la vie ne se manifeste pas, ou ne con- tinue pas à se manifester ; 2° une limite supérieure au-dessus de laquelle la vie cesse d’être manifestée ; 3° une tempé- rature optimum intermédiaire entre les deux premières et où la vie se manifeste avec toute son éner gie. Au-dessous du minimum de tempé- rature nécessaire à la HSDE On de la vie, il y a un degré de température qui rend dorénavant la vie impossible ; c’est la mort par le froid. Au-dessus du maximum, ïl y a aussi un degré où la température est mortelle, c est la mort par le chaud. D’après Alp. de Candolle, la mou- tarde blanche germe à o°, le lin et le Lepidium sativum entre 193 et + 1% le Tee coccinea à + 5°7; le ee a +9 esamum orientale à + 13°; le Mon Carto a F1" EEDO voir germinatif de la moutarde blanche et du Lepidium es um s’affaiblit beaucoup à 20 et cesse SERA L'expédition des Plantes économiques Colonies ous extrayons d'une lettre du di- a. cinquant conomiques hateiiée de « L Coloniale », le passage suivant : « J'ai été bien étonné, en arrivant à la SAMEDI 14 JUILLET 10900 32r station Le. à trois . du es de débarquement, de constat Hantes étaient encore en parfait état de con- servation » Je n’osais presque pas ouvrir les ÿ MC © + … st o (7) AS, er ne] D ua el 2] pe) 4 La [e) æ] æ [el [er # ÿ “= longs ht et du passage de la r Rouge où l’on respire littérale- font . pres en feu; à mon étonne- me t je dois dire à ma plus grande satisfaction, j'ai vu que rien ne justi- % ÿ# ÿ e) aa “ œ ÿ =. p =. =: FE pb] = a) 4 o . verts que s’ils sortaie gs de avaient bien perdu leu lage, mais ils s ‘étaient recouverts de nouvelles pousses et de nouvelles St S, 8 5%, S, ÿ ÿ Hevea Braziliensis étaient pleins , de même que tout le reste. # Tout le monde ici est émerveillé ; » jamais onn’a vu des plantes introduites 3 en [er] 4 o caisses vitrées, » 1l n’y avait que deux verres brisés. » Demain, je compte partir d’ici, * pour me ren dre dans la montagne; » c’est là que je vais établir les premières » plantations des essences à caoutchouc. S. # SHOP S Q © [en (eje] [eo [e ps ns [e) (2,1 ce © 4 ® E tu) | œ a) Me 4 (eo) F4 p [el Q Cr "1 qe 5 à 2 < ge de 't Vos eu 5 ® oo æ 2 ‘0°0© ec D | an © [a HE © © le xl HE] rt. Ge “"e Q © pb] # & =. A nd bed eso De en cours de route, il suffit de es faire mettre assez loin des machines du navire et qu’elles soient à l’abri de l’eau de mer. - SO # %# y ÿ Cette lettre fortifie As Fe nous avons toujours émise en allé t que les plants bien aoûtés & Éréfarés à subir une longue traversée, peuvent parfaite me dian-cases économiques employées He par le grand établissement 1e L'Horticole » est aujour d’hui tellement certeite de ee ru de ses emballages qu’elle garantit 75p.c. de bonne arrivée des plantes colo- nies. C’est là, ce ertainement, u e bonne nouvelle pour les planteurs Time et ette assurance d’un nouveau genre est appelée, nous n’en doutons pas, à donner un vi mr essor à 06e cr l’agri iculture JEAN TOURON. CULTURES COLONIALES L'exploitation du caoutchouc de Castilloa peut-elle donner des bénéfices ? (Suite, voir p. 309.) En arrêtant notre plan, e consistait en somme à modifier légèrement l'œuvre de la nature, nous avons jugé bon de supprimer oct le sous- bois, y compris les petits arbres, et de laisser sub- sister les grands arbres, en plantant dans les intervalles de jeunes arbres à caoutchouc, d’une arbre est véritablement comme un arbre de forêt, entouré d'autres n e penser que le rendement e plus régulier. L'écorce se modifie considérable- ment quand elle est exposée au soleil et à la cha-' leur sèche, car ily a pesuconp moins d'humidité dans les endroits aérés qu'à l’intérieur de la forêt. Il nya d'arbre qui succombe plus rapide- ment sous l'influence d’une température élevée et d'une pres sèche que le Castilloa elastica. On a pu nstater quand on a allumé des incendies PRE les forêts pour faire de la place Fig. 107. — Rose Thé Maman Cochet (voir p. 316). façon aussi symétrique’ que” le” permettaient les circonstances. Dans ces conditions, les végéta- tions spontanées se développent très peu à cause de l'ombre partielle produite par la forêt vierge, et les frais de défrichement sont réduits au moins de moitié Sr sinon des deux tiers, et es frais tretien pour débarrasser les jeu plantes des pe nuisibles sont sétirts presque dans les mêmes proportions. Ainsi, quoi- qu'il faille Lraéramds un peu plus de superficie pour avoir autant d'arbres que dans une planta- tion régulièrement faite d’après le système fores- tier, il faut beaucoup moins de capitaux, et la question de la main-d'œuvre a beaucoup moins d'importance. Mi , e système, d'autre part, on a des arbres qui durent bien plus longtemps, parce que chaque aux RE de café; les re de Castillo. qui ont subi l'influence de chaleur sèche ont péri sur pied, quoique ne nt pas avoir été rülés. Dans le district dont nous RER les graines müûrissent au de juin, et il est bon de les récolter au fur et à mesure, car Les oiseaux en enlèvent beaucoup. La vitalité des graines, autrement dit leur pouvoir germinatif, est de très courte durée. Quand on a recueilli les graines, on les dépose dans un récipient où on les recouvre pace de douze heures; on les retire alors de l’eau et on les brosse pour enlever la pulpe. On les étale en couche mince sur des nattes, dans un local sec et ombragé, pendant deux jours environ, puis on les plante, Nous avons obtenu de bons C] 32 LA SEMAINE HORTICOLE résultats en les cultivant de la façon suivante : ün peu avant que les graines soient mûres, on res e des si re d'une sn ec 9 ui conqu ôn bè si À 20 où 25 centimètres de profondeur en ayant soin de bien pulvériser ONE de 45 centimètres environ cata afin que les ouvriers rs circuler facilement et faire les travaux de sar- clage. On trace des sillons à angle droit, espacés de 30 centimètres entre eux, et d'une profondeur dé 12 millimètres environ; on recouvre légèremen gra . On sème environ 50 graines dans- chaque sillon, pour être certain d'obtenir un nombre de plants suffisants. Nous n'avons pas eu jusqu'ici l’occasion de vérifier quel est le moment le plus favorable pour octobre, orsque Îes semis étaient âgés de quatre en faisant quatre trous de 25 millimètres de pro- fondeur autour de chaque piquet, à 15 ou 20 cen- timètres de distance les uns des autres. Si les graines lèvent bien, on laissera subsister le plant le plus vigoureux, et l'on enlèvera les autres, que l'on gardera en pépinière ou que l'on jettera mportants, car si une grande planta- ion ne réussit pas, on perd toute une année; si d'autre part elle réussit bien, c’est le procédé le plus é ous. Maintenant on pourrait adopter un moyen, nt une pépinière bien préparée, on EE placer des pour vo la place , et semer directement en place be de façon que partout où les graines ne lèveraient pas, on comblerait les vides avec les en relatant ici non riences et nos anal mais rendement dès la cinquième année; en supposant un bénéfice net de fr. . 5.50 par kilo- gramme, ce calcul ouvre étene F des per- spectives des plus encourageantes. Nous nous contenterions de bien moins. (The India Rubber World.) | 22 | CHIMIE ARBORICOLE Nécessité de fumer les arbres fruitiers. de vignes. (Suite, voir p. 298.) J--C. HARVEY. E toutes les plantes fruitières cultivées dans notre pays, c’est certainement la vigne qui y tient Ja première place depuis l’instal- lation de la viticulture sous verre dans les environs de Bruxelles, de Malines, de Vi un pe T- d’ampleur Sssible eul t nos expé- yses, aussi tout ce qui a été fait ailleurs et notam- ment en France. Nos vignes sous verre, au ce de vue de la nutrition, sont plus exi- geantes que les vignes de vignoble; c'est ce que montrent les analyses de leurs divers organes, ainsi que nous le verrons plus loin. Aujourd’hui, nous consignerons les analyses et les don- nées publiées par divers traités et notamment par l'ouvrage si bien fait : Les Engrais, par À. Müntz et A.-Ch. Girard (1), concernant les vignes en vignoble. La potasse est l'élément qui prédo- mine dans le vin et varie le plus, puisqu'on peut en rencontrer depuis O gr. 5 jusqu’à 3 grammes par litre. £ azote, Jr acide phosphorique, la chaux et la magnésie y sont peu abondants et nous pouvons admettre, par hecto- re a teneur moyenne suivante : dos: Cou s e sèche, on peu r comme composition cen- mins œcn Per e 47r Le O D Acide phosphorique . , : . , . O0 (x) Les Engrais, tome I, 6770; et A:-Ch. Girard, Paris, 1898. 70, Par A, Mint: Potasse , Se ‘ ‘ 0.50 Chaux . PONS CA CUT ag PR ET à Le à) Magnésie . rs : SCT PT NE Quant aux feuilles, on leur attribue la richesse suivante, en les considé- rant à l’état vert avec 60 p. c. d’eau : ADE ie e D Ten oe ve cope RAI 0,80 ACidé PhosphoriIque ue. me, 5 0.16 Lame 4 AUS CO NE NESL Ses CRT 50400 nb. do een hr aires 2.40 Magnésie . . . NS 0.28 . Les sarments contiennent à Pétat frais : RS US PCR AL 0.20 Acide _phosphorique 1 du OMR 0.04 Pot SÉnranE N e aurstne< 0.30 Chags si 04 RS Va: 0,52 Mopti BETA ECS SRE A | CRE : ‘0,08 En Sue un rendement faible, de 10 hectolitres de vin à l’hectare, la quantité de marc serait de. 150 kilo- être prises toutefois absolu, donnent les résultats suivants pour les besoins d’une vigne RARE dans ces conditions : ne. de Chaux Magnesie Azote Kil Ki. Xil. Dans 10 _— tres de +: 0:20: 0,90 1:00. -0,206::.0:20 Däns ax BR. . de marcs. . 1:50: D49 "0,79 709) 0:19 Dans 3000 kilo de feuilles . . 24.00 4.80 8.40 72.00 8.40 Dans 3000 kilogr. de sarments. 6.00 1.20 9.00 15.50 2.40 Totaux, . 31.70 6.75 19.15 88.45 11.15 a production de 10 hectolitres de vin à l’hectareest un rendement faible; elle dépasse souvent 50 hectolitres et atteint parfois, dans certaines régions d idi, 100 et 200 hectolitres. En admettant, ce qui est vrai dans cer- taines limites, que D Pan four Qu mn Ki. Fa ti n. ee hectolitres . : 38,50 0.75 26.15 rodtuction de 100 4 92,25 12:55 ectoli + 47.00 13,50 3, Pro lucton de 200 N LR ane Un hectolitr . 64.00 21.00 52. 40 106.50 17.80 pres he. … l'attention, On à su pr pposé cette oportion à peu près la même dans tous les cas. a production de. fuilee et ge sarnents soit Le même bte M. Boussingault, en opérant sur des vignes plantées en Alsace, donnant des vins acides et riches en potasse, a obtenu les résultats suivants par hectare : Potasse Ao.phosph. Ki. Kil. Vin 33 hectolitres contenant 7.10 2:05 Marc séché 290 kilogr. . . ai7 1:43 Sarments 1,543 kilogr. . . 6.78 3.91 Totaux. 16.61 7-29 Dans ces chiffres ne sont pas com- prises les matières fertilisantes exis- tant dans les feuilles. M. H. Marès donne pour une vigne du Midi : Azote Ac.phosph. Potasse Kit. Xil. Xl Vin 120 hectolitres , . 2.40 4.90 12.00 Marcs 1,680 kilogr. . . .42 2.70 #76 Sarments 3,160 kilogr. . 3.40 2.90 4.95 Totaux. 21:22 "10:30 24.71 Dans ces résultats ne sont pas noû plus comprises les feuilles. Penau a trouvé, dans le dépar- tement du Cher, pour une récolte de 20 hectolitres, une exigence en élé- ments fertilisants, savoir : ALOIBSS ie ns ie * crarks 54.00 Acide phosphorique . 6.80 Potasse . . . .90 Si, dans la culture du raisin soumis au pressoir, une partie des éléments nutritifs retourne au sol d’où ils avaient été enlevés (feuilles et marcs donnés en fumure, sarments brûlés ou bien cendres), il n’en est pas de même dans nos cultures sous verre, où tout est exporté, pour ainsi dire. (À suivre.) BOUILLOT. SR 4 4 L4 Fruits et Lévumes Cidre, poiré et vinaigre. Dessiccation (Suite, voir p.311.) * Fermentation: —. Si. on versé le liquide obtenu dans un tonneau, on voit au bout d’un certain temps qu'il Commence à se troubler; la masse se met en mouvement et laisse dégager des bulles de gaz acide carbonique. C'est alors que, suivant une expression vulgaire, on dit que le liquide boué, ar suite de ce dégagement gazeux, le moût perd sa saveur sucrée et pré- sente de plus en plus une odeur alcoo- lique. Fous ces changements sont amenés par un végétal microscopique, un infiñiment petit, un ferment qui se multiplie par bourgeonnement en cel- lules innombrables aux dépens même du moût. Cette légion de ferments finit par constituer une masse assez SAMEDI 14 JUILLET 1900 considérable pour devenir l’objet d’une industrie sérieuse et connue sous le nom de levure. Nous devons bien compter avec les ferments ou microbes, car il en faut des bons, de la’ bonne levure pour faire du pain de première qualité; il en est de même pour le cidre, le vin, le vinaigre, le fromage, etc. Seulement, comme 1l existe aussi de mauvais fer- ments, 1l s’agit pour l’homme d’aider le tumulte qui se produisent dans les tonneaux. Si on constate trop peu de degrés, il suffit donc de chauffer le moût ou le local qui le renferme, Le microbe de la fermentation ayant besoin d'oxygène au début pour se développer convenablement, nous avons déjà, à cet effet, laissé séjour- ner les pulpes au contact de l'air; plus tard, 1l pourra continuer son travail en dehors de cet agent. Si l’action du Fig. 107, Rose Thé Fran Geheumrat von Boch (voir p. 316). au développement des bons et d’anéantir l’action de ceux qui déter- minent des maladies, aussi bien dans la fabrication du cidre qu'ailleurs. La température, d’abord, joue un rôle très important, puisque à o° les cel- lules-ferments ne se multiplient pas et restent engourdies et qu’à 60° à 79°, elles sont pasteurisées et ne rem- plissent plus aucune fonction. La température qui leur convientle mieux se trouve entre + 15° et 30°. Dans ces conditions, les ferments travaillent énergiquement et font preuve d’une grande vitalité par la fermentation et ferment est de transformer le sucre en alcool, d'autre part ses forces sont annihilées dans les liquides ou liqueurs trop sucrés ou trop alcooliques; c’est ainsi que la fermentation ne se fait pas sentir. Le liquide qui s'écoule du pressoir est introduit dans des lavées, rincées, égouttées, par hectolitre de capacité et fermer de suite pour déboucher au moment de se servir des barriques. LI Rae 324 LA SEMAINE HORTICOLE Pour fla mber; on verse dans u r Le FESeE “belle fougère indigène ; croît en touffes superbes it godet contenant une mèdié BOITE AUX LETTRES d’étoupe, quelques cehtimètres cubes d’alcool.Cedernierayant étéenflammé, le tout fixé à un fil de fer est introduit haut et remplis jusque 8 à 10 centi- mètres du bord, dans un cellier où la température ne descend guère en des- sous de 15° C. Le jus doit se trouver en communication avec l'air extérieur. tueuse), elle ralentit à mesur matière sucrée se transforme en alcool. Si la fermentation tarde trop long- SUR uff ’ boële — ‘Les: ri Sep nous nes sont les Criocères de (v] 5 + en ® £ La] E [e) + ea a Q © eo Le] © ne ES @ 4 ® n [en [e 5 + d + 2 [el P d'une couleur vert jaunâtre, à peau légèrement umide, rongent les rameaux, les feuilles acicu- lairés des asperges et réduisent parfois les touffes à l’état de balayettes Pret Inutile d'ajouter ue ces insectes sont hautement nuisibles aux jeunes RE De d’' es Q s et dans les vieilles cultures à la bonne venue et à la grosseur des Les Crio pondent sur les asperges et accrochent leurs œufs aux cie aciculaires avec lesquelles ils se confondent aisément. Le larves, après avoir pris leur croissance en été, passent l'automne et l’hiver dans une cellule ou coque qu'elles se construisent avec des parcelles RP PERRIN EL. en insectes parfaits le mois de - _ maiou au Lorie de juin de ee sui- seu que le liquide se Houvé procède au soutirage, de préfé- rence au siphon. Les tonneaux qui reçoivent le cidre clair sont également purgés d’air et très propres. A ce moment, il reste encore de nombreux ferments en suspension et vaises s’ils ne sont pas assez vite reje- tés au début. Aprés le premier soutirage, crainte qu’un grand dégagement gaz acide carbonique produise de trop fortes pressions contre les parois des futailles et les fasse éclater, on bouche incomplètement le trou de bonde en de de n inter céptans. de. L£opiact de. Mb É. Noise DUHESNE. entre Mere . les légères à à la surface, vante. : Le moyen de se débarrasser de ces insectes, c'est de s'attaquer aux larves, t les tiges erges d'une substance pulvérülente et ” viscosité s’unit à la poussière, qui les enfarine et à les étouffe. Parmi les meilleures substances utiliser il y a : le plâtre cuit finement moulu, les hosphates de scories, le plâtre phosphaté, les cendres de bois. Ces substances pulvérulentes sont répandues le matin, lorsque les tiges d'as- perges sont encore chargées des moiteurs de la nuit; les touffes peuvent être enfarinées complè- tement sans aucun danger ; 20» kilos par hectare sont suffisants, S., à X. — Oh! les pucerons sont bien communs cette année sur tous les arbres : c'est une véritable plaie d'Egypte; il est nécessaire de ne pas se décourager et de lutter avec énergie, ténacité contre la vermine de nos ar bre plantes. C’est le moment d’enfariner les feuilles de poussier et de sable de tabac, de phosphates Le scories finement moulus et tamisés; ce phos- erme une forte dose de chaux vive, dont : L bonne plante pour serres, les jardins d'hiver, etc.; de la terre tourbeuse ; elle se mul- Spicant, fougère abondante dans nos bois, surtout aux environs d'O ttignies ; convient bien pour la décoration des sous-bois des grands massifs aérés. 30 L'Osmunda regalis (fougère royale), La plus Boîte aux lettres. dans les taillis humides de la vallée de la Dyle (Ottignies et ses environs). Elle devrait se ren. contrer davantage dans les plantatio s jardi ins, dans les endroits frais et pr elle mande beaucoup de lum es ariété nommée té regalis cristata est une belle —— de .serre, de grand effet décoratif. 4° L' Adiantum capillus- Pasris (chevelure de Vénus). Vient très bien en plein air dansle Midi. res trie mn . De 4 nos nn ae ra Æ dans un espace restreint. Correspondances : ME ]J:@ —. — Merci de votre communication. M. D. B., à X. — Un peu plus tard, notre revue traitera de la taille des arbres fruitiers. M: HG 4 — Nous vous donnerons ce renseignement délais donné par la voie du journal, on pourrait supp que celui-ci a des e à donner u réponse, © cet a ne otre être qu'écourtée 4 partant insuffisante. Voir les excellents articles parus dans notre revue à propos de la nutrition des orchidées. Lettres reçues : P., de Bruxelles ; O. K., de Malines; V.N., de Bruges; D. C., d'Anvers; F. L., d'Ixelles. Prière à nos abonnés de bien vouloir nous adresser leurs lettres, quand elle demandent une réponse immédiate, avant le samedi. Le ge eg SOMMAIRE : | k 3 .E PAGES Chronique. POEMMENGE PROC.) DES Petites noi vo es ne 815 Les journaux Meates et le dès SRE Visites ras Ceylan et ses produits . 315 N avures : Lœlia grandis tenebrosa var. L Péri Het Tecoma Ricsichosss Héré, Mort. he Rose Thé Maman Cochet SE no PE à 4 à Rose Thé Frau Geheimra É von 316 bee au Fernan Vaz (Congo français) : 316 crétidéss: “La grondi bite RP ee 2 Des pans) à pes arboricole (suite) . ts et légumes (swife) . Fig. 104. sr grandis tenebrosa var. Lin- 317 » 105. Farah avis Hon. Mort. 319 » 106. Rose Thé Maman Cochet. Pa 1 à » 107. Rose Thé Frau Crhébtres von Boch . EU RESTES SAMEDI 14 JUILLET 1900 cc V L'HORTICOLE COLONIALE SOCIÉTÉ ANONYME) CE Sièse social, Rue Wiertz, 79, BRUXEILIES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) BERRES COLONITALES DFE :LINTHOUT CUI/TURES EN IMNTENS QUANTITES VECGELAU XX. pour les COTIONITES,. 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DUCOS, J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, L. BERTHIER, POTRAT, D: von HEERDT, Nic. SEVERI, Theo ECKHARDT et J F. rs d Administrateur. Fritz PRINGIERS Secretaire de la Redaction PRIX DE L'ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER HA us ose 12 rance : Da an. : + 15 francs DLL INOIS ee rs T » Six mois . « ai: HEOIS MOIS 2: 4: > Lt MO ne. 5 SPL BUREAUX DE LA RÉDACTION ET DE L'ADMINISTRATION : Rue Wiertz, 799, BRUXELLES. . Emile DUCHESNE . LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Iänstrelles TROUVERONT DANS La meilleure et la plus large publicité a Journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture. > 0 e— Nous portons à la connaissance des nn “ag qui savent que la réelame et l’an- nonce sont, aujourd’hui, le plus nes levier _ del uit et du ecommerce, que « LA SEMAINE " HORTICOLE » est l’intermédiaire le plus précieux : entre le producteur et l’acheteur. 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Annonces.— Les annonces pour la semaine cou rante doivent parvenir au bureau le mercredi à 5 heures _ du soir au pius Placemen “pa s annonees. — On lument pas os FRS de l'annonce, exe e té pour 3, 1/4, ... a ceux quinous remettent des annonces. — Dans s plusieurs cas nous r' ke paiement d'annonces à faire reparaître, sans nom adresse ou autre é*cac pour reconnaître l expéditeur; ce tte ru manière d donne beaucoup d’embarras et ie. découvrir l’expéditeur. 1 iii - intéressés de vouloir bien des leu et d'indiquer l’annonce qu se désirent ar reparaître Mandats postaux.— Le mode de paiement le ji . l'envoi du prix de l’abonnement ou de j’an:- e se vice des a 1onces romains. payantes que dans l'emplacement réservé aux annonces, feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffre Offres et Demandes d'Emploi Un bureau pour demande et offre d'emploi est annexé.a la SEMAINE HORTICOLE et le prix d'une annonce comprendune inscription £ra- tuite au registre pour un mors. S1 à la fin du mois On n'a pas trouvé d'emploi et que l’on dé- sire que Ze nom reste au registre, il suffit d’en faire Ia demande. I] faut avertir aussitôt que Z’on a trouvé un emploï. Une liste des jardiniers inscrits sera fournie aux abonnés qui en feront la demande. Excellent DS marié, connaissant parfaite- ment toutes 1 s branches de Cher ticulture, arboricul- Jardinie connaissant Ériitenient la culture des dns est demandé pour pi nice des environs de Malin Sade au Bureau du journal. pécialiste. — Œüllets, roses, verdures, orchidées; longue expérience en Amérique et en Europe, cherche place comme chef de culture; connaît les marchés de Belgique et de l’étranger. S’adresser A. B., au Bureau du journal. Vincent Bielski, horticulteur à Lemberg (Galicie), 7, rue Yagielonskaf, cherche un associé possédant un fonds de quelques mille francs pour une affaire horti- cole, sûre et très lucrative. Kentia Forsteriana J. 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Fleurit nee D. =2ù DU OU => — | en avril-m Fournisseur de l'HORTICOLE COLONIALE FA bonne plante bi D Ts t eu a fleurs, à Peinture Spéciale dE DELLES pétales et Les sé 4 cEntimêtres de diamètre, Slenc SERRES CHAUDES, TEMPÉRÉES OU FES À ORCHIDÉES ET AUTRES ju ri DUAL FT fougue | èsnen rrancés de rose: le lei SES I LERO issart RUXELLE coloris Ah ste pourpré, avec les lobes latéraux blancs nuancés de rose. La floraison se LR en en hiver es plus grande que le ndis ss Sao place favorite dans toutes les aollée tit des. Forte plante établie, la pre "388 HOT Les si fr. 58 Le s douze + fr. 110 » Lo œtia proest nte espèce eur d’u dE Hide très attrayant: les pétales et les “ÉbUIES sont duo us ie a ré écl atant, le labelle a les lobes latéraux de la ême couleur, enroulés aut our de la colonne; le lobe | _ antérieur est d’un beau u pourpre marron, qui s'étend sur “rs 7 vhs des lobes latéraux. Fleurit de septembre el en. de la vigne, les pépinières na instituts de Fran ationales de 1 F er del’ a “ont Dit bonne Der Hablie. Le AN D UE Less “ff. 84, Les douse RE . Pride 20e léancer Gr frs choïx de variétés € réra ; OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE PAS n, ] 2 ne ‘y VS = Fe pa VOLUME IV. —- N° 28. SAMEDI 21 JUILLET 1900. CHRONIQUE Clianthus Dampieri. ET TTE plante a le défaut de ne dessus de terre moins visibles d ins A HE aa qu ’on a songé en France à grefler le Clianthus sur de petits sujets de Colutea frutescens, espèce néo-hollandaise, sur laquelle le Clian- thus se développe parfaitement. INOUS vo yOns Les sels ammoniacaux. M. C. Schreiber, agronome de l'Etat, a établi que les eaux ammonia- cales des fabriques de gaz constituent un véritable spécifique « contre le néma- tode ; que les sels ammoniacaux, chlo- ture: et mitr ate, agissent d'une façon u’ils nn d'obtenir des Sr not- males dans les terres complètement épuisées par le nématode. De nou- velles recherches ont confirmé en tous points les expériences antérieures, elles ont prouvé que le sulfate d’am- moniaque est un bon nématodicide, et il y a lieu de recommander l’emploi ‘du sulfate d’ammoniaque pour la remise en valeur des terres épuisées par le nématode, Ce sel sera administré à doses intensives, compatibles avec = croissance de chaque plante en parti- culier. Eremurus Warei. nee ne Comité floral d’un des derniers tings de la Société d’horticulture e Londres a décerné un certificat de mérite à cet hybride, po eaent un hybride naturel décrit c AURA PEAUCOND us Olgae. aisons ordinaires près de trois mètres de hauteur et fleurit en mai avant l’Eremurus robus- tus Elwesi. Les fleurs sont d’un jaune moins brillant que celles de l’E. Bur- gei qui a peut-être concouru avec le E. Olgae à la production de cet hy- bride. Scolymus hispanicus. Il s’agit d’une plante potagère, es- pêce vivace souvent trisannuelle, de la fannile des Composées qui ha bite l'Europe méridionale ct qui est abon- dante dans presque toute l'Espagne. Les feuilles sont grandes, garnies de fusiforme. Toute la plante est comes- tible tant qu’elle est jeune. Recueillie à l’état sauvage, la racine présente Lure un centre ligneux qui se pue en même temps que la tige. Elle doi donc être récoltée avant que cette de nière ne s’allonge. Voici comment la culture en est décrite dans le Traite de culture maraïchère, 3° édition, publié par Em. Rodigas en 1865 : Le scolyme se plaît dans un sol profond, frais et léger, tel que celui qui convient aux alsifis. On le sème en mal-juin en lignes distantes de 0"20. Semé plus tôt, il forme sa tige pour fleurir, et sa souche devient coriace. On fait bien de ne se servir que des ee graines, celles de trois ans, et de n colter que sur des plantes de dotées ans au moins. Dès que le jeune plant a quatre Re il faut l’éclaircir et l’espacer à m20. On n'attend pas que la racine ait son entier développement pour la consommer ; il suffit qu’elle ait le vo- lume d’une Scorzonère moyenne, parce qu’alors elle est tendre dans toutes ses parties. La racine ne gèle pas, mais il est bon cependant de lui donner une n met aussi une provision en cave avant les froids. Traité de la culture fruitière, commerciale et bourgeoise. Nous pensons rendre un réel service à tous ceux qui pratiquent la culture fruitière et s'occupent de l’exploitation industrielle du fruit, en leur signalant le très intéressant ouvrage de M.Char- les Baltet, le pomologue de Troyes, traité de la culture fruitière, commer- ciale et bourgeoise dont la troisième édition vient de voir le jour. Ce livre renferme des considérations complètes sur toutes les essences fruitières, les terrains qui leur conviennent meilleures variétés, des fruits, l'emballage de ceux-ci, leur em ploi industriel et commercial. LE traité de M. Baltet est un de ces livres qu’on doit rencontrer dans la bibliothèque de tout cultivateur. On y trouvera toujours un renseignement utile ou un détail intéressant. Une belle Araliacée. Le Panax Mastersianum fut signalé et décrit en 1898 dans le Gardeners’ Chronicle. M. Hemsley mentionne de nouveau la plante dans le journal pré- cité, elle est originaire des îles Salo- on, région de la Nouvelle-Guinée, où elle fut découverte par M. Micho- nant C’est une véritable plante d’orne- en même temps étrange par son iogalièr feuillage. La feuille, dans le ew, a un mètre de maires, longues d’environ 60 centimè- tres, rayonnant d’un point sous forme d mbelle. Ses branches portent des séries de petites branches se termi- nant chacune par une petite ombelle de fleurettes vertes. Bowenia spectabilis serrulata. Notre confrère D + ir l'attention sur ce ustra- lienne, du groupe des Cy ere à parmi lesquelles elle se distingue par son étrange feuillage et son port gracieux. Cette plante fut introduite en Angle 326 LA SEMAINE HORTICOLE terre en 1875 et attira vivement l’at- tention sur elle à l'exposition de Carlisle de septembre 1877. Elle se développe le mieux en serre chaude tempérée; elle ne s’est pas répandue selon ses mérites. Les rosiéristes en Brie. D’après le Journal des Roses, la région de Brie, à l’est de la ville de Paris, dans le département de Seine- et-Marne , Compte 148 spécialistes dans la culture du rosier. Suisnes seul en compte 78. La culture du rosier occupe plus de 133,000 hectares. On y compte plus de huit millions de rosiers cultivés produisant près de six millions de douzaines de fleurs dont la plupart alimentent le marché de ue Nou IS avons été s pris, de voir de jui offertes à de # soires, soit dix centimes ou deux sous, ‘dans des rues de la capitale française. Taxe sols bternt les serres. Le meeting provoqué au Casino de Gand, le 10 juin 1900, par la Chambre syndicale des Horticulteurs belges, a AE A culteurs appartenant au pays entier. L'assemblée à décidé à l’unanimité qu'il y a lieu de poursuivre la cam- pagne contre les droits projetés et de solliciter du gouvernement la suppres- sion totale de la taxe foncière grevant les serres. Un délégué de la Société royale d’agriculture et de botanique de Gand a démontré, le Codeàla main, M. le Ministre des finances avait délégué deux hauts fonctionnaires pour assister aux dé- 1CT ÈEt: HARAS g 2 prix vraiment Comtesse de M tee — Délicat feuillage argenté, très v Madame A. Nonin. — Feuilles moyennes, nombreuses, pubescentes, blanches bordées de rose. Madame Hebert. — Elégant feuil- lage teinté en grisaille, fines granules d'argent sur fond purpurin foncé. Madame Schwarz. — Feuillage gra- nulé argenté, rappelant le Sonerila orientalis; recouvert d’un fin . duvet rose, parcouru de fines veinures de même teinte. Marquise d'Evragues. — Jolie petite feuille faisant songer à une pièce d’or- févrerie ciselée, ar rgentéé et rosée. Monsieur Dutremblay du May. — Variété voisine du type Rex, donnant de none jour, feuillage vigou- é ur fond AU pour Es Monsieur Jacques Mari im - lage ondulé, agréablement denté, vert olive foncé, recouvert de blanc ‘d’ar- gent. Mo onsieur Jarry Desloges.— Feuilles vivement teintées de rose sur fond plus clair; aspect nouveau. Monsieur Laridan. — C'est le nom de l’obtenteur des plus jolies variétés. M. Laridan habite le domaine de Longpont, dans l'Aisne. La variété qui lui est dédiée se rapproche du Begonia Rex par son port plus rigide; les feuilles sont blanc argenté bordées et veinées de rouge brun foncé. Souvenir du comte de Montesquiou. — Feuilles à fond vert émeraude bruni, la partie inférieure de la feuille est teintée en rouge. Buddileia Colvillei. Lorsque sir Joseph Hooker publia cette belle espèce dans le Bofanical Magazine de 1895, d’après les maté- jaux fourni M. Gumbl c un feuillage vert foncé demment l’auteur bit de de qu’il exceptait les Rhododendrons, des arb Le Buddleia est en floraison actuel- lement dans la serre tempérée de la section de l'Himalaya, au jardin de PS Il croît avec vigueur, donne de ongues pousses et des-feuilles attei- gnant jusque 30 centimètres de long et des racèmes terminaux de pareille ongueur garnis de fleurs rappelant celles du Pentstemon. Le Gardeners’ les plus res Fa Îles Britanniques. Elle aurait donc besoin d’une couverture dans nos régions. Gymnopsis unicerialis. Cette espèce, connue également sous le nom de Sclerocarpus ice -a me une Composée originaire de l’Amérique centrale, qui a ce réin- troduite par la ma aison Dam s tiges. trè ms et te de poils assez ae. Les TT quelque peu odoriférantes, ont à 8 centimètres de diamètre ; leur cote est d’un beau jaune orangé. L'espèce n’est qu’annuelle, mais elle remplit un rôle assez ornemental de juillet à octobre, grâce à ses nom- breusesfleurs qui peuvent parfaitement servir pour la confection des bouquets. Musa Ensete. Un correspondant du Gardeners’ Chronicle, répondant à une demande d'un lecteur de ce journal, rapporte qu ilavait dans son jardin, à + la ane le Bananier d’Abyssinie. Ils s’y grrr loppaient régulièrement, sans donner des rejetons. Ayant eu l’occasion d’en déplacer deux exemplaires arrivés à la moitié de leur développement, il dut es relever, enlever leurs feuilles et les transporter comme de simples troncs. Ces deux exemplaires ayantété replan- ue ce Bananier est apte à à produire des Pr aux endroits qui ont été mal traités. EM. RopicaAs. ann. Elle rappelle besiceng le Heliants tés donnèrent des rejetons quifurent _ TN D TMS IT « a PETITES NOUVELLES « L'Horticole Coloniale », toujours soucieuse de l'intérêt et de l'extension que prennent les cultures économiques aux colonies, vient de prendre une mesure qui favorisera rare l'élan donné à ces nou- velles entreprise Elle assure aux planteurs coloniaux etaux sociétés d'agriculture et de plantations, 75 p. de bonne arrivée des plantes qu'elle est appelée à expé édier aux colonie Distinetion honorifique. — Nous À ns avec plaisir que M. de la Devansaye, président de la Société d Horticulture de Maine-et-Loire, ot d'être mes come del Ordre de Sainte” Anne de Rus- Î. élicitations. 3 _æ# Lindenia. — Les 7e et 8e livraisons de la Lin- denia viennent de paraître. Elles renferment les plauches toloriéés des ntért ve éux Cattleÿya Trianaë Odont r. Reginae ssum X ‘Adrianae var. éétecins à ue var. amabile ; Eymbidium giganteum; Cattleya Trianae var. excelsior ; cad tiginds X Adrianae var.argus; Dendrobium erassinode var. albiflorum ef Onci- dium haematochilu re V£ Pr Exposition de rt frere — Le Club des Chrysanthémistes des s-Bas iraugurera une ous de Ciyaantièmes dans les salons de la tété Royale Natura Artis Magistra, du 8 au : nr Elle comprendra des produits de jardiniers de profession, ainsi que d'amateurs. L’hortieulture en Algérie. — Af./e Dr Tr but, le distingué président de la Société d'Horticul. ture d'Alger, vient de publier dans le Bulletin de cette Société une intéressante étude sur l'Etat de l'horticulture en Alg Les personnes qui s'occupent de l' Algérie ou, d'une façon générale, des cultures des pays chauds, liront cette étude avec fruit. ns rages d'été. — Plusieurs contrées ont été dénaatées depuis un ct seu un mois eldemipar de T ?. = ge : ms sûr a été celui qui a F AE le 12 8 fuite à Gardeners/'- Chronicle publie wne Er. 4 ms re naturelle de grêélons tombés ce Jours Cas ont jusqu'à G centimètres de et jusqu’à 5 centimètres de largeur. Voilà 1 Rss en faveur de l que trop à partie du ser parc assurance contre la Lgrnests rad et qui devra Fasrè r de toute exploita- , le jour où di sera organisés d'une façon pratique et surtout très lar, rge. L'origine expérime e d’une nouvelle ous ce titre, Le bg De Vries a pré- senté tout récemment à l'Académie des sciences de France, par l'intermédiaire de M. ner base le compte rendu de ses observation d'une espèce nouvelle d'Onagre (Œnothera) qui a fait son apparition spontanément, il y a quelques années, dans Fig. 108. — Orchis SAMEDI 21 JUILLET 1900 ses cultures, et qui, ect lors, a bien maintenu ses caractères et a reproduit par semis des individus identiques à elle. M. De Vries l'a nommée O. gigas. Le Exposition d'Œillets. — La Société d'ama- teurs d'Œillets du Mi. nd (Angleterre) a fixé la date de sa prochaine exposition aux 9 et 10 août, vu la saison tardive Les Lis. — A7. Wallace, de Colchester, le grand spécialiste anglais en plantes bulbeuses, a fait devant la Société royale d'Horticulture, le \7 juillet, une conférence sur les Lis. 109. — Orchis Morio. Fig. masculu. --. (Voir p. 328). L'Association agricole Nord-Est, à Belfast, panel à sa F ages dé << Brno À renoue de Roses, lmoral-Belfast, les 25 et 26 juillet 1900. “Ee natalnoue fAalïla hihlinthéà a Société Fran nce vient d'être mprimé au He finie se de M. Gibault, bibliothécaire " lu Société, à qui ce classement et celle impression ont ir ee de longs mois de travail bénévole. Rien n’était d'ailleurs plus indispensable, car les membres de la Société ne pouvaient pas songer nationale d'Horticulture de S LL Se +. a te I s à consulter un grand nombre d'ouvrages dont ils îignoraient l'existence : une bibliothèque sans cata- logue ne rend presque aucun service. e catalogue en question forme une brochure de 155 pages grand format; il est classé d'une façon méthodique par matière et se termine par une table alphabétique des auteurs, ce qui est fort utile. La me de ke “hors sans être bien importante, ontient beau d'ouvrages courants pouvant “re service pr dm aux praticiens, qui sans doute en profiteront désormais davantage. SR EXPOSITION DE PARIS Concours temporaire du 18 juillet Concours un feu semblable aux pré- cédintes cependant les Glaïeuls et les Dahlias commencent à faire leur appari- tion. Quelques _. A ge de saison pr érinent ‘place dans oupe Signalons par ébher en Le Roses de jolies bordures de Tagetes signata très nain orangé, très forifère, et de Pétunia hy RAR, nain compact, qui se tient pen ct paraît bien 1 buissonnant des Œiüllet parfois RAR FES st Benary, d’'Erfurt; de Hé Giaieuls et Phlox de M. Victor Lemoine ; un gran et beau are LE Godetia de M. Lemaire; collec d d comprenant des Œnothera macrocarpa, pers LE DTA Cle Monarda, Hort a, Platycodon grandiflorum, L- lium ue DT de très Héros semis de Cactées de és Sim le nou- veau Chou Aion RES russe, À ombelles très denses és eurs rose sau- mon dé, at en blanc sur les bords ; de beaux annas et Hor ar de MM. Bül- liard et Barré, de très beaux Hortensia de M. oucher ; un RE, au Chrysan- thème précoce Gustave Grunewald, en plein air, les Fuchsia en collection et les PE de M. Nonin, les Phlox des pépinières de Boivin, à Louveciennes, les arbres fruitiers en pots de M. Er les légumes et fruits toujours bea En fait ANSE deux lots Sa nent, celui de M. Maron ct celui de M. Mia et Cie. Dans le premier, citons particulièrement les Læliocatileya cailistoglossa, Série ossiaeet est dans le ere, Le beaux Miltonia vexil- laria, rt, Donne: Ca. tleya gigas, ed: haie Epiden- drum vitellinum. GT: G::: 328 LA SEMAINE HORFICOLE NOS GRAVURES L'ORCHIS MASCULA (Hg. 108, p. D Li Er L'Orchis mascula est très remarquable et fort intéressant re Je structure bizarre Plus s que toute nutre espèce d’Orchis, celle-ci ne c:.la transplantation qu'avec la plus ie nde difficulté. Il est donc de toute utilité d’enlever da plante ant son repos, de lui conserver une Sr à motte de terre, de la placer dans sol et dans un endroit semblables à éébx où la plante croît spontanément. L'Orchis mascula di nt les feuilles sont presque toutes radicales. elliptiques ou lancéo ées, atteint une hauteur de 040 à O"50. Ilest eh: cultivé en _ Pose en Anglet au nord de pres ce et à l’ouest ‘de 4 Sibérie. s fleurs sont d'un bcau pourpre, réunies en n épi nonpé: les Hu ont la : le la urpre tone les : mois de mai-juin. L'ORCHIS MORIO (fi g. 109, p. 327). L'Orchis Morio appelé vulgairement r Or. - chis ge LA ressemble assez bien com port Orchis mascula, mais il s ee nivalis) fleurs blanc pur. . X Splendens [C. rosea par C.X Das) C.X Wm.M urray (C. vestita gigan- tea par C. Williamsi}. Il convient d'ajouter à cette liste un certain nombre d’autres hybrides qui encore au C. X Veitchi. Ces hybrides fleurissent au bout de deux ou trois ans après le semis; on peut donc obtenir cn peu d’années de belles plantes nou- velles, et comme à peu près toutes sont très florifères et fleurissent en plein hiver, on peut leur prédire un grand succès le jour où l'attention se portera un peu vers elles; on ne peut pas se confiner éternellement un les Cypri- célGita et les ge (A suivre.) G.-T. GRIGNAN. 330 LA SEMAINE HORTICOLE PETITES Dee ET NOUVEAUTÉS 15 ORCHIDÉES Hybrides secondaires et tertiaires. — I] longtemps déjà que l’on a dépassé ‘ deuxième génération dans le genre LR doses Le tour des autres vien- ra successivement et nous y voici pour les Cattlælia. Tout récemment, nous : le semis de n qui a pour parents Ie frpuralo- Momie etle L. X Call da Sr : X Wi Greenwood es I-même un hybride secondaire, puisque l'un de s parents. est le Lait X Dettes nom Cat ver deu convenir désorn désigner toutes ces plants, Coilése, Loœlia ou hybrides et des autres, qui ne peuvent plus être considérées que comme for- es sections; les distinctions ne vont pas tarder à devenir i impossibles. [AX GARNIER. SA Des plantes à bouquets (Suite, voir p. 318) OUT cela fleurira jusqu’en au- tomne. À cette dernière épo- que, les plates-bandes du potager, plantées avec intelligence, contiendront, en fleurs, des Dahlia, des Aster, des Chr ysanthèmes, encore des Anemone. Faponica roses et blan- ches, des Leucanthemum lacustre, ainsi que la charmante Pyrethrum uligino- sum. Un coin abandonné contiendrait les Helianthus letiflorus, dont les petits soleil: siattra t les gerbe Do | t ieuls, sg + a, Pension “ ris, Lis, Die- Mo: lytra, Damas (Hesperis matronalis, H. albo-plena), Renoncules, Anemone k simples et semi-dc Ja Gé P Hemerocalles et Funkia; Aquilegia, Anemone coronaria; Statices; Pivoines herbacées et en arbre, Geranium al- pins et autres, etc., etc. Dans ses Lee inoccupées, le jardinier aura préparé les Primevères de Cinéraires poussent bien et ses Cal- céolaires font sa joie, tellement ils pro- mettent A côté de ces fleurs et des Camellia précoces, il faut du Lilas, des Boule- de-neige, des Spirées diverses, des Dielytra, des Hotteia, des Richardia, des Deutz ia, des Séaphylea et des Xan- thoceras. Un coin de SCIE, séparé A D nier ve va fort : C'eté ei À 4 plus g R _ trouver quelques fleurs ta hiver, on est moins exigeant, moins gourmand) pour madame, qui les placera pré- cieusement dans ses salons chauffés. Si le jardinier ne l’a pas oublié, il possédera des Œïüllets et des Rosiers cultivés en pots. Dans sa serre tem- pérée, il aura des Œillets à offrir, d’abord, puis des Roses. Quand la neige et le verglas couvriront le sol le jardinier sera heureux de pouvoir fleurir la maison du maître. Mais, va-t-on dire, tout cela coûte bien de la beso ogne! C'est vrai! Et cela n’est pas un mal : le travail, c’est la santé et c’est si intéressant. Püis, ce n’est qu’une habitude qu’une mé- thode à adopter. Le jardinier — même le plus savant — devrait, dans une de ses longues soirées d'hiver, dans plusieurs s’il le faut, dresser un aide-mémoire, un tableau des travaux de tous les mois et le nom des plantes qu'il doit cultiver, avec les époques de semis, de plantation et de soins divers. Cet aide-mémoire lui servirait fois, nnuelles es. On peut récolter mines. n : soin de choisir ses porte- graines . On les marque, soit avec du Ra phia, soit autrement, afin de leur Eviter le coup de serpette. Quant aux bulbes, on en aura bien- tôt en trop; rien n de plus simple : on ne plante que les moyens; on choisit es gros pour la forcerie (encore des fleurs pour Fheese de janvier à mars) vous pourriez obtenir un jardin Dis et on va les petits au fumier. De cette façon on peut, chaque année, avoir la même nn et les mêmes résultats. Quand on finit par se fatiguer dés mêmes variétés, on en achète d’autres. Si les Sert sont Fe ils n’y regarderont pa Une ne bordure vivace sérait s voulons parler. d’une plantation en lignes d'oignons, mélangés adroitement de Muscari botryoides, Galanthus nivalis erce-neige) et Crocus variés. Ce réveil de la nature au premier printemps existerait toujours : chaque année, toutes ces feu souriraient X ain ES: iei RÉ & È Dors .- ite : | a des fleurs du nitenpe à l'automne et le potager en deviendra plus attrayant : le jardinier bordera avec d’autres plantes que le sempi- éques Ar te Statice Pa À gazon ‘d'Espa gne; Acœna myopie lla; Fetuque argentée, ou la étuque crin d'ours; Te charmant Œiüllet des Alpes : Dianthus deltoides ; Sedum glanucum ; Lamium macula- t l aureum; Sedum ; Campanula carpathica et cœspitosa; Gentiana acaulis; Iris pumila; Phlox tosum; Pervenche à feuilles pana- chées; Armeria; Arabis et Alysses : et le coquet Ayjuga reptans JP var. Voilà du choix, comme bordure Vous voyez, chers leche, qu'avec un peu d'argent et de la volonté, pour ÎI at. Beaucoup de ces fleurs ont par fum que vous pourriez aug- menter en semant un Les de Réséda, sson que le y mettant tout son talent et toute sa persévérance, aura préparée dans une centaine, ou plus, de pots de Chrysanthèmes. Avec décembre, toutes les autres fleurs ont disparu; il faut songer à la forcerie et aux fleurs de l'hiv sn VANDEN HEEDE, Vice-président de 1 Société Fee ale d’ PERHSERES du ord de la Fra De la propagation des plantes (Suite, voir p. 308.) ES boutures ainsi PEGPÉE ées, procé- ons maintenant à leur mise en Nr veillons à ce que la partie rieure ne soit pas trop enterrée, car, rappelons -NOUS ce que nous disions plus haut : l'air est l’un des agents abso- lumentindispensables à l émission de nou- velles racines; si la bouture trop enter- SAMEDI 271 JUILLET 1900 rée reprend, elle ne formera des racines que sur la par- tie la plus FARpFOEHSe de la surface du sol, mais cet enracinemént se fera plus A ct iture aux boutures et SN OL PES d'autant dimin Une pratique la- juèllé beaucoup d'hôflicüle teurs et amateurs ne sont au moment du bouturage; les uns diseñt oui, les au- tres non. Fig. 111. — Œilleton et épine d'Agave sisalana (voir p. 398). Fig. 112.— Bulbilles naissant sur la tige florale de l'Agauve sisalana Nous basant sur les phénomènes de la physiologie des plantes ainsi que sur l'expérience acquise, nous opinons pour l’affrmative ; en effet, que faut-il pour la êm voilà un second Hpos dutlsutioe ge ces mati … Poe Par eva si, par le pincement de l éstréraité nous. centre de consom pour certaines plantes toute bouture fanée est bonne à jeter. Cependant,dans le cas où les boutures vante : prenons une certaine quantité de sphagnum ou même de vulgaire mousse des bois que nous plongeons dans un exprimons toute l’eau possible par com- “. 332 LA SEMAINE HORTICOLE pression; ceci fait, prenons une boîte ou mieux un petit panier dont nous cou- de mou Ditu res se conserveront fraiches pendan Ri les quelques jours qu'elles pr PE besoin pour arriver à destina GAL pe éviter et LD c'est de RUnReE les boutures dans l’e ou même de aspe CÉRE pendant l'em- Polaee car pour peu ces SU estent en route, elles s haute et le édtihetairé les reçoit le plus es en pleine décomposition ou tout au moins les feuilles sont devenues toutes jaunes pendant le trajet et c’est tout comme se le cas précédent : ces boutures sont bonnes à jte au fumier. G. IMPATIENT. DES. La chaleur et la vie de la jante (Suite, voir p. 320.) AIS la nature de la graine influe beaucoup sur sa résistance à la chaleur : le Sesamum. orien- tale, qui lève abondamment à + 28°, donne encore plusieurs germinations leur faculté germinative. Il en est de même pour leur résistance à des tem- pératures élevées. Si elles sont placées ans un air sec, elles peuvent atteindre + 75°. Dojère a même porté le blé à 100? après l'avoir desséché dans le e humid. “rm ces opt dE cnpéranre est d’ De jrs ‘du véste V'aère ‘de plante à juteuses, Vignes, Müriers, Aclanthu Catalpa, et plante et d'espèce à espèce. Ainsi cer- taines cryptogames inférieures vivent dans les sources d’eau chaude; sous les tropiques, les plantes supportent des températures de + 50° et au dela. Il en est de même x la température lantes annuelles succulentes, RE Pourpier, Petu- nia, etc., gè élent facilement, tandis que leurs graines sèches peuvent suppor- ter de grands froids. nos arbres et arbustes, le Bouleau, le : là thia, l’Azalea mollis et Pontica, etc., supporteront bien plus facilement Fe grands froids que les Aucuba, Evo- nymus, Hydrangea, Vignes, 1 Noyers et Châtaigniers, beaucoup plus riches 4 en sève. Les arbres à feuilles larges “ minima.Beaucoup “petites. “sé pré du Chè- s u Bouleau, du - refeuill, etc: apparaissent de bonne heure. Voici du reste quelques tempéra- tures exigées par nos plantes pour . apparaître et développer leurs eui onicera Periclimenum, Ribes erva pe ms H elleborus niger, Hepatica tri- loba, 3° à 4°. U be Europeus, Syringa vulgaris, Rumex patientia œnothera biennis, 4 1/2° à 5 1/2 Sisymbrium nastursum, Brassica rapa, Taraxicum dens Leonis, in - rubrum, Salix Capræa, 5 1/2° à 6 1/22. apaver somniferum, Anemone coro- naria, Betula oi Er gi Hyppos- castanum, 6 1/2° à Cichorium intbus, Brasia oleracca campestris, Cydon onica, Pyrus communs, crane crade, Z ir. à 8 ; Malus communis, Cerasus communis, Cardamine pratensis, Ar avellana, Salix PORTER 8.1/2. à Morus alba À 13 1/2. s températures ne sont pas abso- ia, 12 à Ces t lues ; l’état de sécheresse et d’humi- nd crie Sur la température propre de ce sont. particulièrement , Quer cas pe. , Robinia psèudo l'élimination de l’oxygène, la transpi- ration, la formation d’acide carbo- nique, la conductibilité, le rayonne- men La décomposition de l’acide carbo- nique et de l’eau, et tous les phéno- mênes d’assimilation, étant des tra- vaux chimiques, empruntent à la plante pour s’exécuter une certaine somme de chaleur : ce sont donc des causes de refroidissement. Il en est de même de la transpiration : l’eau en se trans- formant en vapeur refroidit la tempé- rature des tissus où ce phénomène a lieu La formation d'acide carbonique et, en général, tous les phénomènes de désassimilation provoquent la forma- tion d’une certaine somme de Fi d L ’in- D'où vient la différence de tempéra- ture que l’on constate parfois dans les différentes parties d’une même plante? C’est grâce à la conductibilité qui tend à amoindrir les effets de la tempéra- ture de l’atmosphère. Près du sol, 1 fait plus froid en été et au printemps que dans le milieu ambiant; en hiver, c'est le phénomène contraire qui se produit, et cela tout simplement parce que dans le premier cas le sol est plus grande masse d’eau qui monte vers la cime refroidit Ro érablement es tissus qu’elle parcourt (jusqu’à 10°) et cette particularité contribue beaucoup à la résistance des plantes dans les déats arides. Pendant la nuit, la terre envoie de la chaleur vers les espaces planétaires appelle rayonnement, est d'autant plus intense que béni he ray onnement nocturne. Il ne par- fois de grands dégats dans les planta- tions, parce que la plante devient tres sensible aux abaissements de tempé- rature, si elle est dans la période de végétation. Les essences à feuilles persistantes sont doublement atteintes pendant les hivers rigoureux par suite de ce que la transpiration continue pendant que l'absorption a beaucoup diminué. Ainsi s'explique la plantation de ces espèces dans des situations om- bragées. De tout ce qui précède nous pou- Re Al vons Conclüre qu’il y une température utile qui varie dans les diverses espè- ces avec la plante, le membre et la fonction. Dans toute circonstance il y a un Minimum, un optimum et un maxi- mum. La connaissance de cet opti- mum est des plus utile dans la culture des plantes, bien qu’il ne puisse être Continu, Car la diversité des fonctions détermine des optimum différents dans l’ensemble des phénomènes de a vie. Il y a lieu d’en tenir compte dans la culture des plantes forcées; et il Fig. 113. — SAMEDI 21 JUILLET r000 convient de ne pas oublier que les végétaux peuvent jusqu'à un certain point s'’adopter aux conditions exté- rieures. V. VANDERKAM. SK CULTURES COLONIALES Le Chanvre de Sisal Le Chanvre de Sisal, ou Chanvre mexicain, emprunte son nom à la ville de Sisal, située dans l'Etat de Yucatan, qui était, il y a quelques x mil. eu 1 à == % æ ge années, le grand port d'expédition du chanvre. Aujourd'hui, le port de Sisal est ensablé et un uveau, Progreso, a été créé, d'où l'on expédie annuellement 400,000 ballots de fibres, Le Chanvre de Sisal donne une fibre souple et résistante, servant à la fabrication de cordages aussi forts et moins altérables par l'eau que ceux de chanvre ordinaire. Il est produit par plusieurs variétés d’Agave rigida, dont deux seulement cul- tivées en grand : celle du Yucatan, connue sous le nom de Henequen, et celle de la Floride et des îles Bahama, connue sous le nom d’Agave rigida var. sisalensis. La croissance de l'Agave est fort rapide et sa culture exceptionnellement facile et peu dispen- dieuse. Les feuilles, longues de om90 à rm20, sont coupées régulièrement tous les trois mois; elles Champ d'Agave sisalana (voir p. 328). 333 doivent être défibrées dans les vingt-quatre eures. A la suite du manque de bras au Yucatan, e défibrage, qui est peu compliqué, se fait géné- ralement à l'aide de machines, dont la plus ré- pandue s'appelle Banco de Solis ou Raspador : sont encore en usage les défibrateurs Thebaud, Prieto, Todd, Villamor, Boeken, Death et Barraclough. mbre da rrTiore in/li de & À 4 Len dt - 3 1 année, la production actuelle est plutôt en décroissance. Plusieurs plantations existantes sont fort négligées et il est impossible d'en créer de nouvelles. Jusqu'ici le Yucatan et les îles Bahama ont seuls fourni le chanvre Sisal utilisé par l’indus- trie. Au Yucatan il existe environ 300 plantations d'unc étendue totale de 30,000 hectares et occu- pant 15,000 ouvriers indiens. Chaque hectare comporte généralement 1,500 plantes, donnant annuellement 54,000 feuilles, produisant environ 2 tonnes de fibres sèches. Dans les trois dernières années on a exporté, par le port de Progreso, 1,275,000 ballots de 150 kilogs, d'une valeur moyenne de 725 fr. la tonne. ‘après M. Hubert Boeken, ingénieur à Düren (province Rhénane) — auquel nous empruntons es renseignements concernant la culture de l'Agave au Mexique — les frais de production au Yucatan ne comportent que 100 à 150 francs la tonne, auxquels il faut ajouter environ 35 francs de frais de transport. L'Agave est donc une cul- ture de grand rapport ; c'est ce qui a fait négliger même jusqu'ici l'exploitation des sous-produits, notamment de l'alcool. 334 L'île de Cuba possédait re quelques LT ER d'Agaves de Sis p e toutes abandonnées à la suite a la guerre hispano- américaine. La plus grande partie des plantations des îles Bahama appartient à des sociétés ano- nymes anglaises. É Rp de l’Agave pourrait donner lieu à un trafic important et très rémunérateur dans les évétes colonies africaine Le jardin d'essai de Kuraslai près le Dar-es- Stat possède une plantation d'une étendue de 200 hectares de Fourcroya gigantea, une plante de la famille des Agaves produisa chanvre de Maurice, dont la qualité est MOrIEURE"S au Sisal. Lé 5 œ Le Q n 5 TE S = (ei » à Es D D 5 Q Q@ D © An [qe kogwe (Est afric 150,000 Agaves Sisal dont le produit rivalise sur le marché avec celui du Yucatan. es changements brusques de température nuisent beaucoup à l'Agave et il ne supporte pas les gelées. Pa é: entre les rangs l 3m60 ; n emploie la plantation, des bulbilles dont les feuilles ont au moins om35 de longueur ; si l'on plantait des sujets plus faibles, on ne pourrait co la coupe des feuilles qu'après la de où hui- ième Rep suivant la plantation. En employant des plantes d'une certaine force, on peut déjà faire la met. après la quatrième et quelque- fois la troisième année. : Les Agaves réclament beaucoup d'air et de lumière ; il est donc utile, pendant les deux pre- mières années, de faire un sarclage en règle; ne opération devient moins nécessaire les ann es les plantes ayant atteint une HE haute Lee coupe des feuilles se fait régulièrement tous les trois ans; on veille à ne jamais nd r la tige. Ees feuilles basilaires ne sont cénécaietent pas bonnes ; nlève que pour donner plus d'air à celles du dessus. Les feuilles ne for- mant pas un angle de 45 degrés ne peuvent être coupées, bien que leurs as soient brillants et blanchâtres ; elles ne sont pas assez fortes et neraient une perte de poids considérable. ne les en don- Le , t u bout de si années, tés Aa sisalans se ot LA SEMAINE HORTICOLE traient à fleurir. La hampe florale se forme au centre de la plante, elle atteint une hauteur de 5 mètres et porte à ses ramifications des fleurs e des bulbilles; vues de loin, ces plantes ressem- blent à des arbres de Noël que l'on a coupé aux 2/3 de leur hauteur et sur lesquels on a posé un grand nombre de chandelles. Les fleurs se flétrissent et tombent assez vite; les bulbilles seules restent et forment bientôt des racines; on les laisse généralement sur la tige florale; le moindre coup de vent les fait tomber et elles ne tardent pas à se fixer au sol. partir de la troisième année, des jeunes pousses se montrent sur les racines; il faut les ne pas leur laisser prendre du a plante-mère. enlever afin de veloppement au détriment de Ces œ M - donnent les meilleures plantes. les me ne très rocailleux. de la région, il s'est déposé un limon qui, au bout d'un certain nombre d'années, est devenu une i e d'hu on . profon. : pauvre, il est évident que : pa sa végétation est plus belle dans les terrains rt et meu- bles. œRse CHLOROSE JAUNISSE DES ARBRES FRUITIERS (Suite, voir p. 311.) ANS l’analyse des feuilles chlo- rosées et des feuilles vertes du poirier Beurré Diel, — publiée dans le numéro 26 de notre revue, analyse faite par M. le docteur Van Engelen, — le lecteur a constaté avec surprise que le fer est plus abondant dans les feuilles jaunes, là où l’on supposait que son insuffisance ou son absence déterminait l’ictère ou jau- nisse. Que dire aujourd'hui de la nouvelle analyse nous remise, qui décèle une plus forte teneur encore F Si RE feui traire, e nous le verrons bientôt, il y est sous une forme plastique et non sous une forme active. (A suivre.) BouUILLOT. CHIMIE ARBORICOLE Nécessité de fumer les arbres fruitiers. nalyses (Suite, voir p. 322.) u vignoble nous passons à la culture du raisin sous verre. Nos expériences, dont les ré- sultats sont ci-dessous consignés, ont été faites dans une serre à double versant de 10 mètres de longueur sur 9 mètres de large. La superficie de la serre est donc de 90 mètres carrés : Les ceps ayant 5 mètres de + gueur, nous estimons que si tous ces pieds ‘de vignes étaient surbaissés 1ls couvrir aient une PES de 100 imé- É bfitie réelle de +. i AYANE une 1 are : c’est cette superficie que nous prenons comme base dans nos calculs. Chaque versant est occupé par 7 pieds ou 14 pieds pour la serre. Les variétés cultivées sont par moitié : le Frankenthal ordinaire et le Black- Alicante. Chaque cep porte 30 cour- sonnes à sarments chacune ou 840 sarments pour la serre. Chaque sarment porte en moyenne 10 feuilles, ce qui fait 8,400 feuilles. Le poids moyen total des 10 feuilles est de 100 grammes ou pour la serre de 84 kilogrammes de feuilles. Le poids d’un sarment est en moyenne de 70 grammes ou pour tous les sarments de la serre 58 kil. 800. Si l’on rapporte ces données l’hectare, nous aurons les quantités suivantes : DU RE meet de 8,400 ATIMENTES 5 rue 5,880 Comme on . voit, ces HSE va- Den Lo que du double au simple ave 1LX € m3 à a srammes res- t pour les feuilles et les nous le verrons dans la poids varient tn _ Comme suite, ces avec les variétés cultivée Par mètre carré nous avons obtenu pendant 3 ans, une moyenne de 2,500 grammes de raisins (nous ver- rons que ce chiffre peut être double par are 250 kilogrammes ou par hec- tare 25,000 kilogrammes. per En nous basant sur les chiffres don- nés par les analyses que nous avons relatées ci-dessus (voir le n° 27), nous aurons les quantités suivantes de ma- tières fertilisantes enlevées par la récolte de nos serres, le tout rapporté à l’hectare : a) Le feuilles : 8,400 kilogrammes donnen NUE CEE kil. 67.200 Acide phosphorique 13.440 i me1e: LT PR MN È 23.520 CHAUX Li, Lu oem 201.600 Magnésie . . . $ Tes DUR 23.520 b) Les ns 5,880 kilogrammes donnen ue phosphorique NES 2.352 Potas EL rue de M0 = ue LA EPO Chante” + LS PRET T #1:305976 Maénésie: PS NN de Pr A Ts mp0 c) Les raisins : 25,000 kilogrammes donnent : RAD ds ou kil. 42.500 Acide phosphorique 18.750 POtasser SL auou 43.750 Chaux 23720 Magnésie : 8.750 Si dans un tableau d'ensemble on additionne ces diverses quantités, on aura : Azote total (feuilles, sarments et 1e cide p RM total Ps ja Potasse totale Chaux totale (id. : — totale a. ). à Kilogr. 121.400 34.5 £ © N 84.91 255.926 36.974 mme on le voit, l'exportation des matières alimentaires est énorme, attendu que tout est enlevé soit par la vente ou par la taille des ceps de la serre. Pour mieux fixer les idées, drait donc restituer par mètre carré les substances feréisantes enlevées par la culture, savo sé 21 grammes ee environ à : nitrate de soude 140 ao e. phosphorique 3.5 gr. correspondant ; superphosphate . 21 Pota as 5 gr. Correspondant environ à: és ps potasse 16 Chaux 2.5 gr. patin 3.7 gr. Ces quantités de matières fertili- (A continuer.) BOUILLOT. il fau- SAMEDI 21 JUILLET 1900 _ Fruits et Légumes Cidre, poiré et vinaigre. Dessiccation (Suite, voir p.328.) Collage. — Cette opération consiste à verser par le trou de bonde, dans le liquide décanté et clair, 125 grammes de cachou dissous d’abord dans 10 li- tres de cidre. On fait le plein et on agite pendant cinq minutes avec un ton, puis on recouvre le trou, mais pas complètement, pour attendre la fermentation len Le cachou Fr une substance astrin- gente qu’on retire d’un Acacia des Indes; il remplace avantageusement, dans les proportions de 50 à 60 gram- mes par hectolitre de cidre, le tanin, qui € est un principe tonique et clari- fiant. Trois blancs d'œufs eee par hectolitre, précipitent les atié ères contraires à une bonne ere et qui rendent le liquide trouble. La fermentation lente terminée, le ; jus ne pèse plus que 1.022. On laisse un vide e deux ou trois centimètres entre le liquide et la bonde et on ferme her- métiquement quand le cidre est bien limpide. Pour le collage, on emploie aussi une solution de colle de poisson dé- layée dans de l’eau bouillante et dans les proportions de 2 ou 3 g grammes par hectolitre de cidre qu’on agite dans le liquide à l’aide d’un bâton. Environ deux mois après le soutirage, la boisson est bonne à utiliser et se conserve plusieurs années. .Malgr ré que ce soit bon, beaucou deneés descendant au fond etles corps légers surnageant à la surface (levures basses ét lèvures hautes). Les parti- sans du dernier procédé prétendent qu’ainsi le cidre ne peut s’ aigrir comme enletransvasant. Le contraire est vrai si l'opération est faite rapidement à l'abri de l'air, car le ferment acide ou Mmicoderma aceti se rencontre surtout r printemps, pour transformer l'alcool en vinaigre. D’autres ferments rendent le cidre gras et filant. Le cachou, au lieu de donner un mauvais goût, est favorable à la con- SÉIvatoE Il précipite les matières albuminoïdes et les petits chameaux de la surface. Cette matière jouit de la même propriété que les planchettes de noisetier dans certaines localités. Les cidres de conservation douteuse sont relevés en degrés alcooliques, si on ajoute du sucre au jus quand la fer- mentation commence (moüûts sucrés). Il faut environ !: k. 700 sucre de sucrerie de premier jet pour avoir un degré en plus d'alcool. Les sirops de glucose ou glucose cristallisée produisent un goût amer ainsi que les cossettes de betteraves. Le cidre fait devrait être mis dans un endroit à basse température, vers zéro, ce qui arrive au bout de trois à quatre mois. faut pas faire du cidre un hkquide.. hybride. en. en, modifiant .la nature, mais pour le poiré, il y a lieu de faire usage de levure de vin blanc pour obtenir du poiré-vin Si, à du moût de bouge. on ajoute de la levure de vin ou de bière, la boisson qui en résulte présente le goût des deux parties en mélange. Les bons ferments donnent des lies brunes pourquoi le cidre de Normandie est si renommé; si On y brasse les pommes d’une autre contrée, la fermentation se fait moins naturellement. Vers 19°, les bons ferments se développent plus vite que les mauvais, et ils continuent leur travail à l’abri de l'air, s'ils ont ns Sms quelque temps en contact c lui. Une fois l’air supprimé par intro oh du liquide dans le ton- viva qu’en présence de l’air (aérobies). Il est surtout nécessaire de procéder à un soutirage, pour débarrasser le cidre des mauvaïsferments, de ses impuretés et le mettre à l’abri des maladies. Il est aussi bon qu’en le laissant entre deux lies, de plus longue et meilleure garde. Le deuxième soutir age a souvent lieu au moment de la livrai- son. rès le premier soutirage, il se développe de nouveaux ferments, vivant à basse température pendant l'hiver et achevant de transformer en alcool ce qui reste de sucre; c’est 336 se sont posées; le deuxième soutirage enlève celles-ci, donne un cidre désor- mais exempt de tout trouble ultérieur et qui peut supporter les voyages sans danger. Cidres divers. — Le gros cidre, ou cidre de première qualité, se fait sans addition d’eau. Après l'extraction du jus et malgré une forte pression, il en reste encore 10 à . du poids des fruits. Afin d’ obtenir ce liquide, : on démonte le marc pour le remettre cuver dans des tonneaux ou vases ou- verts; il faut le brasser plusieurs fois après l’avoir humecté avec de l’eau très propre, environ 25 litres par hec- tolitre de marc de premier cidre. Après rebroyage et macération de férable Ed entraîne SAIQUeS de l’eau du jus, opérer un rebroyage ou ee lage avec le marc, introduire la pulpe dans une cuve ouverte avec environ 4 hectolitres d’eau pure pour le marc de 20 hectolitres de pommes. On laisse macérer pendant 12 à 15 heures en muant de temps à autre, puis on a recours à la presse. Les opérations du rebroyage et du cuvage avec 4 hec- tolitres d’eau pure sont renouvelées et le jus exprimé une dernière fois. Le liquide obtenu est introduit dans des fûts propres et en attendant que la fermentation tumultueuse soit ap- paisée, tout en ayant placé une plan- chette sur le trou de bonde. On sou- tire, on colle et deux mois après le ds à 2 ST tÉ-<+- 0 1- 12 à 15 heures, on presse pour obtenir # oùt d'Or. se =: + DU "+ M ge surface des pots ou des caisses conten _agrl ble, on jours avant la mise : litre de bonne eau- LA SEMAINE HORTFICOLE de-vie par füt de 2 hectolitres ou, immédiatement avant de tirer, envi- ron 3 litres de sirop de sucre candi. Le cidre, en bouteilles convenable- ment préparées, bien bouchées, cou- chées ou un peu inclinées sur le ce chon, peut se conserver quelque années sans perdre de ses qualités bien au contraire. Pour avoir du bon cidre de menage, gracieux s’il est conservé en pièce, et mousseux si on le met en bouteilles, de vente facile et d’assez longue con- servation, il faut un bon pressoir et 2 hectolitres de pommes environ pour I Rs de cidre, ainsi que nous ns d’abord pu le constater en Fi rance. On prés ni RIRE SE D DIT CA # : nés, on presse et on extrait encore un demi-hectolitre de jus qu’on ajoute au remier. Il faut des fruits de novem- comprenant à peu près 2/3 de pommes douces et 1/3 de pommes mères. Lorsque les tonneaux sont pleins, il n’y à généralement pas d’altération, mais bien quand ils sont en vidange : ce sont alors des ferments qui n ont pas été éliminés au soutirage ou qui sont entrés par la bonde avec Pair extérieur et qui, au contact de ce der- nier, reprennent une nouvelle vigueur, pour déterminer ensuite l'acidité ou la graisse. Pour les cidres destinés à une très longue garde et à l'exportation au loin, il ne faut plus d’eau, rien que des pommes, autant que possible de Sr OI- sième saison et riches en tanin, sucr arome, amertue, etc. Lesfruits amers, doux-amers et doux doivent se trouver nc ciens, considé yant des propri juasi merveilleuses, ‘elles sont appliquées en CORveTENS, à la ant des plantes : ce n’est pas notre avis, puisque vous voulez bien nous le demander ap ; 100 parties renferment en moyenne en poids : 83 à 85 p. c. .. okil. 33 souvent moins okil.:ràokil.2 o kil. 14 environ robe SRI UN Acide D sat ë Potasse . C'est done peu mure if! Comme paillis, la bouse a le tort de se durcir, de devenir cornée au contact de l'air et partant d’empécher l'aération de la terre des pots ou des caisses. Ce sont là les raisons pour lesquelles nous ne préconisons pas l'emploi de la bouse de vache, donnée en engrais de couverture pour les plantes cultivées en ous préférons cent fois l'emploi des engrais concentrés donnés une ou deux fois par semaine en arrosage. (Voir notre rep pour les formules et les doses à employe M. D. J., à Y. — Les feuilles de poiriers reçues sont couvertes : 19 De taches faites par la Mineuse du poirier, c'est la feigne des jardiniers; 20 Le no 2 porte la Cheuille à fourreau; Es .— La cerise reçue est la Grioite ourte queue où Mninoreey à à courte ae qu'on nomme aussi Gros gobet ou Marche sû Lettres reçues ou échangées : D J- à B. — Merci de vos renseignements. à B. — Adressez-vous à « L'Horticole Colonials », vous trouverez là ce que vous désirez. M. — Non, pas en ce moment, plus tard. M. D L., à Ixelles, M. L. K., à La Hulpe. SOMMAIRE : PAGES Chronique. . 325 Petites nouvelles 327 Exposition de Par ë 327 Nos gravures : Or nasale : 328 L'Orchis 328 Agave si “RTE io) Œilleton et Lpiie Pace Rs Rs I Bulbilles naissant sur la tige florale de mr SIGNE, O0 Champ d'Agave Sani PTT UT Va Orchidées: Les Calanthes : I. — Le groupe : estita + POP ESS pat ET et re d'orchidées . . :80 Des plantes à bouquets (suite) : . . . 0 De 1a asgation des plantes (suite Fruits et légumes Boîte aux lettres. Fig. 103. Orchis mascula . ce 109. Orchis Morio. ie 7 » 110. Agave sisalan 3 9 » 111. Œilleton et épine d Agave siaalad 331- US de ee naissant sur la Se flo- rale de l'Agave sisalma. #31 » 113. Champ d'Agave sisalana. . . . %3 Imprimerie de 79, rue Wiertz, Bruxelles, SAMEDI 21 JUILLET 1900 “ L'HORTICOLE COLONIALE , (SOCIÉTÉ ANONYME) Siège social, Rue VW iertz, 79, BRUJXK EÉILI ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) SERKES COLONIALES DB LIN THOUT CUILVURES EN IMME EN: NTITÉS VECGEHTAUZX pour les COLONTIES (Caoutehoue, Gutta, Caeno, Coffea, ete.) Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies :.. : OFFRE SPÉCIALE .— THEOBROMA CACAO (Cacao) Nous avons en ce moment un choix de fortes jeunes plantes, saines et croissance, de la variété Criollo ou Cacao de Caracas, livrables en très quantités à prix réduits, avec garantie de 75 p. c. de bonne arrivée aux colonies. de belle ner grandes Plant de 8 mois. Bouture de 4 mois. hrs po de Theobroma Cacao ÉDAINES Ecpédition dans toutes les parties du monde. Plant de 1 an. 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Il se mélange instantanément à l’eau froide, dans laquelle il se dissout parfaitement ; il se délaie facilement et : ne forme pas de dépot. C’est un liquide clair et délié qui décolore à. peine l’eau. Il détruit les pucerons, les thrips, les araignées rouges, les chenilles et, en général, tous les insectes qui se tent les jardins; il est efficace pour les tisladiss des écorces, etc. Il peut être employé sans danger pour les plantes délicates, telles que les Orchidées, ainsi que pour les jeunes arbres fruitiers, le houblon, etc. Pour éponger, seringuer, tremper toutes espèces de plantes et d'arbres fruitiers en pleine croissance, ou bien encore pour la préparation hivernale des vignes, des figuiers, des pêchers, ainsi que d’autres arbres fruitiers, cet insecticide a été reconnu comme le plus préservatif, en même temps que le plus précieux de toutes les préf tions vendues et préconisées jusqu'à ce jour. itisfait le plus grand désir exprimé depuis longte es pe les Te pour extirper sûrement et sans danger les pucerons, les thrips, ainsi que toutes les larv insectes, sans aucun mauvais bre pour les bour- geons. Il n’est pas nécessaire de l'enlever par le lavage, il se le fe ee brillan t, propre et sa La manière de s’en servir est indiquée sur ehaque eolis. 1 bouteille d’une demi- RER fr. 1,50 L'hidon de 1/2 FAallOon., he iticeus fr. 6.25 1 bouteille d’une pinte ...... 2.50 4 bidon de 1 gallon 12.50 1 bouteille d'un Fe de gnlion......,:..: 4,50 L'hidon de £ pallonsi:::..:1::44, 8: 48,00 On est prié de joindre un mandat-poste à chaque commande. Envoi de 1/2 galion en FRANCE, franco de port, en ajoutant fr. 2.50 au prix d'un 1/2 gallon, Veuillez vérifier si chaque bouteille où récipient porte la marque de fabrique déposée (Feuille de Vigne et Monogramme), sans à cela il n'y à aucune garantie un Vérifier agen si les ne sules recouvrant les bouchons n'ont pas été brisées. 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Très bonnes plantes » 2et3 PRIX PAR CENT PAR CORRESPONDANCE Bonne ; Jeune plante, la pièce Bonne plante » Forte plante » 2et3 NP Nous possédons, en outre, un véritable choix de variétés d’Anthurium allant du coloris le plus re au coloris le plus intense. | Grand CAoOix 1e variétés extra ni. PRIX PAR CORRESPONDANGE VOLUME IV. — N°29. SAMEDI 28 JUILLET 1900. CHRONIQUE TT ; La taupe. E Chasseur illustre rapporte que sig plaça une taupe du .5 grammes dans un contenant de la-terre humide et il ne lui donna pour nourriture que des vers de terre . Après vingt jours P j ; la taupe avait dévoré 2,997.5 gram- mes de vers et elle-même avait gagné 6 grammes en poids. L'analyse dé- montra que les vers contiennent 21.6 p. c. de terre; la taupe avait donc pris en vingt jours 1,802 grammes de nourriture animale, donc 91 grammes par repas; elle employa donc jour- nellement en nourriture plus que son propre poids. Emploi de la nicotine. Cette substance peut rendre de grands services dans les serres quand elle est employée convenablement. Des expériences ont été faites à ce sujet à l’Institut agricole de Gembloux. On emploie de la nicotine au dosage de 10 p. c.; à Io centimètres cubes de la solution on ajoute une livre d’eau soude afin que le liquide demeure sÉaché aux insectes. M. le professeur = u à fait d’autres expériences très coneltantes au Jardin des Plantes, à Paris: Il a fait chauffer à blanc des bras de fer; puis, en a arrosé les extrémités avec du ] de tabac cn -Ci s’ évapore a r Vapeur qui s’en élève comme un. nuage r retombe sur les plantes et tue très rapidement les insectes sans que Re en éprouvent le moindre Begonia semperflorens à fleurs doubles. du uplicature des fleurs est défini- tivement acquise au Begonia semper-- _florens. Il en existe actuellement déjà « plusieurs variétés appelées à rendre de grands services dans la décoration des jardins. Tout le monde connaît le Begonia Gloire de Lorraine; la variété Triomphe de Lorraine la dépasse de loin. Celle-ci a le feuillage vert bronzé, aux nombreuses fleurs doubles à à péta- _ —— d’un coloris "carmin erise se distinguant, en outre, par LÉ écarlates. On connaît moins les variétés suivantes : Byou des 305 jardins, plante DAS très florifère, feuillage rouge foncé fleurs ayant l'aspect de petits pom- pons d’un rouge vif. Bijou rose, charmante variété obte- nue en 1809, par M. J. Sallier fils, à Neuilly. Elle se distinguc par sa fraiche teinte ro Boule de x grande fleur pleine disposée en inflores scences serrées au sommet de tous les rameaux, coloris blanc pur. Les bords sont quelquefois légèrement rosés en pleine terre. “Gloire du Montet, variété ficrifère, fleurs doubles imbriquées, coloris rose laque, boutons carminés. Nancy, une des plus belles variétés, fleur rose tendre, bien formée et bien double, bords plus foncés que le Centre. Acalypha hispida. Le bouturage est le procédé le plus avantageux pour la multipli ication de cette plante. Ces boutures, coup bonne heure, se trouvent bien sur une chaleur de fond de 25 à 27° C. Onles empote dès qu’elles sont bien enraci- nées en employant un compost de deux tiers de terre forte en mélange avec du fumier d’étable sec et d’une poignée de sable blanc. Les plantes demandent la serre chaude avec un peu d'ombre pendant les plus chaudes heures du jour; un léger seringuage leur est très favorable et on doit aussi les mouiller à leur racine et on peut à l’occasion leur administrer un peu d’engrais liquide. Lorsque les châtons se déve- loppent, on doit avoir grand soin de ne pas les mouiller et cesser alors tout nr ngtses. Ces renseignements sont s par un correspondant du Gar- de Chronicle. [er So Iris hybrides. es Iris À ES la plupart une faveur plus grande dans les jardins, leur forme = re couleurs variées les placent au premier rang ; aussi, saluons-nous avec plaisir les hy brides obtenus par la maïson Gros et Kene- mann, à Niederwaluf, par le croise- dent du gracieux ris Pumila avec l’Iris hrtbies L’Illustrirte Gartenzeitung de Vienne en fait un grand éloge et les sèdent un agréable parfum. On pense, d’après la précocité de leur floraison, que ces nouveautés conviennent au. forçage. Voici les formes annoncées : Iris pumila ane cyanea, Dard ; dréssées, bleu marin très segments bleu noirâtre, d'un port com pee et élégant a. Fepeb: éburnea, tige florale de aa 25 centimètres, les pétales dressés es Ce pur avec nuance blanc de une des plus: belles s jaune d’ocre SE: Te k. Eh. formes connues, fleur: pur, portées sur __ tiges de 20 centi-. mètres. p:-h. forida, “port. “Cmpact, Fes TU fleurs jaune citron, segments dr veinés de jaune plus foncé. h. formosa, les pétales supé- rieurs Fe d’un bleu violet foncé, les inférieurs, au contraire, sont de cou- leur violet pensée. Ledum palustre. Cette jolie petite plante toujours verte et très florifère, qui fleurit en avril et mai, est fréquemment rencon- trée dans les pépinières de Boskoop et moins dans les jardins. Sempervirens en recommande les petites feuilles comme un remède contre les insectes 338 LA SEMAINE HORTICOLE qui attaquent l’homme. La teinture de Ledum calme immédiatement les dé- mangeaisons et en mélange avec la glycérine elle chasse, dit-on, les incom- modes cousins. La récolte des petites feuilles doit se faire pendant la florai- son. Les Litchis de Chine. M. L. De Nobele, professeur à l'Ecole d’horticulture de Gand, signale dans le numéro de juin du Bulletin d'arborieulture etc., les fruits d’un brun rouge ue l'on trouve étalés aux nee de nos magasins de co- mestibles avec l'étiquette « fruits exo- tiques ». Ces fruits sont globuleux, tronqués à la base, légèrement com- primés. Leur surface est recouverte d’'aspé re E;] rce aux branches hori- tales Mine une tête large, croît en abondance au Japon et en Chine us il nous parvint en 1786; il appar- tient à la famille des Sapindacées où il a pris place sous le nom de Euphoria Litchi où Sapindus edulis où encore Litchi sinensis. Les Litchis qui nous arrivent en Europe renferment une pulpe légèrement mucilagineuse, d’un blanc jaunâtre, à odeur aromatique quelque peu résineuse : sa saveur rap- pelle celle des dattes et des raisins secs ou encore celle du muscat. Le Litchi sinensis se multiplie de préfé- rence par marcottes qui fournissent déjà du fruit dès la troisième ou la quatrième année, alors que le semis demande dix ans moins pour arriver à la fructification. gnes haut, à : cipnt success, Linnaea borealis. Sous le nom de « Une plante du souvenir . Witte remémore dans Sempervirens la petite plante vivace, rampante, arbustive, qui seule dans l'immense nomenc botaniste suédois. La plante est rare, même dans les jardins botaniques, elle est cultivée seulement par des curieux et des amateurs qui s’atta-. chent souvent à des plantes rebelles à leurs soins. Elle est naturellement de pleine terre et croît dans les situa- tions ombragées mais pas trop humi- des. Bien qu’ ellesoito g despays septentrionaux et qu "elle abonde dans les montagnes élevées de la Suisse, elle ne résiste guère aux fortes gelées rbuste cultivé M en terre de bruyére, l'hiver sous un châssis vitré, dans la collection de mon père. Elle fleurissait tous les ans en mai donnant de jolies fleurettes blanches au dehors, rougeâtres en dedans, répandant une douce et agréable odeur. Calanchoe Benti. Cetteintéressante etnouvelle espèce de Calanchoe était en fleurs vers la fin de juin dans la serre aux plantes grasses à Elle fut trouvée en 1894 dans l'Hadrament par feu Théo- dore Bent à qui l’espèce est dédiée et qui la décrivit comme un Crassula à feuilles cylindriques opposées. À Kew, la plante a formé une tige sans bran- ches d’un mètre de hauteur et de 2 1/2 centimètres de diamètre portant près du sommet six paires de feuilles raides de7à 15 centimètres de long, se rétré- ccessivement vers le yche aurantiaca et C. mirabilis. es deux Amaryllidées sont indi- gênes PR les Andes du Pérou et ont sont une blanc et ne été signalées dans le Gardeners Chro- nicle. Les feuilles du C. sirabilis ont de l’analogie avec celles de l’Eucharis; elles sont oblongues, pointues et longues de 30 centimètres. La tige flo- rale atteint 1 mètre de hauteur et] porte. à son sommet un beau bouquet de 20 à 30 petites fleurs d’un vert jaunâtre. Le Callipsyche mirabilis a des bulbes plus petits et aussi des feuilles plus petites qui sont munies de bractées. La tige florale, longue de 0"50, porte une inflorescence lâche de sept fleurs dont le périanthe, long de 5 centimé- tres, est d’un, coloris vert et jaune clair. Il ya certainement des Amaryl- lidées plus belles, mais..les deux espèces citées n’en sont pas moins intéressantes. Hibiscus Manihot. aux, Chacune à u _. qui ne durent ur et s'épanouissant le qu n jo tn brillent ve la matinée de tout leur éclat ; jaune clair mais vif et très pur avec une tache brune au centre de la fleur et se ferme dans le milieu de l’après-midi, tel est l’Hibiscus Manihot tempérées ER es À juin jusqu’en octobre comme la maison Vilmorin l’a fait à Verrières. Chaque pied donne quatre ou cinq fleurs épanouies à la fois et les fleurs se renouvellent tous les jours et se succèdent aussi longtemps que dure la végétation, c’est-à-dire jus- qu'aux gelées. M. Mottet dit qu’on ne devra jamais oublier que c’est une lante à végétation extrêmement luxu- aa et qui ne pousse et fleurit bien {] | On ro 6 # voi, iètres de profondeur, une couche sourde de fumier chaud épaisse a 20 centimètres. Le semis se fera en terrines vers le milieu d’avril EM. RopiGaAs. w’à la faveur de la hab et du plein re SITE TALIXIE a PETITES NOUVELLES Expositions. — Za Société d'Horticulture de Seine-et-Oise organisera une exposition des produits ho om dans les jardins de Versailles, du 1er au 5 septembre. Des prix consistant en 4 objets d'art, 14 médailles d'or et 3,600 Es eng en espèces seront répartis entre les exposant La grande exposition florale de Abbey Park, à Leicester (Angleterre), s'ouvrira le et le 8 août. La Société d'Horticulture de Maidenhead (Angle- terre) tiendra sa. 23e exposition, dans le Parc de Ridwell, le 2 août. Une exposition de l’agriculture, des produits et des mer qui s'y rattachent a été organisée à Has- a réuni pendant toute sa durée une __ 7 de visiteurs. Le Roi et la Réine ont tenu « honorer de leur présence cette exposition qui, à tous les points de 1 vue, a été couFro! hfée (114 succès. Sr Bois pétrifiés. — Une des curiosités de l'Ex- osition universelle, — Oxremarque à l' Espla: 1ade des Invalides, dans la section des industries d des sections de colonnes, des disques, des banches d'une matière bien polie, très lourde, présentant de superbes colorations ; est-ce du marbre, de l’agathe, rières situées aux Elats-Unis, dans l'A rizona, comté d'Apache. Ces carrières sont exploitées par la Drake Company, de Saint-Paul, et par les usines ss polis- sage installées à Sioux Falls, South Dakot Il paraît que ce bois pétrifié a une ous voisine de celle du diamant et n’est pas rayé par l'acier. Les diverses pièces qu'on en voit à l'Exposition de Paris offrent un aspect décoratif des plus remarquable. ESS es Œillets en Amérique. — Ze professeur B.-T. Galloway, du Département de l'agriculture d de Washington, rép 1 que la culture annuelle ‘des Œïillets rapporte 4,000,0€0 de dollars et qu'elle prend chaque j jour plus d'extension. AS Un palais pour ide expositions fl sm La Société horticole du Massachusetts (Amérique) vient de faire construire un véritable palais pour y tenir ses expositions orales ; cette construction a coûté 2,550,009 francs et réunit toutes les conditions bg" Le l'organisation des grandes floralies de le contrée. NÉCROLOGIE M. Benjamin R. Cant, le grand rosiériste an- vient ser gt à Caleter. I! était l'obten- teur des v S de roses ues : Gloire de Dijon, Général Jscauéiéhtel jûeé Margottin, Arthur, e SAMEDI 28 JUILLET 10900 339 Fig. 114. — Rose Thé Clara Watson (voir p. 310". Voyage au Fernan Vaz (CONGO FRANÇAIS) (Suite, voir p. 316.) N nous a cité un cas bizarre d’autosug ggestion, doublé sans doute d'hysté érie, qui s'était produit quelque temps auparavant dans la région. On avait trouvé deux cadavres dont le cœur avait été arra- ché : les recherches firent découvrir l’auteur du crime : c'était une femme qui, s'étant persuadée qu'elle se trans- formait en vampire, s'était revètue la nuit de la peau d’un léopard, et avait mis à mort deux indigènes qu’elle avait surpris. Inutile de dire qu’elle fut arrêtée et brülée. cheurs apportent quelqt s des offrandes; on y trouve aussi une source d’une sorte de ee épais, dont on nous remit un jour échantillon. Mais l’état de santé de notre compagnon de route ne nous permit pas de donner suite à nos pro- jets et nous dûmes regagner Aguma par la forêt. Nous passâmes la nuit dans une petite clairière. Dans l’obscurité, tout était phos- petits lits de campement ; nous nous souvenons qu’au milieu de la nuit, un animal — un singe probablement — qui ï était grimpé dans un arbre auquel était attaché notre moustiquaire, se mit à la secouer frénéti el LA SEMAINE HORTICOLE 2 l'horizon. Lé 5 5% : fer dont le manch : de spirale plate, le tout peint en bleu et blanc. Nous étant enquis de l'usage de cet objet, on nous répondit que c'était « une sonnette pour parler avec les morts ». Nous demandâmes aussitôt la ma- niére de se servir de ce téléphone macabre. Il paraît que lorsqu'un noir veut faire part d’un événement quel- #2 à son père défunt, 1l se ren la tombe de celui-ci et agite la hncite : il n’a pas besoin d'attendre que l'âme de son 4 A db gs t lui réponde par le « Allo! allo! » tradi- tionnel. Dès qu'il a sonné, le mort écoute. Mais jusqu’à présent, l'instrument ne peut servir que de tr mu le récepteur n’est pas encore trou Nous acquérir aurions cet voulu ni réf dun US avions chere un e en ébène et peau de vre : « Pour: uoi le blanc veut-il CE de puisque chez lui on en fa- brique sans doute de bien meilleurs? » Revenuà Ningué- -Sika, nous allâmes un jour à M’Pando; c "est un point de la côte où l'isthme qui sépare la mer du lac n’a guère plus de deux kilo- mètres de largeur. . Cinq heures de pirogue le long des rives du lac, couvertes de végétation; sur l’eau, en quantité immense, des plantes aquatiques ressemblant aux nénuphars, avec des feuilles dont la face inférieure est d’un beau violet. Nous arrivons enfin au débarca- dère... une rive ombragée d'énormes arbres, et un petit sentier grimpant sous la brousse; nous trouvons de jolies petites orchidées fleuries sur le tronc de quelques végétaux et des landolphi e eur, avec leurs e qui suit a €. éan ne de une voile à FA mais le vent s’est levé: partis à “ heures, nous arrivons à la hic à huit ‘heures, Ben jusqu'aux os par les embruns, notre petite pirogue pleine d’eau, ce qui ne nous empêche pas d'admirer le lac éclairé par les reflets d’un incendie de brousse. (A suivre.) G. DE BRANDNER.. HÈES NOS GRAVURES LA ROSE THÉ CLARA WATSON (fig. 114, époque. Elle porte de jolies fleurs d'u beau rose qui S> conservent longt xs lorsqu r'elle est en boutons, elle est parti- culièrement belle Elle convient surtout pour k en tous pol l ar ruot dont la Pau a étési orund nez lets amateurs de rosiers. CATTLEYA GRANULOSA VAR. SOUVENIR DE RAYMOND STORMS (fig. 115, p. 341) — Cette nouvelle variété a Re dernière- ment dans la collection très choisie d2 M. le marquis de Wavrin. Elle est tout à fait distincte ct superbe. Parmi les ST eut types connus de C. granulosa, est de la variété en qu’elle se rapprocherai le plus, mais sie est beau- oup plus gracieuse par son coloris s l'ailuts ondulée de ses pétales. Les fleu Ein grandes, les segments s, Jaun erdâtre clair, dos pointillés fe rouge vif. Cette moucheture rouge est particulièrement disposée sur les ales latéraux; dans nc b rouge vers. Lt poi ntes, et le lobe antérieur lavé de rose, strié maculé de pourpr cetts, belle été a.été dédiée p: : ; articul alièrement au , et est décédé rme. à Nice il ÿ a quelques mois. AMARYLLS se (Eg. 25 Le pois Nou voyons nos lec à l’ar ticle intitulé Cuba des ne ie ot je trouveront la description de cette plante. HIBISCUS SPECIOSUS (fig. 117 , p- 347): — L'Hibiseus sheciosus est originaire des kCt SAMEDI 28 JUILLET 1900 partiss marécageuses de la Floride et de la pa il fut introduit en Europe il y a un siècle C’ ae une plante qui résiste bien au froid; son port est élé pe ses feuilles sont longuement pétiolées; ses fleurs très abondante s, de couleur écarlate, Jui don- nent un fort joli aspect. auteur varie entre 150 et 2"50; sa flo raison a lieu depuis le mois de mai jusque septembre. Un compost formé de terre de bruyère ct de terre franche additionné de sable lui convient spécialement; dans ce milieu, elle acquiert une belle végétation et forme des plantes très remarqué?s lorsqu'on les pcs au milieu d’un groupe d’autres végétau HIBISCUS MOSCHATUS (fig. 118, L'Hibiscus moschainus est to aussi récoramandable c que 12 pré we Il pro- vient du Canada et se prête très bien aux exigences de notre climat : c'est une espèce. qui a produit un grand nombre dé variétés ; elle est rustique, s'élève à plus d’un mètre de hauteur ; ses feuilles ‘sont cées d’une manière Le dm sônt deHtétées et duveteuses sur la page inférieure. Les fleurs d’un blanc rosé, à centre purpurin où rouge vif, son t d’un effet charmant. Sa multiplication se fait par semis ou par diviéiot des SUR il SA faire cette dernière opération au printemp beaucoup de soin 55 étant grosses, la plante supporte très mal la transplantation, Les sujets issus de semis ne fleurissent que vers la troisième année; à partir de cette Le plantes prodiguent leur floraison pendant tout l'été; on les place parfois en arbustes isolés sur les pelouses où elles sont du plus gracieux cffet. p- 317). EM. DUCHESNE. ORCHIDÉES Les Orchidées en plein air PROPOS des indications données 4 dernièrement .- O. Doin ur le NU dù Laelia S Superbiens en plain air pendant la belle 2 ison, et que nous avons mentionnées Cela Pin évidemment des Orchi- dées dont il s’agit. Pour un certain nombre d'espèces (nous en avons déjà énuméré souvent), notamment pour le Lelia super NS comme nous l'avons dit page 249, Île traitement réussit à merveille; à là rigueur l'été trouve être particulièrement sec, on peut asperger ou arroser de temps temps les plantes où quelques-unes d’entre elles — de même qu’on peut juger utile de les rentrer ou de les abriter lorsque se produisent des pluies trop abondantes ou des vents trop violents. On peut même abriter à peu près permanente d’une façon à Fig. 115. — need red ter E se Er ee JEU Ra AGE à certaines Orchidées qu'on maïntient en repos pendant la belle saison dans ces conditions. En revanche, s’il s’agit d'Orchidées qui demandent une atmosphère très humide et poussent activement, s’il s’agit d'Odontoglossum crispum, par exemple, la culture en plein air devient difhcile et ne peut être tentée que moyennant des précautions spéciales. C'est alors un petit tour de force qui donne au LL. un attrait peu vulgaire, mais ce n’est plus, comme dans le cas du Laelia superbiens, un procédé de culture rationnel et normal. Nous ne croyons pas beaucoup à la possibilité (ni d’ailleurs à l’utilité) de cultiver des ontoglossum ou des Masdevallia d’une façon un peu pro- longée à l’air en été. Néanmoins, si l’on voulait essayer de le faire, nous conseillerions de faire de fréquents bassinages et aspersions, et autant que possible, de creuser un ou plusieurs réservoirs d’eau tout autour et au- dessous de ces Orchidées M. Magne, l'amateur bien connu de Boulogne-sur-Seine, qui a la passion des plantes alpines et qui les connaît | Catileya RE var. Souvenir de aynmé ue P- s10 à fond, a fait pour une certaine caté- gorie d entre elles une installation qui peut être citée comme un modèle. Il a fait établir sur le sol un bassin cimenté très peu profond dans lequel débouche un tuyau qui permet d’en- tretenir là constamment une couche d'eau; au-dessus de ce bassin est construite une voûte de rocailles, for- mant tunnel, mais un tunnel percé d’une quantité de trous et de poches par lesquels se dégage la vapeur d’eau. Les plantesalpines de certaines régions sont plantées, avec un peu de terre, dans ces trous et ces poches. Elles y 342 LA SEMAINE HORTICOLE trouvent exactement la reproduction de leurs conditions naturelles d’exis- tence : le contact des roches, souvent brülantes au plein soleil, et en même temps un sous-sol très frais et humide. On pourrait s'inspirer de même de la nature pour créer aux Orchidées colombiennes un milieu propice en plein air dans nos jardins. Les condi- tions, bien entendu, ne seraient pas les mêmes. G.-T. GRIGNAN. < Sr PÉEITES NOTES ET DCE ÉS D’'ORCHIDÉES Rss LE: CEA SE A re 7 Ë es ae qui a ait S lounes dernière en Aetetecre est supposé issu du L. X Do- minyana et du Laelia RE auquel il se Pattubheta if par conséqu o t de deux Se LE igantiae dont le Gardeners’ Chronicle vient de publier le portrait, et qui a pour parents ee et le Catileya Mossiae. Ces par comme ncent à deveni plate tr L. X Gottoiana est issu du ln Catlya rer À du ZLaelia grandis — « Hybrides du Cypripedium Rothschitdianum, — Le nombre commence à augmenter des By brides de cette belle espèce, et cela en de surprenant, car tout la récomi dé aux semeurs. À la dernière séance de Londres, Sir Trevor Lawrence en a présenté, à lui s eul, trois différents, le + FEAT ee le €. Rothschildiano-superbiens et le C. X Roth- signe Louvre. Ce dernier a mérite. I Phaius X Oakwoodensis. — Nouvel hybri- de obtenu par M. Noreman Cookson, et d’une beauté EUR DU es parents sont le P. Humbloti et le P. X Cooksom, allichs et du oui @:- ps 2 4 2 Eu 3 @> cs © ep Re ne , de sorte ui réur ue les deux plus remarquables espèces de ce groupe, le F st ét'léP. bé llastre e port de la plante et la forme des fleurs, ei le Gardeners' Chronicle, rappellent le P. Hwmbloti, mais toutes les parties sont plus grandes et le coloris est unique. Les pétales et sépales larges sont lavés de rose à la face intérieure, et rose pourpré à la face externe, avec les nervures saillantes ou côtes blanches. Le labelle est plat et bien étalé, comme dans le P. Humbloti, et plus large dans le sens des lobes latéraux que dans tous RS autres Phaius * Cet hybride a reçu première classe à Londres, le 17 juillet. Max GARNIER. RE MULTIPLICATION DES FOUGÈERES&SÉLAGINELLES A reproduction de dr charmants Cryptogames (1) — les Fougères ut longtemps un satire our les horticulteurs, et surtout pour les amateurs. Que d é fois, ire Len semis du temps passé, on ne récolta t que les Fougères des bois à Atrium PEER SUPER Les insuccès DR fa spores t des graines, comme de ez les Phanérogemes S (2). il n’ y a pes longte pps qu aiait que r edegrain ssurait « en avoir trouvé lui-même plusieurs j ort petits qui étaient au-dessous des vieux Pieds » S anciens savants nommaient ces plantes agames, pour (1) Du grec : Cryptos, caché: Gamos, mariage. (2) Phaneros, manifeste. il est EE à la base, it un cer tificat de indiquer qu’elles étaient sans Het el sans Yuuts. En 1834, le L' Unger dévoila tout à fait le mystère qu'avait p ernard Jussieu. Il annonça que SphouR ont pour agents fécondateurs ces c uscules motiles et animés. MM. Meyen, Decoisne et Thuret découvrent le même 4, M Noœgeli, étudier l’évolution germinative de quel- ques graines ères, est amené à s de F suivre. successivement toutes les évolu- surprise qu’il vit s’agiter, Sous ses yeux, les corpuscules animés, agents d’une fécondation mystérieuse. Quelques an- nées plus tard, M. Suminski découvrait, à son tour, l’orgare de:tiné à concentrer, en lui-même, les effets de cette fécon- SEAT _Les travaux SAR de E 4 ::""E 5 à LÉ æ : urd’hui, appa né de trs au Moitaté ebateur. ’était connu que de quelques savants. | 7. que le lecteur comprenne mieux des nom ation des org Fou ru. qui sont oi ment ét vire de ceux des végétaux supérieurs. Chez les Fougères, là tige est appelée stipe (du latin slipes, y quand elle est arbo- ex (du latin caudex, sou- b s (du latin /rous, frondis, feuille). Ces jé illes pe pee nt des feuilles, des vraies feuilles ces Ditibiédones. en ce qu’elles n’ont jamais de bourgeon à leur base. Elles en ont, dans quelques espèces, sur le limbe et sur les nervures. La nervure médiane de la base au som- met des frondes est nommée grec rachis, pennules ds me ses petite plume) et les seco nes (diminutif) et enfin, he parie. sans limbe qui les supportent sont des jéliolules F grec sui s fruits Es ka ont Mrnus des ges (du grec Spora et aggos, enve- loppe). L ranges, ou fruits des Fougères, sont placés, soit à la face infé- rieure des frondes, soit au sommet : elles se trouvent en groupes variables tantôt nus, tantôt recouverts d’une membrane. donné à ces ss art foliacée les c ant fut appelée indusie (du latin ne manteau). Tous ces organes étant dénommés, voyons ce qui se passe chez les Fou- a dan bed} te + - gères, spécialement, Les Champignons, les Mousses et les Lichens, tout en se reproduisant à peu près de ee même façon, sortiraient du cadre tra La plante devenant sante, re ou moins vite, selon les espèces, se couvre en sphères alignées, sur certaines fron- des, à la page inférieure : par exemple chez les Athyrium, ou sur le point terminus du rachis: ÉxempE 1e Obmétidé et Anenna. Quelquefois les sores sont alignées sur le bord du limbe : M 3 PRET EN Pteris, e ois l’in- dusie forme comme un repli a limbe : se chezles Solypodium, la position des es arrangée régulièrement par joite la face inférieure de frond ou globules placées à égale sance sur les petites nervures. Enfin, ces organes de reproduction varient éiofinéant et, toujours rover Sert a PE ét Iés espèces n de des sores contenant les pass ves pour la classification API ale des Fougères. Après un temps plus ou moins long, selon les genres et les espèces, S AR ‘ouvrent : c’est la déhiscence. Ce'le-ci bien curieuse à étudier Par l'effet nes action hygrométri ique Sur leur enveloppe cellulaire,1l se produit d'abcrd une déchirure latérale pr us, comme ils sont munis sur re (ea rtour d'une sorte d'anneau é de bras: hr disten- spores ares dans le sporange spin Re du Shéhiotséh} que nou ns trouvée dans un livre spécial de MM. iRisière. André stre ze, du Jardin des Plantes de Par ris, gcessiVement claire et compréhensible Le tous (A suivre.) AD. VANDEN HEEDE, Vice-présiden de la Société régionale d’ sp du Nord de la Fran 12€? Culture des Amarylilis U commencement de ce siècle s genre n’était représenté dans S cultures que par quelques espèces appartenant plutôt au domaine de de botanique qu’à celui de l’horti- re terreau végétal, c’est-à-dire des dé- pôts formés par la chute de bois mort, de branches ou de brindilles qui s’en- chevêtrent les unes dans les autres. A SAMEDI 28 JUILLET I1Q00 la longue ces matières se décomposent et forment un véritable lit d’'humus où naissent une foule d’autres plantes qui ÿ trouvent tout ce qui leur faut pour accomplir les différentes phases de leur existence, Les Amaryilis sont des plantes à bulbes tuniqués, produisant des ham- pes florales creuses, munies d’une spathe à bractées, de laquelle sortent plusieurs fleurs à limbe divisé en six Fig. 116. — tieur détachée lobes presque égaux. Ces Amarylli- dées, considérées au point de vue de leur port comme de leurs fleurs et de leurs ressemblances naturelles, peu- vent se partager en plusieurs espèces dont les principales sont : L’'Amaryllis vittatum dont le genre a été surtout l’objet des études des hybridateurs. Sa hampe florale est longue de 0"40 à 0"60 et terminée par . fleurs en forme de 4 à 8 grandes cloche ouverte, recourbée à tube 343 court. Sa couleur est verdâtre lavé de rouge, à divisions presque blanches et lignées de rose ou de pourpre. L’Amarvyllis aulica est très variable dans ses produits, il en existe déjà plusieurs belles variétés. La variété type a des feuilles me rer persis- tantes, lar ges de OM10 sur om50 à 0"60 de oh les hampes sont couronnées par 4 ou 5 grandes fleurs rouges, penchées veinées de rouge d'Amaryllis var. d'Aigburgh. foncé presque noir, à fond vert clair. Sa variété platypetalum a de belles fleurs rouges qui, exposées au soleil, scintillent comme si elles étaient sau- poudrées d’or Le d'mirrlls Reginae, Y'une des plus anciennes espèces introduites en Eu- rope, ressemble à l’Amaryllis auliac par les feuilles et par les fleurs d’un rouge écarlate à fond vert L’A mary lis equestris, dont il existe une variété à fleurs doubles, a une 344 hampe florale d’environ 0"30 à 0"40 de hauteur ; elle porte une spathe divi- sée en trois segme un pourpre sale, de laquelle sortent deux belles fleurs rouge orangé, avec une étoile verte. L'Amaryllis d'Aigburgh (Gig. 116, p. 343) est une des variétés qui ont été couronnées des plus brillants succés, et qui ont servi pour la fécondation des principales variétés d’'Amaryllis. rême grandeur et la forme gracieuse de ses fleurs, au coloris magnifique, les ont rendues indispen- sables dans la serre de l’amateur. La cultüre des Amaryllis a été l’objet de vives discussions et certains horticulteurs l'ont citée comme pré- sentant de multipies difficultés, tandis -d'autres 1Se=2 efforcés..:de aussi de que possib st alors le moment as leur don- ner un nouveau compost, formé de terre de feuilles, mélangée de terre franche et de terreau; ensuite, on les place sur couche chaude couverte de châssis. Au fur et à mesure que les boutons se montrent, on enlève les plantes pour les mettre en serre tempérée ou en serre chaude, suivant qu’on désire pratiquer le for çage. Au mois de septembre, il faut ménager les arrosements et les sup- primer petit à petit; on remet égale- ment les châssis pour éviter que les plantes ne soient trop mouillées. Vers que d’un peu terr acines ainsi que les ‘tuniques _— conservées LA SEMAINE HORTICOLE Dans ce cas, il est nécessaire de les découvrir de bonne heure au prin- e Css Fe Amaryilis fleurissent en serre chaude, bien éclairée et bien ventilée,; c’est alors le moment pour faire les So et les fécondations néces- saires pour obtenir des graines. La fécondation est facile à opérer : on arrache, à l’aide d’une petite pince, une anthère qu’on passe ensuite lége- rement sur le stigmate de la fleur qu'on veut féconder; si l'opération a réussi, l'ovaire de la fleur fécondée commencera à se gonfler que 1elques Les plantes fécondées demandent, après la floraison, à être lacées dans un endroit sec; sans cela FE reines de la tige est ort a aiecotiHie:cies en peu d e immédiate- t EPL Ja iscence de la cap- On ne récouvrira ces graines terre ou, mieux encore, de mousse. Une terre sablon- neuse, composée de parties égales de, terreau de feuilles et de terre de bruyére, est la méilleure dont on uisse se servir pour cette opérat ion. Les terrines contenant le semis sont placées sur une couche chaude ou dans un endroit chaud. Si les semences sont bonnes, elles lèvent dans l’espace de huit jours. Les jeunes plantes res- tent pendant la première année dans leur terrine; en été, on les place sur une couche très chaude et on les y tient modérément humides. Pendant l'hiver, on leur donne une place en serre chaude ou l’on cherche à entre- tenir la végétation, afin que le bulbe se développe le plus vite possible. L'année suivante, à la fin de mar vement est pas avantageux pour les “jeunes ne dé mais il po profitable aux bulbes . _. _ Le feuilles sont vigou es. tobre, on plante les babes . . pots, on coupe les feuilles au-dessus du col et on les place dans un lieu secetchaud; ils y restent jusqu’au moment où la nouvelle pousse se montre. Le traite- ment pour les années suivantes est le même, et on cultive de la même ma- nière les caïeux qu’on sépare des vieux bulbes. Les plantes élevées de semis fleurissent vers la troisième ou quatrième année, mais elles n 'attei- gnent toute leur croissance qu’à la sixième année. ques charnues des bulbes et en occa- sionnent la pourriture. Les premiers de ces DAS US faces 2 Ass ire ans. failliblement lorsqu'on en intro- duit eu avec un pinceau entre les écailles du col des bulbes. Quant aux larves du Bibio, il faut chercher à les prendre; on les trouve en automne quand on ôte les bulbes pour les replanter. CH. PENNINCK. AE Plantes grimpantes à fleurs N ne voit pas assez dans les jardins, des plantes grimpan- tes à fleurs ; elles nesont rare- ment utilisées que pour garnir les murs, alors que bien souvent elles méritent d’être cultivées pour orner des pilliers, des grilles et quelque- fois des arbres aux troncs dénudés. Palissées aux murs des habitations, courant le long des arches que lon place au travers des sentiers, recou- yrant des to gnèllee où des, payil ons de. iles et de grappes ches, le fond de verdure sur lequel du semblent épinglées. Parmi ces jolies plantes, il convient de citer les Wistaria, dont les grappes bleues sont des plus odorantes. ui ne connaît les charmantes C/e- matites, re par la richesse de leur floraison; la section des Yack- manni en est la plus populaire; ces E— semblent ne jamais devoir épi | ser leur production de fleurs, tant elles en sont prodigues tout l'été et même l’automne. Il n’est pas besoin de rechercher les variétés d'élite de cette plante, celles à petites fleurs, que l’on appelle vulgairement sauvages, sont toujours dignes de figurer dans les jardins, par exemple, la C. flammula dont le par- fum si exquis fait oublier la modestie de son coloris. Lorsque cette variété est plantée au pied d’un arbre dont le tronc est nu, elle reccuvre bientôt toutes les parties dénudées et donne une abondante floraison, depuis juillet jusqu’en octobre. Les Clematites Montana et V'iticella sont également de es plantes; leurs fleurs de grandeur moyenne s’épanouissent depuis juin jusqu’à octobre. LA derniére de Tes espèces est très vigoureuse et poussetrès bien dans les endroits ombragés ou humi- des, où les autres variétés ne vien- draient pas. La variété C. œthusæfolia est égale- ment fort admirée; elle atteint une hauteur de 6 à 7 pieds; ses fleurs se montrent en abondance en août-sep- tembre; elles sont de couleur jaune et par leur manière de retomber, sont du plus gracieux effet Quelques hybrides tels que Comtesse de Onslow peuvent être cultivés en serre aussi bien qu’à l'extérieur. dont bien des espèces telles que admirablement les jardins. Le Zonicera, plus connu sous le nom de Chevre feuille, apporte avec ses jolies fleurs au parfum pénétrant, son tribut à l’ornementation des jar- te: Le Passiflora bleu et la variété blanche Constant Elliot viennent bien dans une terre légère, en plein soleil et lor squ’on les soumet à une taille sévère, dès que les feuilles sont tom- bées, ces plantes donnent dans la suite Parmi les plantes grimpantes, il en est qui sont annuelles et qui lorsqu'on ss emploie à propos, garnissent très ien. CE nan nt Onpeutciterles Tropoeolumappelées SAMEDI 28 JUILLET 1900 345 vulgairement Capucines; ces plantes, avec les Calystegia,les Pois de senteur, les Cobæa scandens, conviennent on ne peut mieux pour l’ornementation des vérandas, des grilles et quelquefois des grottes ou des rochers. On a grand tort de ne pas cultiver davantage ces jolies plantes qui, par leurs nombreux mérites, devraient trouver place dans tous les jardins d'amateurs. Le LS Plantes bulbeuses IRIS. — Il existe un grand nombre d'espèces d’Iris et, pour ne parler que de l’Z. germanica, il y en a de très nom- breuses variétés. Mais pour choisir entre elles, il ne suffit pas de consi- dérer le coloris; la date de floraison a une importance dont les amateurs ne tiennent pas toujours suffisamment compte, et qui pourtant est capitale, car les fleurs d’Iris durent peu et l’on a tout intérêt à planter des variétés fleurissant en succession, de façon à avoir des fleurs constamment renou- velées pendant plusieurs semaines. Il est donc utile de s’enquérir de la date de floraison en achetant des Jris ger- manica. Parmi les tardifs, nous signa- lerons Jnnocenza, qui a les fleurs en grande partie blanches, et Poifeau. 1 y a des cultures d’Iris d’une très grande étendue à l’établissement Vil- morin de Verrières. Nous y avons remarqué tout particulièrement la va- riété Amas, dans teintes bleues courantes, mais d’un coloris très in- tense et de dimensions très remar- quables, et une jolie variété où le rose tendre domine, la variété Queen of May, { 1 fleurissant de bonne heure tions. C’est ainsi que M. Siehe, dont les découvertes dans la région du Taurus de Cilicie ont notablement enrichi l’horticulture, a fait connaître, ily a environ quatre ans,l’1.stenophylla, ui commence à se répandre et dont le Gardeners Chronicle a publié le pre- mier portrait il y a peu de mois. Cette espèce, dont les fleurs sont fort jolies, est voisine de lZ. persica; ses fleurs sortent aussi de terre avantlesfeuilles; elles ont un coloris très brillant. Le Gardeners Chronicle publiait en même temps le portrait de l’Z. Danfordiae, découvert en 1876, mais qui n’a été réellement introduit dans les cultures que récemment. Il provient de la même région que le précédent et a sensible- ment le même port, mais ses fleurs ont une allure assez distincte et un coloris très différent; les segments internes, déjà très réduits dans l’ 7. stenophylla comme dans l’Z. persica, manquent ici complètement ; les autres segments sont jaunes, les externes tachetés de noir à la moitié inférieure. Il y a aussi parfois desnouveautés.…. relatives, comme V7. Monnieri, qui vient d'obtenir un certificat de mérite de la Société royale de Londres, et ui date de quatre-vingts ans déjà. C’est d’ailleurs une espèce très belle, mais peu connue. On peut en dire autant de beaucoup d’Iris ; il est rare de les rencontrer dans les jardins ; même l’/. persica, dont nous parlions tout à l’heure, qui est si joli et répand une odeur exquise, et l’Z. reticulata, son proche voisin, si attrayant aussi, sont très peu répandus. EREMURUS. — Encore des plantes peu répandues, au moins sur le conti- nent, car en Angleterre, comme beau- coup de plantes à bulbes, elles sont mieux appréciées. Elles mériteraient de l'être plus encore. En France, quelques hampes d’'Eremurus robustus, placées par M. Johann Sallier au centre de son groupe à l’un des con- ours temp 1 ont fait sensation, et pour beaucoup de visiteurs (non pas seulement des profanes!) ce fut une véritable révélation. de l'E. robustus, et elle a signalé à nt pliant facilement, soit par division, soit par semis. Il est à noter que la 346 LA SEMAINE HORTICOLE végétation est lente et qu’il faut sou- vent attendre plusieurs années pour voir fleurir les plantes qu’on a semées; s 1l y a près de vingt ans que l'E. robustus est connu, et l’on nous accor- dera qu’il pourrait aujourd’hui figurer un peu partout. C'est, en grand, une plante analogue au Tritoma, mais infi- niment plus” gracieuse et plus majes- tueuse; son color oris est très délicat, ce qui n’est pas précisément la qualité des Tritoma. En Angleterre, les Eremurus sont plus connus. Tout récemment encore lors du Temple Show de Londres, de beaux groupes en ont été exposés, et un certificat de mérite a été décerné à une nouvelle forme présentée sous le nom d’Æ. Warei, et que le Gardeners’ Chronicle dit être un hybride naturel. ous en-reparlerons tiv. “Ed —. Pays-Bas. peu tôt, et lorsque le public est venu, quelques jours après l’ouverture, les pauvres Fritillaires commençaient à passer. L'espèce la plus répandue dans nos régions est le F. imperialis, ou Cou- ronne impériale; cette plante a une odeur alliacée désagréable, à laquelle un cultivateur attribuait la propriété, de chasser les insectes-parasites et même les champignons qui attaquent la vigne! Ses fleurs ont un beau coloris rouge-brun, qui parfois tire sur l’aca- jou, "parfois passe au jaune orangé. Il existe une variété nommée inodora, qui n’exhale pas l’odeur de l'espèce type et a les segments du périanthe plus arrondis; son coloris est un rouge orangé très foncé, lavé de pourpre à la base des segments. Il y a aussi une sous-variéténommée #70dora perte, à fleurs [ous cramoisi rpré. Dans variété : ma, les alité des Tu- ; timètres de CULTOR. pe ot te CULTURES COLONIALES Le Bananier (Musa) Si l'humble Bananier accueillit la ve Si jamais tu m'aimas, oh! ne me At pre V. HuGo. ge a remarqué que \ banane crois- gence de Ja race monlait à à Le à E. PELLETAN. Dans son beau catalogue « L'Horticole Colo- niale » en décrivant le Bananier dit : « Les Musa ont une grande importance économique dans les pays chauds; la principale réside dans la pro- priété alimentaire de leurs fruits, de leurs graines et même de leur souche ou de leur bourgeon floral; toutefois, le fruit est le plus important à cet égard et constitue la LT nourriture d'innombra- bles peuplades indigèn me et Rens 2 7 une saveur agréable, PR: à celle de nos poi- ; dans ce cas, il se HSnge cru, comme, souven voureti d'observation et aux ,il _. les Bananiers vant la conquête, que, er il oh fait aucunement mention de la banane dans les récits de Colomb. Il ajoute que le Bananier a été introduit à Saint- e, en 1516, par le père Thomas of Ber- langes, venant des îles Canari Le grand naturaliste a constaté lui-même, sur les en de 210 sx te me les montagnes d'Esme la rivière Cavony, au sen de tribus indiennes qui n'avaient pas eu de relations avec les blancs, des pere > de Maniocs et de Bananiers. Il est de fait qu'il n'y a pas de différence de structure entre les Bananiers TEA en Asie et x cultivés en Amérique; en un mot, ils a tiennent bien à la même espèce, le Musa Rs um. Y a-t-il , l'Asie, ou bien deux indigénats d distiticts, c'est ce qui est difficile à trancher. Toutefois, cette espèce de Bananier était déjà cultivée dans l'Inde du temps d’Alexan- dre; ses fruits servaient à la nourriture des pré- osophes, d'où lui est venu son nom Q tres et des philo de Bananier des Sages SE me m). Ce groupe de mprend hs d'espèces, de variétés assez SE étudiées jusqu'ici au point de vue de leur caractère spécifique; la nomenclature s’en ressent, elle est confuse, et telle variété devient pour certains botanistes une espèce contestée par un autre savant. Ainsi, par exemple, le Bananier du Paradis, pour nous, ne serait qu'une variété du Bananier des Sages, tandis que d’autres en font une espèce Quoi qu'il en soit,le Musa sapientum et sa variété viennent le ue chinensis 0 ou Musa puis les Mu:a acuminata, M.discolor et le M. Flehi, dont les fruits se mangent cuits. Le Musa oleracea donne une souche comestible à . de l'Igname. Enfin pour clore la liste, s l'avoir épuisée, le Musa ensete, l'une de nos Ds belles plantes d'ornement, et qui, ailleurs, Mmes, rar rie marne d'une p LR ste la pas tie Liane É la racine. (4 sw BouILLor. : ET 3. À TT PC SR EP NO 2: ee er ., ÉTÉ . e 4 Fruits et Légumes Cidre, poiré et vinaigre. Dessiccation (Suite, voir p. 335.) Cidre. Maladies. — L'acidite est la plus grave des altérations qui puissent se présenter. Pour éviter cette mala- die, il suffit d’exclure, autant que pos- sible, les fruits aigres, de n’en faire entrer qu’une petite quantité dans la fabrication (un huitième à un dixième) et d'observer scrupuleusement les indications données ci-dessus. On la prévient aussi en versant par le trou de bonde un litre d'huile d’olive pour empêcher le contact de l'air pendant que la pièce reste en vidange. Pour rendre le cidre aigre buvable et inoffensif, On met dans.le vase qui contient la boisson et au moment de s’en servir, une pincée de bicarbonate sucre blanc dissous (1 kilog. par hec- tolitre); la fermentation se ranime et, au bout de quelques semaines, le liquide devient limpide, d’une belle couleur ambrée. Les cendres ne sont pas bonnes pour précipiter les ma- tières flottantes, parce qu’elles ren- dent le liquide alcalin et peuvent lui nuire dans la suite, Le noïrcissement est une teinte bru- nâtre, sale, déterminée par des sels alcalins qui ont saturé les acides.Cette maladie peut provenir des barriques mal rincées et lavées avec une mau- vaise eau, ou de ce que les arbres sont cultivés dans des terrains rou- geâtres. Sous l’action de l'oxygène de if nposés bruns qui com- muniquent au cidre ques litres de cidre et par pièce de six hectolitres, tout en agitant fortement cas, tou; emuage et repos, à rétablir le liquide dans son état nor- mal. ô : cette couleur SAMEDI 28 JUILLET 1900 La graisse ou viscosité est une mala- die due à un ferment délié, filamen- teux,à brins nombreux et enchevêtrés les uns dans les autres. En versant le cidre, il présente un aspect filant, buileux, qui le rend impotable. Les fruits malpropres, ayant mal fermenté, doux, de première saison et manquant de tanin, produisent souvent la graisse. On emploie, comme remède, des astringents qui coagulent le ferment. Du cachou est dissous dans du cidre et on verse par le trou de bonde 25 à 30 grammes par hectolitre de li- quide. Vinaigre. — Les premières opéra- tions sont les mêmes que pour le cidre et le poiré; seulement, à la fermenta- tion alcoolique doit succéder la fer- mentation acétique. Cette acidité s'opére par le contact et l’absorption de l'oxygène de l'air. IL faut tenir le jus dans des tonneaux exposés à l’air et non bouchés. Toutefois, il doit intervenir ici un ferment étranger et particulier. Le vinaigre n’est que de l'acide acétique plus ou moins étendu d’eau; c’est l’alcoo! acétifié. Conditions pour bien réussir. — Le vinaigre est d'autant meilleur que le cidre ou le poiré dont il srovient a été plus généreux, plus fort en degrés alcooliques. Il doit exister aussi une rendre le vin lité. ; liquide qu’on veut transformer. En dessous de 20°, l’acétification ne se fait qu'imparfaitement et, au-dessus de 30°, l'alcool du cidre se volatilise. Il est nécessaire, avant tout, que la fermentation alcoolique soit achevée et la graisse enlevée à cejui qui file, pour tout jus qui est encore doux et sucré. Pour le vinaigre ordinaire de mé- nage, on met dans un tonneau solide et proprequelques litres de bon vinai- gre (mère à vinaigre), en tenant la bonde ouverte. Chaque semaine, on ajoute quelques litres de bon jus, lim- pide et fort en alcool, qui se trouvera transformé lui-même en vinaigre par l'acide acétique. Dès qu'il est bien fait, assez fort, on place le tonneau dans un local à température moins élevée, en bouchant soigneusement, sans quoi le vinaigre, même s’il gagnait en force, perdrait trop en quantité. Différents autres procédés sont em- ployés dans le commerce pour faire du vinaigre plus ou moins bon. pig. NI, — Hibiseus speciasns (voir p. MO. Fig. 118. — Hibiseus moschatus (voir p. 841). Cent kilogrammes de pommes pro- duisent de 60 à 70 litres de vinaigre qui, comptés à fr. 0.40, vaudraient environ 25 francs. En déduisant la main-d'œuvre, les fruits, de cette facon, seraient vendus au moins à un prix net de 18 à 2ofrancs les 100 kilos. Ïl y aurait donc avantage à les trans- former en vinaigre lors des années de as prix. Dessiccation on eévaporation. — C’est un autre moyen d'utiliser avantageu- sement les fruits, en en conservant le goût, la couleur naturelle et presque la saveur première; une sorte d'écorce artificielle emprisonnant les principes sucrés. orsqu’on veut faire usage des fruits desséchés, on les plonge dans u moyen de l’évaporation, ils sont rendus plus facilement transpor- tables, réduits à un petit volume puisqu ’on leur Ôôte environ 80 p. c. d’eau. La récolte totale des vergers pour êt estimée, du blé. Là aussi, un bushel (36 litres) de pommes vaut, l’état frais, envi- fr. 0.75; elles rendent six livres ou 244. lé € valeur de 7 ancs. [la été calculé qu’en ri- _ que la livre de pommes sèches était vendue approximativement fr. 0.60 et _à Paris t franc le demi-kilo. Les frais ct VeR être d’environ 20 centimes par kilo. Au sortir du séchoir, les pommes, poires, pêches, etc., sont emballées dans des caisses de 25 kilos et ven- dues, suivant la saison, I franc à fr. 1.50 le-kilo aux Etats - Unis et fr. 782 2 50 à Paris. Dans:le Nord, on a recours à la chaleur arti- ficielle. Dans les Etats du Sud, on se sert aussi d’évaporateurs, mais on uti- lise également la chaleur solaire pour continuer l’œuvre commencée sur l'arbre. A cet effet, on se sert. de ; o Q] É Ê 500 gr. par la dessiccation, plus pour fai du _ cidre. méthpdes pére LA SEMAINE HORTICOLE BOITE AUX LETTRES O. P., à Hoeylaert. — Notre journal à maintes reprises a traité du pincement des sar- ments fructifères de la vigne : les auteurs de ces articles ne sont pas d'accord, dites-vous, et, selon votre expression, vous ne savez à quel saint vous de se rendre Er en la vouer. te un moyen matière : c'est d'expérimenter soi-même et contra- a More Dans le dernier gs paru, mr conclusions sont justes : si on de nn heure, l'écimage peut être court, sur u—e Er ou deux au-dessus de la grappe; si l'opération lieu plus tard, quand le sarment s’est fort Fe allongé, le pincement se fait à plusieurs feuilles au- Mdeseuis de la dernière grappe. Quant à nous, nous pinçons longuement : 5 où 7 bonnes feuilles au- ps de la dernière grappe, et nos vignes ssent st être en rapport soutenu et en bor végétatior . S'il y a plusieurs le, parfois ccourcir les sarments non e. la grappe, et ENCORE helques feuilles ou Re 30 cen- t se fait encore... et les opérateurs sont des tondeurs de haies et non des arboriculteurs. . M. G., à X. — Merci de l'envoi, l’échan- tillon est ua a est le ARE élégant SE porus elegans). C charnu, large de 9 centi SU É lisse, labrée té lu eh PRE ocreuse pâle. Le pédicelle est ie ‘glabre, noir à ase ; il re sur les bra mortes de nos sabre, Ne se mange pas; il Feu pas cependant vénéne 4h adressé est le pialus LS pren (Phallus impudicus). ite la plante exhale une odeur cadavéreuse qui la fait « flairer » de loin : les m prennent un vol rapide vers posent bonne pâture, Ce cham hi terre, dans les bois frais, ombrés depuis la fin de juin jusqu'en ue Il est un atos n où h abo ne et je soupçonne É forme et son hs sis ic G. — La: grappe reçue est la orTÔccoe rc qu uand si s Sani c dy un RES | même Fr ATEN Hé déscts Sr ments coloniale * tset légumes Gui) Boîte aux lettres LP 4 : 1 4 mais POUVaRL CR M. D. DE H., à M. — Les pla antes robes son 19 Le Lupin bleu vivace (Lupinus ne: bonne plante se couvrant de fleurs les plus bril- lantes à partir de juin et fleurissant longtemps; elle ne demande aucun soin; on la multiplie par semis ou par division de souche; il y a une variété à fleurs Re rornRe o L onicum caucasicum : charmante plante de té que l’on ne cultive pas assez et dont je recommande la culture d’une façon spé- ale ; de Le n° 3 est un Panicaut ou Eryngium, peut- être l'Eryngium maritimu fort intéressante, dont quelques pieds font bonne figure dans les parterres à fleurs 40 L'ACM Mollis, plante vivace Mar de uillage qui a Grecs les As qu'ils sculp taient aux chapiteaux de leurs colonnes d'archi- tgc LA ED LE position. C ette plante rais liquides ; l'hiver il sa souche contre le froid. "Leites reçues et échangées : Mme $. B., à Rome. — Permettez-vous que nous publions les Re que vous avez bien voulu nous adress à G. (Fran M — Nous pensons avoir MFP rencontré fe jardinier qui vous convienne ; nous ous écrirons sous peu à ce sujet. ; . L., à L. (France). — Oui, nous nous occuperons de cette mission. — Il est toujours difficile de répondre à des Atecdes spéciales et particu- ières, on s'expose à indisposer les maisons qu'on ne nomme pas : il est préférable que je vous adresse les renseignement s Paneee par corres- De" ndance privée. M. Le + Mains : M. M. N., à Ixelles. SOMMAIRE : Chronique. : ae St É Petites nouvelles - 839 Voyage au Fernan Vaz | (Congo français) suite Nos gravt Caitiya grain var. Souvenir de Fe ond Storm. 24 : ÿ : Le Batdniér: Fig. es Rose Thé Clara W Watson . 115. Cattleya granulosa var. Sonverir : de Ra ms . 116. Fleur détachée d’ Amarvlis 0 vur. igburg 117. Hibiscus speci iosus 118. Hibiscus moschatus. m, plante originale et Fe Liége: M. c: B., à Bruxelles; hé ‘Clara Watson. 310 SAMEDI 28 JUILLET 1000 V L'AHORTICOLE COLONIALE Siege social, Rue Wiertz, 79, BRUX EILTI ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) | CE RREDS:COLONIALES DE LINTHOUT CUITURES EN I APRES QU AN'TI TES PACE TAUX pour les ÉOTION LES" ARE Gutta., Cacao, Coffea. ete.) Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies OFFRE SPÉCIALE COFFEA RO ROBUSTA Liae Nous avons en ce moment un choix de fortes jeunes plantes, bien saines de ce Coffea que nous recommandons tout particu- Merement sé nd _—— FUSUIERE, sa vigoureuse CrOISSaNee, sa forte La agree et Sa résistance contre les maladies des Caféiers auxquelles 1l « fr': ex SR 4 en ; grandes quantités à prix réduits, avec garantie de 75 p. c. 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Vérifier Musee si les si recouvrant les bouchons n’ont pas êlé brisées. da + Pour s'assurer de la vérita _ valeur de l'insecticide, on ne doit #6 considère son prix à l'état pur, mais calculer à combien revient un gallon délayé dans r les insectes. e de cette préparatit Dis a roportion d'une dns d'insecticide sur quarante par oici un exemple pa \ propor ties d'eau, on obtient un liquide assez fort pour détruire RSR À'èap na mouches noires eb v Cela ne revient donc qu'au prix minime de 3@ centimes par gallon. Adresser les ordres à M. H. Schuster, 56, rue de Luxembourg, Bruxelles, u au fabricant : M. G.-H Richards, 128, Sothark Street, London £: E. 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PARAIT TOUS LES SAMEDIS LA SEMAINE HORTICOLE AE GUIDE DES CULTU JRES COLONIALES —— LR ASMIS Directeur-Rédacteur en chef : Lucien LINDEN PRINCIPAUX RÉDACTEURS : Em. RODIGAS, Directeur de }'Ecole d'Hortieulture de l'Etat, à Gand. C. BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique d’Horticulture et d'Agriculture de l'Etat, à Vilvorde, G.-T. GRIGNAN, Secrétaire de la Société d’Horticulture de St-Maur (France). N. DUCHESNE, Professeur à l'Ecole das de Huy. G. de BRANDNER, Administrateur-délégué de la Société anonyme d’ Etudes de Plantations et d’ te aux Colonies. Ad. VANDEN HEEDE, Vice-Président de la Société régionale d’Horticulture du Nord de la France, à Lille, G. IMPATIENT, Chef de eultnre à l'Ecole d’Hortieulture de l'Etat de Vilvorde. Ch. VASSEUR, Professeur à l'Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, A. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, A.DUCOS, J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, L. BERTHIER, POTRAT, D: von HEERDT, Nic. SEVERI, Theo ECKHARDT et J.-F. LEQUET. Administrateur. Fritz PRINGIERS Secretaire de la Redaction . Emile DUCHESNE PRIX DE L'ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER HUM ii ous Fa francs ‘Una... ..... 15 francs Si Oise eo ve Ti > eme ee 8. +» Trois mis: 10 4 Troie hois 0 4. 5: BUREAUX DE LA RÉDACTION ET DE L'ADMINISTRATION : Rue Wiertz, 79, BRUXELLES. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine HortCOle > La meilleure et la plus large publicité 4 nal est vu et Lu par tous ceux qui $s Pre de près ou de loin à l'horticulture. —— Sc 0- craignent Rérularit é ns la coupe Atelier de Menuiserie Elles sont munies : : ou bor- dtbe et d un bn p' rochelilir her pée PREMIERS PRIX A TOUTES LES EXPOSITIONS S 24 ans de spécialités E En usage dans la plupart des jardins royaux et princiers, : { ci plus de 20 ans. 1 Interr * Dresde, 1896 : er ille * ar re 4 Xpo pe )Si Prix. Grande Méan Gra nde rix., Médaiile de 2e 2e je Aron LLES HORTICOLE SERRES “ CHAUFFAGES Méta J amar L'HORTICOLE COLUN (SOCIÉTÉ ANONYME) Parc Léopold — BRUXEL Exposition permanente DE LA FLORE TROPICAL ————— La Société possède trois établissements modèles A. —.Les serres du Pare Léop B. — Les serres de Moortebeek ; C. -- Les serres de Linthout. particulièrement avantageuse de Fougères, en plaires d’une vigueur et d'une beauté incomparab Les espèces que nous offrons étant connues detoi CHARBONS & & COKES Sras, demi=gras et ma aigre E à trielles:; Boulets ovoiïdes; Charbons oke de gaz: Bois de Hètre pour Foyers et Bois d'allumage SPÉCIALITÉ DE CHARBONS POUR LE CHAUFFAGE DES SERRES Prix et renseignements par correspondance LIVRAISON DIRECTE DES CHARBONNAGES Egide Lo IL HLL ES, péete KEI_I.ES Fournisseur de RAT COLONIALE gres; Moss: hraucues perforées et indus= rue RMiontoyer est absolument inutile de les décrire ici à nouveau Alsophila australis Plantes de différentes forces : Bonnes plantes, lapièce + . . - . : fr. Très bonnes plantes >» Très fortes plantes » Te Cibotium Sehiedei Plantes de différentes forces : Bonnes plantes, la pièce . . . : : : fra Très bonnes plantes » Cibotium regale Plantes de toutes forces : Peinture Spéciale de Serres SERRES SORA Li LR BLILE À OR LE de is rance cet de l’ét dis Soltares, 4 4) épiciers et vas centimes, L frane " ve aid ’ Lu à de Péangen, RURULS PAR PROCÉDÉ DURABLE ET HTONOMIQUE ère ionales de la France et di ranger. Bonnes plantes, lapièce . - + . - 1 Très bonnes plantes » PRIX PAR CENT PAR cobRESrOMANCE ur Mraliie brillant ; le di est orangé. Bonne jeune plante, la pièce . . “ir Bonne plante » Forte plante » Nous possédons, en outre, un véritable choi | variétés d’Anthurium allant du coloris Le plus tend coloris le plus intense. Grand choix de variétés PRIX PAR CORRESPONDANCE pe ne, = 2 me” VOLUME IV. — N°30. SAMEDI 4 AOUT 1900. CHRONIQUE Pœonia lutea. L a déèé été question ici même de cette belle espèce de pivoine intro- duite de Yunnan ” Eos des Plan- tes, à Paris, par l’abbé Delavay. La plante fut montrée en le rs, en 1802, à la Société nationale d’horticulture de France, par M. le professeur Max Cornu, et décrite comme une espèce de peu de valeur ornementale, mais néanmoins intéressante à cause du coloris unique des fleurs et pouvant exercer une certaine influence dans la création d’une nouvelle race de pi- voines à fleurs jaunes. Un exemplaire vient de fleurir à Kew, dans la serre himalayenne, et y a produit beaucoup d'effet. Il est possible, dit le Garde- ners Chronicle, que cette plante soit e type sauvage de Pæœonia Moutan, qui n’est connu en Chine qu’à l’état de culture. Expériences concernant le puceron lanigère. Tous nos confrères en horticulture ape ellent actuellement lattention des tivate eurs sur le terrible ennemi du Schizoneura lanigera qui nous vient un 8 et qui mAEEnnne est répandu dans l’Europe entière. Un seul, dit. re re peut en produire des mil- liards au cours de la saison. Actuelle- FPPa à l’état parfait s < e de Sn ailés qui s’en vont, à its de phylloxera, em- . portés par le vent, répandre le mal à de grandes di istances. La meilleure époque pour les combattre est l'hiver parce qu ‘alors on ne se trouve qu’en présence des œufs ponts à l’au- _pas attaquées au même de T, er, le puceron lamigère ou pi: tomne et de quelques Dre restés es générations qui se cachent dans les RE y les fentes de l'écorce et souvent au collet des racines. Toutes les variétés ne sont egré pour une çause ou l'autre, la dureté de écorce ou l’âcreté de la sève. Les re- mèdes sont nombreux, tous peuvent être utiles, mais dans l emploi de tous il faut constamment revenir à la charge. L’alcooi amylique, le lysol, la nicotine, le pétrole, le savon noir, tous produisent de l'effet, mais tous sont insuffisants. Le plus pratique et le moins coûteux, d’après le journal pré- cité, est l'huile à brüler, additionnée de naphtaline à raison de 50 grammes par litre. Ce n’est pas que l'huile soit un insecticide, mais elle agit par asphyxie; elle tue de la même ma- nière toutes les cochenilles et les kermes qui ravagent les arbres de nos espaliers. Voici comment on procède : à la chute des feuilles, au moyen d’une brosse, on nettoie bien les arbres ma- lades : branches et tronc. On enlève les nodosités et, avec un pinceau, on badigeonne tout l'arbre en évitant de mois 1 mars. où d visite de ses pommiers et si . h bnche M Égge quelque: tache pra te RS NnES On RARE dit un dernier coup d'œil et une dernière application d’huile en mai-juin pour recommencer peut-être à la chute des feuilles. Statistique agricole de la Belgique. Le Ministère de l'Agriculture belge publie actuellement, en même temps que des monographies agricoles sur les diverses régions du pays, des don- nées basées sur le recensement géné- ral fait en 1805. L'’atlas qui vient de paraître est une œuvre magistrale contenant trente-quatre planches mon- trant sur la carte du pays, au moyen de teintes coloriées, les modes dans moineau g Fr. table p peste po ploitation de l'étendue exploitée et cultivée. On peut donc, d’ un seulcoup d'œil, avoir une idée de l’importance de diverses cultures céréales, tabac, houblon, chicorées, betteraves, prai- ries, vergers, cultures potagères, les bois, les animaux, les cultures [ bées, T4 population agricole, etc. L’exécution de cet atlas est très soi- gnée. Chaque carte contient, en outre, un résumé concernant les observa- tions faites sur sp principaux cantons et chaque province en particulier. Les oiseaux nos aides. Beaucoup d'oiseaux sont signalés comme commettant des dégâts aux récoltes fruitières et autres ; beaucou plus sont connus comme destructeurs d'insectes et maintenant on constate ps Lé ® ® L u’ils rendent en définitive de À Ra celle-ci a été publié publié pour HR te Dété rt — de lAg LE etannné À Ce È tenu de l'estomac de certains sq on re 2 et ] pa ee > graines es. a quelles RE appartiennent ? à a : pu voir ge Énst ns repas um cultures. Les oiseaux GE “détruisent le pes de gr aines de mauvaises herbes sont les riétés de moineaux indigènes en Amé- rique. Les moineaux sont les plus répandus aux Etats-Unis; 1ls y sont assez bien vus, sauf le moineau an- (Spisella monticola), a dans l'Etat d’Iow du professeur Beal, Wa, set 4 le travail y consomme 350 LA SEMAINE HORTICOLE annuellement 875,000 kilogrammes de graines de mauvaises herbe ea * De même que le chardonneret s'attaque aux graines de chardons et .autres composées, de même chaque espèce de moineau a son plat favori. L’im- portance des oiseaux au point de vue des intérêts culturaux ne saurait être mise en doute et l’ enquête américaine prouve de nouveau la nécessité des mesures de conservation prises ou à prendre en faveur de la gent ailée. Les poires aux Etats-Unis. Le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique vient de publier le cata- logue des fruits recommandés pour la culttre dans les divers Etats de LULion 1 américaine et dans le Canada. ie donne àlaf sh origine D ti on e variété ée ainsi que Te e dela . state et. 1e mode dushinbot du fruit en même temps que l'indication de la région où sa culture rencontre les conditions les plus avantageuses ; le fruit est ainsi utilisable pour le des- sert, la cuisine ou le marché. Les essences s'adaptent à la région tem- pérée froide ou bien à la région tropi- cale ou subtropicale. Ér première division comprend : 1° les abricots : 15 variétés; 2° les cerises et morilles : 22 variétés ; 3° les bigarreaux et les guignes : ::22 variétés; 4° les groseil- liers à grappes : 18 variétés plus 7 va- riétés de cassis; 5° les groseilliers à maquereaux : 7 variétés, plus une autre série de : variétés faisant partie d’une espèce à fruits moindres, le Ribes oxyacanthoides; 6 les coings : 6 variétés; 7° les framboises : AI Va- riétés; 8° les prunes : 133 variétés dont 21 appartiennent au Prunus ame- ricana; 9° les pêches et les nectarines : 121 variétés dont 7 à peau lisse ; 10° les müres ou ronces : 20_varié- tés S2R Ir? les noix les qu n: | FA variétés de müri e très bonne et à gros fruits, #4 Stubls, ét originaire de sud des Etats- mier attire beaucoup plus leur atten- tion. Les poires très répandues se réduisent à une demi-douzaine; ce sont plus particulièrement Fondante des Bois ou Flemish Beauty, Duchesse d’Angoulème, Bartlett et Seckell, aux- quelles il convient PoSt Clapp's Favourite, ee. et surtout Xïejfer. Il existe de cette dernière des vergers d’une très rende étendue. La poire Kieffer passe pour être un hybride obtenu du croisement du poirier ordi- naire, Pirus communis, avec le Pirus sinensis OU poirier du Japon. C’est epuis une dizaine d'années seule- ment que cet hybride a été signalé; il est reçu et admis partout, bien que le fruit ne soit que de qualité très mé- diocre pour le dessert, mais c’est un des. meilleurs pour.-la ÉORESTN Eu amie Maladie du Chry La Hée cryptogamique qui, ie puis quelque temps déjà, s’a e aux feuilles du Chrysanthème, fait dis- paraître certaines variétés qui sont plus re d’autres en butte à la mala- die. Afin d’obvier au mal, il importe none recours à l'application des solutions cupriques dont seule l’effica- cité est réelle, soit à une solution à 2 p. c. de sulfate de cuivre et 1 hic de chaux. Pour obtenir un résultat complet, dit le Yardin, trois traite- ments sont nécessaires durant la fou- gue de la végétation dela plante, c’est- a-dire pour nos régions, de fin juin à fin août, en les éthelénnatt de 25 à 30 jours. L’aspersion des composés cupriques se fait à l’aide du pulvérisa- teur avec jet divisant le plus possible le liquide; quant à la quantité à em- ployer, elle varie de 8 à 15 litres à l’are suivant la quantité de feuilles que portent les plantes. Il est urgent qu’à chaque traitement tout le feuillage soit mouillé par la soluti tion. pe | recomman ondél - Me es: lantes au moyen d’insecticides divers, même la coupe complète des tiges jusqu’au pied et il a fallu con- stater que les jeunes pousses étaient bientôt aussi gravement infestées que l’étaient les tiges enlevées et brülées. MM. Théobald et H. Cousins ont fait connaître, dans le Gardeners Chronicle du 9 juin dernier, les résultats de leurs expériences au moyen de gaz acides hydrocyaniques, ayant pour résultat la destruction des Phytoptus, pourvu que la dose ne fût pas trop faible et que l’expérience eût une durée d’au moins quarante minutes. On a agi sur des boutures envoyées au So uth- Eastern Agricultural College, à Waye dans le comté de Kent, par des culti- vateurs. Ils opérèrent en janvier der- nier sur plus de 2,000 paquets de buissons âgés de deux ans. Ces buis- sons fur ent placés par paquets sur le sol. Des claies en osier furent rangées tout autour et le tout recouvert d’une couverture imperméable... Un petit bassin était placé sur le sol au milieu du tas de plantes, On y versa Are onces d'eausuivies. part e d'acide sulfurique see + de Pme ca ierce à. | , enveloppé dans du mince papier à à Altrer et plongé prudemment dans le bac avec l'acide. La couver- ture était hermétiquement fermée et: pressée tout autour avec des mor- ceaux de bois. Une heure plus tard la. couverture fut enlevée, l’opérateur ayant soin d'éviter les gaz en se pla- çant hors de la direction du vent. Une quinzaine de jours plus tard un envoi plantes appartenant m my riades de ces insectes et tous: avaient perdu la vie. Les expérimen- tateurs ont ensuite opéré sur des. toufles de groseilliers en plein air, en recouvrant les plantes d’une sorte de. bâche en calicot huilé. L'emploi de. l’acide hydrocyanique sous cette cou- verture a produit le mème effet. Les. té détruits. ruitiers plant en France rapportaient à peine - une En de francs. L'année der- nière, cependant peu favorable, cette production a donné au delà de cin-. quante mille francs. Cette année la ong des routes Em. Rop1Gas. PETITES. NOUVELLES Les actionnaires de « L’Horticole Colo- niale » apprendront certainement avec plaisir que Les rar" de la Société progressent d'une manière mixable : remier semestre de l'exercice en cours accuse 0 ui he , tous frais déduits, de fr.135,897 Ce chiffre PAPE les prévisions les plus phlimiaies. #32 Décorations. — Parmi les fromotions et nomi- nations he l'Ordre du Mérite agricole, publiées l'Officiel à l'occasion du 14 juillet, nous relevens É sens qui intéressent particulièrement l'horti- Chevaliers : MM. Aubert, horticulteur à rpusir Besnard-Liger, horticulteur- -pépiniérisie à Veu- dôme; Cayeux, directeur du Fardi: tique Lisbonne (Portupül; Julien Chan, hortieder à Nantes; Chaurion, pépiniér richard (Loir-et-Cher); Charvet, fr à Nate natio- nale de Grignon; Coulon, horticulteur à Montluçon ; Dusseaut, RER ESS à Saint-Mandé (Seine); Fou- card, horticulteur à Chatou; Gravereaux, ge e ama nat P à LH (Saine): Niolet, ancien hortic maraîcher à Paris, présiden path Comité de cale potagère de la S. N. H. F.; Rameau fils, icul- teur à Larue près L'Hay ( ras Paisom. jar- dinier à Neuilly (Seine); Antoine Roux, horticul- teur à Vitry (Seine); Sadarnac, jardinier chef à V'Asile national de Vincennes; Sanglier, horticul- teur à Palaiseau: Theulier fils, horticulteur à Paris; Villard, horticulteur-pépiniériste à Chartres. Nos meilleures félicitations. Expositions. — La Société horticole de Swan- sea (Angleterre) ouvrira une exposition le 18 août, au marché de cette ville; différents prix seront attribués aux meilleures collections de Dahlias, de Roses et d'Œillets. LaS. RENE à PPS PUR I) pre Pit > À y dans le Pavillon PA de Le Drigun : M éciéie sat Pair Traitement du mal den mer. — Le Dr Poussié, atlaché de longues années comme médecin à une Compagnie de navigation maritime, préconise, pour combattre le mal de mer, l'elixir Parégorique dont _Ci-de. ule : form Extrait d'opium sec - 8 grammes. Acide benzoïque . x 3 — Camphre . u D im Essence d'anis | : à D... Alcool à 600 0 . Fr 650 GER Préparation d'un goût antique pas trop dés- IE . Elle est en avec. beaucoup de succès les diarrhées, les gastro-entérites, suile d'indi- ions En prendre, comme disent les Médecins. u adulte, une ou deux cuillerées à café pur ere . Contre le mal de mer, rendre une nscniiiré dichiisl connue du nm UE CS ERTA SAMEDI 4 AOÛT 1900 à café dans un peu d'eau au commencement de l'indis- position : le médicament calme les crampes de l'esto- mac, arrêle les vomissements et diminue — s'il ne les supprime pas complètement — les angoisses de cet affreux mal Errata. — Une erreur s'est glissée dans la Les nécrologique de notre dernier numéro. Au lieu de il était l’obtenteur, il faut Lire : il mit au commerce en ae pur les variétés, efc UN BICENTENAIRE FLORAL N Curieux anniversaire a été Lisa à Londres le 20 juillet ; est le bicentenaire de l’intro- duction Au Pois de $enteur en Angle- terre. Une belle exposition a été organisée au Palais de Cristal, ainsi qu un congres. Depuis une vingtaine d’années, grâce particulièrement aux travaux de M. H. Eckford, le Pois de senteur est devenu extrémement populaire chez nos voisins. La première mention qui est faite de cette plante dans l’histoire de l’hor- ticulture se trouve dans un ouvrage de J. Bauhinus, publié en 1650. Il est fait mention de la variété Painted lady, que l'on cultive beaucoup encore à notre époque. Le père Cupani, bota- niste italien, découvrit en Sicile, en 1695, la variété qu’il nomma Catho- ps nee et qu’il décrivait en ces ter : « Lathyrus double à larges feuilles, velu, tendre, de très haute taille, à fleurs parfumées, origi- naire de Sicile et cultivé dans les j jar- dins ». Il en PA des graines, en 1609, au Dr Evedale, d’Enfeld, Lon- dres, et c’est de là qu’on date l'intro- Pois PRE nie SE iété Paintea —— Les Vanêtés sont actuellement très nombreuses; une seule des collections qui viennent d’être exposées au Palais de Cristal en renfermait 182. La Coupe de championnat offerte par MM. J. Carter et Ci° pour la meilleure col- lection a été décernée à lord Alden- ham. Celui-ci a remporté encore le premier prix pour 48 bouquets com- posés d’au moins 36 variété, et le prix spécial de « majorité » offert par M. H. Eckford en souvenir des 21 ans écoulés depuis qu'il a commencé à s'occuper de la fécondation des Pois 4e senteur. Le duc de Hans a FHPORS e rene des prix spéci 351 offerts par MM. Sutton pour 100 bouquets en dix nuances : bleu foncé, bleu ciel, pourpre vif, strié bleu et pourpre, ‘écarlate brillant, carmin et blanc, deux roses différents, panaché écarlate, jaune primevère, blanc tous ces bouquets disposés gracieuse- ment dans des vases avec des feuil- lages appropriés. D'autres prix ont été D gi par MM. Carter et Cie, M. . Jones, etc. Fig. 119. — Ophris muscifera. (Voir pp. 352 et 853). Fig. 120. — Ophris aranifera. L'exposition a été ouverte par lady Treloar, femme de l’alderman et shé- tif, et le banquet qui à suivi a été pré- sidé par sir William Treloar. Le pré- sident, dans son toast, a célébré l’œu- vre de M. Eckford, le grand semeur de Pois de senteur, a constaté le grand succès de l'exposition, et a exprimé l'avis qu'il y a trop de noms de varié- 352 LA SEMAINE HORT _— tés, dont beaucoup font double emploi et pourraient être s 1 Le Rév. W.-T. ad 8 de Phi- ladelphie, a pris aussi la parole, et dit qu'aux Etats-Unis les fleurs de Pois de senteur font fureur; on y vend plus de 150,000 kilogs de graines de ces plantes annuellement. Néanmoins, on n'y à jamais vu une exposition aussi brillante que celle du Palais de Cris- tal. Au congrès, qui a duré deux jours, des mémoires ontété lus par M. Dicks sur l’histoire du Pois de senteur, par M.W.-P.Wright sur sa classification, par M. Dunkin sur certains points nouveaux de la culture, et sur l’emploi des fleurs de Pois de senteur au point de vue déc oratif. Dé Basoko à à Bumba et Ibembo _E commandant du district, rési- dant à Basoko, m'avait recom- mandé de ne pas m’attarder sur rives en descendant le fleuve; dé- Mobangos, toujours en rébellion ou en hostilité ouverte avec les blancs. La première étape se fait à Bo- rumba, poste situé à une déini-journée de pirogue de Basoko, sur la rive opposée. Cette station, vue du fleuve, a l’aspect le plus pittoresque; située sur la hauteur, elle offre, au milieu des Palmiers Elais et des hautes F ougères arborescentes, un coup d'œil magni- fique ; elle ressemble à un parc dans lequel, de-ci de-là, sortant de la ver- dure, pointent des constr uctions don-. DE NON | k \ CIN L- pirogue et s ’enfuit. D’un mouvement colère, que je regrettai dans la suite, je lançai l’objet à l’eau. Quelques j jours après, ne songeant plus à cet incident, et comme je lui de- mandais pourquoi 1l ne jouait plus de son kitanda, il me répondit : Yo housala a houfi té? (Ne l’as-tu pas fait mourir ?) Je ne pus m'empêcher de rire à cette réplique et cela me remit en mémoire d’autres naïvetés très expressives de ce genre, que j'avais entendues pen- dant le cours de mes pérégrinations au pays noir : dans l’Aruwimi, un boy ayant oublié de faire ce que son maître lui avait commandé, répondit à l’ob- servation que lui faisait ce dernier Akiminan gi ! (Cela est enfui de moi 1) De mème un nue auquel je faisais e bien!) “jusqsé Bx mba le paysage resté le même; la rencontre u steamer Florida vient cependant trancher la monotonie du voyage. Le capitaine de ce bateau fait marcher la sirène et me salue de son pavillon. Quelques passagers se penchent sur le garde-corps pour voir ce que peut bien recéler cette pirogue dont le petit drapeau placé à l’avant les salue et semble leur souhaiter bonne chance et bon voyage. C’est un petit drapeau que le mien, et pourtant, il m'a protégé maintes lois et m'a été utile souvent; lorsque J'arrive dans un village, les naturels de l'endroit disent en le voyant flotter : C’est un blanc de Boula Matari, et, sans se faire prier, viennent relever mes pagayeurs et les remplacer jusqu’à je er prochaine. ommes aussi, sont fiers de cet énbièté de l'Etat; s’il arrive parfois que par suite de pluie il soit enroulé, ils me prient avec instance de le dé- nant AUX de chalet: ts suisses ou Jui comme un intrus, je ressér la tenté ét : rer le o J'avais chargé de ce soin le ’aki; comme il ne s’en acquit- ‘tait pas assez vite à mon gré, je des- . cendis jusqu’à la rive où je le vis _ jouant de l’accordéon; à ma vue, il pose l'instrument sur ‘le bord de la : PRES SES d “4 e . Is res dom RE ne encore ige, c'est ré 0 installe. h récente: un agronome y cultive le Caféier etle Cacaoyer: son potager est superbe, j'en emporte un panier de tomates grosses Comme des têtes d'enfants. A un moment donné, lors- qu'après avoir fumé un grand nombre de pipes -et épuisé mon vocabulaire avec mes noirs, je me disposais à à som- meiïller, on m'avertit de la présence de un RES deux blancs sur la rive; nous accos- tons; ce sont deux officiers de l'Etat, envoyés pour réprimer la révolte des … Mobangos; ils ont établi, à cet endroit, l'embryon d’un nouveau poste destiné à surveiller la région. Des tas de lances et de boucliers prouvent qu’il y a eu combat dans ces parages et c’est vrai, le lieutenant Bell, mort quelque temps auparavant, dans un combat livré à ces hordes sauvages, est vengé. Ces messieurs m'en don- nent la certitude. Je passe le reste de la journée avec eux; les tomates viennent à point, et j'ai bien fait de les emporter; depuis le jour de leur départ en expédition, ils sont privés de légumes et ils accueïl- ES mon RÉSSELE avec c joie, ee { + nne de, les cie ontent le ciel ct le vent fait rage; l’eau balaie tout sur son passage; mes boys et moi, suspendus aux toiles de la tente, nous nous effor- çons de la tenir encore debout; c’est en vain, nous rouions dans la boue et a tente emportée va se jeter dans la fourche d’un arbre qui heureusement la retient. Nous nous réfugions sous une hutte indigène où nous laissons passer l'ouragan Le lendemain, plus rien ne paraît d’une aussi mauvaise nuit; le seul dommage est causé à mes bagages; à part cela, tout a repris la même vie qu'avant; le soleil a, de ses rayons généreux, effacé la trace de la débâcle de la nuit. On se remet en route et les pagayeurs entonnent un chant dont je m'eflorce de saisir la signification; les mots : © Jejet, o jejet, reviennent sans cesse; comme on tâche de me l’ex- pliquer, cela ressemble assez au O4! la la de chez nous. Nous passons Yambinga où se trouve une factorerie de la Société Lonyn EE ns M. DUCHESNE. Le NOS GRAVURES OPHRIS MUSCIFERA (fig. 119, p. 351). — L’Ofphris muscifera est une orchidée terreste dont les fleurs sont petites, à pé- tales et sépales verdâtres; . labelle est sépales, de QE, portant, a centre, une tache aile bleu foncé. Ses À hi or be ma on ni SR A :-aT à de + Es até à à À Le % i fe St y CRIS PRET LE RP RTE RTS PRO CREME TRS sAÙ ne CE UES ES à feuilles sont oblongues, lancéolées .et dressées. Sa hauteur atteint de 020 à Om40 ; la rencontre dans les endroits Re en France et en Angleterre. Elle fleurit de mai à juin. C’est une espèce fort rustique, qui convient pour l’ornementation des rocailles OPHRIS ARANIFERA (fig. 120, p. 351). — Fort jolie orchidée terrestre, dont les fleurs sont notablement plus grandes que celles de l’espèce précédente ; les pétales ét les sépales sont également verdâtres, 6blongs et obtus, tandis que le labelle est velu, brun foncé, avec des stries bleuâ- tres vers le centre et jaunâtres sur les bords. Les feuilles inférieures de cette plante sont assez courtes, tandis que celles de la Lee tie supérieure sont plus GE te 1 — ovales, lancéolées et arquées en deh: 'Ophris ayanifera fleurit également vers les mois de mai et juin : on le ren- contre pr Méta lertséne dans les terres cal- careuses un peu sèches, ainsi que dans certains endroits gazonnés. CATTLEYA Rares (fig. 7 Cat Cette belle été de y D mobte en cette son, dans les serres de « L'Horticole Colonials », SES fleurs sont d’un coloris charmant; les segments sont d’un rose tendre, avec une légère teinte jaune sur le labelle. Elles persistent encore trois semaines après leur épanouissement, et répandent un parfum très Ce Cattleya, n’est pas de culture aussi facile que les autres mais il mérite bien par sa beauté de prendre place dans toutes les collections. © 4: X, . \ ODONTOGLOSSUM EMMAE (fig. 122, 355). — Ce bel Odontoglossum, dédié à Provenant d'un lot d’impor tations de « L'Horticole Coloniale », il est digne -en ivre me d’apprécier cette variété d'élite. ANTHURIUM SCHERZERIANUM MAXIMUM (fig. 123, p. 35 7). — Belle plante, remar- quable par la rs A et la beauté de pal Ses feuilles amples et majestueuses Ses spathes mesurent de 0"18 à Om20 de long sur 0®08 de large et sont d’un rouge écarlate trèsbrillant. gues, Jancéolées, 0®3 045 à 007 de large; sont de couleur vert HE SAMEDI 4 AOÛT 1900 Ce bel Anthurium trouve place dans toutes les serres d'amateurs où il contri- bue larÿerñent à l’enibellissement des collections. Il ne réclame pas de soins particuliers ; tes rempotages se font dans un bon compost formé de terre fibreuse, de terre franche, de sphagnum, de tessons con- ORCHIDÉES Les Calanthe (Suite, voir p. 328.) Nous n'avons pas mentionné dans groupé les hybrides du vestita les Fig. 121. — Caïtleya Harrisoniae. cassés ou de charbon de bois; il est de toute utilité de briser la terre fibreuse avant de s’en servir et d'en séparer la partie terreuse soit en la FH ue ou en la battant à l’aide d’une bague On tient les plantes onstamment umides, au moyen d’arrosages e seringuages. La température qui lui us vient va de 15 à 18° centigrades. EM. DUCHESNE. Phaiocalanthe, c'est-à-dire les hybri- es du même groupe à la produc- tion desquels a participé un Phaius. Ce sont des plantes moins répandues que les Calanthe vrais, quoiqu il y ait parmi elles des gains remar- quables par leur élégance et leur riche foribondité. Elles ont, comme les Phaius, l'inconvénient d’une taille excessive 354 LA SEMAINE HORTICOLE En voici l’'énumération : Phaiocalanthe X irrorata (P. gran- difolius par C. vestita). Date de 1867. Nommé d’ abord Phaius irroratus par Reichenbac A0 28 rnoldiae (C. Regnieri par P. grandifolius) ; P. X Brandtiae (C. X Veïtchi par D. ue P. X niobe (C. gigas par P. grandi- folius) ; P. X grandis (P. grandifolius par C. X Bryan); P. X sedeniana (P. grandifolius par GC. X V’eitchi}. A la suite du groupe des variétés et D 7 du Re 1 vestita, 11 con- di vient c mention re: capes ane à: é 2 ee édente une section rac- térisée, es “autres Caihe à n Ge pas de pseudobulbes; nous voulons arler des C. rosea, C. gracilis, C. la- brosa, dont aucun, à vrai dire, n’est répandu dans les cultures : ce sont les anciens Limatodis (ou Lima- todes) de Lindley et de Reichenbach: aujourd’hui, ce sont surtout leurs des- cendants qui conservent leur souvenir; enfin le C. biloba de Lindle Le Calanthe rosea, lun dés parents du C. X Veitchi, est une jolie espèce dont les fleurs, larges de 5 centimètres environ, sont d’un coloris rose clair, lavées de blanc, avec une zone plus oncée à l’intérieur du tube formé par la base du labelle. Les pseudobulbes, longs de 10 à 12 centimètres, en forme de cône allongé, ont un rétrécissement transversal à Ia moitié environ de leur hauteur. Cette espèce, originaire du Moul- mein, a été introduite en Europe en 1850 Le.C. gré décrié. par Lindley,. eurd'hui, a de loc . labrosa, ivert e s 1878, à sensiblement fe “port, le age et l'info escence du C. rosea, sil a les pseudobulbes plus courts, rép rose pourpré raie ment, le bat S > Pourpré pâle 2 pis la base blanche . AU june et des taches pourpres plus fon- cées. L’éperon est plus long que les sépales. M. Pfitzer a fait de cette espèce un genre distinct, le genre Calanthidium: Ëlle a contribué à produire plusieurs Fe remarquables, notamment le . X lentiginosa, avec le C. X Veitchi re le C. X porphyrea, avec le C. vestita, etc. Le C. biloba a de longues tiges cylindriques grêles, comme le C. gra- cilis; ses fleurs, produites en long racème, ne dépassent guère 38 milli- mètres de diamètre, mais elles ont un cachet très distinct, au point de vue de la forme et du coloris. Le labelle n’est pas lobé; il est seulement bifide dés blanc Jupite a la ép ron est rose : + es sépal ales sont j RS d’ocre marbrés de et les pointes des pé- files sont Le de violet clair. Il existe une forme habitant la Bir- manie qui a les fleurs plus grandes. CULTURE. — Les espèces que nous avons classées dans la section vesfita doivent naturellement être cultivées d’une autre façon que celles qui n'ont pas de pseudobulbes. C’est même en grande partie ce qui nous a engagé à adopter ce mode de délimitation, que les cultivateurs praticiens établissent d'eux-mêmes. Toutefois, les deux es- pèces qui ont de longs pseudobulbes grèles forment un chaînon intermé- diaire, et leur culture sera plutôt celle u C. Masuca et d’autres Calanthe ayant des pseudobulbes très courts, à peine visibles, comme ceux de certains Cymbidium. Nous n’insistons pas sur cette distinction qui reste théorique, puisque ces espèces ne sont pas cul- tivées, et nous nous occuperons sur- tout ici du C. vestita, du C. rosea et de leurs Dee et. variétés,.qui..sont cultivés és un pen et notamment chidk . a tie débrdstares Er réa- é, elle ne demande pas plus de soins que celle des Géraniums. Lorsqu'on voit, à la fin de la végétation, que les pseudobulbes achevés commencent à rester stationnaires, on diminue les rire Les feuilles jaunissent eu, puis elles tombent; les Dnpes florales se développent. Pen- dant cette période, on réduit progres- sivement la quantité: d’eau au strict minimum indispensable pour que la floraison ne s’arrête pas dans son dé- veloppement. Lorsqu'elle est ter- minée, on laisse sécher complètement es bulbes de Jacinthe ou de Tulipe. | Pen- dant cette période, il faut les tenir au sec et à une température plus basse que pendant la végétation, mais non pas trop basse; la serre tempérée ou tempérée-chaude convient le mieux pour les conserver. La lumière n'ayant pas d’impor- tance à cette phase de leur existence, on peutranger les pots indifféremment sur une tablette située près du vitrage ‘ou sous uné tablette, pourvu qu'il ne s'y trouve pas d'humidité. On peut aussi arracher les bulbes du compost, et les ranger dans une boîte ou des boîtes, qu’il sera bon de laisser bien aérée, et d’inspecter de temps en temps. Quand on laisse les plantes dans les pots elles tiennent plus de place pendant ces dix à douze semai- nes, mais on est sûr au moins qu’elles ne risquent pas de pourrir. Lorsqu’ on voit les pousses com- mencer à s'allonger, on rempote les pseudobulbes après les avoir nettoyés et débarrassés des vieilles racines. Il ne faut pas trop attendre, parce que les racines nouvelles ne tardent pas à se développer à leur tour, et le rempo- tage devient alors beaucoup plus dé- licat. Les Calanthe demandent un com- post très substantiel, dans lequel le terreau de feuilles, la terre argileuse employer es pots de petite dimension, mais ans Ce Cas On fera bien d’ajouter de l'engrais 2 _arro sage ù à de a Mon: | 1 lorsque les racines auront rempli les d Le Énthe ont une végétation vigoureuse; 1l leur faut beaucoup de chaleur et beaucoup d’eau. Eviter de remplir les pots de compost jusqu’au bord; il est plus facile de donner de l’eau en abondance en laissant un cer- tain espace entre les bords et la sur- face du compost. (À Suivre.) G.-T, GRIGNAN. + 1900 PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Maxillaria scurrilis. — Un Maxillaria qui, à l’époque actuelle, reçoit un certificat de première classe de la Société Royale d’'Horticulture de Loénis: doit évidem- ment nouveauté sortant de l'ordinaire. Le M. scurrilis, présenté par Sir Trevor Lawrence le 17 juillet, a eu cet honneur. C’est une espèce ayant à peu près le port du M. grandiflora, et les segments floraux allongés en longs rubans. Tous les segments sont blancs à artie entourant la u urpre; le reste est jaune avec de belles macules brun pourpré ; les sépales ont les pointes pourprées. Anse dura — RGP HÈUES espece découver [ pr Le pr For à + Hnrs es s pa r) de Glasnevin. Elle arqui (Ie et a reçu un certificat de mér Te 1 V’après les renseignements fournis par M. Leh- mann, elle pousse toujours la tête en s, à la façon du Caïlleya citrina. < BSr CI ès gueur. Les fleurs sont très volumi- euses p genre, couleur de miel, et portent à leur face externe de grosses macules reed qui transparaissent à la face interne ne . coronarium albinos, — Une variété ue immaculée, c’est-à-dire presque éhtiéremient jaune, de l’Odonto- glossum coronarium a été présentée à ondres par M. Moore, de tte Elle a reçu un certificat de mér ep és pet — Orchidée cu- u fréquemment rencontrée Mic: échoue Sir Trevor Lawrence e la de 30 et produit de longs épis rete ii Masdevallia maculata. Autre espèce Max GARNIER. Es L'absorption de l'eau par les Orchidées M. R. Leavitt, de North Easton, nous a adressé la lettre suivante, que nous publions avec plaisir : SAMEDI 4 AOÛT 355 « Monsieur le Directeur, » Permettez-moi de rectifier ce qui me semble être un malentendu au su- jet d’un passage de notre mémoire sur l'absorption de l’eau par les Orchidées, mémoire que vous nous avez fait Phonneur de reproduire dans votre excellent journal. » Dans votre numéro du 16 juin, page 271, dans vos commentaires de la fin, vous exprimez la crainte que notre dernière expérience ne soit pas exacte. Dans cette dernièreexpérience, la pousse d’un jeune Dendrobium est enfermée dans un bocal, à l’aide d’un diaphragme de caoutchouc, avec un rieur, comme vous le supposez; s’il l'avait fait, l'appareil aurait forcément augmenté de poids: or, ilenaperdu,au contraire. Pour s'échapper de la plante et de l'appareil, l'humidité n’a qu’une voie, c’est de se dégager parlesracines. On peut donc dire que les racines n’ont pas absorbé d’humidité, elles en ont dégagé. Et il me semble qu’elles se trouvaient dans des conditions essentiellement naturelles : 1° parce de elles étaient exposées à l'air; 2° parce qu’elles restaient adhérentes à une plante vivante et transpirant. » La conclusion qu’il faut tirer de cette expérience, c’est que les racines à peu près sèches d’un Dendrobium, Fig. tube de chlorure de calcium pour “absorber"l'humidité abandonnée par la pousse, tandis que les racines res- tent libres et exposées à l’air humide. Vous dites : « On constata que les racines. perdaient un peu de poids, d’une façon continue. » Il est néces- saire de bien se rendre compte que dans cette expérience on pèse tout l'appareil avec la plante. Onnes’occupe se de peser les , comme vous le supposez. La confusion vient év een de ce que nous n'avons pas été assez explicites. Il ressort manifestement du résultat de la pesée que le chlorure de calcium n’a pas aspiré à travers les racines et la pousse de l’humidité empruntée à l'air exté- racines seule ; 122. — Odontoglossum Emmae (voir p. 353). même placées dans de l'air presque saturé, abandonnent lentement de la vapeur d’eau » Voudriez-vous avoir l’obligeance d'ajouter cette explication, qui peut- être aurait dû être donnée dans notre mémoire primitif, car faute d’imdica- tions explicites on peut comprendre la chose comme vous l’avez comprise; et partant de votre hypothèse, votre critique était juste; mais maintenant j'espère que cette objection à l’expé- rience en question n’a plus de raison d’être. » Agréez, etc. » ROBERT-G. LEAVITT. » Nous sommes heureux de recevoir 356 LA SEMAINE HORTICOLE ces renseignemeñts ge os dont nous remercions M. itt, Comme le dit notre Crrbisendiies l'expérience effectuée dans ces condi- tions est très Lee et ellé offre un réel intérê © MULTIPLICATION FOUGÈRES &SÉLAGINELLES (Suite, voir p. 342.) ES spores projetées partout semées par le praticien — s’atta- chent au sol Dopide. Bicatôt la ns 4e _… M Un sem , le 29 mai dernier, et de s pro- thalles le 9 jun suivant, c chez quelques sortes : Pieris ouvrardi Cyr mars Fr et Sieris tremula. dizaïi bee Quelque temps après, l'observateur, souvent, sur deux différents. Quand i a réuni même prothalle, les Sniéridies sont toujours placées sur le bord inférieur et les à le Pedh, immé - diatement dü-dessous ‘de lééhancrure ssent sur les prothalles. _ avänt l'apparition de ces petites très : si l’on spores ont Wouvé go rig le sol s fait chez : et ar, pi Da- e jours, les prothalles étaient feuilles, que l’on pourrait. pebquer la fécondation artificielle; sachant où son æ placés les organes, 6n pourrait, avec un ét Fo et aiguë, séparer les deux 4 et les mélanger avec les anthéridies et les . archég ones ra espèces, avec même de faire ce sn tra avail. Les horticulteurs se contentent de se- mer ensemble spo [eux espèces qu'ils s arte - de véhicu'e. Les modestes entre que je viens de donner suffiront, J'espère, pour faire comprendr eaux aeur s et jardiniers, le mécanisme admirable de Ia reproduc- 4 és: x ON Li MrÉCO veulent hybrider et de l’eau servant Fos pour .. ci ee Fougères | Sélagin elles. Lg herve D mire + la tour- trouvons beaucoup mieux de la méthode qui dérive des merveilleuses recherches de Pasteur : la stérilisation de la terre du ne et de l’eau d'arrosage. and nous apercevons des sporanges corimençan t à müûrir sur des Fougères nous Fntéré sante nous coupons les D enuuet et de Les plaçons en sacs étiquetés avec S En saison froide, nous mettons ces sacs sur les tuyaux de chauffage du thermosiphon; en quelques jours, les sporanges se déchirent et le sac s’emplit de spores. En bonne saison, les sacs des passages sont tout simplement mis sécher sur des planches au soleil, en serre. Dans l'intervalle, nous avons fait bouillir, à 100 et 120 degrés, de l’eau de uie et de la terre de feuilles HN assez RRUENTE Nous faisons sécher cette terre vase demi-Clos, dan our, a lisée. … Nôus semons les spores, en les tassant Br pe avec nos mains bien sèches sur Ja forme du pot . Nous versons l’eau bouillie dans des soucoupes et nous arrangeons le tout dans une petite ss à double vi dans une serre à multiplication. Love. se fait par capillarité de la terre cuite. Nous aérons de temps à autre, sans soulever les verres jusqu’à ce que les prothallés soient visibles, dans la crainte des spores, aériennes et vagabondes des PO des Fougères et des -Champi- nor ue dix, vingt ou tr entejours, quelque- fois deux mois, les prothalles apparais- seht nombreux Lorsqu'ils paraissent trop serrés nous les faisons repiquer en terrines, en les distançant de un à deux centimètres suivant leur grandeur. Nous employons encore de la terre stérilisée et nous n'arrosons. à la pomme fine qu'avec de l’eau aussi stérilisée. Fa vo les feuilles se présentent bien, nous enle- vons les verres à vitre et nous soignons + PA 0 à PS atte eignent Fe. à i- quer en pleine terre, à une Sr à apr de _. une serre fermée e bonne couch eo Ave ce À frotele te suivi, nous obte- nons des plantes cr fournies dans les espèces commercia 6 à Alors, on les met en péiet s de 6 à 7 cen- timètres, et, quinze jours après, les Fou- ee pe ven ndables. arborescentes, telles que Alsqphila, Balantiun, Cyathea et Cibotim cro issent mo ite. Nous avons cepen- S, achis pennules vesnistées et rigi Par l’application sérieuse 4 la stéri- lisation des matières et de l’eau, nous avons toujours absolument ce que nous semons. adis, dans mon jeune temps, je me. souviens avoir récolté des Fougères fe- melles de nos bois dans un semis de Péeris us Les prothalles plus MR de l'es indigène avaient ? Le Phœænix dactylifera ES Palmiers sont les rois des appartements, de nos serres. Vraiment, de nos jours on serait quel- que peu embarrassé dans le tracé et la plantation d’un jardin, dans la garni- ture d’un appartement, dans le grou- pement artistique des plantes dans lantes- i PAR TER les serres, si l’on ne pouvait disposer des Chamaëerops, des Trachycarpus, dés Phœænix, des Latania, des Prit- chardia, des Cocos, des Acantho- phœænix, des Jubaea, des Chamædorea, des Seafortia, des Caryota, des Cero- xylon, des Morenia et des nombreuses autrés espèces de Palmiers, dont est extrêmement riche la flore tropicale. Le fetillage flabelliforme où penné subitement épanoui réuni erfosette, caractérise le paysage et les lieux qui en sont ornés, leur donnant une physio- nomie et une couleur spéciale. Le Phœnix dactilifera est de toutes la plus connue et la plus généralement cultivée. Schweïnfurt (The Heart of Africa) considère le Phœnix spinosa qu'il a rencontré en très grand nombre dans le Soudan comme la souche du Dattier ; les fruits en sont secs, ligneux et dés- agréables au goût, quoiqu'ils aient l’arome du dactylifera Celui-ci n'’at- teint tout son développement et ne mürit parfaitement et complètement ses fruits que dans la zone géogra- phique qui est comprise entre les limites nord des déserts du Sahara et de l'Arabie, les deltas de l’Indus à l’est et le 18° latitude au sud. Dans cette région, il faut consé- quemment fixer la patrie du Phœnix dactilifera, bien qu'il soit assez difficile de donner la préférence à l’Arabie ou au Sahara : toutefois, en vue de sa diffusion et de son développement, on est porté à lui assigner les oasis de ce désert (1). En dehors de cette région du côté du nord, les fruits ne parviennent pas ordinairement à maturité bien que l'arbre atteigne une taille assez consi- dérable; au sud, c’est-à-dire dans le Soudan, la plante se rabougrit, bien ? que celles citées par Barth (2). C’est donc dans les oasis du Sahara qu'il faut étudier les conditions clima- tériques et géologiques de la culture du Dattier, dans le but d’en tirer profit pour la cultivation de ce Phœnix chez nous, hors de son pays d’origine; soit dans le midi de l’Europe pour sa culture en pléin air, soit au nord pour obtenir son développement rationnel ans les serres, (1) M. Rohlfs assure que dans l’oasis de Gada- mès, la Cydamus des Romains, on compte plus - € en Dattiers, et dans celle de Derdj plus de (2) Reisen in Nord und central Africa. SAMEDI 4 AOÛT 16000 Le Sahara possède un climat exces- sivement sec chaud. Duveyrier rapporte qu'en août il vit la propor- tion de la vapeur d’eau contenue dans l'atmosphère descendre à 10 p. €. à uñe température de 30° centigrades. es pluies manquent complètement et celles très rares et irrégulières se produisent pendant l'hiver : Duveyrier dans son livre « Touaregs » rapporte en effet que dans un hiver lOued de Chardaja ne se remplit qu’une fois et qu’il fut informé par les indigènes que dans l'intérieur du Sahara les pluies ont quelquefois Fig. 193. — Anthurium Scherzerianum maximtm (voir p. 353). 357 manqué pour neuf où dix années suc- cessives, et qu’à In-Salah aucune avéerse ne s'était parfois produite pen- dant vingt années. Dans ce désert, la température, se- lon Duvevyrier, Vatonne, Rohlfs et d’autres, d’un maximum de 40° à 50° ? Se peut descendre pendant la nuit à 5° et même à 2°. Ces conditions climatériques se- raient absolument contraires à toute végétation et surtout à celle du Pal- mier qui, ayant un seul bourgeon fo- liaire, une fois détruit par le froid ou la sécheresse, ne saurait être rem- 358 LA SEMAINE HORTICOLE placé, demande une température à peu près constante et unegrande quan- tité d’eau. Mais la très grande per- méabilité des sables avec un sous-sol imperméable contenant des réservoirs très étendus et sillonné par des cours d’eau très nombreux et abondants fait de cette vaste région le domaine pré- féré du Dattier. Ce n’est pas ici le lieu d’étudier le système hydrographique qui permet au Sahara d’avoir, malgré l’absence de pluies, une richesse d’eau dont on ne se doute d’ailleurs pas. Il paraît ue le massif de l’Atlas, sur les fron- tières du Maroc, et d’autres groupes montagneux du désert, catre autres ce- lui d’Ahaggar où se pr tdes for- tes RIT ORRIQUES laissent SEE de de formes diverses de val. . Désor, € _lées de à , l’état atmos hé: une grande et rapide évaporation sur le feuillage très étendu du Dattier constitue un élément favorable à l’ac- croissement rapide de l'arbre, à l’abon- dance et à la parfaite maturité des fruits (1). Au delà de ce milieu pré- féré cette plante peut se déveloper, mais elle n’atteint pas toute sa splen- deur, ne mürit pas ses fruits. Ainsi dans le Soudan il est généralement chétif, à cause de l’imperméabilité de la presque totalité du sol qui empêche la formation des réservoirs et courants d’eau souterrains; les plantes y sont ainsi complètement sujettes aux grandes et fréquentes variations de température desrégions sud- tropicales et à la sécheresse pendant la saison it. QU LC: moin. ble, le Dattier ntre souvent des conditions cli- à il se dé- cependant ses fruits parviennent très rarement à une complète maturité, bien qu’il soit facile d'y rencontrer de nombreuses graines fécondées et em- loyées avec des résultats très satis- faisants pour les semis. Comme règle générale, en dehors des régions indiquées, les Dattiers ne donnent des fruits parfaits, charnus, qu’en des localités très limitées, comme par exemple en Espagne, dans la pro- vince de Murcie, qui possède un climat désertique et où les habitants arrosent copieusement selon les méthodes cul- turales jadis employées par les Maures; ailleurs aux mêmes latitudes et même lus au nord, à moins de conditions contraires exceptionnelles, on obtient seulement des fruits secs, coriacés parmi lesquels il arrive d’y rencontrer 2 avec Le secs et coriacés. Une quan- Étivément remarquable en pro- D RS) the cel es } proportion cul Se contenus dans l’eau xercer aussi influence sur ar “au Dattier (M. Conbit » Bull. Soc. FA d' acclim.) 4 duisent deux Phœnix qui lèvent leur Dominicains, à Sainte-Sabine, qu’on assure remonter au s de saint Dominique (xin° siècle), l’autre près de Saint-Bonaventure. Ici la floraison des Palmiers en général, y compris le Dattier, a lieu ordinairement en avril-mai et les grai- nes aptes à la reproduction peuvent être recueillies après seize mois envi- ron, c’est-à-dire en un s à peu près double de celui qu'elles mettent au Sahara, car on comprend que le nombre des calories absorbées doit être le même dans les deux cas. N. SEVERI. CULTURES COLONIALES Où la chimie va-t-elle s'arrêter? Notre revue a déjà signalé la concurrence faite aux cultures de la grange see de l Hadigotier. etc., par les produits ou les c Mais voici à l'horizon une concurrence bien . redoutable : elle menacerait, dans ses sources s, la production naturelle du Sn THON ps Carol des chimistes, qui vient de se tenir à Paris à propos de l'Exposition nnRerabie il a été Aide Fe Rares fabriqué par des pro- cédés chim Fébicatioh “ne puisqu'il s'agit tout simple- ment d'oxyder par l'acide nitrique de l'huile de ricin, puis de combiner le résultat de cette Oxy- dation avec de la nitro-cellulose et le caoutchouc a @ un vis aux planteurs, afin de ne pas laisser Fr le produit naturel par le produit artifi- ciel. GB. Se Le pts (Musa) autre : Musa ps Eos, ont, D hiement, un air de pro- Les Musa, par l'élégance, la majesté de leur rt, l'ampleur de leur ce s bel ornement de la flore tropicale : c'est res es PR de Saint- ire ce qui donne l'aspect d'un tronc arbo- rescent, quand ces dernières sont tombées. Les euilles sont simples, entières, énormes, atteignant pa arfois 2 mètres de long et om50 de large; leurs engainants par leur base dilatée. leurs limbes sont roulés e adulte, ceux-ci (qui CS les vraies feistles) «+ ont étalé robustes; les vieilles feuilles se eut à la açon des feuilles palmées-pennées (Chamædorea) avec cette différence seulement que les segments irée par ourir. En temps les feuilles, même les plu jeunes, se déchirent en lanières, en lobes latéraux qui battent de-ci de-là : ces RTE restent encore longtemps en activité et adhérentes au tronc. mpe ou tige Ne ol dite est radicale; est enveloppée à sa base par la gaine des sait et libre au sommet; elle porte les fleurs qui, abritées pat une s Ps athe, forment une grappe longue, rameuse et inclinée. Les fleurs supé- rieures, dans shine espèces (le ee du déchiquète spontanément, sans être déch le vent, c'est qu'elle est près de m de pluie, de vent, tp ar leur réunion comme une sorte de plumet surmon- tant la d urs fécondes et fertiles, celles de la Fat Les fleurs fécondées Gafinnnent les fruits, nommés bananes ; : grappe rme de Mad ,qui peut peser 20 1 se nomme régi AIT Les fn des! pas de semences fertiles; aussi se Éuléhentie ur ; la souche est vivace et donne : quelques-uns (ceux qui sont réservés) sont proposés à une nouvelle pro- duction de bananes; les autres, œilletonnés ou séparés, servent à d ]1 ] 1! ; : Ê Il en est des Bananiers, dans les pays sas comme de nos arbres fruitiers dans nos rs tempérées : on en rencontre pied peu er moi fruits ; mais la culture en grand, à l'instar de nos vergers, est plus rare et ne peut se faire que dans des terrains riches, RER à pour soutenir une production lucrat e Banani ime un mes fertile, de la chaleur, de la fraicheur, des situations abritées des gran vents et chbra Fe ‘irrigués quest la aérienne peut faire défaut, ‘est en se rapprochant de Hu que le Bananier donne le maximum de produits; là, :sa culture peut s'élever jusqu'à 1,000 où 1,200 mètres Stade, tandis qu , Où la température moyenne de l'année n’est que de 229, un ne À sq être un élevée; sa tation s ctifierait plus. A la aie de la zone chabde . pays du Midi aux Canaries, aux Açores, en Algérie, dans anier cultivé se propage, avons-nous dit plus haut, ner te de souche. Ces. _—_—— ées, même des emplacements où l’on SAMEDI 4 AOÛT 1900 forts, pour résister au vent; ils sont s avec précaution du leur conserver un bon t radication future. sont longs, pied-mère, pour alon, base d’une forte Ces plants ou œilletons sont mis directement en place, dans une terre convenablement prépatée, É mètres en tous sens. reuse, si les soins culturaux ordinaires (binage, éérdète: irrigation) sont donnés en temps oppor- tun, Le jeune plant, dans les pays chauds, fructifie au bout d'une année et donne en plu cours de cette première année, deux air is œille tons qui, à leur tour, fructifient six mois après la récolte du régime principal; les grappes de seconde récolte ne sont pas aussi fortes, aussi riches que le régime principal. Le Bananier, on ne doit pas en douter, est une plante vorace, quelque peu gourmande; e con- vrait nous étonner, puisque, un temps très court,-c'est la plante qui donne la lus haute production de produits e bien servie + . S ie == alimentaires ; veut donc une tabl en pro duits assi- milables ou riches en matières org fiant promptement. Le Dsl : sauvage, dex se contenter de ce qu'il trouve er «di dans la terre où il est né, ne donne que des bananes petites, peu charnues, rares, à dévelop- pement incomplet; tandis que ceux de ses reje- tons, éclatés et mis dans une terre riche, donnent des régimes complets, à fruits plus pulpeux, plus savoureux, etc. (A suivre.) BouILLOT. ÈS Fruits et Légumes Cidre, poiré et vinaigre. Dessiccation (Suite, voir p.347.) Dessiccation. — En admettant que hs fruits puissent se conserver t frais pendant quelques mois, e- mière disparaît bientôt. Il existe bien en TR Fe 0 établissements d RER pr pe Primitivement, on a d’abord eu recours à la dessiccation au soleil pour conserver les fruits, puis aux fours ordinaires et, enfin, aux évapo- rateurs rapides dans lesquels on les ose à un courant d’air chaud pour enlever les parties liquides sans dé- truire le goût et le parfum spécial. Comme les Américains, nos culti- vateurs devraient faire un premier choix de fruits qui seraient toujours vendus un bon prix à l’état frais; un euxième et un troisième choix ser- viraient pour ki dessiccation, le pres- soir ou la distillerie. C’est bien ce qui | fait pour remédier à la crise agricole. Co: . . Nou: a rendu la culture fruitière américaine si prospère et pourqu uoi on y rencon- tre assez communément des vergers de 100 à 150 hectares. On cite un ver- même Etat, près de Mâcon, de 400 hectares avec 80,000 arbres. Le vignoble de Seland-Standford, près de Vina en Calforme, a une étendue de 1,650 hectares consacrés à la production du raisin sec. Les champs de blé des Etats-Unis ont disparu en partie (Rochester), pour faire place à plus de 2,000 établisse- ments de séchage de fruits. La région de Rochester en a séché, en 1888, environ He *000,000 de kilos, repré- sentant 1 000 de francs et : mil hon Son e 000 Rectohtres de pommes fraiches. L’eau enlevée à ces fruits a été de 100,000 tonnes et usé 7,500 tonnes de houille. Que d'ouvriers employés! Quelle richesse É un peuple travailleur et industriel ! La province d’Ontario, au Canada, possède plus de 100,000 hectares de vergers et l'étendue s’accroit sans cesse. L'Allemagne et l'Autriche possèdent une agriculture fruitière florissante 75,000 hectares de vergers. Partout la culture fruitière prend un essor con- sidérable, et partout on se enr dans l’art de conserver les fru En Belgique, il n’y avait Lot même 50,000 hectares de vergers en 1805 et, cependant, tout semble disposé pour nous favoriser. Nous suivons en . d'assez loin, il faut le recon- ; naître, un mouvement qui ‘est bien : ion des fruits à noyau “ à pépins ee de méthode Appert ou dans 4e; jus sucrés, ni à celle des prunes et des cerises dans l'alcool, de même qu’à la marmelades, passons Dent à à la ne stion Le séchage des fruits est tellement ancien que l’origine de cette pratique se perd dans la nuit des temps. D'abord on a pu faire des provisions de fruits desséchés au soleil, les uns sur les arbres, les autres sur le sol. à Plus tard, l’homme comprit la néces- sité et les avantages qu'il y avait à récolter lui-même les fruits au bon moment de leur maturité et de les sécher convenablement. Mais comme quelqu'un conçut l'idée de mettre les fruits sur des claies au-dessus du foyer de la maison. C’est ainsi que la cha- leur artificielle commencer à remplacer la chaleur naturelle. On a ensuite desséché les fruits dans des ours à cuire le pain et enfin, pour terminer, dans des séchoirs ou évapo- rateurs. Les Américains nous on montré qu'il y a lieu de dessécher non seulement des prunes, mais aussi cerises, des pommes, des poires, Se ect : +4 % NO! + la réduction du ie )et du volume, les édié: vers les n'ayant à s see peu in expédiés marchés je plus éloignés, supporter qu’un faible prix de trans- port. Suivant Henrich Semler, d’Alle- magne, si la dessiccation est bien com- prise, 1l y a lieu parfois d'augmenter la teneur en sucre assez considéra- blement, Pa suite de la transforma- tion de l’amidon en glucose. Le ER dela de l’amidon en sucre s ’opérerait ici comme sur l'arbre, lors de la maturation, mais plus rapide- ment. NESTOR DUCHESNE. LA SEMAINE HORTICOLE BOITE AUX LETTRES B., à Ch. — Les échalotes de vos cul- tures sont atteintes par les larves de la mouche de l'échalote (Axthomyi 4 platura). Voici : en juin les remarqué que les qu'au milieu de cette décomposition se remuent des petits vers blancs o ou des larves qui achèvent de ronger les parties supérieures encore saines en les amollissant, % altérant et amenant le bulbe mposition complète. La sub- e une odeur âcre, fétide, entier à une déc stance ainsi pourrie Hg a choix des lar parfois ne ne dans chaque bulbe; elles roden dévorent non seulement les bulbes mais aussi “ base des feuilles. Après avoir pris Lu Hrcpuert à. o! mouche de l'échalote : 10 Planter les as sur ares (nous recomman- dons beaucoup ce mode de plantation, les buttes are la pou du pes suoidE d' svtion)s Ki Qx ë sa à | PR re sement du pied); 3° On RER da ur ss pieds attaqués des RS de bois, de la suie, du bac en poudre, eu a poudre de pyrèthre du Caucase ou enfin de la a 33 à Odessa. — A quel genre de isre Pi à servir la serre? Est-ce pour fleurs, pour vignes, pour fraisiers, etc., etc.? Ces rensei- ghepaents nous one RE res ren donner une à x En attendant : la serre aurait deux versants, serait construite en fer et ses dimensions seraient 40 mètres de long sur 8 mètres de large et 3 mètres de hauteur avec . REFERSOITES ventilateur, ta- blettes, etc., etc. fage, d (e) | ins. toner ie “de vers ravageant la cul- ramasser, de récolter les larves, espèce d'échenil faire en mai-juin une première fois, en uand il pleut ou quand Ja saison est froide, les chenilles Gare tombent par terre, se réunissent, paquets, qu'il est facile de Toutefois, si j'étais propriétaire de pineraies menacées du Lophyrus, je ne resterais pas les bras croisés, les laissant ronger à « belles dents » les feuilles, les jeunes rameaux des pins; je ferai a nt des brouilla se insecticides, ou de ages de poussières peu agréables aux larves de cette Tenthrède P. D.,à Bruges.— Les plantes reçues sont : 19 0 carnosa; 20 Clerodendrum Balfourii; Abutilon pre dv Gppee communément le amanda Hendersonii ; @ ni qe 4 Plus tard nous dirons un mot sur la culture de’ chacune de ces plantes. M. J. D., à Bruxelles. — Oui M.G.P., de 9e — Nous chercherons, M.nEL. sons pas déterminer la plante, MC était RO RASE dété- rioré. Prière de bien vouloir nous en adresser un autre. NPA EL OMR EL LT SUN. ECC : SOMMAIRE : centenaire ou de press au Congo : De Énsbko à Bumba et Ibembo fut + Nos pr nà Ophris muscfera hf : hris aranifera . A re attleya Herciieis. 5 + DEN ES Odontoglossum Emmae , Anthurium Scherzerianum HE vis Orchidées : Les Calanthes (suite) . : Petites notes et nouveautés d'ÉhLMeE se L'absorption de l’eau par les Orchidées . és ii ; sd SAMEDI 4 AOÛT. 1000 V L'HORTICOLE COLONIALE 4 SOC ANONY F3 Siège Pare ie nef nr Roi 79, EBERUXKX HIT. ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) SERRES COLONIALES DE LINTHOUT CUI/L'URES EN IMMENSES QUANTITEÉS VÉGÉTAUX pour les COLON TES, (Caoutchone. Gutia, Cacao. Cofea. ete.) 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"Des de fre 700 Lælia prœstans Charmante espèce à fleur d’un . très vif et très attrayant; les pétales et les sépales pourpré éclatete le labelle a les lobes CR de la même co r, enroulés autour de la colonne; le 10 antérieur est d’un beau pourpre marron, qui s’étendsif les bords des lobes latéraux. Fleurit de septembreell octobre Très ie plante éfablie. . . +, Les six. “tr: SE: A bes douze Yeti fi) AE 27 | a as ison variables et dure très lon . Forte plante établie, la piéce . . MR fr. 55 : 100,2 de ete espèce Se produit à des époqtés. née “2 Vus rer nda cœr: _. Espèce très populaire es les culture , réclamant moins de ch si ur 7. ses congénè ; it en novembreéb A eurs, je coloris st Fe Hein mt bé, Le " emiers Pers re r” ase, d'u qué en damier à bleu azuré vif. Le labelle très pe. : a ques est hlar , là pièce TS fr es sie; "tt: des coule Grand choix de variétés extr OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDES nt d’un rose, 1 À. ‘ ETES VOLUME IV. — NS 31. SAMEDI 11 AOUT 1900. CHRONIQUE _" L'électricité en culture, N député irlandais a appelé l’at- tention de ambre des communes, Sur les éxpériences faites par O’Sullivan, dans le comté de Bimerick; concernant la culture pommes de terre. L'application de augmenté la des cette application donné un résultat tellement considéra- ble pour une seule culture, il y aura lieu d'étendre l'emploi du procédé à une série d’autres végétaux : l’horti- culture y prendra certainement sa part. - Acacia dealbata. On avait émis l’opinion qu’en gref- fant l'A cacia dealbata sur V À cacia reti- nodes on aurait pu augmenter sa rusti- cité. Pour cela il aurait fallu que le sujet choisi fût lui-même plus rustique que le greffon, ce qui n’est pas le cas. En Fr Re es Nabonnand, du golfe Juan t, dans la chronique de la a hote que les À cacia reti- _nodes et trinervis ont souffert du froid et même complètement gelé chez eux, FRS que l'A. dealbata a ee aux ration; re s que dans les terrains amas grani- tiques et schisteux. Le puceron du rosier. De nombreux procédés ont été con- seillés pour la destruction du puceron vert qui est un Dose aDIe fléau Es erses fumigation à l’aide du tabac. Pour que ce due remède soit efficace, il faut une bâche pouvant retenir la fumée de tabac autour de la plante durant plu- sieurs minutes : ce remède demande donc du temps et de la pannes La poudre est coûteuse et souv inefficace. M. Ch. Wendelen te dans Chasse et Pêche, un remède facile et peu coûteux, notamment la chaux fusée, que l’on obtient en mettant des pierres à chaux dans un récipient, dans un endroit : br rité, où, sous l’ac- tion de : de l'air ambiant, cette chaux se délite, passant à l’état de poudre fine sans perdre beaucoup de ses principes caustiques ; il suffit d’une quinzaine de jours pour obtenir cette transformation. Avec cette chaux usée ou simplement broyée et tami- sée, on saupoudre complètement la branche envahie par les pucerons; 1 suffit de trois applications pour dé- barrasser complètement la branche traitée. A ms _ ce = en —p Li et ( Nymphaea William Falconer. La Semaine horticole a signalé der- nièrement trois nouvelles variétés de Nymphaea répandues cette année par MM. Dreer, de Philadelphie. Ces trois nouveautés fleurissent actue ment dans le bassin aux Nymphéa- cées, à Kew. La fleur de William ee coner pen être considérée, dit …Gardenez: eh on icle. pre é ente” et que Tes eg ments 8 nouveau semis sont plus étroits et que leur coloris est d’une nuance plus foncée. Les fleurs n’ont pas encore montré, à Kew, un volume aussi considérable que celui indiqué par M. Dreer. Le Kermès de San José en Géorgie. Le Canadian Horticulturist annonce que trente mille arbres fruitiers com- prenant ,Si uée dans le comté de Mitchell (Géorgie), ont été brûlés par ordre de l’inspec- teur officiel à cause des nue du San José Scale. Plus de 300 ‘de cette _—r oRParnns EL chers ont été trouvés infestés dans le voisinage de Dewitt, également en Géorgie. La destruction par le feu de cette grande quantité d’arbres a été formellement ordonnée afin de préser- ver les vergers indemnes de la région, Les fumigations au moyen d’hydro- cyanure de potassium sont donc con- sidérées comme, insuffisantes par Île Service entomologique de l'Etat de Géorgie. On voit aussi que ce service est organisé d’une manière sérieuse et qu'il sait recourir aux moyens les plus énergiques. Prunus pendula. Le professeur Sargent, lors de son excursion au Japon, a fréquemment constaté, dans les jardins entourant les temples, la présence d'exemplaires du Prunus pendula ayant jusque 20 mètres de hauteur avec une cou- ronne de branches réfléchies comme les rayons d’une fontaine. M. Sargent dépeint la magnificence de ces bran- ches chargées au premier p'heTpPs ed Nouvel Aster vivace. Cette fois 1l s’agit non d’une espèce nord-américaine, mais bien d’une nouveauté que M. Maurice-L. de Vil- morin a eu la bonne fortune de trou- ver parmi ses semis de plantes de Chine. Elle fut récoltée par l'abbé Fargès, dans les pâturages montueux du Yunnan, à 3,200 mètres d'altitude. M. Franchet a donné à cet Aster le nom de A. brachytrichus. La plante fleurit pour la première fois en juin 1896; elle est vivace, rustique, cour- tement traçante, à rhizômes rampant 362 sur terre; les feuilles sont oblongues, spatulées, obtuses, longueinent pétio- lées, couvertes de poils courts êt raides. Les tiges florales, hautes de 35 à 45 centimètres, sont simples et portent de 1 à 3 fleurs terminales à involucre formé de plusieurs rangées de bractées; les fleurons sont ligulés, nombreux ; la fleur a un diamètre total de 5 à 6 centiméetres, elle est d’un beau bleu violet assez intense. M. S. Mottet, qui décrit cet Aster dans la Revue ‘horticole, lui indique divers emplois décoratifs comme dans les plates-bandes ou en touffes isolées ; les fleurs seront utiles pour la confec- tion des bouquets. Cet Aster produit facilement de bonnes graines et pourra de semis faits en avril- se propager mai cation du rencontrer beaucoup € de faveur en Bel- gique, la bière y est en FRA bonne et bon marché. cidre à peu Fruits du Cap de ane Espérante Des raisins blancs, près de 1,500 boîtes, sont arrivés dérniérement, dit la chronique de la Revue horticole, sur le marché de Covent Garden. Ces rai- sins sont parvenus dans de bonnes conditions et la plupart ont réalisé fr. 37.50 par boîte. Les fruits du Cap jouissent en Angleterre d’une faveur LA SEMAINE HORTICOLE être maniée avec prudence lors de la plantation, parce que les racinés, qui sont LL à de ER et cassantes, sont fa- ciles à endommager. Pendant l'hiver, dit le CAPE Chronicle, 1 convient de là ménager contre tout excès d’hu- midités La plante de Kew dépasse 1"25 de hauteur et porte actuellement ep fortes pousses ayant chacune de quatre à sept fleurs largement cam- panulées mesurant 12 centimètres de diamètre, d’un lilas pâle avec des veines de lilas plus foncé. Cryptomeria elegans. L'Araucaria excelsa occupe une bonne place parmi les plantes qui concourent à l’ornementation des fe- nêtres, cent on a tort d’ AHnDIer ieux CO e nœuds ou, Œ PA © et qu'il mmande Pts e de de l'horticulture re comme conifère d'appartement. Il rappelle que cette espèce se multiplie aisément de boutures et qu il est assez rustique pour résister à nos hivers quand ils ne sont pas trop rigoureux. Le feuil- lage du C ryptomeria elegans trouve aussi sa place dans les bouquets. Acclimatation à Madagascar. La Société d’ acclimation de Paris, toujours fidèle à sa mission, a remis au général Galliéni, lors de son départ pour la colonie, le 10 juin dernier, un lot de 700 paquets de graines pouvant être distribuées par le Gouvernement général aux personnes la d’en tirer bon parti. Parmi ces graines figurent des espèces industs ieflés, d’autres rnementales et une série d'espèces potagères, P1 ciants de P dispose r'é s pour la plantation ooté ôte ns des trous d’une mince planchette ou d’une feuille de zinc Free au-dessus d’un vase renfermant r 1 et doit un peu d’eau, de manière que la sec- usieurs négo- tion des boutures soit à 2 ou 3 centi- mètres au-dessus de la surface de. l’eau. Après 24 heures, à la tempéra- ture dé 15 degrés, les sections des. branches malades sont couvertes d’un duvet blanc, tandis que les surfaces des branéliés saines sont intactes. On brûle toutes les boutures malades. Quant aux branches saines, aussitôt … après le triage, on les plonge par leur "4 extrémité coupée ou avivée, dans une solution de cuivre à un ou deux gram- mes par litre ou dans une solution de naphtol, 15 grammes par litre et 45 grammes de savon. Cette opération a our but de tuer les spores acciden- tellement EE sur les boutures saines. Best Anthurium en serre tempérée rite naître e journal un exemple de rusticité ébez les Anthu- riumn Lt er Ces plantes furent laissées en juillet 1897 à l'extérieur et presque en plein nord; elles re rentrées en serre tempérée au mois septembre avec des Coleus et tes pt Hélotropes. L'année suivante, elles furent sorties de nouveau à la fin de mai et mises à l’ombre; en juillet elles donnèrent quelques fleurs: elles furent de le Revue hor- Qt due ROSE) Te rentrées derechef en serre tempérée fin septembre. En mai 1800, replacées | à l'extérieur à l’exposition du nord, i .montraient déja 20 à 25 grande quantité. que les Anthurium Scherzerianum peu- vent être utilisés à la décoration des jardins pendant l'été. sinage une rose naturellement munie d’une petite carte-adresse. EM. Ropicas. Fleurs en chemin. 138 FE. TETCUE Nous S voyons dans Sempervirens que 3 les rosiéristes Gratama frères font SPENEPIS I CN T TXZT Le PEFITES: NOUVELLES Le Mérite agricole, — Le ministre de l'agri- culture, M. ÿean Dupuy, vient de faire approuver par le Président de la République française un décret aux lermes duquel est créé un:nouveau grade dans l'Ordre du Mérite agricole, celui de commandeur: Le nombre des croix de commandeur à attribuer chaque année sera - trente ; il pourra être porté à cent pour » 190 L'humidité de l'air. — M. Gaston Bonnier a présenté récemment à l’Académie des Sciences de France ‘uné hote de M. Eberhar@t sur: l’action qu'exerce l'air hurnide qu.d'air s:c sur la forme et le mer des végé faux. riénces comparatives, l'auteur a fait voir que des blantes, dont les RAS os en “ pragerés s dans un "année pros tiges et leurs feuilles, les unes dans dé l'air Œxtintuehement. xtesséché autres dan s de l’air saturé d'humidité, prés: di tair s2c ralentit le déve nee nt de la tir el des feuilles, augmente le diamètre de la Sésoiot à et son action retentit sur les radicelles qui deviennent plus nombrenses. . Gaston Bonnier donne aussi le Rp de greffes ré approche exécutées par M. Daniel qui a réussi à greffer ensemble des plantes nine aux groupes les plus différents, par exemple le hari- tet le ricin, le Re et le melon, l'érable et le lilas positions. — La grande exposition d rs culture de Shrewsbury pesé e) se tiendra et le 23 de ce mois ; il y aura 25,000 francs de Re La Société d’Horticulture de Wellinborough (Angleterre) inaugurera sa cinquième exposition de dablins le 30 de ce mois. SA EXPOSITION DE PARIS Concours temporaire du 8 août Se Si Roses sont les triompha- nl de cette séance. Les Glaïeuls sont ME Ben x. Le tout est splendide. M. . vereau présente un groupe mire intéressant d'une nouvelle race à res beau En fait d'Orchidées l'exposition est n y voit u un beau lot 13, qui ne rappelle guère le decond SAMEDI 11 AOÛT 1900 parent, le C. X H tlévy issu ee C. Mendeli et du C. Rex, que l’on ne saurait juger encore, la plante ét int visiblement trop jeune ; de beaux ZLæliocatileya. Henry Grasse 2 4, un superbe Cattleya X Hardya- ce. Lœliocatt leya X velutino- elegans, le Catlleya Eldorado alba, etc. trois autres lots présentés sont ordinaires. Superbes Roses de MM. Defresne, Rothberg, Lévêque, Soupert et Notting, Gemen et Burg, Boucher, Lecon ite, Boutigny. Enfin citons : les CŒillets choi- sis de MM. Magne, amateur, et Régnier, la collection d'AI thœa de M. Désiré Bruneau, la collec- tion de Pelargonituns spseres de M. Nonin, île es jol belles Cactées de M. "Simon, notammentunc 7 wrmant Zche- a pul verulenta, les variétés de Besoma se “: erflorens, Célosies. de Cannas, de Per- venches de Madagascar, pré- sentées par MM. Vilmorin la collection de Phlox VIV14 éb Ge, decussata de M. Férar , enfin, de MM. Vilmorin, un groupe de plantes ornemen- tales, Solanum, Amarantes, Maïs, etc Les légumes et fruits sont toujours superbes. SENS Comment doit Sopérer la sélection M. Philippe de Vilmorin a fait récemment à la Société N se d'Agriculture de sie ra En ec _intéressante sur ce Rose Er sen ons le résumé à notre excellent confrère L’Agriculture nou- velle. Nos lecteurs y retrouveront les idées que M. Philippe de Vilmorin avait formulées, d’une façon beaucoup plus brève, et accidentellement, au Congrès d’horticulture du mois de mai, let que nous n'avons pas manqué de relater à cette époque. Voici ce qu’écrit M. de Loverdo : « M. de Vilmorin, se 4 aux études de Lamarck, Darw Williams, Bellay, etc., distingue ca variation provoquée par le milieu, de a variation héréditaire qui est tout entière dans le mode même de forma- Fig. à # ua Se er 124; — Thunbergia cocciren (voir p. 364). 363 tion de l’embryon. C’est là une dis- tinction de la plus haute importance pour la pratique agricole. Les varia- tions, en effet, dues au miheu exté- rieur, ne sont pas héréditaires; repla- cés dans les conditions premières, les descendants reprennent bientôt les caractères primitifs. Comme exemple, M. de Vilmorin cite le cas du « radis sans feuilles », caractérisé par une racine charnue ganes aériens. et par l'absence d’or- Or, ce radis mons- : trueux, résultat du hasard, perd au bout de trois générations ses carac- tères accidentels : la racine se déve- loppe régulièrement et l'appareil vé- gétatif prend le dessus et devient tout à fait normal. » Donc, pour que la variation soit fixée, elle a besoin d’être aidée par l'hérédité ; 1l faut que ces deux forces agissent dans le même sens; pour cela il faut que la sélection soit indivi- duelle. » C’est pourquoi la méthode de sé- lection qui consiste à entrer dans un 364 champ et à décapiterles plus beaux épis ur en faire des semences ne con- stitue pas aux yeux de M. de Vilmorin une méthode rationnelle. Ces épis plus volumineux ne sont en somme qu’un accident, une variation. Les grains qui les composent, à cause de leur gros- seur, donneront sans doute des plantes plus fortes, par cela même qu’elles ont pu nourrir abondamment l’em- bryon à l’aide de réserves plus consi- dérables. Certes, c’est un avantage, uisque cela assure une levée meil- pue mais rien ne prouve que les épis issus de ces plantes seront composés de grains aussi forts que ceux qui leur ont donné naissance. Comme preuve, M. de Viknorin rappelle ce qui se passe en Allemagne avec l'orge. Dans al epuis vingt-Cinq ans qu €e concours existe, pes une. seule fois les grains ayant obtenu le prix ne pro- venaient de graines primées l’année récédente. La grosseur des semences n’est donc pas, comme on le croit gé- néralement, le sine qua non d’une souvent sélection bien comprise ; même elle ne constitue même pas un facteur indispensable. Ainsi, exemple, pour de meilleurs résultats avec des se- mences d’une grosseur moyenne. » 2 NOS GRAVURES THUNBERGIA COCCINEA (Ag. 124, p. 363). — On emploie avec succès le Thunbergia coccinea pour garnir les treillis - murs des jardins d’hiver ; on en o subit un effet rav pot pes ‘on pans retom- à sir ailes ere dans toute . cependant, le sol ga lui convient le mieu: C rre franche “ de terreau de feuilles ; de y ajoute un _ peu de sable, Le Thunbergia c coccinea ressemble assez au T. mysorensis et à l'Hexacentris myso- de ‘5 18 mètres de his sont d’un beau bleu as le par r la betterave, on obtient LA SEMAINE HORTICOLE rensis dont les tr sont jaunes d’or, parfois bordées de rouge. Les s plantes ni en pots doivent être Pet après la floraiso appliqu pr eRalnate en dessous La multiplication de cette plante se fait par lc bouturage, au moyen de jeunes rameaux, dans un châssis à multiplica- tion, à une température de 14 à 18 degrés centigrades,. .CATTLEYA M VAR. AMABILIS — Nous renvoyons nos sp 365, où 1ls trouveront la description de cette superbe orchidée. tropicale ; son al : ses fleurs. 8 centi- Fume en cyme A foncé, leur se est blanche ct anthères jaunes; elles forment un agréa- ble contraste sr le feuillage de couleur vert ionce. La floraison, qui se pure durant 1 à 8 semaines, a ers les mois d’août et de septembre. On cultive le Dichorisandra dans un mélange de pee. franche, de terre de bruyère et de terreau de Reittes. on prépare ce DMboSE dans des proportions à peu près “Es on y ajoute un peu de sable blanc Pendant la floraison, on Ar as 5 à rement Ja chaleur de’ serre, afin de jouir plus longtemps de l’épanouissement des fleurs. JEUNES PLANTES D'HEVEA BRAZILIENSIS (fig. 127,.p.. 369). — Notre ‘avure représente une série de jeunes plantes evea Braziliensis de différentes forces ; la première est de quatre mois, la seconde de huit mois, la troisième de un an. Ces punee cultivées à l'Horticol C olo- niale, es Serres inthout, sont former ya plantations aux sÉote en exporte ne Hieabies: ainsi que d'autres ie x économiques tels . Castillon elastica, Landolphia, Mani- Glaziovi, Theobroma in ‘Coffea, étc., etc. L'envoi de ces arr Ms fait en hs t s que l’on prend pour les Dhéparer à Sub un long trajet rendent une visite à la salle d’em- ballage très intéressante; le profane y satisfait une curiosité très ustiiée: car il n'est pas sans se demander comment i est possible que les: plantes résistent à de nue voyages; linitié, par sés connais: ances, est à même d’ apprécier hautement L méthode employée. Lorsqu'ils ‘en sortent, ils ne sont plus surpris de ce que la grande société bruxelloise garan- tisse 75 p. c. de la bonne arrivée à desti- nation. Bu: DUCHESNE. SEE ORCHIDÉES Le Cattleya sn CHACUNE des visites que je fais ares dudarcl éopold, ] je ne saur: passer sous énce les beautés que J'Y 2 ai vues la Sémaine dernière. Dans un précédent numéro de la Semaine : SP icole, le Lœlia grandis tenebrosa, avec ses nom- breuses et splendides variétés, a été l’objet d’un petit compte rendu ; au- . hui, après avoir admiré quel- ues centaines de plantes fleuries de Lande. Catt _ Warneri, gigas, etc., , je. Cattleya Pise dont le splen- dide lot, et notamment les variétés extra qui le composaient, ont fait ados de se visiteurs elges et étranger Le Cattleya Gaskell iana, rs ÿ comme son nom l'indique, à M. kell, de Liverpool, grand M atent du genre Cattleya, mérite de figurer en première ligne dans toutes les collections d'amateurs et d’horticul- teurs; ses fleurs, parfois très grandes, atteignent en moyenne 10 à II centi- mètres de diamètre et sont d’un coloris très variable; les sépales sont d'un. rose. plus ou BUT - labelle, dans ces admirables ! leurs ane une Ima- 4 orditéiremett g cule ; une es et mes. floraison a fiéu éhérlement en août-septembre. armi lé groupe de cent craie plantes fleuries exposées, je me bor- nerai à faire la description d’une dou- Zaine des plus belles variétés, . var. Reine des Belges. — Une des plus belles variètés du groupe; gueur. Magnifique labelle à bords très ondulés, à gorge présentant quelques , F ( pli tem Dé te ta ma 2 { e SI le dx X ( Variet spl ndide, d M icate et dt port elepa tres rar Heu petales et se] s blan D les pé- tales atteignent 0"057 de largeur sur 0090 de longueur: labelle bien fait extrêmement remarquable; la gorge est légèrement jaunâtre; 1l porte à la base une légère macule mauve foncé \ à | S es S ès € t jus OM00 I0On9g1 S de | eul tres rICnNé à gorge jaune por- tant une grande macule magenta à la base; ses bords sont ondulés, margi- nés de rose clair sur une largeur de 600). Variété de 1® choix - Variété (ci-dessous attleva G. var. amabilis. extra, dont la gravure — 102 roses; tres marginés lé- gerement de rose clair ; la plus grande st ( laDelie « StToccupee par une { 1 { le 1 )U € PE, Cattleva G. var. Eldorado. — Fleur assez grande présentant beaucoup d'analt wie avec leC. Eldi rado : pétales et sépales presque blancs; les pétales atteignent environ 0"06 de large et 0"075 de longueur; le labelle est plu: tôt petit, mais d’une forme parfaite; Fig. d'un eftet très gracieux; les bords sont ondulés et d’un blanc délicatement osé. C'est une variété de toute beauté. _Cattleya G. var. Royal Standard. — Variété remarquable par l'intensité du coloris général de ses fleurs ; pétales et sépales rose vif; les pétales attei- gnent O"10 de longueur sur 0"065 de largeur ; labelle énorme, très bien fait a gorge vieil or ; le reste du labelle est rouge vif jusqu’à environ 0005 des bords qui sont marginés de rose très “ clair. C’es è variété 6 k C'est une variété à grand effet. 125. — Cattleya Gaskelliana var. donne une idée exacte au point de vue de la beauté et de la pureté des lignes; les fleurs se présentent d'une manière admirable; les pétales et sépales sont presque blancs; pétales énormes atteignant 0"062 de largeur sur 0" 10 de longueur; labelle à coloris tendre avec gorge très jaune; le reste du labelle est presque blanc à l’excep- tion de quelques stries d’un rouge vineux, d’un effet gracieux. C’est une variété des plus méritantes. Cattleya G.var.picturata.— Fleur de moyenne grandeur, bien faite et d’un amabilis (voir p. : gorge très jaune avec la base du labelle rose vil. Cattleya G. var. delicatissima.— Va- riété à nuance d’un ton clair, à fleur de moyenne grandeur; pétales et sé- pales légèrement teintés de rose pâle; labelle à gorge jaune foncé. Cattleya G. var. aurantiaca. — Fleur de moyenne grandeur, remarquable surtout par la gorge jaune orangé du labelle. Cattleya G. var. gloriosa. — Variété magnifique. à pétales énormes, d'un beau rose vif; les pétales atteignent 366 o"o7 de largeur et o"10 de longueur; labelle très large à gorge jaunâtre por- tant à sa base une "forte macule ma- genta ; les bords sont marginés de rose clair sur une largeur de 1 centimètre. Cattleya Gask. v à très grande Fa , d’un port majes- tueux; pétales et sépales très grands et d’un rose vif; labelle énorme, un peu ouvert, laissant apercevoir une gorge large, jaunâtre; la base du la- belle est entièrement couverte par une forte macule magenta clair. Cattleya Gask. var. . lucida. — Fleur de moyenne grandeur, attire l’atten- tion par le coloris du labelle; pétales et sépales LE ti es, mails d’un rose excessivement pâle, presque blanc. Labelle bien A dont la magnifique OT See en : f. tranche. 2. : 5 PE revenir sous peu à ficole Cole: pour admirer la florai- son tant attendue des CRE aurea et des C. labiata autumnalis. G. RIvors. Le Les Calanthe (Suite, voir p.253.) IT. Le groupe V'eratrifolia. E second groupe du genre, que nous désignerons, comme le pré- -céd F5 4e:"n0: Dece- mposent ce . coup plus. nom- iles de l'autre, mais - H'y:en a i elles : ca sont très la variété Regnieri An est à que je quitte cette merveilleuse Rorate exotique et je me romets -à L'Hor- LA SEMAINE HORTICOLE attrayantes, . à rm le €. veratri- folia et le C. (ca. Le. €. aeratrifolia, c comme la plupart des espèces voisines, et comme le rappelle son nom, a un feuillage ample et majestueux, lancéolé, plissé- -nervé, d'un vert frais. C'est une plante d’allure très robuste. Il produit des hampes dressées rigides, d’une hau- teur de 80 centimètres environ, se ter- ren par un long corymbe très dense. Les fleurs ont la forme carac- hretque du genre, avec le labelle formant quatre lobes divergents ; elles sont entièrement blanches,..à.part le disque qui est jaune. Il existe des formes géographiques un peu diffé- rentes et quelques variétés, notamment , qui a le labelle TQ1S.. C a Nr CE Le Caanthe. Masuca est très ana- du au précédent, quoique ses. . soient généralement un peu oins hautes, et que le labelle, seu- Taent trilobé, ait le lobe antérieur assez large, oblongarrondi. Lesfleurs Ju olet. Elles se produisent en juillet. Comme le précédent, le.C. Masuca a une aire de dispersion très considé- rable. Lindley l'avait nommé aussi Do: toutefois on estime ordi- nairement que ce nom désigne une simple forme, à fleurs blanches avec le labelle violet. Les autres espèces, comme nous l'avons dit, sont beaucoup moins ré- panoue En voici une bréve énumé- aux pointes. | Ci la hampe est un peu plus: courte que Ses feuilles et ne porte que 4 ou 5 fleurs espacées. Fleurs petites, blanches, avec les pointes vertes et le lobe antérieur du labelle brun clair. 55 angusta. Fr euilles plus étroites blanc ré lavé çà et là de jaune. Le que dans les précédentes; racème composé de 25 fleurs environ. Ces: fleurs ont assez d’analogie, en etit, avec celles du C. “veratrifolia} et sont blanches avec le disque ] jaine, Re Fe ont une odeur agréable. 7 + 4 . brevicornu. Autre espèce à Le fleurs, espacées sur un long ras: cème; leur coloris général est un brun … violacé. Le F2 dt trois fines É nuancées de jau à Gs chlori ie milles et hampe | un long racème, assez segments d’un. vert clair et le ape jaune (syn. C. galeata Lindl.) ; C. colorans. Synonyme du C. vera- | trifolia É, curculigoides. Espèce intéres- | #: ne macule rou densiflora. Le Les très com- pact, mais fleurs insignifiantes, d’un C. clavata de ché Li sir TD. espèce : baie: Curieuses fleurs vertes avec le labelle blanc, disposées en racème assez dense. Espèce très proche voisine du €. chloroleuca. C. Manni. Espèce à petites fleurs brunes, sans aucun intérêt horticole. Elles se fécondent toutes — aneens ment. Lindley est ratta- ooker à cette Ca natalensis. Es Psinaire de PAS du Sud, et la seule du genre qui soit de cette partie de cé conti- nent. Elle à un port es qui rappelle le C. Masuca. fleurs ont à 4 centimètres de diamètre, et sont d’un coloris lilas pâle, le labelle plus foncé. Parfois le coloris des pétales et des sépales est à peu près, mr une autre forme plus foncée a a orme « de C. veratrifolia. [SE ochroma. Espèce originaire du Japon et très voisine du C. sylva- tica, du C. natalensis et du C. M asuca. pâle. Le labelle porte une macule violette en avant du disque, qui est rouge orangé. FA ivre) GE ul PETTIES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES NOTES Cattleya intermedia cœrulea. — Cette nou- velle variété est décrite dans le Gardeners’ Chronicle d'après les coctnents et échantillons envoyés par M. Graciano dé De 7 de Porto Alegre (Br ésil), Elle re cette particularité d’avoir le lobé dittieut du labelle et les bords dés lobes latéraux bleu violet, Le nombré augmente peu à péu des Cattleya plus ou moins nuancés de bleu avons déjà cité plusieurs depuis trois ou quatre ans. Le Cattleya bleu viendra. Ab CA Hybride nouveau obtenu par le disting ué semeur dont il porté 18 nom. Il est i$Su du Caitleya Schilleriana et du C Me et présente une ressemblance d'ensemble avec leC. x Whither, qui est considéré le sait, comme issu du Schilleriana ‘ét du C rnert, c'est-à- dire du même Met dont M. Mantin a tiré le . Toutefois il rappelle le plus que ne fait le C. x Whitheï. Il a les sépales rose clair, lavés de jaune bronzé, et les pétales roses; Ja labellé a les lobes latéraux rouge pourpré, le lobe antérieur rose veiné et strié de rouge pourpré, avec le disque jaune. Cet hybride a reçu un certificat de 1" classe à Londres. Laeliocattleya X Remula. — Hybride du Laelia elegans tenebrosa et du C. Aclandiaë, présenté par MM. Veitch, à Londres, le 31 juillet, et récompensé d’un certificat de mérite fleur a les pétales et les sépales jaunâtr es lavés de brun;le Lite a le lobe antérieur ample, lavé et veiné de rose foncé, avec les bords très pâles, pen blancs, et les lobes latéraux ontoglossum -cruentum. — rare peut. voir le portrait dans la Xenia, vol. IT, a reçu un certificat botanique à à Londres, où elle a été pr fleurs Die, âtr avec les lobes latéraux roses et le lobe e L4 6. MM. Veit ch, dans leur Manuel, ie pe sr comme une variété SAMEDI 11 AOÛT 1900 du P, Wallichi. On peut d'ailleurs classer celui- ci comme une variété de P, grandi- Jolius ; 11 y a là toute une série de formes qui se tiennent de près. Chysis laevis. — Cette belle espèce fleurit à l’époque actuelle, en même temps que le C. aurea. Elle a de grandes analogies avec lui, mais l’on PE l’en distinguer aux caractères suivants : ses fleurs ne se fécondent pas dpéntérément. elles sont légèrement plus grandes, ont le lahelle 367 par le coloris seul : il a les segments blancs ou rosés, avec une macule pour- pre au sommet, et le labelle pourpre strié de blanc. Le C. undulata a les fleurs d’un beau jaune orangé, et le labelle blanc hgné de pourpre Le C. laevis est originaire où habite également le C. où se rencontre le C. aurea. du Mexique, bractescens et Max GARNIER. Ê Fio. 126. — Dichorisandra thyrsiflora (voir p. 3(4). glabre rs qu’il est pubescent à la Lane ns le C. aurea), les pétales plus dé, le lobe antérieur du labelle plus clair et maculé de rouge, les pseudo- bulbes plus grands et plus allongés. La grappe est plus dressée, et le port n’est pas le même. Plusieurs Chysis sont proches voisins t faciles à confondre € ux. Le C Linmabhes. dont plusieurs pe veulent faire une variété du C. distingue aisément par son coloris, mais Les Lysimach1a est-ce qu’une plante indigène? Ûr ne te sauvage. Qu'est-ce qu'une plante sauvage ? Une mauvaise herbe. Et les voilà jugées en peu de mots, méprisées, mises au panier, et, qui pis est, mises à l'index des jardins. C'est une faute cela, pour plusieurs raisons; et notez bien que celui qui 368 vous donnera cette description peu indulgente pour nos espèces des bois ou des prairies s’extasiera de bonne foi devant un Vanda, une Passiflore, etc., devant toute la flore tropicale. Mais qu'est-ce donc, s’il vous plaît, si, celles- là aussi ne sont pas des plantes indi- gènes et sauvages? Elles viennent de plus loin; peut-être est-ce leur plus grand mérite. Elles ont quand même été semées par la Providence, arro- sées par les pluies du ciel; nulle main humaine n’a fixé ces superbes Orchi- dées à la branche qui les soutient, n’a enroulé, au tronc qui la porte, la Pas- siflore à la fleur étrange; la nature seule a donné à la Fougè re arbores- cente la force de s'élever droite et lé- gère. Vous voyez donc bien 1: que vous ; des _indi- : de Cette raison même der fes RE 1 ‘elles À mb en | quelque sorte l'essence em- umée de notre terre aimée, de ce pays qui est nôtre, et qui tient la pre- mière PRES dans notR re cœur. leur forme régulière; leur teinte fine, enfin, n'a rien de la bizarrerie qui diapre les autres. Et, pour mettre le comble à leur simplicité, elles vivent très bien au jardin, supportant l’été PR comme l'hiver, sans qu’il soit besoin de leur donner do ce Le abri d’une serre chauffée Maintenant que j'espère vous avoir convaincu, Je vais vous présen- er trois gentilles campagnardes ; car vous pensez. - Ati des forêts, ou sous les bien .que-ce.préam- LA SEMAINE HORTICOLE herbes des marais. Ce qui prouve, en tous cas, qu’elles récherchent la fraî- cheur et l'humidité. 1° La Lysimachia vulgaris est élevée de près d’un mètre; elle se plaît sous Pabri des bois et des taillis, comme aussi dans les marais en plein soleil. Ses jolies fleurs sont disposées en grappes rameuses ; ses feuilles, oppo- sées ou verticillées, sont pubescentes. Elle est connuesous le nom de « Souci d’eau », avec lequel elle n’a pourtant d'autre ressemblance que la teinte, et encore! Elle porte aussi le nom peu poétique de « Chasse bosse ». La, encore, mystère! car, après de con- sciencieuses recherches dans toutes sortes de livres, petits et gros, je ne la vois mentionnée gule pas comme ” Celle-Jà émet des rameaux flexibles qui couvrent é cachent la terre maré- cageuse qui la nourrit. De toutes petites fleurs en étoile, “27 pi sont espacées surgces rameaux mignons. Vous voyez dobe que vous avez affaire à quelqu'un de peu encom- brant; mais pourtant, méfiez-vous, car, tout doucement, ces branches menues s’allongent de tous côtés et en u de temps arrivent à couvrir un grand espace. Elle est assez rare dans nos bois; elle se plaît dans les endroits très mouillés, marécageux même. 3° La Lysimachia nummularia. Ses fleurs, plus grandes que chez les précédentes, solitaires aussi, l’aisselle des feuilles, lui ont fait dé- cerner le nom de « Herbe aux écus ». On croit lui faire grand honneur, à la pauvre petite, en la comparant à de vulgaires pièces de monnaie, comme si la fle ne dans. sa corolle éli âce bien De eur légéce ei de O1 0 nt des endroits sue ue ele af. nne “le bor. d des étangs, et, si de Met arbres abattus sont restés aban- aiet à 1004 Dichorisandra thyrsiflora . 21888 Jeunes plantes d’ Heo s Dinensre: . . 3064 364 Le lus Gaskelliana::: 2. Orchidées : El ruits et légumes Boîte aux lettres. Fig. be Miel » 3. Cattleya Guaalina var. - amabilis 2 + Dichorisandra thyr 127. Jeunes plantes d'Heven Braxiliensis A AE Me D me va D Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Ses SAMEDI 11 AOÛT 1000 V L'HORTICOLE COLONIALE SOCIETE ANONYME Siése social, Rue Wiertz, 79, BRUX EILIES * (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) SERRES COLONIALES: DE LINTHOUT CULTURES EN IMMENSES QUANTITÉS EV ECGET'A XX pour les COLON TES, (Caoutehoue, Gutta. 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RODIGAS, Directeur de l'Ecole d'Hortieulture de l'Etat, à Gand. C. BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique d'Horticulture et d'Agriculture de l'Etat, à Vilvorde. G.-T. SRGNAN, Secrétaire de la Société d'Horticulture de St-Maur nn JCHESNE, Professeur à l'Ecole d'Agriculture de H EE RES " G. de BRANDNE Aimininiratour.déléené de la Société d'Etudes BELGIQUE ETRANGER v de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. l ERA 15 francs R Ad. _VANDEN HEEDE, ic-Président de la Société régionale d' Horticulture ne do ta Miss du Nord de la France, à Lille. ee ne os | G. IMPATIENT, Chef de culture à l'Ecole d’Horticulture de l'Etat de Vilvorde, Trois mois . . . . .. Fu are ee ne Ch. VASSEUR, Professeur à l’Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, : A. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, _ A.DUCOS, J. du TRIEU de TERDONCK, Henri 2er É: BERTHIER, BUREAUX DE LA RÉDACTION POTRAT, D: von HEERDT, Nic. SEVERI, ET DE L'ADMINISTRATION : Theo ECKHARDT et J.-F. LEQUET. Rue. Wiertz, 79, BRUXELLES. LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < [a Semaine Hortcole > Î La meilleure et la plus large publicité Ce journal est pu et lu par tous ceux qui s din de près ou de loin à l’horticulture. 30e s portons à la connaissance des personnes OLE » est l’intermédiaire le plus précieux entre le produeteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES /8° de colonne ou 1/24e de page 116: par an fr. id. Pour les insertions du pit courte durée, _prix par correspondance. _Anno: _ — Les annonces pour la semaine cou- rante ent parvenir au priés le mercredi à 5 heures _ du “is ps st ard. Place nt des annonces. — ae e peut abso- lument pas garantir he place de lan nce PE: pour celles qui occupent une pä ge entière, une 1/2, 1/3, 1/4, 1/5, 1/6 ou une ohne entièr _Avis à a ceux q | be. sans nom, cachet Le te manière d’agir nou onne beaucoup d’embarras et fréquemment on ne pe cit découvrir l cnéditeur. Nous prions instan ament les intéressés de vouloir bien donner leurs et d’indiquer l’annonce qu “ls désirent _ Mandats postaux.— Le mode de DAREUT le plus impie l'envoi du de l'ab nnement o! der te ue mi au er faire reparaître. læ- LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d’insert 1 emplacement réservé aux annonces, payantes que dans feuilles coloriées de garde et d romains. sur e couverture paginées en chif Offres et Demandes d'Emploi Un bureau pour demandeet offre d ‘emploi est annexé à la SEMAINE HORTICOLE et Ze prix une e reste au registre, il S TZ _. t avertir ausshôt que Une liste des Jar rdiniers inscrits sera fournie aux pre qui en feront la demande. Excellent tem meêént rase Je Mn parfaite- arboricul- ps toutes le ranc de se ure, re ure de de jardinier en chef à en RE llets, roses, verdures, orchidées; en Amérique et en Europe, cherche lace comme cu ps tee nt les marchés de tique et de l’étran S’adresser À. 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La floraison “A Me sr. rot pet . pièce . + Les Li Les douze Gncidium splendiduim Espèce très florifère, ca sant en mai-juin fleurs, qui se conservent près de d sont men coloris ] jaune, et nes à la fie extérieure une as espèces les plus précieuses à t Ë pars de v Forte late semi-établie, la pièce. . LES Six: ir 27e ès dou . Oneidium Forbes S h gra andes et labelle Mutant han n e band vif tacheté e de brun. dorsal ovale, plus pu que les pétales, est ne une fine bordure a et quelques ane ansversale . Les sépales latéraux sont trè jaunes près de la petits. Chaque dur mbsure de 6 à 7 centimètres diamètre À re plante ne la Se don ? 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La Revue horticole indique un simple remède dont elle garantit l’ex- cellence pour l’avoir vu 2e au refuge du Plessis-Piquet, où l’on fai en grand une culture unes remar- quable et où les semis sont préservés des altises au moyen d’épandages de _scories de déphosphoration. Il suffit . les d’une très légère couche de vieilles scories pulvérisées pour préserver les semis. Les scories fraîches brûleraient les feuilles des plantes. Le plus vieil arbre du monde. Aux environs de Jérusalem on mon- tre des oliviers qui, dit-on, existaient déjà au temps de Jésus- -Christ. Mais on peut les considérer comme relative- ment jeunes quand onlescompare avec le chêne de l'ile de Cos (Asie Mineure), . uel compterait 20 siècles. La tra- on du pays veut que le célèbre Hippocrate né dans l’île, El s élèves so s les ombrages de c >Jpocrate vivait is ve siècle avant Etre Christ. Te tronc de l’arbre mesure 9 mètres de circon- _férence à Ta base*et porte encore de s branches qu’on a dû étayer. Traitement d’été des Chrysanthèmes. Les ro à la nicotine sont : e les thrips et divaie ere AE ae les attaques déforment Rene er des feuilles. la cécidomye, t la cad op che- * matation Contre les ravages des perce-oreilles, M. Ph. Rivoire a fait ressortir la grande qualité du drainage en cailloutis placé sous les pots et dans lequel les forfi- cules se réfugient. M. Chifflot a constaté que neuf es- pèces de parasites végétaux attaquent le Chrysanthème. Le soufre micotiné est le meilleur remède contre l’oïdium du Chrysanthème. Les bouillies bor- delaise et bourguignonne ; sont fré- quemment employé ées contre tous les autres parasites végétaux, tels que Puccinia, Phyllosticta, etc. M. Dau- thenayr appelle, dans la Revue hor ticole, que M. Chifflot recommande l’emploi de la détion dite de rozain et com- posée de 3 grammes et sulfate de cui- vre et 2 grammes d’ammoniaque à 22 degrés dans un litre d’eau. Il con- vient d'opér er le soir afin d'éviter la brûlure des feuilles. Qualités ignifuges des Opuntia. : Fe su k Là La Semaine horticole a déjà fait con- naître ici même les qualités ignifuges des Opuntia. Ces qualités ont été mises en doute ailleurs et de nouveau constatées par des expériences faites sous les auspices du Ministère de la guerre en France qui avait prescrit de faire des plantations d’essai autour de la poudrerie de PS eve So ar (Giro Alors M: Robe ert Roland: nce, à demandé faire des expériences en présence de représentants du Ministère. Ces expé- riences ont eu lieu, elles ont démontré que les rss ont merveilleusement résisté à l'épreuve du feu, même à l'accumulation et au renouvellement de matériaux pétrolés développant un calorique considérable. L’'Opuntia Fi- Fa indica a servi de sujet d'expérience R. Roland-Gosselin qui a pu ee qu'aucun feu de broussailles ne peut avoir raison de ces plantes et qu’unehaie ere ci, un peu épaisse, arrête les es à ses pieds. Édnlite tion ca la guerre était représentée par un officier mate à la Direction d'artillerie de Nice et par l'ingénieur en chef des poudres à Marseille. Pour prévenir la tavelure. s producteurs de fruits savent both le champignon de la tavelure est nuisible aux pommes et aux poires. ertaines variétés sont plus aptes que S autres à recevoir ce champignon. M. Georges Bellair rappelle, dans la Revue horticole, qu’un bon remède est l'emploi de la bouillie bordelaise pro- jetée préventivement sur les arbres. n s’en sert à la fin de l’hiver sur les écorces. La bouillie empêche les ger- mes du champignon de se développer. Le second moyen est l'emploi des sacs en papier assez solide pour durer une saison entière; ces sacs doivent être de préférence blancs ou de couleur claire t sans odeur. C’est un remède sûr, peu coûteux et dépourvu d’inconvé- nients ultérieurs. Aussitôt que la poire ou la pomme à préserver est grosse comme une noix, on la met dans un sac dont on fronce les a qui nr : és ensuite autour de l’aide d’une ligature en “temps les fruits en sacs restent petits; Cela n’est vrai que si on enferme les feuilles ou sion les enlève; en effet, retrancher les feuilles à proximité du fruit ou les enfermer dans le sac, c’est Sen le développement normal du fruit Acclimatation et naturalisation. Leterme d’acclimatation est souvent mal compris et appliqué erronément. Acclimater une plante ce serait l’adap- ter à des conditions nouvelles en modifiant les conditions de son orga- nisation; de plus, l’acclimatation n'est complète que si la plante soumise à des conditions climatériques nou- 374 LA SEMAINE HORTICOLE velles, parcourt le cycle complet de ment, occupe 3 D à hectares, soit en- son développement, c’est-a-dire y viron o.1 +de l'étendue totale Dnbent non seulement sa propre cultivée. existence, mais s’y reproduit par des descendants vigoureux. En ce cas seulement la plante y est naturalisée. La culture de végétaux exotiques, c’est-à-dire appartenant à dés régions plus chaudes ou plus froides, n’est pas du tout l’acclimatation, c 'est simple- ment la fourniture faite à la plante, dans deslimites très étroite. des con- ditions dont elle à besoin. Ainsi, les plantes originaires du Cap de Bonne- Espérance ne peuvent se faire aux conditions d’un hiver rigoureux ni à celles d’un été fort HUE tous deux inconnus au Cap. Ces plantes peuvent être garanties dans nos cultures contre ces deux MA1S pour celaellesne sont pas acc graduelle, c péri ru le : séle choix d’ individus. montrant une plus ie endurance, dans l’un ou dans autre sens, peut conduire à la natu- ralisation. Recensement agricole de la Belgique. Nous avons sous les yeux la partie analytique de ce recensement, publié par le Ministère de l’agri riculture en e instruments et appareils agricoles, les améliorations foncières effectuées de LI _ é PA + j HIS, Canarina Campanula. Cette plante vivace aux fleurs pen- dantes, à corolles à six lobes, d’un jaune orange veiné de rouge, est une vieille espèce de serre froide qui a le mérite de donner, de janvier en mai, ses grandes fées en forme de cloëtié, contrastant agréablement sur un beau feuillage vert gai. M. Jules Rudolph, dans Fe Revue horticole: araison de dire que cette Campanulacée des îles Cana- ries mérite d’être signalée; il dit que les détails de sa culture ont été géné- ralement négligés résumer en deux mots à ils pourr aient se pl pa ar au moyen de tenter anchant: on recouvre les plaies avec du pous- sier de charbon qu'on laisse sécher quelques jours à l'air. On empote en odets, dans un sol sableux, en évi- tant l’humidité jusqu’au moment de la ousse. Le bo . avec talon réussit parfaitement à l'ombre. Le solqui lui bout est un mélange de terre de bruyère, terreau et terre franche au-dessus on drainage. Vers la fin d'octobre, on met les plantes en serre froide très près de la lumière. Après la floraison, on diminue les arrosements pour les ces- ser entièrement en été. On coupe les tiges et l’on tient les plantes à l'abri des pluies. Remèdes inefficaces. Les organes de l’horticulture com- prennent évidemment un point impor - tant de leur mission en signalant à leurs lecteurs les remèdes que l’expé- rience fait connaître pour réagir contre des: Mais: s: nous dép en été, Hivernage des Canna. Un procédé de conservation bien simple, dit le Yournal de la Societe centrale d'horticulture du Nord, con- relever les ou bien à les mettre les unes contre les autres dans une caisse en les recou- vrant d’un peu de terreau. On les place dans un endroit éclairé de l’oran- gerie ou bien dans une serre froide, au-dessous de la tablette, mais près du chemin, de manière à leur fournir de la lumière. Quelques arrosements, pour empêcher qu’elles se dessèchent complètement, sont suffisa de la rentrée, on laisse aux tiges une | # longueur de 30 à 40 centimètres; on | ne des. enlère, RUE rès complet des- ” . On multiplie les plantes re Drm des Mirônies au prin- mps, lorsqu’ elles se remettent en un ion. Rose Reine Marie-Henriette. L'organe de la Société des rosié- ristes néerlandais, Rosariurn, pes méritan et dit qu'elle est trop rosier sarmenteux a couvert, en trois ans; t le côté nord-ouest d’une véranda et doit maintenant être taillé au sommet chaque année. Il a résisté, depuis huit ans, sans couverture aux rigueurs de l” hiver et sa floraison, très abondante, produit un superbe effet. Un exemplaire de ce rosier est planté contre un mur, à l'Ecole d’horticul- ture de l'Etat, à “Cid, à l'exposition du sud; il à est tous les ans le premier à fleurir. Utilité du crapaud. Les jardiniers savent que le crapaud se nourrit d'insectes et qu'il détruit nombreux es us Prépouesants, que valaavecune visible satis-. fat ensuite placé dans une lonie de larves gluantes qui étaient ar ve sous l’écorce d’un frêne. Ce mets lui parut aussi bon que le précé- dent et ce n’est qu'après en avoir re- ingurgité une centaine qu’il se retira “doré: 4° le ospora € on Eure prix. dans une cavité où il demeura endormi durant ris. Jours. un RopD1GASs. PETITES NOUVELLES Expositions. — La Fédération ces Sociétés horticoles de ep organise cette année, du 15 au 18 septembre, une grande exposition internationale. Elle vient de publier le programme des concours. Ceux-ci sont nombreux : la floriculture en comple 129 la pomologie, 46; la section maraïchère, 117; Aa 1, la sylviculture, Fidèle à ses dons mp la Fédé- ration a organisé en plus dix concours, dans toutes les branches de l'horticulture, 7. mins réservés aux ouvriers ( hi fs exceptés). # bon exemple à suivre. La aine #e te Ska ite Plein succès aux vailläntes sociétés horticoles lié- geoises. Le Cercle d'Arboriculture et d'Horticulture de Wetteren er de publier le É 4 hrs de Fespo- ee : sitiôon de r 5, fleurs Plantes, qu Ve Vreamiere les % $ t4s Prochains ; programme très Complet et comprenant de pontrenx. concours bien établis: Les personnes qui désirent prendre part à cette notion doivent aûresser leur: s demandes d'inscription, au plus tard le août, à M. Les Van Heden, secrétaire de la Société, à WP ULERR La même L2 de Chrysanthèmes vers le 15 novembre FAtshreg le programme paraîtra prochainement. Ecole d’Horticulture et d’Agrieul ture de suivent ont obtenu le diplôme de Fe cité Avec grande distinction : MM. Kuybers, , Fosebh d'Ixelles; Meys, Achille, de Mélruss : vaux, Auguste, de Vilvorde; Delcourt, Léon, Fr ha Dejardin, Victor, de Hannut; Van de Ven, Foseph, de Gheel; Cuperus, fean, d'Anvers; Serexhe, Adrien, de Verviers; Avec distinction : MM. Paus, Henri, de Hove + nn Autoine, de Gembloux ; : Simon, Jules, de : Ceroux-Mousty; Adam, ps Morlanwelz ; Ketten, Pierre, de Luxem ” Pen RE ec satisfaction : MM. Despontin, Adolphe, de ans, cn Eaie. de. Vilvorde; Collaer, d Anver Les examens étaient brésidés par. M. De Vuyst, LE de l'Agriculture. . Cartuyvels, inspecteur général de 7 à an Wambeke, président de la Commission de l'Ecole, ont bien voulu se rendre à Vide pour lan remise des: rer aux Joe pape M né “e Na à Sn me LEA CE es et d'a culture de l'Etat, à Gand. — Les, examens sgne ont eu lieu du 6 au 10 août. Les élèves à ont reçu le diplôme de capacité : ” Avec la plus grande _ ; selberghe, René, de Gand | Avec grande nu action: MM. Mi mand, pa et _— nd de de M. Van Rys- Orval lent, Alfred, de Thé sselt; , El Debry HV 3 ss SAMEDI 18 AOÛT 1000 vec distinction MM. De ap PR dr re Du Belloy, Georges, de Sotteg : Gryfs Alphonse, de Thourout;: Van Wambcke, the de Wetter Les examens d' raie auront lieu au local de l'école, boulevard de l'Horticulture, 15, à Gand, le lundi 1er octobre, à 9 heures du matin. se Le Photocol. — Une maison de commerce pari- sienne qui porte ce titre expose au Champ-de-Mars, section de eg Last agricole (près des moyens de transport) de s és préparations d ad faturelle, conservées sous verre dans un liquide lim- bide. Nôus croyons intéressant de signaler cette æ Sition aux peFsonnes qu'elle concerne, et qui ne seront pas Me sins doute de savoir le titre de l'exposant, car lorsqu'on demande au gardien qui a re cette stat il xp : « C'est je photon Aden OPhora, Po tanini. L'Expes ns ions #: la Société royale d'horticulture de on es à Richmond a été une des plus remarquables. Enire autres col- lections de roses, nos confrères anglais citent surtout les cent variétés de choix de MM. 7. er et fils. Le groupe des plantes miscellanées de M. F.-P. Mor- gan, les Nymphæa de M. Léopold de Rothschild, ven fougères de M. Hill, les Gloxinia de MM. Car et Cie, On a mentionné te ds us exem- blaires d'Adenophora Potanini, une espèce nouvelle d'environ 1m30 de hauteur et Ana des fleurs cam- panulées d'un coloris lilas mauve avec un très long Pistil blanc. Fêtes septennales de Huy EXPOSITION DE FLORICULTURE Boulevard du Nord N RARES dans ce vaste palais e Flore d’une surface de 600 merveille d’abord comme disposition Fa i 3 ARE | | J aer a"la ira l &= misée par les parfums les plus doux et les plus variés. Sur ce bel et grand * espace s'étale un véritable panorama de féeries disposé entre les drapeaux aux couleurs nationales. Ici c’est un massif de plantes vertes variées et dominées par un superbe Dracæna; là, une collection splendide de Dracænas aux formes diverses et a 375 lias, etc., etc., ainsi que de charmantes jardinières, vases, paniers, etc., ob- jets artistiques — et très bien garnis. Au pied d’une immense glace dans laquelle les gentes visiteuses peuvent S massifs grande valeur : Gloxinias, de Bégonias fleuris et de Cole Mesdames, allez voir les magni- per Marantas, l’'ornement de vos salon Vienndne: encore “de corbeilles d’Araucaria, de Lis à l’odeur suave, d'Anthurium aux couleurs vives d’un rouge écarlate, d'Héliotropes qui cèdent leur parfum aux curieux, de Caladium aux tons si riches et si di- vers, de Bégonias Rex. Enfin nous ne citerons pas tout, afin de réserver des surprises, tant à l'œil qu’à l’odorat. Pardon, nous ne pouvons passer sous silence la ravissante et éblouis- sante collection de plus de cent va- riétés de Cannas Crosi pour la déco- ration des jardins, même des serres et des chambres. Citons encore la su- perbe installation d’une soixantaine e pieds géants de Palmiers, Cycas, Fc ougères arborescentes, Pandanus, e qui garnissent tout un côté sur une longueur de plus de 18 En LS mr | fait rêver aux forêts vierges € nfin, allez admi trées semer nul en fr. et était "AGREE a de bonnes œuvres — chacun tient à voir ce jardin des merveilles. N. DUCHESXE. 2227 Promenades à l'Exposition de Paris (Suite, voir p. 308.) Le pavillon de sn 28 à contient beaucoup de choses intér point de vue ethnologique ét, pr pitié de vue de la commodité des voyageurs 376 LA SEMAINE HORTICOLE mais la partie botanique, qui aurait pu et dû être si considérable, si instructive, est taine ou une trentaine au plus, mais sans autre renseignement que le nom indigène, ce qui est maigre; e troncs de Palmiers desséchés et piteu ées et une soixantaine d’autres plantes connues... Les documents des explora- tions de M. Léon Humblot seul auraïent RE “1 ] : 4 . ’ ri e . précieux, et le Muséum aurait pu facile- ment donner à l'exposition de cette flore spéciale un développement très considé- Les jardins du Trocadéro sont actuel- lement garnis de massifs de Cannas et de ahli as en RE ULRE FR font un agréable fau écoration. ‘1 est ques tion nd’ brtanisér à | 'Exposi- tion unefête dela Saint-Fiacre, à laquelle articiperaient les exposants des classes horticoles. G:.F ra Comment doit s'opérer la sélection Nous avons cité, page 363, les remarques faites par M. Philippe de Vilmorin au sujet du choix des graines et de leur valeur comparée. Les autorités sont loin d’être d’ac- a Mars, dans l'exposition importante de l'Institut agronomique de France, des tableaux Hope et statistiques qui présente diffé- rentes, æ nous pouvons dire (sans nous prononcer pour cela) plus conformes à l’opinion Enr Il ressortirait de ces tableaux que les épis beaux donnent les graines les plus es; ue les ne ui nte donnée; de large à > rangs, le blé, le scigle, les meil- | 28 setro ent au milieu _ l'orge 6 éventail, l'orge à à : D SJ r piste, c'est à da base _… ur remplie 1 netions d'ins tule, à la circonférence; dans l’avoine, à l'extrémité de chaque ramihication secondaire. BIOGRAPHIE Notre journal, grâce à la TRS e son directeur, se propose de publier de ai en temps une burte monogra- phie accompagnée du portrait des hom- mes qui ont le plus contribué au Pre des sciences horticoles en Belgique. A tout seigneur, tout honneur. ous parlerons Re hui de notre ab maître, M. Louis Füschs. Qui ne- connaît cette belle et noble figure qui supporte si allégrement le des ans, et à qui l’âge n’a rien é de sa vivacité et de son amour ee A trava Entré en Belgique en 1814, et natu- ralisé Louis siècle les fonctions de ture, des jar aus à P Ecole, d’horti- £hitec AL SE Vilvo Rene bientôt par ses nombreux x, 11 é inspecteur des nommé que pen se de da AU" er meniilé En 1883, = gouv t le désigna ns et plantations de PEtat. a. Louis Füschs est officier - l'Ordre Id, officier de la Couronne de Roumante, ‘décoré de la Croix civique de es s souhaitons à notre cher et vénéré ra dele voir encore so de y parmi us, pour nous aider par sa grande iéiare et ses bons conseils. GA XOTES DE VODAGE AU CONGO De is. . bembo OUS arrivons à Bumba, et vrai- ment, j'ai naître ce poste où je suis passé quatre mois auparavant. Je n’y vois plus les maisons en pise (terre mais, au cContrair cloisons en bois artistement ouvragé. La demeure du chef de poste,M. Du-… trieu, et celle du nouveau commandant de la région, M..Léonard, sont de Téritabiles chalets. On 2 constr uit Rs maisons pour les Rae sin NS VOIS Ste is _ duits naturéls, ee que caoutchouc et. ivoire, et de PERS européens devant servir à l’échan Une voie ferrée, avec ARE De- cauville, relie les magasins entre eux et va jusqu’au débarcadère; tout semble être sorti de terre, tellement cela a été établi en peu de temps. Bumba est devenu un centre très im- portant, depuis que les grands stea- mers Brabant et Hainaut viennent Y décharger leurs cargaisons et prendre le stock considérable de caoutchouc et d'ivoire, qui semble devoir ne jamais ui La vie à Bumba est devenue plus agréable; les grands bateaux, avec eux, ont apporté des vivres de toutes sortes et le confort ne cesse de régner dans la station. Ce n'est plus le. temps où, à la table du mess, on de- vait Rp es que le voisin ait fini pour avoir son couvert. Le com mn di de la région, au- quel j’expose le but de ma mission,. A choix de plusieurs soldats qui compagneront dans l’Itimbiri; 5 te SrNONE du Per qu ki J: aurait ävancer * Fintéri des terres, il exige même la e je du une h promesse urniaux, l’animosité ancienne s’est réveillée chez les peuplades riveraines et il ne se passe pas de jour où l’on ne constate de leurs exploits. Cette eliervescence ne durera que très peu; lorsque les indigènes auront reconnu qu'ils ont à faire à un digne succes- seur du commandant Pimpurniaux, ils redeviendront dociles. } Ume bonne pirogue, montee : 16 fofteéquique de pagayeurs, est mis 1 Ma disposition; | ] dant m1 6 area bon voyage et me pr ‘met de me revoir à Man ungu Il doit inces- samment se mettre en route, afin d’al- ler réprimer un excès comn is à Ino- jingelé ; les ldigenes e cet endroit ont tu les s s sés à |] g irde du poste -Etape. De Bumba à l’emboucht le l’Itim- ri, il y a 4 heures de piro n rt montant le fleuve. Si Leu eu à ne révenalent p: moment où l’on Fig. s'engage dans la rivière, on ne s’en apercevrait pas, le fleuve, 2 cet en- droit, est couvert d'îles d’une super- ficie parfois très grande et lorsqu'on franchit l'entrée de l’ Itimbiri, on croit côtoyer une de ces îles, alors qué réellement on remonte la route con- duisant vers l’Uelé On arrive à Moenghé vers 6 heures du soir, donc après 11 heures de pi- rogue ; E) "y passe la journée du lende- main; j'OCcupe ce temps à visiter les environs; je récolte quelques plantes pour l'herbier : la flore de cet endroit 198. - var. The Get (VONT p. — Catileya EURE disant que Bokata a fait cause com- niune avec les rebelles et que l’occa- sion pour eux serait trop belle > de nous faire subir le mème sort qu'aux sol- dats d’Inojingelé. Nous voyons poin- dre Inojingelé, dont il ne reste que des ruines. La nuit nous surprend bientôt et el nous avançons plus lentement. m'était arrivé de voyager de nuit en pirogue, notamment dans lAru- wimi, et j'avais trouvé cela très agréa- ble. Il est vrai que la lune nous prétait son gracieux COnCOuTS; il fai- \ I \ \ SA L 4 o te A 1 O00 pe ps 1 ; o' s plaines sait pres tussi clair qu'en plein S s ete OL à | ] | jour et us suivions le courant: les à hommes chantaient une mélopéc trai- 4 ( nante qui n'était pas sans charme: e e - eure [aintenant, 1ls n’ont guère le cœur JUS us remetto inter : 1ls À hanter : ils pagaient depuis six { 1 1 1 ] be J et heures du matin et nous allons en | 0] ele ou 1a imont S ee ruite. Is ont beaucoup de peine à recon- Nous passons Boka 1 îtr “out passons Bokata vers cinq aître la route, tant 1l fait noir; des res: GU:SOITS ep » 1: WA minier ) 3 | a soir; ce serait là l'étape lairs, signes précurseurs de l’orage, idéale et le village abandonné semble la leur indiquent par intervalles e inviter à s’y arrêter. M old: 1 re | y arrêter. : es soldats et enfin, nous abordons à Bongongou es pagaveurs m'en dissuade > arriver 1 ét Di paga ssuadent, me Pour arriver au village, il faut faire 378). l'ascension de la rive, très haute a cet dans l'obscurité, ce n’est À nos appels, quelques guêre facile. soldats paraissent et, reconnaissant èches un blanc, font des feux d’herbes st nous guider. a déja porté mes bagages à la maison qui sert d’abri aux blancs et, comme je m'apprête à m'y installer, Je vois, à la lueur des torches de résine, d'innombrables | légions de myriapodes sur la par- 1a partor dE Mes endroit ; pe ur courant le long des 4 tie intérieure du toit; lye les malles en sont déja couvertes. 378 LA SEMAINE HORTICOLE hommes sont là, curieux de voir com- ment je vais m’arranger de ces enva- hisseurs incommodes. Comme à mon tour je les regarde, ils disent, en hochant la tête : M’Boka miabi Rs (ce village est mauvais). Je leur or- sn d’ enlever ces insectes répu- nants ; à l’aide de grandes feuilles de Léon, ils balaient les murs, le toit; le sol en devient tout jonché. C’est peine perdue, ils reviennent plus nombreux; il y en a tant, que je fais reporter les bagages à la pirogue, ou je passerai la nuit. A peine le jour est-il levé que nous repartons{ fous arriverons à Man- dungu vers midi, soko moui likolo (quand le soleil sera tout en EC les hommes. haut), _modé par les myriapodes; on les con- nait à peirie ici, on rit de mes terreurs de la nuit précédente, il ns a pas même de moustique _ Le lendemain rie ‘comme j'a lais saluer le chef de poste, on n'ap- prit que ce dernier était parti pendant la nuit avec une partie de ses soldats et qu’il ne réviendrait que vers le soir. n effet, ainsi qu’il me l’a raconté dans la suite, il tenait à en deux chefs de tribus, Lymoulya Owangui qui, depuis quelque Re refusaient d'apporter au poste leurs contributions; on les soupçonnaïit éga- lement d’être de connivence avec les indigènes d’Inojingelé. Après une marche forcée, dont cinq heures dans la pluie, il parvint à se rendre maïtre des ec et 25 à nouveau leur ne doi M: craindre d'é être. Has : fait sans bruit; le blanc n’a pas besoin de parler, tant il règne de la discipline dans ce beau poste. Lorsque ces hommes ont pris place dans les piro- gues qu’on leur désigne, ils se mettent . adies Ue M apagayeretle niampar a(chefd’équipe), à l’aide d'un bâton dont 1l frappe le rebord de la pirogue, leur donne la cadence. Les miens, au signal du départ, lancent un cri qui ressemble à s’y mé- prendre à celui que fait la sirène d’un steamer et l’on se met en route vers Ibembo. (A suivre.) EM. DUCHESNE ions et les travaux de M. Füschs, éminent chitecte de. jardins, profes- seur vorde. ne nr de VAR. THE GEM (fig. 128, p. 377). f. G. Rivois, dans un ati du de numéro de la Semaine horticole, a rendu compte du succès obtenu par les magnifiques varié- tés de Catileya Gaskelliana exposées à L'Horticole coloniale. Ag donnons aujourd’hui le portrait ce de ces be d'élite, le Cattleya Gaetan var. The Gem, qui mérite tout particulièrement d’être signalé poursaflo- raison abondante, l'ampleur de ses fleurs et la richesse de son coloris. Les pétales et sépales, d’un rose tendre, sont larges et d’une forme parfaite. Le labelle, d'une richesse incomparable, est d’une gra ande uret e lignes; notre gravure ne donne qu’une faible idée de la “Sais de cette varié r de l'Ecole d’horticulture de Vil- tres et larges de 5 5 centimètres environ, rd et cylindriques vers le haut. Le fond cramoisi est légèrement parse de e mé jaune. Les ailes sont RAR enens fran- es. L’opercule est ov peu infléch1 vers le dos, iv finement côtelé, partiellement nuancé rouge et de brun noirâtre. La gorge faéd intérieurement avec un porntillé Le couvercle, ovale-allongé, est plus RE: que l’opercule ; 1l est verdakre) strié et pointillé de rouge. MUSA ENSETE (fig. 130, p.382). — fique promenade publique du Pincio, à Rome. : ORCHIDÉES Les Calanthe (Suite et fin, voir p. 366.) Calanthe puberula. lan es- pèce d’une allure gén di nérale très dis- tincte. Les feuilles engaînantes sont oblongues elliptiques, celles de la base très courtes, celles du centre longues de 10 à 15 centimètres. La hampe flo- rale est beaucoup plus haute et porte un racème lâche assez long. Les fleurs sont tout entières d’un coloris mauve lavande clair, un peu lavé de blanc à la base du labelle. Les sépales sont ovales-lancéolés acuminés, les pétales linéaires aigus. Le labelle trilobé a les lobes latéraux en forme de faux, arrondis au sommet, le lobe antérieur d’abord étroit, puis élargi en ovale denticulé sur les bords, et terminé par une longue pointe. s rouge D : Je Jabellé Le eur dans 4 à 5 centimètres de Cette espèce très rare paraît être cs souvent FN quelques autres voisines, © Notre NE DIEM ETS ENS PEN " SE sriata. Espèce Japonaise à lon- 4 intes à la comme pu] le voir plus haut. Elle a été senelée ites et très age distantes, en Asie et en Afique: elle garde encore quelque mystère. Rei- es. rer _.—. qu'elle possède un mérite qui n’est pas banal, à savoir d’avoir des fleurs qui, d’abord blan- ches, passent graduellement au jaune vif sans se fane C. Textori. C. veratrifolia. C. tricarinata. Cétte espèce offre la particularité de n’avoir pas d’éperon. ses feuilles sont étroites, oblongues- obovales; la hampe dressée, haute de 13 à 15 centimètres, porte un racème pluriflore lâche. Les fleurs, de 25 mil- limètres de diamètre environ, sont Variété japonaise du vert pâle; le labelle faiblément trilobé porte trois grosses carènes brun rou- geûtre C. trulliformis. Espèce du Sikkim, voisine du puberula, mais ayant labelle soudé avec la colonne et entier, sans lobes latéraux. Les fleurs sont brunes, avec une ligne médiane et les bords d’un vert pâle; le re est SAMEDI 18 AOÛT 1000 même dans le Sikkim, qu’elle habite et où elle a été recueillie par MM. King et Pantling. Elle à un cachet tout particulier, mais peu attravant au point de vue horticole. Les fleurs sont Jaune verdâtre, les sépales tout à fait repliés en arrière, le labelle très court, soudé à la colonne, ; jaune vif, à lobes Hatéi raux très grands réniformes tandis que le lobe médian est réduit à deux petits lobules à peme visibles. L’éperon est tres grand en comparai- son de la fleur — Le Nepenihes coccinea Cette espèce, de même que d’autres dé la section dont nous venons de nous occuper, ne parait pas avoir été introduite jusqu'ici en Europe. Ca Hybrides. Ici encore nous devons faire remar- doit exister quelques hybrides parmi ceux présentés dans des expositions sans indication d’ori- gine. Ceux dont l’origine est certaine sont peu nombreux ; il yena nn és avons déjà mentionnés, car il e noter que les semeurs ont déjà croisé des Calanthe du groupe à feuilles caduques avec des Calanthe de l'autre groupe. Voici la liste de ces hybrides : C. X albata (veratrifolia par :Cook: D C. X Dominyi (Masuca par furcata) 1856. Le C. furcata est aujourd’hui disparu. X Eclipse (Sanderiana par vera: iriolis) X gigas (Sanderiana par vestita): GC ” Laucheana (mème origine que le C. X Echpse). à £ M asuco-tricarinat . X Rollissoni aialie par Ma- suca ER Dans les Phaiocalanthe : . X insperata, yes du P. grandi- folius et du C. Mas Niobe, ui se rattache aux deux sections par le Calanthe X gigas. L — Les Calanthedu groupe bilan demandent le mème com- post que ceux du groupe vesfita, et des soins analogues pendant la saison de végétation; mais ils ont une période 380 LA SEMAINE HORTICOLE de repos beaucoup moins tranchée, et vitrage qui les recouvre; dé cette façon; l’on ne laisse jamais leur compost sé- le peu d'air qui s’y trouve sera toujours cher complètement. Ils ne demandent saturé d’ se me: et empêchera les bou- pas autant de chaleur que les premiers, tures de se fan our les rule HE HoRS en RIRES Qui ont opei- est absolument indispeñsabl ede ue maires ‘M Japon se cantenteront ER _ une serre à multiplication, des châssis de ECREE al de la serre froide ou tempé- Louches avec leurs coffres et des cloches, rée-froide. ainsi que la quantité de terrines, pots, On aura in, en rempotant ces de etc, dont on pourrait avoir plantes, de lets donner des récipients volumineux, car leurs racines tiennent “Disofs ici quelques mots relatifs à la beaucoup de place et demandent une construction d’une serre à multiplication. nourriture abondante. : À clle doit être construite aussi basse que G.-T. GRIGNAN. possible, afin de concentrer à l'intérieur la chaleur et l'humidité; si le sol s’y : ’est-à-dire s'ilest perméable et ne contient pas d’eau stagnante en hiver, il v aura lieu d’enterrer la serre de façon 4 ae D ps - @ - Q ‘ Tee _fluences eut FER mieux sa chaleur; cette manière de con- _struire ne sera pas sans amener une no- table différence dans la quantité de com- bustible employé pour le chauffage. ux d’une Cértai 2 cha- Ile doit, en outre, être construite leur de fo Fe. ; enracinent beaucoup dans une situation bien éclairée et bien plus promptement et, par conséquent, aérée et non pas es reléguer sous le cou- sont beaucoup moins SEAT à se décom- vert d'arbres plus ou moins touffus dans poser, tandis que pour ee Re mi- le but d’ombrager la serre; cette pratique ni . ses et même ligneuses, il n’en est est très mauvaise : les boutures, ne l'ou- même : les Steres Ébôties par blions pas, ge vue Ve 5 nos petits en- Fe feuilles et celles déjà emmagasinées fants, elles entrent a vie et ont tiges He ivent uniquement servir droit à toute notre Léa: elles, à la formation des racines; or, si nous comme eux, exigent d’être placées dans les forçons à entrer en Véiion avant les meilleures conditions d'hygiène pos- l'émission d’un appareil radiculaire, ce sible. Construisons donc notre serre à phénomène n’aura pas lieu ou du moins multiplication dans un endroit où nous sera entravé dans son évolution et nous pourrons lui donner de la lumière à sa- irons à l'encontre de notre but, vu tiété et où nous M: rrons renouveler qu’une grande partie de ces matières l’air selon les besoin élaborées seront utilisées pour la forma- Cela ne doit Le non plus nous faire tion de nouvelles feuilles; d’un autre oublier que les travaux dans la serre côté, ces boutures ne peur ent pas entrer et multiplication sont surtout exécutés pen- végétation; étant faites vers Ja fin de l’été dant la période froide et nous ferons sa- (août-septembre), les nouvelles pousses gement en abritant notre serre des vents n’auront pas le temps de prendre assez du nord et ë np l’est, profitant pour cela de CRARUIES ou, pour employer le de plantations existantes ou d’une con- 14 s’aoûter et ne pro- --strucuo ue ; &il n°ex1 ucun éerons ; pérature ble lorsque les rayons solaires font es celle-ci au- dessus du degré eunes r le moins qu’aux boutures; É généralement ces deu ble entre les Pobtires etle versants reposent directement sur la ma- que. le gone du mur, Le soubassement x po : card De conserve ons, “ cette façon, la place située au bas du vitrage dans toute la longueur de la serre; tandis que si, sur la maçonnerie, nous ‘établissons une partie vitrée droite de 2 5 à 30 centi- çonnerie; cette pratique est défectueuse, pre de frais d’une plus grande surface à gar- nir et de plus ce changement facilitera de es ti le travail à l’intérieur de la etre Ne pas oublier non plus de garnif fa serre de gouttières destinées à recueillir les eaux de pluie si nécessaires aux plantes. PE Pénétrons maintenant à l'intérieur de notre serre et voyons ménager | plus pratiquement et le plus commodé- ment possible. a largeur donnée à la serre est géné- jalement Leompri ise gug e AO à 3 InÉbEeS : quages, etc., en attendant leur transfert dans les autres serres Nous installerons uné tablette de: chaque côté de la serre, Reel au milieu un sentier de 60 à 75 centimètres, ces tablettes seront les vées à 80 ou 90 centimètres de la surface du sol; au moyen de planches placées sur cham np t fixées aux ferrailles aux deux extrémités la largeur; nous donnerons aux tablettes une profondeur de 10 à 20 centi- mètres ; 1l sera uvre recommandable de laisser un espace de ? à 3 centit ee ss à mur et la tablètie. afin de laiss pas la chaleur, faute de quoi \eë Panel placées le long du vitrage pour- raient, malgré tout, souffrir du Toid. Dans la partie destinée spécialement au bouturage, il sera nécessaire de faire circuler dans la profondeur de la tablette 14 deux tuyaux de thermosiphon (un aller etun retour), afin d’avoir toujours la cha- leur de fond nécessaire aux boutures; une clef ou soupape sera adaptée spécia- jé Le à ces ue LR be régler la tempé- : à m (à suivre.) G. IMPATIENT. boutures ne ré- a une ou l’autre cause ce tuyau n'existe pas dans la tablette, nous obtien- Pr facilement un résultat satisfaisant SAMEDI 18 AOU T 1900 Les plantes de la Nouvelle-Hollande N marin racontait à sa vieille mère qu'il avait vu, dans ses lointains voyages, nombre de choses merveilleuses, des s'arc P ce sucre, des ruisseaux de m,des mines de fromage, des champs de macaroni t des carrières de savon. La bonne Réle le croyait sans pe ta vieille mèreet lui en faireaccroire. t RE aa C ’était la seule chose vraie du ma E souvenir de cette histoire nous vient juste à point pour faire té début de ce travail. Les PS qui voudront bien nous sui rec connaîtront que le credo quia ah n’a jamais rencontré de meilleur a L'Australie À Nouvelle-Hollande est rend -être la partie du monde qui offre le pe us d'intérêt us naturali stes, par 2 t l’expression de M. Henri Coupin, semble être un reste de la période géologique seco us Il est déjà étrange de penser que l'Australie, Ant Ér SE RSA ds ici. Le s chauds viennent du r ie sommets que l'at- mosphère est la plus chaude. Les Zzoologistes sont presque sûrs . d’étonner leurs auditeurs, en parlant des y PEAR es pelemene ca ce p que les timbres-posté er l'Australioccidentale qu NL oQues repré- senté ce volatile; oar dromée ou émou, aux plu umes soyeuses et récour es qui lui donnent un air de Scule ia. p les cordes, adroits comédiens qui imitent ect le chant de tous les oiseaux de la ie quoiqu’à vrai dire, les oiseaux chant n’y Soient pas drus ; des abeilles qui Dont privées d’aiguillon; du k ve sa gestation intra-utérine de trente-hui rtée la queue musculaire, véritable tremplin, “ Quan N PARLES aile Eve of ét rt dant ds plantes à qu'ils lui permet d'exécuter des sauts de 4, 7 et même 8 mètres Quoi de plus renversant, de plus para- doxal, de plus rpg que l’ornitho- ge d’un RARE reproduit par des œufs? Et l” échidnél ne aut-il pas avoir une foi sincère dans l’honorabilité des Bellérophons de la science nous affirmant qu’il pond des œufs et qui, pour ne pas avoir ù ennui de les couver, les er avec lui dans sa poche incubatrice ? Mais quittons ce domaine qui nous a PA mnt ne aussi réelles, si nombre . No rouvons des failles Msenbellnn at penis à ce pays, Mecs dit, autoc ant aux familles qui one ré rs, etre ‘lobe, leurs Serésenté äts néo- Hollandais revêtent des gra e telle- meni insolites et originales qu’on les amés « les masques du règne v égétal », Les plantes dites de la Nouvelle-Hol- lande uit toujours eu nos sympathies, parce que ce sont les premières que nous avons QE et cultivées dans notre enfan — = Albe, mon cher pays et mon premier amour! ’est une réminiscence scolaire qui trouve ici son heureuse application. Notre but maintenant est d’inculquer à nos lecteurs la prédilection que nous portons à cette belle flore, et, dans cette intention, énumérer ses multiples qua- lités, ce sera apporter des arguments à notre thèse. Toutefois, il faut faire une restriction < id Le n grand n é Fee cultivaient sets Leurs regretsont ravivé leursgoûts. malions, u'ils ont n'avaient pas et, à peine étaient-elles en leurs mains, qu’elles celles ‘qu’ ils avaient délaissées, et donnaient même un relief LA qualité et un regain d'amour. Les malheureux n’ont pas connu les doux plaisirs # la culture, ni la fidélité à un genr plantes, plus douce encore. Quant ceux-là, il y a peu de choses à dire pour leur faire uomésire beaucoup. De . que la flamme d’une bougie peut FF _n d’une ds est és notre fible Dabel : ut. heureuse “A leur mer l’enthousiasme d’an " mettre de l’ordre PTE notre > @ 381 2 Pre ire voilà le 8 à à ee que s supposons nous être posé par unc personne e tout à fait jgnorante de notre suje + Qu ’entend-on par Nouvelle-Hol- an 2 Fe el intérêt présentent donc ces sortes de plantes et qu'ont-elles de parti- 3° Quel est leur rôle en horticulture ? 4 Comment les traite-t-on chez nous, autrement dit quelle est leur culture? ” La Nouvelle-Hollande. Son climat. PAIque ement parlant, la Nou- ie Ho! nde ne comprend que e l'Aus- tralie. Celle-ci se divise en Australie occidentale et Austtilie pre en Nouvelle-Galles du Sud, en Queensland. Mais F1 Scuttelitet qui, par Son heureuse -hardiesse; a’ déjà ae. menté la gamme chromatique d'u nuance spéciale, le bleu de jardinier, a étendu de la Deus mr zone géogra- phique de la velle- Holla nde; et, quand il parle de ré cr de cette gr ande e, il comprend aussi les productions végétales de la T d an Diemen et celles Zélande. Bien plus, dans ses cultures, il êle c [ESS — froide qu’il loge dans les serres cites hollandaises : « Voilà m ATP de plantes de la Nouvelle- Holla » Si cela n’est pas vrai, au npoin WE Ces ‘de la répartition, cela sert joliment notre thèse, en prouvant Ets les plantes néo- hollandais es sont d prononcée sous le rapport de 1 rature. à tempé- Il y productions ENoe 4 le élan t éveil ce 2 on d ornithologiques, au triple co t il avait encore des repré- Dinoseris, se a comme tant la rapacité de nos Nemrods civilisés. (A suivre.) J.-F. LEQUET. ’une Le peu a beaucoup d’analogies dans les . LA SEMAINE HORTICOLE Les Bananiers considérés comme plantes d'ornement E que le Phœnix dactilifera est pour les habitants des oasis du désert du Sahara, les diffé- rentes espèces de Musa le sont pour les nègres du Soudan et une grande partie ‘des peuplades qui habitent sous les tropiques : elles leurs fournissent la nourriture, les matériaux pour cou- vrir les habitations, - fairé des cordes, des vêtements, et dans quel- ques localités les feuilles brülées sont employées, au lieu du. noir animal, pour rafhnes le sucre. Mais c’est comme plantes d’or- ns pour..nos. serres.:et nos jardins, que des Bananiers sont; appréciés en. Europe, à l’égal es. Phænix et des, res pal- miers, à cause a beauté et des dimensions des feuilles qui, dans certaines espèces, sont très considérables et mamifestent ainsi un.des caractères de la flore de l'Afrique centrale, où certains organes des plantes acquièrent un grand développement et hors de proportion avec les organes VOISINS. Parmiles nombreuses espèces, citons le M. sapientum, qui au dire des Orientaux serait l’arbre du bien et du mal du paradis ter- restre, et dontles feuilles auraient servi à couvrir nos premiers pè- res, c’est la plante économiques par excellence des populations du centre de l’Afrique, dé l’Amé- rique et du midi de l'Asie. Le M. Ensete lui est préféré en Eu- rope comme plante ornémentale : celle-ci, selon Schweifurt, peut être considérée comme la souche du M. sapientum. Li nportance € et le côte. utilitaire des Bananiers viennent d’être - ï largement e et jpnpen traités par la Semaine en CE. js n'ai da à ajou- onsidé ns particu- “avons is, à travers les amgiam, les Gurra, les Drussi, Fri ASE, etc. Dans ces hauts plateaux, la température n’est vas trop élevée, puisque pendant l’année de l'expédition ci-dessus rap- pelée, le maximum pendant le jour fut de 38° et le minimum 0° centi- grades : ce fait explique le développe- ment extraordinaire que prend ce Bananier en pleine terre dans le midi de l'Europe, où il peut rester par- fois, après avoir perdu ses grandes feuilles, tout l'hiver sans avoir Peso d’ aucun abri. J'ai même observé, qu'ici à Rome, dans le jardin public pe situé au pied du Capitole, exposé en plein midi et bien protégé contre vents du nord, les deux M. Ensete ont le M. Ensete de prendre un dévelop- pement considérable, comme l'indique le groupe ornemental ci-dessous, pris. dans la promenade publique du Pincio., Pour la culture de ce Musa, il n’y a rien qui ne soit déja à la connais- sance des horticulteurs : seulement, il est nécessaire que les graines desti- nées aux semis soient fraîches et qu’on leur donne quelques soins; selon ma note publiée dans le n° 52 de l’année dernière : on pourrait alors s'attendre à en voir germer au moins 80 p. c. A propos du M. Ensete, un fait cu- rieux méritant d’être signalé se trouve rapporté par le Bulletino della B. Fig. 130. — Musa Ensete (voir p. 878). donné des feuilles, qui cependant n saut 8 pris tout leur développement ni-décembre-logg, et-vers le 20 janvier de cette année la végéta- tion avait déjà repris lentement son cours. Ce fait est dü, peut-être, Mgr l'emplacement du jardin, “à lhiv exceptionne ie doux ne sous versé : en effet, la tempéra- de nidyoiie de la première quinzaine e déc fut, à l'Observatoire du Cartes placé tout près du Jardin mais dans des conditions moins favo- rables, max. 13°5, min. 4I centi- grades, et pour la deuxième quinzaine e janvier max. 12° min. 3°6, et cela pour ris 48 heures. Dans les autres jardins de la ville, la période de repos est plus longue, ce qui n’empêche pas 2 Societa Toters d'Orticultura. À V'as- semblée du 17 dé cembre 1876, prési- dée: par. 1? eminent Philippe Paratore, fut présenté un Musa cul- vé dans le jardin de la Sobiaté Pébtte ont les organes mâles pré- des anomalies dans le périgone et dans l’androcée; les an- thères et le pollen étaient très impar- . faitement développés, tandis que les organes femelles, excepté les ovules atr ophiées, n'offraient rien d’anormal. Le même fait se produisit peu après sur une autre jeune plante du même jardin, et malgré les informations qu'on eut soin prendre dans les établisse- RAT 2 SAMEDI : 18 AOÛT 1900. ments horticoles et chez les amateurs, on ne put avoir connaissance d'aucun autre fait semblable au bureau de la Société. Les caractères généraux des fleurs permirent de classer ces deux Musa parmi les M. Ensete, Rance sous ln culières,av aient pris un développement anormal et donné une floraison pré- coce avec monstruosité dans les or- ganes de la reproduction. On voit par ce qui précède que les Banamiers ont non seulement une valeur et un but utilitaire dans leurs pays d'origine, mais peuve s'adapter, surtout celui d’Abyssinie, à notre climat comme une des plus belles plantes d'ornement, pouvant td "# a figurer avantageusemen PUF RQ F: de Ta caiss sse e repose sur JeCalgtifère. et ‘comprend une porte par où on intro- * Sant D. N.-SEVERI. SR Fruits et Légumes Le Mahdi. — C'est le nom que MM. Veitch ont donné à leur hybride de Framboisier et de Müre. On avait déjà parlé, l’année dernière, de ce curieux croisement, mais c’est le 31 juillet dernier que le produit a été présenté pour la première fois devant la Société Royale d’Horticulture de Londres. Il ne pourra probablement pas être mis au commerce avant un an au moins. La Framboise qui a été utili- sée pour le croisement est de la va- riété Belle de F ontenay . Il est difficile de juger hate de la valeur pratique de cet hybride; il paraît qu'il donne beaucoup de fruits et que ces fruits r »ppeio pere le goût de la ins. an soupéon de celui de la Framboise. Au point de vue économique, on fait valoir que les fruits du « Mahdi » appa- raissent à une époque où les Fram- boises sont passées et où les Müres ne viennent pas encore. Enfin, il paraît que sa valeur oem n’est _ pas négligeable. eme longipes. — MM. Veitch. ont présenté à à . Londres, le 31 nets guus longipes et des se ge fruits, conserves que le rédacteur du Paie Chronicle déclare agréables au goût se ends RE is Es 383 Cidre, poiré et vinaigre. Dessiccation (Suite, voir p.871.) L'évaporateur « The American » de Ryder est des plus simple et se transporte facilement. Il se compose d'un calorifère en fonte, de forme cylindrique, avec foyer et chambre de combustion, puis une enveloppe en tôle qui constitue la chambre du poêle, Ici, les compartiments à dessiccation reposent d’une part sur deux pieds et de l’autre côté sur le calorifère. C’est une caisse en bois à deux chambrettes, placée un peu obliquement, inclinée à environ 25 degrés sur l'horizontale. L’air entre par la partie inférieure de la chambre du calorifère et s’échauffe en s'élevant. La partie la plus basse duit ou on retire les fruits, suivant la direction qu'ils suivent. L’extrémité la plus haute est ouverte pour laisser sortir l'air humide. On fait marcher prononcé dans le compartiment supé- rieur, n’est plus guère aussi rapide dans le compartiment inférieur qui ne fait pour ainsi dire qu’achever la dessiccation des fruits mal travaillés. On introduit les fruits lorsque l’ appa- reil présente une température de 65 à 70 degrés Dans l’ évaporateur « Le Français » de Tritschler, la caisse en bois est aussi formée de deux compartiments, mais le supérieur seul est destiné à recevoir des fruits. Cet äppareil, très ien combiné, est une amélioration du récédent pour la conduite du feu, la régularité dans la température et la dessiccation Le évaporateur « Cozens » "+ de éter . raisin. Il peut cote 250 tonnes de raisins qui sont prépa- rés au bout de quatre à cinq Jours. Partie accessoire. — Les fruits à pépins sont souvent pelés et coupés en tranches ou en quartiers ; lesnoyaux les deux derniers fruits coupés en deux. Pour que ces opérations se fas- sent plus ne et plus rapide- sa existe actuellement des ma- ci perfectionnées qui réduisent a FT les frais de la main- d'œuvre. Citons la machine à peler de « Goodell » qui travaille 15 à 20 kilos de pommes ou poires à l'heure. Elle peut aussi enlever le cœur et découper le fruit en tranches, en rubans. Telle est encore la Merveilleuse qui s'emploie dans les mêmes conditions. La machine à peler « The Gold Medal » ne fait qu’enlever la peau. Il y a aussi des machines spéciales pour enlever le cœur des fruits, la « Simplex » qui coupe et tranche, d’autres qui les divisent en quartiers, etc. Une per- sonne peut peler et préparer plus d’un hectolitre de pommes à l’heure Quand les fruits pelés restent quel- que temps exposés à l’air, ils brunis- sent assez vite et, si même là qualité n'en est pas diminuée, "4 couleur Dire Frs à l’acheteu conserver la ses naturelle, “on met les fruits à des famigations de soufre, dans des boîtes à blanchir. Ce sont des caisses avec tiroirs sans fond dans lesquels on met des claies chargées de fruits. En bas de l’appa- reil, un petit fourneau en fonte permet de faire brûler du soufre et de main- tenir à l'intérieur une atmosphère d’acide sulfureux en petite quantité. En faisant séjourner les fruits dans un bain d’eau salée (500 grammes de sel pour 100 litres d’eau), le résultat nullement nuisible à la santé. C’est une espèce d’armoire connue sous le nom de commode. Les dimensions des boîtes à blanchir sont les mêmes que celles des claies du dessiccateur: La Belgique est assez bi pour espérer réussir dans l’ fat *: strie . des pommes sèches qui contribuent, pour une bonne à la des E LS 1 HU Dres TOUL: Es atiOTi O 4 terre ét de la France. Pour la grande production, nous devons ajouter les fruits qui ont servi dans l’alimentation de 55,000,000 d’habitants Pommes tapées. — On fait les pommes tapées quand les fruits se vendent à un prix relativement bas. On emploie généralement les grosses Renge qui perdent pendant la cuis- n de 75 à 80 p. c. de leur poids, et Le variétés à petits fruits qui dimi- nuent de 80 à 90 p. €., ce qui aug- mente le prix de revient. Les pommes, récoltées dans de es conditions, sont soigneusement pelées et ne doi- vent présenter aucune meurtrissure; 384 de plus, il est préférable d’enlever le cœur et les pépins. On les dépose ensuite près à près sur des plateaux en tôle ou des claies pour les intro- duire dans un four où il règne une température de 90 à 95°. Au bout de à 5 heures, lorsqu'une peau artifi- cielle s’est formée sur les fruits, il faut les retirer, et, en attendant le refroi- dissement, on leur fait subir le fapage. A cet effet, on les comprime légère- ment avec les ien on se sert d’un outil formé de deux plan- chettes. Les pommes, remises sur le plateau en ayant soin de les retourner, sont de nouveau portées au four où on chauffe un peu moins (85 à 90°) ; après 5 à 6 heures, elles sont retirées et tente une seconde fois plus - DE | un remède contre cette invasion. Le remède est simple ; voici Le matin, Ra les feuilles sont encor moites, quasi tous les poiriers, enfarinez- les d’une substance ré ER que : ubstance se c t à la sité des s tue. ph a plâtre ies finement poussière, ou bien tabacs, etc., etc. Même à défaut de ces substances, projetez abondamment de la terre sèche et pulvé- eur dis … pe LA SEMAINE HORTICOLE se transportent ailleurs et filent, autour d'une nu proie, une toile pour ronger les feuilles à leur aise : elles continuent ainsi en cheminant ncneluiet vers le bas, jusqu'aux branches inférieures : elles ont atteint leur entier accrois- ent. Alors, elles se suspendent à un fil de soie : elles s'ento jusqu'au moment où, devenues insectes parfaits, dans le mois de mai ou juin suivant, elles prennent leur essor pour s'accoupler et aller pondre sur les poiriers. Ces larves ne marchent pas; pour se transpor- ter d’un point à un autre de leur nid, elles se mu glisser le long des fils qu'elles ont tissés et tendus. Leur nid, formé de fils de soie, consiste en un tissu clair à travers lequel on les voit fort bien. Lorsqu’elles sont inquiétées, elles prennent un air menaçant et font venir à leur bouche une gouttelette x liquide sa un qu'elles se disposent à cracher; verre sortent de leur nid en se laissant cause tiré-de inlount co 60 et rangés en jaunes, assez gros et Quelq filent et se mettent à l’œ se débarrasse assez facilement de ces fausses = mé a) Enlever les feuilles qui portent les œufs; _ Fr après celle-ci, des eau de savon, dissolution tiges de nicotine, d'aloës, de pyrethrum, etc.; c) Enlever le nid qui les renferme et lesé : d) Faire, pour 168 arbres élevés, une forte fumigation au moyen de paille mouillée ou mieux e côtes de rm I . épineux souffrent ai aussi si fortement de la voracité : la Mouche à scie du PTE ‘une balle arrete sr ont bientt fait du feuillage des lantes. On c at cette vermine en étendant une serviette sous Éa groseilliers infestés et en ouant les arbustes, et ce le matin; les fausses e et on 1 a seco chenilles joren en mass ic L coes à-Fi:— Ho la rs reçue n'est pas du cresson de fon ; ne Véronique LE #8 le Samole sons Dasabnes). si lement elle doit être un peu relevée par une sauce assez pimentée Essayez. M. X. de H.. à X. — C'est le moment des grands semis à faire dans le potager ; entre les deux Notre- m her d'hiver, de laitue à forcer, d'oignons etc., ete. N'oubliez pas les oignons blancs. Dans le prochain numéro de notre revue je vous pro: mets un article condensé, mais substantiel sur ces choses. M.Buysmans, EE ou CS no hidé estres : bc: io ge. jé gp on lui env et 0 Cap. FR à C. — La plan reçue es st bien celle que vous avez demandée, ca Miltonia enillérie est synonyme d’ Oarmtogsun vexillarium; tout est donc bien te que vous avez M. Paul de la C., à R. — La fleur que vous nous avez adressée appartient au Cattleya gigas, mais c'est une très belle variété; nous vous enga- geons beaucoup à bien cultiver cette plante et à nous montrer une mie Men nm La chaine; ce seraune Lettres Re R J- ©. de Paris; N. B. de Bordeaux; A. D. de pes L. T. de G.; L. O. d'Anvers. Il sera donné satisfaction dans la limite de nos moyens. SOMMAIRE : PAGES Chronique Mu HN Sr COS Petites nouvelles D te 875 Fêtes tre s de Huy 375 Promenades à l'Exposition dé Paris (ut 376 Comment po s'opérer la mere on 376 Biographie Notes de voyage au | Congo : De asc à ps égms (ut À : pe = Fig. _ “Cut one var. - The Gem. ré «€ Nepenthes Coccinea. 4 » ré me Lu A er L gi SAMEDI 18 AOÛT 1900 V L'HORTICOLE COLONIALE SOCTIETE ANONYME Sièse social, Rue Wiertz, 79, ERUXEI Tr ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) SERRES COLONIALES DE LINTHOUT CULTURES EN IMMENSES QUANTITÉS NV EHCGETATISX pour les COLON IES (Caoutehoue, Gutia, Cacao, Coffen, ete.) sé » Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies _ OFFRE SPÉCIALE. 75 e $ nr — bé RU CES . HEVEA BRASILIENSIS (Caoutchouc du Para. — Para Rubber) Le plus avantageux de toutes les espèces d'arbres à caoutchouc cultivés ét celui qui doit être surtout propagé. 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BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique és hertienlturé et d'Agriculture de l'Etat, à Le | “& Te os G. de BRAND R, Administrateur:déléené de la Société d'Etudes BELGIQUE ÉTRANGER nue ” de-Flant:tione et Lens aux Colonies. ï è Ad. VANDEN HEEDE, RL EE Le al d'Hartimlinee RAR en 2 ra trants : Una 44 :... 1){rancs à du Nord de la France, à Lille, SIL MOST SN ed per SE MO er car OU & : IMPATIENT, Vhef de eulture à l'Ecole d'Horticulture de l'Etat de Vilvorde. Trois mois 1... 4: FroiS 1D0i8 + + 5 à ue . Ch VA JR: Profs à l’Athéné 1 de Namur. gd _ Max GARNIER, G. RIVOIS, DA LA . F SMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, | : | : po ne A.DuGI + | He | os, du TRIEU de as | FREE LA Répacnon L. BERTHIE |POTRAT, D° ds HT Nic. 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O R É ei | D É E S Sphagn RME 5) ee tiers, perch Propriétaires de vignobles et distillateurs à RAMBOUILLET (ein et-Oise) ; | Londres et Château-Londenne PRIX PAR CORRESPONDANCE 2, rue de Loxum, Bruxelles. E. FROGNEUX ; à NEUPONT Spécialité de vins de Porto fins et vieux leu ue Lux ie belge) Vins de Xérès et de Madère à Htablissement dans QUE genre ( pins —— Le plus grand stock en Belgique : 44 variétés. de France ee ET TERRE FIBREUSE CHAMPAGNE AYALA E TOUT PREMIER CHOIX Extra quality. — Extra mir Prix très tés et par correspondance. Qi ons cure air Houes, extirpateurs, razettes, bineuse, semoirs, rouleaux, râteaux, butteuse en une seule machine à bras. Economie de matériel. Economie de travail. # Solidité dans la constructio Solidité dans le montage. Légèreté. — Travail soigné- “4 Références de chez les plus grands jardiniers, et fermiers du pe IV SERRES, ABRIS vs xs A ROULETTES veté Les tondeuses SERRES SE CHAUFFAGES “Brill Germanie » L. DELECŒUILLERIE à 4 lames d se PA empé es et mobiles Constructeur sidi a BLANDAIN Ë 1 volan USINE A VAPEUR Construction de Chaudières FONDERIE DE FER FONDERIE DE CUIVRE Atelier de Menuiserie LE 2 d’une de solidité et de longue durée ne craignent nee Régularité nr à &.E7: Let 14 (fs eo des etd’un Méipiont p' Roeolliel herbe coupée. _ PREMIERS PRIX A TOUTES LES EXPOSITIONS 24 ans de spécialités En usage dans la plupart des jardins royaux et princiers, depuis Fe de 20 ans, 1896 : er SEEN uSsire. 11 Envoi franco du Catalogue ill C Exposition Internationale de Dresde, Médatlle d'Argent. Grande Exposition de Dus ssel l'Etat. Prix, Grande ldorf, 1896 : 1er Prix, Médaille de Bureau: 88, Boulevard Jamar BRUXELLES ù arbons gras, demi-gras et maigres; ntéies: lirlquattes perforées et indus= trielles; Boulets ovoides; Charbons de bois; _ Coke de 7: Bois de Hêtre pour Foyers mr Bois d'allumage. SPÉCIALITÉ DE md POUR LE CHA sa DES SERRES X et renseignements par correspondan LIVRAISON DIRECTE DES CHAREONNAGES Eogide DIV LR, a TIRE. ES Fournisseur de l’'HORTICOLE COLONIALE Peinture Spéciale =. Dettes SERRES CHAUDES, mir Lu FROIDES À ORCHIDÉES ET AUTRE S PAR PROCÉDÉ DURABLE ET JR HENRI OUX, 45, se LI A RS 5 oyÉ é dans dre à rinci nationales di Ê Lei profeseurs F instituts de Pradi e la France et de re (ane ance et de l'étranger, quincailliers & Nr O centimes, L franc et 2 us a l'étranger, LA SEMAINE HORTICOLE enavril-ma RSicer _ est d’un rouge po L'HORTICOLE COLON (SOCIÉTÉ ANONYME) à Parc Léopold, 79, rue Wiertz BRUXELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES, OFFRE SPÉCIALE. BELLES ET FORTES URI ORCHIDÉES ÉTABLIE ue Les plantes où tes sont génér ment deux ou trois fois plus fortes que cells mises en vente ailleurs. Elles sont toutesi forces à bien fleurir et de culture parfaite. ÉERES ibe er Li CRRREE grade) Magn à fleur d’une forme très lé Feist 8à 10 centimètres us diamètre. Les sépales Foré SSP e forte macule re ri ri our du a i te Halle ce blanc avec Le ds sque peer he | deux de macules marron pour ne des Et côtés de la gorge et unet pourpré à la pointe. . bonne SA tre établie, Les 40 Les | douze : [fr Lelia nas a colonne; 1 marron, qui s’étendsup les ab des lobes latéraux, Fleurit de septembre en. octo F Fa A plante établie. . à , ; . . 410 5. Lesgsié. :: 47 21) Les douze : :. 0 0 anda Amesiana "0 Magnifique espèce d'introduction assez récente dont la tige n’atteint qu e hauteur: ses fleurs, 1 surent enviro i iamè blancs nuancés de rose. sé diese dc ps ins Re en Les . fr. Les do ir. durer 6 _. ents lanc, ta cheté Très bone plante dl UD ne -fr. » Les douze . . fr. On … . at: Les Fa AR Lee press cs ser le sépale dorsal, très ur Forte ne établie, la k RS Les s “fr 29 Re douze re 40. Grand choix de variétés extr OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE ta > — N°33. VOLUME IV. SAMEDI 25 AOUT 1900. CHRONIQUE Landolphia comorensis var. florida. TT CE espèce est considérée comme une des plantesles plus riches en Ste pe de l’Afri- que occident: le. Une belle figure en a été donnée dans les Naturliche Pflan- genfamilien de Engler et P1 anti. Le fruit a le volume d'une grosse poire et un coloris gris jaunâtre, la peau en est assez coriace. A l'intérieur se exclusivement indigènes ions tropicales et méridionales de "Afrique. Utilité du Pelargonium. Depuis des temps immémoriaux cette plante est connue chez les Cafres et les Zoulous comme un remède efficace contre la dyheritetie. Il paraît que les indigènes mordillent simple- ment la racine de la plante jusqu’à ce qu’elle soit desséchée. Dans les hôpi- taux anglais, on en fait actuellement usage sous forme de décoction : on Rene bouillir quatre onces de racines _-de Pelargo x uren ant vingt minu dans une pinte de lait. On en" ’ deux cuillerées de deux en deuxheures aux malades. Il est rare que la guéri- son ne survienne pas après 48 heures. Variétés de Salvia splendens. Le Salvia splendens ou sauge écla- ; H est ee sa floraison, qui commence en ser ticulture s’est enrichie de HE belles variétés “ire cmt un peu par _ hasard parmi les Fa its ee _ horticulteurs. oi les formes suivantes : S. sp. compacta. Variété moins éle- vée que le type, fleurs rouge ponceau, plus précoces, feuillage plus touffu. S. sp. M. Issanchou. Corolle blan- che, calice rouge panaché de blanc. S. sp. Ingénieur Clavenad. Variété foft remarquée à l’exposition de Paris de 1809; elle est aujourd’ hui généra- lement préférée des jardiniers. Très nombreuses fleurs du rouge le plus Here S. sp. Silverspot. Variété américaine obtenue accidentellement à l’établis- sement J.-M. Thorburn & Cie, à New- York. La ravissante oeré de cette variété est aujourd’hui fixée et se reproduit au moyen du semis. S. sp. New dark Rose. Egalement variété américaine, d’un coloris rose foncé; le port en est nain et compact. S. sp. alba. Est un accident fixé de la variété M. Issanchou venant contras- ter vivement par ses fleurs blanches avec les fleurs rouges des autres va- riétés. S. sp. Alfred Ragueneau. Très jolie variété à longs épis d'un coloris écar- late. Plante “très florifère, d’un port trapu et d’une floraison très précoce. S. sp. atropurpurea. Port nain, nombreuses inforescences: d’un riche violet pourpré "autres sheet et née de res du rouge le plus vif. Les quatre dernières sont des obtentions de M. J. Sallier, de Neuilly- s/Seine,quiontété primées à la Société nationale d’horticulture de France. Le Moniteur de l'Horticulture Fr encore une variété désignée s0 nom de Gloire de Stuttgard, Hiohaite Cette variété fleurs au coloris intense, est particu- lièrement recommandée pour les plan- tations qui doivent SE un grand flet décoratif. Pétrole non purifié. L'emploi de cette mener comme insecticide a été soum nom- breux essais durant et et appli- s arbres fruitiers et des mmiers, poiriers, pêchers, groseilliers à grappes, dpt: à maquereaux, Ki amboisiers, etc cun de ceux-ci n’a subi le LES se mage. Le Dee ole fut employé pur ou avec l’addition de 60 à 70 parties d’eau. Tous les kermès de San José furent tués sans exception et il fut constaté que le pétrole brut est aussi efficace pour la destruction des ker- mès que le kérosène. Le canon contre la grêle. L'assurance coopérative s’étend de plus en plus et devrait être organisée encore davantage contre les dangers naturels comme la grêle. En Italie, bien des communes ont été préservées déjà contre ce fléau dévastateur par l'emploi du canon et on a installé des stations possédant des mortiers et. la poudre avec un service comp léants, arr (Rhône), vint “ind pags pr orge nisés ét armés contre la grêle. On saura donc bientôt si les essais com- mencés en France donneront des ré- sultats plus ou moins satisfaisants que ceux obtenus par les Italiens, qui ont installé déjà dix mille canons. D'après la Revue de jiticulthure, à violette de Parme est simplement une variété améliorée de la violette ordi- naïire (Viola odorata). On la cultive à l'ombre des oliviers. Elle est plantée, en automne ou en hiver, dans un ter rain bien préparé d'avance. Les jeunes plantes proviennent de la division des touffes et sont placées à la distance de 030 à o"40 dans tous les sens. Elles sont fréquemment binées et sarclées. En automne, on leur donne une fumure avec des tourteaux de zézame. La: cueillette principale la plus abondante est produite la troisième année et la plantation est détruite après six ans. Le prix des violettes a baissé depuis quelquetemps, lesfleursétantenvoyées d'Italie dans le midi de la France. Nouveau mode de chauffage des couches. LA SEMAINE HORTICOLE une économie générale dans le régime cultural. La pratique et l'expérience devront fournir les PPT de tous ces avantages. La chaleur est fournie F un jet de vapeur d'un demi-millimètre de dia- mètre passant par un système de tuyaux concentrés placés librement. Cette vapeur est amenée sous des bâches fermées, dans des conduits maçonnés au moyen de briques sur champ; elle est produite pour tout l'établissement par une grande chau- dière et son admission est réglée par des robinets. À son arrivée, elle aune température d'environ 125° C.; un À Ja dernière session du Congrès horticole de Paris, nous avons entendu discutez le ch qué | “temaié mis en pratique à l’établis- sement horticole de M. À. Hendrickx, rue Heyeveld, à Mont-Saint-Amand, où le système fonctionne avec succès depuis le mois d’octobre dernier. Les élèves du cours supérieur de l'Ecole ÉD et de l'Etat, à Gand, con- 1 établissement et à et con- trôler le fonctionnement des appareils. L’inventeur a donné à son sy ee le nom de « Le Tropical » s la notice qu'il vient de publier, il peine sur le procédé de culture sans rempo- tage. successif des plantes, que l’on peut mettre en œuvre, et sur le chauf- fage spécial des couches occupées par aes: D > Q ‘O1E x s et peut être usages. Dee élèves der l'Ecole de Cañd, aspirateur lui adjoint de l'air du dehors qui fait baisser cette température jus- qu’à 30°. Trois heures de ch auf, age û * lors de leur visite à l'établissement Hendrickx, ont été émerveillés à la vue de la vigueur de nombreux exem- plaires d’Aspidistra et de Cocos arri- vés, après douze mois de culture, à un état de prospérité considérable, plan- tés en pleine terre, légère mais chaude et humide et n'ayant dù subir aucun rempotage.. Le Kermès de San José. Cet ennemi des arbres fruitiers est particulièrement l’objet de l’attention des pouvoirs publics dans l'Etat de Virginie où l'inspection a déterminé la présence de cet insecte dans 318 lo- calités. Cette inspection a étendu son action sur 69 pépinières et le traite- ment appliqué a eu pour résultat la destruction de l’ennemi dans cinq de celles-ci. On à fait usage de fumiga- oc > pou de San José. Sur ces . us il y avait 354 femelles, da apart chargées d'œufs viables, et - Pour que la prohibition de rrésence de beaucoup s COCGIL et entre autres à Séotes perniciosus, c'est-. gleterre comprise. Or, Te -C1 délivre des certificats d’origine et expéd même des vignes dans nos contrée sans se soucier le moins du monde d phylloxera. Irrigation des vergers. Dans l'Etat d'Arizona, les cultiva teurs de vergers recommandent guer au moins une fois par mois leur vergers, de mars en Septembre. Nous savons que dans le sud de l'Autriche: Hongrie les vergers sont irrigués pa fois penda tl’hiver, parce ARS a sa1s0 — Lu 1 ÿ 5 uiu C oie d'expériences si l'irrigatio Étivate serait aussi nécessaire lor sque l’arrosement aurait été suffisant em hiver, alors que l’eau est plus facile bténir et par suite moins coûteuse: On opéra sur les plantations isolées de pêchers et d’abricotiers qui furent, irriguées huit fois depuis décembre jusqu’en mars. Il fut constaté que l’eau de l'irrigation avait pénétré jus= qu’à une profondeur de plus de sep mètres. Les arbres cultivés dans cette, plus gros qu’à l'ordinaire. Dans 1 terres : irriguées, les racines des arbre ont pénétré à une profondeur beat coup plus grande. Sciure de bois pour combusti La hausse des prix du charbon général attire l'attention sur tout qui peut être employé comme ca bustible Plusieurs de nos conti ës ; les son Elles sont vendues à 5 E es TALTINIE + NOUVELLES Expositions. des Chrysanthé- mistes de Penarth (Angleterre) a jixé la date de sa seconde exposition au 31 octobre proche ain. Il sera l'exposant du PETITES La Société remis une coupe de 20 guinées, à meilleur lot ; d'autres coupes de valeur ainsi que diffé- rents prix en eshèces seront attribués aux collections les plus méritantes. [er La Société allemande des Cultivateurs de Dahlias tiendra sa troisième exposition du 14 au 16 septembre, dans les galeries du jardin d'hiver de la ville de Francfort-s|M. Tongres 4 le concours i devait se Le Comité de-l'Union horticole de décilé-de remsttre à l'année prochaine de protuits de la culture se qui tenir le dimanche 16 septembre prochain L vs rc inte rite se Liéce avant lien Fe : cl 29 Hnbismbre, cel des fruit b «le fi2u 4 lieu dans la gra és salle de s fêtes de l'hôtel d: D:s exemplaires du programme et des condition: des concours sont encore à obtenir ch2z les été de la Société. Sie Annuaira . Ministère de l’Agriculture des Etats-Unis. — Sous le nom de Yearbook o the United pr a he of Agriculture, 1599, Etats-Unis vient de publier un De volume in-So de 880 pages le relevé de tous Les faits concernant l'agriculture et l'horticulture qui se sont produits durant l'année dans ce vas!e domaine. Le volume est illustré d'un très grand nombre de AT EE et de trente-trois figures intercalées dans le texte. Il y aurait lieu de reprendre pour l'é dif Cube + nos lecteurs un très grandi nombre de faits et d'obs’rvations concernant l'état et les progrès des cultures dans cette partie du Nouveau Monde. Pour le moment, nous nous bornerons à rapporter ce qui est dit concernant l'état actuel de l'horticulture. Ilexiste en ce moment aux Etats-Unis Reise éta- blissments commerciaux consacrés à! a culture des plantes sous verre, 1,090 s'occupent RARE du forçage de légumes. Il y a 4,5 O pieds carrés x re à cette industrie a né tite BA ur de 230,000 francs et produisant annuellement ue sil me égale. Ces établissements donnent du travi chrysanthèmes son proluissnt. annuellement une somme évaluée à saixanle millions de francs. L'altitude et la végétation. — YFusqu'à sent, On n'avait pas trouvé de plantes en fleurs, à une altitude supérieure à 5,168 mètres, et on consi- dérait cette hauteur comme la limite extrême des flo- raisons. Dans une Don Sp te en Bolivie, sir Martin Conway a r Sr some d'es- pèces qu’il pré pis mot ce des altitudes variant entre 5,400 et 5,621 mètres. Parmi ces plantes figuraient : un sa rite un: nauve, une valériane et ques composées dans ji les plus hautes. Les composées PE aa SAMEDI 25 AOÛT ra00 atteindre les limites extrêmes de la végétation des lhanérogames, puisque, a R M. T'horold ent mntra une espèce à T d'altit L'Ecole nationale d’Horticulture de Ver- sailles. — C'est avec la #i grande : satisfaction enregistrons Le succi universelle par l'Ecole ete d'Horticulture de Versailles. Cet établissement avait présenté au groupé de l'enseignement, “mets d,consacrée à l'ensei- te exfosition des plus complète, ins née ct des plus intéressante : Le jury lui a attribué un grand prix haute récompense. Nous adressons au Directeur, ainsi g r'au personnel de cette grande ét belle école toutes nos plus vives félicitations, saxs oublier cepez- dant d'envoyer aux membres du jury les compliments que HOUS gnement agrico des mieux C'est-à-dire la plus Le tir contre la grêle. — Ps de publier une Défense M. Vermorel, qui intéressante brochure sous des réc du canon, rganise actuellement des expériences de tir dans le fonials is. Un syndicat s'est fondé pour le groupe de défense & de Denicé | Rhône t les cantons de Villefranche et d' Anse. Le conseil général a voté tes par 1e üur » CON prenan 1,500 francs de subven- tions et le sou re de l'agric ulture a accor dé un sub- sie de 2,0! frapriétaires ; cun des postes adjugés à … s artilleurs ; “ge “4 sh Les signaux pour avertir canontnier d'un orage se feront le jour De dr es aux, A np par coups de canon. L'association reçoit chaque jour la dépêche officielle du bureau central météorologique de France, qui signale les dépressions barométriques, l'état des mers et annonce généralement les orages Fig. 131. — Route de Libreville à q s'ils méritent pour avoir confirmé par leur sentence le jugement que le publi: horticole et le monde 7e È PRO M roro . FF e + J < Le Distinetions honorifiques. — Les décorations ont plu ce mois-ci à Paris, à l'occasion de la disri- bution des récompens:s de l'Exposition et pour d'au- tres causes encore; mais cette pluie, qui n'était pas moins Asa e ee 7e er jamais assez éceptions sont nombreuses. M. Crou OUX, 4 ep Has MersL du Val à’ Aulnay, « ,« été promu officier de la Légion d'honneur, et M. D siré Bruneau a été nommé chevalier; notre c rt M. Lucien Chauré a été nommé chevalier, lui aussi, de inême que M. Barbier, d'Olivet, M. Couturier, de Bougival, M. Saller, de Ne uilly. M. Vassilière, directeur de l'agriculture au ministère, a été nommé SEA de la Légion d'honneur ; enfin, M. Bert, Bois-Colombes, a été nommé officier du Mérite pi “x la mission. (Photographie de M. de Brandner, voir p. 392.) vingt-quatre heures à l'avance avec les plus grandes cri ‘de. Fe Le : an de huit ou dix canons; chaqu: sction a un directeur ; les artilleurs sont choisis parmi les personnes travail- lant habituellement dans l: voisinage des canons dont le maniement leur est confié. +ée Ne Importation en Angleterre. — Durant l'an- née qui vient de finir ou les derniers douze mois, l'importation des plantes, arbustes, arbres, fleurs, ulbes, etc., a atteint une valeur de plus de 423,00 livres sterling. Sur ce chiffre, la Belgique a fourni des plantes pour 51,641 livres, tandis que la Hol- lande en a fourni pour 213,205 livres. Le chiffre de l'importation de Belgique a augmenté de 2,000 livres viron. La meilleure et la plus large publicité ja Ceual est vu et lu par tous æ qui S SH ns le près ou de loin à Fhoéto ture: 5 0 << s portons à la connaissance des personnes t merce, que « LA SEMAINE E > est l'intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/8 de colonne ou 1/24e de page 6e di 18e... id. par an fr. id or les insertions de plus courte durée, prix par correspondance. Annonces. — Les annonces pour la semaine cou- “rite doivent pat ds au bureau le mercredi à 5 heures du soir au pius tard. Piacement des annonces. — On un is à ceux quinous a des annonces. — Dans plusieurs cas nous avons reçu des mandats pour aire ES sans nor le paiement d'annonces à ‘f a adre = Le “aie de PAM cé plus de l'abonnement ou de l’an- Q l Spé 201 2 Œilets L ra nr en Am On dem | nier, Coast la Frabqur des plantes vivaces, vertes, ll LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d’insertions payantes que dans l’emplacement feuilles coloriées de garde et de romains. réservé aux annonces, sur les couverture paginées en chiffres _ Offres et Demandes d'Emploi Un bureau pour demande et offre d’emplor est annexé à la SEMAINE D nes et Le prix d'une annonce mg vd une inscription £ra tuite au registre po mois. Si à la fin du mois On pas Pan d’emplor et que 1’on dé- sire que le nom reste au registre, i1 suffit d’en de la demande. Es faut avertir aussitôt que atrouvéune Zor ee Îiste des jardiniers inscrits Sera fournie aux abonn n feront la demande. marié, connaissant FREE e Yhortic ulture, arbor ra ture “di s orchidées et f e jardinier en chef, en Belgique, en ranget Excellent t jardinier, ment toutes es ture, foriculture, demande place rance ou à l'é FR icul- verdures, orchidées; éri rique et e n Europe, cherche ce comme chef Vas culture; connaît les marchés de lgique et de l’étranger. S’adresser A. a au + Buse du journal. , roses, ande chez un amateur du pays, bon jardi- exotiques, roses, œillets S’adresser au Bureau ‘au Yournal. On demande un bon jardinier, marié, sans enfants, connaissant parfaitement l” GA ta l’arboriculture, a flori l aîchère. Inutile de se Dréneiiet sans etrès bons certificats. S’adresser : b, avenue Roger, Lié iége. On demande, pour les FD à de bons agronomes. S'adresser au Bureau du journa les plantes château du département du Pas-de- S'adresser au Bureau du RARE On dem onnaissant bien mét ’est-à-dire la confection des be cu corbeiles, couronnes, etc., se présentant bien eta s certificats. S ee ser pour É >s renseigneménts au Bureau du journal. ande ne qe excellent fleuriste, à À Kentia Forsteriana Nous avons actuellementen mains et nous continuerons à recevoir à courts intervalles BONNES GRAINES BIEN FRAICHES de ces espèces. Prix par correspondance sur demande Chez, MM. WATSON et SCULL 90, Lower Thames street, LONDON, E. C. USINE A VAPEUR SPÉCIALEMENT MONTÉE POUR LES CONSTRUCTIONS HORTICOLES due 7 J rue COURT, AINÉ. an: RE ES A ‘tem EN 2879 Er. CHAUFFAGI ï Tablettes, Gradins, Vitrages. ete. 4 Prix. Ébande média d’or à See pre Internationale a. de Gand 1893 "Expos: niverselle d'Anvers, en d'Hiver, Serres, AIS À OMBRER SIMPLE ET A MÉCANIQUE rmosiphons en tuyaux neufs et de remploi de Ca ei Bâtiments, ete. 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PREMIERS PRIX A TOUTES LES EXPOSITIONS ?4A ans de spécialités En usage dans la sm des regul gs et princiers, stré. t0g ue illu depuis plus de : Exposition Internationale de Dre . 1896 : Aer Prix, Grande à Médaille d'Argent. © Grande osition de Dusseliors 1896: 1er Pr Médaille de à - = tr SES RNA, x PR i Env Bureau: 88, Boulevard Jamar BRUXELLES __ CHARBONS & COKES Cherbens gras. ge ur et HAE Briquettes perforées et indus= e ; Boulets ovoides; Charbons de bois; Coke de gaz; “Bois de Hêtre pour Soit et Bois d'allumage. SPÉCIALITÉ DE CORRE POUR LE CHA der DES SERRES et renseignements par eorresponda RARUN DIRECTE DE DES CHARBONRNAUEE ét rue NMNMiontoyer Eoide SMETE, °=:. rue Montey Fournisseur de PHETIOULE RER Peinture Spéciale de Serres SERRES CHAUDES, TEMPÉREES.. OU FROUDES A ORCHIDÉES..ET AUTRES PAR. PROCÉDÉ DURABLE ET fn C LHOMME-LEFORT 4 | LU L op a one guet pop plaies des arbres et arbustes. le dans le greffage de la vigne, - Employé dans les pépinières : nationales de na France et de professeurs et institu uts de France et de l’étran, ser îte le nom de rance et de l'étranger, ÉLuNMIQUE |: LORFCOLE COLONIA F: (SOCIÉTÉ ANONY # Parc Léopold, 79, rue Wiertz BRUXELLES | Adresse télégraphique : HoRTICOLE-BRUXELLES. OFFRE SPÉCIALE BELLES ET FORTES ORCHIDÉS ÉTABLIES uer- Les plantes offertes sont générale- ment deux ou trois fois plus fortes que celles mises en vente ailleurs. Elles sontrtoutes de force à bien fleurir et de culture RÉ “Ai. # x: ANows-woons- pensé dire caxréeble : aux. 0 choisissant aujourd'hui parmi les quatre es] Pa. deux livrables en boutons ou en _—. suivant le désir exprimé par l'ac ïi la ton de l'achete î au pouvoir jouir de suite de Eur dodii floraison; ce sont les Cypripedium Spicerianum et Charlesworthi. LE éd dar PUR | e charmante, d actère très distinct et très il blanc, av bande pourpre brunâtre le long de la ligne se , et une aire verte peu étendue à la base. Les pétales horizontaux, assez courts, sont verts. dé ob de pou et très ondulés sur les bords. à Paut rpre Cette espèce fleurit principalement à Bonne plante ex boutons ou en fleurs, la pièce, fr. » Héseit ti: Sn Lesdonuse . fr. » pal ne _—. Charlesw be e Pare pri mais le d'un rouge a rpré, te rend tout à fait différent de ses . CORGÉRETES + LL 6 65 la pièce, fr A douze # Les six Ir 0€" ». Odo odora Espèce élégante, florifère, ess en compagnie de l Cérsise pr sans Ses fleurs produites en lon- gues grappes très nt es, sont la ès gr acieuses et e antes; elles. ont.le ents,gé crème, FR es ou ES SNSNEE Les douze ns shi Cette espèce nifique devrait être plus répandue | u’elle ne l’est ; elle éme à un type tout différent des autres Van s. Elle a les feuilles courtes et. larges, de consi se Fe charnue e d’un beau vert clair. Les tiges florales robustes, portent un urs d'un are très distinct. Les pétales et les | sépales | €. fl sont d’u brun avec ‘la Ë base blanche; le labelle a le lobe antérie ouge magenta plus ou moins vif bordé d’une étroite ligne blanche. Bonne FRE établie, : pièce . sfr 34 . Les si Les douz ze [fre 6 Grand choix de variétés extre OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE / ue. y No Æ — s'. LA SEM # Li) DS NE HORTICOLE = de } VOLUME IV. — N° 34. SAMEDI 1 SEPTEMBRE 1900. CHRONIQUE L’Orme de Sully. N des plus beaux arbres de | France est un Orme qui se trouve. dans la cour de l’In- stitut des Sourds-Muets, rue Saint- Jacques, à Paris. Sa hauteur est de 45 mètres; il mesure 6 mètres de cir- conférence à la base. C’est l’orme de Sully. Il paraît que son origine remonte à l'an 1600. Cet arbre est plein de vigueur; son bois est parfaitement constitué, sans creux, sans pourriture. Une tempête l'avait endommagé le 19 août 1889; une nouvelle tempête lui a enlevé dernièrement sa branche la plus élevée et il a fallu lui faire subir un élagage dangereux, l’arbre étant en pleine sève. Verveines hybrides. Les verveines étaient autrefois plus en faveur que maintenant. On a tort pourtant de les négliger et les horti- culteurs français ont raison de s’en occuper. MM. Bruant et Délaux ont obtenu des hybrides qui constituent de véritables races se distinguant par leur port robuste et l'extrême gran- _ deur de leurs fleurs et de leurs bou- _quets. Plusieurs À | ‘des coloris nouveaux avec blanc pur. Les Hortensias. it M. H. Dauthenay dans la autres par celui d’un rose très franc. On ÿ remarquait encore un beau lot d'Hydrangea japonica Impératrice Eu- &enie. Ce curieux Hortensia est une Crete née LP OT variétés, montrent VOUS IN ORES plante assez élevée et touffue, d’un beau vert foncé, avec des inflores- cences où quelques fleurs seulement à la périphérie possèdent des sépales pétaloïdes comme dans les Hortensias ordinaires. Le grand avantage de cette plante est d’être absolument rustique, supportant bien les hivers de nos con- Influence des engrais sur les récoltes. Il a été fait, dans plusieurs districts de l'Etat de Pennsylvanie, des essais comparatifs sur la valeur de certains engrais dans la culture du tabac. Il a été constaté que le fumier d’étable a été surpassé dans tous les endroits et dans toutes les saisons par des engrais artificiels riches en matières produisant de l’humus, comme des tourteaux de coton ou de lin. La récolte a donné en moyenne 10 p.c.de _ plus qu'avec l’emploi de fumier d’éta- ble. Dans les terrains argileux et par les saisons sèches, l'application du nitrate de soude a donné de meilleurs résultats. | Cordes en fibre de bois. ïs dont la Va ë la fabri- cation d’après l’'Echo forestier. Chaque corde est fabriquée de façon à être composée de filaments de deux ou plusieurs espèces de bois de résistance et dé densité différentes. On confec- tionne d’abord un torron assez lâche avec de la laine de sapin ou de peu- plier dont les filaments sont tordus mollement. Vient ensuite un deuxième torron en laine de tremble ou de saule tordu le plus possible. Les deux tor- rons réunis forment une corde. Cette corde trouve surtout son emploi dans l'industrie métallurgique et remplace les cordes de paille dans la coulée des métaux. maux. Il doit servir aussi à dé per le goût de l’horticultu comptent environ 600,000exemplaires Destruction des insectes par le jus de tabac riche. Nous avons déjà dit que la régie en France vend des bidons de jus dit jus riche qui contient plus de nicotine que les jus anciens. L'application de ce jus aux plantes est tres efficace. M. H. Dauthenay recommande la prépara- tion suivante : 10 centimètres cubes de jus riche dans un litre d’eau avec addition de 10 grammes de savon noir et 2 grammes de carbonate de soude du commerce. On peut encore ajouter 10 centimètres cubes d’alcool méthylique, mais cet alcool ou esprit de bois n’est pas indispensable. Ce liquide ne peut nuire aux plantes. Il adhère bien aux feuilles et aux tiges et il tue sûrement beaucoup d’ennemis des plantes. Le Jardin botanique de New-York. Ce jardin est en pleine voie de déve- loppement. Le terrain, d’une étendue de 100 hectares environ, a été cédé ar la ville, qui contribua aussi à l'érection des bâtiments. Le jardim lui-même est l’œuvre de l'initiative privée ; il a surtout pour but de con- tribuer à l'avancement de la botanique et à la publication de pme» Re : évelc es / le Eee F6 et la bibliothèque possède plus de 7,000 ouvrages dont près de 2,000 sont des recueils périodiques. Plantae Utowanae. La science compte encore des mé- cènes. M. Allison-V. Armour, de Chicago, qui avait fourni déjà au D: Ch.-Fr. Millspaugh, curateur de la section de botanique du Field Columbian Museum, le moyen de faire une expédition botanique au Yucatan, en décembre 1894 et janvier 1895, a mis de nouveau son yacht Ufowana à la disposition du savant botaniste 398 LA SEMAINE HORTICOLE our lui permettre de faire une explo- ration des grandes Antilles, à l’effet de déterminer la richesse florale de cette région. L'Ulowana a quitté New- York le 24 décembre 1898 et revint le 11 mars 1899 à la Nouvelle-Orléans, après un heureux voyage ayant per- mis de relever 1,771 exemplaires de plantes, parmi lesquelles on gran nombre d'espèces nouvelles. Les con- statations de la présence des végétaux dans les stations diverses sont rela- tées par M. Ch.-Fr. Millspaugh, dans un volume publié en mars 1900, par le Field Columbian Museum (1). Parmi les espèces nouvelles décrites dans ce volume, nous citerons Meliola Zaymanensis, Asterella Erithalidis, zamia Allison Armouri, Panicum : RE Peperomia, crassiuscula, Ê " ae: Pr ds complexe et LE EEE PE D | ils aughi, Krameria Ishamii, Fons caymanensis © Tribulus ES RSR bre Fatropha portoricensis, Omphalandria linearibracteata; cinq espèces D vs trois nouvelles Malvacées : Abutilon cubanum, Mal- VavisCcus Fordan Mottii, Cienfuegosia ucatanensis, Turnera scabra et Tur- nera triglandulosa, Hydrocotyle yuca- tanensis, Convolvulus obcordatus, Salvia caymanensis. Toutes ces espèces sont s pter variétés nouvelles dont plusieurs se- ront de bonnes acquisitions pour les jardins d'Europe. Engrais pour les rosiers. Le recueil Rosarium donne le moyen suivant pour cueillir des roses avec des feuilles d’un beau vert foncé. On prend de la suie de cheminée qu’on met dans un sac et qu’onsuspenddurant quelques jours dans un tonneau d’eau. Pour que le sac demeure sous l’eau, on y ajoute un, corps.lourd. Lorsque le liquide a ges la couleur rouge du 3 la Utowanae. Plants collected in Ber- to-Rico, St-Thomas, Culebras, Santo- Cuba, Th Caymans, Cozu- Alagran Shoals. Chicago, Bicentenaire du pois de senteur. L'introduction deux fois séculaire du pois de senteur dans les jardins de l'Europe a été célébrée au Palais de Cristal, à Londres, les 20 et 21 juillet de cette année. Le Comité n’a pas eu seulement en vue de faire ressortir l'importance à laquelle est parvenuela culture de cette plante, mais encore d'arriver à la classification des varié- tés et à l'exclusion de toutes celles n’offrant pas assez de distinction ou trop de ressemblance avec d’autres. Il est certain, et l'exposition au Palais de Cristal l'a démontré, qui y aura parfaitement moyen de con- stituer une collection de cinquante variétés fort distinctes; seulement, le choix ne dev rait pas aller que dans centaines. Les cc écarlates et bleues y ont admirable: siastes ou les spécialistes aient besoin de combler les intervalles par des nuances pour ainsi dire impercepti- bles. En attendant que nos confrères anglais donnent une liste de variétés d'élite, nous nous bornerons à citer quelques noms parmi les plus remar- quables : Gorgeous, d’un écarlate oran- gé; Oriental, écarlate; Sadie Burpee, d’un blanc pur; Sensation et Duchess of Sutherland, blanc légèrement teinté ; jau Duke of Westminster, Othello, Black Knight et Duke of Sutherland, toutes de couleur pourprée; Pink Friar, à fleurs striées; Lord Kenyon, de cou- leur rose; Countess of Lathom, rose vif; Miss Willmot, larges fleurs d’un beau rose; Ÿeannie Gor don, blanc de crème veiné de carmin. On cite avec éloges une race d’origine américaine : le pois de senteur Cupid, obtenu par MM. A. rpee and C°, de Philadelphie. il en existe déjà plusieurs variétés. Les ob- tenteurs recom ent d’en faire le en caisse sous ur et de les le ieur q me plan- mode pi que tes Drotédes de culture intensive se basent sur le principe de la restitution, c’est-à-dire qu'il faut rendre à la terre tout ce que les plantes lui prennent, on ne cultive plus qu'après une Or, voici Sempervirens qui rapporte le fait d’un maraîcher qui affirme que son père et lui cultivent depuis cent ans, sans aucune année d'intervalle, des oignons sur le même terrain. La récolte est bonne chaque année et il ne s agit pas de dire que le sol serait épuisé pour la culture de l’oignon. Il considère le sue comme une particu- larité. Pour n cette particularité s'explique artnet Il est certain que le jardinier en question rend chaque année à la terre ce que la culture de l’oignon a enlevé à celle-ci. Gaillardia grandiflora sulphurea oculata. Les Gaillardia ont leur place mar- quée dans tous les jardins. L'espèce suuioes D FÉSROTS QUE 6. RTE morte bien la faveur qu’on lui accorde. La nouveauté que nous mentionnons en tête de cette note a été obtenue par le semeur F. Roemer, de Quedlinburg; elle est surtout recommandée pour les bou- quets. Ses grandes fleurs, avec ses rayons jaunes, portent à leur centre un œil rouge violacé ou pourpré. Le coloris jaune des rayons extérieurs passe au blanc jaunâtre. La plante n’est pas encore absolument fixée par la voie du semis. Eremurus. “ Un groupe d’Eremurus exposé à Londres, le 5 juin dernier, par la mai- son Veitch, attira vivement l'attention des visiteurs. Le genre Eremurus pro- vient, en général, du Caucase, de l’Asie Mineure et de l'Himalaya. Les néaires; elles produisent un bel effet parmi les autres plantes vivaces d’un parterre. Les épis acquièrent une ce hauteur. Il en existe une * taine d’espèces dont Prune ainsi que D lees imite & E. spectabilis. Les de du .. en ra qui a été reproduit par hotogravure du Gardeners Chronicle, étaient entourés de Primula japonica en pleine florai- son, ce qui produisait un très bel effet. Les Eremurus se cultivent aisé- ment comme les plantes vivaces her- bacées et se multiplient par division. Em. Rop1icGaAs. PETITES NOUVELLES M. Alfred Giard, membre de l'Institut de Paris, vient d'être nommé chevalier de l'Ordre de Léopol. L. Notre gouvernement a voulu ainsi récompenser les travaux scientifiques et les recherches entreprises par le nouveau chevalier, pour l'industrie de la pêche dans la mer du Nor ra est directeur de la station de biologie mstitis de Wimereux et ses laboratoires sont largement ouverts aux éludiants de nos univer- sités et aux naturalistes belges. C'est là une distinc- tion méritée honorant à la fois qui la donne et qui la reçoit. R Sait-on que notre.pays, notre petite Belgique, est le 2. grd du monde par l'activité économique de ses habitants : _—"" À part notre voisine, la Hollande — mais dont la densité de la À ue ation est loin d'être res } forte Ph B ent ; première en e pour la moyenne de Pate lation par tête Msn svv4 moyenne qui æ été petidant la période décennale de 1890-99 de 240 francs par habitant. Pendant la même période, l'Angleterre n'a qu'une moyenne de 152 francs, la France de 90 francs, l'Allemagne de 73 vtt etc., comme chiffres d'exportation par tête Dans notre ; partie d'exploitation, l'horticulture, l'exportation seule des plantes vivantes et des fleurs réa s ‘est chiffrée, en 1899, par près de 6 mil- lion Nos orei d'aujourd'hui sont des travail- leurs, des artistes : les faits sont là qui démontrent et hs savoir et ler net Dur. une sine de Conmaiss, j ce patri- moine national … aux Van Houtte, aux KA aux Makoy et tant d'autres. ne nouvelle poussée en avant : Noblesse oblige; il faut travailler plus et davantage, et devenir plus fort encore, par l'union surtout : L'Union fait la force. La colonisation en Indo-Chine. — La Quin- zaine coloniale à publié dernièrement un document d'un grand intérêt sur cétte matière; c'est un rapport adressé par M. r au ministre des colonies. Nous y Péléiine seulement quelques chiffres : en 1890, les concessions européennes dans l'Indo-Chine ne = Comprenaient que 11,390 hectares ; en 1900, elles for- mené un total de 263,740 hectares, répartis er 575 Propriétaires. Le prix des fleurs d'Orehidées a subi depuis _ quelque temps une hausse notable, qui s'explique aisé- us ds Se esrmmalions a été ps gtaree ee ” se rs torride. Au marché É C FE FR on a cofé les Cours suivants, cn ris bien entendu : de. 7-11 5 par douzaine; fleurs dOdontogtossun, 5à 10 fn. par douzaine. CS È ès à S- "à Fe $ & il ë 2 È RE près de FBcols Fr une à à Mac. IA américaine, sq « Brown bag-filling Machins cs », D SE rs SAMEDI 1% SEPTEMBRE 1900 de Fitchburg se ssachusetts). Cette machine sert à D les peti sachets plats en papier d'une quan- té pesée AR de graines ou de poudres, etc. nr mesure ou pèse la quantité, ouvre le sachet, le remplit, le gomme, baisse la patte, TNA et la maintient jusqu'à ce qu’elle soit bien collée curieuse ne de dimensions très destes, es trè de 1/8 de heure, et en inscrit 4 nombre au fur et à mesure sur un indicateur spécia CN Montbretia et Crocosmia. — M. Emile Le- moine a lu à la Société royale d'Horticulture de Londres, le 28 août, un mémoire portant ce titre. NÉCROLOGIE Nous apprenons /a mort de M. Crnest Muller, le chef de la firme allemande Schmidt, d'Erfurt Une ioraison du Brahea Rogzli E distingué amateur horticulteur d'Hyères, M. Hippolyte Dellor, un nom bien connu déjà des lec- teurs de la Semaine horticole, nous adresse une bien intéressante corres- pondance, où il nous entretient tout spécialement de la végétation de sa riche collection de palmiers en pleine terre, et de la floraison et fructifica- tion de divers de ces palmiers. Nous relevonsdes lignes consacrées à la floraison du Brahea Roezli, appelé aussi Brahea glauca et Erythea armata. Nous avons souvent ré sa vigoureuse végétation et en la belle ampleur de ses feuilles, le sujet à cette heure couvert d’inflorescences de ce palmier, beau et ornemental entre tous, € en Pine ire ske en plein ces D S € 22 à {he n 1V sauraient se ue la nee de ce palmier aux feuilles d'argent, sous les cieux de l’oranger. Le sujet fleuri mesure près de 4 mètres de hauteur, du sol à la cime des feuilles centrales et ses feuilles de la base, toutes conservées, couvrent une sur- face de 5 mètres de diamètre. Il est l’un des plus grands que nous connais- sions en pleine terre. Il a émis à la fois, nous dit M. H. Dellor, 7 inflo- rescences dont le développement est réellement considérable. Ces inflores- cences ém t en dehors des feuilles, ER en retombant vers le sol, une gracieuse arcade de 2"50 399 de longueur. A partir du point de l’émer- gence, l’inflorescence est formée par de nombreuses grappes, très rappro- chées, pendantes. Les fleurs sont agréablement ve ME 28 et l’ensemble des inflorescences est du plus bel effet sur la couleur des feuilles si richement argentées. La floraison de ce Brahea donnera- t-elle naissance à des semences fertiles, comme :l en est pour les floraisons, ce jour obtenues, du Brahea ou Erythea edulis, lui aussi si bien accli- maté L si beau? Nous l’espérons. . Dellor nous promet de nous tenir au ob des suites de la florai- son actuelle, et nous transmettrons à la Semaine horticole ce que nous M sujet du même Brahea Roezli, mate ee les riches jardins de Monte-Carlo, principauté de Monaco, avait, il y a deux ans, montré des signes d’inflorescence, mais celle-ci ne se développa point. La floraison produite à cette heure à Hyères est, probablement, la première qui ait lieu en Europe d’un palmier, nous le répé- tons, superbe entre tous Le premier et fort Eryéhea edulis qui fleurit et fructifie depuis plusieurs années chez M. H. Dellor a, de nou- sujet plus jeune en a émis de premières qui promettent une abondante fructi- fication. Un fait spécial, à propos de semences d’Erythea RER de celles du moins récoltées en Europe, nous est signalé par M. H. Dellor. . « Le semis des graines de ce pal- es mier récoltées chez moi est, nous dit-il, resté une année sans donner de levées, et je perdais espoir quand enfin la germination sé commencé, s’e uite tou eu mences, quoique complète en ap rence lors de leur récolte, n’é était-elle pa- pas encore parfaite. Incidemment, M. H. Dellor signale une autre et intéressante floraison d’un végétal exotique, qui a eu lieu au printemps dernier, dans son jardin. C'est celle du Fourcroya Baending- hausei, généralement appelé en hor- ticulture Roezlia regia. La plante a émis une belle hampe florale, candé- labriforme, haute de près de 4 mètres. Les divisions du candélabre, légère- ment infléchies vers le sol, por- taient, gracieusement suspendue, une abondante floraison de jolies fleurs 400 LA SEMAINE HORTICOLE blanches, en clochettes. Quelques fruits seulement ont succédé et sem- blent promettre d'arriver à maturité. Mais, d’autre part, les divisions de la hampe florale se sont couvertes d’une si grande quantité de vertes bulbilles, que le candélabre simule un arbre couvert de verdure. Ces bulbilles fourniront une ample propagation d’une fort belle plante, très peu répandue encore. NARDY PÈRE. de “à Ehinbre des ep Este nistrateur de L’Horticole coloniale. Ia un beau et large or rappelant bien le Leeanum, arrondi et bien étalé, avec un double repli à la pointe du sommet ; cet organe porte tout autour une large e bor- dure blanche; la partie centrale est jaune verdâtre, avec des stries longitudinales brunes reliées sé elles par de petites hachures. Les . sont d'u e partie qui Ta ne sont d’u sant. Le sabot est rose Voice très clair à la partie antérieure. croiseme ent Vobes Sun X rer a 5 plusieurs fois ; il.a pro- entre eux, et d aussi de celui ont nous o “as Pop oi Boxalli Fe ri e FA nom- breuses formes qui, ind toutes, ont le pavillon très maculé foncé, D os forson a lieu ONE le mois de ma UT < e est des plus lite il prospère 2 en e partout, érence en terrains légers et ROSE THÉ MADAME CAROLINE TESTOUT (fig. 137, p. 405). — Cette ts Sp variété est une véritable rivale de cienne rose La France. Elle a été tes par M. ]. Pernet-Ducher. . Sa croissance est vigoureuse, elle Eatene les fleurs sont posées sur de bonnes tiges, elles sont très grandes, de couleur rose clair avec un centre plus vif. Elles répandent une pre odeur. La rose Madame Caroline Testout con- vient particulièrement pour la culture forcée, en pots et en pleine terre. Sa floraison se prolonge généralement jusqu’à la fin de l’automne; elle n’a pas, comme La France, le défaut de s'ouvrir entièrement par les temps humides et de se ternir pendant les fortes chaleurs. C’est, en résumé, une variété de grand Dépt pouv ant RES dignement dans EUGENIA MICHELLI (fig. 138, le 405). — enre enia compre n grand nombre d’ "à or iginaires dé l'Amé- rique tropicale. Ce es arbres ou des arbustes # serre hab ou tempérée qui se plaise ans un sol composé de terre Franche, siliceuse, additionnée de terreau de feuille es; on Vég multiplie par boutures de pousses à demi-aoûtées, èce qui nous CECHES: j'ÈMe Lena Michelli, a les fleurs blanc à pédi- celles axillaires, uniflores, balrtHius le alice a quatre lobes réfléchis. L feuilles et pt FRS La floraison uillet. ® m C’est un mé touffu, à Es meaux a hauteur varie entre 3 et il ie des fruits à côtes d’un rouge vif, d’une jt très acide. On l’emploie, aux colonies, pour former des haies, et dans différents postes éta- iS au Con o ils forment, devant les habitations des blancs, des touffes isolées u plus gracieux effet. EM. DUCHESNE. LE = ORCHIDÉES. Les FRITES NE nom a été donné à un genre qui se compose de charmantes ites Orchidées, toutes ori- ginaires de l'Amérique tropicale. Il vient de mots grecs signifiant : « d’as- pect violet », et est parfaitement ap- proprié au coloris des fleurs. Ce genre comprend un petitnombre d’espèces, de croissance naine, et qui ne plairaient pas sans doute aux ama- teurs de grandes. Orchidées à effet; l’apprécier dans ses plus humbles for- mes, ceux-là trouveront un très grand charme à ces espèces. Parmi les Or- chidées à petites fleurs, je n’en connais aucune qui soit aussi exquise que l’Tonopsis paniculata, et lorsqu'il s’en rencontre de forts exemplaires, ce qui est rare, c’est un spectacle magnifique que celui de ces plantes couvertes de fleurs. Toutes les espèces du genre sont acaules, et portent de petits pseudo- bulbes, des feuilles généralement lan- céolées, et des racines filiformes. Les tiges florales sont érigées ou noueuses, très grêles, et terminées par un racème OU LD. panicule, de. denbreusss jeu de petite taille. Les s pétales sont petits, mais le rte bilobé, en forme d’éventail, est rela- tivement très ample. Les masses pol- liniques sont au nombre de deux. Ces plantes ravissantes ne sont malheureusement pas de culture très facile. Elles prospèrent bien pendant quelque temps, puis au bout de quel- meurent. s’épuisent par leur floraison, ou plutôt par la longue durée de leurs fleurs, ui se conservent fort longtemps et absorbent les forces de la plante. reuses ; [S nombre des fleurs qu’elles produisent est énorme en comparaison du volume des plantes, et comme ces fleurs res- tent fraîches pendant plusieurs semai- nes (non pas plusieurs mois, comme on l’a souvent prétendu), les plantes peines à leur fournir la sève et meurent. Le remède à cet inconvé- nient est très simple : 1l consiste à couper les es fleurs au bout d’un certain Cette cause de dépérissement mise à part, ces espèces ne sont pas encore très faciles à cultiver, même dans la patrie de l’Z. paniculata, au Brésil, où nous les laissons en plein air. Elles languissent pendant quelques années, moins qu’on les cultive sur des arbres vivants. Plantées sur des arbres calebasses (Crescentia RS able à 1 dées, tés s'établissent CERTES SAMEDI 1% SEPTEMBRE 1900 401 croissent bien et donnent chaque été une abondance de fleurs. N les cultivons aussi dans de petits paniers de bois ou des pots, avec du sphagnum, du charbon et un bon drainage, suspendues sous les arbres, en plein air, avec un ombrage partiel; en somme un traitement sem- blable à celui que l’on donne aux autres Orchidées de petite taille. En serre, elles réussissent parfaitement sur bloc, avec un peu de sphagnum; on les cultive dans la serre tempérée, en pleine lumière, près du vitrage. Il convient de ne jamais les laisser se dessécher, mais d'éviter également l'excès d'humidité stagnante. Une dizaine d'espèces sont men- tionnées dans les livres, mais il n’en existe probablement pas autant, car de simples variétés géographiques ont recu des noms spécifiques distincts. Une seule, en somme, mérite d’attirer l'attention de tous les amateurs (je mets à part ceux qui prennent intérêt aux petites espèces plus humbles et souvent si charmantes). L’Zonopsis paniculata, originaire de la région brésilienne de l’Amazone, et dont l'habitat s'étend du nord au sud, et assez loin dans l’intérieur du pays, est la plus grande et la plus remarquable espèce du genre. Pour do idée de sa splendeur à l’état naturel, je citerai un extrait de mon ?ournal, en date de mai 1878 : « Tonopsis paniculata. Recueilli cette » plante sur l’'Amazone près de Ju- » ruty, où elle est très abondante » dans les « varzea lands ». Aucune » expression ne suffirait à décrire la » magnificence de ces immenses grap- » pes de fleurs et l’infinie variété de » leur coloris, qui va du blanc pur au » rose pourpré foncé. La tache pour- » pre du labelle varie également » beaucoup d'intensité. L’abondance » des fleurs. relativement au volume » de la plante est prodigieuse. » Une plante de 13 centimètres de » hauteur, et n'ayant que dix feuilles, portait deux grappes de 65 centi- mètres de longueur, sur lesquelles 2. » arbre en porte un certain nombre, de sorte que quand on lève les yeux, On croit contempler l’intérieur d’un » nuage rose, » Et plus loin : « mn 64 Dans une de nos excursions, nous avons en- Core trouvé une grande quantité de ces plantes, ét nous en avons » amplement chargé notre canot. Ar- » rivés à notre petite cabane de » tourbe, à toiture de feuillage de » palmiers, nous les avons suspen- » dues aux murailles grossières de » la chambre, et pendant plusieurs » semaines nous avons vécu au mi- » lieu d’un des plus splendides massifs » de fleurs que l’on puisse imaginer. » Fi + On peut obtenir par sélection de magnifiques variétés, depuis le pour- pre très foncé jusqu’au blanc pur en passant par mille nuances intermé- diaires; mais je n’en ai /amais vu une jaune, ni d’une couleur approchant du jaune. Les fleurs restent en pleine fraîcheur un mois environ, et se Suc- cèdent pendant trois mois de l’année; d'autre part, il peut arriver que l'on trouve des plantes fleurissant dehors de la saison régulière. Les fleurs sont de dimension très variable, mais elles n’ont de parfum dans aucune espèce. Dans ces der- nières années, une forme géante a été collectée dans la région de la rivière Purus. Les plantes sont trapues et “4 ’ les fleurs très grandes; mais je n’en en o. 135. — Cypripedium X Borchgraveanum (voir p. 400). Le] ai vu que quatre plantes. La variété maxima figurée dans la Lindenia, vol. 3, pl. 114, ressemble beaucoup à celle-ci, mais elle a-les fleurs blanches et provient du Venezuela. : Les autres espèces ont peu de prix pour les cultures en comparaison de la précédente. L’I. fenera semble être une forme de l’Z. paniculata; 11 en est de même de l’Z. rosea et de l’I. pul- 402 LA SEMAINE HORTICOLE chella. L’'I. utricularioides, probable- ment synonyme de l’7. Gardneriana, est une petite espèce que j'ai reçue des Indes occidentales; elle a les fleurs blanches ou roses, et de petite taille. L’7. Burchelli est une admi- rable petite plante, originaire du delta de l’Amazone. Ses feuilles sont pres- que cylindriques, sa tige florale grêle produit de trois à six fleurs délicates, colorées de rose, qui ne ressemblent quelques centimètres de hauteur. L’JZonopsis paniculata donne dans les cultures des résultats qui semblent peu brillants pour quiconque a vu cette espèce dans sa splendeur et sa luxuriante végétation naturelle; mais il est si beau qu 7 même ite encore que partiellement, peut s procurer les variétés ses plus ee et les plus fortes, on ra aisé- ment qu'elles se cuiivest dite facile- ment et sont plus vigoureuses que les variétés plus délicates que lon a pos- sédées jusqu'ici. ÉDOUARD-S. RAND Sn PEIFTES NOFES ET NOUVEAUTÉS D’'ORCHIDÉES Cattleya X Victor Hugo, — Cet hybride, qui figurait de 0 À à Paris dans un Lo expos ar Maron, a les s pa drents que le é X Chamber- Lainiana l’un des plus anciens Cattleya rides connus, puisqu'il fut dés t le C. Leopold et le dd Du res hybrides qui ont des OHehes voisines très proches, comme le C. x Fowleri, le X Atlanta; le C. Leopoldi a aussi donné le C. X Harrisi avec le C. Mendeh,.….sans spots. du Lx oria Regina et Müchelli, du C. Vict ). X Ga | È > Pi nd et avec les plus Houes. un peu ondulés. iæ-elegans, — Cet . Gibez à Paris, le 1coup cg elé le ifférence le uge pourpré vif. La ed Me est plutôt celle du que ce dernier avait une nuance un peu brunâtre ou violacée et que celui-ci est d’un rouge plus franc. C’est une jolie Fe bien étoffée. . X Daphne a les mêmes parents, ainsi Re le L. Ludovic. Lœlia X grandis-crispa. — Autre hybride seen par M. Gibez en même tem ue le précédent. Ses fleurs, un peu petites, ont un agréable coloris jaune de Naples pâle, et le labelle est cie de stries longitudinales, d’un rouge rappe- lant celui du L. cri spa. Cattleya X Patrocini. — L'époque de flo- raison de cette plante est revenue, et nous fournit l’occasion d’en dire un mot ll y a dix ans es Je . Patrocini est onnu; il fleur s pour la première fois chez M. che à PRES Be con nboure, et fe opni cor e C. Loddi igesi. gui Du lors, il a fleuri dans des co collee- tions anglaises, toujours en septem et octobre. Il est à peu près Eten. diaire a les as pee qu'on lui assigne comme parents; son port a beau- coup Di avec cf du C.Loddigesi ; mais elles ont plutôt la forme du C. gut- tata. Elles ont les pétales et les sépales à b antérieur rouge pourpré! Les féribes ont produit ] jusqu’à 7 fleurs en ra Le croisement supposé ici à l’état naturel a été effectué ar fcellement par M. Maron, et a produit le C. X Gaudiü dont nous avons vu ertin nes formes blanc rosé sans even d’autres très tachetées de pourpre, analogues dans l’ensemble à de petites Le de C. ame- thystoglossa. Lœliocattleya X Senarti. — La plante présentée sous ce nom “par M. we au concours de Paris du 22 août, est une variété sé ee x Attila du Les fleurs sont belles, mais moins belles, callisto- à notre ne. que celles du L. X ca ave + a été l’un des parents utilisés. Laelioc X M°° A, Chantin. — Nou- “variété te cet excellent L. X He :nLwOOÛ , qui se e fleurir toute. l' née et a de si “belles fleurs cusds actuelle, qui tau conco =-ténpo= raire du 22 ao à Paes, a se jobe anté- rieur du ne d’un nee sang pourpré très intense, prol € par une large bande étais dans l’intérieur du He avec une tache jaune de chaque côt @ 1! Læliocattieya X intissima. — Hybride du Cattleya intermedia et du L, cinnaba- rina. Il a bien l’allure générale des pro- ue même REG duits de ce dernier, les fleurs d’une gran-. deur moyenne, ee saumoné piles et le lobe antérieur du elle roug l'ordinaire. Ilsera Aube Hors mais on ne peut pas encore en Juger exactement. Max GARNIER. ee De la propagation des plantes (Suite, voir p. 320.) E moyen est surtout appliqué dans les serres, peu nombreuses à l’époque il est vrai, chauffées au moyen de conduits de fumée. s la partie réservée au bouturage, nous installerons sur toute la tablette de ie Er s chassis avec coffres RRESRES o gardées HT D pour les Eutures Ces châssis sont absolument indispen- sables, car bien que la serre soit très petite et a a RG y soit eu s très humide, cet air y est encore trop abondant et est ONE trop clement pour y laisser librement des bouture Nous pourrions enane nous servir de cloches, mais outre qu’elles sont d’un ee aille, nous sétione par ce oup de place ; de plus, elles soi: très fragiles de leur emploi en est toujours très coûteu Pour certaines pistes plus difficiles encore, telles que les Araucarias, exem ple, nous emploierons de its cylindres en verre fermés à l’une de ses extrémités, d’une hauteur de 15 à 20 cen- timètres, et larges de 6 à 8 centimètres. . Certaines boutures sont assez difficiles réserver une petite verrine ou Cage re où l’on pourra de inconvénient placer les boutures droite Dans la p par tie réservée au bouturages nous installerons de petits châssis avec coffres un que LA een gardées endu, à ceux employés pour les eue tte ces Ms sont absolument indispensables s, car, bien es e la serre soit très petite, très basse e tque air y soit re Mg tenu très humide, cet air y est encore trop abondant et est B dise encore plus äifhciles, “alles a Araucaria, par exem- ple, nous emploierons, avec avantage, des cylindres en verre fermés à l’une des extrémités et d’une hauteur de 15 à 20 centimètres, largeur d’oritice de 6à8 cen- timètres.Ces cy lindres ressemblent assez bien à des verres à bière renversés. Les boutures de certaines plantes de serrechaude(divers Dracænas, etc.)attei- gnant 30 et 40 centimètres de longueur, trouveront difficilement place sous les châssis et cloches ; nous ferons donc bien en plaçant dans la serre une verrine d’une hauteur de 40 à 50 centimètres, dont lun des côtés s'ouvrira au moyen de charnières. Un point excessivement DRerans € et qui trop souvent est perdu de vue, c’est la question de l’eau ; souvent aussi i est écart sinon SAMEDI 1 SEPTEMBRE 1000 bassin à une certaine étendue, il entre- tiendra, à l’intérieur de la serre, une humidité atmosphérique bienfaisante et nécessaire à la bonne venue des jeunes plantes à y cultiver; ilest entendu que ce bassin se construira dans la partie de a serre réservée aux boutures enracinées et déj à empotées. les gr soient recouvertes d’une feuille de verre, d’une cloche où d’un châssis, il sera absolument indis- pensable d’essuyer, au moyen d’une — Fig. 136. — Viburnum plicatum (voir p. 400). éponge, les gouttelettes produites par la condensation de la vapeur d’eau à l’inté- rieur, et cela plusieurs fois par jour, selon le besoin. u’on dise de mettre les bou- tures à l’étouffée, il ne s’ensuit pas qu'il faille tenir châssis et cloches constam- ment et hermétiquement fermés; bien au contraire, aussitôt que l’on voit les feuilles des boutures reprendre leur rigi- ch ques millimètres, en augmentant la ven- 403 tilation au fur et à mesure de la reprise, pour finir par les enlever complètement quelques jours avant la mise en pots des petites plantes Avant de procéder à l’empotage, il x aura lieu préparer la terre déve laquelle elles doivent se trouver: nous avons vu, dans un récent article, les divers terreaux dont nous devons dispo- ser : terreau de fumier, nr de feuilles, terreau de com rre de bruyère terre de jardin ou terre AE Selon la ature des boutures à empoter, nous HIS CR l’un l’autre exclusive- ment, ou un tie de deux ou plu- sieurs catégories Dans tous ne cas, pour ce premier em- pose nous ne saurions être trop pru- dents et ne pas donner à à ces plantes, que Rte de moment sont plus ou moin délicates, un terreau trop lourd, et, tel était le cas, il y aurait lieu de le CUAEE plus léger par l’addition d’une certaine GE: de sable ou de cendres finement tamisées 404 Nous pourrons aussi, par le simple exa- men des racines, nous fixer à peu près sur la nature du terrain qu exigeront les jeune plantes : en général, les boutures de plantes développant des racines très fines demanderont un compost très léger et d'autant plus qu’elles seront plus ténues, tandis que les plantes formant des racines plus grosses, celles dont les racines se développent avec une grande rapidité supportent un terreau plus lourd; cependant, même pour ces plantes, soyons prudents, comme nous le disons plus haut, car mieux vaudrait encore pour une plante RE un terreau tant soit peu léger que trop lourd; d’ailleurs, le fait est assez connu des ne ticulteurs et des amateurs que les plantes adultes exigent un terreau plus consistant que pendant leur jeune âge. La questio utu S. * Mais i ici l'expérience et et aussi l'exaren endronten pes et de même que les Hbtüres déve- loppant des racines ténues demandent mrre _. elles exigeront aussi mpotant dans un pot trop grand: mais, dans ce cas, il faudra Re outre me- sure le drainage du pot es que le ter- reau bb se ressuyer à temps. Les pots, terrines, etc., devront être lavés proprement de tous côtés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, afin que tes pores des parois soient bien ou- e fera un jour ores se rebouchent immédiatement pendant l ue nous employerons des pots PE nous les ferons tremper dans une gros. un, certain servir, fa cu de = ayant. Rs. à | et Sensoivrat que la la n: da _contrées du pays, Anvers w miderci, il est encore des personnes qui "a combattent et cr à l’horticulteur arrive sur marchés avec des en De dialisés, ces plantes sont sous De que les t urir; disons heu “4 & les des Fes LA SEMAINE HORTICOLE horticoles aidant, ces idées saugrenues disparaîftront avec tant d’autres avant qu'il soit longtemps Lorsque nous emploierons de petit godets, l'opération n'est pas tou ere indispensable pour ss végétaux à déve- RARE très rapide; exemple : Coleus, Geranium : 1° les racines EN vite fait de tapisser les parois du et 2° l'air pénétrera très facilement É motte ; mais n’en est pas Ge même pour les plantes à végétation plus lente et à racines fines, pour lesquelles nous ne pourrons nous en abstenir sans nous exposer à voir nos plantes dépérir en très peu de temps; la raison en est tout uniquement que € racines très fines ne peuvent pas absor- ber l’eau d’arrosement, la terre s’acidife, les racines périssent et la plante les suit. Es (2) [A suivre.) G. IMPATIENT. 1 dlates Îe h Nouvele-Holnie ’AUSTRALIE, elle, se le pays a extrêmes et [= æ D qui dessèche et cuit to coup d’endroits, surtout les plaines, il se produit, le matin, avant le lever du ee. des refroidissements passagers. : re de qu’ils ne soient pas de lon- A V ice ia, le printemps a en août et septembre ; la chaleur prend du développement en novembre et devient très ardente en janvier et février. En mars, les Jours sont encore splendides ; ais, en avril, surviennent les pluies d hiver et des esse né thermomé- es. Il fait chaud en à ARE mais, là où il y a des fleuves et desrivières, descours d'eau, sens es bn région se trio: nale, c'es n climat co mparable celui des. ct cest 1 qu on ee ke fleurs les plus brillant Par tee is ‘cours nquent ou e couronnent (par anti phrase), à House (bush) commence monotone dt triste ao se terminer par d’affreux déserts, presque une Arabie pé- trée. Le centre de l'ile est dans ce cas. a Tasmanie, x sa . la main à ÿ < notre PrbVEsCE et de la Ligurie, par la sh leur si défniries sg es si ar me de douceur de: son climat et le charme de ses paysage ist-ce à ce privilège d’être un pays d cocagne que le littoral australien doit de s’enorgueillir de villes qui, comme Syd- ney et Melbourne, comptaient à peine quelques piller individus, :1l 50 ans, et qui, en vraies cités fin de tion de 400 et 500,000 habitants? as C'e possible et même probable; mais c Page cette situation toute par ticulière que gie et la pa- serres pendant la mauvaise saison et ils ont été pour nos pères, nos chers ainés en horticulture, de l'or en barres. II ol Mérite | Gil : dauiiss de AA gone “ee 3 apte er à être sci indé en cinq points de vue : 1° scient ifique ; 2° moral ; 3° Mahcers 4° hy ie ee 5° hortic ole. forêts sans ombres ». Il faut ue la forme acérée et longue des feuilles (Ca- suarina); il faut mentionner la forme en balai où en verge (Vimiaria dentata et Darwinia fascicularis Une foule de Répétaux de la Nouvelle- a a remai ee a cou- leur glauque de leu s aille es Encabphus, pins Proléacées): cette leur, due à un revêtement cireux, ob permet de moins transpirer et de mieux résister aux eresses. il y a longtemps, par arçon jardinier devenu ses arbres qui se les feuilles pe b ë à Are og, ivide, {Myrius ssettt 1263 an Le aeirers centre L l'ile, à s les pri e ies désolés s protége ( cat, EE lssechs S, Olearia), Chez les anksia ct les Dasylirion, on a même A observé, pour arriver au même but, de poils, lesquels poils ralentissent les us nts de l’air et par suite la trans- pir ee calyptus, si imposant par s taille ne are lorsqu'il pousse db gueil sur le littoral, s’il s'avance dans l’ intérieur des terres, comme il n’est pas armé de ce bouclier poilu, il se trouve bientôt arrêté dans son développement, il forme tête, « se couronne ». Le feui lage de l Eucaly ptus est un vr ai protée : dans son jeune âge, il est symétrique, c’est-à-dire qu’une moitié du limbe res- semble à l’autre, de sorte que la page entière représente un ovale: elle est linguiforme ; la feuille se tient horizonta- lement et s’insère directement sur tige ou les s: anches, autrement dit S sessile. L'arbre adulte change de sionomie; les feuilles sont falcifor mes, en cimeterre, présentent la situation verticale et sont munies d’un pétiole. C’est le contraire du têtard qui a une queue et la perd en devenant grenouille. Les composées et les légumineuses abondent en Australie ; cette dernière famille y revêt des formes tellement spé- ciales qu'avec un peu d'habitude, on dit Voilà une légumineuse australienne! C’est le pays des phyllodes, feuilles com- posées dans lesquelles lelimbe des folioles a disparu et se trouve remplacé par le rachis commun aplati et considérable- ment élargi, pour De l'aspect de la feuille de saule. L’Acacin heterophylla présente un mélange A phyllodes et de feuilles normales ; il en résulte ainsi un aspect hétéroclite. L’Acacia platyptera n’est composé que de phyllodes courts, AE LATE obliquement tron- qués et, par un surcroît d'extravagance, les branches sont encore garnies d’expan- sions lamellaires. Voilà une plante bien outillée pour le travail respiratoire ! ea "espèces australiennes sont que. No à titre d'expérience physio- q pædé 1 ogique. 3 bre me si on peut les greffer su espè milaires, par exemple : ‘Greil Hill sur G. robusta, toutes les espèces de Callisiemon sur Cal- lésiemor ne mais, fait rare en et . toutes d'Eri ; On les fait fleurir (4) La chro nique ce journal re Pau 1900) si Lnle ps greffe du pm sa us SAMEDI 1 SEPTEMBRE plus vite et beaucoup plus abondamment que par le semis,et l’on forme plus sûrement de jolies têtes de plantes mar- chandes. L'Araucaria excelsa se greffe sur collet d’Arau- caria de même espèce, de semis, et, alors, au lieu d’avoir des plantes fluettes aux étages peu fournis et très dist: incés, on obtient des sujets trapus, étoffés, très déco- ratifs et de vente facile. D ces conditicns, un Araucaria superbe c de sa santé, de sa conforma- afhquets, de cette parure d’ emprunt dont on les affuble : aujourd” hui,com- me si c'était des épou- sées de village. Une plante ainsi adonisée © peut être belle, mais un plante toute nue, c EE se beauté même. « Oq hum per se candida À tro valet ! » (Properce).Eton- nant pouvoir de la simple beauté! La dynastie des merveilleuses du Directoire est tombée. Qu’on ne réta- blisse point leur règne dans le monde des eurs, pour Dieu! Les LL ef or les Cycadées spé- ciales de l'Australie; elles ont une tige courte et épais ee omme un gros bou- chon sur lequel on aurait piqué des plumes d’autruche très raides et élé- gantes, immense volant de fille de Titan, jouet digne de dame Nature. Pareilles Fig. 138. — Eugenia Michelliï(voir p.7400). 1900 g. 137. — Rose Thé Maman Caroline Testout (voir p. 400). aux Cycas, ces monocotylédones dres- sent, à la surface du compost, leurs racines aux renflements épigés et présen- tent ainsi un #1odus vivendi en exception avec la règle générale du géotropisme. Vous sommes SE tt + bitués à voir la majeure partie des plantes effectuer tranquillement leur crois ee que s’il d’en rencontrer une, plus audacieuse, exécutant des mouvements. brusques, voire une ulsion quel- conque, cette Pa nous émerveille et out le (#/) "rs @- ‘@ E Re: #2 + a de et Ss jeter sur le pistil les éta- mines es Berberis et Mahoni Voilà d' heureux sou- venirs de cours de bota nique ! (A suivre.) J.-F. LEQUET. ae 406 LA SEMAINE HORTICOLE Les Tetratheca E genre Tetratheca, de la famille es rémandrées, une vingtaine de bustes, originaires de l'Australie, dont la plupart ont été introduits au com- mencement du XIX* siècle, à une époque ets, bon droit plus d'intérêt que mainte- nant. Les deux espèces les plus connues sont le T'etratheca ou Tremandra verti- cillata (syn. épars SrRar) et le T'. ericifolia ou ericoi Ce dernier ressemble à une Bruy ère, ainsi que l’indique son nom; il est remarquable par sa floribondité et tout à fait distinct e,..violacé cou up d' œil pe ni. a un ie à plus grêle, les rameaux filiformes à les feuilles linéaires étroites comme Jautre. lture de ces plantes est très facile. I1 leur faut très peu de chaleur et beaucoup de clarté. Dans une serre obscure ou trop ombragée, la végé- tation s’allonge et devient grêle, et les plantes ne peuvent plus se soutenir sans support. Les tuteurs sont tou- jours plus ou moins nécessaires à ces arrive, particulièrement avec le T.eri- cifolia, en pinçant judicieusement les tiges et en cultivant sans ombrer. Aprés la floraison, qui se produit ordinairement en avril, et parfois jus- qu’au début de l’été, il est bon de tail- ler modérément les Tetratheca; pen- dant le reste de la saison chaude, on les seringuera de temps en temps. On peut ] les” mettre à l'air libre pendant deux ou trois mois, AE ro vers le mi- la fin de s e, selon la orsque on s'achève, on ine Jes gr et on rempote en ont besoin. Les Tetra- doivent recevoir des pots de modérée, comme beaucoup. racines très fines. s'opère de bou- _ qu’aspirentles 1 | dans le vide, ‘de même tures; on choisit des pousses semi- ligneuses au commencement de l'été, et on les plante sous cloche dans un sol formé presque exclusivement de sable; il faut tenir les boutures à l'é toufiée, mais à température fraîche. viter avec soin l'excès d’humidité atmosphérique pendant l'hiver. G. RIvois. 22€ Influences du terrain sur la végétation E terrain exerce sur la végétation deux sortes d’influences bien distinctes ; l’une comme one et l’autre comme élément propr 1° Comme v ébicuE de |’ nunidité , de décomposent es ’assimilent, et: l'obscurité qui protège leur double élaboration, le terrain le plus favora- ble à la végétation est celui qui, par les propriétés physiques et la disposi- tion de ses molécules, est le plus propre à conserver l'humidité et donne un plus libre passage à l'air que la plante aspire et au gaz qu’elle dégage. 2° Comme élément, le terrain joue un rôle tout aussi grand que l'air atmosphérique; il fournit aussi des éléments à l’organisation. Nous devons envisager ici les terrains au point de vue physiologique, car, comme chaque arbre affecte un terrain différent, il voyons-nous des plantes de terrains - argileux, celles des terrains calcaires, sablonneux, celles des murs, celles des berges, celles des rues, celles des routes, des décombres, etc. etc. Ce qui prouve que chaque plante ne vé- gète que là où elle trouve les éléments nécessaires à Sa vÉgé ‘tation, à son organisation, de même qu ’elle meurt elle meurt dans ssil l'étude des terrains est aussi une ques- tion très importante à élaborer et que du choix de celui-ci dépend souvent, en grande partie, le succès d’une plan- tation. Ainsi, le Chêne pédonculé, l'Erable_ champêtre, les Frênes en général, les Sorbiers des oiseleurs et domestiques a ave . sont des essences demandant spécia- lement un terrain calcaréo-argileux ou mélangés de silice. L'Aulne, le Hêtre et le Peuplier blanc demandent les terrains com- pacts, argileux et humides. Le Bouleau blanc, le Saule Mar- ceau, les terrains secs, calcaires. Le Châtaignier, le Houx, le Mélèze, les terrains secs, sablonneux Où gra- nitiques. Tandis que les Pins maritimes et Sylvestres ddnaiont les sables ma- ritimes, durs. . WESMAEL. FEES CULTURES COLON LES ue (Gossypium de L'éate TIns des, l' ii vient ensuite pour la production dé: coto Elle en fournit à l'Angleterre environ 10,000 tonnes par année. Sa qualité est fort appréciée et tient le second rang après celui connu sous le nom de Sea Island cotton of America. Nous extrayons du Bulletin du Ministère we l'agriculture les détails suivants traitant de 1 culture du cotonnier en E Le premier cotonnier cultivé dans le delta du Nil fut appelé Ywmel, en souvenir de celui qui en introduisit la culture dans ce pays, sous le règne de M cr met-Alli, en 1820 mel, un français: avait remarqué dans le jardin Fe de ses amis au Caire, un cotonnier dont la graine pe du Soudan. Il réussit a obtenir par x quelques . qu'il offrit à Méhémet Ali. e dernier, prévoyan dans la culture de cette re une source de lui procura aide et facilité dans son entreprise. e cotonnier était également connu sous le nom de Mako, en l'honneur de celui chez qui Jumel trouva la première plante. Les cotonniers Jumel ou nue furent neue quelques années les seuls que l'on conn À Nue temps auree is furent remplacés par Cette dernière dégénéra ap ès vingt années de culture et fut abandonnée Peur le Mit afifi qui CH Fournisseur des clichés de “ La Semaine Horticole ” Téléphone 1? es NITRATE DE SOUDE DU CHILI (15 1/2 p. c. d’azote nitrique directement assimilable) LA SEMAINE HORTICOLE donre les lus fortes récoltes de céréales, de betteraves, de pom de terre, mes de légumes, etc., par l'emploi simultané d’engrais phosphatés et potassiques. 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Cypripedium Charlesworthi toutes les collectio j Mt Re coloris de son pavillon si atias urpré, le rend tout à fait différent des es Forte touffe en boutons ou ex fleurs, la pièce, fr. 6 Lessix . .fr. 34 » Lesdouze . .ir. 65 TR ne odorat Odon Espèce élégan florifère, a compas de l’ Oioniogtessum pris, Ses fleu rs produits en s et MR et SORE très gracieus Pe douce nda Parishi Cette esp magnifique devrait être es ré qu’elle _ de ere ss ten t à un type tou au anda connus. Elle a les fuites larges, de - consistance charnue et d’un bea tien 18es d'un c ré très distinct. Les pétales et les SOL brun Fr La base nr le labelle a le lobe a d’un rouge magenta plus ou moins vif bor dé Lie étroite ligne blanche. Bonne jet établie, a pièce . Les si -{r. 34 Les douze : :. fre fr co choix de variétés OFFRES SPÉCIALES SUR DEMAN DJ} DV AE 5 D on . VE S ) EEE" ÉMAINE HO i DRTICOL VOLUME IV. — N°35. CHRONIQUE Taille des racines des jeunes arbres fruitiers. A Semaine horticole a fait connaître le procédé de taille des racines recommandé par M.Stringfellow qui consiste à ne laisser qu’un chicot au système radiculaire. Des expérien- ces ont été faites à la station de Dela- ware au moyen de pommiers, de poiriers, de pêchers et de pruniers, ans de la terre légère, sablonneuse et dans de la terre forte, argileuse, mais bien drainée. Le terrain sablon- neux ne gèle pas tous les ans, tandis que l’autre est fréquemment gelé de décembre à mars. Les exemplaires sur lesquels on a successivement opéré dans chaque espèce de sol étaient au nombre de 216. La conclusion de l'expérience est que la taille en chicot ne peut être appliquée d’une manière générale et on ne doit pas considérer le procédé comme basé sur des principes de physiologie végétale. Il présente seulement un avantage d'éco- nomie dans le maniement et la planta- tion des arbres. Les racines taillées _ de façon à ne laisser que 10 centi- _ mètres de longueur lors de la planta- == tion se développent fort bien et don- nt lieu à une bonne végétation. Une taille plus courte n’est guère avanta- $euse et des racines plus longues sont inutiles. La taille des racines en chi- cot avec la taille des branches rac- Courcies en proportion donnent lieu fréquemment au développement d’un SyStème radiculaire unilatéral et d’une tête mal formée. Dianthus stellaris. . Cette forme est une amélioration ISSue par sélection du Dianthus Hed- dewigi. Elle est signalée par nos confrères allemands comme une race d'avenir, Elle se distingue du type en ce que les pétales des fleurs sont lan- céolés et étroits, ce qui leur donne un tout autre aspect. Déjà elle présente toutes les nuances du Dianthus Hed- dewigi. Thermomètre au toluol. Le toluol possède des qualités qui le rendent particulièrement propre à la construction des thermomètres et bien que depuis des années on en recommande l’usage, on ne s’en tient pas moins au mercure et à l'alcool. La Revue de l'horticulture belge et étrangère s'inscrit en faveur du toluol. Son point d’ébullition, dit-il, est à environ 170 de- grés centigrades; il ne se congèle u'à — 70 degrés centigrades. En outre, le toluol étant noir, il est facile de distinguer à quelle division de l'échelle calorimétrique sa surface s’est arrêtée. De plus, le toluol garde sa couleur au soleil, tandis que l'alcool rougi se décolore. Pommes de garde en Amérique. Des expériences ont été faites dans l'Etat de Colorado sur les qualités spéciales de certaines pommes d'hiver. Des pommes de 34 variétés d’hiver furent récoltées en automne 1897, généralement en octobre, et placées dans un fruitier d’une température moyenne de 3 degrés céntigrades. Chaque fruit avait été enveloppé, au préalable, dans une feuille de papier ciré, puis dans un journal. Ces pom- mes furent examinées ensuite tous les mois depuis juin jusque novembre. Le 15 juin suivant, les variétés Ben Davis, Winesap, Genet, White Winter Pear- main, Limbertwig, Allen Choice, Wil- low Tuwig, Sweet Russet, Little Red Romanite et Lansinburg furent trou- vées dans un parfait état. En outre, quatre mois plus tard, c’est-à-dire le 1 novembre, donc après plus d’une année de garde, toutes ces variétés se trouvèrent encore dans une excellente condition, à l'exception de trois va- riétés, savoir : White Winter Pear- glish Golden Russel commençait à se ratatiner et à û laient plus rien pour le marché. Ful- ton se ratatinait, Milan perdait de sa couleur, Snow se fendillait et devenait farineux. Les fruits enveloppés seuls se gardaient bien, les autres décli- naient rapidement. Opuntia pseudo-tuna. Les Cactus rustiques du Jardin botanique de Cambridge sont l’objet d’une notice dans le Cactus-‘fournal de 1800. L'Opuntia pseudo-tuna est le plus beau du genre, il est en ce mo- ment fleuri dans le jardin précité où il a été cultivé depuis dix-huit ans et où il lui a fallu probablement les chaleurs du dernier été pour arriver O- raison. Les fleurs ont jusque 10 centi- mètres de diamètre, elles sont d’un coloris orangé ou d’un jaune rou- geâtre. L'un des exemplaires a trois étendue sur un mètre et Bouturage du groseillier. Nouveau procédé. — M.-Ch. Wen- delen fait connaître, dans Chasse et Péche, le procédé qu'il a pratiqué avec succès pour multiplier le groseil- lier épineux. Il a détaché avec leur talon quatre rameaux de l’année der- nière d’une vingtaine de centimètres de longueur et déjà pourvus de feuilles, c'était en avril dernier. Il les a placés immédiatement dans un coffre à primeurs en les inclinant et en met- tant la déchirure produite par la sépa- ration de la tige-mère en dessous, enterrés à environ 5 centimètres de 410 profondeur, l'extrémité opposée émer- geant à fleur du sol. Le terreau a été maintenu dans un état constant d’hu- midité. La végétation de ces boutures ne s’est pas arrêtée un instant et l'émis- sion des racines a dû être très rapide, puisque, vers la mi-mai, de nombreux jets, très vigoureux, s'étaient déjà développés. M. Wendelen aura, l’an- née prochaine, quatre beaux groseil- liers, gagnant ainsi une saison. I s'agissait “de se procurer une variété à peu près sans épines qu'il avait ren- contrée dans le jardin d’un ami. Fremontia californica. Ce n’est pas une nouveauté puisque son dptioguction, Sas, des. os i- très Brad d’un jaune brillant, qui _ naissent sur le bois de l’année précé- dente. La maison J. Veitch et fils en fit voir, à l'exposition du Drill Hall, à la fin de juin dernier, ns dée, ce done duve- teux en dessous. C’est un beau buis- son qui atteint jusqu’à trois mètres de hauteur et qui vient fort bien, dit le Gardeners Chronicle, dans un terreau sablonneux ou dans de la terre Fm forte mais bien drainée. La plante se multiplie aisément de boutures faites au printemps ou de graines semées immédiatement à leur maturité. Le froment des tombes égyptiennes. Encore une illusion qui disparaît. Jusqu'ici on s'était plu à croire que les graines de blé trouvées dans les corps des momies conservaient leurs facul- Fr D’a après 5 c'est Pecibéén 0 ou lenzyme qu’il con ontient qui attaque, dissout et digère l’albumen. M. Ed- _mond Gaïn a étudié la question dans une notice insérée dans les Comptes _ rendus de l’Académie des sciences du Re juin dernier. Il conclut de ses ie l'embryon lui-même à subi atio à chimique bien caracté- qu'il est __—. de donner LA SEMAINE HORTICOLE encore signe de vie. Cette altération chimique indique elle-mème que la vie latente de la graine est depuis long- temps oblitérée. Paeonia obovata. LOS pivoines de Chine jouissent à bon droit d’une réelle faveur. L'espèce nouvellé P. obovata, découverte par le D' Maximowicz dans la région du fleuve Amour, se distingue par ses fleurs à corolle rouge pourpre, aux pétales ovales. La tige a 60 centime- tres de long et porte des feuilles tri- lobées. Cette nouveauté sera recher- chée pour les fécondations artificielles. Caesalpinia japonica. Les gra acieuses fleurs jaunes rappe- lant la forme des inflorescences de Wistaria, de ce bel arbuste, furent vivement remarquées à l’exposition du Drill Hall, à Londres, en jui der- nier. C’est la ue espèce rustique qui représente le genre; elle fleurit ss première fois en Europe en 1887 e fut décrite dans le Gardeners’ Chronicle en novembre de l’année suivante. Le Caesalpinia japonica se développe fort ; terreau mêlé à du sable et se multiplie par voie de bouturage. Force calorifique du bois. Il est fréquemment admis que plus un bois est dur et plus il chauffe. Un journal agricole du Queensland ren- verse cette hypothèse. Des expériences répétées ont démontré que la plus grande puissance de chaleur pour une quantité déterminée de bois est fournie par un des bois les plus mous, notam- ment le tilleul. Les autres bois qui se rapprochent le plus du tilleul sont le sapin, l’orme, le pin, le saule, le chä- taignier, le mélèze, Le peuplier, nou, le chêne, le hêtre blanc et le hêtre pourpre. Giro flée 2 d'hiver I Fr : tri Certains établissements horticoles d’Allem emagne le maison E. Benary acquis une véritable renommée ra la culture de la giroflée. M. J. R dolf fait connaître, dans la Revue hors ticole, la race nouvelle que l’obtenteur a appelée Giroflée d'hiver Tmpératrice Elisabeth. Nous avons vu Ja plante à l'Exposition universelle, à Paris, le 23 mai dernier. Comme l'a dit M. Be- nary, dans son catalogue, la plante entière forme un magnifique bouquet pyramidal dont l’effet est encore re- haussé par le feuillage vert frais qui caractérise cette variété. Elle est pré- me elle résiste bien aux intempéries dés plantes à fleurs d'environ 70 p.c. C’est non seulement une plante d’un grand effet décoratif our les massifs, es plates-bandes et la culture en pots, mais elle est surtout pour la fleur coupée, une introduction de tout premier ordre. Lesépis floraux, au lieu d’étrerigidesetalourdis, comme gagés, un peu lâches, parfois même un peu inclinés. La culture de cette giroflée d’hiver ne diffère pas de celle des autres races: mais, à cause de $a précocité, il est possible de la semer jusqu’en août. Les myrtilles des bois. Nous avons eu déjà plus d’une fois l’occasion de faire ressortir l'impor- tance que les cultivateurs américains attachent aux myrtilles, qui donn lieu, dans certains Etats, à une véri- table industrie. Ce sont surtout les V'accinium pennsylvanicum, V. nigrum, V’. canadense et V.corymbosum dont la valeur commerciale est la plus consi- dérable. Dans le comté de Washing- ton, Etat du Maine, il y a des milliers d’hectares qui sont consacrés à cette culture. Les Vaccinium y sont l’objet de soins particuliers et par voie de sélection on est arrivé déjà à obtenir des fruits d’un volume beaucoup plus considérable. Note sur le « Tropical ». Dans notre numéro du 25 août, nous donné une description sommaire d'un nouveau modede chaui- fage des couches, mis en pratique à l'établissement de M. Hyncrickx, à Mont-Saint-Amand, et appelé par l’in- venteur : Le Tropical. Une inexactitude s’est glissée dans cet article : La réduction de la tem- pérature de la vapeur de 150 à 30 de- grés ne se fait pas par l’adjonction de l'air du dehors, mais bien par dif- fusion dans le courant d’air humide et chaud circulant à grande vitesse sous les couches. avons EM. RopiGaAs. PETITES NOUVELLES L'Administration des forêts en Belgique et en Angleterre. — Dans un volume qui vient de paraître à Londres sur le système forestier de la Grande-Bretagne, le Dr Nisbet constate que les forêts belges, dont la superficie n'est que de 1,750,600 acres, produisent annuellement 4 millions de livres sterling environ. En acceptant ce chiffre comme base de ren- dement, dit-il, les bois et les forêts des îles britan- niques, qui s'étendent Sur une Superficie d'environ 3 millions d’acres, devraient produire 7 millions de livres sterling; or, le roc de D ces er a forestière atteint à peine tte som rimnuième + A all de Paris, fruits et légumes, en 1899. M..D. Bois et G. Gibault viennent de Pr HR un lirage à part de l’article qu’ils avaient consacré à ce sujet dans le Journal de la Société Nationale d'Hor- ticulture de France. Cette brochure de 12 pages offre un très vif intérêt statistique, et fournit des verisei- gnements pratiques précieux aux cultivaleurs qui se proposeraient d'expédier leurs produits aux Halles prix IMAXÉMEUN et minimum des fruits et légumes te des premiers arrivages, lieux à provenance, etc. A l'Exposition de Paris. — Lundi 3 courant s'est ouvert, au Palais de l'Horticulture, le premier concours temporaire de raisins de cuve, comprenant es raisins cueillis et présentés en corbeilles ou sur assiette, des raisins présentés sur cep, des raisins pro- SO MÉ- 07 2, Q D. s 12 C4 a Ë , de sernis ou fl'int 1 f hf nus jusqu’en 1889. A l'heure où nous mettons sous presse, doit avoir lieu la fête de l'Horticulture, qui s'annonce comme un grand succès, pourvu que le temps soit favorable. Après le défilé des motifs, seront promenées dans des fauteuils fleuris des porteuses de petits bouquets = commenceront la bataille de fleurs, au signa. par une bombe tirée sur la tour de 800 mètres. on. — M. Nanot, le distingué directeur de PEcole d’horticulture de Versailles, vient d'être nommé officier de l'Instruction publique. Nous lui adressons nos bien sincères félicitations. M: mr 22 LE Congrès international d'arbori- Culivre et de pomologie s'ouvrira à Paris, au Palais des Congrès, le jeudi 13 septembre ; la seconde séance aura lieu le lendemain. Le secrétaire général du ea est M. Alfred Nomblot, de la maison Désiré Nr Én sont organisées pour aller ré les cultures de Thomery et de Fc celles MM. de Oroux et fils, au Val d'Aulnay, et ù M. Dhs Déanens, à Bourg-la-Reine. Une so a de l'initiative. — C' er nine de linitaiee — Ge : Ans Sa séance du ex juillet, un membre, PH Jules Simoa, à fait connaitre qu'il avait obtenu d'excel- lents résultats en cultivant des Orchidées en serre non chauffée : les Vanda, Cypripedium, Oncidium et SAMEDI 8 SEPTEMBRE 1900 AII Cattleya eurent très bien Dore. le ver d'inté- resser à Simon a proposé l'achat d'une collection d Mr L'as- semblée a voté une somme de 300 francs pour cet objet. 32 Nécrologie. — Nous avons encore à déplorer la mort d'un fidèle serviteur Théodore Vanderschueren, dit « Moustache », un des plus anciens jardiniers de « L'Horticole colo- niale'», est décédé, la semaine dernière, d'une mala- die de poitrine. s habitués de « L' ne coloniale » se raphelleren certainement ce b qui avait sous ses soins la grande AS e centrale et les jar- dins d'hiver de Etablissement du Parc Léopold. C'était, dans son genre, un artiste, avec ce côté ori- ginal de n'aimer que les grandes plantes et parti- culièrement les forts D à Es palmiers. Sa grande joie et son triomphe étaient de les rencaisser. Il avait pour ses préférés 4 soins délicats et tou- chants qui nous laissent des souvenirs bien mélanco- ligues. La grande faucheuse travaille ER ment chez nous depuis quelque temps... éodore Vanderschueren avait bien mérité la décoration ouvrière qui lui avait été octroyée, récem- ment, pour bons et loyaux services. nee à 3! Montbretia et Crocosmia OICI le résumé, d’après le Gar- deners Chronicle, de la confé- Lem Société se de Londres M. Lemoine parle d’ sbdié des qua- lités décoratives des Montbretia, et des services qu'ils rendent pour la for- mation de plates-bandes en plein air. es Montbretia hybrides, dit-il, offrent un gs grand intérêt, parce que la plan te-type, le M. était pas un hybride RARE un des rares hybrides bi éte _Crocos 7 _aurea M HD Potist, ce qui ne l'a pas em- pêché de produire une race de plantes vigoureuses et fertiles. On a pu faire de nouveaux croisements avec ces plantes, et Lemoine, ainsi d’autres cultivateurs, en ont obtenu de nombreuses variétés. Il y a plus de 50 ans que le Xxipho- fa aurea à été introduit; il fut nommé plus tard Tritonia aurea, puis Crocos- mia aurea. C’est une plante bien connue, produisant de grandes fleurs orangées sur des grappes vigoureuses, et formant de nouvelles pousses sur des stolons. La culture demande un sol plutôt léger. que déjà : RE te « L'autre ancêtre des Montbretia hybrides, le M. Pottsi, n’est connu très rapidement populaire dans l’hor- ticulture, parce qu'il produit des fleurs plus nombreuses, quoique plus petites, qu'il est plus rustique et plus vigoureux, et se multiplie facilement. Le Montbretia crocosmiæflora fut obtenu en 1882 par Grozy; il fut bientôt reconnu comme une très belle plante, possédant une grande vigueur et assez facile à cultiver. On le voit maintenant figurer dans presque tous les jardins du continent. M. Lemoine fait la liste chronologique des variétés mises au commerce par sa maison jusqu’en 1892, époque à laquelle il put utiliser deux autres plantes à la place du Crocosmia aurea. L'une de ces plantes est le urea maculata, rss de l'Afrique australe par James O’Brien, et décrit par M Baker en 1888. Les fleurs de cette variété sont très d’une couleur rouge Oo rangé, avec une macule rouge- brun à l'extrémité de l’onglet de cha- cun des segments internes. . plante ‘atteint une hauteur de 0"90 à 1"20. La seconde plante est connue sous le nom de C. aurea imperialis, et fut introduite par M. Leichtlin. C’est une forme géante du type, d’un port plus vigoureux et plus grande dans toutes ses parties. me pee nonseles variétés du G: croisées avec les M hybrides et produisirent des variétés dont M. Lemoine donne une autre liste cheque depuis Te Beaucou up des semis ont été ttaqués “et rs par la maladie, sans. quoi il y a _beaucoup.p dc rent : la mala- ee, A pr opos de la culture, M. Lemoine us qu’on peut planter les tubercules cs en mars ou avril, ou qu'il est SA se de les mettre en v égétation un peu plus tôt sur couche, et de les planter ensuite en pleine terre. La saison de floraison commence en juil- let et dure jusqu’en septembre. Dans beaucoup de jardins du continent,. on laisse les plantes dans la terre pend + l'hiver, et on les recouvre. simplement d’une couche de feuilles, mais M. Le- moine préfère les relever. A propos de la maladie, M. Lemoine 412 LA SEMAINE HORTICOLE donne les détails suivants. Alors que les plantes poussent vigoureusement, on voit brusquement quelques feuilles se faner, puis la tige florale est atta- uée. En sectionnant le tubercule, on constate que les fibres ligneuses ont pris une couleur noire. La seule chose à faire, c’est de brûler ces tubercules. On obtiendrait de bons résultats en trempant les tubercules de temps en temps, pendant l'hiver, dans la bouil- he bordelaise. FES L’utilisation du chameau en Europe AU XVII® SIÈCLE foncier en Allemagne, eu l'idée 3 Dr er ses a par meaux venant d'Algérie et 499 . exemple avait été suivi par d’autres fermiers, notamment à Graz. Ce n’est pas la première fois que le chameau est employé en Europe, et son utilisation remonte même à une époque assez éloignée. Il en existait jadis dans la province de Huelva, en Espagne. D'autre part, le gouvernement de la Toscane entretenait, depuis le règne de Ferdinand II de Médicis (1622), un haras de chameaux dans le do- maine de San Rossore, près de Pise. En 1810, on en comptait encore O. D'après les documents publiés à cette époque, ces chameaux apparte- naient à l’espèce dromadaire, qui ne possède qu’une seule bosse; la cou- leur de la robe variait du blanc rosé au bai foncé presque noir ; la dimen- sion était plutôt petite, ca sures prises sur un individu de douz | À pes on mn ttes et 2*13 pour a rire | de ronces, de d'autres herbes dures et sèches, sans “Spa toucher à l'herbe fraîche des s. L'hiver, ils étaient gardés à rie jet nourris avec du foin. ‘ D dressait à l’âge de quatre charge, à quatre ou cinq 340 à 400 kilogrammes, age ré les plus forts portant jusque 500 kilo- grammes. On se servait de ces. dromadaires pour transporter à la ville le bois, le foin, la paille et autres produits du domaine de San Rossore et des envi- rons. Leur poil servait à faire fée mate- las communs ou même des tricots grossiers, et les peaux, qui se ven- daient de cinq à six livres, étaient uti- lisées à la confection de valises, malles, etc. Quelques propriétaires avaient essayé de se servir de ces animaux pour la culture des terres ; le prix des jeunes v ariait entre se et 50 sequins (450 et 560 fr.), mai: y renon- u’ ils fais: alien en ron- cer à Cause des deg ats q! x arbriss On en vendait te mais rarement, à des saltimbanques. Il résulte des études faites à ce sujet que ces dromadaires devaient être des descendants dégénérés du dromadaire arabe ou une variété inférieure de celui-ci; car leur puissance de travail était bien en dessous de celle de leurs congénères d'Afrique, ainsi que leur longévité; le dromadaire arabe vit, paraît-il quarante et même cin uante ns, tandis que celui de Pise atteignait au maximum trente ans. Un correspondant de la Nature écrit, dans le dernier numéro de cette revue, qu’il a visité une ferme de cha- meaux, à Pise, il y a dix ans. I1 s’agit évidemment du même éta- blissement. Peut-être un de nos abonnés d’Italie pourrait-il nous donner des détails intéressants sur l’état actuel de l’éle- vage des chameaux de San Rossore, si toutefois il existe encore. er Das le climat ae VUS: il y a tout lieu de croire que le chameau d’Asie, habitué à b | LE Vers des intempéries et à des chan- ent: de tem: tempéra rature excessifs, à voir si on pourrait en attendre des services supérieurs à ceux que ren- dent les bêtes de somme indigènes. G. DE BRANDNER, LL: NOS GRAVURES DENDROBIUM Fe at (üg. 139, bell e qui, par son ent s fleurs, de grande taille et de coloris très ani Êe conviennent on relevés au-dessu rouge pourpré tirant sur le marron; le lobe antérieur est oblong apiculé pourpre pâle. veine de-coloris plus foncés: 1e La variété Schrüderianum, d’un coloris très Re presque blanc, est vraiment belle. LE . OFFICINALIS GRANDIFLORA me À rimula officina- ture Ses feuilles ne sont pas aussi grandes que celles de ses congénères, elles sont rétrécies à la base et couvertes d’un duvet très fn. Ses fleurs sont js Géoranies, de cou- s d’orangé à la base fin ’ avantageusement pour garnir l quets; il peut également être forcé, ses fleurs conviennent très bien pour la con- fection des bouquets et pour pas garni- tures de tables. LE LAPAGERIA ROSEA (g: 141, p. 417). — Peu de plantes grin MARS que cette gra meaux ,; au Ft bi d’une belle couleur verte; ses fleurs, d’un beau rose cramois éunies pet te à l’aisselle Le feuilles su- s rameaux. Le meilleur du dr ir de bonnes plantes de Lapageria rosea, est de les raie . pleine terre, en serre froide Le so 1 leur convient le mieux se are 4 terre Ménche et de sable, es-sont. plus “6 cp ; dl CARLUDOVICA PALMATA (fig. 142,p. 419) — Le genre Carludovica comprend une ; i inAairesc A » £ INidiies UC | trentaine d'espèces, or1g rique tropicale et des Indes Ce sont de jolies plantes que l’on traite de la même manière que celles de serres chaudes. Elles se plaisent dans un com- sost formé de deux parties de terre d bruvère et une de terre franche addi- tionnée d’un peu de sable. Il leur faut beaucoup d eau.On emploie avantageuse- ment les Carludovica pour la décoration t plusi espèces sont des plus propres à l’'ornement des pelouses pendant l'été. C’est avec leurs feuilles coupées en min- ces lanières que l’on fabrique les cha- peaux dits de « Panama ». Cette industrie est une grande res- source pour le pays où le Carludovica pal- mata croît en abondance; on appelle cette lante, dansda République de l’Equateur, Toquilla et ke chapeau « ba lu nom de la ville où l’on en fit nie Le prix de ces chapeaux varie d’après la qualité des tissus employés; il y en a qui sont de vraies merveilles et dont le prix atteint jusque 125 et 130 francs. Le Carludovica palmata a les feuilles d’un beau vert foncé, en éventail, de 0"60 à 1 mètre de diamètre, plissées, partagées jusqu’au pétiole en lobes divisés à leur tour en segments étroits; les pétioles ont de 1"30 à 2 mètres de longueur, ils sont lisses et arrondis. e sieurs es “4 . les pre . ORCHIDÉES Les Coryanthes EST un genre peu connu, mais extrêmement intéressant ;. la structure extraordinaire des fleurs lui donne un attrait tout parti- culier non seulement pour les ama- teurs, quiemfont-une-des curiosités de leurs serres, mais pour les botanistes, qui trouventun sujet d’études précieux dans la singulière transformation du labelle et dans l’organisation de cette fleur en vue de la fécondation Peu d’espèces sont répandues dans les cultures jusqu'ici; mais plusieurs formes nouvelles d’une très grande valeur ont fait leur apparition, depuis quelque temps, à « L'Horticole Colo- niale » et il y a lieu de penser qu'elles ne tarderont pas à entrer dans toutes les collections. Il convient d'admirer une io1s de plus, à cette occasion, avec quelle rapidité, de temps en temps, la nomenclature des Orchidées, et avec le " re Q ST DPI Ts TT SAMEDI 8 SEPTEMBRE 1aoo sr 7 ] " CLIC { L AUCS UCS nortuc liteurs C + _ 4 #4 Sé ! insiorment )n1 T " r Le A: LS 111 let à re + IN pal magie \ÜUnne ere INQUS . ER -AVONS EL ] es années des exen l n. 1 à Cattleya, avec leurs 1 veautés, les Catasetum, les Mormodes les Goryanthes enfin, ont vu augmenter leur domaine d’une façon remarquable et acquis un éclat tout nouveau; par- Fig. 139. — Dendrobium fois même une seule découverte, exceptionnellement brillante, suffit à modifier totalement l'opinion qu'on admettait généralement sur un genre un peu délaissé, et qui se révèle susceptible d’atteindre à une beauté supérieure, ou sur un genre très ancien et très nombreux déjà, et qui semblait avoir dit son dernier mot; telle l'introduction du Zygopetalum « 413 Lindeniae, du ( ochlioda Nôtsliana et de l’Oncidium Leopoldi. 1 £ * _Dans le genre Coryanthes, nous citerons seulement le C. Bungerothi ES es Lost ere es ? M 4 k dont les fleurs sont d’une taille géante et d'un coloris incomparable (voir la É de ; ie: ; . elle : luction de la ZLindenia, Epro( + s N À I L 37) et le C. {eucocorys, plus récent encore, Car 1l a fleuri pour la premièr a fleuri pour la première — aenopsis (voir p. £ hh p'ia fois en juin 1891 (Lindenia, pl. 203). Celui-ci, presque aussi grand que 1 précédent, possède également un co- loris des plus attrayant; le seau du labelle est d'un rouge légèrement teinté de brun; l’épichile est arrondi en capuchon, et recourbé jusqu’au contact du seau; il est d’un blanc d'ivoire immaculé, avec une ligne de cils soyeux à peine indiquée à droite 414 LA SEMAINE HOKTICOLE-- et à gauche. Les sépales sont d’un vert d’eau pe avec une faible teinte rouge par plac Il existe qucléhiés autres espèces . bas assez anciéennement connues. Les principales sont : C. #14- atthot Belles fleurs, d’un jaune écla- tant tacheté de rouge, avec le seau du labelle jaune teinté de brun. — C. #74- culata. Fleurs jaune clair, tacheté de rouge vif; le seau jaune est tacheté intérieurement de cramoisi vif. C. speciosa. Grandes fleurs jaune pâle, au seau légèrement rougeâtre ou teinté de brun. .elegantissina. Grandes fleurs jaunes, avec le seau rouge pourpre. Nous avons parlé plus haut de la structure de fleurs de IS AUIEEE mr 2 Due Spe- ciosissima, Soit repliée et recourbée en forme RAC chon, comme dans les C. Bungerothi et C. leucocorys. I est généralement teinté de jaune. Le mé- sochile est une simple tige charnue reliant les deux autres parties : il porte, ans les deux espèces ci-dessus, plu- sieurs replis formant des espèces dents; l’hypochile présente la forme d’un seau parfaitement régulier, aux bords légèrement évasés, ouvert à base d’un côté seulement, et se termi- nant de ce côté par deux proéminences ayant l’aspect et la consistance d cornes, au-dessus desquelles vient se placer l'extrémité du gynostème; celui-ci masque l’ouverture du seau et la ferme presque. Tout cet arrange- ment semble véritablement conçu en vue de. 1es ® — (ge) u s parfumé. - t de noter que le fond ds seau u forme, rès de l’ouver- ture servant de sortie, un repli charnu qui constitue une sorte de barrage et empêche le liquide de s écouler au dehors. Toute cette conformation est _ plus complexes et des plus la nature présente en vue niné se sc 5 n 1e En se heurt - les autres, ils pres dans le fo la fécondtion de Ja eur par Les 8e épales, très amples, de tex- ture très légère et presque transpa- rente, sont étalés en arrière du seau, comme des aïles; toutefois, au bout: de quelques heures que la ouverte, ils se replient progressive-: ment, se froissent et se roulent. Les pétales, courts et étroits, sont appli- qués contre l’ouverture dé seau des deux côtés du sommet de la colonne. La fécondation des Corvanthes est effectuée d’ordinaire par des insectes ailés, assez volumineux, très remuants et très bruyants. Ces insectes se pres- sent en foule autour des fleurs, sur- toutaux premières heures dela journée, et se battent entre eux pour parvenir à s'y poser. L'objet de leur emp ment parait être de se nourrir . re SSe- s uns contre fréquemment nd du seau; il ne peuvent s'en échapper en volant, leurs ailes étant mouillées ; ils rampent donc vers l'ouverture inférieure du seau, par laquellle 1ls ne peuvent sortir qu'avec effort, et en se pressant contre l’extré- mité de la colonne, ils détachent les pollinies, qui restent fixées à leur dos. Une fois séchés, ils retournent voler auprès des fleurs, sont de nouveau précipitésdans le seau, et en sortent de la même façon; mais en s ’échappant ils laissent les pollinies collées à la surface du stigmate, qui se trouve ainsi fécondé. Les fleurs de Coryanthes se déve- loppent avec une extrême rapidité; les boutons, une fois formés, aug- mentent en quelque sorte à vue d'œil jusqu’à atteindre en quinze jours en- viron des dimensions énormes (à peu près un ellipsoïde ayant comme axes sept et 1 huit SEMERETTE Mais les idité elles se fanent au out de trois à quatre rs. C’e leur grand défaut, sans quel 1 elles seraient évidemment très recherchées par tous les amateurs. Même en en tenant c quelles il contribuera à donner un intérêt et un éclat remarquable. L'aspect d’une serre contenant des Coryanthes, avec leurs grappes pen- dantes terminées par deux ou trois de ces fleurs géantes, si curieuses, est très particulier. La culture de ces espèces est facile ; fleur est mes Ve à in à ompte, d’ ail- c'est la même que celle de la plupañt des Catasetum. cultiventtous en paniers; leur compost! doit être formé de terre fibreuse et der sphagnum, mais avec prédominance. du premier élément. [ls réussissent”. parfaitement en serre chaude, suspen-. us! au vitrage, dans une position: risquer claire - et no ile. sans cependant d’être br ûlés par les rayons! directs du soleil. Après la floraison, les plantes doivént ; avoir un demi-repos ; on réduira donc les arrosages, sans laisser le compost. se dessécher complètement, pendant une quinzaine de jours; l’ancien bulbe PAT alors ses feuilles ; ee "” Les hybrides du Cattleya Gaskelliana Le Cattleya Gaskelliana est encore de découverte assez récente, puis- ue sa première floraison en Europe date de 1883. ne peut donc pas avoir encore produit beaucoup d’hy- brides. Néanmoins il a déjà des des- cendants. y a plusieurs raisons pour qu'il ait té vite utilisé par les semeurs ; d’abord ceux-ci, surtout de- puis que l’hybridation des Orchidées est devenue de pratique courante, recherchent naturellement les espèces rares ou se hâtent de croiser les nou- velles, pour arriver les premiers; en hybrides à fleurs très pâles ou blan- ches; enfin, il y a une raison d’ordre général, c’est qu’il faut bien prendre, à chaque saison, les fleurs qui se - sentent. à a ne soient pas + SreMÈrE grandeur, y à parmi ces hybrides des plantes sbéolusent splendides : C.X Ariel, issu du C. Bowringiana. Fleurit en hiver. C. X Gaskelliano-superba et C. x mollis, même origine. C. X Goossensiana, issu du C. Soil. leriana. C. X Harold, issu du C. gigas. C. X Lord Rothschild, issu du él aurea. C.X Miss Williams, issu du C. Lod- : digesi Harrisoniae. Les Coryanthes se. puis une nou- … elle pousse apparait, et l’on augmente. LOOTE L, L Q ace Rs , FE À C. X Mrs Herbert Greaves, id. Laæliocattleya X Boreli, issu du £. purpurata (voir Ræbling). X Bryan, issu du Z. crispa. . X Duchess of York, id. X Ethelwald, issu du Z. lobata. . X Eunomia, issu du L. pumila. X Mrs Astor, issu du L. xan- Mis: LOG: Rebling, purata. L. X Semiramis, issu du L. Perrini. L. X Thorñtoni, issu du L. Dig- d'hno Violetta, issu du L. purpurata GoË Rablin £). issu du L. pur- L:X Yellow Prince, issu du L. xan- thina Frs Mrs Astor). Deux au moins de ces hybrides sont superbes et de tout premier ordre, ce sont le Cattleya X Lord Rothschild et le Lœliocattleya X Thorntoni. OT CGRIGNAN: SAMEDI 8 Fig. 140. — Le Lapageria rosea (voir p. 412). Les plantes ie fl Nouvel Hollande UE les étamines, ne ou l e fort, se déplacent et aillent au devant des pistils, le sexe dire ar que d’ ordinaire, de courtois, de galant, de conforme à OS rs. Mais se avons beau nous “ ct D à de est as enr avec toutes ses fantaisies, qui nous en exhibe un exemple dans les entilles fleurs roses ou blanches des « Le SP long et grêle, est actitulé en à exécute, sous l'influence d’une excitation (aiguille ou ointe de canif), de curieux mouvements élastiques, se repliant sur U ea pour se redresser ensuite. » (Baillon.) Et le mouvement s’opère avec une scellé rapi- dité que souvent on n’y voit que du feu. L’habitude est une seconde nature. Les personnes étrangères aux questions RS RE es, que, Mais comment s végétaux se mettent à fleur (antho- nie se fgutént qu a doit en être de même partou et toujours. rune a- bord quelque Eniliés Fr are ons. La feuille en bas et les Murs en haut. Voilà le cycle, voilà la règle! Il y a des exceptions, et c’est encore dans « ce et chenue, on voit naître des rs de fleurs fraîches, jeunes et souriantes. Telles ces têtes de vieillard, où les roses d’un visage rar viennent s'épanouir sous la neige des cheveux. Cette audace érre se rencontre dans nos serres sur l’Elæocarpus cts aux ches drifidus, aux épis cylindriques Sur le littoral méditerranéen, le no 0 416 carpus Cunninghami orne son vieux bois d’ombelles ques ces ombelles sont for de cinq ombellules dont aus étalées ariiytalemient et la cinquièm verticalement. ieds de Castafiifer nur na + qua ne ils prennent de l’âge aillent leur vieux bois de grappes d’un Beau rouge orangé. ur ont raconté ses prouesses. Par la raison qu’elle se rencontre uniquement dans les terres contenant du cuivre, ou dans les sols arrosés par des eaux Prières et que, partout où uivre existe, elle forme un élément ortint de la flore, conclu qu’il y avait entre elle $ étroite. En effet, elle joue le rôle d’indicateur des gisements de ce minerai et les mineurs l'a appel «lap D Eupor ivr 7 ne Rens . part: à v re des Anonacées, on des pistils et des étamines Mers dans e même 5 #4, es que tout fût au mieux r la fécondation. Mais les pétales del la corolle séparent gent bien rga xuels, que tout rap- Srbeherteft leur se “bible. Heureu- sement un sauveur survient, au moment POCSCEPRES hante le pollen RS mûr pour le grand acte et quand les ovules impatiets aitel sabre sente riptén ps la poussière fécondante, un insecte vient avc t ronger cette ges rière, et les anthères, alors en vue des pistils, jancent e s pages immor cles qui font les délices dés amants de la On cite encore le Phylloglossum Drum- mondii, Iÿycopodiacée étrange « qui offre en terre un tubercule oblong, claviforme, duquel provient une rosette de 5 ou 6 feuilles, avec une tige dressée, simple et nue, haute de quelques centimètres, que termine un de de corps reprodu _ humide où elles 1 sé | Mets Labbock) Ye C'est la rose HS s pa Les poires, si Ne chez nous, en Austra ie sont devenues dures comme lu bois, et, par pue les cerises y ont leurs n Ur , ce qui met les glou- de l'append Die à Melbourne, client us. or veilleuses, nous emprunterons à la Revue LA SEMAINE HORTICOLE u Cap, fleurit en août et sep- PES. Cette ton dans l’époque e la floraison permet d’exporter des fruits mûrs en décembre-janvier; en t mo si rapides FER de que u forcée en est gravement atteinte. Il vien- dra un 1e où le grand art sera de faire produir ays tout ce qu'il peut donner ratatliese Les distances n’existant plus, les serres chaudes et les forceries s’établiront en plein air sous ge cieux propices ct les rotations, qui s coûtent si cher à organiser avec le te iel et le combustible, se feront en leur lieu et à leur époque, grandement, économiquement,avantageusement.C’est admirable d’avoir imité en petit les pays enchantés du soleil, mais c'est bien plus ECRIRE qu'une _contr ée. LECOÏiYe.. CN ive rs, les nos à titre de RER plus __. Son ter à sa de e, tout pour le Des eee des = aient dans les forêts de la Nouvelle-Galles du Sud. Beaucoup de plantes paraissent avoir été adaptées à ce genre d’épreuve ce ue s feuilles coriaces ne donnent pas pri zu, ou, même lorsqu'elles sont profondément carbonisées, on voit SUUu- reusement. Il ya là une immunité re ordinaire, qui était connue dans cette région, bien avant que les publications scientifiques n’aient signalé récemment É: cas de |’ np igniphile, Rhopala ovata, de la Colon puissance Pr de résistance aux ammes. Cette question de l incombusti- bilité des végétaux vient d’être remise à l’ordre du jour et présente d’autant pis d'intérêt qu’elle s'adresse à nous. Sur 1 littoral de la Méditerranée, dans l'Es- térel spécialement, les Cactus ct Opuntia, d’après les M. RUE Gosselin faites en présence -d’ofhicie achés à la dir ection de l'ar- ja tte s assure re cette TEA de D antes ? mer- Scientifique du 28 mai 1898 la narration pré sur la plante Toison de mouton : ns les etre montagneuses de l’île la Nouvelle. rare ilya une grande quantité d’une e d mousse ou de lichen be de loin trier ES ison d’un mouton, Laressemblance t telle que les voyageurs s’y trompent F Ÿ occasion et on en a vu qui demandaient ÊE , qui présente aussi une 2 pourquoi tant de moutons ue va Que au lieu Se trou Ces masses d Se Éechenlése du Kea (Nosie bic) 5. espèce de perroquet. parce que, à leur intérieur, il trouve, d’après les uns, des graines, d’après les autres, des vers ou des larves, se nourrit. Cette sorte de nue dep absolument la laine. Le u y être trompé, tout comme les HORS et dès lors, il s’est attaqué au mouton, croyant avoir affaire à la mousse, et cela d’ une façon tellement évidente que le es éleveurs ont dû mettre sa tête à prix.» Voilà aussi une anomalie curieuse dans le régime de cet animal. Après avoir été un végétarien fidèle jusque vers 1868, il a pris goût à per les peaux de mouton Esp. _. me DL plein air et à s'attaquer tons, Yi ans. li, st sujouré hui défi. vement : Le eee k à nous autorise- _. pas à croire ce que les anciens raco taient des fameux tableaux de Zeux + Ce peintre, paraît-il, fit une toile représentant un petit garçon qui portait à la main un panier rempli de grappes de raisins. Ces fruits étaient tellement na- d'œuvre était incomplet en ce sens que l’enfant était es mal brossé, puisqu'il ne faisait pas peur aux oiseaux. L'Austra pourrions nous évertuer s! Nous les côtés défectueux et les mauvaises productions. Sachons en jouir pleine- ment comme d’une se sans épines. coque que les plantes de la Nouvelle “Hollahd és Le à de breus marques scientifiques ; prou- vons cu daté eur. étude on peut glaner des faits moralis Nousnous one de deux: ab uno disce ones. En parlant de l'Eucalyptus ee ne as rappeler le nom d’un martyr a science, fe me Ce ‘enfant. de ANVERS, 3, rue des Prinees. 5 LAARIAA TE, # IGRVTICULTURE ï te “ÈS à 7 > _ uction des odveautéé en plantes dé serre et hi ter oct ee hsia. Pet i Del SUR rr 3 uechsia, Pelargonium, um, Phlo: Deutzia, ji ph Gladiolus Lemoiïinei et | | serai Mo _u _bretia, ÊT à - CATALOGUES SUR DEMANDE “4 Immenses qu antitéshantes tiges, rte et rez de terre en 2,500 variétés, y co toutes les Aura en plantes paie eh ges SOUPERT et NOTTING A RE (GRAND-DUCHÉ) Luxembourg, ai Suède, > “ES pt as Con de Flandre Toutes les empensng aote même de la moindre importance, 4 ! ! Des rosiers-thés en pot sont Mpagierrire var it toute | é, | l'année. Une collection Er sed à Pari | ; rs | Catat MICHIELS FRÈRES PROPRIÉTAIRES DES PÉPINIÈRES DE MONTAIGU SO HMECT' ARESs Spécialité de Graines pures pour Prairies, Gazons et Sapinières ; ARCS RS PARCS, JARDINS ET VERGERS MONTAIGU (Belgique) : 4 Amateurs et Jardiniers ! — D'EMBALLAGES ET TUTEURS. RUE Du NOYER, BRUXELL, MARQUE DE POTERIES POTS POREUX pour ORCH Es SOUCOUPES, ET © PRIX SUR DEMANDE # Weuner, SCAFATI L Gtatie). 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Il détruit les pucerons, les thrips, les araignées rouges, les chenilles et, en général, tous les insectes qui fes tent les jardins; il est efficace pour les pre as Rata etc. Il peut être employé sans danger pour les p , telles que les Orchidées, ainsi que pour les j j arbres fruitiers, le houblon, etc. Po uger, seringuer, tremper toutes espèces de plantes et d'arbres fruitiers en pleine croissance, 4 encore pour ki pétition hivernale des vignes, des figuiers, des pêchers, ainsi que d’autres arbres insecticide a été reconnu comme le plus préservatif en même temps que le plus précieux de toutes les pi tions vendues et préconisées jusqu'à ce jour. dépôt. Il satisfait le plus: ane désir exprimé depuis men Fe les INC pour extirper sûrement et sans rips, ainsi que toutes les larves des ns aucun mauvais effet pour les bour- par le lavage, N rend À le tanins brillant, propre et sain danger les pucerons, le nsectes, geons. Il n’est pas nécess LE de l'enlever La manière de s’en servir est indiquée sur chaque eolis. 1 bouteille d'une demi-pinte ......... ........ ‘7. 1,50 L'Didon ds 1/2" SAMOR.. nn el ne us fe. .25 1 bouteille d’une pinte...... ....... -......... : 3.50 idon de L RÉ EE Win La en et a D 1 Lt . 12,50 1 bouteille d'un quart de gallom.... ............ 4.50 1 bidon de 4 gallons................ ......,-..... s.00 On est prié de joindre un mandat-poste à chaque commande. Envoi de 1/2 gallon en FRANCE, franco de port, en ajoutant fr. 2.50 au prix dun 1/2 galion. Veuillez vérifier si chaque bouteille ou récipient porte la marque de fabrique déposée (Feuille de Vigne et Monogramme), sans cela il n'y a aucune garantie Vérifier series si les Cap: Pour s'assurer de la v SAS valenr de ules recouvrant les bouchons n’ont pas été brisées. # l'insecticide, on ne doit pas ennsidérer son prix à l'état pur, mais calculer à combien cu revient un gall nd fre z fort pour eee son effet sur tes insectes one Voici un exer ae po eau trer l1 force de cette préparation : Dar ne \ proportion Fr partie d’insecticide sur quarante par ties d'eiu, on obtient un ne assez fort pour détruire ns is mouches noires et vertes. A Cela ne revient donc qu'au prix minime de 80 centimes par gallon. Adresser les nes à M. H. Schusier, 66, rue de Luxembourg, Bruxelles, ou au fabricant 3 M. G. -h. 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VANDEN HEEDE, Vice-Président de la Société régionale d’'Horticulture du Nord de la France, à Lille. G. IMPATIENT, Chef de culture à l’Ecole d’Hortieulture de l'Etat de Vilvorde. Ch. VASSEUR, Professeur à l'Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, A. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, À. DUCOS, J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, L. BERTHIER, POTRAT, D: von HEERDT, Nic. SEVERI, Theo ECKHARDT et J.-F. LEQUET. / Fritz PRINGIERS F Secrétaire de la Rédaction . Emile DUCHESNE Administrateur. PRIT DFE BELGIQUE ÉTRANGER res CR OMS Fe IAA CUT AR ed te. 15 francs HR MOIS Use à + LE IL MO Li ee AE à “FÉGIS MIO NN FAURE, LLOR MOIS ie CENER P27S CT BUREAUX DE LA REÉDACTION ET DE L'ADMINISTRATION : Rue Wiertz, 70, BRUXELLES. I LA SEMAINE HORTICOLE 1 A 3 LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d’insertions Les Annonces Horticoles et mdustrielles payantes que dans l'emplacement réservé aux annonces, sur les feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffres romains. TROUVERONT DANS < La Semaine HOTUCOIE > TSF La meilleure et la plus large publicité Offres et Demandes d Emploi PT re ps mr rem: à l Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent Et DE a floriculture, ainsi que la culture maraîchère, Inutile de près ou de loin à PS ticulture. Un bur reau pour demande et offre d'emploi est de se présenter sans être muni de très bons certificats. TA d'e ss res ie 27 ndune Re CE se gra- S’adresser : 5, avenue Rozier, Liége. Nous portons à la connaissance des personnes | fuite au registre Pour un mois. à la fin . On demande jeune homme intelligent pouvant rem- intelligentes qui savent que la réclame et l’an- de + spi: _ rouvé d pe à ct que ed pi ps les fonctions de 1er garçon jardinier, connaissant nonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier | Z,;,e" 72 demande. 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S’adresser à M. Eug. Miard, jardinier, à Tour celles qui occupent e page entière, une 1/2, 1/3, 1/4, S’adresser au Bureau du journal. (Seine-et-Marne), fines (pour Philadelphia U. S. 1/5, 1/6 ou une célones entière. Avis à ceux {tent d — Dans otages cas nous avons reçu des Gao: ee le paiement d'annonces à faire reparaître, sans nom, +; 5 J N E A V À a E ras KR adresse ou autres indications, saul le cachet D'Or TT JU cpédi tte maniè l us donne beaucoup d’embarras et fréquemment on ne peut expéditeur. Nous prions instamment les l intéressés de vouloir bien donner leurs n et d’indiquer l’annonce qu'ils désirent faire reparaître. — Le mode de paiement le plus de nnement ou de l’an-. À | seketherg-Bruvelles | DE JARDINS D HIVER Es A ORCHIDÉES et À VExposiion Universelle Dr en 1894. A ” É © CLAIES A OMBRER SIMPLE ET À MÉCANIQUE thermes phons en tuyaux neufs et de remploi de J: biais Dans à Bâtiments, ete. RCHIDÉES EXOTIQUES LEUR CULTURE EN EUROPE ! 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Très bonne plante San PR ARR ue AA 7 ne 63 | Les six EE Les douze . :: .fr. a} Lœlia purpurata Magnifique espèce, la plus belle du genre et l’unédë plus populaires de toute la famille. Ses fleurs ont diamètre de 12 à 20 centimètres; les pétales eu bie: étalés latéralement et les sépales plus étroits, soil blancs ou d’un rose pâle; le labellé et les ie latérau de la même conIEUr: triés intécienrement ce: les le lobe antérieur, largemen nt étalé, ést prolongé ë avant etest Pau splendide ÉOURE Pont ee avé érieuf 1 une a le aie porte fréquemment une macule jaune e pâk traversée par les stries rouge foncé. Fleurit en + Très bonne FES établie. six “rer 40 Fa ms | Dendrobium Falconera | Très jolie espèce qui gagnerait beaucoup à étre ph connue, Les fleurs sont solitaires et mesurent deil 7 centimètres de diamètre; pétales et sépalesblal avec la pointe améthyste pourpré; le lobe antérieëh un est blanc avec le disque marron pourpré ports ux macules o des Frs côtés et la poil Lab ous e pourpr. on à lieu en mai-juin. . Bone peu nb É Mec - . » "10 Les six vire es douze 0 és ésusé LS Déndsobinis crassinode Espèce très remarquable à cause des ren Re qu’elle porte sur ses pseudobulbes ; les fleurs mesuré? de 5 à 6 centimètres de diamètre et sont disposées À petits bouquets de deux ou trois aux nœuds s upérieuf Les pétales et les sépales sont blancs ou° blanc crès avec une grande macule rose mauve Por an pointes. Le disque est jaune vif, : Floraison de janvier à mars. Très bonne espèce qui doit feurer mais à Bonne Ps te la piè > *. dois Lee DR L.Z 22 ne 34. LA SEMAINE HORTIGOLE VoLUME IV. — N°36: SAMEDI 15 SEPTEMBRE 1900, CHRONIQUE Arbustes à tleurs. ARMI les nombreux arbustes qui se distinguent par la beauté de leurs fleurs, le Phillvrea Vilmori- neanaëstundes plus méritants. Durant plusieurs semaines, ses tiges se garnis- sent de ses fleurs blanches au parfum suave; de plus, ses tiges florales peuvent être utilisées fort bien pour garnir les vases du salon. Le Phillyrea Vilmorineana se distingue par ses larges feuilles; aussi recommande- t-on, dans le Gardeners Chronicle, de tenir le buisson bien ouvert et dégagé, et d'enlever les pousses faibles du centre. Par ce procédé, on obtient non seulement une floraison plus abon- dante et plus compacte, mais aussi un feuillage plus ample et plus beau. Protection des oiseaux. L’étendue des services rendus par la plupart des oiseaux insectivores est de plus en plus affirmée. Deux congrès se sont réunis à Paris pour la défense de la gent ailée, et ces deux congrès ont débattu tous les deux les conclu- sions suivantes admises à l’unanimité : 1° Il convient de protéger durant les six mois de la couvée tous les oiseaux _quinesont : pas directement considérés 29 il importe de Comme nuisibles ; défendre l'usage ‘de tous les engins estinés à capturer les oiseaux en Eta ou de ceux qui, placés en grand bre, produisent le même résultat ; % il faut défendre le commerce, le ne la vente et l'achat ‘des prennent, et de fixer, d’après cela, eur valeur pour l'agriculture: 5 de favoriser par tous les moyens (l’instal- lation de haies et de nids artificiels) la multiplication des oiseaux RAS et en particulier d’insectivorés; 6° de ré- pandre dans la jeunesse des écrits et des données afin de développer par cette voie la sympathie envers les oi- seaux et l’ornithologie. Grandes ou petites graines. Il est hors de doute que les plantes provenant de grandes graines d’une même plante donnent des exemplaires plus grands et accomplissent plus tôt leur maturité que les plantes produites par de petites graines. Le jardinier maraîcher, s’il compare par exemple dans la culture du radis le coût des graines et celui du travail et du com- bustible, quand :ïl s’agit d’avoir le produit prêt de bonne heure pour le marché, fera sagement en tamisant les graines et enécartant toutes les petites graines. Des expériences compara- tives ont été faites à ce sujet dans l'Etat du Maine, et ont démontré que la récolte donnée par de grandes graines était dé 30 p. c. au moins supérieure aux produits de 100 graines uniformément petites. Dans certains cas, la supériorité était de . ©. de produits de radis de 1'e classe. Les forêts de Norwège. forestière de Belgique emprunte x là Revue des Eaux et Foréts, une intéres- sante conférence donnée dernièrement à Zurich par M. Mührwold, directeur à l’Institut agronomique d’ Aas, Nor- He. La orwège comprend 322,068 kilomètres carrés, dont 91,000 kilome- tressetrouvententreSooctr, ooomètres d'altitude et 39,000 kilomètres au-des- sus de 1,000 mètres. Le pays est donc en grande partie montagneux. Par suite de ses conditions géologiques, la Norwège offre 245,000 kilomètres de désert. La forêt occupe ensuite la plus grande étendue, 68,180 kilome- | Hp 4 urnal qu ne D illein ‘de à "Societe "centrale Se Ein de FSEe 1 TEE Ue do tres carrés. La partie sud-est et la région de Drontheim au cercle polaire sont en général des lieux boisés. Le climat y est déterminé par le Gulf stream qui longe la côte, par les vents dominants d'ouest et par la configu- ration du terrain. Le climat de la côte ouest jouit d’un été modéré; elle a un iver doux et des pluies abondantes. Les essences principales qui peuplent les 854,000 hectares de forèts publi- ques sont le pin sylvestre et l’épicea. Parmi les bois feuillus, le bouleau est l’arbre le plus répandu. Le tremble l'accompagne souvent; l’aulne noir et même l’aulne blanc y sont aussi repré- sentés. Le hêtre est fort rare en Nor- wège et très estimé. Sur l’ensemble des forêts, 73 p. c. de la surface sont en résineux et 27 p. c. en arbres feuil- leine, les articles d'exportation les plus importants de la Norwège. Celle-ci oit son essor économique, pour une bonne part, au commerce et à l’indus- trie du bois. La plus grosse pomme connue. A une Se me dans l'Etat de l'Indiana RE L ‘4 50 re RL PRE Se. à zaine de bushels (le boisseau mesure plus de 36 litres) de la pomme Kentish Fillbasket et qu’il en pesa plusieurs exemplaires dont quelques-uns pe- saient plus de 20 onces. L'un, toute- fois, le plus gros, pesait 25 1/2 onces. On ne dit pas la circonférence dec ces fruits extraordinaires. ; Pois nouveau: es Sous le nom de pois A#hlète, la mai- son ]J. a Schmidt, d'Erfurt, annonce un pois à écosser dont la vigueur et la Fertilité sont fémarquables. Ses LA SEMAINE HORTICOLE He au nombre de 4 à 6, acquièrent un mêtre de longueur et ont la grOS- seur d’une forte canne; elles donnent naissance à des pousses latérales qui fleurissent quand les premières cosses sont bonnes à cueillir. On dit qu'une seule plante aurait produit, l’année dernière, plus de deux cents gousses. A cause de son mode de végétation on peut semer ce pois à un mètre d distance et il sutfñt de la trentième partie de la quantité de graines em- ployées pour semences avec d’autres variétés de pois. (ee) Utilité des vers de terre. L'homme détruit volontiers tout ce qui le gène, sans se demander si ce qu'il supprime est réellement inutile. e ? | 1 [1 © £ # \ _ Grandeau a publié, dans le Yournal Apioniees pratique, un intéressant article à ce sujet dont la conclusion est qu’il faut se garder de détruire les lombrics. Ceux-ci, en effet, hâtent la sol pour produire la terre végétale. Ils viennent la nuit chercher les feuilles mortes et autres débris organiques our s’en nourrir et rejeter ensuite les matières organiques non digérées mé- langées à de la terre fine. On a démon- tré par des expériences que cette transformation et ce mélange se font très rapidement. Ces matières qui ont assé par l'intestin du lombric se dé- composent beaucoup plus vite que celles qui n’ont pas passé par cette voie. La richesse du sol en principes minéraux assimilables est augmentée par Lecion des vers de ter de bon goût et q nt b teuses tout en Se un bel: aspect, sont aussi sf que celles qui a été obtenue ans. une. soucie DUREE ation et dans une pépinière de cette localité. Le fruit est petit, aplati, jaune ver- dâtre lavé et strié de rouge; c’est une ie classe; Code rare pour une pomme. Depuis lors, elle a été admise dans les cultures et est reconnue comme une bonne variété pour le marché; elle trouve aussi sa place dans beaucoup de jardins d'amateurs. La pomme Early Crofton, qui a pour synonyme Irish Peach, est d’origine inconnue, bien qu’on la suppose ‘de provenance irlandaise. Le fruit est d’un volume moyen, un peu aplati et légèrement angulaire autour de l’œ1l. La peau est roue L'Est péter fermé; la queue est courte, épaisse et char- nue, insérée dans une cavité assez profonde. La chair est d’un blanc verdâtre, tendre et croquante. L’arbre forme une bonne pyramide et convient fort bien à la culture en pot. Il est aussi fertile sous verre qu’en plein air. Bouturage de feuilles du Fuchsia. Un correspondant de etais mentionne, dans le numéro du 24 a 1900 de ce recueil, le fait peu connu jusqu'ici du bouturage du Fuchsia par simples feuilles. Il avait heurté une des plantes de la vieille variété Miss Lucy Finnis de façon à briser une des feuilles contre le pétiole. Ayant re- marqué les grosses nervures charnues de cette feuille, il se demanda si celle- ci n'aurait pas donné lieu à la forma- tion de racines. Il plaça la feuille ment de ee cie s'agira de l’ob- duire une plante. Le fait mérite donc d’être signalé. Le même expérimen- tateur a essayé ce procédé avec des Pelargonium zonale, mais sans obtenir un égal succès. Nous renseignons d’autant plus vo- lontiers l’expérience relatée ci-dessus que le fait a été observé il y a dizaine d'années à l'Ecole d’horticul-… ture de l'Etat, à Gand, où l’on trouva des feuilles tombées de F ma: par- faitement munies de rac ny 4% vu également es feuilles d Alter e thera détachées par hasard et égale ment bien enracinées. Prunier à feuilles dorées. Cette variété du prunier ordinaire, quand elle est bien employée, devient … un réel ornement. L'arbre est carac- térisé comme le type, sauf qu'il a les feuilles d’un beau jaune ayant la qua- lité de la constance. Le Gardeèners Chronicle recommande de Le Se en société avec le Prunus Pissardi, feuillage pourpre, avec déquE 31 forme Loft e AE re : 1 Per Potte ge our ler multiplier. On. ct aussi grefler sur prunier nr former des arbres en couronn Hippeastrum teretifolium. Cette nouvelle espèce, de la section des Habranthus, diffère de tous les ses celles du Zephyranthes candida. Les fleurs, peu nombreuses, sont disposées en om- belles sur un scape d’une vingtaine de centimètres de long; elles sont d’un rouge rosé et plutôt campanulées que tubuleuses, La plante a été envoyée à Kew de Montevideo et sera publiée prochainement dans le Kexw Bulletin. Lilium giganteum. Ce lis est un des plus majestueux que l’on connaisse. M. Michel, de … Genève, en signale la récente florai- 7 son à son jardin du Crest, dans un massif de terre de bruyère, parmi les = azalées. Les hampes de cette noble 1 sé :S 3 | 7 à 8 centimètres. Le gts florai a 14 fleurs et peut aller jusqu’ à 20 fleurs. Les segments du érigone, d’un blanc pur, légèrement : lavé de vert à l'extérieur, porte à à lin pére, en 1846. Ce lis est tout à à fait rustique. EM. RoDIGAS PETITES NOUVELLES Lindenia. — Les 9e et 10e livraisons de la Lin- denia viennent de paraître. Elles renferment les planches coloriées des merveilleux Odontoglossum crispum Var. Bethuneanum; Aerides Lobbei; Miltonia vexillaria var. Chelsoniensis; Cattleya Trianae var. Rimestadiana. Laelia superbiens; Cattleya granulosa var. Souvenir de Raymond Storms; Stauropsis fasciata; Miltonia vexillaria var. Lindeniae. DE Congrès international de la Ramie et de décortieation de ses produits. — Le Congrès international temporaire des procédés de traitement dela Ranne et des produits de cette plante textile aura lieu du 1er au 8 octobre prochain. Pendant la durée du concours se tiendra la deuxième session du Con- grès quivsera ouvert par M. Cornu, président, le ler.octobre, à 10 heures du matin, dans la salle des conférences du pavillon de l'Administration des colonies, au Trocadéro. Les discussions seront d'autant plus intéressantes qu’elles se rapporteront à des faits observés ; elles per- mettront peut-être de grouper heureusement des ten- tatives À à isolées, étaient restées infructueuses. à souhaiter de voir enfin résoudre ce pro- rie. qui intéress? au plus haut point l'agriculture coloniale et l'industrie textile. Expositions. — La Société royale d'Horticul- ture de Londres fiendra son exposition de fruits au Crystal Palace les 27, 98 et 29 de ce mois. Une grande exposition de Chrysanthèmes aura lieu à Croydon près de Londres, le 30 octobre. Elle durera deux jours. L rate des + amp de don: (An- gleterre ) n 1 es Chrysan- HMéittes de Were pion ont fé la date de leur exposition de Chrysanthèmes aux 31 octobre et bre. : ler novem Le +" Me ne ve ASE À ÿ É — Nous avons SAMEDI 15 SEPTEMBRE 1900 LA SÉLECTION NE publication scientifique amé- ricaine appréciée, l’ a tr Station Record, vient de fair paraitre une importante “be de jet M. Henri de Vilmorin sur la sélection. Ce travail est trop considérable, et peut-être trop spécial, pour que nous puissions songer à le reproduire ici, mais nous le Signalons à l’attention de tous ceux qui aiment à chercher dans l'observation de la nature quelques grandes idées directrices. Nous en citerons seulement de courts passages d’une application pIÉSqué immédiate pour Mi eur En ce qui concerne les effets de la aa considérée fréquemment comme moyen d'améliorer les plantes, M. de Vilmorin exprime l'opinion que la sélection des individus en vue de reproduire une race a fait infiniment plus dans cette voie que la culture proprement dite. Il n’est pas douteux que la quantité plus grande d’aliments, d’air et d'espace dont profite la plante bien cultivée, par rapport à celle qui vit à l’état sauvage, constitue de quoi lui permettre d'atteindreun plus grand développement industriel; mais on peut dire qu’en général, si la culture produit une amélioration, c’est parce qu'elle fournit à l’homme l’occasion -d’observer la plante de près, d’obser- ver même les plus légères variations dans les caractères des différents indi- vidus, de noter au moment où elles se produisent toutes les variations qui lui paraissent utiles, et de les fixer en semant les graines de tous les indivi- dus qui ont présenté ces variations. La suralimentation favorise indubi- tablement PP pes + ultivées variations. ee cité le compte rendu donné par le Gardeners' Chro- nicle de la conférence faite à Londres sur ces plantes bar M.E, Lemoine. Nous devons aussi reproduire Un Dans les r oIons élevées, au con- tre ire, les forê ts sont beaucats plus épaisses, et les Cymbidium reçoivent beaucoup plus d'ombre; en même temps l’éx ap ration de l’eau est moins rapide ; la saison des pluies dure pres- que sans interruption de juin à octo- bre; et cette saison une fois PASSÉE: les hauteurs mor Dres- que constamment envel nuages, qui maintienne nt au plantes une atmosphère saturée d’hu- midité. La culture des Cymbidium n’est pas particulièrement difficile; néan- moins beaucoup d'amateurs éprouvent des échecs provenant presque tou- jours de ce qu'ils les soumettent à une température trop élevée, et leur donnent un compost qui 1 n est pas bien approprié à ces espèces; elles récla- ment des matériaux assez substantiels. et peuvent même recevoir de temps en temps, une ou deux fois par an, de l’en- grais de vache conv enablement dilué. La plupart des Cymbidium réussis- sent parfaitement dans la serre des Cattleya ; ils y forment assez rapide- ment de forts spécimens, qui offrent un coup d'œil très décoratif, surtout à l'époque où les tiges florales appa- raissent, et se recourbent, gracieuse- ment arquées, au-dessus du. feuillage. Ces belles touffes doivent être e rempo- tées, en raison de la rapidité de la croissance, à peu près tousles deux ans. Jn assez grand nombre d'espèces méritent l'attention et même l’admira- tion de tous les amateurs. Les plus remarquables sont les suivantes : Cymbidium Hésonne. C’est le plus Connu, et sans doute le plus beau du Senre. Ses fleurs de grande taille, d’un blanc d'ivoire, parfois finement poin- tillé et Strié de rose, exhalent un par- fum exquis: elles se produisent du OUI (1€ À € C. eburneum fut découvert par sur les montagnes de Kha- € C. Dayanum, qui paraît être PTEMBRE I1Q00 IOTMm iu precedent, a le également une ancienne, Car il fut décou- vert en 1859 par le Révérend PARISH., au Moulmein, mais il ne fleurit qu’en 1878 pour la pre mière fois. C'est une Im: gnifique espece, assez analogue au . eburneum dont il se distingue par ses feuilles plus larges et par le coloris de ses fleurs : il es pe tales et les sépales blancs, Psp espece tres O d'orangé Fig. 143. — Phaluenopsis foncé à leur base, et tachetés de pour- re, surtout sur le labelle. Il réclame la même culture que le C. eburneum. Il fleurit au mois de juillet. Il est mal- heureusement assez rare jusqu’ici. Le C.Mastersi RPSEUeN également au même groupe; c'est un des plus gracieux du genre, avec le C. afhne qui est d’ailleurs assez voisin. Il pro- duit des fleurs d’un blanc pur, avec le labelle légèrement tacheté de rose pourpre; certaines variétés sont entiè- rement blanches. Ces fleurs exhalent un délicat parfum d'amande ; elles sont disposées en grappes d’une grande 425 1 wo - élégance. Elles apparaissent au mois de janviet Le C. Mastersi était signalé en fleurs e n Europe dès l’année 1844. Le C. affine, qui fleurit également l'hiver, pourrait bien n'être qu'une variété du précédent. C’est d’ailleurs une forme tres rare. Il a les fleurs d’un blanc pur, avec le labelle tacheté de magenta. REICHENBACH, qui sem- blait avoir des doutes sur son iden- tité, l’a rapporté au C. micromeron 429. Schilleriana (voir p. LiNDL., puis au C. densiflorum GRIF- FITH. Le C. Lowianum se distingue nette- ment des espèces qui précèdent, et appartient à un-autre groupe. Il est d’une complexion très vigoureuse et d’une croissance très rapide. Ses fleurs, d’un gai coloris, ont beaucoup d'éclat dans “certaines variétés. Elles ont en outre la qualité de se conser- ver très longtemps; en prenant cer- taines précautions, on peut les faire durer jusqu’à trois mois et plus. Elles apparaissent entre le mois de mars et le mois de juin. a Le C. Lowianum avait d’abord été nommé par teum. Lowianum, étroite parenté avec le C. giganteum; toutefois 1l a été jugé assez distinct pour constituer une espèce séparée. il:e remarquer d’ailleurs que l’époque de floraison diffère beau- coup, le second fleurissant en au- tomne et au début de l'hiver. É: ge» est, comme je viens de le dire, très analogue au pré- cédent, re si est d’une beauté supé- rieure; 1l forme des tiges florales moins longues et moins fournies. Il fut découvert par WALLICH au Népaul. E&C: aa ET UE découvert par le D' HO0K le Sikkim sur la chaîne de F Himalay: a, est év AOCHAENT de nt d jaunâtre, avec le la- L ‘rouge nuancé de blanc. La va- riété D , originaire de _ Java, est bien supéri rieure en beauté au type; elle fut figurée dans le Bofa- nical Magazine. Elle a les pétales et les sépales marron es le labelle rose pâle tacheté de brun pourpré. e C. tigrinum est peut-être moins etat alle Il fut recueilli par le Révérend PARISH en 1863; sur les montagnes de Tenasserim, à 2,000 mêètres d’altitude. Il a les pétales et les sépales vert jaunâtre, le labelle très grand, blanc marqué de barres transversales rouge pourpre. Le C. Huttoni est une espèce assez rare d’une grande beauté. Les fleurs, très serrées sur la tige florale, ont les SRE d’un vert jaunâtre marquées de pete RCE Me End rt . es cot sée nglet , rappelle Ras son ensemble lé port du C. pendulum; il a les pé- les et les sépales verts tachetés de rouge. Le labelle, portant des deux on DE MEYLHAND. ALLICH fleurs LA SEMAINE HORTICOLE La culture des Primevères ES Primevères sont comptées parmiles plantes à floraison abon- dante. Elles forment de beaux bouquets, et les fleurs prises seules ont également beaucoup d’attrait, surtout < variété à fleurs simples, P. Sinensis. Les Primévères se reproduisent très facilement par semis; on emploie égale- ment le bouturage pour les variétés à fleurs doubles On fait les semis de Primevères aux mois d'avril et de mai, et si les graines proviennent d'établissements qui en font une culture spéciale et qu’on leur donne quelques soins pendant le cou- rant de la végétation, il est rare qu’on n’obtienne pas de D On ons résultats. ce qu (e munis d’un bon et effet, les plus FS s fond et les petits au: . Il est bon de placer une couc he de mousse sur le drainage, ensuite vient la terre dans laquelle Tes plants doivent végéter. Le sol qui leur convient le mieux est composé de terre de bruyère addi- tionnée d’un peu de terre forte; on ajoute une bonne partie de sable blanc et du charbon de bois concassé. On arrose au moyen d’un arrosoir omme, avec de l’eau tiède; lorsque carte eau est pénétrée, on répand la graine et on la recouvre d’une légère couche de sable. On place les pots ou les terrines dans des châssis ; on les enfonce jus- qu’au collet dans de la fibre de cocos ou de laterre fibreuse. Onlesrecouvre de feuilles de verre ainsi que d’une feuille de papier; on n’enlève ce papier que a les graines commencent à germe! P erkes Le 2 température 0 où elles ser du pas à se couvrir de végétation. it cc les plantules sont caracté- visées, nvient de placer les ter- u les caisses sur des planches, re ee du vitrage; les feuilles de verre sont alors enlevées. Dès que les semis deviennent assez forts, on pro- cède au repiquage. Après cette opéra- tion, il faut les mettre dans des petits pots; on enterre les jeunes plantes jusqu'aux premières feuilles, dans le même compost que celui employé our le semis. On les replace pendant quelque temps sous châssis; elles ne tardent pas à pousser vigoureusement. Les arrosages se font avec soin, sur- to ut au début; on les augmente au fur et à mesure de la croissance des plan- tes. Les châssis seront de préférence placés au nord, contre un mur, afin de ne pas devoir recourir à la nécessité d'ombrer; on veillera a donner de l'air aux plantes dès que leur reprise aura été assurée. Lorsqu'elle ont pris un certain déve- d des pots de Ta emploiera pour cette opération un mé- lange de terre de bruyére, de terre argtleuse: une certaine partie de fumier bien décomposé, ainsi que du charbon de bois. Les plantes seront bien arro- ss ds nu PET parce Ac] mouil- ac! = garnissent les parois du pot. On replace ces plan- tes Aie les mêmes châssis, sur une couche de cendrée que l'on a bien trempée au préalable. Les châssis se- ront tenus fermés pendant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’elles soient repri- ses. Dans la suite, on donnera de l’air; on enlèvera les Châssis, les jours de beau temps; on a soin d’ombrer lors- que le soleil les atteint. Ce n’est qu’en septembre que l’on pourra sans dan- ger les laisser exposées aux rayons du soleil. L’arrosage appliqué à pro- pos joue un grand rôle dans cette cul- sées, qu/1 peuvent rester jusqu’ à leur floraison. u moment où les plantes se dis- posent à fleurir, il sera bon de leur onner une faible quantité d'engrais liquide additionnée à à l’eau d'arrosage; cela contribuera à fortifier les tiges florales et à provoquer l'intensité dans le coloris des fleurs. Sp + 5 0 bonné nou Pa CTTRE des ue sur _e façon d’éle- 7 ver les Palmiers de semis. - Laissant à part certains cas excep- tionnels, on peut formuler d’une es générale _ — que voici : le compost doit être formé de moitié sable et moitié terre de jardin moyen- ordinaires à semis. On graines plus ou moins profondément, selon leur grosseur (il ne s’agit pas, bien entendu, du Phytelephas macro- carpa ou du ZLodoicea Seychellarum) ; la profondeur sera à peu près, en général, Île double du diamètre des semences. Pour éviter que la surface du com- post forme une croûte compacte ou se fendille, on la recouvre souvent d’une couche de sable fin où de terreau de feuilles ; la seconde substance est de beaucoup préférable, mais il arrive parfois qu’elle est envahie par la moi- sissure, et c’est pourquoi certains cul- tivateurs préfèrent prendre du sable. Les arrosements doivent être régu- liers et modérés. La température doit être maintenue à peu près entre 20 et 229 C., et sensiblement constante. L’atmosphère doit être bien humide. IP'est bon de tenir Îles létouflée jusqu’à ce qu'ils un certain développement. On ne doit pas se décourager trop vite quand on voit certaines graines rester paresseuses, alors mème que d’autres voisines ont déjà germé. Il y a souvent plusieurs mois de écart entre des graines de la même espèce placées dans les mêmés conditions. 2T4- Les plantes de la Nouvelle-Hollande (Suite, voir p. 415.) … SEMIS À aient pris spèces herbacées, d’être re- faites chaque année; elles prennent de la valeur en vicillisant : « Vires acgtéirunt dont s’occupe le concurrence ation, toutes ces ns de la Notvelle- Hollande peu connues où mé ecepte : « : chemin battu, il ne croît pas d'herbes cothiissalce des plantes ue. liennes rend d SAMEDI 15 SEPTEMBRE 1900 lPOcéanie de quoi sa- tisfaire She ps du beau rare. 4° Ur n quatrième point que nous-allons mettre en lumière, c’est que la vie, au mi- lieu de ces plantes, est surtout hygiénique. a. a Le æ Q om Lo) Pa — p . + ie © Le : © atmosphère moite de la serre. D'ailleurs, aussitôt que nous dé- passons 10 à 12° C. le jour, il faut aérer ; et si le soleil vient à dar- der un ge Fig. 144 les parties hautes, souvent 15°, qui se produisent fréquemment dans les serres se conges- tionne, alors qu’ils ont froid aux pieds. ue le palmier se plaise la tête dans le feu du cielet le pied dans l’eau, tant ; ui nous es une situation fâcheuse pour se bien porter, puisque, suivant l'adage e des médecins, le sec e la santé, c’est d’avoir la tête fraiche, les pieds chauds et le ventre libre. Pardon de la troisième Monin à toutes les fibertes nécessaires, fa plus “nécessaire, parce Les sans elle, on s’évertuerait en r des autres, c’est encore la Resterait à étudier le rôle des plantes néo-hollandaises dans le domaine de l’horticulture, mais ce travail serait tel- lement important qu'il dépasserait les ie en da UE étebnts que omm cerises, les dernières ue les premières. plus loin et, dans le panier de t que ce vers de Ber- choux, dans sa gastronomie : Racé d'Agamemnons qui ne finit jamais. : + — Aster Comète blanc (voir p. 424). EE IT. — Enumération des plantes dites de la Nouvelle-Hollande, les flus connues et les d É plus répandues. Toutes les ere Le nous re ossédées A s avons trs fr alien es ARnA nous les UE tr S pos résentons donc comme une Nou série dé es pré de PR non qui ont posé » devant mous. | À & & "4 si Bien à la culture Mens LE dictée ttes (A. paradoxa) où foison leurs hou men REATR Anopterus er ci nu à grands épis de fleurs blanches. Aotus gracillima, papilionacée à fleurs jaunes mordoré \ petites Araucaria excelsa, 1 “étoi des tom- No beaux de l'ile k. Arthropodinum A ner à panicules avéniforme aux ét nouissant dans le mois s blanches, amines jaunes # _barbues, : épa- e Mar d stelia Banksü asphodélée aux feuilles due de cypérac Bauera ri Rs cr aux fleurs ées. , roses renvers 428 LA SEMAINE HORTICOLE ments rou fleurs. La valeur Si oibue est due à la longueur, à la coloration et à la multitude des filets staminaux, groupés en cinq phalanges monadelphes, opposés aux pétales. Boroma, diosmée dont certaines es- pi portent des fle eurs en grelots ou en oiles, incarnat, carminées, pourpre- Ne et quelquefois suavement odo- rantes, porte pubs myrtacée à fila- guise de Dr hysme acuninatum, PP aux fleurs rouge pourpre, endard Hull, mais, par suite d’ SR ai ance- ment organique, à carène fortement ee Me orchidée aux de fleurs blanc pur. Callystachys lanceolata papilionacée à fleurs en épi, nombreuses, serrées, janss, av RE ne gtache RASE =; Deus SUN aux sr rouge “éclatant, cd time les Le cédentes. Casuarina, qui constituent une famille et qui ont l’aspect d’une prèle ee tes Ceratopetalum gummiferum, cunoniacée aux petites fleurs blanches, odorantes. Cheiranthera linearis, pittosporée aux grandes Aout bleu violacé, durables. Chorizema, papilionacée aux fleu He et Jaunes, qui se s inontfett facile- ent en hiver et au printemps. See éspété de ce genre précieux (C. ilicifo- lium, C. Lowr., eic.] poussent à flots des racèmes un peu grêles, « chénevottent », comme on dit ; mais une fois la floraison allun elle devient dévor ante; les SEE ent sous le faix des fleurs, et l’on pourrait craindre que cet embrase- ment floral n’amenûât leur affaiblissement tage ct d'une villégiature en plein air, durant toute la belle saison, et a la faveur aussi des nodules des racines qui sont gor- . és de bactéries nitr anis un aspe k re! Ê der chaudement. Clianthus magnificus, papilionacée aux grappes pendantes de pre randes fleurs ordinairement rouge brillan Correa, diosmée aux hrs ‘tubuleuses, ir sombre, mais très chaud C. cardinalis. a Baueriana varieg., rubiacée es et Pic rtantes, d'un _ à côlÉ des Erica du Eri di vertgaiau centre, entourées d’une marge jaune crème. C’ est un arbuste compact, it comme un fusain perfec- lui, s’il était cation était aussi facile et si sa végétation était plus rapide. Sa floraison, AL est peu digne d'intérêt, ne se mon eu- reusement pas chez nous Rene faire rati- fier l’étymologie = son nom (Xopros, fumier, et osé, Corypha Ps. Ce beau palmier de serre froide, aux frondes en éventail et aux pétioles D eux. est gi en Aus- tralie « Cabbage-tree », parce que le cœur du stipe et 1e jeunes les sont utilisés en guise de chou Crowea salhigna, diosmée aux fleurs grandes, roses, très jolies, comme des fleurs de pêcher pad Gr uit Re Hilli, Kinçgia- de Serre froide Dianella nai asphodélée aux fleurs Blanches pe se ru bleues, com o7yar ces hampe em blsble au arte d’une lance qui mesurerait de 4 à G RoVe de hauteu Fe _—— terminée par une touffe de Heu aux bractées ps TE : diète us. FA Déne. à combat Dracæna es lineata (Cordytine). Combien de jardiniers qui cultivent ce plantes par M et qui, Etute ne sav d’où leur viennent ces gagne-pai re ÉD plante carnivore, remar- quable par les mouvements que ses gros cils ERdentent lorsqu'un insecte vient à se poser sur les feuilles, et pee les gout- telettes de liquide âcre, vis , digé- rant, a sort de leurs LUE Pre leuse Été ocarpus cyaneus, tiliacée aux fleurs blanches et aux fruits bleus décorant le vieux JOIS. Epacris, qui se cultivent DEAR Ca à citer pour sa floribondité, qui n’est jamais sujet à caution et dont les A de eurs,. à nélangés aux g s fleurs, enlèvent à ns er iquet sa forme « écrasée » us, lé se ar rente fois par notre vue triote La Billardière, en 1792, qui, outre leur prédilection pour le voisinage du lit- toral, aiment à être plantés en isolés. Ils M. Charles Naudin, plus heureux que Ramel, dans l'affection qu'il portait à ce genre, a pu Voir ses conseils suivis d’exé- Honcs, dya au cube et la culture de cette essence attein- dre son apogée. ; Voilà l'impression quefit ce géant vé- gétal au comte de Beauvoir, dans son contre les ue du soleil, ni abri contre a pluie Entasia tan papilionacée à à longs rameaux de rs jaunes ornées d’une ne roug Fougères arborée telles que Balan tu, Alsophy la, Cyathea, dont dé: grands LC même morts, serve nc re de 74 AITIAËT AN ES - Le ”] À orts pour ÿ' loger illiérs de fleurs. Le curieux Phnéerion alcicorne, qu 7" “colle sur des morceaux de planche et l'immense Pre nidus avis nous viennent du Queensland. uchsia rss tels que F. excor- ticata et F procumbens, se distinguent au premier E il de leurs congénères améric ar la position de le feuilles qui sont alternes. Cette seconde espèce a des branches flexibles et retom- bantes, des feuilles arrondies, des fleu- rettes tricolores (jaune, rouge, vert) sans pétales et surtout des baies pourpres, noirâtres, a Loge qu des prunes, très décor elle constitue une pes nte He nr LS quin est certes pas Genahilli, myrtacées dont les fleurs sont des involucres, à fond jaunâtre, ba- riolé de SRE dans G tulipifera, et rouge vif dans G. Fuchsioïdes. En beaux exem- plaires, ils sont un régal pour les amis du beau. Grevillea, protéacées aux Rrnbrenses et belles espèces, dont les LES ù x fleurs bleues rouges, ri Planches: A DbePaCees grimpantes. Le Où se plaint généralement que beaucoup de lianes ne se re ee” à la culture en pots, dans ces corsets de force où elles Sas ee Dibes nt les maladies e et ea ques lueurs d’une pâle floraison, suivie d’une longue et obscure fumée. * (A suivre.) J.-F. LEQUET. FAR Travaux pratiques de Saison (Suite, voir p. 392) UXx divers ennuis causés par la saison est venu s’en ajouter un autre particulier à cette année. Le charbon a augmenté de prix depuis quelques mois dans des proportions extraordinaires, à cause des guerres surtout ; il menace de monter encore, et certaines catégories de combustible ont doublé ou triplé de prix depuis deux ans. Cette situation, qui malheureuse- ment va durer un certain temps encore — il n’y a pas d'illusions à se faire — mérite de préoccuper gravement les horticulteurs et cultivateurs privés. Dés "syndicats ‘ont, paraîtil, obtenu des concessions sérieuses des mar- chands, ce qui se conçoit assez aise- ment quand 1l s’agit de gros chiffres d'achats; mais les acheteurs isolés ne peuvent pas profiter d'avantages sem- blables; et les syndicats eux-mêmes pourront en faire leur deuil si les cir- constances qui ont produit la hausse durent -quelque temps encore; il en résultera des différences considérables dans les budgets, en France, en Bel- gique, en Allemagne comme en Angle- terre. Précisément voici que le temps s’attriste et nous fait prévoir la néces- site de recourir à bref délai au combus- &10ns, et voici maintenant que les pays Pl atS "par excellence, dépuis le" tiérs Supérieur de la France jusqu’à la Hollande, jouissent du même régime que la région des Pyrénées ou des Alpes : journées chaudes, parfois étouflantes, soirées et matinées frai- ches, nuits quelquefois tout à fait froides. Il à déjà fallu rentrer, à cause de quelques nuits, certaines plantes qui passent fort bien la belle saison au dehors, qui ne sont pas encore rassa- siées de soleil et d’air, qui étouffent pendant la journée dans leur prison, MAIS qui risqueraient de souffrir sous les brumes froides et humides des nuits. Tel est le cas de diverses Orchi- dées que l’on peut avoir placées dehors pendant la belle saison. La plupart, ainsi que nous le disions dernière: ment, passent cette période à l’état de repos, où à peu près. Lorsque le temps humide arrive, elles entrent activement en végétation; mais il faut 429 ferme,et chauffer régulièrement la nuit. Les Phalænopsis sont pour la plupart en végétation vigoureuse et réclament un traitement très uniforme en ce qui concerne la température et l'humidité. Ils ne demandent pas, comme on se le figure quelquefois, une humidité cons- »e Fig. 145. — Cimchona (Quinquina) (voir p. 424). pour cela qu’elles n'aient pas à subir une température trop basse, qui les tuerait. Les Orchidées de serre chaude, elles. n’ont pas été mises en plein air, mais elles ont pu être beaucoup aérées ndant les quelques mois passés; maintenant il faut veiller avec soin sur la température de la serre qui les ren- tante et abondante aux racines, et c’est pourquoi l’on se tromperait, par en paniers pour que leurs racines aient beaucoup d'air, que l’eau du compost s'évapore aisément, et il vaut mieux les laisser légèrement à sec avant de les mouiller denouveau. En revanche, 430 il faut à ces plantes une atmosphère toujours assez humide, d’autant plus qu'on suspend ordinairement les pa- niers près du vitrage. Pour ces Orchidées, comme pour les Vanda, Saccolabium et autres Or- chidées dépourvues de pseudobulbes, la propreté des feuilles a une grande importance; il est utile de les laver on enlève en mème temps les qui pourraient se trouver sur € Les V’anda re qui développent leurs boutons doivent être placés dans un endroit bien éclairé, aéré autant que possible, et à une température plus basse que ceux dont nous venons de parler. l ’on aura avons remarqué à À photon Bo | des Cattleya trianae, gigas et labiata qui présentaient une ‘tendance à entrer actuellement en Mess rassante pour le cultivateur, : mais dont on peut généralement tirer parti avec du tact. Tout d’abord, si la plante est bien vigoureuse et si la pousse com- on peut la laisser aller, et dans ce cas il faut favoriser sa croissance le plus possible, pour qu’elle s'achève de bonne heure et dans de bonnes condi- tions. Dans ce cas, la plante ne se de AR RE Te pas PIEA 1 mal deux ette k. ipesti a des A nr pour que la pris floraison soit com- omise, ou si la plante fleurit quand 1e, elle risque d’être épuisée et de ensuite, ou de mourir peut- donc on tient à la floraison, plante n’a pas une n peut supprimer mployé la Core une usse LA SEMAINE HORTICOLE la pousse, la couper; si, au contraire, a plante a une grande valeur, ou ’on se résigne à ne pas la voir fleu- rir,on la laisse aller, puis on supprime la spathe dès que les boutons se mon- trent. Quand il s’agit de plantes un peu fortes, ayant plusieurs bourgeons sains, On peut aisément en sacrifier un; quand la plante n’en à que deux ou trois, ou quand il y a des arrière- bourgeons dont l'entrée en activité est un peu douteuse, il faut y regarder à deux fois avant de faire cette opéra- tion. Un certain nombre de Dendrobium se trouvent à peu près dans le même cas Fa les Cattleya dont nous venons d *, et non eulement ils déve- S my a dise l'achèvement rapide de ces pousses. PE Les Azalées sont au nombre des plantes dont nous parlions plus haut, qui doivent prendre sans retard leurs quartiers d'hiver. Il faudra avoir soin de les nettoyer desinsectes, et donner e temps en temps une solution diluée d'engrais aux plantes qui n’ont pas été rempotées. CULTOR. RÉ L'agriculture au Chili ES trois quarts des agriculteurs au Chili emploient des machines agricoles perfectionnées, de fa- brication européenne ou américaine. es épis. Quelques ee sont nn re et de faire courir les animaux, afin d’accé- lérer le travail. Cette manière de pro- céder s’appelle /a frilla. Quoique très primitive, elle donne de bons résul- tats. Les fermiers qui l’emploient raiso, se faità ,onformeun ui d'un EN ee fêtent par des réjouissances et des libations de chicha (cidre de raisin sucré), la fin de cette journée. Dans chaque ferme 1l y a un certain. nombre de inquilinos (garçons: de ferme); ils ont une maison, une pièce de terre assez étendue où ils cultivent du maïs, des pommes de terre et des légumes pour les besoins de leur famille: ils élèvent aussi des porcs et de la volaille, cultivent de la vigne, des orangers et des pêchers; ces der- niers arbres sont sauvages. La vallée de l’Aconcagua est renom- mée pour ses bonnes noix, son nuel, la cire et les cultures de pommes de terre. On récolte annuellement au Chili près de 3,000 tonnes de noix, nues de miel et 300 tonnes de £ Le papa rade (pomme de terre n sionner toutes les contrées du centre, mais pour servir à l'exportation au Pérou, dans la République de l Equa- teur, à Panama et les ports intermé- diaires. Le fourrage que l’on récolte est suf- fisant pour les besoins du pays et on en exporte au Pérou et au Brésil; des navires entiers en ont été envoyés en Angleterre. La vallée de Las Vegas à Los Andes est plantée de vignes sur une grande superficie, du nord au sud. On y récolte 1 million de gallons de bon vin rouge. L’un des vignobles produisant la plus g grande quantité de vin, appartient à Don Guillermo Brown; il s'appelle « Vino escorial de Panquehue », du nom d’un village dans lequel se trouve sa propriété. : La culture de la vigne, s'étend sur une longueur de 550 milles; d’excel- ts vi | iennent de i Ph . ude de ruisseaux dé neige fon- due, qui peuvent facilement être diri- gés : ‘dans toutes les directions et servir ainsi à l'irrigation. La partie nord (Atacama) et tout l’Autofagasta et le Tarapaca sont des contrées stériles à cause de la rareté des pluies. (Traduit du Yournal of the Society of AYIS TI AT) 32e SAMEDI 15 CULTURES COLONIALES | 4 L 4 Au Congrès ré iie de chimie tenu der- nièrement à Paris, Dybowski, di RE d'essai de Nogent, a fait que cations intéressantes; d'abord séphcei de M. Geschwind sur les plantes saccha- rifères. M. Dybowski ne croit pas que ce soit par bouturage que l'on obtiendra une amélioration directeur du = sr commu- opos du sensible et stable de la canne à sucre : la richesse de cette plante est restée d'ailleurs à peu près constante depuis une cinquantaine d'années. Le plus certain est d'opérer comme pour la betterave : par sélection individuelle et par semis; les essais tentés dans ce sens avec le concours de l'analyse nee ont permis dans certains cas de relever de près 2 p. c. la teneur moye a la méthode e en sucre, ne Hs pes de résultats aussi rapides que pour la bettera M. Dybowski passe bientôt à un autre sujet qu'il traite avec une compétence indiscutable. Il EAP les divers PU mis en œuvre, et, sur- tout, à mettre en œuvre, pour l'exploitation des ee ÉTN 5 tie ne suivie par les indigènes et cependant la pour certaines lianes amène la destruction rapide des plantations. Suivant les plantes on pes a coagulation du latex age, l’'ébu st le traitement par certains réactifs et le barattage, mais, quelle que soit la méthode Tr tout le latex ne s'écoule pas des écorces et il y a lieu de traiter ces dernières bons résultats et peut être recommandée, cepen- dant il semble que l'on doive toujours accorder la préférence au traitement mécanique simple ou accompagné de la désagrégation par les sub- stances alcalines; ce dernier procédé, excellent pour les écorces, ne peut convenir pour les feuilles. } owski a résumé ensuite ses nombreuses observations et ses expériences sur la culture des plantes à caoutchouc, culture qu'il recommande vivement et pour laquelle des débouchés de plus en plus nombreux sont assurés ; elle peut faire la prospérité d'un grand nombre de nos colonies. Cette communication très documentée et d'un grand intérêt a été fortement applaudi ES Fruits et Lévumes Dessiccation. | (Suite, voir p. 419.) ONTRAIREMENT à ce que l’on “en souvent pour les pommes » t les poires, il est préférable d Mrroduire les pêches dans la cham- bre de l’évaporateur par le côté de la Sortie de l’air chaud et non par où se pot le départ. On peut aussi porter a température vers 95%, c’est-à-dire au maximum, les pêches étant déjà sèches lorsqu’ elles sont soumises à cette grande chaleur. Quand elles ne Sont pas pelées, il faut, pour arriver à la dessiccation, à peu près le double de temps ré- clamé pour les pommes. in quittant l'éva- porateur, les fruits sont durs et cassants. On leur rend la sou- plesse en les laissant huit ou dix jours dans les boîtes avant de les expédier, sinon on le; étend dans un grenier Où l’air ne peut arriver directement et —— / Enmoyenne, 10 à 12 kilos de fruits frais pelés donnent 2 kilos de fruits secs. Encomptant 20 p. C. au prix de 2.25 le kilo- gramme et 7 francs de frais, les 100 kilos de pêches fraîches se- raient vendus 38 francs. Les pêches non pelées n'exigeraient que la moi- tié de dépenses et, si nous admettons un rendement de 25 p. c. de fruits secs vendus à fr. 1.25 le kilo, la va- leur de 100 kilos de pêches fraiches serait assez rémunératrice, si l’on considère que ces dernières sont les plus petites et tout à fait de LE inférieure. On connaît aussi les beignets de pêches, les pêches à l’eau-de-vie, per en + la marmelade de pêches. Fig. 146, — Rose Thé Abricots. — En Asie, Cr origi- naire = Lnbpaotio, les fruits sont simplement Lés A. sur les toitures; 11s ne AE pour une large part dans l'alimentation. En Amérique; on se sert beaucoup de l’'évaporateur. Les abricots comme les êches peuvent se conserver par la dessiccation en les coupant en deux, suivant les sutures. Ils ne sont jamais pelés et, après avoir séjourné 8 à 10 minutes dans les boîtes à blanchir, ils doivent rester environ 8 heures dans le séchoir. En Californie, les abricots sont séchés au soleil sur 4 à 6 jours. Après qu'ils ont ressué, ils sont mis en boîtes et vendus 1 franc à fr. 1.25 le kilogramme. Les frais ne dépassent guère 2 francs pour 100 ki- SEPTEMBRE 1900 > Maman Cochet à fleur blanche (voir p. 424). los, parce qu'il faut moins de combus- tible que pour les pêches. On compte que 100 kilos de fruits frais produisent 20 à 22 kilos de fruits secs. L'abricot trouve généralement un écoulement facile à l’état frais, mais on en con- serve aussi en bouteilles et on en fabrique des sr des ps etc. Prunes. — culture du prunier, plus répandue, es à même de pro- duire des bénéfices considérables. La Mirabelle et la Reine-Claude sont sur- t consommées à l’état mer Paris. seul use I,500,000 ns de la pre mière et 2 ,300,000 kilos d e la se : lez. Les rinci variétés pour e sé ler ms ordre de mérite sont : Prine % 4 pen, Quetsche d'Allemagne, Sainte- Catherine, Quetsche hative, Reine- Claude de Bavay, etc: Cependant, toutes les prunes peuvent être aflec- tées à cet usage. Les beaux fruits d'apparat et de séchage sont trans- formés en compotes (Prune- -Peche, Washington, Fefferson, etc.). reste, lorsque les prunes ont passé par la cuisson, elles ne présentent plus les inconvénients remarqués à l'état cru (diarrhée, etc.). On peut compter qu’un Mirabellier produit 50 kilos en moyenne à 10 ans, Ce qui ferait pour les 10,000 kilos des 200 arbres d’un hectare, environ 1,500 francs. (Quand 432 LA SEMAINE HORTICOLE ces arbres auront de 30 à 40 ans, on pourra réaliser une recette de 2,500 francs bon an mal an. En défalquant faire annuellement une recette nette et moyenne de à 1,000 francs dans les bonnes sittofiiois et les sols con- venables. Les prunes sèches (pruneaux) sont l’objet d’un commerce considérable, detransactions importantes en France, Hongrie, Bosnie, Serbie, Amérique. Nous supposons qu’un arbre est en état de produire en moyenne 50 kilos de fruits frais depuis 10 ans jusque 70. en général 100 kilos de prunes fraîches pour faire 25 à 3okilos à fur s tombent pour les ne suite plus facilement et saveur, en poids et en > Pur: ne pas faire durér trop s le travail du séchage, on secoue de temps en temps les arbres, et les fruits sont reçus sur des toiles ou des nattes. Les prunes gâtées ou véreuses doivent être mises de côté. Pour la dessiccation au four de boulanger, on laisse d’abord les fruits, aprés un triage sérieux, exposés au soleil pendant trois ou quatre jours sur des claies ou des paillassons. La peau, perdant ainsi une partie de son eau, devient plus ferme et est moins suette à se déchirer; c’est le fefris- sage. Dans le four ordinaire, employé surtout par les petits producteurs, la dessiccation se fait en trois fois et on BOITE AUX, LETTRES M à C. — Les Cattleya LÉ er ne SR rat pas d'entrer en pleine floraison vous conseillons de faire une visite aux Ser e Moortebeek, vous y verrez une telle FREE de plantes en spathes et présentant une exubérance de vigueur si extraordinaire que votre amour ‘belles plantes et vos qualités de fin observateur y trouveront ample ST E. — « L'Horticole Fe OU », à Bruxelles, s'engage à livrer à forfait, des fleu d'Orchidées. Adressez à cette é vos ail d'envoi. Elle expédie ses productions florales dans tous les pays de l'Europe, M. D.R., à V. — La fleur que vous nous avez adressée est “ef eder rer pe crispum de variété très ordinaire toutefois. Nous sommes certain que les plantes dont vous attendez [a AovaidbtÉs vous réserveront bien plus d'agrément, Mme pe M …— Ne rempotez pas les ra dont : vous nous * parlez, en ce moment, ntez vous de renouveler la surface des me: M. E: DE — Ne manquez pas de nous écrire, Lrnut vous serez ar rivé à destination, nous vous donnerons toutes les dicsibiia néces- saires pour la préparation et l'emballage des graines que vous vous proposez d'introduire, M. V.P., à L. — Nous vous répondrons par correspondance, du reste vous avez un Pret de différentes maisons dans les annonces du journal. Mme À. P., à A. — Vous habitez un pays où la plupart des plantes viennent sans efforts et sans beaucoup de soins; vos boutures de rosiers peu- vent s’y faire à cette époque, au plein air; il suffit les couvrir de cloches à melons, choisissez toujours du bois bien aoûté. M. V.P., à F.— Nous vous attendrons. Appor- tez tous les documents relatifs à cette affaire. - Merci de v votre Erande offre si aim able. Nous inc, mercredi, les sujets . c t ï d'études que vous deviez nous pr ésenter, ie o : —. — La re fibreuse de bonne qua- se à B. — Certainement on à joicout, R ri. 143. a du sé se le es gnum. Heureusement aujourd'hui, il y a des mar- chands qui en fournissent de très bonne à un prix qui s'est beaucoup réduit dans ces dernières années. Avant de l'employer, cette terre fibreuse sera nettoyée des rhizômes de fougères et débarrassée de toutes les impuretés qui pourraient s’y trouver; un bon lavage est encore très avantageux. ., à Beaune. — Un procédé très employé pour chasser les limaces consiste à leur tendre un piège au moyen d’un amas de débris de feuilles de laitue, de Arr etc sous rm elles se em en croyan u danger. ce qui concerne a cbtiitébales, ceux-ci passent généralement leurs hampes florales en les enveloppant d'ouate à la base du rachis. ne. La soucoupe, ensuite remplie d'eau, nque lq s que nous avons Mouve bon ie vous en jugerez lorsque nous vous le renverron à Le M. — Les fruits que vous nous priez de Priest en les suivants : Reine- violette, bon fruit en “prie en pru- neaux, se prétant bien à Tespots on. ire Madame Tr à chair fine fondante ; plie d’une eau vineuse d’un bon goût. S'emploie pour la cuisson. Lettres rêçues : H.R., àS.; M. V.D., à À; M. de M., à H;; M. R. N., à Lizieux; M. V. M., à Yvoir; M. A+ Fu, MERE, à Villa Bocage. Ÿ et ee à PR SOMMAIRE : Chronique. nhesaiéee Histoire pui 2 ie Petites nouvelles DyaSrt Or méneieine as on 5 Nos ste : Phalanofss SN : Aster Comèle blanc FR : Cinchona Cunaees . se Thé Maman Cochet à à fleur bi 144. Aster Comète blanc. . SR » 145. EN inquina) . _» 146. Rose Thé Maman Cochet à à peur blanche . PR RTE HSE PAR sa ; de Gi LAN» ” L'HORTICOLE COLONIALE SOCIÉTÉ ANONYME SAMEDI 15 SEPTEMBRE 1000 LES de Siése social, Rue Wiertz, 79, BRUXEILIES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) SERRES :COLONTALES : DE LINTHOUT EN IMMENSES QUANTITIES TÉÈECGET' A U XX pour les CCOTONTIS CUITVURES e Arbres à fruits des tropiques, (Caoutehoue, Gutta, Cacao, Colffena, ete.) Plantes utiles ou officinales et autres végétaux précieux pour les Colonies OFFRE SPÉCIALE Hevea Braziliensis Essence à caoutchouc pouvant être considérée comme Ja meilleure, convenant pour les terres humides, arrosées. Castilloa elastiea Arbre à caoutchouc de 1% ordre aimant les terrains ara- bles bien drainés. Manihot Glaziovi Arbre rustique produisant le caoutchouc de ceara, réus- sit dans les isrrains élevés et secs. ; ï no __ Kickxia Afrienna | Grand ambre ST le RL dit de La, ce à gr nd rendement. 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NI E, “Professeur à T'Ecole Far de es G. de BRANDNER, M 2 de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. | Ad. VANDEN & HEEDE, Vice-Président de la Socièté régionale d'Horticulture M. je du Nord de la France, à Lille. Lie G. IMPATIENT, Chef de culture à l'Ecole d’Hortieulture de l'Etat de Vivre.» i is s< is MOIS . . . : - : us VASSEUR, Professeur à l’Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, A. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, | Jdu TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, Fa a BERTHIER, de > BUREAUX DE LA RÉDACTION | ou AT, D: von ris Nic. SEVERI, NA : ou DE L'ADMINISTRATION : Fée a CKHA . Rue Wiertz, 7. BRUXELLES. #r] à dela S : d'Etudes J LP Es EN «NE DEL MOINE V — 20. $ sÉ journal est vu et lu de ler de colonne ou 1/2 t du dir ce. pius ta Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Horücole 2 La meilleure et la plus large publicité 4 par lous ceux quis 1 Pare essent e près ou de loin à l'horticulture. 2 3-0 <—— Nous portons à la Pr des personnes intelligentes qui savent que la réelame et l’an- nonce sont, aujourd’hui, le plus test levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE TICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. 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Mandats intéressés de vouloir bien donner leursn di Staux.— Le mode de paiement le plus : exotiques, roses, œillets, etc. EA: SEMA AINE HORTICOLE ùæœ LA SEMAINE IE HORTICOLE ne publie d'inSertl payantes que dans l’emplacement feuilles coloriées de garde et de romains. réservé aux annonces, sur les couverture paginées en chiffres _ Offres et Demandes d'Emploi Un bureau pour demande et offre d'emploi est annexé à 1a SEM A — HORTICOLE et le prix une inscription £gra- Sz à la fin di u faut avertir pp que D 10 des jardiniers inscrits sera fournie 1 en feront la demande. Keeiia!] jardins, désire is S'adresser au Purean se FOMEMET Spécialiste. — Œillets, roses, verdures, orchidées; | longue expérience en Amérique et en Europe, cherche place comme chef de culture; connaît les marchés de Belgique et de l'étranger. in A. B., au Bureau du journal. On demande chez un amateur du pays, bon jardi- ‘niet, rate la culture des plantes vivaces, vertes, S’adresser au Bureau du journal. 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Odontoglossum Mali 1 Magnifique pèce, pes es Dis” imposanies du genreill br ne grappes trè zues euses! de 8 à 10 ce sitimé tres de arge UF : ès à peu at s semblables, avec jé $ poin te 8 mn jaune vif plu ins. barré ‘él maculé de brun, ce la-base et les poisies de le.,labelle piles re den les bor ù u anoins macéulé ne rouge br Be A paies e plante établie, da + Bee ee ” eiles hd es. sé Spas) Je done, LT LA “ L: Forte plante établie, la ls OP D ER ‘1 n Les Les douze. " Vanda cœrulea Are très popu ulaire dans les cultures, he moins de é ur que $es congénères, S . ison se produit ovembr ar très PRARERPR Ses a un coloris Superbe. 1 renl 5, 10 centimètres de Prier à nes ont les pétales et Jes Sélé argem au oblongs, obtas les premiers to d'un b pale, he en damier de blen en azuré vif. Le labelle très bleu fon Lie est blancet sus Porte plante tab, la = LA ARR EE Je s'Ée. 40 Les douze. Grand choix de variétés ext OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANI RE, (Ch DR ET ER 597 2 AC = 3. LA SEMAINE HOR ETES VoLuME IV. — N°37. SAMEDI 22 SEPTEMBRE 1900. CHRONIQUE Expérience de symbiose. N entend par symbiose l’asso- ciation de travail d'organes . appartenant à des êtres diffé- rents ayant pour résultat un bénéfice réciproque. L'exemple classique en est le lichen. Le champignon trouvant dans son voisinage des algues infé- rieures les enlace de ses filaments et finalement les incorpore. Cette asso- ciation est profitable aux deux plantes. L’algue devient plus forte en emprun- tant au champignon un aliment azoté et minéral; le champignon prend à lalgue les aliments carbonés. À eux eux ils forment les lichens dont il de sym- ment autour de l’extrémité des racines une espèce de feutrage remplaçant probablement les poils radiculaires manquants. Les praticiens savent que les arbres de la famille des Cupulifères sont les plus rebelles à la transplanta- üon. M. Henri De Wilde, inspecteur des-plantations de la ville de Gand, a _ voulu faire une- rience, Sur un. ST FAURE HISURI PA b te É Ê chêne d'Amérique auquel il s'agissait de donner leséléments pouvant assurer la reprise de l'arbre en fournissant Jetées dans la fosse nouvelle au voisi- nage des radicelles restées à l'arbre. Quatre semaines plus tard il eût été impossible, chose extraordinaire pour un chêne de cette taille, de constater la moindre différence de croissance entre l’exemplaire transplanté et les chênes restés en place. Les dimen- sions mêmes des feuilles étaient sem- blables. Tl est probable que les hiphes mycéliens du mycorhiza jetés dans la fosse lors de la transplantation avaient par leur développement puissamment aidé à la nutrition de l'arbre trans- planté. M. l'inspecteur De Wilde s& propose de répéter l'expérience à la saison prochaine. Cancrelats. On sait combien ces ennemis des végétaux sont désagréables dans les serres chaudes. La destruction de ces insectes fait l’objet d’un article que notre confrère Sempervirens emprunte au Tydschrift De Natuur. Un officier de marine, raconte-t-il, avait constaté que le Samarang, un navire qui avait fait, pendant quatorze ans, le service dans l’Inde, était entièrement envahi parles cancrelats et que l’air à bord en était empesté. Il fut une nuit réveillé l'Inde, surtout à Batavia, on se sert de borax dissous dans de la gomme. La solution est versée dans de petites assiettes placées dans les lieux où la présence des cancrelats est connue : on y trouve journellement des cen- taives de cadavres. Le borax n’est pas nuisible à l’homme, on peut donc employer ce remède dans les cham- bres à provision. Le même recueil décrit un appareil propre à capturer les cancrelats adultes. M. Schultz, à Stuttgart, a imaginé un piège com- posé comme suit : sur le rebord dressé d’une boîte en zinc on a fait quatre ouvertures munies intérieurement de petits tubes coniques assez grands pour livrer passage aux cancrelats. Au fond de la boîte on a versé un peu de bière dont les cancrelats sont friands, puis la boîte étant fermée, les insectes pénètrent par les ouvertures et se trouvent pris. On les tue au moyen d'eau chaude. Coriaria terminalis. Cet arbrisseau fatenvoyé en Europe en 1837 sous le nom deC.nepalensis. I a les feuilles ovales lancéolées, aiguës, presque sessiles, à cinq nervures. La 1 a Kew S nières années et on y a constaté que la dénomination de nepalensis, donnée par Wallich, doit céder le pas à celle de ferminalis proposée par Hemsley. : C’est une très belle espèce dont les tiges, gracieuses et recourbées, se terminent par des fleurs disposées en c . orandes succèdent des baies transparentes jaunes. La plante acquiert 0"60 de hauteur. Le catalogue de l’établisse- ment Tottenham, à Dedemsvaart lez- il sera prudent dom n. ee ouverture de feuilles autour du es LR une + EF ue Cette belle espèce de Funkia mérite d'attirer l'attention des amateurs de plantes vivaces de plein air. Le feuil- lage en est bien rigide et les bords en sont un peu recourbés; cependant le coloris bleu de la fleur en augmente singulièrement la beauté et cette fleur. dure longtemps. La variété à feuilles panachées est également marquante et l'effet de son feuillage est rehaussé par l'espèce de pruine qui le recouvre comme d’une rosée. Plusieurs Funkia de moindre valeur circulent dans les établissements horticoles sous le nom erroné de Fortunei; généralement ces Funkia sont à fleurs blanches. 454. LA SEMAINE HORTICOLE Taille des racines des arbres en chicots. Nous avons parlé récemment du procédé de M. H.-M. Stringfeilow, du Texas, qui consiste à tailler le sommet des j jeunes arbres transplantés et à couper les racines de manière à en laisser subsister seulement des chi- cots de centimètres de long. M. Stringfellow base son système sur ce que les arbres de semis non trans- plantés ont la vie plus longue, sont plus rustiques et plus sains que les arbres transportés dans les vergers, que cette longévité est due à un sy stème parti- culier de racines et que ce système radiculaire s’obtiendra surtout lorsque l'arbre transplanté, se rapproche le plus, par la forme, d’un jeune semis ou d’une bouture. Le Canadian Horti- Late partage notre manière . r et doute de la bonté de cett thédie: de plus, les expériences faites à l'Université Cornell lui sont con- traires. Néanmoins M. Stringfellow persiste dans sa théorie révolution- naire et 1l vient de planter près de Lampansis, dans le Texas, un verger dans lequel il a mis 3,000 arbres trai- tés suivant sa méthode. Cette planta- tion a été faite en trois jours par quatre ouvriers. Ce sera, suivant le propriétaire, le plus beau et le plus fertile des vergers de la contrée. 5 Fructification du Musa Ensete. Dans le fascicule du 11 août de la Semaine horticole, nous avons signalé la floraison d’un exemplaire de ce bananier à l’Ecole d’horticulture de l'Etat, à Gand. Cette floraison a con- tinué régulièrement et la fructification à Suivi avec Ja même régularité, grâce sans doute à la température élevée dont on a jou à cette LLÉROAUE La florale s’est dévelo, rap _ fleurs sont disposées en spirales et le 27 août nous avons pu voir la fructifi- cation accomplie sur plusieurs sr de fleurs de plusieurs spires n ri pas été fécondées, sans doute à cause de quelques journées froides et pluvieuses qui n'ont pas permis aux abeilles de butiner sur les fleurs. Un fait qui mérite d’être noté c’est qu’un autre exemplaire du Musa Ensete, planté en pleine ville de Gand, près de la statue de Liévin Bauwens, est également en voie de produire son inflorescence nutante. Ce phénomène curieux et intéressant attire vivement l'attention de la population gantoise. Echeveria metallica rosea. La variété connue sous le nom de glauca est une des plus ornementales qu’on puisse employer dans la com- position des corbeilles mosaïques. M. le.co dant Guéry Sn à Revue F7 que l’Echever lica rosea surpasse de Date ps dernière : ses feuilles sont plus gra- cieuses; elles s’étalent mieux et la tige a moins de tendance à à s’allonger. Le bouturage peut s’en faire pendant l'été au moyen de hampes florales coupées quand elles ont o"10o de hau- teur; ce procédé réussit fort bien. En hiver, on supprime les fleurs à mesure qu elles se montrent ; au printemps, les jeunes sujets poussent aux aisselles des feuilles ; on les détache quand ils ont 3 où 4 ‘centimètres de diamètre, pour les planter dans des godets de o"08 où ils s’enracinent rapidement. M. Guéry signale le fait que la tige qui, pendant l'hiver, s’est allongée en perdant successivement une partie de ses grandes feuilles, émet, en été, une couronne de racines presque à la sur- face du sol. C’est immédiatement en dessous de cette couronne de racines qu’on coupe la tige lors du rempo- tage; on rajeunit ainsi la plante, qui peut durer longtemps, puisque chaque année elle est ramenée au même état. Il faut couper les hampes florales à Nouvelles mûres des haies. _ Les lecteurs de la Semaine horticole n'ignorent pas que la müre des haie a été l’objet de sélections intéressantes aux Etats-Unis et que la ronce sau- vage a été ainsi changée, en moins d’un demi-siècle, en une plante fruitière qui n'est pas à dédaigner et qui donne même d’excellents pr roduits. La nouvelle mûre Rathbun dépasse les variétésanciennes. Le volume en est très considérable. En effet, de la mûre Sneider il faut 164 fruits pour remplir unlitre, tandis que dela variété Rathbun il n’en faut que 45. La différence est donc très notable. De plus, cette müre a fort peu de graines, elle a un goût des plus agréables et un parfum excel- lent; en outre, le fruit convient à … l'expédition au warché. Le bois est moins épineux que celui des autres ronces; enfin, le fruit est précoce à la maturité, au moins aussi précoce que la Wilson's Early. La mûre Logan est un hybride entre la mûre des haies Aughenhaugh et la . Framboise rouge d'Anvers. Cette nou- veauté fut obtenue en Californie par le juge Logan dont elle porte le nom. Lors de l exposition du 17 juillet der- nier au Drill Hal, S Wilks, secré*" ciété taire, de, a 50 ile, d’ ortic 14 ture de Londres, en AC déguster des fraits qui furent Froûves bons, bien qu'ils n’eussent pas atteint leur com- plète maturité. La saveur en est ex- quise ét on en fera d'excellentes gelées et de très bonnes confitures. La matu- rité en a lieu après la première sal- son des fraises et avant les premières groseilles à maquereaux. La produc- tion dure trois semaines. Le Logan- berry, comme on l’appelleen Amérique, a reçu un certificat de mérite à Lon- dres en juillet 1897. On peut le consi-: érer comme un fruit de dessert et il a la saveur de la framboise et de la mûre des haies. Pour le cueillir, il faut attendre que son coloris soit presque noir. Soumis le 10 juillet dernier, par M.H.Wezelenburg, de Hazerswoude, à la Commission de la Société pomo- logique de Boskoop, il obtint un cer- tificat de 1'° classe. Crinum rhodanthum. Les jardins royaux de Kewreçurent en 1897 des bulbes de ce nouveau Crinum envoyés du Beéchuanaland# Afrique australe, par le major Lugar#ies Ur d'eux eurit en juillet 1809 et le . {second y y fleurit actuellement (25 août 900). La plante à été décrite par. M. Baker. Les fleurs se rs ppo-°40 plus à celles des Haemanthus qu'à celles des Crinum proprement dits. L’espèce nouvelle a les feuilles lorées longues de plus de 0"30, épaisses et courtement ciliées à la marge; l’om- belle est multiflore. En effet, la plante = qui fleurit en ce moment t à Kew a. une ombelle de plus de o"30 de dia. mètre sur laquelle on compte environ cinquante fleurs. La plante est décrite dans le Gardeners’ Chronicle. EM. RODIGASe Nymphæœa *X Kewensis. Ce bel hy bride avait été obtenu à Kew, il y a quinze ans, et avait été figuré dans le Botanical : Magazine. Ses fleurs, larges de plus de 22 centime- tres, d’un beau rose, étaient superbes. Il n’existe malheureusement plus, an- nonce notre confrère le Gardeners Chronicle. Un seul exemplaire en avait été élevé, et il vient de mourir l'hiver dernier. D'autre part, un horticulteur amé- ricain avait lancé dernièrement, sous donné le nom de N. lotus var. delicata. Bégonias géants. Pr M Un. connu, le Révérend É. Lasulles, dé Brist ol, a communi- qué au Gardeners Chronicle, qui les décrit, des fleurs de Bégonias tubé- reux qui avaient des dimensions vrai- ment : exceptionnelles. L'une, d’un coloris écarlate vif, nommée W. Shake Shot, mesurait plus de 16 centimètres de diamètre; deux autres, Marchioness of Bath (blanche) et W. King (saumon ardent) avaient 12 1/2 centimètres. Ces fleurs, quoique très lourdes, se tenaient parfaitement dressées. Un nouveau chou. - MM. Cannelont présenté à la Société Rôÿ ale de Londres, le 11 septembre, un nouveau chou qui a reçu un certi- ficat de 1'° classe et dont on dit le plus grand bien. On obtient de très belles pommes en faisant un semis en avril. Ce chou a reçu le nom de Canmnell's Defiance. La jeu. des hiéctiicides Vannes en nus re en 1e mar te ii secticides, auxquels l'Administration prétendait opposer la loi qui interdit la vente des poisons à toutes personnes = re les ee ciens. out RCA la difficulté en es chez lui un département de fabrication chimique, à la tête duquel il a placé un chimiste muni de son di- pi ome” > de hante SAMEDI 22 SEPTEMBRE 1900 435 PETITES NOUVELLES Exposition Universelle de Paris. — « L'Hor- ticole Coloniale » exposira, le mardi 95 de ce ge ns le Palais de l'Horticulture, deux gro upes sens nouvelles des plus intéressantes ; l'un PR e spécimens introduits récemment du ee ar la mission Duchesne et Luja que l'Etat CONTE y avait envoyée sous la direction de M. Lin Ce Aa lot se compose des Fam “Glahées suivant T< Ficus Eetveldia na Lac 8. Gyrtosperma? Conotneis. 9. Coffea Le Ait Baroumba, . Maranta Lujaïan 1 Ra Dachéeheï. des prodiges aux Serres de Linthout Pour carpe Ces ‘plañtes ét arriver à en faire te vér . as mpsen o en un temps relativement ; ANS U HUMÉrO Suivant quel aura été ui Prat do ces plan ne _ mais HOUS Sommes persuadés dès maintenant qu'il sera a. s plantes nouvelles deviennent rares. En présenter douze, provenant d'un même pays, œ une valeur à la îs aussi industrielle ef aussi ornementale, est nent si ee dans l'histoire de l'horticulture de e cette a Un lot qui attirera également Lt se nos VOISINS, C' du Congo français, que 4 grand Érrite belge est celui de troi 8. Ardisia Brandneriana, « re Coloniale » w’enverra à Paris cs plantes nouvelles; mais Son concours sera MERS t le plus intéressant qui ait figuré au Palais de l'Horticulture depuis son ouverture. grands prix de à l'Exposition universelle. de Paris scuienrent MA: Wilmorin-Andrieu Denaiffe, de France, et la Société chan- vrière de Hokkaïdo (Japon). Dans a classe 43 (matériel et procédés), grands prix suivants sont décern Jardiniers allemands lestektieité}s Allemagne RE royal d’horticulture. — Hon- Toad royal spécial. — Autriche. Cochu.— France. «Gr enthe. — France. CLASSE 44 Plantes potagères Grand prix Compoint (Guillaume). — France. de Crütum,)] CLASSE 45 Arbres fruitiers et fruits Grand prix H dE pt de l’agriculture. — Etats- Dététteiént de l’agriculture du Domi- nion du Canada. — Grande-Bretagne. Ministère de anses et des do- maines Société ; ble russe d’horticulture. ssie, hr uneau (Désiré). — France. Defresne fils. — France Ministère des colonies. - — France. Salomon et fils. — France. NOTES DE VOVAGE ALT CON De Basoko à Bumba et Ibembo (Suite, voir p. 376.) N quittant Mandungu, on suitune série de rochers formant contre- fort à la rive et d’ou jaïllissent des sources d’eau si limpide que l’on vient s’en approvisionner de Moenghé et des postes environnants, A horizon, à l’angle formé par une des nombreuses îles qui s'étendent sur la rivière, se détache une masse blanche; cela m'intrigue et comme ] interroge les pagayeurs, ils me répon- dent : Me ayani te? (Ne sont-ce pas des herbes?) Le mot wayani est employé par les noirs du Haut-Congo pour dé- signer tout ce qui se rapporte aux 2e végétaux; les arbres, les plantes her- He m as à ées A des Éd F ce jenfais ample dr MOIESON et nous repartons. | Nous arrivons à l’en- droit de la rivière où se tiennent de préférence les hippopotames; j'en compte trois venant respirer à la sur- face de l’eau; ils poussent une sorte de mu gissement et replongent aussitôt. Ces amphibies forment une des curio- tiennent à reste le même : is voir de ous râces, ou _ les hippopotames de Itimbiri! À 436 LA SEMAINE HORTICOLE Jusque Lakka, où l’on arrive vers 5 heures du soir, rien de bien inté- ressant n’est à ‘signaler. Le chef de ce village me reçoit bien et me conte les ennuis que comporte sa qualité de chef; chaque nuit, son village subit attaques des gens de Gaba, chef l’intérieur. ‘ A l’approche de la nuit, les femmes passent avec leurs enfants de l’autre côté de la rivière; elles emportent leurs objets les plus utiles et ces allées et venues, éclairées par des torches de résine, ont quelque chose de fantas- Ï ue. Des profondeurs de la forêt arrivent les sons assourdis du tam-tam; les indigènes effrayés me disent que c'est le tango na itumba (une provocation à la guerre). tères de l'Afrique, le Goliath royal. Les ZLandolphia (lianes à caout- chouc) abondent dans ces forêts; elles fournissent un produit de toute pre- mière qualité. _ Les indigènes coagulent le latex de ces plantes de différentes manières; les uns font entrer dans leur pratique, me coagulant, l’infusion d’un végétal (Bossanga); ‘d’autres procèdent à la coagulation, par le repos, après dédoublement du latex, avec quatre ou cinq fois son volume d’eau. EM. DUCHESNE. sé Les progrès envoy Se à de Dix, à ceux de Det rive opposée, des insuites et des me- scène ‘dura toute la nuit. e m’eflorce de rassurer Lakka, je je lui prométs mon aidé, au besoin; à cet effet, je recommande à mes soldats de veiller et de se tenir prêts à tout événement. es Lee belliqueux sont inu- ta . Cette cause, paraît-il, et Lakka, le lendemain, me prie derester encore es jours afin d'assurer sa sécuri Ses Caitat de bananes et de pois- son fumé ne me retiennent pas. Nous À + D- + (qi un 4 heures nous arrivons à Ibembo, pe ar du commissaire de tnt C est un LE poste, où règne une donnant une pe tite e graine sun on PR un café délicieux. Ces arbres, _ a : ceux _des plantations, ds ree libre Coùrs à une végétation ———— vigoureuse et robuste. : ssi dans cette. contrée que nn cv grands coléop- Lya Epseurs à années que je n° avais établissement cré a Bèdé et qui est aujourd’hui un joyaux de « L’Horticole Coloniale ». Nous en parlionssouvent dans nos cau- series entre orchidophiles, américains, et je savais qu'il est toujours riche en merveilles. L” RO Rqss de Paris m'a fourni l’occasion de me rendre en Belgique pour aller le ter. et vrai- ment ce que j'ai vu a dépassé mes pré- visions les plus favorables, Je n’ai pu résister au désir de prendre des photo- graphies de quelques coins de serres afin d’en enrichir mon album d’excur- sionniste, et es montrer à mes confrères orchidophiles; et puisque le directeur de ce journal a bien voulu en faire reproduire ici quelques-unes, je vais les accompagner de mes impres- Ces impr essions, je puis les résumer en HER que Le SIREIALSSE font déci- | Ë s bien les be ntés e mêmes d’une part, mais d autre res aussi ceux Lol les cultivent. L À. ennent. Ainsi, comme je l’ai lu déjà, je crois bien, dans ce journal, il est certain que les graines d "Orchidées, qui pendant de longues années se refusaient à ger- mer chez la plupart des cultivateurs, ont un beau jour germé et prospéré dans des conditions à peu près les mêmes qu'avant; 1l est certain que bien des Orchidées qui ne voulaient pas pousser autrefois, ou qui ne fleu- rissaient guère, ou qui ne vivaient pas longtemps dans les cultures euro- péennes, donnent toute maintenant... au n moins à quelques cultivateurs habiles entre tous. Il. suffit, pour s'en convaincre, de jeter es yeux sur les splendides Catileya gutiata dont la photographie, que j'ai prise il y à quelques jours, est repro- duite à la page 430. Voilà pourtant une espèce que beaucoup classent dans la catégorie des Orchidées difficiles et ne fleurissant pas volontiers !- Peut-on rêver une plus riche moisson: Eh bien, ce n’est pas le hasard, ce n’est pas le caprice des plantes qui peuvent expliquer ce progrès; hasar ou caprice sont des mots dont le sens nous échappe. Non, il*estthors de doute qué si les ‘Orchidées vivent Sr ver, désvivre parmi elles, on comprend mieux leurs be- soins, on sent avec plus de délicatesse les variations de leur état; et l’on mo- difie insensiblement ses procédés, en les perfectionnant. Les différences paraissent insen- sibles; cependant elles finissent par être énormes aux yeux de ceux qui se rappellent ce qu'étaient les collec- tions avant que M. Lucien Linden commençât sa propagande. Demandez aux jardiniers de Moortebeek ou du Parc Léopold ce qu’ils ont changé aux méthodes qu'ils appliquaient il y Te Le die indéfinissable. Mais il n’en est pas moins certain qu’ils ont perfectionné considérablement la culture à force de pratiquer et d'observer. Il est vrai que leur directeur, lui aussi, enrichis- sait son expérience et leur: donnait l'impulsion; il est vrai encore que la construction des serres a fait des pro: grès qui expliquent en partie ceux de la culture : comparez les serres.m0@s dèles de Moortebeek, ces merveïllés; aux locaux dans lesquels la plupart tleurs élèves il : y a vingt ou trente ans! Tout le monde, malheureusement, ne sait pas observer, et tout le monde n’a pas des jardiniers spécialisés dans tsouslamèême … direction Pr pr vingt, vingt-cinq SEE . Ï y a bien des endroits, à ente an urtout LE Vr nous, hélas! où la cul- age ture est restée aussi médiocre qu’elle … pouvait l’être en 1870; mais le pro” grès s'étend néanmoins, M. Lind forme des élèves par son np et par sa eee écrite. mieux, c’est pèse qué ceux qui S GA ; FU -rmtét El RSR UE UE PP ne) À én E ; tu v ê ‘ à ie à En Disons ici en passant que M. Linden n’est pas du tout partisan de la culture en terreau dé feuilles, si préconisée ailleurs. Il est resté fidèle à la terre fibreuse, avec raison, puisque les cultures de Moortebeek sont de l'avis unanime des visiteurs beaucoup supérieures aux essais faits ailleurs. e souhaiterais, pour moi, que tous les orchidophiles pussent aller voir ces serres de Moortebeek, où les attend l'habile chef de culture, M. Camille Van Cauwenberg, qui les recevra avec la plus courtoise hospitalité. Mes mo- destes photographies montrent un peu ce que sont ces plantes vigoureuses, ces forêts de hampes florales, ces tablettes : où! tous Îles pseudobulbes sont hérissés de | normes ; mais rien ne peut donner une idée exacte de cette luxuriance de végéta- tion, dont je ne pense pas que l’on puisse trouver l'équivalent ailleurs, Il n’y a pas, bien entendu, que les Cattleya qui prospèrent ainsi: les Cy- pripedium, les Dendrobium, les Cym- bidium, etc., ne leur cèdent en rien, et quant aux Odontoglossum, ces fameux Odontoglossum de Moorte- béek, dont les connaisseurs anglais mesuraient les dimensions avec ébahis- sement, 1ls sont assez réputés pour qu’il ne soit pas nécessaire de les décrire encore. Voilà encore un cas d’'Orchidées qui ont fait du progrès, non pas seule- ment au point de vue de la culture; depuis quelques années (et vraiment, on dirait presque depuis le fonction- nement de l'établissement de Moorte- beek) elles nous ont fait une foule de surprises ravissantes; elles ont daigné nous révéler des trésors, parmi les variétés d’'Odontoglossum crispum, d’O. drianae, etc. ; et les Cattleya les ont sutvies. eg. T r: 4 CCI tainement SEP à ER spatnes enoOI : Mais ici encore, c’est l’homme qui a tout fait; disons simplement que les importations habiles ont forcé les Orchidées à livrer de nouveaux secrets, 1 plupart des orchidophiles étrangers profitent, comme moi, de l'Exposition de Paris pour le faire — c’est cette prodigieuse vigueur de végétation, qui ROUS transporte sous les tropiques, SAMEDI 22 SEPTEMBRE to6o c'est aussi la conception si pratique, si Ingénieuse, si savante à la fois et si simple, des serres de Moortebeek, véritablement adaptées, celles-là, aux besoins des plantes et offrantun COUP d'œil exquis. On ne se lasse pas de les admirer; contenant et contenu, il faut l’avouer, font honneur à l’horticul- ture belge. THOS.-]. JEFFERSON, 437 considérée dès le début comme un hybride naturel du Læœlia grandis tene: brosa et du Cattleya labiata. Certains auteurs ont pensé au Lælia purpurata mais si la forme de la fleur n'exclut pas cette supposition, son coloris tra- hit bien plutôt l'intervention du Z.. gran- dis tenebrosa. D'autre part, entre les formes diverses du Cattleya labiata, c'est la variété Warneri qui est généra- Fig, 147. — Le Læliocattleya X Goitoiuna. ORCHIDÉES Le Leæliocatileya X Golloïana A Lindenia, dans laquelle à figuré ce bel hybride (page:71, année 1808), s'exprime en ces termes : «. Cette remarquable plante fit sa première apparition en Angleterre en 1892, parmi des importations, et fut lement considérée comme ayant été le second parent, l’hybride naturel ayant été importé en mème temps que des Cattleya labiata Warneri. » Il est très intéressant de compa- rer cette plante au ZLæliocatfleya X ‘abbanensis d’une part, au L. X War- jenewskyana d'autre part. me » Le premier, qui fit son apparition en 1892 également, est aussi un ny- bride naturel, auquel on est d'accord - LA SEMAINE HORTICOLE . 438 pee attribuer comme parents Je Læ- que nos abonnés connaissent bien, car son portrait figure dans notre 10° vo- lume, c’est un hybride artificiel qui à permis de contrôler l’exactitude de la parenté assignée au précédent, car 1l est issu des mêmes espèces que nous venons de mentionner. On verra, en se reportant à la planche que nous venons de rappeler, qu'il a les fleurs moins grandes et moins richement colorées que le Z. x Gottoiana quoi- que fort belles cependant; d’autre part, le j june, brunâtre du_Z. 2 r et d'uné allure ma- étales très larges, jestueuse, ont F'les pé bien étalés, ondulés sur les bords, d’un rose vif qui va en pâlissant vers les bords. Les sépales sont grands et larges, d’un rose vif lavé et mélangé de jaune brunâtre clair. Le labelle très ample, bien Kg amd est du plus ’on puisse imaginer ; sil s s'y mêle une teinte : brunâtre à l'ouverture du tube. Des deux côtés, on observe une étroite bordure rose pâle, mais cette bordure n'existe pas à la partie antérieure, qui est aussi foncée que le reste du limbe, La hampe porte plusieurs fleurs. » Il existe déja plusieurs variétés de ce bel hybride. Ce sont les suivantes : » Var.Hyeana,exposéepar M.Jules Hye, au mois d’ octobre 1894, à Gand, et devant la Société Royale d’ Horti- culture de Londres. » Var. rosea, présentée à Londres au mois d pctobre FÉRES » Var . 1 ; Late x À Coltoiana es est re mois do - tobre. Cette année, il a quelque peu dé- vancé l'époque de sa floraison; elle se ) uit en ce moment avec sa splen- | accoutumée dans les Serres de grandis ne x: es RON qu lSSSant de signaler : PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Cymbidium Parishi. Reichenbach et d’autres auteurs comme une espèce distincte, par Sir J.-D. Hoo- ker et Veitch comme une variété du as très rare et très élégante. Elle a un habitat très distinct de celui du C, ebur- neum, et en outre, elle a, d’après Reï- chenbach, le fcuillage plus large, les fleurs un peu plus petites, et présentant des différences de structure et de coloris assez importantes. Le coloris surtout, qui intéresse A ticulièrement l'horticul- ture, t joli dans le C. Parishu : le est for lobe éraue du labelle ra: fe au “A É é é, et’ sur. disque deux lamel brun s orangé foncé ; es ob latéraux un Dre nes des taches brun pré. e de la fleur est aie d'ivoire. Le Révérend Parish mentionne, dans des notes citées ss Reichenbach, que cette Orchidée fut une des découvertes qu’il fit dans sa première exploration, en 1859, avec le Den bits rame Les premières plantes qu’il en expédia en Angleterre se perdirent üxis le Gange ; ce n’est que vers 1867 qu'il réussit à en faire parvenir en Angleterre des exem- plaires vivants, et la première floraiso ne se produi- it qu'en 1878. Williams, dans son Orchid Grower’s Manual, cp tionne qu’il lui est arrivé d’en payer u exemplaire _. guinées (2,625 aies). La plan fleuri récemment a L'Horthcole “Coloniale, à Biuxelles, et a été peinte pour figurer dans jeu collections de la Lindena. * Hybride de Sobralia et de Catt'eya. — rédacteur du Gardeners’ Chronicle, décri- . Jo‘eph Chamber- à Highbury, Birmingham, écrit le passage suivant qu’il nous ie inté- <.… Nous remar- MD fonts ire de Sobralia ssent t tiges pousse 8, les unes après les autres, mais eurissent jamais, et des exemplaires se, in à qui doit être un hybride entre ea réa _ Sobralia macrantha et Hybrides du Masdevallia tovarensis. — Nou pie Rs récemment des Cattleya blancs et des résultats donnés par les tétstioed de croisements artificiels aux- quelles on les a soumis. Le M asdevallia lovarensis, exce +228 unique, par son coloris blanc le genre auquel il a partient, devait Abnent attirer aussi l'attention des semeurs, d’autant plus ue sa floraison hivernale constitue une autre grande qualité. Il a été utilisé pour produire les hybrides suivants : M. x rein (avec le M. macrura). re a Un (avec le M. game 7 . Davisi). Fr ae (avec le M. ignea M. * Measresiane (avec le M. enabled M. X Mac Vittiae (avec le M. Veitchiana). Le M Curlei a reproduit à peu pes exactement le M. tie à dans le. M. X Hinchsiana et le M. X Measuresiana le coloris est à peu près béhédiites le second notamment a les $é ales blancs nervés et bordés de tt lilacé, et les fiSnesss bruns: Lé croisement avec le Les fleuts ‘du M x + Winn sont jaune très pâle, presque blanc crème. Dendrobium de semis. — M. Léopold de Rothschild a présenté à Londres, le 12 septembre dernier, des Dendrobium Jormosum giganteur obtenus de semis collection, et qui offrent un réel intérêt à cause de la rapidité avec laquelle ils se és développés. Ils proviennent de graines qui se trouvaient sur une plante importée en 1897. Ces graines ont germé sur le compost, et les ete ir ge en sont issues on fleuri dès cette an Variabilité de certaines Orchidées, — I[ arrive parfois au Cattleya aurea de produire des fleurs différentes sur le même pied. Un exemple intéressant d'en être fourni par M. le Cane Hoilford à la séance du 11 septembre de la Société Royale de Londres. Une grappe de cette espèce portait trois fleurs différentes entre elles ; l’une ra le labelle pourpre : simplement . veiné de jaune d’or; un autre avait le disque jaune; la troisième avait une zone centrale jaune plus foncé, oblitérant en partie le réseau de veines. Un Læliocattleya X callist toglossa prés. senté à Paris, le 12 septembre, er tait une qui avait abelle beaucoup plus allongé et étroit, les pétales et les A | rose plus pâle, et Les Dies tr “ veinés et marbrés de ro ” à = Cypripedium X Unxia. — pa un ‘dati "4 dant du C. X Lawrebel! L'autre a est le C. X Harrisianum superbum. La fleur PA FA Er ce dernier, Mas elle a un reflet é chaud. ci — C'est Ia reproduction artificielle d'un hybride naturel connu depuis u nai | nombre de | On avait émis, 40 sujet de son ascendance, plusieurs hy po- thèses qui n'étaient pas tout à fait exactes, quoiqu’af proche ant de la vérité. M. De B. Craw sha Y vient de présenter à Londres un hybride de l'O, Li ndleyanum et de l'O. Harryanum qui reprot duit bien l'O. NA, et auquel il a donné le nom ci-des Le même ‘amateur présentait l'O X Halle crispu ini . roseum, teinté de rose [ace Sotéei ieure des segments. Les pes brides d ‘Odontoglossum commencent à devenir plus nombreux. PTEMBRE raoo humide, mais leurs racines ne vivent bien que dans un compost très léger, très erméab le, où circule en abon- Elles à être bien mouil- uis à être ensuite baignées d'air, On donne à la plupart des Orchidées un drainage très abondant; la plupart ont des racines qui s'étendent librement dans l'air; il est donc évident qu'il ne faut pas plonger les pots dans une matière constamment humide — nous pourrions aussi bien dire : dans l’eau. Une abondante circulation d’airautour ces, pl 439 Encore l'air, — MM. Balthazard et Des- grez ont fait récemment, à l’Académie des sciences de Fi rance, let 75 vs d'une déco uverte qui a eu un grand t et est appelée prol pable- ment à rendre des services considér ape à l'humanité sous diverses formes. Il s’agit de l’utilisation d’une ét le bioxyde de sodium, qui renouvelle l'air contenu dans un local clos, et lui restitue tout bonnement sa a pre normale. Cette substance, en effet, absorbe l'acide carbonique et dégage de l'oxygène; de Fig. 148. autre matiè es fois, c’est une at ière rh servant toujours Se me une humidité stagnante; or, St là Le vice capital, le défaut qui doit Paque donnes complètement cette St les se plaisent dans une atmosphère — Fond de serre, des plantes, autour des pots, en dessous des pots, est une condition essentielle de la culture des Orchidées, et c'est pour- quoi beaucoup sont suspendues, en pots ou en paniers, près du vitrage. peut pas les suspendre toutes, mais on les place sur des tablettes à claire-voie, où l’air passe assez activement de bas en haut; on les place encore sur des pots renversés, précisément pour que l’humi- dité s’écoule et s’évapore. Il est bon d’arroser . tablettes sentiers), mais il ne pas que racines plongent dans ln d'une PE ngée; ce sont deux choses fort dis- tinctes. tablette de Cattleya guttate, à Moortebesk (voir p. 436), sorte que, grâce à elle, on pourrait vivre, en quelque sorte indéfiniment, dans une chambre fermée, et vivre dans les meil: eures conditions hygiéniques. Il y a lieu de penser que cette décou- verte trouvera son application dans la culture en serre, dans laquelle il est par- fois Énti paire d’aérer, et l'on risque en cas de perdre de la chaleur, et cependant la pureté de l’air est indispen- Max GARNIER, 44d (LA SEMAINE HORTICOLE Les plantes de la Nouvelle-Hollande ee voir P: 47.) de la Nourvelle- Hollande et vous éprouverez leur doëcilité à végéter dans des vases étroits, à y fournir une croissance odérée, mais normale, La sève se dis: erse dans tous les organes avec une régu- arité de bon aloi, couronnant chaque facème par TE cassolettes de topaze, de rbbis, d’albâtre, sans jamais retomber après dans un état voisin de |l’indigence. Hehehrpess composée dont les” capi- tules bea ondants ont la durée des PA: © Hibbertia tie: dilléniacée qui, dans les forêts de la Nouvelle-Galles du Sud, enlace les troncs des Casuarinées et des anksia, et-qu leures plantes tation restrein! TaisOn : généreuse et de longue course, surtout Sr éme ses larges corolles j jaune doré intense se détachant sur un admirable fentes pur! are Hovea C papilion acée à fleu leues, très dis Mbiées, tobvable, surtout quand on l’a perdue. Qu'elle est belle cette couleur bleue, puisque non ent d’en-jouir dans les plantes ainsi nous la poursuivons de nos re- cherches a. certaines espèces, qui rtant déjà gâtés! Cependant elle nous Des toujours et nous su- bissons le martyre d'Ulysse, jouet con- stant de mirages trom es k nt l’image sans cesse fuyante de sa éière Ithaque. En attendant que l'heure de la surprise sonne, où le santhème et la rose se montreront revêtus de la robe d'azur, quel est le saint Antoine de Pa- doue qui nue fera retrouver notre Hovea ce Hu dgans, composée à grandes panidiles de fleurs blanches ou cramoi- sies, légères, He ites. gracieusement éplorées. Zndigofera anstralis et s arbus FF OR DES ET 8 Ur FAYS beciosa, mig a] A: jologique de d a tions telle …. vec uent la Lens latum, myrtacée aux - nomb jses ge blanches, re elant ‘une aubépine; à cultiver en g mois de Marie, d'autant Jus à qu’ 'éle sé nt. ia, er aux fleurs À ême bleu, suivant ec A RS en 5 à 2 a 8 | persistant qui, au mois d'août, en , en ES se c carre = nombreux tes nons en er d examen ; Ka 1 nes ni SE ém: ement à la façon de la poudre d’ipéca, MATE pro- ni C vit Her 4 épacridée aux gracieuses fleu s tubulées, de FT durée. RO ésns les dispa- rue an myrtacée aux fleurs pour- pres, jaunes, verdâtres, qui doivent leur mérite ornèmental aux paquets d’éta- mines longues et soyeuses. Métrosideros florida, aux apres fleurs en forme de brosses de verre mr (flaments civreaute) rouges ou bla Myopori par: rer scrofulariée aux petites fleurs très nombreuses, blanches; plante du mois de Marie Myosotis Traversi, aux grappes scor- pioïles d’un jaune soufre, originaire de la Nouvelle Zélande. Voilà une opposi- tion flagrante à faire au lége À Ver- gtss mein micht aux yeux b eu ra, 2% el robe aux margucrites » 5 ’est de la Tv cllee Zéla nde. Ozothamnus rosmarinifolis, composée ee x corymbes blancs qui ont une florai- _ de longue batené, dus le mois de pr Phas cp orchidée majes- is tueuse aux e grandes et belles fleurs. Phormiu So-zélandai de eu ue rte de célébrité. Leur pose peu ja as da RES la vie an æthiopica “ L'Eris às pseudo-acorus Pimelea, Le es bread oi LE surtout le Issala aux fleurs roses étcte Fi taie aux adorables fleurs blanches Les horticulteurs d’ en ee cinq ans avaient des mains de fée pour < travailler » ces plantes et les « fre au moule ». À part quelques fase excep- tions, on ne voit plus que les maqu uettes des chefs-d’ vais d ‘autrefois. Ah ! c’est ue ces plantes, pour les avoir irrépro- ces longtemps avant les expositions, faut les bûcher comme des matières lus HET , encore une rareté, aux têtes de es rose ae surmontées or. On ne peut pas démon- ri | trer d’une ok plus matérielle la sym- pathie qui existe entre la flore du Cap et celle de l’Australie Prostanthera violacea, nivea, lassaithos! fibiées à fleurs bleu “violacé, à fleurs rh gr et à fleurs blanc moucheté de lilas. Le P. nivea est un bon article de vente pour le mois de Marie. Pui x Ére papilionacée à fleurs jaunes es de rouge, s nouissant d'ensemble pente de ee neo é , Protéacée à fe e déco- ratif, surtout Re Jeunes feuilles du sont : ser Vent cor" us site fer une jolie : Dette jé. du ES d’une couleur tendre et finement duve- teuses. Mauvaise odeur, le matin surtout, de. pissat de chat; analogie qui a fait fouetter, pes d'une foi is, Minet accusé d’avoir fait des incongr uités, Rubus anti, rosacée dont les grandes épineuse ; plante grimpante originale. Sollya “hetercphylla, pittosporée volui bile, donnant en abondance et longtemps ses clochettes bleues ; se comporte on ne peut mieu Stenocar se ra protéacée à arges feuilles luis ntes ets sous fleurs d'un beau rouge à s Spathoglottis Pales. ofélidée du Queensland. Stylidium, Le espèces de ce genre, qui forme famille, ee CR des fleurs roses ni blanches, douées d’ : Sri que nous avons elaté € précédée Swainsonia Ferrand Yubra et alba, papilionacées très populaires sur les mar- chés; elles peuvent concourir à la for- mation des Corbeilles de jardin, à cause de leurs fleurs qui se A us nt à l’unis- son et d’une manièt ue, Templetonia retusa Mania à à fleurs grandes rouge « Cette belle plante est d’ er floraison tellement porn a dirait en e est D Ariee fleurie. » Nage Ftibos es deux mains cette opinion du Nouveau Fardinier illustré Le ot egena, papilionacée australien galement, rustique sur Île none . la Méditerra- te M ue la mort d’une fem une infusion de ses feuilles. Lo: et 1892, p. 365. Télragone ou Efpinard d'été, introduit de la Nouvelle-Zélande par sir Joseph Banks. Mieux que l’épinard, cette herbe potagère supporte la sécheresse té remandra verticillata, espèce de la famille des trémandrées, à fleurs vio- lacées, abondantes, très re ies. On ne la rencontre presque plu maheure reuse® men Trichininnn Manglesis, amarantacée de _. _— nie de Swan- River (rivière rose c calices, d'apparence pétaloïde et de con- istance paléacée, entremêlés d’écailles areté qu’en iconographi n outre, ses qualités ont été décrites noi i vraie et si fine par la plume savante et drone du e naches, c vive des sépales et le mœlleux de la vil- blanche : emble faire à ces organes un nid de duvet et tai ui se hérisse en barbe à longs poils ur des piècés florales marcescentes devenues l’appa- reil protecteur et disséminateur des fruits cachés sous ces enveloppes brillantes. » ce des SETTES et des jar ins de l'E urope, Fe atre. Tristama à fleurs jaunes ou à fleurs rouges, excellentes myrtacéés à paquets — Arr disposés en ombelles, très 1 — ? | cite 21} 1OSILE qui > + aut Di 63. ] : za plupart de ces plantes, un peu viei illotes, sont de la Nouvelle- Zé- lande. Une espèce relativement récente, la V. diosmafolia aux fleurs lilacées, en corymbes multiflores, donne un regain de vogue à ce genre tombé dans le décri public. Vitsemia corymbosa, iridée à petites fleurs d’un bleu vif, aux étamines jaunes, dont le bleu jpasse au vert en défleuris- sant, Xanthorrea hastilis, asphodélée curieuse à tiges cour feuilles de graminées de 1"20 de longueur, planes u-dessus, mais à angle dorsal plus ou moins proéminent, à hampe de fleurs blanches dé 2"50 à 3 mètres de hauteur. Zierria macrophylla, a ée à petites fleurs blanches prant au rose; se greffe souvent sur Corr ta IV.— Culture des plantes de la Nouvelle - Hollande. C’est beau d’aller voir, dans les i incom- parables galeries de la nature, le rôle à la fois g ment bien cultivés que les S eux- -mêmes ne peuvent s’em- pêcher des éter : « Fa fit le monde, et l’homme Lernbel Mais c’est là une faculté qui n'est pas de tous et qui n’est La chez lui, à lui et par lu le, ême minime, du b Une misérable grappe de raisin, cueillie à Sa vigne rachiti ue, | de L ALU Pr mant ol fe tté : «< Mon cèdre du Sc le v Sa petite fleur dans on vase Que la serre dun. parc royal. RESSÉGUIER. ’oulez-vous goûter cette honnête vo- upté, :l faut vous occuper vous-même SAMEDI 22 SEPTEMBRE 1Q00 Pour attein- indique des les pratiquant, on des plantes que vous aimez. 1 dre ce but, l’horticulture règles ] récieuses. En ait de la culture rationnelle. C’est’celle que nous allons essayer d’exposer. Il faut, avant tout, se pénétrer des moindres détails du climat un Loir com- plexe de la Nouvelle-Hollande, en déga- Fig. ger les points communs et puis mettre ceux-ci en pratique dans le traitement général, se réservant enfin d'octroyer aux espèces plus exigeantes le sut pplé- mentque la pratique a reconnu leur être nécessaire. (A suivre.) J.-F. LEQUET. 149. — Les Cattleya à Moortebeek Les Arctotis ven de Composées, dans le or prete de très jolies plantes qui mériteraient d’être cultivées davantage. Elles sont originaires du Cap, et demandent 'EST un (voir p. 436), l'abri de la serré froide ou témpérée- froide pendant la mauvaise saison. Trois especes seulement se re contrent occasionne Hement dans les cultures, et l’une d'elles est afh- nuelle. L’4. arborescens D. C. ou À. aspera L 442 LA SEMAINE HORTICOLE var. arborescens, cultivé en Angleterre depuis 1710 d’après le Botanical Ma- sont un peu faibles et ont besoin d'être tuteurées quand on le cultive en pot. Cultivé en pleine terre, en massifs, pendant la ae saison, il n’a pas be- soin de soutien, car ses tiges retom- bantes s’étalent davantage et font un joli effet. Ses fleur ont les rayons blanc crème ou soufré, avec la base jaune, et la face inférieure rose. Son feuillage pinnatifide, à lobes lancéolés dentés et ondulés, est très gracieux. l'est de culture très facile. "I fleurit à la fin de l’hiver et au re tte plante ne doit s être con- 1 Cet fondue avec ] Æ. ET de Will- gentées. es, elles mesurent FE timètres de diamètre; les yons sont d’une jolie couleur oran- L’'A. grandiflora, avec lequel ra gées. on a longtemps confondu cette espèce, porte une macule foncée à la base des D culture en ve réussit particu- lièr ÉmEs bien à 14. aureola. Il faut employer des pots de grandeur mo- dérée, avec un bon drainage, et un compost formé de bonne terre de j jar- din mélangée de fin sable. On peut multiplier la plante de boutures, mais ce n’est par toujours facile. On Con au mois de Lure . de AS? Di Les -: Le loup des abeilles Philante apivore (Bieenwolf). ES apiculteurs SP a depuis longtemps l’ennemie de leurs chères NE ,— la méchante guêpe comme ils l’appellent, — qu'est la Philante apivore, mieux connue sous le nom caractéristique de louÿ des abeilles. Nous n’apprenons rien de neuf à ce sujet, nous voulons seulement relater ün fait vraiment curieux et que voici : M. Proost, directeur général de l’agriculture, — qui occupe si utile- ment les rares moments que lui laissent les soins de son PURE ation l'étude de la nature, — a constaté, D- com Ée hit loups avaient chassé, M traits de ces lieux et, comme des brigands, s'étaient installés | commodémient dans les nids des vain- lement, _ constituent la population des fa . “oitèate n'était pas inconnue dans notre pays, mais elle y était rare ; elle est des régions chaudes du midi de la France où elle a une triste re- nommée parmi les apiculteurs. Ani- mée des plus mauvais instincts, d’une grande activité, d’un vol rapide, elle attaque les ruchers : à l’improviste, elle fond sur une abeille, l’étourdit, la paralyse et la transporte dans son repaire; la victime devient la pâture de la jeune progéniture de ce bandit des grands chemins. Le fait est donc curieux; les ruchers ignement < | du village a fait l'objet d'efforts série de la part de nos gouvernants. pénis Ce ci a lieu pendsns . les 87 re vacances dans :906 DAGRONUNE LT DE MANPCLATINS EXAMENS DE 1900. — RÉSULTATS A re AR — grâce aux efforts, à la bienveillance des pouvoirs ics, au concours d'hommes dévoués — posse enseignement agricole à tous les de- grés qui n’a rien à envier à auCune nation du monde. Mais la diffusion de la science agricole dans les campagnes est surto HE l'œuvre de linstituteur rural : il enseigne l'ASRQULSS non sculement aux petits.enfants.d ‘spécia ux à ABRERT dortis de lé cole depuis plusieurs années. ce pas un enseignement machin al, un enseignement de: mot rapidement oublié qu’il donne, mais “explication des phéno- mènes de la vie des plantes, des ani- maux est matérialisée pour ainsi dire par des expériences, par des démons- trations faciles à saisir et à retenir, et puis la leçon est suivie d'exercices r rons. Ce n’est donc pas chez nous que l’on peut dire que les enfants ne sau- 4 raient dl « Comment et pourquoi les lattes Le crane a+ » Non, nos enfants de les lois rit régissent la vie des plänteli leur croissance; ils aiment le métier de leurs parents et leur désir est den culti domain | SAMEDI 22 SEPTEMBRE 1900 l’autre des écoles normales du pays. Il a été donné régulièrement depuis 18Go à l'Ecole normale de Nivelles. Le cours de 1900 vient de se terminer et à sa suite sont venus les examens qui ont été réellement brillants. Nous adressons nos plus vives félicitations aux vaillants instituteurs qui se sont soumis à l’'épreuve finale : oui, il faut du courage, de la fermeté decaractère, pour étudier pendant plusieurs années afin de se préparer à l’examen; îl faut du dévouement, de l’abnégation, pour quitter sa famille, un repos bien mérité cependant, et venir se ras- seoir pendant un mois sur les bancs de l’école et travailler toute une cependant — distraire du modique traitement la somme impor- tante destinée à faire face aux dépenses qu’entraînent le cours et le séjour au dehors : et tout cela n'ayant d'autre but que l'avancement de l’agriculture dans nos campagnes. Il faut le dire, la possession du diplôme n’amène pas de bénéfices pécuniaires ni ne laisse entrevoir aucun résultat matériel... autre que celui du devoir accompli. Voici, pour 1900, la liste des vail- lants qui ont obtenu le diplôme du cours spécial d’agronomie et de mani- pulations chimiques, etc. Ce sont : a) Avec grande distinction seur à l'Ecole normale Malevez, instituteur à (Eghezée); Absil, instituteur à Laloux (Montgauthier); Dricot, instituteur à Corroy-le-Château ; Depierreux, insti- tuteur à Noiseux-s/Ourthe. c) D'une manière satisfaisante MM. Castus, instituteur à Frame-. ries (Cuésmes); Druet, instituteur à 443 Montigny-le-Tilleul; Bouty, institu- teur à Ellezelle; Louon, instituteur à Werbomont; Pirotte, instituteur à Jehay-Bodegnée; Rachaert, instituteur à Gosselies. D C. BouILLOT. Fruits et Légumes Le Fraisier Saint-Antoine de Padoue. E Fraisier Saint-Antoine de Pa- doue, une variété remontante ex- trèmement voisine du Saint-ÿo- seph, de ÿeanne d'Arc, etc., a été présenté à la Société Royale de Lon- drés, par sir Irevor Lawrence, Île 28 août, et a reçu un certificat de mé- rite. Le Gardeners Chronicle le décrit à cette occasion comme ayantles fruits plus grands que ceux de tous les autres de ce groupe et un bon goût, quoiqu'il soit difhcile, de lavis de beaucoup d’experts en la matière, de distinguer l’une de l’autre trois ou quatre de ces variétés, et que leur goût soit plutôt faible. + Dessiccation. (Suite, voir p. 431.) Après chaque cuisson, les fruits sont exposés à l'air pour qu'ils refroi- dissent, puis ils sont retournés sens dessus dessous en les réintroduisant dans le four. A la troisième chauffe, la chaleur du four pourra s'élever à 80° ou Il ne faut pas perdre de vue que par suite d’un excès de chaleur, les prunes gonflent et brülent. Pour leur conser- ver les bonnes qualités, un aspect et une saveur agréables, la cuisson doit “étre modérée pour faciliter la vaport- sation de l’eau superflue et, en dernier lieu, la dessiccation régulière de la peau. La cuisson au four ordinaire est une opération de longue durée et qui de- mande beaucoup de soins minutieux. Il existe aussi dss étuves particu- lières servant à préparer les prunes, mais les évaporateurs sont préfé- rables. On sait de quelle importance est le commerce de pruneaux d’Agen et de ceux de Tours avec la Sainfe- Catherine. La Quetsche d'Allemagne, beaucoup cultivée en Lorraine pour faire des prunes séchées, n'est guère de pre- mière qualité, mais l'arbre produit beaucoup et convient pour les pays froids et humides du Nord. Enfin, après les pruneaux de Brignoles, dits pistoles, et les prunes fleuries de Pro- vence, nous arrivons à d’autres pays où la production est bien plus impor- tante, _ La province de Bosnie seule (an- cienne Turquie d'Europe) produit plus de 100 nullions de kilos de prunes et en exporte environ 40 millions de kilos lors des bonnes années, et au moins pour 10 à 12 millions de francs en temps ordinaire. En Amérique, on rencontre mainte- nant des vergers considérables de pruniers dont les fruits servent pour la dessiccation et les confitures. Le procédé américain est certainement le meilleur, et déjà il est adopté par dif- férents autres pays. Prunes americaines. — Les fruits étant mûrs, on les fait tomber douce- ment sur une toile; elles roulent en- suite dans la caisse d’une sorte de ca- mion assez bas et les petits morceaux de bois disparaissent par les ouver- tures qui se trouvent dans la claire- voie du camion. Avant le séchage, on classe les prunes, suivant leur grosseur, à l’aide de trieurs de différentes formes et des boîtes placées en dessous pour les re- cevoir. On se sert aussi de tamis en tôle ou en fil métallique. Avant de commencer le séchage, on fait passer les fruits dans une lessive pour rendre la peau plus mince et les pores plus grands. À cet effet, on fait porateurs, tout à étuves ordinaires. L'opération est beaucoup plus délicate pour les prunes que pour les pommes. Ici, un courant chaud passe premièrement sur les fruits qui sont déjà presque secs, et la sortie de l'air chauffé se produit par le point d'introduction des prunes fraîches. On voit que l'air, encore as- sez chaud et chargé d'humidité, fait d’abord subir aux fruits un fféfrissage. Nous avons déjà dit que les claies avancent de plus en plus, en sens In- verse du courant, et qu'elles ren- contrent jusque la fin de l’air plus sec et plus chaud. Suivant les dimensions du dessicca- teur, l'air chaud doit être introduit 444 LA SEMAINE HORTICOLE vers 80° et arriver sur les prunes fraîches à sa sortie à Go°. Les prunes, en sortant de l’évaporateur dans ces conditions, sont complètement sèches si elles y ont séjourné pendant 16 à 18 heures. Les pruneaux sont ensuite portés dans de grandes chambres pour y subir le ressuage pendant quinze jours à trois semaines. Par cette mise en tas, le degré de sécheresse et d'humidité devient le même pour tous les fruits. Pour lus- trer les prunes, on les plonge dans l’eau chaude renfermant un demi-kilo de glycérine par hectolitre de liquide. Les pruneaux préparés à l’'évapora- teur et a de combustible et de personnes. onne AOiS l'américaine exigent moins Un aire francs pour 100 ‘kilos de Fes es Enfin, les frais nécessités pour transformer 100 kilos de prunes peuvent être de 3 francs à l’étuve et : de 2 francs à l’évaporateur, en com- prenant le charbon, la main-œuvre et l’amortissement de l'appareil. Les pâtes de prunes se font de même, dans de bonnes conditions, au moyen de l’évaporateur. Il s’agit de choisir des variétés bién mûres et renfermant beaucoup de sucre, de les peler et d'enlever les noyaux quand elles sont assez molles. Les prunes mises ensuité au feu dans une bassine comme pour faire des confitures. Une partie de l’eau étant évaporée, il faut RE la matière sur des planches, eau de érnrar et sde bout de de 80 Ph Ps Fe 100 kilos, don-_ la dessiccation est achevée au soleil ou au four. A J'aide de l’évaporateur, c’est srm- ple et facile. On enfonce les fruits de plus en plus dans l'appareil où ils ren- contrent un air d'autant plus sec et plus chaud que la dessiccation devient plus complète. Le courant d'air chaud introduit est à 80° et la durée du séjour, __ la chambre de l'appareil, peut e de 6 heures, pour une dessicca- Eos complète. La conservation a lieu dans des boîtes. 100 kilos de cerises fraîches pro- duisent de 16 à 20 kilos de cerises sèches qui sont vendues 100 à 150fr., en moyenne, les 100 kilos, suivant la qualité. NESTOR DUCHESNE. BOITE AUX LETTRES M E K., château du Quesnoy. — Les feuilles de poirier que vous nous avez adressées sont atteintes par la maladie n ment la rouille des pomacées nd dE. ou ro aurantiacum). aladie est due à un champignon, offrant la ecran pi végétation altérnante ; la PERTE sauts ser baba : sur les En, }, petit éoifère couché rampant. : EL le pe as sus se remarque au printemps sous la forme de plaques ou de boules Re Sue et porte le nces, les spores, fee a celles qui aibént sur les feuilles de poirier y germent en donnant naissance à des taches orangées, premier indice de la présence du Reæstelia. Au mois d'août, à la face inférieure des feuilles de poirier et en dessous des taches apparaissent des papilles, des petites élevures, re SO ag , à ic nu es res Le rites les pétioles des ; : hérissés | nc PA l'on : iqt x semaines re à Pers 2 grammes de sulfate £gutiata, à » 149. Les er à Moortebeek . : . Heureusement que le mal est facilement gué- rissable; il suffit de faire comme les mains d'autrefois : grrr les sas ; en : CHOER stance, I et brûlés ; les poiriers ne seront plus atteints de la ouille. Dans votre propriété, jardin ou parc, ou ée les propriétés de votre voisinage se trouvent des sabines plantées en massif, en corbeille, etc., ou seulement un pied dans le jardin des plantes médicinales. St-M. vous nous av — Les pra de rosier que ont atteintes de activement, car elle affaiblit beaucoup la plante quand on lui laisse prendre de l'extension ; il sera bon aussi de la combattre préventivement sur vos autres rosiers, et l'année prochaine sur celui qui vient d'être atteint. Le soufre est le grand SAGE re me sous forme Lee fleur de soufre appliquée à 1 AE cuivre en solution, u trois is en trois par litre d'ea i vous avez arraché des feuilles malades, comme votre lettre paraît l'indiquer, vous n'aurez pas manqué sans doute de les brûler; autrement la maladie risquerait fort de se propager, et non seulement cette année, mais aussi l’année pro- chaine. Mme M., à Cracovie. — Nous avons pris bonne note du contenu de votre lettre, nous ferons le nécessaire, Lettres reçues : me P, D., à Huy; M. DE C., à M.; M.E.L,., à Villa Bocage ; M. E. J., à Paris; M. L. DE K., à Me Vsihb;iAS;; Mme A,:P:, Berlin; M. Aie Rivaz, à Zurich; M. C., à La Louvière ; M. H. et V., à Cologne ; M. P.C., à Pari ee ee ge fe ae ee SOMMAIRE : Chro: mque Petites SORANES Les ee) prix de r Exposition xAiroiselte age au | Congo : De Basoko à Notes de vo de manipula- Davos eg donné à MM. les Institu- régimes (a) ae & : pe "pes Boîte aux lettres. hé dipiies Je id 4 Le Laæliocattleya X Gottoiana . 48. Fond de serre, tablette de Catteya Moorte * A ss L (RU à. is . à À; M.L,, à sh HA 0 5 NE der ATÈTES RENE HAE et RS ppt ES SAMEDI 22 SEPTEMBRE 1900 V : L'HORHLICOLE GOLONIMIE (SOCIETEÉ ANONYME) Sièse social, Rue Wiertz, 79, BRUXEILIES be (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A. \ | SERRES COLONIALES DE LINTHOUT * CUIVURES EN IMMENSES QUANTITES # DE . VECGETAUX pour les COLOINEI (Caoutchouc, Gutta, Cacao. € often. ete.) 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PARAIT TOUS LES SAMEDIS LA SEMAINE = _. HORTICOLPS “ET GUIDE DES CULTURES COLONIALES Directeur-Rédacteur en chef : Lucien LINDEN PRINCIPAUX RÉDACTEURS :. Em. RODIGAS, Directeur de l'Ecole d'Horticulture de l'Etat, à Gand. C. BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique + d’Horticulture et d'Agriculture de l'Etat, à Vilvorde. ; G.-T. * N: DUCHESNE, poor à l'Ecuie d'Agde Baye G. de BRANDNER, Administrateur DAME 1 C7: Dons Etudes de Plantations et d'Entreprises aux Colonies. HEEDE, Vice-Président de la Société régionale d’Horticulture & DEA TS Le Nord de la France, à Lille. | : > Chef de culture à l'Ecole d’Horticulture de l'Etat de Vilvorde. Ch. VASSEUR, professeur à l’Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, Lu WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, S, J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, L. BERTHIER, POTRAT, D: von HEERDT, Nic. SEVERI, Theo ECKHARDT et JF. LEQUET. Ad. VANDEN GRIGNAN, Secrétaire de la Société d'Horticulture de St-Maur (France). Frit: PRINGIERS Administrateur. . k Secrétaire de la Rédaction . Emile DUCHESNE Ps HÈ ef PRIX DE L'ABONNEMENT :. BELGIQUE ÉTRANGER RME ss Les ta Hans UR ED. 4h 15 francs DEL MOIS SU, ne gd» SIX MOIS LL: it. 5.» ROIS MOIS LS # + Trois mois du Sn SPL BUREAUX DE LA RÉDACTION ET DE L'ADMINISTRATION : Rue Wiertz, 79, BRUXELLES,. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Horücole > La meilleure et la plus large publicité me est vu ét lu par tous ceux qui s'intér bas de près ou de loin à l’hor ticulsure. ———5"0-<—— Nous portons à la connaissance des EEE intelligentes qui savent que la réelame et l’a “# nonce sont, aujourd’hui, le plus puissant IevisE de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE ICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux ntre le producteur et l’acheteur. 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Placement des annonces. — Le lument pas rs Re es ru de l’ann 7 ir occupen ne t abso- “excepté é pour A m4 entière, CUS 2, 1/3, 1/4, 1/5, 1/6 ou une ldnte enti asie à ceux ttent d ans PA rad we cas nous avons reçu des mandats pour le paiement d'annonces à faire reparaître, sans nom, adresse ou a S tions. sauf le cachet postal, pour reconnaître l'expéditeur ; cette arme: d’agirn rions instam iment les intéressés de vouloir bien don er leurs: etd pasiques l'annonce qu ‘is dékirent Etre: lebdraitre: ts postaux. — Le mode de paiement le plus EA SEMAINE H HORTICOLE :æ- LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d’insértions payantes que dans l'emplacement réservé aux annonces, sur les feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffres romains. æu | Offres et Demandes d'Emploi Un bureau pour demande et offre d'emploi est annexé à la SÉMAINE HORTICOLE et le Prix re qu Es ufit faire ui demande. 11 faut avertir aussitôt que l'on a trouvé un emploi Une liste des jardiniers ins RER sera fournie aux abonnés qui en feront la demande. pete sarainler, ment toutes le: ure, rue À marié, connaissant parfaite- s dé l’horticulture, arboricul- de place d à Es le jardins, désire place. S’adresserau Bureau du Tornat. \ F Spécialiste. — Œillets, roses, verdures, orchidées ; longue tiens en Amérique et en Europe, cherche _ place comme ‘chef de culture; ésanalt les marchés de Belgique et de l’étranger. S’adresser A. B., au Bureau du journal. ardinier, marié, désire place dans château, connaissance parfaite des plantes de serre, de pleine terre, des orchidées, etc S'adresser au Bureau du journal. n demande, pour les colonies, de bons agronomes S’adresser au Bureau du journa n des ae ai ainsi que 'étehlleeruré ; On demande un bon jardinier, marié, sans enfants Et Sp a. l’arboricu ulture, la floriculture, ainsi que la Culture maraîchère. Inuti de se présenter sans être muni de a ns cer tificats. S’adresser : 5, avenue Rogier, Lié On demande jeune homme intelligent pouvant rem- plir les fonctions de 1er garçon jardinier, M ans un château du département du Pas-de-Calais. S'adresser au Bureau du journal. 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Les si Les douz Grand nes de ne _ OFFRES SPÉCIALES SUR DEM A D Li LU: | “sn A SEM 3, LA ) _ ANA AINE HORTICOLE 103 le 3 À Su RU in à s / VoLuME IV. — N°38. SAMEDI ?29 SEPTEMBRE 1900. CHRONIQUE Cornus variegata Sallieri. N connaît le Cornus sibirica variegata, dontle boisest gros, court'ettrés rouge, et dont la panachure blanche est Ctroite. Parmi diverses variétés panachées, telles que C5. v. elegans, à bois plus fin, à grandes panachures blanc pur; C.s.v. Gouchaulti, à feuillage d’un vert moins cru et à marges jaunes; C.s.7. Moseri, très distinct par ses feuilles courtes et pètites, marginées de blanc, M. Gou- chault, d'Orléans, a présenté au con- cours temporaire du 18 juillet, à l'Exposition de Paris, une bonne nou- veauté qui lui a valu un premier prix. C’est le Cornus sibirica varieg. Sallieri, se distinguant par ses grandes feuilles, d’un beau vert, largement maculées d’un blanc légèrement crémeux très constant et dépassant en élégance les variétés qui l’entouraient. Roupellia grata. - Magnifique arbrisseau d'ornement qui fut introduit en 1848 de Sierra- Leone et dont le fruit est une baie rnue, "comestible, Cette Apocynée a Jes letulles opposées, oblongues elliptiques, un peu épaisses, longues NIron 20 centimetres; les fleurs sont blanches, à couronne rosée, dis- oseeS par six ou huit en cimes ter- ie minales sessiles. C'est une plante de a où cependant elle se déve- Oppe admirablement l'été. Les fleurs ont un parfum délicieux. _ Vendanges de 1900. français, très bonne dans trente, extra- … Inaire dans quatre et peu abondante Rs S un Seul. En Allemagne et en Ita- 1e, tout promet une bonne année. Au Portugal, la récolte sera plus tardive, mais aussi plus considérable. Quant à la qualité probable, la température très élevée de l'été permet de la pré- voir comme supérieure. Clematis coccinea. Les remarquables nouvelles varié- tés de Clematis coccinea présentées à l'Exposition de Paris par M. Morel, horticulteur, à Lyon, ont rappelé sur ce dernier l’attention des connaisseurs, d'autant plus que le C/ematis coccinea a été quelque peu délaissé dans ces derniers temps. On sait que les fleurs de celui-ci se produisent en grand nombre aux aisselles des feuilles et au sommet des branches et qu’elles sont d’un vif orange à l'intérieur et d’un beau vermillon foncé à l’extérieur. Bigelowia graveolens. Au genre Bigelowia, de la famille des Composées, appartiennent quel- ques espèces plutôt botaniques que décoratives, toutes originaires de l’A- mérique septentrionale. Le Bigelowia graveolens est un sous-arbrisseau si- gnalé comme une nouveauté. Ce n’est toutefois qu’une réintroduction dont on dit beaucoup de bien. C’est une plante rustique qui fut introduite du Missouri et dont la touffe serrée croît à 1"50 de hauteur, dans n'importe quel terrain. LES rameaux sont blan- châtres, tomenteux-pulvérulents; les feuilles sont linéaires, d’un gris argenté et le tout produit un gracieux effet. La plante se distingue par ses capitules à cinq fleurs disposés en corymbes d’un jaune d’or. Ces corymbes ne sont pas très larges, mais sont assez allongés et fastigiés; les boutons, d’un jaune vif, apparaissent tard en été, mais durent jusqu'aux fortes gelées. Le nom spécifique de graveolens peut faire croire que la plante exhale une odeur désagréable, ce qui ne semble pàs être le cas; les fleurs ont plutôt une bonne odeur, tant qu’elles ne sont pas séchées. 2 | Ce Roses en Amérique. Voici, d’après le Canadian Horticul- turist du mois de juin, les variétés de rosiers remontants considérées là-bas comme les meilleures. Pour le parfum cesont : General Facqueminot, Rev.7.-B. Cann, Baron Prevost, Maurice Ber- nardin et Victor Verdier. On y consi- dère comme les douze variétés les plus rustiques, parmi les hybrides remontants : Anne de Disbach, Alfred Colomb, Baronne de Rothschild, Baron de Bonstetten, Fisher Holmes, Eugène Verdier, Marshall P. Wilder, %ohn Hopper, Paul Neyron, M“ Gabriel Luiset, Caroline de Sansel et François Michelon. L'amateur qui ne pourrait planter que douze rosiers devrait planter ceux-là. Néanmoins, le recueil précité mentionne encore : La France, les Rambler cramoisi, jaune et blanc, acquisition en faveur parmi les rosiers grimpants; Clotilde Soupert et Dis- more, Mabel Morrison, Maria Rhoda, Louis Van Houtte, Perle d'or, Cecile e Adélaïde, d'un + San José Scale Act. Sous cette dénomination les Amé- ricains désignent les prescriptions faites par la législature en vue de combattre le pou de San José. Nous avons dit déjà que la loi autorise la destruction des arbres et même des vergers infestés par cet insecte. On combat ceux-ci au moyen d'huile de baleine et de savon. Le Gouverne- ment de l'Ontario vient d'autoriser la fourniture de cette substance en barils, à moitié prix, y compris le transport, aux propriétaires de ver- gers dans lesquels on constate la présence du pou. Ils doivent préparer 446 LA SEMAINE HORTICOLE « eux-mêmes les arbres à et ppliquer Ia savonnée suivant Îles instructions de l’inspecteur officiel. traiter Hernie du chou. D’après des expériences faites en Allemagne, l'influence de certaines Légumineuses serait préventive de la hernie du chou. M. le Dr Clos, direc- teur du Jardin botanique de Toulouse, énrégistre comme suit le résultat capitalde ces expériences : L'emploide la vesce velue, comme culture préli- minaire à celle du chou , préserve cette dernière plante de Ja her nie, alors que l'emploi d'autres Légumineuses four- ragères, le trèfle incarnat, par exem- ple, ne produit pas d'effet analogue. lé. le Li. cl ose Je, résulte de. te te M. Dauthenay,queles K . éries de » vesce velue aient agi > champignon parasite qui pro- en empêcher le développement. Pois de senteur. Voici les règles données par un journal américain, Vick's Magazine, ur la culture des pois de senteur. Ces plantes ne peuvent suivre sur un terrain récemment occupé par des pois culinaires. Il ne convient pas d’enter- rer du fumier d’étable immédiatement avant le semis. Si le sol ne se trouve pas dans une bonne condition laissée par la culture précédente, il vaut mieux le fumer en automne qu’au printemps. On peut se servir d'engrais phosp tés, poudre d’os, nitrate de soude au printemps lors du semis ou bientôt après. Il convient de semer clair, c’est-à-dire de placer les graines à une distance de 10 à 15 centimètres, ce qui donne de LS vigueur aux bits re la borne du chou, de manière à pis molle, juteuse, douce et agréable; ces phlox sont originaires de l'Amé- rique du Nord et que le plus ancienne- ment introduit dans nos contrées est le Phlox subulata qui a donné nais- sance à des variétés d’abord considé- rées à tort comme des espèces : Phlox frondosa, Nelsoni, nivalis et setacea. L'introduction du PAlox reptans date de 1800, celle du Ph. recumbens de 1827 et le P4.verna de 1832. Il signale en même temps une jolie variété, le Ph. newry Seedling obtenu du Ph. su- ulata par M. Smith, de Newry (Irlande). Celle-ci a été fort remarquée à l’un des concours temporaires de l'Exposition de Paris. C’est une plante extrêmement naine, au feuillage menu, recouvert d’une multitude de fleu- rettes roses. CC est une bonne sous tion : des autres phlox ga nants ne Hautes nt être employés comme bordures dans tous les jar- dins. Ils se multiplient d’éclats après la floraison ou à la fin de l'été. Ils préfèrent la terre de bruyère ou les sols sablonneux amendés avec du ter- reau de feuilles. Raisin Early Victor. Cette variété de vigne américaine, l’une des plus saines et des plus rus- tiques de la classe des Labrusca, est décrite et figurée dans le Canadian Horticulturist du mois de juin der- nier. Elle a été gagnée par John Burr, de Leavenworth, dans le Kansas, par hybridation du raisin Delaware, au moyen d’une variété vigoureuse de Labrusca. Voici comment elle est dé- crite dans le recueil précité : Arbre très vigoureux, très productif et très sain; grappes longues de 10 centi- mètr es, larges de 9 ‘centimètres, épau- lées et très compactes. Raisin moyen, arrondi, noir, couvert d’une épaisse ine bleue, adhérant bien; pulpe riété est considérée comme plus pro- fitable pour le marché. Ë Nous nous demandons si le raisin … Early Victor n'est pas appelé à venir se joindre aux rares variétés de rai- sins dont nous osons encore risquer là 2 culture en plein air dans nos régions. Musa rouge. Dans une visite faite dernièrement au Jardin colonial de Nogent, : Dauthenay a remarqué quelques plantes déjà fortes et un bon nombre de jeunes plants du Musa rouge. Ce bananier, dit-il, dans sa chronique à horticole, est entiérement brun rouge - et constitue une A pige horticole « de haute valeu e se en I891I ques ML. .Dybow Mise ls RERO cine fois le rare à à tes pourpres, à # la mission catholique de Br RU La plante avait été trouvée au ne batéké de M’Pila. Son aspect g généres est celui du Musa sapientum dont il est » probablement une variété. # ñ Jardin is Parmi les jardins alpins faits pour donner une idée de la riche flore des ” ee on peut citer celui qui fut créé. . Correvon sur les pentes du Grand Saint-Bernard. Dans ce jardin se trouvent réunies, dans un site sau-. vage, les plantes alpines qu’il serait. dificile de conserver dans des régions moins hautes. Non seulement on peut y voir les plantes de la Suisse, mais aussi, dans des rochers séparés, des végétaux appartenant au Caucase, à l'Himalaya et à d’autres régions éles Le Gardeners' Chronicle | 11 août donne une vue du Jardi alpin « La Linnaea » du ne % Saint: Bernard. tr ARE + 4 ; # Orange sans pép de co À rché, ON are lu vin rouge. Cet tte btenue en 1870. L’obten- inté rs Le. ir les v wba, Bland Thai) Efartiond, Delavrare Come 'étaient celles ta au 7. re et il en obtint mille caisses d’oranges sans pép ment une-variété peut nd y y a quelque trente une dame américaine, voyagean Bahia, tomba, par hasard, sur q ques fruits de cette variété et en port quelques arbres chez elle. Deux ces arbres arrivèrent dans la prop de a en Californie, ap à M. H. ibbetts. Alors, pre portèrent environ seize fr Actuellement, il part tous les ans cet endroit environ un million six € D Em. RopiG * .r « Ve PETITES NOUVELLES La Flore congolaise à l'Exposition de aris. — L'Horticole Coloniale 4 remporté au concours temporaire du 26, au Palais de l'Horticul- ture, le succès prévu ; les plantes nouvelles qu'elle y avait exposées, ont provoqué l'admiration des n0m- breux visiteurs. Nous renvoyons n0S lecteurs au compte rendu de ce concours. 32 Un laboratoire de botanique agricole et de pathologie végé étale vient d'être créé à Paris ga ferais pre. A pee re 4 LL On vient de eréer à Schachensee, en Bavière, un jardin pour les mé alpestres planté par le chef Er M. Obrist, du Fardin botanique de Much. Les Plans en sh: été faits pdfe Dr'Gübel, DrofEsée de l'Université. Ye Le professeur Yean-Octave-Ed. Perrier devient de directeur du Musée d Histoire naturelle de Paris et succède à M. Milne-Edwards pos EXPOSITION DE PARIS Concours temporaire du 26 septembre Encore un beau concours, bien fourni et d'excellente qualité. La plus haute récompense, avec € félicitations du j Jaryi 8 & : remportée par le gro É 1e SrÉANISÉ RE DHtate Le ARE à es. Ce groupe a fait sensation, fe AE Re entendu répéter à maintes reprises, au cours de notre longue visite : : mousse, étaient excéllemment mise valeur. Le s Superbe Æ/sophila Loubetiana, ux Fious Luciani et Eeiveldiana, le “à Dracœna Lacourii, ner l’Asparagus hesnei, t joliep man Ornementale, l’Ardisia Brand- ph compact et forifère, excellente charma ; aux espèces que nous décrivions récemment dans ce journal, les M Lujaia e Cyrtosperma Congoensis, qui fait hallus, Le Co rbters Era hf n détaillé de ces nouveautés sensationn tés s SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1900 447 L'exposition de fruits était très remar- quable et remplissait toute la salle des êtes. Les participants étaient fort nom- breux. Nous citerons parmi eux l’Union horticole de Liège, qui avait 2,200 assiet- tes, nous dit-on, et le Cercle royal d’ar- boriculture de Liége qui en avait 1 600. On os ce la Béigique a triomphé à Paris cette fois. A citer aussi les Vi ignes remarquablement garnies de M. Perdoux, e Bergerac. Les Dahlia étaient bien représentés, grâce à MM. Vilmorin, Molin, Paillet, Nonin, “Chérme t, Cayeux, etc. Les Chry- santhèmes étaient déjà bien représentés par MM. Vilmorin, Lionnet, Lemaire, et par les Br coupées de M. Montigny, d’Orléa Les ut de M. MATE se Nancy, étaient superbes: ceu MM. Vallerandet Billiard et “Barré étaient aussi beaux que de Coutum Le Jardin colonial de No! gent présen- tait une petite collection a "Musa. Dans la catégorie des Orchidées, il y avait quelques hybrides et trois nouveautés excellentes sur lesquelles nous revien- drons. M. Magne, de noi avait un joli lot comprenant Cypripidium X Georges Magne, l'un he meilleurs hybri- des du Rothschildianum, le C. X D" Clinge Doorenboos, le Vanda Kimballiana, des Vanda, Aerides, Croton, Begonia Rex, etc. T.-G. GRIGNAN. Un Etablissement belge visité par une Américaine OUS extrayons du Philadelphia Record le passage suivant dû à la plume de l’'éminente jour- naliste américaine, Miss ri rs Smith. « Visitez la ville la plus à intéressante du monde, me ouri ne verrez . EÉrrez Lélrement, partout où de naturé vous guide, et vous tombez sur des choses du plus . grand intérêt. » C’est avec cette idée, hier dans la rue Wiertz, à Bruxelles, où je pas- sais me rendant au Musée Wiertz, que je vis devant moi, l'entrée du Re jen Pier de « L'Horti- cole Coloniale » » La A était entre-bâillée, je n'avais aucune raison de rester à l'extérieur et je suivis d’autres per- sonnes qui entraient et se promenaient dans les superbes allées bordées de palmiers, contournaient des massifs x fougères aux frondes plus fines que la dentelle: je me croyais vraiment tr ansportée sous les tropiques, telle- ment la végétation de ces plantes est luxuriante et pleine de naturel. La flore des contrées chaudes du monde y est représentée par des milliers de spécimens plus beaux les uns que les autres; les fougères arborescentes des Indes orientales se mêlent aux palmiers de l'Afrique et des îles. Les beaux Dracæna vivent avec les Cyca- dées, les Maranta au feuillage de diverses couleurs, les Aroïdées de tous genres harmonisent l'ensemble, de leur tons éclatants, métalliques ou sde striés de panachures blanches. » En eus dans cet éden, on là si çoit de-ci e- ments garmis de jolies plantes, leur donnant un aspect des plus pittores- ques ; cette impression est complétée par le ruissellement de l’eau qui coule en clapotant ou tombant en cascade. » Plus loin, c’est un bassin où glis- sent des poissons rouges et dont le centre est couronné par une gerbe d’eau. Dans le fond, des glaces en- tourées de roches et de bois de liège renvoient l’image de toute la galerie et, de vaste qu’elle est, la font paraître plus vaste encore. » Des sièges et des tables sont placés aux endroits les plus propices et la tentation de s’y reposer est si forte qu’on ne peut y résister; on se laisse doucement choir sur ces chaises (Rattan Settees, comme nous disons en Amérique), et l’on semble attendre malgré soi, l’apparition d’un garçon avec son plateau et sa servie nr né personne ne vient... » Sur le côté droit de À er hall, go ordinaire est tapissé de mignonnes plantes rampantes, Fittonia aux tons argentés, Piper syst aux feuilles sombres, Lycopodes au délicat feuil- lage vert clair, etc. » De chaque côté de cette galerie s’échelonnent des serres à orchidées; chacune renferme une espèce ce de plan- tes; on y voit celles des régions éle- vées de la Colombie, les Odontoglos- sum, les Cypripedium de l'Inde, les beaux Cattleya et les Lœlia du Brésil, les Vandées aux senteurs capiteuses, les Dendrobium aux grappes pendan- tes, et tout cela est couronné d’une floraison si riche, si abondante, que 448 l'on croit rêver. Sous les tablettes supportant ces richesses florales, cela fait plaisir à regarder, tellement c’est propre et bien tenu. » Lorsqu'on a fait le tour de ce jardin enchanté, on arrive devant le compartiment réservé aux plantes co- loniales. Des pancartes écrites dans plusieurs langues renseignent les visi- teurs sur la nature des sujets que l’on ‘cultive, leur mode d'emballage, ainsi s que toutes les indications qui concernent. » On y voit les plantes à caou hate telles que Ficus religiosa, dént les Hindous taillent le bois pour en faire leurs idoles; le Castilloa où Caoutchouc de Panama ; l’Hevea Braziliensis, etc., qui sont destinés à former.des ee aux colonies. : de 2: des dantemeie Cacaoyers tr se : ananiers, Goya Je "hs notre bail often Tue du voyageur s’y trouve aussi, je ris en à. ace qu’il pourrait nous donner de pure, qui n’est pas potable ; Le peut ser LE procurer 1ci à un franc june n'est pourtant qu'un aperçu des plantes économiques; « L'Horti- cole Coloniale » possède, à Linthout, un établissement spécial, affecté aux plantes coloniales. Un autre, à Moor- tebeek, est réservé aux orchidées. Ces plantes y sont cultivées par sas? Celui que nous visitons en ce mome est surtout destiné aux plantes orne- mentales ; 1l est organisé enexposition permanente, et les merveilles qu’il contient, font chaque jour, les délices es amateurs de Ja floriculture. On peut s’y procurer des plantes, orchi- dées ou autres, aux prix les plus bas, comme on peut, en revanche, y former des collections d’une richesse inouïe. 7()d a: ps filles de la nature que sont bre a MAUDE SMITH. » d: Record, Au 10 septembre, par T. K) LA SEMAINE HORTICOLE nouvelle x © Jes caract ères que nous r “sont Le D’autres retou s à l'an à type, et nous les tone Nous : venir jouir des ps “que doivent “ ces LA SÉLECTION (Suile, voir p. 493.) OICI encore l'analyse de quel- morin, qualifiés de notre époque pour parler en cette matière au nom de la science et de la pratique. Au sujet de la façon matérielle d'opérer la sélection, M. de Vilmorin faisait les intéressantes remarques suivantes : « Supposons que nous avons de- vant nous un lot de plantes issues de grames de la plante qui forme le point de dé épart dans la création d’une varié té. Parmi ces s plantes, il y en7a qui où à ons. cien détruisons aussi celles qui ne COrTres- pondent qu'imparfaitement à l'idéal que nous nous sommes SO DOES: Sup- posons que 10 p. c. de ces plantes reproduisent exactement le porte- graines, et que nous ayons devant nous 20 plantes satisfaisantes. Il s'offre alors à nous deux facons de procéder. Il y a le procédé de sélec- tion individuelle par plantes isolées, et le procédé de sélection individuelle par groupes de plantes. Le premier est de beaucoup le plus exact, le plus : © simple, le plus direct et le moins sujet à erreur; mais il a l'inconvénient d’être lent à opérer, car au bout de trois ou quatre générations, le culti- vateur n’a encore que les graines pro- duites par une plante unique, et 1l faut encore deux ou trois ans pour pro- duire un stock Fe en impor- tant pour la mise au commerce. » En procédant par gro pes, 0 opére beaycoup plus rapidement, et plantes, parmi 1 choisir de nouveau des individus nombre plus gr ue l’année précé- année on obtiendra ainsi en peu < à esque Îles on. on po temps une bonne quantité de se. mence de la race améliorée. » Le point faible de cette méthode, c’est que l’on ne sait pas de quelle façon chaque plante individuelle s’est reproduite, de sorte qu’en sélection: nant une bonne plante, on ne sait pas si elle ne provenait pas d’un porte: graines qui ne donnait que. 5 ou 10 p. c. de graines de la variété amé- liorée, le reste retournant à l'ancien type. Il peut arriver que cela se pré- sente, et mette obstacle, naturelle: ment, à la différenciation complète et à la fixation de la race. Il dire qu’elle est intermédiaire entre les deux que nous venons de décrire,.et qui réunit en gr Er LUS les avan- 1 semer par plantes nntee Il exige un peu plus de peine et d’attentions Voici comment on le pratique : A la première génération, partant de la plante primitive, au lieu de choisir seulement un individu, comme dans la première méthode, on en choisit plu- sieurs, tous d’aspect parfaitement satisfaisant, mais au lieu de les semer ü : y a une méthode dont on peut … j ensemble et de récolter les graines en mélange, comme dans la seconde méthode, on les cultive séparément, modité, chaque plante choisie reçoit un numéro ou une lettre qui la ee l’ uivre la tion). erses sers transmettent ‘duisent pas les qualités recherchées sont rejetées complètement. S'il y en a, comme il arrive souvent, qui repro- duisent tout à fait les caractères du avec une constance que île meilleures variétés ne possèdent pas toujours. » M. de Vilmorin citait à titre dir leurs caractères. Celles qui ne repro- d'exemple sa façon de procéder avec les Betteraves, et ajoutait : « Quand, après deux ou trois générations, on constate que la nouvelle variété ne devient pas constante, qu’à chaque génération on rencontre encore des retours à l’ancien type ou des varia- tions dans tous les sens, il vaut mieux abandonner complet tla sélection, ou plutôt cesser de l'appliquer à ce lot, qui peut manquer d'aptitude à transmettre les caractères acquis, et chercher un autre point de départ dans un autre individu mieux doué à cet égard. » se ORCHIDÉES Culture du Grammatophyllum Ellisi ES Grammatophyllum sont au nombre des Orchidées les plus belles et les plus décoratives qui existent. Le G. Ellisi est-originaire de Madagascar, l’une des régions les plus riches en merveilles, enf remarquable. C’est un des bijoux du genre, Carsi ses fleurs sont de moyenne taille, leur abondance et leur élégante disposition, sur de longues grappes touffues haï 1 trecourbées, les font valoir admirablement. Cette celle d’un Saccolabium augmentée trois fois de volume, n’a peut-être rien Ep : qui légale dans la famille des Orchi- me: Dre tou . pots, les Gram | ET RE vent êtr Matophyllum Ellisi doi SAMEDI 29 SEPTEMBRE 1900 Ellisi réclame des arrosages abon- dants pendant la végétation, et l’on doit assurer l’évaporation régulière de l'excès d’eau et la circulation d’air dans le compost, pour éviter que la moisissure attaque les racines, C’est d’ailleurs une espèce d’une végétation très robuste et très vigou- 449 Comme la plupart des Orchidées à gros pseudobulbes, le G. Ellisi sup- porte et réclame un repos assez rigou- reux, Ce repos doit commencer vers le mois de novembre, alors que les pseudobulbes sont complètement for- més; ils s’aoûtent alors en bonne arêtes se marquent lumière, leurs | Fig. 150. — Ficus Luciani Em. Rod. — Plante ornementale et essence à caoutchouc de rer ordre, Se présentée au concours du Palais de l'Horticulture, à Paris, le 26 septembre 1900. reuse. Ses pseudobulbes, en forme de fuseaux tétraédriques, ont une lon- gueur de 20 centimètres en moyenne et un diamètre dé 8 à 9 centimètres. Ils sont surmontés de feuilles linéai- res assez larges, d'un beau vert foncé, qui s’inclinent élégamment à droite et à gauche; ces feuilles tombent au bout ’un an davantage et la base des feuilles s'amincit en pellicule. Vers la fin du mois de janvier, les yeux situés à leur base entrent en activité, et font apparaître des pousses vigoureuses ; dés lors les arrosages doivent recom- mencer progressivement. Sous l'in- fluence d’une humidité abondante les feuilles croissent nombreuses, et lors- 450 LA SEMAINE HORTICOLE que la pousse est presque achevée, vérs le mois de juin, la tige florale apparaît à son tour. Elle met long- témps à se développer; enfin, chaque bouton se développe hors de la spathe qui revêt la base de son pédicelle; les fleurs de l'extrémité s'ouvrent les pre- mières, et peu à peu la grappe entière, formée de 35 à 40 fleurs, s'épanouit. En diminuant alors ? humidité de l’atmosphère, toujours hu nest à la conservation des fleurs, on peu prolonger cette superbe flor alson pen- dant trois semaines à un mois. Le Gr ARR TR Ellisi a été classé par REICHENBACH et BENTHAM dans le genre Cr Tn El Toutefois il est resté plus connu des amateurs sous de, nom de SARL AREA um miss ouvertes et d éressani nts.. 1 Set on de ce voyageur. Quoiqu’ ilait toujours été hautement ù ‘apprécié et très recherché des ama- teurs, le G. Ellisi est resté assez rare is les cultures, et cela tient sans _doute aux difficultés que présente son introduction; les espèces de la zone tropicale africaine souffrent générale- ment beaucoup de la longueur du voyage, pendant lequel elles ont d’ailleurs rarement la température qui leur est nécessaire. Toutefois Z’ÆHor- ficole Coloniale en a opéré une intro- duction qui a donné les meilleurs résultats. Les plantes ont fleuri et ont excité l'admiration de tous les visiteurs. Au moment où les G. Ellisi entrent en végétation, avant de recommencer à leur donner des arrosages COpIEUx, on dev r au rempotage d Émeise 1 RUE Chis de I En fois en 1859 dans la he | on fonda sur nes a pet tout à fait précieuses. Les plus répu- tées, ou tout au moins quelques-unes des plus réputées, sont les suivantes : Gloire de Dion, l'une des Roses les plus célèbres, à fleurs jaune saumoné transparent, très parfumées. Plante trés vigoureuse, florifère, réussit à toutes les expositions contre les murs, ou isolée dans les jardins. Madame Berard, fleur jaune sau- moné à pourtour rose saumon. Très belle Rose bien pleine ; facile à recon- naître à ses longues pousses presque sans épines, à écorce rouge; tres visoureuse et florifère. Réussit peut- être mieux contre les haies ou treil- lages que contre les murs Emilie PAR as jaune « cuivré,un core l'une des plus oisine de la pré- is beaucoup plus florifère donne É bouquets de trois ou quatre fleurs là où Emilie Dupuy en donne une seule. Ces fleurs ont une forme encore plus belle que celle de la Gloire de Dijon et sont très parfumées aussi; la plante est très vigoureuse. Madame Chauvry, à fleurs jaune nankin nuancées de ] Ha cuivré, est considérée comme hybr de Madame Batiié et js “William lien Richardson, ce qui expliquerait ce co- loris assez intermédiaire. Elle a peu d’épines, des fleurs bien pleines, et, en somme, beaucoup des principales qualités du premier parent, avec un coloris tirant davantage sur les nuan- ces abricot ou cuivré. Elle ne paraît pas se répandre rapidement dans les cultures; il est vrai que la couleur abricot et capucine, après avoir attiré un peu l'attention comme curiosité, semble en général rebuter assez vite ne semble pas re espérances que enriette de Beauvau. Fleurs d’un Le ere serin brillant, très parfumées. Plante vigoureuse et florifère. Kaiserin Friedrich. Plante vigou- considère comme un métis entre Gloire de Dijon et Perle des Jardins. Elle a le beau feuillage de la première et les fleurs jaune Chamois ou cuivré pâle, un peu lavées de rose pâle parfois, selon la saison. Verdier. umée. La plante, malheureusement, ne donne guëre de fleurs, de même que la suivante : Madame B. Levet, à fleurs jaune citron clair. La Rose Perle des Jardins, qui n’est pas tout à fait du même groupe, est très remarquable. cependant. Les fleurs sont d’un jaune paille ou jaune serin, très grandes « et + bien pleines, le Gent Le sihpins vigoureuse et orifère. “RE DES ÈS De l'ornementation +74 des arbres à haute tige … E ne sais si mes lecteurs seront RSS Ce Rs CNET Sie L'ineiEne PCT ET arbres, avec têtes branchues, que l'on voit dans tous les j jardins paysagers. ussi, depuis bien longtemps, au … printemps, je garniscestiges dans mon garnis de grimpan que Clématites, Chèvre- feuilles, Aris- toloches, Akebia, Bignonia, etc., ete. rante à fl est précieuse pour cet em lo. Les Clématites à grandes fleurs d CE 4° perbe . GI cine de la res. Avec ces plan vari je pr Panne mes cflets curieux et he: à l'œil et aussi, souvent, at. Qu'on n’aille pas croire au mal que ces plantes peuvent faire aux arbres cela e possède un Poirier pleurent variété dite des deux sœurs, garni la base aux branches, qui s'élèvent 3"50 au-dessus du sol, par un sujet de Clematis odorata alba. À. floraison, cet arbre est splendide : je parle de la floraison de la Clématite ; celle du Poirier au printemps est superbe, mais cela dure si peu! Eh bien! cet arbre, à haute tige, est d'uné vigueur exceptionnelle ; ses feuilles sont d’un vert foncé et fruits abondants sont délicieux. Les fleurs de Clématite, les fruits de belle forme et le parfum discret de la Clé- matite sont un ensemble tout à fait charmant. Un Robimia tortuosa protège, à sa base, un Eccremocarpus Scaber, planté depuis trois ans. La plante grimpante a enroulé sa tige, et les fleurs courent dans les branches gracieuses de cette belle Papilionacée. Derniéremént, un amateur novice me disait C’est EnTienxr, Ces”pohes ‘Aerrs rOMSES A votre ACACIA | Au pied de ce même arbre, j'ai planté, au mois de mai dernier, un sujet de Coloquinte (Cucurbita pepo). Cette espèce, volontaire, de Cucurbi- tacée pousse vite, chacun le sait. Au mois d'août, le Robinia était garni; sa tige était ornée de grandes et belles feuilles bien vertes, de fleurs jaune d’or, mâles et femelles, ét bientôt les fruits apparaissaient. Un seul pied ornait cet arbre et, cependant, chose curieuse, tous les fruits diffèrent de forme sur cet unique sujet. Je possède des fruits en forme de poire, en forme de melon ou de pomme, où d'œuf, ou d’oignon ou de navet. Les uns sont blanc ivoire; les autres Sont vert rayé de blanc, ou vert uniforme; d’autres ont des nuances tranchées comme celles de l’habit d’arlequin. Le fait est surprenant et tres amusant. - Peu des jardiniers, que j'ai rencon- très, ont remarqué cette variation de fruits sur le même sujet. Est-ce nor- mal?C'est possible, mais je ne l’avais Yu non plus. Ilest vrai que je n’avais Jamais eu l’idée de-palisser mes arbres avec des Coloquintes. Le très beau livre Les Fleurs de Pleine terre, de Vilmorin, ne signale pas cette particu- larité. . Une photographie fut prise de l'arbre le 8 septembre dernier. En Voici une reproduction par la phototy- pie, cette heureuse invention, récente cs . Par cette figure, le lecteur peut juger de plusieurs choses : le roupe- obinia garni, les Sivers sur un seul sujet et le Portrait du vieux jardinier amateur, qui Signe cet article. SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1000 En tout cas, si le phénomène est normal, 1l est excessivement curieux ét amusant de pouvoir faire produire plusieurs formes de fruits, absolu- ment distinctes, sur la même plante, D'autres sujets de Coloquintes gar- nissent d’autres tiges; partout les fruits sont variés. Et tout ce que je possède provient des graines récoltées dans un seul fruit : une Coloquinte en forme de poire (Cucurbita pyriformis alba). Fig. 151. — Les arbres à haute tige ornés de plantes grimpantes dans le jardin de M. Vanden Heede, à Lille, Les Cucurbitacées à fruits comes- tibles ou d’ornement sont rarement cultivées comme plantes grimpantes. Souvent on les traite comme des ron, melon, pastèque, bonnet turc, etc., etc. Dans les espèces à petits fruits, il est à recommander de les cultiver comme le montre la photo- typie ci-dessus. Il y a même des Cucurbitacées viva- ces à petits fruits qui pourraient être utilisées au pied des arbres. Ce sont les Bryones. 451 Les Cissus quinquefolius variegatis et Ampelopsis Veitchi garnissent bien les arbres; le premier, par ses feuilles diaprées de rose vif et de blanc: le second, par son beau feuillage luisant et léger. Pour les tiges de Rosier, par exem- ple, rien n’est plus joli que le Zonicera brachypoda aureo-lineata, le Chèvre- feuille doré. A ’assiflor a cœrulea est gracieuse; son feuillage est léger et ses fleurs d’un bleu (Fardinique) suave embellissent les tiges où on les accole, Une plante écla- tante pour cet usage encore, c'est le Bi- gnonia radicans gran- diflora, aux larges et longues corolles rouge feu, admira- bles, Les Wisteria, Gly- cine et À pios sont des plantes précieuses comme grimpantes ; leursfloraisonsabon- dantes sont super- bes, par leurs grap- pes pendantes, chez certaines espèces, de plus de 50 centimè- tres. Ces longs thyr- ses mauves ou blancs, sur un feuil- lage léger, tranchent parfaitement. Le Chèvre feuille à Le ÿasminum off- cinalis couvre les ig de ‘son fin feuillage et de ses corolles blanches parfumées. Oue de variétés dans toutes ces plantes grimpantes et combien d’autres pourraient servir! Une espèce à evi- ter c’est le Periploca græca : cette sar- menteuse étouffe les arbres qu’elle embrasse. Les Rubus ou ronces di- verses protègent les tiges contre la dent des ruminants. Dans les annuelles, il y a beaucoup de belles plantes volubiles, surtout dans les Capucines (Tropæolum), dans les Convolvulacées (Volubilis, Mina, Calystegia, etc.) à feuilles vertes ou à 452 LA SEMAINE HORTICOLE sep panachées. Le Houblon pana- hé (Humulus japonicus, fol. var.) est le bus bel ornement des arbres, des arcades, des berceaux, comme feuil- lage où le blanc domine. La Ca cine des Canaries Gras Cana- riensis) est charmante. Son feui age, léger et très coquet de forme, est très abondamment garni de fleurs jaune d’or aux pétales laciniés. Les Tropæolum majus et Lobbia- nur sont des plus pittoresques. Un exemple du résultat à obtenir des Ca- pucines est celui qui m'est donné par l’ornementation d’un Rosier pleureur par le Tropæolum Canariensis. Cette plante de croissance rapide garnitmon Rosier pleur eur; toutes les branches sont ornées de ges de Re et de fleurs. Cela Voila le moyen de EE ble te Le “ es a .. Ha ve Rosiers pleureurs, lesquels, générale- ment, ne fleurissent qu’une une fois! . Les Haricots d'Espagne variés sont encore un appoint agréable pour la garniture des arbres à tige. À citer encore : les Th alata, les Maurandia, les A nb les Loasa, les Cobæa, le Cardiospernum Halicacabum, le Boussingaultia basel- loides, le Tamnus communis, V Abronia umbellata, V A bobra viridiflora, les Pois de senteur aux effluves Ro. les Doliques, les Ignames et mêm les Petunia. ette liste déjà longue pourrait l'être encore plus. Ce n'est qu’un aperçu. Notons pour terminer que certains arbres de large envergure, comme tête et couronne, ne peuvent recevoir cette plantation : cela ne viendrait as. C’est surtout chez les Marron- mers, les Catalpa, les Platanes, les Noyers, etc., etc. Les Chênes, lers, peuvent : les Ormes, les Peu- être garnis ayee Les plantes de la Nouvelle-Hollande (Suite, voir p. 410.) E l'aperçu ni que nous avons présenté au cours du pre- mier rt il résulte que c’est en août et septembre, dans nos ys, q végétaux de la Nouvelle- Hollande battent le plein “23 pi Crois- sance printanière; qu’ils craignent les pluies froides d’octobre et doivent être rentrés, ou au moins abrités à cette date probable des premières gelées; qu’on doi les éclairer le plus possible pendant les mois d'hiver qui correspondent à leur été et aider par quelques « Sr » la ma- jeur e parti urissent à cette Poe qu’on doit Les £ faire Fee après © pi a défloraison, puis les jus. puis les ee entre ions, done s À mi- ombre, contre a SR au nord, 0 ou plu- ôt entre des haies, ces m murs au travers RE passent où air te Ja lumière, parce s régions continentales, le Le à ais ardent, par sa ceades, qu'il iuine ces plantes de tmaritim la plupart venant del Australielelong des côtes et des parties soiree favorisées par la e. C’est bien parce que ces plantes Fittout ent les ménes conditions de vie, dans le sud et l’ouest de l’Angle- terre et sur le littoral de la Méditerranée, qu’elles y font merveille. La question LS l'humidité TE à l’arrosage. C’est point capital; c ent la clef S Me dé Pédifce végétal que nous avon ever. Ecoutez bien ces paroles sentencieuses. Dans les serres consacrées aux espèces australiennes, il railles dans [od couvents, ces préceptes lun ; 1° Ces plantes redoutent l’eau stag- nante qui les tue plus que le dessèche- ment qui ne les fait que souffrir. Alors, arrosez avec intelligence, 2° Pour éviter les conséquences de les mieux faits : . sements m ;—àce que l'excès sde. chaleu r sèche a provoqué la er uilles et conséquemment amène leur châte PTANE SRE les montre ré fs . aciculaires ou chez celles dont outons donnent des grandes fleurs (Cianthns). Eh PE il faut, quand vous , par la mise en pleine terre, durant te la bonne saison ; il faut les pincer pour les faire ramifier et «rorser », mais à temps, pour ne pas faire manquer la floraison; il ire leur administrer de & la sève toute faite », d a « brûlent » pas Les tissus, en se rappelant qu'il vaut mieux pécher par le trop peu, qu'il n’y a pas avantage à « renforcer » les préparations, que l’expérience com- mande d’agir à dose fractionnée, mais répétée: qué SRE montre que “les” pe ngrais meurent ie Memento dans l’anthogénie (formation ns ou même n’accomplissent pas cette fonction, et finalement que les plantes trop « poussées » à l’engrais se tiennent mal, « versent » et ont besoin de tuteurs; après les grandes chaleurs, il faut les remettre dans des pots les plus Mes possible et favoriser De par tous les moyens OIS a dans la serre, e is les ge ver des derniers coups mo bassinages fréquents; pendant le séjour hivernal, dans la serre,il faut faire Se tion à l'aération, à la plein ne lumière, au degré d’ humidité et de chaleur CURE sous péine de voir ces plantes dégénérer, S’altérer, s’abâtardir et en être réduit à s’écrier devant ces spectres chenus, dé- gingandés, étiques, mal fleuris o u char- gés de fleurs comme des crapa utids sans plumes, en pensant à ces créatures nes rables qu’on a contemplées dan sitions belges et anglaises: pas à muta- tus ab 1llo! La plupart se pme aisément doit” être ; car. äl fournit se ct es É s jardiniers doivent +" 1 le t de passe : 44 a angusta. part nous avons dit:« Grands pot, mauvais AUpOrs. » CA Suivre. ” Fe F. Ce SAMEDI 29 SEPTEMBRE 1900 ENGRAIS N se rappelle peut-être que nous n'avions pas pu rendre compte de toutes les ques- tions traitées au Congres interna- tional d’horticulture de Paris; les installations matérielles laissent quel- que peu à désirer au fameux Palais des Congrès, et nous avions été obligé d’aller nous délasser un peu au dehors. Nous espérions être à même de compléter les lacunes de notre compte rendu un peu plus tard, tres petite fraction de l’azote engagé dans le sol, et d'y introduire de la po- tasse ou du carbonate de potasse, qui amènera la nitrification des matières azotées. Quant à l'acide phospho- rique, on l’introduira dans le sol par l'intermédiaire des scories de déphos- phoration. » M. Gérard, professeur à l'Uni- versité de Lyon, tout en s’associant en grande partie aux observations de M. Truffaut, conseille aux maraîchers de remplacer leurs terres épuisées par de nouvelle terre à blé, car il craint 453 CULTURES COLONIALES Le Bananier (Musa) (Suite et fin, voir p. 358.) Dans les plantations de Bananiers, les soins d'entretien consistent en labour, sarclage, œille- tonnage, en fertilisation par des engrais actifs et, là où c'est nécessaire, en irrigation. Quand le régime est énorme, il est prudent de l'étançonner au moyen d'un gros tuteur terminé en fourche, embrassant la hampe et le bout opposé est fiché en terre, faisant ainsi un arc boutant. L'importance agricole du Bananier, ainsi qu'il est dit plus haut, dépend du climat et du sol où Nouvelle fougère arborescente présentée au concours du Palais de ae procès-verbaux sommaires, qui Viennent de paraître, nous en four- nissent l’occasion. uestion posé L l était ainsi f mo rs 5 1 iormulée : Manière d’em- p yer et de composer les engrais chi- rat pour les différentes cultures à Le ères. Voici la partie du compte ndu officiel qui y a trait : « U n certain nombre d’orateurs en disant que i en. pour les tits Marais, 1l conseille A tnt de la fumure actuelle au fumier, ui n m ‘ FES qu ne peut arriver à mobiliser qu’une Fig. 152. — Alsophila Loubetianæ L. Lind que l’abus des engrais chimiques ne présente des inconvénients aussi re- doutables que ceux de l’abus du fu- mier, et l’on risquerait de voir le sol, trop imprégné de ces engrais, se transformer en une masse extrème- ment compacte, très dure et où rien ne pousserait plus. » En résumé, il semble que la ques- tion des engrais chimiques, fumiers ou autres, est encore bien loin d’être résolue. Nous la verrons traitée de nouveau dans nos prochains con- grès. » GE; G. <# l'Horticulture, à Paris, le 26 septembre 1900. il est cultivé : son rendement est excessif dans de b ditions de T4r ( haleur. sol fertile humidité), mais il est de beaucoup réduit dans des situations moins favorables MM. Humboldt et Boussingault, on pourrait esti- mer qu'en général, dans les meilleures conditions, un plant de Bananier peut produire par an trois régimes, chacun du poids de 20 kilogrammes, ce qui donnerait par hectare, dans les régions il le b (x). Dans \} chaudes,184 ] les pays situés à la limite de la zone culturale (à la Nouvelle-Grenade, par exemple, le rendement tombe à une moyenne de 64,000 kilogrammes Le premier rendement (184,000 kil l’hectare) est énorme; comparé à celui du fro- es à (4) Les auteurs sérieux donnent comme production 1,000 régimes à l’hectare, 1 régime par pied. 454 ent, en poids il donne le rapport de 133: 1 celui d'un hectare de pommes de terre, le rapport est de 43: 1 Sans vouloir dire que les chiffres donnés par Humbold et Boussingault, des rendements en bananes à l'hectare, sont exagérés, nous pensons que 184,000 kilogs de bananes à l'hectare sont rarement atteints en grande culture et qu’ une récolte de 50,000 à 80,000 kilogs de fruits sont des chiffres déja assez notables en matière alimen- taires pour motiver partout la culture du roi des végétaux. Dans son beau livre, M. P. Sagot donne des chiffres moins élevés, et il estime qu'une banane- rie peut produire de 30,000 à 50,000 kilogrammes de fruits. Nous tenons de personnes dignes e foi, et qui ont cultivé le Bananier en grand, que le chiffre de 30,000 kilogrammes n'ar- rive que dans les bananeries usées, vieillies et mal soignées, et que le chiffre moyen de rendement, dans les conditions ordinaires, flotte entre 6o et 80,000 kilosrammes de fruits à l'hectare ds de en Am conso Ent : n serait heureux que l'on puisse en dire autant de toutes les populations du Bees [TP Mais on est loin de là. La grappe ou régime met environ deux à trois mois pour prendre son développement et mürir ses fruits. La récolte se fait en coupant la tige ou hampe, cette tige s'étant épuisée pour nourrir le régime et devant périr après sa récolte. La cueil- lette a lieu quand la banane a acquis sa grosseur mais quand elle est encore verte et ferme. La maturité s'achève à la ferme ; elle est activée par l obscurité et souvent on utilise le fruit avant mplète. Entre l'état vert et l’état degrés différents et intermédiaires : pour nane bien mûre, un des meilleurs moyen de l'ap- prêter c'est de la cuire à la poêle dans la graisse fondue; c'est sous cette forme de conserve qu'i conviendrait “ice: de la préparer pour être expédiée en Europe, ou bien encore on peut la faire sécher au four ou au soleil. Pour le séchage, les bananes bien mûres sont Mes focEtx, en cuites et séchées .e gl de Ce n’est pas tout, les diverses partie du Bana- nier sont utilisées : les Indiens se servent de ses feuilles pour. pére pour Sn rs cases, pour urrit n en it, ainsi que des tiges, des fibres textiles avec les n fabrique des étoffes et du papier. Le (Musa JE appelé aussi u Abaca, est surtout employé Sdtes pour hé chaledé LA SEMAINE HORTICOLE à cet usage. La sève du Bananier est employée en médecine. On en tire aussi, ainsi que des dattes, après fermentation, une boisson alcoolique, appe- lée vin de banane a nature ne renferme peut-être aucun végétal aussi utile à l'homme que le Bananier : il peut la betterave, le chanvre, le lin, nous explique la vénération dont cette Lpirde a, de tout temps, été l'objet. Des p le considèrent comme un des divin; est consi- déré comme sacrilège, en Orient, le fait de lui ravir son fruit avant la maturité, et la légende veut que le Bananier lui-même prend soin de il courbe sa tête et punir cet acte coupable : frappe le ravisseur !!!... Quelques docteurs, juifs et chrétiens, ont c voir en lui l'arbre de la science, dont le fenit SeTv sh au serpent tentateur pour séduire notre mère Eve. Ses larges feuilles auraient servi, après le péché ss dote ce, à couvrir leur nudité, e Figuier d'Adam. Enfin DéDOrmE Abyssinie dont T1 eus Een moins ue les banaites et que les figue bananes; ces fruits ne sont pas charnus et LS souche ne donne pas de rejets. La partie comes- tible est fournie par les pétioles charnus feuilles internes et par les racines. Ces parties sont mises à fermenter dans des silos, pendant une année à trois années; on en retire alors la substance a à fabriquer les galettes d'ensété. Nous terminons cette ‘étude rapide par les conclusions suivantes, empruntées au Manuel pratique des cultures tropicales, par P. Sagot. a) Toutes les fois qu'on recherchera seulement la qualité du produit, il n’y à qu'un Bananier à planter, c'est le Radjah b) Si l'on sr un fort rendement, on plantera d e préférence le Bananier de Fernam- bouc, le piséke né, ke “ba añnanier de Chine et le Djernang de Malaisie. c) Si l’on veut se livrer à la culture du Bananier en Europe, il faut planter les Bananiers des régions froides : 10 Hapua, 20 Aivao, 30 Pivai, doi, AR PP : “ véstaion. Ca trois dernières. variétés, très ne. coces, sont de qualité : Tahiti, bien des variétés sont cultivées seu- Vanent dans la région des Féhi, qui montent jusqu'à 1,100 mètres. En Malaisie, ces variétés s'élèvent au delà de 2,000 mêtres d'altitude, Nul doute No ces variétés rustiques ne viennent très bien dans la région de l'oranger. BourLLor. Fruits et Légumes (Suite, voir p. 443.) Raisins. — Nous parlons ici de ce fruit à titre de renseignement. Les principaux pays producteur s de raisins secs sont le Midi de la France, l’Es- ne, la Grèce, l'Italie, la Turquie, ke CAliforaie, la Palestine, etc. Natu- a cette industrie ne prend e de développement où le fruit aie. se vend à un prix assez rémuné- rateur. Dans les contrées qui sont favori- sées par une température chaude et sèche, la dessiccation a souvent lieu au soleil, mais on commence en Amé- rique à em ploy er LÉ > séchage 1 tif oduits c: € ne r Le P és quant à la tion, aux soins qu’on y apporte. À cet efet, on utilise le Zibillo qui ressemble au Gros Muscat. En Calabre, 100 kilos de rai- sins frais produisent environ 33 kilos de raisins secs, par une fabrication peu soignée. Le séchage d’Espagne, au con- traire, est l’objet des plus grands soins, surtout dans la province de Malaga où l’on fait usage du Woscatel, qui rend en produit sec 30 à 40 p. c. du poids frais. En Grèce, on prépare le raisin de Corinthe avec le Corenti ou Currants des Anglais, espèce à petites gr PRE et à grains de la grosseur des g O- seilles. Depuis quelques années pe on cultive une variété à grains jau- nâtres, plus gros et sans pépins (Sulfa- nina). Le séchage se fait également au soleil, en huit ou dix jours. Il faut 3 à 4 kilos de cette variété pour 1 kilo de raisins secs. La Grèce fabrique envi- ron 190,000 tonnes de ce produit annuellement, et la ir 58,000 tonnes. | j “le séch age Éc raisin d’une trentain e d'années, et si, en im ce pays produisait 60,000 kilos de raisins secs, il en faisait entrer 9,150, 000 kilos dans le commerce en 1888. Le Moscatel est la variété la DES répandue, mais on cultive assez at le Muscat d'Alexandrie. On cal- e que pour avoir un bon raisin sec, le; jus doit renfermer au moins 25 p. c. de principes sucrés. Le raisin séché au As en Californie de difié- rentes manières. En avançant vers le Nord, les hébitants usent largement du s fi séchage artificiel. d % ve: Autres sources de bien-être pour le cultivateur. Le Châtaignier, le Noyer, même le Prunellhier et le Coignassier consti- tueraient des revenus assurés, sila cul- ture en était bien comprise, et l'emploi des fruits fait de façon Jjudicieuse. Le Chataignier, dans terres sablonneuses, fraîches, granitiques, sablo-argileuses et assez profondes, pourrait être plus cultivé en massif jardins d'agrément, les . Il se met à fructifier au bout Un arbre en bon rapport peut fournir 50 à 60 kilos de fruits, et nous calculons qu'il entre 125 arbres dans la plantation d’un hectare. L’hectolitre pèse 75 à 8okilos, ét le fruit se vend en moyefne de 14 à 15 francs les 100 kilos. De plus, le bois est une excellente exploitation pour faire des futailles. Il parait même qu'on peut retirer 25 kilos d'extrait acide par 100 kilos de bois, utilisé par les tanneurs, et le prix serait de 16 à 20 francs les 100 kilos. Les châtaignes pourraient aussi être desséchées (boucanage). On les fait d’abord blanchir pour les peler et les dessécher ensuite. Mais fraîches, elles présentent plus de valeur. Les châtaignes sont mangées grillées ou bien cuites dans de l’eau avec du sel. N'oublions pas les pates, purees, croquettes, gâleaux et compotes aux marrons. C’est un aliment sain et nu- tritif dont la vente en détail est deve- nue assez importante dans les villes. e Coignassier, en sol frais, assez meuble et léger, d’une consistance moyenne et dans les situations chau- des, n'est pas seulement un sujet à grefler le poirier ou une plante d’or- nement, mais un arbre fécond en fruits ou coings parfumés pouvant bien se vendre 25 à 30 francs les 100 kilos. Quant à l'utilité du fruit, on peut le conüre, en fabriquer de la pâte, de la gelée, des confitures et différentes liqueurs ; les pharmaciens en retirent un sirop. Le Cornouiller, dans les terres cal- les les _mal an, un bénéfice net de 1,200 à 1,900 francs par hectare. Les fraises SAMEDI 29 SEPTEMBRE 1000 sont principalement employées à l’état frais, mais on en fabrique aussi des compotes au sucre, des confitures, des liqueurs, voire même du vin très agréable et de l’eau-de-vie, On conserve aussi par le système Appert au bain-marie. Le Framboisier, dans les terres ordi- les transformée ‘en glace, sirop, etc., ou encore mélangée avec les confitures et les gelées de groseilles pour les par fumer. ._ Le Groseillier prospère bien dans les situations demi-ombragées, aérées et en terres assez légères: carrés, plates-bandes et lignes dans Fig. 153. — Dracæna Lacourti L. Lind. — Présenté dans le groupe des plantes nouvelles au concours du Palais de l'Horticulture, à Paris, le 26 septembre 1900. naires, ainsi qu’à l'ombre mais en situa- ion aérée, est à même de produire 4,000 kilos de fruits par hectare avec un bénéfice net de 1,200 à 1,500 francs. La framboise n’est pas seulement mangée fraîche avec du sucre, mails conservée aussi par la méthode Appert, récoltée au début de la maturité et les jardins, parcs et vergers. Les gro- seilles rouges sont plus recherchées dans le ménage, en confiserie et en pharmacie. On calcule qu’un hectare de touftes plantées à 1"50 peut produire 2,000 francs, c’est-à-dire 4,000 à 5,000 kilos de groseilles rouges à fr. 0.40 ou 0.30 456 LA SEMAINE HORTICOLE le kilo. On pourrait méttre 10,000 pieds avec des Cerisiers et Pruniers plantés tous les dix à douze mètres. Le Groseillier a cassis où à fruits noirs (Casbissier) est une bonne res- source pour la distillerie qui fait une rande consommation de son fruit. Le tres, suivant la situation, et chaque pied peut bien produire un kilogr amme de fruits vendu à un prix moyen fr. 0.40. L'industrie dijonaise utilise chaque année deux millions de kilos de groseilles à cassis, achetées au prix de 60 à 7o francs les 100 kilos. On peut facilement compter sur un bénéfic t moyen de I,000 & tn ereau des tartes, des confi- tures, etc} Les du Cassissier sont parfois utilisés pour fabriquer du cassis, et les feuilles seules en infusion produisent une isson très salubre. NESTOR DUCHESNE. Se BOITE AUX LETTRES M. Br.,4 demandés : Votre groupe de serres se composerait : Odessa, — Voici les renseignements a) de lon- frais de dons, octroi, né _ attaqués hyuchus pra gro. est aussi employée ta s bourgeons et feuilles ainsi un emplacement pour deux autres serres à construire plus tard, et suffisante pour chaüffér tout le groupe. Les serres pourraient être ombragées par des claies mobiles et demee * faites en bois de pitchpin, peintes à 3 c 56: Lé ns serait en verre demi-double, placé à bain de mastic Le tout s ‘éléverast comme fourniture à : a) Cu is et vitres) 2.7 1/0 4040 b) T pr BE rs 1,020 c) Chaude. de EE e 1,200 AA TEEN Je "+: ee e) Claies à ombrer . 2,473 Toto. . fr. 12967 Les claies peuvent être supprimées et rempla- brage moins onéreux. a) Toute la maçon- cées par un om Resteraient à votre charge : nerie et le scellement des fers ; b) le transport, les etc., eic., des matériaux *ÿ : sa navets nous envoyés sont rançon cou sillonné (Coutor- is). Les galles des navets, des choux, de la mou- tarde, etc., sont l’œuvre de la larve de cet insecte. Il n'est pas facile de se défaire de cet ennemi des u’on lui fasse la chasse FE On dit, mais F Le à read ne le sulfate tuerait d'insébt: voire mére le Sené.: à. dérifies. M. L. G., à Ixelles. — Oui, il y a bien deux Mass de te 4 : 10 Crioceris Asparagi et 0 Cri odecim-puncta rs sa: Dan eur 2 1/2 millimètres ; le second est plus large, plus de 3 millimètres. Les antennes du premier sont filiformes, onze articles, biéties-à la base, noires dans le reste; pour le second, elles sont toutes noires.Le premier à la tête bleue, ponctuée ; chez le second, elle est noire jusqu'aux yeux, puis € dans sa pe FR eure. Les pre: sn On a préconisé beaucoup de remèdes : en voici deux Ôôu trois qui nous ont donné quasi-satisfac- tion : 19 Un litre de sulfure d'amion nium pour 20 litres d’eau. Arrosez avec ce m en évi- tant ms que faire se peut de ges mouiller le 29 Deux kilogrammes de Coal-tar (héaron de dé de houille) mélangés avec 100 ki- logrammes de sciure de bois : après mélange intime et ressuyage, on pe cette substance entre les lignes de semis ou de plants de Cruci- fères. Ces deux procédés employés en grand ont éloigné de nos cultures, au moins momentané- ment, l'Altica oleracea. 39 La naphtaline est aussi à préconiser, à raison de 10 à 20 gramm mètre carré de surface. M. K. L., à V. — Notre revue a publié des ren- seignements assez longs sur la Courtilière ou Taupe-grillon. Prière de bien vouloir NE recourir afin d'éviter les redites. f M. L. G.D., à St-A. — Le temps avez stats sur vos jeunes til- ; À al sans crainte, le mal n'est pas bien M. Visini, à Charleroi. — Répondant à votre emande ainsi rte : Dans les recouvrements du vitrage des serres froides mu doit-on mastiquer les fenesn des vitres? Notre à réponse Non. Le mastiquage rail plutôt A nuisible qu'utile. me O. H., à E. — Les fleurs que vous nous avez adressées sont dénommées comme suit : no 1, Cattleya Harrissoni; n° 2, ds vs Spi- cerianum ; n° 3, Lœlia præstin Lettres rèçues : Mme d’'A., à I:; M. me SR art M.5E EL Cherbourg ; M. L. + Mme À: P., à AG M. C., à Condom; .. Pb Bayonne ; M. L. B., à Béziers. SOMMAIRE : Chronique. ler pr: pren ie SR Petites-nouvellés: usure Exposition de Paris . Un Etablissement belge visité par une Américai ne. s Rosi grimpants . . . . De l'ornementation des arbres à haute tige 450 ji Ne ch es EN D Sn DRE PS 7 LR déaut er Le: d'éile der nous sind e 1 alie ade PA TC F ri aiterons le er CR traiterons le phéno- ch : M.E. Viyà SAMEDI 29 SEPTEMBRE 1900 V * L'HORTICOLE COLONIALE (SOCTIETE ANONYME 27 Siése social, Rue Wiertz, 79, BRUXEI. I ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) RTS A “à ss 4. L. (10,000 bonnes plantes semi-établies) provenant des contrées d'où sont issues … les grandes « variétés de Moortebeek ». Hlles ont déjà formé, dans 2057 serres, une pousse bien saine —- coup d’entre elles révèleront, au prin-. temps prochain, ces variétés de . tou | Premier ordre- PRIX PAR CORRESPONDANCE à Etablissements Jean Malvaux (SOCIÉTÉ ANONYME) Applications photographiques. Phototypogravure sur euivre et zine. Photo-chromogravure en trois couleurs. Photogravure. Photolithographie. a Crèche, Grand- tree sport rue de Launoy, 43. (our ‘i éléphone 1236 PARIS, rue de 1 (Seine). 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AN Rs ve Fe one Do un de l'Etat, een à A és cu à de à N. DOCHESNE: 4 à : Sn Sd Le | G. de BRAND Administrateur-délégué de la Socièté d’Etudes BELGIQUE ÉTRANGER A Plantations et d'Entreprises aux Colonies. ; Pense da Le VANDEN # HERDE, D Ce ui, DR... 42. xaancs UD Ab . ss... * de FE : Nord de la France, à DER MO iii en 7 mon ms eo TIENT, Gr e culture à l'Ecole ni de Vilvorde. Hroïs-mois” 4 s%.# >» Trois mom. LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Horticole > La meilleure et la plus large publicité 2. Journal est vu et lu par tou. de près ou de loin à l’ hot ticulture Nou intelligentes qui savent que la réclame et l’an- non jo à HORTICOLE ; est l’intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/8° de po ou 1/24e de page e +. paran fr. id 75 1000 insertions de plus courte durée, prix par correspondance. mare ( Les annonces pour la semaine cou- doive Sr au É Éurees le mercredi à 5 heures au — rd. 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CHRONIQUE #. __Harmonie des couleurs. ANS la combinaison des plantes pour les parterres fleuris, le jar- dinier devrait toujours tenir compte de ce qu’on appelle l'harmonie des couleurs. A l'Ecole d’horticulture de l'Etat, à Gand, dans un parterre de Canna dont les fleurs ont pour cou- leur dominante le jaune; on a planté comme fond inférieur et bordure le Lobelia Erinus Cristal Palacebleufoncé. L’eftet produit est fort gracieux. Dans un des parterres d’un parc, à Londres, on a combiné l’A/s{roemeria aurea, à fleurs d’un beau jaune, avec le Nigella damascena d’un beau bleu. Ce parterre a appelé constamment l’attention des promeneurs. Eremurus Elwesi. Aujourd'hui on semble admettre que cette plante serait un hybride na- turel entre les Æremurus Himalaicus et robustus. En effet, M. Micheli écrit ans la Revue horticole que les grandes hampes roses remurus Elwesi rappellent. celles 6 robuséus «qui ont _ été si fort admirées PRO de feuilles £ s floraison reproduisent celles de 1 malaicus ». M. Micheli est a confirmé dans son opinion par le fait que l'E, Elwesi fournit un faible nom- bre de capsules fertiles alors que les deux autres RAS fructifient tou- jours abondemmen Stapelia gigantea. Le genre Stapelia, de la famille des Asclépiadées, compte un grand nom- bre d’espèces presque. toutes origi- naires du Cap de Bonne-Espérance. Ce sont des plantes charnues, ra- meuses, à rameaux dépourvus de feuilles. Les fleurs sont généralement élégantes, diversement ponctuées ou marbrées de pourpre ou de rouge. a] Le _. ne voir une dois d de ps Malheureusement elles exhalent une odeur moins qu’agréable. Le Garde- ners” Chronicle mentionne le Stapelia gigantea et le décrit comme admirable. Les fleurs sont d’une couleur grise marqu ée de barres et de lignes bri- sées, transversales et fourchues, d’un rouge foncé, ayant la su gd interne couverte de poils violets et gris, longs et soyeux. Ces fleurs ont 35 ar qu tres de diamètre. La plante a besoin de la serre chaude et se multiplie faci- lement de portions de racines aux extrémités séchées et qu’on plante dans du sable pur. Hibiscus syriacus. massifs d’arbustes spécialement Deux grands d'ornement _attiraient l'attention au concours l'Exposition universelle. Le premier était composé uniquement d’Hibiscus syriacus et était exposé par l’établis- sement Croux, de Nancy. Certaines RU étaient d’un développement extraordinaire. L’autre soPRe était formé surtout d'arbres feuillage NE persistant, fort bien CE et ei Canna Baronne Clara de Hirsch. Les Canna à grandes fleurs dont les variétés ne font que se multiplier à l’envi. sont décidément un ornement imposant des jardins durant une lon- gue partie de l'été. La variété dont le nom précède est peut-être bien unedes plus brillantes de ce groupe. La plante est robuste et de culture facile. L’épi est fort et porte de 20 à 30 fleurs d’un coloris vermillon avec, au centre plus es taches plus foncées et les marges des segments d’un jaune bril- lant. Plusieurs des fleurs, dit le Gar- deners Chronicle, mesurent plus de 12 centimètres de diamètre et mon- trent de larges pétales agréablement frisés sur les bords. Seulement, l'épi floral a le défaut caractéristique des obtentions des dernières années et les semeurs devraient tâcher de corriger ce défaut en faisant la sélection dans ce but. L’épi est généralement trop faible pour supporter les fleurs et 11 nécessite ainsi l'intervention d’un tu- teur. Le jardinier peut aussi remédier à ce défaut en laissant les plantes se développer lentement et en leur don- nant le plus d’air et de soleil possible. Piqûres de guêpes. Le Gardeners C hronicle a mentionné récemment la mort d’un jar inier sur- “venue à la suite d’une piqüre de guëêpe. Il avait cueilli dans l'obscurité un fruit ans lequel était cachée une guêpe, il mordit dans le fruit et fut piqué par l’insecte à la base de la langue et suc- comba au bout de peu de minutes. Ce journal recommande frictionner avec du sel de cuisine l'endroit de la . Use on peut se servir aussi d’une solution de sel dans de l’eau avec ne diton de ae _ e De plus, ce tubercule est fort fragile. L'est pourquoi on cherche depuis longtemps à créer, par voie de sélec- tion et d’hy bridation, une race à tuber- cules courts et d'extraction plus facile. M. D. Bois, qui fut le collaborateur dévoué de feu M. Paillieux, à Crosnes, a présenté à la Société botanique de France, en février dernier, une note concernant le Dioscorea Fargesi (F7 art chet), décrit en 1896 par M. Franche et appartenant au petit groupe de pêces ayant les feuilles “formées de folioles CRUE, rapprochées, digi- tées au som u pétiole. M. D. Bois signale la RARES venue dans la 3° édition du Pofager d'un curieux, en 458 LA SEMAINE HORTICOLE insistant sur ce que le tubercule est globuleux et qu’il croît à une faible profondeur dans le sol. Le Dioscorea ans l’Igname. La plante est rustique dans la région parisienne ; le tubercule peut être récolté san difficulté, il est de bonne qualité quoi- qu'il soit cependant inférieur à celle de l’Igname de Chine. Enfin, la plante produit un très grand nombre de bul- billes aériennes, qui assurent sa mul- tiplication. Les bulbilles plantées il y a déjà deux ans ont atteint le volume d’une grosse orange, et leur poids est d'environ 120 grammes. D’après M. Bois, l'espèce serait gén en vue dela production d'hybridesg la lampe dan s, un Cactus, Echinopsis multiple. M. Rust explique la croissance de la plante dans ce flacon par le fait que le sol dans lequel pousse le Cactus ren- fermait une quantité de spores d’al- gues qui germaient occasionnellement et couvraient les parois du flacon d’un revêtement verdâtre. En mourant, ces algues fournissaient l'acide carbonique nécessaire à la vie du Cactus. Mais on s’est demandé d’où vient l’acidé carbonique pour les algues -et aussi d'où vient l'oxygène nécessaire? Celui-ci est fourni par l'air renfermé dans le flacon. Quant à l’acide carbo- nique, il paraît être fourni par les pro- de putréfac ui se ment la sélection a donné lieu à l’ébran- lement des formes primitives, produi- sant dès 1886 des cas de duplicature, alors considérés comme des accidents et aujourd’hui fixés par les semis. De plus, les feuilles se sont marginées et veinées, et les fleurs se sont recou- vertes sur le limbe de leurs corolles de paillettes pétaloïdes formant des soïtes de crêtes. Aujourd’hui, on signale des plantes dont les feuilles portent également des crêtes. outre, un horticulteur bruxellois, M. De Langhe-Vervaene, a produit le Cyclamen Papilio qui à fait, en trois années, son chemin dans le monde; et M. Ve rgeot, horticulteur à Nancy, a fourni des variétés où caractères accentués, D é SONL CON 1dé Ia °2e CINE comme ulacées. Les va- us remarquables au point e vue 4e ‘la foto des formes, corn celles où les divisions du limbe de la corolle sont Ua et dans le plan de la gorge. Enfin, les Cyclamen de M. Vergeot montrent des coloris nces saumon et violet évêque sont surtout remarquables, L’horticulture en Danemark. Nulle part, peut-être, l’horticulture n'est mieux organisée qu’en Dane- mark. Nous avons sous les yeux une brochure dans laquelle M. André Madsen, horticulteur diplômé, passe en revue les détails de cette organisa- tion dans laquelle les sociétés coopé- ratives d’horticulture et la Fédération des jardiniers danois jouent un rôle prépondérant. Les sociétés coopéra- tives sont : la Société royale d’horti- culture du Et k, la Société d’hor du Ju la sd pes _elle forme de ; “es D pti orga- iisé” des” ex et, comme les site propriétaires. La Société orga- nise, en outre, des expositions horti- coles : elle entretient un jardin, donne des conférences et forme une biblio- thèque. Le jardin est situé à Frede- riksberg, près de Copenhague; il est la promenade favorite des membres. La Société du Jutland existe depuis 1873 et compte 760 membres payant 4 couronnes par an; elle est alliée à 29 sociétés d”’ agriculture et de planta- tions du Jutland comprenant en tout 22,000 membres. Elle a son siège à Aarhus et distribue annuellement des arbres et arbrisseaux fruitiers cultivés dans une pépinière que Îa Société exploite elle-même. En vingt-quatre ans, elle a distribué ainsi environ 0,000 arbres et arbrisseaux fruitiers. ès d’Aa rhus, la Société a créé 12 jardins d'expériences dans les divers départe- ments du Jutland. L’horticulture éco- nomique est donnée aux élèves jardi- niers et aux fils de petits propriétaires par des professeurs ambulants. Elle dont quelques-uns ont été publiés à 30,000 exemplaires. Enfin, elle orga- nise des conférences ainsi qu’une bibliothèque. : L'Association des départements insulaires a pour but le progrès de l’arboriculture fruitière, elle fut fon- dée en 1888. Elle compte 4,850 mem- bres payant de 2 à _ 10 couronnes par ro "+ Des l'instruction pratique sur tous les points du pays. Desexpositions locales sont organisées tous les ans. La So- ciété a déja distribué 44,600 arbres fruitiers et 15,800 arbustes. La Fédération générale des jardi- niers danois, fondée en 1884, compte 1806 membres ares 6 couronnes -6 cercles réglements ui its | PT me autres chéréé. public une sus Ne: Gartner-Tidende, e parmi les périodiques de see L' organe de la Société royale d’horticulture est le Have-Tidende, auquel ont succédé des rapports annuels sur les travaux de la Société. On comprend que, par leur organisation même, diverses à l’horticulture générale et aux .. branches de celle-ci. re Eu. RoODIGAS. PETITES NOUVELLES La Flore CUngHRisS. — Une omission s'est glissée dans 710 S pré céder tes pe bites n0leS, au Su '4 des plantes introduites du Congo. Il convient d'ajot ler que quelques-unes d'entr Sat telles que le Ficus Eetveldiana ef le. Dra rti, Ont été pri- matit “pts déco uvertes par M. V ictorien L court el que d'autres, com : l'As spa is Duch ont lé envoyées simultanément 3e ce dernier et A la MISSION Ds, et Luyja. M. Pr a venu nous prier de faire cette rectification. Nous ac ons à ce désir de bien grand CŒuUY < M à Bran ner, lont la modestie s'alarmerait à to ne nous 0 e ra certainement pas d'ajouter que les plante s pro nant du Congo français, ont été rh rlées par s plantes dors au Congo par la mission Das ét Luja ne s2 bornent naturelleme nt pas Pa aux beaux spécimens ab sés À Paris. usteurs nouveaux pa ist ‘s, des plantes han et à fleurs n'étaient pas encore en état d'êt exposés. Nous en Parlerons proc + en 6) 29% sen - Las lé Nationale H l'Horticui ( ps {; u D au 15 mat 1901, une g1 nd nationale d'hortic: dture qui se tiendra au Pa lais de l'Industrie et au Corso qui Le ide iêté D à ds Chrysanthémistes de re af xé la date de 10et11 sise à elle se Abies at Royal Aquarium. hyrenière IUY L’ Exposition d'hor mL de SOPUÉIOTE -0n-Avon a li (Angleterre) aura lieu les G et 7 novembre. Elle com- Drentrs dés CONCOUFS : fer. et de sta mes. 4 CN Société française des rés — Lane de cette Société, M. Octave Meyran, adr aux adhérents du dernier Congrès international u11 ti 1 ho. M. Mey appel qui mérite de trouve x l'éc Meyran rappelle que la Société française « )Sié Sr ke ps ble un journal qui pare tous les dus MOIS, el qui est exclusivement consacré à l'étude des « pet rs spa ae À _… on rap e bientôt le faire parat- tre tous les n S em Nr _se nn e un ci es Rn #4 elles Rdria due dit is . Les Combe bis or- is de fer rder di ie At at en KAner ro pere Les bulletins Pnatanes 4 les co put ÉesE ” PRO REE gratuite ment à to ai ! cons d'exemplaires de bulletins con- sacrés aux Congrès de Lyon ei de Tours étant encore disponibles at à envoyÉs aux personnes qui ge dront bien faire parvenir leur adhésion, avas 15 octobre, à M. on 1, 09, grande rue de la Croire à Lyon De Nécrologie. — M. Louis Bossaerts, sous-chef de Parc ” Lande botanique. de l'Etat, à À = est décédé le 16 septembre dernier, à l'âge de ans. ont eu lieu & septem 4 au grand concou rsonnes Kg enant au monde l’'ho on I z mes enir : un homme loyal et juste et d'un poser it travailleu & Q Der > " « 4. = SAMEDI CTOBRE 1Q00 Promenades à l'Exposition de Paris La catégorie de l’horticulture n’aura certes p: : été la moins brillante à l’Ex- position de P. aris. Partout l’espace dispo nible dans les pelouses, sur les côtés pag avenues et allées, sur les places, etc. été richement garni de plantes BEtreh fréquemment renouvelées, de plantes à feuriisge, d’arbustes et d’ arbres intéres- ants. Les massifs exposés dans cer- ces parties, au Champ-de-Mars, no- M. Rothberg a aussi des plantations d'arbres fruitiers : MM. Croux et fils et Moser ont des massifs de grands Rhodo- dendrons, etc Quelques signes précurseurs annoncent déjà l’ approche de la fermeture.Six mois passent vite! Mais il serait superflu de demander une prolongation, comme cer- tains Journaux ont voulu le faire; le mauvais temps arrivé, l'Exposition man- querait d'attrait. Déjà les concours d’horticulture se ressentent de la chute du thermomètre. Il devient délicat de Fig. 154. — Dendrobium aggregatum. tamment, sont parfois écrasés, saccagés et mis en pièces par la foule qui se presse pour voir les fêtes de nuit, et ce ne doit pas être une petite affaire de réparer im- médiatement tous ces dégâts. es arbres fruitiers, comme on sait, se trouvent principalement le long de la Seine, au bord de l’eau, ps le v voisinage du pont Alexandre III. 11 y en a aus:i sur le côté extérieur du a Palais, le long des Champs-Elysées, dont une partie avec abris mobiles. Les arbres de M. Gra- vier, de M. Lecointe, de M. Paillet, sont su- per bes. Remarqué parmi ces derniers un Poirier Baronne de Mello qui portait une grappe de fleurs le 26 sertembre. laisser séjourner pendant quelques jours des plantes de serre chaude ou même de serre tempérée dans les grandes serres du bord de l’eau, qu jusqu’à présent n’ont pas de chauffage. La rotonde, pa- raît:il, est chauffée; mais, en ce qui con- cerne la serre eat ‘ère au moins, cela offre peu d’intéré , la Ron étant oc- cupée par les es des Etats-Unis, et les plantes étant exposées à l’autre bout. Au Cours- Ré Reine, où sont construites beaucoup de petites serres, l'humidité du soi se fait sentir en même temps que la fraîcheur de la température, et l’on a dû commencer à chauffer depuis 1 a un MOIS G 460 LA SEMAINE HORTICOLE La Flore congolaise a l'Exposition de Paris Nous avons commencé à publier une série de portraits en photogravure de à par « L'Horticole Coloniale », et qui ont rem- porté un si brillant succès. Ces plantes ont été collectées, sous la direction de M. Lucien Linden, par deux expéditions distinctes, l’une au Congo belge (mission Duchesne et Luja), sous les auspices de l'Etat Indépendant, ; us au Congo français B , qui s’est si habilement acquitté de botte dernière mission, en a déjà retracé le récit sommaire pour les fectôèrs de la Semaine horticole. Les trois premières plantes dont les rs chef Ret d'Etat. Ja Per du lot exposé ne admirée par tout le née Nous e saurions dire pour le moment quelle que l’on peut exceptionnelle. Les frondes ur très les, © n aspect bords ajoutent un cachet remarquable d'élégance. Cette plante a été collectée au Congo français. Ficus Luciani. Cette nouvelle intro- duction a le double avantage de posséder mier d'excellente qualité. On pourra établir e comparaison intéressante entre elle m le F. Eetveldiana, que avons décrit et représenté au mois 4 janvier de cette année même. Le F. Luciam a les feuilles ternes, tandis que celles du F. Estveldiana sont luisantes; dans le premier el it aussi um peu moi + éngues AE 15 UE "som C’est, selon toute appa- rence, un Cordyline, mais comme il n’a _pas encore fleuri en Europe, il n’est pas _ possible Æ de déterminer dès maintenant vec pré paix QC) e lui troublant, se ge te nee Le cervea n’est pas CAUSERIE « L'Horticole Colomale » à l'Exposition NFIN, j'ai visité cette merveilleuse flore congolaise à l'Exposition de Paris. J'ai cru être transporté tou à coup dans les régions tropicales. Quel luxe, cher ati de végétation! ee grandeur u’aprèsavoir parcouru les autres Mérrra ou que l’on sort de ce tourbillon de Paris tramways s’entrecroisent, se et continuent leur chemin avec Inc rence, l’on se retire dans cet immense jardin USER on éprouve une grande j Il s mble que tout le Fa du aversant |: ; les poumons se tourdi r le Dourdonéement ou, en. tion n’est pas tiraillée dans tous les sens, de mille fantômes et objets qui S ’agitent ollement. C’est l’oasis, c’est une halte délicieuse au sein de l'agitation continue et de la bousculade des foules. Ici, tout est calme et 2 Étl la nature lontaine, celle qu’ a pas été accoutumé de voir, mais Aie lon a souvent entrevue dans les rêves, étale ses richesses et ses beautés. Tout est bien disposé dans cette flore merveilleuse pour charmer le regard. Une gradation pre insensible vous mène des plantes les plus communes aux plus rares. On en suit la genèse un spe ticole Coloniale >» a montré dans cette section une connaissance profonde et pratique de toutes les e LR pren et écloses d’elles-mêmes dans le Congo et ailleurs. Elle en trace avec une sûreté presque mathématique, les qualités pro- pres et la fécondité. rs indique la terre ur croissance et e science botanique et hoticole table: discourir sur toutes ses plantes aimées, qu'il a grandir. Ilen parle _. une rédilestiont. Je dirai presque av ne On sent ne . aime bien, qu’il on ait jusqu'aux rices. Voici, me dit-il, le caoutchouc Ceara, le vue, la -veulent exploiter des plante ans. Voyez comme il est rustique, sec et sauvage. Il n’aime pas les terres basses et humides. Il lui faut des terrains plateau, un lieu peu fréquenté des autres plantes exotiques, comme le caféier et le cacaoyer, une terre remplie de cailloux, c’est là qu’elle croît de préférence, car il ne lui faut ni chaleur trop grande, ni trop constante humidité. Les endroits où ne croissent que les ronces et les buissons, loin des eaux stagnantes, ue ses lieux de prédilection. C’est là qu’elle se com- plaît et donne plus de résultat. “Suk latex est abondant, on peut l'ex xploites r av a avantage car il demande peu et son pente est fort tetes sur 1" ee marchés Voici, maintenant, le caoutchouc d’As- uelle différence. ji la frondaison s'étend en voûte et les lianes tombent en stalactites de cette voûte d’un vert glauque. C’est une véri- table pagode indienne. Il monte à vingt mètres, jette dans tous les sens ses branches horizontales, et laisse tom- ber de chacune d’elle, des racines qui s’enfoncent en terre. C’est un arbre sa- cré. De là son nom Ce Sa gomme est aussi très estim Voici encore le Se ie e Para, le lus recherché de tous et avec juste rai- son, il peut être cultivé partout, mais de préférence dans les terres basses et hu- mides. t nous SET au début encore de notre étude et de no ainsi à chaque plante de cette flore con- golaise La Belgique a été fort remarquée dans cette Exposition. ussi le jury n’a-t:il pas hésité à décerner la plus haute ré- compense avec des félicitations unanimes à M. Lucien Linden, directeur de « L’Hor- ticole Coloniale » Quant à nous, : tien ne nous a surpris dans toutes ces merveilles de végétation 1 dans le seres dé Par gxions admirées déjà c Léopold et dans celles de Linthou M Pibars et pee . nous les rio examinée n, grâce au acquises par des recherches constantes, grâce à la nikon Mob. et Luja, grâce à la passion de M. Linden pour ses plantes et leur développement produc- teur, la Belgique compte un triomphe de plu s dans les annales de son industrie. Les agriculteurs et les os qui coloniales, savent qu'à Bruxelles, ils biens ont les qu'ils trouveront à « L’Horticole Cole- X Cofinaissances spétidle ech * \ niale >» les semences et les plants propres à leur donner les meilleurs résultats, car les essences, les graines y sont cuitivées avec soin et collectées avec un discerne- ment “rt able. our ma part, remercie les organi- sateurs de la F es Coloniale de l’ Expo- sition, de l’oasis délicieuse qu'ils y ont préparée pour tous les fatigués de la vie et du moment que j'y ai passé, dans le repos de l'admiration et du contente- ment. (Extrait du Srècie, n° du 1* octobre.) EE Si Les Orchidées en symbiose OUS n'avons pas besoin d’expli- quer à ceux de nos lecteurs qui ne sont pas très familiarisés avec le langage scientifique ce que lon entend par le mot symbiose, notre savant collaborateur M. Rodigas l'ayant justement expliqué il ya quel- ques jours (page 433) à propos de la très ‘intéressante expérience effectuée sur un Chêne par M. De Wilde Par une singulière coïncidence, nous avons à signaler des recherches récentes qui ont amené des observa- tions analogues dans la famille des Orchidées. Il y a là peut-être le point de départ de décèué ertes d’une haute SA dans un domaine où regnait à présent beaucoup d'obscurité. Nous n’aurions pas à en parler ici s’il s'agissait d’une question de botanique pure; mais ces observations pourraient avoir une répercussion sur la culture pratique, et c’est pourquoi nous devons en entretenir nos lecteurs. Le Journal a Farain Votanique de New-York a rendu compte tout récem- ment des recherches effectuées à cet établissement, et qui ont porté sur des Orchidées, soit terrestres, soit épi- phytes. Voici {a partie principale de ce compte ren « Nous avons examiné les racines et les organes souterrains de plus de 700 espèces d’'Orchidées; nous avons constaté que toutes (1) avaient formé des associations avec des champi- gnons, des associations produisant des (1) Mr en 1886, était arrivé au même résultat après avoir examiné 500 espèces exo- tiques. (RÉD.) SAMEDI CTOBRE 1000 mycorhiza. On appelle mycorhiza l'ensemble constitué par un ‘champi- genon fixé " les racines ou organes d’un végétal supérieur, dans une association où tous deux trouvent leur profit. Les filaments en forme de tubes du champignon s'in- troduisent généralement dans les ra- 461 absorbe les produits de la décompo- sition des feuilles et des matièresor ga niques dans le sol, il transporte ces produits dans la racine et en cède la plus grande partie au végétal supé- rieur, qui peut positivement recevoir toute sa nourriture de son minuscule associé, Toutefois, une partie de cette Fig. 155. — Asparagus Duchesnei L, Lind.— présentée au concours du Palais de l'Horticulture, à Paris, le cines pendant qu’elles sont jeunes, et à mesure que la racine s'étend en lon- gueur, ils s’y développent dans les tissus juste au-dessous de l’épiderme. Les branches des tubes, ou hyphes, s’allongent dans les poils radicaux jusque dans le sol, et les deux végé- taux fonctionnent en commun pour effectuer la nutrition. Le champignon Plante nouvelle ornementale, 26 septembre 1900. nourriture est élaborée en amidon et en sucre, qui retournent au champi- gnon, de sorte que la plante plus élevée dans l'échelle prend la sub- stance brute que lui fournit le cham- pignon et la transforme en produits que le champignon ne serait pas ca- pable d'élaborer, mais qui constituent pour lui une excellente nourriture, 402 » En outre de cet avantage, le champignon trouve dans la racine un habitat dans lequel il est à l'abri des nombreux dangers qu’il rencontrerait dans le sol. » Si tant de soins sont nécessaires pour Ja bonne culture des Orchi- dées (1), cela tient sans doute à ce qu'il faut, non seulement donner au végétal supérieur les conditions de température et d'humidité conve- some mais en même temps fournir à son associé invisible exactement le abat (2) et la nourriture dont il a oin » Les champignons qui habitent les racines pendantes des Orchidées épi- phytes ont avec elles les mêmes rela- quoique beaucoup d'auteurs EL s > [] C tions, r nourritu CE mu re qu ‘on ne re pas gé- néralement, c ’est que les organes sou- terrains a Habe resque autant que les parties aériennes. Ainsi les Coral- lorhiza ont entièrement perdu leurs racines, et les organes souterrains co- nom générique sont en réalité de courtes branches jouant le rôle de ra- cines, et habitées par un champignon. Certains genres voisins du Corallor- logues, particulièr et les Calypso. s Aplectrum » Si l'on déterre un Aplectrum, on trouve un vieux bulbe de l’année pré- cédente, rattaché par un jet long de Fr qui a l'air de dater qe: Fe texte américain le mot soil ne : re ra act ralloïdes auxquels ils doivent leur nard ayant été analysée par M. Gibault Hssussup d'Or- : ri LA SEMAINE HORTICOLE bulbe; elle développera alors tous les bourgeons latents qui existent sur ses côtés en rameaux coralloïdes, munis de cils à travers lesquels le champi- gnon lance ses tubes dans le sol pour aller chercher des aliments. » Les feuilles qui se développent sur des rejetons qui ont pris naissance de cette manière sont beaucoup plus étroites que les ordinaires. Les touffes d’Aplectrum qui croissent le long d’un tronc d’arbre en décomposition ou qui se sont établis sur les débris d’un arbre, produisent très souvent de ces formations coralloïdes ; l expérimenta- teur peut aussi en provoquer à VO- lonté en séparant les vieux bulbes de la plante et en faisant éclore les bour- geons latents. » e qui -onfi le dsbhérait un rôle utile ie dans la vie des Orchi- s champignons dont l’exis- die connue restait encore un peu mystérieuse. Ainsi s'élargirait la notion d'organismes inférieurs servant d’intermédiaires entre les substances nutritives et les racines des végétaux élevés. M. Noël Bernard a émis récem- ment, dans la Revue generale de Bota- nique, une opinion analogue à propos de la germination des Orchidées (et d’autres végétaux probablement aussi, des Ophioglossées, auxquelles on pensait tout naturellement, et des Lycopodiacées). Nous n'avions pas encore parlé de cette étude, parce que nous aurions voulu nous livrer, au préalable, à quelques vérifications ; mais le rapprochement avec les obser- vations du Jardin botanique de New- York lui apporte déjà un commence- ment de confirmation, et nous en dirons deux mots. L'étude de M. Ber- lons ernard estime que Tr une que doit card le com- pour que les c’est d’être infesté par le 1 on n qui vit en symbiose avec à plante ue, et que ce champi- gnon doit être indispensable à la eune plante dès le début de la vie active. Toute outefois, d’a après les observations faites jusqu'ici, les champignons endo- ytes qui vivent avec les Orchidées + ocalisés dans les racines de fai les j ou les rhizômes; « les tiges aériennes en sont dépourvues, ainsi que les fleurs, les fruits et les graines. Quand à donc lieu l'infection de la plante, si l’on part de la graine qui en est dé- pourvue? M. Noël Bernard croit que cette infection est nécessairement très précoce (I « Dans le cours de ses observations sur ce sujet, il a eu à sa disposition des centaines de plantules à différents d états de développement. Il a trouvé : des champignons endophytes dans % toutes celles qu’il a examinées, et nt déjà dans de jeunes plantules encore enfermées dans le tégument non dé- MN st EAN Ge Se Ages chiré de la graine et ayant de 3à 5 ; dixièmes de millimètre , de long. 4 D’autres ORSERvAEUE ont vu égale- À 1 ù Yes. dans de c es æ ET es Après avoir que les Orchi- à dées germent particulièrement bien sur le compost d’une plante en cul- ure ernard exprime l'opinion que l’Orchidée adulte sert à infester le substratum des champignons sans lesquels la germination ne peut se produire. C’est fort possible — disons même, si l’on veut, que c’est pro- bable, après l'expérience de M. De Wilde. Faisons toutefois une réserve. M. Noël Bernard croit que les graines doivent être semées sur le compost d’un pot contenant une plante de la même espece ; je citeicil’analyse de M. Gibault : « Il est à remarquer, dit-1l, qu’on n'obtient pas la germina- tion en semant n'importe quelle graine sur un pot de n'importe quelle plante, mais bien en semant les graines d’une espèce sur un pot plante de la même espèce, ou au moins d’une espèce voisine. Ce pro- cédé est à peu près le seul employé... » l y a là une erreur, car nous avons vu souvent germer des graines sur des cont de cr » pas tes, et ne pouvant pas être infes- tés, KA il n’y avait aucune plante vivante Fe la serre spéciale réservée aux sem : ent des jeunes semis. [1 serait herbe excessif de supposer que ces champignons sont indispensables, . GT, (1) Quoi qu'il en soit, il ne s'agit pas, on le voit, re germer les g es, mais de faire pousser eunes semis. . Que Travaux pratiques de saison (Suite, voir p. 429.) Plantes de serre L convient maintenant de rentrer en sèrre toutes les plantes délicates pour l’hiver, même si le temps con- tinue à restér doux et ensoleillé. Les différences si prononcées entre le jour et la nuit, différences en ce qui con- cerne la température et en ce qui con- cerne l'humidité, peuvent ne pas in- commoder les plantes des montagnes, mais elles seraient désastreuses pour la plupart de celles que nous culti- vons en serre. On aérera beaucoup pendant la journée, ou mieux encore, là où les circonstances le permettent, on dépanneautera complètement. Les boutures de Géranium, de Fuchsia, etc., doivent être déjà mises en terré depuis deux ou trois semaines, car il faut que ces boutures aient le temps de s’'enraciner et de pousser un peu avant qu’on les rentre. On peut en essayer encore tant que le temps reste favorable, maïs il y a dan- ger d'en perdre une certaine propor- tion. En tout cas, il est bon de les abriter pendant la nuit, ou mieux en- core de les rentrer en serre bien aérée - dans le jour, et bien éclairée. Les Sal- via demandent des arrosages abon- dants, avec un peu d’engrais dans le cas de ceux qui sont restés en pots pendant la saison, et dont le compost doit être épuisé. Le S. asurea, dont la longue floraison est précieuse pen- dant l'hiver, devra être tuteuré ; il est x bon d'enlever les fleurs à mesure capsicum (cerisier d'amour, etc.) se- ont és d’abord, puis rentrés à l'abri. Ces plantes dent tre s p emar tr peu de chaleur péndant” la mauvaise saison. D'une façon générale, si l’on donne À. apogée (la floraison en général), ou jusqu’au repos. Une fois que la florai- son commence, dans le cas du Salvia par exemple, il ne faut plus donner que de l’eau pure. Pour un très grand nombre de plantes, notamment celles qui ont des bulbes ou des tubercules, c’est le re- SAMEDI 6 OCTOBRE 1900 pos absolu qui va commencer. Tel est le cas des Amaryllis, Nœgelia, Achi- menes, Gloxinia, etc. Il faut toutefois établir les plantes en repos d’une façon graduelle. Dans le cas des Caladium du Brésil, par exemple, si l’on arrê- tait les arrosements d’une manière trop brusque, les tubercules ne s’aoûte- raient pas bien; pour que leur déve- loppement s'effectue jusqu’au bout dans les meilleures conditions, 1l faut 463 effectués le matin et par un temps clair ; les feuilles doivent toujours être bien sèches quand arrive l'obscurité. La température doit être de 20 à 21° pendant la journée, et de 15 à 16° pendant la nuit. Avoir soin de bien nettoyer les feuilles et de détruire la vermine. Les Fougères en général doivent recevoir moins d’eau désormais. Un bassinage tous les matins doit suf- Fic. 156. — Bamburanta Arnoldiana L. Lind. — Plante nouvelle présentée au concours du Palais de l'Horticulture, à Paris, le 26 septembre 1900. que la végétation se ralentisse petit à petit, et s’arrète enfin, au moment ou l’on cesse complètement d’arroser. Pour les Gardenia, il faut se garder particulièrement d’arroser à l’engrais une fois les boutons formés, car ils plantes, mais il ne faut pas oublier que, pour elles comme pour beaucoup d’autres, les seringuäges doivent étre fire; mais il n’y a pas de règle abso- ue, et l’on se conduira principale- ment d’après l’aspect des plantes. En us um, qui réclament toujours beaucoup d’hu- midité. CULTOR. 8 464 LA SEMAINE HORTICOLE Les plantes de la Nouvelle-Hollande (Suite et fin, voir p. 452.) E confiez vos plantes qu’à bon escient. Le pire ennemi de nos favorites, c'est triste à dire, ras font toujours plus de mal que les insectes et les parasites. Oh! que de collections d’élite J'ai ainsi perdues! Et chaque fois, tout chagrin, je m’écriais, mais en vain : « Varus, rends-moi mes légions. » Ma algré toute la sollicitude dont vous ouvez entourer certaines espèces archi- délicates, que vous avez achetées belles pourtant chez un spécialiste, elles ne as dans vos mains, elles ago- tr DiPnent et finissent par trépas- ser. RU “ous voyez décliner ces gites faut ire Sparte: ct civile. ns 1 ; ces créatures infirmes : chhirebis. elles occupent la place “hat autre et, prises tôt ou tard par les maladies de misère, . deviennent Dh nc se _. nes. gra # de laquelle les plantes de ns Nésvele toile ne sont plus connues comme autrefois, c’est la qu'il n’y a plus ] Par-ci ar-là, dans les établissements, on en aperçoit bien quelques-unes, mais misé- rablement reléguées dans des coins. Ce- pendant le progrès d’une profession est attaché à la spécialisation. Et sans être grand prophè te, on peut avancer que bientôt l’horticulture sera spécialiste ou ne sera pas : Divide ut imperes. Le jour où les plantes de Ja Nouvelle-Hollande seront reprises à part et Me to à coup sûr elles regagneront leur apog ne seconde cause qui les a fait i us sibiede dt délaisser, c’est que dans notre siècle à la AE on veut HP vile, b à bon marché. Aussi] a plu- nes = on Aire ssent Les tiges par le Éfioik d’un scion, conne au fur et à mesure de on, ou bin par le recours t cela, il fallait un peu r ce système, où lon plus insignifiantes finissaient par taire valoir et devenir RSS c'était des sujets faits au tour où l’artiste lais- sait toujours poindre sa acte On peu donc poser en principe que toute plante, bien cultivée, présente des charmes C’est précisément, lorsqu'on a perdu une plarte, longtemps conservée par ha- bitude, sans en apprécier tout le mérite, si un ‘acheteur ou la maladie vous l’en- lèvent, alors sa privation joue le rôte d'ün rise qui l’embellit des couleurs qu’on n’y avait pas vues. Ne plus la posséder ébient une peine réelle. C’est l’état d'âme dans lequel nous sommes pour grand nombre de ces chères dis- parues et quand nous nous trouvons avec un collègue quelque peu curieux de sa profession, notre première pensée est de lui demander : Avez-vous encore telle et une telle: sidi ditin: qu es . réflexion. C’est un capital autre, vous rendra des gros Les jardiniers, dans ces temps mo- dernes, m ent en avant; mais ils se laissent ivent séduire ar veautés. Je sais bien qu’on adore plutôt le soleil levant que le soleil couchant. Ces filles du jour ont souvent pour + xs mérite d’avoir un parrain qui leur fignolé une belle épiître dédicatoire. Sur a foi de intéressé, on installe ces candi- dats aux fallacieuses promesses à 1 place des Aristide le Juste auxquels on n’a pourtant rien à reprocher; et que recucille-t-on souvent? + 10 D moi surtout — la déception. brouhaha que fait la meule du commerce, nous nous empressons de recueillir le son léger et nous nous évertuons à lui trou- ver des qualités qu’il n'a pas, pendant que nous lJaissons passer la bonne substantielle miss . les mérites éprouvés nous sont connu Les plantes de li Nouvelle Hollande nous avions vues si choyées, en ps hiver, dans les FAR des villes du @ + ne ennent pas, non; mais urs renais | Frédéric Barbe- les ssent. rousse, qui devait se réveil ler, quand sa it fait treize fois le tour de la table, sur laquelle il avait appuyé + tête, ‘dort encore du and so c s son souterrain. Mais les plantes de la Norte HAE à la voix d’une grande fée, la Ent Ai fire reprises en amitié His era ja -F. ont = 7 un 54 bis e faut ; mais ne la supprimez , On tété ensuite répudiées, oubliées, | mises au rancart; mais sous la prot Fe M: Ma alpea LA NITRAGINE et Lie fixation de l’azote N sait que des recherches avaient été entreprises, au point de vue scientifique -et même au point de vue industriel, pour appliquer dans la culture pratique les onséquences de la découverte des microbes nitrificateurs, et certaines personnes avaient pensé à ensémenñcer, de ces microbes utiles dans les sols où l’on pouvait supposer qu'ils fai- saient défaut Il a été question de ces essais au Congrès international de chimie tenu récemment à Paris; nous empruntons e compte rendu de ces débats à l'Agriculture nouvelle, car cette matière inté LS consi idér able le dans da pra- La R aueston de la HF añon de l'azote atmosphérique au moyen de bactéries ne _ pouvait être oubliée par la section agri- cole du Congrès de chimie ; M. Mal- peaux, quis’est occupé très activement de recherches, au laboratoire et dans la culture courante, sur ce sujet, en a fait l'historique complet: il signale les essais tentés, surtout en Allemagne et en France, à l'Ecole rie d'agri- culture de B erthonval, à Grignon et en quelques autres stations : les résul- tats ont été très différents et peu mar- qués généralement, aussi M. Malpeaux se croit autorisé à conclure :.11 N'y à pas lieu d’étendre l'emploi agricole des cultures de bactéries, les effets obtenus étant en général insignifiants ou nuls. Une discussion s’engage entre MM. Menozzi, Malpeaux, “Aubin et De- moussy; tous sont d'accord sur l’irré- gularité des effets de la nitragine ; Nr. Kosovitch conclut, avec le premier orateur, à l'inutilité de la nitragine, la te erre où croissent des légumnenses -sufh | aron oountemMetheres sante. _ L'alinite introduite depuis cas dans _le commerce par M. Caron, d’Ellen- bach, aeu également les honneurs de particulier les pentoses. Les résultats "expériences ont été très divergents et F paraît difficile de se prononcer encore de façon positive sur la valeur du produit. M. Déhérain se montre peut-être encore plus affirmatif que aux : suivant lui les terres renferment habituellement De, % A Le RE ET PO Ne 3 | 5 en quantité suffisanteles ferments fixa- teurs d’azote gazeux. « Pour aug- menter la dose d'azote contenue dans le sol, il ne s’agit donc pas d'acquérir de l'alinite, mais de préciser les condi- tions dans lesquelles les ferments prospèrent. » CULTURES COLONIALES (PLANTES TEXTILES) Le Hennequen (Agave) Dans son SL « L'Horticole Coloniale » dit, à propos d espèce d'Agave a sisa- ge ce À CS suit: : EE: ses s'abalités ‘textiles. On s'occupe beaucoup de cette plante actuellement; c’est elle _ . la fibre, très méritante, connue sous le de Sisal Hemp. La culture devrait en “rc essayée partout, principalement dans les terrains à rocail- les, impropres à la culture d'autres essences. » Voilà un conseil bon et judicieux qi £, J confirmant, les essais les expériences faits sur de larges surfaces de terrains, jusqu'ici sans utilisation, sur des terres dé laissées, sans alité inférieure et qui par cette des trésors que l'avenir tage. : le Yucatan était il y a peu d'années une se nce pauvre et stérile du d'ette des textiles basée s l'exploitation des Agaves et notamment du Hex- nequen en a fait un des pays les plus prospères. z e€t pagnie d'exploitation se préocc son extension et de la transformation de ses pro- duits. Un mot à ce sujet. Par acte en date du 16 décembre 1809, la Compagnie propriétaire de ces îles à concédé à M M. L =: C À un rapport S: sur la situation nee Ce ra rapport, : bien documenté, vient d'être publié et nous lui empruntons les extraits suivants en ce qui Con- cerne le Hennequen. L'exploitation est à son début ; AS gross actuellement 600 hectares de plan tions régu- lières. Les terres occupées par Faso sont de e pauvre, on ne pourrait songer à y intro- duire des cultures plus riches et Ra plus Ce Plante nm terres ou sau- vage, le Hewmequen, BEACE ES QU culeu vigo ouréusement; se au oppe à eill fournit en abo un produit industrie recherché äont ‘'ébocteinen est assur à bon prix : la fibre est demandée pour la Peso Ur toiles fortes, celle des cordages, des engins de pêche, en raison de sa légèreté, de upe vivement de ir le droit exclusif de créer des _ SAMEDI 6 OCTOBRE 1900 sa solidité, de sa résistance à l'humidité ét à la pourriture. Les machines agricoles, — les mois- — absorbent UE lier les gerbes de dédie quantités de corde, faite de cette fibre. La filasse sonneuses-lieuses nom de soie végétale. lante est volontaire et pousse même en terrains secs, rocailleu x. Un hectare Sr er deux mille pieds plantés à 2 mètres n tous sens. Chaque pied, en un an, donne en moyenne 28 feuilles; il n'est pas rare de voir ces feuilles atteindre plus de 2 mètres de longueur. Le re nent à l'hectare est donc de 56,000 à raison de 40 grammes de filasse pied, donne O- x et rocheu feuilles qui, La préparation de la filasse se ; fait au moyen d'une machine sè défibrer ou à ae elle n'e on travaille à t pas encor ite, tactile) sas re fonctionne en ce moment défibre 000 par jour fournit 2,000 kilogrammes de Fins La culture prenan un plus grand dévelop pement, une seconde ma- chine plus forte sera établie, afin de pouvoir satisfaire à un travail plus rapide, ce qui dimi- nuera les frais généraux et augmentera d'autant les bénéfices; ceux-ci, actuellement, tous frais déduits de culture, de récolte, de Er mie de la fibre, d'amortissement, sont encore assez nota- bles pour donner à la Coipégnie d'étrhoiiatiens un dividende de 12 1/2 p. c. Voilà donc une culture à faire partout, là où ien ne vient, où le rocher affleure, où la moSaibe domine, où le terrain sec e Là es pas à une table bien servie, Fe ‘il y serait même sensible, y prendrait npoint et du développement; des expériences faites sur des ves en pots au moyen d'engrais actifs ont donné des résultats di tératies sur la longueur et l'épaisseur des feuilles et LE et la as tité de fibres. répandue dans les les. Bahama, es autres du Mexi Lt Ë ne nommé acioiie va s'allonger Lei on aa: ” open termina LOL une liqueur + en ee Rs PS donne le pulque. la filasse. La médecine utilise le suc exprimé des feuilles. La hampe florale desséchée et taillée en + à F LEA : LEE 4 | 34 ni ir Se Lu A É L= tiennent lieu, avantageusement dit-on, de cuirs nt , Fr Le] que le liège. PR DE Le ave americana est aujourd'hui non seule- ment jan dans toute la zone intertropicale, mais il croit même spontanément dans l’Europe et l'Afrique méditerranéennes, où, connu sous le nom Pre d’Aloës, il sert à faire des clô- tures. la lon- uen est une sorte d'Agave (ga er 465 Dans un ouvrage, peut-être pas assez connu (r), il est parlé des Agaves et de leurs multiples pro- priétés ; voici ce be à rapport à eue espèces : Agave america L.;, Ramosa ne a d Amérique. Les feuilles ae see un bon ali- ment pour ne bestiaux Le ; on pour blanchirle linge. , Avec les feuilles, on 2 tient une filasse quisert à faire des cordes, des filets de pêcheurs, des tapis, de la toile, du papier, etc. En’ Espagne et en Amérique, on en fait des haies épineuses. Agave cubensis Jacq. À. de Cuba. Bois de We 4 Les racines de cette espèce servent parfois à fal- sifier la salsepareille, La tige est remplie d'une substance spongieuse qui sert d'amadou aux fu- urs, et avec | 11 i fait des b hot Agave fœtida Lin. Furcrea fœtida Haw. Fur- cræa gigantea Dec. (Agave fétide). Aloès pill. Bois : chandelle, Originaire de l'Amérique méridionale, , En Espagne, on extrait des feuilles une sorte d'aloès. On fait avec cette plante des haies épi- re né s à 1 Pan) . la neuses. Aux À L1 Lé LE peut atteindre de 12 à 15 mètres de hauteur.-Les branches servent pour: flambeaux. Les feuilles donnent un fil très bon pour voiles, hamacs, etc Les P perche en pe des bas et des gants. Agave Furcræa SE Tuss. (Agave PM 2 Prier de l'Amérique. Avec les fils que l'on retire de ses fouilles à Saint- Domingue, on fa coulant, au moyen duquel les nègres prennent les chevaux sauvages). es Lurida Jacq. Col? Mexicana Lamk. ata Pers. Ait. Agave du Mexique, Maguey des Mc Vigne du Mexique. Plante sous forme d'arbrisseau. | La sève sucrée, fermentée donne un vin nommé Ms très enivrant et très en vogue au Mexique. 4 pl yé 1 blanchir è le dé. Les feuilles Ne à couvrir les maisons sur- an Em elles . Les Sanaa pe ne “Ré va viRGrANA Lin. Agaue de Au t Le sue . espèces d’ ets: d elles se ren ur à ge gr inflores- x br da ou sectio ons nature elles ; ses, charnues, quoique aplaties, larges, armées d'aiguillons où d’ rs sur les bords à inflorescence épanouie en une immense pani- cule ; l'autre est le groupe des Litteas, dans lequel les plantes sont à feuilles étroites, pc Ar subulées et dépourvues d'aiguillons marginaux, la pointe restant toutefois une épine. L'inflores- cence est un g épi cylindrique portant des fleurs presque sessiles. Jantes rénéneuses ire d tes u et des Ps e plan line, Cans & Cie, tiles +1 ss par G.-A.Duchesue. | Mruxdiiés, Lans ; 466 LA SEMAINE HORTICOLE Le premier groupe est bien caractérisé par nôtre Agave d'Amérique et les autres espèces ont avec elle de larges traits de Es et de prochaine parenté. Le e groupe est représenté par le œéf de lignée, l’Agave ou mieux Littea geminifera à feuilles longues, raides, en alène ou jonciformes. Sous le climat du Nord et de la zone tempérée, l'Agave se cultive en pots ou en caisses propor- tionnés à leur taille : elle sert à l'ornementation, pendant l'été, des péristyles, des colonnes, des cours, des jardins, etc. Elle a donné des variétés nachées de blanc et de ique n orangerie, SOUS s Agaves sont vivaces, seulement la souche florifère périt à la suite de la floraison ou dela fructification. Plusieurs d’entre elles se pro- pagent naturellement par des turions ou drageons qui naissent 1 C'est ainsi qu'on multiplie je Agaves textiles, ou bien par le semis. Bien que peu difficiles sur la nature du sol et méme une bonne era d'eau au au pied Ex où 4 racines sont à l'étroi, — caisses ou pots _— Ja culture florale, ou terrains rocheux dans ide culture, — on supplée facilement au de fertilité et d'espace par une a ica- sde s salins concentrés, — les | _azotés avant tout, le calcaire est sat aux Agraves. Ne dirait-on pas que l'Agave est fait, créé pour peupler les îles des pays x aux terrains rocheux, graveleux, corallin at ÈS Culture de la Fraise ANS les Annales de la Science Fi te Pi et étran- gere, ri Coudon a pu- blié un bien ne paie travail sur la culture du fraisier dans les environs de Paris. Voici quelques — rhé à avec d'autant plus d’ su extraits de SAIT RP IT “4 à gros fruits c quérie Lebreton, dont les rend sont surtout expé- diés en Angleterr Les forts arrivages aux Halles de Paris durent environ six semaines : pendant les 21 premiers jours ce sont les fraises du Midi qui figurent sur le carreau du marché; elles sont expédiées par chemin de fer. Puis c’est le tour des fraises de la culture des environs : les cultivateurs amènent directement leurs produits au moyen de voitures. Au pavillon officiel de la Ville de Paris (pavillon n° 6), n'arrive guëre que le 1/40 des apport géné- raux de ce fruit. En 1895, il y a été vendu 330,285 kilogrammes de fraises; en 1896, 328,155 kilogrammes; en 1897, 508,510 kilogrammes; en 1808, 181,610 kilogrammes ; enfin, en 1800, 206,320 kilogrammes. _N QuS venons lex A0 des ee plus de 80 maisons de commission et 50 approvisionneurs vendent égale- des Halles et sur le carreau forain. On évalue à 12,810,000 kilogrammes laquantité de fraises arrivant annuel- lement par voie ferrée et vendue dans le périmètre des Halles. Au carreau forain, on en vend environ 5 millions 750,000 kilogrammes, ce qui fait en tout 18,560,000 kilogrammes. Les prix pratiques au pavillon n° 6 ont été, en 1800, d’ après les relevés officiels, de fr. 1.07 à fr. 0.56 le kilo- gramme, soit en moyenne de fr. 0.81 le kilogramme. Au carreau forain, le prix môyen a été de fr. o.70o. La valeur totale des fraises vendues à Paris en 1899 a donc été de 14 mil- lions 401,100 francs. Après les deux grandes saisons de production (Midi et Nord), il arrive de Rouen, Bourg-la-Reiïne, Saint- loud, etc., de petites uantités de le dre es et le chiffre variétés de pere Slvéss sont : la Mar- la Victoria, la me cs ÆEleonor, Sir Président Thiers. n Lesfrais de création d'ase SE —. _——. ; la _— exige beaucoup “Joseph Es, mises ETS enées à Pari par suite d’une thérancs de’ la Préfecture de police, ment de ce fruit dans le périmètre. vers. les Sombre Vaniee ue de soins et de main-d'œuvre; néan- moins, cette culture est rémunératrice: ; la durée moyenne d'une fraiseraie ct de 3 ou 4 années; le fraisier est vorace, gourmand et promptement effrite le ol. Les meilleures terres à fraisiers sont celles appartenant à la formation géologique dite des SABLES DE FON- TAINEBLEAU. Ces sables forment des sols légers, siliceux, profonds, draines natu- rellement et dont les propriétés physi- ques conviennent parfaitement à cette culture. La végétation du fraisier a deux dominantes, si l’on peut s'exprimer ainsi, l'azote et la potasse : les fraises des quatre saisons sont les plus exi- geantes à cet égard et bientôt elles épuisent le soi en ces deux éléments. Les grosse fraises Sie: les va- iétés, 7 Ë S''Eés SBEr éréntes pour. ces ue rente mitritifs : les variétés suivantes peuvent se classer, à ce point de vue, par ordre décrois- sant : President Thiers, Funcunda, Eleonor, Sir %oseph Paxton, Héricart de T hury FL au marché sous le nom de la Rica Le fraisier Le extrèmement sensible à l’action des engrais chimiques mis au printemps en couverture. Avec une dépense annuelle de 330 francs par hectare, on a vu le récolte de fraises augmenter de 47.8 p. c. en 1897 et de 85.7 p. c. en 1898. Cette fumure com- plémentaire a procuré une augmenta- tion de bénéfices nets, par hectare, de 3,000 francs en 1897 et de 2,940 francs en 1898. Les engrais chimiques, sans nuire à la qualité du fruit, donnent donc une surproduction importante: de plus, 1ls prolongent la durée d’une fraiseraie au delà des limites de ss Des CHARTE: e n est RE. seulement con-. mmée à Paris, mais elle est en > te d’une : grande exportation marchés de Londres, an nève, étc. > 2 N ous ajouterons à ce qui précède, armi les variétés cultivées et trouv Princesse Royale, variété très précocé, productive et fortement colorée; le Docteur Morère, gros fruits, produc- due; de grande qualité, fraise un peu , il est vrai, se creusant facile- SAMEDI 6 OCTOBRE 1900 407 ment, mais très recommandable quand même; la Belle de Cours, une des plus belles et des meilleures fraises, se distinguant par sa précocité, sa pro- ductivité, sa qualité, ses fruits longs, de belle couleur et comme ver nissés. e té, mais de partager ‘le roulement des cultures entre trois ou quatre variétés de matu- rité différente; de cette façon, on assure, en quelque sorte, la cultur contre les intempéries du printemps, la floraison se faisant à des époques difiérentes ; ensuite les travaux de illette sont échelonnés, ainsi que les livraisons au marché, ce _— influe sur les prix de vente, etc., Les. races de fraisier a rt en grand doivent présenter, en outre, certaines qualités individuelles : telles la vigueur, la fertilité des sujets, la grosseur, la couleur des fruits qui rendent la vente plus facile et enfin la fermeté des chairs qui facilite l’em- ballage, le transport et qui permet d'amener le produit avec toute sa fraicheur au marché. #% Nous nous rappelons les belles cultures de fraisier que nous avons établies il y a 40 ans, dans les sables campiniens du Camp de Beverloo; nulle part nous n’en avons rencontrées de semblables, remarquables par leur fumier de cheval, de terreau, de com- post; les engrais chimiques n'étaient pas encore en voane dans Ja culture maraîchère. que deux puissants er à notre net rura Ste —_ la sidération, c’est. a-dire la fertilisation par la culture et l’enfouissement du lupin, ensuite ÉboEares (des centaines) de nos ter- rains campiniens seraient mis en haute valeur par la culture de la fraise; non seulement il y a les marchés de l’intérieur à alimenter, mais l’exporta- tion vers les grands _. de con- sommation, ct puis les usines fabriquer les caves à pourvoir de frui C’est là un sujet que nous livrons à l'attention de nos grands propriétaires de la zone sablonneuse campinienne. C. BoUILLOT. D Fruits et Légumes (Suile, voir p. 454.) A Nefle, pour ne pas être indi- geste à l’état frais, doit être mangée lors de son complet blé- tissement. On en fait des marmelades qu'on ajoute parfois à d’autres compotes, ou encore une boisson de famille, en mé- lange avec la poire ou la pomme. Le Noisetier pourrait être planté en grande culture (Noisette franche, N oisette de Provence, etc.), pour border les vergers, ou bien entre les Pommiers, Poiriers, Pruniers, Ceri- siers. En Belgique, on rencontre de pe- tites plantations disséminées un peu partout, mais pas encore assez répan- dues, d'autant plus qu'il n’est pas question ici de taille proprement dite, La noisette est employée journelle- ment en confiserie et pour dessert. Dépourvue de sa coque, elle rancit assez vite et alors 1l y a lieu d’en re- tirer 50 à 60 p. c. d’huile grasse con- venant pour le graissage. Les choco- latiers et confiseurs s'emparent du marc pour la fabrication des bonbons ordinaires. La Noix, se prêtant excessivement bien aux transports et manipulations de toutes sortes, doit être considérée printanières qui anéantissent les Per géons. Il doit se trouver à grande des situations séréen à d’un arbre, et en admettant que les pieds uvent à 15 RU REE le a Pine teu; Ar Le pe à ua Les noix sont consommées éibeoibes ment à la cuisine, en pâtisserie, dans les fabriques d'huile. On connaît aussi la jeune noix confite comme dessert, la noix fraîche, consommée verte ou en cerneau, ainsi que la noix blanche préparée avec du sucre en bocal. Elle est bien connue aussi pour l’engrais- sement des volailles. Enfin, le brou de noix sert à faire des couleurs écono- miques, des liqueurs de ménage et du sirop très usité. Les feuilles en infu- sion constituent un insecticide contre les kermès et pucerons de nos plantes cultivées, éloignent les mouches et produisent une excellente tisane dans les maladies vermineuses. encore 2,400 Les Cerises, dont il a déjà été par lé, devraient . davantage l’ attention du cultivateu Nous roi en premier lieu la Royale hâtive, où Anglaise hâtive May-Duke des Anglais, Tôt-et-tard des Liégeois), excessivement profi- table au point de vue du commerce, pour la consommation à l’état frais et les différentes industries alimentaires. Le nom de Tôt-et-tard lui est venu de ce que sa maturation arrive de bonne heure et se continue assez longtemps. re Belgique, les vignerons de la vallée use, : d’ En en même temps les deux jénccis Ces derniers prospèrent sur des crêtes dénudées, des montagnes caïllou- teuses, calédires et schisteuses : dans ce cas aussi, les parties les plus dé- clives des coteaux conviennent bien pour établir des vergers ou cerisaies, ainsi que les plaines et les vallées. Suivant le mode de culture suivi et les circonstances, le Cerisier est traité en buisson, pyramide, demi-tige ou haute vendre la récolte après la floraison? Malgré que, en général, toutes les variétés conviennent plus ou moins bien pour faire le kirschen-wasser ou eau de cerise, il est reconnu que le Cerisier non greflé, ou Merisier, est le meilleur. Un de ces arbres, en assez nne terre et âgé de 25 ans, est à même de rapporter en moyenne 40 à rix. de 50 kilos de fruits, vendus au 20 à 30 francs les 100 kilo: tare comprenant ? rIs 12 francs par arbre, francs. en n un hectolitr he rises pour fabriquer 9 à ,10 Îtes de. kirschen-wasser, vendu de fr. 2.50 à 3 francs le litre, ou 8 à à kilos de cerises pour 1 litre de kirsch. La fabrication est surtout suivie en Suisse, en France, etc.; comme il y a lieu d’en faire du bon chez nous, ce serait une nouvelle industrie pour le pays. Lorsqu'on cherche à obtenir _. de liquide, on peut greffer à peu près toutes les variétés 7 cerises qui ont un petit noyau et un chair juteuse, charnue. La qualité si donnée par les merises. En général, le Cerisier conviendrait pour mettre en culture les terres sa- blonneuses, calcaires, un peu fraîches. 408 LA SEMAINE HORTICOLE Les cerises, dépouillées de. la queue, sont déposées dans des ton- neaux ou un cuveau, écrasées, chair et noyau, au fur et à mesure de la cueil- Jette, avec un pilon et dans un endroit e moment, les tonneaux à raisin peuvent servir en ayant soin de remuer de temps en temps le contenu et de les tenir bouchés. Au bout de 20 à 30 jours, la fermentation étant terminée, on soutire en recueillant les liquides .clairs et épais dans des vases diffé- -rents pGur trainer la distillation. _ pap ùr 6 rou, béni arquer que les vases erts de manière à permettre évaporation, les principes sont dispersés, et il ne reste qu'un | beau liquide très recherché | comme fine liqueur. : > Pour la grande conservation et la vente à un bon prix, il convient ensuite de boucher complètement. La distillation, il est vrai, n’est à la portée de chaque cultivateur, mais les distilleries agricoles aidant, il y aurait lieu de créer des associa- tions, des on pour la vente des produits sur plac Pour faire du Lirsch de ménage, on utilise environ 125 à 150 grammes e noyaux Concassés de cerises qu’on sr 4: te Ris PR Re la peau du raisin de la meilleure qua- lité, très mür et sans passer par la fermentation. Le sucre est ici rem- placé par le glucose du fruit; on peut y ajouter d’autres fruits et aussi des choses aromatiques, racines, plantes, etc. NESTOR DUCHESNE. Lu BOITE AUX LETTRES M. J. H. J., conférencier, à N. — En vue du cours et des examens sur la culture maraîchère vous nous demandez de faire une chti des maladies, des L Apasitée, des insectes qui s'at- uent x D) ante tés : Castiée verte, Fourmi jaune, Puce- ron des racines Asperge : Les Criocères. Bette et Betterave capucine : Fpue potagère, Ver gris, Ver court. Altise ou Puce des jardins. = potagère, Phytomyze géniculée, arotte, Panais : Psylomyie de la rose, Teigne e la de Tipule potagère, Mouche du panais. hicorée : Fourmi jaune, Late des racines, er gris, Ver co dress et Crarihires en FAT Aites : ou es des jardins, Charançon cou sillonné, Grand Pa- -pillon du chou, Mouche du navet, Noctuelle du chou, Noctuelle gamma, Papillon blanc veiné de de vert, Piéride du navet, Petit Papillon chou (Piéride de la rave), Phytomyze géniculée. Punaise du chou, Tipule potagère, Ver gris, er cour Epinard : Noctuelle gamma, Noctuelle pota- gère, Ver gris, Ver court. Echaloté, Oignon, Poireau : Mouche de l’écha- otte, Teigne du poireau, de l'oi beterare, Noctuelle c) Fruits : Bruches, Cloportes, Perce-Oreilles, rar etc. ur les parasites végétaux, nous les remettons à un RE SH numéro. …}. Cnà-Anvéers. —:La “rs reçue est le Myrica Gale, qu'on nomme le P et en flamand Gagel; c'est une petite indigène, qui croît de ra dans les bois et les bruyères humides : elle est commune dans la zone ee (Esschen, Hoogstraeten, Go- onde aussi en Ecosse et dans 4 É; de Cette plante exhale un parfum délicieux, quand on brise ou qu'on froisse ses tiges où ses feuilles : l'infusion des parties foliacées etfleuries donne un thé très agréable ; elles servent aussi à quelles on fourrures, des vêtements, des étoffes, mis en ma- Rec ns la Campine, on Es sin ou dans le armoi ires. à B. — Les trois poires nous J adressées FT eurré Durondeau (Poire de rongres): Æ illard ; No r. B No 2. Alexandrine Drou No 3. Doyenné du Comice. Trois bonnes variétés pour le jardin; elles A müûrissent d'octobre à novembre. Les pommes sont : No 1. Reine. des reinettes ; Mo 2. ne Jleur de Heiruel No 3. ap a rad ce à verger Lettres reçus :: H A. D., à Charleroi; J. de B., à Bruxelles, A. Br., à Odessa. Il sera nr à bref sa aux demandes y exprimées. SOMMAIRE : CHTOnIQUE: 727.7 "> PEN Pétites nouvelles . ". : , » . ; nai _ SAME DT 6 O OCTOI R Ë 1Q00 V É: HORTICOLE COLONIALE SOCIÉTÉ ANONYME Siése social, Rue Wiertz, 79, BRUJX EÉILI ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) D'ODONTOGLOSSUM CRISPUM (10,000 bonnes plantes semi-établies) provenant des contrées d'où sont issues les grandes « variétés de Pure » re DS AR NS Elles -ont déjà formé, dans nos. serres, une pousse bien saine et HSE coup d’entre elles révèleront, au prin- : temps prochain, des variétés de tout premier oraré. PRIX PAR CORRESPONDANCE LA SEMAINE HORTICOLE 8 NITRATE DE SOUDE DU CHILI (15 1/2 p. c. d’azote nitrique directement assimilable) (SOCIÉTÉ ie 5 : donne les plus fortes récoltes de céréales, de betteraves, de pommes Applications photographiques. ; se de terre, de légumes, etc., par l'emploi simultané d’engrais phosphatés et potassiques. | sur euivre et zine. | 0 gravure en | NITRATE DE SOUDE DU CHILI -&s (l’engrais livrant l’azote au prix le moins élevé) PARIS, rue de la Crèche, 16, Grand-Montrouge (Seine). Renseignements, brochures, etc., s'obtiennent gratuitement sur demande à la L 'oris rue de Launoy, 43. DÉLÉGATION DES PRODUCTEURS DE NITRATE DE SOUDE DU CHILI Téléphone 1236 POUR LA BELGIQUE ET LA HOLLANDE Fournisseur des clichés de ‘ La Semaine Horticole ”. ANVERS, 3, rue des Prinees., EE | L'ÉTABLISSEMENT D'HORTICULTURE BILAN Fi dun DS ovesdie à en plantes dc: serre de rs Diane PFuchoin. 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TRADE MARK La plupart des pépiniéristes, des jardiniers et des cultivateurs d'Orchidées, en Angleterre et en Belgique, se servent de cette préparation maintenant, et sont unanimes à constater que c'est l’insecticide par excellence, Il se mélange instantanément à l'eau froide, dans laquelle il se dissout parfaitement ; il se délaie facilement et ne forme pas de dépôt. C’est un liquide clair et délié qui décolore à peine , I! détruit les pucerons, les thrips, les araignées rouges, les chenilles et, en général, tous les insectes qui infes- tent les jardins; il est efficace pour les maladies des Écütbss, etc. : être employé sans re pour les plantes délicates, telles que les Orchidées, ainsi que pour les jeunes arbres re le houblon, etc. our éponger, seringuer, “he emper toutes espèces de plantes et d'arbres fruitiers en pleine croissance, ou bien encore pour Fe rio hivernale des vignes, des figuiers, des pêchers, ainsi que d’autres arbres fraitiors, cet insecticide à été reconnu comme le plus —— en même temps que le plus précieux de toutes les prépara- tions vendues et précouisées jusqu’à ce jo Il satisfait le plus grand désir exprimé avi longtemps par les gen pour extirper sûrement et sans danger les pucerons, les thrips, ains 1que toutes les larves des insectes, sans aucun mauvais effet Re les bour- weons. 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Nous prions instamment les intéressés de v re donner leurs n et d'indiquer l’annonce qu’ils désirent faire reparaître. dénndais postaux. — Le mode de paiement le plus 1ple est l'envoi du prix de l'abonnement ou de l’an- mandat duree payable e à Brux elles ’ ae On est prié de s'adresser à l’adminis- LE A SE M: AIN E HORTICOLE le LA SEMAINE HORTICOLE ne subtte d’insertions payantes que dans l’emplacement réservé aux annonces, sur les feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffres romains. Offres et Demandes d'Emploi bureau pour de mande et offre d’emploï est tuite au A P ( s trouvé d’° Pape et gue l’on dé- egistre, 11 sufit d’en Z&a demande. 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Les .fr. 34 Dendrobium Wardianuns grandiflorum STRESS Hé ra Les douze dpi une rte macule rouge ee DURE Hate pote le labelle est. blanc, avec le di t la gorge et une ét ré à la es ‘Frès due dm établie. 7 Les'six +240 Le ss doure : fr 19° + Lycaste Skinneri Belle importation venant du même.district.d'où t Son sorties les fameuses variétés : pendant le courant de he dans T3 re s dé « L’Hor- 4 ticole Coloniale ». Vari de fleur devant figurer au premier ran ren remarquable par son coloris et sa bonne floraison qui se Fe cu 70 en hive Bonne LT. sé br sus HS: + Me. » Les douze fr. 40 >» Oncidium Papilio Magnifique us à said à d’un coloris éclatant ressem- blant pr cr sépale dorsal et ri tes ale inéaires, “allongés m l'indique, à des pa abitlone le es sont t'dressés parallèlement, à Se entr sommet rou marpr e au te oblongs, ondulés sur rés D colorés de même. Le labelle en ou a les lo latéraux jaunes, tachetés de r rouge brunâtre et le be antérieur largemen nt oblo onE réniforme, jaune vif bordé nranoéëé déféchis, és e rouge. C’est une espèce des plus attrayantes, qui produit un effet remarqua ébiée ante ne ou im hidee Lu fn "es 22 Les douze . .fr. 42 >» Grand éxoe de variétés extra OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE 6 »- 65::> e l’on a admirées ' REA at ie en me DDR am “É res épars latéraux, : ? HN UE VOLUME IV. ——- N° 40. SAMEDI 13 OCTOBRE 1900. CHRONIQUE Nouvelle Pâquerette. UI n'aime pas les pâquerettes? Nulle part cependant on ne semble en faire autant de cas qu’en Allemagne où l’on en a obtéau déjà beaucoup de belles variétés." M: Dee. on y signale une variété nouvelle sous le nom de nd M adchen, se LRO par de grandes fleurs pleines et bien serrées d’un coloris frais rose violacé, peut-être bien üne nuance inconnue jusqu'ici parmi les pâquerettes. Les fleurs sont, en outre, posées sur des tiges minces comme des fils et on les dit propres à la confection des bou- quets. Melianthus major. La Primprenelle d'Afrique ou Me- lianthus major est une plante du Cap ont les fleurs sont très recherchées des abeilles et dont l'introduction remonte à 1672. C’est un arbrisseau de trois mêtres de hauteur, aux tiges un peu tortueuses, aux feuilles grandes, persistantes, à 5-7 paires de fo Dhs sessiles, ovales, Âdentées, glauqt blanchâtres. fleur rare se montrent dans nos régions que sur des plantes d’un certain âge cultivées en serre. Nos étés sont trop courts pour mener les tiges à un aoûtement complet et, à la venue de l'hiver, on doit les couper pour garantir la plante contre les gelées. Cependant Vilmorin, dans ses Fleurs de pleine terre, cite le Melianthus major comme une des plantes les plus belles, les plus pittoresques et les plus ornementales, convenant admirablement pour être isolées dans les pelouses. On plante alors 2 ou 3 jeunes plantes ensemble, et on les relève en automne, à moins qu’on ne laisse les plantes à’ demeure "Vite, dans Sempervirens, elles ne et qu'on ne les garantisse contre les froids au moyen d’une couverture qu’on enlève au printemps. M. Witte conseille de se servir d’une couche de feuilles étendue sur une couche de tourbe sèche. Cette double couverture a sufñ amplement. La plante appar- tient à à Ta famille des Rutacées. Arboriculteurs et maraîchers. Les auditeurs des cours publics institués par le Gouvernement sur l’arboriculture fruitière et la culture maraîchère se sont fait inscrire cette année au nombre de 165, pour subir l'examen en arboriculture fruitière. Sur ce nombre 72 candidats ont obtenu le certificat de capacité. Il y a eu à l'Ecole d’horticulture de Huy, 6 certificats sur 21 récipien- daires; à celle de Gand, 25 certificats sur 46 ‘récipiendair es; à celle de Vil- vorde, 41 certificats sur 98 récipien- daires. À Gand, une jeune fille s’est pré- sentée Dé la première fois à l’exa- men; elle a obtenu le certificat de canaris avec les félicitations du j; Jay. Pou maraîchère, don jet d’un arr nsérits= "à" Gand; 6 certificats su 7 récipiendaires inscrits; à Vilvorde, 7 certificats sur 11 récipiendaires inscrits. Ces résultats peuvent être consi- dérés comme très satisfaisants et font honneur aux conférenciers des cours publics. Jubilé de M. le D: Wittmack. M. le Dr L. Wittmack, secrétaire de la Société pour l’avancement de l’horticulture en Prusse et rédacteur en chef de la Gartenflora, a été, le 14 juillet dernier, l’objet d’une mani- festation grandiose à l’occasion du 25° anniversaire de son entrée au se- crétariat de la Société à laquelle il a rendu des services éclatants. Le ma- tin de ce jour l’Administration de la Société offrit au dévoué secrétaire une superbe adresse et deux magni- fiques candélabres en argent. La re- mise de ce présent fut suivie de celle d'une série d’autres, offerts par des corporations et des particuliers. Le soir eut lieu une grande fète à | Hôtel impérial Gont le salon était richement orné de plantes et de fleurs. Nous ve- nons, tardivement, mais de tout cœur, offrir nos hommages au digne secré- taire-rédacteur et nous formons des vœux pour que M. le D' Wit- tmack puisse, pendant de longues années, collaborer encore à la pros- érité de la Société et aux progrès de l’horticulture en Allemagne. Verbascum pannosum. La plante cultivée sous ce dans le rockwork à l'Ecole d'horti- culture de l'Etat, à Gand, est une de celles qui ont le plus attiré l'attention visite eurs durant toute l’année. ’exem formait une large Asclepias Halli. Cette espèce a été trouvée en Cali- fornie dans la Sierra Nevada, par le Dome collecteur M. C.-A. Purpus introduite dans les cultures de M. Max Leichtlin,. à Baden-Raden, où elle s’est montrée absolument rus- de LS FA tique. Les fleurs et les capitules sont plus grands que chez l’Asclepias prin- ceps avec lequel la plante a de l’affinité. Le Gardeners’ Chronicle en donne une rs dans son numéro du 8 sep- bre, aire un exemplaire | ayant Leur dans le > jar din de M. \ YY Al}. Le % 470 Chlorose dans les arbres fruitiers. ministère de l’agriculture des Etats-Unis ne cesse d’instituer des expériences concernant les maladies des plantes cultivées. Dans un verger lanté d’essences variées, les arbres pâlissaient dans leur feuillage au bout e deux années de culture, les branches devenaient plus faibles et les parties atteintes des cerisiers et des AP LrS u teindre leur développement complet. Comme remède on a employé un mélange de nitrate de soude, de ni- trate de potasse et de sulfate de fer. On a également employé des super- phosphates à AE erses s doses, on a en° our LA SEMAINE HORTICOLE Passiflora Impératrice Eugénie. Les passiflores ont le privilège de jouir depuis fort longtemps de la fa- veur.de tous ceux qui ont l’occasion de les voir et plus encore de les culti- ver. MM. Jongstra et fils, à Leeuwaar- den, font connaître dans Sempervirens que l’exemplaire de cet hybride, qu’ils possèdent dans leurs cultures,setrouve planté en pleine terre dans une serre tempérée où elle fleurit abondamment chaque année et attire l’attention de tous les visiteurs. La nécessité qu'ils ont de tailler beaucoup l’exemplaire qui croît éner giquement, leur fait croire qu'il vaudrait mieux traiter la plante en serre froide. La température moyenne . a serre où la Fi se pr des résultats Les abricotiers, les poiriers _loppés et leur : maturité a été es Epuisement en potasse des sols belges. D’après des calculs basés sur les données de la statistique officielle, on constate que la culture prélève annuel- lement dans le sol en Belgique l'énorme quantité de 160 millions de Sn de potasse, soit environ o kilogrammes par hectare de terres pe MM. Proebsting et Arnold, délégués des usines de sels potassi- ques de Stassfurd, étudient en quel- ques pages les conséquences de ce prélèvement annuel en comparaison avec ce que les cultivateurs consacrent d'engrais potassiques à la restitution de ce qui est pris au sol. Ils lui resti- jen: _sous forme de fumier 97 mil- : ‘ kilog , Sous forme fournis par les ne liént à plus de 4 ET ù | démo: il reste e done, en ré: # e système de la fumure t er er ar + ts remar- trice ü nea name fut envoyé au ‘avec une u Île de la re Rs à doit dan: araitre. | uer que le Passiflora j rente der < BORANAMENT à l'extérieur us les mois d'été. L’If de Buckland. L’If du cimetière de Buckland, non loin de Douvres, est connu dans toute l'Angleterre par ses grandes dimen- sions et sa vétusté. Sa « couronne a une circonférence de 50 mètres, sa tige divisée par la foudre se compose de ras de 2 à 3 mètres de pourtour; l’âge du géant est évalué à dix siècles. La reconstruction de l'église a exigé son déplacement à 20 mêtres du lieu où il croissait. L'arbre fut dégagé avec une motte de terre de 5 mètres de diamètre comprise entre des plan- ches et roulé lentement jusqu’à l’en- droit voulu. Il paraît que l’opération a parfaitement réussi. Decaisnea Fargesi. oem Ce nouvel arbrisseau ornemental à été figuré dans un des derniers Suis e la Revue horticole par M. D. Bois. ee Deécaisnea, de la ae des FT s balées, a été dédi é par ] Hooker et L : Dre ancien sprofesseur sas cul- ture de P ’aris. Le Decais- Musé riche collection d’éc lons dès mille espèces boss s la Chine occidentale par le Réy. Père F argès qui la découvrit dans les Da Aa montagneuses à plus de 1,400 es d'altitude. Cette espèce se dis- tingue plus particulièrement du De- caisnea insi re pi les Mae _ ferment une pulpe assez abondante, Im era- liacées; il compte une quinzaine Érn celle qui nous occupe se EEE 2 PR ses gracieuses ie son fruit. L’arbrisseau rappelle le port d’un jeune Aüïlante; les feuilles sont alternes, très étalées, ayant de 6 à 12 paires de folioles courtement pétios lulées, ovales, lancéolées, membra- neuses, puis un peu coriaces, glauques en dessous, légèrement duveteuses. Les fleurs sont “disposées en grappes axillaires, lâchement composées, pani- culées ; elles sont d’un ; jaune verdâtre. Les fruits sont d’un beau bleu et ren- Ils sont épais, cylindriques et mesu- rent de 8 à 10 centimètres de long sur 2 à 3 centimètres de diamètre. M. de Vilmorin en reçut (Loiret) dès le mois de juin; quelques- unes des plantes fürent hivernées sous châssis froids et les autres en serre; d’autres passèrent l'hiver en plein air, sans dommage, bien qu’en cet hiver la température s’abaissât à 19 degrés de gelée. Solanum tomatillo. Un correspondant du Gardeners Chronicle écrit à ce journal, à propos de cette Solanée, qu’il reçut des graines de cette plante du Jardin botanique de Santiago (Chi) et qu’elle était en eurs, en plein air, à la fin de septem- bre dernier. Sous verre, elle a donné ses panicules floraux, pour ainsi dire sans discontinuer, pendant tout l’hiver, mais des semis laissés en plein air sans aucune protection et dont les tiges fu- rent abattues par la gelée ont montré leur rusticité, attendu qu ils ont ae maintenant de 1 mètre à 1"30 de teur. Les fleurs rappellent celles ‘ai Solanum tuberosum, seulement elles … sont plus petites et d'un pourpre plus distingué. La plante a un port buis- sonnant et se maple facilement de boutures..:.… és ' ais Me Dr à rois ‘nhies + tsig Cette; lée par le AS pa, Chronicle comme : un des ornements du Jardin por tion par la vigueur de sa croissance et par ses fleurs. Elle a environ 3 mê- tres de circonférence. Le genre Pra- tia appartient à la famille des Lobe- ES Rob: PETITES NOUVELLES Les me ei au mnt de os red opt mb de Belgique Pa s démonstr. prin ul 4. el sa ins épouse la l'Apéihins Elisabeth ont reçues à l'occasion de leur union, saluée avec enthousiasme par la populati ge, aucune n peut être comparée à celle r a été faite à Brux. ee forme la pli is marquante des festivités organi- sées en l'honneur du Lg ca rincier, a ÊtE la profu- sion des fleurs que l'on a amoncelées sur son passag Aprè rémonte trois cross près la « Bo char pes de pal 07 rbe US qui | oeioné À té dé sées au pied de la tribune royale, ont pénétré dans cour du palais de le la nn ose dont les salons Pt guelsues jours et e transformés er Île uries, , fan est proc ec le nombre > bougr : au jeun nn Parmi les milliers d'en on a beaucoup remarqué la en dnisbate de Orchidées, qui ont étésoffertes en gerbes, en corbeilles ou présentées sur pe s mr [M Le Congres de la ramic mais le tion k nial e # 1S 1 et l'on vien 1 qui offre la plus grande té bratique bube tr re, le Ée 4 ramie, présidé par l'émi profes de ours epqrents w: administrateur du Muséum Le Par ime Cornu. Ce congrès s'est ouv le 1 Fe. re desde a commencé le concours des appareils inent et re édés écortication, quai de Billy, en face de Des posision u Sénégal. Congrès et concours ont été des plus eau ints. De nombreux spéciali wa français ps ns s'étaient fait inscrire pour prendre part aux + sci ongrès, ue ont été d pr nt er instruc- ks ora bus el t les vaient Sous héwtillons des produits gr la ramie oué. fils, $ é tofres). e de Je couverts faits du plus beau linge de ramie était dressée at la salle de s conférences, Denis srpors par M. Charles lus Lie spires à qe rique qui, u dire des gens les plus mHTS mblent avoir e ésoler le prb ème de la pré Tr Lave de ol de cette plante, ont fonctionné diront le public 32 — Nous aimons à renseigner “ se pa annoncés dans le de la Gartenflora les yeux tous (lanière F4 as ps tabl r La ramie, Deux concours. és Fran cor:cours méro du ler octobr TA va gui fera le ble à la RENÉ des câble onditions de ce conc s peuvent être obtenues à Bite administration la- Société : coloniale allemande. ie deuxième concours concerne la destruction de sert exp s dans la colonie du Queensland. L administration A as 4 colonie s ouvert qe er accor un prix de 25,000 francs « celui & en: déco De à moyen de mr uction de re untia qui est une ivrate dans cette colonie. Les conditions du concours sont rapportées dans la 507. Gartenflora, page Les accidents du travail (France). — Nous avons parlé Las des Ego: ue promettait la loi sur les accidents du travail. Quoiqu'elle ne soit as bien che. Les chinoise se sont déjà si bien accumulées que € le Ministère d conrmerce & $ ati e besoin de publier, en pren volumes, la jurisprude de son application. En voici quelques extraits, que { ss CCE )BRE 1000 OU D? LS Le 10T1 I nouvelle, AS rhicuileurs feront bien de se méfier de difficultés ina ‘es d'interpr tu L'ouvrier agrico ChArREeE de faire des m eules de paille «1 a été bl r la batteuse où 4l se trou- vait sans que son travail [3 pes bén e pas des di de sttions de La loi du 9 a: 1898. ( Tribu nal £ de ur, 4 avril 1900.) 'ouvr gricole blessé en tombant d'une meule de paille qu : élevait gr _ grange voisine de la cour € tonne une bDatte se Je er? à fonc s ren 4 rayon ä art. de la machine ; nt nest pas régi par la loi du 30 ; et est soumis au droit commun. 2 29 décembre 1599. Confirmé … ges, 13 février 1900.) mr pers blessé en tombant d'une voiture l passait les gerbes à la batteuse, est victime d un n'ai ni prévu et régi par la loi du 30 juin 1699. (Tribunal civil d' Argentan, 9 janvier 1900.) en appe La Flore congolaise a l'Exposition de Paris (Suite, voir p. 460.) Asparagus Duchesner (voir fig. 155). )n a pu se rendre compte, en examinant notre #8 mes ure, de l'élégance de cette plante; on pourratt la Ce dans une certaine mesure à cet Sprengert, ou falcatus var. Sprengeri, Ps aethiopic us var. Sprengert, qui sait?) dont l’horticul- ture s'est tant occupée et a tiré si bon parti depuis quelques années; elle en est cependant très distincte et a notamment les cladodes de longueur et de- largeur supérieures. Elle a un cachet plus vigou- Fig. ñ ne arr! d'une batteuse, à l'encontre de qui 1! n'est pas établi qu'il a demandé l'aide de la mr et qu _ n'avait nul besoin D son concours, est étra ccident, n'est pas u d'en faire la er dc être nus es ge ss cause. (Cour d'appel rs, rise er 1900.) usé par une batteuse à l'ouvrie “employé habituelle ar par l'agriculture a charge « n patror D rpmabiis éde explit nt de 1 sr . “cette pets naîre, Sans q batteuse puisse ! être ae (Cours d'appel à s, 16 janvier 1900. Mai s cel ouvrier, qi 4 Cas emo os et sans rdre : pa tro à un danger qu'il ramené a cOmImIS une fé inexcus.ible. (Même jugemer + 157. — Dendrobium Farmeri Paxt. reux et plus majestueux. Ce sera une plante ornementale de premier ordre. /'Afrique est. décidément le pays des plus beaux Asparagus. Mais jusqu'ici l’on comptait ep ne sur les espèces de frique du Sud, qui en a déjà fourni une ES atiitiee) celle-ci ouvre une nouvelle série. Maranta L ebrechisiana. — Cette espèce est appelée à rendre de grands services comme plante économique, Les indigènes de l'Etat indépendant du Congo se servent de ses feuilles pour faire coaguler Île latex des Landolphia. Elle a en même temps un cachet orne- mental des plus appréciable; ses tiges atteignent une hauteur de 150 et plus ; 472 ses grandes feuilles ovales acuminées, à base échancrée ee pen très élé- gantes quoique entièren Le Bamburanta aol ia est égale- ment très décoratif, comme on per en ete à toi des Mérante du M. Lie- brechisiana particulièrement. . Maranta Lujaiana. — Dédié à M. Luja, 1 des chefs de la mission dont nous avons déjà parlé. Il a un air de famille c le M. Licbrechtsiana et est e mployé Le Le indigènes.congolais aux mêmes usages. De taille élevée également, il a un joli feuillage lancéolé, relativement petit, un Lierre arbre, sont Visctel Fe fruit n’est pas Mencoré connu. Cyrtosperma [?) congoensis (voir p. 473). — : sera nécessaire d’attend re 1 re ntité de cette nn qui, très Pblements n’est pas un Cyrtosperma. La floraison pue d'ailleurs ajouter à sa beauté, e que l’on sait de certains Cyr- Dern de l’Afrique occidentale, 5 sont exactement celles d’un Amorpho- phallus. Les pétioles sont un peu épineux. Quelle que soit la classification de cette plante, elle est très élégante et constitue une acquisition de grande valeur. Re Thysiana — Curieuse ce d’un port tout particulier, dont l'identité devra aussi être vérifiée. Les feuilles très luisantes, g ge : ont un pétiole canalicu cie dressée es cités pe pro- inules larges et arrondies, à à ne sève. ur R de Bria iançon, a Log. LA SEMAINE HORTICOLE Coffea robusta. — L'intérêt principal x cette introduction dans les grandes cu tures, consiste dans la vigueur de à plante, qui, d’après les observations faites dans le pays, résiste id mieux aux Maladiés que à C. liberica Elle a port assez compact, les feuilles hu MAN Sc nieeE, très luisantes. FES Notes de voyage LLER loin, très loin, chercher des paysétrangers, desmœæurs incon- Fe plantes nouvelles, ce tre là un ‘bonheur sans pareil. Ma ce HD À est dévolu à bien peu de Privi ü et le es attachants un eil- es; cés ee Îl faut ‘de les admirer ou de les % F ten ter subir avec celui _. nous les conte, heu- x déjà de vivre, par l'imagination, dans ces contrées 15 Éane ut est relatif. Ne nt faire rateur deviendra mo tagne la contemplation d’une nature telle a encore de ces que Dieu l’a créée. ns perdus où nul A a amené tel ter cible société des oulie jaunes », ainsi que * ue elle un de nos amis. Cette spirituelle expression “HE très bien, n’est-ce pas, le bruit mondain, le son du Re tout ce qu Aérent les dits souliers jaunes, et qui se trouve très clement à 2,000 mètres et plus, epui e ces maudits chemins de fer à cuire ont amené là-haut ceux pour ui la nature est représentée par un ali- gnement d’arbres sur un large boule- var Après tout, que chacun prenne son is da où il croit le trouver! Or, dans le mabdes un certain trajet déjà et pas cacalades.… peine au sommet, il ILLE LIILUI SR, ie roue 2 du reste, à. ae nous avons entrépris cette st venu trou bler notre er la montagne. Ge près vie : aspirer à un but, l’atteindre, et l’abandonner pour cos à un autre: Nous débarquons de la voiture Ale laire (on devine que j'appelle ainsi le confortable wagon qui nous a bercés toute la nuit) par un brillant matin de juillet, à Oulx, d’où une voiture nous OAI à a He Genèvre. Dans cette pre- mière journée nous ne. trouvons guère que l'Adonis coulées met dd les moissons sa -goutte ‘sanglante ; de jolis rosiers alpins, au parfum me suave que celui de nos plus belles rose or- dent la route. t. désice Aie que commence notré ebrson proprement dite e ne voudrais pas forcer e lecteur à nous suivre, pas à pas, Sur tous les cols que nous avons traversés, Mais dal Signa- ler, à grandes lignes, le chemin parcouru, où Le pourra faire d’ innombrables ré- coltes, et, ce qui he gâté rien, admiter des sites magnifiques. Certai ce: récoltes ont été plu [S ou moins abon- dantes, mais je ne crois pas qu’un seul jour se soit écoulé sans que nous ayons tiques, des forêts de pins, des prairies, des marais ou des clapiers arides. L'alti- tude aussi, naturellement, n’est pas indif- férente rande variété des espèces; ét la même course, quelquefois, passe de la flore méri idionale, représentée par le A Rev accroché aux roches hum i Convolvulus cantabri- Sous rose tendre, aux Androsaces Étlétsbtient cachées dans des fissures de rochers. Je ne crois pas qu’une excursion de si peu de durée puisse offrir au naturaliste, fût-il minéralogiste ou entomolog ps plus de sujets intéressants d’études Quant au DORE sels un rêv ve! Voici, ible, le trajet à nous a permis de rapporter et de conserg ver, pour Ja plupart. eg, excellent san risél MOBIL LOGE à suivre et Eee -unes des variétés les plus rares que notre voyage : Gentianes, Silène. nn 4 us offre ri tapis de fleurs, répandant le plus suave pri qui existé, Je crois, dans le règne tal. fi descente s’effectue au milieu d’un immense éboulis qui, du sommet du col, mène jusqu’à Brunissard. On ; y remarque e superbes touffes de Viola cenisia, dont les fleurs serrées semblent d'autant plus belles r il Ee plus ordinaire de les voir très espacé oem ns ve immense clapier, peu d plantes à trouver. Nous avons laissé la route, beaucoup plus longue, pour suivre le sentier qui serpente dans ce désert de pierres; l’absence de 7 Le tonne pas, car, Sur tout ce versant, ruisseau, pas une source, ne diefisent alirmettés la vie végétale. Au pied de la descente, de beau axifraga diapensoides ont élu dbticiis sur les rochers. D’Arvieux, une voiture nous descend à Guillestre; très belle course dans une vallée resserrée. dernière partie, avant d'atteindre Guillestre, rappelle en gtans porte les environs de Toulor vieux pins sylvestres forment une forèt étendue; qu’il y aurait à glaner sous cesarbres aux formes tourmentées; mais, hélas! le temps nous fait dé aut. Nous devons nous contenter de recueillir sur le e che l perbes espèces aux fleurs d’une abon- dance et d’une richesse de ton incompa- rables. C’est ensuite le col de Vars qui va nous Anse sur Saint-Paul d'Ubaye. Pe hoses encore pour nous; il n’ en sera e même pour les botanistes qui commencent leurs collections, car = due gazo col lui-même, immense éten où l’herbe est remplacée par les parité FA infinie nt de représentants de 1 se me TC EN botaniser en en ne mêle en compa- gnie des coursiers, que cent mètres plus bas, refroidt passablement le zèle du botani représentée ing primitive et douille: à paire ses imperfections en faveur de son grand âge. Ce qui Re . dur à accepter, par exemple, es parois fermées presque AS RPM » les vitres qui SAMEDI 13 OCTOBRE 1900 les agrémentent ne s’ouvrant qu ’après un combat où l’on a rarement le dernier. e lendemain nous grimpons le col d'Allos ; nous sommes ieu merci, à pied ; une petite voiture, qui porte nos bagages, monte as d’un cheval inestimable pour multiples arrêts. Si toutes les ar srvee étaient blables à celle-ci, le ure Ce sem- agage botanique 158. — Cyrlosperma? Congoensis L. Lind. rs CAnguieERe proporionse La t monte milieu d’un variété de leurs grappes, balancent Ent à è nt; e l'or le plus Brant, se la brise qui se eur parfum soleil; ce qui a plantes rares d'y établir un brillant par- nous, nous permet de 473 terre, au mn duquel une journée serait nécessai Nous prenons pourtant deux variétés e Chrysanthèmes, des Silènes, un Poly- gonums mnlbiflonun H plus haut, la orê ytuses a fait place aux rochers ar si ; fa, de magnifiques er dire pas nm garnissent la dure d'innombrables touffes compactes, d'où A à de superbes grappes blan- ches. Plus haut encore, au col, la prairie — Plante nouvelle ES au concours du Palais de l'Horticulture, à Paris, le 26 septembre 1900. à l'herbe fine et rase disparait sous d'immenses champs de Viola, des bleues de touslestons, des blanches, des jaunes, âles ou dorées, parmi lesquelles les Androsaces se fon place. ndant nous ec une profusion inconcevable d’ dont ee fleurs ondulent ge des v carminées, se mêlant à un déli- cieux Geniate aux fleurs d’un jaune vif. s'ils n’appartenaient à des fleu n'auraient rien d’agréable à contempler: 474 LA SEMAINE HORTICOLE mais la nature offre dans ses moindres détails une si parfaite harmonie, que cette profusion de fleurs semble avoir été créée exprès pour se faire valoir. Du reste, à peu, tout s’estompe; la nuit vient, odo- somine “3 [A suivre.) J. DAIGRET. _semeurs, ‘aujourd’ hui des Cattleya j jaunes — ou plutôt des Cattlælia, si l’on veut bien nous permettre ce mot commode, car enfin il n : - le L. X intermedio-flava est plutôt se es dennirbent des blanc jaunâtre; il a le labelle rouge, et Loose blancs. Un abonné les fleurs bien petites. ayant écrit ces jours-ci particuliers, différents de ce qu'on avait précédemment; toutefois ce n’est pas du jaune. Il en est de mème des produits que l’on peut obtenir avec le Cattleya bicolor, par exemple, ou le Lœlia grandis, ou certaines formes intermédiaires entre cette espèce € la variété fenebrosa. Le Laæliocatileya La France, entre autres, possède un superbe coloris qui participe du ] jaune bronzé et de l’orangé. Mais il n’y a guère de vrai jaune, en dehors du Cattleya citrina, que dans le Zælia flava et le L. xanthina; et c’est le premier qui a donné, jusqu'ici, les plus beaux résultats. Ses plus beaux hy- brides sont : le Læliocattleya X Myra, taché de rouge sur le labelle, et sa variété RS d 07, entièrement jaune, d’un beau Cat ce, et moins remarquable en somme; D'autres sont mélangés de rouge; le Lælia xanthina, lui aussi, a dune langés de rouge ; “tels le nn. Yellow prince, issu du C. Gaskelliana ; le L. Zephyra, issu du C. Mendeli, le ne S’agit pas du genre Zéælia X Olivia, issu du L. crispa, le Cattleya ee le genre Lœlia est bien L. X Oweniana, issu du L. pumila, le difficile à n cé istinguer couramment. fois, les tentatives n’ont pas toujours été couronnées de succès, et parfois, notamment, des plantes issues d’un de ces croisements se sont obstiné- ment refusées à .ne pes fleurir. En Éus LE Hiride a les. fleurs Papa j ina, d'a D CE ue été essa do au- out hert bite recher- ur ne coloris plus ou moins ang é. Le Lealia cinnabarina toutes: paraissant ornées de bijoux, et les réslérie Laæliocattleya Robin Measures, issu du qui concerne -le Cattléya C. granulosa, Ier, X Phryne, issu du citrina, oui, il a déjà été employé par les semeurs, et le contraire eût été bien surprenant, étant donné le carac- tère si distinct de cette espèce. Toute- D 2 À° C. gigas, etc. En somme le Zæli xanthina paraît, au moins jusqu’à nouvel ordre, imprimer beaucoup moins nettement son cachet. C’est le L. flava qui a donné le plus beau jaune. G.-T, GRIGNAN. èces. Sur une LEA, ont été intro- ce a E et ind seulement sont répan- ues s les cultures: mais rs ans les deux cas, le coloris n’a collection ne devrait, à mon avi Das été très pere à e second r sans représentants de ce te e ester unes que exquis. Il est difficile de donner, avec les mots, unc idée quelque peu exacte de ces fleurs délicates, ailée ées, d’ ns si brillant ; on ne saurait les con r qu'à des mouches merveil- ‘des mouches mesurant > Far cu mètres et plus de longueur : a t augmé en: été il ve bon d’humecter le com- Les Restrepia sont des Orchidées : de serre froide; proches voisins des ; Pleurothallis et des Masdevallia, ils réclament le même traitement à peu près que ces derniers. Comme eux, ils sont épiphytes sans pseudobulbes, et produisent des tiges grêles surmon- F tées d’une feuille. Les plantes forment ainsi de petites toufles, d’une hauteur de 10 à 15 centimétres environ, tenant peu de place, faciles à suspendre près du vitrage; lorsqu'elles sont en fleurs, elles offrent un coup d’œil es charmant. Les fleurs, grandes que les feuilles, légèrement au-dessus de ces -Ci, au sommet de tiges flexibles balancées au moindre mouvement; on croit voir plutôt des insectes cherchant des fleurs, que les fleurs elles-mêmes. Les Restrepia sont originaires des montagnes de l'Amérique tropicale, depuis le Brésil jusqu’au Mexique; ils y croissent à des altitudes considé- rables (1), sur les rochers et les bran- ches d'arbres, au milieu de petites touffes de mousse et toujours dans des endroits humides. Leur végétation n’est pas interrompue pendant tout le cours de l’année; ils devront être traités de même dans les serres, c’est-à-dire qu'ils ne recevront en: de véritable repos. Le com l'atmosphère de la serre abipenté être maintenus constamment humides sans excès ; en hiver, où l’évaporation est Holndre e, il suffit d’arroser tous les trois ou quatre jours, et même encore moins si le temps est très froid. Les feuilles des Restrepia, comme celles des Masdevallia, sont sujettes à se couvrir de taches noires quand on arrose trop abondamment les plantes; ’autre part, elles se dessèchent et tombent quand on laisse le compost se sécher, M Qt uand le Side devient plus chaud er 1 [TAREE ter ‘lés ‘arrosages, et 3 À post à peu près tous les jours. Les aspersions sur les sentiers et les tablettes suivent des variations paral- lèles à celles être, en toute saison, deux ou trois fois plus fréquentes. n rempotant les Restrepia, il con vient de leur donner un bon drainage, comme à toutes les plantes qui re çoivent beaucoup d’eau aux racines: Au-dessus de ce drainage, on place p SAME sn De Fr ts a été découvert à Mr : mètres Nr nr un mélangé par moitié de sphagnum et de terre fibreuse bien hachés. Le récipient peut être un pot ou un panier, les déux conviennent également bien ; nous préférerions peut-être le panier, cependant, parce que les Restrepia produisent beaucoup de racines. Aussi doit-on avoir soin de leur laisser suffi- samment d'espace. our l’époque des rempotages, on a coutume de se baser sur le repos, c’est-à-dire le moment où les racines sont inactives; Or, Ce cas ne se pré- sente pas pour les Restr epia. L'époque la plus favorable, pour ceux-ci, paraît être SE JÉNRSE à mars ou d'octobre noven uen toutesles Orchidées alpines, dontoglossum, Masdevallia, SAMEDI 13 OCTOBRE 1900 PETITES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Cattleya X Elisabethae. Ce nouvel hybride, qui a fleuri tout récemment pour la première fois dans les serres de « L'Horticole Coloniale », à Bruxelles, a pour parents le C. Mossiae et le C. Sclul- leriana. Il est bien ce qu’on attendre de ce croisement, et par exemple il a une assez grande analogie avec le C. eee dans lequel le C. War- neri avait été utilisé au lieu du C. Mossiae, mais il est Pa un rouge moins foncé, et il a le disque jaune éclatant, produisant un bel effet. Les pétales sont, en plus petit, à peu près ceux du C. Mossiae, un peu NOTES pouvait 475 car _ plante présentée à Paris, dans la e du 27 septembre, était bien faible encore; 1l est certain que la plante pro- duira dans l'avenir des fleurs plus nom- breuses, et est probable qu'elles seront encore plus grandes, ce qui n’est pas peu dire. Il y a une analogie assez frappante entre cet hybride et le C. X Le Czar; mais le coloris est différent et la fleur, jusqu’ ici tout au moins, n’est pas aussi gigantesque, Cattleya X Forbeso-Mossiae, — Nouveauté médiaire, avec un Ar pp étroit, veiné et strié de rouge-brun, rappelant celui du Cattleya X par rthenia, Les pétales etc.;les Restrepia aiment beau- coup l’airet la lumière. Il convient de ventiler leur serre le plus sou- vent possible, sauf pendant les grands froids de l'hiver; quant à la lumière, on ne saurait trop leur en donner; c’est pourquoi la cul- ture en paniers suspendus près du vitrage réussit admirablement à ces espèces, généralement de pe- tite taille. Il est nécessaire de les abriter, à partir du 15 mars en- viron jusqu’en octobre, quand le soleil darde ses rayons directs, mais on doit employer comme abris des claies meoes passer beaucoup de jou Quatre tee surtout sont connues dans les cultures; ce sont les suivante . antennifera, le plus popu-. laire de tous. Les pétales ainsi = que le sépale dorsal sont flifor- mes, légèrement renflés à leur sommet, transparents et nuancés ravissante. Ces segments sont transpa- rents et analogues comme substance à des ailes de diptère. Cetteespèce fleur it principalement de décembre à mars Les R. elegans, R. decora et R. pan- durata présentent à peu près le même aspect, avec quelques différences de ee et de coloris. Le R. Lansbergi, le R. vittata se rencontrent également dans quelques collections. Ce dernier offre un aspect très. particulier; il a les pétales et le sépale dorsal enroulés, au lieu d’être dressés comme des antennes d’in- sectes; les segments sont blancs : tachetés de rose vif. G. RIvois. Plante nouvelle présentée Fig. 159. — Ardisia Brandneriana L. Lin au concours du Palais de l'Horticulture, à A le 26 septembre 1900. nuancés de brunâtre; le labelle est plus élargi que celui du C. Schilleriana, et possède son riche coloris tout couvert de stries pourpres, avec une bor- dure blanche; 1l est très ondulé et frangé sur les bords. e croisement n'avait pas encore été effectué ; he Catileya X elatior de M. In- gram est issu, lui, du C. Mossiae Reinec- Reana et a les fleurs presque blanches. tleya X memoria Dallemagneæ. — Nouvel h bride obtenu à l'établissement Dalle- magne, à Rambouillet, et dédié à mémoire de Mn: Au uste Dallemagne. Il est issu du C. pm ser Buyssoniana et re C. Monéé: et a pris la dé du premier plus rouge -qui tient du second. On ne saurait toutefois le juger dès Maintensñt. sont oblongs, de forme un peu irrégulière sur les bords, colorés de rose jaunâtre clair, de méme d8é les sépales. Cattleya X pop dope ge — ÇCur hybride présenté par M. n td temps que le précédent. L'influence re second parent, de coloris si chaud, est pas perceptible. Cattleya X Suzannae. — Nouvel hybride les pétales peu dressés; le labelle est exquis, jaune orangé intense, avec une petite POFdure rose tout autour et une macule trè _ 476 ne re vif sur le bord antérieur; e tube est rose doux. La fleur est très ue. pas très ra 5 mais ayant à Es _ la même forme que celle du C. a Max GARNIER. EL Les Ardisia U dernier concours temporaire rs Paris, un horticulteur alle- nand, M. Br enner, avait for- mé un petit massif d'Ardisia crenulata, en jolies plantes bien cultivées, e qui faisaient un effet agréable, quoique leurs abondantes baies ne fussent pas encore colorées. oise de cette occasion pour plante, très conne il. 4 a une trentaine d’années, beaucoup moins cultivée à l'époque tuile, C'est un petit arbuste du Mexiqu qui ne dépasse guère 70 me de hauteur et forme d’élégants petits Juissons. Son feuillage ovale-lancéolé, finement crénelé, d’un vert vif, produit un effet agréable; mais sa principale + rouge vif, ou blanche dans une autre variété. Ces baies ne sont pas serrées comme dans le buisson ardent, par nissent bien toute la plante, sauf au sommet. Cette plante réussit particulière- ment bien en serre tempérée. On peut aussi l’élever en serre froide, et l’on y trouve ce double avantage qu’elle conserve ses fruits frais plus long- temps, et qu’on peut, au besoin, la transporter dans l’appartement et l'y conserver Die : quelques semaines, tandi ures, ét chaque proc + tisans.. +. graines doivent | semées aussitôt mûres, à os dans un compost formé en _ égales de terre de bruyère bre _ de terre franche de jardin et de sable fin. Quant aux boutures, on les fera formées. Avec un peu de ; r de fond, elles s’enracinent très nent rapidement de bien - buissonnantes. | représentant LA SEMAINE HORT ICOLE Une fois bien enracinées, on les rem- pote et l’on n’a plus guère à s'en occuper. L'A. crenata ou crispa, originaire de la Chine, ne doit pas être confondu eurs sont plein air dans la région de la Méditer- ranée, de préférence à à mi-ombre et en terre de bruyé ère. Ses fruits, d’un rouge écarlate, rappellent ceux du Houx. L’A. polycephala, de l'Inde anglaise, a été introduit il y a environ dix ans. Ses baies sont d’un noir luisant; les fleurs sont à peu près disposées en ombelles ; les feuilles sont rougeâtres à l’état jeune, et tres lüisantes: La plante a un port très vigoureux et ramifié. L'A. japonica est presque rustique. Il rappelle assez l'A. crenulata, mais il est plus nain. L'A. Olivieri, de Costa-Rica, a les fleurs abondantes, d’un rose pourpré. Ses feuilles sont plus grandes que celles des précédents. Enfin l'A. 7#7a- millata, plus récent, très peu ramifé, a les fleurs verdâtres et les baïes écar- lates. Il est très nain, et fleurit lors- qu’il a environ 15 centimètres de hau- teur. Ses feuilles présentent une curieuse particularité à laquelle fait sans doute allusion le nom spécifique; elles sont fortement gaufrées et eme 2 en quelque sorte verru- ueuses; au centre de chacune se dresse un cil blanc. : L’A. mamillata est originaire de Hong-Kong, emande plutôt la serre chaude K: D. Sa Les Agave :- ES Grecs anciens; avaient raison de donnerle qualificatifd’Agave, signifiant admirable, au superbe ’un des plus riches genres de la famille des Amaryllidées. Ces espèces, fort nombreuses, répan- les Etats méridionaux des Etats-Unis, A À mt massives, quelque- | u élevées ; plusieurs se sont na- lisées surle littoral méditerranéen. Elles constituent des collections va- riées qui avaient naguère leur célèbre vs: comme le prince Salm Dyck, lemagne, comme M. de Jonghe van Ellemeet, à l’île de Wales le _ A] duc d’Arenberg, à Enghien. A ces noms, nous ajouterons célti d’un ama- teur gantois qui tâche actuellement de les faire revivre edinghaus, dont la collection attire aujourd’hui l'attention des connaisseurs. La Se- maine horticole en a reproduit quelques figures d’après le journal Die Garten- weld. Ces figures donnent une assez bonne idée du port particulier de ces plantes dont quelques-unes restent compactes et basses et dont les autres sont destinées à orner les terrasses où C’est de plusieurs d’entre elles qu’on a dit que ce. sont des plantes qui ne fleurissent que tous les cent ans où même qui ne fleurissent pas du tout. Evidemment, cette légende n'est justifiée que par l'émission très tardive de leur hampe florifère géné- ralement suivie de la mort de la plante. L’A gave schidigera compte une cin- quantaine de feuilles disposées en rosettes serrées et raides d’environ 30 centimètres de long sur 2 à 2 1/2 de large, dans le genre de l’A gave fili- fera, mais à bordure grise. L’A. Victoriae Reginae, aux feuilles dures, rigides et lancéolées, de o"15 de long sur o"05 de large, d’une crois- sance extrêmement régulière, elles sont rétrécies en pointe sans se déchi- rer en filaments comme le font celles de l’Agave filifera. Elles portent une épine terminale qui rend le manie- ment de la plante assez difficile. er applanata présentant une ro- sette de 30 à 40 feuilles, dense et ses- sile, attei gnant environ 30 centimètres de long sur 6 à 8 centimètres de large, la partie inférieure plane, la supé- rieure concave terminée en une pointe brune, vulnérante. Son introduction. du, Mexique, ne,date que,de,1860. . L’A. Gil est une forme de l'dgaue été dont les feuilles, mar- grosses épines de chaque côté. Cette forme fut introduite du Mexique en 1873, L'4. atrovirèns ou _salmiana pr ré- sente de 12 à d’un vert glaucescent avec la face su- périeure plus ou moins concave et terminées par une épine de 0"04 à 0"05 de long. SAMEDI 13 OCTOBRE 1900 A part le maniement de quelques espèces, la culture des Agave est fort facile. Ils croissent dans un mélange de terre de jardins, terre de feuilles et terreau de couches avec addition de sable blanc. Le drainage doit en être por. a lieu par drageons et par semis EM. RoDIGASs. SP L’Amasonia punicea ARMI les jolies plantes ornemen- ” tales d”’ ’appartèment # de serre “dont Ta maison Trulaut, de Versailles, a garni pendant . durée de l'Exposition de Paris son élégante serre du Cours-la-Reine, l’Amasomia punicea n’a pas manqué d’être remar- qué. C’est une jolie plante qui, comme l'Euphorbia ou Poinsettia pulcherrina, les Bougainvillea, etc., doit son éclat à ses bractées, que l’on poBrAte pren- dre pour des feuilles, mais qui ont un vif coloris rouge, dont la curiosité double l'attrait. héhois: ici les brac- tées ne sont pas groupées au sommet de la tige, mais opposées le long de grandes hampes terminales, qui peu- vent être prises pour des rameaux, et qui dépassent souvent 45 centimètres de longueur. L’A.punicea a un port sensiblement dressé et peu ramifé; les feuilles sont elliptiques-lancéolées, d’un vert foncé agréable à voir et comme velouté. Celles du haut Er RS sont plus es brac semblent les petites 6e a PE à D 4 Cr 5 semis. Elle demande la serre tem- pérée-chaude. Elle prospère bien dans la terre de bruyère fibreuse pure, ou ne de terre franche et de sable, à l'époque où les bractées com- Sa à se développer, il est bon de lui donner un peu d'engrais dilué. Les b ; mais ne poussent pas bien vite. a plante est brésilienne et fut “AroBuitÉ en 1825. On lui donne aussi le nom d'A. calicyna. ne mr a VE a est indis SE Engrais pour arbres fruitiers U moment même où était sous Se 0 la petite note que nous vons publiée dans le numéro du 29 sébite (page 453) à propos des engrais au Congrès inter prose d’ horticulture, M. Geor ges Tru avait l'obligeance de nous remettre ## texte d’une communication qu'il a faite tout récemment, au Congrès interna- tional d’arboriculture et de pomologie, au sujet des « Exigences alimentaires des arbres fruitiers ». Nous appelons l'attention de nos. lecteurs sur cetravail d’une façontoute particulière. M. Georges Truffaut y rend compte de recherches qu'il a effectuées en 1899 et en 1900, grâce à l’obligeance de M. Nomblot, gendre et collabora- teur de M. Désiré Bruneau, le réputé pépimiériste de Bourg-la- Reine, en vue de déterminer la composition chimique des Cerisiers, Pêchers, Abricotiers, Pruniers, Poiriers et Pommier Se Ainsi qu'il l'avait fait précédemment pour un grand nombre de plantes d’appar- tement ou de floriculture, M. Georges Truffaut a analysé chimiquement la composition de ces arbres, et il publie les chiffres qu’il a obtenus. Ces ren- seignements offrent un grand intérêt à divers égards. Nous avions dit, il y a trois ans, qu’il n’était pas possible d'en déduire mathématiquement le dosage des aliments à fournir aux vé- gétaux analysés; nous trouvons 4 map grand plaisir une dre tique dans la M. Geor De DRE ae ns Si ‘ cepent » dant, de connaître leur composition » exacte. » Là dessus, nous sommes entière- ment d'accord, et nous déclarons de nouveau avec grand plaisir que nous comptons beaucoup sur M. Georges à l’horticul- turé de nouveaux progrès, grâce à l'union indispensable, et si rare mal- heureusement, de la science avec la pratique. M. Georges Truffaut écrit encore ceci : « Leur nourriture is ’agit d’ar- » bres) avait été assurée au moyen » d'engrais chimiques dont les di- st 22 P » voyons pourtant autour de nous » paissantes “sociétés pour lesquelles » verses formules avaient été établies grâce _ travaux déjà publiés sur ce sujet, et, 17 faut l'avouer, aussi » parfois d'une manière empirique. » Après expérience, on choisit les » formules donnant les meilleurs ré- » sultats pratiques, puis l'application » de l’engrais avantageux » donné en arrosage devint régu- » lière. » A4 Z 4 - Nous voici donc complètement d'accord avec l’auteur de ces utiles recherches, et nous en sommes très heureux. Nous ne reproduirons pas les chif- fres fournis par les analyses des divers arbres fruitiers; disons seulement 24 . Georges Truffaut classe, a. paraison, les arbres dans 7” ire et at” vant au Rd + vue de l'exigence en azote -: 1° Mer, + abricotier, » pécher ; rar avec des exigencés sensiblement trois fois n 1oins for tes, 4° prunier, 5° pommier, 6° poirier. Au point de vue de l'exigence en chaux : 1°prunier, 2° pommier, 3°abri- cotier, 4° poirier, 5°cerisier, 6°pêcher. 1° cerisier, 2° abrico- 4° prunier, 5° pommier, En potasse : tier, AE tr 6° poirier. En acide phosphorique : 1° pom- mier, 2° prunier, 3° pêcher, 4° poi- er, 5° cerisier, 6° Ab LOUE: RES Georges Truffaut fait, au sujet de ces chiffres et des déductions à à en » la création de jardins d'expériences » s'impose. » Et enfin : « Où le rôle dd chimiste se termine, le rôle du pra- ticien observateur commence. » En d’autres termes, les deux doivent ope- rer et étudier ensemble. C’est ce que nous avons toujours prêché, et quant à la création de jardins d'expériences, l’un de nos desiderata les plus chers, nous serions heureux de penser qu’elle a quelques chances d’entrer, en France au moins, dans la voie de la réalisa- tion —. Gr. G. 478 LA SEMAINE HORTICOLE Géographie botanique et agricole (PAYS TROPICAUX) M. Aurelio Almazan, à Mexico, envoie à la Nature (1) l'intéressante communication su ay que nous croyons utile de reproduire dans l'in rêt de la géographie botanique et agricole . pays tropicaux : « J'ai rencontré plusieurs fois marquées des limites pour la végétation, publiées en Europe, pu co dans certaines Pous es ont besoin de ectifications importantes i trouvé tout der RÉNALE dans le petit Moriel technique Maz- zochi les limites. suivantes -: Maïs Vigne 700 mètres, Sapi Pin, tr 1,900 mèêtres cet 2,050 mêtres. Dans le plateau central où située la ‘ville de Mexico, dont l'altitude est 2,240 M mètres justement dans la partie la plr pour 1 a li mite fé de vé , tandis qu'on LY: aie 1e bass e de 2 vallée, nous n ‘aurions pour ainsi dire les hauteur: s fixées ées . da. tan. nes pour a mt P. et dep le paral- Lu des Vins. 0 ; à a. mètres ADS Ab Ciate. ces Etant etd'Izucar) - : Etats de Puebla et Guerrero. 3. as el du côté du bons Vaitre et a 4. Cocotier, palmier à dattes, me- ons, sésame. 1,000 » Etats de Puebla. “Mraoé: Vera-Cruz 5. Riz, citronnier, oranger, bana- nier, ricin 1,309) » Etats M blé: roue. Vera ae does n, etc. 6. Canne à sucre, lin, manguier, t (Huaca- AO Tete ; Puebla, e Puebla, Mexieo, Due Tlaxcala, etc. . Blé 2,600 » re Hidalgo. Etats de Pu due Morelos, Tlaxcala, 22: êne. SA Etats de TPheblèi Mexico, Morelos, Tlaxcala, Hida 13. Maïs (tout autour du Nevado de Toluca et des autres volcans et 2,700 Sy 2,700 _» Bo: I4. ee ia dont ce papier 3,000...» os dé path: Mexico. - Morelas, Tlaxc Hidalgo. :5. Pin éésitieut (ocote) pitchpine . 3,200 » Etats de Puebla, Mexico Morelas,Tlaxcala, Hidalgo,etc. 16. Pin résineux (exemplaires déjà FX AEÈS FRE tas Dit A0 LP “ir Etats. de Puebla, Mexico, 7 a “ia Hidalgo. È TLe tabac. est Es ÉNRAS tuts ‘a côte du golfe e l'humidité lui convient très bien du, côté. # Pacifique, il est seulement a mer comme à Tepic, parce que les versants du sud et sud-ouest sont très secs, quoique non au même degré que le Pérou. Le blé n'est pas cultivé au-dessous ,500 mètres parce que l'on a d’autres cultures plus rémunéra- trices comme le riz, la canne à sucre PRE quand il y a de l'eau pour sb ein Le bétail trouve pâturages toute l'année autour des FE joIcre, Popocatepelt, ep Orizava, etc., à des hauteurs de 2,700 à 3,000 mètres, car s’il tombe de la neige quelquefois dans l'hiver, c'est seule- ment pendant ra jours. Au-dessous de 1,800 mètres il y a rarement des gelées : à la ville de Mexico, la tempér ie varie de — 50 centi- grades dans les matinées plus froides de ER jusqu'à 29° dans les jours les plus chauds de m et juin, après les pluies adoucissent la eq Les altitudes que je vous donne ont été prises par moi-même, soit pour des nivellements pour les chemins de fer dont je me suis occupé du tracé, soit pour des travaux d'irrigation. » dE. Bei Lie HG 310 LS SI DU: GULL en Afrique pour se constituer isa coude pro- rentrer LS trouver el bip déjà mètres de rayon, : aux plantations irréprochable. Nous avons dit les progrès et l'avenir de la Tunisie, où elle ne . implantée que depuis une quinzaine d'ann nous faut a aujourd’ hui de la Gris: de l'olivier, qui, cel dans le sud du pays, ne formait, paraît-il, qu'une mmense forêt d'oliviers, avec : de nombreux ee habités. Actuellement, le gouvernement du Protectorat on de 27 millions de litres d'huile et qui, vers la même époque, permettaient une exporta- tion des RSA É ss_d'huile en F ance, en An , en Autriche, tout parti- énlérément s ce sujet, Le l'olive se Ou te encore en ftali ie et en qu'en Provence. Quoique la culture de l'olivier soit en Tunisie l'objet de dimes et d'impôts, elle reste des plus productive, malgré le long term ende- ment exige. On a olivettes ne commencent à produire qu'après dix ans, qu’un capital est Pope us en vingt années et qu'il rapporte c'est-à-dire un revenu annuel eue en la somme totale primitivement engagée. Ace ture à Tunis, a fait u s intéressant travail, d'où il ressort qu’une ee es fonds de 10,360 fr., dont 5,360 auront été réellement dépensés, donnera, en vingt ans, un revenu annuel de 6,800 francs et une ie été de 800 hectares d'une valeur de 85,000 franc - Tant que les à se ‘nt recrutés parmi indigènes, on ne procédait que par petites eh sans importance, Aujourd'hui, les uropéens ont entrepris également la culture de: a. ils y ont consacré d'i iaportants capitaux et les plantations de plusieurs centaines d'hec- tares, voire de mille hectares, sont d'ores et dé éjà fréquent Les terrains que l'on acquiert en vue de la création d’olivettes sont, d'ailleurs, d'un prix si OE CR) T4 à À di à L fi seil'he. Espagne, ainsi dans les | Sfax d'une Dérveillause. forêt de 40 kilo- _. aux olivettes. ‘Plus au nord, dans le Sahel, tout à l’entour ra Sousse, a culture der olive es ii très en # liviers calculé, en effet, alors que les. nt sujet, M. Bourde, Rs pu de l'agricul-_ ; honneur. ntés également, ‘tels dans la région « sialine . sab us-sol pierre Un héctare permet la plantation a vingt arbres tout au plus, c'est dire combien re dé sont immenses | Certaines cultures i intercalaires entre les lignes des oliviers, peuvent heureuse | SAMEDI 13 OCTOBRE 1000 ment se faire jusqu'à la sixième année, ce qui permet de retirer quelque fruit des terrains plantés, en attendant les années de rendement. ‘olivier n'entre réellement en ones produc- tion qu'à l'âge de 15 ans. Il vaut alors de 35 à 40 francs “à produit ” litres d'olives environ, d'un rendement de 11 litres d'huile brut par ed e est alors “ fr.-6.75: L'oléiculture emportait l'installation d'huileries modèles gs des aux environs de Sousse et de traite la moitié de la récolte, soit environ 50,000 tonnes d'olives. Toutefois, le commerce porte, malgré la grande fabrication, qu’une quinzaine de millions et cela tient, parait-il, à ce qu'on porte que les produits de toute première qualité, les droits de sortie, etc., frappant indistinctement les huiles de Sp valeurs Narfoootiinie de la fabrication se HR et il n'est pas douteux que ar avec la généralisation des usines modèles, la valeur des récoltes équivaudra comparativement EE des récoltes italiennes. Le revenu s Européens sont venus monter Sfax et où l'on de l'huile d'olive ne rap la Tunisie n'est pas que le pays de Lo au Le de vue de la dns sisi: et Stux::0 « jardin des oliviers », pour placer ces mots d'aobanié si poétique, est également le centre des cultures d'amandes, des eg et des pistaches, qui sont Face Se pour ] n et ses colons une source de revenus relativement importants. PES | Fruits et Légumes (Suite, voir p. 467.) Preparation du raisiné. — On met du raisin égrené à feu doux, et on en peu pour avoir du jus; il s’agit ensuite de remuér constamment en activant le feu, de manière que l'excès d’eau du raisin soit vite éva- poré. Il faut retirer et passer douce- ment en re pe peu sur : ae remise au feu, chauffée et remuée pour hâter lé évaporation, et tout particulièrement lorsque la cuisson va se faire, afin d'empêcher le contenu de se caramé- liser et de brüler. Il faut reconnaître le De de cuisson voulu, par exemple d couleur vineuse passe au brun légèrement foncé et qu’une petite rtion en tombant sur une assiette ne s’affaisse pas trop. De cette manière, on peut obtenir environ 30 p. c. du ids du raisin frais, d’un raisiné excellent qui se conserve d’une année à l’autre, et même ne ans, suivant son degré de cuisson, la nature du fruit et la localité où il est récolté. Le raisiné est versé dans des pots en grès ou en faïence, propres et secs ; après refroidissement complet, il faut mettre à la surface un papier qui a passé dans l’alcool, puis recouvrir et placer à l'abri de la lumière, dans un endroit frais mais non humide. Si nous parlons ici du raisiné, c’est qu'il y a lieu, suivant les ressources, de ak des préparations analogues avec des poires, des pommes, "des coings, etc., que l’on ajoute au sirop dont il vient d’être question. Ces fruits, non pierreux et employés avant la complète maturité — dépourvus du cœur, des pépins et de la pelure — doivent étre coupés en tranches. A défaut de se de raisin, on pourrait se servir de sucre. Le mélange se fait le plus Er possible avec une spatule en bois sur un feu doux. On voit que le contenu de la bassine a assez cuit aux mêmes caractères qui ont été signalés précédemment. Sirops. — On prend 2 kilos de sucre cassé en petits morceaux pour un litre d’eau. Il faut ensuite faire bouillir et agiter pour obtenir une prompte disso- lution, clarifier et retirer du feu lorsque le mélange, devenu assez épais, coule lentement. On a ainsi le sirop de sucre qui est le plus simple. Pour clarifier le sucre, on prend d’une part autant de blancs d'œufs qu'il faut de kilos de sucre; ils sont versés dans une bassine en fouettant — avec un litre d’eau pour deux blancs. Une fois que le mélange forme mousse, que l’incorporation des œufs à … on Re Mr PE on y plongé ” sucre | froide - en ce 1 és que le sucre est nent clair,ilne monte plus et on doit retirer du feu pour passer le tout à l’aide d’une serviette et avoir le sucre bien clarifié. En le faisant ensuite cuire à un certain degré, suivant les circon- stances, l’eau qu'il contient disparaît par évaporation et, selon la consis- tance Le - présente, il reçoit un nom parti i, pour faire dissoudre le Enter re d'éiu e — on se sert d’un liquide chargé de certains principes comme un suc defruits, etc., le sirop prend alors le nom de substance employée. C’est ainsi qu'on connaît le sirop de groseilles, framboise, de cerises, d'épine-vinette, de verjus, de 479 coings, de pommes, de fleurs d'oranger, de café, de prunes, de raisin, etc. Au moyen des sirops, On parvient à con- server la saveur, l’odeur et parfois même la couleur des matières em- ployées dans la composition, Pour les empêcher de se candir, il faut les faire peu cuire, les mettre dans des bou- teilles bien remplies et bouchées her- métiquement pour qu’il y ait moins de fermentation. Cette dernière est ar- rêtée pour quelque temps en ajoutant une cuillerée de bonne eau-de-vie dans les bouteilles; on bouche de suite pour placer dans un local froid et sec. La meilleure règle à suivre dans la fabrication des sirops, c’est d'employer autant de sucre he le à 2 peut en | dissoudre. Confitures. — ur ces prépara- tions, on utilise les fruits entiers ou sucre en quantité à peu leur poids. Trop de sucre fait candir les confitures; si on n’en met pas assez, elles fermentent dans les pots et se gâtent. Avec 10 kilos de fruits, on obtient environ 8 kilos de jus qui, ajoutés à 8 ki os plus de combustible pour faire évapo- rer convenablement la confiture. Retenons que les confitures sont d'autant plus agréables qu'elles se trouvent moins cuites, tout en se con- , et qu’elles Met cuire bien d'autant moins longt Oo sucre, sans toutefois dépasser es bonnes limites. de légère ss te feu dot être rès vif pendant la cuisson pour que l’ébullition dure moins longtemps. Il faut remuer constamment avec une cuiller ou une spatule en bois afin d'empêcher toute brûlure. On enlève l’écume au fur et à mesure qu’elle arrive à la surface. Dès qu’une cuillerée de confiture versée sur une assiette froide s'y fige, c’est que la cuisson est Dranée On retire du feu pour remplir le ts, sans laisser refroidir dans la bassine, car les acides des fruits pourraient attaquer le cuivre et re par la suite des sels très ieux. Les pots de faïence ne ésghtent pas d’inconvénient, mais c+ a non étamé . 480 2 les bocaux en verre se casseraient si on n'avait soin de les chauffer d’abord de quelque manière avant de s’en servir. Les pots ne sont généralement recouverts qu'après refroidissement complet, soit le lendemain et même plus tard. Un premier papier rond, muni d’une sorte d’oreille qui sert à l'enlever, est appliqué sur la superficie du fruit après l’avoir imbibé d’eau-de- vie; un second papier, collé sur les bords, ferme le pot, et un troisième qu’on ficelle seulement recouvre le ou Après que les confitures ont été passées, on obtient des résidus qui peuvent encore servir à fabriquer une boisson agréable mais de garde assez courte, en DT de l'eau. On a -déh x vin de-liqueur.en rem- ESTOR Dece, ETS- BOITE AUX LETTRES cs au château de C., La un nvoyée est le Rossolis à par de (Drosera un folie, bien commune d terrains humides ourbeux de s'y trouve bientôt engluée; elle s'agite pour se dégager et ses efforts excitent les ramifications visqueuses a se replient et capturent l'insecte, qui est dissous par la matière visqueuse et sert ainsi de ra ce à la plante ; d'où son nom de nl + A : ] nivore. Soit dit en passant, il y a d'autres plantes qui sont dans ce cas et procèdent à l'instar du Rosso- lis; tel est Fée mouches (Dionæa muscipula) des marais de la _S )r On peut en : dire autant des Sarr. acenia, Dar- ; lingtonia, 1 i ie mu Fans Ge ñ t,ilya LORS tue : Hip Cali, non: À y à où à n'y à pas de plantes mem vous Clteiiloues. de vieiter les serres de « L'Horticole Coloniale » pour y admirer la col- lection de Nepenthes. M. J. H. J., conférencier, à N. a bp: 168). — Voici la liste des principaux parasites végétaux des plantes potagères : CHoux et CRUCIFÈRES. Sur la racine : l'Hermie (Plasmodiophora brassicæ), Sclérote (Peziza sclero- tiorum). Sur les feuilles : Rôwille ere des ape antidus TE ren A 35 LA SEMAINE HORTICOLE Sur les tiges et fruits : Noir du Colza (Sporides- min exitiosunt). Asperg ORNE diverses sion aspar You So ataguen presque tous les végé- nt des noms différents ail, oignon, poireau, ci- : Rouille de l'asperge des * Alliacés Rouille des haricots, des pois, etc. FRE bhasæoli, pisi). cultures en général sont attaquées par les Erysiphe, désignées particulièrement sous le nom lanc. L'asperge ainsi que la carotte et autres plantes sont attaquées par les Rhizoctones sur leurs ra- cines ne de terre, tomate et autres solanées Phytophora où Peronospora es pomines de La pos sont attaquées par le infestans, vulgairement maladie à terre, . ar la Frisolée des feuilles (Son desmium hyur. Sol métis La FR a en plus [A Gonmose carottes, betterave, panais, scorsonnère et plusieurs autres me portent les Peronos- pora Schactii, nivea, etc., etc., maladies désignées aussi sous le nom nc Il en est de même de divers oïdium, qu'on re- trouve un peu sur toutes les plantes Les oignons et alliacées sont atteintes par la Sclérote (Sclerotium cepae). e pois, de fève sont atteintes par la Re des gousses (G/æœosporium Lindemu- thianum Le fraisier est Co Gr la rouille ou taches du Notre journal a es né set cette mala- die a mauvaises herbes sont nombreuses, la liste en est 1 ue, malheureusement. Citons : chiendent, chardons, liserons, mouron des oi- agrostis ou herbe traine le senecon commun, les orties, le paturin annuel, eic set etc M. J.F., à Ixelles. — Fruits dénommés : 4. Poire du Curé (Bet du Berry); 5. Catillac ie. de Live); . Beurré d'Hardempont. SR SRE à PM MER ae A ANELE 4 11 LU riétés pour r pyramide : le Livre FÉIF ER va mûrir le Beurré superfin, et pour novembre = Doyenné du Comice. - Les poires 4 5 on qe Res à Es et de garde se gouvernent mal, sous les formes t le « ou palissées; mieux vaut le petit plein vent, ou forme libre, greffé sur coignassier. En terrain humide et froid, le Catillac gerce dans ses fruits et ses Vis es; beaucoup de phosphates pour ces deux ar bres Le Brute d'Hardempont à ne cultiver qu'en espalier au midi et au levant. M. L. G., à B. — Les poires Passe-Crassane et Ollivier Lis Serres sont deux bons fruits d'hiver. On les cultive avantageusement en espalier au midi et au levant. N’empêche que dans bien des jardins ces variétés viennent bien en pyramide, o variétés, quand je ferai un re Bd dans + les plantations de plein air ites, elles veulent beaucoup d'engrais soliblés, ccle. — C'est dommage que la entise de l'oignon blanc n’est pas pratiquée en Belgique sur une plus large échelle. C'est une rand planter en place les jeunes plants semés il y a quelques semaines : pas n'est besoin d'une côtière pour cette culture, plantez hardiment et sans crainte en plein potager. Mme DE C., château de L., par Louvain. — La plantation des Silènes peut se faire avant l'hiver. C'est même la pratique habituelle; seulement, quand les plantes sont un PES fortes et les hivert 548 a, + un peu rigoureux, souvent i ÿ a des mécomptes e des vides dans la plantation. Nous nous trouvons bien de ne planter les Silènes qu'aux premiers jours du printemps; elles passent l'hiver en pépinière de repiquage où une poignée de feuilles peuvent les garantir Mne O. H., à E. — Nous vous conseillons de faire une visite en ce moment aux Serres du Parc Léopold, vous y verrez Les beaux Cattleya aurea en pleine floraison. Cette époque est aussi celle où les Cattleya labiata SE ; ils excitent l'admi- ration des nombreux visiteur Mme A. P., à A. — Les fleurs que vous nous avez adressées sont les suivantes : Eulophia con- £goensis, EE orchi dée terrestre der u Cong mpost as substantiel ; his crispum et Laelia Perrimi. ue . e Charleroi; D. P., de Bruxelles; G. ie déni: DE K., d'Anv vers. REA à ces demandes à bref délai. RS RS RE RE SR TE sm SOMMAIRE : Chronique Petites mA : La Flore congolaise à r Exposition de Paris 471 Notes de voa , 472 rchid LenCaitiolia;; ire aies à ia ulture “re Restrepia . ë Pelites notes et nouveautés d'Orchidées è 475 LES AïdISA : : 476 Les Agave. 1e Pure à 2 L'Amasonia puni. : nn En ngrais po r arbres see : RE CabRie st otanique et apéEUIe is Cultures coloniales : Les Oliviers. . . . 478 Fruits et ne Ps ; à LOTIR Boîte aux lettres 480 Fig. 1e Dendrobium Farmeri Pax #4 » 158. Cyrtosperma ? Congoensis 4 Lind. 47 » de Ardisia Brandneriana L. Lind. . 415 Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles, 1 SAME DI 13 OCIOBRE raoo V L'HORTICOLE COLONIALE SOCIETE ANONYME LE Ssièse social, Rue Wiertz, 79, BRUX EILr ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) dé ODON TOGLOSSUM ; né hélas 2) notions été tint à mue 10) tatit De, (10,000 bonnes plantes semi-établies) provenant des contrées d'ou sont issues les grandes « variétés de Moortebee £ Elles ont déj: a formé, de 21 ge # serres, une pousse Hier saine 2 core | coup d’entre elles révèleront, au prin- temps prochain, des variétés de tout premier ordre. _ PRIX PAR CORRESPONDANCE VI Etablissements s] 7 Mara |ee- (SOCIÉ TÉ ANONYME) Applications photographiques. ototypogravure sur euivre et zine. Photo-chromogravure en trois couleurs Photogravure. Photolithographie. PARIS, rue de la Crèche, 16, Grand- Mont ouge tn rue de Launoy, 43. (ot Téléphone 1236 (Seine). 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Fleurs au nombre de en grappe horizontale. Le pavill pétales, enroulés en spiral s, sont verts avec des rds, pr urpre foncé. Le labelle sr vert lavé de Fo x plante te la È Va nda Amesian Charmante espèce d'introduction ins cuit la tige n’atteint que pe fleurs, m 7 ing les premiers tj L er + bleu _ ess Le labelle est bleu Doté. + jcolonne ho ns à UL #habhie, 1 la} mesure de 6 à 7 ue game la pièce . Les six “ie - fr. 45 >. pe f NZ ART NT joe PTE Le VOLUME IV. — N° 41. SAMEDI ?20 OCTOBRE 1900. CHRONIQUE Utilisation des fruits. A Chambre provinciale d’agricul- _ ture dans le Brandebourg a pris l'excellente mesure d’envover dans les villages et les villes qui le désirent, des personnes compétentes chargées de donner des conférences sur les méthodes les plus rationnelles d'utiliser sur place les fruits de la région. dit le Gardeners’ de me vibftäble. la Chambre provinciale d'agriculture s’est mise en rapport avec les sociétés de culture et de jar inage. Nous ne pensons pas que ‘enseignement donné dans les confé- rences publiques d’arboriculture sur a conservation et l’utilisation directe des fruits soit suffisant, surtout dans les années d’abondance comme c’est le cas cette année-ci, Ne convien- draitil pas d'envoyer des conféren- ciers nomades dans les localités frui- tières de notre pays, à l'instar de ce que vient de faire le Rrakbonssss v | 1s les conco si sx sy #4 ‘de rs. aisiers pue à gros fruits Zouis Gauthier, Leon XIII, de Padoue, exposées cot montrant respectivement leurs carac- tères particuliers, leur genre defruits et leur mode de fructification. M. H. Dauthenay dit à ce propos, dans la Revue horticole, que les mérites de la variété Saint-Antoine de Padoue ex- posée par MM. Vilmorin-Andrieux rg-la-Reine, et par M. La de Montrou uge, sont restés incontes- tablement supérieurs à ceux des va- riétés qui l'ont précédée. Toutefois, les autres variétés ont montré : des qua- hités et une endurance qu’on ne leur avait pas souçonnées tout d’abord. . La fraise Oregon est d’ origine amé- Fit elle est temontagte et à gros its. j Le 5 pééetaié Christmas. Point de fète de Christmas sans plum-pudding et point de plum-pud- ding sans raïsins secs. Les bonnes ménagères à Londres et ailleurs en Angleterre e jettent le cri d'alarme. Les importations sont plus considérables que l’année dernière, mais jamais le prix n’a été aussi élevé, bien que, en général, la qualité soit médiocre. Les raisins secs de Messines et de Laconie sont expédiés de Patras en Angleterre et en Amérique. D'autre part, on an- nonce avec plaisir que la récolte des figues sera très abondante cette année et que les figues sèches seront d’ex- cellente qualité. L’importation des raisins de Corinthe See de aussi de beaucoup celle de 1899. Le re de palmiers pouv. HR 1 pl air toutel’année aux jardins royaux de Kew et qu’on peut voir aussi à l’île de Wight où le climat est exceptionnelle- ment doux. Annuaire de l’horticulture pour 1901. by ARTE ROIS années les profes- seurs de l'Ecole d’horticulture de Gand publièrent un annuaire de l’hor- ticulture, dont les éditions se succé- dèrent quelque temps. Nous avons sous les yeux le prospectus d'un uaire i comprendra l’horticulture, l’arboriculture fruitière, culture maraîchère et les industries _ qui s'y rattachent. La première partie = 4 ein air et (GORE Liver ES | deh | renfermera la composition du Minis- e de riculture, les l'Etat, les Sociétés agricoles et horti- coles, les j journaux horticoles et agri- coles et les publications diverses qui y ont trait. deuxième partie sera un dictionnaire complet des adresses des horticulteurs, arboriculteurs, ma- raichers et industriels horticoles classés par ordre alphabétique des professions, dans chaque ville et commune de Belgique. La troisième partie est réservée aux annonces. L'annuaire formera un beau volume broché ou relié de 250 pages environ. Il paraitra en janvier prochain. L’in- sertion des adresses est gratuite; les annonces sont payantes. L'annuaire our 1901 coûte, broché, fr. 2.50; relié, fr. 3.50. Les bureaux sont situés Coupure, 15, à Gand. Les poules au jardin. abords des grands parcs lé cnaailiaée complet est éntaibie, | il n’est pas mauvais d’avoir Sa CP NE Au des } D © PET umbellatus. Il y à des années, cette élégante plante, dela famille des Liliacées, : avait sa place dans toutes les jardinières des salons. On pourrait se demander pour- juste titre a diminué; c’est sans doute a mode. C’est une plante de culture Gite comparable sous ce rapport au Cliveia et aux Aspidistra, urvu qu’on ne dérange pas leurs racines charnues ou leur souche tubé- reuse. Du centre de ses feuilles linéaires planes, rubanées, réfléchies, s'élève une hampe florale de 75 centi- 482 LA SEMAINE HORTICOLE mètres, portant une magnifique om- belle d’une cinquantaine de fleurs d’un beau bleu ou d’un bleu tendre, parfois même d’un blanc pur dans une variété. Il en existe une forme panachée de blanc jaunâtre qui est d’un bel effet. Les Agapanthus sont originaires du Cap; par conséquent, ils doivent être hivernés à l’intérieur ; i t-on le plus souvent dans qu'on fait bien de surfacer au moins tous les deux ans avec un mélange de terre franche et de bon terreau. La RAR na ES se fait par la division des touftes. Dans cette opération, qui se fait Re la floraison, on doit éviter de blesser les racines. L’ industrie horticole en 1899. E industrie à horticole à à Gand é de suivre en Chan re m x de celle-ci, et la « tion du commerce et de l’industrie de ce centre. Nous y voyons que le grand développement de cette branche de Pactivité nationale peut faire craindre une production excessive. Dans cette situation on doit chercher encore les moyens de faciliter l'exportation. Par- mi ces moyens, le rapport signale : a) la suppression ou tout au moins la réduction des droits de douane établis par les pays étrangers sur les produits de l'industrie horticole. On doit admettre que la valeur des plantes, considérées comme articles de com- merce, est loin d’être en rapport avec leur poids ; b) l’abaissement du prix des tarifs pour toutes les expéditions vers l'étranger; c) plus de facilité et un transport plus rapide par chemin de fer ; application du tarif grande vitesse aux colis plantes expédiés en petite vie) obtention de wagons chauffés it l'hi ive rer pour les LCOPS ques EURNE ÉDRE 400 …, ETES RÉRSR S que le bois soit bien … cu été no est à Gand. Au point de vue de la vigueur et de la santé des plantes comme aussi du rendement et de la beauté des fruits, la palme appartient à la tomate Président Garfeld. Le deuxième rang est échu à la tomate rouge lisse te troisième à Ja variété Ree des hätives et le quatrième à la variété Mikado. La. tomate Président Garfield était représentée dans les cultures en ques- tion par 4,000 pieds qui ont donné, en moyenne, 2 kilogr. par plante. Nous en avons un échéntién sous les yeux pesant 701 grammes et mesurant plus de 40 centimètres de circonfé- rence. Sa hauteur est de 7 centimètres. : fruit a été cueilh en serre; les xemplaires de plein air pesaient en grammes. Aucune des -précitées na ete atteinte de maladie. _ Danger du Primula obconica. ee ÉNOES confrère Sempervirens signale de nouveau l’indisposition causée par le maniement du Prinula obconica cultivé dans un appartement. Certaines personnes semblent être plus sensibles que d’autres à l’action de cette plante. Il insiste sur le fait que l’éruption cutanée causée à la main s’est étendue aux bras et à la’ figure, et qu’elle a persisté durant des mois malgré tous les traitements médicaux. On fera donc bien de manier prudemment les plantes de Primula obconica. Les Lilas forcés. A la dernière exposition d'hiver tenue à Berlin, on remarqua de nom- breux groupes de lilas dont la florai- son était obtenue plus spécialement par trois procédés de culture. Dans le procédé les les Htcers D Disée Lier FT im, Sparte aoûté et que le i à . Ë à Héthode consiste à : river, des exemplaires à | pousses, très peu raccour- té, il se re au bout det rts rameaux qui | boutonnent aires de bonne heure, ûtent bien, se laissent forcer de et prod duisent de bonnes fleurs. _par erreur, on appelle souvent Wero: Une troisième méthode concerne la culture en pots. Les plantes sont” empotées en hiver, taillées court en: été, enterrées avec les pots et culti- vées en plein air. Ces plantes sont faciles à forcer et recherchées D Dans cette méthode, les grappes ou thyrses sont bien développés et le beau feuillage contraste avec les fleurs, Les variétés généralement employées sont le lilas Marly et surtout la variété Charles X. Glaïeuls hybrides F. Adam. Le rôle de la fécondation artificielle à plus en plus quand on examineles roduits obtenus par les horticulteurs. Lo rTrusten rte Gartenseitung de Vienne consacre sa planche du numéro août- septembre à la publication d’une série de semis de glaïeuls obtenus par croi- sement artificiel par M. Franz Adam, chef de culture à Mauer près de Vienne. Ce sont des fleurs perfection- nées, d’une incontestable beauté, rappelant les Gladiolus Lemoinei et. Nanceanus. En outre, les fleurs, en dehors de leur beau coloris, sont telle- ment grandes qu'il a fallu les réduire pour les faire rentrer dans le format du journal précité. .. Une bonne pelouse. Une petite plante qui forme un tapis régulier, bien vert et d’une agréable fédicheur est le Veronica repens que, nica alpina. Le journal Die Garten weld en recommande l'emploi pour en. faire un excellent gazon en remplace- ment de l’herbe, plus particulièrement dans les endroits secs sous les arbres, Em. RoDiGAs. PETITES NOUVELLES Exposition. — « L'H ( J ( ses rres du P: Exf Le Plas & 10 ty lu # obtenu Exp { rs ptembr 1900 D {te ? mn - ur; 0 or ? ne € b 14! 4 d' y | Le 1 erte les samedi 20 oct trée par carte d'invitation) di- sanche et lundi 21 et 22 courant (entrée libre). Pendant ces trois jours, « L'Horticole Colo- ] era certainement le rendez-vous des orchi- dopl h iles. et des personnes ayant le goût des belles plantes et des dos dites. ‘> bot La Société Dallemagne et Cie, à pement a été er, à ARS Le 15 octobre dermier. M 1 te seul UE ré Ç A7 FT: RS / ‘ns Va; IVOW \ { S 4 HOLrE S° part init, IV. LG lemagne, la continuation d'un grand s. mérite à tous les de 2p° CLÉ re Décorations. — La dernière promotion annon- cée et attendue à l’occasion de l'Exposition, dans la Légion d'honneur, vient de paraître. Il est permis de trouver que l'horticulture y a pris une part bien maigre elle n'a eu que trois rosettes d'officiers, attri- mg à pre Salomon, Sohier, nan ucteur de serres, à M. Albert Truffaut, le distingué et dr Ms te Sn it de la Société 2 ile de France, quinous adressons n0S peur 7 met Espérons que les oublis t ont nous venons de pat seront réparé sans tros de retard. 4 IL Les plantations sur les routes. — Le Con grès international d'arboriculture et de pomologie, réuni à Paris les 13 et 14 septembre, a émis le vœu suivant : « Considérant le grave préjudice qui résulte, pour les sols voisins, de la présence sur les routes d'arbres came stiers à racines UE » Con De d'autre part, ons pour jalonner ven de » Le Congrès émet le vœu : l'utilité des planta- » 19 Qu'à l'avenir les plai 1Hations forestières Soient remplacées par des pigeon fruitières. » 20 Que, pour en facili y l'exécution, l'arrêté ministériel réglementant les rh isions des fûts lors de la livraison soit modifié, et que la hauteur de tige sous branches exigible soit ramenée à 180 ou 2 mè- tres au lieu de 250, le choix des arbres avec axe et à port érigé permettant toujours d'élever la tige à 2m50 ou as au besoin » 30 Que les variétés dé fru uits à cidre ou de grand nil dont Les listes seront dressées par des com- missions régionales, soient seules cultivées pour ne pas nuire à la production privé ée. » 40 Que P = agente supprime ses PET l'industrie privée eule à même, par ses Spéci lités, de fournir ces sara % SAMEDI 20 OCTOBRE 1Q00 s. chers à M. de À és Un OT -s. Hor ‘tensias bl leu si] 493 Cours ps et pren d' nr A en 0-1901, par M: Nestor s plantes affa et misérables à ne, pr noi d'agriculture de Huy. À Ï propos a Huy, ns d'a igriculture, maraichère, à 5 1/2 tion t Bost gnement suivant res : 21 o+ der et 25 novembre, 16 et 30 de- [. Dou ? a xposants i cembre, 13 jan 5 février, 3 et 24 mars, 14 avril, err t su produ Î coloris, a dit 16 et 27 ni V et 30 juin, 21 juillet dé, S 1 r te certai fleurs Vyle-Tharoul, Ecole communale, arboriculture, ( uit d ie les plantes étaient trop à l'étroit à 11 heures : 21 octobre, ler ef 25 novembre, 16 et 30 Fig. 160. — Un spécimen de Cælog yne Dayana. dans leur Fe Selon lui, c'est la misère physiologi- que, et non la présence ou l'absence de fer ou d’autres matières, qui produit les fleurs bleues des Hydran- gea. y roilà qui surprendra beaucoup de personnes ! — d'autant plus que parmi les sept plantes présentées par M. Downs, les trois qui avaient les fleurs bleues étaient les plus fortes ; elles avaient chacune 2m40 de hauteur et autant de diamètre ! décembre, 13 janvier, 3 février, 3 et 24 mars, 14 avril, 16 et 27 mai, 9 et M sd 21 juillet. Amay, Maison comrmmi ile, arboriculture, à 11 heures : 4 et 18 novembre, 9 et 23 décembre, 6 et l, 12 ct 90 janvier, 17 février, 10 et 31 mars, 28 avril, 96 mai, 16 juin, T et à 28 juillet. sat Geer, Ecole communale, arboricul- à 8 heures : 28 octobre, 11 novembre, 2 et 26 dé- 27 janvier, 10 ei 24 février, 17 mars, 8 et embre, “st 484 21 es 5 et 19 mai, Ben , Maison communale, à 3 na: 4 et 18 novembre, 9 et 238 décembre, G et 20 janvier, 17 février, 10 et 31 mars, 28 avril, 12 et 26 mai, 16 juin, 7 et 28 juillet Les Waleffes, Maison sbaren dir, à 10 1/2 keu- res, mark HR 28 octobre, 11 novembre, 2 et 26 dé- cembre, 27 janvier, 10 et 24 février, 17 mars, 8 et 21 “0 5 et 19 mai, 2 et 23 juin, 14 juillet. 2 et 23 Lee 14 juillet. 1/2 heures, ESA EXPOSITION DE PARIS Concours temporaire du 10 septembre Le premier concours qui est mouillé ! Il est tombé presque toute la jouriée une pluie légère qui a eu l’avantage de ra fraichir “la température Toujours de Fer és zjumes; la maison Vilmor voyé une-se Lie" prodig He e magnifiques, notamm _ ceux de MM de 1 ei OtE de à “ Biton, Prétnier chez M. de Pellerin de Latouche, de M. Nonin, maire, de M. a ontigny, d'Orléans. À citer, dans le lot Vilmorin, la variété Président Kriüger, japonais à grande fleur _ vieil os nuancée de jaune au Éd arqué encore : de très beaux ä Dehlité e MM. Paillet, Nonin, Molin, Vilmorin, Valtier; x nouveau Begonia Bertini nain compac Œiüllets de MM. Lévéque, Courbron, Régnier, Beurrier; de bon AR sn doubles de M. René Caillaud; des sem d’Aucuba Japor ica, de M. Gou db autes à grand feuillage élégant ; es égonias tubéreux de MM. Vallerand frères et de MM. Billiard e la maison Vilmorin où des Choux frisés PR. un excellent effet parmi d’autres plantes de plein air, ArDA ASS. etc. se. apport, sh SE er ae | dans notre dernier 1, si assiettes, il ue LA SEMAINE HORTICOLE monotonie du chemin. « te est. nous au sv nos mulets, aussi ablemen ssionnés que n de M. Le- e M. Fées les _ de poires, 100 variétés de pommes de grande culture, 100 variétés de poires et 12 variétés de poires de gr. ande culture, ainsi que 20 sortes de poires à Cuire. G.-T SRE Notes de voyage (Suite, voir p. 472.) E me départ d’Allos pour le col des amps; journée mé- bbcré sous tous rapports; absence aride d’une montagne de buis ne peut se faire une idée de la Du ch" ÿ u re à avigbles ; ous 0 nt , Sans ler, sans ne pour éviter la vue du maudit nine # autres causes évidemme Des pl ! Mais comment vi- Nr Sal es un ruisseau, ne goutte d’eau dans ce désert d’un nouveau genre ; et tle soleil qui sur l’herbe ou dans la forêt donne un relief et un charme à chaque détail, nous brûle comme un im- mense brasier. Mais tout a une fin, même la descente où, pour n’en jen perdre l'habitude, nous arrivons à 8 1/2 heures. e lendemain, départ de bonne Pure: à la Sue d’un char à foins portant nos bagages. Nous voyons tout de suite que ne va pas aller : notre conducteur fcoëlles est un peu Le) +. est un vieux grincheux qui n'aime pas attendre. Cela tombe d’autant plus mal que, dès le début, nous trouvons un vrai Jardin botanique : l’Elychrysum aux is Jaunes; le Zinum né ose cha airs.le Lans: narbonense, aussi tin; verticale ; s qu’i er la! À de is Le nr o! accrochant des Mbus HiFRUe à à la force des poi- et les lézards, qui trouvent cet S; ri tie uatre ou ren tes que rares re me d’en bas, nous en découv vron rotunda, à Varonié viO- lent, se dissimulent sous les touffes de LEUVIER quelques-unes nous sont inconnues; c’est la flore des a méridionales dans toute sa splende En bas, notre béthémine bougonne de plus en plus : voilà qui nous est bien de ces Rertrh essences ; l’air est d’une SU juste félicité, nous nous décidons à dé: gringoler, et, suivant sagement la route; nous nous cententons de ce que nous : trouvons à notre portée. Peu à peu, le terrain se fait moins riche, et nous.graz, vissons une pente rude, nous rappelant, moins le buis, notre course d'hier: Ici, Ts tentation de Lei Legs plus aux yeux qu'aux botai où nous arrivons ef, rotrerdhe la vie civilisée, représenté} par le chemin de fer, effroi de l’alpiniste, mais qu’il faut bien supporter puisque sans lui l'exploration de ces régions merveilleuses nous serait impossible, jette descente, de Beuil à Beuit: reste dans Il comme un paysage de urey offre un spectacle incomparable ; riende 2 connu ne peut donner une idée des gorges de Cians. SP DPESUn qu'elles font naître est celle décor immense de féerie. Se te t-on transporté dans une planète voisine de la nôtre! RDMRER I e 2 {" # ns toutes. les . eg she “être ces quel- ques renseignements serviront-ils à ceux qui aiment la nature pour elle-même UE ses richesses sans nombre quine coûtent, pour les que qu’un peu de fatigue et de peine J. DAIGRET. CAUSERIE Le règne végétal et les beaux-arts E goût vif pour les beautés du règne végétal, pour les plantes d’orne- ment, qui domine aujourd’hui,est de bon augure pour le relèvement des arts. La fleur a été une royauté de tout temps. Mais aujourd’hui elle partage ses triomphes avec les beaux feuil- lages sculpturaux, dont les grâces plus sévères, les élégances : plus sombres adressent précisément leurs leçons de beau aux trois arts qui ont le plus besoin de relèvement, les arts de la ligne et de la forme : la peinture, la sculpture, l'architecture. Les fleurs ont eu tr de poètes; les feuilles pas assez d'admirateurs. Les artistes ont négligé ces modèles, pro- duits de l’inépuisable richesse artis- tique de la nature. LT La variété dans l’uniformité est déjà une merveille. Car voici des centaines de mille formes, assez semblables entre elles pour s'appeler toutes du même nom, assez variées pour donner aux innombrables espèces de végé- taux du globe leur port, leur carac- tère, leur aspect particuliers. Il y a dans les feuilles une opulence d'idées artistiques inouie, inexpri- mable. On les a trop longtemps négli- gées. On commence à les regarder, à les admirer. on se mettra à x on aura appris à appliquer les idées a un lien mys chitec. ture et les végétaux. Voyez le Chalet suisse : sa forme ne copie-t-elle pas la gracieuse pyramide du sapin — tous les deux également propres à porter sans faiblir le poids des neiges : La nature a été ic première maîtresse d'architecture. Et dans les climats brülants, regardez ces con- structions massives, cubiques, gardant la fraîcheur en dedans — comme Îles tiges épaisses des plantes grasses ! Ne sont-ce pas des feuilles d’acanthe qui ont donné naissance à cette ravis- sante colonne corinthienne, la grâce des trois ordres: SAMEDI 20 OCTOBRE 1900 Sans doute, si les architectes allaient visiter Flore dans ces palais où sont ouvertes les expositions spé- ï ils y feraient leur profit des leçons merveilleuses que la nature donne à l'artiste. L'artiste a un œ1lqui voit. Lui seul a ce regard profond qui ciales, 485 Ils vont avec empressement regarder les plans et les devis, les maquettes et les dessins de vieux monuments, mais pas un d'entre eux peut-être ne songe qu'il y a chez les horticul- teurs des études architecturales à faire. Et pourtant, cela est ainsi! ig. 161. — Dichorisandra Thysiana L. Lind. — Plante nouvelle présentée au concours du Palais de l'Horticulture, à Paris, le 26 septembre 1900. saisit les rapports secrets de l'image et de l’idée, et le regard fécond qui, avec l’image vue, crée des idées. Mais quand les architectes étudie- ront-ils les beaux et riches feuillages, le port des végétaux superbes pour régénérer leur art que la mode, l'in- dustrie et le métier dégradent à l’envi? “+ Dans quelle œuvre humaine l'ar- chitecte-artiste trouvera-t-il cette SO- lidité, cette élégance, cette originalité, cette beauté si parfaitement appro- priée au caractère, ce rapport exquis et irréprochable des différentes par- ties, ces combinaisons admirables de 486 LA SEMAINE HORTICOLE formes si variées et relevant du même type pourtant, cet emploi merveil- leux de matériaux toujours les mèmes, ce fini suave des lignes, cette har- monie caressante de la perspective, qu’il trouve dans les splendeurs du royaume des plantes? Natura artis magistra. Oui, vraiment, la nature est la grande maîtresse de tous les arts. Regardez seulement, pour prendre l’idée des richesses à exploiter, quel- ues plantes de serre et d'ornement. Mettez l’ornemaniste, le sculpteur, le peintre, l’architecte devant ce beau Caladium porté sur une hampe d’ébène poli, devant l'étrange Coccoloba, su- perbe de har diesse, attachant ses feuilles immenses, sessiles à sa tige — basreiefl Quel _ que de Sphasrogyne pro enflent en manière d'écaille é. prie ne gui des éométriques! Ici, le Tillandsia hieroglyphica, moe ie sans lourdeur, rappelle Me les sphinx e et les pyramides; a, _ ranta imitent avec leurs belles Éuilles larges et rondes tous les caprices des velours frappés. Ici, le Nepenthes sus- pend ses buires marbrées ; là, des lantes grasses s arrondissent en sphères, en dômes, en coupoles, s’al- longent en’ faisceaux, en colonnettes, en ogives. Tout est merveille, tout est ensei- gnement pour l’œil qui boit la forme et qui cherche l'idée! O majesté triomphante des feuillages, beauté inimitable, profusion de richesses, caprices de l’Idée, lueur de l’Inépui- Va a perspective Es TT _quis ii à C ?... Sentez-vous la ré a reuse contre le laid dans pin ? La Nature elle-même nous console des impressionnistes, et c'est elle encore, chose étrange, qui offre un HR contre Le natura- droite, comme des ombrelles super- , sde dont _ | grande S ges au velouté sable entrevu! que nous avons bien ide. élottes comme l'anémie du 3 : tif de voir ce siècle in raliste ment est une vengeance de l’œil mar- tyrisé par les tableaux laids. Les écoles n’y peuvent rien, le laid ne sera jamais à la mode dans l'âme humaine. Ellea besoin de la Beauté. Lesartistes désertent la Beauté, eh bien! la Na- ture en est toujours l'expression, et à la place des toiles déliquescentes nous mettons de beaux feuillages. Ils envahissent les salons non seu- lement, mais les boutiques. Ils sont devenus le cadre obligé de certains étalages. Quel boucher n’a pas ses Aspidistra aux feuilles touffues? Quel restaurant sans feuillages à la vitrine? Les cafés transforment leur terrasse en véranda verdoyante, et jusqu’à l’humble estaminet du coin, toutce qui , offre à boire ou à manger au public, oi 35 offre dans un cadr de ve erdure. sé fe : es +a fleur, ete, a encore affirmé, . Elle est entrée par- _. t. Elle couvre le berceau du nou- veau-né et le lit rigide où le sommeil ne cesse plus. Elle conduit la jeune fille au bal et à la tombe, toujours à sa place, n'est-il pas vrai? Là, emblème de la grâce, de la beauté fugitive; ici, image de la jeunesse fauchée dans son éclosion. Aujourd’hui les thyrses fra- grants du lilas blanc s’épanouissent dans la main de la fiancée radieuse, demain ils s’amoncellent sur les pieds glacés de la jeune mère, elle-même enlevée dans sa fleur. Ainsi la fleur est associée à nos joies, à nos deuils, à notre culte, à nos plaisirs. C’est le goût du beau dans sa pure simplicité; c’est une pro- testation du sentiment public contre le naturalisme, qui a inventé la néga- tion du beau dans l’art : l'absurde. Même notre époque, un peu mala- dive, et de sang appauvri, se révèle dans] nes pla our. Mais: n cr pas curieux et significa- dustriel et natu- coysonser ses cheveux blancs ants feuillages et s’en aller vers sa tombe une > gerbe rites à la main? R. ORCHIDÉES Les semis d'Orchidées ANS notre récent article sur la que sur laquelle il convient de reve- nir, car elle a une grande importance; c’est que le procédé recommandé par M. Noël Bernard, etconsistant à intro: duire dans le compost ou sur le com- post certains champignons utiles àla végétation, ce procédé s'applique à l’é levage des jeunes semis (par consé- quent aussi bien à la culture des plantes adultes), mais non pas à la germina> tion des graines. Cette distinction est nécessaire, puisque le travail de M. Noël Bernard était intitulé : Sur quelques germinations difhciles. Elle a d'autre part une importance qui n’é- chappera à aucun des orchidophiles qui ont fait des efforts infructueux pour faire lever des graines Actuellement, on les fait lever un : br post d’une plante vivante, et surtout pas nécessairement d’une plante dela … même espèce (ou diable M. Noël Ber-. nard a-t-il pu aller chercher cela?), mais sur des pots de plantes vivantes, sur du compost sans plante, sur de la sciure de divers bois, préparée de di- verses façons ; on réussit dans des conditions très différentes. M. R. Ei- chel à même raconté dans l'Orchid Review, en 1897, qu’il avait vu dans la collection d'Armainvilliers des semis d’Odontoglossum poussant fort bien sur une pierre poreuse tendre (??). Quoi qu'il en soit, si chacun est bien venuà à dire comment 1l a réussi, nous ne pensons pas que personne, à l’heure qu'il est, puisse dire qu’on ne réussiræ _pas mieux d’une autre façon. On est encore dans le chaos, et ce qui réussit à l’un donne de mauvais résultats à l’autre. À Nous entendons fréquemment dire: : « Telle espèce ne se féconde pas faci- ement ; telle espèce ne mürit pas ses graines », etc. Nous en trouvons des exemples dans le même article de. M. Eichel, bone plus haut. Ainsi: « Le Dendrobiim Brymerianum est un sujet dont il est très diffcile de faire quelque chose, et ne peut pas A mauvais porte-graines; il est même très difficile à féconder. On ne connaît usqu'à présent qu’un seul croisement dans lequel le D. Wardianum a joué le rôle de porte-graines, à savoir le D. x TU cheanum (1). Le D. fimbr hs D. clavatum, le D. calceolus et le D. chrysotoxum sont très difficiles à féconder. M. White, l’h: ibile ; jardinier de sir Trevor Lawrence, m'a dit qu’il avait essayé plus de 100 At il ya deux ans, sans succès... D. phalæ- nopsis n'est pas Fer assez ancienne pour avoir pu faire ses preu- ves comme porte-graines, mais j'ai eurs ne sont pas faciles à féconder.. Il est vrai que, d’une fit mi rale, les Dendrobium comptent parmi les Orchidées les moins faciles à féconde t dans certaines sections. Cependant il solu, et nous en trou- ns P le Gardeners Chrd icle, où un correspondant posait tout récemment (p. 275) la question suivante : « Y a-t-il un orchidophile qui ait (1) Sans insister sur un point où 2 ride fait parfois défaut, nous FE Ars qu'on peu citer au moins quatre Ft yclea, D. Funo melanodiscus et D. mica FOgE nouvelle LÉ ram au concours du Palais SAMEDI 20 OCTOBRE 1900 réussi à faire fructifier cette plante? Nous avons vu dernièrement une cap- sule müre dans l’un des établissements de M. Linden à Bruxelles? G.-T. G. 2 La culture des Masdevallia Les Masdevallia sont des plantes alpines; ils se cultivent en serre froide, avec les Odontoglossum et les Onci- dium. Dans leurs contrées d'origine, au Pérou, au Brésil et dans la région nv A | |}! Fig. 162. — Pteris Droogmansiana } Af LÉ print de V Ainéfiqué du Sud, ils croissent dans des endroits très variés, dans les crevasses des mon- tagnes, sur les arbres, sur les toits des constructions, partout sans grande quantité de matière végétale. Il faut, par conséquent, les traiter en épi- phytes et leur donner un excellent drainage, s’élevant à la moitié ou aux deux tiers du pot. Il convient de laver très soigneusement les tessons ou d’en employer de neufs, afin d'éviter la présence de poussières, ou de toute autre matière étrangère qui pourrait nuire aux racines. En outre, il est bon de disposer une couche de sphagnum 487 au-dessus du drainage, pour empé- cher le compost de l’obstruer et d'ar- rêter l'écoulement de l'eau. Le compost sera d’un tiers de spha- gnum et de deux tiers de terre fibreuse, soigneusement nettoyée et JÉbENTRNES des rhizômes de fougères, Quelques cultivateurs croient utile d'employer pour ces plantes des pots de grande dimension; nous estimons ce système dangereux en raison de la stagnation de l’eau, qui risque de faire pourrir les racines. Nous procédons au rempotage, soit en hiver, de janvier à février, soit en L. Lind de 'Horticulture, à Paris, Je 36 septembre + FRONT à DUT LEE MOT 55 automne, dans le courant d'octobre. Il est à remarquer d’ailleurs que les Masdevallia, dans leur patrie d’ori- gine, n’ont pas de saison de repos. De cette particularité découlent des con- séquences importantes au point de vue de l’arrosage, qui ne devra jamais être complètement interrompu. Il sufhra de le diminuer légèrement d'octobre en avril, pendant a période où cesse la végétation. Nous conseillerons d’ar- roser, en été, tous les deux jours ou tous les jours, et en hiver, tous les quatre ou cinq jours. L’eau de pluie nous parait toujours préférable 2 a toute autre pour cet usage, ainsi que le jour- 488 nal l’a dit pour toutes les Orchidées en général. En outre, l’on devra humecter abondamment, et plusieurs fois par jour, les sentiers ainsi que les tablettes sur lesquelles sont disposés les pots. Par ce procédé, et au moyen d'une ventilation abondante, l’on arrivera à établir en été dans la serre une tem- pérature un peu inférieure à celle de l'extérieur. En hiver, la température doit être maintenue entre 8° et 12° centigrades; on peut aérer dès qu’elle s'élève au- dessus de 12° à l’intérieur ou de 6° à l'extérieur. Il convient également d’abriter les serres dès que les rayons du soleil commencent à chauier, c ’est-a-dire mois de mars jar à la fin d'odobre | la plupart des Masdevallia Toutefois, la : recherchent la rocher : xappr age to ut S Fou plantes de "Ekbie" dimension, qui peuvent être serre aisément. …rELæctl d’ailleurs een: recommander pour la espèces, et particulièrement p M. bella, Wallisi, chimaera, Me Houtteana, Backhouseana, Benedict Une des grandes difficultés res la culture des Masdevallia est la destruc- tion des thrips et des autres insectes qui s’attaquent à ces plantes avec un acharnement particulier. Quelques cul- tivateurs s’en débarrassent au moyen Nous e lavages au savon noir. avons obtenu les meilleurs résultats par l’intoxication de l’air des serres par le tabac. Elle per méttrà de préser- ver les plantes de toute atteinte. Signalons en terminant la disposi- tion spéciale de l’inflorescence dans la section des chimaera,.etc.,.qui.pro- duisent Jeug ti ige florale à là partie - lernières espèces se trouvent _ en Cénérafi % is Loiede ua peu moins _ élevées, et partant un peu da | br les autres du genre. On à in, leur réserver pendant l'hiver ue place plus tempérée dans la serre, ou mê éme les mettre dans la partie la raîche de la serre des Cattleya, soin toutefois de leur fournir aucoup de lumière et d'air. T tété PÈRE AE n panier leur convient la artificielle PO obtenir beaucoup de ga tri ralE Penpérhert. nebre de os étrans ger LA SEMAINE HORTICOLE considérés comme étant d’une culture difficile; on les rendait, comme :ïl arrive souvent, responsabl es des mé- comptes provenant uniquement de soins mal entendus. Sous prétexte qu'ils provenaient de l’Amérique tro- picale, on leur donnait une chaleur excessive; une fois soumis au même traitement que les re ils ont parfaitement prospér Bien cultivés, ils Fes des fleurs en abondance, et fleurissent même deux fois par an. Les espèces les plus remarquables au point de vue de la floraison sont es M. Harryana et ses variétés les M. V’eitchiana et M. Lindeni, auprès Pre se rangent un grand nombre lormes soisinessdont.| e æ£lassement n’a pas encore toute ru clarté et la Héttets désirables. pe. Éiner. LA SÉLECTION OMME suite aux remarques de M. Henride Vilmorin quenous avons citées dernièrement, fai- sons une autre petite citation. C’est un passage qui nous paraît intéressant, emprunté à une petite notice du D' E Giltay sur l’enseignement botanique à l’Ecole supérieure d’agriculture et fo- restière de Wageningen (Hollande), tel qu’il se trouve représenté à l'Expo- sition universelle de Paris s’agit de la création d'une nou- velle race de seigle qui a été obtenue a l’École, ét à laquelle on a donné le nom de seigle autofécondant. En gé- néral, les div erses variétés de seigle se fécondent peu directement, et l’on est obhigé de pratiquer la fécondation cole ait été ere 1 a donné néanmoins une proportion de grains très normale. Cet épi a servi de point de départ pour la création d’une race nouvelle, par la +: gps ordinaire. Mais M. Giltay fait à PEOPOS la remarque suivante : abord, pour fixer aussi promp- ee que possible la propriété par- ticulière et empêcher absolument le croisement avec d’autres races, je crus ne devoir cultiver que des grains nés d’épis mis à l'abri de pollen étranger, et seulement des grains d’épis possédant la dite FRERES un haut degré. Tou- tefois, de cette manière la race se des grains germants était restreint, tant il en mourait pendant le dévelop- pement, et tant la race se détériorait en général. En appliquant pourtant le croisement à la race, elle se rétablit bientôt, et maintenant elle ne le cède en rien pour | vigueur à la race dont elle est issue. On voit ici un cas, tel qu il s’en pré-. sente fréquemment, où il n’est pas possible de récolter purement et sim- plement les graines d’une plante parti- culière pour créer une race offrant les mêmes caractères. Il peut arriver que la plante, heureusement douée à cer- tain égard, présente d'autre part des défauts PTOPTeS ; ici, par exemple, le seigle qui se fécondait bien directe- ment, mais qui germait mal et man- quait de vigueur. En pareil cas, il faut croiser la race nouvelle avec des plantes douées des qualités qui lui manquent, c’est-à-dire apporter un élément nouveau dans la sélection, On risque naturellement de gâter la race primitive que l’on était en tram de créer, on trouble la sélection, mais choisissant dans les semis les indi- vidus qui possèdent le plus possible, à la fois, les deux qualités désirées. 2TL- | Les avatars du Begonia cristata E Begonia M si habilement P aison Vallerand, a attention pe l'avons déjà dit à plusieurs reprises, il nous semblait voir là une plante: véritablement ds selon l'exprés® s sion consacrée, et dont on pouvait attendre des surprises extraordinaires. été mauv vais 10 accident qui a été fixé, mais ne pas jusqu'ici produire quelque chose de bien intéressant pour la floricul- ture — voici que le Begonia cristala produit des fleurs transformées d’une vagantes; tantôt elles s’allongent, S€ dressent, se de grandes aig igrettes (et parfois, le limbe des pétales Sayant disparu plus ou moins, et même com- plètement, on croirait voir des Bleuets rouges); tantôt elles prennent la forme lames enroulées en cornets ou entonnoirs. Certaines fleurs portent ainsi quatre à six trompettes dressées perpendicularrement aux pétales! Dans tout cela, les orgai sexuels sem- blent parfois cachés, parfois presque supprimés (toutefois nous n'avons pas pu examiner une fleur en détail). L'aspect qui résulte de toutes ces transformations inimaginable, A vrai dire, cela offre actuellement peu d'intérêt pour la floriculture, et c’est pourquoi nous ne pensons pas qu’il y ait où d’attacher grande importance 1es est aux noms (Begonia monstrosa, B. phe- nomene, B. trompette...) qui étaient in< … à "sur TES RENTE reel g A dE Pat ST MM. allerand et MM.\ Andrieux au concours temporaire du 10 octobre, à "aris. Ce ne sont la que des formes de transition qu'on devrait jeter au fumier si elles persis- taient, mais qui, sans doute, ne tarde- ront pas à aboutir à quelque autre type digne d’être conservé — quelque ou que ques. in attendant, le B. cristata fixé par MM. Vallerand a fourni des variétés magnifiques de grâce, de forme ex- quise, de coloris délicatement nuancés. La maison avait exposé notamment à Paris un groupe particulier de variétés bicolores, c’est-à-dire dans lesquelles les crêtes forment une sorte de croix bien détachée sur un fond de couleur différente. Presque toutes ces variétés sont splendides. < LES YUCCA LÉGANT et pittoresque, le bé apporte à nos jardins, à no elouses, à nos rocailles et escar- pements, un cachet exotique, nous reportant vers les paysages que le tou- riste et l'artiste ont souvent décrits avec une D enthousiaste ou un pinceau orig Dans une situition favorable, l’ar- buste peut devenir arbre élancé, à tige unique comme le Palmier majes- tueux de l’oasis du désert, ou former de gros buissons, à la façon des Agaves: des Aloës, des Cactées, aux formes étranges, de nos gourbis algé- riens ou de |’ ’hacienda mexicaine. Au milieu de son feuillage long et étroit, coriace ou souple, aux pointes acé- rées, se développe, en été, une pani- SAMEDI 20 OCTOBRE 1000 cule florale des plus décorative. Presque toujours dressée, elle atteindre un ou deux mètres de teur et porter tout autour de son axe plusieurs centaines de clochettes fleu- ries, blanches, semblables à des tulipes oviformes, retombantes et disposées en pyr: imide vracieuse, lacé avec goût, le Yucca produit un effet splendide. Elevé en eaisse, l’arbuste reste beau Fig. 168. de port et de feuillage; il y fleurit moins, et peut orner les abords de nos demeures. On considère cette Monocotylédo- née comme plante de haut luxe, aux allures aristocratiques ; et cependant, nous ne l’avons que trop souvent, hélas ! rencontrée au Champ du repos, rappelant modestement par sa verdure éternelle et la pureté de ses inflores- cences le souvenir de l'être aimé qu’elle accompagne ! 489 VARIÉTÉS. — Nous examinerons seulement les espèces et leurs variétés qui ont prouvé leur robusticité sous le climat de Paris. Yucca a feuille d'Aloës, Y. a'ounia. ve Es Sp Ce ce d’ orange rie, Tige de. à quatre mètres ; feuillage rude, acéré; axe flor al court ; légérement carnée. Sous-variété gnadricolore, à feuille ur. *e de vert clair, de blanc, de jaune et de rose, — Dabhlia-Cactus nouveaux. Yucca a feuille étroite, Y. angustifo- lia. — Plante demi-naine; le feuillage étroit, piquant, est garni de filaments argentés; la hampe. florale est bien développée, et la fleur blanc crémeux. Yucca à feuille molle, Y. flaccida. — Arbuste de taille moyenne, buisson- neux : les feuilles sont réfléchies, avec des tons glauques. Floraison moins RE ca de Trecul, Y. Treculiana ou RENE Arbre robuste, à mn 490 grandes feuilles, vert foncé bordé rougeûtre; est blanc jaunâtre. Yucca filamenteux, Y. filamentosa.— Espèce rustique, ainsi nommée pour les filaments blancs qui bordent ses feuilles lancéolées et flexibles. La pa- nicule florale est belle; les fleurs en fermes, piquantes, la fleur forme d'œuf, ont un coloris blanc terne, citronné au cœur, Yucca superbe, Y. gloriosa. — Joli plante, au port touffu : le feuillage re large, à pointe acérée et de bonnetenue. Belle pyramide florale, de juillet en septembre. — Sous-variétés : Yucca superbe, à feuille Y. gloriosa latifolia ; Yucca superbe, à feuille blanchitre, _Y, gloriosa RER _ Yucca superb _ Y. gloriosa gracilis large, cilis; si Yucca | su serbe, … à feuille pHssée, licata} Vi ne ol laissant retomber ses feuilles quand la tige s'élève. CULTURE. — Il faut au Yucca une situation aérée, chaude, un bon sol, esoin, et une climature dont la moyenne annuelle ne soit pas inférieure à + 12° centigrades. La multiplication se fait par le semis des graines, par le bouturage radiculaire des turions et le séparage des œæilletons. La taille est nulle; mäis les sujets qui ont fleuri ayant une tendance à se couronner, On pourra écimer les jets latéraux si l’on désire faire monter la tige. CH. BALTET. 2 à feuille cfilée, sa à ‘fouille theme « L'Horticole Colonial », «dont M. x. Et un : teur, te 3 s nroqite pa rue. par je Duchesn ne de de} LA SE MAIN NE HORTICOLE tion. Nommons d’abord : Dracæna La- courti, à feuilles petites serrées étalées ; Maranta Liebrechtsiana, à grandes feuilles décoratives, vertes, ovales; Ficus Ectvel- diana, espèce robuste, à grandes feuilles, largement ovales et dont ia culture serait à essayer pour le marché; Asparagus Duchesnei, à rameaux grimpants, retom- bants, à feuilles falciformes, vert luisant ; Pteris DR aux frondes élé- an et bipennées de 1 mètre de lon- gueur ; Coffea né aux larges feuilles ; Alsophila Loubetiana, très belle espèce décorative, à frondes lar. br un et poilu ; * Ah Hrandneriana nain, à feuillage vert foncé moiré, créne (db bords; Maranta Lujaiana, belles feuilles dns pétiolées, purpur rées en dessous ; teris Brazzaïana, Dicho- Eten Taie. superbe plante orne- mentale: ÆFicus iani, AUX larges 7h feuilles; ; Cyriopernal ge oensis, intéres- pine ux, jas Lerini ee es feuilles en éventail. À citer encore un Afsophila Baroumba us aurons passé en revue les pus _béaux spécimens de ce beau lot qui ren- Cbait des ses re de grande valeur décorative et quelques-unes certainement d’un bon avenir horticole . » (Numéro du 16 octobre.) Du Gardeners’ Chronicle : « L'attrait principal du Concours tem- poraire du ke septembre à l'Exposition universelle de Paris, consistait en unlotde plantes nouvelles, exposées par « L’'Hor hicole Coloniale » et introduites du Congo par l'Etat ndépendElt. sous la direction de M. Lucien Linden (mission Diiehemnie et Luya). Ce groupe de plantes lui valut plus haute récompense, avec les félicita- tions du jury. » a … citer les plus beaux spéc s exposés, notamment : É Ficus ne Fist AS Also betiana, rs Duchesneë, Liebrechisi leris Droogm ansiana , Dracæna Far ur, Maranta " Lujaiana, Bamburanta rations, etc 'NCORE une vieille plante bien _ perdue de vue et peu connue nos jours; c’est une Asclé- introduite dans les cultures ois cents ans, et qui mérite- et ins des 4 sms E d’autres mérites très appréciables. C’est une plante grimpante tout à fait rustique, et qui atteint un développe: ment considérable en peu de temps. Sestigessortentets’allongent danstous les sens, assez analogues comme tenue à celles du Houblon, mais parfaitement lisses; les feuilles sont lancéolées aiguës, d’un joli vert vif; elles tombent pendant l'hiver, mais tout le reste de l'as année la plante couvre gracieusement me e d’une couleur héliotrope ou rose pourpré, d'aspect velouté. Pour donner une idée du fruit, on peut le comparer à deux cornes de chamois, de taille sensiblement plus grande que l'ordinaire, opposées pointe contre pointe, et d'une couleur verte. La floraison se prolonge lon gtemps, car nous en remarquions encore un exemplaire en fleurs au commence- ment d'octobre chez un horticulteur de La Varenne (Seine), M. Jusseaume. C’est, en somme, une jolie plante grim- pante dont on devrait tirer plus de parti qu’on ne le fait. Elle a été Rene dans le Botanical Register. CULTURES COLONIALES L'Ecussonnage du Manguier rapport de M. Gollan, du Le botanique 3 de pri eau pour l'année 1899-1900, contient … 3 un passage intéressant à propos pe l'écussonnage du Manguier : « Nous notions dans le dernier rapport annuel | que l'on disait avoir multiplié le Manguier à la Jamaïque par la greffe en écusson. Nous avons à effectué une série d’ ni l'été dernier en vue de vérifier le fai » Les premiers essais ont été effectués vers le commencement d'avril, et ils ont été rep + Oopérées le 4 juillet, cequin proportion. On n’a pas réussi une seule fl 20 juillet, ni aucune autre fois. » one les plantes greffées ont des e 30 à 38 PL pres de eve SN » niser ce mode de greffage comme un progrès sur le greffage en approche, qui est généralement pratiqué, mais qu'il y a là un essai intéressant, sur lequel il se propose de revenir au mois de juillet prochain, s'. Le Garcinia Mangostana L'arbre qui croit dans les Jardins botaniques royaux de la Trinité et dont la notice a paru plus d'une fois dans les rapports annuels, er toujours à prospérer et à srirbrre du fru C'est, croyonsnous, le plus grand iciaes qui existe dans le Nouveau continent, il atteint 35 pieds de haut et sa couronne de branches mesure 40 pieds de diamètre, Il donna pour la première fois du fruit en 1875. Depuis lors il fruc- tifie à intervalles irréguliers, mais toujours pen- ant | année soit de septembre qualité. En septembre 1891, un échantillon fut porté en Angleterre par S. F.-H. Browne K. C. M. G. et présenté à S. M. la Reine qui le trouva délicieux. Le fruit produit très rarement plus de deux graines mûres ; ces dernières germent facilement, mais d'après ce que l'on a pu remarquer, peu d'arbres qui en sont issus sont parvenus à un par- fait développement. Les graines, une fois levées, poussent d'une manière satisfai dant un an ou deux, mais après ce laps de temps elles Exc. sir mourir. Nous ne pouvons attribuer la cause de cet échec qu'à la fécondation incomplète de la - fleur. Il est très possible que si un ou deux arbres bien établis étaient dans leur voisinage cette diff- culté dr ro Cette hypothèse semble être justifiée par cette remarque que les semis venus de l'Est (Singapour) viennent beaucoup mieux que ceux nés sur les lieux. Nous possédons une sb: rm Are imporiés qui LE 4 ont mangé-de-ce fruit à la Trinité, il ressort qu'on ne trouve pas déplaisir à le déguster; au see cc unanimes à l'apprécier. (rradoit du Balllée d'informations NN ETS. "'rées et déposées Sur un tamis assez Fruits et Légumes (Suite, voir p. 479.) Gelees. — Les gelées sont des pré- parations qui proviennent du suc ou Jus exprimé des fruits cuits et d’une quan de sucre à peu près égale. ur consistance est celle d'une colle tremblotante après refroidissement ; d'autre part, la couleur des fruits, le goût et la transparence doivent être conservés(groseilles, cerises » pommes, coings, oranges, framboises, mûres, etc., étc.), A l'exception que les fruits ne s ‘uti- lisent jamais en entier, on peut suivre gelées tout ce ani a ae dit ture. avec SE s fruits par rs, mais dans ni ur composition entrent le suc et la pulpe. Elles ne sont pas transparentes, pré- sentent moins de sucre et plus de con- sistance. On suit également . règles indiquées pour les confiture our la marmelade de dci on prend des fruits bien mürs dont on ôte les noyaux, puis on verse la pulpe dans une passoire pour l’écraser avec un pilon en bois. La chair et le jus sont recueillis dans un vase disposé en dessous et placés sur le feu pour obte- nir, en remuant souvent, l’'évaporation du produit. On prépare 2 kilos de sucre pour 3 kilos de fruits — cuit et clarifié — que l’on verse sur la mar- melade. La cuisson a lieu jusqu'à consistance de en remuant ; fin, même une passoire; là, on les écrase et la pulpe est reçue dans un vase. D'un autre côté, on fait fondre 1 kilo de sucre, par quantité de 2 kilos de fruits, dans l’eau qui a servi à faire temps qu'on dus vor re æ con- _sistance marmelade. us ensuite qu'à mettre en Le jé elad, SAMEDI 20 OCTOBRE 1900 " 2 pour faire des gâteaux, des tartes, de ee se fait DE mammaire * Les agir en général, consti- tuent un aliment sam, nutritif et agréable qu'il conviendrait d'utiliser les fruits se trouvent à un prix relativement bas. Compotes. — Les préparations de fruits avec un peu de sucre seulement et connues sous le nom de compotes doivent être mangées, une fois re- froidies. Elles ne peuvent se conser- ver longtemps, ne renfermant pas assez de sucre et ruits étant souvent trop peu divisés dur espérer une cuisson complète Pour une le] soupes, des purées, des sa ades, des conserves sous forme de pâte sèche avec du sucre, ainsi que des vins et certaines liqueurs très agréables Les ratañas sont des boissons ‘obte- nues en faisant infuser, le plus sou- vent à froid, des fleurs, des fruits suc- culents, des noyaux, des graines, avec es aromates et du sucre dans de l’eau-de-vie ou de l'alcool. L'infusion dure plus ou moins longtemps selon les matières qui interviennent dans la pr rm à mais toujours le ratafa doit ètre À: aucoup dé pour eme ma aux pale dela a famille, sont souvent obligés de quitter la maison de bonne heure le matin | 492 LA SEMAINE HORTICOLE légumier. a changer des nom- à leur place au milieu du Nul doute qu’on arrive cet état de choses à l’aide gouvernement. Que de ressources il y a lieu de tirer d’un jardinet bien com- pris, distribué avec méthode! Quelle Joie et quel bonheur pour la ménagère de pouvoir donner aux siens, en même temps que le légendaire plat de par- mentières, un peu de pois, de haricot, e salade, de soupe verte, etc. Ce qu’il faut introduire dans chaque jardin, surtout dans celui du travail- leur, ce sont des légumes bons, variés, à même de constituer une nourriture agréable, abondante et riche en prin- cipes nutritifs. Ici, tout particuliere- ment, 1l Convient ‘de donner la plus grande valeur au terrain par une cul- ture bien entendue, le travail ne pou- vant être exécuté qu’à de rares mo- ments de loisir. L’ouvrier devrait trouver chez lui non seulement des légumes, mais aussi quelques petits arbres fruitiers et touffes de fleurs. Le jardin idéal, tout au moins perfec- tionné, constituerait pour chacun, nous en sommes certain, un séjour rempli d’attraits. Dans le jardin de campagne, on rencontre encore trop souvent un fouillis d'arbres, de fleurs et de légu- mes, le tout d'une mauvaise venue, les uns empêchant les autres de se développer. L'ombre produite par les arbres nuit ordinairement aux autres plantes et les arrosements donnés à celles-ci font pousser démesurément les premiers en les mettant dans l’im- possibilité de produire du fruit, si même 1ls ne dev iennent pas chancreux. Les personnes aisées, disposant d’un terrain assez étendu, ne créent pas seulement un jardin qui puisse ré- pondr e aux besoins matériels dela vie, mais elles le disposent nn po le isir des yeux, en SARATAR tures légumière, fru = re, rale, : in d'obtenir nir de chacune d'elles. de . L Mr TE GERS) se Si dans le ee aux és paré tr et dans les terres légères, il y a avantage à planter des arbres à haute tige pour empécher le soleil de trop darder ses rayons sur les plantes potagères, il n’en est pas de même dans notre pays, plus humide ‘et plus froid. Ici, il faut, au contraire, viser à À cale abondamment aux plantes la umière et la chaleur, ces deux agents nc Re la production. _ NESTOR DUCHESNE. me cul : BOITE AUX LETTRES R., à B. — Les fleurs que vous nous avez adressées appartiennent à un Laelia Wyattiana. ë t à peu près la dimension de celles du L.crispa. M. D. W.,à N.— Le Congora odoratissima à les fleurs d’une forme très élégante et d'un coloris splendide. Les sépales amples sont d'un rouge sang velouté superbe; les pétales linéaires étroits sont rouge brun et forment ss du sommet de la colonne deux espèc e cornes; le labelle est jaune de cire on Mabuté de rouge sang. La colonne est presque entièrement recou- verte également de cette nuance. La plante porte toujours un un nombre de fleurs Mme T., La plante nous adressée est la Menthe La ui cas (Mentha pulegium). Elle est ivace; on la rencontre a dans la vallée de la Meuse. Elk Cette plante Fe ss nausées, s nipinig dans la jaunisse et les pâles couleurs. Infusée dans du vin blanc, elle est excellente pour combattre la toux opiniâtre, les rhumes invétérés. Le Pouillot facilite les crachements et soulage les asthmati- ques. : fleurit en juin-septembre. M. DE K., à M. — Les fruits que vous nous avez mu peuvent être classés comme suit : No Maric-Louise. Appartient à un arbre vigoureux, lent à devenir fertile, antipathi à cognassier ; convient pour hautes Has. Rs éventails. Bonne poire, à chair fine, fondante, ons sucrée. No 2. Beurré d'Apremont. Arbre assez vigou- reux sur franc, n'aime pas le cognassier, est fer- tile sous une grande forme. Fruit à chair fine, ndante, sucrée. Tient bien à l'arbre et müûrit successiv 5 1 #8 3. Colmar d' Arenberg. Arbre robuste, à bois court et droit, peu ramifié, très fertile. Fruit à chair demi-fine, granuleuse, demi-fondante, ju- teuse. Poire recherchée par sa fertilité et sa grosseur. Son goût un peu franc n'est pas dés- agréa : M. O. D., à J. — Merci pour vos envois, nous insérerons prochainement. M. R. E., à B. — Ne laissez pas fleurir trop longtemps la plante dont vous nous parlez, et dont la santé est précaire ou anémiée. Il est bon, dans des cas semblables, d'enlever les tiges flo- AL de ra neo antes chétives. ae M.A. — - 1 faut avo ) ge Dbes à ep les bulbes pourris, spécia portations. La pourriture se pt an Et 5 Ne “8.4 © à "- 5 ® +. po) ÉA Lol es .® ® cr : © 5 B rs + un qu’elle se manifeste sur un bulbe, il est bon d’en- lever le bulbe ee pour prévenir des désastres plus étendus surtout chez les Odontoglos- sum et les s Cattleya que ces dater sont néces- res. A B: — Les Orchidées charnues et de falcatum, ex Ranees un long temps de repos. Il en est de e de celles à pseudobulbes gros et renflés . sn Mormoles, Catasctum, Cycnoches . El fait un Anguloa, Grammatophyllum, etc. Ces bulbes volu- mineux sont leurs magasins de réserves pour les grandes sécheresses de leurs pays d'origine. Mme R,. DE V., à N. — Le bois choisi pour les paniers à Orchidées doit être assez dur et pas trop mince, pour ne pas être trop vite pénétré et crie par l'humidité. On choisit généralement "érable, de l’orme ou du chêne. Les fragments de c e vigne conviennent bien également pour faire La paniers rustiques, ce que beaucoup d'amateurs recherchent, mais il faut avoir soin de les débarrasser des insectes qui pourraient s'y loger. Halesia hispida. — Nous avons reçu, il y a déjà un peu de temps, d’un abonné de belles de cette plante, que notre correspondant avait pris pour un Philadelphus (Seringat) d'après le feuillage E “Habsia hispida est pére du Jap où il atteint une hauteur de 6 mètres. Il ny a guère que 25 ans qu il a été er. dans les cultures, . où l’on en rencontre parfois de beaux exem- laires ; il a d’ailleurs l'avantage de fleurir jeune. bel effet au mois de juin, lorsqu'il se couvre de longs racèmes pyramidaux, composés de mire assez penps-e à os des Deutzia, uttirer un excellent parti, po ler , garnitures florales, de etraptera, en rameaux par | rustique, et les fortes gelées ne font qu'endommager, à la rigueur, l'extrémité des rameaux. Il se multiplie bien de graines et de boutures herbacées E Lettres reçues : RC des CH. à Namur: < A Vi: Bb à Blois :.D: SAVE j shui à La: EE ON à ct vain FN 5 REIN IR Br FU ASE ESC 7e Pie Far NuNS à Hoisle Duc: C;'D à M. SOMMAIRE : Chronique. RC PR 481 Petites nouve les STEEL TES 483 Exposition de Paris. ge 484 Notes de voyage (suit €) 454 Causerie : Le règne végétal et les aus 485 arts oréhidées ? TES Sémis d'Orchidées. 486 et des Madievs llia ee 487 La sélect DRE Les avatars sk Begonia cris'ata. PME Les Y ee Ar Plan ose nouvelles et ER Er Le Periploca græca … . 490 Cultu es coloniales L écussonnage ‘du 490 Le Gar a Mangostana Did .: Ph Fruits et légumes . sé ei MOSS JS Boîte aux let A Fig. 160. Un spécimen de Cælogyne bise 483 » 161. Dichorisandra Thysiana L. Lind . 435 » 162. Droogmansiana ” Li _. . 487 » 163. Dahlia-Cactus nouveaux 439 pe A REA A A nn Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles. SAME OCTOBRE 1 V ; L'HORTICOLE COLONIALE , 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRU ET IiSEE (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A eté créée, en 1899, pour fusionner les trois Etablissements d'Hortieulture sans rivaux. en leur genre, dans le monde : A. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L’Horticulture Internationale): (Exposition permanente. Grands magasins de vente de diverses spécialités de la Société. (Entrée libre.) B. LES SERRES masses sus ai THOUT, shitane Jean sp { Végétau le mille plantes en culture.) C, LES SERRES DE MOORTEBEEK., Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en cuiture, Plantes en fleurs, etc.) ——__ ce $ÿ$> 575 S- EXPOSITION DU CONCOURS DZ PLANTES NOUVELL INTRODUITES DU GoN pr”. et qui à obtenu 7 osition Universelle de Paris, le 26 septembre dernier, la ph haute . "avec Les félicitations du Jury | Cette Exposition sera ouverte dans le vaste JARDIN D'AIVER AMEL 20 OCLOBERE: : (entrée par carte d'invitation) ” DIMANCHE 21et LUNDI 22 OCTOBRE | (entrée libre) us. LExposln emprendra également ve tes Hell sé rchiées en eur VI Etablissements Jean Malvaux (SOCIÉTÉ ANONY ME) Applications photographiques. Phototypogravure sur euivre et zine. Photo-chromogravure en trois couleurs. Photogravure. Photolithographie. PARIS, rue de la Crèche, Grand- He ouge (Seine). je LE rue de Launoy, 45. (ou LA ele Hhoue s 226 Fournisseur des clichés d&“L f La Semaine Horti cole GOLLEC LE LOI DES PLUS IMPORTANTES ) Me a terre, telles \ SEMAINE HORTICOLE NITRATE DE (15 1/2 p. c. 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TRADE MARK La plupart des pépiniéristes, des jardiniers et des cultivateurs d' Me es, en Angleterre et en Belgique, se servent de cette préparation maintenant, et sont unanimes à constater que c'est l'insecticide par excellence. Il se mélange instantanément à l’eau froide, dans laquelle il se does parfaitement ; il se délaie facilement e ne forme pas de dépôt. C'est un liquide clair et délié qui décolore à peine l'ea I détruit les pucerons, les thrips, les araignées rouges, les chenilles et. en général, tous les insectes qui infes- tent les Sr robes « est eflicace pour les maladies As écotcqn, € etc. Il pe ï anger pour les pl délicates, telles que les Orchidées, ainsi que pour san © arbres rires le houblon, etc Pour éponger, seringuer, tremper toutes espèces de plantes et d'arbres fruitiers en pleine croissance, ou bien encore pour la préparation hivernale des vignes, des figuiers, des pêchers, ainsi que d'autres arbres insecticide a été reconnu comme le plus “ici en même temps que le plus précieux de toutes les pren ton bis 188 et pi ‘éconisces us qu "a ce Î2F A IL satisfait le pl rand désir exprimé Au longtemps par les om pour extirper sûrement et sans à danger les pucerons, les {] 1ps, ainsi que toutes les larves des insectes, sans aucun mauvais effet pour les bour- weons. iln'’es pa \écessaire de l". niever par le lax ive, ilrend le fe: re tre nes propre et sain. è La manière de s’en servir est indiquée sur chaque eolis. 1 bouteille d'une demi-pinte ..... NES à te O9 L bidon de 1/2 gallon ..... fr 6.25 n 1 rase rt d’une pinte ....,. ..... ds RE : 3.00 1 bidon de 1 gallonm......... 12,50 + 1 bouteille 1 quart és LAUOR hi ui ee, 4.50 L bidon de 4 gallons........ 15,00 t prié de joindre un mandat poste à chaque commande. Envoi de 1/2 gallon en FRANCE, franco de port, en njoutant fr. 2.50 au prix d'un 1/2 gallon, Veuillez vérifier Si chaque bouteille ou récipient porte la marque de fabrique déposée (Feuille de Vigne et Monogramme), sans ti si 1és capsules recouvrant les bouchons n'ont pas été bris Pour s'assurer de x véritable valeur de l'insecticide, on ne doit pas paie tn son prix à l'état pur, mais calculer à combien revient un rat délayé dans l’eau et assez fort pour produire son effet sur les insectes. 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Il est probable que la plante cultivée en pleine terre aura les feuilles plus développées. Approvisionnement de Paris en 1899. Le cahier de juin 1900 de la Société nationale -d’horticulture de France renferme un intéressant travail de MM. D. Bois et G. Gibault sur la vente des fruits et des légumes en 1899 aux Halles centrales de Paris, ce Gargantua qui a un pouvoir d’ab- sorption immense et dont les besoins ne font que grandir. Le travail des eux auteurs passe en revue la vente en gros d s fruits et des légumes et la ont presque cessé leurs epédds aux Halles depuis le mois de juil- let-1899, grâce à l'établissement de droits de douane assurant la protec- tion complète aux cultures artificielles du nord de la France, qui sont instal- lées en imitation de ce qui se fait en Belgique. Que diraient les produc- teurs français si d’autres pays établis- saient des droits protecteurs sur cer- n niér., un certificat de mérite div erses, les apports français, ceux de l'Algérie, ceux de l'étranger, les tarifs e douane sur lesquels se greffent encore ges le raisin et les trufles les droits d'octroi. La statistique officielle montre que les produits horticoles don encore un revenu avan SE pour le producteur, qui ne doit pas s’effrayer outre mesure de la concur- rence grandissante des régions loin- taines. S'il y a parfois surproduc tion, il y a lieu cependant de considérer que la consommation, favorisée par la richesse générale, augmente aussi dans d'énormes proportions. En outre, certains fruits et légumes, autrefois réservés aux classes privilégiées, sont maintenant d’un usage fréquent dans les classes populaires. Les Altises. Ce n’est pas à nos lecteurs qu'il faut apprendre les ravages que les puces de terre ou altises peuvent occasionner aux jeunes plantes de choux. Comme CEA on “indique surtout celui de prome ur le terrain re une large feuille enduite d’une s ommeuse dans laquelle fait prendre. On emploi du su de la ns d’ encore 1 a nant dans Sempervirens trois autres moyens : l’arrosement avec de la ga- doue, lé semis de cresson alénois et enfin l'introduction dans le sol d’une bonne partie de fanes d’oignon. Ce dernier moyen a été le plus efficace. Rudbeckia fulgida. Le genre Rudbeckia, de la famille des ‘Composées, est représenté dans Mais | passons. Le mémoire en ques- tion donne des indications variées sur l’origine des divérs envois, l’époque des arrivages et les prix de vente, les fruits de saison, les c champignons de couche, le cresson, les introductions as parmi lesquelles le . ‘speciosa, le R. digittata, IC He a et le R. Drummondi oséee “ütes grande faveur. C dant l’espèce /ulgida est une des meilleures. Elle est originaire de l’Amé- rique septentrionale ; elle est vivace comme celles que nous venons de citer. Elle a les tiges hérissées, rougeîtres, rameuses, leur hauteur variede 50 cen- timètres à 1 mètre. Les fleurs mesurent de 6 à 7 centimètres de diamètre; les demi-fleurons sont inégaux, étalés, tridentés et d’un beau jaune o à alors que le disque est de COMTE purpurine. Ce Rudbeckia mérite de prendre place parmi les fleurs autom- nales. Cette espèce ne fleurit pas seu- lément en octobre, mais souvent les fleurs se montrent dès la fin du mois d'août, et alors se succèdent jusqu’en novembre, Nous n’en connaissons pas de variété. Contre le Puceron lanigère. L'énorme résistance de cet ennemi du pommier oblige la persévérance de la lutte, et il n’est pas possible de laisser au vil insecte une source aussi considérable de la richesse publique. doivent être à HEURE ASS au pinceau en faisant bien attention d’en répandre remède a 6 b F la Societé 7 A tr eme a Le deuxième remède pu nb ié Liber “he Bulletin de la Société régionale d'horti- culture de Vincennes est le suivant : Créoline, 35 gr.; savon noir, 35 gr; eau, 1 litre. Faire dissoudre parfaite- -ment le savon, à chaud de préférence, avant d'ajouter la créoline. Ce moyen février et mars, et on arrose aussi au pied des arbres, afin de détruire :les insectes qui auraient pu tomber avant 494 LA SEMAINE HORTICOLE d’être morts. Un grand nombre de moyens proposés sont efficaces quand ils sont bien préparés, appliqués con- venablement et aux époques voulues. Et ce n’est pas facile. Il faut nettoyer à la serpettetoutes les plaies de l'arbre depuis le collet du tronc jusqu’à la dernière brindille; il faut badigeonner toutes les plaies et recommencer le travail dès que l’on voit la moindre trace blanchâtre ou laineuse surgir de nouveau. Le succès n’est qu’à ce prix. Hydrangea paniculata grandiflora. Cette magnifique variété dépasse le type sous tous les rapports. Ce ne sont pas précisément les fleurs qui sont plus grandes, mais l’inflorescence l’est de beaucou up; de plus, les fleurs sont stériles. L'Hydrangea grandiflora est une plante d’avenir dont la florai- son automnale sera utilisée dans tous les jardins. On disposera les plantes non seulement en un parterre au mi- heu du gazon, mais on l’utilisera aussi en bordure contre des plates-bandes de conifères ou simplement d’arbustes où son feuillage vert clair gas un heureux contraste. Pâquerette Monceau de neige. Une pâquerette d’avenir comme ante de marché est signalée dans le Gardeners’ Chronicle sous le nom de Double Daisy Snowdrift. C’est un gain de M. Cuthbertson, de Rothesay, se distinguant par ses fleurs d’un blanc pur, se produisant en automne, dépas- sant en beauté toutes les autres pâ- querettes blanches. La floraison en est plus abondante et dure beaucoup plus longtemps. De petites touffes sont rarement sans fleurs durant un été tel que celui de cette année et maintenant, milieu de septembre, les fleurs sont. RE grande quantite. é.. L'in- et l’année suivante, du tronc et des grosses branches, on vit Jjailir de nombreuses et vigoureuses repousses. Ainsi donc, lorsque près des Euca- lyptus, tout avait été anéanti par le feu, ceux-ci avaient résisté et malgré leurs branches grillées, leur écorce fendillée et noircie, les rejetons avaient, à la repousse, crevé l'écorce de toutes parts, formant ainsi une co- lonne, un fût élancé de verdure. De plus, tout autour des massifs, nombre de semis sortirent de terre: ces se- mis étaient éparpillés dans un rayon assez rapproché des anciens. Dans les régions où l’Eucalyptus résiste aux rigueurs de l'hiver, cet arbre aura donc un titre de plus à la plantation. Fabrication du papier. Bien des fois on a émis l’opinion que les forêts ne fourniront bientôt plus assez de bois pour produire la du ministère de l’agriculture à Ot- tawa démontre qu'il y a au Canada 400 millions d'hectares couverts de forêts de pins pouvant produire 4 mil- liards et demi de quintaux de pulpe, ce Seulement, comme les forêts ne sont plus détruites et qu’on les renouvelle régulièrement, le Canada seul pourra suffire pendant des siècles à l’alimen- tation des fabriques de papiér. Pommes américaines. Le Canada fait actuellement dans le commerce des pommes une grande concurrence aux Etats-Unis; depuis l'énorme droit d'entrée de 8 francs par tonne que ce dernier pays a établi, le Canada fait des envois très considé- rables en Angleterre où nul droit ne frappe les: pommes à l'entrée. L'année ÉÉTDIÈESE à la avait e heu à nn de l’en- fini de poyembre, lEu Fe ——— Poires et pommes. L'abondance de ces fruits dépasse toutes les prévisions dans plusieurs de nos provinces. Aussi les prix sont-ils tombés excessivement bas. Les pom- mes ordinaires ont de la peine à at- teindre 3 francs les 100 kilogr. Seuls les fruits de garde arrivent à 5 francs les 100 kilogr. De ce nombre sont les belles Reinettes et les Court-pendus. Naturellement il y a des exceptions pour les fruits d'élite dans quelques districts fruitiers où le prix arrivemême à 15 francs. Des années d’abondance comme celle-ci doivent faire songer, plus que jamais, à l’utilisation sur … place de là surproduction. Rose La France de 89. Cette variétés n'a rien de commun avec la rose La France, le nom véri- table est rose La France de 1780. Ce nom a été donné en souvenir de l’an- née de la Révolution française. Elle est d’un coloris rouge foncé et son feuillage est fort beau. On évitera de tailler beaucoup la plante parce que sa croissance est à demi sarmenteuse. Elle convient parfaitement pour être conduite en pyramide. Ne pas la con- fondre avec la rose France et Russie89. Il existe un véritable sport foncé de la rose La France sous le nom de Duchess of Albany. Congrès international d’arboriculture et de pomologie. Outre le vœu en faveur des planta- tions fruitières relaté page 483 de la Semaine horticole, le Congrès a émis le comprises dans l’enseignement agri- cole des écoles primaires ; Le Congrès approuve la création sp» C Hesaptional ee patho- é r diriger, n commun Se Bvies nmallanenen dans divers ps sur les maladies des plantes cul- tivées Be IN émet le vœu que les oiseaux in- otégés et que les instituteurs inculquent à ce ge de saines notions à leurs élèves; . Que l’enseignement horticole ner José. Tous les envois sont soumis à l'expertise et la moindre trace du para- is générale ue: toutes les PRE ee og publiques EM. RopiGas. LES Re peur À SAMEDI 2 7 OCTOBRE 1900 — PETITES NOUVELLES Avis important. — La Semaine horticole va, à la fin de ce volume, c'est-à-dire à partir du 1er jan- vier prochain, prendre un congé d'un an et un re qu'elle a, pensons-nous, bien mérité : La direction de « L'Horticole Coloniale » avec ses établissements n'est pas une sinécure ! emaine horticole va profiter de ses vacances pour étudier de nouvelles améliorations. Elle repa- raîtra en 1902, beaucoup plus complète, avec des planches en couleur et des innovations qu'elle fera connaitre en son temps. trois grands Expositions. - — - L'exposiion des plantes nou- L’°2€ organisée par « L'Horticole Coloniale » dans ses de la rue Wiertz, a obtenu $ w br) 7 ' L is L dr à Le En d | k Do QuneÉ Le pis revoir-dans celte flore africaine, les plantes entrevues pendant Lur séjour au pays noir, se sont rencontrés avec les orchidophiles passionnés et les personnes ayant le goût des belles plantes et des belles fleurs. Pendant les trois journées consacrées à cette expo- sition, le vaste jardin d'hiver, les serres n'ont pas désempli de visiteurs. Tous s'arrétaient avec admiration devant l: beau connaisseurs admirant la la vigueur des exemplaires ns Les Ficus Eetveldiana ef Luciani, les Maran Liebrechtsiana et Lujaiana, l'Asparagus Ferre nei, des Loubetiana et Baroumba, le ces plantes ont émerveillé tout le monde par ur aspect ornemental et leur port vigoureux. Un groupe qui n'a pas eu moins de succès est celui formé par les jolis Hæmanthus Lindeni ; leurs tons vifs, pourprés, saumonés, variant à l'infini, ont excité l'admiration de tous ceux qui les ont vus; ils Art un Jo dora disposé et leurs capi- . fond de verdure sur lequel ils étaient placés. pe istement les np is Ja terminés de fleurs blables à des papillons Mi M4 sur ee Fes 1 le que l'on peut mt avec orgueil. Les Serres du Parc Léopold s'étaient pee ter la 4 PE de leurs plus beaux atours ; une floraison d'Orchidées de tous genres ‘fai de Launceston (Angleterre) a fixé la date de son exposition, au jeudi 8 novembre. Une grande exposition de chrysanthèmes, aura _ lieu les 13 et 14 novembre, à Belfort (Irlande). Elle |estorganisée par la Société horticole d'Ulster. Exposition de Paris. — 71 a été décidé, un peu ; r improv iste, que le concours temporaire qui devait voir lieu le 31 octobre serait srindé en deux. Le concours de Chrysanthèmes reste fixé à la date prisaisles: il aurait été difficile de le faire plus tôt, et à lui seul il suffira sans doute à remplir la grande serre. Le reste, plantes, fruits et légumes, à fait l'objet d'un autre concours fixé au 24 octobre, et dont nous publions plus loin le compte rendu sommaire. se Le Palais de l’Horticulture à Paris. — Dans le compte rendu d'une conversation avec le secrétaire de M. Bouvard, un rédacteur du Matin, de Paris, fait dire à ce fonctionnaire : « Il est, dès Ag décidé que nous donnerons à Ville les serr Ont doncverrait les deux serres de l'Exposition, une fois transportées là bas, là-bas. dans cet étublisse- ment qui ne s'ouvre au public qu'à la floraison des Axalées ? Ce n'est pas pour faire cadeau à la Ville de Paris de deux serres d'exposition (non de culture) que le Congrès international et le seu de l'horti- culture ont dem a conservation du fameux Palais de l'Exposition de 1900. Tout le rl a vu là un embellissement pour Paris et un superbe et commode local pour les expositions d'horticulture des années à rs, un aucun doute, le journal cité Le temps qu’il fait et qu’il fera. — dernière séance de la Société nationale d'agriculture de France, M. Renou a présenté le résumé des observations météorologiques faites au Parc Saint- Maur en septembre 1900. Les indications thermo sg l'anée qui vient : elle e IS par conséquent pif ras désagréable à cause de PE pluies et de froids excessifs. Espérons que ette perspective ne dépassera pas en exactitude les prévisions que les météorologistes sont habitués à nous servir. Une particularité pour l'année 1900 : on a constaté que pendant rrettiie rsbsgrené le thermomètre s'est maintenu a de + 20°, c'est un petit maximum. . — Les nouveautés, en , téristi hou cd une nouvelle sous-race de Cactus ayant les fleurons ouverts, étalés et en quelque sorte ramifiés au bout, offrant un feu la ruiné d'un pass sa hs on d'une corne de cerf. L'un caractéristiques est le D. progenitor, de MM. et les naar anglais bien connus Nous avons vu dans des lots français, au dernier concours de Paris, des norile offrant la méme tendance. Bégonias, — Parmi les superbes Bégonias tubé- reux exposés 4 Paris par M.Tallandier, de Nancy, figurait un B. cristata double, moins élégant certes que les autres cristata, mais très curieux. Les crêtes étaient presque cachées par la duplicature. titué en vertu de l'arrêté dt 1e de l'Ecole d'horticulture de l'Etat, à Vilvorde Fer Late de il se en français (le jeudi) et en flamand (le sainedi) de 4 à G heures du soir. Les personnes qui désirent suivre cel enseignement sont priées de se faire inscrire cher M. le Directeur de l'établissement avant le 31 octobre. La fréquentation des cours est gratuite. À la fin des leçons les auditeurs peuvent se soumet- tre à un examen et obtenir un certificat de capacité. 2x Prochainement auront lieu, au local de l'Ecole, les examens faisant suite au cours théorique et pra- tique d' re coloniale donné en 1899-1900. Le raisin de la Treille du Roi au château de Fontainebleau. — Pour actuelle, la Treille a fourni 147 lots de raisin, comp- tant ensemble 3,653 grappes, d'un poids total de kilogrammes (un ne an nt les Orchidées et les Lycopodinées symbiose avec un champignon. Sur la fomme de terre, la formation des tubercules est, de même que chez les légumineuses, caractérisée par la prés nce d'un champignon. Si ce dernier n'existe pas, il n'y a pas de développe- ment de tubercules Erratum.— Les semis d'Orchidées. Dans notre article publié sous ce titre, page AST, une omission re ur 496 EXPOSITION DE PARIS Concours temporaire du 24 octobre Le dernier concours de l’année (à part celui des Chrysanthèmes, dans huit jours). On s’en ressent visiblement; cela sent le départ, la fuite des visiteurs les plus importants, et le froid qui vient au galop. Une petite perse des serres est restée vide, et le reste n'offre rien de saillant. Ce qu’il y a de mieux, idée cu- rieuse, ce sont les Orchidées. Les expo- sants sont nombreux : MM. Magne et Robert Lebaudy, deux amateurs, ont de très jolis groupes ; M. Régnier a a placé le sien sous un dais de peluche qui le pro- tège et le fait ressortir à la fois ; à citer encore les 4 ri de MM. Maron, Bert, Cappe et Bérane ya encore quelques lots de Cannas, de MM. Billard et Barré, Vilmorin, Fine si LL jcadies mails ces. lots n'ont plus t des mois passés; de belles Pensées de M. Boulangé ; . Caladium l'Union horticole du canton de No- dat -Sur-Marne, Caladium Réuis hélas! à peine exposés : de riches Dahlias de MM. Vilmorin, Monin, Paillet, Piennes et Larigaldie, des Œiüllets, des Roses: des Fraises de MM. Millet et Rosette; es Bégonias très beaux de MM. Valle- rand et Arthur Billiard; des Primevères de Chine frangées de M. Férard; un Musa Ensete et un Musa fétiche, très com- pact, de MM. Vilmorin-Andrieux : des us clôture éclatante. Il paraît que lexposi- tion des Chysanthèmes Poe pré- parés sous la direction de M. kouba, sera superbe G . du cours . de ker. t jeune SM. ‘de Éeucher se sentit tiré manière irrésistible vers l'étude del ps Net ilétudia d’une façon eines la botanique, la géologie, les s naturelles en général, ainsi que de. Son grand mérite, c'est dut su appliquer ses connaissances à La vancement, au progrès de l’horticul- “En er avec les diverses parties _ du mo ce lui facilitait son ; Miour 3 à Aire _“ils’entoura de tous — LA SE M AINE HORTICOLE ns éléments d'étude : outre d’impor- ntes collections naturelles qu’il accu- Hal dans ses herbiers, il fit de ses serres, de son jardin, un véritable musée vivant, où se Me lantesrares ou curieuses, collections et spécimens que is d'un établissement public lui envie- ait. C’est au pue de cette richesse végé- tale que M eucker approfondit, élargit son savoir. C'est un expérimen- tateur tenace et heureux. Depuis plus d’un demi-siècle il est l’apôtre de l'enseignement horticole : c'est: par : Fe enseignement direct, sous forme de conférences faites en Flandre et en Hollande, qu’il a poussé dans une voie de progrès la science horticole : son nom est connu de tous, car il est:peu d’horticulteurs qui ne soient desesélèves. Sa réputation fut connue et di par le Gouvernement holandaszelu-et- le chargea de fonder Fécoie dhértieut. ture d'Amsterdam resta pendan dix ans directeur de l'établissement qu il avait fondé et fait prospé n même temps ilfut Datse des leçons spécial d'agriculture, coloniale, 4 établi alors en Ho HS PI e nous, en ie qu il Lee énjotire — bre de n âge, où La d’autres sont à la retraite — avec vouem cs ras sr Ilyaun des il fut désigné pour donner, ya ur d, le cours spécial d’agric ul_ türe “Re c’est dans ces lecons out et aus qu vil déSloie son son AOL € t d’orateur et de tt Il y a plus de 15 ans aéà que les ser- vices rendus au pays ontété éco nsés l'octroi de la croix de chevalier de FOrär Ordre de Pope Nous ne citons que des. Sujets de. toute — cette décoration, bien qu’en ayant obtenu plusieurs autres, et notammen des étrangères, de crainte de froisser sa trop grande modesti , dévouem abnégation, mo- destie, alien sont ee craie de M. de Beucker CB ST NOS GRAVURES M,ING. DE BEUCKER. — Nous renvoyons nos lecteurs à l’article biographique ci- contre où sont de les actions et les travaux de M Beucker, l’'éminent professeur " P'Ecole d’horticulture de Vilvorde. LE GROUPE DES PLANTES NOUVELLES DU CONGO (fig. 164, p. 497), = Nous donnons "une nie beau gro en renvoyant nos lecteurs au cnrs rendu de dspe re ion. "ci-contre ‘uné RE at HINKSIANUM (fig. > et d je mbres des grandes soleil. | Étdanste illage cette y, en maison de , aux rer. VoRbires et pucines, des Mau- / rideaux de Béei: garantiraient ses ardeurs du crumenatum. Cette plante produit ses eurs à des intervalles d’un peu plus d’un mois, ou de deux mois. Le jour exact diffère dans les Sd à parties € la doi ma dans chaque que des dre Hs à Ésue ue leurs fleurs le même jour que celles se Singapore, et non que celles de Sia » I n’est pas rare on de voir certaines plantes de Dendrobium cru- arr qui ne fleurissent pas le jour égulier, maïs ont un jour distinct, qu lelles orit l’air de conserver avec la mème régularité. » Un fait curieux, c’est qu'une 2e espèce de Dendrobium, le D. cri- niferum, fleurit toujours à Singapore avant le 2). crumenatum; à quelque endroit qu’il se trouve. On aurait pu supposer que cela dépend du temps qu’il fait dans le district où pousse Ia plante, mais ce facteur semble exercer très peu d'influence sur les Orchidées. En une occasion (le 5 décembre 1803), les Dendrobium crumenatum avaient les fleurs si avan- cées qu ’elles étaient manifestement prêtes à s'ouvrir ce jour-là, mais une pluie d’une violence extraordinaire les retarda et les fleurs ne s’ouvrirent que le lendemain. Mais, sauf dans des cas comme celui-là, le temps qu'il fait avant la floraison ne paraît modifier aucunement sa date. » On comprend aisément la très grande importance qu’il y a pour la plante à ce que toutes ses fleurs s’ouvrent le même jour, pour qu’elles puissent être fécondées par les insectes qui les visitent, et il en est particuliè- rement ainsi dans le cas des plantes dont les ae durent un jour seule- ment, comme le 2). crumenatum ; seu- lement, il nié difficile de comprendre comment ce résultat est obtenu. Il y a quelques plantes seulement qui ont une saison dé floraison régulière, comme le Calanthe curculigoides, en septembre, ses les Do ous en juillet et ao Inutile de jte remarquer que les Orchidées pétasse se ANIME topt dass PETITES NOTES ET. : NOUVEAUTÉS D’ORCHIDÉES - Lælia longipes. — C’est une espèce qui pendant de longues années ne fut connue Reichenbach en 1863, alors qu’elle n’était représentée que par un Le ms mp d’herbier. Importée à l’état vivant € as elle reçut de M. Rolie, par ER d’une erreur, le nom nouvea u de L. Lu- pes En 1897, lor i in nouvelle importation, M. nat eut occasion SAMEDI 27 OCTOBRE 1900 499 de l’examiner et lui restitua son nom FRQES ee e petite pee sa produit de gentils” petites fl -urs, d’un rose pourpré u moins foncé; le belle analogue en Detit à celui du L. harpophylla, est jaune. Il existe une variété à pétales et sépales blancs (var. alba), qui était pré- sentée à RE le 11 octobre par M. le D° Fourn Fig, 165. — Cypripedium Cypripedium Charlesworthi var, album. — Variété albinos présentée à Manchester le 27 septembre dernier, et dde d'un certificat de 1r° classe. « C’est l’u des plus beaux albinos », dit le nt, Chronicle. Gongora nigrita. — Espèce onrteen pe pe récemment par M. Moo SS Jard botanique de Glasnevin. Elle peut jones ‘@ ter parmi les plus remarquables espèces u genre, et est voisine du G. macula elle a les fleurs blanc crème, avec des dessins brun rougeâtre. . . Cattleya 2 CE superba, — Sous ce variété qui a les pétales e d'un rose pelure d’oignon clair, et le hinksianum (voir p. 49,6). labelle blanc à la base. C’est la première variété si tranchée. Cypripedium X Maudiae, — Cet hybride offre un intérêt particulier comme étant issu de deux . et raretés de pre- CE LA _ F1 + derae intermédiaire et albinos comme les deux parents. Il a été présenté à Manchester le 27 septembre. Max GARNIER, + + __.roulés et recourbés. >. ni guerite Bout d'Fnart a ge Reurs. ï .de plusieurs 500 Petites notes de floricuiture M. Denaiffe,. de Carignan, vient d'obtenir une nouvelle race de Reïines- Marguerites offrant des caractères très distincts et intéressants. Il en donne la description et un portrait dans le Yardin, de Paris. Cette nouvelle race, qu’il a dénom- mée Reine-Marguerite Boutmy d'Huart, constitue en quelque sorte un mélange ou une superposition de la Comète et de la Japonaise. On connaît la Reine- Marguerite Comète, très grande et très “belle, et promptement devenue populaire. La Japonaise a les fleurs très grandes, les fleurons très allongés consery EE la forme de tubes FE VAE 810 S rangs de “Setnles a analogues à ls € omète, avecle centre comme dans ponaise, +. de longs pétales tubuleux, rayon- nants. Il existe déjà deux coloris bien fixés de cette race, le blanc et le rose. Denaiffe . en obtenir pro- chainement d’autres. Encore les Œnothera. — M. Hugo de Vries, qui avait signalé hier ment l'apparition, sous ses yeux, d’une nouvelle espèce d’'Œnothère, a com- muniqué à l’Académie des sciences d’autres observations portant sur l’Œ. La plupart de ces formes sont inca- pables d’un développement normal et périssent sans arriver à produire des graines ; certaines sont complètement stériles. Toutefois, dans son jardin d'expériences, M. de Vries en a observé sept qui se sont TS nes par grai- d ands- -parents tout à fait s graines des individus trans- it to toute es le nouveau caractères de sa cux dé + * formé d’un grand nom- gr LA SEMAINE HORTICOLE l'Œ. Lamarckiana. Elles restent fixes . leur première apparition et peu- rent être considérées comme des es- Débs nouvelles ; 30 Les formes nouvelles se distin- guent presque dans tous leurs carac- téres de l'espèce mère et corres- pondent par là aux petites espèces des fleuristes et non aux variétés des plantes cultivées. Les nouveaux caract tous les organes et les font changer dans tous les sens. La plupart des formes sont plus faibles ou plus fragiles que l'Æ. Lamarckiana. ne des plantes ss voir. P. 402.) + tout ca , pour les rempotages cells, le drainage est une opé- “ration dont on ne peut se dispenser sans ri les inconvénients cités plus ha Pour ces bérations successives, il faut “éviter avec soin de mettre les plantes dans des vases trop grands. Rues pourrions, e cette façon, économiser du temps, est vrai, mais à quel prix? TI en résulter les mêmes biens ents que céux pro- venant du défaut de drainage, à si quel- ques exceptions se prenne : certains See aie LS . rempotent les es plan Coleus dans leurs pots définitils, ces exceptions ne font que con- firmer la règle génér Quant à la seau a pot dans lequel s’opère le rempotage, Se variera égale- ment avec les différents genres de pd « ns saurions ici fixer des données s précises, moins que lorsque nous nous où sam ultures, spécial Le Lo re ne me a 14: _—— dans leurs es respec- en arrosages, j'me et rempotages successifs en Dre les règles que nous avons énoncées plus haut. Tout ce que Het venons de dire con- cerne les boutures de plantes souvent délicates et réclament l’abrideserres, 1es. r s’enraciner, sas comme nous SE avons VU, nous possédon ement une longue série de visites que nous pouvons bouturer avec grande cilité en plein air; ce n’en sont moins intéressantes, car si nous avons | besoin pour nos parterres de plantes plus ou moins trapues, à grand effet flo ral,. e. d’autres plantes à feuillage ample de tons: très divers, teiles que les Lauriers: : ea De grand effet ornemental, ainsi … que pour animer, par leur feuillage per- sistant, le paysage pendant les tristes n outre, nous n CE TER, ON AE TEL CLR INT CP CITE éToéhettes d’un late de neige ou devant un Spiraea Thunbergi au port si gracile et à une légèreté telle mr pour peu Ni F gite les ramifications, on se trouv de ‘brébence! de PEER de millièts er pes pr pepiions blancs, voltigeant autour e , E fi donc comment nous traites rons les boutures de cette de 2 tion; nous les diviserons en deux ories : re outures avec feuilles Br 2° bout s dépourvues de feuilles ou rntires nep es: C’est dans la pren pee at que nous rangerons les boutures de Laurier- Cerise, Aucuba, etc.; Fe ures se font en août, au plus tard les premiers jours de septembre; règle générale: nous attendrons pour bouturer que la pousse soit arrêtée, nous nous en aisément en constatant développer de nouvelles feuilles bour- geon sera terminé par un œil. da tures auront une longueur, selon “ei ‘ pèces, variant entre 5 et 10 ce timétiel ? et autant que faire se peut conserver le talon; elles seront placées en lignes espa- … cées de 10 à 15 centimètres sur plate- bande bien terreautée et bien préparée 43 l’avance et préférablement au pied d'un. de Se ne de ceci. fait, s Soin ou M — jusqu’à 4 Fe ns ca de une hu- midité constante par des ne œ = © 3 … À @ E à el 8.8 Lea) ® Q w F4 otre pépiniéristes, rt ces plantes en grand, n’hésitent pas à repli quer ces boutures en nes jardin et en plein soleil; mais ils ont soin, pen ndant les quelques premiers _ qui S sie le repiquage, d’arroser et de ba constamment et sans relâche; n’est d’ailleurs qu’à cette condition qu'ils peu- ventespérer la reprise de leurs boutures. Toutes ces plantes étant sensibles aux températures rigoureuses de nos h il sera indispensable de ! jeunes boutures, d'autant plus qu'elles n’ont pas, comme leurs aînées, un appa- reil radiculaire assez développé pour contrebalancer les effets de la différence de température du sol et de l’air. Au printemps suivant, ces boutures seront déplantées et mises en place dans un terrain bien travaillé et bien fumé au préalable ; les distances à observer va- rient, seion les espèces, de 20 à 30 centi- mètres entre les lignes et de 10 à 20 cen- timètres dans la ligne. IMPATIENT. ZÈES Travaux pratiques de Saison OUS avions exprimé, dans le courant de l’année, l’opinion qu'il fallait s'attendre à voir les végétaux de plein air, des arbres surtout, faire une seconde pousse vigoureuse vers la fin de l'été. Cela n’a pas manqué, surtout là où les pluies sont venues, ou les arrosages artificiels. Nous avons vu les Xerria japonica, par exemple, fleurir trois fois, ou plutôt rester presque conti- nuellement en fleurs depuis la seconde partie de l'été jusqu’à ces derniers jours. Dans beaucoup d’endroits, toute- fois, l'automne est resté très sec comme l'été, et là où l’on n’a pas pu remédier artificiellement à ce défaut d'humidité, les arbres et autres végé- taux vivaces souffriront certainement. Il faut s’attendre à de fâcheuses décep- tions pour l’année prochaine. eut continuer à planter les s preésérver ces © disponible }Car cette année, en SOMIE, il n'y a pour ainsi dire pas dé transi- tion, et beautoup de grands végétaux ont encore leurs feuilles et sont encore en activité alors que l’hiver est immi- nent, et s’est déjà annoncé par des gelées nocturnes. n peut aussi transplanter les Ro- siers actuellement. Lorsqu'ils ne sont pas dans un terrain très substantiel et favorable, ce dérangement ne peut que leur faire du bien; en tous cas, on peut, une année sur deux, faire une profonde tranchée et la garnir de fumier que l’on enterre. : Partout où ce n’est pas encore fait (cela peut dépendre de l’exposition et e trop; il faut profiter du court moment SAMEDI 27 OCTOBRE roc de la protection), 1l faut relever les Dahlias, Bégonias, Cannas, Glaïeuls, Lobelias,Salvia.etc..etaussiles Belles de Nuit, si l’on juge à propos de con- - Car le semis est si facile que beaucoup ne se don- nent pas cette peine. Les Bouvardias aussi doivent être rentrés. server les tubercules 501 petits exemplaires (President Cleveland et quelques jolies variétés blanches\, comme on peut en obtenir facilement de gracieuses plantes bien fleuries et longtemps fleuries. C’est là leur véri- table utilisation, car les fleurs ne sont pas assez abondantes à la fois, assez serrées, pour que la plante puisse faire de l'effet en massifs. SAM QU: #\ AN Le T/ ay Fe À Fig. 166. — Pritchardia filifera (voir p. 496). Les Bouvardias rendent de pré- cieux services quand on les cultive en pots pour avoir des fleurs pendant l'automne et l’hiver, alors que les fleurs deviennent rares. Ils ont une tendance à fleurir, avec une généro- sité remarquable, de toutes les pousses qu'ils font à n'importe quelle époque de l’année, et l’on pouvait voir encore au concours de Paris du 10 octobre, où M. Nonin en présentait de gentils On peut multiplier les Bouvardias par éclats ou par boutures prises sur les jeunes pousses, à peu près à toute époque de l’année; maïs le mieux est d'opérer à la fin de l’hiver ou au début du printemps, parce qu’alors on a Île temps nécessaire pour former de bonnes plantes dans le courant de la belle saison, et l’on obtient à l’au- tomne une abondante moisson de fleurs. Pour opérer ainsi, il faut natu- 502 LA SEMAINE HORTICOLE A cette époque où tout va bientôt disparaître de ce qui égaie encore la surface de la terre, et où les fleurs deviennent rares, à part les superbes Chrysanthèmes, l'attention se porte forcément sur les beaux feuillages co- lorés, qui ne peuvent manquer de séduire par leur éclat mélancolique, déjà empreint de l’idée de la mort. La rellement régler quelque temps l'avance le traitement des plantes des- tinées à fournir les boutures; on leur donne un bon repos, plutôt précoce, après les avoir bien aoûtées (ce n’est pas cela qui aura été difficile cette- année), puis on les remet en végéta- tion de très bonne heure. La moindre chaleur douce suffit pour les amener à produire des pousses vigoureuses,que Vigne-Vierge a de superbes colora- l’on bouture quand elles ont 5 à 8 cen- tions rouges; divers Erables du Japon timètres de longueur. On les pique e distinguent par leur élégance de I 1 fase et les beaux jaunes, rouge sang et cramoisi de leur feuillage. On admire encore le Parrottia “hersica, bordé de rouge et de jaune d’or; le Tilia platyphyilos et ses variétés; ‘les Catalpa aux feuilles jaunes; certains és comme le Quercus coccinea, qui deviennent rouges; le Ziguidari- r Stvr “ _ u d sable, dans des pots de 12 à mètres, à l'étouffée, avec ou sans cha- leur de fond, mais à une température de 20 à 22° C. Une fois qu'elles sont enracinées, On les rempote séparément en godets, on les pince pour les faire ramifier, on _les Sète Rise e- di, à he = ju Et maintenant ôn pense aux plantes bulbeuses qui vont fournir les pre- mières floraisons après l’hiver. L'un des points essentiels, d’une façon générale, pour le bien- être de ces plantes, c’est de leur éviter l’hu- midité stagnante pendant l'hiver; le froid les incommode biens moins. Aussi faudra-t-il choisir le terrain avec soin et le préparer en conséquence. Les plantations, si elles ne sont pas encore faites, ne doivent pas être retardées désormais. Nous ne saurions trop recommander la culture de ces beaux Narcisses, Tulipes, etc., ainsi que des Calochortus, par exemple, si riches en beaux coloris mieux appré- ciés en Angleterre que sur le conti- nent. Les Bégonias tubéreux doivent être relevés dès que les gelées ont atteint leur feuillage. Comme dans le cas des Dablias, 1l faut autant que possible choisir un jour de beau temps sec, et laisser ressuyer les tubercules avant de les hiyerner. En rentrant mer les boutons qui apparaiss ent pen- 2 dant v rété, car Rs. nds sont un | eu comme les Fuchsias, dès qu’une usse est un peu développée, elle a ; une tendance à fleurir aussitôt. __ Les Bouvardias demandent un com- i post assez substantiel. On peut leur __ donner del’ engrais pendant la période oi de végétation active, et ce traitement _ évite en partie l'inconvénient dont nous venons de parler, car lorsque la plante pousse très activement, elle a moins de tendance à fleurir. On les laisse bien aoûter à partir du mois d'août environ, puis on les rentre vers le milieu de septembre, et avec une bonne chaleur on obtient une riche floraison, après quoi on les taille énergiquement et on les laisse à la serre mexicaine (les Bouvardias horti- coles sontissus d'espèces du Mexique). Les Géraniums ont dû être placés déjà dans leurs quartiers d’hiver ; mais maintenant ils ont besoin d’être s'évap ; puis s on fait tomber ri Frs vérihcation faite, on tubercules n mbné pour l'hiver. des pla A mesure que l’on enlève ces plan- 1 Lea pots de temps tes, ainsi que les Hélioiropes, Coleus, Ve eines, Zinnias, etc., on peut s’oc- cuper r de préparer les nouvelles plan- tations pour l'hiver, Giroflées, Ja- cinthes, fes : de Su. COLIOR, Dal... act leur séjour L La Lampourde épineuse (XANTHIUM SPINOSUM) Une mauvaise plante à éviter ANS un récent voyage que nous times, il y a peu de jours, en Podolie (Russie méridionale), notre attention fut éveillée par une plante adventice qui pullulait partout, dans les jardins, le long des chemins, rès des habitations, dans les décom- bres, les lieux incultes, et qui déjà se rencontrait en abondance dans les crandes cultures de froment les plus proches du village et des fermes. 3 Notre cicerone, M. de Soltyck-Ro- mansky (1), grand PR Les Jarassowka, eut l'obli igeance Et (on désirait en faire des haies), desa nuisance aux cultures et enfin de l'appel qu'il à fait à maintes reprises aux cultivateurs, ses voisins, pour mettre, par une destruction en règle, un frein à l’envahissement inquiétant de ce chardon épineux, si l’on veut. | Inutile d'ajouter que l’insouciance des cultivateurs est là comme partout ailleurs, et que l’échardonnage du Xanthium ne se fait pas, ce qui. donne beau jeu à la propagation de ce parasite, propagation d’autant plus facile que tules fructifères e passants, homme, bétail, etc. À cette époque de faciles et rapides. communications, d'achats actifs etsui-. vis, de laine, de ‘céréales, de produits. agicoles divers, établies et faits avec ces régions de grandes cultures et d'exportation, il est peut-être prudent d'attirer l'attention des cultivateurs d notre pays, sur la possibilité de l'in. troduction de cette plante et, pour le ES qu’elle n’est pas cr de nos botanistes : dans son manuel: la Flore de Belgique, 1"° édition, de 1860, M. François Crepin la signale . comme suit : « Xanthium spinosui ison (Liége), envir de Namur, de Bruxelles, où cette : net 1 RSI HA Nous remercions vivement M. de Sol énéreuse pitalité qu'il a bien : nous mr pe pendant notre séjour en Podolie. plante a été signalée respectivement par les botanistes MM. Lejeune, Bel- lynck, Wesmael. Espèce introduite et Jugace. Nous doutons de la présence de cette plante dans les environs de Bruxelles. Jamais nous ne l’avons ren- contrée dans nos herborisations. Dans la Flore de femappes, publiée en 1814 par M. Hocquart, professeur au Collège d’Ath, 1l y est renseigné une espèce de Lampourde, la L. Glou- teron, Xanthium Strumarium, comme croissant à Mons, Nimy. M. Crepin la signale aussi dans les environs de Verviers, de Bruxelles. Comme la précédente espèce, — dont elle se distingue par sa tige dépour- vue d’épines,.— elle est introduite et fugace Ces sie appartiennent à la fa- mille des Composées, tribu des Bifor- miflores, groupe des Sénécionées; elles sont annuelles. La Lampourde épineuse est armée dessous. Les fleurs ont les sexes sépa- rés; elles sont de couleur verte. Le capitule femelle est formé d’un invo- lucre ovoïde, de la forme et de la grosseur d’une petite fraise des bois, à folioles imbriquées et soudées, deve- nant dures et ligneuses, formant ainsi une enveloppe (fruit) capsulaire à deux loges contenant chacune un akène. Ce capitule est couvert d’épines P_ droites, raides et terminées par petit crochet, d’où la grande facilité de s ‘accrocher au passant et de s’y maintenir é VRP ms phosphatés; elles ‘croissent avec vi- gueur dans les dois friables, des les talus secs, dans les décombres, mais où elles prennent une croissance surprenante c’est dans les bas-fonds couverts d’une alluvion détritique er les particules fines d'argile, de c caire, de phosphate empruntés aux roches voisines, y ont été amenées par les eaux : là, ces plantes atteignent en quelques semaines une hauteur dépas- sant le mètre, se ramifient en buissons épais, épineux, barrant le passage aux hommes et aux animaux; on com- prend que l’on ait songé, dans ce conditions, à en faire des clôtures passagères. trait ho. entre SAMEDI Il est heureux pour la culture que cette plante soit annuelle; vivace, il eût été difficile de l'extirper des champs. Les Lampourdes, comme la plupart des plantes de leur parenté, renfer- ment un principe amer combiné avec une résine ou huile volatile qui leur donnent des propriétés diverses : au- trefois leurs feuilles étaient employées comme amères, toniques, astringentes dans les maladies de la peau; de là leur nom d’herbes aux écrouelles. La plante tout entière sert pour teinture jaune. Enfin, on raconte que les Ro- mains s’en servaient pour teindre es cheveux en blond clair jaunâtr comme qui dirait en blond laits: L avis à nos élégantes. BoUILLOT. RL Fruits et Légumes (Sui'e, voir p. 491.) Le jardin. — Comment on aime les plantes et comment on les fait aimer !? A cela, nous pourrions répondre, con- trairement à l’ adage : « Peu d’appelés et beaucoup à élire. » La culture, bien comprise, peut servir de thermomètre pour mesurer le degré d'intelligence, de sensibilité, de Re de sens esthétique d’un peup Cest ainsi, par TR que chez les indigènes papouas, qui vivent en partie dans les bois et vont jusqu’à air humaine, il ne sera ]} pas possible avant longtemps de ren- les citadins r s plus manger la contrer ue des ] les différentes classes de la socié Les fleurs nous Ste un.con- tentement qui peut être partagé avec d’autres, mais elles charment encore la solitude en tenant compagnie à celui qui se trouve seul Voyez ce petit enfant, une pelle à la main, aux joues roses, s'amuser toute une journée dans son jardinet minuscule. Oui, les Jardins d'enfants, sous toutes les formes, devraient être encouragés, récompensés par les pa- rents d’abord et les autorités compé- tentes ensuite. Re pas des con- cours, des prix? 27 OCTOBRE 1900 503 me nr nm C'est dès l'enfance, que chacun de- v rait être initié aux connaissances instituteur pourrait enseigner aux enfants, d'une façon intuitive, ce qui doit se trouver dans un jardin et comment il faut procéder en cette ma- tière pour le mieux des intérêts de l’'ouvrier. Les bambins iraient redire à leurs parents ce qu'ils ont appris, et ils conserveraient pour l'avenir, des données sérieuses Pour empêcher l'émigration vers les villes et les grands centres indus- triels, pour fixer l’homme des cham au sol qui l’a vu naître, il faut un inté- rieur agréable et utile. Nous pour- rions ainsi avoir pour développer et … faire HAL ne abris t de l” a . is, to naître les meilleures plantes à pager. Chacun, en entrant dans un jardin fleuri, bien arrangé, ressent une joie subite, voire même une satisfaction qui n’est éprouvée nulle part ailleurs ; tant que ce sentiment naturel existe ‘dans le cœur de l’homme, il est digne de toutes les faveurs s. ; L’'h FE mauvais pois amour de la n à pro- retrouver rs ne de re so faites pour adoucir le: mœurs, même des peuplades sau- vages. aque ménage, surtout dans la classe des travailleurs, devrait être édifié sur les avantages que peut lui fournir un petit jardin bien combiné, d'où ne seraient pas même exclues certaines plantes aromatiques et mé- dicinales, d’un parti usuel dans l’éco- nomie domestique On sait _ les légumes demandent rvu abondamment d’humus, duction du fumier. La terre du pota- 504 ger doit, en outre, être tenue fraîche en été, condition qui ne convient pas toujours aux arbres et aux fleurs. Cependant, à l’aide d’un bon aména- gement, il est encore possible de réunir le tout sans trop nuire aux uns ou aux autres. En inoculant le goût de l’horticulture aux déshérités, ils peuvent le dévelop- per et le faire passer à leurs enfants. Mais encore faut-il les aider à devenir propriétaires d’un jardin, d’une de- meure convenable et alors, au lieu de disputes pour le partage du bien sociabilité fraternelle s'implanter par- tout et les dons de la plus pure mora- lité se rohcogtr er dans” dd les directions. Penéirons Sois de dite sdéärabte nsée : « L'amour l’ordre pour base et le progrès pour but! » et on fera des miracles dans l’évolution sociale, le relèvement des Go ahead, and never mind, en avant et toujours en avant, ne l’oublions pas. Ne perdons pas de vue, non plus, que les plantes foliacées et bulbeuses — choux, épinard, oignon, etc. demandent beaucoup ‘de fumier et autres engrais azotés, pour arriver à un: bon développement. . plantes: racines, au contraire — carotte, scor- sonère, etc. — exigent une terre riche en humus, mais pas d'engrais frais, sinon on n'obtient que des tiges et des feuilles. se légumineuses ou fruits secs — haricot, pois, etc. pro- duisent le mieux dans un sol qui n’a plus reçu de fumier frais depuis au moins deux ans. Il y a donc lieu d’ar- river à un résultat rémunérateur, rien que par la pratique de l’assolement régulier, de la succession judicieuse ges qu es. ÿ obtient de meilleurs ultatsenne P Su d es "ais — m: en ts grande q uantité — que surun .. se un “tiers. de la ren en es, il prendrai: ture jardinière; par agrém ment. malheureux égarés qui u sortir lusine, de P atelier — sa het de _ respirer le bon air, de se retremper . dans les jouissances de la nature et les ons de la terre, courent vite boire e partie de ce qu'ils Pres eu à. se au je vue gran is de des one de de 2 POULE INSIDE, sci pe mets ipar | mbien voit-on ir ces LA SEMAINE HORTICOLE ment de la santé, de la dignité et de la famille. Si ceux-là possédaient un jardinet convenable et un intérieur attrayant, ils n’iraient pas passer tous leurs loisirs dans les tabagies entre la pipe et le petit verre pour être ensuite engloutis comme les dernières épaves d’un naufrage. L’horticulture, le jardin, est un phare qui montre aux malheureux le port du salut. Dans les villes, on rencontre assez de sociétés, mais quine remplissent pas toujours les conditions voulues; il y a là de sérieuses réformes à introduire sur lesquelles nous attirons la bien- veillante attention des autorités com- pétentes. NESTOR D'UCHESNE. ne 2 BOITE AUX LETTRES M. G. L., à M.— Il est préférable d'attendre ton — emps pour rempoter votre Caftleya impe- . Si le rempotage cas un cn arrêt ex de végétati ion, € ce petit retard sera aisément regagné à à l'époque où la plante forme ses nouvelles pousses et où la vie déborde en elle, tandis qu'à l'époque de nnée où nous sommes, et où son activité est très atténuée, elle en souffrirait plus gravement et aurait peine à mûrir ses bulbes, ce qui pourrait compromettre sa santé ae toute l'année sui- vante. Mme O., à E, — Les arrosements doivent être déjà sensiblement diminués; les Cattleya gigas, C. Dowiana, C. bicolor, C. Leopoldi, qui viennent de fleurir, ont tous à peu près mûri leurs nouvelles pousses et les spongioles des racines commencent à blanchir; le repos s'établira progressivement. Les sirages peuvent être à peu près complète- ment supprimés et la ventilation devra être ménagée prudemment. à L. — Parmi les moyens propres à amener la destru thrips, ouges et autres insectes er causent parfois. tant Prés judice à certaine che air ommande l'emploi d à iquide suivant : SS AM at Eau . Le 2 litres Tabac à fumer. . . . grammes NO A RS € CN ON | Flehr desoufre. : . . 110 » On mélange et on fait bouillir le tout ras can Le on sr six « litres d'eau rt M Véngs: qui ne causés a aucun Sommage aux feuilles. "MDE M, àR — La ni nous iébasée est nr trs l'Oncidium Kra - M. À |: Vri te fruits LE vous nous priez de dénommer sont les s uivants No 1. Calville de Saint-Sauveur. Abe robuste, très fertile; préférable en basse tige taillée, en _ pyrami ide ou buisson, Beau et bon fruit de des- sert; quand de As taches se montrent sur la peau, la maturité s in No 2. Grand ur re élancé, fertile, po É ramides, résistant aux grands hivers, chair fine, demi-cassante, juteuse, vi- neuse, PC PITE Une des meilleures variétés, parmi les grosses pommes d'appara No 3. Reine des Reinettes. Arbre droit, ramifé, très fertile, pour haute tige, pyramide, vase et ee Fruit à chair fine, assez ferme, teintée, demi-tendre, d’un bon goût. La maturité du fruit se te en hiver. C'est un bon fruit de famille, He cuisine et de marché. M. Ca V.,à L. — La plante que vous nous midé est appelée vulgairement Fenouil La (Anethum graveolens), plante annuelle très aromatique. Fleurs et en ombelles ter de 10 à 12 rayons. La racine de cette fusiforme, blanche, en d'une odeur pénétrante, d'une saveur chaude, amère. Cultivé et pe spontané. L'eau distillée de ses, graines aus ee le lait des nourrices, at vel ” ments; son huile essentielle corrige les aigreurs de l'estomac et rétablit l'appétit. M. P. G., à B. — L'Epidendrum Stamfor- dianum a les fleurs groupées, en racèmes denses et assez longs. Les sépales et les pétales, oblongs- Lee æ premiers ve o laire, denticulé sur les bords, jaune avec la crête violet pourpré. Il fleurit au printemps. : Lettres reçues : MS, a he H; D. P; à Bruxelles: LK,;,àP.;: M E;,8E; TB; C.;8 Angie A;, à Saint-Jean-de- Per Y. R.,ä N.; DE L., à P.; Mme À. M., à M.; M. D., à Arcangues; L. G., à Hyères ; L. A., à V.; C. R., à Malines; W. A; à C. PA HRELTRS RSS, MEMDERS “HNSUER, SEE HR. 0777)" SOMMAIRE : PAGES Chroni HR 493 Petites ne M Ar in fe LE de 495 Exposition de Paris " É . 496 de Beucker 496 Nos gravures : M. ae Bêu éter 96 Le groupe des plantes nouvelles du CokgS 496 ue hinksianum . . PASTEUR lifera: .;+ . HAS JUN | Fr ne à l'ecolé prima 497 Orchidées : La re de Dane Orchi. dées asiatique . 4% Petites noteset RES d'Orchidées 499 Petites notes de floricu Ê 500 De la propagation des Dai (SM - 500 Tavaux pratiques de saison . . . . . 601 La Lampourde épineuse . . . . .°. . 602 Fruits et sc si IEEE SRE Boîte aux lettres. : 504 Fig. 164. Groupe des plantes nouvelles du ngo Lévy » 165. Cypripedium bte. Foi" 499 » 166. Pritchardia filifera. . . . . . 601 aénidiéte de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles. SAMEDI 27 OB RE de V 54 a COLOMARE TONY Ssièse social, ue Wiertz, 79, BRUXEI TI ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) æ MISE EN VENTE = D’ ODONFOULOSSU (10,000 bonnes plantes semi-établies) provenant des contrées d'ou sont issues les grandes « variétés de Moortebeek - _ Elles ont déjà formé, dans. | à ni” une pousse bien saine et ee coup d’entre elles révèleront, au prin- temps prochain, des variétés de É. premier ordre. 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N'ROSES ir M LA SEMAINE HORTICOLE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Hortcole > La meilleure et la plus large publicité #4} . journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture. —— 5 0<— Nous portons à la connaissance des personnes et du commerce, E HORTICOLE » est l’intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur, TARIF DES ANNONCES colonne ou 1/24e de page . 18e id. par an fr. id — Les anno our Ph à semaine cou- € parvenir au iburéss à e mercredi à 5 heures soir au “plus tard. des an nnonees. — — On ne peut abso- : lum ent pa s gar. antir L la pla , excepté pour celles qui occupen € page entière, une 1/2, 1/3, 1/4, 1/5,1/6 ou une ue entière. RUES dé NN, LE avons reçu pr mandats pour Je paiement d'annonces à fai sas e, sans nom, adrésse ou autres indic : s (0) éaucou uemment on ne peut découvrir l'expéditeur. ml sai instamment les don leurs no et d'indiquer l’annonce qu ls rent faire reparaître. 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SaMEDI 3 Novemere 1900, chNoToUS Spiraea tamrient evo : cou P Lindleyana dont elle diffère en ce que les rameaux et les feuilles sont glabres et d’un coloris rouge vif; les folioles sont étroites, lancéolées, plus petites, ayant la surface blanchâtre et la marge des limbes serrée. Les fleurs et les carpelles sont plus grandes. Au int de vue décoratif, le Spiraca Ait- chisoni est supérieur au S. Lindleyana. Des exemplaires ont fleuri récemment aux jardins de Kew, et c’est d'après ces derniers que le Gardeners’ Chro- uicle en a donné un dessin. La plante fut trouvée dans la vallée de Kuram, Afghanistan, en 1870, par le botaniste dont elle rappelle le nom; elle croissait à une altitude de 3,000 mètres Pêche et ess M. le professeur Burvenich Le signalait dernièrement dans le Bulletin ar lture, etc., qu'il avait observé pêcher cultivé en espalier, “na ionale d’hortict ré de ance, un cultivateur montrait des nectarines. Precoce deC et deux pêches pro- pêch phénomène quent sur pr" pêchers Alexis ve sr En semant des noyaux de rames on obtiendra toujours un certa bre de pêchers; toutefois, a dit À M. LR min, les semis de pêchers donnent assez rarement naissance à des nec- tarines. 4 affinité avec 16 SHraea Rose Principessa di Napoli. Cette rose, obtenue par fécondation artificielle entre les roses Duc de Ma- genta et pr en Italie, par M. Le Brauer, est cop comme velles. La fleur est de : pale, très fine, à fond crème, et son parfum est semblable à celui de Marc- chal Niel. Les tiges florales sont très longues et vigoureuses. La maladie du blanc des rosiers ne l'attaque ja- mais. La floraison remonte continuel- lement jusqu’à la fin de l'été. C'est une variété par sic pour la pleine terre et pour le forçage. Opuntia vulgaris. Semaine horticole a fait connaître dernièrement que cette plante est un ignifuge. Un ingénieur agricole, établi dans la République Argentine, a si- gnalé au ÿournal d’ agriculture pratique un autre usage de l’'Opuntia vulgaris. Les feuilles de cette plante remplacent la colle dans le badi Bu des ha- bitations. Il suffit feuilles en mètres et « Cet ennemi des vignobles a pris, l’an dernier, une grande extension dans le Vaud. Trente-quatre hectares ont été dévastés, chez 68 vignerons, sur un total de 183. Ces derniers ont le tort d’hésiter à introduire les vi gnes américaines comme sujets parce qu'ils craignent de détériorer la bonne qua- lité de leurs vins _ Arctotis grandis. . Cette nouvelle plante annuelle, ori- touffe acquiert de 60 à 75 centimètres de hauteur et se couvre d'un grand mr de de fleurs. Celles-ci, portées sur de longs pédoncules, atteignent 8 ètres de diamètre, ue 8 centim aus sont du plus beau blanc avec un étroit D rt n à r. Les feurons, avec les étamines ait ane et fines, se distin- guent nettement par leur coloris bleu vif. Les feuilles, feutrées de blanc et longues de 12 à 18 centimètres, sont plus ou moins profondément décou- pées. La floraison se succède durant l'été jusque tard en automne; la mai- son re et Schmidt, d'Erfurt, en dit le plus grand bien. Vignes hybrides. On a pu voir, à l'Exposition univer- selle de Paris, des raisins nouveaux, semis inédits, présentés par M. Lucien- harles altet, fils: du célèbre horti- culteur de Troyes. Cesontdes hybrides obtenus par fécondations faites en 1Rg4 a A An PET A ariétés à TER DOUr pre les a précoces, bien müres dès le milieu d’août, L'opérateur avait eu pour but d'ob- enir, mürissant en plein air, sous le climat de Paris, des variétés d’un volume analogue aux gros fruits qui ressemblance la variété qui a été fécondée, alors que l'influence du Gamay de Juillet ou du pollen se manifeste davantage dans le ; 506 LA SEMAINE HORTICOLE fruit. M. Lucien Baltet a obtenu éga- lement des variétés de maturité moins hâtive avec des caractères intermé- diaires entre les deux parents. Les résultats constatés permettent de bien augurer de l'avenir de ces hybrides. Les fruits belges à Paris. La pomologie belge a été dignement représentée à l'Exposition de Paris au concours du 26 septembre. Deux so- ciétés d’horticulture de Liége ont con- tribué pour une très grande part à faire connaitre les fruits du pays, notam- ment l’Union horticole liégeoise qui étageait dans la grande salle des fêtes du Champ- de-Mars 2 2,200 assiettes de fruits, et le Cercle royal d’arboricul- ture quimontrait une collection de 1,700. admiato Ces collectivités ont suscité … ap s ME te variété iévelle édee nue par. l'établissement Otto Putz, dErfurt. _—. est à: fleurs doubles, convient parfaitement pour la planta- tion de parterres printaniers. Variétés de Pelargoniums. Les Pelargonium zonale sont depuis longtemps l’objet de sélections con- stantes. Les horticulteurs s’appliquent de plus en plus à la production de se- mis dirigés plus spécialement dans des voies déterminées. C’est ainsi que la Revue horticole signalait récemment deux groupes de nouveautés consti- tuant des races distinctes obtenues par M.Gerbeaux, horticulteur à Nancy. Les unes sont à ‘fleurs pointillées, nées ements entre le centre plus ’admi ation. Ps tousies PRO Les autres variétés sont semi- pleines, à grandes macules blanches. On a réussi à faire entrér cette large maculature blanche dans les couleurs qui procèdent du type du Pelargonium zonale, c’est-à-dire dans es tons roses et carminés. Parmi les obtentions de M. Gerbeaux, M. H. Dauthenay a noté particulièrement : Commandant Marchand, grosses om- belles de fleurs semi-doubles, rouge violacé avec zones violet pur fran- chement maculé de blanc au centre, comme les suivantes; Deémosthene, À. semi-double,rougecinabre; M.Gayeux, semi-double, carmin à reflets violacés sur les confins des macules; Pegase, voisin du précédent comme nuance, mais ombelles plus fortes et pétales m7 plus arrondis et plus étalés; Plaisanterie, à peine semi- double, fleur très large, grands pétales carmin clair, grandement maculés de blanc; Renommer, semi-double, large, d’un rose dégradé en violet vers "la macule blanche, très grande. On peut dire que dans toutes ces variétés les ombelles sont devenues bien pleines et bien résistantes et que l’on se trouve en présence de bonnes acquisitions. * Sternbergia lutea. Les Storhber ia constituent un petit groupe de me des Amaryllidées ; comprend une douzaine d'espèces indigènes de l’Europe orientale et de la région méditerranéenne. Le savant professeur Pax, de Breslau, les a ran- gées en deux sections, celles des Eu- sternbergia et des Oporanthus. Cesont de très jolies plantes bulbeuses allant de pair avec les Crocus et les Colchi- cum. Les Sfernbergia lutea, S. TL. ma- Jor et S. macrantha furent montrés le 25 septembre dernier avec d’autres plantes bulbeuses au meeting de la Société d’horticulture de Londres. Le Strernber. grand Colchicu pelle En dun PARLER fleurs a rentes TS. je ereires je on a les bulbes des St ternbergia ” ee dans une ds ra qui obtint un et dont le TES terre de jardin mêlée à du sable dans une situation chaude et & leillée. On met les bulbes à 12 centi mètres de profondeur. Il leur faut parfois une couple d'années pour & river à fleurir. des écoles communales de Neu-Weëï: sensee près de Berlin, ont été EXpo- sées le 20*septembre dernier, grâce l'intervention de la Société hortièo de cette localité. Le plantes exposées était de 1,750 envi Les unes provenaient de bot confiées aux petits cultivateurs: Fuchsia, Pelargonium, Begonia 6 les boutures; les Balsamines, Tropæoe lum, Mirabilis , parmi les semis, étaien les plus nombreux et les plus mar quants. 84 garçons et 121 fillette prenaient part au concours. Les prix. consistaient en livres, atlas, articles. e voyage, boîtes à a ouvrage. Il décerné 221 récompenses. Inutile d’insister sur l’excel produire au point de vue des progrès de l’horticulture. Dahlias anglais. Les meilleurs nouveaux Dahlias ont reçu des certificats de mérite aux mee- tings de la Société royale d’horticul- ture de Londres. Notre confrère The … capitules pleins au centre; jaune panaché orange sur les lei du dessus; Kathleen, cactus e orangé intense : Lord Roberts, cactu d'une grande beauté, : LM ES -Jowett, cactus, GTA brillant, lon ngues ligules..pointu! “paies of Yellows, cactus jaune cla à larges ligules. Plante de très bo port, ce qui est une qualité, dit Garden, chez les Dahlia Cac Shamrock, fleur simple, pourpre ma Fr velouté, plus clair à l’extré vrai, EM. PETITES DAS Avis Important. — + Sem 1" h à la fin de ce volume, c'est-à-dire à parti r du ler jan- vier prochain, prendre un congé d'un an et un res sg e a, pensons-nous, bien mérité : La direction à : Horticole Coloniale avec ses trois grands sinécure ! e profitera de s+s vacances velles améliorations: Elle repa- 1902. bei et plus complète, des lanches en couleur et des innovations .qu'elle fera connaître en Son temps. De Expositions. — La Société des Chrysanthé- #istes de Shefel LES tiendra sa Eoe exposition annuelle les 9 et 10 de ce mois. Il y a établissemen tsn Le D po ur étudier de raitra en ave 5,000 francs de prix. La octiété horticole de Bolton (An rlet rre) a ji vé la FE de sa 14e sition 16 et 17 courant. expo 1UX Elle aura lies dans le Town Hall. NÉCROLOGIE Le professeur Edouard Pynaert L'horticulture gantoise vient de faire une perte sensible en la personne de M. Edouard Pynaert, professeur pe “hs de serres et de jardins à l'Ecole d'horticulture de l'Etat, à Gard, vice-prési- dent de 1 Lambre syndicale des rires ges. Il a suc pere dans la nuit du 23 o à belge la maladie qui le minait ee deux ans. Edouard Pynaert naquit à Gand 15355. I! fut un des premiers élèves de l'Institut Hé hor ticole de Gentbrugge, dont 1l Effner, et à Paris où à oseph Decaisie, le savant directeur du pe d'histoire naturelle, ‘4 devint jardinier-chef di u prince gne, à Belæil. Mais Var ; Midi, qui avait su de Lips SAMEDI 3 L ÿ rie VE NOVEMBRE 1a00 | ture ñ cet dect re potagèrt et 1R e de l'1 e belge et étrangèr aert siégé égalem pendant plusieurs ées au C. nsetl imunal de Gand et il était encore, à son dern mer jour, juge au Tribunal de commerce de Sa ville nat , € prés t bé plus . I fut toujours un des autorisés de l'horticulture , 1 pays et Aussi les y nhr ns lui étaient venues parts : il était chevalier de l'Ordre de Léopold, décor de la Croix civique de lre classe, nationale aux € " sitions ef au de l'étran ger. de dois | uel de l'Eco FF, Burve ie et H. Van Huile, il élabora die cette institution le nouveau programme - que toutes les pare mbperanie ue ré imité depuis re epuis 1861 jusqu'à la e la dernière nnée scolaire il a été un des he les plus distingués de l'Ecole d'horticulture de l'Etat, à and, qui a célébré l'année dernière, avec tant d'éclat, le cinquantième anniversaire ae sa ere er a constamment un œ à $ À Li pa = + es, | La L F forcée des en fréébier >; le Manuel d de fruits; /4 Culture a fi vigne en serre et sous abri vitré; la Culture en pots des arbres fruitiers ; il traduisit l'ouvrage de A.-F. Barron, Vines vine culture et l'Art de greffer, de "Cha rles Baltet. Il fut aussi un des fondateurs des Bulletins d'ar- Les Etablissements de ZL'Æorticole Coloniale ju es par une VA A anglaise M. le D' Masters, chairman de la Societe R: ya le d'Horticulture et de Bo- lanique de Londres, certainement le mieux à même de juger et d'apprécier l'horticulture -étrangere,-publie -dans Fig. 167. — Cattleya Trianae var. Rimestadiana L. Lind. (très réduit) (voir p. 509). commandeur des Ordres de Sainte-Anne et de Saint- Stanislas de Russie, chevalier du Mérite agricole de France, chevalier de At» a du Lion de Z aeh ringen du “cime uché de Ba fé t Le ir à de réblissenent Pynaert-Van Le ui est devenu une des créations les plus hs À du centre horticole gantois on caractère jovial, son amabilité, sa \asraisbéliés lui ont res, de très nombreux amis : Edouar 1 a porté dans le monde horticole un nom qui nes FF pas & le Gardeners Chronicle, le premier journald’horticulture dumonde — dont il est le savant directeur — la des- gonon suivante d’une visite qu'il fit, le même jour, aux trois établisse- ments de L’Horticole Coloniale (1) : « Il y a beaucoup à voir, à Bruxelles! Lä Grand’Place, avec son hôtel de ville, excite l’admira- tion du plus sceptique des voyageurs. Pour l'horticulteur, 11 y a pourtant (r} Voir numéro du 27 octobre. pe 508 des choses plus intéressantes que les merveilles de l'architecture. Il suffit, pour satisfaire ses goûts ’amateur et rassasier sa vue de belles cultures, de se rendre à L'Horticole Coloniale. Nos colonnes ont déjà maintes fois parlé deces beaux établissements, nous ne nous arrêterons pas à cette tâche. En outre, la fin du mois de septembre ne prodiguant pas les riches floraisons des Orchidées, nous ne saurions les décrire, comme nous voudrions le faire. L’ umformité étonnante, la vi- gueur et l'excellence des cultures que l'on y voit ne doiv co nes pas être passées sous silei Les Catileya, Fe 7 nie 60 suyt étalent une richesse de végéta- tion incroya Gébérale lorsque on visite un établissement horticole, on ne re- marque cn les spécimens placés en évidence, ci, rien n'est plus étonnant, lé. milliers de plantes que lon voi © + £ un # _. © = © (7) £. € el © S “+ (e) S (7 ® ua @ + nombre de ces exemplaires forment des pousses solides; d’autres, tels les Cattleya, sont en spathes et font pré- voir une abondante floraison. La cause de cette vigueur dans les cultures n’est pas difficile à décou- vrir; elle provient, avant tout, de ce inuelle. ropreté des installations : tablettes, chemins, pots, ainsi que celle dont on entoure les sujets Cultivés, joue aussi un grand rôle dans la culture et elle ne règne pas seulement sur quelques exem- plaires, mais partout, aussi bien là où le visiteur n’est pas a Un fait digne de redire et qui plaide en faveur des résultats que l’on est à même d’apprécier, c 7est que les RSR grand n mbre d'ouvriers AC avec :4 leur tâche à cœur et d’une manière qui ao Banner satisfaction au directeur. : A côté de ces arguments us dev. mar ie ner également te He tème de tilation établi dans les serres, comme étant un re facteurs du succès dans: Sous les tablettes, l'air circule par- faitement, fois, et il règne partout une humidité opice au développement des pee Grâce à la construction —. serres, elles sont baï- te. OS RE Un CORTE chautiage sont..parfois. élevés, - de aussi quart ps siècle. ces re CR LA SEMAINE HORTICOLE. gnées de lumière, et pour assurer davantage encore 1é humidité si néces- saire, chaque plante principale est mise sur une soucoupe d’eau, qui empêche ainsi les Fee maraudeurs d'arriver jusqu’à elle. Les détails de + culture générale sont semblables à ceux mis en pra tique ailleurs. Les Serres du Parc Leopold sont situées en pleine ville et les bâtiments ticole Coloniale a fondé YEtabsSsmtens de Moortebeek. -es effets d’une lumière plus claire et d’un air plus pur se font avanta- geusement se les . de Moor- tebeck se.trou inent. dans. | ces conditions et au peut ee que les ae y sont parfaites. Les serres y sont supportées par des piliers; les installations com- prennent des hangars à machines, des logements pour les ouvriers, des lo- caux où se les chaudières, sont là, prêtes à les rem us On y cultive non seulement des Orchidées capables de provoquer l'admiration de tous les orchidophiles, mais on y pratique l’hybridation sur une grande échelle. On nous a fait voir des séries entières de croisements entre des Æipeastrum et des Hæman- Pour ce qui concerne les Orchidées, on remarque des chosesfort curieuses, notamment des fécondations effec- tuées RE le Dendrobium W'ardia- num et le D. Brymerianum, Cattleya nt et C. Mossiae, etc., etc Les serres ont été disposées d’après les genres de plantes que l’on se pro- posait d'y cultiver et les tuyaux de manière à save la chaleur bien a par dans la partie inférieure de la serre. Ces deux établissements ne suffisant pas, à cause de [a grande extension des affaires de L'Horticole Coloniale, un troisième a été créé à Linthout, dans une direction tout à fait opposée. , Ici, les installations dérivent de ise dans les deux se place une vaste galerie avec pavilion central; de cha- ques côté, ntre une série de serres. Un tramway minuscule sert à transporter de serre en serre, les tables à rempotages, l’eau rrosage, les etc.; des blues tournantes permettent aux wagonnets, en diri- gés dans toutes les direction On voit à Linthout tetes des P . Mais la spécialité des Serres de Linthout est la culture des plantes éco- nomiques et des plantes nouvelles introduites du Congo belge et d’ail- leurs. Grâce à l’amabilité de M. Lucien Linden, qui noüs a remis des photo- graphies de quelques-unes de ces plantes, il nous est permis d’en faire voir quelques reproductions La plupart d’entre elles ont été pue pr ‘ovisoires, C ar examen botanique n'est pas encore possible. Dichorisandra Thysiana, Hort. Lin- den. — Une plante bizarre au feuillage ascendant et hardi. Asparagus Duchesnei, Hort. Linden. Espèce d’une rare élégance, avec cladodes courbés et de longueur variée. Coffea robusta, Hort. Linden, dont le nom est bien donné et justifié par la jeune plante; nous espérons que les baies promettront autant que le feuillage. Bamburanta Arnoldiana, Hort. Lin- en. — Ainsi dénommé parce que la ess ee des pétioles sembla- bles ux ambou et que le feuillage est celui du Maranta. Nous donnerons d’autres Re tions dans un prochain numér Nous ne pouvons qu dont ét la grande quantité des plantes écono- miques cultivées ici et destinées aux besoins des agriculteurs tropicaux. Des milliers et des milliers de plan- tes à PAUSE sente M Hevea, el Caféiers ét d' autres essences. Parmi les plantes à latex, il y en a uné du plus grand intérêt, c'est le Sapium Tolimense donnant une abon- dance de latex extraordinaire. Tout tion plus détaillée de cet établisse- ment merveilleusement tenu et destiné à apporter les plus grands bienfaits aux tropiques. Si quelqu’un doute de l'étendue. et de la portée intéressante que je donne à ces cultures, qu’il aille voir par lui- même, il ne dira pas que j'aiexagéré.» NOS GRAVURES CATTLEYA TRIANAE VAR. RIMESTADIANA L L (fig. 167, 507). C'est une magnifique variété nouvelle, décou- verte: par les collecteurs de L’Horticole Coloniale, dans les environs de Tolima (Colombie). Ses fleurs ont une superbe allure, elles sont remarquablement gran- des. et leurs pétales ont une ampleur et une élégance de tenue qui sont rarement égalées. Le coloris n’est pas moins beau. Les SAMEDI 3 NOVEMBRE 1900 ruhe. Les Nymphéacées s’y mêlent aux Jacinthes d’eau; on y voit encore le Pis- tea stratiotes, le Salvinia auriculata et le Trianea Bogotensis. Le vitrage de cet aquarium est garni de jolies plantes grim- pantes, notamment de Cissus discolor au charmant feuillage coloré. La culture de ces plantes est des plus simple; la tem- pérâture de la serre ne doit pas des- cendre en dessous de 20° centigrades. _ LE BOUGAINVILLEA GLABRA SANDERIANA (fig. 169, p. 511). — Cette plante mérite ORCHIDÉES La culture des Orchidées oÙ Comment-on écrit l'histoire L a été dit quelques mots, dans les « Petites nouvelles » de notre der- nier numéfo, page 495, d’une nou- velle étude de M. Noël Bernard com- muniquée à l’Académie des sciences A 2 CPS FE M'A Fig. 168. — Les plantes aquatiques au Jardin botanique de pétales et les sépales sont rose mauve très pâle; le lobe antérieur du fabelle est tout entier d’une nuance rouge très riche et peu commune, tirant sur le rouge magenta, et particulièrement sombre à l'entrée du tube, où elle remonte assez haut, ne laissant subsister qu’une macule jaune peu étendue sur le disque. tout particulièrement d’être signalée pour sa floraison abondante, la beauté ses fleurs et la richesse de leur lancéolées, tandis que petites. La floraison se prolonge souvent pen latit cinq à six semaines êt les fleurs, lorsqu'elles sont mises en vasss, tiennent une quinzaine de jours sans se faner; elles sont, pour cette raison, très employées dans les garnitures florales. d Carisruhe. dans sa séance du 15 octobre, et dans laquelle l’auteur, traitant de la forma: tion des tubercules dans les végétaux, revient encore à la symbiose. Nous croyons utile d’insister sur ce mémoire; il fournit un exemple remarquable de la facilité avec laquelle, parfois, on arrive à démontrer des choses absurdes en partant d’une pétition de principes. Ainsi que nous l'avons déjà dit (p. 461), M. Noël Bernard a constaté chez jeunes semis d’Orchidées (comme d’autres auteurs l'avaient déjà 510 LA SEMAINE HORTICOLE fait chez des plantes adultes) l’exis- tence de filaments se céliens de cham- pignons endophytes. M. Noël Ber- nard ignorait tout des Orchidées, ou à peu près: ils’est informé hâtivement, et1l a établi, d’après quelques ondit, des « croyances générales » qu’il a le plaisir de démolir. Ayant constaté la présence du my ce- lium dans les racines des jeunes semis, il en a conclu immédiatement que les champignons endophytes étaient indis- pensables pour la germination des be tié Ce n’est pas plus difficile que cela À rive maintenant une seconde note faisant suite à la premiére, et voilà dès lors cette théorie rappelée et pré- sentée comme ,unc chose acquise et n que pour certaines d’ les, et dans des conditions permettant l'établissement de la symbiose des le début du dévelop- pement. Au cours de leur évolution, ces plantes sont donc infestées (où M. Bernard a-t-il vu cela?) et elles forment, par ce degré de per- fection de la symbiose, un grou biologique aussi nettement distinct Bernard s’il a acquis, avant de pro- noncer cette distinction si nette, la cer- que des symbioses analogues titude n'existent pas dans beaucoup d’autres familles végétales. Nous nous borne- rons à rappeler encore sé fois que les champignons en question n’appa- raissent que dans les racines et rhi- jeunes semis, dans les graines où la cORSÉEnMERt à M. Noël La multiphcation des Fougères I l’on veut cultiver les Fougères sur une grande échelle, on de- vra tout d’abord veiller à la con- servation des plantes mères desti- nées à fournir les spores pour la multiplication. antes seront cultivées en grands pots et placées dans une serre froide, bien éclairée et surtout bien aérée, car il faut bien tenir compte que les spores récoltées dans ces con- ditions seront de première qualit L’affluence de chaleur et d’ humidité ôte à celles-ci leurs qualités germina- tives. mélanger les variétés, spores ne se confondent pas; ce qui se remarque en particulier chez les Ptéris, car très souvent j'ai observé es spores éta maturité peuvent être détachées des sporanges par quelque courant d’air et chassées sur une plante voisine, cela fait que souvent dans un semis de P. cristata il se trouve une quantité de P. Wim- settiè ou autre, ou vice-versa. ’expériencé a prouvé que les lantes étant suspendues dans un en- droit sec, près du verre, donnent les meilleures semences. La récolte des spores est très simple : lorsque l’on s’apercevra que ces dernières sont en état de matu- rité, on coupera les frondes délicate- ment, elles seront mises dans des sacs en papier. Ces cornets seront tenus suspendus dans un endroit très sec, en veillant qu’ils ne touchent pas aux murs où aux parois du local où ils seront » Six DO... R > ne. IMPATIENT, Chef de culture à l'Ecole d'uréulturs de l'Etat de Vilvorde. rois mois 1 4») Trois mo... S » Ch. VASSEUR, Professeur à l'Athénée royal de Namur. Max GARNIER, G. RIVOIS, > 2 ve A. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, + Libre J. du TRIEU de TERDONCK, Henri and à | L. BERTHIER, BUREAUX DELA RÉDACTION POTRAT, D' von HEERDT, Nic. SEVERI, ET DE L'ADMINISTRATION : Theo ECKHARDT et J.-F. LEQUET. Rue Wiertz, 79, BRUXELLES,. 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A dE Te ee 60 70 — Les annonces pour la semaine cou- doive rvenir au eau le mercredi à 5 heures du soir au ve tard. ans agé nnonces. — Se Sie abso- lument pas gara vd Le nee de l’a excepté pour > cs du occupen Fe entière, En 1/2, 1/3,.1/4, 1/5, 1/6 ou une ot enti Avis à ceux — Dans plusieurs cas nous avo pis des mandats pour nnonces à lire r reparaître, sans nom, le cache LA SEMAINE HORTIGOLE ilœ LA SEMAINE HORTICOLE ne publie d’insertions payantes que dans l’emplacement réservé aux annonces, sur les euilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffres romains. _ Offres et Demandes d'Emploi ureau pour demande etoffre d'emploi est faire la demande. II faut avertir aus: l’on a co ouvé un emplor. ne liste des jardiniers inscrits sera fournie en ls nt la HARRIS ft d sitôt que 21ÉS QUI connaissant bien la culture dans le département de Seine-et-Marne, France. demande jardinier célibataire de 25 à 30 an es Orchidées, pour pr mes Adressez prétentions au Bureau du journal. 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SAMEDI 10 NOVEMBRE 1900, CHRONIQUE Fleurs vertes. | ESfleurs vertes ont toujours l' apa- nage d’être des objets de curio- sité. Elles sont généralement rares, parfois ce"sont des dégénéres- cences. Ainsi nous avons eu ‘pendant trois ans un magnifique Dianthus caryophyllus dont toutes les inflores- cences étaient devenues entièrement Ici cependant les fleurs avaient con- servé un peu de rouge au sommet des pétales. D'un autre côté, is fleurs étaient devenues doub les. M Lierre, province d’Anvers, lorsque les remparts de cette ville furent con- vertis en parc. M. Witte signale éga- lement la variété de D: , les ligules sont du (1 Gottes. Enfin, n mons à ajouter lk plus dhatiéshis des fleurs vertes, une Iridée, notamment l’Zxia maculata var. viridis, qui n’est aucunement une dégénérescence, mais une modification complète des éléments constitutifs de la couleur. L’/xia maculata, originaire u Cap de Bonne-Espérance, porte des épis serrés de Smdes fleurs colo- rées de jaune, de bleu, de blanc, de pourpre, selon les variétés. La variété à fleurs vertes n’est pas la moins jolie. Piddingtonia pour bordure en serre. Le Jardin botanique de Bruxelles est l’objet d’un article élogieux repris dans le numéro du 20 octobre dernier laisse Notre con- cite entre autres la riche collec- du_Gardeners Chronicle. ae e jolie ne plante convenant comme bor- e des gradins ou comme décor des Héeries sous verre. C’est un Pid- dingtonia, Lobéliacée rampante ou grimpante, avec des feuilles arrondies, crénelées, portant des tot d’un rose assez vif comme celles de Lobelia et se garnissant ensuite de baies dans la forme de petites olives, mais d’ unriche coloris ‘pourpre. ette espèce, dit notre confrère, trouvera certainement son chemin dans nos serres chaudes. Gomme arabique. Cette matière provient presque exclusivement de la Haute-Egypte et e et de la partie occidentale du désert du Sahara croissent de nombreux Acacias. Ce me ces arbres qui fournissent la arabique. Fe les longues pluies tofs di es vents secs chauds commencent régner RE de ces Acacias se crevasse & s’écouler d’autant pee de sucs ntes. la gomme que nous connaissons. Lorsque l'écorce des gommiers ne crève pas suffisamment, les indigènes ont soin d'y faire des entailles afin suppléer ainsi à l'insuffisance de l’écoulement naturel. Où Bigarreau Gros Noir. C’est une des variétés les plus tar- dives parmi les cerises. La maturité se péuitot à la fin de juillet et au com- mencement d'août. Un amateur de fruits nous en envoya un très joli lot vers la fin du mois d’août. Le fruit est fort grand, d’un brun noir, arrondi en cœur, aplati près de la queue du côté ce suc s ’épaissit vite et devient ainsi marqué par la suture. La queue est assez fine, longue de 2 à 3 céntiiétie a chair est solide, pourpre foncé, adhérente au noyau, douce et agréa- blement acidulée. La fête des arbres. Cette fête, connue aux Etats-Unis sous le nom de Arbor day, fut établie en 1872 dans l'Etat de Nebraska, par J. Sterling Norton, ministre de l'agri- culture. L'institution a fait son ann et se trouve aujourd'hui en honneu dans tous les Etats et territoires ra l'Union. La fète consiste à faire plan- faire comprendre aux enfants l'utilité et la beauté des arbres et de déve- lopper ainsi le respect des forêts. Nicotiana noctiflora albiflora. Cette belle espèce avait été rensei- e nombreuses tiges vigou- _ qui ont atteint —_. ss me ont formé un bui s de matin que cette multitude de grandes fleurs blanc pur, agréablement parfu- mées. Ces tiges provenaient des racines de l’année précédente; c’est donc bien une plante vivace rustique qui a passé sans aucun abri l'hiver. de 1899-1900. Rosiers hybrides de Wichuraiana En faisant connaître naguère dans la Semaine horticole le Rosa Wichu- raiana, nous avons dit que cette spèce si rampante et vigoureuse, à fle 518 ples, serait utilisée pour pratiquer le croisement et pour obtenir des nou- veautés. Nous ne pensions pas que cette prévision se serait sitôtréalisée. L'American Florist. annonce que le rosiériste H. Walsh, de Woods Holl, Massachusetts, a obtenu un hydride de Rosa Wichuraiana fécondé avec la variété The Bridesmaid et un autre hybride par le croisement du À. Wi- churaiana avec rose Baronne de Rothschild. La première nouveauté s'appelle Sweetheart et la seconde Dé- butante. Toutes deux sont des rosiers sarmenteux, très rustiques. Les fleurs sont bien pleines, très parfumées et disposées en superbes bouquets. Les boutons de Sweetheart sont d’un beau rouge et les fleurs épanouies ont de am rose Débutante sont fort belles et d’un coloris rouge. Kanye Nepenthes Sir WilliamThiselton Dyer. A part le Nepenthes Northiæ cette forme nouvelle est proclamée par le Gardeners Chronicle la plus belle du genre. Elle a été obtenue d’un croise- ment du NV. mixta avec N. Dicksoniana à l'établissement de MM mes Veitch et Gardeners Chronicle. L'urne est mar- quée de taches brun pourpre sur un fond vert. Le rebord finement veiné est parfois ondulé. Blanchiment des céleris. Les lecteurs de la Semaine horticole ont été renseignés concernant le pro- cédé de blanchiment préconisé par M. . Wendelen, dans Chasse et _ Péche. Cet habile praticien a continué son essai d'étiolem ment non seule- trois liens, premier à quelques centimètres É base, le second au milieu et le troi- sième à la naissance des feuilles; les liens ne doivent pas être trop serrés, pou LA SEMAINE HORTICOLE viennent parfaitement; ce papier, en- roulé autour des tiges, est serré assez fortement et maintenu par deux liens également serrés. M. Wendelen ne butte pas le pied des céleris ainsi pré- parés; il croit que ce buttage nuirait à son procédé en interceptant la circu- lation de l’air qui se fait de la base au sommet de la plante, sous le papier et entre les côtes liées. Il a obtenu cette année des céleris à côtes, notamment le C. plein blanc doré et le C. mons- blancheur absolue; les côtes. . Fuchsia nouveau. Du croisement du Fuchsia triphylla avec une variété connue sous le nom de Surprise on a obtenu une forme qui fera certainement son chemin. Elle est déjà connue en Allemagne pour ses qualités de plante de marché porte le nom de Furst Otto von Wer- nigerode. D’après l’horticulteur Bor- nemann, de Blankenberg dansle Harz, la plante se distingue. par sa crois- sance rapide et sa jolie et abondante floraison; les fleurs, par leur longueur et leur forme, rappellent celles du F. triphylla, elles sont d’un coloris rose chair teinté d’une nuance de Car- min pâle. Elles forment de véritables bouquets au sommet des branches que leur poids fait incliner gracieusement. Le port de la plante est, en outre, touffu et l’ensemble a une excellente tournure: : Société des architectes de jardins en Allemagne. Cette importante Société a tenu à Halle sa 13"° assemblée générale sous la présidence de M Tnspecteur de jardins Fintelmann, de Berlin. Le rapport sur cette assemblée vient de ître. Il accompagne le n° 10, du 1* octobre 1900, du journal Die Gar- » tenkunst, organe de la Société, laquelle | s'occupe spécialement de l’art et de la technique de l’horticulture et plus spécialement dé tout ce qui concerne l'architecture de jardins. Dans cette assemblée, on a étudié les lois fonda- mentales de la plantation d’arbres dans les villes et les promenades pu- bliques. On a décidé la publication d’un catalogue de tous les arbres con- venant à ces sortes de plantations. On a émis le vœu de voir l’Institut horti- ét - cole, lors de son transfert à Dahlem, être élevé au rang d’Ecole supérieure pour l’art du jardinage et de voir celui-ci compris dans les matières de l'examen de sortie. Il y a eu aussi une conférence sur l’art des jardins des différents pays à l'Exposition uni- verselle de Paris. Un architecte de jardins de Hambourg a exposé ensuite des vues concernant le rapport des compositions plastiques avec les con- ditions de l'architecture de jardins; ‘des excursions dans les plantations de Halle et des faubourgs et une visite à l’'Arboretum de M. le D' Dieck, à Züschen, terminèrent la session de la Société, qui eut l’importance d’un véritable congrès. Fruits au Canada. Les journaux américains sont géné- des. années précédentes. Il a fal dans plusieurs régions, éclaircir, les poiriers surtout, pour éviter que les branches succombent sous le poids des fruits. Les vergers dans lesquels on a continué de faire usage de bouil- lie cuivrique ont donné les meilleurs résultats tant au point de vue de duction des naire, tels sont les avis officiels. Hivernage des fraisiers. Il est imprudent de donner aux fraisiers une couverture de fumier ou de paille, comme font certains jardi- niers; les souris s’abritent très volon- tiers sous cette couverture. Sempervi= rens dit qu’il est très recom à l'approche de l’hiver, d'étendre sur la plantation de la terre ayant reçu du purin de vache. Ce mélange sera en même temps un excellent engrais pour les plantes qui, à la suite de l’emploi e ce paillis, donneront des fruits en plus grande abondance. Les gels et dégels successifs soulèvent parfois, après l’hiver, les touffes de fraisiers ; l'addition de cette terre corrige les effets de ce soulèvement et fournit une matière toute prête à être incor- porée au sol tout autour du collet des. plantes. usAral Em. RoDIGAS. PETITES NOUVELLES Avis important. — La Semaine horticole va à la fin de ce volume, c’est-à-dire à partir du 1e: jan- vier prochain, prendre un congé d'un an et un repos qu’elle a, pensons-nous, bien mérité : La direction de L'Horticole Coloniale » avec ses trois grands établissements n'est pas une sinécure! maine horticole de ses vacances pour étudier de nouvelles améliorations. Elle repa- raîtra en 1902, beaucoup plus. complète, avec des. planches en Cu Le des innovations qu'elle fera connaître en temps u EE otre excellente consœur française La Chronique MR, en annonçant à ses lecteurs le repos que va prendre La Semaine horticole, a » ticole baser »; elle est, comme La cs propriété personnelle de M. Lucien Linden ; il est + naturel que celui-ci,: tant sur SAMEDI 10 NOVEMBRE 1900 a puissante Société, soit 2 s qu'il. a s les yeux et où sont établies les cultures — chées d'expérience — qui f horticole ## Ed v aiment pratique. - ns. — Une exposition de Chrysan- urant, Hall, à Macclesfield (Angleterre). 1,500 francs de prix seront répartis entre les expo xposition thèmes aura lieu vendredi dans le Drill 16 et samedi 17 co \ 170. — Laelia psaestans var. grandiflora (voir p. 520). sauts des offre, en outre, une coupe en argent. L'exposition des Chrysanthèmes, de Manchester, se tiendra dans le Saint-Fames Hall, les 15, 16 et 17 courant. La Société des Chanthtieies de Button (Angleterre), a fixé la date de sa quatrième exposi- ion, au mercredi 14 courant. dre à bon marché. — Tout le secret de vendre beaucoup réside dans cette formule si simple. amené à parler constamment des font de La Semaine meilleurs lots. Le Bourgmestre. de la ville. 519 « L'Horticole Coloniale » em est pénétrée et chez elle, vendre bon marché des plantes de tout pre- mier ordre, comme er à et culture, a élé le principe même de sa fonda On cherche à « “ Horto ole Coloniale » fous les ientèle. Elle vie pourra qu squ'au 15 mars 1901, toutes les plantes, Orchidées et autres, subiront une réduc- tion de 25 p. c. sur les prix antérieurs. \ FAIT ; PAR Ton Rectification. — En reproduisant, dans notre dernier numéro, l'article du Gardeners’ Chronicle, au sujet des établissements de « L'Horticole Colo- niale », le traducteur cite M. le Dr Masters comme chairman de la Société royale d'Horticulture de Londres; c'est une erreur de sa part, bien compré- hensible en somme, puisqu’à tout instant, on lit dans les Lo er anglais, lorsqu'ils parlent des meetings: ART in 7. HuvÉ . » _ 434 que si Le cb M il mérite de l'être et que personne n oise mieux que lui la « chair ». 520 Les expositions et leur utilité M. L.-H. Bailey, Le savant profes- séur américain, qui a le don précieux de remuer les idées, fait, dans la Cyclo- pædia of American H orticulture, quel- pin réflexions fort intéressantes aù et des expositions. Qu’on médite sotaient ce passage. Selon que les organisateurs ont tel ou tel idéal en vue, les expositions « L'idéal peut être commercial, il peut être artistique ; généralement on s’en tient à l'idéal commercial. On l’affirme dogmatiquement, et qui- conque en a un autre est pére 1 peut arriver qu’une : plante d'exposition, comme on en p NE dans les Chrysanthèmes et les Dah- lias, ne présente qu ‘une des qualités que l’on peut apprécier dans l'espèce; et pourtant chacune de ces qualités mériterait peut-être d’être développée. Un fait bien significatif, c’est que beaucoup des types commerciaux ne sont pas les plus artistiques, ni les plus satisfaisants; ce sont générale- ment ceux qui sont le plus” certains de procurer des bénéfices au produc- teur. » Il n’y a peut-être pas d'éxemple qui montre mieux ce que nous venons de dire que l’habitude qu’on a prise d’exposer des fleurs coupées. Cette habitude a eu pour résultat de déve- lopper la fleur plutôt que l’ensemble de la plante... D'une façon générale, l'unité est la plante entière, plutôt que la fleur ou le fruit isolés. La passion des fleurs n’est que le commencement de la sagesse. La passion des plantes est un degré au-dessus. Nous consta- tons avec plaisir que les expositions américaines sont de plus en plus con- sacrées aux plantes, et à des présen- tations artistiques... » G:F1.6G. à NOS GRAVURES LAELIA PRAESTANS VAR. GRANDIFLORA (fig. 170, p.519). — Notre gravure repré- sente un vrai Laelia praestans proprement ‘dit et son labelle est largement épanoui. -Ses fleurs sont richement colorées d’un rose Si avec des Ses rose pourpré . à ed vif rayonnant de la base au sommet _ dés Lis pétales tres larges. Le lobe antérieur _ du labelle est Fe intense ; le disque _— lamelles saillantes colorées de LA SEMAINE HORTICOLE pourpre; le tube est blanc rosé, strié de rouge intérieuremen Cétte es pe provient d’importa- tions dé l’an et a fleuri pour la pre- mière fois dns les serres du château de Ronsele. | SAGTTARIA MONTEVIDENSIS (fig. 171, — Nous donnons la reproduc- remarquable, mais les feuilles nCiées sont des plus élégan Cette plante con MERE On ne peut mieux pour l’ornementation des pièces d'eaux RM et des ruisseaux dont le cou- nt est faible. Elle est assez ee et te rien ; RE, elle se plaît mieux _… cette profondeur se maintient entre 15 à 30 centimètres. NYMPHEA LEVOECKER! LILACINA (fig. 172, p. 523). — _. ci encore une plante aquatique non s précieu précédente. Ses feuilles sont D'un eau vert, maculées de brun au-dessus et de rouge vineux en dessous. Ses fleurs sont de grandeur moyenne, de couleur car- min vif, sur fond rose iles: tandis qu’au centre se pe de belles étamines dorées. Cette plante se multiplie assez diffici- lement. Élle n’ém re aime le soleil qui, tout en récha uffant l’eau dans laquelle cle vit, fortifle ses tissus, LL Le jaune dans les jardins ETTE nuance fut longtemps pros- crite chez les amateurs de jardins et dans la garniture des appar- tements. La réprobation, jetée à cette couleur par de mauvaises teries, l’avait Rbesdiités : je me souviens Re date. dans mon jeune tem mps, 1 fallait écarter le j jeune de tout Jaron, + ge confection flo: De nos jours, il n’e —. plus ainsi et tous les amateurs Co ren la valeur de la couleur. rs et de ses nuances si Je me trouvais dernièrement dans une belle Rte Fa AP le parc de M. le marqui à Equirre, dans le ss Cat à j'avais été reçu d’une façon très aima- ble par cette noble famille, mes yeux furentsurpris de l'effet admirable cr ne _ fort sujet assia Mary) n fleurs. Les branches camera pe de d'éé. + l'affecte en ee ons; elle sæ gracieusement sous le poids des corymbes aune d’or don dignes du plus beau jardin. Sur la pelouse, p isolément, cet arbuste en bien sur le vert du gazon. Le moindre vent agite ses branches légères: la plante om de plui FE ait, peut-être, revenir à la mode, car cette impitoyable déesse du jour avait fait négliger cette espèce. Plantée seule, cette plante fait qu effet; en mas ssif, ce serait splendide à Césalpiniée,qu’on doit hiverner dans une serre froide ou une orangerie et même à la cave, tenue sèche, dans du sable blanc. Qn la mu ltiplie de boutures ou de semis. tte espèce ne ule à em n pas SE les jardinézpour y apporter a note chaude et gaie Le rayons du autres Cassia, les grandiflora, flori a, du ue; Brewsteri, nodosa, occidentalis, 1 de par Emile des Soleils vivaces ou an les Helianthus, les Helenium “ Sil- t dans : vis FF des ie is bles s ‘fleurs jaunes dans les plantes rustiques, ce sont les Roses de cette nuance; les plus BE ms sont les variétés “Persan Yelow (Jaune. de e des Ros iers-Capucine t la merv RE ne thé Maréchal Kiel que tout le mo connaît. Voilà bien du j es va-t-on dire : iy a de quoi établir le jardin de Nigaudinos? p Rien que cette nuance serait trop éblouissant ; un heu placement intelli get it rendront ces précieuses dans le jardin paysag Et dans les serres, qu reux C À st dans l’air | couve avico- leurs lon- sequins d’or? Quoi de plus attray ant que tous les Onci- NOVEMBRE 1Q00 leur sjJaunes ama- té dos sur Îles -$. avez edum et Dicoïd lorsc UE l’on collec- s -s jaunes? Jadis, tic onnaït | les Cactées, on s’extasiait à la dium à fleurs jaunes, à toutes les *AISODS € vue de l’Echinocactus Ottonit, en pleine uelle est la rs plus belle que les su- floraison >erb 1 aurea et Dowiana. ? L’. perbes * EL 14 ? L’A Dans le jardin, où nous aber ns, le vuloa Clowesi est captivant: les Orchic lées Le] ruisseau Ex mb doucement et le Nenu- ORCHIDÉES L'habitat des Orchidées ETTE Rodriguezia secunda charmante Orchidée, qui est répandue sur. une aire très vaste de l'Amérique tropicale, est pe irticulièrement abondante autour de Parà On # trouve en fleurs à tous les à fleurs jaunes sonnerie une grande place dans les collect Iles belles fleurs fleurs jaunes a une bien jolie AT teur Les Mimosa, _. recherchés en hiver, s jaunes ? Et les variétés ou Acac Fig. 171. — Sagittaria Montevidensis (voir. p.520). Phar lutea ouvre ses corolles d’or sur ses jolies sg ondes. ans cette énumération, certainement incomplète, il est souvent question l'or, de cette couleur dont la monnaie qui la ote est toujours la plus reche -rchée dans notre civili-ation moderne comme dans l'antique. Sur point, tout le ea est d’accord; on ne peut dire de : Degustibus et ’colororibus non dis- LME AD. VANDEN HEEDE. + mois de l’année, peu abondante de uillet à novembre, mais par centaines de fleurs aux environs de Noël. Par- fois un vieil oranger ou un Guava est tellement couvert de ces plantes qu'il semble une masse colorée. Les plantes croissent en rs isolées ou en petits massifs le long des branches, ou s’accrochent.au tronc, mais sou- vent elles se détachent partiellement, principalement sur le Guava, arbre qui se dépouille de son écorce tous les ans, et elles pendent en Pair, sus- pendues par quelques racines. sem- 522 LA SEMAINE HORTICOLE blables à des cordelettes. Dans ce climat humide, ces conditions ne l’em- pêchent pas de fleurir abondamment, donne plus de fleurs en proportion de sa taille, sauf peut-être Le charmant petit Oncidium iridifolium. Une petite plante de ce Rodriguezia, n'ayant que quelques ere produira 4 ou 5 ra- cèmes Parfois, nes elle est bien établie ayant au moins 60 centimètres de diamètre, for- mant un massif d’un -olo Lise ce n’est pas seulement quand elle: en fleurs que la plante Orne $ Chaque fleur paraît produire : une cap- sule de graines, et lorsque les graines müûrissent et se gonflent, la capsule s'ouvre le long des côtes, et se mon- tre entièrement revêtué de graines blanches, de sorte que la plante semble être encore en fleurs. L'effet de temps, c détruit, ou une forte brise disperse bientôt les graines. Il va de soi que parmi les myriades plantes, le racème est long et les fleurs espacées làchement; sur d’autres, 1l est court et serré; mais les plantes a parfois une tige florale légèrement ra- mifiée, mais cela se présente rarement. La variété des coloris est aussi très rande; alors que la majorité des plantes ont les fleurs d’un rose vif vio- lacé, on en trouve d’une belle couleur vineuse et d’autres d’un rose tres: pâle; mais dans ces dernières le colo- ris a toujours un ge fané, et l'effet n’en est pas gracieux Etant donné ces grandes variations de coloris, nous avions pensé, il y a quelques années, en raisonnant par anal e, qu'il: n'était nullement im sible qu ‘il existât une variété albinos ou à fleurs blanches. Nous avons in- ge beaucoup d’habitants à ce su- jet, et un jour un vieillard nous a dit qu il en avait vu une nes aupa- ravant; Fu la réponse que nous re- cevions d'ordinaire était que la fleur. La do die Cor da Rosa (couleur *. Depuis ces dix dernières années, nous avons rarement vu une touffe de Rodriguezia sans examiner l'arbre pour chercher une variété à fleurs blanches. Nous avions été si souvent désappointés que nous avions presque désespéré du succès, lorsqu'un jour, il y a quelques semaines, nous avons rencontré l’objet de nos recherches. Une après-midi de décembre, vers l'heure du coucher du soleil, nous nous promenions FAR l'avenue de Crotons qui conduit à l'entrée princi- paie, de notre habitation. Les graines Rodriguezia germent en quantité sur les branches et troncs de ces Cro- tons, les ntes y atteignent de grandes re sions, et l’ effet qu’elle : éé it formée de six plantes, ayant leurs racines entremêlées ; cinq avaient les fleurs roses, mais une était la va- riété blanche longtemps cherchée. La plante est petite, elle n’a que cinq feuilles et une tige florale, qui portait dix fleurs ou boutons. Quand nous l’avons vue pôur la première fois, il y avait trois fleurs ouvertes, et leur co- loris était légèrementnuancé dej jaune mais le lendemain elles devinrent blanches comme la neige. La plante Se vus ne peut être distinguée d’une forme à feuilles étroites de l'espèce, mais la tige flo- rale est érigée et non pendante. Ce caractère peut toutefois se modifier quand la plante deviendra plus forte. Depuis que nous avons trouvé cette plante, nous avons examiné attentive- ment tous les arbres et ar bustes des environs, nais.j pas trouvé d’autre exemplaire Nous avons dit que le Rodriguezia est répandu sur une aire très vaste, et 4 on le rencontre à une grande bois, ni loin d’une habitation. Dans les PRÉMRE pus où l’on rencontre a (Cale- basse) ou Cas Ee on est presque certain de trouver le Rodri- guezia secunda. Les graines ont proba- blement suivi le cours du fleuve, et partout où il y a un arbre-calebasse, les plantations étant presque toujours usqui 1e, Hhous n'avons. au bord du fleuve ou d’un de ses bras, la graine trouve un asile propice. e même arbre-calebasse est l’ha- bitat favori de plusieurs Orchidées de petite taille, telles que Trichocentrum albo-purpureum, Ionopsis paniculata e I. Burchelli, et divers Oncidium et Epidendrum miniatures. Le Rodriguezia du Rio Negro, du Rio Purus et des rivières de la région Ps plus en amont, est beaucoup is au que celui du Delta de l'Amazonc. Il est généralement beau- oup plus grand, quoique les pseudo- buis aièht la même forme; ses fleurs sont plus grandes, plus coriaces et d’un vert plus foncé; la tige florale est très longue et densément couverte de $ _Jeur de vin foncé. Une plante qui est ‘Sous nos yeux au moment où nous écrivons, et qui n’a que cinq longues feuilles, porte six grappes chargées de fleurs. Nous sommes portés à le con- sidérer comme se simple forme du R, secunda, car les fleurs sont nette- ment disposées Ah seul côté de la tige, et nous n'avons jamais vu une nions à penser que cette plante était le R. Bungerothi, qui pourrait parfai- tement s'étendre d zuela aux rivières du bassin supérieur du Brésil, mais elle ne concorde pas avec la des- a publiée en même temps que e de cette espèce dans le 3e von de la ZLindenia. Néan- moins, elle diffère tant du R. secunda qu’elle pourrait bien être une espèce nouvelle. C’est certainement le plus beau de tous les Rodriguezia à fleurs rouges. Nous avons préféré désigner cette Orchidée sous le nom de Rodriguezia secunda plutôt que sous celui de Parà, qui avait envoyé col- à Rio-de-faneiro des ef à _ fonia de et avait reçu un envoi plantes de l’Orchidée dont il avait de centaines sur les orangers à sa porte. ED. S. RAND. SAM EDI 10 NOVEMBRE 1900 PETITES NOTES ET de sr eee A — Cette plante, Elle est fort rs et distincte, ét n’a pa Vallure habit es hy s du Cat- uel ileya velutina, si facilement reconhaissa- ; on croirait plutôt trou- ver ici l'influence d u Lœlia grandis. Les pétales sont larges, cntuée sur les bords, les sépales plus étroits ; tous ces segments jaune qui se prolonge presque jusqu’au sommet et sur laquelle ressor tent encore deux macules jaune foncé Cattieya X John Baguley. — Hybride du C. X Hardyana et du C. Bonhsiail présenté récemment à Londres. Il a une assez grande ressemblance générale avec le C. X Mantini, et a révélé diverses va- riétés plus ou moins colorées Læliocattleya X Tiresias. — Cet hybr ide, qui date déjà de quelques années, a été présenté à à Londr le mois dernier et été jugé si intéressant que le Comité a décidé e faire figurer son portrait dans les col- “HS lections de la pumila, on connaîtra toute sa filiation. s fleurs sont fort petites, mais ont les s RES amples et sont d’un rose la r au sommet, le lobe antérieur pourpre très velouté, “ondulé sur les bords. Cypripedium X Vid du C.XCh.Canham et du Harrisian ne présenté à Lo e 23 octo- . R. I. Measures. Quoi que la sont d’une re pâle, à peu pe Jauné de Naples citron. pâle. L e du labelle estblanc; lelobeantérieur GAL: Tr roug st jaune pâle; les Rue sont ee debat lancéolée Et crispum auriferum, — Belle elle qui a fleuri à l’Horticole Colémials, à Brurolles. Les fleurs, d’une pétales chacun au ans un groupe de huit ou neuf macules de forme irrégulière, jaune d’or. Le labelle porte une bande médiane TT ee Nympea Léttéher: Ulactna (OR P. 020). .Leæliocattleya X Forbeso- Dormaniana. — Cet hybride nouveau était présenté à Paris, mois d'octobre, par M. Cappe. n'offre pas de caractères bien distincts ni bien saillants. Ses fleurs tiennent sur- tout du second parent, et ont quelqu a p A | « © label jaune pâle et le lobe antérieur ougeE. roeapra ne intermedio-flava var. Bijou — Cette nouvelle variété, rares à Pérs le 2 nét _ a les s d’un jaune beau à cnbbé que serre dentes et ve # pp mn du labelle brun rougeâtre, au lieu de rouge cerise parenté ne promette pas u «y: résultat très distinct, ce semis a été jugé par le Comité de la R. H. S. digne un certificat de mérite. Ses fleurs, dit le . deners’ Pt eau pm ersrem e X Eros. — Hybride du EL: vans Turneri et du Sophronitis 1r° classe. Il est remarquable par la beauté de son coloris. Ses fleurs, d’une bonne LA SEMAINE HORTICOLE 524 grandeur, ont une substance assez L épaisse et sont d’une ie 21 écarlate [es fruits nouveaux semble assez à certaines ren L. X elegans. = C’est lesecoñ après le S. X Veitchi. A< LL > ER M 14] / C4 \ fl), Dendrobium Moorei. — Nouvelle espèce (hotanique) crie eà Londres le 23 oc- bre, par Sir Frederick Wigan, et intro- duite de l'île ‘de Lord Howe. Elle porte des fleurs assez petites, blanches, en racème dress Dendrobium X' Leeanum atropurpureum, — Cette variété, présentée également à Londres par Sir Fred. Wigan, est beau- coup plus brillamment colorée que le type, lequel, comme on sait, a,été intro- duit avec le D. Phalænopsis et est sen déré comme un hybride naturel de ce espèce avec le je fleurs rose pourpré, le labelle couleur pelure d’oignon pourpré foncé. Elle reçu un certificat de mérite. Cypripedium X Lady Roberts. — ue ride Cypripedium X Helen. — Hybride du C. Dayanum et pe C. Ch arlesworthi, présenté à Londres le 23 octobre. Il n’a pas reçu de récompense, Mormodes Oberländerianum. — Nouvelle espèce décrite et figurée dans … je ners’ Chronicle de 3 novembre, Ses aff- nités sont avec le M. convolui _. me part, e ét d'aatte a avec le M. a dite” tes beaucoup plus connu Rue 1 cultur Fleurs jaune citron pointillées de rose. Cirrhopetalum maculosum je gens — Cette é présentée par , a Londres, le . Hooker en fait une espèce distincte, c’est-à-dire qu’il sépare spéci- fiquement le C. um et le C. guttu- aium. Lindley avait nommé la plante pes LT a ombelle, sont blanc crème, de pourpre. X Bowringiano-velutina, — Nouvel ns dent à Londres par M. J. rar rs Ses fleurs ont 1 es pétilél et les sépales rose pourpré, à peu près comme dans le pr emier parent; le labelle, à lobe antérieur arrondi, rappelle beau- coup le C. velutina. Max Che. Je crois fortement et ceux du temps jadis L y a bien du vrai dans les réflexions qu’adresse au Gardeners’ Chronicle un de ses correspondants : « 11 y a quelques jours, écrit M. W. Lawrenson, je voyais quelqu'un se plaindre de ce que les Melons de notre époque ne valent pas, comme qualité, ceux d’autrefois, et qu’à goûter les nouvelles sortes on av Re plus de dés- agrément que de plaïsir, à en juger par la grimace de la personne qui goûtait. qu’en Ce qui con- cerne les Fraises de ces. dernières années, on peut dire avec beaucoup He SUGGÈS AU SOUL AV ils tenaient compte.de cette particu- de vérité qu'il y a beaucoup de vari tés qui ont une belle mine et ne valent pas cher. FREE EASSS presque dis- stante et Alice Nicholson? I n’y a rien, parmi les récentes, que l’on puisse comparer à celles-là au point de vue de la qualité. Une Fraise sans saveur est comme une Rose sans parfum. Et encore, pour ce qui concerne les Fraises hâtives, avons-nous quelque chose aujourd’hui qui surpasse la bonne vieille variété Black Prince, que j'ai toujours eue, depuis plus de trente ans, à l’état de maturité en plein air au milieu de juin, dans les comtés de beaucoup de fruit et du bon? Quant aux variété tardives, qu’avons-nous quisurpasse Ælton Pine, Frogmore late Pine et Admiral Dundas? Cette der- mère variété est aussi, je crois, la plus grande que l’on ait jamais produite, car avec une culture très ordinaire j'ai eu des fruits mesurant 20 centi- mètres de circonférence. jee » De toutes les. Diane que j'ai De c'est encore la Lucas, à mon vis, qui possède le plus de qualités; s est parmi les Fraises ce que la Louise Bonne est parmi les Poires. Je n’en citerai qu’une autre, qui mériterait d’être mieux “EE à o cs la variété Comte de Paris pe aster n'est pas autant ésblée que d’au dont je viens de parler, car, “depais elle bi br . Finder, etc. Cette Fraise tant bapti- sée est encore sans rivale au point de vue de la productiv ité. Son seul défaut est le même qu’on reproche à la Prune Victoria, c'est de donner trop de fruits; c’est l’amie du pauvre. Comme lante, comme fruit et comme saveur, elle est tout à fait distincte. » Comme conclusion, je dirai qu’à monavis, l’une des principales raisons pour lesquelles tant de vieilles variétés de premier ordre ont disparu es Cul- tures, c’est qu’on ne se préoccüpe pas suffisamment de l'importance qu'il ya à renouveler souvent les plantes; c’est aussi important que de changer de semence pour les Pommes de terre. Sans doute ces deux cultivateurs eu Nicholson et . Gloede, ont sn une grande par- vecdequel passions M.- larité. Quand on réplante toujours des pieds du même stock et dans le même + les variétés ont une tendance ’affaiblir, surtout lorsque le ter- ea n’est pas tout à fait celui qui con- viendrait aux Fraisiers. » C'est une chose remarquable, en commissionnaires, expéditeurs, nnes au courant des mar- en avril-mai : très Éd _ HUE. 50 à 12 francs la caisse fruits ; gros fruits, de 1 franc à 10 “Francs la caisse de 15 à 20 fruits; fruits moyens, de fr. 0.50 à 5 francs la Fa 30 fruits. Les fruits Er se vendent de fr. 6.75 à s pièce, selon la rareté et la Lust Mêmes observations ur les Pêches, les Raisins, les Pommes, etc. La beauté et la seen ont- bien leur importance, mais la saveur ne doit-elle pas être tué appréciéeet plus recherchée encore? Un ruit sans saveur ne vaut certes pas une Rose sans pa : a propagation de l’Adiantum Farleyense ’Adiantum Farleyense ne donnant pas de spores est multiplié très facilément de la manière sui- vante : Les plantes ayant été en végétation tout l'été, seront en automne trans- portées dans üne serre froide, où elles né seront que très peu arrosées — on ee She dépérir peu à peu par le que d’eau et la basse température. Graduéllement l’on diminuera les ar- rosages jusqu’à leur complète cessa- tion. Vers janvier, les frondes étant mortes ou en partie, elles seront cou- ées totalement et les pots seront maintenus dans un état trés sec per: dant quelques jours encore. Les plantes seront alors dépotées, la motte bien brisée et divisée en petits morceaux, en observant que chacun d’eux soit porteur d’une cou- ronne ou deux au moins. L’on mettra dans des boîtes ou ter- rines (les boîtes sont préférables) une couche de sphagnum bien pus et mélangé de te ou de terre de bruyère. Sur ce lit, les ne éclats seront déposés A pee en ayant l’on répandra sur le tout un peu de peat bien brisé, juste pour remplir les interstices Dans je température chaude de la eun frondes et des racines, les feuilles de verre seront alors enlevées. uand les jeunes plantes seront Lee assez fortes, on les transplan- a! un mélang, eux parties 1 de compé k à: -ajouteé u: Deu de tes sons ét charbon de bois pilés très finement. Les mèmes petites caissettes feront très bien pour cette opération. Par ce moyen, l'on arrive Ste à posséder une quantité de s mêmes jeunes dt vées d’une manière intelligente. Il faut bien tenir compte aussi qu’un des points capitaux pour la bonne venue des plantes, est de leur donner un fort Acte - C.-A. ROCHAT. . SAMEDI 10 NOVEMBRE 1900 525 Les Chrysanthèmes exposés par le Japon N sait que le Commissariat gé- néral du Japon vient d’orga- niser à l'Exposition de Paris, u Trocadéro, ,une charmante fête en Poison de l’anniversaire de S. M. l'Empereur. On sait aussi que le prin- cipal clou de cette fête était la con- templation d’une douzaine de plantes cultivées par des jardiniers du pays, sous la direction de M. Foukouba, chef de cultures de l'Empereur. Cette fète a été un triomphe pour l’habile chef de “cultures, bien connu paire en France (il a suivi nota t les cours de l'Ecole de Versailles), ét qui a pu juger en cette occasion des sym- pathies qui l'entourent et de l'intérêt qu'excitent partout en Europe les mystères du Japon et de ses cultures. Les Chrysanthèmes estio n'étaient pas rompriaeré cultivés our « la grande fleur »; le système sus est autre; il consiste surtout à pincer le plus possible et à obtenir un nombre considérable de tiges, de sorte que les Chrysanthèmes se pré- sentent un peu comme les Azalées gan- toises. Un journal quotidien de Paris, le Tournal, a recueilli à ce sujet, de la bouche de M. Foukouba, des rensei- | de leur signaler. quelques Le c'est M. Foukouba qui a la paro « La cülttre du Chrysanthème, « kokou », en japonais, ce qui a même sens que le mot français tiré du grec et veut dire « fleur d’or », est très en honneur chez nous quoiqu’elle y soit moins ancienne ns Chine, _ vous AE TE efforts" DOS. sibles pour obtenir desfleurs énormes. Aujourd’hui, la mode est plutôt de produire avec une simple bouture des pieds de grande taille et dont les branches forment une touffe. considé- rable, avec le plus de fleurs possible. Tenez, regardez mes treize élèves, et jugez. : : Dans des sortes de hottes en rs blanc, transportables au moyen brancards, treize pieds de Crysis thèmes, de treize variétés différentes, diamètre dans sa plus grande largeur et de cent quatre-vingts à deux cent APE AT janvier quarante fleurs! Toutes les corolles viennent d'être soigneusement enve- loppées dans du papier de soie, car lés pieds me être SE de Bou: logne au Nous Share M. Foukouba re- pren At Japon, on est arrivé à des résultats encore neue surprenants. Une variété tardi don voi ci, d’ail- leurs, un semis — et que j'ai baptisée Reiyo, m'a fourni un pied qui a atteint 2 mètres 75 centimètres de haut, et qui mesurait 6 mètres de large dans un sens, 3 mètres 50 centimètres dans l’autre; ila porté huit cents fleurs, d’un en miniature, car « Reiyo » signifié « faucon »!! — Mais comment, demandons-nous, arrivez-vous à obtenir de pareïls phé- nomènes ? — Au moyend’une culture intensive spéciale et avec des soins particuliers. Je serai, d’ailleurs, tout à fait heureux que nous employons, à Tokio, comme engrais, des tourteaux d'huile de colza, qui donnent d’excel- lents résultats. Nous avons également essayé deux engrais chimiques : ceux de M. Cordonnier, un éminent chry- santhémiste français, “et :-ceux--de M. Georges ce le chimiste agri- bien con ais, debtachions vus. les pieds que voilà proviennent - ils de mis ? — Pas du tout, et £ ’est ce qui va vous prouver les résultats de notre trs intensive : ee tree pieds que voyez proviennent d’a utant de > 7 Vi ; ETS 7 tete re ir qu’en décembre. Je les laisserai d’ail- leurs aux serres de la Ville de Paris et vous pourrez les y voir dans un mois. » DE La fructification a. Hyères Brahea Roezli ou B. g PARC. dans le jardin très riche en végétaux exotiques de M. Hippolyte Deéllor, le très distingué amateur horticulteur » 520 LA SEMAINE HORTICOLE d'Hyères (Var), France. Nous disions alors que comptant sur un avis pouvoir bientôt faire savoir aux lec- teurs de la Semaine horticole si la flo- raison effectuée serait suivie d’une fructification normale. ous recevons de l'honorable M.H. Dellor l'avis suivant, contenu dans une lettre en date d'Hyères, 10 du mois dernier : « Les inflorescences du Brahea « Roezli présentent en abondance des » graines bien nouées, et dont la » maturation doit être opérée avec certitude Voilà donc un nouveau palmier, parmi ceux du plus haut ornement en pleine terre, que l’on peut dire com- plètement acclimaté sous les cieux européens de loranger. pes rappe- lons que, dans le su à France, sur plusieurs points rativemiene abri- tés, mais en dehors du climat de l'oranger, le même Brahea Roezli s’est déjà montré résistant à des abaisse- ments hivernaux de 7-8 et même 10 degrés centigrades sous Zéro. Nous pensons que les sujets qui naï- tront de semences développées en Europe, se montreront plus rustiques encore. ARDY PÈRE. S Ÿ 72 FLORICULTURE DE PLEIN AIR Anémones. — À la dernière séance de la Société Nationale de France, la maison japonica, et qui ont été fort admirées. A côté du SÈRe, connu, de la variété nds wind, qui n’est plus nouvelle, 4 Honorine yobert, si populaire, quiest une été ou un métis varié ; figurait la variété Reine Chariot mise au commer. ce d’abord la , et qui est bien hampes coccinea, qui ont excité beaucoup d'intérêt en rai- _de leur brillant FE laee non coc- ciné ni même écarlate, mais tirant sur le magenta. Ces fleurs ne! une longue | Schizostylis coc coccinea est une Iridée 7 répandue. L'époque de sa floraison, la beauté de ses fleurs méritent d’attirer davantage FRRre des amateurs de ins Tu euf, dans son sur les Plantes Pnlbeués en dit « Plus on coupe tiges dès da ‘elles commencent à Hé, plus il en repousse ui fleurissent plus tard; je crois qu’il est possible a bbtenit cette plante en fleurs pendant toute l’année. Cultivée en pots ou mise en pots en septembre et me en serre tempérée, la floraison se ge jusqu’en décembre. » La plan- ton Fe fait en mars-avril. DE Le Nitrate de soude en automne A température, l’ humidité, l’alti- tude et lexposit et a richesse du champ, la durée de la végétation de l'espèce cultivée, la répartition des travaux sont autant de circonstances à prendre en considéra- tion pour rer l'époque des semailles d'auto Toujours faut- tâcher de faire les semailles à une époque telle que les plantes se bn cs suffisamment avant l’arrivée des froids. En général, es semis effectués de bonne heure en automne offrent plus de résistance contre les conséquences funestes des gels et des dégels, le ee et la rupture des racin Seulement, malgré.la meilleure vo- lonté, malgré les soins et les labeurs, a saison est parfois trop ee quand le cultivateur peut sem Nous voyons alors les feine ‘plan tes, maigres et chétives dans une terre devenue trop froide et humide. Les quelques belles journées qui viendront encore pourront leur donner assez de vie et de forces pour les empêcher de succomber pendant l'hiver, mais elles ne pourront pas donnér au ‘cultivateur l'assurance d'une riche récolte. Dans ces circonstances le cultiva- teur doit se rappeler les paroles du D: Smets:: «':Lor le sol est pauvre en azote, lorsqu'il est froid ét humide, lorsque la nitrification s’y fait mal, surtout quand les semis sont tardifs, une application de 50 à 100 kil. de nitrate de soude par hectare, en ortesre peut être utile, même néces- saire. > be eu donc de rester inactif, le pu doit venir en aide aux jeunes plantes, il doit leur donner des forces contre les intempéries del’hiver. Grâce à l'application du nitrate soude les plantes se fortifieront, les racines se développeront, le tallement pourra encore se faire et les plantes secnnnieront une forte somme de corps de réserve qui serviront au printemps à re les à organes et en former de nouveaux. Par Mais n’a-t-on pas dit que c’est le sulfate d’ PRE qui est l’engrais azoté d’autom Quelques bts d'explication, pen- sons-nous, feront comprendre que cet engrais ne peut convenir dans le cas qui nous occu Quand il ne reste plus que peu de temps avant l'hiver, on doit donner aux plantes l'azote sous une forme directement’ a88Mmnlablé)° c’est-A dire sous la forme nitrique: Seu le LT de soude peut donc conve emarquons d’ailleurs de Fe süaté æ ammoniaqué doit être enterré par promettre la germination; cet engrais ne peut donc pas rendre ici les mêmes services que le nitrate de soude. upposons même la valeur agricole du sulfate d’ammoniaque égale celle du nitrate de soude, encore faudrait-il donner la préférence à ce dernier, parce que le prix plus élevé de l'azote dans le sulfate d'ammo- niaque n’est pas justifié. Concluons avec Wagner : « Il est bon de diviser la fumure azotée entre l'automne, la sortie de l'hiver et le moment où le tallement est terminé » et ajoutons que l’engrais azoté par excellence est toujours le nitrate de d soude. P. PE Professeur pe Fruits et Légumes (Suite, voir P: 515.) — On doit SAMEDI 10 NOVEMBRE 10900 susceptible d’alimenterletas de fumier ou de compost. Lorsqu'il y aura moyen, le jardin sera, autant que possible, à l’abri des rents du no ord, et il ne présentera pas de pente. N'oublions pas que les terres très argileuses peuvent être ren- dues plus meubles avec de la chaux, des cendres, des plâtras, du sable, des balayures de rue Les sols sablonneux doivent être mélangés avec des éléments argileux et chargés d'engrais pailleux. Les ter- rains calcaro-sablonneux conviennent particulièrement pour l'asperge. Distribution. — Pour le jardin de trois à quatre ares, et suivant qu'il est plus ou moins rectangulaire, _on pourra a! sion en quatre parcelles CR Habhes dans le sens de la-largeur avec un seul chemin qui longe la clôture. Les terrains plus grands sont divisés Ésennent sui- vant l’usage et le but poursu a première année, le carré DE etc. Il s’agit ici des choux, poireaux, oignons, etc. La seconde année, ce même carré servira pour les racines, carottes, scorsonères, salsifis, vec, terreau, sans fumier frais. La troisième année, toujours à la même place, on cultive les fruits secs, haricots, pois, fèves de cendres, de la chaque fois que le carré aux produits foliacés qui reçoit une fumure fraîche, d'autant pl pie qu’on la MURS d'épaisseur. uant la ia partie de votre division, elle servira pour les gazon pour le linge. On pourrait même réserver un petit coin de jardin pour un berceau ou reposoir. Au milieu des carrés, il ne doit ; ja- mais se trouver des arbres. S'il n'existe pas de mur et que l’on veuille planter un cerisier à haute tige, ainsi qu’un poirier, un pommier et un nier ou deux, d’après l'importance du jardin, pour avoir du fruit et produire un peu nn ce sera du côté du s plantes- 527 nord et de l’ouest. De cette façon, les rayons solaires ne seront pas perdus ponr les légumes. Entre ces arbres et en bordure, il y a lieu de planter quel- ques groseilliers, alternés avec de pommiers et des cerisiers en buisson qui ne demandent guère que des éclair- cies, puis es rosiers et autres plantes vivaces à fleu Lorsque dr artté exposée au midi est longée par un mur, on utilise ce dernier } pour la culture des arbres en espalier, vigne hâtive, pêcher, abrico- un ui plantes qui demandent beaucoup dé chaleur. Les carrés destinés à suivré l’assolement peuvent aussi être sé- parés par des lignes de framboisiers, de groseilliers et mème de contre- -ESpa- liers de pommiers et de poiriers, si le terrain est assez étendu, soit 10 à 15 ares. Les plantes condimentaires, dans ce cas, trouveront place en bor- dure. — Il est bien entendu due l’asso- lement ici n’a rien d’absolu. C’est ainsi qu'après les pois, les fèves de marais et les haricots nains, on plante des laitues, endives, poireaux, céleris (plantes foliacées), etc., mais avec des engrais liquides ou des engrais miné- raux suffisamment solubles pour pro- duire or r leur effet. Le petit jardin de 3 à 5 ares, assez rectangulaire, se présenterait très bien au point de vue pratique et ornemen- tal, en le divisant dans sa plus grande Lt lesquelles on établit des planches ou petites parcelles sur Ja largeur. Des À : trouvent, de siers-et-autres ET à fléurs et con- dimentaires. On établirait également un gazon pour le linge et un reposoir au bout du chemin, composé d’un arbre pleureur et d’un banc ou un berceau formé de cornouiller, vigne- vierge, etc. Lorsqu' on se trouve en présence d'un terrain de grande étendue, le mieux est d'adopter la division en au milieu avec un bassin pour recevoir les. eaux destinées aux arrosements. — Enfin, si le jardin doit être très chemins de 1 à 2 mètres a largeur pourraient longer la clôture et contourner les carrés tout en étant parallèles à des plates-bandes réser- vées pour les arbres fruitiers, pe à fleuries et condimentaires, etc Toutefois, nous ferons remarquer que l’ouvrier ne possède pas souvent un grand jardin qui, du reste, lui de- mande trop de soins, d’eau et d’en grais, exigeant une main-d'œuvre le: vée, comparée à la récolte. Lorsqu’ une haie entoure le terr ain, rien n'empêche d’y introduire des ro- siers du Bengale. L’engrais liquide, les eaux ména- gères de chaque jour sont la base Ne grande fertilité, en même tem sont indispensables à à la June fabrica. tion de fumier, compost, etc. - Etendue à donner au SEA et plantes à y nniitià — Un jardin de 10 ares u 1,000 mètres carrés peut suffire à tous les besoins d’un ménage de 4:à 6 personnes. Seulement, une famille ouvrière se trouvant dans les mêmes conditions, procédant avec méthode et discernement, pouvant consacrer e ressources suffisantes pour avoir toute l’année une nourriture variée, saine et bonne. es Les cultures seraient réparties comme a. Chemins, 20 mètres; pommes de terre hâtives, 100 mètres; asperges, 25 mètres; pois, 50 mètres; haricots nains es à perches, 60 mètres; oignons terre, comme plantation intercalaire. Les chicor ées Pouvase ‘améliorées, qu erches; et: ri “où il:y au vides. Les choux marins, corn rade fchon, fraisiers, navets hâtifs, PR et panais seront placés le ‘long des che- mins par parcelles d'environ 4 mètres chacune. On sèmera l’épinard d’été à l'ombre, de même que les _ et le cerfeuil, entre les pois es or ‘dans les oignons et fonde en bordur La bourrache, l’arroche, la poirée, l'ail, céleri à re persil, sariette, chalotte, ciboulette, casées en bordure ou dans une plate- 528 LA SEMAINE HORTICOLE bande longeant les chemins, en réser- vant pour chaque touffe un re de m50 à I mètre, suivant le besoin. 7 Nous trouverons btilement, place pour tout mettre, si l’on considère que les oignons blancs disparaissent en mai, les choux de mai en maï-juin, les pois en juin-juillet. Tous ces lé- gumes seront successivement rem- placés par des céleris, poireaux, endives, laitues, etc. NESTOR DUCHESNE. EE BIBLIOGRAPHIE La culture et la taille des arbres fruitiers, guide pratique-orné de planches explica- tive n-Armand Gravier, profes- ,; Librairie de la Bourse du Co Prix sue 1.50. Ce petit livre de rédigé par un praticien des plus a aeutss et mérite d’être vivement andé aux taille et les autres opérations de culture, ainsi Ki e le choix des meil- leures variétés de fruits. M. Gravier a fait précéder son traité d’une soin s F ue 170 ex ah ne humai é Constaton tout d'abord qu d'il fu, lisse AE n certain courage pour lancer une idée nouvelle ; : ets coup d'hommes raillent, sans se donner la bitués, comme saient les épaules (ou s’indignaient) quand on leur disait que à Le était ronde, et plus téra qu ’elle tournait. ravier a pris 4 précaution de faire : M. D.N. à M. es Cactées se font absolument comme pour les autres plantes : on pratique la greffe en fente, la greffe par ss _. la Lord à cheval 0 ed nie — +. u bien sur une _ té: udure; ces | crier t être ombragées. On les maniera , pour ne pas les faire basculer et tanus. Les Ephiphyllées greffées sur r Cierge 0 ou pps cylindriques et les Peï elles ne présenteraient que bien rare- ment, soumises à un autre mode de multiplication. . P., à H. — La plante reçue est l'Ansé- rine Bon- Henri (Chenopodium Bonus- Henricus), — feuilles peuvent remplacer les feuilles de l'épi- nard.. et il en donne abondamment pendant tout Fête: à , à Ch. — On dit bien que chaque saison doit présenter ses fleurs; mais, dans notre pays, les fleurs d'hiver sont rares. Il y a cependant la Rose de Noël (Helleborus niger), la Perce-neige (Galanthus nivalis), en janvier-février ; le Safran jaune (Crocus), mars; la Scille ses sibirica), etc. Parmi les arbuste r qui fleurit c'est otre Bois-gentil (Daphne nt qui croît à réat spontané dans nos forêts à terrains cal- : M.G.S., à Br. — Les poires reçues sont : No 1. Nouvelle Fulvie (mûrit en décembre); n° 2. Bergamotte Esperen (février) ; n° 3. Poire du Curé (poire à cuire, tout l'hiver); no 4. Passe- Crassane (excellent fruit de février en pe n° 5. Passe- sys 7 Ru Alexandrine rite (mû bon fruit très peu ne. n ce is a CRAN n, le moment n’est pas favorable à Pésbhisisent des importations de Trianae. Ces plantes, au lieu de donner e bonnes pousses, ne d’une façon mal- er Il est bien préférable d'attendre jus- qu’en février et mars, époque où elles se mettront en végétation d'une manière normale et feront des bulbes pouvant déjà donner des fleurs la même année. Attendez donc les importations du prin- temps prochain M. N.S., à M.— La fleur que vous nous priez de déterminer est un Cattleya gigas. C'est une elle forme, dont l'attrait réside dans la teinte très pâle des pétales et sépales. à E. — Le chauffage à cette époque de Pannée ande beaucoup d'attention de la part des ent réteirt: les changements de temps sont fréquents et les variations de température égale- ment. Le soleil, encore chaud, mai le vent est froid; aussi Re apporter un grand n à maintenir e e. C'est un des talents du jardinier et cette PS sa ne t pas être considérée comme secondaire, enter le feu vers le soir rs un ou plu- sieurs # tuyaux de éhauilage quand le besoin #* sr mais ne pas manquer de les rou- vrir äe que le thermomètre baisse d’une façon marquée, De mr exige beaucoup d'attention et ‘ordre; la santé des plantes se ressentira de l'exactitude avec laquelle seront accomplies ces opérations. ame _ L'Epidtdren Mooreanum est une espèce très gracieuse, appartenant à la section EE et alliée à l'E. stellatum. Les fleurs sont très parfumées; elles ont les sépales et les pétales vert clair, le labelle pourpre foncé avec une bordure vert clair; il est indiqué comme ori- ginaire de Costa-Rica M. M. A., à R. — Les fruits que vous nous avez remis Ses être dénommés comme suit : No 1. Beurré Capiaumont. Arbre très rs tif au jardin et au verger. Fruit moyen, d’ vetobre; , e de se prêter à certaines préparations ménagères, telles que : séchage de fruit entier, cuisson à l’eau acidulée, etc. No°;2. Bon Chrétien d'hiver. Beau fruit qui réclame É une situation privilégiée et surtout une chaleur constante procurée par le climat ou l’es- palier au soleil. Cette poire mûrissant de mars en juin, permet de dresser des compotes de fruits entiers. L Arbre vigoureux et généreux. Dés jes situations froides, il manque de saveur; c'est le s de l'utiliser au four, à la bassine, blanc, marmelades sucrées, etc. Mürit d'octobre à décembre ; à A. — on plante ju vous — avez sd dih a aphie est u une herbe te ee on le port dei Habenaria, à tubercules indivis, tige tantôt élevée et feuillée, tantôt grêle, portant peu de feuilles moins une centaine d'espèces de Disa et sans voir la fleur il nous est impossible de déter- miner celle à laquelle votre plante appartient. Lettres reçues : Mne ©. H.,à E.; V. L., à M; N. B., à Evreux; NILM dYSCTE Ci. à Patis; D'A., B. H., à Montpellier, M. C., D. C., à Sedan; E. L., à Liége; B. F., à Troyes. SE S SOMMAIRE : PAGES Chronique. D Se DISUGET Petites noivelle) fou 0. :D19 Les expositions et leu ‘utilité ‘ 520 Nos M Laelia pracsians u var. ho di “He 520 par Moss suites 000 Nymphea Leydeckeri blacine . : Le jaune dans les jardins. . ALTO Orchidées : L'habitat dés Orchidées pi RE Petites notes et M Les fruits nouveaux et ceux du temps jadis 524 La propagation de l'Adiantum Farleyense 525 Les Chrysanthèmes exposés par le Japon . 525 La fructification à he du Brahea Roezli ou B. glauca . 525 + ve de Es AP Dicemeens mt: + 026 e de soude enautomne. . . . . 525 Faits. es légumes 8 0: + 00 Biographie à ns 0 a 0 Boîte aux lôttres à 528 Fig. 170. Laelia braestans var. sien 519 » 171. Sagittaria Montevidensis . : 5 L£ : » 172. Nymphea Leydeckeri Hiéins: : :. 0 Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles. 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VANDEN HBEDE, Vice-F Président de la Société régionale d’Horticuite Una se... Lahaie, Unan. +, 1, 15 francs de la France, à Lille. ; ed A RON A SRmois 4 8 » | PATIENT, A a d’Horticulture de l'Etat de Vilvorde. rois mois. 4.4 Frois mois 42 2: Se. Ch. VASSEUR, Prfeseu à l'Aténée royal de Namur. e A |A. WESMAEL, 3. DAIGRET, Jean TOURON, a . ph A A.DUCOS, J. du TRIEU Ronnie | The LAN a Re _ L. BERTHIER, ; POTRAT, D: von HEERDT, Nic. SEVERI, er ECKHARDT et J.-F. or BUREAUX DE LA RÉDACTION ET pe L'ADMINISTRATION : ; Rue se 79, Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Horcole > : La meilleure et la plus large publicité -Æf} : - die est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture. —— 5 0-<—— . 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C’est déjà le 4° rapport publié sur cette matière, Les variétés recommandées comme les meilleures sont : Engre, Lutts, Red une, Abundance, Burbank, Chabot et Satsuma. Elles sont énon- cées suivant l’ordre dans lequel elles müri à Ithaka en 1800. D’autr O OU a peuvent être recommandées sous cer- taines réserves sont : Berger, Kerr, Ogon, Georgeson, Hunn, Hale et Wickson. Elles sont également nom- mées dans l’ordre de leur maturité ha Ithaka en 1899. L'auteur du rappor à tions sont dues à ce que le même arbre produit des fruits différant l’une année avec l’autre. Le rapport renfer- me des formes que l’auteur considère comme des hybrides. M. ].- Or- mand, de Marksville, à fait de nom- breux semis de prunes japonaises. Par- mi ces 30,000 semis,il en a choisi une vingtaine qu’ila répandues en leur don- eu des numéros. Le n° 15 (Louisiana) t le n° 20 (Georgia) sont obtenus par le croisement de variétés japonaises avec les variétés de prunes en culture aux Etats-Unis. L'Ecole d’horticul- ture de Gand possèdeune douzaine de var iétés de pr unes japonaises, mises à l'essai et cultivées en pots Fuchsias en pyramides. Ceux qui ont visité les jardins de Laeken sous le gene de Léopold I* se rappellent peut-être encore y avoir en colonnes ou Los tou verts de fleurs. Ces spécimens nous sont revenus à | la mémoire en voyant em not Fuchsias conduits en pyramides. Ici, il ne s’agit aucunement de plantes an- ciennes conservées pendant des an- nées, mais seulement de spécimens de de 4 ans ayant atteint plus de 2 mètres de hauteur. Voici les noms de quelques variétés convenant le mieux à ce traitement : Rose de Cas- tille, Lucy Mills, M”* Jules Chrétien Lye's Queen, Avalanche, Beauty of Trowbridge, Improvement, Wave of feurir les lrüchsias à un moment de- terminé, il suffit de cesser de Giiéer le sommet des pousses huit semaines avant cette époque. Ces huit semaines suffisent pour amener le développe- ment des boutons floraux. Marmelade de Coqueret. Au meeting de la Société royale d’horticulture de Londres tenu le 9 oc- tobre 1900, un correspondant du Gar- deners Chronicle présenta, sous le nom de Groseilles du Cap, des fruits du Physalis peruviana, peut-être bien de la variété peruviana esculenta. La fleur se distingue par une macule foncée à la base de chaque segment de pétale; chaque fleur fructifie et est suivie du fruit caractéristique du genre. Ce fruit est une baie biloculaire,renfermée dans le calice rs il a une odeur parti- culière et on prépare de ce fruit une des meilleures marmelades c onnues. Iserait p croiser le Physalis peruviana avec le P. Fran- cheti et d'obtenir ainsi, par voie de sélection, un nouveau fruit de mérite. Le correspondant prérappelé avait reçu les graines de la maison Vilmo- rin, é Paris, sous le nom de Alke- Lois doux. Effet de la lumière incandescente sur les plantes. Des expériences ont été faites sur grande échelle durant les années 1895 à 1809 inclusivement avec des laitues, radis, épinards, tomates, betteraves ét choux, à l’effet d’é éadier l'influence de la lumière incandescente sur Re végé- tauxtraités en serres. Onac la lumière du gaz, ainsi que la lumière solaire. Les expériences avec les lai- tues furent faites sur une Re ne de récoltes et environ 10,000 plantes. Cel- les traitées dans la lumière Hficiene - étai grandes, plus pesantes lus tôt que les exposées pendant 46 nuits aux influen- ces’ de la lumière artificielle pesèrent 68 livres et 56 centièmes, tandis qu’un lot pareil, exposé aux conditions ordi- _ naïres, ne pesait que 49 livres et 43 cen- tièmes. Les radis furent cultivés entre les lignes de laitues ; la lumière artifi- cielle avait augmenté notablement la r tion stimulante de la lumière incandes- cente fut le plus sensible chez les épi- ‘nards qui montèrent en graines et dont le développement fut plus rapide. Quant aux tomates, leurs fruits n’aug- mentèrent pas de poids sous le rap- port de la masse, mais chaque fruit en 530 particulier était plus grand et était produit de 10 à 15 jours plus tôt pour les plantes exposées à la lumière arti- ficielle. Quant aux betteraves, l’in- fluence de la lumière incandescente avait donné les racines les plus lourdes dans les conditions normales, mais le lus de sucre et le plus de pureté dans l’emploi de la lumière à gaz. Maisons de coton. Un inventeur a pris, aux Etats- Unis d'Amérique, un brevet pour la construction d'habitations en coton, de même qu’il en existe en papier et fer. On emploie, à cet effet, du coton vert de mauvaise qualité, on utilise même le résidu des fabriques; on en fait une pâte qui devient aussi dure que de la pierre. Ce coton durci est enduit d’une matière qui le rend im- perméable à la p Une const moins qu’une construction en briques; e plus, le coton est garanti contre l'incendie. Toutes ces qualités donne- ront à réfléchir aux architectes. Gleditschia japonica. Cette nouvelle espèce, que le pro- fesseur Sargent rencontra dans les montagnes du Japon, lors des voyages qu'il fit dans ce pays, dépa n gurer de l'avenir de cet arbre appelé à prendre place dans les parcs et les avenues des Etats-Unis et de nos con- trées. Au Japon, l’arbre atteint 20 à 25 mètres de hauteur et de même que le Gleditschia triacanthos il est forte- ment armé d’épines branchues. Les feuilles, d'ordinaire bipennées, me- surent 0"25 de long. Les des féviers en général ne sont guère re- marquables ; celles de l'espèce Japéerrerrre naise sont dans le même cas, mais les pures sont minces, aplaties au- plus de Fes du ete du Japon; la pulpe que ces gousse contiennent est em- A re pour “Aider le drap. Les cultures d’Erfurt. Erfurt et Quedlinbourg, deux villes Saxe prussienne, constituent les cipaux centres des plantes RL rfurt Mar- Pensées, Œillets, Phlox, LA SEMAINE HORTICOLE Zinnia, Verveines et Résédas qui oc- cupent la plus grande place. Ces cul- tures couvrent une ho superficie de terrain. Lorsque ces champs de fleurs ont atteint leur pleine floraison, ils attirent de nombreux TORRES on cette localité sont cn pihiés annuelle- ment de un à deux millions de cata- logues. Une maison d’Erfurt cultive, à elle seule, exclusivement pour les graines, 100,000 pots de Giroflées, 49, ov0ode Primevé ères, 35,000 de Pétu- nias, 20,000 d'Œil lets doubles et un grandsnombre. de-serres s0 nt ment consacrées à des Cnérares ‘des Coleus, des Gloxinias, des Bégonias tu- béreux et des Fuchsias hybrides. Cette maison dispose de 6,000 couches cou- vrant une surface d’un hectare. Erfurt compte seize grandes maisons de graines et une cinquantaine de petites travaillant la plupart pour les grandes. Les godes firmes ont, dans le sud de l’Europe, même en Algérie, aux Etats-Unis et ailleurs, des établisse- ments où elles cultivent des graines qui ne réussissent pas en Saxe. Le céleri d’Arezzo. Cette variété est recommandée en Italie comme une des meilleures va- riétés de légumes. D’après Sempervi- rens, c’est la variété de céleri la plus grande, la plus exquise et la plus productive. Cultivée dans un bon ter- rain, la plante se développe d’une ma- nière extraordinaire, acquérant plus d’un mètre de hauteur avec des feuilles très larges. La plante parvenue à toute sa croissance a environ 40 cen- tivées —. = ral de Heyst- r velles, d’origine américaine, sont dues à une sélection soigneuse faite dans le Connecticut et dans le Massachu- setts. C’étaient des produits de poires d'Europe aux qualités desquelles on tâchait d’ajouter l’adaptabilité de la croissance dans d’autres climats, adap- tabilité fournie par la poire chinoise connue sous le nom de Pirus sinensis ou Pirus ussuriensis, figurée dernière- ment dans le Gardeners Chronicle sous le nom de Sand Pear du Japon ou de la Chine. L'un des premiers et des plus grands importateurs de fruits euro- péens M. Berckmans, dont la famille réside actuellement encore à Augusta (Géor gie) et qui fit venir, du- i rant des années, toutes les meilleures ariètés et. de pommes cul- 7 op-den-Berg. .-]. Berckmans fut nommé président de la Société pomologique américaine et jouit de la : réputation d’un excellent Pons Quant aux pommes, la variété New- town Pippin fut un semis du hasard découvert il y à environ deux siècles. 2 He Baldwin fut trouvéeen 1742 s l’est du Massachusetts et répan- due par le su Baldwin. Le climat de l’ouest n'était guère propice à la culture du pommier, mais P.-M. Gideon, de Minnesota, commença, en 1855, une série de plantations ; il fit ceux-ci qui se montra bien rustique provient toute la culture des pommiers du nord du Mississipi. Depuis lors, on fait des expériences de croisements avec les variétés de pommes russes afin d’en obtenir la rusticité. Utilité du crapaud. Personne ne doute plus des ser- vices que le crapaud rend au jardinage. timètres de diamètre à la base. Le Bulletin d'arboriculture mentionne res mmes aux Etats-Unis. Un fait de plus en sa faveur. Le voiciimm oi. U dit M.Bür- L Annuaire du Ministere de l’Agri- e une curieu progrès réalisés dans l'amélioration des variétés fruitières, poires, pommes, prunes, framboises, mûres des haies, fraises, etc., etc. A l'origine des recherches faites 4 améliorer les variétés, c’est-à en 1806, déjà c. des Veiéiié “Ééicnt d’origine sméricaime. Ce qu'il a fallu de semis et de sévérité dans le choix de ceux-ci est immense. C’est à peine si l’on pou- retenir un bon produit sur mille qu’il fallait rejeter. Les pores nou- venich père, établie “dans : une serre à vignes, entrait en production, mais, au début, il fut impossible de récolter cloportes, ces ennemis patentés ee : à étais désarmé devant ce snocturnes, Re l’idée me vint d'introduire des crapauds dans la serre. Un, puis deux et finalement trois crapauds placés sur la couche eurent bientôt raison de toute la légion de malfaiteurs : plus aucun champignon ne fut atteint. Em. RoDIGAS. RIDER C ’ TETIS SA PETITES NOUVELLES Avis important a Semaine horticole va à la fin de ce dis ce c'est-à-dire à partir du 1: vier ee prendre un ci ni qu'elle a, pensons-nous, rs « L'Horticole Col établisse me nts n'est pas une sinécure I repos t un é rL abs ection de ses trois grands mia » avec nage parer en jé et des pairs céélifie connaitre en temps utile. Lindenia. — Les 11e ef 12e livraisons de la denia paraîtront le 20 courant. Elles renferment Les loriées des : Laelia grandis var. Lin- deni ; Miltonia Cunesta i graveanum ; Cattleya elges; Cymbid leuca AE ; Laelia grandis var. Pe nier) Cattleya Gaskelliana var. rs ns La re livraison du 16e ver prochain. "à Le 1er jan- Nomination du bureau de degree: horticole lyonnaise. — Au cours de la tenue SAMEDI 17 NOVEMBRE 1000 cette Pope Société rOcédE « 2 1 e e son bureau et de parties sort LR: son Co nseil lé" u “Rae ation. On 1l été él M. Fleury Ravarin; MM. B. Comte, Président : 'ice-Présidents : et CI. Fusssaud. Secrétaire génér Paul Garnot : M. Viviand-More MM. Lavenier ù postés. T3 4 è Bibliothécaire : M. Louis Vora Conseillers : MM. Frs Chevalier, Gay, Gorel, Lambert et G. Saligna Fig. 173. — Laelia praestans alba (voir p. 533). No .— . moment ” mettre sous Presse, nou: nes enons que notre . Augus +304 rt” à Remhillai vient d'être nommé commandeur du Mérite agricole. Nous lui RE nos plus sincères félicitations. 22 Exposition. — La Rd centrale d'Horticul- ture pratique de Charleroi a fixé la date de son exposition de Chrysa anhème “co en pots et de eurs coupées, aux 25 et 26 courant. Divers prix seront attribués aux exposants ph meilleurs lots. Les inscriptions sont reçues jusqu'au 20 novembre chez M ÉnsBo sm de la Société, rue FA 44 d'Orléans, à Charlier it LAN e moyenne ir d’horticulture te à cepm de l’Eta Vilvorde. — Lou di , 12 courant, arr à l'Ecole d'horticulture de pape à} bts ions y examens sur cours spé | par arrêté 7 du 4 août 1899 ) était évrposk comme suit: MM. sig ao tar ia l'agriculture, rat le doc teur Dreyponät ; Lacourt, directeur de — LU Congo; de Beucher, professeur à l'Ecole; M. Bouillot, directeur de l'Ecole, remplissait les fonctions de secré aire. Les résultats des examens ont ëté brillants. 25 Fa dope se sont présentés pour subir épreuves : 21 ont obtenu le nombre ge Points te pit c bein “ diplôme; ce sont MM. am a tp ol “rie Lan- dise, “pres r g l'Ecole; Facops, r à Hov we , horticulteur à Malines ra din ; Ceulemans, étudiar _. onom para res étudiant de Schepkens, ner à Gobler: eine. de 532 de culture à l'Ecole; Lacroix, surveillant à l'Ecolé ; 0 etroyer Vilvorde ; tens, horticulteur à Nosseghem : Bou- ten, horticulteur à Thisselt; Vroonen, horticulteur M. l'Inspecteur général a bien voulu spé ss dreuses inscriptions pour le nouveau cours qui s’ou- vrira le 22 novembre, à 4 heures _s Un grand jardin colonial en Belgique Les Serres de Linthout 24 ES cultures raisonnées, qu’elles soient appliquées poses. J'ai profité de la courtoisie e M. Lucien Linden pour visiter, mr celles de Moortebeek, les Serres de Linthout, dont j'avais à plusieurs reprises entendu parler. Je savais que depuis la création de . établissement, remontant à un an à peine, L’Hort icole Coloniale avait spécialisé aux Serres de Linthout un nouveau genre de cultures et j'étais assez curieux de me rendre compte de ce que pouvait être ce « Jardin colo- nial » dont la renommée re parvenue rapidement jusqu’en Amér Cette appellation peut certes être donnée à ces immenses serres donnant l'illusion d’un vaste établi à les tropiques: croit La flore des contrées dssdés y Re” e que l’on se si bien représenté : transporté vers ces pays qu’ nest voire uns sr privilégiés de erveilles. dE tourne aux colonies “event: ici tous les végétaux familiers des pays qu’ils ont parcourus, depuis l’arbre du voyageur (Ravenala Madagascariensis) qui les a rafraîchis eau, jusqu’au Bananier qui les >hère Sr a celle de . éoujours. ue de soleil, économiqu es LA SEMAINE HORTICOLE pensables aux plantations que l’on éta- blit aux colonies. Quels efforts, quelle persévérance n’a-t-il pas fallu pour donner à toutes ces plantes des con- ditions de vie identiques à celles de leurs pays d’origine? Tout, ici, tend à se PRES le possible du na- turel des végétaux cultivés et ces efforts su couronnés de succés ; 1l sufft de passer en revue les installa- tions pour se rendre compte des résul- tats obtenu L’Hor fée Coloniale dont le but, avant tout, est derendrelatâche moins ardue aux colons, aux planteurs, n’a rien négligé pour cela: elle a env oyé des missions dans les lieux les plus réputés et renfermant les essences . -plus productive Dans ces contrées, au prix de re C’est avec de tels matériaux que les premières cultures furent établies à Linthout ; CR encore, il ne se passe as de aines où l’on y reçoive des i importations, et t] "y vois en ce mome nt, a ncore en cabosses, j'en vd une ds laquelle je trouve jusqu’à 45 graines grosses comme des fèves de marais. Elles appartiennent à la variété Criollo, dite D de Caracas, la meilleure, à plus ‘d'u titre, celle que les Menier, les Baron, emploient pour la fabrication de leur hocolat si renommé. De jeunes plantules de végétaux à latex remplissent les châssis des serres à multiplication, on voit parmi elles, depuis le Castilloa elastica, jusqu'aux plantes à gutta dont on est parvenu, après prenait Pr à faire LE In- tr ti 10. Les plantes : établies de ces essences sont placées dans d’autres comparti- ments où elles trouvent toutes les con- ditions nécessaires à leur tps 738 ment! Les tablettes de ces serres, couvertes à perte de vue par les fron- daisons luxuriantes de ces plantes, offrent à l'œil un spectacle agréable et reposant. rrivons à celles qui sont préparées en vue des expéditions ; elles sont classées aussi, car, à Linthout, la devise : Une Pla ace pour chaque chose, et chaque chose à sa place, est rigou- reusement suivie. Des sections de serres sont réservées à ces pl antes, on les habitue graduellement à supporter che-et-le-plus. a ——————_——————— " " " " " les variations de température dontelles auront à souffrir pendant le long trajet qu “elles sont É bon bois, bien aoûté, dit-on en terme de jardinier, et les efforts sont cou- ronnés de succès, d’après ce que puis voir, car je constate que toutes les plantes sont trapues, bien en ra- cines, leur tige ligneuse atteint quel- quefois la grosseur du petit doigt; leur feuillage, d’un beau vert sombre, porte /l’ indice de la santé des sujets. Je reconnais, dans la première caté- gorie de ces plantes, les Hevea se liensis, auxquels je donne un momen d'attention; ce sont eux qui Sonrntesel le caoutchouc du Para, le plus recher- apprécié sur les: mar- chés. Ils aiment les terres arables, basses et arrosées, en enfants choyés qu’ils sont et à qui rien ne doit man- uer. Aussi, on les plante de préfé- rence dans les terrains avoisinant les cours d’eaux. . outes ces indications me sont données par les chefs de culture de l'établissement: MM.Haumont, Beeck- man et Lantoine, de parfaits gentlemen qui me servent de cicerones et qui se font un plaisir de renseigner les visi- teurs sur les spécialités cultivées ici. Plusieurs jeunes gens, sortis récem- ment des écoles d’agriculture du pays et se destinant aux cultures colo- en relations d’affaires avec L’Horticole coloniale. Le temps qu'ils nt À à moon les met à même de à leurs sociétés des services sigaales lors- qu'ils sont sur les lieux où leur expé- rience doit être mise à l’épreuve. Les Castilloa elastica, ‘caoutchouc Panama, sont largement représen- tés dans cette flore tropicale; tous de même grandeur, ils forment une nappe de verdure aux tons sombres. Quelle vigueur, quelle exubérance de vie! A la moindre entaille sur leur tige, il s’en échappe un lait abondant. Que cela So donc être chez l'arbre adulte? Les Manihot Glaziovi, essences par excellence des terrains arides, rocail- leux, où les autres arbres de rapport ne viendraient pas, sont là, à attendre un prochain départ, avec les ca- caoyers, les nn et U na dront pas lon #, 4 ce UE LE crois; les “ait se plantations ne. colonies trouvent ici ample provision de toutes ces plantes et elles profitent de ce que Z’Horticole C oloniale, tout en leur offrant des espèces saines et forte leur proture une garantie de 75 p,. dé bonne arrivée à destination. Pour avoir pris une telle détermina- tion, il faut que la grande firme bru- xelloise soit bien sûre des qualités de ses produits. Nulle me 1iSOIN : CONCUr- rente n’a osé, jusqu’à ce jour, prendre cet engagement; aussi, la plupart des steamers quittant les ports d'Anvers et de Marseille, en destination du Congo, du Zambèze et de Java, em- portent-ils des petites serres appelées « Wardian-cases », dans lesquelles on enfers les plantes et où elles conti- ivré Jusqu'au moment où elles sont mises € n place. J assiste à l’emb 1 ge de plu milliers de Castilloa et d’autres plantes économiques; que de soins, que de délicatesse on emploie pour les placer et leur faire supporter mieux les fati- gues du voyage. Continuant ma promenade, ] je passe devant les compartiments garnis de jeunes arbres fruitiers des tropiques, Bananiers, Manguiers, Goyaviers, Anona, etc., etc. Des plantes médici- nales, telles que Cola acuminata, Ery- troxylon coca, Piper cubeba, Ilex Para- guaensis, etc., etc. Des textiles comme s Agave sisaliana, Gossypium herba- ceum, etc., etc., des bois précieux, en un mot, tous les végétaux pouvant faire l’ objet d’une exploitation ou être d'utilité aux colonies; tout y est cul- tivé admirablement et partout, le même ordre, les mêmes règles sont appliqués en vue de la bonne Organi- sation. On admire dans toute chose l'effort considérable des organisateurs de ++. 1 L & + : À .. 11 iSieurs jé Pa 12 ri seb SRE | Rd on réconnait la main du directeur ge- néral L'importance, la réelle supériorité des cultures et des installations se dévoilent dès les premiers pas que l’on fait dans cette « grande fabrique de plantes ». On quitte les Serres de Linthout em- ortant le souvenir agréable d’avoir passé quelques heures parmi la végé- tation tropicale, on en sort imprégné et sous le charme des choses vues. s Serres du Parc Léopold, Moorte- beek, Linthont, trois noms fameux, que e trésors ils ont révélés et que de Sérhices ils rendent à ceux qui s’occu- pent d’horticulture. J. THos. JEFFERSSON. SAMEDI 17 NOVEMBRE 1900 NOS GRAVURES LAELIA PRAESTANS ALBA (fig. 173,p.531). — Le portrait fidèle que nous donnons de cette belle variété fait suffisamment son éloge pour qu'il soit inutile de le com- menter longuement; c’est sans aucun doute une acquisition des plus précieuses. Disdier est grand amateur de beaux Palmiers et d'autres plantes ornementales des tropiques. Il a su en réunir un grand nombre et son parc de la villa € Mar » renferme une admirable lee de ces SRE ous . ons à sa gracieuse obligeance de pouvoir à nos lecteurs une donner Fig. 174. — Pandanus utilis. fleur est grande, 0 étalée, entière- ment blanche, avec un peu de jaune dans la 5 formant un étriste charmant. Cette belle variété provient encore des fétoreohe de « L’Horticole Coloniale ». PANDANUS UTILIS (fig. 174). — Notre gravure représente un ere he Lee ilis croissant en pleine terre, dans le parc de M. Nagel Disdier, à Malaga. M Nagel LEE à pois Capucine le Reading Eten: s est très facile de démontrer que le pollen du pois ( Cds ie à une re pré oiidéradite nettement ac- cusée, si on se sert du Reading Hero comme FE femelle; car, au grain formé, on peut distinguer immédiate ment s’il est né par fécc vec le pois pure ou avec propre pollen »ndation son Il est SOUMIS ‘que ce qui est vrai d’un genre, ou d’une espèce, ne l’est pas dans une espèce ou un genre même voisin, et nous ne serions guère portés à formuler une règle générale; mais il est toujours utile d’amasser les obser- vations particulières. ES La Maladie noire des Clématites à grandes fleurs causée par l'Heterodera radicicola Greeff EPUIS bien des années les horti- culteurs- cultivateurs de Cléma- atteint d'une maladie pre qui se s. Une nuit pour rendre TE CAL noires et molles, en attendant la sécheresse défini- t noirâtre que prennent les plantés atteintes que l’affection doit son nom de maladie noire. nombreux auteurs du monde horti- cole ont décrit les manifestations exté- rieures de cette maladie en donner une explication p - isque se mêm l’affection leur était in- connue. Ils donnaient, en même temps A.-J. Foussat (1) se demande si l’affec- tion est due à un champignon. M. Van s (1) J. Foussat, La maladie des STE à grandes fleurs. (Le Fardin, 1896, pp. 124-125.) Reading 17 NOVEMBRE ro00 SAMEDI den Heëede (1) riens l'article de M. Foussat, dit avoir constaté l’existence de cette maladie et Fra un moyen de pes sur lequel je reviendrai plus loin. À M. Mottet (2) agit comme ses pré- que urs et livre la maladie à « la ss: aga- cité des cryptogamistes Ce n’est guère qu’en 1899 qu’un auteur FORBE CALEDONIA, è *’ CRAN NEW Un [es LL pourtant, depuis tn même la pu- blication des articles cités plus haut, Franck (1) signalait ce Duragite e comme vivant non seulement dans les racines du genre ét :de:ses espèces et v 30 alliés: pr ail serait trop long d’énu- mérer ici. Fig. 175. — Nouveau Begonia de Forbes Caledonia de la variété Gloire de Lorraine (voir p.533), Re hs la … pr ag la mala étant due à un Néma- tode, T'Hétéroder ride Grecf, Et (1) VAN DEN HEEDE, À propos de la maladie des Ctmatts à grandes * fleurs. (Le Fardin, 1806, 83.) ts Morret, Maladie noire des Clématites. (1897, p. 85.) J'avais depuis longtemps constaté la ésence d’anguillules au collet des vais pas S me Nr les Mnbire J'avais fait faire, au . FR: Rs hg A.-B. » Le roma der «Le 5 (1895, e: IFE,:p. 22} e dans traité la bibliographie du sujet, antérieure à 1456 a P et surtout s radicelles, Pons nn. galles variant de la grosseur d’un te d’épingle à celle du bout du on examine ‘attentivement cè outes ces ga occupent | radicales et Pete 'étendent parfois sur une grande longueur le long d’une racine principale, Gene plusieurs ra- dicelles de façon à former n renfle ement allongé pouvant atteindre Hsqdr à 3 cen- timètres de longueur. Dès lors, il est facile de comprendre comment s opère esséchement rapide de la plante dont lé système radiculaire est atteint si grave- ment par l’Heterodera radicicola. L’ab- sorption par les radicelles ne peut s’effec- tuer radicelles sont altérées ntral, c’est-à-dire au système vascu- laire ë celui-ci, par suite de l’hypertro- phie des tissus ra Es par la présence du Nématode, se orÉanise à tel point que le Pa radicelle avec ceux de la racine aie sen e pour ainsi dire plus At des , maintenue umidit té du sol, Tabiorpton est RANCK, LE cit. . 21 et FRANCK, Uber das 1 RB8E- pr -r49; in Landw. Jabrb. à ai ns rss plus de Epies mique LA SEMAINE HORTICOLE insuffisante A pe ee rue de transpira- ctive qui s'effectue par les feuilles à par époque l’anné desséchement commence par le collet qui devient hear et c’est pour cette raison qu’on ru devoir localiser la maladie dans cette partie du végétal. La dessiccation gagne rapidement les or- ganes aériens et cela d’autan partent du collet ge l'aspect carac- tér es de la Malad e rinsisterai pas trop sur le Néma- ee cause de la maladie. Le genre He- -odera créé et bien étudié par Gr eeff(1) sur les parasites des racines de Grami- Ne a fait l’objet de longues recherches t en particulier de la part de Karl Mul- er, en 1884 (2), mais il reste bien à faire ur és parasites vraiment redo Ces Nématodes sont très petits; leur lone gueur ne suivant les phases de leu développement entre 0. . Fe et 2 millimètres. Les s jeunes qui | Hu dans Patéreur sr adicelles et qui produisent les galles, y grossissent puis s’enkystent rapidement. À un mo- ment donné, les œufs qu'elles contiennent, e e en ont en S par une coque transpa- rente très read aux pôles gran xe et possèdent une grande résistance tièmes ei mi Mnétre suivant le petit ombreux pour arriver à donner un individu libre et ce- lui-ci passe par plusieurs mues pour de- venir adulte, Les tr aitements à employer HU ne plus difficiles à rendre efficaces. Pou tant quelques-uns ont été préconisé D: ar différents auteurs. .; Les sr cupriques, alice bor- delaises, etc., en arrosage sont sans ac- tion sur l'Heterodera, mais tuent les antes. M. Van den Heede (4) dit qu’au mo- ment de la mise en place de ses Cléma- tites, il entoure les soon de fleur de soufre et qu’il n’a jamais eu de perte de plantes. Eh est peut-être un | Bot procédé, (1) -Lôe. cit., ne as mens per satuhiss. Ver. der Preuss Rheinlande, (8) Ci made in pr tr XII, 1884. (4) Mon ami, M. Comte, Le pq ét de zoo- logie à la Faculté des Sciences de i s'oc- cupe nguillules s lo: oncemp élucide ce point fartlculier de la 7 — femelles car le soufre:se eg en acide sul: fureux, ak. même, au contact de l’humi- dité du sol, en hydrogène aullaid. voire même en ide sulfurique, corps éminem- ment actifs, mais c 'est un procédé plantés depuis plusieurs années et que les radicelles ont déjà subi les attaques de ee rodera M. rs l’emploi du sul- fure de perire qui Fos certaines eSpé- rances, car le al jà essay u ès pour destruction de LÉétrodre Schachti, pa- rasite des Betteraves. Un deuxième pro- cédé ne _. le ffica -@ =. ss [=] = & p © [el er ce @ .. a @ Lan al p œ [21 © est = 3 (e] en inoffensié pour 163 œufs consisterait à noyer dans l’eau le système radiculaire pendant une nuit; tous les ARetar ados disparaîtraient. ai dit plus haut que la résistance des aus était très gran s’accroît encore par le ee de leur situa- tion profonde dans les tissus de la plante où sont situées les poches créées par les né enkystées. Comme preuve de TÉ Pl il su .de ra peler ris, qui dut a recours à des solutionssithyéss de sel marin pour at ‘rêter + éveloppement des œufs de cette es pe D’autres te eurs ont signalé un fait ca ra enre Heterodera ayant séjourné dans l'alcool pendant cinq années contenaient encore des œufs qui, mis en liberté par er des racines, évoluaient normalemen L'emploi ps plantes-pièges préconisé ü égalemen p m, me S 1 t inefficace quand on songe queles ném todes se uve av n vitesse dansle sol PR porter la maladie d’une pl: ante à l’a digoi À “Le traitement tal éénsisterait à faire pla olutions arrivé à. tuer ni les 4 ni à empéc er Pé compléter pendant Hosietres séances à uelques jours d’intervalle. Je rendrai c- teurs du journal, mais d les ré mèdes à diphiyer: . guérir les (i) CH. JuLIEN, Sur une maladie de Begonia Re) (Le Fardin, 1896, pp. 165-166). SAMEDI 17 sites animaux ou végétaux, le meilleur c les produits secrétés (préalablement stérilisée) par ces pere sites animaux ou vée X. expé- riences en cours d'exécution dbnrieté peut-être un jour le résultat cherché Les variétés qui Eté plus atteintes au Jardin botanique de la Ville sont : 1° Dans Fe sr oupe des Clematis patens Den. : Edouard Desfossé, Bélisaire Favorite, Soph ia, Sophia flore pler 10 et Ura Rbdre I groupe Clematis lanuginosa LA : les variétés Aureliana, Henryi France Ainenoss paildes Me Durand, Marie Desfos é, The President, William L Blue Gem, Mie Leitchlin, Paul Avens Kennett. 3° Dans le LT des Co hybrida Hort. ou Fachma François Morel, RAS sen ET anni et Jackmanni superba, «Ed An- dré, SET ne: e; as Moo shoes violette, hybrida e, Neptu Me HR EEE pur .. 4° Dans le groupe . Clematis Florida: $ a Constance Kennedy,M"° Ch. Thi- bau s le groupe des CZ. Viticella : jolie Dodu. J- CHIFFLor. eZ La multiplication des FUIQETS (Suite, voir p. 510. Semis. — Cette on | se fait de la manière suivante : Les spores seront versées dans une etite boîte, si possible de forme chndriqus, dont Je fond aura qe rem- placés dans le coffre à leur place res- npgn te dans des soucoupes remplies d’e an début, le semeur croit tou- jours répandre trop peu de spores et stationne trop longtemps sur le ste, avec un peu de p arrivera très vite à semer régulière- me Serre à semis. — Le système pré- conisé est le système hollandais. Cette serre sera tenue avec une minu- tieuse propreté Les murs et banquettes auront. été passés à la chaux, ceci afin d'empêcher la crois- sance des cryptogames. Sous chaque versant, deux petits tuyaux d'environ 3 1/2 centimètres de diamètre courront le long du verre(A); ce sont les tuyaux sécheurs destinés à A À D. » Re C k Er B=-----.-:- évaporer la trop forte buée produite par la condensation. On aura soin que les bois Porte-verre soient façon- nés de manière à pouv oir conduire l'eau dans les pans du bas. Juste au- dessus des tuyaux de chauffage (B) sera construite une banquette (C) re- couverte de scories de charbon, ceci Eu conserver l’humidité aussi bien e pour atténuer la forte chaleur qui desbcHrast trop les pots. Au-dessus de cette autre sera r mant au moyen de petits châssis mobiles Le fa du coffre est construit à claire-voie et recouvertde feuilles d’ar- doises, sur lesquelles une légère cou- che de scories sera étendue. Siles besoins demandent une serre à semis de grande EE l’on peut construire dans le milieu de celle-ci une bannetse se fermant, et à doubl fig. 2), et deux de que le toutes les parties de la serre. — Ces coffres seront nanas à recevoir les afin calorique soit égal dans pots contenant les spores, qui seront en outre recouverts d'ene feuille de verre, Soins a donner. — Les soins à don- NOVEMBRE 1900 une oup de es humidité x rempli d’eau à la température de la serre, en les y maintenant jusqu’à ce que la surface s’humecte. Du reste, on ne doit pour cela employer que de l’eau ayant été bouillie; à cet effet, il est facile d’avoir un robinet donnant sur le tuyau du thermo-siphon Chaque matin, on ouvrira complè- tement les chässis du coffre pendant environ une demi-heure, afin de chan- ger l’air, et on tournera sens dessus dessous les feuilles de verre, quand n s’apercevra que ces dernières Sont couvertes de buée sur la partie infé- rieure. Naturellement, l’eau sera rem- placée dans les soucoupes à mesure de son absorbtion. Généralement, en été, après une huitaine de jours de semis, les variétés sur la terre humide, c’est le prothalle. Le prothalle se développant, on pourra vers le milieu du jour augmen- ter l’air dans les coffres progressive- ment. Pour les variétés telles que Argyrea, Cirtomium, etc., en un mot i andent pas dem fa: feuille de feuilles de verre seront remis en place. I1 se peut que malgré la grande pro- preté et les soins apportés, on ser çoive des taches b blanchâtres sur le rothalle; ce sont des champi U, 5 QE ——. aperçu, il ue se hà- er de l'enlever avec la pointe d’un couteau, même le prothalle et la terre à laquelle il est adhérent, sinon, én peu de jours la surface du pot serait totalement couverte par le parasite végétal. ne légère et constante humidité sera maintenue dans la serre; les moindres courants d’air sont funestes au prothalle. Lorsque le prothalle sera jugé suffi- samment jort et bien caractérisé, il faudra procéder au premier repiquage, lequel se fait de la manière suivante : Des caiïssettes ayant 0"35 de lon- gueur, 0"22 de large et 002 1/2 de 538 profondeur, seront mieux appropriées à cet usage que des terrines. Le drai- nage se fe ra au moyen de fibres de Cocos concassés ou de Æ fine tannée qui ser on en couvrira le fond D € boîte en pressant au moyen d’une planchette. Un mélange d’une partie de loam et une partie et demie de peat ou de terre de bruyère conviendra pour le pre- mier repiquage; la caissette sera rem- plie totalement ; au moyen d’une plan- chette, on nivellera la terre à la hauteur des bords de la boîte en pres- sant légèrement, ceci afin que le ; Jeune plant ne prenne pas trop d’eau à la ois. La terre à la surface doit être d’une extrême finesse, et aura été passée au mis de 0M002, afin que le prothalle tes sont ainsi préparées, on enlèvera soigneusement, avec la pointe d’un couteau, le prothalle, par petites pla- ques d'environ 3 [4 de centimètre carré en prenant avec un peu de la terre à laquelle 1l est comme collé; on ap- puyera de la pointe du couteau sur la boîte, et très légèrement, du bout du doigt, on fait glisser la petite plaque de prothalle dans l'empreinte faite sur la terre par la partie inférieure de la lime du couteau, et très légèrement on applanira la terre autour, Quatre- vingts à cent de ces petites pièces de prothalle suffiront pour une caissette e dimensions indiquées ci-dessus. Pendant quelques jours les boîtes seront tenues à l’étouffée dans le coffre de la serre à multiplication. suivant les besoins et couvrir tout ce qui demande à être ps Fa partie ; » EE éfE Sur n ’im- si avec De l'eau : veiller à l’ombra _ normale pour une serre à as ES _ tion est de 23°-25° centigra Il arrive parfois qu’on aune quan: antité dé te dont le prothalle demande à être repiqué sans qu’on en aie le temps cette opération ne se fait pas en oulu, il devient jaune, et par nt hors d'usage. 3 2 due. cet inconvénient, D pu ie dé la banquette. on opérera de la manière suivante : On remplira par-dessus les bords des pots de 15 centimètres de fines scories de charbon qu’on arrosera ensuite fortement. Au moyen d’une poche en fer plate, de forme ronde et légère, le prothalle sera enlevé tout d'une pièce du pot de 12 centimètres et sera soigneusement placé sur les pots de 15. De cette manière le pre- mier repiquage peut être retardé de 3-4 semaines sans aucun préjudice. Nota : Pourtant, les Pteris major, Argyrea, tremulla, devront être repi- qués aussitôt que le prothalle est assez fort pour supporter cette opé- ration; le plus jeune est mieux, car ces variétés ne peuvent pas être trans- portées du pot de 12 SERRE en 15 sans courir de grands ri risque Sitôt que le prothalle commence à développer des frondes, il sera néces- saire de transporter les boîtes dans une serre moins chaude (serre aux repiquages), 20° c. sont alors suff- sants, d’où on les ma, pour pro- céder au second repiqua cet effet, les bé. ‘seront les mêmes que celles indiquées précédem- ment, la profondeur seulement diffé- rera en ce qu’elles auront o"o5 de profondeur au lieu de o"o2. Pour les Pteris il ne faudra pas ménager le loam, deux parties de la dite terre et une partie de peat ou terre de bruyère feront un excellent compost. Pour les Adiantum, le mélange demande à être plus léger; Polypodium, léger e même rendu maigre par l'addition d’un peu de tessons réduits aussi fins que possible, cette dernière espèce craignant beaucoup l’humidité. Le jeune plant sera donc repiqué deux ou trois plantes ensemble, à peu rès 7 sur IO en rang. va sans dire que les Lomaria, Polypodium, en un mot toute variété à tige, cyront, _S LA SEMAINE HORTICOLE NOTES SUR LES Plantes grimpantes de serres IEN n n'est CHRAEUS comme les s serr P été plaisir de sp l’aspect agr éable qu tale donnent, elles ont souvent le sérieux avantage d’appor ter une Fitbe moisson de fleurs, parfois au moment où on en a le plus grand besoin, c’est-à-dire lorsque Les. jardins, en-sont dépour vus... Je me rappelle avoir vu dans un Fardin d'hiver, aux environs de Bruxelles, un issé de Camellias; sant tout s de janvier, le jardinier trouvait là une DE rt de fleurs extraordi- na aire. Parmi les plantes convenant le mieux pour garnir les murs, les treillis, on peut citer au premier rang : variétés Gloire , M eB Maréchal Niel, pes Henriette, etc., sont les plus employée Qui ne connaît ie Hoya, cette belle et des ai liane, US par l’as- pec cé de ses fleurs? Elle vient émet où il existe une certaine cultivée, elle pousse MER sement; sur Fr. si elle est en pleine terre; elle s fixe murs comme le Lierre et le ram- et croche naturellem A ri pe op de Bon nombr bniefient servir à cet effet; peu Le ès grimpantes sont Ans convenables — Les boîtes passeront quelque Code ans la serre aux repiquages, serre qui ui différera de autres en ce sens que Le: les ettes seront remplacées pa de simples tringles en fer sur lesquelles les à reposeront, Quand enfin nos jeunes plantes seront jugées assez used elles seront transportées dans la serre à Fougères proprement dite, où de chaque côté, deux légères trin- gles de fer auront été fixées (A) pour recevoir ces dernières. Le ; jeune plant ne sortira de là que pour être rem- (A suivre.) C.-A. RocHaAT. de végétation par la taille. Leurs fleurs t générale- rain mél angé de aire de bruyère et de sable, eur convient parfaitement. Citons encore parmi les plantes grim- pantes, le Cobea scandens, ainsi que sa SAMEDI 17 variété à feuilles me re ces plantes, en serres, deviennent vivaces et ne tar dent pas à garnir les fils dé fer pp ami elles s’attachent ; isser la voût forme de clochettes sont . plus gracieux effet. Le pers si at pour le parfum délicieux de eurs, est ne une précieuse recrue pour la garniture des treillis et des murs ; le Jarmimisnte grandi- florum exige la se sous notre climat, le 2 Poe à st une excel- lente espèce pour la chaude ou tempérée; sa floraison se : produisant en hiver est, en cette saison, un précieux appoint pour es confections florales. Il une 7. jéoisiie ès bien en serre LS ce s plan n en parties à Le ee Elles donnent des fleurs et remplissent éliotropes, au lilas très pâle. Ces plantes sont recom- mandables, tant par l’abondance de leur floraison que par la puissance de leur parfum. La Capucine, aux fleurs semblables à s qu de même des rh de divers Pelar- goniu à eut me rot sur des ballons sait de fils de fe ces PR en ui x To réels services à pect général de la serre plus moins nu. : ÉD. (Suite, voir p. 526.) Les arbres fruitiers en buisson. — Le petit jardin ne devrait pas être encom- bré avec des hautes tiges ou des for- mes difficiles à établir Le buisson est l'arbre par excel- lence, vu sa formation simple et son abondante production, pour l’amateur disposant de peu de temps et surtout pour l’ouvrier. Il doit rester nain dans le jardin de petite étendue, pousser à fruits et non a bois. On le forme au moyen de deux ou trois tailles pratiquées sur la greffe à une hauteur qui peut aller de 0"25 à 1 mètre. L'arbre est ensuite aban- donné à la nature, sauf quelques éclaircies faites avec discernement pour faciliter le jeu de la lumière sur les feuilles, les fruits et le bois Le poirier se développe naturelle- ment en buisson pyramidal, tandis que le pommier, etc., se prête mieux à la forme en buisson-boule ou buisson- vase. ne + 7 als HIdiHiieS COII , nous avons insisté sur un traitement simpli- fié à appliquer aux arbres fruitiers, et qui consiste à écarter davantage les productions fruitières afin, de pouvoir tailler et pincer plus long; voilà, certes, le vrai moyen d'arriver à une prompte ton s arbres ne sont point faits pour an arrêtés dans leur développement, coupés, élagués et assujettis à des in- isions nombreuses qui dér angent l’organisation de leurs parties. Les sujets des forêts et des vergers subsistent et fructifient tout naturelle- ment. Si le jardinier et l'amateur s’ingé- nient à produire de belles formes, à contrecarrer la nature, souvent par des tailles irréfléchies, à mutiler l’ar- bre en plein développement et sans études préalables, c’est presque tou- jours au détriment de la Fiches. tion et de la vitalité des sujets. Il serait temps de mettre au rang des vieilleries ces tai deux yeux, par remplacement, etc., pour suivre un traitement plus ration- nel, basé sur une saine physiologie, sur le développement naturel. Lorsque la science n’éclaire pas un peu la pratique, le travailleur marc dans un empirisme aveugle. Les seuls principes qu'il est urgent de toujours observer en arboriculture concernent Pare la lumière, la nut férences déjà O, es phénomènes vitaux et le rappro- chement avec l’extérieur, tels sont les points ve pour que les diffé- rties du végétal puissent bien frntiitaise Ce que nous voulons, c’est réduire le traitement des arbres fruitiers à sa plus simple expression, assurer une riche etabondanterécolte, tout en facilitant la tâche de l’opéra- eur. Le verger. — La première question qui doit se présenter lors de la créa- tion d’un verger, c’est la nature du a © Il est certain que dans les bonnes terres, franches, fertiles et comportant un sol perméable, les arbres fruitiers NOVEMBRE 1900 arbres RE de vig chancres apparaissent partout. uant à l'exposition, elle influe con- tiatitent sur la bonne venue des arbres. A tout prendreet choisir, mieux vaudrait un terrain légèrement incliné 539 réussissent le mieux; il faut toujours profiter de cette situation heureuse pour donner de l’étendue au verger 7 a lieu de planter partout en choisissant les essences et variétés convenables; mais si, dans certains sols pauvres, on est obligé de recou- rir à une transformation complète, mieux vaut souvent de renoncer au travail. En ciet, s’il s’agit d’un défon- cement général, d'un a »port de bonnes terres ou d’ amendements, d'un drai- nage à grands frais, l'ouvrage peut être tenté en pure perte dans un ter- tain ingrat, mal situé. D’autre part, ces dépenses extraordinaires ne peu- vent ie supportées par les petites bours Tout in nous admettons volon- EL 3 on considère la production de laver ae les sols de bonne aise il y a lieu de planter tout ce veut. Les terrains d’alluvion, de ren limoneuse, le long des cours d’eau, sont presque toujours excellents pour établir un verger. Dans les terres très sablonneuses, plus ou moins sèches, le pommier est sans avenir alors que les RE peuvent y être d’un assez bon rappo Les oi forts, au contraire, con- viennent encore pour evoir plantation de pommiers, tandis que le ier n'y prospérerait pas, ni, en &é- ar ruits à noyau (cerisier, prunier, etc.); ces derniers née les terres un Po sets et calcaires. D: ueur et. des vers le midi, surtout dans les sols naturellement humides, pour qu'ils puissent plus facilement se décharger d’un excès d'humidité. Si l'inclinaison est trop rapide, l’effet contraire se pro- uit; il y a alors dessèchement pen- dant l'été et même perte des engrais qui sont entraînés vers le Pour ce qui concerne la tige, beau- coup de personnes, peu au courant de la marchandise et pas assez soucieuses 540 intérêts, préfèrent donner centimes de moins pour un arbre chancreux, courbé, noueux, mal venu. Ces planteurs économes cher- chent à se convaincre qu'ils agissent sagement, mais l’avenir prouve tou- jours le contraire Il faut aussi faire choix de var iétés commerciales, au point de vue de la manipulation, du transport, des trans- formations et, surtout, adopter celles qui ss pe à la contrée où l’on se tro de leurs 50 ou 75 n peôt former le fond des vergers en pommiers : belle-fleur, bon-pom- mier, calville des vergers, court-pendu, plusieurs reinettes, gueule de mouton, pomme de rose, rambour Papeleu, etc: en poiriers Durondeau, Louise bonne d’Avranche, double. Philippe, beurré d’Amanlis Giffart, consei seller à” autres les siers dont il a été question ment et principalement des prunes à sécher. NESTOR DUCHESNE. © BOITE AUX à: ee … F. A.,à L. — La mousse qui couvre te es arbres enlaidit si ngulièrement ceux-ci et finit par les détériorer; c’est le moment de combattre cette engeance. On sait que le grattage est im- puissant à détruire les lichens et les mousses qui moyens préconisés sont inefficaces ou quelque- fois pires que le mal. Le meilleur remède con- siste à nettoyer les tiges à grande eau, puis à les enduire avec une brosse d'une sorte % chaulage ou onguent composé d'argile, de suie, de chaux et de soufre, le tout délayé dans une quantité d'eau suffisante pour obtenir un mélange assez épais pour permettre de l'étendre facilement sur L les écorces. L'addition d’une minim ité LA SEMAINE HORTICOLE du suc de Lierre avec de l'huile de Lys pour guérir l’ozène. Pour les brûlures, on fait cuire les feuilles de Lierre dans l’eau et on les applique sur la partie brûlée. Les feuilles de Lierre s'appli- quent aussi sur les coupures. L aie gatives et même émétiqu usage rieur est assez dangereux; elles sont surtout utiles dans les fièvres intermittentes e DE K., à de — La fleur que vous nous avez tà un Laelia Perrini.La variété nivea, Less rare et très belle, : sépales et les lobes latéraux du labelle blanc pur, e lobe antérieur rose pâ M. L. B., à R. — Nous traiterons prochaine- ment de ce sujet; cela fera l'objet d’un article. I . Y., à F. — Les Vanilla se cultivent en serre chaude, à peu près de la même façon que les Vanda. M. pe CE., à S. — Les fruits que vous nous ê é ONMHAE COBnassIer, pere Frui it à chair d'une eau aromatisée, du un goût t fran N. 2. Beurré Sterckmans. Ar es vigoureux, élancé sur franc et sur cognassier ; très fertil Fruit à chair fine, fondante, mûrit de ; janvier en 3. Foséphine de Malines. Arbre vigoureux, à rameaux tourmentés, inconstant sur cognassier ; fertile. Müûrit de janvier en mars, enre Coelia comprend quatre ou cinq espèces, parmi lesquelles les plus Fr eme sont les suivantes : C. Baueri, C. bella, C. macrostachya. Les Coelia sont originaires des Antilles et de l'Amérique centrale, demandent le bulbes th La floraison est alors abondante et plus R., à Florence. — Vous trouverez ce qui fait l’objet de votre demande au Jardin d’accli- matation du Gros Pin, à Hyères. M. A. L., à V. — Ce n'est pas seulement quand le OH pet d'une Orchidée est gâte et trop ancien, variqués ; —. et” garnie e ———— M. J. B., à M. — Un feu noir, c'est-à-dire sur lequel on vérse trop de charbon à la fois, ne chauffe pas et les gaz qui s'en dégagent non enflammés passent presque froids dans la chau- ÉT tandis que à ici le feu est rouge, la com- bustion de ces gaz produit une recrudescence de FAIOPAUE considérable. Il faut donc entretenir le combustion sur les grilles doit avoir à peu prés 15 centimètres d'épaisseur. Lettres va Wà BE er S., à Manchester; Je à LE M. S., à Nike. 4 hi; P.T à Naméêche; V. F2 à LYOMSSECH., à Namur: D., à Ch.; V. D E., à St-P VE BIBLIOGRAPHIE M EF. Ledien, chef de din royal me ne de Dre ublier dans la Biblioth que de dl eue éditée par M. Karl Siegismun sous la direction de M. Udo Dam etit v Orchidées à belles fleurs pour la fleur coupée et la décoration ». Ce petit volume intéressera les livre est relié en ie Re en SOMMAIRE : Chronique À Petites nouvelle Un x SE colonial en Belgique : Les Sr . Lint ; 532 No ures : s: Lacha pracstans alba he : 58 . Pond ve Ca ledonia. . Diciidées : De la façon de j juger les Orchi- dées « : Dé : propos de la fécondation artificielle 1534 ren ras e des Clématites à gran andes sé : Lam A des Fougères (suite) 091 Notes sur 1 Pme mpantes de serres . 538 Fruits et ae Here DOD Biographie AN QNe M reES Se 173. Lacs praestans all « 4 cs FR : 8e 74. Pandanus uti dre a 4 es Fr es SAMEDI 17 NOVEMBRE 1000 V “c L'AORTICOLE COLONIALE f SOCIÉTÉ ANONYME Sièse social, Rue Wiertz, 79, BRUXEILIES ; (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) Éd HS nd dé dt is au Commerce 08 Plantes nouvelles dt ti} gl d'aulres pays dintroduchon direc FPT DSP DIE BRIE S A0 SP NS QI ee Vi PUR OT TNT et US OT TS Ps eu TT | . 1 des Hantes RTE paraitra le 1° mars prochain Il sera envoyé aux clients de la Société et aux personnes : qui en feront la demande VI fl abLissements Jean Malvaux (SOCIÉTÉ ANONYME) Applications photographiques. Phototy een ès sur cuivre et zine. Photo-chromogra en trois couleurs. nee. ei PARIS, rue de la Crèche, Grand- Montrouge (Seine). SU rue de Launoy, 43. re 1236 Fournisseur des clichés de ‘ La Semaine Horticole ”. 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Nord de la France, à Lille, SR OISE Un Tir DS OS Sr ie 8» Le IMPATIENT, Chef de culture à l'Ecole d'Horticulture de l'Etat de Vilvorde. ‘FTOIS MOIS... 40 Pros MO: -oe 5.» . Ch. VASSEUR, Professeur à l’Athénée royal de Namur. . Max GARNIER, G. RIVOIS, | | À. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, PRE see J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, L. BERTHIER, BUREAUX DE LA RÉDACTION POTRAT, D' von HEERDT, Nic. SEVERI, BT DE L'ADMINISTRATION : Theo ECKHARDT et J..F. LEQUET. Rue Wiertz, 79, BRUXELLES. * II Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semaine Horücole > La meilleure et la Re large publicité ea nal est vu et lu par æ qui s ip essent de près ou de in à à * ho Robes re 0- € 2 >. GrA IL. T a \ « 4 TR + x. ne. 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CHRONIQUE Hivernage des Canna. EE ss ES variétés anciennes de Canna indica seront hivernées le mieux a l’état sec dans un endroit à chaleur modérée et à l’abri de la gelée. Les variétés plus récentes celles grandes fleurs, démsndent un étre traitement. Notre confrère Sempervi- rens recommande d’enlever les plantes avec la motte et de les placer ainsi ous la tablette d’une serre à tempé- rature modérée; on enlève la terre lorsque la sécheresse la fait tomber, ce jui n'arrive guëre qu’en janvier. Nous préférons les tenir en pots. On ne divise les rhizomes qu’au printemps, disons à la mi-Mars, lorsqu'on procède à l’empotage et à la mise en végéta- ion Fleurs de Funkia. Au point de vue de la fleur coupée, les Funkia ne Sos guère recherchés. Cependant, une exception peut être faite, dit Sempervirens, en faveur du F unkia ds re grandiflora dont les grandes blanc pur rap- pellent oo des Eucharis. C’est une pla ivace, originaire du Japon; @ Ë d disposées en une grappe unilatérale un peu arquée, longue d’environ 40 centimètr es. Il en existe une variété à feuilles panachées de blanc dans le sens de la nervure médiane et suivant les bords du limbe. Tous les Funkia mu de jolies Mere RE s redou- tent le grand soleil et les courants d'air 6 les re pe mieux en terre franche additionnée de terreau ou de terre de bruyère. Fraises américaines. Le Bulletin n° 109 de la Station expérimentale d’'Alabama est consacré à l'étude des fraisiers. Nous y trou- vons la mention d’une série de variétés avec leur appréciation au point de vue de la fertilité et du transport. Nous en citonsquelques-unes, d’autant plus vo- lontiersqu'’enrègle généraleles variétés reçues d'Europe par les Américains sont trop délicates pour être cultivées dans l’Alabama et que, par consé- quent, celles qui Petersen dans cette région seraient d’autant plus faciles à cultiver dans nos contrées : Arkansas Traveler, rustique, de vi- goureuse croissance et très produc- tive. Fruit de demi-saison, de moyenne grandeur, de bonne couleur , mais trop mou pour le voyage. Barton, rustique, très productive, moyennesaison,bonne couleur et suff 15e parmi les grands, il est recommandé pour l’Alabama du Nord.Brandywine, LE ruit CAR ERESS mieux pour | sud, n solet bonne fumure. Bubast, très grand fruit, trés répandu, mais résiste mal en été, demande à être planté avec d’autres variétés. Cloud, es de la Louisiane ; ce fruit, rec é pour le marché, n’e: que de OV grandeur, mais il est précoce, se transporte bien et produit immensément, Recommandé surtout on côtière de l’Alabama larges touffes s nom mbre eux est ecommendabIe pour l "Alabama FRS Nord. ÆEarliest promet beaucoup. Plante vigoureuse, résiste bien à la rouille, fleurit et fructifie longtemps. Everbearing, cette variété est vigou- reuse et tres productive, fruit moyen, rouge vif, de qualité moyenne; donne généralement une seconde récolte, de B son nom qui signifie remontant ou qui porte toujours. Gandy est un bon fruit quand il se trouve sur un bon sol. C’est un fruit tardif, recomman- dable pour l’Alabama du Nord. Hof- man, Variété bien connue, très rus- tique, fruit hâtif et facile au transport. Lady Thompson mérite la première place comme fruit de marché dans les pt Lace Fe rencontre rarement. Elle est d’un port sols légers. Fruit de moyenne gran- deur. La aie forme de bonnes touffes et de bons stolons. Meeks Early ne convient guère pour le mar- ché, mais résiste bien dans tous les terrains et parmi les mauvaises herbes. Michel, excellente variété sous tous les rapports, peut entrer en lice avec Lady Thompson. C'est un des fruits les plus précoces, remonte assez faci- lement. Patrick, variété fertile, de moyenne grandeur, un rdive. Star rappelle la fraise Sharpless, mais la plante est beaucoup plus rustique; la fertilité n’est pas très grande, mais la qualité du fruit est très fine. Tubbs est la fraise qui promet le plus pour ë Alabama, elle est de bonne grandeur t de brillant coloris. La maturité est de deux à trois semaines plus tardive . Michel et Lady Thompson. C'est un excellent fruit de commerce. Wi1- son St la variété la plus ancienne- Lady T. hompson.… w Thompson, Mi- chel, Hoffman sont les variétés les plus ne de la région de PAlabama Vernonia scorpioides. Cette NES jones brésilienne, sous-a serre chaude, touffu et atteint jusque 60 centimètres de hauteur. Ses feuilles sont ovales, les inflorescences sont disposées en panicules et les fleurs sont d’un beau coloris violet. Le Gardeners’ Chronicle la signale comme une plante décora- tive. Noix de terre. Un journal américain fait connaître que le produit comestible de l’Arachis hypogea a été évalué à 4 millions et ee de boisseaux. C’est un article de ande consommation aux Etats-Unis. Cube parties de la Nouvelle-Gui- née conviennent particulièrement à la 542 LA SEMAINE HORTICOLE culture de cette plante. Des échantil- lons provenant de cette contrée ont été jugés comme ne laissant rien à désirer. Les frais de culture sont fort minimes et la plante peut donner au moins deux tonnes par hectareet deux récoltes en une année. Veratrum californicum. Deux espèces du genre Veratrum, de l’ordre des Melanthacées, sontcon- nues dans les jardins d'Europe; l’une est le Veratrum album aux fleurs blan- châtres en dedans, verdâtres en de- hors, formant des grappes allongées réunies en une grande panicule pres- que pyramidale ; l’autre est le l’era- Éyun nigrum aux fleurs d’un pourpre noirâtre disposées en panicules, PYTa- plante doit être placée ane un endroit Veratrum californicum a été introduit aux jardins de Kew; il provient de la région des Wellingtonia de Californie. Les tiges atteignent 2 mètres s de hau- teur, soit plus du double des espèces précitées. Les feuilles sont aussi plus longueset plus larges. L’inflorescence, longue de 70 centimètres, a Jes fleurs d’un blanc verdâtre. C’est une bonne acquisition pour la section des plantes vivaces de pleine terre. Tubéreuses. Les Tubéreuses ont leur place dans toutes les compositions florales à cause de leur coloris blanc, qu ’on les uti- lise isolément ou groupées ensemble. Voici comment Sempervirens en donne la culture : Vers commencement d'avril, on plante les bulbes en pots d'environ 15 centimètres de diamètre terre de jardin et par moitié de ter- reau avec addition de sable blanc. Si les bulbes SA ER il faudrait ande humidité; , temps, on donne de l’ombre et un peu d’air. Les premières feuilles se mon- trent après quatre à six semaines. Dès lors, on donne plus d’air eton ad- ._ met aussi plus de soleil. Dès que les es touchent au vitrage, on élève Abe: par le temps ‘humide, on donner quelque engrais liquide. lus fortes, on les liga- tenir de belles tiges il convient d’enlever les pousses laté- rales. Quand il s’agit d'obtenir des fleurs pour la coupe, on fait successi- vement des plantations à à ve nter- valles de dix à quinze jou dé ma- nière à avoir des fleurs Aéptis le mois d'octobre jusqu'aux gelées. Cienkowskia Kirki. Cette jolie plante de serre chaude, aux fleurs roses, d’un agréable parfum, mérite bien l'attention du jardinier. L'espèce n’est pas très florifère, mais son magnifique feuillage fait oublier l'insuffisance des fleurs. Une serre jouissant de beaucoup d’air et d’une bonne humidité lui convient durant la végétation; lors de la floraison, la es rayons solai rrivent indirectement. Le Cinines Chronicle recommande de lui donner un mélange de terre ne. d’égales parties de terre tourbeuse et de terreau avec addition de no blanc et de petits morceaux de charbon. Pendant la végétation, on arrose abondamment et de temps en temps on donne de l’en- grais liquide provenant de fumier de mouton ou de vache. Après la florai- on, on procure à la plante un repos graduel et partiel en donnant moins d’eau. Empoisonnement par le faux persil. Une personne de Clermont-Fer- ae a été M ere ee l'usage du faux persil. e moyen pré ventif, le Bulletin “PErE de Gand, recommande de ne pas cultiver le persil commun, mais bien les va- riétés à feuilles frisées et à feuilles de fougères, qui ne sauraient être confon- dues avec les feuilles de la plante vé- néneuse. Si ces variétés sont un peu moins ‘aromatiques, 1l suffit d’ en em- ployer un peu plus. Lilium sétphutins: La serre himalayenne des jardins de Kew a montré dans ces temps une grande quantité de fleurs de ce superbe lis, grâce à la généro- sité de M. Hildebrand qui a envoyé des bulbes du Burma supérieur. Cer- taines tiges ont 2 mètres de hauteur et portent deux ou trois grandes fleurs e trompette de 0"20 de fleurs sont pre que le Liliunt pa Cette espèce, derniers dit le Gardeners’ Chronicle, produit MS des bulbilles dans les aisselles des er offrant ainsi une fertilité aussi gr s ce rapport que le Zilium bons ; on peut en au- gurer qu'il sera bientôt très répandu dans les cultures. Planté dans un sol tourbeux parmi les Rhododendrons, dans la grande serre non chauffée de Kew, ce lis, de même que les Zilium nepalense et L. Lowi, s'est parfaite- ment développé. Gymnopsis uniserialis. L'établissement Dammann et Cia réintroduit une jolie Composée an- nuelle, originaire du Texas, et à lä- FRS IE Re evue horticaes consacre une teur, à feuilles dentelées et crénelées ; les fleurs s, d’un beau jaune d’or, lon- guement pédonculées et larges de 4 à 5 centimètres, sontcomposées de 5 à 6 ligules très larges ; le parfum en est agréable. La plante a résisté dans un sol sablonneux et aride depuis juin jusqu’en octobre en fleurissant sans interruption, conservant son feuillage abondant et vert foncé. Cette plante vient dans tous les terrains et le mieux dans une bonne terre humeuse et e A fraîche. On sème les graines n mars-avril sur couche sous châssis froid; on repique aux deux premières feuilles et on met en pleine terre à la fin de mai. Sequoia génies. Un grand et bel exemplaire de ce géant des Conifères de Californie se dans le Bedfordshire. Cet un des premiers qui ss été introduits -en, Angleterre" planté en 1856. Le Gardeners’ Chho nicle en a donné dernièrement une figure et rappelle que l’ancien jardi- nier de ce domaine avait déplacé ce spécimen fréquemment de la serre au château et vice-versa. Aujourd huil'ar- bre mesure plus de 22 mètres de hau- teur; à sa base, sa circonférence est de 6"50 et à 1 mètre du sol, il a 450 de circuit. Les branches s'étendent dans l’un comme dans l’autre sens sur une étendue d’environ 10"50. Le sol du parc est argilo-sableux sur un sous-sol d’argile. EM. RoODIGAS. PETITES ES . Avis importan — La Semaine horticole v4 La Semaine see + pour éadier de nouvelles améliorators. Elle raîtra 902, beaucoup Plus co Packs en rat eur 4 des connaître en temps ut ra “de S'S vacances repa- mplète, avec des innovations qu'elle fera ps Importations d’Odontoglossum eri ispu — M. Fens2n, le fonte collecteur d' Odontoglos tit S S = ® En ne M. ensen cle po our les Lt cr di ent, à juste titr ar M. Linden, depuis sept ans à sa Pépin. Ilne veut bas que placer mettent ent Vente, comme prover tant de Li des forr rieures, le ns souvent étoilée y a Odontoglossum crispum ef A RE sum Crispum, comme il y a fagois et fag ÿ Las onne sr 2653 rt — On nous hr un pe cier, de l'espèce la rh gasconne, pr og ent de plus en blus pi: raconie papers ont du temps à perdre, qu il a enlevé au né He, . bruxellois tous ses dtrbieré et. toute clie . nl vraiment, dans Horteuiars. des per- Me SE) taives pour ajouter foi à des plais ps de ce genre? Famais, à aucune Si. les air s cet établissement n'ont Fe } br tellement tan qu'on le verra par le prochain bilan); aucun oléte ur ne Ta quitté et “mi des pouverus viennent de partir ets Ph aR ps ralion. Jamais pe aussi os el jamais ses chefs En 4 n'ont été aussi sérieux ni aussi appréciés de s1 nombreuse clientèle. Comme ce sont, aujourd'hui, tous de vrais cultivr- teurs, les amateurs peuvent s2 fier entièrement à eux. PS Les feuilles florifères EU Carriere; dans à C hOr- ticole, de Paris, signala souvent des faits curieux de dichroïsme et de dimorphisme chez les plantes. Bien souvent ces phénomènes anor- maux offraient un grand caractère d'intérêt qui confirmait la théorie des évolutions physiologiques de la plante. Sa résume cette théorie par cette pro- osition, tant soit peu absolue : /a fur est le produit de l'aoütement des uilles ES venons d’observer dans nos Cyclamen de Perse dela variété Pa- pilio, deux singuliers cas de dimor- phisme sur le même pied. De vigoureuses feuilles, au gros _des Cyclamen persicum SAMEDI 24 NOVEMBRE 1900 pé tiole, montrent des boutons ps ou ix sur une seule feuille au centre des nervures partant du sommet du Métal Et cela sur plusieurs feuilles La plante, très forte, ports de nom- breux boutons, dont beaucoup ont le calice foliacé, formant comme une couronne de feuilles vertes dentelées autour de la corolle des boutons commence à ouvrir : il Br ah une petite feuille pétiolée de 5 timètres de lon- gueur et son caice est foliacé. L’ensemble de la plante sera étrange lorsqu'elle sera bien fleurie. 543 NOS GRAVURES ODONTOGLOSSUM CRISPUM we PRIN- CESSE ALBERT (fig. # j). ous ren- voyons nos lecteurs à la 545 où s trouve bob la descriptionde ete char- Matte nouveaut ŒILLET THE KOH-I-NOOR (fig. 177, p.545). — Notre gravure représente un bouquet de corsage, formé d'œillets de la variété The Koh-1 a. @ [(æ) £ PE 15 27 _& (Angleterre). L’obtenteur de cette variété est un se émérite dont les produits sont avantageusement connus des ama- Fig. 176. — Odontoglossum pe var. Princesse Albert. u reste, depuis quelques années, un 1 grand A rREMEnt dans le genre Cy clamen persicum. Avant la brillante trouvaille appelée Papilio par le patient et courageux angue- Vervaene, de Bruxelles, existaient déjà des variétés cherchant la duplica- ture des corolles irrégulières. Le Papilio fut une révélation : des hybrides de plantes semi-doubles par cette variété et réciproquement, amé- neront très certainement la duplica- ture et des formes extraordinaires. Nous l'avons déjà dit : la nature est inépuisable pour l’horticulteur obser- vateur et patient. AD. VANDEN HEEDE. teurs de ces jolies fleurs; notons parmi ses meilleures trouvailles : Carmen Ve spieneite variété blanche, ET ir sur- Re es bordures de ; s, Doc- rater. Diamond, LA ES Cha der, étCi etc est lui Fe mit au commerce l’œillet Duchess _ uelo, à fleur j blant à des FE Bolbshét Ghoto. cn PR Mi- nerva, etc., etc. ARECA BAUERI (fig. 178, P- 517). — renferme environ utes rze Asie, l’Australie Archipel malais et la Nou- velle-Guinée. Ce sont de beaux palmiers 544 de serres chaudes et tempérées. Dans les colonies, les indigènes mangent comme Mine le bourgeon terminal.de l'A Ca- techu ; c'est ce qui lui a valu l’ appellation de chou- -palmiste. La variété Et nou occupe atteint, dans son pays d’origine, 6 mètres de haut. La vue que nous en donnons aujourd’hui a été prise dans de parc de M. Nagel-Disdier, à Mala cette plante acclimatée atéeint un laèye. loppement extraordinaire. ans nos serres, ce beau palmier est fréquemment employé pour l’ornementation. Le jardin d'hiver de L’Horlicole. Colomiale en ren- ferme un ces plus beaux exemplaires onnus,. “ ORCHIDÉES Le Caitleya velutiie et ses iyiés ©: A première apparition du C. velu- tina date de 1870, époque à la- quelle il fleurit dans la collection de M. Joseph Broome, en Angleterre; il avait été expédié du Brésil. Peu nid une autre pie plus belle fleu- ez le consul Schil- We: en 1873, une autre apparut chez M.E.-G.Wrigley.Pendantlongtemps, le C. velutina resta très rare, et ne se montra guère ainsi que par exemplaires isolés, ce qui confirmait les orchido- philes dans la conviction qu’il était un hybride naturel. Reichenbach, on ne sait trop pourquoi, avait exprimé le premier cette idée dans sa description primitive. Vers 1886-87, la plante cessa d’être rare — sans toutefois devenir très abondante — et cet argument dispa- rut. Il serait difficile d alléguer une raison valable pour taxer de métis ou ee une Orenidée Done @- mi. L 10) > rie SEE celle-ci, est très retire ement _ stin es les autres. Aujourd’hui, cette nest à des, est très appré- cié Sonrtene 16tHis particulière, ondu- leuse, le coloris orangé des pétales et des sépales, maculés de pourpré rou- geâtre. sombre, l'allure du labelle, tous Caractères qui ne sont pas communs. Quoique ses fleurs ne soient pas très _ grandes, l’espèce a déjà été beaucoup _ utilisée par les semeurs, et voici une liste sommaire des hydrides qu’elle a éjà produits : a X Bowringiano-velutina ; mg cte de LA SEMAINE E HORTICOLE Caitleya X regie, avec le C. gra- nulosa Schofieldiana Ca NPPAONT NES avecle C.aurca; Cattleya X Miss Measures, avec le C. Lüddemanniana ; Cattleya X velutino-Lüddemanniana ; Cattleya X velntino-bicolor ; esleatreye X:2ANbertki, parle. L. purpur Laval a X Proserpine, par le L. pum Eee E X velutino-elegans. Plusieurs’ de ces hybrides, comme le savent nos lecteurs, ont des qualités de premier ordre G.-T. GRIGNAN. + Se es SRI Cul ure les *E genre Oiéidiurs e és un es plus anciens et des plus vastes de la Ds orchidéenne. Il a donné son nom ns la nomenclature de Lindley à une sous-tri es - dées qui comprend également les Odontoglossum. Ces deux genres, en effet, présentent entre eux des analo- gies si étroites qu’on ne peut arriver à les distinguer que par l'habitude. On notera cepe particulier, que beaucoup d produisent leurs fleurs sur une hampe e très grande dimension, et et autres en grappes serrées. En outre, les pseudo-bulbes diffèrent can, gonflés et pleins chez les Odontoglos- sum, plus aplatis et creusés de sillons chez les Oncidium. Toutes ces plantes pr oviennent d’ailleurs des mêmes régions, c’est- à-dire de l’Amérique méridionale et on et du Mexique. cidium se rencontrent prin- cipalement dans les chaînes de mon- fi ne et tra ersent, Tisthme êe Pa. nama pour se divis dans les plateaux mexicains, Ils appa- raissent en général à des hauteurs de 1,000 à 2,000 mètres, où ils reçoivent un air pur et vif, presque toujours chargé d'humidité. La plupart réus- sissent donc parfaitement en serre tempérée; un certain nombre d’es- pèces, ge croissent à des altitudes de 400 à 4,000 mètres, devront être the en serre froide; quelques un. qui vivent dans les parties basses, au-dessous de 800 mètres, tr urérbne place dans la serre chaude. Les Oncidium de serre froide doivent être traités de tout point comme les Odontoglossum ; on leur donnera beaucoup air, beauc coup d’ombrage en été, et beaucoup d’hu- midité. Plusieur s espèces réclameront un peu plus de sécheresse pendant la saison du repos, notamment les O. aëmulum-superbiens, O. aurosum (ou excavatum), O. CavendiShianum, O. cucullatum. Cette dernière fut trouvée par M. quarante-sept ans, élevé de plus de 4,000 mètres, à peu de distance de la limite des neiges éternelles, et où le thermomètre des- cend fréquemment au-dessous de ZÉTO. 1 e charmantes fleurs d'aspect très gracieux. L’O.n- curvum ss d'O: macranthum, des plus belles espèces du genre; qui pro-. duit des fleurs de grande dimension et d’un coloris remarquable, demandent le même traitement; il un avoir soin de préserver ces deux derniers des vence des os et notam- men s pucerons, qui en ‘sont parti- culiérement friands. L'O. ornithorhynchum, VO. tigri- zum, seront également cultivées en serre froide, ainsi que l'O. zebrinum, espèce très curieuse qui atteint par- fois une hauteur considérable. Oneidium de serre tempérée Dans la serre des Cattleya on peut placer lO. une petite fleur jau grappes, l'O. ani at et — re ; s beaux mins, O,. nige l'O. crispum, très belle espèce brésilienne, qui prospère bien sur bloc et demande beaucoup d’humidité, l'O. concolor, VO. Forbesi, très proche parent du crispum, de petite taille, mais d’une réélle'béauté ; l'O. fuscatum, que plu- sieurs auteurs inscrivent sous le nom de Miltonia Warscewiczi, VO. divari- catum, d'une grande floribondité, l'O. Fo belle espèce qui provient du Paraguay et réussit bien en ce ne suspendue près du vitrage, O ur bloc, avec une très faible dutité dé terre fibreuse; elle demandera beaucoup d’eau pendant la végétation, dant la période de repos minghei, espèce très ir qui réclame la même culture que la précédente; l'O. pubes, YO. “sphacelatun, très flori- fère; l'O. splendidum, espèce très belle et très rare se rapprochant du FE, ligrinum; VO. varicosum Rogersi, es- pèce remarquable qui fleurit pendant l’hive Oncidium de serre chaude Ceux-ci sont beaucoup moins nom- breux que les précédents; ils devront être cultivés à la même température que les Vanda, en paniers ou sur bloc. Nous citerons notamme nt l'O. Lan- ceanum, belle espèce qui n’a pas de pseudo-bulbes; elle est souvent consi- dérée comme étant d’une culture difficile, mais nous l'avons toujours vue prospérer admirablement en pa- nier, suspendue près du vitrage comme les Phalaenopsis, ou sur bloc, ét notamment sur _—. te de fougère cette espe : lien que troduction ancienne, est ets jourd’hui très recherchée. Nous cultivons encore en serre chaude l'O. Krameri, et l'O. Papilio, espèces bien connues, très curieuses par leur coloris éclatant et leur forme, qui rappelle celle d’un papillon. Elles fleurissent tout l'été en donnant des fleurs qui ne durent qu’une es de jours, mais qui se succèdent san interruption jusqu’à étonne Elles seront cultivées sur bloc où en cor- bei P. SILVER Es LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM XXI, — Odontoglossum crispum var, Princesse Albert, Nous sommes heureux d'ouvrir à nouveau notre Livre d’or des Odonto- glossum pour y inscrire une pass igne en tous. points d’y figur F OMontoelossim cr PAM ve Prinessse Albert. Cette jolie et fraiche variété a été dédiée à la AA gracieuse princesse Albert de Belgi Ses fleurs sont T + otlemiett beiles et d’une excel- lente forme; quant au coloris, il est vraiment délicat. Les sépales et pé- tales, maculés largement de rose vineux, sont lavés de rose plus tendre Le labelle porte également de nom- breuses macules brun clair, disposées canherenens autour du disque jaune d'or, et la base, en avant de celui-ci, ae ornée d’une forte tache brune con- trastant admirablement avec le reste de la fleur NOVEMBRE 1Q00 L'Odontoglossum crishpum var: Prin- à fleuri ide >rnièreme at dans les sérres ro M. Trieu de Ter- ‘ donck, au château de Muse n. Ils'est trouvé dans ces importations de L’Horticole Coloniale qui, un peu par- tout, produisent tant de remarquables variétés. ARNOLD WHITE. Fig. 177 Les Sedum N s’occupe peu des Sedum; c’est du reste presque heureux pour eux, car ce que l'on en dit n’est guère à leur avantage. Ouvrez à leur sujet un livre traitant des plantes d'ornement; vous y apprendrez que les Sedum sont tout À À fait insignifiants ; et pour ne pas laisser l’amateur dans l'igno- rance complète de ce genre de Crassula- ées, il en nommera une ou deu ux -es- S, »èces, puis passera à des végétaux plus S oMfese ge Dee qui, en un mot, font de « s livres de botanique s’en oécupent un _ plus (ils décrivent - le vulgaire chiendent sous le nom de Cynodon!); mais ils parlent des Sedum en termes si savants, si compliqués, boue cette fois, c’est l’amateur qui passe conviens, qu’isolés, ils n’attirent guère l'attention; mais, réunis en collec- . — Œüllet The Kok-i-Noor (voir p. 543). tion, ils se font valoir, et leur intérêt, très réel, est d’autant plus attachant qu ils ffrent une variété infinie de formes plus délicates les unes que les autres Qui ne s’est arrêté devant une réunion de magnifiques objets d’art,où degran potiches en céramique se disputent l'at- tention avec d'importants groupes en ronze où en marbre. Si à côté se trou- vent quelques bijoux, spa coupe où minuscule amphore, dont la forme ex- quise n’a de comparabl e que les fines cise- 546 lures, vous vous arréterez, j’ en suis sûre, plus longtemps à aan ces jolis orne- ments que t ases ou Li sad dont aile vous a frappé » A Les plantes sont, elles aussi, des 7e jets d’art, et le divin Ouvrier qui les “dnaé, aux unes d s sn mirée pour ses reflets métalliques ou son gracieux ensemble. On les appelle sou- vent « Orpin » quand il serait si simple de leur donner leur nom de Sedum, dont l’étymologie signifie « assis » : « allusion iX tiges ram FER He Los dans la-partie supérie .: Je ne veux pas m'insurger contre re nié et bas = mologies; mais, en ce qui concerne les ne je n’ai jamais pu m'’expliqu À Péreule dressée. Mais ceci n’a rien à voir aux Sedum. mploi, c’est convenu, est très limité en RE tére : tout au plus quelques . ont-elles accès dans la mosaiculture; là, ils se comportent très passer, rogner, pour les dans SES proportio ons, co Î ur les autres plantes Haspogant ral, Eté mn une secti: Les ; 1 ré ue plus épaisses q la Fa à que plu tes ne ont endast on est accoutumé à oir à ces organes; la da contient due espèces à feuilles c cylind -Un groupe ‘es distinct er, cali don le Sedum tifolium peut servir de type. Ces LAN sa A rent à ve une grande vigueur ; aussi peut-on mettre à cette robuste santé pour en faire sg bordures que l’on maintient à r voulue la és la plus & pri Le FE t- LA SEMAINE HORTICOLE mple : à l’aide d’un cordeau et d’une bétre coupanté. Qu'on leur laisse 10 cen- timètres ou 30 centimètres, elles restent de forme parfaite, soutenant Ja terre et se couvrant, au b selon que em ploie les Sedum AT purium, 2 ou Karmischaticum ; ition : une ER ion en plein 3 " n’en auront jamais trop; l’hu- Etant ainsi placés selon leurs besoins, ils M ne aussi bien la gelée en hiver que la sécheresse en été; par conSÉ Ten e, économie d'arrosage, ce qui est encore une qualité. Le Sedum talon est une exquise petite espèce se rapprochant beaucoup des autres, mais plus ne dans toutes ses parties, et dont les fleurs sont d’un rose frais ravissant. um Wallichianum a des boites semblables à celles de l’involucratum, Une autre espèce qui a aussi sa place au parterre, est le Sedwm oe. Il nous vient du Japon, et me feuillage, d’un vert glauque, se couronne de fleur roses ; ilatteint O"30 forte des touffes d’une tenue parfaite. Le Seduim pobulifolium La Le Fe espè ce bizarre; il resse ant bien ent M exemple) au peuplier, son parrain, dont ila, ion le nee à la modeste petite plante aux fleur e pâle, au feuilles charnues, opet eee peu le géant dont hs feuilles Se la moindre bri Le Saduom Tobin: originaire de nos pays du centre, est trop connu pour qu'il soit Less de le déc ré. Le Sedum Sieboldi, du Japon, est Sr aussi. Ses tiges tombant tes, qui se ter- minen Fs jolies cimes de Fleurs roses, entourent Hécareient Le “pue sion qui le renferme. Il y en a une for panachée qui, tout en étant peut- -être Due méritante pour l'amateur, n’a.pas.grande r ser des botanis tes, gens à l’es- " anacampseros (Alpes), ré sit Sibérie), cyaneum, Chinense, ont entr. eux oup analogie par leur uit. leur lage bieuñtes. à eurs fleurs roses et taille de 020. Le Sedum pe RME de a “Alpes, dont les bouquets ang n effet très décbtatit le és u PS ot it écdochés ans les fissures des rocs arides des nd Pa : Le Se ns DENT et 1 um Baÿrichiamun sont très Atinctie s for- tites étoiles de feuilz és vert HleuAtre chez le premier, vert jaune chez le second, et rappellent un peu tés Sem- Dervivur. à Passons memes aux variétés à feuilles cylindriq é: Dans cette : la tige s'étend, s’allonge et se tree par d cimes, jaune d’o % Les Sedum Ébéshées eglectum, rupestre, Nicense, fruticulosum, gélieun, ont tous t d’a urtant, es Sedum au im sexangulare, Boloniense, slellatum, arcs dont tiges lilliputiennes se recouvrent d'étoiles anches. Le Sedu che v é qui se rencontre si souvent- chez les Sedum; il nous vient de l’Asie Mineure. gr rive enfin à l’un des groupes Les st peut-être Le plus charmant, et auquel appartient le Sedum dasyphy Um. Tous ont la même Due Rs et croissent " urope, s tandis que le dasyphyl- lum est tout à fe glabre, le co7sicum est HN d’une légère pubescence. Quant t. au glandulosum, il ressembl une mignonne pelote de laine, bleu gris, tant: il est pubescent. Tous se couvrent de- fleurs blanches, un peu rosées, et en conserver en bonne santé, ce dr est déjà RE acile, edum album et le Sedum virens se (ressemblent n peu; mais tandis que le premier se bronze d’un beau re ouge et se couvre d’une abondance inouïe de reste vert et ne ponne, dans notre collec- tion du moins, aucun e n’en finirais Re fe voulais énu- mérer tous les Sedum que l’on peut cul- tiver, mais, par le nombre d'indiquer, on voit me, pourra y belles | potées. Mais il ren faut . oublier que, s’ils requièrent pe et une terre sm se ,la écitiots indispensable à leu nue es s bril- lant Sole que lon puisse leur sms AIGRET. La multiphcation des Fougères (Suite, voir p. 537.) OUR la Culture en grand des Fougères en godets (qui, disons- le, est très rémunérative, même en ñe vendant ses plantes qué fr. 1.20 la douzaine), le genre de serre conve- nant le mieux est représenté par la serre aussi basse que possible, une pente de 45 ou 50 degrés, banquettes closes, un tuyau de chauffage passant sur le derrière de chaque banquette et dans le chemin. Il faut bien tenir compte que les Fougères ne de- mandent pas à avoir la chaleur des tuyaux en dessous, au contraire. Tan- dis qu’en plaçant les tuyaux comme il ‘a été indiqué précédemment, les plantes, non seulement recevront la chaleur dans des conditions normales mais, en Outre, l'excès d'humidité Sur les frondes en sera grandement atténué, ce qui est un point capital dans ja culture des F ougères; Car j'ai remarqué très souvent en Angle- terre, pendant l’hiver surtout, que l’on perdait plus de 30 p. c. des plantes, tout simplement parce que les tuyaux du thermosiphon se trouvaient juste sous les banquettes, celles-ci murées parfois. ILest clair que dans ces conditions, l'humidité provenant de l’arrosage de cette agglomération de plantes en godets, reste stagnante sur les frondes, qui, au bout de peu de temps, seront marquées de taches jaunes, et bientôt hors d'usage pour le marché. D lés mois de novembre- décembre, il n’est presque pas possible de semer avec succès; il sera bon, en août et septembre, de DE une quan- es les se es un au + : peu de place, ones ÿ placera; AT 1es chemins, sous les banquettes même, etc. En cette saiso es spores se dév gps aisément partout. Les soins et la manie aire seront exactement lee étice Nat ellement, à mesure que le prothalle apparaît, les pots qui sont sous les banquettes, dansune ARC RE eu seront transportés à la lumiè Par ce moyen, on aura une bonne réserve pour la mauvaise saison. C.-A. ROCHAT. STE SAMEDI 24 NOVEMBRE 1900 L'ŒILLET ETTE plante de prédilection d’un 5 ®@ 2 pe] . a a 2 @ + =] .E A Ts 5 — © 5 “en G p es jours de gloire et ses jours de rev es, ses jours d' engouement et ’oubli. 54? dant en elle- -même n'est point une per- Fig. 178. — Areca L’Œïillet est une sé ae LA cm ; ses passionnés se a eu Dahlias et les Tulip es nn ses . does consiste dans sa rareté, qui cepen- Baueri (voir p. 543). que mainte fleur cire dis dans les jar- ais oO ins; n n , parce qu’elles croissent ice les champs! Vouloir parler d’une fleur à quelqu'un fleurs, ce voulait expliquer à un paysan les Géor- giques de Virgile et luien faire compren- dre le mérite! 548 LA SEMAINE HORTICOLE Ace PŒïüllet, dont nous nous occupons r le mo ment, poss sède certaines beau- : e la Tulipe rapport de la LR de de sa couleur; la surpasse par le nombre de ses pétales et Loter le rapport de la structure de sa On dirait que l'Œjllet recèle en sé un de ces fluides magnétiques qui, ent me pH de ces vibrations incon- nues, dont le vague ne se révèle que dans cer nes impressions fait (0) pure ues v Pastor erat, En feras en, turbat Lo Cynthia, pascentem vidit per ru Poenituitque dd sed ne suc cumbat cs Tolli os Dispersitque agris nati 1 i flores, quos cbr dise diet ocellos. ormosiI ce qu ’on peut traduire de la façon sui- vante « Diane en chassant rencontra un ber- ger dont les yeux étaient si beaux et les œillades si amoureuses que, furieuse, elle les lui arracha pour les A au loin : tombés dans les champs ces beaux yeux devinrent de belles fleurs ar. l’on nomme encore des Œiüllets. » L’Œillet Appéiéent à la famille des Car obhillées et contient a Fe. res dont nous citerons les L’Œïillet des poètes (Dianthus orbites r antôt ces couleurs son mes, tantôt elles sont diversement macu- lées, striées ou pointillée L'Œillet de Chine (Dianth SiENSIS) dont les fleurs offrent coloris variés, tantôt foncés et veloutés, tantôt diversement pana rachés, maculés et poin- tillés. _Il en existe un grand ae de va- _. rer rent e repro- we L’Œïüllet des rime “Dans caryo- Phyllus cs ui tant de sortes ga ka a été obligé de les classer en groupes assez breux, établis soit par coloration ‘des fleurs, soit par la forme dés pétales encore par leurs caractères de re nes On distingue re autres les quatre ain suivants L'Œillet de Lis renfermant des 2° L’Œillet Fais dont le .principal caractère.est celui: ÿ faitement pleines, * régulièrement imbriqués en cocarde. ris. sont ro nom treuil les’ variétés les plus recherchées a celles qui pr Pre de pie stries, bandes régulières, de rations io tinctes et tranchant me sur celle de oi Re est blanc pur; pes . je stries nt de deux Sacré r les mêmes pes Le Œïüllets qui offrent cette par- ticularité sont dé sous lé nom de bizarres ou tricolores; 3° Les Œillets Re “on carac- téisés par la floraison qui peut se pro- longer un grand fans de tcsips. ds groupe renferme des plantes qui, par la forme es pétales et leur coloration, Rs ms tenir aux sections pr écédet ite ets bichons ou (billets des rants leurs pétales peuvent étre entiers ou entés. L'Œillet t mignardise où de Bohême (Dianthus plumarius) ee les fleurs sont odorantes, peu nombreuses, simples ou plus ou moins pleines, à nu ales élégam- ment frangés ; elles ont la couleur blan- che ou rosée avec des taches purpurines à ie ta les ne Et on cette espèce nous devons rappel Mignardh ses d Écoése et les 2 on anglais A Les Œillets ne sont pas difficiles à nc mais ils exigent néanmoins chel- onditions pour ac- due ir totite leur L’'Œillet n’est ne | difficile quant à la nature du sol, quoiqu'il préfère une terre légère, fr: aiche et perméable dans laquelle la chaux existe dans proportion assez gr nds. Il supporte également bien les fumures, à condition que le fumier soit bien consommé s bâches, hangars ou serres desti- nés à ces plantes doivent être de préfé- rence exposés au nord et disposés de mie à leur ménager le plus d’ air pos- (CR “Éésendiat bien que l'Œiüllet aime, plus que toute autre Pr l'air et le à en abrité au soleil, moment de la floraison, ne se du vent et de la pluie; la fleur s’épanouit mieux remp: e. prémier $e pra tiquera a la jeune er aura bien pris racine ; O oin de drainer convena- tes en pots devront être rentrées, ‘pour. ne sortir que dans les premiers jours de mars, si le temps le permet. La propreté Re Pres de rigueur pour cette plan il est très utile d’a ra me es $ d' Œillets le plus sou- comple le Lu de mars est la plus désirer, car si l'Œillet commençait à végéter trop tôt on risquerait beaucoup de devoir retrancher ses premières pous- ses ou bien celles-ci resteraient ibles el ne donneraient qu’une floraison médiocre. Pendant la croissance de la plante, les Pie réguliers be commen- cer et se répéter plus ven sure que les draladrs entente, 1 est bon aussi de ser inguer copleuseme ent les plantes, agi les boutons, jusqu’à ce. ue ceux ent en couleur, et alors : elles se être mises à l'abri ces solei et Cd a trop grande humidi ité. La floraison de l'Œillet commence au mois de juillet et se continue, sans inter- ruption, jusqu’à la fin d’août ou jusqu ’en mi-septembre, selon la Stoai des va riétés. [A suivre.) CH. PENNINCK. as Les Caladium ES plantes sont sans contredit des lus ornementales; lorsqu'elles sont bien cultivées, leur feuil- lage ce attire tout pmstitoliee rement l’attentio Lu toutes de qualités, il est pour- nt de fait qu’elles ne sont pas aus cultivées qu’il y a vingt ans, Ce n’es pas à cause des difficultés qui Étbeut dans leur culture,car peu de plantes sont ch D ment avec les autres végétaux d’orne-. Caladium argyrites es qu É es un ee nombre devraient, à notre avis, être plus répandues, on les utilise avec succès comme plantes isolées, en vases ; de cette manière elles sont toujours d'un effet remarqua rmi ces dernières, il convient de citer : C. Chantini, aux feuilles entière- ent car brillant, macu blanc et bordées de vert foncé. C. mnacut- SAMEDI 24 NOVEMBRE 1900 latum, feuilles oblongues acuminées, uspic dées cordiformes à la C. bicolor, C. Leopoldi IL existe en outre une infinité de va- riétés hybrides surpassant encore en beauté les espèces précédentes; nous fai- sons un choix Fe les meilleures : Baron de Rotdschild, Mrs. Laing, Prince Albe i rt Edouard, Triomphe de l'Exposi- na Vic cloria, Alfred B n — Chelsoni, etc.; passons et ce ne sont pas te: sn méritan tes. our obtenir de beaux exemplaires de ces plantes, il est nécessaire de bien les cultiver et lors squ ’elles ont atteint une certaine orce ert pérée afin de les endurcir. Vers la fin de Frs lorsque les tubercules ont été repos pendant tout l'hiver, on secoue as vieille terre dans laqueileils se trou- vent et on les place dans des petits pots en employant un mélange de terre fran- he, de terreau de feuilles, de terre de et £ parties à peu près égales ; on y ajou une petite quantité de sable me Es e tout bien méla Il est: Re de donner un bon drai- e que les caladium demandent orsque le végétation n’en sera que plus re: re Les arrosements seront donnés modé- mesure que les plantes Lagos cn végétation ; un peu d ais uide administré par intervalles leur Fe le plus grand bien. dent. arnir rands. de fier d’étable décomposé. La saison vançant, la chaleur et l'humidité doi- vent aug menter; on a soin de les ombrer n i m n ER pes à obtenir .des sujets de toute automne, lorsque le feuillage jau- nit, ue arrosements doivent être dimi- nués graduellement jusqu’à ce que les feuilles tembent. À ce moment, on les On ajoutera au à compost un xt} 549 supprime complètement et on place les pots sous une tablette de la serre chaude, dans un endroit où l’on pourra les visiter de temps en temps et les arroser-lorsque terre devient trop sèche. Il ne faut jamais les laisser se dessécher entière- ment, car dans cet t état, les tubercules périssent. On les laisse en repos jusqu’au printemps suivant. insi que nous l'avons dit précédem- p les établissements qui o lité. Ils y trouveront un cho s plus variés et qui satisfera mere leurs goûts. EM. DUCHESNE. 1 ÈS Travaux pratiques de saison A saison actuelle, avec son humi- dité pénétrante, ses alternatives de froid et de chaleur, son ciel très fréquemment couvert, n est guère favora antes d'appar tement. La fin d'octobre et le commencement de novembre ont été d’une douceur exceptionnelle, mais à partir du 11 no- vembre au soir, la gelée est arrivée brusquement, puis les brumes et les pluies fines alternant avec elle. Désor- mais il faut se tenir sur ses gardes et tenir les fenêtres fermées le plus sou- vent. Un certain nombre de plantes entrent dès maintenant en repos, Il convient donc de les arroser de moins en moins, et de s'arrêter bientôt au minimum, pour ne plus arroser qu’à ongs intervalles, quand le besoin s’en fait absolument sentir. Une personne qui conserve chaque année un Ficus elle allit se à disait recemment qu : remettre à l’arroser à l’engrais ; nous lui fimes remarquer qu'elle ferait mieux de ne plus l’arroser pendant quelques jours, et ainsi pensait deux ou trois mois; elle nous objecta que les feuilles de la plante retombaient lus où moins; et sur notre réponse que cela n'avait rien drésthastathätré à cette saison, surtout pour les feuilles du bas, elle ajouta que la plante avait été arrosée tout l’hiver dernier à l'en- grais, et que ses feuilles s'étaient inaintenues AE are horizontales es. Il est facile de com- prendre ane si la plante avait passé ainsi deux belles saisons et un hiver à pousser sans interruption, elle devait commencer à avoir besoin de repos; on pouvait peut-être la galvaniser encore quelque temps à l'aide d’en- grais, mais ce n’était que reculer, et : endre plus inévitable, la catastrophe nale. Avec un peu d'habitude et beau- coup. d'esprit d'observation, il est facile de se rendre A de l'état d’une plante et de ses oins, sur- tout quand il s’agit précisément d'une plante dont l'allure trahit si visible- ment les impressions. i que les feuilles commencent à échir, au bas ou sur 1 car de grande partie de la tige, c'est signe que l’ac- tivité vitale se ralentit quand toutes les feuilles, même un peu la dernière formée, pe à ces symptômes, c'est que l’activité s'arrête presque complètement, comme lorsqu'une per- sonne reste immobile, étendue, et les êtres humains dorment toutes les nuits, et personne ne voit là un mauvais symptôme! Et de même, pour les plantes, il ne faut pas s'inquiéter de voir se produire pendant deux ou trois mois par an une sorte de sommeil qui est néces- plantes d'appartement, Palmiers, plantes à feuillage, doivent avoir toujours une certaine humidité, pour ne pas perdre leurs feuilles; quel- ques-unes aussi, comme beaucoup de Palmiers, peuvent se trouver en pleine végétation, ee pets alors recevoir beaucoup d’eau. Il faut avoir soin de ne pas ÉAPre ere trop froide, et de conserver une température régu- lièrement suffisante dans les locaux où avec un vaporisatéur où une Serin ngue brouillard, qui répand l’eau en rosée impalpable, ne la lance pas loin, ne chasse pese la terre et ne mouille pas les meuble Faire nent la us aux insectes, qui our Retro dans les appartemen Les plantes niches pourrissent sou- vent quand on mouille pair feuilles, surtout lorsque la ‘clarté manque et que la température n ex | pas très éle- vée. Avec celles-là, il faut prendre des précautions. Les plantes presque rus- tiques, qui séjournent dans des locaux tres peu chauftés, doivent être aérées le plus souvent possible, toutes les 550 fois que le temps n’est pas trop rigou- reux. il est préférable de ré- de pourra commencer mois le forçage des Jacinthes Ro- maines et des Tulipes Duc de Thol. Les autres variétés moins hâtives pourront être couvertes de litière de feuilles si le temps devient trop froid. Si l’onauneserre-fenêtre,'et que l’on y place des Tulipes ou Jacinthes, qui se trouvent généralement bien dans tefois de les rentrer dans l’apparte- Ps au. SA ds où le froid devient très vigou rrelies -risqueraient d’ Pr Mentéé par la gelée CULTOR. SES Les plantations frutièress . les routes» (Suite, voir p. LA HOM sympat Le et ses GS in Pot er re son raison- e d’instinct répulsives ; à un tic nerveux, involontaire, in- conscient, réflexe, auquel chacun de de même : voyez, pour la question qui nous occu pe, l'Administration . Pontset Chaus- sées Rue e d’instinct l’idée d’orner ses routes d’arbres re : : elle s’agite, se de oppose l’inertie ou la résis- tance active quand l’arbre du verger veut be un net ana aussi, sr ide: - plus oumoinsteutoniques, comme aussi ans Le e France, u, dans 1 Belgiqu onde en l'occurrence c’est l'administration. Part on se heurte encore, aux mêt bultés: aux mêmes ou actives, en u ot à la mauvaise volonté, dit-on, du Service des Ponts et Oh! combien on dit tout bas (parle aut serait dangereux). Quels esprits es, it entêtés, quels préten- LA SEMAINE HORTICOLE tieux que les unités, les membres de ce roupe : on dirait à les entendre, aux airs d’ importance “o se donnent, qu'ils ont des âmes d’arboriculteurs; ils ont le verbe haut dans la question, o écoute parce qu’ils font beaucoup de bruit; enfin, ils sont de parce qu ’ils ont le levier de la résistanc ui, ces raisons peuvent être Lu mais envisageons la médaille sur les deux ces et voyons-en le revers. Beaucou d' arboriculteurs fruitiers sont intéressés rs question et partant juge et pe se pas, ils doivent aide l’enfant produit de Fes n bons protection à œuvre caucoup trouvent que telles eg: - sont mp à et répètent : Pets en arbo- riculture surtout, 1l faut de son époque; or, l’époque ete. c’est l’ar- bre fruitier!! Nous nous hasarderons dE dire e-que -cest-peut-êtr reur, ;d croire que le temps où Von vit So le TS digne d’être copié, et sa ce soit Re) un honneur d’être enfant de son siècle. Autrefois, l'arbre fruitier était dite. fer tile, indemne des plaies et des bosses u par bi ou pouvant jui opposer Fiébrieusen nt sa résistance physiolo- ique… et aujoure hui! Dans le temps, la songer à ler france, a dit un prit Re et clairvoyant, a. faute de boi arbor Ent tan fruitiers, nous l’ad- méttône volontiers, sont des experts en leur métier ; ; mais qu ils ne se croient pas ela seul des génies de rats or vu seuls Sc à trancher tot ite sé que tre rapidement, attendu que le simple i de nense sur la taille ges arbres se décla re, out d’un artiste arboricole. Si donc l’Administr. “à n’est pas enthousiaste des planta- tions fruitières le long des routes, c’est qu’elle a des raisons .. et valables si : ce n’est n i ignorance, caprice, ni mauvaise volonté qui lui font hire de ag: on. ourquoi s, de haine l'égard del”: Mie ru da Congrès de k Paris va répondre, en Era ce qui a déjà été dit cent etcent foi « Considérant le grave préjudice qui ré- sulte pour les sols voisins de la présence sur les routes arbres forestiers à An tra- çantes, etc. Pris déns un sens général, ce considé- cultures annuelles, ce dommage est-il .si and qu’on veut bien e dire? On a l'habitude de crier haut et de jongler avec des chiffres nombreux pour Rtenmen er en la question ! ! Une bonne fois il s désirable FRE une RES FRE jnté- resséerà-la..q fier la nee ps se par re arbres des routes t-ce pas le train. commun monde d’ être avide, indiffér em ; égoïste? 1lgnase dant sous toutes Le Fe r s, rep pe in : “ils sont indifférents au s autres se tirent à leur tour © Lo et réclamer une indemnité cent fois exagérée, si possible. ue veut-on en plus? Un haut rende- ment,une grande source de revenus pour les budgets de l'Etat :c ré un désir qui, jusqu'ici, ne s’est pas encore traduit en faits et qui, Probe DIS en restera là. [à à, cependant, © gnale faits qui sembleraient nous donner tort. Sa snier soupçonnons un ri artifice de compta- bilité, dans lequel les fruits:sont cotés au delà de leur valeur habituelle, plus de deux ou trois ou même quatre fois. Mais en supposant ces faits fondés et vrais, nous en Ed tr ons d’autres, et ils sont nombreux, qui ne milit des SE fruitières, le long de routes, comme cultures de rapport. L'arbre forestier, Jui au moins, ne porte ni tr ne concurrence, ni nuisance dan Paris, éty re € Que les it de fruits à cidre ou de grand “me Sos Les listes seront dressées par des Commissions ré ionales, soient ne cultivées pour ne pas nuire à la production privée. \ 5 € fo eo RMS à de di de LE SAMEDI 24 NOVEMBRE 1ro00 Il y a des choses qui ps lana- lÿse; c’est leur ôter leur ence, leur esprit ; tel est l’énoncé ne pe RER donc pas de commentaires. Et puis avec l'arbre forestier pas cette crainte terrible, ce cauchemar, le marau- d es. fruits: rest que les larcins, les emprunts qu'on pourrait Len aux arbres fruitiers de la route seraient d’heureux Da pour la production privée : « S'ils n produit (des larçins), on peut dire que c’est à l’avan- tage d , Car, pendant qu’on t , moins accessibles assurément que les grandes routes ». Voilà ce qui s’est ditau foie dela grande capitale! Sin- gulière morale; pas de commentaires EnbdEe une fois. L'homme est ce qu ’il est, et il le faut apseues TOP TE ESEr parmi les choses, les-objets; les êtres qui l'entourent; it-en estqui de longtemps exerceront ses Ssym- pathies, ses antipathies, ses con oitises, ses répulsions, son indifférence ; bien des pédagogues auront blanchi encore sous le harnais avant que l'éducation sous ce Fappark soit appréci HE Nous ne disons rien de la maréchaus — 4 us la Sen de côté comme pe car lorsque le respect de la propr iété daë. a LE « ‘établi du sabre ou du galon, c’est un respect d’occasion, qui n’a d ines dans l'essence morale de ne. qui dure ce que dure la force de AE ion, préposée à sa garde factice. — , pour long- encore les Métmes, ier cassant les branches et enfin, coupe- ront les j joue: grefes de nos pépinières pour s’en fi manches de RE uet. — ñ a OM P menta cr à outra ux qui avancent i ones è bat: Le is ont des yeux pour ne pas voir et des orel Iles n autre, meurtri, lacéré etp onc enfin, — € ’est _ conclusion de nos ri — nos routes doivent être Mauss d'arbres Étéatere et l’Ad- ministration des Ponts et Chaussées a raison de rester la citadelle de cette de. S'il nous était permis d’ajouter un con- seil, nous lui dirions de rester inébran- m rie, don user ot lui faire lâcher loue faut-il planter le long des routes ? NN Nous n’hésitons pas à répondre : nos arbres plébéiens, tels que l’orme, le peu- plier, les Rips ere frênes, les hêtres, les chênes, etc:, et où faut e l'orne- mentation, les HrrGrniere les “tiers, les sorbiers, etc., etc.; rien ne les rem- re jamais, ni les arbres fruitier s, ni s arbres rares venus de l'Orient et qui ne cessent de frissonner au vent du nord. Pour terminer, nous adressons une prière à l’Administration des Ponts et Chaussées; puisse-t-elle lenpndre et l'exaucer : qu’elle protège vieux arbres et qu’elle ne les livre a préma- turément aux vandales, aux corsaires du commerce en bois. Les vieux arbres, eux surtout, ont droit à notre respect. Leur rude écorce, où les années inscri- vent eur péoee, e journal des sai- A glyphes auxquels Les Penseurs s'arrêtent et qu'ils se plaisent à interroger. Une fois disparus, ce n’est pas la main débile de l’homme qui les fera renaître. toutes parts se A _ —. profanes la 4 olitique, la position, la coterie, a fortune, rendent issant à mal faire : qui nhésienE pas à livrer à la hache pour donner satisfaction à un électeur démène parce qu’une racine d’arbre pour enfin c térêt quelconque. Respect aux vieux rbres. BouILLor. Cd Fruits et Légumes (Suite, voir p. 539.) Le Verger. — Formation La la tige. — De la formation et du c es su- jets, dépend en grande partie. er avenir e chaque p tion chat des arbres, par caprie d'une économie mal comprise; ; préfèrent acheter les rebuts de pépinière et ne payer pour cette marchandise que I franc à fr. 1.25, même moins. Ine faudrait pourtant pas perdre de vue que des tiges _. formées ou chancreuses, ainsi que des variétés douteuses ne ue jamais consti- tuer un bon verger. ous connaissons maints cultiva- teurs qui ont été obligés de replanter 1e une attente de plusieurs années. A ceux qui désirent traiter les ar- bres à mate tige, nous ferons remar- quer qu’il y a différentes manières de les former. Si la tige de l’arbre doit provenir de sauvageon ou de graine, il est d’abord nécessaire que le jeune plant, âgé d'environ deux ans, soitplanté en pépi- nière et distant de ses voisins de 50 à 60 centimètres sur la ligne et de 80 centimètres à 1 mètre entre les lignes. Il convient de choisir des sujets droits, lisses, vigoureux, jeunes et de les greffer à à 2 m23 ou 2"30 de hauteur, dès qu’ils présentent assez de force. Cette opération a lieu au printemps, en fente et en couronnes ou en été employant la greffe en écusson. Si on reproche à la tige du sauva- geon d’être plus ou moins noueuse et d'un développement relativement lent dansles premièresannées, t s temps; ramures gigantesques que l’on rencon- ee dans . see de Saint-lrond, e Looz, etc. Toutes les mutilations e on fat . aux arbres jeune àge, par exemple la greffe rez- erre, le bouturage, etc., ont une ten- dance à pousser vers la décrépitude, la dégénérescence. Ceci est d'autant plus mettent généralement le greffage au pied, ne font guère de distinction entre les différents sujets francs d’un carré. n parcourant les bois, les jardins fiant l’âge et la rigueur des temps. Sicesarbres, très vigoureux d’abord, mettent plus de temps pour fructiier, ce persistent au lus longtemps e ns de meilleures conditions. Ce sont Éce vrais sujets pour toutes les plan tions commerciales, le long des ne et en. verger. Les pommiers Court-pendu, Raven- he Calville des une bonne tige en les greffant au pied d’un bon sujet, mais combien d’autres devraient être entés en tête. Peut-on admettre le surgreffage ou 'entregreffage? Ici on place d’abord oirier vigoureuse (Conseiller à la Cour, Beurré Sterck- mans, etc.) ou de pommier sur le franc pour former la tige, puis on éta- blit la couronne avec une variété déli- Er [=] que mettre des entraves à la bonne 7 1 + mmence à comprendre de couche arable, l'utilité du drainage et 552 marche de la sève, au dév eloppement del + et diminuer la durée de son existen Sol “ ahtahon. — Planter, c'est s'engager pour l'avenir et chercher une production bonne et durable. Lorsqu'on plante sans étude préalable, on risque fort de devoir recommencer, de perdre du temps et de l'argent. Dans les bonnes terres plus ou moins limoneuses, où il y a suffisam- ment d'épaisseur et généralement de belles récoltes de produits agricoles, les arbres poussent toujours bien ct devraient Fer une part plus éten- due dans la cultur Il n’en est DIE de même dans les sols compacts, trop légers ou à sous- sol imperméable. Partout on Ccom- le travaik de dx des engrais, la nécessité de. planter à la surface du sol et sur butte en terrain humide, :: Peur Sue er une bonne végétation, une fructification avantageuse, les racines doivent ètre rapprochées de la surface et jouir en même temps des éléments nécessaires, d’une fraîcheur convenable. . Ilest vrai qu’au bout d’un certain nombre d'années, malgré les meilleurs soins, la fertilité des. arbres diminue. vaudrait miéux alors créer des ver- gers dans des terres nouvelles, plutôt que de remplacer les sujets dans de mauvaises conditions On ne plante pas ‘indiiér emment dans FL bonnes et les mauvaises terres; 1l faut des appr te spé- ciales. Autrefois, on plaçait l’arbre dans un trou, tant bien que mal, sou- vent trop pr ofond et pas assez ar ge, et on fixait ensuite la tige dans le sol a l'instar d’un plançon de peuplier. Quant aux engrais et amendements, il n'en était guère question Cependant, une fois planté, l'arbre doit rester, pousse Le fructifier pen dant de longues années à le mêm à sa disposition une g de réser: alimentaire. D'une manière générale, les défoncements à _60 à 80 centimètres sont toujours à ommander. Toutefois, si les trous es et profon s sont à préconiser sols secs et pue ps les surtout la surface de. es plus de même dans pactes où ce une profondeur de r en eau, augmenter le LA SEMAINE HORTICOLE travail accumulerait trop d’eau dans le champ d’exploration des racines. Souvent, des propriétaires ont recours à des défonce ements, des labours pro- fonds qui entraînent une main-d’œuvr È ct S Le "© [er] a en (e) uw x D Es S æ se 2) D (CN Q p rai a Q os ainsi que la terre improductive du fond, ramenée à la surface, ne consti- tue guère un milieu favorable au déve- loppement des premières années. NESTOR D'UCHESNE. D BOITE AUX LETTRES Mme ee EL. — Vous _trouverez toutes ces 20 ve: ; es 1». A Êe us genres, C’es! fournir de Fe Palmiers he que Kentia 1 DOURS Latania, Cocos, etc., etc. Vous y o! ntes panachées a de fleurs coupées est considérable ; ee à ses ivre 41 o à ® en ® un œ © = 4 a (e) [=] D + £ Le an a un la] [e] à . o® u S & =) @ x 5, 10, 20 francs Li au-dessus; elle sert également ses pers par abonnements. +, à H. — Tant qu'il ne gèlera pas fort, ou qu'il ne pleuvra pas abondamment, on pourra achever de planter les nn: et arbustes; ce travail ne doit plus être di M. EL. T., à L;:.— Les frûits que vous nous priez de déterminer peuvent être classés comme suit : No 1. Calville Saint-Sauveur. Arbre robuste, très fertile, préférable en basse tige taillée, en pyramide, cordon, vase, buisson. Beau et bon E . de dessert, müûrit en novembre-décembre. . Court- FER flat. Arbre trapu, ramifié, sit pou haute PE fuseau, fleurit tardive- ment. Fru t de tal t d'économie ménagère, mûrit de j ane en en M.R. DE V., : à 1 — Nous vous prions de voir l'article « Fruits ‘ok légume s » de notre numéro ous y trouverez les indications néces- précédent, v saires pour l'établissement de votre verger. Mp Na Le Prunier se plaît dans les terrains entretenus RS une humidité modérée, ceux qui ent: il de à aux Sr ma amendements 1égéré, salins, salpêtr “M, Ne C:, rÉvos — La fleur que vou nous avez envoyée est celle d' une belle variété * anthera ma tutina. ‘KR à I. — Le temps ie que : nous subissons ‘actuellement engendre radin rer mai vous pouvez es sont cultivables lui convien- la pourriture ; un peu de feu suffira pour dissiper ce petit accident dans vos serres G. P., à Ixelles. — Le meilleur compost pour rempoter vos Cyr est un mélange de sphagnum, terre fibreuse en parties égales avec e la terre franche: quant à celui destiné à vos Odontoglossum et Cypripedium, constituez-le avec du sphagnum et de la terre fibreuse par moitié = À M. ous trouverez dans le livre Les ps exotiques et leur culture en re tous les rensei ignements nécessaires à ce s M. B. F., à M. — Notre journal s'en occupera à bref délai. + J. B., à Londres. — Cette opération se fait avec les meilleurs résultats pratiquée avant cette risques de perte, surtout pour la variété dont vous faites mention et que vous comptez multiplier sur me. jéste échelle ont à la même place, à velé par un apport de terres nouvelles où Fr dements et plus tard arrosé d'engrais liquide. M., à P. — La fleur du Jasmin est très nte, mais On extrait difficilement par la dis- la fleur fraîche, tandis que le parfum obtenu par l'éther en rappelle assez fidèlement la suavité. Lettres reçues : I., à Lillois; À. P., à B ; N. D., à Blois: P. B. à M; J.F., à R.; M. L., à Ivry: H.M..àK.:B N., à Gênes; A. DE M. ps ne Le, er Il sera répondu à SOMMAIRE : Chro nique. Petites nouv 5 Les feuilles fortes des Cyclamen persicum D45 Nos gravures : Odontoglossum c1 2 débat var. Princess Aiber TE 543 nie de Koh “- ss st - + 548 | Are Orchidées : ge Catileya velutina et ses Es Cuïture des Oncidium : : ‘ . 544 Le livre d'or des s Odontogio XXL Re rune ne gsm pre bert es Sed cs La multiplication des ês Fougères (site) Fi 4% "Œill st ] ] L Le 5 Caladia Su : : Travaux pratiques s de saiso > Les plantations fruitiè n. ee les routes . . 550 15 I oîte aux lettres is 0 Fig. 176. Odontoglessum crispunt var. ae ere : ne 543 » 177. Elie The Koh Noor in den » 178. Areca Baue ini O7 Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles 4. FAR Ah 3 es À io ne +28 Ps OÙ » à k ER EURE COLONIALE jé LE ANONYME Siège social, Rue Wiertz, 79, BRUXEIT.ES Ïse a rar dl Ti . de Plantes nouvelles" atr COIO. dl Laulres pays Un rl 100 LS D ec gcd a cu, ii a room À Pre ; ' < : PU vs des Plantes nouvelles paraitra le 1°° mars prochain Il sera envoyé aux clients de la Société et aux personnes qui en feront la demande VI LA SEMAINE HORTICOLE Etallissements Jean Malv taux ss NITRA (SOCIÉTÉ ANONYME) DE SOUDE DU CHILI ote nitrique directement assimilable) donne les plus fortes récoltes de céréales, de betteraves, de pommes de terre, de légumes: Applications photographiques. eic., par l'emploi simultané d’engrais phosphatés et potassiques. ototypogravure sur euivre et zinc, Photo-chromogravure en trois couleurs. A ITR A T F | ) E & { ) U DE DU ( À H Il | = |! Photogravure. Photolithographie. a à Lg | HA FRA KI Fi 4 } LE | (lengrais livrant l’azote au prix le moins élevé) “D PARIS, rue de la Crèche, Grand- Montiouge (Seine). 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Il détruit les pucerons, les thrips, tent les jardins , en nÉéca. tous les insectes qui infes- Il peut être employé sans danger pour les plantes délicates, telles que les Orchidées; ainsi que pour les jeunes arbres fruitiers, léhoublon, e Ce Pour éponger, seringuer, tremper toutes espèces de plantes et d'arbres fruitiers en pleine croissance, ou bien encore pour la préparation hivernale des vignes, des figüiers, des pêchers, ainsi que d'autres arbres fruitiers, cet ins ecticide a été reconnu comme le pins préservatif, en même temps que le plus précieux de toutes les prépara- ns vendues et préconisées squ'à ce jour Ils À ‘ rand dési La meilleure et la large publicité ÆBf} ie nal est vu et lu par S ceux qui s'intéressent de près ou de Toi à à n je ticulture —— 50 et "CHAUE FFAGES « Brill Ge TImania » DELECŒUILLERIE tre Cons veté, à BLANDAIN tructeur bre d'une grande solid et tde longue du rée DT USINE À VAPEUR Construction de Chaudières FONDERIE DE FER FONDERIE DE CUIVRE R upe dureet d’un tient se Sceueiliet Hbbbé coupée. 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Elles sont toutes de force à bien fleurir et de culture parfaite. “28 Grand choix de variétés extra OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE CDI LUMNO NATURITN Lili RTE AIAAN ’ Grands exemplaires ne pour la décoration des Jardins d'hi PALMIERS — FOUGÈRES ; EXPOSITION PERMANENT DE PLANTE: POUR APPARTEMENTS et des spécialités des trois établis’e né e à à # | Sox Ve. LA SEMAINE HORTICOLE PAL PRES 7 QE 7 né SFR AK a. 4 VOLUME IV. — No°47. SAMEDI 1% DÉCEMBRE 1900. CHRONIQUE Deux bonnes pommes. ARMI les vignettes du numéro du 29 septembre du Gardeners’ Chronicle, nous rencontrons les figures de deux nouvelles variétés de pommes que le CcOrr espond: int de ce jour nal a remarquées dans les pépi- nières de MM. Geo Bunyard et C°, à Maidstone. L’une est la pomme Bar- nack Beauty, qui est qualifiée en trois mots : Capital market apple, c'est- à-dire une pomme de marché de pre- mier ordre. L'autre variété est Mrs. Phillimore, qui est un croisement entre Cox's Pomona et Gladstone. Cette variété nouvelle a été obtenue par M. Ross, de Welford Park Gar- dens. D'après M. Bunyard, son arome et son parfum sont semblables à ceux de la pomme Aer Mother. C’est une variété délicieuse; l'arbre est d’une fertilité Mes aor dinaire: me fruits ressemblent, quant à la form ceux de Cox Pomona, mais ils heu au commencement d'octobre. La variété vembre 1899 à la Société royale d’hor- Hépure de Fr Ce fruit est très ue implantée d 8 centimètres de largeur sur 5 centi- mètres de hauteur. Platycodon grandiflorum fl. semi-pleno. s voyons cette jolie variété de Caps à grandes ss ss comme une nouveauté et même repro- duite en gravure dans un ottos an- au meeting du 28 août dernier de la Société royale d’horticulture de Lon- dres. Nous avons reconnu immédia- tement dans la figure une des plantes, d’un beau coloris bleu, de 6 à 7 centi- mètres de diamètre qui fleurissaient abondamment en 1846 dans le jardin du D Rodigas, # Sat Trortd, La plante se trouve te avec d’autres variétés du P Liycedèn grandiflorum à la page 134 des Bulletins d’arbori- culture, de pe ulture, etc., volume de 1877, dans une liste des plantes obtenues de semis par le D' Rodigas. Le Platycodon gr andiflor um, dit notre confrère anglais, présente quelque dif- ficulté de culture ; la principale diff- culté, c'est que la racine un redoute d’être dérangée. Déplantées et maniées avec prudence et Éievées dans un sol sablo-argileux avec addi- tion de terreau, ces Campanules ne sont pas plus difficiles à la culture qu'une série d’autres vivaces. Le Pla- tycodon grandiflorum est originaire de Sibérie; il fleurit depuis juin jusqu’en août. La rouille des Chrysanthèmes. “va parasite, Puccinia chrysanthemi, o Dre dans les corne de Chrysan- thèmes. Hes on d'insister sur la . d'enlever et attel SET veut combattre ÿ a DE du mal. Pommes à cidre. 1e Bulletin d'arboriculture vient de publier la description et le portrait de la pomme Médailled’or,qui est produite à toutes les bonnes pommes à cidre, jugées er RER rendu (voir . 30 juin nn av comme les meilleures, ont donné à sucre alcoolisable, 173 gripness acide tannique (tannin), 5 grammes; mucilage ou pectosine, 12 Éranesl acides fibres (malique, tartrique), 1.07 ÉTADIUS ; AURES @n itières, 8. 93 gr. La densité de ce jus était de g° à ro à l’aréomètre de Baumé. Nous avons sous les yeux le volume (1) publié à l’occasion du Congrès international pour l'étude des fruits de pressoir et \ de l’industrie du cidre qui a eu lieu à volume, fair l’état actuel de Tindustrie du cidre, les principes devant servir de base à la détermination des meilleures va- riétés, les fruits à cidre de Normandie, ceux de Bretagne, ceux de Picardie, etc., est appelé à rendre de grands vi x qui s'intéressent à l’industrie du cidre. Icones selectae horti thenensis. L’intéressante à VAT publiée ar le ministre résident van den Bossche, avec Sd boton de M. Em. de Wildeman, se poursuit avec régularité. Depuis no otre précé- numéro du pales | espèces décrites =: figurées ans ces numéros : Acacia obliqua (syn. Acacia rotun- difolia). — Petit arbrisseau originaire d'Australie et cultivé en serre, à Tir- lemont. Fleurit abondamment tous les ans dans la première quinzaine de janvier, avant la plupart de ses con- ères. . Crassula Schweinfurthi. — Intro- dui n Dammann, de San 6. "C'est une Aute à racine tubé- (1) Rennes, imprimerie Fr. Simon. Volume in-$0 de 406 pages. 554 reuse, à tige dressée, d’un demi-mêtre de haut, plus ou moins rougeâtre ou pourprée. Les fleurs sont très nom- breuses, petites, blanches, réunies en cimes à l'extrémité des ramifications de la tige et formant ensemble un corymbe compact, multiflore, attei- gnant 20 centimètres de diamètre. Olearia erubescens. — Peut-être une variété de l’Olearia myrzinoides ; ori- ginaire de Tasmanie, plante sous-fru- tescente, basse, à rameaux div ariqués ou buissonnants, face inférieure des feuilles et pédoncule soyeux, tomen- teux, sine ma ou jaunatre, capitules Hordux ovales allongés A une peur ule ice. feuillue, fleurons gulés blancs; fle -urons tubuleux à ovair e ovoide allongé entouré de soies nombreuses et hébiéses Cet Olearia | ; es _cences én racème tot hal allongé. ri cette année au CORERCenENt de mai. Cavendishia pubescens. — Aie de l'Amérique centrale, à feuilles épar- ses, courtement pétiolées, vert foncé, très entières. Inflorescences solitaires, sessiles, fleurs ne . à corolle vermillon ou d’un jaune rougeâtre pâle. A Tiségoui la plante, installée dans la serre froide, a fleuri le 17 fé- vrier et un autre exemplaire un mois plus tard. Ligustrum Massalongianum. — Pe- tit arbrisseau ramifié à panicules flori- fères terminales, à fleurs blanches Le de la région de l Himalaya ü il croît à une altitude de 1,000 à ; 206 Feinns Il doit être hiverné en orang H Mbertia dentata. — Espèce austra- lienne, aux fleurs solitaires, d’un jaune vif. Exposée en plein midi dans le jardin d’hiver de Tirlemont. La plante y fleurit en février. Rhus Osbecki. — bit euille S, compo: aties, | + Chiliens trou- lièrement dan Cet arbrisseau” la Chine et le Japon. Il est très .a te sées ant _ LA \ SEMAINE HORTICOLE granitiques de lEurope Fe se Gnidia pinifolia. — Petite plante buissonnante, à feuilles ape éta- lées, aux fleurs agrégées au sommet des rameaux, originaire de l'Afrique australe et tro ATP rs — Plante herbacée grimpante, feuilles alternes, glabres, RAS pétiolées, inflo- rescences axillaire eurs mâles et femelles sur des Fo différents. La plante habite la Daourie orientale, la Chine boréale et le Japon. A Tirle- mont, elle fleurit abondamment aux premiers jours de juin. En Chine, elle est wa vénéneuse par les indi- gènes F tninaria denudata.— Arbuste gla- e. de l'Australie, à lon- gues in fes antes, à inflores- Lesfleurs, nombreuses etrapprochées, sont d’un. beau jaune orangé. La plante fleurit très facilement et régu- s les serres d'Europe. ARE GEcHRNS virgularis. — Arbuste mexicain, à feuilles ovales lancéolées, cunéiformes à à la base, aiguës au som- met, fleurs axillaires, solitaires, ses- des, d’un beau rouge vermillon. Cul- tivé en serre tempérée à Tirlemont, il perd ses feuilles chaque année peu de semaines avant la Cas qui a lieu vers le milieu de jui Grevillea vestita. PR mes d’ori- gine australienne, à feuilles alternes à ieurs disposées en ianthe glabre blanc. Habichu en — Espèce venant des régions du centre et de l’est de l'Himalaya, à tiges grêles dépassant un mètre de hauteur. Feuilles lancéolées, d’un beau vert, un peu arrondies à la base, se Sa om eu en pointe vers le som- met; les fleurs sont d’un beau rouge 1ore A mr réunies par deux ou fois dans deux bractées. ae Hyacinthus candicans. . Cse re grande espèce, originaire Cap de Bonne- pas . inconnue pour r nos lecteurs. confrère Sempervirens dia urcette plantel'attention, pen ce qu bon dti dns D yant 26 centimètres. de ciconférence. D'un pareil bulbe sortent des tiges ; ttei . lus d’un mètre de hauteur . es “ s blan- se se cloches, qui S'adeñt au- du t une quantité beau fasse . _. dessus e-Espérance, m'est planter ces bulbes sur ie planches ou les parterres, ou alignés 3 ou 4 en- semble dans le gazon, ou bien encore devant les arbustes; mais, ce qui est plus beau, c’est d’en ‘former un groupe entremélé d’une plantation du Gla- diolus Brenchleyensis, aux fleurs d’un rouge éclatant, contrastant avec les fleurs blanches de l’ Hyacinthus. L'’ef- fet est également splendide quand on fait usage d’une entre-culture de Sa/- via patens d’un bleu magnifique ou de Lobelia Queen Victoria au coloris rouge feu. La floraison de l’Hyacin- thus candicans dure de juillet à fin septembre. On enlève les bulbes du sol en novembre pouf les hiverner dans un endroit à l'abri de la gelée; on peut aussi, dans un terrain sec et ou commencement d’avril, on les rap- porte au jardin et on les met dans un sol riche en humus et bien meuble. Un remède contre les thrips. Ceremède, qu’on voudrait faire pas- ser, pour un secret, ne consiste qu’en un mélange de fleur de soufre et d'argile qu on amalgame avec de eau de manière à former bouillie ou pâte recoins. Dès que la pâte est dessééhée sur les tuyaux, l'évaporation du soufre cesse; il faut donc étendre la bouillie ou pâte trois ou. quatre fois par jour jusqu’à ce que les insectes aient dis- également dans la culture des rosiers, (8 ontr e les puc erons. Begonia Augustinei. C est une des nombreu es nouvelles d et l’ouest de la Chine. La plante est fort jolie, elle a le plus d’affinité avec le B. xanthina et le B. rex ; elle diffère surtout u B. xanthina par ses feuilles _ rugueuses et poilues au-dessus et par ses fleurs roses. Le Gardeners Chro- aies en donne la Tr faite par msley. ve ou Hems Ex. Rop1GASs. Re SAMEDI 1* DÉCEMBRE 1900 PETITES NOUVELLES 4 i À } À 14 Avis important. — La Semaine horticole # à la fin de ce volume, c'est-à-dire à partir du 4 ler jan- vier lee prendre un congé d'un an et un repos se e a, pensons-nous, bien mérité : La direction de 2 Coloniale » avec = s {rois grands ablisse ments n'est pas une sinécure ! a Semaine horticole profilera de ses vacances pour étudier de nouvelles améliorations. raîtra en 1902, beaucoup plus complète, avec des Planches en couleur et des innovations qu'elle fera connaître en temps utile. As SE DOSNQRE — Société d'horticulture de Cannes (AI en mars 1901, une exposilion. Le adhésions doivent être teens au Mir nt de la Société, 25, boulevard Carnot, Car Nice et des exposition flo- La Société centrale d'horliculture de Alpes-Maritimes a fixé la date d'une rale, qu’elle organisera en cetle ville, au 6 avril 1901. Se Néerologie. — Nous apprenons avec Le plus vif regret la mort de M. À. de la Devansaye, président de la Société d'horticulture d'Angers et de Maine-et- oire. RS de 7e Cebis erud au très connu en Belgique, à différentes reprises No des jurss aux expositions internationales. Il s'occupa de tout temps des choses di rues apr esq exclusivement aux Anthurium Schertzerianum, élus doi es de si pricnr gains, il avait été cap- r les séductions ds Or chidées e il fig re parmi “ fie habiles et de hs ë tait chevalier de l'Ordre de Léopold et tout der- mièrement encore il avait été nommé chevalier de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie. Il s'est éteint, après une courte maladie, en son château de Fresnes, par Noyant (Maine-et- Lo oire). L'horticulture avait consacré son nom, en lui dé- rs #4 plusieurs plantes, notamment le P hilo vansayanum, ef {ous ceu pre b le. meilleur souvenir de ce parfait ou de plantes à semer maintenant, ou de bulbes à mettre en terre de bonne heure, soit pour le printemps. La confection de ces catalogues repré- sente très souvent de grosses mr car il faut y faire figurer beaucoup d portraits de nouveautés et d’autres ps tes, soit en noir, soit en couleurs; aucune deser iption ne donnerait de ces plantes une idée aussi exacte qu’une figure. Et puis il faut bien présenter le prix-cou- rant d’une façon agréable et attrayante, pata. — Une faute d'impression, dans notre précédent numéro, nous a fait dire aoûtement pour avortement, à l’article Feuilles florifères des Cy- clamen, page 543. Nos lecteurs auront rectifié eux-mêmes RES L’utilité des catalogues. oICI la saison où les catalogues abondent, et où l’on a des loisirs our les lire. La plupart des ho iculteurs lancent actuelle- catalogues, soit pour l’au ment leu tomne, wi s’agit d’ar bres ou d’ arbustes, 555 titres et concernant les probe dans les pays exotiques). Elle servir à rec- tifier parfois des étiquettes mal libellées, des orthographes inexactes, etc. Et puis, . lecture des catalogues est utile, même uand ils ne sont pas très bien faits. Ils rocur ent le plaisir de remuer des souve- nirs effacés, de renouer connaissance avec de vieux amis; on y retrouve les noms d’une foule de plantes auxquelles on ne pensait pas, ce qui peut suggérer de bonnes idées à l’occasion; on y trouve Fig. 179. — Cypripedium X Lansbergiae (voir p. 556). donner ne gr qui le reçoivent l’en pe ire Fe Sie beaucoup des destina- taires, beaucou les jettent au panier sans les feuilleter. C'est mi re des cata alogues peut êtr êmement parfois aussi les noms de plantes qu’on ne connaît piérE soit dit sans vouloir offusquer personne. Et qui et se vanter de connaître toutes les plantes? ? Le Créateur lui-même, qui a dans la tête tant d’autres choses — q transformés, soit par les simples ten- Ut Ut [@)] dances qu’il avait placées en eux, soit par la malice des humains? simple mortel amateur, doit lire beaucoup pour se tenir au courant de té renseignent, lui signalent des plantes qui parfois n'ont jamais été exposées ; ils en donnent parfois le portrait. Quelque misonéiste prétendra-t-il qu'il : À mieux, il pas erreur, quelle hérésie! Pour moi, l’on doit renouveler son plaisir, et la véritable façon de retirer de Son jardin ou de sa serre tout celui qu'ils varier chaque esoin? Quelle e qu'on ne connaît pas, je veux dire : qu’on e faiSOn », comme disent les bonnes gens : la vie est pleine de deuils, mais la vie renaît de la mort, et d’autres bonheurs nous attendent, un plaisir exquis et inépuisable de faire connaissance avec une revêt des qualités nouvelles quand nous l'avons élevée et que nous la voyons prospérer chez nous. Nous nous y inté- ressons comme à un enfant... , \ S ou moins cher- d’ ont, bien entendu, à titre définitif; mystérieux langage, celui-là, après être entré intimité de l’une, désire er le secret d’une autre, et trouve, LA SEMAINE dans ses cultures renouvélées, un plaisir toujours plus vif. Pour rester plus terre-à-terre, notons aussi qu’il devient bientôt un connais- seur de premier ordre, et que s’il a le goût des sélections ingénieuses _il peut créer lui-même des nouveautés sensa- tionnelles. Et dans tous ces cas, et pour qui- conque s'intéresse aux plantes, au pétt de vue de l'agrément, la lecture des cata- logues offre une utilité que l’on ne sau- rait méconnaître. VIOLETTA. SE NOS GRAVURES CYPRIPEDIUM X LANSBERGIAE (fig. 179, DD : eausmétis que nous tun des bons pro- figurons ci-contre, e duits de l’hybridation. Il a été obtenu par le croisement du C. bellatulum et du C. Boxalli, à L’Horti- cole Coloniale, où il vient de fleurir pour la première fois. Il a été dédié à Mme Van Lansberge, l’épouse du président de L’Horticole Coto. niale, et qui est, elle aussi, un amateur passionné de l’horticulture. LA NOUVELLE TOMATE LISTER'S PROLIFIC (fig. 180, p. 557). — La reproduction que nous donnons dela tomate Lister’s Pro- hfic démontre suffisamment sa valeur, au point de vue de la production, sans qu’il soit nécessaire de la commen ister, horticulteur tenu c largement valoir La Laister’s Prolifi donne üne abon- dance extraordinaire de fruits très lisses, d’une belle couleur écarlate et d'une saveur toute particulière, les faisant apprécier sur les marchés. C'est, sans contredit, une variété recommandable, qui sera fort répandue dans les cultures, lorsqu’on aura reconnu ses mérites. : P ses croisements, des avantages le faisant BIXA ORELLANA (fig. 181, p. 559). — Le Bixa Orellana est un arbre toujours vert, atteignant 2 mètres de hauteur, à fleurs grandes, rougeâtres, produisant un fruit qui forme une capsule épineuse renfer- mant un dnombrede grai id ture. On l'utilise encore dans la prépa- ration du chocolat, pour la coloration du beurre, pour teindre la soie en jaune orangé. HORTICOLE ORCHIDÉES Les Zygopelalum E genre Zygopetalum comprend un assez grand b nombre d’es- 4 pêces, de vingt à vingt-cinq environ, sans compter quelques for- mes voisines qui sont aujourd’hui rat- tachées définitivement à d’autres gen- res (Pescatorea, Warrea). Les Zygopetalum en général sont des Orchidées robustes, de floraison agréable: leurs produisent pendant l'hiver où au commencement du prin- temps, présentent pique doutes ue coloris bleu ou violet plus ou moins prononcé, qui leur donne un prix par- ticuher. =; Une espèce cependant fait excep- genre un éclat inattendu. Nous vou- lons parler du Zygopetalum Lindeniae, qui à figuré dans la Lindenia. Le Z: Lindeniae a les bulbes de taille moyenne, produits sur un rhi- 1 m à la partie supérieure, tandis que le labelle, large, à peu près cordiforme et allongé en pointe vers le bas, est blanc strié de fines lignes parallèles serrées d’un beau rose vif ou rouge pourpre. La colonne, longue et dressée, est blanche avec de fine stries roses à la partie inférieure; la large crête charnue du labelle est éga- lement teïntée de la même couleur. Cette, magnifique espècesest.origi- naire du Venezuela. Le Z. rostratum est l'espèce dont se rapproche le plus la précédente; elle se distingue des autres par son coloris, Les pétales et les sépales sont blancs, teintés de vert à leur extrémité, et légè- rement rayés de brun pâle. Le labelle est blanc, avec une teinte lilacée à la crête, et quelquefois quatre ou cinq courtes lignes de la même nuance, rayonnant à partir de cet organe. Plusieurs autres espèces sont fré- quemment confondués ensemble dans les Cultures, et il n’est pas toujours facile de les séparer. Le Z. Mackayi, l'un des plus anciens du genre, a été introduit vers 1830. Il est de croissance très vigoureuse, et ses bulbes de grande taille, à larges feuilles retombantes, forment souvent dès massifs superbes. La tige florale assez longue porte une grappe de fleurs de grande dimension aux sépales et pétales | jaune verdâtre tachetés de brun Dr très sombre, au labelle blanc couvert de lignes serrées d’un bleu vif avec la crête de la même nuance. Originaire du Brési Le Z. intermedium, le Z. nn et le Z. brachypetalum sont très ana- logues au précédent, et il serait assez malaisé de mentionner des caractères botaniques permettant de les en dis- tinguer. Ils proviennent également du résil. ro Te Are pelle pa du même gr ment au déve TR sent exCé sptionnel de la crête du labelle ; en outre celui-ci est entièrement teinté de bleu pourpré. Le Z. Gautieri est d'une grande floribondité, et ses fleurs, un peu plus petites que celles des espèces que ou sé on mement attrayantes. les pétales sont larges, maculé de brun; le labelle est d’un beau bleu indigo, avec la crête d’une teinte plus sombre. Il provient du Die (voir également la Zindenia, pl. 284). Z. Burkei, originaire de la pure produit une tige florale très longue, chargée de fleurs de moyenne grandeur. Les sépales et pétales sont verts, curieusement tachetés et rayés de brun foncé. Le labelle est blanc, avec la crête rouge. Le Z. Murraya- fume, Re allié de celui- -ci, est ori- naire du Roraima. Trois mt RU qui pu: fait leur é- apparition depuis un sentent u an ntérét tou sont le Z. caulescens, dont le port cau- lescent est une nouveauté sans précé- dent dans ce genre; le Z. forisianum, dont la Lindenia a donné une belle reproduction dans son 5° volume, et qui a le labelle blanc avec les lobes latéraux jaune vif et la gorge d’un brun-rouge vif; enfin, le Z. Lindeniae, dont nous avons parlé plus haut. Le genre Zygopetalum a également fourni des hybrides de vale ur, Je Z. X Clawi, analogue au Z. rs! La le Z. X Sedeni(Z. maxillare X Z.Mac- kayi), à peu près intermédiaire entre ses deux parents, le Z. X leopardinum et le Zygocolax V'eitchi. SAMEDI 1* DÉCEMBRE 1000 La culture des Zygopetalum n'offre pas de difficultés spéciales ; la tempé- rature qui le ur convient est € elle de la serre tempérée, sauf le Z. Burkei et le Z. rostratum qui exigent un peu plus de chaleur. On peut sans inconvénient, à l’époque où ils sont en pleine florai- son, les transporter dans un apparte- ment et les y laisser pendant trois à quatre semaines. Ils demandent beau- coup d'humidité, et devront, par suite, recevoir un bon drainage. Fig. 180. — Nouvelle Tomate Lister's Prohfic (voir 05 Le compost à leur donner est à peu près le même re celui des Lycaste; un mélange de sphagnum et de terre fibreuse, avec un peu de terre franche. Les Zygopetalum se prêtent bien à un mode de culture extrêmement dé- coratif : comme leurs rhizômes sont traçants et portent des bulbes assez espacés, on peut les disposer sur des morceaux de troncs de Fougères, et obtenir ainsi des groupes qui donnent aux serres un aspect très attrayant. Nous ne saurions trop recommander | Un Un | Q aux amateurs de s'attacher à en varier ainsi constamment les dispositions et le coup d'œil; un peu d'ingéniosité suffit, avec très peu de peine, à aug- menñter considérablement les plaisirs du collectionneur. Il seraît facile d’ob- tenir dans cette voie des effets tout afait nouveaux et splendides, et la cul- ture même en bénéficierait probable- ment, au moins en ce qui concerne certains genres, 2 Les Odontoglossum hybrides LS MAD RE à être assez nom- re Nous voulons parler des ù brides artificiels, bien en- tendu, car la section qui comprend ce qu'on appelle hybrides naturels est très vaste etextrèmement embrouillée, et mériterait à elle seule une longue etude L'Odontoglossum Adrianae, toute- fois, qui est plus récent de ce groupe, doit être: rangé à part; grâce aux actives et heureuses i im porno affectuées à L’Horticole Coloniale, est déjà très répandu; en Angleterre un grand nombre de variétés, qui toutes ont excité un très vif intérêt. Il a déjà servi à créer, en quelque sorte, une race nouvelle. Mais si nous nous occupons uni- quement F hybrides artificiels, nous ne liste qui commence à s’allonger ét qui comprend de belles slaites: Rappelons d’abord l'O. X Wilchea- num, reproduit artificiellement par M. Leroy et qui, sous le < 0 Sn nom ne Là Leroyanum, n'a pas lui, et assez longtemps après, vinrent les suivants, que nous ne prétendons pas citer par ordre chronologique : O. X armainvillierense (crisnum X ei décembre 1 . X crispo-Halli et O. X Halli- ED PER de rm se rattachent diverses formes de la même origine, comme l'O. X Cooksoni, obtenu en Angleterre. O. X crispo-Harryanum et O. Harryano-crispum, auquel se ratta- chent des formes encore bien plus nombreuses, dénommées spectabile, vivicans, eximium, sebrinum, etc. 558 On avait cru reconnaître dans cet hybride l'O. Wattianum, plante intro- duite directement, et restée quelque peu my stérieuse. Due tard, les mêmes autorités ont estimé que l'O. Waftia- num se rattachait plutôt aux suivants : O.X Lindleyano-Harryanum, obtenu par M. De B. Crawsh: ay (septembre 1900). O. X excellens reproduit artificielle- ment en 1896 par MM. Veitch, puis M. Heath. (Pescatorei X trium- Phans). O. X harvengtense (sceptruim X cris- 7 1893. X loochristiense (triumphans X cru Plusieurs variétés déjà con- nues O. X luteo-Halli (Halli X OT 1899. Rolfeae (Pescatorei X Harrya- luteo- (Harryanum X luteo-purpureum). O.X triumphans-crispum (sir Trevor Lawrence). Voir O. X loochristiense. Beaucoup de variétés des hybrides ci-dessus ont été exposées çà et la ou vendues, sous des noms distincts, que nous ne relatons pas parce que, d’une part, nous n'avons pas vu la plupart de ces formes, et que, d’autre part, elles n’ont pas été décrites et ne présentent pas un caractère de s Le e synonymie, et le temps opérera ainsi un classement uti G.-T. GRIGNAN. Le PETITES NOTES ET -NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Cette vieille les se cache de espèce terrestre habite la Chine d de l'Asie, Fa îles Aléou- ep orae le Thibet, la Mandchou- Béies, sninbien bei Fagdos: hota- e décrite par M. Rolfe et m2 dans LA SEMAINE HORTICOLE 13 novembre en Ci x Lx (sr Fe LeC la der nière > livraison du Botanical Maga- zine, t. 7745. Elle a des pseudobulbes s de deux sor nes les uns beaucoup RIUE allon- gés et minces que les autres. Les ee: sont oblongues aiguës; les flet qui n’ont que 4 centimètres de di: aètre! sont verdâtres; le labelle, plus court que les sépales, a les lobes latéraux enroulés en tube, jaune pâle, striés de pourpre. Cyripedium X Dora Crawhaw. — Su hybride nouveau issu du C. État “ du C. Charl-swortmi. Ce croisement a tenu toutes les LE TE :S que TR les noms des parents. La fleur, grande et bien étoffée a pris sentiellement les qualités de forme du premier et le joli coloris du cs avec des lignes de petites macules. fe labelle rappelle aussi beaucoup le C. Charlesworth. Cet hybride a obtenu.un certificat de lelasse ae RRESER le 6 novembre. JV. af «2 Zygocolax X V — Dfr dat es introduit du PBrés il par est identique à l’hy- CSiEh connu, obtenu il y a quelques ailes entre le Z. crinitum et le C. jugosus. La Vanille. — Le Ceylon Observer donne au sujet de la culture industrielle de cette plante quelques one intéres- sants; nous y liso ue € quand la sai- son est favorable, de cuiture de la Vanille est très lucrative. » La valeur marchande des gousses dépend en grande partie du su Fi l’on met à les cueillir au momen lu (par- fois un jour fait une gra cd ifférence) et de leur prépara ation. » La plante n’est pas susceptible en ce ui concerne l'altitude. Elle pousse et devil abondamment depuis le niveau de la mer au 600 mètres de hauteur à Madagascar, Bourbon, Maurice et dans les Sr > Elle demande une chaleur humide et cn pluies assez abondantes, mais elle supporte pas un _ Re peu maré- en et mal drain Le prix des Orchidées. — Une vente d’une assez grande importance a eu lieu le Angleterre, celle de la collection de M. aps Ball, à Wilms- les non i, 60 guinées ; Cypripedium | rie . 55 guinées; C: venustum Measuresianum, 4 guinées rude por t 23 Fuinées ; F4) se easures ianum, qui a 8 guinées ou 1,260 fr., comme on sait les va _— de cette catégorie sont tou- jours bien cotées. Max GARNIER. L'ŒILLET (Suite, voir p. 547.) Ndes grands défauts de F Œillet se qui i fait | c'est la facilité avec laquelle les calices des fleurs se rompent; cet accident est A toujours provoqué par un excès d’e Il est bon de rentrer les Œillets en pots au moment où les boutons commencent à se monter couleur; cette précau- tion est indi: RE si l’on veut jouir d’un et longue floraison; nous ajouterons qu’il faut cependant se ‘garder de trop les ombrer; une lumière tant soit peu diffu-e vaut mieux. L'Œillet est une plante qui tend à suit la moindre négligence. Les causes de cett te ont : un e peu jndi- a de is continus. La multiplication de l'Œiüllet se fait de différentes rate F semis, es marcottes et par boutures. Le premi mode, le ae naturel, re ai le plus ra ennse employé, à à cause que les nt de semis ont le défaut ai plus fidèles et donnent de meilleurs résul- tats. semis se font en mai-juin, en pots, en terrines ou directement en pleine terre. Dès le mois d’août on repique les eu dans un endroit bien abr _ où on couvrira pendant l'hiver soit de feuilles soit de châssis. Au printemps, on pourra les planter à demeu Le marcottage est le 1 aouvent em- ployé et se fait soit en pleine FAN rrS soit C e y faisant une incision Fans le eu profonde, juste au- s du nœu Hot plonger dans le s Il est bon de recouvrir la marcotte ise’en: terre; d'u u'de motsse ‘ou . x peu d’un paillis pour MA pe le sol hu- ids mide. Beaucoup d'amateurs marcottent leurs plantes en godets de plomb laminé. On se sert de plomb ayant l'épaisseur d’un fort papier; on le coupe en bandes de u’on taille en net de terre Sparte et très sèche. Il y a enco tiplication, mais moins certain; c’est _celui pratiqué par boutures. Celles-ci se re un autre moyen de mul- k font au printemps, en mai-juin,avec des rameaux complètement herbacés qu’on coupe à une longueur de 10 à 15 cen- timètre On calive “pe feuilles inférieures et les boutures sont e la terre gère ou même fans du sable blanc. a floraison en hi- point capita He ht CSE bien. entendu qué les plantes que YODr ï sers ile © cé ie Des RE n’en Meet point ; elles Ars et fleuriraient mal le printemps s L’'Œiüllet a SAN un grand nombre d’ennemis qu’il faut savoir éloi- gner ou combattre “dans + re sa conservation, Ces mis ies limac aces, les ie . ne . Le ver blanc du re et la taupe- grillon sont très friands des racines de la jeune plante; la seule na à faire pour les tenir à l'écart, c’est de visiter la terre qui sert au rempota ge a celle des Re TER qui doivent recevoir un plant d'Œiüllets. es feuilles des Œillets sont souvent attaquées par le blanc. Aussitôt que l'on SAMEDI 1* DÉCEMBRE s'aperçoit de la présence de ce. fléau, il faut répandre de la fleur de ie sur les plantes, de façon à ce qu’elles en soient Ü o en couchant au besoin les plantes sur le côté pote ne pas trop les saturer s pucerons les recherchent é der ent, As ceux-ci so ,t vite expulsés cours à l’eau de tabac Les maladiesde l'Œillet sont hesr euse- parasites, MR Ru echinulatum x “Ur na er Néanmoins on a employé avec un cer- u FE e per contrer ets caryophyllinus, mais une fois que les s plantes sont fortement enva- iies, ces procédés sont a shui inu- tiles, et il ne reste rien d’autre à faire que de era les plantes au plus vite, Voilà donc les principaux points de culture de Fr Pas ere méri- tite etquir dàâu signalé depuis lgtemps par par ceux cu ; rar de décoration florale CH. PENNINŒK. 1900 559 Quelques Stuartia ARM1 les plantes appartenant à la famille des Ternstramiacées ou pa ir e Gor- rustiques et les plus belles du genre un nre Stuartia comprend en tout cinq dise: dont trois habitent le Japon Bi €E la Chine, et deux la pa - l'Améri es deux € les plus nes sont le. S'. pséudo- Camellia du Japon et le S. a d'Amérique, qui exigent toutefois des expositions assez chaudes. Quoiqu’elles résistent à des froids assez vifs (à l’Ar- température assez élevée pendant l'été pour bien développer leurs fleurs. s, au mois de ] ches d’une grandeur tp quable, qu détachent si richement sur le feuillage vert foncé, ils ne peuvent manquer d’at- tirer l’attention et d’excitér l'admiration. Les fleurs, individuellement, n’ont pas, à vrai dire, une longue durée, mais pi" elles se succèdent, la floraison se 560 prolonge pendant deux à trois semaines. Stuartia ne sont donc pas des arbustes propres à faire de l'effet de loin aque fleur. Même sans fleurs, d’ailleur s, les Stuartia e ,» nnessee, mais n’est pas très et à il atteint” une hauteur de 2 à 4 mètres, rarement 5 mètres. feuilles ovales ou oblongues acufñinées sont portées par des pétioles assez courts, vel: arrondies ou rétrécies à la base, à esqueentières, petit pr y sur les deux faces dans l’âge ten- peu-v velues et vert grisâtre elles ont une longueur de 6 à 12 centimètres environ. Les fleurs, qui apparaissent du milieu de juillet au commencement d’août, sont blanches, solitaires à po 4 brièvement se longueur enviro Cette ne était cultivée en Angle- terre dès la fin du xvirr* siècle, maiselleest toujours restée rare et paraît être restée inconnue en Allemagne. Le seudo-Camellia Maxim. de 1 centimètre de S. p (syn. S- grandiose. Sieb.) est. originaire des tagnes boisées du Roe moyen, et atteint oh dimensions d’un arbre d 8 mètres de hauteur et 60 centimètres de diamètre de tronc, à écorce rouge brun vif, lisse, s'écaillant en plaques minces. Dan: s cultures ,l’es ce paraît ester frutescente. L’exemplaire qui en existe à l’Arnold Arboretum a environ 3 mètres ke h as ee ramifié dès sa base en ombreu x dressés d même grosseur. Les f feuilles, ED Ur un pel ec otre SM presque réulérement des deux bouts ou un peu Fi ct) au in vert gai en sh M jaunâtre en dessous, avec la nervüre médian colorée” en rouge, labre ou si LA SEMAINE HORTICOLE Les fleurs de grande taille, anches, de 5 à 7 centimètres de dia- car te apparais ent au mois de juillet; elles sont Suppor tées par des pédoncules longs de 1 à 2 centimètres à l’aisselle des feuilles. Les cinq En obovales arron- dis, échancrés sur les bords, sont lon- Le velues. é étamines nombreuses, jaunes, ’un côté, portent des anthères orangées. Les cinq styles sont soudés Lee u'au sommet. La capsule mble à celle de l’espèce pré cédente, mais elle a cinq côtes moins rt es et est plus acuminé es Ru à ‘sont plus petites t sont au nombre de 2 à 4 dans chaque loge. Cette espèce japonaise fut Es vers 1865 pa Thomas Hogg ique di , êt mise au Lntnnee pare ! RrbbEentoe: de Parson, à Fleseihe se Elle semble avoir été intro- duite plus tôt en Europe par Siebold, sans s’être cependant répandue jusqu’en 1878, - où elle fleurit et fr chez Thibaut et Keteleer, à Sceau [A suivre.) ÈS De la propagation des plantes (Suite, voir p. 500.) UOIQUE l'époque d’août-septem- bre soit spécialement affectée au bouturage des espèces à euiiles persistantes, d’autres plantes Mit également être bontu= se: quelle manière nous nous y prendro Il n’est “as indifférent de prendre le premiér rameau venu comme bouture, bien au contraire, et l’on serait tenté de croire que les pousses les plus vigou- reuses, dr en somme le plus de matières. é pores 4e soute ses -CL: qui Pesage ent Téniss n des es), sont référables; c pie une SE erreur : es fortes pousses ont la moelle très Ace cene rose étant de nature consé quent très de quatre ou rs ces bourgeons n'’attei- gnent presque jamais plus de 15 centi- mètres, le do souvent beaucoup moins ; ce son _. à po fluettes, qui à pre- mière e sembleraient devoir être ais. qu’il faut employer comme bou- tures; l'inconvénient cité plus haut avec les for tes ar nou re que nous conserverons à celles-ci toute la partie renflée se trou- vant à leur b Les ps que ces boutures pré- sentent sont : 1° peu de moelle et la con- séquence en sera réussite des boutures sera plus certaine puisque nous évitons les causes de décomposition ; 2° la partie renflée que nous consérvons à la base est très ts en matière de réserve qui, comme nous l'avons vu plus haut, prend part à la formation des racines. Les boutures étant cou ont il plaie à l’aide du greffoir, de façon que la blessure faite 6 Les nette ; nous don- des, ceci pour empêcher une transpiration trop abondante ere re si préjudiciable à la reprise des boutures. Comme pour les essences précédentes, ombragée reau et même de sable s’il était tant soit peu compact. Ces boutures seront placées à quel- ques centimètres les unes des autres ét c'est ns CEvas to GuIes cloches et châssis Fute _ rands ment sur la mme fl bé outures des essences r e indispensables, > on | eonsisétihes sh es intempéries ne pales sons, cendrées fines Un autre sSstée % tt ranes con- siste à repiquer les boutures en sable pur dans de petits pots (godets); ceux-ci seront enterrés dans une couche de enue continuellement très humide par des rte abondants, l’eau contenue dans la sans l’in e bouture s’opère alors que les feuilles sont tombées ou, en d’au- tres termes, Dre le repos de da me tation. Nous pe ch pour celles-ci sp catégories : boutures 2° boutures 7 dires rons pas dans les plantes à rhizomes (Iris), ns rhizomes, lorsqu'ils sont détachés, ne sont uniquement que des divisions de oucne, vu que, presque toujours, ces rhizomes sont enracinés avant de les détache Poté-e nos arbustes et certains de nos arbres fruitiers et forestiers se multi- plient de l’une ou de l’autre En quel- ns même Le deux dr ss e en crossette, bouture avec un seul a et bouture planço Bouture simple. — Elle consiste en une artie de rameau d’une longueur de 20 à 30 centimètres ; elle se Entité te ef rit immédiatement 6 en dessous de l’œil infé- rieur ; | u ait toujours à proxi- mité d’un œil, En à chacun de ceux-ci il se forme un amas de sève . ou de réserve qui, comme nous l'avons vu, est éminemment propice au dévelonperaiot des racines. .Bouture avec talon. — Cette bouture ne ’ell be sur laquelle elle est insérée et formant un renflement; elle est de eg beaucoup plus certaine, toujours pour la raison . la base il y a plus de Hatier de réser Does en crosseite. — Lorsque nous loppée; c’est ss celle employée pr Lp exclusivement pour F bouturage de la Bouture à un œil nom l — “Cette bouture, indique. e ’est munie du côté opposé à l’œil, en un biseau par- tant du milieu vers l'extrémité; elles sont repiquées sg mare de façon que l’œil effleure la surface 2% Prendre une partie qi si u de 5 à 6 . de longueur portant à son sommet un œil; ce fragment de rameau est également taillé en un biseau tirs du rue res à l’œil et se ter- nant à mité inférieure; ce. tailles en hs se font pour mettre à n une plus grande partie de la zône Fa ratrice ou zône renfermant les matières de réserve etaugmenter ainsi les chances de réussite. manières : 1° € en laissant au-dessus DOMbTE à SAME DI Ar DÉ CEMBRE 1900 Cette bouture ne s'emploie que lors- que l’on veut propager une variété rare et pus. particulièrement la vigne et le figuie Pour être pe fe réussir, nous Ére:s sagement de as faire ces bou- tures à fr oid, mais Bien &t sur couche chaude ou en serre chaude. — Il n’y a guère que pra essences qui se multiplient de cette manière; ce sont celles qui émet- tent des racines avec une facilité éton- nante (Saules, Peupliers); nous donne- rons à ces boutures une longueur de 1"50 à 250; la base est taillée en biseau à l'aide ‘d’une serpe ; cette coupe se fait à n'importe quelle place, car ici i n’est plus question de la faire sous un œil. rmés d’un pieu en fer que nous en- fonçons verte lement dans # as afin de faire, par.un mouvement et vient, un trou assez grand pour y ten le DRE Les De enlevée AE PE flèche ou ramification terminale reste intacte. Ce sont les branches dés arbres que l’on abat ou que l’on élague qui peuvent boutures; inférieur es seront P rieur IMPATIENT. ETS Travaux pratiques de saison Le froid n’a encore rien de rigou- reux, et les premières gelées, qui pa- raissaient dures, ont cédé aussitôt le as aux brumes et aux pluies. L’hu- P .midité envahit les jardins. Elle n'est pas sans inconvénients au tee supportent beaucoup s que l’humidité sta- D de qui, en hiver, mieux les gelée tr un peu mple en couvrant le sol d’une Dont couche de feuilles mortes. Ces feuilles, au bout de quelques jours ou, selon le cas, de quelques semaines, sont complètement trempées. On les enlève alors, en profitant d’une jour- née claire; on laisse la terre à décou- vert pendant quelques jours, et on la recouvre de nouveau si les pluies con- tinues reprennent. C’est un travail qui ne demande pas beaucoup de temps et qui améliore beaucoup la végéta- tion des plantes dont nous parlons. Les plantes que l’on réserve pour les massifs de l’année prochaine, Ver- veines, er les boutures de Mufñliers, etc., doivent être mises à .même de profiter ds l'air et du soleil toutes les fois que le temps le permet. Pour les Géraniums et les Pelargo- niums à grandes fleurs, on donnera de l’eau avec beauco oup de réserve quand le besoin s’en fera sentir; on enlèvera les feuilles mortes, qui pour- rissent vite et risquent de faire pourrir le reste; on disposera les pots de telle façon rt Pr feuilles, autant que pos- sible, n touchent pas et que Pair Cia be a entre elles ; enfin l’on a les plantes temps en S pour que toutes les parties se dé veloppent régulièrement et unifor- mément; qu: ind on néglige cette pré- caution l’on n’a que des sujets mal équilibrés, mal bâtis, et d'ordinaire penchés d’un côté, celui du jour Avant de rentrer les tubercules de a Moyennant cette précaution, on peut les conserver dans une cave ou dans n'importe quel . à l’abri de l’humi- dité et des gelée Tant qu'il ne Es pas fort qu'il ne pleuvra pas dbenétaents on pourra achever les plantations d’arbres et d’arbustes, qui ne doivent plus être différées. On coupera les ra- cines qui s’enfoncent verticalement dans le sol. Il est bien certain qu’un arbre a besoin, pour avoir de la stabi- lité, de racines qui plongent un peu; et sauf certaines formes, sauf les espa- liers, qui sont soutenus, un arbre ris- RE d’être renversé par des vents un peu forts s’il n'avait es des ra- cines sup il en à Summer pour lé conso- lider, il vaut mieux que les racines soient près du sol, parce qu’elles sont mieux aérées (point capital) et mieux nourries. En plantant, on aura soin d’étaler les racines à e profon- deur, disposées en D rn autour de la tige, et dirigées en pente douce. en est bon parfois de planter les arbres presque à la surface du sol, et de rap- porter de la terre en monti icule. CULTOR. 562 La multiplication des pains ES Evangiles, dans le Nouveau Testament, nous parlent de ce miracle des miettes de pain, ra- massées sous la table et transformées en pains de façon à nourrir tout un peuple! La nature nous fait voir souvent ce nuracle : une seule graine donne nais- sance à une plante qui produira, quel- quefois en quelques mois, des milliers de graines! Telles les Nicotianes, par exemple. Le multiplicateur d’une maison hor- ticole produit aussi quelquefois ce miracle. A ce pr La da 1e vais VOUS HAFrrer ce qui vient de m'arriver Le sixième mois de cette année (juin), 1 me restait cinq sujets, tout petits, de Pachyphytum bracteosum. La a cette espèce : Je me dis : « Re mes cinq plantes. » Pour cela, je les coupai net, sous les feuilles. « La base. me disais-je, me resterait; la tête formera bouture et les feuilles en feront d’au- tres. » Celles-ci furent détachées avec pour ainsi dire, de la tige et en ne laissant que celles de la tête Ces feuilles furent placées, en deux sue dans une terre de feuilles for- ment additionnée de sable. On les Des d'environ un centimètre, on tassa légèrement, entre elles, la terre des terrines et on saupoudra le tout de sable blanc. Ces terrines furent placées dans une serre tempérée, prés du jour, à 2) centimètres des vitres...L'’arrose- ment fut très modéré et fait le matin Ce 2ûn que des dé d'humidité ne for mignonnes petites : je Le cinq têtes, plus les a qu sa Le soit LA SEMAINE HORTICOLE —————— mêmes feuilles, fait une assez amu- sante expérience Dans un Sub pot en terre franche, terreautée et sa blonneuse, nous avons bouturé la même espèce de trois façons différentes : une feuille comme d'ordinaire, c’est-à-dire la base enter- rée d’un centimètre environ ; la seconde a été placée la base en l’air et enterrée par la tête; la troisième a été couchée sur le sol et retenue par un crochet en bois. Ce sont les deux dernières qui nous ont donné, plus vite, leurs plan- tules ! La bouture normale est enracinée, solide, mais n’a pas encore-donné de r je tons. A l'avenir, on pourra, peut-être, généraliser ce mode de bouturage à l'envers. A AD. VAN DEN HEEDE, Vice-Président de la Société régionale d’ rit du Nord de la Fra Ps La Coca et la Cocaïne ANS la peonme dans mal- médecine, auc , qui à so n ap- parition soit ee ja tous les méde- ins à la fois. Il s’en trouve toujours parmi eux qui gi toutes les inno- vations ou les révoqu ent en doute, et ne se laissent convaincre que très tard, par fois jamais. Que l’on signale aujourd'hui j pa t pas précisément un spectacle édifiant pour le public, qui ne sait pas à qui donner raison, et qui se sert sérieu- sement ébranlé dans la con es naissent enfin les résultats positifs qui affermissent la base de notre savoir. i pour le quinquina, que le médecin “au comte inchon, Juan del Vego, apporta en Burope en 1640 et qui fe appelé Cin- 1a ou écorce de ia comtesse, en l’hon- nEut de la femme du comte. Au dix-huitième siècle, les opinions de ” Faculté étaient encore très divisées r la vertu curative de la quinine et se lediisint avec entêtement. Et -au- jourd’hui pourtant, il serait inutile de vouloir s “étendre sur es remèdes contre l’obésité. Les uns disent pas de grai concours. Et pourquoi? Parce que quel- ques ignorants ont absorbé le es sans mesure, sans rime ni raison, et ri on ensuite de leursexcès le 1 lui-m our y voir clair, il faut distinguer entre. Fe Aupeue si C fesrdure | Le RER de l’arb au, et la loïde cu en est extrait Ce “+ ici té re cas que pour le quinquina ou Cinchona et la quinine, le tabac et la nicotine, le café et le thé et la caféine et la théine, et édical délabre- raient la santé et abr per la vie. La plante est connue en Europe depuis plus de trois siècles; elle date de la con- quête du Pérou ar les Espagnols. Là cle était considérée comme un arbris- seau sacré, e exiIs- tait au Pérou depuis des temps reculés de mâcher les feuilles enroulées en pe- lotte, ce qui devait « relever le moral, soutenir les forces, SRASRREE pour long- temps de toute nourri e d pagnol essaya en 1567 d’en ou l’emploi, mais la défense fut va Son importation en Europe n eut lieu qu’en 1749, mais elle avait été décrite depuis longtemps par les du et classée parmi les, arbres à rouge (Erythroxylon coca amarcl). Lab risseau cultivé dans le sud du Pérou, ivi noire, et atteint une hauteur de tres. La récolte des fuiles se fait plu- sieurs fois par an, i étant consi- dérées comme mû se une légère pression du doigt les fait tumber. Elles ont un parfum légèrement aromatisé, et, mâchées, leur ES estastringent et d’une amertume plutôt agréable comme les feuilles de thé. La décoction des feuilles est claire et d’u épand un parfum aromatisé et ‘délectable et avec une addition de lait et de sucre forme une x boisson très savoureuse. Employées à ès les feuiltes deviennent plus nui- 1: sibles que l'opium, mais utilisées avec modération, elles ne sont pas seulement ino ensives, mais stimulantes, et elles peuvent relever les fonctions du système nerveux aussi bien que le café et le thé. L’alcaloïde extrait des feuilles pour la pr pee Jois en 1880 par Niemann, c’est- a à-dire la cocaïne ou simplement coca, fut ab ess a, par Anrep sur des ani- maux,et c est que depuis trois que Koller en a introduit | emploi dans la médeci une -oformér entièrement le ette vertu seule assute à la cocaïne une valeur durable parmi nos meilleures substances pharmaceutiques. ue l’em- beatcoup préférable . notre usage. sent il ne fau du t même prohiber Judiciairement la vente et l'emploi dans les pâtisseries Fe FAR Mais il en est attée em nent is e Coca, Comme calmant, je adoucir les … ses. pp! Lee SOUS et ès 2 diste e premier Jour, et Éreibat seulement de Late en tem ses lèvres au vin de “vb contenu durs se d’ailleurs que eut-être même moyen de faire des cures contre l'obésité! feuilles de ect SAMEDI 1* DÉCEMBRE 1900 563 Cet état de tempérance et de jeûne a du reste encore un autre côté able essant au point de vue esthétique, car la Coca nous permet, en de tels jours, de nous émanciper du plus profane de nos ins- tincts, la faim, et nous pourrons répéter alors, avec une légère variante, de Goethe : Derrière comme ax chimère ce qui nous Ft tous, l’ins Ilne faut aout pas s s'étonner de ce que aconte que Mango Capac, e fils divin di soleil, déscentit un jour de rochers du lac Titicaca (ou Chucuyto) et versant sur les pauvres habitants du pays la lumière de son père, leur apporta les instructions des dieux En même temps i Coca, qui . les affamés, donne des forces nouvelles à ceux qui sont fatigués et pris Le aux malheureux l’oubli de leurs peï e me résume par cette observation que comme Rent puissant, relati- vement comme poison, on employer ni délivrer sous contrôle médical. en a de danger ni crain uon en permette tranquillement l'emploi à celui qui en a s nerfs, car notre Lorsqu'il s’est agi d'utiliser le plus pos- as les rs semaines av “a l’exa- et de p une nuit à étudier, soie de nos confrères ont Le forcés ie recourir au t café ou tabac forts! Eh bien, s’agit-il d'outté “chose? Aucune défense officielle sx vu bann abac sés. RUE sera ystème nerveux ets qui peut. pour varantif le succès de son emploi, mettre en avant des noms comme ceux de Humboldt, Ischudi et Bibra. D' NACHTIGAL. V3 Fruits et Légumes (Suite, voir p. 551.) e verger. — Labourons donc pro- fondément, si les circonstances l’exi- gent et le permettent, mais en laissant sur place le sous-sol remué, s’il n’y a culture, il suffirait de pratiquer de _ chaque essence isolémen 1e pommiers 10 à 12 mêtres au moins, simples trous x moment de planter. Pourtant, les labours de profondeur PR nn comprenant toute la sur- face, sont préférables aux fosses qui tte souv _ _. la profondeur et le peu d’étenc On ét tablit : ainsi, dans les sols im- perméables, des réservoirs au pied des plantes qui ne peuvent être que per- es I racine. Travaillons plutôt Ja terre où doivent se trouver les ar res, en bandes continues de 2 à 4 mètres de largeur sur une pro- fondeur de 50 à 60 centimètres. Dans les terres ordinaires, d'autant : plus dans les sols humides, il est tou- jours bon que l'arbre se trouve sur une petite éminence qui pee après le tassement. Dans les terres tro mouillées, il est indispensable de re- courir au drainage et de planter sur buttes. Quant au rs employé lors de la mise en ter arbres, il doit être enfoui Fe APE yo et ne jamais se trouver en contact direct avec les racines. Il est aussi bien préférable de ne pas en mettre une trop grande quantité à la fois et de recommencer plus souvent. La disposition des arbres laisse en- core beaucoup à désirer. Des planta- tions sans ordre, en carrés, en doubles ignes assez serrées et en quinconces, cette dernière façon de procéder est la meilleure. Les arbres el tourent immédiatement, d’où une plus grande somme d’air et de lumière. Enfin, dans la 2 pi en quin- conces, on met s d'arbres et ils sont mi ds dnnbies qu'en carrés, en observant les mêmes distances. _ En géné ér pour les poiriers 8 à 10 mètres, les ce- risiers de 3 à 9 mètres, suivant qu'on les cultive en buisson ou à haute tige. les pommiers e poiriers qu’on distance alors davantage. Toutefois, il ne faut jamais recourir aux extrêmes tout en préférant les écartements trop grands, question de la bonne venue de l'herbe, de lumière, de développe- ment général. I] faut en somme, dans l’espacement, tenir compte de la na- 564 ture de l’arbre et du At ainsi que de la fertilité de ce dern On plante préfér ee fin octo- bre et novembre. mauvais d’at- tendre que terre soit refroidie, compacte et mouillée. En s’y prenant à la bonne saison, les arbres poussent au printemps, sans s’apercevoir, pour ainsi dire, de la déplantation. On doit supprimer le moins possible de branches e sauf les parties mutilées. Ne perdons pas de vue qu'on fait erreur en enlevant, l’année de plantation surtout, les organes d'absorption et d'élaboration. Pour ce qui concerne le choix des variétés, il faut particulièrement re- chercher des fruits de commerce, des 5 ésente nt la vigueur, la lité ; ruité ent arbres et supportent : assez faci- les. nn ue et le trans- OI e grise d'hiver, te D Demtde et Reinette étoilée: _ Rambour Papeleu, Rambour d’au- tomne et Rambour ee Genre pendu rouge et Cou -pendu gris Calville des vergers à Belle-fleur de Brabant ou Bon pom- mie r des Wallons, Belle-fleur de e Grosse Belle- fleur ou Double ommier des Wallons, Lord Suf- field, Président Dufa s-Dumonceau, Grand Alexandre, Gravenstein, Pos- son de France, etc. Citons, pour finir, la Gueule de mouton et la Pomme de onne venue et des fruits de facile exportation D’autres espèces sont essayées par des amateurs, mais nous avons déjà vu que pour la grande culture com- merciale il suffit de s’en tenir à une FENTE douzaine dei bonnes variétés. vourite, Beurré Dou- Reine-Claude verte, Belle de Lou- vain, etc. La Reine - Claude et la Quetsche sont beaucoup cultivées en entreplantation. C’est surtout dans ces conditions, dans les bons sols et les meilleures situations que le prunier réussit bien. En pays de plaines, il est exposé aux gelées tardives; les fleurs redoutent les froids printaniers et les brouillards Cerises. — Royale hâtive, Abbesse de Monland, Hâtive de Saint- Trond, Gros Bigarreau noir , Bigarreau blanc, qui tend” à disparaître et qu’on ferait bien de cultiver davantage, Bigarreau Elton (Witte Buiken des Flamands), Griotte Lemercier, L2 "Gr double, souvent cultivée en dates serait d’un bon rapport aussi en buis- Site re de les en blement à dérable qu’il occasionne à la pâture et Gi cultures de son voisinage. ur le grand verger, il faut parti- Ro Cet C her tes fruits qui sont d’une vente courante; il est bien plus de même pour l’amateur qui vise surtout la qualité et la diversité pour jouir le plus longtemps possible d’une bonne succession de produits. NESTOR DUCHESXE. SK BOITE AUX LETTRES M. N. C., à R. — Nous regrettons vivement de ne pouvoir vous donner cette adresse ; nous ne nous ocCüpons pas de cette spécialité. M. TK, à pre — - ee eee ie vous es thrips; e ES “x. c'est le s vous de rs en sq utile des boutons à ie proba- cause du tort assez consi- Me X4, \. — A plus de chaleur à vos Cattleya, car re le s que nous avons en ce moment, il est soumet nécessaire de com- battre cette humidit M. M. L., à I. — La fleur que vous nous avez remise Bhra à un Cirhpatun Medusae. ’est une espèce très curieus Tai- belle saison et réclame un repos assez marqué. — Il arrive souvent Ee nonob- stant bien des soins de culture, peut-ê e même un peu à cause des fruitiers demeurent rebelles er. de re déranger une partie du pee ere On recommande également de faire des incisions aux grosses racines et de‘tordre les rameaux. Ces der- de bre. de d'y , à Blois. — La plan garis). El fleurs t jaunes ans la jaunisse et dans diverses affections abdo- minales B., à F.—Le moment de recevoir vos griff es de Muguet est venu; si vous ne les avez pas encore commandés, ne différez pas davantage, ils . mettent environ 21 jours pour fleurir depuis le moment du forçag M.T., huize Shamrock, Baarn. — La fleur que ne reçue pee à un Cymbidium se n. Une bonne plante de cette variété Ë vaut vingt fra ; ris M DE": PAL M. V. D. à B.; M.A.S,, MMÉL:G, à Su: MD-A PR RS Re Re ï SOMMAIRE : Chronique Petites nouvelles Ron Pres : gu es A Nos gravures : Cypriped um x Lans gi La un. Tomate Pr pt rolific ; ur Orel, ja a. chidées : nr D Le Osnté dits m hybride ides Petites s notes et nouveautés d Orchidées : île) Ro. AMEDI 1 DÉCEMBRE 1000 o ; LÉ j PTS _ COLONIALE 5 Sièse soc . Mue Wiertz, 79, BRUXEILIES : Je au > ] Ti de Plantes nouvelles du Congo” al Qautres JAys dintroduch ni ILE TT ETES RIT — rs Rantes muscles paraitra le 1°° mars prochain I sera envoyé aux clients de la Société et aux personnes qui en feront la demande VI LA SEMAINE HORTICOLE (SOCIÉTÉ ANONYME) Le re 2 Ci ete ‘ee otypogravure sue euivre et zine. à ne en trois couleurs. . Photogravure. Fe NE Sons no. PARIS, rue de la Crèche, 5 Grand-Montrouge (Seine). Hrséros rue de Launoy, 43. (ou de éliéphone 123G ichés Ha" “ La Semaine Horticole ”. Es Fournisseur des € 1 MPOR! ANTES 1,200 “tres CACTEE COLLECT ION. 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Les fruits étaient disposés sur des claies dans les conditions suivantes : un tiers des fruits se trouyait à l’air libre sans couverture; un deuxième tiers était mous d’ouate et un troisième tiers çe glape de pipe pen sb par l'évaporation. ntérèt que présentent les détails de ces essais, nous devons nous borner à n’en résu- mer que les résultats : Fraises. — a) Les fraises ne peuvent être conservées DRREps E à une tem- pérature de “+ 2°2 C. ou au delà; b) elles se cat trois semaines de 1° C.; c) il est nécessaire, pour TA bonne conservation de ces frui les entourer d’ouate, ou, s'ils sont mis en boîtes, de recouvrir par un coussin de Re matière la surface exposée a la te nie cassis. — a) Les groseilles cassis furent mises à l’essai le 10 aoû les FeDeIerUres étaient + 2°2 C.pour NA POULE N° 2, 1° C.; DOUTE 9, 35 C. Après dix jours, tous les cassis se ridérent, toutefois ces fruits ridés furent exposés uelques heures à la température normale exté- rieure après avoir séjourné trois ou quatre semaines dans les chambres froides. Ces quelques heures suffirent pour leur rendre une fraîcheur permet- tant de les considérer comme fruits frai rais. nn OMS: Le a) Les tempé- ratures — . et — 305 C. Sont trop basses; b) la ome la plus con- verabie varie entre 0° C. et + 202 C, En effet, les fruits ainsi traités se con- ser vèrent durant six semaines et purent être ensuiteexposés pendant 16 heures à la température extérieure sans rien perdre de leur fraîcheur; c) les gro- seilles entourées d’un papier Lois méable se rar le mie Cerises. — Les tempér UE e des trois chambres furent r Lane vement : M: C.; n°2, +2 .; n° a) Les cerises de L première étaient gâtées au bout de tréiéièie semaine; à) celles de k deuxième et de la nerrres chambres étaient encore mangea au bout d'un mois, quoique sible, imperméable ou d’ouate : 1° les fraises pendant trois semaines; 2° les cassis pendant dix jours; 3° es groseilles rouges pendant six semaines, et 40 les cerises pendant un mois. Le procédé, dificile à appliquer par les particu- liers, peut être employé avec succès par les halles. Kniphofia multiflora. Le Garden fit connaître, au mois d'octobre 1890, cette belle espèce in- en plein vent dans les jardins, à Cour- | ie. M. Alfred Giard établi qu'il s’agit d’un diptère, troduite par M. Max RE AN : s pâle. Quant au port et à la rusticité, c'est une plante hors ligne. Les exemplaires qui ont fleuri cet automne dans la serre du Cap, Kew, et dans le jardin de M. Guitblatot, à Belgrove, n’ont pas montré un développement aussi consi- dérable que celui que nous avons indiqué plus haut, d’après le Garden. Nouvel ennemi des arbres fruitiers. Une petite mouche, de la famille des Tripetidées, jusque dans ces derniers temps connue seulement par les nom- breux dégâts qu’elle commettait à l’île Maurice, aux Bermudes, aux Açores, à Madère, aux îles ap Vert, à Malte et dans le sud de l'Espagne et de l'Italie, sur les oranges, les citrons, les goyaves et plusieurs autres fruits des tropiques, ainsi qu’au La e Bonne-Espérance sur les pêc les brugnons, les prunes, les sbriets, les poires et les coings, a fait son ap- parition parmi des ocre ives embre, le Ceratitis capitata, ou C. hispanica ou C. citri- perda, dont les larves pénètrent dans les fruits et les rendent impropres à tout usage. M. A. Giard espère que l'hiver pourra débarrasser les arbres de la région parisienne de cette très jolie mais très redoutable mouche, ue probablement à l'importation de fruits infestés venus de la région mé- diterranéenne. Ilsera bon de surveiller de près ce nouvel ennemi et combattre par la destruction desfruits attaqués, mürs non mûrs, et par l'emploi de moustiquaires d’étoffe légère et transparente enveloppant les arbres menacés immédiatement après 566 LA SEMAINE HORTICOLE la floraison. Ce procédé a donné de bons résultats au Cap de Bonne-Es- pérance Larix sibirica. Le Mélèze d'Europe ou Mélèze ordinaire est un des beaux conifères de notre région. Il réussit fort bien dans un sol assez profond et dans un terrain découvert. M. le professeur Mayr, de Munich, a publié récemment des observations qu’ il a faites sur le Mélèze de Sibérie, qu'il. considère comme réunissant toutes les bonnes qualités du Larix d'Europe et quin’en aurait aucune des mauvaises. D’après M. Mayr, c’est une espèce absolument distincte qui croitin ze de ones € roits. Il see plus résistant aux causes ordinaires de courbure. I semble aussi moins fait complètement. Dans le principe, les deux espèces croissent égale- ment vite; mais ensuite le Mélèze de Sibérie prend l'avance et pousse plus rapidement. Le Bulletin de la Société centrale forestière de Belgique dit que la qualité du bois des espèces du genre Larix, plantées dans les mêmes conditions: de climat, de sol et de culture, est sensiblement la même. Mayr a visité, en Finlande, massif de Larix sibirica de 65 hectares, plantés il y a 130 ans. Les arbresson magnifiques, d’une rectitude absolue, et atteignent jusque 40 mètres. Un ennemi des forêts. Le rapport annuel pour 1899 dé l'Association des cultiv 4 s de fruits d Em - note-inte- ressante sur os. ee par un papillon dont les ravages sont deve- nus alarmants dans cette région : 1l y apparut dans le usetts un insecte désigné sous le nom de Gipsy Moth ou mite aventurière. Un entomologiste fran- çais avait apporté quelques-unes de ces mites à l’effet de les croiser avec … ver à soie dans l'espoir d’obtenir un mites, un coup de vent de ces insectes C'était près de la fenêtre, alla im- mais droit que ne trouva plus rien. On n'y pensait plus lorsque, deux ans à rès. on con- stata, non loin de Boston, qu’un papil- lon commettait de grands ravages dans les plantations. Le feuillage des forêts était dénudé et la mite aventu- rière se trouvait répandue, commet- tant ses déprédations. L”’ Etat de Mas- sachusetts a eu déjà à dépenser près de 5 millions de francs pour tenir l’in- secte en échec; maintenant la lutte annuelle coûte déjà un million et il menace de détruire la végétation dans tout l’Etat de Massachusetts. Il dé- pose ses œufs dans l'herbe, dans les arbres, dans les pierres des murailles, dans les crevassés des rochers et il faut chaque jour, Boston, aux environs de er m grands arbres és s'y attacher avec des câbles pour aller faire la chasse dans les chênes et dans les ormes. Les fruits du Cap. Nos lecteurs savent que le climat du Cap de Bonne-Espérance ne pré- sente jamais de gelée et que le mois le plus froid y est celui de juillet et que les mois les plus chauds sont jan- vier et février. Il n’est donc pas éton- nant qu'avec des soins particuliers comme les chambres frigorifiques, ces fruits puissent arriver en Angleterre endant notre printemps. Le Cap n’envoie pas toutes sortes de fruits: il expédie plus spécialement les pêches et les nectarines ainsi que le raisin : ces fruits sont magnifiques et exquis. Le centre de production des pêches et des nectarines est Stellenbosch, 7. à une cinquantaine de kilomètres > la capitale, Cape-town i £ ie ÿ= saut cultivés: en-plein-vent el presque sans soins. Les principaux centres pour les vignes sont le district de Paarl et celui de Constancia. Ce dernier district produit un rt raisin fameux vin de Constance. Le raisin y vient à Lea rité vers le milieu de février et se ré- colte jusqu'au milieu d'avril ou plutôt jusqu’à la pluie, qui rend tout embal- lage impossible. Fe centres nor sont reliés au port par des chemi fer et les fruits y sont pres es des voitures spéciales. La saison des pêches finit ordinairement à la fin de janvier et les fruits arrivent en Eu- rope trois semaines après la cueillette. Les nn et les nectarines sont en- Les )Ê- veloppées de papier de soie, puis em- ballées dans de la fibre de bois, de manière à être isolées complètement les unes des autres et posées dans des caisses en bois blanc qui contiennent 24 pèches ou 30 nectarines. Elles sont payées au cultivateur 20 centimes la ce. La cueillette est faite par l’acheteur ou l’expéditeur. Il en est de même pour les grappes de rai- sins; les agents de l’expéditeur n’en cueillent que lies plus belles grappes en ayant soin d’enlever tous les grains défectueux ou mouillés et pouvant gâter les autres. On emballe dans du papier de soie et puis dans de la fibre de bois, par quantité de 9 kilogrammes environ. Le raisin est payé au. pro- ducteur.à.rai la livre et vaut le double en arrivant à Londres. Les caissettes de pêches et de raisins sont déposées dans les chambres frigorifiques réservées à bord des paquebots-poste rapides des lignes anglaises; elles y sont amenées lentement et graduellement de la tem- es extérieure jusqu’à celle de 2 degrés C. sous zéro. Elles sont em- barquées au dernier moment. re Habenaria Lugardi. Cette espèce d’orchidée qui à tient à un genre fort nom n compte environ 450 espèces — fat décrite dans Flora of Tropical Africa d’après des exemplaires récoltés dans le N’gamiland par le major F.-D. Lu- gard. Un des exemplaires envoyés à Kew par MM Lugard est actuelle- ment en fleurs. C’ est une plante remar- quable, dit le Gardeners’ Chronicle, et me << L’épi floral a 60 centimè- es de long et porte une douzaine de s @ son..de:20,%:3Q centimes, fetes blanches de près de 2 1/2 SE mètres avec un labelle tr ipar ti à lobes latéraux filiformes ELU, CPerOn, droit ; réfléchi, de 15 centimètres de long. Les feuilles largement nb orHiaiaie sont étendues sur le sol, très charnues et d’un beau vert. Rose thé Souvenir de Pierre Notting. Les rosiéristes luxembourgeois Sou- obtenue par le croisement de Maréchal Niel avec la variété Mon Cochet. La floraison en est abondante et le port fort gracieux. Le Gardeners Chronicle du 10 novembre y consacre une planche noire. Em. RoODIGAS. PETITES NOUVELLES Avis important. — La Semaine horticole va à la fin de ce volume, c'est-à-dire à partir du 1er jan- vier prochain, prendre un congé d'un an et un repos qu’elle a, pensons-nous, bien mérité : La direction de « L'Horticole Coloniale » avec ses trois grands ema pr étudier de nouvelles améliorations. EU raîtra en 1902, beaucoup plus comp planches en couleur et des innovations qu'elle fera connaître en temps utile. Graines offertes.— Le Muséum d'histoire na- x ai de Paris vient de publier une liste des graines tes pendant la période d'hiver 1900 et 1901, aux Fe been pubtics d'instruction. es demandes doivent parvenir sans rétard at directeur ‘du trade Les gratte seront franco par la Cette année, Le Muséum ne pourra pas envoyer de plantes vivantes à cause di surcroît de besogne occa- sionné par l'Exposit Fu Eyre et Spottiswoode, de Londres, vien- nent de publier la liste des graines de + sm de jar- dins récoltées au Fardin botanique de Kew pendant l'année 1900. Ces graines seront Mere aux per- sonnes désirant effectucr des échanges. CN La Société royale d’horticulture de Lon- dres « fixé la date de son prochain meeting au mardi 18 courant. 2e noms vulgaires de plantes paraissent his singuliers aux personnes que l'habitude des ouvrages pere rt a familiarisées avec les noms précis, et même avec les noms latins. Il faut avouer que ces noms hate s07 nt Parfois bien re clairs ou plus descriptifs. Ainsi dans, l'ouvrage de Guihéneuf sur les beuses Le nom de « Pain de cochon = le Cycia- uropœunm ; 2 + a aussi des dans de crapaud # ds nouille, de #4 RrATION ñ NOS GRAVURES UNE ALLÉE DE PALMIERS (fig. 182). — La vue que nous donnons ci-contre, représente une allée de Cocos Me perde dans le parc de la villa « Mar», ere. où M. Nagel Disdier, un amateur dis gué, y a acclimaté une er colectioi de palmiers des tropiq CAMPANULA PERSICIFOLIA MOERHEIMIi (6g. 183, p. 569). — Cette joie nouveauté, mise au commerce par M. B. Ruys, hor- SAMEDI 8 DÉCEMBRE 1000 ticulteur à Dedemsvaart, près de Zwolle nait ruÿà est une PCR acquisition rmi les plantes vivaces. Ses fleurs sont andes, bien blanches, semi-doubles, Êlles < sont utilisées avec succès pour la fleur coupée. La plante est vigoureuse et plus flori- fère que les autres variétés de Persici- 567 jaune clair ou jaune soufre à la partie supérieur Lorsqu'elle atteint son entier dévelop- pement, elle est du plus gracieux effet; elle forme de jolies plantes isolées; on les are encoreavantageusement en mas- sifs. Cette nouveauté a été mise au com- merce par MM. Herbet Wulle, de Naples. Fig. 182. su elle est également plus recherchée, ause de sa grande rusticité. AMARANTHUS BICOLOR SULPHURINE Ge. 184, p. 571). — Encore une nouvelle riété, formant de pe Pé à feui les allongées, de largeur moyent leur vert foncé eu” à tete et Une allée de Palmiers. ORCHIDÉES Les Mormodes Es Mormodes appartiennent au groupe étrange, extremement intéressant, qui comprend les Stanhopea, les Catasetum, etc. Ils se 568 LA SEMAINE HORTICOLE Aifibiochént étroitement de ces der- mers, dont ils se distinguent par la forme des pétales et des sépales, géné- ralement plus étroits et plus dressés, et du labelle généralement recourbé en croissant et roulé sur les bords. Enfin la colonne, dans le genre Mor- modes, est tordue de façon à faire un demi-tour, et sa pointe se trouve ainsi placée en face de l’extrémité dulabelle, qui est également tordu dans le sens opposé. Cette conformation, ainsi que le coloris généralement sombre des fleurs, leur “donne un aspect singulier que le nom générique est d’ailleurs destiné à traduire. Il vient d’un mot grec qui signifie spectre, fantôme, et presque ar surplombant le lit d’un torrent; il demande moins de chaleur que ie autres espèces. Ses fleurs ont les segments verdâtres ex- tériéurement, et à l’intérieur jaune rayé de brun rougeûtre, avec le labelle blanc tachété de rouge. Le M. luxatum, introduit du Mexi- que, dès 1842, est une des espèces les plus connues et les plus estimées. es fleurs, délicieusement parfumées, son d’un jaune pâle ; elles sont d’une taille remarquable Le M. pardinum a fleuri pour la première fois en Europe vers 1840; il est devenu un peu rare dans les cul- tures, et c’est grand dommage, car fait allusion à une impression terri- j c’est une . magnifique pee les fiante que l’on peut admettre avec un die aie ee = , belle, d’un P : É à té d’un rouge- Les M. nnent tousde brun éclat ses fleurs sont très l'Amérique centr. la Colombie astsbenc tt ratée Il à été très et du Mexique . lis se cultivent en bien figuré dans l'ouvrage de M. Ba- serre chaude, et réclament à peu près le même traitement que les Catasetum. La place qui leur convient est près du vitrage, avec beaucoup de lumière êt de soleil, sans cependant que les feuilles puissent risquer d’être brülées par les rayons trop ardents. Après la floraison, toutes ces espèces “rs leurs feuilles, et il convient à mo- ment de diminuer les arr ds pour semaines, une nouvelle pousse appa- raît, et par suite il faut recommencer à donner plus d’eau pour remettre les plantes progressivement en pleine ac- vi La première espèce introduite dans les cultures paraît avoirété le M. atro- purpureum, expédié du Main espagnol en 1834, et dénommé par Lindley qui fonda le genre à cette occasion. Le MW. buccinator fut découvert peu de _ temps À ‘en 1835, au Mexique, et de M. li eatum en 1836, au Guatémala. + Le premier et le dernier sont peu ré- pandus actuellement dans lescultures. Quant au M. buccinator, il figure dans presque toutes les collections. La forme originale qui servit à la des- cription de Linie avait les fleurs vert pâle, avec le labelle d’un blanc d'ivoire; d’autres sont jaune pâle, abon- damment tachetées de cramoisi, avec le labelle vert jaunâtre également pointillé; La variété aurantiacum, introduite l’année dernière, est d’un u sine orangé vif. -lineatum fut découvert sur hes d’arbres d’une hauteur temann sur les Orchidées du Mexique et du Guatémala. La variété #nicolor a les fleurs jaunes non tachetées ; elle est également très belle M. colossus, l'une des plus superbes espèces du genre. Il fut introduit de F Amérique centrale, d’une on située à près de 4,000 mètres de hau teur, et fleurit pour la première fois en Europe en 1850. Son nom spécifique lui fut donné par Reichenbach, tandis de Lindley le nommait, à peu près à la même époque, M. 7#”a- ram à la première appellation à préva Ses fléurs ont les pétales et les sépales rouge lilacé à la base, avec des veines plus foncées, et jaunes à la partie supérieure ; le labelle est d’un jaune vif, tacheté de rouge à la base. M. uucia (Greeni). Le plus remar- quable peut-être de tousles Mormodes cultivés jusqu'ici. Les. fleyrs.ont à peu orm près | ême forme que celles du M. luxatum, mais elles sont d’un coloris différent. Les segments sont blancs à l'extérieur, jaune clair inté- rieurement, et ———. de taches d'un rouge vif, u lus petites vers les bords. . hole est pourpre foncé à la base; le reste de sa surface est jaune tacheté de rouge. Le M. Rolfeanum se distingue par sa taille géante, et sa forme moins compliquée que celle de la plupart de A À plantes (1). Les pétales et les sépales sont teintés de brun clair sur fond vert pâle et relevés de stries vertes plus foncées. Le labelle, d’une consistance ana- logue au cuir, et d’une assez forte épaisseur, est brun rougeâtre sombre; il est tordu de droite à gauche et les bords sont légèrement roulés en des- sous; la colonne est d’un rouge sombre à la partie supérieure et blan- che à la face inférieure, occupée par le stigmate. Le M.Lawrenceanum est une espèce d'une très grande élégance; ïl a produit, lors de sa première floraison, trois longues grappes portant chacune de douze à quinze fleurs s grande, dimension, ayant les segments Le beau jaune légèrement teinté de brun, et le labelle jaune vif. G. RIvors. «à Culture des Barkeria ES Barkeria sont de charmantes et qui ne sont qu’elles devraient l'être. Plusieurs de ces espèces produisent une floraison abondante d’une très grande beauté et qui est aussi régulière que celle de la plupart des Epidendrum. Je parle des Epidendrum; les Bar- keria ont, en effet, une très grande affinité avec eux, et si le nom de Bar- keria, donné par Knowles et West- cott, subsiste encore au titre géné- rique dans les usages del horticulture, il est ramené par Reichenbach e Û Bentham au rang de simple section du genre Epidendrum. ve Barkeriase r conti dant aisément à la forme du labelle, qui n'est conné avec la colonne que sur une faible étendue, et qui forme un large limbe plan débordant cet organe e de es deux côtés. Ils ont aussi un caractère local, car ils ne se ren- dans Rparine cen- s que la (1) Une plante de cette espèce a produit, Ra les serres de L'Horticole art une grappe trois fleurs SAMEDI 8 DÉCEMBRE 1900 Les deux espèces les plus célèbres et les plus remarquables du groupe Barkeria sont le B. Lindleyana ét Le B. elegans. 16 D. Lindleyana est d’une très grande beauté. eurs, groupées en grappes très fournies, sont d’un rose pourpré vif, sur lequel se détache seul le disqueblanc. Le labelle oblong, affectant une forme à peu près carrée, est apiculé au sommet. Les fleurs me- surent 5 centimètres de diamètre La variété Ceuterae a les fleurs un peu plus grandes et d’un coloris plus foncé que let type. Le B.Lindleyana fut découvert par M. Skinner en 1830. Il fleurit en octo: bre, novembre et décembre et est très bre te ee saison. .6 legans à és fleurs plus séits que lé préc is dés mais ces fleurs ont les pétales et les sépales plus larges et elles font aussi beaucoup d'effet. Ces segments sont d’un lilas pourpré lavé é de blanc. Le labélle est blanc et porte vers son extrémité une macule lilas pourpré assez grande. La colonne large et spatulée est pointillée de pourpre. Cette espèce, introduite en 1637, fut le type qui servit à fonder le genre Barkeria. Elle disparut ensuite jus- qu’en 1853, époque à laquelle M. Lan- den la réintroduisit ; elle est encore assez rare aujourd’hui. Les autres espèces du genre, moins remar quables, sont cependant encoré s attrayantes. 42 B. cyclotella, considéré quelque- fois comme une variété de B. Lind- leyana, ressemble un peu à celui-ci. II a les fleurs magenta pourpré, le labelle de la même nuance avec centre blanc, mais noù apiculé. Il fleurit en février et mars. Le B.. melanocaulon a les pétales é sépales rose lilacé, le avec une macule verte au centre. 11 est très florifère et fleurit pendant l'été et jusqu’au commencement de l'automne. Cette espèce est assez rare. Le B. Skinneri est une charmante petite espèce qui fleurit pendant l'hiver et rend aussi de grands services; mn He il est aussi assez rare. Ses fleurs, à ge oblongs acuminés, sont rose foncé sur lequel se détachent uniquement le disque jaune et les lamelles ar ET du disque. Sa découverte remonte 1835 et est due à M.Skinner, do les explorations au Guatémala a suirent de grandes richesses. “ment Le B. spectabilis est très beau, mais très rare dans les cultures. Ses fleurs, qui mesurent de 6 à 7 centimètres de diamètre, se produisent en juin et juillet. Elles ont les ie iles et les pé- tales rose lilacé, le labelle blanc lavé de rose à la ra et sur les bords et tacheté de pourpt La culture qui +. aux Bar- keria est à peu près la même quecelle cs Laelia mexicains, L. cinnabarina, L. albida, etc. La serre dans rt ils doivent être placés est la serre ter pérée, dans Sr lle la te mpér tissé doit être de 10 à 15 degrés ce ntigrades et un peu plus pe He int l’ét "“ . Culture des Jacinthes Culture en pleine terre. ES Jacinthes aiment une terre très légère, essentiellement saine; bien meuble et fertile, mais fumée long- tem nps à l'avance. ans cas où il serait nécessaire d’amender le sol at moment de la plantation, on devrait employer du terreau de couche ou de feuilles, ou au moins du fumier de vache bien décomposé. La plantation doit s'effectuer en octobre-novembre, ou au plus tard au commencement de décem- bre; devient passé cette époque, la floraison d’autant moins belle et moins Les À 2e rer se cultivent ss æmiers, Car ts 4e petite taille et qui one dent beaucoup de lumière; il sufht de les abritertrès peu et seulement quand le soleil est le plus brülant. Le compost sera formé de sphagnum et d’une faible proportion de terre fibreuse. Les arrosages devront être abondants pendant toute la saison de végétation, et il est bon de seringuer un peu d’eau sur les plantes pendant les journées claires et chaudes de la belle saison. Enfin, la serre devra être ventilée régulièrement pendant tout ’été et au printemps toutes les fois que le temps le permettra. G. Rivors. timètres litière, uilles mortes, etc. couverture, tout en empéchant la terre de se dessécher trop rapidement au printemps ou d’être battue par les pluies, garantit aussi les feuilles et Sue fleurs contre les éclaboussures de boue. Lors- ue les s ’allongent, l convient de les munir d’un tuteu celles-ci afin d’ empêcher les oignons de se fatiguer à mürir les capsules. Quand 570 les feuilles sont sèches et que la végéta- tion est entièrement terminée, onarr Fe les bulbes par une elle journé ée et, sain jusqu’au moment de la plantation. Les bulbes que l’on destine à c culture ont moins besoin d aussi volumineux que ceux destinés aux cultures suivantes, et à moins qu’il 1 s’agisse de former une collection d’ama- teur, les bulbes que l’on trouve dans le commerce, à un prix très modéré, suff- sent parbitehent au but visé : celui de l’ornement. La ét et la netteté des bulbes ne doive: pas non plus être seules considérées quant à leur valeur culturale ; on sait que certaines variétés ont des bulbes toujour s moyens ou petits et parfois mal faits vembre, ce qui a alheureusement trop souvent à beaucoup d'amateurs inexpérimentés. Culture en pots. Le our cet usage, de même que pour vant, on choisit des bulbes sains, bien fit et le plus gros possible. L’empotage doit s’effectuer ès leur Pébebtioi ou au moins dans le courant de septembre. On peut placer plusieurs bulbes dans le même cache-pots ou autres objets ornant le el: 9 ils paraissent aussi y mieux fleu On emploie pour cet sg. un a compost de bonne terre franche se et de terreau en parties ae pi hdditionné d’un peu de sable ou dé poussier.de char bon de bois ; le meilleur moyen est celui totalement les une planche, les uns près des autres et en les Rs ab de quelques centi- mètres de terre. Le but de cette opéra- ni _ de £ here le développement @ au e B,S FE Q a D 4 # @ soulevé par la poussée qu'opérent les racines en s’allongeant. 1 survenait des gelées, il pr en couvrir le sol, tant pour LA SEMAINE HORTICOLE protéger les bulbes que pour empêcher les pots de se. casser. généralement inutile, car auront été auparavant rentrés en serre ou sous châs Avant de est soumettre au forçage, il est important que les racines soient bien développées et A le sommet feuilles commence à s ntrer. Dans le but d prolonger la res oe on ne de soumet à l'influence de la chaleur que par séries proportionnées mis besoins et se succé dant tous les huit où quinze jours. On peut en outre opérer de même à l’égard de l’empotage des bulbes, de septembre en novembre. Pendant l'hiver, à-dire pour les premières plantes à fleurir, serre Dérée, age leur donnant le plus de lumière possible ; lus tard, au £ommencement du,.prin- serre froide ou des r opérant ainsi, on peut jouir de la floraison de ces belles plantes pendant quatre c’est-à-dire de janvier à mai. Pendan leur période de végétation active doit point ménager peut même leur donner de tem quelques faits doses d'engrais liquide, lorsque les hampes s’allongen Les bulbes qui ont été soumis à A de SE M en à un deu e ut avec avantage ms planter dans les ee retirées du jar din, le long des massifs d’arbustes, etc., où ur hampes, quoique bea ucoup pie Lo, à la deuxième année, feront e de l'effet, et pourront servir à bfetionaet les ‘bouquets. Eh Culture sur carafes. à cet effet des carafes spé- ciales, dont il existe bien des modèles plus ou moins élégants, mais ayant toutes un col de diamètre à peu près égal à celui du plateau des bulbes et un rebord _presque aussi haut que lui, Cette culture se fait s ci On emploie à hé Préférence, puis on YP 1 e façon à ce que le collet seul baigne dans l’eau. Il est bon de mettre un petit morceau de charbon de bois ou une pin- de sel dans l’eau, pour éviter qu’elle se corrompe trop rapidement. On clé ensuite les carafes dans un lieu obscur, afin de Hvdrir le développe- ment des rac cines. Lorsque ns ont presque atteint le ao e vase, on sort les carafes de leu rre et o “gr lace dans un en- ét ts _. éclaté possible et à l’abri de la chaleur rayonnante des cheminées ou des béérifétes C'est, en effet, à la PS RE mauvaise habitude qu'on a de les placer sur les cheminées, où l'air est trop chaud et sec, et l’obscurité trop grande, qu’on peut attribuer les insuccès dont certaines personnes se plaignent. Il ne reste plus qu’à remplacer l’eau qui s’évapore et à la renouveler totale- ment tous les quinze jours ou ro semaines, en ayant bien soin qu’elle a une température égale à celle du lieu où sont tenus les oignons. Pour cette sa on emploie de pré- férence les var oins bons que les précédents, il vaut même mieux s’en débarrasser totale- ent. En ou ee carates : Ar on + brique DE des carafes doubles dans si [el + () @ et dans eus l’autre croît normalement n "Pair; ma i oignons se dévelop n le godet supérieur est rempli. Ordinaire- li ment, on ne remplit d’eau le récipient inférieur qu'au moment de la floraison. Culture dans la mousse, etc. cette culture, on se re de é d après Et ment humecté, on ee remplit les vases ou les pots, en le foulant modéré- ment et en y plaçant un ou plusieurs bulbes, selon leurs MEL ns. On me ensuite les ans un endroit obscur « fouilles et la he ampe se montrent, Fer js place én pléiné lumière. On trouve en outre dans le commerce s “ Jases À trou get des coupes dit « à cro », parce qu'ils servent à y cultiver € ces Ltée L'Ee squels on peut néanmoins cultive r les Jacinthes t met, : traitant paie la suite comme il vient d’être di s laquelle on place un bulbe de atane: on consolide et on suspend SAMEDI 8 DÉCEMBRE 1900 571 le tout à l’aide de ficelles. Tandis que la nthe se développe au sommét, la ve, dont le éollet se trouve ainsi 1 PI i e la racine et pro- duisent un effet singulier. a du Dictionnaire Pratique d nie et de jardinage, par LSON, tradui adopté par S. MOTTET sd Les Gloxinia ES Gloxinia occupent une ae pré- Éd parmi les plan tes bul- s’adonnent à etté Octobre, une série plantes fleuries du plus bel a Les bulbes les plus gros donnent api. régétation deur donnent naissance à plantes ets surtout pour la déco- ration. Pendant tout ee elles garnis- -sent la serre RS coloris si riches et si va cor ER [e) les terrines de feuilles de verre; on e les ombrer soigneusement and te soleil -ést ardent. or les graines commencent à lever, on devra surveiller attentivement les jeunes PSE arrosera sr ndre. Des Sufisam- ne forts, on près au sepisiage| on s enlève au moyen d'un 1€ spatule en ph S hd rempot à mesure que leur sy tp prend du développement. Cette culture, faite e manière régulière, produit, à l’au- Fes des sujets déjà très florifères. rs, & sur des tablettes chargées bruyère mélangée à du terrea Dans ces conditions, ils ne ardent pas au moment de | raison ; ep raté per is feuilles sem- ent vo se es premiers on mais ie ne tardent pas à se relever et les plantes ne soufirent nulle- céder -ment de cette manière de p A l'automne, les plantes Siné en repos ; on diminue ne lement les arrosements pour les suspendre entière- ment lorsque le feuillage est disparu. On enlève les bulbes pour les placer ans des caisses remplies de terre sèche; on place le dans un endroit sec et à l'abri du fro Leur mise en végétation a lieu au printemps suivant. Le compost AR servir au rel AS *s it être riche: ilest formé gé- néralement de ue de bruyère, de bon terreau et a soin de bien C'est en suivant ces prin- cipes que l’on obtient des plantes trapues, ayant des fleurs bien ét LE et aux coloris les plus v On Seat At de leur court à des tiges florales bien dalles et à donner au feuillage une teinte d’un beau ver sombre. ? oO lo la durée des fleurs en ; dans une-température plus basse et en les aérant fréquem- te men 24 Les thrips attaquent souvent les Glo- xinia; il est assez difficile de s’en débar- ment mide. La Grise, qui fait à la culture des ox1 de si grands ravages, est combattue à l’aide de serin- TE. K Notes sur les Cactées ES Cactées ne sont plus en faveur comme jadis; à part chez quelques PR RE ayant conservé le s plantes, on ne les ue rarement sd le ja è uelques hoiticulteurs en ont cependant conservé la spécialité, ils se rencontrent surtout en Allemagne; en France et en Belgique, ils sont plus rares. La culture des Cactées demande pour- insectes ne les attaquent pas so souvent, Les horticulteurs les cultivant pour la vente sur les marchés en retirent Fig. 184. — Amaranthus bicolor sulphurine (voir p. 567). toujours de nombreux profits; les ache- teurs ne manquent Énss lorsque les sujets re sont Eu mateurs peuven SA UeE cul- tiver # notes antes grasses en appar- Henhs ie les fenêtres, et nos grand’- ent lea: SARENORREE tout ns doute de nee eur vie, 2 nous, d Jeu âge, ne les avons-n u ues? Si nous avons grandi, elles sont Ours restées à peu. pré ès les mêmes, leur taille n’a guère chang 72 LA SEMAINE HORTICOLE pes rentrent encore une fois dans l’oubli. Ces plantes se plaisent dans un com- post formé d’u de bruyère et d’une pulvérisées et de débris de ires en égale proportion. Ce mélange doit être employé presque sec. + est nécessaire de leur donner un bon inage; pour l’établir, on remplit de tétons ou de petits cailloux, les pots, jusqu’au tiers environ ne meilleur moment . procéder au se ses e est le printemps; on a soin d' enlever la plus gr Faute ts de la vielle tire et les racines gâtées; on tasse ien la nouvelle terre au moyen d’une spatule en bois. On évitera d’arroser, pendant quelques jours après le rempo- 6: OS bornera à seringuer les plantes, surtout si le temps est beau. Il est avantageux de les placer à une tem- pérature supérieure, afin are la Ex sa HÉSCr On arrosera toujours d’une manière iodérée, surtou Phi toute occa 1, O qu’à doses soigneusement calculées; il faut wyjvurs éviter que le sol soit impré- gné d'humidité. _ Pendant la belle saison, lorsque la végétation est en pleine activité, on peut les arroser jusqu’à deux fois on e. seringuera même avantageuse- men On multiplie les Cactées par boutures, e lais laie se uns ner un ds vel de ni n les met dans des ts pots, en ie D treS Roses on arrose pur peu La greffe n rest Sr A que pour je espèces délicates ne poussent’ : semis est PRRATE, Là cause de la lenteur avec Pie 6 nent les sujets; ce n’est guère que pour des nouveautés que l'on on a recours à ce ee MAyaANI. CULTURES COLONIALES L'exportation des semences de Castilloa elastica Des arbres à caoutchouc, le pre elastica est une des espèces les plus sr) rapide dans des > [en @ un à g Tr a un à D Q @ nt se fixer, il convient spécialement. Il eds beaucoup de semences, mais ces der- les facultés rh sont de s qu'on ne les Lorsqu'elles doivent faire, avant d'être semées, un trajet assez long, elles subissent de grandes pertes. La fermentation, la moisissure, læ sécheresse sont les causes principales des dégâts qui sur- Lane le transport. La germination es gr aines avant ss ir mise en RAS re Sontibue sense à Téûr : PS D ‘Après beaucoup a eu Lves,. on Par v enu à transporter les graines de Castilloa à de très grandes distances, et cela en se : conformant aux détails qui vont suivre, Le Castilloa est un arbre dite qui fructifie vers les mois de mai et juin Les fruits sont abondants et serrés sur les feuilles. Les disques (réceptacles desfl ) trent sur les nœuds des ra amifications, fe en bas; une partie 4 ces organés tombe lorsque les graines sont mûres Les à ét. de couleur vermillon où ofange clair, donnent à l'arbre un très bel aspect. Le groupe formé par les feuilles d’un beau vert, les réceptacles, les fruits à centre vermillon entouré d'une marge plus claire et rene er assez aux brioches délicates de nos pâtissiers, donnent à l'arbre un aspect des Et curieux. Chaque fruit bien formé renferme une tren- taine de semences dont les dimensions sont celles du pépin de l'orange. Les veines des cotylédons renferment une sub- stance amère semblable au latex de la plante. Les cotylédons sont bien développés.et repliés afin de protéger l'embryon qu'ils renferment; ils sont en outre recouverts d’une peau membraneuse. La germination des graines est si rapide qu'il n'est pas rare d’en voir bien développées, possé- nb d es, SE eo deux CÉTCE avant que la e sol, “las ph at lorsque le fruit est bien mûr; HE S Le] oupent en feuilles; “ee ne tardent pas de s'y décomposer. Lorsque les graines tombent sur un sol favo- rable, elles y germent; mais il arrive encore que plantes se dessèchent avant que les radicelles aient traversé la mousse et pénétré jusqu'au sol. C’est pour cette raison que les Castilloa elastic sont trouvés en groupes occupant les meilleures places au lieu d'être dispersés. Lorsque les semis de Castilloa commencent à pousser, les plantes acquièrent vite un fort puit loppement. On remarque pourtant dans manière de se propager ___ de Séteités. majeure partie des grai Le meilleur’ proë et on n'obtient de bons résultats qu’en les aidant dans leur végétation. Il est très probable que les forêts de Castillo, une fois dévastées, ne pourraient se reconstituer et qu'elles ne produiraient plus jam Pour établir des semis à Costa- ot il fallut absolument recueillir des graines friches s ou de celles qui n'avaient reposé sur le sol qu'un jour tout au plus. Bien des moyens ont été mis à l'essai par des gens très expérimentés pour effectuer l'emballage et le transport dans de bonnes conditions. L'emploi des sacs doit être évité; la pulpe qui entoure les graines fermente et active la décom- position de aussi essayé de séparer la pulpe des ue et de faire ressuyer ces dernières à l’om Cel onna de pt résultats, mais on ne tarda pas à l'abandonner parce que la moisissure, se développant malgré tout, s’étendait sur la ces dernières, On a éaë drentare ‘é'sutvant 1° È Elles peuvent alors être emballées dans de la fibre Des cocos; on RÉ PE encore du sable hu- mide de bois, Pour 100 parties de sable, on ajoute 10 à 15 de charbon de bois; ce dernier a la propriété de protéger les graines de la fermentation. Le sable est care lavé avant d'être employé. b s boîtes de o0m06 X om05 X omo45, soit d'un lis me de 03000135, on peut mettre 1,000 graines; pénal elles sont.serrées et il est pré- férable de n’en placer que 500. Dans le fond de la boîte, on re une pièce de flanelle, _— une couche de sable mélangé de charbon de bois; ensuite, viennent les ee dont on pa uñe couche sur le sable. On continue à RE oser les couches alternatives de sa e graines jusqu’à ce que la boîte soit is . veille à ce que les graines ne touchent pas les parois de la Fee est bon de RE quelques trous afin de : A pénétrer l'a le procédé dE fon vient de signaler, réalisé de g sta de graines de Castilloa. "y al. ee: Les causes qui déterminent leur perte sont lés suivantes : : 1° ns fruits me cr _fermenté donnent des _ 20 La fétadatation des graines, lorsqu' elles sont trop serrées, même lorsque leur pulpe est enlevée ; 30 La germination prématurée des graines; ; 4° La moisissure qui survient dans les graines. Elle apparaît sous la forme d'un point blanc; ce signe est l'indice de la perte de la graine, malgré qu’elle semble être en bon état; 50 Are facilité avec laquelle 1 des . La peau qui les recouvre se sépare des calins Gi ce cas se présente, la perte de la grain ona grands progrès dans les moyens de chances s de j' arrivage des graines en à parfait ne sË à cdiedot is és vhétéhe TT ne Le ee 3 fé. - * rl EE j k de vue de l’or rnementation. Ces élés: SAMEDI 8 DÉCEMBRE 1900 Les Solanum grimpants E genre Solanum comprend environ 700types spécifiques bien distincts, Solanées sont confinées pour la plupart dans les régions chaudes du globe; elles sont Dee ement abondantes en Amérique. S’il nous amv ni dé mis de classifier les Solanum au point de vue pur nas ee ti- uit : ie la qualification de « grimpan pliquée à ces ter est peut-être un cette appellation vise sou nos sr, tuteur, treillis ou fils near ique Les Solanum a sont d’une Dr LE évreuive et leur trai- ement ne présente difficulté. Rien n’est plus chiant que leurs fleurs où domine le “rare e rose violac . le leu pâle ou e blanc rosé et qui tran chent bent sur é feuillage Fra de ces gracieuses liane us nous étoinons que des végétaux si accommo , d’une si rare beauté, soient si De re andus. Bien peu de plantes peuvent lutter d'éclat avec eux et ils méritent véritablement d’être admis dans toutes les cultures. Leurs couleurs tendres et fraîches os tent une rav pit noi à la pe catégorie de mate qui, une pue ne peuvent Lu oublier. ES visiteurs ne man en pas de leur Le un juste tribut d’ nirat tion. s le rapport de la culture, nous de. Le Solanum Dulcamara, qui rentre daus le pe ne groupe, se rencontre en no à cc © | 2 dl An TT © S ra 4 = La ge ES (1 natal. Il est connu sous le nom de Mor douce amère: il en existe deux variétés. une est le S. Dulcamara foliis varie- gai. _ ès aprem panachée de blanc ; l’autre est le ulcamara var. marintun, ui … propre aux côtes sud de rre On es utilise pour garnir les sous-bois, les massifs, les talus, les berges de pièces d’eau. Ce Solanum y atteint rare- ment plus de deux mètres et produit un fort be effet. crispum est une super be espèce du Chili, aux fleurs couleur de lavande, beaucoup plus gra andes que celles S. Dulcamara. Cêtte M climatée chez nous, Fédame pour mnt une exposition ens soleillée et l'abri d’ur mur exposé en plein Hs pr. est d'un rare mérite ornemental e très tivée en Angleterre pour here les avà an + Ét On peut aussi en eee mais au RE nENEe de la floraison, de ra santes petites boules, de jolis ie sons, etc. Le S. crispum var. ligustrinnum est une variété chilienne moins florifère que le type. Les te et les feuilles sont entièrement glabre Ée sS. e fort jolie minent les rameaux qui CO REnE en véritables guirlandes fleu- s. Elle aime la lumière à flots et fleu- rit à à ns Di tout l’été. Il en existe _plusieurs S variétés. Ees le délicieux S. es élégamment marbrées de blanc ivoire . . jasminoides Ron plus flori- fère que le ipe t à feuilles plus petites et moins divis Les espèces ‘de! serre chaude Mr 2 surtout en magnificence t-on imaginer de s gr cymes paniculées portant un nuage de fleurs lilas tendre? C'est un cou d'œil magique et un spectacle dé ans s le Lie tre Tescences terminent ongue pendantes et leurs #4 Hé” pâle viennent se réfléter dans l’eau parfaite- ent pure du bassin, luttant de grâce, de nymphéas. T hs appartiennent à É serre chaude; elles Se pps à eille pour tie s vitrages et cette es leur est tiolhcenent favo- Le S. Sea eaforthianum n’est pas d’intro- duction récente et il Dpt quelque peu le S. jasminoïdes. Il est d'une en fort joli effet omme tout chez la ous st bien fait Due séduire, on peut son bois et, 573 hardiment placer le S. Seaforthianum par | le high-life des lianes de nos serr ne venustum que Sir J. Hooker, par une erreur inconcevable, a décrit comme une espèce totalement distincte, n’est bien que le S. Seaforthianum, pur et simple Les. éruee, sa en 1892 des régions froides land, le Mnatx botanographe de Her espèce, très florifère et qui même re- sp d’ prè e que ss Pate bservé à Kew. Elle a fait beaucoup de but es ans la presse em 5 anglaise et elle mérite bien qu s'intéresse elle. Cette liane semble préfér er la serre chaude sèche, le spécimen dela serre aux rieure de la serre re phéas. Le S. pensile est encore très rare dans les cultures. Il ressemble a ul mara et son aire géographique est très S , du mer am etc. Ses pee ps lilas ou violacées avec centre ouran se comporte bien en serre chaude hu- mi Comme nous l'avons fait spy récédemment, les soins culturaux que réclament les Sola sont ni bien nombreux ni surtout bien il ité des plantes grimpantes leur con- vient patent li: aiment À lumière vive, 0 et perméable et ude t l’année, il est Perdu préléreble leur faire observer un repos pr Mais qué. C’est, d'ailleurs, le cas qui se pré- sente fr les “HE: 4 CHAN “ et le S. jasminoides. La plante müûrit mieux u’en re on fait sor- le sujet de sa léthargi gradue rat a chai eur. êt les serin- gages, les pousses qui apparaissent sont fortes, corsées et apte urir abon- damment. La taille est assez sévère et se pratique en automne pour les espèces de serre et au pe: printemps pour celles de or 3e on veillera à détruire les insectes qui font par DE leur apparition : le S. jas- minoides et ses variétés sont assez sujets mea ment d'héliotropisme positif, se coll constamment au Il est doeude de les en éloigner. Das ce but, on enroule x 574 eur multiplication ne présen nte, en général, aucune difficulté, si elle est faite ou dlandi fait pourtant excen- le bouturage réussit diff- cilement, Mnelers des locaux bien aména- gés et soins cm TR donnés en pareille circonstan A la suite d’une demande que nous avions formulée à ce sujet au Gartenflora, dirigé par M. le Dr Wittmack, de Berlin, un horticulteur de Breslau a fait, à à propos de cette ques- tion, LE D pe d’où il ressort outurage c € pass Le ni- Q EE D Le rôle des Fe les ns . trop : compris et, pour ce motif, ‘usage de ces. tes n’est pas répandu comme elles le ere Et pourtant, # popularité, se répandront davantage. L. PIRET LL Arboriculture fruitière Le pige 8 0 des sarments fructifères des vignes. Expériences, analyses ES viticulteurs reconnaissent la nécessité d’arrêter dans leur croissance les sarments portant gT: appes, en les Écran EE Ce TL sont venues but ilyaune quinzain nstitut royal Pom le de Geisenheim, sur. tenus: obligé LA SEMAINE HORTICOLE mbre de a Raisin Raisin Raisin Zone consee vees au-des- récolte recolte récolte us de la la grappe en 1882 en 1883 en 1884 TK K. K I 2 feuilles 14.96 18.30 3%. 2 4 feui 18.17 23.00 46.28 3 6 feuilles 17.06 o 51.6 4. Toutesles feuilles 20.90 30.40 49.48 DITS Voici, en plus, l'opinion de divers expérimentateurs sur la question : « Outre la différence en poids nota- ble en raisin, il à été constaté que la richesse en sucre était de 2 p. c. en moins dans les raisins récoltés sur les sarmerits pincés courts » Dansles vignobles rhénans (Rhein- gan), où se récoltent les meilleurs rai- sins, On supprime, avant la floraison, les sarments inutiles. Ceux qui sont fructifères ou qui doi v ent servir ir l’année d ra pincement est quand la base du sar- ment commence à s’aoûter où quan l'extrémité retournée en volute ou en crosse dans la jeunesse, se redresse pour rester dans cette position. On ne pincera jamais plus bas qu’ au-dessus de la quatrième feuille après la der- nière grappe; il est même prouvé que la sixième exerce encore une influence favorable sur le fruit. Il est à remar- quer que les ailerons ne peuvent pas être arrachés, mais qu’on leur laisse 2 ou 3 feuilles, puisqu'il est évi- dent qu’elles aident à nourrir la grappe et à former, pour l’an prochain, le dépôt de sève en réserve. » (s.) H. SCHLEGEL. » « D’après mes PR lé suis formé l’opinio n que les pue sont aussi nécessaires pour la vigne que le pain pour quand on prive de vigne d’un grand Mare de feuilles, le raisin reste petit comme des gro- -_ seïlles à grappes. La vigne a couvert, chez pra la treille; je suis donc de raccourcir ‘les Sarments ; mais je n ’éclaircis les sarments inu- tiles que vers la fin de juillet et c’est à cette date aussi ue ] Apéro le ve ment. » » (6. ) H. BRUSEKKA. » « En guise d’e expérience, j'ai pincé à 2, 3, 4, 5 et 6 feuilles au-dessus de la dernière grappe et j'ai constaté chaque année que les oe prove nant de vignes pincées à ou Ésles étaient beaucoup plus sucrés; c’est surtout pendant les étés froids que cette différence était frappante et que le raisin restait plus petit. Maintenant, je ne pince plus qu’au-dessus de la cinquième feuille. » (s.) À. BOMBE. » Il est regrettable que l’arboricul- de ses api — devient par ces opérations abusives, un grand danger pour la végétation et la fructification des arbres — il est regrettable, disons- nous, qu’elle ne s'appuie pas davan- tage sur la science — et surtout sur les analyses chimiques, pour motiver ou régler ses opérations — au lieu de se nt sur à 7 pente _… de é FA 1e solide, et a chaque Dtibien argu- e la valeur à sa façon et voulant hu faire prévaloir ses idées opinions, sa pratique personnelles, à l'exclusion des idées d'autrui. En ce qui nous concerne, par exemple — le pincement des sarments feuillus des vignes — les analyses du bois, des feuilles, des raisins de ces productions démontrent que le pince- ment court, prématuré, sévère est fu- neste, tant à la bonne vigueur de la vigne qu’à sa fertilité et à la qualité de année encore nos observa- tions sont venues confirmer les résul- tats d'expériences faites depuis plus de 20 ans Dans une serre à Gros Colman, pour des surfaces identiques cou- vertes de pampres, les écarts de poids ont été br Rae les pince- ments à deu ois, quatre, six et huit feuilles au- À de la dernière grappe; l'écart est remarquable entre deux et six feuilles : la différence de poids. pour la mème surlace, yare,de 17 at. nil raismM. En ce moment, nous analysons le bois et les cendres des sarments qui, de part et d’autre, ont porté la ré- colte : il y a des différences marquées entre le pour cent d’azote, de potasse, d'acide phosphorique, etc., en un mot, de la nourriture de réserve, selon qu'on traite ou des sarments pincés court à deux feuilles ou des sarments écimés long à six feuilles : les pre- miers sont les plus pauvres en tous ces éléments; donc la végétation pro- chaine se ressentira pour les premiers de cette pauvreté physiologique. lire rer à ge SERIE DE AUS et base à 26 kilogrammes de SAMEDI 8 DÉCEMBRE 190 un ù on En effet, des ceps traités sévèrement pendant les étés 1808 et 1809, ont donné cette année des raisins vineux se colorant difficilement. tissent, pour des causes quelconques, dans leur travail chlorophyllien : pin- cement court, chlorose, surcharge de fruits, etc. Un fait digne de remarque, c’est que l'acidité du raisin augmente en raison directe du pincement court, ou de la suppression des feuilles, ou du défaut d'élaboration de celles-ci (vieil- lesse prématurée, attaque de la grise, ou brülure). Or, cette acidité agit chi- pr oduits acides qui ont la propriété de réagir sur la matière colorante bleue ou pigmentaire des fruits, en la rou- gissant : tels les acides font virer au rouge le bleu du tourne-sol; de là, la couleur rouge vin ou pâle des raisins qui ne savent r de sucre faute d’une élaboration ane par les feuilles. Conclusion : le pincement court et sévère à deux feuilles au-dessus de la dernière grappe des sarments de la vigne est nuisible cep et aux fruits : donc il faut pincer au moins à six feuilles. BOUILLOT. ÉÈK Fruits et Légumes (Suite, voir p. 563.) > Verger. — Lorsqu'on possède des ravbres, déjà assez forts mais donnant uvais Suis. ils ne c ui L2s les je- plus qu elles sont plus jeunes. Au lieu de se servir, pour recouvrir les plaies, de l'antique onguent de Saint-Fiacre, composé d’ar gile, de bouse de vache et de déchets de lin, de chanvre, etc., il serait désirable de voir employer partout la cire à greffer à froid. Cette dernière remplit mieux le but en em- pèchant l’eau et l'air de pénétrer dans les plaies. Le saindoux ou le suif, l'alcool, à 500 grammes à 80 grammes des trois premiers. Le mastic L'Homme Lefort à mettre à froid comprend à peu près 2/3 de sp pour 1/3 de suif, d’ocre brun ou jaune et d’ alcool par parties égales. Il suffit avant de s’en servir de le travailler, pour le rendre souple, pendant quelque temps avec les mains. On peut aussi utiliser après … fait fondre et laissé refroidir, 1/3 de cire jaune, ,1/3 de térében- thine, 1/3 de poix blanche et de suif. l existe, en outre, différentes on employées à ::Pétat liquide, par conséquent lorsqu'elles sont encore assez chaudes. Le grand inconvénient ici, c’est qu'on doit tou- jours entretenir ‘du feu pendant le tra- vail et que parfois on brüle les greffes. "Commeron f'voit, les masties dif” fèrent dans leur composition, suivant les localités, le but et le mode d’em- pis Toutefois, les corps le plus en sage, pour les mastics à chaud, hu la poix blanche et la poix noire, la résine, le suif, la cire us! doit être ajouté que quand les autres substances sont réduites par la cuis- son et seulement au fur et à mesure du mélange. Formation de la couronne et entretien des arbres. — Dans le verger-fourrage ou le verger-prairie, on devrait tou- jours labourer au pied des arbres et tenir cette partie constamment meuble. Lorsqu'on se trouve à proximité d'une ville, il est très avantageux d'établir le verger avec légumes et arbres. Ces dents s, cela se com prend, doivent pres être dintsenté davan et les légumes considérés r ra # ® Nous attirons tout baéticuliËr ement l'attention des planteurs sur la néces- sité de bien former la couronne dès le début, afin d'obtenir de beaux et bons arbres. Il serait Le préférable que veur ne vendrait pas mieux sa mar- chandise, même plus mal, l’acheteur ne tenant pas compte de ce surcroît de travail. La taille est non seulement utile, mais indispensable les premières années pour établir l'équilibre entre = branches, faciliter l’accès de l’air, e la lumière et assurer enfin l'avenir . sujets. Dans la forme plus ou moins globu- leuse (pommier), on fait choix, dès la première anné deux ou trois bonnes pousses régulièrement diri- gées ; on supprime les autres en ayant soin de toujours faire disparaître une branche quand il ÿ en a deux qui par- tent d’un même point. Lors de la taille, à la seconde année, les branches conservées, si elles se présentent assez fortes, sont coupées à une longueur de 20 à 40 centimètres de leur insertion, suivant qu'il y en a deux ou trois. On obtient ainsi des bifurcations dont les branches, à leu tour, seront taillées l'année suivante à a | he trois tailles ses formes une belle couronne et les dernières branches sont nr reg établies à la quatrième. dd arbre se co mpose alors de huit à douze branches bien équilibrées Fe parfaitement distan- cées. Pour la couronne pyramidale (poi- rier), on procède un peu différemment. La tête est d’abord taillée à une lon- gueur de 50 à 70 centimètres; parmi les pousses qui se développent, on en choisit, par exemple, qu former les premières branches laté- rales et une cinquième pour continuer même longueur pour former les bran- ches latérales, et on en retranche la partie la plus fluette, de manière que celles du pen soient plus courtes que celles du La en “dés années suivantes ne peu les pousses trop longue i se développent sur les mare charpen- | tières, à enlever le bois mort, lès ra- meaux superflus en vue de l'éclaircie, à conserver enfin à la couronne une Lou direct: et un équilibre par- fait. à l’élagage proprement dit, il dot: te pratiqué assez sérieuse- u ne compromettre une bonne fructifica- tion. La plantation terminée, on couvre la terre remuée au pied des arbres à l’aide d’un léger paillis, pour que les racines ne soient pas atteintes par les gelées. Ce paillage rend ne. facile aussi la cicatrisation des plaies, la formation des petites racines, et, en 576 le renouvelant, il maintient la frai- cheur, constitue un excellent amende- ment ainsi qu'un bon engrais quand on se sert de fumier. Même dans le verger-pâture, il est e labourer annuellement au pied de l'arbre, ne fût-ce même, pour les . âgés, que sur une étendue de 20 à 40 centimé- tres pour aérer le sol et a. l’herbe d’emprisonner le tron Une bonne pratique aussi, en vue de la reprise surtout, c’est de blanchir la tige l’année de Ta transplantation pour en diminuer l’évaporation, tout en la préservant des vents desséchants. Plus tard, le badigeon détruit les plantes parasites et °les insectes peuve ent se trouver sur l'écorce: Après’* un sérieux raclage des vieilles écorces, il met aussi les couches tendres à l'abri de l'air et du soleil. En ajoutant à la chaux un peu d’argile ou de suie de cheminée, le badigeon est plus terne et produit moins d’effet sur la vue. NESTOR DUCHESNE. Le ÉCHOS Nous avons pu apprécier ee du Cata- logue de journaux publié par le Courrier de la Presse, Le boulevard ibn à Paris. Il rands services à la colonies et 4,800 étrangers ; adresses, périodicité ; iste des différents chroniqueurs et critiques, ren- seignements techniques divers, etc. in-80 carré, 450 pages ent pris au 1 vo bureau, “ francs; Ms domicile Paris, e* K: 9 Yaiteméat être cultivés en pots; non seulement on eut ainsi les transporter à volonté et les placer dans tel endroit que l'on veut, mais on a encore cet avantage que l’on peut, au ra Se , les dépoter et les placer dan ue du jardin, afin de e ue He ve C., à L.—Les Funkia peuvent par- saire pour les autres plantes ive le printemps, on les déplante, ts de l'hivernage dans un local fermé : LA SEMAINE HORTICOLE on les nettoie et on les rempote. Le compost doit être substantiel On peut également placer les 1 commencement d'avril, dans une serre tr rands services à leur possesseur, pour ’orne- mentation des ses .e Fritillaria aurea provient de 4 de Mineure. can plante fleurit en mars et au commencement d'avril, en serre froide; elle ae PA PERTE au sommet de la tige deux fle d'un beau coloris jaune d'or, veinées verti- bye de vert pâle et striée transversalement de pourpre d'une façon irrégulière. Ces stries sont plus marquées et plus foncées à la base des egments et sur les bords des sépales. La Re atteint une hauteur de 12 à 20 centimètres M.M,. A! S4 2 M 1 faut aux Ixora une humidité constante et une chaleur d'environ 200 per 4 ss. RE e boutures en hiver; comme le Nerium Oleander, les Ixora peuvent être multipliés par le bouturage dans l'eau. fois les jeunes plantes sont rempotées, puis soumises à un pin- cement, de manière à leur faire former de bonnes touffes. Pour les rempotages ste on se sert d'un mélange de terreau de feuilles et de terre de bruyère; sur bon dr Lo un peu d'engrais liquide active leur végétatio dével — Le Karouba est un produit de “ ie de Croube: Cette substance porte son sucre avec elle et constitue un aliment sain et économique, Le fruit du Caroubier, caroube, pain de Saint-Jean, etc., est une silique indéhis- cente, aplatie, un peu arquée, d'un gris brunâtre; les loges renferment chacune une semence ovale, aplatie, dure et luisante, de couleur marron. ‘espace compris entre l’épicarpe et les loges est rempli par une pulpe rougeâtre, d'une saveur sucrée, qui est la pre la plus importante au t de vue comestible A., à L. — Les Begonias offrent en cette nde ressource. Ils peuvent fournir nce fle saison une gran étranger, fr. démos “Il suffit de A maladie qui ca rt il Faut tai er vos plantes de su marco -et aux proportions pr s dans faut toujours traiter préventivement, même si vos lantes sont saines; il va de soi que la solution à employer sera à ae moins forte; Lune donc sans retard. ., à V. — Nous vous oi forte- ment, lors de votre prochain voyage à Bruxelles, de visiter L'Horticole C Coloniale; vous y trouverez des spécimens de toutes forces de l'espèce dont votre lettre fait mention. a notice jointe à votre lettre; il M. G. — Impossible en ce moment de LE te à votre demande; vu l'abondance des matières, il ne nous sera permis d'insérer que dans le prochain numéro. ARE a fleur que vous nous avez adressée paraît devoir être un hybride provenant du C. Leeanum et C. villosum s S:À — Vous trouverez les détails très complets st rot question dans tous les traités d’' athée où elle . dans chacun d'eux une place très importan à Z. — Le cliché de la plante dont vous nous sens a rs dans le numéro du 16 juin 1900, figure n° M. E. D., à B.— L'époque de plantation de vos arbres fruitiers dépend entièrement de la nature de votre sol; la plantation s'effectue avant l'hiver en terrains secs et après l'hiver en terrains argi- leux et froids. Quant à tién dé tdiller les sujets avant ou après la planta- tion, les avis sont fort partagés ce qui concerne la ques- R.,à F.—Faites un bon nettoyage à tous vos arbres ; grattez l'écorce, enlevez les chancres au vif ainsi que les mousses et lichens et donnez ensuite un bon badigeonnage à la chaux ; profitez me t placés à angle droit de - qui wr: eo à v sidi regards cet été. Si les p les avec du mastic. . V., à A. — On taille généralement les sie” noyau lorsqu'ils sont en fleurs; une bon précaution et à laquelle vous ne songez oise pas serait de faire emploi d'auvents et de Le pour garantir votre floraison qui courrait gran risques d’être gelée par suite de la position es vous occupez. Lettres reçues : 14 Hu ARS J D.,àE.;:M. A. à Y:0. h: àE; W.L: M.,à N:; A. P.,à A: RME" SOMMAIRE :_ PAGES Chronique 565 Petites nouvelles «+ . + + - : 567 Nos gravures : Une allée de Palmiers 567 FRE Moerheimi 567 : 567 567 # 568 569 571 sur et : é 571 | Cultures ae portaiibn des ape nces de de Er srrnbd 572 um grimpants . sta DER 573 TR . ÉCHIHSEC: 4 0 ducs 574 Fruits et Le us oo. 575 Echos . 576 Boîte aux A 576 Fig. 182. Une allée de Palmie 567 » 183. Campanula p ersicifoli ia à Mosrhéimi. 569 » 184. Fate bicolor sulphurine. . DT1 Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles. | | ci SAMEDI 8 DÉCEMBRE 1000 V k. L'AHORTICOLE COLONIALE ., ï SOCIETE ANONYME è Sièse social, Rue Wiertz, 79, BRUXEILIES 4 (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) Æ …. » nt GEL SP PES lise au Commerce en 190 %e Phantoc nouvelles du Con L'auires Pays d'introduction direct EX. jus *e bus PC PRE - Pour —- SR cd se paraitra le 1°° mars prochain sera envoyé aux clients de la Société et aux personnes qui en feront la demande LA SEMAINE + HORTIC OL] Établissements Jean Malvaux (SOCIÉTÉ ANONYME) Applications photographiques. bo Phototypogravure sur cuivre et zine. Photo-chromogravure en trois couleurs. Photogravure. Photolithographie. PARIS, rue de la Crèche, 16, rand- Montro oùge (Seine). Lan rue dé Launoy, 43. 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OUVENT,après des procédés de cul- ture longtemps répétés, d’abon- dantes fumures, des croisements artificiels, un bouturage à outrance, il se produit dans les fleurs des v égétaux des écarts plus ou moins notables, qui ne cadrent plus avec les caractèr es botaniques des espèces et qui consti- tuent un véritable affolement. A l’'Ex- position universelle de Paris, on a pu voir ainsi le Begonia Abus erecta Phénomene, montrant les transforma- tions et excroissances les plus curieu- ses, aussi bien sur les organes de la reproduction que sur les pièces du périanthe. Certains de ces organes se sont transformés en aigrettes, plumets, cornets, etc. Il rés sulte de ces expan- sions que la fleur ne garde plus aucun caractère propre à l’espèce. Dauthenay figure dans la Revue horti- côle du 16 novembre une série de fleurs offrant d curieuses. ULODLLEL, Nouveau mode de culture de la vigne. M. Molinier, médecin SATRNLE à vaur, vien ide tro La. vigne en "crappe aISIns. Te communiqué son pr Sete xr Académie des sciences de Paris et il l’a accom- pagné de nombreuses attestations de députés, sénateurs, sous- -préfets, mai- res et autres autorités du pays, ren- dant tous hommage à l'efficacité du système. L'Académie à envoyé à une ommission compétente l’examen de ce procédé. Un nouvel Acer Negundo. M. H. Rothe, d’Odessa, a introduit un nouvel Acer N egundo désigné sous le nom de Negundo aureum Odes- seanum. La panachure blanche est de gts par un beau coloris jaune jé d'or. La variété est rustique, con- serve ses feuilles tout l’été sans mon- trer aucune sensibilité ni au soleil ni à la pluie. L’Z/ustrirte Garten-Zeitung mcnisiide cette forme et dit qu’elle aura sa place dans tous les parcs et dans tous les jardins. Campanula sulphurea. L’espèce fut découverte en Syrie par Boiïssier; elle a été introduite récemment dans les cultures et FE de fleurir dans le jardin de M. Bulley, à Neston. Le oi “dei fleurs est jaune pâle au dehors et à l'intérieur jaune soufre foncé; elles sont grandes comme celles du Campa- nula rotundifolia et ont un très joli aspect. C’est une plante annuelle qui se plaît le mieux dans un sol sablon- neux. Jardin d’expériences d’Orotava. La visite que le Roi des Belges a faite dernièrement à l’île de Ténériffe a appelé l'attention sur la vallée d'Orotava, où il est question d'établir un sanatorium. M. H. De Wilde, inspecteur des plantations de la ville e Gand, parle, dans le Bulletin d’ar- aicu Ti de novembre dernier, du jardin d'expériences que le verne- ment espagnol a créé dans la vallée d'O « à toutes les régions du globe et dont plusieurs ont pris un développement colossal et qui se sentent à l’étroit dans les deux hectares emmuraillés où ils se trouvent groupés. La vallée d’Orotava jouit d’une situation privi- légiée; elle est abritée par d'immenses nord-ouest. Par les grandes chaleurs, aux mois d’août et de septembre, le thermomètre varie entre 28° et 32° C., le jour; et les nuits sont alors de 20° C. Il n’y a, à proprement parler, que deux saisons aux Canaries : l'été et l’hiver, ou, plus justement, le prin- temps. L'automne se confond avec l'été, lequel se continue jusqu’en dé- cembre, et l'hiver n’est qu’un magni- fique A rappelant les plus beaux étés rope : peu d'arbres perdent leurs PAR Pa les fleurs y existent en tout temps et certaines récoltes se font à chaque mois de l'année. Au jardin d’expériences, les Araucaria, Kentia, Caryota, Phœænix, Sabal, Brahea, les lauriers, les figuiers, tous ces arbres y sont dans un déve- loppement magnifique. Primula auricula à fleurs odorantes. Sempervirens dit que parmi le mil- lier de variétés de Primula auricula admises dans les cultures en Néer- lande, il y en a une qui a vu le jour il y a dix-huit ans et qui se distingue non seulement par sa grande fleur bordée de jaune, mais par le parfum que ses fleurs dégagent et qui est tel qu’il suffit d'une couple. d’inflorescences pour parfumer toute une chambre. . Plumper van Balen recommande particulièrement la culture en pots pour ces Primula; les pots de 12 cen- timètres suffisent pour les plus grandes plantes. Le rempotage a lieu après la floraison, en avril-mai, ou encore en Septembre, dans un mélange de Fu parties Fe terre sablo-argileuse, partie de une partie de sable et une de 4 eau de feuilles. On évite les en- grais animaux, Begonia. Tandis que les nombreux Chr; santhèmes qui ont fait leur apparition dans le monde horticole proviennent tous de l’évolution d’une seule et unique espèce botanique,les Begonias, aujourd’hui aussi remarquablement variés, proviennent de croisements heureux de nombreuses espèces dont les produits ont fait l’objet d’une sélection bien faite par des amateurs orticulteurs instruits. Le influence notable sur le développe- ment toujours grandissant des fleurs. es 578 LA SEMAINE HORTICOLE Le genre Begonia comprend aujour- d’hui environ 420 espèces générale- ment répandues dans les régions tropicales et subtropicales, ainsi que dans les îles de l'Océan Pacifique. Le plus grand nombre de ces espèces n’ont qu ‘une valeur botanique; celles qui ont été introduites dans les ; Jardins et les serres sont divisées au point de vue horticole en trois groupes : 1° les espèces qui se distinguent par la beauté de leur feuillage, comme le Begonia Rex; 2° celles qui fleurissent en hiver et qui appartiennent à la sec- tion des Begonia Augustia et qui sont : B. Dregei, B. natalensis, B. suffruti- cosa, BP. Sutherlandi, B. £eranioides, 7. hrdonriz et B. socotrana ; presque toutes sont originaires de côte orientale de l'Afrique: fleurissent abondamment, surtout la dernière, qui a servi d’hybrides. Ainsi le Begonia Gloire de Lorraine provient du croisement du B. socotrana avec B. Dregei; B. Gloire de Sceaux provient du B. socotrana et du B. incarnata; B. Triomphe de Lemoine est un produit du B. socoträana avec B. lyncheana. Le B. socotrana fécondé avec le Begonia tubéreux a donné une série de variétés et d’hy- _ brides plus remarquables les uns que- e comprend les autres. Le 3e les variétés et hybrides fleurissant l'été et qui ont été partout l’objet d’une réelle admiration. Le B. boliviensis et les espèces Davisi, Fræœbeli, octopetala, Pearsei, rosaeflora, Veitchi, Baumanni, etc., ont produit par des croisements divers les Begonia tubéreux dont les fleurs, si variables au point de vue de _ la formeet du coloris, sont aujourd’hui sans rivales. Mode d'emballage des fruits. À PExposition universelle de Pa au concours pomologique, on à ee - marqué dans la salle des fêtes un mode simplifié d'emballages de fruits pré- senté par M. Leroux, de Sarcelles (Seïine-et-Oise). M. L -Fr: Favard décrit le mode dans la Revue horticole. D! ordinaire on emballe les fruits de choix dans des caissettes avec de là ouate ou de la fine frisure de bois. M: ‘Leroux à imaginé de renfermer dans du | d'abord La frisure de bois nn soie sous diverses formes, : | net roulea elles à la création. tation, quelques-unes, cepe _trent une grande endurance. M. dans l'intérieur autant de comparti- ments que nécessite le volume des fruits en séparant chaque rangée de fruits par un des rouleaux en | forme de boudin. Il ne reste plus, dans chaque ligne, qu’à séparer chaque fruit de son voisin par une autre petite séparation en coussinet. Pour les pêches et les abricots, tous les coussins et rouleaux sont ouatés exté- rieurement. Nouvelles variétés d’Arctotis. Plus de trente variétés de cette magnifique Composée se trouvaient en Culture au commencement de ce siècle dans les jardins de l’empereur d’Autr TRE Æ Schünbrunn, Trois de ces orange vif s ÉPaR OS iant AAñs la serre en hiver ; Arctotis aspera arborescens, aux fleurs d’un blanc rosé, espèce plus rampante que la précédente ; Arctotis acaulis, aux fleurs d’un jaune foncé, ont seules été conservées dans les cultures, toutes les autres ont dis- paru. L’amateur anglais bien connu M: W. E: Gumbleton a reçu d’un collecteur de tes du Caples graines de trois variétés désignées seulement par une étiquette portant les mots « grande fleur blanche ». Un exem- plaire également à à grandes fleurs blanches avait un port et une végéta- tion tout à fait différents; la fleur, du reste, était orange foncé avec des macules centrales noires. Une troi- sième variété est représentée par quatre plantes de semis dont deux ont déjà fleuri à Belgrove. Ce seront de belles variétés. Longévité de certaines fougères. L'expérience à fait voir que si heau- Sr 7 Fe EUR Poe délicates et : Fès ds à ndant, on- Buyssens en fournit une nouvelle preuve dans le Bulletin d'arboriculture. Un Marattia Willincki était en voie de se perdre : les racines n’utilisaient plus le sol devenu acide; on constata que la plante n'avait plus uné bonne ra- cine. Elle fut nettoyée soigneusement et mise dans un petit bac avec de la terre fraîche. À ce moment, il n’y avait plus que deux frondes étalées ét deux ou trois autres encore enroulées au cœur de la plante; celle-ci a une tige très courte couverte d’écailles char- nues et de bases de frondes coupées. L'opération fit bien, car due sm mois les frondes naïssantes Ont repris leur rigi- dité et ont fini par se dérouler. Main- tenant ce Marattia Willincki a des frondes bien fraîches et montre de nouvelles racines au collet : c’est, en somme, une vraie résurrection. Mesembryanthemum edule. Cette Ficoïde, à rameaux anguleux, à feuilles égales, un peu canaliculées, et dont les fruits, en baies, sont comesti- bles, a été introduite a la fin du XVIIe siècle du Cap de Bonne-Espé- rance où elle est indigène. La Revue horticole dit qu'ilen existede remarqua- bles exemplaires surla côte nord-ouest du Finistère, dans une région presque constamment battue par un vent for- midable. Quelques exemplaires attei- gnent des dimensions colossales ; l’un d’eux, mesuré par M. L. Pondaven, couvrait, sur un talus, une surface ayant au moins 60 mètres. Une chau- mine, située en bas du talus rocail- leux où croît cette gigantesque plante grasse, paraissait entièrement enca- drée par elle. Cette plante était cou- verte de fruits parfaitement conformés. Grâce à l'influence du Gulf-stream qui passe à quelques lieues de la côte, le climat de cette partie du Finistère n’est pas sans analogie avec celui du Cap. Helichrysum Gulielmi. Cette belle espèce, dédiée à l’em- pereur Guillaume, fut envoyée à M. Max. Leichtlin, à Baden-Baden, au moyen de graines récoltées sur le mont Kilima-Njaro, Afrique centrale, à une altitude supramarine de 1,400 à Sn. La. plants. fleurit.abon- damment, Chaque tige porte un bon Sous de fleurs d'un blanc pur. M. W.E. Gumbleton en parle avec éloges dans le Gardeners’ Chronicle du 10 novembre. D’après M. Leichtlin, la plante est assez variable sous le rapport de l’inflorescence et du coloris des fleurs, qui sont quelquefois d’un rose foncé. La plante se multiplie aisé- ment de jeunes pousses naissant à la base : a tige; ces jeunes pousses sont munies de racines et deviennent trotipesiuté de belles plantes. te Em. Rop1GaAs. D Dm se - UT : PETITES NOUVELLES Avis important. — La Semaine horticole va à la fin de ce volume, c'est-à-dire à partir du 1er jan- ter DE prendre un congé d'un an et un rebos e a, pensons-nous, bien mérité : La direction de « si “# ticole Coloniale ses trois grands nblissons ile n'est pas une sinécure ! » ŒVEC La Semaine horticole profitera de ses vacances pour étudier de nouvelles améliorations. Elle repa- raîtra en 1902, beaucoup plus complète, avec des Planches en couleur et des innovations qu'elle fera connaître en temps utile. De Une belle. serre de Cypripedium insigne. —.Les « Serres de Moortebeek » présentent en ce moment, une floraison de Cypripedium insigne ex variétés, qui est un véritable régal pour les yeux. La _—. serre ae Groite ru sd _— de 2 000 «ve Î- di 2s VArIÈLES, niae ét ( FU les albinos comn . Luciani (voir pp. 580, plus mac ulés et les plus sombre Nous croyons que les iopkies et surtout Les amateurs de Cypripedium ont rarement pu voir jusqu'ici, un spectacle aussi enchanteur. Nous som- mes heureux de leur faire savoir que cette serre, avant d'être livrée à la coupe pour la Noël et les étrennes, pourra être visitée pendant toute la semaine prochaine, c'est-à-dire à partir de dimanche 16 cou- rant jusqu'au samedi 22 prochain inclus, de 9 heures du matin à 4 heures de relevée. Le Le Dictionnaire d’hortieulture de Nichol- on. — Nous avons eu plusieurs fois l'occasion de faire les de l'édition lp de cet ouvrage, traduit et adapté par M. . Nous aphreñons que la Se nationale pren de France vient d'accorder à M. Mottet un prix de 2 ras francs, institué par M. Foubert de l'Hyberder hs Plantes à feuillage. — M. K. Schumann, professeur au, Musée royal de botanique à Berlin, vient de terminer son travail concernant les Musa- s'occupe maintenant de recherches concernant sZ ingibéracées, les eee et les Cannacées. pre un appel pressant à ceux qui, en Belgique, s'occupent “de? share à & fautilage @'orhement et les prie de bien vouloir lui envoyer les exemplaires fleuris ou non de ces plantes dont ils pourraient dis- er: M. Schumann 7. en mes nges de faire les déterminations msi de s spécimens qu’on voudrait bien lui envoyer, à frs W. 30, Grune- waldstrasse, G et T. Néerologie. — Nous avons appris avec regrets la mort de Messire Edouard-Foseph-François de Paule, Baron Osy de Zegwaart, gouverneur de la ovince d'Anvers et président de la Société Royale d'Horticulture et d'Agriculture de cette ville. Le service funèbre a eu lieu lundi 10 décembre, à Anvers. 581) jusqu'aux JL 5 n'a FL SAMEDI 15 DECEMBRE 1Q00 NOS GRAVURES NOUVEAU DELPHINIUM «ALBION» (fig. 185). — Cette nouveauté, mise au commerce par M. Charles Irvine, de Jedburgh, Ecosse, est une forme de Delphinium blanc très distincte. Elle est de culture facile, atteint quatre à cinq pieds de hau- teur et produit une tige bien droite, recou- verte de jolies fleurs semi-doubles d’un blanc très pur. \ Fig. 155. — Nouveau Delphinium Alb1on. POIS BUCKS’ ROYALTY (fig. 188, p. ve — Cette nouvelle variété de pois a é obtenue d’un croisement effectué rend + [eh les Pois Queen et Stralagem. Mis au commerce pa M. Kent et Brydon, de Darlington, Angleterre, ses précieuses s qualités l’ont fait apprécier d’un grand nombre de cultivateurs. Il atteint 1"20 de hauteur 34 Se une grande abondance de gou re fermant des pois d’une belle nuance et d’un goût exquis. A propos de Lis E genre Lilium se compose d’une cinquantaine d'espèces répan- dues dans la région méridionale de l’Europe, de l’ Asie, de l Amérique et dans le sud de l’ Amérique septen- trionale. C’est l’Asie qui en compte le plus e+, à part un Detit re qui sont d’Lrigine indienne, tous les Lilium peuvent être considérés comme rustiques sous les climats de nos contrées, bien que les Li- lium Browni, Hansoni, Henryi, giganteum, longiflorum et Mar- lagon album résistent difhcile- ment aux gelées printanières. Le professeur Baker, qui les etudià 11 y a un quart de siècle, les classa en cinq groupes : » CARDIOCRINUM : Périan- the en forme d’entonnoir, feuil- les pétiolées, cordiformes; renferme que deux espèces, le Lilium cordifolium et le L. Lanteum. 2° EULIRION Fleurs en {orme d’entonnoir ou de trom- pette, grandes, plus ou moins blanches ; espèces types À nero um, L. candidum, L. Washingtonianum, L. Browni, odorum. É Pris, FE ARCHELIRION : Grandes fleurs ouvertes et inclinées, comprenant plusieurs espèces des plus belles, entre autres : Lilium auratum, L. Speciosum, L. tigrinum. 4° ISOLIRION : Fleurs dres- sées, en forme de coupe; espé- ces typiques : Z. concolor, L. croceum, elegans et L. um- bellatum. 59 MARTAGON : Ce groupe, dans lequel les pétales sont plus ou moins réfléchis, ren- ferme les li$ en forme deturban et presque tous ceux qui sont d’origine nord-américaine. Au mois de juillet dernier, M. R.-W. Wallace a donné, à la Société royale d’horticulture de Londres, une confé- rence sur le genre qui nous occupe. Cette conférence a été reproduite dans le journal de cette Société, volume XXX, page 98. Ce travail est accom- pagné de plusieurs figures noires don- nant une idée des principales espèces. Nous y renvoyons ceux de nos lecteurs à qui la langue anglaise est familière. À ” HORTICOLI AINE £ LEA SEM ns 7772 APEIOHOCIN 9P S9HOS » SoT SUEP SOMIQU aus wumpaftighT op odnoxr)y — 9 SAMEDI 15 DÉCEMBRE 1000 Fig. 187: — Les Cypripedium insigne actuellement en fleurs dans les « Serres de Moortebeek . HR æ veut p 1s L. tigrinum et L.. RES JL Lous fleuriront parfait un 582 LA SEMAINE HORTICOLE La conférence de M. Wallace a surtout pour objet de faire connaître les conditions de culture des diverses espèces, Celles qui appartiennent à l'Amérique septentrionale et au Japon, patrie par excellence des beaux lis, peuvent être considérées comme plan- tes des pays boisés. En effet, aux Etats-Unis, elles croissent dates les grandes clairières et sur les collines boisées, et sont protégées par les taillis ou sous-bois contre les vents froids et les gelées printanières; les arbres leur donnent, pendant l'été, un écran contre les rayons solaires en leur fournissant la fraîcheur et l'ombre quileurconviennent. Au Japon, la sta- tion des lis est analogue; on les trouve sur les collines - boisées, croissant h: auteurs ; on né troute également non loin des rivière res, ce fus ce l (aile ss ne - pue. Te tie onde d _soleil, mais non pas le soleil du midi, il lui faut une atmosphère È un peu humide. Tel sera le cas les L. auratum, L. Was A L. Humboldti, I. CE era en somm pour les plus belles espèce ; Dans les parterres de Die à armi les arbustes qui ne s'élèvent p: Etre haut, leur croissance est toujours réroliere et leur floraison fait le plus bel effet. - Le sol qui convient le mieux aux lis É . est, d’après M. Wallace, une terre de din bien meuble, bien bêchée ou bien remuée avant la plantation, Dans cette terre se développeront le mieux les L. Browni, L. candidum, L. chal- cedonicum, L. croceum, L. dpiéis” L. Hansoni, L. Henryi, L. Martagon, L. pyrenaicum, LE, T'hunbergiantn, se a itement.. dan num, L. Parryi, L. philadelphicum et . Roezli superbum. Tous les lis don les noms précèdent peuvent être con- sidérés comme faciles à cultiver. Le meilleur moment pour la planta- tion des bulbes de lis, d’après M. Wal- lace, est l’automne. Pourtant c’est au printemps qu’on en plante le plus grand nombre. Au point de vue du dévelop- pement des bulbes, il faut tenir compte de leur fonction au-dessus du sol et dans celui-ci. I1 y a des espèces qui forment deux séries de racines, l’une au pied de la tige florale et l autre à la base du bulbe. Il existe, d’autre part, des espèces ne formant une série de racines qu’à la base des bulbes seulement. Les RER qui ne forment 2 ent ver à un Sa it C pour la floraison. Les espèces, au conne qui forment deux séries de racines, au pied de la tige et à la base du bulbe, ont certainement plus de temps pour leur développement. Cela est telle- ment vrai que le bulbe peut être enlevé au besoin aux exemplaires ayant le pied de la tige muni d’un système radiculaire. Quand il s’agit de déplantations, il est bon d’y procéder avant que le bulbe ait commencé à former de nouvelles racines, sinon on risque de les endommager et de pro- duire une croissance naturellement affaiblie. Quant à la profondeur à laquelle on les plante, on peut dire que les bulbes doivent avoir comme couverture de terre environ trois fois leur épaisseur. EM. RopiGas. sont mises en culture aux Serres de Linthout où leur végétation se déve- avec une vigueur extraor- Fr. Cullure des Odontoglossum ES Odontoglossum ont été intro- duits en si grandes quantités depuis nombre d’ années, que ce sont sans aucun doute, parmi les Or- chidées, les plus répandues et les plus riches en belles variétés. Dans cette multitude, il est inévitable que quel- ques-unes réclament des soins un peu différents des autres et une mention particulière. Mais, en général, on peut dire que les Odontoglossum sont des plantes de serre froide. L'étude des climats fournit à ce régions montagneuses de l'Amérique tropicale, du Pérou au Mexique, à des hauteurs variant entre 1,500 et 3,600 mètres, et notamment certaines espèces au-dessus de la limite de la région végétale; l'atmosphère, dans ces hauteurs, est toujours saturée d'humidité grâce à l’évaporation con- sidérable produite par l’océan Atlan- - tique; cette humidité, se condensant sur les Cordillères, produit des pluies fréquentes; les rosées sont très abon- dantes Eee re Dans ces conditions, il n'existe pas, à proprement parler, de période de repos ; la végétation est D oPe d'un bout à l’autre de l’année. Enfin, le plus grand nombre de ces plantes se trouvent au bord des baies et des torrents, en pleine lumière et exposées à des courants d’air très vifs Les Odontoglossum en général ré- clameront donc une température assez pre avec Re d'humi ité, un serre froide, sensiblément la mé. que celle des plantes d’orne- ment; cepen quelques espèces, comme les Rossi, OErstedi, Krameri, sé ie _corda tu um, M ca sed serre des Er en mexicaines. Quel- ques-unes doivent être cultivées en niers, placées près du vitrage ; nous citerons les O. OËErstedi, citrosmum, coronarinm, Rossi, Cervantesi, etc. n point important est l’ombrage des serres, On peint fréquemment les vitrages avec un mélange de farine et fe MU PUSE Le PSM mr à SR e pe da ÿ re EMEA LR e vue ROUES EMPRT EPL UT FR REMPLIR RL INT A TT ee MP 0 ET AA ES EU Pl me EE ARRET A re LE I ANT EU d’eau ou de lait, assez transparent pour Jaissér passer la lumière du soleil. Nous n’aimons pas plus que le directeur du journal ce système défec- tueux, et préférons un lattis disposé sur la toiture, à quelques centimètres du vitrage, qui peut être aisément dé- placé selon les besoins, et qui donne un jour plus vif et plus gai. La ventilation devra être soigneuse- couverts, car 1l faut éviter de dessé- cher Pair; par la même raison, il con- vient de-ne pas ouvrir le haut des sérres lorsque le soleil les frappe de ses rayons. Pendant l'été, l’on devra s’efforcer d’abaisser la température autant que possible. Les arrosages devront être fes quents, nous l’avons dit ; toutefois, on peut, de temps en temps, laisser le compost devenir presque sec pendant une couple de Jours; cette diète paraît être très favorable aux plantes. On ne se servira que d’eau de pluie, qu'il faudra toujours employer à la température de la serre. Le procédé le plus commode à cet effet est d’avoir dans la serre même un réservoir dans lequel on recueille la pluie et on la laisse séjourner au moins 24 heures à l'avance. Moyennant l’observation de ces règles très simples, les Odontoglossum sont d’une culture facile et produisent tous les ans des hampes de belles fleurs d’une exquise élégance. Cette floraison se produit à des époques de l'année très variées; les uns fleurissent lorsque leurs pseudo-bulbes sont par- faitement müris, comme le grande; d’autres, comme le. Schlieperianum, pendant leur croissance; les uns au d'autres en été ou en ment paraissent un peu réfractaires. Le coronarium, surtout, qui, cultivé en corbeille, nous a toujours donné une végétation très prospère, ne fleurit que difficilement, une fois tous les deux ans; le blandiüm, le pardinum, sont également difficiles. Disons un mot des plantes nouvel- lement importées. Après les avoir nettoyées et débarrassées des vieilles racines, on coupe les .pseudo-bulbes pourris, et on couvre la plaie de pous- sier de charbon bien sec, afin d’arrê- ter l'écoulement de la sève et de hâter la cicatrisation. Puis on les étale sur une couche de sphagnum un peu SAMEDI 15 DÉCEMBRE 1900 humide, jusqu’à ce qu’elles commen- cent à produire des racines fraîches; on les empote alors, sans trop tarder, car cette opération brise fréquemment les jeunes racines, et l’on s'expose à causer ainsi des pertes irréparables. Le compost sera formé de terre fibreuse et de sphagnum hachés, avec un fort drainage; la plante, élevée à trois centimètres environ des bords, sera empotée assez solidement pour ne pas pouvoir être ébranlée par les déplacements du pot. Pour les plantes établies, on emploiera des matériaux un peu plus gros. G. Rivois. Fig. 188. — Pois Bucks Royalty (voir p. 579). "Les leurs d'Orctidéés pour Teuristes de l’année; mr me RES te L y à peu d’années que les fleurs d’'Orchidées sont offertes en vente en quantités importantes; le goût du public acheteur varie peu et n’ac- cueille en général les nouveautés qu'avec une extrême prudence ; aussi, malgré les qualités d'élégance, de durée, parfois même de parfum que possèdent celles-ci, il se passa long- temps avant qu ’elles pussent sortir d’un cercle très restreint d'acheteurs raffinés. Beaucoup de personnes leur préféraient, en hiver, les Roses, les Gardenia, les RE qu’elles avaient toujours conn Les Orchidées ont fini par s’impo- 583 ser au goût du public, comme toutes les choses réellement belles; on ne conçoit plus aujourd’hui de bouquets vraiment élégants et riches sans qu'il s'y trouve quelques fleurs d'Odonto- glossum. Alexandraë ou Pescatorei, de Phalaenopsis, de Cattleya, etc. Mais le nombre des espèces qui ont conquis droit de cité est encore singulièrement restreint, par rapport à | immense ve riété des plantes cultivées. C’est qu’elles ne sont pas assez connues. Il reste beaucoup à faire de ce côté, et nous croyons qu'on pue rait citer un grand nombre d'espèces qui se pré- tent admir SP R à cette HS nt a tage à offrir au public; elles seraient bientôt en faveur, et nous ne doutons pas que les cultivateurs seraient am: plement récompensés de leur peine. Il serait facile et fructueux, par exemple, d’avoir plusieurs serres rem- plies uniquement d’Odontoglossum de serre froide, qui demandent peu de soins, peu de chauffage, et sont assu- rés de trouver toujours un excellent Le drae, Pescatorei, citrosmum, grande, Rossi majus fleurissent presque toute l’année abondamment, et malgré les coupes pratiquées tous les jours, l’as- pect des serres, avec leurs centaines de grappes recourbées, présentant les dispositionsles plus variées et tous les degrés de développement, sera extrè- mement gracieux et séduisan Les Cattleya, par leur éclat et: leur 14 juste titre très recherchées, surtout à l’époque des étrennes. Parmi les Orchidées fleurissant éga- lement en hiver, il faut citer les Deu- drobium Wardianum, nobile, Deaÿei et Janus. et les Calanthe Veitchi, vestita, v. culata gigantea, Four- nieri, … eut recommander encore les Laelia url anceps, Perrini, au- tumnalis et albida, les Coelogyne ocel- lata et cristata, qui donnent un gran nombre de belles fleurs blanches, les Oncidium, précieux pour la longue durée de leurs fleurs et parmi lesquels beaucoup d’espèces peuvent être choï- sies, les O. sarcodes, varicosum, tigri- num, ÿonesianum, Forbesi, Marshal- lianum, etc. autres genres d’Orchidées méri- tent d’être signalés aussi dans cette énumération des plantes décoratives. 584 Ce sont d’abord les Phalaenopsis ama- bilis, Stuartiana, grandiflora, Schille- riana, très beaux et très recherchés, qui peuvent être cultivés en grand nombre dans une petite serre chaude, placés sur les tablettes ou accrochés au vitrage de la serre, les Lycaste et surtout les Lycaste Skinneri, enfin les Cypripedium, dont nous avons déjà opéré le classement à ce point de vue. Rappelons que les plus appréciés dans le ‘plébiscite, pour la fleur coupée, étaient les C. insigne, barbatum, Law- renceanum, Leeanum, villosum, Spice- rianum,nitens, Harrisianum, callosum, Sedeni, Dauthieri et Boxalli. vité d’un cultivateur installé grande- ment. R _ Pour nous, nous ne cesserons pas de croire qu’un fleuriste pourrait, en se faisant une spécialité des Orchi- dées, réaliser d'importants bénéfices. Nous avons eu déjà, dans ce journal, l’occasion de signaler aux cultivateurs les progrès considérables qui res- taient encore à faire. Nous faisons des vœux pour que les articles spéciaux que nous publions à ce point de vue atteignent le but que nous nous ristes, comme elle mérite de l'être. C’est l'intérêt des cultivateurs, car, il faut le rappeler souvent, l’Orchidée est la reine des fleurs et celle dont la culture est le plus profitable. G. Rivors. SR - Quelques Stuartia ue, introduite dès le milieu du xvrr° siè- Cle. Il est originaire de la partie sud-est _ des Etats- ressemble assez au s il est plus délicat et, ne peut guère être recom- r la culture dans nos régions. es pourpres donnent un aspect ent saisissant à ses fleurs. ces décrites précédem- LA SEMAINE HORTICOLE ment, les étamines sont jaunes, non pas rouges ni pourpres comme il est dit dans quelques descriptions; du moins les plantes que nous avons ici ont les éta- mines jaunes, et toutes les figures colo- riées que J'y ai comparées ont les éta- mines d’une couleur clai re. Les feuilles du S. #17alachodendron sont bout ovales, acuminées aux “Ex « portent en dessous une molle villosité. Les styles sont soudés presque jusqu’au sommet. La capsule est arrondie. à Le Sfuartia monadelpha Sieb. et Succ. est originaire du Japon, vers le sud; i de l’analogie avec le S. pseudo-Camellia, mais les feuilles plus coriaces et les fleurs beaucoup plus petites, ne dépassant pas 3 centimètres de large, portant deux grandes bractées foliacées sous le calice. Dans les autres espèces ces bractées sont arrondies et très petites. D'après Dip cette espèce aurait été introduite récem- ment par Lemoine; mais je ne l'ai pas encore vue vivante. La plante que Louis Bœhmer, de Yokohama, a mise au com- merce sous ce nom était le S. pseudo-Ca- mellia, d’après les échantillons que j'ai vu pe] LE Le Stuartia serrata Maxim., du Japon, ne paraît pas être dans les cultures jus- qu'ici ; il diffère du S. pseudo-Camellia par ses feuilles à dents plus aiguës, ses fleurs plus petites, ses sépales denticulés et presque glabres, ses ovaires glabres. Le genre Stuartia est nommé d’après John Stuart, comte de Bute, homme d'Etat anglais du xvirre siècle, qui était en même temps un botaniste passionné, Linné avait écrit le nom Sfewartia, mais dans la table des matières il ya Séevartia, et, d'autre part, Cotesby, qui employa le nom le premier, l’écrivit Séeuartia. En dehors des Gordonia et des Stuar- tia, on cultive encore en Allemagne deux autres genres d’arbustes qui sont souvent classés dans la famille des Ternstrœmia- cées ; ce sont les Actinidia et les Stachyu- rus. Les Actinidia, toutefois, sont aujour- d’hui rattachés par la plupart des bota- nistes aux Dilleniacées, et pour les Stachyurus, que l’on ne peut faire rentrer commodément dan$aucune des familles connues, l’on a ir en une famille spé- re celle des Stachyuracées. S tuartia, comme je l’ai déjà dit, ne peuvent être recommandés que pour les régions les plus tempérées de l’Alle- m réclament une exposition l rich Stuartia au moyen de boutures de bois lemi aoûté, sous verre, en juillet-août ; la mais si l’on ne saisit pas juste le moment voulu, il n’y en a qu’un petit nombre qui s’enracinent. Il est bon d’hiverner les boutures ‘enracinées dans un endroit aéré, mais à l’abri des gelées. Elles pour- rissent facilement quand il y a de l’humi- dité Si beaux que soient les Stuartia, ils resteront toujours rares, mais ce n’est qu’une raison de plus pour en recomman- der la culture aux amis des plantes, qui recherchent ce qui exigeant au point de vue de l’exposition et du sol, il ne peut pas se répandre par- tout; mais il mérite assurément que l’on se donne un peu de peine. leurs grandes fleurs simples blanches wanalogues ; aux. , Camellias, les Stuartia peuvent étre comptés au nombre des arbustes les plus beaux et les plus remarquables qui fleurissent l'été. ALFRED REHDER, de l'Arnold Arboretum (Amérique du N ord). Les expositions horticoles E préviens tout d’abord que je n'entends parler que des exposi- tions locales et périodiques. Cel- les-ci ont une grande importance soit au point de vue de l’horticulture comme science, soit au point de vue écono- mique pour les exposants. En effet, l'exposition exige, de la part des pro- ducteurs, des soins et un travail assidu, constant, pour obtenir des sujetsoffrant toujours d slorati ceux pré- sentés aux expositions précédentes : les récompenses encouragent de nou- : veaux essais, de nouvelles sélections, de nouvelles hybridations,de nouveaux semis, et là, où les expositions sont bien organisées et encouragées par les autorites,.se-tont.connaitre.les.. nou. velles introductions, les nouveaux hy- brides naturels et artificiels, en un mot, les nouvelles acquisitions pour la science et le commerce. | tions des catalogues les mieux faits et les plus séduisants. C’en est assez pour faire ressortir l'importance de ces expositions qui sont du reste généralement entrées dans les habitudes sociales. Ici, à Rome, après un long, même trop ne sommeil, l'horticulture vient de donner signe de vie avec l'exposi- tion des Chry santhèmes, d’une vie pleine d’espérance et d'avenir. La nécessité d'organiser des expositions périodiques s’est fait sentir, compte assister bientôt aux expositions d'il y a quelques années, auxquelles revient toujours le mérite d’avoir en quelque sorte vulgarisé cer- taines plantes et fleurs et de les avoir fait entrer bien avant dans nos habi- tudes. sifes n'ai pas à parler ici des serres de E"orticole Colomiale que j'ai re- cemment visitées, qui-sont une expo- sition permanente de tout ce que les tropiques ont de plus beau et de plus utile, où sont étaléesles collections les plus complètes et les plus recherchées d'Orchidées, mais en Belgique, une des contrées où les expositions sont les plus fréquentes et les mieux orga- nisées, j'ai pu me rendre compte des soins jaloux et, dirais-je même, du culte que l’on voue dans toutes les fa- en les plaçant dans des porte-pots de toute élégance. En quittant ce pays our l’Angleterre, lorsque le bateau alancé par les ondes mouvementées de la mer du Nord provoqua sommeil, je me vis transporté dans ma patrie, à Rome. Un spectacle nouveau s’ofrait à mon regard : jé la voyais parsemée de petits jardins coquets, les balcons et les fenêtres couverts de plantes et de fleurs de toute beauté; la terre correspondait au sourire du ciel. Hélas! ce n’était qu’un songe, et il | doux espoir, celui concours. pe N. SEVERI. EZ bone nouvelles Primula Kewensis. — Cette plante nou- velle est considér ée e comme un hybride produit ne pet entre le P. flo- ribunda et le P. verticillata. Elle a fleuri pour la Feet fois aux Jardins royaux de Kew et a été présentée à la Société royale de Londres le 27 février: elle a reçu un certificat de 1r° classe. Le Gar- deners’ Chronicle la décrit en ces termes : A dE Du PHON e lan Volonté dy préter toutimon | > énvetrd ss = etre ici jaeique chôse de t prod SAMEDI 15 DÉC CEMBRE 1900 585 Quoique le genre Primula ait pres- que complètement résisté jusqu'ici aux tentatives d’hybridation artificielle, renferme des plantes qui sont manifeste- ment des hybrides d’origine accidentelle ; telle est celle son nous noùs occupons. Voici son histoir Mit et le P. verticillata + tous deux cultivés en quantités à w pour orner le jardin d’hiver, et quand ils sont en fleurs on les plante pires en mélange. Les plantes sont élev de graines chaque année, Hya ue ie le chef jardiniér, M. Gar- rett, remarqua ‘dans un lot de P. flori- bunda un semis qui avait le feuillage dif- férent des autres ; quand il fleurit l’année ernière, on constata que c'était quelque chose ouveau; on le cultiva avec ert, élégantes grappes de fleurs jaune Qi Il est bien intermé- diaire, dans tous ses caractères, entre le P floribunda etle P, verticillata, comme on le verra par la description suivante toute la plante consiste en une touffe de te et de hampes florales, de 30 cen- ètres de hauteur et de largeur. Les feuilles ont 15 à 20 centimètres de lon- at t ovales ee mg 3 tiolée, les bords es et 5" ntés.. hampes sont uses, longue de te pe pi dressées, A4 x à quatr e verticilles de grandes bractées Holinéées, longues à ntimètres, et entourant des verti- cet de 6 à 10 fleurs, à calice nulé, vert, formant cinq lobes réguliers aigus ; tube de la corolle long de 25 mil- limètres, légèrement farineux, autre- ment tout à fait glabre ; pri “large de 19 millimètres, formé de lobes échancrés d’un coloris touton d or vif. >» Cet hybride a évidemment hérité du .©t P. floribunda sa floribondité exception- nelle et continuelle. Des graines € en ont été recueillies l’année cs mais elles é ie mie Fra PEUT Le CULTURES COLONIALES Le caoutchouc et ses sources Der Kautschuk und seine Quellen, von Dr ROBERT HENRIQUES. Dresden, Steinkopff u. Springer, 1899, Le nom de l’auteur de la plus récente mono- graphie du caoutchouc pouvait déjà servir de uit commercial. En effet, 8 abctété: R. Henriques lin comme un chimiste pratique et depiie plusieurs années il rédige le journal pe mand Gummi Zeitung. 11 est là véritablemen rt . —… dans son élément et personne ne contestera son autorité sur le terrain dw cao t de Ja fabrication du caoutchouc. Et plus on avance ans la lecture de l'ouvrage, mieux on l'apprécie. Le lecteur, pour connaître toute la valeur de ce petit livre, n'a qu'à prendre ci ct là une poignée de son riche contenu, La PR saartes posée dans cette bro- chure : « Qu'est-ce que le caoutchouc? » pourrait être résolue re couramment par quelqu'un qui en sait moins que le docteur Henriques, En effet, celui-ci, chimiste et professionnel, se fait un devoir de montrer les différences dans la matière première de différentes espèces commerciales ; le caoutchouc brésilien, qui vient de l'arbre Hevea, diffère prie sous le rapport chimique, de celui d'Afrique, venant de la liane Landolphia. Henriques conteste que le pur caoutchouc se Sea se . Laser N (Ci0 Hi6), comme il a été " accept , et pour cela il se base sur les meilleures pes Amsteo ps re toutes contiennent de l'oxygène en leur matière première, La réponse à la deuxième question : « A quoi le caoutchouc sert-il et d'où vient-l? » est plus facile, et cependant bien des gens seront encore étonués d'apprendre que, depuis l'année 1840 e de l'invention, par l'Anglais Goodyear, de la vlépisatio du caoutchouc par laquelle celui-ci peut-être utilisé pratiquement) jusqu'en 1898, l'emploi annuel est monté de 400 S quantité est procurée au commerce du monde par le territoire des Amazones, notamment par la province de qi au start avec la ville Santa Maria Belem da comme port d'exportation. Les ds res caoutchouc pénètrent tou- jours plus loin en amont du fleuve et chere aussi les arbres à caoutchouc le long des rives des grands fleuves nègres mazones, _— e Madeira, Purus et Jurüa, Ils vont égale- t pren ndre le chemin du territoire sud de l'inde occidentale néerlandaise, qui est encore io té et inexploré et inexploité. A l'embouchure du Rio Negro a déjà été fondée une da te ville, Mandos, qui doit sa prospé- rité au caoutchouc Up-river. On a construit un câble télégraphique entre Manäos et Para, et une importante flotte ‘as mteamers commerciaux A ésil on trouve encore d'autres arbres à Rs que les Hevea inépuisables du terri- toire de Para, tels que le célèbre Manihot Glaziov de Ceara, qui a été transporté sans grand succès dans l'Asie tropicale. Parlant de celui-ci, le doc- teur Henriques nous fait connaître ce détail chi- mique, qu'il contient, même après avoir été #pare, 8 P: e Fr ments PRE ©: en »grnde nr me l'espèce de Para n'en contient que 0,1-0 Pa éeié du Brésil, on traite de re production de caoutchouc du Pérou et de l'Amérique cen- trale, où le Castilloa is est la te que l'on commence actuellement à mettre en culture (A suivre.) 586 LA SEMAINE HORTICOLE Culture maraïîchère Culture maraîfchère allemande. — Exposi- tion de Paris 1900. — Notes de voyage. A culture maraîchère est, au dire d’un rapport présenté à l’'Expo- sition de Paris (1), très déve- loppée en Allemagne aux environs des grands centres; elle ferait aussi partie de l’assolement des cultures agricoles en plein champ. Parmiles culturesles plus prospères ést celle du chou, et en tout premier lieu du chou blanc destiné à être transformé en choucroute; viennent ensuite le chou Le le chou frisé, le chou vert, etc C’est aux environs de Magdebourg, Schweinfurt, . Stuttgar Bamberg. ÜUlm, Berlin, Hambourg, etc., que le chou blanc est cultivé sur une vaste échelle; Hambourg a la spécialité dé la culture des choux rouges et Erfurt, celle des choux-fleurs. Malgré cette grande production, l’on importe en Allemagne le chou blanc du Danemark, le chou rouge et le chou-fleur de la Hollande. L'ex- nn l'emporte cependant en au- tomne. La culture de l’asperge tient une large place : la Ne de ses produits sont utilisés à l’intérieur pour alimen- ter les anse des grandes villes et les fabriques de conserves. Autour de Brunswick s'étend une large ceinture de 3,000 à 3 5750 hectares de cultures À de grande importance celles des environs de Schwetzingen, Lubeck, Mayence, Horbourg en Alsace, etc. La culture du concombre a, plus qu'ailleurs peut-être, une grande im- portance : elle se pratique non seule- ment en pleineterre, mais elle est aussi pe cale les oxcé ouavyancée TErTatte- ses e derni ernière localité Fr briques : Due, de. con- serves traitent tous les ans des quantités énormes de légumes ; aussi, les agriculteurs voisins de ces fabri- ques cultivent-ils en grand et avanta- + les produits maraïîchers. Jlamande Crenes RER Enr . e alle- Catalog 23 ——— Œ. 3. es 50 kil.; Hari En maints endroits le champignon de couche est l’objet de cultures importantes. En somme, la culture maraîchère en Allemagne est plutôt une culture agri- cole qu’une culture raffinée et horti- cole. En effet, par suite des masses considérables de conserves de légu- 1 ur le marché par les e n autre côté, la faci- ité des communications, les trans- orts faciles par les colis-postaux, l'Italie, l'Algérie, les îles Fortunées, etc., envoient sur tous les marchés de l’Europe, en saison hivernale, leurs choux-fleurs, haricots verts, tomates, laîtues, melons, etc.; la culture maraî- chère proprement dite en serre, en bâches ou sur couche est, il faut bien le dire; peu rémunératrice,. aussi est- elle abando onnée généralement, à moins qu’en certains endroits favo- risés : en Allemagne on dit qu’elle est très active aux environs de Wurtz- bourg. À Brunswick, il existe une société spéciale pour la culture potagère, comptant 1,200 membres environ et se composant de 33 sociétés locales, représentant 47 communes. Cette société fixe durant l'hiver, avec les fabricants de conserves et les EXpor- tateurs, les prix des légumes pour la saison suivante. Voici les prix fixés pour 1900 : erges 1* choix (25 tiges par He 53 marcs (fr. 66.25) par 50 kil. ; Asperges 2° choix (40 tiges par kilo), 43 marcs (fr. 53.75) par 50 kil. ; Asperges 3° choix (60 tiges par kilo), 23 marcs (fr. 28.75) par 50 kil. ; sperges 4° choix (minces et rom- pues), 10 marcs (fr. 12.50) par 50 kil.; ois à rames, 9 marcs (fr. 11.25) par 50 kil.; gi tr A, . cot perle à rames, Me (fr. 7.50) par 50 kil.; ._ Choux-raves 1 choix (25. centim. de tour), 60 pf. (fr. 0.75) par 60 têtes; Choux-raves 2° choix (18 centim. de tour), 40 pf. (fr. 0.50) par 60 têtes. La culture maraîchère de Bruns- wick exporte de plus en plus ses pro- duits vers le Danemark et la Suède; ils sont destinés à alimenter les gran- des fabriques de conserves. Prenant texte des données ci-des- sus, un de nos conférenciers disait eat LÉ de CE É marcs dé = À É--= ë _ ee Hg be à son auditoire qu'il fallait prendre exemple sur l'Allemagne et donner, chez nous, plus d’ extension à la culture maraichère, trop négligée! Il est de bon ton de dire et d'écrire, qu'ailleurs, au delà des frontières, on fait mieux les choses que chez soi : on aime à invoquer, à citer les faits et les à les comparer — en leur accordant, bien entendu, une grande supériorité bétail, ses chevaux, ses moutons, etc., et vite, dans les conférences, dans les comices on s’agite, on se’ remue, on fait de grands efforts, on frappe surtout à la caisse de l'Etat pour obtenir les moyens d'introduire des SNS des reproducteurs de ces races 1ées afin d'améliorer les races à auxquelles on veut bien reconnaître tous les défauts. On se met bravement à la besogné grâce à la générosité de l'Etat; aux expositions agricoles, régionales ou locales,ou nationales , Voiremêmeinter- nationales, sont primés les produits ob- tenus, à sang étranger dans les veines et les succès sont annoncés à coup de grosse caisse, etc. Aux banquets qui couronnent toujours ces expositions- concours (c'est peut-être ce qu'elles ont de meilleur), dans un toast bien dit, on n’a que des éloges à décérner aux nouveaux venus, aux produits étrangers... et fi du reste. Et les choses vont ainsi, — dans le train ordinaire, — et, un beau jour, un peutardsouvent, on s'aperçoit qu'avec le sang étranger on est à côté de la question et de la bonne voie du pro- rès, et l’on reconnaît que toute amé- lioration vraie et durable doit sortir des entrailles du sol que l’on habite, que toute culture animale ou végétalé d FEES s°s RUE de RES 1e où elle et qu'en- fin, d'est en obéissant à ses Side qu'il y à amélioration possibleet constante. Il en est de la culture maraîchère comme du bétail. On trouve qu’elle est plus prospère ailleurs qu'ici, que ses produits sont plus parfaits. Soit. Nous nous rappelons la réclame faite en 1894, à notre Exposition internatio- nale d’Anvers, autour des graines sélectionnées de provenance anglaise : des pois superbes, des carottes sucrées sans Cœur, des choux-fleurs merveil- leux, etc. Où sont aujourd’hui les descendants de cette haute lignée? On n’en trouve- FX 'ERA ENT PUS rait pas un seul sujet sur nos mar- chés et, nous avons de bonnes raisons pour qu’il en soit ainsi : nos races indigènes sont supérieures et de beau- coup à celles que l’on vantait tant et dont à poids d’or on vendait les se- mences. Un fait : pendant qu’on faisait les honneurs du salon aux graines étran- géres et qu'on laissait les nôtres dans l’antichambre, une maison anglaise nous chargeait de lui acheter en Bel- gique wille kilos de semences de ca: rotte, de la race qu’on avait admirée dans un lot exposé par une Société belge! Et voilà! Qui sait si les dites semences ne sont pas revenues en Belgique (car les mille kilos ont été fournis) avec un nouveau nom de baptème et à un prix décuple ? Non, notre pays, notre petite Bel- gique n’a rien à envier aux peuples voisins; peut-être yaurait-il des leçons à prendre « chez nous » pour la cul- ture maraîchère comme on en a prises pour la culture du raisin sous verre : un voisin pourrait nous répondre à ce sujet. Nous n'avons rien à puiser à l'étranger en fait d’horticulture. Pour la floriculture, par exemple, Bruxelles, Gand, Liége, Anvers sont là pour attester que les étrangers viennent plutôt « chez nous » que nous, d’aller chez eux, pour palmiers, dracena, pourrait nous dire que les produits des petits Belges n’ont pas fait trop mauvaise figure dans ses salles de concours,concours peut-être arrangés pour tenir un peu à l'écart l’horticul- ture belge! Et enfin, dans un récent voyage que vu beaucoup de choux... des choux toujours... On s’apercevait que la choucroute est un plat national. asperges, les unes assez bien culti- vées, les autres laissant à désirer. Mais ce que nous n’avons pas vu, c’est le de Bruxelles, c’est la chico- rée (witloot) de Bruxelles, c’est le beau céleri de Louvain, c’est le plan- tureux poireau du Brabant... Ce que nous n’avons pas vu,Ou que rarement, c’est la culture sur couche ou sous châssis, telle qu’elle est faite aux envi- rons de nos grandes villes. Et surtout ce qui est absent en tous pays, c’est la culture forcée de l’asperge, de la witloof, etc., telle qu’elle est faite dans certaines localités belges, au moyen du chauffage au thermosiphôn ou à la vapeur. Jesuis peut-être indiscret en divulguant cette culture spéciale, car il y aura bien un étranger, en affectant des manières doucereuses et polies, qui viendra la copier comme on a fait pour la vigne, — et commerécompense à notre enseignement, on continuera a fermer la porte douanière à nos pro- duits. Enfin, pour terminer, nous dirons à notre conférencier, en guise de réponse, que la culture maraîchère est aussi avancée «chez nous » qu'ailleurs et que l'étranger n’a rien à nousappren- dre, au contraire peut-être. Et si l’on voit plus de choux en Allemagne qu’en Belgique, c'est qu'il y à là plus de consommateurs de choucroute qu'ici. Les fonctions, dit-on, créent l'organe ; eh bien, qu’on fonctionne un peu plus grandement en choucroute en Belgi- que et soyez persuadé, cher conféren- cier, que demain vous verrez, comme en Allemagne, beaucoup de choux- cabus blancs dans les champs. BouILLOT. RTL Fruits et Légumes (Suôte, voir p. 575.) L est mauvais, d'autre part, d’en- tourer les arbres avec de la paille, véritable refuge de larves d’in- sectes, l'écorce étant ainsi privée d’air et de lumière. Nous avons dit que la tige devait être droite; aussi, pour y arriver, est- il souvent nécessaire, en même temps à titre de précaution, de faire usage de tuteurs et d’armures. Le tuteur pipi dois être mis du coté con ” vexe de la Courbe afin. dé relever la tête et, pour que l’écorce ne soit pas blessée, on le sépare de la tige l’aide de bourrelets et de liens croisés en forme de 8. Les liens en fil de fer qui entourent un coussinet quelconque peuvent également très bien convenir pour le tuteurage en verger. Dans les premières années, il est indispensable, quand il s’agit de ver- ger-pâture, de mettre les arbres à l’abri des atteintes du bétail, à l’aide d’armures, de corsets. Il suffit de placer 3 ou 4 piquets à 30 ou 40 cen- timètres de la tige et de les relier par des traverses. Trois lattes assez lar- D SAMEDI 15 DÉCEMBRE 1000 587 ges, formant triangle, remplissent très bien le but; pour que ce système, en: même temps que simple, soit excel- lent, les lattes doivent être écartées de la tige à l’aide de bourrelets. Cette dernière est ainsi mise à l'abri des insectes et exposée à l'air. En préparant le sol, il.est très utile d’enfouir déjà une provision de phos- phate, de scories, mais il faut, pour entretenir une bonne végétation, re- courir aux fumures annuelles. Les engrais auxiliaires viennent surtout bien à propos lors de la production. umier étalé à la surface en automne et enlevé au printemps, les engrais liquides appliqués à la fin de l'hiver et les composts de terres, ba- layures, phosphates, etc., sont d'un effet remarquable sur l’herbe et les arbres. Les cendres et les mélanges à la chaux ne doivent pas être perdus de vue. Pour ce qui concerne les maladies et les insectes nuisibles, les arbres doivent être convenablement sur- veillés et traités. Nous appelons aussi l’attention sur les plantations interca- laires ou entreplantations. C’est ainsi, qu'entre les pommiers et les poiriers, on pourrait mettre des pruniers qui se trouveraient éloignés de 5 à 6 mètres es premiers. En utilisant des variétés hâtives, fertiles et rustiques, les pre- miers produisent de bonne heure e t le] 4 Nord, Anglaise ou Royale hâtive, ainsi que la Griotte de Schaerbeek = ent assez bien à toutes les con- r ditions exigées pour une entreplanta- Nous dirons pouf finir cette pärtie que les propriétaires ont tout intérêt à intervenir dans la formation de beaux et bons vergers. Les arbres bien choisis et l’herbage constitueraient de grandes ressources pour le fermier, et beaucoup de propriétés seraient plus appréciées avec cette nouvelle voie de revenus. Chicorée sauvage et ses variétés La chicorée sauvage (Chicorium Intybus, C. officinarum-Intybum syl- vestre) est une plante indigène et vivace de la famille des Composées ou tubuliflores. On la rencontre sur- la grosseur 588 LA SEMAINE HORTICOLE tout au bord des chemins et des champs. Qui ne se rappelle avoir vu ces feuilles velues et amères, formant une rosette du milieu de laquelle s'élève une tige, assez élevée, munie de ra- meaux nombreux et étalés, de fleurs bleuâtres et de petits fruits durs appe- lés akènes. La plante à fleurs jaunes, à feuilles » étalées en rosettes, roncinées et lobées c’est le Pissenlit (Taraxacum). Ce der- nier est donc improprement appelé chicorée sauvage dans certaines loca- lités. En ce qui regarde l'emploi de la plante, nous dirons que la chic usité depuis ècles. Elle renforce les o rganes é Fe Meséén et augmente l'appétit. La racine, longue et fusiforme, de un doigt, sert avanta- geusement de base pour préparer cer- taines tisanes propres à combattre les maladies de la peau et les ulcères. Bon nombre de personne ont été guéries de coliques, de fièvres opiniâ- tres et rebelles, même de l’hydropisie, Fi ner ant des feuilles de chicorée k- ‘ à en $ La raci ne, blanche à l'intérieur et ER Sbbre à l'extérieur, renferme un suc laiteux, excessivement amer et tout ctobeur encore de la chaux, du sulfate et du nitrate de po- tasse. Parfois on la fait cuire pour à. Frs pisparte à j sauce blanche et comme >corsonere, mais _mang alors il faut utiliser jeune, la faire bouillir Pape et jeter l’eau SE sieurs fois Toujours est-il que la racine con- vient mieux pour le bétail que pour la e torréfac-_ | améliorée. ë AC Le d d’un trava NU s 1 La chicoree à grosse racine à café — race de Magdebourg — comprend une racine longue et lisse, des feuilles larges, dressées et entières. La chicoree à grosse racine à café — race de Brunswick — montre une ra- cine courte et grosse, des feuilles di- vergentes, étalées et dentelées. La racine est plus dense que celle de la variété précédente. La chicoree sauvage améliorée, à feuilles tachetées, striées de rouge-brun (rouge de Lombardie) peut être utili- sée comme la chicorée sauvage ordi- naire. La chicoree a grosse racine, améliorée de Bruxelles (Witloof ou feuillage blanc) se PES de la race de :Le8-de és, Li fiièceat pots donner une DOTE ser- rée dans le genre des scaroles ou des romaines. NESTOR DUCHESNE. Æ BOITE AUX LETTRES L E., à Agram (Croatie). — Notre litté- sie Léo en fait de cultures de la vigne verre, n'est pas très riche. Nous conseillons : a Vigne, ou traité pratique de sa culture sous verre el à l'air libre, suivi de l'histoire des vignobles de DE de ak Dr aies PH THeyskens, L'ouvrage s, J. Lebègue et Cie, 25, rue de st Mere F Lebègue et Cie, 46, rue de la me Theyskens a uk plusieurs autres cul- tures, pen le Poirier, le Pêcher, le Pom- mier. Chaque volume se vend Mo éent 1 fr. tu prisons beaucoup ces publications. Désirez- vous que nous vous fassions adresser ces ouvrages ? L'ouvrage de M, Barron, traduit par M. Py- naert, est épuisé, je le pense. Mais l'ouvrage en angue anglaise doit être encore donner la réponse à votre lettre du 18 novembre dernier : « Quelles sont les variétés de pommes à verger et la fabrication de cidre? » Voici : Pomme de blanc, de Croquet, de Reinette de la Romagne, de Reinette Gerlache, de Robasse- dame. Ce sont là Àes Gin, variétés ls plus culti- Jai fait SOUTENT l'analyse de ces. jar et les pure je connaisse : par litre dé jus elles donnent id ge "à GAS ST NS æ ” en librairie, r 5 6 1cx cha tardé un peus de pays pour la culture en il leur manque un peu de tannin, elles en con tiennent par litre de jus: 1 gr.22,1gr.15et2gr.or. Donc, pour augmenter la conservation du cidre, il faudrait ajouter quelques variétés riches en annin, telles que : Amère Toupie, Fréquin-blanc Précoc Î fer, Peau de crapaud, Peau de blaireau Petite bretonne du Panduonce. Et les lement de beaux sujets dans les pépinières limbour- geoises. Pour les Ares variétés je vous conseille de vous adresser à des pépiniéristes-cultivateurs des Ardennes françaises, ou à Charleville, ou à Sedan. Vous y rencontrerez en beaux sujets les arbres nécessaires à votre plantation La Pomme de blanc, que l'on nomme aussi Cro- quet blanc, est un fruit de table et à cidre Croqguet n'est ni plus ni moins qu’une petite Belle-fleur, spéciale aux Ardennes ; arbre vigou- vivant ‘tea c'est le plus reux, rustique, répan pds u dE pommi ers dans cette région; fruit de grande 1 se ; La Ron Gerlache. C'est un neue Doc e ben vert; bel arbre, lent à se mettre à fruit, ne devient généreux qu'en prenant de l’âge ; fruit de garde, de table et d'exportation. obassedame est un arbre Se Pie reur, les branches s'abaissent iorsement: fruit . Dhs et recherché pour l'exportation. espérer que ces renseignements vous suf- ee C. MENG=s, à Opladen. — La fleur que vous nous priez de déterminer appartient à un Oyci- dium Cavendishianum. MM. A. L., àG:; N. D., à La Rochelle; E.S., à Paris; C. de M, à ondes; :P,; REA K., à Munich; F. D., à Angoulême; P. Ch., à Anderlues. Il sera répondu dans le prochain numéro. ae ee ee re ee ae te SOMMAIRE : Chronique | Petites oüveles ; 579 Nos gravures : Nourèai Dciohinine Albioé 579 PO DNA, à. ok: “60: A ve de Lis. partitions de Phalaenopss 582 Éutire des Odontoglossum . b82 Les ss urs g Orchidées pour feuristes . 583 ui Les 60 Hbbrares « RH. “pit à toutes distances AR ÉTIQUETTES DE BOTANIQUE Inaltérables, sur zinc préparé, pour jardins publics, etc, Plaques de rues, numéros de maisons. 45 médailles en France et à l'Etranger GIRARD-COL | CLERMONT - FERRAND (Puy-de-Dôme) FRANCE È « Envoi franco sur demande Catalogues et Echantillons BLANTES AQUATIQUES ORNEMENTALES ET RARES L AGRANGES Horticulteur à OULLINS (Rhône) horticulteurs , NOUVEAUTES Publication mensuelle in-folio LA 2 41 L PS, 4 7 #4 FONDÉE, DIRIGÉE ET PUBLIÉE PAR LUCIEN LINDEN 117, rue Belliard, BRUXELLES Le plus beau, le plus exact et le meilleur marché des ouvrages de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées, ent déià narne a été fixé pa se votine où e la seconde séri seco seconde série, ré fr.; 14e volume, Le fr.; 15e volume, 60 fr.; 6e volume, en cours. Les clins pilmnée pie ni 1,009 Francs ' pre: au Bureau du journal, 11 17, rue Belliard, BRUXELLES \MEDI 15 DÉCEMBRE 1000 VII ‘ L L L * Ca NA XL ALL Insecticide liouide Rx eZ RU \ BREVETÉ ER Eor* Le plus inoffensif et le plus efficace des insecticides trouvés jusqu'à présent TRADE MARK pour les orchidées et autres plantes délicates. La plupart des pépinié ristes, des jardiniers et des cultivateurs d'Orchidée s, en Angleterre et en Belgique, se , servent de cette pré paration maintenant, et sont unanimes à constater que © ‘est l'insecticide par excellence IL se mélange instantanément à l'eau froide, dans laquelle il se dissout parfaitement; il se-délaie facilement et ne forme pas de dépôt. C'est un liquide clair et délié qui décolore à peine l'eau. : Il détruit les pucerons. are thrips, les araignées rouges, les chenilles et, en général, tous les insectes qui infes- tent les jardins ; il est efficace pour les maladies des écorces, etc. À Il peut être employé sans Fr pour les plantes délicates, telles que les Orchidées, ainsi que pour les jeunes arbres fruitiers, le houblon, x our éponger, seringuer, SR toutes espèces de plantes et d'arbres fruitiers en nes croissance, Ou bien encore pour la préparation hivernale des vignes, des figuiers, des pêchers, ainsi que d'autres arbres fruiti insecticide a été reconnu comme le plus préservatif, en même temps que le plus précieux de toutes les prépara- | tions vendues et préconisées jusqu'à ce jour Il satisfait le plus grand-désir rimé de pui lon£ a , Q en ( PARLE par les Rare rs, pour extirper sûrement ei sans insi que ans aucun mauvais effet pour les bour- geons. 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RODIGAS, Directeur de l'Ecole d'Horticulture de l'Etat, à Gand. C. BOUILLOT, Directeur de l'Ecole moyenne pratique We . d'Horticulture et d'Agriculture de l'Etat, à Vilvorde. GNAN, Secrétaire de La med remet de St-Maur (France). re) de la AE 2 anonyme d'Etudes de Plantations et rca aux Colonies. van HERDE, Vice-Président de la Société régionale d’Horticult Nord de la France, à Lille. ; G.I IMPATTIEF Pb hi à l'Ecole d'Horticulture de l'Etat de Vilvord LA hs _— UV FATVIUUS VAS CCETIR DT SpA 1 Aa Namur ( h. LA Le . J. DAIGRET, Jean TOURON, HA.DU S, J. du TRIEU de À a L. d _ POTRAT, D' von HEERDT, Nic. SEVERI, ECKHARDT et J.-F. LEQUET. ra Directeur-Rédacteur en chef - Lucien LINDEN le Huy. us Lie Max GARNIER, G. RIVOIS, ; PARAIT TOUS LES SAMEDIS -LA SEMAINE =... HORTICO | ET GUIDE DES CULTURES COLONIALES Administrateur. . . . . Fritz PRINGI RS Secrétaire de la Rédaction . Emile DUCHESNE Ha PRIX DE L'ABONNE : , BELGIQUE Una, cu. RS URL rh MUR NO MER. Gu Troltitioié: 0. 2% > ” Trois mois, . ss BUREAUX DE La RÉPACrION ET DB L'ADMINISTRATION : Rue Wiertz, 79, BRUXELLES. LA SEMAINE. HORTICO BE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS La meilleure et la plus large nus E |: 80e est vu et lu par tous c s'intéressent de près ou de loin à Phor Nustues DO e—— Nous portons à la connaissance des personnes À ro At qui savent que la réelame et l’an- e sont, aujourd’hui, le plus puissant levier M btadustrie et du commerce, que “ LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/8e de colonne ou 1/24 de page paranir. 60 1/6° id. 1/18 id. id. 70 1 1/15° Mais id. 80 . tp vid | id. 100 Ce 130 1/6. id. Rs 180 5 4 En nc id. 270 1e id. 350 irs € id. 270 id. te id. 350 id. su id. 52 id: ie id, 775 D Us ne id 0 1000 — Les annonces pour la semaine cou- ir. au bureau le mercredi à 5 heures ne peut abso- excepté pour une. page e entire ie 1/2, 1/3, 1/4, ère desannonces. Mandats sont ux. — Le mode de paiement le plus eest l'envoi du LE de. PR es ntou de l'a ses ble. à ïæ LA SEMAINE HORTIC. OLE ne publie d’insertions payantes que dans l'emplacement réservé aux annonces, feuilles coloriées de garde et de couverture paginées en chiffres, romains. Offres et Demandes d'Emploi Un bureau pour demande et offre d'emploi est annexé à la SEMAINE HORTICOLE et Ie prix d’une annonce comprend une inscription gra- tuite au registre pour un mois. 91 à la fin du mois On n'a pas trouvé d’emploi et que l’on dé- sire que le nom reste au registre, il sufit d’en faire la demande. I] faut avertir aussitôt que l’on à trouvé un emploi. Une liste des jardiniers inscrits Sera fournie aux abonnés qui en feront la demande, Jeune homme très expérimenté, connaissant par- faitement toutes les cultures, spécialement les Orchidées, possédant les meilleures références, cherche Res $ adresser au Bureau du journal, sous. * Su ras e. LtEtel, roses, Edo, dr gue expérience en Amérique et en Europe, cherche place comme chef de culture; connaît les marchés de Belgique et de l’étranger. S’adresser À. B., au Bureau du journal. Jeune homme connaissant la culture des Orchidées, ainsi que les autres branches du jardinage, parlant plu- sieurs langues, demande place. S’adresser sous V. G., au Bureau du journal. Excellent jardinier, connaissant les cultures de serres et de plein air, cherche place dans établissement ou château. S’adresser au Bureau du journal, sous I. L. Jardinier, connaissant spécialement les cultures forcées, l’arboriculture, la culture maraichère, ayant de bons certificats, demande place. S’e adresser au Bureau du journal. Jardinier marié, connaissant parfaitement son mé ier, ayant toujours été placé dans château, possédant” de bons certificats, désire place. S’adresser sous D. G., au Bureau du journal. Jardinier, âgé de 26 ans, connaissant bien la culture es, diplomé en arbo-. ; maraîchère, les primeurs, les couch riculture, 12 années de pratique, cherche place. S'’adresser au Bureau du journal. Excellent jardinier, connaissant toutes les bran-« ches de cherche place dans château, en Belgique ou à l'é ger. S’adresser sous ss M. Bureau du journal. sur. les? 4 ï #3 à PT ane On désire acheter environ : 100 Thuya ordinaires de 2 à 2560 de hauteur, bien garnis. et touffus à la base. 100 Retinospora de 2m98. | belles plantes, bien garnies à la base. Adresser les prix à MM. a et F. Delchevalerie, horticul- teurs, avenue d’Omalius, à Namur (Belgique). 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A l’occasion de la superbe expo- sition qui à eu lieu à l’Aquarium, à Westminster, les amateurs ont été enchantés de pouvoir comparer les formes aussi admirables par leur gran- deur que par leur coloris des chrysan- thèmes actuels avec le type primitif provenu de l’intérieur de la Chine et qui fut communiqué aux jardins royaux de Kew. Les capitules floraux de cette plante, qu'on à pu voir à Drill Hall et à l’Aquarium, ne mesurent guëre plus d'un centimètre et demi de diamètre et leur coloris est jaune pur. Le Gar- deners” Chronicle, qui figure ce type originel, fleurissant pour la première fois en Europe aux jardins de Kew en novembre 1900, fait remarquer que toutes les pousses portent des boutons terminaux et qu'aucun bouton latéral ni axillaire n’a été éclairci. Les bota- nistes, dit notre confrère, n’apprécient pas assez la grande div ersité qu'il y a dans la position et la nature des bou- les randes différenc oviennent du choix du E ou l’autre TE 8 Variété sd ” splendeur de nos Chrysanthèmes mo- LA _ dernes sont dues grandement à l’enlè- vement des boutons à une époque spéciale, époque qui diffère souvent d’après les cas spéciaux comme la dire l'expérience. Les chrysan- thémistes ont appris à connaître le temps voulu suivant ce qu'ils veulent obtenir; ils enlèvent les boutons inu- tiles et arrêtent la pousse des bour- geons par le pincement, au moment voulu. On a appris de la sorte à con- naître les variétés qui seront pincées les unes une fois, d’autres deux fois et beaucoup pas du tout. Certaines fleurs doivent se trouver au sommet d’un bourgeon terminal; d’autres laissent tout à désirer dans cette situation. es concours les plus importants comptèrent de nombreux exposants. Ce sont les Chrysanthèmes japonais qui Denienant de la plus grande fa- veur. Dans cette section il y avait des Medte magnifiques, telles qu’on ne les a jamais vues en Angleterre. Les variétés Grand Dragon, Chenon de Leche, Edwin Molyneux et Nellie Poc- kett étaient particulièrement splendi- des. Neuf exposants du concours demandant 60 exemplaires avaient réuni ainsi 540 immenses fleurs. Le exemplaires de grandes fleurs de Chry- santhèmes montrées au dernier mee- ting du Casino de Gand, par M. le se- crétaire Ernest Fierens, ont été égale- ment l’objet de l'admiration générale. Un fait digne d’ètre remarqué ici, c'est que le nombre immense des va- riétés qui existent aujourd’hui dans les cultures ne provient que d’une seule espèce, le petit Chrysanthemum indi- cum auquel 1l a été fait allusion plus haut. un Pelargonium zonale Héloïse Chantrier. L'été dernier nous avons eu l'occa- “= (ee) C d in bte, © + D ® 5 ® 5 = LP] B était planté d’un charmant Pelargo- nium zonale, d’un coloris intense et dont M. H. Dauüthenay donne la des- cription dans la Revue horticole du 1% novembre, tout en faisant connaître que ce Pelargonium était encore en pleine floraison vers le milieu d’oc- tobre. Il s’agit de la variété Héloïse Chantrier, obtenue il y a cinq ans par M. Chantrier, horticulteur, à Bayonne. C’est une plante demi-naine, trapue, ramifiée dès la base, atteignant 25 cen- timètres de hauteur. Les inflores- cences sont élevées d’environ 15 centi- mètres au-dessus de la touffe, dressées, a pédoncule d'environ 20 centimètres, portant des ombelles de 100 à 120 fleurs dont les deux tiers sont épanouies ensemble et un tiers en boutons au-dessous des autres: les pédicelles sont purpurins; les fleurs ont leurs pétales arrondis à demi plans, d’un carmin très intense, inter- médiaire entre la couleur de Constance et le carmin d'Alfred Mame, rappelant celui de Gaston T'issandier. Les feuilles sont vert gai à zones et nervures vert foncé. Cette variété est très recom- mandable pour la garniture des cor- beilles fleuries. Rose bleue ? Le numéro du 15 novembre de Rosa- rium reproduit l’annonce du prix insti- tué par un recueil horticole allemand qui promet 10,000marks à celui qui lui procurera une rose bleue. Ce coloris devra être non pas un produit arti- ficiel, mais bien un ét naturel qui se reproduiräit dans les descendants de la variété. Il ne s’agit pas non plus d'obtenir un rouge bleuâtre comme celui de la rose Reine M arie-Henriette, qui ne résiste guëre aux rayons du soleil, ni du bleu” noirâtre, qu'on pour- rait appeler bleu de jar dinier:; mais il faudra une rose d’un bleu semblable à celui de l’œil des jeunes filles blon- des, un bleu comme celui du ciel d’ Italie, tel qu’il est rendu par la mer, d’un bleu enfin comme celui du bleuet Il est facile de promettre un prix élevé pour un produit impossible. Déjà, il ya quelques années, un autre journal allemand s'était borné à promettre 1,000 marks. Dieu sait ce promettra encore? Il est peu probable que les rosiéristes s’en préoccupent F sérieuseme n Eriogonum giganteum. Ce genre de l’ordre des Polygona- cées compte 120 espèces décrites, appartenant toutes à l'Amérique sep- tentrionale, plus Spécialement aux Etats de l'Ouest jusqu'au Mexique. En Califorfie, ces plantes couvrent les collines les plus sèches; leurs ombelles de fleurs blanches allant quelquefois u rouge, sont très recherchées par les abeilles. L'espèce Eriogonum gi- 1 590 LA SEMAINE HORTICOLE ganteum est, comme son nom spéci- fique l'indique, un géant parmi ses congénères. Elle est originaire de l’ile de Santa-Catharina, Californie méri- dionale. Le Gardeners’ Chronicle figure un exemplaire cultivé dans le jardin de la Société d’acclimatation de Santa- Barbara, qui mesure cinq mètres de diamètre, entièrement chargé d’om- belles blanches. Ce doit être une très belle plante. Tagetes patula fl. pl. Lilliput. C’est la quatrième sous-variété de cette race naine de gracieux Tagetes mise au commerce par la maison Roe- mer, de Quedlinbourg. La plante acquiert une hauteur de 10 à 12 cen- timètres et forme des toufes Eamifées s fleurs, leines, Lou d’un coloris j jaune soufre vif, chaque pétale étant marqué d’une tache brune. La plante convient parfaitement pour les parterres fort bas et pour des bor- ures. Remède contre le Plasmodiophora. On sait qu’une espèce de champi- gnon microscopique, du groupe des Myxomycètes, du nom de Plasmodio- phora Brassicae, attaque des navets, des choux, du colza et d’autres Cruci- fères et produit aux racines de ces plantes des nodosités qui les perdent infailliblement. C’est pour ce moti qu’il est dangereux de cultiver deux années de suite des Crucifères sur le même terrain. Le Bulletin d’arboricul- ture, tout en rappelant les moyens anciens auxquels il faut recourir pour détruire les spores de ce champignon, tels que le feu, l’application de forte fumure, l'emploi d'engrais minéraux, cendres de bois, chaux, plâtre, arro- TS avec une solution de sulfate _ si Fo or à nibtree ducs” jours à après la plantation, fai | nouveau remède qui consiste c asper- ger la dre exsenan quantité t connaître un e 60 li- rhectare, à niqier s: ss simple, est dû à à un cul- ir de Denderhautem et signalé ” at M. ‘Peifer, aprotôthe de l'Etat, à Le pétrole est versé dans A pin à au moyen de qui amène __ l’en- es suivante M.F. tes” semble un mouvement continuel et donne lieu à un état d’émulsion. M. Peiffer a mêlé d’abord intimement le pétrole avec du savon et de l’eau chaude avant de le mettre en contact avec le pur in. De cette manière l’émul- sion a été plus intime. Il a sufñ d’une seule application du mélange pour faire disparaître l’ennemi au bout d’un mois et obtenir en même temps une récolte beaucoup plus abondante. Dahlias à fleur d'Anémone. A la fin de septembre de l’an der- nier, MM. Caveux et Le Clerc, mar- chands-grainiers, à Paris, présentèrent des Dahlias’à fleur d’'Anémone dont le premier exemplaire à a eur d’ Anémone QSE fut Jmoni ve > ar ne recoit des graines qui, semées en 1806, donnè- rent de 200 à 300 pieds, tous à fleur simple dont le disque était plus fort et plus grand que dans les fleurs simples ordinaires, mais toutefois sans aucune trace de fleurons tubuleux. En 1806, M. Cayeux prit des graines sur le type primitif nommé Ægir et au printemps de 1897 il en possédait de 1,200 à 1,500 semis dont les plantes à fleurs simples furent supprimées à mesure de leur apparition. Parmi les exemplaires restants on remarqua un pied très ramifié, trésflorifère d’un Dahlia à fleur d’ Anémône; c’est-à-dire à fleurons tu- bulés et d’un coloris aussi agréable que brillant. De cette plante sont pro- venus cette année des semis nouveaux dépassant en richesse et en contraste de coloris quelques variétés dont la Revue horticole a donné une planche coloriée. M. H. Dauthenay affirme que ces formes sont parmi les Dahlias ce que la Reine-Marguerite à fleur d’ Anémone est aux autre S Reï ines- Mar- É HORREES cette race une fixité ufésute attendent ce résultat avant de mettre les graines au commerce. | Corbeilles fleuries dites salade. La cherté des corbeilles ire a fait presque entièrement délai sortes compo sitio aux lignes ait voir que des imitations de tapis. La mode est venue ensuite aux pro- ductions florales en mélange arr des eur pe feuillage. mm anivorseihe de Paris a donné le jour à une autre expansion de la mode, c’est la cor- beille-salade qui, sous un vilain nom, veut arriver aux Compositions raison- nées de plantes fleuries sans aucun mélange de feuillage. Ils’agira de faire un heureux choix parmi les plus belles plantes fleuries et de faire en sorte que chacune d’elles vienne concourir à l'harmonie de l’ensemble. L’amateur et le jardinier pourront travailler sépa- rément et combiner en connaissance de cause des variétés comme on en rencontre actuellement parmi les Pe- largonium, les Canna, les Begonia, avec d’autres plantes à à fleurs qui, prises isolément, mériteront d'attirer l’attention. ù Crocus niveus. Il s’agit d’une nouvelle espèce ayant fleuri, cet automne, sur couche froide, en plein air, à Kew. Elle est remar- quablement robuste et vigoureuse et, d’après le Gardeners Chronicle, le meilleur des Crocus d'automne à fleurs blanches que l’on connaisse. Les fleurs sont plus grandes et mieux étoffées ue celles des Crocus ochroleucus et hadriaticus. M. Baker considère la plante comme une espèce nouvelle. Le Meunier et l’eau céleste. La laitue obtenue en culture forcée à Paris et dans les environs représente une valeur de dix millions de francs. On comprend dès lors combien le blanc ou meunier, Peronospora gan- gliformis, qui cause de grands dégât aux laitues et qui les ‘rend souvent impropres à la vente, doit être com- battu et surtout prévenu. Au dernier Congrès international d’horticulture à Paris, M. Curé, secrétaire du Syn- dicat des maraîchers de la Seine, et M. le professeur Maxime Cornu, l'émis nent sine ur des cultures au Jardin _ plantes," ont fait” ‘ressottir * l'in flüence de l'emploi de l’eau céleste (sulfate de cuivre et ammoniaque) ré- pandue au moyen du pulvérisateur sur le sol et sur les plantes forcées. n'est pas seulement par son applica- tion directe, que le sulfate de cuivre agit; mais son action à même lieu au loin. Aujourd’ hui, secs on emploie le fumier l'ayant sétvr à la culture des q fib … de coco, on æ soin de les arroser avec du sulfate de cuivre et de l’am- moniaque et l’on : rare à D re ainsi _. meunier des laitu Em. Ropicas, F mu. ts FRE he ; PETITES NOUVELLES Avis important. — La Semaine horticole va à la fin de ce volume, c’est-à-dire à partir du 1er jan- vier ‘2 qu prendre un congé d'un an et un repos a, pensons-nous, bien mérité : de direction de UE rticole Coloniale » avec ses trois grands Hnbléssements n'est are une Siné: ++ 7 La Semaine hortic 0 de ses vacances pour étudier de sil imétiortions Elle repa- raîtra en 1902, be Ne avec des vations qu'e elle. fera connaître en temps utile. Distinetions à l’hortieul- .— Dans la liste des décora- tions décernées à ere de l’'Ex- position de Paris, n dans le journal Dficiel, vanies : Légion d'honneur : relevons, les sui- Commandeu MM. Eous onblhe. rédacteur en chef du hevaliers : . Ragot, ama- Jess Potié, érési dent de ee pen d'Hor. ticulture d'Armentiè érite ste Of ciers : Hs ellair, jardi- alais de Pérsait. Gravereau, horticulteur ; Gros ge, fesseur d'agri- an, r culture à Soissons: Lemaire, hor- Vitry .; ra : MM. Bi llard, hor- ticulteur; Poirier Frs Ltinhin : @ Parts ; La, Fr. chef de ë ultu ourg-la- Reine : Pascaud, chef enfer à Vitry. Nous apprenons qu RS Arte d'orchidophiles français va lanc aux premiers jours de janvier 1901, une publication ayant pour titre : La Revue des Orchidées, M. G. ere Grignan, bien connu des lecteurs de la Semaine horticole, en sera le rédacteur en chef ; elle traitera dnustin Orchidées et aura pour programme essentiel d'en (het le goût. La nouvelle feui ne tâche vraiment utile, surtout au moment te dos 0 Semaine horticole. Toutes n0s sympathies lui sont 4 L’Art de bouturer, l'excellent Sarre de M. Ad. Vanden Heede, vice-président di e la Société 1 LL 2 réussite . HEURES J SAMEDI 22 DÉCEMBRE 1900 591 régionale d irrsrépndrnpené à du Nord de la Fran nice, vient d'être récompensé d ar la Société nationale gps ste de France rintemps prochain avec ; &ls seront Se deux d'un prix mo- dique, de js à les mettre à la portée des jardiniers auxquels ils rendront maïnts services, de même qu'à tous ceux qui s'occupent d'horticulture. 232 Les + re rrire insigne à Moortebeek. — nuit ep cn Aen juger par k£ NOS GRAVURES CATTLEYA TRIANAE VAR. EXQUISITA (fig. 189). — Cette jolie Orchidée a fait son apparition dans les « Serres de Moor- tebeek », parmi des importations de Cat- tleya Trianae. Elle peut être impr comme une précieuse variété, en n de l’am- pleur de ses fleurs, de pe nredtt et du beau port de ses pétales, de la forme Fig. 189. — Cattleya Trianae var. exquisita. rendus cette semaine à Moortebeek (une moyenne de 300 par jour), pour admirer la fameuse série de Cypripedium insigne montanum e# fleurs, le goût des pue ne ferait que Progresur: : ce ser ait preique és du vandalisme d'en sages les ue de suite — seront apportés dans les « Serres du Parc Léo- pold » où ils seront exposés pendant toute la semaine prochaine. élégante du labelle et du coloris délicat de tous ces CRÉAS Les sépales et tales sont rose tendre, ainsi que les lobes latéraux 3 labelle; le lobe anté- rieur et la fleur un attrait tout particulier et pour affirmer l’appellation d’exquise qu’on lui a donnée. ee ODONTOGLOSSUM CRISPUM VAR. VADIS (fig. 190, p. 593). — Nous ren- 592 -voyons nos lecteurs à 1 article Livre d’or des Odontoglossum, où 1ls trouveront la description de cette superbe nouveauté. BILLBERGIA GRANULOSA BRONGN (fig 191, p. 595). — Parmi les plus Heuti Billber gia on peut citer le B. granulosa. C’est, croit-on, une variété hybride du B. zebrina si avantageusement connu. Il s’en distingue par la nuance rouge brique de ses feuilles supérieures et par la teinte plus claire, d’un beau gris blanc, des feuilles de la bas La durée de Lo floraison est la même que dans le B. zebrina ; cultivé en dr terre, dans la serre, il se développe pui samment; ei pots, il se présente évsie ment bien et sa floraison se produit régulièrement Le meilleur compost con- venant pour cette plante, est formé, d terre de bruyère, æ terreau de feuñles et de terre franche en parties LA SEMAINE HORTICOLE ORCHIDÉES LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM XXI, — Odontoglossum crispum var, Quo vadis L, Lind, OTRE Livre d’or des Odontoglos- sum quirenferme desi précieux joyaux, restera ouvert à sa plus belle page, celle de l Odontoglossun crispum var. Ouo vadis…. Nous n’hésitons pas à le placer au tout premier rang des variétés d'élite, tant sa forme est parfaite et les teintes de ses larges maculatures particuliè- ‘ rement vives. Celles des pétales sont d’un beau rouge rappelant l'O. cris- peu près égales. Ilest série de Jui FÉa un pum var. Luciani, tandis que les autres bon pa À on doit hs à soin de placer un peu de mousse bla es tes- sons. La altsieon : se Ft au moyen 7. a se formant à la base de la Lans HELIANTHUS CUCUMERIFOLIUS (fig. 192, des plantes annuelles les plus remarqua- bles. Elles deviennent en général plus hautes que celles du type; les fleurs sont plus grandes et de nuance plus riche. Dans quelques espèces elles sont d’une seule teinte, d’autres ont le centre noir brillant entouré d'un cercle plus clair, ss jaun e d’or donnant à la fleur la form d’ se étoile. Quelques hybrides ont Re pétales gracieusement tordus comme dans les Dahlia-Cactus. Les plantes forment des touffes bien ramifiées et d’un port élégant; les fleurs portées par des tiges bien dressées sont employées avantageusement pour la fleur coupée. Les variétés Eralo, Venus, Lerius, Leda, Calipso ont été mises au commerce RE MM. Herb et Ware. de ae Ce 288, La 507). - — Gate Jolie ae est une introduction de MM. Herb et eu Waulle: elle se rer fidèlement par le semis et donne de belles touffes por- tant des fleurs roses. Elle convient bien pour la à éoltère en pots et pour la pleine terre. Elle orne ag sement les sus- pensions un précieux appoint dans la classe de pars ere à cet | usage. Em. DUCHESNE. divisions sont semblables à celles du fameux ©. crispum var. Lindeni. Le nouveau venu ne le cède en rien à Ceux que nous venons de nommer. Il a fait sur nous une telle impression que nous sommes bien près de dire que nos préférences vont à lui et à le proclamer le Roi des Odontoglossum! C’est encore une floraison de Moor- tebeek, une trouvaille faite dans les importations de « L’Horticole Colo- niale ». Nos prévisions à ce sujet se réalisent et nous n’exagérions pas, lorsque nous disions que parmi le grand nombre de plantes n'ayant pas encore fleuri, 1l y en aurait qui feraient parler d'elles. une variété pareille il fallait le nom d’un chef-d'œuvre, Ouo vadis! A elle aussi, on peut demander : Ouallez- vous, Odontoglossum, et que nous réservez-vous pour le siècle prochain? LE, Odontoglossum crispum var. Quo vadis sera publié dans un prochain numéro » de la Lure, La culture des Vanda N peut cultiver les Vanda en r ‘commode pour les rempotages et per- met aussi de donner plus d’air aux racines ; ilnous paraît donc préférable. Quand on veut rempoter un Vanda cultivé en panier, il suffit de couper le fil de fer qui relie les baguettes entre elles à la base, et de détacher les baguettes en défaisant ainsi tout ARNOLD WIITES ou partie du panier. En outre, quand le bas de la tige a perdu des feuilles, on peut exhausser le panierenajoutant de nouvelles baguettes en dessus, et en remplissant avec un surfaçage de sphagnum qui recouvrira la partie de la tige dégarnie. D'autre part, en même temps qu’on allongé le panier par en haut, on peut le diminuer par en bas en rétranchant une ou deux rangées de baguettes. Si la racine principale dépasse alors le niveau du panier ainsi raccourci, On en coupe l’extrémité. Il n’est pas bond’exagérer le chauf- fage pour aucune Orchi ée, notam- ment en hiver.. Lés genres ‘de serre chaude, surtout les Vanda, Aerides, etc., réclament une température moins élevée que beaucoup dé cultivateurs se le figurent. La plupart se contente- ront aisément, pendant la nuit, de même moins. L’Aerides Fiel- dingi, VA. crispum, réussissent bien dans les mêmes conditions; d’autres, tels que l’A. quinguevulnerum et l'A. suavissimum, réclament une tempéra- ture plus haute, ou tout au moins prospèrent mieux quand on les y soume Il est clair qu’en été on à parfois quelque difficulté à empêcher l’atmo- sphère de s’échauffer davantage; peut- on laisser la température s'élever au gré du soleil jusqu’à 26, 27, 28 ou on Cr odt est fort probable que les lantes s’en ressentiraient, et per- draient leurs feuilles du bas de la tige. Le Vanda coerulea exige un peu moins de chaleur que la plupart de ses congénères. Au lieu de 13°, 7 à 8 lui suffisent parfaitement pendant les nuits d'hiver. Deux autres espèces, le F. Kimballiana et le V. Amesiana, d’in- troduction récente, réussissent bien en serre tempérée et même tempérée- froide. T'Lès Vandà, Comme 14 plupart des sphère deleur serre doitêtre maintenue très moite; en outre, on arrosera les plantes aux racines tous les matins. Pendant le repos, cette quantité sera naturellement diminuée, et il sufhra d'humecter modérément le compost deux fois par semaine environ. Les plantes doivent avoir un bon drainage de tessons plats. Il est facile de se rendre compte du moment favorable pour établir le re- pos; c’est lorsque l'extrémité verte des racines devient opaque et blanche comme le reste. La plante indique ainsi elle-même qu’elle cesse d'acqué- rir et de cro Tous les V and réclament beau- coup de soleil; la plupart croissent à l’état naturel au sommet des arbres ou des arbustes, sans abri. Il convient donc de les placer le plus près pos- sible du vitrage, et de n’ombrer que très rarement, au milieu des journée les plus chaudes de l’été. La floraison en sera plus belle et plus abondante. Voici quelques-unes des espèces les plus remarquables V’anda teres. Superbe espèce à fleur très distincte d’allure et d’un port. par ticulièrement curieux. Elle a les tiges et les feuilles cylindriques et très minces, semblables à de fines ba- guettes vert clair. Elle se ramifie abondammentret. s'élève aussi en hau- teur d’une façon remarquable; mal- heureusement cette vigueur de crois- sance n’égale pas, on peut le croire, celle dont le W. feres fait preuve à l'état naturel. Sir Joseph Hooker rap- porte.en effet dans le Botanical Maga- sine qu'il a entendu parler, par des témoins dignes de foi, de plantes tel- lement volumineuses, qu'elles consti- tuaient une charge suffisante pour un éléphant. Le V. teres fleurit vers le mois de juin et jusqu'en août; il ales pétales et les sépales oblongs, obtus, d’un blanc crème légèrement lavé de rose, mar- qué surtout sur les pétales. Le labelle large, cucullé, bifide, est d’un rouge magenta plus ou moins vif, avec des veines très nettes de nuance plus pâle et a la gorge jaune fauve traversée de hgnes de points rouges. Cet organe a les lobes latéraux repliés au-dessus de la colonne, et formant un éperon dé- primé latér alement. al existe du V. teres de nombreuses variétés dont deux surtout, d’un co- loris Dern plus pâle que le type. Cette. espèce, introduite des 1529, et recherchée depuis cette époque, de- an & d'autant plus qu'elle est abondante à l’état naturel, et ds es sur une aire très vaste, en am, Birmanie et au nord de l'Inde. lle est cependant assez rare jusqu” ici en raison des difficultés que présente son importation : les plantes, ayant des tiges très minces, promptes à se des- sécher, arrivent généralement en Eu- rope dans le plus : mauvais état. Néan- moins L’Horticole Coloniale en a opéré il y a peu de temps une excellente im- portation. SAMEDI 22 DÉCEMBRE 1000 l’anda Hookeriana. Magnifique es- es, originaire de Bornéo, où elle croît dans des marais, au sommet d’épaisses broussailles, exposée sans aucun abri aux rayons du soleil. Elle produit une abondance de fleurs dont les indigènes font, paraît-il, une grande consommation pour l'orne- ment des habitation nec, il s’en faut de beaucoup que cette superbe floribon- dité se manifeste dans les cultures. Le V”, Hookeriana est difficile à introduire en Europe, où la plus grande partie des plantes expédiées par les collec- Fig. 190. — Odontoglossum crispum var. teurs arrivent mortes; mais les plantes qui survivent au voyage et réussissent dans-les voHections n’y fleurissent que rarement. Cette délicatesse de tempérament est bien regrettable, car la fleur du VF. Hookeriana est extrèmement belle. Elle a les pétales largement ovales, blanc lavé de pourpre clair et relevé d’un certain nombre de points mauve pourpré plus vif, les sépales plus pe- tits et surtout plus courts, les latéraux blanc pur, le dorsal légèrement teinté de mauve à la base; le labelle forme une paire de larges oreillettes triangu- laires relevées des deux côtés de la colonne, d’un coloris pourpre foncé, marbré de nuance plus claire ; la partie antérieure forme une sorte de vaste triangle équilatéral, découpé et frangé sur les bords et obscurément trilobé, blanc abondamment tacheté et ma- culé de pourpre violet. La tige du V. Hookeriana est cylin- drique, à peu près comme celle du V. teres, mais plus grêle; les pédicelles blancs qui s’en détachent ne portent généralement que deux fleurs, du moins dans les cultures; car on a pu constater sur les plantes d'importation les traces de cinq fleurs sur une seule grappe. Il fut communiqué dès 1854 À l'administration de Kew, et en 1856 Reichenbach le décrivit dans la Bow- Quo vadis (voir p. 591). nest Il est fort probable qu'il avait etedécou divers voy ageurs, qui cependant n'avaient pu réussir à l’introduire à l'état vivant. Il fut signalé dès 1873 par Reichenbach dans la collection de Sir Nathaniel de Rothschild; mais ce n’est qu’en 1882 qu'il put être exposé en fleurs à un meeting de la Société royale d’'Horti- culture de Londres. Sa culture est la même que celle du F. {eres. Vanda Roxburghi. — C'est sur cette espèce que fut fondé le genre, et c’est a première qui fleurit en Europe, à l'automne de 1819 ou 1820. Elle fut figurée dans le Bofanical Magazine en 1821, est dédiée au D' W. Roxburgh, directeur du Jardin Botanique “de Calcutta. md 594 Le V. Roxburghi est une espèce de petite taille, originaire du Bengale, et qui croît en ‘abondance sur les arbres. Il a la tige érigée, à feuilles on porte un grand nombre de fleurs, ordi- nairement de six à douze. Ces fleurs ont environ cinq centimètres de dia- mètre; elles ont les pétales et les sé- pales blancs extér ieurement, d’un vert Jjaunâtre à l’intérieur, avec des mar- ques brunes en damier, le labelle tri- lobé formant en dessous un court épe- ron rose, vif, les lobes latéraux petits, érigés, blancs, aigus et le lobe anté- rieur d’un beau violet pourpré fonce. Elles apparaissent à des époques variables, mais surtout vers le mois purs pr fois desali ne" Vanda Parishi. © cha | espèce fut découverte en 1862 dans le Moulmein par le Rév. Parish, rs elle porte le nom, et qui fut l’un des premiers et des plus ardents cher- cheurs d'Orchidées dans la Birmanie et le nord de l'Inde. Elle ne fut réelle- ment mise au commerce et répandue dans les cultures que huit ans plus tard, en 1870. Le V. Parishi est encore assez rare dans les collections; il mériterait d’avoir sa place marquée dans toutes. Il appartient à un type très différent de tous les autres Vanda connus. De petite taille, trapu et robuste, il a les feuilles courtes, larges, de consistance harnue, d’un beau vert clair. Il est d’ailleurs de croissance lente,et quand il n’est pas en fleurs il ne charme pas es yeux autant que les V. suavis, tri- gigantea et autres, de port si élégant et si noble; maïs sa floraison a beaucoup d'attraits. Les tiges flo- rues robustes, Pa va pes dr gén Les no , Charnus, d’un tacheté D aie 8 abondamment e-brun avec la ee nn so 2 he de le labe étalé, d'où ps s ou moins vif bordé pr TE plus le iype ct est sensi- LA SEMAINE HORTICOLE Le blement supérieure. Elle lui est d’ail- leurs identique au point de vue bota- nique, et ne s’en distingue que par le coloris, qui est totalement différent. Les sépales et pétales, au lieu d’être tachetés, sont entièrement d’un rouge bronzé nuancé de brun et blancs à la base. Le labelle est un peu plus grand que dans l’espèce type et a le lobe an- térieur magenta pourpré, dépourvu de bordure blanche. En outre, les fleurs sont un peu moins nombreuses et dépourvues de parfum. Peut-être aussi les feuilles sont-elles un peu plus serrées sur la tige. Cette superbe variété est dédiée à Sir W. H. Marriott, chez qui elle fleurit pour la première fois vers 1880. ulture des Cirrhopetalum ES Cirrhopetalum constituent un genre très curieux, très at- trayant, et d’un aspect pitto- resque tout particulier. Faciles à cul- tiver, tenant peu de place, et produi- sant un effet ornemental appréciable avec leurs tiges florales élancées, d'une légèreté extrême et d’un coloris charmant, ils méritent d’être cultivés dans toutes les collections, où ils don- neront au jardinier un bien faible surcroît de besogne. Ce sont des plants de suspension par excellence. Les amateurs de fleurs à grand effet, les personnes qui s'occupent de la fleur coupée, négligeront ces petits bibelots d’étagère et porteront plutôt leurs regards sur les objets plus substantiels ornant les tablettes, mais les amateurs qui ne recherchent que le plaisir des yeux et s’attachent à l'effet artistique apprécieront à coup sûr la note délicate et AE de ces um sont assez voi- sins, par leur s ; des Bulbo- phyllum, et Reichenbach les a fait ren- trer dans ce dernier genre en 1861; mais le même auteur les a de nouveau mn ge. font ces. auteurs du Ge- | à Hotte: fleurs sont pe pe pere rayonnant autour d’un centre commun de façon à former une portion de cercle; elles ont les Sn À ar très allongés relativement aux autres organes, et rappelant très souvent les ailes de quelque insecte richement coloré. Enlin le labelle, très petit, muni d’une articulation à charnière très souple, et se balançant au moindre mouvement, comme dans beaucoup de Bulbophyllum, attire l'attention par ce balancement et souvent aussi par son coloris très tranché. Le genre Cirrhopetalum comprend environ dix-neuf ou vingt espèces ori- ginaires de l’Inde orientale, de l’ar- chipel malais, et deux ou trois de Chine, de l’ile Maurice et d'Australie. Une quinzaine d'espèces seulement sont répandues dans les cultures. Les principales sont les suivantes C.ornatissimum.— La fus halte pit: as des Fr es cultivées. Les fleurs | e nuancé et he a de: rpre. sc pere latéraux sont prolongés en queues gréles, Le labelle, oblong, réfléchi, est pourpre noirâtre foncé. C. Amesianum. — Espèce introduite il y a huit ans par MM. Linden. Elle se distingue par un coloris très gra- cieux et rare dans le genre; les sépales latéraux sont d’un blanc légèrement brunâtre, lavés de rouge vif depuis la base jusque prés du sommet. Les fleurs sont presque aussi grandes que celles du précédent. Cette espèce fleurit, comme la plu- part de ses congénères, à diverses époques et plus d’une fois ps l'an- née, À rpg au mois de no- vem C. 2 sensé — Inflorescences nom- breuses, composées de dix à quinze fleurs. Sépales jaune brunâtre, comme dans la ge majorité des espèces du genre, et tachetés de points brun- rouge, lavés de rouge-brun extérieu- rement. Labelle charnu. réfléchi. Cette espèce, découverte par Du Petit-Thouars, à qui elle est dédiée, ée, habite-les 1 les Philippines et et quelques autres îles d’'Océanie. C. Medusæ. — Espèce très curieuse et d'aspect fantastique, quoique cer- tainement moins effrayant que son nom ne voudrait le faire croire. Les fleurs forment une sorte de boule hé- rissée des longues queues des sépales î t comme une chevelure. sorte est érigée. rit ‘aux vas de novembre-dé- cembre, É, her. Lu Curieuse PAR RUN RENE UE ES ES USE Se Re M 0 CP PRO inflorescences nombreuses, ayant les sépales jaune-brun clair, le dorsal seul lavé de pourpre au sommet. Le labelle charnu, en forme de langue, est pourpre foncé. C’est à propos de cette espèce que le Dr Lindley écrivait l’observation suivante, qui s’appliquerait aussi bien à presque toutes ses congénères « Les esprits curieux n’ont “plus be- soin de chercher où les Chinois ont pu inventer leurs étranges dessins de bonshommes ayant Îe menton en mouvement perpétuel, en voici l’ex- plication. Nous avons sous les yeux une plante de Chine, dont l’un des segments est exactement semblable à et toutes tournées en dehors, de sorte que, de quelque côté qu’on les examine, elles présentent toujours la méme file de figures gr cantes et de mentons branlants. » C. Cumingi. — Les fleurs de cette espèce sont entièrement colorées de pourpre et sont au nombre des plus gracieuses du genre. L'espèce à été introduite des Philippines en 1840, par le collecteur auquel elle est dédiée. C. cornutum. — Fleurs mouchetées de blanc et de pourpre. Les sépales latéraux ont plus de cinq centimètres de longueur. Le sépale dorsal a les bords ciliés, ainsi que les pétales. Cette espèce fut introduite à Kew en 1852. C. Mastersianum. Fleurs d’un jaune orangé avec des lignes brunes, sauf sur la moitié supérieure des sé- pales latéraux. Sépale dorsal abon- damment cilié de pourpre brun. Labelle-brun pourpré. Cette espèce a été introduite par C. Macræi. — Sépales jaunes striés de rouge; pétales'brun pourpre: Es: pèce découverte à Ceylan par M. Ma- cræ. C’est une des plus ternes qui se rencontrent dans les cultures. C. picturatum.. — Sépales vert grisâtre, le dorsal tacheté de rouge et terminé en une longue queue pourpre, labelle en forme de langue, rouge sombre. Espèce introduite en 1840 du Moul- mein. C. Brienianum. — Fleurs de taille assez petite, ayant les sépales laté- raux jaune clair, les pétales et le sé- paleet le sépale dorsal rougé pourpre. Introduite en 1890 par MM. Linden. C. pulchrum. — Très belle espèce SAMEDI 22 DÉCEMBRE 1900 595 à fleurs assez grandes ayant les sépales latéraux mouchetés de rouge sur fond cèrme et le sépale dorsal et les pé- tales rouge vif.Introduite par MM. Lin- den en 1886. C. Colletti. — Cette espèce est dé- crite par M. Rolfe comme la plus belle du genre, très voisine du C. or- natissimum, mais plus grande. Elle a les fleurs rayées de pourpre rougeûtre sur fond plus clair. Elle a fleuri pour la première fois en 1891 aux jardins royaux de Kew. Le traitement qui convient à ces gracieuses petites plantes est à peu près le même que celui des Bulbophyl- Ium. On les rempotedans un compost De l'instinct des racines Les spongioles des racines recherchent les corps durs. Cette proposition est exacte, car beaucoup d'observations le démontrent. Il nous est arrivé souvent, dans les repiquages de Fougères, de trouver les racines collées à des corps durs, tels que caïlloux, morceaux de bri- ques et petites mottes de terre. Et cependant, ces plantes semblent pré- férer un sol léger, riche en humus. es Broméliacées ont aussi les mêmes adhérences aux morceaux dé pots cassés, de briquaillons, que l’on ajoute dans la terre de rempotage. Fig. 191. — Billbergia granulosa Brongh (voir p. 592). formé de sphagnum et de terre fibreuse emparties égales, avec un bon drai- nage. Les paniers employés doivent être assez grands relativement au volume des plantes, parce que les Cirrhopetalum produisent générale- ment leurs bulbes assez espacés sur un rhizôme traçant; néanmoins quel- ques espèces, notamment les C. Ame- sianum et C. Mastersianum, ne présen- tent pas ce petit inconvénient. Les Cirrhopetalum se cultiventtous en serre chaude et demandent les mèmes soins que la plupart des Orchi- ées du même groupe. Ils doivent recevoir des arrosages abondants pen- dant la belle saison et avoir un repos assez marqué. Rivois. Que de fois avons-nous trouvé des racines tellement adhérentes aux cail- loux qu’il fallait les briser pour retirer les cailloux, afin de procéder à un: nouveau rempotage. an de nos serres, un Ficus Laine. minima s’est fixé par ses racines ventives à un comble supportant vitres. Cette branche est plus belle que celle du pot; les feuilles sont plus grandes et paraissent plus saines. Cela s ’explique : ce bois est toujours: humide, par suite de la buée qui coule le long du comble. Tout le monde a vu, surtout en An- gleterre, l’Ampelopsis Veitchii s’atta- chant fortement aux murs,aux pierres de taille, sur le plâtre, sur la chaux, LA SEMAINE HORTICOLE aux vitres même, quand on l’a planté au pied des bâtiments. L’adhérence aux vitres, en plein air, même par un temps sec, est assez surprenante. Il semble que le verre n’a rien de nutritif : les racines adventives de l’Ampelopsis se contentent des pluies qui tombent de temps à autre. Les Orchidées préfèrent les bois durs aux bois spongieux, lorsqu'on les cultive en épiphytes. Les pots en terre sont souvent couverts, à l'inté- rieur comme à l'extérieur, de racines qui s'y incrustent fortement. Quand cela arrive, on ne peut les retirer de la poterie sans les mutiler. Dans une de mes serres à Orchidées, on peut voir, en ce moment, quatre aux pots Voisins. On ne Cour les sépaite: quelqu’ effort que loi fasse. Ce fait s'explique lorsque l’on a vu les Palmiers dans le Midi de la France; ils sont plantés dans la pierre effritée. Et lorsqu'on les arrache, leurs mottes présentent un poids considérable, quelquefois de plusieurs centaines de kilos, dans les forts sujets. _ Je ne puis expliquer ces phénomènes que par la réfrigérance des corps durs, | laquelle transforme en eau = vapeurs _ environnantes L'instinct de es spongioles y recher- che la nourriture de la plante, l'eau étant son principal agent nutritif. j ù pothèse ” tout le monde h rticole | a pu “faire les mêmes obser- Je: me souviens avoir vu, jadis, le père L. De Smet, cet horti- éultéar-amateur g gantois trop tôt dis- paru de la terre, une Broméliacée du Le HE ee (Anoplophytum stric- ne produisait jamais : de pots d’Orchidées (3 V’anda et 1 eo sé CET AO TÈTX ES ble. LE! ra + à 2. Je pense être dans le vrai en sou- | én a Ait > pi «chiffre. : être rte sara n’a pas vécu dans mon appartement, je l’ai dépotée et j'ai trouvé des cail- loux au fond du pot! L’horticulteur l'avait fait exprès! Peut-on dire encore, après cela, que ous sommes dans le siècle des Lis res? Ce sera peut-être dans celui que nous saluerons bientôt. e le souhaite avec tout ce que l’on peut souhaiter d'agréable à nos abon- nés. AD. VANDEN HEEDE. Lu HANNETONS DE CRI LL SEC © Itiplication tons, i fe s s'Attendié, Hu un avenir pro- chain, à voir s établir dans une même contrée les trois cycles que l’on a constatés déjà sur certains points. Dès lors, quand il y aura autant de han- netons tous les ans, il est facile de prévoir le sort qui attend non pas seu- lement nos cultures, mais le règne végétal tout entier. C’est aimsi que M. Xavier Raspail terminait la com- ere qu'il fit à la Société none anale d’acclimatation de France, le . avril 1900, en examinant (histoire naturelle du hanneton au point de vue de sa progression dans les années intermédiaires de ses cycles. M. Ras- pail a démontré que c’est une erreur complète de croire que la vie du han- neton est très courte, de 10 à 12 jours seulement; que le mâle meurt après l’accouplement, de mème que la fe- melle aussitôt qu'elle a fait sa ponte. La vie aérienne du hanneton est pour les deux sexes de 45 à 50 jours et même 4 a été De qu’ une femelle 62 jou t la femelle fait trois fortes: Selle qui a vécu 62 jours donnant un total de 80 œufs. Toutes les niailens bien consti- tuées, que l’on a observées, ont fourni un nombre d'œufs approchant de ce Ces œufs: sont res en en tas, mais sans œuf éclôt au bout de jours environ et Ja larve ou ver = blane poursuit son développement et ses ravages jusqu’à la fin du mois de juillet de Ja seconde année, où il se change en nyr . La vie larvaire est donc de deux ans et un où deux mois, selon l’époque de l’éclosion des œufs. L'état nymphéal est de courte durée et, après un mois tout au plus, dès la fin d'août ou les premiers jours de septembre, l’insecte parfait reste dans la loge façonnée par la larve avant sa métamorphose etattend, pendant huit mois, l’époque où, après sa sortie de terre, 1] va: procéder à la multiplica- tion de son espèce. Celle-ci à lieu avec une progréssion d'autant plus redoutable que les oiseaux, dont le rôle était de la restreindre, diminuent de jour en jour par le fait de l’homme. Donc, si le hannéton s’est montré une année en nombre, il est certain que trois ans après 1l se montrera en quan- tité beaucoup plus considérable, c’est ce qu’on pese l'année à hannetons dont la re blit le ienmale éta cycle spécial à à eu ou telle contrée. Or, l apparition en masse de l’insecte n’a pas lieu partout la même année; les cycles diffèrent. Ainsi on a montré qu'en Suisse 1l y a trois cycles diffé- rents : le cycle uranien, constaté dans les vallées de la Reuss et du Rhin supérieur; le cycle. bâlois, régnant dans les cantons de Bâle et du Valais; le cycle bernoïs, dans les cantons de Berne, Neuchätel, Lausanne et Ge- nèvé. Le cycle uranien aura son année de hannetons en 1901, le cycle bâlois en 1902, le cycle bernois en 1903. En somme, il y a des hannetons chaque année dans des régions différentes et rien ne les empêche de s'établir avec leurs cycles dans les régions voisines. Et comment se répandent-ils? Leur multiplication est effrayante; s’il suffit ‘une seule femelle pour produire 80 œufs, on aura 8 femelles au bout du poire cycle et celles-ci fourniront œufs. Trois ans Pre tard ce re sera de plus de 5,000; trois ans plus tard de plus de 40, 000, , puis ibre sera de 327,000, ettr aprés 1e: total des .œufs dépassera En fixant approximativement aux 4/5 la destruction qui peut se faire par les nombreux animaux qui entrent en lutte avec la fécondité du hanneton, on resterait fort au-dessous de la réalité. Il doit exister d’autres causes destruc- tives plus efficaces pour arrêter cette dangereuse expansion, sinon sa larve remplirait complètement le sous-sol. Pendant longtemps on ne songeait aux hannetons que tous les trois ans. Dans les deux années intermédiaires, on ne s’en préoccupait guère, parce qu'on ne les rencontrait pres que Fig. 192. — Helianthus cucumerifolius (voir p. 592) jamais et que les animaux insectivores suffisaient pour les détruire. Mais maintenant le nombre va en croissant aussi bien dans l’année principale ou d’abondance que dans les années in- termédiaires. Les recherches faites par M. Xavier Raspail sur de jeunes sycomores, deux marronniers et un noyer, dans la propriété qu 71 habite est donc permis de prévoir pour 1902 un chiffre bien plus significatif. Concluons donc en disant qu'il convient d'augmenter par tous les moyens la protection des animaux insectivores. EM. RODIGAS. KL Les plantes en appartements ORSQUE le temps devient froid et qu'on peut prévoir de forte gelées et de la neige, on doit prendre un soin particulier de toutes les plantes en pots. orsqu'il y à des plantes placées près des fenêtres derrière les rideaux, elles ne profitent plus de la chaleur de l'appartement une fois que l’on a fermé ceux-ci pour la nuit et par suite elles risquent de geler avant le retour du jour. On comprend donc que cette lace ne peut convenir à des plantes tant soit peu délicates. Pour empê- 6 SAMEDI 22 DÉCEMBRE 1900 cher qu’elles ne souffrent dans ces conditions, le mieux est de les rentrer à l'intérieur de la chambre pour le reste du jour et la nuit. Il est encore plus important de pro- céder ainsi lorsque les fenêtres s’ou- vrent par le haut, ou lorsqu'elles for- ment portes et s'ouvrent jusqu’au niveau du plancher, car les plantes souffriraient d’une brusque invasion de l'air froid. Je suis convaincu que beaucoup de bonnes plantes ont été sérieusement endommagées dans de telles condi- tions. Tout le monde sait que les do- mestiques ont l'habitude d'ouvrir les fenêtres en faisant leur besogne du matin, ce qui est très utile pour renou- veler l'air dans une pièce qui à été fermée toute la nuit; mais il est évi: dent qu’une plante qui se trouverait exposée directement à l'air glacé en- trant du dehors, ne tarderait pas à donner des signes de malaise. Les plantes en pots souffrent sou- vent de circonstances analogues. On les place naturellement près des fené- tres pour qu'elles reçoivent le plus possible de lumière, mais on ne songe pas au danger qu elles courent dans cette position, ou si parfois l’on y pense, on ne songe pas à y remédier. Il est nécessaire de mettre les plantes de côté jusqu’au moment où les fené- tres sont refermées. Lorsqu'on n’ouvre que les vasistas du haut, il va de soi que les plantes ne risquent guère d’en souffrir, si ce sont des plantes suffisamment rustiques. Je ne vois réellement rien qui em- pêche de changer les plantes de place quand on ouvre les fenêtres; ce chan- gement donne très peu de peine et les avantages qui en résultent sont consi- dérables. Il importe peu que se soient _ des plantes à feuillage ou des plantes * à fleurs, les circonstances sont les mêmes dans les deux € D'autre part, lorsqu'on fait de grisé feux, aucune plante ne doit se trouver assez rapprochée pour sentir les effets de la chaleur, ce serait presque aussi nuisible que l’autre extrême, car la chaleur du feu a pour effet de dessécher énor- mément l'air et de le ren- d’une fois l’occasion d’en- lever ainsi des plantes qui étaient placées sur la table pour un diner; la place quileur convient le mieux, Fig. 193. — Cammellina Sellowiana rosea (voir p. 5 ce _. des buffets éloignés de la cheminée. ee me rappelle fort bien un endroit ü l’on avait l'habitude de laisser les entré ouvertes tant que Ja salle à manger n'était pas occupée, et lors même que le temps était très froid et: qu'il soufflait un vent glacé. Ce refroi- dissement prolongé, aussi bien que la chaleur des grands feux, doit évi- demment éprouver la santé de toutes les plantes. Le procédé que j'employ ais pour y remédier consistait à changer les plantes tous les jours, de sorte qu’elles ne pouvaient pas souffrir beaucoup, mème par les plus mauvais temps. Mais on peut être surpris de voir transporter des plantes d’une serre à 15 ou 16 degrés dans un appar- tement, lorsque l'air extérieur se trouve à 2 ou 3 degrés au-dessous de zéro, et l’on peut se demander si elles ne souflriront pas de ce déplacement. Ma réponse est que l’on peut le faire aisément en plaçant les plantes dans une longue boîte étroite dont le cou- vercle sera bien fixé et bien joint. Dans ces conditions, le nue est réduit au minimum possi Dans les appartements où ù l'on entre- tient de grands feux, et dans lesquels, en outre, on allume le soir beaucoup de lumières, les plantes se dessèchent avec une rapidité surprenante. Il est nécessaire de tenir compte de ce fait, car les Fougères, Palmiers, Crotons et Dracœna : ne prospérer aient certai- es plantes doivent être exannnées tous les jours, et pour plus de sûreté, chacune doit être placée au-dessous d’un récipient contenant de l’eau Pendant les temps très froids, les plantes dont on se sert pour décorer l'appartement doivent être choisies, autant que possible, des espèces assez cine On peut employer de pré- férence les Aspidistra lurida variegata, de petits Kentia, des exemplaires bien LA SEMAINE HORTICOLE fournis d’'Araucaria excelsa, les Ficus elastica, les Fougères les plus ro- bustes, ainsi que les Asplenium de serre froide. Avec une réserve plantes de ce genre, on peut éviter tout danger possible à celles qui ont une constitution plus délicate. Le Dracæœna Lindeni demande des précautions particulières en cette sal- son. S'il se trouve par malheur exposé au froid pendant quelques heures seu- lement, 1l y a beaucoup de chances pour qu'il ne s’en remette pas; il est plus délicat que beaucoup de ses con- génères. Cette plante et d’autres ana- logues doivent être tenues très sèches aux racines lorsqu'elles se trouvent dans un local plus froid que leur serre ordinaire. On ne doit jamais TRE er © de j jeunes pousses ; par exemple, Crotons à opera tendre sont très délicats. CH. HURBIN. MES. Les Berberis et les Mahonia L existe au moins une cinquantaine d’espèces de Berberis dans les À cultures, mais une douzaine seule- ment peuvent être considérés comme de bons arbustes dejardin et beaucoup d’entre eux se ressemblent beaucoup comme aspect, quoique très distincts à certains points de vue. Il ne faut pes confondre avec les Berberis, les Mahonia, qui sont par- fois comme une section du même ee mais que l’on est fondé classer plutôt constituant un genre distinct, ayant les feuilles composées et présentant dans les fleurs des diffé- rences assez nettes. D- : JE A! s: Fe. 4 es modant au point de vue dela situation et de réussir à l’ombre et au soleil. Il résiste beaucoup mieux au froid que l'espèce pr écédente; néanmoins, il prospère surtout dans un bon terrain léger et à une exposition chaude. L'autre parent du B. stenophylla, le B. empetrifolia, est très rustique et a un port très élégant, mais il n'est pas comparable aux précédents au point de vue de la beauté ; il en est de même du B. dulcis et du B. buxifolia (B. à feuilles de buis). Les baies de ce der- nier sont pourpre blanchâtre. Le Berberis commun {B. vulgaris) où Epine-vinette ordinaire est un ar- buste très ornemental, qui présente un coup d’œil charmant quand :ïl est couvert d6 ses baise écar aies à en 00 où iniOtals diSCIES à faite blancs, violets, rouge sanget surtout la variété à feuilles pourpres, dont le feuillage pourpre vineux foncé rappelle la cou- leur du hêtre pourpré. Il atteint de trois à quatre mètres de hauteur. Le B. Wallichiana est très distinct des précédents et d’une beauté re- marquable avec ses fleurs jaune clair Ce ennombreux petits bouquets de quatre ou cinq et contrastant gracieusement avec le feuillage vert foncé persistant. Cette espèce ‘est ori- ginaire de l'Himalaya, où elle fut découverte par Wallich, à qui elle est dédiée. Elle fut également importée par oseph Hooker et est quelque- fois désignée sous le nom de B. Hoo- keri. Contrairement à ce que pourrait faire supposer son origine, elle est rustique, et n’est endommagée que par un froid très vif; elle réussit bien dans tous les terrains et mérite assu- rément d’être cultivée. Parmi les Mahonia, l’un des plus st le dite t'hté CULTURES COLONIALES Le caoutchouc et ses sources (Suite, voir p. 585.) Ensuite, c'est le tour de l'Afrique, qui depuis quinze ans produit beaucoup de caoutchouc, avec les surprises propres et permises à cette partie du monde obscure, obscure surtout au point de vue botanique. L'histoire du caoutchouc Lagos nous donne un singulier exemple de ces surprises, Avant 1895, Lagos avait fourni peu ou point de caoutchouc. Au mois de janvier de cette année il figurait pour la première fois avec 21,000; au mois de mai suivant, l'exportation du caout- chouc on re SCUPIe é et Lagos fournit, pen- dant année, 5 millions pour une valeur de 3 1/2 millions de flo rins. Cela provenait de ce qu'on y avait découvert l'arbre Kikxia, qui con- tient un abondant latex et Fa see un très bon ci avait conseillé de ddr perali épis et les Hevea se recomposent FT 2 Dans le Parlement spas un membre citait plus __. hs exemple comme ed preuve de la néces- lonies et de l'atilité de bons ét ablissements colo- ü niaux et de plus petits jardins locaux de plantes, | méme si ceux-ci coûtent un peu d’argent. A côté de l'Amérique et de l'Afrique, l'Asie a bien peu d'i t pays produisant le caoutchouc ; l'exportation pour toute l'Inde, con- tinent et îles, se réduit à 4 à 5,000 tonnes. L'ar- chipel des Indes possède bien le monopole des arbres à gutta-percha, mais les plants de caout- chouc n'y sont pas plus nombreux qu'ailleu dans les tropiques. Le decteur Henriques fait cependant remarquer que les Indes néerlandaises promettent bien un peu pour la culture; il a ana- lysé du caoutchouc de la côte est de Sumatra, qui était excellent ; l'exportation est encore insigni- fiante, mais le premier pas est fait. D'ailleurs, le caoutchouc cultivé de Java, de Soebang, que j'ai vu travailler dans la fabrique de caoutchouc de Haarlem, était également très beau et les fabri- en mettent sur le même pied que le Para- Le “doeties Henriques est assez tranquille quant à la question de savoir si un jour il y aura pénurie de caoutchouc. L'Amérique du Sud LU RS ré vs ing taime ré Ne de RS qui dépérissent, mais en ‘ er (forst- mässig). Une belle tâche pour notre corps de gardes forestiers indiens, qui déjà maintenant savent tirer des millions des arbres-djati, mais qui peuvent en faire beaucoup plus. On trouverait encore, dans le livre de Henri- ques, bien des considérations sur le caoutchouc, regrettable AS n'ait fs développé un peu plus 0g e, Le livre a un peu trop l'air d'une par un autre savant allemand, docteur E. Obach, et qui a été éditée en hollandais red le SAMEDI 22 DÉCEMBRE 1900 599 Musée colonial. On ne nous dit rien ou peu au sujet de l’analyse et de la fabrication; d’ailleurs pour ce dernier point nous avons l'excellent livre de Clouth. Comme suppléments fort importants, Der Kautschuk und seine Quellen contient cinq tableaux qui donnent de toutes les espèces com- merciales de caoutchouc : a) le pays et le lieu d'origine; b) les noms commerciaux et les syno- nymes; c) les ports d'exportation; d) la souche; e) les spécialités extérieures et générales; f) le prix moyen par ki de marchandise brute; g)la perte moyenne par le lavage; h) le prix de la marchandise nettoyée ; 4) la quantité de résine de celle-ci. C'est donc un catéchisme complet du caout- chouc. Quatre cartes spéciales des pays qui pro- duisent le caoutchouc, avec les provinces, villes, rivières et ports qui se rattachent à ce produit, complètent avantageusement l'ouvrage très pr :Q | ogramme il tique de Henriques, qui peut être recommandé en toute confiance à tous les intéressés. Fruits et Légumes Chicorée sauvage et ses variétés (Suite, voir p. 587.) Barbe de capucin et Witloof. — Les feuilles naissantes des chicorées ve- nues librement en plein air, décou- pées en bandes étroites, constituent une salade assez estimée qui accom- pagne avantageusement le bœuf et autres viandes. En hiver, lorsque les feuilles se dé- veloppent en toute liberté et qu’elles sont blanchies par la privation de la lumière, elles fournissent la salade ap- pelée Barbe de Capucin. La Chicorée Witloof, d'abord culti- vée dans les environs de Bruxelles, west qu’un type de chicorée sauvage ui a été amélioré par les habitants de Schaerbeek et d'Evere où la culture est pratiquée sur une grande échelle. Ici, on récolte un produit tout par- LA ticulier, nommé pomme ou.chicon;.à condition que les feuilles en se déve- loppant, rencontrent de la résistance, une certaine couche de terre à tra- verser. La chicorée Witloof fournit une excellente salade pendant tout l'hiver; cuite dans son propre jus et assai- sonnée à la sauce blanche, c’est un légume de premier ordre. Culture. — Il faut une terre sablon- neuse, mais néanmoins assez forte, assez consistante, meuble et profon- dément labourée; le fumier consommé et les engrais liquides doivent inter- venir largement. Malgré toutes les croyances et es discussions à ce sujet, nous sommes d'avis, en nous basant sur des faits pratiques, que le semis, la pré- paration des couches et le mode de blanchiment ont au moins autant d'influence sur la bonne venue des pommes que la nature du sol et le cli- mat. La preuve en est qu’on fait très bien maintenant la chicorée Witloof dans les environs de Huy et tout par- ticuhèrement à Tihange. Il faut semer seulement vers la fin de mai, en lignes distantes de 20 à 25 centimètres et profondes de 2 à 3 centimètres. Après la levée, les plantes sont éclaircies de façon à laisser entre elles dans la ligne une distance de 10 à 12 centimètres. S'il y a des vides, on peut les combler à l’aide du repiquage, lorsque les plants sont encore Jeunes. Ce serait verser dans l'erreur que de couper les feuilles une ou deux fois pour le bétail, tout en croyant favori- ser le développement des racines; on supprime ainsi les organes élabora- teurs, les formateurs du système radi- culaire. Il y a lieu de semer la chi- corée sans l’associer à une autre cul- ture, mais la racine prenant surtout du corps à la fin de l'été, I entre les lignes de pois ou de haricots ne présente guère d’inconvénients. Récolte et triage des racines. — Pen- dant l'été, on pratique au besoin des arrosements et des binages. A partir de novembre, mais aussi plus tôt ou plus tard, ou ouvre des rigoles pro- fondes afin de pouvoir enlever les racines avec le plus de longueur pos- sible. Les feuilles sont ensuite cou- pées à 3-4 centimètres du collet, ou bien enlevées à la main, en réservant les petites du centre qui forment le cœur. On fait bien de laisser les ra- cinés exposées à l’air pendant quelque temps pour arrêter complètement Ja végétation et cicatriser les plaies. Après, elles sont placées à l'endroit désigné pour l'établissement des couches, sinon on les conserve en jauge ou en tranchées en les couvrant. Toutes les racines ayant moins de trois centimètres de diamètre, des feuilles étroites et découpées ou pré- sentant plusieurs têtes sont mises de côté pour la barbe de capucin. Blanchiment. — Notons que la chi- corée Witloof, pour agir avec certitude, doit s'être reposée pendant quelque temps avant de rentrer dans la vie active. C’est là un point important sur — lequel nous attirons l'attention des cultivateurs. Il existe différents pro- cé 4 1%, On ouvre en plein jardin une tranchée d'environ 25 centimètres de profondeur sur une largeur de 75 cen- timètres à 1 mêtre. La terre extraite est déposée sur les bords, de façon ue la fosse soit profonde de 40 à 50 centimètres. Les racines, en reccoucissant les plus longues ou en pliant, sont plantées debout dans le fond de la tranchée de manière qu’elles se tou- chent à peu près dans la ligne, et qu’il y ait 8 à 10 centimètres entre les lignes, soit environ 200 à 250 par mètre carré. Il faut, en moyenne, 10à 20 centimètres de terre, suivant sa nature. Pour activer la végétation, on charge ensuite de 40 centimètres de fumier chaud, et même d’une couver- ture en paille si c’est en plein hiver. La fermentation du fumier doit être surveillée de près pour ne point ex- poser les jeunes feuilles à être brülées. Trois semaines ou un mois plus tard, on récolte des pommes bien for- mées et les racines sont encore aptes à fournir de la barbe de capucin. En remplaçant le fumier par des feuilles, la production se fait naturel- lement attendre plus longtemps. 2e, Si le terrain est trop humide, il est plus avantageux d'installer les couches à la surface en faisant des bords avec de la terre prise en dehors de l'emplacement. 3e. En cave, la couche de fumier peut se trouver sous la terre, parcé que les gelées n’y sont pas à craindre. La couche est faite de préférence contre un mur, à plat, et maintenue sur le devant au moyen de planches et de pieux. ds É 4. Dans les bâches sous châssis, sous les tablettes des serres, à la Cur- sine dans des caisses de 50 à 60 cen- timètres de profondeur, en ayant soin de couvrir les collets d’une couche de terre suffisamment épaisse. Pour avoir une succession dans la récolte, on met du fumier chaud sur une nouvelle partie de racines tous les quinze jours ou trois semaines. Une terre trop lourde et trop hu- mide peut déterminer la pourriture des feuilles, et dans une terre trop légère les chicons ne sont pas bien fermes. 600 On pourrait utiliser les feuilles à enlever au moment de l’arrachage, en liant les chicorées améliorées de Bruxelles comme on lie des endives, et cela, environ trois semaines avant la récolte des racines. On couvre en- suite avec des pots ou des feuilles et le produit d'hiver ne PHRUEE guëre de cette opération. Porte-graines. — Cette plante donne seulement de la bonne graine à la fin de la deuxième année; il faut écarter les sujets qui montrent leur tige florale au courant du premier été. On marque les plantes à feuilles larges, entières, serrées, formant un faisceau droit et compact. En automne, on choisit les racines non bifurquées, avec un collet large, sortant, de 3 à4 centimétres. au moins de diamètre. _ Les plantes Sortebraisesl mises en place en automne ou conservées en jauges et replantées en mars à 50- 60 centimètres de distance, sont avan- tageusement couvertes d’un peu de paille longue ou de feuilles pour passer la mauvaisesaison. Quoique rustiques, elles peuvent souffrir de la déplanta- on. A partir du premier printemps, les soinsconsistent à découvrir, àlabourer et à appliquer des engrais liquides. Dés que la tige a atteint une hauteur de 40 à 50 centimètres, on pince l’ex- régulière, et 1l quelques rames pour servir de soutien aux plantes. La graine conserve son pouvoir de germer pendant plusieurs années, mais il est préférable d’uti- liser celle de la dernière récolte. NESTOR DUCHESNE. 1: . pro pétales pl espa- ou ju om6o des miles de votre pro- vous alier, dans ce cas, est consi- et si le propriétaire voisin à LA SEMAINE HORTICOLE le droit d'élever un mur, vous avez le droit de lanter à la distance légale ou usagère de la limite de votre propriété des fruitiers formant haie : telle est la jurisprudence en la matière : seulement vous n'empêcherez pas votre voisin evo ux de vous intenter un procès, et il trou- ra des avocats pour défendre sa mauvaise cause, M. F. J., à B. — Qu'est-ce que le pou de San osé ? C'est un insecte très proche parent de celui que nos arboriculteurs appellent res kermès, coche- nille, . que l’on rencontre sur les troncs, les ameaux, les fruits des SRE et des pommiers, t qui de son vrai nom se nomme Gallinsecte en Été. Aspidiote en ét ss diobus ire formis). Le pou de San José est aussi une diote Cr te PAPERS qui, paraît-il, Fer en Am ue, est un parasite redoutable pour les arbres hit surtout les pommiers. On craint son introduction en Europe; aussi, en Allemagne, Has de grandes précautions peur au £e n'arrive pas. A H ipal - vages tres fruits, on s, on une surveillance Dante et rigoureuse fruits, afin d'éviter l'importation du parasite redoutable. Une car y se He qui exa- . AH11 Il suffit que l’on rencontre un seul pou | de San f interdisant leur entrée en Allemagne et en priant l'importateur de quitter le port avec la cargaison infectée ! Pendant la campagne (nous voulons dire l'hi- ver) de 1898-1899, on a constaté l'infection de 26 tonneaux et de 583 caisses de fruits par le pou de San José. Nous disons : Belges, garde à vous. Un bon remède à appliquer contre les Aspi- diotes : Faire bouillir des feuilles ou des cotes de tabac dans une forte lessive jusqu'à ce que tout soit réduit en une pulpe impalpable, y mêler du savon fondu de manière à former une pâte de la consistance de la bouillie. our appliquer ce remède on commence par Re à les arbres de la partie rude de l'écorce, on enduit le tronc et les branches avec la baie en se servant d’un pinceau pour l’appli- quer. On fait cette opération avant que les yeux et les boutons ne gon Le c'est-à-dire fin d'hivér, commencement du prin mps. La forte lessive s ‘obhent Dose en faisant à. ona und kilogramme de chaux viv e et en remuanf la solution en ébullition pen- dant un quart d’heure. On retire du feu, on laisse reposer et refroidir et la liqueur claire du dessus c'est une lessive forte. Les cendres de bois peu- rle Carbone” de er Voilà un wie grande e effi- pe” fees on lanigère L£ ie, ne résiste pas à cet enduit La Sema Lr'eat L = . 4 een "e éd Fe . +4 s 1 +. re f A 1 1 AU A ETS daimt Les P ASF RE | 5 ÿ que lon appliquera * Reste. on ne manquera pes de RARE les racines de ces. 7 en leur 4 hs it AHILIGLC de soude, sulfate d'imeoniaqie: céfhonats: de Fig. » potasse, superphosphates ou phosphates de sco- ries; de même pour le puceron lanigère. M. le comte DE V., à C. — Vous voulez bien demander notre avis sur la pratique exécutée, dites-vous, par certains forestiers, savoir e Ben l'extrémité de la racine des jeunes re hêne après l'apparition de la première È | RENE : On recommande cette opération parce que le pincement fait bifurquer le pivot, et dans ce cas deux ou trois racines latérales se forment 25 sont Sa 2: qu'elles ne le seraient sans riser l’absorp- tion di vince nutritifs du sol au profit de la jeune plante. Nos expériences ne sont pas favo- rables à cette opinion, ni à cette pratique. Les deux ou trois racines latérales survenues après le pincement, ne valent en aucun cas la racine principale seule, qui est beaucoup plus forte et qui, par son grand nombre dé racines latérales, suffit très bien à la nutrition du jeune arbre. mieux que nous. n croit ainsi favor -La nature c i con- vient à MN inlate et l'homme ne doit jamais ps contrarier dans ses œuvres lorsqu'il s’agit d’ob- tenir des arbres sains et forts. Laissons ces tor- tures aux Chinois qui, dit-on, excellent dans l’art du xanisme et réduisent un ES à l’état rabougri t là des chinoiseries. d’arbuste rabougri. C A noter que nos es nftivées ne deviennent que trop souvent malades parce que nous chan- geons ou restreignons plus ou moins leur mode de vie normale, par ignorance ou par FE EE LE Ua arboriculteur d’un grand pays voisin a am tapis horticole pendant longtemps avec son sys- tème de pincement du pivot, pour mettre, quasi dès leur naissance, les poiriers de semis à fruits. ù est-on arr rivé avec ce système tortionnaire ?.… re ridicule et à l'avachissement des arbres cul- ne” Æ = Æ rs À: NET Lee LS LS LU LU Lu LA SOMMAIRE : PAGFS Chroni que >» 08 - Petites notvelles 591 Nos gravures : : Catlya Trjinae Uur. ex - Sr Odon toglussum m var, uo mndirà 591 rs granu nes o 592 Helianthus cucumer Joie ; 592 Cammellina Se does POSE TIQUE A0 C0 Orchidées : L e Liv r des Odontoglos- sum: XXIII. © Odontogiossun crispunn culture on da Fe Le Pie SR - Culture des Cirrhopetalum ou + e l'instinct des racines . :-°. . .:. . Hannetons : Un cri d'alarme Er E 6 Les plantes en Honsemente Nr or Les Berberis et les Cultures ot RUES Le caoutchouc’ "4 des . sources (suite) . Fruits ne ‘légumes Guib) | Boîte aux lettri 189. Cotityé Eee var. quite: : 190. re lassum crispum var. Quo 191. Bi pire rime Brongi * 192. He olius. è 3 » 193. Cammellina Sellowiana rosca dre Y Y tr 79, rue Wiertz, Bru gs . < Re HO SAMEDI 22 DÉCE MB RE x 900 V RL HORTICOLE COLONIALE , 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BE VRÉÈRELL ES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) Grande spécialté d'Orehidées d'importations directes QRGEDEES ETABLS, SEM-2TARLES pour Æxpositions GRADE MPORTION ATTENDUES AU PRINTEMPS PROCHAIN Cattleya Warocqueana Cattleya bicolo: Êé Cattleya Mendeli | Rtleva Sranulosa, ete., ete. Laelia a Odontoglossum crispum (seul vrai type de Linden)” | " Phalaenopsis amabilis : >. Sanderiana 2. Schillerian . Dendrobium Phalaenopsis endrobiun Nobile Lycaste Skinneri Sacolabium cic., 6te., elC: Les commandes seront exécutées par ordre d'inscription. Nous engageons toutes les personnes qui s'occupent d’horticulture à venir r nos Serres du Parc rs | VI (SOCIÉTÉ ANONYME) Applications +596 de legat es. typogravure sur euivre et zine. er re en trois couleurs. Photogravure. Photolithographie. PARIS, rue de la Crèche, 16, Grand- Montrouge (Seine). je rue de Launoy, 43. (ou TFéicphone 1236 Fournisseur des clichés de ‘ La Semaine Horticole ”. pi ose DES PLUS IMPORTANTES n'es en 1810 x À médailles ms Lé d’or CNE LANCE DE res Horticultoure LLONGES (HRhône) FRANCE ft aDLssements Jean Malvaux | es LA SEMAINE HORTICOLE à T fs T æ NITRATE DE SOUDE DU CH (45 1/2 p. c. d'azote nitrique directement assimilable) donne les plus fortes récoltes de céréales, de betteraves, de pom de terre, de légumes, etc., par l'emploi simultané d’ engrais phosphatés et potassiqués! 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Emile DUCHESNE AA de 4 eee PRIX DE: L’'ABONNEMENT : PRINCIPAUX RÉDACTEURS : HR Directeur de l'Ecole d'Horticulture de l'Etat, à Gand. | coïe d'Âg y. G- ee BRANDNER, 4üministrateur-délégué de la Société anonyme d'Etudes BELGIQUE ÉTRANGER e Plantations et d'Entreprises aux Colonies VANDEN HEEDE, Vice-Président de la Société en d’Horticulture Un an. ........ ta francs Unan,.......: 15 francs : du Nord de la France, à Lille. ROUE. 5.2 10 7 >» DER ii. S:… “IMPATIENT, Chef de culture à l'Ecole d'Horticulture de l'Etat de Vilvorde. Trois mois. :. . .. 4» Trois Mois . .. . Se Ch. VASSEUR, Professeur à l'Athénée royal de Namur. 1 ce. Max GARNIER, G. RIVOIS, D a A. WESMAEL, J. DAIGRET, Jean TOURON, PÈRE A. DUCOS, J. du TRIEU de TERDONCK, Henri MAGNE, L. BERTHIER, BUREAUX DE LA RÉDACTION POTRAT, D' von HEERDT, Nic. SEVERI, | _ Theo ECKHARDT et J..F. LEQUET. | Rue Wiertz, 799, BRUXELLES. 6: Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS La Sema HOTUCON > La meilleure et la plus large publicité Eu est vu et lu par tous ceux qui s'intér ir de près ou de loin à l’horticulture Nous portons à la connaissance des personnes intelligentes qui savent que la réclame et l’an- none sont, aujourd’ ae. . plus puissant levier de l’industrie et du e, que “ LA SEMAINE HORTICOLE » est Énbnaatre le plus précieux entre le producteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/3° de colonne ou 1/24e de pag: par anfr, 60 1/6° id. 1jigæe . id. id. 70 id. 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Les visiteurs ont été émerveillés à la vue de magnifiques eursépanouies, quelques exemplaires d'Echinocactus turbiniformis avec plus de cinquante fleurs. Des plantes im- portées l’année précédente du Chili montraient une très riche floraison, entre autres l’Echinocactus curvispinus avec ses pétales jaunes à l’intérieur et rouges au dehors. Plusieurs exem- plaires d’E. Schumannianus et d’E. Havermannsi avec trois fete gigan- _ tesques, Æ. pectinatus, E. rigidissimus, — tuberosus; ce dernier, chargé de trente-six fleurs, présentait un aspect imposant. Il y avait ensuite un grand nombre de Mamillaria, des Echinopsis dont l’un avait les sépales et les pétales remplacés par de véritables fils verts et blanchâtres, de 20 centi- mètres de hauteur. Un Echinopsis cin- nabarina portait vingt fleurs d’un rouge écarlate, des Cereus de toutes formes appelaient aussi l'attention. Les nou- ‘veautés y sont également nombreuses. Ainsi une nouvelle espèce de Cereus venant de Haïti et un Peireskia venu de Vera-Cruz; un Mamillaria désigné sous le nom de Stella de Tacubaya por- tant sur chaque aréole une épine cro- chue noire rappelant le Mamillaria uncinata. M. Heese a résidé pendant trois ans sur les hauts plateaux du Mexique et il a fait d’autres voyages dans la patrie de ses plantes de prédi- lection. Aussi les cultive-t-il dans les conditions qu’elles réclament. Elles M. Em. Rodigas. nes dr tées dans un sol léger, maigre trai sablonneux, rappelant celui de leurs Fe Datusellés Hybrides de Passiflora. La plante que M. M.T. Masters vient de décrire dans le Gardeners’ Chronicle du 1% décembre, est le résul- tat d’un croisement fait par M. Smy- the, de Basing Park, Alton, du Passi- flora racemosa (princehs) avec le pollen lu Tacsonia mollissima. D'un côté, la texture des feuilles dépourvues de poils rappelle davantage celle du Pas- siflora que du Tacsonia. D'un autre côté, la forme de la feuille et sa divi- sion est plutôt celle du Tacsonia, sauf cependant que les feuilles sont quin- quelobées. La structure et l’arrange- ment de la fleur sont ceux de la Passi- flore, tandis que le coloris est plus foncé que dans les deux parents. Les bractées sont plus grandes que dans le Passiflora, mais libres et très diffé- nouveauté est aussi jolie qu'intéres- sante. Haemanthus Nelsoni. Le genre Haemanthus forme, dans l’ordre des Amaryllidées, un grou qui se compose d’une soixantaine d'espèces appartenant à l'Afrique tro- picale et australe. L'Haemanthus Nel- soni, envoyé par l’infatigable importa- teur M. Max Leichtlin à M. im rc Micheli en 1899, au: printemps, - fleuri au jardin du Crest dès le ne de juillet de la même année et a re- commencé à fleurir ‘dans le mois d'août. C’est une intéressante espèce, des plus faciles à cultiver et ayant l’avantage d’épanouir ses fleurs au moment où les feuilles commencent à se développer. Botaniquement, dit M. Micheli dans la Revue horticole; l’'Haemanthus Nelsoni se rattache au sous-genre Melicho de Baker (valves de la spathe et du périanthe étalés ou réfléchis) et est voisin de l'A. carneus dont il se distingue toutefois nette- ment. Le bulbe, assez gros, a 6 à 7 centimètres de diamètre et est entouré e tuniques coriaces violacées. Les feuilles, au moment .de la floraison, atteignent déjà 6 à 8 centimètres et plus tard en Ont le double et le triple; larges de 10 à 12 centimètres, elles sont d’un vert jaunâtre et couvertes sur la face inférieure d’une pubes- cence courte et serrée; la face supé- rieure est glabre. La hampe forte, haute de 25 centimètres, est aplatie, pourprée et poilue. L'ombelle est entourée de 5 à 6 bractées scarieuses, rougeûtres; les fleurs, au nombre de 50 à 60, sont pédicellées ; la corolle mr 602. est d’un rose pâle, les lobes un peu plus longs que le tube, et les éta- mines, à filets rosés, sont longue- ment exsertes. Greffage du Clianthus Dampieri sur Colutea. En novembre 18099, M. Marc Mi- cheli fit voir, à Lyon, des exemplaires de Colutea arborescens sur lesquels avaient été greffés, dans son jardin du Crest, près de Genève, des Clianthus Dampieri.. Ce greffage avait eu lieu en février 1899 et les boutons implantés entêtesur les bourgeons du Co/utea ar- borescens ou Clianthus puniceus étaient en pleine floraison. M. Micheli observé que le Colutea arborescens, emplo é comme sujet, donne une vé- gétation plus rapide et une floraison plus prompte. Variabilité dans le genre Rés Au dernier Congrès international des rosiéristes, M. Allard, qui possède l’Arboret de la Maulevrie près d'Angers, a fait observer que le Rosa H arrissoni dont il a récolté des fruits à diverses reprises, lui a fourni une NUS de semis à cs simples, blan- ches, Dee jaunes, et une à fleur semi-double du même coloris et du même ton que ceux du Rosa lutea. M. Allard pense que le Rosa Harris- soni, qui a beaucoup des caractères du Rosa pimpinellifolia et la fleur colorée ns le genre du Rosa lutea, est proba- _ blement un hybride de ces deux espé- ces. M. Allard à dit aussi qu'il s’est produit autour d'Angers des hybrides naturels tenant soit du Rosa gallica, soit du Rosa canina. Ainsi, | boraeana est un rosier très sarmenteux qui a pris plus du caractère du Rosa canin œ 53 pu | Si dans | Es nier ont pas rites ni tr ss dans se à l’éta LA * SEMAINE HORTICOLE Por et Q. palustris pi ke à plus ré- andus dans nos plantat Le Gur? deners Chronicle fait remar fût qu'il existe une grande confusion quant à l'identité de ces espèces. auxquelles on donne indifféremment n’importe lequel de ces noms. Cependant, le Quercus rubra a les feuilles les plus grandes et le moins profondément lobées; chez le Quercus palustris c’est l'inverse, tandis que le Q. coccinea est intermé- diaire entre ces deux caractères. Tous deviennent plus ou moins rouges en automne, mais le O. coccinea et plus spécialement la ‘variété splendens. est, sous ce rapport, le plus remarquable, On la désigne aussi sous le nom de variété de Knap Hi. Cette dernière à l’avantage de Conserver son Côloris et ses feuilles jusque vers Noël. Rien que pour les effets dé”son coloris au- tomnal, il y a lieu d’en planter des groupes. D'ailleurs, une fois bien éta- blis, les Chènes rouges se développent assez rapidement. Les feuilles du Q. rubra prennent une nuance rouge plutôt sombre qui n’est pas à compa- rer avec le coloris plus beau du Q. coc- cinea. Le Q. palustris a une végétation rapide et devient un arbre gracieux, mais sa couleur automnale n’est 1 aussi belle. Pomme us M.C. Mathieu rappelle, dans un des derniers numéros de la Gartenflora, l’attention sur une pomme ancienne- ment connue, que le pomologue Knoop décrivit sous le nom de Zekker Bectje en 1760 et dont l’origine est inconnue. C’est un fruit allongé, de grandeur moyenne, un peu plus volumineux d’un côté que de l’autre, ayant la peau d’un beau rouge vif avec des stries et des flammes plus foncées; on la dirait réticulé dire et va jusqu’en mars. L’ar- bre, de vigueur moyenne, fructifie de bonne heure et est fort productif. C’est une excellente variété. Jasminum amet Westphalie, Cette fraise se distingue _ L la chair est blanche, RE saisi teintée de crème ; elle est { ne plante que des sauvagéons com hauteur et garnit tout le côté due maison. Chaque rameau donne ufe quinzaine de fleurs; celles-ci sont blanches comme celles du Jasmincom- mun, mais elles sont deux fois plus grandes. Seulement il est à craindre, 4 dit M. Dauthenay, que ce Jasmin " ne soit pas très rustique dans le nord de l'Europe. 1 Fraisier Belle Alliance. * Malgré cette dénomination fran- çaise, cette variété est d'origine alle- mande. Elle fut gagnée paf M. Hi: debrandt, de Lengerich, en 1893, et mise au commerce par M. Otto Meyer, horticulteur, à Tecklenburg, 4 cd bises par son gout aromatique, Sa forme et sa belle couleur, son grand vo- pelle celui de la Fraise Noble et sa solidité en permet le transport, ce qu en augmente encore la valeur. Horticulture en Amér Le nombre des horticulteurs au Etats-Unis est évalué, d’après une sta- tistique fournie par le professeur Gal: ment annuel de 140 millions de francs: nombre des roses coupées dépasse K®: 100 millions avec une Men 45 millions de francs; le nombre œillets est tout aussi considérable et la valeur en est estimée à 20 de francs. Greffage après pe Un propriétaire dé Bozen le Rathgever, que At 4e années sujets de ses arbres d’espalier. Il ces sauvageons se développer année, même deux, s’ils sont faibles; alors ils sont greffés sur pe procédé est fort bon marché, les sujets coûtent peu de © qu’on peut les renouveler s'ils se dé loppent mal. Déjà la troisième 2 les arbres ainsi obtenus dépa ceux qui ont été greflés avant | mise en place. Au revoir chers Lecteurs avec el dis au ue je vais cesser d’être en relation presquequotidienneavecvous. e termine " EST 1otion qui Je vous revoir, chers lecteurs. avec ce siècle vingt-six années d'affiliation à la presse horti- SAMEDI 20 DECEMBRE 1000 P] » À | \ st € 15 IL ondais la Linda que je d 5.2 non regretté pére, et 1 la satisfac- tion de constater auiourd'hui que presque tous les souscripteurs de la première heure me sont restés fidèles. Les quelqu s défections qui se sont produites ont été largement compen- sées par un grand nombre de nouvelles recrues et pourtant les presages les ven Je fondais ensuite le Yournal des Orchidees, qui a paru pendant sept ans bi-mensuellement et qui, pendant sept ans, a contribué à établir des relations si sympathiques avec beaucoup d'en- tre vous. Enfin, il y a quatre ans, croyant avoir épuisé la matière orchidéenne, et pour être en rapport plus fréquentavec vous, chers lecteurs, je fusionnais la vieille po M. Lucien cole. Le 1% janvier 1875, j'assumais en même temps la direction des éta- blissements Linden, à Gand, et l’ad- ministration du journal Z’{llustra- tion horticole et je commençais avec plusieurs d’entre vous, les survivants de cette période déjà longue, des rela- tions qui se sont toujours continuées très cordiales et dans une même idée de dévouement à l’horticulture. Linden dans son cabinet de travail à L’Horticole plus défavorables avaient présidé à la naissance de la Lindenia. D'’aucuns, probablement intéressés, prédisaient que cette revue ne verrait pas son second volume. Ellene devait, d’après eux, jamais avoir sufhsamment d'abonnés pour qu’une publication de ER RP: cette importance put continuer a parai- tre. Et voilà cependant la 16° année qui . va voir le jour avec le siècle nouveau : Coloniale. Illustration horticole avec le jeune Journal des Orchidées dans ; cette Semaine horticole qui depuis quatre ans vous apportait chaque samedi, les nouvelles de l’horticulture et ses meil- leures théories. + Entretemps, mon labeur quotidien, déjà important, le devenait encorg davantage, par la création de l’Horti- cole Coloniale. Latriple tâche, de mener 604 de front cette grande entreprise, la Lindenia et la Semaine horticole, com- mençait à devenir bien lourde. Je résolus donc, en octobre dernier, de suspendre le journal pendant un an et d'étudier pendant ce repos bien gagné les importantes D à apporter à sa réapparition en 1902 J'avoue que ce n’est pas sans me (aisé violence que j'ai résisté aux sollicita- tions que m’apportaient presque cha- que jour les nombreuses et charmantes lettres d'abonnés qui me demandaient la continuation du journal, s’offrant à me remplacer ou me soumettant les combinaisons les plus intéressantes. Mais je ne pouvais modifier ma réso- lution, car ] aurai, pendant la durée de cette année, à exercer-suffisamment mon activité dans les trois établisse- ments de l’Horticole Coloniale. Mes confrères de la presse horticole, et au premier rang le Gardeners C hro- nicle, ont salué cette trêve avec une sympathie que je leur rends bien cor- dialem Avant de remercier tous mes abon- nés et lecteurs de l’intérêt qu’ils ont toujours apporté a notre œuvre com- mune, qu'il me soit permis de rendre ici un hommage amical à mes collabo- rateurs, que j'ai toujours trouvés prêts à me seconder et sur le dévouement desquels j'ai toujours pu compter. Et au moment de vous quitter, chers lecteurs, je crois pouvoir vous laisser comme souvenir affectueux les por- traits des principaux rédacteurs de notre chère Semaine horticole. LUCIEN LINDEN. Notes et impressions ORSQU'IL y a deux ans, mon excellent et ancien camarade d'enfance, Lucien Linden, m’ ap- pela auprès de lui pour le seconder ans ses nombreux travaux, je répon- dis avec empressement à son appeh M. + + ‘également désireux d’apprécier l’in- ‘fluence que pouvaient exercer les plantes, sur un homme déja d’un âge mür et qui en fait d’horticulture n’en connaissait que la partie superficielle. ___: Que de changements dans ma vie _ depuis cette époque; que d’agréables ensations éprouvées; car plus on les ait, plus on les aime, ces plantes _… le charme malgré soi. LA SEMAINE HORTICOLE Toutes, ont des mérites à nos yeux; les unes nous séduisent par l'élégance de leur port, la beauté de leur “euil- M. Fritz Pringiers. lage; d’autres excitent notre admira- tion par la splendeur de leur frondai- son, le brillant coloris de leurs fleurs et le parfum suave qu'elles exhalent. Que de joies inconnues elles nous révèlent, que de satisfaction elles nous . débnent et comme elles nous font mieux voir combien la nature est belle. Un regret bien amer se gisse dans le cœur de celui qui trop tard, hélas! comprend tout le plaisir exquis qu’il aurait savouré en se livrant plus tôt à leur étude; comme on regrette de les avoir méconnues, d’avoir été profane pour ces joyaux, ces perles que l’art de l’horticulture nous prodigue d’une manière si fécon : Est-ce la vie itensé et fiévreuse, à laquelle nous sommes astreints au- ] "hui, qui nous éloigne de ces ms plaisirs, si bien faits pourtant, it, rasséréner la verse reposer l’espri et dissiper les tracas de l’existence, ou bien, est-ce le destin ? FRITZ PRINGIERS. re Une tablette d'Haemanthus Lindeni A vue reproduite ci-contre, repré- sentant ser tablette d’Haemanthus Lindeni, n’est qu’un pâle aperçu de la splendide floraison de ces jolies pans: et moi qui les ai vues en eurs, dans leur patrie, où leur végétation prend parfois des proportions extraordi- naires, je me suis extasié devant elles ef me suis-demandé par quel effet de magie, ces merveilles de la flore afri- m pays d’origine, où elles vivent sous l’ombrage perpétuel des grands arbres de la forêt équatoriale, elles se développent puissamment, émet: tent des feuilles d’une tiges florales one de grands use tules flamboya Je me Re oelle en voyant cette sos son si brillante, tout Hu. que jere remière de des sentis à a vue de la découvrir “indigène TC du Lo s’ils ne SR Le une jet portant comme une bou de (N'est-ce pas cela?) Oh! si, c'était cela; je l'aurais embrassé, n’eût été sa figure dégoulinante d'huile de palme. Je sup- pose que, de son côté, il préféra, à mon accolade, la ee d’ Ra que je lui 2 comme ré de notre précieux butin; mes soldats en L. ortaient de gros bouquets aux canons de eurs fusils. M. Emile Duchesne. ar des Hs de culture déter à sur es renseignements recueilli sur les lieux où la plante a son habitat, encore peu pe indue, sera recherchée e pan | t apprécié - n TaAIS mn le es nomporeux mérites : en effet. elle éclipse toutes les iutres pat l'élégance son port, sa grande et riche floraison aux coloris éclatants , pourpré s, saumonés, variant à l'infini. E fleurs de ginades hmensions et durée persiste encore un O mois AP Très Taù r écho estime. peuv ent riva- SAMEDI MBRE 10900 Palmen Garten et Jardin zoologique de Bruxelles UP, d'et 126 « ViSI- 4 PA ‘ ] | « ù tant notre Capitale, se deman:- aent pou juoi celle-ci n est pas È … ® | aotee «a un jardin zoologique uors qu * Paris, Londres, Amsterdam etc... et d an s notre pays Anvers, possedent des jardins dont la renommée est uni- verselle ‘ 605 en devient pr: tiquement impossible. Il ne faut pas oublier, en effet. que dans notre pays les beaux jours sont quel que sont l'intérêt e entreprise, ttes lui mettent de vivre. a placer loin de la ville, c'est la condamner à la solitude pendant les neuf dixièmes de l’année, t c'est la conduire rares, el que, moral qu'otire une Epare faut-1l es encore à la ruine. Aussi, dépuis lon; Stemps un groupe a-t-1l étudié, jusque dans ses plus petits détails, un projet des plus sérieux Une tablette d'Haemanthus Lindeni aux « Serres de liser avec celles des H. Katherinae, H. Kalbreyer: et H. angolensis. L'Haemanthus Lindeni était presque ignoré, il sera populaire sous peu; il en sera pour lui, comme il en a été our le Chvia, le Phormium, dont on se rappelle le succès retentissant. « L’Hor- ticole Colontale >», dont les forts tendent à répandre les plantes. rares, ne tardera pas à mettre ses variétés d’ } PET 8 au commerce et à approvisionner les magasins de en ue fleurs dont la place est toute indiquée comme milieux dans les otébeiilés de dites, dans la gar- niture des vases et dans la confection des bouquets, EM. DUCHESNE. Les uns répondent que celui d’An- vers suffit, d’autres que « cela n’aurait pas de succès (!) », d’autres enfin, et c'est le plus grand nombre, répondent — avec plus de raison — qu'ils n’en savent rien. Il va de soi pourtant que la création d'un tel établissement, dans un en- hu propice, constituerait une attrac- tion de premier ordre pour Bruxelles. Nous disons « dans un endroit pro- pice », parce que les projets qui ont été proposés jusque dans ces derniers temps plaçaient le jardin à une dis- tance telle de la ville que la réussite Linthout », de jardin zoologique, qui serait situé aux portes de la ville, dans un endroit fréquenté journellement par tous les promeneurs. Il suffira de citer deux ou trois noms pour faire apprécier la valeur des éléments qui composent le LE en question. M. le marquis de Wa- vrin, porteur d’un des grands noms de Belgique et naturaliste des plus dis- tingués, est à la tête des promoteurs l’œuvre; nommons après lui M. Lucien Linden, administrateur délégué de l’Horticole Coloniale, créa- teur des plus grands établissements 600 LA SEMAINE HORTICOLE d’horticulture qui existent et dont le père, le savant J. Linden, fut un des créateurs de l’ancien jardin zoologique; citons encore M. Winter, d’une haute compétence en la matière, qui a créé le Jardin zoologique du Caire, ancien secrétaire du Jardin zoolo- gique d'Anvers, fils et neveu de deux des fondateurs de celui-ci; le com- mandant Reynaert, et d’autres encore. Le projet ne comprend pas seule- ment l'installation d’un jardin zoolo- gique complet, mais encore la création d’un Palmen Garten, comme celui de Francfort, dont la renommée. n'est plus à faire, jardin d’hiver où pour- ront être organisées des êtes splen- dides, d’un Palais de Cristal, d’un RS RC | M. G. de Brandner. emplacelié ou Play-ground propre à des exhibitions ethnographiques, des concours sportifs de toute espèce, des expositions quelconques, avec, I iver, un champ de patinage. _ Ajoutez à de MM. le marquis de Wavrin, pré- sident ; Lucien Linden, vice-président ; FDe "Winter, le commandant Rey- naert, Michels: secrétaire, G. de Brandner. Les personnes qui désireraient des renseignements détaillés sur l’orga- nisation de cette affaire peuvent s’adresser au secrétaire. G. DE BRANDNER. FÈES ORCHIDÉES 77" Les Laelia purpurata L y a,à peu près à chaque saison, une . ou deux Orchidées dont la floraison splendide éclipse toutes les autres et exerce une sorte de souveraineté incontestée, qui s'impose même aux moins connaisseurs. Sans doute les impressions d’art, et tous jugements humains, portent en eux une insuff- sance fondée sur leur caractère rélatif : chacun à son goût, comme dit le pro- verbe, et il est clair que le vulgaire ne peut connaître que par oui-dire les transports d’un bibliophile, par exem- ple, devant une rareté longtemps cherchée. Mais il est aussi des œuvres éclatantes qui s'imposent à l’admi- ration éternelle, comme les tableaux de ser ou la Vénus de Milo. Ces comparaisons, le lecteur les trouvera-t-1l peut-être ambitieuses à propos «le fleurs d’Orchidées? L’im- pression de beauté est une, et la jouissance qu’elle cause me semble heureuse à savourer sans qu’on en doive analyser l’origine pour se de- mander si l’on avait raison d’être ému. Néanmoms; paulo -minora canamus, revenons à notre sujet rss les héroïnes triomphantes ui resplendissent à diverses époques s nos serres et dominent tout le reste, je citerai : en tout temps l’Odon- Lglossun crispum; en hiver, le Cattleya mériter entièrement le titre qui lui a été souvent donné de « Reïine des Orchidées ». Ce n’est pas une espèce nouvelle, il s’en faut de PeRTRour, puisque son introduction remonte à 1847; mais c’est une de celles sé on lassera jamais d’admirer; et d’ailleurs ilsemble qu'ilait plus d'éclat sémblablés comme nuanc _ En effet, comme je le disais tout à que jamais, car J'ai pu en contempler tout récemment des variétés absolu- ment hors ligne, qui, je crois, n'étaient pas connues jusqu’ici. Le Laelia purpurata est décrit géné: ralement comme ayant les pétales et les sépales blancs ou blancs crème, ou moins souvent veinés de rose pâle. Les variétés entiérement roses sont toujours rares,:et j'en al vu peu en fleurs depuis le temps — déjà ancien, malheureusement — où j'ai commencé à aimer les Orchidées. Or, parmi les nombreuses floraisons que. j'ai vues « au mois de mai à L'Horticole Colon j'ai été agréablement surpris de ren contrer beaucoup de fleurs à pétales et sépalesfn ne onu plusieurs RS ‘à ceux du Cattleya Mossiaëe, et Forn particulière- ment extraordinaires, à pétales et sépales rouge foncé d’un merveilleux effet. La serre des Z aclia purpurata du dét PURE PT 7 gTre tbr | < | une célébrité spéciale. C’est une des … vastes serres du milieu de la galerie centrale. Elle renferme une collection unique de variétés de cette riche espèce, collection sans cesse réformée … par de nouvelles importations opé- rées dans un district privilégié dont M. Linden semble avoir le secret. | É : = l'heure, les floraisons de cette année viennent de révéler des formes nou- velles, encore bien supérieures à celles déjà si remarquables que les visiteurs avaient tant appréciées l’année der- mère et la précédente. 50 Rien ne peut être comparé à . beauté de cette serre remplie de plantes robustes, de port si vigoureux et si compact, et couvertes de bou- quets de fleurs. A l'entrée de la serre, sur les côtés aussi bien que sur le grand gradin de face, c’est un éblouis- sement. Les fleurs se mêlent, s’entre- croisent, le coloris pâle ou blanc des pétales et sépales fait ressortir d’une façon saisissante le pourpre chaud des labelles ; plus loin des variétés jettent tie note tendre et délicate dans ces puissants coloris. - Il est peu de fleurs dont le port même me semble aussi beau que celut des Laelia purpurata ; \eurs segments larges et étoffés ont des allures superbes; ils sont bien étalés, peu ondulés, et d’un dessin sobre qui est plein de grandeur ; alors que le groupe des Cattleya Mossiae, par exemple, me : fait penser à des oiseaux à vol lourd, à ailes infléchies, presque repliées, celui des Laelia purpurata FE ces fiers oiseaux de proie, les oise l'Océan, par exemple, da ns l: struction desquels tout res sauvage et indompté é. Mais la forme est peu, en compa- J'ai 0 raison de ces inimitables coloris. pris note des plus remarquables qui se trouvaient en fleurs au moment de ma visite: la plupart venaient de des noms distinctifs, car il recevoir faut | tux de con- re LT force bien SAMEDI 29 DÉCEMBRE 1000 sépales sont d’un rose vif, les miers be aucoup plu: pre- ins la moitié de leur longueur, et striés de né qui sont aussi particulièrement foncées à l’en- droit où les pétales ont leur plus grande largeur. Le labelle, très grand et très allongé, est d’un rouge pourpre sombre avec un petit triangle plus clair à la partie antérieure. V’ar. Lindeni. Variété assez analogue us fonc es d sect mde 'rvures rouge vil tx 7 V’ar. roses, triu imphan s. Pétales et sépales veinés de rose plus vif; labelle très grand, pourpre sombre très foncé, avec la pointe rose striée de pourpre, Var. Aliciae, Pétales et sépales blancs, très larges; labelle ample, bien arrondi, Carmin foncé, avec la pointe blanche. Var. delecta. Pétales et sépales blancs, veinés de rose pâle sur les bords. Labelle très grand, pourpré pouvoir reconnaître entre elles et retrouver, en dehors de la floraison, ces précieuses variétés. Je reproduis CI- -après mes notes, tout en éprouvant mieux que personne l'impression de l'insuffisance des mots pour retracer ces merveilles. Les cinq premières variétés sont tout à fait hors de pair, et d’une beauté exceptionnelle; parmi les suivantes, il serait difficile d'indiquer des préfé- rences. Chaque fois qu’on en examine une nouvelle, on est tenté de donner la palme à à celle-là. Var. fastuosa. Les pétales et les Le: jardin d'hiver: de L'Horticole: Coloniale: à la précédente, mais ayant un coloris sr mément rose vif sur les pétales et sépales. Le Garden, en la décri- vant, dit qu’elle est identique à la variété Blenheimensis, qui a fleuri il y a quelques années dans la collection u duc de Marlborough, et a été figurée dans l’Orchid Album; je la trouve bien supérieure à cette repro- duction. Var. majestica. Pétales et sépales blanc crème. Labelle trés grand, allongé, rouge violacé sombre “bordé de blanc, avec une grande aire blanche striée à la partie antérieure. nant avec la pointe blanc rosé. ar. formosa. Pétales et Erin rose al labelle très allongé, roug cerise ri pointe plus pâle ride de rouge v r, % runnea. Pétales et sépales blanc crème; labelle d’un beau coloris pourpre brunâtre sombre, avec la pointe blanche. Var. striata. Pétales et -sépales blancs, veinés de rose pâle; labelle grand, d’un beau rouge cerise avec la pointe rose pâle st riée. Var. Sosebhinae. Pétales et sépales légèrement rosés; labelle très ample, 608 d’un rose très pâle, entièrement strié de rose un peu plus vi Var. Annae. Pétales et sépales blancs; labelle arrondi, d’un beau pourpre avec la pointe rose pâle striée de pourpre. Var. Ceres. Pétales et sépales très larges, blanc crème; labelle arrondi très ondulé, rose pâle avec une bande annulaire rose vif autour de la gorge. r. Mariace. Pétales et sépales blancs : labelle très grand, pourpre vif avec une bordure pâle et la pointe blanche, Éd l’ar. amoena. Pétales et sépales blancs; labelle arrondi dentelé, d’un rose très pâle, avec une bande annu- laire un peu plus vive autour de la gorge. À peu près un L. Schrôderi amélioré, Var. ascinator La distincte. Pé- tales et ses, les pétales surtout d’un ot très vif. Labelle allongé, d’un rouge groseille avec le disque jaune vif débordant en pointe sur le lobe antérieur. l’ar. lobata. Pétales et sépales rose pâle ; labelle ample et très allongé en avant, Mrs foncé avec la pointe. plus pâle. _ Var. Ermiliae. Pétales et sépales blancs; labelle arrondi, pourpre foncé avec une fine bordure pâle et une grande macule blanche à la pointe. l’ar. macrochila. Pétales et sépales rose pâle; labelle très grand et large- _ ment ctalé, pourpre avec les bords _ plus pâles et la pointe rose pâle, Var. Juno. Pétales et sépales blancs: labelle cerise pourpré avec une fine bordure blanche très nettement tran- chée. Triangle blanc à la pointe, Var. albo-purpurea. Pétales et sé- pales blanc crème ; _labelle blanc avec £ fort: be N OT épi des _. — du nous LA SEMAINE HORTICOLE crème, macule du labelle pourpre ve- outé remontant assez haut dans la gorge, pointe rose striée. Var. Phoebe. Sépales et pétales rose pâle; labelle rose pâle avec une bande annulaire rose plus vif autour du disque. Var. carminea. Pétales et sépales blanc crème; labelle un peu étroit et allongé, entièrement rose carminé et non rose violacé comme däns les variétés Phoebe, amoena, Schrüderi, etc. Var. lineata. Pétales et sépales blanc crème, les pétales lignés de rose süivant la nervure médiane ; labelle pourpre avec la pointe plus pâle. Quelque étendue que soit déjà cette iste de variations, je ne serais nulle- ment surpris qu’elle s’augmente de plusieurs belles nouveautés, car un grand nombre de plantes étaient en- core en boutons lors de ma visite au célèbre établissement bruxellois. C. DE M. EXS- Le Gymogrènmes gt Jeur GULLUre ES Gymnogrammes sont un genre de Fougères connu de tous les amateurs et cultivateurs de plan- tes de serres. Chacun admire ces végétaux gracieux, à frondes souvent finement découpées et couvertes sur la face inférieure et quelquefois sur les deux côtés d’une matière farineuse, colorée selon l'espèce en blanc ou en jaune plus ou moins foncé. Ce n’est point là cependant que réside le carac- tère essentiel du genre, nm plus grande partie des Fougères . parle rs ge jee genre gues, disposées sur Jartie iéricie des frondes, sont lépourvues de cette farine, qui con- titue une des principales attractions. La Rom de ces espèces n’ont donc mander leur culture, ; et ilse Puit qu’ “elles ne sont que très _P ot connues. re: les jardins Iques, on n’en trouve que quel- nes, par exemple le G. cantien es “Br G. __——. BL, diblasioides Presque tous les Gymnogramma e _sont de serre chaude, dten :P | généralement qu'il leur faut un endroit : souvent, ni de les mettre en venons de citer, le joli G. vestita Hk., à frondes pinnées et à duvet blanch4- tre et le G. Hamiltoni Hk., à frondes vertes ovales. En général, ils ne peu- vent pas résister à des températures basses et aiment plus de chaleur que la grande majorité des Fougères. Leur culture présente aussi plus d’ob- stacles, cependant il est très possible d’en obtenir de véritables spécimens, comme ceux qui se trouvent aux Jar- dins de Kew. Nous avons même entendu citer de très belles plantes cultivées en appartements par des amateurs; il va sans dire qu’elles l’étaient à la perfection. Les frondes de beaucoup d'espèces ont.une grande tendançe.à pourrir ou du moins à se gâter s’il tombe de l’eau: en arrosant il faut donc bien prendre garde de ne pas les mouiller sur les frondes, ainsi qu’en seringuant les autres Fougères par les jours chauds. Les gouttes d’eau condensée … qui tombent “de la toiture leur sont 7 pareillement très nuisibles, Il convient de donner aux Gymno- gramma une place chaude et bien exposée au soleil; ils n’ont presque as besoin d’être ombragés. On pense beaucoup plus sec qu'aux autres Fou- gères; cependant, une atmosphère … humide leur plaît. Avec les arrosages, il y a plus de raison d’être prudent, C'est toujours en hiver, le temps du repos, qu ’on leur donnera peu d’eau; en été, on en donne plus, mais toujours en moindre quantité qu'aux autres: Fougères en général, Le rempotage se fait au printemps, au moment où ils se mettent en végé- tation. Aux jardins de Kew, on em- ploie un mélange de 2/5 de terre fibreuse, 1/5 de terre de gazons en. mottes reves et 2/5 de terre de rement concassée, Un drainage effec- tué par une bonne couche de tessons, recouverte de sphagnum ou de quel- ques feuilles de hêtre peu déco sées, est essentiel. Il est recomman- dable de ne pas rempoter ces ere trop grands; renouvelez Ps la terre à la surface et fumez à avec del ’engral: Éd. SAMEDI 29 DÉCEMBRE 1000 facilement; en effet, peu de Fougères èvent aussi bien que les Gymno- grammes. I] faut donc viser à les semer bien clair et à les repiquer aussitôt que possible, après que les prothalles ont fait leur apparition. Souvent on voit lever des Gymnogrammes en dif- férents endroits dans une serre où se trouvent quelques-unes de ces plantes. Quant aux jeunes plants, ils se culti- vent comme les autres; étant en go- dets, ils devront être arrosés copieu- sement; uné fois qu'on les a laissés trop secs, on risque de les perdre, Une exception quant aux arrosages, parmi les espèces ornementales, doit être faite pour le G. rufa Desv. et le charmant G. schizophylla Bhr., avec sa variété ploriosa: | Î beaucoup d'humidité ; il ne faut point la leur épargner, comme, du reste, à toutes les espèces à frondes v ertes. Nous terminer ons cette nue en indi- re G. cal. NT est une belle variété trapue, à frondes courtes et larges, jaune foncé. Le G. cal. peruviana Desv. est une belle variété à farine blanche. G. cal. chrysophylla (K1f.), très belle : variété, garnie d’une bonne couche de ci jaune. G. peruviana v. argyrophylla, une des meilleur es, à frondes se penchan ee” sement et blanches des deux Les variétés G. cal. Altstoni, G. cal. lH erminieri, etc.,sont intermédiaires, étant jaunes aussi "ICT. pulehetté Er d-Wettenhalliana est nain et bien toufifu, à frondes très découpées et à te multifides. La couleur est blanche, on n'y voit que peu de vert.Il forme de très jolies plantes; il est originaire du Venezuela. LeG. decomposita Bhr .est une grande et vigoureuse espèce dont l’origine semble être inconnue. Les pinnules sont très finement découpées et il s’y trouve un peu de matière jaune. LesG. tartarea see , sulfurea Desv., rufa Desv sont distincts ussi et oitmdebiés Une curieuse espèce bé distincte est le C. Milleri Hk. appartenant à la même section (Eugymnogramma) que les G. vestita et G. rufa; les pétioles, ainsi que la surface inférieure des pin- nules, sont couverts de nombreuses écailles brunes. Il Fu trouve aussi un peu disséminées à la surface supé- rieure Une espèce dont l'introduction est assez récente, et une des plus jolies Fougères en culture en ce moment, c'est le G. schizophylla Bhr., qui, avec sa variété gloriosa, est indispensable pour les suspensions. Ses gracieuses frondes, très finement divisées et dé- coupées, donnent à celles-ci une légè- reté que peu d’autres Fougères pour- pra y apporter. Comme toute bonne se, il a aussi ses défauts, dont le CAS est que ses frondes sont très M. Ad. Vanden Heede, fragiles; donc avis à ceux qui auront à lemanier. Nous espérons, cependant, que ceci n’empêchera pas son intro- duction dans toutes les serres d’ama- farine jaune, ce qui les fait facilement reconnaître comme Den au genre Gymnogramma D 3 La Vanille Culture en serre pour obtenir des gousses. T le monde connaît le parfum “délicat et si pénétrant de la Va- nille ; mais ce que tout le monde ne sait pas, c’est que les fruits ou gousses qui le dégagent sont le produit d’une Orchidée grimpante, croissant à l'état spontané dans les forêtsmexicaines et des autres parties de l’Amérique cen- trale. ra ph considérable de la vanille merce est récoltée «ré rs: plantes vierges de ces forêts; mais, dans ces der- niers temps des plantations répoliéres . cette Orchidée — pratiquées d’une faço rationnelle, avec des sujets silbctiontées et des meil nine variétés — ont été faites au Brésil, aux Antilles, aux cuitures sont prospè beaux résultats et de larges bénéfices. Dans son catalogue des re écono- sr ie et mé arrete L'Hortitole Colo- niale cite plusieurs espèces Vanille cultivée : le Vamlla planifolia et ses va: riétés, qui fournissent en pe vanille du commerce ; — le Van nille eitine ou = ra qui, nef FT du la plus estimée des trois : son odeur est des plus suave, sa saveur est chaude et un peu piquante, ses gousses sont minces, Pour arriver à leur qualité ultime, il est essentiel qu’elles soient pleines d’ 4 iqueur noire, huilleuse et balsam eus laquelle nagent de petites graines. les serres est la première ou Vanille à sm PRE (Vanilla plamifolia) et ses “No revue s’est occupée à plusieurs reprises de cette culture aux colonies et de la pr nero des gousses de vanille du commerce; nous éviterons les redites pour ne gr que quelques mots _. la culture de cette Orchidée dans nos es d'Europe. é ’Orchidée er am du Mexique réfère, c’est tout naturel, le Plisauht et clair soleil de l'Italie un ici brumeux de l'Angleterre et de la Belgique, et là se charge plus ef ici, ‘oùsouv elle en est avare, — c'est encore naturel; — mais, hendonié pe il nous soit permis de le faire remarquer, si cette plante donne rarement des notre climat, c’est plutôt à soins qui poussent trop à sa végétation foliacée ; les fleurs pour se former et les ES pour se développer ont besoin que la plante entre franchement en véraison, c Yélbäidire en un état de repos de nutri- tion qui amène la maturité, l’aoûtement des pousses. — On a vu en Angleterre de La muiliplicaiion de la ___— se fait de marcottes ou de bouture Pour le marcottage on incise d abord le rameau, puis on entoure cette partie de 610 LA SEMAINE HORTICOLE mousse que l’on maintient mouillée pour no cr de jeunes racines. our le bouturage on fractionne des ra- Er ux, chaque ann portant deux ou trois feuilles. Les ures ainsi ob- e soi que cette multiplication À Je — RE toute la culture res une serre chaude” ou empérée- -chaude. Le boutu- ’étouffée avec cha- e fond sous ses “is châssis vitrés, placés dans la s Les jeunes Vanilliers ainsi obtenus sont cultivés un an ou deux en pots ordi- naires avant de les planter définitive- ment à demeure. La culture se fait de deux façons diffé- rentes, en espalier. ou en plein di dans la rre. Dans le premier cas, les jeunes Vanilliers sont plantés en pleine terre ie une bâche et les rameaux courent l ng , Far e parce : u’on peut tnitèrer d'aitres plantes sur la tablette, en dessous de la culture principale dont ce pieds ne prennent pas beaucoup de place. Le chef de culture, au château de vigueur aux Vaniles, voici: Au lieu de laisser courir sur les fils de fer les ra- densée dans ce. milleu:: c jh là se . . procher du la culture naturelle de la liane de Mexique, et partant lui fournir lès meilleures conditions de végétation et de setification ; ' de méthode culturale, les | jeunes Vaniliers sont cultivés en très a pots ou ; les rameaux sont relevés et maintenus en l’air en les en- : nt sur une armature en fil de fer ou ent sea durs qui peut prendre bien grossièrement concassée, mélangée à de le terre de bois (vieux troncs pourris et décomposés) et additionnée de spha gnum, le tout placé sur un fort drainage de tessons de pot. Les soins de cultures sont de «va du printemps en automne, — pen la saison active de végétation, — il _ né- cessaire d’être prodigue d’eau, plusieurs bassinages par jour sur les pieds de l’Orchidée grimpante. En hiver, être plus réservé, un seul bassinage su La Au aison ne se faisant en que sur des rameaux forts et vigoureux, les ousses malingres seront supprimées ; puis les tiges conservées seront dirigées, Mitienues liées le long des fils de fer du treillis ou de l’armature. L'excès est nuisible en tout. Si les Vanilles doivent être vigoureuses, cette M. C. Bouillot. vigueur doit être limitée et ne pas se tra- duire en phyllomanie, sinon la floraison tarde à se faire ou ne se fait même pas. Pour tes la venue des fleurs, où pincera les pousses DCE à 150 à 2 Pr puis on € action tous les moyens “es même tortionnaires, pour faire souffrir la plante; les rameaux seront incisés longitudinalement et transversalement s les yeux, ensuite tordus et contour- em autour des fils de fer et des sarments, et encore courbés et recourbés de façon à provoquer des arrêts de sève à certaines A (an faciliter om es ra- pr le dé dévelopbeent des £ grappes florales à ces endroits : toutes ces opérations ét être rs attentivement pour de usant À Ent ralentir les sources de la terrestre, il va de soi qu’àpartir il faut aussi être ménager d'octobre, d pour les cesser eau: on diminuera, complètement, que la terre de Ia culture se trouve sèche au mois de décembre. Conclusion : Pour fleurir la Vanille a besoin d’un temps de repos per repos qui aoûte les rameaux et dispose à la formation des organes floraux. Les fleurs apparaissent après la saison de repos (décembre-janvier-février); elles s’épanouissent surtout en février, mars et avril; les grappes sortent à l’aisselle des feuilles aussi bien sur les vieilles es ment. Là où la végétation est toujours excitée et continue, il n’y a pas de fleurs à espérer, Aussi la Vanille exige-t-elle la _ pleine lumière de l'exposition du midi et pas d’ ombrage; ses feuilles, dé même que celles de la vigne, ne désirent pas un trop grand rapprochement du vitrage; un coussin d’air doit régner entre celui-ci et elles, au moins de 60 à 80 centimètres. Ilest essentiel d’aider à la fécondation s s boîte en fer-blanc. bien close, au moyen d un pinceau sur le stigmate de l'ovaire à féconde qui Däns Îes vingt quatre heures suivent la pollinisation, on s’a la técondatromrcam dessèche sur pus et si fo re grossit ; elle n’a pas ieu, au contraire, si la fleur tombe, si + l'ovaire, après avoir et tombe —— ment. D. Dès qu’on s be que la fécondation a la fleur entre les Ce pincement, ou mieux cette pression, fait que les pétales tombent seuls, tandis que le style reste et sèche, et sa base forme une petite excroissance, qui plus ; empé- ; douze gousses par grappe : pour avoir belles et de bonne battre, il faud égrainer ouéclaircir en cas de surcharge, cinq gousses par e, c’est un maxi- mum qu'il conviendrait de ne pas dépasser. Après la fécondation seront repris les arrosages et les bassinages, voire même l'application de certains engrais ammo- niacaux ; n veillera à ce que l’humidité par excès n "occasionne pas la pourriture des gousses. La maturité se fait dix mois environ après la pollinisation. Ces Em t4 jJau- nissent d’abor 1S t pour brunir tout à fait. Plusieurs péficteis, entre autres M. Bu Itel, Rue Ni les gousses d’huile d'olive à l’a Jaunir jusqu nl Issent. On peut aussi les enduire de gaze légère imbibée d'huile. Ce huilage a pour but d'éviter | ’écartement des valves. La récolte se fait quand les gousses sont d’un brun marron; certaines se = ri parfois un an sur le pied, mais il n’y a aucun avantage à les y iéser si longtemps. Les gousses qui n’ont pas été huilées seront placées, CR leur ee oi une boîte entre deux morceaux de tis en laine. Le menu _. ensuite porté dans un endroit chaud e ùilr ae sé r#:3 ra gousses dessiccation, on les met dans une boîte en fer-blanc où elles conservent leur état et leur qualité. — Intelligemment conduite, RS culture pourrait peut-être arriver à ndement rémunérateur. C’est à ésnier. C. BouILLor. FRE Fruits et Légumes se (Suite, voir p. 599.) … Asperge. — Plante vivace par la souche et ue par avortement, c’est-à-dire qu "elle comprenddes pieds mâles et des pieds femelles. lantes femelles sont plus grêles, plus Éicates, avec des tiges moins droites, plus nombreuses que chez les mâles; elles donnent par con- séquent des turions moins volumi- neux à la récolte. Il y a lieu de tenir compte de ces caractères pour mar- qe les jeunes griffes dans la pépi- Orphée des côtes maritimes, l'asperge, pour acquérir un développement, recherche les terres sablonneuses, légères, calcaires et limoneuses. Cependant, elle est ren- contrée un peu partout et dans tous SAMEDI 29 DÉCEMBRE les sols, pourvu qu'ils soient bien tra- vaillés, profonds, meubles, fertiles, En mouillés et renfermant beaucoup d’humus ou de vieille fumure. Quand on veut former soi-même une pépinière de griffes ou pattes, on choisit les semences sur les variétés hâtives et améliorées d'Argenteuil. Les sujets porte-graines doivent être âgés d’au moins 5 ans, mais il faut rejeter ceux qui sont trop vieux. Pour espérer beaucoup d’asperges mâles, 1l faut récolter les graines sur des sujets peu fructifères, ayant des tiges robustes et peu nombreuses. On se gardera bien aussi de couper les tu- rions l’année même qu’on désire récolter la graine, car les souches M. Nestor Duchesne, seraient épuisées et ne produiraient que des semences de seconde ou de troisième qualité. Le semis peut être pratiqué favora- blement avant l’hiver, mais il a géné- ralement lieu au printemps de bonne heure, en lignes distantes de 20 à 25 centimètres et profondes de 1 à 3 cen- timètres. Après la levée, on éclaircit successivement pour istancer les jeunes griffes de 8 à 10 centimètres. Il est recommandable de semer le plus tôt possible pour que les plantes soient assez robustes lors de l’arrivée du Criocére, qui fait son apparition en juin, et pour que les ravages du ter- rible coléoptère soient un peu atténués, sinon complètement évités. La plantation se fait avec des grif- fes de 1 ou 2 ans, préférablement au 2." printemps, alors que le sol est déjà 1900 OIL réchauffé et que l’asperge commence à pousser (avril). En tout premier lieu, il est enr que le sol se trouve à l’ouvert. S'il est compact, argileux, dE, per méable, on aura dû préalable. ment le changer par le travail, l’addi- tion de sable, de plâtras, de boues de rue, de chaux, de scories, etc. Il ne faut pas se mettre trop en frais pour les défoncements, car l’asperge pos- sède des racines traçantes qui se rap- prochent constamment de la surface du sol et elle vient d'autant mieux que le pied se trouve plus rapproché de l’air et du soleil. La plante n’exige donc pas tant une couche arable pro- fonde, mais elle doit être meuble. Le terrain destiné pour l’aspergerie sera préparé dès lautomne. par. ur gros labour avec addition de chaux. A la fin de l’hiver et avant la planta- tion, on procède à un second travail à la bêche en incorporant en même temps au sol 100 à 150 mètres de bon fumier de ferme et des phosphates de scories. D'après ce qui a été dit plus haut, les engrais ne devront pas être enfouis trop profondément. On peut lanter en lignes ou en carrés et pré- férablement en quinconces pour la culture ordinaire de pleine terre. La distance à observer est d’un mètre en tous sens, mais nôus avons vu des plantations faites à 1"25 et 1"50 entre les lignes, avec 60 à 80 centimètres entre les plantes sur la ligne, qui pré- planter, on ouvre des sillons de 40 cen- timètres de largeur et 10 à 15 centi- mètres de profondeur, suivant la na- ture du sol. L'espace resté libre entre être occupée par une plante. Entre les touffes, on ramène de la terre des ados; les griffes sont chargées d’une bonne poignée de terreau, puis de terre, de façon qu’elles soient recou- vertes d’une couche d’environ 5 centi- mètres d'épaisseur, tout compris. Les soins de la première année con- sistent à faire la chasse au Criocère, à donner des façons superficielles ainsi que des engrais, à cultiver différents légumes comme produits supplémen- taires et à couper les tiges en automne. La deuxième année, on pratique au printemps un labour à la fourche en 612 LA SEMAINE HORTICOLE incorporant au sol 50 à 60 mètres cubes de fumier par hectare et en achevant de combler les rigoles; on teurs aux tiges qui seront coupées en automne. La éroisième année amène les mêmes soins, mais cette fois on pourra faire une petite cueillette en choisissant les plantes les plus fortes. La quatrième année pourra seulement compter une récolte complète. Buttage et récolte de l’asperge blan- che. — En avril, pas trop tôt, on forme sur chaque touffe une butte conique d'environ 40 centimètres de base et 25 de hauteur, après avoir . arrosé à d'engrais liquides. La récolte . des turions a lieu lorsqu'ils percent à la surface des monticules. La première année, il est bon de finir la cueillette à la fin de mai, mais les années suivantes, elle pourra être continuée jusque vers le 15 ou le 20 juin. Le mieux est de découvrir les tu- d © 5 n @ ct © ® ® ui ci o, © Les à 4 Q 18 CE =} @ 5 @ 5 ct ils se détachent sans difficulté et sans abimer les sou- ches ou les pousses naïssantes. Après la récolte, il faut débutter, arroser à l’engrais liquide, biner et tuteurer, puis couper les tiges en no- vembre. Une aspergerie peut facile- ment produire pendant 10 à 15 ans mais après, il devient plus avantageux de la renouveler et d’utiliser les vieilles plantes pour forcer. L'asperge verte est celle qui se déve- loppe librement à la lumière, sans but-. tage, pour être mangée en pota commedes petits pois. Il suffit de semer ou de planter très près de la surface en laissant une distance de 20 à 3ocen- timètres entre les plantes. La récolte a lieu en fouillant la terre, d’avril en juin, lorsque pousses ont atteint 10 à 12 centimètres de longueur. Engrais. — Toujours en admettan au moins une bonne Phbenre d'engrais are Di on Fe ait Lo(e] . x Na pc rt par hectare. — 10, ‘000 pieds produisant 5,000 kilos de turions et représentant une valeur de 5,000 fr., d’où un bénéfice net de 2,000 à 3, 000 francs. Aux cultivateurs de méditer et de comparer avec la culture des céréales, de la pomme de terre et même des betteraves. NESTOR DUCHESKNE. RE ÉCHOS L'Institut international de bibliogra- phie, fondé à Bruxelles en 1895 dans le but d'établir un répertoire bibliogra- phique universel, catalogue général de l'Exposition de Paris dans le palais des Congrès et y a obtenu la plus haute récompense, parmi les divers travaux d’ordre scientifique exposés. L'Institut vient de décider de rendre désormais ses répertoires accessibles au public, soit par la consultation sur place (le + = l’Institut est à Bruxelles, au Musée moderne), soit par la communi- par la po - 8 cation de copies sans le répertoire de sl de Di laptie, n caractère A 0 dique et le Toute liner: par n d’auteur et par matière, donné à la hobce de sc travail. II l’ensemble aise ke he et du Ke ani air à férisôel, à FA Le cône D Thvétut fait appel, t, à tous ceux qui peuvent l'aider à à rer la bibliographie complète de ou gt et de pr ete notamment en lui naux - AVIS La table des matières de la Sara emaine in sera envoyée i incessamment aux abonnés nn a 3 BOITE AUX LETTRES [. L. À., à V. — La fleur que vous nous avez adressée, appartient à une belle variété dé’ C.'in- signe M. J. D., à C. — Vous avez, dites-vous, quan- tité d'os pilé et vous nous en demandez l' emploi ? L'os pilé est un excellent phosphate de chaux, à utiliser pour les arbres fruitiers (poiriers, pêchers, vigne, etc.); il assure la fécondation des fleurs, donne de la qualité aux fruits et provoque l'aoûtement des rameaux et la formation des bou- tons ; les arbres vigoureux et peu fertiles se trou- vent bien de l'application de cet engrais. C'est le moment d'utiliser l'os pilé; on le répand au pied du tronc, et ce sur un large rayon, on le recouvre de fumier, ou on l'arrose avec du Poe et en février on retourne le tout en terre. ; V.— La plante nous adressée est raies daa:d appelée parfois le Drapeau belge, à cause des trois couleurs de sa fleur res- semblant à nos couleurs nationales. Jolie plante se multipliant facilement par boutures en serre ou sur couche. Elle est grimpante et produit une grande abondance de fleurs; à utiliser dans les parties les moins chaudes de la serre, et en été en bordure de corbeille en plein air. En ce moment j'ai encore de ces Abutilons en plein air. M. L'insecte nous adressé est bien l' ashidioe cncfomis ou Tigre, trouve sur les i aux lettres de jé semaine Rare vous trouverez le remède à opposer à cet insecte. M — Les poires envoyées sont : le n° 1, Beurré d'Hardempont; n° 2, Passe Cras- sane; n° 3, Beurré Rance. M. le comte DE V., à P. — La branche de saule (Salix viminalis) nous adressée est recou- puceron du saule spree - Il attaque souvent aussi les jeune chênes, Remède: Pulvérisez en été des uen savonneuses, de la bouillie bordelaise du jus de tabac fortement dilué , à B. — Non, jamais je ne planterai la Bergamotte Esperen en plein jardin; cette variété de poire, pour notre contrée, exige l'espa- lier au midi ou au levant, Load reg Le re ee SOMMAIRE : PAGES ce: ne. ARS » rh 601 Au revoir, chers Éidious Fe de on 603 Notes et impressions . 604 Une tablette d'Haemanthus Lin 604 « Palmen Garten » et me role de Bruxelles . 605 Orchidées : Les Lusli purpurata ES Gymnogrammes et leur culture . 608 La Vanille. . . r. . 609 Fruits et Sn s (uit 611 ne 612 : te ” 612 Boite aux lettres. 612 Imprimerie de LA SEMAINE HORTICOLE, 79, rue Wiertz, Bruxelles. SAM MEDI 29 DÉ CEMB RE “1900 L'HORTICOLE COLONIAL 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD ER ET De [Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) alté d'Orchidées d'importations directes a Mossiae Cattleya Trianae eya Eldorado, ete., ete. Laelia purpu dontoglossum €riSpum (seul vrai type de Lindon): a Cœrulea à grandes fleurs foncées), Vanda su Oncidium cerispum etc, etc. s el VI LA SEMAINE Établissenen sJenMuraur ss NITRATE DE (SOCIÉTÉ ANONYME) Applications photographiques. ototypogravure sur cuivre et zine Photo-chromogravure en trois couleurs. Photogravure. Photolithographie. 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Harrisonisæe orictiture fruitière. 574 NY. Tone var. exce Ho 101 ei \rdis tm à L. # » » M. isita. . 591 \reca 5 1 Fo floral aux funérailles du roi Humbert d'Italie 388 salu in F x sôù io » 544 Asperges Re AMEN d) 18 Caitletia ÿ jaunes (Les % à 524 ose qu VAL Aster Comète b 4 Causerie 159, 263, 291, 460 Avenues (Nos 119, 310 Ceylan s produits i une ei Au revoir, chers Lecteu 605 Pinpignque (Culture des) . Azalées, Rhod 1 ARE en Camelias (La cult fhanvre: sai Rete des) en Allemagnë , Al, 135, LS PE PE are A PE DO (La) 320, 332 hauffages des, serres (Des) . 260, 272 re ou ke 275, 287, 298, ‘392, #4 Chimie arborico B Chlorose ou te des arbres fruitiers : A ananiers considérés comme rase ns 382 | Choisya ternata . 135 = Bananier (Culture du 346, 358, 453 Chondorryncha (Le genr D 391 obab dus digitata . 29 | Chron Fes SAS Re rt: ca, 78, 85, 97, 109, 191, Barkeria 568 | 138, 145, 15 57, 16 59, 181, 7 205, 917, 299. 241, 958, soko à Bumba et. Ibembo (De). 562, ‘876, 435 965. 27%, 289. 801, 813. 325, 337 9 361, 385, Begonia cristata (Les avatars des Li 'ar A8: DT 409. 421, 433, 445, 457, 469, 4, 493, 505, 517, hybrida Caledonia . 533 529, Ms 601 tubéreux à fleurs doubles 186 ChryHmiberen ses par le Ja a ; 525 Belges au «Na le S es) 244 n al sr * : à: : Fe Berberis et M D ie bi : en e (Introduc ré e Bibliograp _. 26, 108, 168, 264, 300, 360 | Chysis # , 137 Ré Rural (Un). À dre: ; LCD cAUP 1:6 Bilber. à granulosa EEE … » pee os ens ; 136 ibgran ie. 376, 528, 5140 | Cirr. ulture d des). 594 ue Orellana | + Clématites Fees sur ss : me Bla sd ru M sa ies de Boîte aux lettres. je 24, 36, 48, 60, 72, 84, 96, andes fleurs (La maladie des) 535 120, 132, 144, 156 168, 180, 192, 204, 216, 228, 5 Pia Ces ocaïne (Le). 562 940, 252, 264, 976, 288, 300, 312, 324, 336, 348, | Cocos nucifera à Libreville (Allée de. 360, 372, 334, 396, 408, 420, 432, 444, 456, 468, | Cocotier ee a ss 430, 492, 504, 516, 528, 540, 552, 564, 576, 588, ment doi s'opérer une sélection . 363, 376 ne ss 104 é neo louve : de ; SFA par la voie de la Lu- m lignipe _. on euv Bonne vieille _. à 165 bibu (D 1 _ ns 162 pr Le NES 255 | phylla ce ë - “rm à de Te française ne 2 — “Les labra San 50 onstruction des serres a ; pougain Humboldti ÉD PE grandiflora 304 oopérative horticole à Bruxelles . 240 na LA ti ä | et soi (Cu (Culture au) 18 ru ation à Hyère #8 glauca . Conrespondes , #0, 90, 199, 215, 358 “es APTE : PRES CEA res Rom Couronne de fleurs d'Orchidée Cours spécial d'agronomie et de mantpuiations de G chimie donné per aies £ nstitute rs ” C maritima Linné (ce ee . 115 aires coloniales 80, 02. 4 Air, 43, 585 ras eu es if e : Egtateur a 57 e fougères en appériehent. 124 We aies (Las Le : .. 259 Éilture menacée 12 _— 7386 _— e maraîchère “ie . : 566 u giroflier au Zanzibar . » » de plantes à serre froide 284, des Orchidées ou comment on écrit l'his- re 509 Cyclamen persicum (Les feuilles forifères) k 543 Ar ia m (Les). EUR 424 Cyperus papyrus (La multiplication < à ue 225 pripediun Hier du Luxe 20 X Gertrude Hole var. illustre 30 » X Sir Rotv Bul EX | | » Wottoui. . 149 | » Spicerianum : quelques ‘hybrides 175 » Sanderianum et insigne Sanderæ . mi » é $ » Linksianum . 496 X agir 556 Cyriodeié fulgida . 16 D Dahlia oo Loyalty ,: fil a » Progenfièt ns ar I » » . Wisdom …. . à 4 velle race de me Dattier aire du 198, 140, 158, 20, me Datura ee : 112 De Beucker, Lure 496 . hinium AB on PT utatee 579 ‘instinct des racines . . . 595 Ddrobiun hybrides (Les) . ; 151 » rm RS PT di » re 233 » W drdiane 112, 127 huriuni à à l'exposition der T'Hor-' diois Coloniale (Groupe de) . Dermatobotrys Saundersi Destruction des limaces S'éans les couches et dans les serres. . ; ESA RC er iccati Rs sa 688 Dichorisandra thy rsi iflora . Rs Dolique pou “0 u ee : 100 Dysenterie (Contre la - 117 E Echos 576, 612 Élevage des plantes coloniales en Europe KA LED a r AE 453 pour le es arbres fruitie tiers 477 Enrochements et nièces d’ea 41, 100 Erable sycomore dans les pares, les s jardinset les” . L 155 192 Erythrins 42 nue ui L'orticle Coloniale jugés : _ par une par an à qd sr Pré Eugenia Micheli . 400 Expédition des plantes ‘économiques aux colonies a Exploitation < du u Balata dans ‘dans les Guyanes 1 Exposition L MS #2. 6. 388, 447, 484, 496 sage . un utilité . rselle de Paris (Grand prix de ha: A . » tästéole oles F Fécondation artificielle . . ut Fêtes septennales de Huy. * 96. Fête des arbres en es et en Lombardie (La\. - 207 icus Eetveldiana L. Lind. + Flore en cms al Exposition dé Paris (La) 460, 471 ore rad Lo Ro sus efort 220 Honeuitive de plein : Re 526 Fougères (Muttiphieation des) . . 547 à . 510, ‘587, M ougères et D des) %, 856 | | tue Fraise (La cultu 466 | , : A TS : PAS SS R'ONRRONE DENON En 4 |. 199 ÿ Fe se Antoine ‘de Padoue . RS 2 5.2 | Mange ne Pt ve co a : Fe À jui | Masdevallia (La culture des 487 | Fruits et légumes 24, “A7, 94, 145, nn 2, 24, A Massif de Rhododendrons du rond-point de 299, 311, 539. 551, 563, 575, | | l'avenue Louise . 293 _ 454, 467, ar. 491, su3, 515, 526. 3, % gi | Maturation des fruits et son processus chimique . 107 Fe | aix (É, ronûx) ? 524 | Melon os br cor - 280 Fruits etceux du temps jadis (Les noux ‘ |» (Forçaye du hr 203 ne, | Mpotunié Bus la A 14 | lonbret MR ol Chnope "107 MOSS a] G | Mormodes te : ; ag Le _ Multiplication du Rosier paï ‘bouture. : ÉaNA 1: | Mürier Rathbun . ne ns te La 393 | Musa ensete (La flor aison du) 370, 378 Gelées, He Hs de groseilles ‘et d'autres mena- En < 78 Géographie Robien cé et Er ï ou Gloxinia (Culture des) . . : 4 N Grammatophyllum Ellisi : 44 Groupe de ET Dttiretles du Congo ‘ 496 FE speciosum. 233 Guyane française 104 | Nepenthes coccinea. 378 Gymnogrammes (Calture des) 608 Nephr olepis (Culture des). . 262 : Nit se e de mu es pti 526 Ki si > na Es maraichère. 95 . itragine e ù on ‘azote 464, 472 ES H pe de voyage. . ie 404 À otes et impressions s Fe RE 5 toc lianes à caoüteloue en Anuar ; 141 Hsnnsious Les ee 74 à : à - N bea Leydeckeri lilac Se LOS at 394 | Nymphéacées tropicales . »: . .. . . . . . ‘%1 b92 465 | 364 in. 112 0 341 specios ee Œillet (L') . 5 ‘ 547, 558 " l'éc L rimaire . Lie GE » pour bordure ? ic 4 8 Horticulture à l'école prit i bi 54, 171, . » en ro ant So (La trs 48 des) - “ 161, 172 TT. | d Mi: » remontant Soleil : DEN ; rate es) | » The Koh-i-noor. 543 ge et A. Lane sisalana. . 828 RE LISE Vle I Odontoglossuri (Culture des). x La . 562 MOTS um var. Pap 1218 : 9 a de fruits du Cap et d'Amérique . - 108 ver _ nie de beige : ps se HSRTC EEE » » var. radiosum . + 249 du terrain : sur la végétation. nor. 06 Fe D Var Qao:-vadit: 591 L or | » X Em 353 et la couleur des fleurs ( es). Mali the » LA Marritiauann et t Cirrho-Hall. 221 hybrides . 557 Gcidiuns COUV e MRRE . _ pummis J —. ie se ni a. nue ets 52 » nifera PS SUR R 35a ture des s). Ofénges (I (Las TT és d 23 due. Le IN “yes de Carol (Les plantes aqua- Robe a de + 509 cité daté 15 Hi culture de l'Ecole Jourmaux liqes et iesileurs (Les. : 315 sationale d'horticulture néon es pins » en in ai RSS » en symbiose (Les) VASE, 461 PRE ar 2 . Nc - 52 È LES : ce £ a‘ 3 (L . des). » (Habitat des) | » (Humidité dans les phare ca ‘188, 163 1 ponte en Fear 4 d'Orchidées pour fleuristes nes . Orchis masce Pres y». . MOrIO 528 Ornementation des arbres à hautes tiges (De 0e 450 à 4 150 sis ulti lication des). : Et Levee 062 te sr culture ure a Pars | a re ue > 1 ‘et Jar zoologique à Bruxelles. 605 . + #" 70 4 CS CNEUSR ” 2 Re € . 257 | 64, 137. = ne 2 7 438, 475, 499, 593, | | i Île = 54 » Souvenir de Jules Guindou : 136 » Triomphe de Vien ; 89 Poireaux (Premiers ere de) ST DÉS ARE Pois Bucks Royalty. Re M » ee EC OPETSER | Pémologie : 12, 167, 180, 216 Premières fleurs de l'année PS4 5 Pricha ue filifer Sr 496 rimevères Cultur es) . à pr 426 Primula Shconi ica raudifioss Lise 66 Re » er 412 Pivautis dolon aux . É Ë 286 Progrès de la cé lture des Orchidées .… 6. Promenade à l'Exposition de Paris 197, ‘255, 979, 29H... ré ns nouvelles 8, 1 11, 123, 135, 147, 180, | 171, 81 243, 255, 267, 279, 991, 308 351, 363, 375, 387, 399, 411, 423, 435, hs 495, 507, 519, 531, 543, 555, 567, 57 Petit potager . Phalcnopsis Aphr odite (Em SC Philadelphie Faleonerei * Phœnix dactilifer. A. nportation de) hiller holidota un nbHES {a 90 Plantations fruitières le long des routes , 167, 513, 550 RÉ “3 PRÈS its A Ne Ft … » S ela à » Ciara va Madame Albert Hye - 162 » X Elisabethæ . 475 » Dowiana var. Moortebekiensis . L 40 > _X Fabia variété de Brunoy. . . 102 RS < Ma var LE : rs » nulosa et sa ee uysso ssoniana. . » 3 » var.Souv RUE 340 > Gaskelliana . Er 364 » ‘+ var. The Gem NE CHER » >» abilis . a 364 ne Fi hybrides du) 414 M {Les sections A, si intermedia cavulez al V + Thunbergia Ereee ge Hook . Tillandsia . tess jata Tomate a eille des Marchés . : » mn -to-date RS = ti à : : : » #lLister's Pro VIN à 224, + 297, Travaux pratiques re sisi” 429, ee Sr: DO NT RS ES » pra Fr pe ÊTES URSS n " RMIDAIRIaDS SC » 0WI À HOPRE TUNER ee 3 de la terre de bruyère (La) . V anille au Mexique (Culture du) Venveines (Le ium Amandine 7 POP Cy pripedit rés veanum. + + - Hr semis mn +4 re fe ET X forcé have var. Longwoodense hi var. RU RE Ven rs pr à + ra Crawshaw . ee Daié rs Descombe - à Faverger. ’ natsee HA : < terirude Holington var. illustre X D hybrides nouveaux nur Ex ay Se ° K< insigne va AT albinos Group, An SET ET [ET pouver re enr “fleurs Si italien à (Un nouveau) .… ile intermedia var-aquinl - : KA ri X Morte 5 (Pom: sr une S tise de). . VEUVE VU VV VU 501, 549, 56 : Trois jolies plantes de la Nouv elle-Hollande ù 21 Pages sat dir Tri _— se exquisita ‘ . 5 r, Memoria ] inde e " Fr » Val, r. Rimestadiana . + 009 » » var. Excelsior. ::%7. . J01 » » x Victor Hugo . . 4® » var. West Bank House. . . 114 Cattlœlia er à ” 474 Chondrorhyncha MytabinR. : .:. … .. © » ss gen are Lie . + #9] —— gr aurea . 1e PI he de 0e VOS rame aneà cens . Le MT È «19 » Jlœvis : ANS DS Vis (Les) è 105, 137 Cirrhopetalum nc € gutiulatun “We E ; (Cu fs 70 espondance me , 80 Crau se à ; AE 4 i i re : ; _ 1 | ln Y _— lica Villag rd du l Rembo N'Com 269 Visites nes serres re Léopold 84 der Horticole Coloniale 145 V . coloniales yage au Fernan Var M je, ‘97. 65, 36. 125, 147, 14, di 239, 269, 204, 316, 399, SE U Utilisation du Le er en | gi au xvi ar 11 Utilité des catalogue 505 & ” Yucca (Les). + 8 #50 0 € ATEN TER HR EUR Q Z | Zygopetalum (Les) .: . 46... Pages Cypripedium X ns Kri NS Vu US TPEPEUUE Sir Redvers Buller à1. 76 » 4 he Non CNT RE » kothschildianum (U n ele). ds » (Hyb rides du) . M? - » x Salliero ciliolare + . 1® » X Schusterianum . I® : » Éiearianum (Quelques hybrides de) + S. » Sanderianum : insigne Sanders ‘ » » 4 Sir Geo eorge W * » p_ 4 Unxia . * . * . ‘« » X Victor. RUE". ve » x Wottoni . dre » 4 Li . Culture dans le terreau ” feuilles. Cattleya velutina. . ae à D Sue. | Dendrobium inaequalc. NE Re Jerdonianum . . . . © » de se 43 » à l'Exposition de d'Horiicole {Cole- niale (Groupe de) . . 200 : (Les En dotenpé . 15) » tropurpureum 524 e on, A | » + 4 ns , ne » Mont eve + ns à ne » spec DAS du a dirt É » x vu. nn à » fardianum . . . 112, E Epidendrum X 4 Brieuiantm . D » X Wallisio-ciliare superbum | F2 G « Grammatophyllum Ellisi . UNE id Pages | PpP & “ir ” Pages | 2 rm Baie Mao RP Li 249 | A Pages : ‘ L | illaria scurrilis. . : 1 coin, LR co" é 2 * | shine ORAN Nue de 48 | Mormodes buccinator . daspitess. % 108") Re tee DR PR È de Sobralia et Cattleya + tsar AA» 9 | Phaius X bicolor jo e PR pe Be ET 1 “ à 330 | » » Rolfe anum. Mois 50e || ‘É ulture des) 188 à ES secondaires et tertiaires . A PS PNEU | . Oberländerianum. : Ar E RREE : Opoi D : Fe ; US Va: ». (Le). RL PÉniwodiensis” ML ME, VDS ‘ I | : NE : : Phalenopsis LB Si de} pe Be j | Aphrodit M TE on “4 = 0 ‘+. na dE . > ce nc A OO Mir a, +-40 é » Wat tiané "5" es "0 ci ve À ce | Lo rm Julture des). . . . : : . : 82 | Pholidota imbricata, MR ON DS (Hybx _. Eh. ONE 7... 00 1e | Adri : = ni , | » » ornatu . . Le d io | » var. Lot Roberts. | n5 R ia ana et DR. . 0: » var. Argus LÉaes à Pate FES » X cirio ha Ii She. d'OS Nes » ; ns Gratrix à superba. RU A - tm ao SA pa Hesteénin (Culture des. . … vol +0) = as 2 anse : : T7 4 48 » re , LR SES $ le : var. Lindeni A » radiosum Ne UE rs longipes ne ie » » ss Pap UOTE me 5h » X Patrocini DE. à » » var. Phlicesse Albert . 545 S » | prœstans “alba grandiflora ie PER NE ee » ste ‘Var LIN . 68 cts » M dure RCE » » Ÿ rimatum.. RU » purpura st, exo PE: ONE; OU » » var. Boule de neige . . 221 | Sarcanthus peninsularis | » FSar ods 2e dons ce D 0 » » er ee latum . . 222 | Selenipedium nes var. Wallis TS 2 Ein »> su Fe. ERP RERRE PO PIERRE ” » r-Quo vadis. . . : 592 te cet tu RE A itley a X Antimachus. . . - 113 » x Leo RP nie Sobralia et Catileya (Hybride de) RENE OU . » Alberti ee 523 » Linden ae 4 (La cultu des) . Re de ee COCO » nn Schaoëder “Sr » Er PA var. Kimberley : HS Sophrolorlia Calleya » x Eros . Ds DR ON D » AR » Mavrioitia ianum . . ‘ : MAMAN ue ne . : : . 5l LÀ » x « Bowéingiano-hesensis ie » nouvea MS Vire ER 2 > D. 0 » sceptrum grandiflorum ren RE : : me A. _ NES 10 s TS On . 438 . » x me ii AR » F'AWS anum . 438 | > Ernesti 164 x W “ni cRSa Si 5 . 249 » x Rudors var. Madame Albert rt Hye 177 Oucidium nanum . SA NL, 20e . » X elegantissima . o 402 nubigerum . SRE 4 + . . .… 114 {Taïnia penangiana . a à » X anny Tr M ET ne » tetrapetalum ne = Travaux pratiques de 8ai80D à. » x Forbeso-Dormaniana D: sphacelat 0 # » x Gottoiana 437:| Ophris aranifera . . . + - : Hi SAR ” » x in Rninodio-fava var. Bijou d'or. 523 » muscifera. Mets LE . 3 * ot one ce de Russie . . de Sehis mascula DE, minnipe ur sil eva de V ‘+ de » _X Lucasiana Me Dés » : 72 » x Lady Wigan .… ... + - - : 342 Otchidées (Quelques généralités sur la culture des) 42, » e Marian. peu TO | 54, 67, 509 | Vanda (Culture sr Ho ». panne Martin Gale D Me ». (Collection incendiée d’) RE Va a. rulea dr ni. elegan Pi A ». midi " es on des) | nor). crulescen ns . » ne », midit s les serres à 138, 163 » Kimba ana PR pur urato-Schilleriana- - 78 » ban ton +. l’eau par les) ‘200, 210, 234, à L'Horticole Coloniale (La serre aux) . SHTERS Feu JO 0, 355 » ÉOWE RS ER ns de + + diam . - 19 » (Un produit économique : res ro ° 224 #. foros "re RS ANRT Cantet re AR » en Le ein air . .…. -.34l | Vanille au Mexique (La) + + - + + : « < Tiresias es 523 ». _ (Le progrès de la culture des). NT x Wellsiana var. ignescens . de “RARE (Variabilité de c es) . Ar pei ne » en symbiose En DU Lt Lo 509 r. alba Rouseliana . wi semis d’ Z me asiatiques. (La floraison de seine 498 » (La culture FA 009 , nn | ‘ » û habitat dés): . :.,1le dl Fees x Aatie . » De la façon de non Fa P . 534 x leopardinus var. & \igantensus | » (Les prix des) . Ras x * Veitchi var. Krom D 0. . dus 00 » Fa dau Flu 583 x Wiganianus. : + «in. Ë : 5 487 à ‘électricité dans la « ture à l'Ecole Lsgopeiatumn Balli . Fer PUR 355 |. nationale ture ailles 90 | rire des) Ts Madame !: in aronne de ani |Bibergia gran Bron et Couronne de 'Adininisiration municipale de Rome. 391 Couronne de fleurs d’ Orchidées. : 125 rambe maritima Linné, chou 395 Gypripedium > x Gertr ude Hollngion var. illustre 31 orchgraveanum . 401 # ru A ES Le. 400 » ansbe Ru 555 » x Sir Redv RM 1 » innelas albinos rene de de + 000 “ actuellement en à Moortebeek $ de LES ER toni. me G todeira fulgida è - ysperma ? Congoenis É: FA ; 473 D pu. | Danlis ts réa ; . Fo Ye os » Progenitor. 155 2 se om 215 _ Datura suaveolen : 115 DeBrandner (Portrait ‘de M.) 606 + Delp u Albion . 579 459 474 # 415 HU VYen se nn 235 de ge iv iflora. TDR NES CHRIS | trie ÉNLA SR Es 7 it ; Dolique pourpre du Soudan . _ 455 Dracœna Lacourti L.L. . gibiers is . me pachesnes a (Portrait de À her TT. Th T. CAP À EE - 101 121 39 405 C Pages Cammelliana Sellowiana rosea . RE de: TE ne nee Moerheimi 569 ag 87 Carladovica À ao re 419 Caryotaur : 197 Cascade, cntoMshene et sidles d’eau au Pal- mengarten de Francfort-s/M. tous 45 . Case de traitant sur le Rembo N'Comi . Cattleya à Moortebeek. 441 » déne “HE Moortebekiensis. 41 » Eudora var. Madame El 1 165 » Gaskelliana sk amabi Fi 365 » PCT oité 377 » granaloss vèr. Souvenir de Raymond Sto 1 » Dita. à à Moortebeek (Fond de serre, tablette 439 et Herricoilie d « re 30 » Loddigesi var. Harrisonise SP CR | » Trianæ var. ra sior. nn FR 1 ». » _ ex 591 4 » ar en Lindeni . 551 É Preis ; ; 507 | Chrysanthème nn Holmes RTE et 1 Chysis aurea . re : ‘v287 » bractescens k Det NT TR Cinchona (Quinquina). . . is ns ET SE EE 4 Cocotier royal _ Pemba. $ ; Cœlogyne Dayan 483 | | | | | _— VI — en Péche de jui à Saint- Pre dr de Padoue é G Genista alba Groupe de Dendrobium et d'Authurium ï à l'Expo- sition de l’Horticole Coloniale H Helianthus cucumerifoliu Hevea Brasili ne (reunes plantes d) Hibiscus Manih ” mere atus. AA Fr (Tabl lette d”). Horticole Coloniale (Vue de L',. J Jardinière (Arrangement de) . - L Lapageria rosea . Lœliacattleya *X got Lœlia grandis A re var. Lindeni » PRES | alba È Librevil Île à la la à mision (Route de). Linden, L. (Por Évoété Skinneri var. alba Ronseleana . M = aciepig hypoleuca Massif de Rho dodendrons ‘du rond- “point de l'avenue Louise à Mûrier Rathbun. Ensete . N Nelumbium speciosum. Nénuphars au 2e cm Park à Berlin D tea coccin Nymphea Laydekeri lilacina. O "Ddontogloss sum EL dt Hs an 6 apilio. : # Jar Princess Albert A »” var. radiosum . . . n ” . Quo ‘ x Emmæ , | Œillet nratai Soleil de Nice : The Ko k Orchis D. d Ophris muscifèra ’ aranifera ‘ LS t en . nt À rl d’horti ait : # Pages Pages 157 | Palais d'horticulture vue __— : + 85 | Palmiers (Une allée La à + 0 Pandanus utilis . CU Pavia alba RE Phalænopsis Aphrodite . « Schillerians RE Philadelphus rires 268 5 | Pimelia specta 249 3 | ges Sustiques au Jardin botanique de Caris- Plantes nouvelles du ü Congo . om + Pois radus FR Buck's Roya < à D Poire Souvenir ds Jules Guindon us 1 "18 Senateur Belle ‘ © 597 “ eee 1 de Vienne : 0 |: 269 e de terre Géante de te l'Ohio * Es. ee 109 Pritchardia filifora . ) E 347 | Primula DE grandiflora . RARE 547 nalis g. f. AE. à 605 Pringiers (Porte à M. ) FER rt 0 607 : P'ieris Droogmansiana L. Le . | R 2 ! Rhus glabra , RE NC iu I. 179 | Rhododendron Fosterianum . . or as 197 | Rive de l'ile Ningué-Sika, , . , 145 | Rodigas, Em. LA és de) M. . : 601 | Rose thé Clara Watso ; . 53% us | » Fra à Geheimrat von Boch : . . 53 417 È Maman Cochet à fleur blanche . 431 B19 | » Madame Cochet, Er . 821 581 | * ‘M adame Caroline Testout re 405 295 È Princesse de se er ie 257 387 » Souvenir de P. otting - , 149 os | Rose Roger Lambertin . 67 s | ee Montevidiensis , . . . a 201 | Selenipidium caudatum var. Wallisi ‘- 15 | Serre de Cattleya fleuris à L'Horticole Coloniale 298 pendant l'exposition du om ais ma 259 107 | Serre de CEE fleuris e Fe 882 | » de Vanda L'Horticole Coloniale. Re | Solanum Wend | Styrax japon es. NU ve +24 8 Di é | | 287 | ” 285 | T “a 879 | u. 323 | Tecoma D pme mor Hort. Mort AS À eg pu : ” . 863 rrisi isi Hook . , 0. | Tillandsia Linden * D: | tessella . s «LE. | Tomate Listers «+ 0 225 | » Merveille des Marchés à 9 » uckswood Cro ; FOREE 543 Up-to-date . . . s. 247 598 199 545 Là 827 327 \ re pd : 351 rulescens . 851 » Kimballiana. » mdr Van = Jen (Portrait à de M \. Vanilla planifo iburnum plica 58 | Village au bord [4 Rembo N'Comi 217 | Vue de la rade de Conakry .